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FR2988406
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UN MATERIAU COMPRENANT AU MOINS UN FEUILLET NANOMETRIQUE ET AU MOINS UN COMPOSE ORGANIQUE MONOAZOTE
20,130,927
Domaine technique La présente invention se rapporte au domaine des matériaux cristallisés de morphologie lamellaire et de taille nanométrique. La présente invention se rapporte plus précisément au procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire, comprenant au moins un feuillet nanométrique et au moins une couche de matière organique constituée par une partie d'un composé organique monoazoté. Art antérieur Les matériaux microporeux cristallisés, et en particulier les zéolithes, sont des solides possédant une stabilité thermique pouvant atteindre des températures supérieures à 800°C, une microporosité aux dimensions calibrées (3 à 20 Â) et une acidité de Brônsted induite par l'incorporation d'éléments de la famille IIIA au sein de leur charpente minérale. Cependant, ce faible diamètre microporeux impose des restrictions diffusionnelles auxquelles de nombreuses applications sont sensibles. Ainsi, de nombreux travaux portent sur la synthèse de nouvelles zéolithes possédant des diamètres microporeux plus importants ou sur l'amélioration des phénomènes de diffusion au sein de zéolithes déjà connues (A. Corma, Journal of Catalysis 216, 298 (2003)). Ces derniers travaux ont été menés selon deux axes de recherche : en contrôlant la taille des cristaux ou en générant au sein de ces cristaux une porosité secondaire. Récemment, plusieurs stratégies de synthèse ont été mises au point pour favoriser l'obtention de cristaux zéolithiques de taille nanométrique (L. Tosheva, V.P. Valtchev, Chemistry of Materials 17, 2494 (2005)). La stratégie principale est basée sur la synthèse en solutions dites « claires » et a été appliquée aux zéolithes de type structural (code de 3 lettres attribué par l'International Zeolite Association) FAU (B.J. Schoeman, J. Sterte, J.-E. Otterstedt, Zeolites 14, 110 (1994)), MFI (A.E. Persson, B.J. Shoeman, J. Sterte, J.-E. Otterstedt, Zeolites 14, 557 (1994)), MEL (Y. Liu, M. Sun, C.M. Lew, J. Wang, Y. Yan, Advanced Functional Materials 18, 1732 (2008)), *BEA (M.A. Camblor, A. Corma, S. Valencia, Microporous and Mesoporous Materials 25, 59 (1998)), LTA (G. Zhu, S. Qiu, J. Yu, Y. Sakamoto, F. Xiao, R. Xu, O. Terasaki, Chemistry of Materials 10, 1483 (1998)), mais est opposée à des problèmes de cinétique réactionnelle et de rendement en matière. Une autre voie consiste à réaliser la synthèse de zéolithes dans des conditions dites « confinées », au sein de particules de carbone mésoporeuses (C. Madsen, C.J.H. Jacobsen, Chemical Communications 673 (1999)), de nanotubes de carbone (K. Tang, Y.G. Wang, L.J. Song, L.H. Duan, X.T. Zhang, Z.L. Sun, Material Letters 60, 2158 (2006)), de méthylcellulose thermoréversible (H. Wang, B.A. Holmberg, Y. Yan, Journal of the American Chemical Society 125, 9928 (2003)), ou bien au moyen de microémulsions inverses dont la taille des micelles, faisant office de nanoréacteurs, est contrôlée par l'agent tensioactif utilisé (S. Lee, D.F. Shantz, Chemical Materials 17, 409 (2005)), entraînant des coûts supplémentaires relatifs à l'utilisation et l'élimination des matrices de confinement, ainsi qu'à l'agglomération des nanocristaux synthétisés. Récemment, l'équipe de Ryong Ryoo a mis en évidence, et décrit dans la demande de brevet W02010/150996A2, une troisième voie basée sur l'utilisation de composés complexes possédant au moins deux atomes d'azote reliés par des chaînes hydrogénocarbonées, favorisant la germination d'une zéolithe de type structural défini possédant une épaisseur comprise entre 2 et 10 nanomètres sur une dimension (M. Choi, K. Na, J. Kim, Y. Sakamoto, O. Terasaki, R. Ryoo, Nature 461, 246 (2009)). La viabilité économique de ces matériaux est cependant limitée par la grande complexité des composés utilisés. Résumé de l'invention Les travaux de la demanderesse l'ont conduit à découvrir que l'utilisation de composés organiques monoazotés spécifiques favorisent la formation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire, c'est-à-dire dont la structure à l'échelle macromoléculaire est formée de feuillets parallèles, comprenant au moins un feuillet d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nanomètres et au moins une couche de matière organique d'épaisseur comprise entre 1 et 4 nm constituée par une partie d'un composé organique monoazoté. Dans le cas où ledit matériau comprend au moins deux feuillets, lesdits feuillets sont en alternance avec des couches de matière organique constituées par une partie dudit composé organique monoazoté, lesdits feuillets et lesdites couches de matière organiques formant un empilement. Plus particulièrement, l'objet de la présente invention concerne un procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant le mélange, en présence d'au moins un solvant, d'au moins une source d'au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement d'au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'au moins une source d'au moins un métal alcalin ou alcalino-terreux M, d'au moins une source d'au moins un agent minéralisant A et d'au moins un composé organique monoazoté S choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, ou leurs précurseurs. Un autre objet de la présente invention concerne le matériau obtenu par le procédé de préparation selon l'invention. En particulier, un autre objet de la présente invention concerne un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant au moins un feuillet comprenant au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nm selon une direction, et au moins une couche de matière organique d'épaisseur comprise entre 1 et 4 nm constituée par une partie d'un composé organique monoazoté choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R,R2R3, dans lesquels R1, R2, R3 et R4 sont des groupements alkyles de formule CxH2,+1, lesdits feuillets et lesdites couches de matière organique formant un empilement selon ladite direction, et lesdites couches de matière organique étant intercalées entre lesdits feuillets dans le cas où le nombre de feuillets est supérieur à 1. Un avantage de la présente invention est donc de fournir un procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant au moins un feuillet d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nm selon une direction, en alternance avec au moins une couche de matière organique, grâce à l'utilisation d'un composé organique monoazoté spécifique, synthétisable en une seule étape et moins onéreux que les composés complexes mis en évidence dans le brevet W02010/150996A2. Description de l'invention La présente invention concerne un procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant le mélange, en présence d'au moins un solvant, d'au moins une source d'au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement d'au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'au moins une source d'au moins un métal alcalin ou alcalino-terreux M, d'au moins une source d'au moins un agent minéralisant A et d'au moins un composé organique monoazoté S choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, ou leurs précurseurs. Le solvant est avantageusement choisi parmi les composés ayant une température d'ébullition inférieure à 200°C, de manière préférée inférieure à 120°C et de manière très préférée inférieure à 100°C. Ledit solvant est de préférence choisi parmi l'eau et les composés organiques tels que les alcools, les amines ou d'autres composés connus de l'Homme du métier, pris seuls ou en mélange. De préférence, le solvant est l'eau. La source de l'élément X peut être tout composé comprenant l'élément X et pouvant libérer cet élément en solution aqueuse sous forme réactive. Avantageusement, lorsque l'élément X est le silicium, la source de silicium peut être l'une de celles dont l'utilisation est habituellement envisagée pour la synthèse des zéolithes, par exemple la silice solide en poudre, l'acide silicique, la silice colloïdale, un alcoxyde de silicium ou la silice en solution. Parmi les silices en poudre utilisables, il convient de citer les silices précipitées, spécialement celles obtenues par précipitation à partir d'une solution d'un silicate de métal alcalin, comme les " Zeosil " ou les " Tixosil ", produites par Rhodia, les silices pyrogénées telles que les "Aerosil " produites par Degussa et les " Cab-o-sil " produites par Cabot et les gels de silice. Des silices colloïdales de diverses granulométries peuvent être utilisées, comme celles vendues sous les marques déposées " LUDOX " de Dupont, et " SYTON " de Monsanto. Les silices dissoutes utilisables sont notamment les verres solubles ou silicates commercialisés contenant de 0,5 à 6,0 et spécialement de 2,0 à 4,0 moles de SiO2 par mole d'oxyde de métal alcalin et les silicates obtenues par dissolution de silice dans un hydroxyde de métal alcalin, un hydroxyde d'ammonium quaternaire ou un mélange de ceux-ci. Tous les alcoxydes de silicium peuvent être utilisés. Plus avantageusement, la source de silicium est un alcoxyde de silicium Si(OR)4 avec un radical R contenant moins de 3 atomes de carbone et encore plus avantageusement la source de silicium est le tétraéthoxysilane (TEOS). La source de l'élément T peut être tout composé comprenant l'élément T et pouvant libérer cet élément en solution aqueuse sous forme réactive. Avantageusement, lorsque l'élément T est l'aluminium, la source d'aluminium peut être l'aluminate de sodium, l'aluminium, un sel d'aluminium, par exemple le chlorure, le nitrate ou le sulfate, un alcoolate d'aluminium ou l'alumine elle-même qui de préférence se trouve sous une forme hydratée ou hydratable comme l'alumine colloïdale, la pseudoboehmite, la boehmite, l'alumine gamma, ou le trihydrate d'alumine. Plus avantageusement, la source d'aluminium est un sel d'aluminium et encore plus avantageusement la source d'aluminium est le sulfate d'aluminium hydraté (Al2(SO4)3, 18H20). De préférence, l'élément X est le silicium et l'élément T est l'aluminium. La source de l'agent minéralisant A peut être tout composé comprenant l'agent minéralisant A et pouvant libérer cet agent minéralisant en solution aqueuse sous forme réactive. L'agent minéralisant A est avantageusement choisi parmi l'ion hydroxyde et l'ion fluorure et de manière préférée l'agent minéralisant est l'ion hydroxyde. Le métal alcalin ou alcalino-terreux M est avantageusement choisi parmi le lithium, le sodium, le potassium, le béryllium, le magnésium et le calcium et de manière préférée ledit métal alcalin ou alcalino-terreux est le sodium. Avantageusement, lorsque l'agent minéralisant A est l'ion hydroxyde, la source d'ion hydroxyde peut être un hydroxyde d'alcalin, un hydroxyde d'alcalino-terreux, un hydroxyde du composé organique monoazoté S ou un mélange de plusieurs sources. Plus avantageusement, la source d'ion hydroxyde est un hydroxyde d'alcalin et encore plus avantageusement la source d'ion hydroxyde est l'hydroxyde de sodium. On peut utiliser des mélanges des sources citées ci-dessus. Des sources combinées de silicium et d'aluminium peuvent aussi être mises en oeuvre telles que les silice-alumines amorphes ou certaines argiles. Conformément à l'invention, ledit composé organique monoazoté S est choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule ReN+R1R2R3, dans lesquels R1, R2, R3 et R4 sont des groupements alkyles de formule CxH2e1. De préférence, R1 et R2 sont des groupements alkyles comportant de 1 à 5 atomes de carbone (x = 1 à 5), et de manière préférée de 2 à 4 atomes de carbone (x = 2 à 4). De préférence, R3 est un groupement alkyle comportant de 1 à 10 atomes de carbone (x = 1 à 10), et de manière préférée de 2 à 8 atomes de carbone (x = 2 à 8). De préférence, R4 est un groupement alkyle comportant de 8 à 36 atomes de carbone (x = 8 à 36), de manière préférée de 12 à 28 atomes de carbone (x = 12 à 28) et de manière encore plus préférée de 20 à 24 atomes de carbone (x = 20 à 24). De préférence, ledit composé organique monoazoté S est un cation de type alkyltrialkylammonium de formule R4-N+R1R2R3. Les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, sont avantageusement choisis parmi les sels d'halogénures d'alkyltrialkylammonium et les sels d'hydroxydes d'alkyltrialkylammonium, et de préférence lesdits cations de type alkyltrialkylammonium sont les sels de bromures d'alkyltrialkylammonium. Un composé organique monoazoté S préféré est le bromure de N,N,N-tripropyldocosan-1- ammonium, de formule C221-145N+(C3H7)(C3H7)(C3H7), Br dans lequel R1, R2 et R3 sont des groupements alkyles comportant trois atomes de carbone et R4 est un groupement alkyle comportant 22 atomes de carbone. Un autre composé organique monoazoté S préféré est le bromure de N-hexyl-N,N-dipropyldocosan-1- ammonium, de formule c22H45N+(c3H7)(c3H7)(c61113), Br dans lequel R1 et R2 sont des groupements alkyles comportant trois atomes de carbone, R3 est un groupement alkyle comportant six atomes de carbone, et R4 est un groupement alkyle comportant 22 atomes de carbone. Lesdits composés organiques monoazotés S peuvent également être générés à partir de précurseurs au cours dudit procédé de préparation. Les précurseurs desdits composés organiques S sont de préférence choisis parmi les trialkylamines et les halogénures d'alkyle. Dans le cas où ledit composé organique monoazoté S est le bromure de N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium, lesdits précurseurs sont la N,N-dipropylpropan-1-amine et le 1-bromodocosane. Lesdits précurseurs peuvent avantageusement être utilisés tels quels dans le mélange réactionnel. Ils peuvent également être préchauffés ensemble dans le récipient de réaction, de préférence en solution avant l'addition des autres réactifs nécessaires pour la synthèse du matériau. Ledit composé organique monoazoté S peut également avantageusement être généré par la dégradation thermo-chimique de précurseurs au cours de la préparation du matériau. Dans le cas où ledit composé organique monoazoté S est le bromure de N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium, ledit précurseur peut avantageusement être le dibromure de N-docosanyl-N,N,q,Ni-tétrapropyl-N'- hexylhexane-1,6-diammonium, de formule C221-145N+(p31H7)(C3H7)C61-112N+(C3H7)(C3H7)C6H13, 2 Br. Au moins un sel LZ peut éventuellement être ajouté ou formé dans le mélange réactionnel. L est un métal alcalin choisi parmi le lithium, le sodium et le potassium, ou un alcalino-terreux choisi parmi le béryllium, le magnésium et le calcium qui peut être l'élément M ou un mélange de l'élément M et d'un autre métal alcalin ou alcalino-terreux ou un cation ammonium. Z est un anion de valence p choisi parmi des radicaux d'acides forts tels que du bromure, du chlorure, de l'iodure, du sulfate, du phosphate, du nitrate, et des radicaux d'acides faibles tels que les radicaux d'acides organiques, par exemple du citrate ou de l'acétate. Z peut être issu, en partie ou en totalité, du composé organique monoazoté S. Ledit sel permet d'accélérer la cristallisation du matériau à partir du mélange réactionnel. Des germes peuvent également éventuellement être introduits dans le mélange réactionnel. Lesdits germes peuvent se présenter sous plusieurs formes et favorisent et accélèrent la formation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire selon le procédé de préparation. Afin de limiter leur proportion dans ledit matériau, la quantité de germes introduite dans le milieu réactionnel représente moins de 10 % de la masse en oxydes des éléments X et T présents, de préférence moins de 7 % et de manière encore plus préférée moins de 4 %. Lesdits germes sont au moins en partie, et préférentiellement en totalité, de même structure que les feuillets composant ledit matériau préparé selon l'invention. Lesdits germes comprennent au moins une source d'élément X et éventuellement au moins une source d'élément T, dans lesquels X et T sont définis comme précédemment. Avantageusement, les germes présentent une composition chimique proche de celle dudit matériau, c'est-à-dire que lesdits germes présentent un rapport X/T, de préférence Si/AI, proche de celui dudit matériau. La taille desdits germes introduits pouvant avoir une influence sur le processus de synthèse, il convient de choisir des germes présentant des tailles similaires audit matériau. Ainsi, de manière encore plus préférée, le matériau est synthétisé à l'aide de germes issus dudit matériau. Lesdits germes peuvent avantageusement être introduits à n'importe quel moment dans le mélange réactionnel. Lesdits germes peuvent être introduits, après avoir subi au moins l'une des étapes choisie parmi les étapes suivantes : lavage, séchage, calcination, échange ionique, désalumination, désilication, exfoliation, délamination, ou intercalation de piliers. Lesdits germes peuvent également être introduits sous la forme brute de synthèse. Le mélange réactionnel du procédé de préparation présente avantageusement la composition suivante, exprimée sous la forme d'oxyde : X02/T203 (mol/mol) > 10 A/X02 (mol/mol) 0,02 à 2 Mx0/X02 (mol/mol) 0,01 à 1 H20/X02 (mol/mol) 5 à 100 SIX02 (mol/mol) 0,01 à 0,4 LZ/X02 (mol/mol) 0 à 0,25 de manière préférée, le mélange réactionnel présente la composition suivante, exprimée sous la forme d'oxydes : X02/T203 (mol/mol) > 40 A/X02 (mol/mol) 0,05 à 1,5 Mx0/X02 (mol/mol) 0,2 à 0,4 H20/X02 (mol/mol) 25 à 55 S/X02 (mol/mol) 0,02 à 0,2 LZ/X02 (mol/mol) 0 à 0,21 et, de manière plus préférée, le mélange réactionnel présente la composition suivante, exprimée sous la forme d'oxydes : X02/T203 (mol/mol) > 80 A/X02 (mol/mol) 0,1 à 1 Mx0/X02 (mol/mol) 0,25 à 0,35 H20/X02 (mol/mol) 35 à 45 S/X02 (mol/mol) 0,05 à 0,15 LZ/X02 (mol/mol) 0 à 0,2 dans laquelle X représente un élément choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium, et de préférence X est le silicium, T représente un élément choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, et de préférence T est l'aluminium, M représente un métal alcalin ou alcalino-terreux choisi parmi le lithium, le sodium, le potassium, le béryllium, le magnésium et le calcium, et de préférence M est le sodium, S représente un composé organique monoazoté choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, dans lesquels R1, R2, R3 et R4 sont des groupements alkyles de formule C,1-12'1, ou les précurseurs dudit composé organique monoazoté S choisis parmi les trialkylamines et les halogénures d'alkyle ou un précurseur dont la dégradation thermo-chimique génère ledit composé organique monoazoté S, et de préférence S est un cation de type alkyltrialkylammonium, A représente un agent minéralisant choisi parmi l'ion hydroxyde et l'ion fluorure, et de préférence, A est l'ion hydroxyde, LZ représente un sel composé d'un anion de valence p et d'un métal alcalin, alcalino-terreux ou un cation ammonium. M et/ou S peuvent avantageusement être présents sous forme d'hydroxydes ou de sels inorganiques ou organiques à la condition que le critère A/X02 soit satisfait. Le mélange réactionnel est avantageusement mis à réagir, de préférence sous pression autogène, éventuellement avec apport d'un gaz, de préférence d'azote, à une température comprise entre 90 et 210°C, de manière préférée entre 110 et 180°C, et de manière encore plus préférée entre 130 et 150°C. Ledit mélange réactionnel est avantageusement mis à réagir dans les conditions opératoires énoncées ci dessus jusqu'à la cristallisation du matériau selon le procédé de préparation. Ledit mélange réactionnel est avantageusement mis à réagir pendant une durée comprise entre quelques heures et plusieurs semaines, de préférence entre 1 et 35 jours, et de manière encore plus préférée entre 3 et 20 jours. Cette durée varie en fonction de la composition du mélange réactionnel, le mode de chauffage et de mélange, la température de travail, l'introduction de germes dans le mélange réactionnel et l'agitation. L'agitation est facultative, mais préférable. Dans un premier mode de préparation préféré ledit mélange réactionnel est mis à réagir, de préférence sous pression autogène, éventuellement avec apport d'un gaz, de préférence d'azote, à une température comprise entre 90 et 170°C, pendant une durée comprise entre 1 et 14 jours, de préférence entre 110 et 150°C, pendant une durée comprise entre 2 et 11 jours, et de manière préférée à une température égale à 130°C, pendant une durée comprise entre 3 et 8 jours. A l'issu de ce mode de préparation le diffractogramme de rayons X du matériau cristallisé de morphologie lamellaire obtenu inclut avantageusement au moins les raies de diffraction indexables dans le système monoclinique de la magadiite. Dans un second mode de préparation préféré ledit mélange réactionnel est mis à réagir, de préférence sous pression autogène, éventuellement avec apport d'un gaz, de préférence d'azote, à une température comprise entre 110 et 190°C, pendant une durée comprise entre 1 et 18 jours, de préférence entre 130 et 170°C, pendant une durée comprise entre 2 et 12 jours, et de manière préférée à une température égale à 150°C, pendant une durée comprise entre 3 et 8 jours. A l'issu de ce mode de préparation le diffractogramme de rayons X du matériau cristallisé de morphologie lamellaire obtenu inclut avantageusement au moins les raies de diffraction indexables dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Dans un troisième mode de préparation préféré, un matériau cristallisé de morphologie lamellaire présentant un diffractogramme de rayons X incluant simultanément au moins les raies de diffraction indexables dans le système monoclinique de la magadiite et dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI peut avantageusement être obtenu dans le cas où ledit mélange réactionnel est mis à réagir, de préférence sous pression autogène, éventuellement avec apport d'un gaz, de préférence d'azote, à une température comprise entre 110 et 170°C, pendant une durée comprise entre 6 et 35 jours, de préférence entre 120 et 150°C, pendant une durée comprise entre 7 et 30 jours et de manière préférée à une température égale à 130°C, pendant une durée comprise entre 8 et 25 jours. Au terme de la réaction, la phase solide est collectée sur un filtre et lavée à l'eau. A ce stade là, ledit matériau obtenu est dit brut de synthèse et contient le composé organique monoazoté S choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3 et de préférence le cation N-hexyl-N,Ndipropyldocosan-1-ammonium ou le cation N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium. Le matériau est alors prêt pour les opérations suivantes comme le séchage, la calcination, l'échange d'ions, la désalumination, la désilication, l'exfoliation, la délamination ou l'intercalation de piliers. Les propriétés du matériau cristallisé de morphologie lamellaire obtenu selon le procédé de préparation sont caractérisées suivant des techniques analytiques connues de l'Homme du métier. La présente invention concerne également le matériau obtenu par le procédé de préparation selon l'invention. La présente invention concerne également un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant au moins un feuillet comprenant au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nm selon une direction, et au moins une couche de matière organique d'épaisseur comprise entre 1 et 4 nm constituée par une partie d'un composé organique monoazoté choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4- N+RiR2R3, dans lesquels R1, R2, R3 et R4 sont des groupements alkyles de formule CxH2x,1, lesdits feuillets et lesdites couches de matière organique formant un empilement selon ladite direction, et lesdites couches de matière organique étant intercalées entre lesdits feuillets dans le cas où le nombre de feuillets est supérieur à 1. La taille et la morphologie dudit matériau sont caractérisées par des analyses de microscopie électronique en transmission. En particulier l'épaisseur des feuillets, l'épaisseur des couches de matière organique et l'épaisseur des empilements formés sont mesurés par microscopie électronique en transmission, après que les échantillons aient été préparés sur coupe par une méthode de préparation connue de l'Homme du métier (A. Antonovsky, Microscopy Research and Technique 31, 300 (1995)). Plus précisément, les échantillons sont enrobés au sein d'une résine Epoxy préparée de la manière suivante : 45 mL de médium d'inclusion Epoxy (Fluka), 32 mL de durcisseur DDSA (Fluka) et 17 mL de durcisseur MNA (Fluka) sont mélangés à température ambiante, durant 30 minutes. 1 mL de la solution résultante est alors prélevé, et homogénéisé en présence de 2% volumique d'accélérateur DPM-30 (Fluka), durant 15 minutes : la solution résultante est appelée mélange d'inclusion. Une inclusion pour coupe longitudinale est alors réalisée, en ajoutant au sein d'une gélule de 1mL une pointe de spatule dudit échantillon, et 0,75 mL dudit mélange d'inclusion. Ladite gélule est ensuite placée dans un four de polymérisation, à 60°C durant 48 heures. Le bloc d'inclusion résultant est alors découpé au moyen d'un appareil d'ultramicrotomie, de manière à obtenir une coupe ultramicrotomique de forme trapézoïdale d'une épaisseur de 70 nm. L'épaisseur desdits feuillets est comprise entre 0,7 et 6 nm selon au moins une direction, et de préférence entre 0,8 et 4 nm. L'épaisseur des couches de matière organique est comprise entre 1 et 4 nm selon la même direction, et de préférence entre 2 et 3 nm. Lesdits feuillets et lesdites couches de matière organique forment un empilement selon ladite direction, et lesdites couches de matière organique sont intercalées entre lesdits feuillets dans le cas où le nombre de feuillets est supérieur à 1. Ledit empilement présente avantageusement une épaisseur comprise entre 4 et 200 nm, de préférence entre 7 et 150 nm et de manière encore plus préférée entre 10 et 100 nm selon ladite direction. Ledit empilement s'étend avantageusement selon les directions perpendiculaires à ladite direction, sur une distance comprise entre 10 et 2500 nm, de préférence entre 25 et 2000 nm et de manière encore plus préférée entre 50 et 1500 nm. La structure dudit matériau est identifiée par diffractométrie de rayons X, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 40°± 0,02°, en géométrie de transmission. La source de rayons X est une anticathode de cuivre alimentée sous une tension de 40 kV et une intensité de 40 mA, et fournissant une radiation monochromatique Cu-Kcd (X = 1,5406 A). Dans un premier mode de réalisation préféré, ledit matériau présente avantageusement un diffractogramme de rayons X incluant au moins les raies inscrites dans le tableau ci-dessous : Distance interréticulaire (A) Intensité * 35,50 Faible-forte 15,50 Moyenne-forte 7,75 Faible-moyenne 5,16 Faible-moyenne 3,65 Faible-moyenne 3,57 Faible-moyenne 3,45 Très forte-forte 3,31 Forte 3,15 Forte Tableau 1 : caractéristiques des principales raies du diagramme de diffraction de rayons X du matériau cristallisé de morphologie lamellaire dans le cas où lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système monoclinique de la magadiite Dans ce premier mode de réalisation préféré, les raies du diffractogramme de rayons X desdits feuillets dudit matériau sont avantageusement indexables dans le système monoclinique de la magadiite, comme présenté dans le tableau 1. Dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5° une raie de diffraction supplémentaire, indiquée par un astérisque, caractérise l'ordre à grande échelle dudit matériau obtenu. Dans un deuxième mode de réalisation préféré, ledit matériau présente avantageusement un diffractogramme de rayons X incluant au moins les raies inscrites dans le tableau ci-dessous : Distance interréticulaire (A) Intensité * 48,0 Faible-forte * 24,0 Faible-moyenne 11,11 Moyenne-forte 9,98 Moyenne 9,73 Faible-moyenne 9,00 Faible 6,34 Faible 5,98 Faible-moyenne 5,70 Faible 5,56 Faible 4,99 Faible 4,62 Faible 4,35 Faible-moyenne 4,26 Faible-moyenne 3,85 Forte 3,82 Moyenne-forte 3,76 Faible-moyenne 3,72 Moyenne-forte 3,65 Moyenne-forte 3,05 Faible Tableau 2 : caractéristiques des principales raies du diagramme de diffraction de rayons X du matériau cristallisé de morphologie lamellaire dans le cas où lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI Dans ce second mode de réalisation préféré, les raies du diffractogramme de rayons X desdits feuillets dudit matériau sont avantageusement indexables dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI, comme présenté dans le tableau 2. Les raies de diffraction appartenant aux plans cristallographiques (0 k 0) de la zéolithe de type structural MFI sont atténuées, voire éteintes. Dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5° deux raies de diffraction supplémentaires, indiquées par un astérisque, caractérisent l'ordre à grande échelle du matériau lamellaire obtenu. Ainsi, lesdits feuillets dudit matériau sont avantageusement de la magadiite ou de la zéolithe de type structural MFI. Dans un autre mode de réalisation préféré, ledit matériau présente un diffractogramme de rayons X incluant simultanément au moins les raies de diffraction indexables dans le système monoclinique de la magadiite et dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Dans ce cas, les intensités des raies observées dépendent de la proportion de chaque structure formée au sein dudit matériau. Le composé organique contenu dans ledit matériau est identifié par RMN du proton (1H) et du carbone (13C) en milieu liquide. Ledit composé organique est avantageusement identifié par ces méthodes après dissolution d'une quantité connue dudit matériau dans une solution aqueuse d'acide fluorhydrique à 40% molaire. Les spectres RMN 1H et 13C dudit composé organique correspondent à celui du composé organique monoazoté S attendu. Une quantification par RMN 1H peut également être réalisée en présence d'un étalon interne, auquel cas une quantité connue d'un mélange de 10 % volume de D20 et de 90 % volume d'H20 contenant une concentration connue de diméthylsulfoxyde deutéré (DMSO-d6) est ajoutée au tube RMN téflonné contenant ledit composé organique. Ledit matériau comprend une teneur en composé organique avantageusement comprise entre 10 et 50 % poids par rapport à la masse totale dudit matériau, de préférence comprise entre 15 et 40 % poids, et de manière encore plus préférée comprise entre 20 et 35 % poids. Les teneurs en espèces hydratées et en composé organique monoazoté S contenues dans ledit matériau selon le procédé de préparation sont mesurées par analyse thermogravimétrique (ATG), de préférence après un traitement dudit matériau à reflux dans un mélange d'éthanol et d'acide chlorhydrique. La teneur en espèces hydratées est caractérisée par une diminution de la masse du matériau entre 50 et 200°C. La teneur en composé organique monoazoté S est caractérisée par une diminution de la masse du matériau entre 200 et 800°C. Ledit matériau comprend une teneur en espèces hydratées avantageusement comprise entre 0,5 et 5 % poids par rapport à la masse totale dudit matériau, et de préférence comprise entre 1 et 2 % poids, et une teneur en composé organique monoazoté S avantageusement comprise entre 1 et 50 % poids par rapport à la masse totale dudit matériau, de préférence comprise entre 3 et 40 % poids, et de manière encore plus préférée comprise entre 5 et 30 ()/0 poids. Description des figures La figure 1 représente un cliché obtenu par microscopie électronique en transmission du matériau M1 obtenu selon l'exemple 3 selon l'invention. La figure 2 représente un cliché obtenu par microscopie électronique en transmission du matériau M3 obtenu selon l'exemple 5 selon l'invention. La figure 3 représente les diagrammes de diffraction de rayons X des matériaux M1 et M2, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 5 à 50°. La figure 4 représente les diagrammes de diffraction de rayons X des matériaux M3 et M4, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 5 à 50°. La figure 5 représente les diagrammes de diffraction de rayons X des matériaux M1 et M3 dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5°. L'invention est illustrée par les exemples suivants. Exemple 1 : Procédé de préparation du composé organique monoazoté S1: bromure de N,N,Ntripropyldocosan-1-ammonium. 1 g de bromodocosane (2,56 mmol, 99%, TCI) est introduit dans un ballon de 100 mL contenant 20 mL de propionitrile (99%, Alfa Aesar), 0,32 g de carbonate de sodium (0,31 mmol, 99%, Aldrich) et 1 mL de N,N-dipropylpropan-1-amine (5,13 mmol, 99%, Alfa Aesar). Le milieu réactionnel est agité et porté à reflux durant 14 h. Le mélange est ensuite refroidi à température ambiante puis centrifugé. La phase organique est alors récupérée et le solvant est évaporé. La pâte obtenue est lavée avec 3 mL de toluène qui est ensuite évaporé, à trois reprises. Le solide est lavé à trois reprises avec 3 mL d'éther diéthylique, puis recristallisé dans 20 mL d'acétate d'éthyle et enfin séché sous vide. On obtient 1,69 g d'un solide blanc. Le produit présente les spectres RMN 1H et 13C correspondants au bromure de N,N,N- tripropyldocosan-1-ammonium (S1) Exemple 2 : Procédé de préparation du composé organique monoazoté S2: bromure de N-hexyl-N,Ndipropyldocosan-1-ammonium. 2 g de bromodocosane (5,13 mmol, 99%, TCI) sont introduits dans un ballon de 100 mL contenant 20 mL de propionitrile (99%, Alfa Aesar), 1,36 g de carbonate de sodium (12,82 mmol, 99%, Aldrich) et 1,42 mL de N-propylpropan-1-amine (10,26 mmol, 99%, Alfa Aesar). Le milieu réactionnel est agité et porté à reflux durant 14 h. Le mélange est ensuite refroidi à température ambiante puis centrifugé. La phase organique est alors récupérée et le solvant est évaporé. La pâte obtenue est lavée avec 3 mL de toluène qui est ensuite évaporé, à trois reprises, puis lavée à trois reprises avec 3 mL d'éther diéthylique. La phase éthérée est alors séparée et évaporée, puis 1,02 mL (5,13 mmol) d'une solution éthérée d'acide chlorhydrique 5 M sont ajoutés. Le précipité est alors centrifugé puis séparé de la phase organique. On obtient 1,89 g d'un solide rose clair, correspondant au chlorure de N,Ndipropyldocosan-1-aminium. 1,08 g de ce solide formé est ajouté à un mélange d'une solution aqueuse de carbonate de sodium (0,127 mL/0,127 g) et de 10 mL d'éther diéthylique. Le milieu est agité, durant 1 h. La phase éthérée est alors séparée et séchée en présence de sulfate de magnésium hydraté, puis l'éther diéthylique est évaporé, permettant l'obtention de 1 g de N,N-dipropyldocosan-1-amine (2,44 mmol). Ce solide formé est ajouté à un mélange de 0,7 mL de bromohexane (4,88 mmol, 99%, Alfa Aesar), 0,32 g de carbonate de sodium (0,31 mmol, 99%, Aldrich) et 10 mL de propionitrile (99%, Alfa Aesar). Le milieu réactionnel est agité et porté à reflux durant 24 h. Le mélange est ensuite refroidi à température ambiante puis centrifugé. La phase organique est alors récupérée et le solvant est évaporé. La pâte obtenue est lavée avec 3 mL de toluène qui est ensuite évaporé, à trois reprises. Le solide est lavé à trois reprises avec 3 mL d'éther diéthylique, puis recristallisé dans 20 mL d'acétate d'éthyle et enfin séché sous vide. On obtient 0,47 g d'un solide beige. Le produit possède les spectres RMN 1H et 13C correspondants au bromure de N-hexyl-N,N- dipropyldocosan-1-ammonium (S2). Exemple 3 (selon l'invention) : Procédé de préparation du matériau cristallisé de morphologie lamellaire M1, en présence du composé organique monoazoté S1: bromure de N,N,Ntripropyldocosan-1-ammonium. Ledit matériau M1 contenant les éléments Si et Al, dont le gel de départ présente un rapport Si/AI égal à 50, est synthétisé en présence dudit composé organique monoazoté S1. Typiquement, la source d'hydroxyde de sodium (99%, Aldrich) est dissoute dans de l'eau déionisée. Ledit composé organique monoazoté S1, puis la source d'aluminium (Al2(SO4)3, 18H20, 99%, Carlo Erba) sont alors ajoutés, sous agitation. Le milieu est laissé sous agitation 10 minutes, avant ajout au goutte-à-goutte de la source de silicium (TEOS, 99%, Rectapur). Un volume prédéfini d'acide sulfurique (1N, Alfa Aesar) est ensuite ajouté, au goutte-à-goutte, afin d'obtenir un mélange réactionnel dont la composition molaire est : 1 A1203: 100 Si02: 30 Na20: 16 H2SO4: 4000 H2O: 10 S1. Ledit mélange réactionnel est alors fortement agité, durant 30 minutes à température ambiante, puis est transféré dans la chemise téflonnée d'un autoclave en inox de 30 mL. Ledit autoclave est placé dans une étuve équipée d'un dispositif assurant un mouvement de rotation dudit autoclave, à 130°C durant 5 jours sous pression autogène et sans ajout de gaz. La vitesse de rotation est de 30 tours par minute. Après avoir refroidi ledit autoclave jusqu'à température ambiante, le produit est filtré et lavé à l'eau, avant d'être séché en étuve une nuit à 100°C. Les caractéristiques dudit matériau M1 sont reportées dans le tableau 3. La figure 1 représente un cliché obtenu par microscopie électronique en transmission dudit matériau. Ledit cliché met en évidence que ledit matériau est composé de feuillets d'épaisseur approximativement égale à 0,9 nm selon une direction, en alternance avec des couches de matière organique d'épaisseur moyenne de 2,5 nm selon ladite direction. L'analyse des clichés révèle également un empilement de feuillets et de couches de matière organique avec une distribution d'épaisseur comprise entre 30 et 80 nm selon ladite direction et une extension de 200 à 1200 nm selon les directions perpendiculaires à ladite direction. La figure 3 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 5 à 40°. Les raies de diffraction correspondent aux caractéristiques décrites dans le tableau 1, c'est-à-dire que lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système monoclinique de la magadiite. La figure 5 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5°. Ledit matériau possède une raie de diffraction supplémentaire, décrite dans le tableau 1, correspondant à l'ordre à grande échelle dudit matériau. La caractérisation par RMN 1H et 13C de la matière organique comprise dans ledit matériau indique la présence dudit composé organique monoazoté S1 initial avec une teneur massique d'environ 24 % poids. Les teneurs massiques en espèces hydratées (indiquée par une perte de masse jusqu'à 200°C) et en composé organique monoazoté S1 dans ledit matériau (indiquée par une perte de masse entre 200 et 800°C) déterminées par ATG après un traitement à reflux dans un mélange d'éthanol et d'acide chlorhydrique sont respectivement de 2,1 % et 8,5 % poids. Microscopie électronique en transmission Morphologie dudit matériau Lamellaire Épaisseur des feuillets (nm) 0,9 Épaisseur des couches de matière organique (nm) 2,5 Epaisseur des empilements de feuillets et couches organiques (nm) 30 à 80 Extension du matériau selon le plan perpendiculaire à ladite direction (nm) 200 à 1200 Diffraction de rayons X - Identification de phase Indexation dans le système monoclinique de la magadiite Diffraction de rayons X - Distances interréticulaires des raies aux bas angles d(o) = 35,5 A Teneurs massiques par ATG Identification du composé organique par RMN(I) 1H et 13C (teneur massique) Eau 2 , 1 `)/0 Composé organique 8,5 % N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium (24 %) Tableau 3 : caractéristiques dudit matériau M1 obtenu Exemple 4 (selon l'invention) : Procédé de préparation du matériau cristallisé de morphologie lamellaire M2, en présence du composé organique monoazoté S1: bromure de N,N,N- tripropyldocosan-1-ammonium. Ledit matériau M2 contenant les éléments Si et Al, dont le gel de départ présente un rapport Si/AI égal à 50, est synthétisé en présence dudit composé organique monoazoté S1 selon le procédé de préparation décrit dans l'exemple 3. L'autoclave est placé à 130°C durant 20 jours sous pression autogène et sans ajout de gaz. La composition molaire du mélange réactionnel est la suivante : 1 A1203: 100 Si02: 30 Na20: 16 H2SO4: 4000 H20: 10 S1. Les caractéristiques dudit matériau sont reportées dans le tableau 4. Ledit matériau est composé de deux populations de feuillets. Une première population possède une épaisseur approximativement égale à 0,9 nm, et une deuxième possède une épaisseur comprise entre 1,8 et 3,2 nm. Les deux populations de feuillets se trouvent en alternance avec des couches de matière organique d'épaisseur comprise entre 2,5 et 2,8 nm selon ladite direction. L'analyse des clichés révèle également un empilement de feuillets et de couches de matière organique avec une distribution d'épaisseur comprise entre 10 et 95 nm selon ladite direction et une extension de 100 à 800 nm selon les directions perpendiculaires à ladite direction. La figure 3 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 5 à 40°. Les raies de diffraction correspondent simultanément aux caractéristiques décrites dans les tableaux 1 et 2, c'est-à-dire que lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système monoclinique de la magadiite et dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5°, ledit matériau possède deux raies de diffraction supplémentaires, peu intenses, décrites dans les tableaux 1 et 2, et correspondant à l'ordre à grande échelle dudit matériau. La caractérisation par RMN 1H et 13C de la matière organique comprise dans ledit matériau indique la présence dudit composé organique monoazoté Si initial avec une teneur massique d'environ 30 % poids. Les teneurs massiques en espèces hydratées (indiquée par une perte de masse jusqu'à 200°C) et en composé organique monoazoté S1 dans ledit matériau (indiquée par une perte de masse entre 200 et 800°C) déterminées par ATG après un traitement à reflux dans un mélange d'éthanol et d'acide chlorhydrique sont respectivement de 1,8 ()/0 et 8,9 % poids. Microscopie électronique en transmission Morphologie dudit matériau Lamellaire Épaisseur des feuillets (nm) 0,9 + 1,8 à 3,2 Épaisseur des couches de matière organique (nm) 2,5 à 2,8 Epaisseur des empilements de feuillets et couches organiques (nm) 10 à 95 Extension du matériau selon le plan perpendiculaire à ladite direction (nm) 100 à 800 Diffraction de rayons X - Identification de phase Indexations dans le système monoclinique de la magadiite et le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Diffraction de rayons X - Distances interréticulaires des raies aux bas angles d(1) = 48,0 Â do; = 35,5 Â Teneurs massiques par ATG Identification du composé organique par RMN(I) 1H et 13C (teneur massique) Eau 1,8 % Composé organique 8,9 % N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium (30 %) Tableau 4 : caractéristiques dudit matériau M2 obtenu Exemple 5 (selon l'invention) : Procédé de préparation du matériau cristallisé de morphologie lamellaire M3, en présence du composé organique monoazoté Si: bromure de N,N,Ntripropyldocosan-1-ammonium. Ledit matériau M3 contenant les éléments Si et AI, dont le gel de départ présente un rapport Si/AI égal à 50, est synthétisé en présence dudit composé organique monoazoté Si selon le procédé de préparation décrit dans l'exemple 3. L'autoclave est placé à 150°C durant 5 jours sous pression autogène et sans ajout de gaz. La composition molaire du mélange réactionnel est la suivante : 1 A1203: 100 SiO2: 30 Na2O: 16 H2SO4: 4000 H2O: 10 SI. Les caractéristiques dudit matériau sont reportées dans le tableau 5. La figure 2 représente un cliché obtenu par microscopie électronique en transmission dudit matériau M3. Ledit cliché met en évidence que ledit matériau est composé de feuillets d'épaisseur comprise entre 1,8 et 3,2 nm selon une direction, en alternance avec des couches de matière organique d'épaisseur moyenne de 2,8 nm selon ladite direction. L'analyse des clichés révèle également un empilement de feuillets et de couches de matière organique avec une distribution d'épaisseur comprise entre 12 et 90 nm selon ladite direction et une extension de 120 à 560 nm selon les directions perpendiculaires à ladite direction. La figure 4 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 28 = 5 à 40°. Les raies de diffraction correspondent aux caractéristiques décrites dans le tableau 2, c'est-à-dire que lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI, avec les raies appartenant aux plans cristallographiques (0 k 0) fortement atténuées, voire éteintes. La figure 5 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 28 = 0,8 à 5°. Ledit matériau possède deux raies de diffraction supplémentaires, décrites dans le tableau 2, correspondant à l'ordre à grande échelle dudit matériau. La caractérisation par RMN 1H et 13C de la matière organique comprise dans ledit matériau indique la présence dudit composé organique monoazoté S1 initial avec une teneur massique d'environ 25 % poids. Les teneurs massiques en espèces hydratées (indiquée par une perte de masse jusqu'à 200°C) et en composé organique monoazoté S1 dans ledit matériau (indiquée par une perte de masse entre 200 et 800°C) déterminées par ATG après un traitement à reflux dans un mélange d'éthanol et d'acide chlorhydrique sont respectivement de 1,5 % et 9,0 % poids. Microscopie électronique en transmission Morphologie dudit matériau Lamellaire Épaisseur des feuillets (nm) 1,8 à 3,2 Épaisseur des couches de matière organique (nm) 2,8 Epaisseur des empilements de feuillets et couches organiques (nm) 12 à 90 Extension du matériau selon le plan perpendiculaire à ladite direction (nm) 120 à 560 Diffraction de rayons X - Identification de phase Indexation dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Raies appartenant aux plans (0 k 0) fortement atténuées, voire éteintes. Diffraction de rayons X - Distances interréticulaires des raies aux bas angles d(1) = 48,0 À d(2) = 24,0 À Teneurs massiques par ATG Identification du composé organique par RMN(,) 1H et 13C (teneur massique) Eau 1,5 % Composé organique 9,0 % N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium (25 %) Tableau 5 : caractéristiques dudit matériau M3 obtenu Exemple 6 (selon l'invention) : Procédé de préparation du matériau cristallisé de morphologie lamellaire M4, en présence du composé organique monoazoté S2: bromure de N-hexyl-N,Ndipropyldocosan-1-ammonium. Ledit matériau M4 contenant les éléments Si et Al, dont le gel de départ présente un rapport Si/AI égal à 50, est synthétisé en présence dudit composé organique monoazoté S2 selon le procédé de préparation décrit dans l'exemple 3. L'autoclave est placé à 150°C durant 5 jours sous pression autogène et sans ajout de gaz. La composition molaire du mélange réactionnel est la suivante : 1 A1203: 100 SiO2: 30 Na2O: 16 H2SO4: 4000 H2O: 10 S2. Les caractéristiques dudit matériau sont reportées dans le tableau 6. Ledit matériau est composé de feuillets d'épaisseur comprise entre 1,8 et 3,2 nm, en alternance avec des couches organiques d'épaisseur moyenne de 2,8 nm selon ladite direction. L'analyse des clichés révèle également un empilement de feuillets et de couches de matière organique avec une distribution d'épaisseur comprise entre 10 et 100 nm selon ladite direction et une extension de 130 à 380 nm selon les directions perpendiculaires à ladite direction. La figure 4 présente le diffractogramme de rayons X dudit matériau, dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 5 à 40°. Les raies de diffraction correspondent aux caractéristiques décrites dans le tableau 2, c'est-à-dire que lesdits feuillets dudit matériau sont indexables dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI, avec les raies appartenant aux plans cristallographiques (0 k 0) fortement atténuées, voire éteintes. Dans le domaine d'angle de diffraction 20 = 0,8 à 5°, ledit matériau possède deux raies de diffraction supplémentaires, peu intenses, décrites dans le tableau 2, et correspondant à l'ordre à grande échelle dudit matériau. La caractérisation par RMN 1H et 13C de la matière organique comprise dans ledit matériau indique la présence dudit composé organique monoazoté S2 initial avec une teneur massique d'environ 25 % poids. Les teneurs massiques en espèces hydratées (indiquée par une perte de masse jusqu'à 200°C) et en composé organique monoazoté S2 dans ledit matériau (indiquée par une perte de masse entre 200 et 800°C) déterminées par ATG après un traitement à reflux dans un mélange d'éthanol et d'acide chlorhydrique sont respectivement de 1,1 % et 8,7 % poids. Microscopie électronique en transmission Morphologie dudit matériau Lamellaire Épaisseur des feuillets (nm) 1,8 à 3,2 Épaisseur des couches de matière organique (nm) 2,8 Epaisseur des empilements de feuillets et couches organiques (nm) 10 à 100 Extension du matériau selon le plan perpendiculaire à ladite direction (nm) 130 à 380 Diffraction de rayons X - Identification de phase Indexation dans le système orthorhombique de la zéolithe de type structural MFI. Raies appartenant aux plans (0 k 0) fortement atténuées, voire éteintes. Diffraction de rayons X - Distances interréticulaires des raies aux bas angles d(o) = 47,9 A d(2) = 23,9 A Teneurs massiques par ATG Identification du composé organique par RMN() 1H et 13C (teneur massique) Eau 1,1 % Composé organique 8,7 % N-hexyl-N,N-dipropyldocosan-1-ammonium (25 %) Tableau 6 : caractéristiques dudit matériau M4 obtenu
La présente invention concerne un procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant au moins un feuillet comprenant au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nm selon une direction, et au moins une couche de matière organique d'épaisseur comprise entre 1 et 4 nm constituée par une partie d'un composé organique monoazoté S choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R -NR R et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R -N R R R , dans lesquels R , R , R et R sont des groupements alkyles de formule C H , lesdits feuillets et lesdites couches de matière organique formant un empilement selon ladite direction, et lesdites couches de matière organique étant intercalées entre lesdits feuillets dans le cas où le nombre de feuillets est supérieur à 1.
1. Procédé de préparation d'un matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant le mélange, en présence d'au moins un solvant, d'au moins une source d'au moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'au moins une source d'au moins un métal alcalin ou alcalino-terreux M, d'au moins une source d'au moins un agent minéralisant A et d'au moins un composé organique monoazoté S choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, ou leurs précurseurs. 2. Procédé de préparation selon la 1 dans lequel ledit solvant est l'eau. 3. Procédé de préparation selon l'une des 1 ou 2 dans lequel l'élément X est le silicium et l'élément T est l'aluminium. 4. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 3 dans lequel ledit métal alcalin ou alcalino-terreux M est choisi parmi le lithium, le sodium, le potassium, le béryllium, le magnésium et le calcium. 5. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 4 dans lequel ledit agent minéralisant A est choisi parmi l'ion hydroxyde et l'ion fluorure. 6. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 4 dans lequel R1 et R2 sont des groupements alkyles comportant de 1 à 5 atomes de carbone, R3 est un groupement alkyle comportant de 1 à 10 atomes de carbone et R4 est un groupement alkyle comportant de 8 à 36 atomes de carbone. 7. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 6 dans lequel ledit composé organique monoazoté S est un cation de type alkyltrialkylammonium de formule R4-N+R1R2R3. 8. Procédé de préparation selon la 7 dans lequel ledit composé organique monoazoté S est le bromure de N-hexyl-N,N-dipropyldocosan-1 -ammonium, de formule C22H45N+(C3H7)(C3H7)(C6H13), Br 9. Procédé de préparation selon la 7 dans lequel ledit composé organique monoazoté S est le bromure de N,N,N-tripropyldocosan-1-ammonium, de formule C22H45N+(C3H7)(C3H7)(C3H7), 10. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 9 dans lequel le mélange réactionnel du procédé de préparation présente avantageusement la composition suivante, exprimée sous la forme d'oxyde : X02/T203 (mol/mol) > 10 A/X02 (mol/mol) 0,02 à 2 Mx0/X02 (mol/mol) 0,01 à 1 H20/X02 (mol/mol) 5 à 100 S/X02 (mol/mol) 0,01 à 0,4 LZ/X02 (mol/mol) 0 à 0,25 11. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 10 dans lequel le mélange réactionnel est mis à réagir, sous pression autogène, avec apport d'un gaz, à une température comprise entre 90 et 210°C. Ledit mélange réactionnel est avantageusement mis à réagir jusqu'à la cristallisation du matériau selon le procédé de préparation. 12. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 11 dans lequel le mélange réactionnel est mis à réagir pendant une durée comprise entre 1 et 35 jours. 13. Matériau cristallisé de morphologie lamellaire comprenant au moins un feuillet comprenant au 15 moins un élément X choisi parmi le silicium, le titane, le zirconium et le germanium et éventuellement au moins un élément T choisi parmi l'aluminium, le fer, le gallium, le bore, l'arsenic, l'indium et le manganèse, d'épaisseur comprise entre 0,7 et 6 nm selon une direction, et au moins une couche de matière organique d'épaisseur comprise entre 1 et 4 nm constituée par une partie d'un composé organique monoazoté choisi parmi les molécules de type alkyldialkylamine, de formule R4-NR1R2 et 20 les cations de type alkyltrialkylammonium, de formule R4-N+R1R2R3, dans lesquels R1, R2, R3 et R4 sont des groupements alkyles de formule CxH2x,1, lesdits feuillets et lesdites couches de matière organique formant un empilement selon ladite direction, et lesdites couches de matière organique étant intercalées entre lesdits feuillets dans le cas où le nombre de feuillets est supérieur à 1. 10
C,B
C30,B01,B82
C30B,B01J,B82Y
C30B 29,B01J 29,B82Y 30,B82Y 40
C30B 29/60,B01J 29/06,B82Y 30/00,B82Y 40/00
FR2977673
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DES PARAMETRES HYDROSTRUCTURAUX D'UN SOL.
20,130,111
La présente invention appartient au domaine de la détermination des propriétés d'un milieu structuré complexe, et plus particulièrement au domaine des procédés de caractérisation des sols. Elle a pour objet un procédé de caractérisation quantitative d'un milieu naturel organisé tel qu'un sol à partir des courbes de retrait et de potentiel de l'eau établies simultanément sur un échantillon de ce sol, par rapprochement avec les équations physiques qui décrivent l'état hydrostructural de ce milieu en fonction de sa teneur en eau. Les paramètres thermodynamiques caractéristiques du sol étudié peuvent ainsi être déterminés. Déterminer la nature d'un sol et caractériser ses propriétés physiques en relation avec son utilisation agricole sont un enjeu majeur de nos sociétés contemporaines. Dans ce cadre, le régime de rétention et de transfert de l'eau dans le sol est un point crucial, qui ne peut être considéré indépendamment du système organisé complexe qu'est un sol. Ce système complexe varie et évolue au fil du temps, du fait des interactions entre ses composants (eau, air, phase solide, microflore) et avec les conditions exogènes, notamment les phénomènes climatiques. La prise en compte de la globalité du système sol-eau-air dans sa dynamique fonctionnelle et son évolution structurale apparaît comme une nécessité pour une gestion adéquate des ressources. Ainsi, la connaissance des propriétés physiques des sols est nécessaire à la modélisation agronomique et à une utilisation agricole appropriée. En particulier, le secteur industriel travaillant sur la mise au point de produits nouveaux en direction de l'agriculture et de l'environnement, aurait grand bénéfice à disposer d'un outil permettant de tester en laboratoire le comportement et le devenir de ces produits dans le sol de façon générique, sans avoir à répéter les expérimentations pour chaque type de sol rencontré. Ceci concerne les nouvelles molécules, les traitements biologiques et les procédés destinés par exemple à l'agriculture de précision ou à l'irrigation, mais aussi dans le domaine de l'environnement, à la dépollution des sols, à la séquestration du carbone, au transfert de pesticide, etc. A l'heure actuelle, la caractérisation des sols est principalement qualitative, car bâtie uniquement sur la description morphologique des organisations et l'étude des compostions minéralogiques. Il est impossible sur cette base de valider de façon générique le bon comportement d'un produit dans le sol, c'est-à-dire en tenant compte du type de sol, de ses propriétés intrinsèques et de sa dynamique hydrostructurale interne, en situation au champ sous une variabilité climatique donnée. De même, les laboratoires de biologie et d'écologie des sols qui conduisent des études nombreuses sur les organismes vivant dans le sol, ont en commun de ne pouvoir travailler qu'à partir de prélèvements de sol ramenés au laboratoire. Ces études ont pour objet soit la reconnaissance des organismes accompagnée d'une description et d'une caractérisation intrinsèque de ces organismes ou populations, soit l'élaboration d'un modèle dynamique de leur développement et de leur activités dans le sol. Or, dans les deux cas, les résultats dépendent fortement du type de sol ainsi que du régime pédoclimatique ou thermodynamique du milieu physique dans lequel l'objet d'étude a évolué. A l'heure actuelle, la caractérisation des propriétés physiques du sol en relation avec son utilisation agricole est réalisée par un petit nombre d'analyses, comme la mesure du potentiel de l'eau, la granulométrie, la masse volumique réelle et apparente, ou l'humidité. Ces analyses sont utilisées et interprétées pour estimer la réserve en eau du sol (d'après sa courbe des potentiels de l'eau), son comportement mécanique sous culture, ses qualités structurales (d'après la granulométrie, la porosité, la densité apparente). La mesure de la courbe de retrait, représentant la rétraction de l'organisation interne du sol en fonction de sa teneur en eau, est venue compléter cette liste pour apprécier notamment les réserves en eau, les volumes poraux fonctionnels et les états hydrostructuraux particuliers du sol (Braudeau, E., Sene M., and R. H.Mohtar ;. 2005 ; Eur. J. Soil Sci. 56 : 375-388). Cependant, il a été démontré que la caractérisation physique précise et fiable d'un sol nécessite d'établir les deux courbes caractéristiques dites d'humidité du sol, à savoir la courbe de potentiel de l'eau et la courbe de retrait (voir à ce sujet Braudeau et Mohtar, 2009, Global Planetary Change Journal, 67 : 51 - 61). La courbe de retrait représente le volume spécifique apparent de l'échantillon (V , exprimé en dm3 par kg de sol sec) en fonction de la teneur en eau gravimétrique (notée W et exprimée en kg d'eau par kg de sol sec). La courbe de potentiel de l'eau du sol représente le potentiel de l'eau du sol (noté h et exprimé en kPa) en fonction également de la teneur en eau W. Les courbes obtenues en laboratoire sont représentatives de l'évolution dans le temps du statut hydrique et structural (ou organisation hydrostructurale) de l'échantillon de sol durant son dessèchement. Cependant, les mesures sont réalisées indépendamment les unes des autres, dans des conditions diverses qui empêchent d'obtenir une image quantitative globale et cohérente du sol étudié, et ce d'autant plus que les interactions sont nombreuses et complexes, en particulier avec l'eau du sol dont le régime des transferts varie en fonction de la structure du sol. Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, il n'existe pas au laboratoire comme sur le terrain, de typologie fonctionnelle du sol, c'est-à-dire une typologie reposant sur des caractéristiques physiques, mesurables, du milieu physique organisé sol-eau-air. De ce fait, il est impossible de prévoir l'impact des produits industriels sur le long terme, tout autant que de donner un mode d'emploi ou d'utilisation de ces produits qui tienne compte de la variété des sols et de leurs fonctionnement hydrostructural et pédoclimatiques. Il est aussi impossible d'étudier la relation dynamique bio-sol autrement que par une modélisation approximative et totalement empirique. Il existe donc un besoin dans différents domaines, de disposer d'outils prédictifs fiables et génériques, qui prennent en compte les différents types de sol et leur comportement lorsqu'ils sont soumis à une variabilité climatique donnée, notamment pour une gestion adéquate des ressources naturelles, ou des intrants et extrants d'un système de culture. Les demandeurs ont établi qu'il était possible de répondre aux besoins identifiés grâce au procédé objet de la présente invention, qui permet de caractériser totalement le système eau-sol à l'aide de paramètres thermodynamiques décrivant l'état d'équilibre de la structure du système sol-eau, à toutes teneurs en eau, ces paramètres étant obtenus dans des conditions définies, également objets de la présente invention. On sait que la pédostructure (volume élémentaire représentatif de la structure du sol) est un milieu tri-phasique ordonné solide-eau-air dont les particules solides communément 35 regroupées sous le terme de texture du sol (argile, limons, sables) constituent l'infrastructure organisée multi-échelle autour de laquelle se meuvent les phases liquides et gazeuses (Braudeau et al. 2009 ; Hydrology and Earth System Sciences Discussions, 1111-1163). L'espace microporal correspond à l'espace poral intra-agrégats primaires, l'espace macroporal correspondant à l'espace poral inter-agrégats primaires. Ces espaces sont le siège de transferts d'eau (ou d'air en absence d'eau), selon des dynamiques différentes, compte tenu des forces d'attraction physico-chimiques différentes dans les deux types de porosité. C'est pourquoi, on distingue l'eau dite "micro" et l'eau dite "macro", contenue respectivement dans la microporosité et dans la macroporosité. Ces teneurs en eau micro et macro sont des variables qui entrent systématiquement en jeu dans les processus de transferts et d'échange d'eau et de matières dans l'organisation hiérarchisée du sol (pédon, horizon, pédostructure, macroporosité, microporosité), et entre cette organisation et le monde biologique. En s'appuyant sur cette distinction, les demandeurs ont établi les équations physiques, fondées sur l'application de la thermodynamique au milieu organisé du sol, qui décrivent l'état hydrostructural de ce milieu en fonction de la teneur en eau W. Dans le procédé selon l'invention, on fait subir à des échantillons de sol un dessèchement régulier, de l'état saturé à l'état sec, et on suit expérimentalement la dynamique hydrostructurale du milieu sol (pédostructure) en relevant le potentiel de l'eau, le retrait volumique et le poids de l'échantillon au cours du temps, de façon à obtenir les deux courbes d'humidité du sol. Le dessèchement est suffisamment lent pour que l'on puisse considérer que l'état hydrostructural de l'échantillon, c'est-à-dire la répartition de l'eau dans la pédostructure, est à chaque instant la résultante de l'équilibre thermodynamique entre l'eau de la microporosité (W,n;) et l'eau de la macroporosité (W,na). On compare ensuite les courbes mesurées avec celles calculées à partir des équations thermodynamiques du système, pour en déduire les valeurs des paramètres caractéristiques décrivant totalement le système, à toutes teneurs en eau. En effet, selon les travaux des demandeurs, ces deux courbes sont les équations d'état de l'équilibre thermodynamique et hydrostructural du milieu organisé qu'est un sol. Ce sont les équations d'état de l'énergie libre de Gibbs spécifique de la pédostructure à l'équilibre :35 où e est l'énergie libre spécifique (rapportée à la masse structurale, masse de la phase solide composant la structure de la pédostructure), et " le volume apparent, W la teneur en eau spécifique et la teneur en air, spécifiques de la pédostructure. Les variables intensives sont : T la température absolue, P la pression externe, h le potentiel de l'eau du sol et ,.- le potentiel de l'air du sol. Les deux équations d'état dont il est question sont les coefficients ? = 1 et kl _ =1 de la différentielle totale d qui sont fonctions de la teneur en eau : est la courbe de retrait, et "1=' Ï est la courbe du potentiel de l'eau du sol. Elles sont utilisées dans le procédé selon l'invention, pour déterminer la nature du sol étudié et pour caractériser ses propriétés physiques en relation avec l'environnement et les facteurs externes (climat, utilisation agricole, etc.). Pour obtenir les courbes de retrait et de potentiel de l'eau, chacune de ces deux mesures est répétée au cours du dessèchement de l'échantillon, sur un laps de temps durant lequel l'échantillon passe de l'état humide à l'état sec. Les teneurs en eau micro et macro à l'équilibre sont à la fois les variables de l'équation de la courbe de retrait et celles de la courbe du potentiel de l'eau. Du fait de ce partage des variables de la teneur en eau micro et macro par les deux courbes, il est essentiel pour la validité des paramètres extraits que ces courbes soient mesurées sur le même échantillon et dans des conditions thermodynamiques identiques; pour que les références des variables soient les mêmes pour les deux courbes, par exemple, que l'axe des abscisses (la teneur en eau) soit le même. Or, les mesures réalisées sur un même prélèvement de sol, mais indépendamment l'une de l'autre, ne peuvent pas être considérées comme réalisées sur le même échantillon dans conditions identiques, sous peine d'entacher sérieusement la validité des résultats. Il est donc nécessaire, conformément au procédé selon l'invention, que les relevés des deux courbes soient réalisés simultanément pendant un cycle unique de déshydratation, sur un même échantillon représentatif de la structure matricielle de l'horizon de sol dans lequel il a été prélevé. De la sorte, certaines références comme la masse structurale de la pédostructure à laquelle sont rapportées toutes les variables de volumes et de teneur teneurs en eau (voir liste détaillée, à l'exemple 2), ou comme la quantité d'eau dans la micro et dans la macroporosité présente à l'état saturé de l'échantillon, sont strictement identiques pour les deux courbes. Ainsi, la présente invention a pour objet un procédé de caractérisation quantitative d'un milieu naturel organisé tel qu'un sol, dont la structure homogène de premier niveau est un assemblage de peds primaires (appelé pédostructure), lequel procédé comprend les étapes consistant essentiellement à : a) - prélever un échantillon dudit milieu naturel ; b) - saturer en eau l'échantillon ; c) - placer l'échantillon dans une enceinte à une température déterminée, apte à provoquer une dessiccation progressive, depuis l'état saturé jusqu'à l'état sec dudit échantillon, et effectuer : - une mesure de ses dimensions, - une mesure du potentiel de l'eau, et - une mesure de sa masse, lesdites mesures étant réalisées simultanément sur l'échantillon et répétées à intervalle de temps prédéterminé durant toute la durée de la dessiccation ; d) - tracer la courbe de retrait (V , w) et la courbe de potentiel de l'eau (h, VV) ; e) - analyser les courbes ( V , VV) et (h, VV) en vue de déterminer les paramètres caractérisant l'état d'équilibre thermodynamique dudit milieu structuré à toute teneur en eau. L'échantillon de sol qui est analysé est un volume représentatif de la pédostructure d'un horizon de sol. Il s'agit de la structure homogène du premier niveau d'organisation du milieu sol, à savoir l'assemblage des peds primaires. La pédostructure est donc la caractéristique fonctionnelle de base d'un horizon de sol, à laquelle il faut rajouter d'autres caractéristiques observées à des niveaux d'organisation supérieurs dans l'horizon, comme la pierrosité, l'architecture racinaire..., pour avoir les caractéristiques fonctionnelles de la structure globale de l'horizon de sol. Pour obtenir les courbes de retrait et de potentiel de l'eau, chacune de ces deux mesures est répétée au cours du dessèchement de l'échantillon, sur un laps de temps durant lequel l'échantillon passe de l'état humide à l'état sec. Les valeurs mesurées sont utilisées pour établir la courbe de retrait et la courbe du potentiel de l'eau desdits échantillons. Sont calculées la courbe de retrait V = f(W) et la courbe de potentiel h = f(W). Ces courbes vont ensuite être traitées à l'étape e), en vue de caractériser la structure du sol auquel l'échantillon appartient, ou plus généralement la structure du milieu dans lequel l'échantillon a été prélevé. Conformément à l'invention, l'échantillon prélevé à l'étape a), peut être un cylindre de sol non remanié ou un cylindre reconstitué à partir de sol effrité et tamisé. De manière commune, l'échantillon de sol est un cylindre (par exemple de 5x5cm). Si la présence de cailloux ou de racines est faible dans le milieu, de sorte que le prélèvement cylindrique peut se faire sans difficulté, l'analyse des échantillons de sol non remaniés, qui sont représentatifs de la pédostructure, sera privilégiée. Dans ce cas, sa structure est celle du sol en place. Si au contraire, le prélèvement au cylindre d'une carotte de sol est impossible, on utilisera des échantillons de sol à structure remaniée, fabriqués à partir du sol effrité et passé au tamis à maille carrée de 2 mm, qu'on appelle "la terre fine". L'analyse portera alors sur des échantillons de sol représentatifs de la pédostructure remaniée de l'horizon du sol dans lequel il a été prélevé. Dans l'un ou l'autre cas, l'échantillon de sol analysé peut être considéré comme un SREV (Structural Representative Elementary Volume) d'une pédostructure constitutive de l'organisation interne du sol étudié et dont on peut mesurer les variables nécessaires à l'établissement de leurs courbes caractéristiques d'humidité, à savoir la courbe de retrait et la courbe de potentiel de l'eau du sol. Ces deux courbes caractéristiques du fonctionnement hydrostructural du sol sont en fait les fonctions d'état de l'équilibre hydrostructural et thermodynamique de la pédostructure, soit respectivement, - V(W), le Volume spécifique apparent fonction de la teneur en eau à température et pression constantes, et - h(W), le Potentiel de l'eau fonction de la teneur en eau, aux mêmes conditions de température et de pression. La mesure simultanée sur un même échantillon et dans des conditions identiques des courbes de retrait et de potentiel, qui est une condition indispensable de la mise en ceuvre du procédé selon l'invention, peut être réalisée par tout moyen à la disposition de l'homme de l'art. Un mode particulier de mise en ceuvre du procédé qui fait l'objet de la présente invention repose sur l'utilisation d'un appareil pour l'analyse physique d'un sol en relation avec son statut hydrique, qui permet de réaliser de manière automatisée, sur un même échantillon à intervalles de temps réguliers et simultanément, les mesures en relation avec l'état hydrique de cet échantillon, à savoir le potentiel de l'eau et le retrait. Dans ce cas, à l'étape c), l'échantillon est placé à intervalle de temps prédéterminé dans une zone de mesure dans laquelle : - la mesure des dimensions de l'échantillon est réalisée par un système optique de mesure de la hauteur et du diamètre dudit échantillon. - la mesure du potentiel de l'eau dudit échantillon est réalisée à l'aide d'un tensiomètre à bougie poreuse, et - la mesure de la masse dudit échantillon est réalisée à l'aide d'une balance à plateau fixe, lesdites mesures étant mises en ceuvre simultanément lorsque l'échantillon est placé dans ladite zone de mesure. L'ensemble des moyens de mesure est regroupé dans la zone de mesure, c'est-à-dire à portée de l'échantillon. Les moyens de mesure de la masse des échantillons peuvent commodément être une balance, sur le plateau de laquelle le support et son échantillon seront déposés. Depuis cet emplacement les autres mesures seront réalisées. Les dimensions de l'échantillon peuvent être relevées par différentes méthodes connues de l'homme de l'art (par exemple par usage de capteurs d'élongation, de proximité, etc...). une méthode optique de mesure sans contact avec l'échantillon est préférée, par laquelle le diamètre et la hauteur de l'échantillon sont mesurés. Le volume est ensuite calculé, son évolution dans le temps correspondant à la valeur du retrait. la tension de l'eau peut être mesurée par un tensiomètre, d'un modèle disponible dans le commerce ou dans les laboratoires, tel que le mini-tensiomètre à bougie poreuse de 2 mm de diamètre par exemple. Un appareil a été conçu spécifiquement pour réaliser cette double mesure, qui fait également l'objet d'une demande de brevet. Un tel appareil comprend commodément : - une étuve thermostatée apte à contenir l'ensemble des moyens de mesure, - des moyens de pilotage des moyens de mesure, - des moyens de réception et de traitement des signaux mesurés, pour obtenir des données de mesures quantitatives, - des moyens d'enregistrement des données, de préférence au fur et à mesure de leur acquisition. L'appareil comprend également des moyens de traitement des données enregistrées pour chacun des échantillons au cours d'un unique cycle d'évaporation depuis l'état saturé jusqu'à l'état sec, et des moyens de calcul de la courbe de retrait et de la courbe du potentiel de l'eau desdits échantillons Les paramètres recherchés sont les paramètres des équations d'état thermodynamique : h») et V»)d'un volume découpé de sol représentatif (SREV) de la pédostructure, dans des conditions d'équilibre thermodynamique de l'échantillon, donc à température constante et pression atmosphérique constante. C'est pourquoi, selon une caractéristique du procédé objet de l'invention, à l'étape c), les mesures sont réalisées à température et pression constantes, de préférence à une température constante comprise entre 30° et 40°C et à pression atmosphérique ambiante. Avant d'établir les courbes de potentiel et de retrait à l'étape d) du procédé selon l'invention, il convient de déterminer la valeur de deux paramètres complémentaires, à savoir la masse structurale MS et le volume apparent de l'échantillon sec Vo, valeurs de référence qui sont nécessaires à la transformation des valeurs obtenues à l'issue des mesures réalisées à l'étape c) en courbes mesurées de retrait (V , W), de potentiel (h, W). Ces paramètres peuvent être soit mesurés directement, soit calculés à partir d'autres mesures. Selon une première variante particulière du procédé selon l'invention, les échantillons subissent des mesures complémentaires. Avant l'étape d), on mesure la masse structurale MS et le volume apparent de l'échantillon sec Vo, et on calcule son volume spécifique apparent à l'état sec Vo = VjMs . 30 Le volume apparent de l'échantillon sec, Vo, peut être mesuré de deux façons connues : soit par la méthode dite "au sachet" qui utilise le principe de la poussée d'Archimède dans l'eau ; soit en mesurant le diamètre et la hauteur au pied à coulisse si l'échantillon cylindrique est suffisamment régulier. 35 La valeur de fi, sert ensuite à calculer le volume apparent spécifique V. conformément à l'égalité suivante : V =Vo (DZHV(DoSj, où Do et Ho sont les valeurs relevées du diamètre et de la hauteur de l'échantillon à la fin de la dessiccation de l'étape c), et D et H sont les valeurs du diamètre et de la hauteur de l'échantillon relevées au temps t. La valeur de Ms sera quant à elle utilisée ensuite pour calculer la teneur en eau W à l'étape d). Elle sera obtenue par W = (M- MS VMs , où M est la masse de l'échantillon relevée au temps t au cours du dessèchement. En pratique, Ms est obtenue par mesure du poids de l'échantillon séché à l'étuve à 105°(mesure standard du poids de sol sec). 10 La masse sèchée à 105°C, MS sert de référence à toutes les variables d'organisation de la pédostructure et de l'horizon de sol (qui sont détaillées plus loin, Exemple 2). C'est donc une donnée très importante. Cependant, la présence de cailloux ou de racines fausse la référence à la pédostructure. Il faut donc casser l'échantillon et, si le cas se présente, 15 peser séparément les cailloux et autres éléments inertes (racines) trouvés dans l'échantillon. Une autre façon de procéder permet d'éviter ce problème. 20 Selon une seconde variante du procédé selon l'invention, on estime la masse sèche de la pédostructure de l'échantillon, c'est-à-dire la masse de solides sans les éventuels éléments grossiers (cailloux ...) et que l'on nommera Mps. Cette estimation se fait à partir de la mesure de la teneur en eau Wo, d'un prélèvement complémentaire du milieu naturel dont l'échantillon est originaire. Ce prélèvement peut provenir du sol voisin de celui dont 25 provient l'échantillon, ou bien il peut être constitué d'un morceau prélevé de l'échantillon desséché à la fin du cycle de mesure de l'étape c), c'est-à-dire à l'équilibre à la température de l'étuve. Le prélèvement est effritée, passé au tamis de 2 mm, et la terre fine qui en résulte est 30 pesée (P1) puis mise à sécher à l'étuve à 105°C (mesure classique de Wo=(P1-P105)/P105)- Cette mesure de Wo, qui est une caractéristique de la pédostructure, peut aussi être faite en parallèle sur un prélèvement de sol de 10 à 20 g de terre fine, prélevé en même temps que l'échantillon. Ainsi, Mo étant la masse de l'échantillon à la fin des mesures, la masse structurale estimée de la pédostructure de l'échantillon analysé sera : Mps = Mo/(Wo+1). 35 La teneur en eau Wo est une caractéristique physique de la pédostructure de l'échantillon c'est-à-dire de l'échantillon sans les cailloux ou racines éventuelles qui faussent la masse structurale de référence dans la variante précédente. Pour distinguer la masse structurale de la pédostructure estimée dans cette variante de la masse sèche Ms de la variante précédente, on l'appellera Mps. Ainsi MS Mps représente la masse des corps solides de diamètre supérieur à 2 mm dans l'échantillon. Mps remplace avantageusement Ms comme masse structurale de référence à laquelle rapporter tous les éléments volumiques de la pédostructure, notamment : W = (M- Mps )Mps et V = V/Mps . Quant au volume apparent de l'échantillon sec Vo, il est calculé dans cette variante par la relation Vo = zDô Ho /4 , où Do et Ho sont les valeurs du diamètre et de la hauteur du cylindre fournies à la fin de l'étape c). Dans cette variante, qui sera préférée, la seule donnée externe à fournir au calculateur pour qu'il délivre très précisément les deux courbes caractéristiques d'humidité de la pédostructure est donc Wo, la teneur en eau de la terre fine dans des conditions analogues à celles de l'étuve (généralement 30°C, Patm). Ainsi, dans un mode de réalisation alternatif et avantageux de la présente invention, avant l'étape d), on effectue un prélèvement complémentaire dudit milieu naturel qu'on tamise et qu'on sèche à ladite température déterminée, et on mesure la teneur en eau Wo du prélèvement tamisé et séché. Les teneurs en eau de l'échantillon qui sont calculées en d) seront dans ce cas rapportées à Mps: W = (M - Mps )Mps De ce fait, également selon une caractéristique avantageuse du procédé objet de l'invention, on calcule avant l'étape d), - la masse pédostructurale de l'échantillon Mps = Mo / Wo+1, où Mo est la masse de l'échantillon sec relevée à la fin de la dessiccation de l'étape c). - le volume spécifique apparent (ici volume pédostructural) V° = V°/Mps , où Vo est le volume apparent de l'échantillon sec relevé à la fin de la dessiccation de l'étape c)., calculé selon la formule V° = zD02HJ4 ; où Do et Ho sont les valeurs du diamètre et de la hauteur de l'échantillon relevées à la fin de l'étape c). Ce qui conduit dans ce cas au calcul des volumes spécifiques de l'échantillon par l'égalité V = 4 /MPs . Les courbes de retrait CR et de potentiel CP mesurées sont établies à l'aide des valeurs mesurées et calculées, comme expliqué , selon une méthode connue de l'homme de l'art. Il convient ensuite de les analyser, selon l'étape e) du procédé. Un logiciel spécifique extrait des courbes ( V , W) et (h, VV) considérées ensemble, les paramètres hydrostructuraux de la pédostructure du sol. On peut par exemple, de manière connue, utiliser une méthode d'ajustement de l'équation théorique de la courbe à la courbe mesurée (le solver de Excel par exemple, la méthode du simplex ou autres...). L'optimisation de l'ajustement consiste à faire varier les paramètres de façon à minimiser pour les deux courbes CR et CP, l'écart entre les courbes mesurées et théoriques. On aboutit toujours à une solution unique avec un ajustement excellent pour chaque courbe sur toute leur gamme de validité (de 0 à 60 kPa pour le tensiomètre et de l'état saturé à l'état sec pour la courbe de retrait). Ainsi, selon un mode de réalisation préféré du procédé objet de la présente invention, à l'étape e), l'analyse des courbes ( V , W) et (h, W) comprend au moins une opération d'ajustement des courbes mesurées avec les courbes théoriques, correspondant aux équations thermodynamiques du système en fonction de la teneur en eau W. Comme on le verra plus loin en détail, ces paramètres sont au nombre de 12 et suffisent à caractériser entièrement l'état d'équilibre hydrostructural de la pédostructure à toute teneur en eau. En toute rigueur, un treizième paramètre devrait intervenir, le terme Kre dont la mesure est très approximative, qu'on négligera en lui affectant une valeur nulle (Kre = 0). De préférence également, à l'étape e), lesdites équations thermodynamiques du système en fonction de la teneur en eau W sont exprimées pour l'état d'équilibre thermodynamique entre l'eau de la microporosité Wmi et l'eau de la macroporosité Wma. Les variables respectives de ces deux milieux sont indicées respectivement mi et ma. En effet, lorsque l'eau s'évapore de l'échantillon, placé à température et pression atmosphérique constantes, il passe lentement (en plusieurs jours) de l'état saturé à l'état sec. On considère que les courbes de retrait et de potentiel mesurées décrivent une suite d'états d'équilibre, où l'équilibre de potentiel entre l'eau micro interne aux peds primaires et l'eau macro à l'extérieur de ceux-ci est constamment respectée; ce qui se traduit par l'égalité suivante, à toute teneur en eau : 1, Yr t ,_. iii. Selon une caractéristique intéressante du procédé objet de l'invention, à l'étape e), la courbe théorique d'équation h(W) = G./W: - Gm;/Wm;sat ou h(W ) = Gma/Wmâ -Gma/Wmasat (1 ) est ajustée à la courbe du potentiel de l'eau mesurée, où - Wmisar est la teneur en eau de la microporosité à l'état saturé, - Wmasarest la teneur en eau de la macroporosité à l'état saturé, - G. est l'énergie libre spécifique de la pédostructure associée aux charges de surface des particules solides à la surface des peds primaires, en Joule / kg de sol sec, - G. est l'énergie libre spécifique de la pédostructure associée aux charges de surface des particules solides internes aux peds primaires, en Joule / kg de sol sec. Cette expression découle de la formulation des équilibres entre la phase microporeuse et macroporeuse. Sachant que ma(I'V a) et mz s'écrivent comme : (2) (3) et à l'équilibre . ' - i?.... ~ i"?...~. (4) (5) (6) Les équations (2) et (3) donnent exactement le même résultat (d'après 1), si les équations (4) et (5) sont utilisées comme variables pour Wma et Wm; respectivement. Le potentiel h(W) s'exprime donc de deux manières équivalentes : soit par les équations (2) et (4), soit par les équations (3) et (5). La courbe de potentiel de l'eau mesurée, h(W) est complètement déterminée par les quatre paramètres caractéristiques de la r , pédostructure . : , "V«?, a ; r =,. et ~F Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, à l'étape e), on extrait les paramètres de la courbe de potentiel mesurée (h, W), en utilisant une méthode d'ajustement de l'équation théorique (1) à la courbe de potentiel mesurée. En effet, la modélisation physique de la courbe de potentiel de l'eau du sol est déterminée par quatre paramètres caractéristiques de la pédostructure. La courbe de potentiel h(W) mesurée est entièrement déterminée par les caractéristiques suivantes de la pédostructure : Wmisat, Wmasat, G. et G.. Il n'y a aucune difficulté à extraire ces paramètres des courbes de potentiel mesurées en utilisant une méthode d'ajustement de l'équation théorique de la courbe à la courbe mesurée (le solver de Excel par exemple, la méthode du simplex ou autres...). L'optimisation de l'ajustement qui consiste à faire varier les paramètres de façon à minimiser l'écart entre les deux courbes aboutit toujours à une solution unique avec un ajustement excellent sur toute la gamme de validité du tensiomètre (généralement de 0 à 60 kPa) Selon une autre caractéristique intéressante du procédé objet de l'invention à l'étape e), la courbe théorique d'équation V(W) soit : f! ))T _ Fl5`.l . (7) est ajustée à la courbe de retrait mesurée, où - Kre, Kbs, Kst and Kp sont les pentes aux points d'inflexion de la courbe de retrait correspondant respectivement aux phases de retrait résiduelle, basique, structurale et interpédique (voir Braudeau, Frangi et Mohtar, 2004; Soil Sci. Soc. Am. J. 68: 359-370), - wre est la teneur en eau résiduelle interne aux peds primaires (microporosité), - wip est la teneur en eau interpédique externe aux peds primaires (macroporosité), -,. ,-.É est la teneur en eau de la microporosité à l'équilibre, est la teneur en eau de la macroporosité à l'équilibre, et - Vo est le volume spécifique apparent à l'état sec. Les types d'eau (wrei wbs et wst w;p) sont, deux à deux, les teneurs en eau de la micro et macro porosité (we + w _ {f'=<< et Ils contribuent différemment à bsz l'évaporation de l'eau pendant le dessèchement de l'échantillon à partir de son état saturé. Dans chaque couple, on a un type d'eau dont le départ entraîne le retrait volume à volume du système poral micro ou macro correspondant, et l'autre non. Les équations sont données ci-dessous (8 et 9) dont les paramètres sont : kN, WN, km, Wm, et k1_, WL (d'après Braudeau, Frangi et Mohtar, 2004 ; Soil Sci. Soc. Am. J. 68: 359-370). Concernant les teneurs en eau Wre et w;p dans l'équation (7), elles seront calculées selon les équations données par ces auteurs mais en fonction de tt°>} et , respectivement : A (8) $â` = (11,i (9) Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, à l'étape e), on extrait les paramètres de la courbe de retrait mesurée (V , W), en utilisant une méthode d'ajustement simultané des équations théoriques (1) et (7) aux courbes du potentiel de l'eau et du retrait mesurées. On remarque que la démarche suivie définit la suite des états d'équilibre des eaux micro et macro de la pédostructure. Nous avons vu que la courbe de retrait (équation (7)) s'écrit en fonction de Wm; et Wma dont les valeurs d'équilibre fonctions de W sont déterminées par la courbe de potentiel de l'eau h(W) mesurée que l'on peut calculer par un groupe de 3 équations (1, 2, 4 ou 1, 3, 5) (comme démontré précédemment). La modélisation physique de la courbe de retrait dépend de l'équation d'équilibre des eaux de la microporosité et de la macroporosité, déterminée par la courbe de potentiel. Il est donc possible de la modéliser physiquement si l'on connaît les paramètres de la courbe de potentiel caractéristique de l'échantillon correspondant, ce que permet le procédé objet de la présente invention. Au total, la liste complète des paramètres recherchés est : 4A;~ .3.~ 14';,,25 f_ ,r. ; ~.... and ..::t. Ce sont les treize paramètres des équations 7 ; 8 ; 9 ; 2 ou 3 et 4 ou 5 (en allant de gauche à droite). En négligeant le terme Kre (Kre =0) dont la mesure est très approximative, on a affaire à douze paramètres caractéristiques de l'interaction entre l'eau et la structure agrégée du sol dans laquelle se distinguent nécessairement deux milieux poreux de propriétés différentes : le milieu microporal, formé du plasma argileux, gonflant, constituant les agrégats primaires ; et le milieu macroporal, inter-agrégats, donc externe au plasma argileux, moins gonflant. Enfin, on précise que le procédé objet de la présente invention comprend au moins une étape consistant à enregistrer les paramètres physiques obtenus à l'étape e) dans une base de données. Le procédé que nous venons de décrire est une pièce maîtresse d'une nouvelle méthodologie de caractérisation et modélisation hydrostructurale des sols. La réalisation de la mesure couplée des deux courbes caractéristiques d'humidité du sol, que sont les courbes de retrait et du potentiel de l'eau, est une condition essentielle pour pouvoir appliquer les équations physiques établies par les demandeurs à la caractérisation et à la modélisation hydrostructurale des sols, selon le procédé revendiqué ici. Les perspectives ouvertes sont très largement étendues dans tout le domaine des sciences agroenvironnementales grâce aux couplages désormais rendus possibles entre les modèles physiques des différentes disciplines et le système organisé du sol: cartographie systémique des organisations de sols, caractérisation et modélisation hydrostructurale du pédon représentatif, et modélisation des relations BIO-SOL d'échange thermodynamique de l'activité biologique avec la dynamique hydrostructurale du sol. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, grâce à la description qui va être faite d'une de ses variantes de réalisation, en relation avec la figure 1 annexée qui représente les courbes de retrait CR et de potentiel CP d'un échantillon de sol, modélisées par le procédé selon l'invention. EXEMPLE 1 Caractérisation d'un sol par ses paramètres physiques 1 °) Préparation de l'échantillon avant la mise dans l'appareil Un échantillon de sol a été prélevé au cylindre. Il s'agit d'une carotte de taille standard pour l'analyse des propriétés physiques au laboratoire, soit un cylindre de 100 cm3 (diamètre x hauteur, DxH = 5x5 cm). L'échantillon non remanié est mis sur un plan de sable humide pour être saturé en eau à une tension proche de zéro (hauteur d'eau h = -2 cm) pendant au moins 4h. 2°) Réalisation des mesures 15 L'échantillon saturé en eau est placé dans une enceinte à une température fixée à 30°C, sous pression atmosphérique (1 bar environ), de façon à provoquer une dessiccation progressive, depuis l'état saturé jusqu'à l'état sec dudit échantillon. On effectue, à intervalle de 10 minutes : 20 - une mesure de ses dimensions, - une mesure du potentiel de l'eau, et - une mesure de sa masse. La mesure de la masse est effectuée par une balance à plateau fixe, sur le plateau de 25 laquelle le support et son échantillon seront déposés. Depuis cet emplacement les autres mesures sont réalisées. L'évolution des dimensions de l'échantillon est suivie par une méthode optique de mesure sans contact avec l'échantillon. Le diamètre et la hauteur de l'échantillon sont mesurés. Le diamètre de 30 l'échantillon est relevé par deux capteurs à barrière laser placés de part et d'autre de l'échantillon lorsque celui-ci se trouve sur la balance. Un capteur laser sans contact placé à l'aplomb de la zone de mesure, qui émet un faisceau lumineux vers une pastille posée à plat sur l'échantillon et détecte le faisceau réfléchi, détermine par triangulation l'éloignement de ladite pastille. Le volume est ensuite calculé. 17 35 La tension de l'eau est mesurée par un tensiomètre à bougie poreuse. La bougie poreuse est enfoncée au centre de l'échantillon. Un tube capillaire, généralement en matière plastique souple, la relie à un manomètre un capteur de pression à membrane placé dans une chambre en relation avec le tube capillaire. La déformation de la membrane, proportionnelle à la pression exercée dans la chambre par le fluide, est mesurée. Rapportée à une abaque des pressions connues, elle permet d'obtenir des valeurs du potentiel de l'eau de l'échantillon. Les mesures s'effectuent à intervalle régulier de 10 minutes environ pendant la durée de la dessiccation à température constante, de l'état saturé à l'état sec. La dessiccation est suivie sur un écran de contrôle, et dure plusieurs jours (de 2 à 5 jours dépendant du type de sol). Avant d'établir les courbes de potentiel et de retrait, la valeur des deux paramètres complémentaires, à savoir la masse structurale MS et le volume apparent de l'échantillon sec Vo, sont établies, par une des méthodes exposées plus haut. Puis, les courbes mesurées de retrait (V , W) ou CR, et de potentiel (h, W) ou CP sont tracées. 3°) Ajustement des courbes Les courbes CR et CP sont analysées, par ajustement simultané de l'équation théorique de la courbe à la courbe mesurée, ceci pour chacune des courbes CR et CP. La méthode d'ajustement de l'équation théorique de la courbe à la courbe mesurée qui a été utilisée est la méthode du simplex. L'optimisation de l'ajustement a consisté à faire varier les paramètres de façon à minimiser pour les deux courbes CR et CP, l'écart entre les courbes mesurées et théoriques. On obtient les courbes mesurées et théoriques présentées à la figure 1. Ces courbes, comme on peut le constater, se superposent parfaitement. Les paramètres hydrostructuraux de la pédostructure du sol sont calculés. On obtient les 35 valeurs correspondantes des 12 paramètres caractéristiques, qui sont présentées dans le 25 30 tableau 1 ci-dessous : TABLEAU 1 KN (kg/kg) Kip (dm3/kg) G/G.. 165,7 1 21,853 WN (kg/kg) Kst (dm3/k) G./ (J/kg) 0,069 0 30,04 KI (kg/kg) Kbs (dm3/kg) Wsat (kg/kg) 56,0 0,323 0,399 WL (kg/kg) Vo (dm3/kg) WmiSat = WM (kg/kg) 0,303 0,680 0,222 EXEMPLE 2 15 Variables et les caractéristiques spécifiques de la pédostructure Les variables et les caractéristiques spécifiques de la pédostructure qui sont utilisées dans les équations physiques pour la mise en ceuvre du procédé selon l'invention, sont définies comme suit : Variables : - volume spécifique de la pédostructure (inverse de la densité apparente du sol) : V = V/Ms 25 - teneurs en eau spécifiques (en kg par kg de pédostructure sèche) : - teneur en eau globale : W ; - teneur en eau micro : Wmi ; - teneur en eau macro : Wma ; - teneur en eau résiduelle : wre ; 30 - teneur en eau plasmique : wbs ; - teneur en eau structurale : wst et - teneur en eau interpedique : wip. 19 10 20 Leur loi de composition est telle que : W = Wma + Wmi ; Wma = wip + wst et Wmi = wbs + wre ; - teneurs en air spécifiques : Vair micro et Vair macro, avec la relation Vair = Vair micro + Vair macro (en dm3 par g de pédostructure sèche) ; - volumes poraux spécifiques : Vpmi et Vpma, les volumes poraux spécifiques de la microporosité et de la macroporosité, respectivement ; avec la relation Vp = Vpmi + Vpma (en dm3 par kg de pédostructure) ; Paramètres : - teneurs en eau à saturation (à l'état saturé en eau de la pédostructure correspondant à Vsat= Wsat + Vs) : WSat = WmaSat + WmiSat - volumes spécifiques à saturation et à l'état sec : Vsat et Vo ; - volume spécifique de la phase solide Vs (inverse de la densité dite réelle du sol) selon la relation de composition : Vs = Vsat-Wsat ; - teneurs en eau spécifiques particulières : max(wre) = WN = Vpo(pw), max(wbs) = (WM-WN); Vmisat = Vpmisat + Vs = WmiSat/pw + Vs, - coefficients caractéristiques de l'interaction hydro-structurale : Kbs = dV/dwbs ; Kst=dV/dwst ; Kip=dV/dwip ; Ils représentent les pentes des phases de retrait pseudo-linéaires des courbes de retrait, en (dre kg sol) / (kg eau/kg sol) ; - potentiels de charges de surface (en Joule / kg de sol sec) : - des particules solides à la surface des peds primaires :; et - des particules solides internes aux peds primaires um., . Tableau synthétique des variables d'état de la pédostructure utilisées Les indices mi et ma, font référence à micro and macro ; Les indices hor, fiss, et s font référence à horizon, fissures et solids;30 Les indices st, bs et re, font référence au nom de la phase de retrait correspondante de la courbe de retrait : interpédique, structural, basique et résiduel. TABLEAU 2 Types d'eau Potentiel Energie Volume Volume Volume poral Teneurs en de la courbe matriciel libre structural spécifique spécifique eau de retrait (négatif) spécifique concerné (dm3/kg) (dm3/kg) (kg /kg) Pedostructure v W - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Porosité inter- agrégat Agrégats _ vm; V pmi W mi Wre ; Wbs hm; primaires Particules vs primaires (kg /kg) (kPa) (J/kg sol) h V pma Wma Wst ; Wip hma ürri
L'invention a pour objet un procédé de caractérisation quantitative d'un milieu naturel organisé tel qu'un sol comprenant les étapes consistant essentiellement à : a) - prélever un échantillon dudit milieu naturel ; b) - saturer en eau l'échantillon ; c) - placer l'échantillon dans une enceinte à une température déterminée, apte à provoquer une dessiccation progressive, depuis l'état saturé jusqu'à l'état sec dudit échantillon, et effectuer : - une mesure de ses dimensions, - une mesure du potentiel de l'eau, et - une mesure de sa masse, lesdites mesures étant réalisées simultanément sur l'échantillon et répétées à intervalle de temps prédéterminé durant toute la durée de la dessiccation ; d) - tracer la courbe de retrait ( , W) et la courbe de potentiel de l'eau (h, W) ; e) - analyser les courbes ( , W) et (h, W) en vue de déterminer les paramètres caractérisant l'état d'équilibre thermodynamique dudit milieu structuré à toute teneur en eau. L'ajustement des courbes de retrait et de potentiel avec les équations physiques qui décrivent l'état hydrostructural de ce milieu en fonction de sa teneur en eau permet de caractériser totalement le système eau-sol à l'aide de paramètres thermodynamiques.
1.- Procédé de caractérisation quantitative d'un milieu naturel organisé tel qu'un sol, dont la structure homogène de premier niveau est un assemblage de peds primaires, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant essentiellement à : a) - prélever un échantillon dudit milieu naturel ; b) - saturer en eau l'échantillon ; c) - placer l'échantillon dans une enceinte à une température déterminée, apte à provoquer une dessiccation progressive, depuis l'état saturé jusqu'à l'état sec dudit échantillon, et effectuer : - une mesure de ses dimensions, - une mesure du potentiel de l'eau, et - une mesure de sa masse, lesdites mesures étant réalisées simultanément sur l'échantillon et répétées à intervalle de temps prédéterminé durant toute la durée de la dessiccation ; d) - tracer la courbe de retrait (V , W) et la courbe de potentiel de l'eau (h, W) ; e) - analyser les courbes ( V , W) et (h, W) en vue de déterminer les paramètres caractérisant l'état d'équilibre thermodynamique dudit milieu structuré à toute teneur en eau. 2.- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'échantillon prélevé à l'étape a), est un cylindre de sol non remanié ou un cylindre reconstitué à partir de sol effrité et tamisé. 3.- Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, à l'étape c), l'échantillon est placé à intervalle de temps prédéterminé dans une zone de mesure dans laquelle : - la mesure des dimensions de l'échantillon est réalisée par un système optique de mesure de la hauteur et du diamètre dudit échantillon, - la mesure du potentiel de l'eau dudit échantillon est réalisée à l'aide d'un tensiomètre à bougie poreuse, et - la mesure de la masse dudit échantillon est réalisée à l'aide d'une balance à plateau fixe, lesdites mesures étant mises en ceuvre simultanément lorsque l'échantillon est placé dans ladite zone de mesure. 4.- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que à l'étape c), les mesures sont réalisées à une température constante comprise entre 30° et 40 °C et à pression atmosphérique. 5.- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, avant l'étape d), on mesure la masse structurale Ms et le volume apparent de l'échantillon sec Vo, puis on calcule le volume spécifique apparent de l'échantillon Vo = VjMs . 6.- Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, avant de tracer les courbes à l'étape d), on effectue un prélèvement complémentaire dudit milieu naturel qu'on tamise et qu'on sèche à ladite température déterminée, et on mesure la teneur en eau Wo du prélèvement tamisé et séché. 7.- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, avant l'étape d), on calcule : - la masse pédostructurale de l'échantillon Mps = Mo / Wo+1, où Mo est la masse de l'échantillon sec relevée à la fin de l'étape c), - le volume spécifique apparent de la pédostructure Vo = Vo/M, , où Vo est le volume apparent de l'échantillon sec, calculé selon la formule Vo = zD02Ho/4 ; où Do et Ho sont les valeurs du diamètre et de la hauteur de l'échantillon, relevées à la fin de l'étape c). 8.- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, à l'étape e), l'analyse des courbes ( V , W) et (h, VV) comprend au moins une opération d'ajustement des courbes mesurées avec les courbes théoriques correspondant aux équations thermodynamiques du système en fonction de la teneur en eau W. 9.- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, à l'étape e), lesdites équations thermodynamiques du système en fonction de la teneur en eau W sont exprimées pour l'état d'équilibre thermodynamique entre l'eau de la microporosité Wm; et l'eau de la macroporosité Wma- 10.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, à l'étape e), la courbe théorique d'équation h(W)=Gm;/W: -G./Wm;sat ou h(W)=Gma/Wma -Gma/VVmasat (1)est ajustée à la courbe du potentiel de l'eau mesurée, où - wmisar est la teneur en eau de la microporosité à l'état saturé, - Wmasarest la teneur en eau de la macroporosité à l'état saturé, - G. est l'énergie libre spécifique de la pédostructure associée aux charges de surface des particules solides à la surface des peds primaires, en Joule / kg de sol sec, - G. est l'énergie libre spécifique de la pédostructure associée aux charges de surface des particules solides internes aux peds primaires, en Joule / kg de sol sec. 11.- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, à l'étape e), on extrait les paramètres de la courbe de potentiel mesurée (h, W), en utilisant une méthode d'ajustement de l'équation théorique (1) à la courbe de potentiel mesurée. 12.- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que à l'étape e), la courbe théorique d'équation : (7) est ajustée à la courbe de retrait mesurée, où - Kre, Kbs, Ksr and Kp sont les pentes aux points d'inflexion de la courbe de retrait correspondant respectivement aux phases de retrait résiduelle, basique, structurale et interpédique, - wre est la teneur en eau résiduelle interne aux peds primaires, - wip est la teneur en eau interpédique externe aux peds primaires, t't? q est la teneur en eau de la microporosité à l'équilibre, , et la teneur en eau de la macroporosité à l'équilibre, et Vo est le volume spécifique apparent à l'état sec. 13.- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que à l'étape e), on extrait les paramètres de la courbe de retrait mesurée (V, W), en utilisant une méthode d'ajustement simultané des équations théoriques (1) et (2) aux courbes du potentiel de l'eau et du retrait mesurées. 14.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à enregistrer les paramètres physiques obtenus à l'étape e) dans une base de données. 30
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/24
FR2990160
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE POUR UN PANNEAU
20,131,108
[0001] L'invention concerne un dispositif de guidage pour un panneau tel qu'une vitre, monté dans une structure de support, telle que la porte d'un véhicule, et coulissant par deux bords opposés dans des rails de guidage supérieurs de la structure de support, pourvus d'un joint d'étanchéité, et dans des rails de guidage inférieurs, entre une première position dans laquelle le panneau est engagé dans les rails de guidage supérieurs et une deuxième position dans laquelle le panneau est sorti des rails de guidage supérieurs et engagé dans les rails de guidage inférieurs. [0002] Les rails de guidage inférieurs étant situés à l'intérieur de la structure, ils ne sont pas pourvus d'un joint d'étanchéité mais d'un revêtement facilitant le coulissement du panneau dans ces rails. Ainsi, il y a une discontinuité entre les rails de guidage inférieurs et les rails de guidage supérieurs sur laquelle le panneau risque de buter chaque fois qu'il est déplacé de la deuxième position, également appelée la « position ouverte », vers la première position, également appelée la « position fermée ». Et chaque fois que le panneau bute sur l'extrémité du joint d'étanchéité, cet incident contribue à une usure prématurée de cette extrémité ou, pour le moins, engendre une gêne au bon fonctionnement de déplacement du panneau. [0003] Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. [0004] Le but de l'invention est atteint avec un dispositif de guidage pour un panneau tel qu'une vitre, monté dans une structure de support, telle que la porte d'un véhicule, et coulissant par deux bords opposés dans des rails de guidage supérieurs de la structure de support, pourvus d'un joint d'étanchéité, et dans des rails de guidage inférieurs, entre une première position dans laquelle le panneau est engagé dans les rails de guidage supérieurs et une deuxième position dans laquelle le panneau est sorti des rails de guidage supérieurs et engagé dans les rails de guidage inférieurs. [0005] Selon l'invention, le joint d'étanchéité présente, dans sa zone d'extrémité d'engagement du panneau dans le joint d'étanchéité lorsque le panneau sort de sa deuxième position, la forme d'un cône d'engagement dont la largeur diminue en direction du coulissement du panneau vers sa première position. [0006] Le but de l'invention est également atteint avec un dispositif ayant l'une au moins des caractéristiques supplémentaires ci-après, considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible: - le joint d'étanchéité comprend deux ailes comportant sur leurs faces intérieures des lèvres entre lesquelles s'engage le panneau et dont l'écartement est maximal à l'entrée du cône d'engagement et diminue en direction en direction du coulissement du panneau vers sa première position. - pour assurer la diminution progressive du cône d'engagement, les extrémités libres des lèvres sont en appui sur les ailes du joint d'étanchéité à l'entrée du 10 cône d'engagement et s'écartent progressivement des ailes en direction de l'engagement du panneau dans le cône ; - chacun des rails de guidage supérieurs est formé par un profilé à section transversale en U et le joint d'étanchéité présente également une section transversale en U et est engagé dans les rails de guidage supérieurs pour recevoir le panneau ; 15 - à une extrémité par laquelle le panneau s'engage dans les rails de guidage supérieurs, le profilé est découpé en biais de façon que le panneau s'engage d'abord entre les ailes du profilé et ensuite seulement dans le profilé complet ; - à une extrémité par laquelle le panneau s'engage dans les rails de guidage supérieurs, le profilé est pourvu d'une découpe en V, visible lorsque le profilé est mis à 20 plat à cette extrémité. [0007] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, la description étant faite en référence aux dessins annexés dont - la figure 1 représente schématiquement un panneau mobile de vitrage monté 25 dans des rails d'une structure de support comportant un dispositif de guidage selon l'invention, - la figure 2 représente l'emplacement d'un dispositif de guidage selon l'invention dans la structure de support de la figure 1, - la figure 3 représente en détails le dispositif de guidage selon l'invention, - les figures 4A, 4B, 40 représentent différentes coupes transversales du dispositif de guidage selon l'invention, - la figure 5 représente une extrémité d'un rail de guidage supérieur du dispositif de guidage selon l'invention et - la figure 6 représente la découpe du rail de la figure 5 en version dépliée. [0008] L'invention sera décrite ci-après dans une application à une vitre mobile 40 d'une porte P d'un véhicule automobile. [0009] Comme le montre la figure 1, la vitre 40 est déplaçable dans un cadre de fenêtre 10 de la porte P, formé par des rails de guidage supérieurs 11 à 14, entre une première position dans laquelle la fenêtre est fermée et une deuxième position dans laquelle la fenêtre est ouverte. A cet effet, la vitre 40 est engagée par deux bords opposés latéraux 41, 44 dans les rails de guidage supérieurs 11, 14 du cadre 10 et dans des rails de guidage inférieurs 30. Les rails de guidage supérieurs 11 à 14 et les rails de guidage inférieurs 30 sont des profilés en U, les rails de guidage supérieurs 11, 14 étant engagés dans les rails de guidage inférieurs 30, ce qui forme une discontinuité entre les extrémités des rails. [0010] Comme cela est également visible sur la figure 1, la vitre 40 comporte, outre les deux bords latéraux parallèles 41, 44, deux bords supérieurs 42, 43 s'engageant dans les rails 12, 13 du cadre 10 lorsque la vitre est en position fermée et un bord inférieur 45 pourvu de deux orifices 46, 47 pour le montage d'un lève-vitre. [0011] Comme le montre la figure 2, les rails de guidage supérieurs 11 à 14 sont pourvus d'un joint d'étanchéité 20 ayant lui-même aussi la forme d'un profilé en U avec des ailes 21, 22 reliées l'une à l'autre par un fond 23 (voir figure 3). Lorsque la vitre 40 s'engage dans les rails 11, 14, les bords correspondants 41, 44 de la vitre 40 s'engagent entre les ailes 21, 22 du joint d'étanchéité 20. [0012] Les rails de guidage inférieurs 30 comportent des ailes 31, 32 reliées l'une à l'autre par un fond 33 et des revêtements souples 34, 35 recouvrant pour le moins les ailes 31, 32 afin de faciliter le coulissement de la vitre 40 dans ces rails. Chaque rail de guidage inférieur 30 présente à son extrémité supérieure un évasement 36 jusque dans lequel s'étendent les revêtements souples 34, 35. L'évasement 36 est suivi d'un léger rétrécissement 37 et d'une partie 38 du profilé en U dont la largeur est supérieure à celle du profilé en dessous de l'évasement 36. Grâce à cet élargissement relatif de l'extrémité supérieure du rail 30, le rail de guidage supérieur 11, et de manière correspondante le rail de guidage supérieur 14, s'étend jusqu'à l'intérieur de l'extrémité supérieure du rail de guidage 30. [0013] Or, ce passage discontinu entre le rail de guidage inférieur 30 et le rail de guidage supérieur 11 ou 14 poserait le problème décrit plus haut selon lequel la vitre 40 risquerait de buter sur l'extrémité du joint d'étanchéité 20 des rails de guidage supérieurs 11, 14 en passant de sa position ouverte vers sa position fermée, si l'extrémité du joint d'étanchéité 20 n'était pas formée selon l'invention. [0014] En effet, comme le montre la figure 3 en une vue en perspective et comme le montrent les figurent 4A, 4B et 40 en des coupes transversales du joint d'étanchéité 20 à trois niveaux successifs différents, l'extrémité inférieure du joint d'étanchéité 20 comporte, dans sa zone d'extrémité 27, au niveau de la discontinuité précitée, un cône d'engagement 28 offrant à la vitre 40, lors de son engagement dans le joint 20, une entrée large et biseautée obtenue par un agencement particulier de lèvres s'étendant à l'intérieur du joint d'étanchéité 20. [0015] Le joint d'étanchéité 20 comporte une lèvre 24 s'étendant à partir de l'aile 21 essentiellement vers l'aile 22 et deux lèvres 25, 26 s'étendant à partir de l'aile 22 essentiellement vers l'aile 21. Les trois lèvres 24 à 26 sont en même temps courbées vers le fond 23 du joint d'étanchéité 20. En raison de leur largeur, la lèvre 24 est imbriquée aux lèvres 25, 26 lorsque la vitre 40 n'est pas engagée dans le joint d'étanchéité 20, comme cela est visible sur les figures 3 et 4A. Et lorsque la vitre 40 est déplacée de sa deuxième position vers la première position, les lèvres 24 à 26 sont écartées par la vitre 40 au fur et à mesure que cette dernière avance. [0016] Mais pour former le cône d'engagement 28 dans la zone d'extrémité 27, les lèvres 24 à 26 sont déformées de manière permanente au moment de la fabrication du joint d'étanchéité 20. Comme le montre plus particulièrement la figure 4B, qui représente une coupe transversale du joint d'étanchéité 20 prise approximativement au tiers supérieur de la hauteur de la zone d'extrémité 27, les lèvres 24 à 26 sont courbées davantage vers le fond 23 qu'a la fin de la zone d'extrémité 27 (figure 4A). Et très proche du début de la zone d'extrémité 27 (figure 40), les lèvres 24 à 26 sont entièrement en appui sur, ou même solidaires de, respectivement l'aile 21 et l'aile 22. [0017] Ainsi, le cône d'engagement 28 est large à l'entrée et devient progressivement plus étroit, ce qui permet à la vitre 40 de s'engager dans le joint d'étanchéité 20 sans le heurter, lorsqu'elle est déplacée de sa position ouverte vers sa position fermée. [0018] La formation du cône d'engagement 28 est avantageusement accompagnée d'une découpe en biais, c'est-à-dire en montant vers le fond du rail, de l'extrémité inférieure de chacun des rails de guidage supérieurs 11 et 14, comme cela est représenté sur la figure 5. Cette découpe inclinée est effectuée avec un angle de l'ordre de 45° par rapport à l'étendue longitudinale du rail. [0019] Lorsque l'on déplie le profilé des rails 11 et 14, on obtient la découpe en V représentée sur la figure 6
L'invention concerne un dispositif de guidage pour un panneau (40) tel qu'une vitre, monté dans une structure de support, telle que la porte d'un véhicule, et coulissant par deux bords opposés dans des rails de guidage supérieurs (11) de la structure de support, pourvus d'un joint d'étanchéité (20), et dans des rails de guidage inférieurs (30), entre une première position dans laquelle le panneau (40) est engagé dans les rails de guidage supérieurs (11) et une deuxième position dans laquelle le panneau (40) est sorti des rails de guidage supérieurs (11) et engagé dans les rails de guidage inférieurs (30), le joint d'étanchéité (20) présentant, dans sa zone d'extrémité (27) d'engagement du panneau (40) dans le joint d'étanchéité (20) lorsque le panneau (40) sort de sa deuxième position, la forme d'un cône d'engagement (28) dont la largeur diminue en direction du coulissement du panneau (40) vers sa première position.
1. Dispositif de guidage pour un panneau (40) tel qu'une vitre, monté dans une structure de support, telle que la porte d'un véhicule, et coulissant par deux bords opposés (41, 44) dans des rails de guidage supérieurs (11, 14) de la structure de support, pourvus d'un joint d'étanchéité (20), et dans des rails de guidage inférieurs (30), entre une première position dans laquelle le panneau (40) est engagé dans les rails de guidage supérieurs (11, 14) et une deuxième position dans laquelle le panneau (40) est sorti des rails de guidage supérieurs (11, 14) et engagé dans les rails de guidage inférieurs (30), caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (20) présente, dans sa zone d'extrémité (27) d'engagement du panneau (40) dans le joint d'étanchéité (20) lorsque le panneau (40) sort de sa deuxième position, la forme d'un cône d'engagement (28) dont la largeur diminue en direction du coulissement du panneau (40) vers sa première position. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (20) comprend deux ailes (21, 22) comportant sur leurs faces intérieures des lèvres (24 - 26) entre lesquelles s'engage le panneau (40) et dont l'écartement est maximal à l'entrée du cône d'engagement (28) et diminue en direction en direction du coulissement du panneau (40) vers sa première position. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que, pour assurer la diminution progressive du cône d'engagement (28), les extrémités libres des lèvres (24 - 26) sont en appui sur les ailes (21, 22) du joint d'étanchéité (20) à l'entrée du cône d'engagement (28) et s'écartent progressivement des ailes (21, 22) en direction de l'engagement du panneau (40) dans le cône (28). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun des rails de guidage supérieurs (11, 14) est formé par un profilé à section transversale en U et en ce que le joint d'étanchéité (20) présente également une section transversale en U et est engagé dans les rails de guidage supérieurs (11, 14) pour recevoir le panneau (40). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que, à une extrémité par laquelle le panneau (40) s'engage dans les rails de guidage supérieurs (11, 14), le profilé est découpé en biais de façon que le panneau (40) s'engage d'abord entre les ailes du profilé et ensuite seulement dans le profilé complet. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que, à une extrémité par laquelle le panneau (40) s'engage dans les rails de guidage supérieurs (11, 14), le profilé est pourvu d'une découpe en V, visible lorsque le profilé est mis à plat à cette extrémité.
B
B60
B60J
B60J 10
B60J 10/04
FR2985516
A1
COUCHE LUMINESCENTE FORMEE D'UN MATERIAU FERROELECTRIQUE LUMINESCENT POLARISE POUR UN DISPOSITIF CATHODOLUMINESCENT.
20,130,712
La présente invention concerne le domaine de l'éclairage ou de l'affichage par cathodoluminescence. Elle a plus particulièrement pour objet l'utilisation d'un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé pour former la couche luminescente dans un dispositif cathodoluminescent. D'une manière générale, la cathodoluminescence consiste à faire émettre des photons à une couche de luminophores irradiée par un faisceau d'électrons. Ce principe est aujourd'hui largement utilisé dans les dispositifs dits cathodoluminescents, comme par exemple les tubes à rayons cathodiques ou les ampoules de type « Newstep ». De tels dispositifs cathodoluminescents comprennent généralement une enceinte à vide dans laquelle une source d'électrons produit un faisceau qui est accéléré et focalisé avant de bombarder un écran luminescent. Un des soucis constants des constructeurs de dispositifs cathodoluminescents est d'améliorer leur rendement lumineux. Ce dernier dépend notamment des caractéristiques de l'écran luminescent mis en oeuvre. Cet écran luminescent comprend, d'une manière générale, au moins une couche luminescente de luminophores formée sur une face transparente d'un substrat, en général un substrat en verre. Les luminophores utilisés sont des matériaux qui émettent de la lumière visible quand ils sont bombardés par des électrons (effet de cathodoluminescence). Plusieurs types de luminophores sont aujourd'hui couramment utilisés dans les dispositifs cathodoluminescents, notamment dans les tubes à rayons cathodiques, comme par exemple des cristaux d'un ou plusieurs matériaux luminescents choisis en fonction de la couleur d'émission souhaitée. On peut citer par exemple la mise en oeuvre d'un film mince luminescent du type YAG (yttrium-aluminium-grenat) dopé terbium ou cérium réalisé par dépôt polycristallin, par cathodophorèse ou autre technique de dépôt de poudre. La présente invention vise à proposer un nouveau type de couche luminescente pour les dispositifs cathodoluminescents, permettant avantageusement d'améliorer leur efficacité énergétique. En particulier, la présente invention concerne, selon un premier de ses aspects, l'utilisation d'un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé pour former une couche luminescente dans un dispositif cathodoluminescent. Elle vise encore, selon un autre de ses aspects, un dispositif cathodoluminescent comprenant une couche luminescente polarisée formée d'au moins un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé, la surface chargée positivement de ladite couche luminescente étant orientée vers l'émetteur d'électrons. Les matériaux dits ferroélectriques sont bien connus et largement exploités dans le domaine de la microélectronique en raison de leurs propriétés diélectriques pouvant être ajustées avec leur composition chimique ou encore leurs spécificités de mise en forme. Par ailleurs, Pazik et al. [1] décrit la synthèse par voie hydrothermale de poudres nanocristallines de BaTiO3 dopé avec des ions Eu3+ et une analyse de la structure et des propriétés luminescentes de ces poudres. Toutefois, à la connaissance des inventeurs, l'utilisation de matériaux ferroélectriques luminescents à l'état polarisé n'a jamais été proposée à des fins de former une couche luminescente dans un dispositif cathodoluminescent. Comme démontré par les tests d'émission en cathodoluminescence présentés ci-après, les inventeurs ont constaté, de manière surprenante, que la mise en oeuvre d'une couche luminescente formée d'un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé permet d'obtenir une amélioration significative de la luminescence avec la tension d'accélération appliquée. De manière avantageuse, la mise en oeuvre d'une couche luminescente selon l'invention permet ainsi d'atteindre, pour une même tension externe appliquée, un rendement lumineux supérieur à ceux obtenus avec des couches luminescentes classiques. La mise en oeuvre d'une couche luminescente selon l'invention permet donc d'envisager la possibilité d'obtenir une émission de lumière, avec une tension externe appliquée faible. L'invention concerne également, selon un autre de ses aspects, un procédé de préparation d'une couche luminescente polarisée selon l'invention pour un dispositif cathodoluminescent. D'autres caractéristiques, variantes et avantages de la couche luminescente selon l'invention, du dispositif cathodoluminecent la comprenant et de son procédé de préparation ressortiront mieux à la lecture de la description, des exemples et figures qui vont suivre, donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans la suite du texte, les expressions « compris entre ... et ... », « allant de ... à ... » et « variant de ... à ... » sont équivalentes et entendent signifier que les bornes sont incluses, sauf mention contraire. Sauf indication contraire, l'expression « comportant/comprenant un(e) » doit être comprise comme « comportant/comprenant au moins un(e) ». COUCHE LUMINESCENTE Matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé Comme précisé précédemment, la présente invention met en oeuvre un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé. Un tel matériau présente à la fois les propriétés d'un matériau luminescent et les propriétés d'un matériau ferroélectrique. Matériau ferroélectrique luminescent Le matériau ferroélectrique luminescent peut être plus particulièrement formé d'un matériau ferroélectrique non luminescent associé à au moins un élément luminescent, en particulier fluorescent. Le matériau ferroélectrique non luminescent peut être choisi parmi les matériaux ferroélectriques bien connus de l'homme de l'art. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, ledit matériau ferroélectrique non luminescent est choisi parmi les oxydes ferroélectriques de structure perovskite, tels que BaTiO3, ScTiO3, KNbO3, PbTiO3, LiTiO3, LiNbO3, et leurs mélanges. En particulier, ledit matériau ferroélectrique non luminescent peut être le titanate de baryum (BaTiO3). Selon une première variante de réalisation, le matériau ferroélectrique luminescent peut être plus particulièrement formé d'un matériau ferroélectrique non luminescent dopé par au moins une terre rare luminescente et/ou un ion métallique d'élément de transition. Le taux de dopage en terre(s) rare(s) luminescente(s) et/ou ion(s) métallique(s) peut être compris entre 0,1 % et 5 % atomique, en particulier entre 1 % et 3 % atomique. Bien entendu, il appartient à l'homme du métier de faire varier ce taux de dopage au regard de la nature du matériau ferroélectrique non luminescent et de la ou des terre(s) rare(s) et/ou du ou des ion(s) métallique(s) mis en oeuvre. L'homme du métier sera à même de choisir la nature de la ou desdites terres rares luminescentes et/ou du ou desdits ions métalliques au regard notamment de la couleur d'émission souhaitée. La ou lesdites terres rares luminescentes peuvent être plus particulièrement choisies parmi : Eu2+, Eu3+, Ce3+, Tb3+. A titre d'exemples d'ions métalliques d'élément de transition, on peut citer Cr3+ mn2+ mn4+, F e3 + Selon un mode de réalisation particulier, le matériau ferroélectrique luminescent peut consister en du titanate de baryum dopé par l'europium (BaTiO3 : Eu), en particulier avec un taux de dopage en europium allant de 1 % à 3 % atomique. Un tel dopage permet d'obtenir une couleur d'émission verte. Selon une seconde variante de réalisation, le matériau ferroélectrique luminescent peut être formé d'un mélange d'au moins un matériau ferroélectrique non luminescent et d'au moins un matériau non ferroélectrique luminescent. Plus particulièrement, ledit mélange peut se présenter sous la forme d'une poudre, notamment d'une poudre micrométrique. Il peut ainsi être formé par mélange d'une poudre d'un matériau ferroélectrique non luminescent et d'une poudre d'un matériau non ferroélectrique luminescent. Ces poudres peuvent plus particulièrement présenter une taille micrométrique, notamment allant de 0,1 iam à 50 iam, en particulier de 1 .im à 10 i.tm. Selon un mode de réalisation particulier, ledit matériau ferroélectrique non luminescent et ledit matériau non ferroélectrique luminescent sont mis en oeuvre dans un rapport volumique allant de 5 % à 95 %. Bien entendu, les proportions mises en oeuvre en matériau(x) ferroélectrique(s) et matériau(x) luminescent(s) non ferroélectrique(s) sont susceptibles de varier suivant la nature de chacun des matériaux mis en oeuvre. Le matériau non ferroélectrique luminescent peut être choisi parmi les luminophores classiquement utilisés dans les dispositifs cathodoluminescents, notamment dans les tubes cathodiques. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, ledit matériau non ferroélectrique luminescent est choisi parmi les matériaux fluorescents. Les matériaux fluorescents sont généralement classés par couleur d'émission. Il peut ainsi s'agir d'un matériau choisi parmi : - les matériaux aptes à produire une couleur d'émission rouge, en particulier : Y203:Eu, YVO4 :Eu, Y2025 :Eu, ZnCdS :Ag,In, ZnCdS :Ag, In+Sn02, LaInO3 :Eu ; - les matériaux aptes à produire une couleur d'émission verte, en particulier : ZnO :Zn, ZnO :Zn,Si,Ga , (Zn Mg)O:Zn , Gd3Ga5O12:Tb , Y2(A1Ga)5012 :Tb , Y3A15012 :Tb , Y2025 :Tb , ZnS :Cu,A1 , ZnCdS :Cu,A1 , ZnGa204 : Mn , ZnSiO4 :Mn , Gd202S :Tb, SiGa2S4 :Eu, Y3A15012 :Ce ; - les matériaux aptes à produire une couleur d'émission bleue, en particulier : ZnS :Ag,C1 , ZnS :Ag,C1,A1 , ZnS :Ag , ZnS :Zn , ZnS :Te, ZnGa2O4 et Y2Si05 :Ce ; et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier est à même de combiner différents matériaux fluorescents et de varier leurs proportions, au regard de la couleur d'émission souhaitée pour le dispositif cathodoluminescent. Par exemple, pour l'obtention d'une couleur d'émission blanche, le matériau luminescent peut être formé à partir de la combinaison de matériaux à couleur d'émission rouge, verte et bleue, tels que décrits ci-dessus. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, ledit matériau ferroélectrique luminescent est formé d'un mélange de BaTiO3 et de Y3A15012 : Ce. Bien entendu, les matériaux ferroélectriques luminescents pouvant être mis en oeuvre selon l'invention ne sont pas limités aux seuls matériaux spécifiquement décrits ci-dessus. L'ajustement des conditions expérimentales pour la préparation d'un matériau ferroélectrique luminescent relève des connaissances générales de l'homme du métier. Polarisation Comme précisé précédemment, le matériau ferroélectrique luminescent est présent dans le dispositif cathodoluminescent à l'état polarisé. Par « état polarisé », on entend signifier que ledit matériau présente, à champ nul, une polarisation électrique non nulle. La polarisation électrique dudit matériau ferroélectrique à l'état polarisé peut être partielle ou totale. Autrement dit, ledit matériau ferroélectrique mis en oeuvre peut ne pas être présent dans l'état de polarisation maximale qu'il est possible d'atteindre à champ électrique nul. Le choix du niveau de polarisation sera laissé à l'appréciation de l'homme du métier et fonction du dispositif final. De fait, le matériau ferroélectrique luminescent mis en oeuvre selon l'invention présente des propriétés de ferroélectricité ; autrement dit, il possède à l'état spontané une polarisation électrique, polarisation qui peut être renversée par l'application d'un champ électrique extérieur. Les matériaux ferroélectriques peuvent, d'une manière générale, être polarisés en les chauffant au-dessus de la température de Curie et/ou en appliquant un champ électrique faible. Après passage sous la température de Curie, les matériaux ferroélectriques conserveront une polarisation non nulle, dite rémanente ou résiduelle. La couche formée dudit matériau ferroélectrique luminescent selon l'invention peut être par exemple polarisée sous champ électrique entre deux électrodes, comme décrit plus précisément dans la suite du texte. La couche luminescente formée à partir dudit matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé présentera ainsi une surface chargée positivement et la surface opposée chargée négativement. Selon une variante de réalisation de l'invention, la couche luminescente mise en oeuvre selon l'invention est formée à raison d'au moins 80 % volumique, en particulier d'au moins 90 % volumique en matériau(x) ferroélectrique(s) luminescent(s), en particulier tels que décrits précédemment, voire ne comprend pas d'autres éléments que le ou lesdits matériau(x) ferroélectrique(s) luminescent(s). Autres composés Selon une autre variante de réalisation de l'invention, la couche luminescente formée selon l'invention comprend en outre un ou plusieurs élément(s) additionnel(s), en particulier choisi(s) parmi les matériaux diffusant la lumière, tels que des particules diélectriques, des matériaux dits plasmoniques tels que des particules d'argent et des matériaux conducteurs électriques tels que des particules d'oxyde de zinc ou d'oxyde d' indium-étain. Ces éléments additionnels sont, de manière générale, connus de l'homme de l'art et classiquement mis en oeuvre pour les écrans luminescents des dispositifs cathodoluminescents. En particulier, ces éléments additionnels peuvent être présents dans la couche luminescente en une proportion allant de 1 à 10 % volumique par rapport au volume total de ladite couche. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels éléments additionnels de la couche luminescente et/ou leurs quantités de telle manière que les propriétés envisagées de la couche luminescente selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. DISPOSITIF CATHODOLUMINESCENT Comme précisé précédemment, selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un dispositif cathodoluminescent, comprenant une couche luminescente polarisée (2), formée d'au moins un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé, en particulier telle que décrite précédemment. La couche luminescente polarisée selon l'invention est plus particulièrement disposée au sein du dispositif cathodoluminescent de manière à ce que sa surface chargée positivement soit orientée vers l'émetteur d'électrons (4). Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la couche luminescente polarisée présente une épaisseur inférieure ou égale à 501.1.m. En particulier, elle peut présenter une épaisseur allant de 0,5 à 50 i.tm, de préférence d'environ 10 i.tm. L'épaisseur est généralement ajustée pour correspondre à un maximum de rendement de cathodoluminescence entre les électrons incidents et la lumière émise. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à un seul type de dispositif cathodoluminescent, mais peut être mise en oeuvre dans tout type de dispositif connu dans le domaine de l'éclairage ou de l'affichage ou des intensifieurs d'image par cathodoluminescence. Il peut s'agir notamment d'une ampoule, d'une capsule d'un tube cathodique ou d'un dispositif d'affichage, de préférence une ampoule ou autre dispositif imageur. Des variantes de dispositifs cathodoluminescents selon l'invention sont données ci-après, uniquement à titre d'exemples non limitatifs et faisant référence aux Figures 1 à 3 annexées. Selon une première variante de réalisation d'un dispositif cathodoluminescent selon l'invention, ladite couche luminescente peut constituer tout ou partie d'un écran luminescent formé classiquement sur la surface interne de l'enveloppe d'un dispositif cathodoluminescent, par exemple d'une ampoule. A titre d'exemple, la Figure 1 représente schématiquement un tel dispositif Il peut ainsi comprendre plus particulièrement une enceinte à vide (6), un émetteur d'électrons (4) et un écran luminescent (5) formé sur la surface interne de l'enveloppe (10) du dispositif, apte à recevoir les électrons. Ledit écran luminescent (5) comprend au moins ladite couche luminescente polarisée selon l'invention (2). Selon un mode de réalisation particulier, l'écran luminescent peut comprendre, outre ladite couche luminescente polarisée, une ou plusieurs couches additionnelles, classiquement mise(s) en oeuvre pour les écrans luminescents des dispositifs cathodoluminescents. Plus particulièrement, selon une première variante de réalisation, la face orientée vers l'émetteur d'électrons de ladite couche luminescente polarisée (2) peut être recouverte au moins en partie d'une couche conductrice (3), notamment en aluminium. Une telle variante est représentée en figures (1) et 2(a). De préférence, une telle couche conductrice (3) présente une épaisseur inférieure ou égale à 1 iam, en particulier allant d'environ 50 nm à 500 nm. Cette couche conductrice à faible épaisseur a pour fonction à la fois d'appliquer la tension accélératrice, d'écouler les charges électriques et de réfléchir vers le substrat la lumière produite par la couche luminescente. Selon une autre variante de réalisation, comme représenté sur la figure 2(b), le dispositif peut comprendre une couche intermédiaire transparente (8) entre la surface interne de l'enveloppe (10) du dispositif et ladite couche luminescente polarisée (2), ladite couche intermédiaire (8) étant plus particulièrement formée d'oxyde d'indium et/ou d'étain, ou d'oxyde de zinc conducteur. En particulier, la couche intermédiaire transparente (8) peut être une couche d'oxyde d'indium-étain (encore appelé en anglais Indium Tin Oxyde (ITO)). De préférence, une telle couche d'ITO (8) présente une épaisseur allant de 100 nm à 10 i.tm, en particulier d'environ 1000 nm. Une telle couche intermédiaire transparente (8) laisse passer la lumière mais permet avantageusement d'absorber les rayonnements électromagnétiques et de protéger de ces rayonnements les utilisateurs du dispositif cathodoluminescent. De plus, elle permet d'appliquer le potentiel d'accélération pour les électrons et d'évacuer les charges incidentes de la couche luminescente. Il est entendu que les deux variantes précitées peuvent être combinées au sein d'un même écran luminescent. L'élaboration et l'ajustement de telles couches additionnelles, classiquement mises en oeuvre dans les dispositifs cathodoluminescents, relèvent des connaissances générales de l'homme du métier. Bien entendu, d'autres variantes de l'écran luminescent peuvent être envisagées pour autant qu'elles ne soient pas préjudiciables aux propriétés de la couche luminescente selon l'invention. Selon une autre variante de réalisation d'un dispositif cathodoluminescent selon l'invention, ladite couche luminescente peut être formée à la surface d'un filament conducteur électrique d'un dispositif cathodoluminescent, en particulier d'une ampoule. A titre d'exemple, la Figure 3 représente un tel dispositif. Il comprend ainsi un filament (11) conducteur électrique, revêtu en tout ou partie de ladite couche luminescente polarisée (2). De préférence, le filament est cylindrique, en particulier avec un diamètre allant de 10 i.tm à 500 i.tm, notamment de 50 i.tm à 100 1.1.m. Il peut être composé d'un ou plusieurs matériaux conducteurs électriques, comme par exemple choisis parmi l'inox, l'argent, le tungstène et le carbone. La longueur du filament peut aller de 5 mm à 10 cm, notamment de 2 cm à 5 cm. De préférence, il est de forme rectiligne ou en arc de cercle. Le filament revêtu de ladite couche luminescente peut être connecté à la masse d'une source de haute tension placée dans une douille d'une ampoule ou une ampoule. Le dispositif comprend, en outre, comme pour le dispositif décrit précédemment, un émetteur d'électrons (4), de préférence sous forme de pointe, orienté en direction du filament (11). PROCEDE DE PREPARATION Selon encore un autre de ses aspects, la présente demande concerne un procédé de préparation d'une couche luminescente pour un dispositif cathodoluminescent, notamment telle que décrite précédemment, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) disposer d'un support (1), dont la surface est recouverte au moins en partie d'une couche (2) formée d'au moins un matériau ferroélectrique luminescent ; (ii) polariser ladite couche (2) de manière à charger positivement la face de ladite couche non adjacente au support ; et (iii) disposer l'ensemble obtenu à l'issue de l'étape (ii) au sein d'un dispositif cathodoluminescent, la face chargée positivement de ladite couche luminescente étant orientée vers l'émetteur d'électrons (4). Le matériau ferroélectrique luminescent, tel que décrit précédemment, peut être préparé préalablement à la mise en oeuvre du procédé de l'invention, par exemple par mélange de poudres d'un matériau ferroélectrique non luminescent et d'un matériau non ferroélectrique luminescent. Comme décrit précédemment, le support peut être de nature et de forme variées, au regard du dispositif cathodoluminescent auquel il est destiné. Selon une première variante de réalisation, le support (1) peut être un substrat (10) utilisé classiquement pour former l'enveloppe de dispositifs cathodoluminescents. Il peut par exemple s'agit d'un substrat en inox ou en verre. De préférence, il s'agit d'un substrat en verre. Selon une autre variante de réalisation, le support peut être un filament (11) conducteur électrique comme décrit plus précisément ci-dessus. La couche (2) à la surface du support (1) de l'étape (i) peut être plus 5 particulièrement formée par dépôt, à la surface dudit support, dudit matériau ferroélectrique luminescent, par cathodo-phorèse, encore appelée électrodéposition cationique, par pulvérisation cathodique ou par CVD. De préférence, le dépôt dudit matériau ferroélectrique luminescent s'effectue par cathodo-phorèse. 10 Une méthode de dépôt par cathodo-phorèse du matériau ferroélectrique luminescent Y3A15012 : Ce, BaTiO3 est détaillé dans l'exemple qui suit. L'ajustement des conditions expérimentales de dépôt de la couche dudit matériau ferroélectrique luminescent, notamment au regard de l'épaisseur de la couche de dépôt souhaitée, font partie des compétences de l'homme du métier. Elles dépendent bien 15 entendu pour un dépôt par cathodo-phorèse de la tension externe appliquée et de la durée d'application de cette tension. Selon un mode de réalisation particulier, le dépôt dudit matériau ferroélectrique luminescent obtenu sur ledit support peut être recuit pour densifier le matériau luminescent, et ainsi améliorer son rendement optique. Ce recuit peut être réalisé selon 20 toute méthode classique connue de l'homme du métier, en particulier à une température de frittage propre au matériau mis en oeuvre. Selon un mode de réalisation particulier, la polarisation de l'étape (ii) peut être réalisée sous champs électrique en disposant ledit support (1) revêtu de la couche de 25 matériau ferroélectrique luminescent de l'étape (i), entre deux électrodes (7), de manière à charger positivement la face de ladite couche (2) non adjacente au support. Un tel dispositif est représenté schématiquement en figure 4. La face de la couche (2) selon l'invention à charger positivement est ainsi reliée à l'anode, tandis que la face opposée est reliée à la cathode. 30 En particulier, les tensions appliquées pour la polarisation de la couche (2) peuvent aller de plusieurs dizaines de volts, notamment de 30 à 50 Volts jusqu'à 100 Volts, pour des épaisseurs du support revêtu de ladite couche, de l'ordre du centimètre, soit une tension appliquée de l'ordre de l'ordre de 20 à 50 kV/cm. La tension appliquée est plus particulièrement ajustée au regard de la nature du matériau ferroélectrique mis en oeuvre. La durée d'application du champ électrique peut aller de 5 à 10 secondes. Bien entendu, le procédé de l'invention peut comprendre une ou plusieurs étapes intermédiaires. Par exemple, dans le cas de la formation d'un écran luminescent, l'étape (ii) peut être suivie de la formation d'une ou plusieurs couches en surface de ladite couche luminescente polarisée, par exemple d'une couche conductrice d'aluminium telle que décrite précédemment. De même, dans le cas de la formation d'un écran luminescent, l'ensemble décrit en étape (i) peut comprendre, une couche intermédiaire transparente entre le substrat et ladite couche luminescente, par exemple formée d'oxyde d'indium-étain (ITO), telle que décrite précédemment. Par ailleurs, il appartient aux connaissances générales de l'homme du métier d'introduire de manière adéquate les autres éléments classiquement mis en oeuvre pour élaborer le dispositif cathodoluminescent. L'invention va maintenant être décrite au moyen de l'exemple et figures suivantes, illustrant la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Cet exemple et ces figures sont bien entendu donnés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. FIGURES Pour des raisons de clarté, les différents éléments visibles sur les figures 1 à 4 sont représentés en échelle libre ; les dimensions réelles des différentes parties n'étant pas respectées.30 Figure 1 Coupe transversale schématique d'un dispositif cathodoluminescent comprenant un écran luminescent (5) comprenant une couche luminescente polarisée (2) selon l'invention. Figure 2 Représentation schématique des couches pouvant formant l'écran luminescent d'un dispositif selon l'invention, avec Figure 2(a) : une couche conductrice d'aluminium (3) superposée à la couche luminescente polarisée de l'invention (2) ; et Figure 2(b) : une couche intermédiaire formée d'oxyde d'indium-étain (ITO), (8) entre le substrat (10) et la couche luminescente (2). Figure 3 Coupe transversale schématique d'une ampoule composée d'un filament (11) revêtu d'une couche luminescente polarisée (2) selon l'invention. Figure 4 Dispositif pour polariser la couche (2) du matériau ferroélectrique luminescent entre deux électrodes (7). Figure 5 Emission en cathodoluminescence, pour une tension appliquée de 5 kV et de 10 kV, de couches polarisée et non polarisée de YAG : Ce, BaTiO3, préparées selon l'exemple 1. EXEMPLE 1 Couche s olarisée de YAG :Ce BaTiO3 sur un substrat en inox i. Préparation d'une couche de Y3A15012 :Ce ; BaTiO3 sur un substrat en inox Une couche du matériau ferroélectrique luminescent est formée par cathodophorèse à la surface d'un substrat en inox, selon le mode opératoire suivant. Le matériau ferroélectrique luminescent considéré est au préalable préparé par mélange de 0,5 g de poudre de Y3A15012 :Ce (YAG :Ce) et 0,5 g de poudre de BaTiO3. - Préparation du bain pour la cathodo-phorèse Une solution A est préparée par ajout de 1,5 g de nitrate de magnésium à 5 mL d'eau déionisée. De l'éthanol est ensuite ajouté au mélange pour atteindre un volume de 100 mL. Une solution B est préparée par ajout de 25 mL de glycérol dans 25 mL d'éthanol. A la poudre de Y3A15012 : Ce, BaTiO3 formée précédemment, sont ajoutés successivement 0,6 mL de la solution A, 0,21 mL de la solution B et 0,35 mL d'eau déionisée. L'ensemble est agité à l'aide d'un agitateur magnétique pendant au moins 3 minutes pour obtenir une pâte. 1,7 mL d'éthanol sont ensuite ajoutés, puis le mélange est soumis aux ultrasons à température ambiante pendant 5 minutes. 25 mL d'éthanol sont ensuite ajoutés. - Dépôt du matériau ferroélectrique luminescent sur le support Le support conducteur, une plaque en inox d'une épaisseur de l'ordre de 100 pm, est nettoyé par de l'éthanol. Dans le bain préparé précédemment, maintenu sous agitation magnétique, sont immergés une anode en acier inox reliée à la borne positive de l'alimentation et le substrat conducteur (cathode) relié à la borne négative de l'alimentation. La distance entre l'anode et la cathode est inférieure à 1 cm, par exemple d'environ 8 mm. Une tension de 5 à 10 V est appliquée pendant quelques secondes. La couche en matériau ferroélectrique luminescent déposée sur le support présente une épaisseur d'environ 10 iam. Après dépôt du matériau ferroélectrique luminescent, la plaque est rincée à l'éthanol. ii. Polarisation de la couche dudit matériau ferroélectrique luminescent sous champs électrique Le substrat revêtu sur une de ses faces de la couche de matériau ferroélectrique, obtenu à l'étape i. précédente, est placé entre deux électrodes, comme schématisé en Figure 2, de manière à charger positivement la face de la couche du matériau ferroélectrique non adjacente au substrat. La tension appliquée est de l'ordre de 10 kV/m d'épaisseur du substrat revêtu. iii. Comparaison de l'émission en cathodoluminescence de couches polarisée et non polarisée Des mesures en microscopie électronique à balayage (MEB) doté d'un détecteur de cathodoluminescence ont été réalisées, d'une part pour la couche polarisée obtenu à l'étape (ii) précédente et, d'autre part, pour une même couche non polarisée de Y3A15012 : Ce ; BaTiO3, obtenue à l'issue de l'étape (i). Les mesures ont été réalisées pour une tension appliquée de 5 kV et de 10 kV. Résultats Les graphes d'émission en cathodoluminescence obtenus sont présentés en Figure 3. Pour l'échantillon non polarisé l'accroissement de la luminescence est de 3 pour une variation de la tension appliquée de 5 à 10 kV, ce qui est le cas pour l'ensemble des matériaux standards non polarisés. En revanche, pour l'échantillon polarisé selon l'invention, la variation de tension d'accélération des électrons incidents de 5 à 10 kV provoque une augmentation inhabituelle de la luminescence, d'un facteur S. Ainsi, ces essais démontrent clairement une augmentation de la luminescence avec la tension d'accélération accrue pour une couche polarisée selon l'invention, comparativement à une couche non polarisée.30 Référence [1] Pazik et al., Luminescence properties of BaTiO3 :Eu3+ obtained via microwave stimulated hydrothermal method, Materials Research Bulletin 44 (2009), p.1328-1333.5
La présente invention concerne l'utilisation d'un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé pour former une couche luminescente dans un dispositif cathodoluminescent. Elle vise également un dispositif cathodoluminescent comprenant une telle couche luminescente polarisée, ainsi que le procédé de préparation de cette couche luminescente pour un dispositif cathodoluminescent.
1. Utilisation d'un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé pour former une couche luminescente dans un dispositif cathodoluminescent. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est formé d'un matériau ferroélectrique non luminescent associé à au moins un élément luminescent. 3. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est formé d'un matériau ferroélectrique non luminescent dopé par au moins une terre rare luminescente et/ou un ion métallique d'un élément de transition. 4. Utilisation selon la précédente, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent présente un taux de dopage en terre(s) rare(s) et/ou en ion(s) métallique(s) allant de 0,1 % à 5 % atomique, en particulier de 1 % à 3 % atomique. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est formé d'un mélange d'un matériau ferroélectrique non luminescent et d'un matériau non ferroélectrique luminescent. 6. Utilisation selon la précédente, caractérisée en ce que ledit mélange se présente sous la forme d'une poudre, en particulier d'une poudre de taille micrométrique, notamment de 0,1 iam à 50 iam, en particulier de 1 iam à 10 p.m. 7. Utilisation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique non luminescent et ledit matériau non ferroélectrique luminescent sont mis en oeuvre dans un rapport volumique allant de 5 % à 95 %. 8. Utilisation selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que ledit matériau non ferroélectrique luminescent est choisi parmi les matériaux fluorescents, plus particulièrement choisis parmi : - Y203:Eu, YVO4 :Eu, Y202S ZnCdS :Ag,In, ZnCdS :Ag, In+Sn02, LaInO3 :Eu ; - ZnO :Zn, ZnO :Zn,Si,Ga , (Zn Mg)0:Zn , Gd3Ga5O12:Tb , Y2(A1Ga)5012 :Tb , 30 Y3A15012 :Tb , Y202S :Tb , ZnS :Cu,A1 , ZnCdS :Cu,A1 , ZnGa204 : Mn , ZnSiO4 :Mn , Gd2O2S :Tb, SiGa2S4 :Eu, Y3A15012 :Ce ;- ZnS :Ag,C1 , ZnS :Ag,C1,A1 , ZnS :Ag , ZnS :Zn , ZnS :Te, ZnGa2O4 et Y2SiO5 :Ce ; et leurs mélanges. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique non luminescent est choisi parmi les oxydes ferroélectriques de structure perovskite, en particulier est le titanate de baryum (BaTiO3). 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4 et 9, caractérisée en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est le titanate de baryum dopé par l'europium (BaTiO3 : Eu). 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 et 2 et 5 à 9, caractérisée en ce que le matériau ferroélectrique luminescent est formé d'un mélange de BaTiO3 et de Y3A15012 : Ce. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite couche luminescente comprend en outre un ou plusieurs élément(s) additionnel(s) choisi(s) parmi les matériaux diffusant la lumière, tels que des particules diélectriques, des matériaux plasmoniques tels que des particules d'argent et des matériaux conducteurs électriques tels que des particules d'oxyde de zinc ou d'oxyde d' indium-étain. 13. Dispositif cathodoluminescent, comprenant une couche luminescente polarisée (2) formée d'au moins un matériau ferroélectrique luminescent à l'état polarisé, la surface chargée positivement de ladite couche luminescente (2) étant orientée vers l'émetteur d'électrons (4). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est tel que défini selon l'une quelconque des 2 à 12. 15. Dispositif selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que ladite couche luminescente polarisée présente une épaisseur inférieure ou égale à 50 i.tm, en particulier allant de 0,5 à 50 iam, et de préférence d'environ 10 imn. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un émetteur d'électrons (4) et un écran luminescent (5) formé sur la surface interne de l'enveloppe (10) du dispositif, apte à recevoir les électrons, ledit écran luminescent (5) comprenant au moins ladite couche luminescente polarisée (2). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que la face orientée vers l'émetteur d'électrons de ladite couche luminescente polarisée (2) est recouverte au moins en partie d'une couche conductrice (3), notamment en aluminium. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend une couche intermédiaire transparente (8) entre la surface interne de l'enveloppe du dispositif et ladite couche luminescente polarisée (2), ladite couche intermédiaire transparente (8) étant plus particulièrement formée d'oxyde d'indium et/ou d'étain, ou d'oxyde de zinc conducteur, en particulier d'oxyde d'indium-étain. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un filament conducteur électrique (11) revêtu en tout ou partie de ladite couche luminescente polarisée (2). 20. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 19, caractérisé en ce qu'il s'agit d'une ampoule, d'une capsule d'un tube cathodique ou d'un dispositif 15 d'affichage. 21. Procédé de préparation d'une couche luminescente pour un dispositif cathodoluminescent, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) disposer d'un support (1), dont la surface est recouverte au moins en partie d'une couche (2) formée d'au moins un matériau ferroélectrique luminescent ; 20 (ii) polariser ladite couche (2) de manière à charger positivement la face de ladite couche non adjacente au support ; et (iii) disposer l'ensemble obtenu à l'issue de l'étape (ii) au sein d'un dispositif cathodoluminescent, la face chargée positivement de ladite couche luminescente étant orientée vers l'émetteur d'électrons (4). 25 22. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ladite couche supportée par le support de l'étape (i) est formée par dépôt dudit matériau ferroélectrique luminescent par cathodo-phorèse. 23. Procédé selon la 21 ou 22, caractérisé en ce que la polarisation de l'étape (ii) est réalisée sous champs électrique en disposant ledit support 30 revêtu de la couche de matériau ferroélectrique luminescent de l'étape (i) entre deux électrodes (7), de manière à charger positivement la face de ladite couche (2) non adjacente au support. 24. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisé en ce que ledit matériau ferroélectrique luminescent est tel que défini selon l'une quelconque des 2 à 12.
C,H
C09,H01
C09K,C09D,H01J
C09K 11,C09D 5,H01J 1,H01J 29,H01J 63
C09K 11/77,C09D 5/22,H01J 1/63,H01J 29/20,H01J 63/06
FR2989712
A1
MODULE DE REVETEMENT DE SOL ET UN ENSEMBLE MODULAIRE DE REVETEMENT DE SOL ASSOCIE
20,131,025
L'invention concerne un module de revêtement de sol et un 5 ensemble modulaire de revêtement de sol associé. ETAT DE LA TECHNIQUE On connait des systèmes de revêtement de sol formés d'ensembles modulaires. Ces ensembles modulaires comprennent généralement une 10 pluralité de modules adaptés pour être posés sur le sol et assemblés entre eux. Chaque module comprend généralement un élément de support en matière plastique et des éléments de finition, tels que par exemple des lames de bois, fixés sur l'élément de support par vissage. L'élément de 15 support comprend des moyens d'attache permettant d'assembler le module avec un module adjacent. Le document FR 2 955 601 décrit par exemple une structure modulaire de support d'un revêtement de sol comprenant une pluralité de modules unitaires assemblés entre eux par un système de tenons et de 20 mortaises. Ces structures modulaires présentent l'avantage de pouvoir être posés facilement sur un sol en carrelage ou en béton, sans outil spécifique, sans nécessiter l'installation préalable de lambourdes ou de supports spécifiques. 25 Ces structures modulaires autorisent la création de revêtements de sol associant des éléments de finition différents. Un inconvénient toutefois de ces structures est que les éléments de finition sont fixés sur l'élément de support au moyen de vis, ce qui nécessite l'utilisation d'outils et augmente la durée de montage du module. 30 Lors du montage, il est difficile d'obtenir un positionnement précis des éléments de finition par rapport à l'élément de support. En cas de variation de température ou d'hygrométrie, une différence de dilatation peut se produire entre l'élément de support et des éléments de finition, ce qui peut provoquer une déformation du module. Par ailleurs, dans le cas de modules comprenant des éléments de finition en bois naturel, les éléments de finition doivent présenter une épaisseur suffisante, typiquement supérieure ou égale à 14 millimètres, afin d'être suffisamment résistants. Cela conduit à diminuer l'épaisseur du support afin de ne pas modifier l'épaisseur totale du module, et de maintenir la compatibilité du module avec d'autres modules. Dans le même temps, les éléments de finition en bois naturel doivent être protégés de l'humidité du sol. RESUME DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un module de revêtement de 15 sol pouvant être monté facilement et permettant l'utilisation d'éléments de finition d'épaisseur importante. Ce problème est résolu dans le cadre de la présente invention grâce à un module de revêtement de sol comprenant : - un élément de support destiné à être posé sur le sol, et 20 - un élément de finition comprenant une face de parement destinée à être apparente, une face de contreparement, opposée à la face de parement et destinée à être en contact avec l'élément de support, et des faces latérales s'étendant transversalement aux faces de parement et de contreparement, dans lequel l'élément de support comprend des organes d'attache aptes à 25 venir en prise avec les faces latérales de l'élément de finition pour fixer l'élément de finition sur l'élément de support. Comme les organes d'attache viennent en prise avec les faces latérales de l'élément de finition, c'est-à-dire les faces s'étendant dans l'épaisseur de l'élément de finition, il est possible de concevoir un module 30 dans lequel les éléments de finition présentent une épaisseur importante. Le module peut en outre présenter les caractéristiques suivantes : - l'élément de finition comprend des renfoncements ménagés dans les faces latérales et les organes d'attache comprennent des protubérances adaptées pour être reçues dans les renfoncements, - les renfoncements sont des gorges ménagées dans les faces 5 latérales de l'élément de finition, - les gorges s'étendent selon une direction longitudinale de l'élément de finition, - les organes d'attache comprennent des pattes élastiques, - l'élément de support comprend une nervure et l'élément de finition 10 comprend une gorge ménagée sur la face de contreparement et adaptée pour recevoir la nervure pour positionner l'élément de finition par rapport à l'élément de support, - l'élément de finition est en bois, - l'élément de finition comprend une lame de bois, 15 - l'élément de support est formé en une seule pièce de matière. L'invention se rapport en outre à un ensemble modulaire de revêtement de sol, comprenant une pluralité de modules tels que définis précédemment, les modules étant adaptés pour être interconnectés pour former un revêtement de sol. 20 PRESENTATION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative, et doit être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles : 25 - la figure 1 représente de manière schématique en perspective un module de revêtement de sol conforme à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique, en perspective, une vue de dessous du module de revêtement de sol, 30 - la figure 3 représente de manière schématique, en perspective, une vue de dessus de l'élément de support, - les figures 4A à 4D représentent de manière schématique, respectivement, une vue de dessus de l'élément de support, une vue en coupe transversale de l'élément de support, une vue de côté de l'élément de support et une vue de détail en coupe de l'élément de support, - la figure 5 représente de manière schématique, en perspective, une vue de dessous de l'élément de support, - les figures 6A à 6C représentent de manière schématique, respectivement, une vue de dessous de l'élément de support, une vue de détail du dessous de l'élément de support, et une vue de détail en coupe de l'élément de support, - les figures 7 et 8 sont des vues de détail, en coupe partielle et en 10 perspective du module. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION Sur la figure 1, le module 1 de revêtement de sol comprend un élément de support 2 et une pluralité d'éléments de finition 3 fixés sur 15 l'élément de support 2. L'élément de support 2 est destiné à être posé sur un sol plan, par exemple en carrelage ou en béton. L'élément de support 2 est formé en une seule pièce par moulage par injection d'une matière plastique. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le module 1 comprend quatre 20 éléments de finition 3. Chaque élément de finition 3 est constitué d'une lame en bois naturel. Les lames 3 sont fixées sur l'élément de support 2 en étant disposés côté à côte parallèlement les unes aux autres. Comme cela est illustré sur les figures 3 et 4A à 4D, l'élément de support 2 présente une forme générale carrée. 25 L'élément de support 2 comprend principalement un plateau 4 destiné à recevoir les éléments de finition et un cadre 5 s'étendant autour du plateau 4. Le plateau 4 comprend des zones pleines (c'est-à-dire dépourvue d'ouvertures, à l'exception éventuellement d'orifices destinés à recevoir des 30 vis de fixation) et des zones ajourées (c'est-à-dire des zones présentant des ouvertures), les zones pleines et les zones ajourées étant disposées en alternance. Dans chaque zone pleine, le plateau 4 comprend une paroi 6 de support, chaque paroi 6 de support présentant une surface supérieure plane 7 destinée à être en contact avec une face arrière (ou face de contreparement) d'un élément de finition, sur toute la largeur de l'élément de finition, lorsque l'élément de finition est fixé sur l'élément de support. Les surfaces 7 sont coplanaires. Le plateau 4 comprend autant de parois 6 de support que d'éléments de finition : dans l'exemple représenté sur la figure 3, le plateau 4 comprend quatre parois 6. La surface supérieure 7 de chaque paroi de support 6 présente une 10 forme allongée et des dimensions sensiblement identiques à celles d'un élément de finition. Les parois de support 6 permettent ainsi d'isoler l'élément de finition du sol pour protéger l'élément de finition de l'humidité. Chaque paroi de support 6 comprend une nervure centrale 8 s'étendant selon une direction longitudinale de la paroi 6 et faisant saillie à 15 partir de la surface supérieure plane 7. Chaque nervure 8 forme un rail pour guider et positionner l'élément de finition par rapport à l'élément de support lors du montage du module. Chaque paroi de support 6 comprend également un ensemble de canaux 9 pour l'évacuation de l'eau de pluie. Plus précisément, chaque 20 paroi de support 6 comprend deux réseaux de canaux 9, les réseaux étant agencés de part et d'autre de la nervure centrale 8, symétriquement par rapport à la nervure centrale 8. Les canaux 9 sont constitués par des gorges ménagées sur la surface supérieure plane de la paroi de support 6. 25 Chaque réseau de canaux 9 comprend un canal longitudinal 10 s'étendant parallèlement à la nervure centrale 8, et une pluralité de canaux transversaux 11 s'étendant perpendiculairement à la nervure centrale 8, en coupant le canal longitudinal 10. Les canaux transversaux 11 présentent une profondeur qui va en augmentant à mesure que le canal s'écarte de la 30 nervure centrale 8 de manière à évacuer l'eau vers les bords de la paroi de support 6 et éviter que de l'eau ne stagne entre la paroi et l'élément de finition. Dans les zones ajourées, le plateau 4 comprend des ouvertures 12 traversant le plateau pour permettre à l'eau de s'écouler à travers l'élément de support 2. Plus précisément, le plateau 4 comprend des rangées d'ouvertures, chaque rangée s'étendant entre deux parois de support. Chaque canal transversal 11 débouche dans une ouverture 12 de manière à guider l'eau jusqu'à l'ouverture. Par ailleurs, l'élément de support 2 comprend également des organes d'attache 13 agencés de part et d'autre de chaque paroi de support 6 pour fixer les éléments de finition sur l'élément de support 2. Les organes d'attache 13 sont disposés par paires, le long des bords longitudinaux des parois 6. Les organes d'attache 13 d'une même paire se font face, et sont disposés symétriquement par rapport à la nervure centrale 8 pour pouvoir venir en prise avec des parois latérales d'un élément de finition. La figure 4D représente de manière plus précise la forme des 15 organes d'attache 13. Chaque organe d'attache 13 comprend une patte élastique 14 s'étendant en saillie de la surface supérieure 7 d'une paroi de support 6 et une dent 15 formée à une extrémité libre de la patte élastique 14. Chaque organe d'attache 13 comprend également une nervure 16 de rigidification. 20 La dent 15 est apte à venir s'engager dans une rainure ménagée dans une paroi latérale de l'élément de finition pour fixer l'élément de finition à l'élément de support. Chaque patte élastique 14 est légèrement inclinée par rapport à une direction perpendiculaire au plan de la surface 7 qui reçoit l'élément de 25 finition. Plus précisément, la patte élastique 14 est inclinée vers l'élément de finition de manière à contrer les efforts latéraux pouvant être exercés sur la patte par l'élément de finition. En outre, la nervure 16 de rigidification est agencée du côté de la patte 14 opposé au côté qui supporte la dent 15 de manière à renforcer encore la patte élastique 14. 30 Le cadre 5 de l'élément de support 2 comprend quatre parois périphériques 17 à 20 délimitant le plateau 4, le long de chaque côté du plateau. Chaque paroi périphérique 17 à 20 comprend une série d'organes de connexion permettant de raccorder le module 1 à un module adjacent identique afin d'assembler les modules entre eux pour former un revêtement de sol. La série d'organes de connexion comprend une alternance de tenons 21 et de mortaises 22. Les tenons 21 sont aptes à être insérés dans les mortaises 22 par emboîtement selon une direction verticale. Les trois parois périphériques 17 à 19 comprennent des tenons 21 qui s'étendent en saillie au-delà de la surface supérieure plane 7 des parois de support 6. En revanche, la paroi périphérique 20 qui s'étend transversalement à la direction des nervures 8 comprend des tenons 21 qui affleurent la surface supérieure plane 7. Cela permet d'assembler chaque élément de finition 3 sur l'élément de support 2 en faisant simplement coulisser l'élément de finition 3 le long d'une nervure de guidage 8. L'élément de finition 3 est simplement introduit du côté de la paroi 20 et est poussé le long d'une nervure de guidage 8 jusqu'à ce que l'élément de finition 3 vienne en butée contre les tenons 21 de la paroi périphérique 18 opposée. Comme cela est illustré sur les figures 2, 5 et 6A à 6C, l'élément de support 2 comprend un ensemble de nervures 23 et 24 formées sur le plateau 4, du côté du plateau 4 destinée à être tournée vers le sol (dessous du plateau 4). Ces nervures 23 et 24servent à la fois à rigidifier l'élément de support 2 et à venir en appui sur la surface du sol pour former des pieds pour le module. Les nervures 23 et 24 permettent en particulier de maintenir le plateau 4 à une distance prédéfinie du sol afin de créer une lame d'air sous 25 le plateau 4. L'ensemble de nervures inclut des nervures longitudinales 23 et des nervures transversales 24, s'étendant perpendiculairement aux nervures longitudinales 23. Plus précisément, chaque paroi de support 6 comprend une nervure longitudinale 23 s'étendant selon une direction longitudinale de 30 la paroi 6 et faisant saillie à partir de la surface inférieure 25 de la paroi 6. Chaque nervure longitudinale 23 s'étend sous une nervure centrale 8 correspondante afin de renforcer la paroi 6 à ce niveau. Les nervures transversales 24 s'étendent de part et d'autre des zones où sont positionnées les pattes élastiques 13. Par ailleurs, aussi bien les parois périphériques 17 à 20 que les nervures 23 et 24 comprennent des ouvertures 26 et 27 permettant à l'air 5 de circuler sous le plateau 4 pour créer une ventilation et éviter que de l'eau stagne sous le plateau 4. Le plateau comprend également des orificorifes 28 permettant d'insérer des vis en vue de visser les éléments de finition 3 sur l'élément de support 2 afin de procurer une fixation supplémentaire. Toutefois, les 10 éléments de finition 3 sont maintenus sur l'élément de support 2 sans qu'il soit nécessaire de le visser. Comme cela est illustré sur les figures 7 et 8, chaque élément de finition 3 (ou lame) comprend une face plane supérieure 29 (ou face de parement) destiné à être visible lorsque le module est posé sur le sol (en 15 utilisation normale) et une face plane inférieure 30 (ou face de contreparement), opposée à la face de parement 29 et destinée à venir en appui contre une paroi 7 de l'élément de support 2. La face de parement 29 peut être texturée ou présenter un motif décoratif en fonction de l'aspect que l'on souhaite donner au revêtement de sol. 20 Chaque élément de finition 3 comprend également des faces latérales 31 et 32 (ou tranches) s'étendant selon l'épaisseur de l'élément de finition 3. Lorsque les éléments de finition 3 sont fixés côte à côte sur l'élément de support 2, la face latérale 31 d'un élément de finition 3 s'étend en regard de la face latérale 32 d'un élément de finition 3 adjacent. 25 Chaque face latérale 31, 32 comprend une gorge longitudinale 33 d'attache s'étendant parallèlement aux faces 29, 30 de parement et de contreparement, selon une direction longitudinale de l'élément de finition 3. Chaque gorge longitudinale 33 est adaptée pour recevoir des dents 15 des organes d'attache 13 pour fixer l'élément de finition 3 sur l'élément de 30 support 2. La face de contreparement 30 de l'élément de finition 3 comprend également une gorge 34 de positionnement s'étendant selon une direction longitudinale de l'élément de finition 3. La gorge 34 est apte à recevoir la nervure 8 de l'élément de support 2 afin de positionner l'élément de finition 3 par rapport à l'élément de support 2 et de guider l'élément de finition 3 lors de son montage sur l'élément de support 2. Cet agencement permet de maintenir un positionnement correct des 5 éléments de finition 3 par rapport à l'élément de parement 2, même en cas de dilatation de l'élément de finition 3. En outre, du fait de leur élasticité, les pattes 13 autorisent une dilatation des éléments de parement 3
L'invention concerne un module (1) de revêtement de sol comprenant : - un élément de support (2) destiné à être posé sur le sol, et - un élément de finition (3) comprenant une face de parement (29) destinée à être apparente, une face de contreparement (30), opposée à la face de parement et destinée à être en contact avec l'élément de support (2), et des faces latérales (31, 32) s'étendant transversalement aux faces de parement et de contreparement, dans lequel l'élément de support (2) comprend des organes d'attache (13) aptes à venir en prise avec les faces latérales (31, 32) de l'élément de finition (3) pour fixer l'élément de finition (3) sur l'élément de support (2).
1. Module (1) de revêtement de sol comprenant : - un élément de support (2) destiné à être posé sur le sol, et - un élément de finition (3) comprenant une face de parement (29) destinée à être apparente, une face de contreparement (30), opposée à la face de parement et destinée à être en contact avec l'élément de support (2), et des faces latérales (31, 32) s'étendant transversalement aux faces de parement et de contreparement, dans lequel l'élément de support (2) comprend des organes d'attache (13) aptes à venir en prise avec les faces latérales (31, 32) de l'élément de finition (3) pour fixer l'élément de finition (3) sur l'élément de support (2). 2. Module selon la 1, dans lequel l'élément de finition (3) 15 comprend des renfoncements (33) ménagés dans les faces latérales (33) et les organes d'attache (13) comprennent des protubérances (15) adaptées pour être reçues dans les renfoncements (33). 3. Module selon la 2, dans lequel les renfoncements (33) sont 20 des gorges ménagées dans les faces latérales (31, 32) de l'élément de finition (3). 4. Module selon la 3, dans lequel les gorges (33) s'étendent selon une direction longitudinale de l'élément de finition (3). 25 5. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel les organes d'attache (13) comprennent des pattes élastiques (14). 6. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel 30 l'élément de support (2) comprend une nervure (8) et l'élément de finition comprend une gorge (34) ménagée sur la face de contreparement (30) et adaptée pour recevoir la nervure (8) pour positionner l'élément de finition (3) par rapport à l'élément de support (2). 7. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel l'élément de finition (3) est en bois. 8. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel l'élément de finition (3) comprend une lame de bois. 9. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel l'élément de support (2) est formé en une seule pièce de matière. 10. Ensemble modulaire de revêtement de sol, comprenant une pluralité de modules (1) selon l'une des qui précèdent, les modules étant adaptés pour être interconnectés pour former un revêtement de sol.
E
E04
E04F
E04F 15
E04F 15/02
FR2984177
A1
PROCEDE DE CRAQUAGE CATALYTIQUE ASSOCIE A UNE UNITE DE TRAITEMENT AUX AMINES AVEC BILAN CO2 AMELIORE
20,130,621
La présente invention se situe dans le domaine du captation du dioxyde de carbone (CO2) émis par des fumées provenant de la régénération des unités de craquage catalytique (notées 5 en abrégé FCC). La captation du CO2 est un aspect essentiel dans la lutte contre l'effet de serre dont il est un des responsables principaux. Afin de limiter le phénomène de réchauffement climatique, le dioxyde de carbone est extrait des fumées de combustion en vue d'être séquestré dans un réservoir souterrain. Les rejets de dioxyde de carbone proviennent pour la plus grande partie 10 de l'activité industrielle, c'est à dire 60% en moyenne mondiale, dont 40% en provenance des fumées des centrales thermiques pour la production électrique. Dans les raffineries, l'unité de craquage catalytique en lit fluidisé (FCC) peut être considérée comme une des plus émettrices de CO2 avec près de 20% des émissions à elle seule, les autres sources se trouvant dans les divers fours de réchauffage ou de distillation. Afin de 15 réduire les émissions de CO2 d'une raffinerie, il apparaît clairement que le FCC est une cible privilégiée. La présente invention propose une solution faisant appel à une technologie de captation connue, dite captation par les amines, mais développe un bilan des utilités largement excédentaire en terme de vapeur HP (haute pression) et BP (basse pression) du procédé 20 intégré FCC/unité de captation aux amines grâce à un choix judicieux des entraînements des deux compresseurs du procédé et à une récupération d'énergie poussée. On obtient ainsi un procédé intégré FCC/unité de captation aux amines avec des émissions de CO2 très faibles voire négatives. On parle alors de procédé à crédit de CO2. 25 EXAMEN DE L'ART ANTERIEUR L'art antérieur décrit un procédé intégré FCC/unité de traitement aux amines dans lequel tout ou partie des fumées de régénération sont envoyées à l'unité de traitement aux amines. L'unité de craquage catalytique est équipée d'un échangeur externe utilisant comme fluide chaud une partie du catalyseur prélevé dans la zone de régénération et les calories nécessaires 30 à l'unité de traitement aux amines sont apportées intégralement par la vapeur générée par ledit échangeur externe. Dans l'art antérieur, la quantité de vapeur générée au niveau du procédé est insuffisante pour traiter l'intégralité des fumées du FCC. Ainsi le brevet FR 2 939 693 décrit un procédé intégré de captation du CO2 émis par une partie au moins des fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (notée FCC) faisant appel à une unité de traitement aux amines (notée AMN) desdites fumées, dans lequel l'unité de craquage catalytique est équipée d'un échangeur externe utilisant comme fluide chaud une partie du catalyseur prélevé dans la zone de régénération, les calories nécessaires à la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines étant apportées intégralement par l'unité de craquage catalytique en utilisant la vapeur générée par ledit échangeur externe. Dans le cadre de la présente invention, cet échangeur externe sera noté (CCE). DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La figure 1 selon l'art antérieur est un schéma de l'utilisation de la vapeur HP générée par l'unité de FCC et montre ses 3 principales applications: a) vers la turbine faisant tourner le compresseur des gaz craqués (WGC), b) vers la turbine faisant tourner la soufflante de l'air de régénération (MAB) et, c) vers la régénération de l'amine de l'unité de traitement aux amines (AMN). L'excédent de vapeur selon l'art antérieur est quasiment nul. Les turbines utilisées selon l'art antérieur sont des turbines à condensation totale. La figure 2 selon l'invention est un schéma de l'utilisation de la vapeur HP générée par l'unité de FCC et reprend son application b) vers la turbine faisant tourner la soufflante de l'air de régénération (MAB), la turbine étant selon l'invention une turbine à contre pression qui permet de dégager un flux de vapeur BP qui assure la régénération de l'amine de l'unité de traitement aux amines (AMN). Dans ce cas selon l'invention, la mise en mouvement du compresseur des gaz craqués (WGC) est assurée par un moteur électrique. La figure 3 selon l'invention représente le schéma de l'utilisation de la vapeur HP générée par l'unité de craquage catalytique dans la variante où la dite vapeur HP est utilisée: a) vers la turbine faisant tourner le compresseur des gaz craqués (WGC), et 30 b) vers la turbine faisant tourner la soufflante de l'air de régénération (MAB), les deux turbines étant à contre pression, ce qui permet de dégager un flux de vapeur BP qui assure comme dans le cas précédent la régénération de Famine de l'unité de traitement aux amines (AMN). DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION La présente invention peut se définir comme un procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) traitant une coupe hydrocarbonée de type distillat sous vide ou résidu atmosphérique, faisant appel à une unité de traitement aux amines (AMN) des dites fumées pour en éliminer le CO2, procédé dans lequel la vapeur HP produite principalement par le refroidissement des fumées de régénération est utilisée pour assurer soit l'entrainement de la soufflante d'air de régénération (MAB) de l'unité FCC au moyen d'une première turbine à contre pression, soit l'entrainement du compresseur de gaz craqués (WGC) au moyen d'une seconde turbine à contre pression, la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), et l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. Dans certains cas en relation avec le potentiel de production de coke de la charge (mesuré par la notion de "Carbon Conradson"), l'unité FCC est équipée d'un échangeur externe (CCE) la vapeur HP produite principalement par le refroidissement des fumées de régénération est utilisée pour assurer soit l'entrainement de la soufflante d'air de régénération (MAB) de l'unité FCC au moyen d'une première turbine à contre pression, soit l'entrainement du compresseur de gaz craqués (WGC) au moyen d'une seconde turbine à contre pression, la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), et l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. L'expression "soit" doit être comprise au sens large, c'est à dire que 3 configurations sont possibles dans le cadre de la présente invention: 1) La vapeur HP est utilisée pour entrainer la soufflante de l'air de régénération au moyen d'une turbine à contre pression, et l'entrainement du compresseur des gaz craqués est assuré 30 par un moteur électrique. 2) la vapeur HP est utilisée pour entrainer le compresseur des gaz craqués au moyen d'une turbine à contre pression, et l'entrainement de la soufflante d'air de régénération est assuré par un moteur électrique, 3) la vapeur HP est utilisée pour entrainer la soufflante d'air de régénération au moyen d'une première turbine à contre pression et pour entrainer le compresseur des gaz craqués au moyen d'une seconde turbine à contre pression. Dans la troisième variante du procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues 5 de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon l'invention, la vapeur HP générée principalement par le refroidissement des fumées de régénération, est utilisé d'une part pour assurer l'entrainement de la soufflante de l'air de régénération (MAB) au moyen d'une première turbine à contre pression, et d'autre part pour assurer l'entrainement du compresseur des gaz craqués (WGC) au moyen d'une seconde turbine à contre pression, 10 l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. Par rapport à l'art antérieur le plus proche décrit dans le brevet FR 2 939 693, le procédé intégré selon la présente invention qui en constitue une amélioration, permet de dégager un crédit CO2 beaucoup plus important, comme cela est montré dans les exemples qui suivent. Lorsque l'unité FCC est équipée d'une turbine d'expansion (appelée aussi expandeur) 15 fonctionnant sur les fumées de régénération et permettant de produire de l'électricité, le crédit CO2 est encore augmenté. Selon la présente invention, le procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC fait donc appel à une unité de craquage catalytique travaillant préférentiellement dans des conditions de sévérité élevées, c'est à dire: 20 - pour une unité avec un réacteur à écoulement ascendant ("riser"), un rapport C/O entre 2 et 20, préférentiellement compris entre 4 et 15, et avec une température de sortie du réacteur comprise entre 450°C et 650°C, préférentiellement comprise entre 470°C et 620°C, - pour une unité avec un réacteur à écoulement descendant ("downer"), un rapport C/O entre 10 et 50, préférentiellement entre 10 et 30, et une température de sortie du réacteur comprise 25 entre 480°C et 650°C, et préférentiellement comprise entre 520°C et 620°C. Le procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon la présente invention fait appel à une unité de traitement aux amines qui utilise une amine choisie dans le groupe suivant: MEA (monoéthanolamine), DEA (diéthanolamine), MDEA (diméthyléthanolamine), DIPA 30 (diisopropylamine), DGA (diglycolamine), des diamines, de la pipérazine, de l'hydroxyéthyl piperazine. De façon préférée, l'amine est choisie dans le sous groupe: MEA (monoéthanolamine), DEA (diéthanolamine), MDEA (diméthyléthanolamine). De façon encore préférée, l'unité de traitement aux amines utilise la MEA (monoéthanolamine). Une autre alternative préférée est d'utiliser la Tétraméthylhexane-1,6- diamine, couramment nommé TMHDA. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La présente invention peut donc être considérée comme une amélioration du procédé intégré FCC/ traitement des fumées de régénération par une unité aux amines décrit dans le brevet FR 2939693 dans le sens où le procédé intégré FCC/unité aux amines selon la présente invention reste excédentaire en vapeur et/ou électricité, tout en ayant traité l'intégralité des fumées de l'unité FCC dans l'unité aux amines. Selon l'art antérieur le plus proche (représenté par le brevet cité), une partie seulement des fumées de régénération pouvait être traitée par l'unité de traitement aux amines avec un bilan vapeur qui était juste suffisant pour assurer la régénération de l'amine. En d'autres termes, le procédé intégré FCC/unité aux amines selon la présente invention 15 permet de traiter l'intégralité des fumées de la régénération de l'unité FCC en dégageant un excédent de vapeur qui va se traduire par un crédit de CO2. Le procédé intégré FCC/unité de traitement aux amines nécessite une grande quantité d'énergie électrique ou thermique: 20 pour régénérer l'amine après absorption du CO2, pour entraîner la soufflante d'air (MAB) qui comprime l'air nécessaire pour la régénération du catalyseur de la pression atmosphérique jusqu'à la pression du ou des régénérateurs (2 à 5 bar absolus), pour entraîner le compresseur de gaz craqués (WGC) qui comprime l'effluent gazeux 25 en tête de la colonne de fractionnement principal de 1 à 2 bar absolus environ jusqu'à à 20 bar absolus environ, (1 bar = 10 5 Pascal) - pour assurer l'injection de vapeur au niveau du riser et pour le stripage dudit catalyseur dans la zone réactionnelle. 30 La régénération de l'amine est généralement réalisée par chauffage avec de la vapeur basse pression (notée BP). Les deux compresseurs de l'unité FCC, c'est à dire le compresseur des gaz craqués (WGC) et la soufflante d'air de régénération (MAB) peuvent être entrainés par des turbines à condensation totale ou des moteurs électriques. Selon l'art antérieur, ces deux compresseurs sont entraînés mécaniquement par des turbines à vapeur à condensation totale. Les turbines à condensation totale sont généralement alimentées par de la vapeur haute pression et rejettent la vapeur à une pression inférieure à la pression atmosphérique, le vide étant réalisé par un condenseur. En sortie de condenseur, on obtient des condensats à une température inférieure à 50°C environ. Lorsqu'on utilise une turbine à condensation totale, l'enthalpie de vaporisation de l'eau est en quelque sorte "perdue" dans le condenseur. II existe également des turbines dites à contre-pression, qui sont généralement alimentées par de la vapeur haute pression et rejettent de la vapeur moyenne pression (MP) ou basse pression (BP). La vapeur MP ou BP qui s'échappe de la turbine à contre-pression peut ensuite réchauffer ou vaporiser un autre fluide grâce à sa condensation. Contrairement à la turbine à condensation 15 totale, l'enthalpie de vaporisation de l'eau n'est pas perdue, mais utilisée pour réchauffer ou vaporiser un fluide. Enfin, les deux compresseurs ci dessus mentionnés peuvent également être entraînés par un moteur électrique. Dans le cadre de la présente invention on cherche à utiliser au mieux la vapeur MP ou BP disponible, et l'on utilise au moins une turbine à contre pression pour 20 assurer l'entrainement du compresseurs des gaz craqués (WGC) et/ou l'entrainement de la soufflante de l'air de régénération (MAB). Dans le cas où l'on utilise seulement une turbine à contre pression pour assurer l'entrainement de l'un des deux compresseurs, l'autre compresseur est entrainé par un moteur électrique. Le procédé intégré FCC/unité de traitement aux amines, permet de produire de la vapeur HP 25 et de l'énergie électrique à plusieurs niveaux: production de vapeur, à différents niveaux de pression mais principalement haute pression, grâce au refroidissement des fumées provenant du (des) régénérateur(s) et de l'incinérateur de CO lorsqu'il y en a un, production de vapeur ou d'eau chaude au niveau du fractionnement principal grâce aux 30 reflux circulants, production de vapeur, le plus souvent de la vapeur HP, au niveau de l'échangeur externe (CCE), les calories étant apportées par du catalyseur prélevé en un ou plusieurs points de la zone de régénération de l'unité FCC, production d'électricité au niveau de la turbine d'expansion lorsque cette dernière est mis en oeuvre à partir des fumées issues du premier étage de régénération en vue de produire de l'électricité. Comme il sera vu plus loin, cette production d'électricité peut être convertie en un crédit CO2. Le procédé selon la présente invention présente un bilan des utilités, notamment la vapeur BP, 10 largement excédentaire grâce à un choix judicieux des entraînements des deux compresseurs du procédé et la présence d'une turbine d'expansion. Le procédé selon l'invention utilise une première turbine à contre-pression pour entraîner la soufflante d'air (turbine alimentée par de la vapeur HP et libérant de la vapeur BP), et dans une variante préférée une seconde turbine à contre-pression pour entraîner le compresseur de 15 gaz craqués (WGC). Ainsi, on obtient un bilan des utilités globales (électricité et vapeur) du procédé intégré FCC/unité de traitement des fumées de régénération aux amines largement excédentaire, ce qui se traduit in fine par un crédit CO2. Le choix de l'entraînement du compresseur de gaz craqués (turbine à contre-pression ou 20 moteur électrique) dépend de la nature des utilités que l'on veut avoir en large excès (vapeur haute pression ou basse pression par exemple). En effet, l'électricité générée par la turbine d'expansion est généralement supérieure aux besoins du moteur pour entraîner le compresseur de gaz craqués et aux consommations électriques des pompes et aérocondenseurs du procédé. 25 De même, la vapeur générée par le refroidissement des fumées de régénération, l'échangeur externe sur le catalyseur chaud (noté CCE), et le fractionnement principal des effluents, est supérieure aux besoins de vapeur du procédé selon l'invention. Ceci est dû au fait que la vapeur HP envoyée à la turbine à contre-pression qui entraîne la soufflante d'air (MAB), est transformée en vapeur BP, directement utilisable pour régénérer 30 l'amine. Cette transformation de vapeur HP en vapeur BP permettant de régénérer l'amine est encore renforcée lorsque l'on utilise une seconde turbine à contre pression pour entrainer le compresseur de gaz craqués (WGC), ce qui est la variante préférée de la présente invention. L'excédent énergétique du procédé selon l'invention associé à la captation du CO2 des fumées du FCC en vue d'être séquestré, conduit à un bilan CO2 du procédé intégré qui peut être négatif. On parle alors de crédit CO2 et non plus d'émissions de CO2 du procédé. Le bilan CO2 du procédé intégré FCC/unité de captation aux amines fait intervenir non seulement le CO2 présent dans les fumées rejetées dans l'atmosphère, mais aussi le CO2 résultant de la consommation ou production d'utilités, comme l'électricité ou la vapeur, au 10 sein du procédé. En effet, si le procédé nécessite de l'électricité, il faut ajouter au bilan CO2, les émissions générées pour produire cette électricité, même si ces émissions ont lieu sur un autre site. A l'inverse, lorsque le procédé est excédentaire en électricité, l'excédent d'électricité est converti en crédit CO2. 15 Trois gaz à effet de serre (GES) sont pris en compte : le CO2, le CH4 et le N20, qui sont les principaux contributeurs à l'intensification de l'effet de serre, et qui sont les plus pertinents pour les systèmes étudiés. Les flux respectifs de ces GES sont agrégés en un équivalent CO2 (gaz de référence pour l'indicateur d'impact caractérisant la contribution d'un système à l'effet de serre), exprimé en masse de CO2 équivalent (noté dans la suite CO2éq). 20 La conversion de chacun de ces trois gaz en CO2éq est basée sur des coefficients appelés pouvoir de réchauffement global (PRG), traduisant la contribution relative au réchauffement climatique de l'émission d' 1 g de chacun des gaz à effet de serre par comparaison avec l'émission d' 1 g de CO2 sur une période déterminée (la période de temps la plus couramment utilisée étant 100 ans). 25 La consommation (ou production) d'utilités est convertie en émission (ou crédit) de CO2 en utilisant la notion de facteur d'émission qui est expliquée ci dessous. Par exemple, un facteur d'émission de 100 gCO2éq/MJ pour l'électricité signifie que la production d'l MJ d'électricité engendre l'émission de 100 g de CO2éq. Il est important de noter que ces coefficients sont représentatifs d'un contexte géographique et 30 temporel donnés et qu'ils peuvent varier significativement en fonction de la zone géographique ou de la date considérées (du fait de modes de production ou de distances de transport différents ou encore de l'évolution des technologies sur la période considérée). L'exemple comparatif ci dessous permettra de mieux comprendre la mise en oeuvre de ces notions. EXEMPLE COMPARATIF Dans cet exemple, nous considérons une unité de craquage catalytique (FCC) d'un résidu atmosphérique hydrotraité associée à une unité de traitement aux amines des fumées de régénération issues du FCC destinée à effectuer la captation du CO2. L'exemple est comparatif en ce qu'il compare le bilan en utilités (vapeur et électricité) selon le 10 procédé intégré de l'art antérieur tel que décrit dans le brevet FR 2939693, et selon le procédé intégré de la présente invention. On effectue ensuite la traduction de ce bilan d'utilités en crédit CO2 selon la méthode des facteurs d'émission décrite plus haut. Les caractéristiques de fonctionnement et les principaux rendements de l'unité FCC et de 15 l'unité de traitement aux amines (AMN) sont indiqués dans le tableau 1 ci-dessous. Unité FCC Débit de charge élévateur principal 482 t/h Température de sortie élévateur principal 523 °C Température régénérateur 1 671 °C Température régénérateur 2 721 °C Rapport C/O 6,8 - Rendement en gaz secs 3 % poids Rendement en LPG 18 % poids Rendement en essence (C5- 220°C) 55 % poids Rendement en coke 7,3 % poids Unité de traitement CO2 entrant dans l'unité aux amines 141 t/h aux amines Taux d'absorption de CO2 dans l'amine 90 % Tableau 1 (caractéristiques de l'unité FCC et de l'unité aux amines) 20 Le tableau 2 ci dessous donne le bilan des utilités ( électricité en MW et vapeur en t/h) - selon l'art antérieur, selon la présente invention dans laquelle la soufflante de l'air de régénération (MAB) est entrainée par une turbine à contre pression (l'entrainement du compresseur de gaz craqués (WGC) étant assuré par un moteur électrique), selon la présente invention dans sa variante où le compresseur des gaz craqués (WGC) est lui même entrainé par une turbine à contre pression.. Le signe "-" devant une quantité d'utilité correspond à une production d'utilité et le signe "+" à une consommation d'utilité. Selon l'art Selon Selon Unités antérieur l'invention l'inventio n (variante) Entraînement de la soufflante d'air Turbine à Turbine à Turbine à - condensation contre- contre- totale pression pression Entraînement du compresseur de gaz craqués Moteur - électrique Consommation/production d'électricité -16,9 -16,9 +3,5 +7,6 -5,8 -16,9 MW MW - Expandeur des fumées ex reg. +3,1 +3,5 MW MW - Pompes et aérocondenseurs 0 0 - Compresseur de gaz craqués -13,8 -13,4 TOTAL ELECTRICITE Consommation/production de vapeur HP +100 +211 +211 t/h - Soufflante d'air +31 0 +65 t/h - Compresseur de gaz craqués -317 -325 -325 t/h - Chaudière de récup.+ échangeur externe + récupération de chaleur au fractionnement principal -186 -114 -49 t/h TOTAL VAPEUR HP Consommation/production de vapeur BP +180 +180 +180 -211 -65 -96 t/h t/h - Unité aux amines 0 -211 t/h t/h - Soufflante d'air 0 0 - Compresseur de gaz craqués +180 -31 TOTAL VAPEUR BP 10 Tableau 2 (comparaison du bilan utilités de l'art antérieur et de l'invention) Selon l'art antérieur, la vapeur HP excédentaire était détendue et refroidie avant d'être utilisée comme vapeur BP dans l'unité aux amines. D'après le tableau 2, le bilan vapeur selon l'art antérieur est quasiment nul (-6 t/h), alors que celui selon l'invention est très largement excédentaire (-145 t/h). Pour obtenir ces valeurs on a sommé les totaux vapeur HP et BP, et on constate que la valeur de -145 t/h est la même dans les deux variantes selon l'invention. Le tableau 3 ci dessous permet d'effectuer la traduction du bilan utilité du tableau 2 en bilan CO2, le signe "-" devant une quantité de CO2 correspond à un crédit CO2, et le signe "+" à 10 une émission de CO2. Selon l'art Selon Selon Unités antérieur l'invention l'invention (variante) CO2 rejeté dans l'atmosphère (fumées en sortie de l'unité aux amines) +14,1 +14,1 +14,1 tCO2éq/h Crédit CO2 dû à la production d'électricité (1) -7,4 -3,1 -7,1 tCO2éq/h Crédit CO2 dû à la production de vapeur (2) 1,3 -20,5 -18,6 tCO2éq/h TOTAL (bilan CO2) +8,0 -9,5 41,6 tCO2éq/h (1) Facteur d'émission pour l'électricité égal à 148 gCO2éq/MJ (2) Facteur d'émission pour la vapeur égal à 72.1 gCO2éq/MJ 15 Tableau 3 (comparaison du bilan CO2 selon l'art antérieur et selon l'invention) Le CO2 rejeté dans l'atmosphère en sortie de l'unité aux amines est le même selon l'art antérieur et selon l'invention. Mais au final, le bilan CO2 selon l'invention (- 9,5 tCO2éq/h) est plus faible que dans le procédé selon l'art antérieur. 20 Cela est encore accentué dans la variante préférée de l'invention, le crédit CO2 étant de - 11,6 tCO2éq/h. En effet, le crédit CO2 dû à l'excédent de vapeur HP et BP a été obtenu par conversion de l'excédent de vapeur selon un coefficient appelé facteur d'émission de la vapeur. Ce facteur d'émission de la vapeur traduit les émissions de GES pour la production et le 25 transport de la vapeur. Le fort excédent de vapeur selon l'invention s'explique par le choix des entraînements des compresseurs de l'unité FCC au moyen de turbines à contre pression. Il est donc encore plus élevé dans la variante faisant appel à deux turbines à contre pression
La présente invention décrit un procédé de craquage catalytique associé à une unité de traitement aux amines des fumées de régénération de l'unité de craquage catalytique, procédé faisant appel à au moins une turbine à contre pression pour assurer le fonctionnement du compresseur de gaz craqués et/ou de la soufflante d'air de régénération qui permet d'améliorer le bilan CO2 en dégageant un crédit de CO2.
1) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) traitant une coupe hydrocarbonée de type distillat sous vide ou résidu atmosphérique, faisant appel à une unité de traitement aux amines (AMN) des dites fumées pour en éliminer le CO2, dans lequel la vapeur HP est produite par le refroidissement des fumées issues de la zone de régénération et est utilisée dans au moins une turbine à contre pression qui entraine de manière non exclusive a) soit la soufflante d'air de régénération (MAB) de l'unité FCC, b) soit le compresseur des gaz craqués (WGC), la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), et l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. 2) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon la 1, dans lequel la vapeur HP produite principalement par le refroidissement des fumées de régénération est utilisée pour assurer l'entrainement de la soufflante de l'air de régénération (MAB) au moyen d'une première turbine à contre pression, et pour assurer l'entrainement du compresseur de gaz craqués (WGC) au moyen d'une seconde turbine à contre pression, la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. 3) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon la 1, dans lequel le compresseur de gaz craqués (WGC) est entrainé par un moteur électrique et la vapeur HP produite principalement par le refroidissement des fumées de régénération est utilisée pour assurer l'entrainement de la soufflante de l'air de régénération (MAB) au moyen d'une turbine à contre pression, la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. 4) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon la 1, dans lequel la soufflante de l'air de régénération (MAB) est entrainée par un moteur électrique et la vapeur HPproduite principalement par le refroidissement des fumées de régénération est utilisée pour assurer l'entrainement du compresseur de gaz craqués (WGC) au moyen d'une turbine à contre pression, la vapeur BP résultante étant utilisée pour assurer la régénération de l'amine dans l'unité de traitement aux amines (AMN), l'excédent de vapeur HP et BP étant converti en crédit CO2. 5) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité de craquage catalytique (FCC) travaille avec un réacteur à écoulement ascendant ("riser") dans des conditions de sévérité élevées, c'est à dire un rapport C/O entre 2 et 20, préférentiellement compris entre 4 et 15, et avec une température de sortie du réacteur comprise entre 450°C et 650°C, préférentiellement comprise entre 470°C et 620°C. 6) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité de craquage catalytique (FCC) travaille avec un réacteur à écoulement descendant ("downer") dans des conditions de sévérité élevées, c'est à dire avec un rapport C/O entre 10 et 50, préférentiellement entre 10 et 30, et une température de sortie du réacteur comprise entre 480°C et 650°C, et préférentiellement comprise entre 520°C et 620°C. 7) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de craquage catalytique (FCC) selon la 1, dans lequel l'unité d'absorption aux amines (AMN) utilise une amine choisie dans le groupe suivant: MEA (monoéthanolamine), DEA (diéthanolamine), MDEA (diméthyléthanolamine), DIPA (diisopropylamine), DGA (diglycolamine), des diamines, de la pipérazine, de l'hydroxyéthyl piperazine. 8) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité d'absorption aux amines (AMN) utilise une amine choisie dans le sous groupe suivant: MEA (monoéthanolamine), DEA (diéthanolamine), MDEA (diméthyléthanolamine).) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité d'absorption aux amines (AMN) utilise la MEA (monoéthanolamine). 10) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité d'absorption aux amines (AMN) utilise le composé absorbant Tétraméthylhexane-1,6-diamine, couramment nommé TMHDA. 11) Procédé intégré de captation du CO2 émis par les fumées issues de la zone de régénération d'une unité de FCC selon la 1, dans lequel l'unité de craquage catalytique (FCC) est équipée d'une turbine d'expansion alimentée par les fumées provenant du premier régénérateur et convertissant l'énergie de pression de ces fumées en électricité.
B,C,F
B01,C10,F01
B01D,C10G,F01D
B01D 53,C10G 11,F01D 15
B01D 53/14,C10G 11/18,F01D 15/08
FR2990478
A1
DISPOSITIF DE COMPRESSION POUR INSTALLATION DE TRAVAIL PAR JETS DE FLUIDE CRYOGENIQUE
20,131,115
L'invention porte sur un dispositif de compression à piston amélioré grâce à une détection plus fiable et rapide des fuites pouvant se produire autour dudit piston. L'invention concerne en outre une installation de travail par jets de fluide à température cryogénique sous haute pression dont le fonctionnement est amélioré et rendu plus sûr grâce à l'utilisation d'un dispositif de compression selon l'invention, laquelle installation est apte à et conçue pour réaliser un traitement de surface, un décapage, un nettoyage, un écroutage ou la découpe d'un matériau. Le traitement de surface de matériaux revêtus ou non, en particulier le décapage de peinture, de revêtement ou analogue, l'écroutage ou analogue, notamment de béton, la découpe d'un matériau ... peut être opéré par mise en oeuvre de jets cryogéniques sous très haute pression, comme proposé par les documents US-A-7,310,955 et US-A-7,316,363. Pour ce faire, on utilise typiquement un ou plusieurs jets de fluide cryogénique sous haute pression, en général d'azote liquide, à une pression de 300 à 5000 bars, typiquement entre 1000 et 4000 bar, et à température cryogénique comprise par exemple entre -100 et -200°C, typiquement entre -140 et -160°C, qui sont distribués par une ou plusieurs buses animées ou non d'un mouvement rotatif ou d'un mouvement d'oscillation. Un procédé de travail par jets de fluide cryogénique haute pression, en particulier un procédé de traitement de surface, de décapage, d'écroutage, de nettoyage ou de découpe d'un matériau est réalisé au moyen d'une installation de travail apte à et conçue pour produire des jets de fluide cryogénique haute pression. Habituellement, ce type d'installation de travail comprend des moyens d'alimentation en fluide, comportant notamment un réservoir de fluide cryogénique à basse pression, typiquement entre 3 et 6 bar, par exemple de l'azote à l'état liquide, et au moins un conduit d'amenée de fluide, lesquels moyens d'alimentation alimentent un échangeur thermique interne et un premier dispositif de compression apte à et conçu pour comprimer le fluide cryogénique à une première pression allant typiquement jusqu'à 1000 bar. Le fluide cryogénique comprimé à la première pression alimente ensuite, via au moins un autre conduit d'amenée de fluide, un deuxième dispositif de compression apte à et conçu pour comprimer le fluide cryogénique à la première pression à une deuxième pression supérieure à la première pression, ladite deuxième pression allant typiquement jusqu'à 5000 bar, de préférence jusqu'à 4000 bar. Le fluide comprimé à la deuxième pression est ensuite véhiculé via une ligne de convoyage jusqu'à un échangeur thermique externe où il subit un refroidissement. Il en résulte un fluide à une pression typiquement supérieure à 300 bar et allant généralement jusqu'à 5000 bar, de préférence jusqu'à 4000 bar, et à une température cryogénique comprise entre -100 et -200°C, typiquement entre -140°C et -160°C, qui est envoyé vers un outil de décapage ou analogue délivrant un ou plusieurs jets de fluide cryogénique. Généralement, le deuxième dispositif de compression comprend un compartiment de compression dans lequel se trouve le fluide cryogénique à comprimer. La compression du fluide est réalisée par un piston de compression mobile en translation dans le compartiment de compression, lequel piston est agencé dans un passage aménagé dans une paroi dudit compartiment. En outre, des moyens d'étanchéité, typiquement un joint d'étanchéité, généralement un joint d'étanchéité formé d'un matériau plastique avec un cerclage métallique, sont agencés autour du piston, au niveau du passage aménagé dans une paroi du compartiment dans lequel a lieu la compression du fluide. Ces moyens d'étanchéité sont aptes à et conçus pour assurer une étanchéité fluidique entre l'intérieur et l'extérieur du compartiment, l'extérieur du compartiment étant généralement à la pression atmosphérique. Le joint d'étanchéité du deuxième dispositif de compression est soumis à de fortes contraintes thermiques et mécaniques qui engendrent une usure à terme, voire une rupture complète, du joint d'étanchéité. En effet, les mouvements en translation aller et retour du piston ayant lieu lors des nombreux cycles de compression du fluide cryogénique engendrent une usure progressive du joint d'étanchéité par frottement répété du piston contre ledit joint. De plus, le joint d'étanchéité est soumis à des cycles thermiques répétés résultant des cycles de compression. En effet, lors du remplissage du fluide cryogénique dans le compartiment de compression, le fluide est à température cryogénique, alors qu'après compression, le fluide a une température proche de le température ambiante. L'usure du joint d'étanchéité altère progressivement ses performances d'étanchéité fluidique. Il s'ensuit des fuites de fluide au niveau du passage aménagé dans une paroi du compartiment de compression du dispositif de compression, et donc une perte en efficacité dudit dispositif, notamment une diminution de la pression de fluide comprimé dans le compartiment de compression. Lorsque le deuxième dispositif de compression fonctionne normalement, la fréquence du mouvement en translation du piston est typiquement de l'ordre de 25 coups par minute, c'est-à- dire 25 aller-retours du piston par minute. Lorsqu'une baisse significative de la pression de fluide comprimé dans le compartiment de compression survient, quelle qu'en soit la raison, la machine continue de fonctionner, c'est-à- dire de délivrer le fluide cryogénique dans le compartiment de compression et de le comprimer. Afin de ramener la pression de fluide dans le compartiment de compression à la pression de consigne, c'est-à-dire la pression de compression du fluide souhaitée, la fréquence du mouvement du piston augmente jusqu'à ce que la pression de consigne soit à nouveau atteinte. Ceci peut subvenir lors de baisses transitoires de la pression de fluide dans le compartiment de compression ou bien encore lors du démarrage de la machine avant que la pression ne soit établie, et permet de réguler la pression du fluide cryogénique distribué par l'installation de travail. L'augmentation de la fréquence du mouvement du piston au-delà d'une valeur seuil prédéterminée, typiquement au-delà de 28 coups par minute, déclenche un décompte d'une durée prédéterminée, typiquement de l'ordre de 10 secondes. Si la fréquence des mouvements du piston redevient inférieure à cette valeur seuil avant le terme de la durée typique d'environ 10 secondes, l'installation de travail par jets de fluide cryogénique haute pression continue de fonctionner et le décompte est stoppé et réinitialisé. Si la fréquence des mouvements du piston reste anormalement élevée pendant un temps trop long, c'est-à-dire typiquement au-delà de 28 coups par minute pendant une durée de 10 secondes consécutives, c'est le signe d'un disfonctionnement du deuxième dispositif de compression. L'arrêt de l'installation de travail est alors déclenché automatiquement, ce qui entraîne notamment l'arrêt du mouvement de translation du piston et l'arrêt de l'alimentation en fluide du compartiment de compression. Or, le processus décrit ci-dessus est également déclenché lors de l'usure ou de la rupture du joint d'étanchéité, ces phénomènes produisant eux aussi une diminution de la pression de fluide dans le compartiment de compression. Dans ce cas, la fréquence des mouvements du piston reste anormalement élevée pendant la durée de typiquement 10 secondes et l'installation de travail ne cesse de fonctionner qu'au bout de ladite durée. Il s'ensuit que, pendant la durée de typiquement 10 secondes, l'installation est toujours alimentée en fluide cryogénique et le piston poursuit son mouvement de translation à travers le joint d'étanchéité et ce, à fréquence élevée, c'est-à-dire typiquement au-delà de 28 coups par minute. Le déplacement du piston à travers le joint usé entraîne alors le détachement de morceaux de joints, notamment dans le compartiment de compression. Ces morceaux de joints deviennent très durs du fait des températures cryogéniques régnant dans le compartiment de compression. Il s'ensuit un risque accru de casse d'éléments constitutifs du dispositif de compression, notamment du piston qui est généralement formé d'un matériau relativement fragile, tel la céramique. La casse du piston nécessite alors une intervention longue et coûteuse, qui impacte négativement la productivité de l'installation, et ce de façon plus importante que s'il avait fallu procéder simplement au changement du joint d'étanchéité usé. Le problème à résoudre est dès lors de proposer un dispositif de compression, notamment un dispositif de compression de fluide cryogénique, qui soit amélioré de manière à minimiser grandement, voire éliminer, les problèmes susmentionnées. La solution de l'invention est alors un dispositif de compression comprenant un premier compartiment, un deuxième compartiment comprenant une paroi périphérique solidarisée au premier compartiment, un passage étant aménagé entre les premier et deuxième compartiments, un piston agencé dans le passage et mobile en translation dans au moins une partie des premier et deuxième compartiments et des moyens d'étanchéité agencés autour du piston au niveau du passage de manière à assurer, dans des conditions normales d'utilisation, une étanchéité fluidique entre lesdits premier et deuxième compartiments, le deuxième compartiment comprenant en outre au moins un orifice d'échappement aménagé dans la paroi périphérique du deuxième compartiment et des moyens de détection d'un flux de fluide agencés au niveau de l'orifice d'échappement de manière à détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment par l'orifice d'échappement. Par ailleurs, selon le mode de réalisation considéré, l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de détection d'un flux de fluide sont aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment par l'orifice et résultant d'un flux de fluide passant du premier compartiment au deuxième compartiment par le passage en cas de défaut d'étanchéité fluidique entre les premier et deuxième compartiments. - les moyens de détection d'un flux de fluide comprennent un micro-rupteur comprenant au moins deux pôles électriques et une languette actionnable sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide sur ladite languette de manière à ce que la languette assure un contact électrique entre lesdits pôles électriques lorsqu'un flux de fluide s'échappe par l'orifice d'échappement. - la languette est apte à se déplacer sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide sur ladite languette entre aux moins deux positions comprenant : . une position ouverte lorsqu'un flux de fluide nul ou quasi-nul s'échappe du deuxième compartiment par l'orifice d'échappement, les pôles électriques du micro-rupteur n'étant pas en contact électrique, et . une position fermée lorsqu'un flux de fluide s'échappe du deuxième compartiment par l'orifice d'échappement, les pôles électriques du micro-rupteur étant mis en contact électrique par la languette. - les moyens de détection d'un flux de fluide comprennent un capteur de pression de fluide. - les moyens de détection d'un flux de fluide comprennent un capteur de vitesse de fluide, de préférence un anémomètre. - les moyens de détection d'un flux de fluide comprennent une pièce fusible alimentée en courant, ladite pièce fusible étant apte à et conçue pour se briser lorsqu'un flux de fluide s'échappe du deuxième compartiment par l'orifice. - les moyens de détection d'un flux de fluide sont aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment par l'orifice dont la pression, le débit ou la vitesse au niveau des moyens de détection sont respectivement supérieurs à un seuil de détection en pression, un seuil de détection en débit ou un seuil de détection en vitesse prédéterminés. les moyens de détection d'un flux de fluide produisent un signal électrique d'alarme lorsqu'un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment par l'orifice est détecté. - le dispositif de compression est relié fluidiquement à des moyens d'alimentation en fluide dont la mise en marche et/ou l'arrêt sont contrôlés par une première commande, ledit dispositif étant en outre relié électriquement à une deuxième commande contrôlant la mise en mouvement et l'arrêt du piston et les moyens de détection d'un flux de fluide étant reliés électriquement à la première et à la deuxième commandes de manière à ce que le signal électrique d'alarme produit lorsqu'un flux de fluide s'échappe du deuxième compartiment par l'orifice déclenche l'arrêt du mouvement de translation du piston et l'arrêt de l'alimentation en fluide. Selon un autre aspect, l'invention concerne aussi une installation de travail mettant en oeuvre au moins un jet de fluide à température cryogénique sous haute pression comprenant au moins une buse de distribution d'un jet de fluide, des moyens d'alimentation en fluide, dont la mise en marche et l'arrêt sont contrôlés par une première commande, au moins une centrale de compression alimentée en fluide par les moyens d'alimentation et un échangeur thermique externe, la centrale de compression comprenant au moins un premier et un deuxième dispositifs de compression, lequel deuxième dispositif de compression comprend un premier et un deuxième compartiment, un piston, une deuxième commande contrôlant la mise en mouvement et/ou l'arrêt du piston et un échangeur thermique interne, les au moins une centrale de compression et échangeur thermique coopérant avec les moyens d'alimentation en fluide pour alimenter la au moins une buse de distribution d'un jet de fluide avec un fluide à une pression comprise entre 300 et 5000 bar, de préférence comprise entre 1000 et 4000 bar et à une température comprise entre -100°C et -200°C, de préférence entre -140 °C et -160 °C, caractérisée en ce que le deuxième dispositif de compression est selon l'une des revendications précédentes et comprend des moyens de détection d'un flux de fluide reliés électriquement aux première et deuxième commandes, lesdits moyens de détection permettant, en cas d'échappement d'un flux de fluide du 25 premier compartiment vers le deuxième compartiment du deuxième dispositif de compression, de déclencher l'arrêt du mouvement de translation du piston et l'arrêt de l'alimentation en fluide. L'invention va maintenant être mieux comprise grâce à la description détaillée suivante faite en références aux Figures annexées parmi lesquelles : les Figures 1 et 2 schématisent un dispositif de compression comprenant un piston 30 respectivement en position rentrée et en position sortie - les Figures 3a et 3b schématisent un dispositif de compression selon un mode de réalisation de l'invention, et - la Figure 4 schématise une installation de travail par jets de fluide cryogénique comprenant un dispositif de compression selon l'invention. Comme on le voit sur la Figure 1, un dispositif de compression par piston comprend généralement un premier compartiment 7 solidarisé à un deuxième compartiment 8, un premier compartiment 7 étant le compartiment de compression, c'est-à-dire le compartiment alimenté en fluide 20 et dans lequel s'effectue la compression dudit fluide 20. Les premier et deuxième compartiments 7, 8 peuvent être deux pièces assemblées mécaniquement, par exemple par filetage tel qu'illustré sur la Figure 2, ou par tout autre moyen d'assemblage. De préférence, les premier et deuxième compartiments 7, 8 sont des pièces de révolution comprenant chacune un évidement et de forme cylindrique, et agencées coaxialement. Avantageusement, le matériau utilisé pour la fabrication des premier et deuxième compartiments 7, 8 est de l'acier inoxydable du type 316. Un passage 16 est aménagé entre les premier et deuxième compartiments 7, 8 et un piston de compression 5 est agencé dans le passage 16. Des moyens d'étanchéité 4 sont agencés autour du piston 5 au niveau du passage 16 de manière à assurer, dans des conditions normales d'utilisation, une étanchéité fluidique entre lesdits premier et deuxième compartiments 7, 8. De préférence, les moyens d'étanchéité 4 comprennent un joint d'étanchéité. Typiquement le joint d'étanchéité est formé de 3 parties constituées d'un joint à lèvre en matériau polymère, d'une bague en matériau polymère et d'une bague en matériau métallique. En outre, les moyens d'étanchéité 4 comprennent une bague d'arrêt 3 et une bague de retenue 6 agencées au niveau du passage 16, autour du piston 5, de manière à maintenir en position le joint d'étanchéité. De préférence, les bagues 3 et 6 sont formées d'un matériau métallique. Avantageusement, la bague 3 est formée de bronze et la bague 6 d'acier inoxydable 316. Les moyens d'étanchéité 4 assurent une étanchéité fluidique entre les compartiments 7, 8 et permet également de guider le piston 5, lequel piston 5 est mobile en translation dans au moins une partie des premier et deuxième compartiments 7, 8 et des moyens d'étanchéité 4. Etant précisé que le piston de compression 5 est généralement mu par un piston hydraulique 5a agencé dans le deuxième compartiment 8. Le piston 5 est généralement formé d'un matériau du type céramique. Le piston 5 est apte à se déplacer en translation axiale le long des axes de symétrie des premier et deuxième compartiments 7, 8, lesquels axes sont de préférence confondus. Plus précisément, le piston 5 est apte à se déplacer entre au moins deux positions : une position rentrée (schématisée en Figure 1) selon laquelle la majeure partie du piston 5 est agencée dans le deuxième compartiment 8 et une position sortie (schématisée en Figure 2) selon laquelle le piston 5 est translaté en direction du premier compartiment 7 par rapport à sa position rentrée. Le deuxième compartiment 8 comprend en outre au moins un orifice d'échappement 9 aménagé dans la paroi périphérique 1 du deuxième compartiment 8. L'orifice 9 est débouchant et met en communication fluidique l'intérieur, c'est-à-dire le volume interne, du deuxième compartiment 8, avec l'extérieur dudit compartiment. De préférence, la pression régnant à l'intérieur du deuxième compartiment 8 est de l'ordre de la pression atmosphérique. Le piston 5 étant mu par un piston hydraulique 5a, le volume libre du compartiment 8 varie en fonction du cycle de compression. Dit autrement, lorsque le piston 5 comprime le fluide cryogénique, le volume libre du compartiment 8 diminue et de l'air est évacué par le au moins un orifice 9. A l'inverse, lorsque le piston 5 retourne en position rentrée, de l'air extérieur au deuxième compartiment 8 est aspiré par l'orifice 9. En fonctionnement, le dispositif de compression assure la compression d'un fluide 20 se trouvant dans le premier compartiment 7 lorsque le piston 5 effectue un mouvement de translation en direction du premier compartiment 7, jusqu'à se trouver dans sa position sortie. Comme déjà expliqué, en cas d'usure des moyens d'étanchéité 4, en particulier du joint d'étanchéité, des fuites de fluide 20 se produisent et entraînent le passage d'un flux de fluide 20 du premier compartiment 7 vers le deuxième compartiment 8. Le déplacement du piston à travers le joint usé entraîne le détachement de morceaux de joints qui deviennent très durs du fait des températures cryogéniques régnant dans le compartiment de compression. Il s'ensuit un risque accru de casse du piston 5, ainsi que de la bague d'arrêt 3, de la bague de retenue 6, voire du premier compartiment 7 lui-même. Pour remédier à cela, la présente invention propose d'agencer des moyens 11 de détection d'un flux de fluide au niveau de l'orifice d'échappement 9 de manière à détecter un flux de fluide 20 s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9, comme illustré par les Figures 3a et 3b qui schématisent un mode de réalisation préféré de la présente invention. A noter que par moyens 11 de détection d'un flux de fluide, on entend tout dispositif de détection de flux de fluide permettant de détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9. Avantageusement, les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 sont aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice d'échappement 9 et résultant d'un flux de fluide 20 passant du premier compartiment 7 au deuxième compartiment 8 par le passage 16, en cas de défaut d'étanchéité fluidique entre les premier et deuxième compartiments 7, 8. De préférence, le fluide 20 s'échappant par l'orifice 9 est à l'état gazeux. Typiquement, un flux de fluide 20 passant du premier compartiment 7 au deuxième compartiment 8 engendre un flux de fluide 20 s'échappant de l'orifice 9, et circulant de l'intérieur du compartiment 8 vers l'extérieur du compartiment 8, en direction des moyens 11 de détection d'un flux de fluide. La plus faible valeur de pression, la plus faible valeur de débit ou la plus faible valeur de vitesse de fluide mesurable déterminent la sensibilité des moyens de détection 11. A noter que le mouvement du piston 5 effectué en direction du compartiment 7 lors de la compression du fluide 20 peut engendrer l'échappement d'un léger flux d'air en provenance du compartiment 8 par l'orifice 9. En effet, lorsque le piston de compression 5 comprime le fluide cryogénique, le volume du compartiment 8 laissé libre par le piston hydraulique 5a diminue et de l'air est évacué par l'orifice 9. Avantageusement, la sensibilité des moyens de détection 11 est ajustée de sorte que la plus faible valeur de pression, la plus faible valeur de débit ou la plus faible valeur de vitesse de fluide mesurable soit respectivement supérieures à un seuil de détection en pression, un seuil de détection en débit ou un seuil de détection en vitesse prédéterminés. Dit autrement, les moyens de détection 11 sont préférablement aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide 20 dont la pression, le débit ou la vitesse au niveau des moyens de détection 11 est supérieur à un seuil de détection en pression, un seuil de détection en débit ou un seuil de détection en vitesse prédéterminés. Les valeurs de pression, de débit ou de vitesse de ces seuils de détection prédéterminés seront ajustés en fonction des caractéristiques du dispositif de compression de l'invention, notamment de la pression régnant dans le premier compartiment 7, du nombre d'orifices 9 agencés sur le deuxième compartiment 8. Typiquement, les valeurs de ces seuils de détection pourront être prédéterminés de manière empirique, lors d'essais de routine menés dans différentes conditions d'utilisation du dispositif de compression de l'invention, par exemple différentes valeurs de pression régnant dans le premier compartiment 7, différents nombres d'orifices 9 agencés sur le deuxième compartiment 8,... De préférence, la sensibilité des moyens de détection 11 est ajustée de sorte que les seuils de détection prédéterminés en pression, en débit ou en vitesse de fluide soient respectivement supérieurs aux variations de pression, de débit ou de vitesse résultant du faible flux d'air engendré par le mouvement du piston hydraulique 5a. Dit autrement, les moyens de détection 11 sont préférablement aptes à et conçus pour détecter uniquement un flux de fluide 20 dont la pression, le débit ou la vitesse au niveau des moyens de détection 11 est supérieur à la pression, au débit ou à la vitesse du léger flux d'air s'échappant par l'orifice 9 lors du mouvement du piston hydraulique 5a dans le deuxième compartiment 8, en direction du premier compartiment 7. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, illustré sur les Figures 3a et 3b, les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 comprennent un dispositif du type micro-rupteur. Par micro-rupteur, on entend un dispositif comprenant au moins deux pôles électriques et une languette 12 actionnable sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide 20 sur ladite languette 12. Le choix des caractéristiques du micro-rupteur, notamment la portance de la languette 12 et la distance séparant les points de contact de la languette avec les pôles électriques du micro- rupteur, permet d'ajuster la sensibilité du micro-rupteur. Avantageusement, un micro-rupteur du type micro-rupteur miniature à languette ou levier de marque Cherry et commercialisé sous la référence DG13-B3LA peut être utilisé. Dans le cadre de l'invention, le micro-rupteur est agencé au niveau de l'orifice 9 de manière à ce que la languette 12 assure un contact électrique entre lesdits pôles électriques lorsqu'un flux de fluide 20, de préférence de l'azote, s'échappe par l'orifice d'échappement 9 et vient appuyer sur la languette 12. Plus précisément, la languette 12 est apte à se déplacer sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide 20 sur ladite languette 12 entre aux moins deux positions comprenant : - une position ouverte (schématisée sur la Figure 3a) lorsqu'un flux de fluide 20 nul ou quasi-nul s'échappe du deuxième compartiment 8 par l'orifice d'échappement 9, la pression exercée sur la languette 12 n'étant pas suffisante pour mettre les pôles électriques du micro- rupteur 11 en contact électrique, et - une position fermée (schématisée sur la Figure 3b) lorsqu'un flux de fluide 20 s'échappe du deuxième compartiment 8 par l'orifice d'échappement 9 et exerce une pression sur la languette 12, les pôles électriques du micro-rupteur 11 étant mis en contact électrique par la languette 12. De manière alternative, les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 comprennent un capteur de pression de fluide 20. Par capteur de pression, on entend tout moyen apte à et conçu pour détecter une variation de pression, en particulier une variation de pression engendrée par un flux de fluide circulant en direction dudit capteur. Comme expliqué précédemment, les seuils de détection en pression du micro-rupteur ou du capteur de pression sont avantageusement choisis de sorte que la micro-rupteur ou le capteur de pression soient aptes à et conçus pour ne détecter qu'un flux de fluide 20 exerçant une pression au niveau des moyens 11 supérieure à celle exercée par le léger flux d'air résultant du mouvement du piston hydraulique 5a dans le deuxième compartiment 8. Dit autrement, dans le cas où les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 comprennent un dispositif du type micro-rupteur, le léger flux d'air résultant du mouvement du piston hydraulique 5a dans le deuxième compartiment 8 n'exerce pas une pression suffisante pour que la languette 12 mette en contact les pôles électriques du micro-rupteur. Selon un autre mode de réalisation, les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 comprennent un capteur de vitesse de fluide, de préférence un anémomètre. Avantageusement encore, le seuil de détection en vitesse du capteur de vitesse est choisi de sorte que ledit capteur soit apte à et conçu pour ne détecter qu'un flux de fluide 20 dont la vitesse est supérieure à celle du léger flux d'air résultant du mouvement du piston hydraulique 5a dans le deuxième compartiment 8. Dans un mode de réalisation alternatif, les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 comprennent une pièce fusible alimentée en courant, ladite pièce fusible étant apte à et conçue pour se briser lorsqu'un flux de fluide 20 s'échappe du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9. De préférence, la pièce fusible se brise lorsque le flux de fluide 20 a une pression, un débit ou une vitesse respectivement supérieurs à des seuils de détection en pression, en débit ou en vitesse prédéterminés, de préférence encore les valeurs de ces seuils de détection en pression, en débit ou en vitesse prédéterminés sont respectivement supérieures aux valeurs de pression, de débit ou de vitesse du léger flux d'air s'échappant par l'orifice 9 lors du mouvement du piston hydraulique 5a. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, le deuxième compartiment 8 du dispositif de compression de l'invention comprend avantageusement des moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20, alimentés électriquement, lesdits moyens étant aptes à et conçus pour produire un signal électrique d'alarme lorsqu'un flux de fluide 20 s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9 est détecté. De préférence, le signal électrique produit par les moyens 11 permet de déclencher l'arrêt du fonctionnement du dispositif de compression de l'invention, notamment l'arrêt du mouvement de translation du piston 5 et l'arrêt de l'alimentation en fluide 20 du deuxième compartiment de compression 8. Plus précisément, le dispositif de l'invention est avantageusement relié fluidiquement à des moyens d'alimentation en fluide 20 dont la mise en marche ou l'arrêt sont contrôlés par une première commande. En outre, la mise en mouvement de translation ou l'arrêt du piston 5 est 20 contrôlée par une deuxième commande. Les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 sont alors reliés électriquement aux première et deuxième commandes par au moins un câble électrique 13 de manière à ce que le signal électrique d'alarme produit lorsqu'un flux de fluide s'échappe du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9 déclenche l'arrêt du mouvement de translation du piston 5 et l'arrêt de 25 l'alimentation en fluide 20. De la sorte, la détection d'une fuite se produisant au niveau des moyens d'étanchéité 4 et générant l'échappement d'un flux de fluide 20 par l'orifice 9 déclenche l'arrêt du dispositif de compression, en particulier l'arrêt du mouvement du piston au travers des moyens d'étanchéité 4 et l'arrêt de l'alimentation du premier compartiment 7 en fluide 20. Ceci permet de procéder à l'arrêt du dispositif de compression de manière automatique et rapide, et donc de limiter grandement, voire d'éliminer, les risques susmentionnés de casse d'éléments constitutifs du dispositif de compression, notamment du piston 5. Dans le cadre de l'invention, le dispositif de l'invention est apte à et conçu pour comprimer un fluide 20 dans le deuxième compartiment 8 par translation du piston 5 en direction du deuxième compartiment 8, la pression initiale de fluide 20 étant comprise entre 200 et 1500 bar et la pression de fluide 20 comprimé étant comprise entre 300 et 5000 bar, de préférence allant jusqu'à 4000 bar. Selon le cas, un ou plusieurs orifices d'échappement 9 peuvent être aménagés dans la paroi périphérique 1 du deuxième compartiment 8. De préférence, ces orifices 9 ont des diamètres compris entre 9 et 10 mm, de préférence encore de l'ordre de 9.7 mm. Dans le cas de plusieurs orifices 9, tout ou partie des orifices 9 peuvent être munis de moyens 11 de détection de flux de fluide conformément à l'invention. Lorsqu'une partie seulement des orifices 9 est munie de moyens 11 selon l'invention, le ou les orifices qui ne sont pas munis de moyens 11 peuvent être bouchés, de manière à augmenter le flux de fluide 20 s'échappant d'un ou des orifices munies de moyens 11, ou bien laissés libres. Dans tous les cas, le dispositif de l'invention est préférablement apte à et conçu pour comprimer un fluide 20 se trouvant dans le premier compartiment 7 à l'état liquide, le fluide 20 passant du premier compartiment 7 au deuxième compartiment 8 et s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9 étant à l'état gazeux. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, visible sur les Figures 3a et 3b, le dispositif de compression de l'invention comprend en outre au moins une pièce de maintien 10 des moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 au niveau de l'orifice 9. La pièce de maintien 10 comprend un évidement axial traversant 15 d'axe A dans lequel les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 sont agencés, la pièce de maintien 10 étant positionnée contre la paroi périphérique 1 du deuxième compartiment 8 de manière à ce que l'axe A de l'évidement axial 15 soit sensiblement aligné avec le centre de l'orifice d'échappement 9. La pièce de maintien 10 peut par exemple être fixée sur la surface externe de la paroi périphérique 1 au moyen d'au moins une vis 14. De cette façon, l'évidement axial 15 constitue un conduit de fluide prolongeant l'orifice 9 pour canaliser un flux de fluide 20 s'échappant du deuxième compartiment 8 par l'orifice 9, et ainsi améliorer la sensibilité des moyens de détection 11. De préférence, les moyens de détection 11 agencés dans l'évidement axial 15 n'obturent pas de façon hermétique ledit évidement axial 15 et autorise le passage d'un flux de fluide vers l'extérieur du deuxième compartiment 8. De cette façon, il n'y a pas de risque de surpression dans le deuxième compartiment 8 lors du passage d'un flux de fluide 20 du premier compartiment 7 vers le deuxième compartiment 8. Le dispositif de l'invention peut être utilisé dans tout type d'installation industrielle, dès lors que celle-ci comprend au moins un dispositif de compression de fluide, par exemple une installation de travail par jet d'eau Ultra Haute Pression (UHP). Toutefois, l'invention est particulièrement avantageuse dans le cadre d'un dispositif de compression apte à et conçu pour servir de dispositif de compression dans une installation de travail par jets de fluide cryogénique. En effet, le dispositif de l'invention permet de limiter grandement les problèmes susmentionnés et liés en particulier aux températures cryogéniques et aux fortes pressions de fluide 20 régnant dans le premier compartiment 7. En outre, le dispositif de l'invention offre l'avantage d'être apte à et conçu pour déclencher l'arrêt du mouvement du piston et/ou de l'alimentation en fluide du compartiment de compression quasi-instantanément après le détection d'un défaut d'étanchéité des moyens d'étanchéité 4, et de manière nettement plus rapide qu'avec la durée de temporisation de l'ordre de 10 secondes utilisée dans l'art antérieur. Enfin, la présence d'un opérateur à proximité des commandes du dispositif de compression n'est plus indispensable, ce qui est un avantage considérable pour limiter les coûts de production. Le dispositif de l'invention est aussi particulièrement avantageux lorsque la présence d'un opérateur à proximité de l'installation de travail est à proscrire, comme c'est le cas pour certaines applications des industries nucléaires ou chimiques. Ainsi, selon un autre aspect, l'invention concerne également une installation de travail mettant en oeuvre au moins un jet de fluide 20 à température cryogénique sous haute pression, de préférence le fluide 20 est de l'azote. La Figue 4 schématise l'architecture d'une installation de travail pour mettre en oeuvre un procédé de décapage, de traitement de surface ou analogue par jets de liquide cryogénique, en particulier d'azote liquide, en particulier un procédé de travail par jets d'azote liquide. Comme on le voit, une telle installation comprend des moyens d'alimentation 41 en fluide 20. Les moyens d'alimentation 41 comprennent typiquement un réservoir de fluide 20 de préférence un réservoir de stockage de grande capacité, tel une citerne de camion ou un réservoir de stockage de plusieurs milliers de litres. En général, le fluide 20, de préférence de l'azote, est stocké à l'état liquide à température cryogénique. Le convoyage du fluide 20 entre les différents éléments de l'installation se fait via des conduits d'amenée de fluide, ou canalisations, de préférence calorifugées. La mise en marche et/ou l'arrêt des moyens d'alimentation 41 sont contrôlés par une première commande. Les moyens d'alimentation 41 alimentent en fluide 20 une centrale de compression 42 par au moins un conduit 45 d'amenée de fluide. La centrale de compression 42 comprend au moins deux étages de compression ainsi qu'un échangeur thermique interne 43. Typiquement, la centrale de compression 42 comprend un premier dispositif de compression qui est alimenté par le fluide 20 circulant dans le conduit 45 à basse pression, c'est-à-dire à une pression d'environ 3 à 6 bar, et à une température de -180°C environ. Ce premier dispositif de compression permet une mise à une première pression du fluide 20, typiquement supérieure à 200 bar et allant de préférence jusqu'à 1000 bar. Le fluide 20 à température cryogénique à la première pression est convoyé vers un deuxième dispositif de compression dans lequel il est à nouveau comprimé à une deuxième pression allant typiquement jusqu'à 4000 bars. Le fluide 20 comprimé à la deuxième pression est ensuite véhiculé via une ligne de convoyage 46 jusqu'à l'échangeur thermique externe 43 où il subit un refroidissement avec de l'azote liquide à pression atmosphérique (en 48). Il en résulte un fluide 20 UHP, à une pression typiquement supérieure à 300 bar et allant généralement jusqu'à 5000 bar, de préférence jusqu'à 4000 bar, et à une température cryogénique comprise entre -100 et -200°C, typiquement inférieure à -140°C, typiquement comprise entre - 140°C et -160°C, qui est envoyé, via une ligne d'alimentation 47, vers un outil ou buse 44 de décapage ou analogue délivrant un ou plusieurs jets de fluide 20 UHP, en général plusieurs jets, de préférence des jets d'azote liquide. Dans le cadre de la présente invention, le deuxième dispositif de compression est un dispositif de compression à piston tel que schématisé sur le Figures 3a et 3b comprenant un premier et un deuxième compartiments 7, 8 et un piston 5 mu par un piston hydraulique 5a. Le premier compartiment 7, qui est celui dans lequel s'effectue la compression à le deuxième pression, est alimenté par le fluide 20 à température cryogénique et à la première pression. En outre, l'installation de l'invention comprend une deuxième commande qui contrôle la mise en mouvement et l'arrêt du piston 5 dans au moins une partie des premier et deuxième compartiments 7, 8. Selon l'invention, le deuxième dispositif de compression comprend des moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 reliés électriquement à la première et à la deuxième commande et permettant, en cas d'échappement d'un flux de fluide 20 du deuxième compartiment 8 vers le deuxième compartiment 8 du dispositif de compression 43, de déclencher l'arrêt du mouvement de translation du piston 5 et l'arrêt de l'alimentation en fluide 20. Les moyens 11 de détection d'un flux de fluide 20 peuvent aussi être reliés électriquement à une commande d'arrêt d'urgence de l'installation permettant de couper l'alimentation électrique générale de l'installation, ce qui a pour effet d'arrêter notamment le mouvement de translation du piston 5 et l'alimentation en fluide 20. L'application principale de la présente invention est un procédé de travail mettant en oeuvre une installation de travail selon l'invention au moyen d'un ou plusieurs jets de fluide 20 à température cryogénique sous haute pression, de préférence un ou plusieurs jets d'azote liquide, pour réaliser un traitement de surface, un décapage, un nettoyage, un écroutage ou la découpe d'un matériau au moyen d'une installation selon l'invention
L'invention porte sur un dispositif de compression comprenant un premier compartiment (7), un deuxième compartiment (8) comprenant une paroi périphérique (1) solidarisée au premier compartiment (7), un passage (16) étant aménagé entre les premier et deuxième compartiments (7, 8), un piston (5) agencé dans le passage (16) et mobile en translation dans au moins une partie des premier et deuxième compartiments (7, 8) et des moyens d'étanchéité (4) agencés autour du piston (5) au niveau du passage (16) de manière à assurer, dans des conditions normales d'utilisation, une étanchéité fluidique entre lesdits premier et deuxième compartiments (7, 8). Selon l'invention, le deuxième compartiment (8) comprend en outre au moins un orifice d'échappement (9) aménagé dans la paroi périphérique (1) du deuxième compartiment (8) et des moyens (11) de détection d'un flux de fluide agencés au niveau de l'orifice d'échappement (9) de manière à détecter un flux de fluide (20) s'échappant du deuxième compartiment (8) par l'orifice d'échappement (9).
1. Dispositif de compression comprenant un premier compartiment (7), un deuxième compartiment (8) comprenant une paroi périphérique (1) solidarisée au premier compartiment (7), un passage (16) étant aménagé entre les premier et deuxième compartiments (7, 8), un piston (5) agencé dans le passage (16) et mobile en translation dans au moins une partie des premier et deuxième compartiments (7, 8) et des moyens d'étanchéité (4) agencés autour du piston (5) au niveau du passage (16) de manière à assurer, dans des conditions normales d'utilisation, une étanchéité fluidique entre lesdits premier et deuxième compartiments (7, 8), le deuxième compartiment (8) comprenant en outre au moins un orifice d'échappement (9) aménagé dans la paroi périphérique (1) du deuxième compartiment (8) et des moyens (11) de détection d'un flux de fluide agencés au niveau de l'orifice d'échappement (9) de manière à détecter un flux de fluide (20) s'échappant du deuxième compartiment (8) par l'orifice d'échappement (9). 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) sont aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide s'échappant du deuxième compartiment (8) par l'orifice (9) et résultant d'un flux de fluide (20) passant du premier compartiment (7) au deuxième compartiment (8) par le passage (16) en cas de défaut d'étanchéité fluidique entre les premier et deuxième compartiments (7, 8). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) comprennent un micro-rupteur comprenant au moins deux pôles électriques et une languette (12) actionnable sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide (20) sur ladite languette (12) de manière à ce que la languette (12) assure un contact électrique entre lesdits pôles électriques lorsqu'un flux de fluide (20) s'échappe par l'orifice d'échappement (9). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la languette (12) est apte à se déplacer sous l'effet d'une pression exercée par un flux de fluide (20) sur ladite languette 30 (12) entre aux moins deux positions comprenant :une position ouverte lorsqu'un flux de fluide (20) nul ou quasi-nul s'échappe du deuxième compartiment (8) par l'orifice d'échappement (9), les pôles électriques du micro-rupteur (11) n'étant pas en contact électrique, et une position fermée lorsqu'un flux de fluide (20) s'échappe du deuxième compartiment (8) par l'orifice d'échappement (9), les pôles électriques du micro- rupteur (11) étant mis en contact électrique par la languette (12). 5. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) comprennent un capteur de pression de fluide (20). 6. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) comprennent un capteur de vitesse de fluide, de préférence un anémomètre. 7. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) comprennent une pièce fusible alimentée en courant, ladite pièce fusible étant apte à et conçue pour se briser lorsqu'un flux de fluide (20) s'échappe du deuxième compartiment (8) par l'orifice (9). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) sont aptes à et conçus pour détecter un flux de fluide (20) s'échappant du deuxième compartiment (8) par l'orifice (9) dont la pression, le débit ou la vitesse au niveau des moyens de détection (11) sont respectivement supérieurs à un seuil de détection en pression, un seuil de détection en débit ou un seuil de détection en vitesse prédéterminés. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) produisent un signal électrique d'alarme lorsqu'un flux de fluide (20) s'échappant du deuxième compartiment (8) par l'orifice (9) est 30 détecté. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est relié fluidiquement à des moyens d'alimentation (41) en fluide (20) dont la mise en marche et/ou l'arrêt sont contrôlés par une première commande, ledit dispositif étant en outre relié électriquement à une deuxième commande contrôlant la mise en mouvement et l'arrêt du piston (5) et les moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) étant reliés électriquement à la première et à la deuxième commandes de manière à ce que le signal électrique d'alarme produit lorsqu'un flux de fluide (20) s'échappe du deuxième compartiment (8) par l'orifice (9) déclenche l'arrêt du mouvement de translation du piston (5) et l'arrêt de l'alimentation en fluide (20). 11. Installation de travail mettant en oeuvre au moins un jet de fluide (20) à température cryogénique sous haute pression comprenant au moins une buse (44) de distribution d'un jet de fluide (20), des moyens d'alimentation (41) en fluide (20), dont la mise en marche et l'arrêt sont contrôlés par une première commande, au moins une centrale de compression (42) alimentée en fluide (20) par les moyens d'alimentation (41) et un échangeur thermique externe (43), la centrale de compression (42) comprenant au moins un premier et un deuxième dispositifs de compression, lequel deuxième dispositif de compression comprend un premier et un deuxième compartiment (7, 8), un piston (5), une deuxième commande contrôlant la mise en mouvement et/ou l'arrêt du piston 5 et un échangeur thermique interne, les au moins une centrale de compression (42) et échangeur thermique (43) coopérant avec les moyens d'alimentation en fluide (20) pour alimenter la au moins une buse (44) de distribution d'un jet de fluide (20) avec un fluide (20) à une pression comprise entre 300 et 5000 bar, de préférence comprise entre 1000 et 4000 bar et à une température comprise entre -100°C et -200°C, de préférence comprise entre - 140 °C et -160 °C, caractérisée en ce que le deuxième dispositif de compression est selon l'une des précédentes et comprend des moyens (11) de détection d'un flux de fluide (20) reliés électriquement aux première et deuxième commandes, lesdits moyens (11) de détection permettant, en cas d'échappement d'un flux de fluide (20) du premier compartiment (7) vers le deuxième compartiment (8) du deuxième dispositif de compression, de déclencher l'arrêt du mouvement de translation du piston (5) et l'arrêt de l'alimentation en fluide (20).30
F,B
F04,B26
F04B,B26F
F04B 19,B26F 1,F04B 49
F04B 19/22,B26F 1/26,F04B 49/06,F04B 49/10
FR2981067
A1
PROCEDE DE PREPARATION DU 1,2,3-TRIMETHOXYPROPANE, UTILISATIONS ET COMPOSITIONS COMPRENANT LEDIT 1,2,3-TRIMETHOXYPROPANE
20,130,412
La présente invention a pour objet un procédé de préparation du 1,2,3-triméthoxypropane à partir du glycérol, en présence d'un agent méthylant et d'un catalyseur de transfert de phase en milieu basique. Ce procédé permet, notamment, de réaliser une synthèse directe du 1,2,3-triméthoxypropane dans des conditions réactionnelles douces avec un taux de conversion élevé, de bons rendements et utilisable à l'échelle industrielle à un coût réduit. ETAT DE LA TECHNIQUE Le 1,2,3-triméthoxypropane est généralement décrit dans l'état de la technique en tant que sous-produit de réaction. Ainsi, Thibault et al., Green Chemistry, 2011, 13, 357, décrit une réaction d'hydrogénation du glycérol dans le méthanol en présence d'un complexe de ruthénium en tant que catalyseur produisant en tant que sous-produit de synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane avec un rendement de 8%. Par ailleurs, Scalarone et al., Journal of Analytical and Applied Pyrolysis, 58-59, 2001, 503-512 identifie le 1,2,3-triméthoxypropane en tant que sous-produit de pyrolyse de l'huile de lin non-âgée mais sans en donner une analyse chimique complète ni un quelconque procédé d'obtention. Une synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane est décrite dans Fairbourne et al., Journal of Chemical Society, 1931, 445-458, laquelle consiste à faire réagir un diméthyle éther de glycérol, du sodium sous sa forme métallique et du sulfate de méthyle. Dans cette synthèse, le diméthyle éther de glycérol est obtenu en chauffant à haute température un mélange de glycérol et d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium suivi d'une étape de purification qualifiée comme difficile par les auteurs consistant en une multitude de distillations fractionnées. On notera également qu'aucune indication précise sur les conditions réactionnelles nécessaires à l'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane, ni aucun rendement, ni pourcentage de conversion ne sont divulgués dans ce document. Par conséquent, il semblerait qu'il n'y ait aucun procédé d'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane connu permettant l'obtention directe, notamment en une seule étape à partir du glycérol, de ce composé dans des conditions douces, avec de bons rendements et un taux de conversion élevé et susceptible d'être utilisé à grande échelle en milieu industriel à moindre coût. DEFINITIONS Dans le contexte de la présente demande on entend par « étape 10 réactionnelle » une étape dans laquelle un produit issu de la réaction entre au moins deux réactifs est obtenu. Ne sont pas considérés comme des étapes réactionnelles, les étapes de purification et de séparation par exemple. Dans le contexte de la présente demande on entend par 15 « préparation directe » une préparation mettant en oeuvre une seule ou un nombre relativement faible d'étapes réactionnelles et par laquelle l'obtention du produit de réaction souhaité est simplifiée. Dans le contexte de la présente demande on entend par « réactif classifié en tant qu'agent susceptible de porter atteinte à la santé d'un 20 utilisateur et/ou de mettre en danger la vie de la faune aquatique, terrestre ou aviaire environnante » tout réactif classé comme tel conformément à la classification normalement en vigueur dans l'Union Européenne à la date de la présente demande. 25 DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 représente le diagramme GC/MS obtenu après purification du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu selon le procédé de l'invention. La figure 2 représente la séquence d'un protocole expérimental 30 permettant la synthèse et la purification du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu selon le procédé de l'invention. DESCRIPTION DE L'INVENTION La présente invention a pour but général de fournir un procédé de 35 synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane (aussi connu sous le nom de 2 98106 7 triméthyléther de glycérol) dans des conditions douces, peu coûteuses, faciles à mettre en oeuvre et compatibles avec une utilisation industrielle. Un objet de la présente invention est également de fournir une synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane en une seule étape réactionnelle et 5 permettant la conversion complète du glycérol en 1,2,3- triméthoxpropane. Un autre objet de la présente invention est de fournir une synthèse permettant l'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane avec de bons rendements isolés, en particulier supérieurs à 95%, de préférence 10 supérieurs à 90%, de préférence supérieurs à 80%, de préférence supérieurs à 70%, de préférence encore supérieurs à 60%. Un autre objet de la présente invention est de fournir un procédé de préparation du 1,2,3-triméthoxypropane compatible avec une ou plusieurs méthodes de purification permettant d'obtenir une pureté très 15 élevée du 1,2,3-triméthoxypropane notamment sans trace d'eau. Un autre objet de l'invention est de fournir un procédé permettant l'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane ayant les propriétés adéquates pour être utilisé en tant que solvant de remplacement des solvants généralement utilisés notamment en synthèse organique tels que le THF, 20 le glyme, le PEG, le diglyme et autres éthers. Un objet de la présente invention est également de fournir une réaction permettant l'obtention du 1,2,3-triméthoewpropane ayant les propriétés adéquates pour être utilisé dans les domaines de la pharmacie, de la cosmétique, de la peinture, du collage, des vernis, des pigments, des 25 encres, des détergents, du gasoil, de la synthèse, des polymères, de la parfumerie, du textile, du traitement des surfaces (dégraissage, décapage). Un autre objet de la présente invention est de fournir un procédé d'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane n'utilisant aucun solvant et donc 30 permettant de respecter l'environnement. Un autre objet de la présente invention est de fournir un procédé d'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane n'utilisant aucun ou peu de réactifs classifiés en tant qu'agents susceptibles de porter atteinte à la santé d'un utilisateur (c'est-à-dire non toxique, irritant, inflammable, 35 tératogène, etc...) et/ou de mettre en danger la vie de la faune marine, prrestrp j )vidire environnante. 2 98106 7 4 Un autre objet de la présente invention est de fournir un procédé d'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane à partir d'un réactif ou substrat de départ issu en partie ou en totalité des ressources renouvelables. La présente invention a donc également pour objet la valorisation des ressources mondiales en polyols naturels comme notamment le glycérol et ses dérivés, en les utilisant en tant que matières premières par exemple dans l'industrie chimique. Le procédé selon l'invention peut donc être répertorié parmi les procédés de synthèse dits « propres » ou « verts » c'est-à-dire contribuant à la protection de l'environnement. Ainsi, selon un premier aspect, la présente demande concerne un procédé de préparation du 1,2,3-triméthoxypropane caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en réaction du glycérol en présence d'une base, d'un agent méthylant et d'un catalyseur de transfert de phase en absence de solvant. Dans le contexte de la présente demande, on entend par « absence de solvant » une mise en réaction faite sans ajout volontaire de solvants, le milieu réactionnel pouvant néanmoins contenir des traces (quantité résiduelle) de solvants tels que l'eau, présents dans les réactifs ou produits de départ utilisés et pouvant provenir notamment de leurs propriétés hygroscopiques (tel est le cas pour le glycérol par exemple), et des impuretés (produits de dégradation par exemple) qu'ils contiennent. Dans le cas présent, on pourra considérer qu'une « absence de solvants » est définie lorsque la quantité de solvants résiduels (c'est-à-dire la quantité de produits autres que ceux contenus dans les réactifs de départ en tant que tels) est de préférence choisie parmi inférieure à 10,000 ppm, inférieure à 5,000 ppm, inférieure à 1,000 ppm, inférieure à 500 ppm, inférieure à 100 ppm, inférieure à 50 ppm, de préférence inférieure à 10 ppm et de préférence encore inférieure à 1 ppm. Selon un mode de réalisation avantageux, la quantité molaire de base par rapport à la quantité molaire de glycérol utilisée dans le procédé selon l'invention est comprise entre 10 : 1 et 2 : 1, de préférence entre 5 : 1 et 2 : 1, de préférence encore entre 4 : 1 et 2 : 1, et de préférence encore entre 3 : 1 et 2 : 1. Selon un mode de réalisation avantageux, la quantité molaire d'agent méthylant par rapport- à la ouantite molaire de glycérol utilisée 2 9 8106 7 dans le procédé selon l'invention est comprise entre 10 : 1 et 1,5 : 1, de préférence entre 5 : 1 et 1,5 : 1, de préférence encore entre 4 : 1 et 1,5 : 1, de préférence encore entre 3 : 1 et 1,5 : 1, et de préférence encore entre 2 : 1 et 1,5 : 1. 5 Selon un mode de réalisation avantageux, la quantité molaire de catalyseur de transfert de phase par rapport à la quantité molaire de glycérol utilisée dans le procédé selon l'invention est comprise entre 1: 1 et 0,001 : 1, de préférence entre 0,5 : 1 et 0,001 : 1, de préférence encore entre 0,1 : 1 et 0,001 : 1, et de préférence encore entre 0,05 : 1 10 et 0,001 : 1. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ladite étape réactionnelle est mise en oeuvre à une température comprise dans une gamme de température choisie parmi 10-70°C, 10-60°C, 10-50°C, 1040°C, 10-30°C, 10-25°C, et de préférence entre 10-25°C. Une telle 15 caractéristique technique permet notamment de réduire les coûts liés à la consommation énergétique pour la préparation du 1,2,3- trinnéthoxpropane ce qui implique également une diminution notable de l'impact néfaste sur l'environnement. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le procédé selon 20 invention comprend une étape additionnelle de purification, de préférence par distillation sous pression réduite sur CaH2, éventuellement précédée d'une étape de filtration, de préférence de filtration sur célite. Cette étape supplémentaire a notamment l'avantage de permettre l'obtention du 1,2,3-triméthoxypropane exempt de toutes traces d'eau, ce 25 qui peut être particulièrement avantageux lorsque le 1 2,3- triméthoxypropane est utilisé en tant que solvant dans des réactions nécessitant des conditions anhydres ou quasi-anhydres. Dans le contexte de la présente demande on entend par « exempt de toutes traces d'eau » une quantité d'eau inférieure au seuil au-delà 30 duquel une réaction de synthèse organique ou toute autre application dans laquelle le 1,2,3-triméthoxypropane pourrait être utilisé, ne fonctionnerait pas ou fonctionnerait dans des conditions non-optimum, par exemple, conduirait à de faibles rendements et/ou taux de conversion ou à des propriétés physico-chimiques non-satisfaisantes. 35 Par exemple, on considérera que le 1,2,3-triméthoxypropane est exempt de toutes ros ri'Pau si la quani-it r(Asidi cre,(11; avant purification est de préférence choisie parmi inférieure à 10,000 ppm, à 5,000 ppm, inférieure à 1 000 ppm, inférieure à 100 ppm, et inférieure à 10 ppm de préférence inférieure à 5 ppm et de préférence encore inférieure à 1 ppm. Alternativement, on pourra également considérer que le 1,2,3- triméthoxypropane est exempt de toutes traces d'eau si la quantité résiduelle d'eau après purification est de préférence choisie parmi inférieure à 10,000 ppm, à 5,000 ppm, inférieure à 1 000 ppm, inférieure à 100 ppm, inférieure à 10 ppm de préférence inférieure à 5 ppm et de préférence encore inférieure à 1 ppm. Parmi les autres méthodes de purification pouvant être utilisées dans le contexte de la présente invention, on peut citer la distillation simple, la distillation fractionnée directe, la distillation azéotropique. Parmi les autres méthodes de séparation pouvant être utilisées dans le contexte de la présente invention, on peut citer la filtration sur membranes, la filtration sur silice, la filtration sur charbon actif, la filtration sur support inerte, la séparation par soxhlet. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le procédé selon l'invention ne consiste qu'en la seule étape de mise en réaction du glycérol en présence d'un agent méthylant d'une base et d'un catalyseur de transfert de phase. Ceci a notamment l'avantage de permettre l'obtention du 1,2,3- triméthoxypropane à moindre coût du point de vue, d'une part, de l'utilisation de quantités réduites en matières premières et réactifs, et d'autre part, de la simplicité de mise en oeuvre et donc de la réduction du temps d'utilisation des chaînes de production industrielles. Selon un mode de réalisation avantageux, le catalyseur de transfert de phase est choisi parmi les sels d'ammonium, dimidazolium, de phosphonium et de diphosphazénium, de préférence les sels d'ammonium 30 et de préférence encore le sulfate de tétrabutylammonium (Bu4NHSO4). Dans le contexte de l'invention, on pourra utiliser en tant qu'agent méthylant, le sulfate de diméthyle, le bisulfate de méthyle, les halogénures de méthyles (i.e. le chlorure de méthyle, le bromure de méthyle, l'iodure de méthyle), et de préférence le sulfate de diméthyle. 35 Selon un autre mode de réalisation avantageux, la base utilisée -. le procédé selon l'invention est une hase minérale ou organique, de préférence une base minérale, choisie parmi l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, le carbonate de potassium, le carbonate de césium, le carbonate de calcium, l'oxyde de calcium, l'oxyde de magnésium, l'oxyde zinc, le tettbutylate de potassium, le tertbutylate de sodium, de préférence encore l'hydroxyde de potassium. Selon un autre aspect, la présente demande concerne une composition caractérisée en ce qu'elle comprend le 1,2,3- triméthoewpropane obtenu par un procédé selon l'invention en association avec au moins un additif choisi parmi un solvant, pigment et/ou un ou plusieurs autres additifs compatibles avec une peinture ou une résine, ou un polymère, un excipient, véhicule et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un principe biologiquement actif ou médicament, un émulsifiant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatibles avec une composition cosmétique, un antidétonant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un carburant, un diluant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un textile, un détachant, et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un détergent. En tant que solvant, pigment et/ou autres additifs compatible avec une peinture ou résine dans le contexte de l'invention on peut citer son utilisation comme solvant dans les laques, les peintures, les vernis, teintures, colles, adhésifs, les huiles, les graisses, polymères. En tant qu'excipient, véhicule et/ou autres additifs compatible avec un principe biologiquement actif ou médicament dans le contexte de l'invention on peut citer son utilisation comme stabilisant pour les médicaments, comme vecteur des principes actifs. En tant qu'émulsifiant et/ou autres additifs compatible avec une composition cosmétique dans le contexte de l'invention on peut citer les colorations d'oxydation, shampoings, laques, crèmes défrisantes, produits pour le visage et le corps, parfums désodorisants. En tant qu'antidétonant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatibles avec un carburant, dans le contexte de l'invention on peut citer son utilisation comme modificateur de l'indice d'octane dans les essences. En tant que diluant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatibles avec un textile, dans le contexte de l'invention on peut citer son utilisation comme modificateur de la capacité d'absorption des tissus, et comme fixateur de couleur. En tant que détachant, et/ou un ou plusieurs autres additifs compatibles avec un détergent, on peut citer son utilisation comme détachant pour les lentilles de contact, des tapis, et des appareils électroménagers. APPLICATIONS Le 1,2,3-triméthoxypropane peut être utilisé dans de nombreuses 10 applications et domaines techniques. Notamment, le 1,2,3-triméthoxypropane peut être utilisé en tant que solvant « vert ». Par solvant «vert », on entend un solvant pouvant être obtenu avec peu d'étapes de synthèse et/ou pouvant être obtenu à partir d'un substrat issu en partie ou en totalité des ressources 15 renouvelables et/ou pouvant être facile à éliminer ou à recycler et/ou ayant un impact minimum sur l'environnement et/ou ayant une faible toxicité. En outre, pour qu'un solvant « vert » soit techniquement et économiquement intéressant, il est impératif qu'il possède des propriétés 20 physico-chimiques lui permettant d'être utilisé comme substitut des solvants classiques dans une très large gamme d'applications. Le 1,2,3-triméthoxypropane obtenu via le procédé selon l'invention possède au moins l'une des caractéristiques précitées et est par conséquent considéré comme un solvant « vert » très intéressant pour 25 diverses industries. La plupart des éthers classiques actuellement utilisés en synthèse chimique souffrent d'inconvénients majeurs. Notamment, le glyme est inflammable, reprotoxique, irritant et toxique. Le diglyme est quant à lui, inflammable, reprotoxique, toxique et a récemment été décrit par la World 30 Health Organization dans son projet d'évaluation de cette substance chimique comme étant un puissant tératogène. Le THF, le MeTHF, le diéthyléther et le 1,4-dioxane sont tous inflammables, toxiques et/ou irritants. Dans ce contexte, le 1,2,3-triméthoxypropane tel qu'obtenu par le 35 procédé selon l'invention possède notamment les caractéristiques avantageuse il possède un point éclair supérieur : 45.5°C (déterminé selon la méthode CE A9, ISO 2719) ce qui a pour avantage de diminuer le risque d'inflammabilité, notamment à température ambiante. Les études de toxicologie court terme ont montré que le 1,2,3- triméthoxypropane était non-toxique : - Toxicité aiguë par voie orale chez le rat (OCDE 423) : > 2000 mg/ Kg chez le rat : non-toxique (OCDE : L'Organisation de Coopération et de Développement Economique). - Toxicité aiguë par voie cutanée sur le rat (OCDE 402) : LD 50 > supérieure à 2000 mg/Kg chez le rat : non toxique - Irritation cutanée aiguë chez le lapin (OCDE 404) : N'irrite pas la peau - Irritation oculaire chez le lapin (OCDE 405) : Irritant par voie oculaire. - Sensibilisation par LLNA (OCDE 429) : N'induit pas d'hypersensibilisation par le test LLNA (LLNA : Local Lymph Node Assay) - L'étude de génotoxicité a montré que le 1,2,3-triméthoxypropane était non-mutagène : Test d'Ames (OCDE 471). Enfin, l'étude d'impact environnemental a montré que la biodégradabilité du 1,2,3-triméthoxypropane était peu élevée: 6.4% (OCDE 301B), mais qu'il ne présentait aucune écotoxicité : - Toxicité sur les algues (OCDE 201) : CEr50-72h > 0,104 g/L, pas de toxicité vis-à-vis des algues. - Toxicité sur les daphnies (OCDE 202) : CE50-48h > 0,112 g/L, pas de toxicité vis-à-vis des daphnies. - Toxicité sur les poissons (OCDE 203) : CL50-96h > 0,104 g/L, pas de toxicité vis-à-vis des poissons. Ainsi, selon un autre aspect, la présente demande concerne l'utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu ou non par un procédé selon l'invention (c'est-à-dire obtenu par un procédé autre que celui selon la présente invention) en tant que solvant de substitution d'un solvant utilisé dans la mise en oeuvre d'une réaction chimique ou comme réactif participant à ladite réaction chimique. Notamment, le 1,2,3-triméthoxypropane peut remplacer les habitue c'r-n(nr ;c nombrE.,uses réactions chimiques et en industrie, notamment les éthers comme le tétrahydrofurane (THF), le méthyltétrahydrofurane (MeTHF), le glyme, le diglyme, le polyéthylène glycol (PEG), le Méthyl tert-butyl éther (MTBE), le diéthyl éther, le 1,4-dioxane, le cyclopentyl méthyl éther, le tert-Amyl méthyl éther, le tert-butyl éthyl éther, le Bis(2-méthoxyéthyl) éther, le diméthyl éther, le 1,2-diméthoxyéthane, le diisopropyl éther, la N-méthy1- 2-pyrrolidone, Hexaméthylphosphoramide (HMPA), quinoline, diméthyl acétamide (DMA), diméthylsulfoxyde (DMSO), Pyridine. Parmi les exemples de réaction chimique dans lesquelles le 1 2,3- 10 triméthoxypropane obtenu par un procédé selon l'invention peut être utilisé, on peut citer : Rdt (GC) = 74 % Réaction avec un organolithien : 30 BuLi 2.5M dans l'hexane + DMA + DMA = dimethylacetamicie 35 Déshydratation d'amides primaires : Réaction de Grignard : 15 EtMgBr dans THF (2,0 M) 1 mL 1 mL Rdt (GC) = 80 Réaction de Barbier : 20 1) 60 °C, 2 min 2) t.a., 12h 25 °° Mg ± BuBr OH 12h R (isolé) = 75 % NH2 o FF 0 F NH2 FF NH2 N 12h 160°C quantitatif N F FF quantitatif F 72h F quantitatif 160°C 12h 160°C o Le 1,2,3-triméthoxypropane permet notamment de remplacer de façon générale les solvants polaires aprotiques ayant une basicité relativement élevée. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ladite réaction chimique est choisie parmi les réactions de synthèse organique usuelles employant des solvants polaires aprotiques telles que les réductions, les oxydations, les réactions acido-basiques et les réarrangements. La présente invention a également pour but de fournir un procédé de fabrication d'un produit non susceptible d'engendrer des effets néfastes sur son utilisateur et pouvant donc être utilisé sans danger dans tous types d'applications industrielles dans lequel un contact entre ledit produit et l'être humain est susceptible d'être préjudiciable à la santé dudit être humain. Ainsi, selon un autre aspect, la présente invention concerne l'utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu ou non par un procédé selon l'invention, de manière non-exhaustive, en tant qu'additif dans les peintures, résines, colles, vernis, pigments, encres, les polymères, les détergents, en cosmétique, en pharmacie, en parfumerie, dans l'industrie textile, dans les gasoil, en tant qu'agent de traitement de surface tel que pour le dégraissage et/ou le décapage, en tant que liquide de refroidissement ou en tant qu'agent hydratant ou déshydratant. En tant qu'application dans les peintures on peut citer son utilisation comme diluant, modifiant sa répartition topographique. On peut aussi citer son application comme solvant vrai pour la dissolution des résines. En tant qu'application en cosmétique on peut citer son application comme agent de fixation. En tant qu'application en tant qu'agent hydratant ou déshydratant on peut citer la déshydratation d'amides primaires en nitriles par chauffage en présence du 1,2,3-triméthoxypropane en l'absence d'autres réactifs. En tant qu'application dans l'industrie automobile on peut citer son utilisation comme diluant des liquides de freins hydrauliques ou comme diluant des liquides réfrigérants. Selon un autre aspect, la présente demande a pour objet l'utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu ou non par un procédé selon l'invention en tant qu'agent/solvant de dissolution de polymères. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ledit polymère est choisi parmi les polyamides, les celluloses, les polyoléfines tels que le polyéthylène, le PVC et le polystyrène, les polyesters tels que la polycaprolactone et la PET, et le polycarbonate (poly(bisphénol A-carbonate)), de préférence le PVC, le polystyrène, la polycaprolactone et le polycarbonate (poly(bisphénol A-carbonate)). En effet, la dissolution de polymères dans des solvants est un domaine important compte tenu du grand nombre d'applications au niveau industriel incorporant cette étape (e.g. microlithographie, science des membranes, recyclage des plastiques, transport de principes actifs). En conclusion, la présente invention concerne un procédé de préparation direct du 1,2,3-triméthoxypropane pouvant être mis en oeuvre à température ambiante, sans utilisation de solvants, à partir d'un substrat issu des ressources renouvelables, avec de bons rendements et un excellent taux de conversion, qui est donc économique, facile à mettre en 30 oeuvre et compatible avec un procédé industriel impliquant une purification aisée permettant d'obtenir un produit ayant un excellent degré de pureté et notamment exempt d'eau. Ce produit, obtenu ou non par le procédé de l'invention, peut être utilisé dans de nombreux domaines techniques et notamment dans les 35 domaines de la pharmacie, de la cosmétique, de la peinture, du collage, des vernis es pigments, dec, encres, des détergents, du gasoil, de la 2 98106 7 13 synthèse, des polymères, de la parfumerie, du textile, du traitement des surfaces (dégraissage, décapage) et ce, en présentant une faible toxicité. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. EXPÉRIMENTATIONS RÉALISÉES Les réactifs ayant été utilisés dans les expériences suivantes sont : 10 - KOH 85%, pastilles, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 1310-58-3). - Diméthyl sulfate 99.8%, liquide, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 77-78-1). - Glycérol, Reagent plus, 99%, liquide, produit commercial (Origine : 15 Sigma Aldrich CAS 56-81-5). - Tetrabutylammonium hydrogen sulfate, poudre, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 32503-27-8). - Nylon 6, pastilles, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 25038-54-4). 20 - Nylon 6,6, pastilles, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 32131-17-2). - Nylon 11, pastilles, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 25035-04-5). - Cellulose, poudre, produit commercial (Origine : Cellulosepulver MN300 25 HR pour HPLC CAS 9004-34-6). - Acétate de cellulose, poudre, Mn 30 000, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 9004-35-7). - Coton naturel, produit commercial (Origine : marque Carrefour). - PVC, poudre, produit commercial (Origine : Lanxess CAS 9002-86-2). - Polyéthylène, poudre, Mn z 1 700, Mw z 4 000, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 9002-88-4). - Polyacrylamide, pastilles, Mw 7-- 5 à 6 000 000, produit commercial (Origine : ACROS CAS 9003-05-8). - Polystyrène, pastilles, Mw z- 250 000, produit commercial (Origine : 35 ACROS CAS 9003-53-6). - Polycaprolactone, pastilles, Mn 10 000, Mw 14 000, produit commercial (Origine : Sigma Aldrich CAS 24980-41-4). - Poly(éthylène téréphtalate), pastilles, produit commercial (0 gine : Sigma Aldrich CAS 25038-59-9). - Polycarbonate (poly(bisphénol-A-carbonate), pastilles, Mw 45 000, produit commercial (Origine : ACROS CAS 24936-68-3). Description des procédés opératoires utilisés : 10 Séparation au Soxhlet : L'appareil est constitué d'un ballon contenant une réserve de solvant, un appareil (l'extracteur proprement dit) permettant le contact entre le solvant et le solide dans une cartouche poreuse et l'évacuation de 15 la solution vers le ballon par un siphon et d'un réfrigérant à eau permettant de condenser les vapeurs de solvant dans la cartouche poreuse. Afin d'assurer le bon fonctionnement du siphon, la présence suffisante de solvant dans le ballon est vérifiée. Ensuite, une quantité 20 suffisante de solvant d'extraction est introduite dans le ballon. Ensuite le solide obtenu à l'issu de l'étape de filtration sous vide (voir Exemple 1 ci-dessous) est placé dans la nacelle, elle-même insérée dans l'extracteur. Le système de chauffage est mis en marche assurant des cycles de 25 remplissage/vidange de la cartouche de façon rapprochée. Après une nuit d'extraction, le 1,2,3-triméthoxypropane est obtenu quantitativement, en solution dans le solvant d'extraction utilisé. Exemple 1. Synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane en une étape (Figure 30 II). Dans un réacteur de 1L doté d'un système de refroidissement par l'eau (double paroi) et muni d'un agitateur mécanique, introduit successivement 283.46 g de pastilles d'hydroxyde de potassium (5.05 mol ; 3.3 35 équivalents), 138.87 g de glycérol (111 mL ; 1.51 mol ; 1 équivalent) et 5.28 g de Bu4NHSO4 (0.0156 mol ; 0.01 équivalent). Le milieu réactionnel est ensuite agité à température ambiante durant 15 min. Après avoir augmenté le débit d'eau de refroidissement, on ajoute avec précaution 416.32 g de sulfate de diméthyle (314.2 mL ; 3.30 mol ; 2.2 équivalents) en additionnant des volumes de 5 mL toutes les 5 min puis des additions de 20 mL toutes les 2 min. Lorsque l'addition du sulfate de diméthyle est terminée, le débit d'eau de refroidissement est fortement diminué et la basicité du milieu est vérifiée par papier pH. Après 72h de réaction, l'agitation est arrêtée et le mélange réactionnel est récupéré par vidange du réacteur avant d'être filtré et rincé sur célite avec du pentane. Le filtrat est récupéré et le solvant de lavage est évaporé sous pression réduite. Enfin, le brut est distillé sur CaH2 sous pression réduite. Les traces de pentane restantes sont éliminées à 950 mbar (pallier à 35 °C ; Chauffage à 80 °C) et le 1,2,3-triméthoxypropane est récupéré à 95 mbar (pallier à 64 °C - 67 °C ; chauffage à 120 °C) sous forme d'un liquide incolore avec un rendement de 41 %. Le produit restant dans les sels est extrait avec du pentane par extraction au Soxhlet, avec un rendement final de 95%. Exemple 2: Synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane en deux étapes. Dans un réacteur de 1L doté d'un système de refroidissement par l'eau (double paroi) et muni d'un agitateur mécanique, sont introduits successivement 185.16 g d'hydroxyde de potassium sous forme de pastilles (3.3 mol ; 3.3 équivalents), 92.09 g de glycérol (74 mL ; 1 mol ; 1 équivalent) et 3.40 g de Bu4NHSO4 (0.01 mol ; 0.01 équivalent). Le milieu réactionnel est mis sous agitation à température ambiante durant 15 min. Après avoir augmenté le débit d'eau de refroidissement, sont ajoutés avec précaution 378.39 g de sulfate de diméthyle (286 mL ; 3.00 mol ; 3 équivalents) en additionnant des volumes de 5 mL toutes les 5 min puis des additions de 20 mL toutes les 2 min. Lorsque l'addition du sulfate de diméthyle est terminée, le débit d'eau de refroidissement est fortement diminué et la basicité du milieu est vérifiée par papier pH. Après 12h, l'agitation est arrêtée et le milieu réactionnel est récupéré par vidange du réacteur avant d'être filtré et rincé sur célite avec du pentane. Le filtrat est récupéré et le solvant de lavage est évaporé sous pression réduite. L'analyse du filtrat par GC/MS montre la présence d'un mélange de 1,2,3- triméthoxypropane et 1,3-dirmAthrwypropan-3-01 ;Mer un ratio de 96/4. Le filtrat est donc remis en réaction dans un tricot en verre en présence de 1.46 g d'hydroxyde de potassium sous forme de pastilles (0.03 mol ; 1 équivalent), et 0.09 g de Bu4NHSO4 (3x10-3 mol ; 0.01 équivalent). Le milieu réactionnel est placé sous agitation à température ambiante durant 15 min. On ajouté avec précaution 3.78 g de sulfate de diméthyle (2.86 mL ; 0.03 mol ; 1 équivalent). Lorsque l'addition du sulfate de diméthyle est terminée, le débit d'eau de refroidissement est fortement diminué et la basicité du milieu est vérifiée sur papier pH. Après 12h, l'agitation est arrêtée et le mélange réactionnel est récupéré par vidange du tricot avant d'être filtré sur verre fritté et rincé avec du pentane. Le filtrat est récupéré et le solvant de lavage est évaporé sous pression réduite. Enfin, le brut est distillé sur Cal-12 sous pression réduite. Les traces de pentane restantes sont éliminées à 950 mbar (pallier à 35 °C ; Chauffage à 80 °C) et le 1,2,3-triméthoxypropane est récupéré à 95 mbar (pallier à 64 °C - 67 °C ; chauffage à 120 °C) sous forme d'un liquide incolore avec un rendement de 96 %. L'analyse GC/MS du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu après distillation est effectuée dans les conditions suivantes (Paramètres donnés en langue 20 anglaise tels qu'utilisés par l'homme du métier utilisant ce type d'appareillage) : Programmation du four (Oven Method) Température initiale (Initial Temperature) (C): 40 25 Temps initial (Initial Time) (min): 2.00 Nombre de rampes (Number of Ramps): 1 Débit (Rate) #1 (deg/min): 15.0 Température finale (Final Temperature) #1 (C): 310 Temps de pause (Hold lime) #1 (min): 5.00 30 Température postérieure au passage (Post Run Temperature): éteinte (Off) Permettre Cryogénique (Enable Cryogenics): éteint (Off) Température maximale (Maximum Temperature) (C): 350 Temporisation précédant le passage (Prep Run Timeout) (min): 10.00 35 Temps d'équilibrage (Equilibration Time) (min): 0.50 Programmation SSL droit (Right SSL Method) Température de base (Base Temperature): allumée (On) Température de base (Base Temperature) (C): 220 Mode: séquençage (Split) Débit du séquençage (Split Flow): allumé (On) Débit du débit du séquençage Split Flow Flow (ml/min): 50 Temps sans séquençage (Splitless Time) (min): 1.00 Surpression (Surge Pressure): éteinte (Off) Surpression (Surge Pressure) (kPa): 3.00 Sur-durée (Surge Duration) (min): 0.00 Purge constante (Constant Purge): allumée (On) Arrêter la purge à (Stop Purge At): (min): 0.00 Programmation chariot droit (Right Carrier Method) Mode: débit constant (Constant Flow) Valeur initiale (Initial Value): allumée (On) Valeur initiale (Initial Value) (ml/min): 1.20 Temps initial (Initial Time): 1.00 Economiseur de gaz (Gas Saver): allumé (On) Débit de l'économiseur de gaz (Gas Saver Flow) (ml/min): 20 Temps d'économiseur de gaz (Gas Saver Time): 5.00 Compensation de vide (Vacuum Compensation): allumée (On) Le diagramme GC/MS obtenu est présenté en figure 1 montrant 25 notamment le degré de pureté élevé du 1,2,3-triméthoxypropane obtenu par le procédé de !Invention. Exemple 3 : Synthèse du 1,2,3-triméthoxypropane en une étape utilisant de l'hydroxyde de sodium comme base. 30 Dans un réacteur de 1L doté d'un système de refroidissement par l'eau (double paroi) et muni d'un agitateur mécanique, ont été introduits successivement 200 g de pastilles d'hydroxyde de sodium (5,00 mol ; 3,3 équivalents), 138,87 g de glycérol (111 mL ; 1,51 mol ; 1 équivalent) et 35 5,28 g de Bu4NHSO4 (0,0156 mol ; 0,01 équivalent). Le milieu réactionnel a été ensuite agité à température ambiante durant 15 min. Après avoir augmenté le débit d'eau de refroidissement, ont été ajouté avec précaution 416,32 g du sulfate de diméthyle (314,2 mL ; 3,30 mol ; 2,2 équivalents) en additionnant des volumes de 5 mL toutes les 5 min puis des additions de 20 mL toutes les 2 min. Lorsque l'addition du sulfate de diméthyle fut terminée, le débit d'eau de refroidissement a été fortement diminué et la basicité du milieu a été vérifiée par papier pH. Après 72h de réaction, l'agitation a été arrêtée et le mélange réactionnel a été récupéré par vidange du réacteur avant d'être filtré et rincé sur célite avec du pentane. Le filtrat a été récupéré et le solvant de lavage a été évaporé sous pression réduite. Enfin, le brut a été distillé sur CaH2 sous pression réduite. Les traces de pentane restantes ont été éliminées à 950 mbar (pallier à 35 °C ; Chauffage à 80 °C) et le 1,2,3-triméthoxypropane a été récupéré à 95 mbar (pallier à 64 °C - 67 °C ; chauffage à 120 °C) sous forme d'un liquide incolore avec un rendement de 40 %. Le produit restant dans les sels a été extrait avec du pentane par extraction au Soxhlet, avec un rendement final de 80%. Exemple 4: Réaction avec un organolithien utilisant le 1,2,320 triméthoxypropane en tant que solvant Dans un Bicol de 50 mL muni d'un réfrigérant et d'un agitateur magnétique, ont été dissouts, sous argon, 268 mg de benzothiophène (2 mmol, 1 équivalent) dans 10 mL de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu réactionnel a alors été refroidi à - 50°C (mélange acétone/azote liquide). 25 A cette température, a été ajouté lentement, 1 mL de BuLi 2.5M en solution dans l'hexane (2.5 mmol, 1.25 équivalent). Le milieu réactionnel a été ramené à la température ambiante et un volume de 0.185 mL de diméthyl acétamide (2 mmol, 1 éuivalent) ont été ajoutés. Le milieu réactionnel a ensuite été porté à 50°C et l'agitation a été prolongée pour 30 une durée de 12h. Après 12h de réaction, le milieu réactionnel a été refroidi à 0°C (bain de glace) et 30 mL d'eau ont été ajoutés. Les produits organiques ont été extraits de la phase glycérol par extraction au CH2C12 (3 x 50 ml). La phase organique a été lavée à l'eau (2 x 30 ml) et le CH2C12 a ensuite été évaporé sous pression réduite. Le brut réactionnel a 35 été purifié sur colonne de silice flash (éluant : Acétate d'éthyle/Cyclohexane 1/1) et le 2-acéthyl benzothiophène a été obtenu avec un rendement isolé de 75%. Exemple 5: Réaction de Grignard utilisant le 1 éthoxypropane en tant que solvant Dans un réactivial de 5 mL muni d'un agitateur magnétique, ont été introduits sous argon, 138 mg d'isophorone (1 mmol, 1 équivalent) dans 1 mL de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu réactionnel a alors été refroidi à 0°C (bain de glace). A cette température, a été ajouté lentement, 1 mL de 10 bromure d'éthylmagnésium (EtMgBr) 2.0M en solution dans le THF (1 mmol, 1 équivalent). Le milieu réactionnel a été ramené à la température ambiante et l'agitation a été prolongée pour une durée de 12h. Après 12h de réaction, le milieu réactionnel a été refroidi à 0°C (bain de glace) et 2 mL d'eau ont été ajoutés. Les produits organiques ont été extraits de la 15 phase aqueuse par extraction au CH2C12 (3 x 10 ml). La phase organique a été lavée à l'eau (2 x 3 ml) et le CH2C12 a ensuite été évaporé sous pression réduite. Le brut réactionnel a été analysé par GC/MS. Les produits d'alkylation ont été obtenus avec 80% de rendement GC. 20 Exemple 6: Réaction de Barbier utilisant le 1,2,3-triméthoxypropane en tant que solvant Dans un réactivial de 5 mL muni d'un agitateur magnétique, ont été introduits sous argon, 120 mg d'acétophénone (1 mmol, 1 équivalent), 2 25 mL de 1,2,3-triméthoxypropane, 120 mg de Magnésium (5 mmol, 5 équivalent) et enfin 1.37 g de Bromure de butyle (10 mmol, 10 équivalent). Le milieu réactionnel a alors été chauffé à 60°C pendant 2 minutes. Le milieu réactionnel a été ramené à la température ambiante et l'agitation a été prolongée pour une durée de 12h. Après 12h de réaction, 30 le milieu réactionnel a été refroidi à 0°C (bain de glace) et 2 mL d'eau ont été ajoutés. Les produits organiques ont été extraits de la phase aqueuse par extraction au CH2C12 (3 x 10 ml). La phase organique a été lavée à l'eau (2 x 3 ml) et le CH2C12 a ensuite été évaporé sous pression réduite. Le brut réactionnel a été analysé par GC/MS. Le produit d'alkylation a été 35 obtenu avec 74% de rendement GC. Exemple 7: Dissolution du Nylon 6 dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 46,3 mg de Nylon 6 dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 150 °C durant 48h. On a prélevé ensuite à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 1,4 mg de Nylon 6 dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du Nylon 6 dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 1,4 g/I. Exemple 8: Dissolution du Nylon 6,6 dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 53,6 mg de Nylon 6,6 dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 48h. On a prélevé ensuite à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a ensuite été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse inférieure à 1 mg de Nylon 6,6 dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du Nylon 6,6 dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc inférieure à 1 g/I. Exemple 9: Dissolution du Nylon 11 dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 101,7 mg de Nylon 11 dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 48h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 5 mg de Nylon 6,6 dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du Nylon 11 dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 5 g/I.35 Exemple 10; Dissolution de la cellulose dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 10,1 mg de cellulose dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 80 °C durant 48h. On a prélevé ensuite à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 2 mg de cellulose dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution de la cellulose dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 2 g/I. Exemple 11 : Dissolution de l'acétate de cellulose dans le 1,2,3triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 68 mg d'acétate de cellulose dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 16h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 57,3 mg d'acétate de cellulose dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution de l'acétate de cellulose dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 57,3 g/I. Exemple 12: Dissolution du coton naturel dans le triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 24,9 mg de coton naturel dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 80 °C durant 48h. On a prélevé ensuite à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 7,9 mg de coton naturel dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du coton naturel dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 7,9 g/I. Exemple 13 : Dissolution du PVC dans le 1,2,3-trimétiioxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 63 mg de PVC dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 160 °C durant 48h. On a prélevé ensuite à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 40 mg de PVC dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du PVC dans le 1,2,3- triméthoxypropane déterminée était donc de 40 g/I. Exemple 14 : Dissolution du polyéthylène dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 47 mg de polyéthylène dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 72h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 27 mg de polyéthylène dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du polyéthylène dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 27 g/I. Exemple 15; Dissolution du polyacrylamide dans le 1,2,3- triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 89 mg de polyacrylamide dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 72h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse inférieure à 1 mg de polyacrylamide dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du polyacrylamide dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc inférieure à 1 g/I. Exemple 16 : Dissolution du polystyrène dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 410 mg de polystyrène dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 16h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 410 mg de polystyrène dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du polystyrène dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc supérieure à 410 g/I. Exemple 17 : Dissolution de la polycaprolactone dans le 1,2,315 triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 406 mg de polycaprolactone dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une 20 température de 120 °C durant 16h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 406 mg de polycaprolactone dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution de la polycaprolactone dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc 25 supérieure à 406 g/I. Exemple 18 : Dissolution du poly(éthylène téréphtalate) dans le 1, triméthoxypropane 30 Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 130,7 mg de poly(éthylène téréphtalate) dans 1 ml de 1,2,3triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 72h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à 35 chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 12,5 mg de poly(éthylène téréphtalate) dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du poly(éthylène téréphtalate) dans le 1,2,3-triméthoxypropane déterminée était donc de 12,5 g/I. Exemple 19 : Dissolution du polycarbonate (poly(bisphénol-A-carbonate) dans le 1,2,3-triméthoxypropane Dans un tube scellé muni d'un barreau aimanté, on a introduit sous argon 55,9 mg de polycarbonate (poly(bisphénol-A-carbonate) dans 1 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique (600 tpm) et a été porté à une température de 120 °C durant 20h. On a ensuite prélevé à chaud 1 ml du milieu réactionnel, que l'on a filtré à chaud sur verre fritté. Le filtrat a été récupéré, et après évaporation du solvant, on a pesé une masse de 37 mg de polycarbonate (poly(bisphénol- A-carbonate) dissoute dans 1 ml du solvant. La dissolution du polycarbonate (poly(bisphénol-A-carbonate) dans le 1,2,3- triméthoxypropane déterminée était donc de 37 g/I. Exemple 20: Déshydratation d'amides primaires avec le 1,2,320 triméthoxypropane Dans un réactivial muni d'un barreau aimanté, on a ajouté sous argon 121 mg de benzamide (1 mmol) et 2 ml de 1,2,3-triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique et a été porté à 160 °C durant 15 h. 25 Après refroidissement à température ambiante, le milieu réactionnel a été analysé par GC/MS. Le benzonitrile a été obtenu avec un rendement GC quantitatif. Exemple 21 : Déshydratation d'amides primaires avec le 30 triméthoxypropane Dans un réactivial muni d'un barreau aimanté, on a ajouté sous argon 163 mg de 2,2,3,3,3-pentafluoro propanamide (1 mmol) et 2 ml de 1,2,3triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique et a été 35 porté à 160 °C durant 15 h. Après refroidissement à température ambiante, le milieu réactionnel a été analysé par GC/MS. Le 2,2,3,3,3- pentafluoro propanitrile a été obtenu avec un rendement GC quantitatif. Exemple 22: Déshydratation d'amides primaires avec le triméthoxypropane Dans un réactivial muni d'un barreau aimanté, on a ajouté sous argon 157 mg de 2,6-difluorobenzamide (1 mmol) et 2 ml de 1,2,3triméthoxypropane. Le milieu a été mis sous agitation magnétique et a été 10 porté à 160 °C durant 72 h. Après refroidissement à température ambiante, le milieu réactionnel a été analysé par GC/MS. Le 2,6- difluorobenzonitrile a été obtenu avec un rendement GC quantitatif
La présente invention a pour objet un procédé de préparation du 1,2,3-triméthoxypropane à partir du glycérol, en présence d'un agent méthylant et d'un catalyseur de transfert de phase en milieu basique, une composition comprenant le 1,2,3-triméthoxypropane et son utilisation en tant que solvant de substitution d'un solvant utilisé dans la mise en oeuvre d'une réaction chimique ou comme réactif participant à ladite réaction chimique.
1. Procédé de préparation du 1,2,3-triméthoxypropane caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en réaction du glycérol en présence d'une base, d'un agent méthylant et d'un catalyseur de transfert de phase en absence de solvant. 2. Procédé selon la 1 dans lequel ladite étape réactionnelle est mise en oeuvre à une température comprise entre 10 et 70°C, de préférence entre 10 et 25°C. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend une étape additionnelle de purification, de préférence par distillation sous pression réduite sur CaH2, éventuellement précédée d'une étape de filtration, de préférence de filtration sur célite. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce qu'il consiste exclusivement en ladite étape de mise en réaction. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel le catalyseur de transfert de phase est un sel quaternaire choisi parmi les sels d'ammonium, d'imidazolium, de phosphonium, et de diphosphazenium, de préférence un sel d'ammonium quaternaire et de préférence le sulphate de tetra-butylammonium ou Bu4NHSO4. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel ledit agent méthylant est choisi parmi le sulfate de diméthyle, le bisulfate de méthyle, le chlorure de méthyle, le bromure de méthyle, l'iodure de méthyle, de préférence le sulfate de diméthyle.35 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite base est une base minérale choisie parmi NaOH, KOH, K2CO3, CaCO3, Cs2CO3, CaO, MgO, ZnO, uOK, SuONa et de préférence KOH. 8. Composition caractérisée en ce qu'elle comprend le 1,2,3- triméthoxypropane obtenu par un procédé selon les 1 à 7 en association avec au moins un additif choisi parmi un solvant, pigment et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible 10 avec une peinture ou une résine, un excipient, véhicule et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un principe biologiquement actif ou médicament, un émulsifiant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec une composition cosmétique, un antidétonant et/ou un ou plusieurs autres additifs 15 compatible avec un carburant, un diluant et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un textile, un détachant, et/ou un ou plusieurs autres additifs compatible avec un détergent. 9. Utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane en tant que solvant de 20 substitution d'un solvant utilisé dans la mise en oeuvre d'une réaction chimique ou comme réactif participant à ladite réaction chimique. 10. Utilisation selon la 9 caractérisée en ce que ladite 25 réaction chimique est choisie parmi les réactions de synthèse organique employant des solvants polaires aprotiques. 11. Utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane en tant qu'additif dans les peintures, les résines, les colles, les vernis, les pigments, les 30 encres, les polymères, les détergents, les gasoils, en cosmétique, de la parfumerie, du textile, du traitement des surfaces, en pharmacie, en tant que liquide de refroidissement ou en tant qu'agent hydratant ou déshydratant. 12. Utilisation du 1,2,3-triméthoxypropane en tant qu'agent de dissolution de polymères. 13. Utilisation selon la 12 caractérisée en ce que ledit polymère est choisi parmi les polyamides, les celluloses, les polyoléfines, les polyesters, le polycarbonate (poly(bisphénol A-carbonate)) et de préférence le PVC, le polystyrène, la polycaprolactone et le polycarbonate (poly(bisphénol A-carbonate)).
C,A
C07,A61,C09,C10,C11
C07C,A61K,C09D,C10L,C11D
C07C 41,A61K 8,A61K 47,C09D 9,C10L 1,C11D 3,C11D 7
C07C 41/09,A61K 8/33,A61K 47/08,C09D 9/00,C10L 1/185,C11D 3/43,C11D 7/50
FR2980728
A1
COMPOSITION DE FONDANT ET PROCEDE DE SOUDAGE
20,130,405
La présente invention concerne une composition de fondant comprenant, comme composants initiaux : un acide carboxylique et un agent fondant représenté par la formule I, où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7-80 arylalkyle non substitué; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. La présente invention concerne aussi un procédé de soudage d'un contact électrique. Les processus de soudage vont des processus de soudage manuels, à la main aux processus de soudage automatisés. L'utilisation de matériaux fondants dans les processus de soudage, manuels et automatisés, est également bien connue. En fait, l'utilisation de soudure seule ne conduira généralement pas à une. interconnexion électrique acceptable. Les matériaux fondants remplissent de multiples fonctions dans le processus de soudage. Par exemple, les matériaux fondants agissent pour retirer tout oxyde qui peut s'être formé sur les contacts métalliques (par exemple les régions de soudure, les plots de contact, les broches de contact, les trous de passage recouverts de cuivre) ; pour augmenter le mouillage de la soudure sur les contacts métalliques. Différents procédés ont été employés pour appliquer des matériaux fondants à la surface d'un contact métallique pendant le processus de soudage. Dans certains procédés, des matériaux fondants contenant de la soudure sont utilisés. Par exemple, de tels matériaux combinés ont été fournis sous forme d'un fil de forme annulaire incorporant une âme de matériau fondant. Quand la soudure fond par chauffage, le matériau fondant dans l'âme est activé, en faisant fondre les surfaces qui doivent être interconnectées par la soudure fondue. On connaît également des pâtes de soudure dans lesquelles un matériau fondant et une poudre de soudure sont combinés pour former une suspension stable généralement 30 homogène de particules de soudure dans la pâte. Une application significative commercialement d'un procédé de soudage automatisé est la fabrication des dispositifs semi-conducteurs. C'est-à-dire que des processus de soudage par refusion sont communément utilisés dans la production automatisée de dispositifs semi-conducteurs, où une puce de semiconducteur est montée sur une plaque de circuit imprimé (PCB). Dans certains procédés de production automatisés de ce type, une pâte de soudure est appliquée à une plaque de circuit imprimé, par exemple en utilisant la sérigraphie ou l'impression au stencil. La puce de semi-conducteur est ensuite mise en contact avec la PCB et la pâte de soudure est chauffée pour faire refondre la soudure dans la pâte, en formant des interconnexions électriques entre la puce de semiconducteur et la PCB. Le chauffage peut être facilité par exemple par exposition de la pâte de soudure à de la lumière infrarouge ou par chauffage dans un four. Dans certaines applications, l'ensemble puce de semi-conducteur/PCB est traité encore avec un matériau de sous-remplissage qui remplit sensiblement la zone interstitielle entre la puce de semi-conducteur et la PCB, en encapsulant les interconnexions. Etant donné les demandes pour la production en masse de dispositifs 15 électroniques contenant des circuits de complexité et de miniaturisation croissantes, des processus de soudage automatisés rapides sont apparus, comme, par exemple, ceux incorporant des processus à prélèvement et immersion ("pick and dip"). Dans de tels processus, un fondant peut être appliqué à une pluralité de contacts électriques sur une puce de semi-conducteur par immersion de la partie 20 contacts électriques de la puce de semi-conducteur dans un bain de fondant. Les contacts électriques recouverts de fondant sur la puce de semi-conducteur peuvent être ensuite mis en contact avec une PCB comprenant des contacts électriques correspondants et des billes de soudure. Les billes de soudure peuvent ensuite être chauffées pour interconnecter par refusion la puce de semi-conducteur et la PCB. 25 A titre d'alternative, le processus à prélèvement et immersion peut être employé avec des composants de dispositifs qui ont des contacts électriques avec de la soudure pré-appliquée. Dans ces processus, la soudure pré-appliquée est recouverte de matériau fondant par immersion puis mise en contact avec le ou les contacts électriques correspondants et chauffée pour la refusion, en formant les 30 interconnexions électriques. De nombreux composants électroniques s'adaptent à cette dernière catégorie de processus du fait qu'ils sont fabriqués avec une quantité de soudure suffisante sur une plaque de composant pour faciliter l'interconnexion du composant avec un autre composant électrique (par exemple une PCB). Dans la plupart des cas, l'utilisation de fondants disponibles dans le commerce laisse des résidus ioniques sur les régions soudées, qui peuvent conduire de manière indésirable à une corrosion du circuit et à des courts-circuits. Ainsi, des étapes de processus supplémentaires sont nécessaires pour retirer de tels résidus après la formation des interconnexions soudées. Pour les processus de fabrication de dispositifs semi-conducteurs, les connexions de soudure formées entre la puce de semi-conducteur et la PCB conduisent à un interstice relativement petit entre la puce de semi-conducteur et la PCB (par exemple < 4 x 10-3 pouce (mils)). Ainsi, il est très difficile de retirer (c'est-à-dire nettoyer) les résidus ioniques restants sur les régions soudées après le processus de soudage. Même dans les processus dans lesquels les régions soudées sont accessibles (ce qui facilite donc les opérations de nettoyage), les opérations de nettoyage créent des problèmes environnementaux impliquant l'élimination des déchets produits pendant les opérations de nettoyage. Certains fondants sans nettoyage à faibles résidus ayant une faible teneur en solides sont disponibles dans le commerce. Une composition de fondant dont il est dit qu'elle minimise sensiblement ou élimine sensiblement les résidus de fondant lors du soudage de composants électroniques est décrite dans la publication de demande de brevet US n° 20100175790 au nom de Duchesne et al. Duchesne et al. décrivent une composition de matière comprenant un fondant, où ledit fondant consiste essentiellement en une combinaison de : (a) un agent fondant et (b) un solvant ; où ledit agent fondant : (1) comprend un cétoacide ; ou (2) comprend un ester acide ; ou (3) comprend un mélange dudit cétoacide avec ledit ester acide ; et où ledit solvant comprend un mélange d'un solvant collant choisi parmi les alcools polyhydroxylés ou leurs mélanges, et d'un solvant non collant choisi parmi les alcools monohydroxylés ou leurs mélanges. Néanmoins, il subsiste un besoin de compositions de fondant qui sont sans durcissement, qui facilitent des connexions par soudage fiables et qui sont adaptables pour faciliter la compatibilité avec les matériaux de sous-remplissage à 30 base d'époxyde conventionnels. La présente invention fournit une composition de fondant comprenant, comme composants initiaux : un acide carboxylique ; et un agent fondant représenté par la formule I : R1 I N, 2 R3-1\1\ R4 (I) où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7-80 arylalkyle substitué et un groupe C7-80 arylalkyle non substitué; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. La présente invention fournit un procédé d'application de soudure à un contact électrique comprenant : la fourniture d'un contact électrique ; la fourniture d'une composition de fondant de la présente invention ; l'application de la composition de fondant au contact électrique ; la fourniture d'une soudure ; la fusion de la soudure ; et le déplacement de la composition de fondant appliquée au contact électrique avec la soudure fondue ; où la soudure fondue forme un contact physique avec le contact électrique et se lie au contact électrique. DESCRIPTION DETAILLEE La composition de fondant de la présente invention est conçue pour faciliter la compatibilisation avec différentes compositions de sous-remplissage, de sorte que, de préférence, les surfaces soudées ne nécessitent pas de nettoyage avant l'application d'une composition de sous-remplissage pour former une jonction électrique terminée. Le terme « composition de fondant sans nettoyage » telle qu'il est utilisé ici et dans les revendications annexées désigne des compositions de fondant qui présentent une faible activité de résidus de fondant ou pas d'activité de résidus de fondant avec une teneur en halogénures < 0,5 % en poids (c'est-à-dire les fondants qui sont classés comme un ORL1 ou ORLO selon IPC J-STD-004B). La composition de fondant de la présente invention comprend (consiste essentiellement en), comme composants initiaux: un acide carboxylique; et un agent fondant représenté par la formule I. De préférence, la composition de fondant est une composition sans durcissement (c'est-à-dire où la composition de fondant est dépourvue de composés ayant deux ou plusieurs groupes fonctionnels réactifs par molécule capables de réagir dans des conditions de soudage pour former des liaisons covalentes intermoléculaires et où l'agent fondant ne contient pas deux ou plusieurs groupes fonctionnels réactifs par molécule capables de réagir dans des conditions de soudage pour former des liaisons covalentes intermoléculaires). De préférence, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention, est choisi parmi les acides C8_20 monocarboxyliques aliphatiques; les acides C2_20 dicarboxyliques aliphatiques; les acides C6_20 carboxyliques aromatiques; et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide octanoïque; l'acide nonanoïque; l'acide undécanoïque; l'acide dodécanoïque; l'acide tridécanoïque; l'acide tétradécanoïque; l'acide pentadécanoïque; l'acide hexadécanoïque; l'acide heptadécanoïque; l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; l'acide linoléique; l'acide a-linolénique; l'acide icosanoïque; l'acide oxalique; l'acide malonique; l'acide succinique; l'acide malique; l'acide glutarique; l'acide adipique; l'acide pimélique; l'acide subérique; l'acide benzoïque; l'acide phtalique; l'acide isophtalique; l'acide téréphtalique; l'acide hémimellitique; l'acide trimellitique; l'acide trimésique; l'acide mellophanique; l'acide prehnitique; l'acide pyromellitique; l'acide mellitique; l'acide toluique; l'acide xylique; l'acide hemellitique; l'acide mésitylénique ; l'acide prehnitique; l'acide cinnamique; l'acide salicylique; l'acide benzoïque (par exemple l'acide benzoïque; l'acide 2,3-dihydroxybenzoïque; l'acide 2,4-dihydroxybenzoïque; l'acide 2,5-dihydroxybenzoïque (gentisique); l'acide 2,6-dihydroxybenzoïque; l'acide 3,5-dihydroxybenzoïque; l'acide 3,4,5-trihydroxybenzoïque (acide gallique)); l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,7- dihydroxy-2-naphtoïque); la phénolphtaléine; l'acide diphénolique et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,7-dihydroxy-2-naphtoïque), l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; l'acide linoléique; l'acide a-linolénique; et l'acide icosanoïque; et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l' acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l' acide 3 ,5-dihydroxy-2-naphtoïque ; l' acide 3,7-dihydroxy-2-naphtoïque), l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; et leurs mélanges. De manière particulièrement préférable, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque, un acide C18 carboxylique et leurs mélanges; où l'acide naphtoïque est choisi parmi l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; et l'acide C18 carboxylique est choisi parmi l'acide stéarique, l'acide hydroxystéarique, et l'acide oléique. L'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I, où Ri, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi l'hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7_80 arylalkyle non substitué (de préférence où R1, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_20 alkyle substitué, un groupe C1_20 alkyle non substitué, un groupe C7_30 arylalkyle substitué et un groupe C7_30 arylalkyle non substitué); où zéro à trois de Ri, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, où deux à trois de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de Ri, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. Les groupes Ri, R2, R3 et R4 de l'agent fondant représenté par la formule I sont de préférence choisis: pour conférer à l'agent fondant des propriétés rhéologiques souhaitables pour une application donnée; pour faciliter la formation du complexe fondant avec l'acide carboxylique; éventuellement, pour compatibiliser l'agent fondant avec un ensemble solvant donné pour la délivrance à la surface ou aux surfaces destinées à être soudées ; et, éventuellement, pour compatibiliser l'agent fondant avec une composition d'encapsulation donnée (par exemple une résine époxyde) destinée à être utilisée après le soudage pour former une jonction de soudure encapsulée (par exemple pour une utilisation dans des applications de sous-remplissage de puce retournée conventionnelles). De préférence, les groupes R1, R2, R3 et R4 de l'agent fondant selon la formule I sont choisis pour compatibiliser l'agent fondant avec une composition d'encapsulation donnée de 5 sorte telle sorte que la composition de fondant est une composition de fondant sans nettoyage. Également, les groupes RI, R2, R3 et R4 de l'agent fondant selon la formule I sont de préférence choisis pour conférer à l'agent fondant une température du point d'ébullition, déterminée par calorimétrie différentielle à balayage, > 250 °C (de préférence encore > 300 °C, de manière particulièrement 10 préférée > 325 °C) et une perte de poids en pourcentage < 10 % en poids par chauffage à 250 °C déterminée par analyse thermogravimétrique (ATG) au moyen d'une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I; où R1, R2, R3 et R4 sont 15 choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7_80 arylalkyle non substitué; où les substitutions dans le groupe Ci-so alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué sont choisies parmi au moins un de un groupe -OH, un groupe -0R5, un groupe -COR5-, un 20 groupe -COR5, un groupe -C(0)R5, un groupe -CHO, un groupe -COOR5, un groupe -0C(0)0R5, un groupe -S(0)(0)R5, un groupe -S(0)R5, un groupe -S(0)(0)NR52, un groupe -OC(0)NR62, un groupe -C(0)NR62, un groupe -CN, un groupe -N(R6)- et un groupe -NO2 (de préférence au moins un de un groupe -OH, un groupe -0R5, un groupe -COR5-, un groupe -COR5, un 25 groupe -C(0)R5, un groupe -CHO, un groupe -COOR5, un groupe -0C(0)0R5, un groupe -S(0)(0)R5, un groupe -S(0)R5, un groupe -S(0)(0)NR52, un groupe -OC(0)NR62, un groupe -C(0)NR62, un groupe -CN et un groupe -NO2); où R5 est choisi parmi un groupe C1_28 alkyle, un groupe C3-28 cycloalkyle, un groupe C6-15 aryle, un groupe C7-28 arylalkyle et un groupe C7_28 alkylaryle; où R6 30 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1.28 alkyle, un groupe C3-28 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle, un groupe C7_28 arylalkyle et un groupe C7-28 alkylaryle; et où zéro à trois de R', R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. Le groupe C1_80 alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué peuvent contenir des combinaisons de substitutions. Par exemple, le groupe C1_80 alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué peuvent : contenir plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH); contenir plus d'un type de substitution (par exemple un groupe -OH et un groupe -COR5-); contenir plus d'un type de substitution avec plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH et deux groupes -COR5-). De préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de RI, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Rl et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I; où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_20 alkyle substitué, un groupe C1_20 alkyle non substitué, un groupe C7_30 arylalkyle substitué et un groupe C7_30 arylalkyle non substitué; où les substitutions dans le groupe C1-20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué sont choisies parmi au moins un de un groupe -OH, un groupe -OR7, un groupe -COR7-, un groupe -COR7, un groupe -C(0)R7, un groupe -CHO, un groupe -COOR7, un groupe -0C(0)0R7, un groupe -S(0)(0)R7, un groupe -S(0)R7, un groupe -S(0)(0)NR72, un groupe -OC(0)NR82, un groupe -C(0)NR82, un groupe -CN, un groupe -N(R8)- et un groupe -NO2 (de préférence au moins un de un groupe -OH, un groupe -OR7, un groupe -COR7-, un groupe -COR7, un groupe -C(0)R7, un groupe -CHO, un groupe -COOR7, un groupe -0C(0)0R7, un groupe -S(0)(0)R7, un groupe -S(0)R7, un groupe -S(0)(0)NR72, un groupe -OC(0)NR82, un groupe -C(0)NR82, un groupe -CN et un groupe -NO2); où R7 est choisi parmi un groupe C1_19 alkyle, un groupe C3_19 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle, un groupe C7_19 arylalkyle et un groupe C7_19 alkylaryle; où R8 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1_19 alkyle, un groupe C3.19 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle, un groupe C7.19 arylalkyle et un groupe C7-19 alkylaryle; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. Le groupe C1_20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué peuvent 5 contenir des combinaisons de substitutions. Par exemple, le groupe C1_20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué peuvent: contenir plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH); contenir plus d'un type de substitution (par exemple un groupe -OH et un groupe -COR7-); contenir plus d'un type de substitution avec plus d'une du même type de substitution (par 10 exemple deux groupes -OH et deux groupes -COR7-). De préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de R', R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. 15 De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I; où Ri, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe -CH2CH(OH)R9 et un groupe -CH2CH(OH)CH2-O-R9; où R9 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1_28 alkyle, un groupe C3_28 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle (ou un groupe C6-16 20 aryle), un groupe C7_28 arylalkyle et un groupe C7_28 alkylaryle (de préférence, où R9 est choisi parmi un groupe C5_10 alkyle, un groupe C6_15 aryle (ou un groupe C6- 16 aryle) et un groupe C7_16 alkylaryle; de manière particulièrement préférée où R9 est choisi parmi un groupe C8 alkyle, un groupe C7 alkylaryle et un groupe naphtyle); et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De 25 préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de Ri, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R', R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférable, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. De préférence, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant 30 de la présente invention est selon la formule I; où Ri et R3 sont un hydrogène; où R2 et R4 sont un groupe -CH2CH(OH)CH2-O-R9; où R9 est choisi parmi un groupe C5_10 alkyle, un groupe C7_16 alkylaryle, un groupe naphtyle, un groupe biphényle et un groupe Cl2-16 biphényle substitué (de manière particulièrement préférée, où R9 est choisi parmi un groupe Cg alkyle, un groupe C7 alkylaryle et un groupe naphtyle). De préférence, la composition de fondant est une formulation de fondant sans nettoyage. De préférence, la composition de fondant durcissable de la présente invention comprend, comme composants initiaux: un acide carboxylique et un agent fondant amine représenté par la formule I à un rapport d'équivalents d'azote 10 d'amine d'agent fondant amine à la teneur en acide d'acide carboxylique (-COOH) de 1:1 à 20:1 (de préférence encore, 1:1 à 10:1; de manière particulièrement préférée, 1:1 à 4:1). De préférence, quand ils sont combinés, l'acide carboxylique et l'agent fondant amine représenté par la formule I, forment un complexe fondant. De préférence, le complexe fondant formé est un complexe 15 acide-base. De préférence, le complexe fondant présente une perte de poids en pourcentage < 25 % en poids (de préférence encore < 20 % en poids; de manière particulièrement préférée < 15 % en poids) par chauffage à 230°C déterminée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. 20 Éventuellement, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est un dimère ayant une formule choisie parmi les formules IIa, IIb et IIc; où le dimère contient un premier mère selon la formule I et un second mère selon la formule I; où un de RI, R2, R3 et R4 du premier mère et un de R1, R2, R3 , et R4 du second mère coïncident en joignant le premier mère et le 25 second mère. R4 premier ère (Ha); R4 premier mère (Ilb); et R4 second mère premier mère Un exemple d'un dimère selon la formule (Ha) est le 1-(2-éthyl- hexyloxy)-3-(4-(2-(3-(4-(2-(4-(3-(4-(2-(3-(heptan-3-yloxy) -2-hydroxypropyl- amino)propan-2-y1)-1-méthylcyclohexylamino)-2-hydroxypropoxy)phény1)- propan-2-yl)phénoxy)-2-hydroxypropylamino)propan-2-y1) -1-méthylcyclohexylamino)propan-2-ol, comme suit: second mère OH La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un solvant. Un solvant est éventuellement inclus dans la composition de fondant de la présente invention pour faciliter la délivrance de l'agent fondant amine à la surface, ou aux surfaces, qui doivent être soudées. De préférence, la composition de fondant contient 8 à 95 % en poids de solvant. Le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est de préférence un solvant organique choisi parmi les hydrocarbures (par exemple dodécane, tétradécane); les hydrocarbures aromatiques (par exemple benzène, toluène, xylène, triméthylbenzène, benzoate de butyle, dodécylbenzène); les cétones (par exemple méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, cyclohexanone); les éthers (par exemple tétrahydrofurane, 1,4-dioxane et tétrahydrofurane, 1,3-dioxalane, diprolylèneglycol diméthyléther); les alcools (par exemple 2-méthoxy-éthanol, 2-butoxyéthanol, méthanol, éthanol, isopropanol, a-terpinéol, alcool benzylique, 2-hexyldécanol); les esters (par exemple acétate d'éthyle, lactate d'éthyle, acétate de butyle, adipate de diéthyle, phtalate de diéthyle, monobutylacétate de diéthylèneglycol, acétate de monométhyléther de propylèneglycol, lactate d'éthyle, 2-hydroxyisobutyrate de méthyle, acétate de monométhyléther de propylèneglycol); et amides (par exemple N-méthylpyrrolidone, N,N-diméthylformamide et N,N-diméthylacétamide); dérivés de glycol (par exemple cellosolve, butylcellosolve); glycols (par exemple éthylèneglycol; diéthylèneglycol; dipropylèneglycol; triéthylèneglycol; hexylèneglycol; 1,5-pentanediol); éthers de glycol (par exemple propylèneglycol monométhyléther, méthylcarbitol, butylcarbitol); et solvants pétroliers (par exemple éther de pétrole, naphta). De préférence encore, le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est un solvant organique choisis parmi la méthyléthylcétone; le 2-propanol; le propylèneglycol monométhyléther; l'acétate de propylèneglycol monométhyléther ; le lactate d'éthyle et le 2-hydroxyisobutyrate de méthyle. De manière particulièrement préférable, le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est le propylèneglycol monométhyléther. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un agent épaississant. De préférence, la composition de fondant contient 0 à 30 % en poids d'agent épaississant. L'agent épaississant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être choisi parmi les matériaux résiniques sans durcissement (c'est à dire < 2 groupes fonctionnels réactifs par molécule), comme, par exemple, une résine novolaque sans durcissement. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un agent thixotropique. De préférence, la composition de fondant contient 1 à 30 % en poids d'agent thixotropique. L'agent thixotropique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être choisi les amides d'acides gras (par exemple stéaramide, bisamide d'acide hydroxystéarique); les esters d' acides gras (par exemple cire de ricin, cire d'abeille, cire de carnauba); les agents thixotropiques organiques (par exemple polyéthylèneglycol, poly(oxyde d'éthylène), méthylcellulose, éthylcellulose, hydroxyéthylcellulose, hydroxypropylcellulose, monooléate de diglycérine, laurate de diglycérine, oléate de décaglycérine, monolaurate de diglycérine, laurate de sorbitan); les agents thixotropiques inorganiques (par exemple poudres de silice, poudres de kaolin). De préférence, l'agent thixotropique utilisé est choisi parmi un polyéthylèneglycol et un amide d'acide gras. La composition de fondant de la présente invention, comprend éventuellement en outre une charge inorganique. Les charges inorganiques peuvent être choisies parmi l'alumine, l'hydroxyde d'aluminium, un aluminosilicate, la cordiérite, le silicate de lithium et d'aluminium, l'aluminate de magnésium, l'hydroxyde de magnésium, l'argile, le talc, le trioxyde d'antimoine, le pentoxyde d'antimoine, l'oxyde de zinc, la silice colloïdale, la silice fondue, la poudre de verre, la poudre de quartz et les microsphères de verre. La composition de fondant de la présente invention comprend en outre éventuellement un antioxydant. De préférence, la composition de fondant de la 10 présente invention contient 0,01 à 30 % en poids d'antioxydant. La composition de fondant de la présente invention comprend en outre éventuellement un additif choisi parmi les agents de matage, les agents colorants, les agents antimousse, les stabilisants de dispersion, les agents chélatants, les particules thermoplastiques, les agents imperméables aux UV, les ignifugeants, les 15 agents nivelants, les promoteurs d'adhésion et les agents réducteurs. La composition de fondant de la présente invention comprend de préférence (consiste essentiellement en), comme composant initial : 3,99 à 100 % en poids d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique avec un agent fondant amine représenté par la formule I. De 20 préférence, la composition de fondant de la présente invention comprend (consiste essentiellement en), comme composants initiaux: 3,99 à 100 % en poids d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique et d'un agent fondant amine représenté par la formule I, 0 à 95 % en poids (de préférence encore 8 à 95 % en poids) d'un solvant, 0 à 30 % en poids d'un agent épaississant, 25 0 à 30 % en poids (de préférence encore 1 à 30 % en poids) d'un agent thixotropique, et 0 à 30 % en poids (de préférence encore 0,01 à 30 % en poids) d'un antioxydant. La composition de fondant de la présente invention peut être utilisée par exemple dans la production de composants électroniques, de modules 30 électroniques et de plaques de circuits imprimés. La composition de fondant peut être appliquée à la surface ou aux surfaces qui doivent être soudées par toute technique conventionnelle incluant les techniques de pulvérisation de liquide, les techniques de moussage de liquide, les techniques de prélèvement et d'immersion, les techniques à la vague, ou toute autre technique conventionnelle capable de 2 9 80 72 8 16 distribuer un liquide ou un semi-solide sur une plaquette de silicium ou un substrat. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre une poudre de soudure; où la composition de fondant est 5 une pâte de soudure. De préférence, la poudre de soudure est un alliage choisi parmi Sn/Pb, Sn/Ag, Sn/Ag/Cu, Sn/Cu, Sn/Zn, Sn/Zn/Bi, Sn/Zn/Bi/hl, Sn/Bi et Sn/In (de préférence où la poudre de soudure est un alliage choisi parmi 63 % en poids de Sn/37 % en poids de Pb; 96,5 % en poids de Sn/3,5 % en poids de Ag; 96 % en poids de Sn/3,5 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 96,4 % en poids de Sn/2,9 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 96,5 % en poids de Sn/3 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 42 % en poids de Sn/58 % en poids de Bi; 99,3 % en poids de Sn/0,7 % en poids de Cu; 91 % en poids de Sn/9 % en poids de Zn et 89 % en poids de Sn/8 % en poids de Zn/3 % en poids de Bi). La pâte de soudure comprend de préférence : 1 à 50 % en poids (de 15 préférence encore 5 à 30 % en poids, de manière particulièrement préférable 5 à 15 % en poids) d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique et d'un agent fondant représenté par la formule I ; et 50 à 99 % en poids d'une poudre de soudure. La pâte de soudure peut être combinée par des techniques conventionnelles, par exemple par malaxage et mélange de la poudre 20 de soudure avec le complexe fondant au moyen d'un appareillage conventionnel pour de telles opérations. La pâte de soudure peut être utilisée par exemple dans la production de composants électroniques, de modules électroniques et de plaques de circuits imprimés. La pâte de soudure peut être appliquée à la surface ou aux surfaces qui 25 doivent être soudées par toute technique conventionnelle incluant l'impression de la pâte de soudure au travers d'un masque de soudure conventionnel au moyen d'un appareil de soudage ou d'un appareil de sérigraphie. L'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être préparé au moyen de techniques de synthèse conventionnelles 30 bien connues de l'homme du métier moyen. Le complexe fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être préparé par exemple en : (a) combinant un agent fondant selon la formule I avec un acide carboxylique (voir par exemple l'exemple 8) ; ou (b) ajoutant un acide carboxylique à un certain stade pendant la préparation d'un agent fondant selon la formule I. Par exemple, en (b), un acide carboxylique peut être mélangé avec la menthane diamine (i) avant de faire réagir la menthane diamine pour former un agent fondant selon la formule I (voir, par exemple l'exemple 9) ; ou (ii) à un certain stade pendant la réaction de la menthane diamine pour former un agent fondant selon la formule I (voir, par exemple, l'exemple 10). Éventuellement, un agent fondant selon la formule I et un acide carboxylique peuvent être combinés dans un solvant (par exemple 1,3-dioxolane) pour faciliter la formation du complexe fondant. Le solvant peut ensuite être retiré par évaporation pour laisser le complexe fondant. Le procédé d'application de soudure à un contact électrique de la présente invention comprend : la fourniture d'un contact électrique ; la fourniture d'une composition de fondant de la présente invention ; l'application de la composition de fondant au contact électrique ; la fourniture d'une soudure ; la fusion de la soudure ; et le déplacement de la composition de fondant appliquée au contact électrique avec la soudure fondue ; où la soudure fondue forme un contact physique avec le contact électrique et se lie au contact électrique. Dans le procédé, de manière souhaitable, la soudure fondue vient en contact intime avec le contact électrique pour faciliter la formation d'une liaison métallique entre le matériau de soudure et le contact électrique, en formant une bonne liaison mécanique et électrique entre la soudure et le contact électrique. Il est possible d'utiliser toute technique de soudage conventionnelle dans le procédé de la présente invention. Par exemple, il est possible d'utiliser un soudoir ou un fer à souder pour chauffer le contact électrique et la soudure à une température supérieure à la température du point de fusion pour la soudure. Il est possible d'utiliser un bain de soudage où de la soudure dans un état liquide est transférée au contact électrique par immersion du contact électrique dans la soudure fondue. Il est possible de mettre en oeuvre des techniques de soudage à la vague conventionnelles. Egalement, il est possible d'utiliser des techniques de soudage par refusion où de la soudure préalablement déposée sur un second contact électrique est amenée à proximité du premier contact électrique et chauffée à une température supérieure à la température du point de fusion de la soudure, où la soudure fond et subit une refusion, en venant en contact avec le premier contact électrique et le second contact électrique, en formant un contact électrique entre le premier contact électrique et le second contact électrique. Le procédé d'application de soudure à un contact électrique de la présente invention peut éventuellement faire partie d'un processus de soudage à puce retournée ("flip chip"), où une puce de semi-conducteur est montée sur une plaque de circuit imprimé, où la puce de semi-conducteur comprend une pluralité de premiers contacts électriques et où la plaque de circuit imprimé comprend une pluralité de seconds contacts électriques. Dans un tel procédé à puce retournée, la composition de fondant de la présente invention est appliquée à l'une, ou aux deux, de la pluralité de premiers contacts électriques et de la pluralité de seconds contacts électriques pour faciliter la liaison par soudure de la pluralité de premiers contacts électriques à la pluralité de seconds contacts électriques pour former des interconnexions électriques. De préférence, le processus de soudage à puce retournée comprend en outre une étape de sous-remplissage où une résine thermodurcissable est fournie pour encapsuler les interconnexions électriques. De manière particulièrement préférable, la résine thermodurcissable est une résine époxyde. Certains modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits en détail dans les exemples suivants. Exemples 1-5 : Synthèse d'un agent fondant Les agents fondants identifiés dans le tableau 1 ont été préparés à partir des produits identifiés dans le tableau 1 au moyen du processus suivant. Spécifiquement, dans un récipient réactionnel équipé d'un élément chauffant et 25 d'un agitateur, (0,1 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTm MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,2 mole) de réactif A identifié dans le tableau 1 a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante, sous agitation. La température du point de réglage sur l'élément chauffant a 30 ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de l'élément chauffant a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. La température du point de réglage de l'élément chauffant a20 ensuite été réduite à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour fournir l'agent fondant produit tel qu'identifié dans le tableau 1. La température du point d'ébullition des agents fondants produits pour les exemples 1-3 ont ensuite été mesurées par calorimétrie différentielle à balayage (CDB) en utilisant une montée de 10°C/min de 25°C à 500°C. La température du point d'ébullition (TPE) mesurée pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 est fournie dans le tableau 1. Egalement, la perte de poids en pourcentage pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 par chauffage à 250°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 est fournie dans le tableau 1. TABLEAU 1 Ex. RéactifA Alent fondant 1 2-éthylhexylglycidyléther NH-y,0 OH H N 1-1,-----0-W., OH TPE par CDB > 325 °C PP par ATG = 9 % en poids (@ 250 °C) 2 crésylglycidyléther N H--y-...,0 OH HN C' Y el OH TPE par CDB > 325 °C PP par ATG = 8 % en poids (@ 250 °C) 2 9 80 72 8 3 1-naphtylglycidyléther NH--0 des IOH HN 0 OH IO el TPE par CDB > 350 °C PP par ATG = 8 % en poids (@ 250 °C) 4 C12-14 alkylglycidyléther ..'..jorNH-r.,-;0 ,-Alkyl (C12-C14) HN Y-0--AllWI(C12-C14) OH 5 p-t-butylphénylglycidyléther NH -o OH HN 0 OH Exemple 6 : Synthèse d'un agent fondant dimère Un agent fondant dimère a été préparé au moyen du processus suivant. Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (34 g) de menthane 5 diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTm) et (37,4 g) d'un produit réactionnel liquide d'épichlorhydrine et de bisphénol A (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous D.E.R.Tm 331TM) ont été ajoutés. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le contenu du récipient réactionnel a 10 été laissé sous agitation à la température ambiante pendant une nuit, et est devenu solide. Puis, (37,2 g) de 2-éthylhexylglycidyléther (disponible auprès de Momentive Performance Materials) ont été introduits dans le récipient réactionnel. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé jusqu'à 150°C avec une montée d'une heure à partir de la température ambiante puis maintenu à 150°C 15 pendant trois heures. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été mis à refroidir jusqu'à la température ambiante pour fournir un produit agent fondant dimère. Exemple 7 : Synthèse d'un agent fondant dimère Un autre agent fondant dimère a été préparé au moyen du processus suivant. Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (34 g) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous Primene') et (37,4 g) d'un produit réactionnel résine époxyde liquide d'épichlorhydrine et de bisphénol A (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous D.E.R. Tm 331Tm) ont été ajoutés. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le contenu du récipient réactionnel a été laissé sous agitation à la température ambiante pendant une nuit, et est devenu solide. Puis, (40,0 g) de 1-naphtylglycidyléther (disponible auprès de Momentive Performance Materials) ont été introduits dans le récipient réactionnel. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé à 75°C et maintenu à cette température pendant une heure. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé encore à 150°C avec une montée d'une heure à partir de 75°C puis maintenu à 150°C pendant trois heures. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été mis à refroidir jusqu'à la température ambiante pour fournir un produit agent fondant dimère. Exemple 8 : Préparation d'un complexe fondant L'agent fondant (18,07 g ; 33,3 mmoles) préparé selon le processus présenté dans l'exemple 1 a été mélangé à la main avec de l'acide 1,4-dihydroxy- 2-naththoïque (1,69 g ; 8,3 mmoles) dans les conditions ambiantes au moyen d'une spatule pour former un complexe fondant ayant un rapport d'équivalents d'azote d'amine d'agent fondant à la teneur en acide d'acide carboxylique (- COOH) de 2 : 1. La perte de poids en pourcentage du complexe fondant par chauffage à 30 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 14,2 % en poids. Exemple 9 : Préparation d'un complexe fondant Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (0,33 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTM MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,66 mole) de 2- éthylhexylglycidyléther (provenant de Hexion Specialty Chemicals) a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante sous agitation. La température du point de réglage sur la plaque chauffante a ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été refroidi à 75°C et de l'acide 1,4-dihydroxy-2- naphtoïque (16,9 g ; 0,083 mole) a ensuite été ajouté lentement au récipient réactionnel en 30 minutes. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été fixée à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour former un complexe fondant. La perte de poids en pourcentage du complexe fondant par chauffage à 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 14,7 % en poids. Exemple 10 : Préparation d'un complexe fondant Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (0,33 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTM MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,083 mole) d'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque a été ajoutée lentement en 30 minutes à la température ambiante sous agitation. (0,66 mole) de 2-éthylhexylglycidyléther (provenant de Hexion Specialty Chemicals) a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante sous agitation. La température du point de réglage sur la plaque chauffante a ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour fournir un complexe fondant. La perte de poids en pourcentage pour le complexe fondant par chauffage à 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 13,8 % en poids. Exemple 11: Evaluation de la capacité fondante La capacité fondante du complexe fondant préparé selon l'exemple 10 a été évaluée au moyen du processus suivant. Un coupon de cuivre a été utilisé comme contact électrique destiné à être soudé. Une petite goutte du complexe fondant préparé selon l'exemple 10 a été distribuée sur la surface destinée à être soudée du coupon de cuivre. Quatre billes d'un diamètre de 0,381 mm d'une soudure sans plomb (95,5 % en poids de Sn/4,0 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu) ont été placées dans la goutte de complexe fondant sur le coupon de cuivre. La plage de fusion de la soudure sans plomb utilisée était 217 à 221°C. Le coupon de cuivre a ensuite été placé sur une plaque chauffante préchauffée à 145°C et maintenu dans cette position pendant deux (2) minutes. Les coupons de cuivre ont ensuite été placés sur une autre plaque chauffante préchauffée à 260°C et maintenus dans cette position jusqu'à ce que la soudure atteigne des conditions de refusion. Le coupon de cuivre a ensuite été retiré de la chaleur et évalué par (a) l'étendue de fusion et de coalescence des quatre billes de soudure placées initialement, (b) la taille de la soudure ayant subi une coalescence résultante pour évaluer l'écoulement et l'étalement et (c) la liaison de la soudure à la surface du coupon de cuivre. La capacité fondante du complexe fondant a été déterminée comme étant 4 sur une échelle de 0 à 4, où : 0 = pas de fusion entre les gouttes de soudure et pas de liaison de la soudure au coupon de cuivre ; 1,2 = fusion partielle à complète entre les gouttes de soudure, mais pas de liaison de la soudure au coupon de cuivre ; 3 = fusion complète entre les gouttes de soudure mais étalement et écoulement minimes de la soudure ; 4 = fusion complète entre les gouttes de soudure, bon étalement et bon écoulement de la soudure sur la surface du coupon de cuivre et liaison de la soudure au coupon de cuivre.10 COMPOSITION DE FONDANT ET PROCEDE DE SOUDAGE La présente invention concerne une composition de fondant comprenant, comme composants initiaux : un acide carboxylique et un agent fondant représenté par la formule I, où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7-80 arylalkyle non substitué; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. La présente invention concerne aussi un procédé de soudage d'un contact électrique. Les processus de soudage vont des processus de soudage manuels, à la main aux processus de soudage automatisés. L'utilisation de matériaux fondants dans les processus de soudage, manuels et automatisés, est également bien connue. En fait, l'utilisation de soudure seule ne conduira généralement pas à une. interconnexion électrique acceptable. Les matériaux fondants remplissent de multiples fonctions dans le processus de soudage. Par exemple, les matériaux fondants agissent pour retirer tout oxyde qui peut s'être formé sur les contacts métalliques (par exemple les régions de soudure, les plots de contact, les broches de contact, les trous de passage recouverts de cuivre) ; pour augmenter le mouillage de la soudure sur les contacts métalliques. Différents procédés ont été employés pour appliquer des matériaux fondants à la surface d'un contact métallique pendant le processus de soudage. Dans certains procédés, des matériaux fondants contenant de la soudure sont utilisés. Par exemple, de tels matériaux combinés ont été fournis sous forme d'un fil de forme annulaire incorporant une âme de matériau fondant. Quand la soudure fond par chauffage, le matériau fondant dans l'âme est activé, en faisant fondre les surfaces qui doivent être interconnectées par la soudure fondue. On connaît également des pâtes de soudure dans lesquelles un matériau fondant et une poudre de soudure sont combinés pour former une suspension stable généralement homogène de particules de soudure dans la pâte. Une application significative commercialement d'un procédé de soudage automatisé est la fabrication des dispositifs semi-conducteurs. C'est-à-dire que des processus de soudage par refusion sont communément utilisés dans la production automatisée de dispositifs semi-conducteurs, où une puce de semiconducteur est montée sur une plaque de circuit imprimé (PCB). Dans certains procédés de production automatisés de ce type, une pâte de soudure est appliquée à une plaque de circuit imprimé, par exemple en utilisant la sérigraphie ou l'impression au stencil. La puce de semi-conducteur est ensuite mise en contact avec la PCB et la pâte de soudure est chauffée pour faire refondre la soudure dans la pâte, en formant des interconnexions électriques entre la puce de semiconducteur et la PCB. Le chauffage peut être facilité par exemple par exposition de la pâte de soudure à de la lumière infrarouge ou par chauffage dans un four. Dans certaines applications, l'ensemble puce de semi-conducteur/PCB est traité encore avec un matériau de sous-remplissage qui remplit sensiblement la zone interstitielle entre la puce de semi-conducteur et la PCB, en encapsulant les interconnexions. Etant donné les demandes pour la production en masse de dispositifs électroniques contenant des circuits de complexité et de miniaturisation croissantes, des processus de soudage automatisés rapides sont apparus, comme, par exemple, ceux incorporant des processus à prélèvement et immersion ("pick and dip"). Dans de tels processus, un fondant peut être appliqué à une pluralité de contacts électriques sur une puce de semi-conducteur par immersion de la partie contacts électriques de la puce de semi-conducteur dans un bain de fondant. Les contacts électriques recouverts de fondant sur la puce de semi-conducteur peuvent être ensuite mis en contact avec une PCB comprenant des contacts électriques correspondants et des billes de soudure. Les billes de soudure peuvent ensuite être chauffées pour interconnecter par refusion la puce de semi-conducteur et la PCB. A titre d'alternative, le processus à prélèvement et immersion peut être employé avec des composants de dispositifs qui ont des contacts électriques avec de la soudure pré-appliquée. Dans ces processus, la soudure pré-appliquée est recouverte de matériau fondant par immersion puis mise en contact avec le ou les contacts électriques correspondants et chauffée pour la refusion, en formant les 30 interconnexions électriques. De nombreux composants électroniques s'adaptent à cette dernière catégorie de processus du fait qu'ils sont fabriqués avec une quantité de soudure suffisante sur une plaque de composant pour faciliter l'interconnexion du composant avec un autre composant électrique (par exemple une PCB). Dans la plupart des cas, l'utilisation de fondants disponibles dans le commerce laisse des résidus ioniques sur les régions soudées, qui peuvent conduire de manière indésirable à une corrosion du circuit et à des courts-circuits. Ainsi, des étapes de processus supplémentaires sont nécessaires pour retirer de tels résidus après la formation des interconnexions soudées. Pour les processus de fabrication de dispositifs semi-conducteurs, les connexions de soudure formées entre la puce de semi-conducteur et la PCB conduisent à un interstice relativement petit entre la puce de semi-conducteur et la PCB (par exemple < 4 x 10-3 pouce (mils)). Ainsi, il est très difficile de retirer (c'est-à-dire nettoyer) les résidus ioniques restants sur les régions soudées après le processus de soudage. Même dans les processus dans lesquels les régions soudées sont accessibles (ce qui facilite donc les opérations de nettoyage), les opérations de nettoyage créent des problèmes environnementaux impliquant l'élimination des déchets produits pendant les opérations de nettoyage. Certains fondants sans nettoyage à faibles résidus ayant une faible teneur en solides sont disponibles dans le commerce. Une composition de fondant dont il est dit qu'elle minimise sensiblement ou élimine sensiblement les résidus de fondant lors du soudage de composants électroniques est décrite dans la publication de demande de brevet US n° 20100175790 au nom de Duchesne et al. Duchesne et al. décrivent une composition de matière comprenant un fondant, où ledit fondant consiste essentiellement en une combinaison de : (a) un agent fondant et (b) un solvant ; où ledit agent fondant : (1) comprend un cétoacide ; ou (2) comprend un ester acide ; ou (3) comprend un mélange dudit cétoacide avec ledit ester acide ; et où ledit solvant comprend un mélange d'un solvant collant choisi parmi les alcools polyhydroxylés ou leurs mélanges, et d'un solvant non collant choisi parmi les alcools monohydroxylés ou leurs mélanges. Néanmoins, il subsiste un besoin de compositions de fondant qui sont sans durcissement, qui facilitent des connexions par soudage fiables et qui sont adaptables pour faciliter la compatibilité avec les matériaux de sous-remplissage à 30 base d'époxyde conventionnels. La présente invention fournit une composition de fondant comprenant, comme composants initiaux : un acide carboxylique ; et un agent fondant représenté par la formule I : R1 I N, 2 R3-1\1\ R4 (I) où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7-80 arylalkyle substitué et un groupe C7-80 arylalkyle non substitué; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. La présente invention fournit un procédé d'application de soudure à un contact électrique comprenant : la fourniture d'un contact électrique ; la fourniture d'une composition de fondant de la présente invention ; l'application de la composition de fondant au contact électrique ; la fourniture d'une soudure ; la fusion de la soudure ; et le déplacement de la composition de fondant appliquée au contact électrique avec la soudure fondue ; où la soudure fondue forme un contact physique avec le contact électrique et se lie au contact électrique. DESCRIPTION DETAILLEE La composition de fondant de la présente invention est conçue pour faciliter la compatibilisation avec différentes compositions de sous-remplissage, de sorte que, de préférence, les surfaces soudées ne nécessitent pas de nettoyage avant l'application d'une composition de sous-remplissage pour former une jonction électrique terminée. Le terme « composition de fondant sans nettoyage » telle qu'il est utilisé ici et dans les revendications annexées désigne des compositions de fondant qui présentent une faible activité de résidus de fondant ou pas d'activité de résidus de fondant avec une teneur en halogénures < 0,5 % en poids (c'est-à-dire les fondants qui sont classés comme un ORL1 ou ORLO selon IPC J-STD-004B). La composition de fondant de la présente invention comprend (consiste essentiellement en), comme composants initiaux: un acide carboxylique; et un agent fondant représenté par la formule I. De préférence, la composition de fondant est une composition sans durcissement (c'est-à-dire où la composition de fondant est dépourvue de composés ayant deux ou plusieurs groupes fonctionnels réactifs par molécule capables de réagir dans des conditions de soudage pour former des liaisons covalentes intermoléculaires et où l'agent fondant ne contient pas deux ou plusieurs groupes fonctionnels réactifs par molécule capables de réagir dans des conditions de soudage pour former des liaisons covalentes intermoléculaires). De préférence, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention, est choisi parmi les acides C8_20 monocarboxyliques aliphatiques; les acides C2_20 dicarboxyliques aliphatiques; les acides C6_20 carboxyliques aromatiques; et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide octanoïque; l'acide nonanoïque; l'acide undécanoïque; l'acide dodécanoïque; l'acide tridécanoïque; l'acide tétradécanoïque; l'acide pentadécanoïque; l'acide hexadécanoïque; l'acide heptadécanoïque; l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; l'acide linoléique; l'acide a-linolénique; l'acide icosanoïque; l'acide oxalique; l'acide malonique; l'acide succinique; l'acide malique; l'acide glutarique; l'acide adipique; l'acide pimélique; l'acide subérique; l'acide benzoïque; l'acide phtalique; l'acide isophtalique; l'acide téréphtalique; l'acide hémimellitique; l'acide trimellitique; l'acide trimésique; l'acide mellophanique; l'acide prehnitique; l'acide pyromellitique; l'acide mellitique; l'acide toluique; l'acide xylique; l'acide hemellitique; l'acide mésitylénique ; l'acide prehnitique; l'acide cinnamique; l'acide salicylique; l'acide benzoïque (par exemple l'acide benzoïque; l'acide 2,3-dihydroxybenzoïque; l'acide 2,4-dihydroxybenzoïque; l'acide 2,5-dihydroxybenzoïque (gentisique); l'acide 2,6-dihydroxybenzoïque; l'acide 3,5-dihydroxybenzoïque; l'acide 3,4,5-trihydroxybenzoïque (acide gallique)); l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,7- dihydroxy-2-naphtoïque); la phénolphtaléine; l'acide diphénolique et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,7-dihydroxy-2-naphtoïque), l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; l'acide linoléique; l'acide a-linolénique; et l'acide icosanoïque; et leurs mélanges. De préférence encore, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque (par exemple l'acide naphtoïque; l' acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l' acide 3 ,5-dihydroxy-2-naphtoïque ; l' acide 3,7-dihydroxy-2-naphtoïque), l'acide stéarique; l'acide hydroxystéarique; l'acide oléique; et leurs mélanges. De manière particulièrement préférable, l'acide carboxylique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est choisi parmi l'acide naphtoïque, un acide C18 carboxylique et leurs mélanges; où l'acide naphtoïque est choisi parmi l'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque; l'acide 3,5-dihydroxy-2-naphtoïque; et l'acide C18 carboxylique est choisi parmi l'acide stéarique, l'acide hydroxystéarique, et l'acide oléique. L'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I, où Ri, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi l'hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7_80 arylalkyle non substitué (de préférence où R1, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_20 alkyle substitué, un groupe C1_20 alkyle non substitué, un groupe C7_30 arylalkyle substitué et un groupe C7_30 arylalkyle non substitué); où zéro à trois de Ri, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, où deux à trois de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de Ri, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. Les groupes Ri, R2, R3 et R4 de l'agent fondant représenté par la formule I sont de préférence choisis: pour conférer à l'agent fondant des propriétés rhéologiques souhaitables pour une application donnée; pour faciliter la formation du complexe fondant avec l'acide carboxylique; éventuellement, pour compatibiliser l'agent fondant avec un ensemble solvant donné pour la délivrance à la surface ou aux surfaces destinées à être soudées ; et, éventuellement, pour compatibiliser l'agent fondant avec une composition d'encapsulation donnée (par exemple une résine époxyde) destinée à être utilisée après le soudage pour former une jonction de soudure encapsulée (par exemple pour une utilisation dans des applications de sous-remplissage de puce retournée conventionnelles). De préférence, les groupes R1, R2, R3 et R4 de l'agent fondant selon la formule I sont choisis pour compatibiliser l'agent fondant avec une composition d'encapsulation donnée de 5 sorte telle sorte que la composition de fondant est une composition de fondant sans nettoyage. Également, les groupes RI, R2, R3 et R4 de l'agent fondant selon la formule I sont de préférence choisis pour conférer à l'agent fondant une température du point d'ébullition, déterminée par calorimétrie différentielle à balayage, > 250 °C (de préférence encore > 300 °C, de manière particulièrement 10 préférée > 325 °C) et une perte de poids en pourcentage < 10 % en poids par chauffage à 250 °C déterminée par analyse thermogravimétrique (ATG) au moyen d'une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I; où R1, R2, R3 et R4 sont 15 choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_80 alkyle substitué, un groupe C1_80 alkyle non substitué, un groupe C7_80 arylalkyle substitué et un groupe C7_80 arylalkyle non substitué; où les substitutions dans le groupe Ci-so alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué sont choisies parmi au moins un de un groupe -OH, un groupe -0R5, un groupe -COR5-, un 20 groupe -COR5, un groupe -C(0)R5, un groupe -CHO, un groupe -COOR5, un groupe -0C(0)0R5, un groupe -S(0)(0)R5, un groupe -S(0)R5, un groupe -S(0)(0)NR52, un groupe -OC(0)NR62, un groupe -C(0)NR62, un groupe -CN, un groupe -N(R6)- et un groupe -NO2 (de préférence au moins un de un groupe -OH, un groupe -0R5, un groupe -COR5-, un groupe -COR5, un 25 groupe -C(0)R5, un groupe -CHO, un groupe -COOR5, un groupe -0C(0)0R5, un groupe -S(0)(0)R5, un groupe -S(0)R5, un groupe -S(0)(0)NR52, un groupe -OC(0)NR62, un groupe -C(0)NR62, un groupe -CN et un groupe -NO2); où R5 est choisi parmi un groupe C1_28 alkyle, un groupe C3-28 cycloalkyle, un groupe C6-15 aryle, un groupe C7-28 arylalkyle et un groupe C7_28 alkylaryle; où R6 30 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1.28 alkyle, un groupe C3-28 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle, un groupe C7_28 arylalkyle et un groupe C7-28 alkylaryle; et où zéro à trois de R', R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. Le groupe C1_80 alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué peuvent contenir des combinaisons de substitutions. Par exemple, le groupe C1_80 alkyle substitué et le groupe C7_80 arylalkyle substitué peuvent : contenir plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH); contenir plus d'un type de substitution (par exemple un groupe -OH et un groupe -COR5-); contenir plus d'un type de substitution avec plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH et deux groupes -COR5-). De préférence, un à trois de 10 R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de RI, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Rl et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de 15 fondant de la présente invention est selon la formule I; où RI, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C1_20 alkyle substitué, un groupe C1_20 alkyle non substitué, un groupe C7_30 arylalkyle substitué et un groupe C7_30 arylalkyle non substitué; où les substitutions dans le groupe C1-20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué sont choisies parmi au 20 moins un de un groupe -OH, un groupe -OR7, un groupe -COR7-, un groupe -COR7, un groupe -C(0)R7, un groupe -CHO, un groupe -COOR7, un groupe -0C(0)0R7, un groupe -S(0)(0)R7, un groupe -S(0)R7, un groupe -S(0)(0)NR72, un groupe -OC(0)NR82, un groupe -C(0)NR82, un groupe -CN, un groupe -N(R8)- et un groupe -NO2 (de préférence au moins un de 25 un groupe -OH, un groupe -OR7, un groupe -COR7-, un groupe -COR7, un groupe -C(0)R7, un groupe -CHO, un groupe -COOR7, un groupe -0C(0)0R7, un groupe -S(0)(0)R7, un groupe -S(0)R7, un groupe -S(0)(0)NR72, un groupe -OC(0)NR82, un groupe -C(0)NR82, un groupe -CN et un groupe -NO2); où R7 est choisi parmi un groupe C1_19 alkyle, un groupe C3_19 cycloalkyle, un 30 groupe C6_15 aryle, un groupe C7_19 arylalkyle et un groupe C7_19 alkylaryle; où R8 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1_19 alkyle, un groupe C3.19 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle, un groupe C7.19 arylalkyle et un groupe C7-19 alkylaryle; et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. Le groupe C1_20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué peuvent 5 contenir des combinaisons de substitutions. Par exemple, le groupe C1_20 alkyle substitué et le groupe C7_30 arylalkyle substitué peuvent: contenir plus d'une du même type de substitution (par exemple deux groupes -OH); contenir plus d'un type de substitution (par exemple un groupe -OH et un groupe -COR7-); contenir plus d'un type de substitution avec plus d'une du même type de substitution (par 10 exemple deux groupes -OH et deux groupes -COR7-). De préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de R', R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R1, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférée, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. 15 De préférence encore, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est selon la formule I; où Ri, R2, R3 et R4 sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe -CH2CH(OH)R9 et un groupe -CH2CH(OH)CH2-O-R9; où R9 est choisi parmi un hydrogène, un groupe C1_28 alkyle, un groupe C3_28 cycloalkyle, un groupe C6_15 aryle (ou un groupe C6-16 20 aryle), un groupe C7_28 arylalkyle et un groupe C7_28 alkylaryle (de préférence, où R9 est choisi parmi un groupe C5_10 alkyle, un groupe C6_15 aryle (ou un groupe C6- 16 aryle) et un groupe C7_16 alkylaryle; de manière particulièrement préférée où R9 est choisi parmi un groupe C8 alkyle, un groupe C7 alkylaryle et un groupe naphtyle); et où zéro à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De 25 préférence, un à trois de R1, R2, R3 et R4 est (sont) un hydrogène. De préférence encore, deux à trois de Ri, R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De préférence encore, deux de R', R2, R3 et R4 sont un hydrogène. De manière particulièrement préférable, un de Ri et R2 est un hydrogène et un de R3 et R4 est un hydrogène. De préférence, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant 30 de la présente invention est selon la formule I; où Ri et R3 sont un hydrogène; où R2 et R4 sont un groupe -CH2CH(OH)CH2-O-R9; où R9 est choisi parmi un groupe C5_10 alkyle, un groupe C7_16 alkylaryle, un groupe naphtyle, un groupe biphényle et un groupe Cl2-16 biphényle substitué (de manière particulièrement préférée, où R9 est choisi parmi un groupe Cg alkyle, un groupe C7 alkylaryle et un groupe naphtyle). De préférence, la composition de fondant est une formulation de fondant sans nettoyage. De préférence, la composition de fondant durcissable de la présente invention comprend, comme composants initiaux: un acide carboxylique et un agent fondant amine représenté par la formule I à un rapport d'équivalents d'azote d'amine d'agent fondant amine à la teneur en acide d'acide carboxylique (-COOH) de 1:1 à 20:1 (de préférence encore, 1:1 à 10:1; de manière particulièrement préférée, 1:1 à 4:1). De préférence, quand ils sont combinés, l'acide carboxylique et l'agent fondant amine représenté par la formule I, forment un complexe fondant. De préférence, le complexe fondant formé est un complexe acide-base. De préférence, le complexe fondant présente une perte de poids en pourcentage < 25 % en poids (de préférence encore < 20 % en poids; de manière particulièrement préférée < 15 % en poids) par chauffage à 230°C déterminée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. Éventuellement, l'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est un dimère ayant une formule choisie parmi les formules IIa, IIb et IIc; où le dimère contient un premier mère selon la formule I et un second mère selon la formule I; où un de RI, R2, R3 et R4 du premier mère et un de R1, R2, R3 , et R4 du second mère coïncident en joignant le premier mère et le second mère. R4 premier ère (Ha); R4 premier mère (Ilb); et R4 second mère premier mère Un exemple d'un dimère selon la formule (Ha) est le 1-(2-éthyl- hexyloxy)-3-(4-(2-(3-(4-(2-(4-(3-(4-(2-(3-(heptan-3-yloxy) -2-hydroxypropyl- amino)propan-2-y1)-1-méthylcyclohexylamino)-2-hydroxypropoxy)phény1)- propan-2-yl)phénoxy)-2-hydroxypropylamino)propan-2-y1) -1-méthylcyclohexylamino)propan-2-ol, comme suit: second mère OH La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un solvant. Un solvant est éventuellement inclus dans la composition de fondant de la présente invention pour faciliter la délivrance de l'agent fondant amine à la surface, ou aux surfaces, qui doivent être soudées. De préférence, la composition de fondant contient 8 à 95 % en poids de solvant. Le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est de préférence un solvant organique choisi parmi les hydrocarbures (par exemple dodécane, tétradécane); les hydrocarbures aromatiques (par exemple benzène, toluène, xylène, triméthylbenzène, benzoate de butyle, dodécylbenzène); les cétones (par exemple méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, cyclohexanone); les éthers (par exemple tétrahydrofurane, 1,4-dioxane et tétrahydrofurane, 1,3-dioxalane, diprolylèneglycol diméthyléther); les alcools (par exemple 2-méthoxy-éthanol, 2-butoxyéthanol, méthanol, éthanol, isopropanol, a-terpinéol, alcool benzylique, 2-hexyldécanol); les esters (par exemple acétate d'éthyle, lactate d'éthyle, acétate de butyle, adipate de diéthyle, phtalate de diéthyle, monobutylacétate de diéthylèneglycol, acétate de monométhyléther de propylèneglycol, lactate d'éthyle, 2-hydroxyisobutyrate de méthyle, acétate de monométhyléther de propylèneglycol); et amides (par exemple N-méthylpyrrolidone, N,N-diméthylformamide et N,N-diméthylacétamide); dérivés de glycol (par exemple cellosolve, butylcellosolve); glycols (par exemple éthylèneglycol; diéthylèneglycol; dipropylèneglycol; triéthylèneglycol; hexylèneglycol; 1,5-pentanediol); éthers de glycol (par exemple propylèneglycol monométhyléther, méthylcarbitol, butylcarbitol); et solvants pétroliers (par exemple éther de pétrole, naphta). De préférence encore, le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est un solvant organique choisis parmi la méthyléthylcétone; le 2-propanol; le propylèneglycol monométhyléther; l'acétate de propylèneglycol monométhyléther ; le lactate d'éthyle et le 2-hydroxyisobutyrate de méthyle. De manière particulièrement préférable, le solvant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention est le propylèneglycol monométhyléther. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un agent épaississant. De préférence, la composition de fondant contient 0 à 30 % en poids d'agent épaississant. L'agent épaississant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être choisi parmi les matériaux résiniques sans durcissement (c'est à dire < 2 groupes fonctionnels réactifs par molécule), comme, par exemple, une résine novolaque sans durcissement. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre un agent thixotropique. De préférence, la composition de fondant contient 1 à 30 % en poids d'agent thixotropique. L'agent thixotropique utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être choisi les amides d'acides gras (par exemple stéaramide, bisamide d'acide hydroxystéarique); les esters d' acides gras (par exemple cire de ricin, cire d'abeille, cire de carnauba); les agents thixotropiques organiques (par exemple polyéthylèneglycol, poly(oxyde d'éthylène), méthylcellulose, éthylcellulose, hydroxyéthylcellulose, hydroxypropylcellulose, monooléate de diglycérine, laurate de diglycérine, oléate de décaglycérine, monolaurate de diglycérine, laurate de sorbitan); les agents thixotropiques inorganiques (par exemple poudres de silice, poudres de kaolin). De préférence, l'agent thixotropique utilisé est choisi parmi un polyéthylèneglycol et un amide d'acide gras. La composition de fondant de la présente invention, comprend éventuellement en outre une charge inorganique. Les charges inorganiques peuvent être choisies parmi l'alumine, l'hydroxyde d'aluminium, un aluminosilicate, la cordiérite, le silicate de lithium et d'aluminium, l'aluminate de magnésium, l'hydroxyde de magnésium, l'argile, le talc, le trioxyde d'antimoine, le pentoxyde d'antimoine, l'oxyde de zinc, la silice colloïdale, la silice fondue, la poudre de verre, la poudre de quartz et les microsphères de verre. La composition de fondant de la présente invention comprend en outre éventuellement un antioxydant. De préférence, la composition de fondant de la 10 présente invention contient 0,01 à 30 % en poids d'antioxydant. La composition de fondant de la présente invention comprend en outre éventuellement un additif choisi parmi les agents de matage, les agents colorants, les agents antimousse, les stabilisants de dispersion, les agents chélatants, les particules thermoplastiques, les agents imperméables aux UV, les ignifugeants, les 15 agents nivelants, les promoteurs d'adhésion et les agents réducteurs. La composition de fondant de la présente invention comprend de préférence (consiste essentiellement en), comme composant initial : 3,99 à 100 % en poids d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique avec un agent fondant amine représenté par la formule I. De 20 préférence, la composition de fondant de la présente invention comprend (consiste essentiellement en), comme composants initiaux: 3,99 à 100 % en poids d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique et d'un agent fondant amine représenté par la formule I, 0 à 95 % en poids (de préférence encore 8 à 95 % en poids) d'un solvant, 0 à 30 % en poids d'un agent épaississant, 25 0 à 30 % en poids (de préférence encore 1 à 30 % en poids) d'un agent thixotropique, et 0 à 30 % en poids (de préférence encore 0,01 à 30 % en poids) d'un antioxydant. La composition de fondant de la présente invention peut être utilisée par exemple dans la production de composants électroniques, de modules 30 électroniques et de plaques de circuits imprimés. La composition de fondant peut être appliquée à la surface ou aux surfaces qui doivent être soudées par toute technique conventionnelle incluant les techniques de pulvérisation de liquide, les techniques de moussage de liquide, les techniques de prélèvement et d'immersion, les techniques à la vague, ou toute autre technique conventionnelle capable de 2 9 80 72 8 16 distribuer un liquide ou un semi-solide sur une plaquette de silicium ou un substrat. La composition de fondant de la présente invention comprend éventuellement en outre une poudre de soudure; où la composition de fondant est 5 une pâte de soudure. De préférence, la poudre de soudure est un alliage choisi parmi Sn/Pb, Sn/Ag, Sn/Ag/Cu, Sn/Cu, Sn/Zn, Sn/Zn/Bi, Sn/Zn/Bi/hl, Sn/Bi et Sn/hi (de préférence où la poudre de soudure est un alliage choisi parmi 63 % en poids de Sn/37 % en poids de Pb; 96,5 % en poids de Sn/3,5 % en poids de Ag; 96 % en poids de Sn/3,5 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 96,4 % en poids de 10 Sn/2,9 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 96,5 % en poids de Sn/3 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu; 42 % en poids de Sn/58 % en poids de Bi; 99,3 % en poids de Sn/0,7 % en poids de Cu; 91 % en poids de Sn/9 % en poids de Zn et 89 % en poids de Sn/8 % en poids de Zn/3 % en poids de Bi). La pâte de soudure comprend de préférence : 1 à 50 % en poids (de 15 préférence encore 5 à 30 % en poids, de manière particulièrement préférable 5 à 15 % en poids) d'un complexe fondant formé par la combinaison d'un acide carboxylique et d'un agent fondant représenté par la formule I ; et 50 à 99 % en poids d'une poudre de soudure. La pâte de soudure peut être combinée par des techniques conventionnelles, par exemple par malaxage et mélange de la poudre 20 de soudure avec le complexe fondant au moyen d'un appareillage conventionnel pour de telles opérations. La pâte de soudure peut être utilisée par exemple dans la production de composants électroniques, de modules électroniques et de plaques de circuits imprimés. La pâte de soudure peut être appliquée à la surface ou aux surfaces qui 25 doivent être soudées par toute technique conventionnelle incluant l'impression de la pâte de soudure au travers d'un masque de soudure conventionnel au moyen d'un appareil de soudage ou d'un appareil de sérigraphie. L'agent fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être préparé au moyen de techniques de synthèse conventionnelles 30 bien connues de l'homme du métier moyen. Le complexe fondant utilisé dans la composition de fondant de la présente invention peut être préparé par exemple en : (a) combinant un agent fondant selon la formule I avec un acide carboxylique (voir par exemple l'exemple 8) ; ou (b) ajoutant un acide carboxylique à un certain stade pendant la préparation d'un agent fondant selon la formule I. Par exemple, en (b), un acide carboxylique peut être mélangé avec la menthane diamine (i) avant de faire réagir la menthane diamine pour former un agent fondant selon la formule I (voir, par exemple l'exemple 9) ; ou (ii) à un certain stade pendant la réaction de la menthane diamine pour former un agent fondant selon la formule I (voir, par exemple, l'exemple 10). Éventuellement, un agent fondant selon la formule I et un acide carboxylique peuvent être combinés dans un solvant (par exemple 1,3-dioxolane) pour faciliter la formation du complexe fondant. Le solvant peut ensuite être retiré par évaporation pour laisser le complexe fondant. Le procédé d'application de soudure à un contact électrique de la présente invention comprend : la fourniture d'un contact électrique ; la fourniture d'une composition de fondant de la présente invention ; l'application de la composition de fondant au contact électrique ; la fourniture d'une soudure ; la fusion de la soudure ; et le déplacement de la composition de fondant appliquée au 15 contact électrique avec la soudure fondue ; où la soudure fondue forme un contact physique avec le contact électrique et se lie au contact électrique. Dans le procédé, de manière souhaitable, la soudure fondue vient en contact intime avec le contact électrique pour faciliter la formation d'une liaison métallique entre le matériau de soudure et le contact électrique, en formant une bonne liaison mécanique et 20 électrique entre la soudure et le contact électrique. Il est possible d'utiliser toute technique de soudage conventionnelle dans le procédé de la présente invention. Par exemple, il est possible d'utiliser un soudoir ou un fer à souder pour chauffer le contact électrique et la soudure à une température supérieure à la température du point de fusion pour la soudure. Il est possible d'utiliser un bain de soudage où 25 de la soudure dans un état liquide est transférée au contact électrique par immersion du contact électrique dans la soudure fondue. Il est possible de mettre en oeuvre des techniques de soudage à la vague conventionnelles. Egalement, il est possible d'utiliser des techniques de soudage par refusion où de la soudure préalablement déposée sur un second contact électrique est amenée à proximité du 30 premier contact électrique et chauffée à une température supérieure à la température du point de fusion de la soudure, où la soudure fond et subit une refusion, en venant en contact avec le premier contact électrique et le second contact électrique, en formant un contact électrique entre le premier contact électrique et le second contact électrique. Le procédé d'application de soudure à un contact électrique de la présente invention peut éventuellement faire partie d'un processus de soudage à puce retournée ("flip chip"), où une puce de semi-conducteur est montée sur une plaque de circuit imprimé, où la puce de semi-conducteur comprend une pluralité de premiers contacts électriques et où la plaque de circuit imprimé comprend une pluralité de seconds contacts électriques. Dans un tel procédé à puce retournée, la composition de fondant de la présente invention est appliquée à l'une, ou aux deux, de la pluralité de premiers contacts électriques et de la pluralité de seconds contacts électriques pour faciliter la liaison par soudure de la pluralité de premiers contacts électriques à la pluralité de seconds contacts électriques pour former des interconnexions électriques. De préférence, le processus de soudage à puce retournée comprend en outre une étape de sous-remplissage où une résine thermodurcissable est fournie pour encapsuler les interconnexions électriques. De manière particulièrement préférable, la résine thermodurcissable est une résine époxyde. Certains modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits en détail dans les exemples suivants. Exemples 1-5 : Synthèse d'un agent fondant Les agents fondants identifiés dans le tableau 1 ont été préparés à partir des produits identifiés dans le tableau 1 au moyen du processus suivant. Spécifiquement, dans un récipient réactionnel équipé d'un élément chauffant et 25 d'un agitateur, (0,1 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTm MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,2 mole) de réactif A identifié dans le tableau 1 a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante, sous agitation. La température du point de réglage sur l'élément chauffant a 30 ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de l'élément chauffant a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. La température du point de réglage de l'élément chauffant a20 ensuite été réduite à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour fournir l'agent fondant produit tel qu'identifié dans le tableau 1. La température du point d'ébullition des agents fondants produits pour les exemples 1-3 ont ensuite été mesurées par calorimétrie différentielle à balayage (CDB) en utilisant une montée de 10°C/min de 25°C à 500°C. La température du point d'ébullition (TPE) mesurée pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 est fournie dans le tableau 1. Egalement, la perte de poids en pourcentage pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 par chauffage à 250°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour l'agent fondant produit pour les exemples 1-3 est fournie dans le tableau 1. TABLEAU 1 Ex. RéactifA Alent fondant 1 2-éthylhexylglycidyléther NH-y,0 OH H N 1-1,-----0-W., OH TPE par CDB > 325 °C PP par ATG = 9 % en poids (@ 250 °C) 2 crésylglycidyléther N H--y-...,0 OH HN C' Y el OH TPE par CDB > 325 °C PP par ATG = 8 % en poids (@ 250 °C) 2 9 80 72 8 3 1-naphtylglycidyléther NH--0 des IOH HN 0 OH IO el TPE par CDB > 350 °C PP par ATG = 8 % en poids (@ 250 °C) 4 C12-14 alkylglycidyléther ..'..jorNH-r.,-;0 ,-Alkyl (C12-C14) HN Y-0--AllWI(C12-C14) OH 5 p-t-butylphénylglycidyléther NH -o OH HN 0 OH Exemple 6 : Synthèse d'un agent fondant dimère Un agent fondant dimère a été préparé au moyen du processus suivant. Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (34 g) de menthane 5 diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTm) et (37,4 g) d'un produit réactionnel liquide d'épichlorhydrine et de bisphénol A (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous D.E.R.Tm 331TM) ont été ajoutés. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le contenu du récipient réactionnel a 10 été laissé sous agitation à la température ambiante pendant une nuit, et est devenu solide. Puis, (37,2 g) de 2-éthylhexylglycidyléther (disponible auprès de Momentive Performance Materials) ont été introduits dans le récipient réactionnel. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé jusqu'à 150°C avec une montée d'une heure à partir de la température ambiante puis maintenu à 150°C 15 pendant trois heures. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été mis à refroidir jusqu'à la température ambiante pour fournir un produit agent fondant dimère. Exemple 7 : Synthèse d'un agent fondant dimère Un autre agent fondant dimère a été préparé au moyen du processus suivant. Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (34 g) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous Primene') et (37,4 g) d'un produit réactionnel résine époxyde liquide d'épichlorhydrine et de bisphénol A (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous D.E.R. Tm 331Tm) ont été ajoutés. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le contenu du récipient réactionnel a été laissé sous agitation à la température ambiante pendant une nuit, et est devenu solide. Puis, (40,0 g) de 1-naphtylglycidyléther (disponible auprès de Momentive Performance Materials) ont été introduits dans le récipient réactionnel. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé à 75°C et maintenu à cette température pendant une heure. Le récipient réactionnel a ensuite été chauffé encore à 150°C avec une montée d'une heure à partir de 75°C puis maintenu à 150°C pendant trois heures. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été mis à refroidir jusqu'à la température ambiante pour fournir un produit agent fondant dimère. Exemple 8 : Préparation d'un complexe fondant L'agent fondant (18,07 g ; 33,3 mrnoles) préparé selon le processus présenté dans l'exemple 1 a été mélangé à la main avec de l'acide 1,4-dihydroxy- 2-naththoïque (1,69 g ; 8,3 mmoles) dans les conditions ambiantes au moyen d'une spatule pour former un complexe fondant ayant un rapport d'équivalents d'azote d'amine d'agent fondant à la teneur en acide d'acide carboxylique (- COOH) de 2 : 1. La perte de poids en pourcentage du complexe fondant par chauffage à 30 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 14,2 % en poids. Exemple 9 : Préparation d'un complexe fondant Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (0,33 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTM MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,66 mole) de 2- éthylhexylglycidyléther (provenant de Hexion Specialty Chemicals) a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante sous agitation. La température du point de réglage sur la plaque chauffante a ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. Le contenu du récipient réactionnel a ensuite été refroidi à 75°C et de l'acide 1,4-dihydroxy-2- naphtoïque (16,9 g ; 0,083 mole) a ensuite été ajouté lentement au récipient réactionnel en 30 minutes. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été fixée à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour former un complexe fondant. La perte de poids en pourcentage du complexe fondant par chauffage à 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 14,7 % en poids. Exemple 10 : Préparation d'un complexe fondant Dans un récipient réactionnel muni d'un barreau d'agitateur, (0,33 mole) de menthane diamine (disponible auprès de The Dow Chemical Company sous PrimeneTM MD) a été ajoutée. Le récipient réactionnel a ensuite été placé sur une plaque chauffante ayant une capacité d'agitation magnétique. Le récipient réactionnel a ensuite été rendu inerte avec de l'azote et (0,083 mole) d'acide 1,4-dihydroxy-2-naphtoïque a été ajoutée lentement en 30 minutes à la température ambiante sous agitation. (0,66 mole) de 2-éthylhexylglycidyléther (provenant de Hexion Specialty Chemicals) a ensuite été ajoutée au récipient réactionnel à la température ambiante sous agitation. La température du point de
Il est fourni une composition de fondant, comprenant, comme composant initial: un acide carboxylique; et un agent fondant représenté par la formule I: où R , R , R et R sont choisis indépendamment parmi un hydrogène, un groupe C alkyle substitué, un groupe C alkyle non substitué, un groupe C arylalkyle substitué et un groupe C arylalkyle non substitué; et où zéro à trois de R , R , R et R est (sont) un hydrogène. Un procédé de soudage d'un contact électrique utilisant la composition de fondant est également fourni.
1. réglage sur la plaque chauffante a ensuite été portée 1. réglage sur la plaque chauffante a ensuite été portée à 75°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 140°C et le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée pendant deux (2) heures supplémentaires. La température du point de réglage de la plaque chauffante a ensuite été portée à 80°C et un vide a été appliqué au récipient réactionnel, ce qui a réduit la pression dans le récipient à 30 mm Hg. Le contenu du récipient réactionnel a été mis sous agitation continuée dans ces conditions pendant deux (2) heures supplémentaires pour fournir un complexe fondant. La perte de poids en pourcentage pour le complexe fondant par chauffage à 230°C a été mesurée par analyse thermogravimétrique (ATG) en utilisant une montée de la température de 10°C/min à partir de 25°C. La perte de poids (PP) mesurée pour le complexe fondant était 13,8 % en poids. Exemple 11: Evaluation de la capacité fondante La capacité fondante du complexe fondant préparé selon l'exemple 10 a été évaluée au moyen du processus suivant. Un coupon de cuivre a été utilisé comme contact électrique destiné à être soudé. Une petite goutte du complexe fondant préparé selon l'exemple 10 a été distribuée sur la surface destinée à être soudée du coupon de cuivre. Quatre billes d'un diamètre de 0,381 mm d'une soudure sans plomb (95,5 % en poids de Sn/4,0 % en poids de Ag/0,5 % en poids de Cu) ont été placées dans la goutte de complexe fondant sur le coupon de cuivre. La plage de fusion de la soudure sans plomb utilisée était 217 à 221°C. Le coupon de cuivre a ensuite été placé sur une plaque chauffante préchauffée à 145°C et maintenu dans cette position pendant deux (2) minutes. Les coupons de cuivre ont ensuite été placés sur une autre plaque chauffante préchauffée à 260°C et maintenus dans cette position jusqu'à ce que la soudure atteigne des conditions de refusion. Le coupon de cuivre a ensuite été retiré de la chaleur et évalué par (a) l'étendue de fusion et de coalescence des quatre billes de soudure placées initialement, (b) la taille de la soudure ayant subi une coalescence résultante pour évaluer l'écoulement et l'étalement et (c) la liaison de la soudure à la surface du coupon de cuivre. La capacité fondante du complexe fondant a été déterminée comme étant 4 sur une échelle de 0 à 4, où :0 = pas de fusion entre les gouttes de soudure et pas de liaison de la soudure au coupon de cuivre ; 1,2 = fusion partielle à complète entre les gouttes de soudure, mais pas de liaison de la soudure au coupon de cuivre ; 3 = fusion complète entre les gouttes de soudure mais étalement et écoulement minimes de la soudure ; 4 = fusion complète entre les gouttes de soudure, bon étalement et bon écoulement de la soudure sur la surface du coupon de cuivre et liaison de la soudure au coupon de cuivre.10
B,C,H
B23,C07,H05
B23K,C07C,H05K
B23K 35,C07C 211,H05K 3
B23K 35/363,C07C 211/36,H05K 3/34
FR2981319
A3
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE ET DEVERROUILLAGE DE LA FERMETURE DE CEINTURES DE SECURITE
20,130,419
L'objet de la présente invention concerne un dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité. L'invention peut être appliquée dans l'industrie de l'automobile, plus particulièrement à la fabrication d'accessoires et éléments nécessaires pour la production des ceintures de sécurité. Ce dispositif présente un dispositif innovant qui comporte une pièce empêchant l'utilisateur de la ceinture d'accéder au système de libération de la ceinture de sécurité, et un système mécanique qui permet le déverrouillage de la fermeture de sécurité par une autre personne. L'invention peut être appliquée en particulier aux sièges arrière des véhicules de police afin que les détenus ne puissent pas déboucler leur ceinture et attaquer les agents, ou se blesser. En général elle peut être utilisée là où il est nécessaire, que ce soit sur les sièges arrière ou avant du véhicule. Une première solution afin d'éviter qu'un agent de police manipule une fermeture de ceinture en passant devant le détenu avec le risque d'agression que cela implique consiste en une ceinture de sécurité singulière qui a sa boucle située dans la partie latérale extérieure du siège arrière. Dans l'état de l'art il est connu par le document ES 2 157 163 B1 un système qui empêche la manipulation de la fermeture d'une ceinture de sécurité, une fois celle-ci bouclée et le verrouillage de la porte du véhicule effectué. Dans ce but, la porte dudit véhicule est munie d'un élément faisant saillie s'emboîtant dans un orifice prévu sur le siège, de telle sorte que, une fois la ceinture bouclée et la porte verrouillée, l'utilisateur ne peut pas manipuler la fermeture de la ceinture. Pour cela une configuration particulière, aussi bien du panneau d'habillage du siège, que du siège lui-même, est nécessaire, ce qui engendre des coûts supplémentaires. Dans l'état de l'art il est également connu par le document ES 2 234 377 B 1 un dispositif de protection de la fermeture des ceintures de sécurité, qui empêche le déverrouillage de la fermeture d'une ceinture de sécurité pendant que la porte du véhicule est fermée. À cet effet, un boîtier articulé est placé sur le cadre de la fermeture de la ceinture et rabattu vers l'extérieur de sorte à laisser libre la fermeture lorsque la porte est ouverte. En fermant ladite porte, ledit boîtier est rabattu sur la fermeture de la ceinture, en obturant le bouton et empêchant son déclenchement. Les deux propositions proposent des solutions efficaces pour le problème qui se présente, cependant pour les deux inventions il est nécessaire d'ouvrir la porte du véhicule pour que la zone d'accès à la fermeture de la ceinture soit libérée, ou de fermer la porte pour verrouiller l'accès à ladite fermeture de sécurité et que l'utilisateur ne puisse pas manipuler ladite fermeture de la ceinture de sécurité. La présente invention comporte des perfectionnements pour le confort et la sécurité des agents de police. À cet effet, il a été développé un dispositif innovant qui empêche la manipulation de la fermeture de la ceinture de sécurité par le détenu depuis l'intérieur du véhicule, la porte du véhicule se trouvant ouverte ou fermée, et la boucle de la ceinture ne pouvant être libérée que par l'action de l'agent de police, une fois la porte latérale du véhicule ouverte. Afin d'obtenir l'objectif précédemment décrit, le dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité dans des véhicules de transport pour détenus est caractérisé en ce qu'il comprend une pièce de verrouillage qui empêche l'accès à un bouton de la ceinture de sécurité, ladite pièce de verrouillage étant reliée au siège et au reste du dispositif au moyen de vis de la pièce de verrouillage. Afin de libérer la boucle de la ceinture, le dispositif comprend en outre un système mécanique qui comprend une poignée, un actionneur et un poussoir du bouton qui déverrouille la boucle de la ceinture de sécurité. La pièce de verrouillage et le système mécanique sont arrangés de telle sorte que la pièce de verrouillage rend impossible le déverrouillage de la fermeture de la ceinture par le détenu, et que le système mécanique permet le déverrouillage de la fermeture de la ceinture depuis le flanc d'un siège en utilisant une poignée, laquelle pousse un actionneur qui déplace à son tour verticalement vers le bas le poussoir du bouton, qui passe dans une position dans laquelle le bouton libère la ceinture de sécurité. L'invention est caractérisée par la configuration du système mécanique qui permet la libération de la boucle de la ceinture par l'action d'un agent de police depuis le flanc du siège. L'agent utilise une poignée laquelle est accrochée à une extrémité de l'actionneur, et l'autre extrémité de l'actionneur est couplée à son tour à la partie inférieure du poussoir de telle sorte que, en déplaçant la poignée vers l'extérieur du flanc du siège, le poussoir du bouton appuie sur le bouton et libère la boucle. L'actionneur est également caractérisé par la configuration en forme de J. Ce dispositif présente l'avantage qu'il n'est pas nécessaire de remplacer le panneau de la porte et il n'est pas non plus nécessaire d'avoir une configuration particulière du siège, ce qui diminue les coûts et simplifie le système. En possédant une pièce de verrouillage, il n'est pas nécessaire de fermer ou d'ouvrir la porte du véhicule pour verrouiller ou déverrouiller la fermeture de la ceinture respectivement, et le système mécanique permet de déverrouiller la fermeture lorsque l'agent le souhaite, ce qui signifie une augmentation du confort et de la sécurité pour l'agent. Pour compléter la description et afin d'aider à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, on annexe à ce mémoire descriptif, comme une partie constitutive de celui-ci, un ensemble de dessins sur lesquels il a été représenté, à titre illustratif et pas limitatif, ce qui suit : - la figure 1 A illustre une vue en perspective du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste : position A, fermeture des ceintures de sécurité verrouillée, - la figure 1B illustre une vue en perspective du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste : position B, fermeture des ceintures de sécurité libérée, - la figure 2A illustre une vue en élévation du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste: position A, fermeture des ceintures de sécurité verrouillée. Sur cette figure on représente la coupe A-A réalisée sur le dispositif et qui sera représentée sur la figura 3A, - la figure 2B illustre une vue en élévation du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité, objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste: position B, fermeture des ceintures de sécurité libérée. Sur cette figure on représente la coupe C-C réalisée sur le dispositif et qui sera représentée sur la figure 3B, - la figure 3A illustre une vue du profil en coupe du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste: position A, fermeture des ceintures de sécurité verrouillée. Sur cette figure on représente la section A-A réalisée sur l'élévation du dispositif, - la figure 3B illustre une vue du profil en coupe du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir l'une des deux positions dans lesquelles le dispositif se manifeste: position B, fermeture des ceintures de sécurité libérée. Sur cette figure on représente la section C-C réalisée sur l'élévation du dispositif, - la figure 4 illustre une vue détaillée et éclatée du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité où l'on peut apercevoir d'une manière plus détaillée la pièce de verrouillage empêchant l'accès au système de libération de la ceinture de sécurité, - la figure 5 illustre une vue détaillée et éclatée du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité, où l'on peut apercevoir d'une manière plus détaillée le système mécanique qui permet le déverrouillage de la fermeture de sécurité, - la figure 6 illustre une vue en perspective du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir d'une manière plus détaillée l'ensemble constitué par la pièce de verrouillage et par le système mécanique qui permet le déverrouillage de la fermeture de sécurité. Nous proposons ci-dessous une liste des différents éléments représentés sur les figures qui composent l'invention : 1 = Ceinture de sécurité 2 = Boucle de la ceinture 3 = Bouton 4 = Fermeture de la ceinture 5 = Poignée 6 = Tige cylindrique 7 = Vis filetée 8 = Rondelle 9 = Écrou 10 = Actionneur 11 = Support de l'actionneur (partie fixe) 12 = Ressort 13 = Poussoir du bouton 14 = Pièce de verrouillage 15 = Vis de la pièce de verrouillage 16 = Siège Au vu de ce qui vient d'être exposé et en se référant à la numérotation adoptée sur les figures, on représente sur les figures 1 à 6 un dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité selon un mode de réalisation de l'invention. Les figures lA et 1B illustrent une vue en perspective du dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture des ceintures de sécurité objet de l'invention, où l'on peut apercevoir les deux positions différentes dans lesquelles le dispositif se présente. La figure lA correspond au dispositif dans sa position de ceinture de sécurité verrouillée, dans laquelle la boucle (2) de la ceinture de sécurité est accrochée à la fermeture de la ceinture (4), et la pièce de verrouillage (14) empêche l'accès à l'utilisateur (3) pour libérer la fermeture de la ceinture. Sur la figure 1B on illustre le dispositif dans sa position de ceinture de sécurité libérée, dans laquelle, en actionnant le bouton (3) au moyen d'un système mécanique de déverrouillage actionné depuis le flanc du siège (16), la ceinture de sécurité (1) est libérée. Pour une meilleure compréhension du fonctionnement du dispositif on a réalisé des coupes en élévation de la figure du dispositif représentées sur les figures 2A et 2B. Sur lesdites figures on peut apercevoir où l'on a réalisé lesdites coupes, sur la figure 2A la coupe A-A à la position A et sur la figure 2B la coupe C-C à la position B respectivement. Sur les figures 3A et 3B on peut apercevoir les éléments du dispositif de manière plus détaillée dans les deux positions A et B. Sur la figure 3A on représente une vue en élévation de la section A-A du dispositif. Dans cette position A dans laquelle la ceinture de sécurité (1) est verrouillée, on peut apercevoir plus en détail la manière dont la boucle (2) de la ceinture de sécurité (1) est accrochée à la fermeture (4) de la ceinture, et la manière dont la pièce de verrouillage (14) empêche l'accès à l'utilisateur de la ceinture (1) au bouton (3) ce qui rend sa libération impossible. On peut apercevoir également la poignée (5) située sur le flanc du siège (16), sur laquelle l'agent qui libère la ceinture de sécurité de l'extérieur du véhicule doit tirer en direction de l'extérieur du véhicule, ce qui pousse l'actionneur (10), et déplace solidairement avec lui dans un mouvement vertical descendant le poussoir (13) qui appuie sur le bouton (3). La ceinture de sécurité (1) est ainsi libérée par un agent situé d'un côté du véhicule. La figure 3B illustre l'ensemble du dispositif avec la ceinture de sécurité (1) libérée. On peut apercevoir la poignée (5) déplacée vers l'extérieur du véhicule entraînant solidairement avec soi l'actionneur (10) qui déplace verticalement vers le bas le poussoir (13) du bouton qui appuie sur le bouton (3) et libère la ceinture (1) de sécurité. Le support (11) de l'actionneur est une pièce qui reste fixe pendant le mouvement de libération de la ceinture (1). Il est fixé au véhicule et à la pièce de verrouillage (14), et par l'intermédiaire d'un ressort (12), qui se contracte lorsque le poussoir (13) du bouton se déplace verticalement vers le bas, elle sert de butée pour ledit actionneur (10). Sur les figures 4 et 5 on peut apercevoir plus en détail le système mécanique qui actionne le bouton (3) de la ceinture puisqu'elles illustrent une vue éclatée de celui-là, ainsi que la pièce de verrouillage (14). Sur la partie inférieure de la figure 5 on peut apercevoir les pièces qui relient l'actionneur (10) et la poignée (5), les fixant au flanc du siège (16). L'actionneur (10) est introduit à travers un écrou (9), une rondelle (8) et une vis filetée (7), et il est accroché au moyen d'une tige cylindrique (6) qui est reliée à la poignée (5) pour être fixé à la porte à l'aide des susmentionnés éléments. L'autre extrémité supérieure de l'actionneur (10) est accrochée au poussoir (13) du bouton et elle est guidée à travers le support (11) de l'actionneur, le support (11) étant fixé au véhicule et à la pièce de verrouillage (14). Entre l'extrémité supérieure externe du support de l'actionneur (11) et l'extrémité supérieure interne du poussoir (13) du bouton est installé un ressort (12) qui fait reculer l'actionneur (10) une fois le déverrouillage de la ceinture de sécurité (1) fini. Enfin la pièce de verrouillage (14) représentée sur la figure 4 est reliée au siège (16) et au support de l'actionneur (11) par des vis (15) de la pièce de verrouillage. Enfin, sur la figure 6 on peut apercevoir une vue en perspective du système mécanique qui actionne le bouton (3) conjointement avec la pièce de verrouillage (14), où l'on illustre leur configuration finale, entièrement couplés
Dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture dans des ceintures de sécurité dans des véhicules pour le transport de détenus, comprenant une pièce de verrouillage (14) empêchant l'accès au bouton (3) de la ceinture de sécurité (1), reliée au siège (16) et au reste du dispositif au moyen de vis (15) de la pièce de verrouillage, et un système mécanique situé à l'intérieur du siège (16) comprenant une poignée (5), un actionneur (10) et un poussoir (13) du bouton qui déverrouille la boucle (2) de la ceinture de sécurité (1), agencés de sorte que la pièce de verrouillage (14) empêche le déverrouillage de la fermeture (4) de la ceinture par le détenu, et le système mécanique permet le déverrouillage de la fermeture de la ceinture (4) depuis le flanc du siège (16) en utilisant la poignée (5), tirant l'actionneur (10) qui déplace à son tour verticalement vers le bas le poussoir (13) du bouton, passant à une position dans laquelle le bouton (3) libère la ceinture de sécurité (1).
1. Dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité (1) dans des véhicules pour le transport de détenus, caractérisé en ce qu'il comprend : - une pièce de verrouillage (14) qui empêche l'accès au bouton (3) de la ceinture de sécurité (1), reliée au siège (16) et au reste du dispositif au moyen des vis (15) de la pièce de verrouillage (14), - un système mécanique situé à l'intérieur du siège (16) qui comprend une poignée (5), un actionneur (10) et un poussoir (13) du bouton (3) qui déverrouille la boucle (2) de la ceinture de sécurité (1), arrangés de sorte que la pièce de verrouillage (14) rend impossible le déverrouillage de la fermeture (4) de la ceinture par le détenu, et le système mécanique permet le déverrouillage de la fermeture de la ceinture (4) depuis le flanc du siège (16) en utilisant la poignée (5), tirant l'actionneur (10) qui déplace à son tour verticalement vers le bas le poussoir (13) du bouton, passant vers une position dans laquelle le bouton (3) libère la ceinture de sécurité (1). 2. Dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur (10) est défini par une configuration en forme de J. 3. Dispositif de verrouillage et déverrouillage de la fermeture de ceintures de sécurité selon les précédentes, caractérisé en ce que la poignée (5) est accrochée à une extrémité de l'actionneur (10), et l'autre extrémité de l'actionneur (10) est couplée à la partie inférieure du poussoir (13) du bouton de telle sorte que, en déplaçant la poignée (5) vers l'extérieur du flanc du siège (16), le poussoir (13) du bouton appuie sur le bouton (3).
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/18
FR2992466
A1
PROCEDE DE REALISATION DE CONTACT POUR LED ET STRUCTURE RESULTANTE
20,131,227
Domaine technique et art antérieur La présente invention concerne la fabrication de diodes électroluminescentes ou LEDs et, plus particulièrement la réalisation des plots de contact permettant la connexion avec les couches de type n présentes dans les structures de LED. Les LEDs sont en général fabriquées à partir de structures élémentaires correspondant à un empilement de couches comprenant au moins une couche ou région de type n, une couche ou région de type p et une couche active disposée entre les couches de type n et p. Ces structures élémentaires de LED peuvent être formées à partir d'un même substrat de croissance sur lequel on forme par croissance épitaxiale un empilement de couches comme décrit ci-dessus, des portions de cet empilement étant ensuite découpées dans le substrat pour former chacune une structure élémentaire de LED. Le câblage de chaque LED pour la formation de plots de contact n est généralement réalisé en pratiquant une ouverture sur la face arrière 20 de chaque structure élémentaire de LED afin d'accéder à la couche de type n et de former dans cette ouverture un plot de contact n. Cependant, les plots de contact n ainsi réalisés présentent une résistance électrique importante en raison de leur surface de contact limitée. 25 En outre, les plots de contact n sont en général réalisés de manière individuelle, ce qui multiplie le nombre d'opérations pour la fabrication en série de LEDs et augmente, par conséquent, le coût de fabrication de ces LEDs. 30 Résumé de l'invention L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en permettant une réalisation simplifiée et améliorée des contacts n. Ce but est atteint avec un procédé de fabrication de dispositifs de diode électroluminescente ou LED comprenant la formation sur une face d'un premier substrat d'une pluralité de structures élémentaires de LED sous forme d'îlots comprenant chacune au moins une couche de type n, une couche active et une couche de type p, les structures élémentaires de LED étant espacées les unes des autres sur le premier substrat par des tranchées, le procédé comprenant en outre pour chaque structure élémentaire de LED: la réduction des dimensions latérales de la couche de type p, de la couche active et d'une première partie de la couche de type n en contact avec la couche active, la couche de type n présentant une deuxième partie ayant des dimensions latérales supérieures à ladite première partie de la couche de type n, la formation d'une portion de matériau isolant sur les flancs de la couche de type p, de la couche active et de la première partie de la couche de type n, - la formation de plots de contact n sur au moins l'ensemble de la deuxième partie de la couche de type n exposée. Ainsi, le procédé de l'invention permet de former des plots de 20 contact n présentant une grande surface de contact et, par conséquent, une faible résistance électrique. L'alimentation des dispositifs de LED selon l'invention est ainsi facilitée. Par ailleurs, le procédé selon l'invention permet de réaliser les plots de contact n de manière collective car le nombre d'opérations nécessaires 25 pour la formation des plots de contact n est ici considérablement réduit en comparaison de l'art antérieur où les plots de contact étaient formés de façon indépendante sur chaque structure élémentaire. On dispose ainsi d'un substrat ou plaque comportant une pluralité de structures élémentaires câblées n qui peuvent être découpées individuellement ou en 30 groupe pour former des dispositifs de LED. Selon un premier aspect du procédé de l'invention, la formation des plots de contact n comprend le dépôt d'une couche de matériau conducteur d'épaisseur déterminée sur l'ensemble de la face du premier substrat comportant les structures élémentaires de LED. Selon un deuxième aspect du procédé de l'invention, après le dépôt de la couche de matériau conducteur, on procède à une gravure directive de la couche de matériau conducteur de manière à laisser subsister des portions de la couche de matériau conducteur sur les parois latérales des structures élémentaires, lesdites portions formant les plots de contact n. Selon un troisième aspect du procédé de l'invention, après l'étape de gravure sélective, des ouvertures sont formées sur une profondeur limitée dans la couche de type p de chaque structure élémentaire de LED et sont remplies avec un matériau conducteur de manière à former un plot de contact p. On dispose ainsi d'une structure qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires chacune munie d'un plot de contact p et d'un plot de contact n. Selon un quatrième aspect du procédé de l'invention, après la formation des plots de contact p, on dépose une couche de matériau isolant recouvrant l'ensemble des structures élémentaires de LED au-dessus des plots de contact de type p et on polit la couche de matériau isolant sur une profondeur déterminée de manière à exposer les plots de contact n, les portions de matériau isolant et les plots de contact p. On dispose ainsi d'une structure qui se présente sous la forme d'une plaque à partir de laquelle on peut former des dispositifs de LED comprenant plusieurs structures élémentaires de LED connectées en série. En outre, la structure comporte une surface polie compatible avec un collage par adhésion moléculaire, par exemple, avec substrat final équipé de connexions électroniques verticales (vias) pour l'accès aux contacts p et n, le substrat final pouvant en outre être équipés de circuits électroniques. Selon un cinquième aspect du procédé de l'invention, après la formation des plots de contact p, on dépose une couche de matériau conducteur recouvrant l'ensemble des structures élémentaires de LED au-dessus des plots de contact de type p et on polit la couche de matériau conducteur sur une profondeur déterminée de manière à exposer les plots de contact n, les portions de matériau isolant et les plots de contact p. On dispose ainsi d'une structure qui se présente sous la forme d'une plaque à partir de laquelle on peut former des dispositifs de LED comprenant plusieurs structures élémentaires de LED connectées en parallèle. En outre, la structure comporte une surface polie compatible avec un collage par adhésion moléculaire, par exemple, avec substrat final équipé de connexions électroniques verticales (vias) pour l'accès aux contacts p et n, le substrat final pouvant en outre être équipés de circuits électroniques. L'invention propose également une structure comprenant un substrat comportant sur une face une pluralité de structures élémentaires de LED comprenant chacune au moins une couche de type n, une couche active et une couche de type p, les structures élémentaires étant espacées les unes des autres sur le premier substrat par des tranchées, caractérisée en ce que chaque structure élémentaire de LED comprend : - une première partie comprenant la couche de type p, la couche active et une première partie de la couche de type n en contact avec la couche active et une deuxième partie comprenant une deuxième partie de la couche de type n, la première partie de chaque structure élémentaire de LED ayant des dimensions latérales inférieures à la deuxième partie de chaque structure élémentaire de LED, - une portion de matériau isolant sur les flancs de la couche de type p, de la couche active et de la première partie de la couche de type n, et - un plot de contact n sur au moins l'ensemble de la deuxième partie de la couche de type n exposée. On dispose ainsi d'une structure qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires de LED chacune munie d'un plot de contact n présentant une grande surface de contact et, par conséquent, une faible résistance électrique. Les structures élémentaires câblées peuvent être découpées individuellement ou en groupe pour former des dispositifs de LED. Selon un aspect de la structure de l'invention, au moins une partie des plots de contact n sont isolés les uns des autres par un matériau isolant. Il est ainsi possible de former des dispositifs de LED comprenant plusieurs structures élémentaires de LED connectées en série. Selon un autre aspect de la structure de l'invention, au moins une partie des plots de contact n sont connectés les uns des autres par un matériau conducteur. Il est ainsi possible de former des dispositifs de LED comprenant plusieurs structures élémentaires de LED connectées en parallèle. Selon encore un autre aspect de la structure de l'invention, cette dernière comporte une surface polie compatible avec un collage par adhésion moléculaire, par exemple, avec substrat final équipé de connexions électroniques verticales (vias) pour l'accès aux contacts p et n, le substrat final pouvant en outre être équipés de circuits électroniques. Brève description des figures les figures lA à 1K, sont des vues schématiques en perspectives et en coupe montrant la fabrication collective de dispositifs de LED conformément à un mode de réalisation de l'invention, la figure 2 est un organigramme des étapes mises en oeuvre dans les figures lA à 1K, les figures 3A à 3C, sont des vues schématiques en perspectives et en coupe montrant une variante de réalisation des plots de contact n et p conformément à un mode de réalisation de l'invention, la figure 4 est un organigramme des étapes mises en oeuvre dans les figures 3A à 3C. Exposé détaillé de modes de réalisation de l'invention La présente invention s'applique à la fabrication collective de dispositifs de diode électroluminescente ou LED et, plus particulièrement, à la réalisation de plot de contact n ayant une grande surface de contact. Un procédé de fabrication collective de LEDs est décrit en relation avec les figures 1A à 1K et 2. Dans l'exemple décrit ici, le procédé est mis en oeuvre à partir d'une plaque ou d'un substrat composite de croissance 100 comprenant un substrat support 101, une couche enterrée 102 et de îlots de croissance 131 (figure 1A). Le substrat support 101 est ici constitué de saphir. Le substrat 101 peut être également constitué d'un matériau semiconducteur tel que notamment du silicium, du carbure de silicium, du germanium. La couche enterrée est une couche d'adaptation réalisée ici en Si02. Les îlots de croissance 131 sont obtenus à partir d'une couche de croissance en matériau contraint, ici une couche en InGaN réalisée, par exemple, par croissance épitaxiale sur une couche de germe en GaN et transférée sur le substrat support 101 via la couche enterrée 102. Des tranchées 160 ont été ménagées dans la couche de croissance de manière à délimiter les îlots de croissance 131 en InGaN. Ces tranchées ont également permis de relaxer le matériau contraint de la couche de croissance. A titre d'exemple non limitatif, chaque îlot 131 présente ici une forme carrée de 1 mm de côté. La forme et les dimensions des îlots qui définissent la forme et au moins une partie des dimensions des LEDs finales peuvent évidemment être différentes, les îlots pouvant notamment présenter une forme circulaire. Le procédé débute par la formation par épitaxie d'une couche de type n 132 (environ 1 pm d'épaisseur), d'une couche active 133 (environ 10 nm) et d'une couche de type p 134 (environ entre 100 nm et 200 nm d'épaisseur) sur chaque îlot 131 par épitaxie (étapes Si, S2, S3, figure 1B), ces trois couches formant sur chaque îlot une structure élémentaire de LED 150. A ce stade du procédé, on dispose d'une structure 10 qui se présente sous la forme d'une plaque et qui comprend sur sa face supérieure une pluralité de structures de LED 150 séparées les unes des autres par les tranchées 160. Les couches de type n et p peuvent comprendre plusieurs couches de différentes compositions, épaisseurs ou concentration en dopant, incluant des couches non intentionnellement dopées. La couche active 133 est une couche émettrice de lumière qui peut 30 être formée d'une seule couche aussi bien épaisse que fine ou d'une pluralité de couches de puits quantique émetteur de lumière séparées les unes des autres par des couches de barrière. On procède ensuite au retrait, par gravure chimique ou gravure sèche, par exemple de type RIE (pour "Reactive Ion Etching"), d'une portion latérale dans les structures élémentaires 150. Le retrait de cette portion étant réalisé sur une largeur I déterminée à partir du bord latéral de chaque structure et sur une profondeur P s'étendant depuis la surface supérieure des structures élémentaires de LED dans la couche de type p 134, la couche active 133 et une première partie 1320 de la couche de type n en contact avec la couche active 133 (étape S4, figure 1C). On forme ainsi dans chaque structure élémentaire de LED 150 une première portion 151 présentant des dimensions latérales (largeur, diamètre, etc.) réduites par rapport à une deuxième portion sous-jacente 152 comprenant la deuxième partie 1321 de la couche de type n 132 non détourée. Après la formation de la première portion 151, on procède à un dépôt pleine plaque d'une couche de matériau isolant 139, par exemple en Si02, ayant une épaisseur limitée de manière à suivre les contours des structures élémentaires de LED 150 et des tranchées 160 (étape S5, figure 1D). Ce dépôt est suivi d'une gravure sèche directive gravant préférentiellement dans la direction verticale de manière à ouvrir la couche de matériau isolant 139 au niveau de la surface de la couche de type p 134, la deuxième partie 1321 de la couche de type n 132 non détourée et dans les tranchées 160 (étape S6, figure 1E). Après la gravure directive, seule une portion 1390 de la couche 139 subsiste sur les flancs des structures élémentaires 150 au niveau de la première portion 151 de dimensions latérales réduites. On réalise ensuite un dépôt pleine plaque d'une couche de matériau conducteur 140, par exemple en Ti/Al/Ni, ayant une épaisseur limitée de manière à suivre les contours des structures élémentaires de LED 150 et des tranchées 160 (étape S7, figure 1F). Ce dépôt est suivi d'une gravure sèche directive gravant la couche de matériau conducteur 140 préférentiellement dans la direction verticale de manière à laisser subsister seulement des portions 1400 de la couche 140 sur les parois latérales des structures élémentaires 150 formant des plots de contact n 145 (étapes S8, figure 1G). Les portions 1400 de la couche de matériau conducteur 140 se trouvent en contact avec tout le pourtour de la deuxième partie 1321 de la couche de type n 132 qui est exposé en dehors des portions 1390 de la couche de matériau isolant. On réalise ainsi un contact avec une grande surface, ce qui permet de réduire significativement la résistance électrique au niveau du plot de contact n sans réellement pénaliser la densité d'intégration du composant. En effet, le plot de contact n étant réalisé autour de la couche de type n, on augmente peu la largeur et la surface supérieure du composant final. A ce stade du procédé, on dispose d'une structure 20 qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires 150 chacune munie d'un plot de contact n 145 présentant une grande surface de contact, la structure 20 pouvant être découpée en une pluralité de dispositifs chacun d'entre eux comprenant une ou plusieurs structures élémentaires 150 suivant l'application finale envisagée, les opérations restantes de la formation d'une LED, étant réalisées individuellement pour chaque dispositif découpé. La fabrication collective de dispositifs de LED se poursuit avec l'ouverture des couches de type p 134, par exemple par gravure chimique sélective sèche ou humide, sur une profondeur limitée dans la couche de type p 134 (étape S9, figure 1H). A cet effet, on utilise un masque de gravure utilisant une couche de résine protectrice qui présente des ouvertures délimitant les zones à graver dans la structure, à savoir des ouvertures 137. Des plots de contact p 138 sont formés dans les ouvertures 137 par dépôt dans ces dernières d'au moins un matériau conducteur (étape S10, figure 1I). Lors du dépôt du ou des matériaux des plots de contact 138, on conserve le masque utilisé pour la gravure des ouvertures 337. Une fois les plots de contact p 338 formés, on retire la résine protectrice du masque de gravure, ce qui permet d'éliminer en même temps le ou les matériaux constitutifs des plots de contact p 138 déposés en dehors des ouvertures 7. A ce stade du procédé, on dispose d'une structure 30 qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires 150 chacune munie d'un plot de contact p et d'un plot de contact n. Une couche de matériau conducteur 141, ici du cuivre, est déposée sur toute la plaque et sur une épaisseur importante de manière à recouvrir avec le matériau conducteur l'ensemble des structures élémentaires de LED au-dessus des plots de contact p 138 et remplir les tranchées 160 avec le matériau conducteur connectant ainsi les plots de contact n 145 des structures élémentaires adjacentes (étape S11, figure 13). Une couche d'accrochage, par exemple en Ta et/ou TaN, favorisant l'adhésion semi- conducteur/métal est de préférence déposée sur les plots de contact p 138 et des plots de contact n 145 avant le dépôt de la couche 141. La couche de matériau conducteur 141 est polie par polissage mécano-chimique (CMP) jusqu'à une profondeur Ppol (figure 13) de manière à exposer les plots de contact p 138 et à former des portions ou prises de contact n 143 de couche de matériau conducteur 141 en contact avec les plots de contact n 145 afin de permettre une prise de contact sur chacun de ces plots (étape S12, figure 1K). Les plots de contact 138 et 144 sont séparés les uns des autres par les potions 1390 de matériau isolant. A ce stade du procédé, on dispose d'une structure 40 qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires 150 chacune munie d'un plot de contact p et d'un plot de contact n, la structure 40 présentant une surface 40a plane compatible avec un collage direct sur un substrat final ou receveur. Dans l'exemple décrit ici, les tranchées 160 sont remplies par le matériau conducteur des prises de contact n 143 qui interconnecte ensemble les plots de contact n 145 des structures élémentaires de LED 150 adjacentes. Il est ainsi possible de connecter directement en parallèle plusieurs structures élémentaires de LED. L'interconnexion entre les plots de contact n peut être également réalisée en laissant la couche de matériau conducteur présente dans les tranchées comme illustrée sur la figure 1F. Dans ce cas, la couche matériau conducteur 140 n'est ouverte qu'au-dessus des couches de type p 134. Selon une variante de réalisation, lors de l'étape S11 décrite précédemment, à la place d'une couche de matériau conducteur 141, on dépose une couche de matériau isolant, tel qu'un diélectrique comme du Si02, sur toute la plaque et sur une épaisseur importante de manière à recouvrir avec le matériau isolant l'ensemble des structures élémentaires 2 992 466 10 de LED au-dessus des plots de contact p 138 et remplir les tranchées 160 avec le matériau isolant. On isole ainsi les uns des autres les plots de contact n 145 des structures élémentaires de LED, ce qui permet notamment de réaliser par la suite une connexion en série de plusieurs 5 structures élémentaires de LED. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, une partie des tranchées peut être remplie avec un matériau isolant tandis que l'autre partie des tranchés peut être remplie avec un matériau conducteur, ce qui permet de disposer sur la même plaque des structures élémentaires 10 de LED ayant des couches de type n connectées en parallèle et des structures élémentaires de LED ayant des couches de type n isolées les unes des autres. Selon une variante de réalisation du procédé de l'invention décrite en relation avec les figures 3A à 3C et 4, les plots de contacts n et p sont 15 formés simultanément. Cette variante de réalisation est mise en oeuvre à partir d'une structure 200 identique à la structure présentée sur la figure 1E, c'est-à-dire après : - des étapes de formation de structures élémentaires de LED 350 séparées par des tranchées 360 et comprenant une couche de type n 332, 20 une couche active 333 et une couche de type p 334 réalisées dans les mêmes conditions que les étapes 51, S2 et S3 décrites précédemment, - une étape réalisée dans les mêmes conditions que l'étape S4 décrite précédemment et permettant de former dans chaque structure élémentaire de LED 350 une première portion 351 comprenant la couche 25 de type p 334, la couche active 333 et une première partie 3320 de la couche de type n en contact avec la couche active 333 et présentant des dimensions latérales (largeur, diamètre, etc.) réduites par rapport à une deuxième portion sous-jacente 352 comprenant la deuxième partie 3321 de la couche de type n 332 non détourée, 30 - une étape similaire à l'étape S5 déjà décrite de dépôt pleine plaque d'une couche de matériau isolant, par exemple en 902, ayant une épaisseur limitée de manière à suivre les contours des structures élémentaires de LED 350 et les tranchées 360, et - une étape similaire à l'étape S6 déjà décrite de gravure sèche directive gravant préférentiellement dans la direction verticale de manière à ne laisser subsister qu'une portion 3390 de la couche en matériau isolant sur les flancs des structures élémentaires 350 au niveau de la première portion 351 de dimensions latérales réduites. Dans cette variante de réalisation, les couches de type p 334 sont ensuite ouvertes, par exemple par gravure chimique sélective sèche ou humide, sur une profondeur déterminée (étape S20, figure 3A). A cet effet, on utilise un masque de gravure utilisant une couche de résine protectrice qui présente des ouvertures délimitant les zones à graver dans la structure, à savoir des ouvertures 337. On réalise ensuite un dépôt pleine plaque d'une couche de matériau conducteur 340 qui recouvre l'ensemble de structures élémentaires 350 et les tranchées 360 tout en remplissant les ouvertures 337 (étape S21, figure 3B). La couche de matériau conducteur 340 est polie par polissage mécano-chimique (CMP) jusqu'à une profondeur Ppol (figure 3B) de manière à former des plots de contact p 338 et des plots de contact n 345 séparés les uns des autres par des potions 3390 de matériau isolant (étape S22, figure 3C). A ce stade du procédé, on dispose d'une structure 210 qui se présente sous la forme d'une plaque avec une pluralité de structures élémentaires 350 chacune munie d'un plot de contact p et d'un plot de contact n, la structure 210 présentant une surface 210a plane compatible avec un collage direct sur un substrat final ou receveur
L'invention concerne une structure (20) comprenant un substrat (100) comportant sur une face une pluralité de structures élémentaires de LED (150) comprenant chacune au moins une couche de type n (132), une couche active (133) et une couche de type p (134), les structures élémentaires étant espacées les unes des autres sur le premier substrat par des tranchées (160). Chaque structure élémentaire de LED (150) comprend : - une première partie (151) comprenant la couche de type p (134), la couche active (133) et une première partie (1320) de la couche de type n (132) en contact avec la couche active et une deuxième partie (152) comprenant une deuxième partie (1321) de la couche de type n (132), la première partie (151) de chaque structure élémentaire de LED (150) ayant des dimensions latérales inférieures à la deuxième partie (152) de chaque structure élémentaire de LED (150), - une portion de matériau isolant (1390) sur les flancs de la couche de type p (134), de la couche active (133) et de la première partie (1320) de la couche de type n (132), et - un plot de contact n (145) sur au moins l'ensemble de la deuxième partie (1321) de la couche de type n (132) exposée.
1. Procédé de fabrication de dispositifs de diode électroluminescente ou LED comprenant la formation sur une face d'un premier substrat (100) d'une pluralité de structures élémentaires de LED (150) sous forme d'îlots comprenant chacune au moins une couche de type n (132), une couche active (133) et une couche de type p (134), les structures élémentaires de LED (150) étant espacées les unes des autres sur le premier substrat par des tranchées (160), le procédé comprenant en outre pour chaque structure élémentaire de LED: la réduction des dimensions latérales de la couche de type p (134), de la couche active (133) et d'une première partie (1320) de la couche de type n (132) en contact avec la couche active, la couche de type n (132) présentant une deuxième partie (1321) ayant des dimensions latérales supérieures à ladite première partie (1320) de la couche de type n, la formation d'une portion de matériau isolant (1390) sur les flancs de la couche de type p (134), de la couche active (133) et de la première partie (1320) de la couche de type n (132), la formation de plots de contact n (145) sur au moins l'ensemble de la deuxième partie (1321) de la couche de type n (132) exposée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la formation des plots de contact n (145) comprend le dépôt d'une couche de matériau conducteur (140) d'épaisseur déterminée sur l'ensemble de la face du premier substrat (100) comportant les structures élémentaires de LED (150). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, après le dépôt de la couche de matériau conducteur (140), la gravure directive de ladite couche de matériau conducteur de manière à laisser subsister des portions (1400) de la couche de matériauconducteur (140) sur les parois latérales des structures élémentaires (150), lesdites portions formant les plots de contact n (145). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend, après l'étape de gravure sélective, la formation d'ouvertures (137) sur une profondeur limitée dans la couche de type p (134) de chaque structures élémentaires de LED (150) et le remplissage de ces ouverture avec un matériau conducteur de manière à former un plot de contact p (138). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend, après la formation des plots de contact p (138), le dépôt d'une couche de matériau isolant recouvrant l'ensemble des structures élémentaires de LED (150) au-dessus des plots de contact de type p (138) et le polissage de ladite couche de matériau isolant sur une profondeur déterminée de manière à exposer les plots de contact n (145), les portions de matériau isolant (1390) et les plots de contact p (138). 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend, après la formation des plots de contact p (138), le dépôt d'une couche de matériau conducteur (141) recouvrant l'ensemble des structures élémentaires de LED (150) au-dessus des plots de contact de type p (138) et le polissage de ladite couche de matériau conducteur (140) sur une profondeur déterminée de manière à exposer les plots de contact n (145), les portions de matériau isolant (1390) et les plots de contact p (138). 7. Structure (20) comprenant un substrat (100) comportant sur une face une pluralité de structures élémentaires de LED (150) comprenant chacune au moins une couche de type n (132), une couche active (133) et une couche de type p (134), les structures élémentaires étant espacées les unes des autres sur le premier substrat par des tranchées (160), caractérisée en ce que chaque structure élémentaire de LED (150) comprend :- une première partie (151) comprenant la couche de type p (134), la couche active (133) et une première partie (1320) de la couche de type n (132) en contact avec la couche active et une deuxième partie (152) comprenant une deuxième partie (1321) de la couche de type n (132), la première partie (151) de chaque structure élémentaire de LED (150) ayant des dimensions latérales inférieures à la deuxième partie (152) de chaque structure élémentaire de LED (150), - une portion de matériau isolant (1390) sur les flancs de la couche de type p (134), de la couche active (133) et de la première partie (1320) de la couche de type n (132), et - un plot de contact n (145) sur au moins l'ensemble de la deuxième partie (1321) de la couche de type n (132) exposée. 8. Structure selon la 7, caractérisée en ce qu'au moins une partie des plots de contact n (145) sont isolés les uns des autres par un matériau isolant. 9. Structure (40) selon la 7, caractérisée en ce qu'au moins une partie des plots de contact n (145) sont connectés les uns des 20 autres par un matériau conducteur. 10. Structure (40) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte une surface polie (40a) compatible avec un collage par adhésion moléculaire.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 33
H01L 21/328,H01L 33/02
FR2991062
A1
VISEUR TETE HAUTE COMPACT A FAIBLE CONSOMMATION D'ENERGIE
20,131,129
B11570 - DD13412JBD 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne un viseur tête haute, encore appelé afficheur tête haute, collimateur tête haute ou système de visualisation tête haute, compact et présentant une pupille de sortie de taille importante. Plus particulièrement, la présente invention concerne un tel viseur dont la consommation d'énergie est réduite. Exposé de l'art antérieur Les viseurs tête haute, encore connus sous l'acronyme HUD, de l'anglais Head-Up Display, sont des systèmes d'affichage en réalité augmentée qui permettent d'intégrer une information visuelle sur une scène réelle vue par un observateur. En pratique, de tels systèmes peuvent être placés dans la visière d'un casque, dans le cockpit d'un avion ou au sein de l'habitacle d'un véhicule. Ils sont ainsi positionnés à faible distance des yeux de l'utilisateur, par exemple à quelques centimètres ou dizaines de centimètres. La figure 1 illustre, de façon schématique, le fonctionnement d'un tel dispositif. Une lame semi-transparente 10 est placée entre l'oeil de l'utilisateur 12 et une scène à observer 14. Les objets de la scène à observer sont généralement situés à l'infini ou à une B11570 - DD13412JBD 2 distance importante de l'observateur. La lame semi-transparente 10 est placée selon un angle de 45° par rapport à l'axe entre la scène 14 et l'observateur 12, de façon à transmettre les informations provenant de la scène 14 à destination de l'obser- vateur 12, sans altérer ces informations. Pour projeter une image vue à la même distance que l'image réelle de la scène et la superposer à celle-ci, un système de projection est prévu. Ce système comprend un élément d'affichage d'une image 16, par exemple un écran, situé au point focal objet d'un système optique 18. L'image affichée sur l'écran est ainsi collimatée à l'infini par le système optique 18. L'utilisateur n'a pas à faire d'effort d'accommodation, ce qui limite la fatigue visuelle de ce dernier. Le système de projection est placé perpendiculairement à l'axe entre la scène et l'observateur de façon que le faisceau issu du système optique 18 atteigne la lame semi-transparente 10 perpendiculairement à cet axe. Le faisceau issu du système optique 18 atteint ainsi la lame semi-transparente 10 avec un angle de 45° par rapport à sa surface. La lame semi-transparente 10 combine l'image de la scène 14 et l'image issue du système de projection 16-18, d'où il résulte que l'observateur 12 visualise une image comprenant l'image projetée superposée à l'image de la scène 14. Pour visualiser l'image projetée par le système de projection 16-18, l'oeil de l'observateur doit être placé dans la zone de réflexion du faisceau issu du système optique 18 sur la lame 10. Une contrainte importante à respecter est de tenir compte des mouvements possibles de la tête de l'utilisateur devant le projecteur, et donc de prévoir un faisceau en sortie du système optique 18 le plus large possible. Autrement dit, il faut prévoir un système optique 18 dont la pupille de sortie est de taille importante, comprise par exemple entre quelques centimètres et quelques dizaines de centimètres, pour que les mouvements de tête de l'observateur n'impliquent pas une perte de l'information projetée. B11570 - DD13412JBD 3 Une autre contrainte des systèmes tête haute est de prévoir un dispositif relativement compact. En effet, des contraintes d'encombrement importantes pèsent sur ces dispositifs, notamment lorsqu'ils sont utilisés dans des cockpits d'avion ou des habitacles automobiles de volume limité. Pour limiter l'encombrement des systèmes tête haute, il faut donc prévoir des dispositifs dont la distance focale est réduite. Ainsi, on cherche à obtenir des dispositifs présentant une ouverture de sortie, c'est-à-dire le rapport entre la distance focale objet du système et le diamètre de la pupille de sortie du dispositif, très faible. Il est connu que la complexité d'un système optique dépend de l'ouverture de sortie de celui-ci. Plus particulièrement, plus l'ouverture d'un dispositif est faible, plus le dispositif est complexe. Plus le système optique est complexe, plus le nombre d'éléments optiques qu'il contient est important, notamment pour limiter les différentes aberrations. Cette augmentation du nombre d'éléments optiques élémentaires augmente le volume et le coût du dispositif complet, ce qui n'est pas souhaité. En outre, il est nécessaire de prévoir des dispositifs présentant une consommation d'énergie faible. Résumé Un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un viseur tête haute compact présentant 25 une pupille de sortie de taille importante. Un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un tel dispositif dont la consommation d'énergie est réduite. Ainsi, un mode de réalisation de la présente invention 30 prévoit un viseur tête haute, comprenant des sous-écrans dont les positions et les dimensions sont définies en fonction de la longueur du trajet optique et d'une longueur de mouvement maximal autorisé dans un plan perpendiculaire à l'axe optique et situé à une distance égale à la longueur du trajet optique de 35 sorte que l'information projetée par l'ensemble des sous-écrans B11570 - DD13412JBD 4 soit vue sur toute la longueur de mouvement autorisé, caractérisé en ce que les sous-écrans présentent une intensité lumineuse croissante en fonction de leur éloignement de l'axe optique principal du viseur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les positions et les dimensions des sous-écrans sont en outre définies en fonction de l'écart moyen entre les deux yeux d'une personne. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 10 chaque sous-écran est associé à un sous-système optique, les sous-écrans étant placés dans le plan focal objet des sous-systèmes optiques. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les sous-systèmes optiques sont répartis régulièrement dans un 15 plan perpendiculaire à l'axe optique principal du viseur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'information projetée est une image qui est répartie sur l'ensemble des sous-écrans. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 20 les sous-écrans sont définis en surface d'un substrat. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les sous-écrans sont disjoints. Selon un mode de réalisation de la présente invention, suivant un premier axe, la longueur de mouvement maximal 25 autorisé est nulle et la vision de l'observateur est monoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant une longueur suivant le premier axe égale à fL/D, les sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance 30 égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, suivant un premier axe, la longueur de mouvement maximal 35 autorisé est non nulle, la vision de l'observateur est B11570 - DD13412JBD monoculaire et le dispositif comprend un nombre Q de sous-système optiques et de sous-projecteurs, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, les centres des sous-écrans étant placés à 5 une distance les uns des autres égale à fL/D+L, chaque sous-écran présentant une longueur suivant le premier axe égale à f/D(L+B), dans la limite d'une zone d'une dimension égale à QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur 10 des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, suivant un premier axe, la longueur en mouvement maximal autorisé est nulle et la vision de l'observateur est 15 binoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant une longueur suivant le premier axe égale à fL/D, excepté les sous-écrans les plus éloignés de l'axe optique principal qui présentent une longueur égale à f/D(L+y/2), les 20 sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 25 suivant un premier axe, la longueur en mouvement maximal autorisé est égale à un écart moyen entre les deux yeux d'une personne et la vision de l'observateur est binoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant 30 une longueur suivant le premier axe égale à fL/D, les sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 suivant un premier axe, la longueur de mouvement maximal B11570 - DD13412JBD 6 autorisé est supérieure à un écart moyen entre les deux yeux d'une personne, la vision de l'observateur est binoculaire et le dispositif comprend un nombre Q de sous-systèmes optiques et de sous-projecteurs, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, les centres des sous-écrans étant placés à une distance les uns des autres égale à fL/D+L, chaque sous-écran présentant une longueur suivant le premier axe égale à f/D(L+B-y), dans la limite d'une zone d'une dimension égale à QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le viseur comprend un nombre impair de sous-écrans suivant le premier axe, l'intensité d'éclairement du sous-écran de rang i étant égale à l'intensité d'éclairement du sous-écran central (i = 1) multipliée par le facteur suivant : (oe 1 - cos l r'i = ( 2) avec a'i égal à : 1 - cos 1 cCi = arctan - - 1)1, L arctan - - 1)1, L - D 2f) - D 2f) f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le viseur comprend un nombre pair de sous-écrans suivant le premier axe, l'intensité d'éclairement du sous-écran de rang i étant égale à l'intensité d'éclairement du sous-écran central (i = 1) multipliée par le facteur suivant : 1 - cos/a1 r. = avec ai égal à : 1 - cos B11570 - DD13412JBD 7 (( (( i - - L i - - L ai = arctan 2)L arctan 2) D 2f D 2f f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, chaque sous-écran est constitué d'une matrice de cellules à diodes électroluminescentes organiques. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que 10 d'autres seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1, précédemment décrite, illustre le principe de fonctionnement d'un viseur tête haute ; 15 la figure 2 illustre le principe de fonctionnement d'un viseur tête haute selon un mode de réalisation de la présente invention ; les figures 3 à 5 illustrent différentes observations réalisées à l'aide des dispositifs des figures 1 et 2 ; 20 les figures 6 à 8 illustrent des structures optiques permettant la détermination de règles géométriques pour la conception d'un écran d'un viseur tête haute amélioré ; les figures 9 et 10 illustrent la répartition de sous-écrans selon un mode de réalisation de la présente invention ; 25 et les figures 11 et 12 illustrent des règles de formation de sous-projecteurs de viseurs tête haute selon un mode de réalisation de la présente invention. Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été 30 désignés par de mêmes références aux différentes figures et, de plus, comme cela est habituel dans la représentation des systèmes optiques, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. B11570 - DD13412JBD 8 Description détaillée Pour obtenir un viseur tête haute compact, c'est-à-dire comprenant un système de projection présentant un encombrement inférieur à quelques dizaines de centimètres et présentant une pupille de sortie de taille importante, on prévoit de dissocier le système de projection en plusieurs sous-systèmes de projection élémentaires, chaque sous-système de projection fonctionnant de la même façon et projetant une portion d'une image à afficher en superposition d'une image réelle. La figure 2 représente schématiquement un viseur tête haute selon un mode de réalisation. En figure 2, le dispositif comprend une lame semitransparente 10 qui est placée entre l'observateur 12 et une scène à observer 14. La surface de la lame semi-transparente 10 forme un angle, par exemple de 45°, avec l'axe entre la scène et l'observateur, et ne perturbe pas l'arrivée de rayons de la scène jusqu'à l'observateur. Il est à noter que la lame semitransparente peut être remplacée par un filtre interférentiel réalisant la même fonction qu'une lame semi-transparente. Un système de projection d'une image à superposer à l'image de la scène est prévu. Il comprend une source d'images 24, par exemple un écran, associé à un système optique 26. Le système de projection est placé ici perpendiculairement à l'axe entre la scène et l'observateur, et le faisceau qui est issu du système optique 26 atteint la lame semi-transparente 10 perpendiculairement à cet axe. La lame semi-transparente 10 combine, c'est-à-dire superpose, l'image de la scène 14 et l'image projetée issue du système optique 26, d'où il résulte que l'observateur visualise l'image projetée superposée à l'image réelle de la scène 14. Le système de la figure 2 fonctionne donc de la même façon que le système de la figure 1. Le système optique 26 comprend un ensemble de sous-35 systèmes optiques 26A, 26B et 26C de même distance focale. La B11570 - DD13412JBD 9 source d'images 24 est placée à une distance du système optique 26 égale à la distance focale objet de chacun des sous-systèmes optiques 26A à 26C. La source d'image 24, par exemple un écran, est 5 divisée en plusieurs sous-écrans. Dans la vue en coupe de la figure 2, trois sous-écrans 24A, 24B et 24C sont représentés. On notera que ce nombre peut être plus ou moins important. Chaque sous-écran 24A, 24B et 24C est associé à un sous-système optique 26A, 26B, 26C. Contrairement à ce qui est représenté, les sous-10 écrans peuvent être décalés des axes optiques des sous-systèmes optiques associés, comme nous le verrons ci-après. On appellera ici l'ensemble formé d'un sous-écran et d'un sous-système optique un sous-projecteur. Le système de projection comporte donc une pluralité de sous-projecteurs. 15 En formant plusieurs sous-projecteurs parallèles, on peut obtenir un dispositif complet présentant une pupille de sortie totale (somme des tailles des pupilles de sortie de chacun des sous-projecteurs) de taille importante, tout en formant des sous-systèmes optiques simples et compacts. 20 En effet, chaque sous-système optique présente une ouverture, dite élémentaire, "modérée". L'ouverture élémentaire d'un sous-système optique est définie comme le rapport entre sa distance focale propre et la dimension de sa pupille de sortie propre. L'association en parallèle des sous-projecteurs permet 25 ainsi d'obtenir un système optique dont l'ouverture est particulièrement faible dans la mesure où, pour une même distance entre écran et optique de projection, on obtient une pupille de sortie totale de taille importante, égale à la somme des pupilles de sortie de chaque sous-système optique. Le 30 système optique présente ainsi une ouverture faible tout en étant formé de structures optiques élémentaires simples. La compacité du dispositif complet est ainsi assurée. L'écran 24 est prévu de façon que chaque sous-écran 24A, 24B, 24C affiche une partie de l'information, l'information 35 complète étant recombinée par le cerveau de l'observateur. Pour B11570 - DD13412JBD 10 cela, l'image que l'on souhaite projeter en réalité augmentée est divisée en blocs qui sont répartis sur les différents sous-écrans. A titre d'exemple, l'écran 24 peut être constitué d'une matrice de cellules comprenant des diodes électroluminescentes organiques (en anglais OLED, Organic LightEmitting Diode), voire d'une matrice de sous-écrans LCD ou cathodiques. Dans un écran OLED, une ou plusieurs couches de matériaux organiques sont formées entre deux électrodes conductrices, l'ensemble s'étendant sur un substrat. L'électrode supérieure est transparente ou semi-transparente et est couramment constituée d'une fine couche d'argent dont l'épaisseur peut être de l'ordre de quelques nanomètres. Lorsqu'une tension adaptée est appliquée entre les deux électrodes, un phénomène d'électroluminescence apparaît dans la couche organique. Cependant, avec un écran de type OLED, un problème d'accès aux électrodes peut se poser. En effet, pour obtenir une bonne visibilité de l'information projetée, du fait des faiblesses en transmission des dispositifs susceptibles d'être placés en sortie de l'écran, il est nécessaire d'atteindre une luminance en sortie des sous-écrans de l'ordre de 20000 Cd/m2. Pour obtenir une telle luminance, il est nécessaire d'envoyer des courants importants dans l'électrode supérieure de la structure OLED, typiquement de l'ordre de quelques ampères à une dizaine d'ampères. Cependant, une couche d'argent de quelques nanomètres d'épaisseur ne peut supporter un tel ampérage. Ainsi, on cherche à diminuer la quantité de courant à apporter à un écran OLED, ou à former un écran de surface réduite. On prévoit ici de former des dispositifs dans lesquels les sous-écrans sont placés par rapport aux sous-systèmes optiques et sont dimensionnés de façon optimisée pour assurer la réalisation pratique du système de projection du viseur tête haute. B11570 - DD13412JBD 11 Les figures 3 à 5 illustrent différentes observations réalisées à l'aide des dispositifs des figures 1 et 2. En figure 3 est illustrée une image 30 qui est affichée sur un écran tel que l'écran 16 de la figure 1 (donc avec une optique mono-pupillaire). Un cadre 32, qui entoure l'image 30, représente schématiquement la pupille de sortie du dispositif de projection 18 de la figure 1. Dans l'exemple de la figure 3, la pupille de sortie 32 est légèrement plus large que l'image affichée par l'écran 30. Dans ce cas, l'observateur observe l'ensemble de l'information contenue dans l'image 30, tant que la tête de l'observateur reste dans ce que l'on appelle la "boîte à oeil" du dispositif (en anglais eye-box ou head motion box). Cette "boîte à oeil" est définie comme étant l'espace où l'observateur peut bouger la tête tout en recevant l'intégralité de l'information projetée. En d'autres termes, tant que la tête de l'observateur reste dans la boîte à oeil, il réceptionne l'ensemble de l'information projetée. En figure 4 est illustrée la vision de l'information 20 par un observateur, dans le cas où le viseur tête haute comprend une optique mono-pupillaire (cas de la figure 1), lorsque la tête de l'observateur sort de la boîte à oeil. Dans ce cas, la pupille de sortie 34 (portion vue par l'observateur) est décalée par rapport à l'image 30, ce qui implique que seule une portion 25 30' de l'image 30 est vue par l'observateur. En figure 5 est illustrée la vision de l'information par un observateur, dans le cas où le viseur tête haute a une optique multi-pupillaire (figure 2), lorsque la tête de l'observateur sort de la boîte à oeil. Dans ce cas, la pupille 30 de sortie 36 vue par l'observateur est décalée par rapport à l'image 30, ce qui implique que seule une portion 30" de l'image 30 est accessible par l'observateur. En outre, du fait de la structure multi-pupillaire de la figure 2, la portion 30" est vue de façon fragmentée. En effet, dans le cas d'une optique 35 multi-pupillaire, l'image étant projetée par un ensemble de B11570 - DD13412JBD 12 sous-projecteurs, chaque sous-projecteur présente sa propre boîte à oeil. Ainsi, lorsque l'observateur sort de la boîte à oeil globale du dispositif, il sort également de la boîte à oeil de chacun des sous-projecteurs, ce qui provoque une fragmen- tation de l'image vue par l'observateur. Il en résulte que l'image finale vue par l'observateur est constituée d'un ensemble de bandes verticales 30" (dans le cas d'un déplacement latéral de la tête de l'observateur) de portions de l'image 30. Ainsi, le positionnement et la taille des sous-écrans d'un viseur tête haute à optique multi-pupillaire doivent être adaptés en fonction d'une boîte à oeil souhaitée prédéfinie. On décrira ci-après différents cas, en partant d'une boîte à oeil de taille nulle (seule une position de l'observateur assure la réception de l'ensemble de l'information), l'image projetée remplissant l'ensemble de la surface de la pupille de sortie. Les figures 6 à 8 illustrent des structures optiques permettant la détermination de règles géométriques pour le placement amélioré de sous-écrans OLED. En figure 6, on considère un système optique comprenant deux sous-écrans 241 et 242 placés, sur un même substrat 40, en regard de deux sous-systèmes optiques 261 et 262. Les sous-écrans sont placés au plan focal objet des sous-systèmes optiques (la distance séparant les sous-systèmes optiques et les sous-écrans est égale à la distance focale objet f des sous-systèmes optiques). Dans cet exemple, les sous-écrans 241 et 242 et les sous-systèmes optiques 261 et 262 s'étendent symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du dispositif. Dans cette figure, le but est de déterminer la surface 30 de chaque sous-écran utile lors que l'observateur ferme un oeil (vision monoculaire), c'est-à-dire la portion de chaque sous-écran vue par l'oeil, si l'oeil est placé sur l'axe optique principal du dispositif à une distance D du système optique 26. La distance D entre les sous-systèmes optiques 261 et 262 et 35 l'observateur est appelée trajet optique. On notera que, dans le B11570 - DD13412JBD 13 cas d'un viseur tête haute tel que celui de la figure 2, le trajet optique, et donc la distance D que l'on va considérer par la suite, correspond au trajet lumineux entre les sous-systèmes optiques 261 et 262 et l'observateur, en passant par exemple par la lame semi-réfléchissante 10. Comme cela est représenté en figure 6, seule une portion 42 d'un sous-écran 241 est vue par l'oeil de l'observateur. Ainsi, si on considère un observateur immobile tel que celui de la figure 6 (boîte à oeil de taille nulle et vision monoculaire), seule la portion 42 du sous-écran est une portion utile à l'observation. Le reste de l'écran peut ainsi être déconnecté, ou encore l'écran 241 peut être réduit à la seule portion 42, pour une même visibilité de l'information (en projetant l'ensemble de l'information sur la portion 42 de l'écran 241). Cette idée est à la base du dimensionnement des sous-écrans proposé ici. La portion 42 du sous-écran 241 accessible par l'oeil a une dimension fL/D, L étant le diamètre du sous-système optique 261, le bord de la portion 42 étant situé à une distance 20 d=L/2 de l'axe optique principal. Dans l'exemple de la figure 7 est représenté un dispositif comprenant trois sous-projecteurs constitués de trois sous-écrans 24'1, 24'2 et 24'3 formés sur un substrat 40 en regard de trois sous-systèmes optiques 26'1, 26'2 et 26'3. Le 25 substrat 40 est placé dans le plan focal objet des sous-systèmes optiques 26'1, 26'2 et 26'3. Le sous-projecteur central (24'2, 26'2) a son axe optique confondu avec l'axe optique principal du dispositif et les sous-projecteurs périphériques s'étendent symétriquement par rapport à l'axe optique principal du 30 dispositif. Ici, on considère la portion 42' d'un sous-écran périphérique accessible en vision monoculaire par un oeil placé sur l'axe optique principal du dispositif, à une distance D du système optique 26. Dans ce cas, on obtient que la portion 42' du sous-35 écran 24'1 périphérique accessible à l'oeil a une dimension B11570 - DD13412JBD 14 égale à fL/D, L étant le diamètre du sous-système optique 26'1, le bord de la portion 42' étant situé à une distance d'=L+fL/2D de l'axe optique principal, L étant le diamètre des sous-systèmes optiques 26'1, 26'2, 26'3. En outre, quelle que soit la position d'un sous-écran dans un dispositif comprenant un nombre pair ou impair de sous-écrans, la surface de ce sous-écran visible par un oeil (vision monoculaire) placé sur l'axe optique principal du dispositif est égale à fL/D. La figure 8 reprend le cas de la figure 6 avec un projecteur comprenant deux sous-projecteurs constitués chacun d'un sous-écran 241, 242 et d'un sous-système optique 261, 262. On s'intéresse ici à la région des sous-écrans qui est accessible à un observateur en vision binoculaire. Dans notre cas, en vue de dessus, les deux yeux de l'observateur R et L sont placés de part et d'autre de l'axe optique principal du dispositif, à une distance y/2 de cet axe optique principal (y étant ainsi l'écart entre les deux yeux de l'observateur). Dans ce cas, l'oeil droit R, respectivement l'oeil gauche L, voit une portion 42R, respectivement 42L, du sous-écran 241 d'une surface égale à fL/D, avec les mêmes références que précédemment. Cependant, du fait de la superposition des régions vues par les deux yeux, la surface utile du sous-écran 241, c'est-à-dire la surface de l'écran 24 qui est vue au moins par un oeil de l'utilisateur, présente une largeur égale à fL/D+fy/2D. On prévoit ici de limiter la taille des écrans à la taille utile, c'est-à-dire réellement vue par l'observateur. On peut ainsi réduire la consommation du dispositif. Pour définir la surface utile de chacun des sous- écrans en fonctionnement, il faut tenir compte du fait que la tête de l'observateur est susceptible de bouger, selon une amplitude maximale que l'on prédéfinit. On notera que, verticalement, la tête d'un observateur est moins sujette aux mouvements et la vision est monoculaire. Cependant, les B11570 - DD13412JBD 15 enseignements ci-après s'appliquent autant à un mouvement vertical autorisé de la tête qu'à un mouvement latéral. On appellera par la suite B la longueur de mouvement maximal accepté de la tête (égale à la taille de la boîte à oeil 5 suivant un premier axe, par exemple horizontal). B correspond ainsi à l'amplitude maximale crête à crête en mouvement de la tête acceptée. On définit ci-après des règles de positionnement des sous-écrans de telle façon que, si la tête de l'observateur bouge dans une direction d'une distance inférieure ou égale à 10 B/2, ou dans une direction opposée d'une distance inférieure ou égale à B/2, la vision de l'information donnée par l'ensemble des sous-écrans soit toujours entière, c'est-à-dire que chaque pixel de chaque sous-écran soit vu au moins par l'un des deux yeux de l'observateur lorsque l'on décrit toute la boîte à oeil. 15 Comme on le verra ci-après, les règles de dimensionnement et de positionnement de chacun des sous-écrans varient en fonction que l'on souhaite une amplitude en mouvement autorisé nulle ou non, et que l'on se place en vision binoculaire ou monoculaire (par exemple vision binoculaire 20 horizontalement, monoculaire verticalement). En particulier, l'inventeur a montré que le raisonnement conduisant au dimensionnement des sous-écrans dans une direction dans laquelle la vision est monoculaire avec une boîte à oeil non nulle s'applique également au cas où la vision est binoculaire avec 25 une boîte à oeil B de valeur supérieure à la distance entre les deux yeux y de l'observateur. Les figures 9 et 10 illustrent des règles de positionnement et de dimensionnement de sous-écrans sur un substrat selon un mode de réalisation. 30 Dans ces deux figures, on prévoit un dispositif comprenant un nombre Q = 5 de sous-écrans 241 à 245 placés en regard de cinq sous-systèmes optiques 261 à 265. Dans ces figures, les sous-écrans 241 à 245 sont placés dans le plan focal objet des sous-systèmes optiques 261 à 35 265 de façon que, en vision monoculaire, l'image reconstituée B11570 - DD13412JBD 16 remplisse toute la pupille de sortie. Ainsi, dans ce cas, la boîte à oeil a une dimension B nulle (le moindre mouvement de la tête de l'observateur implique une perte d'information). Un calcul simple permet d'obtenir que les sous-écrans présentent une longueur dans le plan des figures égale à fL/D et sont séparés d'une distance égale à la taille des sous-systèmes optiques L. Dans le cas des figures 9 et 10, les sous-écrans sont plus ou moins décalés de l'axe optique du sous-système optique associé, en fonction de leur éloignement de l'axe optique principal du système de projection. Dans ces figures sont représentés pour illustration des régions 501 à 505 qui sont placées dans le plan focal objet des sous-systèmes optiques 261 à 265 et qui sont centrées sur l'axe optique des sous-systèmes optiques 261 à 265. Chaque région 501 à 505 présente une longueur égale à QfL/D, dans notre cas 5fL/D. On voit dans ce cas que chaque sous-écran 241 à 245 est placé en regard d'une portion de la région 501 à 505 correspondant à son rang, c'est-à-dire que les sous-écrans situés aux extrémités du dispositif sont placés aux extrémités des régions 501 à 505 de part et d'autre du dispositif. En outre, l'illustration des régions 501 à 505 permet de représenter la partie de l'image que doit afficher le sous-écran correspondant : les sous-écrans en périphérie affichent ainsi une portion périphérique de l'image. En figure 9, on cherche à obtenir une boîte à oeil, toujours en vision monoculaire à une distance D du dispositif de projection, d'une dimension égale à B1 relativement faible. Dans cette figure, les traits pleins délimitent la zone du plan focal visible lorsque l'oeil se déplace à gauche dans la figure (d'une distance B1/2) et les traits en pointillés délimitent la zone du plan focal visible lorsque l'oeil se déplace à droite dans la figure (d'une distance B1/2). Si on veut voir une image complète quelle que soit la position de l'oeil dans la boîte à oeil, le sous-écran doit être 35 positionné et dimensionné de façon à correspondre au champ de B11570 - DD13412JBD 17 recouvrement des régions visibles aux deux extrémités de la boîte à oeil. Cependant, pour éviter les phénomènes de fragmentation présentés en relation avec la figure 5, les sous-écrans doivent être grossis d'une distance fB/2D de part et d'autre du sous-écran, avec ici B = B1. En figure 10, on prévoit une boîte à oeil, toujours en vision monoculaire à une distance D du dispositif de projection, d'une dimension égale à B2 relativement importante. Dans cette figure, le trait plein délimite la limite du plan focal visible lorsque l'oeil se déplace à gauche dans la figure (d'une distance B2/2) et le trait en pointillés délimite la limite du plan focal visible lorsque l'oeil se déplace à droite dans la figure (d'une distance B2/2). Dans le cas de la boîte à oeil de dimension B2, si on 15 prévoit d'augmenter la taille des sous-écrans de chaque côté de fB/2D, avec ici B = B2, on voit dans ce cas que, pour un des côtés, ce n'est pas la peine de grossir autant le sous-écran, la portion du sous-écran 24i dépassant de la région 50i correspondante étant inutile. Ainsi, les sous-écrans 20 périphériques (dans notre cas les sous-écrans 241 et 245) ne doivent grossir que dans une direction. On notera que, dans un cas où la vision est considérée comme étant monoculaire avec une boîte à oeil non nulle, ou dans le cas où la vision est considérée comme étant binoculaire avec 25 une boîte à oeil supérieure à y, chaque sous-écran présente une dimension supérieure à fL/D. L'image à superposer à l'image réelle est dans ces deux cas répartie sur des portions de chacun des sous-écrans de dimensions égales à fL/D. L'information affichée sur le reste des sous-écrans est redondante avec les 30 sous-écrans voisins, ce qui assure les dimensions des boîtes à oeil désirées. Les figures 9 et 10 permettent d'obtenir les règles de dimensionnement et de positionnement suivantes. On choisit de former une matrice de QxQ' sous-projecteurs, Q et Q' pouvant 35 être pairs ou impairs. Dans les deux directions du projecteur, B11570 - DD13412JBD 18 les sous-projecteurs sont disposés de façon symétrique par rapport à l'axe optique principal du projecteur. En vision monoculaire, par exemple suivant l'axe vertical de l'observateur, si l'on souhaite une boîte à oeil nulle (B = 0), les sous-écrans sont placés symétriquement par rapport à l'axe optique principal du dispositif, présentent des dimensions égales à fL/D et sont distants bord à bord d'une distance L (les centres des sous-écrans sont ainsi distants d'une distance égale à L+fL/D). Si l'on souhaite une boîte à oeil non nulle (B 0), les sous-écrans sont placés symétriquement et sont centrés de la même façon que dans le cas d'une boîte à oeil nulle (les centres des sous-écrans sont placés à une distance les uns des autres égale à fL/D+L), mais présentent des dimensions augmentées de fB/2D de chaque côté par rapport au cas où B = 0. Ainsi, les sous-écrans présentent des dimensions égales à f/D(L+B). La distance bord à bord des sous-écrans est alors inférieure à L. Le grossissement des sous-écrans est réalisé de façon à ne pas sortir d'une zone d'une dimension égale à QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, Q étant le nombre de sous-projecteurs dans la direction considérée. En vision binoculaire, par exemple suivant l'axe horizontal de l'observateur, si l'on souhaite une boîte à oeil nulle (B = 0), les sous-écrans présentent des dimensions égales à fL/D et sont distants bord à bord d'une distance L. Ainsi, les centres des sous-écrans sont distants d'une distance égale à L+fL/D. Les sous-écrans périphériques ont quant à eux une dimension égale à (L+y/2)f/D, y étant l'écart entre les deux yeux d'une personne. On notera que, dans la littérature, l'écart moyen ymoy entre les deux yeux d'une personne est compris entre 60 et 70 mm, typiquement de l'ordre de ymoy = 65 mm. Ainsi, en pratique, on pourra prendre y = ymoy. Si l'on souhaite une boîte à oeil égale à la distance y entre les yeux de l'observateur, tous les sous-écrans ont des 35 dimensions égales à fL/D et sont distants bord à bord d'une B11570 - DD13412JBD 19 distance L. Ainsi, les centres des sous-écrans sont ainsi distants d'une distance égale à L+fL/D. Si l'on souhaite une boîte à oeil supérieure à la distance y entre les yeux de l'observateur, les sous-écrans sont 5 centrés de la même façon que ci-dessus (les centres des sous-écrans sont placés à une distance les uns des autres égale à fL/D+L mais grossissent de (B-y)f/2D de part et d'autre. Les sous-écrans présentent donc une dimension égale à (L+B-y)f/D. La distance bord à bord des sous-écrans est donc inférieure à L. Le 10 grossissement des sous-écrans se produit de façon à ne pas dépasser d'une zone d'une dimension QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, Q étant le nombre de sous-projecteurs suivant l'axe de mouvement considéré. Avantageusement, la formation d'écrans constitués de 15 sous-écrans dont les dimensions et le positionnement sont définis de la façon ci-dessus permet de réduire la consommation du dispositif, puisque seulement des portions utiles d'un écran, ou seulement de petits écrans, sont alimentées. En outre, les répartitions des sous-écrans proposées ci-dessus peuvent 20 correspondre directement à la réalisation pratique d'électrodes supérieures d'écrans OLED, qui peuvent être alimentées par des pistes conductrices (non représentées) de tailles adaptées à la transmission d'un courant d'alimentation de fort ampérage. En outre, au fur et à mesure que l'on s'éloigne du 25 centre optique, chaque sous-écran 24i, 24'i voit son sous-système optique 26i, 26'i associé selon un angle de plus en plus fermé. Il en résulte que la composition de l'image, visualisée par l'observateur, se fait avec un dégradé de luminance qui est décroissant du centre vers le bord de l'image. En effet, de 30 nombreux écrans, et notamment les écrans à base d'OLED, ne sont pas des sources lumineuses Lambertiennes qui assurent, quel que soit le point d'observation de l'écran, la réception d'une même luminance. Il est donc nécessaire de prendre en compte ce phénomène. B11570 - DD13412JBD 20 La figure 11 illustre un sous-écran 24'i décentré par rapport à l'axe optique principal du dispositif (représenté en pointillés), associé à un sous-système optique 26'i de dimension égale à L et de distance focale f (le sous-écran est situé à une 5 distance f du sous-système optique). Le dispositif comprend un nombre impair de sous-projecteurs. Le sous-écran 24'i est le sous-écran de rang i d'un côté de l'axe optique principal du dispositif (i=1 pour le sous-projecteur central). Dans cette figure, on appelle a'i l'angle formé entre un premier faisceau 10 partant du centre du sous-écran 24'i et atteignant une première extrémité du sous-système optique 26'i, et un deuxième faisceau partant du centre du sous-écran 24'i et atteignant une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, du sous-système optique 26'i. D étant la longueur du trajet optique jusqu'à 15 l'observateur, l'angle a'i est défini par : cCi = arctan((i - 1)1, L arctan((i - 1)1, L D 2f) D 2f) Le flux traversant la lentille 26'i varie proportionnellement à la valeur 21-1(1-cos(c0i/2)). Le ratio de flux entre le sous-système optique central (i = 1) et le sous-système 20 optique de rang i est donc : (a, I 1 - cos 1 = avec a'i tel que défini ci-dessus. ( 1 - cos On prévoit ici de corriger l'intensité de chaque sous- écran en augmentant celle-ci de ce ratio, en fonction du rang du sous-écran dans le dispositif. 25 La figure 12 est une courbe du ratio r'i en fonction du rang i du sous-système optique dans le dispositif, de part et d'autre de l'axe optique principal du dispositif. Dans cette courbe, on voit notamment que, pour un sous-écran de rang 5, l'intensité d'éclairement de ce sous-écran 30 doit être au moins égale à 1,5 fois l'intensité d'éclairement du sous-écran central. 2) B11570 - DD13412JBD 21 On notera que, pour un dispositif comprenant un nombre pair de sous-projecteurs suivant un axe considéré, le ratio ri est alors défini par rapport au sous-système optique de rang 1 par : 1 - cos = 1 - cos oei 10 avec ai l'angle tel que défini en figure 8 optique arctan supérieurs premier compensées pour le ième sous- écran de part et d'autre de l'axe du système de projection égal à : (( (( ainsi par part ai = arctan i - - L i - - L Les sous-écrans 2)L 2) leurs intensités d'éclairement rapport au sous-écran D 2f D 2f de rangs à 1 ont de rang 1 (le de ce ratio sous-écran de et d'autre de l'axe optique principal du système de projection). Ainsi, outre le dimensionnement des sous-écrans 15 proposé en relation avec les figures 9 et 10, on prévoit une alimentation de ceux-ci adaptée à leurs positions dans le dispositif pour que l'intensité lumineuse qu'ils fournissent implique une luminance reçue par l'observateur uniforme en provenance de tous les sous-écrans. 20 Des modes de réalisation particuliers de la présente invention ont été décrits. Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, on notera que l'on a présenté ici l'invention avec des sous-écrans constitués par exemple d'OLED, mais on comprendra que l'invention 25 s'applique également à des systèmes de projection dans lesquels les écrans sont constitués de sources non Lambertiennes différentes de diodes OLED, tant que les dimensions de chacun des sous-écrans proposées ci-dessus sont respectées. En outre, divers modes de réalisation avec diverses 30 variantes ont été décrits ci-dessus. On notera que l'homme de ri B11570 - DD13412JBD 22 l'art pourra combiner divers éléments de ces divers modes de réalisation et variantes sans faire preuve d'activité inventive
L'invention concerne un viseur tête haute, comprenant des sous-écrans (24 , 24 , ..., 24 ) dont les positions et les dimensions sont définies en fonction de la longueur du trajet optique (D) et d'une longueur de mouvement maximal autorisé dans un plan perpendiculaire à l'axe optique et situé à une distance égale à la longueur du trajet optique de sorte que l'information projetée par l'ensemble des sous-écrans soit vue sur toute la longueur de mouvement autorisé, caractérisé en ce que les sous-écrans présentent une intensité lumineuse croissante en fonction de leur éloignement de l'axe optique principal du viseur.
1. Viseur tête haute, comprenant des sous-écrans (241, 242, ..., 245) dont les positions et les dimensions sont définies en fonction de la longueur du trajet optique (D) et d'une longueur de mouvement maximal autorisé (B) dans un plan perpendiculaire à l'axe optique et situé à une distance égale à la longueur du trajet optique de sorte que l'information projetée par l'ensemble des sous-écrans soit vue sur toute la longueur de mouvement autorisé, caractérisé en ce que les sous-écrans présentent une intensité lumineuse croissante en fonction de leur éloignement de l'axe optique principal du viseur. 2. Viseur selon la 1, dans lequel les positions et les dimensions des sous-écrans (241, 242, ..., 245) sont en outre définies en fonction de l'écart moyen entre les deux yeux (y) d'une personne. 3. Viseur selon la 1 ou 2, dans lequel chaque sous-écran (241, 242, ..., 245) est associé à un sous-système optique (261, 262, ..., 265), les sous-écrans étant placés dans le plan focal objet des sous-systèmes optiques. 4. Viseur selon la 3, dans lequel les 20 sous-systèmes optiques (261, 262, ..., 265) sont répartis régulièrement dans un plan perpendiculaire à l'axe optique principal du viseur. 5. Viseur selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel l'information projetée est une image qui est 25 répartie sur l'ensemble des sous-écrans (241, 242, ..., 245). 6. Viseur selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les sous-écrans (241, 242, ..., 245) sont définis en surface d'un substrat (40). 7. Viseur selon l'une quelconque des 1 30 à 6, dans lequel les sous-écrans (241, 242, ..., 245) sont disjoints. 8. Viseur selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel, suivant un premier axe, ladite longueur de mouvement maximal autorisé (B) est nulle et la vision deB11570 - DD13412JBD 24 l'observateur est monoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant une longueur suivant ledit premier axe égale à fL/D, les sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. 9. Viseur selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel, suivant un premier axe, ladite longueur de mouvement maximal autorisé (B) est non nulle, la vision de l'observateur est monoculaire et le dispositif comprend un nombre Q de sous-système optiques et de sous-projecteurs, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, les centres des sous-écrans étant placés à une distance les uns des autres égale à fL/D+L, chaque sous-écran présentant une longueur suivant ledit premier axe égale à f/D(L+B), dans la limite d'une zone d'une dimension égale à QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. 10. Viseur selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel, suivant un premier axe, ladite longueur en mouvement maximal autorisé (B) est nulle et la vision de l'observateur est binoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant une longueur suivant ledit premier axe égale à fL/D, excepté les sous-écrans les plus éloignés de l'axe optique principal qui présentent une longueur égale à f/D(L+y/2), les sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. 11. Viseur selon l'une quelconque des 2 35 à 7, dans lequel, suivant un premier axe, ladite longueur enB11570 - DD13412JBD 25 mouvement maximal autorisé (B) est égale à un écart moyen entre les deux yeux (y) d'une personne et la vision de l'observateur est binoculaire, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, chaque sous-écran présentant une longueur suivant ledit premier axe égale à fL/D, les sous-écrans étant distants bord à bord d'une distance égale à L, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. 12. Viseur selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel, suivant un premier axe, ladite longueur de mouvement maximal autorisé (B) est supérieure à un écart moyen entre les deux yeux (y) d'une personne, la vision de l'observateur est binoculaire et le dispositif comprend un nombre Q de sous-systèmes optiques et de sous-projecteurs, les sous-écrans étant placés symétriquement de part et d'autre de l'axe optique principal du viseur, les centres des sous-écrans étant placés à une distance les uns des autres égale à fL/D+L, chaque sous-écran présentant une longueur suivant ledit premier axe égale à f/D(L+B-y), dans la limite d'une zone d'une dimension égale à QfL/D centrée sur l'axe optique du sous-système optique associé, f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. 13. Viseur selon l'une quelconque des 1 à 12, comprenant un nombre impair de sous-écrans suivant ledit premier axe, l'intensité d'éclairement du sous-écran de rang i étant égale à l'intensité d'éclairement du sous-écran central (i = 1) multipliée par le facteur suivant : (12 1 - cos - 1)1, L D 2f) r'. = ( 2 1 ) ' avec a'i égal à : 1 - cos 1 cc'i = arctan/(i - 1)1, L + arctan D 2f)B11570 - DD13412JBD 26 f et L étant, respectivement, la distance focale et la largeur des sous-systèmes optiques, D étant la longueur du trajet optique. à 12, 14. Viseur selon comprenant un l'une quelconque nombre pair de d'éclairement d'éclairement le facteur suivant sous-écrans des suivant central premier étant (i = axe, l'intensité oel du : du sous-écran de rang 1 f et des égale à l'intensité 2) égal à : sous-écran L 2f ledit 1) multipliée par arctan 1" la largeur i 1 - cos la distance i L du trajet r. = 2) 1 - cos avec ai ai = arctan (OEi L étant, respectivement, /2) sous-systèmes optiques, (( 1_ i - - L 2)+ L D 2f focale D étant la longueur D et optique. 15. Viseur selon l'une quelconque des 1 15 à 14, dans lequel chaque sous-écran (241, 242, ..., 245) est constitué d'une matrice de cellules à diodes électroluminescentes organiques.
G
G02
G02B
G02B 27
G02B 27/01
FR2984724
A1
PROTHESE EXPANSIVE DESTINEE A ETRE IMPLANTEE DANS LE TUBE DIGESTIF D'UN PATIENT.
20,130,628
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la réalisation de prothèses à usage médical et/ou chirurgical. Plus précisément, l'invention concerne une prothèse expansible destinée à être implantée dans le tube digestif d'un patient. Le tube digestif est constitué par l'ensemble des organes creux constituant le trajet des aliments depuis la cavité buccale jusqu'au rectum, ce qui comprend l'oesophage, l'estomac, le duodénum, le jéjunum, l'iléon, le caecum, le côlon ascendant, le côlon transverse, le côlon descendant et sigmoïde, le rectum. Ce type de prothèse est destiné à être implanté pour le traitement de certaines pathologies digestives, et notamment les sténoses digestives courtes, telles que celles survenant dans le cadre d'un cancer, ou de la maladie de Crohn. 2. Art antérieur La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique intestinale, probablement d'origine auto-immune. Cette affection se manifeste par des lésions inflammatoires, accompagnées d'ulcérations superficielles ou creusantes, voire de fissures de la membrane, notamment au niveau du colon et de l'iléum. Les données démographiques de la cohorte nationale française CESAME (2004-2005) révèlent que l'intestin grêle est touché chez 70% des patients atteints par la maladie de Crohn. Bien que des traitements médicamenteux existent, le recours à la chirurgie pour ôter les fragments d'intestins ulcérés est quasiment la règle puisque 70% des patients sont opérés. Après une résection, une récidive endoscopique survient jusque dans 90% des cas et peut aboutir à terme à l'apparition d'une sténose. La sténose est une modification anatomique qui se traduit par le rétrécissement d'une structure tubulaire. Elle aboutit donc à une obstruction totale ou partielle de l'organe creux touché. Lorsque la sténose affecte le tube digestif, l'obstruction des voies digestives se traduit par un ralentissement du transit intestinal, accompagné de douleurs, l'ensemble pouvant aboutir à une altération de l'état général, une mauvaise absorption des aliments voire à une occlusion intestinale complète. On peut classer les sténoses en fonction de leur longueur. On distingue alors les sténoses dites « courtes », dont la longueur est inférieure à 4 à 5 cm, et les sténoses longues, dont la longueur est supérieure à 4 à 5 cm. Les sténoses longues nécessitent le recours à la chirurgie pour les exciser. En revanche, les sténoses courtes intestinales peuvent être traitées soit par chirurgie, soit par dilatation endoscopique hydrostatique. La dilatation endoscopique hydrostatique consiste à faire passer un cathéter dans la lumière de l'intestin du patient sous sédation. Le cathéter contient un ballon qui est progressivement gonflé à l'eau au niveau de la sténose, ce qui permet sa dilatation sous contrôle endoscopique et radiologique. La lumière du tube digestif s'ouvre et la sténose est ainsi traitée. Le ballon est ensuite retiré. Toutefois, la dilatation endoscopique hydrostatique présente un taux de complication entre 1% et 10% (moyenne 2%, Hassan 2007), et un taux de récidive de 30% à 50%. Dans ce dernier cas, le patient subit alors une nouvelle dilatation endoscopique, voire une chirurgie. Pour améliorer l'efficacité du traitement des sténoses courtes et diminuer le taux de récidives sans avoir recours à la chirurgie, des prothèses tubulaires expansives métalliques ont été proposées. Ces prothèses expansives se présentent sous la forme de tubes à structure en maillage, c'est-à-dire constituées d'un entrelacs de fils, généralement de nature métallique, formant des mailles à la façon d'un grillage. La plupart de ces prothèses se présente sous la forme d'un corps principal tubulaire prolongé à chacune de ses extrémités par une partie tronconique formant une collerette évasée. Ces collerettes, situées de part et d'autre du corps principal, ont un diamètre d'extrémité plus large que celui du corps principal. En revanche, les collerettes sont rigoureusement identiques : elles présentent, entre elles, la même forme et le même diamètre. L'objectif principal de ces collerettes est de permettre un évasement des extrémités de la prothèse afin de permettre de passer plus aisément un endoscope au travers de la prothèse en place si besoin, par exemple pour explorer le tube digestif d'amont. Les prothèses digestives sont comprimées dans un cathéter pour être amenées au niveau de la sténose sous contrôle endoscopique. Le cathéter les contenant est alors retiré tout en laissant en place la prothèse. Ce retrait permet à la prothèse de se déployer dans le tube digestif, au niveau de la sténose, et de restaurer très rapidement le diamètre du tube et la circulation du bol alimentaire. Historiquement, les premières prothèses métalliques expansives étaient non recouvertes d'un film polymère quelconque. La principale indication thérapeutique de ces prothèses était le traitement palliatif de sténoses courtes chez des patients souffrant d'un cancer colorectal. En effet, la croissance tumorale finit par obturer la lumière intestinale, affaiblissant ainsi le patient et occasionnant de fortes douleurs. La nature métallique de ces prothèses, sans aucune partie recouverte par un quelconque matériau, leur permet de s'incarcérer dans le tissu digestif. Plus précisément, le tissu, ou la tumeur, se développe autour des mailles de la prothèse. La prothèse se retrouve alors enchâssée dans le tissu digestif et offre ainsi un soulagement durable pour le patient jusqu'à son décès. En ce cas, la prothèse n'est jamais extraite. La pose en intraprothétique d'une autre prothèse est alors parfois nécessaire du fait de la croissance tumorale. Plus récemment, d'autres types de prothèses ont été développés afin de soigner des sténoses courtes dans un but de guérison, et non uniquement à titre palliatif. Ces prothèses sont alors en métal entièrement couvert d'un film polymère, afin d'empêcher leur incarcération et permettre leur retrait. La couverture par un film polymère de la structure en maillage de la prothèse permet de la retirer plus facilement. Toutefois, ce système pose d'autres problèmes. En effet, ces prothèses sont souvent spontanément et très rapidement éliminées par le patient via les voies naturelles. Le péristaltisme intestinal et la pression exercée par le bol alimentaire provoquent la migration précoce de ces prothèses. Une fois éliminées ou déplacées, ces prothèses ne peuvent plus remplir leur fonction de dilatation de la sténose. Une équipe japonaise a rapporté le cas de patients pour lesquels des prothèses couvertes avaient été posées pour le traitement de sténoses de l'anastomose de résections iléo-coliques consécutives à une maladie de Crohn. Tous les patients ont éliminé leur prothèse par voie rectale (N. Matsuhashi et al., Gastrointestinal Endoscopy, 51 (3), 2000). Une autre étude rapporte que l'utilisation de ce type de prothèse dans l'oesophage a permis de soigner 56% des patients. Toutefois, des cas de migration précoce ont été observés chez 36% des patients (J.C. Bakken et al, Gastrointestinal Endoscopy, 72(4), 2010). Ce phénomène de migration spontanée et précoce a également été observé chez 22% des patients traités pour une sténose consécutive à un cancer colorectal obstructif (G. Fernandez-Esparrach et al. The American Journal of Gastroenterology, 2010). Enfin, une récente étude de patients opérés de l'intestin pour maladie de Crohn et présentant des sténoses anastomostiques a démontré que les prothèses entièrement couvertes migraient de manière précoce chez 70% des patients traités. Parmi ces patients, l'un d'eux a dû subir une dilatation endoscopique de la sténose, afin de récupérer la prothèse qui avait migré précocement en amont de la sténose. Un autre a développé un abcès un mois après la migration (Attar et al, Inflamm Bowel Dis, 2011, sous presse). Le phénomène de migration spontanée des prothèses n'est pas nécessairement un frein à la dilatation immédiate de la sténose. Il est cependant primordial de maîtriser la durée de la dilatation pour traiter efficacement une sténose. Or, la migration spontanée ne permet pas de contrôler ce paramètre. Il n'est donc pas possible, d'un point de vue médical et éthique, d'implanter une prothèse dont on ne maîtrise pas la durée de mise en place et qui est susceptible d'entraîner des complications (abcès, incarcération etc.). Par ailleurs, ces prothèses sont coûteuses et leur expulsion par l'organisme du patient limite grandement l'efficacité de leur action. Il est donc nécessaire de concevoir 20 des prothèses qui résolvent notamment le problème de migration précoce des prothèses digestives. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art 25 antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir, dans au moins un mode de réalisation, une prothèse digestive qui permette de traiter efficacement les sténoses courtes. L'invention a encore pour objectif de fournir, dans au moins un mode de 30 réalisation, une prothèse dont l'utilisation permet de supprimer ou, à tout le moins, de limiter grandement le phénomène de migration. Un autre objectif de l'invention est de proposer, dans au moins un mode de réalisation, une prothèse dont l'utilisation permet de supprimer ou, à tout le moins, de limiter grandement le phénomène d'incarcération. L'invention a également pour objectif de fournir, dans au moins un mode de réalisation, une prothèse qui soit simple à poser afin de limiter les risques de perforation. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une prothèse réalisée en un matériau de base, compressible et expansive dans une direction radiale, destinée à être implantée dans le tube digestif d'un patient. Selon l'invention, une telle prothèse comprend : - une collerette aval de forme tronconique présentant un diamètre d'extrémité D3, - un corps principal tubulaire présentant un diamètre D2, - une collerette amont de forme tronconique présentant un diamètre d'extrémité Dl, ladite collerette amont étant non recouverte d'un quelconque matériau et présentant un diamètre d'extrémité Dl supérieur au diamètre D2 dudit corps principal et supérieur au diamètre d'extrémité D3 de ladite collerette aval, et ladite collerette aval étant couverte ou constituée, en tout ou partie, par au moins un matériau polymère. On notera que, dans le cadre de la présente description, les termes « amont » et « aval » sont définis par rapport au sens de migration des aliments dans le tube digestif, c'est-à-dire de la cavité buccale vers le rectum. Par ailleurs, lorsqu'il est fait référence aux diamètres Dl, D2 et D3 de la prothèse, ceux-ci doivent s'entendre des diamètres externes de la prothèse dans son état déployé. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait originale consistant à concevoir une prothèse dont les dimensions des collerettes ne sont pas exactement symétriques de part et d'autre du corps de la prothèse, contrairement aux prothèses actuellement utilisées. L'augmentation du diamètre de la collerette amont, par rapport à l'art antérieur, constitue de fait un frein mécanique. Ce frein permet à la prothèse de résister à la poussée exercée d'une part par le flux d'aliments et de liquides, et d'autre part par la contraction des muscles lisses entourant le tube digestif. Au sens de l'invention, la collerette amont n'est jamais recouverte par un film polymère. Le matériau constituant la prothèse est donc toujours laissé nu au niveau de la collerette amont. L'absence de matériau de recouvrement sur la collerette amont contribue au meilleur maintien de la prothèse en place, au niveau de la sténose, pour accomplir sa fonction de dilatation. En effet, cette absence de couverture permet au tissu digestif de s'invaginer à travers les mailles de la collerette amont. Ce phénomène contribue à immobiliser la prothèse selon l'invention au niveau de la sténose. De plus, lorsque la prothèse est déployée dans le tube digestif du patient, les parois de la prothèse sont au contact de la muqueuse. Ce contact occasionne des forces de frottements entre la prothèse et la paroi du tube digestif. Ces forces de frottements permettent de freiner le mouvement relatif de la prothèse dans le tube digestif, et donc d'éviter, ou du moins de limiter grandement, la migration de la prothèse au sein du tube digestif. On comprend dans la description qui va suivre, que l'expression « prothèse partiellement couverte » signifie que la prothèse est recouverte, au moins sur une partie de sa surface, d'un quelconque film polymère. Préférentiellement, le corps de la prothèse selon l'invention a la forme d'un cylindre de révolution. Avantageusement, la prothèse selon l'invention présente une structure en maillage. La structure en maillage permet à la prothèse de passer facilement d'une position rétractée, nécessaire à la pose de la prothèse, à une position déployée fonctionnelle. Ainsi, la prothèse se retrouve plaquée contre la paroi interne du tube digestif. Le déploiement rapide de la prothèse permet de dilater immédiatement la sténose et de rétablir rapidement le transit digestif. Cette structure en maillage permet également la compression de la prothèse afin de l'introduire dans le cathéter et permettre son positionnement sans avoir recours à la chirurgie. Selon une première variante, ledit matériau de base est un matériau métallique choisi parmi l'acier inoxydable, le titane, le chrome, le nickel, le cobalt ou la combinaison d'au moins deux de ces matériaux, et ladite collerette aval est couverte d'au moins un matériau polymère. De préférence, le matériau de base est alors un alliage de nickel et de titane tel que le nitinol. Ces matériaux présentent l'avantage d'être bien tolérés par les patients. De plus, ils se révèlent particulièrement résistants au milieu acido-basique environnant, et au contact constant des aliments partiellement digérés. Qui plus est, ces métaux, ou alliages, permettent de produire des matériaux à mémoire de forme. Ils sont donc particulièrement intéressants pour la conception de prothèses expansives et compressibles. Plus particulièrement, grâce à ce type de matériaux combinés à leur structure en maillage, les prothèses peuvent être comprimées dans un cathéter que l'on introduit à travers les cavités naturelles du patient. Ces prothèses sont délivrées à l'emplacement même de la sténose. La libération de la prothèse dans la lumière du tube digestif se traduit par un déploiement immédiat de celle-ci. Ce déploiement est autorisé par l'utilisation d'un matériau à mémoire de forme, ce qui signifie que la prothèse retrouve sa forme initiale déployée lorsque les contraintes exercées par le cathéter disparaissent. De plus, la présence d'une couverture en matériau polymère sur la collerette aval permet de faciliter le retrait de la prothèse. L'absence de résistance lors du retrait facilite non seulement la manipulation par le médecin, mais évite également de blesser ou irriter la paroi digestive du patient. Elle permet donc de limiter le développement d'infections ou de perforations de la paroi digestive, consécutives à la lésion occasionnée par le retrait forcé de la prothèse. Selon une seconde variante de l'invention, ledit matériau de base constituant la prothèse est un matériau polymère biodégradable, et ladite collerette aval est constituée dudit matériau polymère de base. Ainsi, la prothèse selon l'invention peut être intégralement constituée d'un matériau polymère biodégradable. L'utilisation d'au moins un matériau biodégradable pour fabriquer la prothèse selon l'invention permet de concevoir une prothèse digestive qui soit à la fois résistante au phénomène de migration et qui puisse rester dans l'organisme du patient jusqu'à sa complète dégradation. Ainsi, le patient n'a pas besoin d'une seconde endoscopie permettant d'extraire la prothèse du tube digestif. Il est en effet préférable de limiter le nombre d'endoscopies chez un même patient. Outre le coût de cet acte, l'endoscopie n'est pas sans risque. La perforation de la paroi digestive par l'endoscope est un risque à prendre en compte. Ce risque est augmenté chez les patients dont la paroi digestive est fragilisée ce qui est notamment le cas lors d'un cancer, d'une maladie de Crohn et de pathologies de la muqueuse en général. Une perforation est une urgence chirurgicale. Certaines équipes de recherche ont commencé à étudier des prothèses oesophagiennes pour le traitement de sténoses bénignes (Y.Saito et al, World J Gastroenterology, 2007, 13(29)). Toutefois, un taux de migration d'environ 77% a été observé parmi les 13 patients traités et ce, quelle que soit l'étiologie de la sténose. La conception d'une prothèse biodégradable permet en outre de résoudre le 10 problème de leur gestion en tant que déchets médicaux contaminés, ainsi que celui de leur fort impact négatif sur le plan environnemental. Avantageusement, ledit au moins un matériau biodégradable est choisi parmi le polydioxanone (PDS), l'acide polylactique (PLA), l'acide polylactique lévogyre (PLLA), l'acide polyglycolique (PGA), l'c-caprolactone. 15 Ces matériaux polymères sont particulièrement adaptés à la synthèse de prothèses souples. Ils se dégradent dans un délai de quelques semaines, le délai variant en fonction du pH et de la nature des enzymes en présence. Le choix du polymère à mettre en oeuvre dépendra donc, entre autres paramètres, de la destination anatomique de la prothèse et des conditions physico-chimiques qu'elle sera amenée à supporter. 20 Dans un mode de réalisation préféré, ledit au moins un matériau polymère biodégradable est le polydioxanone (PDS). Avantageusement, selon cette seconde variante de l'invention selon laquelle le matériau de base de la prothèse est un matériau polymère biodégradable, ladite structure en maillage est réalisée par un tissage ou un tricotage de fils multifilaments ou 25 monofilaments dudit au moins un matériau polymère biodégradable. Ceci confère à la prothèse une grande résistance mécanique lui permettant de résister aux contraintes qu'elle est amenée à subir après son implantation, et notamment au péristaltisme digestif et au passage du bol alimentaire. Dans un mode de réalisation avantageux, ledit corps principal tubulaire est 30 couvert, en tout ou partie, d'au moins un matériau polymère. La couverture du corps principal de la prothèse selon l'invention par au moins un matériau polymère permet d'obstruer les éventuelles fistules se produisant au niveau de la sténose. De plus, lorsque la prothèse selon l'invention est réalisée en un matériau métallique, cela permet de faciliter le retrait de la prothèse une fois la sténose correctement dilatée. L'élargissement de la collerette amont suffit alors à retenir la prothèse au niveau de la sténose. De préférence, ledit matériau polymère est choisi dans le groupe composé du polyuréthane, du polychlorure de vinyle, de l'uréthane, du silicone, du polyamide, du polyester, de la résine fluorique ou la combinaison d'au moins deux de ces matériaux. De préférence, le matériau polymère pouvant recouvrir la prothèse selon l'invention est le silicone. La présence de cette couche présente deux avantages principaux : - éviter l'adhésion irréversible de la prothèse à la paroi intestinale, par l'envahissement des mailles de la prothèse par le tissu digestif, - faciliter ensuite le retrait de la prothèse de l'organisme du patient, sans endommager la paroi digestive au contact de la prothèse. Ainsi, lorsque la prothèse est constituée d'un matériau métallique, il est particulièrement intéressant de recouvrir la collerette aval et le corps principal de la prothèse d'un matériau polymère tel que le silicone, la résine fluorique, le polyuréthane, le polychlorure de vinyle, l'uréthane, le polyamide, le polyester, ou la combinaison d'au moins deux de ces matériaux. La présence de cette couverture sur le corps principal et la collerette aval permet en effet de faciliter le retrait de la prothèse, une fois la sténose dilatée. Cela permet également de colmater les fistules éventuelles et d'éviter le phénomène d'incarcération de la prothèse dans le tissu. Ainsi, le praticien est certain de ne pas endommager la paroi interne du tube digestif lorsqu'il récupère la prothèse par endoscopie. La couverture du corps de la prothèse, par l'un de ces matériaux, se révèle également intéressante lorsque la prothèse est intégralement réalisée en un matériau polymère biodégradable et que le praticien soupçonne ou a détecté la présence de fistules au niveau de la sténose. Avantageusement, la paroi de ladite collerette amont selon l'invention forme un angle alpha (a) compris entre 30 degrés et 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal de ladite prothèse. De préférence, la paroi de ladite collerette amont selon l'invention forme un angle alpha (a) compris entre 33 degrés et 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal de ladite prothèse. La forte angulation de la collerette amont, par rapport aux prothèses de l'art antérieur, permet de constituer un frein mécanique plus important et plus efficace, sans pour autant endommager la paroi interne du tube digestif. En effet, la paroi des collerettes des prothèses actuelles, et ce depuis une vingtaine d'années, forme un angle compris entre 15 degrés et 22 degrés avec le corps de la prothèse. La valeur de ces angles a toujours été limitée afin de respecter les dimensions anatomiques du tube digestif d'un adulte. Or, les inventeurs ont découvert qu'une prothèse digestive dont la paroi de la collerette amont forme un angle compris entre 30 et 45 degrés permet non seulement d'immobiliser la prothèse au niveau de la sténose, mais ne provoque pas plus de douleurs ou de lésions que les prothèses actuelles. Les inventeurs ont en outre observé que lorsque la prothèse est en alliage métallique avec son corps principal et sa collerette aval recouverts par un matériau polymère, la forte angulation de la collerette amont associée à son diamètre élargi suffit à retenir la prothèse au niveau de la sténose et pallier ainsi le problème de migration des prothèses. La prothèse selon l'invention présente préférentiellement une longueur totale comprise entre 60 mm et 120 mm. De façon encore plus préférentielle, la prothèse comprend une longueur totale 20 comprise entre 60 mm et 80 mm. Ces dimensions sont suffisantes pour traiter les sténoses courtes, c'est-à-dire des sténoses dont la longueur est inférieure ou égale à 5 cm, obturant l'intestin. Il est alors intéressant, lors du placement de la prothèse, de faire en sorte qu'elle dépasse de manière symétrique de part et d'autre de la sténose, si possible d'au moins 2 cm. Le 25 choix de la longueur de la prothèse dépend par conséquent de la longueur de la sténose à traiter. Avantageusement, ladite collerette amont présente un diamètre d'extrémité Dl compris entre 30 mm et 50 mm. De préférence, ladite collerette amont présente un diamètre d'extrémité Dl de 40 30 mm et un angle de 30 degrés. Ces dimensions permettent de concevoir une collerette amont qui retienne efficacement la prothèse dans le tube digestif, au niveau de la sténose, sans pour autant blesser la paroi digestive ni même induire des sensations désagréables ou douloureuses pour le patient. Ces dimensions sont, par ailleurs, à la fois compatibles avec l'introduction de la prothèse selon l'invention dans un cathéter, et les proportions anatomiques du tube digestif chez un adulte. Selon un mode de réalisation avantageux, ledit corps tubulaire comprend une longueur comprise entre 20 et 80 mm et un diamètre externe D2 compris entre 15 et 25 mm. De préférence, la longueur dudit corps tubulaire est comprise entre 24 mm et 60 mm, et son diamètre externe D2 est égal à 20 mm. Ces dimensions sont suffisantes pour dilater une sténose courte et rétablir le transit normal des aliments dans l'intestin. Avantageusement, ladite collerette aval présente une longueur comprise entre 15 et 25 mm et un diamètre d'extrémité D3 compris entre 25 mm et 32 mm. De préférence, ladite collerette aval présente une longueur de 18 mm et un diamètre d'extrémité D3 égal à 26 mm. Une telle collerette participe au maintien de la prothèse dans le tube digestif. La forme évasée de cette collerette, associée à son diamètre légèrement élargi par rapport à celui du corps principal, constitue un second frein mécanique permettant à la prothèse selon l'invention de résister à la pression exercée par le péristaltisme digestif et/ou le bol alimentaire. L'invention a encore pour objet une méthode de traitement des sténoses bénignes en général, courtes (mesurant moins de 5-8 cm), les sténoses anastomotiques intestinales et coliques, les sténoses post-opératoires avec ou sans fistules, et toute sténose non néoplasique ou néoplasique avec fistule et ce, quelque soit la partie de tube digestif, pour autant qu'elle soit accessible en endoscopie digestive. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels, donnés à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente une vue de côté d'un premier mode de réalisation d'une prothèse selon l'invention, la prothèse étant totalement déployée ; la figure 2 illustre une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'une prothèse selon l'invention, la prothèse étant totalement déployée ; la figure 3 présente une vue de côté d'une troisième mode de réalisation d'une prothèse partiellement couverte en matériau biodégradable, la prothèse étant totalement déployée ; la figure 4 présente une prothèse selon l'invention partiellement déployée, lors de sa mise en place pour le traitement d'une sténose grâce à un cathéter ; les figures 5a, Sb, Sc et 5d illustrent différentes étapes de la mise en place d'une prothèse selon l'invention pour le traitement d'une sténose au niveau du colon. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention consiste en une prothèse digestive compressible et expansive dans une direction radiale. Cette prothèse présente la particularité d'avoir une collerette amont dont le diamètre est élargi, par rapport au corps principal et à la collerette aval de la prothèse. Cette collerette amont élargie forme un frein mécanique permettant de maintenir la prothèse en place. Selon une variante, lorsque le matériau de base constituant la prothèse est un matériau métallique, l'absence de couverture par un polymère sur la collerette amont, permet au tissu digestif d'être en contact étroit avec les mailles de la prothèse. Ce contact étroit permet à la prothèse de résister à la poussée exercée par les muscles lisses entourant le tube digestif et/ou celle exercée par la progression du bol alimentaire. En revanche, la présence de couverture constituée par un film polymère sur la collerette aval, et éventuellement sur le corps principal de la prothèse, permet non seulement de faciliter le retrait de la prothèse, mais également d'obturer par contact les fistules digestives situées dans la sténose digestive. Selon une autre variante de l'invention, lorsque le matériau de base constituant la prothèse est un matériau polymère biodégradable, la prothèse selon l'invention est à la fois résistante au phénomène de migration. Elle peut ainsi résister à la migration en dilatant la sténose jusqu'à sa complète dégradation. Un autre apport de l'invention est de proposer une collerette amont dont la paroi forme un angle a avec l'axe longitudinal du corps de la prothèse largement supérieur à ce qui se pratique actuellement. Cette forte angulation, par rapport à la pratique actuelle, permet de former un frein mécanique plus efficace. Pour la compréhension des exemples qui vont suivre, les valeurs relatives aux diamètres externes et aux longueurs sont indiquées pour la prothèse dans sa position fonctionnelle, c'est-à-dire lorsqu'elle est entièrement déployée. 6.1. Fabrication des prothèses selon l'invention Les prothèses selon l'invention sont fabriquées selon toute méthode bien connue de l'homme de l'art. Le procédé de fabrication de telles prothèses ne fait pas l'objet de la présente demande. En bref, les fils de matériau polymère biodégradable ou de matériau métallique, par exemple à mémoire de forme, sont associés ensemble pour former un maillage. Le maillage est ensuite découpé au laser afin d'obtenir une coupe franche et nette des fils. Une portion de maillage ainsi obtenue est ensuite conformée pour obtenir la forme de la prothèse. 6.2. Prothèse digestive destinée à être implantée chez un patient. On présente, en relation avec la figure 1, le schéma d'une vue de profil de la prothèse selon l'invention, la prothèse étant représentée totalement déployée. La prothèse 100 présente une forme globalement tubulaire, avec une structure en maillage (non représentée sur la figure 1). Elle est composée de trois parties principales : un corps tubulaire 103 et deux collerettes 102, 104 disposées de part et d'autre du corps tubulaire 103. Chacune des collerettes 102, 104 présente une forme tronconique, évasée vers l'extérieur, vu de profil, lorsqu'elle est déployée. La collerette amont 102 forme un angle alpha (a) avec l'axe longitudinal du corps principal tubulaire 103 de la prothèse, l'angle a étant compris entre 30 degrés et 45 degrés. Afin de faciliter la compréhension de l'invention, l'axe longitudinal est représenté en pointillé sur la figure 1. Cette collerette amont 102 présente un diamètre d'extrémité Dl compris entre 30 et 50 mm. Préférentiellement, la collerette amont 102 a un diamètre d'extrémité d'au moins 40 mm et forme un angle a compris entre 30 degrés et 45 degrés avec le corps de la prothèse. De préférence, l'angle a est compris entre 33 degrés et 45 degrés. Il est important que cette collerette 102 soit du plus grand diamètre possible, tout en respectant les contraintes d'insertion dans un cathéter ainsi que les dimensions anatomiques du tube digestif. En effet, il n'est pas souhaitable que le diamètre trop important de la collerette 102 provoque une souffrance au patient, voire qu'elle abîme la paroi du tube digestif. Il est également important que l'angle a que forme la paroi de la collerette amont 102 avec le corps de la prothèse soit compris entre 30 degrés et 45 degrés. La longueur A de la collerette amont 102 sera calculée en fonction du diamètre d'extrémité et de 1 'angulation qu'on souhaite obtenir pour cette collerette amont. Le corps tubulaire 103, qui a préférentiellement la forme d'un cylindre de révolution, présente une longueur B et un diamètre externe D2. Cette longueur B est comprise entre 20 mm et 80 mm. De préférence, la longueur du corps tubulaire est comprise entre 24 mm et 60 mm. Le diamètre externe D2 du corps 103 est compris entre 15 et 25 mm. La collerette aval 104 présente une longueur C comprise entre 15 mm et 25 mm, et un diamètre d'extrémité D3 compris entre 25 mm et 32 mm. Avantageusement, les extrémités libres des collerettes amont 102 et aval 104 sont arrondies, pour éviter de blesser ou irriter la paroi du tube digestif. L'épaisseur de la prothèse étant égale à celle des fils du matériau la constituant, les diamètres internes des différentes parties composant la prothèse sont légèrement inférieurs à celui de leur diamètre externe. La longueur totale de la prothèse L est la 25 somme des longueurs A, B et C. Selon une première variante, la prothèse est réalisée dans un maillage constitué d'un entrelacs de fils métalliques préférentiellement en alliage à mémoire de forme. Ce maillage n'est recouvert d'aucun revêtement, le métal étant laissé à nu. Selon une seconde variante, la prothèse est réalisée en un matériau polymère biodégradable. Selon 30 chacune de ces variantes, la prothèse peut alors être partiellement recouverte par un film en matériau polymère, à la surface de sa collerette aval, mais également à la surface de son corps principal tubulaire. La structure en maillage, ou grillagée, permet à la prothèse d'entrer en contact étroit avec le tissu digestif, occasionnant des frottements. Cette structure en maillage permet en outre d'obtenir une prothèse compressible et expansible dans une direction radiale, par rapport à l'axe longitudinal du corps de la prothèse. Les dimensions de la prothèse seront choisies en fonction de l'application pour laquelle la prothèse est mise en oeuvre et en particulier en fonction des dimensions anatomiques de l'organe à traiter. 6.3. Prothèse digestive métallique partiellement couverte destinée à être implantée chez un patient. On présente en relation avec la figure 2 un mode de réalisation préféré de la prothèse selon l'invention. La prothèse 200 présente une structure en maillage. Ce maillage est réalisé en nitinol, qui est un alliage à partir de nickel et de titane. Ce matériau est particulièrement souple et possède la particularité de recouvrer sa forme après avoir été compressé. Grâce à la structure en maillage et aux caractéristiques mécaniques du nitinol, la prothèse peut être comprimée dans un cathéter. Le retrait du cathéter entourant la prothèse permet à cette dernière de se déployer et de recouvrir sa forme initiale très rapidement. La prothèse 200 est constituée : - d'une collerette amont 202, ayant une forme tronconique, - d'un corps 203 ayant la forme d'un cylindre de révolution, et - d'une collerette aval 204 ayant également une forme tronconique. La collerette amont 202 présente un diamètre Dl de 40 mm de diamètre et forme un angle a avec l'axe longitudinal de la prothèse égal à 33 degrés. Pour des raisons de clarté, l'angle a n'a pas été représenté sur cette figure. Le corps de la prothèse 203 présente une longueur B de 44 mm et un diamètre D2 égal à 20 mm. La collerette aval 204 présente une longueur C de 18 mm et un diamètre externe D3 de 26 mm. La collerette 202 est laissée non couverte, tandis que le corps 203 et la collerette aval 204 sont recouverts d'un film polymère de silicone 205, recouvrant la surface externe de tous le corps de la prothèse. La présence du film 205 de silicone à la surface du corps 203 et de la collerette 204 permet non seulement de faciliter le retrait de la prothèse, mais également d'éviter son incarcération dans la muqueuse digestive. L'absence de couverture par le film polymère sur la collerette amont 202 permet à la prothèse d'adhérer de manière réversible à la paroi intestinale. En effet, la prothèse étant déployée dans l'intestin, les parois de la prothèse sont au contact de la muqueuse intestinale. L'absence de couverture à la surface du maillage constituant la prothèse l'empêche de glisser contre la paroi. Elle permet en outre au tissu digestif de coloniser les mailles de la prothèse, aidant à l'accrochage de celle-ci en amont de la sténose. Ceci contribue donc à éviter, ou du moins à limiter, la migration de la prothèse au sein du tube digestif. De cette manière, le procédé anti-migration constitué par l'angulation de la collerette, le diamètre élargi et l'absence de couverture de la collerette amont permettent d'avoir une durée de dilatation contrôlée suffisamment longue pour éviter la récidive sténotique. 6.4 Prothèse digestive en polydioxanone partiellement couverte destinée à être implantée chez un patient. Dans une variante particulièrement avantageuse de l'invention, on décrit en relation avec la figure 3 une prothèse en matériau en polymère biodégradable présentant une structure en maillage (non représentée). Ce maillage est réalisé en polydioxanone. Grâce à la structure en maillage, la prothèse peut être comprimée dans un cathéter. Le retrait du cathéter entourant la prothèse permet à cette dernière de se déployer et de recouvrir sa forme initiale très rapidement. La prothèse 300 est constituée : - d'une collerette amont 302, ayant une forme tronconique, - d'un corps 303 ayant la forme d'un cylindre de révolution, et - d'une collerette aval 304 ayant également une forme tronconique. La collerette amont 302 présente un diamètre d'extrémité Dl de 40 mm de diamètre et forme un angle a avec l'axe longitudinal de la prothèse égal à 33 degrés. Pour des raisons de clarté, l'angle a n'a pas été représenté sur cette figure. Le corps de la prothèse 303 présente une longueur B de 44 mm et un diamètre externe D2 égal à 20 mm. La collerette aval 304 présente une longueur C de 18 mm et un diamètre d'extrémité D3 de 26 mm. La collerette amont 302 et la collerette aval 304 sont laissées non couvertes, tandis que le corps 303 est recouvert d'un film polymère de silicone 305, recouvrant la surface externe de la prothèse. L'absence de couverture à la surface du maillage de la collerette amont 302, associé à son diamètre élargi et à la forte angulation par rapport à l'axe longitudinal de la prothèse, l'empêche de glisser contre la paroi. Ce frottement participe au maintien en place de la prothèse dans le tube digestif du patient et contribue donc à éviter, ou du moins à limiter grandement, la migration de la prothèse biodégradable au sein du tube digestif. De plus, l'absence de couverture au niveau de la collerette amont permet au tissu digestif de s'introduire dans les orifices créés par le maillage constituant la prothèse. Ce phénomène physiologique et normal permet de retenir la prothèse au niveau de la sténose. Ainsi, la durée de dilation de la sténose est parfaitement contrôlée et les complications liées à la migration de la prothèse (extraction difficile, risque de perforation etc...) sont évitées. De plus, la couverture par un film polymère du corps principal tubulaire de la prothèse permet d'obstruer les éventuelles fistules situées dans la sténose. 6.5. Insertion d'une prothèse digestive partiellement couverte destinée à être implantée chez un patient souffrant d'une sténose courte au niveau du côlon. On décrit en relation avec les figures 4 et 5A-5D la pose d'une prothèse, selon l'exemple 6.3 ou 6. 4, chez un patient souffrant d'une sténose courte (longueur < 5 cm), au niveau de l'anastomose consécutive à une résection iléo-colique pour maladie de Crohn. Cette prothèse est non couverte au niveau de la collerette amont. Le corps de la prothèse et/ou la collerette aval pourront être couverts par un matériau polymère, préférentiellement en silicone. Comme représenté à la figure 5A, une endoscopie classique est tout d'abord réalisée, selon toute méthode bien connue de l'homme de l'art, afin de visualiser l'emplacement de la sténose 510 au niveau de l'intestin 508 du patient. Une fois la sténose 510 repérée, un fil guide 506 souple est introduit dans la lumière intestinale 509, à travers la lumière de l'endoscope 507. Le fil guide 506 est acheminé de manière à franchir la sténose 510, c'est-à-dire que le fil guide traverse toute la zone rétrécie par la sténose jusqu'à arriver à une zone de l'intestin exempte de sténose. Sur ce guide, un cathéter est glissé en amont de la sténose et le guide est retiré pour opacification. Le produit de contraste iodé 511, par exemple du Telebrix®, est injecté dans la lumière d'amont de l'intestin via le cathéter, l'endoscope étant toujours en aval de la sténose, comme schématisé à la figure 5B. Ce produit de contraste sert à visualiser l'amont pour bien repérer l'emplacement de la sténose, et le positionnement correct de l'endoscope et du cathéter contenant la prothèse par radioscopie. Le cathéter 513 contenant la prothèse 200 est introduit dans le canal opérateur de l'endoscope, toujours en place en aval de la sténose, et passé sous contrôle endoscopique et radiologique au travers de la lumière de la sténose intestinale via le guide 509, comme représenté à la figure 5C. Ce cathéter contient un conduit interne 512, à l'intérieur duquel peut circuler le fil guide 506. La prothèse 500, identique à la prothèse 200 ou la prothèse 300, est comprimée entre les parois du cathéter 513 et les parois du conduit interne 512. Cette prothèse 500 comprend une collerette amont 502, un corps principal 503 et une collerette aval couverte 504. L'ensemble cathéter - prothèse - conduit interne est poussé dans la lumière intestinale 509 du patient, jusqu'à atteindre la sténose 510. L'ensemble est poussé de manière à positionner la prothèse 500, en la faisant dépasser de part et d'autre de la sténose 510. Comme schématisé à la figure 5D, le cathéter 513 est ensuite retiré pour permettre à la prothèse 500 de se déployer dans l'intestin du patient. Ce déploiement immédiat est permis par la structure en maillage et l'utilisation d'un matériau à mémoire de forme. Le fil 506 et le conduit intérieur 512 entourant le fil sont ensuite retirés pour ne laisser que la prothèse 500 au niveau de la sténose 510. La figure 4 présente une vue agrandie et schématisé de la prothèse selon l'invention lors du retrait du cathéter, ce retrait permettant de libérer la prothèse au niveau de la sténose. Telle que représentée sur cette figure, la prothèse 400, identique à celle décrite à la figure 2 ou 3, est partiellement contenue dans un cathéter 407. Ce schéma permet de mieux observer le phénomène de déploiement de la structure en maillage, dès que la prothèse est dégagée de l'emprise du cathéter. Un fil de guidage 405 circule dans la prothèse 400, de manière sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de celle-ci. Le fil de guidage 405 est souple et sert à introduire puis orienter un endoscope ou le cathéter 407 contenant la prothèse. L'extrémité distale 406 de ce fil de guidage 405 est lubrifiée pour faciliter son insertion et son cheminement dans le tube digestif du patient. On entend par « extrémité distale » l'extrémité qui est insérée dans l'organisme du patient. Cette caractéristique du guide et sa souplesse permettent d'éviter la formation de lésion ou de perforation d'aval en ayant permis le cathétérisme de l'intestin d'amont sur une longueur suffisante par l'opérateur. Les prothèses sont ensuite retirées au bout de 7 jours, la sténose étant stabilisée dans sa dilatation par la prothèse. L'extraction se fait de la façon suivante : une coloscopie est à nouveau réalisée comme indiqué précédemment. Le coloscope est monté jusqu'au niveau de la sténose qui laisse voir la collerette aval de la prothèse, toujours en place dans sa sténose maintenant dilatée. Les deux lassos attenants à 3h et 9h sur les bords de la collerette aval sont saisis par une pince endoscopique et tractés vers l'endoscope permettant de fermer cette collerette comme une bourse et la déformant comme une ogive. Ceci permet d'attirer cette collerette ainsi déformée via la pince vers le bas, la guidant au contact de l'endoscope jusqu'à descente à l'extérieur du patient. Il peut parfois être utile d'utiliser aussi un lasso inséré au milieu de l'intérieur du corps de la prothèse pour mieux tracter l'ensemble, toujours à l'aide d'une pince ; le lasso central permettant une invagination de la prothèse en son centre, évitant par là même des lésions muqueuses à la traction de l'ensemble. 6.6. Essai clinique chez deux patients adultes souffrant d'une sténose courte au niveau du côlon. Deux prothèses selon l'invention ont été posées chez deux patients, tous deux atteints par la maladie de Crohn, âgés de 36 ans et 56 ans. Chacun de ces patients a subi des résections chirurgicales iléo-coliques suite au développement de leur maladie. Des sténoses courtes, inférieures à 5 cm, se sont développées au niveau de l'anastomose de ces résections. L'un des patients présentait une sténose récidivante, 6 mois après dilatation endoscopique. Comme décrit au point 6.3, la collerette amont de chacune des prothèses est 30 laissée non couverte et présente un diamètre extérieur de 40 mm et forme un angle a de 33 degrés avec l'axe longitudinal de la prothèse. La collerette aval de chacune des prothèses est recouverte par un film de silicone et présente un diamètre externe de 26 mm et une longueur de 18 mm. Le corps de la prothèse mesure 44 mm de longueur pour un diamètre externe de 20 mm, et est également recouvert d'un film de silicone. Les prothèses ont été posées comme décrit au point 6.5, sans aucune complication. Les prothèses ont ensuite été retirées au bout de 7 jours. Au terme de ce délai, aucune migration précoce n'a été observée, c'est-à-dire que chacun des patients a conservé sa prothèse et qu'elle ne s'est pas déplacée dans l'intestin. Dans les deux cas, le syndrome sub-occlusif a cédé immédiatement après la pose de la prothèse. Par ailleurs, alors qu'une résistance est généralement observée lors du retrait d'une prothèse ayant, par exemple, ses deux collerettes non couvertes, le retrait de la prothèse selon l'invention s'est parfaitement déroulé. La survenue de récidive a été surveillée tous les mois par la clinique et l'imagerie médicale. Aucune récidive n'a été constatée dans les 3 mois qui ont suivi le retrait de la prothèse. Aucune sténose résiduelle ou dilatation n'a été observée chez ces patients. 7. Conclusions La prothèse selon l'invention permet donc de traiter les sténoses courtes, quelle que soit leur étiologie. L'association du diamètre élargi et l'absence de recouvrement de la collerette amont par un quelconque matériau permet d'éviter, ou à tout le moins de réduire considérablement, le problème de migration précoce, qui est un risque majeur avec les prothèses actuellement sur le marché. La présence d'une couverture par un matériau polymère de la collerette aval permet de faciliter le retrait de la prothèse et d'éviter de blesser la paroi digestive des patients lors de cette manipulation. La présence éventuelle de couverture par un polymère au niveau du corps de la prothèse permet en outre de faciliter le retrait de la prothèse, et même de limiter le phénomène d'incarcération. De plus, la forte angulation de la collerette amont, par rapport aux prothèses de l'art antérieur, constitue un frein mécanique extrêmement efficace, sans pour autant endommager la paroi interne du tube digestif ou occasionner des douleurs pour le patient. Ainsi, les inconvénients liés à l'utilisation des prothèses expansives pour le traitement des sténoses courtes sont maintenant capables d'être éliminés grâce à la prothèse selon l'invention, ou à tout le moins d'être fortement atténués. L'absence de recouvrement par un polymère sur au moins la collerette amont pouvait faire penser qu'il existait un risque d'incarcération à ce niveau. Or, les essais in vivo ont démontré que ce phénomène n'avait jamais été observé. Particulièrement, une prothèse selon l'invention réalisée en un matériau de base métallique et présentant une collerette amont élargie et non recouverte par un quelconque matériau, ainsi qu'un corps principal et une collerette aval recouverts par un matériau polymère, permet de résoudre à la fois les problèmes de migration et d'incarcération observés. La présence du film polymère permet en outre d'obstruer les fistules éventuelles qui se produisent parfois, notamment suite à des sutures. Par ailleurs une prothèse selon l'invention réalisée en un matériau de base métallique et présentant une collerette amont élargie et non recouverte par un quelconque matériau, un corps principal non recouvert par un quelconque matériau et une collerette aval recouverte par un matériau polymère trouverait son intérêt pour le traitement palliatif de sténoses chez des patients souffrant d'un cancer colorectal. Une telle prothèse est également plus souple, du fait de la faible portion de sa surface couverte par un matériau polymère. Elle permet donc de résoudre le problème de perforation de la paroi digestive. Enfin, selon une seconde variante de l'invention une prothèse réalisée en un matériau de base constitué par un matériau polymère biodégradable permet à la fois de résoudre le problème de migration, le problème de perforation et éventuellement, le problème d'incarcération. En outre, elle ne produit aucun déchet et son impact environnemental est plus faible que celui des prothèses métalliques. Ainsi, tout ou partie des inconvénients liés à l'utilisation des prothèses expansives pour le traitement des sténoses courtes sont maintenant capables d'être éliminés, ou à tout le moins d'être fortement atténués. On notera qu'il pourra être envisagé d'autres modes de réalisation de l'invention. Notamment, il est possible d'ajouter des radiomarqueurs opaques ou des marqueurs fluorescents à la surface de la prothèse pour permettre sa visualisation en radioscopie ou fluoroscopie. On peut également prévoir de pré-équiper la prothèse selon l'invention avec un fil guide, circulant de manière sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la prothèse, pour faciliter son insertion et son positionnement à travers la sténose. Enfin, on peut prévoir l'association de valvules anti-reflux pour des applications oesophagiennes. De plus, bien que les essais cliniques exposés ci-dessus ne concernent que le traitement de sténoses coliques, ces prothèses sont tout à fait adaptées au traitement de sténoses oesophagiennes, pyloriques, trachéo-bronchiques... Il suffit, pour ce faire, d'adapter les proportions relatives des différentes parties de la prothèse afin qu'elle s'insère dans la structure anatomique que l'on désire traiter
L'invention concerne une prothèse, compressible et expansive dans une direction radiale, destinée à être implantée dans le tube digestif d'un patient. Selon l'invention, une telle prothèse comprend : - une collerette aval de forme conique présentant un diamètre d'extrémité D3, - un corps principal tubulaire présentant un diamètre D2, - une collerette amont de forme conique présentant un diamètre d'extrémité D1, ladite collerette amont étant non recouverte d'un quelconque matériau et présentant un diamètre d'extrémité D1 supérieur au diamètre D2 dudit corps principal et supérieur au diamètre d'extrémité D3 de ladite collerette aval, et ladite collerette aval étant couverte, en tout ou partie, d'au moins un matériau polymère.
1. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500), compressible et expansive dans une direction radiale, destinée à être implantée dans le tube digestif d'un patient, ladite prothèse (100, 200, 300, 400, 500) étant réalisée en un matériau de base et comprenant : - une collerette aval (104, 204, 304, 404, 504) de forme tronconique présentant un diamètre d'extrémité D3, - un corps principal tubulaire (103, 203, 303, 403, 503) présentant un diamètre D2, - une collerette amont (102, 202, 302, 402, 502) de forme tronconique présentant un diamètre d'extrémité Dl, ladite collerette amont (102, 202, 302, 402, 502) étant non recouverte d'un quelconque autre matériau et présentant un diamètre d'extrémité Dl supérieur au diamètre D2 dudit corps principal (103, 203, 303, 403, 503) et supérieur au diamètre d'extrémité D3 de ladite collerette aval (104, 204, 304, 404, 504), et ladite collerette aval étant couverte ou constituée, en tout ou partie, d'au moins un matériau polymère. 2. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon la 1 caractérisée en ce qu'elle présente une structure en maillage. 3. Prothèse (100, 200, 400, 500) selon la 2 dans laquelle ledit matériau de base est un matériau métallique choisi parmi l'acier inoxydable, le titane, le chrome, le cobalt ou la combinaison d'au moins deux de ces matériaux, et en ce que ladite collerette aval (104, 204, 404, 504) est couverte d'au moins un matériau polymère 4. Prothèse (100, 300, 400, 500) selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que ledit matériau de base est un matériau polymère biodégradable et en ce que ladite collerette aval (104, 304, 404, 504) est constituée dudit matériaupolymère de base. 5. Prothèse (100, 300, 400, 500) selon la 4 dans laquelle ledit au moins un matériau polymère biodégradable est choisi parmi le polydioxanone (PDS), l'acide polylactique (PLA), l'acide polylactique lévogyre (PLLA), l'acide polyglycolique (PGA),l'e-caprolactone. 6. Prothèse (100, 300, 400, 500) selon la 4 ou 5 dans laquelle ledit au moins un matériau polymère biodégradable est le polydioxanone. 7. Prothèse (100, 300, 400, 500) selon l'une des 4 à 6 ladite structure en maillage est réalisée par un tissage ou un tricotage de fils multifilaments ou monofilament dudit au moins un matériau polymère biodégradable. 8. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit corps principal tubulaire (103, 203, 303, 403, 503) est couvert, en tout ou partie, d'au moins un matériau polymère. 20 9. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon la 3 ou 8 caractérisée en ce que ledit matériau polymère est choisi dans le groupe composé du polyuréthane, du polychlorure de vinyle, de l'uréthane, du silicone, du polyamide, du polyester, de la résine fluorique, du polytetrafluoroethylène ou la combinaison d'au moins deux de ces matériaux. 25 10. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la paroi de ladite collerette amont (102, 202, 302, 402, 502) forme un angle alpha (a) compris entre 30 degrés et 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal de ladite prothèse. 30 15 11. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des précédentescaractérisée en ce que ladite prothèse présente une longueur totale comprise entre 60 mm et 120 mm. 12. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite collerette amont (102, 202, 302, 402, 502) présente un diamètre d'extrémité Dl compris entre 30 mm et 50 mm. 13. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit corps principal tubulaire (103, 203, 303, 403, 503) comprend une longueur comprise entre 20 mm et 80 mm et un diamètre externe D2 compris entre 15 mm et 25 mm. 14. Prothèse (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite collerette aval (104, 204, 304, 404, 504) présente une longueur comprise entre 15 mm et 25 mm et un diamètre d'extrémité D3 compris entre 25 mm et 32 mm.20
A
A61
A61F,A61L
A61F 2,A61L 27
A61F 2/82,A61F 2/80,A61L 27/58
FR2986203
A1
DISPOSITIF D’AIDE AU STATIONNEMENT COMPORTANT UN CAPTEUR PERMETTANT DE MESURER LA DISTANCE SEPARANT LEDIT CAPTEUR D’UN OBSTACLE TEL QU’UN TROTTOIR
20,130,802
i La présente invention concerne un dispositif d'aide au stationnement 5 pour un véhicule. Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'aide au stationnement comportant un capteur permettant de mesurer la distance séparant le capteur d'un obstacle tel qu'un trottoir. Il est connu du document DE102004051690 d'avoir un dispositif d'aide 10 au stationnement pour un véhicule, permettant de connaître la distance séparant latéralement le véhicule à une bordure telle qu'un trottoir. Pour parvenir à connaître une telle distance, le dispositif comporte des capteurs positionnés au niveau des pare-chocs du véhicule et permettant de mesurer la distance séparant le capteur de la bordure. Mais du fait du positionnement en 15 hauteur de ces capteurs, une mesure directe ne suffit pas, ainsi le dispositif comporte aussi un calculateur qui au moyen d'un algorithme de calcul particulier, permet de corriger la différence de hauteur avec la bordure. Un tel algorithme de calcul reste moins précis qu'une mesure directe notamment lorsque la bordure n'a pas une hauteur standard. Un positionnement des 20 capteurs dans la partie basse du pare-choc, à hauteur de telles bordures, est en pratique très difficile, notamment du fait de l'exposition de la partie basse du véhicule aux salissures, mettant rapidement de tels capteurs hors service. Dans le cas d'une roue comportant une jante réalisée en matériaux composites, il est important de ne pas abimer le vernis de protection recouvrant 25 les fibres constituant une telle jante. Si le vernis venait à être endommagé, de l'eau pourrait par capillarité pénétrer jusqu'au coeur de la jante et l'endommager. Il est donc important de prévoir un dispositif d'aide au stationnement donnant une mesure fiable de la distance séparant une telle roue d'une bordure telle qu'un trottoir, le dispositif tel que précédemment décrit 30 n'étant pas assez précis pour garantir une telle protection. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule, comportant un capteur permettant de mesurer la distance séparant un tel capteur d'un obstacle tel qu'un trottoir, le véhicule comportant au moins une roue, tel que le capteur est positionné sur cette roue. Selon une première caractéristique de l'invention, la roue comporte une bande de roulement et deux faces latérales, une des deux faces latérales positionnée vers l'extérieure du véhicule constituant la face visible de la roue. Selon l'invention le capteur est positionné dans une cavité positionnée le long de cette face visible de la roue. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la roue comporte un pneumatique et une jante formant le support audit pneumatique, la jante comportant une face extérieure constituant au moins en partie la face visible de la roue, de telle sorte que le capteur soit positionné dans une cavité formée le long de la face extérieure de la jante. Généralement, le capteur est positionné le long de la bordure périphérique extérieure de la jante optimisant le positionnement d'un tel capteur par rapport à la hauteur de la bordure à détecter. De même, toujours pour optimiser une telle détection, plusieurs capteurs sont régulièrement positionnés sur ladite roue. Selon une variante de ce premier mode de réalisation, le capteur est 20 positionné à proximité du centre de rotation de la jante. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la roue comporte un pneumatique et une jante formant le support audit pneumatique, la jante comportant une face extérieure au moins partiellement recouverte par un enjoliveur, la face extérieure de l'enjoliveur constituant au moins en partie la 25 face visible de la roue, de telle sorte que le capteur soit positionné dans une cavité formée le long de la face extérieur de l'enjoliveur. Généralement, le capteur est positionné le long de la bordure périphérique extérieure de l'enjoliveur optimisant le positionnement d'un tel capteur par rapport à la hauteur de la bordure à détecter. De même, toujours pour optimiser une telle 30 détection, plusieurs capteurs sont régulièrement positionnés sur ledit enjoliveur. Selon une variante de ce second mode de réalisation, le capteur est positionné à proximité du centre de rotation de l'enjoliveur. Selon une deuxième caractéristique de l'invention, le capteur communique avec un calculateur positionné dans le véhicule au moyen 5 d'ondes. La communication entre le capteur et le calculateur est généralement codée. Le capteur comporte une source d'énergie interne telle qu'une pile. La présente invention concerne aussi une roue pour un véhicule, comportant au moins un capteur permettant de mesurer la distance entre ledit capteur et un obstacle, le capteur étant compris dans un dispositif d'aide au 10 stationnement comportant au moins l'une quelconque des caractéristiques précédentes. Enfin, la présente invention concerne aussi un véhicule, en particulier un véhicule automobile, comportant un dispositif d'aide au stationnement comportant au moins l'une quelconque des caractéristiques précédentes. 15 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1, représente une vue latérale d'une roue, comportant 20 des capteurs formant une partie d'un dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 2, représente une vue en coupe de la roue telle que représentée en figure 1, la coupe étant positionnée au niveau d'au moins d'un des capteurs selon le premier mode de réalisation de l'invention ; 25 - la figure 3, représente une vue latérale d'une roue comportant un capteur formant une partie d'un dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule selon un second mode de réalisation de l'invention ; et - La figure 4, représente une vue en coupe de la roue telle que représentée en figure 3, la coupe étant positionnée au niveau du capteur selon le second mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente une vue latérale d'une roue 1 comportant des capteurs 2, chaque capteur 2 permettant de mesurer au moyen de réflexions d'ondes, la distance le séparant d'un obstacle positionné dans son champ de rayonnement. Les capteurs 2 forment une partie d'un dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'aide au stationnement comprend aussi un calculateur lo positionné dans le véhicule et qui reçoit et traite les informations envoyés par les capteurs 2. Le dispositif d'aide au stationnement comprend aussi un moyen d'affichage, positionné dans le champ de vision du conducteur, l'informant de la distance séparant la roue 1 ainsi équipée d'une bordure latérale, d'un trottoir ou de tous types d'obstacles positionnés à proximité de cette roue 1. Dans le 15 mode de réalisation tel que représenté, la roue 1, qui est composé d'une jante 11 servant de support à un pneumatique 12, comporte cinq capteurs 2 régulièrement positionnés. Chaque capteur 2 est positionné au plus proche de la bordure extérieure périphérique de la jante 11, avec un espacement angulaire entre chaque capteur 2 de 72 degrés par rapport au centre de 20 rotation de la roue 1. La figure 2 représente une vue en coupe suivant un axe AA' de la roue 1 telle que représentée en figure 1, la coupe AA' étant positionnée au niveau d'au moins un des capteurs 2. Sur cette figure est aussi représenté un porte-moyeu 3 permettant de fixer la roue 1 sur le véhicule. La roue 1 comporte une face 25 intérieure sur laquelle est fixée le porte-moyeu 3 et une face extérieure qui constitue la face visible 13 de la roue 1 une fois celle-ci positionnée sur le véhicule. Chaque capteur 2 est positionné dans une cavité 14 positionnée le long de la face visible 13 de la roue 1 et plus précisément le long de la bordure périphérique extérieure de la jante 11. Chaque capteur 2 communique avec le 30 calculateur positionné dans le véhicule au moyen d'ondes. La communication entre chaque capteur 2 et le calculateur est codée de manière, d'une part, à bien différencier le signal de chaque capteur 2 et d'autre part, à ne pas recevoir un signal provenant d'un autre véhicule. Chaque capteur 2 comporte une source d'énergie interne telle qu'une pile. Généralement une telle pile est prévue pour avoir une durée de vie d'au moins une dizaine d'année, le remplacement de telles piles pouvant être planifié lors de certaines révisions du véhicule. Ainsi, il peut être avantageux que les cavités 14 comportent sur leurs surfaces intérieures un filetage permettant de facilement retirer les capteurs 2 par dévissage pour le remplacement des piles. Selon l'invention, lors d'une manoeuvre de stationnement du véhicule, une de ces roues 1 vient généralement en bordure d'un trottoir. Seul un des cinq capteurs 2 se trouve alors directement en regard de ce trottoir, les autres étant plus en moins éloignées de ce trottoir, seul le signal du capteur le plus proche du trottoir doit être alors pris en compte pour informer le conducteur. Mais lors de sa manoeuvre, la roue 1 tournant, plusieurs capteurs 2 viennent alternativement en regard du trottoir. Cette alternance dans le capteur 2 à prendre en compte ne doit pas modifier l'information donnée au conducteur. De plus, lorsqu'une partie de la roue sans capteur 2 est positionnée vers le bas, en regard du trottoir, l'information de distance donnée au conducteur doit rester juste. Il faut donc que le calculateur module le signal envoyé par le capteur 2 positionné le plus proche de la bordure avec le signal envoyé par les deux capteurs 2 positionnés de part et d'autre, créant un calcul de distance par triangulation. Un tel calcul de distance au moyen d'au moins trois capteurs augmente considérablement la précision de la distance calculée. Pour encore augmenter une telle précision, l'ensemble des mesures des cinq capteurs peuvent être utilisés. La figure 3 représente une roue 4 selon un second mode de réalisation de l'invention. Comme précédemment, la roue 4 est composée d'une jante 41 servant de support à un pneumatique 42. La roue 4 comporte un seul capteur 5 positionné au centre de rotation de la jante 41, dans une cavité 61 formée au centre d'un enjoliveur 6. Dans l'exemple tel que présenté, l'enjoliveur 6 sert aussi de protection à un roulement du porte moyeu du véhicule, comme plus particulièrement visible en figure 4. La figure 4 représente une vue en coupe suivant un axe BB' de la roue 4 telle que représentée en figure 3, la coupe BB' étant positionnée au niveau du 5 capteur 5. L'enjoliveur étant amovible, le capteur 5 peut être fixement solidarisé à l'enjoliveur. Lorsque la pile est vide, il est possible de remplacer l'ensemble, n'imposant pas que le capteur puisse être démontable. Un tel capteur 5 positionné au centre de la roue 4, est abrité des projections de boue pouvant provenir de la roue tout en étant positionné suffisamment bas pour détecter et 10 mesurer la distance le séparant d'une bordure telle qu'un trottoir. Du fait de l'unicité du capteur 5 et contrairement au précédent mode de réalisation, la lecture de la distance se fait directement, seul peut être prévu un algorithme de traitement du signal permettant de compenser la différence de hauteur entre la bordure inférieure de la jante 41 et la hauteur du capteur 5. 15 Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et représentés ci-dessus à titre d'exemples ; d'autres modes de réalisation peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention. Notamment pour augmenter la protection de jantes en matériaux composites, il est aussi possible de la 20 recouvrir presque entièrement d'un enjoliveur, un tel enjoliveur étant alors équipé de capteurs selon le premier ou le second mode de réalisation de l'invention. De plus, de tels capteurs peuvent aussi utiliser une autre source d'énergie qu'une pile, par exemple au moyen d'un dispositif utilisant l'énergie de rotation de la roue pour produire du courant électrique. 25
L'invention se rapporte à un dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule, comportant un capteur (2) permettant de mesurer la distance séparant ledit capteur (2) d'un obstacle tel qu'un trottoir, le véhicule comportant au moins une roue (1), tel que le capteur (2) est positionné sur ladite roue (1). L'invention concerne aussi une roue (1) pour véhicule, comportant au moins un capteur (2) permettant de mesurer la distance entre ledit capteur (2) et un obstacle, le capteur (2) formant une partie d'un tel dispositif d'aide au stationnement. Enfin, l'invention concerne aussi un véhicule comportant un tel dispositif d'aide au stationnement.
1. Dispositif d'aide au stationnement pour un véhicule, comportant un capteur (2, 5) permettant de mesurer la distance séparant ledit capteur (2, 5) d'un obstacle tel qu'un trottoir, le véhicule comportant au moins une roue (1, 5 4), caractérisé en ce que le capteur (2, 5) est positionné sur ladite roue (1, 4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la roue (1, 4) comporte une bande de roulement et deux faces latérales, une des deux faces latérales positionnée vers l'extérieure du véhicule constitue la face visible de la roue (1, 4), le capteur (2, 5) étant positionné dans une cavité (14, 61) 10 positionnée le long de ladite face visible de la roue (1, 4). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la roue (1) comporte un pneumatique (12) et une jante (11) formant le support audit pneumatique (12), la jante (11) comporte une face extérieure (13) constituant au moins en partie la face visible de la roue (1), le capteur (2) étant 15 positionné dans une cavité (14) formée le long de la face extérieure (13) de la jante (11). 4. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la roue (4) comporte un pneumatique (42) et une jante (41) formant le support audit pneumatique (42), la jante (41) comporte une face extérieure au moins 20 partiellement recouverte par un enjoliveur (6), la face extérieure de l'enjoliveur (6) constitue au moins en partie la face visible de la roue (4), le capteur (5) étant positionné dans une cavité (61) formée le long de la face extérieur de l'enjoliveur (6). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le 25 capteur (2) est positionné le long de la bordure périphérique extérieure de la jante (11) ou de l'enjoliveur. 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que plusieurs capteurs (2) sont régulièrement positionnés sur ladite roue (1). 7. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le capteur (5) est positionné à proximité du centre de rotation de la jante ou de l'enjoliveur (6). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisé en ce que le capteur (2, 5) communique avec un calculateur positionné dans le véhicule au moyen d'ondes. 9. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ladite communication entre le capteur (2, 5) et la calculateur est codée. 10. Dispositif selon les 8 ou 9, caractérisé en ce que le lo capteur (2, 5) comporte une source d'énergie interne telle qu'une pile. 11. Roue (1, 4) pour véhicule, comportant au moins un capteur (2, 5) permettant de mesurer la distance entre ledit capteur (2, 5) et un obstacle, le capteur (2, 5) formant une partie d'un dispositif d'aide au stationnement selon l'une quelconque des précédentes. 15 12. Véhicule, en particulier véhicule automobile, comportant un dispositif d'aide au stationnement selon l'une quelconque des 1 à 10.
B
B60
B60W,B60B
B60W 30,B60B 19
B60W 30/06,B60B 19/00
FR2979521
A1
FILM PHOTOCATALYTIQUE POUR LA FUMIGATION DES SOLS
20,130,308
[0001] La présente invention concerne le domaine de la fumigation des sols, c'est-à-dire le traitement des sols ou des substrats de plantes (terreaux, tourbes, laine de roche...), en particulier les substrats destinés à l'agriculture, pour contrôler les nématodes, les champignons pathogènes, les mauvaises herbes, les insectes nuisibles ou bactéries. [0002] La technique de fumigation est aujourd'hui largement utilisée pour la désinfection io des sols ou des substrats, notamment ceux destinés à l'agriculture intensive et notamment ceux destinés à l'arboriculture, à l'horticulture et au maraîchage. [0003] Cette technique de fumigation met en oeuvre au moins un fumigant, généralement un composé pesticide volatil, qui est introduit dans le sol ou le substrat à traiter, selon diverses techniques connues de l'homme du métier, par exemple à l'aide de 15 coutres, ou de buses d'injection dans le sol, ou encore par goutte à goutte (« drip » en langue anglaise). Cette technique de fumigation comprend également la mise en oeuvre d'au moins un fumigant qui est introduit, par exemple sous forme de gaz ou de brouillard, au-dessus du sol ou substrat à traiter. [0004] Le fumigant diffuse ainsi dans le sol ou plus généralement dans le substrat à 20 désinfecter, mais remonte également à la surface et peut se dissiper dans l'atmosphère. De grandes quantités de fumigant peuvent ainsi être perdues, entraînant une perte d'efficacité du produit utilisé. En outre, le fumigant ainsi dissipé dans l'atmosphère peut être gênant, voire toxique pour les agriculteurs et l'entourage à proximité immédiate des cultures et champs traités. 25 [0005] Pour pallier cet inconvénient, il est courant de recouvrir le sol traité par fumigation avec un film polymère imperméable aux vapeurs du fumigant, comme décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A1-0 766 913. Cette bâche plastique, imperméable aux gaz, empêche ledit fumigant de se disperser dans l'air au-dessus du sol ou du substrat à traiter. De cette manière, il existe un espace, entre le sol ou substrat et le 30 film polymère, dans lequel les vapeurs de fumigant sont concentrées, renforçant ainsi l'efficacité dudit fumigant. Différents types de films (par exemple en polyéthylène, ou encore de type SIF (« semi-impermeable film » en langue anglaise), VIF (« virtually impermeable film » en langue anglaise), ou TIF (« totally impermeable film » en langue anglaise), sont aujourd'hui utilisés lors des traitements par fumigation. -2- [0006] Les films pour la désinfection des sols agricoles peuvent être classés en deux catégories selon la durée d'utilisation : a) Catégorie 1 : protection « simple » Ces films sont maintenus en place pendant la durée de désinfection requise du substrat à traiter, puis sont retirés avant la mise en culture. Cette catégorie comprend deux sous catégories, selon que les films sont assemblés ou non entre eux par collage : i) films mis en place sans collage, film sur film ii) films dont l'état de surface permet l'assemblage des lés par collage in situ ; et b) Catégorie 2 : protection et paillage io Les films de cette catégorie assurent d'abord une protection pendant la désinfection. Ils sont ensuite maintenus en place comme films de paillage. [0007] Les films polymères sont avantageusement déposés sur le sol, avant ou après le traitement par fumigation, et laissés en place pendant la durée nécessaire pour permettre un contrôle efficace des nématodes, champignons phytopathogènes, mauvaises herbes, /5 insectes nuisibles et autres bactéries. Après cette période de traitement, dont la durée dépend largement des sols ou substrats à traiter, des conditions climatiques, du type de culture envisagé, et autres, les films polymères peuvent être, le cas échéant, retirés ou simplement perforés, afin de permettre la plantation des cultures. [0008] L'utilisation de films polymères dans les champs présente d'autres avantages tels zo que l'augmentation de la température du sol en particulier au début du printemps, la réduction des problèmes lies à l'apparition de mauvaises herbes, la conservation de l'humidité, la réduction du nombre de certains insectes ravageurs, les rendements plus élevés et une utilisation plus efficace des nutriments du sol. [0009] La plupart des films de paillis sont noirs pour le désherbage, blancs pour le 25 refroidissement, ou clairs pour les désinfections de courte durée ou pour le chauffage du sol. La température du sol sous un paillis de plastique dépend des propriétés thermiques (réflexion, absorption ou transmission) d'un matériau particulier par rapport au rayonnement solaire entrant. [0010] Les paillis noirs conservent l'humidité et la chaleur tout et préservant l'infestation 30 par les mauvaises herbes. Le noir, la couleur dominante utilisée dans la production de légumes, est un absorbeur noir opaque et un radiateur. Le paillis noir absorbe la plupart des longueurs d'ondes ultra-violettes (UV), visibles et infrarouges (IR) du rayonnement solaire incident et émet à nouveau une partie de l'énergie absorbée sous forme de rayonnement thermique ou infrarouge. Une grande partie de l'énergie solaire absorbée -3- par le paillis de plastique noir est perdue dans l'atmosphère par rayonnement et par convection forcée. [0011] En revanche, les films polymères transparents absorbent peu le rayonnement solaire, mais transmettent de 85% à 95% dudit rayonnement, avec une transmission relative qui est fonction de l'épaisseur et du degré d'opacité du film. La surface sous les paillis polymères clairs est généralement couverte de gouttelettes d'eau condensée. Cette eau est transparente pour le rayonnement à ondes courtes entrant, mais est opaque au rayonnement thermique infrarouge sortant, chaleur perdue dans l'atmosphère à partir d'un sol nu par rayonnement infrarouge mais qui est retenu par le paillis polymère transparent. [0012] Les films blancs, quant à eux, peuvent entraîner une légère diminution de la température du sol par rapport à un sol nu, car ils réfléchissent, dans le couvert végétal, la majeure partie du rayonnement solaire incident. Ces paillis peuvent être utilisés pour établir une culture lorsque les températures du sol sont élevées comme par exemple dans les régions très ensoleillées et où toute réduction de la température du sol est bénéfique. [0013] Il existe donc aujourd'hui une grande quantité de films polymères utilisés dans l'agriculture. L'utilisation de tels films pourrait être couplée à celle de l'utilisation de fumigant, comme indiqué précédemment. Toutefois, lors du retrait ou de la perforation du film polymère, le fumigant encore présent sous forme de vapeurs entre le sol et ledit film, s'échappe dans l'atmosphère et peut ainsi nuire à l'environnement, sans parler des opérateurs qui sont également largement exposés auxdites vapeurs dudit fumigant. [0014] Afin d'éviter l'exposition des opérateurs aux vapeurs toxiques et/ou malodorantes des fumigants, il a été envisagé le port de masques filtrants ou d'appareils respiratoires spécifiques. Leur emploi est cependant peu commode, et on remarque souvent que les opérateurs n'emploient pas ces dispositifs pourtant souvent nécessaires. [0015] En outre, les fumigants sont dans la plupart des cas des produits toxiques dont il convient d'éviter leur inhalation par les opérateurs et leur dissipation dans l'atmosphère. Tel est le cas par exemple du bromure de méthyle qui est de moins en moins utilisé aujourd'hui en raison de sa toxicité. En effet, le bromure de méthyle est maintenant banni par le protocole de Montréal, ce fumigant étant considéré comme substance capable de détruire la couche d'ozone stratosphérique. [0016] La demande de brevet JP 9-263502 propose une autre solution permettant d'éviter la dispersion de bromure de méthyle dans l'atmosphère. Cette solution consiste à utiliser un film photocatalytique multi-couches, une couche supérieure perméable au rayonnement solaire, et une couche inférieure perméable au fumigant utilisé. Des particules de dioxyde de titane, agissant en tant que photocatalyseur, sont déposées -4- selon un procédé dit de « spray/coating » sur ladite couche inférieure, puis recouvertes, par laminage puis soudure de ladite couche supérieure. [0017] Toutefois, les films photocatalytiques présentés dans cette demande de brevet datant de 1996, ne sont pas totalement satisfaisants, et n'ont pas été, jusqu'à aujourd'hui, commercialisés. Leur préparation à l'échelon industriel semble difficile à réaliser, et surtout ces films ne présenteraient pas les propriétés mécaniques requises par les normes relatives aux films pour la désinfection des sols agricoles (AFNOR NF T 54-195), notamment en ce qui concerne les spécifications de délaminage, traction, déchirement, perforation lente, et aptitude du film au collage. [0018] En outre, les particules de dioxyde de titane (TiO2) déposées par spray présentent l'inconvénient de pouvoir être lessivées par l'eau de condensation ruisselant sur ou sous les films. Par ailleurs, la technique de spray-coating impose des vitesses de fabrication relativement faibles, entraînant ainsi un coût de fabrication final de ce type de structure élevé. [0019] Plus précisément, des exemples de films catalytiques divulgués dans la demande de brevet JP 9-263502 sont des films composés d'une première couche de poly(chlorure de vinylidène) ou de nylon et d'une seconde couche de poly(éthylène) ou de poly(chlorure de vinyle). Entre ces deux couches est déposée une couche de particules ultra-fines de dioxyde de titane. L'ensemble est thermocollé sur au moins une partie de la surface du film. Non seulement ce film paraît donc très difficile à préparer, mais nécessite en outre une opération de thermocollage délicate, en présence des particules de photocatalyseur. [0020] Un autre exemple présenté dans la demande de brevet JP 9-263502 montre un film bi-couche dans lequel la couche inférieure est constituée de poly(tétrafluoroéthylène) comprenant des particules ultra-fines de dioxyde de titane (jusqu'à un ratio quantitatif de 1:9). Il n'est pas indiqué quelle est la nature de l'autre film polymère constitutif du bicouche. [0021] La compatibilité des particules de titane avec le poly(tétrafluoroéthylène) ne semble pas optimale (le film ne paraît donc pas très solide pour les utilisations envisagées) puisque qu'il est indiqué, dans un autre exemple de cette même demande de brevet qu'il est préférable d'utiliser un floculant (« bulking agent »), tel que le talc, l'hydroxyde d'aluminium, le carbonate de calcium ou de la silice poreuse, pour obtenir une meilleure distribution des particules du photocatalyseur au sein de la matrice polymère. [0022] Enfin, les films décrits dans la demande de brevet JP 9-263502 ne fonctionnent pas avec les films colorés car ils ne tiennent pas compte des colorants qui les composent -5- et qui ont la faculté d'adsorber le rayonnement ultra-violet nécessaire à l'activité catalytique des particules de dioxyde de titane. [0023] Tous ces exemples montrent que la fabrication de films photocatalytiques n'est pas aisée et demeure encore aujourd'hui difficilement industrialisable. Il reste par s conséquent un besoin pour des films photocatalytiques, utilisables dans le domaine de la fumigation et donc imperméables aux vapeurs de fumigants, possédant une activité photocatalytique permettant la photocatalyse efficace des fumigants. De tels films devraient être facilement industrialisables et présenter une résistance mécanique adaptée aux utilisations envisagées, afin de pouvoir être aisément manipulés et étendus sur les io sols ou substrats à traiter par fumigation. [0024] Ainsi, et selon un premier aspect, la présente invention a pour objet un film photocatalytique comprenant au moins une couche polymère (1), ladite couche comprenant au moins un photocatalyseur, et étant à la fois perméable aux vapeurs d'au moins un composé fumigant et perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visibles 15 capables d'activer le photocatalyseur. [0025] Par rayonnement ultra-violet et/ou visible, on entend un rayonnement de longueur d'onde généralement comprise entre environ 180 nm et environ 800 nm. [0026] Par « perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visible », on entend une couche polymère permettant au moins une transmittance d'environ 5%, de préférence 20 environ au moins 10%, de préférence encore environ au moins 20%, la transmittance étant le rapport flux de photons transmis par rapport aux flux de photons incidents. [0027] Par « perméable aux vapeurs d'au moins un composé fumigant » on entend la perméabilité définie selon la norme NF T 54-195, avec une valeur de perméabilité d'au moins (i.e. supérieure ou égale à) 0,2 g/m2 - heure. À l'inverse, l'imperméabilité aux 25 vapeurs de fumigant correspond à une perméabilité inférieure à 0,2 g/m2 - heure. [0028] La couche polymère (1) est avantageusement un film polymère comprenant au moins un polymère A choisi de préférence parmi les polyoléfines et les polyesters. On préfère tout particulièrement les polyoléfines et les polyesters bio-sourcés et/ou biodégradables. 30 [0029] Par « polyoléfine » on entend, au sens de la présente invention, un polymère ou copolymère, statistique ou à blocs, issu de la polymérisation, ou de la copolymérisation respectivement, de monomères qui sont des oléfines, de préférence choisies parmi l'éthylène, le propylène, le 1-butène, et autres, ainsi que leur mélanges. [0030] À titre d'exemples de polyoléfines, on peut citer : -6- - les polymères à base de propylène, par exemple les propylènes homopolymères, copolymères du propylène avec l'éthylène et/ou une oléfine comprenant de 4 à 10 atomes de carbone (par exemple butène, pentène, hexène, et autres), les polypropylènes hétérophasiques ou leurs mélanges, ces polymères pouvant être obtenus par tout s procédé connu de l'homme du métier, par exemple en suspension ou en phase gaz avec des catalyseurs de type Ziegler-Natta ou metallocène ; - les polyéthylènes choisis parmi les homopolymères de l'éthylène ou les copolymères comprenant au moins 50% en moles d'éthylène et un ou plusieurs autres comonomères. [0031] Selon un mode de réalisation préféré, la couche polymère (1) est constituée d'un io polymère A qui est le polyéthylène. En variante, lorsque le polymère A est un copolymère, le comonomère est de préférence une a-oléfine, parmi lesquelles on préfère les a-oléfines ayant de 2 à 30 atomes de carbone. [0032] À titre d'a-oléfine, on peut citer l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-pentène, le 3-méthyl-1-butène, le 1-hexène, le 4-méthyl-1-pentène, le 3-méthyl-1-pentène, le 1- 15 octène, le 1-décène, le 1-dodécène, le 1-tétradécène, le 1-hexadécène, le 1-octadécène, le 1-eicocène, le 1-dococène, le 1-tétracocène, le 1-hexacocène, le 1-octacocène, et le 1-triacontène. [0033] À titre d'autres comonomères des copolymères A, on peut également citer : - les diènes tels que par exemple le 1,4-hexadiène, l'éthylidène-norbornène, le 20 butadiène, - les esters d'acides carboxyliques insaturés tels que par exemple les acrylates d'alkyle ou les méthacrylates d'alkyle regroupés sous le terme « (méth)acrylates d'alkyles », les chaînes alkyles de ces (méth)acrylates pouvant comporter jusqu'à 30 atomes de carbone, avec, comme exemples de chaînes alkyles : méthyle, éthyle, 25 propyle, n-butyle, sec-butyle, iso-butyle, tert-butyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, 2- éthylhexyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécyle, tridécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle, nonadécyle, eicosyle, héneicosyle, docosyle, tricosyle, tétracosyle, pentacosyle, hexacosyle, heptacosyle, octacosyle, nonacosyle, triacontyle, les (méth)acrylates de méthyle, éthyle et butyles étant préférés, 30 - les acides carboxyliques insaturés et leurs sels, par exemple l'acide acrylique ou l'acide méthacrylique et les sels de ces mêmes acides, - les esters vinyliques d'acide carboxyliques, parmi lesquels on peut citer l'acétate de vinyle, le versatate de vinyle, le propionate de vinyle, le butyrate de vinyle, le maléate de vinyle, l'acétate de vinyle étant tout particulièrement préféré. -7- [0034] La synthèse de ces polymères et copolymères peut être effectuée par tout procédé connu en soi, et par exemple par polymérisation ou copolymérisation radicalaire haute pression (procédé autoclave ou tubulaire) ou selon deux méthodes principales dans le cas de copolymères linéaires : la méthode en solution et la méthode en lit fluidisé (en s phase gazeuse). Dans ce dernier cas, le catalyseur utilisé peut être de type Ziegler-Natta ou métallocène, ou encore de type Phillips. Il est bien entendu possible d'utiliser des mélanges de deux ou plusieurs des polyoléfines et/ou copolyoléfines décrites ci-dessus. [0035] Parmi les copolyesters utilisables comme polymère A, on préfère les copolyesters bio-sourcés ou biodégradables, et de préférence encore ceux choisis parmi : 10 - les polylactides : par exemple, les polymères et copolymères de l'acide lactique (PLA) ou encore les polymères et copolymères de l'acide glycolique (PGA) ; - les poly(hydroxyalcanoates), homo- ou co-polymères (ou PHA) : par exemple, les poly(hydroxybutyrates) (PHB), les copolymères d'hydroxybutyrate-valérate (PHBV), par exemple les poly(3-hydroxybutyrate)-poly(3-hydroxyvalérate), les copolymères d'hydroxy- 15 butyrate-hexanoate (PHBHx), et les copolymères hydroxybutyrate-hexanoate (PHBO) ; - les succinates de poly(alkylène) (PAS), comme par exemple, le succinate de poly(éthylène) ou PES, et le succinate de poly(butylène) ou PBS ; - d'autres polymères comme le succinate-adipate de poly(butylène) ou PBSA, l'adipate-téréphtalate de poly(butylène) ou PBAT, la poly(caprolactone) ou PCL, le 20 poly(triméthylène-téréphtalate) ou PTT ; - l'amidon thermoplastique (TPS) ou des mélanges à base d'amidon. [0036] Il est bien entendu possible d'utiliser des mélanges de deux ou plusieurs des copolyesters décrits ci-dessus. [0037] Le terme « biosourcé » ou « renouvelable » s'applique à une ressource naturelle 25 dont le stock peut se reconstituer sur une période courte à l'échelle humaine, la ressource devant se renouveler aussi vite qu'elle est consommée. Dans le cadre de la présente invention, les matériaux bio-sourcés correspondent à des matériaux organiques dont les atomes de carbone proviennent de ressources non fossiles (cf. ASTM 6866 : Biobased Materials - organic materials in which the carbon comes from contemporary (non-fossil) 30 biological sources). [0038] Le terme « biodégradable » s'applique à un matériau qui peut être dégradé par des micro-organismes. Le résultat de cette dégradation est principalement la formation d'eau, de dioxyde de carbone et/ou de méthane, ainsi qu'éventuellement de sous-produits (résidus, nouvelle biomasse), non toxiques pour l'environnement. -8- [0039] Pour les besoins de la présente invention, on utilise avantageusement les polyoléfines choisies parmi le polypropylène, le polyéthylène, les copolymères de l'éthylène et d'une a-oléfine, les copolymères éthylène/(méth)acrylate d'alkyle, les copolymères éthylène/esters vinyliques d'acides carboxyliques. [0040] La couche polymère (1), dont le polyéthylène est de manière particulièrement préférée le constituant principal, avantageusement le constituant unique (polymère A), comprend en outre au moins un photocatalyseur. [0041] La couche polymère (1) comprend ainsi au moins un photocatalyseur choisi parmi les photocatalyseurs connus de l'homme du métier et avantageusement, à titre io d'exemples non limitatifs, choisi parmi le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc, le trioxyde de tungstène, le carbure de silicium, l'oxyde de fer II ou de fer III. De préférence le photocatalyseur est le dioxyde de titane, par exemple le dioxyde de titane nanométrique P25 commercialisé par la société Evonik. [0042] Il est bien entendu possible d'utiliser les photocatalyseurs ci-dessus, sous forme 15 dopée, par tout type de dopes connus de l'homme du métier, tels que par exemple azote, chrome, manganèse, fer, platine, et autres. Il est également possible d'associer ces photocatalyseurs, dopés ou non, à d'autres semi-conducteurs absorbants dans le rayonnement visible, par exemple sulfure de cadmium (CdS), sulfure de bismuth (Bi2S3), ou oxyde de tungstène (W03), et autres. 20 [0043] La quantité de photocatalyseur comprise dans la couche polymère (1) peut varier dans de grandes proportions notamment en fonction de l'effet recherché, de l'épaisseur et de la nature du film. En règle générale, la quantité de photocatalyseur est comprise entre 0,1% et 30% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1), de préférence de 0,1 à 20% en poids, de préférence encore de 0,1 à 10% 25 en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1). [0044] L'incorporation de photocatalyseur dans la matrice polymère (1) peut être effectuée selon tout moyen connu de l'homme du métier pour l'incorporation de charges minérales dans une matrice polymère. On préfère toutefois réaliser ladite incorporation à partir d'un mélange-maître (« master-batch »), technique qui permet une répartition la plus 30 homogène possible du photocatalyseur dans la matrice polymère. La concentration en photocatalyseur dans la matrice polymère pour ce mélange-maître peut varier de 10% en poids à 50% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la matrice polymère comprenant ledit photocatalyseur. On obtient alors un mélange-maître polymère/photocatalyseur, dans lequel le photocatalyseur est dispersé de manière 35 optimale à l'échelle nanométrique dans la matrice polymère. -9- [0045] Ainsi, selon un autre aspect, la présente invention concerne le procédé de préparation d'un film photocatalytique, selon toute méthode connue de l'homme du métier pour la préparation de films à partir de mélanges-maîtres, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : s a) préparation de granulés d'un mélange-maître à partir d'une première matrice d'au moins un polymère A tel que défini précédemment et de particules d'au moins un photocatalyseur, dont le diamètre médian est compris entre quelques nanomètres et quelques micromètres, lesdites particules étant présentes en quantité comprise entre 10% en poids et 50% en poids par rapport au poids total du mélange-maître, par mélange de io ladite première matrice et desdites particules, puis extrusion par exemple avec une extrudeuse type bis-vis ou un co-malaxeur de type Buss ; et b) préparation d'un film photocatalytique à partir des granulés du mélange-maître obtenu à l'étape a) par incorporation d'une quantité comprise entre environ 5% et environ 50%, de préférence entre environ 5% et environ 30% en poids, par rapport au polymère final 15 préparé, desdits granulés obtenus à l'étape a) dans une seconde matrice polymère (de nature identique ou différente, de préférence identique, à la première matrice polymère) fondue ou sous forme de granulés puis fondue. [0046] Le procédé décrit ci-dessus permet l'incorporation d'une charge minérale, sous forme de granulés, directement avec les granulés de polymère du film à fabriquer, sans 20 modifier la ligne d'extrusion habituellement utilisée (c'est-à-dire lors de la préparation de film sans ajout de particules de photocatalyseur), tout en assurant une répartition uniforme de ladite charge minérale dans cette matrice polymère. [0047] L'épaisseur de la couche polymère (1) peut varier dans de grandes proportions. Toutefois, la couche polymère (1) doit être suffisamment épaisse pour conférer une 25 résistance mécanique acceptable au film selon l'invention, et son épaisseur ne doit pas être trop importante afin de ne pas rigidifier ledit film, afin qu'il reste aisément manipulable. [0048] En outre, l'épaisseur de la couche polymère (1) dépend de sa concentration en charge photocatalytique qui y est intimement liée. En effet, en agissant sur au moins un 30 de ces deux paramètres (épaisseur et/ou taux de photocatalyseur), on peut maîtriser la cinétique de dégradation du fumigant en fonction des conditions climatiques et édaphiques, telles que le taux d'ensoleillement, le taux d'humidité, et autres. [0049] Ainsi, à titre d'exemple, l'épaisseur de la couche polymère (1) peut être avantageusement comprise entre environ 5 pm et environ 100 pm, de préférence entre - 10- pm et 75 pm, de préférence entre 5 pm et 60 pm, de préférence encore entre 5 pm et 50 pm. [0050] Selon un mode de réalisation préféré, on préfère les films photocatalytiques dont l'épaisseur de la couche polymère (1) est comprise entre 5 pm et 50 pm et la teneur en s photocatalyseur est comprise entre 0,05% et 10%, de préférence entre 0,1% et 6%, de préférence encore entre 1% et 3% en poids par rapport au poids total de la couche polymère (1). [0051] Un autre avantage encore du film photocatalytique est que la couche polymère (1) comprend une distribution uniforme et homogène de particules de photocatalyseur sur io toute l'épaisseur du polymère. Ainsi l'effet photocatalytique est grandement amélioré par rapport aux films photocatalytiques connus de l'art antérieur, et notamment celui divulgué dans le brevet JP 9-263502 où seule une couche fine et uniforme de photocatalyseur est déposée sur le film polymère. [0052] Sans être lié par la théorie, le film photocatalytique de l'invention agit au contraire 15 comme un véritable réacteur de photocatalyse du fumigant, qui permet par conséquent d'atteindre l'effet recherché de photodégradation quasi totale dudit fumigant, évitant ainsi les émissions gazeuses potentiellement toxiques et/ou nauséabondes lors du retrait ou du percement des films polymères. [0053] Selon une variante, le film photocatalytique de la présente invention est un film 20 photocatalytique multi-couche comprenant : a) au moins une couche polymère (1) tel que défini précédemment , et b) au moins une couche d'un deuxième film polymère (2) imperméable aux vapeurs dudit au moins un fumigant et perméable audit rayonnement ultra-violet et/ou visible. [0054] Plus particulièrement, la couche polymère (2) est un film polymère comprenant 25 au moins un polymère imperméable (i.e. de perméabilité inférieure à 0,2 g/m2 - heure) au(x) fumigant(s) et perméable aux rayonnements ultra-violets et/ou visibles. [0055] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, la couche polymère (2) est choisie parmi les résines polaires azotées et/ou oxygénées, telles que par exemple choisies parmi les polyamides, les copolyamides, les copolymères saponifiés d'acétate de 30 vinyle et d'éthylène (EVOH), les polyesters et copolyesters, par exemple acide polyglycolique (PGA), les amidons thermoplastiques et les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux en toutes proportions. [0056] Par « polyamide » on entend, au sens de la présente invention, un polymère ou copolymère comprenant les produits de condensation : - 11 - - d'un ou plusieurs amino-acides, tels les acides aminocaproïques, amino-7- heptanoïque, amino-11-undécanoïque et/ou amino-12-dodécanoïque ; - d'un ou plusieurs lactames, tels que caprolactame, oenantholactame et/ou lauryllactame ; - d'une ou plusieurs diamines, éventuellement sous forme de sels, telles s l'hexaméthylènediamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis- para-aminocyclohexylméthane et/ou la triméthylhexaméthylène diamine avec un ou plusieurs diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique ; - ou des mélanges de ces monomères conduisant à des copolyamides. 10 [0057] Il est possible d'utiliser des mélanges de polyamide et/ou copolyamides. [0058] Selon un mode de réalisation préféré, le polymère utilisé pour la couche (2) du film selon l'invention est le polyamide-6 ou le polyamide-6,6. Selon un autre mode de réalisation préféré, le polymère utilisé pour la couche (2) du film selon l'invention est un copolymère saponifié d'acétate de vinyle et d'éthylène (EVOH). 15 [0059] Comme pour la couche polymère (1), l'épaisseur de la couche polymère (2) peut varier dans de grandes proportions. La couche polymère (2) doit cependant être suffisamment épaisse pour être imperméable aux vapeurs du(des) fumigant(s), et son épaisseur ne doit pas être trop importante afin de ne pas rigidifier le film multi-couche, et qu'il reste aisément manipulable. 20 [0060] À titre d'exemple, l'épaisseur de la couche polymère (2) peut être avantageusement comprise entre 2 pm et 25 pm, de préférence entre 2 pm et 15 pm, de préférence encore entre 2 pm et 10 pm. La présente invention comprend également les films photocatalytiques dans lesquels la couche polymère (2) est composée de plusieurs couches, par exemple PA6/EVOH/PA6 ou PA6/PE/PA6). 25 [0061] Les films selon la présente invention présentent en outre une résistance mécanique tout à fait appropriée à la manipulation sur le terrain, résistance mécanique qui se concrétise par une manutention beaucoup plus aisée. Notamment, les films ne se percent pas et ne se déchirent pas, même lorsque le film posé sur le sol est foulé par les pieds des utilisateurs, manutentionnaires, agriculteurs et autres. 30 [0062] Par comparaison avec un film ne comprenant pas de couche polymère (2) qui est une couche faisant barrière aux gaz, par exemple lorsque le film est un film polyéthylène seul, le film bi-couche comportant une couche polymère (1) et une couche polymère (2), telles qu'elles viennent d'être décrites, permet de réduire la quantité efficace initiale de fumigant, tout en présentant la même efficacité biologique. - 12 - [0063] La présente invention concerne, dans un mode de réalisation préféré, un film constitué d'au moins une couche polyoléfine photocatalytique (1) et au moins une couche polyamide et/ou d'EVOH (2) qui est disposé sur un sol ou un substrat agricole dans lequel ou sur lequel on injecte au moins un fumigant. [0064] D'une manière générale, et dans la plupart des cas, les polymères de la couche (1) et de la couche (2) ne sont pas compatibles, c'est-à-dire que les deux films ne possèdent qu'une affinité modérée à faible l'un envers l'autre, pour pouvoir être assemblés sous forme de film bi-couche. [0065] Il est en effet connu que certains polymères de natures différentes ne sont que io peu compatibles entre eux, et les rendre solidaires est souvent difficile. Tel est en particulier le cas de films comprenant une couche à base de polyoléfine(s) et une couche à base de polyamide(s) ou d'EVOH. [0066] Deux méthodes possibles peuvent être utilisées pour pallier cet inconvénient et améliorer l'adhésion entre la couche (1) et la couche (2) : 15 - a) utilisation d'un agent compatibilisant, connu de l'homme du métier, dans la couche (1) et/ou la couche (2), de préférence dans la couche (1), et/ou - b) utilisation d'une couche (C) de « compatibilité » ou de « couplage », pouvant être comprise comme étant un liant de co-extrusion, entre les couches (1) et (2). [0067] Par exemple, lorsque le film selon l'invention est un bi-couche dans lequel la 20 couche (1) est un film copolymère polyoléfine « simple » (sans agent compatibilisant) et la couche (2) est du polyamide, l'adhésion entre les deux couches est sensiblement égale à zéro. En revanche lorsque le bi-couche est constitué d'un film copolymère polyoléfine (1) comprenant un agent compatibilisant et une couche (2) polyamide, l'adhésion entre la couche (1) et la couche (2), sans utiliser de liant entre ces couches, est grandement 25 augmentée et atteint généralement des valeurs allant d'environ 4 à environ 10 N/15 mm. [0068] Les tests d'adhésion entre les diverses couches constitutives des films selon la présente invention sont réalisée par mesure de pelage à 180°C, avec une vitesse linéaire de 200 mm/mn sur une largeur de film de 15 mm. [0069] Dans la suite de la présente invention, on considère que les diverses couches 30 constitutives d'un film selon la présente invention sont « compatibles » dès lors que la mesure par test au pelage décrit ci-dessus fournit une valeur d'adhésion entre deux couches d'au moins 1 N/15 mm, de préférence d'au moins 2 N/15 mm, de préférence encore d'au mois 3 N/15 mm, avantageusement d'au moins 4 N/15 mm. [0070] En ce qui concerne la méthode a), dans le cas où le polymère (1) est une 35 polyoléfine, les agents compatibilisants ou les liants de co-extrusion sont - 13 - avantageusement choisis parmi les polyoléfines ci-dessous comprenant un monomère additionnel X : - les polymères à base de propylène, choisis parmi les propylènes homopolymères, les copolymères du propylène avec l'éthylène ou un monomère comprenant de 4 à 10 atomes de carbone (par exemple butène, pentène, hexène, et autres), les polypropylènes hétérophasiques ou leurs mélanges, la synthèse de ces polymères pouvant être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier (par exemple en suspension, ou en phase gaz avec des catalyseurs de type Ziegler Natta ou metallocène) ; - les polyéthylènes choisis parmi les homopolymères de l'éthylène ou les copolymères io comprenant au moins 50% en moles d'éthylène et un ou plusieurs autres comonomères, lorsque le comonomère du copolymère est une a-oléfine, on préfère les a-oléfines ayant de 2 à 30 atomes de carbone, étant entendu qu'à titre de deuxième monomère, il peut être cité ceux choisis parmi : - les diènes, tels que par exemple le 1,4-hexadiène, l'éthylidène norbornène, le 15 butadiène, - les esters d'acides carboxyliques insaturés tels que par exemple les acrylates d'alkyle ou les méthacrylates d'alkyle, regroupés sous le terme (méth)acrylates d'alkyles, les chaînes alkyle de ces (méth)acrylates pouvant avoir jusqu'à 30 atomes de carbone, et parmi ces chaînes alkyle peuvent être citées les chaînes méthyle, éthyle, propyle, n- 20 butyle, sec-butyle, iso-butyle, tert-butyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, 2-éthylhexyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécyle, tridécyle, tétradécyle, pentadécyle, hexadécyle, heptadécyle, octadécyle, nonadécyle, eicosyle, hencosyle, docosyle, tricosyle, tétracosyle, pentacosyle, hexacosyle, heptacosyle, octacosyle, nonacosyle, les esters d'acide carboxylique insaturés préférés étant les (méth)acrylates de méthyle, d'éthyle et 25 de butyle ; - les esters vinyliques d'acide carboxyliques, parmi lesquels on peut citer l'acétate de vinyle, le versatate de vinyle, le propionate de vinyle, le butyrate de vinyle, ou le maléate de vinyle, de préférence l'acétate de vinyle. [0071] Les polyoléfines listées ci-dessus sont issues de la copolymérisation avec au 30 moins un monomère fonctionnel additionnel insaturé X choisi parmi les anhydrides d'acide carboxylique insaturé, les anhydrides de diacide carboxylique insaturé, les acides carboxyliques insaturés et les époxydes insaturés. [0072] Plus précisément, en tant que monomère X, on peut citer : - les époxydes insaturés, par exemple les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels 35 que l'allylglycidyléther, le vinylglycidyléther, le maléate et/ou l'itaconate de glycidyle, - 14- l'acrylate et/ou le méthacrylate de glycidyle, mais aussi les esters et/ou éthers de glycidyle alicycliques tels que le 2-cyclohexène-1-glycidyléther, le carboxylate de cyclohexène-4,5- diglycidyle, le carboxylate de cyclohexène-4-glycidyle, le carboxylate de 5-norbornène-2- méthy1-2-glycidyle et/ou le d icarboxylate d 'endo-cis-bicyclo(2 ,2,1)-5-heptène-2,3- s diglycidyle, le méthacrylate de glycidyle étant tout particulièrement préféré ; - les anhydrides d'acide carboxylique et/ou de diacide carboxylique, e.g. choisis parmi les anhydrides maléique, itaconique, citraconique, allylsuccinique, cyclohex-4-ène-1,2- dicarboxylique, 4-méthylènecyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, bicyclo[2,2,1]hept-5-ène2,3-dicarboxylique, et les méthylbicyclo[2,2,1]hept-5-ène-2,2-dicarboxyliques, l'anhydride 10 maléique étant tout particulièrement préféré. [0073] Dans ce dernier cas, les copolymères issus de la copolymérisation avec au moins un comonomère X peuvent avantageusement être obtenus par copolymérisation des monomères (premier comonomère, deuxième comonomère éventuel, et éventuellement monomère fonctionnel). On peut réaliser cette polymérisation par un 15 procédé radicalaire à haute pression ou un procédé en solution, en réacteur autoclave ou tubulaire, ces procédés et réacteurs étant bien connus de l'homme du métier. [0074] Selon un autre mode de réalisation, lorsque le monomère fonctionnel X n'est pas copolymérisé dans la chaîne polymère, par exemple polyoléfine, il peut est greffé sur ladite chaîne polymère, par exemple polyoléfine. Le greffage est également une opération 20 connue de l'homme du métier. On se sortirait pas du cadre de la présente invention dans le cas où plusieurs monomères fonctionnels différents sont copolymérisés et/ou greffés sur la chaîne polymère, par exemple polyoléfine. [0075] Il est bien entendu possible d'utiliser des mélanges de deux ou plusieurs polymères comprenant un ou plusieurs motifs issu(s) de la copolymérisation et/ou 25 greffage d'un ou plusieurs comonomère(s) X décrits ci-dessus, tels que par exemple des mélanges de (co)polyoléfines avec des polyoléfines comprenant au moins un motif provenant d'un comonomère X. De tels polymères compatibilisants sont connus et décrits par exemple dans les brevets FR 2 291 225 et EP 0 342 066. [0076] Dans le cas où le(s) polymère(s) de la couche polymère (1) est un copolyester 30 bio-renouvelable et/ou biodégradable, le(s) liant(s) de co-extrusion ou agent(s) compatibilisant(s) peuvent par exemple être tels que ceux décrits dans le brevet WO 2008/149019. [0077] La méthode b) indiquée précédemment pour améliorer l'adhésion entre la couche (1) et la couche (2) met en oeuvre une couche (C) de compatibilité ou de 35 couplage, intercalée entre deux couches non compatibles - 15 - [0078] Cette couche (C) peut également être comprise comme étant un liant de coextrusion lorsque les deux premières couches (1) et (2) sont préparées par extrusion. [0079] Cette couche (C) permettant la compatibilité entre les couches (1) et (2) peut avantageusement être une couche polymère. Les polymères assurant la compatibilité entre polyoléfines et polyamides sont bien connus de l'homme du métier et peuvent par exemple être choisis parmi les copolymères d'oléfine(s) et de monomères X tels qu'ils ont été définis plus haut, par exemple des polyoléfines greffées par des acides ou esters (méth)acryliques, et en particulier choisis parmi : - le polyéthylène, le polypropylène, les copolymères éthylène/a-oléfine, par exemple éthylène/propylène, les copolymères éthylène/butène, tous ces produits étant greffés par des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés tels que par exemple de l'anhydride maléique ou du méthacrylate de glycidyle, - les copolymères éthylène / (méth)acrylate d'alkyle / anhydride maléique, l'anhydride maléique étant greffé ou copolymérisé, - les copolymères éthylène / acétate de vinyle / anhydride maléique, l'anhydride maléique étant greffé ou copolymérisé, - les copolymères éthylène / (méth)acrylate d'alkyle / méthacrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle étant greffé ou copolymérisé, - les copolymères éthylène / acétate de vinyle / méthacrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle étant greffé ou copolymérisé, - les copolymères éthylène / acide (méth)acrylique éventuellement leurs sels, - le polyéthylène, le propylène ou les copolymères éthylène/propylène, ces polymères étant greffés par un produit présentant un site réactif avec les amines, tels que par exemple anhydride maléique, époxy, et autres, ces copolymères greffés étant ensuite condensés avec des polyamides ou des oligomères polyamides ayant une seule extrémité amine, par exemple avec des oligomères mono-aminés de caprolactame, comme décrits par exemple dans les brevets US 5 070 145 et EP 0 564 338, - des mélanges d'un ou plusieurs de ces polymères et/ou copolymères. [0080] Comme indiqué plus haut, de tels polymères compatibilisants sont connus et décrits par exemple dans les brevets FR 2 291 225 et EP 0 342 066. [0081] La couche (C) peut éventuellement comprendre au moins un photocatalyseur, de nature et en quantité identiques à celles décrites ci-dessus pour la couche polymère (1). La quantité dudit au moins un photocatalyseur compris dans la couche (C) peut cependant être inférieure à celle présente dans la couche polymère (1). L'incorporation dudit au moins un photocatalyseur dans la couche polymère (C) peut être effectuée selon - 16- toute méthode connue de l'homme du métier, et en particulier selon la méthode décrite ci-dessus pour l'incorporation dudit au moins un photocatalyseur dans la couche polymère (1). [0082] Tous ces films constitutifs du film multi-couche selon la présente invention s peuvent être fabriqués selon toute technique connue de l'homme du métier, et par exemple selon les techniques habituelles d'extrusion, de co-extrusion de gaines, extrusion et co-extrusion de cast films, et autres, à l'aide d'une ou plusieurs extrudeuses. [0083] En variante, le ou les polymères compatibilisants décrits plus haut peuvent être incorporés dans la couche (1) ou dans la couche (2) ou encore dans les deux couches (1) io et (2) définies précédemment. [0084] Dans les cas ci-dessus, la quantité de polymère compatibilisant est la quantité suffisante pour que les polymères des couches (1) et (2) puissent être assemblés en film ayant les propriétés barrière et les propriétés mécaniques citées plus haut. Cette quantité est fonction des groupes réactifs contenus dans la polyoléfine et dans le polymère 15 compatibilisant lui-même. L'homme du métier peut déterminer facilement cette quantité. À titre d'exemple, cette quantité peut être de 5 à 20 parties de polymère compatibilisant, pour 100 parties en poids de polymère de couche (1) et de polymère de couche (2). [0085] De préférence, le mélange de polymère de couche (1) et/ou de polymère de couche (2) avec le polymère compatibilisant se présente sous forme d'une matrice 20 polymère des nodules de polymère (utilisé pour la préparation de la couche (1) et/ou de la couche (2)) ou d'un mélange desdits polymères. On fabrique ces mélanges de polymères selon les techniques usuelles de mélange à l'état fondu (bi-vis, Buss, monovis), et autres méthodes bien connues de l'homme du métier. [0086] Grâce au polymère compatibilisant, sous forme de couche intermédiaire (C) ou 25 incorporé dans la couche (1) et/ou la couche (2), on peut obtenir ainsi des adhésions supérieures à environ 3 N/15 mm. À titre d'exemple, l'épaisseur de la couche polymère compatibilisant (C) peut être avantageusement comprise entre 2 pm et 15 pm. [0087] Les différents polymères et/ou copolymères constituants les films multi-couches selon l'invention peuvent contenir également un ou plusieurs additifs connus de l'homme 30 du métier choisis parmi les antioxydants, les agents de protections U.V., les agents de mise en oeuvre, les agents pour éviter les défauts d'extrusion, les agents anti-buée, les agents anti-bloquants, les agents antistatiques, les agents nucléants et les colorants. Ces agents peuvent être ajoutés dans chacune des couches dans des proportions massiques bien connus de l'homme du métier. - 17- [0088] Selon une variante de l'invention, les films photocatalytiques peuvent comprendre une ou plusieurs couches polymères (3) dites de « renfort », placée(s) au-dessus et/ou au-dessous de la couche polymère (1) ou des couches polymères (1) et (2) ou encore intercalée(s) entre les couches (1) et (2). s [0089] Ces couches de renfort permettent de renforcer encore la structure du film photocatalytique. Bien entendu, une couche renfort placée au-dessous du ou des autre(s) couche(s) devra être perméable aux vapeurs du fumigant, tandis que la couche de renfort placée au-dessus du ou des autre(s) couche(s) devra être perméable au rayonnement U.V., et avantageusement imperméable aux vapeurs du fumigant. 10 [0090] La nature de ces couches de renfort peut être de tout type connu de l'homme du métier, et en particulier peuvent comprendre un ou plusieurs des polymères définis dans les couches polymères (1) et (2) précédemment. [0091] Il doit être compris que l'adhésion de la ou des couche(s) (3) de renfort peut être améliorée par incorporation dans la ou les couche(s) (3) de compatibilisant ou être co- 15 extrudée(s) avec un polymère de compatibilité, comme décrit précédemment. [0092] Selon encore une autre variante, la présente invention concerne des films pour fumigation tels qu'ils viennent d'être décrits et qui comprennent en outre une ou plusieurs couches colorées. En effet, comme mentionné précédemment, les films ou bâches plastiques couramment utilisés sur les sols ou les substrats de culture peuvent nécessiter 20 d'être colorés, selon que l'on souhaite bénéficier de la température de l'air ou du sol, préserver un certain degré d'humidité ou autres. [0093] Les films de la présente invention peuvent ainsi comprendre une couche additionnelle colorée (4), blanche, noire, ou toute autre couleur définie selon les besoins et les conditions climatiques et édaphiques. 25 [0094] Cette couche additionnelle colorée pouvant être peu perméable voire imperméable au rayonnement U.V., forme la partie inférieure du film selon l'invention, c'est-à-dire que la couche colorée doit se trouver du côté du sol ou du substrat. [0095] En outre, et afin que le fumigant puisse atteindre la couche active, la couche polymère (1) comprenant le photocatalyseur, la couche colorée doit être perméable audit 30 fumigant. Ainsi, la couche colorée est une couche polymère, avantageusement constituée du ou des même(s) polymère(s) que celui(ceux) utilisé(s) pour la couche polymère (1), ledite couche colorée (ou pigmentée) comprenant en outre au moins un colorant (ou pigment) dont la couleur et la quantité dépendent de la couleur final souhaitée du film multi-couches selon la présente invention. - 18 - [0096] La couche colorée (4) peut éventuellement comprendre au moins un photocatalyseur, de nature et en quantité identiques à celles décrites ci-dessus pour la couche polymère (1). Lorsque la couche colorée (4) comprend au moins un photocatalyseur comme indiqué ci-dessus, cette couche colorée (4) peut ainsi agir sur les vapeurs de fumigant, tout comme la couche polymère (1) qu'il peut donc être envisagé de supprimer du film photocatalytique selon l'invention. L'incorporation dudit au moins un photocatalyseur dans la couche colorée (4) peut être effectuée selon toute méthode connue de l'homme du métier, et en particulier selon la méthode décrite ci-dessus pour l'incorporation dudit au moins un photocatalyseur dans la couche polymère (1). [0097] Par ailleurs, dans le cas où la couche colorée et la couche adjacente ne sont pas compatibles entre elles, il est possible d'améliorer l'adhésion entre ces deux couches en utilisant un agent compatibilisant ou une couche de compatibilité, selon l'une des deux solutions a) et/ou b) décrites précédemment. [0098] Les films colorés sont soit disponibles commercialement soit facilement obtenus selon des procédés connus de l'homme du métier, par exemple par introduction de pigment(s) dans la matrice polymère. [0099] Le film multi-couche selon l'invention peut ainsi présenter une épaisseur totale comprise par exemple entre 10 pm et 300 pm, de préférence de 20 pm et 150 pm. [0100] Le film multi-couche selon l'invention peut être posé sur le sol soit avant de procéder à l'injection de fumigant(s), soit aussitôt après cette injection. Il est recommandé si on pose le film avant l'injection de ne pas endommager le film avec les injecteurs, et de prévoir un système d'étanchéité, par exemple par superposition et collage des bandes de films, et/ou par enfouissement dans la terre des bordures de films, et/ou toutes autres techniques connues de l'homme du métier. [0101] Les films photocatalytiques selon l'invention présentent, outre une bonne résistance mécanique et des propriétés d'effet barrière aux gaz, la capacité de photocatalyser les fumigants qui sont emprisonnés entre le sol ou substrat et ledit film. Cette photocatalyse permet la décomposition, grâce au rayonnement ultra-violet, par exemple le soleil, lampes utilisées dans les serres et autres, des composés organiques souvent toxiques et/ou malodorants qui sont utilisés pour la fumigation desdits sols et substrats. [0102] Grâce aux films photocatalytiques de la présente invention, il est possible d'utiliser tout type de fumigants connus de l'homme du métier, choisis parmi les nématicides, herbicides, fongicides, insecticides, et bactéricides, par exemple ceux répertoriés dans « Pesticide Manual, Tenth edition, Ed. Clive Tombin). Par « fumigant » - 19 - dans la présente invention, on entend tout type de composé phytosanitaire remplissant à la fois au moins les deux conditions essentielles suivantes : (i) ne pas présenter, aux doses auxquelles il est actif, aucune phytotoxicité sur les cultures mises en place après le traitement et (ii) posséder la propriété essentielle et rare de ne pas être complètement s absorbé dans les sols ou substrats de culture et de diffuser rapidement, sous la forme gaz, dans l'épaisseur du sol à traiter, les organismes phytopathogènes se trouvant souvent jusqu'à 50 centimètres au moins en-dessous de la surface dudit sol ou dudit substrat. De plus, pour des raisons évidentes de productivité, ainsi que pour limiter le risque de nouvelle infestation, le temps de traitement pendant lequel le fumigant agit doit 10 être le plus court possible. [0103] À titre d'exemples non limitatifs de fumigants, on peut citer le bromure de méthyle, l'iodure de méthyle, l'isothiocyanate de méthyle (MITC), le 1,3-dichloropropène, la chloropicrine, le fluorure de sulfuryle (SO2F2), la phosphine, le tétrathiocarbonate ou autres composés générateurs de MITC, comme par exemple le Métam-sodium et le 15 Dazomet, ainsi que certains composés soufrés, comme les sulfures d'alkyle, les disulfures de dialkyle, les polysulfures de dialkyle, les thiosulfinates et autres, tous ces composés soufrés étant largement décrits dans la littérature, et par exemple dans le brevet WO 2002/074083 répondant à la formule générale (I) R-S(0)n-Sx-R' (I) 20 dans laquelle R est choisi parmi les radicaux alkyle et alcényle contenant de 1 à 4 atomes de carbone, n est égal à 0, 1 ou 2, x prend les valeurs allant de 0 à 4, bornes comprises, et R' est choisi parmi les radicaux alkyle et alcényle contenant de 1 à 4 atomes de carbone ou, seulement lorsque n = x = 0, R' peut représenter un atome d'hydrogène ou de métal alcalin, 25 ainsi que le mélange de deux ou plusieurs des fumigants décrits ci-dessus, en toutes proportions. [0104] Les fumigants cités ci-dessus, et en particulier ceux de formule (I), sont tout particulièrement adaptés à la fumigation de sols ou de substrats, en utilisation conjointe avec les films photocatalytiques décrits précédemment car ils remplissent trois conditions 30 essentielles pour pouvoir être utilisés pratiquement en désinfection des sols ou des substrats : ils présentent des propriétés pesticides globales (nématicides, fongicides, herbicides, insecticides, bactéricides) ; ils sont capables de diffuser rapidement dans l'épaisseur du sol à traiter pour conduire à une concentration en gaz suffisante pour tuer les organismes phytopathogènes présents. - 20 - [0105] Parmi les fumigants connus aujourd'hui, on préfère pour les besoins de la présente invention ceux répondant à la formule (I) ci-dessus. En effet, comme substituts au bromure de méthyle, les composés de formule (I) sont d'autant plus intéressants que certains sont déjà présents dans la nature en provenance de la dégradation naturelle des crucifères et des alliums. En particulier, les thiosulfinates, inclus dans la formule générale (I), sont des produits émis naturellement lorsque l'on broyé des alliums et, à ce titre, peuvent être utilisés en agriculture biologique. [0106] D'autre part, les composés de formule (I) ne contiennent pas d'atomes d'halogènes générateurs de radicaux halogénés responsables de la destruction io catalytique de l'ozone stratosphérique, les composés de formule (I) sont sans danger pour la couche d'ozone. Comme exemples non limitatifs de radicaux R et R', on peut citer les radicaux méthyle, propyle, allyle et 1-propényle. [0107] Parmi les composés de formule (I), on préfère ceux pour lesquels n = 0, c'st-à- dire les composés répondant à la formule (I') : R-S-Sx-R' (r) /5 dans laquelle R et R', identiques ou différents, de préférence identiques, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, et x représente 1, 2, 3 ou 4. [0108] D'autres composés préférés sont les disulfures (n = 0, x = 1) et plus particulièrement le disulfure de diméthyle (DMDS). zo [0109] Les fumigants décrits ci-dessus, et en particulier les composés de formule (I), décrits ci-dessus peuvent être utilisés à l'état pur ou sous diverses formes, par exemple en émulsions, en microémulsions, aqueuses, organiques ou hydro-organiques, sous forme de concentré émulsionnable, sous formes de produits micro-encapsulés, nanoencapsulés ou supportés par un solide, en solutions aqueuses, organiques, ou hydro- 25 organiques, ou encore en mélange avec un ou plusieurs produits ayant une activité pour le traitement des sols ou des substrats. [0110] Toutes les formulations définies ci-dessus peuvent être réalisées selon des méthodes bien connues de l'homme du métier. Ainsi, par exemple, les émulsions aqueuses et les microémulsions peuvent être obtenues en additionnant un ou plusieurs 30 tensio-actifs au composé fumigant, puis en rajoutant au mélange obtenu une certaine quantité d'eau de façon à obtenir une émulsion stable ou une microémulsion. [0111] Sont plus particulièrement adaptés à la préparation des émulsions aqueuses ou des microémulsions les tensio-actifs à caractère majoritairement hydrophile, c'est-à-dire ceux ayant une HLB ("Hydrophilic Lipophilic Balance") supérieure ou égale à 8, qui 35 peuvent être de nature anionique, cationique, non ionique ou amphotère. -21- [0112] Comme exemples non limitatifs de tensio-actifs anioniques, on peut citer les sels de métal alcalin, alcalino-terreux, d'ammonium ou de triéthanolamine des acides alkyl-, aryl- ou alkylaryl-sulfoniques, des acides gras à pH basique, de l'acide sulfosuccinique ou des esters alkyliques, dialkyliques, alkylaryliques ou polyoxyéthylène-alkylaryliques de l'acide sulfosuccinique. On peut également citer les sels de métal alcalin ou alcalino- terreux des esters d'acide sulfurique, phosphorique, phosphonique ou sulfoacétique et d'alcools gras saturés ou insaturés, ainsi que leurs dérivés alkoxylés. D'autres tensioactifs encore sont représentés par les sels de métal alcalin ou alcalino-terreux des acides alkylarylsulfuriques, alkylarylphosphoriques, alkylarylsulfoacétiques, ainsi que leurs io dérivés alkoxylés. [0113] Les tensio-actifs cationiques utilisables sont, par exemple, ceux de la famille des alkylammonium quaternaires, des sulfoniums ou des amines grasses à pH acide, ainsi que leurs dérivés alkoxylés, Comme exemples non limitatifs de tensio-actifs non ioniques, on peut citer les alkyl-phénol alkoxylés, les alcools alkoxylés, les acides gras alkoxylés, 15 les esters gras de glycérol ou les dérivés gras du sucre. [0114] Les tensio-actifs amphotères utilisables sont, par exemple, les alkyl-bétaïnes ou les alkyl-taurines. Les tensio-actifs préférés pour la préparation des émulsions aqueuses et des microémulsions sont les composés à base d'alkyl-benzène-sulfonate et d'alkylphénol alkoxylé. 20 [0115] Pour les formulations de fumigant(s) sous forme de solution, les solvants organiques utilisables sont les hydrocarbures, les alcools, les éthers, les cétones, les esters, les solvants halogénés, les huiles minérales, les huiles naturelles et leurs dérivés ainsi que les solvants polaires aprotiques tels que le diméthylformamide, le diméthylsulfoxide ou la N-méthylpyrrolidone. Conviennent particulièrement bien les 25 solvants biodégradables, plus particulièrement les esters méthyliques des huiles de colza. [0116] Selon une variante de la présente invention, deux ou plusieurs fumigants peuvent être utilisés, conjointement, en mélange, de manière alternée ou séquencée. En particulier peuvent être utilisés deux ou plusieurs fumigants ayant des activités complémentaires ou synergiques choisis parmi le 1,3-dichloropropène, le fluorure de 30 sulfuryle (SO2F2), la phosphine, l'iodure de méthyle, la chloropicrine (CI3C-NO2), le Métam-sodium (CH3-NHCS2Na), le tétrathiocarbonate de sodium (Na2CS4), le MITC (CH3-NCS), le Dazomet (générateur de MITC), et les composés de formule (I) définis précédemment, et en particulier les disulfures de dialkyle, par exemple le DMDS. [0117] Dans le cadre de la présente invention, c'est-à-dire en association avec les films 35 photocatalytiques, les fumigants et les compositions les contenant peuvent être appliqués -22- suivant l'une quelconque des méthodes classiques d'introduction de pesticides dans le sol, comme par exemple l'injection par coutres qui permet d'introduire le produit en profondeur, la pulvérisation sur le sol, le goutte à goutte par un système d'irrigation classique ou l'aspersion du type « sprinkler ». [0118] Après l'introduction du ou des produits fumigants dans le sol ou le substrat de culture, il est possible d'effectuer une répartition, par exemple par roto-bêche dans le cas d'une injection dans le sol. [0119] Les doses de fumigant(s) généralement appliquées pour obtenir l'effet désiré se situent généralement entre 150 g/ha et 1000 kg/ha, de préférence entre 1 kg/ha et 750 kg/ha et dépendent de la nature du ou des fumigants utilisés, du degré d'infestation du sol, de la nature des ravageurs et des organismes phytopathogènes, du type de culture et de sol ou de substrat, et des méthodes d'application. [0120] Aux doses indiquées ci-dessus, on observe l'effet pesticide général recherché (à la fois nématicide, fongicide, herbicide, insecticide et bactéricide) et aucun effet phytotoxique ou seulement négligeable. On ne sortirait pas du cadre de la présente invention en associant le traitement par un composé de formule (I) avec un traitement (simultané ou non) avec une ou plusieurs autres substances pesticides, insecticides et/ou fongicides et/ou encore avec un engrais. [0121] La présente invention concerne également l'utilisation des films photocata- lytiques tels qu'il viennent d'être décrits dans les procédés de fumigation des sols ou substrats destinés aux cultures, en particulier aux cultures maraîchères et horticoles, telles que, par exemple et à titre non limitatif, fraises, salades, tomates, melons, concombres, aubergines, carottes, pommes de terre, fleurs ornementales et autres. [0122] Les films de la présente invention peuvent également être utilisés sur des sols, des substrats ou plus simplement des articles qui ne sont pas nécessairement destinés aux cultures, mais qui subissent des infestations fongiques, et/ou des infestations d'insectes, nématodes, et autres insectes, larves, lentes, nuisibles. Les utilisations possibles sont par exemple, dans les domaines du stockage du bois, du foin, de la paille, de céréales, en plus généralement toute denrée alimentaire ou non et susceptible d'être dégradée par des fongis, des insectes, des larves, des nématodes et autres. [0123] La présente invention a également pour objet un kit de traitement par fumigation comprenant au moins un film photocatalytique tel que décrit précédemment, et au moins un fumigant, de préférence au moins un composé organique volatil soufré, de préférence de formule (I) ou de formule (I'), de préférence encore ledit fumigant étant le disulfure de diméthyle. - 23 - [0124] Un autre objet de la présente invention est un procédé de fumigation d'un sol, d'un substrat cultivable ou d'un article, comprenant au moins les étapes suivantes : a) application dans ledit sol, substrat ou article, et/ou à la surface dudit sol, substrat ou article, d'au moins un fumigant, tel qu'il vient d'être défini ; s b) couverture totale ou partielle dudit sol, substrat ou article par un film photocatalytique, tel que défini précédemment, avant ou après l'étape a) ; c) exposition au rayonnement ultra-violet dudit film photocatalytique, pendant une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines ; et d) retrait éventuel, total ou partiel ou simple perforation, dudit film photocatalytique. 10 [0125] Dans le procédé décrit ci-dessus, il est ainsi envisagé la possibilité d'injecter au moins un fumigant entre le film et le substrat. [0126] À l'étape d) du procédé ci-dessus, le film selon l'invention peut être retiré, lorsque l'on considère que le(s) fumigant(s) a(ont) rempli son(leur) rôle. Grâce au photocatalyseur, le(s) fumigant(s) est(sont) au moins partiellement voire totalement 15 dégradé(s) et le retrait du film n'entraîne que peu voire aucune nuisance ni pour le manipulateur ni pour l'environnement. [0127] En variante, le film peut être retiré en partie seulement, voire rester en place. Dans ce dernier cas, le film peut être perforé en un ou plusieurs endroits prédéfinis, là où seront plantées les cultures, telles que les transplants par exemple. 20 [0128] L'injection dans le sol du ou des fumigants peut être réalisée selon toute technique connue de l'homme du métier, et par exemple telles qu'elles ont été décrites précédemment. [0129] Le film photocatalytique peut être déposé sur le sol, substrat ou article, avant ou après cette étape de fumigation, par exemple par simple déroulage du film sur ledit sol, 25 substrat ou article. Il convient d'assurer une étanchéité satisfaisante, par exemple en enterrant les bords du film, afin d'éviter toute fuite du fumigant dans l'atmosphère, le fumigant devant être retenu, pendant la durée requise de fumigation entre le sol, substrat ou article et le film photocatalytique. [0130] L'effet photocatalytique est assuré par une exposition au rayonnement ultra- 30 violet, par exemple la lumière directe du soleil ou encore par l'intermédiaire de lampes à rayonnement ultra-violet, utilisées par exemple pour les cultures en serres. [0131] Le rayonnement ultra-violet a pour effet l'action photocatalytique des particules de photocatalyseur(s) qui dégrade les vapeurs du ou des fumigants qui se dégagent du sol ou substrat traité. - 24 - [0132] Après destruction photocatalytique des vapeurs du ou des fumigants, les films plastiques peuvent être retirés en totalité ou en partie des sols ou substrats pour permettre la plantation des cultures dans les sols ainsi traités par fumigation. [0133] Un autre avantage du procédé de fumigation de la présente invention mettant en oeuvre les films photocatalytiques tel qu'ils viennent d'être définis réside dans le fait que les produits de dégradation photocatalytique des fumigants peuvent être utiles à la croissance des cultures. [0134] En effet, certains fumigants peuvent être décomposés, sous l'effet du rayonnement ultra-violet et du photocatalyseur, en produits minéraux utiles à la io croissance de cultures. C'est le cas notamment des composés fumigants contenant du soufre, et plus particulièrement des fumigants de formule (I) définis plus haut, et tout particulièrement des disulfures de dialkyle, comme le DMDS par exemple, qui sont décomposés par photocatalyse en divers produits d'oxydation du soufre, jusqu'à la formation de sulfates. 15 [0135] Les sulfates sont des engrais bien connus des cultures. Ainsi, le procédé de fumigation selon l'invention, mettant en oeuvre au moins un fumigant comportant au moins un atome de soufre, par exemple au moins un fumigant de formule (I), par exemple le DMDS, et un film photocatalytique tel que défini précédemment, permet non seulement un traitement efficace des phytopathogènes présents dans les sols et substrats des cultures, 20 mais aussi un apport d'engrais utile à la croissance desdites cultures. [0136] Les Figures annexées à la présente description illustrent quelques exemples de modes de réalisation de l'invention, sans toutefois en limiter la portée. [0137] La Figure 1 représente schématiquement un film pour fumigation selon l'invention comprenant une couche polymère (1) chargée en photocatalyseur. Cette 25 couche polymère (1) est disposée au dessus d'un substrat (S) et est irradiée par le rayonnement solaire. Cette couche polymère (1) est perméable au rayonnement U.V. solaire qui vient activer le photocatalyseur. Les vapeurs de fumigant sont représentées par les flèches pointillées. Ces vapeurs peuvent traverser la couche polymère (1), perméable auxdites vapeurs du fumigant et entrent en contact avec les particules 30 photocatalytiques. Le fumigant est ainsi photocatalysé avant de pouvoir traverser totalement la couche polymère (1). [0138] La Figure 2 représente une variante d'un film photocatalytique selon l'invention comprenant : - une couche polymère (1) chargée en particules de photocatalyseur, perméable aux 35 vapeurs du fumigant et perméable au rayonnement U.V. et -25- - une couche polymère (2) imperméable aux vapeurs du fumigant et perméable au rayonnement U.V. [0139] La Figure 3 représente une autre variante d'un film photocatalytique selon l'invention comprenant une couche polymère (1) et une couche polymère (2) comme indiqué à la Figure 2, ainsi qu'une couche polymère (3) de renfort, cette couche polymère (3) étant elle-même perméable au rayonnement U.V. [0140] La Figure 4 représente une autre variante encore d'un film selon l'invention comprenant une couche polymère (1) et une couche polymère (2) comme indiqué à la Figure 2, ainsi qu'une couche de compatibilité (C) telle que définie plus haut dans la io présente description. [0141] La Figure 5 représente également une variante d'un film photocatalytique selon l'invention comprenant une couche polymère (1), une couche polymère (2), une couche polymère (3), comme indiqué à la Figure 3, ainsi qu'une couche polymère colorée (4), cette couche polymère (4) étant elle-même perméable aux vapeurs du fumigant. Les /5 vapeurs du fumigant traversent la couche polymère (4) et atteignent la couche polymère active (1) où les vapeurs du fumigant entrent en contact avec les particules de photocatalyseur soumises au rayonnement U.V. qui a traversé les couches polymères (2) et (3). [0142] Les exemples ci-dessous illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée 20 définie par les revendications annexées. Exemple 1 : Préparation d'un film polyéthylène chargé en dioxyde de titane a) Préparation du mélange-maître [0143] On utilise une micro-extrudeuse, modèle DSM Research micro 15 bi-vis. La 25 chambre a une capacité de 15 mL avec six zones de chauffe (température maximale : 350°C) et une vitesse de rotation des vis pouvant varier de 1 à 250 tours par minute. Le refroidissement peut être effectué sous air ou avec un circuit d'eau. [0144] Le polyéthylène utilisé est un LDPE (polyéthylène linéaire basse densité) avec un « melt flow index » (MFI) de 1 g/10 min (190°C / 2,6kg) sous forme de granulés, 30 commercialisé par Aldrich (référence : 428078). Le dioxyde de titane type P25, sous forme de poudre, provient de Evonik. [0145] On prépare un mélange-maitre, dans la micro-extrudeuse, à une température de 235°C, pour une température moyenne du fondu d'environ 224°C, avec une vitesse des deux vis co-rotatives fixée à 200 tours par minute. Le temps de malaxage après 35 stabilisation du « couple » est de 5 minutes. - 26 - [0146] On prépare ainsi 14 g d'un mélange-maître LDPE-TiO2 70/30, par mélange de 9,8 g de LDPE et de 4,2 g de TiO2. En sortie d'extrudeuse, on obtient un jonc de 3 mm de diamètre. Ce mélange-maître est noté MB1 dans la suite. b) Préparation du film PE/TiO2 s [0147] Les conditions opératoires sont identiques à celles de la préparation du mélange- maître, à savoir : température de travail 235°C, température moyenne du fondu : environ 224°C, vitesse des deux vis co-rotatives fixée à 200 tours par minute, temps de malaxage après stabilisation du « couple » : 5 minutes. [0148] On prépare ainsi 10 g d'un film polymère PE contenant 10% en poids de dioxyde io titane à partir d'un mélange de 6,67 g de LDPE et 3,33 g du mélange-maître préparé à l'étape a). À la sortie de la micro-extrudeuse, le mélange ressort sous la forme d'un jonc. [0149] Pour obtenir un film à partir du jonc préalablement fabriqué, on utilise une presse, avec une température de travail de 150°C, un temps de pressage de 30 secondes, et une pression de pressage de 100 bars. On obtient un film dont /5 l'épaisseur moyenne est de 500 pm. [0150] Des films sont réalisés sur une ligne de laboratoire 3 couches de chez Dr Collin, équipée de 3 extrudeuses et d'une filière à mandrins spiralés (50 mm de diamètre). La structure co-extrudée symétrique est la suivante : - couche PE de 15 pm (LDPE de chez Sabic 2200TC00), cette couche contient 15% 20 d'un agent de couplage sur base PE (Orevac® 0E825), la température d'extrusion est fixée à 220°C ; - couche de PA6 de 15 pm (Durethan® C38F), la température d'extrusion est fixée à 230°C ; - couche de PE de 15 pm (LDPE de chez Sabic 2200TC00), cette couche contient 15% 25 de mélange-maître MB1 et 15% d'un agent de couplage sur base PE (Orevac 0E825), le mélange-maître MB1 sur base LDPE (d - 918, MI = 1) contenant 30% de dioxyde de titane nanométrique (Aeroperl® P25/20 de Evonik) ayant été réalisée au préalable par compoundage bi-vis selon les règles connues de l'homme de l'art ; la température d'extrusion est fixée à 220°C. 30 [0151] La température de la filière est fixée à 230°C, l'entrefer de la filière est réglé à 1,2 mm, le taux de gonflement à 2,5 et la vitesse de ligne à 5 m/mn. Le film obtenu a une largeur de 200 mm. L'adhésion mesurée à l'interface PE/PA6 est de 10 N/15 mm. Le test est réalisé par un test de pelage en T à 200 mm/mn. - 27 - Exemple 2 : [0152] L'efficacité des différents types de films est testée avec le DMDS dans un réacteur étanche de 0,35 L en Pyrex, transparent aux UV, avec une humidité relative de 90% et à une température de 45°C, pour reproduire les conditions réelles en champ. [0153] Le film est bloqué entre les parois et la fenêtre supérieure du réacteur, la couche active étant orienté vers le fond du réacteur. Le film est irradié par le dessus à travers la fenêtre en Pyrex. [0154] L'illumination solaire est fournie grâce à un simulateur solaire Newport de 150 Watt, équipé d'une lampe au xénon, sans ozone, dont l'intensité lumineuse est io ajustée à 1 soleil. La distance entre la fenêtre en Pyrex du réacteur et la lampe peut être ajustée pour contrôler le pouvoir d'irradiation. Une cellule solaire de calibration ORIEL 91150 permet la détermination de la quantité de lumière en unité « soleil » pour le simulateur solaire. Avec ce simulateur, tous les tests sont réalisés avec un (1) « soleil », équivalent à 1000 W.M-2 (100 mW.CM-2) à 25°C. La surface irradiée est de 28 cm2. 15 [0155] La concentration en DMDS et en gaz carbonique (CO2) a été suivie automatiquement toutes les 10 minutes par chromatographie en phase gazeuse (chromatographe Varian® 4900) équipé d'un détecteur TCD et de 2 colonnes chromatographiques (CP-SiI5CB pour le DMDS et Porapak® pour le CO2). [0156] De l'air synthétique sans eau et sans CO2 est introduit dans le réacteur. Le zo DMDS et l'eau sont introduits dans le réacteur avec une micro-seringue à travers un septum. Tous les tests sont conduits en parallèle, sous irradiation d'une part et sans irradiation (dans le noir) d'autre part. Le test sans irradiation correspond au test témoin. Test 1 : Test sur film polyéthylène [0157] Le film testé est un film mono-couche de polyéthylène (PE) de 50 pm d'épaisseur 25 et chargé avec 1,3% en poids de TiO2, sous une humidité relative de 86%, à une température de 45°C et une concentration en DMDS de 10114 ppmv. [0158] On mesure une diminution linéaire de la concentration en DMDS de 30% après 6 jours d'irradiation. Test 2 : Test sur films transparents VIF-TiO2 30 [0159] Pour ce test, on utilise un film à trois couches (selon la Figure 3) d'épaisseur totale de 45 pm constitué de : i) un film PE d'épaisseur de 15 pm perméable aux gaz et aux U.V., chargé avec 3,3% en poids de TiO2, ce film étant en contact avec le fond de la cellule de mesure ; ii) une couche imperméable aux gaz et perméable aux U.V. ; et 35 iii) une couche de renfort perméable aux U.V. - 28 - [0160] Après introduction de DMDS sous le film et irradiation par les U.V., on constate une diminution linéaire de la concentration en DMDS. Après 50 heures d'irradiation, la concentration en DMDS a diminué de près de 25%. Test 3 : Tests sur films transparents VIF-TiO2 [0161] Le film utilisé dans le Test 2 est engagé dans un nouveau test. La température du test est fixée à 45°C, le taux d'humidité relative est de 90%, et la concentration initiale en DMDS est de 25500 ppmv. On effectue cette fois le test avec une irradiation équivalente à 1,9 soleils. [0162] On constate une diminution de la concentration résiduelle en DMDS sous le film io plus rapide avec 1,9 soleils qu'avec 1 soleil. Ce résultat montre clairement l'effet photocatalytique des films. [0163] Par ailleurs, on effectue le suivi de la concentration en dioxyde de carbone (CO2). Après 60 heures d'irradiation, la concentration en CO2 mesurée sous le film permet de déduire une minéralisation de 10% du DMDS. Ceci démontre une fois de plus les /5 propriétés photocatalytiques du film testé. Test 4 : Tests sur films transparents VIF-TiO2 [0164] On effectue des tests avec un film VIF-TiO2, d'une épaisseur totale de 80 pm, contenant 3,3% de TiO2 dans la couche active de PE de 50 pm d'épaisseur. Les conditions sont : 1,9 soleils, 90% d'humidité relative, température : 45°C, concentration en zo DMDS : 25500 ppmv. [0165] On mesure la concentration en dioxyde de carbone, ce qui permet de déduire un taux de minéralisation de 21% après 60 heures d'irradiation. Ces résultats montrent qu'avec un film de même charge en TiO2 de 3,3%, mais d'épaisseur plus importante (15 pm contre 50 pm dans ce test), le taux de minéralisation augmente de manière 25 significative. [0166] Ces tests montrent que l'activité photocatalytique est variable en fonction de l'épaisseur du film, plus le film est épais plus l'activité photocatalytique est importante à taux de charge en photocatalyseur constant. Test 5 : Tests sur films transparents VIF-TiO2 30 [0167] On réalise à nouveau des essais comme décrits dans le Test 4 ci-dessus ; en utilisant cette fois-ci un film VIF-TiO2 d'épaisseur totale de 80 pm, chargé à 1,3% en poids de TiO2 pour une couche active de PE de 50 pm d'épaisseur. Le taux d'humidité relative est de 90%, la température de 45°C, et la concentration en DMDS de 25500 ppmv. [0168] Le taux de minéralisation, déduit après mesure du CO2 formé après 60 heures 35 d'irradiation, est de 11%. Ces tests montrent que l'activité photocatalytique est - 29 - directement liée à la concentration de photocatalyseur présent dans la couche active du film. Test 6 : Tests sur films transparents VIF-TiO2 [0169] Film VIF/TiO2 (film préparé avec un mélange maître Orevacc)-TiO2), humidité relative : 90%, température : 45°C, quantité de TiO2 : 4.5 %, film de 45 pm d'épaisseur totale, dont 15 pm pour la couche de PE active, concentration en DMDS : 32 mgri. [0170] La photocatalyse du DMDS est rapide et la formation de CO2 est observée déjà après 20 heures d'irradiation. La concentration en CO2 augmente jusqu'à 3000 ppmv après 60 heures et correspond à 12 % de minéralisation du DMDS. [0171] Ce film préparé avec le mélange maître Orevacc)-TiO2 permet une diminution rapide de la concentration en DMDS. [0172] Tous ces résultats démontrent bien la capacité des films dopés avec du TiO2 à oxyder de manière photocatalytique le DMDS sous irradiation solaire. Test 7 : Test sur films VIF-TiO2 colorés (noir ou blanc) [0173] Le film testé ici est un film à 4 couches : couche 1 : LDPE de 15 pm ; couche 2 : polyamide-6,6 de 15 pm, couche 3 : LDPE de 15 pm et couche 4 : LDPE avec pigment blanc (TiO2 pigmentaire micrométrique) de 5 pm. Seule la couche de PE, qui ce trouve au-dessus de la couche colorée (couche 1), contient le TiO2 photocatalytique. [0174] On teste un film coloré blanc, d'épaisseur totale 45 pm, dont la couche active est une couche LDPE de 15 pm, chargée à 3,3% de TiO2, sous humidité relative de 90%, à une température de 45°C, et une concentration en DMDS de 31 mgr. [0175] La concentration en DMDS diminue de 1030 ppmv, alors que la formation de CO2 est d'environ 485 ppmv en 15 heures, ce qui correspond à un taux de minéralisation d e 16 %. [0176] Ce test démontre qu'il est possible d'utiliser des films photocatalytiques selon l'invention et qui sont colorés, sans altérer l'efficacité photocatalytique desdits films
La présente invention concerne un film photocatalytique comprenant au moins une couche polymère (1) comprenant au moins un photocatalyseur, ladite couche étant à la fois perméable aux vapeurs d'au moins un composé fumigant et perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visibles capables d'activer le photocatalyseur. La présente invention concerne également un procédé de traitement par fumigation mettant en oeuvre un film photocatalytique et au moins un fumigant.
1. Film photocatalytique comprenant au moins une couche 1. Film photocatalytique comprenant au moins une couche polymère (1) comprenant au moins un photocatalyseur, ladite couche étant à la fois perméable aux vapeurs d'au moins un composé fumigant et perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visibles capables d'activer le photocatalyseur. 2. Film photocatalytique selon la 1, dans lequel la couche polymère (1) est un film polymère comprenant au moins un polymère A choisi parmi les polyoléfines et les polyesters, de préférence bio-sourcés et/ou biodégradables. 3. Film photocatalytique selon la 2, dans lequel le polymère A est choisi parmi les polyoléfines issues de la polymérisation ou de la copolymérisation d'oléfines elles-mêmes choisies parmi l'éthylène, le propylène, le 1-butène, et autres, ainsi que leur mélanges. 4. Film photocatalytique selon la 3, dans lequel le polymère A est le 20 polyéthylène. 5. Film photocatalytique selon la 2, dans lequel le polymère A est choisi parmi les copolyesters bio-sourcés ou biodégradables, de préférence encore parmi les polylactides, les poly(hydroxyalcanoates), les succinates de poly(alkylène), l'amidon 25 thermoplastique, et autres, ainsi que leurs mélanges. 6. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le photocatalyseur choisi parmi le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc, le trioxyde de tungstène, le carbure de silicium, l'oxyde de fer II ou de fer III, de préférence 30 le photocatalyseur est le dioxyde de titane. 7. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de photocatalyseur est comprise entre 0,1% et 30% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1), de préférence de 0,1 à 20% en poids, de préférence encore de 0,1 à 10% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1). 8. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'épaisseur de la couche polymère (1) est comprise entre environ 5 pm et environ 100 pm, de préférence entre 5 pm et 75 pm, de préférence entre 5 pm et 60 pm, de préférence encore entre 5 pm et à 50 pm. 9. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, io comprenant en outre au moins une couche polymère (2) imperméable aux vapeurs dudit au moins un composé pesticide et perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visibles. 10. Film photocatalytique selon la 9, dans lequel la couche polymère (2) est choisie parmi les résines polaires azotées et/ou oxygénées, les polyesters et 15 copolyesters, les amidons thermoplastiques et les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux en toutes proportions. 11. Film photocatalytique selon la 9 ou la 10, dans lequel la couche polymère (2) est un polyamide ou un copolyamide choisi parmi les produits de 20 condensation d'un ou plusieurs amino-acides, d'un ou plusieurs lactames, et d'une ou plusieurs diamines avec un ou plusieurs diacides, ainsi que des mélanges de ces monomères. 12. Film photocatalytique selon l'une quelconque des 9 à 11, 25 comprenant en outre au moins un agent compatibilisant dans la couche (1) et/ou la couche (2), de préférence dans la couche (1) et/ou, une couche (C) de « compatibilité » ou de « couplage » entre les couches (1) et (2). 13. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, 30 comprenant en outre une ou plusieurs couches colorées. 14. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dont l'épaisseur totale est comprise entre 10 pm et 300 pm, de préférence entre 20 pm et 150 pm. 35- 32 - 15. Procédé de fumigation d'un sol, d'un substrat cultivable ou d'un article, comprenant au moins les étapes suivantes : a) application dans ledit sol, substrat ou article, et/ou à la surface dudit sol, substrat ou article, d'au moins un fumigant, et b) couverture totale ou partielle dudit sol, substrat ou article par un film photocatalytique selon l'une quelconque des 1 à 14, avant ou après l'étape a), c) exposition au rayonnement ultra-violet dudit film photocatalytique, pendant une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines ; et d) retrait éventuel, total ou partiel ou simple perforation, dudit film photocatalytique. 16. Procédé de fumigation selon la 15, dans lequel le fumigant est choisi parmi le bromure de méthyle, l'iodure de méthyle, l'isothiocyanate de méthyle (MITC), le 1,3-dichloropropène, la chloropicrine, le fluorure de sulfuryle (SO2F2), la phosphine, le tétrathiocarbonate ou autres composés générateurs de MITC, les sulfures d'alkyle, les disulfures de dialkyle, les polysulfures de dialkyle, les thiosulfinates et autres, ainsi que les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux en toutes proportions. 17. Procédé selon la 16, dans lequel le fumigant est choisi parmi les composés pesticides volatils soufrés de formule générale (I) : R-S(0)n-Sx-R' (I) dans laquelle R représente un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, n représente 0, x représente 1, 2, 3 ou 4 et R' représente un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, de préférence le composé pesticide volatil est choisi parmi les composés de formule (I') : R-S-Sx-R' (r) dans laquelle R et R', identiques ou différents, de préférence identiques, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, et x représente 1, 2, 3 ou 4, de préférence encore le fumigant est le disulfure de diméthyle. 18. Kit de traitement par fumigation comprenant au moins un film photocatalytique selon l'une quelconque des 1 à 14, et au moins un fumigant, de préférence au moins un composé organique volatil soufré, de préférence de formule (I) selon la 16 ou de formule (I') selon la 17, de préférence encore ledit fumigant étant le disulfure de diméthyle.2. Film photocatalytique selon la 1, dans lequel la couche polymère (1) est un film polymère comprenant au moins un polymère A choisi parmi les polyoléfines et les polyesters, de préférence bio-sourcés et/ou biodégradables. 3. Film photocatalytique selon la 2, dans lequel le polymère A est choisi parmi les polyoléfines issues de la polymérisation ou de la copolymérisation d'oléfines elles-mêmes choisies parmi l'éthylène, le propylène, le 1-butène, et autres, ainsi que leur mélanges. 4. Film photocatalytique selon la 3, dans lequel le polymère A est le 20 polyéthylène. 5. Film photocatalytique selon la 2, dans lequel le polymère A est choisi parmi les copolyesters bio-sourcés ou biodégradables, de préférence encore parmi les polylactides, les poly(hydroxyalcanoates), les succinates de poly(alkylène), l'amidon 25 thermoplastique, et autres, ainsi que leurs mélanges. 6. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le photocatalyseur choisi parmi le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc, le trioxyde de tungstène, le carbure de silicium, l'oxyde de fer II ou de fer III, de préférence 30 le photocatalyseur est le dioxyde de titane. 7. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de photocatalyseur est comprise entre 0,1% et 30% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1), de préférence de 0,1 à 20% en poids, de préférence encore de 0,1 à 10% en poids de photocatalyseur par rapport au poids total de la couche polymère (1). 8. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'épaisseur de la couche polymère (1) est comprise entre environ 5 pm et environ 100 pm, de préférence entre 5 pm et 75 pm, de préférence entre 5 pm et 60 pm, de préférence encore entre 5 pm et à 50 pm. 9. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, io comprenant en outre au moins une couche polymère (2) imperméable aux vapeurs dudit au moins un composé pesticide et perméable aux rayonnements ultra-violet et/ou visibles. 10. Film photocatalytique selon la 9, dans lequel la couche polymère (2) est choisie parmi les résines polaires azotées et/ou oxygénées, les polyesters et 15 copolyesters, les amidons thermoplastiques et les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux en toutes proportions. 11. Film photocatalytique selon la 9 ou la 10, dans lequel la couche polymère (2) est un polyamide ou un copolyamide choisi parmi les produits de 20 condensation d'un ou plusieurs amino-acides, d'un ou plusieurs lactames, et d'une ou plusieurs diamines avec un ou plusieurs diacides, ainsi que des mélanges de ces monomères. 12. Film photocatalytique selon l'une quelconque des 9 à 11, 25 comprenant en outre au moins un agent compatibilisant dans la couche (1) et/ou la couche (2), de préférence dans la couche (1) et/ou, une couche (C) de « compatibilité » ou de « couplage » entre les couches (1) et (2). 13. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, 30 comprenant en outre une ou plusieurs couches colorées. 14. Film photocatalytique selon l'une quelconque des précédentes, dont l'épaisseur totale est comprise entre 10 pm et 300 pm, de préférence entre 20 pm et 150 pm. 35- 32 - 15. Procédé de fumigation d'un sol, d'un substrat cultivable ou d'un article, comprenant au moins les étapes suivantes : a) application dans ledit sol, substrat ou article, et/ou à la surface dudit sol, substrat ou article, d'au moins un fumigant, et b) couverture totale ou partielle dudit sol, substrat ou article par un film photocatalytique selon l'une quelconque des 1 à 14, avant ou après l'étape a), c) exposition au rayonnement ultra-violet dudit film photocatalytique, pendant une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines ; et d) retrait éventuel, total ou partiel ou simple perforation, dudit film photocatalytique. 16. Procédé de fumigation selon la 15, dans lequel le fumigant est choisi parmi le bromure de méthyle, l'iodure de méthyle, l'isothiocyanate de méthyle (MITC), le 1,3-dichloropropène, la chloropicrine, le fluorure de sulfuryle (SO2F2), la phosphine, le tétrathiocarbonate ou autres composés générateurs de MITC, les sulfures d'alkyle, les disulfures de dialkyle, les polysulfures de dialkyle, les thiosulfinates et autres, ainsi que les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux en toutes proportions. 17. Procédé selon la 16, dans lequel le fumigant est choisi parmi les composés pesticides volatils soufrés de formule générale (I) : R-S(0)n-Sx-R' (I) dans laquelle R représente un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, n représente 0, x représente 1, 2, 3 ou 4 et R' représente un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, de préférence le composé pesticide volatil est choisi parmi les composés de formule (I') : R-S-Sx-R' (r) dans laquelle R et R', identiques ou différents, de préférence identiques, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle ou alcényle, de préférence alkyle, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, et x représente 1, 2, 3 ou 4, de préférence encore le fumigant est le disulfure de diméthyle. 18. Kit de traitement par fumigation comprenant au moins un film photocatalytique selon l'une quelconque des 1 à 14, et au moins un fumigant, de préférence au moins un composé organique volatil soufré, de préférence de formule (I) selon la 16 ou de formule (I') selon la 17, de préférence encore ledit fumigant étant le disulfure de diméthyle.
A
A01
A01M,A01N
A01M 13,A01M 17,A01N 25
A01M 13/00,A01M 17/00,A01N 25/00
FR2984755
A1
PROCEDE DE RUPTURE EN CONTINU D'UNE EMULSION EAU DANS HUILE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
20,130,628
B11-2226FR 1 La présente invention concerne un procédé de rupture d'émulsions de type eau dans huile (émulsions « E/H » par opposition aux émulsions huile dans eau « H/E »). Elle concerne notamment la rupture d'émulsions d'eau dans un combustible liquide (d'origine fossile ou végétale), et plus particulièrement d'émulsions d'eau dans un pétrole brut ou un fuel lourd. Dans la terminologie relative aux émulsions : - le terme « huile » désigne une phase hydrophobe, en particulier une phase organique non miscible à l'eau ; - les substantifs associés à l'action de rompre une émulsion, dont des synonymes sont : « séparer », « briser », « casser » ou « résoudre » sont : la « séparation », la « rupture », la « résolution » ou encore le « cassage ». Par commodité, une émulsion eau dans huile (E/H) pourra être désignée par le terme de « phase hydrophobe » dans les cas où la phase hydrophobe est très majoritaire par rapport à la phase hydrophile. Les combustibles pétroliers renferment souvent de faibles quantités d'eau émulsionnée qui contiennent, sous forme de sels dissous, des traces de métaux indésirables tels que le sodium, le potassium et le calcium. Dans ce qui suit, l'eau chargée en sels sera appelée « phase hydrophile initiale » ou « phase hydrophile de l'émulsion initiale » et l'émulsion E/H correspondante « émulsion initiale » ou « combustible contaminé ». Ces émulsions sont souvent gênantes dans les applications énergétiques mettant en oeuvre des combustibles liquides. En particulier, les cendres formées lors de la combustion de combustibles ainsi contaminés peuvent causer des phénomènes sévères de corrosion à haute température au sein des équipements de combustion concernés. Il est donc nécessaire de réaliser leur « dessalement », c'est-à-dire leur purification en amont des équipements de combustion, afin de les débarrasser de ces traces métalliques. Certains combustibles pétroliers peuvent contenir aussi des particules minérales en suspension qui peuvent être constituées de sels, d'oxydes ou d'hydroxydes métalliques, plus ou moins hydratés. Ces particules sont surtout présentes dans les fuels lourds en raison des traitements thermiques et catalytiques poussés qu'ils ont subis en raffinerie : d'une part, la phase hydrophile qu'ils contenaient au départ a été totalement ou partiellement vaporisée, laissant des cristallites de sels plus ou moins hydratées (voire déliquescentes) et constituées essentiellement de sulfates, le plus souvent du sulfate de calcium peu soluble dans l'eau ; d'autre part, des catalyseurs des unités de raffinage, telles que les unités FCC (FluidCatalytic Cracking) peuvent également libérer des particules d'oxydes et d'hydroxydes plus ou moins hydratés d'aluminium, silicium, fer, vanadium, nickel, etc. Ces particules peuvent créer des problèmes d'encrassement, d'abrasion ou d'érosion au sein des équipements de combustion. Le procédé classique de purification, dit « procédé de lavage à l'eau », comporte deux étapes principales : - une étape d'extraction dans laquelle on ajoute au combustible, de l'eau dite « eau de lavage » ayant une teneur en minéraux faible ou nulle ; la dispersion de l'eau de lavage dans le combustible conduit à la formation d'une « émulsion intermédiaire » dans laquelle les gouttes de l'eau de lavage, au hasard de leur déplacement au sein de la phase hydrophobe, interceptent les gouttes de la phase hydrophile initiale avec lesquelles elles coalescent. Il est important de noter que le processus de coalescence ne se produit réellement que s'il s'accompagne d'une réduction de l'énergie superficielle de l'ensemble des gouttes de la phase hydrophile initiale et de l'eau lavage. Ceci suppose que l'émulsion initiale ne soit pas stabilisée par un film d'agent tensio-actif (ou de plusieurs tensio-actifs) adsorbé(s) sur le pourtour des gouttes de la phase hydrophile initiale. Un tel tensio- actif, qui sera appelé « tensio-actif interférent », peut être d'origine soit naturelle (sels d'acides naphténiques contenus dans les pétroles) soit artificielle (sels alcalins ou alcalino-terreux d'acides gras formés par exemple durant les traitements de raffinage) ; les sels de la phase hydrophile initiale se trouvent transférés, après coalescence, vers l'eau de lavage qui s'enrichit simultanément de la phase hydrophile initiale, et les gouttes de la phase hydrophile, plus grosses, sont plus faciles à séparer de la phase hydrophobe ; - une étape de séparation dans laquelle l'émulsion intermédiaire est séparée par une méthode physique qui peut être une simple décantation, une séparation électrostatique, par centrifugation ou par coalescence. A ces deux étapes peut d'ajouter une étape annexe de décontamination de la phase hydrophile après séparation, pour des impératifs environnementaux. En effet, durant l'étape de séparation, une quantité plus ou moins importante d'hydrocarbures (et plus généralement de composés organiques) migre de la phase hydrophobe vers la phase hydrophile, et se trouve entraînée, sous forme dissoute ou d'émulsion H/E, avec ladite phase hydrophile séparée. On définit le rendement de purification comme la différence des concentrations en contaminant considéré, au sein de l'huile ou phase hydrophobe, avant et après lavage à l'eau, différence divisée par la concentration du même contaminant avant lavage. Ce traitement présente deux limitations principales : 1- l'émulsion intermédiaire qui est créée durant la phase d'extraction ne doit pas être trop fine, sous peine de compromettre l'étape de séparation et de dégrader le rendement de purification ; 2- lorsque l'émulsion initiale est très fine (avec des tailles de gouttes pouvant être de quelques microns à peine) et/ou lorsqu'elle contient un agent tensioactif interférent, le rendement de purification peut s'avérer insuffisant et parfois proche de zéro; dans ce cas on parlera simplement d'émulsions (initiales) « difficiles ». La première limitation implique que l'action de mélange de l'eau de lavage dans la phase hydrophobe, lors de l'étape d'extraction, soit réalisée avec un niveau de turbulence limité c'est-à-dire avec un apport d'énergie mécanique mesuré pour éviter de former une émulsion trop fine et pour assurer une résolution complète et aisée de l'émulsion intermédiaire. Pour fixer les idées, la taille de gouttes est préférentiellement de quelques centaines de microns. Ceci exclut de recourir à des dispositifs de mélange à haute efficacité, comme les appareils de dispersion à forte turbulence décrits plus bas. On pallie la deuxième limitation, liée aux « émulsions difficiles » de plusieurs façons : - en augmentant la quantité d'eau de lavage mise en oeuvre afin d'augmenter la probabilité de capture des gouttes de la phase hydrophile initiale par les gouttes d'eau de lavage, ce qui accroît le coût d'exploitation du traitement et le volume de la phase hydrophile séparée à traiter dans l'étape de décontamination ; - en installant plusieurs étages de lavage en série, ce qui accroit le coût d'investissement relatif à ce traitement ; - par la « voie chimique » qui consiste à utiliser un (ou plusieurs) agent(s) « désémulsifiant(s) ». D'une façon générale, un agent « désémulsifiant » ou « briseur d'émulsion » est une substance qui, introduite en concentration limitée (quelques dizaines de ppm) dans la phase continue, favorise le processus de coalescence entre gouttes de la phase émulsionnée. D'après la règle de Bancroft, un tensio-actif apte à promouvoir des émulsions huile dans eau (« H/E ») est aussi apte à rompre des émulsions E/H ; un tel additif qui joue donc le rôle de désémulsifiant pour les émulsions E/H, doit par ailleurs être dissous dans la phase hydrophobe. Néanmoins, outre le surcoût d'exploitation lié à ce traitement, il convient de noter que le choix d'un agent désémulsifiant efficace et la détermination de son dosage optimal se font sur des bases essentiellement empiriques et qu'il est nécessaire de tester un certain nombre de désémulsifiants, à différentes concentrations, avec le combustible particulier à traiter. Dans ces conditions, il advient fréquemment qu'un changement, même limité, des caractéristiques du combustible, oblige à modifier le dosage voire à changer d'agent désémulsifiant. Or, les combustibles sont de plus en plus souvent approvisionnés sur des « marchés spots », de sorte qu'il est devenu en pratique impossible de contrôler leur origine et de prévoir leur qualité. Un suivi du traitement désémulsifiant, au fil des livraisons de fuel, est donc rendu nécessaire. Par ailleurs, si on doit augmenter le dosage du désémulsifiant pour briser une émulsion E/H difficile, on risque de provoquer une inversion de l'émulsion et de promouvoir, au sein de l'eau de lavage, une émulsion du type H/E, indésirable car compliquant l'étape de décontamination de la phase hydrophile séparée. On conçoit donc que la marge de manoeuvre est relativement limitée pour venir à bout par « voie chimique » d'émulsions difficiles. Face à ces inconvénients et limites des traitements chimiques classiques, les procédés par voie thermique, qui présentent une mise en oeuvre relativement simple et peu coûteuse, offrent une alternative intéressante. La résolution par voie thermique d'émulsions consiste à chauffer l'émulsion initiale à une température élevée susceptible de conduire à un mélange liquide-liquide « pré-résolu » ou « émulsion pré-résolue », c'est-à-dire à une émulsion qui n'est pas encore totalement séparée mais dans laquelle la phase hydrophile est présente sous forme de grosses gouttes voire de poches aqueuses macroscopiques qui sont certes en suspension dans la phase hydrophobe mais dont la séparation complète est devenue aisée. Ce mélange liquide-liquide « pré-résolu » est ensuite séparé de façon complète à l'aide d'un équipement approprié, tel qu'un décanteur, un séparateur centrifuge, etc. L'état de la technique contient plusieurs procédés de rupture d'émulsions à base d'eau et d'huile mettant en oeuvre la voie thermique. Le brevet U.S. 4 938 876 d'Ohsol divulgue un procédé thermique de rupture d' émulsions à base d' eau et d'huile, éventuellement chargées en particules solides, qui comprend trois étapes principales : (al) on chauffe sous pression le mélange d'huile et d'eau chaude et/ou de vapeur ; (a2) on refroidit ce mélange au-dessous de 100°C par une étape de baisse rapide de la pression, étape au cours de laquelle une fraction de l'eau et une fraction légère (« light ends ») de l'huile sont vaporisées et (a3) on sépare l'eau de l'huile du mélange (après avoir, le cas échéant, débarrassé le mélange des solides éventuellement présents). Le brevet ultérieur US 5 738 762, du même inventeur, complète le premier procédé en divulguant un mode de séparation du mélange liquide-liquide contenant les fractions aqueuse et hydrocarbonée qui n'ont pas été vaporisées lors de l'étape a2 ; la méthode de séparation reste la même que dans le document US 4 938 876. Le brevet PCT WO 2010/041080 Al de Fenton consiste à : (bl) faire passer l'émulsion E/H dans une tuyère dans laquelle le fluide moteur peut être de la vapeur d'eau ou un gaz comprimé ; (b2) séparer les deux phases de l'émulsion ainsi pré-résolue. Toutefois, les procédés présentés précédemment présentent l'inconvénient principal que la partie liquide du système obtenue après le traitement thermique est accompagnée d'une phase vapeur dont la séparation est nécessaire car son maintien induirait des problèmes de fonctionnement hydrauliques dans la partie aval du circuit (mauvais écoulement par accumulation de vapeur aux points hauts ; maîtrise et mesure de débit incorrectes; cavitation de pompes ; etc). Dans les exemples 1 et 2 (procédé en discontinu) du document US 4 938 876, la vapeur est séparée par mise à l'évent de l'atmosphère de l'autoclave. Dans l'exemple 3 de ce même document et dans le document US 5 738 762 (procédés en continu), on met à l'évent la chambre pressurisée dans laquelle circule le mélange eau-huile. Dans le document WO 2010/041080 Al, la vapeur utilisée est, selon la revendication 14, séparée après l'opération de vaporisation partielle de l'émulsion. Ainsi, pour réaliser la séparation liquide-liquide et obtenir des phases hydrophobe et hydrophile débarrassées de vapeur, il est en fait nécessaire de rajouter une étape de séparation de la phase gazeuse, cette étape se rajoutant aux étapes déjà prévues dans les documents cités. Or, si la séparation d'eau et de vapeur représente une opération anodine s'agissant d'un montage de laboratoire ou d'une installation pilote, comme c'est le cas dans les descriptions des brevets d'Ohsol et de Fenton, il n'en est pas de même dans des installations industrielles. En effet, alors même qu'une telle opération de séparation ne présente pas de difficulté physique vu la grande différence de densité entre vapeur et liquide, elle nécessite le contrôle en continu - et donc en automatique - du niveau de l'interphase liquide-vapeur dans le récipient où elle est réalisée. Ce niveau ne saurait être laissé « flottant » car d'une part un niveau trop haut pourrait faire remonter du liquide (donc de l'huile) dans la ligne d'extraction de la vapeur et, d'autre part, un niveau trop bas pourrait faire passer de la vapeur dans la ligne de soutirage du liquide avec, comme conséquence, les inconvénients mentionnés précédemment quant à la manipulation de flux diphasiques. Un tel contrôle du niveau d'interphase peut être réalisé, par exemple, en agissant sur l'ouverture de la vanne à travers laquelle la vapeur séparée est extraite du récipient, ce qui exige un capteur permettant de détecter le niveau de liquide, un actionneur de la vanne d'extraction de vapeur et une boucle de contrôle entre ces deux éléments. On voit donc que cette opération de séparation constitue, en soi, une étape incontournable du traitement en mode de fonctionnement industriel continu. D'autre part, au plan énergétique, il est difficile, de valoriser la vapeur basse pression ainsi séparée, qui est par ailleurs le plus souvent contaminée par des vapeurs d'hydrocarbures ou COV (composés organiques volatils) et se trouve donc perdue et doit faire l'objet d'une décontamination en COV avant sa mise à l'évent, pour des impératifs de sécurité ou d'environnement. Au vu de l'état de la technique, il est donc souhaitable de disposer d'un procédé de rupture d'émulsions d'eau dans l'huile, de préférence continu, qui exige un nombre d'étapes plus réduit, induisant une installation moins coûteuse, et préférentiellement qui consomme moins d'énergie. A présent, le déposant a découvert qu'il est possible de résoudre une émulsion initiale E/H difficile par une méthode thermique plus simple, en mettant en oeuvre un traitement de lavage à l'eau. En particulier, l'eau de lavage est d'une part prise à l'état surchauffée en vue de créer un choc thermique avec l'émulsion initiale et d'autre part introduite dans celle-ci sous très forte agitation de façon à créer, entre l'eau de lavage et la phase hydrophobe, une émulsion E/H intermédiaire, très fine mais qui se rompt spontanément à la température du choc thermique. Cette observation a été faite initialement sur des échantillons d'émulsions difficiles provenant de cas industriels et a ensuite été vérifiée sur des émulsions E/H artificielles rendues sciemment très « difficiles » par adjonction de tensioactifs du type « émulsifiants E/H » : les émulsions intermédiaires étaient réalisées à l'aide d'un mélangeur de laboratoire du type rotatif, à vitesse variable et à « fort taux de cisaillement » (appareil commercial Ultra-Turrax®). Dans ce qui suit, les diamètres moyens des gouttes sont définis en nombre (moyenne arithmétique des diamètres d'une population de gouttes). Selon un aspect, il est proposé un procédé de rupture en continu d'une émulsion initiale de type eau dans huile, comprenant, voire consistant en, : - une première étape comprenant, voire consistant en, le mélange de l'émulsion initiale avec une eau de lavage surchauffée de manière à obtenir une émulsion intermédiaire de type eau dans huile qui comprend une phase hydrophile et une phase hydrophobe, et qui présente un diamètre moyen en nombre des gouttes inférieur ou égal à 501.1m et une température supérieure à 100°C et inférieure à la température d'ébullition de la phase hydrophile à la pression de l'émulsion intermédiaire, et - une deuxième étape comprenant, voire consistant en, la rupture de l'émulsion intermédiaire par un séparateur liquide-liquide, de préférence du type électrostatique ou centrifuge, de manière à obtenir une phase hydrophile séparée et une phase hydrophobe séparée. Le procédé ainsi décrit : - permet de limiter à deux le nombre d'étapes de rupture d'émulsions E/H, - permet d'obtenir un rendement de purification élevé grâce à la faible taille des gouttes d'eau de lavage injectées dans la phase hydrophobe, dont la probabilité de collision avec les gouttes d'eau initiales est ainsi accrue, et - évite la formation d'une phase gazeuse. Ainsi, le déposant a mis au point un procédé de rupture par voie thermique d'émulsions E/H réalisé en continu sur la ligne d'acheminement de ladite émulsion, comprenant seulement deux étapes et ne générant pas de phase vapeur contaminée en COV. Pour cela, ce procédé combine, lors d'une première étape, d'une part, un traitement de choc thermique réalisé par de l'eau de lavage surchauffée et portant la phase hydrophobe à une température supérieure à 100°C, et d'autre part, un effet de mélange liquide-liquide à haute efficacité. La mise en oeuvre d'un tel mélange liquide-liquide à haute efficacité semble paradoxale au regard de l'objectif de séparation des deux phases, dans la mesure où la réalisation d'un tel mélange intense devrait, d'après l'état de la technique, s'opposer à une rupture correcte de l'émulsion. Il est rappelé qu'une eau surchauffée est une eau à l'état liquide présentant une température supérieure à sa température d'ébullition à la pression atmosphérique, c'est-à-dire supérieure à 100°C. Dans un diagramme température-pression (dans lequel la température est en abscisse et la pression en ordonnée), le point représentatif d'une eau surchauffée est situé au-dessus de la courbe d'équilibre liquide-vapeur et à droite du point (100°C, 1 atm). Le procédé peut également comprendre une étape de surchauffage de l'eau de lavage avant le mélange avec l'émulsion initiale, l'étape de surchauffage comprenant la récupération de la chaleur de la phase hydrophile séparée pour préchauffer l'eau de lavage. Une telle étape ne participe pas directement à la séparation de la phase hydrophile et de la phase hydrophobe de l'émulsion intermédiaire, mais permet de limiter la consommation énergétique du procédé. Le procédé peut également comprendre une étape de décontamination dans laquelle on fait circuler la phase hydrophile séparée sur un lit de charbon actif. On élimine ainsi les composés organiques entraînés avec la phase hydrophile séparée. Il n'y a par ailleurs aucun effluent gazeux à traiter. L'émulsion initiale et la phase hydrophobe séparée comprennent des particules minérales en suspension et la concentration des particules minérales dans la phase hydrophobe séparée est inférieure à la concentration en particules minérales dans l'émulsion initiale. La concentration des particules minérales dans la phase hydrophobe séparée est ainsi sensiblement réduite par la rupture de l'émulsion. Selon un autre aspect, il est proposé un dispositif de rupture en ligne d'une émulsion initiale de type eau dans huile, comprenant, voire consistant en : - un moyen de chauffage alimenté par une eau de lavage et apte à fournir une eau de lavage surchauffée, - un moyen de mélange, notamment rotatif à fort taux de cisaillement, monté en ligne sur une ligne d'acheminement de l'émulsion initiale et alimenté par l'eau de lavage surchauffée fournie par le moyen de chauffage, le moyen de mélange étant apte à former une émulsion intermédiaire de type eau dans huile qui comprend une phase hydrophile et une phase hydrophobe et qui présente un diamètre moyen en nombre des gouttes inférieur ou égal à 501.1m et une température supérieure à 100°C et inférieure à la température d'ébullition de la phase hydrophile à la pression de l'émulsion intermédiaire, et un séparateur liquide-liquide, de préférence de type électrostatique ou centrifuge, monté en aval du moyen de mélange et apte à fournir, à partir de l'émulsion intermédiaire, une phase hydrophile séparée et une phase hydrophobe séparée. Préférentiellement, le moyen de chauffage comprend un échangeur de chaleur alimenté d'une part par la phase hydrophile séparée comme source chaude et d'autre part par l'eau de lavage comme source froide devant être surchauffée ou par l'émulsion initiale. Préférentiellement, le dispositif comprend également un lit de charbon actif monté en aval du séparateur liquide-liquide, sur une conduite d'évacuation de la phase hydrophile séparée. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention nullement limitatif, et de la figure unique annexée représentant, de manière schématique, un dispositif de rupture selon l'invention. La figure unique représente de manière schématique, un dispositif 1 de rupture d'une émulsion initiale. Le dispositif 1 comprend une ligne d'acheminement 2, par exemple une ligne d'acheminement dans laquelle circule en continu un carburant liquide, par exemple un combustible pétrolier liquide. Le combustible pétrolier liquide forme une émulsion initiale et comprend une phase hydrophile initiale que l'on souhaite séparer de la phase hydrophobe. Le dispositif 1 comprend un moyen de mélange 3, monté sur la ligne d'acheminement 2 et alimenté par l'émulsion initiale. Le moyen de mélange 3 reçoit également de l'eau de lavage surchauffée (c'est-à- dire de l'eau à l'état liquide et présentant une température supérieure à 100°C) par une conduite 4. L'eau de lavage est préalablement surchauffée par un moyen de chauffage 5 alimenté en eau par une conduite 6. Pour rester exempte de vapeur, l'eau surchauffée est maintenue à une pression absolue strictement supérieure à sa pression de vapeur saturante P, qui dépend de la température. La formule empirique de Dupré fournit, dans la gamme de températures couverte par la présente invention, la relation entre la température d'ébullition Téb et la pression de vapeur saturante Pv (1) Pv (Ta/100)4 soit: Téb 100 pv0,25 Où : la température Téb est en degrés Celsius et la pression Pv en atmosphères. S'agissant d'un mélange en ligne, le choc thermique s'effectue nécessairement dans des conditions isobares, à la pression absolue, soit « Ph », qui règne à l'intérieur de la tuyauterie véhiculant la phase hydrophobe. Ceci requiert : - que l'eau surchauffée utilisée soit disponible à une pression supérieure à Ph pour pouvoir être injectée dans cette tuyauterie, ce qui est le cas en pratique, - que l' enthalpie initiale (avant injection) de l'eau surchauffée soit suffisante pour que le mélange dépasse 10°C durant le choc thermique, et - que cette enthalpie initiale ne dépasse pas la valeur limite au-dessus de laquelle la température de choc thermique (T*) excèderait la température d'ébullition (Téb) de l'eau sous cette pression Ph, afin d'éviter la formation de poches de vapeur après injection. En utilisant la relation de Dupré donnée plus haut (1), les deux dernières conditions s'écrivent : (2) T* < 100 Pb"5. En désignant par : - Thi et Tel respectivement la température initiale de l'émulsion intiale et de l'eau de lavage surchauffée, - Cpt, et Cpe leurs capacités calorifiques massiques respectives, - y le rapport (Cpb/CPe), - Xe la fraction massique d'eau de lavage surchauffé injectée (celle de la phase hydrophobe valant (1-Xe)), le bilan thermique du choc thermique s'écrit alors : Xe.Cpe.(T*-Tep) = (1-Xe).Cpb.(Tbi - T*) Soit : (3) Xe.(T*-Tep) = y.(1-Xe).(Tbi - T*) On en déduit la valeur de la température atteinte lors du choc thermique : (4) T* = [Xe.Tei+ y(1 - Xe)Thi]/[Xe+ y(1 - Xe)]. On déduit également des équations (2) et (4) que, pour que T* dépasse 100°C mais n'excède pas la température d'ébullition Téb sous la pression Ph, la fraction massique Xe d'eau surchauffée vérifie la double inégalité : (5) y(Thi-100)/(100-Tep) + y(Thi-100) < Xe oph0.25)/o 0 oph0.25_ 0ph0,25). Xe < "Thl- Te1)+ "Thl- Pour des calculs approximatifs, on pourra prendre Cpe = 4,2 kJ/kg, Cph = 2 kJ/kg soit y = 0,476. Il convient de noter qu'il faut en principe inclure dans le bilan énergétique du choc thermique exprimé par l'équation (5), l'énergie physique de pression contenue dans l'eau surchauffée, qui, comme cela est discuté plus loin, est d'abord libérée sous forme d'énergie cinétique lors de l'injection de l'eau surchauffée dans l'émulsion initiale, puis se trouve dissipée, in fine, sous forme d'énergie calorifique dans le mélange. Cet apport d'énergie de pression entraîne une augmentation de la température du choc thermique égale à [(Pei - Ph)/(pe*Cpeh)] où pe est la masse volumique de l'eau surchauffée et Cpeh la capacité calorifique massique de l'émulsion E/H intermédiaire. Toutefois, cet effet ne dépasse pas quelques dixièmes de degrés et peut donc être négligé. Ainsi, la quantité d'eau de lavage fournit par le moyen de chauffage permet d'obtenir une fraction massique Xe dans l'émulsion intermédiaire satisfaisant la double inégalité (5). Le moyen de mélange 3 est de préférence un mélangeur rotatif à fort taux de cisaillement : il permet notamment de former en un seul passage une émulsion intermédiaire avec des gouttes présentant un diamètre moyen en nombre inférieur ou égal à 50p.m. L'émulsion intermédiaire est alors acheminée par une conduite 7 vers un séparateur liquide-liquide 8, par exemple un séparateur-décanteur, ou préférentiellement un séparateur électrostatique ou centrifuge. Le séparateur 8 délivre alors d'une part une phase hydrophobe séparée qui est soutirée par une conduite 9, et d'autre part une phase hydrophile séparée qui peut être contaminée en composés organiques et qui est soutirée par une conduite 10. De manière avantageuse, le moyen de chauffage 5 comprend un échangeur de chaleur (ou échangeur-économiseur de chaleur) monté sur la conduite 10 et dans lequel la source chaude est la phase hydrophile séparée, qui préchauffe l'eau de lavage devant être surchauffée. Par ailleurs, le dispositif 1 peut également comprendre un moyen de décontamination 11 de la phase hydrophile séparée, par exemple un lit de charbon actif 11, monté sur la conduite 10. Le moyen de décontamination 11 permet d'éliminer les composés organiques contenus dans la phase hydrophile séparée. L'incorporation rapide d'eau surchauffée dans l'émulsion initiale équivaut à un « choc thermique », c'est-à-dire une augmentation brutale et substantielle de température. La température T* de l'émulsion intermédiaire est ainsi supérieure à 100°C. Pour que le traitement ait le caractère d'un choc thermique c'est-à-dire provoque une montée de température suffisamment élevée et soudaine dans tout le volume de l'émulsion initiale, deux conditions doivent être réalisées. Il faut d'une part que l'eau surchauffée apporte une quantité de chaleur suffisante, cette quantité dépendant de sa température initiale et de sa fraction massique Xe. Il faut d'autre part que le mélange de l'eau surchauffée et de l'émulsion initiale soit rapide et uniforme, c'est-à-dire affecte simultanément la totalité de l'émulsion initiale. Ces deux conditions sont réalisées par l'installation, sur la ligne 2, d'un mélangeur 3 à fort taux de cisaillement dont les caractéristiques sont précisées plus bas. On notera que l'énergie physique de pression contenue dans l'eau surchauffée et qui est transférée sous forme d'énergie cinétique à l'émulsion initiale au moment de l'injection-détente de l'eau surchauffée, contribue également au processus de mélange. Toutefois, l'expérience montre que cette énergie est d'une part insuffisante pour assurer l'obtention d'une dispersion suffisamment fine et homogène et se trouve d'autre part perdue en majeure partie sous forme d'énergie calorifique sous l'effet des forces de frottement (forces visqueuses) rencontrées par les gouttes d'eau surchauffée injectée au sein de l'émulsion initiale. Cette énergie de pression se trouve donc dissipée in fine sous forme d'énergie thermique. L'eau surchauffée a ainsi un double rôle : - durant le choc thermique, elle joue le rôle de « fluide thermique » qui a notamment pour effet de provoquer la désorption des tensio-actifs interférents des gouttes d'eau initiales et de neutraliser ainsi leur effet stabilisateur d'émulsion ; en d'autres termes, l'élévation forte et soudaine de température en tout point de la phase hydrophobe fragilise les interfaces des gouttes de la phase hydrophile initiale, à la fois par suite de la dilatation rapide de ces gouttes (effet physique) et de la désorption thermique d'éventuels « agents tensioactifs interférents » (effet chimique) qui ont pu se concentrer dans la couche de Van Der Waals précédemment au procédé de rupture ; ceci rend possible la coalescence entre gouttes de la phase hydrophile initiale et de l'eau de lavage surchauffée ; - elle intervient également comme eau de lavage c'est-à-dire comme phase capable de capturer les gouttes de la phase hydrophile initiale et de transformer l'émulsion initiale en une émulsion pré-résolue. Ce processus par lequel les gouttes d'eau de lavage capturent et fusionnent avec les gouttes de la phase hydrophile initiale est semblable à celui décrit pour le procédé classique de lavage à l'eau des combustibles, mais avec des différences très importantes en terme d'intensité. En effet, l'efficacité du lavage est fortement accrue par la combinaison des effets de forte turbulence imposée par l'agitation intense, de petites tailles des gouttes d'eau de lavage et de la température élevée, effets qui renforcent les processus de transport (diminution de la viscosité de la phase hydrophobe ; augmentation des vitesses de diffusion et des mouvements browniens internes) et la probabilité des collisions entre les gouttes de la phase hydrophile initiale et les gouttes d'eau de lavage. . En vue de réaliser le mélange de l'eau surchauffée et de l'émulsion initiale de façon rapide et uniforme, un « mélangeur à haute efficacité » 3, tel que les mélangeurs à fort taux de cisaillement définis plus loin, peut être utilisé. De tels mélangeurs 3 génèrent une distribution très fine des tailles de gouttes d'eau de lavage, en vue de maximiser leur contact avec l'émulsion initiale. Le traitement est réalisé « en ligne » : le mélangeur 3 à fort taux de cisaillement est monté sur la tuyauterie de circulation de la phase hydrophobe (ou émulsion initiale), au point même où l'eau de lavage surchauffée est injectée dans l'émulsion initiale, et mélange la totalité du flux (phase initiale + eau de lavage surchauffée) en un seul passage, c'est-à-dire sans recirculation. Parmi les mélangeurs à haute efficacité 3, les mélangeurs rotatifs à fort taux de cisaillement des phases s'avèrent extrêmement performants. Dans ce type de mélangeurs, représenté par exemple par les appareils « Dispax-Reactor® » qui sont les équivalents industriels des appareils de laboratoire « Ultra-Turrax® », les deux phases sont introduites entre deux couronnes cylindriques coaxiales, éventuellement crénelées longitudinalement, et tournant à grandes vitesses en sens inverse ou bien dont l'une est fixe et l'autre est en rotation très rapide. L'énergie de turbulence ainsi impartie aux deux phases par le champ de contrainte de cisaillement créé dans l'espace entre les deux couronnes, est transformée avec un excellent rendement en énergie interfaciale ce qui permet la dispersion de la phase hydrophile (l'eau de lavage surchauffée) sous forme de gouttes très fines (taille moyenne de quelques microns à quelques centaines de microns selon l'énergie impartie). Ces mélangeurs rotatifs à fort taux de cisaillement des phases, dont il existe des modèles commerciaux couvrant une large gamme de débits, sont entraînés par des moteurs électriques équipés de variateurs de vitesse, ce qui permet une modulation aisée de l'énergie impartie au système. Par exemple, pour une énergie mécanique utile de 0,7 kJ/dm3, la taille moyenne des gouttes avec les dispositifs « Dispax-Reactor® » est de l'ordre 50 µm ; pour une énergie utile de 15 kJ/dm3, elle est de l'ordre de 10 i.tm. Les mélangeurs à haute efficacité requis dans le cadre de la présente invention sont ceux permettant d'atteindre une taille moyenne de gouttes d'au maximum 50 i.tm. On notera que de tels mélangeurs à haute efficacité, qui tournent à grande vitesse, ne pourraient pas être utilisés en présence de phase vapeur sous peine de générer des phénomènes de cavitation importants qui causeraient l'usure prématurée voire la destruction du mélangeur. On notera aussi que de telles dispersions, caractérisées par une taille moyenne de gouttes inférieure ou égale à 50 i.tm, pourraient être très difficilement obtenues avec des mélangeurs statiques et au prix de pertes de charge trop importantes et au risque de phénomènes d'érosion des pièces et parois en contact avec le liquide. Un autre avantage des mélangeurs rotatifs à fort taux de cisaillement est précisément qu'ils ne provoquent pas de perte de charge sur la ligne mais créent au contraire un léger effet moteur sur le fluide principal qui, dans le cas présent, est la phase hydrophobe à purifier. Il convient de souligner que la fine taille des gouttelettes d'eau de lavage surchauffée mise en oeuvre durant la phase de trempe thermique ne nuit pas à l'étape subséquente de séparation. Ceci est contraire à ce qui se passe dans les procédés de lavage classiques, comme cela a été indiqué précédemment ; ainsi, un examen de l'état de la technique n'incite pas à chercher à créer des émulsions intermédiaires aussi fines. Cette particularité inattendue peut s'expliquer par la combinaison des effets thermiques et de mélange intense tels que décrits précédemment, l'émulsion intermédiaire étant très fine mais de nature physique et donc non-stabilisée par un tensioactif. Après le choc thermique c'est-à-dire en aval du mélangeur 3, le système diphasique obtenu est constitué de la réunion de la phase hydrophobe et d'une phase hydrophile liquide qui est elle-même la réunion de la phase hydrophile initiale et de l'eau de lavage et est présente sous forme de gouttes d'assez grands diamètres du fait des processus de coalescence, ceci en absence de toute phase de vapeur d'eau résiduelle. En régime continu, du fait de la circulation en régime turbulent de ce système diphasique, il peut persister, en aval du mélangeur, une dispersion grossière de la phase hydrophile dans la phase hydrophobe mais cette dispersion est infiniment moins stable que l'émulsion initiale et peut être aisément séparée en deux phases pures, à l'aide d'un séparateur approprié, tel que décrit plus bas. Comme le mélange issu du mélangeur 3 est exempt de vapeur et que sa température ne peut que décroître en aval du mélangeur en l'absence de chauffage d'origine externe, aucune poche de vapeur d'eau n'est susceptible d'apparaître dans le cours ultérieur du processus. Les travaux du déposant indiquent que la mise en oeuvre de ce procédé de choc thermique à l'eau de lavage surchauffée comprenant seulement deux étapes, outre son efficacité et sa simplicité, présentent trois autres points forts : a) il permet non seulement de briser les émulsions eau dans huile, même difficiles, mais aussi de séparer les particules minérales en suspension éventuellement présentes, ces particules hydrophiles étant capturées par les gouttes d'eau de lavage sous l'effet de forces capillaires ; b) ce procédé à l'eau surchauffée se prête à des économies d'énergie, ceci dans la mesure où il est possible d'installer un échangeur- économiseur de chaleur dont le fluide froid est l'eau de lavage avant sa surchauffe et la source chaude est la phase hydrophile séparée. Ceci est en mesure d'assurer une économie d'énergie substantielle. On notera que la mise en oeuvre d'une telle récupération de chaleur n'est intéressante que parce que, le fluide thermique étant en permanence en-dessous de sa température d'ébullition, aucune phase vapeur n'apparaît : on peut utiliser un échangeur de chaleur liquide-liquide très simple (échangeur tubulaire ou à plaques) en l'absence d'interphase liquide-gaz ; un échange thermique dans lequel le fluide chaud serait de la vapeur ou un mélange vapeur/eau chaude nécessiterait une conception de l'échangeur plus complexe du fait de la nécessité de « gérer » le mélange eau/vapeur d'eau résultant de l'échange ; c) Ce procédé ne génère pas de flux de vapeur contaminée en COV mais un flux d'eau liquide certes potentiellement chargé avec des composés organiques mais qui peut être aisément purifié par simple passage sur un lit de charbon actif après refroidissement à une température compatible avec l'opération d'absorption sur ledit lit de charbon actif ; d'autres substances telles que par exemple des particules de biomasse végétale activée par voie thermique peuvent être utilisées à cette fin, à la place du charbon actif. Afin d'illustrer l'invention, trois exemples de réalisation sont décrits ci-après. 1' Exemple : Une huile constituée par un fuel pétrolier très lourd ayant une densité de 0,980 kg/dm3 et une viscosité de 380 cSt (centistokes) à 50°C, est contaminée à la fois par une phase aqueuse émulsionnée riche en sulfates de sodium et de potassium et par une fine suspension de particules de sulfate de calcium. Elle contient ainsi 53 mg/kg de (sodium + potassium) et 45 mg/kg de calcium. Cette huile qui est destinée à alimenter une turbine à gaz industrielle de 400 MW de puissance thermique, est soutirée de son bac de stockage à Tf = 50°C. On décide de lui faire subir un traitement de choc thermique à l'eau surchauffée, en l'absence d'agent désémulsifiant, et combiné à une séparation eau/fuel réalisée à l'aide d'un séparateur électrostatique. On utilise de l'eau de lavage surchauffée à la température de 250°C, sous une pression effective de 41 bars effectifs (soit 39,5 atm absolues) qui est préparée à partir d'eau pure à 25°C. L'huile circule à un débit de 30 tonnes/heures dans une tuyauterie où la pression est de 2 984 75 5 20 4 bars effectifs soit une pression absolue de 4,9 atm. Un flux d'eau de 25 tonnes/h de cette eau surchauffée à travers un mélangeur du type Dispax-Reactor® dont la vitesse de rotation est réglée pour créer une taille moyenne en nombre des gouttes de l'ordre de 50 p.m. La fraction 5 massique d'eau surchauffée est donc de Xe = 25/(30+25) = 0,455. La température du choc T* est calculée selon la relation (5) : T* = 107°C. Le mélange sort du choc thermique à la température de 106°C et sous la pression de 3,8 bars effectifs (4,75 atm absolues). On notera que 106°C est bien inférieur à la température d'ébullition de l'eau sous 10 4,75 atm absolues, qui est de 148°C. Le mélange est ensuite dirigé vers un séparateur du type électrostatique qui a une capacité de traitement de 40 tonnes/heures de mélange et dont les conditions de fonctionnement maximales sont de 150°C et 10 bars. Il n'est donc nécessaire ni de détendre ni de refroidir le mélange pour l'acheminer 15 vers le séparateur électrostatique. Le séparateur électrostatique délivre à sa sortie d'une part la phase huileuse ne contenant plus que 0,5 mg/kg de (sodium + potassium) et 2,5 mg/kg de calcium et d'autre part une phase aqueuse, à un débit de 25,4 tonnes/heure environ, contenant environ 30 mg/kg 20 de sodium + potassium et 25 mg/kg de calcium. Cette eau peut être débarrassée de sa contamination résiduelle organique par passage, après refroidissement, sur un lit de charbon actif. 2ème exemple : 25 La même huile que dans l'exemple 1 est soumise à un traitement de purification par choc thermique utilisant la même qualité d'eau surchauffée (250°C, 41 bars effectifs). Toutefois, on place cette fois sur le circuit d'eau de lavage, en amont du dispositif de surchauffe, un échangeur-économiseur dont la source chaude est l'eau 30 de lavage à 106°C qui provient du séparateur électrostatique et qui sort de l'économiseur à 63°C. La quantité de chaleur économisée qui est égale à Cpe*(106 - 63) représente environ 20% de la quantité totale de chaleur à fournir pour faire passer l'eau nécessaire au 2 984 75 5 21 traitement de 25°C à son état surchauffée, cette dernière quantité valant Cpe*(250-25). 3ème Exemple : 5 Un gazole de densité 0.830 kg/dm3, de point éclair 55°C, disponible à la température initiale Tf de 25°C, est contaminé par une émulsion aqueuse difficile (probablement du fait de la présence de tensioactifs, de nature et d'origine non identifiées), qui crée une teneur en sodium de 1,2 mg/kg et une teneur en potassium de 0,15 10 mg/kg. Il sert de combustible auxiliaire à une turbine à gaz de type « aéro-dérivée » destinée à un entraînement mécanique, dont le combustible principal est du gaz naturel et dont la spécification requiert une teneur totale en métaux alcalins inférieure à 0.2 mg/kg. Le rendement de purification requis est donc de [(1,2 + 0,15) - 15 0.2)]/(1,2 + 0,15) soit 85%. La turbine a une puissance mécanique de 45 MW correspondant à une puissance thermique de l'ordre de 100 MW et consomme à pleine charge 9 tonnes/heures de gazole. Toutefois, du fait de son fonctionnement très limité au gazole (facteur de charge au gazole inférieur à 7%), on peut se contenter d'une unité 20 de purification de capacité 9 * 0,07 = 0.63 tonne/h opérée en continu. Le gazole circule à un débit de 650 kg/heure dans une ligne à la pression de 4 bars effectifs (environ 5 bars absolus). On décide de le soumettre à un traitement de choc thermique à l'eau surchauffée. Le séparateur utilisé est un séparateur centrifuge. 25 Pour cela on utilise de l'eau de lavage surchauffée à 200°C produite sur le site, sous une pression effective de 19 bars effectifs, correspondant à environ 19,7 atm en absolu. Cette eau surchauffée est injectée à un débit de 530 kg/heure dans le gazole à travers un mélangeur rotatif à fort taux de cisaillement. Les fractions massiques 30 de combustible et de vapeur avant le choc thermique sont de 0,55 et 0,45 respectivement; la température lors du choc thermique est de 105°C. Ce mélange ressort du choc thermique à la température de 104°C. Le gazole ainsi traité est passée dans un réfrigérant classique qui le porte à 38°C, température inférieure à son point d'éclair, ce qui supprime les risques d'incendie. Le mélange est ensuite décanté dans un séparateur centrifuge, dont le gazole ressort à moins de 0,11 mg/kg en métaux alcalins (soit un rendement de purification de 91%); il en sort aussi un flux d'environ 535 1/h d'eau qui est légèrement chargée en sodium et potassium et très peu contaminé en huile. Cette eau peut également être débarrassée de sa contamination résiduelle organique par passage sur un lit de charbon actif, après qu'elle soit passée au- dessus de la température maximale autorisée par ce dernier traitement. On peut à nouveau réduire d'environ 20% la consommation d'eau surchauffée en préchauffant l'eau de lavage jusque vers 63°C avec un échangeur thermique utilisant comme source chaude la phase hydrophile séparée à la température de 102°C
L'invention concerne un procédé de rupture en continu d'une émulsion initiale de type eau dans huile, comprenant : - une première étape comprenant le mélange de l'émulsion initiale avec une eau de lavage surchauffée de manière à obtenir une émulsion intermédiaire de type eau dans huile qui comprend une phase hydrophile et une phase hydrophobe, et qui présente un diamètre moyen en nombre des gouttes inférieur ou égal à 50µm, et une température supérieure à 100°C et inférieure à la température d'ébullition de la phase hydrophile à la pression de l'émulsion intermédiaire, et - une deuxième étape comprenant la rupture de l'émulsion intermédiaire par un séparateur liquide-liquide 8, de préférence du type électrostatique ou centrifuge de manière à obtenir une phase hydrophile séparée et une phase hydrophobe séparée. L'invention concerne également le dispositif 1 correspondant.
1. Procédé de rupture en continu d'une émulsion initiale de type eau dans huile, comprenant : - une première étape comprenant le mélange de l'émulsion initiale avec une eau de lavage surchauffée de manière à obtenir une émulsion intermédiaire de type eau dans huile qui comprend une phase hydrophile et une phase hydrophobe, et qui présente un diamètre moyen en nombre des gouttes inférieur ou égal à 501.1m et une température supérieure à 100°C et inférieure à la température d'ébullition de la phase hydrophile à la pression de l'émulsion intermédiaire, et - une deuxième étape comprenant la rupture de l'émulsion intermédiaire par un séparateur liquide-liquide (8), de préférence du type électrostatique ou centrifuge, de manière à obtenir une phase hydrophile séparée et une phase hydrophobe séparée. 2. Procédé de rupture selon la 1 dans lequel la première étape comprend également une étape de surchauffage de l'eau de lavage avant le mélange avec l'émulsion initiale, l'étape de surchauffage comprenant la récupération de la chaleur de la phase hydrophile séparée pour préchauffer l'eau de lavage. 3. Procédé de rupture selon la 1 ou 2 comprenant également une étape de décontamination dans laquelle on fait circuler la phase hydrophile séparée sur un lit de charbon actif (11). 4. Procédé de rupture selon l'une des précédentes dans lequel l'émulsion initiale et la phase hydrophobe séparée comprennent des particules minérales en suspension et dans lequel la concentration des particules minérales dans la phase hydrophobe séparée est inférieure à la concentration en particules minérales dans l'émulsion initiale. 5. Dispositif de rupture en ligne (1) d'une émulsion initiale de type eau dans huile, consistant en :- un moyen de chauffage (5) alimenté par une eau de lavage et apte à fournir une eau de lavage surchauffée, - un moyen de mélange (3), notamment rotatif à fort taux de cisaillement, monté en ligne sur une ligne d'acheminement (2) de l'émulsion initiale et alimenté par l'eau de lavage surchauffée fournie par le moyen de chauffage (5), le moyen de mélange (3) étant apte à former une émulsion intermédiaire de type eau dans huile qui comprend une phase hydrophile et une phase hydrophobe, et qui présente un diamètre moyen en nombre des gouttes inférieur ou égal à 501.1m et une température supérieure à 100°C et inférieure à la température d'ébullition de la phase hydrophile à la pression de l'émulsion intermédiaire, et - un séparateur liquide-liquide (8), de préférence de type électrostatique ou centrifuge, monté en aval du moyen de mélange (5) et apte à fournir, à partir de l'émulsion intermédiaire, une phase hydrophile séparée et une phase hydrophobe séparée. 6. Dispositif (1) selon la précédente dans lequel le moyen de chauffage (5) comprend un échangeur de chaleur alimenté par la phase hydrophile séparée comme source chaude, et par l'eau de lavage comme source froide. 7. Dispositif (1) selon la 5 ou 6 comprenant également un lit de charbon actif (11) monté en aval du séparateur liquide-liquide (8), sur une conduite d'évacuation de la phase hydrophile séparée (10).25
B
B01
B01D
B01D 17
B01D 17/04
FR2982442
A1
PROCEDE ET SYSTEME D'ASSOCIATION D'UN EQUIPEMENT AVEC UNE PASSERELLE
20,130,510
La présente invention concerne un procédé et un système d'association d'un équipement avec une passerelle. Il est connu qu'une passerelle, par exemple résidentielle, comporte des moyens pour qu'un équipement, de type multimédia, tel qu'un ordinateur, ou domotique, tel qu'un volet roulant ou un capteur, puisse s'associer avec cette passerelle. A cet effet, il est connu qu'il faille mettre préalablement à une association la passerelle dans un mode de fonctionnement particulier en appuyant sur un bouton de cette passerelle. Ainsi un utilisateur peut, à sa guise, associer de nouveaux équipements à une passerelle et ainsi centraliser sur cette passerelle l'accès à une pluralité d'équipements. Toutefois, l'inventeur a observé qu'il était préférable de restreindre la possibilité qu'un utilisateur a de pouvoir associer à n'importe quel moment un nouvel équipement car cet équipement pourrait interférer avec d'autres équipements déjà associés et perturber le fonctionnement de l'ensemble des équipements. Le problème résolu par la présente invention est donc de restreindre à des moments particuliers la possibilité qu'a un utilisateur (installateur) de pouvoir associer un nouvel équipement à une passerelle. A cet effet, la présente invention concerne un procédé d'association d'au moins un équipement avec une passerelle prévue pour communiquer, d'une part, avec le au moins un équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement dit serveur, caractérisé en ce que une autorisation d'association est mémorisée dans la passerelle et en ce que le procédé comporte les étapes de : - association du au moins un équipement avec la passerelle par un installateur ou un utilisateur, - enregistrement par la passerelle d'une liste des équipements qui sont associés avec la passerelle, - envoi par la passerelle au serveur de la liste des équipements associés, - réception par la passerelle d'une interdiction qu'un équipement s'associe à la passerelle du serveur. L'invention concerne aussi une passerelle comportant des moyens pour communiquer, d'une part, avec au moins un équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement, dit serveur, caractérisé en ce que une autorisation d'association est mémorisée dans la passerelle et en ce que la passerelle comporte en outre : - des moyens d'association du au moins un équipement avec la passerelle par un installateur ou un utilisateur, - des moyens d'enregistrement par la passerelle d'une liste des équipements qui sont associés avec la passerelle, - des moyens d'envoi par la passerelle au serveur de la liste des équipements associés, - des moyens de réception par la passerelle d'une interdiction qu'un équipement s'associe à la passerelle du serveur. Le procédé permet de contrôler à distance, de manière asynchrone ou synchrone, des périodes temporelles pendant lesquelles un équipement peut s'associer à la passerelle et de contrôler que certains équipements ne soient pas associés à la passerelle. A défaut de réception préalable de cette autorisation, aucun équipement ne peut s'associer à la passerelle. Lorsque la passerelle reçoit une interdiction qu'un équipement s'associe à la passerelle, l'association de cet équipement est supprimée. Selon un mode de réalisation, le serveur envoie à la passerelle une autorisation pour qu'un équipement puisse s'associer à la passerelle. Selon un mode de réalisation, l'association d'un équipement avec la passerelle est conditionnée à une action mécanique préalable d'un utilisateur sur la passerelle. Ce mode de réalisation est asynchrone c'est-à-dire que, dans un premier temps, la passerelle est autorisée à ce qu'un équipement vienne s'associer avec elle sans pour autant qu'un équipement puisse le faire car ce n'est que postérieurement à l'action mécanique d'un utilisateur qu'un équipement peut s'associer avec elle. Il est requis que ces deux étapes soient réalisées pour que l'association soit effective. Ces deux étapes peuvent être distantes dans le temps, d'où l'appellation de asynchrone. Selon un mode de réalisation, l'autorisation envoyée à la passerelle désigne aussi l'un des équipements qui lui est associé et ledit procédé se poursuit alors par la suppression de cet équipement de la liste des équipements mémorisée par la passerelle et un nouvel équipement est alors autorisé à être associé à la passerelle. Ce mode de réalisation permet au serveur d'indiquer à la passerelle un équipement particulier qui ne doit plus être associé avec elle. Ce mode de réalisation est synchrone c'est-à-dire qu'un équipement peut être effectivement associé à la passerelle dès que l'équipement désigné est supprimé de la liste des équipements. Ceci est par exemple utilisé lorsqu'un équipement défectueux doit être remplacé car dans ce cas l'équipement défectueux est supprimé de la liste des équipements et la passerelle est alors de suite autorisée à ce que l'équipement de rechange soit associé à la passerelle. Selon un mode de réalisation, cette autorisation est mémorisée par la passerelle. Selon un mode de réalisation, chaque équipement associé à la passerelle correspond à un type d'équipement et un identifiant est affecté à chaque équipement associé à la passerelle, l'identifiant étant déterminé en fonction du nombre d'équipements de même type que l'équipement qui précède l'équipement dans la liste. Selon un mode de réalisation, le nouvel équipement autorisé à être associé à la passerelle a le même identifiant que l'équipement supprimé et est inséré dans la liste à la place de l'équipement supprimé. Ainsi la gestion des identifiants des équipements est simplifiée à la fois au niveau du serveur qu'au niveau de la passerelle. Selon un mode de réalisation, pour chaque équipement associé à la passerelle, la liste comporte un numéro de série de l'équipement, le type de l'équipement et l'identifiant de l'équipement. Selon un mode de réalisation, le procédé comporte une étape d'initialisation de l'autorisation qui est mémorisée par la passerelle. Ce mode de réalisation permet de définir des périodes de temps pendant lesquelles un équipement peut être associé avec la passerelle et des périodes où ce n'est pas possible. L'invention concerne également un programme d'ordinateur, qui peut être stocké sur un support et/ou téléchargé d'un réseau de communication, afin d'être lu par un système informatique ou un processeur. Ce programme d'ordinateur comprend des instructions pour implémenter le procédé mentionné ci-dessus, lorsque ledit programme est exécuté par le système informatique ou le processeur. L'invention concerne également des moyens de stockage comprenant un tel programme d' ordinateur. Selon ses aspects matériels, la présente invention concerne une passerelle comportant des moyens pour communiquer, d'une part, avec un équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement, dit serveur, et des moyens pour qu'un équipement puisse s'associer avec elle. La passerelle est caractérisée en ce qu'elle comporte, également, des moyens pour recevoir une autorisation pour qu'un équipement puisse s'associer avec elle. Selon un autre de ses aspects matériels, la présente invention concerne un équipement comportant des moyens pour communiquer avec une passerelle via un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour envoyer une autorisation à destination de la passerelle pour qu'un équipement puisse s'associer avec elle. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un système d'association d'un équipement avec une passerelle, ladite passerelle étant prévue pour communiquer, d'une part, avec l'équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement dit serveur. Le système est caractérisé en ce que l'équipement et la passerelle sont conformes respectivement à l'équipement et la passerelle ci-dessus. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La Fig. 1 représente un système d'association d'un équipement avec une passerelle selon la présente invention. La Fig. 2 illustre schématiquement l'architecture d'une passerelle. La Fig. 3 illustre schématiquement l'architecture d'un équipement. La Fig. 4 représente un exemple d'algorithme exécuté par la passerelle lorsqu'un équipement associé la passerelle doit être remplacé. Les Figs. 5a à 5c représentent un exemple de l'évolution de la liste d'équipements associés à la passerelle lors de l'exécution de l'algorithme de la Fig. 4. A la Fig. 1 est représenté un système d'association d'équipements, ici au nombre de deux et notés El et E2 avec une passerelle P. La passerelle P est prévue pour communiquer, d'une part, avec l'équipement El et E2 via un réseau de communication (non représenté) et, d'autre part, avec un autre équipement dit serveur et noté S. Un tel système n'est qu'un exemple qui ne limite en rien la portée de la présente invention qui est indépendante du nombre d'équipements pouvant s'associer à la passerelle P. Le système met en oeuvre un procédé d'association qui est illustré à la Fig. 1. Le procédé comporte une étape 1 d'envoi, par le serveur S et à destination de la passerelle P, d'une autorisation AUT pour qu'un équipement (El ou E2) puisse s'associer avec cette passerelle P. Selon un mode de réalisation, la passerelle P enregistre localement une liste des équipements qui sont associés avec elle. Cette liste est par la suite référencée L. Selon un mode de réalisation, le procédé comporte une étape 4 d'envoi de la passerelle P au serveur S, de la liste des équipements L. Selon un mode de réalisation, l'association d'un équipement, par exemple E2, avec la passerelle P, matérialisée sur la Fig. 1 par une étape 3, est conditionnée à une action mécanique préalable d'un utilisateur sur la passerelle P, par exemple sur un bouton de cette passerelle. Cette action est matérialisée sur la Fig. 1 par une étape 2. Ainsi, selon ce mode de réalisation, l'équipement E3 peut être associé à la passerelle P si, d'une part, une autorisation AUT a été reçue (étape 1) et si l'utilisateur a appuyé sur le bouton (étape 2). La réception de l'autorisation AUT et l'action sur le bouton ne sont pas forcément réalisées juste l'une après l'autre. Un laps de temps peut s'écouler car la passerelle P mémorise cette autorisation qui peut se présenter sous la forme d'un bit : la valeur « 1 » indique que l'autorisation est donnée et la valeur « 0 » indique que l'autorisation AUT n'a pas été reçue. La seule contrainte pour que l'équipement E2 puisse s'associer à la passerelle est que le bit soit à « 1 » et que l'utilisateur ait ensuite appuyé sur le bouton de la passerelle P. Un appui sur le bouton de la passerelle P, alors que le bit est à « 0 », ne provoque aucune action et l'équipement E2 ne peut alors pas s'associer. Selon un mode de réalisation, l'autorisation AUT envoyée à la passerelle (étape 1) désigne aussi l'un des équipements qui lui est associé, par exemple El, et le procédé se poursuit alors par la suppression de cet équipement de la liste des équipements mémorisée par la passerelle. Le procédé se poursuit alors par l'étape 3 et éventuellement l'étape 4 selon un mode de réalisation. L'étape 3 est réalisée dès que l'équipement désigné est supprimé de la liste des équipements L, c'est-à-dire que l'équipement E2 peut cette fois-ci être associé sans attendre une action mécanique préalable d'un utilisateur sur la passerelle. Selon un mode de réalisation, cette autorisation AUT est mémorisée par la passerelle P par exemple sous la forme d'un bit à une valeur particulière « 1 ». Selon un mode de réalisation, le procédé comporte une étape d'initialisation de l'autorisation qui est mémorisée par la passerelle P à une valeur particulière, par exemple à la valeur « 1 ». Cette initialisation peut être effectuée, par exemple, lors de la fabrication de la passerelle. Cette initialisation ne requiert pas que la passerelle P soit reliée au serveur S par un réseau de communication, ce qui est particulièrement intéressant lorsque le système est déployé dans un bâtiment neuf Selon un mode de réalisation, le procédé comporte également une étape d'envoi, par le serveur S et à destination de la passerelle P, d'une interdiction qu'un équipement (El ou E2) s'associe à la passerelle P. La réception par la passerelle P de cette interdiction modifie alors l'autorisation qui est mémorisée par la passerelle P. Par exemple, cette autorisation est mise à la valeur « 0 ». La Fig. 2 illustre schématiquement l'architecture de la passerelle P. La passerelle P comporte, reliés par un bus de communication 201 : - un processeur, micro-processeur ou microcontrôleur 202 ; - une mémoire volatile 203 ; - une mémoire non volatile204 ; - éventuellement, un lecteur 205 de medium de stockage, tel qu'un lecteur de carte SD (Secure Digital Card en anglais ou Carte Numérique Sécurisée en français) ; - des moyens d'interface 206 avec un réseau de communication NET, comme par exemple un réseau de radiotéléphonie cellulaire ou Internet; et - des moyens d'interface homme-machine 207 permettant, par exemple, de gérer un écran tactile et/ou un ensemble de touches et/ou des boutons. Le microcontrôleur 202 est capable d'exécuter des instructions chargées dans la mémoire volatile 203 à partir de la mémoire non volatile 204, d'une mémoire externe (non représentée), d'un support de stockage, tel qu'une carte SD ou autre, ou d'un réseau de communication. Lorsque la passerelle P est mise sous tension, le microcontrôleur 202 est capable de lire de la mémoire volatile 203 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d'ordinateur qui cause la mise en oeuvre, par le microcontrôleur 202, de tout ou partie des procédés décrits ci-dessus en relation avec la Fig. 1. Le microcontrôleur 202 coopère avec les mémoires volatile et non volatile et les moyens 206 pour qu'un équipement El ou E2 puisse s'associer avec elles et pour extraire une autorisation AUT issue d'un signal reçu par les moyens 206. Une autorisation AUT est mémorisée, par exemple, sous forme d'un bit, dans la mémoire ROM. La mémoire non volatile est également prévue pour mémoriser la liste des équipements L, par exemple sous la forme d'adresse MAC de ces équipements. La Fig. 3 illustre schématiquement l'architecture d'un équipement E2. L'équipement E2 comporte, reliés par un bus de communication 301 : - un processeur, micro-processeur, microcontrôleur 302 ; - une mémoire volatile 303 ; - une mémoire non volatile 304; - éventuellement, un lecteur 305 de medium de stockage, tel qu'un lecteur de carte SD (Secure Digital Card en anglais ou Carte Numérique Sécurisée en français) ; - des moyens d'interface 306 avec un réseau de communication NET, comme par exemple un réseau de radiotéléphonie cellulaire ou Internet; et - des moyens d'interface homme-machine 307 permettant, par exemple, de gérer un écran tactile et/ou un ensemble de touches et/ou des boutons. Le microcontrôleur 302 est capable d'exécuter des instructions chargées dans la mémoire volatile 303 à partir de la mémoire non volatile 304, d'une mémoire externe (non représentée), d'un support de stockage, tel qu'une carte SD ou autre, ou d'un réseau de communication. Lorsque l'équipement E2 est mis sous tension, le microcontrôleur 302 est capable de lire de la mémoire volatile 303 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d'ordinateur qui cause la mise en oeuvre, par le microcontrôleur 302, de tout ou partie des procédés décrits ci-dessus en relation avec la Fig. 1. Le microcontrôleur 302 coopère avec les mémoires volatile et non volatile et les moyens 306 pour envoyer une autorisation AUT à destination de la passerelle P pour qu'un équipement E2 puisse s'associer avec elle. Les moyens 306 sont également prévus, selon un mode de réalisation, pour recevoir une liste d'équipements L et coopèrent alors avec le microcontrôleur 302 pour traiter cette liste. Tout ou partie des procédés décrits ci-dessus en relation avec la Fig. 1 peut être implémenté sous forme logicielle par exécution d'un ensemble d'instructions par une machine programmable, tel qu'un DSP (Digital Signal Processor en anglais ou Unité de Traitement de Signal Numérique en français) ou un microcontrôleur, tel que le microcontrôleur 202 et/ou 302, ou être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu'un FPGA (Field-Programmable GateArrayen anglais ou Matrice de Portes Programmable sur Champ en français) ou un ASIC (Application-SpecificIntegrated Circuit en anglais ou Circuit Intégré Spécifique à une Application en français). La Fig. 4 représente un exemple d'algorithme exécuté par la passerelle lorsqu'un équipement associé à la passerelle doit être remplacé. A l'étape E40, la passerelle P reçoit du Serveur S une requête pour le remplacement d'un équipement associé à la passerelle P. L'équipement est par exemple l'équipement El. L'équipement El est identifié par son numéro de série, par exemple le numéro VLRK. L'équipement E2 est destiné à remplacer l'équipement E2 et est identifié dans la requête par son numéro de série PRTL. A l'étape E41, la passerelle P procède à l'effacement de l'équipement El dans la liste des équipements associés à la passerelle P. Un exemple de liste des équipements associés à la passerelle P est représenté dans la Fig. 5a. Selon l'exemple de la Fig. 5a, six équipements sont associés à la passerelle P. Un premier équipement de type T, de numéro de série XZAB et de type T est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique Ti. Le type de l'équipement est par exemple un capteur de température. Un second équipement, de numéro de série VALC et de type H est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique Hl. Le type de l'équipement est par exemple un capteur d'humidité. Un troisième équipement, de numéro de série ZKRV et de type H est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique H2. L'identifiant est égal à H2 car le troisième équipement est le second équipement de type H dans la liste. Un quatrième équipement, de numéro de série VLRK et de type T est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique T2. L'identifiant est égal à T2 car le quatrième équipement est le second équipement de type T dans la liste. C'est l'équipement El à remplacer. Un cinquième équipement, de numéro de série ABRZ et de type H est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique H3. L'identifiant est égal à H3 car le cinquième équipement est le second équipement de type H dans la liste. Un sixième équipement, de numéro de série 3545 et de type T est associé à la passerelle P et a un identifiant ou numéro logique T3. L'identifiant est égal à T332 car le sixième équipement est le troisième équipement de type T dans la liste. La passerelle P efface le contenu de la ligne de la liste correspondant à l'équipement El à remplacer comme cela est montré à la Fig. 5d. A l'étape E42, la passerelle P insère dans la liste le numéro de série de l'équipement E2 et son type dans la ligne dont le contenu a été effacé à l'étape E41. A l'étape E43, la passerelle affecte un identifiant à l'équipement E2. Cet identifiant est identique à celui alloué à l'équipement El remplacé car l'équipement E2 est enregistré dans la liste à la même place que celle de l'équipement El comme cela est montré dans l'exemple de la Fig. 5c. A l'étape E44, la passerelle P envoie la nouvelle liste au serveur S
La présente invention concerne un procédé et système d'association d'un équipement avec une passerelle, ladite passerelle étant prévue pour communiquer, d'une part, avec l'équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement dit serveur. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'envoi, par le serveur et à destination de la passerelle, d'une autorisation pour qu'un équipement puisse s'associer avec cette passerelle.
1) Procédé d'association d'au moins un équipement avec une passerelle prévue pour communiquer, d'une part, avec le au moins un équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement dit serveur, caractérisé en ce que une autorisation d'association est mémorisée dans la passerelle et en ce que le procédé comporte les étapes de : - association du au moins un équipement avec la passerelle par un installateur ou un utilisateur, - enregistrement par la passerelle d'une liste des équipements qui sont associés avec la passerelle, - envoi par la passerelle au serveur de la liste des équipements associés, - réception par la passerelle d'une interdiction qu'un équipement s'associe à la passerelle du serveur. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape d'envoi, par le serveur et à destination de la passerelle, d'une autorisation pour qu'un équipement puisse s'associer avec cette passerelle. 3) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'association d'un équipement avec la passerelle est conditionnée à une action mécanique préalable d'un utilisateur sur la passerelle. 4) Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'autorisation envoyée à la passerelle désigne aussi l'un des équipements qui lui est associé et le procédé se poursuit par la suppression de cet équipement de la liste des équipements mémorisée par la passerelle et un nouvel équipement est alors autorisé à être associé à la passerelle. 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que chaque équipement associé à la passerelle correspond à un type d'équipement et en ce que un identifiant est affecté à chaque équipement associé à la passerelle, l'identifiant étant déterminé en fonction du nombre d'équipements de même type que l'équipement qui précède l'équipement dans la liste. 6) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le nouvel équipement autorisé à être associé à la passerelle a le même identifiant que l'équipement supprimé et est inséré dans la liste à la place de l'équipement supprimé. 7) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que pour chaque équipement associé à la passerelle, la liste comporte un numéro de série de l'équipement, le type de l'équipement et l'identifiant de l'équipement. 8) Procédé selon la 1, qui comporte une étape d'initialisation de l'autorisation qui est mémorisée par la passerelle. 9) Programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 5 lorsque ledit programme est exécuté partiellement par un processeur d'une passerelle et d'un processeur d'un équipement. 10) Moyens de stockage, caractérisés en ce qu'ils stockent un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 8 lorsque ledit programme est exécuté partiellement par un processeur d'une passerelle et d'un processeur d'un équipement. 11) Passerelle comportant des moyens pour communiquer, d'une part, avec au moins un équipement via un réseau de communication et, d'autre part, avec un autre équipement, dit serveur, caractérisé en ce que une autorisation d'association est mémorisée dans la passerelle et en ce que la passerelle comporte en outre : - des moyens d'association du au moins un équipement avec la passerelle par un installateur ou un utilisateur, - des moyens d'enregistrement par la passerelle d'une liste des équipements qui sont associés avec la passerelle, - des moyens d'envoi par la passerelle au serveur de la liste des équipements associés, - des moyens de réception par la passerelle d'une interdiction qu'un équipement s'associe à la passerelle du serveur.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 12,G06F 13,G06F 15
H04L 12/28,G06F 13/00,G06F 15/16
FR2986349
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE MISE A DISPOSITION
20,130,802
L'objet de la présente invention a trait au domaine de la distribution d'objets numériques, et plus précisément au domaine de la mise à disposition d'au moins un objet numérique à destination d'un utilisateur muni d'un équipement de lecture numérique tel que par exemple un téléphone mobile du type « Smartphone », un ordinateur, une liseuse numérique, une tablette numérique, ou tous autres types de support multimédia apte à consulter le contenu d'un objet numérique. L'objet de la présente invention permet avantageusement le développement de nouveaux services de mise à disposition d'objets numériques ; de façon plus générale, l'objet de la présente invention propose une nouvelle approche de la chaîne de distribution des contenus numériques, ceci notamment pour élargir et enrichir l'offre proposée. Par objet numérique au sens de la présente invention, on entend dans toute la description qui suit tout objet numérique contenant des informations numériques telles que par exemple des informations numériques multimédia. A titre d'exemples non limitatifs, les objets numériques au sens de la présente invention peuvent être des contenus numériques comme de la musique, de la vidéo, un livre numérique, un logiciel, une application, etc. Actuellement, une grande majorité des systèmes de distribution d'objets numériques consiste en des systèmes intégrés et verticaux : dans ce genre de système, la chaîne de distribution des objets numériques est maîtrisée par un seul et même acteur qui gère le contenu numérique de son édition jusqu'à sa distribution. Bien souvent, les acteurs de ce marché en pleine expansion offrent des systèmes de distribution, dits propriétaires, dans lesquels les objets numériques proposés présentent un format de fichier propre qui ne peuvent être lus que par un équipement fourni lui aussi par le distributeur, ce qui empêche le client notamment de consulter l'objet sur un autre équipement que celui prévu initialement à cet effet. Ce genre de systèmes pose également le problème de l'ouverture de l'accès de l'objet numérique à des tiers. A titre d'exemple, dans le domaine de la distribution de livres numériques, lorsqu'une personne a choisi une liseuse numérique, l'appareil permettant de lire les livres numériques, et que cette personne a acheté un ou plusieurs livres numériques, celle-ci est - 2 - liée à ces livres pour toute la durée de vie de ces livres. Si la personne souhaite changer de liseuse, elle risque de perdre l'ensemble des livres qu'elle a acquis ; alternativement, si elle veut accéder au contenu d'un de ses livres sur une autre liseuse, elle ne peut pas forcément le faire notamment pour des raisons de format de fichier ou de contrôle d'accès. De la même façon, si une personne achète deux livres numériques chez deux fournisseurs indépendants, elle ne peut pas forcément ranger ses livres numériques dans une même bibliothèque numérique. D'autres systèmes de distribution d'objets numériques plus ouverts existent. Dans ces systèmes, est dissocié le métier de distributeur d'objets numériques du métier de vendeur d'objets numériques. Dans de tels systèmes, ce sont les objets numériques qui sont échangés entre les distributeurs et les vendeurs. De tels systèmes imposent donc une grande interopérabilité entre les différents acteurs du marché, ceci notamment tant au niveau des fabricants d'équipements de lecture numériques qu'au niveau de l'infrastructure du système de distribution ou du format des fichiers distribués. De plus, avec de tels systèmes, se pose le problème de la sécurité des objets numériques qui sont échangés et distribués. En effet, les objets numériques ont une valeur marchande qui suscite généralement l'intérêt des activités de type piratage. Bien souvent, pour éviter ou tout au moins limiter ce genre d'activités frauduleuses, les systèmes de distribution exploitent des fichiers de gestion des droits numériques, également connus sous l'appellation « DRM » pour « Digital Rights Management ». Le principe d'une telle gestion des droits repose sur l'exploitation d'un chiffrement de l'oeuvre combiné à un accès conditionnel. Ainsi, le distributeur qui exploite ce contrôle d'accès ne confie la clé de contrôle pour l'accès à l'objet numérique qu'en échange d'une preuve d'achat ou de souscription pour y accéder. L'accès à la lecture de l'objet numérique n'est alors autorisé que pour l'équipement ou l'identification logicielle certifiée par le fournisseur. Un tel accès est donc lourd à gérer, ceci aussi bien pour le distributeur que pour l'utilisateur final. En effet, l'intégration d'une telle sécurité exclusivement dans les fichiers DRM crée des problèmes de manipulation chez l'utilisateur quand il change d'équipement de lecture ; on constate notamment que de telles contraintes freinent considérablement certains gestes du consommateur, comme par exemple le cadeau ou le prêt. De plus, dans les systèmes à deux acteurs comme décrits ci-dessus, la sécurité reposant sur la DRM est associée à un terminal de manipulation spécifique et unique, ce - 3 - qui complique la vie du consommateur qui doit redemander un nouvel envoi de fichier dès qu'il veut changer de terminal. Les systèmes de distribution de l'état de la technique présentent donc de nombreux inconvénients, tant pour les distributeurs eux-mêmes que pour le consommateur qui le plus souvent est nomade et est amené à changer d'équipements relativement régulièrement. L'objet de la présente invention vise à améliorer la situation actuelle décrite ci-dessus. Permettre l'accès pour le consommateur à un grand nombre d'objets numériques tout en lui assurant une grande souplesse dans l'accès au contenu des objets numériques et une bonne sécurité est un des objectifs de la présente invention. Proposer un nouveau modèle dans la chaîne de distribution des objets numériques est également un des autres objectifs de la présente invention. L'objet de la présente invention est de proposer un procédé et un système de mise à disposition d'au moins un objet numérique dans lequel les trois corps de métier : vendeur (libraire numérique), distributeur d'objets numériques et éditeur d'objets numériques sont clairement distincts, et échangent entre eux pour mettre à disposition des objets numériques sans manipuler lesdits objets numériques en tant que tels. A cet effet, l'objet de la présente invention porte sur un procédé de mise à disposition d'au moins un objet numérique à destination d'un utilisateur muni d'un premier équipement de lecture numérique. Bien évidemment, on comprend ici que le premier équipement de lecture numérique est un équipement multimédia tel que décrit précédemment qui est apte à lire le contenu d'un objet numérique. Avantageusement, une donnée d'identification contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur du premier équipement de lecture numérique est stockée localement dans le premier équipement de lecture numérique. Dans une variante de réalisation de la présente invention, cette donnée d'identification est obtenue lors d'une étape de création de compte. Plus précisément, cette étape est une étape de création de compte auprès d'un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle au cours de laquelle la donnée d'identification est générée et est transmise au premier équipement de lecture numérique. Selon la présente invention, l'utilisateur sélectionne par l'intermédiaire du premier équipement de lecture numérique au moins un objet numérique. - 4 - Cette sélection se fait avantageusement grâce à Internet via une interface Web. Avantageusement, cette sélection est réalisée directement via une librairie numérique par l'utilisateur par l'intermédiaire de son premier équipement de lecture numérique. Avantageusement, cette librairie numérique comportant une première base de données stockant au moins une donnée de droit de lecture contenant une information relative aux droits de lecture pour le ou les objets numériques. Ainsi, le ou les objets numériques ne sont pas stockés directement sur la librairie numérique, mais sont stockées sur une troisième base de données comprise sur un serveur de stockage. Ce serveur de stockage est géré par un distributeur d'objets numériques, dit e-distributeur. Avantageusement, le procédé de mise à disposition selon la présente invention comporte, suite à cette sélection, une étape de génération par un serveur de gestion des droits de lecture d'une donnée de droit de lecture personnel. Cette donnée de droit de lecture personnelle contient au moins une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné et ladite au moins une information d'identification relative à l'utilisateur. Avantageusement, suite à cette étape de génération, le procédé de mise à disposition selon la présente invention comporte une étape de transmission de la donnée de droit de lecture personnel vers le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle. Cette étape de transmission est réalisée par le serveur de gestion des droits de lecture. De préférence, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle est un serveur de stockage numérique distant utilisant la technologie dite de « computing cloud ». Avantageusement, ce gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle consiste donc en une « cloudothèque ». Pour accéder à l'objet numérique sélectionné, selon la présente invention, l'utilisateur se connecte via le premier équipement de lecture numérique au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle. Cette connexion se fait avantageusement sur Internet via une interface Web. Avantageusement, le procédé de mise à disposition selon la présente invention comporte, suite à cette connexion, une étape d'authentification de l'utilisateur par l'intermédiaire de la donnée d'identification. Cette étape d'authentification est gérée par le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle qui interroge le serveur de gestion des droits de lecture. Grâce à cette succession d'étapes techniques, caractéristique de la présente invention, l'invention permet, en fonction de la donnée de droit de lecture personnel, la mise à - 5 - disposition d'au moins un objet numérique sélectionné sur le premier équipement de lecture numérique. Ainsi, le principe sur lequel repose la présente invention consiste à utiliser exclusivement les données relatives aux droits de lectures comme moyen d'échange entre ces trois types d'acteurs mentionnés ci-dessus ; selon la présente invention, ces données sont désormais à la base de la gestion, de la distribution, de la sécurité, et de la facturation entre les acteurs de la chaine de distribution des objets numériques. Après s'être authentifié avec la donnée d'identification, l'utilisateur peut accéder aux contenus numériques qu'il a sélectionnés, cette authentification permettant notamment d'établir une comparaison entre la donnée d'identification et l'information d'identification relative à l'utilisateur qui est contenue dans la donnée de droit de lecture personnel. Avantageusement, on distingue au moins deux types d'échanges de données de droit de lecture personnel : l'un pour la gestion de l'accès et la sécurité des droits de lecture numériques, ces échanges étant effectués entre le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle et le serveur de gestion des droits de lecture, et l'autre pour les objets numériques en tant que tels, ces échanges étant effectués entre le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle, la librairie numérique et le distributeur d'objets numériques. Selon une variante de réalisation avantageuse de la présente invention, l'étape de génération consiste notamment à concaténer une donnée de droit de lecture contenant notamment une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné avec la donnée d'identification. On comprend ici que cette étape de génération peut avantageusement prendre d'autres formes telles que par exemple une agrégation de données. Avantageusement, la donnée de droit de lecture contient également au moins une information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné. Avantageusement, avant que l'objet numérique soit consulté ou téléchargé pour une lecture, l'information relative aux droits d'utilisation est activée, ceci constitue une étape d'activation qui par exemple peut conditionner dans le temps l'accès à l'objet numérique en fonction de cette information. Cette étape d'activation peut également consister à activer le format de fichier adapté à l'équipement de lecture numérique de l'utilisateur. Pour permettre la consultation de l'objet numérique par un autre équipement de lecture, le procédé de mise à disposition selon la présente invention comporte en outre une étape d'enregistrement. Cette étape d'enregistrement qui est exécutée par le gestionnaire de - 6 - bibliothèque numérique personnelle consiste notamment à enregistrer à l'aide de la donnée d'identification un deuxième équipement de lecture numérique pour permettre la mise à disposition de l'objet numérique sélectionné sur le deuxième équipement de lecture numérique. Dans une variante de réalisation préférée, l'étape d'enregistrement consiste à générer puis transmettre un certificat numérique secret au deuxième équipement de lecture numérique suite à une connexion du deuxième équipement au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle à l'aide de la donnée d'identification. Selon la présente invention, le deuxième équipement stocke ce certificat numérique secret pour, suite à une prochaine connexion, être autorisé à accéder à l'objet numérique lors d'une authentification de ce certificat par le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle. Une étape sensiblement identique peut également être prévue pour le premier équipement de lecture lors de l'étape de création de compte par exemple. Corrélativement, l'objet de la présente invention porte sur un programme d'ordinateur qui comporte des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé de mise à disposition tel que décrit ci-dessus, ceci notamment lorsque ledit programme d'ordinateur est exécuté par un ordinateur. Un tel programme d'ordinateur peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme d'un code source, d'un code objet, ou d'un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. De même, l'objet de la présente invention porte sur un support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de mise à disposition tel que décrit ci-dessus. D'une part, le support d'enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, par exemple un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette de type « floppy disc » ou un disque dur. D'autre part, ce support d'enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser - 7 - autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d'ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d'ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. L'objet de la présente porte également sur le système de mise à disposition pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Plus précisément, l'objet de la présente invention porte sur un système de mise à disposition d'au moins un objet numérique à destination d'un utilisateur muni d'un premier équipement de lecture numérique sur lequel est stockée localement une donnée d'identification, cette donnée d'identification contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur. Avantageusement, le système de mise à disposition selon la présente invention comprend au moins une librairie numérique, un serveur de gestion des droits de lecture, et un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle. Avantageusement, la librairie numérique comporte un moyen de sélection configuré pour permettre la sélection par l'intermédiaire du premier équipement de lecture numérique d'un objet numérique. Avantageusement, la librairie numérique comporte une première base de données stockant au moins une donnée de droit de lecture contenant une information relative aux droits de lecture dudit au moins un objet numérique. Avantageusement, le serveur de gestion des droits de lecture comporte une deuxième base de données stockant également au moins une donnée de droit de lecture, cette donnée de droit de lecture contenant une information relative aux droits de lecture pour ledit au moins un objet numérique. Avantageusement, les données de droits de lecture sont générées puis transmises par le distributeur d'objets numériques, qui lui-même est en relation avec les éditeurs directement. Avantageusement, le serveur de gestion des droits de lecture comporte en outre un moyen de génération configuré pour permettre, en fonction de la donnée de droits de lecture de la ou des objets numériques sélectionnés, la génération d'une donnée de droit de lecture personnel. Cette donnée de droit de lecture personnel contient au moins une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné et ladite au moins une information d'identification relative à l'utilisateur. - 8 - Dans une variante de réalisation avantageuse, le moyen de génération est configuré pour concaténer la donnée de droit de lecture contenant une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné avec la donnée d'identification. Avantageusement, le moyen de génération est configuré de telle manière que la donnée de droit de lecture contient également au moins une information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné. Avantageusement, le serveur de gestion des droits de lecture comporte également un moyen de transmission configuré pour permettre la transmission de la donnée de droit de lecture personnel vers un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle. Avantageusement, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle comporte un moyen de stockage numérique configuré pour recevoir et mémoriser la donnée de droit de lecture personnel transmise par le serveur de gestion des droits de lecture. Avantageusement, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle comporte en outre un moyen d'authentification qui est configuré pour permettre, suite à une connexion du premier équipement de lecture numérique au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle, l'authentification de l'utilisateur par l'intermédiaire de la donnée d'identification. Avantageusement, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle comporte également un moyen d'activation configuré pour activer les droits d'utilisation de l'objet numérique après l'authentification de l'utilisateur. Dans une variante de réalisation de la présente invention, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle comporte également un moyen de création de compte qui est configuré pour générer et transmettre la donnée d'identification au premier équipement de lecture numérique. Avantageusement, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle comporte un moyen d'enregistrement qui est configuré pour enregistrer à l'aide de la donnée d'identification un deuxième équipement de lecture numérique pour permettre la mise à disposition de l'objet numérique sélectionné sur ce deuxième équipement. Dans une variante de réalisation de la présente invention, le moyen d'enregistrement est configuré pour générer puis transmettre un certificat numérique secret au deuxième équipement de lecture numérique suite à une connexion du deuxième équipement au gestionnaire de bibliothèque numérique à l'aide de la donnée d'identification. Ainsi, l'objet de la présente invention, par ses différents aspects fonctionnels et structurels, permet de mettre à disposition des objets numériques en simplifiant les - 9 - échanges entre les différents acteurs de la chaîne de distribution des objets numériques, le principe de cette mise à disposition reposant sur les échanges d'au moins une donnée de droit de lecture personnel sur les objets numériques sélectionnés par l'utilisateur. Un tel échange de données permet notamment aux consommateurs d'accéder aux objets numériques sans subir les différentes contraintes rencontrées jusqu'à présent dans l'état de la technique décrit précédemment. Par ailleurs, on comprend ici que le modèle de mise à disposition d'objets numériques proposé ici dans le cadre de la présente invention permet avantageusement le développement des différents corps de métiers de la chaîne de production des objets numériques en permettant au consommateur final l'accès à plusieurs librairies numériques (dites e-librairies) avec une grande liberté. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures 1 à 2 annexées qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et sur lesquelles : - la figure 1 représente de façon schématique un système de mise à disposition d'au moins un objet numérique selon un exemple de réalisation avantageux de la présente invention ; et - la figure 2 représente de façon schématique un organigramme illustrant le procédé mise à disposition d'au moins un objet numérique selon un exemple de réalisation avantageux de la présente invention. Un système et un procédé de mise à disposition d'au moins un objet numérique, conformes à un exemple de réalisation avantageux de la présente invention, vont maintenant être décrits dans ce qui suit en faisant référence conjointement aux figures 1 à 2. Pour rappel, permettre la mise à disposition d'au moins un objet numérique pour un utilisateur final en évitant les différents inconvénients identifiés précédemment est un des objectifs de la présente invention. De la même façon, développer et enrichir l'offre des objets numériques proposée dans la chaîne de distribution des objets numériques est également un des autres objectifs de la présente invention. A cet effet, dans l'exemple décrit ici, et comme illustré notamment en figure 1, l'objet de la présente invention porte sur un système de mise à disposition 100 permettant la mise à disposition d'au moins un objet numérique 01, 02, 03 à destination d'un utilisateur U muni d'un premier équipement T1 de lecture numérique. - 10 - Dans l'exemple décrit ici, le système de mise à disposition 100 comprend au moins une librairie numérique 10 (dite e-librairie), un serveur de gestion 20 des droits de lecture, et un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30. Dans l'exemple décrit ici, le système de mise à disposition 100 comprend également au moins un distributeur 40 d'objets numériques (dit e-distributeur). Dans l'exemple décrit ici, l'utilisateur U est muni d'un premier équipement T1 de lecture numérique tel que par exemple un « Smartphone » ou un ordinateur portable. Bien évidemment, tous autres équipements de lecture numérique peuvent être envisagés dans le cadre de la présente invention. Dans l'exemple décrit ici, lors d'une étape de création de compte SO, l'utilisateur U se connecte via une interface Web au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30 pour créer un compte, ceci par l'intermédiaire d'un moyen de création de compte M5 qui génère et transmet au premier équipement T1 de lecture numérique une donnée d'identification ID U, cette donnée d'identification ID U contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur U : il s'agit par exemple d'un numéro de client. Cette étape de création de compte SO peut prendre la forme d'une souscription à un abonnement. Il est bien évident ici que le premier équipement T1 doit être configuré pour pouvoir d'une part se connecter au gestionnaire de librairie numérique personnelle 30 et d'autre part recevoir et enregistrer la donnée d'identification ID U. Une fois l'utilisateur U inscrit, ce dernier peut sélectionner un ou plusieurs objets numériques 01, 02, 03, ces objets numériques étant par exemple une vidéo, de la musique, un livre numérique ou encore une application. Cette sélection est caractéristique de la présente invention. En effet, contrairement aux autres systèmes proposés dans l'état de la technique, cette sélection consiste à sélectionner directement à partir de la librairie numérique 10 au moins un objet numérique 01, 02, 03, ceci par l'intermédiaire d'un moyen de sélection M1. De façon caractéristique, cette sélection ne consiste pas à sélectionner l'objet numérique 01, 02, 03 en tant que tel, mais consiste à ne sélectionner qu'une donnée contenant une information relative à cet objet 01, 02, 03. A titre d'exemple non limitatif, une telle donnée peut contenir une information telle que par exemple une information relative au titre, et/ou à l'auteur, et/ou à la date d'édition, et/ou relative à une image ou tout autre donnée de type métadonnée. Plus précisément, dans l'exemple de réalisation décrit ici, la librairie numérique 10 contient une première base de données DB1 stockant des données qui contiennent chacune une information relative respectivement aux objets numériques 01, 02, et 03 : ces données d'identification sont des données de droits de lecture DL 01, DL 02, et DL 03 qui contiennent l'information relative aux droits de lecture des objets numériques 01, 02, 03. Ces droits de lecture peuvent par exemple comprendre l'information suivante : {« le chat botté », « Charles Perrault », « Un meunier ne laissa pas tous bien à trois enfants [...] », « 1699 », « .pdf », }. Ces droits de lecture sont gérés par les e-distributeurs 40 avec l'accord des éditeurs (non représentés ici). L'utilisateur U sélectionne donc via la librairie numérique 10 uniquement la donnée de droits de lecture DL 01, DL 02, et DL_03 de l'objet numérique 01, 02, 03 qu'il souhaite, et non l'objet numérique 01, 02, 03 en tant que tel. En d'autres termes, dans l'exemple décrit ici, la librairie numérique 10 contient les données DL 01, DL 02, et DL_03 qui pointent et renvoient respectivement sur les objets numériques correspondants 01, 02, et 03, ces objets numériques 01, 02, 03 étant eux-mêmes stockés chez un distributeur 40 d'objets numériques qui hébergent une troisième base de données DB3 stockant les objets numériques 01, 02, et 03 en tant que tels. Cette spécificité permet notamment de bien distinguer les corps de métier des différents acteurs opérant dans la chaîne de distribution des objets numériques. On comprend en outre que, grâce à cette distinction dans les différents corps de métiers et grâce à ce type d'échange de données, il peut y avoir plusieurs librairies numériques et plusieurs distributeurs d'objets numériques, ce qui permet d'élargir et d'enrichir l'offre à destination des consommateurs finaux. Par souci de clarté, l'exemple de réalisation décrit ici se limite à une librairie numérique 10 et un distributeur numérique 40. Les e-librairies 10 sont donc les faces visibles du système pour l'utilisateur. Chaque librairie présente un catalogue d'objets numériques 01, 02, 03, ce catalogue contenant les métadonnées issues des droits de lecture. Optionnellement (non illustré ici), le procédé de mise à disposition selon l'invention peut comprendre après cette sélection une demande de confirmation de la sélection, par exemple pour confirmer la sélection avant l'achat final. Dans l'exemple décrit ici, le serveur de gestion des droits de lecture 10 comprend une deuxième base de données DB2 stockant également des données de droit de lecture - 12 - DL 1, DL 02, et DL 03 qui contiennent chacune une information relative aux droits de lecture pour les objets numériques 01, 02, et 03. Comme évoqué précédemment, les première DB1 et deuxième DB2 base de données sont fournies et alimentées notamment par le distributeur 40 d'objets numériques. Suite à la sélection décrite ci-dessus et à l'éventuelle demande de confirmation, le serveur de gestion des droits de lecture 10 génère, lors d'une étape de génération S10 et par l'intermédiaire d'un moyen de génération M2, une donnée de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 en fonction de la donnée de droits de lecture DL 01, DL 2, DL 03 du ou des objets numériques sélectionnés 01, 02, 03. Dans l'exemple décrit ici, la donnée de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 contient une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné 01, 02, 03, une information d'identification relative à l'utilisateur U, et une information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné 01, 02, 03. En d'autres termes, lorsqu'un utilisateur U sélectionne et achète un objet numérique 01, 02 et/ou 03, les données de droits de lecture DL 01, DL 02, DL 03 deviennent personnelles, et sont augmentées d'au moins une information relative à l'utilisateur et à 1' achat/sélection. A titre d'exemple, l'information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné 01, 02, 03 peut être une information du type par exemple la période d'utilisation de l'objet numérique, la date d'acquisition de l'objet numérique, etc. L'information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné peut, quant à elle, être une information du type par exemple les formats disponibles de l'objet numérique, les informations commerciales telles que le prix, ou encore les informations sur l'oeuvre telles que par exemple le titre, l'auteur, le compositeur, etc. Dans l'exemple de réalisation décrit, la donnée de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 consiste en la donnée de droit lecture DL 01, DL 02, DL 03 à laquelle sont ajoutées les informations mentionnées ci-dessus, ceci par concaténation ou agrégation des données correspondantes. A titre d'exemple, et de façon synthétique, cette donnée dite de « DLP » (pour Droit de Lecture Personnel) se présente sous la forme suivante : DLP = DL + {« librairie X », « date d'achat = 18/11/2011 », « droits d'utilisation = Y »}. - 13 - Dans l'exemple décrit ici, le serveur de gestion 20 des droits de lecture comporte un moyen de transmission M3 qui permet lors d'une étape de transmission S20 la transmission de cette donnée de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 vers le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30. Le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30 a ensuite pour fonction de gérer la vie des objets numériques sélectionnés : classement, création de listes de lecture, lecture sur divers terminaux compatibles, etc. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30 comporte un moyen de stockage numérique M7 qui est spécialement configuré pour recevoir et mémoriser la donnée de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 ainsi transmise. Ainsi, grâce à cette succession d'étapes techniques, le gestionnaire de librairie numérique personnelle 30 comprend une ou plusieurs données de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 correspondant chacune aux différents objets numériques sélectionnés 01, 02, et/ou 03 par l'utilisateur U. En fonction de ces données de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03, le gestionnaire de bibliothèque personnelle numérique 30 récupère chez le e-distributeur 40 les fichiers ad hoc qui sont nécessaires pour que l'utilisateur puisse manipuler les objets sélectionnés 01, 02, 03 et qui sont compatibles avec l'équipement Ti et les logiciels de lecture de l'utilisateur. Permettre une souplesse d'accès au contenu du ou des objets numériques sélectionnés est un des objectifs de la présente invention. Aussi, la présente invention prévoit la possibilité à l'utilisateur U d'accéder aux objets numériques 01, 02, 03 par l'intermédiaire de plusieurs types de terminaux. A cet effet, le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30 comporte également un moyen d'enregistrement M6 qui permet à l'utilisateur U lors d'une étape d'enregistrement S40 d'enregistrer à l'aide de la donnée d'identification ID _U un deuxième équipement T2 de lecture numérique. Dans l'exemple décrit ici, cet enregistrement consiste à générer puis transmettre un certificat numérique secret CNS au deuxième équipement T2 de lecture numérique. Ce certificat numérique CNS peut être un certificat logiciel. Comme évoqué précédemment, l'étape d'enregistrement S40 peut également être effectuée pour le premier équipement Ti suite à l'étape de création de compte. Dans ce cas, un certificat numérique est également stocké sur le premier équipement Ti. - 14 - Permettre via un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30 l'accès au contenu du ou des objets numériques 01, 02, 03 est un des objectifs de la présente invention. Aussi, suite à une connexion du premier T1 ou du deuxième T2 équipement de lecture numérique au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle 30, ledit gestionnaire 30 comprend un moyen d'authentification M4 qui, lors d'une étape d'authentification S30, permet l'authentification de l'utilisateur U, cette authentification se faisant par l'intermédiaire de la donnée d'identification ID U et/ou du certificat numérique CNS. De façon optionnelle (non représentée ici), suite à cette authentification, la bibliothèque numérique est mise à jour : cette mise à jour traite les droits de lecture qui ont été acquis, perdus, ou qui sont en fin de droit depuis la précédente connexion. L'authentification déclenche ensuite une phase d'activation des droits d'utilisation (non représentée ici). Cette phase d'activation permet de favoriser des achats du type cadeau : en effet, il est possible de déclencher les droits d'utilisation non pas au moment de l'achat, mais lors de la première lecture, ce qui permet de créer des offres limitées dans le temps par exemple. Suite à cette activation, le procédé de mise à disposition peut également prévoir une phase de sécurisation supplémentaire au cours de laquelle une couche de sécurisation utilisant des fichiers DRM est ajoutée. Ces phases d'authentification, d'activation et de sécurisation étant réalisées, l'utilisateur peut accéder aux objets numériques 01, 02, 03 qu'il a sélectionnés, ceci bien évidemment en fonction des données de droit de lecture personnel DLP 01, DLP 02, DLP 03 dont il dispose. Cette mise à disposition du ou des objets numériques sélectionnés 01, 02, 03 se fait indifféremment soit par exemple par téléchargement soit par exemple par « streaming ». Cette succession d'étapes techniques est gérée par un programme d'ordinateur PG qui comporte des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé de mise à disposition et qui est contenu sur un support d'enregistrement CI. Ainsi, le système de mise à disposition 100 d'objets numériques selon la présente invention propose un modèle ouvert avec au moins 3 acteurs de sorte que chaque acteur (éditeur, e-distributeurs, e-librairies, serveur de gestion des droits) se concentre sur son métier pour enrichir l'offre d'objets numériques, et rendre plus simple et plus souple l'accès aux objets numériques. - 15 - Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu'en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l'objet de l'invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d'ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent
L'objet de la présente invention porte sur un procédé de mise à disposition d'au moins un objet numérique (O1, O2, O3) à destination d'un utilisateur (U) muni d'un premier équipement (T1) de lecture numérique sur lequel est stockée localement une donnée d'identification (ID) contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur (U), le procédé de mise à disposition comportant une étape de génération par un serveur de gestion (20) des droits de lecture d'une donnée de droit de lecture personnel (DLP_O1, DLP_O2, DLP_O3), une étape de transmission de la donnée de droit de lecture personnel (DLP_O1, DLP_O2, DLP_O3) vers un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30), et une étape d'authentification (S30) de l'utilisateur par l'intermédiaire d'une donnée d'identification (ID) ; l'objet de la présente invention porte également sur le système de mise à disposition (10) associé.
1. Procédé de mise à disposition d'au moins un objet numérique (01, 02, 03) à destination d'un utilisateur (U) muni d'un premier équipement (T1) de lecture numérique sur lequel est stockée localement une donnée d'identification (ID U) contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur (U), le procédé de mise à disposition comportant : - suite à une sélection par l'intermédiaire du premier équipement (T1) de lecture numérique d'un objet numérique (01, 02, 03) sur une librairie numérique (10), une étape de génération (S10) par un serveur de gestion (20) des droits de lecture d'une donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) contenant au moins une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) et ladite au moins une information d'identification relative à l'utilisateur (U), - une étape de transmission (S20) de la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) personnelle (30), et - suite à une connexion du premier vers un gestionnaire de bibliothèque numérique équipement (T1) de lecture numérique au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30), une étape d'authentification (S30) de l'utilisateur par l'intermédiaire de la donnée d'identification (ID U), en sorte de permettre, en fonction de ladite donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03), la mise à disposition de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) sur le premier équipement (T1) de lecture numérique. 2. Procédé de mise à disposition selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de création de compte (SO) auprès du gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) au cours de laquelle la donnée d'identification (ID U) est générée et est transmise au premier équipement (T1) de lecture numérique. 3. Procédé de mise à disposition selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de génération (S30) consiste notamment à concaténer une donnée de droit de lecture (DL 01, DL 02, DL 03) contenant une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) avec la donnée d'identification (ID U).- 17 - 4. Procédé de mise à disposition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) contient au moins une information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03). 5. Procédé de mise à disposition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'enregistrement (S40) consistant notamment à enregistrer à l'aide de la donnée d'identification (ID U) un deuxième équipement (T2) de lecture numérique pour permettre la mise à disposition de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) sur ledit deuxième équipement (T2) de lecture numérique. 6. Procédé de mise à disposition selon la 5, caractérisé en ce que l'étape d'enregistrement (S40) consiste à générer puis transmettre un certificat numérique secret (CNS) au deuxième équipement (T2) de lecture numérique suite à une connexion dudit deuxième équipement (T2) au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) à l'aide de la donnée d'identification (ID U). 7. Programme d'ordinateur (PG) comportant des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé de mise à disposition selon l'une quelconque des 1 à 6 lorsque ledit programme d'ordinateur (PG) est exécuté par un ordinateur. 8. Support d'enregistrement (CI) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur (PG) comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de mise à disposition selon l'une quelconque des 1 à 6. 9. Système de mise à disposition (100) d'au moins un objet numérique (01, 02, 03) à destination d'un utilisateur (U) muni d'un premier équipement (T1) de lecture numérique sur lequel est stockée localement une donnée d'identification (ID U) contenant au moins une information d'identification relative à l'utilisateur (U), ledit système de mise à disposition (100) comprenant au moins une librairie numérique (10), un serveur de gestion (20) des droits de lecture, et un gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (3 0),- 18 - - ladite au moins une librairie numérique (10) comportant : a) un moyen de sélection (M1) configuré pour permettre la sélection par l'intermédiaire du premier équipement (T1) de lecture numérique d'au moins un objet numérique (01, 02, 03), - le serveur de gestion (20) des droits de lecture comportant : b) une deuxième base de données (DB2) stockant au moins une donnée de droit de lecture (DL 01, DL 02, DL 03) contenant une information relative aux droits de lecture pour ledit au moins un objet numérique (01, 02, 03), c) un moyen de génération (M2) configuré pour permettre, en fonction de la donnée de droits de lecture (DL 01, DL 02, DL 03) dudit au moins un objet numérique sélectionné (01, 02, 03), la génération d'une donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) contenant au moins une information relative aux droits de lecture de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) et ladite au moins une information d'identification relative à l'utilisateur (U), et d) un moyen de transmission (M3) configuré pour permettre la transmission de la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) vers le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30), et - le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) comportant un moyen d'authentification (M4) configuré pour permettre, suite à une connexion du premier équipement (T1) de lecture numérique au gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30), l'authentification de l'utilisateur (U) par l'intermédiaire de la donnée d'identification (ID U), en sorte de permettre, en fonction de la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03), la mise à disposition dudit au moins un objet numérique sélectionné (01, 02, 03) sur le premier équipement (T1) de lecture numérique. 10. Système de mise à disposition (100) selon la 9, caractérisé en ce que le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) comporte un moyen de création de compte (M5) configuré pour générer et transmettre la donnée d'identification (ID U) au premier équipement (T1) de lecture numérique. 11. Système de mise à disposition (100) selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que le moyen de génération (M2) est configuré pour concaténer la donnée de droit de lecture (DL 01, DL 02, DL 03) contenant une information relative aux droits- 19 - de lecture de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) avec la donnée d'identification (ID U). 12. Système de mise à disposition (100) selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que le moyen de génération (M2) est configuré de telle manière que la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) contient au moins une information relative aux droits d'utilisation de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03). 13. Système de mise à disposition (100) selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) comporte un moyen d'enregistrement (M6) configuré pour enregistrer à l'aide de la donnée d'identification (ID U) un deuxième équipement (T2) de lecture numérique pour permettre la mise à disposition de l'objet numérique sélectionné (01, 02, 03) sur ledit deuxième équipement (T2). 14. Système de mise à disposition (100) selon la 13, caractérisé en ce que le moyen d'enregistrement (M6) est configuré pour générer puis transmettre un certificat numérique secret (CNS) au deuxième équipement (T2) de lecture numérique suite à une connexion dudit deuxième équipement (T2) au gestionnaire de bibliothèque numérique (30) à l'aide de la donnée d'identification (ID U). 15. Système de mise à disposition (100) selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que le gestionnaire de bibliothèque numérique personnelle (30) comporte un moyen de stockage numérique (M7) configuré pour recevoir et mémoriser la donnée de droit de lecture personnel (DLP 01, DLP 02, DLP 03) transmise par le serveur de gestion (20) des droits de lecture.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 21,H04L 29
G06F 21/10,H04L 29/06
FR2990608
A1
SAC A DOS POUR LA COURSE OU LA RANDONNEE PEDESTRE
20,131,122
La présente invention concerne un . Un sac à dos pour la course ou la randonnée pédestre comporte classiquement : - un dos agencé pour être plaqué contre le dos d'un utilisateur ; - une face avant délimitant un volume de chargement avec le dos du sac ; - deux bretelles comprenant chacune une portion d'extrémité fixée en partie supérieure du dos du sac et une portion d'extrémité libre équipée de 10 deux boucles ; et - deux sangles comprenant chacune une portion d'extrémité fixée en partie inférieure du dos du sac et une portion d'extrémité libre enfilée à travers les boucles d'une bretelle respective. Les sangles et les boucles forment des moyens de réglage et 15 d'ajustement des bretelles sur les épaules de l'utilisateur. Un inconvénient d'un tel type de sac est que lors d'une course ou d'une marche soutenue, les sangles sont susceptibles de défiler à travers les boucles sous le poids du chargement. Ainsi, à mesure que l'utilisateur progresse, le sac finit par ne plus être ajusté, et rebondir sur le dos de 20 l'utilisateur. Chaque rebond exerce un choc sur les épaules de l'utilisateur gênant sa progression. En outre, chaque rebond accélère le défilement des sangles à travers les boucles. Ainsi, l'utilisateur doit réajuster fréquemment les bretelles de son sac à dos. 25 Un autre inconvénient d'un tel type de sac est qu'il comporte une pluralité de sangles et de boucles, ce qui accroit son coût de fabrication. L'invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. L'invention concerne un sac à dos pour la course ou la randonnée pédestre comportant 30 - un dos agencé pour être plaqué contre le dos d'un utilisateur ; - une face avant fixée sur le dos du sac, et délimitant un volume de chargement avec le dos du sac ; et - des première et seconde bandes, telles que des bretelles, des éléments de ceinture pectorale, ou des éléments de ceinture abdominale, 35 comprenant chacune une portion d'extrémité fixée au dos du sac et une portion d'extrémité libre ; caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage et d'ajustement des première et seconde bandes comprenant : - une première portion de cordon liée à la portion d'extrémité libre de la première bande ; - une seconde portion de cordon liée à la portion d'extrémité libre de la seconde bande ; - un organe de blocage, à travers lequel sont enfilées les première et seconde portions de cordon, adapté pour : - interdire le défilement des première et seconde portions de 10 cordon ; et en alternance - autoriser le défilement des première et seconde portions de cordon. Le terme « lié » doit être entendu dans son sens le plus large, c'est-à-dire couvrant tout type de liaison mécanique, notamment une liaison fixe ou 15 une liaison coulissante. Le terme « cordon » doit être entendu dans son sens le plus large c'est à dire couvrant tout élément allongé tel qu'un cordon textile cylindrique ou en bande, ou un cordon en matière synthétique. Lorsque l'organe de blocage autorise le défilement des première et 20 seconde portions de cordon, l'utilisateur peut rapprocher les extrémités libres des première et seconde bandes en tirant sur les première et seconde portions de cordon, ou en tirant sur les bandes. L'utilisateur peut écarter les extrémités libres des première et seconde bandes en tirant sur ces première et seconde bandes. 25 Ainsi, les bandes sont parfaitement ajustées à la morphologie de l'utilisateur. Lorsque l'organe de blocage interdit le défilement des première et seconde portions de cordon, les extrémités libres ne peuvent être ni rapprochées, ni écartées l'une de l'autre. Ainsi, les bandes sont maintenues 30 ajustées à la morphologie de l'utilisateur. En conséquence, lors d'une course ou d'une marche soutenue, l'utilisateur n'est plus contraint de réajuster les première et seconde bandes constitutives de son sac à dos. En outre, les première et seconde bandes du sac sont réglées et 35 ajustées simplement. Il est possible, dans le cas d'un sac à dos de course pédestre, d'ajuster les première et seconde bande à des morphologies d'utilisateur très différentes, et par suite de fabriquer un sac de taille unique, au lieu de plusieurs sacs habituellement. Le sac à dos selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Dans une première forme d'exécution, les portions d'extrémités libres des première et seconde bandes sont équipées, respectivement, de premier et second passants ; les première et seconde portions de cordon sont enfilées à travers, respectivement, les premier et second passants ; et les première et seconde portions de cordons sont reliées de manière à former un même cordon. Le terme « passant » doit être entendu dans son sens le plus large, c'est-à-dire couvrant une boucle, une gaine, un oeillet ou analogue. Dans une deuxième forme d'exécution, les extrémités libres des 15 première et seconde bandes sont équipées, respectivement, de premier et second passants ; les première et seconde portions de cordon sont enfilées à travers, respectivement, les premier et second passants ; et les première et seconde portions de cordon sont équipées de 20 moyens d'ancrages, tel que des noeuds ou des perles, agencés pour retenir les première et seconde portions de cordon, respectivement, aux premier et second passants, en réponse à un effort de traction exercé sur les première et seconde portions de cordon. Dans une troisième forme d'exécution, les première et seconde 25 portions de cordon sont fixées aux portions d'extrémités libres, respectivement, des première et seconde bandes. De préférence, l'organe de blocage comprend : - une partie fixe ; - une partie mobile entre : 30 - une position de blocage dans laquelle la partie mobile pince les première et seconde portions de cordon contre la partie fixe, de manière à interdire le défilement des première et seconde portions de cordon ; - une position de réglage dans laquelle la partie mobile cesse de presser les première et seconde portions de cordon contre la partie 35 fixe, de manière à autoriser le défilement des première et seconde portions de cordon ; et - des moyens de rappel élastiques agencés rappeler la partie mobile en position de blocage. Avantageusement, le sac à dos comporte une poche présentant des première et seconde ouvertures pour permettre l'engagement des portions 5 d'extrémités libres, respectivement, des première et seconde bandes ; la poche est pourvue d'un orifice à travers lequel sont enfilées les première et seconde portions de cordon, de telle sorte que les première et seconde portions de cordon s'étendent en partie à l'intérieur de la poche et en partie à l'extérieur de la poche ; et 10 l'organe de blocage est disposé à l'extérieur de la poche. Dans ces conditions, les portions d'extrémité libres des première et seconde bandes sont susceptibles d'être engagées dans la poche, pour plaquer le sac contre le dos de l'utilisateur. Un glissement des portions d'extrémité libre, de haut en bas, est empêché. 15 En outre, les première et seconde portions de cordon étant en partie logée à l'intérieur de la poche, le risque d'emmêlement est minimisé. Suivant une possibilité, la poche est fixée sur la face avant, à l'extérieur du volume de rangement. Ainsi, l'accessibilité à l'organe de blocage est facilitée. 20 Suivant une autre possibilité, la poche est fixée sur la face avant, à l'intérieur du volume de rangement. Ainsi, les risques d'accrochage des première et seconde portions de cordon dans des branches ou analogue est réduit. Suivant une autre caractéristique, la poche est fixé sur le dos du 25 sac, à l'extérieur du volume de chargement. Avantageusement, les première et seconde portions d'extrémité libres des première et seconde bandes sont réalisées en un matériau élastiquement deformable, tel qu'en textile élasthanne. Dans ces conditions, la bretelle épouse la forme du dos de 30 l'utilisateur dans les zones dorso-latérales. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, quatre formes d'exécution d'un sac à dos selon l'invention. 35 Figure 1 est une vue de face d'un premier sac sur le dos d'un utilisateur ; Figure 2 en une vue de face lors du réglage et de l'ajustement des bretelles ; Figure 3 en est une vue de face partiellement en lors du réglage et de l'ajustement des bretelles ; Figure 4 en est une vue de face lorsque les bretelles ne sont pas ajustées ; Figure 5 en est une vue de dos ; Figure 6 est une vue de face partiellement en transparence d'un deuxième sac ; Figure 7 est une vue de face partiellement en transparence d'un troisième sac ; et Figure 8 est une vue de dos, partiellement arrachéé, d'un quatrième sac. Les figures 1 à 5 représentent un sac à dos 2 pour la course pédestre. Ce sac 2 comporte un dos 4 agencé pour être plaqué contre le dos d'un utilisateur 6. Le sac 2 comporte une face avant 8 fixée sur le dos 4, et délimitant avec lui un volume de chargement. Le sac 2 comporte une poche 10 fixée sur la face avant 8, à l'extérieur du volume de rangement. La poche 10 présente des ouvertures 20 latérales 11 et un orifice 12 cerclé. Le sac 2 comporte des bretelles 14 et 16. Chaque bretelle 14 et 16 comprend une portion d'extrémité 14a et 16a fixée en partie supérieure du dos 4, et une portion d'extrémité 14b et 16b libre. Chaque portion d'extrémité 14b et 16b est agencée pour prendre appui sur une zone dorso-latérale de 25 l'utilisateur, et est réalisée en un matériau élastiquement deformable, tel qu'en textile élasthanne. Les portions d'extrémité 14b et 16b sont conformées pour être engagées à l'intérieur de la poche 10, par les ouvertures latérales 11. Les portions d'extrémités 14a et 16a sont équipées, 30 respectivement, de passants 18 et 20 (représentés à la figure 3). Ici, les passants 18 et 20 ont la forme de gaines. Le sac 2 comporte des moyens 22 de réglage et d'ajustement des bretelles 14 et 16 comprenant : - une portion de cordon 24 enfilée à travers le passant 18; et 35 - une portion de cordon 26 enfilée à travers le passant 20; - un organe de blocage 28, à travers lequel sont enfilées les portions de cordon 24 et 26. Les portions de cordon 24 et 26 sont reliées de part et d'autre de manière à former un même cordon. Les portions de cordon 24 et 26 traversent 5 l'orifice 12 de la poche 10, de telle sorte qu'elles s'étendent en partie à l'intérieur de la poche 10 et en partie à l'extérieur de la poche 10. L'organe de blocage 28 est disposé à l'extérieur de la poche 10. Cet organe de blocage 28, connu en soi, comprend une partie fixe, et une partie mobile entre : 10 - une position de blocage dans laquelle la partie mobile pince les portions de cordon 24 et 26 contre la partie fixe, de manière à interdire le défilement des portions de cordon 24 et 26; - une position de réglage dans laquelle la partie mobile cesse de presser les portions de cordon 24 et 26 contre la partie fixe, de manière à 15 autoriser le défilement des portions de cordon 24 et 26. Le passage de la partie mobile de sa position de blocage à sa position de réglage est réalisé par pression. L'organe de blocage 28 comprend également des moyens de rappel élastiques agencés rappeler la partie mobile en position de blocage en 20 absence de pression. Un mode d'utilisation du sac 2 est maintenant décrit. Initialement, les bretelles 14 et 16 ne sont pas ajustées. Les portions d'extrémités 14b et 16b sont dégagées de la poche 10. Les portions de cordons 24 et 26 s'étendent en majorité à l'intérieur de la 25 poche 10. Seul une minorité est maintenue à l'extérieur de la poche 10 par l'organe de blocage 28 qui forme ancre. L'utilisateur 6 peut disposer le sac sur ses épaules. Pour régler et ajuster les bretelles 14 et 16, l'utilisateur presse la partie mobile de l'organe de blocage 28, de telle sorte que celle-ci se 30 positionne en position de réglage. Le défilement des portions de cordons 24 et 26 est autorisé. Puis, l'utilisateur tire sur les portions de cordon 24 et 26 (tel que représenté aux figures 1 à 3). En réponse, les portions de cordon 24 et 26 défilent à travers l'organe de blocage 28 dans un sens 51. Les portions 35 d'extrémité libres 14b et 16b des bretelles 14 et 16 s'engagent dans la poche 10 par les ouvertures latérales 11 et se rapprochent. Une fois les bretelles 14 et 16 ajustées, l'utilisateur 6 relâche la partie mobile qui est ramené en position de blocage par les moyens de rappel. Le défilement des portions de cordons 24 et 26 est interdit. Pour détendre les bretelles 14 et 16, l'utilisateur presse la partie 5 mobile de l'organe de blocage, de telle sorte que celle-ci se positionne en position de réglage. Le défilement des portions de cordons 24 et 26 est autorisé. Puis, l'utilisateur 6 tire sur les bretelles 14 et 16 (tel que représenté à la figure 4). En réponse, les portions de cordon 24 et 26 défilent à travers 10 l'organe de blocage 28 dans un sens S2. Les portions d'extrémité libres 14b et 16b des bretelles 14 et 16 s'engagent dans la poche 10 par les ouvertures latérales 11 et se rapprochent. Une fois les bretelles 14 et 16 suffisamment détendues, l'utilisateur 6 relâche la partie mobile qui est ramené en position de blocage par les 15 moyens de rappel. Le défilement des portions de cordon 24 et 26 est interdit. La figure 6 représente un sac 2' identique au sac 2 à l'exception que les portions de cordon 24 et 26 ne sont plus raccordées l'une à l'autre. Les portions de cordon 24 et 26 sont équipées de perles 30 et 32, formant moyens d'ancrage, agencés pour retenir les portions de cordon 24 et 26 aux passants 20 18 et 20, en réponse à un effort de traction exercé sur les portions de cordon 24 et 26. La figure 7 représente un sac 2" identique au sac 2 à l'exception que les portions de cordon 24 et 26 ne sont plus raccordées l'une à l'autre. Les passants 18 et 20 sont omis. Les portions de cordon 24 et 26 sont fixées, par 25 exemple par coutures 34 et 36, aux portions d'extrémités libres 14b et 16b des bretelles 14 et 16. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution du sac à dos décrites ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.La figure 8 représente un sac 30 102 de randonnée, identique au sac 2, à l'exception qu'il ne comporte pas de moyens de reglage et d'ajustement des bretelles. Les extrémités des bretelles sont fixées au dos 104 du sac 102. Le sac 102 comporte une poche 110 fixée sur le dos 104, à l'extérieur du volume de rangement. La poche 110 présente des ouvertures 35 latérales 111 et un orifice cerclé (non représenté) tourné vers le dos du porteur. Le sac 102 comporte deux éléments de ceinture abdominale 114 et 116, comprenant chacune une portion d'extrémité 114a et 116a fixée au dos 104 du sac 102 et une portion d'extrémité libre 114b et 116b. Les extrémités libres 114b et 116b sont équipées de moyens d'accrochage complémentaires, tel des pièces de tissus à boucles et crochets, ou des organes d'encliquetage mâle et femelle. Les portions d'extrémités 114a et 116a sont équipées, respectivement, de passants 118 et 120. Le sac 2 comporte des moyens 122 de réglage et d'ajustement 10 des éléments de ceinture abdominale 114 et 116, identiques aux moyens 22 à l'exception que l'accès aux cordons et organe de blocage est réalisé au bas du dos. Les moyens 122 comprennent : - une portion de cordon 124 enfilée à travers le passant 118; et - une portion de cordon 126 enfilée à travers le passant 120; 15 - un organe de blocage 128, à travers lequel sont enfilées les portions de cordon 124 et 126. Les portions de cordon 124 et 126 sont reliées de part et d'autre de manière à former un même cordon. Les portions de cordon 124 et 126 traversent l'orifice cerclé de la poche 110, de telle sorte qu'elles s'étendent en 20 partie à l'intérieur de la poche 110 et en partie à l'extérieur de la poche 110, au niveau du bas du dos du porteur. L'organe de blocage 28 est disposé à l'extérieur de la poche 110. En variante (non représentée), un sac selon l'invention peut comprendre deux éléments de ceinture pectorale. Chaque élément de ceinture 25 comprend une portion d'extrémité fixée au dos du sac, et une portion d'extrémité libre. Le sac comprend des moyens de réglage et d'ajustement identiques aux moyens 22 à l'exception que l'accès aux cordons et organe de blocage est réalisé à hauteur pectorale
L'invention concerne un sac à dos (2) comportant - un dos (4) agencé pour être plaqué contre le dos d'un utilisateur ; - des première et seconde bandes (14, 16), telles que des bretelles, des éléments de ceinture pectorale, ou des éléments de ceinture abdominale, comprenant chacune une portion d'extrémité (14a) fixée au dos (4) du sac et une portion d'extrémité libre (14b) ; et - des moyens (22) de réglage et d'ajustement des première et seconde bandes (14, 16) comprenant : . une première portion de cordon liée à la portion d'extrémité libre (14b) de la première bande (14) ; . une seconde portion de cordon liée à la portion d'extrémité libre (16b) de la seconde bande (16) ; et . un organe de blocage (28), à travers lequel sont enfilées les première et seconde portions de cordon (24, 26).
1. Sac à dos (2; 2'; 2"; 102) pour la course ou la randonnée pédestre comportant - un dos (4; 104) agencé pour être plaqué contre le dos d'un utilisateur ; - une face avant (8) fixée sur le dos (4 ;104) du sac, et délimitant un volume de chargement avec le dos (4; 104) du sac ; et - des première et seconde bandes (14, 16; 114, 116), telles que des bretelles, des éléments de ceinture pectorale, ou des éléments de ceinture abdominale, comprenant chacune une portion d'extrémité (14a, 16a; 114a, 116a) fixée au dos (4; 104) du sac et une portion d'extrémité libre (14b, 16b; 114b, 116b) ; caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (22; 122) de réglage 15 et d'ajustement des première et seconde bandes (14, 16; 114, 116) comprenant : - une première portion de cordon (24; 124) liée à la portion d'extrémité libre (14b; 114b) de la première bande (14; 114) ; - une seconde portion de cordon (26; 126) liée à la portion 20 d'extrémité libre (16b; 116b) de la seconde bande (16; 116) ; - un organe de blocage (28; 128), à travers lequel sont enfilées les première et seconde portions de cordon (24, 26), adapté pour : - interdire le défilement des première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) ; et en alternance 25 - autoriser le défilement des première et seconde portions de cordon (24, 26; 126). 2. Sac à dos (2; 102) selon la 1, caractérisé en ce que en ce que les portions d'extrémités libres (14b, 16b; 114b, 116b) des 30 première et seconde bandes (14, 16; 114, 116) sont équipées, respectivement, de premier et second passants (18, 20; 118, 120) ; en ce que les première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) sont enfilées à travers, respectivement, les premier et second passants (18, 20; 118, 120) ; et 35 en ce que les première et seconde portions de cordons (24, 26; 124, 126) sont reliées de manière à former un même cordon. 3. Sac à dos (2') selon la 1, caractérisé en ce que les extrémités libres (14b, 16b) des première et seconde bandes (14, 16) sont équipées, respectivement, de premier et second passants (18, 20) ; en ce que les première et seconde portions de cordon (24, 26) sont enfilées à travers, respectivement, les premier et second passants (18, 20) ; et en ce que les première et seconde portions de cordon (24, 26) sont équipées de moyens d'ancrages (30, 32), tel que des noeuds ou des perles, agencés pour retenir les première et seconde portions de cordon (24, 26), 10 respectivement, aux premier et second passants (18, 20), en réponse à un effort de traction exercé sur les première et seconde portions de cordon (24, 26). 4. Sac à dos (2") selon la 1, caractérisé en ce que les 15 première et seconde portions de cordon (24, 26) sont fixées aux portions d'extrémités libres (14b, 16b), respectivement, des première et seconde bandes (14, 16). 5. Sac à dos (2; 2'; 2"; 102) selon l'une quelconque des 20 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de blocage (28; 128) comprend : - une partie fixe ; - une partie mobile entre : - une position de blocage dans laquelle la partie mobile 25 pince les première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) contre la partie fixe, de manière à interdire le défilement des première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) ; - une position de réglage dans laquelle la partie mobile cesse de presser les première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 30 126) contre la partie fixe, de manière à autoriser le défilement des première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) ; et - des moyens de rappel élastiques agencés rappeler la partie mobile en position de blocage. 35 6. Sac à dos (2; 2'; 2"; 102) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une poche (10; 110)présentant des première et seconde ouvertures (11 ; 111) pour permettre l'engagement des portions d'extrémités libres (14b, 16b; 114b, 116b), respectivement, des première et seconde bandes (14, 16; 114, 116) ; en ce que la poche (10; 110) est pourvue d'un orifice (12) à travers 5 lequel sont enfilées les première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126), de telle sorte que les première et seconde portions de cordon (24, 26; 124, 126) s'étendent en partie à l'intérieur de la poche (10; 110) et en partie à l'extérieur de la poche (10; 110) ; et en ce que l'organe de blocage (28; 128) est disposé à l'extérieur 10 de la poche (10; 110). 7. Sac à dos (2 ; 2'; 2") selon la 6, caractérisé en ce que la poche (10) est fixée sur la face avant (8), à l'extérieur du volume de rangement. 15 8. Sac à dos selon la 6, caractérisé en ce que la poche est fixée sur la face avant, à l'intérieur du volume de rangement. 9. Sac à dos (102) selon la 6, caractérisé en ce que 20 la poche (110) est fixé sur le dos (104) du sac, à l'extérieur du volume de chargement. 10. Sac à dos (2; 2'; 2") selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les première et seconde portions 25 d'extrémité libres (14b, 16b) des première et seconde bandes (14, 16) sont réalisées en un matériau élastiquement déformable, tel qu'en textile élasthan ne.
A
A45
A45F
A45F 3
A45F 3/04
FR2991519
A1
BOITE ELECTRIQUE COMPRENANT UN DISPOSITIF D'ENTREE DE GAINE
20,131,206
La présente invention concerne de manière générale les boites 5 électriques à encastrer, destinées à recevoir des câbles et/ou des conducteurs électriques. De telles boites sont notamment des boites pour appareillages électriques, des boîtes de dérivation de câbles et/ou de conducteurs électriques et des boites formant tableaux d'abonnés. 10 L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'une boîte électrique à encastrer dans une cloison sèche telle qu'une cloison alvéolaire. Elle concerne plus particulièrement une boite électrique comprenant une partie rigide qui est pourvue localement d'au moins un dispositif d'entrée destiné à 15 accueillir une extrémité d'une gaine de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques, chaque dispositif d'entrée comportant un manchon et une membrane souple qui lie ledit manchon à ladite partie rigide. Elle concerne également un procédé d'insertion d'une extrémité d'une gaine de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques à l'intérieur d'une 20 telle boite électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà du document FR2853774 appartenant aux demanderesses une boite électrique dans laquelle le manchon est rigide et la membrane souple comporte une zone à soufflets apte à se déformer pour 25 autoriser ledit manchon à pivoter pour prendre différentes orientations par rapport à l'axe principal de la boîte électrique. Bien que cet agencement d'entrée de gaine facilite la mise en place de la boite électrique dans n'importe quelle cloison sèche, il n'assure pas une étanchéité complète à l'air froid ou à la poussière du fait qu'il subsiste un jour 30 entre la face interne du manchon et la face externe de la gaine insérée dans celui- ci. En outre, cet agencement d'entrée de gaine est complexe à réaliser du fait que la membrane souple comporte des soufflets et que le manchon rigide comporte sur sa face interne un moyen de retenue de l'extrémité de la gaine en dehors du volume intérieur utile de la boite électrique. La complexité de réalisation de cette boîte électrique augmente son coût de fabrication. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose une nouvelle boîte électrique simple et peu onéreuse à réaliser, qui assure au niveau de l'entrée d'une gaine électrique une étanchéité totale, qui autorise la gaine à prendre différentes orientations par rapport à l'axe principal de la boite électrique afin de faciliter sa mise en place dans tout type de cloison sèche et qui permet de positionner l'extrémité libre de la gaine en dehors du volume intérieur utile de la boite électrique. Plus particulièrement, l'invention propose une boîte électrique telle que définie en introduction, dans laquelle chaque dispositif d'entrée comporte un deuxième manchon de plus petite section et une deuxième membrane souple qui 15 lie ce deuxième manchon au premier manchon. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la boîte électrique conforme à l'invention sont les suivantes : - ledit deuxième manchon présente une extrémité libre fermée par un opercule retirable ; 20 - ledit opercule porte une languette de préhension pour arracher l'opercule ; - chaque dispositif d'entrée est réalisé d'une seule pièce monobloc en matière souple ; - la matière souple est une matière élastomère telle qu'un caoutchouc ou 25 un styrène éthylène butylène styrène (SEBS) ; - ladite partie rigide est réalisée en une matière thermoplastique telle qu'un polystyrène, un polypropylène ou un polyamide ; - chaque dispositif d'entrée est surmoulé sur ladite partie rigide ; - ladite partie rigide comprenant une paroi latérale qui s'élève à partir 30 d'un fond, la première membrane souple de chaque dispositif d'entrée s'étend sur ladite paroi latérale et sur ledit fond ; et - elle comporte une pluralité de dispositif d'entrée répartis sur son pourtour formant une pluralité d'entrées de gaine. L'invention propose également un procédé d'insertion d'une extrémité d'une gaine de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques à l'intérieur de la partie rigide d'une boite électrique conforme à l'invention, qui comprend les étapes selon lesquelles : a) on enfile l'extrémité de la gaine sur le deuxième manchon d'un dispositif d'entrée jusqu'à ce qu'elle bute contre la deuxième membrane souple ; b) on insère ladite extrémité de la gaine à l'intérieur de la partie rigide de ladite boîte électrique en traversant ledit premier manchon qui se retrousse totalement sur la surface externe de la gaine en l'enveloppant étroitement ; c) on continue d'insérer ladite extrémité de la gaine à l'intérieur de ladite partie rigide jusqu'à ce que ladite extrémité traverse ledit dispositif d'entrée en retroussant le deuxième manchon ainsi que ladite deuxième membrane sur la gaine ; d) on coupe la partie de la gaine qui émerge du dispositif d'entrée à l'intérieur de la partie rigide ; et e) on tire la gaine vers l'extérieur de la partie rigide de la boite électrique pour positionner l'extrémité de la gaine en dehors du volume intérieur utile de câblage de la boite électrique, dans son mouvement de retrait, ladite gaine entraînant lesdits premier et deuxième manchons ainsi que ladite deuxième membrane avec elle de sorte qu'ils se retroussent vers l'extérieur de ladite partie rigide tout en enveloppant étroitement l'extrémité de ladite gaine. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en perspective avant d'une boite électrique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective arrière de la boîte électrique de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté de la boite électrique de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de détail d'un dispositif d'entrée de la boite électrique de la figure 1 ; - les figures 5 à 8 représentent, vue en coupe axiale, les principales étapes du procédé conforme à l'invention pour insérer une gaine dans la boîte électrique de la figure 1 ; - les figures 9 et 10 représentent, vue en coupe axiale, la boîte électrique de la figure 1 encastrée dans deux cloisons sèches différentes. Sur les figures 1 à 3 on a représenté une boîte électrique 100 à encastrer, ici une boite d'encastrement d'un appareillage électrique, destinée à recevoir dans son volume intérieur utile non seulement l'appareillage électrique en question non représenté, mais aussi les câbles et/ou les conducteurs électriques nécessaires à son alimentation. Cette boîte électrique 100 est avantageusement destinée à être encastrée dans une cloison sèche comme cela est représenté sur les figures 9 et 10. Elle comprend une partie rigide 110 constituée par une paroi latérale 110A et un fond 110B qui délimitent le volume intérieur utile. La paroi latérale 110A est ici cylindrique de révolution autour d'un axe X central. Elle s'élève à partir du fond 110B circulaire. À l'opposé du fond 110B, la boite électrique 100 comporte une ouverture circulaire 110C permettant l'introduction du mécanisme d'appareillage électrique dans ladite boîte électrique 100. La partie rigide 110 de la boite électrique 100 est pourvue d'une pluralité de dispositifs d'entrée 120, ici quatre dispositifs 120, répartis sur son pourtour et formant des entrées pour des gaines 10 de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques (voir figures 8 à 10). Bien entendu, selon une variante non représentée, on peut prévoir que la boite électrique selon l'invention comporte dans sa partie rigide un seul dispositif 25 d'entrée de câbles et/ou de conducteurs électriques Chaque dispositif d'entrée 120 est destiné à accueillir l'extrémité d'une gaine 10 de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques pour permettre l'entrée dans la boite électrique des câbles et/ou des conducteurs nécessaires à la desserte de l'appareillage électrique correspondant. 30 Comme le montre plus particulièrement la figure 4, chaque dispositif d'entrée 120 comporte une première membrane souple 121 qui obture une ouverture prévue dans la partie rigide 110 de la boîte électrique 100. Cette ouverture présente ici un contour oblong et elle s'étend en partie sur ladite paroi latérale 110A et en partie sur le fond 110B de la boite électrique 100. Ainsi, la première membrane 121 présente ici un contour oblong et s'étend sur la paroi latérale 110A et sur le fond 110B de la partie rigide 110 de la boite électrique 100. Bien entendu, selon une variante de réalisation non représentée, on pourrait prévoir des ouvertures circulaires dans la partie rigide de la boite électrique et la première membrane souple présenterait alors un contour circulaire. Ici, chaque première membrane souple 121 est située en retrait de la face externe de la paroi latérale 110A de la partie rigide 110 de la boîte électrique 100. Chaque dispositif d'entrée 120 comporte en outre un premier manchon 122 qui s'étend à l'arrière de la partie rigide 110 de la boîte électrique 100 et qui débouche dans le volume intérieur utile de la boîte électrique. La première membrane souple 121 lie une extrémité du premier manchon 122 à la partie rigide 110 de la boîte électrique 100. Comme le montre la figure 3, en sortie de fabrication, le premier manchon 122 de chaque dispositif d'entrée 120 s'étend parallèlement à l'axe X central de la boite électrique 100. Chaque dispositif d'entrée 120 comporte, en outre, dans l'alignement arrière du premier manchon 122, un deuxième manchon 124 de plus petite section 20 et une deuxième membrane souple 123 qui lie ce deuxième manchon 124 au premier manchon 122. Le deuxième manchon 124 présente une extrémité libre 124A fermée par un opercule 125 retirable. Cet opercule 125 porte une languette de préhension 126 pour arracher l'opercule. 25 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, chaque dispositif d'entrée 120, comportant les deux manchons 122, 124 fermés à l'arrière par l'opercule 125 et les deux membranes souples 121, 123, est réalisé d'une seule pièce monobloc en matière souple. La matière souple est préférentiellement une matière élastomère telle 30 qu'un caoutchouc ou un styrène éthylène butylène styrène (SEBS). Ainsi, comme cela va être décrit plus ultérieurement, chaque dispositif d'entrée 120 forme une chaussette destinée à envelopper la gaine 10 pour la maintenir en position par rapport à la partie rigide 110, selon une orientation choisie. Les différentes orientations de la gaine 10 par rapport à l'axe X de la boîte électrique 100 sont données grâce à la membrane souple 121 et au premier manchon 122 qui forment une rotule. Par ailleurs, la partie rigide 110 de la boîte électrique 100 est réalisée en une matière thermoplastique telle qu'un polystyrène, un polypropylène ou un polyamide. Chaque dispositif d'entrée 120 est surmoulé sur ladite partie rigide 110. Selon un mode de réalisation de la boite électrique 100, l'injection de la matière élastomère dans le moule pour la réalisation desdits dispositifs d'entrée 120 se fait en étoile sensiblement à partir du centre du fond 1108 de la boîte électrique 100. L'introduction d'une gaine 10 d'amenée de câbles et/ou de conducteurs électriques dans ladite boite électrique 100 grâce à un dispositif d'entrée 120 se fait de la manière suivante. Tout d'abord, l'installateur tire sur la languette de préhension 126 pour arracher l'opercule 125 et ouvrir le deuxième manchon 124 du dispositif d'entrée 120 correspondant. Il enfile les câbles 11 issus de la gaine 10 au travers des deux manchons 122, 124 pour les introduire dans le volume intérieur utile de la boîte électrique 100. Puis, il enfile l'extrémité de la gaine 10 sur le deuxième manchon 124 du dispositif d'entrée 120 jusqu'à ce qu'elle bute contre la deuxième membrane souple 123 (voir figure 5). Ici, le deuxième manchon 124 sert de guide pour l'extrémité de la gaine 10 de sorte que celle-ci se positionne correctement en butée contre la deuxième membrane souple 123. A cet effet, il présente une section externe inférieure à la section interne de la gaine 10 tandis que l'autre manchon, le premier manchon 122, présente une section interne légèrement supérieure à la section externe de la gaine 10. L'installateur insère alors ladite extrémité de la gaine 10 à l'intérieur de la partie rigide 110 de ladite boite électrique 100 en traversant ledit premier manchon 122 qui se retrousse totalement sur la surface externe 10A de la gaine 10 en l'enveloppant étroitement (voir figure 6). Puis il continue d'insérer ladite extrémité de la gaine 10 à l'intérieur de la partie rigide 110 de la boite électrique 100 jusqu'à ce que le deuxième manchon 124 et ladite deuxième membrane 123 se retroussent également sur la surface externe 10A de la gaine 10 (voir figure 7). Toutefois, comme le deuxième manchon 124 présente une section externe inférieure à la section externe de la gaine 10, lorsqu'il se retrousse sur la gaine 10, il peut former des replis sur la gaine et il épouse parfaitement le relief des annelures de ladite gaine 10 en l'enserrant. Dans cette position, une partie de la gaine 10 émerge dudit dispositif d'entrée 120 dans le volume intérieur utile de la boite électrique 100. L'installateur coupe autour des câbles 11 cette partie de la gaine qui émerge dudit dispositif d'entrée 120. Enfin, il tire la gaine 10 vers l'extérieur de la partie rigide de la boite électrique 100 pour positionner l'extrémité de la gaine 10 en dehors du volume intérieur utile de câblage de la boîte électrique 100. Dans son mouvement de retrait, ladite gaine 10 entraîne lesdits premier et deuxième manchon 122, 124 et ladite deuxième membrane 123 avec elle de sorte qu'ils se retroussent vers l'extérieur de la partie rigide 110 de ladite boîte électrique tout en enveloppant étroitement l'extrémité de ladite gaine 10 (voir figure 8). Ici aussi, comme le deuxième manchon 124 présente une section externe inférieure à la section externe de la gaine 10, lorsqu'il se retrousse vers l'extérieur, il peut former des replis sur la surface externe de la gaine et il épouse parfaitement le relief des annelures de ladite gaine 10 en l'enserrant. Ainsi, le dispositif d'entrée 120 maintien la gaine 10 selon l'orientation choisie, en dehors du volume utile de câblage. Ce volume est donc complètement disponible pour permettre à l'installateur de raccorder aisément les câbles 11 au mécanisme d'appareillage insérer dans ladite boite électrique. En enveloppant étroitement la gaine 10, les deux manchons 122, 124 et la deuxième membrane souple 123 assurent au niveau de l'entrée des câbles une étanchéité totale à l'air froid et à la poussière. La souplesse du manchon 122 et de la membrane souple 121 qui le lie à la partie rigide 110 autorise un mouvement de pivotement de la gaine 10 d'une amplitude pouvant aller au de-là de 90° tout en assurant au niveau de l'entrée de la gaine dans la boite électrique une étanchéité à l'air et/ou à la poussière. Grâce au dispositif d'entrée 120, lors de la mise en place de la boite électrique 100 dans une cloison sèche, l'installateur peut amener chaque gaine 10 dans la boîte électrique de telle manière que l'axe X1 de la gaine 10 s'étend parallèlement à l'axe X de la boîte électrique 100 (voir figure 10). Il peut également faire pivoter chaque gaine 10 d'un angle pouvant aller au de-là de 90°, grâce à la déformation du dispositif d'entrée 120, de façon à mettre en position définitive la boîte électrique 100 dans la cloison sèche, position dans laquelle l'axe X1 de chaque gaine 10 s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe X de la boite électrique. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne une boîte électrique (100) comprenant une partie rigide (110) qui est pourvue localement d'au moins un dispositif d'entrée (120) destiné à accueillir une extrémité d'une gaine de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques, chaque dispositif d'entrée comportant un manchon (122) et une membrane souple (121) qui lie ledit manchon à ladite partie rigide. Selon l'invention, chaque dispositif d'entrée comporte un deuxième manchon (124) de plus petite section et une deuxième membrane souple (123) qui lie ce deuxième manchon au premier manchon. L'invention concerne également un procédé d'insertion d'une extrémité d'une gaine de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques à l'intérieur d'une telle boîte électrique.
1. Boîte électrique (100) comprenant une partie rigide (110) qui est pourvue localement d'au moins un dispositif d'entrée (120) destiné à accueillir une 5 extrémité d'une gaine (10) de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques, chaque dispositif d'entrée (120) comportant un manchon (122) et une membrane souple (121) qui lie ledit manchon à ladite partie rigide (110), caractérisée en ce que chaque dispositif d'entrée (120) comporte un deuxième manchon (124) de plus petite section et une deuxième membrane souple (123) qui 10 lie ce deuxième manchon (124) au premier manchon (122). 2. Boîte électrique (100) selon la 1, dans laquelle ledit deuxième manchon (124) présente une extrémité libre (124A) fermée par un opercule (125) retirable. 3. Boite électrique (100) selon la 2, dans laquelle ledit 15 opercule (125) porte une languette de préhension (126) pour arracher l'opercule (125). 4. Boite électrique (100) selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle chaque dispositif d'entrée (120) est réalisé d'une seule pièce monobloc en matière souple. 20 5. Boite électrique (100) selon la précédente, dans laquelle ladite matière souple est une matière élastomère telle qu'un caoutchouc ou un styrène éthylène butylène styrène (SEBS). 6. Boite électrique (100) selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite partie rigide (110) est réalisée en une matière 25 thermoplastique telle qu'un polystyrène, un polypropylène ou un polyamide. 7. Boite électrique (100) selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle chaque dispositif d'entrée (120) est surmoulé sur ladite partie rigide (110). 8. Boite électrique (100) selon l'une quelconque des 30 précédentes, dans laquelle ladite partie rigide (110) comprenant une paroi latérale (110A) qui s'élève à partir d'un fond (110B), la première membrane souple (121) de chaque dispositif d'entrée (120) s'étend sur ladite paroi latérale (110A) et sur ledit fond (110B). 9. Boite électrique (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de dispositif d'entrée (120) répartis sur son pourtour formant une pluralité d'entrées de gaine. 10. Procédé d'insertion d'une extrémité d'une gaine (10) de transport de câbles et/ou de conducteurs électriques à l'intérieur de la partie rigide (110) d'une boite électrique (100) selon la 4, qui comprend les étapes selon lesquelles : a) on enfile l'extrémité de la gaine (10) sur le deuxième manchon (124) d'un dispositif d'entrée (120) jusqu'à ce qu'elle bute contre la deuxième membrane souple (123) ; b) on insère ladite extrémité de la gaine (10) à l'intérieur de la partie rigide (110) de ladite boîte électrique (100) en traversant ledit premier manchon (122) qui se retrousse totalement sur la surface externe de la gaine en l'enveloppant étroitement ; c) on continue d'insérer ladite extrémité de la gaine (10) à l'intérieur de ladite partie rigide (110) jusqu'à ce que ladite extrémité traverse ledit dispositif d'entrée en retroussant le deuxième manchon (124) ainsi que ladite deuxième membrane (123) sur la gaine (10) ; d) on coupe la partie de la gaine qui émerge dudit dispositif d'entrée (120) à l'intérieur de la partie rigide (110); et e) on tire la gaine (10) vers l'extérieur de la partie rigide (110) de la boîte électrique (100) pour positionner l'extrémité de la gaine (10) en dehors du volume intérieur utile de câblage de la boîte électrique (100), dans son mouvement de retrait, ladite gaine (10) entraînant lesdits premier et deuxième manchons (122, 124) ainsi que ladite deuxième membrane (123) avec elle de sorte qu'ils se retroussent vers l'extérieur de ladite partie rigide (110) tout en enveloppant étroitement l'extrémité de ladite gaine (10).
H
H02
H02G
H02G 3,H02G 15
H02G 3/08,H02G 15/013
FR2978343
A1
ORGANE D'ANCRAGE POUR MATERIEL D'OSTEOSYNTHESE VERTEBRALE
20,130,201
La présente invention concerne un . Pour immobiliser une partie de colonne vertébrale, notamment afin de traiter la dégénérescence d'un disque intervertébral, il est bien connu d'utiliser des matériels d'ostéosynthèse vertébrale comprenant des organes d'ancrage aux vertèbres (vis pédiculaires et/ou crochets lamaires), des barres de liaison, permettant de relier ces organes d'ancrage les uns aux autres, et des connecteurs permettant de connecter ces barres de liaison à ces organes d'ancrage. Un organe d'ancrage est fréquemment "polyaxial", c'est-à-dire comprend un pion proximal fileté articulé par rapport à une embase d'ancrage, le pion comprenant une partie distale d'articulation et l'embase d'ancrage formant une cavité proximale dans laquelle est reçue cette partie distale d'articulation. La publication de brevet N° EP 0 986 339, au nom de la demanderesse, illustre un organe d'ancrage de ce genre. Dans les matériels connus, les pions proximaux des organes d'ancrage sont, d'une manière générale, librement mobiles dans les cavités proximales des embases d'ancrage, ce qui les conduit, lorsque les organes d'ancrage sont implantés, à adopter par gravité des positions inclinées par rapport aux embases d'ancrage. Ces positions inclinées sont la plupart du temps gênantes dans le site d'implantation, lequel est profond et est réduit en dimensions. La présente invention a pour objectif de remédier à cet inconvénient essentiel. L'organe d'ancrage qu'elle concerne comprend, de manière connue en soi, une embase d'ancrage incluant une paroi proximale périphérique qui délimite intérieurement une cavité proximale, et un pion proximal incluant une partie distale d'articulation reçue dans cette cavité proximale, ladite paroi proximale comportant un rebord proximal périphérique dirigé vers l'axe de ladite cavité proximale, assurant la rétention de ladite partie distale d'articulation dans cette cavité proximale. Selon invention, - la partie distale d'articulation présente un bord périphérique dimensionné pour venir à proximité immédiate de la face interne de ladite paroi proximale, et présente une face distale convexe dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe du pion proximal ; et - l'organe d'ancrage comprend un élément élastiquement déformable placé dans le fond de ladite cavité proximale, présentant une forme bombée dont le 35 sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe de ladite cavité proximale, ladite face distale convexe portant contre cet élément élastiquement déformable, et ce dernier étant en permanence élastiquement déformé de telle sorte qu'il presse en permanence ladite partie distale d'articulation contre ledit rebord proximal périphérique afin de générer, entre cette partie distale d'articulation et ce rebord proximal périphérique, des frottements aptes à maintenir le pion proximal dans une position déterminée sans empêcher le passage du pion dans une autre position. Grâce à ces frottements et à ceux s'exerçant entre ladite face distale convexe et ledit élément élastiquement déformable, le pion proximal conserve la position déterminée qu'il a, nonobstant la force de gravité qu'il subit, et peut être placé dans une autre position, qu'il conservera également. La forme convexe de ladite face distale et la forme bombée de l'élément élastiquement déformable permettent (i) l'obtention d'une surface de contact entre les sommets respectifs de cette face et de l'élément élastiquement déformable restant située sensiblement au niveau de l'axe de l'embase, et permettent (ii) l'obtention d'un dégagement entre la périphérie de cette face et la périphérie de cet élément élastiquement déformable, faisant que la périphérie de ladite face distale convexe ne porte pas contre la périphérie de l'élément élastiquement déformable lorsque le pion proximal est incliné. Ces conditions sont nécessaires pour la conservation de l'inclinaison du pion. Ledit élément élastiquement déformable pourrait être en un matériau compressible dans le sens de l'épaisseur de cet élément ; de préférence, toutefois, cet élément est formé par une paroi bombée faite en un matériau non compressible dans le sens de l'épaisseur de cette paroi, ledit élément définissant : - un bord périphérique d'appui contre le fond de ladite cavité proximale, - une face en creux sur un de ses côtés, destinée à être tournée vers le fond de la cavité proximale, et - une face saillante destinée à être tournée vers ladite partie distale d'articulation. Ladite paroi bombée de l'élément élastiquement déformable pourrait être purement arquée, en calotte sphérique ; selon une forme de réalisation possible de l'invention, cette paroi bombée présente, sur sa face saillante, trois faces successives séparées les unes des autres par des arêtes périphériques marquées, à savoir une face inférieure conique, une face médiane conique dont l'angle au sommet est supérieur à celui de ladite face inférieure, et une face centrale supérieure perpendiculaire à l'axe de l'élément élastiquement déformable. Cette forme à facettes s'avère favorable à un parfait fonctionnement de la paroi bombée précitée formant l'élément élastiquement déformable Cette paroi bombée peut, sur sa face en creux, présenter deux faces successives, à savoir une face inférieure conique et une face supérieure conique dont l'angle au sommet est supérieur à celui de cette face inférieure conique. Ledit élément élastiquement déformable peut être en tout matériau approprié ; lorsqu'il est formé par ladite paroi bombée, il est de préférence en PEEK (polyétheréthercétone). Ce matériau est non seulement parfaitement biocompatible mais s'avère 10 également présenter des propriétés d'élasticité parfaitement adaptées à constituer ladite paroi bombée. De préférence, le rebord proximal périphérique précité de ladite paroi proximale délimitant ladite cavité proximale est épaissi et est courbé vers l'axe de l'embase d'ancrage, formant une face proximale interne à la cavité proximale, courbée vers 15 l'axe de l'embase d'ancrage. Cette face proximale interne permet, lors de l'inclinaison dudit pion proximal, le glissement régulier de ladite partie distale d'articulation le long d'elle. De préférence, le rebord proximal périphérique précité de ladite paroi proximale délimitant ladite cavité proximale présente une série d'encoches aptes à recevoir 20 partiellement le pion proximal et à permettre ainsi un débattement augmenté de ce pion proximal par rapport à l'embase d'ancrage. Ce débattement augmenté est non seulement favorable en termes d'utilisation de l'organe d'ancrage mais permet également d'assurer le bon maintien du pion en position d'angulation maximale. 25 L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de l'organe d'ancrage qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue en perspective, un pion proximal que comprend cet 30 organe d'ancrage étant orienté dans l'axe d'une embase d'ancrage que cet organe d'ancrage comprend également ; la figure 2 est une vue de l'organe d'ancrage en coupe axiale ; la figure 3 est une vue à échelle agrandie du détail entouré d'un cercle sur la figure 2; la figure 4 est une vue en perspective et à échelle agrandie d'un élément élastiquement déformable que comprend l'organe d'ancrage, montrant le côté extérieur de cet élément ; la figure 5 est une vue en perspective et à échelle agrandie de l'élément élastiquement déformable, montrant le côté intérieur de cet élément ; la figure 6 est une vue de l'élément élastiquement déformable en coupe diamétrale ; la figure 7 est une vue de l'organe d'ancrage similaire à la figure 2, le pion proximal étant incliné par rapport à l'embase d'ancrage ; la figure 8 est une vue de l'organe d'ancrage similaire à la figure 3, dans cette même position inclinée du pion proximal ; et la figure 9 est une vue en perspective de six organes d'ancrage implantés dans trois vertèbres. Les figures 1 à 8 représentent un organe d'ancrage 1 faisant partie d'un matériel d'ostéosynthèse vertébrale, ce matériel comprenant également, de manière bien connue, des barres de liaison, permettant de relier plusieurs de ces organes d'ancrage 1 les uns aux autres, et des connecteurs permettant de connecter ces barres de liaison à ces organes d'ancrage 1. L'organe d'ancrage 1 est de type "polyaxial", c'est-à- dire comprend une embase 2 d'ancrage osseux et un pion proximal fileté 3, le pion 3 étant articulé par rapport à cette embase 2. Dans l'exemple représenté, l'embase 2 comprend un corps fileté 4 destiné à être vissé dans le pédicule d'une vertèbre 100 (cf. figure 9) ; cette embase 2 pourrait également notamment comprendre un crochet lamaire ou un lien souple destiné à former une boucle autour d'une lame vertébrale ou d'une apophyse vertébrale. L'embase 2 comprend une tête incluant une paroi proximale 5 qui délimite intérieurement une cavité proximale d'articulation du pion 3. Cette paroi présente une face extérieure à facettes, permettant la saisie de l'embase 2 par un instrument de vissage en vue du vissage de cette embase 2 dans le pédicule d'une vertèbre. Elle comporte un rebord proximal périphérique 6 épaissi et courbé vers l'axe de l'embase 2, formant une face proximale interne courbée vers l'axe de l'embase 2, qui assure la rétention dans ladite cavité proximale d'une partie distale d'articulation 7. Ce rebord 6 et la paroi 5 présentent une série de huit encoches 11 aménagées dans leurs faces proximales, leur conférant une forme extérieure ondulée. Ces encoches 11 forment des dégagements aptes à recevoir partiellement un axe fileté proximal 8 que comprend le pion 3. Cet axe 8 est destiné à recevoir, engagé sur lui, un connecteur tel que précité et un écrou vissé sur lui (non représentés), de serrage de ce connecteur contre la paroi 5. La partie distale d'articulation 7 est reçue avec jeu articulaire dans ladite cavité proximale d'articulation. Elle présente un bord périphérique dimensionné pour venir à proximité immédiate de la face interne de la paroi proximale 5, et présente une face distale convexe 9 dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe du pion 3. Cette partie distale d'articulation 7 est retenue dans ladite cavité proximale d'articulation par ledit rebord proximal périphérique 6, lequel est, après engagement de la partie 7 dans la cavité, rabattu vers l'axe de l'embase 2, par déformation de la paroi 5. L'organe d'ancrage 1 comprend également un élément élastiquement déformable 10 placé dans le fond de ladite cavité proximale, qui présente une forme bombée dont le sommet est situé sensiblement au niveau du centre de ce fond. Cet élément 10 est formé par une paroi bombée faite en PEEK, qui définit : - un bord périphérique d'appui contre le fond de ladite cavité proximale, - une face en creux sur un de ses côtés, destinée à être tournée vers le fond de cette cavité proximale, et - une face saillante destinée à être tournée vers ladite partie distale d'articulation 7. Comme cela apparait sur les figures 4 à 6, l'élément 10 présente : - sur sa face saillante, trois faces successives 10a à 10c séparées les unes des autres par des arêtes périphériques marquées, à savoir une face inférieure conique 10a, une face médiane conique 10b dont l'angle au sommet est supérieur à celui de ladite face inférieure, et une face centrale supérieure 10c perpendiculaire à l'axe de l'élément élastiquement déformable 10 ; et - sur sa face en creux, deux faces successives 10d, 10e, à savoir une face inférieure conique 10d et une face supérieure conique 10e dont l'angle au sommet est supérieur à celui de cette face inférieure conique 10d. Ainsi que cela est représenté, ladite face distale convexe 9 porte contre l'élément élastiquement déformable 10. Ce dernier est en permanence élastiquement déformé de telle sorte qu'il presse en permanence la partie distale d'articulation 7 contre le rebord 6, afin de générer, entre cette partie distale 7 et ce rebord 6, des frottements aptes à maintenir le pion 3 dans une position déterminée par rapport à l'embase 2, sans empêcher le passage de ce pion dans une autre position par rapport à cette embase 2, par pression manuelle exercée sur ce pion. Lors de la mise en place de l'organe 1, le pion 3 peut ainsi conserver ladite position déterminée qu'il a, nonobstant la force de gravité qu'il subit, et peut être placé par pression manuelle dans une autre position, qu'il conservera également. Ainsi, les organes 1 représentés sur la gauche de la figure 9 ont leurs pions 3 maintenus sensiblement dans l'axe du corps fileté 4 tandis que les pions 3 des organes 1 représentés sur la droite de la figure 9 ont leurs pions 3 inclinés vers la droite, dégageant ainsi l'espace vertébral situé sur la droite des apophyses épineuses. La forme convexe de la face distale 9 et la forme bombée de l'élément 10 permettent simultanément : - l'obtention d'une surface de contact entre les sommets respectifs de cette face 9 et de l'élément 10 restant située sensiblement au niveau de l'axe de l'embase 2, et - l'obtention d'un dégagement 12 entre la périphérie de cette face 9 et la périphérie de cet élément 10, faisant que la périphérie de la face 9 ne porte pas contre la périphérie de l'élément 10 lorsque le pion 3 est incliné. La forme à facettes de l'élément 10 s'avère favorable à un parfait fonctionnement de cet élément, et le débattement augmenté du pion 3 par rapport à l'embase 2, rendu possible par les encoches 11, permet d'assurer le bon maintien du pion 3 en position d'angulation maximale. L'invention fournit par conséquent un organe d'ancrage ayant pour avantage déterminant de faciliter grandement l'implantation du matériel d'ostéosynthèse vertébrale, les pions proximaux 3 d'une série d'organes d'ancrage 1 mis en place n'étant pas librement mobiles dans les cavités proximales des embases d'ancrage 2, et pouvant ainsi être placés dans ces positions non gênantes par rapport au travail en cours de réalisation sur les vertèbres. L'invention a été décrite ci-dessus en référence à une forme de réalisation fournie à titre d'exemple. Il va de soi qu'elle n'est pas limitée à cette forme de réalisation mais qu'elle s'étend à toutes les autres formes de réalisation couvertes par les revendications ci-annexées
Cet organe d'ancrage (1 ) comprend une embase (2) incluant une paroi proximale (5) qui délimite intérieurement une cavité, et un pion proximal (3) incluant une partie distale d'articulation (7) reçue dans cette cavité, ladite paroi (5) comportant un rebord (6) périphérique assurant la rétention de ladite partie (7) dans cette cavité. Selon invention, - la partie (7) présente un bord périphérique dimensionné pour venir à proximité immédiate de la face interne de la paroi proximale (5), et présente une face distale convexe (9) dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe du pion (3) ; et - l'organe d'ancrage (1) comprend un élément élastiquement déformable (10) placé dans le fond de ladite cavité, présentant une forme bombée dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe de ladite cavité, la face (9) portant contre cet élément (10), et ce dernier étant en permanence élastiquement déformé de telle sorte qu'il presse en permanence ladite partie (7) contre ledit rebord (6).
1 - Organe d'ancrage (1) pour matériel d'ostéosynthèse vertébrale, comprenant une embase d'ancrage (2) incluant une paroi proximale (5) périphérique qui délimite intérieurement une cavité proximale, et un pion proximal (3) incluant une partie distale d'articulation (7) reçue dans cette cavité proximale, ladite paroi proximale (5) comportant un rebord proximal (6) périphérique dirigé vers l'axe de ladite cavité proximale, assurant la rétention de ladite partie distale d'articulation (7) dans cette cavité proximale ; caractérisé en ce que : - la partie distale d'articulation (7) présente un bord périphérique dimensionné pour venir à proximité immédiate de la face interne de ladite paroi proximale (5), et présente une face distale convexe (9) dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe du pion proximal (3) ; et - l'organe d'ancrage (1) comprend un élément élastiquement déformable (10) placé dans le fond de ladite cavité proximale, présentant une forme bombée dont le sommet est situé sensiblement au niveau de l'axe de ladite cavité proximale, ladite face distale convexe (9) portant contre cet élément élastiquement déformable (10), et ce dernier étant en permanence élastiquement déformé de telle sorte qu'il presse en permanence ladite partie distale d'articulation (7) contre ledit rebord proximal (6) périphérique afin de générer, entre cette partie distale d'articulation (7) et ce rebord proximal (6) périphérique, des frottements aptes à maintenir le pion proximal (3) dans une position déterminée sans empêcher le passage du pion dans une autre position. 2 - Organe d'ancrage (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément élastiquement déformable (10) est formé par une paroi bombée faite en un matériau non compressible dans le sens de l'épaisseur de cette paroi, ledit élément définissant : - un bord périphérique d'appui contre le fond de ladite cavité proximale, - une face en creux sur un de ses côtés, destinée à être tournée vers le fond de la cavité proximale, et - une face saillante destinée à être tournée vers ladite partie distale d'articulation (7). 3 - Organe d'ancrage (1) selon la 2, caractérisé en ce que ladite paroi bombée de l'élément élastiquement déformable (10) présente, sur sa face saillante, trois faces successives séparées les unes des autres par des arêtes périphériques marquées, à savoir une face inférieure conique (10a), une facemédiane conique (10b) dont l'angle au sommet est supérieur à celui de ladite face inférieure (10a), et une face centrale supérieure (10c) perpendiculaire à l'axe de l'élément élastiquement déformable (10). 4 - Organe d'ancrage (1) selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce q ue ladite paroi bombée de l'élément élastiquement déformable (10) présente, sur sa face en creux, deux faces successives, à savoir une face inférieure conique (10d) et une face supérieure conique (10e) dont l'angle au sommet est supérieur à celui de cette face inférieure conique (10d). 5 - Organe d'ancrage (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en 10 ce que ladite paroi bombée est en PEEK (polyétheréthercétone). 6 - Organe d'ancrage (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit rebord proximal (6) est épaissi et est courbé vers l'axe de l'embase d'ancrage (2), formant une face proximale interne à la cavité proximale, courbée vers l'axe de l'embase d'ancrage (2). 15 7 - Organe d'ancrage (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit rebord proximal (6) présente une série d'encoches (11) aptes à recevoir partiellement le pion proximal (3) et à permettre ainsi un débattement augmenté de ce pion proximal (3) par rapport à l'embase d'ancrage (2).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/70
FR2987735
A1
PROCEDE D'IDENTIFICATION DES PARAMETRES GEOMETRIQUES D'UNE STRUCTURE ARTICULEE ET D'UN ENSEMBLE DE REPERES D'INTERET DISPOSES SUR LADITE STRUCTURE
20,130,913
Domaine technique La présente invention concerne un procédé d'identification des paramètres géométriques d'une structure articulée et d'un ensemble de repères d'intérêt disposés sur ladite structure, à l'aide d'un système de mesures adapté. Les informations évaluées sont les suivantes : - Les positions et orientations des repères d'intérêt par rapport à la structure ; - Les paramètres biomécaniques de la structure articulée (par exemple les longueurs des segments). L'invention est applicable, par exemple, sans que cette liste soit limitative aux fonctions suivantes: - Caractériser précisément un système de mesures appliqué sur la structure articulée. Les repères d'intérêt sont alors ceux des dispositifs de mesure qui instrumentent la structure. - Mesurer des paramètres cinétiques d'une structure solide (articulée ou non). Les repères d'intérêt sont généralement les points où l'on s'intéresse aux paramètres cinétiques. - Capturer le mouvement d'un corps articulé (domaines de la médecine, du cinéma d'animation, du sport ou encore des jeux vidéo, de la recherche en analyse biomécanique, en robotique, ...). Art antérieur et problème technique Les champs d'application dans lesquels on utilise des structures articulées 30 sont en expansion. On peut citer par exemple la biomécanique humaine ou animale et la robotique. Dans ces domaines, deux types d'informations sont critiques : - La géométrie de la structure articulée - La position et l'orientation d'un ensemble de repères d'intérêt (où 35 l'on a disposé par exemple des mesures de température, des mesures cinétiques, ...) La présente invention propose de traiter conjointement ces deux problématiques sans recourir aux procédés de 'l'art antérieur qui consistent principalement à mesurer directement les longueurs des segments de la structure articulée (par exemple, à l'aide d'un mètre ruban ou à l'aide d'un système optique complexe, ...), à prendre en compte un modèle morphologique permettant de simuler la dynamique de ladite structure articulée et à localiser les repères d'intérêt sur les segments également par mesure directe de leur position et de leur orientation. Résumé de l'invention Le procédé consiste à associer un système de mesures réparti sur ladite structure, système comportant des capteurs fixés solidairement au segment 15 de ladite structure en lieu des points des repères d'intérêt pour en extraire les informations souhaitées décrites ci-dessus. Dans la suite du document, nous illustrerons principalement l'invention sur un exemple d'application dans lequel : 20 - La structure articulée est biomécanique et l'on souhaite évaluer la longueur de ses segments ; - Un système de mesures de mouvement est disposé sur la structure articulée et on souhaite identifier leur position et orientation, les repères d'intérêt précédemment définis sont ceux de chaque 25 élément de mesure du système ; ce système sert à la fois à la mesure du mouvement et à l'identification des paramètres géométriques permettant de caractériser les segments de la structure et la position de repères d'intérêt par rapport à ceux-ci ; - Ledit système de mesures comprend au moins un accéléromètre. 30 Reprise des revendications A cet effet, l'invention divulgue un procédé de détermination de la position d'un ensemble de capteurs dans un repère lié à un segment d'une chaîne 35 articulée, ledit ensemble de capteurs comprenant au moins un accéléromètre et étant solidaire de ladite chaîne articulée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : une première étape de détermination de l'orientation d'un repère lié à l'ensemble de capteurs par rapport au repère lié audit segment pour au moins une configuration choisie de ladite chaîne articulée ; une 5 deuxième étape d'estimation du mouvement dudit repère lié à l'ensemble de capteurs dans le repère terrestre au cours d'au moins un mouvement dudit segment ; une troisième étape de calcul de ladite position dudit ensemble de capteurs dans le repère lié audit segment, ladite troisième étape recevant en entrée l'estimation du mouvement dudit repère lié au capteur en sortie de la 10 deuxième étape et les mesures dudit accéléromètre au cours dudit au moins un mouvement. Avantageusement, la première étape comprend une première sous-étape de calcul d'une première matrice de passage dudit repère lié à l'ensemble de 15 capteurs à un repère lié à la terre et une deuxième sous-étape de calcul d'une deuxième matrice de passage dudit repère lié à la terre à un repère lié audit segment. Avantageusement, la première sous-étape de calcul utilise au moins une 20 mesure d'au moins un deuxième capteur dudit ensemble de capteurs, ledit deuxième capteur étant apte à fournir des mesures d'au moins un champ physique sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou de vitesse de rotation. 25 Avantageusement, la première étape de calcul comprend en outre une sous-étape de calcul préalable à ladite première sous-étape au cours de laquelle on calcule une troisième matrice de passage entre un repère en mouvement et ledit repère lié à la terre, ladite troisième matrice de passage étant soit choisie soit déterminée à partir de mesures d'au moins un champ physique 30 sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou des mesures de la vitesse de rotation dudit repère en mouvement par rapport audit repère lié à la terre . Avantageusement, la première étape est effectuée pour au moins deux 35 configurations de ladite chaîne articulée. Avantageusement, préalablement à la première étape, on réalise une première sous-étape de détermination d'un axe sensiblement invariant de rotation dudit segment. Avantageusement, la deuxième étape utilise les sorties d'au moins un capteur choisi dans le groupe comprenant l'accéléromètre et un deuxième capteur dudit ensemble de capteurs, ledit deuxième capteur étant apte à fournir des mesures d'au moins un champ physique sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou de vitesse de rotation. Avantageusement, au cours de la deuxième étape, ledit au moins un mouvement du segment est une rotation d'axe sensiblement invariant.. Avantageusement, au cours d'au moins les deuxième et troisième étapes, on utilise un modèle prédictif des sorties de l'accéléromètre choisi en fonction du type du mouvement dudit segment et on calcule la position dudit ensemble de capteurs sur ledit segment en sortie d'un algorithme minimisant les erreurs entre valeurs mesurées et valeurs prédites. Avantageusement, ladite chaîne articulée comprend au moins N segments, N étant supérieur ou égal à deux. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend en outre une étape au 25 cours de laquelle on calcule la longueur d'au moins un segment de ladite chaîne articulée. Avantageusement, le calcul d'un segment i inséré dans une chaîne articulée comprenant j segments, j étant supérieur à 1 et à i, est effectué en résolvant 30 l'équation Mat- PosLong - Ac, a; -) tif mal) dans laquelle : - Mat totm' est une matrice de dimension (i, j) dont les coefficients sont calculés par la formule - PosLong est le vecteur - L'accélération sans base à l'instant t est calculée par la formule =an_ e capreur Avantageusement, ladite chaîne articulée est une partie d'un corps humain ou d'une structure humanoïde. Avantageusement, les configurations de ladite chaîne articulée sont déterminées par exécution d'au moins N gestes successifs prédéfinis, chaque geste n'autorisant qu'une rotation de tout ou partie des segments de ladite chaîne dans un plan unique autour d'un axe unique passant par une articulation reliant deux segments, les segments autres que les deux dits segments restant alignés durant ladite rotation, de telle sorte que des rotations de segments sont exécutées autour d'au moins N axes distincts. Avantageusement, N>=3, un premier segment correspondant à une épaule, un deuxième segment correspondant à un bras relié à l'épaule et un troisième segment correspondant à un avant-bras relié au bras par un coude, l'exécution de gestes prédéfinis incluant, dans l'ordre: une rotation du corps tout entier autour d'un axe (105) vertical assimilable à l'axe du corps, l'ensemble épaule-bras-avant-bras étant maintenu tendu dans un plan horizontal durant la rotation du corps autour dudit axe, et; une rotation de l'ensemble bras-avant-bras autour d'un axe (205) horizontal et passant par l'articulation reliant l'épaule au bras, l'ensemble bras-avant-bras étant maintenu tendu durant ladite rotation, et; une rotation de l'avant-bras autour d'un axe (305) horizontal et passant par le coude reliant le bras à l'avant-bras, l'ensemble épaule-bras étant maintenu tendu durant ladite rotation. Avantageusement, chaque rotation de segments est exécutée autour d'un 30 axe passant par une articulation. 5 P F s o;.- Fos F os Lt PosL (mg L'invention divulgue également un système de détermination de la position d'un ensemble de capteurs dans un repère lié à un segment d'une chaîne articulée, ledit ensemble de capteurs comprenant au moins un accéléromètre et étant solidaire de ladite chaîne articulée, ledit système étant caractérisé en ce qu'il comprend un premier module de détermination de l'orientation d'un repère lié à l'ensemble de capteurs audit repère lié audit segment pour au moins une configuration de ladite chaîne articulée ; un deuxième module d'estimation du mouvement dudit repère lié à l'ensemble de capteurs dans le repère terrestre au cours d'au moins un mouvement dudit segment ; un lo troisième module de calcul de ladite position dudit ensemble de capteurs dans le repère lié audit segment, ledit troisième module recevant en entrée l'estimation du mouvement dudit repère lié au capteur en sortie du deuxième module et les mesures dudit accéléromètre au cours dudit au moins un mouvement. 15 Avantages La présente invention a pour principal avantage d'identifier précisément et de manière automatique, rapide et pratique des paramètres 20 géométriques critiques d'une structure articulée et d'une pluralité de repères d'intérêt. Dans certains de ses modes de réalisation, l'invention est particulièrement avantageuse car elle exprime l'estimation desdits paramètres sous la forme d'un problème des moindres carrés linéaire, le calcul de l'estimé est donc explicite et optimal. 25 Résumé des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des figures suivantes qui 30 illustrent des exemples de mise en oeuvre du procédé selon la présente invention : - La figure 1 précise les repères utilisés dans la description de la présente invention ; - La figure 2 représente un organigramme général des traitements 35 dans plusieurs modes de réalisation de l'invention ; - Les figures 3a à 3e représentent différentes variantes de l'invention dans plusieurs de ses modes de réalisation ; - La figure 4 illustre la structure articulée (être humain sur la figure) équipée d'un ensemble de dispositifs et du système de mesures associé qui permettra d'identifier les paramètres géométriques de la structure et des dispositifs dont les repères sont les repères d'intérêt ; - La figure 5 illustre un premier mouvement d'un être humain portant des capteurs d'un système de mesure dont les repères sont les repères d'intérêt, dans un mode de réalisation de l'invention ; - La figure 6 illustre un deuxième mouvement d'un être humain portant des capteurs d'un système de mesure dont les repères sont les repères d'intérêt, dans un mode de réalisation de l'invention. ; - La figure 7 illustre un troisième mouvement d'un être humain portant des capteurs d'un système de mesure dont les repères sont les repères d'intérêt, dans un mode de réalisation de l'invention. Description de l'invention à partir des figures La structure articulée est composée d'au moins un premier segment qui peut être mobile dans l'espace. Les segments suivants sont rattachés les uns à la suite des autres sous forme d'arbre pouvant comporter plusieurs branches. Le système de mesures comporte des capteurs, disposés sur les segments de la structure articulée, dont les repères sont les repères d'intérêt. La présente invention vise un procédé utilisant : Des moyens de mesure de l'orientation des repères d'intérêt, des 30 capteurs du système de mesures ou des segments, - Les capteurs du système de mesures portés comprenant au moins un accéléromètre, - Des gestes à effectuer ; pour en extraire : 35 - La position et l'orientation des repères d'intérêt sur chaque segment, Le cas échéant, la longueur de chaque segment. La figure 1 précise les repères utilisés dans la description de la présente invention. RD est le repère d'intérêt, 101. Les capteurs permettant d'effectuer les mesures seront placés sur le repère d'intérêt, au moins pour le temps de la mesure. Dans la suite de la description, on utilisera alternativement pour désigner la référence 101 les expressions « repère d'intérêt » ou de « repère lié à l'ensemble de capteurs ». Rs est le repère lié au segment, 102. Rg est le repère lié au centre de gravité du corps, 103. RT est le repère fixe, 104. Le repère fixe est par exemple lié à la Terre. La figure 2 représente un organigramme général des traitements dans 15 plusieurs modes de réalisation de l'invention . Il s'agit de déterminer les paramètres qui caractérisent la position et l'orientation des repères d'intérêt par rapport aux segments qui constituent les branches de la structure articulée. Pour cela, il faut d'abord déterminer l'orientation du repère lié à l'ensemble 20 de capteurs (ou repère d'intérêt), 101 par rapport au repère du segment 102. Cette orientation peut être une donnée directement accessible ou elle peut être déterminée dans une ou plusieurs configurations de la structure articulée, comme illustré plus loin dans la description. On fait également effectuer à la structure articulée au moins un mouvement 25 plus ou moins simple, pour obtenir des mesures des paramètres d'orientation et de position du repère lié à l'ensemble de capteurs dont on dispose, de manière à résoudre l'équation des mouvements qui sont effectués et d'en déduire l'estimation des paramètres qui caractérisent la position de l'ensemble de capteurs dans le repère du segment. 30 Ainsi, selon l'invention, au cours d'une première étape 201, 202, soit on fixe l'orientation de l'ensemble de capteur directement dans le repère du segment 103, soit on détermine l'orientation de l'ensemble de capteurs (par exemple les références 401, 401a, 402, 402a, 403, 403a de la figure 4) dans le repère le repère fixe, 104, en faisant prendre à la structure articulée une ou 35 plusieurs configurations, qui permettent de déterminer ladite orientation, et donc une matrice de passage entre le repère 101 et le repère 104, puis on détermine une matrice de passage du repère 104 au repère 102. Ensuite, dans un mode de réalisation, au cours d'une étape 203, on fait effectuer à la structure articulée au moins un mouvement pour lequel on peut 5 déterminer un modèle prédictif des mesures des capteurs appartenant à l'ensemble de capteurs 401, 401a, 402, 402a, 403, 403a. Différentes variantes pour réaliser les étapes 201 et 203 sont illustrées dans la suite de la description. 10 Sur la figure 3a est représenté l'organigramme des traitements de la figure 2 dans un premier mode de réalisation. L'ensemble de capteurs (références 401, 401a, 402, 402a, 403, 403a de la figure 4) comprend un moyen de mesure de l'orientation MatRI4RT des repères d'intérêt 101 par rapport au repère fixe lié à la Terre (RT, 104). 15 Différents capteurs sont capables de fournir des mesures par rapport à des champs sensiblement invariants dans le temps et dans l'espace (la gravité, le champ magnétique terrestre) ou bien par rapport à une référence fixe dans le repère 104 , tels que des capteurs magnétiques, optiques, acoustiques ou radiofréquences positionnés dans l'ensemble de capteurs ou sur une base 20 fixe en liaison avec un base fixe par rapport au repère 104 ou avec des capteurs positionnés dans l'ensemble de capteurs. Par exemple, les gyromètres sont capables de fournir cette information. Les magnétomètres sont également capables de jouer ce rôle, ainsi que des moyens optiques, acoustiques ou radiofréquences. 25 Dans ce cas, la première étape 201, 202 qui permet d'identifier la matrice cible MatFu4Rs consiste à adopter des postures ou poses prédéfinies et donc, connues en tant que MatRsR-r et donc, par transitivité des matrices de rotations la matrice MatFu4Rs : MatFiDjiS = MatRDjiT x (MatRSjiT) 1 30 La seconde étape 203 consiste à effectuer des gestes et à analyser la mesure accélérométrique en exploitant la connaissance de MatFu4R-r et MatFu4Rs afin d'estimer les paramètres de longueurs et distances, en s'appuyant sur la loi de composition des mouvements qui relie les accélérations des différents points concernés. La troisième étape 204 d'estimation des paramètres de position de l'ensemble de capteurs sur le segment est expliquée plus loin dans la description. Certains cas particuliers, illustrés par l'organigramme des traitements de la 5 figure 3b, obligent à ajouter des contraintes sur le type de mouvements. Par exemple, l'emploi des magnétomètres comme moyens de mesure des orientations contraint les gestes à respecter un axe de rotation sensiblement invariant. On utilise alors un algorithme dit de « U constant » pour résoudre les équations des mouvements comme expliqué plus loin dans la description. 10 Un tel algorithme est divulgué dans la demande EP1985233 appartenant aux demandeurs de la présente demande. Les configurations et mouvements à faire effectuer par la structure articulée sont illustrés dans les modes de réalisation décrits en commentaires aux figures 5, 6 et 7. 15 La figure 3c représente l'organigramme des traitements d'un 2ème mode de réalisation dans lequel on dispose d'un moyen de mesure de l'orientation MatFicjv, R' étant un repère quelconque dont on connaît le mouvement dans le repère fixe RT ou qu'on est capable de fixer. Cela nous permet de nous ramener au cas précédent pour les étapes 203 et 204. Par exemple, un 20 système d'antennes directives portées d'une part au niveau du centre de masse (R'), et d'autre part au niveau des repères d'intérêt permet de suivre les mouvements du repère R' par rapport au repère de la terre, 104. La figure 3d représente l'organigramme des traitements d'un 3ème mode de 25 réalisation dans lequel on dispose déjà de l'orientation du repère 101 dans le repère 102. où on dispose d'un moyen de mesurer ladite orientation. On détermine alors une matrice MatFu4Rs qui permet de passer directement du repère d'intérêt au repère du segment, ce qui réalise la première étape 201, 202 du procédé de l'invention. Par exemple, on peut utiliser les moyens cités 30 en dans la demande de brevet EP1985233 appartenant aux demandeurs de la présente demande, déjà citée. Ces moyens peuvent ne comporter qu'un accéléromètre ou, de fait les mêmes capteurs que ceux du système de mesures de l'invention. On détermine selon cette invention, au moins deux axes de rotation sensiblement invariants du segment instrumenté par le ou 35 les capteurs. Les mouvements de rotation sont déterminés comme sensiblement invariants par rapport à un ou plusieurs seuils choisis par l'utilisateur du système. La seconde étape 203 consiste à effectuer des mouvements protocolaires, pour lesquels il faut imposer la trajectoire de tous les segments équipés 5 (X,Y,Z) indépendamment du temps ou du profil de vitesse d'exécution. La donnée accélérométrique mesurée au cours du temps pendant ce geste est alors rapprochée élastiquement (déformation élastique du temps) du modèle de mesure attendu lié à la trajectoire prédéfinie par exemple par une opération de minimisation d'erreur ou de maximisation du rapport de 10 vraisemblance ayant comme variables les paramètres recherchés. La troisième étape 204 (qui peut le cas échéant être simultanée à l'étape 203) d'estimation des paramètres de position de l'ensemble de capteurs sur le segment est expliquée plus loin dans la description. 15 La figure 3e représente l'organigramme des traitements d'un 4ème mode de réalisation de l'invention dans lequel on dispose d'un moyen de mesurer l'orientation MatRsRT du segment dans le repère fixe lié à la Terre, 103. Les mêmes moyens que ceux utilisés dans le mode de réalisation de la figure 3a peuvent convenir, par exemple, des systèmes optiques, des systèmes 20 ultrasonores ou tout autre système qui dispose d'une base fixe dans le repère lié à la Terre. La première étape 201, 202 consiste à effectuer des mouvements protocolaires, d'axe de rotation sensiblement invariant, de sorte qu'à l'aide de système de mesure comportant au moins un accéléromètre, on puisse 25 identifier la matrice de rotation MatRDRT et se ramener ainsi au premier cas ci-dessus. La troisième étape 204 d'estimation des paramètres de position de l'ensemble de capteurs sur le segment est expliquée plus loin dans la description. 30 La figure 4 illustre un cas particulier où la structure articulée (400) est un être humain qui est équipé sur une partie seulement de son corps : épaule et bras gauches. L'épaule ainsi que le bras et l'avant-bras sont équipés respectivement des dispositifs (401a,402b , 403b) et, aux mêmes endroits 35 les capteurs dudit système de mesures (401, 402, 403). La figure 5 illustre un premier mouvement d'un être humain portant des capteurs (401, 402, 403) d'un système de mesure, dans un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'ensemble des dispositifs représentés sur la figure 4 et le système de mesures sont confondus et sont constitués de capteurs associant des accéléromètres et des magnétomètres (Mode de réalisation illustré sur la figure 3b). Dans cet exemple de mise en oeuvre de l'invention permettant de calibrer un ensemble de trois capteurs 401, 402 et 403 liés à trois segments que sont l'épaule d'une personne, à laquelle est attaché le capteur 401, le bras de la personne, auquel est attaché le capteur 402, et enfin l'avant-bras de la personne, auquel est attaché le capteur 403. Pour le présent exemple de réalisation de l'invention, les demandeurs ont utilisé des capteurs 401, 402 et 403 commercialisés par l'un des demandeurs sous la dénomination commerciale MotionPod et qui combinent chacun un accéléromètre triaxe avec un magnétomètre triaxe. Chacun des capteurs 401, 402 et 403 transmets ses données via une liaison radio à un boîtier communément appelé Motion Controller, ce boîtier étant relié à un ordinateur par une liaison USB. Le boîtier et l'ordinateur ne sont pas représentés sur la figure. Les données sont exploitables sur l'ordinateur grâce à une interface de programmation que les demandeurs commercialisent sous la dénomination commerciale Smart Motion Developpement Kit (SMDK). L'interface de programmation SMDK permet soit d'obtenir des mesures brutes et calibrées d'un MotionPod, soit d'obtenir une estimation de l'orientation d'un MotionPod. Dans la suite de la présente demande, les termes capteur, ou MotionPod seront utilisés de manière indifférenciée pour désigner les éléments 401, 402 et 403 représentés sur les figures 4, 5, 6 et 7. Préalablement à l'utilisation du système ainsi constitué par les capteurs 401, 402 et 403 ?, par exemple pour capturer les mouvements de l'ensemble à trois segments épaule-bras-avant-bras de la personne, il faut évaluer le changement de repère entre le repère du solide que constitue chaque segment et le repère du capteur attaché audit segment. Ainsi, il faut évaluer le changement de repère entre le repère de l'épaule et le capteur 401, le changement de repère entre le repère du bras et le capteur 402, ainsi que le changement de repère entre le repère de l'avant-bras et le capteur 403. Il faut également évaluer les changements de repère entre les différents segments. C'est l'objet du procédé d'identification des paramètres géométriques selon l'invention. Dans le présent exemple de réalisation, il s'agit d'abord d'évaluer l'orientation de chacun des capteurs 401, 402 et 403 par rapport au segment auquel est attaché ledit capteur en utilisant le moyen de mesure de l'orientation et éventuellement des gestes protocolaires (voir les différents modes de réalisation décrits ci-dessus en commentaires aux figures 3a à 3e). Il s'agit ensuite d'évaluer la position de chacun des capteurs 401, 402 et 403 par rapport au segment auquel est attaché ledit capteur sous la forme d'un vecteur position. Il s'agit également d'évaluer la longueur de chacun des trois segments sous la forme d'un vecteur longueur. Il faut noter que la position des capteurs pourrait être mesurée à la règle, mais l'estimation obtenue s'avérerait alors trop grossière, en outre seule la composante suivant la longueur de chacun des segments, référencée X sur les figures 5, 6 et 7, peut réellement être évaluée par cette méthode manuelle. Le procédé d'identification des paramètres géométriques selon l'invention comporte une étape d'évaluation de l'orientation des capteurs. Dans cet exemple de réalisation (figures 5, 6, 7), il s'agit notamment de donner au corps une série de postures statiques prédéfinies et de comparer les mesures réelles à des valeurs théoriques, ceci afin de déterminer les paramètres d'orientation. Plus la série est grande, meilleure est la précision. Une seule mesure est suffisante si le champ magnétique est parfaitement connu et si l'orientation du segment est déterminée exactement, mais ce n'est pas le cas dans les mouvements humains. Ainsi, par exemple, le corps est d'abord placé dans une posture dite « posture 1 » qui correspond à la posture de référence, c'est-à-dire avec tous les angles à 0. Puis il est tourné (par exemple) de 90° dans le sens horaire, pour atteindre la posture dite « posture 2 ». On sait alors que les capteurs 401, 402 et 403 mesurent (les équations étant valables pour tous ces capteurs) : MesureAccelero posture = R _ orientation * GO HO -1 0 * GO MesureMagnetoPosture 1 = R _ orientation * 1 0 0 MesureAccelero posture 2 = R _ orientation * 0 0 1 0 -1 o MesureMagneto posture 2 = R _ orientation * 1 0 0 * HO 0 1_ Où : l'accéléromètre magnétomètre o MesureAccelero posturek désigne une mesure prise par lorsque le corps occupe la posture kE 11, ; o MesureMagneto pos' k désigne une mesure prise par le lorsque le corps occupe la posture kE 11, ; o Ù> désigne le champ gravitationnel terrestre; o 12 désigne le champ magnétique terrestre; o (GH) désigne l'angle entre ù> et ir ; 0 sin (GH) et HO = désignent respectivement les valeurs o GO = 1 cos (GH)_ des champs ù> et ir dans une position initiale donnée et mesurée dans le repère du capteur; o R _orientation désigne la matrice de rotation à identifier. En effet, par convention l'axe Z est porté par la verticale et est orienté vers le bas. Plusieurs grandeurs sont à déterminer : la matrice d'orientation R _orientation et les valeurs de sin (GH) et cos(GH). Pour cela, les calculs suivants sont effectués : 20 MesureAccelero Posture MesureAccelero Posture MesureMagneto posture MesureMagneto p', MesureAccelero postorei 1 OMesureAccelero postorei0 MesureAccelero posture 2 2= OMesureAccelero posture 20 MesureMagneto posture 1 OMesureMagneto posture 10 MesureMagneto posture 2 2= OMesureMagneto posture 211 Il vient : sin (GH) = moyenne PesureAccelero po'u' lx MesureMagneto posture 10,11MesureAccelero p',' 2 x MesureMagneto p'' 2 0: cos (GH) = moyenne (MesureAccelero p',' iEMesureMagneto p',' 1, MesureAccelero posture 2 EMesureMagneto po',,, 2 ) On note que la première expression (sin(GH)) est une moyenne des produits 5 vectoriels des mesures des capteurs utilisés et que la deuxième expression (cos(GH)) est une moyenne des produits scalaires.des mesures des capteurs utilisés. Enfin, la matrice de rotation R _orientation est déterminée par : 10 Mat =[MesureAccelero posture 1,MesureMagneto p''rei,MesureMagneto posture 2 1 -1 0 sin (GH ) 0 R _ orientation = Mat * 0 0 -sin (GH) 1 cos (GH) cos (GH) Cette donnée est alors incluse dans le modèle de mesures des capteurs sous forme de triplet angles. 15 Pour poursuivre l'identification des paramètres géométriques dans ce mode de réalisation, on réalise une étape d'évaluation des longueurs des segments et des positions des capteurs sur les segments grâce à un protocole de gestes. Cette étape repose notamment sur un algorithme visant à réduire le 20 nombre de degrés de liberté en n'autorisant que des rotations planes suivant des axes constants, ceci afin d'exploiter la connaissance a priori du vecteur constant pour résoudre le système. Dans un premier temps, le procédé de détection d'un axe de rotation sensiblement invariant décrit dans le brevet EP1985233 déjà cité permet, en 25 utilisant uniquement les mesures des magnétomètres sous la condition de mouvement plan à laquelle on contraint le structure des capteurs, de retrouver le mouvement, c'est-à-dire de déduire l'axe de rotation dans le repère du magnétomètre et de l'accéléromètre, ainsi que de déduire l'angle de rotation. Cela permet de valider l'évaluation de l'orientation des capteurs 30 effectuée à l'étape précédente et même de l'affiner. Cela permet aussi de vérifier que l'orientation des différents capteurs est bien la même, c'est-à-dire que l'axe de rotation calculé à partir des mesures de l'accéléromètre est identique à celui calculé à partir des mesures du magnétomètre subissant le même mouvement plan. Si ce n'est pas le cas, il faut effectuer une identification des paramètres géométriques boitiers, c'est-à-dire une identification des paramètres géométriques relative de l'orientation relative du magnétomètre et de l'accéléromètre. Dans un deuxième temps, les mesures des accéléromètres sont utilisées pour déterminer la distance de chaque capteur à l'axe de rotation. Les mesures sont transformées dans le repère attendu grâce aux matrices d'orientation évaluées durant l'étape précédente, ceci afin de travailler par rapport aux segments du corps et non pas par rapport aux capteurs. L'identification des paramètres géométriques doit être faite dans l'ordre dans lequel elles sont décrites dans le présent exemple de réalisation. Les axes de rotation passent naturellement par les articulations du corps. Il faut donc définir un protocole pour exciter suffisamment d'axes afin de déterminer les trois composantes des vecteurs longueurs et positions. La figure 5 illustre une rotation du corps tout entier autour d'un axe 505 20 vertical assimilable à l'axe du corps, l'ensemble épaule-bras-avant-bras étant maintenu tendu dans un plan horizontal durant la rotation du corps autour de l'axe A1. On définit: Ba= moyenne(Uconstant(Magi)) éa dOa dt 25 Où : o mag, désigne la mesure prise par le magnétomètre du capteur ie {1,2,3} ; o Uconstant désigne une fonction qui retourne l'axe de rotation obtenu par 30 le procédé décrit dans le brevet E P1985233 déjà cité; o moyenne désigne une fonction qui retourne la moyenne arithmétique. On a alors, pour i =1,2,3 : MesureAcceleroX,i = R *lja2 Où : R1 = distance(base épaule,capteuri)x R2 = distance(base épaule,capteur2)x =longueur(épaule)x + distance(base bras,capteur2)x R3 = distance(base épaule,capteur3)x = longueur(épaule)x + longueur (bras)x + distance(coude, capteur3) x La figure 6 illustre une rotation de l'ensemble bras-avant-bras autour d'un axe 605 horizontal, perpendiculaire au plan de la figure et passant par 10 l'articulation reliant l'épaule au bras, l'ensemble bras-avant-bras étant maintenu tendu durant la rotation. On définit: Ob = moyenne(Uconstant(Magi)) i=2,3 _ d Ob b dt 15 On a alors, pour i = 2,3 : MesureAccelerobx = Ri* éb2 + G* sin (Ob Avec: R2 = distance(base bras,capteur2)x R3 = distance(base bras,capteur3)x 20 =longueur(bras)x + distance(coude,capteur3)x La figure 7 illustre une rotation de l'avant-bras autour d'un axe 705 horizontal, perpendiculaire au plan de la figure et passant par l'articulation reliant le bras 25 à l'avant-bras, c'est-à-dire le coude, l'ensemble épaule-bras étant maintenu tendu durant la rotation. On définit: 8, = moyenne(Uconstant(Magi)) i=3 - dB = c dt On a alors: MesureAccelerox3= R3 * «2 + G *sin (88, Avec: R3 = distance(coude,capteur3)x 1 0 En utilisant les relations ci-dessus, les équations suivantes peuvent être déduites : A 2 ua ) ( MesureAcceleroxb sin (Ob ) * G Positionx2= distance(base bras,capteur2)x éb2 Positionx3= distance(coude,capteur3)x = MesureAccelero sin ( Be )* G" «2 Enfin, les longueurs des segments peuvent être estimées selon la composante X : Longueur,"=longueur(épaule)x = distance(base épaule, base bras)x MesureAcceleroa X,2 Positionx,2 ija2 Longueurx2=longueur(bras)x = distance(base bras,coude)x MesureAcceleroa ija2 X,3 LongueurX1- Positionx,3 MesureAccelerob 15 r MesureAccelero," a Position i= distance(base épaule,capteuri)x ob2 X ,3 Positionx,3 Pour la deuxième longueur, il est préférable d'évaluer la moyenne des deux équations ci-dessus pour améliorer la qualité de l'estimation. Il peut être procédé de même sur les autres axes du corps, de façon à définir 5 les autres composantes des vecteurs longueurs et positions. Tout en restant dans le cadre de la présente invention, on peut également faire effectuer à la structure articulée des mouvements moins contraints que ceux utilisés dans les modes de réalisation des figures 5, 6 et 7. Dans ces lo cas, on ne pourra pas appliquer les modèles prédictifs des mesures simplifiés utilisés dans ces modes de réalisation. Il sera cependant possible d'appliquer les différentes étapes du procédé de l'invention, étant entendu que la 3ème étape du procédé d'estimation des paramètres fera appel à un modèle prédictif des mesures plus complexe, par exemple celui décrit dans 15 la demande de brevet déposée le même jour que la présente demande par les mêmes demandeurs ayant le même inventeur et ayant pour titre « PROCEDE D'IDENTIFICATION DES PARAMETRES GEOMETRIQUES D'UNE STRUCTURE ARTICULEE ET D'UN ENSEMBLE DE REPERES D'INTERET DISPOSES SUR LADITE STRUCTURE ». Selon cette invention, 20 on utilise le modèle de mesures représenté par l'équation suivante : ro 2 Terre7, Mes _Acc = capteur RTerre* c GO apteur cc _ensemble ensemble at)) En effet, nous disposons des mesures accélérométrique Mes acc et de la représentation du mouvement grâce à l'étape 2 de la présente invention. 25 Nous pouvons donc construire le vecteur Acc,'. _ '' grâce à l'égalité : Accsansb.(t) = - GO, p.é, Cap Nous pouvons aussi construire la matrice mat grâce à l'égalité : Et sinon _Tc pte. i., 0 0 0 li = 0 0 0 0 0 Une fois, c'est matrice construite, il ne reste plus qu'à résoudre le problème des moindres carrés suivant : frnttot Pos.L.c9 10 Avec co.pren,- Mat,,,,r(t CCiL3 cpte - 20 - capteu »,-..ca;Liteu Avec si i est dans la chaine entre l'origine du squelette et le segment j PosL_-J Une fois PosLong estimé, il ne reste plus qu'à collecter les paramètres suivant la disposition donnée dans l'équalité précédente. Cette méthode est avantageuse car elle exprime l'estimation sous la forme 15 d'un problème des moindres carrés linéaire, le calcul de l'estimé est donc explicite et optimal. Selon cette invention (demande de brevet déposée le même jour que la présente demande par les mêmes demandeurs ayant le même inventeur et ayant pour titre « PROCEDE D'IDENTIFICATION DES PARAMETRES 20 GEOMETRIQUES D'UNE STRUCTURE ARTICULEE ET D'UN ENSEMBLE DE REPERES D'INTERET DISPOSES SUR LADITE STRUCTURE »), on résout avantageusement le modèle de mesure, même si l'on ne dispose que d'un nombre réduite de gyromètres pour compléter les mesures d'accéléromètres et de magnétomètres, en calculant des états pseudostatiques qui peuvent être substitués, chaque fois que le système est dans un état pseudo-statique, aux valeurs calculées par un observateur d'états du type Kalman. Ces étapes du procédé de l'invention sont mises en oeuvre de manière logicielle, certaines parties du logiciel pouvant être embarquées dans les capteurs, d'autres pouvant être implantées sur un micro-contrôleur, un micro- processeur, ou un micro-ordinateur connecté au système de capteurs. Ces capacités de traitement sont des circuits ordinaires, connectés et configurés pour effectuer les traitements décrits ci-dessus. Les exemples décrits ci-dessus sont donnés à titre d'illustration de modes de 15 réalisation de l'invention. Ils ne limitent en aucune manière le champ de l'invention qui est défini par les revendications qui suivent
La présente invention concerne un procédé de identification des paramètres géométriques de dispositifs comprenant chacune au moins un accéléromètre, chaque centrale étant disposée sur un segment d'un corps articulé. Ledit procédé comprend des étapes d'évaluation de valeurs de paramètres caractérisant l'orientation et la position de chaque capteur dans le repère de chaque segment et de la longueur de chaque segment, dans un repère dudit segment, en utilisant des configurations et des mouvements prédéterminés de la structure. Le procédé de l'invention permet de fournir à un dispositif de capture des mouvements dudit corps des mesures qui autorise une fiabilité plus grande desdites mesures.
1. Procédé de détermination de la position d'un ensemble de capteurs dans un repère (102) lié à un segment d'une chaîne articulée, ledit ensemble de capteurs comprenant au moins un accéléromètre et étant solidaire de ladite chaîne articulée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : ^ Une première étape (202) de détermination de l'orientation d'un repère (101) lié à l'ensemble de capteurs par rapport au repère (102) lié audit segment pour au moins une configuration choisie de ladite chaîne articulée, ^ Une deuxième étape (203) d'estimation du mouvement dudit repère lié à l'ensemble de capteurs dans le repère terrestre (104) au cours d'au moins un mouvement dudit segment, ^ Une troisième étape (204) de calcul de ladite position dudit ensemble de capteurs dans le repère lié audit segment, ladite troisième étape recevant en entrée l'estimation du mouvement dudit repère lié au capteur en sortie de la deuxième étape et les mesures dudit accéléromètre au cours dudit au moins un mouvement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première étape comprend une première sous-étape de calcul d'une première matrice de passage dudit repère lié à l'ensemble de capteurs à un repère lié à la terre et une deuxième sous-étape de calcul d'une deuxième matrice de passage dudit repère lié à la terre à un repère lié audit segment. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la première sous-étape de calcul utilise au moins une mesure d'au moins un deuxième capteur dudit ensemble de capteurs, ledit deuxième capteur étant apte à fournir des mesures d'au moins un champ physique sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou de vitesse de rotation. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la première étape de calcul comprend en outre une sous-étape de calcul préalable à ladite première sous-étape au cours de laquelle on calcule une troisième matrice de passage entre un repère en mouvement et ledit repère lié à la terre, ladite troisième matrice de passage étant soit choisie soit déterminée à partir de mesures d'au moins un champ physique sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou des mesures de la vitesse de rotation dudit repère en mouvement par rapport audit repère lié à la terre . 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la première étape est effectuée pour au moins deux configurations de ladite chaîne articulée. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, préalablement à la première étape, on réalise une première sous-étape de détermination d'un axe sensiblement invariant de rotation dudit segment. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième étape utilise les sorties d'au moins un capteur choisi dans le groupe comprenant l'accéléromètre et un deuxième capteur dudit ensemble de capteurs, ledit deuxième capteur étant apte à fournir des mesures d'au moins un champ physique sensiblement uniforme dans le temps et dans l'espace ou de vitesse de rotation. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, au cours de la deuxième étape, ledit au moins un mouvement du segment est une rotation d'axe sensiblement invariant.. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que, au cours d'au moins les deuxième et troisième étapes, on utilise un modèle prédictif des sorties de l'accéléromètre choisi en fonction du type du mouvement dudit segment et on calcule la position duditensemble de capteurs sur ledit segment en sortie d'un algorithme minimisant les erreurs entre valeurs mesurées et valeurs prédites. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite chaîne articulée comprend au moins N segments, N étant supérieur ou égal à deux. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape au cours de laquelle on calcule la longueur d'au moins un segment de ladite chaîne articulée. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le calcul d'un segment i inséré dans une chaîne articulée comprenant j segments, j étant supérieur à 1 et à i, est effectué en résolvant l'équation Mcit_ osn = dans laquelle : - Mat totm' est une matrice de dimension (i, j) dont les coefficients sont calculés par la formule - L'accélération sans base à l'instant t est calculée par la formule GGreapré,-e erepère c 13. Procédé selon l'une des 11 à 12, caractérisé en ce que 25 ladite chaîne articulée est une partie d'un corps humain ou d'une structure humanoïde. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que les configurations de ladite chaîne articulée sont déterminées par 30 exécution d'au moins N gestes successifs prédéfinis, chaque geste Mert''.,,, cipte.ur apt PosLo - PosLong est le vecteurn'autorisant qu'une rotation de tout ou partie des segments de ladite chaîne dans un plan unique autour d'un axe unique passant par une articulation reliant deux segments, les segments autres que les deux dits segments restant alignés durant ladite rotation, de telle sorte que des rotations de segments sont exécutées autour d'au moins N axes distincts. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que N>=3, un premier segment correspondant à une épaule, un deuxième segment correspondant à un bras relié à l'épaule et un troisième segment correspondant à un avant-bras relié au bras par un coude, l'exécution de gestes prédéfinis incluant, dans l'ordre: - une rotation du corps tout entier autour d'un axe (105) vertical assimilable à l'axe du corps, l'ensemble épaule-bras-avant-bras étant maintenu tendu dans un plan horizontal durant la rotation du corps autour dudit axe, et; - une rotation de l'ensemble bras-avant-bras autour d'un axe (205) horizontal et passant par l'articulation reliant l'épaule au bras, l'ensemble bras-avant-bras étant maintenu tendu durant ladite rotation, et; - une rotation de l'avant-bras autour d'un axe (305) horizontal et passant par le coude reliant le bras à l'avant-bras, l'ensemble épaule-bras étant maintenu tendu durant ladite rotation. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que chaque rotation de segments est exécutée autour d'un axe passant par une articulation. 17. Système de détermination de la position d'un ensemble de capteurs dans un repère lié à un segment d'une chaîne articulée, ledit ensemble de capteurs comprenant au moins un accéléromètre et étant solidaire de ladite chaîne articulée, ledit système étant caractérisé en ce qu'il comprend :^ Un premier module (202) de détermination de l'orientation d'un repère lié à l'ensemble de capteurs audit repère lié audit segment pour au moins une configuration de ladite chaîne articulée, ^ Un deuxième module (203) d'estimation du mouvement dudit repère lié à l'ensemble de capteurs dans le repère terrestre au cours d'au moins un mouvement dudit segment, ^ Un troisième module (204) de calcul de ladite position dudit ensemble de capteurs dans le repère lié audit segment, ledit troisième module recevant en entrée l'estimation du mouvement dudit repère lié au capteur en sortie du deuxième module et les mesures dudit accéléromètre au cours dudit au moins un mouvement.
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/11,A61B 5/103
FR2978063
A1
PROCEDE DE SEPARATION DE PARAXYLENES UTILISANT UN ADSORBANT DE LA FAMILLE DES ZIF DE TYPE STRUCTURAL SOD
20,130,125
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé de production de paraxylène à partir d'une charge d'hydrocarbures aromatiques contenant des isomères à 8 atomes de carbone. Elle s'applique particulièrement à la production de paraxylène pour produire un intermédiaire pétrochimique, l'acide phtalique. Art antérieur La production de paraxylène de haute pureté à partir d'un mélange d'hydrocarbures aromatiques par adsorption séparative est bien connu de l'art antérieur. Les zéolithes X et Y, échangées au moyen d'ions tels que le baryum, le potassium ou le strontium, seul ou en mélange, adsorbent sélectivement le paraxylène dans un mélange contenant au moins un autre isomère aromatique en C8 (à huit atome de carbone). Par exemple, les brevets US 3,558,730, US 3,558,732, US 3,626,020, US 3,663,638 et US 6,410,815 divulguent des adsorbants comprenant des aluminosilicates échangés par du baryum et du potassium qui séparent efficacement le paraxylène d'un mélange d'isomères aromatiques en C8. Néanmoins, les adsorbants utilisés pour ladite séparation restent perfectibles. La performance d'un adsorbant dans un procédé de séparation de paraxylène dépend surtout de deux critères. Le premier est la capacité d'adsorber le paraxylène dans un mélange des aromatiques en C8. Cette capacité est souvent exprimée en nombre de moles de paraxylène par masse ou volume d'adsorbant. Une augmentation de la capacité d'adsorption permet de réduire la quantité de solide nécessaire pour la séparation, ce qui réduit le coût du procédé. Le deuxième critère est la sélectivité d'adsorption. La sélectivité d'adsorption entre deux composés A et B est définie comme suit: SAIB = QA,ads/QB,ads CA/CB QA,ads = quantité adsorbée du composé A (en mole par gramme ou mole par volume d'adsorbant) cA = concentration de A dans la phase fluide (en mole par volume) On cherche à maximiser l'adsorption de paraxylène par rapport aux autres isomères aromatiques en C8, notamment le métaxylène, l'orthoxylène et l'éthylbenzene. Une augmentation de la sélectivité permet de produire le paraxylène avec une meilleure pureté ou de réduire la quantité d'adsorbant pour produire le paraxylène avec la même pureté qu'un adsorbant moins sélectif. La sélectivité d'adsorption SNB est souvent soit gouvernée par le point d'ébullition des deux composés A et B, ou par leur moment dipolaire. En règle générale, le composé avec le point d'ébullition plus élevé ou le moment dipolaire plus grand est adsorbé sélectivement. Or, parmi les isomères aromatiques en C8, ni les points d'ébullition, ni le moment dipolaire ne favorisent l'adsorption de paraxylène. En effet, la para-sélectivité des zéolithes échangées au baryum et/ou potassium provient d'un mécanisme très complexe qui est difficile à prévoir. La seule propriété physico-chimique qui peut favoriser l'adsorption de paraxylène est son diamètre cinétique qui est plus faible que celui des autres isomères C8. Cette propriété peut être exploitée par une séparation dite tamisage moléculaire, c'est-à-dire, une séparation en fonction de la taille de la molécule. Un tamis moléculaire est un adsorbant qui possède une ouverture de pores proche du diamètre cinétique des molécules à séparer. Il adsorbe donc sélectivement la molécule la plus petite par rapport à la molécule la plus grande. L'inconvénient du tamisage moléculaire pour la séparation des xylènes est le fait que les diamètres cinétiques du paraxylène et de l'éthylbenzène sont proches. II sera donc a priori difficile d'obtenir une bonne sélectivité SPX/EB (PX = paraxylène, EB = éthylbenzène). Tableau 1 : Diamètre cinétique, point d'ébullition (Teb) et moment dipolaire des isomères aromatiques en C8. Diamètre cinétique Teb Moment dipolaire (» (°C) (Debye) PX 5,85 138,4 0,1 MX 6,80 139,1 0,3 OX 6,80 144,4 0,5 EB 6,00 136,2 0,4 Depuis les années 1990, un intérêt particulier s'est manifesté pour des composés hybrides à matrice mixte organique-inorganique, aussi appelés MOFs (Metal-Organic Frameworks) ou polymères de coordination. Les MOFs sont des solides cristallisés poreux dans lesquels les sous-réseaux de cations métalliques (dimères, trimères, tétramères, chaîne, plan) sont25 connectés entre eux par des molécules organiques servant de ligands multidentates pour former une structure cristalline bi- ou tridimensionnelle. Une sous-famille des MOFs est constituée par la famille des ZIF (Zeolitic Imidazolate Framework en anglais ou composés imidazolates à charpente zéolithique) dont la structure et la préparation sont décrites, par exemple, dans le document US 2007/202038 Al. Les ZIF sont formés d'assemblages d'unités tétraédriques qui sont constituées d'un cation bivalent M2+ (Zn2+ ou Co2+) au centre du tétraèdre et de quatre imidazolates lm- aux sommets du tétraèdre. Les tétraèdres sont connectés entre eux par les sommets, c'est-à-dire que Chaque imidazolate est partagé entre deux tétraèdres. Les unités M2+(Im )4,2 sont analogues aux unités SiO4/2 dans les zéolithes et l'angle M-lm-M est proche de l'angle Si-0-Si dans une zéolithe. Par conséquent, des structures ZIF sont obtenues avec la même topologie ou type structural que les zéolithes. La longueur de la liaison lm-M-lm étant plus grande que celle de la liaison O-Si-O, la taille des pores et le volume poreux d'un solide ZIF peuvent être plus grands que ceux de la structure zéolithique analogue, sous conditions que les pores du ZIF ne soient pas bouchés par des ligands organiques. Les ZIF sont connus pour avoir déjà été utilisés dans la séparation de composés présents dans un mélange gazeux. En particulier, la demande de brevet WO 2008/140788 enseigne l'utilisation du ZIF-8 pour la séparation de CO2 présent dans un mélange CO2/CH4 et CO2/CO. Un sous-groupe particulier de la famille des ZIF est constitué par les solides qui possèdent la topologie ou type structural SOD. Le centre métallique est le cation Zn2+ ou le cation Co2+ et le ligand organique est un imidazolate substitué en position 2 par un groupe -méthyle, chlore ou brome. L'exemple le plus connu est le solide ZIF-8. La taille de l'ouverture des pores du ZIF-8 est de 3,4 A, c'est-à-dire nettement plus faible que le diamètre critique de tous les isomères aromatiques en C8. Au vu de sa taille d'ouverture des pores, le solide ZIF-8 ne semble pas être un bon candidat pour la séparation des xylènes. La petite taille d'ouverture de pores du ZIF-8 laisserait penser que ce matériau ne devrait adsorber aucun des isomères aromatiques en C8.35 Résumé et intérêt de l'invention La présente invention concerne un procédé de séparation de paraxylène comprise dans une charge hydrocarbonée comportant en outre des isomères aromatiques à 8 atomes de carbon tel que le métaxylène, l'orthoxylène et l'éthylbenzène, comprenant la mise en contact de ladite charge avec au moins un adsorbant à charpente zéolithique de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF contenant un réseau inorganique de centres métalliques à base de cations Zn" connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en position 2 de manière à produire au moins un flux enrichi en paraxylène. Ledit procédé est réalisé par adsorption en phase liquide ou en phase gaza Selon une variante du procédé de l'invention, le procédé est avantageusement mis en oeuvre par adsorption à pression modulée (PSA). Selon une seconde variante du procédé selon l'invention, le procédé est avantageusement mis en oeuvre par un procédé de type lit mobile simulé (LMS) Il a été découvert de manière très surprenante, que des solides appartenant à la famille des ZIF, ayant le type structural SOD et un ligand imidazolate substitué en position 2, possèdent à la fois une bonne capacité d'adsorption de paraxylène et adsorbent très sélectivement le paraxylène dans un mélange contenant des isomères aromatiques en C8, et préférentiellement dans un mélange contenant de l'orthoxylène, du métaxylène et de l'éthylbenzène. La capacité d'adsorption et la sélectivité en faveur du paraxylène sont plus élevées que celles d'une zéolithe X échangée au baryum qui est actuellement utilisée pour la séparation de paraxylène à l'échelle industrielle. Ledit adsorbant est préférentiellement choisi parmi les solides ZIF-8, ZIF-90, ZIF-91 et les solides ZIF pour lesquels le substituant en position 2 est le chlore (ligand 2-chloroimidazolate) ou le brome (ligand 2-bromoimidazolate). Description détaillée de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de séparation de paraxylène compris dans une charge contenant des isomères aromatiques en C8, à savoir, le paraxylène, le 35 métaxylène, l'orthoxylène, l'éthylbenzène (PX, MX, OX, EB), comprenant la mise en contact 430 de ladite charge avec au moins un adsorbant de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF contenant un réseau inorganique de centres métalliques à base de cations Zn2+ connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en position 2 de manière à produire un flux appelé l'extrait fortement enrichi en paraxylène par rapport aux autres isomères. Ledit procédé est réalisé par adsorption en phase liquide ou en phase gaz. L'adsorbant du procédé de séparation de l'invention est un matériau de type structural SOD et appartenant à la famille des ZIF contenant un réseau inorganique de centres métalliques à base de Zn2+ connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en 10 position 2. Plus précisément, chacun desdits ligands organiques est un composé aromatique hétérocyclique, chargé négativement, contenant deux atomes d'azote séparés par un atome de carbone portant un substituant préférentiellement choisi parmi -CH3, -CI, -Br, -CH2OH et -CHO. Les formules développées de chacun desdits ligands substitués en position 2 par un substituant choisi parmi -CH3, -Cl, -Br, -CH2OH et -CHO sont données ci-dessous. 15 1 CH3 CI Br 3 Ledit adsorbant mis en ceuvre dans le procédé de séparation de l'invention présente une 20 composition chimique ayant pour motif de base Zn[N-(CH-CH)-N-CR]2, noté de manière simplifiée sous la forme Zn[Im-R]2 où R est le substituant en position 2 préférentiellement choisi parmi -CH3, -Cl, -Br, -CH2OH et -CHO et lm représente le ligand imidazolate. Les adsorbants à charpente zéolithique, de type structural SOD et appartenant à la famille des ZIF, pour lesquels le substituant en position 2 est respectivement le groupe -méthyle (-CH3), le groupe -CHO et le groupe -CH2OH, mis en oeuvre dans le procédé de séparation de la présente invention sont connus respectivement sous les noms ZIF-8, ZIF-90 et ZIF-91. La structure et la synthèse du ZIF-8 sont décrites en détail dans la demande de brevet US 2007/202038 Al, ainsi que dans les documents Park et al., PNAS 2006, 103, p. 10186-10191 et Huang et al., Angew. Chemie Int. Ed. 2006, 45, 1557. Ledit solide ZIF-8 avantageusement mis en oeuvre dans le procédé de séparation de l'invention présente une structure tridimensionnelle dans laquelle le réseau inorganique formé de centres métalliques à base de cations Zn2+ jouant le rôle de connecteurs sont liés entre eux par des ligands 2-méthylimidazolate (Im-CH3) pour obtenir la stoechiométrie Zn(Im-CH3)2. Ledit solide ZIF-8 appartient au système cristallographique cubique, le groupe d'espace est I-43m et le paramètre de maille (a = b = c) est 17,0 +/- 0,2 A. Ledit solide ZIF-8 présente une porosité très majoritairement microporeuse. Il comprend des cages d'un diamètre d'environ 1,16 nm (1 nm = 10"9 m), lesquelles sont connectées entre elles dans les trois dimensions de l'espace via une ouverture d'environ 0,34 nm de diamètre. Le solide ZIF-90 pour lequel le substituant en position 2 est la fonction aldéhydique -CHO, ayant pour motif de base [Zn(Im-CHO)2], et le solide ZIF-91 pour lequel le substituant en position 2 est le groupe -CH2OH, ayant pour motif de base [Zn(Im-CH2OH)2], sont décrits dans la publication Morris et al., J. Am. Chem. Soc. 2008, 130, 12626. Le solide ZIF-91 est obtenu par réduction de la fonction aldéhyde, présente dans le solide ZIF-90, en alcool. Les adsorbants à charpente zéolithique, de type structural SOD et appartenant à la famille des ZIF, pour lesquels le substituant en position 2 est le chlore (ligand 2-chloroimidazolate) ou le brome (ligand 2-bromoimidazolate) sont également mis en oeuvre dans le procédé de séparation de l'invention. Le solide ZIF de type structural SOD ayant pour motif de base [Zn(Im-CI)2] et le solide ZIF de type structural SOD ayant pour motif de base [Zn(Im-Br)2] sont décrits dans la publication Li et al., J. Am. Chem. Soc. 131, 2009, 10368. Selon le mode de synthèse des adsorbants mis en oeuvre dans le procédé de séparation de la présente invention, la surface spécifique des adsorbant varie avantageusement dans une gamme comprise entre 400 et 1600 m2/g, de préférence entre 1000 et 1600 m2/g, de manière plus préférée entre 1200 et 1600 m2/g. La charge traitée dans le procédé selon l'invention contient majoritairement, de préférence plus de 80%, de préférence plus de 90% de composés aromatiques ayant 8 atomes de carbone par molécule. En particulier, ladite charge contient du paraxylène, de l'orthoxylène, du métaxylène et de l'éthylbenzène (respectivement notés PX, OX, MX, EB). Avantageusement, en plus des isomères en C8, la charge peut également contenir des traces de benzène et de toluène. Selon le procédé de séparation selon l'invention, le fractionnement de la charge à traiter s'effectue dans une unité de séparation contenant un ou plusieurs adsorbants, au moins un des adsorbants étant un adsorbant à charpente zéolithique de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF tel que décrit plus haut dans la présente description. Le procédé de séparation selon l'invention est mis en oeuvre selon des techniques de séparation par adsorption bien connues de l'homme du métier. En particulier, dans une variante du procédé de l'invention, le procédé est avantageusement mis en oeuvre par adsorption à pression modulée (PSA ou pressure swing adsorption selon la terminologie anglaise). Selon une seconde variante du procédé selon l'invention, le procédé est avantageusement mis en oeuvre par un procédé de type lit mobile simulé (LMS) Le principe du procédé LMS est bien connu de l'Homme du métier et est décrit en détail dans le document G. Ash, K. Barth, G. Hotier, L. Mank and P. Renard, Revue de l'Industrie Français du Pétrole, 49, 541 (1994) et dans le brevet US 2,985,589. Le procédé LMS, réalisé en phase liquide, met en oeuvre au moins une colonne d'adsorption dans laquelle sont menées simultanément les phases d'adsorption et de désorption au sein de zones distinctes. Conformément à l'invention, ladite colonne d'adsorption est pourvue d'au moins un lit dudit adsorbant de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF tel que décrit plus haut dans la présente description. Le procédé LMS comprend au moins les étapes suivantes : a) Une étape de mise en contact, dans des conditions d'adsorption, de la charge avec un lit d'adsorbant contenant un solide de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF dont la charpente est constituée d'un réseau inorganique de centres métalliques à base de cations Zn2+ connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en position 2. b) une étape de mise en contact, dans des conditions de désorption, du lit d'adsorbant avec 35 un éluant. c) une étape de soutirage du lit d'adsorbant d'un flux contenant l'éluant et les produits de la charge les moins adsorbés (le raffinat) d) une étape de soutirage du lit d'adsorbant d'un flux contenant l'éluant et le paraxylène (l'extrait) Le procédé peut optionnellement inclure les deux étapes suivantes: e) une séparation du flux de l'étape c) en un premier flux contenant l'éluant et un second flux contenant les produits de la charge les moins adsorbés f) une séparation du flux de l'étape d) en un premier flux contenant l'éluant et un second flux contenant du paraxylène. L'éluant E (ou le désorbant) est choisi de manière que SPwB > SB,B, B étant MX, OX ou EB. De manière très préféré, l'éluant utilisé est le paradiéthylbenzène. Avantageusement, à l'issu de l'étape f), le second flux contenant le paraxylène comprend 15 80% massique de paraxylène, de préférence 90% massique de paraxylène, de manière encore plus préférée 99% massique de paraxylène par rapport au flux total. Le procédé LMS est mis en oeuvre en phase liquide, mais ce dernier peut être avantageusement mis en oeuvre en phase gaz. Le procédé LMS dans la présente invention 20 est opéré à une température comprise entre 50 et 200 °C, de préférence entre 100 et 200 °C, de manière plus préférée entre 100 et 150°C. La pression est comprise entre 0,1 et 4 MPa. 25 Dans une variante préférée, le procédé de séparation selon l'invention est mis en oeuvre par adsorption à pression modulée (PSA), au moins un lit dudit adsorbant de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF tel que décrit plus haut dans la présente invention est placé dans au moins une colonne d'adsorption. Plusieurs colonnes pourvues dudit adsorbant sont généralement installées en parallèle. Chaque colonne subit un cycle comportant au moins 30 une étape d'adsorption et au moins une étape de désorption, lesquelles sont éventuellement entrecoupées par des étapes de dépressurisation, d'égalisation de pression et de repressurisation. Le traitement continu de la charge est assuré par permutation des périodes des cycles pratiquées dans les différentes colonnes placées en parallèle. Le principe même du procédé PSA réside dans l'enchaînement cyclique des phases d'adsorptions haute pression et de désorption à basse pression, avec éventuellement des étapes supplémentaires d'égalisation de pression et de purge. Le mode de fonctionnement du procédé PSA est rappelé dans la demande de brevet FR-A-2.910.457. Pour la mise en ceuvre de l'étape d'adsorption: a) la charge hydrocarbonée à traiter est introduite dans au moins une colonne d'adsorption par l'extrémité d'alimentation, b) la mise en ceuvre ladite étape d'adsorption est préférentiellement réalisée à une pression totale comprise entre 0,1 et 4 MPa. Ladite étape d'adsorption conduit à la production d'un premier flux appauvri en paraxylène. c) la désorption de paraxylène, réalisée par abaissement de la pression dans la(es) colonne(s) d'adsorption, la pression de désorption étant généralement comprise entre 0,01 et 1 MPa, et/ou par un gaz de purge qui est introduit dans la(es) colonne(s) par l'extrémité de production. Le gaz de purge est préférentiellement formé de composés qui ne sont que faiblement adsorbés par l'adsorbant. De manière préférée, le gaz de purge est soit du benzène ou du toluène. Le procédé de séparation selon l'invention, mis en ceuvre par adsorption à pression modulée (PSA), est avantageusement réalisé à une température comprise entre 100 et 200°C, de préférence entre 125 et 175 °C. La capacité et la sélectivité d'adsorption des adsorbants de type structural SOD, appartenant à la famille des ZIF, ont été évaluées par la méthode de courbe de perçage. Dans son ouvrage « Principies of adsorption and adsorption processes » (« Principes de l'adsorption et des procédés d'adsorption »), Ruthven définit la technique des courbes de perçage (« breakthrough curves») comme l'étude de l'injection d'un échelon de constituants adsorbables. La technique des courbes de perçage consiste donc à injecter une charge contenant un ou plusieurs constituants, sous forme d'un échelon, dans une colonne remplie du matériau adsorbant. Cette technique est applicable en phase gaz aussi bien qu'en phase liquide. En phase liquide, la colonne est initialement remplie d'éluant. La courbe de perçage est déclenchée en envoyant un flux de charge dans la colonne. Dans le cas de la séparation des aromatiques en C8, la charge est composée de constituants aromatiques en C8 en présence ou en absence d'éluant, purs ou en mélange, (PX, MX, OX, EB et éluant). Dans certains cas, on ajoute dans la charge un traceur non-adsorbé. Par fractionnement de l'effluent de la colonne et analyse de chaque échantillon, on trace des courbes dites de perçage dont la position et la forme donnent des informations respectivement sur la thermodynamique et la cinétique du système considéré. Un calcul de bilan matière sur la colonne permet de calculer les quantités adsorbées et la sélectivité d'adsorption entre les différents composés de la charge. L'analyse de la forme des courbes permet d'extraire des informations sur la cinétique des phénomènes observés. On peut également effectuer un déperçage, c'est-à-dire, envoyer un flux d'éluant dans la colonne initialement remplie de la charge. La courbe de déperçage est tracée par une analyse de l'effluent de la colonne. Un calcul de bilan matière permet de calculer la quantité désorbée de la colonne. En phase gaz, la colonne est initialement remplie de gaz inerte. La procédure est la même que pour la phase liquide. L'effluent de la colonne est, par exemple, analysé par injection dans un chromatographe dans des intervalles de temps fixes. Les exemples qui suivent illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1 : Performances séparatrices du ZIF-8 pour la séparation d'un mélange paraxylène/metaxylène en phase gaz Cet exemple illustre la séparation PX/MX et PX/OX par le solide ZIF-8. Les essais ont été réalisés avec des mélanges équimolaires de PX/MX et PX/OX, respectivement, dans les conditions suivantes : température égale à 125°C, pression partielle des hydrocarbures égale à 675 Pa, et débit de 1 NL/h. 30 0,7 gramme du solide ZIF-8 (Sigma-Aldrich) sont placés dans une colonne d'une longueur d'environ 10 cm. Le solide ZIF-8 est prétraité sous un flux d'hélium à une température égale à 150°C. Ensuite la température de la colonne est stabilisée à la température d'adsorption égale à 125°C et la pression totale dans la colonne est égale à 0,1 MPa. La courbe de 35 perçage est déclenchée en basculant l'alimentation de la colonne constituée d'un flux25 d'hélium pur sur un mélange composé de PX et de MX ou de OX, respectivement, dilué dans l'hélium. La concentration du PX, MX ou OX en sortie de la colonne est suivie au cours du temps par chromatographie en phase gaz jusqu'à ce que l'ensemble des concentrations se stabilisent à leurs valeurs d'entrées. La courbe de perçage de chaque constituant de la charge peut ainsi être construite. Le premier moment de la courbe de perçage d'un composé donné permet de calculer la quantité adsorbée de chaque composé par la méthode bien connue dite "des moments" (Ruthven, D.M. principles of adsorption and adsorption processes. John Wiley & Sons ed, 1984). Le premier moment de la courbe est obtenu par l'intégration pu= J(1_c,(t))dt c,,o où co est la concentration initiale du composé i dans la charge et c;,t est la concentration en sortie du composé i, en fonction du temps. La quantité adsorbée en composé i est proportionnelle au premier moment de la courbe de perçage (après correction pour le temps mort). Elle est donnée par la formule : QadS i - M ' P ' Ptot où Pi est la pression partielle du composé i dans la charge, Pte la pression totale, m la masse d'adsorbant, p la densité de grain de l'adsorbant, F le débit molaire total, le premier moment de la courbe de perçage du composé i, et Qads,i la quantité adsorbée du composé i. La sélectivité d'adsorption Si,; entre les composés i et j, est calculée selon la formule Sils = QQads,i x P' ads, j X Pi où Pi et Pi sont les pressions du composé i respectivement du composé j et Qads,i et Qads,; sont les quantités adsorbées du composé i respectivement du composé j. Le tableau 2 rassemble les performances séparatrices du ZIF-8 en termes de capacité d'adsorption et de sélectivité d'adsorption. Tableau 2 : Capacité d'adsorption et sélectivité d'adsorption du ZIF-8 pour l'adsorption du mélange PX/MX ou PX/OX en phase gaz à 125°C Séparation Quantité adsorbée PX Sélectivité aPx1mx ou amox (mmol/cm3 d'adsorbant) PX/MX 0.6 1,6 PX/OX 0,6 4,2 Les résultats figurant dans le tableau 2 démontrent que le ZIF-8 présente une sélectivité 10 d'adsorption envers le paraxylène par rapport au métaxylène ou l'orthoxylène. Exemple 2 : Performances séparatrices du ZIF-8 pour la séparation d'un mélange PX/MX/OX/EB en phase liquide 15 1,3 grammes de ZIF-8 sont placés dans une colonne d'une longueur d'environ 10 cm. La colonne est remplie de paradiéthylbenzene et elle est chauffée à 70°C. La pression est réglée à 12 bar (1 bar = 0,1 MPa). Après stabilisation de la température, un flux de 0,42 cm3/min d'un mélange de PX/OX/MX/EB/TMB dans des proportions massiques de 22,5/22,5/22,5/22,5/10 est envoyé dans la colonne. Le TMB (1,3,5-triméthylbenzène) est 20 utilisé comme traceur. L'effluent de la colonne est collecté dans plusieurs vials et chaque vial est analysé par chromatographie en phase gaz, ce qui permet de tracer la courbe de perçage de PX, OX, MX, EB, TMB. Les quantités PX, OX, MX, EB, TMB retenues dans la colonne sont calculées par un bilan matière. La quantité retenue Qret du traceur TMB permet de distinguer pour les autres 25 composés la quantité retenue dans le volume interstitiel Ointe, de la colonne et la quantité réellement adsorbée Qads- 30 Qret,TMB = Qinter,TMB Qinter,i = Ci CTMB inter,TMB Qads,i = Qret,i - Qinter,i i = PX, MX, OX, EB Les sélectivités d'adsorption sont ensuite calculées selon10 Qads,i X Ci 5;,i _ Qads,j x ci On reproduit le test décrit ci-dessus pour évaluer les performances séparatrices de la zéolithe BaX (température 175°C, traceur dodécane, pression 12 bar), conventionnellement 5 utilisée pour la séparation de paraxylène. Les résultats figurent dans le tableau 2. Tableau 3 : Capacité d'adsorption et sélectivité d'adsorption du ZIF-8 pour la séparation d'un mélange PX/MX/OX/EB en phase liquide ZIF-8 BaX Qads.Px (mmol/g) 2,1 1,3 SPx/mx 3.1 2,6 SPxwox 8,8 2,4 SPwEB > 10 2,5 Le tableau 3 montre que le ZIF-8 présente un avantage à la fois en termes de capacité d'adsorption et en termes de sélectivité par rapport à la zéolithe BaX. On constate, de manière surprenante, que la sélectivité PX/EB du ZIF-8 est très élevée, malgré le fait que le ZIF-8 sépare les isomères de xylènes en principe en fonction de leur taille. 13 15
On décrit un procédé de séparation du paraxylène d'une charge d'hydrocarbures aromatiques contenant des isomères à 8 atomes de carbone par adsorption en phase liquide ou en phase gaz. L'adsorbant utilisé appartient à la famille des ZIFs de type structural SOD, contenant un réseau inorganique de centres métalliques à base de cations Zn connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en position 2.
1. Procédé de séparation de paraxylène comprise dans une charge hydrocarbonée comportant en outre des isomères aromatiques à 8 atomes de carbone tel que le métaxylène, l'orthoxylène et l'éthylbenzène, comprenant la mise en contact de ladite charge avec au moins un adsorbant à charpente zéolithique de type structural SOD appartenant à la famille des ZIF contenant un réseau inorganique de centres métalliques à base de cations Zn2+ connectés entre eux par des ligands organiques imidazolates substitués en position 2 de manière à produire au moins un flux enrichi en paraxylène, ledit procédé étant réalisé par adsorption en phase liquide ou en phase gaz. 2. Procédé de séparation de paraxylène selon la 1 dans lequel le procédé est mis en oeuvre par adsorption à pression modulée (PSA). 3. Procédé de séparation de paraxylène selon la 1 dans lequel le procédé est mis en oeuvre par une mise en oeuvre par un procédé de type lit mobile simulé (LMS). 4. Procédé de séparation de paraxylène selon l'une des 1 à 3 dans lequel ledit adsorbant présente une composition chimique ayant pour motif de base Zn[N-(CH-CH)- N-CR]2, où R est le substituant en position 2 choisi dans le groupe constitué par -CH3, -Cl, - Br, -CH2OH et -CHO. 5. Procédé de séparation de paraxylène selon l'une des 1 à 4 dans lequel ledit adsorbant présente une surface spécifique comprise entre 400 et 1600 m2/g. 6. Procédé de séparation de paraxylène selon l'une des 1 à 5 dans lequel la charge à traiter contient plus de 80% de composés aromatiques ayant 8 atomes de carbone. 7. Procédé de séparation de paraxylène selon l'une des 1 à 5 dans lequel la 30 charge à traiter contient plus de 90% de composés aromatiques ayant 8 atomes de carbone. 8. Procédé de séparation de paraxylène selon les 1 et 3 à 7 dans lequel, lors de la mise en oeuvre en procédé de type lit mobile simulé, le procédé comprend: a) une étape de mise en contact, dans des conditions d'adsorption, de la charge avec un lit 35 d'adsorbant,25b) une étape de mise en contact, dans des conditions de désorption, du lit d'adsorbant avec un éluant. c) une étape de soutirage du lit d'adsorbant d'un flux contenant l'éluant et les produits de la charge les moins adsorbés, d) une étape de soutirage du lit d'adsorbant d'un flux contenant l'éluant et le paraxylène 9. Procédé de séparation de paraxylène selon la 8 dans lequel le procédé comprend en outre les étapes suivantes: e) une séparation du flux de l'étape c) en un premier flux contenant l'éluant et un second flux contenant les produits de la charge les moins adsorbés, f) une séparation du flux de l'étape d) en un premier flux contenant l'éluant et un second flux contenant du paraxylène. 10. Procédé de séparation de paraxylène selon les 8 et 9 dans lequel l'éluant E est choisi de manière que la sélectivité du paraxylène par rapport à l'élément B soit supérieure à la sélectivité de l'éluant par rapport à l'élément B, l'élément B étant choisi dans le groupe constitué par le métaxylène, l'orthoxylène et l'éthylbenzène. 11. Procédé de séparation de paraxylène selon la 10 dans lequel l'éluant est le paradiéthylbenzène. 10. Procédé de séparation de paraxylène selon les 8 à 11 dans lequel on opère à une température comprise entre 50 et 200°C et une pression comprise entre 0,1 et 4 MPa. 12. Procédé de séparation de paraxylène selon l'une des 1 à 2 et 4 à 7 dans lequel, lors de la mise en oeuvre par adsorption à pression modulée, le procédé comprend: a) l'introduction de la charge dans au moins une colonne d'adsorption par l'extrémité d'alimentation, b) la mise en oeuvre ladite étape d'adsorption à une pression totale comprise entre 0,1 et 4 MPa produisant un premier flux appauvri en paraxylène,c) la désorption de paraxylène par abaissement de la pression dans la(es) colonne(s) d'adsorption, et/ou par l'introduction d'un gaz de purge par l'extrémité de production de la colonne, la pression de désorption étant comprise entre 0,01 et 1 MPa. 13. Procédé de séparation de paraxylène selon la 12 tel que le gaz de purge de l'étape c) de désorption de paraxylène est choisi dans le groupe constitué par le benzène et le toluène. 14. Procédé de séparation de paraxylène selon les 12 et 13 tel qu'il est mis 10 en oeuvre à une température comprise entre 100 et 200°C.
B,C
B01,C01,C07
B01D,C01B,C07C
B01D 53,C01B 39,C07C 7,C07C 15
B01D 53/04,C01B 39/52,C07C 7/13,C07C 15/08
FR2977349
A3
PROCEDE D'ACQUISITION D'UN CODE BARRES 3D.
20,130,104
Procédé d'acquisition d'un code baves 3D Domaine technique Les codes barres 3D sont des codes barres qui présentent la particularité de présenter un aspect différent selon le point de vue sous lequel on les regarde. De tels codes sont décrits dans les demandes FR/11/01010, FR/11/01027, FR/11/01124, FR/10-01244, FR/10-01245 et FR/10-01726 du même auteur. La présente invention est un perfectionnement des procédés d'authentifications décrits dans ces documents. Art antérieur Dans rait antérieur, la procédure d'acquisition d'un dispositif d'authentification permettant d'établir une description dite ultérieure se fait par une prise de vue acquise avec un moyen d'acquisition connu, et cette acquisition nécessite de placer ledit moyen d'acquisition à une position particulière dite point de vue original dudit moyen d'acquisition, laquelle est déterminée par référence audit dispositif d'authentification. 11 est en effet indispensable que l'emplacement à partir duquel on acquiert une vue dudit dispositif d'authentification soit le même que celui utilisé lorsqu'on a acquis la signature dite originale dudit dispositif d'authentification, signature à laquelle on souhaite comparer la signature dite ultérieure résultant de la procédure d'acquisition. Le problème posé Le problème est que le positionnement du moyen d'acquisition par rapport au dispositif d'authentification est complexe, et prend sensiblement plus de temps que l'acquisition d'un codes barres 2d comme un Datamatrix classique, laquelle peut être faite depuis un grand nombre d'emplacements. L'objet de la présente invention est de réduire ce temps de positionnement, voire de le supprimer complètement, tout en améliorant la sécurité du procédé d'authentification. Exposé de l'invention La présente invention est un procédé d'authentification consistant : à établir une description d'un dispositif d'authentification comportant des sous ensembles dits "dispositifs élémentaires" munis chacun d'éléments dits perturbateurs, lesdits sous-ensembles réfléchissant et/ou transmettant la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, à partir d'une vue acquise avec un moyen d'acquisition dudit dispositif d'authentification, à déterminer par des moyens connus la position dudit moyen d'acquisition par rapport 35 audit dispositif d'authentification lors de cette acquisition, caractérisé par le fait que : l'on enregistre l'association de ladite description avec la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification lors de racquisition considérée et que ladite description constitue alors une description dite originale dudit dispositif d'authentification, permettant de comparer une description ultérieure d'une vue acquise avec ledit moyen d'acquisition dudit dispositif d'authentification à partir du même point de vue par rapport audit dispositif d'authentification. Description détaillée de l'invention Dans les documents FR/11/01010, FR/11/01027, FR/11/01124, FR/10-01244, FR/10-01245, FR/10-01726, FR/10-01900 et FR/10-01986 du même auteur, la procédure d'authentification fait toujours référence à une description dite originale correspondant à une vue prise depuis un point de vue dit original défini par référence audit dispositif d'authentification, description à laquelle on compare une description dite ultérieure d'une vue acquise avec un moyen d'acquisition d'un dispositif d'authentification, laquelle doit aussi correspondre à une vue prise depuis ledit point de vue original. Il y a donc une position à laquelle on doit obligatoirement se placer pour que la comparaison soit valable, et l'opération prend un peu de temps lorsque ledit moyen d'acquisition est tenu à la main, ce qui est le plus souvent le cas avec un téléphone portable. En multipliant les couples [description a, position a], [description b, position b] et suivants, on facilite l'acquisition ultérieure d'un dispositif d'authentification, puisque la comparaison entre une description dite ultérieure et une description dite primaire correspondant toutes les deux à la même position peut se faire dès que le dispositif d'authentification se trouve dans une position pour laquelle existe une description. Avantageusement, les positions a, b et suivantes pour lesquelles il existe une description correspondante a, b et suivantes sont mémorisées dans la mémoire dudit moyen d'acquisition, pour qu'il ne soit pas nécessaire d'accéder à la base de données contenant une association entre une position et une description dès le début du processus d'authentification. On peut ainsi n'accéder à cette base de données que lorsque ron a acquis une vue du dispositif d'authentification depuis une position pour laquelle on sait qu'une description existe. Avantageusement, de tels couples [description a , position a], [description b, position b] et suivants peuvent être créés et mis en mémoire pendant toute phase d'approche d'une position valide, mais il est également possible d'ajouter manuellement des positions valides en déplaçant le moyen d'acquisition tout en acquérant des vues dudit dispositif d'authentification. La présente invention permet aussi de dispenser l'organisateur du système de la tâche consistant à établir une description dite originale dudit dispositif d'authentification, avant sa mise en service, puisqu'une telle description peut être réalisée par l'utilisateur lorsqu'il a reçu un dispositif d'authentification. Enfin, un avantage très important de la présente invention est d'augmenter la sécurité du procédé d'authentification, puisque l'on peut très bien demander à l'utilisateur de vérifier successivement plusieurs couples [description a , position a], [description b, position b] et suivants pour authentifier un dispositif d'authentification. Dans le cas où le dispositif d'authentification reflète la lumière, il est nécessaire de prendre deux vues depuis chaque position, l'une lorsque ledit dispositif d'authentification est éclairé par l'éclairage ambiant et l'autre lorsqu'il est éclairé par une source lumineuse située à un emplacement dit emplacement de la lumière. Avantageusement, la lumière est solidaire du dispositif d'authentification, et bouge donc avec lui. Un avantage supplémentaire de la présente invention est que la description originale avec laquelle est comparée une description dite ultérieure peut être établie à partir d'une vue acquise avec le même moyen d'acquisition. Cela supprime les erreurs pouvant être dues à la différence de perception des moyens d'acquisition différents. Cela ouvre aussi l'application à l'utilisation de moyens d'acquisition très divers, et en particulier ceux dont les emplacements de la source lumineuse est située à une distance particulière de l'objectif de la caméra. Applications Elles concernent toutes les applications visées par les demandes FR/11/01010, FR/11/01027, FR/11/01124, FR/10-01244, FR/10-01245, FR/10-01726, FR/10-01900 et FR/10-01986, c'est à dire la lutte contre la contrefaçon et la fraude documentaire, la transmission sécurisée de données sans croisement de bases de données, l'authentification et le paiement en ligne
La présente invention est une amélioration des procédé d'authentification et de traçabilité par codes à barres dits 3D, qui réfléchissent et/ou transmettent la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, L'amélioration consiste à établir un ou plusieurs couples valides [description , position] associant une description à une position du moyen d'acquisition par rapport au dispositif d'authentification. Ceci permet de dispenser le fabricant des dispositifs d'authentification de créer la première description originale, et la multiplication de ces couples facilite les acquisitions ultérieures.
1. Procédé d'authentification consistant - à établir une description d'un dispositif d'authentification comportant des sous ensembles dits "dispositifs élémentaires" munis chacun d'éléments dits perturbateurs, lesdits sous-ensembles réfléchissant et/ou transmettant la lumière de façons sensiblement différentes selon le point de vue sous lequel on les regarde, à partir d'une vue acquise avec un moyen d'acquisition dudit dispositif d'authentification, - à déterminer par des moyens connus la position dudit moyen d'acquisition par rapport audit dispositif d'authentification lors de cette acquisition, caractérisé par le fait que : - l'on enregistre l'association de ladite description avec la position dans laquelle se trouve ledit moyen d'acquisition par référence audit dispositif d'authentification lors de l'acquisition considérée, - et que ladite description constitue alors une description dite originale dudit dispositif d'authentification, permettant de comparer une description ultérieure d'une vue acquise avec ledit moyen d'acquisition dudit dispositif d'authentification à partir du même point de vue par rapport audit dispositif d'authentification. 2. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait que la comparaison entre une description dite ultérieure et une description dite primaire correspondant toutes les deux à la même position est faite dès que le dispositif d'authentification se trouve dans une position pour laquelle existe une description. 3. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait qu'une position pour laquelle il existe une description correspondante est mémorisée dans la mémoire dudit moyen d'acquisition. 4. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait que l'on n'accède à la base de données contenant une association entre une position et une description que lorsque l'on a acquis une vue du dispositif d'authentification depuis une position pour laquelle on sait qu'une description existe. 5. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait que des couples [description a , position a], [description b, position b] et suivants sont créés et mis en mémoire pendant toute phase d'approche dudit moyen d'acquisition d'une position valide. 6. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait que l'on ajoute manuellement un couple [description, position] valide lors d'un déplacement du moyen d'acquisition, en acquérant une vue supplémentaire dudit dispositif d'authentification. 7. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait que l'on vérifie successivement la validité de plusieurs couples [description a , position a], [description b, position b] et suivants pour authentifier un dispositif d'authentification. 8. Procédé d'authentification selon la 1 caractérisé par le fait la description 5 originale avec laquelle est comparée une description dite ultérieure est établie à partir d'une vue acquise avec le même moyen d'acquisition.
G
G06
G06K,G06F
G06K 9,G06F 17
G06K 9/78,G06F 17/30
FR2981999
A1
CAGE MASSIVE RENFORCEE POUR UNITE DE ROULEMENTS.
20,130,503
L'invention est relative au domaine des cages massives pour unités de roulements. Elle a plus spécialement pour objet, une cage massive pour unité de roulement à corps roulants, une unité de roulement comprenant une telle cage massive et un ensemble comprenant une telle unité de roulement emmanchée sur un arbre central. L'invention s'applique notamment à une cage massive destinée à être montée sur un arbre central d'entraînement de roue de véhicule ferroviaire et c'est dans ce contexte que seront par la suite décrits les différents exemples de réalisation. Mais il convient de signaler qu'une telle cage massive pourrait également être utilisée dans d'autres domaines techniques tels que l'aéronautique, l'aérospatial, etc. La cage massive selon l'invention comprend deux couronnes latérales annulaires se faisant face et une pluralité de ponts de liaison reliant structurellement les deux couronnes latérales annulaires de manière à les rendre solidaires et à former une pluralité d'espaces de réception ouverts destinés à accueillir les corps roulants. Chaque couronne latérale annulaire présente un pourtour radial intérieur et un pourtour radial extérieur, l'un des pourtours radiaux intérieur et extérieur étant destinés à former un pourtour radial de centrage susceptible d'être centré avec un jeu réduit autour de la bague intérieure ou sur la bague extérieure de l'unité de roulement, l'autre des pourtours radiaux intérieur et extérieur étant destiné à former un pourtour radial libre dépourvu de contact fonctionnel avec lesdites bagues intérieure et extérieure. De telles cages massives sont utilisées pour séparer les corps roulants à l'intérieur de l'unité de roulement et maintenir leur équidistance dans le but de réduire le frottement et, donc, l'échauffement généré lors de leur utilisation. Ces cages massives s'avèrent également utiles pour guider ces corps roulants. II convient de souligner que les cages massives sont qualifiées comme tel car elles sont soumises, dans certaines applications, à des contraintes mécaniques très importantes pouvant aller au-delà de 100 G dans la direction verticale - ce qui impose d'utiliser des matériaux rigides, résistants et par conséquent lourds. Notamment, ces cages massives sont généralement formées à partir d'alliage cuivreux ou de tout autre matériau analogue. Mais de telles cages massives peuvent également être utilisées dans d'autres domaines tels que celui de l'aéronautique - pour l'entraînement des réacteurs d'avion, par exemple - ce qui génère en plus des contraintes précédemment évoquées des problématiques de poids. Il est, en effet d'usage de limiter, autant que faire se peut, la masse des pièces embarquées sur les véhicules aérospatiaux. II est connu de l'état de la technique des solutions destinées à consolider et à renforcer la géométrie de ces cages massives afin de limiter les risques de rupture en cas de choc et ainsi d'augmenter la durée de vie des unités de roulement. Notamment, le document US-A12010/0310203 se rapporte à une cage massive telle que précédemment décrite et comprenant quatre recoins alvéolés aménagés dans les espaces de réception accueillant les corps roulants et présentant, chacun, la forme générale d'une alvéole s'étendant en direction radiale et creusée dans le pont de liaison et dans la couronne latérale annulaire correspondante. Une telle réalisation permet de renforcer les cages massives au niveau des jonctions reliant les couronnes latérales annulaires aux ponts de liaison et ainsi de limiter les risques de rupture au niveau de ces jonctions. Toutefois, il a également été observé qu'une telle réalisation génère des pics de contraintes au niveau des extrémités supérieures et inférieures des recoins alvéolés, faisant ainsi apparaître des zones critiques susceptibles de rupture en cas de choc ou de contraintes importantes. En outre, ces cages massives sont lourdes et l'une des contraintes inhérentes à leur utilisation dans le domaine de l'aérospatial porte donc sur la limitation de leur masse. Il est également connu de l'état de la technique d'autres réalisations telles que décrites précédemment et dans lesquelles le pourtour radial de centrage comporte une pluralité de zones périphériques de centrage aptes à se centrer sur la bague intérieure ou la bague extérieure de l'unité de roulement ainsi qu'une pluralité de zones de jonction formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire et reliant les zones périphériques de centrage aux ponts de liaison. La réalisation de tels décrochés entre les zones périphériques de centrage et les ponts de liaison présente deux fonctions. En premier lieu, ces décrochés permettent d'avoir, sur les zones de jonction et sur les ponts de liaison, des contraintes de dimensionnement différentes de celles imposées aux zones périphériques de centrage pour ajuster l'assemblage de la cage massive avec la bague intérieure ou extérieure. De ce fait, les dimensions géométriques des zones de jonction et des ponts de liaison sont soumises à des contraintes géométriques moindres que les zones périphériques de centrage. En deuxième lieu, ces décrochés permettent de limiter les contraintes appliquées sur la zone de liaison au niveau du pourtour radial de centrage et donc de réduire les risques de rupture à cet emplacement. Il en résulte cependant un déplacement de la zone critique au niveau de la zone de liaison du pourtour radial libre et, le cas échéant, au niveau des extrémités des recoins alvéolés agencées sur le pourtour radial libre de la cage massive. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une cage massive pour unité de roulement qui soit exempte de l'une au moins des limitations précédemment évoquées. Il existe, en particulier, le besoin de disposer de cages massives pour unité de roulement plus rigides et solides que les solutions de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'un des objectifs de l'invention consiste à réduire la concentration de contraintes dans les zones critiques que représentent les extrémités des recoins alvéolés agencées sur le pourtour radial libre de ces cages massives. À cette fin, la cage massive selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, se caractérise par le fait que le pourtour radial libre présente une surépaisseur radiale de renfort de manière à définir, d'une part, une pluralité de zones périphériques libres destinées à être dépourvues de contact fonctionnel avec les bagues intérieure et extérieure de l'unité de roulement et, d'autre part, une pluralité de zones de jonction formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire et reliant les zones périphériques libres aux ponts de liaison. Grâce à cet agencement, la cage massive est renforcée vis-à-vis des réalisations de l'art antérieur et est ainsi à même de supporter des contraintes plus importantes. À titre d'exemple non limitatif, une telle réalisation peut permettre d'obtenir des cages massives capables de supporter des augmentations de contraintes d'environ 40% sans déformations supérieures à celles des solutions de l'art antérieur. La solidité et la fiabilité de la cage massive et, a fortiori, de l'unité de roulement qui la reçoit sont ainsi améliorées, tout comme leur durée de vie. Selon une réalisation, les zones de jonction présentent une forme alvéolaire concave, ce qui permet de diminuer - davantage encore - les risques de rupture de la cage massive au niveau des zones de jonction positionnées sur le pourtour radial libre et le pourtour radial de centrage. Selon une réalisation, les zones périphériques de centrage forment une surface périphérique de centrage continue sur tout le pourtour radial de centrage des couronnes latérales annulaires. Cela permet, notamment de simplifier et de faciliter la réalisation de la cage massive qui présente ainsi un pourtour radial - intérieur ou extérieur - de centrage uniforme sur toute sa circonférence. Selon une réalisation, les zones périphériques libres forment une surface périphérique libre continue sur tout le pourtour radial libre des couronnes latérales annulaires. À nouveau et pour les mêmes raisons, cette réalisation simplifie la réalisation de la cage massive. Selon une réalisation, les zones de jonction forment un décroché continu sur tout le pourtour radial libre et/ou le pourtour radial de centrage des couronnes latérales annulaires. Selon une réalisation alternative, les zones de jonction forment une pluralité de décrochés discontinus sur le pourtour radial libre et/ou le pourtour radial de centrage des couronnes latérales annulaires, lesdites zones de jonction étant agencées en regard des ponts de liaison, seulement. Selon une réalisation, les espaces de réception présentent quatre recoins alvéolés présentant, chacun, la forme générale d'une alvéole creusée dans le pont de liaison et dans la couronne latérale annulaire correspondante et s'étendant en direction radiale. La réalisation de tels recoins alvéolés renforce également les cages massives et limite les risques de rupture au niveau de ces jonctions. Selon une réalisation, chaque pont de liaison présente une face de réception amont et une face de réception aval destinées, respectivement, à être en liaison avec un corps roulant amont et un corps roulant aval. Dans ce cas, selon une réalisation, les faces de réception amont et aval présentent, chacune, deux languettes de retenue et de guidage espacées axialement et aptes à venir en contact, à retenir et à guider les corps roulants lorsque ces derniers sont en position dans l'espace de réception. Les languettes de retenue et de guidage ainsi positionnée permettent de réduire les efforts de frottement entre les corps roulants et les différents ponts de liaison et améliorer donc la fiabilité et la durée de vie de l'unité de roulement correspondante. Dans ce cas, selon une réalisation, l'une et/ou l'autre des faces de réception amont et aval des ponts de liaison présente(nt) un évidement transversal. Un tel évidement transversal permet de réduire la masse de chaque pont de liaison et de ne faire porter les corps roulants que sur certaines régions desdits ponts de liaison. La somme des réductions de masse de chaque pont de liaison implique ainsi une diminution générale du poids de la cage massive qui n'est pas négligeable, notamment dans certains domaines techniques tels l'aéronautique. Plus particulièrement, selon une réalisation, la cage massive est pourvue de recoins alvéolés, chaque pont de liaison présente, entre les faces de réception amont et aval évidée(s), une épaisseur transversale supérieure à l'épaisseur transversale minimale séparant les recoins alvéolés. Selon une réalisation, les couronnes latérales annulaire sont pourvues d'au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement positionné hors les zones de jonction, ce qui permet de réduire la masse de chacune des couronnes latérales annulaires et, donc, de la cage massive sans altérer totalement le renforcement obtenu grâce à l'ajout de la surépaisseur radiale de renfort réalisée sur le pourtour radial libre. Une telle réalisation répond ainsi à la fois à la problématique du renforcement des cages massives mais également à celle du poids de ces dernières, soulevée dans certains domaines techniques tel que celui de l'aérospatial. À titre d'exemple non limitatif, il est ainsi possible de réduire la masse de la cage massive d'environ 20 % tout en supportant une augmentation de contrainte d'environ 30 % par rapport aux réalisations de l'art antérieur. Dans ce cas, selon une réalisation, le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement aménagé dans les couronnes latérales annulaires provoquent une réduction de masse de la cage massive d'au moins environ 10 %. Cette diminution, pour des cages massives, n'est donc pas négligeable Plus particulièrement, selon une réalisation, le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement aménagé dans les couronnes latérales annulaires provoquent une réduction de masse de la cage massive allant d'environ 10 % à environ 50 %. Ainsi, la diminution de masse est suffisante pour avoir un impact positif sur la cage massive, notamment pour son utilisation dans le domaine aérospatial, mais n'altère pas pour autant, de manière préjudiciable, ses caractéristiques mécaniques de rigidité et de résistance aux contraintes extérieures. Selon une réalisation dans laquelle la cage massive présente au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement, ce dernier est discontinu le long des couronnes latérales annulaires. Il est ainsi possible de conserver davantage de matière dans les zones de la cage massive soumises à des pics de contraintes. Selon une réalisation alternative dans laquelle la cage massive présente au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement, ce dernier est continu le long des couronnes latérales annulaires. La fabrication de cette cage massive est ainsi simplifiée et les coûts de production sont réduits. Selon une réalisation, le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement est formé sur le pourtour radial libre et/ou le pourtour radial de centrage des couronnes latérales annulaires. Selon une réalisation, le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement est formé sur un pourtour latéral externe des couronnes latérales annulaires. Cela permet de conserver un pourtour radial de centrage non ouvert pour assurer le centrage de la cage massive sur la bague intérieure ou la bague extérieure de l'unité de roulement. Selon une réalisation, le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement est formé sur le rebord des couronnes latérales annulaires agencé entre le pourtour radial libre et un pourtour latéral externe et/ou sur le rebord des couronnes latérales annulaires agencé entre le pourtour radial de centrage et le pourtour latéral externe. L'invention concerne également, selon un deuxième aspect, une unité de roulement à corps roulants, comprenant une cage massive selon l'invention, des corps roulants agencés dans les espaces de réception ouverts, une bague intérieure, et une bague extérieure. Selon deux réalisations alternatives, le pourtour radial de centrage, constitué par le pourtour radial extérieur ou intérieur, est soit centré avec un jeu réduit sur la bague extérieure soit centré avec un jeu réduit autour de la bague intérieure. L'invention concerne, en outre, selon un troisième aspect, un ensemble comprenant une unité de roulement selon l'invention, emmanchée sur un arbre central d'entraînement de véhicule ferroviaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : ^ La figure 1 est une vue de détail, en coupe radiale, d'une unité de roulement comportant une bague intérieure, une bague extérieure, des corps roulants et une cage massive selon l'invention ; ^ La figure 2 est une vue d'ensemble générale, en perspective, d'un mode de réalisation de cage massive selon l'invention et comprenant en outre un évidement fonctionnel annulaire ; ^ La figure 3 est une vue de détail, en vue de coupe, d'un premier mode de réalisation de cage massive selon l'invention associée à une bague intérieure et une bague extérieure appartenant à une unité de roulement également selon l'invention ; ^ La figure 4 est une vue de détail, en perspective, de la cage massive de la figure 2 sur laquelle apparaissent plus particulièrement des évidements transversaux formés à l'intérieur des faces de réception amont et aval des ponts de liaison ; ^ La figure 5 est une vue de détail, en vue de coupe, représentant un deuxième mode de réalisation d'une cage massive selon l'invention, une bague intérieure et une bague extérieure d'une unité de roulement ; ^ La figure 6 est une vue de détail, en vue de coupe, représentant un troisième mode de réalisation d'une cage massive selon l'invention, une bague intérieure et une bague extérieure d'une unité de roulement ; ^ La figure 7 est une vue de détail, en vue de coupe, représentant un quatrième mode de réalisation d'une cage massive selon l'invention, une bague intérieure et une bague extérieure d'une unité de roulement ; et ^ La figure 8 est une vue de détail, présentant une section transversale, représentant le quatrième mode de réalisation de la cage massive selon l'invention. La figure 1 illustre un mode de réalisation d'une unité de roulement 10 selon l'invention. L'unité de roulement 10 comporte une bague extérieure 14, une bague intérieure 12, une pluralité de corps roulants 16 agencés entre les bagues extérieure 14 et intérieure 12, ainsi qu'une cage massive 18 selon l'invention. Cette unité de roulement 10 peut, par exemple, s'emmancher sur un arbre central d'entraînement de véhicule ferroviaire ou bien sur un arbre central de véhicule aérospatial, notamment pour assurer la rotation d'une turbine d'avion ou de tout autre véhicule aérospatial analogue. Selon le mode de réalisation de la figure 1, la cage massive 18 - qui peut être réalisée en laiton ou bien dans tout autre alliage de cuivre ou de zinc - est centrée sur la bague extérieure 14 de l'unité de roulement 10. Dans la suite de la description, c'est donc ce mode de réalisation qui sera décrit en détail. Toutefois, il convient de noter que l'invention s'applique aussi - et de la même façon - aux modes de réalisation pour lesquelles la cage massive 18 est centrée avec un jeu réduit sur la bague intérieure 12 de l'unité de roulement 10. Dans chacun de ces cas de figure, la cage massive 18 est centrée avec un jeu réduit sur la bague intérieure 12 ou extérieure 14, pour limiter le débattement radial entre la cage massive 18 et la bague intérieure 12 ou extérieure 14 Par convention, il convient également de mentionner, d'une part, que la direction axiale fera référence dans la suite du texte à toute direction coïncidant avec l'axe géométrique de révolution A-A de l'unité de roulement 10 et, d'autre part, que la direction radiale fera référence à toute direction issue de l'axe géométrique de révolution A-A et appartenant à un plan perpendiculaire à cet axe géométrique de révolution A-A. La figure 2 illustre un mode de réalisation d'une cage massive 18 selon l'invention. La cage massive 18 en question comporte deux couronnes latérales annulaires 20 et une pluralité de ponts de liaison 22 reliant structurellement les deux couronnes latérales annulaires 20 de manière à les rendre solidaires et à former une pluralité d'espaces de réception ouverts 24 destinés à accueillir les corps roulants (non représentés) de l'unité de roulement 10. Chaque couronne latérale annulaire 18 présente un pourtour radial intérieur 26, un pourtour radial extérieur 28, un pourtour latéral interne 32 orienté vers l'intérieur de l'unité de roulement 10 et un pourtour latéral externe 30 orienté vers l'extérieur de l'unité de roulement 10. L'un de ces pourtours radiaux intérieur 26 et extérieur 28 est destiné à former un pourtour radial de centrage 34 capable d'être centré avec un jeu réduit autour de la bague intérieure 12 ou sur la bague extérieure 14 de l'unité de roulement 10. L'autre de ces pourtours radiaux intérieur 26 et extérieur 28 est, au contraire, destiné à former un pourtour radial libre 36 dépourvu de contact fonctionnel avec lesdites bagues intérieure 12 et extérieure 14. Plus particulièrement, dans le cas d'espèce, la cage massive 18 est destinée à se centrer sur la bague extérieure 14 de l'unité de roulement 10. Par conséquent, le pourtour radial de centrage 34 correspond au pourtour radial extérieur 28 et le pourtour radial libre 36 correspond au pourtour radial intérieur 26. Cependant, dans l'hypothèse où la cage massive 18 serait destinée à se centrer sur la bague intérieure 12 de l'unité de roulement, le pourtour radial de centrage 34 correspondrait au pourtour radial intérieur 26 tandis que le pourtour radial libre 36 se rapporterait au pourtour radial extérieur 28. Comme l'illustre la figure 2, le pourtour radial de centrage 34 comprend des zones périphériques de centrage 34a spécialement destinées à se centrer sur la bague extérieure 14 de l'unité de roulement 10. En l'espèce, les zones périphériques de centrage 34a forment, ici, une seule et unique surface périphérique de centrage continue sur tout le pourtour radial de centrage 34 des couronnes latérales annulaires 20, ce qui simplifie et facilite leur fabrication. Le pourtour radial de centrage 34 comprend également une pluralité de zones de jonction 34b formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire 20 et reliant les zones périphériques de centrage 34a aux ponts de liaison 22. La présence du décroché permet alors de renforcer la cage massive 18 au niveau de la jonction entre le couronnes latérales annulaires 20 et les ponts de liaison 22 tout en évitant de conserver au niveau de zones de jonction 34b et des ponts de liaison 22 des contraintes de dimensionnement similaires à celles imposées aux zones périphériques de centrage 34 en vue de leur centrage sur la bague extérieure 14 de l'unité de roulement 10. La figure 3 fait apparaître les modifications apportées aux réalisations de cage massive 18 de l'art antérieur pour aboutir à une cage massive 18 selon l'invention. Plus particulièrement, l'invention consiste à ajouter sur le pourtour radial libre 36 une surépaisseur radiale de renfort 36c permettant de définir une zone périphérique libre 36a dépourvue de contact fonctionnel avec les bagues intérieure 12 et extérieure 14 de l'unité de roulement 10. Ledit pourtour radial libre 36 présente, en outre, une pluralité de zones de jonction 36b formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire 20 et reliant les zones périphériques libres 36a aux ponts de liaison 22. La surépaisseur radiale de renfort 36c permet alors de rigidifier la structure de la cage massive 18 et donc d'en limiter les déformations comme les dégradations. Comme précédemment, les zones périphériques libres 36a forment ici une surface périphérique libre continue sur tout le pourtour radial libre 36 des couronnes latérales annulaires 20. II convient de noter que, selon l'invention, les zones de jonction 34b du pourtour radial de centrage 34 et les zones de jonction 36b du pourtour radial libre 36 forment des décrochés par diminution de l'épaisseur radial des couronnes latérales annulaires 20 - qui peuvent présenter plusieurs géométries. Selon les réalisations décrites en référence aux figures 3 à 7, lesdites zones de jonction 34b, 36b présentent une forme alvéolaire concave. Toutefois, ces zones de jonction 34b, 36b pourraient alternativement présenter une forme oblique mais droite ou tout autre géométrie analogue. D'autre part, ces zones de jonction 34b, 36b peuvent soit présenter la forme d'un décroché continu sur tout le pourtour radial libre 36 et/ou le pourtour radial de centrage 34 des couronnes latérales annulaires 20, soit présenter la forme d'une pluralité de décrochés discontinus sur le pourtour radial libre 36 et/ou le pourtour radial de centrage 34 des couronnes latérales annulaires 20, lesdites zones de jonction étant agencées en regard des ponts de liaison 22, seulement. Le mode de réalisation de la cage massive 18 selon l'invention peut présenter, comme le mode de réalisation de la figure 2, des espaces de réception ouverts 24 dotés de quatre recoins alvéolés 38 présentant, chacun, la forme générale d'une alvéole s'étendant radialement et creusée, d'une part, dans le pont de liaison 22 et, d'autre part, dans la couronne latérale annulaire 20. La réalisation de ces recoins alvéolés 38 dans la cage massive 18 renforce également la rigidité et la solidité de cette dernière et permet ainsi de soumettre l'unité de roulement 10 correspondante à des charges plus importantes. En outre, chacun de ces espaces de réception ouverts 24 est délimité, d'une part, par une face de réception amont 40a appartenant à un pont de liaison 22 placé en amont dans la direction de rotation de l'unité de roulement 10 et, d'autre part, par une face de réception aval 40b appartenant à un pont de liaison 22 placé en aval dans la direction de rotation de l'unité de roulement 10. Ces faces de réception amont 40a et aval 40b ont pour fonction d'entrer en contact et, ainsi, d'être en liaison avec, respectivement, un corps roulant amont et un corps roulant aval (non représentés). Afin de minimiser les frottements de ces faces de réception amont 40a et aval 40b avec les corps roulants amont et aval lors de l'utilisation de l'unité de roulement 10, le mode de réalisation de la cage massive 18 illustré par la figure 4 comporte des faces de réception amont 40a et aval 40b dotées, chacune, de deux languettes de retenue et de guidage 42 espacées axialement et aptes à venir en contact, à retenir et à guider les corps roulants lorsque ces derniers sont en position dans l'espace de réception. La surface de contact entre les corps roulants et les languettes de retenue et de guidage 42 est ainsi restreint, ce qui réduit l'échauffement lorsque les corps roulant se mettent en mouvement à l'intérieur des espaces de réception ouverts 24. En complément, il peut également être prévu comme l'illustre, à titre d'exemple non limitatif, la figure 4, de réaliser un évidement transversal 44 à l'intérieur de chacune de ces faces de réception amont 40a et aval 40b en vue de réduire la masse de la cage massive 18. Afin de ne pas altérer les propriétés mécaniques de cette dernière, il est avantageux que les ponts de liaison 22 correspondant conservent une épaisseur transversale - c'est-à-dire dans le plan normal à l'axe géométrique de révolution A-A - supérieure à l'épaisseur transversale minimale séparant les recoins alvéolés des ponts de liaison 22. De cette façon, la cage massive 18 présente une masse réduite tout en conservant une rigidité suffisante et ne risque donc pas de rompre au niveau de ces évidements transversaux 44. Les figures 5, 6 et 7 présentent trois autres modes de réalisation de l'invention. Ces modes de réalisation ont pour vocation de répondre, en sus des problématiques de rigidité précédemment évoquées, aux problématiques de masse se posant dans certains secteurs tels que celui de l'aéronautique. À cet effet, outre les caractéristiques de la cage massive 18 décrite en référence aux figures 2 à 4, les modes de réalisation des figures 5 à 7 comportent au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46. Par évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46, il faut comprendre que les couronnes latérales annulaires 20, qui présentent habituellement un corps plein dont l'enveloppe extérieure est convexe, sont en l'espèce creusées de manière à générer des formes en creux à l'intérieur du corps plein et hors les zones de jonction 34b. Ce faisant, la masse de la cage massive 18 est réduite par rapport à ce qu'elle aurait été sans les évidements correspondants. Afin d'obtenir un allègement significatif, l'évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 est aménagé dans les couronnes latérales annulaires 20 et provoquent, de préférence, une réduction de masse de la cage massive 18 d'au moins environ 10 %. Par ailleurs, pour obtenir cet allègement sans risquer d'altérer les caractéristiques techniques de la cage massive 18 du point de vue de sa rigidité et de sa résistance aux contraintes, il est prévu, selon une réalisation, que ledit évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 provoquent une réduction de masse de la cage massive 18 allant d'environ 10 % à environ 50 %. Il a ainsi été mis en évidence qu'une réalisation dans laquelle, d'une part, le pourtour radial libre 36 présente une surépaisseur radiale de renfort 36c et, d'autre part, les couronnes latérales annulaires 20 présentent un évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 permet, in fine, d'obtenir une cage massive 18 présentant une réduction de masse significative tout en améliorant ses propriétés mécaniques en terme de rigidité et de résistance aux contraintes extérieures. Bien entendu, des réductions de masse supérieures à celles évoquées précédemment seraient également envisageables. L'évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 aménagé peut être soit divisé en une multitude d'évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46 discontinus et régulièrement répartis le long des couronnes latérales annulaires 20 de la cage massive 18, soit être continu le long de ces couronnes latérales annulaires 20, comme dans les modes de réalisation illustrés par les figures 5, 6 et 7. Ainsi, selon la réalisation de la figure 5, les couronnes latérales annulaires 20 de la cage massive 18 présentent deux évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46, formés respectivement sur le pourtour radial libre 36 et le pourtour radial de centrage 34 de ces couronnes latérales annulaires 20. Alternativement, il aurait également pu n'être réalisé qu'un seul évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 sur l'un ou l'autre du pourtour radial de centrage 34 et du pourtour radial libre 36. Selon la réalisation de la figure 6, les couronnes latérales annulaires 20 de la cage massive 18 présentent, chacune, deux évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46 formés sur le rebord reliant le pourtour radial libre 36 au pourtour latéral externe 30 et le rebord reliant le pourtour radial de centrage 34 au pourtour latéral externe 30. Bien entendu, il aurait également pu n'être réalisé qu'un seul de ces évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46 sur l'un ou l'autre de ces rebords. De même qu'il pourrait être réalisé l'un ou l'autre de ces évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46 en sus de ceux décrits en référence à la figure 5. Selon la réalisation des figures 7 et 8, les couronnes latérales annulaires 20 de la cage massive 18 présentent, chacune, un évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46, formé sur le pourtour latéral externe 30 des couronnes latérales annulaires 20. Éventuellement, cet évidement fonctionnel annulaire d'allègement 46 formé sur le pourtour latéral externe 30 des couronnes latérales annulaires 20 pourrait être ajouté en supplément d'évidements fonctionnels annulaires d'allègement 46 agencés sur le pourtour radial libre 36, sur le pourtour radial de centrage 34 de ces couronnes latérales annulaires 20 et/ou sur les rebords reliant le pourtour radial libre 36 et le pourtour radial de centrage 34 au pourtour latéral externe 30
L'invention est relative au domaine des cages massives pour unités de roulements. Elle plus spécialement pour objet une cage massive (18) pour unité de roulement (10) à corps roulants (16) comprenant, deux couronnes latérales annulaires (20) se faisant face et présentant, chacune, un pourtour radial intérieur (26) et un pourtour radial extérieur (28), l'un des pourtours radiaux intérieur (26) et extérieur (28) étant destiné à former un pourtour radial de centrage (34), l'autre des pourtours radiaux intérieur (26) et extérieur (28) étant destiné à former un pourtour radial libre (36). La cage massive comprend en outre une pluralité de ponts de liaison (22) reliant structurellement les deux couronnes latérales annulaires (20) et le pourtour radial de centrage (34) comporte une pluralité de zones périphériques de centrage (34a) aptes à se centrer sur la bague intérieure (12) ou extérieure (14) de l'unité de roulement (10) ainsi qu'une pluralité de zones de jonction (34b) formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire (20) et reliant les zones périphériques de centrage (34a) aux ponts de liaison (22). Selon l'invention, le pourtour radial libre (36) présente une surépaisseur radiale de renfort (36c) de manière à définir, d'une part, une pluralité de zones périphériques libres (36a) destinées à être dépourvues de contact fonctionnel avec les bagues intérieure (12) et extérieure (14) de l'unité de roulement (10) et, d'autre part, une pluralité de zones de jonction (36b) formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire (20) et reliant les zones périphériques libres (36a) aux ponts de liaison (22).
1. Cage massive (18) pour unité de roulement (10) à corps roulants (16) spécialement destinée à être montée sur un arbre central d'entraînement comprenant, deux couronnes latérales annulaires (20) se faisant face et présentant, chacune, un pourtour radial intérieur (26) et un pourtour radial extérieur (28), l'un des pourtours radiaux intérieur (26) et extérieur (28) étant destiné à former un pourtour radial de centrage (34) susceptible d'être centré avec un jeu réduit autour de la bague intérieure (12) ou sur la bague extérieure (14) de l'unité de roulement (10), l'autre des pourtours radiaux intérieur (26) et extérieur (28) étant destiné à former un pourtour radial libre (36) destiné à être dépourvu de contact fonctionnel avec lesdites bagues intérieure (12) et extérieure (14) ; une pluralité de ponts de liaison (22) reliant structurellement les deux couronnes latérales annulaires (20) de manière à les rendre solidaires et à former une pluralité d'espaces de réception ouverts (24) destinés à accueillir les corps roulants (16) de l'unité de roulement (10) ; dans laquelle le pourtour radial de centrage (34) comporte une pluralité de zones périphériques de centrage (34a) aptes à se centrer sur la bague intérieure (12) ou extérieure (14) de l'unité de roulement (10) ainsi qu'une pluralité de zones de jonction (34b) formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire (20) et reliant les zones périphériques de centrage (34a) aux ponts de liaison (22) ; caractérisé en ce que le pourtour radial libre (36) présente une surépaisseur radiale de renfort (36c) de manière à définir, d'une part, une pluralité de zones périphériques libres (36a) destinées à être dépourvues de contact fonctionnel avec les bagues intérieure (12) et extérieure (14) de l'unité de roulement (10) et, d'autre part, une pluralité de zones de jonction (36b) formant un décroché par diminution de l'épaisseur radiale de la couronne latérale annulaire (20) et reliant les zones périphériques libres (36a) aux ponts de liaison (22). 2. Cage massive (18) selon la 1, dans laquelle les zones de jonction (34b, 36b) présentent une forme alvéolaire concave. 3. Cage massive (18) selon l'une des 1 et 2, dans laquelle les zones périphériques de centrage (34a) forment une surface périphérique de centrage continue sur tout le pourtour radial de centrage (34) des couronnes latérales annulaires (20). 4. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle les zones périphériques libres (36a) forment une surface périphérique libre continue sur tout le pourtour radial libre (36) des couronnes latérales annulaires (20). 5. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle les zones de jonction (34b, 36b) forment un décroché continu sur tout le pourtour radial libre (36) et/ou le pourtour radial de centrage (34) des couronnes latérales annulaires (20). 6. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle les zones de jonction (34b, 36b) forment une pluralité de décrochés discontinus sur le pourtour radial libre (36) et/ou le pourtour radial de centrage (34) des couronnes latérales annulaires (20), lesdites zones de jonction (34b, 36b) étant agencées en regard des ponts de liaison (22), seulement. 7. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle les espaces de réception ouverts (24) présentent quatre recoins alvéolés (38) présentant, chacun, la forme générale d'une alvéole creusée dans le pont de liaison et dans la couronne latérale annulaire (20) correspondante et s'étendant en direction radiale. 8. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle chaque pont de liaison (22) présente une face de réception amont (40a) et une face de réception aval (40b) destinées, respectivement, à être en liaison avec un corps roulant (16) amont et un corps roulant (16) aval. 9. Cage massive (18) selon la 8, dans laquelle les faces de réception amont (40a) et aval (40b) présentent, chacune, deux languettes de retenue et de guidage (42) espacées axialement et aptes à venir en contact, à retenir et à guider les corps roulants (16) lorsque ces derniers sont en position dans l'espace de réception ouvert (24). 10. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 8 et 9, dans laquelle l'une et/ou l'autre des faces de réception amont (40a) et aval (40b) des ponts de liaison (22) présente(nt) un évidement transversal (44). 11. Cage massive (18) selon la 10, en ce qu'elle dépend de la 7, dans laquelle chaque pont de liaison présente, entre les faces de réception amont (40a) et aval (40b) évidée(s), une épaisseur transversale supérieure à l'épaisseur transversale minimale séparant les recoins alvéolés (38). 12. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 1 à 11, dans laquelle les couronnes latérales annulaires (20) sont pourvues d'au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) positionné hors les zones de jonction (46). 35 13. Cage massive (18) selon la 12, dans laquelle le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) aménagé dans les couronnes latérales annulaires (20) provoque une réduction de masse de la cage massive (18) d'au moins environ 10 %. 14. Cage massive (18) selon la 13, dans laquelle le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) aménagé dans les couronnes latérales annulaires (20) provoque une réduction de masse de la cage massive (18) allant d'environ 10 % à environ 50 %. 15. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 12 à 14, dans laquelle le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) est discontinu le long des couronnes latérales annulaires (20). 15 16. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 12 à 14, dans laquelle le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) est continu le long des couronnes latérales annulaires (20). 17. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 12 à 16, dans laquelle le 20 au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) est formé sur le pourtour radial libre (36) et/ou le pourtour radial de centrage (34) des couronnes latérales annulaires (20). 18. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 12 à 17, dans laquelle le 25 au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) est formé sur un pourtour latéral externe (30) des couronnes latérales annulaires (20). 19. Cage massive (18) selon l'une quelconque des 12 à 18, dans laquelle le au moins un évidement fonctionnel annulaire d'allègement (46) est formé sur le rebord des 30 couronnes latérales annulaires (20) agencé entre le pourtour radial libre (36) et un pourtour latéral externe (30) et/ou le rebord des couronnes latérales annulaires (20) agencé entre le pourtour radial de centrage (34) et le pourtour latéral externe (30). 20. Unité de roulement (10) à corps roulants (16), comprenant une Cage massive (18) selon 35 l'une quelconque des 1 à 19, des corps roulants (16) agencés dans les espaces de réception ouverts (24), une bague intérieure (12), et une bague extérieure (14). 10 21. Unité de roulement (10) à corps roulants (16) selon la 20, dans laquelle le pourtour radial de centrage (34), constitué par le pourtour radial extérieur (28), est centré avec un jeu réduit sur la bague extérieure (14). 22. Unité de roulement (10) à corps roulants (16) selon la 20, dans laquelle le pourtour radial de centrage (34), constitué par le pourtour radial intérieur (26), est centré avec un jeu réduit autour de la bague intérieure (12). 23. Ensemble comprenant une unité de roulement (10) selon l'une quelconque des 20 à 22 emmanchée sur un arbre central d'entraînement de véhicule ferroviaire.
F
F16
F16C
F16C 33
F16C 33/46
FR2979564
A3
DISPOSITIF DE PREHENSION COMPRENANT DES GRIFFES ET UN DISQUE MAGNETIQUE ACTIONNE ELECTRIQUEMENT
20,130,308
(a) Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un dispositif de préhension et plus particulièrement un dispositif de préhension qui comprend des griffes et un disque 5 magnétique à commande électrique, et qui occupe moins d'espace sur le site d'exploitation. (b) Description selon l'art antérieur Lors de la récupération de déchets depuis des ressources en déchets, des déchets divers sont d'abord saisis par des individus et transportés vers un site local de collecte, 10 dans lequel les ressources métalliques peuvent être triées en différents groupes de métaux, tels que le cuivre, le fer, ou similaire. Par la suite, les métaux triés peuvent être transportés vers un important site de collecte, dans lequel les métaux triés peuvent être transportés en masse vers des exportateurs ou différentes usines de fonderie, de sorte que les métaux peuvent être réutilisés. 15 Etant donné que le métal peut être un déchet provenant d'une usine de transformation des métaux, ou une grosse pièce de métal provenant d'un gros appareil ménager ou machine qui est éliminé, un site de collecte devrait disposer d'équipements appropriés pour la manutention ou la levée des pièces métalliques ; les équipements de base comprennent un dispositif de préhension qui peut être couplé au bras d'une 20 machine de levage ou d'une grue, et un disque magnétique à commande électrique, qui est monté sur une machine différente et peut être excité électriquement pour générer une force magnétique de ramassage des petits métaux ferreux. Toutefois, l'espace disponible sur un site de collecte de ressources est limité, et deux machines occupent trop d'espace, amenant à ce que moins d'espace soit disponible pour le fonctionnement. 25 En outre, en pratique, les gros morceaux de métal devraient être saisis en premier par l'appareil de levage et chargés sur un véhicule de transport, puis les petits morceaux de métaux ferreux pourraient être ramassés par la machine équipée du disque magnétique, et chargés sur le véhicule de transport. Ce type d'opération nécessitant deux machines différentes est souvent observé dans l'industrie du recyclage, ce qui est consommateur 30 de temps et d'espace. RESUME DE L'INVENTION L'objectif principal de la présente invention est de fournir un dispositif de préhension, incluant notamment des griffes et un disque magnétique à commande électrique, dans lequel l'embase est couplée avec les griffes à sa périphérie, et 5 comporte, monté sur elle, le disque magnétique à commande électrique. En outre, une pluralité de vérins hydrauliques est utilisée dans la présente invention. Ainsi, lors de la manipulation des ressources en déchets, de gros morceaux de métal peuvent être saisis par les griffes, tandis que de petits morceaux de fer peuvent être captés par le disque magnétique à commande électrique excité électriquement, de sorte qu'une machine 10 utilisant le dispositif de préhension peut prendre de gros morceaux de métal et de petits morceaux de fer. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un dispositif de préhension qui comprend en outre un siège pivotant sur son embase, de sorte qu'une machine associée peut changer l'angle du dispositif de préhension pour faciliter une 15 opération. Pour atteindre les objectifs ci-dessus, le dispositif de préhension selon la présente invention est du type comportant une embase, une pluralité de griffes, une pluralité de vérins, et un disque magnétique à commande électrique, et est caractérisé en ce que : ladite embase est pourvue d'une partie d'accouplement à sa partie supérieure, 20 lesdites griffes étant couplées à une périphérie de ladite embase, un espace central étant défini dans le centre de ladite embase pour le montage dudit disque magnétique actionné électriquement ; lesdites griffes ont chacune une forme incurvée de telle sorte que, lorsque lesdites griffes sont en une position de préhension, un espace de réception soit défini, chacune 25 desdites griffes étant couplée de manière pivotante à la périphérie de ladite embase ; une extrémité de chacun desdits vérins est couplée de manière pivotante à un deuxième trou de pivotement de l'une desdites griffes, l'autre extrémité de chacun desdits vérins étant couplée de manière pivotante à un trou de pivotement en un deuxième emplacement d'une plaque verticale, et 30 ledit disque magnétique actionné électriquement étant monté dans l'espace de réception défini par lesdites griffes lorsqu'elles sont amenées en une position de préhension, ledit disque magnétique actionné électriquement étant muni d'un arbre central à l'arrière de lui, ledit arbre central étant monté dans ledit espace central de ladite embase ; ainsi, lors de la manipulation de ressources en déchets, de gros morceaux de métal sont aptes à être saisis par lesdites griffes, alors que de petits morceaux de fer peuvent être attirés par ledit disque magnétique actionné électriquement, de sorte qu'une machine utilisant le dispositif de préhension peut prendre de gros morceaux de métal et de petits morceaux de fer. Selon un autre aspect de l'invention, lesdites griffes sont couplées de manière pivotante à la périphérie de ladite embase, lesdites plaques verticales étant prévues à la périphérie de ladite embase, chaque dite plaque verticale définissant un trou à étagement en un premier emplacement d'elle-même et un trou de pivotement en un deuxième emplacement d'elle-même, chaque dite griffe définissant une premier trou de pivotement en un premier emplacement d'elle-même et un deuxième trou de pivotement en un deuxième emplacement d'elle-même, ledit premier trou de pivotement de chaque dite griffe étant agencé en coopération pivotante avec ledit trou à étagement de l'une desdites plaques verticales, l'un desdits vérins, qui est entraîné hydrauliquement, étant monté de façon pivotante entre ledit deuxième trou de pivotement de chaque dite griffe et ledit trou de pivotement situé audit deuxième emplacement de chaque plaque verticale. Selon un autre aspect de l'invention, ledit arbre central est pourvu d'une plaque de fixation à une extrémité arrière, ladite plaque de fixation définissant des trous le long de sa périphérie, de telle sorte que ledit arbre central est apte à être monté dans ledit espace central de ladite embase, et à être fixé à ladite embase en utilisant des goujons insérés à travers ladite partie de couplage de ladite embase pour venir en prise avec des écrous. Selon un autre aspect de l'invention, le nombre desdites griffes couplées à ladite embase est supérieur à deux. Selon un autre aspect de l'invention, ledit arbre central est un arbre de longueur variable formé par un vérin hydraulique. Selon un autre aspect de l'invention, ladite embase est munie d'un siège pivotant à son extrémité arrière. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue éclatée du dispositif selon la présente invention. La figure 2 est une vue en 3 dimensions du dispositif selon la présente invention. La figure 3 est une vue de côté du dispositif selon la présente invention, sur 5 laquelle les griffes de celui-ci sont dans un état de préhension. La figure 4 est une vue de côté du dispositif selon la présente invention, sur laquelle les griffes de celui-ci sont dans un état de dépliage. La figure 5 est une représentation schématique du dispositif selon la présente invention, sur laquelle les griffes de celui-ci sont dans un état de dépliage et son disque 10 magnétique à commande électrique est excité électriquement pour générer une force magnétique. La figure 6 est une vue de côté du dispositif selon la présente invention, sur laquelle le disque magnétique à commande électrique est déplacé vers l'extérieur de celle-ci par un arbre variable formé par un vérin hydraulique. 15 La figure 7 est une vue de côté du dispositif selon la présente invention, qui est en outre pourvu d'un siège pivotant à une extrémité arrière de l'embase de celui-ci, de sorte que l'angle du dispositif selon la présente invention peut être modifié pour faciliter une opération. DESCRIPTION DETAILLEE DE FORMES DE REALISATION PREFERREES 20 Sur figures 1 à 3 est illustré un mode de réalisation d'un dispositif de préhension 10 selon la présente invention, ayant des griffes et un disque magnétique à commande électrique. Le dispositif de préhension 10 comprend généralement une embase 11, une pluralité de griffes 20, une pluralité de vérins 30, qui peuvent être des vérins hydrauliques, et un disque magnétique 40 à commande électrique. 25 L'embase 11 comprend une partie d'accouplement 12 à sa partie supérieure, la partie d'accouplement 12 définissant un trou de pivotement 15. L'embase 11 comporte une pluralité de plaques verticales 13 situées sur sa périphérie. De préférence, l'embase 11, la partie d'accouplement 12, et les plaques verticales 13 sont soudées ensemble pour former un élément solidaire. En variante, ces parties peuvent être formées en une 30 pièce par moulage au sable. Chacune des plaques verticales 13 définit un trou à étagement 131 en un premier emplacement d'elle-même et un trou de pivotement 132 en un deuxième emplacement d'elle-même. Comme cela est représenté, bien que les plaques verticales 13 soient agencées par paires pour coopérer avec l'une des griffes 20, les plaques verticales 13 peuvent être disposées en une seule pièce pour coopérer avec une griffe correspondante. Un espace central 14 est défini en un centre de l'embase 11 pour le montage du disque magnétique 40 à commande électrique. Chacune des griffes 20 présente une forme incurvée de telle sorte que, lorsque les griffes 20 sont en position de préhension (voir la figure 3), un espace de réception 70 soit défini. Chacune des griffes 20 définit un premier trou de pivotement 21 en un premier emplacement d'elle-même et un deuxième trou de pivotement 22 en un deuxième emplacement d'elle-même. Lors du montage, chacune des griffes 20 peut être placée sur une paire de plaques verticales 13, et un boulon 25 peut être inséré à travers le trou à étagement 131 d'une plaque verticale 13 correspondante et le premier trou de pivotement 21 de la griffe 20 correspondante, puis un écrou 26 peut être engagé par vissage sur la vis 25. Le vérin 30 peut être couplé à l'une des griffes 20 en utilisant un boulon 23 inséré dans le deuxième trou de pivotement 22 de la griffe 20 correspondante et un trou de pivotement 32 du vérin 30, à une extrémité de celui-ci, pour venir en prise avec un écrou 24. En outre, le vérin 30 peut être couplé à la plaque verticale 13 correspondante à l'aide d'un boulon 27 inséré dans le trou de pivotement 132 des plaques verticales 13 correspondantes et un trou de pivotement 31 du vérin 30 à l'autre extrémité de celui-ci. Avec un tel assemblage, lorsque le vérin 30 est entraîné par une pompe hydraulique pour s'étendre ou se rétracter, les griffes 20 peuvent être amenées en une position de préhension ou être amenées en une position de dépliage. Le disque magnétique 40 à commande électrique est monté dans l'espace de réception 70 (voir la figure 3) défini par les griffes 20 lorsqu'elles sont amenées en position de préhension. Le disque magnétique 40 à commande électrique est pourvu d'un arbre central 41 sur son arrière. Une façon préférable de combiner l'arbre central 41 avec l'embase 11 consiste à utiliser des boulons et des écrous. Comme cela est montré, l'arbre central 41 est muni d'une plaque de fixation 42, qui définit une pluralité de trous 43 le long de sa périphérie, l'arbre central 41 étant monté dans l'espace central 14 de l'embase 11, et des goujons 44 étant insérés à travers les trous de la partie d'accouplement 12 et les trous 43 de la plaque de fixation 42, pour venir en prise avec des écrous 45, de sorte que le disque magnétique 40 à commande électrique peut être monté dans l'espace de réception 70 défini par les griffes 20 en position de préhension. L'arbre central 41 situé à l'arrière du disque magnétique 40 à commande électrique peut être un arbre de longueur fixe ou un arbre de longueur variable, lequel peut être formé par un vérin hydraulique. Lorsque l'arbre central 41 est formé par un vérin hydraulique, il peut être étendu vers l'extérieur, avant que le disque magnétique 40 à commande électrique soit électriquement excité pour générer une force magnétique pour le ramassage des métaux ferreux, afin de faciliter une opération. L'embase 11 peut être reliée de manière pivotante à un bras 50 d'une machine d'exploitation et à un vérin 51 (voir la figure 3) à travers le trou de pivotement 15 de la partie d'accouplement 12, de telle sorte que le dispositif de préhension peut être déplacé par la machine d'exploitation en un endroit différent du site de collecte pour le fonctionnement. Avec le dispositif de préhension, lors de la manipulation des ressources en déchets, de gros morceaux de métal peuvent être saisis par les griffes 20, tandis que de petits morceaux de fer, qui ne peuvent pas être saisis par les griffes, peuvent être captés par le disque magnétique 40 à commande électrique, celui-ci étant excité électriquement pour générer une force magnétique, de sorte qu'un appareil utilisant ce dispositif de préhension peut prendre par lui-même les gros morceaux de métal et les petits morceaux de fer. Lors du fonctionnement, comme le montrent les figures 4 et 5, le vérin 30 peut être actionné par une machine d'exploitation pour que les griffes 20 prennent ensemble ou relâchent les gros morceaux de métal. Après que les gros morceaux de métal aient été déplacés, les petits morceaux de fer, qui ne peuvent pas être saisis par les griffes 20, peuvent être captés par le disque magnétique 40 fonctionnant électriquement, alimenté électriquement pour générer une force magnétique, et être chargés sur un véhicule de transport. En référence à la figure 6, comme mentionné ci-dessus, il apparaît que l'arbre central 41 à l'arrière du disque magnétique 40 à commande électrique, peut être formé 30 par l'arbre d'un vérin hydraulique. Ainsi, lorsque les griffes 20 sont dans un état de dépliage, l'arbre variable peut s'étendre vers l'extérieur, avant que le disque 40 ne soit excité électriquement pour générer une force magnétique, afin de faciliter l'opération de collecte de métaux ferreux. En référence à la figure 7, il apparaît que le dispositif de préhension peut être en outre pourvu d'un siège pivotant 60 à une extrémité arrière de l'embase 11. Le siège pivotant 60 définit un premier trou de pivotement 61, destiné à être accouplé de manière pivotante à un bras 50 d'une machine d'exploitation, et un deuxième trou de pivotement 62, destiné à être couplé de manière pivotante à un vérin 51 présent sur le bras 50. Avec un tel élément, la machine d'exploitation peut changer l'angle du dispositif de préhension pour faciliter les opérations
Un dispositif de préhension (10) comprenant une embase (11), des griffes (20), des vérins (30), et un disque magnétique (40) à commande électrique. Au moins deux griffes (20) sont couplées de manière pivotante à l'embase (11). Cette dernière comprend une partie d'accouplement (12), qui peut être couplée de manière pivotante au bras d'une machine d'exploitation. Chaque griffe (20) est couplée de manière pivotante en un premier emplacement d'une plaque verticale (13) de l'embase. Chaque vérin (30) est couplé de manière pivotante à l'une des griffes (20). Lorsque les griffes (20) amenées en une position de préhension, un espace de réception peut être défini, dans lequel le disque (40) est monté. Le disque (40) est pourvu d'un arbre central (41), qui peut être monté dans l'espace central (14) de l'embase (11). De cette manière, de gros morceaux de métal peuvent être saisis par les griffes (20), tandis que de petits morceaux de fer peuvent être attirés par le disque magnétique (40).
1. Dispositif de préhension (10) du type comportant une embase (11), une pluralité de griffes (20), une pluralité de vérins (30), et un disque magnétique (40) à commande électrique, caractérisé en ce que : ladite embase (11) est pourvue d'une partie d'accouplement (12) à sa partie supérieure, lesdites griffes (20) étant couplées à une périphérie de ladite embase (11), un espace central (14) étant défini dans le centre de ladite embase (11) pour le montage dudit disque magnétique (40) actionné électriquement ; lesdites griffes (20) ont chacune une forme incurvée de telle sorte que, lorsque 10 lesdites griffes (20) sont en une position de préhension, un espace de réception (70) soit défini, chacune desdites griffes (20) étant couplée de manière pivotante à la périphérie de ladite embase (11) ; une extrémité de chacun desdits vérins (30) est couplée de manière pivotante à un deuxième trou de pivotement (22) de l'une desdites griffes (20), l'autre extrémité de 15 chacun desdits vérins (30) étant couplée de manière pivotante à un trou de pivotement en un deuxième emplacement d'une plaque verticale (13), et ledit disque magnétique (40) actionné électriquement étant monté dans l'espace de réception (70) défini par lesdites griffes (20) lorsqu'elles sont amenées en une position de préhension, ledit disque magnétique (40) actionné électriquement étant 20 muni d'un arbre central (41) à l'arrière de lui, ledit arbre central (41) étant monté dans ledit espace central (14) de ladite embase (11) ; ainsi, lors de la manipulation de ressources en déchets, de gros morceaux de métal sont aptes à être saisis par lesdites griffes (20), alors que de petits morceaux de fer peuvent être attirés par ledit disque magnétique (40) actionné électriquement, de 25 sorte qu'une machine utilisant le dispositif de préhension (10) peut prendre de gros morceaux de métal et de petits morceaux de fer. 2. Dispositif de préhension (10) selon la 1, caractérisé en ce que lesdites griffes (20) sont couplées de manière pivotante à la périphérie de ladite embase (11), lesdites plaques verticales (13) étant prévues à la périphérie de ladite 30 embase (13), chaque dite plaque verticale (13) définissant un trou à étagement (131) en un premier emplacement d'elle-même et un trou de pivotement (132) en un deuxième emplacement d'elle-même, chaque dite griffe (20) définissant une premier trou depivotement (21) en un premier emplacement d'elle-même et un deuxième trou de pivotement (22) en un deuxième emplacement d'elle-même, ledit premier trou de pivotement (21) de chaque dite griffe (20) étant agencé en coopération pivotante avec ledit trou à étagement (131) de l'une desdites plaques verticales (13), l'un desdits vérins (30), qui est entraîné hydrauliquement, étant monté de façon pivotante entre ledit deuxième trou de pivotement (22) de chaque dite griffe (20) et ledit trou de pivotement (132) situé audit deuxième emplacement de chaque plaque verticale (13). 3. Dispositif de préhension (10) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ledit arbre central (41) est pourvu d'une plaque de fixation (42) à une extrémité arrière, ladite plaque de fixation (42) définissant des trous (43) le long de sa périphérie, de telle sorte que ledit arbre central (41) est apte à être monté dans ledit espace central (14) de ladite embase (11), et à être fixé à ladite embase (11) en utilisant des goujons (44) insérés à travers ladite partie de couplage de ladite embase (11) pour venir en prise avec des écrous (45). 4. Dispositif de préhension (10) selon la 1, caractérisé en ce que le nombre desdites griffes (20) couplées à ladite embase (11) est supérieur à deux. 5. Dispositif de préhension (10) selon la 1, caractérisé en ce que ledit arbre central (41) est un arbre de longueur variable formé par un vérin hydraulique. 6. Dispositif de préhension (10) selon la 1, caractérisé en ce que ladite embase (11) est munie d'un siège pivotant (60) à son extrémité arrière.
B
B25
B25J
B25J 15
B25J 15/06,B25J 15/08
FR2980901
A1
PROCEDE D'ETABLISSEMENT D'UNE STRATEGIE DE DECOUPE D'UN ECRAN PLAT
20,130,405
PLAT. La présente invention concerne la préparation de la déconstruction, c'est-à-dire le démantèlement, d'écrans plats. Elle s'applique à tout type d'écran plat, pour des écrans de type ordinateur ou de type télévision, qu'il s'agisse d'écrans possédant une dalle à cristaux liquides (LCD pour Liquid Crystal Display) et lampes de rétro-éclairage (CCFL, 10 LED ou autre) ou d'autres technologies d'écrans tels que : Plasma, OLED (Diode Electroluminescente Organique), SED (Surface-conduction Electron-emitter Display), FED (Field Emission Display), 15 OEL (Organic Electroluminescent), PLED (diodes électroluminescentes à polymère, ou PHOLED (Phosphorescent Organic Light-Emitting Diode). 20 Pour plus de concision, il sera fait essentiellement référence aux écrans LCD. Classiquement, un écran plat 10 comprend des éléments structurels et des éléments fonctionnels. 25 Les éléments fonctionnels comprennent les divers éléments permettant la visualisation d'images sur l'écran, c'est-à-dire notamment une dalle de visualisation 12 ou « dalle », au moins une carte électronique 14 et par exemple des filtres polarisants 16, un éventuel diffuseur de lumière 17 et des 30 lampes de rétroéclairage 13, le plus souvent situées sous la dalle. Les éléments structurels comprennent un cadre 11 et une ossature 15. L'ossature, généralement métallique, permet d'arrimer certains au moins des éléments fonctionnels et peut envelopper certains éléments fonctionnels tels que la dalle, les filtres, d'éventuels diffuseurs, et les lampes. Le cadre, généralement en plastique, forme une enveloppe extérieure de la dalle et qui peut cacher ou contenir d'autres éléments fonctionnels de l'écran, par exemple des haut-parleurs. Le cadre 11 recouvre partiellement la dalle sur sa périphérie, selon une forme sensiblement rectangulaire, de sorte que la dalle visible non recouverte par le cadre est dénommée « dalle apparente ». Le cadre a essentiellement une fonction esthétique et parfois une fonction structurelle lorsque divers éléments de l'écran sont directement rattachés dessus. La dalle et/ou les lampes peuvent contenir des éléments polluants. Pour détruire ou dépolluer ces écrans plats en fin de vie, il existe des procédés industriels de broyage, au moins partiel, de ces écrans au cours desquels la dalle et/ou les lampes de rétro-éclairage sont en général détruits ou partiellement endommagés. Dès lors, de tels procédés peuvent entraîner la libération de gaz et de substances toxiques, tels que le mercure par exemple, dans l'air, sur le sol, ou directement au contact des constituants de l'écran susceptibles d'être recyclés. Ce qui pose des difficultés de récupération de constituants valorisables, notamment les cristaux liquides, et 30 de métaux, par exemple l'indium, de l'écran. Aussi plus précisément, l'invention concerne selon un premier de ses objets un procédé d'établissement d'une stratégie de découpe d'un écran plat comprenant une dalle apparente et un cadre, en vue de la valorisation d'une partie au moins de ses constituants, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - déterminer les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran au moins dans le plan de la dalle apparente, - définir la position tridimensionnelle de l'écran dans un repère tridimensionnel, - définir dans le repère au moins une ligne de référence parallèle à l'un des bords du cadre de l'écran, et - définir au moins une ligne de découpe du cadre dont la distance à la ligne de référence est constante et prédéterminée. Par « stratégie de découpe » on entend la définition des coordonnées tridimensionnelles d'au moins une ligne de découpe dans le repère tridimensionnel. Grâce à l'invention, la ligne de découpe peut suivre la 20 forme du cadre, y compris lorsque celui-ci est déformé. De préférence, la ligne de référence est une ligne droite. 25 De préférence, la ligne de référence est parallèle au plan de la dalle ou perpendiculaire au plan de la dalle. La ligne de référence peut être définie sur l'écran, c'est-à-dire sur la dalle apparente ou sur le cadre, ou en 30 dehors de l'écran. Dans un mode de réalisation, la ligne de référence est l'intersection entre la dalle apparente et l'un des bords intérieurs du cadre de l'écran. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape de détection de la présence d'au moins un élément caractéristique de l'écran parmi un ensemble comprenant : - un connecteur spécifique, - un haut-parleur, - la marque commerciale et/ou le nom du modèle de l'écran, et - un code barre ou un datamatrix. Lorsque l'étape de détection est mise en oeuvre, on peut prévoir en outre au moins l'une des étapes consistant à : - définir la position du connecteur spécifique, - mesurer les dimensions du haut-parleur et définir sa position dans le repère, - effectuer une reconnaissance optique de la marque et/ou du nom du modèle, - effectuer une reconnaissance optique du code barre ou 20 du datamatrix. On peut également prévoir de définir la position dans le repère de la marque et/ou du nom du modèle, ainsi que la position du code barre ou du datamatrix. 25 Dans un mode de réalisation, on prévoit en outre des étapes consistant à comparer à des valeurs de référence dans une base de données au moins l'une des informations parmi 30 les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran, la présence d'un élément caractéristique de l'écran, la position de l'élément caractéristique, et les dimensions de l'élément caractéristique ; et en déduire dans la base de données la valeur d'un ensemble d'au moins une valeur correspondante de la distance prédéterminée de la ligne de découpe. Par exemple, le procédé peut comprendre une étape consistant à comparer en outre à des valeurs de référence de la base de données, l'un au moins des éléments parmi : - existence d'un connecteur spécifique, - position d'un connecteur spécifique, - existence d'un haut-parleur, - position d'un haut-parleur, - dimensions d'un haut-parleur, - existence d'une marque commerciale, et identification de celle-ci, - existence d'un nom du modèle de l'écran, et libellé de celui-ci, - existence d'un code barre, et signification de celui- ci, - existence d'un datamatrix, et signification de celui- ci, pour en déduire dans la base de données la valeur d'un ensemble d'au moins une valeur correspondante de la distance prédéterminée de la ligne de découpe. De préférence, lorsque plusieurs valeurs de distances prédéterminées sont déduites, le procédé comprend en outre une étape de sélection de la plus grande valeur de distance parmi l'ensemble de valeurs. Dans un mode de réalisation, on prévoit en outre une étape de représentation graphique visible à l'oeil nu de la ligne de découpe sur une interface graphique et/ou sur le cadre de l'écran. Dans un mode de réalisation, on prévoit une étape de profilométrie laser, pour déterminer au moins les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran. De préférence, l'étape de profilométrie laser est mise en oeuvre sur la face avant (c'est-à-dire la face de visualisation) de l'écran, le faisceau laser recouvrant la dalle apparente et le cadre. Dans un mode de réalisation, on prévoit en outre une étape de découpe de l'écran selon la ligne de découpe. De préférence, on prévoit que la découpe est effectuée selon une profondeur de découpe prédéfinie. Dans un mode de réalisation, on prévoit que la profondeur de découpe est asservie à la détection d'au moins un élément caractéristique de l'écran. Selon un autre de ses objets, l'invention concerne un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes d'un procédé tel que défini ci-avant lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Grâce à l'invention, au moins certains éléments structurels et/ou fonctionnels peuvent être désolidarisés, et l'intégrité au moins de la dalle peut être conservée. L'invention est avantageusement compatible avec tous les types d'écrans : téléviseurs et moniteurs d'ordinateurs (incluant les tablettes tactiles, les PDA, les téléphones intelligents ; les dispositifs de navigation par satellite, etc.) L'invention peut avantageusement être mise en oeuvre quels que soient l'état (neuf, abimé, usagé), la taille ou le poids de l'écran. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 illustre un écran plat vu de face, dalle apparente, avec une ligne de référence et une ligne de découpe, la figure 2 illustre une coupe transversale d'un 15 écran plat pour une stratégie de découpe latérale, la figure 3 illustre une coupe transversale d'un écran plat pour une stratégie de découpe frontale, la figure 4 illustre un mode de réalisation du procédé selon l'invention, et 20 la figure 5 illustre une coupe transversale d'un écran plat LCD. La configuration interne d'un écran plat 10, par exemple LCD, varie d'un écran à l'autre et d'un type d'écran à 25 l'autre. Comme illustré figure 5, dans un écran LCD, les lampes sont en arrière plan par rapport à la dalle. Elles sont soit uniformément réparties derrière la dalle, soit réparties à la périphérie mais toujours en retrait par rapport au plan de la dalle. 30 Par exemple, il existe des écrans à rétro-éclairage direct, par exemple des écrans LCD, dans lesquels les lampes de rétro-éclairage (lampes à mercure CCFL ou lampes LED dites full LED par anglicisme) sont réparties derrière toute la surface de la dalle (Figure 2, Figure 3). Dans ce cas, on prévoit de découper le cadre et éventuellement en outre l'ossature métallique supplémentaire. En ce qui concerne les technologies plasma, on ne peut pas à proprement parler d'éclairage direct ou indirect. En effet, dans un plasma, c'est la dalle plasma qui est une source lumineuse mais pour la découpe, on peut assimiler un écran plasma à un écran à rétro-éclairage direct. Pour ce genre de configuration interne, on peut faire une découpe frontale, comme illustré figure 3, c'est-à-dire découper le cadre de l'écran par la face avant (face de visualisation), autour de la dalle, sur une partie au moins de la périphérie du cadre dans le plan de la dalle apparente. En fonction de la profondeur de découpe PC, une découpe frontale peut également permettre de découper l'ossature métallique 15 en même temps que le cadre 11. On peut également découper le cadre de l'écran selon une technique mixte consistant à découper le cadre de l'écran : selon une découpe frontale, par la face avant (face de visualisation), selon deux lignes situées dans le plan de la dalle apparente sur deux côtés opposés du cadre, et selon une découpe latérale, comme illustré figure 2, par les côtés, selon deux lignes situées dans des plans perpendiculaires à la dalle apparente, sur les deux autres côtés du cadre. De préférence les lignes de découpe CUT par la face avant sont parallèles entre elles et parallèles aux lampes 13. De tels écrans sont typiquement de type écran de télévision. Il existe également des écrans à rétro-éclairage 5 indirect, par exemple des écrans LCD, dans lesquels la ou les lampes de rétro-éclairage (lampes à mercure CCFL ou barrettes de LEDs, par exemple) ne sont pas réparties sur toute la surface mais concentrées en périphérie de la dalle sur un ou plusieurs côtés de celle-ci et en retrait par rapport au plan 10 de la dalle. Dans ce cas, les lampes sont solidaires d'une structure métallique qui enveloppe la périphérie de la dalle et les filtres, sous forme d'un bloc unitaire. La structure métallique peut être l'ossature métallique 15 évoquée 15 précédemment ou distincte de celle-ci : par exemple l'ossature qui encapsule directement la dalle, les filtres et les lampes, et la structure métallique qui englobe l'ossature. A cause de sa structure unitaire compacte, il est 20 souhaitable que le bloc unitaire soit désolidarisé de l'écran en bloc, c'est-à-dire en conservant son intégrité. On prévoit donc de découper le cadre 11 (et l'ossature métallique distincte lorsqu'elle existe) pour retirer le bloc unitaire. Le bloc unitaire peut être traité ultérieurement dans d'autres 25 procédés de valorisation. Sur la figure 2 et sur la figure 3, l'ossature métallique 15 est le bloc unitaire. Pour ce genre de configuration interne, on peut faire une découpe latérale, c'est-à-dire découper le cadre de l'écran 30 par les côtés (perpendiculaires à la dalle apparente), sur toute la périphérie du cadre. Ce qui permet de libérer le bloc unitaire. Une découpe latérale peut également être mise en oeuvre pour des écrans sertis. De tels écrans sont typiquement de type écran d'ordinateur. Il existe une relation entre le type d'écran et la 5 configuration interne de celui-ci. Connaître le type d'écran permet de connaître sa configuration interne, donc de déterminer si la découpe doit être frontale (se faire sur la face avant) et/ou latérale (sur les côtés de l'écran). Connaître les caractéristiques techniques d'un écran, c'est-à10 dire certains au moins de ses éléments caractéristiques, peut permettre de régler les paramètres de découpe (distance à la ligne de référence, profondeur de découpe). Pour la valorisation d'une partie au moins des éléments 15 constitutifs d'un écran plat en fin de vie, un écran est réceptionné en l'état. On peut prévoir une étape préalable 100 de préparation. Dans ce cas, la préparation consiste par exemple à retirer le 20 pied, ou support, de l'écran ; retirer d'éventuels câbles ainsi que d'éventuels éléments esthétiques (plaque de verre additionnelle recouvrant toute la face avant, autocollants, etc.) ou fonctionnels tels qu'une dalle tactile par exemple. 25 La préparation est de préférence réalisée par un opérateur. L'écran est ensuite bridé sur un système de bridage, duquel il est rendu solidaire. Cette mise en place peut être 30 réalisée : Manuellement, par exemple par un opérateur qui manipule à la main l'écran et le pose sur le système de bridage ; Automatiquement, par exemple par un robot muni d'un outil de préhension (pince, ventouse, ...) qui prend l'écran et le dépose sur le système de bridage ; ou Semi-automatiquement, par exemple par un opérateur 5 qui opère un système de manutention qui vient déposer l'écran sur le système de bridage. On prévoit alors de déterminer les dimensions de la dalle apparente, c'est-à-dire des dimensions internes du cadre 11 10 dans le plan de dalle, par exemple la diagonale interne DI, et les dimensions externes de l'écran au moins dans le plan de la dalle apparente, ce qui correspond aux dimensions externes LE, HE du cadre. On peut prévoir en outre de mesurer les dimensions externes de l'écran dans un plan perpendiculaire à 15 celui de la dalle apparente, ce qui correspond à l'épaisseur PE (ou la profondeur) du cadre. L'étape de détermination 110 peut être mise en oeuvre par tout outil de mesure de dimensions ou par profilométrie laser 20 (décrite ultérieurement). Elle peut être au moins partiellement mise en oeuvre par le bridage lui-même qui permet de déterminer les dimensions externes du cadre. On prévoit également de définir 120 la position 25 tridimensionnelle de l'écran dans un repère tridimensionnel. La position tridimensionnelle de l'écran peut être déterminée par le bridage lui-même dans un repère tridimensionnel correspondant au repère tridimensionnel du 30 système de bridage, ou déterminée par un système de profilométrie laser. Le système de profilométrie laser et le système de découpe, tous deux décrits ultérieurement, comprennent leur propre repère tridimensionnel. Le système de bridage peut comprendre son propre repère tridimensionnel. L'homme du métier connaît les changements de repère. On considère donc indistinctement l'un des repères tridimensionnels, quel qu'il soit. Une fois les dimensions de l'écran et sa position tridimensionnelle déterminées, on prévoit de définir 130 dans le repère au moins une ligne de référence REF. La ligne de référence REF peut s'adapter à la forme d'un côté du cadre. C'est-à-dire qu'elle est droite lorsque le cadre est droit ou courbe lorsque le cadre est courbe (par construction ou par détérioration). La ligne de référence REF peut être déterminée sur l'écran (c'est-à-dire sur la dalle apparente 12 ou sur le cadre 11), ou en dehors de celui-ci. De préférence, la ligne de référence est parallèle à l'un des bords extérieur ou intérieur du cadre. En l'espèce, comme illustré figure 2, elle correspond à l'intersection entre la dalle apparente 12 et l'un des bords intérieurs du cadre de l'écran, elle est donc parallèle au plan de dalle. Une fois la ligne de référence REF déterminée, on prévoit de définir 140 dans le repère au moins une ligne de découpe CUT du cadre dont la distance DC par rapport à la ligne de référence (éventuellement dans un plan parallèle à la dalle apparente ou dans un plan perpendiculaire à la dalle apparente) est constante et prédéterminée. La ligne de référence REF et la ligne de découpe CUT sont donc parallèles. La connaissance de la position de la ligne de référence permet de définir la position de la ligne de découpe, donc de pouvoir obtenir éventuellement une ligne de découpe courbe lorsque la ligne de référence est courbe. Comme vu précédemment, la ligne de découpe CUT du cadre peut être localisée dans un plan parallèle à celui de la dalle apparente (côté face de visualisation, voir figure 2) et/ou sur une face latérale (figure 3), c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire au plan de la dalle. L'étape de profilométrie laser évoquée précédemment permet d'obtenir la topographie (tridimensionnelle) et la position tridimensionnelle de l'écran. Elle est avantageuse car rapide, peu onéreuse, et non intrusive. Un système de profilométrie laser (non illustré) est calibré et comprend un laser et une caméra. Le laser projette un faisceau plan sur l'écran dont il résulte un trait de lumière sur celui-ci. Le laser est incliné d'un angle donné, par exemple de 30° à 45°, par rapport à l'axe optique de la caméra qui scrute une zone où le trait laser est projeté en réflexion, de manière à imager les déformations du trait dues au relief de l'écran, c'est-à-dire à la géométrie de la dalle apparente et du cadre. De préférence, l'axe optique de la caméra ou le plan du faisceau laser est orthogonal au plan de la dalle apparente. Le mouvement de la caméra est solidaire du mouvement du laser, par exemple en étant portés tous deux par un bras robotisé (non illustré). Ce bras permet de produire un mouvement de translation (balayage) de l'ensemble caméra-laser. Un écran peut être balayé par le laser en une ou plusieurs fois. Dans un mode de réalisation, le robot peut faire pivoter l'ensemble caméra-laser. Il est possible d'effectuer une première étape de profilométrie laser d'un côté du cadre dans un sens, puis une deuxième étape de profilométrie laser sur un autre côté en fonction de l'angle de rotation : par exemple du côté opposé dans l'autre sens pour une rotation de 180°, ou le long d'un côté perpendiculaire pour une rotation de 90°. La caméra acquiert un ensemble d'images (échantillonnage) au cours du mouvement. Sur chaque image, une ligne plus ou moins déformée, et éventuellement discontinue, est observable. Cette ligne, appelée profil, représente la déformation du trait laser sur le relief de l'écran. Les images du profil obtenu permettent, par des algorithmes de traitement d'image connus et grâce à la calibration du système de profilométrie laser, de reconstruire le profil tridimensionnel de l'écran, c'est-à-dire de déterminer au moins les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran. Elles peuvent également permettre de déterminer la position tridimensionnelle de l'écran dans un repère tridimensionnel. Les dimensions et la position tridimensionnelle des bords intérieurs du cadre peuvent donc être connues par profilométrie laser et dans un mode de réalisation, l'intersection entre la dalle apparente et un bord intérieur du cadre de l'écran sert de ligne de référence. Les dimensions externes ou de la dalle apparente de certains écrans permettent parfois de déduire sans ambigüité le type d'écran. Par exemple, pour les écrans de taille inférieure à 20 pouces, il est probable que l'écran soit à rétroéclairage indirect, on peut faire une découpe latérale. Pour les écrans de taille supérieure à 26 pouces, il est 5 probable que l'écran soit à rétroéclairage direct, on peut faire une découpe frontale ou mixte. Pour les écrans de taille intermédiaires, il est parfois difficile de déduire sans ambigüité le type d'écran. Or appliquer une stratégie de découpe inappropriée au type 10 d'écran peut risquer d'endommager le bloc unitaire ou mettre en danger l'intégrité des éléments contenant des polluants. Pour aider à dissiper l'éventuelle ambigüité, on peut prévoir une étape de détection 150, en l'espèce optique, de la 15 présence d'au moins un élément caractéristique de l'écran. L'élément caractéristique peut être un connecteur spécifique tel qu'une prise Péritélévision ou une prise d'antenne dont la présence permet de déduire qu'il s'agit 20 probablement d'un écran de type télévision. L'élément caractéristique peut être un haut-parleur ou une grille, notamment sur la face avant ou sur la face arrière de l'écran, dont la présence permet de déduire qu'il s'agit 25 probablement d'un écran de type télévision. La présence d'une marque commerciale (éventuellement sous forme de logo sur l'écran ou une étiquette) et/ou du nom du modèle de l'écran peut permettre d'identifier l'écran, donc 30 s'il s'agit d'un écran de type télévision ou d'ordinateur. La présence d'un code barre ou d'un datamatrix et la lecture optique de celui-ci permet d'identifier le type d'écran. La technologie de l'écran (LCD, CCFL, LED, Plasma, ...) peut également être identifiée par l'opérateur. La position et/ou les dimensions d'un élément caractéristique peuvent être également déterminés, notamment par profilométrie laser. De préférence, au moins l'une des informations parmi la 10 présence d'un élément caractéristique de l'écran, la position, et les dimensions de celui-ci est enregistrée dans une base de données. La reconnaissance optique peut être mise en oeuvre par 15 l'opérateur et/ou par l'étape de profilométrie laser. La lecture optique du code-barre / datamatrix peut être mise en oeuvre par tout type de lecteur, par exemple infra rouge. Dans un mode de réalisation, on prévoit en outre une 20 étape consistant à comparer 160 les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran à des valeurs de référence de la base de données, et lorsqu'ils existent, à comparer en outre à des valeurs de référence de la base de données, l'un au moins des éléments parmi : 25 - existence d'un connecteur spécifique, - position d'un connecteur spécifique, - existence d'un haut-parleur, - position d'un haut-parleur, - dimensions d'un haut-parleur, 30 - existence d'une marque commerciale, et identification (libellé/logo) de celle-ci, - existence d'un nom du modèle de l'écran, et libellé de celui-ci, - existence d'un code barre, et signification de celui- - existence d'un datamatrix, et signification de celui- L'ensemble de ces informations permettent au moins d'aider à identifier un type d'écran. Il est éventuellement possible d'identifier un modèle précis d'écran. La base de données contient des caractéristiques techniques associées à un ensemble de modèles d'écrans, comprenant l'un au moins des éléments évoqués ci-dessus ainsi que les différentes dimensions du cadre, l'épaisseur du cadre, etc. Il existe dans la base de données une correspondance entre certaines au moins de ces informations et au moins une valeur correspondante de la distance prédéterminée de la ligne de découpe, la distance étant calculée ou déterminée par rapport à la ligne de référence déterminée précédemment. Plus précisément, la distance prédéterminée DC de la ligne de découpe peut être déterminée par rapport à une autre ligne de référence. Un simple changement de repère entre les deux lignes de référence permet dans ce cas de calculer la distance par rapport à la ligne de référence déterminée précédemment. De préférence dans ce cas, les deux lignes de références sont parallèles. En fonction de l'un au moins des éléments évoqués ci-dessus, on peut alors rechercher dans la base de données le ou les modèles d'écrans correspondants et leurs caractéristiques techniques associées. La base de données permet d'en déduire 170 la valeur d'un ensemble d'au moins une valeur correspondante de la distance prédéterminée DC de la ligne de découpe et/ou de la profondeur de découpe PC. Il peut arriver que plusieurs valeurs de distances prédéterminées soient déduites de la base de données. Dans ce cas, on prévoit avantageusement une étape de sélection 180 de la plus grande valeur de distance parmi l'ensemble de valeurs. Grâce à l'invention, on peut donc asservir la valeur de la distance prédéterminée au type d'écran, et éventuellement en outre à la position d'un élément caractéristique, ou aux dimensions de celui-ci. Ainsi pour une découpe frontale par exemple connaissant au moins la position de la ligne de référence, le diamètre interne DI de l'écran, et les dimensions externes LE, HE de l'écran 11 ; la base de données permet par exemple de connaître la taille réelle de la dalle, c'est-à-dire de définir une distance de découpe DC telle que la ligne de découpe CUT soit située au-delà de la partie extérieure de la dalle (cachée par le cadre 11 et représentée en pointillées figure 1), de telle sorte que la découpe 200 du cadre peut être mise en oeuvre sans risquer de découper la dalle 12 (figure 1 et figure 3). De même, pour une découpe latérale (figure 2) la base de données permet par exemple de déterminer la distance de découpe DC minimale telle que la ligne de découpe CUT soit située au-delà du bloc unitaire ou au-delà des lampes 13 afin de ne pas risquer de les endommager. La position tridimensionnelle de la ligne de référence et la position tridimensionnelle de la ligne de découpe étant connues, on peut prévoir en outre une étape de représentation graphique 190 de la ligne de découpe CUT, telle que celle-ci soit visible à l'oeil nu, ce qui peut permettre à un opérateur de valider visuellement la ligne de découpe avant l'étape de découpe 200 du cadre. Par exemple, la ligne de découpe CUT peut être représentée sur une interface graphique, en particulier celle utilisée pour la profilométrie laser. La ligne de découpe CUT peut être représentée directement sur le cadre 11 de l'écran, par exemple par illumination laser ou marquage (thermique, à l'encre, etc.). On prévoit également une étape de découpe 200 de l'écran selon la ligne de découpe CUT, grâce aux coordonnées de la ligne de découpe déterminées par rapport à la ligne de référence REF qui permettent de guider la trajectoire d'un outil automatique de découpe, ou grâce à une reconnaissance optique (visuelle ou automatique) de la représentation graphique de la ligne de découpe qui permet de guider la trajectoire d'un outil manuel ou automatique de découpe. Ce qui peut être utile notamment dans des cas où le robot tenant l'outil de découpe n'est guidé qu'au moyen d'un système de reconnaissance optique, par exemple de la ligne laser CUT tracée sur l'écran. De préférence, la découpe est effectuée selon une profondeur de découpe PC prédéfinie, par un système de 20 découpe. La profondeur de découpe PC est par exemple définie comme étant la profondeur de pénétration d'un outil de découpe dans l'écran par rapport à la ligne de découpe et le long de celle-ci. 25 De préférence, la profondeur de découpe PC fait typiquement de l'ordre de plusieurs millimètres. On peut prévoir qu'elle soit asservie à la détection d'au moins un élément caractéristique de l'écran. Le système de découpe comprend un outil de découpe, par 30 exemple une scie circulaire, un jet d'eau, un laser, etc. manuel ou automatique
L'invention concerne un procédé d'établissement d'une stratégie de découpe d'un écran plat (10) comprenant une dalle apparente (12) et un cadre (11), en vue de la valorisation d'une partie au moins de ses constituants, comprenant des étapes consistant à : - déterminer (110) les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran au moins dans le plan de la dalle apparente, - définir (120) la position tridimensionnelle de l'écran dans un repère tridimensionnel, - définir (130) dans le repère au moins une ligne de référence (REF) parallèle à l'un des bords du cadre, - définir (140) au moins une ligne de découpe (CUT) du cadre dont la distance (DC) à la ligne de référence est constante et prédéterminée.
1. Procédé d'établissement d'une stratégie de découpe d'un écran plat (10) comprenant une dalle apparente (12) et un 5 cadre (11), en vue de la valorisation d'une partie au moins de ses constituants, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à - déterminer (110) les dimensions de la dalle apparente et 10 les dimensions externes de l'écran au moins dans le plan de la dalle apparente, - définir (120) la position tridimensionnelle de l'écran dans un repère tridimensionnel, - définir (130) dans le repère au moins une ligne de 15 référence (REF) parallèle à l'un des bords du cadre, - définir (140) au moins une ligne de découpe (CUT) du cadre dont la distance (DC) à la ligne de référence est constante et prédéterminée. 20 2. Procédé selon la 1, dans lequel une ligne de référence (REF) du repère est l'intersection entre la dalle apparente (12) et un bord intérieur du cadre (11) de l'écran. 25 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape (150) de détection optique de la présence d'au moins un élément caractéristique de l'écran parmi un ensemble comprenant : - un connecteur spécifique, 30 - un haut-parleur, - la marque commerciale et/ou le nom du modèle de l'écran, et - un code barre ou un datamatrix. 4. Procédé selon la 3, comprenant au moins l'une des étapes consistant à : - définir la position tridimensionnelle du connecteur 5 spécifique, - déterminer les dimensions du haut-parleur et définir sa position dans le repère, - effectuer une reconnaissance optique de la marque et/ou du nom du modèle, 10 - effectuer une reconnaissance optique du code barre ou du datamatrix. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des étapes consistant à 15 - comparer (160) à des valeurs de référence dans une base de données au moins l'une des informations parmi : - les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran, - la présence d'un élément caractéristique de 20 l'écran, - la position de l'élément caractéristique, et - les dimensions de l'élément caractéristique ; et - en déduire (170) dans la base de données la valeur d'un ensemble d'au moins une valeur correspondante de la distance 25 prédéterminée de la ligne de découpe. 6. Procédé selon la 5, dans lequel lorsque plusieurs valeurs de distances prédéterminées sont déduites, le procédé comprend en outre une étape (180) de sélection de 30 la plus grande valeur de distance parmi l'ensemble de valeurs. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une étape (190) de représentation graphique visible à l'oeil nu de la ligne dedécoupe, sur une interface graphique et/ou sur le cadre de l'écran. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de profilométrie laser, pour déterminer (110) au moins les dimensions de la dalle apparente et les dimensions externes de l'écran. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une étape (200) de découpe de l'écran selon la ligne de découpe. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la 15 découpe est effectuée selon une profondeur de découpe (PC) prédéfinie, éventuellement asservie à la détection d'au moins un élément caractéristique de l'écran.
G,C,H
G09,C03,H01
G09F,C03B,H01J
G09F 9,C03B 33,H01J 9
G09F 9/00,C03B 33/07,H01J 9/50
FR2981774
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR GARANTIR LA DETECTION D'EVENEMENTS DE REVEIL DANS LA PHASE D'ARRET D'UN APPAREIL DE COMMANDE
20,130,426
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un élément de lo- gique de réveil pour garantir la reconnaissance d'un événement de réveil dans la phase d'arrêt d'un appareil de commande d'un véhicule compor- tant une entrée de source de réveil dans laquelle l'entrée de source de réveil est réalisée comme entrée de réveil sensible à un flanc, l'état marche-arrêt d'un appareil de commande de véhicule étant commandé par l'entrée de source de réveil. L'invention se rapporte notamment à la remise en marche d'un appareil de commande qui a reçu un évènement de réveil au cours de sa phase d'arrêt. L'invention se rapporte en outre à un élément de logique de réveil pour garantir la détection d'un évènement de réveil dans la phase d'arrêt d'un appareil de commande de véhicule ainsi qu'un appa- reil de commande de véhicule comportant un tel élément logique de ré- veil et un véhicule, notamment un véhicule automobile équipé d'un tel élément de logique de réveil et/ou un appareil de commande et un procédé pour garantir la détection d'évènements de réveil dans la phase d'arrêt d'un appareil de commande. Etat de la technique Les appareils de commande d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile sont actuellement activés ou neutralisés principalement par l'actionnement de la clé de contact. En d'autres termes, au cas où l'allumage du véhicule a été actionné pour fermer le circuit d'allumage et assurer son alimentation en énergie ou lorsque ce circuit est ouvert, les appareils de commande recevront la tension d'alimentation ou seront coupés de celle-ci. Le développement croissant des réseaux et celui des fonc- tions de confort ou des fonctions complémentaires dans les véhicules automobiles augmentent toutefois le nombre de composants ou d'appareils de commande qui, nécessitent dès avant l'actionnement de la clé de contact ou après la coupure de l'allumage, qu'un certain temps se passe pour être activés le cas échéant seulement avec une fonction partielle. Une telle activation par anticipation ou une neutralisation re- tardée peuvent se faire par l'activité du bus du véhicule ou par une ligne de transmission de signal d'un appareil central de commande et de contrôle. Il en résulte pour les composants, par exemple les appa- reils de commande d'un véhicule, ont plusieurs options pour activer ou neutraliser, par exemple l'utilisation de plusieurs sources de réveil. L'allumage peut constituer une source réveil primaire ; le bus du véhicule et/ou d'autres lignes de transmission de signal, le cas échéant discrètes, peuvent s'utiliser comme sources secondaires de réveil. La source primaire de réveil pourrait ainsi maintenir en permanence en activité l'appareil de commande. Cet appareil ne pourra être coupé que si la source de réveil primaire n'est plus activée, par exemple si l'allumage a été coupé. Dans le cas d'une source primaire constituée par l'allumage, ce comportement ne présente pas de difficulté. Les sources secondaires de réveil qui activent un appareil de commande ou permettent de le maintenir en activité, même si l'allumage n'est plus activé, peuvent toutefois mettre en danger la disponibilité du véhicule en cas de défaut dans la chaîne de transmission des signaux. Par exemple, l'appareil de commande activé pourra dé- charger la batterie du véhicule allant jusqu'à un état dans lequel la bat- terie n'aura plus suffisamment d'énergie pour démarrer le véhicule. Dans la suite de la description, l'expression source primaire de réveil ou entrée primaire de source de réveil signifie notamment une source de réveil sensible à un niveau ou commandée par un niveau/ou une entrée de source de réveil sensible à un niveau ou com- mandée par un niveau. Selon la description, l'expression source secondaire de réveil ou entrée secondaire de source de réveil désigne notamment une source de réveil sensible au flanc d'un signal ou commandée par un flanc de signal/ou une entrée de source de réveil sen- Bible à un flanc ou commandée par un flanc. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un appa- reil de commande ou un élément commandant un appareil de commande pour qu'il puisse être coupé même si la source de réveil secondaire est activée. Exposé et avantages de l'invention Ainsi, la présente invention a pour objet un élément de logique de réveil du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'un signal de réveil est retardé ou est neutralisé temporairement pendant la phase d'arrêt de l'appareil de commande à l'entrée de la source de réveil pour que le signal de réveil soit appliqué à l'entrée de source de réveil une fois l'appareil de commande coupé. L'invention a également pour objet un appareil de com- mande de véhicule ainsi qu'un véhicule appliquant un tel procédé de détection garantie des évènements de réveil dans la phase d'arrêt d'un appareil de commande. Selon un développement de l'invention, seul le flanc d'un signal de réveil, c'est-à-dire la transition d'état à l'entrée de réveil est exploitée comme évènement de réveil. En d'autres termes, le passage du signal logique de l'état 1 à l'état 0 ou inversement mais non l'état 1 ou l'état 0 lui-même seront ainsi considérés comme des évènements de réveil, c'est-à-dire assimilés à un niveau de signal de réveil. Toutefois, un tel signal de réveil pourra être émis à un instant quelconque et arriver dans un appareil de commande ou un élément de logique de réveil en amont de celui-ci. Une difficulté peut être notamment celle de l'arrivée d'un évènement de réveil pendant la phase d'arrêt d'un appareil de commande et qui, le cas échéant, ne sera pas exploitée pour remettre en marche l'appareil de commande ou le maintenir tout de suite à l'état activé. Cela peut par exemple résulter de ce que la logique de l'appareil de commande doit vérifier avant d'assurer l'arrêt définitif, si une source de réveil est activée et si l'appareil de commande ne doit pas être coupé pour cette raison. Il en résulte une fenêtre de temps entre cet examen et l'arrêt effectif de l'appareil de commande. Si dans cette fenêtre de temps, un signal de réveil sous la forme d'un changement d'état d'un signal logique arrive à l'entrée de réveil, cet évènement de réveil risque d'être perdu. Par conséquence, l'appareil de commande devrait ainsi être coupé malgré un signal qui demande la remise en marche de l'appareil de commande. Si un tel signal de réveil n'est pas répété, par exemple après un certain intervalle de temps qui, en général arriverait après la durée de coupure la plus longue possible de l'appareil de commande, cet appareil de commande reste coupé. Ainsi, une caractéristique de l'invention est d'éviter la perte d'un évènement de réveil dans une telle phase de coupure d'un appareil de commande. Selon un autre scénario de la situation la plus mauvaise possible, l'appareil de commande n'est pas activé ou n'est activé le cas échéant que trop tardivement après plusieurs évènements de réveil et ne peut pas fournir l'éventuelle fonctionnalité requise. La présente invention évite cette situation et indépendamment du temps auquel arrive l'évènement de réveil, elle garantit en toute certitude que cet évènement de réveil a été reconnu en sécurité et que l'appareil de commande reste activé de manière certaine ou le sera. La présente invention a également pour objet un élément de logique de réveil pour garantir la détection d'événement de réveil dans la phase d'arrêt d'un appareil de commande de véhicule comportant une entrée primaire de source de réveil et une entrée secondaire de source de réveil, l'entrée de source de réveil primaire étant prioritaire par rapport à l'entrée secondaire de source de réveil et l'état marche-arrêt de l'appareil de commande de véhicule sera commandé par l'entrée primaire de la source de réveil et l'entrée secondaire de la source de réveil de façon que l'entrée secondaire de la source de réveil constitue une entrée de réveil sensible aux flancs de signaux. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation d'un élément de logique de réveil et d'un appareil de commande de véhicule mettant en oeuvre un tel élément, représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'un élément de logique de réveil selon l'invention, les figures 2a, 2b donnent des exemples de niveaux de l'élément de logique de réveil de la figure 1, la figure 3 montre le procédé garantissant la détection des évènements de réveil selon la présente invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 est un schéma d'un élément de logique de ré- s oeil selon l'invention. La figure 1 montre un élément de logique de réveil 2 d'un véhicule qui est relié tout d'abord à la tension d'alimentation V+, par exemple à la tension de batterie de 12V d'un véhicule assurant l'alimentation permanente. L'élément de logique de réveil 2 comporte à 10 titre d'exemple une source primaire de réveil W 1, par exemple l'allumage du moteur du véhicule ainsi qu'une source secondaire de réveil W2 sous la forme de deux entrées de bus, par exemple un bus CAN ou un bus FlexRay (marque déposée), raccordées. La source primaire de réveil W1 est reliée à un élément de 15 logique de réveil 4, notamment à son entrée de réveil 12a sensible à un niveau. En d'autres termes, au moment où la source primaire de réveil W1 transmet un signal de niveau défini à l'entrée de réveil sensible au niveau 12a, la logique de réveil est activée en permanence si bien que par son état fermé, un commutateur (interrupteur) Si, transmet la ten- 20 sion d'alimentation V+ par la sortie 10 à un appareil de commande en aval (non détaillé). L'élément de logique de réveil 2 peut le cas échéant faire également partie d'un appareil de commande de véhicule. Dans ce cas, la sortie 10 n'existe pas ou est interne à l'appareil de commande et sert à son alimentation en énergie. 25 La source secondaire de réveil W2 est reliée à titre d'exemple à un élément émetteur-récepteur de bus 6, susceptible d'être éveillé, et qui exploite le signal de réveil d'entrée arrivant par un bus de communication. Au cas où la source de réveil W2 fournit elle-même déjà un signal de réveil approprié, et adéquat, l'émetteur-récepteur 6 suscep- 30 tible d'être éveillé pourra être supprimé. A la fois l'élément de logique de réveil 4 et aussi un émetteur-récepteur de bus 6 susceptible d'être éveillé sont reliés à l'alimentation en tension V+ pour fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement. Au cas où la source de réveil W2 transmet un signal de 35 réveil à un émetteur-récepteur de bus 6, susceptible d'être éveillé, celui- ci peut transmettre à titre d'exemple à la sortie de commutation 14 la tension d'alimentation V+, par exemple 12V sous la forme de U2 pour appliquer ou transmettre cette tension. La sortie de commutation 14 est reliée par une résistance R1, par exemple une résistance de découplage à l'entrée de réveil sensible à un flanc de signal 12b de l'élément de lo- gique de réveil 4. Entre la résistance R1 et l'entrée de réveil sensible au flanc 12b, une jonction est reliée à la masse par l'intermédiaire d'un autre élément de commutation S2 qui est relié à la masse soit directe- ment, soit par l'intermédiaire d'une résistance R2. En d'autres termes, la résistance R2 peut avoir une valeur égale à 0 Ohm, et constituer ainsi un simple court-circuit. L'élément de contrôle 8 commande ainsi le commutateur (interrupteur) S2. A l'état non fermé ou au cas où l'élément de contrôle 8 est neutralisé, par exemple du fait de l'absence de tension d'alimentation, le commutateur S2 est ouvert. Selon l'invention, un évènement de réveil secondaire ar- rive par la source secondaire de réveil W2 pour être appliqué par l'émetteur-récepteur de bus 6, susceptible d'être éveillé, à la sortie de commutation 14 pour atteindre ici l'élément de logique de réveil 4. Le flanc montant appliqué à la sortie de commutation 14, c'est-à-dire l'évènement de réveil, sera retardé ou neutralisé jusqu'à ce que l'appareil de commande soit arrêté. Une fois l'appareil de commande arrêté, le flanc retardé ou neutralisé du signal de réveil sera transmis par la sortie de commutation 14 à l'entrée de réveil sensible au flanc 12b de l'élément de logique de réveil 4 pour réveiller ainsi l'appareil de commande. A titre d'exemple, en référence à la figure 1, on décrira un appareil de commande ESP (système de stabilisation électronique de trajectoire) par l'allumage constituant la source primaire de réveil W1 ainsi que par un bus FlexRay du véhicule comme source secondaire de réveil W2. Les explications données ci-après correspondent à cet exemple ; toutefois, le principe de la présente invention s'applique à tous les appareils de commande ayant une source secondaire de réveil avec une commande sensible à un flanc de signal. La sortie de commutation 14 est découplée de l'entrée de réveil sensible au flanc de signal 12b de l'élément de logique de réveil 4 par la résistance longitudinale R1 de l'élément de logique de réveil 4. Le commutateur S2 commandé par l'élément de commande 8 n'influence pas l'entrée de réveil sensible au flanc 12b en position ouverte alors qu'en position fermée et ainsi avec le court-circuit de l'entrée de réveil sensible au flanc de signal, jusqu'à la masse ou par l'intermédiaire de la résistance R2, le signal de réveil sera neutralisé à la sortie de commutation 14. Le commutateur S2 est relié par l'utilisation de l'élément de contrôle 8 de façon qu'il soit hors courant, par exemple lorsque l'élément de contrôle 8 est neutralisé, en position 1, c'est-à-dire ouverte. L'élément de contrôle 8 est relié à la tension d'alimentation V+ qui arrive lors de la coupure de l'appareil de commande ou de l'élément de logique de réveil 2 (en amont) du fait de l'ouverture du commutateur Si. Directement avant une phase d'arrêt, on vérifie l'activité de l'entrée de réveil W2. Si cette entrée n'est pas en activité, on met le commutateur S2 en position fermée 2 pour que le potentiel U3 soit mis à la masse, le cas échéant en passant par la résistance R2 et qu'il soit ainsi évacué ce qui neutralise un éventuel évènement de réveil qui en- trerait par la sortie de commutation 14. Ensuite, l'appareil de commande est arrêté par l'ouverture du commutateur Si. Une fois l'arrêt effectué, le commutateur S2 passe dans sa position de base qui est la position 1 ou position ouverte. Si dans l'intervalle, c'est-à-dire dans la période d'arrêt entre la vérification de l'activité à l'entrée de réveil 12b et la coupure finale de l'appareil de commande, il est arrivé un flanc de réveil par la source de réveil W2 en passant par la sortie de commutation 14 pour être appliqué à l'élément de logique de réveil 4 et qu'ainsi il est arrivé en amont de la résistance de découplage R1, le commutateur S2 retombe en posi- tion ouverte pour un flanc de l'entrée de réveil 12b sensible au flanc de l'élément de logique de réveil 4. L'élément de logique de réveil 4 détecte l'arrivée de ce signal de réveil et commande le commutateur Si de nouveau pour que l'appareil de commande reçoive la tension d'alimentation V+ par la sortie 10 et soit ainsi réveillé. En référence aux figures 2a, 2b, on décrira ci-après un profil de niveaux donnés à titre d'exemple de l'élément de logique de réveil de la figure 1. La figure 2a représente une phase d'arrêt sans que n'arrive un signal de réveil sur W2. Le signal de réveil W1 est par exemple appliqué en permanence jusqu'à l'instant to. A cet instant, l'allumage est neutralisé mais la tension d'alimentation U1 reste maintenue jusqu'à la coupure définitive de l'appareil de commande à l'instant t2. Le contrôle cyclique des signaux de réveil crée un intervalle de temps to entre le changement physique d'état de W1 et l'instant -Li de la vérification de W1 et de la fermeture du commutateur S2. A l'instant ti, on vérifie si l'entrée de réveil W2 fournit un signal. Dans le cas de la figure 2a, l'entrée de réveil W2 n'est pas occupée. Le commutateur S2 est mis en position fermée pour la période T1 comprise entre les instants ti et t2. Le commutateur Si est ainsi main- tenu fermé jusqu'à la coupure définitive de l'appareil de commande à l'instant t2 et il fournit ainsi la tension d'alimentation U 1 à un appareil de commande externe ou à l'intérieur de l'appareil de commande si l'élément de logique de réveil 2 fait partie d'un appareil de commande. A l'instant de coupure t2 définitif, le commutateur S1 coupe la tension d'alimentation U 1 appliquée à l'appareil de commande. Ainsi, la coupure de la tension d'alimentation prise pour l'élément de contrôle 8, fait passer le commutateur S2 de son état fermé en retour dans son état ouvert. Comme l'entrée de réveil 12b du côté du flanc n'est pas appliquée à un niveau ou est appliquée par la sortie de com- mutation 14 à R1, l'ouverture du commutateur S2 ne transmet aucun flanc de réveil à l'élément logique de réveil 4 et l'appareil de commande commute définitivement ou reste coupé. En se référant à la figure 2b, on décrira l'arrivée d'un si- gnal de réveil secondaire W2 dans l'intervalle de coupure T1. Comme présenté ci-dessus, la source de réveil W1 s'arrête à l'instant to. Après un certain temps de latence To du contrôle cyclique des sources de réveil, le commutateur S2 sera mis à l'instant t3 dans une position fermée et il y restera jusqu'à l'instant ts. La référence T1 désigne l'espace temps de la coupure nécessaire de l'appareil de commande. Mais si toutefois à l'instant t4, l'entrée de réveil W2 reçoit un signal de réveil, alors l'élément émetteur-récepteur de bus 6 suscep- tible d'être réveillé sera branché à l'instant t4 sur la tension U2 de la sortie de commutateur 14. Le commutateur S2 fermé et ainsi le court-circuit de l'entrée de réveil 12b, côté du flanc, fait que l'élément de logique de réveil 4 ne reçoit aucun signal de réveil U3 aussi longtemps que le commutateur S2 est en position fermée. A l'instant t5, finalement la tension d'alimentation Ul est découplée de l'appareil de commande par le commutateur Si et ce dernier est arrêté. Ainsi, la tension d'alimentation est coupée de l'élément de contrôle 8 et le commutateur S2 retombe en position ouverte. A ce moment, la tension U2 à l'entrée de réveil 12b, sensible au flanc, donne U2 à la sortie de la résistance de découplage R 1. Comme ainsi un flanc du signal de réveil U3 arrive à l'entrée de réveil 12b sensible au flanc, après un temps de traitement t2 à l'instant t6, l'interrupteur Si est de nouveau fermé. L'appareil de commande reçoit de nouveau la tension d'alimentation Ul et ainsi il est de nouveau activé. En référence en outre à la figure 3, on présentera ci-après le procédé 20 de détection garantie d'événements de réveil selon la présente invention. L'appareil de commande est tout d'abord vérifié 24 à un instant dès la coupure 22 pour déterminer dans quelle mesure les sources de réveil sont actives. Si l'on constate qu'aucune des sources de réveil Wl, W2 n'est active 26, cette procédure de coupure de l'appareil de commande peut être respectée. Au cas où l'on constate que des sources de réveil sont encore actives, on ne coupe pas 28 l'appareil de commande. Si maintenant on veut arrêter l'appareil de commande, on neutralise tout d'abord l'entrée de réveil 12b sensible au flanc de signal 30 ou on retarde celle-ci. Ensuite, l'appareil de commande est arrêté et finalement, cela se traduit par l'ouverture de l'interrupteur Si. Au cas où un signal de réveil est arrivé par la source de réveil 12, celle-ci com- mande l'entrée 12b sensible au flanc de signal de l'élément de logique de réveil 4. Cela se fait après que l'entrée de réveil 12b sensible au flanc soit libérée par l'élément de contrôle 8 par l'appareil de commande coupé ou par la tension d'alimentation coupée par l'appareil de commande Si après l'ouverture de l'interrupteur S2. Au cas où dans l'intervalle un signal de réveil est arrivé par la source de réveil secondaire W2 sur l'entrée de réveil 12b sensible au flanc de signal, la brève fermeture et de nouveau ouverture de l'interrupteur S2 dans l'appareil de commutation en coupure de l'appareil de commande, le signal de réveil U3 qui est maintenant appli- qué assure le réveil de l'appareil de commande par la fermeture de l'interrupteur Si par l'élément de logique de réveil 6.15 NOMENCLATURE 2 Elément de logique de réveil 4 Elément de logique de réveil 6 Elément émetteur/récepteur bus 12 8 Elément de contrôle Sortie 12 Elément de logique de réveil 12a Entrée de réveil 10 12b Entrée de réveil 14 Entrée de commutation R1 Résistance Si Commutateur/ interrupteur S2 Elément de commutation To Temps de l'attente T1 Intervalle compris entre les instants t1 et t2 T2 Instant T3 Instant T4 Instant U 1 Tension d'alimentation U2 Tension appliquée à l'entrée de commutation 14 U3 Signal de réveil V+ Tension d'alimentation W1 Source primaire de réveil W2 Source secondaire de réveil Bus CAN Bus du véhicule Bus FlexRay Bus du véhicule30
Elément de logique de réveil (4) pour garantir la reconnaissance d'un événement de réveil dans la phase de coupure d'un appareil de commande d'un véhicule comportant une entrée de source de réveil (12b) dans laquelle l'entrée de source de réveil (12b) est réalisée comme entrée de réveil sensible à un flanc, l'état marche-arrêt d'un appareil de commande de véhicule étant commandé par l'entrée de source de réveil (12b). Le signal de réveil est retardé ou est neutralisé temporairement pendant la phase d'arrêt de l'appareil de commande à l'entrée de la source de réveil (12b) pour que le signal de réveil soit appliqué à l'entrée de source de réveil (12b) une fois l'appareil de commande coupé.
1°) Elément de logique de réveil (4) pour garantir la reconnaissance d'un événement de réveil dans la phase de coupure d'un appareil de commande d'un véhicule comportant une entrée de source de réveil (12b) dans laquelle : l'entrée de source de réveil (12b) est réalisée comme entrée de réveil sensible à un flanc de signal, l'état marche-arrêt d'un appareil de commande de véhicule étant commandé par l'entrée de source de réveil (12b), élément caractérisé en ce que un signal de réveil est retardé ou est neutralisé temporairement pendant la phase d'arrêt de l'appareil de commande à l'entrée de la source de réveil (12b) pour que le signal de réveil soit appliqué à l'entrée de source de réveil (12b) une fois l'appareil de commande coupé. 2°) Elément de logique de réveil selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte en outre un élément de contrôle (8) pour retarder ou neutraliser temporairement le signal de réveil. 3°) Elément de logique de réveil selon la 1, caractérisé en ce que l'appareil de commande est commandé par le signal de réveil retardé ou neutralisé temporairement ou par un flanc de réveil retardé ou neutrali- sé temporairement de façon qu'après l'arrêt, l'appareil de commande repasse à l'état activé. 4°) Elément de logique de réveil selon la 2, caractérisé en ce que l'élément de contrôle utilise un élément de commutateur (S2) pour neu- traliser l'entrée de la source de réveil (12b) pendant la phase d'arrêt de l'appareil de commande et réactiver celui-ci une fois la phase d'arrêt terminée.355°) Elément de logique de réveil selon la 1, caractérisé en ce que la mise en marche et l'arrêt de l'appareil de commande se fait par la mise en marche et l'arrêt de la tension d'alimentation de l'appareil de commande. 6°) Elément de logique de réveil selon la 1, caractérisé en ce qu' une source de réveil (W2) à l'entrée de source de réveil (12b) est un bus de communication d'un véhicule, notamment un bus CAN ou un bus FlexRay et d'une manière encore plus particulière, un signal transmis par le bus de communication. 7°) Appareil de commande de véhicule comportant un élément de lo- gigue de réveil (4) selon l'une quelconque des 1 à 6, pour garantir la reconnaissance d'un événement de réveil dans la phase de coupure de l'appareil de commande comportant une entrée de source de réveil (12b) dans laquelle : - l'entrée de source de réveil (12b) est réalisée comme entrée de réveil sensible à un flanc, - l'état marche-arrêt de l'appareil de commande étant commandé par l'entrée de source de réveil (12b), - un signal de réveil est retardé ou est neutralisé temporairement pendant la phase d'arrêt de l'appareil de commande à l'entrée de la source de réveil (12b) pour que le signal de réveil soit appliqué à l'entrée de source de réveil (12b) une fois l'appareil de commande coupé. 8°) Procédé (20) pour garantir la reconnaissance d'un événement de ré- oeil au cours de la phase d'arrêt d'un appareil de commande compre- nant la détection (22) d'une phase d'arrêt prévue pour un appareil de commande, la neutralisation (30) d'un éventuel signal de réveil jusqu'à la fin de la phase d'arrêt de l'appareil de commande et la suppression (34) de la neutralisation de l'éventuel signal de réveil.359°) Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu' il comporte en outre la détection (36) d'un éventuel signal de réveil après la phase d'arrêt de l'appareil de commande et la mise en marche de l'appareil de commande si un signal d'arrêt a été détecté.
G
G08
G08C
G08C 13,G08C 19
G08C 13/00,G08C 19/00
FR2984286
A3
ELEMENT DE BARQUETTE A FOND MOBILE
20,130,621
La présente invention concerne un . La présente invention se rapporte plus particulièrement un élément destiné à former tout ou partie d'une barquette, éventuellement par intégration dudit élément dans une ou plusieurs barquettes extérieures. Une telle barquette trouve son application, notamment, dans le domaine agro-alimentaire pour l'emballage de produits difficiles à extraire manuellement de leur conditionnement en raison de leur consistance et/ou de produits susceptibles de dégager des exsudats. C'est le cas, en particulier des fromages frais, des viandes, des produits de poissonnerie et des gâteaux que le consommateur peut difficilement saisir manuellement du fait, d'une part, que leur texture est molle et plus ou moins liquide et, d'autre part, en raison de la profondeur et de l'exigüité de la barquette. Mais cette difficulté peut se présenter aussi pour d'autres produits et pas nécessairement dans le domaine alimentaire. 25 La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes techniques de manière satisfaisante et efficace en proposant une solution permettant de déplacer le fond de la barquette sur lequel repose le produit pour l'amener 30 l'extérieur. Ce but est atteint selon l'invention au moyen d'un élément de barquette dont le fond comprend des découpes délimitant au moins une trappe raccordée audit fond par des pattes de 35 liaison flexibles lui permettant de se déployer vers l'intérieur ou l'extérieur dudit conteneur. Selon une caractéristique avantageuse, ladite trappe est en forme de disque et lesdites pattes ont un profil hélicoïdal entourant les contours de ladite trappe. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites pattes sont reliées au fond dudit conteneur et à ladite trappe par des zones de pliage élastique formant charnières. Selon une première variante, le fond comprend une série de 10 trappes de petites dimensions dont les faces supérieures respectives sont pourvues de picots. Selon une autre variante de l'invention, la face inférieure de la trappe comporte des plots destinés à reposer sur le 15 fond d'une barquette extérieure recevant ledit conteneur pour rehausser ladite trappe. De préférence, ladite trappe forme un plateau central et la longueur desdites pattes correspond au moins à la 20 profondeur dudit conteneur. L'élément de barquette de l'invention permet d'offrir un conditionnement ergonomique et pratique pour des produits dont la forme, la consistance ou bien encore la fragilité 25 rend difficiles les opérations de manipulation ou d'extraction de leur emballage par l'utilisateur ou le consommateur. L'élément de barquette de l'invention présente une 30 structure simple car la trappe formant les moyens de déplacement du fond est réalisée d'une seule pièce avec le fond par des opérations de découpe ou de matriçage qui sont faciles à mettre en oeuvre industriellement et qui ne produisent pas de déchet de matière. 35 Cet élément peut être utilisé tel quel ou intégré comme insert dans une barquette formant une enveloppe extérieure éventuellement étanche et hermétique, en fonction de la nature du produit conditionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 5 description qui va suivre, accompagnée des dessins sur lesquels ; La figure 1 représente une perspective en vue de dessous d'un mode de réalisation de l'élément de barquette de 10 l'invention en position de « repos ». La figure 2 représente une perspective en vue de dessous de l'élément de barquette de la figure 1 en position déployée. 15 La figure 3 représente une vue de dessus du mode de réalisation des figures 1 et 2. La figure 4 représente une vue en coupe transversale de l'élément des figures 1 à 3 avec le fond en position 20 déployé. Les figures 5A et 5B représentent respectivement des vues en perspective et en coupe transversale d'une première variante de réalisation de l'élément de barquette de 25 l'invention. Les figures 6A et 6B représentent respectivement des vues d'une seconde variante de réalisation de l'élément de barquette de l'invention respectivement en coupe latérale 30 et de détail en perspective. L'élément de barquette représenté sur les figures se présente sous la forme d'un conteneur 1 de section en parallélépipède comprenant des parois latérales 11 et un 35 fond 12. La partie supérieure du conteneur 1 est ouverte et communique ici librement avec l'extérieur du fait de l'absence de couvercle ou d'opercule. Le fond 12 est destiné à supporter un produit (non représenté) qui est disposé à l'intérieur de l'élément de barquette. Selon l'invention, le fond 12 est pourvu de découpes 10, ou tout au moins de zones évidées, délimitant, d'une part, au moins une trappe (ou volet) 13 qui, sur les figures 1 à 4 est sous forme d'un disque formant un plateau central et, d'autre part, des pattes flexibles 14 raccordées longitudinalement au plateau. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, les pattes 14 ont un profil hélicoïdal entourant les contours du plateau 13 et se raccordant tangentiellement à ce dernier. Ainsi, le plateau central 13 n'est-il relié au fond que par les pattes 14 qui lui confèrent une liberté de déplacement vers l'intérieur du conteneur 1. Le plateau 13 peut être déployé, par exemple, grâce à une 25 pression manuelle de l'utilisateur sur sa face inférieure. Ce déplacement peut s'opérer jusqu'à ce que la surface du plateau qui reste horizontale, affleure le bord supérieur du conteneur 1 ou déborde plus loin si la longueur des 30 pattes flexibles 14 est suffisante de façon à faciliter la préhension du produit. A cet effet, la longueur des pattes 14 correspond au moins à la profondeur du conteneur 1. 35 Ce déplacement s'effectue grâce à la déformation des pattes 14 et le plateau 13 reste en position déployée si la déformation des pattes est rémanente et/ou irréversible. Il est toutefois possible de prévoir que la déformation des 5 pattes 14 soit élastique et permette un retour automatique du plateau en position de repos basse. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, la trappe ou plateau central 13 porte, sur sa face inférieure, des plots 10 15 en saillie. Ces plots, de forme ici tronconique, ont vocation reposer, à la manière de pieds, sur le fond d'une barquette extérieure (non représentée) recevant l'élément de 15 l'invention à titre de garnissage intérieur. L'introduction de l'élément 1 dans une barquette extérieure (telle que la barquette B de la figure 6A) entraîne la mise en butée des plots 15 sur le fond de la barquette. Du fait 20 du poids de l'élément 1 et d'une éventuelle pression complémentaire exercée manuellement ou via le produit conditionné, on assiste à la déformation des pattes 14 et au déplacement du plateau 13 à l'intérieur du conteneur à la manière d'un rehausseur. Ce déplacement s'effectue sur 25 une course correspondant sensiblement à la hauteur des plots, comme représenté sur les figures 2 et 4. Les passages 10a libérés par ce mouvement, sous le plateau 13 et entre les pattes 14, permettent l'écoulement des 30 éventuels exsudats du produit et leur récupération dans le fond de la barquette extérieure. Dans la variante des figures 5A et 5B, les pattes 14 sont reliées au fond 12 du conteneur 1 par des zones de pliage 35 élastique 14a formant charnières. Dans ce cas, les pattes 14 s'étendent, en position déployée, de façon plane et inclinée à la manière de piliers. Le cas échéant, les zones de pliage possèdent une position stable de verrouillage du plateau en position déployée et horizontale dont l'atteinte est éventuellement confirmée par l'apparition d'un déclic sonore. La variante de l'élément 1 de l'invention représenté sur les figures 6A et 6B est plus particulièrement destinée au conditionnement de produits de boucherie (viandes,...) ou de poissons en permettant l'écoulement et la récupération des exsudats liquides libérés par le produit conditionné. A cet effet, le fond de l'élément comprend une série de trappes 13 de petites dimensions dont les faces supérieures respectives sont pourvues de picots 16. Dans cette variante, les trappes ne sont raccordées au fond que par une seule patte 14. Le produit reposant sur l'élément 1 appuie sur les picots 16 ce qui entraîne le basculement des trappes 13 vers l'extérieur et vers le bas comme représenté sur la figure 6B en libérant un passage pour les exsudats. Ces exsudats s'écoulent alors dans le fond d'une barquette extérieure B dan laquelle est logé ledit élément de l'invention
La présente invention se rapporte à un élément de barquette formant conteneur (1) dont le fond (12) est destiné à supporter un produit, caractérisé en ce que ledit fond comprend des découpes (10) délimitant au moins une trappe (13) raccordée audit fond par des pattes de liaison flexibles (14) lui permettant de se déployer vers l'intérieur ou l'extérieur dudit conteneur.
1. Elément de barquette formant conteneur (1) dont le fond (12) est destiné à supporter un produit, caractérisé en ce que ledit fond (12) comprend des découpes (10) délimitant au moins une trappe (13) raccordée audit fond par des pattes de liaison flexibles (14) lui permettant de se déployer vers l'intérieur ou l'extérieur dudit conteneur. 2. Elément de barquette selon la 1, caractérisé en ce que ladite trappe est en forme de disque et lesdites pattes (14) ont un profil hélicoïdal entourant les contours de ladite trappe. 3. Elément de barquette selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites pattes (14) sont reliées au fond (12) dudit conteneur et à ladite trappe (13) par des zones (14a) de pliage élastique formant charnières. 4. Elément de barquette selon la 1, caractérisé en ce que le fond comprend une série de trappes (13) de petites dimensions dont les faces supérieures respectives sont pourvues de picots(16). 5. Elément de barquette selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la face inférieure de ladite trappe (13) comporte des plots (15) destinés à reposer sur le fond d'une barquette extérieure recevant ledit conteneur pour rehausser ladite trappe (13) vers l'intérieur. 6. Elément de barquette selon la 5, caractérisé en ce que ladite trappe (13) forme un plateau central. 7. Elément de barquette selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la longueur desdites pattes (14) correspond au moins à la profondeur dudit conteneur. 8. Utilisation de l'élément de barquette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que on dispose ledit élément dans une barquette extérieure.5
B
B65
B65D
B65D 81,B65D 6,B65D 85
B65D 81/26,B65D 6/04,B65D 6/18,B65D 85/72
FR2981701
A1
VANNE DE CIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR, NOTAMMENT MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,426
Vanne de circulation de qaz d'échappement d'un moteur, notamment moteur de véhicule automobile La présente invention concerne une . Ladite vanne est destinée à régler, par exemple, un débit de gaz d'échappement dirigés vers la ligne d'admission du moteur pour être mélangés à de l'air frais avant d'être introduits dans ledit moteur. En particulier, elle pourra être utilisée dans des architectures moteur, notamment diesel, à turbo compresseur, ladite vanne étant prévue sur la ligne d'échappement du moteur en aval de la turbine du turbo compresseur pour prélever une partie des gaz. Il a déjà été proposé une vanne comprenant un corps définissant un conduit principal, destiné à être raccordé à la ligne d'échappement du moteur, et un conduit auxiliaire pour une recirculation des gaz d'échappement, ledit conduit auxiliaire et ledit conduit principal étant reliés l'un à l'autre. Ladite vanne comprend en outre un volet mobile entre une position de fermeture, empêchant la communication entre les deux conduits, et une position de pleine recirculation, permettant la mise en communication desdits conduits. Il a été mis en évidence par le déposant dans le cadre de la présente invention que si la vanne doit favoriser la circulation des gaz d'échappement dans le conduit auxiliaire en position de recirculation, elle ne doit pas pour autant risquer d'étouffer le moteur. Ainsi, même si le volet doit assurer une étanchéité du conduit principal en position de fermeture, il convient à l'inverse de conserver un débit de fuite suffisant dans ledit conduit principal en position de recirculation. Des premiers essais basés sur l'utilisation des jeux de fonctionnement entre le volet et le corps de la vanne pour créer un tel débit fuite ont montré l'insuffisance d'une telle solution et l'invention vise à améliorer la situation. Elle propose à cette fin une vanne de circulation de gaz d'échappement d'un moteur comprenant un corps définissant un conduit principal, destiné à être raccordé à une ligne d'échappement du moteur, et un conduit auxiliaire débouchant dans ledit conduit principal pour une recirculation des gaz d'échappement, ladite vanne comprenant en outre un volet mobile entre une position de fermeture, empêchant la communication entre les deux conduits, et une position de pleine recirculation, permettant la mise en communication desdits conduits, vanne dans laquelle ledit corps et ledit volet sont mutuellement configurés pour que, dans ladite position de pleine recirculation, ledit volet obture ledit conduit principal de 65 à 95%, notamment de 70 à 75%. On constate qu'en dégageant ainsi une plus grande zone de passage entre le volet et le corps, on limite considérablement les risques d'étouffement du moteur tout en assurant un débit dans le conduit auxiliaire permettant un taux satisfaisant de recirculation des gaz d'échappement. Selon différents modes de réalisation de l'invention, qui pourront être pris ensemble ou séparément : - ledit conduit auxiliaire débouche dans ledit conduit principal par une fenêtre de passage et ledit volet ferme ladite fenêtre de passage, en position de fermeture, ledit volet présentant une aile, dite de déviation, fermant partiellement ledit conduit principal, lorsque le volet est en positon de pleine recirculation, - l'aile de déviation et le corps de la vanne sont configurés pour que, lorsque le volet est en position de pleine recirculation, une fente soit ménagée entre ladite aile de déviation et ledit corps, - ladite aile de déviation présente un bord libre venant en vis-à-vis du corps et ladite fente est située tout le long dudit bord libre, - la fente présente une épaisseur constante entre le bord libre et le corps en position de pleine recirculation, - ladite aile de déviation présente un contour rectangulaire et ledit conduit principal présente une section sensiblement rectangulaire, au moins au droit de l'emplacement de l'aile de déviation lorsque le volet est position de pleine recirculation, - ladite vanne comprend en outre un joint d'étanchéité, ledit joint présentant une ouverture en correspondance avec ladite fenêtre de passage pour la circulation du fluide, ledit volet fermant ladite ouverture en position de fermeture, - ledit volet comprend en outre une aile d'obturation reliée à l'aile de déviation par une zone intermédiaire, ladite aile d'obturation obturant ladite ouverture du joint, lorsque le volet est dans la position de fermeture, ladite aile d'obturation et ladite aile de déviation étant alors prévues de part et d'autre du joint tandis que ladite zone intermédiaire traverse ladite ouverture du joint, - la vanne comprend, à proximité de la zone intermédiaire du volet, un axe d'articulation du volet et ladite aile d'obturation présente une dimension s'étendant de part et d'autre au-delà de la dimension selon laquelle s'étend ladite aile de déviation, selon la direction de l'axe d'articulation du volet, - ladite aile de déviation et ladite zone intermédiaire s'étendent sensiblement selon la même dimension selon ladite direction de l'axe d'articulation du volet, - ledit joint comprend une zone plane présentant une surface contre laquelle ladite aile d'obturation vient en appui par l'une de ses faces, prévue plane, dit face d'appui de l'aile d'obturation, et/ou une surface opposée contre laquelle l'aile de déviation vient en appui, par l'une de ses faces, prévue plane, dite face d'appui de l'aile de déviation, lorsque le volet est en position de fermeture, ladite ouverture pour le passage du fluide prévue dans le joint étant positionnée au niveau de ladite zone plane, - ladite surface d'appui de l'aile d'obturation et ladite surface d'appui de l'aile de déviation du volet s'étendent selon deux plans parallèles distants l'un de l'autre, - lesdits plans sont distants d'une dimension correspondant à l'épaisseur du joint dans ladite zone plane, - l'aile de déviation du volet présente une surface opposée à sa surface d'appui, plane, et la zone intermédiaire présente un pan incliné entre la face d'appui de l'aile d'obturation et ladite face opposée, - ledit joint présente un bossage le long d'une partie de l'ouverture de passage, prévue en vis-à-vis de l'aile de déviation du volet quand celui-ci est en position de fermeture, ledit bossage étant configuré pour être comprimé par ladite aile de déviation du volet quand celui-ci est en position de fermeture, - ledit joint pourra présenter, notamment, une zone borgne, située en vis-à-vis de ladite aile de déviation lorsque le volet est en position de fermeture, - ledit corps comprend, par exemple, un logement pour un moteur d'actionnement du volet, ledit corps étant configuré pour définir une lame d'air entre ladite zone borgne et ledit logement. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description suivante qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter, accompagnée des dessins joints parmi lesquels : - la figure 1 illustre en perspective une vanne conforme à l'invention, associée à un échangeur de chaleur, - la figure 2 illustre en perspective une partie de la vanne de la figure 1 - la figure 3 illustre en vue de coupe la vanne des figures 1 à 2 précédente, la coupe étant réalisée selon un plan orienté selon l'aile de déviation du volet de la vanne, en position de pleine recirculation, - la figure 4 illustre en perspective un joint d'étanchéité et un volet destinés à être montés dans la vanne des figures précédentes, - la figure 5 est une vue de coupe, effectuée selon un plan de coupe orthogonale à l'axe d'articulation du volet, illustrant le joint d'étanchéité et le volet de la figure 4, monté dans leur vanne, le volet étant dans une position intermédiaire entre sa position de fermeture et sa position de pleine recirculation. Comme illustré aux figures 1 à 2, l'invention concerne une vanne de circulation de gaz d'échappement d'un moteur, notamment moteur de véhicule automobile. Il pourra en particulier s'agir d'une vanne permettant l'écoulement des gaz d'échappement le long de la ligne d'échappement du moteur et une recirculation des gaz à l'admission du moteur. Ladite vanne comprend un corps 30 définissant un conduit principal 31 et un conduit auxiliaire 32 d'écoulement du fluide, débouchant dans ledit conduit principale 31. Le conduit principal 31 est destiné à être raccordé à la ligne d'échappement du moteur et le conduit auxiliaire sert à la recirculation de gaz d'échappement. Le conduit principal présente, par exemple, des orifices 34 d'entrée et de sortie destiné à communiquer avec la ligne d'échappement d'un moteur. Le conduit auxiliaire présente un orifice 35 communiquant, par exemple, avec une ligne de recirculation de gaz d'échappement. Ladite ligne de recirculation comprend ici un échangeur de chaleur 60 dans lequel le gaz d'échappement débouche en sortie de l'orifice 35. Ledit corps 30 comprend en outre, notamment, un logement 37 pour un moteur d'actionnement du volet. Comme illustré à la figure 3, ladite vanne comprend en outre un volet 1 mobile entre deux positions, une première position de fermeture, empêchant la communication entre les deux conduits 31, 32, et une seconde position de pleine recirculation, permettant la mise en communication desdits conduits 31, 32. Bien naturellement, ledit volet pourra également occupée n'importe quelle position entre ces deux positions extrêmes de fermeture et de pleine recirculation. A la figure 3, le volet est en position de pleine recirculation. La vanne est configuré pour que ce soit dans cette position du volet que le débit de gaz dans le conduit auxiliaire 32 soit maximum. Selon l'invention, ledit corps 30 et ledit volet 1 sont mutuellement configurés pour que, dans ladite position de pleine recirculation, ledit volet obture ledit conduit principal 31 de 65 à 95%. On a en effet constaté que la quantité de gaz d'échappement continuant à circuler dans la ligne d'échappement est alors suffisante pour limiter les risques d'étouffement du moteur et la quantité de gaz d'échappement déviée dans le conduit auxiliaire 32 permet d'obtenir les débits de recirculation souhaités. On a obtenu des résultats particulièrement avantageux lorsque le volet 1 obture le conduit principal 31 de 65 à 80%, notamment de 70 à 75%. Ledit conduit auxiliaire 32 débouche dans ledit conduit principal 31, notamment, par une fenêtre de passage 33 (mieux visible à la figure 2), ledit volet 1 fermant ladite fenêtre de passage 33, en position de fermeture. Par ailleurs, ledit volet 1 présente, par exemple, une aile 4, dite de déviation, fermant partiellement ledit conduit principal 31, lorsque le volet 1 est en positon de pleine recirculation. Ladite aile de déviation 4 présente un bord libre 39 venant en vis-à-vis du corps 30. L'aile de déviation 4 et le corps 30 de la vanne sont ici configurés pour que, lorsque le volet 1 est en position de pleine recirculation, une fente 40 soit ménagée entre ladite aile de déviation 4 et ledit corps 30. C'est ainsi grâce à ladite fente 40 que le volet 1 n'obture le conduit principal que dans la mesure évoquée plus haut. Ladite fente 40 est située, par exemple, tout le long dudit bord libre 39 et pourra présenter une épaisseur constante entre le bord libre 39 et le corps 30 en position de pleine recirculation. Par épaisseur, on entend la dimension, repérée par la flèche illustrée 41 à la figure 3, entre le bord libre 39 de l'aile de déviation 4 et la partie de la paroi du conduit principal 31 située en vis-à-vis de ladite aile de déviation 4 en position de pleine ouverture. Ladite aile de déviation 4 présente ici un contour rectangulaire et ledit conduit principal 31 présente une section sensiblement rectangulaire, au moins au droit de l'emplacement de l'aile de déviation 4 lorsque le volet 1 est position de pleine recirculation. Ledit bord libre 39 présente, par exemple, une portion distale 39d et deux portions latérales opposées 391 reliant le bord distale 39d au reste du volet 1. Le bord libre 39 présente ici un rayon reliant le bord distal 39d aux bords latéraux 391. Il pourra valoir entre 5 et 40 mm. A titre d'exemple non limitatif, l'aile de déviation 4 présente une surface comprise entre 20 et 30 cm2 et la largeur de la fente est comprise entre 3 et 5 mm. Plus précisément, l'aile de déviation 4 pourra présenter une surface d'environ 25 cm 2 pour une fente d'environ 4 mm. Comme illustré aux figures 4 et 5, la vanne conforme à l'invention pourra en outre comprendre un joint 2 présentant une ouverture 5 pour le passage des gaz d'échappement. Ladite ouverture 5 du joint permet ainsi le passage du fluide d'un conduit 31 à l'autre 32. Autrement dit, ladite ouverture 5 du joint 2 est prévue en vis-à-vis de la fenêtre 33 du corps 30. Ledit joint 2 sert de siège à ladite vanne 1 en position de fermeture. Dans sa position de pleine recirculation (figure 3), le volet 1 est incliné par rapport au joint 2, par exemple de 25 à 65°. Le volet 1 comprend ici en outre une aile 3, dite aile d'obturation, relié à l'aile de déviation 4 par une zone intermédiaire 6. Ladite aile d'obturation 3 obture ladite ouverture 5 du joint 2, lorsque le volet 1 est en position de fermeture. Dans cette même position de fermeture du volet, l'aile d'obturation 3 et l'aile de déviation 4 s'étendent d'un côté et de l'autre du joint d'étanchéité 2, de façon transversale à celui-ci pour laisser passer le fluide tandis que la zone intermédiaire 6, reliant ladite aile d'obturation 3 et ladite aile de déviation 4, traverse ladite ouverture 5 du joint 2, par exemple de façon affleurante, au niveau de zones 7, 7' du contour de ladite ouverture 5 du joint. On peut ainsi obtenir une étanchéité autour de l'ouverture 5 du joint tout en autorisant le débattement du volet entre sa position de pleine recirculation et sa position de fermeture sans avoir à laisser des jeux importants entre l'ouverture 5 du joint 2 et le contour du volet 1. Ledit joint 2 comprend une zone plane 8 présentant une surface 9 contre laquelle ladite aile d'obturation 3 vient en appui par l'une 10 de ses faces, prévue plane, dit face d'appui de l'aile d'obturation, et/ou une surface opposée 11 contre laquelle l'aile de déviation 4 du volet vient en appui, par l'une 12 de ses faces, prévue plane, dite face d'appui de l'aile de déviation, lorsque le volet 1 est en position de fermeture. Ladite ouverture 5 pour le passage du fluide prévue dans le joint 2 est positionnée au niveau de ladite zone plane 8. L'étanchéité est ainsi réalisée par un contact face contre face au niveau de la ou desdites ailes. Ladite surface d'appui 10 de l'aile d'obturation et ladite surface d'appui 12 de l'aile de déviation du volet s'étendent, par exemple, selon deux plans parallèles distants l'un de l'autre, par exemple d'une dimension correspondant à l'épaisseur du joint dans ladite zone plane 8. On peut ainsi assurer des contacts du type plan sur plan. L'aile d'obturation 3 présente une surface 13, opposée à sa surface d'appui 10, et l'aile d'obturation 4 présente une surface 14 opposée à sa surface d'appui 12. Ces deux faces opposées 13, 14 sont, par exemple, planes et la zone intermédiaire 6 présente un pan incliné 15 entre la face d'appui 10 de l'aile d'obturation 3 et ladite face opposée 14 de l'aile de déviation 4. On favorise de la sorte l'écoulement du fluide à la surface du volet. La vanne comprend ici un axe d'articulation 16 du volet 1, prévu excentré par rapport auxdites ailes 3, 4 et situé, par exemple, à proximité de la zone intermédiaire 6 du volet. Selon la direction de l'axe d'articulation du volet, ladite aile d'obturation 3 présente une dimension y s'étendant de part et d'autre au-delà de la dimension y' selon laquelle s'étend la zone intermédiaire 6, au moins au niveau d'une zone de jonction entre ladite zone intermédiaire et ladite aile d'obturation 3. La dimension y' de la zone intermédiaire 6 et la dimension de l'aile d'obturation 4 selon ladite direction de l'axe de rotation du volet 1 pourront être identique. Autrement dit, la dimension de l'aile d'obturation 4 selon ladite direction de l'axe de rotation du volet 1 pourra être inférieure à la dimension y de l'aile d'obturation 3. La surface d'appui 10 de l'aile d'obturation 3 peut ainsi présenter une zone de contact 17, sous la forme d'une portion angulaire d'anneau, avec le joint 2, sur une première partie de la périphérie de l'ouverture 5 du joint, d'un côté dudit joint, tandis que la surface d'appui 12 de l'aile de déviation 4 présente, de l'autre côté du joint, une zone de contact 18, sur une partie complémentaire de la périphérie de l'ouverture 5 du joint. La zone de contact 17 offerte par l'aile d'obturation 3 s'étend aussi au droit de la zone intermédiaire 6, au niveau des zones 7, 7'. On renforce ainsi l'étanchéité et on pourra avoir une zone intermédiaire 6 qui n'affleure pas le contour de l'ouverture 5 du joint. L'ouverture 5 du volet présente, par exemple, un contour sensiblement rectangulaire, de même que le volet d'obturation 3. Et la zone de contact 17 de ladite aile d'obturation 3 s'étend le long de trois des côtés de ladite ouverture 5. Quant à la zone de contact 18, elle s'étend le long du dernier côté. Ladite zone intermédiaire est prévue en vis-à-vis du contour de ladite ouverture 5 sur une partie de deux de ses côtés opposés. La zone de contact 17 de l'aile d'obturation 3 est prolongé au droit de ladite partie intermédiaire 6, au niveau des zone 7, 7'. Quant à l'aile d'obturation 4, comme déjà dit, elle est elle aussi de forme sensiblement rectangulaire. Le joint 2 présente, par exemple, une partie périphérique 45 et ladite zone plane 8 est située en retrait de la partie périphérique. Un tel joint est obtenu, par exemple, par emboutissage. Ladite partie périphérique 45 pourra présenter des extensions 46 faisant bride d'accrochage sur le corps 30. Comme plus particulièrement illustré à la figure 5, ledit joint 2 présente un bossage 19 le long d'une partie de l'ouverture 5 du joint, prévu en vis-à-vis de l'aile de déviation 4 du volet, quand celui-ci est en position de fermeture. Ledit bossage 19 est configuré pour être comprimé par l'aile de déviation 4 du volet quand celui-ci est en position de fermeture. Ceci améliore encore l'étanchéité. Le volet 1 présente, par exemple, un logement 20 pour un arbre 21 d'articulation. Il s'agit, notamment, d'une articulation en rotation autour de l'axe d'articulation 16, comme cela est illustré par la flèche repérée 22. Ledit logement se trouve, par exemple, dans une extension 23 de la zone intermédiaire 6, s'étendant depuis la face opposée 13 à la face d'appui 10 de l'aile d'obturation et depuis la face d'appui 12 de l'aile de déviation 4 du volet. Le logement 20 est ici traversant et l'arbre 21 débouche de part et d'autre du logement 20. Ledit arbre 21 est articulé en rotation dans des orifices 50 (visibles à la figure 2) ménagé dans le corps 30. L'arbre 21 est relié à l'extension 23 de façon connue en soi. L'aile d'obturation 3, l'aile de déviation 4, la zone intermédiaire 6 et son extension 23 forment, par exemple, une pièce unique, notamment issue de fonderie. Ledit joint 2 pourra présenter une zone borgne 36, située en vis-à-vis de ladite aile de déviation 4 lorsque le volet 1 est en position de fermeture. Autrement dit, comme déjà expliqué plus haut, l'ouverture 5 du joint n'est prévue qu'au niveau de l'aile d'obturation 3, le volet 1 étant en position de fermeture. Ledit corps 30 pourra d'ailleurs être configuré pour définir une lame d'air 38 entre ladite zone borgne 36 du joint et ledit logement 37. On améliore de la sorte l'isolation thermique du moteur. Ladite extension 23 du volet accueillant son arbre d'articulation 21 est localisée de façon à fermer ladite lame de fluide 38. Si l'on se reporte de nouveau aux figures 1 et 2, on constate que ledit corps 30 pourra être réalisé en deux parties 30a, 30b, chaque partie définissant un desdits conduits 31, 32, et présentant une ouverture venant en correspondance pour définir ladite fenêtre 33. Ledit joint d'étanchéité joue alors un rôle d'étanchéité entre lesdites deux parties 30a, 30b vis-à-vis de l'extérieur de la vanne. Les orifices 50 pour l'arbre d'articulation 21 sont ici situés dans la partie 30b définissant le conduit auxiliaire 32. Ladite vanne pourra par ailleurs comprendre un système de transmission, non-représenté, entre un arbre de sortie du moteur et l'arbre 21 d'articulation du volet 1.30
L'invention concerne une vanne de circulation de gaz d'échappement d'un moteur comprenant un corps (30) définissant un conduit principal (31), destiné à être raccordé à une ligne d'échappement du moteur, et un conduit auxiliaire (32) débouchant dans ledit conduit principal (31) pour une recirculation des gaz d'échappement, ladite vanne comprenant en outre un volet (1) mobile entre deux positions de fermeture, empêchant la communication entre les deux conduits (31, 32), et de pleine recirculation, permettant la mise en communication desdits conduits (31, 32), vanne dans laquelle ledit corps (30) et ledit volet (1) sont mutuellement configurés pour que, dans ladite position de pleine recirculation, ledit volet (1) obture ledit conduit principal (31) de 65 à 95%.
1. Vanne de circulation de gaz d'échappement d'un moteur comprenant un corps (30) définissant un conduit principal (31), destiné à être raccordé à une ligne d'échappement du moteur, et un conduit auxiliaire (32) débouchant dans ledit conduit principal (31) pour une recirculation des gaz d'échappement, ladite vanne comprenant en outre un volet (1) mobile entre deux positions de fermeture, empêchant la communication entre les deux conduits (31, 32), et de pleine recirculation, permettant la mise en communication desdits conduits (31, 32), vanne dans laquelle ledit corps (30) et ledit volet (1) sont mutuellement configurés pour que, dans ladite position de pleine recirculation, ledit volet (1) obture ledit conduit principal (31) de 65 à 95%. 2. Vanne selon la 1 dans lequel ledit conduit auxiliaire (32) débouche dans ledit conduit principal (31) par une fenêtre de passage (33) et ledit volet (1) ferme ladite fenêtre de passage (33), en position de fermeture, ledit volet présentant une aile (4), dite de déviation, fermant partiellement ledit conduit principal (31), lorsque le volet (1) est en positon de pleine recirculation. 3. Vanne selon la 2 dans lequel l'aile de déviation (4) et le corps (30) de la vanne sont configurés pour que, lorsque le volet (1) est en position de pleine recirculation, une fente (40) soit ménagée entre ladite aile de déviation (4) et ledit corps (30). 4 Vanne selon la 3 dans laquelle ladite aile de déviation (4) présente un bord libre (39) venant en vis-à-vis du corps (30) et ladite fente (40) est située tout le long dudit bord libre (39).305. Vanne selon la 4 dans laquelle la fente (40) présente une épaisseur constante entre le bord libre (39) et le corps (30), en position de pleine recirculation. 6. Vanne selon la 5 dans lequel ladite aile de déviation (4) présente un contour rectangulaire et ledit conduit principal (31) présente une section sensiblement rectangulaire, au moins au droit de l'emplacement de l'aile de déviation (4) lorsque le volet (1) est position de pleine recirculation. 7. Vanne selon l'une quelconque des 2 à 6 comprenant en outre un joint d'étanchéité (2), ledit joint présentant une ouverture (5) en correspondance avec ladite fenêtre de passage (33) pour la circulation du fluide, ledit volet (1) fermant ladite ouverture (5) en position de fermeture. 8. Vanne selon la 7 dans laquelle ledit volet (1) comprend en outre une aile d'obturation (3) reliée à l'aile de déviation (4) par une zone intermédiaire (6), ladite aile d'obturation (4) obturant ladite ouverture (5) du joint (2), lorsque le volet (1) est dans la position de fermeture, ladite aile d'obturation (3) et ladite aile de déviation (4) étant alors prévues de part et d'autre du joint (5) tandis que ladite zone intermédiaire (6) traverse ladite ouverture du joint (2). 9. Vanne selon la 8 comprenant, à proximité de la zone intermédiaire (6) du volet (1), un axe d'articulation du volet (1) et dans laquelle, selon la direction de l'axe d'articulation du volet, ladite aile d'obturation (3) présente une dimension s'étendant de part et d'autre au-delà de la dimension selon laquelle s'étend ladite aile de déviation (4). 10 Vanne selon la 9 dans laquelle ladite aile de déviation (4) et ladite zone intermédiaire (6) s'étendent sensiblement selon la même dimension, selon ladite direction de l'axe d'articulation du volet (1).
F
F02
F02M
F02M 25
F02M 25/07
FR2989150
A1
TISSU ECLAIRANT ET PLAQUE D'IMMATRICULATION ECLAIRANTE
20,131,011
Domaine technique La présente invention concerne un tissu éclairant et une plaque d'immatriculation éclairante. L'invention peut en particulier s'appliquer dans le domaine des équipements et de la signalisation des véhicules. État de la technique Plusieurs sociétés commercialisent, par exemple sous les noms Lightex® et Luminex®, des tissages de fibres optiques à éclairage latéral connectées à des diodes 10 électroluminescentes et permettant de réaliser des surfaces lumineuses souples ou rigides à très faibles encombrements, basse consommation et durée de vie élevée. Ce type de tissage offre une visibilité pouvant être utilisée pour des raisons d'esthétique ou de sécurité. Cependant, il peut être souhaité de disposer d'un tissage offrant un autre type 15 de visibilité. Exposé de l'invention A cet effet, il est proposé un tissu éclairant comportant une trame qui est souple et comporte un assemblage régulier de fibres ou de fils entrecroisés, dont une partie sont des fibres optiques destinées à être parcourues par des rayons lumineux et à les 20 diffuser latéralement, caractérisé en ce que la trame comporte en outre des fils rétro-réfléchissants. Grâce au tissu éclairant proposé, il est obtenu de manière très simple, sans ajout d'une couche supplémentaire, un effet rétro-réfléchissant. Le double effet éclairant et rétro-réfléchissant est utile dans de nombreuses applications, telles que par 25 exemple les panneaux de signalisation et les éléments d'éclairage et d'information montés sur véhicule tels que les plaques minéralogiques, ou bien encore les éléments d'intérieur de véhicule, ou bien encore des vêtements de sécurité, ou tout autre application qui utilise des tissus, en particulier ceux nécessitant des propriétés optiques. 30 De façon optionnelle, la trame comporte des fils de chaîne et des fils de trame, et les fibres optiques et les fils rétro-réfléchissants sont des fils de trame. De façon optionnelle également, les fils de trame comportent une alternance de fibres optiques et de fils rétro-réfléchissants. De façon optionnelle également, les fils de trame comportent une alternance de fibres optiques, de fils rétro-réfléchissants et de fils optiquement neutres. De façon optionnelle également, les fils de chaîne sont translucides. De façon optionnelle également, chaque fibre optique présente un traitement sur toute ou partie de sa longueur afin de laisser échapper la lumière latéralement. De façon optionnelle également, chaque fil rétro-réfléchissant comporte un fil principal enrobé de particules transparentes sur toute ou partie de sa surface. De façon optionnelle également, les particules sont des microbilles. De façon optionnelle également, les particules sont des micro-prismes. Il est également proposé une plaque d'immatriculation éclairante, comportant : un boîtier ouvert vers l'avant d'une direction avant arrière ; une plaque transparente s'étendant dans le boîtier ; un tissu éclairant tel que défini précédemment, s'étendant dans le boîtier derrière la plaque transparente ; et une source lumineuse destinée à fournir les rayons lumineux au tissu éclairant. Brève description des dessins La figure 1 est une vue de face d'une plaque d'immatriculation éclairante mettant en oeuvre l'invention. La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2. La figure 4 est une vue agrandie d'une trame d'un tissu éclairant de la plaque d'immatriculation des figures précédentes. La figure 5 est une vue en coupe, suivant la ligne V-V de la figure 4, d'un fil 25 réfléchissant de la trame de la figure 4. La figure 6 est un schéma bloc illustrant des étapes d'un procédé de fabrication de la plaque d'immatriculation éclairante des figures précédentes. La figure 7 est un schéma bloc illustrant des étapes d'un procédé de fonctionnement de la plaque d'immatriculation éclairante des figures précédentes. 30 Exemples de mise en oeuvre de l'invention Des exemples de mise en oeuvre de l'invention vont à présent être décrits en référence aux figures. Dans la description qui va suivre, les éléments seront situés les uns par rapports aux autres suivant un repère arbitraire défini par des directions : gauche 35 droite, notée G-D, haut - bas, notée H-B, et avant - arrière, notée Av-Ar. En référence à la figure 1, une plaque d'immatriculation éclairante 100 est représentée de face. La plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte tout d'abord un boîtier 102 5 de forme générale rectangulaire comportant un côté long suivant la direction G-D et un côté court suivant la direction H-B. Le boîtier 102 est ouvert vers l'avant de la direction Av-Ar et fermé sur les autres côtés. La plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte en outre une plaque transparente 104. Le terme « transparent » indique un taux de transmission de lumière 10 supérieur à 80%. La plaque transparente 104 est de forme générale rectangulaire comme le boîtier 102 et s'étend dans ce dernier sauf en ce qui concerne une chambre 106 définie dans le boîtier 102. Dans l'exemple décrit, cette chambre 106 s'étend sur le côté gauche du boîtier 102. Un numéro d'immatriculation 108 (qui peut comporter tous types de symboles, en particulier des lettres et des chiffres) est en outre imprimé dans 15 une matière opaque sur un film transparent (non représenté) collé sur la plaque transparente 104, sur la face arrière de cette dernière. En variante, le numéro d'immatriculation 108 pourrait être directement imprimé sur la plaque transparente 104. La plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte en outre un matériau 110 remplissant la chambre 106 du boîtier 102, à côté de la plaque transparente 104. Dans 20 l'exemple décrit, le matériau 110 est un moulage solide. En variante, la chambre 106 pourrait être remplie de matériau liquide, tel qu'un fluide monomère, par exemple de l'huile de silicone. En référence à la figure 2, la plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte 25 en outre un guide de lumière 204 s'étendant derrière la plaque transparente 104 et destiné à diffuser des rayons lumineux vers l'avant, c'est-à-dire vers la plaque transparente 104. Le guide de lumière 204 est un tissu éclairant. Le tissu éclairant 204 comporte tout d'abord une trame 206 qui est souple et comporte un assemblage régulier de fibres ou de fils entrecroisés, dont une partie au moins sont des fibres 30 optiques. Les fibres optiques du tissu éclairant 204 sont destinées à être parcourues par des rayons lumineux et à les diffuser latéralement. Les fibres optiques sont par exemple réalisées en polyméthacrylate de méthyle (abrégé en PMMA, de l'anglais « Polymethyl Methacylate »). Les fibres optiques de la trame 206 présentent des extrémités en saillie 208 par 35 rapport à la trame 206 sur un côté de cette dernière, dans la chambre 106 du boîtier 102. Dans l'exemple décrit, les extrémités en saillie 208 du tissu éclairant 204 dépassent du côté gauche de la trame 206. Les extrémités en saillie 208 sont sensiblement alignées le long de la direction H-B. De préférence, il y a entre 5 et 15 extrémités en saillie 208 par centimètre le long de la direction H-B. En outre, les extrémités en saillie 208 s'étendent sensiblement parallèlement les unes aux autres le long de la direction G-D. Par exemple, elles sont parallèles les unes aux autres à 10° près, de préférence à 5° près. Comme les extrémités en saillie 208 ne sont pas regroupées entre elles comme dans l'état de la technique, elles sont toutes espacées les unes des autres et ne se touchent donc pas. Chaque extrémité en saillie 208 est terminée par une section d'entrée de lumière 210 destinée à recevoir les rayons lumineux. Comme les sections d'entrée de lumière 210 ne sont pas polies comme dans l'état de la technique, elles sont rugueuses, c'est-à-dire que leur état de surface est brut de coupe : lors de la fabrication du tissu éclairant 204, aucune étape de polissage des sections d'entrée de lumière 210 n'est prévue après la coupe des fibres optiques. La plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte en outre une source lumineuse 212 s'étendant dans l'espace 106 du boîtier 102. La source lumineuse 212 présente une face éclairante 214 destinée à envoyer les rayons lumineux en direction des sections d'entrée de lumière 210. La face éclairante 214 s'étend sensiblement en vis-à-vis des sections d'entrée de lumière 210, à distance de ces dernières, de sorte que les extrémités en saillie 208 des fibres optiques lui soient sensiblement perpendiculaires, par exemple à 5° près. La face éc lairante 214 présente un indice de réfraction compris entre 1,4 et 1,6, par exemple compris entre 1,49 et 1,53, et de préférence égal à 1% près à l'indice de réfraction du matériau 110 remplissant la chambre 106. Les extrémités en saillie 208 du tissu éclairant 204 et la source lumineuse 212, tout du moins sa face éclairante 214, sont noyées dans le matériau 110. Ainsi, chaque extrémité en saillie 208 n'est séparée de la face éclairante 214 que par le matériau 110. Ce matériau 110 présente un indice de réfraction supérieur à celui de l'air. Cet indice de réfraction est par exemple compris entre 1,3 et 1,7, par exemple compris entre 1,4 et 1,6, et de préférence égal à l'indice de réfraction des fibres optiques du tissu éclairant 204 (et donc en particulier des extrémités en saillie 208 des fibres optiques) à 1% près. Dans le cas où les fibres optiques sont en PMMA présentant un indice de réfraction de 1,51, le matériau 110 présente donc un indice de réfraction proche de 1,51, par exemple un indice de réfraction de 1,52. Par exemple, dans l'exemple décrit, le moulage 110 est formé de la même matière que les fibres optiques, tel que du PMMA, afin d'assurer la proximité des indices de réfraction. De cette manière, il n'existe, sur le trajet des rayons lumineux, aucune interface avec un milieu (tel qu'une cavité d'air) présentant un indice de réfraction très différent de celui de la face éclairante 214 et des fibres optiques du tissu éclairant 204. Les rayons lumineux sont ainsi peu déviés sur ce trajet et un grand nombre d'entre eux peut atteindre une section d'entrée de lumière 210 avec un angle d'incidence leur permettant d'entrer dans la fibre optique correspondante. Le boîtier 102 présente des parois délimitant la chambre 106 et qui sont au contact du matériau 110. Pour encore améliorer le couplage lumineux entre la source lumineuse 212 et les fibres optiques, ces parois sont pourvues d'un revêtement réfléchissant 216, de sorte que les rayons lumineux qui n'auraient pas atteint une section d'entrée de lumière 210 soient réfléchis dans la chambre 106 et puissent éventuellement revenir vers une section d'entrée de lumière 210 avec un angle d'incidence leur permettant d'entrer dans la fibre optique correspondante. En référence à la figure 3, la source lumineuse 210 comporte plusieurs sources lumineuses élémentaires 302 alignées suivant la direction H-B. Sur la figure 3, les références ne sont appliquées que pour une seule des sources lumineuses élémentaires 302. Dans l'exemple décrit, les sources lumineuses élémentaires 302 sont des diodes électroluminescentes. Chaque diode électroluminescente 302 comporte un semi-conducteur 304 et une enveloppe externe 306 directement au contact du semi-conducteur 304. La face éclairante 214 correspond ainsi à la face de l'enveloppe externe 306 dirigée vers les extrémités en saillie 208. Cette enveloppe externe 306 est par exemple réalisée en polyépoxyde présentant un indice de réfraction compris entre 1,55 et 1,65. En référence à la figure 4, la trame 206 du tissu éclairant 204 comporte des fils de chaîne 402 et des fils de trame 404, 406. Les fils de trame 404, 406 comportent une alternance de fibres optiques 406 formant des fibres éclairantes et de fils rétro-réfléchissants 404. Dans l'exemple décrit, les fibres optiques 406 et les fils rétro-réfléchissants 404 alternent un à un. Dans d'autres modes de réalisation, d'autres alternances pourraient être utilisées, par exemple deux à deux ou bien un à deux. Chaque fibre optique 406 présente un traitement sur toute ou partie de sa longueur afin de laisser échapper la lumière latéralement, comme cela est réalisé par exemple dans les tissus vendus sous le nom Lightex® ou Luminex®. Les fils de chaîne 402 sont transversaux aux fils de trame 404, 406, et de préférence translucides, c'est-à-dire présentant un taux de transmission de lumière compris entre 30% et 80%, afin de ne pas masquer les effets des fils éclairants 406 et/ou des fils rétro-réfléchissants 404. La densité, l'alternance et de façon plus générale la position relative des fils rétro-réfléchissants 404 et des fibres optiques 406 sont adaptées aux effets recherchés. Ainsi, pour obtenir des propriétés éclairantes importantes ou des propriétés de rétro-réflexion plus faible, le tissu éclairant 204 sera conçu de manière que les fibres optiques 406 présentent une densité supérieure ou égale à 12 fibres par centimètre le long de la direction H-B. À l'inverse, pour obtenir des propriétés de rétro-réflexion fortes, comme cela est souvent recherché dans les applications de signalisation routière, le tissu 204 sera conçu de manière que les fils rétro-réfléchissants 404 présentent une densité supérieure ou égale à 15 fils par centimètre le long de la direction H-B. Par ailleurs, dans une variante non représentée, le tissu éclairant comporte, en alternance avec les fibres optiques et les fils rétro-réfléchissants, des fils optiquement neutres, c'est-à-dire non éclairants et non rétro-réfléchissants et de préférence translucides. L'insertion de ces fils neutres permet également de moduler les propriétés éclairantes et réfléchissantes du tissu. Également dans une variante non représentée, les fils de chaîne comportent, en plus des fils translucides, des fils rétro-réfléchissants. Ainsi, en jouant sur les différents paramètres présentés précédemment, il est possible de facilement concevoir un tissu présentant les propriétés éclairantes et rétro-25 réfléchissantes recherchées. Par ailleurs, la plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte un régulateur de courant 408 et un connecteur d'alimentation en courant 410 auquel la source lumineuse 212 est connectée par l'intermédiaire du régulateur de courant 408. Dans un perfectionnement, un interrupteur (non représenté) est également être prévu, par 30 exemple entre le connecteur d'alimentation en courant 410 et le régulateur de courant 408. En référence à la figure 5, chaque fil rétro-réfléchissant 404 comporte un fil principal 502 à section circulaire, par exemple en aluminium, enrobé sur tout ou partie 35 de sa surface de microbilles transparentes 504. En variante non représentée, les microbilles transparentes 504 peuvent être remplacées par des micro-prismes transparents. En variante non représentée, les fils rétro-réfléchissants sont des fils plats tels que ceux vendus sous le nom de 3M Scotchlite® par la société 3M. En référence à la figure 6, un procédé 600 de fabrication de la plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte tout d'abord (étape 602) l'insertion de la source lumineuse 212 dans la chambre 106 du boîtier 102, de sorte que la face éclairante 214 donne sur la chambre 106 du boîtier 102. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 604) l'insertion du tissu éclairant 204 dans le boîtier 102, comme cela est représenté sur la figure 2. En particulier, les extrémités en saillie 208 des fibres optiques 404 s'étendent dans la chambre 106 du boîtier 102 en vis-à-vis de la face éclairante 214. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 606), alors que les 15 extrémités en saillie 208 sont maintenues sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires à la face éclairante 214, le coulage de matière liquide dans la chambre 106 du boîtier 102, afin de noyer les extrémités en saillie 208 et la face éclairante 214. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 608) la solidification de 20 la matière coulée afin qu'elle devienne solide et forme le moulage 110. Bien sûr, dans le cas où la matière 110 est destinée à rester liquide, l'étape de solidification est omise. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 610) l'impression du numéro d'immatriculation sur le film transparent. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 612) le collage du film 25 transparent imprimé sur une face de la plaque transparente 104. Le procédé de fabrication 600 comporte en outre (étape 614), d'une part, l'insertion de la plaque transparente 104 dans le boîtier 102, de sorte que la face sur laquelle le film transparent imprimé est collé forme la face arrière de la plaque transparente 104, et, d'autre part, la fixation de la plaque transparente 104 au boîtier 30 102, par exemple de manière non amovible. En référence à la figure 7, un procédé 700 de fonctionnement de la plaque d'immatriculation éclairante 100 comporte tout d'abord (étape 702) la génération de rayons lumineux par la source lumineuse 212. Le procédé de fonctionnement 700 comporte en outre (étape 704) la traversée 35 du matériau 110 par les rayons lumineux, jusqu'à atteindre les sections d'entrée de lumière 210 avec un angle permettant l'entrée dans la fibre optique 404 correspondante. Le procédé de fonctionnement 700 comporte en outre (étape 706) la diffusion latérale des rayons lumineux le long des fibres optiques 404. Le procédé de fonctionnement 700 comporte en outre (étape 708) la réception de rayons lumineux depuis l'avant de la plaque d'immatriculation éclairante 100, et la traversée, par ces rayons lumineux, de la plaque transparente 104 jusqu'à atteindre le tissu éclairant 204, où ils sont réfléchis. Le procédé de fonctionnement 700 comporte en outre (étape 710) le passage 10 des rayons lumineux provenant de la source lumineuse 212 et des rayons lumineux réfléchis, au travers de la plaque transparente 104 afin de sortir par l'avant de la plaque d'immatriculation éclairante 100. L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit précédemment, 15 mais au contraire définie par les revendications qui suivent. Il apparaîtra en effet à l'homme de l'art que, à la lumière de l'enseignement qui vient de lui être apporté, diverses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation précédent. Par exemple, les fibres optiques peuvent être en polycarbonate à la place du 20 PMMA. Dans ce cas, les intervalles d'indice de réfraction indiqués précédemment seront ajustés. Par ailleurs, dans les revendications qui suivent, les termes utilisés ne doivent pas être interprétés comme limitant les revendications aux éléments des exemples de mise en oeuvre décrits précédemment, mais doivent être interprétés pour y inclure tous 25 les équivalents dont la prévision est à la portée de l'homme de l'art en appliquant ses connaissances générales. Liste des références : 100 Première plaque d'immatriculation éclairante 102 Boîtier 104 Plaque transparente 106 Chambre 108 Numéro d'immatriculation 110 Matériau / Moulage 204 Guide de lumière / Tissu éclairant 206 Trame 208 Extrémités en saillie 210 Sections d'entrée de lumière 212 Source lumineuse 214 Face éclairante 216 Revêtement réfléchissant 302 Sources lumineuses élémentaires 304 Semi-conducteur 306 Enveloppe externe 402 Fils de chaîne 404 Fils rétro-réfléchissants 406 Fibres optiques 408 Régulateur de courant 410 Connecteur d'alimentation en courant 502 Fil principal 504 Microbilles 600 Procédé de fabrication 602 Insertion du tissu éclairant 204 dans le boîtier 102 604 Insertion de la source lumineuse 216 dans l'espace 106 du boîtier 102 606 Coulage de matière liquide dans l'espace 106 du boîtier 102 608 Séchage de la matière coulée 610 Impression du film transparent 612 Collage du film transparent imprimé sur la plaque transparente 104 614 Insertion dans le boîtier 102 et fixation de la plaque transparente 104 700 Procédé de fonctionnement 702 Génération de rayons lumineux par la source lumineuse 212 704 Traversée du moulage 106 par les rayons lumineux 706 Diffusion latérale des rayons lumineux le long des fibres optiques 404 708 Réception de rayons lumineux depuis l'avant de la plaque d'immatriculation éclairante 100 710 Passage des rayons lumineux au travers de la plaque transparente 104 afin de sortir par l'avant de la plaque d'immatriculation éclairante 100
Le tissu éclairant comporte une trame (206) qui est souple et comporte un assemblage régulier de fibres ou de fils entrecroisés, dont une partie sont des fibres optiques (406) destinées à être parcourues par des rayons lumineux et à les diffuser latéralement. La trame (206) comporte en outre des fils rétro-réfléchissants (404).
1. Tissu éclairant comportant une trame (206) qui est souple et comporte un assemblage régulier de fibres ou de fils entrecroisés, dont une partie sont des fibres optiques (406) destinées à être parcourues par des rayons lumineux et à les diffuser latéralement, caractérisé en ce que la trame (206) comporte en outre des fils rétro-réfléchissants (404). 2. Tissu éclairant selon la 1, dans lequel la trame (206) comporte des fils de chaîne (402) et des fils de trame (404, 406), et dans lequel les fibres optiques (406) et les fils rétro-réfléchissants (404) sont des fils de trame. 3. Tissu éclairant selon la 2, dans lequel les fils de trame comportent une alternance de fibres optiques (406) et de fils rétro-réfléchissants (404). 4. Tissu éclairant selon la 3, dans lequel les fils de trame comportent une alternance de fibres optiques (406), de fils rétro-réfléchissants (404) et de fils optiquement neutres. 5. Tissu éclairant selon l'une des 1 à 4, dans lequel les fils de chaîne (402) sont translucides. 6. Tissu éclairant selon l'une des 1 à 5, dans lequel chaque fibre optique (406) présente un traitement sur toute ou partie de sa longueur afin de laisser échapper la lumière latéralement. 7. Tissu éclairant selon l'une des 1 à 6, dans lequel chaque fil rétro-réfléchissant comporte un fil principal (502) enrobé de particules transparentes (504) sur toute ou partie de sa surface. 8. Tissu éclairant selon la 7, dans lequel les particules sont des microbilles. 9. Tissu éclairant selon la 7, dans lequel les particules sont des micro-prismes. 10. Plaque d'immatriculation éclairante, comportant : un boîtier (102) ouvert vers l'avant d'une direction avant arrière (Av-Ar), une plaque transparente (104) s'étendant dans le boîtier (102), un tissu éclairant selon l'une des 1 à 9, s'étendant dans le boîtier (102) derrière la plaque transparente (104), une source lumineuse (212) destinée à fournir les rayons lumineux au tissu éclairant (204).
F,B,D
F21,B60,D03
F21V,B60Q,D03D,F21W
F21V 8,B60Q 1,D03D 11,F21W 107
F21V 8/00,B60Q 1/56,D03D 11/00,F21W 107/00
FR2990135
A1
ENSEMBLE POUR LA DECONTAMINATION D'UN MOULE DE FABRICATION DE RECIPIENT ET PROCEDE DE DECONTAMINATION
20,131,108
"" L'invention concerne un ensemble pour la décontamination d'un moule de fabrication de récipient et un procédé de décontamination d'un tel moule. L'invention concerne plus particulièrement un ensemble pour la décontamination d'un moule de fabrication d'au moins un récipient à partir d'une préforme en matière thermoplastique, dans lequel ledit moule comporte au moins deux éléments de moule pourvus chacun d'une surface de moulage et qui sont montés mobiles entre une position ouverte et une position fermée du moule. On connaît de l'état de la technique de tels moules qui sont utilisés pour la fabrication de récipients, notamment la fabrication 15 de bouteille en matière thermoplastique comme le PET (Polyéthylène téréphtalate). La figure 1 représente schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, une installation de fabrication de récipients. Une installation de fabrication identique est notamment 20 décrite et représentée dans le document EP-A1-2.292.406 auquel on se reportera pour une description détaillée de l'ensemble. L'installation 100 de fabrication de récipients comporte une machine 102 de moulage (encore appelée "souffleuse") qui est associée à un four 104 pour le conditionnement thermique des 25 préformes. La machine 102 comporte un carrousel 106 pourvu circonférentiellement d'un nombre "N" de postes formés respectivement par un dispositif 10 de moulage (ou unité de moulage) comportant un moule 12 de fabrication d'au moins un récipient. 30 Un tel dispositif 10 de moulage (représenté à la figure 2) est similaire à celui qui est décrit et représenté dans le document EP-A1-2.292.406 auquel on se reportera pour de plus amples détails quant à sa structure et son fonctionnement. Une préforme en matière thermoplastique est successivement conditionnée thermiquement dans le four 104 avant d'être introduite dans le moule 12 de l'un des dispositifs 10 de moulage où la préforme est alors transformée en récipient, notamment par injection d'au moins un fluide sous pression dans la préforme. Avantageusement, une telle installation 100 comporte encore une machine de remplissage (non représentée), située en aval de la machine 102, dans laquelle les récipients fabriqués sont immédiatement remplis puis fermés, généralement au moyen d'un bouchon. Dans le domaine de la fabrication de récipients pour l'industrie agro-alimentaire, on recherche par tous moyens à réduire les risques de contaminations microbiologiques des récipients par des agents pathogènes. C'est la raison pour laquelle, la Demanderesse a déjà proposé de mettre en oeuvre différentes actions pour éliminer des agents pathogènes, tels que les germes (bactéries, moisissures, etc.), qui sont susceptibles d'affecter le produit alimentaire contenu dans les récipients. Les documents de l'état de la technique cités ci-après et auxquels on se reportera pour de plus amples détails, illustrent à titre d'exemples non limitatifs de telles actions pour lesquelles on peut distinguer d'une part les actions visant à détruire les agents pathogènes et, d'autre part, les actions visant à prévenir la contamination des récipients par de tels agents. Le document WO-2006/136498 décrit par exemple un traitement de décontamination d'une préforme consistant à déposer par condensation un film de buée sensiblement uniforme d'un agent stérilisant sur la paroi interne de la préforme. Avantageusement, la décontamination de la préforme est réalisée au moyen d'un dispositif 108 de traitement intervenant avant l'introduction de la préforme dans le four 104. Un tel traitement est destiné à détruire les agents pathogènes pour décontaminer au moins l'intérieur de la préforme correspondant à la partie dite « alimentaire » du récipient en devenir, c'est-à-dire celle qui sera, après remplissage, en contact direct avec le produit. Le document FR-2.915.127 décrit une installation de fabrication de récipients comportant une enceinte de protection délimitant une zone à l'intérieur de laquelle est agencée une machine de moulage de récipients de type souffleuse qui est alimentée par des moyens de transfert en préformes préalablement conditionnées thermiquement dans un four. Selon les enseignements de ce document, l'installation comporte un système d'insufflation d'air filtré à l'intérieur de l'enceinte pour y établir notamment une surpression de manière à limiter les risques de contamination des préformes en sortie du four comme des récipients fabriqués. L'installation 100 représentée à la figure 1 comporte avantageusement une telle enceinte 110 associée à un système (non représenté) d'insufflation d'air filtré, de tels moyens ayant pour but de prévenir la contamination de l'environnement de fabrication par des agents pathogènes. Si ce document décrit des risques particuliers de contaminations aéroportées, il existe d'une manière générale un risque de contamination par des agents pathogènes qui, étant présents dans l'environnement de la machine 102 de moulage, sont susceptibles d'être transportés par l'air et de contaminer ainsi les préformes dans le four comme les récipients fabriqués dans la machine de remplissage. On parle encore de risques de « contaminations croisées » pour désigner plus spécifiquement, dans la machine de moulage, le risque de contamination par des agents pathogènes de l'intérieur de la préforme issue du four, lesdits agents pathogènes aéroportés étant alors susceptibles de contaminer à l'intérieur de la préforme avantageusement décontaminé chimiquement. Le document FR-2.940.964 propose des moyens perfectionnés pour l'escamotage d'une roue de transfert intervenant entre la sortie de la machine de moulage (souffleuse) et une machine de remplissage de manière à limiter certains risques de contamination. Ce document enseigne plus particulièrement les risques de contamination qui sont inhérents à toute intervention humaine (opérateurs) dans l'environnement immédiat des machines d'une installation de fabrication de récipients, par exemple pour de la maintenance mais d'une manière générale quel que soit le but de l'intervention. Bien entendu, ces différents exemples d'actions sont 15 avantageusement susceptibles d'être mis en oeuvre en combinaison dans une même installation pour réduire de manière drastique les risques de contamination. Au cours du processus de fabrication, des agents pathogènes présents dans l'environnement direct des préformes 20 et/ou des récipients, depuis l'air jusqu'aux différents moyens de fabrication de l'installation, sont susceptibles de contaminer directement ou indirectement les préformes et/ou des récipients. Par conséquent, indépendamment des résultats obtenus notamment avec les actions précitées visant à prévenir la 25 contamination ou à réaliser une décontamination, on recherche encore et toujours à les améliorer. Or, les agents pathogènes notamment présents sur les surfaces de moulage d'un moule sont susceptibles de contaminer par transfert la surface externe du récipient fabriqué et que dès 30 lors, le récipient ainsi contaminé (porteur d'agents pathogènes) devient un vecteur de contamination de l'installation. Le récipient contaminé est en particulier susceptible d'introduire de tels agents dans l'unité de remplissage qui est la partie la plus sensible de l'installation aux risques de contamination et doit demeurer un environnement stérile. Plus généralement, la seule présence d'agents pathogènes sur les éléments de moule induit un risque de contamination, c'est-à-dire une présence tant sur les surfaces de moulage que sur les surfaces planes adjacentes déterminant en position fermée le plan de joint du moule. Il existe alors par conséquent un risque de contamination du volume intérieur du récipient ou de la préforme selon le risque de « contaminations croisées » précité, c'est-à-dire le risque que des agents pathogènes pénètrent à l'intérieur de la préforme ou du récipient. Or, les éléments de moule et tout particulièrement leurs surfaces de moulage ne font à ce jour l'objet d'aucun traitement particulier. De plus, les éléments de moule sont changés manuellement par un ou des opérateurs, parfois fréquemment, au gré notamment des changements de fabrication d'un récipient à un autre et cela sans que ne soient prises des mesures particulières pour en éliminer les agents pathogènes. Il existe par conséquent également un risque de contamination directement lié à la présence humaine dans l'environnement de la machine 102 de moulage en vue d'intervenir sur les moules 12. Le but de la présente invention est notamment de réduire encore les risques de contamination associés aux moules de fabrication de récipients à partir de préformes en matière thermoplastique. Dans ce but, l'invention propose un ensemble pour la décontamination d'un moule du type décrit précédemment, caractérisé en ce que ledit ensemble comporte un dispositif de décontamination de moule comportant au moins des moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet qui sont aptes à être introduits entre lesdits au moins deux éléments de moule occupant ladite position ouverte du moule de manière que lesdits moyens d'irradiation soient agencés à proximité pour décontaminer au moins lesdites surfaces de moulage. Avantageusement, lesdits moyens d'irradiation ainsi agencés sont aptes à décontaminer l'ensemble de la surface intérieure desdits au moins deux éléments de moule et tout particulièrement mais non exclusivement lesdites surfaces de moulage. En effet, les moyens d'irradiation sont aptes à irradier également les surfaces planes des éléments de moule qui, adjacentes auxdites surfaces de moulages, forment le plan de joint du moule en position fermée. Avantageusement, les moyens d'irradiation sont aptes à irradier la bague de col du moule comportant une surface horizontale plane sur laquelle, en production, prennent appui la préforme par l'intermédiaire de sa collerette et une partie des moyens de transformation de la préforme par soufflage ou par étirage soufflage (ou tuyère), notamment des moyens d'étanchéité. L'invention propose, après avoir identifiés les risques de contaminations associés aux surfaces de moulage des éléments de moule, une solution simple et économique pour éliminer ces risques et ce faisant améliorer encore l'hygiène au cours de la fabrication de récipients. Grâce au dispositif de décontamination selon l'invention, le rayonnement ultraviolet est émis par les moyens d'irradiation à proximité immédiate de la surface des au moins deux éléments de moule, et tout particulièrement des surfaces de moulage, grâce à 30 quoi l'effet germicide est optimal et la décontamination est obtenue en tout point desdits au moins deux éléments de moule. Seul l'agencement des moyens d'irradiation à proximité des surfaces des éléments de moule permet d'obtenir une décontamination efficace, il est par conséquent essentiel d'introduire lesdits moyens d'irradiation, de préférence la source elle-même, directement entre les éléments de moule en position ouverte. De plus, la surface de moulage façonnant l'aspect externe d'un récipient, tel qu'une bouteille, est souvent ouvragée pour des raisons esthétiques (décors en relief, etc.) et/ou fonctionnelles (compression du récipient après utilisation, résistance mécanique aux chocs, etc.). L'agencement proximal des moyens d'irradiation par rapport à la surface de moulage de chaque élément de moule permet d'irradier totalement, pendant une durée déterminée, lesdites surfaces, en tout point c'est à dire sans que ne subsiste la moindre zone d'ombre non irradiée. De plus, en considération de l'énergie de rayonnement ultraviolet émis par les moyens d'irradiation et reçu notamment par la surface des éléments de moule, on obtient une efficacité maximale. Avantageusement, le dispositif de décontamination selon l'invention permet de réaliser automatiquement au moins une étape de décontamination d'au moins lesdites surfaces de moulage grâce à quoi on évite toute intervention humaine telle que celle d'un opérateur au voisinage des éléments de moule comportant lesdites surfaces de moulage. Plus généralement, grâce à l'automatisation des différentes opérations nécessaires pour opérer un changement de moule, on supprime l'ensemble des risques de contamination associés à la présence d'un tel opérateur. En effet et tel qu'expliqué précédemment, un opérateur constitue un vecteur potentiel important d'introduction d'agents pathogènes, en particulier de contamination des surfaces des éléments de moule dont celles de moulage. Avantageusement, le dispositif de décontamination est mis en oeuvre pour traiter successivement les moules d'une machine de moulage (souffleuse) lorsque ladite machine n'est pas en mode de fonctionnement, dit de production, et tout particulièrement après des opérations de changement des moules. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le dispositif de décontamination comporte des moyens d'entraînement associés auxdits moyens d'irradiation, lesdits moyens d'entraînement étant commandés pour introduire sélectivement lesdits moyens d'irradiation entre lesdits au moins deux éléments de moule ; - lesdits moyens d'entraînement sont commandés pour déplacer, dans l'espace selon un trièdre, lesdits moyens d'irradiation entre au moins : - une position de repos correspondant à un état inactif des moyens d'irradiation et au moins - une position de travail correspondant à un état actif des moyens d'irradiation dans lequel lesdits moyens d'irradiation décontaminent par irradiation au moins lesdites surfaces de moulage ; - lesdits moyens d'entraînement comportent au moins un actionneur pour déplacer lesdits moyens d'irradiation transversalement selon l'axe Y du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens d'irradiation sont déplacés entre la position de repos et une position intermédiaire qui est déterminée par rapport à un axe principal du moule ; - lesdits moyens d'entraînement comportent au moins un actionneur pour déplacer lesdits moyens d'irradiation longitudinalement selon l'axe X du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens d'irradiation sont déplacés entre ladite position intermédiaire et ladite position de travail ; - lesdits moyens d'entraînement comportent au moins un actionneur pour déplacer lesdits moyens d'irradiation verticalement selon l'axe Z du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens d'irradiation sont notamment aptes à être déplacés pour réaliser un balayage vertical des surfaces de moulage du moule ; - des moyens de positionnement sont respectivement disposés sur le moule et/ou sur le dispositif de décontamination pour déterminer la position relative des moyens d'irradiation par rapport au moule et piloter lesdits moyens d'entraînement associés aux moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet ; -- les moyens d'irradiation constitue une tête qui présente une forme complémentaire de l'espace interne délimité par lesdits au moins deux éléments de moule de manière à introduire et positionner lesdits moyens d'irradiation à proximité au moins desdites surfaces de moulage ; - les moyens d'irradiation comportent entre eux un logement destiné à être traversé verticalement par une tige d'étirage associée audit moule, grâce à quoi au moins une partie de ladite tige d'étirage est apte à être décontaminée par lesdits moyens d'irradiation ; - des moyens réflecteurs sont associés auxdits moyens d'irradiation pour focaliser le rayonnement ultraviolet émis en direction au moins desdites surfaces de moulage ; -- les moyens d'irradiation sont disposés sur le dispositif de décontamination de manière à émettre verticalement vers le bas un rayonnement ultraviolet en direction d'une portion de surface de moulage en vis-à-vis ou d'une portion de la surface d'appui adjacente à une ouverture pour la préforme que présente les éléments de moule ; - le dispositif de décontamination comporte des moyens de nettoyage commandés aptes à être mis en oeuvre sélectivement pour nettoyer au moins lesdites surfaces de moulage. L'invention concerne encore un procédé de décontamination d'un moule au moyen d'un dispositif de décontamination d'un ensemble selon l'invention, caractérisé en ce que ledit procédé comporte au moins successivement : - une étape (b0) de positionnement consistant à commander des moyens d'entraînement associés aux moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet pour introduire lesdits moyens d'irradiation entre lesdits au moins deux éléments du moule occupant ladite position ouverte ; - une étape (b1) de décontamination consistant à irradier au moins lesdites surfaces de moulage desdits éléments du moule 10 avec lesdits moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet agencés à proximité. De préférence, le procédé comporte, avant lesdites étapes (b0) et (b1), une étape (a) de nettoyage consistant au moins à appliquer un agent nettoyant sur au moins lesdites surfaces de 15 moulage du moule pour obtenir un moule propre. Avantageusement, l'étape (a) de nettoyage consiste à mouiller au moins lesdites surfaces de moulage, au moyen dudit agent nettoyant à l'état liquide et à frotter au moins lesdites surfaces desdits éléments du moule de moulage pour obtenir un 20 moule propre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 25 - la figure 1 est une vue schématique de dessus qui représente partiellement un exemple d'installation de fabrication selon l'état de la technique comportant une machine de moulage ; - la figure 2 est une vue en perspective qui représente un exemple de dispositif de moulage comportant un moule de 30 fabrication d'un récipient apte à être monté sur une machine d'une installation selon la figure 1 et qui illustre ledit moule en position ouverte ; - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective qui représentent un mode de réalisation d'un dispositif de décontamination de moule selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective qui représente un ensemble selon l'invention comportant un dispositif de décontamination selon les figures 3 et 4 et qui illustre le moule en position ouverte et les moyens d'irradiation du dispositif de décontamination en position de repos ; - la figure 6 est une vue en perspective analogue la figure 10 5 qui représente l'ensemble selon l'invention et qui illustre le moule en position ouverte et les moyens d'irradiation du dispositif de décontamination en position de travail. Dans la suite de la description, des éléments similaires ou identiques seront désignés par les mêmes références. 15 Dans la description, on utilisera à titre non limitatif les expressions telles que "amont" et "aval", "supérieur" et "inférieur", "intérieur" et "extérieur", "avant" et "arrière" selon les définitions données dans la description et les orientations longitudinale, transversale et verticale en référence au trièdre (X, Y, Z) 20 représenté sur les figures. On a représenté à la figure 2, à titre non limitatif, un exemple de réalisation d'un dispositif 10 de moulage apte à équiper une machine 102 de moulage d'une installation 100 de fabrication de récipients selon la figure 1. 25 Un tel dispositif 10 de moulage est destiné à la fabrication de récipients en matière thermoplastique, en particulier des bouteilles, par soufflage ou étirage-soufflage d'une préforme préalablement conditionnée thermiquement dans un four 104. Le document FR-2.764.544 décrit et représente des 30 moyens de soufflage ou d'étirage-soufflage qui, non représentés sur la présente figure 2, sont destinés à équiper un tel dispositif 10 de moulage. De tels moyens sont encore parfois appelés et réalisés sous la forme d'une tuyère de soufflage, on se reportera pour de plus amples détails au document donné toutefois uniquement à titre d'exemple non limitatif. Comme on peut le voir sur la figure 2, le dispositif 10 de moulage comporte principalement un moule 12 comportant au moins deux éléments de moule, respectivement un élément 14 de moule gauche et un élément 16 de moule droit. Les deux éléments 14, 16 de moule sont montés mobiles l'un par rapport à l'autre entre une position ouverte du moule 12 et une position fermée du moule. Dans la présente description, on entend par "élément de moule" une pièce du moule 12 comportant une partie de la surface de moulage ou empreinte du récipient à fabriquer et cela indépendamment de la conception du moule 12 du dispositif 10 de moulage. Dans l'exemple de réalisation, les deux éléments 14, 16 de moule comportent notamment une surface 18 de moulage et sont respectivement fixés de manière démontable par des moyens de fixation au porte-moule 20 qui est associé à chaque élément 14, 16 de moule. Dans l'exemple représenté, les porte-moules 20 sont constitués sous la forme de deux structures porteuses montées pivotantes autour d'un axe commun de rotation, l'axe de rotation s'étendant ici verticalement selon le trièdre (X, Y, Z). Chaque porte-moule 20 comporte, selon la direction longitudinale, une partie arrière qui est complémentaire de celle de l'autre porte-moule de manière à s'interpénétrer pour former une articulation 22 de type charnière. En variante, seulement l'un des porte-moules est monté mobile tandis que l'autre porte-moule est fixe, le porte-moule mobile étant commandé en déplacement entre lesdites positions ouverte ou fermée. Les porte-moules 20 et donc les éléments 14, 16 de moule sont commandés sélectivement pour s'écarter mutuellement l'un de l'autre en pivotant autour de l'axe de rotation, respectivement entre lesdites positions ouverte et fermée du moule 12. En raison de sa cinématique, le moule 12 d'un tel dispositif de moulage est encore appelé moule "portefeuille" (ou "booklike opening" en anglais). Le document WO-2004/018181, auquel on se reportera pour de plus amples détails, décrit l'articulation d'un tel moule 12 10 et des moyens de commande associés pour en provoquer l'ouverture ou la fermeture. De préférence, l'entraînement entre lesdites positions ouverte et fermée des éléments 14, 16 de moule solidaires des porte-moules 20 est obtenu par un système de bras de traction dont une extrémité est montée articulée sur les porte-moules 20 et dont l'autre extrémité libre comporte par exemple un galet 24 apte à coopérer avec des moyens d'actionnement complémentaires, tels qu'une came, pour commander sélectivement l'ouverture et la fermeture du moule 12. Le dispositif de moulage 10 comporte encore un verrou 26 qui, agencé longitudinalement en partie avant, soit à l'opposé de l'articulation 22 pivotante, est destiné à assurer le verrouillage du moule 12 en position fermée. Un tel verrou 26 est également connu et ne sera donc pas décrit plus en détail, ledit verrou 26 étant par exemple commandé au moyen d'un organe 28 et ayant notamment pour fonction de prévenir toute ouverture inopinée lors des opérations de transformation de la préforme par soufflage pour lesquelles la pression finale peut atteindre 40 bars. Pour de plus amples détails sur la structure et le fonctionnement d'un verrou 26, on pourra par exemple se reporter au document FR-2.646.802. Bien entendu, il ne s'agit que d'un exemple car il existe de nombreux verrous, différents mais équivalents, susceptibles d'assurer la fonction de verrouillage. De préférence et tel qu'illustré à la figure 2, le dispositif 10 de moulage est du type dans lequel chaque élément 14, 16 de moule du moule 12 est réalisé selon une conception en deux parties distinctes, respectivement une coquille munie d'une partie de l'empreinte ou surface de moulage du récipient à fabriquer et un porte-coquille destiné à supporter la coquille et apte à être lui- même solidarisé à l'un des porte-moules 20. Une telle conception du moule 12 présente de nombreux avantages notamment décrits dans le document EP-0.821.641 auquel on se reportera pour plus de détails. Chaque élément 14, 16 de moule comporte en creux dans une face interne 30 une partie de ladite surface 18 de moulage du récipient. Chaque surface 18 de moulage, réalisée en creux dans la face interne 30 de l'élément 14, 16 de moule, est entourée d'une surface plane d'orientation verticale formant le plan de joint du moule lorsque, le moule 12 occupant la position fermée, lesdits éléments 14 et 16 de moule sont réunis en étant accolés l'un à l'autre. Lorsque le moule 12 est en position fermée, les deux élément 14, 16 de moule réunis ensemble déterminent une face 31 supérieure horizontale présentant centralement une ouverture 32 destinée à permettre l'introduction de la préforme. La face 31 supérieure horizontale constitue une surface d'appui d'une part pour la collerette radiale de la préforme introduite dans ladite ouverture 32 et, d'autre part, pour des moyens d'étanchéité de la tuyère de soufflage (non représentée). De préférence, la face 31 appartient à une pièce distincte réalisée en deux parties et respectivement rapportées à fixation sur les éléments 14, 16 de moule, une telle pièce visible sur la figure 2 est encore appelée "bague de col". Lorsque le récipient à fabriquer présente un fond de forme complexe, en particulier pétaloïde, des problèmes de démoulage peuvent survenir. C'est la raison pour laquelle, on prévoit alors avantageusement un élément 34 séparé qui, appelé fond de moule, est distinct des éléments 14, 16 de moule de sorte que moule 12 est réalisé en trois éléments. Ledit élément 34 formant le fond de moule comporte une surface 36 de moulage correspondant du fond du récipient à fabriquer et qui est complémentaire des surfaces 18 de moulage de chaque élément 14, 16 de moule. De préférence, le dispositif 10 de moulage comporte une tige 38 d'étirage pour étirer la préforme lors de sa transformation en récipient. L'invention concerne un ensemble pour la décontamination d'un moule 12 de fabrication d'au moins un récipient à partir d'une préforme en matière thermoplastique, tel que le moule 12 qui vient d'être décrit en référence à la figure 2. L'ensemble comporte un dispositif 40 de décontamination de moule comportant des moyens 42 d'irradiation aptes à émettre sélectivement un rayonnement ultraviolet. Les moyens 42 d'irradiation sont par exemple formés par des lampes 44 dites « à ultraviolet » (ou UV) aptes à émettre un rayonnement ultraviolet présentant au moins une raie principale ayant une longueur d'onde comprise entre 100 nm et 400 nm. En variante, les moyens 42 d'irradiation sont par exemple constitués par des composants de type semi-conducteur, tels que 30 des diodes électroluminescentes ou "LED" ou encore par une lampe de type "flash". De préférence, le rayonnement ultraviolet est un rayonnement de type "C", c'est-à-dire un rayonnement "UVC" qui présente au moins une raie principale ayant une longueur d'onde comprise entre 100 nm et 280 nm. Avantageusement, le rayonnement ultraviolet "UVC" présente une raie principale ayant une longueur d'onde égale à 5 254 nm. L'action décontaminante du rayonnement ultraviolet résulte tout particulièrement de leur capacité à traverser la membrane du micro-organisme pour en altérer l'acide désoxyribonucléique (ou ADN) du noyau, et c'est la raison pour laquelle les rayonnements 10 ultraviolets sont capables, en altérant l'ADN, d'inhiber la mitose du micro-organisme. Pour des moyens 42 d'irradiation d'une puissance donnée, l'effet germicide du rayonnement ultraviolet sera d'autant plus important que la quantité d'énergie reçue par la surface irradiée 15 sera importante. C'est la raison pour laquelle, l'agencement des moyens 42 d'irradiation à proximité de la face 30 interne des éléments 14, 16 de moule ou encore de l'élément 34 de fond de moule est essentiel pour obtenir une décontamination efficace. 20 Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination est apte à introduire les moyens 42 d'irradiation entre lesdits éléments 14, 16 et 34 constitutifs du moule 12 du dispositif 10 de moulage. Dans le cas d'un moule 12 de type "portefeuille" selon la 25 figure 2, les moyens 42 d'irradiation sont introduits entre les deux éléments de moule 14 et 16 d'une part et l'élément 34 de fond de moule d'autre part, et cela de manière à agencer lesdits moyens 42 d'irradiation à proximité au moins des surfaces 18 de moulage des éléments 14, 16 et de la surface 36 de l'élément 34 de fond 30 de moule pour décontaminer l'ensemble. Les moyens 42 d'irradiation étant agencés au plus près et en vis-à-vis direct des surfaces 18, 36 de moulage desdits éléments 14, 16 et 34, le rayonnement ultraviolet émis par les lampes 44 formant lesdits moyens 42 d'irradiation va irradier de manière optimale la surface 36 de moulage du fond et les faces 30 internes desdits éléments 14, 16 de moule comportant lesdites surfaces 18, 36 de moulage. Grâce à la quantité d'énergie de rayonnement ultraviolet reçue notamment par les surfaces 18, 36 de moulage par rapport à une puissance donnée des lampes 44, on obtient une décontamination efficace. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination comporte des moyens 46 d'entraînement qui sont associés auxdits moyens 42 d'irradiation, lesdits moyens 46 d'entraînement étant aptes à être commandés pour introduire sélectivement lesdits moyens 42 d'irradiation à l'intérieur du moule 12, entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12. Lorsque le moule 12 appartient au dispositif 10 de moulage d'une machine 102, la décontamination par les moyens 42 d'irradiation est réalisée en l'absence de préforme ou de récipient dans le moule 12 afin que l'espace délimité par lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12 soit complètement libre pour y introduire lesdits moyens 42. Ainsi, la décontamination du moule 12 au moyen du dispositif 40 de décontamination selon l'invention est mise en oeuvre lorsque la machine 102 ne fabrique pas de récipients. S'agissant d'un moule 12 de type portefeuille selon la 25 figure 2, les moyens 42 d'irradiation sont ici introduits entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12 alors que celui-ci occupe la position ouverte. De préférence, les moyens 42 d'irradiation sont introduits longitudinalement de l'avant vers l'arrière entre lesdits éléments 30 14, 16 et 34 du moule 12. De préférence, les moyens 46 d'entraînement sont commandés pour déplacer lesdits moyens 42 d'irradiation dans l'espace, c'est à dire selon les trois axes du trièdre (X, Y, Z) En variante, les moyens d'entraînement sont aptes à déplacer lesdits moyens 42 d'irradiation selon au moins un axe du trièdre (X, Y, Z). Grâce aux moyens 46 d'entraînement, lesdits moyens 42 d'irradiation, formés ici par les lampes 44, sont montés mobiles entre au moins : - une position de repos correspondant à un état inactif des moyens 42 d'irradiation et - une position de travail correspondant à un état actif des moyens 42 d'irradiation. La position de travail correspond à la position, représentée sur la figure 6, dans laquelle lesdits moyens 42 d'irradiation sont introduits entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12 pour décontaminer par irradiation au moins lesdites surfaces 18, 36 de moulage et plus généralement l'ensemble des faces 30 internes pour les éléments 14, 16 de moulage. En position de travail, les moyens 42 d'irradiation sont agencés à l'intérieur du moule 12 occupant sa position ouverte, entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12. Le dispositif 40 de décontamination comporte un châssis 48 par rapport auquel les moyens 42 d'irradiation sont montés mobiles en trois dimensions suivant le trièdre (X, Y, Z) par l'intermédiaire des moyens 46 d'entraînement. Le châssis 48 comporte au moins une plaque qui s'étend 25 suivant la direction transversale correspondant à l'axe Y du trièdre. Les moyens 42 d'irradiation sont liés en déplacement à un premier support 50, lequel premier support 50 est monté mobile selon la direction verticale (axe Z) par rapport à un deuxième 30 support 52 intermédiaire. Le deuxième support 52 intermédiaire est monté mobile selon la direction longitudinale (axe X) par rapport à un troisième support 54, lequel troisième support 54 est monté mobile selon la direction transversale (axe Y) par rapport à la plaque du châssis 48 du dispositif 40 de décontamination. Grâce aux différents supports 50, 52 et 54 et aux moyens 46 d'entraînement qui leur sont associés, les moyens 42 d'irradiation sont aptes à être déplacés dans l'espace et plus particulièrement déplacés entre lesdites position de repos et de travail. Le premier support 50 comportant les moyens 42 d'irradiation est monté mobile verticalement par rapport au deuxième support 52 par l'intermédiaire d'un chariot 56 qui est monté coulissant sur un guide 58 associé qui est solidaire du deuxième support 52. Le chariot 56 est apte à être entraîné sélectivement en déplacement selon l'axe Z par un premier actionneur 60 associé que supporte le deuxième support 52. De préférence, le premier actionneur 60 est un actionneur électrique qui commande le déplacement du chariot 56 et ce faisant le positionnement vertical, voir le déplacement, des moyens 42 d'irradiation selon l'axe Z. Le deuxième support 52 est solidaire d'un chariot 62 par l'intermédiaire duquel le deuxième support 52 est monté coulissant longitudinalement sur un guide 64 associé qui est solidaire du troisième support 54. Le chariot 62 est apte à être entraîné sélectivement en 25 déplacement selon l'axe X par un deuxième actionneur 66 associé que supporte le troisième support 54. De préférence, le deuxième actionneur 66 est un vérin pneumatique qui commande le déplacement du chariot 62 entre deux positions extrêmes déterminées par des butées. 30 Le dispositif 40 de décontamination occupant une position déterminée, la distance entre celui-ci et le moule 12 est connue de sorte que le positionnement longitudinal des moyens 42 d'irradiation selon l'axe X est simplifié. Lorsque le deuxième support 52 coulisse longitudinalement d'avant vers l'arrière et réciproquement, les moyens 42 d'irradiation effectuent alors un déplacement identique suivant l'axe X puisque lesdits moyens 42 d'irradiation sont liés en déplacement au deuxième support 52. Le troisième support 54 présente globalement une forme d'équerre qui s'étend longitudinalement, orthogonalement à la plaque d'orientation transversale du châssis 48. Le troisième support 54 est monté mobile longitudinalement par rapport à la plaque du châssis 48 du dispositif 40 de décontamination. De préférence, les fonctions d'entraînement et de guidage lors du déplacement du troisième support 54 sont assurées par des moyens distincts. Des moyens 68 de guidage interviennent entre ledit troisième support 54 et la plaque du châssis 48. Tel qu'illustré à la figure 4, les moyens 68 de guidage comportent par exemple un rail 67A supérieur et un rail 67B inférieur qui sont solidaires de la plaque du châssis 48 et qui s'étendent transversalement, parallèlement l'un à l'autre. Le troisième support 54 comporte deux patins 69 qui coulissent respectivement sur le rail 67A supérieur et le rail 67B inférieur lorsque le troisième support 54 est entraîné en déplacement transversalement par rapport à la plaque du châssis 48. Le déplacement du troisième support 54 est commandé sélectivement grâce à un troisième actionneur 70 qui comporte un chariot 72 visible sur la figure 4. Le chariot 72 est fixé au troisième support 54 afin de les lier en déplacement selon la direction transversale, par exemple par l'intermédiaire d'une vis 73. Le chariot 72 coopère avec un guide 74 sur lequel le chariot 72 coulisse transversalement suivant l'axe Y, entraînant alors avec lui en déplacement le troisième support 54 et ce faisant les moyens 42 d'irradiation. De préférence, le troisième actionneur 70 est un actionneur électrique permettant de faire varier rapidement la vitesse lorsque les moyens 42 d'irradiation sont déplacés de la position de repos vers la position de travail. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination comporte des moyens 76 de protection des moyens 42 d'irradiation lorsque lesdits moyens 42 occupent ladite position de repos. De préférence, les moyens de protection comportent au moins un capot 76 en « U » inversé délimitant un logement dans lequel sont reçus lesdits moyens 42 d'irradiation, ledit capot 76 étant fixé à la plaque du châssis 48 par l'intermédiaire d'une pièce 75 de support qui s'étend verticalement. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination comporte des moyens de positionnement pour déterminer la position relative des moyens 42 d'irradiation par rapport au moule 12 et piloter lesdits moyens 46 d'entraînement associés aux moyens 42 d'irradiation à rayonnement ultraviolet. Les moyens de positionnement sont respectivement disposés sur le moule 12 et/ou sur le dispositif 40 de décontamination, avantageusement sont liés en déplacement aux supports 52, 54 et 56. Les moyens 46 d'entraînement comportent le troisième actionneur 70 pour déplacer lesdits moyens 42 d'irradiation transversalement selon l'axe Y du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens 42 d'irradiation sont déplacés entre la position de repos et une position intermédiaire qui est déterminée par rapport à un axe 0 principal du moule 12. Pour déterminer ladite position intermédiaire, le dispositif 40 de décontamination comporte des premiers moyens 78 de positionnement selon la direction transversale. Les premiers moyens 78 de positionnement permettent de piloter le troisième actionneur 70 pour positionner transversalement le deuxième support 54 de manière que les moyens 42 d'irradiation soient centrés par rapport à l'axe 0 principal du moule 12. De préférence, les premiers moyens 78 de positionnement sont de type émetteur/récepteur et comportent au moins un émetteur formé par une cellule laser dont le rayon laser R est représenté sur la figure 3 et d'un récepteur associé agencé en dessous dudit émetteur. De préférence, au moins une cible complémentaire de l'émetteur/récepteur formant les premiers moyens 78 de positionnement est prévue sur le dispositif 10 de moulage comportant le moule 12 pour réfléchir le rayon laser émis. Toutefois, les premiers moyens 78 de positionnement sont déportés transversalement par rapport aux moyens 42 d'irradiation et la référence de positionnement selon l'axe Y est prise sur l'élément 34 de fond de moule, ladite position intermédiaire des moyens 42 d'irradiation correspondant à la position pour laquelle le rayon laser R lèche la circonférence de l'élément 34 de fond de moule. Les moyens 46 d'entraînement comportent ensuite le deuxième actionneur 66 pour déplacer lesdits moyens 42 d'irradiation longitudinalement selon l'axe X du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens 42 d'irradiation sont déplacés entre ladite position intermédiaire et ladite position de travail. De préférence, les moyens de positionnement selon l'axe X sont intégrés au deuxième actionneur 66 et sont avantageusement réalisés sous la forme de deux butées, respectivement avant et arrière, qui déterminent la course du chariot 62 par rapport au guide 64. Les moyens 46 d'entraînement comportent enfin le troisième actionneur 60 pour positionner lesdits moyens 42 d'irradiation verticalement selon l'axe Z du trièdre (X, Y, Z), en particulier par rapport à l'élément 34 de fond de moule lorsque le moule 12 présente une conception du type de celle décrite précédemment en référence à la figure 2. Avantageusement, le troisième actionneur 60 est piloté grâce à des deuxièmes moyens 80 de positionnement. Dans le mode de réalisation, les moyens 42 d'irradiation comportent par exemple quatre lampes 44 en forme de "U", deux lampes inférieures agencées horizontalement et deux lampes supérieures agencées verticalement et situées verticalement au dessus des deux lampes inférieures. Les deux lampes 44 inférieures sont notamment, mais non exclusivement, destinées à irradier la surface 36 de moulage de l'élément 34 de fond de moule. Avantageusement, les lampes 44 formant les moyens 42 d'irradiation sont disposées sur le premier support 50 du dispositif 40 de décontamination de manière à émettre verticalement vers le bas un rayonnement ultraviolet en direction d'une portion de surface de moulage en vis-à-vis, telle que la surface 36 de moulage lorsque le moule 12 comporte un élément 34 de fond de moule. Les deuxièmes moyens 80 de positionnement ont notamment pour fonction de positionner les moyens 42 d'irradiation de manière que les lampes 44 inférieures soient à proximité de la surface 36 de moulage. De préférence et tel qu'illustré à la figure 5, les deuxièmes moyens 80 de positionnement sont constitués par un détecteur comportant une tige 82 de détection qui s'étend longitudinalement, une extrémité de la tige 82 étant montée pivotante autour d'un axe transversal sur un support dudit détecteur. Le support du détecteur est lié en déplacement au premier support 50, ainsi lorsque ledit premier support 50 est déplacé verticalement par le premier actionneur 60, la tige 82 de détection se déplace également. Après l'introduction des lampes 44 formant les moyens 42 d'irradiation en position de travail entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12, le premier support 50 est déplacé verticalement vers le bas jusqu'à ce que la tige 82 de détection entre en contact avec l'élément 34 de fond de moule. La tige 82 de détection pivote lorsque son extrémité libre entre en contact avec la partie supérieure de l'élément 34 de fond de moule et le détecteur émet alors un signal grâce auquel le premier actionneur 60 est piloté et la course de descente arrêtée. Les moyens 42 d'irradiation occupent alors une position de travail, dite position initiale de travail. Avantageusement, les moyens 42 d'irradiation n'occupent pas une position de travail fixe mais sont déplacés par rapport aux surfaces 18, 36 de moulage du moule 12. Le troisième actionneur 60 des moyens 46 d'entraînement permet en effet de déplacer verticalement lesdits moyens 42 d'irradiation par rapport aux surfaces 18, 36 de moulage. Grâce à quoi, les moyens 42 d'irradiation réalisent un balayage des éléments 14, 16, de moule, tout particulièrement des faces 30 comportant lesdites surfaces 18 de moulage du moule 12 en étant déplacé depuis la position de travail initiale (basse) jusqu'à une position de travail finale (haute) représentée sur la figure 6. Depuis la position de travail initiale, les moyens 42 d'irradiation irradient avantageusement la surface 36 de moulage de l'élément 34 de fond de moule. Puis, le balayage pour irradier notamment les surfaces 18 30 de moulage avec le rayonnement ultraviolet est obtenu en commandant le premier actionneur 60 qui fait coulisser le premier support 50 comportant les lampes 44 verticalement vers le haut. De préférence, lorsque les moyens 42 d'irradiation occupent la position de travail initiale, une temporisation est réalisée pour irradier la surface 36 de l'élément 34 de fond de moule avant de débuter ledit balayage résultant du déplacement vertical vers la position de travail finale. Avantageusement, en position de travail finale, les moyens 42 d'irradiation sont aptes à irradier la face 31 supérieure horizontale qui, appartenant à la bague de col en deux parties, s'étend autour du logement 32 pour l'introduction de la préforme dans le moule 12 en production. Avantageusement, on élimine donc également les risques de contamination par des agents pathogènes du col de la préforme, soit celle du récipient en devenir. Ainsi qu'on l'aura compris, les moyens 42 d'irradiation du dispositif 40 de décontamination sont aptes à décontaminer par ledit rayonnement ultraviolet l'ensemble des surfaces du moule 12 susceptibles de présenter des agents pathogènes et ce faisant d'induire des risques de contamination. Bien entendu, un tel balayage pourrait n'être pas effectué lorsque les moyens 42 d'irradiation s'étendent verticalement sur une hauteur au moins égale à celle du moule 12 assurant ainsi une irradiation complète de la surface même avec une position de travail fixe. Toutefois, on comprendra que des moyens 42 d'irradiation de dimension verticale plus réduite soient plus polyvalent pour traiter différents types de moule, s'agissant de la surface de moulage par exemple celle d'un récipient d'une contenance de 2 litres est différente de celle d'un récipient de 0,33 litre. Avantageusement, un tel balayage tend à renforcer encore 30 l'irradiation totale, en tout point de la surface, tout particulièrement des surfaces 18, 36 de moulage et cela en combinaison l'agencement proximal des moyens 42 d'irradiation par rapport auxdites surfaces. Avantageusement, les moyens 46 d'entraînement associés aux moyens 42 d'irradiation comportent un premier actionneur 60, un deuxième actionneur 66 et une troisième actionneur 70, grâce auxquels les moyens 42 d'irradiation sont aptes à être déplacés et positionnés avec précision dans l'espace, selon chacune des directions du trièdre (X, Y, Z). Avantageusement, les lampes 44 à rayonnement ultraviolet formant les moyens 42 d'irradiation du dispositif 40 de décontamination sont agencées sur le premier support 50 de manière à former une tête présentant globalement une forme complémentaire de l'espace interne délimité par lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12 en position ouverte. Les moyens 42 d'irradiation présentent par exemple une tête de forme permettant, en fonction du moule 12, de positionner lesdits moyens 42 d'irradiation à proximité notamment desdites surfaces 18, 36 de moulage. En variante non représentée, les moyens 42 d'irradiation présentent une tête de forme globalement triangulaire pour un moule 12 de type portefeuille, de dimensions déterminées notamment en fonction de l'angle entre les éléments 14, 16 de moulage en position ouverte du moule 12, lesdites surfaces 18 de moulage à décontaminer n'étant pas coplanaires. Dans le mode de réalisation, les lampes 44 sont fixes par rapport au premier support 50, en variante les lampes 44 sont 25 montées mobiles pour permettre de régler leur position en fonction du moule 12 à décontaminer. De préférence, les moyens 42 d'irradiation comportent un capot 84 destiné à protéger les lampes 44, ledit capot 84 s'étendant horizontalement au dessus des lampes 44 supérieures. 30 Avantageusement, les moyens 42 d'irradiation délimitent entre eux un logement destiné à être traversé verticalement par la tige 38 d'étirage du dispositif 10 de moulage, ledit logement permettant le passage de ladite tige 38 d'étirage. De préférence, le capot 84 comporte une fente 86 longitudinale qui est située verticalement à l'aplomb du logement, soit de l'espace compris entre les lampes 44. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination est apte à décontaminer également avec lesdits moyens 42 d'irradiation au moins une partie de la tige 38 d'étirage, en particulier l'extrémité libre de la tige 38 d'étirage destinée à entrer ultérieurement en contact avec le fond de la préforme au cours de la fabrication de récipients. Avantageusement, des moyens réflecteurs sont associés auxdits moyens 42 d'irradiation pour focaliser le rayonnement ultraviolet émis en direction notamment desdites surfaces 18, 36 de moulage ou encore de la face 31 d'appui. Les moyens réflecteurs sont par exemple constitués par un revêtement disposé en surface sur la face horizontale inférieure du capot 84 ou encore sur la partie du premier support 50 qui s'étend longitudinalement entre les lampes 44 formant les moyens 42 d'irradiation. En variante non représentée, le dispositif 40 de décontamination comporte des moyens de nettoyage commandés qui sont aptes à être mis en oeuvre sélectivement pour nettoyer lesdits éléments 14, 16, 34 de moule, en particulier lesdites surfaces 18, 36 de moulage. Avantageusement, les moyens de nettoyage consistent au moins à appliquer un agent nettoyant sur lesdits éléments 14, 16, 34 de moule et tout particulièrement sur au moins lesdites surfaces 18, 36 de moulage du moule 12 pour obtenir un moule propre, et cela préalablement à la décontamination par irradiation effectuée par les moyens 42 d'irradiation à rayonnement ultraviolet. La désinfection est par exemple obtenue par application d'un agent nettoyant, présentant des propriétés germicides, sur l'ensemble des faces 30 interne desdits éléments 14, 16 de moule comportant les surfaces 18 de moulage ainsi que sur la surface 36 de moulage de l'élément 34 de fond de moule. Avantageusement, ledit agent est appliqué directement sur au moins les surfaces 18, 36 de moulage par exemple par pulvérisation ou par l'intermédiaire de la brosse préalablement imbibée d'agent nettoyant. De préférence, cette désinfection par voie chimique est mise en oeuvre en combinaison avec une action mécanique de brossage. De préférence, les moyens de nettoyage comportent au moins une brosse qui est commandée en déplacement par des moyens d'entraînement associés entre une position de repos et une position de travail. En position de travail, la brosse est agencée entre lesdits éléments 14, 16 et 34 du moule 12 et est par exemple entraînée en rotation afin de nettoyer lesdits éléments 14, 16 et 34 et tout particulièrement les surfaces 18, 36 de moulage avec lesquelles la brosse est en contact. Avantageusement, l'agent nettoyant est à l'état liquide. En variante, l'agent nettoyant est à l'état gazeux. De préférence, l'agent nettoyant liquide est à base d'alcool ce qui présente l'avantage d'être sans risque (attaques chimiques, ...) pour les matériaux utilisés pour la réalisation du moule 12, voir plus généralement du dispositif 10 de moulage et d'une machine 102 de moulage, et qui permet d'obtenir un séchage rapide des surfaces traitées, sans traces résiduelles. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination comporte donc des moyens 42 d'irradiation par rayonnement ultraviolet et des moyens de nettoyage. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination est apte à décontaminer successivement les moules 12 des dispositifs 10 de moulage dont est munie une machine 102 de moulage du type de celle représentée à la figure 1 et décrite précédemment. De préférence, le dispositif 40 de décontamination demeure à l'intérieur d'une enceinte de protection que comporte ladite machine 102 et le dispositif 40 est alors avantageusement implanté dans la zone Z matérialisée par des hachures sur la figure 1. En mode de fonctionnement, dit de production, de la machine 102 et comme illustré sur la figure 1, les moules 12 occupent dans ladite zone Z la position fermée. Pour permettre au dispositif 40 de décontamination selon le mode de réalisation représenté aux figures 3 et 4 d'intervenir sur le moule 12 d'un des dispositifs 10 de moulage dans la zone Z de la machine 102, l'ouverture du dispositif 10 de moulage est d'abord réalisée puis les moyens 42 d'irradiation sont ensuite introduits entre les éléments 14, 16, 34 du moule 12 occupant la position ouverte. Avantageusement, les opérations de déverrouillage et d'ouverture du dispositif 10 de moulage sont obtenues automatiquement et sélectivement avec un module de commande, lequel module est de préférence réalisé selon les enseignements du document EP-2.292.406 précité. Selon ce document, le module de commande comporte un premier dispositif d'actionnement du dispositif de verrouillage (verrou 26) d'un dispositif 10 de moulage (ou "unité" selon la terminologie de ce document) et un deuxième dispositif d'actionnement pour commander l'ouverture et la fermeture du dispositif 10 de moulage. En variante, l'ouverture automatique des moules 12 est obtenue automatiquement avec un module de commande réalisé conformément aux enseignements du document FR-2.954.207 auquel on se reportera pour une description détaillée de sa structure comme de son fonctionnement. On décrira maintenant un exemple de mise en oeuvre du dispositif 40 de décontamination selon le mode de réalisation décrit en référence aux figures 3 et 4, associé à une machine 102 de moulage implantée dans une installation 100 selon la figure 1. L'invention propose encore un procédé de décontamination d'un moule 12 au moyen d'un tel dispositif 40 de décontamination comportant des moyens 42 d'irradiation à rayonnement ultraviolet. Selon l'invention, le procédé de décontamination comporte au moins : - une étape (b0) de positionnement consistant à commander des moyens 46 d'entraînement associés aux moyens 42 d'irradiation à rayonnement ultraviolet pour introduire lesdits moyens 42 d'irradiation entre les éléments 14, 16, 34 du moule 12 occupant sa position ouverte ; - une étape (b1) de décontamination consistant à irradier au moins lesdites surfaces 18, 36 de moulage desdits éléments 14, 16, 34 du moule 12 avec les moyens 42 d'irradiation à rayonnement ultraviolet. L'étape (b0) de positionnement des moyens 42 d'irradiation du dispositif 40 de décontamination est précédée d'une étape consistant à commander la rotation du carrousel 106 de la machine 102 pour amener le dispositif 10 de moulage dans une position de référence déterminée par rapport au dispositif 40 de décontam ination. Grâce aux dispositifs d'actionnement d'un module de commande selon le document EP-2.292.406, le dispositif 10 de moulage est déverrouillé puis ouvert dans ladite zone Z d'implantation du dispositif 40 de décontamination de sorte que, dans ladite position de référence déterminée le moule 12 occupe sa position ouverte. Avantageusement, aucune intervention d'un opérateur n'est requise pour réaliser le positionnement, le déverrouillage et l'ouverture du dispositif 10 de moulage, ces opérations étant réalisées automatiquement avec un tel module de commande, on réduit alors les risques de contamination, de l'environnement de fabrication en général et du moule 12 en particulier, qui sont liés toute présence humaine dans l'enceinte. Selon l'étape (b0), les moyens 42 d'irradiation sont déplacés de la position de repos à la position de travail en pilotant les moyens 46 d'entraînement formés par les actionneurs 60, 66 et 70. De préférence, le procédé de décontamination comporte une étape (a) de nettoyage du moule 12 qui est mise en oeuvre préalablement à l'étape (b1) de décontamination de manière que la décontamination par irradiation soit réalisée sur un moule propre. Avantageusement, le procédé de décontamination du 15 moule 12 comporte successivement au moins: - une étape (a) de nettoyage consistant au moins à appliquer un agent nettoyant sur au moins lesdites surfaces de moulage du moule pour obtenir un moule propre ; et - une étape (b1) de décontamination consistant à irradier 20 au moins lesdites surfaces de moulage dudit moule propre au moyen des moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet. L'étape (b1) de décontamination est en particulier précédée d'une d'étape (a) de nettoyage après qu'un changement des moules 12 ait été réalisé ou encore avant que ne débute à 25 nouveau la fabrication de récipients après un arrêt de la machine 102 de moulage. Lorsque des opérations de changement des moules d'une machine 102 sont effectuées, lesdites opérations sont alors avantageusement réalisées automatiquement conformément aux 30 enseignements du document FR-1151896 (non publié). En variante, les opérations de changement des moules d'une machine 102 sont réalisées manuellement par au moins un opérateur. De préférence, l'étape (a) de nettoyage consiste à mouiller au moins lesdites surfaces de moulage au moyen dudit agent nettoyant à l'état liquide et à frotter au moins lesdites surfaces de moulage pour obtenir un moule propre. Avantageusement, l'étape (a) de nettoyage s'applique à l'ensemble de la surface desdits éléments 14, 16, 34 de moule, notamment la face 30 interne comme la face 31 d'appui. Avantageusement, l'étape (a) de nettoyage est réalisée automatiquement par des moyens de nettoyage du dispositif 40 de 10 décontamination du type de ceux décrits précédemment. En variante, l'étape de nettoyage du moule 12 est effectuée manuellement par un opérateur Toutefois, si l'étape (a) de nettoyage automatique ou manuelle est dans ce cas réalisée sur un moule 12 qui est monté 15 sur un dispositif 10 de moulage, une telle étape (a) pourrait également en variante être mise en oeuvre sur un moule 12 démonté, en particulier avant le montage d'un tel moule 12 sur un dispositif 10 de moulage lors d'opérations de changement de moule de la machine 102. 20 Avantageusement, l'étape (a) de nettoyage mise en oeuvre sur un moule 12 avant son montage est ainsi réalisée en temps masqué par rapport aux autres opérations. On comprendra que l'automatisation de l'ensemble des opérations précitées, avec ou sans changement de moule, en 25 supprimant toute intervention d'au moins un opérateur permet de supprimer les risques de contamination liés à une présence humaine dans l'enceinte de la machine 102 de moulage d'une installation 100. L'étape de nettoyage du moule 12, monté ou non sur un 30 dispositif 10 de moulage, peut néanmoins être effectuée manuellement par un opérateur car l'étape (b1) de décontamination par irradiation permet d'éliminer ensuite les agents pathogènes qui seraient notamment présents sur les surfaces 18, 36 de moulage, y compris ceux résultant d'une contamination du moule 12 suite à l'intervention d'un opérateur. L'étape (b0) de positionnement des moyens 42 d'irradiation consiste à commander les moyens 46 d'entraînement associés aux moyens 42 d'irradiation pour les déplacer de la position de repos représentée à la figure 5 à la position de travail représentée à la figure 6. Avantageusement, la position de repos correspond à une position dans laquelle les moyens 42 d'irradiation du dispositif 40 de décontamination sont escamotés de manière à laisser le libre l'accès au moule 12 pour effectuer par exemple un changement du moule 12 ou encore l'étape (a) de nettoyage. De plus, l'escamotage des moyens 42 d'irradiation en position de repos permet également d'éviter toute interférence avec les dispositifs 10 de moulage de la machine 102 lorsque la machine 102 est en mode de fonctionnement, dit de production. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination comporte une unité de contrôle (non représentée) apte à commander les différents actionneurs 60, 66 et 70 et à les piloter 20 grâce aux informations fournies notamment par les moyens de positionnement 78 et 80. Pour déplacer les moyens 42 d'irradiation qui, en position de repos, sont protégés par le capot 76, l'unité commande tout d'abord le premier actionneur 60 pour provoquer la descente 25 verticale selon l'axe Z du premier support 50 comportant les lampes 44 et cela jusqu'à ce que la tige 82 des deuxièmes moyens 80 de positionnement entre en contact avec la butée 88 portée par la pièce 75 sur laquelle est fixée le capot 76. L'unité commande alors le troisième actionneur 70 pour 30 déplacer transversalement selon l'axe Y les moyens 42 d'irradiation, les premiers moyens 78 de positionnement interviennent alors pour positionner les moyens 42 d'irradiation par rapport à l'axe 0 principal du moule 12 en position ouverte. De préférence, le troisième actionneur étant un actionneur électrique, la course de déplacement transversal comporte une première course rapide en direction du moule 12 puis une course lente d'approche. De préférence, l'unité commande le premier actionneur 60 pour déplacer les moyens 42 d'irradiation verticalement selon l'axe Z lors du déplacement transversal ou après celui-ci une fois lesdits moyens 42 d'irradiation centrés sur l'axe 0 du moule 12. Grâce à un tel déplacement vertical, par exemple à une hauteur initiale correspondant à celle du capot 76, on prévient tout risque d'interférence entre lesdits moyens 42 d'irradiation et l'élément 34 de fond de moule. En effet, l'unité commande ensuite le deuxième actionneur 66 pour introduire longitudinalement selon l'axe X lesdits moyens 42 d'irradiation dans le moule 12 ouvert, entre lesdits éléments 14, 16, 34 de moulage de manière à agencer lesdits moyens 42 d'irradiation à proximité au moins desdites surfaces 18, 36 de moulage. Les moyens 42 d'irradiation occupent alors leur position de travail, toutefois ladite position de travail n'est avantageusement pas une position unique et fixe et cela tout particulièrement lorsque le moule 12 comporte un élément 34 de fond de moule. De préférence, l'unité commande alors le premier actionneur 60 pour provoquer la descente des moyens 42 d'irradiation jusqu'à ce que la tige 82 des deuxièmes moyens 80 de positionnement détecte l'élément 34 de fond de moule. La course de descente est alors arrêtée, les moyens 42 d'irradiation occupe la position initiale de travail dans laquelle les lampes 44 inférieures notamment sont agencées à proximité de la 30 surface 36 de moulage de l'élément 34 de fond de moule. L'unité commande alors le premier actionneur 60 pour que les moyens 42 d'irradiation effectue un déplacement vertical depuis cette position initiale de travail jusqu'à une position finale de travail, déplacement au cours duquel les lampes 44 vont irradier d'un rayonnement ultraviolet l'ensemble des faces 30 internes de chaque élément 14, 16 de moule et tout particulièrement les surfaces 18 de moulage et ce faisant décontaminer le moule 12. Avantageusement, lorsque le dispositif 10 de moulage comporte une tige 38 d'étirage, ladite tige 38 est abaissée préalablement à l'introduction des moyens 42 d'irradiation à l'intérieur du moule 12 en position ouverte. La tige 38 d'étirage est reçue dans le logement prévu à cet effet, entre les lampes 44, grâce à quoi au moins une partie de ladite tige 38 est également décontaminée. En variante, la tige 38 d'étirage est abaissée vers le bas après la mise en place des moyens 42 d'irradiation en position de travail. Pour déplacer les moyens 42 d'irradiation vers la position de repos, l'unité commande les actionneurs 60, 66 et 70 en sens inverse jusqu'à ramener lesdits moyens 42 dans le logement délimité par le capot 76. Avantageusement, le dispositif 40 de décontamination réalise successivement la décontamination des différents moules 12 de la machine 102 de moulage de l'installation 100 de sorte que le retour dans ladite position de repos n'est effectué que lorsque l'ensemble des moules 12 a été décontaminé.25
L'invention concerne un ensemble (5) pour la décontamination d'un moule (12) de fabrication d'au moins un récipient à partir d'une préforme en matière thermoplastique, dans lequel ledit moule (12) comporte au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule pourvus chacun d'une surface (18, 36) de moulage et qui sont montés mobiles entre une position ouverte et une position fermée du moule, caractérisé en ce que ledit ensemble (5) comporte un dispositif (40) de décontamination de moule comportant au moins des moyens (42) d'irradiation à rayonnement ultraviolet qui sont aptes à être introduits entre lesdits au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule occupant ladite position ouverte de manière que lesdits moyens (42) d'irradiation soient agencés à proximité pour décontaminer lesdits au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule, en particulier lesdites surfaces (18, 36) de moulage.
1. Ensemble (5) pour la décontamination d'un moule (12) de fabrication d'au moins un récipient à partir d'une préforme en matière thermoplastique, dans lequel ledit moule (12) comporte au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule pourvus chacun d'une surface (18, 36) de moulage et qui sont montés mobiles entre une position ouverte et une position fermée du moule, caractérisé en ce que ledit ensemble (5) comporte un dispositif (40) de décontamination de moule comportant au moins des moyens (42) d'irradiation à rayonnement ultraviolet qui sont aptes à être introduits entre lesdits au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule occupant ladite position ouverte du moule (12) de manière que lesdits moyens (42) d'irradiation soient agencés à proximité pour décontaminer au moins lesdites surfaces (18, 36) de moulage. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (40) de décontamination comporte des moyens (46) d'entraînement associés auxdits moyens (42) d'irradiation, lesdits moyens (46) d'entraînement étant commandés pour introduire sélectivement lesdits moyens (42) d'irradiation entre lesdits au moins deux éléments (14, 16, 34) de moule. 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens (46) d'entraînement sont commandés pour déplacer, dans l'espace selon un trièdre (X, Y, Z), lesdits moyens (42) d'irradiation entre au moins : - une position de repos correspondant à un état inactif des moyens d'irradiation et au moins - une position de travail correspondant à un état actif des moyens (42) d'irradiation dans lequel lesdits moyens (42) 30 d'irradiation décontaminent par irradiation au moins lesdites surfaces (18, 36) de moulage. 4. Ensemble selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits moyens (46) d'entraînementcomportent au moins un actionneur (70) pour déplacer lesdits moyens (42) d'irradiation transversalement selon l'axe Y du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens (42) d'irradiation sont déplacés entre la position de repos et une position intermédiaire qui est déterminée par rapport à un axe (0) principal du moule. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens (46) d'entraînement comportent au moins un actionneur (66) pour déplacer lesdits moyens (42) d'irradiation longitudinalement selon l'axe X du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens (42) d'irradiation sont déplacés entre ladite position intermédiaire et ladite position de travail. 6. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (46) d'entraînement comportent au moins un actionneur (60) pour déplacer lesdits moyens (42) d'irradiation verticalement selon l'axe Z du trièdre (X, Y, Z), grâce à quoi les moyens (42) d'irradiation sont notamment aptes à être déplacés pour réaliser un balayage vertical des surfaces (18, 36) de moulage du moule. 7. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que des moyens (78, 80) de positionnement sont respectivement disposés sur le moule (12) et/ou sur le dispositif (40) de décontamination pour déterminer la position relative des moyens (42) d'irradiation par rapport au moule (12) et piloter lesdits moyens (46) d'entraînement associés aux moyens d'irradiation à rayonnement ultraviolet. 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (42) d'irradiation comportent entre eux un logement destiné à être traversé verticalement par une tige (38) d'étirage associée audit moule, grâce à quoi au moins une partie de ladite tige (38) d'étirage est apte à être décontaminée par lesdits moyens (42) d'irradiation. 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des moyens réflecteurs sont associés auxdits moyens (42) d'irradiation pour focaliser le rayonnement ultraviolet émis en direction au moins desdites surfaces (18, 36) de moulage. 10. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (40) de décontamination comporte des moyens de nettoyage commandés aptes à être mis en oeuvre sélectivement pour nettoyer au moins lesdites surfaces (18, 36) de moulage. 11. Procédé de décontamination d'un moule au moyen d'un dispositif (40) de décontamination d'un ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comporte au moins successivement : - une étape (b0) de positionnement consistant à commander des moyens (46) d'entraînement associés aux moyens (42) d'irradiation à rayonnement ultraviolet pour introduire lesdits moyens (42) d'irradiation entre lesdits au moins deux éléments (14, 16, 34) du moule (12) occupant ladite position ouverte ; - une étape (b1) de décontamination consistant à irradier au moins lesdites surfaces (18, 36) de moulage desdits éléments (14, 16, 34) du moule (12) avec lesdits moyens (42) d'irradiation à rayonnement ultraviolet agencés à proximité. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte avant lesdites étapes (b0) et (b1) : - une étape (a) de nettoyage consistant au moins à appliquer un agent nettoyant sur au moins lesdites surfaces (18, 36) de moulage du moule (12) pour obtenir un moule propre.30
A
A61
A61L
A61L 2
A61L 2/10
FR2981189
A1
SYSTEME ET PROCEDE NON SUPERVISE D'ANALYSE ET DE STRUCTURATION THEMATIQUE MULTI RESOLUTION DE FLUX AUDIO
20,130,412
L'invention concerne un système et un procédé automatique non supervisé d'analyse et de structuration thématique multi-résolution de flux audio. De manière générale, l'invention concerne des applications de surveillance et d'analyse de contenu de flux audio. Elle s'applique notamment dans les domaines de la surveillance et 10 de l'analyse d'environnements. Elle est utilisée pour des signaux audio se basant sur des thèmes ou des sujets, c'est-à-dire composés de motifs sonores se répétant dans le temps. La présente invention peut être utilisée : - dans le cadre de la recherche multimédia: la recherche s'effectuant 15 dans un espace thématique, - dans le cadre de résumé automatique de flux audio: les thèmes majeurs d'un document étant par essence un résumé potentiel de ce dernier; dans le cadre d'une indexation de documents audio, la structuration optimale de base de données multimédia étant basée sur 20 un catalogue thématique, - dans le cadre de la reconnaissance de langues : les propriétés phonotactiques propres à chaque langue étant perçues comme des thèmes ou des concepts discriminants, - dans le domaine de la compression audio : la structuration de flux 25 audio en thèmes étant avantageusement incluse dans un schéma de compression par dictionnaire de formes (schéma classique en compression audio), la compression des formes étant optimisée par thèmes. L'invention permet aussi l'analyse à long terme d'une activité 30 sonore ou acoustique représentative d'un environnement et de l'activité s'y déroulant. Dans la suite de la description l'expression « flux audio » et « signal audio » désignent un même objet. Le terme « trame » est relatif à une fenêtre d'analyse temporelle. Initialement la trame est constituée d'échantillons mais par abus de langage 5 du domaine on parle aussi de trame pour un vecteur de paramètres acoustiques extrait sur une trame de signal. Un document audio dans le cadre de la présente description est une suite de segments qui peuvent se représenter sur la base de thèmes. Un segment est donc une suite de trames consécutives. L'un des objectifs de la 10 présente invention est de trouver la taille optimale des documents en fonction de la vraisemblance des thèmes obtenus de façon à segmenter en thèmes pertinents un flux audio. Dans les applications de reconnaissance de phénomènes sonores dans un flux audio, les problèmes techniques à résoudre sont notamment les 15 suivants : - Comment détecter des ensembles et/ou des suites d'évènements sonores et/ou anormaux caractéristiques et représentatifs d'un environnement, - Comment obtenir des solutions robustes au bruit de fond et à ses 20 variabilités . Dans le domaine de la surveillance et de l'analyse d'environnements, les systèmes conventionnels et connus de l'art antérieur s'appuient principalement sur les technologies de traitement d'images et de vidéos. 25 L'analyse thématique d'un document (texte ou audio) est la phase qui vise à en établir la signification en utilisant le sens des éléments unitaires ou mots du document. La notion de mot est étendue au domaine audio, et dans la description on parlera indifféremment de mot ou de mot « audio ». Le modèle 30 obtenu par analyse sémantique latente plus connu sous l'abréviation anglo-saxonne LSA (abréviation anglo-saxonne de Latent SemanticAnalysis), est un outil qui rend compte de relations lexicales sémantiques à partir de la distribution des cooccurrences de mots audio dans un contexte prédéfini ou environnement. Ce modèle LSA permet l'analyse de documents dans un espace de représentations caractéristiques des concepts ou thèmes d'un ou plusieurs documents. Un thème est alors caractérisé par l'occurrence d'un ensemble de mots audio partageant des liens sémantiques. Des versions probabilistes du modèle LSA ont été proposées. Les modèles connus de l'Homme du métier tels que le modèle PLSA (abréviation 10 anglo-saxonne de Probabilistic Latent SemanticAnalysis) ou le modèle LDA (abréviation anglo-saxonne de Latent Dirichlet Allocation) sont basés comme le modèle LSA sur l'analyse de l'occurrence des mots afin d'en déduire un ensemble de concepts représentatifs par le biais de variables aléatoires latentes (inférence Bayésienne). Ces modèles plus performants que le 15 modèle LSA ont été utilisés avec succès à l'analyse de textes mais aussi à l'analyse d'images et de vidéos (indexation, classification et fouille). Ces méthodes (LSA, PLSA, LDA, ...) malgré leurs performances, présentent toutefois les inconvénients suivants : elles sont issues de l'analyse de texte et reposent sur l'analyse conjointe d'un ensemble 20 documents. Dans le cas de flux audio, par exemple, la taille des flux audio n'est plus clairement définie et les méthodes connues de l'état de l'art actuel utilisent un a priori arbitraire qui consiste à choisir une taille de document unique et fixe, le document étant assimilé au flux audio. Ces modèles ne permettent donc pas de réaliser une 25 segmentation précise sans adjoindre à l'analyse une phase de regroupement des documents en concepts identiques. Dans le cas de flux audio et/ou vidéo, le problème est d'autant plus important que la notion même de taille de document n'est pas clairement définie. Dans la suite de la description, les termes suivant seront utilisés 30 P : Nombre de vecteurs (ou classes) au plus bas niveau du dendrogramme. M: Nombre de mots « audio » du dictionnaire. S : segment de taille fixe ou variable. ck : Centroide d'indice k. xi, : Vecteur n du segment S. d (S,ck) : Distance entre le segment Set le centroideck. Q : Nombre de classes les plus proches du segment S utilisé pour la classification floue. wf(S,k) : Degré d'appartenance du segment S à la classe k. wf(S,k = 1, ...,Q): Q degrés d'appartenance associés par classification floue au segment S. F : indice flou. N : Nombre de documents. : Document d'indice j D : Ensemble de N documents. wi : Mot d'indice i W: Ensemble de M mots. K : Nombre de thèmes ou de sujets zk: Thème d'indice k Z : Ensemble de K thèmes P(wi, di) : Probabilité conjointe de documents et de mots P(di) : Probabilité d'un document di. Kwilzk) : Probabilité d'observer un mot wisachant le thèmezk. P(zkidi) : Probabilité d'observer le thème zk sachant le document di. P(wildi) : Probabilité conditionnelle d'un mot widans un document di. L(PID): Log-vraisemblance des paramètres du modèle P. n(wi, di) : Terme de la matrice de cooccurrence de taille M x N. Ns(j): Nombre maximum de segment du document di. L(Wldtest) : Log-vraisemblance du modèle PLSA inféré pour le document dtest - tmin : Taille minimum d'un document. tmax : Taille maximum d'un document. ps : Pas de segmentation : Vraisemblance du document i. si : Instant de début du document i ti : Taille d'un document i fi.: Instant de fin du document i. 0 : Sous ensemble optimal de documents sans recouvrement temporel dont la somme des vraisemblances li est maximale. L'un des objets de la présente invention concerne un procédé qui repose sur une sélection optimale au sens de la vraisemblance, non supervisée, de la taille des documents en se basant sur une recherche exhaustive des supports temporels sur lesquels la vraisemblance des 15 documents par rapport aux concepts/thèmes est la plus forte. La recherche optimale est effectuée sur un ensemble de tailles ou de durées différentes et sur un ensemble de positions initiales et finales de documents au sein d'un flux audio à analyser. L'invention concerne un procédé non supervisé d'analyse et de 20 structuration thématique d'un flux audio, ledit flux audio comprenant un ensemble de documents constitués chacun de plusieurs segments, ledit flux audio comprenant un ou plusieurs motifs ou thèmes répétés dans le temps caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : - Extraire les paramètres acoustiques du flux audio à analyser, El 25 - Une étape de segmentation bas niveau dudit flux audio afin d'obtenir un ensemble de segments S,E2 - Une étape de classification floue desdits segments en utilisant un dictionnaire de M mots audio prédéfinis afin de caractériser chaque segment S par un ensemble de Q mots audio et de Q degrés 30 d'appartenance wfk d'un mot à une classe, E4, - Générer une matrice de cooccurrence pour chaque document dudit flux audio, un élément n(wi, dj) de la matrice de cooccurrence correspond à une combinaison des degrés d'appartenance de tous les mots du document dj proche de la classe i (au sens de la classification floue), la taille M*N de la matrice correspond au nombre M de mots et N au nombre de documents, E5a, - Pour un ensemble fini de segmentation (taille de document ti, début de l'analyse du flux audio) et sur la base de la matrice de cooccurrence associée, déterminer, par adaptation des modèles prédéfinis, les vraisemblances li associées à chaque couple (taille de document ti, début d'analyse), E5c, la taille de document appartenant à un intervalle prédéfini [tmin, tmax], - Rechercher la segmentation optimale en termes de taille de document, au sens du maximum de vraisemblance pour chaque triplet (taille du document, début d'analyse, vraisemblance) par application d'un algorithme de type programmation dynamique, E6, sous la contrainte de sélectionner des documents sans recouvrement temporel. Le procédé peut comporter une étape d'apprentissage adaptée à 20 générer le dictionnaire des mots audio et les modèles statistiques comprenant au moins les étapes suivantes : - Une étape d'extraction des paramètres acoustiques du flux audio à analyser, El , - Une étape de segmentation bas niveau dudit flux audio afin d'obtenir 25 un ensemble de segments S,E2, - Une étape de construction non supervisée d'un dictionnaire de mots audio, E3, - Une étape de classification floue desdits segments en utilisant un dictionnaire de mots audio prédéfinis afin de caractériser un segment 30 S par un ensemble de Q mots audio et Q degrés d'appartenance wfk d'un mot à une classe, E4, - Générer une matrice de cooccurrence, pour chaque document dudit flux audio, un élément n(wi, dj) de la matrice correspond à une combinaison des degrés d'appartenance de tous les motsdu document dj proche de la classe i au sens de la classification floue, la taille de la matrice correspond au nombre M de mots et au nombre de documents M*N, afin de modéliser la manière dont les mots audio apparaissent dans un document, E5a, - Estimer des modèles statistiques adapté de façon à décomposer un flux audio en un mélange de thèmes définis comme une distribution multinomiale de mots d'un dictionnaire et représentatifs de la probabilité conditionnelle d'observer d'un mot dans un flux audio, E5b. L'étape de segmentation bas niveau est, par exemple, une segmentation uniforme avec des segments de taille fixe. L'étape de segmentation bas niveau peut être exécutée avec des 15 segments de taille variable. L'étape de segmentation bas niveau est, par exemple, une segmentation par dendrogramme. La construction non supervisée du dictionnaire de mots audio peut être exécutée en regroupant les segments par classe à l'aide d'un 20 algorithme de type LBG. Le procédé selon l'invention utilise, par exemple, un modèle statistique de type PLSA défini comme un mélange caractérisant un modèle de probabilité conjointe de documents et de mots. Selon une variante de réalisation, on estime les paramètres du 25 modèle PLSA en maximisant la log-vraisemblance donnée par un algorithme de type EM (Expectation Maximisation). L'algorithme de programmation dynamique peut mettre en oeuvre un algorithme d'ordonnancement d'intervalles pondérés. L'invention concerne aussi un système non supervisé d'analyse et 30 de structuration thématique d'un flux audio, ledit flux audio comprenant un ensemble de documents constitués chacun de plusieurs segments, ledit flux audio comprenant un ou plusieurs motifs ou thèmes répétés dans le temps, ledit système étant adapté à mettre en oeuvre le procédé comprenant l'une des caractéristiques précitées caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants : - Une base de données comprenant un dictionnaire préétabli de mots audio, et des modèles statistiques, - Un ou plusieurs capteurs acoustiques reliés à un module d'analyse comprenant un premier module d'extraction des paramètres acoustiques dudit flux audio, ledit premier module étant relié à une mémoire tampon, la sortie de la mémoire tampon étant reliée à un module de classification floue desdits segments issus de la mémoire tampon, un module de construction de matrices de cooccurrence et d'adaptation des modèles, un module adapté à déterminer la vraisemblance des modèles et un module de recherche de segmentation optimale exécutant un algorithme de type programmation dynamique appliqué aux mesures de vraisemblance. Le système peut comporter une chaîne d'apprentissage comprenant au moins les éléments suivants : Un ou plusieurs capteurs acoustiques, un dispositif comprenant un filtre et un convertisseur analogique puis un module adapté à extraire des paramètres acoustiques et une mémoire tampon reliée à un module de création de mots audio et un module de classification et un module de création de modèles statistiques, l'ensemble des mots audio et des modèles statistiques issus de ce module d'apprentissage sont mémorisés dans une base de données. D'autres caractéristiques et avantages du dispositif selon l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et nullement limitatif annexé des figures qui représentent : - La figure 1, un exemple d'architecture système selon l'invention, - La figure 2, un organigramme des étapes principales du procédé selon l'invention, - La figure 3, une illustration d'un exemple de segmentation bas niveau avec un regroupement selon N classes, - La figure 4, un schéma d'analyse sémantique multi-résolution pour une segmentation de bas niveau de taille fixe, - La figure 5, un schéma d'analyse sémantique multi-résolution pour une segmentation bas niveau de taille variable, - La figure 6, un schéma de segmentation Optimale par Programmation Dynamique, et - La figure 7 un exemple de système selon l'invention. Afin de mieux faire comprendre le fonctionnement du procédé et du système selon l'invention, la description va être décrite en référence à la surveillance d'une station de métro où les flux audio ou signaux sonores ont tous une structure temporelle commune. Cette structure est basée, par exemple, sur l'arrivée et le départ des trains. Les thèmes les plus représentés dans ce cas sont : l'arrivée d'un train, l'ouverture des portes, la descente et la montée des voyageurs, la fermeture des portes et le départ du train. Un signal sonore à analyser verra dans ce cas au moins 4 thèmes ou motifs répétés dans le temps. En fonction des horaires de la journée, le rythme des trains varie, en conséquence la durée des différents évènements propre à chaque thème ou motif est variable. Par exemple, une période d'attente entre deux trains peut être variable en durée et en contenu, en fonction de l'affluence, par exemple, mais les thèmes ou motifs représentant cette période d'attente proviendront de modèles statistiques proches. La vraisemblance de ces modèles sera, par essence, maximale sur ces périodes d'attente. Un raisonnement similaire peut être appliqué dans le cas d'évènements plus courts, comme l'arrivée, le départ ou la fermeture/ouverture des portes. La figure 1 représente un exemple de système de détection mis 30 en place pour analyser le contenu de signaux sonores ou flux audio dans un environnement sous surveillance, ici un quai de métro. Le système 1 comprend un ou plusieurs capteurs acoustiques 2, tels que des microphones, de bruits sonores présents dans une zone à surveiller ou pour laquelle une analyse d'évènements sonores est demandée. Les données reçues sur un capteur acoustique sont transmises tout d'abord à un dispositif 3 comprenant un filtre et un convertisseur analogique connus de l'Homme du métier, puis via une entrée 4 à un module6réalisant l'extraction de paramètres acoustiqueset une mémoire tampon 7de type premier entré premier sortie plus connu sous l'abréviation anglo-saxonne « FIFO » (pour First In First Out). La mémoire tampon 7 est utilisée afin de procéder à une segmentation temporelle bas niveau. La sortie de la mémoire tampon alimente un module d'apprentissage. Le module d'apprentissage a notamment pour fonction, lors d'une phase d'apprentissage, de générer un ensemble de « mots audio » (module 8 de création et 9 de classification) utilisés lors de la suite de l'analyse d'un flux audio ou signal sonore, et des modèles statistiques (module 10). L'ensemble des mots audio et des modèles statistiques issus de ce module d'apprentissage sont mémorisés dans une base de données 11. Cette base de données 11 est, par exemple, initialisée lors d'une phase d'apprentissage du système et pourra être mise à jour au cours du fonctionnement du système selon l'invention. Le même type de système peut être utilisé lors de la phase d'analyse d'un signal sonore ou flux audio. On parlera dans ce cas de phase de test. Dans ce cas, le signal est détecté par le ou les capteurs acoustiques 20, puis va être traité de la même façon que dans le cas de l'apprentissage au moyen d'un filtre 21 et d'un module 22 réalisant l'extraction de paramètres acoustiques.Le processeur est adapté à exécuter les étapes du procédé selon l'invention qui seront détaillées ci-après. La sortie de la mémoire tampon23 peut être reliée à un module classification de mots audio 24, puis ensuite à un autre dispositif d'analyse ou de traitement des données après analyse du flux audio (structuration d'un flux audio). Sur la base des mots audio obtenus par classification, le module 25 estime la vraisemblance des modèles statistiques préalablement appris et stockés en base de données 11. Le module 26 produit un ensemble de résultats 27 permettant l'analyse et la structuration du flux audio issu du capteur 20. Cette phase d'analyse peut être aussi dénommée phase de test. En résumé, le procédé selon l'invention va mettre en oeuvre au moins les étapes suivantes en phase d'apprentissage et de test: - La création non supervisée d'un dictionnaire de mots audio par une technique de regroupement ou « clustering » connue de l'Homme du métier (K-moyennes, EM (abréviation anglaise de Expectation- Maximisation) ou d'autres). - Le calcul de modèles PLSA ou LDA ou de modèles équivalents dans ce domaine technique pour un ensemble de tailles de documents variant d'une borne minimum à une borne maximum, générant une matrice de cooccurrence modélisant l'apparition des mots dans chacun des documents. Des modèles sont aussi calculés en faisant varier le retard de début d'analyse pour une même taille de documents. Etape 1 : extraction des paramètres acoustiques (phase d'apprentissage et 20 de test). La première étape correspond à l'extraction des paramètres acoustiques à partir du flux audio. Cette première étape permet d'extraire du flux audio des paramètres acoustiques qui vont être utilisés dans la suite du procédé pour analyser le signal sonore. Ces paramètres permettent 25 notamment de représenter le signal audio dans un espace acoustique de dimension réduite. Les paramètres acoustiques qui vont être utilisés sont en général des paramètres spectraux, temporels ou spectro-temporels liés à la forme spectrale et temporelle du signal. Ces paramètres sont appelés vecteurs de paramètres acoustiques ou vecteurs de paramètres. Il est ainsi 30 possible d'utiliser une modélisation de l'enveloppe spectrale du bruit capté par le capteur acoustique ou microphone, tels que les paramètres cepstraux ou vecteurs cepstraux. Le flux audio dans ce cas va être modélisé par une séquence de vecteurs cepstraux. Ces vecteurs de paramètres sont extraits de manière très classique connue de l'Homme du métier sur un support temporel constant et fixé au début de l'analyse. Par exemple, il est possible de travailler avec une fenêtre temporelle (ou trame) de quelques dizaines de milliseconde (ms). De plus et afin d'assurer une meilleure continuité des vecteurs, un recouvrement entre trame consécutives de 50% (5ms) est couramment utilisé. Avant extraction des paramètres chaque trame est pondérée avec une fenêtre de pondération (Hamming, Hanning, ...). Etape 2 : segmentation temporelle bas niveau (phase d'apprentissage et de test). La seconde étape correspond à une segmentation temporelle bas niveau. Le premier niveau de segmentation permet notamment de sélectionner la finesse de l'analyse souhaitée. Elle peut être conduite de 15 deux façons différentes : - Segmentation uniforme avec des segments de taille fixe, - Segmentation automatique avec des segments de taille variable. Dans le cas de la segmentation uniforme, la taille des segments est prédéfinie et elle est issue d'un compromis temps de calcul et finesse de 20 la segmentation finale par thème ou motif. La taille des segments produits est exactement un nombre fixe de trames produites en étape 1. Dans le cas de la segmentation par Dendrogramme, la taille des segments est définie en nombre variable de trames. Un segment est donc une concaténation de trames consécutives. Dans ce cas la taille des 25 segments est en accord avec les statistiques locales du signal audio à segmenter. La seconde façon de procéder est basée sur une segmentation temporelle automatique bas niveau. Le nombre de trames par segment est variable et est déterminé par dendrogramme. De l'analyse d'une trame 30 résulte un vecteur de paramètres qui est stocké dans la mémoire tampon 7. La taille de cette mémoire tampon (nombre de vecteurs mémorisés) est égale au nombre d'éléments (vecteurs dans le cas présent d'application) du dendrogramme. Cette taillequi représente la durée du segment est de l'ordre de quelques centaines de ms, voire quelques secondes pour des bruits de fond fortement stationnaires. La taille de la mémoire tampon est choisie, par exemple, de manière à incorporer au minimum un événement audio considéré a priori comme élémentaire. Le dendrogramme est utilisé ici pour obtenir de manière automatique une segmentation du signal audio. Le principe consiste à regrouper dans une approche « bottom-up » les éléments en entrée du dendrogramme. Cette méthode permet d'obtenir une segmentation pour tous les différents niveaux possibles, autrement dit pour un nombre de segments allant du nombre initial d'éléments ou vecteurs à un segment unique. Dans le cas du bottom up on part de la découpe la plus fine (ie la découpe en trame) et on regroupe les trames pour en faire des segments. Donc le 15 nombre maximum de segment est le nombre maximum de trames dans la mémoire tampon (éléments = trames) A l'initialisation du procédé, chaque élément est le représentant de sa classe. Si P est le nombre d'éléments (vecteurs) en entrée du dendrogramme, il y a donc P classes au niveau le plus bas. Ensuite, le 20 nombre de segments est décrémenté pour passer au niveau supérieur après regroupement des deux classes les plus proches selon un critère de distance définie en fonction des paramètres utilisés. Le critère est par exemple choisi en fonction du type de paramètres acoustiques qui ont été utilisés pour caractériser le fond sonore ou audio. Il existe plusieurs types de 25 regroupements possibles selon la distance que l'on cherche à minimiser pour la sélection des classes à regrouper. Les 4 principales méthodes connues de l'Homme du métier sont les suivantes: - distance minimale entre les vecteurs des classes ou en anglo-saxon « single linkage », 30 - distance maximale entre les vecteurs des classes ou en anglo-saxon « complete linkage », - distance moyenne entre les vecteurs des classes ou en anglo-saxon ou en anglo-saxon « average linkage », - distance entre les vecteurs moyens (centroïdes) ou en anglo-saxon « centroid linkage». Sur la figure 4 est représenté un exemple de regroupements selon les N classes pour une approche bas-haut ou en anglo-saxon « Bottomup » ; l'axe vertical correspondant aux vecteurs, l'axe horizontal schématisant la mémoire tampon du dendrogramme. A l'issue de ce regroupement, le procédé permet d'obtenir 3, puis 2, puis un vecteur représenté par une seule lettre R pour le regroupement. Le procédé de segmentation automatique doit enfin sélectionner de manière automatique un niveau de segmentation qui sera considéré optimal selon un critère à définir. Un premier critère consiste à appliquer un seuil Smax sur la distance entre les deux dernières classes regroupées (plus on monte dans les niveaux du dendrogramme plus la distance entre les classes à regrouper est grande). Il s'agit donc de minimiser le nombre de segments possibles tout en minimisant la distance de regroupement considérée. D'autres critères peuvent être utilisés comme par exemple: - Le maximum Max sur les segments d'un même niveau du (Max sur les vecteurs d'un même segment (distance entre le vecteur et le vecteur moyen de la classe associée au segment)), - Le maximum Max sur les segments d'un même niveau du (Moyenne sur les vecteurs d'un même segment (distance entre le vecteur et le vecteur moyen de la classe associée au segment)), - Le minimum Min sur les segments d'un même niveau du (Min sur les vecteurs d'un même segment (inter-corrélation normalisée entre le vecteur et le vecteur moyen de la classe associée au segment)), - Le minimum Min sur les segments d'un même niveau du (Moyenne sur les vecteurs d'un même segment (inter-corrélation normalisée entre le vecteur et le vecteur moyen de la classe associée au segment)). Les Notations alternatives pouvant être utilisées sont par exemple MAX MAX Idistance(x,ck)li xe Segment k MAX IMOYENNE{distance(x,ck)} xe Segment k MIN f MIN {corrélaticn(x,ck)} xe Segmentk MIN iMOYENNE { corrélation (x, ck } k=1,...,P-j xe Segment k où j=indice de niveau = 0, ...,P-1 (Niveau 0 : P classes, Niveau P-1 : 1 classe) où k = indice de segment (classe) pour le niveau j = P-j où x est un vecteur du segment (classe) d'indice k oùck est le vecteur moyen (centroïde) du segment (classe) k. Dans les cas 1) et 2), le critère de distance doit être inférieur à un seuil tout en minimisant le nombre de segments. Dans les cas 3) et 4), le critère de corrélation doit être supérieur à un seuil tout en minimisant le nombre de segment. A l'issue de l'étape 2, le procédé dispose d'un ensemble de segment S de 20 taille fixe ou variable qui caractérise le flux audio. Les étapes 3 et 4 suivantes correspondent aux étapes de « clustering » et de classification et sont basées sur des procédés standards en reconnaissance de formes, par exemple. L'étape 3 est uniquement réalisée durant l'apprentissage alors que l'étape 4 est commune à 25 l'apprentissage et au test. Le but est de modéliser l'espace acoustique en calculant des représentants ou « centrokles » optimaux pour chaque classe de vecteurs similaires au sens d'une distance. Etape 3 : construction du dictionnaire de mot audio (phase d'apprentissage) La troisième étape correspond à la Construction d'un dictionnaire par regroupements des segments similaires ou « clustering ». Cette création correspond à une création non supervisée du dictionnaire de mots audio par une technique classique de regroupement par classe ou « clustering » de type LBG, K-moyenne ou autres. La segmentation décrite précédemment est appliquée à l'ensemble du signal audio à analyser. Les segments S ainsi obtenus sont regroupés par classe par un algorithme d'apprentissage du type LBG (LineBuzo-Gray), par exemple. Cet algorithme permet d'associer chaque segment à une classe, elle-même représentée par un vecteur moyen ou centroide. Un critère simple de distance entre un segment et le centroide consiste à calculer la distance cumulée du centroide à chacun des vecteurs du segment considéré. La distance utilisée est la suivante : Nvecteurs d (S,ck)= Edistance (x',ck) n=1 = distance entre le segment S et le centroideck d'indice k où xn est un vecteur du segment S, n = 1,...,N_vecteurs. Le nombre de classes peut, soit être fixé a priori, soit déterminé de manière automatique en utilisant un critère d'arrêt basé sur la distance minimale entre centroides (il n'est pas nécessaire d'augmenter le nombre de centroides si ceux-ci sont suffisamment proches selon un certain critère). La détermination du seuil utilisé pour ce critère d'arrêt peut être basée sur une distance spectrale quadratique. Cette distance spectrale peut généralement être calculée à partir des paramètres utilisés en calculant les enveloppes spectrales associées. Une alternative consiste à déterminer le seuil à partir de la corrélation entre les distances utilisées avec les paramètres et les distances spectrales. Dans la mesure où certains événements normaux peuvent être sous-représentés, une version modifiée d'apprentissage consiste à utiliser un algorithme qui permet de positionner des centroides uniformément répartis dans l'espace des paramètres. Un exemple d'algorithme est explicité ci-après : 1. Calcul du vecteur moyen à partir de l'ensemble des données d'apprentissage. 2. Recherche du segment le plus éloigné du vecteur moyen et initialisation du premier centroide comme étant le vecteur moyen du segment trouvé (nb_classe = 1). 3. Itérations permettant d'incrémenter le nombre de classes (nb_classe = nb_classe + 1) : on recherche le segment qui maximise la distance cumulée aux centroïdes identifiés à l'itération précédente. 4. Critère d'arrêt : soit lorsque le nombre prédéfini de classes est atteint, soit lorsque la distance entre le segment trouvé et les centroïdes identifiés à l'itération précédente est inférieure à un seuil. La phase précédemment décrite permet d'initialiser un dictionnaire de « mots audio » uniformément répartis dans l'espace des paramètres ou espace acoustique. Dans une seconde phase, une étape de classification de chaque segment est faite. Chaque segment est associé au centroide le plus proche au sens de la distance spectrale. Cette classification permet d'associer à chaque centroide un ensemble de segments. Le centroide de chaque classe est ensuite mis à jour en prenant le vecteur de paramètres moyen correspondant au vecteur calculé comme la moyenne des paramètres de chaque segment associées à une même classe. C'est la méthode classiquement utilisée pour la mise jours de centroides (LBG, K-moyennes, ...). A l'issue de ces étapes d'initialisation du système, un dictionnaire de M mots audio qui sont les centroides de chaque classe est disponible et va pouvoir être utilisé pour analyser le flux audio. Ce dictionnaire de mots audio est mémorisé dans la base de données. Les étapes qui vont maintenant être décrites correspondent aux 30 étapes de modélisation (apprentissage) et d'analyse (test) d'un flux audio ou signal audio reçus sur les capteurs du système d'analyse selon l'invention en utilisant les mots audio du dictionnaire. Etape 4: classification floue de segments d'un flux audio (phase d'apprentissage et de test) Une quatrième étape correspond à la classification floue de chaque segment d'un flux audio analysé par le système en utilisant le dictionnaire de mots audio déterminé à l'étape 3. Une méthode classiquement utilisée est de choisir pour représentant un mot du dictionnaire (lui-même étant un représentant d'une classe du dictionnaire) suivant un critère de distance ou de proximité. Afin d'améliorer cette méthode classique, on fait intervenir une suite de degré d'appartenance aux classes du dictionnaire de classes utilisé. Dans ce cas un segment sera représenté comme une combinaison linéaire pondérée des distances aux M mots du dictionnaire (ou M classes du dictionnaire). Cette méthode est plus connue sous l'expression « Classification Floue » (ou sous le terme anglais « Fuzzy Clustering »). Chaque segment audio est associé à un sous ensemble (dont la taille QL'optimum est calculé au sens de la distorsion globale estimée sur l'ensemble de segments disponibles et les centroïdes déjà calculés. Le processus est itératif et basé sur la minimisation de la distorsion. Après convergence, les centroïdes optimaux sont disponibles. La classification est ensuite réalisée en choisissant, pour chaque segment, le centroïde représente le mieux le segment S du flux audio analysé. Etape 5: création de matrices de cooccurrence de mots audio et estimation/adaptation du modèle (phases d'apprentissage et de test) La cinquième étape correspond à la création des matrices de cooccurrences puis à l'inférence des modèles thématiques statistiques. Le calcul de modèles statistiques PLSA est réalisé pour un ensemble de tailles de documents variant d'une borne minimum à une borne maximum (paramètres du système). Ces modèles sont aussi calculés avec plusieurs valeurs de retards (ou début d'analyse) dans le flux audio pour une même taille de flux audio. Dans le cas de la segmentation bas niveau à taille constante ou segmentation uniforme, le retard est exprimé en nombre de trames. Dans le cas de la segmentation automatique, le retard est exprimé en nombre de segments. Cette étape vise à produire pour un ensemble fini de segmentation candidat (taille ti de documents di, début si de l'analyse du document d'indice i), un ensemble de vraisemblance issu de plusieurs modèles. La pluralité de paires(taille ti de documents di, début si de l'analyse du document d'indice i) permet donc une analyse multi résolution dont la finesse temporelle est paramétrable. Le modèle PLSA (Probabilistic Latent SemanticAnalysis) a été 30 initialement proposé par T. Hofman (`Probablisitic Latent SemanticAnalysis', Proceedings of Uncertainty in Artificial Intelligence, UAI'99, Stockholm) et peut être considéré comme une version probabiliste de l'analyse sémantique latente (LSA). Le but est de décomposer un flux audio en un mélange de thèmes latents (thèmes cachés ou sujets cachés) définis comme une distribution multinomiale de mots d'un vocabulaire (ou dictionnaire). Il est possible de générer des documents audio à partir d'un ensemble de mots audio et d'un modèle PLSA. Le modèle PLSA est décrit d'une part par la probabilité d'observer un mot sachant un thème et d'autre part par la probabilité d'observer un thème sachant un document. Le modèle PLSA peut être appliqué pour découvrir des thèmes 10 dans des documents audio en connaissant pour chaque segment S audio du signal à analyser les Q mots du dictionnaire les plus proches et les Q degrés d'appartenancewf(S, k). Les documents audio sont considérés comme des variables aléatoires discrètes di E D = d1, ---, dN , où N est le nombre de documents. 15 Les mots sont représentés par une autre variable aléatoire discrète wi E W = w1, --- , wm , où M est le nombre de mots audio. Le modèle PLSA est un modèle statistique qui permet d'établir des liens entre une variable latente (thème ou sujet) zk E Z = zi,--- , zic où K est le nombre de thèmes avec l'occurrence d'un mot dans un document. Le modèle PLSA est alors défini 20 comme un mélange caractérisant un modèle de probabilité conjointe de documents et de mots P(Wi, di) = P(di)P(Wildi) = 13(WilZk)P(Zkidi) k=1 Le modèle ainsi défini est basé sur les probabilités suivantes : La probabilité d'un document di:P(di) La probabilité d'observer un mot wisachant le thèmezk:P(wilzk), 25 La probabilité d'observer le thème zk sachant le document di:P(zkidi). Le modèle PLSA définit la probabilité conditionnelle d'un mot dans un flux audio P(wildi) comme le mélange d'une distribution de mots relative à un thème P(wi lzk). Les poids du mélange sont donnés par la distribution des thèmes dans un document P(zkidi). Les paramètres du modèle PLSA sont calculés en utilisant le principe du maximum de vraisemblance. Sur la base d'un ensemble de document audio D, la log-vraisemblance des paramètres du modèle P est donné par : M N L(PID) = n(wi, di) log P(wi, di) i=1 j=i L'optimisation de cette équation est réalisée en utilisant, par exemple, l'algorithme EM (abréviation anglaise de Expectation-Maximisation) sur l'ensemble des documents audio. En fonction de la phase (apprentissage ou test), deux utilisations différentes de l'algorithme EM sont envisagée : - Phase d'apprentissage : EM complet, - Phase de test : EM réduit afin d'adapter les modelés existants aux données de test. Etape 5.a : Calcul de la matrice de cooccurrence (phases d'apprentissage et de test) Cette étape réside en l'estimation de la matrice M x N de cooccurrence dont les termes «w;, di) sont les coefficients de cooccurrence des mots wi dans le document dj. Ces termes sont mis à jour pour chaque segment S des documents audio en utilisant pour chacun des mots du segment S, les Q mots audio et les Qdegrés d'appartenancewf(S,k = Q). Soientwf(S, k = 1, Q) les degrés d'appartenance aux Q classes k associés par classification flou du segment S etsoient (51(p = 1, ...,Ns(j)))1es Ns(j)segments S du documentaudiodi E D. Pour chaque document audio di E D et pour chaque mot audio wi E w, n(wi, di) est donné par : Ns(J) n(wi, di wf (S (p), p=1 Etape 5.b : Estimation du modèle PLSA (phase d'apprentissage) Cette étape permet l'estimation des paramètres du modèle PLSA en maximisant la log-vraisemblance des paramètres du modèle P est donné par (Algorithme EM complet): M N L(PID) = n(wi, di) log 13(wi, di) 1=1 j=1 A l'issu de cette étape, les paramètres du modèle PLSA sont stockés en base de données. Etape 5.c : Adaptation du modèle PLSA aux données de test (phase de test) Cette étape réside en la détermination des paramètres du modèle 10 PLSA (algorithme EM réduit) puis en l'estimation de la log-vraisemblance de ce modèle inféré pour le document dtestsuivant la formule : M L(Wldtest) = n(wi, dtest)log P(wi I zk)P(zk dtest) i=1 k=1 Une forte vraisemblance est l'indication de la bonne adéquation du modèle 15 PLSA aux données audio traitées. Cette étape vise à produire pour un ensemble fini de segmentation candidate (taille de document ti, début de l'analyse du flux audio si), un ensemble de vraisemblance issus de plusieurs modèles. La pluralité de paires (taille de document, début de l'analyse) permet donc une analyse 20 multi résolution dont la finesse temporelle est paramétrable. De manière plus détaillée, cette étape est structurée en deux étapes distinctes : Pour chaque paire (ti,si) et sur toute la durée du signal, une matrice de cooccurrence est estimée. Cette matrice a pour but de modéliser de quelle manière apparaissent les mots audio dans chaque document. La 25 manière classique est simplement de compter pour chaque document le nombre d'occurrence des mots. Cette méthode présuppose d'avoir une très bonne définition des mots. Dans le cas des signaux audio variables dans le temps cette définition est généralement très difficile à obtenir. De façon à améliorer cette méthode le procédé va utiliser comme coefficient d'occurrence une combinaison de degré d'appartenance aux classes du dictionnaire audio associé à chaque mot de chaque document (étape 5.a). Ces coefficients sont directement déduits de l'étape de classification (étape 4). Pour chaque paire (taille de document, début de l'analyse) sur toute la durée du signal et sur la base d'une matrice de cooccurrence (estimée comme décrit en 5.a), un modèle statistique thématique est estimé (phase d'apprentissage). De la même façon, la vraisemblance de ce modèle pour chacun des documents est aussi calculée (phase de test). Le point important des étapes 5.a, 5.b et 5.c réside dans la taille des documents. En effet, la taille des documents est fixée dès la création de la matrice de cooccurrence de taille M x N (ou N est le nombre de flux audio et M est le nombre de mots audio). Le nombre de mots audio est fixe et issu des étapes 3 et 4. Le nombre de documents audio pour un signal donné est lié à la taille du flux audio lui-même. En se donnant, pour un même signal audio, la possibilité de choisir un nombre de flux audio variable, il est alors possible de choisir des documents de taille variable. Si de plus, toujours pour un même signal audio, le procédé spécifie des instants de débuts d'analyse différents, il est possible d'obtenir un schéma multi-résolution d'analyse et d'inférence de modèles PLSA (figure 4 dans le cas d'une segmentation bas niveau à trame de taille fixe et figure 5 dans le cas d'une segmentation bas niveau à taille variable). Donc pour un même signal et pour une pluralité de paires (taille de document, début d'analyse), il est possible d'obtenir une pluralité de vraisemblances associées à une taille de document et une position temporelle dans le flux audio à analyser. A l'issue de cette étape, un ensemble de vraisemblances li associées à un ensemble de taille de document ti dont les tailles minimum tmin et maximum tmax sont des paramètres du système, et à un ensemble de positions temporelles si(instant d'analyse temporel du signal), est produit-en suivant un schéma d'analyse multi-résolution. La figure 4 présente le schéma multi-résolution proposée sur la base d'une segmentation bas niveau à trame de taille fixe (20 ms). Toutes les analyses PLSA sont faites sur des documents de taille multiples de la taille de la trame initiale. Le retard et donc la position temporelle de chaque analyse est elle aussi égale à la taille d'une trame de 20 ms. La figure 5 présente le schéma multi-résolution proposée sur la base d'une segmentation bas niveau à trame de taille variable et multiple de la taille de la fenêtre d'extraction des vecteurs acoustiques (20 ms). Toutes les analyses PLSA sont effectuées sur des documents de taille exprimée en nombre de segment. Le retard et donc la position temporelle de chaque analyse est elle aussi égale à la taille du segment courant (et donc multiple de 20 ms). Les deux schémas proposés garantissent un parfait synchronisme de toutes les analyses et ce quelle que soit la taille des documents. C'est-à-dire et plus précisément, quelle que soit la taille d'un document, il est possible de trouver un document de taille différente qui débute immédiatement après (figure 4 et figure 5). Le synchronisme de l'analyse multi résolution est donc assuré. L'objet de l'étape suivante est de trouver quel est le chemin optimal en termes de vraisemblance maximale des modèles PLSA sous la contrainte que les documents ne se recouvrent pas temporellement. Etape 6 : Segmentation optimale (phase de test) La sixième étape correspond à la recherche de la segmentation optimale au sens du maximum de vraisemblance sous la contrainte de sélectionner des documents sans recouvrement temporel. Le choix de la structuration optimale (taille et position de chacun 30 des documents) est alors obtenu à partir d'un algorithme de type Programmation Dynamique, appliqué aux mesures de vraisemblance associée à chaque hypothèse de document. Chaque hypothèse de document est caractérisée par un triplet (durée du document, début de l'analyse et vraisemblance). Cette étape est décrite dans la figure 6. Le résultat final est la production d'une segmentation optimale au sens de la vraisemblance des thèmes estimés. Cette segmentation est robuste aux variations de statistiques locales et permet d'avoir un niveau d'interprétation plus simple pour un opérateur de surveillance. Dans l'exemple donné pour illustrer l'invention, le problème est un problème de recherche d'intervalles compatibles sous la contrainte de poids maximum. En effet, chaque document possède une taille ti, un instant de début si, de fin fi.et une vraisemblance ou poids li. La notion de compatibilité est définie par le fait que la suite d'intervalles soit croissante dans le temps et qu'aucun intervalle ne se recouvre en temps. C'est un sous problème de la Programmation Dynamique appelée aussi Ordonnancement d'Intervalles Pondérés (Weighted I ntervalSceduling). Dans les problèmes d'ordonnancement d'intervalles pondérés, l'objectif est de trouver le ou les sous-ensembles compatibles d'intervalles (ou documents dans notre système) sans recouvrement temporel et dont la somme des poids (ou vraisemblance dans notre système) est la plus forte. On peut aussi accepter dans le chemin optimal des segments disjoints. Soit un ensemble D de documents di E D = dl, dN qui possèdent tous une vraisemblance associée li. Le document i e D est caractérisé par un instant de début siet un instant de fin file procédé va chercher un sous ensemble optimal 0 de documents sans recouvrement temporel dont la somme des vraisemblances est maximale. Le problème précédemment énoncé peut s'écrire de la manière suivante : 0 = argmaxocD;VijE0 avec fi5sjou fjÉsi li iEO Pour 1 < i < n, posons valeur(i) comme le maximum de la somme des vraisemblances des documents qui ne se recouvrent pas et ayant comme indice au moins i. La solution optimale à un instant j > i sera issue de la solution optimale précédente à laquelle on ajoutera le plus fort poids d'un document candidat j à déterminer parmi la liste des documents compatible de la solution optimale à l'instant j. Sous cette hypothèse et selon le théorème de Bellman connu de l'Homme du métier,on obtient alors : valeur(i) = max (1; + valeur(j), valeur(i + 1)) avec j qui est égale à l'index du premier document qui commence après que le document i se termine. Pour mettre en oeuvre ce théorème, le procédé utilise l'algorithme suivant afin de trouver la somme des vraisemblances correspondant à l'ordonnancement optimum: - Trier les documents en ordre croissant de date de début - Pour 1 < i < n, trouver les plus petitsj i tel que le document j ne recouvre pas le document i. - Pour i = n jusqu'à 1, calculer valeur(i) puis la stocker avec le chemin correspondant (i.e. la suite optimale de documents) La somme de l'ordonnancement optimale est égal à valeur(1). A l'issue de cette étape, l'ordonnancement optimal des documents est estimé. Ce trajet ou chemin optimal, dans un treillis multi résolution des valeurs de vraisemblance relative à la pertinence des modèles PLSA, nous permet d'obtenir une segmentation optimale en termes de taille de document tout en conservant des liens avec les thèmes. Ceci est l'objectif final du présent système. La figure 7 schématise un exemple d'architecture comprenant plusieurs dispositifs permettant d'enregistrer des sons audio ou flux audio tels que des capteurs acoustiques Ci. L'ensemble ainsi formé est relié, par exemple, à un calculateur Pi comportant un module de reconnaissance d'évènements anormaux, et une base de données contenant des modèles pour reconnaître les évènements anormaux. Chaque calculateur Pi est relié à un central ou salle de surveillance comprenant, par exemple, plusieurs écrans Ei de surveillance. Les liaisons permettant le transfert des données d'un dispositif à un autre sont, par exemple, des liaisons filaires, ou des liaisons sans fil, de type Bluetooth ou encore, le système fait partie d'un réseau local sans fil ou WLAN (wireless local area network). Le système et le procédé selon l'invention proposent une analyse/structuration sur la base d'une interprétation thématique, plus riche que les interprétations classiques basées sur une détection locale d'évènements unitaires spécifiques et/ou anormaux. La procédure est non supervisée et donc elle ne nécessite aucune connaissance a priori des thèmes et des concepts. L'inventionpermet notamment de détecter des ensembles et/ou 10 des suites d'évènements sonores caractéristiques et représentatifs d'un environnement, d'offrir des solutions robustes au bruit de fond et à ses variabilités. Elle ne requiert que très peu de paramètres, il suffit de préciser la taille du dictionnaire de mots audio, la taille minimum et maximum est 15 documents et la résolution temporelle de l'analyse (retards dans le flux) de la modélisation PLSA/LDA, par exemple, en particulier aucun seuil n'est requis. Un autre avantage est l'automatisation de la chaîne de traitement, ce qui facilite son adaptation à un nouveau scénario ou un nouvel environnement, ainsi que son adaptation au cours du temps. 20
Procédé et système non supervisé d'analyse et de structuration thématique d'un flux audio, ledit flux audio comprenant un ensemble de documents constitués chacun de plusieurs segments, ledit flux audio comprenant un ou plusieurs motifs ou thèmes répétés dans le temps, ledit système étant adapté à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention caractérisé en ce qu'il comporte au moins les éléments suivants : . Une base de données (11) comprenant un dictionnaire préétabli de mots audio, et des modèles statistiques, . Un ou plusieurs capteurs acoustiques (2, 20) reliés à un module d'analyse comprenant un premier module (22) d'extraction des paramètres acoustiques dudit flux audio, ledit premier module étant relié à une mémoire tampon (23), la sortie de la mémoire tampon étant reliée à un module de classification floue (24) desdits segments issus de la mémoire tampon (23), un module de construction de matrices de cooccurrence et d'adaptation des modèles (25), un module (26) adapté à déterminer la vraisemblance des modèles et un module de recherche de segmentation optimale exécutant un algorithme de type programmation dynamique appliqué aux mesures de vraisemblance.
1 - Procédé non supervisé d'analyse et de structuration thématique d'un flux audio, ledit flux audio comprenant un ensemble de documents constitués chacun de plusieurs segments, ledit flux audio comprenant un ou plusieurs motifs ou thèmes répétés dans le temps caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : - Extraire les paramètres acoustiques du flux audio à analyser, El - Une étape de segmentation bas niveau dudit flux audio afin d'obtenir un ensemble de segments S, E2 - Une étape de classification floue desdits segments en utilisant un dictionnaire de M mots audio prédéfinis, afin de caractériser chaque segment S avec un ensemble de Q mots audio et de Q degrés d'appartenance wfk d'un mot à une classe, E4 - Générer une matrice de cooccurrence pour chaque document dudit flux audio, un élément n(wi, dj) de la matrice de cooccurrence correspond à une combinaison des degrés d'appartenance de tous les mots du document dj proche de la classe i au sens de la classification floue, la taille M*N de la matrice correspond au nombre M de mots et N au nombre de documents, E5a - Pour un ensemble fini de segmentation (taille de document ti, début de l'analyse du flux audio) et sur la base de la matrice de cooccurrence associée, déterminer, par adaptation des modèles prédéfinis, les vraisemblances li associées à chaque couple (taille de document ti, début d'analyse), E5c, la taille de document appartenant à un intervalle prédéfini [tmin, tmax], - Rechercher la segmentation optimale en termes de taille de document, au sens du maximum de vraisemblance pour chaque triplet (taille du document, début d'analyse, vraisemblance) par application d'un algorithme de type programmation dynamique, E6,sous la contrainte de sélectionner des documents sans recouvrement temporel. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une 5 étape d'apprentissage adaptée à générer le dictionnaire des mots audio et les modèles statistiques comprenant au moins les étapes suivantes : - Extraire les paramètres acoustiques du flux audio à analyser, El - Une étape de segmentation bas niveau dudit flux audio afin d'obtenir un ensemble de segments S,E2 10 - Une étape de construction non supervisée d'un dictionnaire de mots audio,E3 - Une étape de classification floue desdits segments en utilisant un dictionnaire de mots audio prédéfinis, afin de caractériser un segment S avec un ensemble de Q mots audio et Q degrés d'appartenance 15 wfk d'un mot à une classe, E4, - Générer une matrice de cooccurrence pour chaque document dudit flux audio, un élément n(wi, dj) de la matrice correspond à une combinaison des degrés d'appartenance de tous les motsdu document dj proche de la une classe i (au sens de la classification 20 floue), la taille de la matrice correspond au nombre M de mots et au nombre de documents M*N, afin de modéliser la manière dont les mots audio apparaissent dans un document, E5a - Estimer des modèles statistiques à même de décomposer un flux audio en un mélange de thèmes définis comme une distribution 25 multinomiale de mots d'un dictionnaire représentatifs de la probabilité conditionnelle d'observer d'un mot dans un flux audio, E5b. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que l'étape de segmentation bas niveau est une segmentation uniforme avec des 30 segments de taille fixe. 4 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que l'étape de segmentation bas niveau est exécutée avec des segments de taille variable. 5 - Procédé selon la 4 caractérisé en ce que l'étape de segmentation bas niveau est une segmentation par dendrogramme. 6 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce que la construction non supervisée du dictionnaire de mots audio est exécutée en regroupant les segments par classe à l'aide d'un algorithme de type LBG. 7 - Procédé selon la 2 caractérisé en ce que l'on utilise un modèle statistique de type PLSA défini comme un mélange caractérisant un modèle de probabilité conjointe de documents et de mots. 8 - Procédé selon la 2 ou la 7 caractérisé en ce que l'on estime les paramètres du modèle PLSA en maximisant la log-vraisemblance donnée par un algorithme de type EM (Expectation Maximisation). 9 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'algorithme de programmation dynamique met en oeuvre un algorithme d'ordonnancement d'intervalles pondérés. 25 10 - Système non supervisé d'analyse et de structuration thématique d'un flux audio, ledit flux audio comprenant un ensemble de documents constitués chacun de plusieurs segments, ledit flux audio comprenant un ou plusieurs motifs ou thèmes répétés dans le temps, ledit système étant adapté à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce 30 qu'il comporte au moins les éléments suivants : 20- Une base de données (11) comprenant un dictionnaire préétabli de mots audio, et des modèles statistiques, - Un ou plusieurs capteurs acoustiques (2, 20) reliés à un module d'analyse comprenant un premier module (22) d'extraction des paramètres acoustiques dudit flux audio, ledit premier module étant relié à une mémoire tampon (23), la sortie de la mémoire tampon étant reliée à un module de classification floue (24) desdits segments issus de la mémoire tampon (23) , un module de construction de matrices de cooccurrence et d'adaptation des modèles (25), un module (26) adapté à déterminer la vraisemblance des modèles et un module de recherche de segmentation optimale exécutant un algorithme de type programmation dynamique appliqué aux mesures de vraisemblance. 11 - Système selon la 10 caractérisé en ce qu'il comporte une chaîne d'apprentissage comprenant au moins les éléments suivants : un ou plusieurs capteurs acoustiques(2), un dispositif (3) comprenant un filtre et un convertisseur analogique puis un module (6) adapté à extraire des paramètres acoustiques et une mémoire tampon (7) reliée à un module (8) de création de mots audio et un module de classification (9) et un module (10) de création de modèles statistiques,l'ensemble des mots audio et des modèles statistiques issus de ce module d'apprentissage sont mémorisés dans une base de données (11). 30
G
G10
G10L
G10L 19
G10L 19/00
FR2988585
A1
PLAQUE VISCERALE DESTINEE A LA COELIOSCOPIE
20,131,004
La présente invention concerne le domaine des implants textiles avec des monofilaments en particulier de polypropylène, notamment pour la réparation pariétale ou du prolapsus par voie haute par voie coelioscopie. La technique de chirurgie par coelioscopie permet de poser une plaque de hernie ou d'éventration à l'aide de trocarts, de deux pinces et à l'aide d'une caméra endoscopique qui traverse la paroi abdominale. Pour l'introduction dans la cavité abdominale, le chirurgien doit enrouler la plaque, initialement dans une conformation plane, pour la faire passer ensuite dans l'un des trocarts qui traversent la paroi abdominale. La plaque se déploie ensuite d'elle-même du fait de son élasticité en flexion à la sortie du trocart pour retrouver sa forme plane. Le chirurgien peut, de ce fait, la fixer facilement à la paroi dans cette conformation déployée. Cette élasticité naturelle en flexion est en général obtenue par utilisation dans la structure du textile tricotée d'un monofilament 15 en polypropylène de diamètre supérieure à 0,1 mm et sous condition d'avoir une plaque de poids supérieur à 50 g/m2. Il est par contre impossible de poser une plaque de poids inférieur à 50 g/m2 même si elle est fabriquée avec un monofilament de polypropylène supérieur à 0,1 mm. En effet, elle n'aurait pas assez d'élasticité en flexion pour retrouver sa forme plane à la sortie du trocart. 20 Il n'est pas envisageable pour l'homme de la technique (le fabriquant) de livrer une plaque de poids supérieur à 50 g/m2 déjà roulée dans un emballage ou un tube. En effet, la plaque garderait une mémoire élastique de cette forme enroulée après une période de stockage courte à température ambiante. Autrement dit, si cette plaque préroulée était introduite dans la cavité 25 abdominale, le chirurgien serait incapable de redonner une forme plane sans exercer un effort important à l'aide de pinces célioscopiques. En outre, si cet effort exercé pour la dérouler était supprimé, la plaque reprendrait sa forme roulée initiale de façon spontanée. Ce phénomène s'explique par le comportement plastique des polymères qui ont tendance à garder une forme donnée lorsque l'on exerce une contrainte pendant une durée importante. Ce phénomène dit de fluage est une des particularités des polymères. Pour des plaques légères en polypropylène de poids inférieur à 50 g/m2, ce phénomène de fluage existe mais il est négligeable. En effet le problème principal vient du fait que les plaques ne se déploient pas d'elles-mêmes, qu'elles aient été stockées enroulées ou non. Ainsi, le chirurgien peut déployer la plaque même si elle a été longtemps stockée enroulée (car la mémoire de forme de la forme enroulée est faible pour des poids de plaque inférieur à 50 g/m2), mais il est contraint de la dérouler avec les pinces à la sortie du trocart. Cette manipulation est très difficile à faire en coelioscopie et augmente de façon importante le temps de l'opération chirurgicale. Dans l'art antérieur, il est proposé pour palier à ces problèmes et uniquement pour des plaques tricotées en polypropylène de poids supérieur à 50 g/m2 des enrouleurs de plaques mis à la disposition du chirurgien afin d'enrouler les plaques juste avant l'opération pour éviter les problèmes de fluages (EP 0.625.334, EP 0.535.506 et WO 92/06638). Toutefois, cela oblige le chirurgien à une manipulation supplémentaire avant implantation et cela ne règle pas le problème des plaques de poids inférieur à 50 g/m2. Il est également proposé par la demande de brevet FR 2.771.622 un 20 dispositif pour la mise en place de prothèse par voie coelioscopie comprenant un introducteur constitué d'un tube cylindrique pouvant contenir la prothèse, d'un piston pour l'injection de la prothèse et d'un ressort solidarisé avec le piston et solidarisé de façon amovible avec la prothèse qui permettra le déploiement de la prothèse à l'extérieur du tube. Malheureusement ce dispositif 25 n'est pas adapté à toutes les prothèses puisqu'il faut que la prothèse soit pourvue de moyens pour recevoir les ressorts. En outre, ce dispositif nécessite que le chirurgien apprenne à se servir du ressort permettant de dérouler la plaque de la maintenir. Ainsi pour ces différentes raisons, aucune plaque en monofilament de 30 polypropylène ne peut être livrée dans une forme enroulée, que la plaque ait un poids inférieur ou supérieur à 50 g/m2. En outre, les plaques de poids inférieur à 50 g/m2 sont difficilement implantables car elles ne se déploient pas d'elles-mêmes. Ainsi donc il existe un besoin de pouvoir fournir au chirurgien des plaques pré-enroulées qui se déploient spontanément d'elles-mêmes après implantation, sans avoir besoin de manipulation supplémentaire de la part du chirurgien. Les inventeurs ont découvert de façon surprenante qu'il était possible de répondre à ce besoin à l'aide d'une plaque textile de masse surfacique inférieure à 50 g/m2 enduite d'un polymère sensible à l'humidité et avantageusement à la chaleur. Avant implantation la plaque textile enduite se 10 trouve sous une forme pré-enroulée car le polymère est déshydraté. Après implantation, le polymère se transforme en gel lors de son contact avec le milieu humide du site d'implantation et à la température corporelle (37°C), ce qui permet à la plaque textile de se déployer pour avoir une configuration sensiblement plane. 15 Des plaques enduites par des polymères sensibles à l'humidité telle que des polymères bio-adhésifs dont la fonction adhésive est activée par le milieu aqueux d'implantation sont déjà connues (FR 2.920.671 et WO 2005/058383). Toutefois, ces plaques enduites avaient au repos une configuration sensiblement plane puisque la composition bio-adhésive était suffisamment 20 rigide pour conférer à l'implant textile une bonne mémoire de forme ce qui permettait à ce dernier de se déployer facilement et totalement à la sortie du trocart. Ainsi, le chirurgien devait enrouler lui-même la plaque juste avant implantation. Or, de façon surprenante, les inventeurs ont découvert que si, après enduction et séchage des polymères bio-adhésifs, un tel implant, lorsqu'il 25 a une masse surfacique inférieure à 50 g/m2, est maintenu sous une forme enroulée sur lui-même pendant un temps suffisamment long, il garde au repos cette configuration enroulée sans déploiement, même lorsque le dispositif n'est plus maintenu dans cette configuration. Les inventeurs ont également découvert qu'en revanche après implantation lorsque le polymère est mis en 30 contact avec le milieu aqueux, le poids du gel obtenu provoque le déploiement spontané de la plaque sans aide supplémentaire. 2 98 85 85 4 Il est également déjà connu d'utiliser des plaques enduites par des polymères sensibles à l'humidité telle que le collagène ou les dérivés de l'acide hyaluronique afin d'obtenir un film permettant d'éviter d'adhérence après implantation (WO 96/08277 et WO 99/06079). Toutefois ces plaques sont 5 hydratées avant implantation par le chirurgien afin de préserver leur maniabilité, par trempage dans une solution physiologiquement compatible telle que le sérum physiologique. Le gel se forme donc avant implantation et la plaque doit être ensuite enroulée sur elle-même par le chirurgien juste avant son implantation. Ceci nécessite donc beaucoup de manipulation de la part du chirurgien et des risques de contamination du gel lors de son hydratation. Or de façon surprenante les inventeurs ont découvert qu'il n'était pas nécessaire d'hydrater le polymère sensible à humidité avant implantation et qu'au contraire il était plus avantageux de laisser le milieu d'implantation hydrater le polymère afin qu'il se transforme en gel in situ. En effet ceci permet d'utiliser une plaque préenroulée et d'obtenir son déploiement in situ grâce à la formation de ce gel. La présente invention concerne donc un dispositif implantable, notamment par coelioscopie, comprenant une plaque textile ayant des face envers et endroits opposées, une masse surfacique inférieure ou égale à 50 g/m2, avantageusement inférieure ou égale à 40 g/m2, en particulier inférieur ou égale 30 g/m2, plus particulièrement supérieure ou égale à 10 g/m2, encore plus particulièrement supérieure ou égale à 20 g/m2, et comprenant des monofilaments, ladite plaque se présentant dans une position au repos enroulée sur elle-même dans une configuration de tube, comprenant des moyens de déploiement activables par milieu aqueux aptes à faire passer ladite plaque de ladite position au repos à une position d'implantation dans laquelle ladite plaque a une configuration sensiblement plane. Au sens de la présente invention, on entend par « position au repos », la configuration que prend la plaque spontanément, sans aucun moyen de contrainte lorsque les moyens de déploiement ne sont pas activés. Ainsi, dans le cadre de la présente invention, le dispositif implantable présente une configuration de tube dans sa position au repos. En conséquence, même si on le contraint à modifier cette configuration, par exemple en le déroulant à l'aide d'instruments chirurgicaux, il reprendra spontanément sa configuration de tube dès que les contraintes auront cessés, à la condition qu'il n'ait pas été mis en contact avec un milieu aqueux et que les moyens de déploiement n'aient donc pas été activés. Au sens de la présente invention, on entend par « position d'implantation », la configuration que prend la plaque lors de son implantation dans le corps humain. Lors de son implantation, la plaque est mise en contact avec le milieu aqueux du corps humain (sang, etc..) ce qui va provoquer l'activation des moyens de déploiement est donc le passage de la configuration de tube qu'à la plaque au repos à la configuration sensiblement plane, qui correspond donc à la position d'implantation. En effet, pour pouvoir implanter cette plaque, il est nécessaire qu'elle soit déroulée et qu'elle ait donc cette configuration sensiblement plane afin que le chirurgien puisse la suturer ou la coller à la paroi abdominale par exemple. Avantageusement, la plaque textile selon la présente invention est en tissu tissé, tricoté ou non-tissé. De façon encore plus avantageuse, la plaque textile est un tricot, en particulier du type chaîne ou raschel. Dans un mode de réalisation avantageux, la plaque textile selon la présente invention comprend des orifices ayant une forme géométrique déterminée, notamment une forme de losange, rectangle, carré, hexagonale, ou octogonale, avantageusement une forme de losange, délimitée par des segments constitués de fils tricotés. Avantageusement les droites qui prolongent lesdits segments sont sécantes à la direction d'enroulement (P) de ladite plaque. En effet, ceci évite que la plaque possède une mémoire de forme trop importante. De façon avantageuse, la porosité est comprise entre 0,5 et 4 mm, de façon encore plus avantageuse entre 0,5 et 2 mm, en particulier de l'ordre du millimètre. Ces orifices peuvent traverser totalement ou non l'épaisseur de la plaque textile selon la présente invention. Plus avantageusement, ces orifices la traversent totalement et la plaque textile a donc une structure ajourée. Ainsi la plaque textile peut être constituée par une multiplicité d'alvéoles ou canaux transversaux sensiblement parallèles les uns aux autres. L'avantage d'avoir une plaque textile ajourée est de favoriser l'accroche des tissus conjonctifs développés suite à la fibrose sur les mailles délimitant les jours de ladite plaque textile. Dans un autre mode de réalisation avantageux de la présente invention, la plaque textile selon la présente invention est tricotée avec des monofilaments, de préférence ayant un diamètre inférieur ou égal à 0,2 mm, de façon préférentielle inférieur ou égal 0,1 mm, en particulier de l'ordre de 10 0,1 mm. Dans un mode particulier réalisation de la présente invention, la plaque textile selon la présente invention est en polymère biocompatible flexible et est non résorbable, c'est-à-dire qu'elle reste de façon permanente dans le corps, ou semi-résorbable, c'est-à-dire que seulement une partie de la plaque textile reste 15 de façon permanente dans le corps. La plaque semi-résorbable est fabriquée avec des fils en polymère résorbable et des fils en polymère non résorbable. Avantageusement le polymère est un matériau synthétique ou semisynthétique. De façon avantageuse, dans le cas où il est non résorbable, il est choisi parmi les polyéthylènes, polyesters, polypropylène, 20 polytétrafluoroéthylène (PTFE), polyamide (6,6), polypropylène/PTFE, polyéthylène téréphtalate. En particulier il s'agit du polypropylène. Dans le cas où la plaque textile est semi résorbable, les fils en polymère résorbable se trouvent sous la forme de polymère d'acide lactique de forme D ou L (PLLA ou PDLA) ou de copolymère d'acide lactique et glycolique (PLGA) tandis que les fils 25 en polymère non résorbable sont choisis parmi les polyéthylènes, polyesters, polypropylène, polytétrafluoroéthylène (PTFE), polyamide (6,6), polypropylène/PTFE, polyéthylène téréphtalate. En particulier par exemple la plaque semi-résorbable est composée de fils résorbable en PLLA de diamètre 0,15 mm et de fils en polymère non résorbable en polypropylène de diamètre 30 0,1 mm. Dans le cas de la présente invention, les dimensions de la plaque sont uniquement limitées par son utilisation chirurgicale, puisqu'elle doit pouvoir lorsqu'elle est roulée, passer à l'intérieur d'un trocart ayant en général 1 cm ou 1,2 cm de diamètre. En général des dimensions de plaque dans la gamme de 13 * 76 mm à 31 * 41 cm, avantageusement 15 * 15 cm, 15 * 13 cm ou 13 * 13 cm, en particulier 15 * 15 cm, avec une épaisseur de 0,3 à 0,8 mm, en particulier d'environ 0,45 mm, sont considérées comme désirables pour la facilité de manipulation chirurgicale. Par ailleurs, la plaque peut avoir toute géométrie nécessaire à son utilisation chirurgicale, qu'elle soit à contour rectangulaire, carré, triangulaire, circulaires ou ovale, la seule condition étant qu'elle puisse s'enrouler sur elle-même. Avantageusement, la plaque textile selon la présente invention possède une résistance à la rupture supérieure à 16 N/cm pour les plaques destinées aux petites hernies inguinales, en particulier supérieure à 32 N/cm, pour les plaques destinée aux éventrations abdominales. Cette résistance est mesurée selon la norme l'ASTMD3787 suivant le test de Burst Strenght. Ce test consiste à utiliser une bille qui vient déformer la plaque textile tendu sur un anneau jusqu'à rupture. Le diamètre d'anneau est de 1 pouce (25,4 cm), le diamètre de la bille est de 0,38 inch (9,65 mm) pour une vitesse de test de 12 inchs/minutes (304,8 mm/minute). La résistance obtenue est divisée par le périmètre de l'anneau pour obtenir la résistance en N/cm. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la plaque textile selon la présente invention consiste en un tricot de type tulle de 28 g/m2 réalisé avec un monofilament polypropylène de diamètre 0,1 mm. Dans un autre mode de réalisation selon la présente invention, les moyens de déploiement sont disposés sur la face envers et/ou la face endroit de la plaque selon la présente invention. Avantageusement, dans la position au repos, la plaque selon la présente invention est enroulée sur elle-même de la face endroit vers la face envers selon la direction (P) et les moyens de déploiement sont disposés sur la face envers. Dans encore un autre mode de réalisation selon la présente invention, les moyens de déploiement comprennent un polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux. Ainsi avant implantation le polymère n'est pas sous la forme d'un gel. Il est donc déshydraté. Au sens de la présente invention, on entend par « polymère déshydraté » un polymère contenant moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total du polymère. Après implantation, le milieu d'implantation étant un milieu aqueux, le polymère absorbe l'eau du milieu aqueux et se transforme en gel. Avantageusement, ce polymère ne forme pas de gel pour un taux d'humidité relative ambiante inférieure ou égale à 65 % d'humidité relative (HR). Avantageusement le polymère absorbe au moins 20 % en poids d'eau par rapport au poids total du polymère pour former un gel lors de son implantation. Au sens de la présente invention, on entend par « gel » tout matériau constitué par un réseau polymérique retenant un liquide. Les gels possèdent une propriété commune avec les solides, celle de ne pas s'écouler sous son propre poids mais aussi une caractéristique des liquides, celle de se déformer sous l'effet d'une certaine contrainte. En quelque sorte, on peut assimiler "l'état gel" comme l'intermédiaire entre l'état liquide et l'état solide. Dans le cadre de la présente invention, le liquide retenu par le réseau polymère est une solution aqueuse, en particulier de l'eau. En particulier, les moyens de déploiement du dispositif implantable selon la présente invention sont disposés sur la face envers et/ou la face endroit de la plaque et comprennent un polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux. Avantageusement le polymère déshydraté est apte à former un gel en milieu aqueux à la température corporelle, c'est-à-dire d'environ 36 - 37°C. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, le polymère ne forme pas de gel à une température inférieure à 35°C, avantageusement inférieure ou égale à 30°C et en particulier à une température proche de la température ambiante c'est-à-dire à 20 - 25°C. De façon avantageuse, le gel formé par le polymère selon la présente invention peut être soluble ou insoluble en milieu aqueux, en particulier dans le milieu aqueux d'implantation. Ainsi, dans le cas où le gel est soluble en milieu aqueux, il peut se dissoudre en quelques heures, avantageusement en au moins 1 heure, une fois implanté. De façon avantageuse, le polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux est tel que le gel obtenu à une teneur en eau d'au moins 20 % en poids lorsqu'il est totalement hydraté à 37°C, de manière avantageuse d'au moins 30% en poids, en particulier comprise entre 75 et 99 % en poids. Dans une mode de réalisation particulier, le polymère déshydraté forme un gel au plus tard dans les 15 minutes de sa mise en contact avec un milieu aqueux, c'est-à-dire dans le cas de la présente invention au plus tard dans les 15 minutes de son implantation. De façon avantageuse, le polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux peut être naturel ou synthétique. De façon encore plus avantageuse, ce polymère est bio résorbable, c'est-à-dire qu'il ne reste pas de façon permanente dans le corps humain. Avantageusement la résorption est relativement rapide, c'est-à-dire qu'elle a lieu dans un délai inférieur à trois mois, de façon à limiter les phénomènes inflammatoires. Le polymère selon la présente invention doit être biocompatible puisqu'il est destiné à être implanté dans le corps humain. Avantageusement, ledit polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux est choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : un dérivé de polysaccharide réticulé ou non, tels que le collagène, un dérivé d'acide hyaluronique ou la carboxyméthylcellulose ou un de ses dérivés, les composés vinyliques tels que la polyvinylpyrrolidone (PVP) ou la polyvinylpolypyrrolidone (crospovidone), les polyéthylène glycol, les copolymères d'acide lactique et de polyéthylèneglycol (PLLA/PEG), les copolymères d'acide lactique, d'acide glycolique et de polyéthylèneglycol (PLGA/PEG), les alcools polyvinyliques (PVA) et les polyacrylates tel que le polyhydroxyéthylméthacrylate (PHEM). Au sens de la présente invention, on entend par dérivé de polysaccharide, aussi bien le polysaccharide considéré à l'état pur que ce dernier modifié chimiquement ou mélangé à d'autres produits ou adjuvant biocompatibles. En particulier le dérivé de polysaccharide est choisi dans le 5 groupe constitué du collagène et de ses dérivés, des mucopolysaccharides, des polysaccharides polyanioniques, des glycosaminoglycanes, des celluloses modifiées et des mélanges de ceux-ci. Avantageusement le dérivé de polysaccharide est choisi dans le groupe constitué des dérivés de l'acide hyaluronique (HA) ou d'un de ses sels, des dérivés de la carboxyméthylcellulose 10 (CMC) ou d'un de ses sels, des dérivés de la carboxyméthylamylose (CMA), des dérivés de l'hydroxypropylcellulose (FIPC), des dérivés de l'hydroxypropylméthylcellulose (HPMC), des dérivés de la méthylcellulose (MC), des dérivés de l'hydroxyéthylcellulose (HEC), des dérivés de l'éthylcellulose (EC) ou un mélange de ceux-ci. Avantageusement il s'agit de la 15 carboxyméthylcellulose (CMC). L'acide hyaluronique est un mucopolysaccharide naturel présent entre autres dans le fluide synovial et dans les parois des vaisseaux sanguins. Ce polysaccharide consiste en des résidus de N-acétyle-D-glucosamine et d'acide D-glucuronique relié par des liaisons 1-3-glucuronidiques et R 1-4 20 glucosaminidique respectivement, de sorte que l'unité de construction est désignée -(1>4)-8-D-GIcA-(1>3)-8-D-GIcNac. Les sels de l'acide hyaluronique sont en particulier choisis parmi l'hyaluronate de sodium, l'hyaluronate de potassium, l'hyaluronate de magnésium et l'hyaluronate de calcium. Le dérivé d'acide hyaluronique le plus avantageux est insoluble dans l'eau et 25 biocompatible. Il peut être obtenu par exemple en faisant réagir l'acide hyaluronique avec un agent réticulant polyfonctionnel tel que par exemple un époxyde polyfonctionnel. Avantageusement les procédés pour obtenir de tels produits sont décrits dans les demandes de brevet WO 89/02445, WO 92/00105 et WO 92/20349. 30 En particulier les alcools polyvinyliques utilisables sont ceux décrits dans le brevet US 5.192.326. Les polyacrylates peuvent en particulier être obtenus par polymérisation de l'acide acrylique, de l'acide méthacrylique, du 2-hydroxyléthylméthacrylate, de l'octyle acrylate, du 2-éthylhexyle acrylate, de l'isooctyle acrylate, de l'isononyle acrylate, de l'hexyle acrylate, du butyle acrylate et copolymérisation de ces monomères entre eux ou avec la N-vinyle pyrrolidone, les N-vinyle lactames, l'acrylamide, les polyuréthanes, le polyacrylonitrile, l'acide Pacryloyloxypropionique, l'acide vinylphosphonique. En particulier il s'agit du polyhydroxyéthylméthacrylate (PHEM). Les composés vinyliques peuvent en particulier être choisis parmi les polymères obtenus par polymérisation de N-vinylpyrrolidone, N-vinyle lactame, hydroxyéthylcellulose vinyle, vinyle carbonate, vinyle trifluoacétate et des monomères vinyliques. Avantageusement il s'agit de la polyvinylpyrrolidone. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de la présente invention, les moyens de déploiement consiste en de la polyvinylpyrrolidone, 15 qui est présente sous forme déshydratée avant implantation, et qui sur le site de l'implantation s'hydrate pour former un gel. Le polymère déshydraté selon la présente invention peut être utilisé seul ou en mélange avec un plastifiant ce qui permet de faciliter la pose du polymère sur la plaque selon la présente invention. On entend par 20 « plastifiant » au sens de la présente invention, toute substance, autres que les molécules d'eau, apte notamment à diminuer la température de transition vitreuse du polymère selon la présente invention. Avantageusement le plastifiant est choisi parmi les polyalcools tels que le polyéthylène glycol (PEG), en particulier dans le cas où le polymère déshydraté consiste en du PVP ou de 25 la CMC. De façon avantageuse la teneur en plastifiant du polymère déshydraté selon la présente invention est inférieure à 4 % poids par rapport au poids total du polymère déshydraté, en particulier inférieur à 2 %, de préférence d'au moins 0,5 %, en particulier d'environ 1 %. Avantageusement, le plastifiant a une masse moléculaire moyenne en poids Mw comprise entre 100 g /mol et 30 700 g/mol. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, le polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux est un polymère bio-adhésif dont la fonction adhésive est activable en milieu aqueux. En particulier ce polymère bioadhésif est celui décrit dans les demandes de brevet FR 2.920.671 5 et WO 2005/058383. De façon avantageuse il s'agit du PVP, de la CMC ou de polyacrylates, en particulier du PVP ou de la CMC, de façon encore plus avantageuse du PVP. De préférence, le polymère bioadhésif à une masse moléculaire moyenne en poids Mw compris entre 44 000g /mol et 2.106 g/mol. Avantageusement ce polymère bioadhésif est plastifié à l'aide d'un plastifiant 10 comme indiqué ci-dessus, en particulier à l'aide de polyéthylène glycol. En particulier il s'agit de PVP (tel que le Kollidon K90 de la société BASF) plastifié par 1 % de PEG (tel que le Lutrol E400 de la société BASF). Ainsi dans le cadre de ce mode de réalisation particulier de la présente invention, le polymère déshydraté joue à la fois le rôle de moyens de déploiement et d'adhésif 15 chirurgical dans le milieu d'implantation, grâce à l'activation de ces deux fonctions à l'aide du milieu aqueux d'implantation. Dans le cadre de ce mode de réalisation, le dispositif peut comporter un film de protection disposée sur la ou les faces comportant le polymère bioadhésif afin de protéger ce polymère et, dans le cas où seule une face contient ce polymère, de permettre au chirurgien 20 de savoir laquelle. Ce film de protection peut en particulier être un tissu tissé, non-tissé ou tricoté. Ce film de protection sera retiré par le chirurgien avant implantation du dispositif selon la présente invention. Dans encore un autre mode de réalisation de la présente invention, le moyen de déploiement est disposé sur une seule face de la plaque et forme un 25 film continu non poreux de polymère déshydraté recouvrant de façon uniforme toute la surface de cette face. Ainsi, dans ce cas le moyen de déploiement peut également jouer le rôle de moyens permettant d'éviter les adhérences post chirurgicales après implantation du dispositif dans le corps humain. En effet, l'absence de porosité empêche la colonisation cellulaire immédiate post 30 chirurgicales du côté du dispositif comportant ce film. De façon avantageuse ce film est lisse. De façon encore plus avantageuse, il déborde de la surface de la 2 98 8 5 8 5 13 plaque selon la présente invention de façon à protéger le dispositif de contacts viscéraux, les bords pouvant être par exemple de 5 à 10 mm. En particulier ce type de films est décrit dans les demandes de brevet WO 99/06079 et WO 96/08277. De façon avantageuse le polymère déshydraté utilisé est du collagène ou un de ses dérivés ou un dérivé de l'acide hyaluronique. Dans le cadre de ce mode de réalisation, si l'on souhaite que le moyen de déploiement ait également une fonction anti-adhérence post chirurgicale, le polymère déshydraté utilisé ne doit pas être hydrosoluble et ne doit pas se résorber pendant au moins 28 jours. Dans un autre mode de réalisation de présente invention, les moyens de déploiement comprennent un revêtement à base dudit polymère recouvrant tout ou partie de la face envers et/ou la face endroit et dont la masse surfacique (g/m2) avant implantation, c'est-à-dire avant la formation du gel, représente au moins trois fois la masse surfacique (g/m2) de la plaque textile, avantageusement au moins quatre fois. En particulier l'épaisseur de ce revêtement est comprise entre 0,1 et 0,3 mm. De façon encore plus avantageuse, le dispositif (plaque + polymère déshydraté) présente une masse surfacique comprise entre 160 et 240 g/ m2. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la plaque 20 textile selon la présente invention est enduite de 130 g/m2 de polyvinylpyrrolidone déshydratée. Le dispositif selon la présente invention peut être préparé par un procédé bien connu de l'homme du métier. En particulier lorsque les moyens de déploiement comprennent un polymère apte à former un gel en milieu aqueux, 25 le dispositif est obtenu par enduction ou imprégnation de la plaque textile selon la présente invention par ledit polymère, par des moyens bien connus de l'homme du métier, ou encore par collage par laminage, par fusion ou par une colle biocompatible d'un film de polymère selon la présente invention sur la plaque textile selon la présente invention, par des moyens bien connus de 30 l'homme du métier. Enfin ledit polymère peut également être pulvérisé sur la surface de la plaque textile selon la présente invention. L'enduction, la 2 98 8 5 8 5 14 pulvérisation, le collage ou l'imprégnation peuvent être réalisés sur la face envers et/ou endroit de la plaque textile selon la présente invention, avantageusement sur la face envers. L'imprégnation peut être réalisée en plongeant la plaque textile dans un bain contenant le polymère puis 5 déshydratation du produit obtenu. L'enduction peut être réalisée de la façon suivante : on dépose un bandeau à partir d'une solution aqueuse contenant 2260 grammes de Kollidon 90 de la société BASF (polyvinylpyrrolidone), 25 grammes de Lutrol E400 de la société BASF (polyéthylèneglycol), et 5118 gramme d'eau distillée sur une face de la plaque textile. On utilise ensuite une 10 racle afin d'enduire toute la face de la plaque textile. Grâce à cette racle, le polymère va pénétrer totalement à l'intérieur de la plaque textile de façon à ressortir de l'autre côté de la plaque sur la deuxième face. Ainsi le polymère sera présent sur la deuxième face et sera absent de la première face sur laquelle la racle est passée. Le séchage dans le cas de l'enduction, de la 15 pulvérisation ou de l'imprégnation est avantageusement réalisé à plat, en particulier à température ambiante avantageusement pendant quelques heures, avantageusement au moins 4 heure dans le cas d'une enduction comme indiquée ci-dessus, à une hygrométrie d'environ 65 % d'humidité relative pour éviter le gondolement de la plaque. Le séchage et donc lent. Le dispositif est 20 ensuite découpé selon les dimensions carrés (15 cm x 15 cm ou 30 cm x 30 cm), rectangulaire (15 cm x 20 cm ou 12 cm x 15 cm), ou elliptique (de demi grand-axe 7,5 cm et de demi petit-axe 5,5 cm) puis enroulé sur lui-même dans une configuration de tube, avantageusement de façon à ce que les moyens de déploiement se trouvent situés vers l'intérieur du dispositif après enroulement. 25 Le dispositif est maintenu enroulé pendant au moins une semaine afin de conserver une position au repos enroulé sur lui-même dans une configuration de tube. Il peut ensuite être conditionné puis stérilisé, avant utilisation dans le cadre d'une chirurgie par coelioscopie. Avantageusement la stérilisation a lieu avec de l'oxyde d'éthylène. Ces techniques de stérilisation connue élèvent la 30 température à environ 60°C et tuent les germes. La stérilisation peut également être effectuée à l'aide de rayons gamma mais à condition que la plaque textile ne soit pas en polypropylène. En effet le polypropylène est dégradé si une telle stérilisation et utilisée. Le dispositif selon la présente invention peut donc être utilisé en chirurgie par voie coelioscopie, en particulier en chirurgie pariétale. En particulier le dispositif selon la présente invention peut servir de prothèse, par exemple pour remplacer le péritoine, pour la réfection de la paroi abdominale, destinée au traitement de hernie ou d'éventration, ou pour tout autre chirurgie nécessitant la pose d'une prothèse à base d'une plaque de textile souple selon la présente invention de conformation sensiblement plane. Le dispositif selon la présente invention peut également être utilisé en urologie, en particulier pour le traitement du prolapsus par voie haute par coelioscopie. En particulier, le procédé chirurgical consiste en l'introduction dans la cavité abdominale par le chirurgien de la plaque pré-enroulée (dispositif selon la présente invention) à travers un des trocarts qui traverse la paroi abdominale. Sur le site d'implantation, à la sortie du trocart, la plaque se déploie d'elle- même à l'aide des moyens de déploiement et en particulier grâce à la formation du gel, qui en raison de son poids va donner à la plaque sa forme sensiblement plane. Le chirurgien peut ensuite la fixer facilement à la paroi dans cette conformation déployée. Il n'a donc pas besoin d'effectuer de manipulation supplémentaire pour dérouler la plaque à la sortie du trocart. La présente invention concerne en outre un kit comprenant un tube principal ayant un volume intérieur déterminé, un dispositif implantable selon la présente invention, et une pince de préhension ayant deux tiges, ladite plaque textile selon la présente invention étant dans sa position au repos enroulée sur 25 elle-même disposée autour d'au moins une tige et logée dans le volume intérieur du tube principal. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le kit comprend un moyen d'assemblage amovible des extrémités distales desdites deux tiges, ces extrémités étant donc indépendantes l'une de l'autre. 30 Avantageusement le moyen d'assemblage des extrémités distales consiste en un capuchon en silicone. De façon avantageuse les deux tiges ne sont liées que par les extrémités proximales. Avantageusement le moyen d'assemblage des extrémités proximales consiste en un point de soudure, une vis, de la colle ou une gaine thermo-rétractable. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, la pince de 5 préhension comporte une partie courbée pour faciliter la préhension. Avantageusement, cette partie courbée se trouve à l'extrémité proximale de l'une des deux tiges. Dans encore un autre mode de réalisation de la présente invention, le dispositif implantable selon l'invention a une extrémité insérée entre les deux 10 tiges, le dispositif étant enroulée sur lui-même autour des deux tiges de façon à ce que la deuxième extrémité se trouve à l'extérieur des deux tiges. Avantageusement, le tube du kit selon la présente invention permet le maintien de la forme enroulée et donc de calibrer le diamètre externe du dispositif selon la présente invention. 15 Le kit selon la présente invention peut être fabriqué par des méthodes bien connues de l'homme du métier. En particulier le dispositif selon la présente invention est inséré dans le kit avant sa stérilisation. Le kit selon la présente invention peut être utilisé par le chirurgien de la façon suivante en cas de réparation pariétale par voie coelioscopie : le 20 chirurgien retire le tube. Il garde la pince de préhension sur laquelle est enroulé le dispositif implantable selon l'invention et se débarrasse du tube. Il retire ensuite le moyen d'assemblage amovible des extrémités distales des tiges. Le dispositif implantable selon la présente invention qui est toujours enroulé sur les tiges de la pince de préhension, est alors introduit dans l'un des trocarts. 25 Dès que le dispositif est dans la cavité abdominale, le chirurgien retire la pince de préhension pour laisser tomber le dispositif sur les viscères. Il introduit ensuite ces deux pinces dans les trocarts pour positionner le dispositif sur la partie de la paroi présentant le défaut de paroi abdominale. Le dispositif se déploie alors spontanément pour retrouver une forme sensiblement plane. Il 30 peut alors fixer facilement le dispositif. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description et des dessins qui suivent : la figure 1 montre une perspective en vue éclatée d'un mode de réalisation du kit selon la présente invention ; la figure 2 illustre le dispositif implantable selon l'invention avant implantation ; la figure 3 illustre un exemple.de kit selon la présente invention ; la figure 4 est une représentation schématique d'une coupe transversale d'un premier exemple de dispositif selon la présente invention schématisé dans l'organisme après déploiement pour la réfection de hernie en intra-abdominale extra péritonéal ; la figure 5 est une représentation schématique d'une coupe transversale d'un deuxième exemple de dispositif selon la présente invention schématisé dans l'organisme après déploiement pour la réfection de hernie en intra-abdominale intra péritonéal. Ainsi, selon un exemple de réalisation de la présente invention, il est fourni un dispositif implantable 1 comprenant une plaque textile 2 ayant des faces envers 3 et endroits 4 opposées. Cette plaque comprend des orifices de forme géométrique déterminée 6. Elle est pourvue de moyens de déploiement 20 activable par milieu aqueux 5 sur sa face envers 3 qui consiste en une couche de polymère apte à former un gel en milieu aqueux. Avantageusement il s'agit d'un Lricol de type Lulle de 28 g/m2 réalisé avec un monofilament polypropylène de diamètre 0,lmm enduit de 130 g/m2 de polyvinylpyrrolidone déshydratée plastifié avec 1% de polyéthylèneglycol. 25 Comme illustré à la figure 2, ce dispositif est fourni au chirurgien sous la forme pré-enroulée dans la direction P avant son implantation. Après implantation, le dispositif retrouvera une forme sensiblement plane comme illustré aux figures 4 et 5. Selon un autre exemple de réalisation de la présente invention illustré 30 aux figures 1 et 3, il est fourni un kit 7 comprenant un tube principal 8 de volume intérieur déterminé, le dispositif selon l'invention 1 par exemple tel que décrit ci-dessus, étant enroulé autour de deux tiges 10 et 11 d'une pince de préhension 9. Une des deux tiges 10 est courbée dans sa partie proximale pour une préhension plus aisée. Les deux tiges 10 et 11 sont fixées l'une à l'autre à l'extrémité proximale à l'aide d'un moyen de fixation 12 et à l'extrémité distale à l'aide d'un moyen de fixation amovible 13, par exemple un capuchon en silicone 13. Le dispositif implantable 1 selon la présente invention peut être implanté en intraabdominale extra péritonéal comme schématisé à la figure 4. Il est donc disposé entre les viscères 14 et le péritoine 15 d'un côté et la paroi abdominale 16, une couche de tissu adipeux 17 et la peau 18 de l'autre côté. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, le moyen de déploiement activable par milieu aqueux 5 consiste en un polymère déshydraté qui a également la fonction d'être bioadhésif et qui se trouve disposé sur une seule face 3 de la plaque textile 2. Cette face 3 est disposée au regard de l'orifice herniaire ou de l'éventration 19, obturant la couche de tissu adipeux 17 et la paroi abdominale 16, après que le sac herniaire ait été disséqué et repoussé (non représenté). Après implantation, une fois que la fonction de déploiement et la fonction adhésive sont activées, le dispositif 1 adhère immédiatement à la zone 20. Le pouvoir adhésif et la quantité de polymère bioadhésif sont suffisants pour que le dispositif selon la présente invention ne s'écroule pas sur lui-même et que toute la surface de la face 3 reste en contact avec la zone 20 à renforcer suffisamment longtemps pour que la fibrose et le développement des tissus conjonctifs aient lieu et fixent définitivement à la plaque textile 2. Au bout de cette période d'environ 28 jours, le polymère bioadhésif 5 a été totalement 25 absorbé et éliminé naturellement par l'organisme de sorte que seule la plaque textile 2 ayant une masse surfacique faible subsiste et assure le rôle de renfort mécanique de la zone 20. Dans cet exemple, avant implantation, le dispositif selon la présente invention sera muni d'une feuille de protection 21 comme illustré à la figure 1 qui permet de protéger les moyens de déploiement 5, en 30 particulier lorsqu'ils ont également la fonction de moyen d'adhésion, et qui servent au chirurgien à reconnaître facilement sur quelle face 3 de la plaque textile 2 se trouvent ces moyens. Le dispositif implantable 1 selon la présente invention peut également être implanté en intraabdominale intra péritonéal comme schématisé à la figure 5. Il est donc disposé entre d'un côté les viscères 14 et de l'autre côté le péritoine 15, la paroi abdominale 16, une couche de tissu adipeux 17 et la peau 18, au regard de l'éventration ou de l'orifice herniaire 19 une fois que le sac herniaire a été repoussé (non représenté). Dans l'exemple représenté sur la figure 5, le moyen de déploiement activable par milieu aqueux 5 consiste en un film polymère qui a également la fonction d'éviter les adhérences post chirurgicales et qui se trouve disposé sur une seule face 3 de la plaque textile 2. Cette face 3 est donc disposée au regard des viscères 14 afin d'éviter l'adhérence des viscères sur la plaque textile 2. En effet, les viscères 14 ne peuvent s'accrocher à la plaque textile 2 notamment par la fibrose. En général, 15 ce film va se résorber mais pendant une durée compatible avec la reconstitution tissulaire, par exemple celle du péritoine. Sa résorption assure la protection contre les phénomènes d'adhésion initiaux, c'est-à-dire dans la première semaine postopératoire, ou autrement dit, pendant le laps de temps nécessaire à l'intégration tissulaire de la face opposée 4 de la plaque textile 2. 20 Ainsi grâce au dispositif selon la présente invention, le chirurgien n'est plus obligé d'enrouler le dispositif sur le site opératoire. En outre, il peut utiliser une plaque légère (inférieure à 50 g/m2) et la plaque ne possède pas suffisamment de mémoire de forme pour se dérouler difficilement. Au contraire le dispositif selon la présente invention se déroulera spontanément après 25 implantation par chirurgie coelioscopie par exemple dans les conditions de température et d'humidité intraabdominale (37°C et 100 % d'humidité relative) pour reprendre alors une forme sensiblement plane. Avantageusement, il est en revanche impossible de le dérouler sans exercer une contrainte relativement importante dans les conditions de taux d'humidité relative ambiante inférieure 30 de 65 %, et en particulier à une température ambiante inférieure à 30°C
La présente invention concerne un dispositif implantable (1), notamment par coelioscopie, comprenant une plaque textile (2) ayant des face envers (3) et endroits (4) opposées, une masse surfacique inférieure ou égale à 50 g/m et comprenant des monofilaments, ladite plaque se présentant dans une position au repos enroulée sur elle-même dans une configuration de tube, comprenant des moyens de déploiement (5) activables par milieu aqueux aptes à faire passer ladite plaque de ladite position au repos à une position d'implantation dans laquelle ladite plaque a une configuration sensiblement plane. Elle concerne également un kit (7) comprenant un tube principal (8) ayant un volume intérieur déterminé, un dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, et une pince de préhension (9) ayant deux tiges (10, 11), ladite plaque (2) étant dans sa position au repos enroulée sur elle-même disposée autour d'au moins une tige (10,11) et logée dans le volume intérieure du tube principal (8).
1. Dispositif implantable (1) , notamment par coelioscopie, comprenant une plaque textile (2) ayant des face envers (3) et endroits (4) opposées, une masse surfacique inférieure ou égale à 50 g/m2 et comprenant des monofilaments, ladite plaque se présentant dans une position au repos enroulée sur elle-même dans une configuration de tube, comprenant des moyens de déploiement (5) activables par milieu aqueux aptes à faire passer ladite plaque de ladite position au repos à une position d'implantation dans laquelle ladite plaque a une configuration sensiblement plane. 2. Dispositif implantable selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déploiement (5) sont disposés sur la face envers (3) et/ou la face endroit (4) de la plaque (2) et comprennent un polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux. 3. Dispositif implantable selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé en ce que dans la position au repos, la plaque (2) est enroulée sur elle-même de la face endroit (4) vers la face envers (3) selon la direction (P) et 20 en ce que les moyens de déploiement (5) sont disposés sur la face envers (3). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la plaque (2) comprend des orifices (6) ayant une forme géométrique déterminée, notamment une forme de losange, rectangle, carré, hexagonale, 25 ou octogonale, délimitée par des segments constitués de fils tricotés. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les droites qui prolongent lesdits segments sont sécantes à la direction d'enroulement (P) de ladite plaque. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit polymère déshydraté apte à former un gel en milieu aqueux est choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : un dérivé de polysaccharide réticulé ou non tels que le collagène, un dérivé d'acide 5 hyaluronique ou la carboxyméthylcellulose ou un de ses dérivés, les composés vinyliques tels que la polyvinylpyrrolidone (PVP) ou la polyvinylpolypyrrolidone (crospovidone), les polyéthylène glycol, les copolymères d'acide lactique, et de polyéthylèneglycol (PLLA/PEG), les copolymères d'acide lactique d'acide glycolique et de polyéthylèneglycol (PLGA/PEG), les alcools polyvinylique (PVA) 10 et les polyacrylate tel que le polyhydroxyéthylméthacrylate (PHEM). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ledit polymère déshydraté est la polyvinylpyrrolidone (PVP). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que ledit polymère déshydraté est un polymère bio-adhésif dont la fonction adhésive est activable en milieu aqueux. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce 20 que le moyen de déploiement est disposé sur une seule face (3) de la plaque (2) et forme un film continu non poreux de polymère déshydraté recouvrant de façon uniforme toute la surface de celle face (3). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce 25 que les moyens de déploiement (5) comprennent un revêtement à base dudit polymère recouvrant tout ou partie la face envers (3) et/ou la face endroit (4) dont la masse surfacique (g/m2) représente au moins trois fois la masse surfacique (g/m2) de la plaque textile (2). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la plaque textile (2) est tricotée avec des monofilaments, de préférence ayant un diamètre inférieur ou égale à 0,2 mm. 5 12. Kit (7) comprenant un tube principal (8) ayant un volume intérieur déterminé, un dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 11, et une pince de préhension (9) ayant deux tiges (10, 11), ladite plaque (2) étant dans sa position au repos enroulée sur elle-même disposée autour d'au moins une tige (10,11) et logée dans le volume intérieure du tube principal (8). 10 13. Kit selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'assemblage amovible (13) des extrémités distales desdites deux tiges (10,11).
A
A61
A61F,A61B,A61L
A61F 2,A61B 17,A61L 27
A61F 2/00,A61B 17/94,A61L 27/52
FR2984338
A1
PNEUMATIQUE COMPORTANT DES CABLES D'ARMATURE DE CARCASSE PRESENTANT UNE FAIBLE PERMEABILITE, ET DES FILS TEXTILES ASSOCIES A L'ARMATURE DE CARCASSE
20,130,621
1 - PNEUMATIQUE COMPORTANT DES CABLES D'ARMATURE DE CARCASSE PRESENTANT UNE FAIBLE PERMEABILITE, ET DES FILS TEXTILES ASSOCIES A L'ARMATURE DE CARCASSE [0001] La présente invention concerne un pneumatique, à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. [0002] D'une manière générale dans les pneumatiques de type poids-lourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°. Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45° et 90°, cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45° en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. [0003] Dans le cas des pneumatiques pour véhicules "Poids-Lourds", une seule couche de protection est habituellement présente et ses éléments de protection sont, dans la plupart des cas, orientés dans la même direction et avec le même angle en valeur absolue que ceux des éléments de renforcement de la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et donc radialement adjacente. Dans le cas de pneumatiques de Génie Civil destinés aux roulages sur sols plus ou moins accidentés, la présence de deux couches de protection est avantageuse, les éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante et les - 2 - éléments de renforcement de la couche de protection radialement intérieure étant croisés avec les éléments de renforcement inextensibles de la couche de travail radialement extérieure et adjacente à ladite couche de protection radialement intérieure. [0004] La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de roulement du pneumatique. [0005] La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. [0006] La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. [0007] L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. [0008] Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. [0009] Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. [0010] Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre ; par contre l'endurance de ce dernier est pénalisée. Pour autoriser un voire deux rechapages de tels pneumatiques afin d'allonger leur durée de vie, il est nécessaire de conserver une structure et notamment une armature de carcasse dont les propriétés d'endurance sont suffisantes pour supporter lesdits rechapages. [0011] Les roulages prolongés dans des conditions particulièrement sévères des pneumatiques ainsi construits font effectivement apparaître des limites en termes d'endurance de ces pneumatiques. - 3 - [0012] Les éléments de l'armature de carcasse sont notamment soumis à des contraintes de flexion et compression lors des roulages qui vont à l'encontre de leur endurance. Les câbles qui constituent les éléments de renforcement des couches de carcasse sont en effet soumis à des contraintes importantes lors du roulage des pneumatiques, notamment à des flexions ou variations de courbure répétées induisant au niveau des fils des frottements, et donc de l'usure, ainsi que de la fatigue ; Ce phénomène est qualifié de "fatigue-fretting". [0013] Pour remplir leur fonction de renforcement de l'armature de carcasse du pneumatique, lesdits câbles doivent tout d'abord présenter une bonne flexibilité et une endurance élevée en flexion, ce qui implique notamment que leurs fils présentent un diamètre relativement faible, de préférence inférieur à 0,28 mm, plus préférentiellement inférieur à 0,25 mm, plus petit généralement que celui des fils utilisés dans les câbles conventionnels pour les armatures de sommet des pneumatiques. [0014] Les câbles de l'armature de carcasse sont également sujets à des phénomènes dits de "fatigue-corrosion" dus à la nature même des câbles qui favorisent le passage voire drainent des agents corrosifs tels que l'oxygène et l'humidité. En effet, l'air ou l'eau qui pénètrent dans le pneumatique par exemple lors d'une dégradation lors d'une coupure ou plus simplement du fait de la perméabilité, même faible de la surface intérieur du pneumatique, peuvent être conduits par les canaux formés au sein des câbles du fait même de leur structure. [0015] Tous ces phénomènes de fatigue que l'on regroupe généralement sous le terme générique de "fatigue-fretting-corrosion" sont à l'origine d'une dégénérescence progressive des propriétés mécaniques des câbles et peuvent affecter, pour les conditions de roulage les plus sévères, la durée de vie de ces derniers. [0016] Pour améliorer l'endurance de ces câbles de l'armature de carcasse, il est notamment connu d'augmenter l'épaisseur de la couche de caoutchouc qui forme la paroi interne de la cavité du pneumatique pour limiter au mieux la perméabilité de ladite couche. Cette couche est habituellement pour partie composée de butyle de façon à augmenter l'étanchéité du pneumatique. Ce type de matériau présente l'inconvénient d'augmenter le coût du pneumatique. - 4 - [0017] Il est encore connu de modifier la construction desdits câbles afin notamment d'augmenter leur pénétrabilité par le caoutchouc, et ainsi limiter voire éliminer le passage des agents oxydants par les canaux formés au sein des câbles. Des pneumatiques ainsi réalisés ont mis en évidence, des problèmes d'apparition de poche d'air lors de la fabrication du pneumatique. [0018] En effet, les différentes étapes de fabrication conduisent à la formation de poches d'air occlus. Dans le cas de pneumatiques comportant une armature de carcasse formée de câbles dont la structure forme des canaux pouvant conduire l'air, ces poches d'air disparaissent du fait de la diffusion de l'air dans les matériaux notamment au travers desdits canaux existant au sein des câbles. Dans le cas de pneumatiques comportant une armature de carcasse formée de câbles dont la structure est fortement pénétrée par le caoutchouc, ces poches d'air subsistent à l'issue des étapes de fabrication. Il apparaît uniquement un déplacement de ces poches d'air durant l'étape de cuisson du pneumatique, celles étant déplacées vers des zones où s'exerce une faible pression. Le déplacement de l'air se fait le long de l'armature de carcasse suivant des passages existant entre les éléments de renforcement, les couches de mélange caoutchouteux couvrant les éléments de renforcement formant des zones de renfoncement parallèles aux éléments de renforcement avant l'étape de cuisson du pneumatique. Ces zones de renfoncement autorisent ainsi l'air à se déplacer légèrement en fonction de la pression qui s'exerce sur les régions où se trouvent les poches d'air. La pression ou les variations de pression interviennent notamment lors de l'étape de cuisson du pneumatique ou bien durant l'étape de conformation si celle-ci existe. [0019] L'apparition de ces poches d'air est le plus souvent rédhibitoire selon leur localisation et peuvent nécessiter la mise au rebus des pneumatiques, celles-ci pouvant devenir des zones de fragilité du pneumatique. Les coûts de fabrication deviennent alors inacceptables du simple fait des mauvais rendements en production. [0020] Il a par ailleurs déjà été proposé des solutions consistant en la mise en place des fils textiles associés sur au moins une couche de l'armature de carcasse. De tels fils peuvent permettre de drainer l'air occlus lors de la fabrication du pneumatique et conduit ainsi à une productivité supérieure à celle évoquée précédemment et donc à des coûts de fabrication plus intéressants. De telles solutions sont par exemple décrites dans les demandes de brevet W010/072463 et W010/072464. - 5 - [0021] Il s'avère toutefois que, dans des conditions de roulage particulièrement sévères notamment en termes de charge et température, des pneumatiques ainsi réalisés présentent des performances en matière d'endurance moindres comparées à celles de pneumatiques ne comportant pas de tels fils textiles associés sur au moins une couche de l'armature de carcasse. [0022] Les inventeurs se sont ainsi donnés pour mission de fournir des pneumatiques pour véhicules lourds de type "Poids-Lourds", dont les performances d'usure sont conservées pour des usages routiers et dont les performances notamment d'endurance sont améliorées notamment au regard des phénomènes de "fatigue-corrosion" ou de "fatigue- fretting-corrosion", quelles que soient les conditions de roulage et dont le coût de fabrication reste acceptable. [0023] Ce but a été atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale, constituée d'au moins une couche d'éléments de renforcement métalliques, ledit pneumatique comprenant une armature de sommet, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse étant des câbles, avantageusement non frettés, présentant au test dit de perméabilité un débit inférieur à 20 cm3/mn, au moins une couche de l'armature de carcasse étant pourvue sur au moins une face de fils textiles et au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle- ci, étant un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée: (i) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou AlOH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de façon à recouvrir au moins partiellement leur surface de fonctions SiOH et/ou A10H, de surface spécifique - 6 - comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 40 pce, (ii) soit par un coupage de noir de carbone de surface spécifique BET comprise entre 30 et 160 m2/g et une charge blanche décrite en (i), dans lequel le taux global de charge est supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 50 pce et le taux en pce de charge blanche est supérieur ou égal au taux de noir de carbone en pce moins 5. [0024] La mesure de surface spécifique BET est effectuée selon la méthode de BRUNAUER, EMMET et TELLER décrite dans "The Journal of the American Chemical Society", vol. 60, page 309, février 1938, correspondant à la norme NFT 45007 de novembre 1987. [0025] Dans le cas d'utilisation de charge claire ou charge blanche, il est nécessaire d'utiliser un agent de couplage et/ou de recouvrement choisi parmi les agents connus de l'homme de l'art. Comme exemples d'agents de couplage préférentiel, on peut citer les alcoxysilanes sulfurés du type polysulfure de bis-(3-trialcoxysilylpropyle), et parmi ceux-ci notamment le tétrasulfure de bis-(3-triéthoxysilylpropyle) commercialisé par la Société DEGUSSA sous les dénominations Si69 pour le produit liquide pur et X5OS pour le produit solide (coupage 50/50 en poids avec du noir N330). Comme exemples d'agents de recouvrement on peut citer un alcool gras, un alkylalcoxysilane tel qu'un hexadécyltriméthoxy ou triéthoxysilane respectivement commercialisés par la Société DEGUSSA sous les dénominations Sil 16 et Si216, la diphénylguanidine (DPG), un polyéthylène glycol (PEG), une huile silicone éventuellement modifié au moyen des fonctions OH ou alcoxy. L'agent de recouvrement et/ou de couplage est utilisé dans un rapport pondéral par rapport à la charge à 1/100 et à 20/100, et préférentiellement compris entre 2/100 et 15/100 lorsque la charge claire représente la totalité de la charge renforçante et compris entre 1/100 et 20/100 lorsque la charge renforçante est constituée par un coupage de noir de carbone et de charge claire. [0026] Comme autres exemples de charges renforçantes ayant la morphologie et les fonctions de surface SiOH et/ou A1OH des matières de type silice et/ou alumine précédemment décrites et pouvant être utilisées selon l'invention en remplacement partiel ou total de celles-ci, on peut citer les noirs de carbone modifiés soit au cours de la synthèse par - 7 - addition à l'huile d'alimentation du four d'un composé du silicium et/ou d'aluminium soit après la synthèse en ajoutant, à une suspension aqueuse de noir de carbone dans une solution de silicate et/ou d'aluminate de sodium, un acide de façon à recouvrir au moins partiellement la surface du noir de carbone de fonctions SiOH et/ou Al0H. Comme exemples non limitatifs de ce type de charges carbonées avec en surface des fonctions SiOH et/ou A10H, on peut citer les charges type CSDP décrites dans la Conférence N° 24 du Meeting ACS, Rubber Division, Anaheim, Californie, 6-9 mai 1997 ainsi que celles de la demande de brevet EP-A-0 799 854. [0027] Lorsqu'une charge claire est utilisée comme seule charge renforçante, les propriétés d'hystérèse et de cohésion sont obtenues en utilisant une silice précipitée ou pyrogénée, ou bien une alumine précipitée ou bien encore un aluminosilicate de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g. Comme exemples non limitatifs de ce type de charge, on peut citer les silices KS404 de la Société Akzo, Ultrasil VN2 ou VN3 et BV3370GR de la Société Degussa, Zeopol 8745 de la Société Huber, Zeosil 175MP ou Zeosil 1165MP de la société Rhodia, HI-SIL 2000 de la Société PPG etc... [0028] Parmi les élastomères diéniques pouvant être utilisés en coupage avec le caoutchouc naturel ou un polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4, on peut citer un polybutadiène (BR) de préférence à majorité d'enchaînements cis-1,4, un copolymère styrène-butadiène (SBR) solution ou émulsion, un copolymère butadiène- isoprène (BIR) ou bien encore un terpolymère styrène-butadiène-isoprène (SBIR). Ces élastomères peuvent être des élastomères modifiés en cours de polymérisation ou après polymérisation au moyen d'agents de ramification comme un divinylbenzène ou d'agents d'étoilage tels que des carbonates, des halogénoétains, des halogénosiliciums ou bien encore au moyen d'agents de fonctionnalisation conduisant à un greffage sur la chaîne ou en bout de chaîne de fonctions oxygénées carbonyle, carboxyle ou bien d'une fonction amine comme par exemple par action de la diméthyl ou de la diéthylamino benzophénone. Dans le cas de coupages de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 avec un ou plusieurs des élastomères diéniques, mentionnés ci-dessus, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique est utilisé de préférence à un taux majoritaire et plus préférentiellement à un taux supérieur à 70 pce. [0029] Les compositions conformes à l'invention peuvent réticuler sous l'action du soufre, des peroxydes ou de bismaléïmides avec ou sans soufre. Elles peuvent également contenir les autres constituants habituellement utilisés dans les mélanges de caoutchouc, comme des plastifiants, des pigments , des antioxydants, des accélérateurs de réticulation tels que les dérivés du benzothiazole (par exemples TBBS, CBS), la diphénylguanidine, l'hexaméthylène tétramine, etc. [0030] Les compositions conformes à l'invention peuvent être préparées selon des procédés connus de travail thermomécanique des constituants en une ou plusieurs étapes. On peut par exemple les obtenir par un travail thermomécanique en une étape dans un mélangeur interne qui dure de 3 à 7 minutes avec une vitesse de rotation des palettes de 50 tours par minute ou en deux étapes dans un mélangeur interne qui durent respectivement 3 à 5 minutes et 2 à 4 minutes suivies d'une étape de finition effectuée à environ 80°C pendant laquelle sont incorporés le soufre et l'accélérateur, dans le cas d'une composition réticulée au soufre. [0031] Ladite au moins une couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci, ainsi définie selon l'invention présente des propriétés de cohésion supérieures à celles des mélanges habituellement utilisés pour réaliser ces couches de remplissage en zone basse du pneumatique. [0032] Au sens de l'invention, un mélange caoutchouteux cohésif est un mélange caoutchouteux notamment robuste à la fissuration. La cohésion d'un mélange est ainsi évaluée par un test de fissuration en fatigue réalisé sur une éprouvette « PS » (pure shear). Il consiste à déterminer, après entaillage de l'éprouvette, la vitesse de propagation de fissure « Vp » (nm/cycle) en fonction du taux de restitution d'énergie « E » (J/m2). Le domaine expérimental couvert par la mesure est compris dans la plage -20°C et +150°C en température, avec une atmosphère d'air ou d'azote. La sollicitation de l'éprouvette est un déplacement dynamique imposé d'amplitude comprise entre 0.1mm et lOmm sous forme de sollicitation de type impulsionnel (signal « haversine » tangent) avec un temps de repos égal à la durée de l'impulsion ; la fréquence du signal est de l'ordre de 10Hz en moyenne. [0033] La mesure comprend 3 parties : - 9 - - Une accommodation de l'éprouvette « PS », de 1000 cycles à 27% de déformation. - une caractérisation énergétique pour déterminer la loi « E » = f (déformation). Le taux de restitution d'énergie « E » est égal à W0*h0, avec WO = énergie fournie au matériau par cycle et par unité de volume et h0 = hauteur initiale de l'éprouvette. L'exploitation des acquisitions « force / déplacement » donne ainsi la relation entre « E » et l'amplitude de la sollicitation. - La mesure de fissuration, après entaillage de l'éprouvette « PS ». Les informations recueillies conduisent à déterminer la vitesse de propagation de la fissure « Vp » en fonction du niveau de sollicitation imposé « E ». [0034] Cette amélioration des propriétés de cohésion est particulièrement intéressante et surprenante car des mélanges élastomériques de ce type étaient plutôt connus pour leurs propriétés de résistance aux cassures ou de résistance à la déchirabilité correspondant à des mélanges pouvant résister à des chocs brutaux. [0035] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les fils textiles présentent un diamètre compris entre 0.1 et 0.5 et de préférence encore entre 0.2 et 0.4 mm. [0036] La mesure du diamètre des fils textiles est réalisée sur un micromètre laser commercialisée sous le nom laser Z-Mike, série 1200. La mesure est effectuée avec une prétension appliquée sur le fil et calculée sur la base de 0.5 cN/Tex. [0037] Les fils textiles sont avantageusement des fils qui ne confèrent aucune ou quasiment aucune propriété mécanique au pneumatique, tels que des fils de coton. Les fils textiles présentent avantageusement des propriétés drainantes de l'air. En outre, l'augmentation de la masse globale du pneumatique du fait de la présence de ces fils textiles est tout à fait négligeable. [0038] Avantageusement encore, les directions principales des fils textiles sont parallèles entre elles. [0039] Les fils textiles sont avantageusement mis en place sur la surface axialement extérieure dans les flancs de l'armature de carcasse. Dans le cas d'un pneumatique comportant des tringles autour desquelles l'armature de carcasse forme un retournement, - 10 - les fils textiles sont avantageusement mis en place sur la surface qui vient au contact de la tringle. Ce positionnement est particulièrement avantageux pour assurer une évacuation complète des poches d'air qui se forment lors de la fabrication du pneumatique, celles-ci apparaissant essentiellement sur la surface axialement et/ou radialement extérieure de l'armature de carcasse lors de la fabrication. [0040] Des fils textiles peuvent encore être mis en place sur les deux faces d'une couche d'armature de carcasse. [0041] Dans le cas d'une armature de carcasse comportant plusieurs couches d'éléments de renforcement, chacune desdites couches peut comporter des fils textiles sur au moins une face. [0042] Le test dit de perméabilité permet de déterminer la perméabilité longitudinale à l'air des câbles testés, par mesure du volume d'air traversant une éprouvette sous pression constante pendant un temps donné. Le principe d'un tel test, bien connu de l'homme du métier, est de démontrer l'efficacité du traitement d'un câble pour le rendre imperméable à l'air ; il a été décrit par exemple dans la norme ASTM D2692-98. [0043] Le test est réalisé sur des câbles extraits directement, par décorticage, des nappes de caoutchouc vulcanisées qu'ils renforcent, donc pénétrés par le caoutchouc cuit. [0044] Le test est réalisé sur 2 cm de longueur de câble, enrobé donc par sa composition de caoutchouc (ou gomme d'enrobage) environnante à l'état cuit, de la manière suivante : on envoie de l'air à l'entrée du câble, sous une pression de 1 bar, et on mesure le volume d'air à la sortie, à l'aide d'un débitmètre (calibré par exemple de 0 à 500 cm3/min). Pendant la mesure, l'échantillon de câble est bloqué dans un joint étanche comprimé (par exemple un joint en mousse dense ou en caoutchouc) de telle manière que seule la quantité d'air traversant le câble d'une extrémité à l'autre, selon son axe longitudinal, est prise en compte par la mesure ; l'étanchéité du joint étanche lui-même est contrôlée préalablement à l'aide d'une éprouvette de caoutchouc pleine, c'est-à-dire sans câble. [0045] Le débit d'air moyen mesuré (moyenne sur 10 éprouvettes) est d'autant plus faible que l'imperméabilité longitudinale du câble est élevée. La mesure étant faite avec une précision de ± 0,2 cm3/min, les valeurs mesurées inférieures ou égales à 0,2 cm3/min sont - 11 - considérées comme nulles ; elles correspondent à un câble qui peut être qualifié d'étanche (totalement étanche) à l'air selon son axe (i.e., dans sa direction longitudinale). [0046] Ce test de perméabilité constitue un moyen simple de mesure indirecte du taux de pénétration du câble par une composition de caoutchouc. Le débit mesuré est d'autant plus faible que le taux de pénétration du câble par le caoutchouc est élevé. [0047] Le taux de pénétration d'un câble peut encore être estimé selon la méthode décrite ci-après. Dans le cas d'un câble à couches, la méthode consiste dans un premier temps à éliminer la couche extérieure sur un échantillon d'une longueur comprise entre 2 et 4 cm pour ensuite mesurer selon une direction longitudinale et selon un axe donné la somme des longueurs de mélange caoutchouteux rapporté sur la longueur de l'échantillon. Ces mesures de longueurs de mélange caoutchouteux excluent les espaces non pénétrés sur cet axe longitudinal. Ces mesures sont répétées sur trois axes longitudinaux répartis sur la périphérie de l'échantillon et répétées sur cinq échantillons de câbles. [0048] Lorsque le câble comporte plusieurs couches, la première étape d'élimination est répétée avec la couche nouvellement extérieure et les mesures de longueurs de mélange caoutchouteux selon des axes longitudinaux. [0049] Une moyenne de touts les rapports de longueurs de mélange caoutchouteux sur les longueurs des échantillons ainsi déterminés est ensuite effectuée pour définir le taux de pénétration du câble. [0050] Les inventeurs ont su mettre en évidence qu'un pneumatique ainsi réalisé selon l'invention conduit à des améliorations en termes de compromis endurance et coûts de fabrication très intéressants. En effet, les câbles de l'armature de carcasse présentant au test dit de perméabilité un débit inférieur à 20 cm3/mn permettent de limiter les risques liés à la corrosion. En outre, la présence des fils textiles associés à au moins une face d'au moins une couche de l'armature de carcasse permettent de drainer l'air occlus lors de la fabrication du pneumatique et donc conduit à une productivité supérieure à celle évoquée précédemment et donc à des coûts plus intéressants. [0051] Les inventeurs ont encore su mettre en évidence que la présence des fils textiles peut conduire, au niveau de la zone basse du pneumatique, à des apparitions de fissuration - 12 - des mélanges caoutchouteux au contact de l'armature de carcasse sur laquelle les fils textiles sont déposés, dans certaines conditions de roulage particulièrement sévères notamment en termes de charge et température. Les inventeurs pensent interpréter ces apparitions de fissuration par la présence des fils textiles qui peuvent créer des poches d'air et/ou d'humidité pouvant se localiser dans des zones favorisant l'oxydation des mélanges et l'apparition d'amorces de fissuration du fait des déformations excessives subies par le pneumatique dans lesdites conditions de roulage particulièrement sévères. La présence d'au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci conforme à l'invention et donc présentant notamment des propriétés de cohésion supérieures aux mélanges habituellement utilisés pour ce type de mélange permet de limiter l'apparition et/ou la propagation de fissures dans ce mélange élastomérique dans les conditions de roulage particulièrement sévères évoquées précédemment. [0052] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les fils textiles sont parallèles entre eux et orientés selon une direction parallèle à celle des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse. [0053] De préférence encore selon ce premier mode de réalisation de l'invention, le rapport du pas entre deux fils textiles sur le pas entre les éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse est supérieur à 10. [0054] Le pas entre deux fils textiles est mesuré selon une direction perpendiculaire à la direction desdits fils textiles. Le pas entre les éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse est mesuré selon une direction perpendiculaire à la direction desdits éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse. [0055] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les fils textiles sont orientés principalement selon une direction parallèle à celle des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse et sont ondulés autour de cette direction principale. [0056] Les inventeurs ont su mettre en évidence que l'ondulation des fils textiles peut permettre d'optimiser, notamment par rapport à des fils rectilignes, la probabilité pour l'air - 13 - occlus de rencontrer un « drain » soit dès la formation d'une poche d'air, soit lors d'un déplacement de ladite poche d'air selon une direction parallèle aux éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse durant les étapes de fabrication du pneumatique comme il l'a été évoqué précédemment. [0057] Avantageusement selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, les ondulations des fils textiles sont en phase les unes avec les autres. [0058] Selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, le rapport du pas entre deux fils textiles sur l'amplitude d'ondulation est avantageusement compris entre 0.5 et 1. Un tel rapport permet d'optimiser la zone occupée par les fils textiles sur la couche d'armature de carcasse selon la direction perpendiculaire à la direction principale de pose desdits fils et donc perpendiculaire à la direction des éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse. Une telle occupation de ladite zone permet d'assurer le drainage de l'air sur la totalité de la surface de la couche d'armature de carcasse. [0059] Le pas entre deux fils textiles est mesuré selon une direction perpendiculaire à la direction principale desdits fils textiles et donc perpendiculaire à la direction des éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse. [0060] De préférence encore selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, le rapport du pas entre deux fils textiles sur le pas entre les éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse est supérieur à 10. De même que précédemment, l'augmentation du nombre de fils textiles par rapport au nombre d'éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse permet d'assurer un meilleur drainage pour un coût modéré. La pose des fils textiles ayant un coût le nombre de fils posés doit rester limité. [0061] De préférence encore, le rapport de la période d'ondulation sur l'amplitude d'ondulation est compris entre 5 et 20. Un tel rapport conduit à une ondulation des fils textiles qui va notamment permettre d'éviter les risques de casse des fils textiles durant les différentes phases de fabrication du pneumatique du fait des contraintes imposées. La valeur de 20 garantit un drainage satisfaisant, des périodes trop importantes pouvant conduire à un - 14 - risque de ne pas présenter de drain (fil textile) dans une zone ou l'air occlus est présent ou même se déplace. [0062] Avantageusement encore, le pas entre les fils textiles est constant et l'amplitude et la période d'ondulation sont constantes. [0063] Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les fils textiles sont orientés principalement selon une direction rectilignes et lesdits fils textiles forment un angle avec la direction des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse supérieur à 10°, et de préférence supérieur à 25°. [0064] Selon ce troisième mode de réalisation de l'invention, l'angle formé par lesdits fils textiles avec la direction des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse est avantageusement supérieur à 45° et de préférence encore supérieur à 65°. Des angles inférieurs à ces valeurs nécessitent un nombre plus important de fils textiles pour assurer une évacuation optimum des poches d'air occlus. En effet, des angles supérieurs à ces valeurs sont plus adaptés avec un nombre de fils inférieur et donc un pas entre les fils plus grands pour assurer une évacuation optimale des poches d'air occlus. L'optimum en termes de nombre de fils correspond à un angle formé par lesdits fils textiles avec la direction des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse égal à 90°. Toutefois les contraintes de fabrication peuvent imposer des angles inférieurs pour assurer une productivité satisfaisante en considérant que les fils textiles sont avantageusement mis en place lors de la fabrication de la couche d'armature de carcasse. Au cas par cas, l'homme du métier déterminera le meilleur compromis entre le nombre de fils textiles nécessaires et l'angle de pose de ceux-ci. [0065] De préférence encore, le rapport du pas entre deux fils textiles selon ce troisième mode de réalisation de l'invention, mesuré selon une direction parallèle à la direction des éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse, sur le pas entre les éléments de renforcement de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse est supérieur à 10. De même qu'évoqué précédemment l'augmentation du nombre de fils textiles par rapport au nombre d'éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse permet d'assurer un meilleur drainage -15- pour un coût modéré. La pose des fils textiles ayant un coût le nombre de fils posés doit toutefois rester limité. [0066] De préférence encore selon ce troisième mode de réalisation de l'invention, au moins une couche de l'armature de carcasse est pourvue sur au moins une face d'au moins deux couches de fils textiles d'orientation rectilignes, lesdits fils textiles étant croisés d'une couche à la suivante. Un tel arrangement de fils textiles peut autoriser un drainage des poches d'air occlus plus sûr pour un nombre de fils donnés et donc avec des arrangements de fils présentant des pas entre les fils plus importants. [0067] Les inventeurs ont encore su mettre en évidence que l'efficacité des fils textiles pour évacuer l'air occlus lors de la fabrication du pneumatique réside notamment dans le fait que ces fils sont posés nus, c'est-à-dire non enrobés d'un mélange polymérique tel que du caoutchouc, et qu'ils peuvent ainsi capter l'air et/ou l'humidité sur toute leur longueur pour ensuite le et/ou la drainer. En effet, des fils ou bien des tissus textiles enrobés de caoutchouc ou bien une nappe de caoutchouc comportant des fils textiles ou un tissu textile n'auraient absolument pas le même effet, seules les extrémités des fils textiles pouvant être au contact des poches d'air occlus. La présence d'une poche d'air sur une zone d'un fil textile enrobé de caoutchouc ne pourrait pas être drainée. De façon à ne pas conserver de poches d'air occlus après la fabrication du pneumatique, le drainage de ces poches d'air doit pouvoir s'effectuer très rapidement, notamment durant l'étape de vulcanisation. Des fils textiles enrobés de caoutchouc ne peuvent pas assurer une telle fonction, la présence d'une matière polymérique freinant la diffusion de l'air et/ou de l'humidité. [0068] Par contre, après vulcanisation, les fils textiles selon l'invention sont alors noyés dans la masse caoutchouteuse du pneumatique. Ils conservent une efficacité pour le drainage de traces d'air et/ou d'humidité pouvant provenir par exemple de lésions accidentelles en surface du pneumatique ou bien de l'air sous pression au sein de la cavité. Les quantités à drainer sont alors beaucoup plus faibles et le drainage s'effectue sur des durées beaucoup plus longues, ces traces d'air et/ou d'humidité apparaissant lentement par des phénomènes de diffusion au travers des masses caoutchouteuses. [0069] Selon une variante avantageuse de l'invention, les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles à au moins - 16 - deux couches, au moins une couche interne étant gainée d'une couche constituée d'une composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique. [0070] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les câbles de l'armature de carcasse présentent au test dit de perméabilité un débit inférieur à 10 cm3/mn et de préférence encore inférieur à 2 cm3/mn. [0071] L'invention propose encore un pneumatique à armature de carcasse radiale, constituée d'au moins une couche d'éléments de renforcement, ledit pneumatique comprenant une armature de sommet, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse étant des câbles, avantageusement non frettés, à au moins deux couches, au moins une couche interne étant gainée d'une couche constituée d'une composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique, au moins une couche de l'armature de carcasse étant pourvue sur au moins une face de fils textiles et au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci, est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée: (i) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou AlOH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de façon à recouvrir au moins partiellement leur surface de fonctions SiOH et/ou A10H, de surface spécifique comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 40 pce, -17- (ii) soit par un coupage de noir de carbone de surface spécifique BET comprise entre 30 et 160 m2/g et une charge blanche décrite en (i), dans lequel le taux global de charge est supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 50 pce et le taux en pce de charge blanche est supérieur ou égal au taux de noir de carbone en pce moins 5. [0072] Par l'expression "composition à base d'au moins un élastomère diénique", on entend de manière connue que la composition comprend à titre majoritaire (i.e. selon une fraction massique supérieure à 50%) ce ou ces élastomères diéniques. [0073] On notera que la gaine selon l'invention s'étend d'une manière continue autour de la couche qu'elle recouvre (c'est-à-dire que cette gaine est continue dans la direction "orthoradiale" du câble qui est perpendiculaire à son rayon), de manière à former un manchon continu de section transversale qui est avantageusement pratiquement circulaire. [0074] On notera également que la composition de caoutchouc de cette gaine peut être réticulable ou réticulée, c'est-à-dire qu'elle comprend par définition un système de réticulation adapté pour permettre la réticulation de la composition lors de sa cuisson (i.e., son durcissement et non sa fusion) ; ainsi, cette composition de caoutchouc peut être qualifiée d'infusible, du fait qu'elle ne peut pas être fondue par chauffage à quelque température que ce soit. [0075] Par élastomère ou caoutchouc "diénique", on entend de manière connue un élastomère issu au moins en partie (i.e. un homopolymère ou un copolymère) de monomères diènes (monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non). [0076] De préférence, le système de réticulation de la gaine de caoutchouc est un système dit de vulcanisation, c'est-à-dire à base de soufre (ou d'un agent donneur de soufre) et d'un accélérateur primaire de vulcanisation. A ce système de vulcanisation de base peuvent s'ajouter divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus. [0077] La composition de caoutchouc de la gaine selon l'invention peut comprendre, outre ledit système de réticulation, tous les ingrédients habituels utilisables dans les compositions de caoutchouc pour pneumatiques, tels que des charges renforçantes à base de noir de carbone et/ou d'une charge inorganique renforçante telle que silice, des agents - 18 - anti-vieillissement, par exemple des antioxydants, des huiles d'extension, des plastifiants ou des agents facilitant la mise en oeuvre des compositions à l'état cru, des accepteurs et donneurs de méthylène, des résines, des bismaléimides, des systèmes promoteurs d'adhésion connus du type "RFS" (résorcinol-formaldéhyde-silice) ou sels métalliques, notamment des sels de cobalt. [0078] A titre préférentiel, la composition de cette gaine est choisie identique à la composition utilisée pour la matrice de caoutchouc que les câbles selon l'invention sont destinés à renforcer. Ainsi, il n'y a aucun problème d'incompatibilité éventuelle entre les matériaux respectifs de la gaine et de la matrice de caoutchouc. [0079] Selon une variante de l'invention, les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles métalliques à couches de construction [L+M] ou [L+M+N] utilisable comme élément de renforcement d'une armature de carcasse de pneumatique, comportant une première couche Cl à L fils de diamètre d1 avec L allant de 1 à 4, entourée d'au moins une couche intermédiaire C2 à M fils de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas p2 avec M allant de 3 à 12, ladite couche C2 étant éventuellement entourée d'une couche externe C3 de N fils de diamètre d3 enroulés ensemble en hélice selon un pas p3 avec N allant de 8 à 20, une gaine constituée d'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée à base d'au moins un élastomère diénique, recouvrant, dans la construction [L+M], ladite première couche Cl et, dans la construction [L+M+N], au moins ladite couche C2. [0080] De préférence, le diamètre des fils de la première couche de la couche interne (Cl) est compris entre 0.10 et 0.5 mm et le diamètre des fils des couches externes (C2, C3) est compris entre 0.10 et 0.5 mm. [0081] De préférence encore, le pas d'hélice d'enroulement desdits fils de la couche externe (C3) est compris entre 8 et 25 mm. [0082] Au sens de l'invention, le pas d'hélice représente la longueur, mesurée parallèlement à l'axe du câble, au bout de laquelle un fil ayant ce pas effectue un tour complet autour de l'axe du câble ; ainsi, si l'on sectionne l'axe par deux plans perpendiculaires audit axe et séparés par une longueur égale au pas d'un fil d'une couche - 19 - constitutive du câble, l'axe de ce fil a dans ces deux plans la même position sur les deux cercles correspondant à la couche du fil considéré. [0083] Avantageusement, le câble présente l'une, et plus préférentiellement encore l'ensemble des caractéristiques suivantes qui est vérifié(e) : - la couche C3 est une couche saturée, c'est-à-dire qu'il n'existe pas suffisamment de place dans cette couche pour y ajouter au moins un (N+1)ème fil de diamètre d3, N représentant alors le nombre maximal de fils enroulables en une couche autour de la couche C2 ; - la gaine de caoutchouc recouvre en outre la couche interne Cl et/ou sépare les fils deux à deux adjacents de la couche intermédiaire C2 ; - la gaine de caoutchouc recouvre pratiquement la demi-circonférence radialement intérieure de chaque fil de la couche C3, de telle sorte qu'elle sépare les fils deux à deux adjacents de cette couche C3. [0084] De préférence, la gaine de caoutchouc présente une épaisseur moyenne allant de 0,010 mm à 0,040 mm. [0085] D'une manière générale, l'invention peut être mise en oeuvre, pour former les câbles de l'armature de carcasse ci-dessus décrits, avec tout type de fils métalliques, notamment en acier, par exemple des fils en acier au carbone et/ou des fils en acier inoxydable. On utilise de préférence un acier au carbone, mais il est bien entendu possible d'utiliser d'autres aciers ou d'autres alliages. [0086] Lorsqu'un acier au carbone est utilisé, sa teneur en carbone (% en poids d'acier) est de préférence comprise entre 0,1% et 1,2%, plus préférentiellement de 0,4% à 1,0% ; ces teneurs représentent un bon compromis entre les propriétés mécaniques requises pour le pneumatique et la faisabilité du fil. Il est à noter qu'une teneur en carbone comprise entre 0,5% et 0,6% rend de tels aciers finalement moins coûteux car plus faciles à tréfiler. Un autre mode avantageux de réalisation de l'invention peut consister aussi, selon les applications visées, à utiliser des aciers à faible teneur en carbone, comprise par exemple entre 0,2% et 0,5%, en raison notamment d'un coût plus bas et d'une plus grande facilité de tréfilage. -20- [0087] Le câble selon l'invention pourra être obtenu selon différentes techniques connues de l'homme du métier, par exemple en deux étapes, tout d'abord par gainage via une tête d'extrusion de l'âme ou structure intermédiaire L+M (couches C1+C2), étape suivie dans un deuxième temps d'une opération finale de câblage ou retordage des N fils restants (couche C3) autour de la couche C2 ainsi gainée. Le problème de collant à l'état cru posé par la gaine de caoutchouc, lors des opérations intermédiaires éventuelles de bobinage et débobinage pourra être résolu de manière connue par l'homme du métier, par exemple par l'emploi d'un film intercalaire en matière plastique. [0088] De tels câbles d'au moins une couche de sommet de travail sont par exemple choisis parmi les câbles décrits dans les demandes de brevet WO 2005/071157, WO 2010/012411, WO 2010/054790 et WO 2010/054791. [0089] Selon une variante de réalisation de l'invention, l'armature de sommet du pneumatique est formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une couche à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°. [0090] Selon d'autres variantes de réalisation de l'invention, l'armature de sommet comporte encore au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels. [0091] Une réalisation préférée de l'invention prévoit encore que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une couche supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10° et 45° et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. [0092] La couche de protection peut avoir une largeur axiale inférieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large. Ladite couche de protection peut aussi avoir une largeur axiale supérieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large, telle qu'elle recouvre les bords de la couche de travail la moins large et, dans le cas de la couche radialement supérieure comme étant le moins large, telle qu'elle soit couplée, dans le prolongement axial de l'armature additionnelle, avec la couche de sommet de travail la plus - 21 - large sur une largeur axiale, pour être ensuite, axialement à l'extérieur, découplée de ladite couche de travail la plus large par des profilés d'épaisseur au moins égale à 2 mm. La couche de protection formée d'éléments de renforcement élastiques peut, dans le cas cité ci-dessus, être d'une part éventuellement découplée des bords de ladite couche de travail la moins large par des profilés d'épaisseur sensiblement moindre que l'épaisseur des profilés séparant les bords des deux couches de travail, et avoir d'autre part une largeur axiale inférieure ou supérieure à la largeur axiale de la couche de sommet la plus large. [0093] Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, radialement à l'intérieur entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement intérieure la plus proche de ladite armature de carcasse, par une couche de triangulation d'éléments de renforcement inextensibles métalliques en acier faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 60° et de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. [0094] L'invention telle qu'elle vient d'être décrite notamment en référence aux exemples de réalisation ne doit pas être comprise comme étant limitée à ces exemples. Les fils textiles peuvent encore être présents sur l'une ou l'autre des faces d'une couche d'armature de carcasse ou bien encore sur les deux faces de la couche d'armature de carcasse. Dans le cas de plusieurs couches d'armature de carcasse, les fils textiles peuvent encore être présents sur une ou plusieurs couches et sur ou deux faces de chacune des couches. [0095] D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci- après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 7 qui représentent : - figure la, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon l'invention, - figure lb, une vue méridienne plus détaillée de la zone basse du pneumatique de la figure la, - figure 2, une représentation schématique semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse du pneumatique de la figure 1 selon un premier mode de réalisation de l'invention, -22- - figure 3, une représentation schématique semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse du pneumatique de la figure 1 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - figure 4, une représentation schématique semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse du pneumatique de la figure 1 selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - figure 5, une représentation schématique d'une vue en coupe d'un câble d'armature de carcasse du pneumatique de la figure 1, - figure 6, une représentation schématique d'une vue en coupe d'un premier autre exemple de câble d'armature de carcasse selon l'invention, - figure 7, une représentation schématique d'une vue en coupe d'un deuxième autre exemple de câble d'armature de carcasse selon l'invention. [0096] Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. [0097] Sur les figures la et lb, le pneumatique 1, de dimension 315/70 R 22.5, comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets 3, autour de tringles 4. L'armature de carcasse 2 est formée d'une seule couche de câbles métalliques. L'armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 5, elle-même coiffée d'une bande de roulement 6. L'armature de sommet 5 est formée radialement de l'intérieur à l'extérieur : - d'une couche de triangulation 5a formée de câbles métalliques inextensibles 9.28 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 65°, - d'une première couche de travail 5b formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18°, - d'une seconde couche de travail 5c formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18° et croisés aux câbles métalliques de la première couche de travail, -23- - d'une couche de protection 5d formée de câbles métalliques élastiques 6.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18° dans le même sens que les câbles métalliques de la couche de travail 53. [0098] L'ensemble de ces couches constituant l'armature de sommet 5 est représenté en détail sur la figure lb. [0099] Sur la figure lb, qui illustre plus en détail la zone basse du pneumatique, la tringle 4 est représentée plus en détail avec son noyau métallique 4a et le mélange caoutchouteux 4b d'enrobage qui l'entoure. On trouve encore la couche 7 de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle 4 et au contact de celle-ci. [00100] La figure 2 illustre une représentation semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse 22 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Celle-ci est constituée de câbles métalliques 27 orientés parallèlement les uns par rapport aux autres et maintenus entre deux couches 28, 29 de mélange caoutchouteux, dites de calandrage. Sur la surface « extérieure » (surface qui n'est pas au contact des câbles métalliques) de la couche de calandrage 29 sont mis en place des fils de coton 20 parallèles entre eux et parallèles aux câbles métalliques 27. [00101] Conformément à l'invention, le rapport du pas 21 entre deux fils de coton 20 sur le pas 23 entre les câbles métalliques 27 de la couche de l'armature de carcasse 22 est égal à 16 et donc supérieur à 10. [00102] Les fils de coton 20 sont mis en place sur la surface de la couche d'armature de carcasse 22 qui vient au contact de la tringle 4. [00103] La figure 3 illustre une représentation semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse 32 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Comme dans le cas de la figure 2, celle-ci est constituée de câbles métalliques 37 orientés parallèlement les uns par rapport aux autres et maintenus entre deux couches 38, 39 de mélange caoutchouteux, dites de calandrage. Sur la surface « extérieure » (surface qui n'est pas au contact des câbles métalliques) de la couche de calandrage 39 sont mis en place des fils de coton 30 qui présentent une ondulation autour d'un axe principal ou moyen orienté parallèlement à la direction des câbles métalliques 37. Conformément à l'invention, le rapport du pas 31 entre -24- deux fils de coton 30 sur l'amplitude d'ondulation 32 est égal à 0.63 et donc compris entre 0.5 et 1. [00104] Le rapport du pas 31 entre deux fils de coton 30 sur le pas 33 entre les câbles métalliques 37 de la couche de l'armature de carcasse 32 est égal à 11 et donc supérieur à 10. [00105] Le rapport de la période d'ondulation 34 sur l'amplitude d'ondulation 32 des fils de coton 30 est égal à 5.4 et donc compris entre 5 et 20. [00106] Comme dans le cas de la figure 2, les fils de coton 30 sont mis en place sur la surface de la couche d'armature de carcasse 32 qui vient au contact de la tringle 4. [00107] La figure 4 illustre une représentation semi-écorchée d'une couche d'armature de carcasse 42 selon l'invention. Celle-ci est constituée de câbles métalliques 47 orientés parallèlement les uns par rapport aux autres et maintenus entre deux couches 48, 49 de mélange caoutchouteux, dites de calandrage. Sur la surface « extérieure » (surface qui n'est pas au contact des câbles métalliques) de la couche de calandrage 49 sont mis en place des fils de coton 40 qui forment un angle 41 avec la direction des câbles métalliques 47 égal à 35°. Conformément à l'invention, l'angle formé par les fils de coton 40 avec la direction des câbles métalliques 47 est supérieur à 10°. [00108] Le rapport du pas 42 entre deux fils textiles, mesuré selon une direction parallèle à la direction des câbles métalliques 47 de la couche d'armature de carcasse 42, sur le pas 43 entre les éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse 42, mesuré selon une direction perpendiculaire à la direction desdits éléments de renforcement de la couche d'armature de carcasse 42, est égal à 22 et donc supérieur à 10 conformément à l'invention. [00109] Comme dans le cas des figures 2 et 3, les fils de coton 40 sont mis en place sur la surface de la couche d'armature de carcasse 42 qui vient au contact de la tringle 4. [00110] Dans les trois modes de réalisations illustrés sur les figures 2, 3 et 4, les fils de coton 20, 30 et 40 présentent un diamètre égal à 0.37 mm. -25- [00111] La figure 5 illustre une représentation schématique de la section d'un câble 51 d'armature de carcasse du pneumatique 1 de la figure 1. Ce câble 51 est un câble à couche de structure 1+6+12, non fretté, constitué d'un noyau central formé d'un fil 52, d'une couche intermédiaire formée de six fils 53 et d'une couche externe formée de douze fils 55. [00112] Il présente les caractéristiques suivantes (d et p en mm) : structure 1+6+12 ; d1 = 0.20 (mm); d2 = 0.18 (mm); p2 = 10 (mm) d3 = 0.18 (mm); p2 = 10 (mm), (d2/ d3) = 1 avec d2, p2, respectivement le diamètre et le pas d'hélice de la couche intermédiaire et d3 et p3, respectivement le diamètre et le pas de d'hélice des fils de la couche externe. [00113] L'âme du câble constitué du noyau central formé du fil 52 et de la couche intermédiaire formée des six fils 53 est gainé par une composition de caoutchouc 54 à base d'élastomère diénique non vulcanisé (à l'état cru). Le gainage est obtenu via une tête d'extrusion de l'âme constituée du fil 52 entouré des six fils 53, suivi d'une opération finale de retordage ou câblage des 12 fils 55 autour de l'âme ainsi gainé. [00114] L'aptitude à la pénétration du câble 51, mesurée selon la méthode décrite précédemment, est égale à 95 %. [00115] La composition élastomérique constituant la gaine de caoutchouc 54 est réalisée à partir d'une composition telle que décrite précédemment et présente dans le cas présent la même formulation, à base de caoutchouc naturel et de noir de carbone, que celle des couches de calandrage 28;29, 38;39, 48;49 de l'armature de carcasse que les câbles sont destinés à renforcer. [00116] La figure 6 illustre une représentation schématique de la section d'un autre câble 61 d'armature de carcasse pouvant être utilisé dans un pneumatique selon l'invention. Ce câble 41 est un câble à couche de structure 3+9, non fretté, constitué d'une âme centrale -26- formée d'un câble constitué de trois fils 62 retordus entre eux et d'une couche externe formée de neuf fils 63. [00117] Il présente les caractéristiques suivantes (d et p en mm) : structure 3+9 ; d1 = 0.18 (mm); p2 = 5 (mm) (di/ d2) = 1 ; d2 = 0.18 (mm); p2 = 10 (mm), avec dl, pl, respectivement le diamètre et le pas d'hélice des fils de l'âme centrale et d2 et p2, respectivement le diamètre et le pas de d'hélice des fils de la couche externe. [00118] L'âme centrale constituée d'un câble formé des trois fils 62 a été gainée par une composition de caoutchouc 64 à base d'élastomère diénique non vulcanisé (à l'état cru). Le gainage est obtenu via une tête d'extrusion du câble 62, suivi d'une opération finale de câblage des 9 fils 63 autour de l'âme ainsi gainée. [00119] L'aptitude à la pénétration du câble 61, mesurée selon la méthode décrite précédemment, est égale à 95 %. [00120] La figure 7 illustre une représentation schématique de la section d'un autre câble 71 d'armature de carcasse pouvant être utilisé dans un pneumatique selon l'invention. Ce câble 71 est un câble à couche de structure 1+6, non fretté, constitué d'un noyau central formé d'un fil 72 et d'une couche externe formée de six fils 73. [00121] Il présente les caractéristiques suivantes (d et p en mm) : structure 1+6 ; d1 = 0,200 (mm); (d1/ d2) = 1,14 ; d2 = 0,175 (mm); p2 = 10 (mm), avec dl, le diamètre du noyau et d2 et p2, respectivement le diamètre et le pas d'hélice des fils de la couche externe. -27- [00122] Le noyau central constitué du fil 72 a été gainée par une composition de caoutchouc 74 à base d'élastomère diénique non vulcanisé (à l'état cru). Le gainage est obtenu via une tête d'extrusion du fil 72, suivi d'une opération finale de câblage des 6 fils 73 autour du noyau ainsi gainé. [00123] L'aptitude à la pénétration du câble 71, mesurée selon la méthode décrite précédemment, est égale à 95 %. [00124] Des essais ont été réalisés avec des pneumatiques réalisés selon l'invention conformément à la représentation des figures 1, 3 et 5, et d'autres avec des pneumatiques dits de référence. [00125] Les différents mélanges utilisés pour réaliser la couche 7 sont listés ci-après : Mélange RI Mélange R2 Mélange 1 Mélange 2 NR 100 100 100 100 Noir N330 35 7,1 Noir N683 35 Noir N326 2,5 Silice 170G 40 30 Antioxydant (6PPD) 0,7 1 1,5 1,5 Silane sur noir 5 7,8 Abiétate de Cobalt 1,5 Acide stéarique 1,4 0,8 1 1 ZNO 2,1 8,7 7 4 CBS 1 0,9 1,04 TBBS 1 DPG 0,34 0,74 PEG 4000 2,5 Soufre Sol 2H 1,75 2,5 1,75 2 -28- [00126] La cohésion des mélanges a été évaluée par un test de fissuration en fatigue tel que décrit précédemment. [00127] Pour chacun de ces mélanges, les tableaux qui suivent donnent la vitesse de propagation de fissure « Vp » (nm/cycle) en fonction du taux de restitution d'énergie « E » (J/m2). Les mesures ont été réalisées à 80°C sous azote. [00128] Le premier tableau qui suit donne les résultats de cohésion sur des échantillons vieillis préalablement pendant 6 heures à 135°C sous azote. Mélange RI Mélange R2 Mélange 1 Mélange 2 E= 300J/m2 2,8 3 1,1 1,2 E= 600J/m2 7,7 9,9 2,6 4,2 E= 1000J/m2 15,2 23,4 5 10,4 [00129] Le deuxième tableau qui suit donne les résultats de cohésion sur des échantillons vieillis préalablement pendant 14 jours à 77°C sous air. Mélange RI Mélange R2 Mélange 1 Mélange 2 E= 300J/m2 1 0,8 0,2 0,2 E= 600J/m2 4,1 4,6 0,6 0,9 E= 1000J/m2 13,6 22,5 2,8 3,1 [00130] Les premiers pneumatiques de référence Ti diffèrent des pneumatiques selon l'invention par des câbles 51 de l'armature de carcasse ne comportant pas la couche de gainage 54 et ne comportant pas de fils de coton sur la surface de la couche d'armature de carcasse et la couche 7 étant réalisée avec le mélange Rl. [00131] Les deuxièmes pneumatiques de référence T2 diffèrent des pneumatiques Ti par des câbles 51 de l'armature de carcasse comportant une couche de gainage 54 et des fils de coton présents sur la surface de la couche d'armature de carcasse conformément à la représentation de la figure 3. [00132] Les troisièmes pneumatiques de référence T3 diffèrent des pneumatiques T2 par une couche 7 réalisée avec le mélange R2. [00133] Les premiers pneumatiques D selon l'invention comportent une couche 7 réalisée avec le mélange 1. -29- [00134] Les deuxièmes pneumatiques 12 selon l'invention comportent une couche 7 réalisée avec le mélange 2. [00135] Des essais d'endurance en roulage sur volant ont été réalisés sur une machine de tests imposant aux pneumatiques une charge de 4415 daN et une vitesse de 40 km/h, avec un gonflage des pneumatiques dopé en oxygène. Les essais ont été réalisés pour les pneumatiques selon l'invention avec des conditions identiques à celles appliquées aux pneumatiques de référence. Les roulages sont arrêtés dès que les pneumatiques présentent des dégradations de l'armature de carcasse. [00136] Les essais ainsi réalisés ont montré que les distances parcourues lors de chacun de ces tests sont favorables pour les pneumatiques selon l'invention et les pneumatiques de référence T2 et T3 qui totalisent 300000 km alors que les pneumatiques de référence T1 n'ont parcourus que 250 000 km. [00137] D'autres essais d'endurance en roulage sur essieu moteur de véhicule ont été réalisés en imposant aux pneumatiques une charge de 3680 daN et une vitesse de 40 km/h, avec un gonflage des pneumatiques de 0.2 bar. Les essais ont été réalisés pour les pneumatiques selon l'invention avec des conditions identiques à celles appliquées aux pneumatiques de référence. Les roulages sont menés sur une distance de 12 000 km ou sont arrêtés dès que les pneumatiques présentent des dégradations de l'armature de carcasse. [00138] Les essais ainsi réalisés ont montré que les distances parcourues lors de chacun de ces tests avec les pneumatiques de référence T2 et T3 et les pneumatiques selon l'invention ont toujours permis d'atteindre les 12 000 km alors que les pneumatiques de référence Ti n'ont parcourus au maximum que 10 000 km. [00139] Ces deux premiers essais représentatifs de conditions d'utilisation des pneumatiques mettent en évidence que la présence des câbles 51 de l'armature de carcasse comportant une couche de gainage 54 associés à des fils de coton présents sur la surface de la couche d'armature de carcasse conduisent à une amélioration de l'endurance des pneumatiques. [00140] Un troisième essai correspondant à des conditions sévères d'utilisation des pneumatiques a été réalisé. Ces essais sont réalisés avec les pneumatiques selon l'invention - 30 - et les pneumatiques de référence T2 et T3. Après une phase préalable d'étuvage de douze 12 semaines sous une atmosphère d'oxygène pur, les pneumatiques sont roulés sur un volant dans des conditions de charge 20% supérieures à la charge nominale et de gonflage 20% supérieures à la pression nominale. [00141] Les essais ainsi réalisés ont montré que les distances parcourues lors de chacun de ces tests avec les pneumatiques de référence T2 et T3 sont 20 % inférieures à celles obtenues avec les pneumatiques selon l'invention
L'invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale, constituée d'au moins une couche d'éléments de renforcement métalliques, ledit pneumatique comprenant une armature de sommet, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs. Selon l'invention, les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles présentant au test dit de perméabilité un débit inférieur à 20 cm /mn et au moins une couche de l'armature de carcasse est pourvue sur au moins une face de fils textiles, et au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci, est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique et d'une charge renforçante conférant une cohésion élevée.
1 - Pneumatique à armature de carcasse radiale, constituée d'au moins une couche d'éléments de renforcement insérés entre deux couches de calandrage de mélange élastomérique, ledit pneumatique comprenant une armature de sommet, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, caractérisé en ce que les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles présentant au test dit de perméabilité un débit inférieur à 20 cm3/mn, en ce qu'au moins une couche de l'armature de carcasse est pourvue sur au moins une face de fils textiles et en ce qu' au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci, est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée: soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou AIOH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de façon à recouvrir au moins partiellement leur surface de fonctions SiOH et/ou A10H, de surface spécifique comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 40 pce, (ii) soit par un coupage de noir de carbone de surface spécifique BET comprise entre 30 et 160 m2/g et une charge blanche décrite en (i), dans lequel le taux global de charge est supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 50 pce et le taux en pce de charge blanche est supérieur ou égal au taux de noir de carbone en pce moins 5. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles à au moins deux couches et en ce qu'au moins une couche interne est gainée d'une couche constituée d'une- 32 - composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique. 3 - Pneumatique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse présentent au test dit de perméabilité un débit inférieur à 10 cm3/mn et de préférence inférieur à 2 cm3/mn 4 - Pneumatique à armature de carcasse radiale, constituée d'au moins une couche d'éléments de renforcement, ledit pneumatique comprenant une armature de sommet, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, caractérisé en ce que les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles à au moins deux couches, au moins une couche interne étant gainée d'une couche constituée d'une composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique, en ce qu'au moins une couche de l'armature de carcasse est pourvue sur au moins une face de fils textiles et en ce qu' au moins la couche de mélange élastomérique radialement extérieure à la tringle et au contact de celle-ci, est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée: soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou AlOH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de façon à recouvrir au moins partiellement leur surface de fonctions SiOH et/ou AIOH, de surface spécifique comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 40 pce, (ii) soit par un coupage de noir de carbone de surface spécifique BET comprise entre 30 et 160 m2/g et une charge blanche décrite en (i), dans lequel le taux global de- 33 - charge est supérieur ou égal à 15 pce et inférieur ou égal à 50 pce et le taux en pce de charge blanche est supérieur ou égal au taux de noir de carbone en pce moins5. - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fils textiles présentent un diamètre compris entre 0.1 et 0.5 mm. 5 6 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fils textiles sont parallèles entre eux et orientés selon une direction parallèle à celle des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse. 7 - Pneumatique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les fils textiles sont orientés principalement selon une direction parallèle à celle des éléments de renforcement 10 métalliques de ladite au moins une couche de l'armature de carcasse et en ce que lesdits fils textiles sont ondulés autour de cette direction principale. 8 - Pneumatique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les fils textiles sont orientés principalement selon une direction rectiligne et en ce que lesdits fils textiles forment un angle avec la direction des éléments de renforcement métalliques de ladite au moins 15 une couche de l'armature de carcasse supérieur à 10°. 9 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement métalliques d'au moins une couche de l'armature de carcasse sont des câbles métalliques à couches de construction [L+M] ou [L+M+N] utilisable comme élément de renforcement d'une armature de carcasse de pneumatique, comportant une première 20 couche Cl à L fils de diamètre dl avec L allant de 1 à 4, entourée d'au moins une couche intermédiaire C2 à M fils de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas 132 avec M allant de 3 à 12, ladite couche C2 étant éventuellement entourée d'une couche externe C3 de N fils de diamètre d3 enroulés ensemble en hélice selon un pas 133 avec N allant de 8 à 20, et en ce qu'une gaine constituée d'une composition de caoutchouc réticulable ou réticulée à base d'au 25 moins un élastomère diénique, recouvre, dans la construction [L+M], ladite première couche Cl et, dans la construction [L+M+N], au moins ladite couche C2. - Pneumatique selon la 9, caractérisé en ce que le diamètre des fils de la première couche (Cl) est compris entre 0.10 et 0.5 mm, et en ce que le diamètre des fils des couches (C2, C3) est compris entre 0.10 et 0.5 mm.- 34 - 11 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet est formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une couche à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°. 12- Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte encore au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels. 13 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une nappe supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10° et 45° et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la nappe de travail qui lui est radialement adjacente. 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte en outre une couche de triangulation formée d'éléments de renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 60°.
C,B
C08,B60
C08L,B60C,C08K
C08L 7,B60C 1,B60C 9,C08K 3,C08L 9
C08L 7/00,B60C 1/00,B60C 9/02,B60C 9/12,C08K 3/04,C08K 3/22,C08K 3/36,C08L 9/00
FR2990984
A1
ATTACHE DE VOLET ROULANT ET PROCEDE DE FABRICATION
20,131,129
La présente invention est relative à une attache de volet roulant et à son procédé de fabrication. Une attache de volet roulant relie le tablier d'un volet roulant, généralement constitué de différentes lames articulées les unes aux autres, à un dispositif 5 d'enroulement logé dans un coffre situé au-dessus de l'ouverture fermée par le volet roulant. Le dispositif d'enroulement comprend un axe autour duquel les lames du tablier viennent s'enrouler lorsque cet axe est entrainé en rotation, par exemple par un moteur électrique ou par l'intermédiaire d'une manivelle. 10 Afin de permettre l'enroulement du tablier au plus près de l'axe d'enroulement et dans un encombrement minimal, l'attache de volet roulant est déformable. Selon une première conception de l'art antérieur, certains constructeurs prévoient des attaches avec un corps entièrement déformable ou réalisées avec seulement quelques zones déformables formant des articulations entre des 15 parties plus rigides. La capacité de déformation peut être obtenue par l'utilisation d'un matériau approprié et/ou par une réduction d'épaisseur dans certaines zones. En raison de la fréquence d'utilisation d'un volet roulant, en général au moins deux fois par jour, et de l'exposition des attaches aux conditions climatiques 20 extérieures, et cela même si elles sont partiellement protégées dans un coffre, le matériau de ces attaches perd peu à peu sa capacité de déformation et présente rapidement des risques de rupture. Aussi, ces attaches déformables ne permettent pas de garantir un fonctionnement fiable sur une longue durée. Souvent, et alors qu'un volet roulant est installé pour plusieurs dizaines d'années de fonctionnement, ces attaches déformables doivent être changées après seulement quelques années. Selon une deuxième conception de l'art antérieur ne présentant pas ces inconvénients, et par exemple décrite dans le brevet français FR-2.775.314, l'attache de volet roulant comporte un ensemble d'au moins deux maillons articulés entre eux par un système de charnières. Associée à un profil courbe des maillons, ces charnières autorisent un enroulement de l'attache au plus près de l'axe d'enroulement. be manière connue, le premier maillon de l'attache de volet roulant est fixé à l'axe du dispositif d'enroulement, tandis que le dernier maillon intègre des moyens de liaison avec le tablier du volet roulant, et plus particulièrement avec la lame supérieure de ce tablier. Toujours de façon usuelle, l'axe d'enroulement prend la forme d'un tube 15 comprenant des encoches longitudinales réparties dans sa longueur et tout autour de son périmètre extérieur pour la réception du maillon de fixation. bans la conception décrite dans le brevet français FR-2.775.314, le maillon de fixation présente une pluralité de fentes longitudinales pour le passage des crochets d'un organe d'agrafage vers les encoches prévues dans l'axe 20 d'enroulement. La fixation du premier maillon peut aussi être réalisée ou complétée par des vis traversant ce maillon de fixation et venant s'ancrer dans la paroi de l'axe d'enroulement. Tel qu'il est présenté dans ce brevet français FR-2.775.314, l'organe d'agrafage 25 est une pièce métallique rapportée qui augmente le coût de l'attache de volet roulant. Selon une autre problématique dictée par les normes actuelles, un volet roulant doit garantir une sécurité anti-effraction. A cet effet, le volet roulant doit présenter une conception lui permettant de résister à un effort d'arrachement donné et être équipé d'un système empêchant le relevage du volet lorsque celui-ci est en position fermée. Ce système anti-relevage est destiné à empêcher, ou au moins à retarder, une intrusion tentée en forçant la remontée du volet. Ce système anti-relevage peut être réalisé de différentes manières, mais il est préférable qu'il verrouille automatiquement le volet dans sa position fermée afin d'éviter que l'utilisateur n'oublie d'actionner ce verrouillage. Aussi, dans la conception décrite dans le brevet français FR-2.775.314, l'attache de volet roulant participe au verrouillage du volet roulant en position fermée. A cet effet, le système de charnières entre maillons de cette attache est, d'une part indémontable dans une zone de fonctionnement normal, et d'autre part provoque un arc-boutement des maillons lorsque le tablier est complètement déployé, les maillons étant en outre pourvus de lames flexibles latérales qui viennent en appui sous le maillon suivant afin de le maintenir en position déployée. Plus en détails, dans la conception décrite dans ce brevet français FR-2.775.314, chaque charnière est composée d'une pluralité de gonds, chaque gond étant constitué par une partie mâle en forme de tige et par une partie femelle en forme de crochet venant s'articuler autour de cette tige. Avantageusement, et contrairement à une conception répandue dans un grand nombre d'attaches de volet roulant de l'art antérieur, les charnières décrites dans ce brevet français FR-2.775.314 ne nécessitent pas l'utilisation d'un axe rapporté pour la réalisation des gonds. Ces charnières à crochets nécessitent néanmoins une opération de montage manuelle au cours de laquelle les crochets et les tiges des différents maillons sont assemblés. Cet assemblage manuel tend à augmenter le coût global de fabrication de l'attache de volet roulant. De plus, la présence des lames flexibles latérales tend à compliquer cette opération d'assemblage. En effet, lors de l'assemblage des charnières, il faut prendre soin de disposer les lames flexibles sous le maillon suivant et d'amener les crochets autour des 5 tiges du maillon précédent tout en maintenant ces lames latérales fléchies sous le maillon suivant. Cette complexité du montage entraîne la réalisation de mauvais assemblages dans lesquels les lames flexibles ne remplissent plus leur fonction ou se retrouvent dans des positions dans lesquelles elles tendent à se briser. 10 Enfin, selon un dernier inconvénient, les charnières décrites dans ce brevet français FR-2.775.314 sont démontables au-delà de la zone de fonctionnement normal, ce qui laisse une opportunité de neutraliser le verrouillage du volet en position fermée. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en 15 proposant une attache de volet roulant avec des charnières demeurant indémontables quelle que soit l'orientation des maillons qu'elle relie, qui évite toute opération d'assemblage complexe, et qui ne nécessite pas l'utilisation d'un élément métallique rapporté pour sa fixation sur l'axe du dispositif d'enroulement. 20 A cet effet, la présente invention a pour objet une attache de volet roulant comprenant au moins un maillon d'attache comprenant des moyens de fixation à un axe d'enroulement, l'attache étant caractérisée en ce que les moyens de fixation du maillon d'attache à un axe d'enroulement prennent la forme d'au moins une pièce d'attache mobile en rotation par rapport au maillon d'attache et 25 comprenant des moyens d'attache à l'axe d'enroulement, la pièce d'attache pouvant prendre une position active dans laquelle les moyens d'attache effectuent l'accrochage du maillon d'attache sur l'axe d'enroulement et une position inactive dans laquelle les moyens d'attache libèrent l'accrochage du maillon d'attache sur l'axe d'enroulement. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard 5 des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une vue en perspective d'une mise en oeuvre d'une attache de volet roulant selon l'invention avec sa pièce d'attache en position active, - la figure 2 est une vue de profil d'une attache de volet roulant selon l'invention, 10 - la figure 3 est une vue en perspective d'une mise en oeuvre d'une attache de volet roulant selon l'invention avec sa pièce d'attache en position inactive, - la figure 4 est une vue en coupe selon un premier plan longitudinal d'une attache de volet roulant selon l'invention, 15 - la figure 5 est une vue de dessus d'une attache de volet roulant selon l'invention, - la figure 6 est une vue en coupe selon un deuxième plan longitudinal du maillon d'attache d'une attache de volet roulant selon l'invention, - la figure 7 est une vue de dessous en perspective d'une pièce d'attache 20 d'une attache de volet roulant selon l'invention, - la figure 8 est une vue de dessous d'une attache de volet roulant selon l'invention, - la figure 9 est une vue partielle en perspective d'une attache de volet roulant selon l'invention, 25 - la figure 10 est une vue en coupe selon un troisième plan longitudinal d'une charnière d'une attache de volet roulant selon l'invention. La présente invention est relative à une attache de volet roulant. A ce titre, et comme l'illustre la figure 1, l'attache de volet roulant 10 selon l'invention permet de relier le tablier 12 d'un volet roulant à un axe d'enroulement 14, notamment disposé dans un coffre encastré au-dessus de l'ouverture destinée à être fermée par le volet roulant. Pour répartir et équilibrer la reprise d'efforts, plusieurs attaches de volet roulant 10 peuvent être utilisées pour relier un unique tablier 12 de volet roulant à un axe d'enroulement 14. De façon connue, l'axe d'enroulement 14 est disposé le long d'un axe longitudinal A14 parallèle au plan P du volet en position fermée. Afin de permettre l'enroulement du tablier 12 au plus près de l'axe d'enroulement 14 et dans un encombrement minimal, l'attache 10 selon l'invention comprend au moins trois maillons (16,18,20) articulés entre eux : un maillon d'attache 16 comprenant des moyens de fixation 26 à un axe d'enroulement 14, un maillon intermédiaire 18, et un maillon d'attelage 20 comprenant des moyens de liaison 28 avec un tablier 12 de volet roulant. Le maillon d'attache 16 est relié au maillon intermédiaire 18 par une première charnière 22, et le maillon intermédiaire 18 est relié au maillon d'attelage 20 par une deuxième charnière 24. De préférence, les charnières (22,24) sont respectivement réalisées autour d'axes longitudinaux (A22,A24) parallèles. Toujours afin d'enrouler le tablier 12 au plus près de l'axe d'enroulement 14, et comme illustré en figure 2, chaque maillon (16,18,20) de l'attache 10 présente un profil courbe (P16,P18,P20) dans sa longueur respective (L16,L18,L20), ces profils courbes (P16,P18,P20) suivant sensiblement un même rayon de courbure intérieur RC et présentant une courbure orientée dans la même direction de courbure bC1 sensiblement perpendiculaire aux axes longitudinaux (A22,A24) des charnières (22,24). Un axe d'enroulement 14 étant généralement constitué par un tube cylindrique de diamètre extérieur b14 normalisé autour de l'axe longitudinal A14, le rayon de courbure intérieur RC suivi par les profils courbes (P16,P18,P20) des maillons (16,18,20) est de préférence sensiblement correspondant et adapté au diamètre extérieur b14 du tube d'enroulement. De façon connue, les moyens de liaison 28 du maillon d'attelage 20 avec un tablier 12 de volet roulant prennent la forme d'une gorge 30 réalisée au niveau du bord inférieur 32 du maillon d'attelage 20 et formant une glissière apte à recevoir et retenir les moyens d'attelage du tablier 12, par exemple réalisés sous la forme d'un profilé en forme de U renversé. Selon l'invention, et comme illustré par la vue en perspective en figure 3, par la vue en coupe selon un premier plan longitudinal PL1 en figure 4, et par la vue de dessus en figure 5, les moyens de fixation 26 du maillon d'attache 16 à un axe d'enroulement 14 prennent la forme d'au moins une pièce d'attache 34 mobile en rotation par rapport au maillon d'attache 16 et comprenant des moyens d'attache 36 à l'axe d'enroulement 14. Plus en détails, la pièce d'attache 34 est montée mobile en rotation autour d'un axe de rotation A34 sensiblement parallèle aux axes (A22,A24) des charnières (22,24). Grâce à sa mobilité en rotation, la pièce d'attache 34 peut prendre une position active, illustrée en figure 1 et en détails en figure 4, dans laquelle les moyens d'attache 36 effectuent l'accrochage du maillon d'attache 16 sur l'axe d'enroulement 14 et une position inactive, illustrée en figure 3, dans laquelle les moyens d'attache 36 libèrent l'accrochage du maillon d'attache 16 sur l'axe d'enroulement 14. Dans la position active, la pièce d'attache 34 est plaquée contre la surface supérieure 38 du maillon d'attache 16, tandis que dans la position inactive, la pièce d'attache 34 est relevée au-dessus de la surface supérieure 38 du maillon d'attache 16. Avantageusement, le maillon d'attache 16 comprend un logement de réception 40 de la pièce d'attache 34 dans sa position active. Ce logement de réception 40 5 débouche en surface supérieure 38 du maillon d'attache 16 et permet de loger entièrement la pièce d'attache 34 dans l'épaisseur E16 du maillon d'attache 16. Ainsi, la pièce d'attache 34 s'intègre parfaitement au maillon d'attache 16 et ne gêne pas l'enroulement et le déroulement du volet roulant 12 autour de l'axe d'enroulement 14. 10 L'axe d'enroulement 14 prenant la forme d'un tube cylindrique comprenant des encoches longitudinales 42 réparties dans sa longueur L14 et tout autour de son diamètre extérieur b14, les moyens d'attache 36 prennent la forme d'au moins un ergot (44-1,44-2), deux de préférence, se prolongeant au-delà de la surface inférieure 45 du maillon d'attache 16. 15 Chaque ergot (44-1,44-2) est destiné à venir s'insérer dans une encoche longitudinale 42 pour réaliser l'accrochage du maillon d'attache 16 sur l'axe d'enroulement 14 lorsque la pièce d'attache 34 est en position active. Afin de faciliter l'engagement de chaque ergot (44-1,44-2) dans une encoche longitudinale 42 lors de la rotation de la pièce d'attache 34 vers sa position 20 active, et son dégagement de l'encoche 42 lors de la rotation de la pièce d'attache 34 vers une position inactive, chaque ergot (44-1,44-2) est recourbé selon une direction de courbure b44 allant de l'extrémité libre 46 de la pièce d'attache 34 vers l'axe de rotation A34 de celle-ci. Aussi, chaque ergot (44-1,44-2) est suffisamment long et recourbé dans la 25 direction de courbure b44 pour immobiliser la surface inférieure 45 du maillon d'attache 16 contre la surface extérieure 47 de l'axe d'enroulement 14. Plus précisément, c'est la combinaison de la mise en butée de chaque ergot (441,44-2) contre le bord d'une encoche longitudinale 42 et du profil courbe P16 du maillon d'attache 16 et de sa surface inférieure 45 qui permet l'immobilisation du maillon d'attache 16 sur l'axe d'enroulement 14. Pour son montage en rotation, la pièce d'attache 34 est montée sur le maillon d'attache 16 par l'intermédiaire d'au moins un gond démontable (48-1,48-2), deux 5 de préférence, disposé(s) le long de l'axe de rotation A34. De préférence, l'invention prévoyant de fabriquer chaque pièce de l'attache 10 par un procédé de moulage par injection, chaque gond démontable (48-1,48-2) vient de fabrication avec le maillon d'attache 16 et la pièce d'attache 34. Comme illustré par la vue en coupe selon un deuxième plan longitudinal PL2 en 10 figure 6, chaque gond (48-1,48-2) est formé par un axe (50-1,50-2) supporté par la pièce d'attache 34 et par un support d'axe déformable (52-1,52-2) prévu dans un évidement (54-1,54-2) réalisé dans l'épaisseur E16 du maillon d'attache et débouchant en surface supérieure 38 du maillon d'attache 16. Selon une variante de réalisation d'un gond, chaque support d'axe déformable 15 (52-1,52-2) présente une rainure (56-1,56-2) à profil en fi renversé dans laquelle est inséré l'axe (50-1,50-2) de la pièce d'attache 34. Afin de maintenir la pièce d'attache 34 dans sa position active, et comme illustré par la vue de dessous en figure 7, il est prévu au moins un clip déformable (581,58-2), deux de préférence, s'étendant depuis la surface inférieure 60 de la 20 pièce d'attache 34 et venant s'accrocher selon une direction d'accrochage D58 dans des ouvertures (62-1,62-2) ménagées dans l'épaisseur E16 du maillon d'attache 16. La direction d'accrochage D58 étant de préférence sensiblement parallèle et orientée dans le sens opposé à la direction de courbure D44 allant de l'extrémité 25 libre 46 de la pièce d'attache 34 vers l'axe de rotation A34 de celle-ci. Plus en détails, et comme illustré par la vue de dessous en figure 8, les ouvertures (62-1,62-2) traversent l'épaisseur E16 du maillon d'attache, et elles débouchent d'une part au fond 64 du logement de réception 40 situé en surface supérieure 38 du maillon d'attache 16, et d'autre part dans des dégagements (66-1,66-2) prévus dans la surface inférieure 45 du maillon d'attache 16. Et, chaque clip déformable (58-1,58-2) prend la forme d'un crochet (59-1,59-2) en L avec une branche d'extrémité (72-1,72-2) lui permettant de s'agripper dans la direction d'accrochage D58 sur la paroi (67-1,67-2) de l'ouverture (62-1,62-2) lorsque la pièce d'attache 34 est en position active. Afin d'assurer un maintien plus ferme de la pièce d'attache 34 dans sa position active, il est aussi prévu un contre-clip déformable (68-1,68-2), deux de préférence, s'étendant depuis la surface inférieure 60 de la pièce d'attache 34 et venant s'accrocher selon une direction de contre-accrochage D68, opposée à la direction d'accrochage D58 d'un clip déformable (58-1,58-2), dans des ouvertures (70-1,70-2) ménagées dans l'épaisseur E16 du maillon d'attache. Chaque contre-clip déformable (68-1,68-2) est distinct de chaque clip déformable (58-1,58-2) et déporté dans la longueur L16 du maillon d'attache 16 par rapport à un clip déformable (58-1,58-2). Et, de la même manière, chaque ouverture (70-1,70-2) recevant un contre-clip déformable (68-1,68-2) est distincte d'une ouverture (62-1,62-2) recevant un clip déformable (58-1,58-2) et déportée dans la longueur L16 du maillon d'attache 16 par rapport à l'ouverture (62-1,62-2) recevant ce clip déformable (58-1,58-2). De la même manière que précédemment, les ouvertures (70-1,70-2) traversent l'épaisseur E16 du maillon d'attache, et elles débouchent d'une part au fond 64 du logement de réception 40 situé en surface supérieure 38 du maillon d'attache 16, et d'autre part dans des dégagements (74-1,74-2) prévus dans la surface inférieure 45 du maillon d'attache 16. Chaque contre-clip déformable (68-1,68-2) prend la forme d'un crochet (691,69-2) en L avec une branche d'extrémité (76-1,76-2) lui permettant de s'agripper dans la direction de contre-accrochage D68 sur la paroi (78-1,78-2) de l'ouverture (70-1,70-2) lorsque la pièce d'attache 34 est en position active. En vue du retrait des clips déformables (58-1,58-2) et des contre-clips déformables (68-1,68-2) de l'ouverture correspondante (62-1,62-2,70-1,70-2) par déformation de la pièce d'attache 34, le crochet (59-1,59-2) en L de chaque clip déformable (58-1,58-2) est monté face au crochet (69-1,69-2) en L du contre-clip déformable (68-1,68-2) correspondant. Plus précisément, la branche d'extrémité (72-1,72-2) de chaque clip déformable (58-1,58-2) s'étend vers la branche d'extrémité (76-1,76-2) de chaque contre- clip déformable (68-1,68-2). Dans le même objectif de retrait des clips déformables (58-1,58-2) et des contre-clips déformables (68-1,68-2), chaque partie (80-1,80-2) de la pièce d'attache 34 reliant un clip (58-1,58-2) à un contre-clip (68-1,68-2) est aussi déformable. Ainsi, en se déformant sous l'effet d'une pression, chaque partie déformable (80-1,80-2) permet d'écarter chaque clip (58-1,58-2) du contre-clip (68-1,68-2) correspondant, et donc de dégager la branche d'extrémité (72-1,72-2,76-1,76-2) de chaque crochet (59-1,59-2, 69-1,69-2) en L de l'ouverture correspondante (62-1,62-2,70-1,70-2). En vue d'obtenir une installation définitive du volet roulant 12 et une fixation sûre du maillon d'attache 16 à l'axe d'enroulement 14, il est prévu des alésages (82-1,82-2) traversant le maillon d'attache 16 et la pièce d'attache 34 et permettant le passage de vis de fixation destinées à s'ancrer dans la paroi du tube formant l'axe d'enroulement 14, ces vis de fixation garantissant de plus le maintien de la pièce d'attache 34 dans sa position active. Avantageusement, la partie supérieure de ces alésages (82-1,82-2) comprend un lamage (84-1,84-2) réalisé dans la pièce d'attache 34 pour recevoir les têtes des vis de fixation. Selon l'invention, les charnières (22,24) reliant les différents maillons (16,18,20) sont totalement indémontables. Par totalement indémontables, l'invention entend qu'il n'existe aucune position ou aucun mouvement permettant de libérer un maillon (16,18,20) par rapport à un autre, et cela quelle que soit leur orientation relative autour de l'axe longitudinal (A22,A24) de la charnière (22,24). En fait, le seul moyen de séparer les maillons (16,18,20) de l'attache 10 selon l'invention est de détruire ou d'endommager la charnière (22,24) qui les relie. Comme illustré par la vue partielle en perspective en figure 9 et par la vue en coupe selon un troisième plan longitudinal PL3 en figure 10, chaque charnière (22,24) comprend au moins un gond (86-1,86-2,86-3), trois de préférence, formé par un axe (88-1,88-2,88-3) supporté par un premier maillon (16,18,20) et par un alésage (90-1,90-2,90-3) supporté par l'autre maillon (16,18,20) avec lequel est articulé le premier maillon. Bien entendu, chaque gond (86-1,86-2,86-3) est disposé le long de l'axe longitudinal (A22,A24) de sa charnière respective, chaque axe et chaque alésage étant cylindrique et disposé le long de l'axe longitudinal (A22,A24) correspondant. De préférence, dans le mode de réalisation de l'attache 10 à trois maillons (16,18,20), chaque alésage (90-1,90-2,90-3) de chaque charnière (22,24) est supporté par le maillon intermédiaire 18, l'axe (88-1,88-2,88-3) de chaque charnière (22,24) étant supporté respectivement par le maillon d'attache 16 ou le maillon d'attelage 20. Afin d'offrir une totale indémontabilité, chaque axe (88-1,88-2,88-3) de chaque charnière (22,24) est enfermé sur l'intégralité de son contour par l'alésage (90- 1,90-2,90-3) correspondant. bans le même objectif, chaque alésage (90-1,90-2,90-3) est bloqué en translation sur l'axe (88-1,88-2,88-3) correspondant. bans un mode de réalisation préféré, chaque axe (88-1,88-2,88-3) de chaque charnière (22,24) est prévu dans une encoche (92-1,92-2,92-3) réalisée dans le bord 95 du maillon qui supporte cet axe, et chaque alésage (90-1,90-2,90-3) de chaque charnière (22,24) est réalisé dans une patte (94-1,94-2,94-3) s'étendant depuis le bord 96 du maillon qui supporte cet alésage. Afin d'effectuer le blocage en translation de chaque alésage (90-1,90-2,90-3) sur l'axe (88-1,88-2,88-3) correspondant, au moins une face latérale 98 d'une encoche (92-1,92-2,92-3) bloque une patte (94-1,94-2,94-3) en translation dans un premier sens de translation T1, et au moins une face latérale 100 d'une encoche (92-1,92-2,92-3) bloque une patte (94-1,94-2,94-3) en translation dans un deuxième sens de translation T2 opposé au premiers sens T1. bans un mode de réalisation préféré, pour chaque charnière (22,24), une seule face latérale 98 d'une première encoche 92-1 bloque une seule patte 94-1 en translation dans le premier sens de translation T1, et une seule face latérale 100 d'une autre encoche 92-3 bloque une autre patte 94-3 en translation dans le deuxième sens de translation T2 opposé au premiers sens T1. Pour réaliser de telles charnières (22,24) totalement indémontables, l'invention prévoit un procédé de fabrication de l'attache (10) par un procédé de moulage par injection bi-matière, un premier maillon (16,18,20) d'une charnière (22,24) étant fabriqué dans un premier matériau, et l'autre maillon (16,18,20) de la charnière (22,24) étant fabriqué dans un deuxième matériau différent du premier matériau. Plus précisément, les deux matériaux différents sont choisis de façon à être compatibles thermiquement mais incompatibles chimiquement. La compatibilité thermique des deux matériaux permet de les injecter dans des conditions sensiblement similaires avec un même outillage, à savoir dans le même moule d'une presse à injecter. Et, l'incompatibilité chimique des deux matériaux garantit la non miscibilité et la non adhérence des deux matériaux, ce qui est nécessaire pour permettre l'articulation des maillons ainsi fabriqués autour de la charnière. be préférence, les matériaux de fabrication des différents maillons sont choisis parmi les polymères. Toujours de préférence, les matériaux de fabrication des différents maillons sont choisis de manière à leur conférer une bonne résistance à l'abrasion. bans le procédé de fabrication selon l'invention, les différents maillons (16,18,20) de l'attache 10 sont fabriqués lors de différentes étapes d'injection réalisées dans le même moule d'une presse à injecter, le premier maillon (16,18,20) d'une charnière (22,24) étant fabriqué lors d'une première étape d'injection, et l'autre maillon (16,18,20) de la charnière (22,24) étant fabriqué lors d'une deuxième étape d'injection. bans un mode de réalisation préféré, le maillon intermédiaire 18, supportant les alésages (90-1,90-2,90-3) des charnières (22,24), est fabriqué dans un premier matériau lors d'une première étape d'injection réalisée dans un moule d'une presse à injecter, alors que le maillon d'attache 16 et le maillon d'attelage 20 sont fabriqués dans un deuxième matériau, compatible thermiquement mais incompatible chimiquement avec le premier matériau, lors d'une deuxième étape d'injection réalisée dans le même moule de la presse à injecter. Seule la pièce d'attache 34 de l'attache 10 selon l'invention est fabriquée séparément, notamment par un procédé de moulage par injection, et doit être montée par la suite sur le maillon d'attache 16, le montage de cette pièce d'attache 34 sur le maillon d'attache 16 s'effectuant simplement par insertion de chaque axe (50-1,50-2) de la pièce d'attache 34 dans la rainure (56-1,56-2) à profil en fi renversé du support d'axe déformable (52-1,52-2) correspondant du maillon d'attache 16. On constate que grâce à la conception et à la fabrication des charnières (22,24) de l'attache 10 selon l'invention, aucune opération d'assemblage des maillons ne doit être effectuée après leur fabrication, ce qui permet de diminuer considérablement le coût global de fabrication de l'attache selon l'invention. L'attache de volet roulant 10 selon l'invention comprend de préférence un seul maillon intermédiaire 18. Toutefois, pour les besoins de certaines installations de volet roulant, notamment dans lesquelles le plan P du volet en position fermée est éloigné de l'axe d'enroulement 14, l'attache de volet roulant 10 peut comprendre plusieurs maillons intermédiaires 18, les différents maillons intermédiaires étant articulés entre eux par des charnières conçues et fabriquées de manière identique aux charnières (22,24) qui relient le maillon d'attache 16 et le maillon d'attelage 20 à un maillon intermédiaire 18. Plus précisément, dans une attache 10 comprenant plusieurs maillons intermédiaires 18 articulés entre un maillon d'attache 16 et un maillon d'attelage 20, deux maillons consécutifs sont fabriqués dans des matériaux différents, compatibles thermiquement et incompatibles chimiquement, lors de différentes étapes d'injection réalisées dans une même presse à injecter, tandis que deux maillons séparés par un autre maillon sont fabriqués dans un même matériau lors d'une même étape d'injection dans la même presse à injecter. Une pluralité de maillons intermédiaires est notamment utilisée pour allonger l'attache 10 et l'adapter à des axes d'enroulement 14 de diamètres 1)14 plus importants, ces axes étant par exemple utilisés pour supporter des volets roulants de grandes dimensions ou composés de lames relativement hautes. Aussi, et comme illustré en figure 1 et 4, l'attache 10 selon l'invention peut comprendre des maillons intermédiaire 18 et d'attelage 20 de longueur (L18,L20) sensiblement plus courte que la longueur L16 du maillon d'attache 16, ceci afin d'adapter l'attache 10 à des axes d'enroulement 14 de plus petits diamètres 1)14. 2 9909 84 16 Bien entendu, pour une telle adaptation de l'attache 10 à des axes d'enroulement 14 de plus petits diamètres b14, le rayon de courbure intérieur RC suivi par les profils courbes (P16,P18,P20) des maillons (16,18,20) est aussi adapté au diamètre extérieur b14 réduit de l'axe d'enroulement 14. 5 Afin sécuriser automatiquement la fermeture du tablier 12 de volet roulant en empêchant la remontée du tablier 12 lorsque le volet est en position fermée, l'attache 10 selon l'invention comprend des moyens de blocage 102 du déploiement des maillons (16,18,20) l'un par rapport à l'autre au niveau de chaque charnière (22,24). 10 be préférence, et comme illustré par la figure 2, les maillons (16,18,20) sont bloqués dans une position déployée maximale dans laquelle le bord supérieur 104 du maillon d'attache 16, les axes (A22,A24) des charnières (22,24), et le bord inférieur 32 du maillon d'attelage 20 sont sensiblement alignés le long d'une ligne droite Lb prise dans la longueur L10 de l'attache 10. 15 Comme illustré par les coupes longitudinales des charnières en figures 6 et 10, au niveau de chaque charnière (22,24), les moyens de blocage 102 en position déployée prennent la forme d'une mise en butée du bord 106 d'un premier maillon (16,18,20) de chaque charnière (22,24) contre le bord 108 du deuxième maillon (16,18,20) de cette charnière, les bords (106,108) mis en butée l'un contre 20 l'autre présentant des chants de profils adaptés à une mise en butée dans la position de déploiement souhaitée des maillons. Afin d'entraîner les maillons (16,18,20) vers leur position déployée l'un par rapport à l'autre au niveau de chaque charnière (22,24), l'attache 10 selon l'invention comprend des moyens de déploiement 110 des maillons (16,18,20) l'un 25 par rapport à l'autre travaillant en traction. Selon l'invention, ces moyens de déploiement 110 prennent la forme d'au moins un bras de traction (112-1,112-2), deux de préférence, reliant fermement un premier maillon (16,18,20) de l'attache à un deuxième maillon (16,18,20) de l'attache. Par liaison ferme, l'invention entend une solidarisation réalisée par tous moyens appropriés, et notamment venue de fabrication comme détaillé ci-après. bans un mode de réalisation préféré, chaque bras de traction (112-1,112-2) s'étend le long d'un flanc latéral (114-1,114-2) de l'attache 10. Tou jours dans un mode de réalisation préféré, chaque bras de traction (1121,112-2) est relié à une première extrémité 116 à un premier maillon (16,18,20) de l'attache et à une deuxième extrémité 118 à un deuxième maillon (16,18,20) de l'attache. bans le mode de réalisation préféré de l'attache à trois maillons (16,18,20), deux bras de traction (112-1,112-2), disposés de part et d'autre de l'attache 10, relient le maillon d'attache 16 au maillon d'attelage 20. Afin de permettre l'enroulement de l'attache 10 autour de l'axe d'enroulement 14, et afin de fournir un effort de traction tendant à entraîner les maillons (16,18,20) dans leur position déployée l'un par rapport à l'autre, chaque bras de traction (112-1,112-2) est fabriqué selon un profil P112 suivant sensiblement les profils courbes (P16,P18,P20) des maillons (16,18,20) pris dans leur position déployée maximale. Ainsi, chaque bras de traction (112-1,112-2), et plus particulièrement son matériau, fournit un effort de déploiement des maillons par traction en s'opposant à sa propre déformation. Avantageusement, dans le mode de réalisation préféré de l'attache à trois maillons (16,18,20), chaque bras de traction (112-1,112-2) est fabriqué avec le maillon d'attache 16 et le maillon d'attelage 20 lors d'une même étape d'injection, chaque bras de traction (112-1,112-2) étant donc réalisé dans le même matériau que ces deux maillons (16,20). 2 9 909 84 18 bans un mode de réalisation de l'attache 10 avec un nombre impair de maillons intermédiaires 18, au moins un bras de traction (112-1,112-2), deux de préférence disposés de part et d'autre de l'attache 10, relient le maillon d'attache 16 au maillon d'attelage 20, et chaque bras de traction (112-1,112-2) 5 est fabriqué avec le maillon d'attache 16 et le maillon d'attelage 20 lors d'une même étape d'injection. Toujours dans ce mode de réalisation avec un nombre impair de maillons intermédiaires 18, les bras de traction (112-1,112-2) sont fabriqués selon un profil P112 suivant sensiblement les profils courbes des différents maillons de 10 l'attache pris dans leur position déployée. bans un mode de réalisation de l'attache 10 avec un nombre pair de maillons intermédiaires 18, au moins un bras de traction (112-1,112-2), deux de préférence disposés de part et d'autre de l'attache 10, relient aussi le maillon d'attache 16 au maillon d'attelage 20. 15 Cependant, dans ce cas, et en se limitant à un procédé de moulage par injection bi-matière, chaque bras de traction (112-1,112-2) est fabriqué soit avec le maillon d'attache 16 soit avec le maillon d'attelage 20 lors d'une même première étape d'injection, et solidarisé à l'autre maillon (16,20) lors d'une deuxième étape d'injection. 20 Cette solidarisation de chaque bras de traction (112-1,112-2) à l'autre maillon lors de la deuxième étape d'injection pouvant prendre la forme d'un ancrage d'une extrémité (116,118) de chaque bras de traction (112-1,112-2) dans ce maillon. Cet ancrage peut être obtenu par un surmoulage du maillon autour de l'extrémité 25 (116,118) de chaque bras de traction (112-1,112-2), l'extrémité (116,118) prise par surmoulage dans le maillon possédant une forme apte à réaliser une solidarisation ferme dans ce maillon. Toujours dans ce mode de réalisation avec un nombre impair de maillons intermédiaires 18, les bras de traction (112-1,112-2) sont aussi fabriqués selon un profil P112 suivant sensiblement les profils courbes des différents maillons de l'attache pris dans leur position déployée. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés, elle couvre aussi des variantes de l'attache dérivant des modes de réalisation décrits ou illustrés. La présente invention couvre aussi une installation de volet roulant dans laquelle au moins une attache selon l'invention est utilisée pour relier un tablier 12 de 10 volet roulant à un axe d'enroulement 14, notamment disposé au-dessus d'une ouverture
L'objet de l'invention est une attache (10) de volet roulant comprenant au moins un maillon d'attache (16) comprenant des moyens de fixation (26) à un axe d'enroulement (14), l'attache (10) étant caractérisée en ce que les moyens de fixation (26) du maillon d'attache (16) à un axe d'enroulement (14) prennent la forme d'au moins une pièce d'attache (34) mobile en rotation par rapport au maillon d'attache (16) et comprenant des moyens d'attache (36) à l'axe d'enroulement (14), la pièce d'attache (34) pouvant prendre une position active dans laquelle les moyens d'attache (36) effectuent l'accrochage du maillon d'attache (16) sur l'axe d'enroulement (14) et une position inactive dans laquelle les moyens d'attache (36) libèrent l'accrochage du maillon d'attache (16) sur l'axe d'enroulement (14).
1. Attache (10) de volet roulant comprenant au moins un maillon d'attache (16) comprenant des moyens de fixation (26) à un axe d'enroulement (14), l'attache (10) étant caractérisée en ce que les moyens de fixation (26) du maillon d'attache (16) à un axe d'enroulement (14) prennent la forme d'au moins une pièce d'attache (34) mobile en rotation par rapport au maillon d'attache (16) et comprenant des moyens d'attache (36) à l'axe d'enroulement (14), la pièce d'attache (34) pouvant prendre une position active dans laquelle les moyens d'attache (36) effectuent l'accrochage du maillon d'attache (16) sur l'axe d'enroulement (14) et une position inactive dans laquelle les moyens d'attache (36) libèrent l'accrochage du maillon d'attache (16) sur l'axe d'enroulement (14). 2. Attache (10) selon la 1, dans laquelle, la pièce d'attache (34) étant plaquée contre la surface supérieure (38) du maillon d'attache (16) dans sa position active, le maillon d'attache (16) comprend un logement de réception (40) de la pièce d'attache (34) dans sa position active, ce logement de réception (40) débouchant en surface supérieure (38) du maillon d'attache (16) et permettant de loger entièrement la pièce d'attache (34) dans l'épaisseur (E16) du maillon d'attache (16). 3. Attache (10) selon la 1 ou 2, dans laquelle les moyens d'attache (36) prennent la forme d'au moins un ergot (44-1,44-2) se prolongeant au-delà de la surface inférieure (45) du maillon d'attache (16), chaque ergot (441,44-2) étant recourbé selon une direction de courbure (D44) allant de l'extrémité libre (46) de la pièce d'attache (34) vers l'axe de rotation (A34) de la pièce d'attache (34) par rapport au maillon d'attache (16). 4. Attache (10) selon l'une des 1 à 3, dans laquelle la pièce d'attache (34) est montée sur le maillon d'attache (16) par l'intermédiaire d'au moins un gond démontable (48-1,48-2) disposé le long de l'axe de rotation (A34)de la pièce d'attache (34) par rapport au maillon d'attache (16), chaque gond (481,48-2) étant formé par un axe (50-1,50-2) supporté par la pièce d'attache (34) et par un support d'axe déformable (52-1,52-2) prévu dans un évidement (541,54-2) réalisé dans l'épaisseur (E16) du maillon d'attache et débouchant en surface supérieure (38) du maillon d'attache (16). 5. Attache (10) selon l'une des 1 à 4, dans laquelle il est prévu au moins un clip déformable (58-1,58-2) s'étendant depuis la surface inférieure (60) de la pièce d'attache (34) et venant s'accrocher selon une direction d'accrochage (D58) dans des ouvertures (62-1,62-2) ménagées dans l'épaisseur (E16) du maillon d'attache (16), la direction d'accrochage (D58) étant sensiblement parallèle et orientée dans le sens opposé à la direction de courbure (D44) allant de l'extrémité libre (46) de la pièce d'attache (34) vers l'axe de rotation (A34) de celle-ci. 6. Attache (10) selon la 5, dans laquelle il est prévu un contre- clip déformable (68-1,68-2) s'étendant depuis la surface inférieure (60) de la pièce d'attache (34) et venant s'accrocher selon une direction de contre-accrochage (D68), opposée à la direction d'accrochage (D58) d'un clip déformable (58-1,58-2), dans des ouvertures (70-1,70-2) ménagées dans l'épaisseur (E16) du maillon d'attache, chaque contre-clip déformable (68-1,68-2) étant distinct de chaque clip déformable (58-1,58-2) et déporté dans la longueur (L16) du maillon d'attache (16) par rapport à un clip déformable (58-1,58-2), et chaque ouverture (70-1,70-2) recevant un contre-clip déformable (68-1,68-2) étant distincte d'une ouverture (62-1,62-2) recevant un clip déformable (581,58-2) et déportée dans la longueur (L16) du maillon d'attache (16) par rapport à l'ouverture (62-1,62-2) recevant ce clip déformable (58-1,58-2). 7. Attache (10) selon la 6, dans laquelle, chaque clip déformable (58-1,58-2) prenant la forme d'un crochet (59-1,59-2) en L avec une branche d'extrémité (72-1,72-2) lui permettant de s'agripper dans la directiond'accrochage (D58) sur la paroi (67-1,67-2) de l'ouverture (62-1,62-2) lorsque la pièce d'attache (34) est en position active, et chaque contre-clip déformable (68-1,68-2) prenant la forme d'un crochet (69-1,69-2) en L avec une branche d'extrémité (76-1,76-2) lui permettant de s'agripper dans la direction de contre- accrochage (D68) sur la paroi (78-1,78-2) de l'ouverture (70-1,70-2) lorsque la pièce d'attache (34) est en position active, le crochet (59-1,59-2) en L de chaque clip déformable (58-1,58-2) est monté face au crochet (69-1,69-2) en L du contre-clip déformable (68-1,68-2) correspondant, et dans laquelle chaque partie (80-1,80-2) de la pièce d'attache (34) reliant un clip (58-1,58-2) à un contre-clip (68-1,68-2) est déformable. 8. Attache (10) selon l'une des 1 à 7, dans laquelle il est prévu des alésages (82-1,82-2) traversant le maillon d'attache (16) et la pièce d'attache (34) et permettant le passage de vis de fixation destinées à s'ancrer dans la paroi du tube formant l'axe d'enroulement (14), ces vis de fixation garantissant de plus le maintien de la pièce d'attache (34) dans sa position active.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/171
FR2979497
A1
MOTEUR INEDIT
20,130,301
Cette invention concerne un dispositif de création d' énergie mécanique transformable en tout ou partie en énergie électrique. C'est un moteur. Ce dispositif (Fig.1) se compose d'une enceinte (1) munie d'orifices d'aération (2) dans laquelle se trouve un ensemble constitué d'un cylindre à piston circulaire ou d'un soufflet (3) flexible à spires non jointives coiffé d'un couvercle rigide matérialisé, ici, par un cône (4), solidement fixé sur les parois de I' enceinte (1), doté de fenêtres (6) de remplissage munies de petits ressorts de compression (7) et d'un joint d'étanchéïté (8), et à son sommet d'une perforation centrale circulaire dans laquelle vient s'insérer le conduit d'un mécanisme de pompage, 40 une pompe à air (5). La base mobile du soufflet (3) est un plateau solide circulaire (9) muni d'un pied central solide, la tige (10) cylindrique amarrée à son extrémité inférieure d'un puissant ressort de traction (11) lui-même solidaire d'une solide plaque (12) de réglage de tension grace à un système de vis (13). Entre le plateau (9) et le ressort de traction (11), la tige (10) est solidaire d'une bielle (14) 5 actionnant une autre bielle (15) faisant tourner en sens unique une roue dentée à inertie (16) reliée à un système de transmission multiplicateur, ici des engrenages (17) donnant la rotation de l'axe de l'alternateur (18). La course verticale du plateau (9) est guidée par une barre (19) cylindrique insérée dans un conduit (20) relié aux parois de l'enceinte (1). En bas se trouve une batterie (21) contiguë à un boîtier de 20 gestion (22) de l'ensemble du dispositif : se chargeant du traitement du signal électrique brut de sortie de l'alternateur (18), ta commande, le contrôle et la synchronisation de la pompe (5), le rechargement et la régulation de la batterie et les contrôles de sécurité. En haut sur l'enceinte se trouve un interrupteur de marche/arrêt (23) et en bas près de l'alternateur (18) apparaît une multiprise (24) de 25 livraison du courant aux futurs récepteurs. Le fonctionnement de ce moteur débute par l'envoi d'une impulsion déterminée de la batterie (21) vers la pompe (5), le soufflet (3) étant en position basse. La pompe (5) expulse l'air vers l'extérieur, les fenêtres (6) se ferment, une dépression voit le jour dans le soufflet (3), une véritable barrière se crée entre les pressions 30 extérieure et intérieure. La pression externe représentée par la pression atmosphérique est d'environ 1 kg/cm2 , la pression interne par cm2 est équivalente à la masse d' une colonne d'air de quelques centimètres de hauteur et de 1cm2 de section ce qui est négligeable. Le rapport des pressions donne pour une distance plateau- pompe de 20 cm de hauteur pratiquement 1/50 000. Par conséquent la 35 face interne du plateau (9) subit une pression quasi-nulle tandis que sa face externe bénéficie d'une pression de 1kg/cm2 c'est-à-dire une force centrale résultante verticale, dirigée vers le haut, égale en kg à la surface du plateau (9) en cm2. A cela vient s'ajouter la force produite par l'effet d'écrasement de la paroi du soufflet (3). En effet les surfaces comprises entre deux plis internes, reliées par un 4o sommet externe assimilable à un axe, subissant chacune la pression de 1kg/cm2 et étant en opposition tendent à se rejoindre et se coller, ce qui tire vers le haut et favorise l'écrasement du soufflet (3). La tige (10) monte, tend le ressort (11) et meut la bielle (14) entraînant la rotation de la roue à inertie (16) et du système d'engrenages (17) mettant l'alternateur (18) en production qui est envoyée au 45 boîtier de gestion (22) qui recharge la batterie (21). En fin de course, le soufflet (3) est totalement écrasé, la pompe (5) ne reçoit plus de courant, les pressions internes et externes s'égalisent, les fenêtres (6) et le conduit de la pompe (5) -^- laissent s'engouffrer l'air, l'énergie emmagasinée par le ressort de traction (11) est restituée, le soufflet (3) se remplit, la tige (10) descend et l'alternateur (18) se remet en production. En fin de course, te boîtier de gestion (22) commande à la batterie (21) de redonner une impulsion à la pompe (5) et le cycle recommence. Pour ce qui est du bilan énergétique, il est inutile d'épiloguer, il est de notoriété publique que brasser quelques litres d'air est moins énergivore que soulever une masse avoisinant la tonne. Ce moteur "pulmonaire" est optimal au niveau de la mer, son rendemennt diminue selon l'altitude; cela restreint son champ d'applications. Pour y remédier, j'ai assimilé la terre et son atmosphère à un milieu fermé. De là à concevoir une enceinte hermétique sphérique (25)11 n'y avait qu'un pas. En utilisant une enceinte hermétique sphérique (25) on s'affranchit des (imites altimétriques. Mieux, si on pressurise cette enceinte (25) Fig.2B, grace à un appareil de pressurisation et de conditionnement (28) , on augmente le rendement. 4 5 De surcroît certains gaz peuvent être mis à contribution: le CO2 qui est 1.5 fois plus dense que l'air ou l'hélium qui permet des pressurisations extrêmes dépassant allègrement les 100 hectopascals soit 100 kg/cm2. En associant plusieurs moteurs on peut créer une interaction entre eux. Le schéma (Fig. 2 A) symbolise le circuit électrique dans un couple de moteurs. Dans ZO ce système il suffit d'une seule et unique impulsion pour qu'il fonctionne jusqu'à l'arrêt volontaire. L'alternateur (18) de l'un alimente ta pompe (5) de l'autre. A noter que l'on peut se passer de batterie (21) en faisant aspirer une pompe manuelle introduite dans le conduit de sortie de la pompe (5) du moteur. Observons qu'outre les potentialités décrites ci-dessus, le moteur peut Z5 fonctionner dans toutes les positions spatiales (Fig.3 A), que les matières utilisées, les procédés de transmission, et de transformation des énergies mécanique et électrique, les formes et bien d'autres paramètres sont nombreux et dépendront de la destination finale et des contingences environnementales. A signaler que le piston et son cylindre (26) (Fig.3B) peuvent être utilisés 3o mais le soufflet (3) donne un meilleur rendement. Remarquons aussi qu'un électro- aimant (27) peut éclipser les bielles, le système d'engrenages, l'alternateur et approvisionner directement le boîtier de gestion. Ce moteur peut se décliner en toutes tailles et enfin, pour ce qui est des applications, vu le degré de miniaturisation, de gigantisme et de puissance permis 35 par ce moteur, vu sa quasi autonomie et ses qualités écologiques disons que tous les espoirs sont permis. _ 3
Cette invention concerne un dispositif de création d'énergie mécanique transformable en tout ou partie en énergie électrique. C'est un moteur. Ce dispositif (Fig.1) se compose d'une enceinte (1) munie d'orifices d'aération (2) dans laquelle se trouve un ensemble constitué d'un cylindre à piston circulaire ou d'un soufflet (3) flexible à spires non jointives coiffé d'un couvercle rigide matérialisé, ici, par un cône (4), solidement fixé sur les parois de l'enceinte (1), doté de fenêtres (6) de remplissage munies de petits ressorts de compression (7) et d'un joint d'étanchéïté (8), et à son sommet d'une perforation centrale circulaire dans laquelle vient s'insérer le conduit d'un mécanisme de pompage, une pompe à air (5). La base mobile du soufflet (3) est un plateau solide circulaire (9) muni d'un pied central solide, la tige (10) cylindrique amarrée à son extrémité inférieure d'un puissant ressort de traction (11) lui-même solidaire d'une solide plaque (12) de réglage de tension grace à un système de vis (13). Entre le plateau (9) et le ressort de traction (11), la tige (10) est solidaire d'une bielle (14) actionnant une autre bielle (15) faisant tourner en sens unique une roue dentée à inertie (16) reliée à un système de transmission multiplicateur, ici des engrenages (17) donnant la rotation de l'axe de l'alternateur (18). La pompe (5) n'est alimentée que pour la montée. Elle expulse l'air du soufflet (3) y crée une dépression qui fait monter le plateau (9) et sa tige (10) et tend le ressort de traction (11) qui en fin de course rendra l'énergie emmagasinée pour accélérer la descente.
1 Dispositif de création d' énergie mécanique transformable en tout ou partie en énergie électrique. C'est un moteur. Ce dispositif (Fig.1) se compose d'une enceinte (1) munie d'orifices d'aération (2) dans laquelle se trouve un ensemble constitué d'un cylindre à piston circulaire ou d'un soufflet (3) flexible à spires non jointives coiffé d'un couvercle rigide matérialisé, ici, par un cône (4), solidement fixé sur les parois de l' enceinte (1), doté de fenêtres (6) de remplissage munies de petits ressorts de compression (7) et d'un joint d'étanchéïté (8), et à son sommet d'une perforation centrale circulaire dans laquelle vient s'insérer le conduit d'un mécanisme de pompage, A 0 une pompe à air (5). La base mobile du soufflet (3) est un plateau solide circulaire (9) muni d'un pied central solide, la tige (10) cylindrique amarrée à son extrémité inférieure d'un puissant ressort de traction (11) lui-même solidaire d'une solide plaque (12) de réglage de tension grace à un système de vis (13). Entre le plateau (9) et le ressort de traction (11), la tige (10) est solidaire d'une bielle (14) 45 actionnant une autre bielle (15) faisant tourner en sens unique une roue dentée à inertie (16) reliée à un système de transmission multiplicateur, ici des engrenages (17) donnant la rotation de l'axe de l'alternateur (18). La course verticale du plateau (9) est guidée par une barre (19) cylindrique insérée dans un conduit (20) relié aux parois de l'enceinte (1). En bas se trouve une batterie (21) contiguë à un boîtier de Qo gestion (22) de l'ensemble du dispositif : se chargeant du traitement du signal électrique brut de sortie de l'alternateur (18), la commande, ie contrôle et la synchronisation de la pompe (5), le rechargement et la régulation de la batterie et les contrôles de sécurité. En haut sur l'enceinte se trouve un interrupteur de marche/arrêt (23) et en bas près de l'alternateur (18) apparaît une multiprise (24) de 2.5 livraison du courant aux futurs récepteurs. 2 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il peut fonctionner dans toutes les positions spatiales (Fig.3 A). 3 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'en associant plusieurs moteurs on peut créer une interaction entre eux 30 (Fig.2 a) l'alternateur (18) de l'un alimente la pompe (5) de l'autre. 4 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'en utilisant une enceinte hermétique sphérique (25) on s'affranchit des limites altimétriques. 5 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en 35 ce que si on pressurise cette enceinte (25) Fig.2B, on augmente le rendement. 6 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que certains gaz peuvent être mis à contribution comme le CO2 ou l'hélium. 7 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que qu'un électro-aimant (27) (Fig.3 C) peut éclipser les bielles, le système 40 d'engrenages, l'alternateur. 8 Dispositif selon l'une quels des précédentes caractérisé en ce qu'il peut se décliner en toutes tailles.
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H02
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H02K 7/18
FR2987651
A1
MODULE ETANCHE DE POMPAGE DE CARBURANT
20,130,906
DP-320091 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un module de pompage pour carburant destiné à être placé dans le réservoir et plus particulièrement à l'étanchéité du logement de commande dans lequel est placée une carte électronique de commande. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les circuits d'alimentation en carburant des véhicules en général et des automobiles en particuliers comprennent entre autres éléments un réservoir à carburant dans lequel est placé un module de pompage. Ce module comprend un indicateur de niveau, souvent à balancier et une pompe basse pression pilotée par une unité de commande. L'unité de commande est généralement une carte électronique qui, bien que placée en haut du module en un lieu moins souvent immergé que le bas du réservoir, doit impérativement être protégée de tout contact avec le carburant voire ses vapeurs, la moindre aspersion, contact ou suintement d'essence sur une carte électronique la détériorant à tout jamais. Dans un souci d'efficacité de la commande de la pompe, la carte électronique doit cependant être placée au plus près de celle-ci et, de fait, le module est divisé en compartiments et la carte électronique est isolée de la pompe, et donc du carburant, par une cloison étanche. Un connecteur électrique comprenant plusieurs broches est agencé au travers de la cloison de sorte à transmettre les ordres de la carte à la pompe. Le carter étant le plus souvent réalisé par moulage, les broches du connecteur sont généralement directement surmoulées dans les parois du carter assurant ainsi l'étanchéité nécessaire. Le surmoulage des broches du connecteur ne s'est pas avéré être une mesure suffisante pour assurer une étanchéité complète et durable. Au fur et à mesure de l'exposition du module au carburant, il est apparu que des vapeurs de carburant ont réussi à s'immiscer entre les broches et le polymère et ainsi à entrer dans le compartiment renfermant la carte électronique. L'augmentation constante du niveau de qualité demande maintenant des modules de pompage parfaitement étanche. RESUME DE L'INVENTION La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés précédemment en proposant une solution simple et économique. Dans ce but, l'invention propose un module de pompage destiné à être placé dans un réservoir de carburant. Le module comprend un carter définissant un compartiment de pompage, dans lequel est agencé une pompe à carburant, et un logement de commande séparé, dans lequel est agencée une unité de commande de la pompe. La pompe et l'unité de commande sont reliées par une connexion électrique s'étendant du compartiment de pompage au logement de 10 commande. Entre le compartiment de pompage et le logement de commande, la connexion électrique passe par une chambre de ventilation de sorte que le carburant ayant réussi à sortir du volume de pompage en s'infiltrant le long de la connexion électrique arrive dans la chambre de ventilation et en parte sans 15 s'infiltrer plus amont, garantissant ainsi la parfaite étanchéité du logement de commande. De plus, le carter est réalisé par moulage d'un polymère et la connexion électrique est surmoulée dans l'épaisseur du carter, entre le volume de pompage et la chambre de ventilation ainsi qu'entre la chambre de ventilation et le logement 20 de commande. La connexion n'est pas surmoulée dans la chambre de ventilation. La chambre de ventilation est ouverte sur l'extérieur de sorte que le carburant y arrivant s'en évapore ou en reparte directement dirigé vers le réservoir ou un canister retenant les vapeurs. La connexion électrique comprend une pluralité de broches 25 électriquement conductrices, souvent réalisées en cuivre. Elles peuvent être souples ou rigides. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à 30 la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels: - la Figure 1 représente un module de pompage selon l'invention ; - la Figure 2 est un détail de la connexion électrique du module de la Figure 1. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Sur la Figure 1 a été représenté un module de pompage 10 mis en place dans le réservoir 12 de carburant d'un véhicule. Le module comprend un carter 14 définissant un volume intérieur 16 de pompage dans lequel est fixée une pompe hydraulique 18. Le volume de pompage 16 est surmonté d'un couvercle comprenant une platine 22 qui se pose sur le carter 14 et le ferme. La platine 22 est pourvue d'une calotte 24 formant un logement de commande 26 dans lequel est placée une carte électronique 28 de commande du module 10. Un niveau à balancier, munit d'un flotteur à son extrémité libre et articulé autour d'un capteur angulaire (non représenté), fournit à la carte électronique 28 une indication du niveau de carburant C présent dans le réservoir 12. Bien que cela ne soit un impératif, les modules sont le plus souvent en plastique moulé. Les composants tels la pompe hydraulique et la carte électronique sont agencés par la suite. La Figure 2 détaille la connexion électrique 30 liant la carte électronique 28 à la pompe 18. La connexion électrique 30 comprend plusieurs broches 32 directement surmoulées dans les parois du carter 14, celles de la platine 22 et celles de la calotte 24. Les broches 32 joignent ainsi le volume intérieur de pompage 16, dans lequel est la pompe 18, au logement de commande 26, dans lequel est la carte électronique 28. On distingue une section basse 34 des broches reliant le volume de pompage 16 à une chambre de ventilation 38 et une section haute 36 des broches reliant la chambre de ventilation 38 au logement de commande 26. La chambre de ventilation 38 est ouverte sur l'extérieur de sorte à être naturellement ventilée. Un mode de connexion entre les broches 32 et la carte électronique 28 est représentée sur la Figure 2. Dans le logement de commande 26, les broches 32 se terminent en forme de pointes qui s'insèrent dans des trous correspondants de la carte électronique 28, chaque trou étant la terminaison d'une piste d'alimentation électrique de la carte 28. Les sections basse 34 et haute 36 des broches 32 sont droites et alignées alors que la chambre de ventilation 38 est décalée par rapport à cet alignement. Les broches 32 forment alors un coude 40 en forme de U pour entrer puis ressortir de la chambre de ventilation 38. Les sections basse 34 et haute 36 étant alignées le coude 40 en U représenté sur la Figure 2 est formé de quatre angles droit successivement, et selon l'orientation de la Figure 2, à droite, vers le haut à gauche puis à nouveau vers le haut. La section coudée 40 U des broches située dans la chambre de ventilation 38 n'est quant à elle pas surmoulée. Le surmoulage de la section basse 34 prévient la sortie de carburant C du volume de pompage 16 et, le surmoulage de la section haute 36 prévient une éventuelle entrée de carburant C dans le logement de commande 26. On sait d'expérience que malgré le surmoulage des broches 32 du connecteur, une petite quantité de carburant C s'immisce hors du volume de pompage 16 par suintement le long des broches 32 ainsi que par diffusion au travers même du polymère du carter 14, phénomène également appelé perméation. Cheminant le long de la section basse 34 des broches, ce carburant C atteint la chambre de ventilation 38 d'où il s'évapore vers l'extérieur sans poursuivre plus amont vers la section haute 36. Ainsi le logement de commande 26, parfaitement protégé contre la moindre entrée de carburant C, reste totalement étanche. La Figure 2 présente un mode particulier de réalisation comprenant des broches 32 rigides coudées formant un U couché dans la chambre de ventilation 38. L'invention est bien sur applicable à d'autres modes de réalisation telles que des connecteurs souples. Selon les impératifs de conception du module de pompage 10, le cheminement des broches 32 peut être tout autre, l'important étant qu'elles passent par une chambre de ventilation. Ainsi, le décalage de la chambre de ventilation 38 n'est pas impératif et une chambre alignée sur les sections basse 34 et haute 36 des broches est parfaitement réalisable et opérationnelle. Enfin il est nécessaire que la chambre de ventilation 38 soit ouverte sur un espace qui permette l'évacuation facile du carburant C arrivant du volume de pompage 16. L'ouverture sur l'extérieure qui permet l'évaporation des petites quantités de carburant y arrivant est une solution. Des alternatives sont possibles telle l'ouverture sur un espace fermé qui reconduirait le carburant vers le réservoir 12 ou vers un canister qui absorbe et retient les vapeurs de carburant
L'invention est relative à un module de pompage (10) destiné à être placé dans un réservoir (12) de carburant (C). Le module (10) comprend un carter (14) définissant un compartiment de pompage (16) dans lequel est agencé une pompe (18) à carburant et un logement de commande (26) séparé dans lequel est agencée une unité de commande (28) de la pompe (18). La pompe (18) et l'unité de commande (28) sont reliées par une connexion électrique (30) s'étendant du compartiment de pompage (16) au logement de commande (26). Entre le compartiment de pompage (16) et le logement de commande (26), la connexion électrique (30) passe par une chambre de ventilation (38) de sorte que le carburant (C) ayant réussi à sortir du volume de pompage (16) en s'infiltrant le long de la connexion électrique (30) arrive dans la chambre de ventilation (38) et en parte sans s'infiltrer plus amont, garantissant ainsi la parfaite étanchéité du logement de commande (26).
1. Module de pompage (10) destiné à être placé dans un réservoir (12) de carburant (C), le module (10) comprenant un carter (14) définissant un compartiment de pompage (16) dans lequel est agencé une pompe (18) à carburant et un logement de commande (26) séparé dans lequel est agencée une unité de commande (28) de la pompe (18), la pompe (18) et l'unité de commande (28) étant reliées par une connexion électrique (30) s'étendant du compartiment de pompage (16) au logement de commande (26), caractérisé en ce que entre le compartiment de pompage (16) et le logement de commande (26), la connexion électrique (30) passe par une chambre de ventilation (38) de sorte que le carburant (C) ayant réussi à sortir du volume de pompage (16) en s'infiltrant le long de la connexion électrique (30) arrive dans la chambre de ventilation (38) et en parte sans s'infiltrer plus amont, garantissant ainsi la parfaite étanchéité du logement de commande (26). 2. Module (10) selon la précédente dans lequel le carter (14) est réalisé par moulage d'un polymère et la connexion électrique (30) est surmoulée dans l'épaisseur du carter (14) entre le volume de pompage (16) et la chambre de ventilation (38) ainsi qu'entre la chambre de ventilation (38) et le logement de commande (26). 3. Module (10) selon une quelconque des précédentes dans lequel la chambre de ventilation (38) est ouverte sur l'extérieur de sorte que le carburant (C) y arrivant s'en évapore ou en reparte directement. 4. Module (10) selon une quelconque des précédentes dans lequel la connexion électrique (30) comprend une pluralité de broches (32) électriquement conductrices.30
F
F02
F02M
F02M 37
F02M 37/10
FR2982072
A1
TRANSISTOR DMOS SUR SOI
20,130,503
B11227 - 11-GR3-0537 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne les transistors MOS diffusés, ou DMOS, qui sont souvent utilisés dans les circuits intégrés pour permettre de supporter et de commuter des tensions plus élevées que celles impliquées dans la commutation des transistors logiques (CMOS). Exposé de l'art antérieur Les figures lA, 1B et 1C sont respectivement une vue de dessus, une vue en coupe selon le plan BB de la figure lA et 10 une vue en coupe selon le plan CC de la figure lA d'un exemple de transistor DMOS. Plus particulièrement, ces figures représentent un transistor DMOS à canal P réalisé dans une couche mince de silicium reposant sur un isolant, généralement lui-même formé 15 sur une plaquette de silicium, selon une structure couramment désignée par le sigle SOI (Silicon On Insulator). Le transistor DMOS représenté est du type dit à drain étendu, c'est-à-dire que la région fortement dopée de contact de drain est distante de la limite de la région de canal et qu'il existe une région de 20 drain, couramment appelée région de glissement (en anglais "drift"), plus faiblement dopée entre la région de contact de drain et la limite de la région de canal, ce qui contribue à B11227 - 11-GR3-0537 2 augmenter la tenue en tension du dispositif. Par ailleurs, les figures lA à 1C illustrent un dispositif symétrique comprenant une grille et un drain de chaque côté d'une bande de source centrale. Dans la vue de dessus de la figure lA, on a représenté du côté gauche d'un axe de symétrie CC, la vue de dessus de la structure sans la grille et sans les métallisations de drain et de source et, du côté droit de l'axe de symétrie CC, la grille et les métallisations de drain et de source. Comme le montre plus particulièrement la vue en coupe de la figure 1B, la structure est réalisée dans une zone active de silicium formée au-dessus d'un support 1 revêtu d'une couche isolante 2 et délimitée par une région isolante 3 qui rejoint la couche isolante 2. Pour plus de simplicité, on va décrire cette structure en relation avec ses étapes de fabrication. La zone active délimitée par la région isolante 3 est une portion de couche de silicium faiblement dopée 5, de type P dans le cas qui sera décrit ci-après de la réalisation d'un transistor à canal P. Au-dessus de la surface de la zone active, sont formées des grilles symétriques s'étendant sur toute la largeur de la zone active. Chaque grille comprend une bande de silicium polycristallin 7 isolée du semiconducteur sous jacent par une couche isolante mince 6. Une région 10 de type N est formée par diffusion à partir de l'intervalle entre les deux grilles, le reste de la structure étant masqué. Cette région 10 de type N s'étend sous une partie de la longueur de chaque grille pour constituer le corps du transistor (la région dans laquelle est susceptible de se former un canal quand la grille est convena- blement polarisée). Une région superficielle faiblement dopée de type P 12 est ensuite formée, à partir de l'intervalle entre les deux grilles. Après quoi, des espaceurs 14 sont formés de part et d'autre de chaque grille et une couche de protection 16 est formée vers l'extérieur par rapport aux grilles pour délimiter la région de glissement 5 susmentionnée, et une implantation B11227 - 11-GR3-0537 3 d'un dopant de type P est réalisée. On forme ainsi une région de source centrale 18 de type P+ et des régions de contacts de drain 19 (à droite et à gauche dans les figures lA et 1B). Une fois cette structure obtenue, on procède à une siliciuration qui s'effectue automatiquement sur toutes les surfaces exposées de silicium monocristallin ou polycristallin. Ainsi, il se forme une région de siliciure de source MS au-dessus de la source 18, des régions de siliciure de grille MG au-dessus des grilles 7, et des régions de siliciure de drain MD au-dessus des régions de contact de drain 19, la région de glissement 5 étant protégée de cette siliciuration. La description précédente se lit plus particulièrement sur la représentation des figures lA et 1B. Toutefois, en plus des métallisations de drain, de source et de grille, il convient en outre de contacter la région de corps 10 pour pouvoir la polariser au même potentiel que la région de source 18. La façon dont ce contact est obtenu est représentée plus clairement en figures lA et 1C. Comme le montrent ces figures, la diffusion de la région de source 12-18 n'est pas réalisée sur toute la largeur du transistor mais est interrompue par masquage à une certaine distance, d, de la limite de la zone active. On comprendra que les vues des figures lA et 1C sont partielles et qu'en fait l'interruption susmentionnée est de préférence réalisée de chaque côté de la structure. Dans l'intervalle correspondant à la distance d, une région 20 fortement dopée de type N est formée. Lors de l'étape de siliciuration, cette région 20 est recouverte par la même couche de siliciure MS que l'ensemble de la région de source. Ainsi, cette région N+, qui contacte la région 10, est polarisée en fonctionnement au même potentiel que la source (la référence de potentiel haute dans le cas décrit d'un transistor DMOS à canal P). Le dispositif décrit ci-dessus fonctionne de façon satisfaisante. Toutefois, il présente un certain courant de 35 fuite quand il est à l'état bloqué. B11227 - 11-GR3-0537 4 Résumé Un objet de modes de réalisation de l'invention est de prévoir un transistor DMOS du type de celui décrit précédemment ayant un courant de fuite à l'état bloqué réduit. Un mode de réalisation de la présente invention pré- voit un transistor DMOS sur SOI comprenant une grille allongée s'étendant sur toute la largeur d'une zone active ; une région de drain d'un premier type de conductivité s'étendant sur toute la largeur de la zone active ; une région de source du premier type de conductivité s'étendant parallèlement à la grille et s'arrêtant avant la limite de la zone active au moins d'un côté de la largeur du transistor, un intervalle existant entre la limite de la région de source et la limite de la zone active ; une région de corps d'un deuxième type de conductivité s'éten- dant sous la grille et dans ledit intervalle ; une région plus fortement dopée du deuxième type de conductivité s'étendant sur une partie dudit intervalle du côté de la limite de la zone active ; et une métallisation de source allongée s'étendant sur toute la largeur de la zone active. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la source est disposée de façon centrale et une bande de grille est prévue de chaque côté de la source. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région de drain comprend une bande plus faiblement dopée du 25 côté de la grille et une bande plus fortement dopée du côté de la limite de la zone active. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres seront exposés en détail dans la description suivante 30 de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures lA à 1C, décrites précédemment, sont une vue de dessus partielle, une vue en coupe selon la ligne BB de la figure lA, et une vue en coupe partielle selon la ligne CC de 35 la figure lA ; et B11227 - 11-GR3-0537 les figures 2A à 2C sont une vue de dessus partielle, une vue en coupe selon la ligne BB de la figure 2A, et une vue en coupe partielle selon la ligne CC de la figure 2A. Comme cela est habituel dans la représentation des 5 circuits intégrés, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Description détaillée Les figures 2A, 2B et 2C sont des vues d'un transistor DMOS sur SOI et correspondent respectivement aux figures lA, lB 10 et 1C décrivant l'état de la technique. La figure 2B (coupe BB de la vue de dessus de la figure 2A) est strictement identique à la figure lB décrite précédemment et de mêmes éléments sont désignés par de mêmes références. La réalisation des figures 2A et 2C diffère de celle 15 des figures lA et 1C par le mode de prise de contact sur le corps 10 du transistor. Seules les différences entre les figures 2A et 2C et les figures lA et 1C seront soulignées ci-après. La distance d décrite précédemment entre la limite de la zone active et l'interruption dans le sens de la largeur de 20 la couche de source ne peut en pratique pas être réduite, car il faut bien conserver une distance de garde minimum entre une région diffusée de type P et la limite de la zone active pour être certain qu'il reste en place une zone exposée de type N d'étendue suffisante. 25 Par contre, les inventeurs ont noté que l'on pouvait limiter l'étendue de la région de contact de corps de type N+. Ainsi, les figures 2A et 2B montrent que la couche de source de type P 18 (et la couche de type P 12) sont interrompues comme précédemment à une distance d de la limite de la zone active 30 pour laisser apparente une région dopée de type N 30 correspondant à la région de corps 10. Dans la réalisation des figures 2A à 2C, une région de contact 31 de type N+ s'étend sur une largeur inférieure à la valeur d, à savoir, seulement sur une largeur dl à partir de la 35 limite de la zone active. En effet, même s'il y a un pourcentage B11227 - 11-GR3-0537 6 d'erreur sur la valeur de dl en raison des aléas de fabrication, il restera toujours une portion de région N+ 31 et région N 30 exposées. Ensuite, la métallisation (siliciuration) de source MS fera contact avec la région p+ 18, et avec les régions 30 et 31. Le contact sur la région 31 est un contact ohmique et, même si le contact avec la région 30 n'est pas parfait, il existera quand même un contact qui permettra de polariser cette région 30 et, par son intermédiaire, la région de corps 10. En effet, la couche N 10-30 ayant un niveau de dopage relativement élevé (5.1017 à 1018 at./cm3), le contact avec cette région 30 reste satisfaisant. Des tests ont été effectués sur une structure du type de celle des figures 2A à 2C qui présentait les caractéristiques suivantes : - largeur totale de la zone active, supérieure à 5 pin, - longueur totale, de la limite externe de la région de drain à la limite externe de la région de drain symétrique, de l'ordre de 2,5 à 3 gm, - longueur de grille, de l'ordre de 0,4 gm, 20 - distance entre grilles, de l'ordre de 1 gm, - distance entre les bords externes des grilles et les limites des régions de contact de drain, de l'ordre de 0,5 gm, - dopage des régions de glissement 5, de l'ordre de 1017 atomes par cm3, 25 - dopage de la région N de corps 10, de l'ordre de 1018 at./cm3, - dopage de la région N+ 31 de contact de corps, de l'ordre de 1020 at./cm3, - valeur de la distance d, de l'ordre de 0,4 gm, 30 - valeur de la distance dl, environ d/2. Avec une telle structure, on a observé un courant de fuite à l'état bloqué inférieur à 100 pA/gm alors que, pour un dispositif tel que celui des figures LA à 1C de mêmes dimensions et pour la même valeur de d, ce courant de fuite était au moins 35 double (supérieur à 200 pA/gm). Ceci laisse penser que l'une des B11227 - 11-GR3-0537 7 sources principales du courant de fuite dans la structure des figures LA-1C était la jonction N+P entre la région de contact de corps et la région de glissement 5. Bien entendu, de nombreuses variantes et modifications 5 apparaîtront à l'homme de l'art, notamment en ce qui concerne la réalisation du transistor DMOS. En particulier, la région de corps 10 a été représentée comme s'étendant sous une petite partie (environ la moitié) de la longueur de grille. Cette extension pourra en pratique être plus ou moins importante. De 10 même, on pourra prévoir des longueurs des zones de glissement 5 entre la région de corps et la région de contact de drain plus ou moins importantes. Enfin, on a décrit un transistor symétrique par rapport à une région de source centrale. On pourra prévoir que le dispositif ne comprend sensiblement que ce qui 15 est représenté dans la partie droite ou gauche de la figure 2A. De plus, dans ce qui précède a été décrit le cas d'un transistor à canal P. L'invention s'appliquera de la même manière à un transistor à canal N
L'invention concerne un transistor DMOS sur SOI comprenant une grille allongée (7) s'étendant sur toute la largeur d'une zone active ; une région de drain (5) d'un premier type de conductivité s'étendant sur toute la largeur de la zone active ; une région de source (18) du premier type de conductivité s'étendant parallèlement à la grille et s'arrêtant avant la limite de la zone active au moins d'un côté de la largeur du transistor, un intervalle (d) existant entre la limite de la région de source et la limite de la zone active ; une région de corps (10, 30) d'un deuxième type de conductivité s'étendant sous la grille et dans ledit intervalle ; une région (31) plus fortement dopée du deuxième type de conductivité s'étendant sur une partie (dl) dudit intervalle du côté de la limite de la zone active ; et une métallisation de source allongée (MS) s'étendant sur toute la largeur de la zone active.
1. Transistor DMOS sur SOI comprenant : une grille allongée (7) s'étendant sur toute la largeur d'une zone active ; une région de drain (5) d'un premier type de conducti5 vité s'étendant sur toute la largeur de la zone active ; une région de source (18) du premier type de conductivité s'étendant parallèlement à la grille et s'arrêtant avant la limite de la zone active au moins d'un côté de la largeur du transistor, un intervalle (d) existant entre la limite de la 10 région de source et la limite de la zone active ; une région de corps (10, 30) d'un deuxième type de conductivité s'étendant sous la grille et dans ledit intervalle ; une région (31) plus fortement dopée du deuxième type 15 de conductivité s'étendant sur une partie (dl) dudit intervalle du côté de la limite de la zone active ; et une métallisation de source allongée (MS) s'étendant sur toute la largeur de la zone active. 2. Transistor DMOS selon la 1, dans 20 lequel la source est disposée de façon centrale et une bande de grille est prévue de chaque côté de la source. 3. Transistor DMOS selon la 1 ou 2, dans lequel la région de drain comprend une bande plus faiblement dopée du côté de la grille et une bande plus fortement dopée du 25 côté de la limite de la zone active.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/336,H01L 29/78
FR2983265
A1
CHEVILLE D'ASSEMBLAGE POUR RELIER ENTRE EUX TROIS CORPS
20,130,531
La présente invention concerne les chevilles d'assemblage pour relier, et ensuite éventuellement fixer entre eux, au moins trois corps, qui trouvent une application particulièrement avantageuse pour la fixation de lamelles ou analogues sur des longerons ou analogues, pour la réalisation par exemple de terrasses, bardages en bois ou analogues, par exemple du type "à claire-voie". Il est déjà connu de telles chevilles d'assemblage, par exemple celles décrites dans les US-A-2362252 ; 6402412 ; 6851884 ; 7052200 ; 7578105 et 7874113. Une telle cheville connue pour relier, et éventuellement fixer entre eux, au moins trois corps comme ceux mentionnés ci-dessus, comporte essentiellement une plaque de tête de forme sensiblement parallélépipédique réalisée en un premier matériau et délimitée par deux faces sensiblement planes et une tranche reliant les deux faces, cette plaque de tête définissant selon son épaisseur un premier plan parallèle à ses deux faces, au moins une patte définissant un second plan, cette patte étant solidaire de la plaque de tête sur une de ses faces de façon que le second plan soit sensiblement perpendiculaire au premier et que ce second plan partage la plaque de tête en deux parties avantageusement égales constituant respectivement deux ailes latérales situées de part et d'autre de ce second plan qui sont aptes à coopérer avec des rainures réalisées dans deux des trois corps, au moins un orifice traversant réalisé dans la plaque de tête selon un axe général sensiblement perpendiculaire au premier plan, cet orifice traversant étant agencé pour recevoir un moyen de fixation par liaison, comme une vis comportant une tige et une tête d'épaulement de façon que la tige de vis soit apte à s'enficher dans l'orifice et que la tête d'épaulement soit apte à venir buter contre au moins une partie du bord de l'orifice. Ce type de cheville d'assemblage comporte en outre une plaque de renfort réalisée en un second matériau plus rigide que le premier, d'une ° 2 forme sensiblement homothétique de celle de la plaque de tête selon un coefficient inférieur à l'unité et noyée dans la plaque de tête pour avoir une fonction d'armature, cette plaque de renfort compôrtant une ouverture correspondant sensiblement à l'orifice traversant et étant en général d'une section inférieure à celle de l'orifice. Une telle cheville d'assemblage donne satisfaction mais, notamment quand elle est utilisée pour relier deux lamelles de plancher avec un longeron, la plaque de tête a tendance à s'incurver vers le longeron, ce qui rend difficile ou impossible l'assemblage avec ce longeron. De plus, lorsqu'un bord d'une lamelle subit une déformation vers le haut (tuilage), une telle cheville d'assemblage n'y oppose que peu de résistance et se déforme de façon similaire, au risque de sortir de la rainure. Un tel inconvénient est désagréable quand le plancher est celui, par exemple, d'une terrasse. En effet, de telles déformations des bords des 15 lamelles peuvent constituer une sorte de marche sur laquelle risquent de buter dangereusement les utilisateurs. Il en résulte également un bruit de grincement lorsqu'un utilisateur marche sur la terrasse. Et même, à la longue, ces déformations peuvent contribuer à la désolidarisation totale des lamelles entre elles et du ou des longerons, d'où un danger supplémentaire 20 pour les utilisateurs. Lorsque les lamelles et les longerons ont été réunis pour construire une terrasse ou un bardage décoratif, cet inconvénient est certainement en outre inesthétique. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une cheville d'assemblage du type décrit ci-dessus, mais qui pallie en très grande partie 25 ses inconvénients, et ce, sans en augmenter son prix de revient. Plus précisément, la présente invention a pour objet une cheville d'assemblage, comportant : - une plaque de tête de forme sensiblement parallélépipédique réalisée en un premier matériau et délimitée par deux faces sensiblement 30 planes et une tranche reliant les deux faces, ladite plaque de tête définissant un premier plan sensiblement parallèle aux dites deux faces, - au moins une première patte définissant un second plan, ladite première patte étant solidaire de ladite plaque de tête sur l'une des deux faces de façon que le second plan soit sensiblement perpendiculaire au premier plan et qu'il partage ladite plaque de tête en deux parties constituant respectivement deux ailes latérales situées de part et d'autre de ce second plan, - au moins un orifice traversant réalisé dans ladite plaque de tête selon un axe faisant un angle non nul par rapport au premier plan, et - une plaque de renfort réalisée en un second matériau plus rigide que le premier, ladite plaque de renfort ayant une forme sensiblement homothétique de celle de la plaque de tête selon un coefficient inférieur à l'unité, ladite plaque de renfort étant noyée au moins partiellement dans ladite plaque de tête et comportant une ouverture correspondant sensiblement au dit orifice traversant, ladite ouverture et ledit orifice traversant étant agencés pour recevoir des moyens de fixation par liaison, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre au moins une nervure présentant un axe longitudinal, ladite nervure étant solidaire en saillie de ladite plaque de renfort de façon que son axe longitudinal soit sensiblement perpendiculaire au dit second plan et parallèle au dit premier plan. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de la cheville d'assemblage selon l'invention pour fixer entre eux au moins trois corps, La figure 2 est une vue en coupe transversale de la cheville d'assemblage selon l'invention dans le mode de réalisation illustré sur la figure-1, cette coupe étant référencée I-I sur la figure 1, La figure 3 est une vue partielle en coupe de l'un des éléments principaux, en l'occurrence la plaque de renfort, entrant dans la structure de la cheville d'assemblage selon l'invention dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, avec, en encart, un effet de loupe sur une partie de cet élément, La figure 4 est une vue de l'élément selon la direction indiquée par la flèche F sur la figure 3, et La figure 5 est une vue partielle et en coupe d'un autre mode de réalisation d'une cheville d'assemblage selon l'invention. Il est précisé que les figures 1 à 5 représentent deux modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention, et que les mêmes références désignent les mêmes éléments quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la représentation de ces éléments. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, 10 l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention 15 doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est aussi précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la 20 concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Il est enfin précisé que, dans la présente description, si l'adverbe 25 "sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché. En référence à l'ensemble des figures annexées, la cheville d'assemblage selon l'invention, qui permet de relier, et éventuellement fixer entre eux, au moins trois corps L1, L2, L3, comporte une plaque 10 dite 30 "plaque de tête", de forme sensiblement parallélépipédique avantageusement rectangle, réalisée en un premier matériau. De ce fait, cette plaque de tête est délimitée par deux faces 11, 12 sensiblement planes et une tranche 13 reliant les deux faces, et elle définit un premier plan 100 sensiblement parallèle à ses deux faces 11, 12. La cheville d'assemblage comporte en outre au moins une première patte 21, 22 définissant un second plan 200, cette première patte étant 5 solidaire de la plaque de tête 10 sur l'une 11 des deux faces 11, 12 de façon que le second plan 200 soit sensiblement perpendiculaire au premier plan 100 et qu'il partage la plaque de tête 10 en deux parties constituant respectivement deux ailes latérales 10-1, 10-2 situées de part et d'autre de ce second plan 200, de préférence égales et donc symétriques par rapport 10 au plan 200. La cheville d'assemblage comporte en outre au moins un orifice traversant 30 réalisé dans la plaque de tête 10 selon un axe 31 faisant un angle non nul par rapport au premier plan 100, de préférence, pour la plus grande partie des applications, sensiblement perpendiculaire à ce premier 15 plan, et une plaque de renfort 40 réalisée en un second matériau plus rigide que le premier, d'une forme sensiblement homothétique de celle de la plaque de tête 10 selon un coefficient inférieur à l'unité, et noyée au moins en grande partie dans la plaque de tête. Il est précisé que, c'est pour une facilité d'écriture qu'il est mentionné 20 que la plaque de renfort 40 présente une forme sensiblement homothétique de celle de la plaque de tête 10. Car cette expression ne doit pas être prise en son sens strict et la forme de la plaque de renfort peut ne pas être limitée à une forme strictement homothétique de celle de la plaque de tête. Elle peut, par exemple, être ronde, ovale, et même avoir des bords arrondis, 25 ondulés ou analogues, à la condition qu'elle constitue bien un renfort de la plaque de tête. En outre, cette plaque de renfort 40 comporte au moins une ouverture 43 correspondant sensiblement à l'orifice traversant 30, l'ouverture et l'orifice traversant étant agencés pour recevoir des moyens de fixation par 30 liaison qui peuvent être constitués, par exemple, par une vis 300, schématiquement illustrée en traits interrompus sur figure 2, comportant une tige de vis 301 et une tête d'épaulement 302, la tige de vis 301 étant apte à s'enficher dans l'orifice traversant 30 et dans l'ouverture 43, au moins une partie de la tête d'épaulement 302 étant apte à buter contre avantageusement au moins une partie du bord de l'ouverture 43 quand il n'est pas noyé dans la plaque de tête 10, sinon contre au moins une partie du bord de l'orifice traversant 30. Selon une caractéristique de l'invention, la cheville d'assemblage comporte en outre au moins une nervure 41, 42 présentant un axe longitudinal 48, 49, la nervure étant solidaire en saillie de la plaque de renfort 40 de façon que son axe longitudinal soit sensiblement perpendiculaire au second plan 200 et parallèle au premier plan 100. De façon préférentielle, pour assurer une raideur à la plaque de renfort au moins selon une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal 48, 49 de la nervure 41, 42, la longueur de la nervure 41, 42 prise selon son axe longitudinal 48, 49 est inférieure à la largeur de la plaque de renfort 40 prise selon une direction parallèle à cet axe longitudinal, figure 4, de façon que les deux extrémités 41-1, 41-2 de la nervure ne soit pas confondues avec les bords opposés de la plaque de renfort 40 qui se trouvent dans cet axe longitudinal de la nervure. De façon très préférentielle, pour obtenir une meilleure rigidité de la plaque de renfort 40 selon une direction définie le long de l'axe longitudinal de la nervure 41, 42, la cheville d'assemblage comporte une autre nervure 42, 41 avantageusement similaire à la nervure 41, 42, les deux nervures étant solidaires de la plaque de renfort 40, préférentiellement de part et d'autre de l'ouverture 43. De façon préférentielle, notamment pour des raisons d'encombrement 25 et du fait de la faible épaisseur de la plaque de tête 10, les deux nervures 41, 42 sont toutes les deux situées sur une même face de la plaque de renfort 40, de préférence tournées en saillie vers la patte 21, 22, figure 2. De façon très préférentielle, la au moins une nervure 41, 42 et la plaque de renfort, c'est-à-dire la ou les nervures et la plaque de renfort, sont 30 réalisées à partir d'une pièce, la au moins une des nervures étant obtenue par déformation plastique de cette pièce, par exemple par emboutissage ou même par matriçage. Egalement de façon très préférentielle, la plaque de tête 10 et la au moins une patte 21, 22 sont réalisées dans le même premier matériau, notamment un matériau plastique, par exemple un' thermoplastique, un polyamide ou analogue, et le second matériau est un matériau métallique comme de l'acier inoxydable ou analogue. De façon préférentielle, la cheville d'assemblage comporte en outre une seconde patte 22, 21 solidaire de la même face 11 de la plaque de tête 10 que celle dont est solidaire la première patte 21, 22, les première et seconde pattes étant situées dans le second plan 200 et avantageusement de part et d'autre de l'orifice traversant 30. De façon avantageuse, l'orifice traversant 30 est de forme oblongue selon un axe longitudinal sensiblement perpendiculaire au second plan 200. Comme illustré plus particulièrement sur les figures 1 et 2, l'ouverture 43 présente une forme homothétique de celle de l'orifice traversant 30 selon un coefficient inférieur à l'unité. De ce fait, le bord de l'ouverture n'est pas recouvert par la plaque de tête et, comme mentionné ci-avant, la tête de vis 302 peut venir en appui uniquement sur la plaque de renfort, figure 2, qui est d'une rigidité supérieure à celle de la plaque de tête 10. Comme mentionné au préambule de la présente description, une cheville d'assemblage selon l'invention trouve une application particulièrement avantageuse lorsque les trois corps L1, L2, L3 sont constitués, figure 2 et schématiquement illustrés en traits interrompus, de deux lamelles de bois L1, L2 et d'un longeron L3, et que les deux lamelles comportent, sur au moins une partie de leur tranche, une rainure Ra d'une largeur donnée. - Dans ce cas, l'épaisseur de la plaque de tête 10 est déterminée pour avoir une valeur au plus égale à celle de la largeur donnée, de façon que ses deux ailes latérales 10-1, 10-2 soient aptes à s'enficher respectivement au moins partiellement dans les deux rainures Ra respectivement des deux lamelles L1, L2, avantageusement sans jeu. Dans ce cas également, les nervures sont perpendiculaires aux axes des rainures Ra, l'épaisseur de la au moins une première patte 21, 22, prise selon une direction perpendiculaire au second plan 200, est égale à la distance devant séparer les deux lamelles en regard L1, L2 lorsqu'elles coopèrent respectivement avec les deux ailes pour former par exemple un plancher, un bardage ou un mur du type à "claire-voie" 'ou analogue. Quant à la hauteur de la au moins une patte 21, 22, prise selon une 5 perpendiculaire au premier plan, elle est de préférence au plus égale à la distance séparant un bord de la rainure Ra d'une lamelle et la face de cette lamelle la plus proche de ce bord, de façon que les lamelles puissent reposer sur le longeron. Selon un mode de réalisation avantageux, notamment pour 10 l'application mentionnée ci-dessus, la plaque de tête 10 comporte, sur au moins l'une de ses deux faces opposées 11, 12, en l'occurrence la face 11 sur la figure 1, au moins au niveau d'une des deux ailes latérales 10-1,10-2, au moins une surépaisseur 80 de préférence longitudinale de relativement faible épaisseur pour coincer l'aile 10-1, 10-2 qui la porte, dans la rainure 15 Ra, de façon que la cheville reste en place et ne se perde pas avant qu'elle soit définitivement fixée sur le longeron L3. Avantageusement, la plaque de tête comprendra une pluralité de surépaisseurs 80, comme illustré sur la figure 1. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, les nervures 41, 42 sont 20 illustrées comme ne passant pas par l'orifice 30. Cependant, dans certains cas il peut être intéressant que la cheville d'assemblage comporte une nervure 41, 42 dont l'axe longitudinal 48, 49 passe par cet orifice 30, comme illustré sur la figure 5. Dans ce cas, avantageusement, la largeur la plus grande de cette 25 nervure, à sa base, est supérieure à la largeur de l'orifice 30. Dans ce cas également, quand les moyens de fixation sont constitués d'une vis 300, la nervure se présente de façon très préférentielle sous la forme d'un pli avec des faces planes formant un V ou analogue dont la pointe (sommet du pli) est tournée vers la première face 11 de la plaque de 30 tête 10 qui est opposée à la seconde face 12 sur laquelle sont fixées les pattes 21, 22 et dont les deux extrémités libres des deux barres du V sont donc tournées vers la face 12. Quant à la tête d'épaulement 302 de la vis 300, elle peut ainsi prendre appui sur une plus grande surface de contact, tout en créant en outre une pression plus importante sur la partie de la plaque de renfort 40 qui sera enfichée dans la rainure Ra de la lamelle L1, L2. Il est bien précisé que la cheville d'assemblage selon l'invention peut comporter une nervure 41, 42 en forme de pli comme celle qui est illustrée sur la figure 5, ou uniquement des nervures comme celles qui sont illustrées sur les figures 1 à 4, ou une combinaison de ces réalisations. L'homme du métier saura choisir la réalisation qui lui convient. L'utilisation et la pose d'une cheville d'assemblage selon l'invention sont les mêmes que celles des chevilles d'assemblage de l'art antérieur. Aussi, elles ne seront pas spécifiquement explicitées ici, dans l'unique souci de simplifier la description
La présente invention concerne les chevilles d'assemblage pour fixer entre eux au moins trois corps L1, L2, L3. Le cheville d'assemblage selon l'invention comporte une plaque 10 définissant un premier plan 100, au moins une patte 21, 22 définissant un second plan 200 et solidaire de la plaque 10 sur l'une 11 des deux faces 11, 12 de façon que le plan 200 soit perpendiculaire au plan 100 et définisse deux ailes latérales 10-1, 10-2, au moins un orifice 30 réalisé dans la plaque 10, une plaque de renfort noyée dans la plaque 10 et comportant une ouverture 43 correspondant à l'orifice 30, l'ouverture 43 et l'orifice 30 étant aptes à recevoir des moyens de fixation comme une vis 300, au moins une nervure 41, 42 présentant un axe longitudinal, la nervure étant solidaire en saillie de la plaque de renfort de façon que son axe longitudinal soit sensiblement perpendiculaire au plan 200 et parallèle au plan 100. Application à l'assemblage de lamelles de bois et de longerons pour la réalisation notamment de terrasses, bardages ou analogues.
1. Cheville d'assemblage pour relier entre eux au moins trois corps (L1, L2, L3), comportant - une plaque de tête (10) de forme sensiblement parallélépipédique réalisée en un premier matériau et délimitée par deux faces (11, 12) sensiblement planes et une tranche (13) reliant les deux faces, ladite plaque de tête définissant un premier plan (100) sensiblement parallèle aux dites deux faces (11, 12), - au moins une première patte (21, 22) définissant un second plan (200), ladite première patte étant solidaire de ladite plaque de tête (10) sur l'une (11) des deux faces (11, 12) de façon que le second plan (200) soit sensiblement perpendiculaire au premier plan (100) et qu'il partage ladite plaque de tête (10) en deux parties constituant respectivement deux ailes latérales (10-1, 10-2) situées de part et d'autre de ce second plan (200), - au moins un orifice traversant (30) réalisé dans ladite plaque de tête (10) selon un axe (31) faisant un angle non nul par rapport au premier plan (100), - une plaque de renfort (40) réalisée en un second matériau plus rigide que le premier, ladite plaque de renfort ayant une forme sensiblement homothétique de celle de la plaque de tête (10) selon un coefficient inférieur à l'unité, ladite plaque de renfort (40) étant noyée au moins partiellement dans ladite plaque de tête et comportant une ouverture (43) correspondant sensiblement au dit orifice traversant (30), ladite ouverture et ledit orifice traversant étant agencés pour recevoir des moyens de fixation, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre au moins une nervure (41, 42) présentant un axe longitudinal (48, 49), ladite nervure étant solidaire en saillie de ladite plaque de renfort (40) de façon que son axe longitudinal soit sensiblement perpendiculaire au dit second plan (200) et parallèle au dit premier plan (100). 2. Cheville d'assemblage selon la 1, caractérisée par le fait que la longueur de ladite nervure (41, 42) prise selon son axelongitudinal, est inférieure à la largeur de ladite plaque de renfort (40) prise selon une direction parallèle à cet axe longitudinal, de façon que les deux extrémités (41-1, 41-2) de la nervure ne soit pas confondues avec des bords opposés de ladite plaque de renfort (40). 3. Cheville d'assemblage selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait qu'elle comporte une autre nervure (41, 42), les deux nervures étant solidaires de ladite plaque de renfort (40), de part et d'autre de ladite ouverture (43). 4. Cheville d'assemblage selon la 3, caractérisée par le fait que les deux dites nervures (41, 42) sont situées sur une même face de la plaque de renfort (40). 15 5. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la au moins une nervure (41, 42) et ladite plaque de renfort sont réalisées à partir d'une pièce, la au moins une des nervures étant obtenue par déformation plastique de ladite pièce. 20 6. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ladite plaque de tête (10) et ladite au moins une patte (21, 22) sont réalisées dans le même premier matériau, ledit premier matériau étant un matériau plastique, et que le second matériau est un matériau métallique. 25 7. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte une seconde patte (22, 21) solidaire de la même face (11) de ladite plaque de tête (10) que celle dont est solidaire la première patte (21, 22), les première et seconde pattes étant 30 situées dans le second plan (200) et de part et d'autre du dit orifice traversant (30). 10 8. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ledit orifice traversant (30) est de forme oblongue selon un axe longitudinal, ce dit axe longitudinal étant perpendiculaire au second plan (200). 9. Cheville d'assemblage selon la 8, caractérisée par le fait que ladite ouverture (43) présente une forme homothétique de celle de l'orifice traversant (30) selon un coefficient inférieur à l'unité. 10. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, lorsque lesdits trois corps (L1, L2, L3) sont constitués de deux lamelles de bois et d'un longeron, et que les deux lamelles comportent, sur au moins une partie de leur tranche, une rainure (Ra) d'une largeur donnée, caractérisée par le fait que : - l'épaisseur de ladite plaque de tête (10) a une valeur au plus égale à celle de la largeur donnée, de façon que ses deux ailes latérales (10-1, 10-2) soient aptes à s'enficher respectivement au moins partiellement dans les deux rainures (Ra) respectivement des deux lamelles (L1, L2), que - l'épaisseur de la au moins une première patte (21, 22), prise selon 20 une direction perpendiculaire au second plan (200), est égale à la distance devant séparer les deux lamelles en regard (L1, L2) lorsqu'elles coopèreront respectivement avec les deux ailes, et que - la hauteur de ladite au moins une patte (21, 22), prise selon une perpendiculaire au premier plan, est au plus égale à la distance séparant un 25 bord de la rainure (Ra) d'une lamelle et la face de cette lamelle la plus proche de ce bord. 11. Cheville d'assemblage selon la 10, caractérisée par le fait que la plaque de tête (10) comporte, sur au moins l'une de ses deux 30 faces opposées (11, 12), au moins au niveau d'une des deux ailes latérales (10-1,10-2), au moins une surépaisseur (50) de très faible valeur, pour coincer l'aile latérale (10-1, 10-2) qui la porte, dans la rainure (Ra).12. Cheville d'assemblage selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que ladite au moins une nervure (41, 42), en forme de pli, est réalisée dans ladite plaque de renfort (40) de façon que son axe longitudinal (48, 49) passe par ledit orifice (30), la pointe du du dit pli étant tournée vers la face (11) de la plaque de tête (10) qui opposée à celle (12) dont est solidaire la au moins une patte (21, 22).
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F16
F16B
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F16B 5/06
FR2980975
A1
NOUVELLE COMPOSITION DERMATOLOGIQUE COMPRENANT DU TOCOPHEROL, UN MACERAT HUILEUX DE FLEURS DE CALENDULA DANS DE L'HUILE DE ROSE MUSQUE, DU PALMITATE DE RETINOL ET DE L'UBIQUINONE
20,130,412
La présente invention concerne une nouvelle composition dermatologique, son procédé de fabrication et ses applications. De façon très courante, le tocophérol (vitamine E) est utilisé à de faibles doses en tant que conservateur du fait de son très puissant pouvoir antioxydant. Le Calendula officinal est une plante herbacée annuelle à fleurs jaunes ou jaune orangé. Il fourni une source de colorants alimentaires non toxiques. Il est aussi connu pour son rôle anti-inflammatoire, antioedémateux et antioxydant. Ce sont principalement ses fleurs qui sont utilisées soit pour en extraire une huile essentielle, soit pour participer à un macérât huileux. L'huile végétale de rose musquée a une action connue pour limiter des pertes hydriques trans- cutanées. Cette huile comprend entre autre de l'acide linoléique qui est un acide gras polyinsaturé. Cet acide gras polyinsaturé a la particularité de ne pas être synthétisé par l'organisme. Il participe à la reconstitution des lipides de l'épiderme. Lorsque l'huile végétale de rose musquée est vierge et de première pression à froid elle est pure et sans aucune toxicité. Le palmitate de rétinol est couramment utilisé en topique. Après son absorption dans la peau, le palmitate de rétinol est converti en rétinol, et fmalement en acide rétinoïque (forme active de la vitamine A). L'ubiquinone (ou coenzyme Q 10) a un rôle antioxydant et son absorption cutanée semble être similaire à celle de la vitamine E. Les demandeurs ont mis au point une nouvelle composition dotée de multiples qualités dans l'entretien et la réparation cutanée. Cette composition dermatologique, tocophérol, macérât huileux de fleurs de calendula officinal dont l'huile est une huile végétale de rose musquée, palmitate de rétinol et ubiquinone possède des actions complémentaires et additives (antioxydant, réparatrice et hydratante pour le tocophérol et antioxydant et anti-inflammatoire pour le macérât huileux de Calendula, prévention du dessèchement cutané pour l'huile végétale de rose musquée du macérât, antioxydant pour ubiquinone et antioxydant associé à une aide à la prévention de la sécheresse cutanée pour l'ubiquinone. Par l'expression «tocophérol» on entend non seulement l'a tocophérol mais également le f3, x oui' 8 tocophérol ainsi que leur mélanges et leurs dérivés, qu'ils proviennent d'une synthèse ou d'une extraction naturelle. Parmi ceux-ci on peut citer les esters de tocophérol tel que l'acétate de tocophérol. Les demandeurs retiendront l'a tocophérol acétate (qui est la forme la plus active) comme dérivé de tocophérol associé au macérât huileux de Calendula dont l'huile est l'huile végétale de rose musquée, au palmitate de rétinol et à l'ubiquinone mais de façon nullement limitative en référence aux différentes formes de tocophérol citées ci-dessus. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la composition renferme en outre du cyclopentasiloxane qui est mélangé au tocophérol avant la mise en contact de celui-ci au calendula, à huile végétale de rose musquée, au palmitate de rétinol et à l'ubiquinone, pour former une crème plus onctueuse. Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la composition renferme en outre du zinc sous forme d'oxyde qui est connu pour ses effets anti-inflammatoires et cicatrisants et anti bactérien. L'oxyde de zinc présente la meilleure tolérance par rapport au sulfate et au chlorure. Les différents constituants ci-dessus peuvent entrer dans la composition selon l'invention dans des proportions variables. Selon la présente invention : - la teneur en tocophérol acétate dans la composition est comprise entre 15 et 70 % en poids et de préférence entre 30 et 70 % par rapport au poids total de la composition. -La teneur en fleurs de calendula est de 5 à 50 % du poids du macérât dont l'huile est de l'huile végétale de rose musquée. -La teneur du macérât (fleur de calendula dans huile végétale de rose musquée) dans la composition est entre 15 et 70 % en poids total de la composition. -La teneur en palmitate de rétinol dans la composition est de 0,05 % en poids total de la composition. -La teneur en ubiquinone dans la composition est de 0,1 % en poids total de la composition. La teneur en cyclopentasiloxane dans la composition est comprise entre 10% et 50% du poids total de la composition. La teneur en oxyde de zinc dans la composition est comprise entre 20 et 30 % par rapport au poids total de la composition. Le macérât peut être fait à froid (macération pendant 15 jours des fleurs de calendula dans l'huile végétale de rose musquée) ou à chaud qui est plus rapide. C'est la macération à froid que nous retiendrons pour sa plus grande stabilité. Ce macérât sera ensuite filtré pour obtenir le macérât final de la composition. Les différents constituants ci-dessus peuvent entrer dans la composition selon l'invention dans des proportions variables. La composition selon l'invention peut être présentée sous forme de gel, d'huile, ou toute autre forme usuelle en application topique. Des exemples de réalisation nullement limitatifs sont donnés ci-après pour illustrer l'invention. Exemple 1 : Formulation gel dont le macérât comprend 20% en poids de fleurs de calendula dans de l'huile végétale 30 de rose musquée. Tocophérol acétate 70 % Macérât huileux de fleurs de calendula 29,85 % Palmitate de rétinol 0,05 % 35 Ubiquinone 0,1 % Du poids total de la composition Exemple 2 : Formulation huile dont le macérât comprend 20% de fleurs de calendula dans de l'huile végétale de rose musquée. Tocophérol acétate 40 % Macérat huileux de fleurs de calendula 29,85 % Palmitate de rétinol 0,05 % Ubiquinone 0,1 % Cyclopentasiloxane 30 % Du poids total de la composition Exemple 3 Formulation huile dont le macérât comprend 20% de fleurs de calendula dans de l'huile végétale de rose musquée. Tocophérol acétate 30 % Macérât huileux de fleurs de calendula 69,85 % Palmitate de rétinol 0,05 % Ubiquinone 0,1 % Du poids total de la composition Exemple 4 Formulation huile dont le macérât comprend 20% de fleurs de calendula dans de l'huile végétale de rose musquée. Tocophérol acétate 30 % Macérât huileux de fleurs de calendula 39,85 % Palmitate de rétinol 0,05 % Ubiquinone 0,1 % Oxyde de zinc 30 % Du poids total de la composition La composition dermatologique, objet de la présente invention à base de tocophérol acétate, de macérât 35 huileux de fleurs de calendula officinal (huile végétale de rose musquée), de palmitate de rétinol et d'ubiquinone est utilisable dans le domaine de la réparation et de l'hydratation cutanée. Elle est présentée sous forme administrable par voie topique. 30 -le tocophérol (vitamine E) a des propriétés anti-radicalaires (antioxydant), anti-inflammatoires et hydratantes. Il a un rôle dans la diminution des pertes hydriques trans-cutanées. Le tocophérol a un fort pouvoir d'absorption (lors de l'application topique de tocophérol sur la peau on retrouve 24 heures après 22% de celui-ci dans le derme). Cela lui confère des propriétés dermatologiques intéressantes par son rôle dans la diminution des pertes hydriques transcutanées. De plus par son pouvoir antioxydant très puissant il est à lui seul un conservateur à des concentrations supérieures ou égales à 30 %. Les fleurs de calendula officinal du macérât possèdent des propriétés anti-inflammatoires et anti-oedémateuses par l'action du faradiol qu'elles contiennent et aussi un rôle antioxydant par ses flavonoïdes et ses triterpénoides. L'huile végétale de rose musquée du macérât a une action dans la prévention de la sécheresse cutanée par son rôle dans la diminution des pertes hydriques trans-cutanées. Le palmitate de rétinol est un précurseur de la vitamine A. Après son absorption dans la peau, le palmitate de rétinol est converti en rétinol puis finalement en acide rétinoïque (la forme active de la vitamine A),I1 est utilisé comme source d'antioxydant. L'ubiquinone a aussi un rôle antioxydant . Cette présente invention possède un grand intérêt pour son action dans l'aide à la régénération des couches de l'épiderme et du derme grâce au fort pouvoir hydratant de cette composition lipidique. -5- Indication sur les applications industrielles Le tocophérol acétate (vitamine E) a des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires et hydratantes. Il a un fort pouvoir d'absorption (lors de l'application de tocophérol acétate sur la surface de la peau on retrouve 24 heures après 22% de tocophérol dans le derme). Cela lui confère des propriétés dermatologiques intéressantes en raccourcissant le temps de réparation cutané. De plus, par son action antioxydant très puissante, il est à lui seul un conservateur. Le macérât huileux de fleurs de calendula officinal dans de l'huile végétale de rose musquée a un rôle anti-inflammatoire anti-oedémateux et antioxydant de part les composés des fleurs de calendula et une action une action dans la prévention de la sécheresse cutanée par une diminution des pertes hydriques trans-cutanées (propriété de l'huile végétale de rose musquée). L'ubiquinone a aussi un rôle antioxydant. L'acide rétinoïque, dont le précurseur est le palmitate de rétinol, a lui aussi un rôle anti-oxydant. Cette composition aura des retombées industrielles en tant que crème dermatologique pour son action dans l'aide à la régénération de l'épiderme et du derme grâce au fort pouvoir hydratant de la composition ; Elle aura aussi une action complémentaire de rétention hydrique par les propriétés du tocophérol et de l'huile végétale de rose musquée. L'oxyde de zinc est un antibactérien puissant déterminant pour son rôle anti- inflammatoire. Par le rôle antioxydant du tocophérol, de l'ubiquinone et du palmitate de rétinol, cette composition dermatologique n'utilisera aucun conservateur pour une concentration en tocophérol supérieure ou égale à 30 % (conservation de la composition de 36 mois avant ouverture du conditionnement choisi et de 12 mois après ouverture de celui-ci). L'adjonction de zinc sous forme de sulfate, de chlorure ou d'oxyde ajoutera un rôle antibactérien à la composition
Cette nouvelle composition dermatologique, associant du tocophérol (à fortes concentrations) à un macérât huileux de fleurs de calendula officinal dans de l'huile végétale de rose musquée, du palmitate de rétinol et de l'ubiquinone, présente un grand intérêt pour son action dans l'aide à la régénération des couches de l'épiderme et du derme grâce au fort pouvoir hydratant de cette composition lipidique. Elle aura aussi une action complémentaire de rétention hydrique cutanée par les propriétés du tocophérol et de L'huile végétale de rose musquée du macérât. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre le zinc sera ajouté comme antibactérien puissant déterminant pour son rôle anti-inflammatoire. Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre le cyclopentasiloxane donnera à la composition une structure plus onctueuse.
1) Une composition dermatologique caractérisée en ce qu'elle comprend de l'a tocophérol mais également du 13, x ou du 8 tocophérol ainsi que leur mélanges et leurs dérivés dont le tocophérol acétate, associé à un macérât huileux de fleurs de calendula officinal dans de l'huile végétale de rose musquée, à du palmitate de rétinol et à de l'ubiquinone, caractérisée en ce qu'elle renferme pondéralement De 15 à 70% de tocophérol - De 15 à 70 % de macérât huileux de fleurs de calendula officinal dans de l'huile végétale de rose musquée - De 5 à 50 % de fleurs de calendula du poids du macérât dans l'huile végétale de rose musquée 0.05% de palmitate de rétinol 0.1% d'ubiquinone 2) Une composition dermatologique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle peut renfermer en plus pondéralement : - De 10 à 50 % de cyclopentasiloxane 3) Une composition dermatologique selon les 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle peut renfermer en plus pondéralement - De 20 à 30 % d'oxyde de zinc 4) Une composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est administrée sous forme de crème, de gel, ou toute autre forme usuelle en application topique.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61K 36,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/355,A61K 8/27,A61K 8/35,A61K 8/49,A61K 8/89,A61K 8/97,A61K 31/122,A61K 31/315,A61K 31/695,A61K 36/28,A61K 36/73,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2980133
A1
DISPOSITIF POUR ETIRER UN FILM EN MATIERE SYNTHETIQUE DANS LE SENS TRANSVERSAL ET DANS LE SENS LONGITUDINAL
20,130,322
L'invention concerne un . Lors de la fabrication d'un film en matière synthétique, le film, après sa formation, passe, successivement par une étape d'étirage dans le sens 5 longitudinal et une étape d'étirage dans le sens transversal. Des films de matière thermoplastiques bi-orientés sont obtenus à partir d'une feuille extrudée, après que la matière à l'état fondu ait été déposée sur un cylindre de refroidissement de façon à ralentir la cristallisation du film thermoplastique et permettre son étirage ultérieur. 10 La feuille de matière thermoplastique passe ensuite dans un système d'étirage longitudinal qui est constitué d'une série de cylindres qui tournent de plus en plus vite de façon à allonger la feuille thermoplastique dans le sens longitudinal. La feuille passe ensuite dans le système d'étirage transversal constitué de deux rails continus sur lesquels se déplacent des 15 pinces qui maintiennent la feuille, chaque rail étant associé à une chaîne agencée pour entraîner les pinces correspondantes le long dudit rail. Les rails s'écartent à mesure qu'ils avancent dans un four chauffé à haute température, ce qui produit un étirage transversal. Ce type d'étirage, dit séquentiel, convient parfaitement à de 20 nombreuses matières thermoplastiques, et est largement utilisé dans l'industrie. Avec le développement des matériaux thermoplastiques, l'augmentation des vitesses des machines de conversion et des nouvelles applications des thermoplastiques, il devient nécessaire de changer les 25 propriétés du film de manière à augmenter la résistance mécanique de ce dernier dans le sens longitudinal. De telles propriétés du film peuvent permettre aussi d'augmenter la vitesse de la ligne de production du film, sans augmenter la vitesse des roues dentées qui entraînent chaque chaîne. De même, des modifications des propriétés du film dans le sens longitudinal peuvent aussi 30 permettre de produire des films avec un haut retrait longitudinal. Avec des machines à étirage séquentiel comme elles existent actuellement, il est impossible d'obtenir des films présentant des résistances mécaniques importantes dans le sens longitudinal ou de modifier ces dernières. 35 En effet, l'étirage transversal étant fait en dernier, on peut très bien agir sur les propriétés mécaniques du film dans le sens transversal, mais on ne peut plus agir dans le sens longitudinal alors que toute les machines de conversion, enroulage et déroulage ont besoin de films présentant des résistances mécaniques importantes dans le sens longitudinal, tels que les films adhésifs. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. Un but de l'invention est donc de fournir un dispositif, pour étirer un film en matière synthétique dans le sens transversal, de conception simple qui permette de réaliser, après l'étirage dans le sens transversal du film, un étirage du film dans le sens longitudinal pour modifier les propriétés du film dans le sens longitudinal. A cet effet, l'invention concerne un dispositif pour étirer un film en matière synthétique dans le sens transversal et dans le sens longitudinal, comprenant : - un four, - une première et une seconde séries de pinces disposées de part et d'autre du film et agencées pour saisir le film au niveau de ses bords longitudinaux, - deux rails agencés pour guider les pinces des deux séries dans le four, le premier et le second rails s'étendant selon une orientation générale 20 parallèle à la direction longitudinale du film, le premier et le second rails divergeant l'un par rapport à l'autre dans une première zone du dispositif, - deux chaînes sans fin agencées pour entraîner les pinces le long des deux rails chaque chaîne étant constituée de maillons articulés les uns sur les autres au moyen d'articulations, une articulation sur deux servant au 25 montage d'une pince, chaque rail comporte une portion de guidage qui s'étend, dans une première zone du rail, sensiblement parallèlement à la direction du rail et qui présente, dans une deuxième zone du rail située en aval de la première zone du rail, un décrochement en direction de la chaîne correspondante, le 30 décrochement de chaque portion de guidage étant situé dans la première zone du dispositif, en ce que chaque chaîne comporte alternativement des maillons d'un premier type et des maillons d'un deuxième type, chaque maillon du premier type présentant des moyens de retenue faisant saillie en direction du rail correspondant, les moyens de retenue étant agencés pour être retenus par 35 la portion de guidage correspondante de manière à appliquer une force de retenue sur le maillon correspondant, le décrochement de chaque portion de guidage étant agencé de manière à diminuer la force de retenue appliquée sur chaque maillon correspondant afin de déformer la chaîne correspondante pour augmenter le pas de celle-ci. Les moyens de retenue en coopération avec la portion de guidage 5 du rail correspondant permettent, par la force de retenue appliquée sur le maillon correspondant, de maintenir constant le pas de chaîne dans la première zone du rail et donc d'éviter tout étirage du film dans le sens longitudinal. Le décrochement de la portion de guidage dans la deuxième zone du rail permet, en diminuant la force de retenue sur le maillon, une déformation 10 de la chaîne qui augmente le pas de chaîne et donc l'espacement le long du rail entre les pinces distribuées à ce niveau de la chaîne. Cet espacement entre pinces permet une augmentation des contraintes longitudinales appliquées au film et donc son étirage dans le sens longitudinal. Ainsi, le dispositif d'étirage selon l'invention permet de réaliser, en 15 aval de la première zone du dispositif et donc à l'issue de l'étirage transversal du film, un étirage du film dans le sens longitudinal pour modifier les propriétés du film dans le sens longitudinal. La disposition du décrochement de la portion de guidage de chaque rail dans la première zone du dispositif (zone dans laquelle les rails 20 divergent l'un par rapport à l'autre) permet d'obtenir, en aval du décrochement et jusqu'à l'extrémité aval de la première zone du dispositif, simultanément un étirage longitudinal et transversal du film. Ces dispositions permettent de réaliser jusqu'à environ 25% de l'étirage longitudinal total du film dans le four où un tel étirage est plus aisé à 25 réaliser que dans un système d'étirage placé en amont du four et comportant des rouleaux à différentiel de vitesse. Il en résulte une simplification du procédé de fabrication du film, mais également la possibilité d'augmenter encore la vitesse de la ligne de production du film. Avantageusement, chaque maillon du premier type présente une 30 forme générale en L, une première partie du maillon formant la première branche du L et une deuxième partie du maillon formant la deuxième branche du L, l'articulation pourvue d'une pince étant située au niveau de l'extrémité libre de la première partie et les moyens de retenue étant disposés au niveau de l'extrémité libre de la deuxième partie. 35 Une telle forme des maillons du premier type permet une application optimisée de la force de retenue sur le maillon correspondant, cette force de retenue étant appliquée par la coopération des moyens de retenue avec la portion de guidage sur le maillon correspondant. De manière avantageuse, l'articulation dépourvue de pince de chaque maillon du premier type est disposée sur la deuxième partie du maillon 5 à proximité de l'intersection entre la première et la deuxième parties. Une telle disposition de l'articulation dépourvue de pince sur les maillons du premier type permet à chaque chaîne de présenter un alignement des maillons dans la première zone du rail correspondant. Selon une possibilité de l'invention, les moyens de retenue de 10 chaque maillon du premier type comprennent au moins un galet agencé pour rouler le long de la portion de guidage correspondante. Un tel galet permet de limiter les frottements sur la portion de guidage, limitant ainsi l'usure que pourrait créer de tels frottements. Selon une autre possibilité de l'invention, les moyens de retenue de 15 chaque maillon du premier type comprennent au moins un patin agencé pour glisser le long de la portion de guidage correspondante. Un tel patin permet de limiter les frottements sur la portion de guidage, limitant ainsi l'usure que pourrait créer de tels frottements. De manière avantageuse, l'articulation dépourvue de pince de 20 chaque maillon du premier type comprend des moyens d'appui pour appuyer sur la portion de guidage correspondante. De tels moyens d'appui permettent, en venant en appui sur la portion de guidage, d'accompagner le maillon correspondant pendant la déformation de la chaîne. 25 Préférentiellement, les moyens d'appui comprennent au moins un galet. Un tel galet permet de limiter les frottements sur la portion de guidage, limitant ainsi l'usure que pourrait créer de tels frottements. Avantageusement, chaque portion de guidage s'étend jusqu'à 30 l'extrémité aval du rail correspondant. Une telle continuité de chaque portion de guidage jusqu'à l'extrémité aval du rail correspondant permet une application des contraintes d'étirage longitudinal sans leur relâchement, permettant ainsi une stabilisation des caractéristiques du film liées à cet étirage. De préférence, les rails s'étendent sensiblement parallèlement l'un par rapport à l'autre dans une deuxième zone du dispositif située en aval de la première zone du dispositif. Selon une possibilité de l'invention, la deuxième zone du dispositif 5 est dans le four. Ainsi, le film est chauffé pendant la dernière partie de l'étape d'étirage dans le sens longitudinal, permettant d'augmenter la résistance du film à l'élongation et offrant ainsi la possibilité de manipuler le film à haute vitesse en autorisant des cadences de production plus importantes. 10 Selon une autre possibilité de l'invention, la deuxième zone du dispositif est en dehors du four et la deuxième zone du dispositif est une zone de refroidissement du film. Ainsi, le film est refroidi pendant la dernière partie de l'étape d'étirage dans le sens longitudinal, permettant de modifier ses propriétés de 15 relaxation longitudinale en présence d'une source. Avantageusement, chaque pince comporte plusieurs galets pour permettre un guidage en translation de ladite pince sur le rail correspondant. De tels galets permettent un guidage de la pince en limitant les frottements sur le rail correspondant tout en assurant un bon maintien de la 20 pince sur ce même rail. De façon avantageuse, la portion de guidage de chaque rail s'étend, dans la deuxième zone du rail et en aval du décrochement, sensiblement parallèlement à la direction du rail. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la 25 description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif pour étirer un film en matière synthétique dans le sens transversal et dans le sens longitudinal. La figure 1 est une vue d'ensemble d'une installation de production 30 de film en matière synthétique ; la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'un des deux ensembles d'entrainement du film composé de pinces, d'un rail et d'une chaîne ; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale illustrant l'interaction 35 entre une chaîne et le rail correspondant. La figure 1 illustre une installation 1 de production d'un film 2 en matière synthétique. Le film 2 se présente sous une forme générale de ruban avec deux bords longitudinaux 3 sensiblement parallèles. Une telle installation 1 comporte successivement les éléments suivants : - un système d'alimentation 4 en matière synthétique 5, - une extrudeuse 6 permettant une alimentation contrôlée en matière synthétique 5, - un système de fusion 7 de la matière synthétique 5, - un tambour de coulée 8 sur lequel est formé le film 2 par écoulement de la matière synthétique 5 fondue, - un système 9 pour étirer le film 2 dans le sens longitudinal, le système 9 comportant des rouleaux 10 à différentiel de vitesse pour emporter et étirer le film 2, - un dispositif 11 pour étirer le film 2 dans le sens transversal et dans le sens longitudinal. Lors de la réalisation d'un film 2 avec une telle installation, le film 2 est déplacé longitudinalement dans l'installation 1 en passant successivement dans les différents éléments de l'installation. Le dispositif 11 comporte : - un four (non représenté) permettant de réguler la température du film 2 pendant son étirage dans le sens transversal et le sens longitudinal, - une première et une seconde séries de pinces 12, les pinces de la première série étant agencées pour saisir le film 2 sur le premier bord longitudinal 3, et les pinces 12 de la seconde série étant agencées pour saisir le film 2 sur le second bord longitudinal 3, - un premier rail 13 agencé pour guider en translation la première série de pinces 12 dans le four, - un second rail 13 agencé pour guider en translation la seconde série de pinces 12 dans le four, - une première chaîne sans fin 14 agencée pour entraîner les pinces 12 de la première série, - une seconde chaîne sans fin 14 agencée pour entraîner les pinces 12 de la seconde série. Chaque chaîne 14 comporte des maillons 15, 16 articulés les uns sur les autres au moyens d'articulations 17, 18. Les rails 13 sont disposés au moins partiellement dans le four selon une orientation générale longitudinale de part et d'autre du film 2. Les rails 13, comme illustré sur la figure 1, divergent dans une première zone 19A du dispositif 11 selon la direction transversale au film 2, et s'étendent sensiblement parallèlement dans une deuxième zone 19A du dispositif 11. Chaque rail 13 comporte, comme illustré sur la figure 2, un bord supérieur 20 et un bord inférieur 21 pour guider les pinces 12 et une portion de 10 guidage centrale 22 pour guider la chaîne 14. Les bords supérieur 20 et inférieur 21 présentent chacun une section sensiblement rectangulaire. Les bords supérieur 20 et inférieur 21 présentent chacun, une première face 23, 24 en regard du bord longitudinal 3 du film 2, une deuxième face 25, 26 opposée à la première et un coté extérieur 15 27, 28 qui est opposé à la portion centrale 22. La portion centrale 22 présente, comme illustré sur la figure 2, une section rectangulaire, présentant une face d'appui 29 en regard du bord longitudinal 3 du film 2 et une face de retenue 30 opposée à la face d'appui 29. Comme illustré sur la figure 3, la portion de guidage 22 s'étend, 20 dans une première zone 13A du rail 13, dans le même plan que les bords supérieur 20 et inférieur 21 du rail 13. La portion de guidage 22 présente, dans une deuxième zone 13B du rail 13 prolongeant la première zone 13A de ce dernier, un décrochement 31 en direction du film 2. En aval du décrochement 31, la portion de guidage 22 s'étend parallèlement et à distance des bords 25 inférieur 20 et supérieur 21 du rail 13 jusqu'à l'extrémité aval du rail 13. Le décrochement 31 est avantageusement situé dans la première zone 19A du dispositif 11, et de préférence à proximité de l'extrémité amont de la première zone 19A du dispositif 11, c'est-à-dire à proximité de la zone dans laquelle les rails 13 commencent à diverger. 30 Chaque pince 12 présente, comme illustré sur la figure 2, un corps de pince 32 creux de forme sensiblement parallélépipédique avec une cavité 33 en direction du rail 13 correspondant. La cavité 33 loge des galets 34, 35, 36, 37 montés en rotation sur le corps de pince 32. Les galets 34, 35, 36, 37 sont agencés sur chaque pince 12 de manière à permettre un maintien de la 35 pince 12 sur le rail 13 correspondant. Une première série de quatre galets 34 sont positionnés en appui sur la première face 23, 24 des bords 20, 21 du rail 13, deux galets 34 en appui sur le bord supérieur 20 et deux galets 34 en appui sur le bord inférieur 21. Une seconde série de quatre galets 35 sont positionnés en appui sur la 5 seconde face 25, 26 des bords du rail 13, deux galets 35 en appui sur le bord supérieur 20 et deux galets 35 en appui sur le bord inférieur 21. Cet agencement de la première et de la seconde séries de galets 34, 35 est réalisé de manière à enserrer les bords 20, 21 du rail 13. Deux galets 36, 37 supérieur et inférieur permettent de compléter le maintien de la pince 12 sur le rail 13, en 10 venant en appui sur les cotés extérieurs 27, 28 des bords 20, 21 du rail 13. Chaque pince 12 présente également, en direction du film 2, deux ensembles de préhension 38 du film comportant chacun une embase 39 et un doigt d'appui 40 sur le film 2. Chaque pince 12 est montée sur la chaîne 14 correspondante au 15 niveau d'une articulation 17 de la chaîne 14. Les pinces 12 sont montées sur une articulation sur deux de la chaîne 14 correspondante, le montage étant articulé autour de cette même articulation. Chaque chaîne comporte alternativement des maillons 15 d'un premier type et des maillons 16 d'un deuxième type. Chaque maillon 15, 16 20 présente pour sa liaison avec un maillon voisin, une articulation 17, pourvue d'une pince, et une articulation 18 dépourvue de pince. Chaque maillon 15 du premier type présente une forme générale en L, une première partie 42 du maillon 15 formant la première branche du L et une deuxième 43 partie formant la deuxième branche du L. L'articulation 17, 25 pourvue d'une pince, est située au niveau de l'extrémité libre 44 de la première partie 42. L'articulation 18 dépourvue de pince est disposée au niveau de la deuxième partie 43 du maillon 15 à proximité de l'intersection entre la première et la deuxième parties 42, 43. L'articulation 18 porte deux galets d'appui 45 agencés pour venir en appui sur la face d'appui 29 de la portion de guidage 22 30 du rail 13 correspondant à la chaîne 14. La première partie 42 est, lorsque le maillon 15 du premier type est dans la première zone 13A du rail 13, sensiblement parallèle au rail 13, la deuxième partie 43 s'étendant perpendiculairement au rail 13. Deux galets de retenue 46 sont montés en rotation au niveau de 35 l'extrémité libre 47 de la deuxième partie 43 du maillon 15. Les deux galets de retenue 46 sont en appui sur la face de retenue 30 de la portion de guidage 22 du rail 13. Chaque maillon 16 du deuxième type présente une forme générale de L, les articulations 17, 18 étant disposées aux extrémités libres 48, 49 de la 5 première et la deuxième parties 50, 51 formant respectivement la première et la deuxième branches du L. Lors de l'entrée du film 2 dans le dispositif 11, le film 2 est saisi par les pinces 12 au niveau de ses bords longitudinaux 3. Les pinces 12, entrainées par les chaînes 14, entraînent le film 2 le long des rails 13 dans le 10 four. Lors du déplacement du film dans la première zone 19A du dispositif, le film 2 ayant atteint la température adéquate, la divergence des rails 13 permet d'étirer le film 2 dans le sens transversal par une augmentation continue de l'espacement dans le sens transversal entre les pinces 12 de la 15 première série et les pinces 12 de la seconde série. Dans la première zone 13A de chaque rail 1 3, les galets de retenue 46 sont en appui sur la face de retenue 30 de la portion de guidage 22 du rail 13 correspondant. Cet appui permet d'appliquer une force de retenue sur l'articulation 18 sans pince des maillons 15 correspondants permettant de 20 maintenir l'articulation 18 à proximité du rail 13 correspondant. Cette force de retenue permet, comme illustré sur la figure 3, un alignement des maillons 15, 16 du premier type et du second type, matérialisé par l'alignement de leurs parties 42, 51 respectives. Cet alignement conservé dans la première zone 13A de chaque rail 13 permet de maintenir un pas de chaîne 14 constant et 25 donc un espacement entre pinces 12 constant le long du rail 13 correspondant. Le film 2 est donc déplacé, dans la première zone 13A de chaque rail 13, sans application de contrainte longitudinale. Après le passage du film 2 dans la première zone 13A de chaque rail 13, le film 2, entraîné par les pinces 12, arrive dans la deuxième zone 13B 30 de chaque rail 13 au niveau du décrochement 31 de la portion de guidage 22 de chaque rail 13. Les galets de retenue 46 roulent le long de la face de retenue 30 de la portion de guidage 22, en suivant le décrochement 31. Il en résulte un relâchement de la force de retenue appliquée à l'articulation 18 dépourvue de pince des maillons 15 correspondants. L'articulation 18 sans 35 pince, accompagnée par l'appui des galets d'appui 45 sur la portion de guidage 22, est déplacée à distance des bords 20, 21 du rail 13 correspondant. Ce déplacement de l'articulation 18 dépourvue de pince déforme la chaîne 14 en permettant, comme illustré sur la figure 3, un alignement des articulations 17,18. Il résulte de cet alignement une augmentation du pas de chaîne et donc de l'espacement entre les pinces 12 le long du rail 13 correspondant. Cet espacement entre les pinces 12 permet d'appliquer une contrainte longitudinale sur le film 2 et donc de l'étirer dans le sens longitudinal. Ainsi, lors du déplacement du film dans la première zone 19A du dispositif, le film est dans un premier temps (jusqu'au décrochement 31 de chaque portion de guidage 22) étiré uniquement dans le sens transversal, et 10 dans un second temps (à partir du décrochement 31 de chaque portion de guidage 22 et jusqu'à l'extrémité aval de la première zone 19A du dispositif), étiré simultanément dans le sens transversal et dans le sens longitudinal. Lors du déplacement du film dans la deuxième zone 19B du dispositif, le film est étiré uniquement dans le sens longitudinal puisque les rails 15 13 s'étendent sensiblement parallèlement l'un par rapport à l'autre dans cette deuxième zone 19B du dispositif. Selon une possibilité de l'invention, non illustrée, les galets d'appui 45 et les galets de retenue 46 peuvent être remplacés par respectivement un patin d'appui et un patin de retenue. 20 Selon une autre possibilité de l'invention, non illustrée, les pinces 12 peuvent être montées en coulissement sur les rails 13 correspondant par l'utilisation de deux coulisseaux en remplacement des galets 34, 35, 36, 37, chaque coulisseau venant enserrer un bord 20, 21 du rail 13. Selon une autre possibilité de l'invention, la deuxième zone 19B du 25 dispositif 11 peut être en dehors du four, dans une zone de refroidissement du film 2. Cette zone de refroidissement permet d'effectuer l'étirage du film 2 à une température proche de la température ambiante pour permettre une modification des propriétés de relaxation longitudinale du film 2 en présence d'une source de chaleur. 30 Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif pour étirer un film en matière synthétique dans le sens transversal et dans le sens longitudinal, décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Ce dispositif comprend un four, des pinces (12) agencées pour saisir le film (2) au niveau de ses bords longitudinaux (3), deux rails (13) agencés pour guider les pinces (12), des chaînes (14) agencées pour entraîner les pinces (12) le long des rails (13). Chaque rail (13) comporte une portion de guidage (22) qui présente, dans une zone du rail, un décrochement. Chaque chaîne (14) comporte alternativement des maillons (15) d'un premier type et des maillons (16) d'un deuxième type. Les maillons (15) du premier type présentent des moyens de retenue agencés pour être retenus sur la portion de guidage (22) de manière à appliquer une force de retenue sur le maillon (15) correspondant. Le décrochement de la portion de guidage permet, dans ladite zone du rail, une diminution de la force de retenue afin de déformer la chaîne (14) pour en augmenter le pas.
1. Dispositif (11) pour étirer un film (2) en matière synthétique dans le sens transversal et dans le sens longitudinal, comprenant : - un four, - une première et une seconde séries de pinces (12) disposées de part et d'autre du film et agencées pour saisir le film (2) au niveau de ses deux bords longitudinaux (3), - deux rails (13) agencés pour guider les pinces (12) des deux séries dans le four, le premier et le second rails (13) s'étendant selon une orientation générale parallèle à la direction longitudinale du film (2), le premier et le second rails (13) divergeant l'un par rapport à l'autre dans une première zone (19A) du dispositif (11), - deux chaînes sans fin (14) agencées pour entraîner les pinces (12) des deux séries le long des deux rails (13), chaque chaîne (14) étant constituée de maillons articulés (15, 16) les uns sur les autres au moyen d'articulations (17, 18), une articulation (17) sur deux servant au montage d'une pince (12), le dispositif (11) étant caractérisé en ce que chaque rail (13) comporte une portion de guidage (22) qui s'étend, dans une première zone (13A) du rail, sensiblement parallèlement à la direction du rail (13) et qui présente, dans une deuxième zone (13B) du rail située en aval de la première zone (13A) du rail, un décrochement (31) en direction de la chaîne correspondante, le décrochement (31) de chaque portion de guidage (22) étant situé dans la première zone (19A) du dispositif (11), en ce que chaque chaîne (14) comporte alternativement des maillons (15) d'un premier type et des maillons (16) d'un deuxième type, chaque maillon (15) du premier type présentant des moyens de retenue faisant saillie en direction du rail (13) correspondant, les moyens de retenue étant agencés pour être retenus par la portion de guidage (22) correspondante de manière à appliquer une force de retenue sur le maillon (15) correspondant, le décrochement (31) de chaque portion de guidage (22) étant agencé de manière à diminuer la force de retenue appliquée sur chaque maillon (15) correspondant afin de déformer la chaîne (14) correspondante pour augmenter le pas de celle-ci.35 2. Dispositif (11) selon la 1, caractérisé en ce que chaque maillon (15) du premier type présente une forme générale en L, une première partie (42) du maillon (15) formant la première branche du L et une deuxième partie (43) du maillon (15) formant la deuxième branche du L, l'articulation (17) pourvue d'une pince (12) étant située au niveau de l'extrémité libre (44) de la première partie (42) et les moyens de retenue étant disposés au niveau de l'extrémité libre (47) de la deuxième partie (43). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que 10 l'articulation (18) dépourvue de pince de chaque maillon (15) du premier type est disposée au niveau de la deuxième partie (43) dudit maillon (15), à proximité de l'intersection entre la première et la deuxième parties (42, 43). 4. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 3, 15 caractérisé en ce que les moyens de retenue de chaque maillon (15) du premier type comprennent au moins un galet (46) agencé pour rouler le long de la portion de guidage (22) correspondante. 5. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 3, 20 caractérisé en ce que les moyens de retenue de chaque maillon (15) du premier type comprennent au moins un patin agencé pour glisser le long de la portion de guidage (22) correspondante. 6. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 5, 25 caractérisé en ce que l'articulation (18) dépourvue de pince de chaque maillon (15) du premier type comprend des moyens d'appui pour appuyer sur la portion de guidage (22) correspondante. 7. Dispositif (11) selon la 6, caractérisé en ce 30 que les moyens d'appui comprennent au moins un galet (45). 8. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque portion de guidage (22) s'étend jusqu'à l'extrémité aval du rail (13) correspondant. 35 9. Dispositif (11) selon la 1 à 8, caractérisé en ce que les rails (13) s'étendent sensiblement parallèlement l'un par rapport àl'autre dans une deuxième zone (19B) du dispositif située en aval de la première zone (19A) du dispositif. 10. Dispositif (11) selon la 9, caractérisé en ce 5 que la deuxième zone (19B) du dispositif est dans le four. 11. Dispositif (11) selon la 9, caractérisé en ce que la deuxième zone (19B) du dispositif est en dehors du four, et en ce que la deuxième zone (19B) du dispositif est une zone de refroidissement du film. 12. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que chaque pince (12) comporte plusieurs galets (34, 35, 36, 37) agencés pour permettre un guidage en translation de ladite pince (12) sur le rail (13) correspondant. 13. Dispositif (11) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la portion de guidage (22) de chaque rail s'étend, dans la deuxième zone (13B) du rail et en aval du décrochement (31), sensiblement parallèlement à la direction du rail (13). 10 15
B
B29
B29C
B29C 55
B29C 55/12
FR2991071
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE DONNEES
20,131,129
1 - Procédé et dispositif de traitement de données L'invention concerne un procédé de traitement de données, lequel comprend une protection contre une exécution erronée, un premier programme informatique pour mettre en oeuvre le premier procédé, un procédé de fourniture d'un code d'instruction, un produit compilateur pour créer un programme informatique et en plus un circuit électrique qui est configuré pour traiter des données en utilisant une protection contre une exécution erronée. Le document DE 198 34 486 Al publie un procédé d'exécution sécurisée d'instructions, avec lequel le contenu d'un registre de signature, à des endroits prédéfinis du déroulement d'un programme, est comparé avec une valeur prédéfinie qui est contenue dans une instruction du programme. Namjoo (« Techniques for concurrent testing of VLSI Processor operation », IEEE Test Conference, 1982, 461-468) publie un procédé de reconnaissance des erreurs dans le déroulement d'un programme qui est accompli par un processeur, avec lequel un identifiant de chemin (« path signature ») est analysé en vue d'y détecter une modification du déroulement ou du type des étapes opérationnelles du processeur. La présente invention améliore une sécurité contre une attaque active sur un processeur. Les revendications indépendantes définissent l'invention sous différents aspects. Les revendications dépendantes définissent des formes de réalisation de l'invention. L'invention se base sur l'idée de compléter un procédé dont la 35 mise en oeuvre accomplit une fonction prédéfinie par au moins - 2 - une étape supplémentaire qui signale si la mise en oeuvre du procédé s'est déroulée de manière inattendue. Dans la mesure du possible, l'étape supplémentaire ne contribue ici pas elle-même à l'accomplissement de la fonction du procédé. Dans le cas d'une mise en oeuvre du procédé sous la forme d'un programme informatique dans un ordinateur, un registre est par exemple actualisé à chaque étape du procédé et, lors de l'exécution de l'étape supplémentaire, la valeur courante du registre est comparée avec une valeur attendue dans le cas de la mise en oeuvre prévue du procédé. L'invention sera expliquée ci-après sous différents aspects. Des formes de réalisation de l'invention seront présentées. Les caractéristiques des différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être combinées entre elles, sauf indication différente ressortant de la description. Dans un aspect, l'invention concerne un procédé pour accomplir une séquence de travail d'instructions d'un programme dans un processeur. Chaque instruction est représentée par un code d'instruction associé (également appelé code opération ou, en abrégé, Opcode). L'instruction est exprimée par un langage assembleur ou un langage machine, par exemple, et elle est représentée par un code en octets. Dans une forme de réalisation, une opération qui est réalisée lors de l'accomplissement de la séquence de travail est associée à l'instruction. Dans une forme de réalisation, plusieurs instructions sont associées à l'opération, lesquelles sont exécutées lors de la réalisation de l'opération. Dans une forme de réalisation, le code d'instruction comprend une ou plusieurs étapes d'exécution à accomplir les unes après les autres par le processeur. Le procédé comprend une détermination d'une valeur de signature réelle. Une étape d'exécution actuelle des étapes d'exécution du code d'instruction, lequel représente l'instruction de la séquence de travail, est associée à la valeur de signature réelle. L'étape d'exécution actuelle définit une instruction actuelle comme étant une instruction dont le code d'instruction comprend l'étape d'exécution actuelle. Le procédé comprend en outre la détermination d'une valeur de signature de consigne en fonction d'une valeur d'adresse. La valeur de signature de consigne est associée à l'étape d'exécution actuelle. Détermination de la valeur de signature de consigne en fonction de la valeur d'adresse signifie que la valeur d'adresse influence la valeur de signature de consigne. La valeur de signature de consigne correspond par exemple à la valeur d'adresse. La valeur de signature de consigne correspond par exemple à un nombre binaire dont les caractères correspondent respectivement à un caractère choisi de l'adresse. La détermination de la valeur de signature de consigne peut en plus tenir compte d'une ou plusieurs autres dépendances. Dans une forme de réalisation, la valeur de signature de consigne est déterminée par une représentation de la valeur d'adresse au moyen d'une fonction de signature de consigne. Avec cette forme de réalisation, le procédé applique par exemple la fonction de signature de consigne sur l'adresse associée à l'instruction actuelle afin de déterminer une valeur d'une signature de consigne qui est associée à l'instruction actuelle. La valeur de la signature de consigne définit ainsi l'adresse correspondante à laquelle est stocké le code qui représente l'instruction. Une forme de réalisation du procédé comprend l'omission d'au moins une étape d'exécution en instance d'exécution directe et/ou en instance d'exécution indirecte si la valeur de signature réelle concorde avec la valeur de signature de 35 consigne. Si l'étape d'exécution qui se trouve en instance - 4 - d'exécution directe est exécutée, cette exécution a alors lieu après l'étape d'exécution actuelle sans qu'une autre étape d'exécution soit exécutée entre temps. Si l'étape d'exécution qui se trouve en instance d'exécution indirecte est exécutée, cette exécution a alors lieu après l'étape d'exécution actuelle au plus tôt après que l'étape d'exécution qui se trouve en instance d'exécution directe ait été exécutée. Une forme de réalisation du procédé comprend une exécution d'une étape d'exécution qui se trouve en instance d'exécution directe sous réserve qu'une condition prédéfinie soit remplie. La condition prédéfinie consiste, par exemple, en une concordance de la valeur de signature réelle avec la valeur de signature de consigne qui est associée à l'étape d'exécution 15 actuelle. Une forme de réalisation du procédé comprend une comparaison de la valeur de signature réelle avec la valeur de signature de consigne afin de déterminer si la condition prédéfinie est 20 remplie. Dans une forme de réalisation, la comparaison a lieu de manière implicite en ce, par exemple, qu'un accès à un registre de mémoire conformément à la valeur de signature réelle entraîne, notamment directement, une interruption du procédé et/ou un arrêt du procédé si la condition prédéfinie 25 n'est pas remplie. Dans une forme de réalisation du procédé, l'étape d'exécution actuelle forme elle-même l'étape d'exécution en instance d'exécution. Dans une autre forme de réalisation, une étape 30 d'exécution qui suit directement l'étape d'exécution actuelle forme l'étape d'exécution en instance d'exécution. Dans une forme de réalisation, les étapes d'exécution d'une ou plusieurs instructions sont disposées par exemple dans un pipeline dit de phases sous la forme d'étapes d'exécution à 35 traiter les unes après les autres et sont ainsi d'une certaine - 5 - façon alignées. Dans une forme de réalisation, si l'étape d'exécution actuelle se trouve dans le pipeline de phases, une étape d'exécution qui suit directement l'étape d'exécution actuelle dans le pipeline de phases forme alors l'étape d'exécution en instance d'exécution. Dans une forme de réalisation, une étape d'exécution déterminée à partir de l'étape d'exécution actuelle conformément à une règle prédéfinie forme l'étape d'exécution en instance d'exécution. Dans une forme de réalisation, la détermination de la valeur de signature réelle est effectuée en fonction d'une valeur de modification de la signature. La valeur de modification de la signature peut être fixée à l'avance. Détermination de la valeur de signature réelle en fonction de la valeur de modification de la signature veut dire que la valeur de modification de la signature influence la valeur de signature réelle. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend, dans le cas où la valeur de signature réelle ne concorde pas avec la valeur de signature de consigne, l'activation d'un signal selon lequel l'accomplissement de la séquence de travail doit être interrompu ou arrêté. Dans une forme de réalisation de l'invention, le signal provoque l'interruption de l'accomplissement de la séquence de travail le plus tôt possible sans que le processeur ne se retrouve dans un état non défini. Dans une forme de réalisation de l'invention, le signal provoque notamment un arrêt de l'accomplissement de la séquence de travail. Le déroulement du programme contient par exemple, immédiatement après l'exécution de l'instruction actuelle, un saut dans un sous-programme qui provoque une réinitialisation du processeur dans un état initial prédéfini. Une forme de réalisation comprend une activation d'un signal dans le cas où la condition prédéfinie est remplie, après quoi il faut poursuivre l'accomplissement de la séquence de travail. - 6 - Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, une seule valeur de signature réelle est déterminée pour chaque instruction, et ce indépendamment du nombre d'étapes d'exécution du code d'instruction qui représente l'instruction. Dans une forme de réalisation, une seule comparaison de la valeur de signature réelle avec la valeur de signature de consigne est effectuée pour l'instruction, et ce indépendamment du nombre d'étapes d'exécution du code d'instruction qui représente l'instruction. Dans une forme de réalisation, le procédé présente au moins une étape d'exécution de signature. La valeur de signature réelle et la valeur de signature de consigne sont seulement comparées entre elles si l'étape d'exécution actuelle est qualifiée en tant qu'étape d'exécution de signature. Une forme de réalisation comprend un contrôle, notamment un précontrôle, visant à vérifier si l'étape d'exécution actuelle est qualifiée en tant qu'étape d'exécution de signature. Dans une forme de réalisation, le procédé conforme à l'invention comprend le stockage du code d'instruction associé aux instructions de la séquence de travail dans une mémoire, notamment dans une mémoire de programme. Dans une forme de réalisation, le code d'instruction qui représente l'instruction actuelle est et/ou sera écrit dans une mémoire à une adresse ayant la valeur d'adresse. Dans une forme de réalisation, le code d'instruction qui représente l'instruction actuelle est et/ou sera notamment stocké dans une mémoire à une adresse ayant la valeur d'adresse. Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, une mémoire physique (également appelée « mémoire matérielle ») est adressée directement. L'adresse de la mémoire physique identifie l'endroit dans la mémoire physique auquel est et/ou sera enregistré(e) l'étape d'exécution actuelle ou le code d'instruction de l'instruction actuelle. Dans une forme de - 7 - réalisation du procédé conforme à l'invention, une mémoire logique (également appelée « mémoire virtuelle ») est utilisée. Une fonction d'affectation, par exemple, forme une adresse de la mémoire logique sur une adresse de la mémoire physique. Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, la valeur de signature réelle est déterminée lors de l'exécution d'une instruction. Dans une forme de réalisation, c'est le code qui représente l'instruction qui 10 détermine la valeur de signature réelle. Le procédé applique, par exemple, une fonction de signature réelle à l'instruction actuelle afin de déterminer une valeur d'une signature d'instruction qui est associée à l'instruction actuelle. Dans une forme de réalisation, des signaux de commande déclenchés 15 par l'instruction déterminent la valeur de signature réelle. Dans une forme de réalisation, la valeur de signature réelle est déterminée par une représentation au moyen d'une fonction de signature réelle. Dans une forme de réalisation, la 20 fonction de signature réelle tient compte d'une valeur de signature réelle déjà déterminée. La valeur de signature réelle est calculée, par exemple, de manière incrémentale et/ou récursive en utilisant une fonction de signature de séquence de travail. Une valeur de signature réelle déjà 25 calculée, notamment une valeur de signature réelle calculée en dernier, intervient par exemple dans un calcul de la valeur de signature réelle. Dans une forme de réalisation, la séquence de travail présente 30 une sous-séquence de travail. Dans cette forme de réalisation, le procédé comprend une ou plusieurs des étapes suivantes : lecture de la valeur de signature réelle depuis un registre de signature réelle ; écriture de la valeur de signature réelle à une première 35 adresse de mémoire de valeur de signature ; - 8 - accomplissement de la sous-séquence de travail ; et - lecture de la valeur à la première adresse de mémoire de valeur de signature et écriture de la valeur lue dans le registre de signature réelle. Dans cette forme de réalisation, le registre de signature réelle présente après l'accomplissement de la sous-séquence de travail une valeur de signature réelle qui dépend de l'accomplissement de la sous-séquence de travail. Dans une forme de réalisation, une valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail est associée à la sous-séquence de travail. La détermination de la valeur de signature réelle s'effectue en fonction de la valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail. Dans une forme de réalisation, la valeur de signature réelle associée à une première instruction de la sous-séquence de travail dépend uniquement de la valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail. Dans cette forme de réalisation, la valeur de signature réelle après l'accomplissement de la sous-séquence de travail est indépendante des autres sections de la séquence de travail. Dans une forme de réalisation, la valeur de signature réelle associée à une première instruction de la sous-séquence de travail dépend à la fois de la valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail et de la valeur de signature réelle qui est associée à la dernière instruction exécutée. Dans cette forme de réalisation, la valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail peut être choisie de telle sorte que la valeur de signature réelle d'une séquence de travail invoquante peut être calculée en se basant sur une adresse de la sous-séquence de travail. - 9 - Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : - modification d'un signal de mode qui signale un premier mode de déroulement de telle sorte que le signal de mode signale un deuxième mode de déroulement ; - accomplissement de la sous-séquence de travail ; et - modification du signal de mode qui signale le deuxième mode de déroulement de telle sorte que le signal de mode signale le premier mode de déroulement. Une variante de cette forme de réalisation comprend notamment les étapes supplémentaires suivantes : - écriture de la valeur de signature réelle à une deuxième adresse de mémoire de valeur de signature lorsque le signal de mode qui signale le premier mode de déroulement est modifié de telle sorte que le signal de mode signale le deuxième mode de déroulement ; et - lecture de la valeur à la deuxième adresse de mémoire de valeur de signature et écriture de la valeur lue dans le registre de signature réelle lorsque le signal de mode qui signale le deuxième mode de déroulement est modifié de telle sorte que le signal de mode signale le premier mode de déroulement. Dans une forme de réalisation, la détermination d'une valeur de signature réelle s'effectue soit uniquement lorsque le premier mode de déroulement est signalé, soit uniquement lorsque le deuxième mode de déroulement est signalé. Dans cette forme de réalisation, un déroulement du programme peut basculer entre un état sécurisé et un état non sécurisé, par exemple du premier mode de déroulement vers le deuxième mode de déroulement, puis retour dans le premier mode de déroulement. - 10 - Dans une forme de réalisation, la détermination d'une valeur de signature réelle s'effectue soit uniquement lorsque le premier mode de déroulement est signalé, soit uniquement lorsque le deuxième mode de déroulement est signalé. Dans cette forme de réalisation, un basculement du déroulement du programme de l'état sécurisé vers l'état non sécurisé peut être constaté dans le cas où la valeur de signature réelle actuelle n'est pas déterminée. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une écriture d'une valeur de signal de chemin, qui représente un chemin prédéfini, dans un champ de signature du code d'instruction. Une forme de réalisation comprend une écriture d'une valeur de modification de la signature, qui représente une modification de signature, dans le champ de signature. Une forme de réalisation comprend une écriture du code d'instruction qui représente l'instruction actuelle ou une instruction qui précède directement l'instruction actuelle à 20 une adresse qui correspond à la valeur d'adresse prédéfinie. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSA, au cours de laquelle est réalisée une opération « Activer l'actualisation de la 25 signature réelle » (Instruction Stream Signature Activate). Après la réalisation de l'opération de signature ISSA, la valeur de signature réelle est actualisée en continu conformément au procédé selon l'invention. Une forme de réalisation utilise un registre en tant que registre de mode 30 et fixe sa valeur de telle sorte que la valeur représente l'actualisation en cours de la signature. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSW, au cours de laquelle est 35 réalisée une opération « Fixer une valeur de modification de la signature » (Instruction Stream Signature Write). Lors de cette opération, le registre de signature réelle prend une valeur de modification de la signature. Dans une forme de réalisation, la valeur de modification de la signature est enregistrée dans un champ de signature du code d'instruction d'une instruction de signature associée à l'opération de signature ISSW. La valeur de signature réelle des instructions qui sont exécutées après l'exécution de cette instruction de signature est indépendante de la valeur de signature réelle des instructions qui ont été exécutées avant l'exécution de cette instruction de signature. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSI, au cours de laquelle est réalisée une opération « Début d'une séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Initialisation). L'opération de signature ISSI combine l'opération de signature ISSA avec l'opération de signature ISSW. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSC, au cours de laquelle est réalisée une opération « Contrôler la signature » (Instruction Stream Signature Check). L'opération « Contrôler la signature » est une opération de comparaison qui compare entre 25 elles la valeur de signature de consigne et la valeur de signature réelle. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSD, au cours de laquelle est 30 réalisée une opération « Désactiver l'actualisation de la signature réelle » (Instruction Stream Signature Deactivate). Après la réalisation de l'opération de signature ISSD, la valeur de signature réelle associée aux étapes d'exécution suivantes n'est plus déterminée. Une forme de réalisation 35 utilise un registre en tant que registre de mode et donne au - 12 - registre de mode une valeur qui représente une désactivation du contrôle de signature. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend 5 une opération de signature ISSE, au cours de laquelle est réalisée une opération « Fin d'une sous-séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Exit). L'opération « Fin d'une sous-séquence de travail protégée » combine l'opération de signature ISSC avec l'opération de signature 10 ISSD. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSU, au cours de laquelle est réalisée une opération « Actualiser la signature réelle avec 15 une valeur prédéfinie » (Instruction Stream Signature Update). Lors de la réalisation de cette opération, le registre de signature réelle est actualisé avec une valeur de modification de la signature. Contrairement à l'opération de signature ISSW, cette actualisation n'est pas absolue, mais relative. Après la 20 réalisation de l'opération de signature ISSU, la valeur de signature réelle dépend ainsi à la fois de la dernière valeur de signature réelle déterminée avant la réalisation de l'opération de signature ISSU et de la valeur de modification de la signature. Dans une forme de réalisation, la valeur de 25 modification de la signature est mise en mémoire dans un champ de signature du code d'instruction qui représente l'instruction de signature associée à l'opération de signature ISSU. 30 Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSCU, au cours de laquelle est réalisée une opération « Contrôler et actualiser la signature » (Instruction Stream Signature Check and Update). L'opération « Contrôler et actualiser la signature » combine - 13 - l'opération de signature ISSC avec l'opération de signature ISSU. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSUC, au cours de laquelle est réalisée une opération « Actualisation conditionnelle de la signature réelle avec une valeur prédéfinie » (Instruction Stream Signature Update Conditional). Dans cette forme de réalisation, un premier chemin d'exécution est prédéfini, le déroulement de la séquence de travail au niveau d'une ramification pouvant différer de l'indication préalable afin de passer par un deuxième chemin d'exécution. L'indication préalable, par exemple, est telle que le premier chemin d'exécution prédéfini passe par la ramification sans un saut dans une séquence de travail partielle, alors que le deuxième chemin, en s'écartant de l'indication préalable, passe par la séquence de travail partielle à partir de la ramification. Suivant le déroulement de la séquence de travail au niveau de la ramification, il se produit une actualisation du registre de signature réelle si le déroulement correspond à l'indication préalable en tenant compte de la valeur de signature associée à l'instruction de saut et, dans le cas où le déroulement ne correspond pas à l'indication préalable, en tenant compte de la valeur de signature associée à l'instruction de saut ainsi que de la valeur de modification de la signature associée à la séquence de travail partielle. Si la valeur de modification de la signature a été prédéfinie de manière appropriée, la valeur de signature réelle, dans le cas où le déroulement de la séquence de travail ne correspond pas à l'indication préalable, est alors égale, après l'accomplissement de la séquence de travail partielle, à la valeur de signature réelle pour le cas où le déroulement correspond à l'indication préalable. - 14 - Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSWCA, au cours de laquelle est réalisée une opération « Initialiser le registre de signature réelle avec l'adresse actuelle » (Instruction Stream Signature Write Current Address). Lors de la réalisation de l'opération « Initialiser le registre de signature réelle avec l'adresse actuelle », le registre de signature réelle est mis à une valeur qui dépend de l'adresse du/des codes d'instruction qui représente l'instruction de signature associée à l'opération de signature ISSWCA. Dans une forme de réalisation, la valeur de signature réelle est fixée à une valeur, par exemple, qui correspond à la valeur de signature de consigne pour le code d'instruction qui représente l'instruction de signature associée à l'opération de signature ISSWCA. Une forme de réalisation du procédé selon l'invention comprend une opération de signature ISSWA, au cours de laquelle est réalisée une opération « Initialiser le registre de signature réelle avec l'adresse » (Instruction Stream Signature Write Address). Lors de la réalisation de l'opération « Initialiser le registre de signature réelle avec l'adresse », le registre de signature réelle est mis à une valeur qui dépend d'une adresse. Dans une forme de réalisation, le registre de signature réelle est mis à une valeur, par exemple, qui correspond à la valeur de signature de consigne pour une destination de saut de l'instruction actuelle. Dans une forme de réalisation, le procédé présente au moins une étape d'exécution de signature. La valeur de signature réelle et la valeur de signature de consigne sont uniquement comparées entre elles si l'étape d'exécution actuelle est qualifiée en tant qu'étape d'exécution de signature. Chaque instruction qui contient une étape d'exécution de signature est désignée en tant qu'instruction de signature.35 - 15 - Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, une instruction de saut indirecte comprend au moins une étape d'exécution de signature. Dans une forme de réalisation, c'est notamment chaque instruction de saut indirecte qui comprend une étape d'exécution de signature. Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, les instructions de point de sortie des sous- séquences de travail comprennent au moins une étape 10 d'exécution de signature. Dans une forme de réalisation du procédé conforme à l'invention, il existe des instructions explicites pour réaliser une ou plusieurs opérations de signature. 15 Dans un aspect, l'invention concerne un programme informatique qui est conçu pour mettre en oeuvre le procédé conforme à l'invention. Dans une forme de réalisation, le programme informatique est conçu pour une mise en oeuvre distribuée du 20 procédé conforme à l'invention dans plusieurs processeurs. Dans un aspect, l'invention concerne un procédé (procédé de compilation) destiné à fournir un code d'instruction qui représente une ou plusieurs instructions d'une séquence de 25 travail d'un programme informatique. Un code d'instruction qui représente à chaque fois une instruction comprend au moins une étape d'exécution à exécuter par un processeur. Dans une forme de réalisation, le code d'instruction qui représente à chaque fois une instruction comprend plusieurs étapes d'exécution à 30 exécuter les unes après les autres par le processeur. Le procédé de compilation conforme à l'invention est prévu pour être mis en oeuvre dans au moins un processeur (processeur de compilation). Le procédé de compilation comprend une 35 conversion, notamment une traduction d'un texte de programme - 16 - (code source, texte source, programme source) représentant la séquence de travail dans le code d'instruction qui représente les instructions de la séquence de travail. Le terme compilation désigne une ou plusieurs des mesures suivantes : représentation et/ou traduction du texte de programme ou de portions du texte du programme en langage informatique de haut niveau en un langage cible, notamment un langage machine, fourniture d'un code d'instruction qui représente les instructions du texte de programme traduit, combinaison ou assemblage des portions du texte de programme entre elles et/ou avec une autre portion de programme informatique. Le texte de programme est écrit dans un langage informatique de haut niveau, par exemple, comme le Java ou le C++. Le procédé de compilation conforme à l'invention comprend en outre une définition d'une étape d'exécution opérationnelle associée à la séquence de travail dans le code d'instruction. Dans une forme de réalisation, le procédé de compilation comprend une affectation d'une valeur de modification de la signature à l'étape d'exécution opérationnelle. Dans une forme de réalisation, l'étape d'insertion de champs de données et/ou d'instructions de programme en rapport avec l'une des étapes du procédé conforme à l'invention s'effectue pendant une compilation d'un programme informatique qui est conçu pour mettre en oeuvre le procédé conforme à l'invention. Dans une forme de réalisation, le procédé de compilation définit implicitement l'étape d'exécution opérationnelle en ce que l'une des instructions de la séquence de travail, par exemple, est définie en tant qu'instruction opérationnelle selon laquelle, en utilisant une règle prédéfinie, l'une des étapes d'exécution du code d'instruction qui représente l'instruction forme l'étape d'exécution opérationnelle. La règle prédéfinie indique, par exemple, que la première étape - 17 - d'exécution du code d'instructions forme l'étape d'exécution opérationnelle, ou alors la règle prédéfinie indique, par exemple, que la dernière étape d'exécution du code d'instruction forme l'étape d'exécution opérationnelle. Dans un aspect, l'instruction concerne un produit compilateur qui est conçu pour créer un programme informatique conforme à l'invention en compilant un texte de programme qui représente la séquence de travail, afin de fournir le code d'instruction qui représente la séquence de travail. Une forme de réalisation du produit compilateur est conçue pour définir une étape d'exécution opérationnelle associée à la séquence de travail et affecter à l'étape d'exécution opérationnelle une valeur de modification de la signature. Une forme de réalisation du produit compilateur conforme à l'invention est conçue pour déterminer la valeur de modification de la signature en fonction de la valeur de signature de consigne prédéfinie. Dans une forme de réalisation de l'invention, le produit compilateur emploie un algorithme de Reed-Solomon pour déterminer la valeur de modification de la signature. Une forme de réalisation du produit compilateur conforme à l'invention est conçue de telle sorte que la valeur de modification de la signature est déterminée en remontant en sens inverse un chemin de déroulement du programme. Le chemin de déroulement du programme commence ici par exemple avec l'étape d'exécution opérationnelle et se termine par exemple avec le code d'instruction de l'étape d'exécution qui est écrit dans la mémoire à l'adresse qui est associée à l'instruction de signature ou à l'étape d'exécution de signature. Dans une forme de réalisation du produit compilateur, la valeur de modification de la signature est déterminée en partant de l'adresse qui est associée à l'instruction de 35 signature ou à l'étape d'exécution de signature par une - 18 - utilisation inverse d'une fonction de représentation qui est appliquée conformément à une règle prédéfinie lors du déroulement du programme. Dans un aspect, l'invention concerne un circuit électrique qui présente un registre de signature réelle, lequel est conçu pour accueillir une valeur de signature réelle. Dans une forme de réalisation, le circuit électrique est réalisé au moins partiellement intégré. Une forme de réalisation du circuit électrique conforme à l'invention présente un registre de signature de consigne qui est conçu pour accueillir une valeur de signature de consigne. Dans une forme de réalisation, le circuit électrique présente un dispositif de comparaison qui est conçu pour comparer une valeur issue du registre de signature réelle avec une valeur de signature de consigne et pour activer un signal d'égalité si la valeur issue du registre de signature réelle concorde avec la valeur de signature de consigne, et pour activer un signal d'inégalité si la valeur issue du registre de signature réelle ne concorde pas avec la valeur de signature de consigne. Des exemples de réalisation de l'invention seront expliqués 25 ci-après au moyen des dessins. Ceux-ci illustrent : Fig. 1 une représentation schématique d'un exemple d'ordinateur qui est conçu pour mettre en oeuvre un exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention ; 30 Fig. 2 une représentation schématique d'une portion de l'exemple de réalisation de la figure 1 ; Fig. 3 une représentation schématique d'un premier exemple 35 de réalisation du procédé conforme à l'invention ; - 19 - Fig. 4 une représentation schématique d'un deuxième exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention ; Fig. 5 une représentation schématique d'un troisième exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention ; et Fig. 6 une représentation schématique d'une représentation d'une portion d'une séquence de travail par le code d'instruction. L'exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention présente un ordinateur. L'ordinateur comprend un processeur 2 et une mémoire 4. Le processeur 2 comprend une mémoire cache 14, un décodeur d'instructions 15 qui est conçu pour le décodage du code d'instruction, une mémoire à registre 16, une unité arithmétique logique (ALU) 11 et une unité à microprocesseur et de gestion de mémoire (MPU/MMU) 12. La mémoire cache 14 est reliée par le biais d'un bus de mémoire 7 avec la mémoire 4 pour un accès en écriture et en lecture à la mémoire 4. La mémoire cache 14 est reliée d'un côté avec le décodeur d'instructions 15 au moyen d'un bus d'instructions 21 de telle sorte que le code d'instruction stocké dans la mémoire cache 14 peut être lu par le décodeur d'instructions 15 ; d'un autre côté, la mémoire cache 14 est reliée avec la mémoire de registre 16 au moyen d'un bus de registre 22 pour un accès en écriture et en lecture à la mémoire cache 14. L'unité arithmétique logique (ALU) 11 est reliée avec la mémoire de registre 16 au moyen d'un premier bus d'ALU 17 pour un accès en écriture et en lecture. De plus, l'unité arithmétique logique (ALU) 11 est reliée avec l'unité à microprocesseur et de gestion de mémoire 12 au moyen d'un - 20 - deuxième bus d'ALU 18 pour un accès en écriture du côté de l'unité arithmétique logique (ALU) 11. De son côté, l'unité à microprocesseur et de gestion de mémoire 12 est reliée avec la mémoire cache 14 au moyen d'un bus d'écriture 19 pour un accès en écriture du côté de l'unité à microprocesseur et de gestion de mémoire 12. Le décodeur d'instructions 15 est relié avec la mémoire de registre 16 au moyen d'un bus de commande 26 de telle sorte que des signaux de commande du décodeur d'instructions 15 peuvent être reçus sur la mémoire de registre 16. Le décodeur d'instructions 15 est relié avec l'unité arithmétique logique 11 au moyen du bus de commande 21 de telle sorte que les signaux de commande du décodeur d'instructions 15 peuvent être reçus par l'unité arithmétique logique. Le décodeur d'instructions 15 (Fig. 2) comprend un dispositif de décodage 151 courant, un dispositif de représentation 152 ainsi qu'un dispositif de signature 153 muni d'un registre de signature réelle 154. Le décodeur d'instructions 15 comprend en outre un circuit fonctionnel 156 ainsi qu'un dispositif de contrôle 155 qui est relié avec le registre de signature 154 et le circuit fonctionnel 156. Le dispositif de décodage 151 est conçu pour lire le code d'instruction, auquel sont associées les instructions -1-1, i2, ..., in d'une séquence de travail d'un programme informatique (Fig. 6), depuis la mémoire cache 14 (n désigne 30 le nombre d'instructions de la séquence de travail de l'exemple de réalisation). Le dispositif de décodage 151 est en outre conçu pour déterminer, pour chaque instruction, un ou éventuellement plusieurs signaux de commande s1,1, s1,2, S1,m, S2,1, 32,2, . . . S2,m', . . . i Sn,i, Sn,21 . . . Sn,m" (m, In" 35 désignent le nombre de signaux de commande que comprend le - 21 - code d'instruction que représente l'instruction correspondante de la séquence de travail de l'exemple de réalisation) et pour le(s) délivrer au dispositif de représentation 152. Une ou plusieurs étapes d'exécution de l'instruction i1 ou i2 correspondante peuvent être associées aux signaux de commande si,/, S1,2, - - - , 51,m ; S2,1, S2,2, - . - r S2,m' - Le dispositif de représentation 152 est conçu pour lire les signaux de commande s1,1, S1,2, s2,1, 52,2I S2,m'r Sn,1, Sn,2, Sn,mn délivrés par le dispositif de décodage 151 et, pour chaque instruction il, i2r - - - r inr représenter les signaux de commande s/,2, sLm; s24, S2,2, . . . S2,m' ; . . . Sn,lr Sn,2, . . . , sn,m" de l'instruction correspondante conformément à une prescription de représentation CI associée aux instructions sur une valeur de signature d'instruction Ci(i/), Ci(i2), CI (in)associée à l'instruction ix = i1, i2, ..., in. Dans une variante de l'exemple de réalisation (non représentée), le dispositif de représentation 152 est conçu pour représenter les signaux de commande s1,2, r s1,m, S2,1, s2,2, - - - r 52,m' - - - Sn,lr Sn,2, associés aux étapes d'exécution individuelles sur une valeur de signature d'étape d'exécution Cp(i/4), Cr(i/,2), CI,(in,mn) associée à l'étape d'exécution correspondante conformément à une prescription de représentation CI, associée 25 aux étapes d'exécution. Le dispositif de représentation 152 est en outre conçu pour délivrer la valeur de signature d'instruction Ci(i/), Ci(i2), Ci(in) correspondante au dispositif de signature 30 153. Le dispositif de signature 153 comprend le registre de signature réelle 154 et il est conçu, pour chaque valeur de signature d'instruction Ci(ix) et en utilisant une fonction de 35 signature de séquence de travail M(ISSx_i, Ci(ix)), pour - 22 - déterminer une valeur de signature réelle ISSx associée à l'instruction ix et écrire la valeur de signature réelle ISSx dans le registre de signature réelle 154. La fonction de signature de séquence de travail M(ISS,i, Ci(ix)) tient compte de la valeur de signature d'instruction Ci(ix) ainsi que d'une valeur de signature réelle ISSx_i déterminée en dernier que la fonction de signature de séquence de travail m(ISSx-i, Ci(ix)) lit depuis le registre de signature réelle 154. Le circuit fonctionnel 156 est conçu pour déterminer une valeur de signature de consigne Ca(VAx) conformément à une prescription prédéfinie Ca. Le dispositif de contrôle 155 est conçu pour comparer une valeur issue du registre de signature 154 (valeur de signature réelle) avec une valeur (valeur de signature de consigne) délivrée par le circuit fonctionnel 156 et pour délivrer un signal d'alarme en fonction d'un résultat de la comparaison. Premier exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention Le procédé selon le premier exemple de réalisation se base sur 25 une séquence de travail d'instructions (Fig. 3) d'un exemple de réalisation d'un programme informatique conforme à l'invention, qui est conçu pour se dérouler sur l'ordinateur de l'exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention. La séquence de travail est conçue pour être 30 accomplie dans un processeur 2 et/ou plusieurs processeurs de l'ordinateur en ce que les instructions i1, i2, i6 de la séquence de travail sont accomplies les unes à la suite des autres (« linéairement »). Conformément à l'invention, la séquence de travail est notamment protégée contre le fait que - 23 - des interventions non autorisées dans la séquence de travail puissent être non remarquées et/ou accomplies avec succès. Les instructions sont respectivement représentées par un code 5 qui présente 32 bits, dont 16 bits, par exemple, présentent un code dit d'opération ou Opcode, lequel représente une opération, et les 16 autres bits représentent un argument de l'opération. 10 La séquence de travail représente une première instruction de signature ISSI qui réalise une première opération de signature « Début d'une séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Initialisation). La première instruction de signature ISSI comprend en outre un argument SIG qui contient 15 une première valeur de modification de la signature missi et une valeur de signal de chemin f, laquelle n'a cependant aucune signification dans le premier exemple de réalisation. La première valeur de modification de la signature missi est représentée par le code de longueur 15 bits et la valeur de 20 signal de chemin f par le code de longueur un bit (Fig. 6). La première instruction de signature ISSI est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VAl. La séquence de travail présente en outre une deuxième 25 instruction de signature ISSCU qui réalise une deuxième opération de signature « Contrôler et actualiser la signature » (Instruction Stream Signature Check and Update). La deuxième instruction de signature ISSCU comprend en outre l'argument SIG qui contient une deuxième valeur de 30 modification de signature misscu ainsi que la valeur de signal de chemin f. La deuxième valeur de modification de la signature misscu est représentée par le code de longueur 15 bits. La deuxième instruction de signature ISSCU est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VA2 pour être exécutée à la suite d'une - 24 - troisième instruction i3 de la séquence de travail et avant une quatrième instruction i4 de la séquence de travail. La séquence de travail présente en outre une troisième instruction de signature ISSE qui réalise une troisième opération de signature « Fin d'une séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Exit). Contrairement à la première instruction de signature ISSI et à la deuxième instruction de signature ISSCU, la troisième instruction de signature ISSE ne présente pas d'argument SIG. La troisième instruction de signature ISSE est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VA3 pour être exécutée à la suite d'une sixième instruction i6 de la séquence de travail. Dans le premier exemple de réalisation, les trois opérations de signature sont respectivement réalisées par une seule instruction de signature ISSI, ISSCU ou ISSE. Dans une variante de cet exemple de réalisation, les opérations de signature sont à chaque fois réalisées non pas par une seule instruction, mais par une séquence d'instructions. Un exemple d'une telle variante est la réalisation des opérations de signature, par exemple en écrivant différentes valeurs les unes à la suite des autres dans plusieurs registres et en les lisant depuis ceux-ci. Le déroulement de la séquence de travail du premier exemple de réalisation sera décrit ci-après. La première opération de signature « Début d'une séquence de travail protégée » est tout d'abord réalisée avec la première instruction de signature ISSI. Lors de cette opération, le dispositif de décodage 151 lit l'argument SIG de la première instruction de signature ISSI et écrit la valeur de modification de la signature missi dans le registre de signature 35 réelle 154. Une variante de l'exemple de réalisation utilise - 25 - en plus un registre prédéfini comme registre de mode et fixe sa valeur de telle sorte que cette valeur représente l'activation et ainsi une utilisation du contrôle de signature. Le processeur 2 accomplit ensuite les trois premières instructions i/, i2, i3 de la séquence de travail. Pour chaque instruction, le dispositif de signature 153 détermine entre temps, en utilisant la fonction de signature de séquence de travail M(ISS, La deuxième opération de signature « Contrôler et actualiser la signature » est ensuite réalisée avec la deuxième instruction de signature ISSCU. La deuxième opération de signature compare la valeur de signature réelle ISSisscu, qui est associée à l'instruction de signature à l'adresse VA2, avec une valeur de signature de consigne Ca(VA2) qui est déterminée en se basant sur l'adresse VA2. Si la valeur de signature réelle ISSisscu et la valeur de signature de consigne Ca(VA2) concordent, le processeur 2 poursuit alors l'accomplissement de la séquence de travail. Si, par contre, la valeur de signature réelle ISSisscu et la valeur de signature de consigne Ca(VA2) ne concordent pas, un signal de défaut est alors activé. Dans une variante de l'exemple de réalisation, le signal de défaut est mis en mémoire dans un registre. Dans une autre variante de l'exemple de réalisation, le processeur 2 interrompt le déroulement de la séquence de travail. La deuxième opération de signature « Contrôler et actualiser la signature » actualise en outre le registre de signature réelle 154 à valeur de signature réelle ISSVA2 en tenant compte - 26 - à la fois de la valeur de signature réelle ISS3 déterminée en dernier avant l'exécution de la deuxième instruction de signature ISSCU et de la valeur de modification de la signature misscti- Si le processeur 2 poursuit le déroulement de la séquence de travail, le processeur 2 accomplit alors les trois instructions suivantes i4, is, i6 de la séquence de travail. Pour chaque instruction, le dispositif de signature 153 détermine entre temps, en utilisant la fonction de signature de séquence de travail m(ISSx_i, Ci(ix)) une valeur de signature réelle ISS4, ISS5 ou ISS6 associée à l'instruction i4, i6 et i6. La fonction de signature de séquence de travail M(ISSx-i, Ci(ix)) tient ici à chaque fois compte de la valeur de signature d'instruction Ci(i4), C1 (i5) ou CI (i6) ainsi que de la valeur de signature réelle ISS\m2, ISS4 ou ISS5 à chaque fois déterminée en dernier. La troisième opération de signature « Fin d'une séquence de 20 travail protégée » compare, au moyen du dispositif de comparaison 155, une valeur de signature réelle ISSIssE, laquelle est associée à l'instruction de signature ISSE à l'adresse VA3 et est écrite dans le registre de signature réelle 154, avec une valeur de signature de consigne Ca(VA3), 25 laquelle est déterminée par le circuit fonctionnel 156 en se basant sur l'adresse VA3. Si la valeur de signature réelle ISSISSE et la valeur de signature de consigne Ca(VA3) concordent, le processeur 2 termine alors le fonctionnement en mode sécurisé conformément au plan. Si, par contre, la valeur de 30 signature réelle ISSIssE: et la valeur de signature de consigne Ca(VA3) ne concordent pas, un signal de défaut est alors activé, lequel est délivré par le dispositif de contrôle 155 sous la forme d'un signal d'alarme, par exemple. Dans une variante, le signal est mis en mémoire dans un registre. Dans une autre - 27 - variante de l'exemple de réalisation, le processeur 2 interrompt le déroulement de la séquence de travail. Deuxième exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention Le procédé selon le deuxième exemple de réalisation se base sur une séquence de travail d'instructions il, i2, i6 (Fig. 4) d'un deuxième exemple de réalisation d'un programme informatique conforme à l'invention qui, comme dans le cas du procédé du premier exemple de réalisation, est conçu pour être exécuté sur l'ordinateur de l'exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention. La séquence de travail i/. i2, i6 est conçue pour être accomplie dans un processeur 2 et/ou dans plusieurs processeurs de l'ordinateur en accomplissant les instructions de travail. i1, i2, i6 de la séquence Le programme informatique du deuxième exemple de réalisation se différencie du programme informatique du premier exemple de réalisation par une instruction de saut conditionnelle JCOND. Du fait de l'instruction de saut conditionnelle JCOND, le programme informatique comprend une première séquence de travail avec les instructions ili 12, i3, i4r i5, i6 et une deuxième séquence de travail avec les instructions il, i2, i5, L'exécution ou non de la deuxième séquence de travail dépend de l'instruction de saut conditionnelle et ainsi d'une condition remplie ou non de l'instruction de saut conditionnelle. Dans le détail, le programme informatique du deuxième exemple de réalisation présente une première instruction de signature ISSI, laquelle correspond à l'identique à la première instruction de signature ISSI du premier exemple de - 28 - réalisation et est prévue pour être exécutée avant une première instruction Le programme informatique présente une deuxième instruction de signature JCOND, laquelle réalise une deuxième opération de signature « Actualisation conditionnelle de la signature réelle avec la valeur prédéfinie » (Instruction Stream Signature Update Conditional, en abrégé ISSUC). La deuxième instruction de signature JCOND comprend en outre un argument SIG qui contient une première valeur de modification de la signature -j mcond et une valeur de signal de chemin f. La deuxième valeur de modification de la signature micond est représentée par le code de longueur 15 bits et la valeur de signal de chemin f par le code de longueur un bit. La valeur de signal de chemin f signale si la valeur de modification de la signature m -j cond est prise en compte dans le cas de l'accomplissement de la première séquence de travail ou dans le cas de l'accomplissement de la deuxième séquence de travail. La deuxième instruction de signature JCOND est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VA2 pour être exécutée à la suite d'une deuxième instruction i2 dans la première séquence de travail et avant une troisième instruction i3 de la première séquence de travail et avant une troisième instruction i5 de la deuxième séquence de travail. Le programme informatique présente une instruction i5 qui est disposée à la fois comme cinquième instruction dans la première séquence de travail et comme troisième instruction dans la deuxième séquence de travail. L'instruction i5 est prévue pour être exécutée immédiatement à la suite d'une quatrième instruction i4 dans la première séquence de travail. La cinquième instruction i5 est en outre prévue dans la deuxième séquence de travail pour être exécutée immédiatement à la suite de la deuxième instruction de signature JCOND.35 - 29 - Le programme informatique présente en outre une troisième instruction de signature ISSE qui réalise une troisième opération de signature « Fin d'une séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Exit). Contrairement à la première instruction de signature ISSI et à la deuxième instruction de signature JCOND, la troisième instruction de signature ISSE ne présente par d'argument SIG. La troisième instruction de signature ISSE est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VA4 pour être exécutée à la suite d'une sixième instruction i6 de la première séquence de travail ou d'une quatrième instruction i6 de la deuxième séquence de travail. Le déroulement de la première et de la deuxième séquence de travail du deuxième exemple de réalisation sera décrit ci- après. Tout comme dans le premier exemple de réalisation, la première opération de signature « Début d'une séquence de travail protégée » est tout d'abord réalisée avec la première instruction de signature ISSI. Le processeur 2 accomplit ensuite les deux premières instructions i/, i2 de la séquence de travail. Pour chaque instruction, le dispositif de signature 153 détermine entre temps, en utilisant la fonction de signature de séquence de travail M(ISSx_i, Ci(ix)), une valeur de signature réelle ISSI ou ISS2 respectivement associée à l'instruction il et i2. La fonction de signature de séquence de travail M(ISSx_i, Ci(ix)) tient ici à chaque fois compte de la valeur de signature d'instruction Ci(ii) ou C1(i2) ainsi que de la valeur de signature réelle ISSIssi ou ISSI à chaque fois déterminée en dernier. La deuxième opération de signature « Actualisation conditionnelle de la signature réelle avec la valeur prédéfinie » est ensuite réalisée avec la deuxième instruction 35 de signature JCOND. La deuxième opération de signature - 30 - comprend une lecture de la valeur de modification de la signature m -j cond ainsi que de la valeur de signal de chemin f. Dans le présent deuxième exemple de réalisation, la valeur de signal de chemin f est égale à zéro. La deuxième opération de signature comprend en outre une lecture d'un signal de saut qui n'est pas identifié plus précisément ici, lequel précise si c'est la première séquence de travail ou la deuxième séquence de travail qui doit être accomplie par la suite. Dans le présent deuxième exemple de réalisation, il est considéré que le signal de saut est égal à zéro si aucun saut ne doit être effectué, de sorte que c'est la première séquence de travail qui sera accomplie, et il est considéré que le signal de saut est égal à un si un saut doit être effectué, de sorte que c'est la deuxième séquence de travail qui sera accomplie. Dans le cas de l'accomplissement de la première séquence de travail, il se produit une actualisation du registre de signature réelle en utilisant la fonction de signature de séquence de travail M(ISS2, C1(jcond)) à une valeur de signature réelle ISSVA2 en tenant compte de la valeur de signature d'instruction Ci(jcond) de la deuxième instruction de signature JCOND. Le processeur 2 accomplit ensuite les instructions i3, i4, i5 25 et i6 de la première séquence de travail. Pour chaque instruction, le dispositif de signature 153 détermine entre temps, en utilisant la fonction de signature de séquence de travail M(ISS'-i, Ci(ix)), une valeur de signature réelle ISS3, ISS4, ISS5 ou ISS6 associée à l'instruction i3, i4, i5 et i6. La 30 fonction de signature de séquence de travail M(ISSx_i, Ci(ix)) tient ici à chaque fois compte de la valeur de signature d'instruction Ci(i3), Ci(i4), CI (i5) ou 0I(216.) ainsi que de la valeur de signature réelle ISSVA2, ISS3, ISS4 ou ISS5 à chaque fois déterminée en dernier. - 31 - Dans le cas de l'accomplissement de la deuxième séquence de travail, il se produit lors de l'exécution de la deuxième instruction de signature JCOND une actualisation du registre de signature réelle 154 à une valeur de signature réelle ISSVA2- Comme dans le cas de l'accomplissement de la première séquence de travail, l'actualisation s'effectue en tenant compte de la valeur de signature réelle ISS2 déterminée en dernier. En plus de cela, dans le cas de l'accomplissement de la deuxième séquence de travail, la deuxième valeur de modification de la signature Mj cond est tout de même aussi prise en compte lors de l'actualisation. Immédiatement à la suite, le processeur 2 accomplit les instructions i5 et i6 de la deuxième séquence de travail. Pour chaque instruction i5, i6, le dispositif de signature 153 détermine entre temps, en utilisant la fonction 15 de signature de séquence de travail M(ISS,c-i, Ci(ix)), une valeur de signature réelle ISS5 ou ISS6 associée à l'instruction i5 et /6. La fonction de signature de séquence de travail M(ISS._1, Ci(ix)) tient ici à chaque fois compte de la valeur de signature d'instruction C1(i5) ou C1(i6) ainsi que de 20 la valeur de signature réelle ISSVA2 ou ISS5 à chaque fois déterminée en dernier. Dans le cas de la première séquence de travail, tout comme dans le cas de la deuxième séquence de travail, la troisième 25 opération de signature « Fin d'une séquence de travail protégée » compare la valeur de signature réelle ISSISSE, laquelle est associée à l'instruction de signature à l'adresse VA4, avec une valeur de signature de consigne Ca(VA4) qui est déterminée sur la base de l'adresse VA4. Si la valeur de 30 signature réelle ISSIssE et la valeur de signature de consigne Ca(VA4) concordent, le processeur 2 termine alors le fonctionnement en mode sécurisé conformément au plan. Si, par contre, la valeur de signature réelle ISSISSE et la valeur de signature de consigne Ca(VA4) ne concordent pas, un signal de 35 défaut est alors activé. Dans une variante, le signal est mis - 32 - en mémoire dans un registre. Dans une autre variante de l'exemple de réalisation, le processeur 2 interrompt le déroulement de la séquence de travail. Troisième exemple de réalisation du procédé conforme à l'invention Le procédé selon le troisième exemple de réalisation se base sur une séquence de travail d'instructions (Fig. 5) d'un troisième exemple de réalisation d'un programme informatique conforme à l'invention qui, comme dans le cas du procédé du premier exemple de réalisation et comme dans le cas du procédé du deuxième exemple de réalisation, est conçu pour être exécuté sur l'ordinateur de l'exemple de réalisation du dispositif conforme à l'invention. La séquence de travail est conçue pour être accomplie dans un processeur 2 et/ou dans plusieurs processeurs de l'ordinateur en accomplissant les instructions i1, ..., i12, ..., i2, ... de la séquence de travail. Le programme informatique du troisième exemple de réalisation présente un programme principal et un sous-programme. Le sous-programme peut être invoqué par le programme principal. Par 25 conséquent, la séquence de travail présente une portion principale avec les instructions i2, ... et une portion secondaire avec les instructions j11, ..., i12, - Dans le détail, le programme informatique du troisième exemple 30 de réalisation présente une première instruction de signature ISSI, laquelle correspond à l'identique à la première instruction de signature ISSI du premier exemple de réalisation et est prévue pour être exécutée avant une première instruction i1. 35 - 33 - Le programme informatique présente en outre une sixième instruction de signature ISSE, laquelle réalise une sixième opération de signature « Fin d'une séquence de travail protégée » (Instruction Stream Signature Exit). La sixième instruction de signature ISSE est stockée dans la mémoire 4 à l'adresse VAS pour être exécutée à la suite d'une dernière instruction de la portion principale de la séquence de travail. Dans le programme principal de la séquence de travail, le programme informatique présente en outre une deuxième instruction de signature CALL (invocation), laquelle est stockée avant une deuxième instruction i2 de la portion principale de la séquence de travail à l'adresse VA6. Immédiatement à la suite de l'instruction CALL, la séquence de travail présente une troisième instruction de signature ISSU (actualiser le registre de séquence de travail avec une valeur prédéfinie). Dans le troisième exemple de réalisation, la troisième instruction de signature ISSU marque un point de bifurcation dans le sous-programme du programme informatique. La troisième instruction de signature ISSU est suivie par l'instruction i11 de la portion secondaire de la séquence de travail. Le programme informatique présente en outre une quatrième instruction de signature ISSC (contrôler la signature), laquelle est stockée avant une instruction i/2 supplémentaire du sous-programme de la séquence de travail. Le programme informatique présente une cinquième instruction de signature ISSret (restitution de la signature), laquelle est prévue pour être exécutée à la suite d'une dernière instruction du sous-programme de la séquence de travail. Dans le déroulement de la séquence de travail, l'instruction ISSret est suivie par la deuxième instruction i2 à l'adresse VA6. - 34 - Le déroulement du programme informatique du troisième exemple de réalisation sera décrit ci-après. Tout d'abord, comme dans le premier exemple de réalisation, c'est la première instruction de signature ISSI qui est exécutée et le processeur 2 accomplit ensuite les premières instructions il, ... de la séquence de travail, et le dispositif de signature 153 détermine entre temps des valeurs de signature associées ISS1, La deuxième instruction de signature CALL est ensuite exécutée. L'opération d'invocation comprend une mise en mémoire de l'adresse VA6 de l'instruction de signature en tant qu'adresse de retour dans un registre de lien d'adresses de la mémoire de registre 16. L'opération d'invocation comprend en outre un calcul de la valeur de signature ISScALL de l'opération d'invocation. La valeur ISScALL du registre de signature réelle est ensuite écrite dans un registre de lien de signatures. Une opération « Initialiser le registre de signature réelle avec l'adresse » (Instruction Stream Signature Write Address, en abrégé : ISSWA) est ensuite réalisée, c'est-à-dire qu'une valeur de signature Ca(VA3) est déterminée en se basant sur l'adresse VA3 puis écrite dans le registre de signature réelle. Une bifurcation dans le sous-programme à l'adresse VA3 de la troisième instruction de signature ISSU a ensuite lieu. Le déroulement du sous-programme comprend l'extraction de la valeur de modification de la signature misse du champ de signature de la troisième instruction de signature ISSU ainsi qu'une lecture de la valeur de signature réelle ISSissu- Une actualisation du registre de signature réelle à une valeur de signature réelle ISSvA3 est ensuite effectuée en tenant compte de la valeur de modification de la signature missu- Les instructions i11, ... du sous-programme sont ensuite accomplies 35 en actualisant le registre de signature réelle. Un contrôle - 35 - peut être effectué ici, comme celui qui est prévu avec la quatrième instruction de signature à l'adresse VA4, par exemple. La cinquième instruction de signature ISSret (restitution de la signature) à l'adresse VA5 comprend une actualisation du registre de signature réelle 154. Une comparaison est ensuite effectuée entre la valeur de signature réelle ISSissret actualisée et la valeur de signature de consigne ca(VA5) pour l'adresse VA5 de la cinquième instruction de signature ISSret. Si la valeur de signature réelle ISSissret et la valeur de signature de consigne ca(VA5) ne concordent pas, un signal de défaut est alors activé. Si la valeur de signature réelle ISSissret et la valeur de signature de consigne ca(VA5) concordent, la valeur ISScALL du registre de lien de signatures 15 dans la mémoire de registre 16 est alors écrite dans le registre de signature réelle 154, l'adresse VA6 dans le registre de lien d'adresses est lue et le retour dans le programme principal au niveau de la deuxième instruction i2 à l'adresse VA6 est accompli. 20 Avant la deuxième instruction i2 à l'adresse VA6, le processeur 2 poursuit le déroulement de la séquence de travail et accomplit les instructions suivantes de la séquence de travail en déterminant la valeur de signature à chaque fois associée. 25 Pour terminer, le contrôle final de la signature est réalisé avec la sixième instruction de signature ISSE de la manière qui a déjà été décrite du point de vue du premier et du deuxième exemples de réalisation
Procédé pour accomplir une séquence de travail d'instructions d'un programme dans un processeur 2, chaque instruction étant représentée par un code d'instruction associé, lequel comprend une étape d'exécution à accomplir par le processeur 2 ou plusieurs étapes d'exécution i ... i ... i à accomplir les unes après les autres par le processeur, comprenant : détermination d'une valeur de signature réelle ISS , laquelle est associée à une étape d'exécution actuelle i des étapes d'exécution du code d'instruction qui représente l'instruction de la séquence de travail ; détermination, en fonction d'une valeur d'adresse VA , d'une valeur de signature de consigne C (VA ) qui est associée à l'étape d'exécution actuelle i et, si la valeur de signature réelle ISS ne concorde pas avec la valeur de signature de consigne C (VA ), omission d'au moins une étape d'exécution en instance d'exécution directe et/ou en instance d'exécution indirecte.
1. Procédé pour accomplir une séquence de travail d'instructions d'un programme dans un processeur (2), chaque instruction étant représentée par un code d'instruction associé, lequel comprend une étape d'exécution à accomplir par le processeur (2) ou plusieurs étapes d'exécution à accomplir les unes après les autres par le processeur (il ... in), comprenant : - détermination d'une valeur de signature réelle (ISS'), laquelle est associée à une étape d'exécution actuelle (ix) des étapes d'exécution du code d'instruction qui représente l'instruction de la séquence de travail ; - détermination, en fonction d'une valeur d'adresse (VA'), d'une valeur de signature de consigne (Ca(VA')) qui est associée à l'étape d'exécution actuelle (ix) ; et - si la valeur de signature réelle (ISS') ne concorde pas avec la valeur de signature de consigne (Ca(VAx)), omission d'au moins une étape d'exécution en instance d'exécution directe et/ou en instance d'exécution indirecte. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par : - uniquement si la valeur de signature réelle (ISS') concorde avec la valeur de signature de consigne (Ca(VAx)), exécution de l'étape d'exécution qui se trouve en instance d'exécution directe. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur d'adresse (VAx) correspond à une adresse de l'étape d'exécution actuelle et la- 37 - détermination de la valeur de signature de consigne comprend : définition de l'adresse de l'étape d'exécution actuelle (ix). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la détermination de la valeur de signature réelle (ISSx) est effectuée en fonction d'une valeur de modification de la signature (missi) - 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par : dans le cas où la valeur de signature réelle (ISSx) ne concorde pas avec la valeur de signature de consigne (Ca(VAx)), activation d'un signal selon lequel l'accomplissement de la séquence de travail doit être interrompu, ou d'un signal selon lequel l'accomplissement de la séquence de travail doit être arrêté. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une seule valeur de signature de consigne (Ca(VA.)) seulement est déterminée pour chaque instruction, et ce indépendamment d'un nombre (n) d'étapes d'exécution (il ... ix ... in) du code d'instruction qui représente l'instruction. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une seule comparaison de la valeur de signature réelle (ISSx) avec la valeur de signature de consigne (Ca(VA.)) est au maximum effectuée pour chaque instruction, et ce indépendamment du nombre (n) d'étapes d'exécution (i/ ix ... in) du code d'instruction qui représente l'instruction.35- 38 - 8. Procédé selon l'un des précédentes, caractérisé par : contrôle si l'instruction actuelle (ISSC) et/ou l'étape d'exécution actuelle est qualifiée en tant qu'instruction de signature ou en tant qu'étape d'exécution de signature, et si l'instruction actuelle (ISSC) et/ou l'étape d'exécution actuelle est qualifiée, réalisation de la comparaison de la valeur de signature réelle (ISSissc) avec la valeur de signature de consigne (Ca (VA4) ) - 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par : lecture du code d'instruction qui représente l'instruction actuelle depuis une mémoire (4) à une adresse identifiée au moyen de la valeur d'adresse. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de signature réelle (ISSx) est déterminée par une représentation au moyen d'une fonction de signature de séquence de travail (M). 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la représentation (M) tient compte d'une valeur de signature réelle (ISS,_].) déjà déterminée. 12. Procédé selon l'une des précédentes, selon lequel la séquence de travail présente une sous-séquence de travail (ISSU ... il/ ... ISSC ... i12 ...), caractérisé par : lecture de la valeur de signature réelle (ISScALL) depuis un registre de signature réelle ;- 39 - - écriture de la valeur de signature réelle (ISScALL) à une première adresse de mémoire de valeur de signature, - exécution de la sous-séquence de travail (ISSU ... ... ISSC ... i/2 ...), et lecture de la valeur (/SScALL) à la première adresse de mémoire de valeur de signature et écriture de la valeur lue dans le registre de signature réelle. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail (missu) est associée à la sous-séquence de travail (ISSU ... i// ... ISSC ... i/2 ...) et la détermination d'une première valeur de signature réelle (ISSIssu) de la sous-séquence de travail (ISSU ... i// ISSC ... i/2 ...) est effectuée uniquement en fonction de la valeur de modification de la signature de sous-séquence de travail (missu) - 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par : - modification d'un signal de mode qui signale un premier mode de déroulement de telle sorte que le signal de mode signale un deuxième mode de déroulement ; - exécution de la sous-séquence de travail (ISSU ... i// ISSC ... i/2 ...) ; et - modification du signal de mode qui signale le deuxième mode de déroulement de telle sorte que le signal de mode signale le premier mode de déroulement. 15. Procédé selon la précédente, comprenant : - écriture de la valeur de signature réelle (ISS,) à une deuxième adresse de mémoire de valeur de- 40 - signature lorsque le signal de mode qui signale le premier mode de déroulement est modifié de telle sorte que le signal de mode signale le deuxième mode de déroulement ; et - lecture de la valeur à la deuxième adresse de mémoire de valeur de signature et écriture de la valeur lue dans le registre de signature réelle lorsque le signal de mode qui signale le deuxième mode de déroulement est modifié de telle sorte que le signal de mode signale le premier mode de déroulement. 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que la détermination d'une valeur de signature réelle (ISSx) s'effectue soit uniquement lorsque le premier mode de déroulement est signalé, soit uniquement lorsque le deuxième mode de déroulement est signalé. 17. Programme informatique, conçu pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des précédentes. 18. Procédé de fourniture d'un code d'instruction, lequel représente une ou plusieurs instructions d'une séquence de travail d'un programme informatique qui est prévu pour être exécuté dans une processeur, le code d'instruction qui représente à chaque fois une instruction comprenant une étape d'exécution à exécuter par le processeur ou plusieurs étapes d'exécution à exécuter les unes après les autres par le processeur, comprenant : - traduction d'un texte de programme représentant la séquence de travail dans le code d'instruction ; - définition d'une étape d'exécution opérationnelle (ISSI) associée à la séquence de travail dans le code d'instruction ;- 41 - - affectation d'une valeur de modification de la signature (missi) à l'étape d'exécution opérationnelle (ISSI). 19 Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par : - écriture d'une valeur de signal de chemin (f), qui représente un chemin prédéfini, dans un champ de signature du code d'instruction ; et - écriture d'une valeur de modification de la signature (mkoWa), qui représente une modification de signature, dans le champ de signature. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé par : - ajout d'un code d'instruction, lequel représente une instruction de signature (ISSI, ISSCU, ISSE ; JCOND ; CALL, ISSU, ISSC, ISSret), selon lequel la concordance entre la valeur de signature réelle (ISSx) et la valeur de signature de consigne (Ca(VA1), Ca (VA2) , Ca(VA3) ; Ca(VA2) ; Ca ( VA2) , Ca ( VA3) , Ca (VA4) Ca(VA5)) est contrôlée. 21. Produit compilateur, conçu pour créer un programme informatique selon la 17 en compilant un texte de programme qui représente la séquence de travail, afin de fournir le code d'instruction qui représente la séquence de travail, et en plus de cela conçu pour définir une étape d'exécution opérationnelle associée à la séquence de travail et affecter à l'étape d'exécution opérationnelle une valeur de modification de la signature. 22. Produit compilateur selon la précédente, caractérisé en ce que le produit compilateur est conçu pour déterminer la valeur de modification de la signature- 42 (misse) en fonction de la valeur de signature de consigne (Ca(VA3)) prédéfinie. 23. Produit compilateur selon la précédente, caractérisé en ce que le produit compilateur est conçu pour déterminer la valeur de modification de la signature (misse) en remontant en sens inverse un chemin de déroulement du programme, le chemin de déroulement du programme commençant avec l'étape d'exécution opérationnelle et se terminant avec l'étape d'exécution qui est écrite dans la mémoire à l'adresse qui est associée à l'instruction de signature ou à l'étape d'exécution de signature. 24. Produit compilateur selon la précédente, caractérisé en ce que la valeur de modification de la signature est déterminée en partant de l'adresse qui est associée à l'instruction de signature ou à l'étape d'exécution de signature par une utilisation inverse d'une fonction de représentation qui est appliquée conformément à une règle prédéfinie lors du déroulement du programme. 25. Circuit, caractérisé par un registre de signature réelle qui est conçu pour accueillir une valeur de signature réelle (ISSx) d'un dispositif de signature (153), un registre de signature de consigne qui est conçu pour accueillir une valeur de signature de consigne (Ca(VAx)), et un dispositif de comparaison (154) muni d'une section de délivrance de signal (155), qui est conçu pour la signalisation du résultat d'une comparaison de la valeur de signature réelle (ISS>,) dans le registre de signature réelle avec la valeur de signature de consigne (Ca(VAx)) dans le registre de signature de consigne sur la section de délivrance de signal (155).- 43 - 26. Circuit selon la précédente, caractérisé en ce que le registre de signature de consigne est conçu de telle sorte qu'une valeur (Ca(VAx)) dans le registre de signature de consigne est dérivée d'une adresse (VA,) à laquelle est stockée une instruction (ix) selon laquelle la valeur de signature réelle (ISSx) est comparée avec la valeur de signature de consigne (Ca(VAx)) . Circuit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le registre de signature de consigne est réalisé sous la forme d'un registre de valeur d'adresse qui présente la valeur d'adresse (VAx) de l'instruction. Circuit, notamment selon l'une des de circuit précédentes, conçu pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 16. Circuit selon l'une des de circuit précédentes, caractérisé en ce que le circuit est réalisé de manière à pouvoir être désactivé de telle sorte que le registre de signature réelle n'accepte aucune valeur de la part du dispositif de signature lorsque le circuit est désactivé. 27. 15 28. 29. 20
G
G06
G06F
G06F 11
G06F 11/00
FR2978428
A1
SYSTEME DE TRANSPORT DE BOUTEILLES DE FLUIDE SOUS PRESSION
20,130,201
DOMAINE TECHNIQUE La présente invention est relative à un système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression. L'invention s'applique en particulier à la manutention, au stockage, et au transport par rail, par route, ou par mer, de conteneurs contenant un fluide sous pression, qui sont généralement de forme allongée selon un axe longitudinal et de section sensiblement circulaire, et qui sont parfois dénommés « emballages » ou « cylindres ». Le fluide sous pression renfermé dans ces conteneurs peut être liquide ou gazeux ; il peut s'agir d'oxygène maintenu à une pression d'une ou plusieurs centaines de bar, par exemple. ETAT DE LA TECHNIQUE Le brevet EP1571096 décrit un système de transport de bouteilles 15 de gaz sur une remorque, qui comporte des paniers superposés de hauteur adaptée à celle des bouteilles qu'ils reçoivent. La remorque en forme de cage comporte une plateforme et des rails sur lesquels coulissent des montants latéraux servant à retenir les paniers sur la plateforme. 20 La demande internationale WO2008020854 décrit un autre système de transport de bouteilles dans un conteneur de fret de 20 ou 40 pieds de longueur notamment, dans lequel chaque bouteille est allongée horizontalement sur un support à patins superposable (i.e. « gerbable »). 25 Un inconvénient de ces systèmes est que la superposition de deux paniers chargés de bouteille(s) est une opération délicate. Un autre inconvénient de ces systèmes est que pour qu'un premier panier puisse supporter un second panier chargé de bouteille(s), la résistance mécanique de la structure du premier panier doit être élevée, 30 ce qui augmente son coût et sa masse. Un autre inconvénient de ces systèmes est que l'usage d'un appareil de levage - tel qu'un élévateur à fourches - est nécessaire pour charger (ou décharger) des bouteilles sur (de) la remorque ou dans le conteneur de fret. Un autre inconvénient de ces systèmes est qu'ils ne permettent pas d'utiliser de façon optimale le volume de chargement délimité par la 5 remorque ou le conteneur de fret. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un objectif de l'invention est de proposer un système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression, à l'intérieur d'un conteneur de transport maritime, qui soit amélioré et/ ou qui remédie, en 10 partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des systèmes connus de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression. Un objectif de l'invention est de proposer un système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression, dans un conteneur de fret, qui facilite le chargement et le déchargement des 15 conteneurs ou bouteilles et qui permette d'utiliser de façon optimale le volume de chargement délimité par le conteneur de fret. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression qui sont allongés selon un axe longitudinal, qui comporte un conteneur de fret et 20 des premiers moyens de stockage - et le cas échéant de maintien - de premiers conteneurs de fluide dans le conteneur de fret, qui sont agencés de sorte que les axes longitudinaux des premiers conteneurs de fluide s'étendent parallèlement à un premier axe sensiblement vertical (à quelques degrés près). Le système de transport de conteneurs de fluide 25 sous pression comporte en outre des seconds moyens de stockage - et le cas échéant de maintien - de seconds conteneurs de fluide dans le conteneur de fret, qui sont agencés de sorte que les axes longitudinaux des seconds conteneurs de fluide s'étendent parallèlement à un second axe sensiblement horizontal, c'est-à-dire parallèlement à un axe dont 30 l'inclinaison par rapport à un plan horizontal est généralement inférieure à 15 degrés, en particulier inférieure à 5 ou 10 degrés. Les moyens de stockage de conteneurs de fluide selon un axe sensiblement vertical peuvent être essentiellement constitués par une plateforme sensiblement horizontale faisant partie de la structure du conteneur de fret, et sur laquelle les premiers conteneurs de fluide peuvent reposer (verticalement) par leurs bases respectives. Les moyens de stockage de conteneurs de fluide selon un axe sensiblement horizontal peuvent être essentiellement constitués par au moins un panier ou tiroir supporté par la structure du conteneur de fret, en particulier suspendu à la structure du conteneur de fret, et à l'intérieur duquel (panier ou tiroir) les seconds conteneurs de fluide peuvent être couchés - et le cas échéant empilés -. Les premiers conteneurs de fluide disposés sur la plateforme peuvent être maintenus en place par des sangles attachées à la structure du conteneur de fret. De façon similaire, les seconds conteneurs de fluide disposés dans le panier (ou tiroir) peuvent être maintenus en place par des sangles attachées à la structure du panier (ou tiroir). Selon un mode de réalisation, la structure (essentiellement métallique) du conteneur de fret délimite une première zone de stockage - et le cas échéant de maintien - de bouteilles disposées verticalement, et une seconde zone de stockage - et le cas échéant de maintien - de bouteilles disposées horizontalement, qui s'étend au dessus de la première zone de stockage, ce qui facilite un chargement (et un déchargement) manuel des bouteilles dans (respectivement de) la première zone de stockage, lorsque la masse de chaque bouteille le permet. En d'autres termes et selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression, qui comporte un conteneur de fret comportant une plateforme de chargement adaptée pour recevoir plusieurs premières bouteilles juxtaposées s'étendant verticalement, au moins un panier ou tiroir adapté pour recevoir plusieurs secondes bouteilles juxtaposées ou empilées s'étendant horizontalement, et des moyens de support du panier ou tiroir dans le conteneur de fret, au dessus de la plateforme de chargement et des premières bouteilles. De préférence, la structure du conteneur de fret comporte des premières faces d'appui - tels que des rails - agencées pour permettre un coulissement sensiblement horizontal du panier ou tiroir par rapport à la structure, et le panier ou tiroir comporte des secondes faces d'appui agencées pour coopérer avec les premières faces d'appui afin de permettre le coulissement du panier ou tiroir par rapport à la structure. L'invention s'applique notamment au transport de plusieurs centaines de bouteilles (métalliques) d'une contenance de l'ordre de 30 à 100 litres, par exemple voisine de 50 litres, et contenant un gaz industriel ou un gaz rare sous une pression de l'ordre de 30 à 300 bars, dans un conteneur ventilé de 20 pieds de longueur par exemple. Selon des modes de réalisation du système de transport de conteneurs - ou bouteilles - de fluide sous pression: - chaque panier ou tiroir peut comporter deux secondes faces d'appui, en particulier deux faces d'appui respectivement intégrées à deux barres ou profilés parallèles s'étendant le long de deux cotés latéraux opposés du panier ou tiroir ; - chaque panier ou tiroir peut comporter une structure à claire voie; - chaque panier ou tiroir peut comporter une paroi latérale sensiblement pleine sur laquelle peuvent reposer par leurs bases respectives plusieurs bouteilles juxtaposées, lorsque le panier ou tiroir est basculé dans une position où cette paroi latérale est horizontale et disposée en partie inférieure du panier ou tiroir; - le système peut comporter en outre un dispositif de basculement d'un panier ou tiroir, qui est agencé pour faire passer le panier ou tiroir d'une première position - ou inclinaison - sensiblement horizontale, par référence à la position sensiblement horizontale de l'axe longitudinal des conteneurs ou bouteilles disposées dans le panier ou tiroir, jusqu'à une seconde position - ou inclinaison - sensiblement verticale, par référence à la position sensiblement verticale de l'axe longitudinal des conteneurs ou bouteilles disposées dans le panier ou tiroir, et inversement ; - ce dispositif de basculement peut comporter un cadre, un berceau arrangé pour supporter ou recevoir un panier ou tiroir et monté pivotant par rapport au cadre selon un axe horizontal, et un actionneur de basculement - tel qu'un vérin - solidaire du cadre et du berceau, et agencé pour provoquer le pivotement/basculement du berceau par rapport au cadre, et provoquer ainsi le basculement du panier supporté par le berceau par rapport au cadre ; - le dispositif de basculement peut comporter ledit cadre s'étendant le long d'un plan généralement horizontal, et une structure de transfert comportant une surface de roulement qui est inclinée par rapport à ce plan et s'étend dans le prolongement du cadre, jusqu'au sol sur lequel repose le cadre, afin de faciliter le transfert manuel d'une bouteille, du sol entourant le dispositif de basculement jusqu'à une paroi latérale (sensiblement horizontale) d'un panier ou tiroir disposé verticalement sur le dispositif de basculement, ou inversement, par roulement de la base (circulaire) de la bouteille maintenue en position inclinée, sur cette surface de roulement de la structure de transfert. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante qui se réfère aux figures annexées et illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue de coté schématique d'un conteneur de transport de bouteilles, qui contient des bouteilles s'étendant verticalement sur un plateau de chargement ainsi qu'un panier contenant des bouteilles s'étendant horizontalement. La figure 2 est une vue en perspective schématique de certains composants principaux de la structure d'un conteneur de transport de bouteilles, selon un autre mode de réalisation. La figure 3 est une vue de coté schématique du panier illustré figure 1, sous le même angle de vue et à échelle agrandie. La figure 4 est une vue de coté d'un panier d'un système de transport de bouteilles, selon un autre mode de réalisation. Les figures 5 et 6 sont respectivement des vues selon V et selon VI du panier de la figure 4 : la figure 5 illustre un coté du panier pourvu d'une paroi latérale pleine, et la figure 6 est une vue de dessus du panier. Les figures 7 et 8 sont des vues de coté d'un dispositif de basculement sur lequel repose le panier des figures 4 à 6 : la figure 7 illustre le dispositif de basculement dans une position sensiblement horizontale de réception (ou inversement d'extraction) d'un panier, tandis que la figure 8 illustre le dispositif de basculement dans une position inclinée proche de la verticale. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Sauf indication explicite ou implicite contraire, des éléments ou organes - structurellement ou fonctionnellement - identiques ou similaires sont désignés par des repères identiques sur les différentes figures. Sauf indication explicite ou implicite contraire, dans la description suivante, le terme « conteneur » est utilisé pour désigner un conteneur de fret tandis que le terme « bouteille » est utilisé pour désigner un conteneur contenant un fluide sous pression. Par référence aux figures 1 et 2, le conteneur 10 de fret comporte une ossature ou charpente généralement métallique, et des parois également généralement métalliques, qui sont fixées à l'ossature, telles que la paroi 11 ondulée de toit illustrée figure 1 et les deux portes 12, 13 d'extrémité illustrées figure 2. Pour ne pas nuire à la clarté des figures 1 et 2, les autres parois - 30 fixes ou ouvrantes - obturant les faces latérales du conteneur 10, ne sont pas représentées. Les portes 12, 13 - ou d'autres parois latérales du conteneur 10 peuvent être percées d'ouvertures - ou ouïes - (non représentées) de ventilation. Certaines de ces ouvertures peuvent être disposées en partie inférieure d'une paroi latérale tandis que d'autres sont disposées en partie supérieure d'une paroi latérale, afin de favoriser la ventilation naturelle de l'espace délimité par les parois du conteneur 10. L'ossature du conteneur 10 est constituée de poutres s'étendant le long des arêtes d'un parallélépipède rectangle : l'ossature comporte quatre longerons 14 à 17 parallèles à l'axe longitudinal 18 du conteneur, quatre traverses 19 à 22 parallèles qui s'étendent dans deux plans perpendiculaires à l'axe 18, ainsi que quatre montants d'angle 26 à 29 qui s'étendent verticalement et forment, avec les traverses 19 à 22, deux cadres latéraux d'extrémité. Comme illustré figure 2, un de ces cadres d'extrémité reçoit les deux panneaux de porte 12, 13 qui sont respectivement montés pivotants sur ce cadre, selon deux axes verticaux 30, 31. Les longerons inférieurs 14, 17 et les traverses inférieures 19, 20 supporte un panneau 23 qui sert de plateforme de chargement et est 20 rigidifié par des renforts tels que ceux repérés 24 figure 1. Deux fourreaux 25 horizontaux et parallèles s'étendent sous le panneau 23 et les longerons 14, 17, et servent à la préhension et à la manutention du conteneur 10 par un élévateur à fourches (non représenté). 25 Par référence à la figure 1 notamment, le conteneur 10 de fret permet le stockage et le maintien, sur la plateforme 23, de bouteilles 40 dont l'axe longitudinal 42 est vertical, ainsi que le stockage et le maintien, dans un panier ou tiroir 44 suspendu à la structure 14 à 17, 19 à 22, 26 à 29 du conteneur 10, de bouteilles 41 dont l'axe 30 longitudinal 43 est horizontal. La structure 14 à 17, 19 à 22, 26 à 29 délimite une première zone 45 de stockage de bouteilles 40 disposées verticalement, et une seconde zone 46 de stockage de bouteilles 41 disposées horizontalement, au dessus de la première zone 45 de stockage. Par référence à la figure 2 notamment, l'ossature du conteneur 10 comporte deux rails 32, 33 qui s'étendent respectivement selon deux axes 34, 35 parallèles aux traverses 21, 22, sous les longerons supérieurs 15, 16. Chacun des rails 32, 33 est en forme de cornière et comporte une aile verticale 36 solidaire d'une aile horizontale 37 servant de face d'appui et de glissement pour des faces d'appui 47 complémentaires intégrées à un panier 44, afin de supporter ce panier et d'en faciliter le coulissement horizontal, selon les flèches repérées 38 et 39 figure 2, par rapport à la structure du conteneur 10. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le dispositif de suspension de tiroirs contenant des bouteilles comporte deux cornières 32, 33 parallèles, similaires ou identiques à celles de la figure 2, ainsi que deux profilés intermédiaires 70 qui s'étendent parallèlement aux cornières 32, 33 et délimitent avec les cornières trois espaces présentant la même longueur (mesurée le long de l'axe 18). Chacun des profilés intermédiaires présente une section transversale en forme de « T » et comporte ainsi deux surfaces d'appui aptes à recevoir à coulissement deux faces complémentaires d'appui de deux paniers coulissants. Ce mode de réalisation est prévu pour recevoir trois tiroirs ou paniers 44 extractibles identiques ou similaires à celui illustré figure 4, ou bien six tiroirs lorsque la longueur des bouteilles et la largeur du conteneur le permettent. Dans des modes de réalisation non représentés, une partie au moins des faces d'appui (repérées 37 et 47) peuvent être mobiles, étant par exemples intégrées à des roulettes solidaires du panier ou des profilés 32, 33, 70. Par référence aux figures 1 et 3, chaque panier 44 contient sept bouteilles 41 juxtaposées et empilées qui, dans la position du panier illustrée sur ces figures, sont « couchées », leurs axes longitudinaux 43 respectifs s'étendant horizontalement. Par référence aux figures 3 à 6 notamment, le fond 48 rectangulaire du panier sur lequel reposent les bouteilles 41, est essentiellement constitué de deux longerons 49 parallèles à l'axe longitudinal 440 du panier, le long duquel peuvent s'étendre les axes longitudinaux des bouteilles disposées dans le panier. Les longerons 49 sont reliés par des traverses 50 et pourvus d'ouvertures - ou échancrures - 51, 510 facilitant l'engagement et le guidage de fourches d'un appareil de levage (élévateur) - non représenté - utilisé pour déplacer et soulever le panier 44 : les deux ouvertures 51 permettent l'insertion de deux fourches perpendiculaires à l'axe 440, tandis que les deux ouvertures 510 permettent l'insertion de deux fourches parallèles à l'axe 440. Des montants 52 s'étendent à partir du fond 48 du panier et sont reliés par des poutres 53 s'étendant parallèlement à l'axe 440, pour former trois parois latérales à claire voie - ou ridelles - du panier 44. La quatrième paroi latérale 54 du panier peut être pleine comme illustré figure 5, ou percée d'ouvertures de faibles dimensions, afin qu'une ou plusieurs bouteilles juxtaposées puissent reposer sur cette paroi par leurs bases respectives, lorsque le panier est basculé dans une position où cette paroi latérale est sensiblement horizontale et disposée en partie inférieure du panier ou tiroir, c'est-à-dire dans une position proche de celle illustrée figure 8. Le panier 44 comporte deux faces d'appui 47 respectivement intégrées à deux barres ou profilés 470 parallèles s'étendant le long de la paroi latérale 54 et de la paroi latérale qui lui est opposée, au voisinage des extrémités supérieures respectives de ces parois latérales. Par référence aux figures 7 et 8, le système de transport de bouteilles comporte en outre un dispositif 60 de basculement d'un panier 44. Ce dispositif de basculement permet de faire passer le panier d'une position horizontale illustrée figure 7 dans laquelle l'axe longitudinal 440 du panier et les axes longitudinaux des bouteilles disposées dans le panier sont horizontaux, jusqu'à une position sensiblement verticale proche de celle illustrée figure 8, dans laquelle ces axes longitudinaux sont sensiblement verticaux, et inversement. A cet effet, le dispositif 60 comporte un cadre 61 et un vérin 62 (figure 8) hydraulique dont le corps est solidarisé au cadre par une articulation. Le dispositif 60 comporte en outre un berceau 63 monté pivotant par rapport au cadre 61, selon un axe 66 de pivotement qui est horizontal et perpendiculaire au plan des figures 7 et 8. La tige du vérin 62 est solidarisée, par l'intermédiaire d'une autre articulation, au berceau disposé sur le cadre 61, afin de permettre, en actionnant le vérin, de faire pivoter le berceau par rapport au cadre, selon l'axe 66, avec une amplitude 67 de pivotement voisine de 90 degrés. Le berceau 63 comporte une structure à claire-voie dimensionnée et agencée pour recevoir le panier 44 avec un faible jeu, afin de maintenir et guider le panier dans son mouvement de pivotement/ basculement par rapport au cadre. La structure du berceau 63 est également conçue pour faciliter l'introduction dans le berceau d'un panier supporté par les fourches d'un élévateur, dans la position du berceau illustrée figure 7, par un mouvement (descendant) de translation verticale, et pour en faciliter l'extraction par un mouvement inverse. Lors de son utilisation, le cadre 61 s'étend généralement sur le sol, le long d'un plan horizontal. Une structure 64 de transfert solidaire du cadre 61 et comportant une surface 65 de roulement inclinée par rapport au plan du cadre, s'étend dans le prolongement du cadre, afin de faciliter le chargement manuel ou le déchargement manuel d'une bouteille, du sol entourant le dispositif de basculement jusqu'à la paroi latérale horizontale 54 d'un panier 44 disposé « verticalement » sur le dispositif 60. Le chargement de bouteilles dans un panier puis dans un conteneur de fret peut comporter successivement les opérations 5 suivantes : - disposer un panier vide dans le berceau dans la position illustrée figure 7, de sorte que la paroi latérale pleine (repère 54 figure 5) du panier soit disposée à gauche (par référence aux figures 7 et 8) ; - faire pivoter le berceau contenant le panier de 90 degrés environ, 10 jusqu'à ce que la paroi latérale pleine soit sensiblement horizontale et adjacente à un bord de la surface 65 de roulement ; - transférer des bouteilles, par roulage sur la surface 65, du sol jusqu'à cette paroi latérale pleine ; - entraver par des sangles les bouteilles ainsi chargées dans le 15 panier 44 ; - faire pivoter en sens inverse le berceau contenant le panier, de 90 degrés environ, jusqu'à ce que l'axe 440 du panier 44 soit horizontal ; - extraire le panier du berceau à l'aide d'un élévateur ; et - disposer le panier dans le conteneur de fret en engageant les 20 surfaces 47 d'appui du panier sur les rails 70 du conteneur 10. Le déchargement, hors du conteneur 10, d'un panier rempli de bouteilles peut être réalisé en effectuant ces opérations dans l'ordre inverse. Le chargement et le déchargement de bouteilles sur la plateforme 25 du conteneur 10 peuvent être réalisés manuellement, par roulage des bouteilles sur une surface de transfert similaire à celle équipant le dispositif 60 illustré figures 7 et 8. 30
L'invention concerne un système de transport de conteneurs (40, 41) de fluide sous pression qui sont allongés selon un axe (42, 43) longitudinal, qui comporte un conteneur (10) de fret, des premiers moyens (23) de stockage de conteneurs (40) dans le conteneur (10) de fret selon un premier axe (42) sensiblement vertical, ainsi que des seconds moyens (44) de stockage de conteneurs (41) dans le conteneur (10) de fret, selon un second axe (43) sensiblement horizontal.
1 - Système de transport de conteneurs (40, 41) de fluide sous pression qui sont allongés selon un axe (42, 43) longitudinal, caractérisé en ce qu'il comporte un conteneur (10) de fret, des moyens (23) de stockage de conteneurs (40) de fluide dans le conteneur (10) de fret selon un axe (42) vertical, ainsi que des moyens (44) de stockage de conteneurs (41) de fluide dans le conteneur (10) de fret selon un axe (43) dont l'inclinaison par rapport à un plan horizontal est inférieure à 15 degrés. 2 - Système selon la 1 dans lequel les moyens de stockage de conteneurs (40) selon un axe vertical comportent une plateforme (23) faisant partie de la structure du conteneur (10) de fret. 3 - Système selon la 1 ou 2 dans lequel les moyens (44) de stockage de conteneurs (41) selon un axe sensiblement horizontal comportent au moins un panier ou tiroir (44) supporté par - en particulier suspendu à - la structure (14 à 17, 19 à 22, 26 à 29) du conteneur (10) de fret. 4 - Système selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel la structure (14 à 17, 19 à 23, 26 à 29) du conteneur (10) de fret délimite une première zone (45) de stockage de conteneurs (40) disposés verticalement, et une seconde zone (46) de stockage de conteneurs (41) disposés horizontalement qui s'étend au dessus de la première zone (45) de stockage. 5 - Système de transport de bouteilles (40, 41) de fluide sous pression, en particulier un système selon l'une quelconque des 1 à 4, qui comporte un conteneur de fret (10) comportant une plateforme (23) de chargement adaptée pour recevoir plusieurs premières bouteilles (40) juxtaposées s'étendant verticalement, au moins un panier ou tiroir (44) adapté pour recevoir plusieurs secondes bouteilles (41) juxtaposées ou empilées et s'étendant sensiblement horizontalement, et des moyens (37) de support du panier ou tiroir dansle conteneur (10) de fret, au dessus de la plateforme de chargement et des premières bouteilles. 6 - Système selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel la structure du conteneur (10) de fret comporte des premières faces d'appui (37) agencées pour permettre un coulissement sensiblement horizontal du panier ou tiroir (44) par rapport à la structure, et le panier ou tiroir comporte des secondes faces d'appui (47) agencées pour coopérer avec les premières faces d'appui (37) afin de permettre le coulissement du panier ou tiroir par rapport à la structure du conteneur de fret. 7 - Système selon la 6 dans lequel les premières faces d'appui (37) sont intégrées à - ou supportées par - des ailes horizontales de rails (32, 33) parallèles s'étendant sous des longerons supérieurs (15, 16) de l'ossature du conteneur (10) de fret. 8 - Système selon l'une quelconque des 3 à 7 dans lequel chaque panier ou tiroir (44) comporte deux secondes faces d'appui (47), en particulier deux faces d'appui respectivement intégrées à deux barres ou profilés parallèles s'étendant le long de deux cotés latéraux opposés du panier ou tiroir. 9 - Système selon l'une quelconque des 3 à 8 dans lequel chaque panier ou tiroir (44) comporte une structure (49, 50, 52, 53) à claire-voie. 10 - Système selon l'une quelconque des 3 à 9 dans lequel chaque panier ou tiroir (44) comporte une paroi latérale (54) sensiblement pleine sur laquelle peuvent reposer par leurs bases respectives plusieurs bouteilles (41) juxtaposées, lorsque le panier ou tiroir est basculé dans une position où cette paroi latérale (54) est horizontale et disposée en partie inférieure du panier ou tiroir. 11 - Système selon l'une quelconque des 3 à 10 qui comporte en outre un dispositif (60) de basculement d'un panier ou tiroir (44), qui est agencé pour faire passer le panier ou tiroir d'uneposition sensiblement horizontale jusqu'à une position sensiblement verticale, et inversement. 12 - Système selon la 11 dans lequel le dispositif de basculement comporte un cadre (61), un berceau (63) arrangé pour supporter ou recevoir un panier ou tiroir (44) et monté pivotant par rapport au cadre selon un axe (66) horizontal, et un actionneur (62) de basculement - tel qu'un vérin - solidaire du cadre et du berceau, et agencé pour provoquer le pivotement du berceau par rapport au cadre, et provoquer ainsi le basculement du panier supporté par le berceau, par rapport au cadre. 13 - Système selon la 11 ou 12 dans lequel le dispositif de basculement comporte un cadre (61) s'étendant le long d'un plan généralement horizontal, et une structure (64) de transfert comportant une surface (65) de roulement qui est inclinée par rapport à ce plan et s'étend dans le prolongement du cadre, afin de faciliter le chargement manuel et le déchargement manuel d'une bouteille dans un panier ou tiroir (44) disposé sur le dispositif de basculement. 14 - Système selon l'une quelconque des 1 à 13 dans lequel le conteneur (10) de fret est ventilé. 15 - Utilisation d'un système selon l'une quelconque des 1 à 14 pour le transport de bouteilles (40, 41) contenant un gaz industriel ou un gaz rare sous une pression de l'ordre de 30 à 300 bars.25
B
B65,B60
B65D,B60P
B65D 19,B60P 3
B65D 19/08,B60P 3/055,B65D 19/38,B65D 19/44
FR2984219
A1
JANTE DE ROUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,621
AUTOMOBILE. La présente invention concerne une jante de roue pour véhicule automobile. Elle concerne également un véhicule 5 automobile, dont au moins une roue est équipée d'une telle jante. Actuellement, Les jantes de roue sont ou bien des jantes plates, par conséquent relativement aérodynamiques pour économiser du carburant, ou bien des jantes 10 sensiblement en forme d'hélice, c'est-à-dire capables d'aspirer l'air pour refroidir efficacement les freins du véhicule. Un compromis doit être recherché entre l'aérodynamisme et l'efficacité de refroidissement des freins. Au niveau 15 aérodynamique, c'est l'absence d'ajourage sur la jante qui constitue la meilleure solution technique, tandis qu'au niveau de l'efficacité de refroidissement la présence d'ajourages s'impose. On a déjà cherché des solutions techniques capables de 20 réaliser un tel compromis. Ainsi, à titre d'exemple, le document FR 2 886214 décrit une jante pour véhicule automobile, qui comprend un corps sensiblement circulaire, qui est destiné à être solidarisé à l'essieu du véhicule et qui comporte plusieurs 25 jours. La jante comprend aussi un dispositif d'obturation d'au moins un des jours pour permettre la diminution des forces aérodynamiques. Ce dispositif d'obturation comprend des moyens d'obturation, qui sont montés mobiles sur le corps de la jante, et des moyens d'actionnement de ces 30 moyens d'obturation. Ces moyens d'actionnement comportent une masse solidaire de moyens élastiques pour permettre, lors du déplacement du corps de la jante, de déplacer les moyens d'obturation. Le but de la présente invention est de fournir une 35 jante de roue pour véhicule automobile, qui permette de réaliser le compromis technique exposé ci-dessus entre l'aérodynamisme et l'efficacité de refroidissement des freins, et de permettre la réalisation de ce compromis avec un mécanisme au fonctionnement simple et sûr. Un autre but de la présente invention est de fournir une telle jante de roue, qui soit de conception et de 5 montage simples, qui soit fiable et économique. Pour parvenir à ces buts, la présente invention a pour objet une nouvelle jante de roue, qui comprend les éléments suivants : - un corps sensiblement circulaire destiné à être 10 solidarisé sur l'essieu du véhicule automobile, lequel corps comporte une pluralité de branches radiales réparties angulairement de manière régulière, les espaces entre deux branches adjacentes définissant des zones inter branches, - des volets, qui sont déplaçables de façon 15 permettre d'obturer ou d'ajourer lesdites zones inter branches, et - un mécanisme d'actionnement d'au moins un desdits volets, qui permet de déplacer ledit violet au moins et qui est commandé par un moyen de commande de type servomoteur. 20 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le mécanisme d'actionnement dudit volet au moins est constitué, d'une part, par un disque, qui peut être déplacé en rotation par l'action d'un moyen de commande de type servomoteur, et d'autre part, par un moyen de liaison 25 mécanique entre le disque et le volet, de telle sorte que la rotation du disque commandé par le moyen de commande de type servomoteur entraîne le déplacement du volet pour obturer ou ajourer la zone inter branches correspondante en fonction du sens de rotation du disque. 30 De préférence, le disque comporte au moins une zone périphérique dentée, qui coopère avec le moyen d'entraînement de type servomoteur pour déplacer le disque en rotation, et le moyen d'entraînement de type servomoteur déplace le disque en rotation par l'intermédiaire d'un 35 système qui est, de préférence, un système de type pignon/crémaillère. 2 9842 19 3 De préférence également, le moyen de liaison mécanique entre le disque et le volet au moins, qui permet le déplacement du volet pour obturer ou ajourer la zone inter branches correspondante, est constitué par une paire de pattes solidaires du disque destinées à pousser un doigt d'indexage solidaire du volet, la rotation du disque entraînant le déplacement du doigt d'indexage et, par conséquent, du volet. Le volet commandé peut avantageusement être relié par 10 un de ses côtés à une branche adjacente par l'intermédiaire d'une articulation, et le déplacement du volet est alors un déplacement en rotation autour de cette articulation. Cette liaison du volet à une branche adjacente peut être une articulation de type charnière, ou être une simple 15 liaison souple. Le moyen de commande de type servomoteur peut avantageusement être constitué par deux servomoteurs, qui sont fixés sur deux branches diamétralement opposées de la jante, de façon à garantir l'équilibrage de la roue. Dans ce 20 cas, le disque comporte deux zones périphériques dentées, également diamétralement opposées, qui coopèrent avec les deux servomoteurs pour déplacer le disque en rotation. En variante, le moyen de commande peut être constitué d'un seul servomoteur dont la masse est compensée par une 25 masse équivalente pour assurer l'équilibre de la jante. Selon une autre variante, le moyen de commande peut être constitué de plusieurs servomoteurs, qui sont espacés à intervalles angulaires réguliers. Dans ces variantes, le disque comporte alors un nombre 30 de zones périphériques dentées correspondant au nombre de servomoteurs. Il va de soi que les servomoteurs, quelque soit leur nombre, peuvent être placés à l'intérieur comme à l'intérieur du disque. 35 Le disque peut être centré, guidé et maintenu par des rondelles réparties circulairement sur les branches du corps de la jante. Les rondelles peuvent être placées à l'extérieur du disque, comme illustré sur les figures 3 et 4, ou bien, en variante, à l'intérieur du disque. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le mécanisme d'actionnement permet de déplacer tous les 5 volets de la jante. La présente invention a aussi pour objet un véhicule automobile, qui comporte au moins une roue dont la jante est conforme à celle décrite ci-dessus dans ses grandes lignes. D'autres buts, avantages et caractéristiques de 10 l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, schématique, 15 d'une jante de roue de véhicule automobile selon l'invention, les volets d'obturation étant fermés, - la figure 2 est une vue en perspective, schématique, de la jante de la figure 1, les volets d'obturation étant ouverts, 20 - la figure 3 est une vue en perspective, schématique, agrandie, de la jante de roue de la figure 2, qui montre le mécanisme d'actionnement des volets d'obturation, - la figure 4 est une vue en perspective, schématique, agrandie, du mécanisme d'actionnement des volets 25 d'obturation, - la figure 5 est une vue en perspective, schématique, agrandie, représentant notamment le moyen d'entraînement du disque de la figure 4, et - la figure 6 est une vue en perspective, schématique, 30 agrandie, du moyen de liaison mécanique entre le disque et les volets. En référence aux dessins des figures 1 à 3, on a représenté une jante de roue pour véhicule automobile, qui se présente sous la forme d'un corps de jante, désigné 35 « corps » dans la suite du texte et référencé 10, sensiblement circulaire, destiné à être solidarisé sur l'essieu du véhicule automobile. Ce corps 10 comporte, d'une part, une pluralité de branches radiales 11, réparties angulairement de manière régulière, les espaces entre deux branches 11 adjacentes définissant des zones inter branches, et d'autre part, des volets 12, désignés aussi « volets d'obturation », qui sont déplaçables de façon à permettent d'obturer ou d'ajourer les zones inter branches. Le corps 10 comporte, de plus, un mécanisme d'actionnement des volets d'obturation 12, qui est commandé par un moyen de commande de type servomoteur, décrit dans la suite du texte. En référence également au dessin de la figure 4, le mécanisme d'actionnement des volets 12 est constitué, d'une part, par un disque 20 déplaçable en rotation sous l'action du moyen de commande de type servomoteur référencé 21, et d'autre part, par une liaison mécanique entre le disque 20 et chaque volet 12, de telle sorte que la rotation du disque 20 entraîne le déplacement des volets 12 pour obturer ou ajourer la zone inter branches correspondante en fonction du sens de rotation « R » (figure 5) du disque 20. Le moyen de commande de type servomoteur 21 mentionné précédemment est constitué par deux servomoteurs, qui sont fixés sur deux branches diamétralement opposées de la jante, de façon à garantir l'équilibrage de la roue. Le disque 20 comporte, en conséquence, deux zones périphériques dentées 20A qui coopèrent avec les deux servomoteurs 21 pour déplacer le disque 20 en rotation. Le déplacement du disque 20 en rotation sous l'action des servomoteurs 21 s'effectue, ainsi, par le moyen de liaisons de type pignon/crémaillère. Selon une variante non représentée sur les figures, le 30 moyen de commande de type servomoteur peut être constitué d'un seul servomoteur dont la masse est compensée par une masse équivalente pour assurer l'équilibre de la jante. Selon une autre variante, non représentée, le moyen de commande de type servomoteur peut être constitué de 35 plusieurs servomoteurs, qui sont espacés angulairement selon un pas régulier. Dans ces variantes, le disque 20 comporte alors un nombre de zones périphériques dentées 20A correspondant au nombre de servomoteurs. Il va de soi que les servomoteurs, quelque soit leur 5 nombre, peuvent être placés à l'intérieur comme à l'intérieur du disque 20. Comme mieux représenté sur les figures 5 et 6, le moyen de liaison mécanique entre le disque 20 et les volets 12, qui permet le déplacement des volets 12 pour obturer ou 10 ajourer la zone inter branches correspondante, est constitué, pour chaque volet 12, par une paire de pattes d'entraînement 20B, solidaires du disque 20, destinées à pousser un doigt d'indexage 12A, qui est solidaire du volet 12 et qui est inséré entre les deux pattes d'entraînement 15 20B. Pour chacun des volets, la rotation du disque 20 entraîne le déplacement des pattes d'entraînement 20B, et donc du doigt d'indexage 12A inséré entre les pattes d'entraînement 20B et saisi par le mouvement de ces 20 dernières. Le déplacement du doigt d'indexage 12A entraîne alors la rotation du volet 12 autour de son côté articulé sur une branche adjacente 11. A cette fin, chaque volet 12 commandé est relié par un de ses côtés à une branche 11 de la jante adjacente au volet par l'intermédiaire d'une 25 liaison 12D, le déplacement du volet, entraîné par le doigt d'indexage 12A, étant un mouvement de rotation autour de cette liaison 12D. Cette liaison 12D peut être une articulation de type charnière, ou bien une simple liaison souple. 30 Le disque 20 est centré, guidé et maintenu par des rondelles 24, qui sont réparties circulairement sur les branches 11 du corps 10 de la jante. Les rondelles peuvent être placées à l'extérieur du disque 20, comme illustré sur les figures 3 et 4, ou bien, en variante, à l'intérieur du 35 disque 20. Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, le disque 10 entraîne le mouvement d'obturation ou d'ouverture de tous les volets 12. Il va de soi que, sans sortir du cadre de la présente invention, un ou plusieurs volets 12 seulement peuvent être commandés, sans que tous les volets le soient. La jante de roue pour véhicule automobile décrite ci- dessus présente l'avantage de réaliser un compromis entre le souci d'aérodynamisme et le besoin d'efficacité de refroidissement des freins de la roue, et ce compromis, grâce à la présente invention, est réalisé avec une structure de jante et un mécanisme d'obturation et d'aération de volets portés par la jante qui sont de conception et de fabrication simples
La jante de roue selon l'invention comprend les éléments suivants : - un corps de jante (10), sensiblement circulaire, destiné à être solidarisé sur l'essieu du véhicule automobile, lequel corps de jante (10) comporte une pluralité de branches radiales (11) réparties angulairement sensiblement de manière régulière, les espaces entre deux branches adjacentes définissant des zones inter branches, - des volets (12), qui sont déplaçables de façon à permettre d'obturer ou d'ajourer lesdites zones inter branches, et - un mécanisme d'actionnement d'au moins un desdits volets (12), qui permet de déplacer ledit violet au moins et qui est commandé par un moyen de commande de type servomoteur. Véhicules automobiles. Jantes de roue de véhicules automobiles.
1. Jante de roue pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend les éléments suivants : - un corps de jante (10), sensiblement circulaire, destiné à être solidarisé sur l'essieu du véhicule automobile, lequel corps de jante (10) comporte une pluralité de branches radiales (11) réparties angulairement de manière régulière, les espaces entre deux branches adjacentes définissant des zones inter branches, - des volets (12), qui sont déplaçables de façon à permettent d'obturer ou d'ajourer lesdites zones inter branches, et - un mécanisme d'actionnement d'au moins un desdits 15 volets (12), qui permet de déplacer ledit violet au moins et qui est commandé par un moyen de commande de type servomoteur. 2. Jante de roue selon la 1, caractérisée en ce que le mécanisme d'actionnement d'au 20 moins un desdits volets (12) est constitué, d'une part, par un disque (20) déplaçable en rotation sous l'action d'un moyen de commande de type servomoteur (21), et d'autre part, par un moyen de liaison mécanique entre le disque (20) et ledit volet (12) au moins, de telle sorte que la rotation du 25 disque (20) commandé par le moyen de commande de type servomoteur (21) entraîne le déplacement du volet (12) pour obturer ou ajourer la zone inter branches correspondante en fonction du sens de rotation (« R ») du disque (20). 3. Jante de roue selon la 2, 30 caractérisée en ce que le disque (20) comporte au moins une zone périphérique dentée (20A) qui coopère avec le moyen d'entraînement de type servomoteur (21) pour déplacer ledit disque (20) en rotation. 4. Jante de roue selon la 3, 35 caractérisée en ce que le moyen d'entraînement de type servomoteur (21) déplace le disque (20) en rotation parl'intermédiaire d'un système de type pignon/crémaillère (21A, 20A). 5. Jante de roue selon la 2, caractérisée en ce que le moyen de liaison mécanique entre le disque (20) et le volet (12) au moins, qui permet le déplacement dudit volet (12) au moins pour obturer ou ajourer la zone inter branches correspondante, est constitué par une paire de pattes (20B), qui sont solidaires du disque (20) et qui sont destinées à pousser un doigt d'indexage (12A) solidaire dudit volet (12), la rotation du disque (20) entraînant le déplacement du doigt d'indexage (12A) et, par conséquent, du volet (12). 6. Jante de roue selon la 5, caractérisée en ce que ledit volet (12) au moins est relié par un de ses côtés à une branche adjacente par l'intermédiaire d'une articulation (12D), et en ce que le déplacement dudit volet (12) est un déplacement en rotation autour de cette articulation (12D). 7. Jante de roue selon la 6, 20 caractérisée en ce que ladite articulation (12D) est une articulation de type charnière. 8. Jante de roue selon la 6, caractérisée en ce que ladite articulation (12D) est une liaison souple. 25 9. Jante de roue selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le moyen de commande de type servomoteur (21) est constitué par deux servomoteurs, qui sont fixés sur deux branches radiales (11), diamétralement opposées, de la jante, de façon à 30 garantir l'équilibrage de la roue, et en ce que le disque (20) comporte alors deux zones périphériques dentées (20A) qui coopèrent avec les deux servomoteurs (21) pour déplacer le disque (20) en rotation. 10. Jante de roue selon l'une quelconque des 35 1 à 8, caractérisée en ce que le moyen de commande de type servomoteur (21) est constitué par un seulservomoteur dont la masse est compensée par une masse équivalente pour assurer l'équilibre de la jante. 11. Jante de roue selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le moyen de commande de type servomoteur (21) est constitué de plusieurs servomoteurs, qui sont espacés à intervalles angulaires réguliers. 12. Jante de roue selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le disque (20) est centré, guidé et maintenu par des rondelles (24) réparties circulairement sur les branches (11) du corps de la jante. 13. Jante de roue selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le mécanisme 15 d'actionnement permet de déplacer tous les volets (12). 14. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une roue dont la jante est conforme à l'une quelconque des précédentes. 20
B
B60
B60B
B60B 21
B60B 21/00
FR2989943
A1
PLAQUE D'IDENTIFICATION ET PLAQUE D'IMMATRICULATION, NOTAMMENT POUR VEHICULES AUTOMOBILES
20,131,101
L'invention concerne les plaques d'identification, et plus particulièrement les plaques d'immatriculation pour véhicules automobiles, dites « nouvelle génération », c'est-à-dire les plaques constituées d'un support rigide réalisé en matière plastique, recevant un film souple portant les informations, et notamment le numéro d'immatriculation d'un 10 véhicule. ART ANTERIEUR Depuis la mise en oeuvre des nouvelles plaques d'immatriculation, leur réalisation a été 15 considérablement simplifiée par rapport aux plaques traditionnelles métalliques. En effet, il n'est plus question d'emboutissage de type poinçon-matrice pour la réalisation des différents caractères à réaliser, mais simplement d'imprimer thermiquement sur un film à propriété réflectrice ou rétro-réfléchissante lesdites informations. 20 Si le procédé de réalisation des plaques s'en trouve ainsi simplifié, en revanche, le coût de la matière première, et notamment du film rétro-réfléchissant, devant satisfaire à la règlementation résultant du Décret 2009-136, est relativement prohibitif, de sorte qu'en raison des contraintes imposées par la surface minimum des plaques d'immatriculation, celles-ci peuvent s'avérer d'un prix de revient relativement élevé. Dans les faits, le 25 matériau rétro-réfléchissant est constitué avec des microbilles de verre ou de plastique. EXPOSE DE L'INVENTION L'un des buts de l'invention est justement de permettre de réduire la surface de ce 30 matériau rétro-réfléchissant, du double face qui assure la solidarisation de la bande en matériau rétro-réfléchissant à la plaque externe, et de réduire l'épaisseur partielle de ladite plaque externe, et donc corollairement, de diminuer le prix de revient de telles plaques d'immatriculation. A cet effet, l'invention vise une plaque d'immatriculation pour véhicules automobiles, et de manière générale une plaque d'identification, comportant une plaque rigide externe réalisée en matière plastique transparente, contre l'une des faces de laquelle, en l'espèce la face qualifiée d'interne, est apposée une bande réalisée en un matériau rétro- réfléchissant comportant les éléments d'identification. Selon l'invention, la plaque rigide externe comporte une bordure périphérique, réduisant de fait la surface de réception et d'apposition de la bande rétro-réfléchissante. Ainsi donc, l'invention permet de disposer d'une plaque extérieure de dimension standard, et en tout cas conforme au décret précité s'agissant des plaques d'immatriculation, tout en réduisant la surface de matériau à haute valeur ajoutée, en l'espèce le matériau rétro-réfléchissant. Cette économie de matière non-négligeable, puisqu'aussi bien la bordure s'étend sur une distance qui peut atteindre 5 à 6 mm soit environ 10% de la surface, permet de réduire significativement le coût de revient total de la plaque. Selon l'invention, cette réduction de surface peut résulter directement de l'injection de la plaque externe ou de son fraisage. En effet, en réalisant un grainage dans le moule d'injection, on diminue la surface transparente de ladite plaque externe sans affecter sa surface totale devant répondre aux normes en vigueur, et de fait, on doit adapter en la réduisant la surface de la bande réalisée en matériau rétro-réfléchissant à cette nouvelle surface utile. Ce faisant, le coût de réalisation de la plaque externe demeure inchangé. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite bordure, dont la vocation première est comme déjà dit, de réduire la surface de matériau rétro-réfléchissant, peut, en outre, présenter une certaine épaisseur définissant une saillie par rapport à la face interne de la plaque rigide externe, pour faire fonction de gabarit d'auto-centrage de la bande en matériau rétro-réfléchissant après impression de celle-ci. Cette bordure en saillie par rapport à la face interne de la plaque rigide, peut résulter d'un usinage ou, mieux encore, du moulage de ladite plaque externe. Elle s'étend typiquement sur une épaisseur de l'ordre de un à trois-dixièmes de millimètre, cette épaisseur étant fonction de l'épaisseur de la bande en matériau retro réfléchissant, et en tout cas suffisante pour assurer cet auto-centrage de la bande de matériau rétro-réfléchissant. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples qui suivent, donnés à titre indicatif, et non limitatif à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective éclatée de la plaque conforme à l'invention. La figure 2a est une vue de face de la plaque externe, dont la figure 2b est une vue en section transversale. La figure 3 est une vue de face de la bande réalisée en matériau rétro-réfléchissant. La figure 4a est une vue de face de la plaque externe en cours de réception d'un film de colle, dont la figure 4b est une vue latérale et la figure 4c une vue en section transversale. Les figures 5a est une vue de face de la plaque de l'invention terminée, dont la figure 5b est une vue en section transversale. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc représenté en perspective éclatée une plaque d'immatriculation conforme aux nouvelles normes, et destinées à l'automobile. Comme déjà dit, cette plaque est fondamentalement constituée d'une plaque rigide externe (1), réalisée en matière plastique transparente pour l'essentiel de sa surface (et par exemple en PET (polyéthylène téréphtalate), en PMMA (polymétacrylate de méthyle), en PC (polycarbonate) voire en PETG (polyéthylène téréphtalate glycolisé)). Cette plaque (1) est issue de moulage, notamment par injection. Elle définit une face externe et une face interne. On a représenté ensuite, sur cette figure 1, un film de colle (2), en l'espèce typiquement constitué d'un film double-face de 0.1 millimètre d'épaisseur, apposé contre la face interne de ladite plaque externe (1). Cette apposition est réalisée typiquement par encollage, ainsi qu'on l'a représenté au sein des figures 4a et 4b. Les dimensions de ce film de colle (2) correspondent aux dimensions de la surface efficace d'une bande (3), dotée de propriétés rétro-réfléchissantes, et comportant les indications et informations, notamment les caractères alphanumériques et autres symboles tels que, par exemple représentatifs du département et/ou de la région, ces différentes informations étant obtenues par impression thermique. La surface efficace de cette bande rétro-réfléchissante (3) est, selon l'invention et ainsi qu'on peut le voir sur les figures, de dimension inférieure à celle de la plaque externe. Dans les faits, la plaque externe comporte une zone ou bordure périphérique (4), 15 s'étendant sur une largeur typique d'environ 5 millimètres. Il en résulte une réduction de la surface transparente de la plaque externe, tout en lui conservant ses dimensions originelles dictées par les normes en vigueur, et corollairement, aux fins d'adaptation une réduction de la bande (3) en matériau rétro- 20 réfléchissant, générant de fait une économie d'autant de la quantité de matière correspondante. Selon un mode de réalisation de l'invention, la zone ou bordure périphérique (4) est réalisée lors de l'injection de la plaque externe, en suite d'un grainage réalisé dans le 25 moule d'injection. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, et telle que notamment représentée sur les figures 2b et 4c, cette bordure périphérique (4) de la plaque externe (1) définit une saillie (5), typiquement d'une épaisseur de trois-dixième de millimètres, 30 définissant une zone de réception interne contre la face interne de la plaque rigide (1), sur laquelle est tout d'abord encollé un film double-face (6) au moyen d'un rouleau défilant (7), puis positionnée la bande (3) de matériau rétro-réfléchissant. Ce faisant, cette bordure périphérique fait fonction de gabarit d'auto-centrage de ladite bande (3), favorisant la réalisation effective d'une telle plaque. Sur les différentes figures en section, l'échelle n'est pas respectée, afin de mieux discerner les éléments essentiels de l'invention. On constate, de fait, tout l'intérêt de la plaque d'immatriculation conforme à l'invention 5 en raison principalement du gain de matière à forte valeur ajoutée qu'elle permet, et d'autre part de la facilité de la réalisation et de l'optimisation de la facilité de réalisation de par l'auto-centrage. 10 2. 15 3. 20 4. 5. 25 6. 30
Cette plaque d'immatriculation pour véhicules automobiles comporte une plaque rigide externe (1) réalisée en matière plastique transparente, contre l'une des faces de laquelle, en l'espèce la face qualifiée d'interne, est apposée une bande réalisée en un matériau rétro-réfléchissant et comportant les éléments d'identification ou d'immatriculation. La plaque rigide externe (1) comporte une zone ou bordure périphérique (4), réduisant de fait sa surface efficace et transparente sans affecter ses dimensions originelles, et corollairement réduisant la surface de réception et d'apposition de la bande rétroréfléchissante .
1. Plaque d'immatriculation pour véhicules automobiles, et de manière générale plaque d'identification, comportant une plaque rigide externe (1) réalisée en matière plastique transparente, contre l'une des faces de laquelle, en l'espèce la face qualifiée d'interne, est apposée une bande (3) réalisée en un matériau rétro-réfléchissant et comportant les éléments d'identification ou d'immatriculation, caractérisée en ce que la plaque rigide externe (1) comporte une zone ou bordure périphérique (4), réduisant de fait sa surface efficace et transparente sans affecter ses dimensions originelles, et corollairement réduisant la surface de réception et d'apposition de la bande rétro-réfléchissante (3). Plaque d'immatriculation selon la 1, caractérisée en ce que la zone ou bordure périphérique (4) est réalisée par injection ou fraisage. Plaque d'immatriculation selon la 1, caractérisée en ce que la zone ou bordure périphérique (4) est réalisée lors de l'injection de la plaque externe, en suite d'un grainage réalisé dans le moule d'injection. Plaque d'immatriculation selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la zone ou bordure périphérique (4) présente une largeur de l'ordre de 5 millimètres. Plaque d'immatriculation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la zone ou bordure périphérique (4) définit une saillie par rapport à la face interne de la plaque rigide externe (1) apte à faire fonction de gabarit d'auto-centrage de la bande (3) réalisée en matériau rétro-réfléchissant. Plaque d'immatriculation selon la 5, caractérisée en ce que la saillie est obtenue par usinage ou directement par moulage de la plaque externe.7. Plaque d'immatriculation selon l'une des 5 et 6, caractérisée en ce que la saillie présente une épaisseur comprise entre un dixième et trois dixièmes de millimètres.
B
B60
B60R
B60R 13
B60R 13/10
FR2983546
A1
ORGANE MECANIQUE
20,130,607
L'invention concerne un comportant une première pièce en contact avec une deuxième pièce mobile relativement à la première pièce. L'invention concerne ainsi, par exemple, les vis à rouleaux satellites et les roulements à rouleaux satellites et se destine notamment, bien que non exclusivement, à de tels organes mécaniques qui sont soumis, en service, à de fortes charges axiales et à des déplacements réduits et/ou lents. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Pour les organes mécaniques que sont les vis et roulements à rouleaux satellites, il est connu du document FR 2 925 640 d'avoir recours à un lubrifiant liquide, de préférence une huile à additif dilué, propre à être distribué par capillarité entre la vis, les rouleaux satellites et l'écrou pour lubrifier ces éléments. Les vis et roulements à rouleaux satellites sont parfois utilisées pour des applications dans lesquelles elles sont soumises, en service, à de fortes charges axiales et à des déplacements réduits et/ou lents. C'est par exemple le cas lorsqu'une vis ou un roulement à rouleaux satellites actionne un élément mobile d'un aéronef comme une gouverne. Or, il s'avère que les lubrifiants liquides ne sont que peu ou pas efficaces en présence de fortes charges axiales et en particulier en cas de déplacements réduits et/ou lents de la vis ou du roulement à rouleaux satellites. En effet, il est extrêmement difficile dans ces conditions d'obtenir un film d'huile homogène entre les rouleaux satellites et la vis ou l'écrou de la vis ou entre les rouleaux et les bagues du roulement à rouleaux satellites, ce qui nuit grandement au fonctionnement de la vis ou du roulement à rouleaux satellites. Cet inconvénient est encore augmenté lorsque le lubrifiant liquide a une faible viscosité. Il a été également proposé d'assurer la lubrification d'une telle vis ou d'un tel roulement à rouleaux satellites au moyen d'une graisse. En effet, la graisse supporte des charges axiales plus élevées et est bien adaptée aux déplacements plus réduits et/ou plus lents. En revanche, ces performances ne sont pas toujours maintenues suffisamment longtemps sans maintenance pour certaines applications particulières comme des applications dans le domaine aéronautique. En outre, la graisse présente de nombreux autres inconvénients et notamment le fait d'avoir une viscosité qui évolue fortement avec la température. Ainsi, à une température voisine de - 30 degrés Celsius, la plupart des graisses ont tendance à se figer, ce qui ralentit ou empêche la rotation des rouleaux satellites. Or, dans le cas où une vis ou un roulement à rouleaux satellites est embarqué sur un aéronef pour en actionner par exemple une gouverne, la vis ou le roulement à rouleaux satellites subit des températures basses de l'ordre de - 50 degrés Celsius en moyenne. La lubrification par graisse n'est donc pas adaptée à une telle application. Par ailleurs, la graisse a tendance à être expulsée vers l'extérieur des différentes zones de contact entre les rouleaux satellites et la vis ou l'écrou ou entre les rouleaux et les bagues du roulement. Il faut alors régulièrement recharger en graisse la vis ou le roulement à rouleaux satellites pour limiter ce phénomène. Il existe par ailleurs des lubrifiants solides. Il a alors été envisagé d'avoir recours à une lubrification solide dite sèche qui consiste à recouvrir des parties de l'organe mécanique, comme la vis et l'écrou et/ou les rouleaux satellites, d'un revêtement lubrifiant solide. Selon un premier mode de réalisation, des particules de lubrifiant solides sont intégrées à la vis et l'écrou et/ou aux rouleaux satellites de sorte que ces particules soient libérées progressivement par leurs usures. Le revêtement comporte par exemple du bisulfure de molybdène (ou MoS2). Selon un deuxième mode de réalisation, le revêtement lubrifiant est déposé à la surface de la vis et de l'écrou ou des rouleaux satellites. Le revêtement comporte par exemple du bisulfure de tungstène (ou WS2). Bien que les lubrifiants solides supportent des charges axiales plus élevées associées à des déplacements plus réduits et/ou plus lents qu'un lubrifiant liquide, ils présentent l'inconvénient d'être extrêmement sensibles aux conditions climatiques, thermiques et/ou chimiques que l'on peut rencontrer dans de nombreux domaines industriels comme le domaine aéronautique par exemple. En particulier, les lubrifiants solides ont tendance à se dégrader en présence d'eau perdant ainsi toute efficacité. L'eau rend même parfois les lubrifiants solides agressifs pour les surfaces sur lesquelles les lubrifiants solides sont agencés. Avec certains revêtements, comme par exemple ceux en MoS2 ou du WS2, cette dégradation engendre la formation de deux composants agressifs, à savoir un oxyde abrasif et de l'acide sulfurique. En outre, un composé chimique gazeux peut s'infiltrer dans la vis ou le roulement à rouleaux satellites et se condenser à l'intérieur même de ladite vis sous une forme liquide qui est susceptible de réagir avec le lubrifiant solide. De façon générale, les composés chimiques peuvent altérer n'importe quel lubrifiant mais altèrent bien plus violemment les lubrifiants solides. Ainsi, la seule présence d'un composé chimique gazeux peut suffire à dégrader le lubrifiant solide en particulier au niveau des zones de contact de la vis ou du roulement à rouleaux satellites, les frottements au niveau de ces zones amplifiant la réactivité du composé chimique gazeux. La sensibilité des lubrifiants solides aux conditions 35 thermiques, climatiques et/ou chimiques peut donc avoir de graves conséquences sur le fonctionnement de la vis ou du roulement à rouleaux satellites de sorte qu'il s'avère difficile d'avoir recours à de tels lubrifiants pour certaines applications comme le domaine aéronautique. OBJET DE L'INVENTION L'objectif de l'invention est de proposer un organe mécanique dont la lubrification est améliorée par rapport aux solutions de l'art antérieur. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on propose un organe mécanique comportant une première pièce en contact avec une deuxième pièce mobile relativement à la première pièce, au moins l'une des pièces comportant un revêtement de lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact entre la première pièce et la deuxième pièce, le lubrifiant solide étant apte à assurer seul la lubrification de l'organe mécanique Selon l'invention, l'organe mécanique comporte des moyens de rétention et de distribution capillaire d'un fluide entre les pièces de manière à former un film entre lesdites pièces qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact. Le film de fluide protège le lubrifiant solide des attaques extérieures sans être utilisé pour assurer lui-même une fonction de lubrification de l'organe mécanique. Le film est donc percé temporairement pour un contact direct entre les pièces sur chaque zone de contact, de dimensions très limitées, entre les pièces. Au niveau d'une zone de contact, une surface de la première pièce est en contact avec une surface de la deuxième pièce. Or lesdites surfaces présentent naturellement des défauts ou des irrégularités de sorte que le contact entre les surfaces ne peut être parfait. La zone de contact n'est donc pas formée par un contact parfaitement linéaire entre les deux surfaces mais par une multitude de points de contact entre les deux surfaces, ce qui permet au film de se reformer très rapidement et aisément une fois que le contact cesse entre les deux surfaces. Selon un mode de réalisation privilégié, l'organe mécanique comporte un premier élément, un deuxième élément entourant coaxialement le premier élément, et une pluralité de corps roulants répartis circonférentiellement entre une surface extérieure du premier élément et une surface intérieure du deuxième élément pour coopérer avec lesdites surfaces, au moins la surface intérieure et la surface extérieure ou au moins les corps roulants comportant un revêtement du lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact de chaque corps roulant avec la surface extérieure du premier élément et la surface intérieure du deuxième élément, les moyens de rétention et de distribution capillaire du fluide étant agencés de manière à former, entre les corps roulants et chaque surface, un film qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact de chaque corps roulant avec ladite surface. Dans ce mode de réalisation, le corps roulant et l'un des éléments forment les premières et deuxièmes pièces mentionnées plus haut. Le film de fluide protège le lubrifiant solide des attaques extérieures sans être utilisé pour assurer lui-même une fonction de lubrification de l'organe mécanique. Le film est donc percé temporairement pour un contact direct entre les corps roulants et le premier élément ou le deuxième élément sur chaque zone de contact très limitée entre un corps roulant et le premier élément ou entre un corps roulant et le deuxième élément. Le lubrifiant solide ainsi découvert au niveau de la zone de contact assure la lubrification et le fluide forme autour de la zone de contact un ménisque capillaire assurant qu'en-dehors de la zone de contact l'intégrité du film est maintenue pour protéger le lubrifiant solide. Par ailleurs, comme le fluide ne participe pas à la lubrification, il ne travaille pas d'un point de vue mécanique de sorte que sa consommation est extrêmement réduite. Ainsi, une faible quantité initiale de fluide suffit pour la durée de vie de l'organe mécanique. Il en résulte que les moyens de rétention et de distribution capillaire sont de faible volume et n'ont donc que peu d'impact en volume, mais aussi en masse, sur l'organe mécanique. En outre, ne travaillant pas d'un point de vue mécanique, le fluide peut ainsi être exempt d'additif solide pour le travail en très haute pression et le fluide peut être extrêmement peu visqueux. Le fluide peut donc être aisément distribué par capillarité dans l'organe mécanique. De façon avantageuse, il n'est pas nécessaire d'assurer une étanchéité de l'organe mécanique puisque le film de fluide est maintenu en place par capillarité. La répartition des corps roulants sur toute la surface extérieure du premier élément et du deuxième élément participe également au maintien du film de fluide en place. De plus, la distribution du fluide par capillarité à partir de moyens de rétention et de distribution permet d'assurer que le film de fluide est toujours présent entre les corps roulants et le premier élément et le deuxième élément, en particulier au niveau des zones de contact. En outre, il n'est pas nécessaire non plus d'assurer une herméticité de l'organe mécanique, le film de fluide protégeant lui-même les corps roulants, le premier élément et le deuxième élément d'attaques extérieures comme l'humidité ou autre. L'organe mécanique de l'invention a ainsi une robustesse et une fiabilité importante sans nécessiter 35 beaucoup de maintenance. Un autre avantage est que le fluide permet d'amortir des micro-vibrations que subissent les corps roulants, le premier élément et le deuxième élément notamment au niveau des zones de contact. Par ailleurs, bien que le film soit de faible épaisseur, le fluide limite les contraintes thermiques au niveau des zones de contact et notamment un échauffement des corps roulants, de la surface interne et de la surface externe au niveau des zones de contact. De façon remarquable, le fluide permet également de participer à un maintien en place du revêtement de lubrifiant solide sur les corps roulants ou la surface externe et la surface interne. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 15 ressortiront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins ci-joints, parmi 20 lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, avec écorché, d'une vis à rouleaux satellites selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale de la vis à rouleaux satellites illustrée à la 25 figure 1 selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un rouleau satellite de la vis à rouleaux satellites illustrée à la figure 1 selon un mode 30 particulier de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale de la vis à rouleaux satellites illustrée à la figure 1 selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique en coupe transversale de la vis à rouleaux satellites illustrée à la figure 1 selon un autre mode particulier de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 et 2, l'organe mécanique selon l'invention est ici une vis à rouleaux satellites qui comporte une vis 1 comprenant une surface extérieure 2 filetée et un écrou 3 entourant coaxialement la vis 1 et comprenant une surface intérieure 4 taraudée, l'écrou 3 étant engagé sur la vis 1. Un logement cylindrique est ménagé dans l'écrou 3 et reçoit une pluralité de rouleaux satellites 6 filetés répartis circonférentiellement entre la surface extérieure 2 et la surface intérieure 4 pour coopérer avec elles, les filets de la surface extérieure 2, de la surface intérieure 4 et des rouleaux satellites 6 ont le même pas. Les rouleaux satellites 6 comportent en outre des extrémités dentées engrenant avec des couronnes dentées de l'écrou 3 afin de synchroniser les rouleaux satellites 6. La structure décrite ci-dessus et le fonctionnement de la vis à rouleaux satellites dans son principe sont connus en eux-mêmes et ne seront pas décrits plus en détail ici. Au moins la surface intérieure 4 et la surface extérieure 2 ou au moins les corps roulants 6 comportent un revêtement de lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact de chaque corps roulant 6 avec la surface extérieure 2 et la surface intérieure 4, le lubrifiant solide étant apte à assurer seul la lubrification de l'organe mécanique. Selon un mode de réalisation privilégiée, la surface intérieure 4, la surface extérieure 2 et les corps roulants 6 comportent un revêtement de lubrifiant solide comme illustré en pointillés à la figure 2. De préférence, le revêtement de lubrifiant solide comprend des particules de lubrifiant solide qui ont été déposées à la surface de la vis 1, de l'écrou 3 et des rouleaux satellites 6 pour revêtir cette surface sans être incorporées dans la couche superficielle de la vis 1, de l'écrou 3 et des rouleaux satellites 6. Le revêtement de lubrifiant solide comporte par exemple du bisulfure de tungstène ou (WS2). Selon l'invention, la vis à rouleaux satellites comporte des moyens de rétention et de distribution capillaire d'un fluide (schématisés par des points à la figure 2) pour distribuer le fluide entre les rouleaux satellites 6 et la surface intérieure 4 d'une part et entre les rouleaux satellites 6 et la surface extérieure 2 d'autre part de manière à former, entre les rouleaux satellites 6 et la surface extérieure 2, un premier film 10 qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact de chaque rouleau 6 avec la surface extérieure 2 et de manière à former, entre les rouleaux satellites 6 et la surface intérieure 4, un deuxième film 11 qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact de chaque rouleau satellite 6 avec la surface intérieure 4. Le fluide est ainsi réparti notamment sur toutes les 25 zones de contact potentielles de chaque rouleau satellite 6 avec la vis 1 et l'écrou 3 de sorte à protéger les surfaces des rouleaux satellites 6, de la vis 1 et de l'écrou 3. Ici, les moyens de rétention et de distribution capillaire sont associés à l'un des rouleaux satellites que 30 l'on nommera rouleau satellite de rétention 7 par la suite. En référence à la figure 3, selon un mode de réalisation particulier, les moyens de rétention et de distribution capillaire comportent un réservoir de fluide 12 ménagé dans le rouleau satellite de rétention 7. De 35 préférence, le réservoir 12 est formé d'une cavité cylindrique coaxiale à un axe longitudinal du rouleau satellite de rétention 7. Les moyens de rétention et de distribution capillaire comportent en outre une pluralité de canaux 13 qui sont ménagés tout au long du rouleau satellite de rétention 7 entre le réservoir 12 et chaque flanc de filet du rouleau satellite de rétention 7. Dans ce mode de réalisation, le fluide a bien entendu une viscosité et des propriétés capillaires compatibles avec les dimensions desdits canaux 13. Selon un mode de réalisation privilégié, le fluide comporte une faible viscosité. En effet, une viscosité de faible valeur évolue peu avec la température. Ainsi, même si la vis à rouleaux satellites est soumise à des températures très basses, le fluide ne se fige pas. De façon privilégiée, le fluide comporte une viscosité comprise entre 1 et 2000 millimètres carrés par seconde à 25 degrés Celsius tout en ayant un point de solidification compris entre - 40 degrés Celsius et - 90 degrés Celsius. De façon encore plus privilégiée, le fluide comporte une viscosité comprise entre 1 et 10 millimètres carrés par seconde à 25 degrés Celsius tout en ayant un point de solidification compris entre - 60 degrés Celsius et - 85 degrés Celsius. Bien que le film ait une faible épaisseur, il permet de limiter les contraintes thermiques au niveau des zones de contact. Selon un mode de réalisation privilégié, le fluide a en outre une conductivité thermique élevée afin d'amplifier cette limitation des contraintes thermiques. En outre, le film doit pouvoir être pénétré ou « percé » temporairement, pour permettre un contact direct entre les rouleaux satellites 6 et la vis 1 ou l'écrou 3 sur chaque zone de contact très limitée entre un rouleau satellite 6 et la vis 1 ou entre un rouleau satellite 6 et l'écrou 3, et doit également pouvoir se reformer spontanément dès que le contact a cessé. Selon un mode de réalisation privilégié, le fluide a des propriétés capillaires dynamiques (viscosité, tension de surface...) adaptées à reformer rapidement un film homogène si le film a été temporairement percé. Ainsi, de préférence pour répondre au critère de capillarité, le fluide est un fluide de type polaire. De façon encore plus privilégiée, le fluide est un fluide silicone. En fonctionnement, au niveau d'une zone de contact 10 entre l'un des rouleaux satellites 6 et par exemple la surface extérieure 2 de la vis 1, le film est percé de sorte que le rouleau satellite 6 soit directement au contact d'une portion de la surface extérieure 2. Le lubrifiant solide ainsi découvert au niveau de la zone de 15 contact assure la lubrification. Le fluide forme autour de la zone de contact un ménisque capillaire assurant qu'en-dehors de la zone de contact l'intégrité du film est maintenue pour protéger le lubrifiant solide. Lorsque le rouleau satellite 6 se déplace relativement à la portion de 20 la surface extérieure 2, le contact cesse au niveau de cette portion. Le film se reforme alors spontanément au niveau de ladite portion, de part les propriétés capillaires dynamique du fluide formant le film, afin de protéger de nouveau le lubrifiant solide. 25 Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que définie par les revendications. En particulier, bien que l'organe mécanique décrit 30 soit une vis à rouleaux satellites, l'organe mécanique pourra être un roulement à rouleaux satellites, un roulement à billes ou à rouleaux, une butée à aiguilles, une vis à rouleaux à recirculation, un engrenage et de façon générale tout autre organe mécanique comportant une 35 première pièce en contact avec une deuxième pièce mobile relativement à la première pièce. Dans le cas d'un roulement à rouleaux satellites, le premier élément est une bague interne, le deuxième élément est une bague externe et les corps roulants sont des rouleaux satellites. Bien qu'ici la vis 1, l'écrou 3 et les rouleaux satellites 6 comportent tous un revêtement de lubrifiant solide, seule la vis 1 et l'écrou 3 pourront comporter un revêtement de lubrifiant solide. En variante, seuls les rouleaux satellites 6 pourront comporter un revêtement de lubrifiant solide. Le revêtement de lubrifiant solide pourra couvrir tout ou partie de la surface extérieure 2, tout ou partie de la surface intérieure 4 ou tout ou partie des surfaces des rouleaux satellites 6 à condition de couvrir au moins les zones de contact. Les moyens de rétention et de distribution capillaire ne sont pas nécessairement incompatibles avec un revêtement de lubrifiant solide. Cependant, de préférence, si le premier élément et le deuxième élément comportent seuls un revêtement de lubrifiant solide, les moyens de rétention et de distribution capillaire sont agencés dans au moins l'un des corps roulants. En variante, si les corps roulants comportent seuls un revêtement de lubrifiant solide, les moyens de rétention et de distribution capillaire sont agencés dans le premier élément et le deuxième élément. Bien qu'ici le revêtement de lubrifiant solide comporte du WS2, le revêtement de lubrifiant solide pourra comporter tout autre matériau adapté pour constituer un lubrifiant solide et par exemple du bisulfure de molybdène (ou MoS2), du graphite... Le revêtement de lubrifiant solide pourra comprendre des particules de lubrifiant solide incorporées à la portion superficielle de la surface de la vis 1 et de l'écrou 3 et/ou des rouleaux satellites 6 de manière que l'usure de ces éléments découvre progressivement lesdites particules solides lubrifiantes. En référence à la figure 5, bien qu'ici les moyens de rétention et de distribution capillaire aient été agencés dans un des rouleaux satellites, les moyens de rétention et de distribution pourront être agencés dans un plus grand nombre de rouleaux satellites 6 voire dans chaque rouleau satellite 6. En variante, les moyens de rétention et de distribution capillaire pourront être agencés dans des corps roulants auxiliaires 20. Chaque corps roulant auxiliaire 20 sera en contact avec au moins l'un des rouleaux satellites 6 en étant disposé radialement à celui-ci sans toutefois être au contact du premier élément et du deuxième élément. Chaque corps roulant auxiliaire 20 comportera des moyens de retenues élastiques 22 (dont seuls deux sont numérotés à la figure 5) pour être rappelé sensiblement radialement au contact du rouleau satellite 6 associé. De préférence, les corps roulants auxiliaires 20 sont répartis de façon symétrique vis-à-vis des rouleaux satellites 6. De façon privilégiée, chaque rouleau satellite 6 est associé à au moins un corps roulant auxiliaire 20. En variante, chaque corps roulant auxiliaire 20 sera en contact simultanément avec deux rouleaux satellites 6 adjacents, en étant disposé radialement à ceux-ci. De préférence, les corps roulants auxiliaires 20 seront répartis symétriquement vis-à-vis des rouleaux satellites 6. Les moyens de rétention et de distribution capillaire pourront être différents de ceux décrits. Par exemple, les canaux pourront être disposés dans un seul plan diamétral ou pourront être mutuellement décalés angulairement de manière à déboucher sur les flancs des filets des rouleaux satellites dans différentes directions transversales de l'axe longitudinal du rouleau satellite associé. A la place d'un réservoir et de canaux les moyens de 35 rétention et de distribution capillaire pourront comporter une réserve interne à au moins un des rouleaux satellites (comme représenté sur la figure 4) et/ou à au moins un corps roulant auxiliaire et formée par un ensemble de porosités du rouleau satellite et/ou du corps roulant auxiliaire. De préférence, le rouleau satellite et/ou le corps roulant auxiliaire comportera alors une couche externe d'un matériau très poreux. En variante, le rouleau satellite et/ou le corps roulant auxiliaire sera en un matériau très poreux. Dans une autre variante, les moyens de rétention et de distribution capillaire comporteront à la fois un réservoir du type de celui représenté à la figure 3 et une réserve interne permettant une distribution capillaire par couche externe poreuse. Toutefois, pour des applications où la vis à rouleaux satellites est soumise à de fortes charges axiales, il est déconseillé d'utiliser des rouleaux satellites poreux qui seraient alors trop fragiles. Il est alors possible de recourir à des corps roulants auxiliaires, ou à une sélection de rouleaux satellites de la vis à rouleaux satellites qui sont spécifiquement dimensionnés pour supporter un chargement plus faible que le reste des rouleaux satellites qui sont aptes à supporter seuls la charge mécanique. De façon générale, il conviendra de concevoir l'organe mécanique en relation avec les applications auxquelles il est destiné notamment afin que le fluide forme toujours un film continu entre les corps roulants et chacun des deux éléments. Par exemple, dans le cas où l'organe mécanique aura régulièrement des courses de déplacement longues, notamment maximales ou quasi maximales, les moyens de rétention et de distribution capillaire du fluide pourront être associés à un nombre moins important de corps roulants qu'à l'ensemble des corps roulants. De la même façon, le nombre de canaux 13 pourra être moins important que celui décrit. Les moyens de rétention et de distribution capillaire pourront ainsi comporter un unique canal 13 pour relier le réservoir 12 aux filets du rouleau satellite 6 associé dans le mode de réalisation illustré à la figure 3 ou un unique canal pour relier un réservoir à une paroi externe d'un corps roulant/d'un corps roulant auxiliaire. En outre, bien qu'ici le fluide soit un fluide de type polaire et plus précisément un fluide silicone, le fluide pourra être un autre fluide. Si on s'intéresse notamment à la protection du lubrifiant solide par un fluide particulièrement peu sensible à l'environnement chimique et thermique du lubrifiant solide, l'emploi d'un fluide à base de perfluoropolyéther (PFPE) est avantageux. Le fluide n'intervenant pas dans la lubrification de l'organe mécanique et ne travaillant pas au sens mécanique du terme, il n'est pas nécessaire de choisir le fluide en fonction des ses caractéristiques de lubrification ou de ses caractéristiques mécaniques. Comme il l'a déjà été dit, la viscosité du fluide et ses propriétés capillaires dynamiques sont des paramètres importants qui peuvent permettre de choisir un fluide adapté aux conditions d'utilisations de l'organe mécanique. La conductivité thermique du fluide peut aussi avoir son importance en fonction de l'application à laquelle on destine l'organe mécanique. Le fluide peut être également choisi principalement en fonction du lubrifiant solide ou en fonction de l'application à laquelle on destine l'organe mécanique
L'invention concerne un organe mécanique, comportant une première pièce (6) en contact avec une deuxième pièce (1,3) mobile relativement à la première pièce, au moins l'une des pièces comportant un revêtement de lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact entre la première pièce et la deuxième pièce, le lubrifiant solide étant apte à assurer seul la lubrification de l'organe mécanique. Selon l'invention, l'organe mécanique comporte des moyens de rétention et de distribution capillaire d'un fluide entre les pièces de manière à former un film entre lesdites pièces qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact.
1. Organe mécanique comportant une première pièce (6) en contact avec une deuxième pièce (1,3) mobile 5 relativement à la première pièce, au moins l'une des pièces comportant un revêtement de lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact entre la première pièce et la deuxième pièce, le lubrifiant solide étant apte à assurer seul la lubrification de l'organe mécanique qui est 10 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de rétention et de distribution capillaire d'un fluide entre les pièces de manière à former un film entre lesdites pièces qui puisse être temporairement percé au niveau de chaque zone de contact. 15 2. Organe mécanique selon la 1, comportant un premier élément (1), un deuxième élément (3) entourant coaxialement le premier élément, et une pluralité de corps roulants (6) répartis circonférentiellement entre une surface extérieure (2) du premier élément et une 20 surface intérieure (4) du deuxième élément pour coopérer avec lesdites surfaces, au moins la surface intérieure et la surface extérieure ou au moins les corps roulants comportant un revêtement du lubrifiant solide au moins au niveau des zones de contact de chaque corps roulant avec la 25 surface extérieure du premier élément et la surface intérieure du deuxième élément, les moyens de rétention et de distribution capillaire du fluide étant agencés de manière à former, entre les corps roulants et chaque surface, le film qui puisse être temporairement percé au 30 niveau de chaque zone de contact de chaque corps roulant avec ladite surface. 3. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le fluide comporte une viscosité comprise entre 1 et 2000 millimètres carrés par seconde à 25 degrés Celsiustout en ayant un point de solidification compris entre - 40 degrés Celsius et - 90 degrés Celsius. 4. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le fluide est un fluide de type polaire. 5. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le fluide est un fluide silicone. 6. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le fluide est à base de perfluoropolyéther (PFPE). 7. Organe mécanique selon la 2, dans lequel le premier élément est une vis (1), le deuxième élément est un écrou (3) et les corps roulants sont des rouleaux satellites (6). 8. Organe mécanique selon la 2, dans lequel le premier élément est une bague interne, le 15 deuxième élément est une bague externe et les corps roulants sont des rouleaux satellites. 9. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le revêtement de lubrifiant solide comporte du bisulfure de molybdène (ou MoS2). 20 10. Organe mécanique selon la 1, dans lequel le revêtement de lubrifiant solide comporte du bisulfure de tungstène (ou WS2). 11. Organe mécanique selon la 2, dans lequel les moyens de rétention et de distribution 25 capillaire sont associés à tous les corps roulants (6). 12. Organe mécanique selon la 2, dans lequel les moyens de rétention et de distribution capillaire comportent un réservoir de fluide (12) ménagé dans au moins un corps roulant (6), au moins un canal (13) 30 étant ménagé dans le corps roulant entre le réservoir et une paroi externe du corps roulant, le fluide ayant une viscosité et des propriétés capillaires compatibles avec les dimensions dudit canal. 13. Organe mécanique selon la 2, dans 35 lequel les moyens de rétention et de distributioncapillaire comportent une réserve interne à au moins un corps roulant (6) qui est formée par un ensemble de porosités dudit corps roulant. 14. Organe mécanique selon la 2, dans 5 lequel les moyens de rétention et de distribution capillaire sont agencés dans au moins un corps roulant auxiliaire (20) qui est en contact avec au moins l'un des corps roulants en étant disposé radialement à celui-ci sans toutefois être au contact du premier élément et du deuxième 10 élément et qui comporte des moyens de retenue élastiques (22) pour être rappelé sensiblement radialement au contact du corps roulant associé.
F
F16
F16H,F16N
F16H 25,F16H 57,F16N 7
F16H 25/22,F16H 57/04,F16N 7/12
FR2987681
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE DU VIEILLISSEMENT D'APPAREILS ELECTRIQUES
20,130,906
L'invention concerne un procédé de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique. 10 L'invention concerne un dispositif de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comportant des moyens de traitement et des moyens de communication destinés à être connectés à au moins un appareil électrique. 15 L'invention concerne aussi une installation électrique comportant un contrôle de vieillissement d'au moins appareils électriques comportant des moyens de traitement et des moyens de communication destinés à être connectés audit appareil électrique. ETAT DE LA TECHNIQUE 20 Il est connu d'effectuer des calculs de durée de vie ou de temps moyens entre deux pannes pour des appareils électroniques, électriques ou mécaniques. Ces calculs sont réalisés selon des règles et des tableaux dépendant de la complexité des systèmes et leurs conditions de d'utilisation. Généralement, lors des calculs, les conditions de fonctionnement sont stables 25 ou continues et ne tiennent pas compte des variations imprévisibles qui peuvent arriver durant la vie des produits. Dans ces conditions, le vieillissement est supposé linaire et dépend du temps restant par rapport à la durée de vie initialement calculée. Cependant, pour maintenir correctement une 30 installation, il est parfois nécessaire de prédire le vieillissement de manière plus précise et plus réaliste. Les dispositifs de l'état de la technique ne permettent pas un tel contrôle du vieillissement des appareils électriques. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention a pour but un procédé et un dispositif de contrôle de vieillissement d'appareil électrique permettant une évaluation plus précise de l'état des appareils, et une installation mettant en oeuvre ce procédé. Selon l'invention, un procédé de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comporte : 10 - l'entrée et la mémorisation de données de calcul de vieillissement par type d'appareil, - la mesure de grandeurs physiques représentatives de conditions environnementales, - le calcul de vieillissement en fonction desdites mesures et des données de calcul de vieillissement mémorisées, et - la communication et/ou la signalisation d'informations de vieillissement d'appareils 15 électriques. Avantageusement, le procédé de contrôle comporte des conditions fonctionnelles comprenant : - le comptage de manoeuvres dudit appareil électriques, 20 - la mesure de conditions de manoeuvres dudit appareil électriques, et - l'enregistrement de données représentatives de manoeuvres associées à des valeurs de courant coupé. De préférence, la mesure de grandeurs physiques représentatives de conditions 25 environnementales comprend : - la mesure et la mémorisation de température par un capteur proche desdits appareils électriques, - la mesure et la mémorisation de taux d'humidité, - la mesure et la mémorisation de taux de salinité, et/ou 30 - la mesure et la mémorisation d'amplitude et de fréquence de vibrations, De préférence, le calcul de vieillissement comprend : - le calcul de vieillissement de la partie mécanique et/ou de l'usure de contacts électriques dudit appareil, - le calcul de vieillissement de la partie électronique dudit appareil, et/ou - le calcul de vieillissement d'un actionneur électromagnétique dudit appareil électrique. Avantageusement, le procédé de contrôle comprend la détermination de facteurs accélération de vieillissement. De préférence, le procédé de contrôle comprend la sélection d'un facteur accélération de 10 vieillissement maximal parmi plusieurs facteurs accélération de vieillissement. Avantageusement, le procédé de contrôle comporte la modification d'une valeur du facteur d'accélération de vieillissement dû à la température à partir d'un seuil de température. 15 Avantageusement, le procédé de contrôle comporte la combinaison d'un facteur d'accélération de vieillissement dû à la température avec des facteurs accélération de vieillissement représentatifs d'une température ambiante, d'une charge électrique, d'effets de courants harmoniques et/ou d'un indice de protection dudit appareil électrique. 20 Selon l'invention, dans un dispositif de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comportant des moyens de traitement et des moyens de communication destinés à être connectés à au moins un appareil électrique, les moyens de traitement comportent des moyens pour mettre en oeuvre un procédé tel que défini ci-dessus. 25 De préférence, lesdits moyens de traitement comportent : - des moyens de stockage de caractéristiques de calcul de vieillissement d'appareils électriques, - des entrées de mesure destinées à être connectées à des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales, 30 - des moyens d'indication de vieillissement d'appareils électriques, et - des moyens de communication. Avantageusement, le dispositif de contrôle comporte des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales connectés auxdits moyens de traitement. De préférence, des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales comprennent : - un capteur de température situé dans un espace proche desdits appareils électriques, - un capteur de taux d'humidité, - un capteur de taux de salinité, et/ou - un capteur d'amplitude et de fréquence de vibrations. Dans une installation électrique selon l'invention comportant un contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comportant des moyens de traitement et des moyens de communication destinés à être connectés à un appareil électrique, les moyens de traitement comportent des moyens pour mettre en oeuvre un procédé tel que défini ci-dessus. Avantageusement, l'installation électrique comportant des appareils électriques, comporte au moins un dispositif tel que défini ci-dessus connecté par des moyens de communication auxdits appareils électriques pour recevoir des données de fonctionnement. 20 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : 25 - la figure 1 représente un schéma d'un dispositif de contrôle de vieillissement d'appareil électrique selon un mode de réalisation de l'invention - la figure 2 représente un schéma d'une installation électrique comportant un contrôle de vieillissement d'appareils électriques selon un mode de réalisation l'invention ; 30 - les figures 3 à 5 représentent des installations selon des variantes de modes de réalisation de l'invention 10 15 - la figure 6 représente un schéma d'un d'appareil électrique destiné à être utilisé avec un dispositif de contrôle de vieillissement selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 représente un schéma de présentation des données d'appareils électrique montrant des informations de vieillissement, - la figure 8 représente un organigramme d'un procédé de contrôle du vieillissement d'appareils électriques selon un mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION PREFERES Dans des modes de réalisation de l'invention, le calcul du vieillissant concerne notamment des unités de commande ou des déclencheurs électroniques ou magnétothermiques, des disjoncteurs ou des contacteurs dans leur globalité avec des contacts de puissance et leur mécanisme, et des bobines d'actionnement notamment à manque de tension ou à maximum de tension. Par exemple, dans un disjoncteur, le vieillissement est dû notamment à des conditions environnementales telles que la température ou des vibrations, ou des opérations d'exploitations telles que les ouvertures ou les fermetures des contacts de puissance. La durée de vie est représentative d'un temps moyen entre la fabrication et une défaillance avec des conditions de fonctionnement données alors que le vieillissement concerne le pourcentage d'espérance de vie d'un dispositif ou d'un appareil déjà passé depuis un certain temps et l'action de réduire ce pourcentage. Ainsi, la durée de vie des dispositifs est sous l'influence des facteurs suivants : le nombre d'opérations avec les conditions de chaque opération tel que les courants interrompus, la température d'exploitation, la présence d'atmosphère corrosive telle que l'humidité, l'atmosphère salée, la présence de gaz corrosif (S02, H2S, C12, NH3 Et NON2), la présence de poussière, et/ou la présence de vibrations.30 Ces facteurs peuvent être mesurés par des capteurs, évalués par un des mesures directes ou indirectes ou donnés par l'utilisateur à travers une interface homme-machine, par exemple, sur le lieu de l'installation. Le calcul du vieillissement se fera de préférence par zones, par exemple par la formule 1. At, %Ag =%Ag° (TF), =%Ag° -TF EAti A, 0 Dans laquelle : %Ago ; vieillissement au temps to, At : temps passé dans la zone de conditions de fonctionnement depuis to, (TF) : durée de fonctionnement estimée avant défaillance calculée avec les conditions de fonctionnement de ladite zone, TF0 : durée de fonctionnement avant défaillance dans des conditions nominales. Cette valeur sera définie par référence d'appareil électrique dans des bases de données. Ai: facteur d'accélération pour les conditions de fonctionnement de ladite zone. Les facteurs d'accélérations sont des paramètres locaux permettant de modifier le taux de vieillissement initialement prévu. Ainsi, en considérant que des conditions restent constantes, nous pouvons calculer une durée de vie restante par la formule 2. RLT = TF - (1- %Ag) TF0 (1- %Ag) (2) Dans laquelle : RLT : attente de durée de vie restante, (1) ARLT TF : durée de fonctionnement avant défaillance calculée avec conditions de fonctionnement actuelles, ARLT: Facteur d'accélération calculé pour les conditions de fonctionnement actuelles. Le pourcentage de vieillissement représente un état actuel du dispositif ou de l'appareil. Au contraire, la durée de vie restante est un pronostic sur l'état du dispositif ou de l'appareil, en considérant les conditions de fonctionnement constantes. Ainsi, la durée de vie restante ne devrait pas être interprétée comme une date de défaillance. 10 Pour chaque facteur de vieillissement, l'utilisateur spécifie une période de référence. Le facteur d'accélération actuel sera alors le facteur d'accélération instantané moyen pendant une période passée. Pour le calcul d'un facteur d'accélération de vieillissement ARLT: pendant une période passée TRLT, la formule 3 peut être utilisée. 15 ARLT (t) = 1 E A. - (3) RLT At; est le temps passé dans la zone de conditions de fonctionnement pendant la période de temps passé TRLT. 20 Lorsque plusieurs facteurs de vieillissement indépendants arrivent simultanément, le vieillissement résultant est le maximum du vieillissement calculé pour chaque facteur. % Ag = max[%Ag(Temperature),% Ag (corrosion),% Ag (operations),...] (4) RLT = min[TF - (1- % Ag (Temperature)),TF - (1- % Ag (corrosion)),...] (5) 25 Pour un déclencheur électronique une température jusqu'à 85°C a peu d'effet. Au-delà un facteur d'accélération est appliqué pour le calcul de l'estimation d'un vieillissement prématuré. La présence de cycles thermiques peut aussi donner lieu à l'utilisation de facteurs d'accélération supplémentaires. 30 Les circuits électroniques sont aussi sujets à un vieillissement pour cause de corrosion résultant de trois facteurs principaux tels que humidité, gaz corrosif (SO2, H2S, C12, NH3 Et NON2) et atmosphère salée. Ces trois facteurs ne sont pas complètement indépendants puisque l'humidité augmente l'effet d'atmosphère gazeuse et salée corrosive. Nous utiliserons par exemple la formule suivante : =1+ (AH - 1)+ [max(AcG , AsA) - 1] (6) Ac : facteur d'accélération pour vieillissement du à de la corrosion, AH : facteur d'accélération pour vieillissement du à l'humidité, Aoe : facteur d'accélération pour vieillissement du à du gaz corrosif, AsA : facteur d'accélération pour vieillissement du à de l'atmosphère salée. Pour l'évaluation de la durée de vie de disjoncteur en considérant des facteurs de vieillissement environnementaux, nous utiliserons, par exemple, la formule suivante : A = max[max(AsA , AcD)x AH , AD, Av ] x AT (7) AsA : Facteur d'accélération pour vieillissement du à de l'atmosphère salé. AGc : Facteur d'accélération pour vieillissement du à du gaz corrosif. AH : Facteur d'accélération pour vieillissement du à l'humidité. AD : Facteur d'accélération pour vieillissement du à de la poussière. Av : Facteur d'accélération pour vieillissement du à des vibrations. AT : Facteur d'accélération pour vieillissement du à la température. Le facteur d'accélération de température est évalué par une combinaison de la température ambiante, de la charge, des effets harmoniques et du niveau d'étanchéité de l'appareil. Tel que : AT = AAT - AHa - - Aload (8)30 Le dispositif de contrôle de vieillissement d'appareil électrique selon un mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 1, comporte un module de traitement 1 représentés par un boîtier 1 comportant un circuit de traitement 2 effectuant des calculs et la gestion de communications ainsi que la réception et l'émission de données. Le module 1 comprend aussi un module 3 de stockage de caractéristiques de calcul de vieillissement d'appareils électriques et des données représentatives desdits d'appareils électriques. Le module 3 de stockage mémorise aussi le schéma de l'installation électrique avec les connexions des appareils et leur type. Ces données peuvent être partagées, échangées ou dupliquées avec un superviseur ou d'autres modules de stockage. Pour communiquer avec d'autres dispositifs ou un superviseur, le module de traitement comporte au moins un circuit de communication 4 par voie filaire, et/ou un circuit de communication 5 sans fil, et/ou un circuit de communication 6 par réseau téléphonique cellulaire. La visualisation sur un superviseur peut être représentée par un schéma filaire global ou partiel de l'installation montrant les états de chaque appareil ainsi que les références, les caractéristiques et les réglages. La signalisation peut être faite aussi sur des ordinateurs portables, des tablettes or des téléphones portables en liaisons sans fil ou par réseau de téléphonies cellulaire. Un dispositif de contrôle selon un mode de réalisation de l'invention comporte un réseau de communication d'informations entre les appareils électriques et les moyens de traitement pour communiquer les informations. Le réseau de communication peut comporter les modules concentrateurs de communication 7, 8, 9 pour réduire le nombre d'entrées de communication du module de traitement. Les concentrateurs sont connectés à plusieurs appareils électriques 10, 11, 12, 13, 14 pour communiquer entre autres des informations de conditions de fonctionnement et de type et de références d'appareils au module de traitement 2 en regroupant les messages sur un canal de communication. Les appareils électriques sont notamment des disjoncteurs 10, 11, avec par exemple, des déclencheurs électroniques ou des relais de protection. Les appareils peuvent être aussi des modules ou des relais 12 différentiels, de détection de fuite à la terre, des modules de mesure de puissance 13 associés de préférence à des appareils de coupures tels que des disjoncteurs ou des contacteurs. De même, des détecteurs de courts-circuits 14 peuvent donner des informations d'état d'une ligne électrique ou d'une charge pour éviter la fermeture d'un appareil ou localiser un défaut électrique de courts-circuits. Le dispositif de contrôle de vieillissement d'appareils électriques de la figure 1 comporte des entrées de mesure destinées à être connectées à des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales. Il communique et signale en local ou a distance des indications de vieillissement des appareils électriques. Ainsi, des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales sont connectés au module de traitement 1. Les capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales comprennent notamment : - un capteur 20 de température situé de préférence dans un espace proche des appareils électriques concernés par un calcul de vieillissement, - un capteur 21 d'amplitude et de fréquence de vibrations, - un capteur 22 de taux d'humidité, et/ou - un 23 capteur de taux de salinité. Un capteur 24 d'entrée binaire tout ou rien peut aussi être connecté au module 1 pour le 20 calcul de vieillissement. Dans ce cas, il peut par exemple compter le nombre de manoeuvres d'un appareil électrique. D'autres capteurs 25 peuvent aussi être connectés au module 1 pour la détermination d'un taux de vieillissement. Les capteurs 20 à 25 peuvent être des capteurs permanents ou des capteurs installés 25 seulement lors des mesures. De plus, certaines données telles que le taux de salinité ou de poussière peuvent être déterminées préalablement et entrées directement par saisies. La figure 2 représente un schéma d'une installation électrique 30 comportant un contrôle de vieillissement d'appareils électriques selon un mode de réalisation l'invention 1. Sur cette 30 figure, l'installation comporte 2 armoires, cellules ou tableaux électriques 31, 32 comportant chacune un dispositif de contrôle de vieillissement respectivement 33 et 34. L'armoire 31 est alimentée d'une part par un poste de transformation 35 connecté en amont à un réseau électrique moyenne tension 36 et d'autre part par un générateur autonome 37. Ces deux alimentations basses tensions arrivent sur un inverseur de source 38 composé de deux disjoncteurs télécommandés et verrouillés mécaniquement. En aval de l'inverseur, l'alimentation est fournie à un premier groupe 39 de disjoncteurs. Puis, un disjoncteur 40 du groupe 39 alimente un second groupe 41. Un disjoncteur 42 du second groupe alimente en aval un dispositif de conversion et de stockage d'énergie électrique 43, puis un troisième groupe de 44 de disjoncteurs. Le poste de transformation 35 peut comporter également des disjoncteurs ou des sectionneurs en amont sur la moyenne tension et sur le coté basse tension. Dans chaque armoire, des capteurs 26 de mesure de grandeurs physiques environnementales peuvent être communs pour le calcul du vieillissement de plusieurs appareils. Le calcul de vieillissement est centralisé dans un dispositif 33 pour l'armoire 31 ou remonté dans un superviseur. Chaque armoire est alors une zone climatique de calcul du vieillissement des appareils électriques qui y sont installés. Chaque appareil électrique comportant un dispositif de communication envoie des informations de conditions de fonctionnement au dispositif de calcul de 33. Pour les autres un calcul de vieillissement peut être aussi réalisé en fonction de valeurs de conditions climatiques et de données préalablement mises en mémoire. L'armoire 32 est alimentée d'une part par un poste de transformation 46 connecté en amont à un réseau électrique moyenne tension 36 et d'autre part par un transformateur 47 à un second réseau électrique moyenne tension 48. En aval du poste 46 et du transformateur 47, deux alimentations basses tensions arrivent sur un inverseur de source 49 composés de deux disjoncteurs télécommandés et verrouillés mécaniquement. En aval de l'inverseur, l'alimentation est fournie à un premier groupe 50 de disjoncteurs. Puis, un disjoncteur 51 du groupe 50 alimente un second groupe 52 de disjoncteurs. Les appareils comportant un dispositif de communication envoient des données de conditions de fonctionnement au dispositif 34. Des détecteurs de courts-circuits 54 disposés sur des départs permettent de localiser des défauts de ligne ou de charge et éventuellement de fournir des informations de contraintes pour le calcul de vieillissement. Un dispositif de communication 55 disposé dans le poste de transformation 46 peut aussi envoyer au dispositif de contrôle 34 des données servant au calcul de vieillissement. Les dispositifs de contrôles utilisés pour le contrôle des états, des réglages et caractéristiques, et pour le contrôle de vieillissement sont connectés entre eux par un réseau de communication 56 et à un superviseur 57. La figure 3 montre un autre schéma d'une partie d'installation 59 avec un dispositif de contrôle de vieillissement d'appareils électriques ayant dans un boitier 60 de traitement du 10 calcul de vieillissement comprenant un module de traitement 1 et un module 61 de gestion des circuits de communication et des entrée-sorties de divers capteurs. Le circuit 61 est connecté à des concentrateurs de communication 8 recevant des informations depuis des appareils électriques 10 à 14. Les concentrateurs et les circuits de communication des appareils sont, par exemple, alimentés par les circuits d'alimentation comprenant des 15 convertisseurs 63 et 64 ainsi que des lignes 64 et 65. Les figures 4 et 5 représentent des installations selon des variantes de modes de réalisation de l'invention. Sur la figure 4, des parties d'installation 59A, 59B, 59C sont connectées à un réseau de communication 56 connecté à un superviseur 57. Ainsi, le contrôle de 20 vieillissement d'appareils électriques est global est peut être surveillé par un opérateur central ou distant. Pour assurer une sécurité et une robustesse de la surveillance du vieillissement d'appareils électriques, le calcul peut être fait dans chaque dispositif de contrôle de vieillissement. De plus, les données de schéma, de réglage et de calcul du vieillissement sont de préférence échangées, comparées et consolidées dans chaque module 25 de mémorisation des dispositifs de contrôle. La partie d'installation 59A comporte une liaison de communication sans fil 70, une liaison de communication de téléphone cellulaire 71, et une liaison de communication radio 72 pour communiquer avec le module 60 de traitement du vieillissement. La liaison 72 est par 30 exemple utilisée par un boitier 73 de commande d'ouverture ou de fermeture d'un appareil électrique tel qu'un disjoncteur télécommandé, un contacteur, ou un disjoncteur contacteur. Les liaisons 70 et 71 sont par exemple utilisées par un opérateur local pour être informé sur l'état de l'installation, les données de réglage et/ou les données de calcul du vieillissement d'appareils électriques et pour modifier lesdites données. Un module de communication sans fil 74 est connecté à un concentrateur 8 pour communiquer par exemple avec le superviseur ou avec d'autres parties de l'installation. Ainsi, la signalisation du vieillissement d'appareils électriques peut être faite aussi sur des ordinateurs portables 76, des tablettes en liaisons sans fil 70 ou sur des téléphones portables 77 ou tablette par réseau de téléphonies cellulaire 71. Sur la figure 5, des parties d'installation 59A et 59B sont par exemple dans un même local. Ainsi, certaines liaisons 70, 71 et modules 74 peuvent êtres mutualisés dans le même local 78. Les liaisons 72 avec les boitiers de télécommande sont associées à chaque module de traitement 1. Dans un autre local 79, une autre partie d'une installation 59C est connectée au superviseur et aux parties 59A, 59B à travers le réseau de communication 56. La figure 6 montre un schéma d'un appareil électrique tel qu'un disjoncteur 100 destiné à être utilisé avec un dispositif de contrôle de vieillissement selon un mode de réalisation de l'invention. Le disjoncteur comporte des contacts de puissance 101 reliés à des bornes 102 de raccordement par des conducteurs de puissance 103. Les contacts 101 sont actionnés par un mécanisme 104 pouvant être commandé manuellement ou par les dispositifs de commande. Dans le disjoncteur de la figure 6 le mécanisme 104 est commandé par un actionneur 105 tel qu'une bobine à maximum de tension et/ou à manque de tension, par un relais de déclenchement 106 associé à un déclencheur 107, ou par un dispositif de télécommande 108 capable d'ouvrir ou de fermer les contacts 101. Le déclencheur électronique 107 reçoit des signaux représentatifs de courants circulant dans les conducteurs 103 et mesurés par les capteurs de courants 109. D'autres capteurs 110 sont connectés au déclencheur 107 pour fournir des informations telles que la température locale. Le disjoncteur comprend aussi un module de communication 111 connecté au déclencheur et/ou à des capteurs pour fournir au module 1 des informations pour le calcul de vieillissement. Des bornes 112 permettent le raccordement de certains éléments du disjoncteur. La figure 7 représente un schéma de présentation des données d'appareils électriques montrant des informations de vieillissement. Ce type de schéma peut apparaitre sur des outils de contrôle et de diagnostic 57, 76, 77. La figure 8 représente un organigramme d'un procédé de contrôle du vieillissement d'appareils électriques selon un mode de réalisation de l'invention. L'étape 201 initialise le contrôle du vieillissement des appareils électriques. Elle mémorise notamment les caractéristiques de chaque type ou référence d'appareils électriques pouvant 10 être utilisés dans l'installation. L'étape 202 effectue la mémorisation de données de calcul de vieillissement par type d'appareil. Le schéma est entré sous forme unifilaire en définissant les points de connexion en amont et en aval ainsi que les références de chaque appareil et des réglages. Le schéma peut être entré par des outils graphiques ou importé depuis d'autres logiciels. 15 Une étape 203 effectue la mesure et l'enregistrement de grandeurs physiques représentatives de conditions environnementales. L'étape 203 comprend notamment - la mesure et la mémorisation de température par un capteur proche desdits appareils électriques, 20 - la mesure et la mémorisation de taux d'humidité, - la mesure et la mémorisation de taux de salinité, et/ou - la mesure et la mémorisation d'amplitude et de fréquence de vibrations. Une étape 204 effectue le calcul de vieillissement en fonction desdites mesures et des 25 données de calcul de vieillissement mémorisées. Dans cette étape le calcul de vieillissement comprend : - le calcul de vieillissement de la partie mécanique et/ou de l'usure de contact électriques dudit appareil, - le calcul de vieillissement de la partie la partie électronique dudit appareil, et/ou 30 - le calcul de vieillissement d'un actionneur électromagnétique dudit appareil électrique. A la fin du calcul il y a la communication et/ou la signalisation d'informations représentatives de résultats du calcul de vieillissement des appareils électriques. Une étape 205 détermine des conditions de fonctionnement notamment en effectuant : - le comptage de manoeuvres d'un appareil électrique, - la mesure de conditions de manoeuvres de l'appareil électrique, et - l'enregistrement de données représentatives de manoeuvres associées à des valeurs de courant coupé. L'étape 205 effectue aussi la détermination ou le calcul de facteurs d'accélération de vieillissement. Une étape 206 sélectionne un facteur accélération de vieillissement maximal parmi plusieurs facteurs accélération de vieillissement. L'étape 206 permet de tenir compte d'une certaine indépendance des facteurs d'accélération du vieillissement. Il est aussi possible de pondérer plusieurs facteurs d'accélération en un facteur commun. A une étape 207, le procédé modifie une valeur du facteur d'accélération de vieillissement dû à la température à partir d'un seuil de température. Par exemple, à partir de 85°C un circuit électronique peut avoir un facteur d'accélération de vieillissement beaucoup plus élevé. Une étape 208 attribue au facteur d'accélération de vieillissement dû à la température une combinaison de facteurs d'accélération de vieillissement tels que la température ambiante, le type de charge électrique, les effets de courants harmoniques et/ou l'indice de protection (IP) dudit appareil électrique. Dans les installations décrites ci-dessus les liaisons entre les appareils sont décrites avec un réseau filaire et des concentrateurs. Ces liaisons filaires sont de préférence avec le standard de communication industriel "MODBUS". Cependant, d'autres standards peuvent être utilisés. Les liaisons peuvent aussi être des liaisons sans fils de types bien connus sous les noms de "WI-FI" ou "ZigBee"
Le Procédé de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comporte : - l'entrée et la mémorisation (202) de données de calcul de vieillissement par type d'appareil, - la mesure (203) de grandeurs physiques représentatives de conditions environnementales, - le calcul (204) de vieillissement en fonction desdites mesures et des données de calcul de vieillissement mémorisées, et - la communication (204) et/ou la signalisation de d'informations de vieillissement d'appareils électriques. Le calcul de vieillissement concerne notamment la partie mécanique et/ou de l'usure de contact électriques d'un appareil, la partie électronique dudit appareil, et/ou un actionneur électromagnétique dudit appareil électrique. Le dispositif et l'installation comportent des moyens pour mettre en oeuvre le procédé de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique.
1. Procédé de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique caractérisé en ce qu'il comporte - l'entrée et la mémorisation (202) de données de calcul de vieillissement par type d'appareil, - la mesure (203) de grandeurs physiques représentatives de conditions environnementales, - le calcul (204) de vieillissement en fonction desdites mesures et des données de calcul de vieillissement mémorisées, et - la communication (204) et/ou la signalisation d'informations de vieillissement d'appareils électriques. 2. Procédé de contrôle selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte des conditions (205) fonctionnelles comprenant : - le comptage de manoeuvres dudit appareil électrique, - la mesure de conditions de manoeuvres dudit appareil électrique, et - l'enregistrement de données représentatives de manoeuvres associées à des valeurs de courant coupé. 3. Procédé de contrôle selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la mesure (203) de grandeurs physiques représentatives de conditions environnementales comprend : - la mesure et la mémorisation de température par un capteur proche desdits appareils électriques, - la mesure et la mémorisation de taux d'humidité, - la mesure et la mémorisation de taux de salinité, et/ou - la mesure et la mémorisation d'amplitude et de fréquence de vibrations, 4. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que le calcul de vieillissement comprend : - le calcul (204) de vieillissement de la partie mécanique et/ou de l'usure de contacts électriques dudit appareil,- le calcul (204) de vieillissement de la partie électronique dudit appareil, et/ou - le calcul (204) de vieillissement d'un actionneur électromagnétique dudit appareil électrique. 5. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il comprend la détermination (205) de facteurs accélération de vieillissement. 6. Procédé de contrôle selon la 5 caractérisé en ce qu'il comporte la sélection (206) d'un facteur accélération de vieillissement maximal parmi plusieurs facteurs accélération de vieillissement. 7. Procédé de contrôle selon l'une des 5 ou 6 caractérisé en ce qu'il comporte la modification (207) d'une valeur du facteur d'accélération de vieillissement dû à la température à partir d'un seuil de température. 8. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comporte la combinaison (208) d'un facteur d'accélération de vieillissement dû à la température avec des facteurs accélération de vieillissement représentatifs d'une température ambiante, d'une charge électrique, d'effets de courants harmoniques et/ou d'un indice de protection dudit appareil électrique. 9. Dispositif de contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comportant des moyens de traitement (1, 33, 34) et des moyens (7, 8, 9) de communication destinés à être connectés à au moins un appareil électrique caractérisé en ce que les moyens de traitement comportent des moyens pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Dispositif de contrôle selon la 9 caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement comportent : - des moyens (3) de stockage de caractéristiques de calcul de vieillissement d'appareils électriques,- des entrées de mesure destinées à être connectées à des capteurs (20-26) de mesure de grandeurs physiques environnementales, - des moyens (1, 59) d'indication de vieillissement d'appareils électriques, et - des moyens (4-9, 61) de communication. 11. Dispositif de contrôle selon l'une des 9 ou 10 caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs (20-26) de mesure de grandeurs physiques environnementales connectés auxdits moyens de traitement. 10 12. Dispositif de contrôle selon l'une quelconque des 9 à 11 caractérisé en ce que des capteurs de mesure de grandeurs physiques environnementales comprennent : - un capteur (20) de température situé dans un espace proche desdits appareils électriques, - un capteur (22) de taux d'humidité, - un capteur (23) de taux de salinité, et/ou 15 - un capteur (21) d'amplitude et de fréquence de vibrations. 13. Installation électrique comportant un contrôle de vieillissement d'au moins un appareil électrique comportant des moyens de traitement (1, 33, 34, 45, 55) et des moyens (3, 8, 56, 57) de communication destinés à être connectés à un appareil électrique (10-14, 20 38, 38, 41, 49, 50, 52) caractérisé en ce que les moyens de traitement comportent des moyens pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 8. 14. Installation électrique selon la 14 comportant des appareils électriques (10-14, 38, 38, 41, 49, 50, 52) caractérisé en ce qu'elle comporte au moins un dispositif (1, 25 33, 34, 45, 55) selon l'une quelconque des 9 à 12 connecté par des moyens de communication (3, 8, 56, 57) auxdits appareils électriques pour recevoir des données de fonctionnement.
G
G01
G01R
G01R 31
G01R 31/00
FR2990790
A1
DISPOSITIF DE FIXATION POUR LA FIXATION D'UN PANNEAU A UN MAT DE SUPPORT, ENSEMBLE DE FIXATION D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FIXATION D'UN TEL ENSEMBLE A UN MAT DE SUPPORT
20,131,122
La présente invention concerne de manière générale la fixation de panneaux à un mât de support, par exemple des panneaux de signalisation, des panneaux publicitaires et autres. Elle concerne plus particulièrement un dispositif pour la fixation d'un panneau de signalisation à un mât de support vertical. La présente invention concerne également un ensemble de fixation comprenant un tel dispositif de fixation. La présente invention concerne en outre un procédé de fixation d'un panneau sur un mât de support au moyen d'un tel ensemble de fixation. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les panneaux de signalisation utilisés sur le bord des routes comportent de manière générale sur une face avant une indication destinée à être communiquée à un automobiliste et sur une face arrière un rail de fixation destiné à la fixation du panneau sur un mât de support. On connaît déjà un ensemble de fixation qui comprend une bride, deux boulons et deux écrous. Cette bride comprend un logement interne conformé spécifiquement pour s'adapter à un mât de support dont le diamètre et la forme sont prédéfinis. Lors d'une étape de pré-installation, la tête de chacun des boulons est insérée dans un rail de fixation du panneau et la bride est apportée sur le rail de support de sorte que le corps fileté de chacun des boulons traverse la bride, puis, l'écrou est rapporté par vissage sur le corps fileté de chacun des boulons. Pour fixer le panneau de signalisation au mât de support, d'une part, l'installateur positionne le panneau préinstallé de manière que le logement interne de la bride accueille une partie du mât de support, ce mât de support étant solidement fixé dans le sol, puis, d'autre part, l'installateur confirme, à l'aide d'un outil, le vissage de chaque écrou pour finaliser la fixation du panneau sur le mât de support. On constate qu'il existe différents types de mâts de support dont leurs dimensions et leur forme diffèrent entre eux. Ainsi, malheureusement, il est donc nécessaire à ce jour de prévoir systématiquement, au prix d'une pluralité de références et donc au détriment des coûts de stockage et de fabrication, différentes références de bride, chacune adaptée à un diamètre et à une forme de mât de support. On connaît également un ensemble qui comprend une bride, deux boulons, deux écrous et un feuillard métallique. Cette bride est conformée pour s'adapter à différents diamètres et formes de mât de support. La bride comprenant un logement externe est préinstallée sur le rail de support du panneau de manière analogue à celle précitée. L'installateur utilise alors le feuillard métallique traversant la bride et entourant le mât de support pour permettre la fixation du panneau au mât de support. Les panneaux fixés par ce type bride sont susceptibles d'effectuer une rotation autour du mât de support, par l'effet du vent, de chocs accidentels ou encore d'actes de vandalisme. Ainsi, ce type de bride représente un danger pour les automobilistes qui ne peuvent pas recevoir les indications communiquées par la face avant du panneau lorsque celui-ci est dans une position différente de celle donnée par l'installateur. En outre, la pré-installation des brides précitées est longue et fastidieuse en raison de l'utilisation de boulons et d'écrous nécessitant un outil spécifique, telle qu'une clef mécanique, pour confirmer la fixation du panneau au mât de support. Le brevet US-4.211.381-A décrit, en liaison avec les figures 4 et 5 de ce brevet, un dispositif de fixation présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme de courbe délimitant un espace libre, allongée selon un axe longitudinal, et comprenant une paroi de fond et une paire de parois latérales s'étendant chacune depuis un bord longitudinal opposé de la paroi de fond dans une même direction perpendiculaire par rapport à la paroi de fond, chacune des parois latérales comprenant un bord libre pourvu d'une échancrure en forme de V. Un élément de maintien, retenu de manière mobile dans la bride et destiné à être inséré dans un rail, comprend une plaque réunie à chaque extrémité par un épaulement et un col à une pièce rectangulaire munie d'une fente. Un feuillard métallique est conçu pour passer dans les fentes pour la fixation de la bride sur un mât. Les cols disposés en totalité perpendiculairement par rapport à la plaque de l'élément de maintien sont conçus (surface courbe) pour localement déformer le rail lors du serrage de la bride. En outre, du fait de la conception des cols, l'insertion de la plaque dans le rail ne peut se faire que parallèlement à la paroi de fond du rail, ce qui rend impossible l'insertion de l'élément de maintien dans un rail déjà monté à l'arrière d'un panneau si l'espace entre les extrémités du rail et le bord rabattu du panneau est inférieur à la longueur totale de la plaque de l'élément de maintien. Le brevet GB-2.185.523-A décrit un dispositif de fixation tout à fait semblable au précédent, mais l'élément de maintien du dispositif de fixation de ce brevet n'est pas destiné à venir se loger dans un rail. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un dispositif de fixation pour la fixation d'un panneau à un mât de support qui se préinstalle facilement au panneau et qui permet de fixer solidement le panneau à un mât de support dont les dimensions et la forme sont quelconques. Plus particulièrement, selon l'invention il est prévu un dispositif de fixation qui 5 comprend : - une bride de fixation présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue ou discontinue délimitant un espace libre (E), allongée selon un axe longitudinal, comprenant une paroi de fond, une première paroi latérale et une deuxième paroi latérale, ces parois latérales s'étendant chacune 10 depuis un bord longitudinal opposé de la paroi de fond dans une même direction perpendiculaire par rapport à la paroi de fond, chacune des première et deuxième parois latérales comprenant dans un bord libre opposé à la paroi de fond une échancrure, et - un élément de maintien pour le maintien de la bride de fixation dans un rail 15 de support d'un panneau, cet élément de maintien étant retenu de manière mobile sur la bride de fixation, et dans lequel, d'une part, la paroi de fond de la bride de fixation comprend un évidement dans deux bords transversaux opposés de ladite paroi de fond, et, d'autre part, l'élément de maintien comprend une platine de base et deux bras de maintien, ces deux bras de maintien s'étendant chacun depuis un bord transversal 20 opposé de la platine de base dans une même direction perpendiculaire par rapport à la platine de base, chaque bras de maintien comportant une partie de jonction solidaire par une première extrémité d'un bord transversal de la platine de base et par une second extrémité opposée à la première d'une tête de maintien, cette tête de maintien comprenant une ouverture destinée à permettre le passage d'un feuillard métallique, 25 chaque bras de maintien étant disposé de telle sorte que la tête de maintien soit entièrement située entre les première et deuxième parois latérales de la bride de fixation, et que sa partie de jonction se loge de manière coulissante dans l'évidement correspondant de la paroi de fond de la bride de fixation, ladite platine de base comportant sur des bords longitudinaux opposés des éléments coulissants en saillies 30 des bras de maintien, ces éléments coulissants étant conçus pour se loger dans un rail de support d'un panneau pour permettre la retenue du dispositif de fixation dans le rail de support du panneau, chaque partie de jonction étant réunie au bord transversal de la platine de base par une partie de transition courbe créant des dégagements longitudinaux sur le bord transversal de la platine de base. 35 D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du dispositif de fixation conforme à l'invention sont les suivantes : - l'échancrure de la bride de fixation comprend une série de dents ; - chaque échancrure a une forme globale sensiblement en V; - la série de dents est ménagée sur chacune des branches de l'échancrure de forme globale en V ; - chacun desdits bords longitudinaux opposés de la platine de base comprend une découpe formant deux éléments coulissants distincts ; - chaque découpe présente une profondeur telle que la largeur de la platine de base entre les découpes est, au jeu près, égale à la largeur de l'élément de jonction du bras de maintien ; et - la bride de fixation et l'élément de maintien sont chacun réalisé d'une seule pièce par découpage et pliage d'une plaque métallique. L'invention propose également un ensemble de fixation qui comprend : - un rail de support destiné à être fixé sur une face arrière d'un panneau, ce rail de support comprenant un canal s'étendant longitudinalement sur la longueur du rail de support, - un dispositif de fixation conforme à l'invention, et - un feuillard métallique conçu pour pouvoir passer par les ouvertures des têtes de maintien de l'élément de maintien. L'invention propose en outre un procédé de fixation d'un panneau sur un mât de support au moyen d'un ensemble de fixation conforme à l'invention, qui comprend les étapes selon lesquelles : a) le rail de support est fixé sur la face arrière du panneau, b) le dispositif de fixation est assemblé au rail de support en insérant les éléments coulissants de l'élément de maintien dans le canal du rail de support, c) le feuillard métallique est inséré à travers chacune des ouvertures des têtes de maintien de l'élément de maintien, d) le panneau est agencé sur un mât de support de manière que les dents de l'échancrure coopèrent avec une surface externe du mât du support, e) le feuillard métallique est tendu puis serti autour du mât de support de telle sorte qu'il exerce une pression de maintien pour fixer le panneau au mât de support via le dispositif de fixation. La réalisation de l'invention dans laquelle les éléments coulissants sont formés par une découpe des bords longitudinaux de la platine de base est recommandée, car elle permet d'obtenir des éléments coulissants de faible longueur axiale. Cette faible longueur axiale des éléments coulissants permet d'insérer le dispositif de fixation sur le rail déjà fixé au panneau même pour des écarts faibles entre les extrémités du rail et des bords recourbés du panneau. Par ailleurs, grâce à la coopération des dents de l'échancrure du dispositif de fixation avec la surface externe du mât du support, le panneau n'est alors pas susceptible de changer d'orientation lorsqu'il est soumis à des contraintes météorologiques, des chocs accidentels ou encore des actes de vandalisme. Le rail de support est un rail généralement extrudé et l'élément de maintien, notamment les bras de maintien, est conçu pour éviter toute déformation du rail lors du cerclage. La réalisation des bras de maintien selon l'invention, notamment la présence d'une partie de transition courbe créant des dégagements longitudinaux sur le bord transversal de la platine de base de l'élément de maintien permet d'accroître le débattement en améliorant ainsi l'angle d'introduction de la platine de base dans le rail. Néanmoins, dans le cas où l'espace libre entre le panneau et le rail est faible, la réalisation de l'invention dans laquelle des éléments coulissants de faible largeur sont réalisés par découpe de la platine de base de l'élément de maintien du dispositif de fixation, s'avère particulièrement appropriée, car la limite d'introduction au pire est définie par la largeur réelle des éléments coulissants et au mieux par la largeur apparente des éléments coulissants vis-à-vis des espaces libres entre le rail et le panneau et le canal du rail suivant les possibilités d'inclinaison de l'élément de maintien, notamment lorsqu'il est en partie inséré dans le rail. Ainsi, l'invention concerne également, dans le cas d'un élément de maintien du dispositif de fixation qui comporte une découpe formant deux éléments coulissants distincts, un procédé de fixation d'un panneau dans lequel la platine de base est introduite en insérant dans le rail de support, de manière inclinée, le couple d'éléments coulissants le plus éloigné de la face du dispositif de fixation présentée en premier a une extrémité du rail de support, on fait ensuite glisser la platine de base le long du rail de support vers l'extrémité opposée du rail de support de manière suffisante pour pouvoir insérer, éventuellement avec une certaine inclinaison, le couple d'éléments coulissants opposes dans le rail de support et on fait finalement glisser la platine de base ainsi insérée dans le rail de support jusqu'à sa position finale. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de fixation conforme à l'invention ; - la figure 2 représente une vue arrière du dispositif de fixation de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue de droite du dispositif de fixation de la figure 1 ; - la figure 4 représente une vue de dessus du dispositif de fixation de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue analogue de la figure 1 représentant une variante de réalisation d'un dispositif de fixation conforme à l'invention ; et - la figure 6 représente un ensemble de fixation conforme à l'invention. En préliminaire, on notera que d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur les figures 1 à 5, on a représenté deux modes de réalisation différents d'un dispositif de fixation 10 ; 20 conforme à l'invention, tandis que sur la figure 6, on a représenté un panneau 1 fixé à un mât de support 4 via un ensemble de fixation conforme à l'invention. Sur ces figures, chaque dispositif de fixation 10 ; 20 comprend : - une bride de fixation 11 présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue délimitant un espace libre (E), allongée selon un axe longitudinal X, comprenant une paroi de fond 110, une première paroi latérale 111 et une deuxième paroi latérale 112, ces parois latérales 111, 112 s'étendant chacune depuis un bord longitudinal opposé 110A, 110C de la paroi de fond 110 dans une même direction perpendiculaire par rapport à la paroi de fond 110, chacune des première et deuxième parois latérales 111, 112 comprenant dans un bord libre 111A, 112A opposé à la paroi de fond 110 une échancrure 113, et - un élément de maintien 13; 23 pour le maintien de la bride de fixation 11 dans un rail de support 2 d'un panneau 1, cet élément de maintien 13 ; 23 étant retenu de manière mobile sur la bride de fixation 11, Selon les exemples représentés sur les figures 1 à 5, la bride de fixation 11 présente une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de « U ». La bride de fixation 11 et l'élément de maintien 13 ; 23 sont ici chacun réalisés d'une seule pièce par découpage et pliage d'une plaque métallique. Cette plaque métallique est formée dans un acier inoxydable du type « AISI 304» et présente une épaisseur comprise entre 1 et 3 millimètres. Ainsi, la bride de fixation 11 et l'élément de maintien 13; 23 ne sont pas sensibles aux phénomènes de corrosion, d'une part, détériorant la qualité de la fixation du panneau 1 au mât de support 4, et, d'autre part, produisant des salissures. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse du dispositif de fixation 10 ; 20 représenté sur les figures 1 à 6, ladite échancrure 113 de la bride de fixation 11 comprend une série 114 de dents 114A. Avantageusement, chaque échancrure 113 de la bride de fixation 11 présente une forme globale sensiblement en V formant deux branches 113A, 113B. Ici, cette série 114 de dents 114A est plus particulièrement ménagée sur chaque branche 113A, 113B de forme globale en V de l'échancrure 113. Cette série 114 de dents 114A comprend quatre dents 114A formant cinq creux 114B. Ces dents 114A et ces creux 114B sont ici destinées à être en contact et/ou à accueillir une partie du mât de support 4 sur lequel le panneau 1 est destiné à être fixé (voir exemple figure 6). Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 à 5, un évidement 115 est ménagé dans la paroi de fond 110 de la bride de fixation 11, en renfoncement des deux bords transversaux opposés 110B, 110D. Cet évidement 115 de la bride de fixation 11 accueille une partie de jonction 141 de l'élément de maintien 13 ; 23 (détaillée par la suite) pour le rendre mobile sur la bride de fixation 11. L'élément de maintien 13 ; 23 comprend ici une platine de base 130 et deux bras de maintien 140. La platine de base 130 présente une forme allongée suivant la direction de l'axe longitudinal X. Ces deux bras de maintien 140 s'étendent chacun depuis un bord transversal opposé 130B, 130D de la platine de base 130 dans une même direction perpendiculaire par rapport à la platine de base 130. Ici, chaque bord transversal opposé 130B, 130D est orienté selon l'axe transversal Y. Chaque bras de maintien 140 comporte lune partie de jonction 141 qui est réunie à un bord transversal 130B, 130D de la platine de base 130 par une partie de transition courbe 141' créant des dégagements longitudinaux sur les bords transversaux 130B, 130D de la platine de base 130. Comme indiqué ci-dessus, ces dégagements facilitent l'insertion de l'élément de maintien 13 dans un rail. Cette partie de jonction 141 est également solidaire par une second extrémité opposée à la première d'une tête de maintien 142, cette tête de maintien 142. Cette tête de maintien 142 comprend une ouverture 143 destinée à permettre le passage d'un feuillard métallique 3 décrit plus en détail par la suite. L'ouverture 143 de chacun tête de maintien 142 présente ici une forme rectangulaire s'étendant selon l'axe transversal Y (voir exemple figures 1 et 5). Chaque bras de maintien 140 étant disposé de telle sorte que la tête de maintien 142 est entièrement située entre les première et deuxième parois latérales 111, 112 de la bride de fixation 11, et que sa partie de jonction 141 se loge de manière coulissante dans l'évidement 115 correspondant de la paroi de fond 110 de la bride de fixation 11. Chaque tête de maintien 140 présente également une forme générale rectangle s'étendant selon l'axe transversal Y. Chaque tête de maintien 140 comprend des dimensions telles que l'élément de maintien 13 ; 23 ne peut être dissocié de la bride de fixation 11 sans déformation. Ici, chaque évidement 115 de la bride de fixation 11 comprend, d'une part, une première dimension selon une direction parallèle à l'axe longitudinal X égale, aux jeux près, à l'épaisseur de l'élément de maintien 13; 23, et, d'autre part, une seconde dimension selon une direction parallèle à l'axe transversale Y égale, aux jeux près, à la largeur selon une direction parallèle à l'axe transversal Y du bras de maintien 140. La bride de fixation 11 et l'élément de maintien 13 ; 23 sont ici assemblés par pliage des deux bras de maintien 140 dans les évidements 115 de la paroi de fond 110 de la bride de fixation 11. Chaque tête de maintien 140 comprend deux faces arrières 142A orientées vers la platine de base 130 de l'élément de maintien 13 ; 23 de part et d'autre du bras de maintien 140. L'élément de maintien 13 ; 23 est adapté, par rapport à la bride de fixation 11 à prendre une pluralité de positions entre une position extrême avancée et une position extrême reculée. Dans la position extrême avancée les faces en regard de la paroi de fond 110 de la bride de fixation 11 et de la platine de base 130 de l'élément de maintien 13 ; 23 sont en contact, tandis que dans la position extrême reculée, chaque face arrière 142A de chaque tête de maintien 142 de l'élément de maintien 13; 23 est en contact avec une face intérieure de la paroi de fond 110 de la bride de fixation 11. Selon l'exemple représenté sur les figures 1 à 5, l'élément de maintien est dans une position intermédiaire entre les positions extrême avancée et extrême reculée. La platine de base 130 comprend en outre sur des bords longitudinaux opposés 130A, 130C des éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B; 231, 232 en saillies des bras de maintien 140. Ces éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 sont destinés à se loger dans un rail de support 2 d'un panneau 1 (détaillé plus en détail par la suite) pour permettre la retenue du dispositif de fixation 10; 20 dans le rail de support 2 du panneau 1. Selon un mode de réalisation simple du dispositif de fixation 20 représentée sur la figure 5, chaque bord longitudinal 130A, 130C de l'élément de maintien 23 comprend un unique élément coulissant 132, 131 qui s'étend en saillie des bras de maintien 140 sur toute la longueur du bord longitudinal 130A, 130C. Selon le mode de réalisation préférentiel du dispositif de fixation 10 représentée sur les figures 1 à 4, chacun des bords longitudinaux opposés 130A, 130C de la platine de base 130 comprend une découpe 133 formant deux éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B distincts sur chacun des bords longitudinaux 130A, 130C. Ainsi, deux éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B chacun positionné respectivement sur l'un des deux bords longitudinaux 130A, 130C et du côté d'un même bras de maintien 140 forment ensemble un couple d'éléments coulissants. Avantageusement, chaque découpe 133 présente une profondeur telle que la largeur de la platine de base 130 entre les découpes 133 est, au jeu près, égale à la largeur de l'élément de jonction 141 du bras de maintien 140. Cette largeur est ici de 11 millimètres. Sur la figure 6, on a représenté un ensemble de fixation qui comprend un panneau 1, un rail de support 2 fixé sur la face arrière du panneau 1, un dispositif de fixation 10 ; 20 conforme à l'invention et un feuillard métallique 3. Le panneau 1 représenté est un panneau de signalisation présentant une forme générale triangulaire, mais on pourrait envisager un panneau de signalisation différent, par exemple comprenant une forme générale ronde, losange, hexagonal ou encore rectangle. On pourrait également envisager d'autres types de panneaux, tel que par exemple un panneau publicitaire ou encore une enseigne lumineuse décorative. Ce panneau 1 comprend un fond 1A à partir duquel s'étend perpendiculaire sur son pourtour un rebord 1B. La face du panneau 1 comprenant le rebord 1B définie ainsi une face arrière du panneau 1. Une face avant opposée à la face arrière présente un élément de signalisation (non représenté) destiné à être communiqué à un usager circulant sur la chaussée. Ce panneau 1 comprend en outre sur la face arrière deux rails de support 2 fixés par collage ou soudage. Les rails de support 2 présentent une hauteur telle qu'elle est inférieure à la hauteur du rebord 1B du panneau 1. Ces rails de support 2 en matière métallique présentent chacun un profil continu en « U » réalisé usuellement par extrusion métallique. Ces rails de support 2 comprennent de manière générale sur chacun de leurs bords libres 2A une saillie de maintien 2B. Chaque saillie de maintien 2B s'étend respectivement vers l'autre bord libre 2A pour fermer partiellement la forme en U du rail de support 2 et former un canal 2C dans lequel les éléments coulissant 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 de l'élément de maintien 13 ; 23 sont accueillis et dans lequel ces éléments 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 de l'élément de maintien 13 ; 23 peuvent coulisser. Ainsi, les saillies 2B retiennent les éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B; 231, 232 de l'élément de maintien 13; 23 lorsque ces éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 sont insérés dans le rail de support 2. Plus particulièrement, les rails de support utilisés sont du type « M10 » et la première distance D1 séparant les deux bords longitudinaux 130A, 130C de l'élément de maintien 13 ; 23 est, au jeu près, égale à 18,50 millimètres. En variante, on pourrait envisager de réduire ou d'augmenter cette première distance D1 pour permettre d'utiliser d'autres rails de support, par exemple du type « M8 », bien connu de l'homme du métier. Comme le montre plus particulièrement la figure 6, le feuillard métallique 3 comprend une largeur prédéfinie s'étendant longitudinalement. Ce feuillard métallique 3 est destiné à traverser les ouvertures 143 de l'élément de maintien 13 ; 23 pour fixer le panneau 1 à un mât de support 4. Comme le montre la figure 6, on a également représenté un tronçon d'un mât de support 4 rond présentant des rainures sur sa surface extérieure, mais on aurait pu représenter un mât de support présentant une surface extérieure différente, par exemple des rainures plus ou moins espacées. En variante, on pourrait envisager en outre un mât de support présentant une forme différente, par exemple une forme ronde, carrée, rectangle ou polygonale. Le mât de support 4 est ici par exemple un poteau télécom en béton, un poteau télécom en bois ou encore un mât de support destiné à des feux tricolores de signalisation. Ce mât de support 4 est ici fixé solidement dans le sol (non-représenté) et s'étend verticalement au sol, mais on pourrait également envisager un mât de support horizontal. Nous allons maintenant nous attacher à décrire le procédé de fixation d'un panneau 1 sur le mât de support 4 au moyen de l'ensemble de fixation. Ce procédé de fixation comprend deux phases, la préparation à la fixation du panneau 1 et la fixation proprement dite du panneau 1 au mât de support 4. La préparation à la fixation du panneau 1 comprend ici une première étape selon laquelle : a) le rail de support 2 est fixé sur la face arrière du panneau 1. Selon l'exemple représenté sur la figure 6, les deux rails de support 2 sont ici fixés parallèlement par collage ou soudage sur la face arrière du panneau 1. La préparation à la fixation du panneau 1 comprend ici une deuxième étape selon laquelle : b) le dispositif de fixation 10 ; 20 est assemblé au rail de support 2 en insérant les éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 de l'élément de maintien 13 ; 23 dans le canal 2C du rail de support 2. Selon le mode de réalisation simple du dispositif de fixation 20 représentée sur la figure 5, l'installateur insère à une extrémité du rail de support 2 les éléments coulissants 131, 132 de l'élément de maintien 23 dans le canal de maintien 2C du rail de support 2, puis les fait coulisser dans le canal de maintien 2C jusqu'à une position de fixation. Comme le montre la figure 5, cette position de fixation est ici atteinte lorsque le dispositif de fixation 20 est centré sur le rail de support 2, mais on pourrait envisager selon un mode de réalisation non-représenté, un dispositif de fixation dans une position de fixation non-centrée sur au rail de support, par exemple pour un panneau de signalisation présentant une flèche directionnelle. Malheureusement, lorsque chaque extrémité du rail de support 2 est particulièrement proche du rebord 1B du panneau 1, les éléments coulissants 131, 132 de l'élément de maintien 23 sont difficilement insérés dans le canal de maintien 2C du rail de support 2. On entend par « particulièrement proche » une extrémité du rail de support 2 qui est à une deuxième distance strictement inférieure à la longueur, selon l'axe longitudinal X, de l'élément de maintien 13 ; 23. Ici, l'élément de maintien 13 ; 23 présente une longueur, au jeu près, égale à 66 millimètres. Selon le mode de réalisation préférentiel du dispositif de fixation 10 représentée sur les figures 1 à 4, l'installateur insère, de manière généralement inclinée, à une extrémité du rail de support 2 un premier couple d'éléments coulissants 131A, 132A de l'élément de maintien 13 dans le canal de maintien 2C du rail de support 2, puis, les fait coulisser dans le canal de maintien 2C de manière à insérer à cette même extrémité du rail de support 2, le second couple d'éléments coulissants 131B, 132B dans le canal de maintien 2C du rail de support 2, jusqu'à une position de fixation centrée ou non-centrée sur le rail de support. Le premier couple d'éléments coulissants insérés est le plus éloigné de la face du dispositif de fixation présentée en premier à une extrémité du rail pour insertion. En d'autres termes, l'insertion du premier couple d'éléments coulissants se fait de manière que la platine de base 130 de l'élément de maintien soit tournée vers l'extrémité du rail opposée à l'extrémité d'insertion initiale. Avantageusement, lorsque chaque extrémité du rail de support 2 est particulièrement proche du rebord 1B du panneau 1, les couples d'éléments coulissants 131A, 132A, 131B, 132B de l'élément de maintien 13 permettant une inclinaison relativement importante en fonction de leur dimension et de celle du canal du rail sont facilement insérés dans le canal de maintien 2C du rail de support 2. La préparation à la fixation du panneau 1 comprend ici une troisième étape selon laquelle : C) le feuillard métallique 3 est inséré par l'installateur à travers chacune des ouvertures 143 des têtes de maintien 142 de l'élément de maintien 13 ; 23. Nous allons maintenant décrire la fixation proprement dite du panneau 1 au mât de support 4 qui comprend une quatrième étape selon laquelle : d) le panneau 1 est agencé sur un mât de support 4 de manière que les dents 114A de l'échancrure 113 coopèrent avec une surface externe du mât du support 4. Ici, les dents 114A sont en contact avec les rainures du mât de support 4 et sont destinée à assurer une conservation de l'orientation donnée par l'installateur. La fixation proprement dite du panneau 1 au mât de support 4 comprend une cinquième étape, dite opération de cerclage, selon laquelle : e) le feuillard métallique 3 est tendu puis serti autour du mât de support 4 de telle sorte qu'il exerce une pression de maintien pour fixer le panneau 1 au mât de support 4 via le dispositif de fixation 10 ; 20. Lors de cette opération de cerclage le feuillard métallique 3 est tendu par l'intermédiaire d'un outil, tel qu'un tendeur (non représenté), puis une chape 3A est posée sur le feuillard métallique 3 de manière à sertir le feuillard métallique 3. Lorsque le feuillard métallique 3 est serti, le panneau de fixation 1 est alors fixé au mât de support 4. Ainsi, lorsque le panneau de fixation 1 est alors fixé au mât de support 4, d'une première part, une partie des dents 114A des séries 114 de dents 114A de l'échancrure 113 du dispositif de fixation 10 ; 20 coopèrent avec la surface extérieure du mât de support 4, d'une deuxième part, ledit rail de support 2 accueille chacun des éléments coulissants 131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232 de l'élément de maintien 13 ; 23, et, d'une troisième part, chaque ouverture 143 des têtes de maintien 142 de l'élément de maintien 13; 23 est traversée par le feuillard métallique 3 qui entoure le mât de support 4 pour fixer le panneau 1 au mât de support 4 via le dispositif de fixation 10 ; 20 et le feuillard métallique 3. Grâce à la coopération des dents 114A de l'échancrure 113 du dispositif de fixation 10 ; 20, le panneau 1 n'est alors pas susceptible de changer d'orientation lorsqu'il est soumis à des contraintes météorologiques, par exemple le vent, des chocs accidentels ou encore des actes de vandalisme. Avantageusement, grâce à la série 114 de dents 114A, un tel dispositif de fixation 10 ; 20 s'adapte à tout type de diamètres, de formes ou de dimensions de mât de support. En variante, on pourrait prévoir une bride de fixation présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue délimitant un espace libre, allongée selon un axe longitudinal X, comprenant deux parois latérales courbes, l'essentiel étant que l'échancrure ménagée sur chacune de leurs parois latérales courbes coopèrent avec le mât de support. On pourrait prévoir par ailleurs, une bride de fixation présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe discontinue délimitant un espace libre, allongée selon un axe longitudinal X, comprenant deux parois latérales non-parallèles, l'essentiel étant que l'échancrure ménagée sur chacune de leurs parois latérales coopèrent avec le mât de support. On entend par une bride de fixation présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue ou discontinue délimitant un espace libre, par exemple une section en forme générale d'arc de cercle, d'arc d'éclipse, de « V », ou encore de polygone. On pourrait également envisager que les bords longitudinaux de la platine de base de l'élément de maintien présente une pluralité de découpe de formes différentes
L'invention concerne un dispositif de fixation (10 ; 20) pour la fixation d'un panneau (1) à un mât de support (4) qui comporte : - une bride de fixation (11) présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue ou discontinue délimitant un espace libre (E), allongée selon un axe longitudinal (X), et - un élément de maintien (13 ; 23) pour le maintien de la bride de fixation (11) dans un rail de support (2) d'un panneau (1), cet élément de maintien (13 ; 23) étant retenu de manière mobile sur la bride de fixation (11), l'élément de maintien (13 ; 23) comprenant une platine de base (130) et deux bras de maintien (140), chaque bras de maintien (140) comportant une partie de jonction (141) solidaire par une première extrémité d'un bord transversal (130B, 130D) de la platine de base (130) et par une second extrémité opposée à la première d'une tête de maintien (142), cette tête de maintien (142) comprenant une ouverture (143) destinée à permettre le passage d'un feuillard métallique (3), ladite platine de base (130) comportant sur des bords longitudinaux opposés (130A, 130C) des éléments coulissants (131 A, 131 B, 132A, 132B ; 231, 232) conçus pour se loger dans un rail de support (2) d'un panneau (1), chaque partie de jonction (141) étant réunie au bord transversal (130B, 130D) de la platine de base (130) par une partie de transition courbe (141') créant des dégagements longitudinaux sur le bord transversal de la platine de base.
1. Dispositif de fixation (10; 20) pour la fixation d'un panneau (1) à un mât de support (4), ce dispositif de fixation (10 ; 20) caractérisé en ce qu'il comporte : - une bride de fixation (11) présentant une forme générale de portion de profilé à section en forme générale de courbe continue ou discontinue délimitant un espace libre (E), allongée selon un axe longitudinal (X), comprenant une paroi de fond (110), une première paroi latérale (111) et une deuxième paroi latérale (112), ces parois latérales (111, 112) s'étendant chacune depuis un bord longitudinal opposé (110A, 110C) de la paroi de fond (110) dans une même direction perpendiculaire par rapport à la paroi de fond (110), chacune des première et deuxième parois latérales (111, 112) comprenant dans un bord libre (111A, 112A) opposé à la paroi de fond (110) une échancrure (113), et - un élément de maintien (13; 23) pour le maintien de la bride de fixation (11) dans un rail de support (2) d'un panneau (1), cet élément de maintien (13; 23) étant retenu de manière mobile sur la bride de fixation (11), et dans lequel, d'une part, la paroi de fond (110) de la bride de fixation (11) comprend un évidement (115) dans deux bords transversaux opposés (110B, 110D) de ladite paroi de fond (110), et, d'autre part, l'élément de maintien (13; 23) comprend une platine de base (130) et deux bras de maintien (140), ces deux bras de maintien (140) s'étendant chacun depuis un bord transversal opposé (130B, 130D) de la platine de base (130) dans une même direction perpendiculaire par rapport à la platine de base (130), chaque bras de maintien (140) comportant une partie de jonction (141) solidaire par une première extrémité d'un bord transversal (130B, 130D) de la platine de base (130) et par une second extrémité opposée à la première d'une tête de maintien (142), cette tête de maintien (142) comprenant une ouverture (143) destinée à permettre le passage d'un feuillard métallique (3), chaque bras de maintien (140) étant disposé de telle sorte que la tête de maintien (142) soit entièrement située entre les première et deuxième parois latérales (111, 112) de la bride de fixation (11), et que sa partie de jonction (141) se loge de manière coulissante dans l'évidement (115) correspondant de la paroi de fond (110) de la bride de fixation (11), ladite platine de base (130) comportant sur des bords longitudinaux opposés (130A, 130C) des éléments coulissants (131A, 131B, 132A, 132B; 231, 232) en saillies des bras de maintien (140), ces éléments coulissants (131A, 131B, 132A, 132B ; 231, 232) étant conçus pour se loger dans un rail de support (2) d'un panneau (1) pour permettre la retenuedu dispositif de fixation (10; 20) dans le rail de support (2) du panneau (1), caractérisé en ce que chaque partie de jonction (141) est réunie au bord transversal (130B, 130D) de la platine de base (130) par unepartie de transition courbe (141') créant des dégagements longitudinaux sur le bord transversal de la platine de base. 2. Dispositif de fixation (10) selon la 1, dans lequel chacun desdits bords longitudinaux opposés (130A, 130C) de la platine de base (130) 5 comprend une découpe (133) formant deux couples d'éléments coulissants (131A, 1318, 132A, 132B) distincts. 3. Dispositif de fixation (10) selon la 2, dans lequel chaque découpe (133) présente une profondeur telle que la largeur de la platine de base (130) entre les découpes (133) est, au jeu près, égale à la largeur de l'élément de jonction 10 (141) du bras de maintien (140). 4. Dispositif de fixation (10; 20) selon l'une des précédentes, dans lequel chaque échancrure (113) a une forme globale sensiblement en V. 5. Dispositif de fixation (10 ; 20) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ladite échancrure (113) de la bride de fixation (11) comprend une série 15 (114) de dents (114A). 6. Dispositif de fixation (10; 20) selon la 5, dans lequel ladite série (114) de dents (114A) est ménagée sur chacune des branches (113A, 113B) de l'échancrure (113) de forme globale en V. 7. Dispositif de fixation (10; 20) selon l'une des précédentes, 20 dans lequel la bride de fixation (11) et l'élément de maintien (13; 23) sont chacun réalisés d'une seule pièce par découpage et pliage d'une plaque métallique. 8. Ensemble de fixation qui comprend : - un rail de support (2) destiné à être fixé sur une face arrière d'un panneau (1), ce rail de support (2) comprenant un canal (20) s'étendant longitudinalement sur la 25 longueur du rail de support (2), - un dispositif de fixation (10; 20) selon l'une quelconques des précédentes, et - un feuillard métallique (3) conçu pour pouvoir passer par les ouvertures (143) des têtes de maintien (142) de l'élément de maintien (13 ; 23). 30 9. Procédé de fixation d'un panneau (1) sur un mât de support (4) au moyen d'un ensemble de fixation selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes selon lesquelles : a) le rail de support (2) est fixé sur la face arrière du panneau (1), b) le dispositif de fixation (10; 20) est assemblé au rail de support (2) en 35 insérant les éléments coulissants (131A, 131B, 132A, 132B; 231, 232) de l'élément de maintien (13 ; 23) dans le canal (2C) du rail de support (2), c) le feuillard métallique (3) est inséré à travers chacune des ouvertures (143) des têtes de maintien (142) de l'élément de maintien (13 ; 23),d) le panneau (1) est agencé sur un mât de support (4) de manière que les dents (114A) de l'échancrure (113) coopèrent avec une surface externe du mât du support (4), e) le feuillard métallique (3) est tendu puis serti autour du mât de support (4) 5 de telle sorte qu'il exerce une pression de maintien pour fixer le panneau (1) au mât de support (4) via le dispositif de fixation (10 ; 20). 10. Procédé de fixation d'un panneau (1) selon la 9 dans lequel le rail de support (2) est fixé sur la face arrière du panneau préalablement au montage d'un dispositif de fixation (10) tel que défini à la 2, caractérisé en ce que 10 la platine de base (130) est introduite en insérant dans le rail de support (2), de manière inclinée, le couple d'éléments coulissants (131A, 132A) le plus éloigné de la face du dispositif de fixation (10) présentée en premier à une extrémité du rail de support (2), on fait ensuite glisser la platine de base (130) le long du rail de support (2) vers l'extrémité opposée du rail de support de manière suffisante pour pouvoir insérer, éventuellement 15 avec une certaine inclinaison, le couple d'éléments coulissants opposés (132A, 132B) dans le rail de support (2) et on fait finalement glisser la platine de base (130) ainsi insérée dans le rail de support (2) jusqu'à sa position finale.
E,G,F
E01,G09,F16
E01F,G09F,F16B
E01F 9,G09F 7,F16B 2
E01F 9/669,G09F 7/18,F16B 2/12
FR2978455
A1
DISPOSITIF DE CULTURE DE CELLULES NEURONALES ET UTILISATIONS
20,130,201
Domaine technique La présente invention se rapporte à un support (1) de culture de cellules neuronales, à l'utilisation de ce support pour la culture de cellules, dans des procédés de criblage et dans des méthodes d'analyse qualitatives et/ou quantitatives de la croissance neuronale et de la synaptogénèse. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication dudit support. La présente invention trouve une application, notamment dans le domaine de la recherche et de la pharmacie. Dans la description ci-dessous, les références entre crochets ([]) renvoient à la liste des références présentées à la fin du texte. Etat de la technique Des procédés permettant de cultiver des cellules vivantes sur des substrats avec micro-motifs n'est pas nouvelle. Par un contrôle géométrique précis des zones adhésives déterminant les possibilités d'extension cellulaires, plusieurs études ont révélé que la forme des cellules en culture affecte considérablement la prolifération, la différenciation et la polarité cellulaires (Folkman, J. & Moscona, A. Role of cell shape in growth control. Nature 273, 345-9 (1978). [1] Watt, F. M., Jordan, P. W. & O'Neill, C. H. Oeil shape controls terminal differentiation of human epidermal keratinocytes. Proc Nat/ Acad Sci U S A 85, 5576-80 (1988). [2] Thery, M., Racine, V., Pepin, A., Piel, M., Chen, Y., Sibarita, J. B. & Bornens, M. The extracellular matrix guides the orientation of the cell division axis. Nat Ce!! Bic)/ 7, 947-53 (2005). [3] Thery, M., Racine, V., Piel, M., Pepin, A., Dimitrov, A., Chen, Y., Sibarita, J. B. & Bornens, M. 2 Anisotropy of cell adhesive microenvironment governs cell internai organization and orientation of polarity. Proc Nat/ Acad Sci U S A 103, 19771-6 (2006).[4]). L'approche générale consiste à délimiter des zones adhésives dans un environnement recouvert d'un agent anti-adhésif (cytotophobe), sur lequel la cellule ne peut pas adhérer, confinant ainsi l'extension cellulaire. Un des premiers procédés décrits concerne un dispositif comprenant des îlots adhésifs circulaires de 400 à 2000 pm2 de diamètre réalisés par évaporation de palladium à travers un masque sur une surface sous- 1 0 jacente non-adhésive (Ireland, G. W., Dopping-Hepenstal, P. J., Jordan, P. W. & O'Neill, C. H. Limitation of substratum size alters cytoskeletal organization and behaviour of Swiss 3T3 fibroblasts. Cell Biol Int Rep 13, 781-90 (1989). [5]). Des techniques actuelles plus simples, par exemple des méthodes d'impression à jet d'encre, consistent à déposer des 15 gouttelettes microscopiques d'adhésif de type polylysine sur un substrat non-adhésif comme un revêtement de polyéthylène glycol, mais la résolution est faible, i.e. de l'ordre de 100-200 pm (Sanjana, N. E. & Fuller, S. B. A fast flexible ink-jet printing method for patterning dissociated neurons in culture. J Neurosci Methods 136, 151-63 (2004). [6] Yamagata, 20 M., Weiner, J. A., Dulac, C., Roth, K. A. & Sanes, J. R. Labeled fines in the retinotectal system: markers for retinorecipient sublaminae and the retinal ganglion cell subsets that innervate them. Mol Cell Neurosci 33, 296-310 (2006). [7]). Pour définir des micro-structures plus petites, l'impression par 25 microcontact de monocouches auto-assemblées d'alkanethiolates sur un substrat métallique, a été utilisée (Chen, C. S., Mrksich, M., Huang, S., Whitesides, G. M. & Ingber, D. E. Micropatterned surfaces for control of cell shape, position, and function. Biotechnol Prog 14, 356-63 (1998). [8]). D'autres solutions micro-lithographiques permettant l'impression de 30 protéines d'adhésion sur des lamelles en verre silanisées ont été 3 développées, utilisant des tampons en élastomère micro-fabriqués à partir d'un masque de chrome (Rozkiewicz, D. I., Kraan, Y., Werten, M. W., de Wolf, F. A., Subramaniam, V., Ravoo, B. J. & Reinhoudt, D. N. Covalent microcontact printing of proteins for cell patterning. Chemistry 12, 6290-7 (2006). [9], Shi, P., Shen, K. & Kam, L. C. Local presentation of L1 and N-cadherin in multicomponent, microscale patterns differentially direct neuron function in vitro. Dev Neurobiol 67, 1765-76 (2007). [10], Ladoux, B., Anon, E., Lambert, M., Rabodzey, A., Hersen, P., Buguin, A., Silberzan, P. & Mege, R. M. Strength dependence of cadherin-mediated adhesions. Biophys J 98, 534-42 (2010). [11]), ou une impression directe du substrat de verre ou de PDMS par rayons UV profonds passant à travers un masque en chrome (Azioune, A., Carpi, N., Tseng, Q., Thery, M. & Piel, M. Protein micropatterns: A direct printing protocol using deep UVs. Methods Cell Biol 97, 133-46 (2010).[12], Azioune, A., Carpi, N., Fink, J., Chehimi, M. M., Cuvelier, D. & Piel, M. Robust method for high-throughput surface patterning of deformable substrates. Langmuir 27, 7349-52 (2010). [13]). Une autre technique mise en oeuvre récemment consiste à réaliser un couplage covalent de protéines d'adhésion directement sur une surface via un agent chimique réticulant, activé par un faisceau UV (Fink, J., Thery, M., Azioune, A., Dupont, R., Chatelain, F., Bornens, M. & Piel, M. Comparative study and improvement of current cell micro-patterning techniques. Lab Chip 7, 672-80 (2007). [14]). Une approche très récente appelée micro-photo-impression, utilisant un laser bi-photon commandé par ordinateur permettant de réaliser la photo-ablation à l'échelle micrométrique d'un film anti-adhésif de poly-vinyl-alcool, a été envisagée (Doyle, A. D., Wang, F. W., Matsumoto, K. & Yamada, K. M. Onedimensional topography underlies three-dimensional fibrillar cell migration. J Cell Biol 184, 481-90 (2009). [15]) afin de réaliser de nombreuses géométries différentes. 4 Toutefois, ces méthodes sont difficiles à mettre en oeuvre, et impliquent une expertise qui limite souvent leur utilisation à un nombre réduit de laboratoires de recherche fondamentale. Dans le domaine de la neurobiologie cellulaire, des îlots adhésifs assez étendus (50-100 pm) ont été utilisés afin d'isoler individuellement les neurones primaires en culture et de générer des synapses formées par le neurone sur lui-même (autapses) (Allen, T. G. Preparation and maintenance of single-cell micro-island cultures of basal forebrain neurons. Nat Protoc 1, 2543-50 (2006). [16], Wilson, N. R., Ty, M. T., Ingber, D. E., Sur, M. & Liu, G. Synaptic reorganization in scaled networks of controlled size. J Neurosci 27, 13581-9 (2007). [17]). Des systèmes micro-structurés comprenant des lignes adhésives parallèles séparées par des rainures non-adhésives ont aussi été utilisées pour susciter la croissance directionnelle des axones (Yamagata, M., Weiner, J. A., Dulac, C., Roth, K. A. & Sanes, J. R. Labeled lines in the retinotectal system: markers for retinorecipient sublaminae and the retinal ganglion cell subsets that innervate them. Mol Cell Neurosci 33, 296-310 (2006). [7], Wilson, N. R., Ty, M. T., Ingber, D. E., Sur, M. & Liu, G. Synaptic reorganization in scaled networks of controlled size. J Neurosci 27, 13581-9 (2007). [17], Ruardij, T. G., Goedbloed, M. H. & Rutten, W. L. Adhesion and patterning of cortical neurons on polyethylenimine- and fluorocarbon-coated surfaces. IEEE Trans Biomed Eng 47, 1593-9 (2000). [18]). Un article récent a utilisé une technique d'impression par micro-contact a base d'un microscope à force atomique pour créer des zones adhésives de 7-10 pm espacés de 10-20 pm et déposer des protéines de la matrice extracellulaire (fibronectine ou laminine) permettant de contrôler de façon différentielle la croissance des neurones (Fereol, S., Fodil, R., Barnat, M., Georget, V., Milbreta, U. & Nothias, F. Micropatterned ECM substrates reveal complementary contribution of low and high affinity ligands to neurite outgrowth. Cytoskeleton (Hoboken) (2011). [19]). Un autre groupe a utilisé la méthode de micro-impression par contact pour réaliser des îlots rectangulaires de 2- 5 pm séparés de 5-10 pm, et a déposé des protéines neuronales ephrines impliquées dans le guidage axonal et la réorientation du cône de croissance ( von Philipsborn, A. C., Lang, S., Bernard, A., Loeschinger, J., David, C., Lehnert, D., Bastmeyer, M. & Bonhoeffer, F. Microcontact 5 printing of axon guidance molecules for generation of graded patterns. Nat Protoc 1, 1322-8 (2006). [20], von Philipsborn, A. C., Lang, S., Loeschinger, J., Bernard, A., David, C., Lehnert, D., Bonhoeffer, F. & Bastmeyer, M. Growth cone navigation in substrate-bound ephrin gradients. Development 133, 2487-95 (2006). [21]). 1 o D'autres approches ont également été utilisées, des dispositifs micro fluidiques associés à un substrat de culture permettant de séparer deux populations de neurones différents, de diriger la croissance axonale suivant des lignes pré-determinées et d'établir des contacts synaptiques entre les deux types de neurones (Taylor, A. M., Blurton-Jones, M., Rhee, 15 S. W., Cribbs, D. H., Cotman, C. W. & Jeon, N. L. A microfluidic culture platform for CNS axonal injury, regeneration and transport. Nat Methods 2, 599-605 (2005). [22], Paul, D., Saias, L., Pedinotti, J. C., Chabert, M., Magnifico, S., Pallandre, A., De Lambert, B., Houdayer, C., Brugg, B., Peyrin, J. M. & Viovy, J. L. A "dry and wet hybrid" lithography technique for 20 multilevel replication templates: Applications to microfluidic neuron culture and two-phase global mixing. Biomicrofluidics 5, 24102 (2011). [23]). Ce système est commercialisé par la compagnie Millipore (AXIS device, ref. AX15010). Une amélioration de ce système initial avec un canal micro-fluidique perpendiculaire central permet des stimulations avec des agents 25 chimiques susceptibles d'engendrer une réponse physiologique des neurones (Taylor, A. M. & Jeon, N. L. Micro-scale and microfluidic devices for neurobiology. Curr Opin Neurobiol 20, 640-7 (2010). [24]). Toutefois, ces procédés sont délicats à mettre en oeuvre et ne permettent pas de créer des contacts adhésifs localisés dans l'espace 30 induits par des protéines d'adhérence spécifiquement neuronales, par exemple les molécules d'adhérence de type immunoglobulines (IgCAM) et 6 la N-cadhérine qui jouent un rôle critique dans la migration du cône de croissance et le guidage axonal (Bard, L., Boscher, C., Lambert, M., Mege, R. M., Choquet, D. & Thoumine, O. A molecular clutch between the actin flow and N-cadherin adhesions drives growth cone migration. J Neurosci 28, 5879-90 (2008). [25], Falk, J., Thoumine, O., Dequidt, C., Choquet, D. & Faivre-Sarrailh, C. NrCAM coupling to the cytoskeleton depends on multiple protein domains and partitioning into lipid rafts. Mol Biol Cell 15, 4695-709 (2004). [26]). Ceci est une limitation d'autant plus forte en ce qui concerne l'étude de la formation de contacts spécialisés permettant la communication entre neurones, les « synapses », ce qui constitue une question fondamentale de neurobiologie. La synaptogénèse est un processus multi-étapes complexe au niveau des contacts axone/dendrite, initiée par des protéines d'adhésion et suivi par le recrutement de molécules d'échafaudage et de récepteurs canaux fonctionnels (Bresler, T., Ramati, Y., Zamorano, P. L., Zhai, R., Garner, C. C. & Ziv, N. E. The dynamics of SAP90/PSD-95 recruitment to new synaptic junctions. Mol Cell Neurosci 18, 149-67 (2001). [27], Bresler, T., Shapira, M., Boeckers, T., Dresbach, T., Futter, M., Garner, C. C., Rosenblum, K., Gundelfinger, E. D. & Ziv, N. E. Postsynaptic density assembly is fundamentally different from presynaptic active zone assembly. J Neurosci 24, 1507-20 (2004). [28], Friedman, H. V., Bresler, T., Garner, C. C. & Ziv, N. E. Assembly of new individuel excitatory synapses: time course and temporal order of synaptic molecule recruitment. Neuron 27, 57-69 (2000). [29], Zito, K., Scheuss, V., Knott, G., Hill, T. & Svoboda, K. Rapid functional maturation of nascent dendritic spines. Neuron 61, 247-58 (2009). [30]). Des études récentes ont notamment montré que le complexe d'adhérence neurexine/neuroligine ainsi que les protéines LRRTMs jouaient un rôle dans l'assemblage synaptique (Gerrow, K., Romorini, S., Nabi, S. M., Colicos, M. A., Sala, C. & El-Husseini, A. A preformed complex of postsynaptic proteins is involved in excitatory synapse development. Neuron 49, 547-62 (2006). [31], Graf, E. R., Kang, Y., Hauner, A. M. & 7 Craig, A. M. Structure function and splice site analysis of the synaptogenic activity of the neurexin-1 beta LNS domain. J Neurosci 26, 4256-65 (2006). [32], Graf, E. R., Zhang, X., Jin, S. X., Linhoff, M. W. & Craig, A. M. Neurexins induce differentiation of GABA and glutamate postsynaptic specializations via neuroligins. Ce// 119, 1013-26 (2004). [33], Heine, M., Thoumine, O., Mondin, M., Tessier, B., Giannone, G. & Choquet, D. Activity-independent and subunit-specific recruitment of functional AMPA receptors at neurexin/neuroligin contacts. Proc Nat/ Acad Sci U S A 105, 20947-52 (2008). [34], Scheiffele, P., Fan, J., Choih, J., Fetter, R. & Serafini, T. Neuroligin expressed in nonneuronal cells triggers presynaptic development in contacting axons. Ce// 101, 657-69. (2000). [35], Sudhof, T. C. Neuroligins and neurexins link synaptic function to cognitive disease. Nature 455, 903-11 (2008). [36], Ko, J., Zhang, C., Arac, D., Boucard, A. A., Brunger, A. T. & Sudhof, T. C. Neuroligin-1 performs neurexin- dependent and neurexin-independent functions in synapse validation. Embo J 28, 3244-55 (2009). [37]) Linhoff, M. W., Lauren, J., Cassidy, R. M., Dobie, F. A., Takahashi, H., Nygaard, H. B., Airaksinen, M. S., Strittmatter, S. M. & Craig, A. M. An unbiased expression screen for synaptogenic proteins identifies the LRRTM protein family as synaptic organizers. Neuron 61, 734-49 (2009). [38], Ko, J., Fuccillo, M. V., Malenka, R. C. & Sudhof, T. C. LRRTM2 Functions as a Neurexin Ligand in Promoting Excitatory Synapse Formation. Neuron 64, 791-798 (2009). [39], de Wit, J., Sylwestrak, E., O'Sullivan, M., Otto, S., Tiglio, K., Savas, J. N., Yates, J. R., Comoletti, D., Taylor, P. & Ghosh, A. LRRTM2 Interacts with Neurexinland Regulates Excitatory Synapse Formation. Neuron 64, 799-806 (2009). [40]). Du fait que les contacts spontanés entre neurones se forment d'une manière très imprévisible dans le temps et l'espace, et impliquent de nombreuses molécules d'adhésion dans des quantités stoechiométriques inconnues, l'étude de la synaptogénèse est une tache difficile. Ces limitations nécessitent le développement de nouveaux systèmes 8 permettant une induction robuste, ciblée et sélective de la formation des synapses, accompagnée d'une importante production de données statistiques. La culture de neurones sur des substrats micro-structurés recouverts de molécules d'adhésion neuronales permettrait de répondre à l'ensemble de ces questions. Toutefois, une difficulté est que les neurones, cellules fortement polarisés par nature, peuvent avoir des réactions très diverses à des schémas de polarisation, en fonction de la géométrie des zones d'adhérence et de non-adhérence ainsi qu'en fonction des molécules utilisées pour l'adhérence et la non-adhérence. Par exemple, les neurones peuvent ne pas se différencier correctement en réponse à de fortes limitations géométriques imposées par le micro-environnement adhésif, en n'étant pas capables d'étendre leur arborisation d'axones et de dendrites. D'où la nécessité de trouver les conditions de géométrie et de revêtement optimales pour cultiver des neurones primaires sur ces substrats, en essayant de rester le plus proche possible de leur environnement physiologique. Il existe donc un réel besoin de trouver un dispositif, un procédé palliant ces défauts, inconvénients et obstacles de l'art antérieur, en particulier un dispositif permettant de cultiver les cellules neuronales tout en conservant l'ensemble de leurs propriétés, un dispositif permettant de cultiver les cellules neuronales par exemple pour analyser les propriétés physiologiques des cellules neuronales, notamment leur développement axonal et dendritique ainsi que la formation de synapses, et de tester l'effet de composés sur ces processus. En outre, il existe un réel besoin de trouver un dispositif simple, pouvant être facilement mis en oeuvre et permettant ainsi de réduire les coûts et d'améliorer la culture des cellules neuronales et leurs utilisations. Description de l'invention 9 La présente invention a précisément pour but de répondre à ces besoins en fournissant un support (1) de culture de cellules neuronales (c) comprenant un substrat (3) sur une surface (5) duquel sont disposés des îlots (7) de protéines d'adhésion desdites cellules neuronales, lesdits îlots (7) ayant un diamètre de 100 nm à 3 microns et étant espacés entre eux de 1 à 10 microns. La présente invention se rapporte également à l'utilisation du support (1) pour la culture de cellules neuronales, dans une méthode d'analyse quantitative et/ou qualitative de cellules neuronales et dans une 1 o méthode de criblage. Dans la présente par cellules neuronales (c) on entend toutes cellules issues du système nerveux d'un mammifère, oiseau, batracien, ou mollusque, et/ou toute cellule issue d'une lignée cellulaire neuronale. Il peut s'agir par exemple de cellules neuronales isolées du système 15 nerveux, par exemple de cerveau ou moelle épinière, de rongeurs par exemple de rats ou souris, de poulets, de batraciens, par exemple de Xénope, de mollusques tels l'Aplysie, aux stades embryonnaires ou nouveau-nés, pouvant être situés dans l'hippocampe, le cortex, le striatum, les ganglions de la racine dorsale (DRG). Il peut également s'agir de 20 cellules choisies parmi la lignée neuroblastome SH-SY5Y, la lignée PC12, la lignée de cellules neuronales corticales (HCN-1), ou la lignée de neuroblastomes B104. Selon l'invention, le support (1) peut être de toute forme connue de l'homme du métier, il peut être par exemple carré, rectangulaire ou 25 circulaire. Selon l'invention, le substrat (3) peut être tout substrat solide connu de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple d'un substrat transparent ou opaque. Il peut s'agir d'un substrat en verre, quartz, silicium, ou en matériau du type polymère, par exemple les plastiques par exemple du 30 polycarbonate, polystyrène, polyéthylène ou PTFE, recouvert ou non d'une couche mince d'un autre matériau polymère, métallique, par exemple l'or 10 ou des oxydes métalliques comme le SiO2, le TiO2, l'ITO « oxyde d'indium-étain », ou de gels réticulés, par exemple le polydiméthylsiloxane (PDMS) ou le polyacrylamide. Selon l'invention l'épaisseur du substrat (3) peut être comprise de 5 0,1 mm à 3 mm, de 0,110 mm à 0,290 mm, de 0,120 mm à 0,250 mm, de 0,150 mm à 0,170 mm. Avantageusement, lorsque l'épaisseur du substrat est comprise entre 150 pm et 170 pm, il peut être utilisé directement dans un dispositif de lecture optique, par exemple un microscope à épifluorescence utilisant 10 un objectif à immersion d'huile de grande ouverture numérique, permettant l'illumination en réflexion totale interne (ondes évanescentes) et ainsi la visualisation du contact adhésif avec une profondeur de champ d'une centaine de nanomètres. Selon l'invention la surface (5) peut être toute surface connue de 15 l'homme du métier sur laquelle des molécules, par exemple des substances chimiques et/ou des protéines peuvent être disposées. Il peut s'agir par exemple d'une surface plane, d'une surface rugueuse, d'une surface comprenant des creux, par exemple des puits ou des canaux. Selon l'invention, les îlots (7) peuvent être disposés sur la surface 20 de telle manière qu'ils forment un réseau, par exemple un réseau hexagonal ou carré. Selon l'invention, les îlots peuvent être situés à équidistance les uns des autres ou dans des intervalles variables. Selon l'invention, la surface entre les îlots (7) peut être une surface cytophobe (9). Selon l'invention, la surface peut être rendue cytophobe du 25 fait de la présence d'un composé choisi parmi le polyéthylène glycol, le polyéthylène oxyde, le poly(acétate de vinyle), le poly(2-hydroxyéthyl métacrylate, le polyacrylamide, le poly(N-vinyl-2-pyrrolidone), le poly(N-isopropyl acrylamide), les silicones par exemple le PDMS : polydimethylsiloxane (PDMS), les silanes, par exemple les silanes 3o perfluorés, les polymères anioniques, les polymères phosphoryl choline, l'albumine, la caséine, l'acide hyaluronique, les liposchaccarides, les glycoprotéines, les phospholipides ou une combinaison de ceux-ci. Selon l'invention, l'application des composés cytophobes peut être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par dépôt en phase liquide, par exemple par tournette, trempage, aspersion, ou dépôt chimique en phase vapeur, par exemple par plasma ou sous atmosphère contrôlée ou une combinaison des deux. Il peut s'agir par exemple du procédé décrit dans le document suivant Bhushan, Bharat Hansford, Derek Lee, Kang Kug « Surface modification of silicon and 1 o polydimethylsiloxane surfaces with vapor-phase-deposited ultrathin fluorosilane films for biomedical nanodevices », Journal of Vacuum Science & Technology A: Vacuum, Surfaces, and Films, Jul 2006, 24 (4), 1197 - 1202 [63]. Selon l'invention, par « protéines d'adhésion », on entend une 15 protéine d'adhésion issue d'une membrane de cellules neuronales ou d'une membrane physiologique supportant une cellule neuronale issues de cellules non-neuronales, par exemple de cellules non-neuronales choisies parmi les cellules gliales, les astrocytes, les oligodendrocytes, les épendymocytes, les cellules satellites, les cellules de Schwann, cellules 20 microgliales, ou les cellules souches embryonnaires desdites cellules. Il peut s'agir par exemple d'une protéine d'adhésion membranaire de cellules neuronales, par exemple les molécules d'adhérences de type immunoglobuline (IgCAM), par exemple les molécules L1, les molécules d'adhérence de type neural (NrCAM) ou la glycoprotéine transaxonal 1 25 (TAG-1), les cadhérines par exemple la N-cadhérine, et les protocadhérines, les neurexines par exemple les neurexines 1, 2, ou 3, les neurexines de formes a ou R, les neurexines avec ou sans sites d'épissage alternatif en position 4, les neuroligines par exemple les neuroligines 1, 2, 3, ou 4, avec ou sans site d'épissage alternatif en positions A ou B, et les 30 protéines transmembranaires à domaines riches en leucine (« Leucine- Rich Repeat Transmembrane protein ») par exemple les LRRTM 1, 2, 3 ou 4. Il peut s'agir d'une protéine recombinante, par exemple une protéine constituée d'un domaine extracellulaire N-terminal de protéines d'adhésion membranaires de cellules neuronales, par exemple les protéines précitées, fusionné, par exemple, en sa partie C-terminale à une étiquette. Selon l'invention, lorsque la protéine d'adhésion est une protéine recombinante comprenant une étiquette C-terminale, l'étiquette peut être choisie parmi les étiquettes suivantes : la protéine fluorescente verte (« green fluorescent protein (EGFP) »), la protéine fluorescente rouge (« red fluorescent protein (RFP) »), les séquences polyhistidines (6-10 His), l'étiquette hémaglutinine (HA), l'étiquette myc, la Glutathione S-transférase (GST), ou un fragment constant des anticorps (Fc). Les protéines recombinantes peuvent être obtenues par tout procédé connu de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple des procédés décrits dans le document Isabelle Collin cvc, Le génie génétique, « les animaux transgéniques », édition les Essentiels milans, 1999 [64], le Handbook of Biochemistry and Molecular Biology, Fourth Edition 2011-Editor(s): Roger L. Lundblad, Lundblad Biotechnology, Chape/ Hill, North Carolina, USA ; Fiona Macdonald, CRC Press, Boca Raton, Florida, USA [65], ou le Practical handbook of biochemistry and molecular biology Gerald D. Fasman CRC Press, 1989 - 601 pages [66]; ou le Recombinant DNA Principles andMethodologies, Editor(s): James Greene, Catholic University, Washington D.C., USA CRC Press, 1998 [67]. De préférence, la protéine d'adhésion est choisie parmi les neurexines, les neuroligines, les IgCAMs, la N-cadhérine, les protéines transmembranaires à domaines riche en Leucine (« Leucine-Rich Repeat Transmembrane » (LRRTM)) ou un mélange de celles-ci. De préférence, la protéine d'adhésion est choisie parmi les neurexines, les neuroligines, la N-cadhérine et/ou ou un mélange de celles-ci. Avantageusement, selon l'invention la protéine d'adhésion utilisée dans le dispositif de l'invention induit une croissance des axones et/ou des dendrites et/ou la synaptogénèse. Selon l'invention, la protéine d'adhésion peut être fixée directement sur la surface (5) ou via un liant intermédiaire fixé sur ladite surface (5). Selon l'invention, la fixation directe de la protéine d'adhésion sur la surface (5) peut être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par adsorption, par greffage chimique, électrochimique ou thermique. Selon l'invention, le liant intermédiaire peut être choisi parmi une espèce chimique réactive permettant d'établir une liaison covalente, par exemple la benzophénone, une fonction acide, amine ou thiol, les silanes, par exemple les alkyls trichlorosilanes, et/ou une liaison non covalente, par exemple le nickel-acide nitrîlotriacétique (NTA), une protéine, par exemple la biotine, la streptavidine, le glutathion, un anticorps par exemple anti-Fc, anti-GFP, anti-RFP, anti-HA, anti-myc, anti-His, anti-GST, une espèce chargée par exemple la poly-D-lysine ou la poly-ornithine, un polysaccharide. Selon l'invention, la fixation du liant sur la surface (5) peut être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par trempage de la surface dans une solution comprenant ledit liant. Par exemple lorsque le liant est un anticorps, le procédé de fixation peut être par exemple un procédé comprenant une étape de trempage de la surface (5) dans une solution d'anticorps et rinçage en milieu liquide. Selon l'invention l'application des composés cytophobes peut être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par dépôt en phase liquide, par exemple par tournette, trempage, aspersion, ou dépôt chimique en phase vapeur, par exemple par plasma ou sous atmosphère contrôlée) ou une combinaison des deux. Avantageusement lorsque le liant est la polylysine, celle-ci permet un attachement optimal des neurones et l'extension des neurites. 14 Avantageusement, lorsque la protéine d'adhésion est une protéine recombinante, celle-ci peut interagir avec la surface (5) et/ou avec un liant fixé sur la surface (5) permettant ainsi d'augmenter la quantité de protéines d'adhésion fixées. Par exemple, lorsque le liant est un anticorps, celui-ci peut être spécifique de la protéine d'adhésion. Par exemple, lorsque la protéine est une protéine recombinante telle que définie précédemment, l'anticorps peut être spécifique de l'étiquette de ladite protéine recombinante. Avantageusement, lorsque le liant est un anticorps, son site 1 o d'interaction avec la protéine adhésive peut être tel qu'il puisse permettre d'orienter l'ectodomaine de la protéine adhésive de telle façon que la partie réactive soit disponible pour l'adhésion cellulaire. Selon l'invention, les îlots (7) peuvent être déposés sur la surface (5) par une méthode choisie parmi la photolithographie, la dip-pen 15 nanolithographie, la lithographie par faisceau, l'impression par jet d'encre, l'impression par microcontact. Selon l'invention, les îlots (7) ont un diamètre de 0,2 à 2,5 pm, de 0,2 à 2 pm, de 0,3 à 150 pm. Selon l'invention, l'espacement entre les îlots est de 0,5 à 10 pm, 1 20 à9pm,3à7pm. Avantageusement, le diamètre des îlots permet la fixation des cellules neuronales et permet de former des points d'attachement entre, par exemple le corps cellulaire, les axones ou les dendrites et la protéine d'adhésion immobilisée sur les îlots. 25 La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un support (1) de culture de cellules neuronales comprenant une étape de dépôt sur une surface (5) d'un substrat d'îlots (7) d'adhésion de cellules neuronales, lesdits îlots (7) ayant un diamètre 0,2 à 2,5 pm, de 0,2 à 2 pm, de 0,3 à 150 pm et étant espacés entre eux de 0,5 à 10 pm, 1 30 à9pm,3à7pm. Les cellules neuronales sont telles que définies précédemment. 15 Le substrat utilisé dans le procédé de l'invention correspond au substrat défini précédemment. Les protéines d'adhésion utilisées dans le procédé de l'invention correspondent aux protéines définies précédemment. Selon l'invention, le procédé peut comprendre en outre une étape de revêtement d'un composé cytophobe. Selon l'invention, l'étape de revêtement du composé cytophobe peut être réalisée préalablement à l'étape de dépôt des îlots d'adhésion. Selon l'invention, le composé cytophobe utilisé dans le procédé est 1 o tel que défini précédemment. Selon l'invention, le procédé peut comprendre une étape de revêtement de la surface (5) avec un liant. L'étape de revêtement de la surface (5) avec un liant peut être réalisée préalablement à l'étape de dépôt des îlots d'adhésion. 15 Selon l'invention, le liant utilisé dans le procédé est tel que défini précédemment. La présente invention a également pour objet l'utilisation du support (1) pour la culture de cellules neuronales. La présente invention a également pour objet l'utilisation du support 20 (1) dans une méthode d'analyse quantitative et/ou qualitative de cellules neuronales. En particulier, le support de la présente invention peut être avantageusement utilisé afin d'analyser les effets de molécules chimiques sur la croissance des neurites, par exemple sur le nombre, la taille, la 25 géométrie, les branchements. Le support de la présente invention peut être avantageusement utilisé afin d'étudier les effets de molécules chimiques sur la formation, la structure, le développement et la migration du cône de croissance axonal. En particulier, le support de la présente invention peut être 30 avantageusement utilisé pour analyser les effets de molécules chimiques 16 sur, par exemple, la formation, le nombre, la structure et/ou la fonction des hémisynapses pré-synaptiques ou post-synaptiques. La présente invention a également pour objet l'utilisation du support (1) dans une méthode d'analyse quantitative et/ou qualitative de la synaptogénèse de cellules neuronales. En particulier, le support de la présente invention peut être avantageusement utilisé pour étudier, par exemple, la formation, le nombre, la structure et/ou la fonction des hémisynapses pré-synaptiques ou post-synaptiques. 1 o En outre, le support de la présente invention peut être avantageusement utilisé pour analyser et quantifier les effets de molécules chimiques sur, par exemple, la synaptogénèse de cellules neuronales. La présente invention a également pour objet l'utilisation du support (1) dans des méthodes de criblage. 15 Le dispositif de l'invention permet avantageusement de cultiver des cellules neuronales et de maintenir ces cellules en culture pendant un temps suffisant pour permettre leur développement. Par exemple le dispositif de l'invention permet le développement de synapses. En outre, durant la totalité du temps de culture, les protéines d'adhésion fixées sur 20 les îlots conservent avantageusement leurs fonctions adhésives, permettant, par exemple et avantageusement l'expression des contre-récepteurs endogènes dans les neurones, par exemple la N-cadhérine endogène dans les axones et dendrites, les neuroligines endogènes dans les dendrites, et les neurexines endogènes dans les axones. 25 D'autres avantages pourront encore apparaître à l'homme du métier à la lecture des exemples ci-dessous, illustrés par les figures annexées, donnés à titre illustratif. Brève description des figures 30 - La Figure 1 représente un support de culture (1) comprenant un substrat (3), une surface cytophobe (5), et des îlots adhésifs (7). 17 - La Figure 2 représente un support de culture comprenant un réseau hexagonal de micro-îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc sur une surface partout ailleurs cytophobe. Le greffage de la neurexine-1 R-Fc sur les îlots initialement recouverts de polylysine a été assuré par un anticorps anti-Fc. Les neurones exprimant la neuroligine-1 développent des compartiments post-synaptiques spécifiquement sur ces îlots. Le schéma en coupe d'une post-synapse individuelle formé sur un îlot de recouvert de neurexine est indiqué sur la droite. - La Figure 3 représente des images de fluorescence de neurones hippocampiques dissociés, issus de rats embryonnaires, en culture sur des substrats à micro-îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc. Les neurones ont été déposés sur ces substrats, transfectés au bout de 4 jours avec la neuroligine-1-HA ou l'EGFP, et cultivés au total pendant 8 jours. (a) Image d'un neurone exprimant la neuroligine-1-HA, immuno-marqué avec un anticorps anti-HA. (b) Image d'un neurone transfecté avec de la EGFP. Les îlots ont été revêtus d'un anticorps anti-huFc conjugué au fluorophore Cy5 (aHuFc-Cy5), pour une visualisation des îlots (images correspondantes à droite). Les images montrent clairement une arborescence géométrique régulière des neurones exprimant la neuroligine-1 et l'accumulation de neuroligine-1 sur les îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc, et l'absence de ces réactions chez les neurones exprimant l'EGFP. (c) Images a plus fort grossissement de réseaux de dendrites issus de neurones transfectés avec la neuroligine-1, montrant le développement de structures filopodiales indiquées par des flèches blanches ressemblant à des épines dendritiques, dont l'extrémité forme des contacts spécifiques avec les îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc (droite). - La Figure 4 représente des images de fluorescence d'axones et dendrites en fonction du support utilisé. La figure 4 (a) représente des photographies d'un neurone exprimant neuroligine-1-HA, en développement sur le substrat recouvert de neurexine-1 R-Fc. Le neurone 18 transfecté a été visualisé par immuno-coloration de l'épitope HA avec des anticorps primaires anti-HA et des anticorps secondaires conjugués au fluorophore Alexa488. En particulier, cette photographie représente la morphologie structurée des neurones hippocampiques de rat (DIV 8) cultivés sur des substrats à micro-îlots. La Figure 4 (b) représente des photographies d'un neurone exprimant l'EGFP, en développement sur un substrat recouvert de neurexine-1 R-Fc. Les panneaux de droite des figures 4 a et 4 b comprennent des agrandissements pris dans les zones axonales et dendritiques mettant en évidence la morphologie des neurites dans chaque état. La Figure 4 (c) est un diagramme en bâton représentant en ordonnée le pourcentage d'îlots occupés par les axones ou les dendrites sur-exprimant la neuroligine-1-HA, en développement sur les substrats recouvert de neurexine-1 R-Fc (Nrxl R-Fc + Nlgn-1, 9 cellules, Dendrite: n = 595 îlots; axone: n = 187 îlots) et pour les neurones exprimant l'EGFP, en développement sur les substrats recouvert de Nrxl R-Fc (contrôle; 8 cellules, dendrites: n = 202 îlots; axone: n = 148 îlots). - La Figure 5 représente des images de fluorescence d'axones et explicite la méthode de quantification des facteurs d'enrichissement des protéines synaptiques Neuroligine-1 et PSD-95 au niveau des micro- patterns. L'image en (a) représente une région dendritique d'un neurone exprimant la neuroligine-1-HA et la PSD-95:EGFP cultivé sur un substrat recouvert de Nrxl R-Fc. L'image correspondante en (b) représente les ilots recouverts au préalable d'anticorps fluorescents ahuFc-Cy5. L'image en (c) représente les îlots détectés (cercles en pointillés), qui sont ensuite transférés sur l'image de PSD-95:EGFP. Les îlots qui ne sont pas recouverts avec des dendrites (cercles pleins) ont été éliminés de la quantification. L'image en (d) représente les contours des îlots restants (cercles en pointillés), transférés sur l'image PSD-95:EGFP, où le contour du neurite est déterminé par une fonction de seuil (en gris). L'indice d'enrichissement est calculé en mesurant l'intensité de fluorescence dans chaque ilot (cercles), et divisé par l'intensité moyenne mesurée à partir de zones dendritiques situées à l'extérieur des micro-patterns (gris). - La Figure 6 représente les résultats de la quantification des facteurs d'enrichissement des protéines synaptiques au niveau des micro- patterns. Le panneau (a) représente des photographies de cellules montrant le recrutement de la Neuroligine-1 (haut) et de la PSD-95 : EGFP (milieu) au niveau de micro-patterns recouverts de neurexine-1 R-Fc (bas). Les panneaux (b) et (c) sont des graphiques représentant l'enrichissement de protéines post-synaptiques (neuroligines-1-HA; PSD-95 : EGFP ou PSD-95 endogène). L'abscisse correspond à l'index d'enrichissement qui est un nombre sans dimension normalisé à 1, en divisant par le niveau de fluorescence au niveau des îlots par un niveau de référence sur des régions témoins. L'enrichissement a été quantitativement déterminé sur les îlots en utilisant 3 cultures différentes de neurones d'hippocampe suivant la procédure décrite en Figure 5. La distribution cumulative de l'indice d'enrichissement des neuroligines-1-HA (en b) ou des PSD-95 : EGFP et PSD-95 endogène (en c) est indiquée sur les graphiques. L'indice d'enrichissement a été calculé pour chaque protéine dans les conditions suivantes: substrats recouvert de neurexine-1 R-Fc et neurones exprimant la neuroligine-1-HA (Nrx-Fc + Nlgn-1 (courbe trait plein); substrats recouvert de Fc humain et neurones exprimant la neuroligine-1-HA (huFc + Nlgn-1 (courbe traits espacés) ou substrats recouvert de neurexine-1 R-Fc et neurones sur-exprimant la EGFP (Nrx-Fc + EGFP (courbe en pointillés). Une valeur d'indice d'enrichissement de 1 indique qu'il n'y a pas de recrutement particulier de la protéine étudiée. - La Figure 7 représente des photographies prises au cours du temps de cellules neuronales exprimant la neuroligine-1 et la PSD-95:EGFP, en culture sur un substrat dont les îlots sont recouverts de neurexine-1 R-Fc. En particulier, cette figure représente les changements 3o de forme de filopodes dendritiques, visualisés par le signal de fluorescence de PSD-95:EGFP. Ces figures montrent les contacts entre la partie périphérique des filopodes dendritiques enrichie en PSD-95 (flèches), avec îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc (cercles en pointillés), événements précurseurs de la formation d'hémi-post-synapses. - La Figure 8 représente des photographies des flux transitoires de calcium induits par le décageage de glutamate. Des neurones de rat hippocampiques (DIV 7) en développement sur le substrat recouvert de neurexine-18.-Fc (a) et exprimant la neuroligine-1-HA et la PSD-95:mCherry (b) ont été marqués avec l'indicateur calcique Fluo-4, pour observer des changements intracellulaires de calcium (c) et ont été incubés dans une solution contenant du glutamate cagé (4-methoxy-7-nitroindolinyl-caged I-glutamate). Le faisceau laser bi-photon permettant le décageage est focalisé au voisinage d'un îlot (flèche). Il est noté que l'augmentation du signal de Fluo-4 à partir de l'emplacement du décageage se propage dans les dendrites au cours du temps (Panneau c). Le panneau (d) représente un graphique montrant différentes réponses calciques, normalisées à un niveau de référence (ordonnée) en fonction du temps en secondes (abscisse). Ces réponses ont été mesurées au niveau de l'îlot le plus proche de l'emplacement du décageage de glutamate (courbe noire), ou sur les îlots voisins (courbes en pointillés), comme indiqué sur l'image PSD-95:mCherry (îlots notés 1, 2, et 3 respectivement). - La Figure 9 représente des images de fluorescence de neurones hippocampiques dissociés, issus de rats embryonnaires, en culture sur des substrats à micro-îlots recouverts de N-cadhérine-Fc (panneaux du haut : Substrat N-cadhérine-Fc) ou de la molécule témoin Fc (panneaux du bas : Substrat Hu -Fc). Les neurones ont été déposés sur ces substrats et cultivés pendant 8 jours. Les panneaux de gauche montrent des images de neurones marqués avec la molécule phalloidine-Bodipy, pour colorer les filaments d'actine. Les images correspondantes à droite (anti-humain Fc Cy5) montrent les îlots revêtus d'un anticorps anti- huFc conjugué au fluorophore Cy5 (aHuFc-Cy5). Ces images montrent clairement que la croissance des neurites et leur orientation suivent les lignes définies par les îlots recouverts de N-cadhérine-Fc, ce qui n'est pas le cas pour les neurones cultivés sur les micro-patterns recouverts de Fc, dont les neurites poussent mal et dans des directions aléatoires. La Figure 9c représente l'image à plus fort grossissement d'un cône de croissance coloré pour les filaments d'actine avec la molécule phalloidine-Bodipy, qui montre l'accumulation d'actine au niveau des adhésions avec les îlots recouverts de N-cadhérine-Fc (flèches et cercles). Le panneau de droite représente l'image correspondante des îlots de N-cadhérine-Fc. - La Figure 10 a et b représente des images de fluorescence de neurones hippocampiques dissociés, issus de rats embryonnaires, en culture sur des substrats à micro-îlots recouverts de N-cadhérine-Fc (Substrat N-cadhérine-Fc). Les neurones ont été déposés sur ces substrats, transfectés au bout de 4 jours avec la protéine fluorescente rouge (RFP) (a) ou la N-cadhérine-RFP (b), et cultivés au total pendant 8 jours. Les images correspondantes des îlots revêtus d'un anticorps antihuFc conjugué au fluorophore Cy5 (aHuFc-Cy5), sont présentées dans les panneaux de droite. Ces images montrent clairement l'enrichissement de la N-cadhérine-RFP, qui est le récepteur membranaire du ligand N- cadhérine-Fc, mais pas de la RFP, sur les îlots recouverts de N-cadhérine-Fc (flèches). La Figure 10 (c) est un diagramme en bâton représentant en ordonnée l'index d'enrichissement de la RFP et de la N-cadhérine-RFP sur les îlots recouverts de N-cadhérine-Fc. EXEMPLES Exemple 1 : Fabrication du support de culture cellulaire Les substrats à îlots Les matrices d'ilots hydrophiles de 0,5 à 2 pm et séparés de 3 à 6 pm dans un environnement cytophobe ont été obtenues de CYTOO sur lamelles de verre de 2x2cm2 et de 170pm d'épaisseur (Produits à façon, CYTOOchips Custom, référence catalogue 10-950-00). Les substrats ont été ensuite traités avec de la Poly(L-lysine) PLL (40 pg/ml ; Sigma P2636-1G) qui a été adsorbée sur les points hydrophiles. Les substrats ont été ensuite séchés et stockés à 4°C. Production et purification de la neurexine-1 R-Fc Le protocole de production de la neurexine-1 R-Fc a été publié précédemment (Heine, M., Thoumine, O., Mondin, M., Tessier, B., Giannone, G. & Choquet, D. Activity-independent and subunit-specific recruitment of functional AMPA receptors at neurexin/neuroligin contacts. Proc Nat/ Acad Sci U S A 105, 20947-52 (2008). [34]). Le plasmide pcDNA neomycin contenant le gène codant pour la protéine neurexine-1 R sans le site d'épissage alternatif S4, fusionné en C-terminal avec la séquence codant pour le fragment constant des IgG humain (Fc) (Scheiffele, P., Fan, J., Choih, J., Fetter, R. & Serafini, T. Neuroligin expressed in nonneuronal cells triggers presynaptic development in contacting axons. Ce// 101, 657-69. (2000). [35]) fournit par P. Scheiffele (Biozentrum, Bâle, CH). Ce plasmide a été sous-cloné entre les sites Hindlll/Xhol dans le vecteur pcDNAhygro(+). Des cellules HEK293 (5106 cellules) ont été électroporées (Biorad Pulser Xcell) avec 30 à 50 pg de ce plasmide, puis cultivées dans du milieu DMEM High glucose (DMEMNA0500, Midimed) contenant 10% de sérum de veau foetal (SVFBRE500, Midimed), 1 mM pyruvate de Sodium MEM (11360039, Fisher Scientific), 1% de complément GlutaMAX (marque de commerce) I (35050038, Fisher Scientific) sans antibiotique pendant 36 h, puis supplémenté avec 0,5 mg/mL d'hygromycin B (10687-010, Fisher Scientific) pour sélectionner un clone stable exprimant la neurexine-1 R-Fc (10 jours). Les cellules ont été cultivées sur supports recouverts de Poly-L-lysine hydrobromide (1 mg/mi, P2636-1G, Sigma-Aldrich) pendant 3 mois dans du Milieu AIM V (marque déposée) (31035-025, Fisher Scientific) supplémenté avec 0,5 mg/mL d'hygromycine B. 60 mL de milieu conditionné étaient prélevés 2 fois par semaine, puis congelé à -20°C. L'ensemble des milieux collectés a été mélangé, filtré (0,2 pm), traité avec du DTT 10 mM (DL-dithiothreitol, D9779-10G, Sigma) et le pH a été ajusté à 7. Grâce à une pompe péristatique, ce mélange est passé sur une colonne de protéine G (HiTrap Protein G HP, 17-0407-03, GE Healthcare) préalablement équilibrée avec du phosphate de sodium 20 mM pH=7. L'élution de la protéine a été effectuée avec de la Glycine (Sigma G-8898) 0,1 M pH = 2,7, et l'éluât a été collecté par fractions de l ml dans des tubes contenant du tampon Tris (Trizma Base, Sigma T6066) 1 M, pH = 9 ajusté avec HCI. La quantification de la concentration en protéine dans ces fractions est réalisée par un dosage BCA (W9981 L, Fisher Scientific). La protéine est conservée à -80°C en aliquotes de 20-50 pl. De façon alternative, les protéines d'adhésion recombinantes sont achetées chez le fabricant R&D Systems : N-cadhérine-Fc (6626-NC-050), neurexinel a-Fc (4485-NX-050), neurexine-1 R-Fc (5268-NX-050), neuroligine-1-6His (4340-NL-050), neuroligine-2-6His (5645-NL-050), et LRRTM-1-6His (4897-LR-050), LRRTM-3-6His (4898-LR-050), LRRTM-4-6His (5377-LR-050). Recouvrement des substrats comprenant des îlots Un jour avant de déposer les cellules, les substrats ont été traités avec des anticorps de chèvre anti-Fc humain (Jackson ImmunoResearch, réf. 109-005-098) conjugués au fluorophore Cy5 grâce à un kit de couplage (PA25001 GE Healthcare) et dilués dans du tampon borate (acide borique Merck ; 1001650500 ; 0,2 M, pH = 8,5), à une concentration finale de 0,023 mg/ml. Avant l'incubation, les anticorps dilués ont été centrifugés pendant 10 min à 14'000 tours par minute, à 4°C. Chaque lamelle obtenue a été retournée sur 200 pl de cette solution d'anticorps sur du parafilm (Dutscher, 090998) préalablement stérilisé pendant 1 h avec une lampe UV (365 nm) sous une hotte à flux laminaire (TELSTAR, AV-100), et incubée pendant 4 à 5 h à 23°C pour assurer une répartition uniforme des anticorps sur les micro-patterns. Par la suite, les substrats ont été soigneusement lavés avec du tampon borate, puis ont été incubés à 4°C pendant la toute nuit avec 100 pl de solution de neurexine-1 R-Fc purifiée, de N-cadhérine-Fc purifiée (R&D systems, 1388-NC-050) ou de Fc humain (Jackson Immunoresearch, réf. 009-000-008) utilisé comme témoin, toutes les protéines étant diluées à 0,04 mg/mi dans le tampon borate. Ces solutions de protéines ont préalablement été centrifugées pendant 10 min à 14 000 tours par minute, à 4°C. Le jour suivant, les substrats ont été placés dans une plaque de 6 puits, lavés 3 fois avec 1 ml de tampon borate et une fois avec 1 ml de milieu minimum essentiel (MEM) (21430-020, Gibco/Invitrogen) complémenté avec 10% de sérum de cheval (16050-122, Gibco/Invitrogen) et laissé dans 2,5 ml de MEM complémenté avec 10% de sérum de cheval pendant 1 à 2 heures dans un incubateur à 37°C et 5% de CO2 (Heraeus, HERACeII 150). Exemple 2 : Culture de cellules neuronales avec le support de l'invention et étude du développement des cellules cultivées Dans les exemples suivants, les procédés et matériaux utilisés sont ceux décrits ci-dessous Culture cellulaire et transfection Des neurones dissociés de l'hippocampe à partir d'embryons de rat E18 ont été étalés sur des substrats (100 000 cellules/substrat). Après 4 à 5 heures, les substrats ont été soigneusement lavés avec un milieu Neurobasal (NB) (Gibco, 12348-017) supplémenté avec du B27 (Gibco, 17504-044) et L-Glutamine (GIu200100, MidiMed) à 37°C pour éliminer les cellules non fixées, puis incubées dans 2,5 ml de ce même milieu pendant 8 à 10 jours. Au bout de trois jours Les neurones ont été transfectés avec les plasmides codant pour Neuroligine-1-HA (fournit par P. Scheiffele), PSD-95 :EGFP (fournit par S ; Okabe) ou du vecteur EGFP (Qiagen), en utilisant le kit Effectene (Qiagen, 301427), selon les instructions du fabricant, en utilisant un total de 2 µg d'ADN par puits. Pour les cotransfections de Neuroligine-1-HA et EGFP ou de Neuroligine-1-HA et PSD-95:EGFP, les plasmides ont été utilisés dans un rapport de 2:1. Immuno-marquage Pour visualiser le recrutement de neuroligine-1 à la surface des neurones, les cultures transfectées avec la Neuroligine-1-HA ont été fixées à 37°C dans une solution de tampon phosphate salin (PBS) (Euromedex ET330) complémenté avec 4% de paraformaldéhyde (VWR 28794.295,) et 4% de saccharose (Fluka 84097) pendant 10 min, et les sites restant actifs ont été saturés avec 1 ml d'une solution 50 mM de NH4CI dans du PBS pendant 15 min. Les liaisons non spécifiques ont été bloquées avec 1 ml de PBS contenant 1% de sérum albumine de bovin (Sigma ; A3059). Puis, les neurones ont été colorés avec un anticorps de rat anti-HA dilué 1 :400 dans du tampon phosphate salin (PBS) (Roche, 11867423001) suivi par un anticorps de chèvre anti-rat conjugué à Alexa568 (Invitrogen A11077 ; 2 mg/ml) dilué à 1:800 dans le PBS pendant 30 min à 23°C. Pour marquer les protéines PSD-95 endogènes, les cellules ont été fixées et perméabilisées dans 0,1% de Triton X 100 (T9284, Sigma) dans du PBS pendant 5 min. Les liaisons non spécifiques ont été bloquées avec 1 ml de PBS contenant 1% de BSA. Les neurones ont été marqués avec un anticorps de souris anti-PSD-95 (Neuromab 75-028, 1 :400) suivi par des anticorps de chèvre anti-souris conjugués au fluorophore Alexa568 (2 mg/ml dilution 1:800, Invitrogen A11004). Pour marquer les filaments d'actine, les cellules ont été fixées et perméabilisées dans 0,1% de Triton X 100 (T9284, Sigma) dans du PBS pendant 5 min. Les liaisons non spécifiques ont été bloquées avec 1 ml de PBS contenant 1% de BSA, 3o puis les neurones ont été traités avec la phallicidine-Bodipy (marque déposée) FL (Molecular Probes, Invitrogen, B607) diluée 1 :100 dans le PBS. Les lamelles ont été ensuite montées sur des lames de verre (Waldemar Knittel, Braunschweig, Allemagne) avec une goutte de Mowiol (Calbiochem) et scellées avec du vernis (Cochon). Analyse des imaqes Les immuno-marquages ont été visualisés sur un microscope à épifluorescence droit de type Leica DM R (Leica Microsystems, Wetzlar, Allemagne) équipé d'un objectif 63x/1,32 NA et un jeu de filtres Chroma Technology (Bellows Falls, VT, USA) pour l'EGFP: excitation : S490/20 nm, émission : S528/38 nm , dichroïque: 86100bs; le TRITC: excitation : S555/28 nm, émission : S617/73, dichroïque: 101848; le Cy5: excitation : S635/20, émission : S685/40 nm, dichroïque: 101848. Les images ont été acquises avec une caméra CCD (HQ Coolsnap, Roper Scientific, Evry, France), en utilisant le logiciel Metamorph (Universal Imaging Corp.) Les facteurs d'enrichissement de Neuroligine-1 et de PSD-95 ont été mesurés sur 3 régions dendritiques choisies au hasard sur chaque neurone et ont été calculés en utilisant un programme automatique écrit dans le logiciel Metamorph (Universal Imaging Corp), et une procédure explicitée dans la figure 5. Décaqeaqe de qlutamate Les neurones d'hippocampe dissociés transfectés avec la Neuroligine-1-HA et la PSD-95:mCherry, et qui ont poussé pendant 7 à 8 jours sur les substrats comprenant des îlots recouverts de neurexine-113- Fc, ont été marqués avec 2,5 pM de Fluo-4-AM (Invitrogen ; F23917) pendant 5 min dans un milieu de culture Neurobasal (NB) (Gibco, 12348-017) complété avec du B27 (Gibco, 17504-044) et L-Glutamine (GIu200100, MidiMed) puis placé dans 400 pl de Tyrode (30 mM de glucose, 120 mM NaCl, 5 mM de KCI, 0,1 mM MgCl2, 2 mM de CaCl2, 25 mM d'HEPES (Sigma; glucose : G6152, NaCl : S7653, KCI: P4504, MgCl2: M8266, CaCl2: C7902, HEPES: H4034) complémenté avec 5 mM de 4-méthoxy-7-nitroindolinyl-cage L-glutamate (MNI-glu) (Tocris, 1490), et 1 pM TTX (Ascent Scientific, ASC-055) pour éviter la génération d'éventuels potentiels d'action. La chambre d'observation a été placée sur un microscope confocal à balayage laser (TCS SP5; Leica) thermostatée à 37°C et équipé d'un laser pulsé bi-photon (Mai Tai; Spectra-Physics) réglé à 750 nm. Pour les enregistrements de fluorescence, une zone de 100 x 100 pm a été balayée à 700 Hz par un laser Argon à 488 nm et la fluorescence a été recueillie entre 500 et 530 nm par un photomultiplicateur, en utilisant un objectif à huile HCX PL APO CS 63X/1.32 NA et un iris ouvert à trois fois le disque d'Airy (180 µm). Après l'enregistrement d'une ligne de base, une impulsion de lumière bi-photon d'une durée de 10 ms correspondant à un balayage d'une zone restreinte de 2 pm de diamètre, à proximité d'un ilot, a été imposée pour décager le glutamate cagé. Les signaux de fluorescence de Fluo-4 ont alors été enregistrés pendant 1 minute. Pour représenter la réponse calcique obtenue lors du décageage de MNI-glu, les valeurs d'intensité de fluorescence du fluo-4 à un endroit donné ont été normalisées à l'intensité moyenne de fluorescence obtenue avant l'impulsion lumineuse bi-photon. Imaqerie de cellules vivantes Les neurones primaires hippocampiques (DIV7) cultivés sur la neurexine-1 R-Fc recouvrant les micro-motifs et exprimant Nlgn-1 WT et PSD-95:EGFP ont été placés dans une chambre ouverte contenant un mélange 1:1 d'une solution de Tyrode et de milieu conditionné NB. Les cellules ont ensuite été observées sur un microscope inversé Leica 6000 DMI (Leica Microsystems, Wetzlar, Allemagne), équipé d'une caméra CCD (Coolsnap HQ2, Roper Scientific, Evry, France) et une boîte thermostatique (Life Imaging Services, Bâle, Suisse) fournissant 37°C et 5% de CO2. Des acquisitions sur des périodes de plusieurs heures ont été faites en utilisant un éclairage avec une lampe au mercure, un objectif HCX PL APO CS d'huile 63X 1,32 NA et des filtres interférentiels de la compagnie Chroma Technology (Bellows Falls, VT, USA), pour l'observation de la EGFP (excitation HQ 480/30 nm, dichroïque 86100bs, émission S528/38 nm) et de Cy5 (excitation HQ630/20 nm, dichroïque 101848, émission S685/40 nm). Des images de PSD-95:EGFP ont été enregistrées toutes les 10 min pendant 4 h, tandis que des images des motifs Cy5 ont été prises seulement deux fois, l'une avant et l'autre après l'acquisition. Résultats et discussion Les protéines d'adhésion transmembranaires, neurexines et neuroligines sont des acteurs clés dans la formation des synapses (Sudhof, T. C. Neuroligins and neurexins link synaptic function to cognitive disease. Nature 455, 903-11 (2008). [36]). Ces molécules forment un lien entre les membranes pré- et post-synaptiques par une reconnaissance de haute affinité entre leurs ectodomaines (Craig, A. M. & Kang, Y. Neurexinneuroligin signaling in synapse development. Curr Opin Neurobiol 17, 43-52 (2007). [41]). Lorsqu'on les présente à la surface de cellules hétérologues ou de microsphères, la neuroligine et la neurexine ont la capacité de générer respectivement des pré- et post-synapses fonctionnelles, lors de contacts avec des neurones primaires (Graf, E. R., Zhang, X., Jin, S. X., Linhoff, M. W. & Craig, A. M. Neurexins induce differentiation of GABA and glutamate postsynaptic specializations via neuroligins. Ce// 119, 1013-26 (2004). [34], Heine, M., Thoumine, O., Mondin, M., Tessier, B., Giannone, G. & Choquet, D. Activity-independent and subunit-specific recruitment of functional AMPA receptors at neurexin/neuroligin contacts. Proc Nat/ Acad Sci U S A 105, 20947-52 (2008). [35], Scheiffele, P., Fan, J., Choih, J., Fetter, R. & Serafini, T. Neuroligin expressed in nonneuronal cells triggers presynaptic development in contacting axons. Ce// 101, 657-69. (2000). [35], Sudhof, T. C. Neuroligins and neurexins link synaptic function to cognitive disease. Nature 455, 903-11 (2008). [36], Ko, J., Zhang, C., Arac, D., Boucard, A. A., Brunger, A. T. & Sudhof, T. C. Neuroligin-1 performs neurexindependent and neurexin-independent functions in synapse validation. Embo J 28, 3244-55 (2009). [37]). L'importance de la neurexine et de la neuroligine dans la fonction synaptique est encore soulignée par les phénotypes anormaux des modèles de souris « knock-out » (Chubykin, A. A., Atasoy, D., Etherton, M. R., Brose, N., Kavalali, E. T., Gibson, J. R. & Sudhof, T. C. Activity-Dependent Validation of Excitatory versus Inhibitory Synapses by Neuroligin-1 versus Neuroligin-2. Neuron 54, 919-31 (2007). [42] ; Missler, M., Zhang, W., Rohlmann, A., Kattenstroth, G., Hammer, R. E., Gottmann, K. & Sudhof, T. C. Alpha-neurexins couple Ca2+ channels to synaptic vesicle exocytosis. Nature 423, 939-48 (2003). [43] Varoqueaux, F., Aramuni, G., Rawson, R. L., Mohrmann, R., Missler, M., Gottmann, K., Zhang, W., Sudhof, T. C. & Brose, N. Neuroligins determine synapse maturation and function. Neuron 51, 741-54 (2006). [44]) Le présent exemple via l'utilisation du support de culture de l'invention a permis avantageusement de cultiver des cellules neuronales et un contrôle spatial de la formation de synapses à une résolution micrométrique, de part les propriétés d'adhésion du complexe synaptogène neurexine/neuroligine (Figures 1 et 2). La culture de neurones hippocampiques de rat sur des substrats possédant des îlots revêtus de neurexine purifiée a été réalisée et les cellules obtenues sont représentées sur les Figures 3 et 4. Les substrats à îlots possèdent un réseau régulier d'îlots activés chimiquement (1,5 pm de diamètre, séparés par 5 pm), entouré d'un fond non-adhésif. Les îlots ont été revêtus d'une neurexine-1[3 recombinante fusionnée avec le fragment constant des IgG humain, Fc (Nrxl R-Fc), ou de Fc pur utilisé en tant que molécule témoin. Le couplage a été fait via un anticorps secondaire anti-Fc marqué avec le fluorophore Cy5, permettant avantageusement à la fois la 30 bonne orientation de l'ectodomaine adhésif et la visualisation de la fluorescence des micro-îlots. Des neurones d'hippocampe dissociés ont été placés sur ces substrats et ont permis leurs développements pendant 7 à 10 jours. Les neurones ont été transfectées après 4 jours avec de la neuroligine-1 (Nlgn- 1), ou de la protéine fluorescente verte (EGFP) comme témoin. La reconnaissance entre la Nrx1 8.-Fc immobilisée et la neuroligine-1 exprimé dans les neurones à fortement affecté la morphologie cellulaire et limité la croissance en fonction de la géométrie et du positionnement des îlots tel que représenté sur la Figure 3. De façon surprenante et avantageuse, les dendrites des neurones exprimant la neuroligine-1 se sont propagés de façon préférentielle le long des lignes d'îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc et les ont envahis à un degré beaucoup plus élevé que les axones de ces mêmes cellules (Figure 4). Etude de la croissance des cellules neuronales et formation d'assemblaqes post-synaptiques Pour examiner la formation de post-synapses sur ces substrats, l'accumulation des protéines post-synaptiques neuroligine-1 et PSD-95, ou de la protéine témoin EFGP, sur des îlots recouverts de neurexine-1 R-Fc ou de Fc a été examinée pour chaque condition. Un indice d'enrichissement a été calculé en divisant l'intensité moyenne de fluorescence de la protéine donnée dans des zones dendritique de colocalisation avec des îlots revêtu de protéines, par l'intensité moyenne de fluorescence des zones dendritiques situé entre les îlots (Figure 5). Du fait que chaque neurone entre en contact avec des centaines de micro-îlots, les valeurs des échantillons statistiques permettant les comparaisons deviennent vite très élevées. La quantification présentée en Figure 6 montre que les deux protéines étaient significativement recrutées aux îlots recouverts de Nrx1 8.-Fc (Nlgn-1: 26 cellules, n=2608 îlots; NLGN-1 + PSD- 95:EGFP: 17 cellules, n=993 îlots). Le recrutement détecté était spécifique 31 de l'interaction neurexine/neuroligine (EGFP : 24 cellules, n = 1045 îlots; EGFP + PSD-95:mCherry : 7 cellules, n = 446 îlots) ou un revêtement des îlots avec du Fc au lieu de la Nrxl 8.-Fc (Nlgn-1 : 11 cellules, n = 608 îlots; Nlgn-1 + PSD-95:EGFP : 3 cellules, n = 158 îlots). La protéine endogène PSD-95 a également été significativement recrutée au niveau des îlots (15 cellules, n = 1482 îlots). Etude de la formation de synapses par les cellules neuronales en culture sur le substrat de l'invention 1 o Il a été observé des structures de type épines dendritiques montrant une accumulation de neuroligine-1 dans la partie périphérique des filopodes attachée au micro-pattern recouvert de neurexine-1 R-Fc (Figure 3c). Aussi, afin de mieux comprendre la dynamique de la formation des synapses, ce système a été combiné avec la vidéo-microscopie pour 15 imager en direct la fluorescence de la PSD-95 :EGFP. L'un des avantages de l'utilisation du substrat de culture de l'invention comprenant des îlots par rapport à des observations aléatoires de la formation des synapses est que l'on contrôle la position où la formation des synapses est attendue. Un point qui n'est pas encore clair dans la littérature est de savoir si les 20 synapses se forment entre les filopodes axonaux contactant les dendrites, ou entre les filopodes dendritiques contactant les axones. Cet exemple démontre clairement que les filopodes dendritiques, grâce un agrégat de la protéine d'échafaudage PSD-95 situé à l'extrémité du filopode, peuvent atteindre les micro-îlots de neurexine et établir un contact ferme dans les 3 25 heures (Figure 7). Ces complexes préformés contenant de la Neuroligine-1 et de la PSD-95, sont susceptibles de servir de précurseurs post-synaptiques prédéterminés pour l'établissement de nouvelles synapses excitatrices fonctionnelles. Cet exemple démontre clairement que le dispositif de l'invention 3o permet de cultiver et d'étudier les mécanismes physiologiques, par exemple du développement des synapses. 32 Dans un deuxième temps, il a été testé si les contacts neuronaux nouvellement formés sur les îlots de neurexine contenaient des récepteurs fonctionnels au glutamate, en utilisant la technique de décageage de glutamate et l'imagerie du calcium. Les neurones ont été transfectés avec la PSD-95:mCherry afin de visualiser les différenciations post-synaptiques et incubées avec un indicateur de calcium pénétrant dans les cellules (le Fluo-4). Lorsque le MNI-glutamate a été photo-libéré à proximité d'îlots de neurexine montrant une accumulation de PSD-95-mcherry, des flux 1 o calciques transitoires locaux et sélectifs ont été enregistrées (Figure 8), démontrant ainsi la présence de canaux fonctionnels des récepteurs du glutamate. Dans une étude précédente, en utilisant des billes recouvertes de neurexine-1 R-Fc, il a été montré que les flux calciques transitoires sont dus à canaux calciques voltage dépendants qui s'ouvrent grâce la 15 dépolarisation de la membrane induite par l'activation des récepteurs AMPA par le glutamate (Heine, M., Thoumine, O., Mondin, M., Tessier, B., Giannone, G. & Choquet, D. Activity-independent and subunit-specific recruitment of functional AMPA receptors at neurexin/neuroligin contacts. Proc Nat/ Acad Sci U S A 105, 20947-52 (2008). [34]). 20 Tel que démontré dans cet exemple, le dispositif de l'invention permet d'étudier la formation des synapses et la fonction synaptique avec une production élevée de données statistiques et reproductibles. En outre, le dispositif de l'invention peut être largement utilisé avec d'autres molécules synaptogènes, comme les neuroligines, par exemple pour 25 induire la formation de pré-synapses et/ou avec des protéines récemment identifiées comme les LRRTMs et les TrkC (Sudhof, T. C. Neuroligins and neurexins link synaptic function to cognitive disease. Nature 455, 903-11 (2008). [36], Linhoff, M. W., Lauren, J., Cassidy, R. M., Dobie, F. A., Takahashi, H., Nygaard, H. B., Airaksinen, M. S., Strittmatter, S. M. & 30 Craig, A. M. An unbiased expression screen for synaptogenic proteins identifies the LRRTM protein family as synaptic organizers. Neuron 61, 734-49 (2009). [38], Ko, J., Fuccillo, M. V., Malenka, R. C. & Sudhof, T. C. LRRTM2 Functions as a Neurexin Ligand in Promoting Excitatory Synapse Formation. Neuron 64, 791-798 (2009). [39], de Wit, J., Sylwestrak, E., O'Sullivan, M., Otto, S., Tiglio, K., Savas, J. N., Yates, J. R., Comoletti, D., Taylor, P. & Ghosh, A. LRRTM2 Interacts with Neurexinl and Regulates Excitatory Synapse Formation. Neuron 64, 799-806 (2009). [40], Takahashi, H., Arstikaitis, P., Prasad, T., Bartlett, T. E., Wang, Y. T., Murphy, T. H. & Craig, A. M. Postsynaptic TrkC and presynaptic PTPsigma function as a bidirectional excitatory synaptic organizing complex. Neuron 69, 287-303 (2011). [45]). En outre le dispositif de l'invention permet via l'utilisation de différentes protéines d'adhésion immobilisées au niveau des îlots, l'étude sélective de différents systèmes synaptiques, ou de protéines impliquées dans la croissance des axones et dendrites. Par exemple, lorsque la N- cadhérine-Fc a été déposée, une croissance importante des neurites a été observée dans des directions en relation avec la disposition des îlots, accompagnée d'une adhésion et d'une migration spécifique des cônes de croissance, ce qui n'était pas le cas pour des substrats recouverts de la molécule témoin Fc (Figure 9). De plus, les cellules transfectées avec N- cadhérine-RFP, mais pas les cellules transfectées avec la protéine témoin RFP, ont montré une accumulation locale de N-cadhérine-RFP sur les îlots recouverts de N-cadhérine-Fc (Figure 10). Ainsi, le dispositif de l'invention peut être utilisé dans des procédés dans lesquels des molécules sont criblées afin d'étudier leur effet sur la différenciation synaptique. II permet également de dépister de nouvelles cibles thérapeutiques pour des pathologies telles que l'autisme, la schizophrénie, et le retard mental lié au chromosome X chez l'homme, pathologies dans lesquelles des mutations des gènes codant pour les neuroligines et les neurexines semblent être impliquées ( Jamain, S., Quach, H., Betancur, C., Rastam, M., Colineaux, C., Gillberg, I. C., Soderstrom, H., Giros, B., Leboyer, M., Gillberg, C. & Bourgeron, T. 34 Mutations of the X-linked genes encoding neuroligins NLGN3 and NLGN4 are associated with autism. Nat Genet 34, 27-9 (2003). [46], Talebizadeh, Z., Lam, D. Y., Theodoro, M. F., Bittel, D. C., Lushington, G. H. & Butler, M. G. Novel splice isoforms for NLGN3 and NLGN4 with possible implications in autism. J Med Genet 43, e21 (2006). [47], Rujescu, D., Ingason, A., Cichon, S., Pietilainen, O. P., Barnes, M. R., Toulopoulou, T., Picchioni, M., Vassos, E., Ettinger, U., Bramon, E., Murray, R., Ruggeri, M., Tosato, S., Bonetto, C., Steinberg, S., Sigurdsson, E., Sigmundsson, T., Petursson, H., Gylfason, A., Olason, P. I., Hardarsson, G., Jonsdottir, G. A., Gustafsson, O., Fossdal, R., Giegling, I., Moller, H. J., Hartmann, A. M., Hoffmann, P., Crombie, C., Fraser, G., Walker, N., Lonnqvist, J., Suvisaari, J., Tuulio-Henriksson, A., Djurovic, S., Melle, I., Andreassen, O. A., Hansen, T., Werge, T., Kiemeney, L. A., Franke, B., Veltman, J., Buizer-Voskamp, J. E., Sabatti, C., Ophoff, R. A., Rietschel, M., Nothen, M. M., Stefansson, K., Peltonen, L., St Clair, D., Stefansson, H. & Collier, D. A. Disruption of the neurexin 1 gene is associated with schizophrenia. Hum Mol Genet 18, 988-96 (2009). [48]). Exemple 3 : Procédé de criblage de molécule sur des cultures de cellules neuronales avec le support de l'invention Les cellules et les substrats de culture sont obtenus selon le procédé décrit dans les exemples 1 et 2 précités. Après 4 jours de culture, les cellules neuronales cultivées sur les substrats recouverts de N-cadhérine-Fc (BD Transduction Laboratories (marque de commerce), ref 610921) sont mis en présence de peptides compétiteurs des interactions cadhérines, par exemple contenant les séquences HAV (1 mM) (Williams, E. J., Williams, G., Gour, B., Blaschuk, O. & Doherty, P. INP, a novel N-cadherin antagonist targeted to the amino acids that flank the HAV motif. Mol Cell Neurosci 15, 456-64 (2000). [49], Williams, E., Williams, G., Gour, B. J., Blaschuk, O. W. & Doherty, P. A novel family of cyclic peptide antagonists suggests that N-cadherin 35 specificity is determined by amino acids that flank the HAV motif. J Biol Chem 275, 4007-12 (2000). [50]), de fragments protéiques adhésifs issus des cadhérines, par exemple les domaines EC1-EC2 (Perret, E., Benoliel, A. M., Nassoy, P., Pierres, A., Delmas, V., Thiery, J. P., Bongrand, P. & Feracci, H. Fast dissociation kinetics between individual E-cadherin fragments revealed by flow chamber analysis. Embo J 21, 2537-46 (2002). [51], Perret, E., Leung, A., Feracci, H. & Evans, E. Trans-bonded pairs of E-cadherin exhibit a remarkable hierarchy of mechanical strengths. Proc Nat/ Acad Sci U S A 101, 16472-7 (2004). [52]) ou transfectés avec des siRNA dirigés contre les cadhérines (Paradis, S., Harrar, D. B., Lin, Y., Koon, A. C., Hauser, J. L., Griffith, E. C., Zhu, L., Brass, L. F., Chen, C. & Greenberg, M. E. An RNAi-based approach identifies molecules required for glutamatergic and GABAergic synapse development. Neuron 53, 217-32 (2007). [53]) ou les caténines (Bard, L., Boscher, C., Lambert, M., Mege, R. M., Choquet, D. & Thoumine, O. A molecular clutch between the actin flow and N-cadherin adhesions drives growth cone migration. J Neurosci 28, 5879-90 (2008). [25]) ou des molécules de cadhérines mutées (dans les domaines extracellulaires pour empêcher les interactions avec les contre-récepteurs cadhérines, ou dans les domaines intracellulaires pour empêcher la liaison avec les partenaires intracellulaires). L'effet de ces composés sur le développement des neurites et des synapses au bout de 8 jours de culture sera examiné et quantifié comme cela a été expliqué dans les Figures n° 5 et 6. Après 4 jours de culture, les cellules neuronales cultivés sur les substrats micro-patternés recouverts de neurexine-1 R-Fc sont mis en présence de protéines neurexines recombinantes (Scheiffele, P., Fan, J., Choih, J., Fetter, R. & Serafini, T. Neuroligin expressed in nonneuronal cells triggers presynaptic development in contacting axons. Ce// 101, 657-69. (2000). [35], Dean, C., Scholl, F. G., Choih, J., DeMaria, S., Berger, J., Isacoff, E. & Scheiffele, P. Neurexin mediates the assembly of presynaptic terminais. Nat Neurosci 6, 708-16. (2003). [54], Levinson, J. N., Chery, N., 36 Huang, K., Wong, T. P., Gerrow, K., Kang, R., Prange, O., Wang, Y. T. & El-Husseini, A. Neuroligins mediate excitatory and inhibitory synapse formation: involvement of PSD-95 and neurexin-1 beta in neuroligininduced synaptic specificity. J Biol Chem 280, 17312-9 (2005). [55]), de peptides cellule-perméants compétiteurs des interactions entre protéines au niveau post-synaptique (Sainlos, M., Tigaret, C., Poujol, C., Olivier, N. B., Bard, L., Breillat, C., Thiolon, K., Choquet, D. & Imperiali, B. Biomimetic divalent ligands for the acute disruption of synaptic AMPAR stabilization. Nat Chem Biol 7, 81-91 (2010). 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Après 4 jours de culture, les cellules neuronales cultivés sur les substrats recouverts de neuroligines ou de LRRTMs sont mis en présence de protéines neuroligines ou de LRRTMs recombinantes (Scheiffele, P., Fan, J., Choih, J., Fetter, R. & Serafini, T. Neuroligin expressed in nonneuronal cells triggers presynaptic development in contacting axons. Ce// 101, 657-69. (2000). [35], Dean, C., Scholl, F. G., Choih, J., DeMaria, S., Berger, J., Isacoff, E. & Scheiffele, P. Neurexin mediates the assembly of presynaptic terminais. Nat Neurosci 6, 708-16. (2003). [54], Levinson, J. N., Chery, N., Huang, K., Wong, T. P., Gerrow, K., Kang, R., Prange, O., 37 Wang, Y. T. & El-Husseini, A. Neuroligins mediate excitatory and inhibitory synapse formation: involvement of PSD-95 and neurexin-1 beta in neuroligin-induced synaptic specificity. J Biol Chem 280, 17312-9 (2005). [55]), de peptides cellule-perméants compétiteurs des interactions entre protéines au niveau pré-synaptique, ou transfectées avec des siRNA dirigés contre les neurexines ou des molécules de neurexines mutées (dans leurs domaines extracellulaires pour empêcher les interactions avec les neuroligines ou LRRTMs, ou dans les domaines intracellulaires pour empêcher la liaison avec les partenaires pré-synaptiques). L'effet de ces 1 o composés sur le développement des neurites et des synapses au bout de 8 jours de culture est examiné et quantifié comme cela est décrit dans les Figures n° 5 et 6. Les peptides et protéines sont utilisés à des concentrations 10 fois supérieures aux constantes de dissociation des interactions visées, c'est à 15 dire typiquement 1 pM pour les interactions cadhérines, 10 nM pour les interactions neurexines/neuroligines, et 5 pM pour les interactions intracellulaires au niveau des échafaudages pré- et post-synaptiques. Les siRNA sont utilisés à des concentrations de 0,5-2 pg/support en utilisant l'agent de transfection Lipofectamine 2000, suivant les recommandations 20 du fournisseur (Invitrogen). Alternativement, les substrats sont ensemencés avec des neurones issus de souris knock-out pour certains gènes, par exemple, les neurexines (Missler, M., Zhang, W., Rohlmann, A., Kattenstroth, G., Hammer, R. E., Gottmann, K. & Sudhof, T. C. Alpha-neurexins couple 25 Ca2+ channels to synaptic vesicle exocytosis. Nature 423, 939-48 (2003). [43]), les neuroligines (Varoqueaux, F., Aramuni, G., Rawson, R. L., Mohrmann, R., Missler, M., Gottmann, K., Zhang, W., Sudhof, T. C. & Brose, N. Neuroligins determine synapse maturation and function. Neuron 51, 741-54 (2006). [44]), les IgCAMs (Kamiguchi, H., Hlavin, M. L. & 30 Lemmon, V. Role of L1 in neural development: what the knockouts tell us. Mol Cell Neurosci 12, 48-55 (1998). [59]) ou les cadhérines (Suzuki, S. C., Furue, H., Koga, K., Jiang, N., Nohmi, M., Shimazaki, Y., Katoh-Fukui, Y., Yokoyama, M., Yoshimura, M. & Takeichi, M. Cadherin-8 is required for the first relay synapses to receive functional inputs from primary sensory afferents for cold sensation. J Neurosci 27, 3466-76 (2007). [60]), ou de souris mutée (« knock-in ») exprimant des protéines d'adhérence portant des mutations impliquées dans certaines pathologies telles l'autisme, la schizophrénie, ou le retard mental (Etherton, M. R., Tabuchi, K., Sharma, M., Ko, J. & Sudhof, T. C. An autism-associated point mutation in the neuroligin cytoplasmic tail selectively impairs AMPA receptor-mediated synaptic transmission in hippocampus. Embo J 30, 2908-19. [61], Tabuchi, K., Blundell, J., Etherton, M. R., Hammer, R. E., Liu, X., Powell, C. M. & Sudhof, T. C. A neuroligin-3 mutation implicated in autism increases inhibitory synaptic transmission in mice. Science 318, 71-6 (2007). [62]), et le développement d'hémi-synapses est étudié tel que décrit dans les Figures n° 5 et 6. 39 Listes des références 1. Folkman, J. & Moscona, A. Role of cell shape in growth control. Nature 273, 345-9 (1978). 2. Watt, F. M., Jordan, P. W. & O'Neill, C. H. Oeil shape controls terminal differentiation of human epidermal keratinocytes. Proc Nat/ Acad Sci U S A 85, 5576-80 (1988). 3. Thery, M., Racine, V., Pepin, A., Piel, M., Chen, Y., Sibarita, J. B. & Bornens, M. The extracellular matrix guides the orientation of the cell division axis. Nat Cell Biol7, 947-53 (2005). 4. Thery, M., Racine, V., Piel, M., Pepin, A., Dimitrov, A., Chen, Y., Sibarita, J. B. & Bornens, M. Anisotropy of cell adhesive microenvironment governs cell internai organization and orientation of polarity. Proc Nat/ Acad Sci USA 103, 19771-6 (2006). 5. Ireland, G. W., Dopping-Hepenstal, P. J., Jordan, P. W. & O'Neill, C. H. 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La présente invention se rapporte à dispositif de culture de cellules neuronales sur des substrats constitués d'îlots de taille micrométrique recouverts de molécules d'adhésion neuronales, sur un fond uniformément cytophobe. Ce système est couplé à une méthode d'analyse qualitative et/ou quantitative de la croissance des neurites et de la synaptogénèse desdites cellules neuronales, ainsi qu'à une méthode permettant le criblage de composés impliqués dans ces processus.
1. Support (1) de culture de cellules neuronales (c) comprenant un substrat (3) sur une surface (5) duquel sont disposés des îlots (7) de protéines d'adhésion desdites cellules neuronales choisies parmi les molécules d'adhérences de type immunoglobuline (IgCAM), les cadhérines, les neurexines, les neuroligines, et les protéines transmembranaires à domaine riche en leucine ou un mélange de celles-ci, lesdits îlots (7) ayant un diamètre de 0,2 à 2,5 pm et étant espacés entre eux de 0,500 à 10 pm. 2. Support selon la 1, dans lequel la surface (5) entre les îlots (7) est une surface cytophobe (9). 3. Support selon la 1 ou 2, dans lequel lesdites protéines d'adhésions sont fixées par liaison chimique, soit directement sur la surface (5), ou via un liant intermédiaire fixé sur ladite surface (5), ledit liant étant choisi parmi une espèce chimique réactive, une protéine, un polysaccharide, un anticorps, un polymère, une espèce chargée. 4. Support selon l'une quelconque selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la protéine d'adhésion des cellules neuronales est une protéine d'adhésion issue d'une membrane de cellules neuronales ou d'une membrane physiologique de cellules non-neuronales supportant une cellule neuronale. 5. Support selon l'une quelconque selon l'une quelconque des 3o 1 à 4 dans lequel la surface (5) est rendue cytophobe du fait d'un composé choisi parmi le polyéthylène 49 glycol, le poly(acétate de vinyle), le poly(2-hydroxyéthyl métacrylate, le polyacrylamide, le poly(N-vinyl-2-pyrrolidone), le poly(N-isopropyl acrylamide), les polymères anionique, les polymères phosphoryl choline, l'albumine, la caséine, l'acide hyaluronique, les liposchaccarides, les glycoprotéines, les phospholipides ou un mélange de ceux-ci. 6. Support selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les îlots (7) sont déposés sur la surface (5) par une 1 o méthode choisie parmi la photolithographie, la dip-pen nanolithographie, la lithographie par faisceau, l'impression par jet d'encre, l'impression par microcontact. 7. Support selon l'une quelconque des 1 à 6 15 comprenant des cellules neuronales sur les îlots (7). 8. Support selon la 7 dans lequel lesdites des cellules neuronales sont choisies dans le groupe comprenant des cellules neuronales issues du système nerveux d'un mammifère, oiseau, 20 batracien, ou mollusque, et/ou toute cellule issue d'une lignée cellulaire neuronale. 9. Support selon la 7 ou 8 dans lequel les cellules neuronales sont isolées du système nerveux de rongeurs, de 25 poulets, de batraciens, de mollusques. 1O.Support selon l'une quelconque des 7 à 9 dans lequel les cellules neuronales sont choisies parmi la lignée neuroblastome SH-SY5Y, la lignée PC12, la lignée de cellules 3o neuronales corticales (HCN-1), ou la lignée de neuroblastomes B104. 50 11. Procédé de fabrication d'un support selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant une étape de dépôt sur une surface (5) d'un substrat d'îlots (7) de protéines d'adhésion de cellules neuronales choisie parmi les molécules de type immunoglobulines (IgCAM), les cadhérines, les neurexines, les neuroligines, et les protéines transmembranaires à domaines riche en leucine ou un mélange de celles-ci, lesdits d'îlots (7) ayant un diamètre de 0,2 à 2,5 pm et étant espacés entre eux de 0,500 à 10 pm. 12. Procédé selon la 11, dans lequel le procédé comprend en outre une étape de revêtement un composé cytophobe choisi parmi le polyéthylène glycol, le poly(acétate de vinyle) le poly(2-hydroxyéthyl métacrylate, le polyacrylamide, le poly(N-vinyl-2-pyrrolidone), le poly(N-isopropyl acrylamide), les polymères anionique, les polymères phosphoryl choline, l'albumine, la caséine, l'acide hyaluronique, les liposchaccarides, les glycoprotéines, les phospholipides ou un mélange de ceux-ci, ladite étape de revêtement étant préalable à l'étape de dépôt des îlots de protéines d'adhésion. 13. Utilisation d'un support selon l'une quelconque des 1 à 10 pour la culture de cellules neuronales. 14. Utilisation d'un support selon l'une quelconque des 1 à 10 dans une méthode d'analyse qualitative et/ou quantitative de la croissance des neurites et de la synaptogénèse desdites cellules neuronales. 3015. Utilisation d'un support selon l'une quelconque des 1 à 10 dans une méthode de criblage.
C
C12,C07
C12M,C07K,C12N,C12Q
C12M 3,C07K 17,C12N 5,C12Q 1
C12M 3/00,C07K 17/00,C12M 3/04,C12N 5/02,C12N 5/079,C12Q 1/02
FR2982448
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D’IMAGE STEREOSCOPIQUE COMPRENANT UN OBJET INCRUSTE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
20,130,510
1. Domaine de l'invention. L'invention se rapporte au domaine du traitement d'image ou de vidéo et plus particulièrement au traitement d'images et/ou de vidéo à 3 dimensions (3D) comprenant un objet incrusté. L'invention se rapporte également au domaine de l'estimation de disparité et de l'interpolation d'image. 2. Etat de l'art. Selon l'état de la technique, il est connu d'ajouter de l'information à un flux vidéo d'images générées par capture à l'aide d'une caméra ou par synthèse d'images par ordinateur. L'information ajoutée correspond par exemple à un logo apparaissant dans une partie donnée des images du flux vidéo, à des sous-titres illustrant des échanges de paroles entre des personnage du flux vidéo, à du texte décrivant le contenu des images du flux vidéo ou encore au score d'un match. Ces informations sont généralement ajoutées en post-production par incrustation sur les images origines, c'est-à- dire sur les images générées à l'origine par capture à l'aide de la caméra ou pas synthèse d'images. Ces informations sont avantageusement incrustées de telle manière qu'elles soient visibles lorsque le flux vidéo est affiché sur un dispositif d'affichage, c'est-à-dire que l'information vidéo des pixels des images d'origine est modifiée par une information vidéo permettant d'afficher l'information à incruster. Dans le cas d'un flux vidéo d'images 3D, par exemple un flux vidéo d'images stéréoscopiques, chaque image stéréoscopique est composée d'une image gauche représentant la scène filmée ou synthétisée selon un premier point de vue et une image droite représentant la même scène mais filmée ou synthétisée selon un deuxième point de vue différent du premier, par exemple un deuxième point de vue décalé selon un axe horizontale de quelques centimètres (par exemple 6,5 cm) par rapport au premier point de vue. Lorsque de l'information doit être incrustée pour affichage dans l'image stéréoscopique, l'information est incrustée dans l'image droite et la même information est incrustée dans l'image gauche en remplaçant l'information vidéo des pixels d'origine des images gauche et droite par l'information vidéo permettant d'afficher l'information à incruster. De manière générale, l'information à incruster est ajoutée à l'image stéréoscopique de telle manière qu'elle soit affichée dans le plan de l'image lors du rendu de l'image stéréoscopique pour que cette information incrustée soit bien visible par tout spectateur. Pour ce faire, l'information à incruster est incrustée dans les images gauche et droite de l'image stéréoscopique avec une disparité nulle entre l'image gauche et l'image droite, c'est-à-dire que les pixels pour lesquels l'information vidéo est modifiée pour afficher l'information à incruster sont identiques dans l'image gauche et l'image, c'est-à-dire qu'ils ont les mêmes coordonnées dans chacune des images gauche et droite selon un référentiel commun à chaque image gauche et droite. Un des problèmes engendrés par une telle incrustation est que l'information incrustée peut remplacer des pixels dans chacune des images gauche et droite associés à un contenu vidéo, c'est-à-dire un objet de l'image stéréoscopique, dont la disparité est par exemple négative, c'est-à-dire dont la disparité est telle que l'objet sera affiché en premier plan lors du rendu de l'image stéréoscopique. En effet, lors du rendu de l'image stéréoscopique, l'information incrustée dont la disparité associée est nulle apparaîtra devant un objet dont la disparité associée est négative alors que si l'on s'attache purement et simplement aux disparités associées à l'information incrusté et à l'objet, l'objet devrait apparaître devant l'information incrustée. Ce problème engendre plus particulièrement des erreurs lorsque des processus d'estimation de disparité ou d'interpolation d'images sont appliqués à l'image stéréoscopique. Un tel conflit entre le contenu vidéo associé à l'information incrustée et la disparité associée est illustrée par la figure 2A. La figure 2A illustre un environnement 3D ou une scène 3D 2 vu depuis deux points de vue, c'est-à-dire un point de vue gauche L 22 et un point de vue droit R 23. L'environnement 3D 2 comprend avantageusement un premier objet 21 appartenant à l'environnement tel qu'il a été saisi par exemple à l'aide de deux caméras gauche et droite. L'environnement 3D 2 comprend également un deuxième objet 20 qui a été rajouté, c'est-à-dire incrusté, sur les images gauche et droite saisies par les caméras gauche et droite, par exemple incrusté en post-production. Le deuxième objet 20, dit objet incrusté dans le reste de la description, est positionné au point de convergence des points de vue gauche 22 et droit 23, ce qui revient à dire que la disparité associée à l'objet incrusté est nulle. Le premier objet 21 apparaît au premier plan devant l'objet incrusté, ce qui revient à dire que la disparité associée au premier 2 98244 8 3 objet 21 est négative ou que la profondeur du premier objet 21 est inférieure à la profondeur de l'objet incrusté 20. Les images gauche 220 et droite 230 illustrées à la figure 2 illustrent respectivement le point de vue gauche 22 et le point de vue droit 23 5 de l'environnement 3D 2 dans le cas où il y a cohérence entre la disparité associée à chacun des objets 20 et 21 et l'information vidéo (par exemple un niveau de gris codé sur 8 bits pour chaque couleur rouge R, vert G, bleu B) associée aux pixels de chacune des images 220 et 230. Comme cela apparaît clairement en regard des images gauche 220 et droite 230, la 10 représentation de l'objet incrusté 200 dans chacune des images gauche 220 et droite 230 apparaît bien derrière la représentation du premier objet 210 puisque la profondeur associée au premier objet est inférieure à celle associée à l'objet incrusté. Dans ce cas de figure, l'information vidéo associée à chacun des pixels des images gauche 220 et droite 230 15 correspond à l'information vidéo associée à l'objet ayant la plus petite profondeur, en l'occurrence l'information vidéo associée au premier objet 210 lorsque le premier objet occulte l'objet incrusté 200 et l'information vidéo associée à l'objet incrusté 200 lorsque ce dernier n'est pas occulté par le premier objet 210. Selon ce cas de figure, lors du rendu de l'image 20 stéréoscopique comprenant l'image gauche 220 et l'image droite 230 sur un dispositif d'affichage 3D, l'objet incrusté 20 sera occulté en partie par le premier objet 21. Selon cet exemple, il n'y aura pas de conflit entre les informations de disparité associées aux objets et les informations vidéos associées au mêmes objet mais cet exemple présente l'inconvénient que 25 l'objet incrusté sera partiellement occulté par le premier objet, ce qui peut s'avérer gênant sir l'objet incrusté à pour vocation d'être toujours visible par un spectateur regardant le dispositif d'affichage (par exemple lorsque l'objet incrusté correspond à un sous-titre, à un logo, à un score, etc.). Un problème de conflit apparaît si l'objet 20 est incrusté de façon 30 simple, par superposition au contenu des images, pour être toujours visible, et s'il est placé aux mêmes positions qu'auparavant dans les 2 images c'est-à-dire qu'il apparaît plus loin que l'objet 21. De ce fait, il apparaît devant l'objet 21 puisqu'il l'occulte, mais derrière cet objet du point de vue de la distance. 35 Les images gauche 221 et droite 231 illustrent quant à elles respectivement le point de vue gauche 22 et le point de vue droit 23 de l'environnement 3D 2. Selon ce cas de figure, il y a conflit entre les informations de disparité associées aux objets et les informations vidéos associées au mêmes objet. La profondeur associée à l'objet incrusté est supérieure à la profondeur associée au premier objet, la disparité associée à l'objet incrusté 20 étant nulle (comme cela apparaît clairement en regard des images 221 et 231 puisque la position de l'objet incrusté 200 est identique sur chacune de ces images, c'est-à-dire que la position des pixels associés à la représentation de l'objet incrusté 200 selon l'axe horizontal est identique dans les deux images, il n'y a aucun décalage spatial horizontal entre la représentation de l'objet incrusté 200 dans l'image gauche 221 et la représentation de l'objet incrusté 200 dans l'image droite 231) et la disparité associée au premier objet 21 étant négative nulle (comme cela apparaît clairement en regard des images 221 et 231 puisque la position du premier objet 210 est décalée selon l'axe horizontale entre l'image gauche 221 et l'image droite 231, c'est-à-dire que la position des pixels associés à la représentation du premier objet 210 selon l'axe horizontal n'est pas identique dans les deux images, le premier objet apparaissant plus à droite dans l'image gauche 221 que dans l'image droite 231). Concernant l'information vidéo associée aux pixels des images gauche et droite, il apparaît clairement que l'information vidéo associée aux pixels associés à l'objet incrusté 200 correspond à l'information vidéo associé à l'objet incrusté 200, sans prendre en compte l'information de disparité. L'objet incrusté apparaît ainsi en premier plan de chacune des image gauche 221 et droite 231 et occulte partiellement le premier objet. Lors du rendu de l'image stéréoscopique comprenant l'image gauche 221 et l'image droite 231, il y aura un défaut d'affichage puisque les informations de disparités associées au premier objet 21 et à l'objet incrusté 20 ne sont pas cohérentes avec les informations vidéos associées à ces mêmes objets. Un tel exemple de mise en oeuvre pose également des problèmes lorsque la disparité entre l'image gauche et l'image droite est estimée en se basant sur une comparaison des valeurs vidéos associées aux pixels de l'image gauche et aux pixels de l'image droite, l'objectif étant d'apparier tout pixel de l'image gauche à un pixel de l'image droite (ou inversement) pour en déduire le décalage spatial horizontal représentatif de la disparité entre deux pixels appariés. 3. Résumé de l'invention. L'invention a pour but de pallier au moins un de ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a notamment pour objectif de réduire les défauts d'affichage d'un objet incrusté dans une image stéréoscopique et de rendre cohérente l'information vidéo affichée avec l'information de disparité associée à l'objet incrusté. L'invention concerne un procédé de traitement d'une image stéréoscopique, l'image stéréoscopique comprenant une première image et une deuxième image, l'image stéréoscopique comprenant un objet incrusté, l'objet étant incrusté sur la première image et sur la deuxième image en modifiant le contenu vidéo initial des pixels de la première image et de la deuxième image associés à l'objet incrusté. Afin de réduire les défauts d'affichage de l'objet incrusté et d'apporter de la cohérence entre l'information vidéo et la profondeur associées à l'objet incrusté, le procédé comprend les étapes de : - détection de la position de l'objet incrusté dans la première image et dans la deuxième image, - estimation d'une information de disparité représentative de la disparité entre la première image et la deuxième image sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté, - détermination d'une valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de profondeur dans la au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté en fonction de l'information de disparité estimée, - assignation d'une profondeur à l'objet incrusté dont la valeur est inférieure à la valeur de profondeur minimale. Selon une caractéristique particulière, la détection de la position de l'objet incrusté est basée sur l'aspect stationnaire de l'objet incrusté sur un intervalle de temps déterminé. Avantageusement, la détection de la position de l'objet incrustée est basée sur au moins une propriété associée à l'objet incrusté. Selon une caractéristique spécifique, la au moins une propriété 30 associée à l'objet incrusté appartient à un ensemble de propriétés comprenant : - une couleur ; - une forme ; - un niveau de transparence ; 35 - un indice de position dans la première image et/ou la deuxième image. De manière avantageuse, le procédé comprend une étape de détermination des pixels de la première image occultés dans la deuxième image et des pixels de la deuxième image occultés dans la première image, l'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté étant réalisée si et seulement si la position des pixels occultés dans la première image et la deuxième image par rapport à la position de l'objet incrusté correspond à un modèle déterminé.. Selon une autre caractéristique, l'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté est réalisée par translation horizontale des pixels associés à l'objet incrusté dans au moins une des première et deuxièmes images, une information vidéo et une information de disparité étant associées aux pixels de la au moins une des première et deuxième images découverts par la translation horizontale des pixels associés à l'objet incrusté par interpolation spatiale des informations vidées et des informations de disparité associées aux pixels voisins des pixels découverts. L'invention concerne également un module de traitement d'une image stéréoscopique, l'image stéréoscopique comprenant une première image et une deuxième image, l'image stéréoscopique comprenant un objet incrusté, l'objet étant incrusté sur la première image et sur la deuxième image en modifiant le contenu vidéo initial des pixels de la première image et de la deuxième image associés à l'objet incrusté, le module comprenant : - des moyens de détection de la position de l'objet incrusté dans la première image et dans la deuxième image, - un estimateur de disparité pour estimer une information de disparité représentative de la disparité entre la première image et la deuxième image sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté, - des moyens de détermination d'une valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de profondeur dans la au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté en fonction de l'information de disparité estimée, - des moyens d'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté dont la valeur est inférieure à ladite valeur de profondeur minimale. De manière avantageuse, le module comprend des moyens de détermination des pixels de la première image occultés dans la deuxième image et des pixels de la deuxième image occultés dans la première image. L'invention concerne également un dispositif d'affichage comprenant un module de traitement d'une image stéréoscopique. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 illustre la relation entre la profondeur perçue par un spectateur et l'effet de parallaxe entre les première et deuxième images d'une image stéréoscopique, selon un exemple de mise en oeuvre particulier de l'invention ; - la figure 2A illustre les problèmes engendrés par l'incrustation d'un objet dans une image stéréoscopique, selon un exemple de mise en oeuvre de l'art antérieur ; - la figure 2B illustre la perception des parties occultées dans chacune des première et deuxième images de la figure 2A, selon un exemple de mise en oeuvre particulier de l'invention ; - la figure 3 illustre une méthode de détection des occultations dans une des images formant une image stéréoscopique de la figure 2A, selon un exemple de mise en oeuvre particulier de l'invention ; - la figure 4 illustre une méthode de traitement d'une image stéréoscopique comprenant un objet incrusté de la figure 2A, selon un exemple de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 5 illustre schématiquement la structure d'une unité de traitement d'une image stéréoscopique de la figure 3A, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 6 illustre une méthode de traitement d'une image stéréoscopique de la figure 2A mise en oeuvre dans une unité de traitement de la figure 5, selon un exemple de mise en oeuvre particulier de l'invention. 5. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre la relation entre la profondeur perçue par un spectateur et l'effet de parallaxe entre les images gauche et droite vues par respectivement l'oeil gauche 10 et l'oeil droit 11 du spectateur regardant un dispositif ou écran d'affichage 100. Dans le cas d'un affichage séquentiel temporel d'images gauche et droite représentatives d'une même scène selon deux points de vue différent (par exemple saisies par deux caméras écartées latéralement l'une de l'autre d'une distance par exemple égale à 6,5 cm), le spectateur est équipé de lunettes actives dont les occultations de l'oeil gauche et de l'oeil droit sont synchronisées respectivement avec l'affichage des images droites et gauches sur un dispositif d'affichage du type écran LCD ou plasma par exemple. Grâce à ces lunettes actives, l'oeil droit du spectateur ne voit que les images droites affichées et l'oeil gauche ne voit que les images gauches. Dans le cas d'un affichage entrelacé spatialement des images gauche et droite, les lignes des images gauche et droite sont entrelacées sur le dispositif d'affichage de la manière suivante : une ligne de l'image gauche puis une ligne de l'image droite (chaque ligne comprenant des pixels représentatifs des mêmes éléments de la scène filmée par les deux caméras) puis une ligne de l'image gauche puis une ligne de l'image droite et ainsi de suite. Dans le cas d'un affichage entrelacé des lignes, le spectateur porte des lunettes passives qui permettent à l'oeil droit de ne voir que les lignes droites et à l'oeil gauche de ne voir que les lignes gauches. Dans ce cas de figure, les lignes droites selon polarisées selon une première direction et les lignes gauches selon une deuxième direction, les verres gauche et droite des lunettes passives étant polarisées en conséquence pour que le verre gauche laisse passer les informations affichées sur les lignes gauches et pour que le verre droit laisse passer les informations affichées sur les lignes droites. La figure 1 illustre un écran ou dispositif d'affichage 100 située à une distance ou profondeur Zs d'un spectateur, ou plus précisément du plan orthogonal à la direction de visualisation des yeux droit 11 et gauche 10 du spectateur et comprenant les yeux droit et gauche. La référence de la profondeur, c'est-à-dire Z=0, est formée par les yeux 10 et 11 du spectateur. Deux objets 101 et 102 sont visualisés par les yeux du spectateur, le premier objet 101 étant à une profondeur Zfront inférieure à celle de l'écran 100 (Zfront < Zs) et le deuxième objet 102 à une profondeur Zrear supérieur à celle de l'écran 100 (Zrear > Zs). En d'autres termes, l'objet 101 est vu en premier-plan par rapport à l'écran 100 par le spectateur et l'objet 102 est vu en arrière-plan par rapport à l'écran 100. Pour qu'un objet soit vu en arrière plan par rapport à l'écran, il faut que les pixels gauches de l'image gauche et les pixels droits de l'image droite représentant cet objet aient une disparité positive, c'est-à-dire que la différence de position en X de l'affichage de cet objet sur l'écran 100 entre les images gauche et droite est positive. Pour qu'un objet soit vu en premier plan par rapport à l'écran, il faut que les pixels gauches de l'image gauche et les pixels droits de l'image droite représentant cet objet aient une disparité négative, c'est-à-dire que la différence de position en X de l'affichage de cet objet sur l'écran 100 entre les images gauche et droite est négative. Enfin, pour qu'un objet soit vu dans 2 98244 8 9 le plan de l'écran, il faut que les pixels gauches de l'image gauche et les pixels droits de l'image droite représentant cet objet aient une disparité nulle, c'est-à-dire que la différence de position en X de l'affichage de cet objet sur l'écran 100 entre les images gauche et droite est nulle. Cette différence de 5 position en X sur l'écran des pixels gauches et droits représentant un même objet sur les images gauche et droite correspond au niveau de parallaxe entre les images gauche et droite. La relation entre la profondeur perçue par le spectateur des objets affichés sur l'écran 100, la parallaxe et la distance à l'écran du spectateur est exprimée par les équations suivantes : 10 Zs*te Equation 1 Zp = te -P Equation 2 P = ws * d Ncoi dans lesquelles 15 Zp est la profondeur perçue (en mètre, m), P est la parallaxe entre les images gauche et droite (en mètre, m), d est l'information de disparité transmise (en pixels), te est la distance interoculaire (en mètre, m), Zs est la distance entre le spectateur et l'écran (en mètre, m), 20 Ws est la largeur de l'écran (en mètre, m), Ncuest le nombre de colonnes du dispositif d'affichage (en pixels). L'équation 2 permet de convertir une disparité (en pixels) en parallaxe (en mètre). 25 La figure 4 illustre une méthode de traitement d'une image stéréoscopique comprenant un objet incrusté, selon un exemple de mise en oeuvre particulier et non limitatif de l'invention. Dans une première étape 41, la position de l'objet incrusté 200 dans chacune des images gauche 221 et droite 231 de l'image stéréoscopique est détecté. La détection de la position 30 de l'objet incrusté est avantageusement réalisée par analyse vidéo de chacune des images gauche et droite de l'image stéréoscopique. De manière avantageuse, l'analyse est basée sur l'aspect stationnaire 411 de l'objet incrusté 200, c'est-à-dire que l'analyse consiste à rechercher dans les images 221, 231 les parties qui ne varient pas dans le 35 temps, c'est-à-dire les pixels des images dont l'information vidéo associée ne varie pas dans le temps. L'analyse est effectuée sur un intervalle de temps déterminé ou sur un nombre (supérieur à 2) d'images gauches consécutives temporellement et sur un nombre (supérieur à 2) d'images droites consécutives temporelles (correspondant à un filtrage temporel 413 sur une pluralité d'images). Le nombre d'images (gauche ou droite) consécutives ou l'intervalle de temps pendant lequel est recherché l'objet incrusté dépend avantageusement du type d'objet d'incrusté. Par exemple, si l'objet incrusté est du type logo (par exemple le logo d'une chaine de télévision diffusant les images stéréoscopiques), l'analyse est réalisée sur un grand nombre d'images consécutives (par exemple 100 images) ou sur une durée importante (par exemple 4 s) puisqu'un logo est généralement appelé à être affiché en permanence. Selon un autre exemple, si l'objet incrusté est de type sous-titre, c'est-à-dire un objet dont le contenu varie rapidement dans le temps, l'analyse est effectuée sur un intervalle de temps inférieur (par exemple 2 s) à celui pour un logo ou sur un nombre d'images inférieure (par exemple 50 images) au nombre d'images pour un logo. Selon une variante, l'analyse est basée sur des métadonnées 412 associées aux images gauche et droite, métadonnées renseignées par exemple par un opérateur lors de l'incrustation de l'objet dans les images origines gauche et droite. Les métadonnées comprennent des informations fournissant des indications au moteur d'analyse vidéo pour cibler sa recherche, les indications étant relatives à des propriétés associées à l'objet incrusté, par exemple des informations sur la position approximative de l'objet incrusté (par exemple du type coin gauche supérieur de l'image, partie inférieure de l'image, etc.), des informations sur la position précise de l'objet incrusté dans l'image (par exemple coordonnées d'un pixel de référence de l'objet incrusté, par exemple le pixel supérieur gauche), des informations sur la forme, la couleur et/ou la transparence associée à l'objet incrusté. Une fois la position de l'objet incrusté détecté, des masques 414 des images gauche et droite sont avantageusement générés, le masque de l'image gauche comprenant par exemple une partie de l'image gauche comprenant l'objet incrusté et le masque de l'image droite comprenant par exemple une partie de l'image droite comprenant l'objet incrusté. Puis, au cours d'une étape 42, la disparité entre l'image gauche et l'image droite (ou inversement entre l'image droite et l'image gauche) est estimée. De manière avantageuse mais non limitative, la disparité entre les deux images est estimée sur seulement une partie de l'image gauche et une partie de l'image droite, c'est-à-dire une partie englobant l'objet incrusté 200 (par exemple une boîte englobante de n x m pixels autour de l'objet incrusté). Réaliser l'estimation sur seulement une partie des images contenant l'objet 2 98244 8 11 incrusté offre l'avantage de limiter les calculs. Réaliser l'estimation sur la totalité des images offre l'assurance de ne pas perdre d'information, c'est-à-dire offre l'assurance d'avoir une estimation de la disparité pour tous les pixels associés à l'objet incrusté et autres objets de l'image stéréoscopiques 5 occultés ou partiellement occultés par l'objet incrusté. L'estimation de disparité est effectuée selon toute méthode connue de l'homme du métier, par exemple par appariement des pixels de l'image gauche avec les pixels de l'image droite en comparant les niveaux vidéos associés à chacun des pixels, un pixel de l'image gauche et un pixel de l'image droite ayant un 10 même niveau vidéo étant apparié et le décalage spatial selon l'axe horizontal (en nombre de pixels) fournissant l'information de disparité associé au pixel de l'image gauche (si on s'intéresse à la carte de disparité de l'image gauche par rapport à l'image droite par exemple). Une fois l'estimation de disparité réalisée, on obtient une ou plusieurs cartes de disparité 421, par exemple la 15 carte de disparité de l'image gauche par rapport à l'image droite (fournissant une information de disparité représentatives de la disparité entre l'image gauche et l'image droite) et/ou la carte de disparité de l'image droite par rapport à l'image gauche (fournissant une information de disparité représentatives de la disparité entre l'image gauche et l'image droite) et/ou 20 une ou plusieurs cartes de disparité partielles fournissant une information de disparité entre la partie de l'image gauche (respectivement la partie de l'image droite) comprenant l'objet incrusté par rapport à la partie de l'image droite (respectivement la partie de l'image gauche) comprenant l'objet incrusté. 25 Puis, au cours d'une étape 43, les occultations dans l'image gauche et dans l'image droite sont détectées. La figure 3 illustre une telle méthode de détermination d'occultation, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de l'invention. La figure 3 illustre une première image A 30, par exemple l'image gauche (respectivement l'image droite), et 30 une deuxième image B 31 par exemple l'image droite (respectivement l'image gauche), d'une image stéréoscopique. La première image 30 comprend une pluralité de pixels 301 à 30n et la deuxième image 31 comprend une pluralité de pixels 311 à 31m. A partir des cartes de disparité 421 estimées précédemment, c'est-à-dire pour l'exemple de la figure 3 à 35 partir de la carte de disparité de la première image A 30 par rapport à la deuxième image B 31, on identifie pour chaque pixel 30 à 30n de la première image un point de la deuxième image B à partir de l'information de disparité associée à chaque pixel de la première image A 30 (représentée par un vecteur sur la figure 3) et on identifie les pixels 31 à 31m de la deuxième image B 31 les plus proches de ces points. Les pixels 311, 312, 315, 316, 317 et 31m de la deuxième image B 31 sont ainsi marqués. Les pixels non marqués 313, 314 de la deuxième image B correspondent aux pixels de la deuxième images B 31 occultés dans la première image A 30. On obtient ainsi la ou les parties de la deuxième image B 31 occultées dans la première image A 30. Le même processus est appliqué à la deuxième image B 31 pour déterminer la ou les parties de la première image A 30 occultées dans la deuxième image B 31 en utilisant la carte de disparité de la deuxième image B 31 par rapport à la première image A 30. Une ou plusieurs cartes d'occultation 431 sont obtenues à l'issue de l'étape 43, par exemple une première carte d'occultation comprenant les pixels de l'image droite occultés dans l'image gauche et une deuxième carte d'occultation comprenant les pixels de l'image gauche occultés dans l'image droite. Au cours d'une étape 44, les informations de disparité associées aux pixels des parties occultées dans l'image gauche et/ou dans l'image droite sont estimées. L'estimation de la disparité à associer aux pixels occultés dans l'image gauche et/ou l'image droite est obtenue selon toute méthode connue de l'homme du métier, par exemple en propageant l'information de disparité associée aux pixels voisins des pixels occultés à ces pixels occultés. La détermination et l'association d'une information de disparité aux pixels occultés des images gauche et droite est avantageusement réalisée en se basant sur les cartes de disparité 421 estimées précédemment et sur les cartes d'occultations identifiant clairement les pixels occultés dans chacune des images gauche et droite. De nouvelles cartes de disparité 441 (dites cartes de disparité enrichies) plus complètes que les cartes de disparité 421, car contenant une information de disparité associée à chaque pixel des images gauche et droite, sont ainsi obtenues. Au cours d'une étape 45, l'image stéréoscopique, c'est-à-dire l'image gauche et/ou l'image droite la composant, est synthétisée en modifiant la disparité associée à l'objet incrustée 200, c'est-à-dire en modifiant la profondeur associée à l'objet incrusté 200. Ceci est obtenu en se basant sur le ou les masques 414 et sur la ou les cartes de disparité 421 ou la ou les cartes de disparité enrichies 441. Pour ce faire, la plus petite valeur de profondeur est recherchée dans la boîte englobante entourant l'objet incrusté, ce qui revient à déterminer la valeur de disparité la plus petite, c'est-à-dire la disparité négative dont la valeur absolue est maximale dans la boîte englobante. De manière avantageuse, la détermination de la plus petite valeur de profondeur est réalisée sur la carte de disparité fournissant une information de disparité entre la partie de l'image gauche (respectivement la partie de l'image droite) comprenant l'objet incrusté par rapport à la partie de l'image droite (respectivement la partie de l'image gauche) comprenant l'objet incrusté. Selon une variante, la détermination de la plus petite valeur de profondeur est réalisée sur la carte de disparité fournissant une information de disparité entre la partie de l'image gauche comprenant l'objet incrusté par rapport à la partie de l'image droite comprenant l'objet incrusté et sur la carte de disparité fournissant une information de disparité entre la partie de l'image droite comprenant l'objet incrusté par rapport à la partie de l'image gauche comprenant l'objet incrusté. Selon cette variante, la plus petite valeur de profondeur correspond à la profondeur la plus petite déterminée en comparant les deux cartes de disparité sur lesquelles a été effectuée la détermination. Une fois la plus petite valeur de profondeur déterminée, une valeur de profondeur inférieure à cette plus petite valeur de profondeur déterminée est assignée aux pixels de l'objet incrusté 200, c'est-à-dire qu'une valeur de disparité négative inférieure la valeur de disparité négative correspondant à la plus petite valeur de profondeur déterminée est assignée aux pixels de l'objet incrusté de manière à rendre l'objet incrusté 200 en premier plan, c'est-à-dire devant tout objet de la scène 3D de l'image stéréoscopique, lors du rendu de l'image stéréoscopique sur un dispositif d'affichage. La modification de la profondeur associée à l'objet incrustée permet de rétablir la cohérence entre la profondeur associée à l'objet incrustée et l'information vidéo associée aux pixels de l'objet incrusté dans les images gauche et droite de l'image stéréoscopique. Ainsi, lors du rendu de l'image stéréoscopique, il y aura cohérence entre l'objet affiché en premier plan et le contenu vidéo affiché, l'objet affiché en premier plan étant bien celui dont le contenu vidéo associé est affiché. Modifier la profondeur (c'est-à-dire la disparité) associée à l'objet incrusté 200 revient à repositionner l'objet incrusté dans l'image gauche et/ou l'image droite. De manière avantageuse, la position de l'objet incrusté est modifiée dans une seule des deux images (gauche et droite). Par exemple, si la position de l'objet incrusté 200 est modifiée sur l'image gauche 221, cela revient à décaler l'objet incrusté 200 vers la droite selon l'axe horizontal dans l'image gauche. Si par exemple la disparité associée à l'objet incrusté est augmentée de 5 pixels, cela revient à associée l'information vidéo correspondant à l'objet incrusté 200 aux pixels situés à droite de l'objet incrusté sur une largeur de 5 pixels, ce qui aura pour effet de remplacer le contenu vidéo de l'image gauche sur une largeur de 5 pixels à droite de l'objet incrusté 200 (sur la hauteur de l'objet incrusté 200). L'objet incrusté étant décalé vers la droite, cela signifie qu'il est alors nécessaire de déterminer l'information vidéo à assigner aux pixels de l'image gauche découvert par le repositionnement de l'objet incrusté 200, une bande de 5 pixels de large sur la hauteur de l'objet étant « découverte » sur la partie gauche occupée par l'objet incrustée dans sa position initiale. L'information vidéo manquante est avantageusement déterminée par interpolation spatiale à partir des informations vidéos associées aux pixels entourant les pixels pour lesquels l'information vidéo est manquante du fait de la translation horizontale de l'objet incrusté vers la gauche. Si par contre la position de l'objet incrusté 200 est modifiée sur l'image droite 231, le raisonnement est identique sauf que dans ce cas de figure l'objet incrusté 200 est décalé vers la gauche, la partie découverte par la translation horizontale de l'objet incrusté 200 étant située sur une zone correspondant à la partie droite de l'objet incrusté (pris dans sa position initiale) sur une largeur correspondant au nombre de pixels duquel la disparité est augmentée. Selon une variante, la position de l'objet incrusté est modifiée dans l'image gauche et dans l'image droite, par exemple en décalant l'objet incrusté dans l'image gauche de un ou plusieurs pixels vers la droite selon l'axe horizontal et en décalant l'objet incrusté 200 dans l'image droite de un ou plusieurs pixels vers la gauche selon l'axe horizontal. Selon cette variante, il est nécessaire de recalculer l'information vidéo aux pixels découverts par le repositionnement de l'objet incrusté dans chacune des images gauche et droite. Cette variante présente cependant l'avantage que les zones découvertes dans chacune des images sont moins large que dans le cas où la position de l'objet incrusté n'est modifiée que dans une seule des images gauche et droite, ce qui minimise les éventuelles erreurs engendrées par le calcul par interpolation spatiale de l'information vidéo à associer aux pixels découverts. En effet, plus le nombre de pixels à interpoler sur une image est grand, plus le risque d'assigner une information vidéo erronée est important, notamment pour les pixels situés au coeur de la zone pour laquelle l'information vidéo est manquante, ces pixels étant relativement éloignés des pixels de la périphérie pour lesquels on dispose d'une information vidéo. La figure 5 illustre schématiquement un exemple de réalisation matérielle d'une unité de traitement d'images 5, selon un mode de réalisation particulier et non limitatif de l'invention. L'unité de traitement 5 prend par exemple la forme d'un circuit logique programmable de type FPGA (de l'anglais « Field-Programmable Gate Array » ou en français « Réseau de portes programmables ») par exemple, ASIC (de l'anglais « ApplicationSpecific Integrated Circuit » ou en français « Circuit intégré à application spécifique ») ou d'un DSP (de l'anglais « Digital Signal Processor » ou en français « Processeur de signal numérique »). L'unité de traitement 5 comprend les éléments suivants : - un détecteur d'objet incrusté 51 ; - un estimateur de disparité 52 ; - un synthétiseur de vue 53 ; et - un estimateur d'occultation 54. Un premier signal L 501 représentatif d'une première image (par exemple l'image gauche 221) et un deuxième signal R 502 représentatif d'une deuxième image (par exemple l'image droite 231), par exemple acquis par respectivement un premier dispositif d'acquisition et un deuxième dispositif d'acquisition, sont fournis en entrée de l'unité de traitement 3 à un détecteur d'objet incrusté 51. Le détecteur d'objet incrusté détecte avantageusement la position d'un ou plusieurs objets incrustés contenus dans chacune des première et deuxième image en basant l'analyse sur la recherche d'objets stationnaires et/ou sur des objets ayant des propriétés particulières (par exemple une forme déterminée et/ou une couleur déterminée et/ou un niveau de transparence déterminé et/ou une position déterminée). On retrouve en sortie du détecteur d'objet incrusté un ou plusieurs masques, par exemple un masque pour la première image et un masque pour la deuxième image, chaque masque correspondant à une partie de la première image (respectivement la deuxième image) comprenant le ou les objets incrustés détectés (correspondant par exemple à une zone de la première image (respectivement la deuxième image) de m x n pixels entourant chaque objet incrusté). Selon une variante, on retrouve en sortie du détecteur d'objet incrusté 51 la première image 501 et la deuxième image 502, à chaque image étant associée une information représentative de la position de l'objet incrusté détecté (correspondant à par exemple les coordonnées d'un pixel de référence de l'objet incrusté détecté (par exemple le pixel supérieur gauche de l'objet incrusté) ainsi que la largeur et la hauteur exprimés en pixels de l'objet incrusté ou d'une zone comprenant l'objet incrusté). L'estimateur de disparité 52 détermine la disparité entre la première image et la deuxième image et/ou entre la deuxième image et la première image. Selon une variante avantageuse, l'estimation de la disparité n'est effectué que sur les parties des première et deuxième image comprenant le ou les objets incrustés. On retrouve en sortie de l'estimateur de disparité 52 une ou plusieurs cartes de disparité totale (si l'estimation de disparité est réalisée sur la totalité des première et deuxième images) ou une ou plusieurs cartes de disparité partielles (si l'estimation de disparité est réalisée sur une partie seulement des première et deuxième images). A partir des informations de disparité issues de l'estimateur de disparité 52, un synthétiseur de vue 53 détermine la valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de disparité (c'est-à-dire la valeur de disparité négative dont la valeur absolue est maximale) présente dans la ou les cartes de disparité reçues dans une zone entourant et comprenant l'objet incrusté (par exemple une zone entourant l'objet avec une marge de 2, 3, 5 ou 10 pixels au-dessus et en-dessous de l'objet incrusté et une marge de 1, 10, 20 ou 50 pixels à gauche et à droite de l'objet incrusté). Le synthétiseur de vue 53 modifie la profondeur associée à l'objet incrusté de telle manière que la nouvelle valeur de profondeur associé à l'objet incrusté soit inférieure à la valeur de profondeur minimale de manière à ce que l'objet incrusté soit affiché en premier plan dans la zone de l'image stéréoscopique qui le comprend lors du rendu de l'image stéréoscopique formée de la première image et de la deuxième image. Le synthétiseur de vue 53 modifie en conséquence le contenu vidéo de la première image et/ou de la deuxième image, en décalant l'objet incrusté dans une direction selon l'axe horizontal dans la première image et/ou en décalant l'objet incrusté selon l'axe horizontal dans la deuxième image dans la direction opposée à celle de la première image de manière à augmenter la disparité associée à l'objet incrustée pour l'afficher en premier plan. On retrouve en sortie du synthétiseur de vue 53 une première image modifiée L' 531 et la deuxième image source R 502 (dans le cas où la position de l'objet incrustée n'a été décalé que sur la première image source L 501) ou la première image source L 501 et une deuxième image modifiée R' 532 (dans le cas où la position de l'objet n'a été décalée que sur la deuxième image source R 502) ou la première image modifiée L' 531 et la deuxième image modifiée R' 532 (dans le cas où la position de l'objet incrustée à été modifiée dans les deux images sources). Le synthétiseur de vue comprend avantageusement un premier interpolateur permettant d'estimer la disparité à associer aux pixels de la première image et/ou de la deuxième image « découverts » lors de la modification de la position de l'objet incrusté dans la première image et/ou la deuxième image. Le synthétiseur de vue comprend avantageusement un deuxième interpolateur permettant d'estimer l'information vidéo à associer aux pixels de la première image et/ou de la deuxième image « découverts » lors de la modification de la position de l'objet incrusté dans la première image et/ou la deuxième image. Selon une variante optionnelle correspondant à un mode de réalisation particulier de l'invention, l'unité de traitement 5 comprend un estimateur d'occultation 54 pour déterminer les pixels de la première image qui sont occultés dans la deuxième image et/ou les pixels de la deuxième image qui sont occultés dans la première image. De manière avantageuse, la détermination des pixels occultés est réalisé dans le voisinage de l'objet incrusté seulement en se basant sur l'information de position de l'objet incrusté fournie par le détecteur d'objet incrusté. Selon cette variante, une ou plusieurs cartes d'occultation comprenant une information sur le ou les pixels d'une image occultés dans l'autre des deux images sont transmises au synthétiseur de vue 53. A partir de cette information, le synthétiseur de vue 53 lance le processus de modification de la profondeur assignée à l'objet incrusté si et seulement si la position des pixels occultés dans la première image et/ou dans la deuxième image correspond à un modèle déterminé, le modèle déterminé appartenant par exemple à une bibliothèque de modèles stockés dans une mémoire de l'unité de traitement 5. Cette variante présente l'avantage de valider la présence d'un objet incrusté dans l'image stéréoscopique comprenant la première et la deuxième image avant de lancer les calculs nécessaires à la modification de la position de l'objet incrusté au niveau du synthétiseur de vue. Selon une autre variante, la comparaison entre la position des pixels occultés et le ou les modèles déterminés est réalisée par l'estimateur d'occultation 54, le résultat de la comparaison étant transmis au détecter d'objet incrusté pour valider ou invalider la détection de l'objet incrusté. En cas d'invalidation, le détecteur 51 recommence le processus de détection. De manière avantageuse, le détecteur recommence le processus de détection un nombre déterminé de fois (par exemple 3, 5 ou 10 fois) avant de stopper la recherche d'un objet incrusté. Selon une variante avantageuse, l'unité de traitement 5 comprend une ou plusieurs mémoires (par exemple de type RAM (de l'anglais « Random Access Memory » ou en français « Mémoire à accès aléatoire ») ou flash) aptes à mémoriser une ou plusieurs premières images sources 501 et une ou plusieurs images sources 502 et une unité de synchronisation permettant de synchroniser la transmission de l'une des images sources (par exemple une deuxième image source) avec la transmission d'une image modifiée (par exemple la première image modifiée) pour le rendu de la nouvelle image stéréoscopique, dont la profondeur associée à l'objet incrustée a été modifiée. La figure 6 illustre un procédé de traitement d'une image stéréoscopique mis en oeuvre dans une unité de traitement 5, selon un exemple de mise en oeuvre non limitatif particulièrement avantageux de l'invention. Au cours d'une étape d'initialisation 60, les différents paramètres de l'unité de traitement sont mis à jour, par exemple les paramètres représentatifs de la localisation d'un objet incrusté, la ou les cartes de disparité générées précédemment (au cours du traitement antérieur d'une image stéréoscopique ou d'un flux vidéo antérieur). Ensuite, au cours d'une étape 61, la position d'un objet incrusté dans l'image stéréoscopique, par exemple un objet rajouté en post-production au contenu initial de l'image stéréoscopique. La position de l'objet incrusté est avantageusement détectée dans la première image et dans la deuxième image qui composent l'image stéréoscopique, le rendu de l'image stéréoscopique étant obtenu par l'affichage de la première image et de la deuxième image (par exemple affichage séquentiel), le cerveau d'un spectateur regardant le dispositif d'affichage faisant la synthèse de la première image et de la deuxième image pour aboutir au rendu de l'image stéréoscopique avec des effets 3D. La détermination de la position de l'objet incrustée est obtenue par analyse du contenu vidéo (c'est-à-dire les informations vidéo associées aux pixels de chaque image, c'est-à-dire par exemple une valeur de niveau gris codée par exemple sur 8 bits ou 12 bits pour chaque couleur primaire R, G, B ou R, G, B, Y (Y pour jaune, de l'anglais « Yellow ») associée à chaque pixel de chaque première et deuxième image). L'information représentative de la position de l'objet incrusté est par exemple formalisée par une information sur les coordonnées d'un pixel particulier de l'objet incrusté (par exemple le pixel gauche ou droit supérieur, le pixel situé an centre de l'objet incrusté). Selon une variante, l'information représentative de la position de l'objet incrusté comprend également une information sur la largeur et la hauteur de l'objet incrusté dans l'image, exprimées par exemple en nombre de pixels. La détection de la position de l'objet incrusté est avantageusement obtenue en recherchant les parties fixes dans la première image et dans la deuxième image, c'est-à-dire les parties dont le contenu vidéo associé est fixe (ou variant peu, c'est-à-dire avec une variation de l'information vidéo associée aux pixels minime, c'est-à-dire inférieure à une valeur seuil, par exemple une variation de valeur inférieure à un niveau égal à 5, 7 ou 10 sur une échelle de 255 niveaux de gris). Pour ce faire, le contenu vidéo de plusieurs premières images consécutives temporellement est comparé ainsi que le contenu de plusieurs deuxièmes images consécutives temporellement. La ou les zones des première et deuxième images dont le contenu vidéo associé aux pixels de ces zones ne varie pas ou peu correspond avantageusement à un objet incrusté. Une telle méthode permet de détecter tout objet incrusté dont le contenu varie peu ou pas au cours du temps, c'est-à-dire tout objet incrusté stationnaire dans une image comme par exemple le logo d'une chaîne de télévision diffusant l'image stéréoscopique ou le score d'une rencontre sportive ou encore tout élément donnant une information sur le contenu affiché (comme par exemple l'âge limite préconisé pour regarder le contenu affiché). Une telle détection de l'objet incrusté est ainsi basée sur l'aspect stationnaire de l'objet incrusté sur un intervalle de temps déterminé, correspondant à la durée d'affichage de plusieurs premières images et de plusieurs deuxièmes images. Selon une variante, la détection de la position de l'objet incrusté est obtenue en recherchant des pixels ayant une ou plusieurs propriétés spécifiques, cette ou ces propriétés étant associées à l'objet incrusté. La ou les propriétés spécifiques appartiennent avantageusement à une liste de propriétés comprenant : - la couleur de l'objet incrusté, c'est-à-dire la valeur de l'information vidéo associée à chaque composante couleur (RGB ou RGBY par exemple) permettant d'obtenir la couleur de l'objet incrusté ; - la forme, c'est-à-dire la forme générale, approchée ou précise de l'objet incrusté (par exemple un cercle si l'objet incrusté correspond à une information de limite d'âge, la forme d'un logo, etc.) ; - le niveau de transparence associé à l'objet incrusté, c'est-à- dire la valeur représentative de la transparence associée aux pixels de l'objet incrusté (codé sur le canal a dans un codage RGBa de l'information vidéo) ; - un indice sur la position de l'objet incrusté dans la première image et/ou dans la deuxième image, par exemple les coordonnées x, y d'un pixel de l'objet incrusté, par exemple le pixel positionné en haute à gauche de l'objet ou en bas à droite ou au centre de l'objet. La recherche de le position de l'objet incrusté est effectuée sur la base d'une seule propriété de la liste ci-dessous ou de plusieurs propriétés de la liste combinées entre elles, par exemple sur la couleur et le niveau de transparence ou sur la forme et la couleur. La ou les propriétés associées à l'objet incrusté sont avantageusement ajoutés au contenu vidéo des première et deuxième images sous la forme de métadonnées dans un canal associé et sont par exemple renseignés par l'opérateur de post-production ayant ajouté l'objet incrusté au contenu initial de l'image stéréoscopique. Baser la recherche d'un objet incrusté sur une ou plusieurs propriétés de la liste permet de détecter des objets incrustés en mouvement dans une série consécutive de premières images (respectivement deuxièmes images), la recherche d'un objet incrusté en mouvement ne pouvant pas se baser sur l'aspect stationnaire de cet objet incrusté. Selon une autre variante, la détection de l'objet incrusté est réalisée en combinant la recherche de partie(s) fixe(s) dans les première et deuxième images avec la recherche de pixels ayant une ou plusieurs propriétés spécifiques. Puis, au cours d'une étape 62, une information de disparité représentative de la disparité entre la première image et la deuxième image est estimée, sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté dont la position a été détectée à l'étape précédente. L'estimation de disparité est par exemple réalisée sur une partie des première et deuxième images entourant l'objet incrusté, par exemple sur une boîte englobante (de l'anglais « bounding box ») ou sur une partie plus large comprenant l'objet incrusté et une partie entourant l'objet incrusté d'une largeur donné (par exemple 50, 100 ou 200 pixels autour des limites périphériques de l'objet incrusté). L'estimation de disparité est réalisée selon toute méthode connue de l'homme du métier. Selon une variante, l'estimation de disparité est réalisée sur toute la première image par rapport à la deuxième image. Selon une autre variante, l'estimation de disparité est effectuée sur tout ou partie de la première image par rapport à la deuxième image et sur tout ou partie de la deuxième image par rapport à la première image. Selon cette autre variante, on obtient deux cartes de disparité, une première associée à la première image (ou à une partie de la première image selon le cas) et une deuxième associée à la deuxième image (ou à une partie de la deuxième image selon le cas). Puis, au cours d'une étape 63, une valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de profondeur dans la partie de la première image (et/ou de la deuxième image) comprenant l'objet incrusté est déterminée en fonction de l'information de disparité estimée précédemment (voir les équations 1 et 2 explicitant la relation entre profondeur et disparité en regard de la figure 1).La détermination est avantageusement réalisée dans une zone de la première image (et/ou de la deuxième image) entourant l'objet incrusté et non pas sur toute la première image (et/ou sur toute la deuxième image). La zone de l'image où peuvent apparaître des incohérences entre la disparité associée à l'objet incrusté et les informations vidéo associées aux pixels de l'objet incrusté est celle entourant l'objet, c'est- à-dire la zone où des occultations entre l'objet incrusté et un autre objet de la scène 3D représenté dans l'image stéréoscopique peuvent apparaître. Enfin, au cours d'une étape 64, une nouvelle profondeur est assignée à l'objet incrusté, la valeur de la nouvelle profondeur assignée étant inférieure à la valeur de profondeur minimale déterminée dans la zone de la première image et/ou de la deuxième image comprenant l'objet incrusté. Modifier la profondeur associée à l'objet incrusté de manière à ce qu'il soit affiché en premier plan dans la zone de l'image qui le contient permet de ramener de la cohérence avec l'information vidéo affichée qui est celle de l'objet incrusté, quelle que soit la profondeur associée à l'objet incrusté, puisque l'objet a été incrusté dans les première et deuxième images de l'image stéréoscopique en modifiant l'information vidéo des pixels concernés par l'information vidéo correspondant à l'objet incrusté. Selon une variante de réalisation, les pixels de la première image qui sont occultés dans la deuxième image et les pixels de la deuxième image qui sont occultés dans la première image sont déterminés, par exemple selon la méthode décrite en regard de la figure 3. On obtient un schéma de disposition des pixels occultés dans la première image et dans la deuxième image par rapport à la position de l'objet incrusté, tel qu'illustré en regard de la figure 2B. La figure 2B illustre, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de l'invention, le positionnement des pixels occultés dans la première image 221 et dans la deuxième image 231 relativement à la position des pixels de l'objet incrusté 200 et d'un objet 210 de la scène 3D dont la profondeur associée est inférieure à celle de l'objet incrusté 200 avant modification de la profondeur assignée à l'objet incrustée, dite nouvelle profondeur. Contrairement à un cas de figure où il y aurait cohérence entre l'information de disparité et l'information vidéo (c'est-à-dire dans le cas où l'information vidéo associée aux pixels d'une image correspond à l'information vidéo associée aux objets qui seront affichés en premier plan, c'est-à-dire les objets dont la profondeur associée est la plus petite), un pixel 214 de la deuxième image 231 (l'image droite selon l'exemple de la figure 2B) occulté dans la première image 221 (l'image gauche selon l'exemple de la figure 2B) est positionné à gauche d'un pixel 202 de l'objet incrusté et à droite d'un pixel 213 de l'objet 210 et un pixel 211 de la première image 221 occulté dans la deuxième image 231 est positionné à droite d'un pixel 201 de l'objet incrusté 200 et à gauche d'un pixel 212 de l'objet 210. En présence d'un tel modèle déterminé représentant le positionnement des pixels occultés par rapport aux pixels de l'objet incrusté, on a la confirmation qu'un objet a été incrusté dans l'image stéréoscopique avec une disparité non cohérente avec les autres objets de la scène 3D situés dans une même zone de l'image,. En comparant la position des pixels occultés par rapport à l'objet incrusté à un tel modèle et lorsque la comparaison est positive (c'est-à-dire que le positionnement des pixels occultés correspond au modèle), cela permet de confirmer qu'un objet a été incrusté dans l'image. Une telle comparaison permet de valider ou d'invalider (si le résultat de la comparaison est négatif) la détection de la position de l'objet incrusté décrite à l'étape 61. Les étapes 61 à 64 sont avantageusement réitérées pour chaque image stéréoscopique d'une séquence vidéo comprenant plusieurs images stéréoscopiques, chaque image stéréoscopique étant formée d'une première image et d'une deuxième image. Selon une variante, les étapes 61 à 64 sont réitérées toutes les n images stéréoscopiques, par exemple toutes les 5, 10 ou 20 images stéréoscopiques. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, l'invention n'est pas limitée à un procédé de traitement d'images mais s'étend à l'unité de traitement mettant en oeuvre un tel procédé et au dispositif d'affichage comprenant une unité de traitement mettant en oeuvre le procédé de traitement d'images. L'invention n'est pas non plus limité à l'incrustation d'un objet dans le plan de l'image stéréoscopique mais s'étend à l'incrustation d'un objet à une profondeur déterminée (en premier plan, c'est-à-dire avec une disparité négative ou en arrière-plan, c'est-à-dire avec une disparité positive), un conflit apparaissant si un autre objet de l'image stéréoscopique est positionné devant l'objet incrusté (c'est-à-dire avec une profondeur inférieure à celle de l'objet incrusté) et si l'information vidéo associée à l'objet incrusté est incrustée sur les images gauche et droite de l'image stéréoscopique sans tenir compte de la profondeur associée à l'objet incrusté. De manière avantageuse, l'image stéréoscopique dans laquelle est ajouté l'objet incrusté comprend plus de deux images, par exemple trois, quatre, cinq ou dix images, chaque image correspondant à un point de vue différent d'une même scène, l'image stéréoscopique étant alors adaptée à un affichage auto-stéréoscopique.15
L'invention concerne un procédé de traitement d'une image stéréoscopique comprenant une première image L et une deuxième image R, un objet étant incrusté sur les première et deuxième images en modifiant le contenu vidéo initial des pixels associés à l'objet incrusté sur les première et deuxième images. Afin d'assurer une cohérence entre la disparité associée à l'objet incrusté et l'information vidéo associée aux pixels des premières et deuxième images, le procédé comprend les étapes de : - détection (41) de la position de l'objet incrusté dans les première et deuxième images, - estimation (42) de la disparité entre la première image et la deuxième image sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant ledit objet incrusté, - détermination de la plus petite valeur de profondeur dans ladite au moins une partie des images comprenant l'objet incrusté en fonction de l'information de disparité estimée, - assignation d'une profondeur à l'objet incrusté dont la valeur est inférieure à ladite plus petite valeur de profondeur. L'invention concerne également un module de traitement d'une image stéréoscopique correspondant.
1. Procédé de traitement d'une image stéréoscopique, ladite image stéréoscopique comprenant une première image (221) et une deuxième image (231), ladite image stéréoscopique comprenant un objet incrusté (200), l'objet étant incrusté sur la première image (221) et sur la deuxième image (231) en modifiant le contenu vidéo initial des pixels de la première image et de la deuxième image associés à l'objet incrusté, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes de : - détection (61) de la position de l'objet incrusté (200) dans ladite première image (221) et dans ladite deuxième image (231), - estimation (62) d'une information de disparité représentative de la disparité entre la première image (221) et la deuxième image (231) sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant ledit objet incrusté (200), - détermination (63) d'une valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de profondeur dans ladite au moins une partie des première et deuxième images comprenant l'objet incrusté en fonction de l'information de disparité estimée, - assignation (64) d'une profondeur à l'objet incrusté (200) dont la valeur est inférieure à ladite valeur de profondeur minimale. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détection de la position de l'objet incrusté est basée sur l'aspect stationnaire de l'objet incrusté sur un intervalle de temps déterminé. 3. Procédé selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la détection de la position de l'objet incrustée est basée sur au moins une propriété associée audit objet incrusté. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la au moins une propriété associée audit objet incrusté appartient à un ensemble de propriétés comprenant : - une couleur ; - une forme ; - un niveau de transparence ;- un indice de position dans la première image et/ou la deuxième image. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de détermination des pixels de la première image occultés dans la deuxième image et des pixels de la deuxième image occultés dans la première image, l'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté étant réalisée si et seulement si la position des pixels occultés dans la première image et la deuxième image par rapport à la position de l'objet incrusté correspond à un modèle déterminé. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté est réalisée par translation horizontale des pixels associés audit objet incrusté dans au moins une des première et deuxièmes images, une information vidéo et une information de disparité étant associées aux pixels de la au moins une des première et deuxième images découverts par la translation horizontale des pixels associés à l'objet incrusté par interpolation spatiale des informations vidées et des informations de disparité associées aux pixels voisins des pixels découverts. 7. Module de traitement d'une image stéréoscopique, ladite image stéréoscopique comprenant une première image (221) et une deuxième image (231), ladite image stéréoscopique comprenant un objet incrusté (200), l'objet étant incrusté sur la première image et sur la deuxième image en modifiant le contenu vidéo initial des pixels de la première image et de la deuxième image associés à l'objet incrusté, caractérisé en ce que le module comprend : - des moyens de détection (51) de la position de l'objet incrusté dans ladite première image et dans ladite deuxième image, - un estimateur de disparité (52) pour estimer une information de disparité représentative de la disparité entre la première image et la deuxième image sur au moins une partie des première et deuxième images comprenant ledit objet incrusté, - des moyens de détermination (53) d'une valeur de profondeur minimale correspondant à la plus petite valeur de profondeur dans ladite au moins une partie des première et deuxième imagescomprenant l'objet incrusté en fonction de l'information de disparité estimée, - des moyens (53) d'assignation d'une profondeur à l'objet incrusté dont la valeur est inférieure à ladite valeur de profondeur minimale. 8. Module de traitement selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination (54) des pixels de la première image occultés dans la deuxième image et des pixels de la deuxième image occultés dans la première image. 10
H
H04
H04N
H04N 13,H04N 5
H04N 13/02,H04N 5/445
FR2990736
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE COUPLE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,131,122
La présente invention concerne un dispositif de transmission de couple pour véhicule automobile. Le document US 2010/0269497 décrit un convertisseur de couple hydraulique destiné à coupler un arbre de sortie d'un moteur à combustion interne, tel qu'un vilebrequin, à un arbre d'entrée d'une boîte de vitesses. Le convertisseur de couple comporte classiquement une roue à aubes d'impulseur, apte à entraîner hydrocinétiquement une roue à aubes de turbine, par l'intermédiaire d'un réacteur. La roue d'impulseur est couplée en rotation au vilebrequin et la roue de turbine est couplée en rotation à deux rondelles de guidage. Ces dernières sont montées de façon mobile autour d'un moyeu central couplé extérieurement en rotation à un voile annulaire et destiné à être couplé intérieurement à l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses. Un embrayage permet de transmettre un couple du vilebrequin aux rondelles de guidage, sans faire intervenir la roue d'impulseur et la roue de turbine. Cet embrayage comporte un élément d'entrée couplé au vilebrequin et un élément de sortie, prenant la forme d'un moyeu cannelé, fixé aux rondelles de guidage. Des organes élastiques sont montés circonférentiellement entre le voile annulaire et les rondelles de guidage. Ces organes élastiques sont groupés par paires, les organes élastiques d'une même paire étant agencés en série par l'intermédiaire d'un organe de phasage commun, de façon à ce que les organes élastiques se déforment en phase les uns par rapport aux autres. Des moyens d'amortissement pendulaire sont montés sur l'organe de phasage et comportent des masses pendulaires montées de façon mobile sur la périphérie radialement externe de l'organe de phasage. Les moyens d'amortissement pendulaire et les organes élastiques permettent d'absorber et d'amortir les vibrations et les acyclismes de rotation, dus notamment aux explosions du moteur à combustion interne. De tels moyens d'amortissement pendulaire peuvent être utilisés sur d'autres dispositifs de transmission de couple, tels notamment que les doubles volants amortisseurs. On rappelle qu'un double volant amortisseur comporte classiquement un volant d'inertie primaire, destiné à être couplé à un vilebrequin, et un volant d'inertie secondaire, destiné à être couplé à un arbre d'entrée d'une boîte de vitesses par l'intermédiaire d'un embrayage. Les deux volants sont mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre et sont couplés par l'intermédiaire notamment d'organes élastiques. Des masses pendulaires peuvent être montées sur un support formé par un élément mobile du double volant amortisseur, tel par exemple qu'une rondelle de guidage, un voile annulaire ou un organe de phasage. Les masses sont alors montées sur le support, en général par l'intermédiaire de rouleaux de guidage engagés dans des trous oblongs en arc de cercle des masses et du support. Les concavités des trous des masses sont opposées aux concavités des trous du support. Le 20 mouvement des masses obtenu est du type pendulaire et est fonction de la forme des trous oblongs précités. En fonctionnement, lors de la rotation du support sur lequel sont montées les masses, ces dernières se déplacent entre deux positions extrêmes. 25 Afin d'éviter que les masses s'entrechoquent à leurs extrémités circonférentielles ou que les rouleaux viennent en butée contre le fond des trous oblongs précités, le document DE 10 2009 042 836 propose de disposer des butées en matériau élastomère circonférentiellement entre les masses pendulaires. De cette manière, les masses pendulaires prennent 30 appui, dans leurs positions extrêmes, sur des organes de butée en élastomère fixés sur le support, ce qui permet de réduire les bruits. Plus précisément, les organes de butée comportent des anneaux en élastomère montés sur des rivets fixés dans des trous du support. Lors de l'appui d'une masse pendulaire sur l'organe de butée correspondant, seule la partie de l'anneau en élastomère située entre le rivet et la masse pendulaire est déformée, ce qui limite l'efficacité de l'amortissement. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. A cet effet, elle propose un dispositif de transmission de couple, comportant au moins un support, des moyens d'amortissement pendulaire comprenant au moins une masse pendulaire montée de façon mobile sur ledit support, au moins un élément d'amortissement, par exemple en élastomère, d'un organe de butée qui est fixé sur le support, le déplacement de la masse pendulaire étant limité par appui de cette dernière sur l'élément d'amortissement, caractérisé en ce que le support comporte un trou dans lequel est monté l'élément d'amortissement de sorte que l'effort provoqué par l'appui de la masse pendulaire sur l'organe de butée peut être transmis directement de la masse pendulaire à l'élément d'amortissement et de l'élément d'amortissement au support. Une telle structure permet à l'élément d'amortissement de se déformer non seulement dans sa partie en contact avec la masse pendulaire, mais également dans sa partie en contact avec le support. De préférence, l'élément d'amortissement est traversé par au moins un élément rigide, tel qu'un rivet. Cet élément rigide permet d'améliorer la tenue et la résistance de l'élément d'amortissement et sert également à mieux répartir les efforts et les déformations au sein de l'élément d'amortissement. Dans une forme de réalisation de l'invention, le dispositif comporte au moins une masse pendulaire montée de chaque côté du 30 support, l'organe d'amortissement comportant deux parties latérales s'étendant de chaque côté du support et destinées à l'appui des deux masses pendulaires, et une partie médiane montée dans le trou du support. Dans ce cas, les parties de l'organe d'amortissement peuvent avoir chacune une forme sensiblement cylindrique, le diamètre des parties latérales étant supérieur au diamètre de la partie médiane. Les parties latérales maintiennent ainsi axialement l'élément d'amortissement en position dans le trou du support. Selon une autre forme de réalisation, la masse pendulaire est montée entre deux supports couplés en rotation, l'organe d'amortissement comportant deux parties latérales montées chacune dans un trou de l'un des supports, et une partie médiane destinée à l'appui de la masse pendulaire. Dans ce cas, les parties de l'organe d'amortissement peuvent avoir chacune une forme sensiblement cylindrique, le diamètre des parties latérales étant inférieur au diamètre de la partie médiane. La partie médiane de plus grand diamètre assure ainsi le positionnement axial de l'élément d'amortissement entre les deux supports. L'organe d'amortissement peut comporter au moins une partie destinée à l'appui de la masse pendulaire et au moins une partie montée à l'intérieur du trou du support, lesdites parties étant d'une seule pièce ou indépendantes. Lorsqu'il s'agit de parties indépendantes, celles-ci peuvent être collées les unes aux autres ou être reliées entre elles par l'élément rigide précité traversant l'ensemble de l'élément d'amortissement. Dans le document DE 10 2009 042 836 précité, un comportement aléatoire des masses pendulaires a été détecté, pour certaines conditions particulières de fonctionnement. Les masses peuvent en effet se déplacer de façon asynchrone les unes par rapport aux autres, ce qui réduit les performances de l'amortissement pendulaire. Afin d'éviter un tel phénomène, les moyens d'amortissement pendulaire peuvent comporter au moins deux masses pendulaires, montées circonférentiellement et de façon mobile sur le support, le dispositif comportant en outre au moins un organe de synchronisation pivotant par rapport au support et qui est disposé circonférentiellement entre les deux masses pendulaires, les extrémités circonférentielles desdites masses comportant des zones aptes à venir en appui sur l'organe de synchronisation de part et d'autre de celui-ci lors du déplacement desdites masses par rapport au support, en entraînant le pivotement de l'organe de synchronisation, de façon à synchroniser les déplacements desdites masses. Un tel organe de synchronisation est connu notamment de la demande de brevet FR 1250778, déposée par la Demanderesse et non encore publiée. De préférence, l'organe de synchronisation comporte une partie de synchronisation écartée radialement d'un axe de pivotement de l'organe de synchronisation, et une partie de butée située au niveau de l'axe de pivotement, les extrémités des masses pendulaires tournées vers l'organe de synchronisation comportant chacune une première zone apte venir en appui sur la partie de synchronisation de l'organe de synchronisation lors du déplacement de la masse pendulaire correspondante par rapport au support, et une seconde zone apte à venir en appui contre la partie de butée de l'organe de synchronisation, dans une position extrême de la masse pendulaire, la partie de butée comportant un élément d'amortissement servant à l'appui de la masse pendulaire et monté libre en rotation dans un trou du support, de manière à autoriser le pivotement de l'organe de synchronisation. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de transmission de couple tel que décrit dans le document DE 10 2009 042 836 de l'art antérieur, - la figure 2 est une vue en coupe, de dessus, d'une partie du dispositif de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues correspondant à la figure 2, illustrant une première forme de réalisation de l'invention, respectivement dans une position de repos et dans une position de butée des masses pendulaires, - les figures 5 à 11 sont des vues représentant schématiquement les différentes étapes de montage de l'organe de butée des figures 3 et 4 sur le support, - les figures 12 et 13 sont des vues correspondant respectivement aux figures 3 et 4, d'une deuxième forme de réalisation de l'invention, - les figures 14 et 15 sont des vues correspondant respectivement aux figures 3 et 4, d'une troisième forme de réalisation de l'invention, - la figure 16 est une vue en perspective d'une partie d'un dispositif de transmission de couple selon une quatrième forme de réalisation de l'invention, - la figure 17 est une vue correspondant à la figure 16, montrant une position extrême des masses pendulaires et de l'organe de synchronisation, - la figure 18 est une vue en coupe du dispositif des figures 16 et 17, selon la ligne A de la figure 16. La figure 1 illustre un dispositif de transmission de couple connu du document DE 10 2009 042 836, comportant un support annulaire 1, de part et d'autre duquel sont montées circonférentiellement des masses pendulaires 2, mobiles par rapport au support 1. Les masses 2 sont montées sur le support 1 par l'intermédiaire 30 notamment de rouleaux de guidage 3 engagés dans des trous oblongs en arc de cercle 4 des masses 2 et du support 1. Les concavités des trous 4 des masses 2 sont opposées aux concavités des trous (non visibles) du support 1. Le mouvement des masses 2 est du type pendulaire et est fonction de la forme des trous oblongs précités. Le déplacement des masses pendulaires 2 est limité par appui de ces dernières sur des éléments d'amortissement formés par des anneaux en élastomère 5 montés sur des rivets 6 fixés dans des trous 7 (figure 2) du support 1, entre les extrémités circonférentielles 8 correspondantes des masses 2. Un organe de butée 9 est ainsi formé par deux anneaux en élastomère 5 et un rivet 6. Comme cela est mieux visible à la figure 2, lors de l'appui des masses pendulaires 2 sur l'organe de butée 9 correspondant, seule les parties des anneaux en élastomère 5 situées entre le rivet 6 et les extrémités 8 des masses pendulaires 2 sont déformées, ce qui limite l'efficacité de l'amortissement. L'effort d'appui de chaque masse 2 sur l'élément d'amortissement 5 correspondant porte la référence F à la figure 2 et l'effort de réaction du support 1 sur le rivet 6 est indiqué par sa norme 2F et sa direction sur cette figure. Les figures 3 et 4 représentent un dispositif de transmission selon une première forme de réalisation de l'invention, comportant des masses pendulaires 2 disposées de part et d'autre d'un support 1. Comme précédemment, les masses pendulaires 2 sont agencées en regard les unes des autres, reliées deux à deux par des entretoises, et montés sur le support 1 par l'intermédiaire de rouleaux. Le dispositif comprend des éléments d'amortissements 10 comportant chacun deux parties latérales cylindriques 10a s'étendant de chaque côté du support 1 et destinées à l'appui des deux masses pendulaires 2, et une partie médiane cylindrique 10b montée dans un trou 11 de forme et de diamètre correspondants du support 1. Le diamètre des parties latérales 10a est supérieur au diamètre de la partie médiane 10b, de sorte que, après montage de l'élément d'amortissement dans le trou 11, cet élément d'amortissement 10 est maintenu axialement en position par appui des parties latérales 10a sur les faces radiales 12 correspondantes du support 1. Un rivet 13 se présentant sous la forme d'une douille métallique est monté dans un trou central 14 traversant longitudinalement l'élément d'amortissement 10. Le rivet 13 et l'élément d'amortissement 10 forment l'organe de butée 9. Comme cela est mieux visible à la figure 4, lors de l'appui des masses pendulaires 2 sur l'organe de butée 9, l'effort est transmis directement des masses pendulaires 2 à l'élément d'amortissement 10 et de l'élément d'amortissement 10 au support 1. Ainsi, lors d'un tel appui des masses pendulaires 2, on déforme non seulement les zones des parties latérales 10a situées entre les extrémités circonférentielles 8 des masses pendulaires 2 et le rivet central 13, mais également la zone opposée de la partie médiane 10b située entre le rivet 13 et le support 1. La présence du rivet rigide 13 au sein de l'élément d'amortissement 10 permet d'augmenter encore la zone déformée et, ainsi, d'améliorer l'efficacité de l'amortissement réalisé, ce qui a pour effet de réduire considérablement les bruits. Comme indiqué précédemment, le rivet 13 permet également d'augmenter la tenue et la résistance de l'organe de butée 9, et donc d'améliorer sa durée de vie. Bien entendu, l'élément d'amortissement 9 pourrait être plein et/ou dépourvu d'élément rigide central, tel qu'un rivet. Les figures 5 à 11 illustrent le procédé de montage de l'organe de butée 9 décrit précédemment sur le support 1. Ce procédé comporte les étapes consistant à: (a) apposer un organe de guidage annulaire 15 contre une face radiale 12 du support 1, autour du trou 11, l'organe de guidage 15 comportant au moins une paroi conique centrale 16 se rétrécissant en direction du trou 11 et servant au guidage et au centrage de l'élément d'amortissement 10 (figure 5), (b) contraindre l'élément d'amortissement 10 à s'insérer dans le trou 11 du support 1, au travers de l'organe de guidage annulaire 15, par exemple à l'aide d'une presse (figures 6 et 7), puis (c) monter un élément rigide, tel qu'un rivet 13, dans le trou central 14 de l'élément d'amortissement 10 (figures 8 à 11). Lors de l'étape b, l'une des parties latérales 10a, de plus grand diamètre que le trou 11 du support 1, est nécessairement déformée afin de pouvoir monter l'élément d'amortissement 10 jusqu'à ce que sa partie médiane 10b soit située dans le trou 11. Dans le cadre de l'étape c, des outils de rivetage 17 peuvent être utilisés au niveau de chaque extrémité du rivet 13, comme cela est connu en soi. Les figures 12 et 13 représentent une seconde forme de réalisation, qui diffère de la précédente en ce que les parties latérales 10a et la partie médiane 10b sont des parties indépendantes, qui peuvent être soit collées les unes aux autres, soit assemblées uniquement par l'intermédiaire du rivet 13. Ce dernier se présente en outre sous la forme d'un rivet plein 13 aux figures 12 et 13. Les figures 14 et 15 illustrent une troisième forme de réalisation dans laquelle le dispositif de transmission de couple comporte deux supports 1, 1' couplés en rotation, les masses pendulaires 2 étant montées entre les supports 1, 1'. Dans cette forme de réalisation, chaque élément d'amortissement 10 comporte deux parties latérales 10a montées chacune dans un trou 11 de l'un des supports 1, 1', et une partie médiane 10b destinée à l'appui de la masse pendulaire 2. Les parties 10a, 10b de l'organe d'amortissement 10 ont chacune une forme sensiblement cylindrique, le diamètre des parties latérales 10a et des trous 11 étant inférieur au diamètre de la partie médiane 10b. L'élément d'amortissement 10 est ainsi maintenu axialement en position par la partie médiane 10b. Le rivet 13 traversant l'élément d'amortissement 10 est similaire à celui des figures 3 et 4. Les figures 16 à 18 illustrent une quatrième forme de réalisation de l'invention, dans laquelle les masses pendulaires 2 sont montées de part et d'autre du support 1, qui peut être par exemple une rondelle de phasage. Comme dans le cas des figures 3 et 4, les masses 2 sont agencées en regard les unes des autres et sont montées de façon mobile sur le support 1, par l'intermédiaire de rouleaux 18 engagés dans des trous oblongs du support 1 et des masses 2, comme cela est connu en soi. Des organes de synchronisation 19 en matériau plastique, par exemple en élastomère, sont montés entre les extrémités circonférentielles 8 des masses pendulaires 2, de part et d'autre du support 1. Les organes de synchronisation 19 comportent une partie de synchronisation 20, radialement externe, et une partie de butée 21, radialement interne. Plus particulièrement, chaque partie de butée 21 comporte une première zone 21a (figure 18) destinée à former une butée proprement dite pour les masses pendulaires 2, et une seconde zone 21b insérée dans un trou 11 du support 1. Les secondes zones 21b des deux organes de synchronisation 19, 19' opposés viennent en appui l'une sur l'autre, à l'intérieur du trou 11, et permettent la rotation des deux organes de synchronisation 19, 19' par rapport au support 1. Les deux parties de butée 21 correspondantes sont traversées et fixées l'une à l'autre par un arbre central 22 dont les extrémités comportent des anneaux élastiques ou circlips 23, montés dans des gorges de l'arbre 22, de façon à immobiliser axialement les organes de synchronisation 19, 19'. Les parties de butée 21 ont une forme globalement cylindrique et les parties de synchronisation 20 s'étendent depuis les parties de butée 21 et comportent chacune deux zones latérales opposées 24 de forme concave, agencées de façon symétrique par rapport à un plan A passant par l'axe X de rotation des organes de synchronisation 19, 19' correspondants. 2 990 736 11 Les extrémités circonférentielles 8 des masses pendulaires 2 comportent chacune une première zone 25 située radialement à l'extérieur, formant un doigt dont l'extrémité arrondie est destinée à venir en appui dans la zone concave correspondante 22 de l'organe de synchronisation 5 correspondant 19, 19'. Les extrémités circonférentielles 8 des masses pendulaires 2 comportent en outre des secondes zones 26 présentant des surfaces planes et s'étendant radialement, destinées à venir en appui sur les parties de butée 21 des organes de synchronisation 19, 19'. Les efforts appliqués 10 par les masses 2 sur les organes de synchronisation 19, 19' sont sensiblement perpendiculaires aux surfaces formées par les secondes zones correspondantes 26 et passent par l'axe X des organes de synchronisation 19, 19'. Les doigts arrondis 25, situés à la périphérie radialement externe 15 des masses pendulaires 2, sont reliés à la seconde zone 26 par une paroi 27 sensiblement plane et s'étendant de façon oblique par rapport à la direction radiale. Les doigts 25 des masses pendulaires 2 s'étendent ainsi circonférentiellement vers les organes de synchronisation 19, 19' au-delà des secondes zones 26 des masses pendulaires 2. 20 Les formes et les dimensions des masses pendulaires 2 et des organes de synchronisation 19, 19' sont telles que, après montage, les doigts 25 des masses pendulaires 2 sont retenus à l'intérieur des zones concaves 24 des organes de synchronisation 19, 19', quelle que soit la position desdites masses pendulaires 2 et desdits organes de 25 synchronisation 19, 19'. En effet, les doigts 25 sont aptes à venir en butée contre les parties périphériques externes et internes des zones concaves 24, de façon à empêcher le retrait accidentel des doigts 25 hors de ces zones concaves 24 et assurer ainsi le maintien radial des masses pendulaires 2. 30 En fonctionnement, le support 1 est entraîné en rotation, entraînant le déplacement des masses pendulaires 2 par rapport audit support 1, de façon synchrone par l'intermédiaire des organes de synchronisation 19, 19' qui pivotent autour des zones 21b. Le déplacement synchrone signifie que les masses 2 sont déplacées en même temps, et dans le même sens. Lors du déplacement des masses pendulaires 2, les doigts 25 pivotent et glissent légèrement sur les faces concaves correspondantes 24. Lorsque le déplacement des masses 2 est important, celui-ci est limité par appui des secondes zones 26 sur les parties de butée 21 (figure 17). Les zones de contact entre les secondes zones 26 et les parties de butée 21 sont des lignes situées au droit de l'axe X de pivotement des organes de synchronisation 19, 19'. Comme précédemment, les parties de butée 21 des organes de synchronisation 19, 19' se déforment à la fois dans la zone située entre le point de contact avec la masse pendulaire correspondante 2 et l'arbre central rigide 22, et dans la zone située entre l'arbre central rigide 22 et le support 1. Dans la position extrême illustrée à la figure 17, la face oblique 27 ne prend pas appui sur l'organe de synchronisation 19. En effet, les formes des organes de synchronisation 19, 19' et des extrémités circonférentielles 8 des masses pendulaires 2 sont telles que les zones d'appui entre ces différents éléments sont strictement limitées aux doigts 25 et aux secondes zones 26, pour ce qui concerne les masses pendulaires 2, ainsi qu'aux zones concaves 24 et aux zones de butée 21a, pour ce qui concerne les organes de synchronisation 19, 19'. A titre d'exemple, le débattement angulaire des organes de synchronisation 19, 19' est compris entre - 50° et + 500 . En cas d'arrêt, les masses pendulaires 2 qui ne sont plus centrifugées peuvent retomber sous l'effet de leur propre poids. Dans ce cas, la chute de certaines des masses 2 est limitée par appui des doigts 25 sur les bords internes 28 des zones concaves 24. Un jeu de fonctionnement peut être prévu entre les doigts 25 et les zones concaves 24, ce jeu étant supérieur aux tolérances de fabrication,
L'invention concerne un dispositif de transmission de couple, comportant au moins un support (1), des moyens d'amortissement pendulaire comprenant au moins une masse pendulaire (2) montée de façon mobile sur ledit support (1), au moins un élément d'amortissement (5, 10, 21), par exemple en élastomère, d'un organe de butée (9) qui est fixé sur le support (1), le déplacement de la masse pendulaire (2) étant limité par appui de cette dernière sur l'élément d'amortissement, caractérisé en ce que le support (1) comporte un trou (11) dans lequel est monté l'élément d'amortissement (10, 21) de sorte que l'effort provoqué par l'appui de la masse pendulaire (2) sur l'organe de butée (9) peut être transmis directement de la masse pendulaire (2) à l'élément d'amortissement (10) et de l'élément d'amortissement (10) au support (1).
1. Dispositif de transmission de couple, comportant au moins un support (1), des moyens d'amortissement pendulaire comprenant au moins une masse pendulaire (2) montée de façon mobile sur ledit support (1), au moins un élément d'amortissement (5, 10, 21), par exemple en élastomère, d'un organe de butée (9) qui est fixé sur le support (1), le déplacement de la masse pendulaire (2) étant limité par appui de cette dernière sur l'élément d'amortissement, caractérisé en ce que le support (1) comporte un trou (11) dans lequel est monté l'élément d'amortissement (10, 21) de sorte que l'effort provoqué par l'appui de la masse pendulaire (2) sur l'organe de butée (9) peut être transmis directement de la masse pendulaire (2) à l'élément d'amortissement (10) et de l'élément d'amortissement (10) au support (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément d'amortissement (10, 21) est traversé par au moins un élément rigide (13, 22), tel qu'un rivet (13). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une masse pendulaire (2) montée de chaque côté du support (1), l'organe d'amortissement (10, 21) comportant deux parties latérales (10a, 21a) s'étendant de chaque côté du support (1) et destinées à l'appui des deux masses pendulaires (2), et une partie médiane (10b, 21b) montée dans le trou (11) du support (1). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les parties (10a, 10b, 21a, 21b) de l'organe d'amortissement (10, 21) ont chacune une forme sensiblement cylindrique, le diamètre des parties latérales (10a) étant supérieur au diamètre de la partie médiane (10b). 5. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la masse pendulaire (2) est montée entre deux supports (1, 1') couplés en rotation, l'organe d'amortissement (10) comportant deux parties latérales(10a) montées chacune dans un trou (11) de l'un des supports (1, 1'), et une partie médiane (10b) destinée à l'appui de la masse pendulaire (2). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les parties (10a, 10b) de l'organe d'amortissement ont chacune une forme sensiblement cylindrique, le diamètre des parties latérales (10a) étant inférieur au diamètre de la partie médiane (10b). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe d'amortissement (10, 21) comporte au moins une partie (10a, 10b, 21a) destinée à l'appui de la masse pendulaire (2) et au moins une partie (10b, 10a, 21b) montée à l'intérieur du trou (11) du support (1), lesdites parties étant d'une seule pièce ou indépendantes. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement pendulaire comportent au moins deux masses pendulaires (2), montées circonférentiellement et de façon mobile sur le support (1), le dispositif comportant en outre au moins un organe de synchronisation (19, 19') pivotant par rapport au support (1) et qui est disposé circonférentiellement entre les deux masses pendulaires (2), les extrémités circonférentielles (8) desdites masses (2) comportant des zones (25) aptes à venir en appui sur l'organe de synchronisation (19, 19') de part et d'autre de celui-ci lors du déplacement desdites masses (2) par rapport au support (1), en entraînant le pivotement de l'organe de synchronisation (19, 19'), de façon à synchroniser les déplacements desdites masses (2). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'organe de synchronisation (19, 19') comporte une partie de synchronisation (20) écartée radialement d'un axe de pivotement (X) de l'organe de synchronisation (19, 19'), et une partie de butée (21) située au niveau de l'axe de pivotement (X), les extrémités (8) des masses pendulaires (2) tournées vers l'organe de synchronisation (19, 19') comportant chacune une première zone (25) apte venir en appui sur la partie de synchronisation (20) de l'organe de synchronisation (19, 19') lors du déplacement de la masse pendulaire correspondante (2) par rapport ausupport (1), et une seconde zone (26) apte à venir en appui contre la partie de butée (21) de l'organe de synchronisation (19, 19'), dans une position extrême de la masse pendulaire (2), la partie de butée comportant un élément d'amortissement (21) servant à l'appui de la masse pendulaire (2) et monté libre en rotation dans un trou (11) du support, de manière à autoriser le pivotement de l'organe de synchronisation (19, 19').
F
F16
F16F
F16F 15
F16F 15/14
FR2978065
A3
PROCEDE DE FABRICATION DE SIEGES DE SOUPAPE ET CULASSE DE MOTEUR INTEGRANT CES SIEGES DE SOUPAPE
20,130,125
-1- La présente invention se rapporte à la fabrication des sièges de soupape de moteurs à combustion interne et aux culasses de moteur dans lesquelles ces sièges de soupape sont intégrés. Plus précisément, elle porte sur un procédé de fabrication d'un siège de soupape sur une culasse de moteur thermique par application d'un revêtement sur la zone de contact de la culasse avec la soupape en position de fermeture. L'invention a également pour objet une culasse 15 intégrant au moins un siège de soupape obtenu par ce procédé. Cette invention concerne les sièges de soupape d'admission et les sièges de soupape d'échappement. Elle Peut être appliquée sur des moteurs ayant un nombre 20 quelconque de soupapes par cylindre. La zone de contact entre la soupape et la culasse est exposée à des contraintes mécaniques et thermiques élevées. Le siège de soupape à l'arrivée du conduit d'admission a pour fonction de recevoir la soupape dans sa position de 25 fermeture, de manière à protéger la culasse, et d'assurer l'étanchéité de la chambre de combustion. Selon une disposition habituelle dans le domaine, les sièges de soupapes sont des pièces frittées, rapportés sur la culasse. Une fois en place, ils sont usinés en même 30 temps que la soupape. Les sièges de soupape rapportés ont un bon comportement mécanique en fonctionnement. Cependant, des complexités de fabrication, d'assemblage et d'usinage, rendent leur utilisation particulièrement onéreuse. Par la publication WO 2010/014 012, on connaît une 35 autre méthode de fabrication d'un siège de soupape constitué de plusieurs couches métalliques, dont une couche intermédiaire à base de nickel et plusieurs couches de contact à base d'alliage d'acier. On propose d'appliquer - 2 - tout d'abord une couche intermédiaire à base de nickel sur la fonte de la culasse préalablement prétraitée, par exemple par placage au laser. Ensuite, une ou plusieurs couches d'un matériau de contact avec la soupape, comprenant un acier à fil durcissant à l'air, sont appliquées par la même technique. Cet assemblage assure une bonne compression des couches de contact et réduit les risques de fissures du siège de soupape à l'usure. Néanmoins, il utilise un procédé de projection thermique sur plusieurs épaisseurs, et présente les mêmes inconvénients de coût et de complexité que la méthode générale indiquée plus haut. La présente invention vise à remplacer les sièges de soupapes rapportés sur la culasse, sans recourir aux procédés de projection thermique de type laser ou plasma. Dans ce but, elle propose d'appliquer sur la culasse un revêtement par projection de particules métalliques, céramiques, ou d'un mélange de particules métalliques et céramiques, à basse température. De préférence, les particules sont projetées sur la culasse par un flux de gaz à haute vitesse. Elles peuvent alors se déformer plastiquement à l'impact sur la culasse. L'épaisseur du revêtement appliqué sur la culasse 25 peut ainsi varier de 5 à 3000 micromètres. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront clairement de la description d'un mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur 30 lesquels : la figure 1 est un schéma général de fonctionnement du procédé, - la figure 2 illustre un premier mode de réalisation de l'invention, et 35 - la figure 3 illustre un deuxième mode de réalisation de celle-ci. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement le support 1 d'une culasse 2, avec l'emplacement de deux - 3 - sièges de soupape 3. Le procédé proposé fait intervenir principalement un dispositif de projection 4, alimenté par un réservoir de gaz sous pression 6 et un conteneur de poudre métallique 7. Avec un tel dispositif, l'application du revêtement sur la culasse s'effectue par projection de particules métalliques ou céramiques à base température sur la zone de contact entre la culasse et la soupape, afin de former un siège de soupape intégré. L'application du revêtement peut se faire par projection « gazo-dynamique » à basse température, de particules métalliques, céramiques, ou d'un mélange de particules métalliques et céramiques, à basse température. Les particules sont projetées sur la culasse par un flux de gaz à haute vitesse avec un dispositif de revêtement de surface à l'état solide tel que celui de la figure 2. Ce dispositif utilise un flux de gaz à haute vitesse, qui accélère des particules microscopiques de solide sous forme de poudre, pour les projeter sur un substrat où elles se déforment plastiquement et se consolident au moment de l'impact. Le gaz, issu d'une source d'alimentation basse pression 8 est chauffé dans une enceinte 9. Le flux de gaz à haute température est accéléré au travers d'un gicleur 11. En aval du gicleur, il reçoit latéralement des particules de poudre métallique, délivrées par un réservoir 12. Les particules sont accélérées par le flux gazeux et projetées à haute vitesse sur la culasse 2. La température du g a z e s t plus basse qu'avec d'autres procédés de revêtement thermique, comme le plasma. Les températures mises en jeu sont toujours inférieures aux températures de fusion des matériaux projetés. Avec ce procédé, elles se déforment plastiquement à l'impact, avant de consolider sur la culasse. En variante, on peut utiliser un système tel que celui de la figure 3, basé sur le réchauffement et l'accélération des particules de poudre sur la surface traitée, à l'aide de l'explosion d'un gaz. Les poudres issues du conduit d'alimentation 13 sont introduites dans un canon 14, où pénètre une bougie 16. On injecte par exemple de l'oxygène, - 4 - de l'azote et de l'acétylène dans le canon par les buses 17, 18, 19. Les particules sont réchauffées et accélérées par l'explosion des gaz de projection. Bien que plus élevées dans ce cas, les températures auxquelles sont portées les particules restent nettement moins importantes qu'avec les techniques de projection thermique habituelles. Elles restent toujours inférieures à leur température de fusion. Avec cette méthode, le revêtement peut être très dense, et pratiquement dépourvu d'impuretés. Les revêtements peuvent être constitués de manière non limitative : - d'un mélange de nickel avec d'autres éléments d'alliages en proportions variées (50% à 100 % de nickel, 0 à 20 % d'éléments d'alliages), - d'un mélange de fer avec d'autres éléments d'alliages en proportions variées (50% à 100 % de fer, 0 à 20 % d'éléments d'alliages), ou - d'un mélange de carbure de chrome avec d'autres éléments d'alliages en proportions variées (50% à 100 % de carbure de chrome, 0 à 20 % d'éléments d'alliages). Les épaisseurs de revêtements obtenues varient de 5 à 3000 micromètres. Les matériaux constitutifs des culasses sur lesquels les sièges de soupape sont intégrés sont par exemple des aluminiums alliés avec du silicium, du cuivre, du magnésium, ou du manganèse. Le métal peut avantageusement avoir subi une stabilisation par traitement thermique. Les sièges de soupape intégrés à la culasse obtenus sont particulièrement performants pour leur résistance aux chocs cycliques de la portée de soupape et leur résistance aux températures élevées. Ils sont également résistants à l'oxydation par les gaz de combustion. Enfin, ils sont facilement usinables et bons conducteurs thermiques
Procédé de fabrication d'un siège de soupape sur une culasse (2) de moteur thermique par application d'un revêtement sur la zone de contact de la culasse avec la soupape dans la position de fermeture de celle-ci, caractérisé en ce que l'application du revêtement s'effectue par projection de particules métalliques, céramiques, ou d'un mélange de particules métalliques et céramiques, à basse température sur la culasse (2).
1. Procédé de fabrication d'un siège de soupape sur une culasse (2) de moteur thermique par application d'un revêtement sur la zone de contact de la culasse avec la soupape dans la position de fermeture de celle-ci, caractérisé en ce que l'application du revêtement s'effectue par projection de particules métalliques, céramiques ou d'un mélange de particules métalliques et céramiques, à basse température sur la culasse (2). 2. Procédé de fabrication de siège de soupape selon la 1, caractérisé en ce que les particules sont projetées sur la culasse (2) par un flux de gaz à haute vitesse. 3. Procédé de fabrication de siège de soupape selon la 2, caractérisé en ce que les particules se déforment plastiquement à l'impact sur la culasse. 4. Procédé de fabrication selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les températures mises en jeu 20 sont inférieures à la température de fusion des particules. 5. Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les particules sont réchauffées et accélérées par l'explosion des gaz de projection. 6. Procédé de fabrication de siège de soupape 25 selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le revêtement est un alliage à base de fer. 7. Procédé de fabrication de siège de soupape selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le revêtement est un alliage à base de nickel. 30 8. Procédé de fabrication de siège de soupape selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le revêtement est un alliage à base de carbure de chrome. 9. Culasse de moteur thermique présentant au moins un des siège de soupape intégré selon un procédé conforme à 35 l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur du revêtement varie de 5 à 3000- 6 - micromètres. 10. Culasse selon la 9, caractérisée en ce qu'elle est en alliage d'aluminium.
B,F
B05,F01,F02
B05D,F01L,F02F
B05D 1,F01L 3,F02F 1
B05D 1/12,F01L 3/04,F02F 1/24
FR2983348
A1
BLOC DETECTEUR OPTIQUE
20,130,531
La présente invention concerne un bloc détecteur optique, de type hybride, fonctionnant dans une gamme de longueur d'onde donnée et comprenant, de manière superposé : - un premier détecteur optique, comprenant des éléments de détection formés dans une structure semi-conductrice, chaque élément de détection étant destiné à transformer un flux de photons incidents en un signal électrique, et - un premier circuit de lecture, pour récupérer le signal électrique de chaque élément de détection. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un bloc détecteur optique du type précité comprenant les étapes suivantes : - fournir un premier détecteur optique, comprenant des éléments de détection formés dans une structure semi-conductrice, chaque élément de détection étant destiné à transformer un flux de photons incidents en un signal électrique, et - fournir un premier circuit de lecture, pour récupérer le signal électrique de chaque élément de détection. De manière générale, l'invention se situe dans le domaine de l'imagerie à base de matrice de photodiode, et plus particulièrement l'imagerie à faible intensité de lumière. On connaît par exemple de la Figure 1 du document US 2011/0031401 un bloc détecteur optique, fonctionnant en éclairage face avant et dans une gamme de longueur d'ondes infrarouge, comprenant un détecteur infrarouge élémentaire, ou élément de détection, formé dans une structure semi-conductrice en HgCdTe et réalisé sous la forme d'une photodiode à jonction N-P. Le détecteur infrarouge comprend en outre une couche de passivation située de part et d'autre de la structure semi-conductrice. En fonctionnement, le détecteur infra-rouge permet de transformer un flux de photons incidents en un signal électrique. Suivant une architecture hybride, le bloc détecteur optique comprend également un circuit de lecture, également appelé ROIC, acronyme de Read Out Integrated Circuit, assemblé avec le détecteur infra-rouge au moyen d'une couche d'epoxy. Le circuit de lecture, propre à traiter le signal électrique issu du détecteur infra-rouge, comprend une électrode destinée à recevoir ce signal électrique. Cette électrode est reliée au détecteur infra-rouge au moyen d'un contact électrique formé dans un trou d'interconnexion électrique, appelé également via, traversant à la fois la structure semi-conductrice et les couches de diélectrique de passivation. Un avantage de ce bloc détecteur optique est que la réalisation du contact électrique dans le trou d'interconnexion électrique au niveau du détecteur infra-rouge, et plus précisément en contact avec une zone dopée N de la photodiode à jonction N-P, permet de minimiser le courant d'obscurité généré dans la photodiode. Toutefois, ce bloc détecteur optique comporte de nombreux inconvénients. En premier lieu, le fonctionnement de ce bloc détecteur optique est limité à l'infra- rouge. Une technique connue pour étendre le fonctionnement dans le visible de blocs détecteurs infra-rouge est de modifier la structure du détecteur infra-rouge, par exemple en supprimant la couche de passivation située sur la structure semi-conductrice du détecteur infra-rouge. Le problème est que cette technique entraîne des modifications de contraste au niveau de l'image généré en sortie du bloc détecteur optique, ce qui crée des difficultés d'interprétation et d'identification sur cette image. En second lieu, la résolution d'un bloc détecteur optique du type précité comprenant une pluralité de détecteurs élémentaires, par exemple sous la forme d'une matrice, est limitée. Une technique classique pour augmenter la résolution, c'est-à-dire le nombre de détecteurs élémentaires, sur une surface donnée est de diminuer la largeur des détecteurs élémentaires. Cette diminution entraîne un rapprochement des contacts électriques, des trous d'interconnexion électrique, et des jonctions N-P entre chaque détecteur élémentaire, ce qui est générateur de diaphonie entre détecteurs. Aussi, ce problème limite typiquement la largeur d'un détecteur élémentaire à dix microns. D'autre part, un autre inconvénient de la présence du trou d'interconnexion électrique débouchant en surface du détecteur élémentaire, est qu'il limite le taux de remplissage du détecteur élémentaire et donc la sensibilité du bloc détecteur optique, ce taux de remplissage étant défini comme le rapport entre la surface du détecteur élémentaire utilisée pour la détection de la lumière et la surface totale du détecteur élémentaire. Un but de l'invention est donc de proposer un bloc détecteur optique avec une gamme spectrale de fonctionnement étendue, propre à une détection multispectrale, tout en présentant des performances améliorées par rapport à l'état de la technique précitée. A cet effet, l'invention a pour objet un bloc détecteur optique du type précité, caractérisé en ce que le bloc détecteur optique comprend, en outre, un imageur comportant un deuxième détecteur optique destiné à augmenter la gamme de longueur d'ondes de fonctionnement du bloc détecteur optique et un second circuit de lecture pour récupérer des signaux électriques d'éléments de détection du deuxième détecteur optique, et en ce que le premier et le second circuit de lecture sont intégrés ensemble, de manière à former un circuit de lecture commun.35 Suivant d'autres modes de réalisation, le bloc détecteur optique comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - le circuit de lecture commun comprend des électrodes reliées un à un aux éléments de détection du premier détecteur optique au moyen d'un premier contact électrique, et chaque premier contact électrique est formé dans un trou d'interconnexion électrique traversant la structure semi-conductrice ; - chaque élément de détection du premier détecteur optique comprend une photodiode comportant une zone dopée de type de conductivité P de manière à former une jonction P-N ; - le bloc détecteur optique fonctionne en éclairage face arrière, et l'imageur et la couche fenêtre sont transparents à l'infrarouge ; - la zone dopée est obtenue par diffusion ; - la structure semi-conductrice comprend une couche fenêtre d'un premier matériau, une couche d'absorption d'un second matériau, et un substrat d'un troisième matériau, et la structure semi-conductrice est un triplet { premier matériau, second matériau, troisième matériau } du groupe consistant en : « { InP, InGaAs, InP }, { GaSb, InAsSb, GaSb }, et { AlGaSb, InAsSb, GaSb } » ; - l'imageur est sensible à une gamme de longueur d'ondes comprise entre 0,4 et 1 micron, et le premier détecteur optique est sensible à une gamme de longueur d'ondes comprise entre 1 micron et 1,7 micron ; - il comprend en outre une couche d'assemblage formée par collage moléculaire et destinée à assembler le premier détecteur optique et l'imageur ; et - il comprend en outre au moins un patch métallique, disposé en contact de la structure semi-conductrice et propre à un confinement optique du flux lumineux incident dans la structure semi-conductrice. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un bloc détecteur optique du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de fourniture d'un imageur comportant un deuxième détecteur optique destiné à augmenter la gamme de longueur d'ondes de fonctionnement du bloc détecteur optique et un second circuit de lecture pour récupérer des signaux électriques d'éléments de détection du deuxième détecteur optique, et une étape d'intégration du premier et du second circuit de lecture, de manière à former un circuit de lecture commun. Ces caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et non limitative, et fait en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une représentation schématique d'une coupe d'un bloc détecteur optique selon l'invention, et - les Figures 2 à 6 sont des coupes du bloc détecteur optique illustrant le procédé de fabrication conforme à l'invention. Pour des raisons de clarté, les figures et les parties qui les composent ne sont pas représentées à l'échelle. La figure 1 représente un bloc détecteur optique 10 fonctionnant dans une gamme spectrale donnée, par exemple dans une gamme combinant le visible et l'infra-rouge de longueur d'ondes comprise entre 0,4 micron et 1,7 micron. Le bloc détecteur optique 10 est basé sur une architecture hybride en éclairage face arrière, et comprend un premier détecteur optique 12, comme par exemple un détecteur infrarouge, assemblé à un imageur 14 au moyen d'une couche d'assemblage 16. Le premier détecteur optique 12 comprend des éléments de détection 18, ou pixels, agencés sous forme de matrice et formés dans une structure semi-conductrice 20 comportant une couche fenêtre 22, une couche d'absorption 24, et un substrat 26. Chaque élément de détection 18, de largeur typique égale à dix microns, est destiné à transformer un flux de photons incidents dans l'infra-rouge en un signal électrique. De manière générale, la structure semi-conductrice 20 est constituée de préférence à base de matériaux III - V. La couche fenêtre 22, également appelée couche barrière, est, par exemple, de type de conductivité N et en matériau InP. En variante, le matériau de la couche fenêtre 22 est en GaSb, AIGaSb ou AlAsSb. La couche d'absorption 24 est, par exemple, de type de conductivité N et en matériau InGaAs. En variante, le matériau de la couche d'absorption 24 est en matériau InAsSb, ou InAs. Le substrat 26 est par exemple en matériau InP. En variante, le substrat 26 est en matériau GaSb, ou InAs. Dans le cadre d'une utilisation du bloc détecteur optique 10 en éclairage face arrière, la couche fenêtre 22 est transparente à l'infra-rouge dans la gamme spectrale de fonctionnement. De manière préférée, la structure semi-conductrice 20 est un assemblage InP, InGaAs, InP. A titre d'exemple, la structure semi-conductrice 20 a une épaisseur de 0,5 microns. L'imageur 14 comprend, d'une part un deuxième détecteur optique 28, sensible par exemple dans le visible, et d'autre part un circuit de lecture commun 30, typiquement un multiplexeur, associé à la fois au premier détecteur optique 12 et au deuxième détecteur optique 28. Le circuit de lecture commun 30 intègre fonctionnellement, à la fois, un premier circuit de lecture, classiquement associé au premier détecteur optique 12 et un second circuit de lecture typique d'un imageur CMOS, afin de pouvoir effectuer une lecture des éléments de détection 18 du premier détecteur optique 12 et des éléments de détection 18 du deuxième détecteur optique 28. L'imageur 14, est, par exemple, un imageur CMOS, de l'anglais Complementary Metal Oxyde Semiconductor, comprenant un ensemble d'éléments de détection 18, ou pixels CMOS, de largeur égale à cinq microns par exemple. Le circuit de lecture commun 30 comprend des électrodes 32 destinées à récupérer le signal électrique de chaque élément de détection 18 du premier détecteur optique 12, chaque électrode 32 étant reliée directement un à un aux éléments de détection 18 au moyen d'un premier contact électrique 34, ou contact P, formé dans un trou d'interconnexion électrique 36 traversant la structure semi-conductrice 20 et la couche d'assemblage 16. De manière préférée, comme illustré sur la figure 1, le trou d'interconnexion électrique 36 est vertical et a une profondeur typique inférieure à 1,5 micron. De manière plus précise, chaque élément de détection 18 comprend une photodiode 38 comportant une zone dopée 40, par exemple de type de conductivité P de manière à former une jonction P-N dans la couche d'absorption 24. La zone dopée 40 est annulaire et s'étend dans la structure semi-conductrice 20 de manière cylindrique autour du trou d'interconnexion électrique 36 sur une profondeur prédéterminée, par exemple de 0,1 micron. De préférence, comme illustré sur la figure 1, la zone dopée 40 est formée uniformément autour du trou d'interconnexion électrique 36 de manière à former une jonction P-N verticale. De manière préférée, le bloc détecteur optique 10 comprend en outre au moins un patch métallique 42, permettant un couplage plasmon et un second contact électrique associé de manière à former un seul élément. Le patch métallique 42 est disposé en contact de la structure semi-conductrice 20 et associé à chaque élément de détection 18. Le patch métallique 42, également appelé réflecteur ou patch électromagnétique, est propre à un confinement optique 44 du flux lumineux incident dans la structure semiconductrice 20, de manière à améliorer l'absorption des photons incidents infra-rouge dans la couche d'absorption 24. Cette amélioration de l'absorption permet de réduire l'épaisseur de la couche d'absorption 24, ce qui est propre à une minimisation du courant d'obscurité et de la capacité électrique de la photodiode 38. Le second contact électrique, ou contact N, associé à chaque photodiode 38, permet d'appliquer un potentiel au niveau de la structure semi-conductrice 20 de type de conductivité N de la photodiode 38, de manière à polariser la jonction P-N. En variante, le plasmon et le second contact électrique sont dissociés de manière à former deux éléments distincts. Dans un autre mode de réalisation (non représenté), des micro-lentilles sont disposées en contact avec chaque élément de détection 18, ou pixel CMOS, de l'imageur 14 de manière à améliorer la détection optique du bloc détecteur optique 10. Le fonctionnement du bloc détecteur optique 10 visible sur la figure 1 va être à présent décrit. Dans un mode de réalisation préféré, chaque photodiode 38 du bloc détecteur optique 10 est de type PiN, en mode de fonctionnement photovoltaïque dans lequel une polarisation est appliquée au niveau du premier contact électrique 34, et du patch métallique 42 de manière à générer un champ électrique E permettant de créer une zone de déplétion 46, également appelée zone de désertion. De manière plus précise, la zone de déplétion 46, de largeur typique supérieure à 1,5 micron, est située autour de la jonction P-N cylindrique, tout en étant plutôt localisée en dehors de la zone dopée 40 de type de conductivité P. En fonctionnement en éclairage face arrière, un flux lumineux incident dans une gamme de longueur d'ondes s'étendant du visible à l'infra-rouge, atteint l'imageur 14, c'est-à-dire l'imageur CMOS, du bloc détecteur optique 10. Une partie du flux lumineux incident sous la forme de photons de longueur d'ondes visibles et proche infra-rouge, typiquement entre 0,4 micron et 1 micron, est détectée par les éléments de détection 18 du deuxième détecteur optique 28 qui génèrent un courant électrique, ou photocourant pour chaque éléments de détection 18. Ensuite, le circuit de lecture commun 30 reçoit, traite et achemine le courant électrique issu de chaque élément de détection 18 à un dispositif électronique externe afin de créer une première image dans le visible. Une seconde partie du flux lumineux sous la forme de photons de longueur d'ondes infrarouges, typiquement entre 1 micron et 1,7 microns, traversent l'imageur 14, la couche d'assemblage 16, et la couche fenêtre 22, ces derniers étant transparents à l'infra-rouge de 1 à 1,7 pm. Ensuite, les photons de longueur d'ondes infrarouges atteignent la couche d'absorption 24 dans laquelle chaque photon crée une paire électron-trou qui diffuse vers la zone de déplétion 46, Sous l'effet du champ électrique interne E, une dissociation de la paire électron-trou s'effectue et les trous, de charge positive, sont récoltés par le premier contact électrique 34 au travers de la jonction P-N cylindrique via la zone dopée 40. Au niveau de chaque élément de détection 18 du premier détecteur optique 12, l'ensemble des charges récoltées génère ainsi un courant électrique proportionnel à l'éclairage reçu, et plus précisément proportionnel aux nombres de photons infrarouges reçus. Ensuite, pour chaque élément de détection 18, le circuit de lecture commun 30 reçoit le courant électrique via l'électrode 32, puis traite et achemine ce courant électrique vers le dispositif électronique externe afin de créer une seconde image dans l'infra-rouge. Ainsi, le bloc détecteur optique 10 selon l'invention permet d'obtenir à la fois une image infra-rouge et une image visible, de manière à permettre une détection multispectrale. L'image visible étant obtenue par un imageur CMOS, celle-ci présente une résolution potentiellement très élevé. En prenant l'exemple d'une image visible obtenue à partir de pixels de cinq microns, et d'une image infra-rouge obtenue à partir de pixels de dix microns, la résolution de l'image visible est alors quatre fois supérieure à l'image infrarouge. Ainsi, la combinaison des deux images permet un traitement d'images amélioré en termes d'interprétation et d'identification, et notamment la mise en évidence d'objets d'intérêt reconnaissables, dans certains cas, uniquement sur un type d'image dans une gamme spectrale spécifique. Le procédé de fabrication d'un bloc détecteur optique 10 selon l'invention va être à présent décrit, à l'aide des figures 2 à 6. Lors d'une étape 100, il est fourni une structure semi-conductrice 20 comprenant un substrat 26 sur lequel on forme par croissance épitaxiale, une couche d'absorption 24, par exemple en InGaAs de type de conductivité N. Ensuite, on forme sur la couche d'absorption 24 également par croissance épitaxiale une couche fenêtre 22, par exemple en InP de type de conductivité N, de manière à obtenir la structure semi-conductrice 20, visible sur la figure 2. Ensuite, il est fourni un imageur 14, tel qu'un imageur CMOS, puis on procède à un assemblage, également appelé hybridation, de l'imageur 14 avec la couche semi- conductrice 12, au moyen d'une couche d'assemblage 16. De préférence, l'assemblage est réalisé par « direct bonding », ou « collage direct » en français, et plus spécifiquement par collage moléculaire afin obtenir une couche d'assemblage 16 sous la forme d'un diélectrique de collage moléculaire. Le diélectrique de collage moléculaire est réalisé, en pleine plaque, à des températures dites basses, typiquement entre 200'C et 400t, générant une forte énergie de surface par adhésion moléculaire. Lors d'une étape 110, représentée sur la figure 3, on effectue un dépôt d'une couche diélectrique de masquage sur la structure semi-conductrice 20. Puis, on effectue une attaque chimique d'une partie de la couche diélectrique de masquage en regard des électrodes 32 de l'imageur 14. Ensuite, lors d'une étape 120 visible sur la figure 4, on réalise une gravure de trous 36, s'étendant de manière sensiblement verticale jusqu'aux électrodes 32, au travers de la structure semi-conductrice 20 et de la couche d'assemblage 16. La gravure est réalisée par voie sèche ou par voie chimique. Lors d'une étape 130, illustrée sur la figure 5, on réalise une zone dopée 40, par exemple de type de conductivité P+, par diffusion ou par implantation ionique au travers de chaque trou 36, de manière à former une photodiode 38 comprenant une jonction P-N cylindrique. De préférence, la zone dopée 40 est obtenue par diffusion Zinc. Puis, lors d'une étape 140, on procède d'une part à une métallisation des premiers contacts électriques 34 dans les trous 36 de manière à mettre en contact électrique la zone dopée 40 et l'électrode 32, et d'autre part à une métallisation de deux patchs métalliques 42, associés à chaque photodiode 38, en contact au dessus et au-dessous de la structure semi-conductrice 20, telle qu'illustrée sur la figure 5. A l'issue de l'étape 140, on obtient un bloc détecteur optique 10 de type hybride selon l'invention comprenant sur une face supérieure un ensemble d'éléments de détection 18, ou pixels, réalisé de préférence sous la forme d'une matrice, et sur une face inférieure une matrice d'éléments de détection 18, ou pixels CMOS, de l'imageur CMOS. Ainsi, le bloc détecteur optique selon l'invention permet, grâce à une extension de la gamme spectrale de fonctionnement, une détection multispectrale propre à une amélioration des performances en traitement d'images, notamment en matière de reconnaissance et d'identification. Le fonctionnement en éclairage face arrière du bloc détecteur optique permet en outre d'obtenir de manière générale une meilleure résolution et un taux de remplissage amélioré. Enfin, le procédé d'hybridation utilisé combinant l'utilisation de collage moléculaire, de circuit de lecture commun et de patchs plasmon permet l'obtention d'un bloc détecteur optique à moindre coût, et à dimensions compactes tout en présentant des performances optimisées.35
Ce bloc détecteur optique, de type hybride, fonctionnant dans une gamme de longueur d'onde donnée, comprend, de manière superposé : - un premier détecteur optique (12), comprenant des éléments de détection (18) formés dans une structure semi-conductrice (20), chaque élément de détection (18) étant destiné à transformer un flux de photons incidents en un signal électrique, et - un premier circuit de lecture, pour récupérer le signal électrique de chaque élément de détection (18). Le bloc détecteur optique (10) comprend, en outre, un imageur (14) comportant un deuxième détecteur optique (28) destiné à augmenter la gamme de longueur d'ondes de fonctionnement du bloc détecteur optique (10) et un second circuit de lecture pour récupérer des signaux électriques d'éléments de détection (18) du deuxième détecteur optique (28). Le premier et le second circuit de lecture sont intégrés ensemble, de manière à former un circuit de lecture commun (30).
1.- Bloc détecteur optique, de type hybride, fonctionnant dans une gamme de longueur d'onde donnée et comprenant, de manière superposé : - un premier détecteur optique (12), comprenant des éléments de détection (18) formés dans une structure semi-conductrice (20), chaque élément de détection (18) étant destiné à transformer un flux de photons incidents en un signal électrique, et - un premier circuit de lecture, pour récupérer le signal électrique de chaque élément de détection (18), caractérisé en ce que le bloc détecteur optique (10) comprend, en outre, un imageur (14) comportant un deuxième détecteur optique (28) destiné à augmenter la gamme de longueur d'ondes de fonctionnement du bloc détecteur optique (10) et un second circuit de lecture pour récupérer des signaux électriques d'éléments de détection (18) du deuxième détecteur optique (28), et en ce que le premier et le second circuit de lecture sont intégrés ensemble, de manière à former un circuit de lecture commun (30). 2.- Bloc détecteur optique selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de lecture commun (30) comprend des électrodes (32) reliées un à un aux éléments de détection (18) du premier détecteur optique (12) au moyen d'un premier contact électrique (34), et en ce que chaque premier contact électrique (34) est formé dans un trou d'interconnexion électrique (36) traversant la structure semi-conductrice (20). 3.- Bloc détecteur optique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque élément de détection (18) du premier détecteur optique (12) comprend une photodiode (38) comportant une zone dopée (40) de type de conductivité P de manière à former une jonction P-N. 4.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le bloc détecteur optique (10) fonctionne en éclairage face arrière, et en ce que l'imageur (14) et la couche fenêtre (22) sont transparents à l'infrarouge. 5.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la zone dopée (40) est obtenue par diffusion. 6.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la structure semi-conductrice (20) comprend une couche fenêtre (22) d'un premier matériau, une couche d'absorption (24) d'un second matériau, et unsubstrat (26) d'un troisième matériau, et en ce que la structure semi-conductrice (20) est un triplet { premier matériau, second matériau, troisième matériau } du groupe consistant en : « { InP, InGaAs, InP }, { GaSb, InAsSb, GaSb }, et { AlGaSb, InAsSb, GaSb } ». 7.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'imageur (14) est sensible à une gamme de longueur d'ondes comprise entre 0,4 et 1 micron, et en ce que le premier détecteur optique (12) est sensible à une gamme de longueur d'ondes comprise entre 1 micron et 1,7 micron. 8.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une couche d'assemblage (16) formée par collage moléculaire et destinée à assembler le premier détecteur optique (12) et l'imageur (14). 9.- Bloc détecteur optique selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un patch métallique (42), disposé en contact de la structure semi-conductrice (20) et propre à un confinement optique (44) du flux lumineux incident dans la structure semi-conductrice (20). 10.- Procédé de réalisation d'un bloc détecteur optique (10) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes : - fournir un premier détecteur optique (12), comprenant des éléments de détection (18) formés dans une structure semi-conductrice (20), chaque élément de détection (18) étant destiné à transformer un flux de photons incidents en un signal électrique, et - fournir un premier circuit de lecture, pour récupérer le signal électrique de chaque élément de détection (18), caractérisé en ce qu'il comprend une étape de fourniture d'un imageur (14) comportant un deuxième détecteur optique (28) destiné à augmenter la gamme de longueur d'ondes de fonctionnement du bloc détecteur optique (10) et un second circuit de lecture pour récupérer des signaux électriques d'éléments de détection (18) du deuxième détecteur optique (28), et une étape d'intégration du premier et du second circuit de lecture, de manière à former un circuit de lecture commun (30).35
H
H01
H01L
H01L 27
H01L 27/146
FR2984508
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE COLLECTER DES LIQUIDES PROVENANT D'INSTRUMENTS DE SEPARATION TRAVERSANT UN TUBE DONT L'EXTREMITE SE DEPLACE AU DESSUS DES RECIPIENTS, DE COLLECTE SANS PERTE DE LIQUIDE
20,130,621
La présente invention concerne un procédé et un système de récupération ou collecte de liquides provenant généralement d'un instrument de séparation ou de purification de molécules, tels qu'un chromatographe en phase liquide. Le tube de sortie des liquides provenant de cet instrument est relié à une "pissette" qui se déplace au dessus de récipients type "tubes en verre" ou "flacons", installés dans des paniers ou maintenus à des positions précises sur un support plan disposé dans le bas de l'instrument de collecte. On rencontre fréquemment ce genre d'instrument, appelé communément "Collecteur de fractions", qui est fréquemment utilisé dans le domaine de la chromatographie en phase liquide. Ces "fractions liquides" collectées contiennent les différentes molécules séparées, que l'on souhaite analyser ou assécher aux fins d'identifier, d'en vérifier la pureté ou de les récupérer pures, pour la recherche de nouveaux médicaments, par exemple dans les industries pharmaceutique, cosmétiques, etc... . I - Art antérieur : En Fig. 1, à titre d'exemple non limitatif, est représenté un schéma de principe d'un chromatographe en phase liquide utilisant un collecteur de fractions. Les Fig. 2 et Fig. 3, 20 permettent d'en comprendre le fonctionnement, ainsi que ses inconvénients. Fig. 1 : une pompe (1) aspire un liquide dit "Phase mobile" dans le récipient de "phase A" pour le pousser, au travers d'un injecteur (4), puis au travers d'une colonne de séparation (5) remplie d'une "phase stationnaire" pouvant être, par exemple, de la silice pulvérisée. Cette phase mobile traverse ensuite un détecteur (6), par exemple un 25 photomètre, puis passe au travers d'une vanne 3 voies (10) qui est commandée généralement par le détecteur (6) (celle-ci peut être, par exemple, une électrovanne), pour aller enfin à la sortie "égout" du système en l'absence de produit détecté. A l'aide d'une seringue (2), par exemple, on vient introduire dans le circuit liquide un échantillon (3) constitué du mélange liquide dont on veut séparer les constituants. Ce mélange (3) traverse 30 la colonne. Les différentes molécules contenues dans (3), poussées par la phase mobile, traversent la colonne à des vitesses différentes selon leur structure et les types de phases stationnaire et mobile utilisés. Dans la Fig. 1, le signal sortant du détecteur est représenté sur un graphe où l'on voit trois pics représentant trois groupes molécules différentes, sortis de la colonne aux temps tl, t2 et t3. Le détecteur, dès l'arrivée du premier pic (tl) commute la vanne (10) en position "collecte" et le liquide sort par la pissette préalablement positionnée au dessus du tube n°1. Lorsque le tube est plein, le collecteur est conçu pour passer automatiquement au tube suivant, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la séparation. Ce mode de fonctionnement est indiqué pour une bonne compréhension du système. Il peut être légèrement différent et évoluer en fonction des logiciels utilisés dans ces instruments. L'utilisateur peut alors récolter ces produits séparés dans les tubes. Un grave inconvénient bien connu et fort gênant, existe dans les instruments existants : lorsque la pissette passe d'un tube au tube suivant, selon les types de collecteurs du marché, une partie du liquide coule entre les tubes. Selon un deuxième type de collecteur du marché, on arrête automatiquement la pompe pendant le passage d'un tube à l'autre. Cette solution semble simple et séduisante. Cependant, ces variations fréquentes de débit peuvent dégrader progressivement certaines colonnes par les variations brusques et répétitives de pression, et dégradent la qualité des séparations. En effet, pour obtenir une bonne séparation, il est nécessaire d'avoir un débit constant dans la colonne, Ce débit sera de préférence choisi pour travailler au point optimum de la courbe de HETP de ladite colonne. Selon un troisième type de collecteur du marché, une vanne (10) est installée à la sortie du détecteur (6) et activée par ledit détecteur pour commuter le liquide sortant, vers l'égout pendant ce changement de position de la pissette. On en comprendra les conséquences néfastes en suivant : Fig. 2 on voit un panier (2) comportant 64 tubes. On peut généralement installer jusqu'à 3 paniers de ce type par collecteur, soit 192 tubes. Si le débit de la phase mobile est, par exemple, de 100 mL/min, que la vanne passe en position "égout" durant une seconde à chaque changement de tube, le volume dirigé vers l'égout, donc perdu, sera de 192 tubes x 1 sec = 192 sec / 60 sec x 100 mL/min = 320 mL, soit près de 1/3 de litre. Les débits peuvent être bien plus élevés, ce qui amplifie cet inconvénient. Généralement, les produits que les utilisateurs veulent séparer sont très coûteux car ils sont le résultat de longues recherches et de méthodes de production non encore industrielles mais de laboratoire. II - Dispositif de collecte selon l'invention : Le dispositif de collecte selon un mode de réalisation de l'invention permet de collecter sans aucune perte de produit. Il est simple et peut être utilisé sur tous les modèles de collecteurs de fractions du marché, à condition de ne pas commander la vanne (10), si elle existe, en position "égout" durant les changements de tubes mais de la laisser en permanence en position "collecte". On pose (Fig. 3), sur les tubes (9), une plaque percée de trous de forme conique (12) ou de forme approchée de celle du cône, telle que celle qui serait constituée d'une succession de troncs de cônes ayant des angles variant progressivement et dont le nombre peut être quelconque jusqu'à arriver à une multitude de "troncs de cônes" telles que les génératrices seraient curviligne, proche de celles d'un pavillon d'instrument à vent du type trompette ou cornet à pistons. Il doit y avoir autant de trous coniques qu'il y a de tubes (9) dans un panier (2). Ces trous coniques doivent avoir le même entraxe que les tubes de collecte. Le grand diamètre des trous coniques sont plus grands que les entraxes desdits trous, afin qu'à chaque intersection entre les trous coniques contigus, il se forme une hyperbole (13) qui "coupe" le jet de liquide en lui permettant de passer directement d'un trou conique au suivant, sans éclaboussure, donc sans pollution des récipients voisins. Ainsi, il n'y a plus de perte de liquide précieux à l'extérieur desdits tubes. III - Présentation succincte des figures selon l'invention : Les caractéristiques et avantages du dispositif selon l'invention, apparaitront plus clairement à la lecture de la description ci-après d'un exemple non limitatif de réalisation, en se référant aux dessins annexés où : La figure (1) montre schématiquement, un exemple non limitatif d'un agencement connu de système de séparation (ou de purification) de solutions liquides, utilisant un chromatographe en phase liquide connecté à un collecteur de fraction traditionnel à tubes. La figure (2) montre un système connu de panier (2) portant 64 tubes, par exemple, en verre (9). La figure (3) montre un agencement selon un mode de réalisation de l'invention et à titre non limitatif, dans lequel on retrouve le panier (2) portant les tubes (9), sur lesquels on a disposé une plaque (11) percée de trous coniques (12) formant à l'intersection de ses trous coniques une arrête hyperbolique (13) assurant le passage du jet liquide en provenance de la "pissette", d'un tube à l'autre, sans perte de liquide. Selon ce premier mode de réalisation de l'invention, le fonctionnement est parfaitement assuré si l'on utilise un seul panier (2). Si l'on installe d'autres paniers contigus, il peut y avoir quelques pertes de liquide entre les deux plaques (11) lorsque la "pissette" se déplace d'un panier à l'autre. Selon un autre mode de réalisation de l'invention Fig. 4, on élimine cet inconvénient. On peut ici installer autant de paniers contigus que l'on souhaite. La plaque (11 bis), selon ce deuxième mode de réalisation, comporte des emboîtements (14) de formes complémentaires qui, dans cette présentation, sont en forme de "V", forme proposée à titre d'exemple non limitatif. Cet emboîtement permet et doit permettre d'avoir une continuité entre les plaques contiguës, comme si il ne s'agissait que d'une seule et même plaque plus grande. Sur cet emboîtement (14), une des deux plaques (11 bis), (celle de droite) est présentée surélevée afin de montrer l'emboîtement (14). En Fig. 5, les deux plaques (1 ibis) sont présentées normalement installées sur les tubes de collecte (9) afin de bien montrer cet exemple non limitatif de fonctionnement selon l'invention. On observera Fig. 6, un "zoom" de l'emboîtement (14). La Fig. 7 montre un exemple de réalisation, non limitatif, selon l'invention, du dessous des plaques (1 ibis), facilitant le positionnement desdites plaques sur les tubes (9) grâce à un bon centrage du aux formes coniques. On y voit également l'emboîtement (14). Fig. 8 et Fig. 9, on voit des butées mécaniques installées dans le "emboîtement" (14) afin de maintenir bien alignées les plaques (11 bis) dans le cas ou les tubes (9) ne sont pas très bien maintenus en position dans les paniers (2). Dans la présente invention, on préfèrera réaliser, à titre d'exemple non limitatif, des sorties de cônes à arrête vive et ou des axe de cônes inclinés, pour diminuer la surface en contact avec les gouttes et, par voie de conséquence, diminuer l'effet de l'énergie de surface pour que les gouttes de liquide se détachent plus facilement de la sortie des cônes
L'invention concerne un dispositif de collecte de fractions liquides en provenance d'un instrument de purification et ou de séparation des constituants d'un mélange liquide ou de tout solide pouvant être mis en solution, par exemple, d'un chromatographe en phase liquide, sans perte de liquide, comme c'est actuellement le cas dans les systèmes connus, pendant ladite collecte. Ce dispositif (11 et 11bis) est posé sur les tubes ou récipients de collecte (9). Dans chaque axe des tubes de collecte sont disposés des trous coniques ou de forme approchante, dont les grands diamètres sont plus grands que les entraxes des tubes, formant à leur intersection une hyperbole "tranchante" qui permet de ne plus perdre de produit liquide lorsque la "pissette" de sortie (8) dudit liquide se déplace d'un tube au suivant. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux collecteurs de fractions utilisés en chromatographie en phase liquide.
1) Système (11 et 1 lbis) permettant la collecte fiable et efficace de liquides provenant du tube de sortie d'un instrument, par exemple de chromatographie liquide, connecté à une "pissette" (8) disposée sur un collecteur de fractions (7), déplaçant la pissette (8) au dessus des tubes (9) d'un instrument de collecte de liquides, caractérisé en ce qu'il permet, par le positionnement sur les tubes (9) d'une plaque percée d'une série de trous en forme de troncs de cône (12) ou de géométrie approchante, et concentriques avec chaque tube, de ne pas perdre de liquide lorsque ladite pissette (8) se déplace d'un tube à un autre. 2) Système selon la 1, caractérisé en ce que le grand diamètre des trous coniques (12) est plus grand que l'entraxe desdits trous coniques, afin qu'ils se coupent pour former une arrête vive hyperbolique (13) ou de forme approchante afin de répartir le jet de liquide progressivement et sans éclaboussure, lorsqu'il se déplace d'un tube au suivant. 3) Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des systèmes d'emboîtement (14) pour ne laisser aucun espace entre les plaques (11bis). 4) Système selon la 3, caractérisé en ce que les systèmes d'emboîtement (14) sont munis de butées de positionnement (15 et 16) afin de maintenir l'ensemble desdites plaques bien aligné.
G
G01
G01N
G01N 30
G01N 30/80
FR2991807
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE FOCALISATION D'IMPULSIONS
20,131,213
D'IMPULSIONS. La présente invention est relative aux procédés et aux dispositifs de focalisation d'ondes. Plus précisément, elle est relative aux procédés et aux dispositifs permettant de générer des ondes de forte intensité en un point cible d'un milieu cible, par exemple des ondes acoustiques pour des applications médicales. Ainsi, l'invention se rapporte à un dispositif de 10 focalisation d'impulsions comprenant au moins des moyens d'émission comportant un réseau de transducteurs, ces moyens d'émission étant adaptés pour faire émettre par le réseau de transducteurs, dans une cavité réfléchissante, au moins une onde focalisée en au moins un point cible d'un 15 milieu cible. On connait des dispositifs permettant d'émettre des ondes, par exemple des ondes ultrasonores focalisées de forte intensité tels que les dispositifs HIFU (acronyme anglo-saxon pour « High-Intensity Focused Ultrasound ») ou 20 les dispositifs de lithotripsie. Ces dispositifs présentent des inconvénients car leur point focal ne peut pas être déplacé rapidement et sur une grande distance par des moyens simples. Le document US 2009/0216128 décrit un exemple d'un 25 dispositif cherchant à résoudre ce problème, le dispositif comportant une cavité réfléchissante de surface aléatoire dans laquelle il est possible de générer et contrôler des ondes dont le point focal est déplaçable. La cavité est en outre remplie d'eau et munie d'une fenêtre placée en 30 contact avec le milieu cible pour améliorer la transmission des ondes acoustiques vers le milieu cible. Cette solution présente cependant des inconvénients. La cavité forme un résonateur avec un faible facteur de qualité et des pertes importantes. L'intensité 35 de l'onde au point cible est donc faible. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. A cet effet, selon l'invention, un dispositif de focalisation d'impulsions du genre en question est caractérisé en ce que la cavité réfléchissante comporte un milieu multi-diffuseur adapté pour provoquer une diffusion multiple de ladite onde. Grâce à ces dispositions, le facteur de qualité du résonateur formé par la cavité est important tout en conservant un facteur élevé de transmission entre la cavité et le milieu. Ces deux caractéristiques font que le dispositif peut générer des ondes et/ou impulsions de forte intensité dans le milieu extérieur. Ce milieu multidiffuseur peut être considéré comme étant un milieu effectif à coefficient de transmission réglable. La position du point cible est aisément déplaçable sur un grand volume. Les pertes du résonateur formé par la cavité sont faibles et les caractéristiques de ce résonateur sont ajustables aisément par le choix du milieu multi-diffuseur. Les transducteurs utilisés peuvent être de faible puissance et générer des ondes de forte intensité au point cible, du fait du facteur de qualité élevé du résonateur. Le nombre de transducteurs utilisé peut être réduit grâce à la génération de sources virtuelles. Dans des modes de réalisation préférés du dispositif, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le milieu multi-diffuseur comporte une pluralité de diffuseurs ; - les diffuseurs sont sensiblement identiques entre eux ; - chaque diffuseur possède au moins une dimension transversale comprise sensiblement entre 0.1 et 5 fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante ; - chaque diffuseur possède au moins une dimension transversale comprise sensiblement entre 0.5 et 1 fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante ; - les diffuseurs sont répartis dans le milieu multi-diffuseur de façon non-périodique ; - les diffuseurs sont répartis dans le milieu multi-diffuseur de façon à ce que leur densité surfacique sur une section de la cavité réfléchissante soit comprise sensiblement entre 2 et 30 diffuseurs par surface équivalente à un carré de côté égal à dix fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante ; - les diffuseurs acoustiques sont répartis dans le milieu multi-diffuseur de façon à ce que leur densité volumique de remplissage soit comprise entre 1% et 30% ; - chaque diffuseur acoustique a un rapport longueur 15 sur largeur supérieur à 5 ; - l'onde est une onde acoustique ; - la cavité réfléchissante contient un liquide ; - la cavité réfléchissante comporte une fenêtre à au moins une de ses extrémités ; 20 - le milieu multi-diffuseur est placé à proximité de ladite extrémité ; - le milieu cible comporte un tissu vivant ; - le dispositif comporte en outre une lentille placée entre la cavité réfléchissante et le milieu cible ; 25 - les moyens d'émission sont adaptés pour faire émettre l'onde s(t) vers un nombre K au moins égal à 1 de points cibles prédéterminés k appartenant au milieu cible, en faisant émettre par chaque transducteur i du réseau un signal d'émission : 30 si (t) = e ik(t) s(t) Ic=1 où les signaux eik(t) sont des signaux d'émission élémentaires prédéterminés adaptés pour que, lorsque les transducteurs i émettent des signaux eik(t), on génère une onde impulsionnelle au point cible k ; - les moyens d'émission sont adaptés pour émettre une onde adaptée pour générer des bulles de cavitation en un point cible. L'invention a également pour objet un procédé de 5 focalisation d'impulsions comprenant au moins une étape d'émission au cours de laquelle on fait émettre par un réseau de transducteurs au moins une onde focalisée en au moins un point cible d'un milieu cible, et on fait passer ladite onde dans une cavité réfléchissante avant 10 d'atteindre le milieu cible, le procédé étant caractérisé en ce que au cours de l'étape d'émission on provoque une diffusion multiple de ladite onde par un milieu multidiffuseur situé dans la cavité réfléchissante. Dans des modes de réalisation préférés du procédé, 15 on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - au cours de l'étape d'émission, on émet l'onde s(t) vers un nombre K au moins égal à 1 de points cibles prédéterminés k appartenant au milieu cible, en faisant 20 émettre par chaque transducteur i du réseau un signal d'émission : s(t) =le (t) 0 s (t) k=1 où les signaux eik(t) sont des signaux d'émission élémentaires prédéterminés adaptés pour que, lorsque les 25 transducteurs i émettent des signaux eik(t), on génère une onde impulsionnelle au point cible k ; - les signaux eik(t) sont codés sur un nombre de bits compris entre 1 et 64 ; - les signaux eik(t) sont codés sur 1 bit ; 30 - les signaux d'émission élémentaires eik(t) sont déterminés expérimentalement au cours d'une étape d'apprentissage, préalable à ladite étape d'émission ; - au cours de l'étape d'apprentissage, on fait émettre un signal impulsionnel ultrasonore successivement au niveau de chaque point cible prédéterminé k, on fait capter les signaux rik(t) reçus par chaque transducteur i du réseau à partir de l'émission dudit signal impulsionnel ultrasonore, et on détermine les signaux d'émission élémentaires eik(t) par retournement temporel des signaux reçus rik(t): eik(t) = rik(-t) ; - au cours de l'étape d'apprentissage, on place un milieu liquide, distinct du milieu cible, au contact de la 10 cavité réfléchissante, et on fait émettre ledit signal impulsionnel à partir dudit milieu liquide ; - pour un point cible prédéterminé k, on fait émettre un signal impulsionnel ultrasonore successivement au niveau de chaque transducteur i du réseau, on fait 15 capter les signaux rik(t) reçus au point cible k à partir de l'émission dudit signal impulsionnel ultrasonore, et on détermine les signaux d'émission élémentaires eik(t) par retournement temporel des signaux reçus rik(t): eik(t) = rik(-t) ; 20 - au cours de l'étape d'apprentissage, on place un milieu liquide, distinct du milieu cible, au contact de la cavité réfléchissante, et on capte les signaux rik(t) dans ledit milieu liquide ; - le milieu liquide, utilisé au cours de l'étape 25 d'apprentissage, comprend essentiellement de l'eau, et au cours de l'étape d'émission, le milieu cible dans lequel on focalise l'onde comporte un tissu vivant ; - les signaux d'émission élémentaires eik(t) sont déterminés par le calcul ; 30 - au cours de l'étape d'émission on émet une onde adaptée pour générer des bulles de cavitation au point cible ; - l'onde est une onde acoustique ; - l'étape d'émission est réitérée au moins une fois 35 avec une cadence comprise entre 10 Hz et 1000 Hz. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin joint. Sur le dessin, la figure 1 est une vue schématique illustrant un dispositif de focalisation d'impulsions selon un mode de réalisation de l'invention, par exemple un dispositif de focalisation d'impulsion acoustiques. Suivant les modes de réalisation de l'invention, 10 les ondes et les impulsions mentionnés pourront être des ondes et/ou des impulsions acoustiques, optiques ou électromagnétiques. Les ondes et/ou impulsions électromagnétiques sont par exemple des ondes et/ou impulsions radiofréquences ou 15 térahertz, par exemple présentant une fréquence centrale comprise entre quelques mégahertz et quelques térahertz. Les ondes acoustiques peuvent par exemple être des ondes ultrasonores, par exemple des ondes et/ou impulsions présentant une fréquence centrale pouvant être comprise 20 entre 200kHz et 100 Mhz, par exemple entre 0.5 Mhz et 10 Mhz. Tous les éléments du dispositif 1 de focalisation d'impulsions sont adaptés et choisis par l'homme du métier en fonction du type et de la fréquence des ondes et/ou 25 impulsions en question. Ainsi, par exemple, les éléments d'émission et de réception, les fenêtres de transmission, la cavité réfléchissante et autres éléments réfléchissants, le milieu diffuseurs et les diffuseurs, les lentilles et les éléments 30 de focalisation et tout autre élément employé dans le dispositif de focalisation d'impulsions 1 et le procédé de focalisation sont adaptés respectivement au type et à la fréquence des ondes et/ou des impulsions choisies par l'homme du métier. 35 Le dispositif 1 de focalisation d'impulsions représenté sur la figure 1 est destiné par exemple à focaliser des impulsions dans un milieu cible 2, par exemple des tissus vivants pouvant faire partie du corps d'un patient dans des applications d'histotripsie, une partie d'un objet industriel dans des applications industrielles, ou autre. Plus précisément, le dispositif de focalisation d'impulsions 1 est destiné à focaliser des impulsions dans une région cible 3 dans le milieu cible 2, cette région 3 10 pouvant le cas échéant être à trois dimensions. A cet effet, le dispositif 1 est adapté pour émettre des ondes focalisées sur un ou plusieurs points cibles 4 prédéterminés appartenant à la zone cible 3. Les ondes sont émises par des éléments d'émission 15 et de réception, par exemple un réseau 5 de transducteurs 6, qui sont placés dans, ou fixés sur, une cavité réfléchissante 7. Les transducteurs 6 peuvent être en nombre quelconque, allant de 1 à plusieurs centaines, par exemple 20 de quelques dizaines. Le réseau 5 peut être un réseau linéaire, les transducteurs étant juxtaposés le long d'un axe longitudinal de réseau comme sur des sondes échographiques connues. 25 Le réseau 5 peut également être un réseau bidimensionnel de façon pouvoir émettre des ondes focalisées tridimensionnelles. La cavité réfléchissante 7 peut être remplie d'un liquide 10, par exemple de l'eau. 30 La cavité réfléchissante 7 peut également être remplie d'un gaz, par exemple un gaz absorbant faiblement les ondes et/ou les impulsions générées par les transducteurs 6. La cavité réfléchissante comporte des parois 35 constituées d'un matériau formant une interface très réfléchissant pour les ondes. Les parois de la cavité réfléchissante 7 peuvent par exemple être constituées d'une plaque de métal, d'un miroir optique ou électromagnétique ou d'un film fin séparant le liquide contenu dans la cavité de l'air extérieur à la cavité de façon à réaliser une interface liquide-air très réfléchissante pour des ondes et/ou impulsions acoustiques. La cavité réfléchissante 7 est en contact au niveau de l'une de ses extrémités 7a avec le milieu cible 2, directement ou par l'intermédiaire d'une lentille 9, par exemple une lentille acoustique, optique ou électromagnétique. Elle peut par exemple être munie d'une fenêtre 7b au niveau de ladite extrémité 7a, la fenêtre 7b comportant une paroi transmettant les ondes avec peu de pertes. La cavité réfléchissante 7 peut présenter une forme générale de parallélépipède rectangle, les transducteurs 6 du réseau étant par exemple situés sur ou à proximité d'une extrémité 7b de la cavité réfléchissante 7 qui est située à l'opposé de l'extrémité 7a en contact avec le milieu cible 2. La cavité réfléchissante peut plus généralement présenter la forme d'un cylindre, par exemple un cylindre de révolution ou un autre type de cylindre, s'étendant selon une direction d'extension de cavité Y et possédant une face plane du côté opposée à l'extrémité 7a en contact avec le milieu cible 2. Dans un autre mode de réalisation, la cavité réfléchissante 7 peut être de forme irrégulière, par 30 exemple grâce à des enfoncements ou des bosses pratiqués dans ses parois. La cavité réfléchissante 7 contient en outre un milieu multi-diffuseur 8 adapté pour être traversé par l'onde avant que celle-ci parvienne au milieu cible 2 et 35 pour provoquer une diffusion multiple de l'onde. Le milieu multi-diffuseur 8 peut par exemple être situé à proximité de l'extrémité 7a de la cavité réfléchissante 7 en contact avec le milieu cible 2. Le milieu multi-diffuseur 8 peut par exemple 5 couvrir l'intégralité d'une section de la cavité réfléchissante 7, prise perpendiculairement à la direction d'extension de cavité Y. Le milieu multi-diffuseur 8 peut comporter un nombre quelconque de diffuseurs 8a, allant de quelques 10 dizaines à plusieurs milliers, par exemple quelques centaines. Les diffuseurs 8a sont adaptés pour diffuser l'onde acoustique. Les diffuseurs 8a sont avantageusement répartis de 15 façon aléatoire, ou non-périodique, dans le milieu multidiffuseur, c'est-à-dire de façon à ce que leur répartition ne présente pas de structure périodique. Dans l'exemple de la figure 1, ils présentent une forme générale de tige verticale s'étendant selon une 20 direction d'extension Z d'une extrémité inférieure à une extrémité supérieure. Les directions d'extension des diffuseurs acoustiques 8a peuvent par exemple être parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe longitudinal du réseau de 25 transducteurs et à la direction d'extension de la cavité Y. Les diffuseurs peuvent être maintenus par des armatures ou être fixés aux parois de la cavité réfléchissante 7 à leurs extrémités. En variante, ils peuvent présenter la forme de 30 billes, de grains, de cylindres, ou de n'importe quel solide tridimensionnel et être maintenu par une mousse, un élastomère ou des armatures tridimensionnelles de façon à être répartis dans les trois dimensions de l'espace et former le milieu multi-diffuseur 8. 35 La forme et la densité des diffuseurs 8a ainsi que les dimensions du milieu multi-diffuseur 8 sont choisies pour permettre une diffusion multiple maximale de l'onde ainsi qu'une bonne transmission. Les diffuseurs 8a peuvent présenter une surface 5 adaptée pour réfléchir fortement l'onde, par exemple un métal, un miroir optique ou électromagnétique ou une surface présentant une différence d'impédance importante avec le milieu de la cavité réfléchissante. Les diffuseurs 8a peuvent par exemple avoir une 10 section transversale, comprise sensiblement entre 0.1 et 5 fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante, par exemple entre 0.5 et 1 fois ladite longueur d'onde. Ladite section transversale est entendue comme 15 étant une section prise perpendiculairement à leur direction d'extension, par exemple perpendiculairement à leur direction de plus grande extension. Ainsi, le libre parcours moyen de diffusion, la distance moyenne entre deux évènements de diffusion de 20 l'onde, peut être minimisé et le libre parcours moyen de transport, la distance moyenne sur laquelle l'onde perd sa direction initiale, peut être maximisé. A titre d'exemple non-limitatif, pour une onde acoustique présentant une fréquence centrale de l'ordre de 1 MHz, les diffuseurs 8a 25 peuvent par exemple présenter une section transversale, prise perpendiculairement à leur direction d'extension ou suivant leur plus petite section transversale, comprise dans un cercle d'environ 0.8 mm de diamètre, et une longueur de 9 cm, par exemple suivant leur direction 30 d'extension. De même, les diffuseurs 8a peuvent être répartis dans le milieu multi-diffuseur 8 de façon à ce que leur densité surfacique selon une section transversale du milieu multi-diffuseur 8 soit comprise sensiblement entre 2 et 30 35 diffuseurs par surface équivalent à un carré de côté égal à dix fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante 7. Ladite section transversale est entendue comme étant une section prise perpendiculairement à la direction 5 d'extension des diffuseurs 8a et/ou à une direction de plus grande extension du milieu multi-diffuseur 8. Toujours à titre d'exemple, les diffuseurs 8a peuvent être répartis dans le milieu multi-diffuseur 8 de façon à ce que leur densité surfacique, selon une section 10 du milieu multi-diffuseur 8 transversale à la direction d'extension Z des diffuseurs 8a, soit, pour une onde acoustique présentant une fréquence centrale de l'ordre de 1 MHz, une dizaine de diffuseurs 8a par centimètres carrés, par exemple dix-huit diffuseurs acoustiques 8a par 15 centimètres carrés. Dans le cas d'un milieu multi-diffuseur tridimensionnel, les diffuseurs 8a peuvent être répartis dans le milieu multi-diffuseur 8 de façon à ce que leur densité volumique de remplissage du milieu multi-diffuseur 20 8 soit comprise entre 1% et 30%. Enfin, la longueur du milieu multi-diffuseur 8, prise suivant la direction de propagation de l'onde, peut être de quelques centimètres, par exemple deux centimètres pour une onde acoustique. 25 Dans le cas d'un milieu multi-diffuseur 8 tridimensionnel, la densité volumique des diffuseurs 8a pourra être par exemple d'une dizaine de diffuseurs 8a par centimètres cube et les dimensions du milieu multidiffuseur 8 suivant les trois directions de l'espace 30 pourront être de quelques centimètres. Bien entendu, d'autres formes générales de la cavité réfléchissante 7, du milieu multi-diffuseur 8 et/ou des diffuseurs 8a peuvent être envisagées. Une lentille 9 peut également être placée entre le 35 milieu cible 4 et la cavité réfléchissante 7. Selon le mode de réalisation de l'invention, la lentille 9 pourra être une lentille acoustique, optique ou électromagnétique adaptée pour focaliser les ondes et/ou impulsions selon une ou deux directions. Dans certains modes de réalisation, la cavité réfléchissante 7 et le milieu multi-diffuseur 8 peuvent donc être adaptés pour former un résonateur avec un facteur de qualité élevé. Dans un mode de réalisation où l'onde est une onde acoustique, la pression de l'onde acoustique générée par le réseau de transducteurs peut ainsi être amplifiée de plus de 20 dB par le résonateur formé par la cavité réfléchissante 7 et le milieu multi-diffuseur 8. Dans un mode de réalisation où l'onde est une onde 15 optique ou électromagnétique, la puissance de l'impulsion générée au point focal sera également fortement amplifiée. Les transducteurs 6 du réseau peuvent être placés sur une face de la cavité réfléchissante 7 opposée au milieu cible 2 ou sur une face latérale de la cavité 7c. 20 En variante, ils peuvent être placés sur une face latérale 7c et orientés de façon à émettre des ondes, vers le milieu multi-diffuseur, avec un certain angle par rapport à la direction d'extension de cavité Y, par exemple 60°. 25 Les transducteurs 6 sont commandés indépendamment les uns des autres par un micro-ordinateur 12 (classiquement doté d'interfaces utilisateur tels qu'un écran 12a et un clavier 12b), éventuellement par l'intermédiaire d'une unité centrale CPU et/ou d'une unité 30 munie de processeur graphiques GPU qui est contenue par exemple dans une baie électronique 11 reliée par un câble souple aux transducteurs 6. Cette baie électronique 11 peut comprendre par exemple 35 - un convertisseur analogique/digital C1-05 relié à chaque transducteur 6 ; - une mémoire M1-M6 reliée au convertisseur analogique/digital de chaque transducteur 6 et à l'unité centrale CPU et/ou l'unité munie de processeur graphiques 5 GPU; - et une mémoire générale M reliée à l'unité centrale CPU. Le dispositif peut également comporter un processeur de signal numérique ou "DSP" (acronyme anglo10 saxon de "digital signal processor") relié à l'unité centrale CPU. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. Préalablement à toute opération de focalisation, on 15 détermine d'abord une matrice de signaux d'émission élémentaire eik(t) qui sont tels que, pour générer une onde s(t) en un point cible k, on fasse émettre par chaque transducteur i du réseau 5 un signal d'émission: Si(t)=eik(t) Os (t) . 20 Ces signaux d'émission élémentaires peuvent éventuellement être déterminés par le calcul (par exemple par une méthode de filtre inverse spatio-temporel), ou ils peuvent être déterminés expérimentalement au cours d'une étape préliminaire d'apprentissage. 25 Au cours de cette étape d'apprentissage, on peut avantageusement faire émettre un signal impulsionnel ultrasonore par un émetteur tel qu'un hydrophone successivement au niveau de chaque point cible k, et on fait capter les signaux rik(t) reçus par chaque 30 transducteur i du réseau 5 à partir de l'émission dudit signal impulsionnel ultrasonore. Les signaux rik(t) sont convertis par les convertisseurs analogiques/digitaux et mémorisés dans les mémoires reliées à l'unité centrale CPU, qui calcule alors les signaux d'émission élémentaire eik(t) 35 par retournement temporel desdits signaux reçus : eik (t) = rik (-t) . Si le milieu cible 2 est un milieu liquide, il peut éventuellement être possible de procéder à l'étape préliminaire d'apprentissage en positionnant successivement l'émetteur d'onde ultrasonore sur les différents points cibles 4 de la zone cible 3. Si le milieu 2 est un tissu vivant, par exemple une partie du corps d'un patient ou un milieu similaire comprenant une grande quantité d'eau, il peut être possible de procéder à la phase d'apprentissage en remplaçant le milieu 2 par un volume de liquide, comprenant de préférence une majorité d'eau, en positionnant successivement l'émetteur d'onde ultrasonore aux emplacements des différents points cibles 4, repérés par rapport à la cavité réfléchissante 7. En mettant à profit le principe de réciprocité spatiale, on peut aussi déterminer les signaux eik(t) en plaçant successivement un ou plusieurs hydrophones aux points cibles k dans le milieu liquide susmentionné. Pour chaque position k de l'hydrophone, on fait émettre successivement une impulsion ultrasonore par chaque transducteur i, et on capte les signaux rik(t) par l'hydrophone. On en déduit ensuite les signaux eik(t) par retournement temporel : eik ( t ) = rik ( -t ) . Lorsqu'on veut ensuite émettre une ou plusieurs ondes focalisées sur un point cible k prédéterminés appartenant à la zone cible 3, on place la cavité réfléchissante 7 au contact du milieu cible, et on fait émettre par chaque transducteur i du réseau, un signal d'émission Si(t)=eik(t)Os(t). En variante, il est également possible de générer une onde s(t) focalisée en un nombre K supérieur à 1 de points cibles 4 de la zone cible 3, en faisant émettre par 35 chaque transducteur i du réseau 5 un signal d'émission S (t) =le (t) s(t) . k=1 Les ondes ainsi émises par les transducteurs 6 du réseau présentent une fréquence centrale qui peut être comprise notamment entre 200kHz et 100 Mhz, par exemple entre 0.5 Mhz et 10 Mhz. De plus, l'étape d'émission peut être réitérée avec une cadence comprise entre 10 Hz et 1000 Hz. Dans un mode de réalisation employant des ondes acoustiques, on peut générer des bulles de cavitation au point cible 4. Pour cela, une dépression supérieure au seuil de cavitation, par exemple -15 MPa, peut être générée au point cible 4 en émettant une onde acoustique ultrasonore s(t) (en continu ou non). Bien que le dispositif 1 ait été décrit précédemment comme un dispositif de focalisation d'impulsions, ce dispositif peut le cas échéant être utilisé, en plus de la focalisation où indépendamment de celle-ci, pour réaliser une imagerie, par exemple une imagerie ultrasonore comme cela va maintenant être décrit. Lorsqu'il s'agit de réaliser une imagerie, par exemple une imagerie ultrasonore, après chaque émission d'onde acoustique focalisée sur un ou plusieurs des points cibles 4 de la zone cible 3, on fait capter les échos émis par le milieu cible 2, au moyen des transducteurs 6 du réseau. Les signaux ainsi captés sont numérisés par les échantillonneurs C1-05 et mémorisés dans les mémoires Ml-M6, puis traités par une technique classique de formation de voies qui réalise une focalisation en réception sur le ou les points cibles 4 visés lors de l'émission. Les traitements en question, qui consistent notamment à imposer des retards différents aux signaux captés et à capter ces signaux, peuvent être mis en oeuvre par un circuit sommateur S relié aux mémoires M1-M6 ou au CPU. Avantageusement, au cours de cette étape de réception d'échos, on peut mettre à profit le comportement non linéaire de l'un au moins des éléments traversés par l'onde, c'est-à-dire le milieu cible 2, la cavité réfléchissante 7 et/ou le milieu multi-diffuseur 8 (en pratique, c'est principalement le milieu cible 2 qui présentera un comportement non linéaire, la cavité réfléchissante 7 et le milieu multi-diffuseur 8 présentant de préférence un comportement linéaire). En effet, on génère l'onde avec une amplitude suffisante pour que des ondes harmoniques de la fréquence centrale fc de l'onde soient générées, avec un niveau suffisant pour pouvoir écouter les échos revenant du milieu cible 2 à une fréquence d'écoute qui est un multiple entier de la fréquence centrale d'émission fc. Avantageusement, on écoute ainsi les échos revenant du milieu cible 2 à une fréquence double ou triple de la fréquence fc. Cette écoute sélective en fréquence peut être 20 obtenue soit par la constitution même des transducteurs 6, de façon connue en soi, soit par un filtrage en fréquence des signaux provenant des transducteurs 6. Grâce à cette écoute à une fréquence différente de la fréquence fc, on s'affranchit de toute perturbation de 25 l'écoute par l'onde elle-même. On notera que le procédé et le dispositif selon l'invention seraient également utilisables pour des applications de nettoyage de précision par ultrasons ou de soudure aux ultrasons. 30
Dispositif de focalisation d'impulsions comprenant au moins des moyens d'émission comportant un réseau (5) de transducteurs (6), ces moyens d'émission étant adaptés pour faire émettre par le réseau de transducteurs, dans une cavité réfléchissante (7), au moins une onde focalisée en au moins un point cible (4) d'un milieu cible (2). La cavité réfléchissante comporte un milieu multi-diffuseur (8) adapté pour provoquer une diffusion multiple de ladite onde.
1. Dispositif de focalisation d'impulsions comprenant au moins des moyens d'émission comportant un réseau (5) de transducteurs (6), ces moyens d'émission étant adaptés pour faire émettre par le réseau de transducteurs, dans une cavité réfléchissante (7), au moins une onde focalisée en au moins un point cible (4) d'un milieu cible (2), caractérisé en ce que la cavité réfléchissante comporte un milieu multi-diffuseur (8) adapté pour provoquer une diffusion multiple de ladite onde. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le milieu multi-diffuseur (8) comporte une pluralité de 15 diffuseurs (8a). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les diffuseurs (8a) sont sensiblement identiques entre eux. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 3, dans lequel chaque diffuseur (8a) 20 possède au moins une dimension transversale comprise sensiblement entre 0.1 et 5 fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante (7). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel chaque diffuseur (8a) 25 possède au moins une dimension transversale comprise sensiblement entre 0.5 et 1 fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante (7). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel les diffuseurs (8a) sont 30 répartis dans le milieu multi-diffuseur (8) de façon non-périodique. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel les diffuseurs (8a) sont répartis dans le milieu multi-diffuseur (8) de façon à ce 35 que leur densité surfacique sur une section de la cavitéréfléchissante (7) soit comprise sensiblement entre 2 et 30 diffuseurs par surface équivalente à un carré de côté égal à dix fois la longueur d'onde de l'onde dans la cavité réfléchissante (7). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel les diffuseurs acoustiques (8a) sont répartis dans le milieu multidiffuseur (8) de façon à ce que leur densité volumique de remplissage soit comprise entre 1% et 30%. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 8, dans lequel chaque diffuseur acoustique (8a) a un rapport longueur sur largeur supérieur à 5. 10.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel l'onde est une onde acoustique. 11.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel la cavité réfléchissante (7) contient un liquide (10). 12.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel la cavité réfléchissante (7) comporte une fenêtre (7b) à au moins une de ses extrémités (7a). 13.Dispositif selon la 12, dans 25 lequel le milieu multi-diffuseur (8) est placé à proximité de ladite extrémité (7a). 14.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel le milieu cible (2) comporte un tissu vivant. 30 15.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, comportant une lentille (9) placée entre la cavité réfléchissante (7) et le milieu cible (2). 16.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, dans lequel les moyens d'émission 35 sont adaptés pour faire émettre l'onde s(t) vers un nombreK au moins égal à 1 de points cibles (4) prédéterminés k appartenant au milieu cible (2), en faisant émettre par chaque transducteur i du réseau (5) un signal d'émission : s(t) =le (t) 0 S(t) k=1 où les signaux eik(t) sont des signaux d'émission élémentaires prédéterminés adaptés pour que, lorsque les transducteurs i émettent des signaux eik(t), on génère une onde impulsionnelle au point cible k. 17.Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 16, dans lequel les moyens d'émission sont adaptés pour émettre une onde adaptée pour générer des bulles de cavitation en un point cible (4). 18.Procédé de focalisation d'impulsions comprenant au moins une étape d'émission au cours de laquelle on fait émettre par un réseau (5) de transducteurs (6) au moins une onde focalisée en au moins un point cible (4) d'un milieu cible (2), et on fait passer ladite onde dans une cavité réfléchissante (7) avant d'atteindre le milieu cible, caractérisé en ce que au cours de l'étape 20 d'émission on provoque une diffusion multiple de ladite onde par un milieu multi-diffuseur (8) situé dans la cavité réfléchissante. 19.Procédé selon la 18, dans lequel, au cours de l'étape d'émission, on émet l'onde s(t) vers un 25 nombre K au moins égal à 1 de points cibles (4) prédéterminés k appartenant au milieu cible (2), en faisant émettre par chaque transducteur i du réseau (5) un signal d'émission : s(t) =le (t) 0 S(t) k =1 30 où les signaux eik(t) sont des signaux d'émission élémentaires prédéterminés adaptés pour que, lorsque les transducteurs i émettent des signaux eik(t), on génère une onde impulsionnelle au point cible k. 20.Procédé selon la 19, dans lequel les signaux eik(t) sont codés sur un nombre de bits compris entre 1 et 64. 21.Procédé selon la 20, dans lequel les signaux eik(t) sont codés sur 1 bit. 22.Procédé selon l'une quelconque des 19 à 21, dans lequel les signaux d'émission élémentaires eik(t) sont déterminés expérimentalement au cours d'une étape d'apprentissage, préalable à ladite étape d'émission. 23.Procédé selon la 22, dans lequel, au cours de l'étape d'apprentissage, on fait émettre un signal impulsionnel ultrasonore successivement au niveau de chaque point cible prédéterminé k, on fait capter les signaux rik(t) reçus par chaque transducteur i du réseau (5) à partir de l'émission dudit signal impulsionnel ultrasonore, et on détermine les signaux d'émission élémentaires eik(t) par retournement temporel des signaux reçus rik(t): eik ( t ) = rik ( -t ) . 24.Procédé selon l'une quelconque des 22 à 23, dans lequel, au cours de l'étape d'apprentissage, on place un milieu liquide, distinct du milieu cible (2), au contact de la cavité réfléchissante, et on fait émettre ledit signal impulsionnel à partir dudit milieu liquide. 25.Procédé selon la 22, dans lequel, au cours de l'étape d'apprentissage, pour un point cible prédéterminé k, on fait émettre un signal impulsionnel 30 ultrasonore successivement au niveau de chaque transducteur i du réseau, on fait capter les signaux rik(t) reçus au point cible k à partir de l'émission dudit signal impulsionnel ultrasonore, et on détermine les signaux d'émission élémentaires eik(t) par retournement temporel 35 des signaux reçus rik(t):eik(t) = rik(-t) . 26.Procédé selon la 25, dans lequel, au cours de l'étape d'apprentissage, on place un milieu liquide, distinct du milieu cible (2), au contact de la cavité réfléchissante, et on capte les signaux rik(t) dans ledit milieu liquide. 27.Procédé selon la 26 ou la 24, dans lequel le milieu liquide, utilisé au cours de l'étape d'apprentissage, comprend essentiellement de l'eau, et au cours de l'étape d'émission, le milieu cible (2) dans lequel on focalise l'onde comporte un tissu vivant. 28.Procédé selon l'une quelconque des 19 à 21, dans lequel les signaux d'émission 15 élémentaires eik(t) sont déterminés par le calcul. 29.Procédé selon l'une quelconque des 18 à 28, dans lequel au cours de l'étape d'émission on émet une onde adaptée pour générer des bulles de cavitation au point cible (4). 20 30.Procédé selon l'une quelconque des 18 à 29, dans lequel l'onde est une onde acoustique. 31.Procédé selon l'une quelconque des 18 à 30, dans lequel l'étape d'émission est 25 réitérée au moins une fois avec une cadence comprise entre 10 Hz et 1000 Hz.
G,A
G10,A61
G10K,A61B
G10K 11,A61B 8
G10K 11/28,A61B 8/14
FR2984419
A3
BIPOLE MERENERGIE 2
20,130,621
Titre : Bi-pôle merénergie 2 Je propose un procédé d'exploitation des énergies marines combinant la ressource de production par éolienne en mer, pour la partie émergée et l'hydrolienne pour la partie immergée. L'intérêt de cette mise en oeuvre est l'exploitation doublement rentable en termes de rapport emprise maritime/production et mise en commun des moyens d'acheminement du courant vers les centrales énergétiques. Enfin, l'avantage d'une telle association d'équipement tend également à réduire les coûts des études d'impact devenant liées à u seul site au lieu de deux dans un procédé d'exploitation exclusif
Description : une combinaison des systèmes éoliens en mer et hydroliens flottants Energie concernées : vents, et courants marins
1. Titre : « Bi-pôle merénergie 2 », certificat d'utilité 1. Titre : « Bi-pôle merénergie 2 », certificat d'utilité déposé par cette présente requête. 2. Je revendique un procédé d'exploitation des énergies marines combinant la ressource de production par éolienne en mer, pour la partie émergée et l'hydrolienne pour la partie immergée. 3. Je revendique la mise en commun des moyens d'acheminement du courant produit par l'éolienne et l'hydrolienne combinée vers les centrales énergétiques.2. Je revendique un procédé d'exploitation des énergies marines combinant la ressource de production par éolienne en mer, pour la partie émergée et l'hydrolienne pour la partie immergée. 3. Je revendique la mise en commun des moyens d'acheminement du courant produit par l'éolienne et l'hydrolienne combinée vers les centrales énergétiques.
F
F03
F03D,F03B
F03D 11,F03B 13,F03D 1
F03D 11/04,F03B 13/12,F03D 1/00
FR2985817
A1
PROCEDE DE DETECTION DE CHANGEMENT D'ACTIVITE DANS UN SPECTRE CONSTRUIT A PARTIR D'INTERACTIONS CORPUSCULAIRES
20,130,719
L'invention concerne un procédé de détection de changement 5 d'activité clans un spectre et un dispositif apparenté. L'invention s'applique notamment au domaine de la spectrométrie pour la détection du changement d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires. Des méthodes de mesures existantes permettent de détecter l'activité de sources corpusculaires comme des sources radioactives et 10 l'évolution de cette activité au cours du temps. Ces méthodes mettent en oeuvre des traitements statistiques par analyse spectrométrique et permettent d'obtenir une bonne fiabilité de mesures. L'analyse de données spectrométriques a notamment pour objectif l'identification d'un nombre inconnu de pics superposés à un fond également 15 inconnu, lesdits pics étant représentatifs de quantités physiques présentes dans le milieu à analyser. Plusieurs méthodes d'analyse automatique de spectres sont proposées dans l'état de la technique pour faciliter l'analyse de données spectrométriques. Deux catégories des méthodes peuvent être distinguées. 20 Une première catégorie comprend des méthodes d'analyse s'appuyant sur des bases de données. Ces techniques sont répandues dans le domaine de la spectrométrie nucléaire et de la spectrométrie de masse. Le principe est de rechercher les pics au sein d'une base de données qui les caractérise en position et en intensité. Ce type de méthode permet de 25 chercher les positions et intensités sur des espaces continus en fixant le nombre de composantes. Il est alors possible d'estimer la quantité de chaque élément composant la base de données en minimisant une fonction de coût. La forme des pics est dans ce cas supposée déterministe et connue. Pour ce qui est du fond, celui-ci est modélisé au préalable sous chaque pic d'une 30 région d'intérêt donnée par une fonction polynomiale. 1 2 9 8 5 8 1 7 2 Une deuxième catégorie de méthodes comprend les méthodes d'analyse se basant sur une détection automatique de pics. Cette approche ne requiert pas l'utilisation de bases de données mais suit une approche statistique fondée sur la minimisation d'un risque ou la maximisation de vraisemblance. La recherche de la position desdits pics est effectuée sur un espace discret constitué des canaux du spectre acquis. Il est également possible d'utiliser des tests statistiques. Ainsi l'article de A. Lechner, A. Pfeiffer, M. Grazia Pia, et A. Ribon intitulé Analysis of Statistical Algorithms for the Comparison of Data Distributions in Physics Experiments, Nuclear Science Symposium Conference Record, pages 19231926, IEEE, 2007 décrit l'utilisation de tests statistiques en physique expérimentale. Ces tests sont applicables à des données dites « binnées », c'est-à-dire à des données présentées sous forme d'histogramme et réparties sur des canaux d'accumulation. Cependant, l'utilisation de ces tests pour détecter une source corpusculaire, par exemple une source radioactive, avec fiabilité sur une courte durée de mesure, n'est pas envisagée. L'expression « courte durée de mesure » fait référence à des durées de mesure de l'ordre de la seconde. Dans de nombreuses applications, il peut être intéressant de pouvoir détecter des sources corpusculaires, par exemple radioactives, sur la base de mesures de courtes durées. Les solutions existantes ne permettent pas de détecter une source radioactive sur la base de mesures établies sur de courtes durées. En effet, il est difficile d'obtenir des pics représentatifs d'une activité radioactive se détachant du fond du spectre mesuré. Les besoins en détection de sources corpusculaires sur de courtes durées sont cependant réels. A titre d'exemple, dans des zones géographiques devant être sécurisées comme des aéroports, la mise en oeuvre de dispositifs de détection de sources radioactives est d'une importance cruciale. Si ces dispositifs ne sont pas capables de détecter la présence de sources radioactives sur de courtes durées de mesure, un porteur d'une telle source passant rapidement devant un tel dispositif ne sera pas repéré. A titre d'exemple, si le dispositif de détection est de type portique de sécurité, il est difficile de détecter une source radioactive avec fiabilité lorsqu'un porteur passe au travers du portique en marchant. Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet l'invention a pour objet un procédé de détection de changement d'activité dans un spectre d'énergie. Ledit spectre est mesuré périodiquement, le résultat de ces mesures étant présenté sous forme des spectres cumulés, un spectre cumulé correspondant à un histogramme, un histogramme étant composé d'une pluralité de canaux d'accumulation, un canal d'accumulation (j) étant représentatif d'un nombre de particules mesurées dans une bande d'énergie donnée (Si), au moins une région Ri étant sélectionnée, ladite région (101, 102) regroupant une pluralité de 15 canaux d'accumulation dans lequel un pic d'énergie à détecter peut apparaître. Le procédé comprenant une étape de construction pour la région Ri d'au moins deux spectres différentiels sDAR.; et SD, le premier spectre 5D" correspondant à la différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de Al secondes, le second spectre SDAR correspondant à la 20 différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de ti?, secondes, l'écart de temps A2 étant plus grand que l'écart de temps Ai. Il comprend en outre une étape mettant en oeuvre un test statistique non paramétrique de comparaison d'au moins deux échantillons, les deux échantillons utilisés correspondant aux deux spectres différentiels SDARit et 25 SDAR lt de manière à détecter un changement d'activité dans la région Ri. Selon un aspect de l'invention, les écarts de temps 3/ et sont de l'ordre de la seconde. A titre d'exemple, A2 eee 5 x A. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de détection d'au moins une source corpusculaire, une source corpusculaire étant détectée lorsqu'un changement d'activité est détecté sur l'ensemble des régions lui étant associées. Le procédé est par exemple adapté pour détecter une source radioactive. Le test statistique de comparaison d'échantillons est par exemple un test d'Epps-Singleton à deux échantillons. Alternativement, le test statistique de comparaison d'échantillons est un test de Kolmogorov-Smirnov à deux échantillons. Alternativement, le test statistique de comparaison d'échantillons 10 est un test de Cramer-Von Mises à deux échantillons. Dans un mode de réalisation, un nombre d'échantillons supérieur à deux est utilisé pour la comparaison. Par exemple, les étapes de détermination de spectres différentiels et de test de comparaison sont appliquées simultanément sur une pluralité 15 de régions présélectionnées des spectres cumulés. Le test statistique de comparaison d'échantillons est, par exemple, un test d'Anderson-Darling à au moins deux échantillons. L'invention a aussi pour objet un portique de sécurité permettant la détection de changement d'activité dans un spectre construit à partir 20 d'interactions corpusculaires mettant en oeuvre le procédé décrit précédemment. L'invention a aussi pour objet un dispositif de détection pour la surveillance d'installations nucléaires mettant en oeuvre le procédé décrit précédemment. 25 L'invention a aussi pour objet un robot destiné à l'extraction de minerais et/ou à la recherche de sources radioactives cachées mettant en oeuvre le procédé décrit précédemment. Avantageusement, le procédé selon l'invention et les dispositifs 30 apparentés ne requièrent pas de mise en oeuvre de modélisation des données d'entrées, c'est-à-dire des données spectrométriques fournies par un capteur, ni de la forme de pics ou de fond. L'invention peut donc être mise en oeuvre pour tout type de spectre, quel que soit le capteur ou le spectromètre l'ayant construit. En outre, le procédé permet une détection en ligne de 5 changement d'activité dans un spectre sur une liste préétablie et comportant un nombre fini de raies. En d'autre terme, la détection peut être réalisée de manière continue au cours du temps. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront to à l'aide de la description qui suit donnée à titre illustratif et non limitatif, faite en regard des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 donne un exemple de mesure de spectre présenté sous forme d'histogramme ; 15 la figure 2 illustre de manière simplifiée un procédé de détection de changement d'activité dans un spectre ; la figure 3 donne un exemple de chaîne de mesure de spectrométrie ; La figure 4 donne un exemple de portique de sécurité 20 permettant la détection de changement d'activité dans un spectre construit à partir d'intéractions corpusculaires. La figure 1 donne un exemple de mesure de spectre présenté sous forme d'histogramme. 25 Des analyseurs multicanaux sont habituellement utilisés pour analyser des spectres tels que des spectres X, y ou fluorescent. Des contraintes techniques, comme par exemple la résolution limitée des convertisseurs analogiques-numériques, ne permettent pas de générer directement un spectre continu. C'est pourquoi ces analyseurs présentent 30 comme données de sortie des histogrammes 100 composés de plusieurs canaux. Un canal d'histogramme j correspond par exemple à un intervalle d'énergie B. Les quantités à mesurer, par exemple des photons, sont classées par canaux en fonction de leur niveau d'énergie. Ces canaux sont appelés canaux d'accumulation. L'ensemble des canaux d'accumulation 1 5 représentatifs d'un spectre composent un histogramme 100. La quantité mesurée pour un canal correspond à un nombre d'évènements mesurés appelés aussi coups. Pour chaque canal d'accumulation, les coups mesurés sont comptabilisés ce qui permet de déterminer la valeur associée auxdits canaux. Les coups correspondent à 10 des mesures représentatives des interactions entre les particules à mesurer et le capteur utilisé pour obtenir l'histogramme, lesdites particules pouvant être par exemple des neutrons ou des photons. En d'autres termes, lorsqu'une particule est détectée par le capteur, un coup est comptabilisé. L'histogramme est habituellement représenté en indiquant le 15 niveau d'énergie en abscisse et le nombre de coups c en ordonnées. Si un pic d'activité existe dans la réalité mais que le nombre de coups accumulés n'est pas suffisamment significatif, il sera alors difficile de le distinguer du fonds et une détection d'activité classique aura peu de chances d'aboutir à un résultat correct. 20 Ces données présentées sous forme d'histogramme peuvent être utilisées en entrée du procédé de détection comme décrit ci-après. Le procédé de détection décrit ci-après peut être calibré pour détecter des radioéléments préalablement choisis. Pour cela des fenêtres en énergie 101, 102 appelées régions dans la suite de la description sont être préalablement 25 définies autour des raies à détecter. La figure 2 illustre de manière simplifiée un procédé de détection de changement d'activité dans un spectre. Un changement d'activité désigne une modification substantielle et 30 statistiquement significative d'une région de l'histogramme. Lorsqu'une telle 2 9 8 5 8 1 7 7 modification est détectée, celle-ci est apparentée à un pic associé à la présence d'un élément à détecter. Le procédé se base sur l'application d'un test non paramétrique sur les échantillons d'un spectre différentiel. Les données spectrométriques correspondent par exemple à des histogrammes et peuvent être obtenues à l'aide d'un spectromètre standard. En outre, le procédé peut être appliqué à tout spectre représenté sous forme discrète représentatif de données discrètes ayant pour origine des photons , Y, de fluorescence, des neutrons, ou tout autre type de particule. Lorsque l'on souhaite détecter un changement d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires sur une courte période de mesure, le nombre d'événements codés permettant de construire le spectre, c'est-à-dire le nombre de coups, peut être très faible. Le procédé décrit ci-après se base sur l'utilisation d'un test statistique non paramétrique de comparaison d'au moins deux échantillons. Dans la suite de la description, le terme « échantillon » désigne un signal discret représentatif d'une région Ri de l'histogramme, les points composant ledit signal correspondant aux coups associés aux différents canaux d'accumulation de ladite région. L'un des avantages du procédé est que l'acquisition des données d'entrée et la détection d'un changement significatif dans le spectre peuvent être effectuées de manière continue, le critère de détection pouvant être appliqué sur la base de fenêtres temporelles glissantes. Le procédé comprend une étape 200 de construction de spectres dits différentiels. Pour une tentative de détection, deux spectres différentiels sont déterminés par région d'intérêt RI. Ainsi, pour une région Ri donnée, un premier spectre différentiel 201 et un second spectre différentiels 202 sont déterminés. A noter que la figure 2 est un exemple simplifié ne prenant en compte une détection d'activité dans une seule région du spectre. Cet 2985 817 8 exemple est donné à caractère illustratif et non limitatif, une pluralité de régions pouvant être traitée simultanément. Le premier spectre différentiel est contruit sur la base de mesures effectuées sur un premier intervalle temporel d1 et le deuxième spectre 5 différentiel est construit sur la base de mesures effectuées sur un second intervalle temporel à2. Dans la suite de la description, ces intervalles temporels sont appelés bases de temps. Un spectre différentiel si est un spectre obtenu en effectuant la 10 différence entre deux spectres cumulés 5(t) à deux instants différents t1 et t2 espacés de secondes, à étant appelé base de temps, soit : SD,1= S(t2) -5(t1) avec t2 - fi= à secondes (1) 15 Un spectre cumulé est une mesure de spectre présentée sous forme d'histogramme. A titre d'exemple, un analyseur multi-canaux peut être utilisé pour générer un tel histogramme. En fonction de l'équipement utilisé, un spectre cumulé est généré selon une période donnée. Ainsi, un nouvel histogramme peut être généré par exemple toutes les 0.1, 0.2 ou 0.3 20 secondes. Le procédé est applicable par exemple pour une liste prédéfinie de radio-éléments d'intérêt, cette liste pouvant être associée à une liste de N régions d'intérêt R. Pour chaque région Ri, deux spectres différentiels SD f et .514i sont déterminés. Le spectre différentiel SDAR; est déterminé sur une 25 base de temps et le spectre SDAle,' est déterminé sur une base de temps à2. Le procédé comprend ensuite plusieurs étapes 203 menant à la détection d'un potentiel changement d'activité. Pour cela, une étape 204 met 2 9 8 5 8 1 7 9 en oeuvre pour chaque région Ri un test de comparaison non paramétrique à deux échantillons. Ce type de test est habituellement désigné en utilisant l'expression anglo-saxonne « two-sample test ». En fonction de l'application, différents types de tests peuvent être 5 utilisés. Un premier test pouvant être utilisé est le test d'Anderson-Darling à deux échantillons. Ce test est adapté aux distributions continues ou discrètes. Ce test est détaillé décrit notamment dans l'article de A. N. Pettitt intitulé a two-sample Anderson-Darling rank statistic, Biometrika, 63(1), 10 pages 161-168, 1976. Un second test pouvant être utilisé est le test d'Epps-Singleton. Ce test est adapté aux distributions continues ou discrètes. Ce test est décrit notamment dans l'article de T. W. Epps and K. J. Singleton, intitulé an omnibus test for the two-sample problem using the empirica! characteristic 15 function, Journal of Statistical Computation and Simulation, 26 (3-4) : pages 177-203, 1986. Un troisième test pouvant être utilisé est le test de KolmogorovSmirnov à deux échantillons. Ce test est uniquement adapté pour la comparaison de deux échantillons dont les distributions sous-jacentes sont 20 continues. Un quatrième test pouvant être utilisé est le test de Cramer-Von Mises à deux échantillons. Tout comme le test de Kolmogorov-Smirnov, ce test est adapté pour la comparaison de deux échantillons dont les distributions sous-jacentes sont continues. 25 Cette liste de quatre tests ne doit cependant pas être considérée comme limitative. En effet, tout test de comparaison non paramétrique de deux échantillons peut être utilisé pour détecter le changement d'activité. En fonction du type de corpuscule dont l'activité est à surveiller, le choix du test est déterminant pour obtenir une bonne puissance du test. La 30 puissance d'un test est définie comme étant l'aptitude dudit test à mettre en évidence, lorsqu'elle existe, une différence entre deux échantillons. En effet, la puissance de test diminue lorsque les conditions d'application du test choisi ne sont pas respectées. Les deux échantillons d'entrée du test sont considérés sur une 5 même région issue de deux spectres différentiels construits à des instants différents. Comme explicité précédemment, le premier échantillon est cumulé sur une première base de temps A. Le second échantillon est cumulé sur une seconde base de temps Az. Ai et A, sont choisis de manière à ce que 10 > A. Dans un mode de réalisation préféré, /12 = 5 x Ai. Par exemple = 1 seconde et A2 = 5 secondes. En outre, Ai et à, peuvent être ajustés à volonté. Dans un mode de réalisation alternatif, il est possible de mettre en en oeuvre un test à kéchantilions (k > 2) de manière à comparer k spectres 15 différentiels, lesdits spectres différentiels étant calculés sur k bases de temps distinctes. Le test d'Anderson-Darling est un exemple de test permettant de mettre en oeuvre ce mode de réalisation. La figure 3 donne un exemple de chaîne de mesure de 20 spectrométrie. Cette chaîne est une chaîne classique se composant d'un détecteur de rayonnement 300, d'un circuit électronique d'amplification 301, un analyseur multi-canaux 302 et un détecteur de changement d'activité 303 comportant des moyens pour mettre en oeuvre le procédé tel que décrit précédemment. Les rayonnements sont détectés par exemple par des 25 capteurs Ge, Nal, CdTe ou LaBr3, d'autres types de capteurs pouvant être utilisés dans le cadre de l'invention. Préalablement à toute acquisition, il est nécessaire d'établir une liste d'éléments à détecter et des raies énergétiques leurs étant associées. Ces données peuvent être tirées de tables nucléaires et permettre ainsi de 2 9 8 5 8 1 7 11 déterminer les régions d'intérêt sur lesquelles la détection de changement d'activité va être effectuée. Le spectre d'énergie doit ensuite être calibré. Cela signifie qu'un facteur multiplicatif appelé usuellement « kevcanal » doit être défini de manière à faire correspondre les canaux de l'histogramme des énergies avec des valeurs d'énergies physiques et peut être fait au niveau de l'analyseur multicanaux 302. Une fois que la liste des radio-éléments d'intérêt a été établie, l'utilisateur définit des régions d'énergie autour des raies caractéristiques de cette liste. Cela aboutit à une fenêtre en énergie pour chacune des raies à détecter. Par exemple, si le Cesium fait partie de la liste des radioéléments identifiés, la raie à 662 keV doit pourvoir être détectée. La région d'énergie définie par l'intervalle [655, 669] keV peut, par exemple, être utilisée. La taille de ces intervalles peut être de valeur constante. De 15 manière alternative, la taille de ces intervalles peut varier en fonction de l'énergie. Une variation linéaire de la taille de la fenêtre en fonction de l'énergie est par exemple utilisée. La figure 4 donne un exemple de portique de sécurité permettant 20 la détection de changement d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires. Ce portique 400 comprend des moyens pour mettre en oeuvre le procédé de détection de changement d'activité tel que décrit précédemment. Il peut, par exemple, inclure une chaîne de détection 404 telle que celle décrite à l'aide de la figure 3. Il comprend en outre un 25 dispositif sonore 403 émettant une alarme lorsque le porteur 401 d'une source radioactive passe au travers du portique. Un des avantages conféré par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est que les individus devant être contrôlés peuvent passer en marchant au travers dudit portique sans y stationner tout en garantissant un bonne fiabilité de détection. 30 D'autres types de dispositifs peuvent tirer avantage de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ainsi, le procédé de détection d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires peut être mis en oeuvre au sein d'un dispositif de détection pour la surveillance d'installations nucléaires pour vérifier par exemple la radioactivité d'éléments combustibles usagés, par 5 exemple des barreaux, appelés aussi crayons. Les temps de mesure requis étant réduits, le nombre d'éléments combustibles vérifiés par unité de temps peut être augmenté, des gains en productivité peuvent ainsi être réalisés par les industriels, par exemple pour la mesure du taux de combustion résiduel d'éléments combustibles, habituellement désigné par l'expression anglo10 saxonne « burn-up ». Le procédé peut également être mis en oeuvre dans un robot destiné à l'extraction de minerais ou à la recherche de sources radioactives cachées. Un tel robot peut par exemple être utilisé pour détecter la présence d'uranium ou de sources radioactives lors de son passage dans des zones 15 d'extraction (par exemple des galeries souterraines). Avantageusement, du fait que les durées de mesure requises sont faibles, ledit robot n'est pas obligé de s'arrêter dans les zones d'extraction quand une zone potentiellement fortement radioactive peut être détectée ce qui limite son exposition aux radiations. Un tel robot a donc moins de chance de tomber en 20 panne du fait de la dégradation de ses circuits électroniques
L'invention a pour objet un procédé de détection de changement d'activité dans un spectre d'énergie, ledit spectre étant mesuré périodiquement, le résultat de ces mesures étant présenté sous forme des spectres cumulés. Un spectre cumulé correspond à un histogramme, un histogramme étant composé d'une pluralité de canaux d'accumulation, un canal d'accumulation (j) étant représentatif d'un nombre de particules mesurées dans une bande d'énergie donnée (B ). Au moins une région R est sélectionnée, ladite région (101, 102) regroupant une pluralité de canaux d'accumulation dans lequel un pic d'énergie à détecter peut apparaître. Le procédé comprend une étape (201) de construction pour la région R d'au moins deux spectres différentiels SD et SD , le premier spectre SD correspondant à la différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de secondes, le second spectre SD correspondant à la différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de Delta secondes, l'écart de temps Delta étant plus grand que l'écart de temps Delta . Le procédé comprend aussi une étape (204) mettant en oeuvre un test statistique non paramétrique de comparaison d'au moins deux échantillons, les deux échantillons utilisés correspondant aux deux spectres différentiels et de manière à détecter un changement d'activité dans la région R .
1. Procédé de détection de changement d'activité dans un 1. Procédé de détection de changement d'activité dans un spectre d'énergie, ledit spectre étant mesuré périodiquement, le résultat de ces mesures étant présenté sous forme des spectres cumulés, un spectre cumulé correspondant à un histogramme, un histogramme étant composé d'une pluralité de canaux d'accumulation, un canal d'accumulation (j) étant représentatif d'un nombre de particules mesurées dans une bande d'énergie donnée (Bi), au moins une région Ri étant sélectionnée, ladite région (101, 102) regroupant une pluralité de canaux d'accumulation dans lequel un pic d'énergie à détecter peut apparaître, ledit procédé comprenant : une étape (201) de construction pour la région Ri d'au moins deux spectres différentiels SDARie et sDAR,i, le premier spectre 51:,,e; correspondant à la différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de Ai secondes, le second spectre S./4" correspondant à la différence entre deux spectres cumulés obtenus avec un écart de A2 secondes, l'écart de temps A2 étant plus grand que l'écart de temps Ai, une étape (204) mettant en oeuvre un test statistique non paramétrique de comparaison d'au moins deux échantillons, les deux échantillons utilisés correspondant aux deux spectres différentiels SDAR4 et SDAR2i de manière à détecter un changement d'activité dans la région Ri. 2. Procédé selon la 1 dans lequel les écarts de temps Ai et A2 sont de l'ordre de la seconde. 3. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel à, -%' 5 x .a/.. 4. Procédé selon l'une des précédentes comprenant une 5 étape (205) de détection d'au moins une source corpusculaire, une source corpusculaire étant détectée lorsqu'un changement d'activité est détecté sur l'ensemble des régions lui étant associées. 5- Procédé selon la 4 adapté pour détecter une source 10 radioactive. 6- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test d'Epps-Singleton à deux échantillons. 15 7- Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test de KolmogorovSmirnov à deux échantillons. 20 8- Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test de Cramer-Von Mises à deux échantillons. 9- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel un 25 nombre d'échantillons supérieur à deux est utilisé pour la comparaison. 10-Procédé selon l'une des précédentes dans lequel les étapes (201) de détermination de spectres différentiels et de test de comparaison (204) sont appliquées simultanément sur une pluralité de régions présélectionnées des spectres cumulés. 11-Procédé selon l'une des 1 à 5 ou 9 à 10 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test d'AndersonDarling à au moins deux échantillons. 12-Portique de sécurité permettant la détection de changement d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11. 13- Dispositif de détection pour la surveillance d'installations nucléaires mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11. 14- Robot destiné à l'extraction de minerais et/ou à la recherche de sources radioactives cachées mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11.15 2. Procédé selon la 1 dans lequel les écarts de temps Ai et A2 sont de l'ordre de la seconde. 3. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel à, -%' 5 x .a/.. 4. Procédé selon l'une des précédentes comprenant une 5 étape (205) de détection d'au moins une source corpusculaire, une source corpusculaire étant détectée lorsqu'un changement d'activité est détecté sur l'ensemble des régions lui étant associées. 5- Procédé selon la 4 adapté pour détecter une source 10 radioactive. 6- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test d'Epps-Singleton à deux échantillons. 15 7- Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test de KolmogorovSmirnov à deux échantillons. 20 8- Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test de Cramer-Von Mises à deux échantillons. 9- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel un 25 nombre d'échantillons supérieur à deux est utilisé pour la comparaison. 10-Procédé selon l'une des précédentes dans lequel les étapes (201) de détermination de spectres différentiels et de test de comparaison (204) sont appliquées simultanément sur une pluralité de régions présélectionnées des spectres cumulés. 11-Procédé selon l'une des 1 à 5 ou 9 à 10 dans lequel le test statistique de comparaison d'échantillons est un test d'AndersonDarling à au moins deux échantillons. 12-Portique de sécurité permettant la détection de changement d'activité dans un spectre construit à partir d'interactions corpusculaires mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11. 13- Dispositif de détection pour la surveillance d'installations nucléaires mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11. 14- Robot destiné à l'extraction de minerais et/ou à la recherche de sources radioactives cachées mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 11.15
G
G01
G01T
G01T 1
G01T 1/36
FR2982522
A1
BANDE DE PRODUIT ISOLANT MULTICOUCHE, BANDE DE COMPLEXE ISOLANT FORME A PARTIR DE TELLES BANDES DE PRODUIT ISOLANT MULTICOUCHE
20,130,517
L'invention concerne le domaine des produits isolants multicouches, destinés notamment mais non exclusivement à l'isolation thermique des bâtiments. Une telle isolation est par exemple mise en oeuvre sur la face interne des parois donnant sur l'extérieur, en isolation sous toiture ou bien sur les parois internes ; mais il peut encore s'agir d'une isolation sur la face externe des parois (murs, toitures...) donnant sur l'extérieur (pose dite de type « sarking »). Dans la perspective de proposer un produit présentant une émissivité la plus basse possible, si l'on considère notamment, la réflexion du rayonnement des infra-rouges, ainsi qu'une faible conductivité thermique, de nombreuses solutions ont été proposées, présentant chacune des avantages mais également un certain nombre d'inconvénients. Ainsi, il est connu du document WO 2007/118321, le fait de recourir à un complexe multicouche comportant un ou plusieurs films à bulles au centre du complexe et, dans les parties extérieures, un film métallique ou métallisé. Cependant, dans ce type de produit, la présence du ou des films à bulles engendre une épaisseur qui va devenir importante lors de 20 l'empilement d'un grand nombre de couches et partant un encombrement significatif et permanent. La présente invention a pour objectif de fournir un produit permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier un produit répondant à de multiples conditions, à savoir 25 présentant de bonnes propriétés d'isolation thermiques (en particulier une faible conductivité thermique), une résistance mécanique suffisante permettant une manipulation sans risque de dégrader ses propriétés isolantes, un encombrement réduit ainsi qu'une grande légèreté. A cet effet, selon la présente invention, on propose une bande 30 de produit isolant multicouche présentant une direction principale longitudinale et une direction transversale et comprenant un élément central ondulé en matériau de type alvéolaire relié contre au moins un premier film présentant une face métallique en regard dudit élément central, dans laquelle l'élément central présente des ondulations 35 définissant des crêtes inférieures et des crêtes supérieures, dans laquelle la face métallique du premier film est reliée aux crêtes inférieures ou aux crêtes supérieures de l'élément central, et dans laquelle les ondulations de l'élément central délimitent, avec le premier film, des canaux. De préférence, lesdits canaux sont ouverts à l'une ou l'autre ou leurs deux extrémités. De cette manière, on comprend que si les canaux délimités entre les ondulations de l'élément central et ledit premier film sont ouverts en au moins un emplacement, il est possible de chasser l'air contenu dans ces canaux, par compression du produit isolant. De façon caractéristique, le profil des ondulations dudit élément central correspond à une section en forme en zigzag et lesdites crêtes inférieures et lesdites crêtes supérieures délimitent une face externe plane continue et rectiligne : il s'agit donc d'un profil en dents de scie écrêtées. Ainsi, du fait de la géométrie et des matériaux choisis pour les composants du produit isolant, ce dernier est résilient, au sens de apte à retrouver sensiblement sa forme et ses dimensions initiales après avoir été mis en contrainte de compression. Cette propriété correspond à une élasticité en compression. Ainsi, grâce à cette propriété, il est possible de diminuer le volume d'encombrement du produit isolant multicouche en bande, ou en 20 tronçon de bande. Ainsi, son stockage après fabrication et avant utilisation et son transport nécessitent un espace réduit par rapport à l'espace occupé par le produit dans son état déployé tel qu'utilisé pour sa pose ou son intégration comme composant dans un complexe isolant multicomposant. 25 Il s'agit là d'un avantage très significatif. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, en outre, grâce à la présence d'au moins un premier film avec une face métallique en regard des canaux, d'obtenir une paroi à forte capacité réfléchissante, ou basse émissivité, en regard d'une lame d'air, ce 30 qui est un avantage en termes de propriétés isolantes du produit. A cet effet, de préférence, le (ou les) film(s) avec une face métallique présente une émissivité E inférieure ou égale à 0,2. Par ailleurs, le recours à un élément central ondulé procure, dans l'état déployé du produit isolant, une structure suffisamment rigide 35 pour garder sa forme tridimensionnelle, que le produit isolant soit mis à plat ou debout sur sa tranche. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible, en outre, dans un complexe isolant posé sur une paroi, et comprenant ledit produit isolant selon l'invention, de canaliser la circulation de l'air par le choix de l'orientation des canaux formés dans l'élément central (ou les éléments centraux lorsque plusieurs bandes de produit isolant multicouche sont superposées). Ceci permet notamment de lutter contre les phénomènes parasites de convection naturelle, ou bien de privilégier une circulation d'air de bas en haut pour implémenter par exemple une circulation d'air qui récupère l'énergie traversant la paroi et peut participer à l'effet pariétodynamique . Selon une disposition préférentielle, la bande de produit isolant multicouche comprend en outre un deuxième film, de sorte que ledit élément central ondulé en matériau de type alvéolaire est situé entre ledit premier film et ledit deuxième film, ledit deuxième film étant relié aux autres parmi les crêtes supérieures et crêtes inférieures de l'élément central et que les ondulations de l'élément central délimitent également avec le deuxième film des canaux, de préférence ouverts en au moins un emplacement, et notamment à l'une ou l'autre ou les deux extrémités. Dans ce cas, on double le nombre de canaux de la bande de produit isolant multicouche et de l'élément isolant qui résulte de sa découpe. Dans ce cas, de préférence, on adopte une, l'autre ou les deux dispositions suivantes : - ledit deuxième film présente une face métallique tournée en regard de et reliée audit élément central, - ledit deuxième film présente une face métallique tournée en direction opposée audit élément central : ce cas est notamment mis en oeuvre lorsque ce deuxième film constitue ou est destiné à constituer la face extérieure d'un complexe isolant formant un empilement comprenant un ou plusieurs éléments isolants résultant de la découpe de la bande de produit isolant multicouche selon l'invention. La présente invention porte également sur un élément isolant résultant de la découpe d'une bande de produit isolant multicouche telle que décrite précédemment. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un premier mode de réalisation d'une bande de produit isolant multicouche selon l'invention, - la figure 2 est une vue agrandie du détail II de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues en projection latérale d'une bande selon l'invention et illustrent la propriété de résilience du produit isolant multicouche formant cette bande, - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective illustrant des exemples de complexes isolants selon l'invention, réalisés en associant entre eux plusieurs éléments isolants selon l'invention, obtenus par découpe de la bande selon l'invention, - les figures 7A et 7B montrent des variantes de réalisation des complexes isolants des figures 5 et 6, qui présentent un assemblage plus facile, - les figures 8A et 8B sont des vues en perspective partielle représentant deux variantes d'un deuxième mode de réalisation d'une bande de produit isolant multicouche selon l'invention, - la figure 9 est une vue agrandie du détail IX de la figure 8A ou de la figure 8B, et - les figures 10 et 11 sont des diagrammes comparant les performances en isolation de l'invention à d'autres produits de l'art 25 antérieur. La bande 10 de produit isolant multicouche visible sur la figure 1 présente une largeur I et sa plus grande dimension s'étend selon la direction principale longitudinale L. Cette bande 10 résulte de l'association de trois composants : 30 les parois inférieures et supérieures sont composées d'un film plastique métallisé 12 entre lesquelles l'élément central 14 forme une âme. Plus précisément, comme on peut le voir sur la figure 2, les films plastiques métallisés 12 sont composés d'une couche de plastique 12a revêtue d'une couche métallique 12b. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, c'est la couche métallique 12b formant la face métallisée des films plastiques métallisés 12, qui est tournée en direction de l'élément central 14. Les films plastiques métallisés 12 illustrés ne comportent qu'une seule face pourvue d'une couche métallique 12b, dite face métallisée, mais il est possible, sans sortir du cadre de la présente invention, d'utiliser un ou deux des films plastiques métallisés 12 dont les deux faces sont métallisées car elles sont pourvues d'une couche métallique 12b et forment ainsi des faces métalliques. Il est également possible, sans sortir du cadre de la présente invention, d'utiliser un seul film plastique 12 présentant une face métallique (film métallisé) à la place des deux films plastiques métallisés 12. Selon une autre possibilité, le seul film plastique métallisé 12 ou les deux films plastiques métallisés 12 est/sont remplacés par un film massif aluminium. L'élément central 14 se compose d'une feuille de matériau de type alvéolaire, de préférence synthétique, qui est conformée afin de former des ondulations, présentant un pas P, et définissant alternativement des crêtes supérieures 14a et crêtes inférieures 14b. Dans les modes de réalisation illustrés, les ondulations formées par l'élément central 14 présentent une section longitudinale ondulée selon une forme particulière puisque le profil est en zigzag avec les pointes aplaties. La face plane des sommets de crêtes permet de conserver la forme en zigzag après mise en oeuvre de la déformation de la bande formant l'élément central, et avant même toute liaison entre l'élément central 14 et le ou les films(s) 12. Par ailleurs, selon une première configuration de l'invention, il est prévu que les ondulations de l'élément central 14 s'étendent soit selon une direction T (voir figures 1 et 8A) perpendiculaire à la direction principale longitudinale L, soit selon une direction qui forme un angle différent de 90° avec la direction principale longitudinale L, et notamment un angle compris entre 75 et 85° ou entre 95 et 115° (cas de figure non représenté). Selon une deuxième configuration de l'invention, il est prévu que les ondulations de l'élément central 14 s'étendent selon une direction (voir figure 8B) parallèle à la direction principale longitudinale L. Ainsi, la 2 982 522 6 face plane continue des crêtes inférieures et des crêtes supérieures est parallèle à la direction principale (L). De par la présence des ondulations, on comprend que l'élément central 14 délimite un volume beaucoup plus important que lorsqu'il est à 5 plat. En effet, les ondulations délimitent, avec les deux films plastiques métallisés 12, des canaux 16 ouverts à leurs extrémités. Ladite propriété avantageuse reste vrai dans le cas où la bande 10 ou l'élément isolant 30 qui en résulte par découpage ne comporte qu'un seul film plastique métallisé 12 ou qu'un seul film massif aluminium. 10 Le matériau de l'élément central 14 est un matériau isolant dit alvéolaire, à cellules ouvertes ou à cellules fermées. De préférence, le matériau de l'élément central 14 est synthétique, mais il peut aussi comprendre de la matière naturelle. Avantageusement, le matériau de l'élément central 14 est une 15 mousse, de préférence polyoléfine et de préférence en polyéthylène ou en polypropylène : il s'agit d'un matériau alvéolaire présentant des cellules ouvertes et qui est donc perméable à l'eau et à l'air, et qui présente également une grande souplesse et une certaine élasticité. Alternativement, le matériau de l'élément central 14 est une 20 mousse de polyuréthanne: il s'agit alors d'un matériau alvéolaire présentant des cellules fermées et qui est donc imperméable à l'eau et à l'air, et qui présente une grande souplesse et une certaine élasticité. Alternativement, le matériau de l'élément central 14 est réalisée dans une ouate, notamment une ouate en polyester ou polyoléfine : dans 25 ce cas, on considère qu'il s'agit également d'un matériau alvéolaire présentant des cellules ouvertes et qui est donc perméable à l'eau et à l'air, et qui présente également une grande souplesse et une certaine élasticité. De préférence, les cellules contiennent de l'air ou un autre gaz 30 ayant une conductivité thermique inférieure à celle de l'air. Avantageusement, ledit premier film 12 (et l'éventuel deuxième film 12) est un film plastique (en particulier en polyéthylène) présentant une face métallique (12b) obtenue pas métallisation. C'est la couche de plastique 12a qui correspond de préférence à film de polyéthylène 35 présentant une épaisseur comprise entre 10 pm et 200 pm, et de préférence entre 10 pm et 100 pm et qui est généralement comprise entre 10 et 40 pm et de préférence entre 15 et 30 pm, la couche métallique 12b étant de préférence en aluminium et résulte de préférence d'une technique de dépôt (tel qu'un dépôt physique ou chimique sous vide) qui permet d'obtenir des épaisseurs très faible, notamment une épaisseur inférieure à 1 pm. Selon une variante non représentée, tout ou partie desdits films plastiques 12 comporte une grille de renfort en plastique, formant une armature, notamment en thermoplastique, qui est par exemple noyée dans la couche de plastique 12a. Cette disposition est en particulier mise à profit pour que la grille de renfort en plastique se trouve placée à un endroit destiné à constituer une face extérieure du complexe isolant formant le panneau final prêt à monter. Par ailleurs, selon une autre possibilité facultative, tout ou partie desdits films plastiques 12 comporte, sur une ou ses deux faces, une couche de laque et/ou un motif qui peut être surfacique (par exemple par impression) ou en relief (par exemple par déformation mécanique). Cette disposition est en particulier mise à profit une face destinée à constituer une face extérieure du complexe isolant formant le panneau final prêt à monter. Alternativement, on peut utiliser pour le premier film 12 (et l'éventuel deuxième film 12), et à la place du film plastique métallisé 12, un film massif de métal, tel qu'un film d'aluminium, qui présente alors généralement une épaisseur de l'ordre de 30 pm. On utilise un élément central 14 dont l'épaisseur e est comprise 25 entre 1 et 5 mm, et de préférence égale à 2 mm, 3 mm ou 5 mm, notamment quand il s'agit d'un matériau constitué d'une mousse. Pour les autres matériaux, l'épaisseur e peut aller de 1 mm à 1 cm. Par ailleurs, on choisit de préférence, pour la hauteur H des ondulations de l'élément central 14, mesurée entre les crêtes supérieures 30 14a et les crêtes inférieures 14b, une valeur qui est comprise entre 10 mm et 50 mm, de préférence entre 10 mm et 25 mm. Ainsi, la bande de produit isolant 10 conforme à la présente invention et ne comportant qu'un seul élément central ondulé 14 (figure 2), ainsi que tout élément isolant issu de ladite bande, présente 35 avantageusement une faible épaisseur E, qui est au maximum de 300 mm, et de préférence comprise entre 30 mm et 160 mm. Egalement, le pas P des ondulations de l'élément central 14, mesuré entre deux crêtes supérieures 14a ou entre deux crêtes inférieures 14b, est de préférence compris entre 15 mm et 100 mm, et est de préférence compris entre 25 mm et 50 mm, et est de préférence sensiblement compris entre 32 et 46 mm. Au surplus, pour obtenir les propriétés recherchées, notamment en ce qui concerne la résilience, la société demanderesse a déterminé qu'il est préférable que le pas P des ondulations de l'élément central 14 soit compris entre 1 et 6 fois, et de préférence entre 1,5 et 2,5 fois et avantageusement entre 1,7 et 2,2 la hauteur H des ondulations mesurée entre les crêtes supérieures 14a et les crêtes inférieures 14b. Avantageusement, le matériau de l'élément central 14 présente une densité inférieure ou égale à 50 kg/m3, et de préférence inférieure à 25 kg/m3. De préférence, ladite face externe des crêtes inférieures 14b et des crêtes supérieures 14a présente une largeur w supérieure à l'épaisseur e du matériau en bande constituant l'élément central 14; de préférence, ladite largeur w est comprise entre 1 et 5 mm, de préférence mois de 4 mm et de préférence entre 2 et 4 mm. Ainsi, les crêtes inférieures 14b et les crêtes supérieures 14a présentent un sommet aplati car les ondulations sont écrasées ou écrêtées, ce qui définit un méplat continu de largeur w. De cette façon, chaque ondulation présente en section la forme d'un chevron ou d'un V, alternativement pointe en haut et pointe en bas, ce qui donne à l'élément central 14 la structure d'un soufflet d'accordéon. Grâce à la structure qui vient d'être décrite, la bande de produit isolant 10 conforme à la présente invention, ainsi que tout élément isolant issu de ladite bande, présente avantageusement une densité peu élevée. En effet, on obtient grâce à la structure définie selon la présente invention, une densité inférieure ou égale à 15 kg/m3, de préférence inférieure ou égale à 10 kg/m3 et de préférence de l'ordre de 8 kg/m3 (8 kg/m3 avec jusqu'à 15% en plus ou en moins). Différentes possibilités existent pour fixer entre eux la face métallisée des deux films plastiques 12 et l'élément central 14. De préférence, la liaison entre la face métallique du premier film 12 (et la face métallique ou non métallique de l'éventuel deuxième film 12) et l'élément central 14 est réalisée au moyen de colle : sur la figure 2, est visible la section de points de colle 18 qui sont présents à l'emplacement de toutes les crêtes supérieures 14a et de toutes les crêtes inférieures 14b de l'élément central 14. Plus précisément, les crêtes supérieures 14a et les crêtes inférieures 14b de l'élément central 14 sont toutes reliées en au moins un point à l'un des deux films 12 et sur la figure 2, cette liaison est matérialisée par la colle 18. Alternativement, les points de colle 18 sont présents sur seulement une partie des crêtes supérieures 14a et une partie des crêtes inférieures 14b de l'élément central 14. Ces points de colle 18 peuvent être déposés en continu, sous forme de lignes de colles, continues ou discontinues (lignes en pointillés) ou ponctuellement, en étant alignés entre eux ou non (en quinconce par exemple). D'autres types de liaisons telles qu'une liaison par thermocollage au moyen d'ultrasons sont possibles. Si l'on se réfère à la figure 3 qui illustre la mise en rouleau d'une bande de produit isolant multicouche 10 selon l'invention, après passage dans un poste de compression 20, il apparaît que l'épaisseur de la bande 10 passe d'une épaisseur initiale E0 dans la zone 21 située en amont du poste de compression 20, à l'épaisseur finale El (inférieure à la valeur E0) qui est conservée pour la mise en rouleau au niveau du poste 23, grâce à l'utilisation de guides 24 permettant le maintien en position aplatie et comprimée de la bande 10. On constate une variation située entre 30% et 80%, et généralement d'au moins 50%, entre l'épaisseur initiale E0 et l'épaisseur finale El de la bande 10 qui forme ainsi un rouleau 26 d'encombrement réduit. Comme il apparaît sur les figures 3 et 4, après passage dans le poste de compression 20, les ondulations de l'élément central 14 se sont aplaties et sont superposées entre elles. Les canaux 16 présentent alors une section droite de surface très réduite par rapport à l'état déployé de la bande 10 (épaisseur E0 ou E0'). Il faut noter que la mise en rouleau (poste 23) d'une bande 10 sous une tension suffisante permet une mise en compression de la bande 10 ; néanmoins, le recours à un poste de compression 20 et aux guides 24 permet d'assurer une meilleure reproductibilité et ainsi une régularité de la compression obtenue. La figure 4 illustre l'utilisation du rouleau 26 au niveau d'un poste 28 qui permet de dérouler la bande 10 : cette bande 10 retrouve alors naturellement (flèches 29) une épaisseur E0' supérieure à l'épaisseur El et qui relativement proche de l'épaisseur initiale E0 . En pratique, on constate un écart de 5% à 30%, et de préférence entre 10 et 20%, entre l'épaisseur E0' de la bande 10 lors de son déploiement après mise en compression, par rapport à l'épaisseur initiale E0 de la bande 10 lors de sa fabrication. Toutefois, on constate que E0' tend à se rapprocher naturellement de E0 avec le temps. Par ailleurs, il est possible d'assister ce retour à l'épaisseur initiale E0 ou à une valeur presque égale à l'épaisseur initiale E0 par un système dédié afin de raccourcir ce temps de retour à la forme et au volume initiaux. Cette propriété de résilience, à savoir la capacité à retrouver, après compression, un volume et une épaisseur très proches des valeurs initiales, voire quasi-égales aux valeurs initiales, est un atout significatif pour surmonter le problème de l'encombrement du produit isolant. On comprend de ce qui précède, que l'aplatissement de la bande 10 (figure 3) n'engendre pas pour cette dernière, lorsqu'elle reprend sa forme initiale, de modification de ses propriétés de résistance mécanique et/ou d'isolation thermique : notamment, l'élément central 14 n'est pas endommagé par la mise en compression réalisée sur le poste de compression 20. Voici deux exemples, non limitatifs, de réalisation d'une bande 10 conforme à l'invention et les propriétés associées qui ont été constatées, l'élément central 14 étant en mousse polyéthylène, et deux film 12 étant utilisés avec un film de polyéthylène de 21 pm revêtu d'aluminium: Exemple Epaisseur e de la mousse de l'élément central 14: 2mm ; - Hauteur H des ondulations: 13 mm ; Pas P des ondulations: 38 mm ; 35- Conductivité thermique équivalente: 0.031 W/(m.K); Exemple 2 Epaisseur e de la mousse de l'élément central 14: 2mm ; Hauteur H des ondulations: 20 mm ; Pas P des ondulations: 38 mm ; 5- Conductivité thermique équivalent: 0.038 W/(m.K); De ces deux exemples on peut constater qu'une réduction de la hauteur H des ondulations améliore la performance thermique. Dans les exemples illustrés, les canaux 16 sont uniquement 10 remplis d'air ambiant mais on pourrait envisager que ces canaux 16 soient remplis en tout ou partie par un matériau perméable à l'air et souple autorisant également la mise en compression et le retour à l'état initial de la bande 10. Ainsi, la structure de la bande 10 entend former un compromis 15 entre des paramètres, notamment géométriques, rentrant en ligne de compte pour l'appréciation des performances d'isolation thermique et des performances mécaniques, y compris la résilience, qui sont maintenues à des niveaux performants. Par ailleurs, grâce à l'invention, on obtient une bande 10 dont 20 la conductivité thermique est comprise entre 0,025 et 0,065 W/m.°C, et de préférence entre 0,030 et 0,036 W/m.°C. Par ailleurs, les performances d'une telle bande sont intéressantes à plus d'un titre comme il ressort des figures 10 et 11 sur lesquels on a comparé l'invention à des produits traditionnels d'isolation 25 comme suit : - A : laine minérale faible densité (conductivité thermique = 40 m W/K.m) - B : laine minérale moyenne densité (conductivité thermique = 32 m W/K.m) 30 - C : polystyrène (conductivité thermique = 32-35 m W/K.m) - D : polyuréthane (conductivité thermique = 21-23 m W/K.m) - invention : il s'agit d'un tronçon d'une bande 10 conforme à l'invention, l'élément central 14 étant en mousse de polyéthylène d'épaisseur 2 mm, H=100 mm, P=38 mm, et les deux films 12 étant du 35 polyéthylène de 21 dam revêtu d'aluminium (conductivité thermique = 34- 35 m W/K.m) Sur la figure 10, on compare les performances en résistance thermique des produits ayant une épaisseur de 100mm, soit une bande pleine pour les matériaux A, B, C et D et une bande 10 ajourée du fait de l'ondulation de l'élément central 14 pour l'invention. Ainsi, on voit que le produit selon l'invention présente une résistance thermique de l'ordre de 3 m2.K/W, comparable à celle d'autres matériaux massifs isolants traditionnels comme la laine minérale (A et B) ou le polystyrène (C), mais que l'invention propose une densité 2,5 à 4 fois plus faible, soit de l'ordre de 6 à 8 Kg/m3, ce qui permet d'obtenir un produit avec de bonnes performances d'isolation pour un prix faible du fait de la faible quantité de matière. Sur la figure 11, on a représenté la valeur de la résistance thermique des mêmes matériaux, avec interposition de deux lames d'air verticales à l'avant et à l'arrière du produit : on voit que la résistance thermique obtenue avec l'invention est au moins trois fois meilleure que pour les matériaux A, B, C et D. Par ailleurs, on a constaté que la structure de l'invention constitue un très bon isolant acoustique. D'autres avantages découlent de la structure de l'invention : la technologie multicouche permet soit de conférer une résistance élevée (étanchéité) au passage à la vapeur d'eau (mousse à cellules fermées pour l'élément central 14 et film 12 de préférence en polyéthylène basse densité métallisés) soit une faible résistance au passage à la vapeur d'eau (mousse à cellules ouvertes pour l'élément central 14 et film 12 de préférence en polyéthylène basse densité micro- perforé). la structure alvéolaire de la bande permet un conditionnement sous forme de rouleaux ou de panneaux rigides. On se réfère maintenant aux figures 5 et 6 illustrant 30 respectivement un premier exemple et un deuxième exemple de complexe isolant réalisé en associant entre eux par empilement plusieurs éléments isolants 30 obtenus par découpe de la bande 10 qui vient d'être décrite. Les complexes isolants 40 selon l'invention comportent un empilement d'au moins deux éléments isolants 30, dans lequel les 35 éléments isolants 30 superposés entre eux sont reliés par la face arrière, tournée en direction opposée audit élément central 14 ( à savoir tournée vers l'extérieur de l'un de leurs films plastiques 12, ou plus généralement de leur premier film 12) pour former un complexe isolant d'un seul tenant. A titre de mode de liaison préférentiel, on utilise de la colle rapportée par points et/ou par traits et/ou par lignes, continues ou discontinues, sur l'une au moins des deux surfaces en regard avant l'assemblage des éléments isolants 30 entre eux. D'autres mode de liaison sont possibles, et notamment le thermosoudage entre les couches de plastiques 12a qui se retrouvent en regard lors de l'empilement des éléments isolants 30. Sur la figure 5, tous les éléments isolants 30 du complexe isolant 40 sont placés de façon à ce que les directions T des ondulations restent parallèles entre elles. Cette configuration forme un complexe isolant 40 qu'il est possible de comprimer pour le stockage, par une mise en compression selon une direction C orthogonale à la surface des éléments isolants 30 ou du complexe isolant 40, et qui est apte à retrouver au moins approximativement son épaisseur initiale une fois que la force de compression est relâchée. Pour maintenir l'état comprimé pendant le stockage, on peut utiliser des éléments de serrage tels que des bandes encerclant le complexe 40. D'une façon plus générale, dans un complexe isolant comportant n éléments superposés, on peut utiliser des paires d'éléments isolants 30 respectant ce parallélisme de la direction T des ondulations. Dans ce cas, les directions T des ondulations de deux éléments isolants 30 superposés entre eux sont parallèles pour former un complexe isolant 40 dans lequel les ondulations sont parallèles entre deux éléments isolants 30 superposés. Sur la figure 6, tous les éléments isolants 30 du complexe isolant 42 sont placés de façon à ce que les directions T des ondulations se croisent à 90° entre deux éléments isolants 30 superposés entre eux. Cet agencement du complexe isolant 42 procure une rigidité maximale, notamment selon la direction C orthogonale à la surface des éléments isolants 30 ou du complexe isolant 42. D'une façon plus générale, dans un complexe isolant comportant n éléments superposés, on peut utiliser des paires d'éléments isolants 30 respectant ce croisement ou position à angle droit de la 2 982 522 14 direction T des ondulations. Dans ce cas, les directions T des ondulations de deux éléments isolants 30 superposés entre eux sont croisées pour former un complexe isolant 42 dans lequel les ondulations sont croisées entre deux éléments isolants 30 superposés. 5 De façon alternative (non représentée), le croisement entre deux éléments isolants 30 superposés entre eux n'est pas à angle droit mais selon un angle non nul différent de 90°. Par ailleurs, que ce soit dans cette configuration de la figure 5 (avec des ondulations parallèles entre elles, c'est-à-dire des canaux 16 10 parallèles entre eux pour tous les éléments isolants 30 constituant le complexe isolant 40) ou dans la configuration de la figure 6 avec le complexe isolant 42, cela permet de placer, lors de la pose du complexe isolant 40 ou 42, une ou plusieurs des couches de canaux 16 parallèles entre eux de bas en haut afin de privilégier une circulation de l'air de bas 15 en haut dans lesdites couches de canaux, et ce pour mettre en oeuvre une circulation d'air volontaire dans la lame d'air. Dans ce cas, cet air en mouvement peut permettre de récupérer l'énergie qui traverse une paroi selon l'effet pariétodynamique. Selon le troisième exemple de réalisation visible sur les figures 20 7A et 7B, si l'on considère les deux paires formées par les trois éléments isolants 30 superposés, pour chaque paire, les deux éléments isolants 30 superposés présentent entre eux un décalage sur deux bords opposés 31 et 32, tandis que les deux autres bords 33 et 34 restent alignés et strictement superposés entre tous les éléments isolants du complexe 44. 25 Ainsi, il existe un décalage latéral d des deux bords opposés 31 et 32, d'une part entre le premier élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 supérieur sur les figures 7A et 7B) et le second élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 médian sur les figures 7A et 7B), et d'autre part entre le second élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 30 médian sur les figures 7A et 7B) et le troisième élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 inférieur sur les figures 7A et 7B). Ainsi, dans le cas de la variante de la figure 7A où le décalage entre deux éléments isolants 30 superposés n'est pas toujours dans le même sens, mais présente une alternance de sens, une rainure 45 est 35 formée entre le premier élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 supérieur sur la figure 7A) et le troisième élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 inférieur sur la figure 7A) à l'emplacement du bord 31 (à droite sur la figure 7A), tandis qu'à l'emplacement du bord 32 (à gauche sur la figure 7A), le second élément isolant 30 (formant l'élément isolant 30 médian sur la figure 7A) délimite une nervure 46. Cette configuration selon la figure 7A permet un assemblage de type tenon et mortaise, dit par bouvetage. Avec un tel décalage latéral, on comprend que l'assemblage entre deux complexes 44a est facilité, par l'emboitement possible entre la nervure 46 d'un complexe isolant 44a et la rainure 45 d'un autre complexe isolant 44a placé à côté. Dans la variante de la figure 7B, dite en « bord décalé » ou « en escalier », les trois éléments isolants 30 qui sont superposés présentent un décalage latéral qui est toujours dans le même sens entre deux éléments isolants 30 superposés, au niveau des bords opposés 31 et 32, de sorte que l'on obtient des marches d'un premier type 47 du côté des bords 31, et des marches d'un second type 48 du côté des bords 32. Les marches du premier type 47 d'un premier complexe isolant 44b (à gauche sur la figure 7B) s'emboîtent parfaitement par complémentarité de forme avec les marches du deuxième type 48 d'un second complexe isolant 44b (à droite sur la figure 7B) De façon alternative, le décalage latéral est présent non pas uniquement sur deux bords opposés 31 et 32 mais sur les quatre bords 31, 32, 33 et 34, avec deux bords adjacents présentant le même type de décalage, c'est-à-dire une première paire de bords adjacents définissant une nervure 46 (ou des marches d'un second type 48) et une deuxième paire de bords adjacents définissant une rainure 45 (ou des marches d'un premier type 47). En pratique, le décalage latéral d est d'au moins 1 cm, de préférence compris entre 2 et 10 cm et avantageusement de l'ordre de 5cm (5 cm avec jusqu'à 15% en plus ou en moins). Dans ces exemples des figures 5 à 7B, ce sont trois éléments isolants 30 qui sont superposés pour former un complexe isolant 40, 42 ou 44a (44b), mais il est possible d'en empiler plusieurs, soit deux ou davantage, et notamment trois, quatre, cinq ou six éléments isolants 30, ou plus encore. Dans ces exemples de complexes isolants 40, 42 et 44a (44b) illustrés sur les figures 5 à 7B, les éléments isolants 30 forment des 2 9 82 522 16 tronçons de la bande 10 de même longueur L1 que la largeur I de la bande 10, soit des éléments isolant de forme carrée. D'autres dimensions sont bien entendu envisageables, notamment pour former des complexes isolant dont la longueur est le double de la largeur. 5 Ces complexes isolants 40, 42 et 44a (44b) peuvent être utilisés tels quels comme produit d'isolation, ou peuvent être associés à d'autres composants placés sur l'une ou les deux faces du complexe 40, 42 ou 44a (44b). On se réfère maintenant aux figures 8A, 8B et 9 représentant 10 une variante de réalisation de la bande 10 des figures 1 à 4 : dans ce cas, on superpose lors de la fabrication de la bande 10', quatre éléments centraux 141, 142, 143 et 144 identiques, et cinq films plastiques métallisés 12, soit neuf composants formant l'empilement. Parmi ces films plastiques métallisés 12, on distingue quatre 15 films plastiques métallisés 121 d'un premier type, ne présentant qu'une seule couche métallique 12b placée en regard de l'un des quatre éléments centraux 141, 142, 143 et 144 (vers le haut sur le figure 9), et un seul film plastique 122 d'un deuxième type, placé comme films extérieur dans l'empilement (en haut sur la figure 9), présentant une couche métallique 20 12b tournée en direction de l'élément central 141 du haut, et une couche de plastique 12a' plus épaisse que les couches de plastique des films plastiques métallisés 121 du premier type (par exemple 60 pm contre 20 pm), et qui forme la face tournée vers l'extérieur de l'empilement. Sur les figures 8A, 8B et 9, les ondulations de chaque paire de 25 deux éléments centraux adjacents parmi l'empilement 141 à 145 sont en décalage de phase :par exemple, la position des crêtes supérieures 14a (crêtes inférieures 14b) de l'élément central 141 n'étant pas alignée mais décalée par rapport à la position des crêtes supérieures 14a (crêtes inférieures 14b) de l'élément central voisin 142. Sur les figures 8A, 8B et 9 30 ce décalage est d'un demi-pas P de sorte que les ondulations des deux éléments centraux 141 et 142 adjacents sont en opposition de phase. On forme ainsi une bande 10' qui comporte quatre bandes 10 simples identiques (un film plastique métallisé 121 du premier type et un élément central ondulé 141 ou 142 ou 143 ou 144 ou 145) superposées 35 avec un décalage d'un demi pas des ondulations en forme de dents de scie entre deux éléments centraux adjacents, et un film plastique 122 du deuxième type. Cette bande 10' présente une configuration où les crêtes 14a, 14b sont alignées verticalement (lorsque la bande 10' est horizontale) par groupe de quatre, avec en alternance une crête supérieure 14a et une crête inférieure 14b. Cet agencement est alvéolaire et proche d'une structure en nid-d'abeilles, ce qui lui confère une bonne résistance mécanique dans la direction T des ondulations. Par la découpe d'une telle bande 10', on économise, par rapport au complexe 40 de la figure 5, une épaisseur de film plastique métallisé, ce qui réduit l'épaisseur et les coûts sans dégrader les performances mécaniques et d'isolation thermique de la bande 10' par rapport à celles de la bande 10. Par ailleurs, une bande 10' ou un élément isolant 30 formé d'un empilement comportant plusieurs éléments centraux 14 ondulés, par exemple l'empilement de la figure 8A ou 8B (bande 10'), conserve la même propriété de résilience que celle observée et décrite précédemment en relation avec les figures 3 et 4 pour la bande 10, à savoir de pouvoir être comprimé pour diminuer son encombrement, tout en pouvant retrouver ses dimensions initiales après relâchement de la compression. Sur la figure 8A, les ondulations des éléments centraux 141 à 145 sont parallèles entre elles et parallèles à la direction transversale T de la bande 10' Sur la figure 8B, les ondulations des éléments centraux 141 à 145 sont parallèles entre elles et parallèles à la direction longitudinale L de la bande 10'. La déformation de la bande de matériau de type alvéolaire qui est au départ plane, et qui constitue, après ondulation l'élément central ondulé 14 peut s'obtenir de multiples manières, à chaud ou à froid. La fixation, notamment par collage d'un ou de deux films métalliques 12b sur les crêtes supérieures 14a et/ou les crêtes inférieures 14b permet de conserver la forme ondulée de l'élément central 14
L'invention concerne une bande (10) de produit isolant multicouche présentant une direction principale longitudinale (L) et comprenant un élément central (14) ondulé en matériau de type alvéolaire relié contre au moins un premier film (12) présentant une face métallique (12b) en regard dudit élément central (14), l'élément central (14) présentant des ondulations définissant des crêtes inférieures (14b) et des crêtes supérieures (14a) avec une face externe plane continue et rectiligne, la face métallique (12b) du premier film (12) étant reliée aux crêtes inférieures (14b) ou aux crêtes supérieures (14a) de l'élément central (14), et dans laquelle les ondulations de l'élément central (14) délimitent, avec le premier film (12) des canaux (16). Application à la fabrication de complexes isolants multicouches notamment pour l'isolation thermique des bâtiments.
1. Bande (10) de produit isolant multicouche présentant une direction principale longitudinale (L) et une direction transversale (T) et comprenant un élément central (14) ondulé en matériau de type alvéolaire relié contre au moins un premier film (12) présentant une face métallique (12b) en regard dudit élément central (14), dans laquelle l'élément central (14) présente des ondulations définissant des crêtes inférieures (14b) et des crêtes supérieures (14a), dans laquelle la face métallique (12b) du premier film (12) est reliée aux crêtes inférieures (14b) ou aux crêtes supérieures (14a) de l'élément central (14), et dans laquelle les ondulations de l'élément central (14) délimitent, avec le premier film (12) des canaux (16), caractérisé en ce que le profil des ondulations dudit élément central (14) correspond à une section en forme en zigzag et en ce que lesdites crêtes inférieures et lesdites crêtes supérieures délimitent une face externe plane continue et rectiligne. 2. Bande (10) de produit isolant multicouche selon la 1, caractérisée en ce que le pas (P) des ondulations de l'élément central (14) est compris entre 10 et 100 mm, est de préférence compris entre 15 et 40 mm, et est de préférence compris entre 25 et 50 mm, et est de préférence compris entre 32 et 46 mm. 3. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la hauteur (H) des ondulations de l'élément central (14), mesurée entre les crêtes supérieures et les crêtes inférieures, est comprise entre 10 et 50 mm, de préférence entre 10 et 25 mm. 4. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le pas (P) des ondulations de l'élément central (14) est compris entre 1 et 6 fois, et de préférence entre 1,5 et 2,5 fois la hauteur (H) des ondulations mesurée entre les crêtes supérieures (14a) et les crêtes inférieures (14b). 5. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite face externe des crêtes inférieures (14b) et des crêtes supérieures (14a)présente une largeur w supérieure à l'épaisseur (e) du matériau en bande constituant l'élément central (14). 6. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un deuxième film (12), de sorte que ledit élément central (14) ondulé en matériau de type alvéolaire est situé entre ledit premier film (12) et ledit deuxième film (12), ledit deuxième film (12) étant relié aux autres parmi les crêtes supérieures (14a) et crêtes inférieures (14b) de l'élément central (14) et que les ondulations de l'élément central (14) délimitent avec le deuxième film (12) des canaux (16). 7. Bande (10) de produit isolant multicouche selon la précédente, caractérisée en ce ledit deuxième film (12) présente une face métallique (12b) tournée en regard de et reliée audit élément central (14). 8. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une densité inférieure ou égale à 15 kg/m3, de préférence inférieure ou égale à 10 kg/m3 et de préférence de l'ordre de 8 kg/m3. 9. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'élément central (14) est réalisée dans un matériau polyoléfine, de préférence polyéthylène, polypropylène ou polyuréthanne. 10. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le matériau de l'élément central (14) présente une densité inférieure ou égale à 50kg/m3. 11. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la liaison entre la face métallique dudit premier film et l'élément central (14) est réalisée au moyen de colle. 12. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la faceplane continue des crêtes inférieures et des crêtes supérieures est parallèle à la direction principale (L). 13. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il comporte un seul film présentant une face métallique. 14. Bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il comporte en outre un deuxième film présentant une face métallique reliée aux autres parmi les crêtes inférieures et les crêtes supérieures (14a) de l'élément central (14). 15. Bande (10) de produit isolant multicouche selon la précédente, caractérisée en ce que la conductivité thermique est comprise entre 0,025 et 0,065 W/m.°C, et de préférence entre 0,030 et 0,036 W/m.°C. 16. Bande de complexe isolant (40 ; 42) comportant un empilement d'au moins deux bandes de produits isolants (30) selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les bandes de produits isolants (30) superposées entre elles comportent chacune un seul film formé du premier film (12) et sont reliées entre elles par une liaison entre la face arrière, tournée en direction opposée audit élément central (14), du premier film (12) de l'une des bandes de produits isolants (30) et les crêtes inférieures (14b) ou les crêtes supérieures (14a) de l'autre des bandes de produits isolants (30) pour former une bande de complexe isolant d'un seul tenant et dans lequel les ondulations de l'élément central sont décalés d'un demi-pas en direction transversale entre deux bandes de produits isolants (30) superposées. 17. Elément isolant (30) résultant de la découpe d'une bande (10) de produit isolant multicouche selon l'une quelconque des précédentes. 18. Complexe isolant (40 ; 42) comportant un empilement d'au moins deux éléments isolants (30) selon la précédente, dans lequel les éléments isolants (30) superposés entre eux sont reliés par la face arrière, tournée en direction opposée audit élément central (14),de leur premier film (12) pour former un complexe isolant d'un seul tenant. 19. Complexe isolant (42) selon la précédente, caractérisé en ce que les directions (T) des ondulations de deux éléments isolants superposés (30) entre eux sont croisées pour former un complexe isolant (42) dans lequel les ondulations sont croisées entre deux éléments isolants (30) superposés. 20. Complexe isolant (40) selon la 18, caractérisé en ce que les directions (T) des ondulations de deux éléments isolants (30) superposés entre eux sont parallèles pour former un complexe isolant (40) dans lequel les ondulations sont parallèles entre deux éléments isolants (30) superposés. 21. Complexe isolant (44) selon la 18, 19 ou 20, caractérisé en ce que les deux éléments isolants (30) superposés présentent entre eux un décalage sur deux bords opposés.
B,E
B32,E04
B32B,E04B
B32B 3,B32B 5,E04B 1
B32B 3/26,B32B 5/18,E04B 1/84
FR2982763
A1
IMPLANT DESTINE A ETRE PLACE DANS UN PASSAGE DE CIRCULATION DU SANG ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT ASSOCIE
20,130,524
La présente invention concerne un implant destiné à être placé dans un passage de circulation du sang, l'implant étant déployable entre une configuration contractée et une configuration déployée, comprenant : - une armature tubulaire d'axe central définissant un conduit interne de circulation du sang, l'armature tubulaire s'étendant entre une extrémité proximale et une extrémité distale ; - une pluralité de bras distaux s'étendant perpendiculairement à l'axe central dans la configuration déployée pour s'appuyer sur une première face du tissu ; - une pluralité de bras proximaux présentant une extrémité liée à l'armature et une extrémité libre destinée à s'appuyer sur une deuxième face du tissu pour pincer le tissu ; Un tel implant est destiné au remplacement d'une valve cardiaque native en particulier d'une valve mitrale, par une endovalve. Dans le cas de la valve mitrale, l'implant est destiné à être placé dans un passage sanguin auriculo-ventriculaire d'un coeur humain ou d'animal. Lors de la systole, le passage sanguin entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche du coeur est interrompu par la fermeture d'une valve cardiaque native présente dans un appareil mitral. Cette valve assure une circulation univoque du flux sanguin, évitant un reflux à l'issue de la contraction ventriculaire. L'appareil mitral comprend un anneau mitral, deux feuillets valvulaires reliés à cet anneau, et un appareil sous-valvulaire comprenant des cordages et des piliers. Les feuillets valvulaires comportent un feuillet antérieur ou « grande valve mitrale » et un feuillet postérieur ou « petite valve mitrale ». La partie de liaison de l'anneau avec la grande valve est fibreuse alors que la partie de liaison de l'anneau avec la petite valve est musculaire. Les petites et grandes valves sont reliées à la partie ventriculaire par des cordages, eux-mêmes reliés aux piliers. En diastole, les deux feuillets s'ouvrent pour libérer le passage entre l'oreillette et le ventricule gauche. En systole, la contraction ventriculaire engendre une brusque élévation de la pression intra-ventriculaire gauche, provoquant l'éjection du sang à travers la valve aortique. Simultanément, la contraction des piliers et la mise en tension des cordages provoquent la jonction des feuillets entre eux, de façon à isoler de manière étanche les cavités atriale et ventriculaire gauches. Toutefois, des maladies affectent les valves et les cordages. En particulier, celles- ci peuvent souffrir d'une dégénérescence autorisant ainsi un reflux ou une régurgitation. De plus, en cas de régurgitation mitrale sévère et chronique, le ventricule gauche sous-jacent se dilate et sa contractilité diminue, ce qui peut conduire à la nécessité d'une intervention chirurgicale cardiaque, même en l'absence de tous symptômes. Pour pallier ces problèmes, il est connu d'implanter une endovalve entre les feuillets délimitant la valve malade. L'endovalve est par exemple constituée d'une endoprothèse tubulaire déployable et d'un obturateur souple réalisé dans un tissu d'origine animale. L'obturateur souple est fixé à demeure dans l'endo-prothèse. De telles endovalves sont généralement implantables de manière moins invasive qu'un remplacement valvulaire chirurgical, ce qui limite les risques associés à l'implantation de la valve, notamment en termes de mortalité. On connaît par exemple de WO 2010/121076 un implant mitral disposé dans un passage sanguin auriculo-ventriculaire en remplacement de la valve native. Un tel implant comporte une pluralité de bras atriaux et une pluralité de bras ventriculaires disposés en regard des bras atriaux pour pincer l'anneau mitral, en prenant appui sur la face atriale des feuillets de la valve native en la plicaturant . Les bras ventriculaires sont formés par des crochets disposés à l'extrémité ventriculaire de l'armature et repliés vers l'extrémité atriale. Les bras atriaux sont formés par des boucles en forme de V s'étendant en regard des bras ventriculaires, au voisinage de ceux-ci, mais s'écartant de l'armature et des bras atriaux. Les extrémités libres des bras ventriculaires et des bras atriaux sont disposées à l'écart l'une de l'autre et sont enfoncées respectivement dans une face atriale et dans une face ventriculaire de l'anneau mitral. Un tel implant ne donne pas entière satisfaction. En effet, la partie de liaison de l'anneau avec la grande valve étant fibreuse, les bras annulaires et ventriculaires se plantent dans un tissu peu robuste. La fixation axiale de l'implant s'en trouve donc affaiblie, et son positionnement dans le temps peut évoluer, notamment sous l'effet de la pression du sang s'appliquant sur la valve, à l'origine d'un déplacement secondaire de l'implant. De plus, la fixation de l'implant sur la totalité de l'anneau mitral expose en regard de sa zone antérieure un risque de gène à l'écoulement sanguin en regard de la voie d'éjection ventriculaire gauche délimitée par cette zone antérieure. Un but de l'invention est donc d'offrir un implant, destiné à être implanté en remplacement d'une valve native défectueuse, notamment d'une valve mitrale, qui présente une structure simple, tout en offrant une fixation robuste sur un tissu de la valve native. En particulier, dans le cas de la valve mitrale, un but de l'invention est d'offrir une fixation plus large sur la surface des deux feuillets et ses deux faces atriale ou distale, et ventriculaire ou proximale, avec une position excentrée de l'implant mitral s'éloignant de la zone antérieure de l'anneau mitral et prenant appui avantageusement sur sa zone postérieure. A cet effet, l'invention a pour objet un implant du type précité, caractérisé en ce que dans la configuration déployée, en l'absence de sollicitation extérieure, l'extrémité libre d'au moins un bras proximal est disposée au contact d'un bras distal et/ou de l'armature, le bras proximal comportant au moins une région intermédiaire s'étendant le long et à l'écart radialement de l'armature pour définir une loge longitudinale de réception du tissu. L'implant selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible : - chaque bras proximal est déplaçable radialement à l'écart de l'axe central depuis une position de repos au contact d'un bras distal et/ou de l'armature vers une position écartée radialement pour l'introduction du tissu dans la loge, le bras proximal étant sollicité élastiquement vers la position de repos. - la longueur du ou de chaque bras proximal, prise entre son extrémité liée à l'armature et son extrémité libre le long de l'axe A-A' est supérieure à 50%, avantageusement supérieure à 70%, de la longueur de l'armature 16, prise entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale. - la région intermédiaire du ou de chaque bras proximal présente une forme bombée, de convexité dirigée radialement à l'écart de l'axe A-A', la région intermédiaire comprenant au moins un tronçon proximal divergeant radialement à l'écart de l'extrémité liée et au moins un tronçon distal convergeant radialement vers l'extrémité libre. - au moins un bras proximal définit, au niveau de son extrémité libre, une région distale faisant saillie radialement à l'écart de l'axe central par rapport à la région intermédiaire, la région distale étant appliquée sous un bras distal. - la rigidité en flexion de la région intermédiaire est supérieure à la rigidité en flexion de la région distale. - chaque bras proximal comporte deux branches convergeant distalement l'une vers l'autre pour présenter sensiblement une forme de V retourné en configuration déployée. - chaque bras distal forme une boucle faisant saillie transversalement par rapport à l'axe central A-A'. - les bras distaux sont adjacents les uns aux autres pour former une collerette transversale perpendiculaire à l'axe A-A' dans la configuration déployée, la collerette étant avantageusement couverte d'une jupe en tissu propre à guider le sang à travers l'armature. - l'étendue radiale d'un premier bras distal dans un premier secteur angulaire autour de l'axe A-A' est supérieure à l'étendue radiale d'un deuxième bras distal situé dans un deuxième secteur angulaire, avantageusement supérieure à 50% de l'étendue radiale d'un deuxième bras distal. - au moins un premier bras proximal présente une première région distale appliquée en regard d'un premier bras distal, un deuxième bras proximal présentant une deuxième région distale appliquée en regard d'un deuxième bras distal, l'étendue radiale de la première région distale étant supérieure à l'étendue radiale de la deuxième région distale. - il comporte un obturateur souple monté dans le conduit interne pour obturer sélectivement le passage du sang. - l'implant comprend un premier ensemble d'un seul tenant comportant une première partie de l'armature et les bras proximaux, et un deuxième ensemble d'un seul tenant comportant une deuxième partie de l'armature et les bras distaux, le premier ensemble et le deuxième ensemble étant rapportés l'un sur l'autre ; - l'implant est monobloc en étant venu de matière ; - la région intermédiaire définissant la loge longitudinale est située entre l'extrémité liée et le point de contact de l'extrémité libre avec l'armature et/ou le bras distal ; - la région distale est située axialement à l'opposé de la région intermédiaire par rapport au point de contact de l'extrémité libre avec l'armature et/ou le bras distal. L'invention a également pour objet un dispositif de traitement d'un passage de circulation du sang, caractérisé en ce qu'il comporte : - un implant tel que défini plus haut ; - un outil de largage de l'implant, l'implant étant monté dans sa configuration contractée dans l'outil de largage. Le dispositif de traitement selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible : - il comporte une tête de blocage délimitant au moins un logement de réception de l'armature, un tuteur engagé dans l'armature, une gaine interne de retenue de chaque bras distal dans une configuration axiale disposée autour de l'armature et une gaine externe de plaquage de chaque bras proximal contre la gaine externe, la gaine interne étant disposée autour de l'armature et de chaque bras distal pour maintenir le bras distal dans une configuration axiale. - il comporte une tête de blocage délimitant au moins un logement de réception de l'armature et de retenue de chaque bras distal dans une configuration axiale, un tuteur engagé à travers l'armature, une gaine externe de placage de chaque bras proximal contre l'armature l'armature et les bras distaux étant sensiblement immobiles par rapport au tuteur lors du déplacement de la gaine externe, le dispositif comportant en outre une paroi intermédiaire faisant saillie à partir de la tête dans la gaine externe pour maintenir en position les bras proximaux et les séparer des bras distaux. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue de côté d'un premier implant selon l'invention, dans une configuration déployée ; - la Figure 2 est une vue schématique, prise en coupe partielle suivant un plan axial médian de l'implant de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue en développée d'une partie inférieure de l'implant de la Figure 1 dans la configuration déployée de l'implant ; - la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3 d'une partie supérieure de l'implant dans la configuration contractée de l'implant ; - la Figure 5 est une vue de côté illustrant le profil latéral des bras proximaux latéraux ; - la Figure 6 est une vue de dessus de l'implant représenté sur la Figure 1, illustrant la collerette distale ; - la Figure 7 est une vue d'un dispositif de traitement, dans lequel l'implant de la Figure 1 est chargé dans une configuration contractée ; - les Figures 8 à 11 illustrent différentes phases de largage de l'implant de la Figure 1 dans un passage auriculo-ventriculaire, et - la Figure 12 est une vue analogue à la Figure 7 d'une variante de dispositif de traitement selon l'invention ; - les Figures 13 à 15 sont des vues schématiques analogues aux Figures 8 à 11 illustrant différentes phases de largage à l'aide du dispositif de la Figure 12. Un premier dispositif de traitement 10 selon l'invention est illustré par la Figure 7. Le dispositif 10 comporte un implant 12, visible en détail sur les Figures 1 à 6, et un outil 14 de largage de l'implant 12 destiné à positionner et à déployer l'implant 12 dans un passage de circulation du sang, par exemple dans un passage situé dans le coeur d'un patient. L'implant 12 est avantageusement une endovalve, notamment une valve cardiaque destinée à remplacer une valve native défectueuse. L'endovalve est avantageusement une valve auriculo-ventriculaire, destinée à remplacer une valve mitrale native située entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche, de façon à permettre une circulation univoque du flux sanguin entre la cavité atriale et le volume ventriculaire gauche. En variante, l'endovalve est une valve atrio-ventriculaire destinée à remplacer la valve cardiaque en position tricuspide.. Comme illustré par la Figure 1 et 2, l'implant 12 comporte une armature tubulaire 16, une pluralité de bras distaux 18 destinés à former un appui distal sur sur une face distale d'un feuillet de valve, et une pluralité de bras proximaux 20 destinés à recevoir une face proximale des feuillets de la valve native pour s'accrocher sur cette valve. Dans le cas où la valve native est la valve mitrale, la face distale constitue la face atriale et la face proximale constitue la face ventriculaire. L'implant 12 comporte en outre avantageusement un obturateur 24 à base de tissu, notamment de tissu synthétique ou naturel, tel que bovin, équin et/ou de péricarde porcin. L'obturateur 24 est représenté schématiquement en pointillés sur la Figure 2. Il est destiné à assurer la circulation univoque du sang à travers l'implant 12. L'implant 12 s'étend généralement suivant un axe central A-A'. Il est déployable entre une configuration contractée, qu'il occupe lorsqu'il est disposé dans l'outil de largage 14, et une configuration déployée, qu'il occupe lorsqu'il est situé hors de l'outil de largage 14. Dans une variante avantageuse, l'implant 12 est auto-expansible, c'est-à-dire que sa configuration déployée constitue sa position de repos, l'implant 12 dans sa configuration contractée étant sollicité vers sa configuration déployée. L'armature 16, les bras 18, et les bras 20 sont formés par exemple d'un acier inoxydable ayant des propriétés élastiques. En variante, ces éléments sont formés à base de métal à mémoire de forme tel que du Nitinol ou d'une fibre souple polymère. L'armature tubulaire 16 est formée par un bâti tubulaire 30 définissant intérieurement un conduit de circulation du sang 32. Le bâti 30 est avantageusement réalisé à base d'une pluralité d'éléments filiformes 34 ou monobloc formant une paroi périphérique d'axe A-A' et délimitant entre eux des ouvertures de passage 36. Dans l'exemple représenté sur les Figures 3 et 4, le bâti 30 comporte un manchon proximal 38 formé d'éléments filiformes 34 ondulés, un manchon distal 40 formé d'éléments filiformes 34 ondulés et une pluralité de membrures 42 longitudinales raccordant le manchon proximal 38 au manchon distal 40. Chaque manchon 38, 40 comprend une pluralité de rangées d'éléments filiformes 34 ondulés raccordés entre eux par des pattes longitudinales. En variante, l'armature 16 est formée par un treillis de fils entrelacés délimitant par exemple des mailles polygonales. Dans cet exemple, le manchon proximal 38 et les bras proximaux 20 forment un premier ensemble d'un seul tenant, visible sur la Figure 3. Cet ensemble est rapporté sur un deuxième ensemble d'un seul tenant visible sur la Figure 4, et formé par les membrures 42, le manchon distal 40 et les bras distaux 18. Le premier ensemble et le deuxième ensemble sont rapportés l'un sur l'autre par des sutures, ou autre moyen de liaison. En variante, l'armature tubulaire 16, les bras distaux 18, et les bras proximaux 20 sont réalisés d'un seul tenant en étant venus de matière. La section transversale de l'armature tubulaire 16 et celle du conduit 32 est avantageusement sensiblement constante. Le conduit 32 s'étend à travers l'armature 16 le long de l'axe A-A'. Il débouche axialement à une extrémité proximale 44 de l'armature 16 et à une extrémité distale 46 de l'armature 16. Dans la configuration contractée, la section du conduit 32 est minimale. La longueur L1 de l'armature tubulaire 16, prise le long de l'axe A-A' entre ses extrémités 44, 46, est alors maximale. Au contraire, dans la configuration déployée, la longueur L1 de l'armature tubulaire 16 est minimale et la section transversale du conduit 32 est maximale. Dans la configuration déployée, la longueur L1 de l'armature 16, prise entre ses extrémités 44, 46 le long de l'axe A-A', est supérieure à 10 mm et est notamment comprise entre 5 mm et 45 mm pour s'adapter à une variété de conformations anatomiques. Comme illustré par les Figures 1, 2 et 4, les bras distaux 18 s'étendent radialement à partir de l'armature tubulaire 16 au voisinage de l'extrémité distale 46, par exemple à une distance inférieure à 10% de la longueur L1 de l'armature par rapport à l'extrémité distale 46. Les bras distaux 18 sont répartis à la périphérie de l'armature 16. Le nombre de bras distaux est supérieur à 2, et est notamment compris entre 5 et 20.. Dans l'exemple représenté sur la Figure 4, les bras 18 s'étendent continûment sur toute la périphérie de l'armature tubulaire 16 autour de l'axe A-A' en étant adjacents les uns aux autres. Chaque bras distal 18 est formé par une boucle 50A, 50B présentant deux tronçons 52 intérieurs communs avec un bras distal 18 adjacent, et un tronçon extérieur propre 54 replié en boucle. Comme illustré par les Figures 1 et 4, les bras distaux 18 sont mobiles entre une position axiale, représentée sur la Figure 4, lorsque l'implant 12 occupe sa configuration contractée, et une position transversale, représentée sur la Figure 1, lorsque l'implant 12 occupe sa configuration déployée. Dans la position transversale, au repos, en l'absence de sollicitation extérieure, chaque bras distal 18 s'étend perpendiculairement à l'axe A-A'. Dans cette position, l'étendue el de chaque bras distal 18, prise entre l'armature 16 et l'extrémité libre du bras 18, perpendiculairement à l'axe A-A', est inférieure à 50% de la longueur L1. En variante, l'étendue el des bras distaux 18 peut être encore plus grande, notamment supérieure à 50% du diamètre de l'armature tubulaire 16. Une telle étendue permet de déborder au-delà de l'anneau mitral et de prendre appui sur les parois de l'oreillette gauche. Avantageusement, chacun des bras distaux 18 peut comporter une région distale, plus souple qu'une région proximale formant une patte légèrement concave. La concavité est alors orientée vers l'oreillette gauche et la patte est appliquée au-delà de l'anneau mitral sur les parois de l'oreillette gauche. Dans cette configuration, chaque bras distal 18 présente avantageusement une étendue radiale supérieure à 80% de la longueur Ll de l'armature 16. Comme illustré par la Figure 6, l'étendue radiale el des bras 18 dans un premier secteur angulaire S1 est par ailleurs supérieure à l'étendue radiale el des bras 18 situés dans un deuxième secteur angulaire S2. Ceci permet de s'adapter à la conformation anatomique du siège de la valve native, notamment lorsque la valve native est la valve mitrale. En configuration déployée, les bras distaux 18 forment ainsi une collerette 60 annulaire continue destinée à prendre appui sur le versant distal de la valve native, sur le versant atrial, sur l'anneau et sur la paroi de l'oreillette lorsque la valve native est la valve mitrale. Avantageusement, une jupe en tissu, notamment en Dacron ou en un autre tissu synthétique ou biologique recouvre la collerette 60. Cette jupe assure ainsi une étanchéité entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche au pourtour de l'armature tubulaire 16. La jupe est avantageusement cousue sur les bras distaux 18 et peut éventuellement déborder radialement au-delà de la collerette 60 pour s'appuyer sur la face atriale de l'anneau mitral et sur les faces internes des parois de l'oreillette gauche. La jupe peut également couvrir la surface interne de l'armature 16 jusqu'à l'obturateur 24 pour garantir le passage du sang à travers l'obturateur 24 sans risque de fuite à travers la paroi de l'armature 16. Dans l'exemple représenté sur les Figures, l'implant 12 comporte une pluralité de bras proximaux 20 espacés angulairement les uns des autres autour de l'axe A-A'. Le nombre de bras proximaux 20 est inférieur ou égal au nombre de bras distaux 18. Dans cet exemple, le nombre de bras proximaux 10 est supérieur à 2, et est notamment compris entre 4 et 10. Selon l'invention, chaque bras proximal 20 s'étend axialement entre une extrémité 62 liée à l'armature 16, située au voisinage de l'extrémité proximale 44 et une extrémité libre 64 destinée à venir en appui contre un bras distal 16 ou contre l'armature 16 lorsque l'implant 12 occupe sa configuration déployée. La distance séparant le long de l'axe A-A' l'extrémité proximale 44 de l'armature 16 de l'extrémité liée 62 est inférieure à 20% de la longueur L1 de l'armature 16. Chaque bras proximal 20 présente ainsi une longueur, prise parallèlement à l'axe A-A' le long de l'armature 16 supérieure à 50%, avantageusement supérieure à 70% de la longueur L1 de l'armature tubulaire 16, prise entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale. Comme illustré par la Figure 5, chaque bras proximal 20 comporte, entre son extrémité liée 62 et son extrémité libre 64, au moins une région intermédiaire 66 s'étendant le long et à l'écart radialement de l'armature 16 pour définir une loge 68 longitudinale de réception d'un feuillet de valves. Avantageusement, au moins un bras proximal 20 comporte en outre une région distale 70 formant une patte extérieure appliquée sous un bras distal 18, ou sur l'armature 16. Comme illustré par les Figures 1 et 5, au moins un bras 20 présente ainsi un profil en forme de S avec une région intermédiaire 66 bombée extérieurement par rapport à l'axe A-A' et une région distale 70 faisant saillie radialement à l'écart de l'axe A-A' par rapport à la région intermédiaire 66. Comme illustré par les Figures 1 et 5, la région intermédiaire 66 comprend un tronçon proximal 72 divergent radialement à l'écart de l'axe A-A' s'étendant à partir de l'extrémité liée 62, et un tronçon distal 74 convergent vers l'axe A-A' en se déplaçant le long de l'axe A-A' depuis l'extrémité liée 62 vers l'extrémité libre 64. La distance maximale dl séparant radialement la région intermédiaire 66 de l'enveloppe extérieure de l'armature tubulaire 16 est supérieure à 10 % du diamètre de l'armature tubulaire. Cette distance est avantageusement inférieure à 40 % du diamètre de l'armature tubulaire 16. La région distale 70 forme une patte qui diverge radialement vers l'extérieur à partir du tronçon convergent 74. Dans la configuration déployée de l'implant 12, chaque région distale 70 fait saillie radialement sous un bras distal 18. La région distale 70 présente une souplesse en flexion supérieure à celle de la région intermédiaire 66. L'élément filiforme formant la région distale 70 présente par exemple une épaisseur maximale inférieure à l'épaisseur maximale de l'élément filiforme formant la région intermédiaire 66. L'étendue radiale maximale de la région distale 70, prise entre l'extrémité du tronçon distal 74 et l'extrémité libre 64 de la région distale 70 est supérieure à l'étendue radiale de la région intermédiaire 66. En outre, les bras proximaux 20 situés dans le premier secteur angulaire S1 comportent une région distale 70 d'étendue radiale supérieure à l'étendue radiale des régions distales 70 des bras proximaux 20 situés dans le deuxième secteur angulaire S2, en correspondance avec la longueur des bras distaux 18. Selon l'invention, dans la configuration déployée de l'implant 12, chaque bras proximal 20 est déformable radialement, entre une position de repos radialement contractée et une position écartée radialement de la position de repos, en vue de l'insertion des feuillets de la valve native dans la loge 68. Dans la position de repos, chaque bras proximal 20 est appliqué contre l'armature 16 ou/et contre un bras distal 18 en l'absence de sollicitation extérieure. Dans la position déployée, chaque bras 20 est rappelé élastiquement vers sa position de repos, la position de repos constituant sa position stable. La longueur du tronçon convergent 74, prise le long de l'axe A-A' est supérieure à la longueur du tronçon divergent 72. La longueur de la région distale 70 est inférieure à la longueur du tronçon convergent 74 et à la longueur du tronçon divergent 72. Dans l'exemple représenté sur les Figures 1 et 3, chaque bras 20 est formé par des branches linéaires 78 formant un V retourné convergent distalement. Un tronçon transversal d'extrémité 80 raccorde les branches 78 entre elles. La région distale 70, lorsqu'elle est présente, fait saillie à partir du tronçon d'extrémité 80. Les branches 78 de deux bras proximaux 20 adjacents sont en contact l'une avec l'autre au niveau de leurs extrémités liées 62. L'angle maximal formé par les branches 78 est par exemple inférieur à 45°, et est notamment inférieur à 30°. Dans l'exemple représenté sur les Figures, chaque bras proximal 20 est en outre muni d'éléments d'ancrage 82 dans un feuillet de valve formés chacun par une pointe faisant saillie vers l'extrémité proximale 44. De manière classique, l'obturateur 24 est formé par des volets souples (non représentées) fixées sur l'armature 16 dans le conduit 32. Chaque volet est par exemple formé d'un film de polymère ou d'une couche de film organique tel que du péricarde d'un animal, notamment du péricarde de veau. Les volets sont déformables dans une position d'obturation, dans laquelle le flux sanguin depuis l'extrémité proximale vers l'extrémité distale est empêché, et une position de passage du flux sanguin, dans laquelle les volets s'écartent les unes des autres. Les volets sont fixés partiellement sur l'armature 16 suivant une ligne de suture. Le bord distal des volets est situé à distance axialement du bord distal de l'armature. La distance séparant axialement le bord distal de l'armature 16 de l'extrémité distale des volets est par exemple supérieure à 10%, notamment sensiblement égale à 20% de la longueur L1. Comme illustré par la Figure 7, l'outil de largage 14 du premier dispositif 10 comporte une tige interne 90 munie d'une tête 92 de maintien d'une extrémité de l'implant 12, un tuteur 93 monté coulissant coaxialement sur la tige 90, une gaine intérieure 94 montée coulissante par rapport au tuteur 93 et une gaine extérieure 96 montée coulissante autour de la gaine intérieure 94, le long d'un axe B-B' d'introduction. Le tuteur 93 et les gaines 94, 96 sont déplaçables à coulissement le long de l'axe B-B', indépendamment l'une de l'autre, et par rapport à la tige 90. Des organes de verrouillage (non représentés) sont prévus entre la tige et le tuteur 93, entre le tuteur 93 et les gaines 94, 96 pour éviter le coulissement spontané du tuteur 93, des gaines externes 96 et internes 94. Ceci permet de procéder par étapes successives aux retraits de la gaine externe 96, de la gaine interne 94, et à la libération de l'extrémité proximale 44.Le tuteur interne 93 comporte une butée 98 de blocage axial s'étendant en regard de la tête 92. La butée 98 est destinée à bloquer l'extrémité distale 46 de l'implant 12. La tête 92 délimite un logement 100 de réception de l'extrémité proximale 44 de l'implant 12, dans lequel l'extrémité proximale 44 est maintenue comprimée radialement. Cette extrémité 44 est par ailleurs fixée axialement par rapport au tuteur 93. Le tuteur 93 et la gaine interne 94 délimitent un espace annulaire interne 102 destiné à recevoir l'armature 16 et les bras distaux 18. La gaine externe 96 délimite un espace annulaire externe 104 destiné à recevoir les bras proximaux 20. Le tuteur 93 est muni d'au moins une butée 105A, 105B d'indexation angulaire de l'implant 12 pour fixer angulairement l'implant 12 par rapport au tuteur 90 dans la gaine interne 94 autour de l'axe du tuteur 90. La ou chaque butée d'indexation 105A, 105B est avantageusement radio opaque pour repérer la disposition des bras atriaux 20 de tailles inégales. Ainsi, dans l'exemple représenté sur la Figure 7, le tuteur 93 comporte deux butées 105A, 105B diamétralement opposés décalées axialement le long de l'axe B-B'. La butée 105A située la plus éloignée de la tête 92 est destinée à recevoir les bras proximaux 18 de plus grande étendue el alors que la butée 105B située la plus proche de la tête est destinée à recevoir les bras proximaux 18 de plus faible étendue e1. L'opérateur du dispositif peut ainsi orienter l'implant lors de sa mise en place dans le passage de circulation du sang. Il peut ainsi placer les bras distaux 18 les plus longs dans la zone postérieure de l'anneau mitral lorsque l'implant 12 est destiné à remplacer la valve mitrale. Dans la configuration contractée, lorsque l'implant 12 est reçu dans l'outil de largage 14, la longueur de l'armature 16 est maximale, et son diamètre extérieur est minimal. Les bras distaux 18 occupent alors leur position axiale, sensiblement parallèle à l'axe A-A'. Les bras proximaux 20 sont plaqués axialement le long de l'axe A-A'. Le diamètre externe de l'implant 12 est alors minimal. Dans cette configuration, l'armature 16 est reçue dans l'espace annulaire interne 102 séparant le tuteur 93 de la gaine interne 94. Elle est maintenue en position par la gaine 94. Les bras distaux 18 sont placés au contact de la butée 98, ou au voisinage de celle-ci en position axiale. Les bras proximaux 20 sont plaqués contre la gaine interne 94 dans l'espace annulaire extérieur 104. L'extrémité proximale 44 de l'armature 16 fait saillie dans le logement 100 de la tête 92 et est fixée axialement par rapport au tuteur 93. La tête 92 et la tige 50 sont bloquées axialement par rapport au tuteur 93, la tête 92 étant proche de la butée 98. Lorsque l'implant 12 doit être positionné, notamment en remplacement d'une valve native, il est introduit entre les feuillets 110 de la valve native autour du siège 112 de la valve, comme représenté sur la Figure 8. Cette introduction peut être effectuée, à l'aide du dispositif de la Figure 7 par voie transatriale, en passant à travers l'oreillette gauche. La tête 92 et la partie aval de l'outil 14 est introduite dans le ventricule gauche, au- delà des feuillets 110, pour que toute la longueur des bras proximaux 20 soit disposée dans le ventricule gauche au-delà des feuillets 110 de la valve. Puis, la gaine externe 96 est rétractée axialement à l'écart de la tête 92 par rapport à la gaine interne 94 et par rapport au tuteur 93 pour découvrir progressivement les bras proximaux 20. Lorsque les bras 20 sont totalement découverts, la gaine externe 96 est alors redéplacée vers la tête 92 pour que son bord libre 114 s'intercale entre les bras 20 et l'armature 16, afin d'écarter les bras 20 de leur position contractée de repos. Les bras 20 passent alors dans la position déployée représentée sur la Figure 8. Dans cette position, les feuillets 110 de la valve native s'intercalent entre la gaine externe 96, l'armature tubulaire 16 et les bras proximaux 20 pour être reçus dans les loges 68. Ensuite, l'outil 14 est déplacé vers l'oreillette gauche pour plaquer les bras ventriculaires 20 contre la face ventriculaire des feuillets 110 et ancrer les pointes 82 dans les feuillets 110. Ceci étant fait, la gaine 96 est à nouveau retirée, comme visible sur la Figure 9. Sous l'effet de la force de rappel élastique de chaque bras proximal 20 vers sa position de repos, les bras proximaux 20 se rétractent vers l'armature 16 et pincent ainsi les feuillets 110 de manière robuste. La longueur des bras proximaux 20 étant supérieure à 50% de la longueur de l'armature 16, les feuillets 110 sont maintenus sur une grande longueur contre l'armature 16. Ils adoptent une conformation sensiblement axiale, parallèle à l'axe de l'armature 16. Puis, la gaine interne 94 est rétractée par rapport au tuteur 93 pour découvrir progressivement l'armature 16, puis les bras distaux 18. Comme illustré par la Figure 10, ceci provoque le déploiement radial partiel de l'armature 16 et le déploiement radial des bras distaux 18 vers leur position transversale pour prendre appui sur la face atriale des feuillets 110. Ceci étant fait, la fixation axiale entre le tuteur 93 et l'extrémité proximale 44 est libérée par déplacement axial de la tige 90 et de la tête 92 à l'écart de la butée 98. L'armature 16 se déploie totalement. Le tuteur 93 et la tête 92 et la tige 91 sont alors retirés hors du patient à travers le conduit interne 32. Dans la configuration déployée représentée sur la Figure 11, les bras distaux 18 forment ainsi une collerette annulaire 60 transversale prenant un appui robuste sur la face atriale des feuillets 110, et sur la face atriale de l'anneau mitral en zone postérieure et éventuellement sur la paroi auriculaire. Les bras proximaux 20 sont alors sollicités vers leur position de repos. La région intermédiaire 66 bombée s'étendant sensiblement à l'écart et en regard de l'armature 16, sur une longueur substantielle de l'armature 16, est parfaitement conformée pour accueillir le feuillet 110 de valve native et le plaquer contre l'armature 16. La force de sollicitation élastique de chaque bras proximal 20 vers sa position de repos applique un pincement robuste sur chaque feuillet 110, assurant une réception efficace et robuste de l'implant 10 dans la valve native. Ceci est le cas, même si la valve native présente une structure fibreuse et un tissu peu robuste. La conformation axiale particulière des bras proximaux 20, définissant chacun une loge 68 de réception du feuillet de valve sur une longueur significative par rapport à la longueur de l'implant 12, et l'obturation distale de la loge 68 par une collerette distale annulaire 60 transversale par rapport à l'axe A-A' contribuent à assurer une fixation robuste des feuillets 110. L'implant 10 est en outre simple à implanter et sûr. Avantageusement, la fixation robuste de l'implant 12 est obtenue en l'absence de force radiale sur la totalité de l'anneau mitral, ce qui évite une dilatation de l'anneau mitral et donc l'aggravation de la régurgitation compte tenu de l'étendue radiale dissymétrique des bras proximaux distaux 18, l'armature tubulaire 16 s'implante de manière excentrée pour avantageusement prendre appui sur l'anneau mitral en zone postérieure, ce qui l'éloigne de la zone antérieure et évite le risque d'obstruction de la voie d'éjection ventriculaire gauche. Chacun des deux feuillets natifs 110 est pincé avantageusement sur ces deux faces atriales et ventriculaires par respectivement les bras distaux 18 et les bras proximaux 20. De plus, l'anneau mitral est avantageusement pincé en zone postérieure par les bras distaux 18 et les bras proximaux 20. Ceci permet de décaler transversalement l'axe de l'armature 16 par rapport au centre de l'anneau mitral et d'éviter que la partie proximale de l'armature ne perturbe l'écoulement sanguin de la voie d'éjection ventriculaire gauche. L'implant 12 étant fixé essentiellement sur les feuillets natifs, des bras distaux 18 et des bras proximaux 20, il n'est pas nécessaire de disposer d'un appui total sur l'anneau mitral, ce qui permet de s'affranchir de la taille de cet anneau pour l'implantation de l'implant 12. L'implant 12 forme alors un réducteur qui présente un diamètre d'armature avantageusement inférieur au diamètre de l'anneau mitral dans lequel il est importé. Ceci équivaut à la formation d'un entonnoir mitral, ou la ligne de section distale correspond au pourtour de l'anneau mitral natif et la ligne de section proximale correspond au diamètre de l'armature tubulaire. Le sang est alors guidé à travers l'obturateur 24 par l'intermédiaire de la jupe. Un deuxième dispositif de traitement 210 recevant un implant 12 est illustré par la Figure 12. A la différence du dispositif 10 représenté sur la Figure 7, ce dispositif 210 est destiné à être implanté à travers le ventricule gauche, puis à travers l'oreillette gauche par la pointe du coeur, dans sa forme déployée. Dans ce dispositif, les bras distaux 18 sont reçus dans le logement 100 de la tête 92 et sont fixés axialement par rapport au tuteur 93. Le dispositif est dépourvu de gaine intermédiaire 94. Une paroi intermédiaire 220 s'étend à partir de la tête 92 pour maintenir en position les bras proximaux 20 et les séparer des bras distaux 18. Le largage de l'implant 12 contenu dans le dispositif 210 s'effectue depuis le ventricule gauche vers l'oreillette gauche à travers la valve native. Puis, la gaine externe 96 est rétractée pour découvrir les bras proximaux 20 comme décrit précédemment. Si l'implant 12 n'est pas correctement positionné, la gaine externe 96 peut être redéplacée vers la tête 98, afin de couvrir à nouveau les bras proximaux 20 et replacer ces bras 20 dans la gaine externe 96. Le positionnement angulaire de l'implant 12 est obtenu grâce aux butées radio- opaques 105A, 105B visibles sur la Figure 13. La tête 98 est ensuite rétractée par rapport au tuteur 93 pour que la paroi intermédiaire 220 coopère avec les bras proximaux 20 et les écarte de leur position de repos. Comme illustré par la Figure 13, les bras proximaux 20 sont alors déplacés pour insérer les feuillets 110 dans les loges 68. Comme précisé précédemment, l'axe de l'armature 16 est décalé par rapport au centre de la valve mitrale, grâce à la différence de taille entre les bras distaux 18. Une fois les bras proximaux 20 logés contre la face ventriculaire des feuillets 110 de la valve (Figure 14), la tête 92 est à nouveau déplacée conjointement avec la tige 90 par rapport au tuteur 93 vers l'oreillette pour permettre le déploiement des bras distaux 18 comme illustré par la Figure 15
Cet implant comporte une armature tubulaire (16) d'axe central (A-A') définissant un conduit interne (32) de circulation du sang, l'armature tubulaire (16) s'étendant entre une extrémité proximale (44) et une extrémité distale (46). Il comprend une pluralité de bras distaux (18) s'étendant perpendiculairement à l'axe central (A-A') dans la configuration déployée et une pluralité de bras proximaux (20) présentant une extrémité (62) liée à l'armature et une extrémité libre (64). Dans la configuration déployée, en l'absence de sollicitation extérieure, l'extrémité libre (64) d'au moins un bras proximal (20) est disposée au contact d'un bras distal (18) et/ou de l'armature (16). Le bras proximal (20) comporte au moins une région intermédiaire (66) s'étendant le long et à l'écart radialement de l'armature (16) pour définir une loge longitudinale (68) de réception d'un tissu.
1.- Implant (12) destiné à être placé dans un passage de circulation du sang, et à être fixé sur un tissu, l'implant (12) étant déployable entre une configuration contractée et une configuration déployée, l'implant (12) comprenant : - une armature tubulaire (16) d'axe central (A-A') définissant un conduit interne (32) de circulation du sang, l'armature tubulaire (16) s'étendant entre une extrémité proximale (44) et une extrémité distale (46) ; - une pluralité de bras distaux (18) s'étendant perpendiculairement à l'axe central (A-A') dans la configuration déployée pour s'appuyer sur une première face du tissu ; - une pluralité de bras proximaux (20) présentant une extrémité (62) liée à l'armature et une extrémité libre (64) destinée à s'appuyer sur une deuxième face du tissu pour pincer le tissu ; caractérisé en ce que, dans la configuration déployée, en l'absence de sollicitation extérieure, l'extrémité libre (64) d'au moins un bras proximal (20) est disposée au contact d'un bras distal (18) et/ou de l'armature (16), le bras proximal (20) comportant au moins une région intermédiaire (66) s'étendant le long et à l'écart radialement de l'armature (16) pour définir une loge longitudinale (68) de réception du tissu. 2.- Implant (12) selon la 1, caractérisé en ce que chaque bras proximal (20) est déplaçable radialement à l'écart de l'axe central (A-A') depuis une position de repos au contact d'un bras distal (18) et/ou de l'armature (16) vers une position écartée radialement pour l'introduction du tissu dans la loge (68), le bras proximal étant sollicité élastiquement vers la position de repos. 3.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la longueur du ou de chaque bras proximal (20), prise entre son extrémité liée (62) à l'armature (16) et son extrémité libre (64) le long de l'axe A-A' est supérieure à 50%, avantageusement supérieure à 70%, de la longueur de l'armature 16, prise entre l'extrémité proximale (44) et l'extrémité distale (46). 4.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la région intermédiaire (66) du ou de chaque bras proximal (20) présente une forme bombée, de convexité dirigée radialement à l'écart de l'axe A-A', la région intermédiaire (66) comprenant au moins un tronçon proximal (72) divergeant radialement à l'écart de l'extrémité liée (62) et au moins un tronçon distal (74) convergeant radialement vers l'extrémité libre (64). 5.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un bras proximal (20) définit, au niveau de son extrémitélibre (64), une région distale (70) faisant saillie radialement à l'écart de l'axe central (A-A') par rapport à la région intermédiaire (66), la région distale (70) étant appliquée sous un bras distal (18). 6.- Implant (12) selon la 5, caractérisé en ce que la rigidité en flexion de la région intermédiaire (66) est supérieure à la rigidité en flexion de la région distale (70). 7.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque bras proximal (20) comporte deux branches (78) convergeant distalement l'une vers l'autre pour présenter sensiblement une forme de V retourné en configuration déployée. 8.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque bras distal (18) forme une boucle (50A, 50B) faisant saillie transversalement par rapport à l'axe central A-A'. 9.- Implant (12) selon la 8, caractérisé en ce que les bras distaux (18) sont adjacents les uns aux autres pour former une collerette (60) transversale perpendiculaire à l'axe A-A' dans la configuration déployée, la collerette (60) étant avantageusement couverte d'une jupe en tissu propre à guider le sang à travers l'armature. 10.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étendue radiale d'un premier bras distal (18) dans un premier secteur angulaire (S1) autour de l'axe A-A' est supérieure à l'étendue radiale d'un deuxième bras distal (18) situé dans un deuxième secteur angulaire (S2), avantageusement supérieure à 50% de l'étendue radiale d'un deuxième bras distal (18).. 11.- Implant (12) selon la 10, prise en combinaison avec la 5, caractérisé en ce qu'au moins un premier bras proximal (20) présente une première région distale (70) appliquée en regard d'un premier bras distal (18), un deuxième bras proximal (20) présentant une deuxième région distale (70) appliquée en regard d'un deuxième bras distal (18), l'étendue radiale de la première région distale (70) étant supérieure à l'étendue radiale de la deuxième région distale (70). 12.- Implant (12) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un obturateur souple (24) monté dans le conduit interne (32) pour obturer sélectivement le passage du sang. 13.- Dispositif (10 ; 210) de traitement d'un passage de circulation du sang, caractérisé en ce qu'il comporte : - un implant (12) selon l'une quelconque des précédentes ;- un outil (14) de largage de l'implant (12), l'implant (12) étant monté dans sa configuration contractée dans l'outil de largage (14). 14.- Dispositif (10) selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte une tête (92) de blocage délimitant au moins un logement (100) de réception de l'armature (16), un tuteur (93) engagé dans l'armature (16), une gaine interne (94) de retenue de chaque bras distal (18) dans une configuration axiale disposée autour de l'armature (16) et une gaine externe (96) de plaquage de chaque bras proximal (20) contre la gaine externe (96), la gaine interne (92) étant disposée autour de l'armature (16) et de chaque bras distal (18) pour maintenir le bras distal dans une configuration axiale. 15.- Dispositif (210) selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte une tête (92) de blocage délimitant au moins un logement (100) de réception de l'armature (16) et de retenue de chaque bras distal (18) dans une configuration axiale, un tuteur (93) engagé à travers l'armature (16), une gaine externe (96) de placage de chaque bras proximal (20) contre l'armature (16) l'armature (16) et les bras distaux (18) étant sensiblement immobiles par rapport au tuteur (93) lors du déplacement de la gaine externe (96), le dispositif (210) comportant en outre une paroi intermédiaire (220) faisant saillie à partir de la tête (92) dans la gaine externe (96) pour maintenir en position les bras proximaux (20) et les séparer des bras distaux (18).
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/24
FR2991641
A1
SEMI-REMORQUE AVEC ESSIEU AVANT ESCAMOTABLE
20,131,213
L'invention concerne le domaine des semi-remorques, destinées à être attelées à un véhicule tracteur pour route ou pour chantier divers. Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'escamotage d'un essieu avant moteur, pour transformer la semi-remorque en véhicule autonome. Dans le cadre des véhicules articulés, les ensembles tracteur et semi-remorques présentent un intérêt certain sur les ensembles camion et remorques en termes de maniabilité, en particulier en marche arrière. De plus la semi-remorque peut être déposée en son lieu de chargement ou déchargement pendant que le véhicule tracteur peut s'acquitter d'autres tâches. Quand il est nécessaire de déplacer la semi-remorque, il faut disposer sur place d'un véhicule tracteur, ce qui est contraignant. La présente invention se propose de remédier à au moins une partie des inconvénients précités et propose une solution qui permette de rendre autonome une semi-remorque. A cet effet, l'invention concerne une semi-remorque comprenant un essieu arrière ; elle est particulière en ce qu'elle comprend en outre un essieu avant mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical et un actionneur en rotation de l'essieu avant autour dudit axe, ledit essieu avant comprenant au moins une roue et un actionneur de roue, de préférence un moteur associé à la roue, ledit essieu avant étant mobile entre une position active dans laquelle ladite roue est apte à s'appuyer au sol, et, par l'effet de l'actionneur de roue et de l'actionneur en rotation, à déplacer et guider ladite semi-remorque, et une position de repli dans laquelle ladite roue est placée plus haut de sorte à ne pas toucher le sol en situation attelée à un véhicule tracteur. Une telle disposition permet à la semi-remorque d'être autonome sur un chantier, et de pouvoir se déplacer sans véhicule tracteur tout en étant semi-remorque attelée à un véhicule tracteur sur route. Selon d'autres caractéristiques : - ledit actionneur de roue peut être un moteur hydraulique à action directe sur ladite roue, proposant ainsi une solution simple, sans transmission de mouvement mécanique, ledit essieu avant peut comprendre un actionneur d'escamotage, en particulier un vérin d'escamotage, apte à déplacer ledit essieu entre ladite position active et ladite position de repli, facilitant ainsi la tâche à l'opérateur ou au chauffeur, ledit actionneur de direction peut comporter un vérin de direction, apte à faire tourner ledit essieu avant autour de son axe sensiblement vertical, conférant ainsi une solution hydraulique, homogène avec les autres actionneurs, ledit actionneur peut comporter deux vérins de direction et deux vérins récepteurs, conférant ainsi une bonne stabilité à la conduite, ladite semi-remorque peut comprendre en outre une grue, avec un actionneur de grue et un moyen de préhension avec un actionneur de préhension, configurés pour permettre un déchargement et/ou un chargement de ladite semi-remorque, conférant une autonomie accrue à ladite semi-remorque, ladite semi-remorque peut comprendre un moteur thermique actionnant au moins une pompe hydraulique apte à alimenter tous les actionneurs de la semi-remorque, conférant une homogénéité et une simplicité à la commande des actionneurs, ladite semi-remorque peut comprendre en outre une cabine de pilotage munie de moyens de pilotage de tous les actionneurs de la semi-remorque, conférant une facilité d'utilisation de la semi-remorque par l'utilisateur. L'avantage de la présente invention réside en particulier en ce que pour des longs déplacements, la semi-remorque peut être attelée à un véhicule tracteur quelconque, ce qui permet des conditions de conduite plus agréables et plus stables qu'une remorque de camion remorque. Lorsqu'on arrive sur le site où la semi-remorque est requise, que ce soit pour un chargement ou un déchargement, on peut déposer la semi-remorque et libérer le véhicule tracteur pour d'autres missions. La semi-remorque est alors libre de ses mouvements sur le site, que ce soit un chantier de construction, ou une forêt avec un chantier d'abattage, ou encore d'autres circonstances. Cela permet de déplacer de manière autonome la semi-remorque selon les besoins, sans avoir besoin de garder le véhicule tracteur avec la semi-remorque, et sans besoin non plus de disposer d'un véhicule tracteur affecté au site. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints, dans lesquels : la figure 1 représente une vue de côté d'une semi-remorque selon l'invention avec essieu avant en position active ; la figure 2 représente une vue de côté de la semi-remorque de la fig. 1 avec essieu avant en position repliée. Tel que représenté dans les figures 1 et 2 du dessin ci-joint, la présente invention concerne une semi-remorque 1 comprenant un plateau 2, un essieu arrière 3 (trois essieux arrière 3 sont représentés sur les figures), et un essieu avant 4 escamotable. L'essieu avant 4 est représenté en position active à la fig. 1, et en position repliée à la fig. 2. Un vérin d'escamotage 5 peut être prévu, et permet d'actionner l'essieu avant 4 vers sa position active ou vers sa position repliée. Un tel vérin d'escamotage 5 n'est pas obligatoire, on peut envisager selon l'invention une semi-remorque 1 avec un essieu avant 4 escamotable manuellement. La présence d'un vérin d'escamotage 5 permet simplement de faciliter l'opération d'escamotage ou de mise en position active de l'essieu avant 4. La semi-remorque 1 comprend par ailleurs un moteur thermique 6 et une pompe hydraulique 7 permettant d'actionner divers actionneurs hydrauliques, dont le vérin d'escamotage 5. La pompe permet également d'actionner un vérin directionnel non représenté et configuré pour actionner la rotation de l'essieu avant 4 autour d'un axe vertical. Avantageusement on peut prévoir deux vérins directionnels et deux vérins de réception, ainsi qu'un moteur hydraulique disposé directement sur chaque roue de l'essieu avant 4, et configuré pour permettre le déplacement de la semi-remorque 1. Alternativement la rotation de l'essieu avant 4 peut aussi être obtenue en agissant sur les vitesses relatives des deux roues de l'essieu avant 4, par exemple en bloquant la roue droite pour tourner à droite, et la roue gauche pour tourner à gauche. Il est bien entendu qu'on peut prévoir un essieu avant 4 à une seule roue ou à deux ou plusieurs roues, un essieu avant 4 à deux roues présentant une solution idéale permettant une bonne maniabilité et une bonne stabilité de la semi-remorque 1. Dans le cas de deux roues, on peut équiper chaque roue d'un moteur hydraulique, comme indiqué ci-dessus, ou alors n'équiper qu'une seule roue, l'autre roue suivant le mouvement, ou l'autre roue étant indexée sur la roue motorisée pour actionner l'avancée de la semi-remorque 1 également. La semi-remorque 1 peut comprendre une grue 8 avec un rotator et une benne preneuse 9 permettant le chargement ou le déchargement de la semi-remorque 1. En option la grue 8 peut aussi être équipée d'une mélangeuse. Tous ces actionneurs peuvent bien entendu bénéficier de la pompe hydraulique 7 Ainsi, la pompe hydraulique 7 peut être configurée pour alimenter en huile sous pression tous les actionneurs de la semi-remorque 1 : les moteurs hydrauliques disposés sur les roues de l'essieu avant 4, en tant qu'actionneurs de roue les vérins directionnels et de réception, en tant qu'actionneur de rotation de l'essieu avant 4 le cas échéant le vérin d'escamotage 5 en tant qu'actionneur d'escamotage l'actionneur de grue, configuré pour actionner la grue 8 en rotation autour d'un axe vertical pour orienter la grue 8, en rotation autour d'un axe vertical situé en haut d'un mât vertical 11, pour monter ou baisser la grue 8, et en actionnement télescopique pour prolonger ou raccourcir la grue 8. l'actionneur de préhension configuré pour ouvrir ou fermer la benne preneuse 9 La semi-remorque 1 peut comprendre également une cabine 10 avec par exemple deux leviers et deux pédales, permettant de piloter tous les actionneurs de la semi-remorque 1, par exemple tous ceux listés ci-dessus et alimentés en huile sous pression par la pompe hydraulique 7. Des exemples de caractéristiques de la semi-remorque 1 peuvent être les suivantes : longueur du plateau 2 : 12 mètres distance de l'essieu avant 4 à l'avant du plateau 2 : 3 mètres course verticale d'escamotage de l'essieu avant 4 : 300 mm puissance du moteur : 450 chevaux couple de la grue 8 : 25 tonnes mètres poids total en charge autorisé : 34 tonnes. Vitesse en autonomie : environ 5 km/h pour une pente maxi de 20% L'avantage de la présente invention réside en particulier en ce que pour des longs déplacements, la semi-remorque 1 peut être attelée à un véhicule tracteur quelconque à la manière d'une semi-remorque, c'est-à-dire avec le ou les essieux arrière 3 posés au sol et l'avant de la remorque reposant sur le véhicule tracteur, ce qui permet des conditions de conduite plus agréables et plus stables qu'une remorque de camion remorque. Il y a en effet un seul point d'articulation entre le véhicule tracteur et la semi-remorque, alors qu'avec une remorque à essieu avant 4 et arrière 3 actifs, il y a deux points d'articulation, ce qui rend les manoeuvres plus délicates, en particulier en marche arrière. Lorsqu'on arrive sur le site où la semi-remorque 1 est requise, que ce soit pour un chargement ou un déchargement ou les deux, on peut déposer la semi-remorque 1 et libérer le véhicule tracteur pour d'autres missions. La semi-remorque 1 est alors libre de ses mouvements sur le site, que ce soit un chantier de construction, ou une forêt avec un chantier d'abattage, ou encore d'autres circonstances. Cela permet de déplacer de manière autonome la semi-remorque 1 selon les besoins, sans avoir besoin de garder le véhicule tracteur avec la semi-remorque 1, et sans besoin non plus de disposer d'un véhicule tracteur affecté au site. Les distances à parcourir sont généralement faibles, de sorte qu'une vitesse de 5 km/h est généralement bien suffisante. La force exercée doit toutefois être suffisante pour rendre la semi-remorque 1 autonome apte à se déplacer sur de fortes pentes souvent présentes sur un chantier. Il est cependant possible d'envisager un essieu avant 4 escamotable avec des performances différentes sans sortir de la présente invention. La présence de la grue 8 et de la benne preneuse 9 confère en plus une autonomie de chargement et déchargement à la semi-remorque 1, supprimant là encore la nécessité d'un équipement dédié de chargement et déchargement. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre de l'invention
L'invention a trait à une semi-remorque (1) comprenant un essieu arrière (3), un essieu avant (4) mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical et un actionneur en rotation de l'essieu avant (4) autour dudit axe, ledit essieu avant (4) comprenant au moins une roue et un actionneur de roue, de préférence un moteur associé à la roue, ledit essieu avant (4) étant mobile entre une position active dans laquelle ladite roue est apte à s'appuyer au sol, et, par l'effet de l'actionneur de roue et de l'actionneur en rotation, à déplacer et guider ladite semi-remorque (1), et une position de repli dans laquelle ladite roue est placée plus haut de sorte à ne pas toucher le sol en situation attelée à un véhicule tracteur.
1. Semi-remorque (1) comprenant un essieu arrière (3), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un essieu avant (4) mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical et un actionneur en rotation de l'essieu avant (4) autour dudit axe, ledit essieu avant (4) comprenant au moins une roue et un actionneur de roue, de préférence un moteur associé à la roue, ledit essieu avant (4) étant mobile entre une position active dans laquelle ladite roue est apte à s'appuyer au sol, et, par l'effet de l'actionneur de roue et de l'actionneur en rotation, à déplacer et guider ladite semi- remorque (1), et une position de repli dans laquelle ladite roue est placée plus haut de sorte à ne pas toucher le sol en situation attelée à un véhicule tracteur. 2. Semi-remorque (1) selon la précédente, dans laquelle ledit actionneur de roue est un moteur hydraulique à action directe sur ladite roue. 3. Semi-remorque (1) selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit essieu avant (4) comprend un actionneur d'escamotage (5), en particulier un vérin d'escamotage (5), apte à déplacer ledit essieu avant (4) entre ladite position active et ladite position de repli. 4. Semi-remorque (1) selon l'une des précédentes dans laquelle ledit actionneur de direction comporte un vérin de direction, apte à faire tourner ledit essieu avant (4) autour de son axe sensiblement vertical. 5. Semi-remorque (1) selon la précédente, dans laquelle ledit actionneur comporte deux vérins de direction et deux vérins récepteurs. 6. Semi-remorque (1) selon l'une des précédentes, comprenant en outre une grue (8), avec un actionneur de grue et un moyen de préhension (9) avec un actionneur de préhension, configurés pour permettre un déchargement et/ou un chargement de ladite semi-remorque (1). 7. Semi-remorque (1) selon l'une des précédentes, comprenant un moteur thermique (6) actionnant au moins une pompe hydraulique (7) apte à alimenter tous les actionneurs de la semi-remorque (1). 8. Semi-remorque (1) selon l'une des précédentes, comprenant en outre une cabine (10) de pilotage munie de moyens de pilotage de tous les actionneurs de la semi-remorque (1).
B
B60,B62
B60P,B62D
B60P 3,B62D 33,B62D 53,B62D 63
B60P 3/42,B62D 33/02,B62D 53/06,B62D 63/08
FR2978206
A1
DISPOSITIF DE REGULATION THERMIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,125
DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif de régulation thermique pour véhicule automobile équipé d'un moteur à combustion interne, notamment suralimenté, comportant un circuit principal à haute température et un circuit secondaire à basse température. TECHNIQUE ANTÉRIEURE Pour réduire la consommation et les émissions W polluantes des véhicules automobiles, diverses évolutions technologiques ont été proposées par les constructeurs dans le domaine de la combustion, de la suralimentation, et des traitements de gaz d'échappement. Ces évolutions nécessitent la 15 recherche de nouveaux dispositifs de gestion thermique pour évacuer une quantité de plus en plus importante de chaleur du moteur, notamment à forte vitesse et forte charge, et pour refroidir l'air de suralimentation du moteur, une partie des gaz 20 d'échappement avant leur réintroduction dans la chambre de combustion, appelés gaz d'échappement recyclés ou gaz EGR (de l'anglais Exhaust Gas Recirculation), et le cas échéant, le condenseur de la boucle de climatisation de l'habitacle et les 25 composants électrotechniques pour les véhicules hybrides. Les dispositifs de régulation thermique comprennent classiquement un circuit principal de refroidissement conventionnel du moteur thermique, équipé d'une pompe principale et d'un radiateur principal à haute température, et un circuit secondaire de refroidissement à basse température, équipé d'une pompe secondaire et d'un radiateur secondaire fonctionnant à basse température pour évacuer l'ensemble des calories de l'air de suralimentation et des gaz EGR. Pour l'air de suralimentation, en particulier dans le cas d'une double suralimentation avec deux turbocompresseurs ou un turbocompresseur et un compresseur mécanique, la température du fluide de refroidissement issu du circuit secondaire doit être la plus basse possible, par exemple inférieure à 50°C. Pour les gaz recyclés, la température du fluide de refroidissement doit être de plus en plus faible pour satisfaire des normes d'émissions de polluants de plus en plus sévères. Par ailleurs, on constate une augmentation du taux de recyclage des gaz de combustion, celui-ci pouvant rester élevé même pour des forts régimes et charges du moteur thermique, ce qui augmente la quantité de chaleur à évacuer par le circuit secondaire. Le radiateur secondaire ne pouvant évacuer une quantité de chaleur importante compte tenu du faible écart de la température entre le fluide de refroidissement et l'air ambiant, il est très difficile de maintenir le fluide de refroidissement à basse température dans le circuit secondaire. L'augmentation de la taille du radiateur secondaire aurait un impact négatif sur le radiateur haute température puisqu'il diminuerait la vitesse d'air globale sur la valise de refroidissement et augmenterait la température d'air en amont du radiateur haute température. Pour pouvoir évacuer les calories du circuit principal, il serait alors nécessaire d'augmenter également la taille du radiateur principal qui présente déjà une surface frontale très importante. Pour le refroidissement du circuit secondaire, il a été proposé dans le document brevet FR 2 832 187 d'utiliser le radiateur principal. Ce document décrit notamment des moyens d'interconnexion entre le circuit principal et le circuit secondaire, formés de deux vannes à 3 voies et d'une vanne à 4 voies, qui permettent d'intégrer le radiateur principal dans la boucle basse température. Dans un autre mode de réalisation, ce document propose de découper le radiateur principal en deux sections. L'une des deux sections peut être utilisée pour aider le refroidissement du fluide de refroidissement du circuit secondaire à faible puissance du moteur thermique, et cette section de radiateur sera remise dans le circuit principal à forte puissance du moteur thermique. Le basculement de cette section d'une boucle de refroidissement à l'autre boucle se fait grâce à des moyens d'interconnexion formés soit de deux vannes à 4 voies implantées de chaque côté du radiateur principal, soit d'une seule vanne à 6 voies. Le document FR 2 895 450 Al montre un dispositif de gestion thermique d'un moteur comportant d'autres moyens d'interconnexion pour connecter un radiateur principal subdivisé en deux zones et un radiateur secondaire. Dans un tel système, le radiateur de gaz recyclés est inclus dans le circuit secondaire à basse température. On constate que le radiateur de gaz recyclés peut s'encrasser s'il fonctionne longtemps à basse température. Or, le radiateur de gaz recyclés est toujours inclus dans le circuit secondaire, et fonctionne donc à basse température. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention vise à fournir un dispositif de régulation thermique obviant aux inconvénients précités, qui permettent un refroidissement efficace du circuit secondaire à basse température, tout en permettant d'éviter l'encrassement du radiateur de M gaz recyclés. EXPOSÉ DE L'INVENTION Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un dispositif de régulation thermique pour véhicule automobile équipé d'un moteur à combustion 15 interne, notamment suralimenté, comprenant un circuit principal de refroidissement à haute température, comprenant une boucle haute température équipée d'un radiateur principal à haute température et de moyens de circulation d'un 20 fluide de refroidissement à haute température entre ledit radiateur principal et le moteur, la surface d'échange du radiateur principal étant scindée en au moins une première section, incluant une première et une deuxième entrée pour la 25 circulation du fluide, et une seconde section incluant une première entrée et une deuxième entrée pour la circulation du fluide, la boucle comprenant en outre une vanne de régulation en amont du radiateur principal pour couper sur 30 commande la circulation du fluide de refroidissement de la boucle haute température vers le radiateur principal, un circuit secondaire de refroidissement à basse température, comprenant une boucle basse température équipée d'un radiateur secondaire à 5 basse température, de moyens de circulation d'un fluide de refroidissement à basse température et d'au moins un échangeur utilisant le fluide de refroidissement à basse température, et des moyens d'interconnexion reliant le circuit principal et le circuit secondaire, lesdits moyens d'interconnexion permettant d'intégrer les deux sections du radiateur principal au circuit principal ou d'intégrer la première section au circuit principal et la deuxième section au circuit secondaire : - la première entrée et la deuxième entrée de la première section du radiateur principal étant connectées respectivement à une première conduite de radiateur principal et une deuxième conduite de radiateur principal de la boucle haute température, - la première entrée de la deuxième section étant connectée à la boucle basse température, et reliée à la première entrée de la première section par des moyens de communication fluidique, lesdits moyens d'interconnexion comprenant un système de vannes connecté par une première voie à la deuxième conduite de radiateur principal en un premier point de connexion, par une deuxième voie à la deuxième entrée de la deuxième section du radiateur principal, le système de vannes étant intercalé sur la boucle basse température par une troisième voie et une quatrième voie, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte un radiateur de gaz recyclés connecté entre une cinquième voie du système de vannes et un deuxième point de connexion sur la deuxième conduite de radiateur principal, le système de vanne étant apte à faire circuler dans le radiateur de gaz recyclés soit du fluide du circuit principal, soit du fluide du circuit secondaire. Grâce aux moyens selon l'invention, en particulier à la place du radiateur de gaz recyclés, ce dernier peut être alimenté sur commande par du fluide du circuit secondaire ou du circuit principal, donc à des niveaux de température différents selon le mode de fonctionnement souhaité. Ainsi, lorsqu'il sera souhaitable d'avoir un refroidissement maximal du radiateur de gaz recyclés, il sera alimenté à basse température via le circuit secondaire. Par contre, lorsqu'il sera acceptable ou souhaitable qu'il fonctionne à plus haute température, en particulier pour éviter son encrassement par des particules d'imbrûlés, il sera possible de le faire fonctionner à plus haute température. D'autres avantages résultent de cette disposition, et ceux-ci sont exposés plus loin en lien avec différents modes de fonctionnement. Selon un premier mode de réalisation, le premier point de connexion est placé entre le deuxième point de connexion et la deuxième entrée de la première section du radiateur principal. Ainsi, le radiateur de gaz recyclés se trouve en aval du système de vannes, cet ensemble étant placé en parallèle à la deuxième conduite du circuit principal. Dans cette disposition, lorsque le système de vanne laisse passer le fluide de refroidissement entre le premier et le deuxième point de connexion, la circulation dans le radiateur de gaz recyclés est une dérivation d'une part du flux de fluide de refroidissement du circuit principal. Lorsque le système de vanne envoie le fluide de refroidissement en provenance du circuit secondaire, ce dernier traverse le radiateur de gaz recyclés puis la première section du radiateur principal. Selon un deuxième mode de réalisation, le deuxième point de connexion est placé entre le premier point de connexion et la deuxième entrée de la première section du radiateur principal. Ainsi, le radiateur de gaz recyclés se trouve en amont du système de vannes dans le circuit principal, cet ensemble étant placé en parallèle à la deuxième conduite du circuit principal. Le dispositif a par exemple un premier mode de fonctionnement, dans lequel la vanne de régulation est fermée et ledit système de vanne met en communication la quatrième voie avec la cinquième voie et la deuxième voie pour séparer le circuit principal et le circuit secondaire, en intégrant la première et la deuxième section du radiateur principal et le radiateur de gaz recyclés dans le circuit secondaire. Ce mode de fonctionnement correspond à une phase de démarrage du moteur, lorsque la puissance demandée est faible et que le moteur est froid. Le circuit principal n'a pas encore s atteint sa température nominale de fonctionnement et en conséquence, la vanne de régulation est fermée. Aucun fluide du circuit principal ne circule donc dans le radiateur principal et n'est donc refroidi. Les gaz recyclés sont refroidis de manière optimale, ce qui limite la possibilité de formation d'oxydes d'azote dans le moteur. Dans un deuxième mode de fonctionnement, la vanne de régulation est ouverte et ledit système de vanne met en communication d'une part la quatrième voie et la deuxième voie et d'autre part la première et la cinquième voie pour intégrer la deuxième section du radiateur principal dans le circuit secondaire et le radiateur de gaz recyclés dans le circuit principal. Ce mode de fonctionnement correspond à un régime normal du moteur lorsqu'il a atteint sa température de fonctionnement. La vanne de régulation est donc ouverte et la première section du radiateur principal est incluse dans le circuit principal. Le radiateur de gaz recyclés est en dérivation de la deuxième conduite du circuit principal. L'encrassement de ce dernier est ainsi limité. Le circuit secondaire intègre la deuxième section du radiateur principal et le radiateur secondaire, assurant ainsi un refroidissement particulièrement efficace. Dans un troisième mode de fonctionnement du dispositif selon le premier mode de réalisation, la vanne de régulation est ouverte et ledit système de vanne met en communication d'une part la quatrième voie avec la troisième voie et d'autre part la deuxième voie avec la cinquième voie pour intégrer la deuxième section et la première section du radiateur principal dans la boucle haute température, le radiateur de gaz recyclés recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la deuxième section du radiateur principal. Ce mode de fonctionnement permet un renforcement du refroidissement du moteur thermique, puisque tout le radiateur principal est dédié au circuit principal. La deuxième section du radiateur principal est dédiée W au radiateur de gaz recyclés. Il correspond donc à une phase dans laquelle le moteur est chargé, c'est-à-dire qu'il délivre une puissance importante. Dans un quatrième mode de fonctionnement du dispositif selon le premier mode de réalisation, la 15 vanne de régulation est ouverte et ledit système de vanne met en communication la cinquième voie avec la deuxième voie et la quatrième voie pour intégrer la deuxième section et la première section du radiateur principal dans la boucle haute température, ainsi que 20 le radiateur basse température. Ce mode de fonctionnement correspond à un cas extrême, dans lequel il est nécessaire d'assurer un renforcement du refroidissement du moteur thermique. Une part du fluide de refroidissement issu de la première section 25 du radiateur principal est dévié vers le radiateur secondaire et revient à travers le radiateur de gaz recyclés dans le circuit principal. Dans un troisième mode de fonctionnement du dispositif selon le deuxième mode de réalisation, la 30 vanne de régulation est ouverte et ledit système de vanne met en communication d'une part la quatrième voie avec la troisième voie et d'autre part la première voie avec la deuxième voie et la cinquième voie pour intégrer la deuxième section et la première section du radiateur principal dans la boucle haute température, le radiateur de gaz recyclés recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la première section du radiateur principal. Ce mode de fonctionnement permet un renforcement du refroidissement du moteur thermique, puisque tout le radiateur principal est dédié au circuit principal. Le radiateur de gaz recyclés reçoit du fluide de refroidissement dérivé de la deuxième conduite du circuit principal. Ce mode de fonctionnement correspond donc à une phase dans laquelle le moteur est chargé, c'est-à-dire qu'il délivre une puissance importante. Dans un quatrième mode de fonctionnement du dispositif selon le deuxième mode de réalisation, la vanne de régulation est ouverte et ledit système de vanne met en communication la cinquième voie avec la deuxième voie, la quatrième voie et la première voie pour intégrer la deuxième section et la première section du radiateur principal dans la boucle haute température, ainsi que le radiateur basse température, le radiateur de gaz recyclés recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la première section du radiateur principal. Ce mode de fonctionnement correspond à un cas extrême, dans lequel il est nécessaire d'assurer un renforcement du refroidissement du moteur thermique. Une part du fluide de refroidissement issu de la première section du radiateur principal est dévié vers le radiateur secondaire et revient dans le circuit principal. Le radiateur de gaz recyclés reçoit du fluide de refroidissement dérivé de la deuxième conduite du circuit principal. Selon une disposition particulière, l'échangeur utilisant le fluide à basse température est choisi parmi un refroidisseur d'air de suralimentation ou un condenseur de groupe de climatisation, ou est une combinaison en série ou en parallèle de ce refroidisseur et de ce condenseur. Ces échangeurs sont alimentés avantageusement par du fluide à la température la plus basse possible, afin d'améliorer le fonctionnement. Concernant le groupe de climatisation, plus la température est basse, plus le rendement du groupe est important. Concernant l'échangeur d'air de suralimentation, plus la température est basse, plus la quantité d'air admis est important. De plus, une température abaissée diminue la quantité d'oxydes d'azote formés pendant la combustion. Selon une disposition complémentaire, le circuit principal comporte un aérotherme connecté entre la première et la deuxième conduite de circuit principal. L'aérotherme permet le chauffage de l'habitacle du véhicule. Le fluide de refroidissement peut emprunter cette voie, en particulier lorsque la vanne de régulation est fermée. Selon une disposition constructive du premier mode de réalisation, ledit système de vanne comprend cinq vannes à 2 voies pilotées : - une première vanne reliant la première et la 30 cinquième voie, - une deuxième vanne reliant la deuxième et la cinquième voie, une troisième vanne reliant la quatrième et la deuxième voie, - une quatrième vanne reliant la quatrième et la 5 troisième voie et - une cinquième vanne reliant la quatrième et la cinquième voie. Selon une disposition constructive du deuxième mode de réalisation, ledit système de vanne comprend 10 six vannes à 2 voies pilotées : - une première vanne reliant cinquième voie, - une deuxième vanne reliant première voie, 15 - une troisième vanne reliant deuxième voie, une quatrième vanne reliant troisième voie, une cinquième vanne reliant 20 première voie, et - une sixième vanne reliant cinquième voie. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise et d'autres 25 particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un 12 la première et la la deuxième et la la quatrième et la la quatrième et la quatrième et la la quatrième et la dispositif de gestion thermique selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique détaillée d'un système de vannes du dispositif de la figure 1 ; les figures 4 à 6, similaires à la figure 1, illustrent quatre mode de fonctionnement du dispositif de la figure 1 ; la figure 7 est une vue schématique d'un dispositif de gestion thermique selon un deuxième M mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue schématique détaillée d'un système de vannes du dispositif de la figure 7 ; - les figures 9 à 12, similaires à la figure 7, illustrent quatre modes de fonctionnement du 15 dispositif de la figure 7. DESCRIPTION DETAILLÉE En référence à la figure 1, le dispositif de gestion thermique d'un moteur à combustion interne 9 selon un premier mode de réalisation de l'invention 20 comprend deux circuits de refroidissement, un premier circuit de refroidissement à haute température, dit principal ou haute température 1, à un niveau de température conventionnelle de l'ordre de 90 à 100°C, un deuxième circuit de refroidissement à basse 25 température, dit secondaire ou basse température 3, à un niveau de température relativement bas, de l'ordre de 50 à 60°C, et un système de vanne 4, permettant de réaliser des communications entre le circuit principal 1 et le circuit secondaire 3. 30 Le circuit principal 1 comprend classiquement, en série sur une boucle principale ou haute température 11, le moteur thermique 9 à combustion interne, un radiateur principal ou radiateur haute température 2, et une pompe principale 13, par exemple une pompe mécanique entraînée par le moteur, pour la circulation dans le circuit d'un fluide caloporteur de refroidissement haute température, dit fluide HT. La boucle haute température 11 comprend une première conduite de radiateur principal 111 reliant le moteur et le radiateur principal 2 en aval du moteur 9, et une seconde conduite de radiateur principal 112 reliant le radiateur principal 2 et le moteur en amont de la pompe principale 13. Le circuit principal 1 comprend un vase d'expansion 14 permettant le remplissage et la régulation en pression du circuit, un radiateur de chauffage de l'habitacle ou aérotherme 15, chacun d'entre eux étant monté en pont entre la première et la deuxième conduite de radiateur principal 111, 112. Ce circuit principal 1 peut intégrer d'autres organes du groupe moteur propulseur pour les refroidir de manière conventionnelle à haute température, notamment un palier de turbocompresseur, les échangeurs eau/huile de lubrification du moteur et de la boîte de vitesse automatique. Une vanne de régulation 17, par exemple de type thermostat à cire à simple effet ou de type piloté, ou une vanne thermostatique principale pilotée à deux voies, est intercalée sur la première conduite de radiateur 111, pour couper dans une position fermée ou autoriser dans une position ouverte la circulation de fluide dans la première conduite 111 en direction du radiateur principal 2, afin de réguler la température du fluide HT. Le circuit secondaire 3 comprend une boucle secondaire basse température 31 qui comporte une conduite de radiateur secondaire 311 sur laquelle sont montés un radiateur secondaire ou radiateur basse température 32, et une pompe secondaire 33, par exemple électrique, pour la circulation du fluide caloporteur de refroidissement basse température, dit fluide BT. La boucle secondaire 31 intègre en outre un refroidisseur d'air de suralimentation 34, dit échangeur RAS, et un condenseur de système de climatisation 35, ces deux échangeurs étant par exemple montés en parallèle sur la boucle basse température en aval du radiateur secondaire, tel qu'illustré sur la figure 1. Ils pourraient aussi être connectés en série l'un de l'autre. Le radiateur principal 2 est constitué d'un échangeur unique découpé en une première section d'échange de chaleur 21 et une deuxième section d'échange de chaleur 22. La première section 21 comprend une première entrée 21a pour sa connexion à la première conduite de radiateur principal 111 et une deuxième entrée 21b pour sa connexion à la deuxième conduite de radiateur principal 112. La deuxième section 22 comprend une première entrée 22a pour sa connexion à la boucle basse température et une deuxième entrée 22b pour sa connexion à l'une des voies du système de vannes 4, tel que décrit ci-après. Dans le premier mode de réalisation illustré à 30 la figure 1, le radiateur principal 2 comprend des tubes équipés d'ailettes de refroidissement, une première boîte collectrice 23 et une deuxième boîte collectrice 24 situées aux extrémités des tubes. La première boîte collectrice 23 est séparée en une partie supérieure 23a, une partie intermédiaire 23b et une partie inférieure 23c, par une première et une deuxième cloison étanche de séparation, respectivement 25 et 26. La deuxième boîte collectrice 24 est séparée en une partie supérieure 24a et une partie inférieure 24b, par une cloison en nid d'abeille 27 disposée au même niveau que la deuxième cloison de séparation 26. La première et la deuxième section 21, 22 du radiateur principal sont ainsi en communication fluidique par la cloison en nid d'abeille. La première et deuxième section 21, 22 sont ainsi délimitées par la deuxième cloison 26 et la cloison en nid d'abeille 27, la partie supérieure 23a et la partie intermédiaire 23b de la première boîte collectrice 23 comprenant respectivement la première entrée 21a et la deuxième entrée 21b de la première section 21, pour former une première section divisée en deux zones de passage, la partie inférieure 23c de la première boîte collectrice 23 et la partie inférieure 24b de la deuxième boîte collectrice 24 comprenant respectivement la deuxième entrée 22b et la première entrée 22a de la deuxième section 22. Le système de vannes 4 comprend une première voie 41 reliée par une canalisation de raccordement 114 à la deuxième conduite de radiateur principal 112, une deuxième voie 42 reliée par une conduite 115 de raccordement à la deuxième entrée 22b de la deuxième section 22 du radiateur principal, une troisième voie 43 connectée à la canalisation de radiateur secondaire 32 en amont de la pompe secondaire 33, une quatrième voie 44 connectée à la conduite de radiateur secondaire 311 en aval de la pompe secondaire 33 et de l'échangeur RAS 34 et du condenseur 35, et une cinquième voie 45 connectée à un radiateur de gaz recyclés 5 par une conduite de radiateur EGR 116. Le système de vanne 4 est ainsi intercalé sur la boucle basse température par la troisième et la quatrième voie 43, 44. Le radiateur de gaz recyclés 5 est en outre connecté à la deuxième conduite de circuit principal 112 à un deuxième point de connexion 1122, en aval du premier point de connexion 1121. La deuxième conduite 112 comporte un ajutage, non représenté, entre le premier et le deuxième point de connexion 1121, 1122, de manière à créer une différence de pression entre ces deux points de connexion lorsque le fluide y circule. Cette différence de pression permet de créer une circulation dans le radiateur de gaz recyclés 5 lorsque celui-ci est connecté en parallèle de la deuxième conduite 112. En se référant à la figure 2, le système de vannes 4 permet d'établir des liaisons entre les 5 voies selon des modes de fonctionnement détaillés ci-après et comporte : - une première vanne 401 qui relie la première et la cinquième voie 41, 45, - une deuxième vanne 402 qui relie la deuxième et la cinquième voie 42, 45, une troisième vanne 403 qui relie la quatrième et 30 la deuxième voie 44, 42, - une quatrième vanne 404 qui relie la quatrième et la troisième voie 44, 43, - une cinquième vanne 405 qui relie la quatrième et la cinquième voie 44, 45. Le dispositif reçoit des commandes par une unité de commande, non représentée, qui détermine quel mode de fonctionnement doit être mis en oeuvre et qui pilote les vannes en conséquence, selon les modes de fonctionnement détaillés ci-après. Le mode de fonctionnement est choisi en fonction essentiellement de la température du fluide de refroidissement dans le circuit principal et dans le circuit secondaire, mais il peut prendre en compte également le mode de fonctionnement du moteur thermique, en particulier le couple délivré, sa vitesse de rotation, la température extérieure et la température de différents organes. Le dispositif selon le premier mode de réalisation a un premier mode de fonctionnement, représenté sur la figure 3, dans lequel dans lequel la vanne de régulation 17 est fermée et ledit système de vannes 4 met en communication la quatrième voie 44 avec la cinquième voie 45 et la deuxième voie 42 grâce respectivement à la cinquième et la troisième vanne 405, 403. Les communications entre les voies sont représentées par des traits reliant les voies. Par ailleurs, des flèches indiquent également le sens de circulation du fluide de refroidissement. Ainsi, le fluide dans le circuit principal 1 circule entre le moteur 9 et revient directement vers la pompe principale 13 en passant par l'aérotherme 15. Le circuit principal 1 et le circuit secondaire 3 sont séparés. Le fluide dans le circuit secondaire 3 depuis la pompe secondaire 33 passe dans le radiateur secondaire 32, puis les échangeurs 34, 35, le système de vannes 4, se répartit vers le radiateur de gaz recyclés 5 et la première section 21 du radiateur principal 2 d'une part et vers la deuxième section 22 d'autre part avant de retourner vers la pompe secondaire 33. Ce mode de fonctionnement correspond à une phase de démarrage du moteur, lorsque la puissance demandée est faible et que le moteur est froid. Dans un deuxième mode de fonctionnement, représenté sur la figure 4, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4 met en communication d'une part la quatrième et la deuxième voie 44, 42 et d'autre part la première et la cinquième voie 41, 45 avec respectivement la troisième et la première vanne 403, 401. Ainsi, le fluide dans le circuit principal 1 passe depuis la pompe principale 13 dans le moteur 9, à travers la vanne de régulation 17 et la première section 21 du radiateur principal. Après le passage par la deuxième entrée 21b de la première section 21 vers la deuxième conduite de circuit principal 112, le flux est divisé en deux vers le système de vannes 4 et le radiateur de gaz recyclés 5 d'une part, et la deuxième conduite de circuit principal 112 d'autre part, avant de se rejoindre au deuxième point de connexion 1122. En parallèle, le fluide dans le circuit secondaire 3 passe par la pompe secondaire 33, les échangeurs 34, 35, le système de vannes 4 et la deuxième section 22 du radiateur principal est intégrée dans le circuit secondaire 3 et le radiateur de gaz recyclés 5 dans le circuit principal 1. Ce mode de fonctionnement correspond à un régime normal du moteur lorsqu'il a atteint sa température de fonctionnement. La vanne de régulation 17 est donc ouverte et la première section 21 du radiateur principal est incluse dans le circuit principal 1. Le radiateur de gaz recyclés 5 est en dérivation de la deuxième conduite du circuit principal. Le circuit secondaire 3 comprend la deuxième section 22 du radiateur principal et le radiateur secondaire 32, assurant ainsi un refroidissement particulièrement efficace. M Dans un troisième mode de fonctionnement du dispositif selon le premier mode de réalisation, comme représenté sur la figure 5, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4 met en communication d'une part la quatrième voie 15 44 avec la troisième voie 43 grâce à la quatrième vanne 404 et d'autre part la deuxième voie 42 avec la cinquième voie 45 grâce à la deuxième vanne 402. Ainsi, le fluide circule dans le circuit principal 1 à partir de la pompe principale 13 à travers le 20 moteur, la vanne de régulation 17, la première section 21 du radiateur principal et revient vers la pompe à travers la deuxième conduite 112 du circuit principal. De plus, une part du flux traverse la deuxième section 22 en passant par la deuxième boîte 25 collectrice 24, puis traverse le radiateur de gaz recyclés 5. Le circuit secondaire 3 fonctionne de manière indépendante du circuit principal 1 en intégrant la pompe secondaire 33, le radiateur secondaire 32, les échangeurs 34, 35, et en 30 retournant par la conduite de circuit secondaire. Ce mode de fonctionnement permet un renforcement du refroidissement du moteur thermique, puisque tout le radiateur principal 2 est dédié au circuit principal 1. La deuxième section 22 du radiateur principal est dédiée au radiateur de gaz recyclés 5. Il correspond donc à une phase dans laquelle le moteur est chargé, c'est-à-dire qu'il délivre une puissance importante. Dans un quatrième mode de fonctionnement du dispositif selon le premier mode de réalisation, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4 met en communication la cinquième voie 45 avec la deuxième voie 42 et la quatrième voie 44 avec respectivement la deuxième et la cinquième vanne 402, 405. Ce mode de fonctionnement correspond à un cas extrême, dans lequel il est nécessaire d'assurer un renforcement du refroidissement du moteur thermique. Une part du fluide de refroidissement issu de la première section 21 du radiateur principal est dévié vers le radiateur secondaire 32 et revient à travers le radiateur de gaz recyclés 5 dans le circuit principal 1. Le radiateur de gaz recyclés 5 reçoit également du fluide en provenance de la deuxième section 22. De manière optionnelle, le système de vannes 4 comporte une sixième vanne 406, représentée en traits pointillés, reliant la quatrième voie 44 à la première voie 41. Cette vanne est utilisée dans le quatrième mode de fonctionnement, afin de créer une dérivation du flux en provenance du radiateur secondaire 32 et de la deuxième section 22 vers le premier point de connexion 1121, afin que le débit ne soit pas limité par les pertes de charges dans le radiateur de gaz recyclés 5. Un deuxième mode de réalisation de l'invention, représenté de manière schématique sur la figure 7, se distingue du premier par la position du radiateur de gaz recyclés 5 et par le système de vannes 4'. Le radiateur de gaz recyclés 5 est également connecté par une conduite de radiateur EGR 116' entre la cinquième voie 45 et le deuxième point de connexion 1122', mais le deuxième point de connexion 1122' est situé entre le premier point de connexion 1121' et la deuxième entrée 21b de la première section 21 du radiateur principal. En se référant à la figure 8, le système de vannes 4' permet d'établir des liaisons entre les 5 voies selon des modes de fonctionnement détaillés ci-après et comporte : - une première vanne 401' qui relie la première et 15 la cinquième voie 41, 45, - une deuxième vanne 402' qui relie la deuxième et la première voie 42, 41, - une troisième vanne 403' qui relie la quatrième et la deuxième voie 44, 42, 20 - une quatrième vanne 404' qui relie la quatrième et la troisième voie 44, 43, - une cinquième vanne 405' qui relie la quatrième et la première voie 44, 41, et - une sixième vanne 406' qui relie la quatrième et 25 la cinquième voie 44, 45. Le dispositif selon le deuxième mode de réalisation a un premier mode de fonctionnement, représenté sur la figure 9, dans lequel dans lequel la vanne de régulation 17 est fermée et ledit système 30 de vannes 4' met en communication la quatrième voie 44 avec la cinquième voie 45 et la deuxième voie 42 grâce respectivement à la sixième et troisième vanne 406', 403'. Les communications entre les voies par les vannes ouvertes sont représentées par des traits reliant les voies. Des flèches indiquent également le sens de circulation du fluide de refroidissement. Ce premier mode de fonctionnement est identique à celui du premier mode de réalisation. Dans un deuxième mode de fonctionnement, représenté sur la figure 10, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4' met en la et fonctionnement est également identique au deuxième mode de fonctionnement du premier mode de réalisation. communication deuxième voie d'autre part la première et la cinquième voie 45 15 grâce à la première vanne 401'. Ce mode de d'une part la quatrième voie 44 et 42 grâce à la troisième vanne 403' 20 Dans dispositif représenté un troisième mode de fonctionnement du selon le deuxième mode de réalisation, sur la figure 11, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4' met en communication d'une part la quatrième voie 44 avec la troisième voie 43 grâce à la quatrième vanne 404' et 25 d'autre part la première voie 41 avec la deuxième voie 42 et la cinquième voie 45 grâce respectivement à la deuxième et la première vanne 402', 401'. Ainsi, le fluide circule dans le circuit principal 1 à partir de la pompe principale 13 à travers le moteur, 30 la vanne de régulation 17, la première section 21 du radiateur principal et revient vers la pompe à travers la deuxième conduite du circuit principal. De plus, une part du flux traverse la deuxième section 22 en passant par la deuxième boîte collectrice 24, puis s'évacue par la canalisation de raccordement 114. Une autre part du flux en provenance de la première section 21 du radiateur principal est dérivée vers le radiateur de gaz recyclés 5 et rejoint la canalisation de raccordement 114 par le système de vanne 4'. Le circuit secondaire 3 fonctionne de manière indépendante du circuit principal 1 en intégrant la pompe secondaire 33, le radiateur secondaire 32, les échangeurs 34, 35, et en retournant par la conduite de circuit secondaire. Ce mode de fonctionnement permet un renforcement du refroidissement du moteur thermique, puisque tout le radiateur principal 2 est dédié au circuit principal 1. Il correspond donc à une phase dans laquelle le moteur est chargé, c'est-à-dire qu'il délivre une puissance importante. Dans un quatrième mode de fonctionnement du dispositif selon le deuxième mode de réalisation, représenté sur la figure 12, la vanne de régulation 17 est ouverte et ledit système de vannes 4' met en communication la première voie 41 avec la cinquième voie 45, la quatrième voie 44 et la deuxième voie 42 grâce respectivement à la première vanne 401', la cinquième vanne 405' et la deuxième vanne 402'. Ainsi, la première section 21, la deuxième section 22 du radiateur principal 2 et le radiateur secondaire 32 font partie du circuit principal 1. Ce mode de fonctionnement correspond à un cas extrême, dans lequel il est nécessaire d'assurer un renforcement du refroidissement du moteur thermique. Une part du fluide de refroidissement issu de la première section 21 du radiateur principal est dévié vers le radiateur secondaire 32 et revient à travers le système de vannes 4' dans le circuit principal 1. Le radiateur de gaz recyclés 5 reçoit une part du flux en provenance de la première section 21. Dans tous les modes de fonctionnement, au moins une part du flux dans le circuit principal passe dans l'aérotherme 15. L'invention n'est pas limitée aux modes de W réalisation qui viennent d'être décrits à titre d'exemple. Le radiateur principal pourrait comporter une première section à une seule zone de passage. Il pourrait aussi être réalisé en deux parties séparées, une pour chaque section. Le système de vannes 15 pourrait être intégré avec un seul organe de commande avec plusieurs positions
Un dispositif de régulation thermique pour véhicule automobile comporte un circuit principal (1) et un circuit secondaire (3), un système de vannes (4) permettant de connecter les deux circuits entre eux, en interposant un radiateur de gaz recyclés (5) soit dans le circuit principal, soit dans le circuit secondaire, soit entre les deux, selon différents modes de fonctionnement.
1. Dispositif de régulation thermique pour véhicule automobile équipé d'un moteur à combustion interne (9), notamment suralimenté, comprenant : un circuit principal (1) de refroidissement à haute température, comprenant une boucle haute température (11) équipée d'un radiateur principal (2) à haute température et de moyens de circulation (13) d'un fluide de refroidissement à haute température entre ledit radiateur principal (2) et le moteur, la surface d'échange du radiateur principal (2) étant scindée en au moins une première section (21), incluant une première et une deuxième entrée (21a, 21b) pour la circulation de fluide, et une seconde section (22) incluant une première entrée et une deuxième entrée (22a, 22b) pour la circulation du fluide, la boucle comprenant en outre une vanne de régulation (17) en amont du radiateur principal (2) pour interrompre sur commande la circulation du fluide de refroidissement de la boucle haute température vers le radiateur principal (2), un circuit secondaire (3) de refroidissement à basse température, comprenant une boucle basse température (31) équipée d'un radiateur secondaire (32) à basse température, de moyens de circulation (33) d'un fluide de refroidissement à basse température et d'au moins un échangeur (34, 35) utilisant le fluide de refroidissement à basse température, etdes moyens d'interconnexion reliant le circuit principal (1) et le circuit secondaire (3), lesdits moyens d'interconnexion permettant d'intégrer les deux sections du radiateur principal au circuit principal (1) ou d'intégrer la première section (21) au circuit principal (1) et la deuxième section (22) au circuit secondaire (3) : - la première entrée (21a) et la deuxième entrée W (21b) de la première section (21) du radiateur principal (2) étant connectées respectivement à une première conduite de radiateur principal (111) et une deuxième conduite de radiateur principal (112) de la boucle haute température 15 (11) , - la première entrée (22a) de la deuxième section (22) étant connectée à la boucle basse température (31), et reliée à la première entrée (21a) de la première section (21) par des moyens 20 de communication fluidique (27), lesdits moyens d'interconnexion comprenant un système de vannes (4, 4') connecté par une première voie (41) à la deuxième conduite de radiateur principal (112) en un premier point de connexion (1121, 1121'), par 25 une deuxième voie (42) à la deuxième entrée (22b) de la deuxième section (22) du radiateur principal, le système de vanne (4, 4') étant intercalé sur la boucle basse température par une troisième voie (43) et une quatrième voie (44), 30 le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte un radiateur de gaz recyclés (5) connecté entre une cinquième voie (45) du système de vannes (4, 4') et un deuxième point de connexion (1122, 1122') sur la 2978206 2s deuxième conduite de radiateur principal (112), le système de vannes (4, 4') étant apte à faire circuler dans le radiateur de gaz recyclés (5) soit du fluide du circuit principal (1), soit du fluide du circuit 5 secondaire ( 3) . 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le premier point de connexion (1121, 1121') est placé entre le deuxième point de connexion (1122) et la deuxième entrée (21b) de la première 10 section (21) du radiateur principal. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel le deuxième point de connexion (1122') est placé entre le premier point de connexion (1121') et la deuxième entrée (21b) de la première section 15 (21) du radiateur principal. 4. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que, dans un premier mode de fonctionnement, la vanne de régulation (17) est fermée et ledit système de vannes 20 (4) met en communication la quatrième voie (44) et la cinquième voie (45) et la deuxième voie (42) pour séparer le circuit principal (1) et le circuit secondaire (3), en intégrant la première et la deuxième section (22) du radiateur principal et le 25 radiateur de gaz recyclés (5) dans le circuit secondaire (3). 5. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que, dans un deuxième mode de fonctionnement, la vanne de 30 régulation (17) est ouverte et ledit système de vannes (4, 4') met en communication d'une part laquatrième voie (44) et la deuxième voie (42) et d'autre part la première et la cinquième voie (45) pour intégrer la deuxième section (22) du radiateur principal dans le circuit secondaire (3) et le radiateur de gaz recyclés (5) dans le circuit principal (1). 6. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que, dans un troisième mode de fonctionnement, la vanne de régulation (17) est M ouverte et ledit système de vannes (4) met en communication d'une part la quatrième voie (44) avec la troisième voie (43) et d'autre part la deuxième voie (42) avec la cinquième voie (45) pour intégrer la deuxième section (22) et la première section (21) 15 du radiateur principal dans la boucle haute température, le radiateur de gaz recyclés (5) recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la deuxième section (22) du radiateur principal. 20 7. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que, dans un quatrième mode de fonctionnement, la vanne de régulation (17) est ouverte et ledit système de vannes (4) met en communication la cinquième voie (45) avec la deuxième 25 voie (42) et la quatrième voie (44) pour intégrer la deuxième section (22) et la première section (21) du radiateur principal dans la boucle haute température, ainsi que le radiateur basse température. 8. Dispositif selon la 3, 30 caractérisé en ce que, dans un troisième mode de fonctionnement, la vanne de régulation (17) est ouverte et ledit système de vannes (4') met encommunication d'une part la quatrième voie (44) avec la troisième voie (43) et d'autre part la première voie (41) avec la deuxième voie (42) et la cinquième voie (45) pour intégrer la deuxième section (22) et la première section (21) du radiateur principal dans la boucle haute température, le radiateur de gaz recyclés (5) recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la première section (21) du radiateur principal. 9. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que, dans un quatrième mode de fonctionnement, la vanne de régulation (17) est ouverte et ledit système de vannes (4') met en communication la cinquième voie (45) avec la deuxième voie (42), la quatrième voie (44) et la première voie (41) pour intégrer la deuxième section (22) et la première section (21) du radiateur principal dans la boucle haute température, ainsi que le radiateur basse température, le radiateur de gaz recyclés (5) recevant une part du fluide de refroidissement en provenance de la première section (21) du radiateur principal. 10. Dispositif selon la 1, dans lequel l'échangeur utilisant le fluide à basse température est choisi parmi - un refroidisseur d'air de suralimentation (34), - un condenseur (35) de groupe de climatisation, ou - une combinaison en série ou en parallèle d'un refroidisseur et d'un condenseur (34, 35). 11. Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel le circuit principal (1) comporte un aérotherme (15) connecté entre la première et la 31 deuxième conduite de circuit principal (1). 12. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit système de vannes (4) comprend cinq vannes à 2 voies pilotées : - une première vanne reliant la première et la cinquième voie (45), - une deuxième vanne reliant la deuxième et la cinquième voie (45), une troisième vanne reliant la quatrième et la 10 deuxième voie (42), une quatrième vanne reliant la quatrième et la troisième voie (43), et - une cinquième vanne reliant la quatrième et la cinquième voie (45). 15 13. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit système de vannes (4» comprend six vannes à 2 voies pilotées : - une première vanne reliant la première et la cinquième voie (45), 20 - une deuxième vanne reliant la deuxième et la première voie (41), - une troisième vanne reliant la quatrième et la deuxième voie (42), une quatrième vanne reliant la quatrième et la 25 troisième voie (43), - une première vanne reliant la quatrième et la première voie (41), et une sixième vanne reliant la quatrième et la cinquième voie (45).
F
F01
F01P
F01P 3,F01P 7
F01P 3/18,F01P 7/14
FR2991551
A1
RACLEUR A LISIER
20,131,213
La présente invention concerne un . Un racleur à lisier comprend de manière connue un coulisseau apte à être déplacé dans une gorge de guidage, selon un mouvement alternatif. Il est connu aujourd'hui de réaliser l'entraînement du coulisseau au moyen d'un vérin hydraulique. Un tel mode de réalisation est cependant coûteux tant lors de l'investissement initial que lors de l'utilisation. De plus la course d'un vérin hydraulique est nécessairement plus limitée. Un but de la présente invention est de proposer un système 10 d'entrainement alternatif à un vérin hydraulique moins coûteux et permettant de réaliser une course plus grande. Pour cela un tel dispositif racleur, notamment un racleur à lisier, comprend une gorge de guidage, un coulisseau, un moyen d'entraînement apte à déplacer ledit coulisseau dans ladite gorge de 15 guidage, et le moyen d'entraînement comprend au moins un motoréducteur, un moyen de transmission souple solidaire dudit coulisseau, un premier pignon entraîné en rotation par ledit motoréducteur, et entraînant ledit moyen de transmission. Selon une autre caractéristique de l'invention, la gorge de 20 guidage est encastrée sous le niveau du sol. Selon une autre caractéristique de l'invention, la gorge de guidage est hors-sol au-dessus du niveau du sol. Selon une autre caractéristique de l'invention, le coulisseau est rectiligne, et avantageusement rigide. 25 Selon une autre caractéristique de l'invention, le coulisseau se déplace selon un mouvement alternatif, avantageusement de translation. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen d'entraînement comprend un deuxième pignon fixe relativement à la 30 gorge de guidage et libre en rotation, le moyen de transmission étant fermé et s'enroulant autour des premier et deuxième pignons. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de transmission est un câble, ou une chaîne, avantageusement du type à maillons carrés. 35 L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'illustration uniquement et représentés sur les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue perspective d'un dispositif selon l'invention, où la gorge est encastrée sous le niveau du sol, - la figure 2 est une vue perspective d'un dispositif selon l'invention, où la gorge est hors sol, - la figure 3 est une vue de dessus du dispositif selon l'invention, - la figure 4 est une vue de face du dispositif selon 10 l'invention, - la figure 5 est une autre vue de face du dispositif selon l'invention. Il va de soi que la description détaillée de l'objet de l'invention, donnée uniquement à titre d'illustration, ne constitue 15 en aucune manière une limitation, les équivalents techniques étant également compris dans le champ de la présente invention. Comme illustré aux figures 1 ou 2, un dispositif racleur, tel un racleur à lisier, comprend de manière connue une gorge de guidage 1, dans laquelle se déplace un coulisseau 2. Un moyen d'entraînement 20 est utilisé pour déplacer le coulisseau 2 dans la gorge de guidage 1. Un racleur (non représenté) peut alors être fixé audit coulisseau 2 afin d'être entraîné par le coulisseau 2 et ainsi réaliser sa fonction de racleur. 25 Tel qu'illustré aux figures 3-5, selon l'invention, le moyen d'entraînement 3 comprend au moins un motoréducteur 4, un moyen de transmission 5 souple et un premier pignon 6. Ledit premier pignon 6 est entraîné en rotation par ledit motoréducteur 4, par exemple en étant solidaire de l'arbre de sortie dudit motoréducteur 4. Ledit 30 premier pignon 6 entraîne à son tour le moyen de transmission 5 souple. Ceci transforme avantageusement le mouvement rotatif produit par le motoréducteur 4 en un mouvement rectiligne 9 du moyen de transmission 5 souple. Le moyen de transmission 5 souple est solidaire du coulisseau 2, auquel il transmet alors à son tour ledit 35 mouvement rectiligne 9. Comme illustré à la figure 1, la gorge de guidage 1, et avec elle tout le dispositif racleur, peuvent être encastrés sous le niveau du sol 8. Comme illustré à la figure 2, la gorge de guidage 1, et avec 5 elle tout le dispositif racleur, peuvent être disposés hors sol, au-dessus du niveau du sol 8. Dans les deux configurations précédentes la gorge de guidage 1 peut être réalisée en béton ou au moyen d'une pièce métallique. Le coulisseau 2 et la gorge de guidage 1 peuvent être de 10 formes quelconques, complémentaires l'une de l'autre. Selon un mode de réalisation préférentiel, tel qu'illustré aux figures, le coulisseau 2 et la gorge de guidage 1 présentent préférentiellement des extensions rectilignes. Le coulisseau 2 est avantageusement rigide. Il peut être 15 réalisé de manière simple au moyen d'une portion de poutre métallique, telle une poutre en U, en I ou en H. Selon un mode de réalisation préférentiel, le coulisseau 2 est avantageusement mis en mouvement, selon un mouvement 9 alternatif. Selon un mode de réalisation ce mouvement 9 est 20 avantageusement un mouvement de translation. Afin de réaliser le mouvement 9 du coulisseau 2, le moyen d'entraînement 3 emploie avantageusement un motoréducteur 4 pour réaliser un mouvement circulaire selon un premier sens de rotation. Ce motoréducteur 4 est avantageusement fixe relativement à la gorge 25 de guidage 1. Comme vu précédemment ce mouvement circulaire est transformé, via un premier pignon 6 entraînant un moyen de transmission 5 souple en un mouvement rectiligne selon un premier sens. Le moyen de transmission 5 souple est avantageusement solidaire du coulisseau 2 afin de transmettre ce mouvement 30 rectiligne au coulisseau 2, avantageusement selon un mouvement de traction. Ceci permet de conférer au coulisseau 2 un mouvement rectiligne selon un premier sens. Afin de conférer au coulisseau 2, un mouvement rectiligne selon un deuxième sens, opposé au premier sens, il convient 35 d'appliquer un mouvement rectiligne de sens opposé au moyen de transmission 5. Selon un premier mode de réalisation (non représenté), ceci peut être obtenu au moyen d'un deuxième motoréducteur disposé avantageusement à l'autre extrémité du moyen de transmission 5 et fonctionnant de telle manière à exercer un mouvement de traction de sens opposé sur l'autre extrémité du moyen de transmission 5. Ainsi en alternant successivement les mouvements opposés des deux motoréducteurs antagonistes, le coulisseau 2 est animé d'un mouvement 9 alternatif. Au cours de son mouvement 9, le coulisseau 2 est en permanence 10 guidé par la gorge de guidage 1, tant dans son mouvement aller que dans son mouvement retour. Selon un deuxième mode de réalisation représenté aux figures 3-5, il peut être utilisé un unique motoréducteur 4. Dans ce mode de réalisation, le moyen d'entraînement 3 comprend avantageusement 15 encore un deuxième pignon 7. Ce deuxième pignon est, à l'instar du motoréducteur 4, fixe relativement à la gorge de guidage 1. De plus, le deuxième pignon 7 est libre en rotation. Le moyen de transmission 5 est avantageusement fermé afin de former une boucle et ladite boucle s'enroule autour des premier 6 et deuxième 7 pignons. Ainsi 20 une rotation du motoréducteur 4 selon un premier sens de rotation provoque directement un mouvement rectiligne de traction d'un des brins du moyen de transmission 5 selon un premier sens et entraîne le coulisseau 2 solidaire du moyen de transmission 5 selon un premier sens. Au contraire, une rotation du motoréducteur 4 selon un 25 deuxième sens de rotation, opposé au premier sens de rotation, provoque directement un mouvement rectiligne de traction de l'autre des brins du moyen de transmission 5, qui provoque via un renvoi réalisé par le deuxième pignon 7, un mouvement rectiligne de traction du premier brin selon un deuxième sens opposé au premier 30 sens, et entraîne le coulisseau 2 solidaire du moyen de transmission 5 selon un deuxième sens, opposé au premier sens. L'alternat du mouvement est ici obtenu en commandant alternativement le sens du mouvement rotatif du motoréducteur 4. Un tel alternat peut être commandé automatiquement par des moyens de 35 détection apte à détecter les fins de courses extrêmes du coulisseau 2 ou du moyen de transmission 5. Le moyen de transmission 5 souple peut être réalisé par tout moyen souple apte à transmettre un mouvement. Il peut s'agir d'au moins une courroie, d'au moins un câble, d'au moins une chaîne ou encore d'une combinaison quelconque de ces composants. Le ou les pignon(s) 6, 7 sont naturellement adapté(s) afin d'entraîner ledit moyen de transmission 5 en fonction de son type. De manière préférentielle le moyen de transmission 5 est une chaîne. De manière préférentielle la chaîne est du type à maillons 10 carrés. Dans le mode de réalisation employant une chaîne, la solidarisation avec le coulisseau 2 est avantageusement obtenue en fixant un des maillons de la chaîne avec le coulisseau 2. Un tel dispositif est avantageux en termes de coût initial, un 15 motoréducteur, tel un motoréducteur électrique est beaucoup moins cher qu'un vérin hydraulique et son groupe électrohydraulique de commande. Un tel dispositif est encore avantageux en termes de coût d'utilisation. Ainsi, pour à puissance développée comparable, soit pour un même coulisseau 2, un vérin hydraulique de puissance 4kW 20 peut avantageusement être remplacé par un motoréducteur 4 de puissance 1,5 kW. De plus un vérin présente une course nécessairement réduite et difficilement ou coûteusement augmentable. Au contraire avec un dispositif selon l'invention la course peut aisément être augmentée 25 en allongeant le moyen de transmission 5 et en éloignant en conséquence les premier 6 et deuxième 7 pignons l'un de l'autre. Un tel dispositif permet également de contrôler et/ou de faire varier la vitesse de progression du racleur, en pilotant ou en programmant le motoréducteur, ce qui n'est pas réalisable avec un 30 vérin dont la course s'effectue à vitesse constante ou quasi constante
Dispositif racleur, notamment racleur à lisier, comprenant : une gorge de guidage, un coulisseau (2), un moyen d'entraînement (3) apte à déplacer ledit coulisseau (2) dans ladite gorge de guidage, le moyen d'entraînement (3) comprenant : au moins un motoréducteur (4), un moyen de transmission (5) souple solidaire dudit coulisseau (2), un premier pignon (6) entraîné en rotation par ledit motoréducteur (4), et entraînant ledit moyen de transmission (5).
1. Dispositif racleur, notamment racleur à lisier, comprenant: - une gorge de guidage (1), - un coulisseau (2), - un moyen d'entraînement (3) apte à déplacer ledit coulisseau (2) dans ladite gorge de guidage (1), caractérisé en ce que le moyen d'entraînement (3) comprend : - au moins un motoréducteur (4), - un moyen de transmission (5) souple solidaire dudit coulisseau (2), - un premier pignon (6) entraîné en rotation par ledit motoréducteur (4), et entraînant ledit moyen de transmission (5). 2. Dispositif selon la 1, où la gorge de guidage (1) est encastrée sous le niveau du sol (8). 3. Dispositif selon la 1, où la gorge de guidage (1) est hors-sol au-dessus du niveau du sol (8). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le coulisseau (2) est rectiligne. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes, où le coulisseau (2) est rigide. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le coulisseau (2) se déplace selon un mouvement (9) alternatif. 30 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le coulisseau (2) se déplace selon un mouvement (9) de translation. 35 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le moyen d'entraînement (3) comprend un deuxièmepignon (7) fixe relativement à la gorge de guidage (1) et libre en rotation, le moyen de transmission (5) étant fermé et s'enroulant autour des premier (6) et deuxième (7) pignons. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le moyen de transmission (5) est un câble. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, où le moyen de transmission (5) est une chaîne du type 10 à maillons carrés.
A,B
A01,B65
A01K,B65G
A01K 1,B65G 25
A01K 1/01,B65G 25/00
FR2977291
A1
SYSTEME PORTE SATELLITES POUR TRAIN EPICYCLOIDAL
20,130,104
La présente invention est relative à un système porte satellites pour train épicycloïdal. Plus particulièrement, l'invention concerne un système porte satellites pour train épicycloïdal de transmission de véhicule, notamment automobile, comprenant un corps porte satellites et des axes porte satellites, montés sur le corps. Un système porte satellites de ce type est connu du document FR2888301. Dans ce système, les axes sont maintenus dans leur direction axiale par une multitude de pièces dont l'assemblage prend du temps. Une canalisation d'amenée d'huile est accrochée au corps porte satellite. Il peut y avoir un problème relativement à la difficulté de montage et de positionnement spécifique des pièces les unes par rapport aux autres lors du montage, par exemple pour orienter des canaux de passage d'huile pour la lubrification des satellites. En outre, les petits crochets assurant l'accrochage de la canalisation peuvent être fragiles, d'autant que l'environnement est hostile quand à la température par exemple. Si les crochets sont durs et très solides, ils sont difficiles à monter sans outil adapté. Dans l'hypothèse d'un remplacement des crochets par un sertissage, le démontage nécessiterait de casser les pièces, ce qui est désavantageux. La présente invention a notamment pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, l'invention a pour objet un système porte satellites pour train épicycloïdal de transmission de véhicule, notamment automobile, comprenant un corps porte satellites et des axes porte satellites qui sont montés sur le corps. Dans ce système, chacun des axes porte satellites comporte d'une part une portion d'arbre de support de satellite, traversant un orifice du corps et s'étendant d'un premier côté du corps, et d'autre part une excroissance de blocage axial dudit axe porte satellite relativement au corps. Dans ce système, un dispositif de fixation de chaque axe porte satellite maintien fixement l'excroissance en appui sur le corps autour de l'orifice sur le second côté du corps. Dans divers modes de réalisation du système selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . la portion d'arbre de support de satellite est tubulaire en déterminant un passage de lubrifiant et l'excroissance est creuse pour la circulation du lubrifiant ; l'excroissance est concave en prolongement d'une partie de la circonférence du passage de lubrifiant de la portion tubulaire d'arbre et s'étend en saillie radialement à l'extérieur de cette portion tubulaire, en étant en appui sur le corps ; la concavité est en saillie en ayant un dos à 20 convexité vers l'extérieur de la portion tubulaire d'arbre ; le dispositif de fixation de chaque axe porte satellite et l'excroissance ont des formes complémentaires en appui pour indexer angulairement 25 l'excroissance relativement au corps auquel le dispositif de fixation est positionné ; le dispositif de fixation de chaque axe porte satellite comporte une plaque de blocage qui chapeaute l'excroissance par les formes complémentaires et qui est 30 fixée au corps porte satellites à son second côté ; le dispositif de fixation de chaque axe porte satellite peut canaliser du lubrifiant en communiquant avec le passage de lubrifiant de la portion tubulaire via la concavité de l'excroissance ; 35 - la plaque de blocage comporte une encoche de logement qui chapeaute l'excroissance en présentant un fond de verrouillage dont la forme est complémentaire de la forme de l'excroissance ; l'encoche de logement comporte une embouchure évasée et se resserrant vers le fond de verrouillage pour indexer angulairement l'excroissance lors d'un déplacement de la plaque de blocage guidée à montage relativement au corps porte satellites ; le corps porte satellites comporte des organes de serrage de la plaque de blocage au second côté dudit 10 corps ; la plaque de blocage et les organes de serrage comportent des rainures et nervures à emboîtement par coulissement, un moyen de fixation assurant en outre l'immobilisation de ladite plaque au second côté du corps 15 porte satellites. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un train épicycloïdal de transmission de véhicule, notamment automobile, à satellites et planétaires, caractérisé en ce qu'il comporte un système conforme à l'une quelconque 20 des revendications précédentes assurant la fixation des satellites au corps porte satellites. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre 25 d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : la figure 1 est une vue en plan d'un système porte satellites selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective d'un 30 système porte satellites selon l'invention ; la figure 3 est une vue en section suivant la ligne III-III de la figure 1, montrant le montage d'un axe porte satellite ; la figure 4 est une vue partielle en perspective 35 d'un corps porte satellites et d'un axe porte satellite du système selon l'invention ; la figure 5 est une vue partielle en perspective correspondant à la figure 4, montrant un dispositif de fixation de l'axe en cours de montage ; la figure 6 est une vue partielle en perspective correspondant à la figure 4, montrant le dispositif de fixation de l'axe monté sur le corps porte satellites. En se reportant à la figure 1 et à la figure 2, la référence 10 désigne un système porte satellites faisant partie d'un train épicycloïdal de transmission, notamment pour boîte de vitesses de véhicule automobile. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Dans la description qui va suivre, la direction désignée comme longitudinale correspond à la direction des divers axes des pignons d'un train épicycloïdal comportant un système porte satellites selon l'invention. Le système porte satellites 10 comporte un corps porte satellites 12 qui supporte des axes porte satellites 13, par exemple au nombre de quatre (figure 1). Le corps porte satellites 12 est constitué par un disque 16 et un manchon de guidage à rotation 18 dudit corps sur un arbre non représenté de la boîte de vitesses. Le disque 16 délimite un orifice 22 dédié au passage de chacun des quatre axes porte satellites 13 (figure 2). Le disque 16 comporte, à proximité de chacun de ces orifices 22, un trou taraudé 23. En outre, le disque 16 comporte quatre groupes de blocs de fixation d'axe porte satellite, chacun de ces groupes étant centré sur un rayon du disque passant par l'orifice 22 correspondant de passage d'axe porte satellite 13. Les blocs de fixation d'axe porte satellite sont saillants par rapport à une face de fixation 16F du disque 16. Chaque groupe de blocs comporte un bloc extérieur de fixation 24 et un bloc intérieur de fixation 26 qui sont disposés diamétralement opposés par rapport à leur orifice 22 et qui comportent un rebord de retenue axiale 28 déterminant, par rapport à la face de fixation 16F, une rainure de retenue 32 débouchant en direction dudit orifice 22. Chaque axe porte satellite 13 comporte d'une part une portion 33 d'arbre de support de satellite sous forme tubulaire 33 et d'autre part une excroissance radiale 35 de blocage de l'axe. La portion tubulaire 33 détermine un arbre creux à fût cylindrique central 33A de passage d'huile de lubrification du pignon satellite. Ce fût 33A est raccordé à au moins un canal radial d'amenée d'huile 33B vers l'extérieur de l'axe porte satellite 13. La portion tubulaire 33 de chaque axe porte satellite 13 traverse l'orifice 22 qui lui est dédié dans le disque 16 et s'étend d'un premier côté du corps. L'excroissance 35 est sensiblement en forme de came (figure 4) et est creuse en regard du fût cylindrique central 33A de passage d'huile, de manière à permettre l'alimentation en huile de lubrification de ce fût. L'excroissance 35 recouvre une moitié de la circonférence de la portion tubulaire 33 et s'étend de manière déportée en saillie radialement à l'extérieur de cette portion tubulaire 33. L'excroissance 35 présente une paroi à concavité 35A en prolongement d'une partie de la circonférence du passage de lubrifiant 33A de la portion tubulaire d'arbre 33. Le dos de l'excroissance 35 est convexe en saillie radialement à l'extérieur de cette portion tubulaire. L'une des extrémités libres de l'excroissance radiale 35 comporte un toit plan 35B. L'excroissance radiale 35 s'étend d'un second côté du corps en ayant l'autre des extrémités libres de son déport radial contre la face de fixation 16F du disque 16. La portion tubulaire 33 de chaque axe porte satellite 13 supporte à rotation un pignon satellite 37 à dents externes 37A. Les pignons satellites 37 sont adjacents à une face de support 16S du disque 16, à l'opposé de la face de fixation 16F. Un palier 37B est interposé entre chaque axe porte satellite 13 et son pignon satellite 37. Ce palier 37B peut recevoir de l'huile venant du fût cylindrique central 33A, via le canal d'amenée d'huile 33B (figure 2 et figure 3). Les quatre pignons satellites 37 engrènent d'une part avec une couronne planétaire 39 à dents internes 39A (figure 1 et figure 2) et d'autre part avec les dents externes 42A d'une roue centrale planétaire 42 qui est solidaire du manchon de guidage à rotation 18 (figure 2). En outre, les axes porte satellites 13 sont supportés par une cloche de support 48 ajourée d'une part à sa partie centrale pour laisser passer la roue planétaire 42 et d'autre part à quatre portions de sa périphérie pour laisser passer les pignons satellites 37. Les axes porte satellites 13 sont solidaires de la cloche de support 48 en ayant leur extrémité libre de portion tubulaire 33 qui passe à travers des orifices 52 aménagés dans la cloche 48. Cette extrémité libre de portion tubulaire 33 est située à l'opposée à celle raccordée à l'excroissance radiale 35 et engagée dans son orifice 22 aménagé dans le disque 16. Un dispositif de fixation 60 de chaque axe porte satellite maintien fixement l'excroissance radiale en appui sur le disque 16 du corps 12. Ce maintien a lieu à la périphérie de l'orifice 22 correspondant aménagé dans le disque 16. Chaque dispositif de fixation 60 comprend une plaque de blocage 62 (figure 5) et une vis de fixation 64 de cette plaque contre la face de fixation 16F du disque 16 (figure 2 et figure 6), par vissage dans le trou taraudé 23. La plaque de blocage 62 comporte une embase de fixation 66 présentant un lamage 66A et un perçage 66B pour recevoir la vis de fixation 64. Elle comporte en outre une portion en boîtier de verrouillage 68 qui détermine une encoche de logement 68A à embouchure évasée 68B et fond de verrouillage 68C présentant une forme complémentaire de la forme de l'excroissance radiale 35. A la base du boîtier de verrouillage 68, la plaque de blocage 62 comporte des nervures latérales 72 de maintien par engagement type queue d'aronde dans les rainures 34 des blocs de fixation qui correspondent. Le fonctionnement du système porte satellites 10 ressort déjà en partie de la description qui précède et 10 va maintenant être détaillé. Les pignons satellites 37 montés entre le disque 16 et la cloche de support 48 et leurs axes porte satellites 13 supportent ces pignons satellites 37 engrenés avec la couronne planétaire 39 et la roue planétaire 42. La 15 cloche 78 et le disque 16 sont solidarisés. Les axes porte satellites 13 sont assemblés pendant ces opérations de montage de manière à avoir leur portion tubulaire 33 traversant les orifices 22 du disque 16 et les orifices 52 de la cloche 48, tout en ayant leur 20 excroissance 35 en appui sur la face de fixation 16F du disque 16, pour un bon positionnement axial par rapport au disque. Le dos saillant de l'excroissance radiale 35 est orienté approximativement en direction du trou taraudé 23 du disque 16 (figure 4). 25 Avantageusement, le verrouillage des axes porte satellites 13 sur le disque 16 est effectué de manière simple, tout comme leur positionnement angulaire. Chaque plaque de blocage 62 est approchée de l'excroissance 35 de l'axe porte satellite 13 qui lui 30 correspond, comme représenté à la figure 5. La plaque de blocage 62 est positionnée de manière que l'embouchure 68B de sa portion en boîtier de verrouillage 68 soit en regard du dos saillant de l'excroissance radiale 35. Le fond de verrouillage 68C de la plaque de blocage 62 est 35 en regard dudit trou taraudé 23. Les nervures latérales 72 ont leurs extrémités libres proches de l'embouchure 68B qui sont disposées à proximité des rainures 32 du bloc extérieur de fixation 24 et du bloc intérieur de fixation 26. Ensuite, chaque plaque de blocage 62 est glissée sur la face de fixation 16F pour l'engagement d'une part de l'excroissance 35 avec l'encoche de logement 68A et d'autre part des nervures latérales 72 dans les rainures 32. L'arrondi convexe du dos de l'excroissance 35 aide au glissement de l'excroissance dans l'embouchure pour orienter correctement l'axe porte satellite 13 si besoin. Durant cet engagement, l'excroissance 35 traverse l'embouchure 68B et vient en butée dans le fond de verrouillage 68C en pivotant le cas échéant pour être automatiquement positionnée angulairement. En effet, l'axe porte satellite 13 peut tourner quand son dos glisse contre les faces latérales internes 68D de la portion en boîtier de verrouillage 68 de la plaque de blocage 62. Le toit plan 35B est axialement bloqué contre la face de plafond 68G (figure 2 et figure 3) de ladite portion en boîtier de verrouillage 68. Le perçage 66B est mis en correspondance du trou taraudé 23. Ensuite, la vis de fixation 64 est serrée en passant dans le perçage 66B et le trou taraudé 23 pour immobiliser la plaque de blocage 62 par rapport au disque 16 du corps porte satellites (figure 5). En variante, tout moyen de fixation démontable est envisageable à titre d'équivalent à la fixation par vis. Avantageusement, le système porte satellites 10 permet de réaliser à la fois l'arrêt, la mise en position et la lubrification des axes de satellites 13 dans le train épicycloïdal comportant les pignons satellites 37, la couronne planétaire 39 est le pignon planétaire 42. Avantageusement, les axes porte satellites 13 sont démontables de leur support constitué par le corps porte satellites 12 et la cloche 48, sans destruction de pièce. Avantageusement, l'indexation angulaire des axes porte satellites 13 est automatique lors de leur serrage en utilisant la plaque de blocage 62, ce qui permet une bonne orientation des trous de lubrification constitués par les canaux d'amenée d'huile 33B, sans nécessité d'un outil spécifique complexe pour le positionnement. La fonction lubrification est avantageusement facilitée par le dispositif de fixation 60 dont l'encoche de logement 68A canalise le lubrifiant, d'autant que son embouchure évasée 68B constitue une écope pour favoriser l'entrée d'huile de lubrification. Avantageusement, les blocs de fixation d'axe porte satellite sont conformés pour être des organes de serrage de la plaque de blocage 62 contre le disque 16. Ainsi, la reprise d'efforts entre la plaque de blocage 62 et le disque 16 de corps porte satellites 12 est réalisée par les nervures 72 de ladite plaque et les rainures 32 des blocs de fixation 24 et 26, ces rainures et nervure permettant en outre un assemblage rapide par emboîtement à coulissement. Avantageusement, la vis de fixation 64 sert alors à l'immobilisation de ladite plaque 62, sans reprise d'efforts
Système porte satellites pour train épicycloïdal (37, 39, 42) de transmission de véhicule, notamment automobile, comprenant un corps porte satellites (16) et des axes porte satellites (13) qui sont montés sur le corps. Chacun des axes porte satellites (13) comporte d'une part une portion d'arbre (33) de support de satellite, traversant un orifice (22) du corps et s'étendant d'un premier côté (16S) du corps, et d'autre part une excroissance (35) de blocage axial dudit axe porte satellite (13) relativement au corps (16). Un dispositif de fixation (60) de chaque axe porte satellite (13) maintien fixement l'excroissance (35) en appui sur le corps (16) autour de l'orifice (22) sur le second côté (16F) du corps.
1. Système porte satellites pour train épicycloïdal (37, 39, 42) de transmission de véhicule, comprenant un corps porte satellites (16) et des axes porte satellites (13) qui sont montés sur le corps, caractérisé en ce que chacun des axes porte satellites (13) comporte d'une part une portion d'arbre (33) de support de satellite, traversant un orifice (22) du corps et s'étendant d'un premier côté (16S) du corps, et d'autre part une excroissance (35) de blocage axial dudit axe porte satellite (13) relativement au corps (16) et en ce que un dispositif de fixation (60) de chaque axe porte satellite (13) maintien fixement l'excroissance (35) en appui sur le corps (16) autour de l'orifice (22) sur le second côté (16F) du corps. 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la portion d'arbre (33) de support de satellite est tubulaire en déterminant un passage de lubrifiant (33A) et l'excroissance (35) est creuse pour la circulation du lubrifiant. 3. Système selon la précédente, caractérisé en ce que l'excroissance (35) est concave en prolongement (35A) d'une partie de la circonférence du passage de lubrifiant (33A) de la portion tubulaire d'arbre (33) et s'étend en saillie radialement à l'extérieur de cette portion tubulaire (33), en étant en appui sur le corps (16). 4. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la concavité (35) est en saillie en ayant un dos à convexité vers l'extérieur de la portion tubulaire d'arbre (33). 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (60) de chaque axe porte satellite (13) et l'excroissance (35) ont des formes complémentaires en appui pour indexer angulairementl'excroissance (35) relativement au corps (16) auquel le dispositif de fixation (60) est positionné. 6. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (60) de chaque axe porte satellite (13) comporte une plaque de blocage (62) qui chapeaute l'excroissance (35) par les formes complémentaires et qui est fixée au corps porte satellites (16) à son second côté (16F). 7. Système selon la précédente combinée avec la 2, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (60) de chaque axe porte satellite (13) peut canaliser du lubrifiant en communiquant avec le passage de lubrifiant (33A) de la portion tubulaire (33) via la concavité (35A) de l'excroissance (35). 8. Système selon l'une quelconque des 6 à 7, caractérisé en ce que la plaque de blocage (62) comporte une encoche de logement (68A) qui chapeaute l'excroissance (35) en présentant un fond de verrouillage (68C) dont la forme est complémentaire de la forme de l'excroissance. 9. Système selon la précédente, caractérisé en ce que l'encoche de logement (68A) comporte une embouchure (68B) évasée et se resserrant vers le fond de verrouillage (68C) pour indexer angulairement l'excroissance (35) lors d'un déplacement de la plaque de blocage (62) guidée à montage relativement au corps porte satellites (16). 10. Système selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que le corps porte satellites (16) comporte des organes de serrage (28) de la plaque de blocage (62) au second côté (16F) dudit corps. 11. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque de blocage (62) et les organes de serrage (28) comportent des rainures (32) et nervures (72) à emboîtement par coulissement, un moyen defixation (64) assurant en outre l'immobilisation de ladite plaque (62) au second côté (16F) du corps porte satellites (16). 12. Train épicycloïdal de transmission de véhicule, à satellites (37) et planétaires (39, 42), caractérisé en ce qu'il comporte un système (10) conforme à l'une quelconque des précédentes assurant la fixation des satellites (37) au corps porte satellites (16).10
F
F16
F16H
F16H 57
F16H 57/08,F16H 57/02
FR2982384
A1
DISPOSITIF DE VISUALISATION D'UNE LAME VIRTUELLE
20,130,510
L'invention concerne un dans le but d'aider un utilisateur à analyser et étudier une telle lame virtuelle. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION L'histologie est une science de la médecine et de la biologie consacrée à l'étude de la structure de tissus humains, animaux ou végétaux. Usuellement, le tissu à étudier est prélevé, traité par des techniques physico-chimiques puis coupé avec un microtome afin d'obtenir une coupe d'environ 2 micromètres d'épaisseur qui est déposée sur une lame de verre. Les constituants spécifiques au tissu sont révélés sur cette coupe à l'aide de colorants ou de marqueurs immunologiques. Enfin, on vient recouvrir ladite coupe par une deuxième lamelle de verre. L'ensemble forme alors une lame physique en verre, dite « lame réelle », qui est ensuite traditionnellement microscope optique. Depuis quelques observée au années, il est également possible de scanner une lame réelle grâce à un scanner de lame dédié. La lame réelle est alors numérisée à très haute résolution sous la forme d'un fichier image informatique de très haute définition. Un tel fichier image est couramment appelé « lame virtuelle ». Une telle lame virtuelle est donc directement observable sur un écran d'ordinateur, un utilisateur pouvant réaliser un déplacement virtuel de la lame virtuelle et également zoomer sur une portion souhaitée de la lame virtuelle. Une lame virtuelle permet une étude aussi précise qu'une étude au microscope optique de la lame réelle correspondante. Les lames virtuelles présentent de nombreux avantages par rapport aux lames réelles, notamment dans un cadre médical et scientifique. En effet, lorsqu'un médecin observe une lame réelle et 35 qu'il n'arrive pas à établir un diagnostic d'une éventuelle pathologie, il doit transmettre une autre lame créée à partir du tissu à étudier à un confrère expert par voie postale pour que ledit confrère étudie à son tour la lame réelle. Cette lame réelle étant très fragile, elle peut se trouver endommagée durant sa transmission, ce qui empêche son étude. En outre, la nouvelle lame réelle ne possède pas la même coupe que la lame initiale de sorte que le confrère expert n'étudie pas la même coupe que le médecin demandeur de l'expertise. De la même façon, si le médecin est obligé de créer une nouvelle lame à partir du tissu à étudier pour effectuer une relecture médicale obligatoire, la nouvelle lame ne sera pas identique à la première. La différence entre les deux lames peut introduire une divergence ou une erreur sur le diagnostic et le pronostic. La particularité de la lame virtuelle est d'être unique et de pouvoir être stockée sur un support informatique. Il est donc possible de mettre la lame virtuelle en ligne sur un serveur ce qui la rend très facile d'accès. Un médecin peut donc étudier la lame 20 virtuelle à distance ainsi que différents médecins peuvent observer la même lame virtuelle en même temps, en étant localisés à des endroits géographiquement éloignés. Par ailleurs, la lame virtuelle est un fichier image de sorte qu'elle reste inchangée dans le temps. 25 Par leur facilité et leur rapidité d'accès via un serveur, une banque d'images _, les lames virtuelles facilitent donc grandement l'élaboration d'un diagnostic et d'un pronostic de maladie sur un tissu étudié. L'utilisation des lames virtuelles et leur examen 30 s'appliquent ainsi à l'étude de tous les tissus biologiques humains et animaux mais également à l'étude des tissus végétaux ... L'utilisation de lames virtuelles est particulièrement utile pour la télémédecine et notamment la télépathologie qui exige l'étude d'un tissu histologique et 35 donc la transmission très fidèle de la texture et de la couleur dudit tissu. La télépathologie est un champ spécialisé de la télémédecine qui consiste en la pratique de l'étude anatomopathologique à distance, entre deux ou plusieurs centres éloignés, de lames virtuelles. L'objectif est de produire un diagnostic ou d'obtenir un deuxième avis médical. Outre le diagnostic à distance, la télépathologie trouve également une utilité dans les lames virtuelles pour l'enseignement, la téléformation et la recherche scientifique. Toutefois, le médecin observe la lame virtuelle sur un écran d'ordinateur. Or il a été observé que la visualisation d'une lame virtuelle sur un tel écran, quelle que soit sa taille et sa résolution, ne permettait pas au médecin de se concentrer facilement pour pratiquer une étude anatomo-pathologique. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un dispositif de visualisation d'une lame virtuelle qui permet à un utilisateur de se concentrer aisément sur l'étude de ladite lame virtuelle, que l'utilisateur travaille dans la biologie animale, la biologie végétale ou toute autre discipline qui a recourt à la microscopie et de ce fait à l'étude de lames virtuelles. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un dispositif de visualisation d'une lame virtuelle comportant des moyens de visualisation d'au moins une partie de la lame virtuelle. Selon l'invention, les moyens de visualisation comprennent un masque de visualisation tenu par un support de sorte que le masque de visualisation soit en service à hauteur des yeux d'un utilisateur pour que celui-ci puisse approcher ses yeux du masque de visualisation pour examiner la partie de la lame virtuelle visualisée, le masque de visualisation comportant des 35 extensions latérales pour isoler l'utilisateur de perturbations visuelles externes, et en ce que le dispositif de visualisation comprend en outre au moins un organe de manipulation de déplacement opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle de façon que l'utilisateur puisse visualiser une autre partie de la lame virtuelle. L'utilisateur n'observe donc la lame virtuelle qu'à travers le masque de visualisation ce qui réduit son champ de vision et facilite sa concentration. L'utilisateur analyse ainsi plus efficacement et plus rapidement la lame virtuelle que lorsqu'il regarde ladite lame virtuelle sur un écran d'ordinateur. Les inventeurs ont pu constater que le fait d'approcher ses yeux très près du masque de visualisation facilite la concentration de l'utilisateur par l'élimination visuelle de toute pollution lumineuse au point que mêmes certaines perturbations sonores externes deviennent moins perturbantes. En outre, les inventeurs ont également pu constater 20 que le dispositif de visualisation selon l'invention s'avère très ergonomique pour un médecin car le dispositif de visualisation se rapproche d'un microscope optique par la visualisation de la lame virtuelle uniquement à travers le masque de visualisation dédié, assimilable aux oculaires 25 d'un microscope optique, et également aux moyens de déplacement de la lame virtuelle qui sont commandés manuellement, comme sur un microscope optique. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la 30 description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention en référence aux figures ci-jointes parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un dispositif de visualisation selon un premier mode de 35 réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective schématique d'un dispositif de visualisation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le dispositif de visualisation 1 d'une lame virtuelle selon l'invention est ici disposé sur un pupitre P. Le dispositif de visualisation 1 comporte des moyens de visualisation d'au moins une partie d'une lame 10 virtuelle. Les moyens de visualisation comportent ainsi un masque de visualisation 2. Le dispositif de visualisation 1 comporte en outre un support 3 dont une extrémité proximale forme une base 4 reposant sur le pupitre P. Une extrémité 15 distale 5 du support 3 est conformée pour tenir le masque de visualisation 2 de sorte que le masque de visualisation 2 soit à hauteur des yeux d'un utilisateur lorsqu'en service l'utilisateur approche ses yeux du masque de visualisation 2. 20 Ici le support 3 comporte une unité de commande 10 qui comprend un port de connexion 12. Le dispositif de visualisation 1 comporte ici un ordinateur 100 à proximité duquel le support 3 est disposé, l'unité de commande 10 étant relié à l'ordinateur 100 par l'intermédiaire de son 25 port de connexion 12. Ainsi, un utilisateur peut récupérer grâce à l'ordinateur 100 une lame virtuelle à étudier sur un serveur, une base de données ..., l'utilisateur pouvant étudier ladite lame virtuelle à travers le masque de visualisation 2. De façon avantageuse, l'utilisateur peut 30 également visualiser au moins une partie de la lame virtuelle sur un écran 101 de l'ordinateur 100. Le masque de visualisation 2 comporte ici deux écrans numériques 2d, 2g sur lesquels la lame virtuelle est visualisable. Selon l'invention, lorsqu'un utilisateur 35 approche ses yeux du masque de visualisation 2, chaque oeil étant associé à un des écrans numériques 2d, 2g, il peut visualiser une portion de la lame virtuelle. L'utilisateur n'observe ainsi la lame virtuelle qu'à travers le masque de visualisation 2 ce qui réduit son champ de vision. Le masque de visualisation 2 est configuré pour isoler autant que possible l'utilisateur de perturbations visuelles externes. A cet effet, le masque de visualisation 2 comporte des extensions latérales 6g, 6d conformées de sorte que lorsque l'utilisateur approche ses yeux du masque de visualisation 2, les branches 6g, 6d s'étendent le long de chaque côté du visage de l'utilisateur. Les branches 6g, 6d réduisent ainsi davantage un champ de vision externe de l'utilisateur ce qui facilite la concentration de l'utilisateur. Lorsque l'utilisateur approche ses yeux du masque de visualisation 2 pour examiner la partie de la lame virtuelle visualisée, il est ainsi isolé de perturbations visuelles externes. Il est donc plus facile à l'utilisateur de se concentrer sur la visualisation de la lame virtuelle, et donc sur l'étude et l'analyse de ladite lame virtuelle, que s'il se contentait de regarder l'écran 101 de l'ordinateur 100, l'utilisateur pouvant alors être gêné par des reflets sur l'écran 101 de l'ordinateur 100, par un environnement de l'écran 101... Le masque de visualisation est par exemple un masque de jeu vidéo comme un masque de visiocasque. Selon l'invention, le dispositif de visualisation 1 comporte un premier organe de manipulation de déplacement 7 opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement 30 virtuel de la lame virtuelle de sorte que l'utilisateur puisse visualiser une autre partie de la lame virtuelle. Selon un mode de réalisation privilégié, le premier organe de manipulation de déplacement 7 est opérable de sorte que toute la lame virtuelle puisse être visualisée par l'utilisateur par visualisations successives de parties de la lame virtuelle. Le premier organe de manipulation de déplacement 7 est ici agencé sur le support 3 et comporte une première 5 molette 8a et une deuxième molette 8b, les deux molettes 8a, 8b étant coaxiales et respectivement opérables pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle selon deux directions distinctes. De préférence, les molettes 8a, 8b du premier organe de manipulation de déplacement 7 sont 10 reliés à l'unité de commande 10 de sorte que lorsque l'utilisateur tourne la première molette 8a, la partie de la lame virtuelle visualisée est déplacée proportionnellement selon une direction horizontale et lorsque l'utilisateur tourne la deuxième molette 8b, la 15 partie de la lame virtuelle visualisée est déplacée proportionnellement selon une direction verticale. De façon privilégiée, le premier organe de manipulation de déplacement 7 est agencé sur le support 3 de sorte que les deux molettes 8a, 8b soit orientées d'un 20 côté ou de l'autre du support 3 selon que l'utilisateur régulier du dispositif de visualisation 1 soit droitier ou gaucher. Selon un mode de réalisation privilégié, le dispositif de visualisation 1 comporte un deuxième organe de 25 manipulation de déplacement opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle de sorte que l'utilisateur puisse visualiser une autre partie de la lame virtuelle. Le deuxième organe de manipulation de déplacement comprend ici une souris 102 connectée à 30 l'ordinateur 100. L'utilisateur peut ainsi agir simultanément sur la partie de la lame virtuelle qu'il observe sur l'écran 101 et sur la partie de la lame virtuelle qu'il observe par le masque de visualisation 2, un déplacement de la souris 102 entraînant un déplacement 35 proportionnel de la lame virtuelle. De préférence, le dispositif de visualisation 1 comporte en outre un premier organe de manipulation de zoom 9 opérable par l'utilisateur pour commander un zoom virtuel de la lame virtuelle de sorte que l'utilisateur puisse observer plus en détail une portion de la partie de la lame virtuelle visualisée. L'organe de manipulation de zoom 9 est ici agencé sur le support 3 et comporte une molette crantée 11 qui est reliée à l'unité de commande 10 de sorte que lorsque l'utilisateur tourne la molette crantée 11, cela provoque un grossissement proportionnel d'une portion de la partie de la lame virtuelle visualisée. De préférence, lorsque l'organe de manipulation de zoom 9 est dans sa position minimum, la lame virtuelle entière est observable à travers le masque de visualisation 2. Selon un mode de réalisation privilégié, le dispositif de visualisation 1 comporte un deuxième organe de manipulation de zoom opérable par l'utilisateur pour commander un zoom virtuel de la lame virtuelle de sorte que l'utilisateur puisse observer plus en détail une portion de la partie de la lame virtuelle visualisée. Le deuxième organe de manipulation de zoom comprend ici une roulette 104 montée sur la souris 102. L'utilisateur peut ainsi agir simultanément sur la partie de la lame virtuelle qu'il observe sur l'écran 101 et sur la partie de la lame virtuelle qu'il observe par le masque de visualisation 2, un déplacement de la roulette 104 de la souris 102 entraînant un grossissement proportionnel de la lame virtuelle. Un utilisateur peut ainsi utiliser le dispositif de visualisation 1 de façon très intuitive. Il peut en outre ici choisir avec quel organe de manipulation de déplacement 7, 102 et quel organe de manipulation de zoom 9, 104, il souhaite agir sur la lame virtuelle. De façon privilégié, l'ensemble formé principalement par le support 3 et le masque de visualisation 2 est conformé pour présenter la forme générale d'un microscope optique. Ainsi, le support 3 est ici conformé pour présenter la forme générale d'une potence de microscope optique. Selon un mode de réalisation privilégié, les deux molettes 8a, 8b du premier organe de manipulation de déplacement 7 sont disposées sur le support 3 de sorte à être sensiblement disposées comme un organe de manipulation de déplacement d'une platine d'un microscope optique standard. On rappelle qu'un tel organe de manipulation de microscope optique comporte deux mollettes coaxiales, une molette commandant le déplacement de la platine selon une direction horizontale et l'autre commandant le déplacement de la platine selon une direction verticale. De préférence, la molette crantée 11 du premier organe de manipulation de zoom 9 est disposée sur le support 3 de sorte à être sensiblement disposée comme une vis de mise de mise au point d'un microscope optique standard, par exemple une vis macrométrique ou micrométrique. Ainsi, grâce à la forme adaptée du support 3, le premier organe de manipulation de déplacement 7, le premier organe de manipulation de zoom 9 rendent l'utilisation du dispositif de visualisation 1 s'avère encore plus intuitive pour un utilisateur. De façon avantageuse, l'utilisateur peut ainsi facilement passer de l'observation sur un microscope optique d'une lame réelle de l'art antérieur à l'observation sur le dispositif de visualisation 1 d'une lame virtuelle. En outre, le dispositif de visualisation 1 selon l'invention présente des avantages comparativement à un microscope optique. Par exemple, le masque de visualisation 2 offre un bien plus grand confort que les oculaires d'un 35 microscope optique tout en remplissant la fonction de réduction du champ de vision de l'utilisateur comme les oculaires d'un microscope optique. Le dispositif de visualisation selon l'invention peut être également désigné sous le nom de microscope numérique 5 puisque ledit dispositif restitue une image entièrement numérique provenant d'un support informatique comme un ordinateur. Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des variantes de 10 réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, bien qu'ici le support 3 soit relié à l'ordinateur 100 qui comporte un écran 101 sur lequel il est également possible de visualiser la lame virtuelle, le 15 support 3 pourra être disposé dans un tout autre environnement. Par exemple, le support 3 pourra être relié à un ordinateur 100 sans être disposé directement à proximité de l'écran 101 de l'ordinateur 100. Il est cependant avantageux de conserver le support 3 et ledit 20 écran 101 à proximité l'un de l'autre. En effet, l'utilisateur dispose ainsi de deux moyens de visualisation de la lame virtuelle à étudier. Le dispositif de visualisation 1 pourra ne pas comporter d'écran d'ordinateur 101. Le support sera alors 25 simplement relié à un ordinateur connecté à un réseau sur lequel des lames virtuelles sont disponibles. Bien qu'ici l'unité de commande 10 comporte un unique port de connexion, l'unité de commande 10 pourra comporter un plus grand nombre de ports de connexion pour, par 30 exemple, connecter l'unité de commande à la fois à un ordinateur 100 et à une clé USB. En outre, le dispositif de visualisation 1 peut comporter un nombre d'organes de manipulations différents de celui illustré et des organes de manipulations 35 différents de ceux illustrés à condition que le dispositif de visualisation 1 comporte au moins un organe de manipulation de déplacement opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle. En référence à la figure 2, selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de visualisation 1 comporte un organe de manipulation de déplacement opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle de sorte que l'utilisateur puisse observer une autre partie de la lame virtuelle, ledit organe comportant un joystick 200. Le joystick 200 est par exemple connecté à l'organe de traitement 10 par liaison filaire grâce à l'un des ports de connexion 12 du dispositif de visualisation 1. Selon une variante, à un dispositif de visualisation 1 selon le premier mode de réalisation, l'utilisateur connecte en outre un joystick 200 à l'unité de commande 10. L'utilisateur pourra ainsi choisir avec quel organe de manipulation de déplacement il préfère réaliser un déplacement virtuel de la lame virtuelle. On privilégiera un dispositif de travail 1 où au moins un organe de manipulation est monté directement sur le support 3 du dispositif de visualisation 1 ce qui rend le dispositif de visualisation 1 bien plus compact et plus proche de la forme d'un microscope optique. Bien qu'ici le dispositif de visualisation 1 comporte un organe de manipulation de déplacement pour déplacer virtuellement la lame virtuelle et un organe de manipulation de zoom pour effectuer virtuellement des grossissements de la lame virtuelle, on pourra envisager que les organes de manipulation permettent d'effectuer d'autres opérations virtuelles sur la lame virtuelle. Par exemple, si une lame réelle est scannée sur plusieurs plans focaux, le dispositif de visualisation 1 pourra comporter un organe de manipulation de plans focaux opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle associée d'un plan focal à l'autre. Seule une partie de la lame virtuelle pourra être visualisable grâce au dispositif de visualisation 1. Le dispositif de visualisation 1 pourra prendre une autre forme que celle illustrée. Par exemple, bien qu'ici 5 le support 3 du masque de visualisation 2 soit indéformable, le support 3 pourra être conformé pour qu'un utilisateur puisse adapter la hauteur du support 3 afin que le masque de visualisation 2 soit à une hauteur qui le satisfait. Le support 3 pourra par exemple être conformé en 10 un bras déformable. Bien qu'ici le support 3 se contente de tenir le masque de visualisation 2, le support 3 pourra en outre contribuer à isoler l'utilisateur de perturbations visuelles externes en encadrant le masque de visualisation 15 2, par exemple pour entourer le front de l'utilisateur lorsque celui-ci regarde la lame virtuelle par le masque de visualisation 2 avec comme avantage de laisser une totale autonomie à l'utilisateur
L'invention un dispositif de visualisation d'une lame virtuelle comportant des moyens de visualisation (2) d'au moins une partie de la lame virtuelle. Selon l'invention, les moyens de visualisation comprennent un masque de visualisation (2) tenu par un support (3) de sorte que le masque de visualisation soit en service à hauteur des yeux d'un utilisateur pour que celui-ci puisse approcher ses yeux du masque de visualisation pour examiner la partie de la lame virtuelle visualisée, le masque de visualisation comportant des extensions latérales (6g, 6d) pour isoler l'utilisateur de perturbations visuelles externes, et en ce que le dispositif de visualisation comprend en outre au moins un organe de manipulation de déplacement (7, 200) opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle de façon que l'utilisateur puisse visualiser une autre partie de la lame virtuelle.
1. Dispositif de visualisation d'une lame virtuelle comportant des moyens de visualisation (2) d'au moins une partie de la lame virtuelle, caractérisé en ce que les moyens de visualisation comprennent un masque de visualisation (2) tenu par un support (3) de sorte que le masque de visualisation soit en service à hauteur des yeux d'un utilisateur pour que celui-ci puisse approcher ses yeux du masque de visualisation pour examiner la partie de la lame virtuelle visualisée, le masque de visualisation comportant des extensions latérales (6g, 6d) pour isoler l'utilisateur de perturbations visuelles externes, et en ce que le dispositif de visualisation comprend en outre au moins un organe de manipulation de déplacement (7, 102, 200) opérable par l'utilisateur pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle de façon que l'utilisateur puisse visualiser une autre partie de la lame virtuelle. 2. Dispositif de visualisation selon la 20 1, dans lequel le masque de visualisation (2) est un masque de visiocasque. 3. Dispositif de visualisation selon la 1, dans lequel l'organe de manipulation de déplacement (7) comporte deux molettes coaxiales (8a, 8b) 25 respectivement opérables pour commander un déplacement virtuel de la lame virtuelle selon deux directions distinctes. 4. Dispositif de visualisation selon la 1, dans lequel l'organe de manipulation de 30 déplacement comprend un joystick (200). 5. Dispositif de visualisation selon la 1, dans lequel l'organe de manipulation de déplacement comprend une souris (102). 6. Dispositif de visualisation selon la 35 1 comportant en outre au moins un organe demanipulation de zoom (9, 104) opérable par l'utilisateur pour commander un zoom virtuel de la lame virtuelle. 7. Dispositif de visualisation selon la 6, dans lequel l'organe de manipulation de zoom (9) comporte une molette crantée (11). 8. Dispositif de visualisation selon la 1, dans lequel le support (3) est conformé pour présenter la forme générale d'une potence de microscope optique. 9. Dispositif de visualisation selon la 3, dans lequel les deux molettes (8a, 8b) de l'organe de manipulation de déplacement sont disposées sur le support (3) de sorte à être sensiblement disposés comme un organe de manipulation de déplacement d'une platine d'un microscope optique. 10. Dispositif de visualisation selon la 7, dans lequel la molette crantée (11) de l'organe de manipulation de zoom est disposée sur le support (3) de sorte à être sensiblement disposée comme une vis de mise au point d'un microscope optique.
G
G06,G02,G09
G06F,G02B,G09F
G06F 3,G02B 21,G09F 9
G06F 3/14,G02B 21/34,G02B 21/36,G09F 9/30
FR2985646
A1
SIEGE A DOSSIER REGLABLE EN HAUTEUR
20,130,719
La présente invention concerne un , par exemple un siège de bureau. Un siège comporte généralement un piètement, par exemple équipé de roulettes, supportant une assise et une armature verticale de support d'un dossier qui est monté pour coulisser le long de l'armature via un dispositif de réglage en position. Le dispositif de réglage en position comprend le plus souvent un organe de serrage d'une partie du dossier contre l'armature. Ce dispositif de réglage en position est particulièrement simple mais peu pratique à l'usage, l'utilisateur devant se lever pour desserrer l'organe de serrage, positionner le dossier puis resserrer l'organe de serrage avant de se rassoir pour vérifier si le dossier est bien positionné. En outre, pour permettre un serrage suffisant sans trop d'effort, l'organe de serrage a des dimensions relativement généreuses facilitant sa prise en main mais pénalisant la ligne du siège. Un but de l'invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients précités. A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un siège comportant un piètement supportant une assise et une armature de support d'un dossier qui est monté pour coulisser le long de l'armature via un dispositif de réglage en position. Le dispositif comprend une crémaillère solidaire de l'armature et un verrou monté sur le dossier pour coulisser entre une position de blocage du dossier dans laquelle le verrou a une extrémité engagée dans la crémaillère et une position de libération du dossier dans laquelle ladite extrémité est dégagée de la crémaillère. Le dispositif comprend en outre un bouton de commande du verrou entre ses deux positions. Le dispositif de réglage du dossier en position a ainsi une structure simple qui peut être relativement compacte. En outre, le blocage en position résultant de l'engagement positif du verrou dans la crémaillère, et non pas d'une friction, il n'est pas nécessaire de devoir exercer des efforts importants sur le bouton qui peut donc avoir des dimensions réduites facilitant son intégration dans la ligne du siège. Avantageusement, le bouton est disposé sur une partie inférieure du dossier de manière que le bouton puisse être actionné par un utilisateur tout en permettant audit utilisateur de soutenir le dossier. Ceci facilite les manipulations du dossier. L'utilisateur peut empêcher que le dossier chute sous son propre poids lors du dégagement du verrou tout en actionnant le bouton. En outre, la partie inférieure du dossier est accessible relativement facilement par un utilisateur assis et cette position du bouton offre une relative discrétion. Selon un mode de réalisation particulier, la crémaillère et le verrou sont positionnés de telle manière que le verrou se déplace selon une direction sensiblement horizontale et parallèle à un plan général du dossier et, de préférence, le verrou et le bouton sont logés dans un boîtier s'étendant au moins en partie dans le dossier et, avantageusement, le bouton est monté d'un côté de l'armature dirigé vers l'assise. Le dispositif est alors notablement discret en particulier lorsque le siège est vu de profil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de profil d'un siège conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie de profil de l'armature de support du dossier de ce siège ; - la figure 3 est une vue agrandie en coupe selon la ligne III-III de cette armature de support ; - la figure 4 est une vue en perspective de l'armature de support du dossier. En référence aux figures, le siège de l'invention comporte un piètement 1 reposant sur des roulettes 2 et supportant une assise 3 et une armature 4 de support d'un dossier 5. Le piètement 1 comporte ici un vérin 6 de réglage en hauteur de l'assise 3. Le vérin 6 est connu en lui- même et n'est pas plus détaillé ici. L'armature 4 comprend une lame 6 fixe en hauteur ayant, de part et d'autre d'une portion incurvée 6.3, une première portion d'extrémité 6.1 plate fixée horizontalement sous l'assise 3 et une deuxième portion d'extrémité 6.2 plate s'étendant sensiblement à angle droit par rapport à la portion d'extrémité 6.1. La portion d'extrémité 6.1 peut être reliée à l'assise 3 par un dispositif de réglage en profondeur du dossier 5 par rapport à l'assise 3. Un tel dispositif de réglage est connu en lui-même et comprend par exemple un boîtier solidaire de l'assise et recevant à coulissement la portion d'extrémité 6.1. Un moyen de serrage, par exemple à vis, est prévu pour pouvoir bloquer la portion d'extrémité 6.1 en position dans le boîtier. Une lame 7 solidaire du dossier 3 est montée sur la portion d'extrémité 6.2 par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage en position généralement désigné en 8. Le dispositif 8 comprend une crémaillère 9 fixée 35 sur la portion d'extrémité 6.2 pour s'étendre verticalement en ayant un plan médian de sa denture parallèle à la portion d'extrémité 6.2. Le dispositif comprend un boîtier 10 solidaire de la lame 7 pour s'étendre autour de la crémaillère 9 et recevoir un verrou 11 à coulissement entre une position de blocage du dossier 5 dans laquelle le verrou 11 a une extrémité engagée dans la denture de la crémaillère 9 (voir la figure 3) et une position de libération du dossier 5 dans laquelle ladite extrémité est dégagée de la denture de la crémaillère 9. La crémaillère 9 et le verrou 11 sont positionnés de telle manière que le verrou 11 se déplace selon une direction sensiblement horizontale et parallèle à un plan général du dossier 5. Le verrou 11 est rappelé élastiquement dans sa position de blocage par un ressort 12 intercalé entre le boîtier 10 et le verrou 11. Le dispositif 8 comprend un bouton 13 de commande du verrou 11 entre ses deux positions. Le bouton 13 est monté sur le boîtier 10 dans une partie inférieure du dossier 5 de manière que le bouton 13 puisse être actionné par un utilisateur tout en permettant audit utilisateur de soutenir le dossier 5. Le bouton 13 a une extrémité de manoeuvre 13.1 disposée dans le boîtier 10 et une extrémité de manipulation 13.2 en saillie vers le bas à l'extérieur du boîtier 10. Le bouton 13 est mobile entre une position enfoncée de déverrouillage dans laquelle l'extrémité de manoeuvre 13.1 amène le verrou 11 dans sa position de libération à l'encontre de l'effort exercé par le ressort 12 et une position sortie de verrouillage dans laquelle l'extrémité de manoeuvre 13.1 est dégagée du verrou 11 qui est maintenu dans sa position de blocage par le ressort 12. L'extrémité de manoeuvre 13.1 est biseauté et coopère à la manière d'une came avec une portion biseautée 14 du verrou 11 pour repousser le verrou 11 en position de libération. L'extrémité de manipulation 13.2 a ici la forme d'une palette horizontale s'étendant latéralement en saillie de part et d'autre de la lame 6 pour permettre sa manipulation à deux mains. On comprend en effet que l'utilisation de ses deux mains permet à l'utilisateur de manipuler plus aisément le dossier 5. Le boîtier 10 s'étend au moins en partie dans le dossier 5 d'un côté de l'armature 4 dirigé vers l'assise 3. Le dossier 5 et l'armature 4, et plus précisément la lame 6, contribuent à masquer le dispositif 8 de sorte que celui-ci est particulièrement discret. De préférence, le dossier 5 présente un redan 15 au-dessus de l'extrémité de manipulation 13.2 permettant à l'utilisateur de prendre appui sur le redan 15 avec le pouce et l'extrémité de manipulation 13.2 avec un plusieurs de ses autres doigts pour amener le bouton 13 en position de déverrouillage. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, la structure du siège peut être différente de celle décrite. Le siège peut ne pas comporter de moyen de réglage de la hauteur de l'assise et / ou de la profondeur du dossier. L'assise et / ou le dossier peuvent être inclinables. Le dossier peut comprendre un appui lombaire réglable ou non. L'assise et le dossier peuvent comprendre une toile tendue ou un coussin. Le siège peut comprendre des accoudoirs réglables ou non en hauteur et / ou en écartement. Le positionnement du bouton de commande peut être différent de celui décrit. Le bouton de commande peut par exemple être solidaire du verrou et s'étendre dans le prolongement de celui-ci. Le boîtier peut s'étendre à l'extérieur du dossier 5. Ses dimensions seront alors de préférence réduites pour permettre son intégration visuelle à l'armature. En variante, le verrou a une extrémité biseautée et est rappelé élastiquement dans sa position de blocage pour former un cliquet s'opposant à une descente du dossier et autorisant une montée du dossier sans actionnement du bouton. Le recours à un verrou formant cliquet permet de monter le siège sans actionner le bouton, simplifiant encore les opérations de réglage de la hauteur du dossier
Siège comportant un piètement (1) supportant une assise (3) et une armature (4) de support d'un dossier (5) qui est monté pour coulisser le long de l'armature via un dispositif de réglage en position (8). Le dispositif comprend une crémaillère (9) solidaire de l'armature et un verrou (11) monté sur le dossier pour coulisser entre une position de blocage du dossier dans laquelle le verrou a une extrémité engagée dans la crémaillère et une position de libération du dossier dans laquelle ladite extrémité est dégagée de la crémaillère. Le dispositif comprend en outre un bouton (13) de commande du verrou entre ses deux positions.
1. Siège comportant un piètement (1) supportant une assise (3) et une armature (4) de support d'un dossier (5) qui est monté pour coulisser le long de l'armature via un dispositif de réglage en position (8), caractérisé en ce que le dispositif comprend une crémaillère (9) solidaire de l'armature et un verrou (11) monté sur le dossier pour coulisser entre une position de blocage du dossier dans laquelle le verrou a une extrémité engagée dans la crémaillère et une position de libération du dossier dans laquelle ladite extrémité est dégagée de la crémaillère et en ce que le dispositif comprend un bouton (13) de commande du verrou entre ses deux positions. 2. Siège selon la 1, dans lequel le bouton (13) est disposé sur une partie inférieure du dossier (5) de manière que le bouton puisse être actionné par un utilisateur tout en permettant audit utilisateur de soutenir le dossier. 3. Siège selon la 2, dans lequel le bouton (13) a une extrémité de manipulation (13.2) ayant la forme d'une palette horizontale s'étendant latéralement en saillie de part et d'autre de l'armature pour permettre sa manipulation à deux mains. 4. Siège selon la 1, dans lequel la crémaillère (9) et le verrou (11) sont positionnés de telle manière que le verrou se déplace selon une direction sensiblement horizontale et parallèle à un plan général du dossier (5). 5. Siège selon la 1, dans lequel le verrou (11) et le bouton (13) sont logés dans un boîtier (10) s'étendant au moins en partie dans le dossier (5). 6. Siège selon la 1, dans lequel le bouton (13) est monté d'un côté de l'armature (4) dirigévers l'assise (3).
A
A47
A47C
A47C 7
A47C 7/42
FR2984977
A1
CROCHET POUR ACCROCHER UN OBJET SUR UNE PAROI ET ENSEMBLE DE FIXATION COMPRENANT UN TEL CROCHET
20,130,628
L'invention se rapporte à un crochet pour accrocher un objet sur une paroi et à un ensemble de fixation comprenant un tel crochet En particulier, l'invention se rapporte à un crochet pour accrocher un objet sur une paroi, ledit crochet présentant des faces avant et arrière opposées et comprenant : - un corps comportant une surface d'appui qui s'étend sur la face arrière du crochet, globalement dans un plan, ladite surface d'appui étant destinée à être placée en contact avec la paroi, et - une partie d'accrochage qui s'étend sur la face avant du crochet, en s'écartant du corps, ladite partie d'accrochage étant conformée pour supporter une partie de l'objet. Des crochets connus de ce type sont généralement fixés à la paroi par l'intermédiaire d'une substance adhésive interposée entre la paroi et la surface d'appui du crochet. Or les crochets connus ne permettent pas d'assurer un accrochage fiable et durable de l'objet quelle que soit la paroi sur laquelle ils sont fixés. En particulier, les crochets connus n'offrent pas une adaptabilité satisfaisante à des parois de natures différentes. En effet, les crochets connus présentent une tenue dont la solidité et la durabilité dépend de la nature de la paroi. Ainsi les crochets connus peuvent présenter une certaine tenue sur une paroi d'une nature choisie, par exemple, parmi du plâtre, du bois, de la brique et du ciment, et une tenue dégradée sur une paroi d'une autre nature. L'invention vise à pallier les problèmes évoqués ci-dessus. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention propose un crochet du type précité dans lequel le corps comprend au moins un trou de fixation s'étendant entre des extrémités avant et arrière débouchant respectivement sur les faces avant et arrière du crochet, ledit trou de fixation étant conformé pour recevoir un organe de fixation du crochet à la paroi. Ainsi, le crochet selon l'invention permet d'adapter le choix de l'organe de fixation, ainsi que leur nombre et leur agencement, à la nature de la paroi de manière à réaliser une fixation solide et durable du crochet sur la paroi. L'adaptabilité du crochet à des parois de natures différentes s'en trouve améliorée de sorte à améliorer la fiabilité et la durabilité de l'accrochage réalisé par le crochet. Le trou de fixation peut s'étendre selon un axe incliné par rapport à une direction transversale, perpendiculaire au plan de la surface d'appui. Dans un mode de réalisation, le corps peut présenter des premier et deuxième bords opposés, la surface d'appui s'étendant au voisinage du premier bord, le corps comportant au moins une surface de contre-appui qui s'étend sur la face avant du crochet au voisinage du premier bord, la surface de contre-appui étant inclinée par rapport au plan de la surface d'appui, les extrémités avant et arrière du trou de fixation débouchant respectivement dans la surface de contre-appui et dans la surface d'appui. En particulier, la surface de contre-appui peut s'écarter de la surface d'appui depuis le premier bord vers le deuxième bord. L'axe du trou de fixation peut être sensiblement perpendiculaire à la surface de contre-appui. La surface de contre-appui peut présenter une inclinaison par rapport au plan de la surface d'appui comprise entre 40° et 50°. La partie d'accrochage peut être placée à proximité du deuxième bord et présenter une concavité dirigée vers le premier bord. Par ailleurs, le corps et la partie d'accrochage peuvent être formés d'une seule pièce moulée en matière plastique. En outre, le corps peut comprendre une pluralité de trous de fixation. Les extrémités avant des trous de fixation peuvent alors être coplanaires. Le corps peut comprendre au moins trois trous de fixation alignés. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un ensemble de fixation comprenant un crochet tel que défini précédemment et au moins un organe de fixation adapté pour être reçu dans le trou de fixation du crochet. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, la description étant faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation d'une face avant d'un crochet selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une représentation en coupe selon l'orientation référencée Il-Il sur la figure 1 du crochet de la figure 1, - la figure 3 est une représentation d'une face arrière du crochet de la figure 1, - la figure 4 est une représentation de la face avant d'un crochet selon une variante du mode de réalisation de la figure 1. Sur les figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou analogues. Les figures 1 à 3 représentent un crochet 1 destiné à être fixé à une paroi 2 pour accrocher un objet sur la paroi 2. Le crochet 1 réalisé, dans le mode de réalisation représenté, en une seule pièce moulée en matière plastique présente une face arrière 3 destinée à être placée en regard de la paroi 2 et à venir au moins partiellement en contact avec celle-ci, et une face avant 4 opposée à la face arrière 3 et adaptée pour permettre l'accrochage de l'objet. En particulier, le crochet 1 comprend un corps 10 s'étendant entre des premier 11 et deuxième 12 bords opposés, écartés l'un de l'autre selon une première direction D1. Les premier 11 et deuxième 12 bords sont reliés l'un à l'autre par deux bords latéraux 13 écartés l'un de l'autre selon une deuxième direction D2, perpendiculaire à la première direction Dl. Dans le mode de réalisation représenté, le premier bord 11 est droit selon la deuxième direction D2, les bords latéraux 13 sont incurvés en convergeant l'un vers l'autre depuis le premier bord 11 vers le deuxième bord 12, et le deuxième bord 12 est arrondi de sorte à définir un contour du corps 10 généralement en forme de parabole. Sur la face arrière 3 du crochet 1, le corps 10 comporte une surface d'appui 14 destinée à être venir en appui sur la paroi 2 sur laquelle le crochet 1 est fixé. La surface d'appui 14 s'étend globalement dans un plan parallèle aux première D1 et deuxième D2 directions. Dans le mode de réalisation représenté, la surface d'appui 14 couvre l'ensemble de la face arrière 3 du crochet 1 en s'étendant entre les premier 11 et deuxième 12 bords et les bords latéraux 13. En variante, la surface d'appui 14 pourrait ne couvrir qu'une partie de la face arrière 3 du crochet 1 et comprendre une ou plusieurs portions de surface dont au moins l'une s'étend par exemple depuis le premier bord 11 ou au voisinage de celui-ci. Tout autre agencement de la surface d'appui 14 en une ou plusieurs portions de surface permettant de réaliser un appui sur la paroi 2 pourrait toutefois être prévu. Sur la face avant 4 du crochet 1, le corps 10 comporte, au voisinage du deuxième bord 12, une surface frontale 15 présentant, entre les bords latéraux 13, une convexité dirigée selon une direction transversale D3, perpendiculaire au plan de la surface d'appui 14 et aux première D1 et deuxième D2 directions. Le corps 10 comporte, en outre, une surface de contre-appui 17 réalisée en correspondance avec une partie de la surface d'appui 14. La surface de contre-appui 17, en une seule portion de surface continue, s'étend depuis le premier bord 11 en étant inclinée par rapport au plan de la surface d'appui 14 de manière à s'écarter de la surface d'appui 14 depuis le premier bord 11 vers le deuxième bord 12. La surface de contre-appui 17 présente, par exemple, une inclinaison par rapport au plan de la surface d'appui 14 comprise entre 40° et 50°, et en particulier de 45°. La surface de contre-appui 17 ainsi réalisée forme, au voisinage du premier bord 11, une portion chanfreinée 16. L'invention n'est toutefois pas limitée à un tel agencement de la surface de contre-appui 17 et de la portion chanfreinée 16. Par exemple, la surface de contre-appui 17 pourrait comprendre deux portions de surface agencées respectivement au voisinage des premier 11 et deuxième 12 bords et/ou deux portions de surface agencées respectivement au voisinage des bords latéraux 13. Le corps 10 comprend un ou plusieurs trous de fixation 18 s'étendant au travers du corps 10 de manière à déboucher sur les faces avant 4 et arrière 3 du crochet 1. Comme représenté sur la figure 2, chaque trou de fixation 18 est conformé pour recevoir un organe de fixation du crochet 1 à la paroi 2, formé par exemple par un clou 5. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, deux trous de fixation 18, droits, s'étendent chacun selon un axe A entre des extrémités avant 18a et arrière 18b débouchant respectivement dans la surface de contre-appui 17 et dans la surface d'appui 14. Les trous de fixation 18 sont alignés selon la deuxième direction D2, les extrémités avant 18a des trous de fixation 18 étant alignés selon la deuxième direction D2 et les extrémités arrière 18b des trous de fixation 18 étant alignés selon la deuxième direction D2. En outre, les extrémités avant 18a des trous de fixation 18 sont coplanaires sur la surface de contre-appui 17. Il en est de même pour leurs extrémités arrière 18b sur la surface d'appui 14. L'axe A de chacun des trous de fixation 18 est sensiblement perpendiculaire à la surface de contre-appui 17. Chaque trou de fixation 18 est alors incliné par rapport à la direction transversale D3 avec, dans le mode de réalisation représenté, une inclinaison par rapport à la direction transversale D3 comprise entre 40° et 50°, et en particulier de 45°. Sur sa face avant 4, le crochet 1 comprend également une partie d'accrochage 20 saillante par rapport à la surface frontale 15 du corps 10 de manière à s'écarter du corps 10. La partie d'accrochage 20 est conformée pour supporter une partie de l'objet de manière à en permettre son accrochage. Dans le mode de réalisation représenté, la partie d'accrochage 20 est placée à proximité du deuxième bord 12 et présente une première portion 21, s'écartant du corps 10 selon la direction transversale D3, et une deuxième portion 22, attenante à la première portion 21 et s'étendant selon la première direction D1 vers la première extrémité 11. Les première 21 et deuxième 22 portions définissent, avec la surface frontale 15 du corps 10, un espace 23 présentant une concavité dirigée vers le premier bord 11 et les trous de fixation 18. L'espace 23 est adapté pour recevoir la partie de l'objet à accrocher. Sur la figure 2, le crochet 1 ainsi réalisé peut être mis en oeuvre dans un ensemble de fixation avec un ou plusieurs clous 5 reçus respectivement dans les trous de fixation 18 pour fixer le crochet 1 à la paroi 2. Dans une variante représentée sur la figure 4, un crochet 1' similaire au crochet 1 décrit précédemment comprend trois trous de fixation 18 ménagés dans le corps 10 et s'étendant entre la surface d'appui 14 et la surface de contre-appui 17. Les trous de fixation 18 sont alignés selon la deuxième direction D2, c'est-à-dire que les extrémités avant 18a sont alignées selon la deuxième direction D2 et les extrémités arrière 18b sont alignées selon la deuxième direction D2. Bien que représenté avec trois trous de fixation 18 alignés, le crochet 1' pourrait comprendre un ou plusieurs trous de fixation 18 supplémentaires alignés ou non avec les trois trous de fixation 18 représentés
Crochet (1) présentant des faces avant (4) et arrière (3) opposées et comprenant : - un corps (10) comportant une surface d'appui (14) qui s'étend sur la face arrière (3) du crochet (1), globalement dans un plan, le corps (10) comprenant au moins un trou de fixation (18) s'étendant entre des extrémités avant (18a) et arrière (18b) débouchant respectivement sur les faces avant (4) et arrière (3) du crochet (1), ledit trou de fixation (18) étant conformé pour recevoir un organe de fixation (5) du crochet (1) à la paroi (2), et - une partie d'accrochage (20) qui s'étend sur la face avant (4) du crochet (1), en s'écartant du corps (10).
1. Crochet (1) pour accrocher un objet sur une paroi (2), ledit crochet (1) présentant des faces avant (4) et arrière (3) opposées et comprenant : - un corps (10) comportant une surface d'appui (14) qui s'étend sur la face arrière (3) du crochet (1), globalement dans un plan, ladite surface d'appui (14) étant destinée à être placée en contact avec la paroi (2), et - une partie d'accrochage (20) qui s'étend sur la face avant (4) du crochet (1), en s'écartant du corps (10), ladite partie d'accrochage (20) étant conformée pour supporter une partie de l'objet, ledit crochet (1) étant caractérisé en ce que le corps (10) comprend au moins un trou de fixation (18) s'étendant entre des extrémités avant (18a) et arrière (18b) débouchant respectivement sur les faces avant (4) et arrière (3) du crochet (1), ledit trou de fixation (18) étant conformé pour recevoir un organe de fixation (5) du crochet (1) à la paroi (2). 2. Crochet (1) selon la 1, dans lequel le trou de fixation (18) s'étend selon un axe (A) incliné par rapport à une direction transversale (D3), perpendiculaire au plan de la surface d'appui (14). 3. Crochet (1) selon la 1 ou 2, dans lequel le corps (10) présente des premier (11) et deuxième (12) bords opposés, la surface d'appui (14) s'étendant au voisinage du premier bord (11), le corps (10) comportant au moins une surface de contre-appui (17) qui s'étend sur la face avant (4) du crochet (1) au voisinage du premier bord (11), la surface de contre-appui (17) étant inclinée par rapport au plan de la surface d'appui (14), les extrémités avant (18a) et arrière (18b) du trou de fixation (18) débouchant respectivement dans la surface de contre-appui (17) et dans la surface d'appui (14). 4. Crochet (1) selon la 3, dans lequel la surface de contre-appui (17) s'écarte de la surface d'appui (14) depuis le premier bord (11) vers le deuxième bord (12). 5. Crochet (1) selon la 3 ou 4, dans lequel l'axe (A) du trou de fixation (18) est sensiblement perpendiculaire à la surface de contre-appui (17). 6. Crochet (1) selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel la surface de contre-appui (17) présente une inclinaison par rapport au plan de la surface d'appui (14) comprise entre 40° et 50°. 7. Crochet (1) selon l'une quelconque des 3 à 6, dans lequel la partie d'accrochage (20) est placée à proximité du deuxième bord (12) et présente une concavité dirigée vers le premier bord (11). 8. Crochet (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le corps (10) et la partie d'accrochage (20) sont formés d'une seule pièce moulée en matière plastique. 9. Crochet (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le corps (10) comprend une pluralité de trous de fixation (18). 10. Crochet (1) selon la 9, dans lequel les extrémités avant (18a) des trous de fixation (18) sont coplanaires. 11. Crochet (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le corps (10) comprend au moins trois trous de fixation (18) alignés. 12. Ensemble de fixation comprenant un crochet (1) selon l'une quelconque des 1 à 11 et au moins un organe de fixation (5) adapté pour être reçu dans le trou de fixation (18) du crochet (1).
F,A
F16,A47
F16B,A47G
F16B 45,A47G 1,F16B 13
F16B 45/00,A47G 1/20,F16B 13/00
FR2983929
A1
DISPOSITIF D'ENGRENEMENT ET DE CRABOTAGE POUR BOITE DE VITESSES DE VEHICULE
20,130,614
La présente invention est relative à un dispositif 5 d'engrènement et de crabotage pour boîte de vitesses de véhicule. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif d'engrènement et de crabotage pour boîte de vitesses de véhicule comportant un pignon fou et une 10 unité de crabotage solidaire à rotation du pignon fou. Un exemple de ce genre de dispositif est connu du document FR2922976. Dans le dispositif de ce document, l'unité de crabotage comporte deux séries de bagues de friction à synchronisation, interposées entre une large 15 couronne à lumières de crabotage et un flasque à lumières de crabotage. Ce flasque est associé au pignon fou. La large couronne à lumières de crabotage est accouplée à un manchon baladeur et peut s'accoupler par ses lumières de crabotage à une première des séries de bagues de friction 20 à synchronisation. Le flasque à lumières de crabotage peut s'accoupler par ses lumières de crabotage à la seconde des séries de bagues de friction à synchronisation. Pour proposer diverses architectures de dispositif 25 d'engrènement et de crabotage, l'assemblage du pignon fou à son arbre peut présenter des espaces dans lesquels des particules de grenaillage peuvent se stocker et être ultérieurement libérées lors du fonctionnement de la boîte de vitesses. L'inconvénient est que ces particules 30 abrasives sont susceptibles de dégrader la boîte de vitesses. Leur accès à des espaces vides ou à des recoins des pièces du dispositif d'engrènement et de crabotage est donc à éviter. La présente invention a notamment pour but de 35 remédier aux inconvénients de l'art antérieur tout en proposant des solutions alternatives. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'engrènement et de crabotage pour boîte de vitesses de véhicule, comportant un pignon fou et une unité de crabotage solidaire à rotation du pignon fou. Le pignon 5 fou délimite une gorge d'assemblage. L'unité de crabotage comprend une couronne de crabotage pourvue de secteurs d'assemblages séparés par au moins une lumière et présentant chacun une paroi d'assemblage en quartier de cylindre montée dans la gorge d'assemblage. Un flasque 10 d'étanchéité est interposé entre la couronne et ledit pignon fou. Ce flasque ferme la lumière en regard de la gorge de manière à étancher ladite gorge relativement à des particules susceptibles de venir de cette lumière. Dans divers modes de réalisation du dispositif 15 selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la couronne comporte à ses secteurs d'assemblage une cavité de logement du flasque d'étanchéité qui est 20 conformé en rondelle logeant dans la cavité et ayant des languettes d'obturation de la lumière qui sont entre lesdits secteurs et en regard de la gorge ; le flasque d'étanchéité est axialement contenu dans la couronne ; 25 la couronne comporte une pluralité de lumières qui peuvent être au nombre de trois et être angulairement réparties de manière régulière. Par ailleurs, l'invention a également pour objet boîte de vitesses à architecture de type manuelle à 30 arbres parallèles supportant : - une pluralité de paires de pignons engrenés déterminant chacune un rapport de démultiplication de marche avant et comportant chacune un pignon fixe par rapport à l'un des arbres et un pignon monté fou à 35 rotation sur l'autre des arbres, - des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation pour accoupler ou découpler les pignons fous de leur arbre. Dans cette boîte de vitesses, chaque pignon fou 5 appartient à un dispositif d'engrènement et de crabotage conforme à l'une quelconque des revendications précédentes dont la couronne peut inter agir avec des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation suivant que le rapport correspondant du 10 pignon fou est engagé ou dégagé. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif. 15 Sur les dessins : la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts face d'un dispositif d'engrènement et de crabotage selon l'invention, dédié à une boîte de vitesses ; - la figure 2 est une vue en coupe partielle du 20 dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de trois quarts arrière d'une couronne et d'un flasque du dispositif d'engrènement et de crabotage selon l'invention ; 25 la figure 4 est une vue de face du dispositif d'engrènement et de crabotage selon l'invention. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Dans un véhicule automobile, il est courant qu'une 30 boîte de vitesses soit prévue pour faire partie d'une chaîne de traction comprenant aussi un moteur thermique et un embrayage. L'embrayage est interposé entre le moteur thermique et la boîte de vitesses. La boîte de vitesses, de type manuelle 35 éventuellement à commande pilotée, comporte souvent un arbre primaire relié au moteur via l'embrayage et un arbre secondaire relié aux roues du véhicule. Les engrenages de rapport de démultiplication de la boîte de vitesses comportent chacun un pignon fixe solidaire de l'un des arbres, par exemple l'arbre primaire, et un pignon fou monté libre à rotation sur l'autre des arbres, par exemple l'arbre secondaire. Le pignon fou 12 représenté à la figure 1 et à la figure 2 appartient à un tel engrenage de démultiplication. Dans la description qui va suivre, la direction désignée comme longitudinale correspond à l'axe 13 d'arbre de boîte de vitesses et de pignon fou 12. Cet axe 13 sert ici de référentiel. Le pignon fou 12 appartient à un engrenage d'une boîte de vitesses de type à arbres parallèles comme évoqué précédemment. L'avant et l'arrière sont définis par simple convention suivant la figure 1, le pignon étant considéré à l'arrière. Quand un rapport est à engagement, le pignon fou 12 et l'arbre sur lequel il est monté libre à rotation doivent avoir leur vitesse de rotation qui est ajustée avant mise en prise pour que l'engrenage du pignon 12 puisse transmettre du couple. Les moyens de synchronisation de vitesse sont de type connus. Parmi les moyens permettant la synchronisation et la mise en prise du pignon fou 12 avec son arbre, une 25 couronne de crabotage 17 est associée audit pignon fou par liaison rigide. Dans le dispositif d'engrènement et de crabotage selon l'invention, un flasque d'étanchéité 20 est associé au pignon fou 12 et à la couronne de crabotage 17. 30 Le pignon fou 12 comporte d'une part un corps annulaire 24 pourvu d'une denture hélicoïdale extérieure 26 et d'autre part un manchon central 28, ce dernier étant dédié à la rotation dudit pignon fou relativement à son arbre. Le manchon central 28 est en saillie 35 longitudinale par rapport à la face avant 24A du corps annulaire 24. Une gorge d'assemblage 32 est aménagée au raccordement de la face externe 28A du manchon central 28 avec le corps annulaire 24. La couronne de crabotage 17 comporte d'une part une bague cylindrique externe 35 pourvue de dents externes 37 5 et d'autre part trois secteurs tronqués d'assemblage 39 espacés par trois lumières radiales d'engagement 41 à rotation. Les secteurs 39 et les lumières 41 son angulairement répartis de manière régulière, chaque lumière étant par exemple d'environ 10 degrés. Chaque 10 secteur d'assemblage 39 est à profil en L en ayant une paroi radiale 39A en quartier ou secteur angulaire de disque raccordé à l'intérieur de la bague cylindrique externe 35 et d'autre part, raccordée à l'extrémité libre de la paroi radiale 39A, une paroi longitudinale 15 d'assemblage 39B en quartier ou secteur angulaire de cylindre. Cette paroi longitudinale 39B est longitudinalement en saillie vers l'arrière de la paroi radiale 39A. Une cavité 43 de rangement du flasque d'étanchéité 20 20 est déterminée entre l'intérieur de la bague cylindrique 35, l'arrière de la paroi radiale 39A de chaque secteur d'assemblage 39 et la paroi longitudinale d'assemblage 39B et de chaque secteur d'assemblage 39. La longueur de la saillie longitudinale de chaque 25 paroi longitudinale d'assemblage 39B par rapport à l'arrière de la bague cylindrique externe de 35 est telle que cette paroi 39B peut venir loger dans la gorge d'assemblage 32 quand le flasque d'étanchéité 20 est à l'intérieur de la cavité 43. 30 Le flasque d'étanchéité 20 est conformé en rondelle dont la dimension radiale correspond sensiblement à la distance séparant la bague cylindrique externe 35 et les parois longitudinales 39B pour déterminer la cavité 43. Le flasque d'étanchéité 20 comporte aussi en 35 saillie radiale vers son axe 13 trois languettes 48 de blocage à rotation qui sont réparties angulairement de façon régulière. Chaque languette 48 s'étend sensiblement sur une valeur d'angle d'environ 10 degrés. Cette valeur d'angle des languettes 48 est la même que celle des lumières 41. L'angle séparant ces languettes 48 est le même que celui correspondant à l'étendue de chaque secteur d'assemblage 39. Le flasque d'étanchéité 20 comporte en outre, à des orifices 52. Chacun de ces orifices 52 est angulairement en regard de chacune des languettes 48, sur la moitié la dimension radiale du flasque 20 et au milieu de dernier. Chacun de ces orifices 52 peut permettre passage de lubrifiant à travers les lumières et vers denture 26 du pignon fou. Le montage du dispositif d'engrènement et crabotage ressort déjà en partie de la description qui 15 précède et va maintenant être détaillé. Les pièces constituant le pignon fou 12, la couronne de crabotage 17 et le flasque d'étanchéité 20 sont fabriquées par des moyens classiques. La denture hélicoïdale 26 et les dents externes 37 sont effectuées 20 par usinage. Le flasque d'étanchéité 20 est monté dans la cavité 43 de la couronne de crabotage 17, en la remplissant. En effet, l'épaisseur axiale dudit flasque 20 correspond sensiblement à la longueur axiale de la cavité 43 entre 25 la paroi radiale 39A et l'extrémité arrière de la bague cylindrique externe 35. Comme il peut être observé en particulier à la figure 3, les languettes 48 sont enserrées dans les lumières 41 entre les secteurs d'assemblage 39. 30 Avantageusement pour la compacité axiale du dispositif d'engrènement et de crabotage, le flasque d'étanchéité 20 est axialement contenu dans la couronne 39, sans dépasser de la longueur de la bague cylindrique externe 35, en étant en particulier logé dans les cavités 35 43 qui constituent des embrèvements. Ensuite, l'unité de crabotage constituée par le flasque d'étanchéité 20 et la couronne de crabotage 17 de ce le la de est assemblé au pignon fou 12. À cet effet, les extrémités libres arrière des parois longitudinales 39B sont insérées dans la gorge d'assemblage 32 aménagée dans ce pignon fou, avec blocage axial et blocage à rotation par procédé connu de liaison rigide. Avantageusement, le flasque d'étanchéité 20 ferme les lumières 41 en regard de la gorge d'assemblage 32. Une opération de grenaillage, puis une opération de lavage, sont effectuées sur l'ensemble déterminé par le pignon fou 12, la couronne de crabotage 17 et le flasque d'étanchéité 20 qui est positionné entre une partie dudit pignon et de ladite couronne. Avantageusement, lors de cette opération de grenaillage, le flasque d'étanchéité 20 empêche l'entrée d'impuretés dans la gorge d'assemblage en passant par les lumières 41. Ainsi, lorsque le pignon fou 12 et la couronne de crabotage 17 sont en fonctionnement dans une boîte de vitesses, il n'y a pas d'impuretés en provenance de ladite gorge. En effet, avantageusement, les languettes 48 sont engagées entre les parois longitudinales d'assemblage 39B en quartier de cylindre en obturant les lumières par ajustement à la face externe 28A du manchon central 28. Ainsi, des particules du type grenaille ne peuvent pas venir occuper l'espace laissé libre dans la gorge 32 entre les secteurs 39. Avantageusement, il n'y a pas de jeu suffisant pour le passage de particules de grenaillage entre le flasque 20 et le pignon fou 12 à gorge 32. En outre, les orifices 52 aménagés dans ledit flasque 20 laissent un passage entre les lumières 41 et la denture hélicoïdale 26 du pignon fou, comme il peut être observé en particulier à la figure 4. Un passage d'huile est ainsi possible au travers de ces orifices. Le dispositif d'engrènement et de crabotage est ensuite monté de manière classique dans une boîte de vitesses, en relation d'une part avec l'arbre supportant le pignon fou 12 ainsi qu'avec l'autre pignon de l'engrenage de rapport de démultiplication considéré et d'autre part avec des organes pouvant inter agir avec la couronne de crabotage 17, comprenant des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation. Ainsi, dans la boîte de vitesses, le dispositif d'engrènement et de crabotage peut inter agir avec des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation suivant que le rapport correspondant du pignon fou est engagé ou dégagé. De tels organes de synchronisation sont connus et sont par exemple des bagues coniques de friction, à dents longitudinales de crabotage pouvant s'engager dans les lumières 41 à engagement de rapport de démultiplication, et un manchon baladeur à dents internes pouvant s'engrener axialement avec les dents externes 37 de la bague cylindrique externe 35. En variante non représentée, le flasque d'étanchéité peut présenter une conformation différente en ayant la même fonction de fermeture des lumières de manière à étancher ladite gorge relativement à des particules susceptibles de venir desdites lumières. En variante non représentée, la couronne comporte par exemple une lumière, deux lumières ou quatre lumières
Dispositif d'engrènement et de crabotage pour boîte de vitesses de véhicule, comportant un pignon fou (12) et une unité de crabotage solidaire à rotation du pignon fou. Le pignon fou (12) délimite une gorge d'assemblage (32). L'unité de crabotage comprend une couronne de crabotage (17) pourvue de secteurs d'assemblages (39) séparés par au moins une lumière (41) et présentant chacun une paroi d'assemblage (39B) en quartier de cylindre montée dans la gorge d'assemblage (32). Un flasque d'étanchéité (20) est interposé entre la couronne (17) et ledit pignon fou (12), en fermant la lumière (41) en regard de la gorge (32) de manière à étancher ladite gorge relativement à des particules susceptibles de venir de cette lumière. Boîte de vitesses équipée d'un tel dispositif.
1. Dispositif d'engrènement et de crabotage pour boîte de vitesses de véhicule, comportant un pignon fou 5 (12) et une unité de crabotage solidaire à rotation du pignon fou, caractérisé en ce que le pignon fou (12) délimite une gorge d'assemblage (32), en ce que l'unité de crabotage comprend une couronne de crabotage (17) pourvue de secteurs d'assemblages (39) séparés par au 10 moins une lumière (41) et présentant chacun une paroi d'assemblage (39B) en quartier de cylindre montée dans la gorge d'assemblage (32) et en ce qu'un flasque d'étanchéité (20) est interposé entre la couronne (17) et ledit pignon fou (12), en fermant la lumière (41) en 15 regard de la gorge (32) de manière à étancher ladite gorge relativement à des particules susceptibles de venir de cette lumière. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la couronne (17) comporte à ses 20 secteurs d'assemblage (39) une cavité (43) de logement du flasque d'étanchéité (20) qui est conformé en rondelle logeant dans la cavité (43) et ayant des languettes (48) d'obturation de la lumière (41) qui sont entre lesdits secteurs et en regard de la gorge. 25 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flasque d'étanchéité (20) est axialement contenu dans la couronne (17). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la couronne (17) comporte une pluralité de lumières (41). 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les lumières (41) sont au nombre de trois et sont angulairement réparties de manière 35 régulière. 6. Boîte de vitesses à architecture de type manuelle à arbres parallèles supportant :une pluralité de paires de pignons engrenés déterminant chacune un rapport de démultiplication de marche avant et comportant chacune un pignon fixe par rapport à l'un des arbres et un pignon (12) monté fou à rotation sur l'autre des arbres, - des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation pour accoupler ou découpler les pignons fous de leur arbre, caractérisée en ce que chaque pignon fou (12) appartient à un dispositif d'engrènement et de crabotage conforme à l'une quelconque des précédentes dont la couronne (17) peut inter agir avec des organes de crabotage associés à des organes de synchronisation suivant que le rapport correspondant du pignon fou (12) est engagé ou dégagé.
F
F16
F16D,F16H
F16D 13,F16D 23,F16H 57
F16D 13/40,F16D 23/02,F16H 57/023
FR2982646
A1
SYSTEME D'ECHANGEUR DE CHALEUR POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,130,517
La présente demande concerne un système d'échangeur de chaleur pour un moteur à combustion interne, comprenant un échangeur avec une première partie pour échanger de la chaleur entre un premier fluide et un deuxième fluide et une deuxième partie pour échanger de chaleur entre le deuxième fluide et un troisième fluide, l'échangeur ayant un axe longitudinal, étant propre à diriger le premier fluide et le troisième fluide à travers de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal, et étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il traverse la première partie parallèlement à l'axe longitudinal dans un premier sens, fait un demi-tour et traverse la deuxième partie de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal dans un deuxième sens opposé au premier sens. En outre, la présente invention concerne une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne. Typiquement, le moyen le plus simple de récupérer l'énergie thermique du gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne est d'utiliser un échangeur eau/gaz d'échappement. Généralement, ce dispositif est muni d'une vanne qui dirige les gaz d'échappement soit au travers de l'échangeur, soit dans un tube de dérivation. La demande française FR 2 846 735 divulgue un échangeur tri-fluide dans lequel le gaz d'échappement traverse, au travers de tubes, une chambre d'huile qui elle-même est entourée d'une coquille cylindrique qui est traversée par l'eau. L'huile est celle utilisée pour lubrifier le moteur. Ce type d'arrangement a l'inconvénient que l'huile de moteur est directement chauffée par le gaz d'échappement. Au-dessus d'une température maximale, l'huile se dégrade très vite et perd ses qualités. Donc un tel agencement présente des risques de dégradation des pièces lubrifiées si l'huile subit un échauffement trop important. La demande KR 2011-0037547 concerne un système similaire à la demande FR 2 846 735 Al pourvu d'un tube de dérivation à l'intérieur. Le brevet EP 1 241 425 B1 divulgue un système d'échangeur qui comprend un corps d'échangeur qui présente au moins trois chambres d'échange thermique qui sont traversées l'une après l'autre dans leur direction longitudinale par un fluide de refroidissement circulant à l'intérieur de tubes présents dans les chambres. Le système d'échangeur comprend à chaque extrémité un couvercle pour fermer les trois chambres et pour rediriger le fluide de refroidissement dans les chambres respectives. Le fluide de refroidissement est de l'eau de mer. Dans ce système d'échangeur, trois fluides sont refroidis. La présence de plusieurs échangeurs accolés nécessite un volume important. L'objet de la demande est de proposer un système d'échangeur ayant un encombrement réduit qui assure un échange de chaleur effectif entre les fluides. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par un système d'échangeur de chaleur pour un moteur à combustion interne, comprenant un échangeur avec une première partie pour échanger de la chaleur entre un premier fluide et un deuxième fluide et une deuxième partie pour échanger de chaleur entre le deuxième fluide et un troisième fluide, l'échangeur ayant un axe longitudinal, étant propre à diriger le premier fluide et le troisième fluide à travers de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal, et étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il traverse la première partie parallèlement à l'axe longitudinal dans un premier sens, fait un demi-tour et traverse la deuxième partie de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal dans un deuxième sens opposé au premier sens. La première partie et la deuxième partie ont une chambre d'échangeur commune. Selon des caractéristiques avantageuses : la première partie et la deuxième partie sont superposées ; l'échangeur étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il fait demi- tour dans la chambre d'échangeur commune ; la chambre d'échangeur commune est divisée par une plaque de séparation en deux sous-chambres, la première partie comprenant la première sous-chambre et la deuxième partie comprenant la deuxième sous-chambre ; la plaque de séparation met à disposition une ouverture de connexion pour le deuxième fluide à l'une de ses extrémités suivant l'axe longitudinal ; la chambre d'échangeur commune comprend suivant l'axe longitudinal une première extrémité et une deuxième extrémité, la chambre comprenant une première ouverture dans la première partie à la première extrémité et une deuxième ouverture dans la deuxième partie à la première extrémité, la première ouverture et la deuxième ouverture étant propre à laisser entrer et/ou sortir le deuxième fluide dans la chambre d'échangeur commune ; le première et/ou le troisième fluide traverse(nt) respectivement l'échangeur dans un faisceau de tubes parallèlement à l'axe longitudinal à travers de la chambre d'échangeur commune ; le système comprend une entrée pour le premier fluide, une sortie pour le premier fluide, et un tube de dérivation pour le premier fluide, le tube de dérivation et l'échangeur étant propre à guider parallèlement le premier fluide à travers du système ; une vanne est agencée en amont du tube de dérivation et/ou de l'échangeur pour diriger au choix le premier fluide dans l'échangeur et/ou dans le tube de dérivation ; et/ou le premier fluide est un gaz d'échappement du moteur à combustion interne, le deuxième fluide est une liquide de refroidissement pour le moteur à combustion interne, et/ou le troisième fluide est une huile moteur, pont arrière et/ou boîte de vitesses. En outre, ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne comprenant un système selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins, qui illustre un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et dans lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion avec une système d'échangeur selon la présente invention ; - la Figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation d'un système d'échangeur selon la présente invention ; et - la Figure 3 est une vue de dessus du système d'échangeur de la Figure 1. La Figure 1 montre un moteur à combustion interne 1 qui est relié à un système d'échangeur 2 selon l'invention. Un circuit 3 de liquide de refroidissement pour le moteur traverse successivement un radiateur 4, le moteur 1, et le système d'échangeur 2 (flèches pointillées). Le moteur à combustion interne 1 produit des gaz d'échappement chauds (flèches grasses) qui traversent, des tubes d'échappement 5 et le système d'échangeur 2, pour transmettre une partie de sa chaleur au liquide de refroidissement. Dans la Figure 1, un circuit 6 d'huile de lubrification du moteur 6 est représenté. Le circuit forme une boucle entre le moteur à combustion interne 1 et le système d'échangeur 2 (flèches simples). Il est propre à assurer un échange de chaleur entre le liquide de refroidissement et l'huile de lubrification. Le système d'échangeur 2 est un système de récupération de la chaleur du gaz d'échappement du moteur à combustion interne 1. Les flèches montrent schématiquement le trajet des fluides dans le système d'échangeur 2. Dans un mode de réalisation, le circuit d'huile 6 est alternativement ou additionnellement connecté à une boîte de vitesses. Les Figures 2 et 3 sont décrites ensemble et montrent plus en détail le système d'échangeur 2. Le système 2 comprend une entrée 7 des gaz d'échappement, une sortie 8 des gaz d'échappement reliées aux tubes d'échappement 5, un tube de dérivation 9, un échangeur 10 monté en parallèle du tube de dérivation et une vanne 11 qui dirige le gaz d'échappement soit directement vers le tube de dérivation 9 soit vers l'échangeur 10. La vanne 11 est commandée pour que quand le moteur à combustion interne 1 est froid, les gaz d'échappement passent dans l'échangeur 10. En aval de l'échangeur 10 et du tube de dérivation 9 les gaz d'échappement issus de l'échangeur 10 et du tube de dérivation 9 sont dirigés ensemble vers la sortie 8 au travers d'un collecteur 12. Typiquement, le tube de dérivation 9 et l'échangeur 10 sont agencés en parallèle, suivant la direction d'écoulement du gaz d'échappement. L'échangeur 10 a une forme générale parallélipipédique. Il présente deux faces d'extrémité 10A, 10B pour le passage des gaz d'échappement et de l'huile de lubrification, les quatre autres faces, dont les deux faces de plus grande surface délimitent une enveloppe cylindrique obturée par les faces d'extrémité, de guidage du liquide de refroidissement. L'échangeur 10 a un axe longitudinal X qui correspond à la direction suivant laquelle le gaz d'échappement traverse l'échangeur 10. L'échangeur 10 comprend une chambre d'échangeur 13 disposée dans la continuité de la première sous-chambre en considérant le sens de circulation du liquide de refroidissement. Une plaque de séparation 13A est agencée dans la chambre 13 et délimite ainsi une première sous-chambre 14 et une deuxième sous-chambre 16 reliées par un passage 17 à la deuxième extrémité 19 de la chambre 13 pour le passage du liquide de refroidissement entre la première sous-chambre 14 et la deuxième sous-chambre 16. La plaque de séparation 13A s'étend parallèlement à l'axe longitudinal et est sensiblement rectiligne. La plaque de séparation a une longueur d'au moins 70%, en particulier au moins 80%, de la longueur de la chambre 12 d'échangeur entre la première extrémité de la chambre 12 et l'ouverture 17. Les deux sous-chambres 14, 16 sont superposées, la première sous-chambre 14 étant agencée au-dessous de la deuxième sous-chambre 16. La chambre 13 est pourvue, suivant la direction de l'axe longitudinal X, d'une première extrémité 18 formée par la paroi 10A où le gaz d'échappement et l'huile entrent dans la chambre 13 et d'une deuxième extrémité 19 formée par la paroi 10B où le gaz d'échappement et l'huile sortent de la chambre 13. La première sous-chambre 14 fait partie d'une première partie 20 de l'échangeur 10 dans laquelle la chaleur est échangée entre le gaz d'échappement et le liquide de refroidissement. La deuxième sous-chambre 16 fait partie d'une deuxième partie 21 de l'échangeur 10 dans laquelle la chaleur est échangée entre le liquide de refroidissement et l'huile de lubrification, par exemple une huile moteur. En variante, il s'agit d'une huile d'une boîte de vitesse et/ou d'une huile d'un pont arrière. Dans la première partie 20, un faisceau des tubes 22 pour le gaz d'échappement est agencé au travers de la première sous-chambre 14 parallèlement à l'axe longitudinal X. Les tubes 22 sont propres à guider le gaz d'échappement, qui est dirigé par la vanne 11 vers l'échangeur 10, à travers la première sous-chambre 14. Ils assurent une étanchéité entre les gaz d'échappement et le liquide de refroidissement. Une chambre de collecte 23 est agencée en aval des tubes 22. Elle est propre à récupérer le gaz d'échappement issu des tubes 22 et pour le diriger vers la sortie 8. Dans la deuxième partie 21, un faisceau de tubes 24 de guidage de l'huile est agencé au travers de la deuxième sous-chambre 16 parallèlement à l'axe longitudinal X. Au voisinage de la première extrémité 18 de la chambre 13 et de la deuxième sous-chambre 16, la deuxième partie 21 de l'échangeur 10 comprend une entrée d'huile 30 connectée à une chambre de distribution 32 pour distribuer l'huile aux tubes du faisceau de tubes 24. Adjacente à la deuxième extrémité 19 de la chambre 13 et de la deuxième sous-chambre 16, la deuxième partie 21 de l'échangeur comprend une sortie d'huile 34 en connexion avec une chambre de collection 36 récupérant l'huile sortant des tubes 24 du faisceau de tubes 24. La première partie 20 assurant un échange de chaleur entre le gaz d'échappement et le liquide de refroidissement et la deuxième partie 21 assurant un échange de chaleur entre le liquide de refroidissement et l'huile sont superposées et partagent la chambre 13 d'échangeur. La chambre 13 de l'échangeur 10 comprend une ouverture d'entrée 38 pour le liquide de refroidissement dans la première sous-chambre 14 à la première extrémité 18 de la chambre 13. De plus, la chambre 13 de l'échangeur 10 comprend dans la deuxième sous-chambre 16 une ouverture de sortie 40 de liquide de refroidissement également agencée à la première extrémité 18 de la chambre 13. Dans un autre mode de réalisation, les ouvertures d'entrée et de sortie du liquide de refroidissement 38, 40 sont agencées à la deuxième extrémité 19 de la chambre d'échangeur 13 respectivement dans la première sous-chambre 14 et la deuxième sous- chambre 16. Le passage 17 est alors situé à la première extrémité 18. Le liquide de refroidissement entrant par l'ouverture d'entrée 38 à la première extrémité 18 est forcé de traverser parallèlement à l'axe longitudinal X, la première partie 20 de l'échangeur 10 à co-courant avec le gaz d'échappement. Le liquide de refroidissement fait demi-tour en traversant le passage 17 à la deuxième extrémité 19 de la chambre 13. Ensuite, le liquide de refroidissement traverse la deuxième partie 21 ou la deuxième sous-chambre 16 parallèlement à l'axe longitudinal X en sens inverse de celui dans la première sous-chambre 14 pour sortir à l'ouverture de sortie 40 à contre courant avec l'huile. De cette façon, l'échangeur 10 évite la présence pour le liquide de refroidissement de zones de faible courant. En d'autres termes, pour que les fonctions de réchauffage et de refroidissement soient bien assurées, la plaque de séparation 13A permet que le liquide de refroidissement traverse d'abord la première partie 18 complètement puis la deuxième partie 20 de l'échangeur 10, sans qu'il soit possible de traverser l'ensemble en diagonale ce qui aurait pour conséquence des risques importants d'ébullition dans les zones de perte de vitesse et d'échange faible. Dans le mode de réalisation, où les ouvertures d'entrée et de sortie du liquide de refroidissement 38, 40 sont agencées à la deuxième extrémité 19 de la chambre 13, l'ouverture 13A de la plaque de séparation 42 est agencée à la première extrémité 18. Donc, le trajet du liquide de refroidissement peut être en co-courant ou contre courant par rapport au trajet du gaz d'échappement dans l'échangeur 10. Dans des autres modes de réalisation, l'entrée d'huile et la sortie d'huile sont échangées pour réaliser un échange entre le liquide de refroidissement et l'huile en cocourant ou en contre-courant selon le besoin. Le système d'échangeur ou de récupération de la chaleur du gaz d'échappement fonctionne de la manière suivante : Quand le moteur à combustion interne est froid, par exemple quand un véhicule comprenant le moteur à combustion interne démarre avec une température du liquide de refroidissement proche de la température de l'environnement, un contrôleur dirige la vanne 11 pour que le gaz d'échappement traverse l'échangeur 10 pour chauffer le liquide de refroidissement dans la première partie 20 de l'échangeur. Le liquide de refroidissement cède une partie de cette énergie thermique à l'huile, par exemple l'huile de moteur ou boîte de vitesse dans la deuxième partie 21 de l'échangeur 10. La quantité de chaleur transmise à huile peut être ajustée en variant la vitesse de l'huile dans la deuxième partie 21 de l'échangeur 10. En réduisant la vitesse de l'huile, le flux thermique entre le liquide de refroidissement et l'huile en sortie de l'échangeur a baissé. En revanche, le flux thermique entre le liquide de refroidissement et l'huile est augmenté, en augmentant le débit de l'huile traversant l'échangeur 10. Quand le moteur atteint environ 85° C et que le liquide de refroidissement a également cette température, le contrôleur dirige la vanne 11 pour que le gaz d'échappement est dirigé dans le tube de dérivation 9 au sortie 8. Dans le cas de l'utilisation du système 2 dans une voiture ayant une boîte de vitesse automatique, l'huile de la boîte de vitesse doit être refroidie lors de sollicitations importantes ou dans des conditions chaudes. Dans ce cas, les gaz d'échappement sont dirigés dans le tube de dérivation et dans la deuxième partie 20 de l'échangeur 10. Donc, l'échange thermique entre le gaz d'échappement et le liquide de refroidissement est empêché. La deuxième partie 21 de l'échangeur 10 est traversée par l'huile de la boîte de vitesse au lieu de l'huile du moteur. La circulation du liquide de refroidissement et de l'huile est continue pour refroidir cette dernière. Donc seulement un échange thermique entre le liquide de refroidissement et l'huile de la boîte de vitesse a lieu dans l'échangeur 10. Le système 2 est décrit ci-dessus pour l'utilisation avec le gaz d'échappement, un liquide de refroidissement pour le moteur et une huile. Néanmoins, le système 2 est aussi utilisable avec d'autres fluides
L'invention concerne système d'échangeur (2) de chaleur pour un moteur à combustion interne (1), comprenant un échangeur avec une première partie pour échanger de la chaleur entre un premier fluide et un deuxième fluide et une deuxième partie pour échanger de chaleur entre le deuxième fluide et un troisième fluide, l'échangeur ayant un axe longitudinal, étant propre à diriger le premier fluide et le troisième fluide à travers de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal, et étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il traverse la première partie parallèlement à l'axe longitudinal dans un premier sens, fait un demi-tour et traverse la deuxième partie de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal dans un deuxième sens opposé au premier sens. La première partie et la deuxième partie ont une chambre (13) d'échangeur commune. En outre, l'invention concerne une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne comprenant un tel système.
1. Système d'échangeur (2) de chaleur pour un moteur à combustion interne (1), comprenant un échangeur (10) avec une première partie (20) pour échanger de la chaleur entre un premier fluide et un deuxième fluide et une deuxième partie (21) pour échanger de chaleur entre le deuxième fluide et un troisième fluide, l'échangeur ayant un axe longitudinal (X), étant propre à diriger le premier fluide et le troisième fluide à travers de l'échangeur (10) parallèlement à l'axe longitudinal (X), et étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il traverse la première partie (20) parallèlement à l'axe longitudinal (X) dans un premier sens, fait un demi-tour et traverse la deuxième partie (21) de l'échangeur parallèlement à l'axe longitudinal (X) dans un deuxième sens opposé au premier sens, caractérisé en ce que la première partie (20) et la deuxième partie (21) ont une chambre (13) d'échangeur commune. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la première partie (20) et la deuxième partie (21) sont superposées. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'échangeur étant propre à diriger le deuxième fluide de telle façon qu'il fait demi-tour dans la chambre (13) d'échangeur commune. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la chambre d'échangeur commune est divisée par une plaque de séparation (42) en deux sous-chambres (14, 16), la première partie (20) comprenant la première sous-chambre (14) et la deuxième partie (21) comprenant la deuxième sous-chambre (16). 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que la plaque de séparation (42) met à disposition une ouverture de connexion (44) pour le deuxième fluide à l'une de ses extrémités suivant l'axe longitudinal (X). 6. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la chambre (13) d'échangeur commune comprend suivant l'axe longitudinal (X) une première extrémité (18) et une deuxième extrémité (19), la chambre comprenant une première ouverture (38) dans la première partie (20) à la première extrémité (18) et une deuxième ouverture (40) dans la deuxième partie (21) à la première extrémité (18), la première ouverture et la deuxième ouverture étant propre à laisser entrer et/ou sortir le deuxième fluide dans la chambre (13) d'échangeur commune. 7. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le première et/ou le troisième fluide traverse(nt) respectivement l'échangeur dans un faisceau de tubes (22, 24) parallèlement à l'axe longitudinal (X) à travers de la chambre (13) d'échangeur commune. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le système comprend une entrée (7) pour le premier fluide, une sortie (8) pour le premier fluide, et un tube de dérivation (9) pour le premier fluide, le tube de dérivation et l'échangeur étant propre à guider parallèlement le premier fluide à travers du système (2). 9. Système selon la 8, caractérisé par une vanne (11) agencée en amont du tube de dérivation (9) et/ou de l'échangeur (10) pour diriger au choix le premier fluide dans l'échangeur et/ou dans le tube de dérivation. 10. Système selon l'une de précédentes, caractérisé en ce que le premier fluide est un gaz d'échappement du moteur à combustion interne, le deuxième fluide est une liquide de refroidissement pour le moteur à combustion interne, et/ou le troisième fluide est une huile moteur, pont arrière et/ou boîte de vitesses. 11. Ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne comprenant un système selon l'une des précédentes.
F
F02,F01,F28
F02G,F01M,F01N,F28D
F02G 5,F01M 5,F01N 5,F28D 7
F02G 5/04,F01M 5/00,F01N 5/02,F28D 7/00
FR2977333
A1
PROCEDE DE CONTROLE DYNAMIQUE D'ATTITUDE D'UN DRONE, POUR L'EXECUTION AUTOMATIQUE D'UNE FIGURE DE TYPE VRILLE OU SALTO
20,130,104
L'invention concerne le pilotage des drones à voilure tournante tels que les quadricoptères et analogues. Ces drones sont pourvus de rotors multiples entraînés par des moteurs respectifs commandables de manière différenciée afin de piloter le drone 5 en attitude et en vitesse. Un exemple typique d'un tel drone est le AR.Drone de Parrot SA, Paris, France, qui est un quadricoptère équipé d'une série de capteurs (accéléromètres, gyromètres trois axes, altimètre). Le drone est également pour-vu d'une caméra frontale captant une image de la scène vers laquelle est 10 dirigé le drone, ainsi que d'une caméra de visée verticale captant une image du terrain survolé. Ce drone est piloté par l'utilisateur au moyen d'un dispositif de télécommande déportée - ci-après désigné "appareil" - relié au drone par une liaison radio. 15 Le WO 2010/061099 A2 (Parrot SA) décrit en particulier un tel drone et son principe de pilotage par l'intermédiaire d'un téléphone ou baladeur multimédia à écran tactile et accéléromètre intégré, par exemple un télé-phone cellulaire de type iPhone ou un baladeur ou une tablette multimédia de type iPod Touch ou iPad (marques déposées de Apple Inc., USA). 20 Ces appareils incorporent les divers organes de contrôle nécessaires à la détection des commandes de pilotage et à l'échange bidirectionnel de données avec le drone via une liaison sans fil de type réseau local Wi-Fi (IEEE 802.11) ou Bluetooth (marques déposées). En particulier, l'appareil est pourvu d'un écran tactile affichant l'image captée par la caméra fron- 25 tale, avec en superposition un certain nombre de symboles permettant l'activation de commandes par simple contact du doigt de l'utilisateur sur l'écran tactile. Cet affichage permet en outre un "pilotage immersif" où l'utilisateur, au lieu de piloter le drone en regardant celui-ci, utilise l'image de la caméra de la même façon que s'il se trouvait à bord du drone. 30 L'invention concerne plus précisément l'exécution automatique de figures de voltige du type "vrille" ou "tonneau" (rotation du drone d'un tour complet autour de son axe de roulis) ou bien "salto" ou "saut périlleux" (rotation du drone d'un tour complet autour de son axe de tangage). La vrille peut être à droite ou à gauche, selon le sens de rotation. Elle peut 35 être également constituée de plusieurs tours complets enchaînés ; dans la suite on décrira une figure constituée d'un tour unique, mais cette description ne présente pas de caractère limitatif. On décrira également une figure réalisée à partir d'une configuration où le drone est initialement immobile, en sustentation, mais cette configuration n'est pas limitative non plus : la vrille peut être effectuée par exemple avec une composante de vitesse horizontale, un point du drone décrivant alors dans un repère absolu une trajectoire hélicoïdale et non plus circulaire. Le salto peut être vers l'avant ou vers l'arrière, selon que la rotation est initiée avec un cabrage ou un piqué du drone, respectivement. On notera que le salto ne diffère de la vrille que par l'axe de rotation (roulis au lieu de tangage). De ce fait, on ne décrira dans la suite que l'exécution d'une vrille, mais tout ce qui sera dit pour une vrille pourra être transposé à l'exécution d'un salto, mutatis mutandis avec un choix différent d'axe de rotation. La bonne exécution d'une telle figure, vrille ou salto, se heurte à plusieurs difficultés. L'une d'entre elles tient au fait que lorsque les moteurs sont commandés de manière à provoquer la rotation recherchée du drone, du fait de l'inversion de poussée droite/gauche ou avant/arrière qui permet de déclencher cette rotation autour de l'axe de roulis ou de tangage, le drone n'est plus sustenté et va de ce fait perdre de l'altitude entre le début et la fin de la figure (à la différence d'une rotation autour d'un axe de lacet, où le drone reste sensiblement à plat pendant la rotation). Une autre difficulté réside dans le bouclage précis d'une rotation d'un tour complet, c'est-à-dire une rotation de 360° sans dépassement angulaire qui se traduirait par une oscillation du drone autour de sa position horizon-tale finale. Cet inconvénient est d'autant plus marqué que la figure est exécutée rapidement - or, cette rapidité est indispensable, non seulement pour accentuer le côté spectaculaire de la figure, mais aussi et surtout pour limiter les effets, évoqués plus haut, de la perte de sustentation pendant l'exécution de la figure. Ainsi, le problème de l'invention est de pouvoir réaliser une figure de type vrille ou salto sur un tour complet, sans perte d'altitude du drone entre l'instant de début et l'instant de fin de la figure, et en achevant la figure de façon nette et précise, sans oscillation autour de la position horizontale finale. L'invention vise pour cela un procédé de contrôle dynamique d'attitude d'un drone à voilure tournante à rotors multiples entraînés par des mo- teurs respectifs commandés de manière différenciée pour l'exécution automatique d'une figure préprogrammée de type vrille, respectivement de type salto, par rotation du drone sur un tour complet autour d'un axe de rotation constitué par l'axe de roulis, respectivement par l'axe de tangage, du drone. De façon caractéristique, le procédé de l'invention prévoit, à réception d'une instruction de déclenchement de la figure préprogrammée, l'exécution de la séquence d'étapes suivante : a) commande simultanée des moteurs de manière à imprimer au drone une impulsion préalable de poussée verticale vers le haut ; b) commande différenciée non asservie des moteurs de manière à produire une rotation du drone autour de l'axe de rotation, depuis une position angulaire initiale jusqu'à une position angulaire intermédiaire prédéterminée ; puis c) commande différenciée asservie des moteurs de manière à achever la rotation du drone sur un tour complet autour de l'axe de rotation, progressivement depuis la position angulaire intermédiaire avec une vitesse angulaire non nulle, jusqu'à une position angulaire finale avec une vitesse angulaire nulle. De préférence, l'étape c) comprend les sous-étapes consistant à : c1) impartir une valeur de temps d'arrêt entre la position angulaire inter- médiaire et la position angulaire finale ; c2) mesurer la vitesse angulaire du drone lorsque celui-ci atteint la position angulaire intermédiaire prédéterminée ; c3) à partir du temps d'arrêt imparti à l'étape c1) et de la mesure acquise à l'étape c2), paramétrer une fonction prédictive prédéterminée modélisant une variation continue optimale de la position angulaire du drone en fonction du temps, depuis la position angulaire intermédiaire jusqu'à la position angulaire finale à la fin du temps imparti ; et c4) à partir de la fonction prédictive paramétrée à l'étape c3), générer des valeurs de consigne correspondant à une position angulaire ci- ble précalculée à un instant donné, et appliquer ces valeurs de consigne à une boucle d'asservissement de contrôle des moteurs du drone. Les valeurs de consigne sont en particulier des consignes d'angle d'incli- naison du drone par rapport à son axe de roulis, respectivement par rapport à son axe de tangage. La fonction prédictive prédéterminée est une fonction polynomiale, notamment du troisième ordre, et l'étape c3) de paramétrage de cette fonction est une étape de détermination des coefficients du polynôme. Plus précisément, cette fonction polynomiale est une fonction du type v(t) = a.t3 + b.t2 + c.t + d, (p(t) étant la position angulaire correspondant à la valeur de consigne générée à l'étape c4), et cl, b, c et et étant les coefficients du polynôme paramétré à l'étape c3), tels que : 1 2 * (Pinitial = T2 T + h initial ) 1 3 * (Pinitial b = - * + 2 * P initial ) C - Pinitial d = (Pinitial 20 T étant la valeur du temps d'arrêt imparti à l'étape c1), yi'itiai étant la valeur d'angle de la position angulaire intermédiaire, et pi'itial étant la vitesse angulaire du drone mesurée à l'étape c2), pour la position angulaire intermédiaire. Avantageusement, le procédé prévoit au moins une réitération des étapes 25 c2) et c3) lorsque le drone atteint une position angulaire prédéterminée de redéfinition des consignes, cette position angulaire de redéfinition des consignes étant comprise entre la position angulaire intermédiaire de l'étape b) et la position angulaire finale, et la position angulaire de redéfinition étant prise comme nouvelle position angulaire intermédiaire pour le 30 paramétrage de l'étape c3). Enfin, le procédé peut comprendre en outre, une fois la position angulaire finale atteinte, une étape finale de : d) transition jusqu'à un état de sustentation du drone avec activation d'une boucle de commande de vol stationnaire apte à stabiliser le15 drone avec une vitesse linéaire horizontale nulle et une inclinaison nulle par rapport au sol. L'invention a également pour objet un logiciel, téléchargeable dans une mémoire numérique d'un drone à voilure tournante, et comprenant des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées à réception d'une instruction de déclenchement d'une figure préprogrammée de type vrille ou de type salto en provenance d'un appareil de télécommande, mettent en oeuvre un procédé tel que ci-dessus de contrôle dynamique d'attitude du drone. 0 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables. La Figure 1 est une vue d'ensemble montrant le drone et la télécommande associée permettant son pilotage à distance. La Figure 2 est une vue perspective du drone, montrant notamment les principaux axes de rotation impliqués dans le contrôle d'attitude. La Figure 3 est une vue de face du drone, montrant les différentes phases de la rotation autour de l'axe de roulis lors de l'exécution d'une figure de type vrille. La Figure 4 représente sous forme d'un diagramme d'états les différentes configurations fonctionnelles dans lesquelles peut se trouver le drone. La Figure 5 est un schéma par blocs des différents organes de contrôle et d'asservissement ainsi que de pilotage automatique du drone. Les Figures 6a et 6b sont des caractéristiques décrivant en fonction du temps, respectivement en termes d'angle et de vitesse angulaire, la trajectoire de référence idéale dans la phase finale de rotation planifiée. Les Figures 7a et 7b sont des caractéristiques décrivant en fonction du temps les variations mesurées des valeurs, respectivement d'angle et de vitesse angulaire, par rapport à la trajectoire de référence idéale et par rapport aux consignes appliquées dans la phase finale de rotation planifiée. On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre de l'invention. Sur la Figure 1, la référence 10 désigne de façon générale un drone de type quadricoptère, tel que par exemple le AR.Drone de Parrot SA, Paris, France, décrit notamment dans le WO 2010/061099 A2 précité, ainsi que dans les WO 2009/109711 A2 (système de stabilisation automatique) et FR 2 915 569 Al (système de contrôle du drone par gyromètres et accéléromètres). Ce drone comporte quatre rotors coplanaires 12 dont les moteurs sont pilotés indépendamment par un système intégré de navigation et de contrôle d'attitude. Le drone comporte également une caméra frontale 14 donnant une image de la scène vers laquelle se dirige le drone, ainsi qu'une caméra à visée verticale 16 donnant une image du sol 18 et servant également au calcul de la vitesse de translation horizontale. Des capteurs inertiels (accéléromètres et gyromètres) permettent de mesurer avec une certaine précision les vitesses angulaires et les angles d'attitude du drone, c'est-à-dire les angles d'Euler décrivant l'inclinaison du drone par rapport à un repère terrestre absolu. Un télémètre à ultrasons 20 disposé sous le drone fournit par ailleurs une mesure de l'altitude par rapport au sol 18. Le drone 10 est piloté par un appareil de télécommande distant 22 pourvu d'un écran tactile 24 affichant l'image embarquée par la caméra frontale 14, avec en superposition un certain nombre de symboles permettant l'activation de commandes de pilotage par simple contact du doigt 26 de l'utilisateur sur l'écran tactile 24. Comme indiqué en introduction, l'appareil 22 est avantageusement constitué par un téléphone ou baladeur multimedia à écran tactile et accéléromètre intégré, par exemple un téléphone cellulaire de type iPhone, un baladeur de type iPod Touch ou une tablette multimédia de type iPad, qui sont des appareils incorporant les divers organes de contrôle nécessaires à l'affichage et à la détection des comman- des de pilotage, à la visualisation de l'image captée par la caméra frontale, et à l'échange de données avec le drone par une liaison radio bidirectionnelle permettant l'envoi de commandes de pilotage vers le drone, et en sens inverse la transmission de l'image captée par la caméra 14 ainsi que de données d'état du drone. Cette liaison radio peut être no- tamment de type réseau local Wi-Fi (IEEE 802.11) ou Bluetooth (marques déposées). L'appareil de télécommande 22 est également pourvu de capteurs d'inclinaison permettant de contrôler l'attitude du drone en imprimant à l'appareil des inclinaisons correspondantes selon des axes de roulis et de tangage (on pourra se référer au WO 2010/061099 A2 précité pour plus de détails sur ces aspects du système). L'utilisateur pilote directement le drone par une combinaison : - de commandes disponibles sur l'écran tactile, notamment "montée/descente" (correspondant à une commande des gaz) et "rotation à droite/rotation à gauche" (pivotement du drone autour d'un axe de la- cet) ; et - de signaux émis par le détecteur d'inclinaison de l'appareil : par exemple, pour faire avancer le drone l'utilisateur incline son appareil selon l'axe de tangage correspondant, et pour déporter le drone à droite ou à gauche il incline ce même appareil par rapport à l'axe de roulis : ainsi, si les moteurs sont commandés de manière que le drone s'incline ou "plonge" vers le bas (inclinaison suivant un angle de tangage), alors il va progresser vers l'avant avec une vitesse d'autant plus élevée que l'inclinaison sera importante ; inversement s'il se "cabre" dans le sens opposé, sa vitesse va progressivement ralentir puis s'inverser en repar- tant vers l'arrière. De la même façon, une inclinaison suivant un axe de roulis (le drone penche à droite ou à gauche) va provoquer un déplacement linéaire du drone en translation horizontale vers la droite ou vers la gauche. Le drone possède également un système automatique et autonome de stabilisation en vol stationnaire, activé notamment dès que l'utilisateur retire son doigt de l'écran tactile de l'appareil, ou automatiquement à la fin de la phase de décollage, ou encore en cas d'interruption de la liaison radio entre l'appareil et le drone. Le drone passe alors à un état de sustentation où il sera immobilisé et maintenu dans cette position fixe par le sys- tème de pilotage automatique et de stabilisation, sans aucune intervention de l'utilisateur. La Figure 2 illustre le drone 10 avec ses axes de rotation, respectivement axes de tangage 28, de roulis 30 et de lacet 32, ainsi que le repère (u,v,w) lié au corps du drone dans lequel seront exprimées plus loin les différen- tes équations modélisant le comportement dynamique du drone. L'invention concerne plus précisément l'exécution d'une figure de type vrille, correspondant à une rotation d'un tour complet autour de l'axe de roulis 30, ou de type salto, correspondant à une rotation d'un tour complet autour de l'axe de tangage 28. On décrira ci-dessous l'exécution d'une vrille, l'exécution d'un salto étant identique, après permutation des axes de roulis 30 et de tangage 28. Sur la Figure 3, on a schématisé les différentes phases d'une vrille, exécutée par définition avec un angle de tangage constant, sensiblement nul, et un angle de roulis variant de rP = 0° à rP = 360°. De façon caractéristique de l'invention, l'exécution de la vrille comprendra trois phases successives avec : - Phase 1 : impulsion préalable de poussée verticale imprimée au drone de manière à compenser la perte de sustentation et l'inversion de poussée pendant le retournement, afin que l'altitude en fin de vrille (rp = 360°) soit sensiblement la même que l'altitude initiale (rp = 0°) ; - Phase 2 : rotation imprimée par l'envoi direct aux moteurs de comman- des en boucle ouverte ; - Phase 3 : achèvement du tour par commande planifiée, asservie, des moteurs de manière à terminer la figure avec le même angle de roulis 20 final (çp = 360°) que l'angle de roulis initial, nul (rp = 0°). Ces différentes phases seront décrites plus en détail par la suite, après que l'on ait décrit l'architecture générale des commandes du drone et des organes de contrôle et d'asservissement de celui-ci. 25 Intégration de la fonction vrille/salto dans le diagramme de séquencement du drone Sur la Figure 4, on a représenté sous forme d'un diagramme d'états les différentes configurations fonctionnelles dans lesquelles peut se trouver le 30 drone. Juste après l'allumage et un certain nombre d'étapes d'initialisation (bloc 34), le drone se trouve à l'état "posé" (bloc 36), avec les moteurs prêts à démarrer. L'envoi d'une commande par l'utilisateur provoque le lancement des moteurs et le décollage du drone (bloc 38). Ensuite, deux modes 35 principaux de fonctionnement sont possibles : - dans un premier mode de pilotage ou "vol piloté" (bloc 40), le pilotage du drone est opéré de façon directe par l'utilisateur, au moyen, comme expliqué plus haut, d'une combinaison de signaux émis par le détecteur d'inclinaison de l'appareil et de commandes disponibles sur l'écran tac- file , - l'autre mode de pilotage (bloc 42) est un mode automatique mettant en oeuvre le système autonome de stabilisation en vol stationnaire. Ce mode autopiloté est notamment activé à la fin de la phase de décol- lage, dès que l'utilisateur retire son doigt de l'écran tactile de l'appareil, ou en cas d'interruption de la liaison radio entre l'appareil et le drone. Le vol, piloté ou stationnaire, prend fin par passage à un état d'atterrissage (bloc 44), suite à l'appui sur une commande spécifique de l'appareil ou en cas de batterie faible. Le passage à cet état produit une réduction du régime des rotations des moteurs et une diminution corrélative de l'alti- tude. Lorsque le contact avec le sol a été détecté, l'état est à nouveau l'état "posé" du bloc 36. II est également prévu un état de défaut (bloc 46) qui correspond à un état d'urgence en cas d'anomalie détectée, provoquant un arrêt immédiat des moteurs. Cet état de défaut peut être atteint à partir de n'importe lequel des états précédemment décrits, notamment en cas de défaut moteur (blocage d'un rotor), d'anomalie logicielle ou à la suite d'un choc détecté par l'accéléromètre. Le drone comporte également des moyens de transition progressive (bloc 48) du vol piloté (état de mouvement, bloc 40) au vol stationnaire (état de sustentation, bloc 42), pour permettre au drone de passer de l'état de mouvement, où il se déplace avec une inclinaison non nulle et donc une vitesse horizontale qui peut être relativement élevée, jusqu'à l'état de sus-tentation où il sera immobile et maintenu dans cette position fixe par le système de pilotage automatique et de stabilisation. Cette procédure d'ar- rét sera opérée en un temps minimal et sans inversion de vitesse horizon-tale. Le bloc 50 d'activation d'une figure de type salto ou vrille selon l'invention est activé sur réception d'une commande correspondante, générée manuellement par une action de l'utilisateur (appui sur un bouton affiché sur l'écran tactile de l'appareil de télécommande, secousses imprimées à cet appareil, etc.) ou de façon automatique par exemple par la réunion d'un certain nombre de conditions prévues dans le scénario d'un jeu vidéo exécuté par le dispositif de télécommande. Cette commande comprend l'indication du type de figure (salto ou vrille, qui déterminera l'axe de rotation suivant lequel sera effectué le pivotement du drone), ainsi que le sens d'exécution (à droite/à gauche pour une vrille, vers l'avant/vers l'arrière pour un salto). La figure peut être exécutée aussi bien depuis une situation de vol piloté par l'utilisateur (bloc 40) qu'à partir d'un mode autopiloté, en vol station- paire (bloc 42). Une fois la figure exécutée, l'état suivant sera une transition (bloc 48) vers le vol stationnaire (bloc 42) pour stabiliser le drone dans une position d'immobilité. Architecture générale des organes de contrôle et d'asservissement du drone La Figure 5 est un schéma par blocs fonctionnels des différents organes de contrôle et d'asservissement ainsi que de pilotage automatique du drone. On notera toutefois que, bien que ce schéma soit présenté sous forme de circuits interconnectés, la mise en oeuvre des différentes fonctions est essentiellement logicielle, et cette représentation n'a qu'un caractère illustratif. Le système de pilotage met en jeu plusieurs boucles imbriquées pour le contrôle de la vitesse angulaire, de l'attitude du drone et pour la stabilisa- Lion du vol stationnaire, en plus du contrôle des variations d'altitude automatiquement ou sous l'effet d'une commande de l'utilisateur. La boucle la plus centrale, qui est la boucle 52 de contrôle de la vitesse angulaire, utilise d'une part les signaux fournis par des gyromètres 54, et d'autre part une référence constituée par des consignes de vitesse angu- taire 56, ces différentes informations étant appliquées en entrée d'un étage 58 de correction de la vitesse angulaire. Cet étage 58 pilote un étage 60 de contrôle des moteurs 62 afin de commander séparément le régime des différents moteurs pour corriger la vitesse angulaire du drone par l'action combinée des rotors entraînés par ces moteurs. La boucle 52 de contrôle de la vitesse angulaire est imbriquée dans une boucle 64 de contrôle d'attitude, qui opère à partir des indications fournies par les gyromètres 54 et des accéléromètres 66, ces données étant appliquées en entrée d'un étage d'estimation d'attitude 68 dont la sortie est appliquée à un étage 70 de correction d'attitude de type PI (Proportionnel-Intégrateur). L'étage 70 délivre à l'étage 56 des consignes de vitesse angulaire, qui sont également fonction de consignes d'angle générées par un circuit 72 à partir de données générées en interne par le pilote automatique du drone, ou bien à partir de commandes directement appliquée par l'utilisateur 74. À partir de l'erreur entre la consigne (appliquée par l'utilisateur ou générée en interne dans le cas d'un pilotage automatique) et la mesure de l'angle donnée par le circuit d'estimation d'attitude 68, la boucle 64 de contrôle d'attitude (circuits 54 à 70) calcule une consigne en vitesse angulaire à l'aide du correcteur PI du circuit 70. La boucle 52 de contrôle de la vitesse angulaire (circuits 54 à 60) calcule ensuite la différence entre la consigne de vitesse angulaire précédente et la vitesse angulaire effectivement mesurée par les gyromètres 54. La boucle calcule à partir de ces informations les différentes consignes de vitesse de rotation (et donc de force as- censionnelle) à envoyer aux moteurs 62 du drone pour réaliser la man-oeuvre planifiée par le pilote automatique ou demandée par l'utilisateur. Pour le fonctionnement autopiloté, les consignes sont générées en in-terne. La caméra vidéo verticale 78 et le capteur télémétrique 80 faisant fonction d'altimètre produisent des informations appliquées à un circuit de traitement 82 recevant également les données issues des gyromètres 54 pour appliquer les corrections nécessaires à l'estimation de la vitesse horizontale par le circuit 84. Cette estimation de la vitesse horizontale peut être corrigée par une estimation de la vitesse verticale, donnée par le circuit 88 à partir d'une estimation d'altitude fournie par le circuit 86 recevant l'information du capteur télémétrique 80. En vol stationnaire, la vitesse horizontale estimée par le circuit 84 permet le calcul par le circuit 90 de consignes de vitesse qui seront ensuite appliquées en entrée de la boucle de contrôle d'attitude après transformation en consignes d'angle par le circuit 72, pour amener le drone à une vitesse nulle ou maintenir celui-ci à une configuration avec vitesse et inclinaison nulles. En ce qui concerne les déplacements verticaux du drone, l'utilisateur 74 applique directement une consigne de vitesse ascensionnelle VZ à un cir- cuit 94 , ou une consigne d'altitude à un circuit 92 qui calcule par le circuit 96 une consigne de vitesse ascensionnelle à partir de l'estimation d'altitude donnée par le circuit 86. Dans l'un ou l'autre cas, la vitesse ascensionnelle (prescrite ou calculée) est appliquée à un circuit 98 qui compare la consigne à la vitesse ascen- sionnelle estimée VZ donnée par le circuit 88, et modifie en conséquence les données de commande des moteurs (circuit 60) de manière à augmenter ou réduire la vitesse de rotation simultanément sur tous les moteurs de façon à minimiser l'écart entre vitesse ascensionnelle de consigne et vitesse ascensionnelle mesurée. Pour l'exécution des figures de type vrille ou salto, il est prévu des commandes spécifiques, symbolisées par le bloc 100 opérant soit sur commande de l'utilisateur 74, soit à partir de commandes externes (commutateur 102), par exemple des commandes générées par le scénario d'un jeu vidéo exécuté par l'appareil de télécommande de l'utilisateur. Dans ce dernier cas, la commande générée automatiquement est transmise au drone en même temps que les signaux de pilotage. Le bloc 100 permet de contrôler les trois phases précitées décrivant l'exécution de la figure : Phase 1 (impulsion verticale) : par une liaison 104 au bloc 94 de calcul des consignes de vitesse ascensionnelle ; Phase 2 (rotation avec commande en boucle ouverte) : par une liaison directe 106 aux moteurs 62, ceux-ci étant découplés des diverses boucles d'asservissement par l'interrupteur schématisé en 108 ; Phase 3 (rotation planifiée, asservie) : par une liaison 110 au le bloc 72 de calcul des consignes d'angle, ces dernières étant calculées de la manière que l'on exposera plus bas en fonction d'un modèle prédéterminé décrivant le comportement du drone pendant la phase de rotation planifiée. Modélisation du comportement du drone Les données de vitesse du drone sont données dans le repère (u,v,w) il-lustré Figure 2, c'est-à-dire dans un repère lié au corps du drone. On désignera par : - u et v les composantes de la vitesse de translation horizontale (u dans le sens principal 4 de progression du drone et v dans la direction transversale), et w la vitesse de translation verticale, le tout dans un repère lié au drone (donc indépendant de l'inclinaison de celui-ci par rapport au repère terrestre de référence), - p, q et r les vitesses angulaires suivant les trois axes respectifs de tan-gage 28, de roulis 30 et de lacet 32 (Figure 2), et - cp, B et yr les angles d'Euler du drone définissant son orientation par rapport à un repère terrestre de référence (galiléen), rp et 0 étant les deux angles définissant l'inclinaison par rapport à l'horizontale. Chacune des quatre hélices i du drone (i = 1 ... 4) exerce un couple ri et une force de poussée ascensionnelle Fi proportionnelle au carré de la vitesse de rotation wl du moteur : [Fi = acoi ri = bc~? On applique la relation fondamentale de la dynamique, en projection dans le référentiel mobile du drone, ce qui donne les trois équations suivantes : ic = (rv - qw) - gsinO - Cxu v = (pw - ru) + gsincpcosO + Cyv w = (qu - pv) + gcoscpcos8 - 7 E4 i a coï (Équations 1-3) g étant l'accélération de la pesanteur, Cx et Cy étant les coefficients de résistance à l'avancement (reflétant les forces de frottement subies par le drone) dans les deux axes horizontaux, a étant un coefficient liant la poussée et la vitesse ascensionnelle à la vitesse de rotation co, et m étant la masse du drone. On applique de la même façon le théorème du moment dynamique au système, toujours en projection dans le référentiel mobile, ce qui conduit aux trois équations suivantes : lxp+gr(l,-ly)=la(4-co.) lyq + pr(lx - Iz) = la(cof - coi) IZr + pq(ly - Ix) = b(coi - col +coi - (4.) (Équations 4-6) Ix, Iy et IZ étant des paramètres représentatifs du coefficient d'inertie du drone dans les trois axes, et l étant la distance séparant le moteur du centre de gravité du drone. Dans ces équations, le premier terme du membre de gauche correspond au moment dynamique du système, le second terme représente la contri- bution au moment dynamique des forces de Coriolis, et le membre de droite correspond aux moments exercés par les forces ascensionnelles F; et les couples T; créés par les hélices de chacun des rotors. Enfin, on démontre la relation suivante faisant intervenir les trois angles d'Euler 0, e et v : cp = p + (gsinço + rcoscp)tan8 8 = gcoscp - rsi.ncp gsincp + rcos.0 cos8 (Équations 7-9) Le comportement du système est donc décrit au total par neuf équations à neuf inconnues (Équations 1-9 ci-dessus). Au voisinage du point d'équilibre, avec le drone en sustentation à l'horizontale (vitesse et inclinaison nulles), on a : u = -9_ Les Équations 1-9 deviennent : P=q=l'=Lt (01=(03, (02 =(04) Wl=(02 Et donc, au voisinage du point d'équilibre : 1 \11ng col=(02=Ct33=(04=2 a =(ùp Si l'on pose w; = w; - coo, avec i = 1... 4, et que l'on linéarise à l'ordre 1 les 5 équations précédentes 1 à 9 autour du point d'équilibre, on aboutit au système d'équations linéarisées suivant : ic=-g(8)-Cx#u =g((p)+Cyx v 2awo tai? _ (Wl+W2+W3+W4) ?n bwo (W1+Wg-.W2 bv4 (Équations 10-18) On obtient ainsi une modélisation du comportement du drone, qui sera utilisée en particulier pour prédire son comportement lors de la phase de ro- 10 tation planifiée (Phase n°3) et pour calculer les consignes d'angle à appliquer. Phase 1 (impulsion verticale) Le but de cette étape est de donner un élan suffisant au drone en direc- 15 tion verticale pour faire en sorte que, lorsqu'il aura achevé la figure, il se trouve sensiblement à la même altitude qu'auparavant. Il s'agit, en d'autres termes, de faire monter rapidement le drone afin qu'il ne subisse pas de perte d'altitude durant la figure, lorsqu'il ne bénéficiera plus de la sus-tentation des hélices et, dans la partie de la figure où il se trouvera en lawo l _ (W2 - W4) configuration retournée, subira même une poussée en sens inverse, en direction du sol. La manoeuvre consiste donc à envoyer dans la boucle d'asservissement de vitesse verticale, tout en conservant le contrôle en attitude du drone, une référence de vitesse maximale, par exemple une consigne de vitesse verticale de 1000 mm/seconde pour une rotation d'un tour complet (ou une consigne double, de 2000 mm/seconde si l'on veut enchaîner deux tours consécutifs sans interruption). Une fois la vitesse de consigne de 1000 mm/seconde atteinte, la phase 10 suivante est engagée. Phase 2 (rotation avec commande en boucle ouverte) L'algorithme envoie directement aux quatre moteurs du drone, en boucle 15 ouverte, une séquence de commandes afin de provoquer la rotation recherchée autour de l'axe de roulis ço (ou de tangage, pour un salto). Cette phase peut se décomposer en deux sous-phases : - pour un angle ço compris entre 0 et 90° (Phase 2A sur la Figure 3), on envoie des commandes de vitesse de rotation maximale sur les mo- 20 teurs n°1 et n°4 (les deux moteurs situés d'un même côté de l'axe de roulis) et de vitesse de rotation minimale sur les moteurs n°2 et n°3 (les deux moteurs situés de l'autre côté du même axe) ; - pour un angle ça compris entre 90° et 270° (Phase 2B sur la Figure 3), une consigne de vitesse de rotation minimale est envoyée aux quatre 25 moteurs. En effet, les commandes envoyées pendant la première sous-phase ont permis de donner au drone une impulsion de rotation avec un élan suffisant pour qu'il puisse poursuivre cette rotation sur le demi-tour suivant. Comme sur ce demi-tour le drone ne sera plus sustenté et se retrouvera même dans une configuration retournée, pour minimiser 30 les effets contraires de la poussée des hélices, il convient que celles-ci tournent à leur régime de rotation minimal. Une fois la valeur d'angle de roulis ça = 270° atteinte par le drone, on peut passer à la troisième phase. Phase 3 (rotation planifiée, asservie) On souhaite que la vrille soit rattrapée automatiquement, sans intervention de l'utilisateur, par application de consignes permettant une transition progressive, en un temps minimal et sans dépassement de la position an- gulaire rP = 0, c'est-à-dire sans oscillation autour de la position finale. Pour cela, le comportement du drone aura été préalablement identifié par une fonction de transfert représentant la réponse angulaire réelle du drone à une consigne. Il sera ainsi possible de prédire le comportement du drone et d'appliquer la consigne angulaire optimale pour l'arrêter (i) en un temps minimum, et (ii) sans dépassement de la position angulaire cible (angle de roulis nul tP = 0». Plus précisément, il convient de tenir compte de l'inertie du drone, qui se traduit en un écart entre la consigne d'angle Vref et l'angle correspondant mesuré tomes{,. Pour cela, on identifie la fonction de transfert çomesure/rp,-ef que l'on assimile à un système du second ordre. Dans le formalisme de Laplace, on aura (p étant la variable de Laplace) : (Pmesure(P) _ K (Pref (P) (1 + z1 *P) * (1 + zz * P) Après identification du modèle, on trouve : (P (1)) 6090 A2 12 cpre f (p) %o + e p+1 On obtient à partir de ce modèle dans le formalisme de Laplace, une équation différentielle en fonction du temps, qui donne la valeur de la consigne à chaque instant : 1 ço ref(t) 60 * (~(t) + 12 * ~(t) + 90 * qo(t)) 25 À partir de cette expression, il convient de choisir la forme de la fonction t -~ ço(t) qui permet de rattraper la différence entre consigne et mesure dans la phase finale de la vrille.20 On prendra ici un polynôme du troisième ordre en t (le paramètre temporel) pour réaliser le mouvement souhaité. On en déduit par dérivations temporelles successives les polynômes t -> Xt) et t -> (Kt) qui permettront de calculer, à partir de la relation donnée ci-dessus, une consigne tenant compte de l'inertie de la boucle d'asservissement en angle du drone. Les Figures 6a et 6b décrivent la trajectoire de référence donnée par ces polynômes, respectivement en termes d'angle et de vitesse angulaire. L'un des paramètres du calcul est la valeur du temps d'arrêt entre la posi- tion angulaire intermédiaire cP = 270° (soit tp = -90°) et la position angulaire finale cp = 0°. On prendra par exemple un temps d'arrêt ou "horizon temporel" T de 0,3 seconde. Il convient également d'annuler la vitesse angulaire lorsque tp = 0°. Pour connaître le polynôme, il est nécessaire d'en déterminer les coeffi-15 cients. Ce calcul est effectué de la manière suivante. On a vu plus haut que, pour une vrille dans le sens positif, la vitesse angulaire est donnée par : tp = p + (gsincp + rcos(p)tanO 20 On peut faire l'approximation des petits angles pour l'angle B (mouvement à tangage supposé nul, soit 8 0` . Dans ce cas, la relation précédente peut être approximée par : cP p . Si l'on désigne par a, b, c et d les coefficients du polynôme, on a : 25 cp(t)=a.?+b.t2+c.t+d À partir des conditions initiales, à t = 0 (instant où le drone atteint la position intermédiaire cp = 270° entre les phases 2 et 3) , on obtient : 30 (p(0) = d = (Pinitial et cP(0) _ c = p initial À la fin de la phase 3, à t = T, l'angle et la vitesse angulaire sont tous deux nuls, ce qui donne : (p(t=Ts)=a*T3+ b*T2+c*T+d= a*T3+ b*TZ+pinitial *T+~Pinitiat=Q et=Ts)=a*TZ+ b*T+c= a*T3+ b*T2+pinitial =0 On peut déduire de ces quatre expressions les valeurs des coefficients a, b, c et d des polynômes : 2 * (Pinitial a= T21* ( T + p initial ) 1 3 * (pinitial b = - - * ( 7, + 2 * p initial ) C = pinitial d = (pinitial T étant la valeur du temps d'arrêt, (pinitial étant la valeur d'angle de la position angulaire intermédiaire corres-10 pondant au début de la phase de rotation planifiée, c'est-à-dire rP = -90°(ou 270°) à t = 0, et pinitial étant la vitesse angulaire du drone mesurée pour cette même position angulaire intermédiaire. On notera que la valeur initiale rp = -90° (ou 270°) n'est donnée qu'à titre 15 d'exemple, et n'est pas limitative ; la phase de rotation planifiée pourrait être engagée avant, ou après, que le drone atteigne un angle rp = 270°. Ces quatre coefficients a, b, c et d permettent de déterminer l'angle de roulis à donner au drone (c'est-à-dire la consigne) pour qu'il puisse s'arrêter après une vrille. Ils tiennent compte de la vitesse angulaire initiale, au 20 début de la phase 3, de l'angle atteint à ce même moment, et du temps T imparti pour l'arrêt du drone. À l'instant initial (t = 0 et rp = 270°, début de la phase 3), l'angle de roulis go initial et la vitesse angulaire p initiale donnés par les capteurs du drone sont enregistrés, et l'algorithme calcule les coefficients a, b, c et d du po- 25 lynôme (Kt) = a. t3 + b.t2 + c.t + d. Ensuite, l'algorithme calcule à chaque instant (pour chaque échantillon k du calculateur) les valeurs suivantes : rp(k)= a*t(k)3+ b * t(k)2 + c * t(k) + d 0(k) = 3*a*t(k)2+2* b*t(k)+c 0(k) = 6*a*t(k)+2* b avec t(k) = k.Te, Te étant la période d'échantillonnage du calculateur. On obtient ainsi les consignes appliquées à la boucle de contrôle d'attitude du drone. Cette commande sera considérée comme la commande optimale pour achever la figure dans le temps imparti. Le modèle que l'on a utilisé est toutefois un modèle approximé à un second ordre, qui contient donc des erreurs d'identifications. La valeur de l'angle recherché (correspondant à la trajectoire de référence prédéfinie) s'éloigne donc petit à petit de cette dernière. Pour compenser cet écart, on réinitialise l'algorithme, par recalcul des coefficients du polynôme, par exemple à t = 0,15 seconde, correspondant à la moitié de la période d'arrêt T prédéfinie. En d'autres termes, au milieu de la manoeuvre de la phase 3, pour éviter que la mesure de l'angle de roulis ne s'éloigne trop de la trajectoire de référence, on replanifie la manoeuvre avec un horizon temporel plus réduit (0,15 seconde au lieu de 0,3 seconde) de manière à recaler au mieux le mouvement du drone sur la trajectoire de référence (trajectoire cible). Les Figures 7a et 7b illustrent des résultats d'essais réalisés en vol donnant en fonction du temps, respectivement les variations des valeurs d'angle rp et de vitesse angulaire p telles que mesurées, par rapport à la trajectoire de référence (exprimée en termes d'angle sur la Figure 7a et en termes de vitesse angulaire sur la Figure 7b) et par rapport aux consignes calculées, appliquées dans la phase finale de rotation planifiée. Ces figures montrent l'écart qui augmente progressivement entre l'angle mesuré (ou la vitesse angulaire mesurée) et la trajectoire de référence prédéfinie, écart qui justifie le recalcul des coefficients du polynôme au bout d'un temps T/2 = 0,15 seconde
Ce procédé contrôle la rotation du drone sur un tour complet autour de son axe de roulis ou de tangage. Il comprend les étapes de : a) commande simultanée des moteurs de manière à imprimer au drone une impulsion préalable de poussée verticale vers le haut (PHASE 1) ; b) commande différenciée non asservie des moteurs de manière à produire une rotation du drone autour de l'axe de rotation, depuis une position angulaire initiale jusqu'à une position angulaire intermédiaire prédéterminée (PHASE 2) ; puis c) commande différenciée asservie des moteurs (62) de manière à achever la rotation du drone sur un tour complet autour de l'axe de rotation, progressivement depuis la position angulaire intermédiaire avec une vitesse angulaire non nulle, jusqu'à une position angulaire finale avec une vitesse angulaire nulle (PHASE 3).
1. Un procédé de contrôle dynamique d'attitude d'un drone (10) à voilure tournante à rotors multiples (12) entraînés par des moteurs respectifs commandés de manière différenciée, pour l'exécution automatique d'une figure préprogrammée de type vrille, respectivement de type salto, par rotation du drone sur un tour complet autour d'un axe de rotation constitué par l'axe de roulis (30), respective-ment par l'axe de tangage (28), du drone, procédé caractérisé par l'exécution, à réception d'une instruction de déclenchement de la figure préprogrammée, de la séquence d'étapes sui-10 vante : a) commande simultanée des moteurs (62) de manière à imprimer au drone une impulsion préalable de poussée verticale (VZ) vers le haut (PHASE 1) ; b) commande différenciée non asservie des moteurs (62) de manière à 15 produire une rotation du drone autour de l'axe de rotation, depuis une position angulaire initiale jusqu'à une position angulaire intermédiaire prédéterminée (PHASE 2) ; puis c) commande différenciée asservie des moteurs (62) de manière à ache-ver la rotation du drone sur un tour complet autour de l'axe de rota- 20 tion, progressivement depuis la position angulaire intermédiaire avec une vitesse angulaire non nulle, jusqu'à une position angulaire finale avec une vitesse angulaire nulle (PHASE 3). 2. Le procédé de la 1, dans lequel l'étape c) comprend les 25 sous-étapes consistant à : c1) impartir une valeur de temps d'arrêt entre la position angulaire intermédiaire et la position angulaire finale ; c2) mesurer la vitesse angulaire du drone lorsque celui-ci atteint la position angulaire intermédiaire prédéterminée ; 30 c3) à partir du temps d'arrêt imparti à l'étape c1) et de la mesure acquise à l'étape c2), paramétrer une fonction prédictive prédéterminée modélisant une variation continue optimale de la position angulaire dudrone en fonction du temps, depuis la position angulaire intermédiaire jusqu'à la position angulaire finale à la fin du temps imparti ; et c4) à partir de la fonction prédictive paramétrée à l'étape c3), générer des valeurs de consigne correspondant à une position angulaire ci- ble précalculée à un instant donné, et appliquer ces valeurs de consigne à une boucle d'asservissement de contrôle des moteurs du drone. 3. Le procédé de la 2, dans lequel les valeurs de consigne sont des consignes d'angle d'inclinaison (rp) du drone par rapport à son axe de roulis (30), respectivement par rapport à son axe de tangage (28). 4. Le procédé de la 2, dans lequel la fonction prédictive prédéterminée est une fonction polynomiale, et l'étape c3) de paramé- trage de cette fonction est une étape de détermination des coefficients du polynôme. 5. Le procédé de la 4, dans lequel dans lequel la fonction polynomiale est une fonction polynomiale du troisième ordre. 6. Le procédé de la 5, dans lequel la fonction polynomiale est une fonction du type : rp(t)=a.?+b.t2+c.t+d Kt) étant la position angulaire correspondant à la valeur de consigne générée à l'étape c4), et a, b, c et d étant les coefficients du polynôme paramétré à l'étape c3), tels que : 1 2 * (Pinitial a= 7 2*( T + P initial 1 3 * (Pinitial b = - , * ( T + 2 * p initial C - Pinitial d = (Pinitial 25 T étant la valeur du temps d'arrêt imparti à l'étape c1), initial étant la valeur d'angle de la position angulaire intermédiaire, et pinitial étant la vitesse angulaire du drone mesurée à l'étape c2), pour la position angulaire intermédiaire. 7. Le procédé de la 2, comprenant au moins une réitération des étapes c2) et c3) lorsque le drone atteint une position angulaire pré-déterminée de redéfinition des consignes, cette position angulaire de redéfinition des consignes étant comprise entre la position angulaire inter- médiaire de l'étape b) et la position angulaire finale, et la position angulaire de redéfinition étant prise comme nouvelle position angulaire intermédiaire pour le paramétrage de l'étape c3). 8. Le procédé de la 1, comprenant en outre, une fois la po-15 sition angulaire finale atteinte, une étape finale de : d) transition (48) jusqu'à un état de sustentation (42) du drone avec activation d'une boucle de commande de vol stationnaire apte à stabiliser le drone avec une vitesse linéaire horizontale nulle et une inclinaison nulle par rapport au sol. 20 9. Un logiciel, téléchargeable dans une mémoire numérique d'un drone à voilure tournante, ce logiciel comprenant des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées à réception d'une instruction de déclenchement d'une figure préprogrammée de type vrille ou de type salto en provenance d'un 25 appareil de télécommande, mettent en oeuvre un procédé de contrôle dynamique d'attitude du drone selon l'une des 1 à 8.
G,A,B
G05,A63,B64
G05D,A63H,B64C
G05D 1,A63H 27,B64C 19
G05D 1/08,A63H 27/133,B64C 19/00
FR2992302
A1
DISPOSITIF D'EMBALLAGE ET DE PRESENTATION D'UN PRODUIT, TEL QU'UNE BOUTEILLE
20,131,227
La présente invention concerne un dispositif d'emballage et de présentation d'un produit. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif d'emballage et de présentation d'un contenant, tel qu'une bouteille. Un tel dispositif est particulièrement avantageux pour présenter à des clients ou, de manière générale, à des consommateurs, des bouteilles ou flacons dans un emballage attractif. Lorsque les bouteilles sont emballées dans des emballages individuels, on peut par exemple utiliser des boîtes ou coffrets en carton, éventuellement cloisonnés ou dotés de supports internes. De telles boîtes ou coffrets peuvent être dotés d'une ouverture frontale et d'une paroi coulissante ou articulée, permettant de présenter à l'utilisateur la bouteille dans son emballage, sur le point de vente ou avant consommation. Lorsque l'emballage est ouvert, la paroi frontale présente un encombrement tel qu'il n'est généralement pas possible de positionner la bouteille au premier plan, de sorte qu'elle ne peut pas être mise en valeur de façon optimale. Le but de l'invention est donc de pallier cet inconvénient et de proposer un emballage permettant le transport, la mise en valeur et la présentation d'un produit, tout en assurant sa protection. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif d'emballage et de présentation d'un produit dont l'utilisation est particulièrement attractive. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un dispositif d'emballage et de présentation d'un produit, tel qu'une bouteille, comprenant, d'une part, un boîtier comprenant une face latérale ouverte et, d'autre part, un support comprenant un socle pour le produit, une paroi postérieure fermée et une paroi antérieure ouverte, le support étant monté de manière rotative dans le boîtier entre une position fermée dans laquelle la paroi postérieure du support ferme au moins en partie l'ouverture du boîtier et une position ouverte dans laquelle la paroi antérieure ouverte du socle est placée en regard de ladite face latérale du boîtier. Le boîtier et le support sont en outre dotés de moyens complémentaires de maintien du support dans au moins l'une des positions ouverte et fermée. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de maintien comportent un premier ensemble d'au moins un élément de maintien ferromagnétique et un deuxième ensemble d'au moins un élément de maintien magnétique prévu l'un sur le support et l'autre sur le boîtier. Dans un mode de réalisation avantageux, le nombre d'éléments de maintien du premier ensemble et du deuxième ensemble qui coopèrent dans la position fermée du boîtier est inférieur au nombre d'éléments de maintien qui coopèrent dans la position ouverte. Le boîtier peut comporter un élément de maintien prévu sur une première face transversale du boîtier au voisinage de l'une des faces latérales du boîtier et une paire d'éléments de maintien prévus respectivement sur une deuxième face transversale du boîtier opposée à la première face, au voisinage des deux faces latérales du boîtier. Dans ce cas, on peut prévoir que le support comporte deux éléments de maintien alignés, prévus respectivement sur deux parois transversales mutuellement opposées du support, et disposés de manière à coopérer avec les éléments de maintien du boîtier. Dans un mode de réalisation, le dispositif comporte des éléments de maintien additionnels prévus sur les faces transversales mutuellement opposées du boîtier et destinées à coopérer avec les éléments de maintien du support lors de la fermeture et de l'ouverture. Par exemple, les éléments de maintien magnétiques sont prévus sur le support et les éléments de maintien ferromagnétiques sont prévus sur le boîtier. On notera enfin que de préférence l'ensemble du dispositif est réalisé en carton. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1 à 3 illustrent de façon schématique un dispositif d'emballage et de présentation d'une bouteille selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue en perspective du dispositif des figures 1 à 3, montrant les moyens de maintien du support ; la figure 5 montre le boîtier du dispositif de la figure 4 ; et la figure 6 montre le support du dispositif de la figure 4. Le dispositif 1 tel que représenté sur les figures 1 à 3 est destiné à l'emballage et à la présentation d'un produit 2 tel qu'une bouteille, un flacon, une carafe, un verre... Bien que dans l'exemple de réalisation illustré, le dispositif 1 est adapté pour présenter une bouteille, on notera que l'on ne sort pas du cadre de l'invention lorsque le produit présenté est d'une autre nature. Comme on le voit, le dispositif 1 comprend un boîtier 3 et un support rotatif 4 placé dans le boîtier 3 et destiné à recevoir le produit 2. Le boîtier 3 a, de préférence, une forme sensiblement parallélépipédique. Mais il peut toutefois adopter d'autres formes, par exemple une forme cylindrique ou semi-cylindrique. Dans l'exemple illustré, le boîtier 3 comporte quatre faces latérales 5, dont une face postérieure fermée (non visible) et une face ouverte 5a dont l'ouverture s'étend sur toute la face antérieure du boîtier, ainsi que des faces transversales 6 et 7, respectivement inférieure et supérieure. Le support rotatif 4 a, de manière générale, une forme cylindrique, dont la section peut être semi-circulaire, rectangulaire ou semi-elliptique. Dans l'exemple illustré, le support rotatif a une forme semi cylindrique de section sensiblement semi-elliptique. Il comporte ainsi une paroi postérieure 8 de forme concave, a concavité tournée vers l'intérieur, et une paroi antérieure ouverte 9, ainsi que deux parois transversales 11 et 12, respectivement inférieure et supérieure, dont l'une, à savoir la face inférieure 11, porte un socle 13 pour la bouteille, et dont l'autre porte un collet 14 optionnel destiné à recevoir le col de la bouteille 2, s'étendant selon un axe X-X centré par rapport au support rotatif 4. On notera toutefois que l'axe X-X n'est pas nécessairement centré par rapport aux faces transversales inférieure et supérieure du support, et peut être légèrement décalé. Comme indiqué précédemment, le support 4 est monté de manière rotative dans le boîtier 3 autour de l'axe X-X. Divers moyens peuvent être utilisés pour réaliser ce montage. On pourra, par exemple, prévoir de doter les faces transversales inférieure 6 et supérieure 7 du boîtier d'ergots (non représentés) s'insérant dans des trous pratiqués dans les parois correspondantes inférieure et supérieure du support. Sur la figure 1, le dispositif a été représenté dans une position dans laquelle la paroi antérieure ouverte 9 du support est placée en regard de la face latérale ouverte 5a du boîtier. La figure 2 illustre le dispositif 1 lorsque le support rotatif 4 est dans une position transitoire entre la position ouverte et une position fermée, illustrée à la figure 3. Dans cette position fermée, la paroi postérieure fermée 8 du support coïncide avec la face latérale ouverte du boîtier et se situe dans le plan de cette face latérale ouverte. On notera que le support rotatif est monté de manière librement rotative dans le boîtier 3. Le dispositif est par ailleurs doté de moyens de maintien du support dans au moins l'une de positions ouverte et fermée. Dans l'exemple de réalisation représenté, le dispositif d'emballage et de présentation 1 est doté de moyens destinés à maintenir le support en position ouverte et en position fermée. En se référant aux figures 4 à 6, dans un mode de réalisation, le support 4 et le boîtier 3 sont dotés d'éléments de maintien ferromagnétiques et magnétiques disposés de manière à maintenir le support en position fermée et en position ouverte. Dans le mode de réalisation des figures 4 à 6, la face interne de la paroi transversale inférieure 6 du boîtier 3 est dotée de premier et deuxième éléments ferromagnétiques 15 et 16, par exemple des pièces métalliques intégrées à cette paroi transversale, tandis que la face interne de la paroi transversale supérieure 7 du boîtier 3 est dotée d'un seul élément ferromagnétique 17 Comme on le voit, les premier et deuxième éléments ferromagnétiques 15 et 16 sont disposés chacun au voisinage de l'un des coins antéro-latéral du boîtier, c'est-à-dire à proximité de l'angle formé par la paroi antérieure ouverte et l'une des parois latérales, tandis que le troisième élément ferromagnétique 17 est disposé à l'aplomb du premier élément ferromagnétique, au voisinage du coin antéro-latéral supérieur du boîtier. En ce qui concerne le support, celui-ci comporte ici deux éléments de maintien magnétiques situés à l'aplomb l'un de l'autre au niveau des faces inférieure et supérieure des parois transversales inférieure et supérieure 11 et 12, respectivement. Ces éléments ferromagnétiques, constitués par des inserts aimantés 18 et 19, sont ici décalés latéralement par rapport à l'axe X-X et sont disposés de manière à être placés en regard des premier et troisième éléments ferromagnétiques, lorsque le dispositif est en position ouverte, et de sorte que l'insert référencé 18 soit placé en regard du deuxième élément ferromagnétique 16, lorsque le dispositif est à l'état fermé. Comme on le conçoit, en position fermée, seul l'élément magnétique 18 est situé en regard du deuxième élément ferromagnétique 16. Au contraire, en position ouverte, les deux éléments magnétiques 18 et 19 sont placés en regard des premier et troisième éléments ferromagnétiques 15 et 17. Par conséquent, l'effort d'actionnement nécessaire pour faire tourner le support à partir de la position fermée est inférieur à l'effort d'actionnement nécessaire pour faire tourner le support à partir de la position ouverte. On peut bien entendu, en variante, prévoir de positionner le troisième élément ferromagnétique à l'opposé, par rapport à l'axe X-X, de manière à obtenir un comportement différent, c'est-à-dire un effort d'actionnement accru dans la position fermée. On notera également que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. En effet, dans l'exemple de réalisation décrit précédemment, les éléments ferromagnétiques sont portés par le boîtier, tandis que les éléments de maintien magnétiques sont portés par le support. On pourrait bien entendu prévoir les éléments magnétiques dans le boîtier et les éléments ferromagnétiques dans le support rotatif. On notera par ailleurs que dans l'exemple de réalisation représenté, le boîtier comporte deux éléments ferromagnétiques 15 et 16 en partie inférieure et un unique élément ferromagnétique en partie supérieure. Il serait également possible, en variante, comme illustré en pointillés P, de prévoir des éléments ferromagnétiques additionnels placés par exemple en arc de cercle, sur le trajet de l'élément magnétique 18 du support, de manière à obtenir une indexation du positionnement du support et un déplacement de ce dernier par pas successifs. Bien entendu, de tels éléments de maintien additionnels pourraient également être prévus en partie supérieure. On notera enfin que, dans l'exemple de réalisation représenté, le nombre d'éléments de maintien ferromagnétiques et magnétiques qui coopèrent en position fermée est différent du nombre d'éléments de maintien qui coopèrent en position ouverte. On pourrait bien entendu prévoir que le nombre de ces éléments de maintien qui coopèrent en position fermée soit identique au nombre d'éléments de maintien qui coopèrent en position ouverte. Enfin, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'ensemble du dispositif, y compris les éléments de maintien de la bouteille, est réalisé en carton et présente dès lors un caractère particulièrement écologique. Bien entendu, ce dispositif peut également être réalisé dans d'autres matières sans toutefois sortir du cadre de l'invention
Ce dispositif d'emballage et de présentation d'un produit, tel qu'une bouteille, comprend un boîtier (3) comprenant une face latérale présentant une ouverture et un support (4) comprenant un socle pour le produit, une paroi postérieure fermée et une paroi antérieure ouverte, le support étant monté de manière rotative dans le boîtier entre une position fermée et une position ouverte. Le boîtier et le support sont dotés de moyens complémentaires (15, 16, 17, 18, 19) de maintien du support dans au moins l'une des positions ouverte et fermée.
1. Dispositif d'emballage et de présentation d'un produit, tel qu'une bouteille, comprenant, d'une part, un boîtier (3) comprenant une face latérale présentant une ouverture et, d'autre part, un support (4) comprenant un socle (13) pour le produit, une paroi postérieure fermée (8) et une paroi antérieure ouverte (9), le support étant monté de manière rotative dans le boîtier entre une position fermée dans laquelle la paroi postérieure du support forme au moins en partie l'ouverture du boîtier et une position ouverte dans laquelle la paroi antérieure ouverte du socle est placée en regard de ladite face latérale du boîtier, caractérisé en ce que le boîtier et le support sont dotés de moyens complémentaires (15, 16, 17, 18, 19) de maintien du support dans au moins une des positions ouverte et fermée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien comportent un premier ensemble d'au moins un élément de maintien ferromagnétique et un deuxième ensemble d'au moins un élément de maintien magnétique prévu l'un sur le support (4) et l'autre sur le boîtier (3). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le nombre d'éléments de maintien du premier ensemble et du deuxième ensemble qui coopèrent dans la position fermée du boîtier (3) est inférieur au nombre d'éléments de maintien qui coopèrent dans la position ouverte. 4. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le boîtier comporte un élément de maintien (17) prévu sur une première face transversale du boîtier au voisinage de l'une des faces latérales du boîtier et une paire d'éléments de maintien (15, 16) prévus respectivement sur une deuxième face transversale du boîtier opposée à la première face, au voisinage des deux faces latérales du boîtier. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le support comporte deux éléments de maintien alignés (18, 19), prévus respectivement sur deux parois transversales mutuellement opposéesdu support, et disposées de manière à coopérer avec les éléments de maintien du boîtier. 6. Dispositif selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte des éléments de maintien additionnels prévus sur les faces transversales mutuellement opposées du boîtier et destinés à coopérer avec les éléments de maintien du support lors de la fermeture et de l'ouverture. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les éléments de maintien magnétiques sont prévus sur le support (4) et les éléments de maintien ferromagnétiques sont prévus sur le boîtier (3). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé en carton.
B,A
B65,A47
B65D,A47F
B65D 81,A47F 1,B65D 5,B65D 85
B65D 81/05,A47F 1/04,A47F 1/14,B65D 5/32,B65D 5/38,B65D 85/30
FR2981933
A1
DERIVES D’OXOAZETIDINE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LEUR UTILISATION EN MEDECINE HUMAINE AINSI QU'EN COSMETIQUE
20,130,503
La présente invention se rapporte au domaine de la pharmacie et en particulier au traitement des pathologies hypo-pigmentaires et les dermatoses photo-sensibles. Plus spécifiquement, l'invention se rapporta a des composés agonistes du récepteur MC1R et présentant une toxicité diminuée par rapport aux autre composés de la même classe. Les mélanocortines forment la famille des peptides régulatoires qui sont synthétisés par un processus post-translationel de l'hormone proopiomélanocortine (POMC - longue de 131 amino-acides). POMC conduit à l'obtention de 3 classes d'hormones, les mélanocortines, l'hormone adrénocorticotropine et diverses endorphines telle que par exemple la ligotropine (Cone, et al., Recent Prog. Horm. Res., 51:287-317, (1996); Cone et al., Ann. N.Y. Acad. Sd., 31:342-363, (1993)) Les MCRs ont des rôles variés au niveau physiologique. MC1R régule la formation dans la peau de la mélanine, et a un rôle dans la régulation du système immunitaire. MC2R régule la production des corticostéroides au niveau des surrénales. Les récepteurs MC3R et MC4R jouent un rôle dans le contrôle de la prise alimentaire et les comportements sexuels. MC5R est impliqué dans la régulation des glandes exocrines (VVikberg, Jarl E. S. Melanocortin receptors: perspectives for novel drugs. European Journal of Pharmacology (1999), 375(1- 3), 295-310. Wikberg, Jarl E. S. Melanocortin receptors: new opportunities in drug discovery. Expert Opinion on Therapeutic Patents (2001), 11(1), 61-76). L'utilisation potentielle des MCRs comme cible de médicaments destinés à traiter des pathologies importantes comme l'obésité, le diabète, les conditions inflammatoires et les dysfonctionnements sexuels suscite le besoin de composés montrant une grande spécificité vis-à-vis d'un sous-type particulier. Cependant, la modélisation de médicaments sélectifs, pour des sous-types de récepteur légèrement différents est une tache difficile qui serait simplifiée si on avait une connaissance détaillée sur les déterminants de l'interaction ligand-récepteur. Or, la Demanderesse a maintenant découvert de manière inattendue et surprenante que de nouveaux composés de formule générale (I) telle que définie ci-après présentent une très bonne activité sur les récepteurs à la mélanocortine et en particulier sont hautement sélectifs de MC1R et présentant une toxicité diminuée par rapport aux autres composés de la même classe. De nombreux agonistes MC1R comme ceux décrits par exemple dans le brevet WO 2010/52253 bien que très actifs sur le récepteur humain hMC1R ne pourront pas être envisagés comme molécule avançant vers des essais cliniques chez l'homme ou comme principe actif de médicament du fait d'une alerte sur des problèmes potentiels de cardiotoxicité mis en évidence dans un test in vitro appelé canal hERG (Sanguinetti MC, Tristani-Firouzi M (March 2006). "hERG potassium channels and cardiac arrhythmia". Nature 440 (7083): 463-9.). Les médicaments qui prolongent la repolarisation cardiaque ont été associés à une tachycardie ventriculaire polymorphique potentiellement mortelle appelée la « torsade de pointe » (TDP). En outre, plusieurs études in vivo ont montré qu'un nombre croissant de molécules à cible non cardiovasculaire sont la cause du risque potentiel d'allongement de l'intervalle QT, et qu'elles pourraient aussi provoquer des "torsades de pointe". Presque tous les médicaments connus pour exercer des effets cardiaques indésirables (allongement de l'intervalle QT, torsades de pointe) chez l'homme ont été signalé pour bloquer également le canal cardiaque potassique hERG. Le canal hERG (pour human Ether- a-go-go related Bene) est un canal à six segments transmembranaires dans le coeur. Il contrôle le courant IKr et s'inactive rapidement (inactivation C-terminale). De façon surprenante, la demanderesse a identifié une sous famille des composés répondant à la structure générale (I) décrite dans le W02010/52253, dont les composés sont très actifs sur le récepteur hMC1R et ne présentent pas d'alerte cardiotoxique sur le test canal hERG à la différence d'autres molécules inclues dans ce même brevet. En effet, il existe un risque théorique d'effets secondaires liés à l'activité des MC4R présent au niveau du SNC (Perturbation consommation alimentaire...) Ces composés trouvent des applications en médecine humaine, notamment en dermatologie, et dans le domaine de la cosmétique. Ainsi, la présente invention concerne des composés de formule générale (I) suivante : dans laquelle : 35 R1 représente un cyclopropylmethyl ou un groupement 4-hydroxybutyl ; R2 représente un atome d'hydrogène, un groupement méthyl. La présente invention concerne de préférence les composés suivants : . N-[(R)-2-[3-(4-Hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azetid in-1 -yI]-1 -(4-methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]-3- (-1 H-imidazol-4-yl)-propionamide. . N-[(R)-2-(3-Cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1- (4-methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]- 3-(5-methyl-1H-imidazol-4-y1)-propionamide ainsi que les sels et énantiomères des composés de formule générale (I) correspondants. Parmi les sels d'addition des composés de formule générale (I) avec un acide pharmaceutiquement acceptable, on peut citer de préférence les sels avec un acide organique ou avec un acide inorganique. Les acides inorganiques appropriés sont par exemple les acides halohydriques comme l'acide chlorhydrique ou l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide nitrique. Les acides organiques appropriés sont par exemple l'acide picrique, l'acide méthane sulfonique, l'acide éthane sulfonique, l'acide para toluène sulfonique, l'acide citrique, l'acide oxalique, l'acide tartrique. Les composés de formule générale (I), peuvent également exister sous formes d'hydrates ou de solvates avec de l'eau ou avec un solvant. Les solvants appropriés pour former des solvates ou des hydrates sont par exemple les alcools comme l'éthanol ou l'iso-propanol ou l'eau. L'invention vise donc l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'une composition pharmaceutique ou cosmétique dans laquelle ledit composé a une activité modulatrice d'un ou plusieurs récepteurs de la mélanocortine et en particulier des sous types 1, 3, 4 et 5. Dans un mode particulier de l'invention, les composés de formule générale (I) dans la présente invention ont une activité sélective du récepteur MC1R et sont particulièrement utiles pour le traitement des désordres pigmentaires, des désordres inflammatoires et immunitaires. L'invention concerne également une méthode de traitement thérapeutique ou cosmétique, comprenant l'administration d'une composition pharmaceutique ou cosmétique comprenant ledit composé, en tant que modulateur d'un ou plusieurs récepteurs de la mélanocortine et en particulier des sous types 1, 3, 4 et 5. Dans un mode particulier, l'invention se rapporte également à une méthode thérapeutique ou cosmétique, comprenant l'administration d'une composition pharmaceutique ou cosmétique comprenant ledit composé, pour traiter les désordres pigmentaires, des désordres inflammatoires et immunitaires. Dans un mode particulier de l'invention, les composés sont modulateurs sélectif du sous type 1. L'invention concerne également l'utilisation d'un composé de formule générale (I) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des désordres liés à un dysfonctionnement du récepteur MC1R. En effet, les composés utilisés selon l'invention sont particulièrement appropriés au traitement et/ou à la prévention des désordres et/ou maladies choisies parmi : - les maladies inflammatoires de l'appareil digestif incluant notamment l'intestin (et particulièrement le colon dans le cadre du syndrome du côlon irritable, de la rectocolite ulcéro-hémorragique ou de la maladie de Crohn); les pancréatites, les hépatites (aigues et chroniques), les pathologies inflammatoires de la vésicule et les gastrites ; - les maladies inflammatoires de l'appareil locomoteur incluant l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoarthrite, l'ostéoporose, l'arthrite traumatique, l'arthrite post-infectieuse, les dégénérescences musculaires, les dermatomyosites ; - les maladies inflammatoires de l'appareil génito-urinaire et notamment les glomérulonéphrites ; - les maladies inflammatoires de l'appareil cardiaque et notamment la péricardite et la myocardie et les maladies incluant celles pour lesquelles l'inflammation est un élément sous-jacent (telles que l'athérosclérose, l'athérosclérose des transplants, les maladies vasculaires périphériques, les maladies vasculaires inflammatoires, la claudication ou boiterie intermittente, la restenose, l'attaque cérébro-vasculaire, l'attaque ischémique transitoire, l'ischémie du myocarde et infarctus du myocarde), ou l'hypertension, l'hyperlipidémie, les maladies coronariennes, l'angor (ou angine de poitrine) instable, la thrombose, l'agrégation des plaquettes induite par la thrombine et/ou les conséquences de la thrombose et/ou de la formation des plaques d'athérome. - les maladies inflammatoires de l'appareil respiratoire et ORL incluant notamment l'asthme, le syndrome de détresse respiratoire aigu, le rhume des foins, la rhinite allergique, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, ou les allergies ; - les maladies inflammatoires du système nerveux central et notamment la maladie d'Alzheimer et toute autre forme de démence, la maladie de Parkinson, la maladie de Creutzfeldt-Jacob, la sclérose en plaque, les méningites ; - les maladies inflammatoires de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; -les maladies auto-immunes et notamment le lupus érythémateux, les affections de la thyroïde, les maladies auto-immunes de la glande surrénale et les gastrites auto-immunes, le vitiligo et l'alopécie areata ; . les inflammations accompagnant les infections bactériennes, virales ou fongiques notamment la tuberculose, les septicémies, la fièvre, le VIH quelle que soit la localisation de l'infection, l'herpès, le cytomégalovirus, les hépatites A, B et C ; . les rejets de transplants ou de greffes (tel que reins, foie, coeur, poumon, pancréas, moelle osseuse, cornée, intestin, peau, (allo, homogreffe et hétérogreffe de peau etc). - le traitement de la douleur quelle qu'en soit l'origine : douleur postopératoire, la douleur neuromusculaire, les maux de têtes, la douleur liée au cancer, la douleur dentaire, la douleur ostéo-articulaire. - la modulation de la pigmentation, pour le traitement : - des maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; -de la photoprotection solaire dans le but de prévenir : . les effets nocifs du soleil comme l'érythème actinique, le vieillissement cutané, les cancers de la peau (spinocellulaire, basocellulaire et mélanome) et notamment dans les maladies en accélérant la survenue (Xeroderma Pigmentosum, naevomatose basocellulaire, mélanome familial) ; . les photodermatoses par agents photosensibilisants exogènes et notamment les celles provoquées par des agents photosensibilisants de contact (par exemple les furocoumarines, les salicylanilides halogénés et dérivés, et les sulfamides locaux et dérivés) ou celles provoquées par des agents photosensibilisants par voie systémique (par exemple les psoralènes, les tétracyclines, les sulfamides, les phénothiazines, l'acide nalidixique, les antidépresseurs tricycliques) ; . les poussées de dermatoses avec photosensibilité et notamment - les dermatoses photo-aggravées (par exemple les lupus érythémateus, l'herpès récurrent, les états poïkilodermiques ou télangiectasiques congénitaux avec photosensibilité (syndromes de Bloom, de Cockayne, de Rothmund-Thomson), le lichen plan actinique, le granulome actinique, la porokératose actinique disséminée superficielle, l'acné rosacée, l'acné juvénile, les dermatoses bulleuses, la maladie de Darier, les hématodermies, le psoriasis, la dermatite atopique, l'eczéma de contact, la mucinose folliculaire, l'érythème polymorphe, l'érythème pigmenté fixe, le lymphocytome cutané, l'érythème réticulé avec mucinose, le mélasma), - les dermatoses avec photosensibilité par déficience du système de protection avec anomalies de la formation ou de la distribution de la mélanine (par exemple les albinismes oculo-cutanés, la phénylcétonurie, l'insuffisance ante-hypophysaire, le vitiligo, le piebaldisme) et avec déficience des systèmes de réparation de l'ADN (par exemple le xeroderma pigmentosum, le syndrome de Cockayne), - les dermatoses avec photosensibilité par anomalies métaboliques comme les porphyries cutanées (par exemple le porphyrie cutanée tardive, les porphyries mixtes, la protoporphyrie érythropoïétique, la porphyrie érythropoïétique congénitale (la maladie de Günther), la coproporphyrie érythropoïétique) la pellagre ou les érythèmes pellagroïdes (par exemple la pellagre, les érythèmes pellagroïdes et les troubles du métabolisme du tryptophane) ; les poussées des photodermatoses iodopathiques et notamment la PMLE (lucite polymorphe), la lucite estivale bénigne, les prurigos actiniques, les photosensibilisations persistantes (l'actino-réticulose, les photosensibilisations rémanentes, l'eczéma photosensible), l'urticaire solaire, l'hydroa vacciniforme, la photodermatose printanière juvénile, le prurit solaire). - la modulation de la couleur de la peau ou des cheveux et des poils et notamment en faisant bronzer la peau en augmentant la synthèse de mélanine ou la faire blanchir en interférant avec la synthèse de mélanine mais également en empêchant le blanchiment, le grisonnement des cheveux et des poils (par exemple la canitie et le piebaldisme) ; ainsi que la modification de la couleur des cheveux et des poils dans des indications cosmétiques. - la modulation des fonctions sébacées et notamment le traitement : -des affections avec hyper séborrhée et notamment l'acné, les dermites séborrhéiques, les peaux grasses et les cheveux gras, l'hyper séborrhée dans le Parkinson et l'épilepsie et les hyper androgénies ; -des affections avec diminution de la sécrétion sébacée et notamment les xéroses et toutes les peaux sèches ; - de la prolifération bénignes ou malignes des sébocytes et des glandes sébacées ; - des affections inflammatoires du follicule pilosébacé et notamment l'acné, les furoncles, l'anthrax et les folliculites. - des désordres neuro-dégénératifs incluant la dépression, l'anxiété, les désordres compulsifs tels que les (les désordres compulsifs obsessionnels), les névroses, les psychoses, l'insomnie et trouble du sommeil, l'apnée du sommeil, et l'abus de médicaments. - des dysfonctions sexuelles masculines ou féminines ; les dysfonctions sexuelles masculines incluant mais ne sont pas limités à l'impuissance, la perte de la libido, et le dysfonctionnement érectile ; les dysfonctions sexuelles féminines incluant mais ne sont pas limités aux troubles de la stimulation sexuelle ou aux désordres liés au désir, la réceptivité sexuelle, l'orgasme, et aux perturbations des points majeurs de la fonction sexuelle ; la douleur, le travail avant terme, la dysménorrhée, les menstruations excessives, et l'endométriose. - des désordres liés au poids mais non limités à l'obésité et l'anorexie (tel que la modification ou l'altération de l'appétit, le métabolisme de la rate, la prise irrépréhensible vocable de graisses ou de carbohydrates); les diabètes mellites (par tolérance aux doses de glucose et /ou diminution de la résistance à l'insuline). - du cancer et en particulier, le cancer du poumon, de la prostate, du colon, du sein, des ovaires, des os ou des désordres de l'angiogénèse incluant la formation ou la croissance des tumeurs solides. Préférentiellement, les composés selon l'invention peuvent également être utilisés pour traitement et/ou à la prévention des désordres et/ ou maladies choisies parmi : - les maladies de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; -les maladies auto-immunes et notamment le lupus érythémateux, les affections de la thyroïde, les maladies auto-immunes de la glande surrénale et les gastrites auto-immunes, le vitiligo et l'alopécie areata -les maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; -de la photoprotection solaire dans le but de prévenir : . les effets nocifs du soleil comme l'érythème actinique, le vieillissement cutané, les cancers de la peau (spinocellulaire, basocellulaire et mélanome) et notamment dans les maladies en accélérant la survenue (Xeroderma Pigmentosum, naevomatose basocellulaire, mélanome familial) ; . les photodermatoses par agents photosensibilisants exogènes et notamment les celles provoquées par des agents photosensibilisants de contact (par exemple les furocoumarines, les salicylanilides halogénés et dérivés, et les sulfamides locaux et dérivés) ou celles provoquées par des agents photosensibilisants par voie systémique (par exemple les psoralènes, les tétracyclines, les sulfamides, les phénothiazines, l'acide nalidixique, les antidépresseurs tricycliques) ; . les poussées de dermatoses avec photosensibilité et notamment - les dermatoses photo-aggravées (par exemple les lupus érythémateus, l'herpès récurrent, les états poïkilodermiques ou télangiectasiques congénitaux avec photosensibilité (syndromes de Bloom, de Cockayne, de Rothmund-Thomson), le lichen plan actinique, le granulome actinique, la porokératose actinique disséminée superficielle, l'acné rosacée, l'acné juvénile, les dermatoses bulleuses, la maladie de Darier, les hématodermies, le psoriasis, la dermatite atopique, l'eczéma de contact, la mucinose folliculaire, l'érythème polymorphe, l'érythème pigmenté fixe, le lymphocytome cutané, l'érythème réticulé avec mucinose, le mélasma), - les dermatoses avec photosensibilité par déficience du système de protection avec anomalies de la formation ou de la distribution de la mélanine (par exemple les albinismes oculo-cutanés, la phénylcétonurie, l'insuffisance ante-hypophysaire, le vitiligo, le piebaldisme) et avec déficience des systèmes de réparation de l'ADN (par exemple le xeroderma pigmentosum, le syndrome de Cockayne), - les dermatoses avec photosensibilité par anomalies métaboliques comme les porphyries cutanées (par exemple le porphyrie cutanée tardive, les porphyries mixtes, la protoporphyrie érythropoïétique, la porphyrie érythropoïétique congénitale (la maladie de Günther), la coproporphyrie érythropoïétique) la pellagre ou les érythèmes pellagroïdes (par exemple la pellagre, les érythèmes pellagroïdes et les troubles du métabolisme du tryptophane) ; . les poussées des photodermatoses iodopathiques et notamment la PMLE (lucite polymorphe), la lucite estivale bénigne, les prurigos actiniques, les photosensibilisations persistantes (l'actino-réticulose, les photosensibilisations rémanentes, l'eczéma photosensible), l'urticaire solaire, l'hydroa vacciniforme, la photodermatose printanière juvénile, le prurit solaire). -moduler la couleur de la peau ou des cheveux et des poils et notamment en faisant bronzer la peau en augmentant la synthèse de mélanine ou la faire blanchir en interférant avec la synthèse de mélanine mais également en empêchant le blanchiment, le grisonnement des cheveux et des poils (par exemple la canitie et le piebaldisme) ; -modifier la couleur des cheveux et des poils dans des indications cosmétiques. 15 De préférence, les composés selon l'invention sont utilisés pour le traitement et/ou à la prévention des désordres et/ou maladies choisies parmi : - les maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus 20 mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; -de la photoprotection solaire dans le but de prévenir : . les effets nocifs du soleil comme l'érythème actinique, le vieillissement cutané, les 25 cancers de la peau (spinocellulaire, basocellulaire et mélanome) et notamment dans les maladies en accélérant la survenue (Xeroderma Pigmentosum, naevomatose basocellulaire, mélanome familial) ; . les photodermatoses par agents photosensibilisants exogènes et notamment les celles provoquées par des agents photosensibilisants de contact (par exemple les 30 furocoumarines, les salicylanilides halogénés et dérivés, et les sulfamides locaux et dérivés) ou celles provoquées par des agents photosensibilisants par voie systémique (par exemple les psoralènes, les tétracyclines, les sulfamides, les phénothiazines, l'acide nalidixique, les antidépresseurs tricycliques) ; . les poussées de dermatoses avec photosensibilité et notamment : - les dermatoses photo-aggravées (par exemple les lupus érythémateus, l'herpès récurrent, les états poïkilodermiques ou télangiectasiques congénitaux avec photosensibilité (syndromes de Bloom, de Cockayne, de Rothmund-Thomson), le lichen plan actinique, le granulome actinique, la porokératose actinique disséminée superficielle, l'acné rosacée, l'acné juvénile, les dermatoses bulleuses, la maladie de Darier, les hématodermies, le psoriasis, la dermatite atopique, l'eczéma de contact, la mucinose folliculaire, l'érythème polymorphe, l'érythème pigmenté fixe, le lymphocytome cutané, l'érythème réticulé avec mucinose, le mélasma), - les dermatoses avec photosensibilité par déficience du système de protection avec anomalies de la formation ou de la distribution de la mélanine (par exemple les albinismes oculo-cutanés, la phénylcétonurie, l'insuffisance ante-hypophysaire, le vitiligo, le piebaldisme) et avec déficience des systèmes de réparation de l'ADN (par exemple le xeroderma pigmentosum, le syndrome de Cockayne), - les dermatoses avec photosensibilité par anomalies métaboliques comme les porphyries cutanées (par exemple le porphyrie cutanée tardive, les porphyries mixtes, la protoporphyrie érythropoïétique, la porphyrie érythropoïétique congénitale (la maladie de Günther), la coproporphyrie érythropoïétique) la pellagre ou les érythèmes pellagroïdes (par exemple la pellagre, les érythèmes pellagroïdes et les troubles du métabolisme du tryptophane) ; les poussées des photodermatoses iodopathiques et notamment la PMLE (lucite polymorphe), la lucite estivale bénigne, les prurigos actiniques, les photosensibilisations persistantes (l'actino-réticulose, les photosensibilisations rémanentes, l'eczéma photosensible), l'urticaire solaire, l'hydroa vacciniforme, la photodermatose printanière juvénile, le prurit solaire). Ou encore ils sont utilisés pour le traitement et/ou la prévention des désordres choisis parmi : - les maladies de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; Les composés de formule (I) peuvent également être utilisés pour prévenir et/ou traiter les signes du vieillissement et/ou la peau ou pour l'hygiène corporelle ou capillaire. La présente invention se rapporte également à l'utilisation des composés sélectionnés, agonistes MC1R pour le traitement de maladies dans lesquelles on retrouve un problème d'hypopigmentation (exemple : vitiligo). La présente invention a aussi pour objet une composition pharmaceutique destinée notamment au traitement des affections susmentionnées, et qui est caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un support pharmaceutiquement acceptable et compatible avec le mode d'administration retenu pour cette dernière, un composé de formule générale (I) sous un de ses énantiomères ou un de ses sels avec un acide pharmaceutiquement acceptable. Par support pharmaceutiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et les phanères. L'administration de la composition selon l'invention peut être effectuée par voie orale, entérale, parentérale, topique ou oculaire. De préférence, la composition pharmaceutique est conditionnée sous une forme convenant à une application par voie topique. Par voie orale, la composition, peut se présenter sous forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de suspensions de microsphères ou nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. Par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. Les composés selon l'invention sont généralement administrés par voie orale ou systémique à une dose journalière d'environ 0,01 mg/kg à 100 mg/kg de poids corporel, en 1 à plusieurs prises. Les composés sont utilisés par voie systémique à une concentration généralement comprise entre 0,001% et 10% en poids, de préférence entre 0,01% et 1% en poids, par rapport au poids de la composition. Par voie topique, la composition pharmaceutique selon l'invention est plus particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et peut se présenter sous forme liquide, pâteuse, ou solide, et plus particulièrement sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques ou de patches polymériques ou gélifiés permettant une libération contrôlée. Les compositions utilisées pour une application par voie topique ont une concentration en composé selon l'invention généralement comprise entre 0,001% et 10% en poids, de préférence entre 0,01% et 5% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les composés de formule générale (I) selon l'invention trouvent également une application dans le domaine cosmétique, en particulier dans la protection contre les aspects néfastes du soleil, pour prévenir et/ou pour lutter contre le vieillissement photo-induit ou chronologique de la peau et des phanères. De préférence, le (s) composé(s) de formule générale (I) a (ont une concentration comprise entre 0,001% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a donc également pour objet une composition comprenant, dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un des composés de formule générale (I). Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et les phanères. L'invention a également pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition comprenant au moins un composé de formule générale (I) pour prévenir et/ou traiter les signes du vieillissement et/ou la peau. L'invention a aussi pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition comprenant au moins un composé de formule générale (I) pour l'hygiène corporelle ou capillaire. Les compositions pharmaceutiques et cosmétiques telles que décrites précédemment peuvent en outre contenir des additifs inertes, ou même pharmacodynamiquement actifs pour ce qui concerne les compositions pharmaceutiques, ou des combinaisons de ces additifs, et notamment : - des agents mouillants ; - des agents d'amélioration de la saveur ; - des agents conservateurs tels que les esters de l'acide parahydroxybenzoïque ; - des agents stabilisants ; - des agents régulateurs d'humidité ; - des agents régulateurs de pH ; - des agents modificateurs de pression osmotique ; - des agents émulsionnants ; - des filtres UV-A et UV-B ; - des antioxydants, tels que l'a-tocophérol, le butylhydroxyanisole ou le butylhydroxytoluène, la Super Oxyde Dismutase, l'Ubiquinol ; - des émollients ; - des agents hydratants comme le glycérol, le PEG 400, la thiamorpholinone, et ses dérivés ou l'urée ; - des agents antiséborrhéiques ou antiacnéiques, tels que la S-carboxyméthylcystéine, la S- benzyl-cystéamine, leurs sels ou leurs dérivés, ou le peroxyde de benzoyle ; Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions de telle manière que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la présente invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'addition envisagée. Il va maintenant être donné, à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif, plusieurs exemples d'obtention de composés de formule générale (I) selon l'invention et des résultats 20 biologiques. Exemples : Exemple 1 : synthèse du N-12-(3-Cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y0-1-(4- 25 methoxy-benzy0-2-oxo-ethyl]-3-(5-methyl-1H-imidazol-4-A-propionamide 3-hydroxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle 60m1 d'une solution 1M de chlorure de o-tolylmagnésium dans le tétrahydrofurane sont additionnés goutte à goutte à une solution préalablement refroidie à -78°C, de 7,4g (42,8 mmoles) de 3-oxo- 30 azétidine-1-carboxylate de tert-butyle dans 60m1 de tétrahydrofurane. Après agitation à -78°C pendant 1h30, le milieu réactionnel est hydrolysé avec 200m1 d'une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium et extrait avec 150m1 d'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous vide. 12g de résidu brut sont obtenus et purifiés sur gel de silice élues avec un mélange heptane / acétate d'éthyle en augmentant la polarité de 90/10 jusqu'à 50/50. 35 8,9g (79%) de 3-hydroxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. 3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle 3g (11,4 mmoles) de 3-hydroxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle dans 20m1 de N,N- 40 diméthylformamide sont ajoutés goutte à goutte à une suspension de 1,4g d'hydrure de sodium à 60 `)/0 dans de l'huile (34,2 mmoles) dans 14 ml de N,N-diméthylformamide, préalablement refroidie à 0°C. Après 20mn d'agitation, 1m1 de bromo-methylcyclopropane (11,4 mmoles) est additionné et l'agitation est poursuivie pendant 1h30. Le milieu réactionnel est hydrolysé avec une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium puis extrait avec un mélange heptane/acétate d'éthyle 1/1. La phase organique est lavée avec une solution aqueuse saturée de chorure de sodium, séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous vide. 4g de résidu brut sont obtenus et purifiés par chromatographie sur gel de silice élue avec un mélange heptane/acétate d'éthyle en augmentant la polarité de 95/5 à 80/20. 2,9g (81%) de 3-cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle sont obtenus sous forme d'une huile jaune. Chlorhydrate de 3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidine 2,8g (9,0 mmoles) de 3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle, sont placés dans 40m1 d'une solution d'acide chlorhydrique 3M dans de l'acétate d'éthyle et agités à température ambiante pendant 1h30. Le milieu réactionnel est concentré sous flux d'azote puis repris dans un mélange heptane/acétate d'éthyle 50/50 et concentré sous vide. 2,2g (96%) du chlorhydrate de 3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidine sont obtenus sous forme d'un solide beige. [(R)-2-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-34)-1-(4-méthoxy-benzyl) -2-oxo-éthecarbamate de tert-butyle 1,9g du chlorhydrate de 1-éthyl-3-(3-diméthyllaminopropyl)carbodiimide (10,2 mmoles), 1,4g de N- hydroxybenzotriazole (10,2 mmoles), 3,8m1 de triéthylamine (27,2 mmoles) puis 2,2g (8,7 mmoles) du chlorhydrate de 3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidine dissout dans 35m1 de N,Ndiméthylformamide sont ajoutés successivement à une solution de 2,7g (9,2 mmoles) d'acide (R)-2- tert-butoxycarbonylamino-3-(4-méthoxy-pheny1)-propanoique dans 55m1 de N,N-diméthylformamide Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 38h. Un mélange heptane/acétate d'éthyle 1/1 est additionné et le milieu réactionnel est lavé avec une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N. La phase organique est ensuite lavée avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 1N, séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous vide. 2,7g de résidu brut sont obtenus et purifiés par chromatographie sur gel de silice élues avec un mélange heptane/acétate d'éthyle en augmentant la polarité de 95/5 à 60/40.1,8g (41%) de [(R)-2-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin- 1-y1)-1-(4-méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthylFcarbamate de tert-butyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. Chlorhydrate de (R)-2-amino-1-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-34)-3- (4-méthoxy-phény1)- propan-1-one 1,7g (3,5 mmoles) de [(R)-2-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-y1)-1-(4-méthoxy-benzy1) -2- oxo-éthylFcarbamate de tert-butyle sont placés dans 45m1 d'une solution d'acide chlorhydrique 3M dans de l'acétate d'éthyle et maintenus sous agitation à température ambiante pendant 3 heures. Après évaporation sous flux d'azote, le brut est repris dans un mélange d'heptane et d'acétate d'éthyle puis concentré sous vide. 1,6g (100%) de chlorhydrate de (R)-2-amino-1-(3- cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-y1)-3-(4-méthoxy-phény1) -propan-1-one sous forme d'un solide beige. Chlorhydrate de l'acide 3-(5-Methy1-1H-imidazol-4-y1)-propanoique 60mg de palladium sur charbon à 10% sont introduits à une solution de 387mg (2,1 mmoles) du chlorhydrate de l'acide (E)-3-(5-méthy1-1H-imidazol-4-y1)-acrylique dans 8m1 de tétrahydrofurane/eau 1/1, préalablement purgée à l'azote. Le milieu réactionnel est ensuite placé sous une atmosphère d'hydrogène puis agité pendant 19h. Après filtration sur célite et rinçage abondant au dichlorométhane, le filtrat récupéré est concentré sous vide. Le résidu brut est repris dans du toluène et à nouveau concentré afin d'éliminer l'eau résiduelle puis repris dans un mélange d'heptane et d'éther diisopropylique (80/20) sous agitation pendant 2h environ. Le produit voulu précipite et est filtré sous vide. 326 mg (83%) du chlorhydrate de l'acide 3-(5-méthy1-1H-imidazol-4-y1)-propanoique sont obtenus sous forme d'un solide blanc. N-12-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-34)-1-(4-méthoxy-benzyl) -2-oxo-éthyll-3-(5-méthyl-1 Himidazol-4-yl)-propionamide 389mg (1,2 mmole) de 0-(benzotriazol-1-y1)-N,N,N',n-tetraméthyluronium tétrafluoroborate et 0,5m1 de triéthylamine (3,7 mmoles) sont ajoutés à une solution de 260mg (1,4 mmole) du chlorhydrate de l'acide 3-(5-méthy1-1H-imidazol-4-y1)-propanoique dans 4m1 de N,N- diméthylformamide. Après 5 min, 402mg (0,94 mmole) du chlorhydrate de (R)-2-amino-1-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-y1)- 3-(4-méthoxy-pheny1)-propan-1-one dissous dans 4m1 de N, N-diméthylformamide sont additionnés. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 72h puis une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N est ajouté et le milieu est extrait avec 50 ml d'un mélange heptane/ acétate d'éthyle 1/1. La phase organique est lavée avec une phase aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous vide. 110mg de résidu brut sont obtenus et purifiés par chromatographie sur gel de silice élues avec du dichlorométhane puis en augmentant la polarité jusqu'à un mélange dichlorométhane/méthanol 90/10. 279mg (56%) de N42-(3-cyclopropylméthoxy-3-o-tolyl-azétidin-1-y1)-1-(4-méthoxy-benzy1) -2-oxoéthyl]-3-(5-méthyl-1H-imidazol-4-y1)-propionamide sont obtenus sous forme d'un solide blanc. RMN 1H (DMSO, 400MHz) à 100°C: 1.74 (s, 3H) ; 2.06 (s, 3H) ; 2.21 (s, 3H) ; 2.30-2.45 (m, 2H) ; 2.55-2.70 (m, 2H) ; 2.74-3.10 (m, 2H) ; 3.55-3.80 (m, 5H) ; 4.00-4.45 (m, 4H) ; 4.50 (q, J = 8.0 Hz, 1H) ; 6.65-6.85 (m, 2H) ; 7.00-7.15 (m, 2H) ; 7.15-7.35 (m, 5H) ; 7.75-7.90 (m, 1H). Exemple 2: synthèse du N-[(R)-2-[3-(4-hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-yI]-1-(4- méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthy1]-3-(1H-imidazol-4-y1)-propionamide 2-1 :3-(4-Benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle 1g (3.79 mmoles) de 3-hydroxy-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle dissous dans 5m1 de N,N-diméthylformamide sont ajoutés goutte à goutte à une suspension de 455 mg (11.4 mmoles) d'hydrure de sodium à 60 `)/0 dans de l'huile préalablement refroidie à 0°C. Après 15 minutes d'agitation, 2.77g (11.4 mmoles) de bromure de 4-benzyloxybutyle sont additionnés et l'agitation est poursuivie pendant 15 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est hydrolysé avec de l'eau puis extrait avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée trois fois avec de l'eau, séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le résidu brut obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice élué avec un mélange heptane/acétate d'éthyle en augmentant la polarité de 100/0 à 90/00. 1.43g de 3-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine-1- carboxylate de tert-butyle sont obtenus sous forme d'une huile incolore avec un rendement de 80%. 2-2 : Trifluoroacétate de 3-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine 1.43g (3.36 mmoles) de 3-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine-1-carboxylate de tert-butyle sont dissous dans 10m1 de dichlorométhane. 4m1 (52 mmoles) d'acide trifluoroacétique sont additionnés goutte à goutte et le mélange est agité à température ambiante pendant 1h puis concentré à sec. 1.5g de trifluoroacétate de 3-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine sont obtenus sous forme d'huile incolore avec un rendement quantitatif. 2-3 :[(R)-2-13-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-341-1- (4-méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthyll- carbamate de tert-butyle 778mg (4 mmoles) du chlorhydrate de 1-éthyl-3-(3-diméthyllaminopropyl)carbodiimide et 544 mg (4 mmoles) de N-hydroxybenzotriazole sont ajoutés successivement à une solution de 1g (3.36 mmol) d'acide (R)-2-tert-butoxycarbonylamino-3-(4-méthoxy-phenyl)-propanoique dissous dans 10 ml de N,N-diméthylformamide. Après 15 minutes d'agitation, 1.5g (3.36 mmol) de trifluoroacétate de 3-(4- benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidine sont additionnés et l'agitation est poursuivie pendant 15 minutes à température ambiante. 2.34 mL (13.4 mmoles) de N,N-diisopropyléthylamine sont ajoutés et le mélange est agité à température ambiante pendant 2 heures. Une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N est additionnée et le milieu réactionnel est extrait deux fois avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est ensuite lavée avec une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N puis avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 1N, séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le résidu brut obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice élué avec un mélange heptane/acétate d'éthyle en augmentant la polarité de 100/0 à 70/40. 1.14g de [(R)-243-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-1- (4-méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthyl]- carbamate de tert-butyle sont obtenus sous forme de résine incolore avec un rendement de 53%. 2-4 :Trifluoroacétate de 2-amino-1-13-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y11-3-(4-méthoxy- phenyl)-propan-1-one 1.14g (1.89 mmoles) de [(R)-243-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-1- (4-méthoxy-benzy1)-2- oxo-éthyl]-carbamate de tert-butyle sont dissous dans 10m1 de dichlorométhane. 3 ml (39 mmoles) d'acide trifluoroacétique sont additionnés goutte à goutte et le mélange est agité à température ambiante pendant 1 heure puis concentré à sec. 1.4g de trifluoroacétate de 2-amino-143-(4- benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-3-(4-méthoxy-pheny1) -propan-1-one sont obtenus sous forme de résine incolore avec un rendement quantitatif.40 2-5 :N-[(R)-2-1-3-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y11-1- (4-méthoxy-benzyl)-2-oxo-éthyll-3-(1Himidazol-4-y1)-propionamide 910mg (2.83 mmoles) de 0-(benzotriazol-1-y1)-N,N,N',N'-tetraméthyluronium tétrafluoroborate et 0,8 ml (5.67 mmoles) de triéthylamine sont ajoutés à une solution de 500 mg (1,89 mmoles) du chlorhydrate de l'acide 3-(5-méthy1-1H-imidazol-4-y1)-propanoique dans 5m1 de N,Ndiméthylformamide. Après 60 minutes, 1.4g (1.89 mmoles) de trifluoroacétate de 2-amino-143-(4- benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-3-(4-méthoxy-pheny1) -propan-1-one dissous dans 5m1 de N, N-diméthylformamide sont additionnés. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 72 heures puis une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N est ajouté et le milieu est extrait deux fois avec 50 mL d'un mélange heptane/ acétate d'éthyle 2/8. La phase organique est lavée avec une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium 1N puis avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 1N, séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le résidu brut obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice élue avec un mélange dichlorométhane/ méthanol 90/10. 1g de N-[(R)-243-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-1-(4- méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthy1]-3-(1H-imidazol-4-y1)-propionamide sont obtenus sous forme d'un solide blanc avec un rendement de 84%. 2-6:NI(R)-213-(4-hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-3/11-1- (4-méthoxy-benzyl)-2-oxo-éthyll-3-(1Himidazol-4-3/1)-propionamide 900 mg (1.44 mmoles) N-[(R)-243-(4-benzyloxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-1- (4-méthoxy-benzy1)- 2-oxo-éthyl]-3-(1H-imidazol-4-y1)-propionamide sont dissous dans 100 mL d'acide acétique. 90 mg d'hydroxide de palladium à 20% dispersés sur du charbon actif sont ajoutés et le mélange est mis sous atmospère de dihydrogène et agité 1 heure à température ambiante. Le milieu réactionnel est filtré sur une couche de célite puis concentré à sec. Le résidu brut obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice élue avec un mélange dichlorométhane/ méthanol 85/15. 440 mg de N-[(R)-243-(4-hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azétidin-1-y1]-1- (4-méthoxy-benzy1)-2-oxo-éthyl]-3-(1Himidazol-4-y1)-propionamide sont obtenus sous forme d'un solide blanc avec un rendement de 67%. RMN 1H (DMSO, 400MHz) à 100°C: 1.74 (s, 3H) ; 2.06 (s, 3H) ; 2.21 (s, 3H) ; 2.30-2.45 (m, 2H) ; 2.55-2.70 (m, 2H) ; 2.74-3.10 (m, 2H) ; 3.55-3.80 (m, 5H) ; 4.00-4.45 (m, 4H) ; 4.50 (q, J = 8.0 Hz, 1H) ; 6.65-6.85 (m, 2H) ; 7.00-7.15 (m, 2H) ; 7.15-7.35 (m, 5H) ; 7.75-7.90 (m, 1H). Exemple 3 : étude de la toxicité de composés Cet exemple décrit une étude comparée de toxicité de composés sélectionnés. L'objectif de l'étude était de dépister le profil d'inhibition de 7 composés sélectionnés à partir de lignées cellulaires humaines transfectées de manière stable avec le gène l'expression de la protéine IKr du canal potassique hERG. Plusieurs composés agonistes MC1R et notamment le composés d'intérêt dans le cadre de l'invention ont été évalués. L'évaluation de la toxicité a été effectué en utilisant trois concentrations croissantes (1, 3 et 10 pM) en cellules transfectées 2 hERG (aucun composé de référence utilisé) des composés suivants : Composé 1 : N-[(R)-243-(4-Hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azetidin-1-y1]-1- (4-methoxy-benzy1)-2- oxo-ethyl]-3-(-1H-imidazol-4-y1)-propionamide. Composé 2 : (S)-N-[(R)-2-(3-Butoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1-(4-methoxy-benzy1) -2-oxo- ethyl]-2-hydroxy-3-(1H-imidazol-4-y1)-propionamide Composé 3 : 3-(1H-lmidazol-4-y1)-N-{(R)-1-(4-methoxy-benzy1)-2-oxo-243-o-toly1-3-(4,4, 4- trifluoro-butoxy)-azetidin-1-y1]-ethy1}-propionamide Composé 4 : N-[(R)-2-(3-But-2-ynyloxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1-(4-methoxy-benzy1) -2-oxo10 ethy1]-3-(5-methy1-1H-imidazol-4-y1)-propionamide Composé 5: N-[(R)-2-(3-Cyclobutylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1- (4-methoxy-benzy1)-2- oxo-ethyl]-3-(5-methyl-1H-imidazol-4-y1)-propionamide Composé 6 : N-[(R)-2-(3-Cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1- (4-methoxy-benzy1)-2- oxo-ethyl]-3-(5-methyl-1H-imidazol-4-y1)-propionamide 15 Composé 7 : N-[(R)-2-(3-Butoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1-(4-methoxy-benzy1) -2-oxo-ethyl]-3- guanidino-propionamide; di-trifluoroacetic acid sait L'effet sur l'amplitude d'1Kr encodée par hERG (comme les changements de pourcentages par rapport au contrôle) sont résumés par composé et par 20 concentration dans le tableau 1 ci-dessous Tableau 1 1 mM 3 mM 10 mM Estimated IC50 for hERG channel blockade Composé -1.5 ± -3.0 ± -7.5 ± - 1 2.5 1.0 3.5 Composé +1.0 ± -5.0 ± -51.5 ± 10 mM 2 1.0 5.0 6.5 Composé -16.0 ± -42.5 ± 5.5 -86.5 ± 3.5 >3 mM 3 3.0 Composé -20.5 ± -22.0 ± 10.0 -42.5 ± 2.5 >10 mM 4 9.5 Composé -17.0 ± -49.5 ± 16.5 -76.5 ± 17.5 3 mM 5 4.0 Composé - 5.0 ± - 9.5 ± 3.5 - 16.0 ± 7.0 - 6 3.0 Composé -19.5 ± -29.5 ± 9.5 -33.0 ± 12.0 >10 mM 7 4.5 - Composé 1 : pas d'effet observe sur l'amplitude d'IKr - Composé 2: l'amplitude d'IKr a été modifiée mais seulement à la plus forte concentration (10pM) - Composé 3 : effet-dose observé par diminution de l'amplitude d'IKr à partir de 1pM avec une diminution à 86,5% avec 10pM - Composé 4 : effet-dose observé par diminution de l'amplitude d'IKr à partir de 3pM avec une diminution à 42,5% avec 10pM - Composé 5 : effet-dose observé par diminution de l'amplitude d'IKr à partir de 1pM avec une diminution à 76,5% avec 10pM - Composé 6 : pas d'effet observé sur l'amplitude d'IKr - Composé 7 : léger effet-dose observé par diminution de l'amplitude d'IKr à partir de 1pM avec une diminution à 33% avec 10pM Conclusion Suivant les conditions expérimentales, 5 des 7 composés évalués sont responsables de la prolongation du QT, soit de manière légère (composé 7) soit de manière plus marquée (composés 2, 3, 4 et 5). A l'inverse, seuls 2 composés (composé 1 et composé 6) ne présentaient pas cette caractéristique. Cet exemple montre que les composés de sélection (composé 1: N-[(R)-243-(4-Hydroxy- butoxy)-3-o-tolyl-azetidin-1-y1]-1-(4-methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]-3- (-1H-imidazol-4-y1)- propionamide et composé 6 : N-[(R)-2-(3-Cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1-(4- methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]-3-(5-methyl-1H-imidazol-4-y1)-propionamide) ne présentent pas d'alerte cardiotoxique sur le test canal hERG à la différence d'autres molécules et présentent ainsi une toxicité améliorée
La présente invention se rapporte au domaine de la pharmacie et en particulier au traitement des pathologies hypo-pigmentaires et les dermatoses photo-sensibles. Plus spécifiquement, l'invention se rapporta a des composés agonistes du récepteur MC1R et présentant une toxicité diminuée par rapport aux autre composés de la même classe. Ces composés présentent une formule générale (I) suivante : dans laquelle : R1 représente un cyclopropylmethyl ou un groupement 4-hydroxybutyl ; R2 représente un atome d'hydrogène, un groupement méthyl. ainsi que les sels et énantiomères des composés de formule générale (I) correspondants
1. Composés de formule générale (I) suivante : 10 dans laquelle : R1 représente un cyclopropylmethyl ou un groupement 4-hydroxybutyl ; 15 R2 représente un atome d'hydrogène, un groupement méthyl. ainsi que les sels et énantiomères des composés de formule générale (I) correspondants. 2. Composé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le composé de formule générale (I) est choisi dans le groupe constitué par : 20 . N-[(R)-2-[3-(4-Hydroxy-butoxy)-3-o-tolyl-azetidin-1-y1]-1- (4-methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]-3- (-1H-imidazol-4-y1)-propionamide. . N-[(R)-2-(3-Cyclopropylmethoxy-3-o-tolyl-azetidin-1-y1)-1- (4-methoxy-benzy1)-2-oxo-ethyl]- 3-(5-methy1-1H-im idazol-4-y1)-propionam ide 25 ainsi que les sels et énantiomères correspondants. 3. Composé selon la 1 ou 2, utilisé à titre de médicament. 4. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la 30 fabrication d'une composition destinée au traitement et/ou à la prévention des désordres et/ou maladies choisies parmi : - les maladies inflammatoires de l'appareil digestif incluant notamment l'intestin (et particulièrement le colon dans le cadre du syndrome du côlon irritable, de la rectocolite 35 ulcéro-hémorragique ou de la maladie de Crohn); les pancréatites, les hépatites (aigues et chroniques), les pathologies inflammatoires de la vésicule et les gastrites ; R2- les maladies inflammatoires de l'appareil locomoteur incluant l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoarthrite, l'ostéoporose, l'arthrite traumatique, l'arthrite post-infectieuse, les dégénérescences musculaires, les dermatomyosites ; - les maladies inflammatoires de l'appareil génito-urinaire et notamment les glomérulonéphrites ; - les maladies inflammatoires de l'appareil cardiaque et notamment la péricardite et la myocardie et les maladies incluant celles pour lesquelles l'inflammation est un élément sous-jacent (telles que l'athérosclérose, l'athérosclérose des transplants, les maladies vasculaires périphériques, les maladies vasculaires inflammatoires, la claudication ou boiterie intermittente, la restenose, l'attaque cérébro-vasculaire, l'attaque ischémique transitoire, l'ischémie du myocarde et infarctus du myocarde), ou l'hypertension, l'hyperlipidémie, les maladies coronariennes, l'angor (ou angine de poitrine) instable, la thrombose, l'agrégation des plaquettes induite par la thrombine et/ou les conséquences de la thrombose et/ou de la formation des plaques d'athérome. - les maladies inflammatoires de l'appareil respiratoire et ORL incluant notamment l'asthme, le syndrome de détresse respiratoire aigu, le rhume des foins, la rhinite allergique, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, ou les allergies ; - les maladies inflammatoires du système nerveux central et notamment la maladie d'Alzheimer et toute autre forme de démence, la maladie de Parkinson, la maladie de Creutzfeldt-Jacob, la sclérose en plaque, les méningites ; - les maladies inflammatoires de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; -les maladies auto-immunes et notamment le lupus érythémateux, les affections de la thyroïde, les maladies auto-immunes de la glande surrénale et les gastrites auto-immunes, le vitiligo et l'alopécie areata ; . les inflammations accompagnant les infections bactériennes, virales ou fongiques notamment la tuberculose, les septicémies, la fièvre, le VIH quelle que soit la localisation de l'infection, l'herpès, le cytomégalovirus, les hépatites A, B et C ; . les rejets de transplants ou de greffes (tel que reins, foie, coeur, poumon, pancréas, moelle osseuse, cornée, intestin, peau, (allo, homogreffe et hétérogreffe de peau etc). - le traitement de la douleur quelle qu'en soit l'origine : douleur postopératoire, la douleur neuromusculaire, les maux de têtes, la douleur liée au cancer, la douleur dentaire, la douleur ostéo-articulaire.- la modulation de la pigmentation, pour le traitement : - des maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; -de la photoprotection solaire dans le but de prévenir : . les effets nocifs du soleil comme l'érythème actinique, le vieillissement cutané, les cancers de la peau (spinocellulaire, basocellulaire et mélanome) et notamment dans les maladies en accélérant la survenue (Xeroderma Pigmentosum, naevomatose basocellulaire, mélanome familial) ; . les photodermatoses par agents photosensibilisants exogènes et notamment les celles provoquées par des agents photosensibilisants de contact (par exemple les furocoumarines, les salicylanilides halogénés et dérivés, et les sulfamides locaux et dérivés) ou celles provoquées par des agents photosensibilisants par voie systémique (par exemple les psoralènes, les tétracyclines, les sulfamides, les phénothiazines, l'acide nalidixique, les antidépresseurs tricycliques) ; . les poussées de dermatoses avec photosensibilité et notamment - les dermatoses photo-aggravées (par exemple les lupus érythémateus, l'herpès récurrent, les états poïkilodermiques ou télangiectasiques congénitaux avec photosensibilité (syndromes de Bloom, de Cockayne, de Rothmund-Thomson), le lichen plan actinique, le granulome actinique, la porokératose actinique disséminée superficielle, l'acné rosacée, l'acné juvénile, les dermatoses bulleuses, la maladie de Darier, les hématodermies, le psoriasis, la dermatite atopique, l'eczéma de contact, la mucinose folliculaire, l'érythème polymorphe, l'érythème pigmenté fixe, le lymphocytome cutané, l'érythème réticulé avec mucinose, le mélasma), - les dermatoses avec photosensibilité par déficience du système de protection avec anomalies de la formation ou de la distribution de la mélanine (par exemple les albinismes oculo-cutanés, la phénylcétonurie, l'insuffisance ante-hypophysaire, le vitiligo, le piebaldisme) et avec déficience des systèmes de réparation de l'ADN (par exemple le xeroderma pigmentosum, le syndrome de Cockayne),- les dermatoses avec photosensibilité par anomalies métaboliques comme les porphyries cutanées (par exemple le porphyrie cutanée tardive, les porphyries mixtes, la protoporphyrie érythropoïétique, la porphyrie érythropoïétique congénitale (la maladie de Günther), la coproporphyrie érythropoïétique) la pellagre ou les érythèmes pellagroïdes (par exemple la pellagre, les érythèmes pellagroïdes et les troubles du métabolisme du tryptophane) ; . les poussées des photodermatoses iodopathiques et notamment la PMLE (lucite polymorphe), la lucite estivale bénigne, les prurigos actiniques, les photosensibilisations persistantes (l'actino-réticulose, les photosensibilisations rémanentes, l'eczéma photosensible), l'urticaire solaire, l'hydroa vacciniforme, la photodermatose printanière juvénile, le prurit solaire). - la modulation de la couleur de la peau ou des cheveux et des poils et notamment en faisant bronzer la peau en augmentant la synthèse de mélanine ou la faire blanchir en interférant avec la synthèse de mélanine mais également en empêchant le blanchiment, le grisonnement des cheveux et des poils (par exemple la canitie et le piebaldisme) ; ainsi que la modification de la couleur des cheveux et des poils dans des indications cosmétiques. - la modulation des fonctions sébacées et notamment le traitement : -des affections avec hyper séborrhée et notamment l'acné, les dermites séborrhéiques, les peaux grasses et les cheveux gras, l'hyper séborrhée dans le Parkinson et l'épilepsie et les hyper androgénies ; -des affections avec diminution de la sécrétion sébacée et notamment les xéroses et toutes les peaux sèches ; - de la prolifération bénignes ou malignes des sébocytes et des glandes sébacées ; - des affections inflammatoires du follicule pilosébacé et notamment l'acné, les furoncles, l'anthrax et les folliculites. - des désordres neuro-dégénératifs incluant la dépression, l'anxiété, les désordres compulsifs tels que les (les désordres compulsifs obsessionnels), les névroses, les psychoses, l'insomnie et trouble du sommeil, l'apnée du sommeil, et l'abus de médicaments. - des dysfonctions sexuelles masculines ou féminines ; les dysfonctions sexuelles masculines incluant mais ne sont pas limités à l'impuissance, la perte de la libido, et le dysfonctionnement érectile ; les dysfonctions sexuelles féminines incluant mais ne sont pas limités aux troubles de la stimulation sexuelle ou aux désordres liés au désir, la réceptivité sexuelle, l'orgasme, et aux perturbations des points majeurs de la fonction sexuelle ; ladouleur, le travail avant terme, la dysménorrhée, les menstruations excessives, et l'endométriose. - des désordres liés au poids mais non limités à l'obésité et l'anorexie (tel que la modification ou l'altération de l'appétit, le métabolisme de la rate, la prise irrépréhensible vocable de graisses ou de carbohydrates); les diabètes mellites (par tolérance aux doses de glucose et /ou diminution de la résistance à l'insuline). - du cancer et en particulier, le cancer du poumon, de la prostate, du colon, du sein, des ovaires, des os ou des désordres de l'angiogénèse incluant la formation ou la croissance des tumeurs solides. 5. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la fabrication d'une composition destinée au traitement et/ou à la prévention des désordres et/ ou maladies choisies parmi : - les maladies de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; -les maladies auto-immunes et notamment le lupus érythémateux, les affections de la thyroïde, les maladies auto-immunes de la glande surrénale et les gastrites auto-immunes, le vitiligo et l'alopécie areata -les maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; -de la photoprotection solaire dans le but de prévenir : . les effets nocifs du soleil comme l'érythème actinique, le vieillissement cutané, les cancers de la peau (spinocellulaire, basocellulaire et mélanome) et notamment dans les maladies en accélérant la survenue (Xeroderma Pigmentosum, naevomatose basocellulaire, mélanome familial) ; . les photodermatoses par agents photosensibilisants exogènes et notamment les celles provoquées par des agents photosensibilisants de contact (par exemple les furocoumarines, les salicylanilides halogénés et dérivés, et les sulfamides locaux et dérivés) ou celles provoquées par des agents photosensibilisants par voie systémique (par exemple les psoralènes, les tétracyclines, les sulfamides, les phénothiazines, l'acide nalidixique, les antidépresseurs tricycliques) ;. les poussées de dermatoses avec photosensibilité et notamment - les dermatoses photo-aggravées (par exemple les lupus érythémateus, l'herpès récurrent, les états poïkilodermiques ou télangiectasiques congénitaux avec photosensibilité (syndromes de Bloom, de Cockayne, de Rothmund-Thomson), le lichen plan actinique, le granulome actinique, la porokératose actinique disséminée superficielle, l'acné rosacée, l'acné juvénile, les dermatoses bulleuses, la maladie de Darier, les hématodermies, le psoriasis, la dermatite atopique, l'eczéma de contact, la mucinose folliculaire, l'érythème polymorphe, l'érythème pigmenté fixe, le lymphocytome cutané, l'érythème réticulé avec mucinose, le mélasma), - les dermatoses avec photosensibilité par déficience du système de protection avec anomalies de la formation ou de la distribution de la mélanine (par exemple les albinismes oculo-cutanés, la phénylcétonurie, l'insuffisance ante-hypophysaire, le vitiligo, le piebaldisme) et avec déficience des systèmes de réparation de l'ADN (par exemple le xeroderma pigmentosum, le syndrome de Cockayne), - les dermatoses avec photosensibilité par anomalies métaboliques comme les porphyries cutanées (par exemple le porphyrie cutanée tardive, les porphyries mixtes, la protoporphyrie érythropoïétique, la porphyrie érythropoïétique congénitale (la maladie de Günther), la coproporphyrie érythropoïétique) la pellagre ou les érythèmes pellagroïdes (par exemple la pellagre, les érythèmes pellagroïdes et les troubles du métabolisme du tryptophane) ; . les poussées des photodermatoses iodopathiques et notamment la PMLE (lucite polymorphe), la lucite estivale bénigne, les prurigos actiniques, les photosensibilisations persistantes (l'actino-réticulose, les photosensibilisations rémanentes, l'eczéma photosensible), l'urticaire solaire, l'hydroa vacciniforme, la photodermatose printanière juvénile, le prurit solaire). -moduler la couleur de la peau ou des cheveux et des poils et notamment en faisant bronzer la peau en augmentant la synthèse de mélanine ou la faire blanchir en interférant avec la synthèse de mélanine mais également en empêchant le blanchiment, le grisonnement des cheveux et des poils (par exemple la canitie et le piebaldisme) ; -modifier la couleur des cheveux et des poils dans des indications cosmétiques. 6. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la fabrication d'une composition destinée au traitement et/ou à la prévention des désordres et/ou maladies choisies parmi : .-les affections avec hyper séborrhée et notamment l'acné, les dermites séborrhéiques, les peaux grasses et les cheveux gras, l'hyper séborrhée dans le Parkinson et l'épilepsie et les hyper androgénies ; -les affections avec diminution de la sécrétion sébacée et notamment les xéroses et toutes les peaux sèches ; -la régulation de la prolifération bénigne ou maligne des sébocytes et des glandes sébacées ; -les affections inflammatoires du follicule pilosébacé et notamment l'acné, les furoncles, l'anthrax et les folliculites. 7. Utilisation selon la 4, caractérisée en ce que les désordres sont choisis parmi : - les maladies de la peau et notamment l'urticaire, les sclérodermies, les dermatites de contact, les dermatites atopiques, le psoriasis, l'ichtyose, l'acné et autres folliculites, la rosacée et l'alopécie ; - les maladies avec troubles de la pigmentation et notamment les dermatoses bénignes comme le vitiligo, l'albinisme, le mélasma, les lentigines, les éphélides, les naevus mélanocytaires et toutes les pigmentations post inflammatoires ; et également les tumeurs pigmentées comme le mélanome et ses métastases locales (nodules de perméation) régionales ou systémiques ; 8. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé de formule générale (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que la concentration en composé de formule générale (I) est comprise entre 0,001% et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon les 8 ou 9, caractérisée en ce que la concentration en composé de formule générale (I) pour une application par voie topique est comprise entre 0,01% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition cosmétique, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un composé de formule générale (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 3. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce que la concentration en composé de formule générale (I) est comprise entre 0,001% et 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Utilisation cosmétique d'une composition telle que définie à l'une des 11 ou 12 pour prévenir et/ou traiter les signes du vieillissement et/ou la peau. 14. Utilisation cosmétique d'une composition telle que définie à l'une des 11 ou 12 pour l'hygiène corporelle ou capillaire. 20
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P,A61Q
C07D 403,A61K 8,A61P 1,A61P 3,A61P 17,A61P 19,A61P 29,A61P 35,A61Q 19,C07D 205,C07D 207
C07D 403/12,A61K 8/49,A61P 1/00,A61P 3/00,A61P 17/00,A61P 19/00,A61P 29/00,A61P 35/00,A61Q 19/00,C07D 205/04,C07D 207/327
FR2985247
A1
DISPOSITIF DE COUVERTURE DE BASSIN DE STOCKAGE DE LIQUIDES POLLUES OU POLLUANT
20,130,705
Domaine technique La présente invention concerne les dispositifs de couverture de bassins de stockage à ciel ouvert de liquides 5 pollués ou polluant issus très souvent de l'industrie, ces liquides sont classiquement appelés lixiviats. Technique antérieure De nos jours, de grands volumes de lixiviats sont 10 stockés dans des bassins de stockage en attendant leur prise en charge par des centres de traitements des effluents. Environ 90 % de ces bassins de stockage sont à ciel ouvert. Ce type de bassins a plusieurs inconvénients. Tout d'abord, lorsqu'il pleut, les eaux pluviales se 15 mélangent aux lixiviats et augmentent par conséquent le volume à prendre en charge par lesdits centres de traitements, accroissant ainsi le coût de traitement par rapport au volume initial de lixiviats. Cet inconvénient est évidemment plus ou moins important selon la zone 20 géographique d'installation desdits bassins et la quantité annuelle de précipitation de la zone concernée. Pour résoudre en partie ces inconvénients, il est connu de couvrir ces bassins de stockage de lixiviats. Ainsi, on connaît déjà des couvertures flottantes, des 25 couvertures traditionnelles ou encore des couvertures du type chapiteau. Ces couvertures flottantes ou du type chapiteau permettent d'éviter aux eaux pluviales de venir accroitre le volume des effluents mais annihilent toute forme d'évaporation naturelle ou augmentée artificiellement 30 à l'aide d'évaporateurs ou brasseurs. De plus les matériaux utilisés pour ces ouvrages avaient une faible résistance aux ultraviolets, aux agents chimique et aux intempéries SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG/GE - 2 (vent, neiges Concernant les couvertures traditionnelles rigides, elles ne peuvent être réalisables que sur des bassins de petites tailles. L'intérêt majeur de ces couvertures connues est de traiter uniquement les liquides pollués ou polluant et non la pluie se mélangeant avec eux. Toutefois, ces couvertures connues présentent l'inconvénient d'empêcher et/ou d'augmenter l'évaporation naturelle des effluents stockés par l'accroissement de la température à l'intérieur des bassins de stockage sous les couvertures. Enfin, ces différentes couvertures connues sont lourdes, difficiles à mettre en oeuvre, onéreuses, et pour certaines limitées à des bassins de petites dimensions et de formes simples. Exposé de l'invention Ainsi, c'est l'objet de la présente invention que de proposer un dispositif de couverture de bassins de stockage de lixiviats léger, facile à mettre en oeuvre et permettant de couvrir les bassins existant quelles que soient leurs configurations (carré, rectangulaire ou patatoïde) ou leurs dimensions, tout en assurant une bonne maîtrise de l'évaporation naturelle. La présente invention a ainsi pour objet un dispositif de couverture d'un bassin de stockage à ciel ouvert de lixiviats, remarquable en ce qu'il comporte au moins deux longrines disposées chacune de part et d'autre dudit bassin de stockage, un réseau d'au moins deux élingues parallèles entre elles et tendues entre les deux longrines et au moins une membrane fixée sur ledit réseau d'élingues recouvrant entièrement ledit bassin de stockage et composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues avec un recouvrement et maintenus ponctuellement entre eux, lesdites longrines étant disposées de manière à créer une SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG/GE - 3 pente unique au niveau du réseau des élingues et de la membrane. De manière avantageuse, la membrane comporte une pluralité d'orifices et des extracteurs d'air fixés sur sa 5 face supérieure au droit de chacun desdits orifices. La membrane est de préférence une géomembrane. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif de couverture comporte entre le réseau d'élingues et la membrane, une sous-couche de drainage pour canaliser les 10 ruissellements sous-jacents composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues avec un recouvrement et maintenus ponctuellement entre eux. Ladite sous-couche est de préférence une géogrille. 15 De manière avantageuse chaque longrine comprend une pluralité d'éléments disposés les uns à la suite des autres et comportant chacun une aile et une âme s'étendant perpendiculairement du milieu de ladite aile de sorte à avoir une section en forme générale de T inversé, chacun 20 desdits éléments étant réalisé à partir de granulats broyés agglomérés par un liant tel que, par exemple, du béton. Chaque longrine comprend de préférence un organe d'accrochage. Avantageusement, chaque élingue est un câble muni à 25 chacune de leur extrémité d'une boucle cossée manchonnée apte à coopérer avec les organes d'accrochage. Description sommaire des figures D'autres avantages et caractéristiques ressortiront 30 mieux de la description qui va suivre d'une variante d'exécution d'un dispositif de couverture de bassins de stockage de lixiviats selon l'invention en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue de perspective d'un SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG/GE - 4 dispositif de couverture de bassins de stockage de lixiviats selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe verticale du dispositif de la figure 2 selon l'axe ; - la figure 4 est une vue de perspective détaillée et agrandie de dessus du dispositif de la figure 1. Meilleure manière de réaliser l'invention technique On décrira, dans ce mode d'exécution non limitatif, un dispositif de couverture d'un bassin de stockage de lixiviats dont la face supérieure est de forme rectangulaire. Toutefois, la face supérieure dudit bassin de stockage pourra évidemment être de toute autre forme telle que, par exemple, la forme carrée, circulaire ou encore elliptique sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi, en référence aux figures 1 à 4, le dispositif de couverture 1 d'un bassin de stockage 2 de lixiviats comporte deux longrines 3 disposées chacune de part et d'autre dudit bassin de stockage 2 le long respectivement de deux de ses bords opposés, avantageusement les bords longitudinaux. Dans le cas d'un bassin de stockage 2 dont la face supérieure est de forme circulaire ou elliptique, on comprend bien que les bords longitudinaux correspondront alors au demi-cercle ou à la demi-ellipse. Chaque longrine 3 est apte à recevoir l'un des extrémités d'au moins deux élingues 4 tendues entre les deux longrines 3. Les extrémités de chaque élingue 4 sont fixées sur les longrines 3 grâce à des organes d'accrochage 5, avantageusement des anneaux scellés dans lesdites longrines 3. De préférence, entre les deux longrines 3 est disposé un réseau d'une pluralité d'élingues 4 parallèles SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG/GE - 5 entre elles. Sur ce réseau d'élingues 4 est fixée au moins une membrane 6 composée d'une pluralité de lés (non représentés) et recouvrant entièrement le bassin de stockage 2 d'une extrémité longitudinale à l'autre. Chaque longrine 3 comprend une pluralité d'éléments 31 disposés les uns à la suite des autres et avantageusement réalisés à partir de granulats broyés agglomérés par un liant tel que, par exemple, du béton. Par ailleurs, chaque élément 31 de chaque longrine 3 comprend une aile 32 et une âme 33 s'étendant perpendiculairement du milieu de ladite aile 32 de sorte à avoir une section en forme générale de T inversé, cette forme spécifique permettant une meilleure stabilité des longrines 3. Les deux longrines 3 sont disposées de manière à créer une pente au niveau du réseau d'élingues 4 et donc des lés de membrane 6. Si la topographie du site, dans lequel est creusé le bassin de stockage 2 de lixiviats, présente une pente naturelle il suffit de poser à même le sol les longrines 3 de part et d'autre dudit bassin de stockage 2 puis de les lester par des matériaux à forte densité (argile, granulats, bétons En revanche, si le site d'implantation est plat ou pratiquement plat, il convient de créer artificiellement une pente. Pour cela, d'une part, on pose la longrine 3, située en amont par rapport à la pente, à même le sol puis on la leste par des matériaux à forte densité et, d'autre part, on enterre la longrine 3 située en aval de manière à ne laisser apparaître que les organes d'accrochage 5 des élingues 4 scellés à l'extrémité libre de l'âme 33 de ses éléments 31. Une fois, les longrines 3 mises en place, le réseau d'élingues 4 est tendu entre lesdites longrines 3. On comprend bien que l'Homme du Métier n'aura aucune difficulté pour déterminer la matière et les dimensions de chaque élingue 4, le nombre d'élingues 4 ainsi que SCYLL1-FRATEXTE DEPOSE_RG/GE l'espacement entre chaque élingue 4 en fonction notamment de l'écartement entre les longrines 3 et les dimensions du bassin de stockage 2. En outre, les élingues 4 seront de préférence des câbles en acier inoxydable munis à chacune de leur extrémité d'une boucle cossée manchonnée apte à coopérer avec les organes d'accrochage 5 pour maintenir tendues lesdites élingues 4 entre les deux longrines 3. Sur ce réseau d'élingues 4 est posé une membrane 6 composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues 4 avec un recouvrement à la manière des tuiles d'une toiture classique d'une habitation individuelle et maintenus ponctuellement entre eux le long de leurs bords longitudinaux au droit de la zone de recouvrement, par exemple, par soudage. Ce maintien ponctuel permet de laisser libre une partie des bords longitudinaux et de créer un passage permettant à l'air de circuler en cas de dépression ou surpression sous la membrane 6 due à l'effet du vent sur le dispositif de couverture 1 selon l'invention. La membrane 6 est avantageusement une géomembrane, c'est-à-dire une feuille de géosynthétique de grandes dimensions dont au moins l'un des composants est à base dë polymère synthétique ou naturel tels que, par exemple, du polyéthylène haute densité (PEHD) et/ou du polypropylène souple (PP-F), et assurant principalement une fonction d'étanchéité en contact avec le sol ou avec d'autres matériaux dans les domaines de la géotechnique et du génie civil. En outre, la membrane 6 comporte des orifices 7 et des extracteurs d'air 8 fixés sur sa face supérieure au droit de chacun desdits orifices 7 permettant de mettre en contact la zone située sous ladite membrane 6 avec l'extérieur afin de favoriser l'évaporation des lixiviats contenu dans le bassin de stockage 2 tout en empêchant les SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSE_RG/GE - 7 eaux de pluie ruisselant sur le dessus de la membrane 6 de tomber dans le bassin de stockage 2. De manière avantageuse, entre les élingues 4 et la membrane 6, une sous-couche 9 est mise en place avant la membrane 6. Comme la membrane 6, cette sous-couche 9 est également composée d'une pluralité de lés, non représentés, disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues 4 avec un recouvrement à la manière des tuiles d'une toiture classique d'une habitation individuelle et maintenus ponctuellement entre eux le long de leurs bords longitudinaux au droit de la zone de recouvrement, par exemple, par soudage. De même, la sous-couche 9 est avantageusement une géogrille, c'est-à-dire une structure plane à base de polymère synthétique ou naturel tels que, par exemple, du polyéthylène haute densité (PEHD), et constituée par un réseau ouvert et régulier d'éléments résistants à la traction et pouvant être assemblés par extrusion, par collage, par accrochage à l'aide de colliers plastique à serrage permanent ou encore par entrelacement, de manière à former une grille. Cette géogrille est utilisée pour le renforcement de la structure du dispositif de couverture 1 du bassin de stockage 2 de lixiviats selon l'invention. Toutefois, cette sous-couche 9 permet également, en association avec les extracteurs d'air 7, de drainer pour canaliser les ruissellements sous-jacents. En référence avec la figure 1, compte tenu de la configuration à une pente unique du dispositif de couverture 1, les cotés de ce dernier présentent une ouverture 10 de forme triangulaire permettant la circulation de l'air pour maîtriser l'évaporation, mais également des opérations de maintenance et de surveillance des niveaux du bassin de stockage. En effet, ces ouvertures 10 permettent, d'une part, une vision directe SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSERG/GE - 8 sur le bassin de stockage 2 et sur des équipements tels que les brasseurs et, d'autre part, une prise de prélèvements pour effectuer des analyses des lixiviats, sans avoir à intervenir sur le dispositif de couverture 1 ni arrêter les différents équipements dudit bassin de stockage 2. Enfin, du coté de la longrine 3 située en aval par rapport à la pente de la membrane 6, on peut prévoir un caniveau 11 permettant de collecter et d'évacuer les eaux pluviales ruisselant sur ladite membrane 6. Ce dispositif de couverture 1 selon l'invention est particulièrement intéressant parce qu'il ne nécessite aucun entretien particulier, qu'il est dimensionné de manière à résister aux conditions du site d'implantation du bassin de stockage 2 (UV, pluie, neige et vent) Description d'autres modes de réalisation Selon un second mode de réalisation non représenté, le dispositif de couverture 1 comporte des longrines supplémentaires disposées de part et d'autre du bassin de stockage 2 perpendiculairement aux longrines 3 précédemment décrites. Chacune de ces longrines supplémentaires est inclinée pour respecter la pente dudit dispositif de couverture 1 et est apte à recevoir l'une des extrémités d'une pluralité d'élingues supplémentaires tendues entre ces deux longrines supplémentaires perpendiculairement aux élingues 4 précédemment décrites. Ainsi, entre les deux longrines 3 et les deux longrines supplémentaires est disposé un quadrillage d'élingues formé par les élingues 4 et les élingues supplémentaires. Cette configuration permet de renforcer la structure du dispositif de couverture 1 notamment pour des bassins de stockage de très grandes dimensions. Toutefois, ce mode de réalisation ne permet plus d'avoir de grandes ouvertures sur le coté du dispositif de couverture 1 car elles sont occultées par les SCYLL1-FR-1 TEXTE DEPOSERG/GE - 9 longrines supplémentaires. Possibilité d'application industrielle Comme décrit précédemment, le dispositif de couverture 1 selon l'invention est principalement destiné à être utilisé pour couvrir un bassin de stockage 2 de lixiviats, mais il peut également être installé sur un bassin de rétention des eaux pluviales par exemple. Enfin, il est clair que la présente invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif de couverture 1 ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. SCYLL1-FR-1_TEXTE DEPOSERG/CE
L'invention concerne un dispositif de couverture (1) d'un bassin de stockage (2) à ciel ouvert de lixiviats, remarquable en ce qu'il comporte au moins deux longrines (3) disposées chacune de part et d'autre dudit bassin de stockage (2), un réseau d'au moins deux élingues parallèles entre elles et tendues entre les deux longrines (3) et au moins une membrane (6) fixée sur ledit réseau d'élingues recouvrant entièrement ledit bassin de stockage (2) et composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues avec un recouvrement et maintenus ponctuellement entre eux, lesdites longrines (3) étant disposées de manière à créer une pente unique au niveau du réseau de élingues et de la membrane (6).
1 - Dispositif de couverture (1) d'un bassin de stockage (2) à ciel ouvert de lixiviats, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux longrines (3) disposées chacune de part et d'autre dudit bassin de stockage (2), un réseau d'au moins deux élingues (4) parallèles entre elles et tendues entre les deux longrines (3) et au moins une membrane (6) fixée sur ledit réseau d'élingues (4) recouvrant entièrement ledit bassin de stockage (2) et composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues (4) avec un recouvrement et maintenus ponctuellement entre eux, lesdites longrines (3) étant disposées de manière à créer une pente unique au niveau du réseau de élingues (4) et de la membrane (6) 2 - Dispositif de couverture (1) selon la 1 caractérisé en ce que la membrane (6) comporte une pluralité d'orifices (7) et des extracteurs d'air (8) fixés sur sa face supérieure au droit de chacun 20 desdits orifices (7). 3 - Dispositif de couverture (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que la membrane (6) est une géomembrane. 25 4 - Dispositif de couverture (1) selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comporte entre le réseau d'élingues (4) et la membrane (6), une sous-couche (9) de drainage pour canaliser les 30 ruissellements sous-jacents composée d'une pluralité de lés disposés parallèlement et perpendiculairement à l'axe longitudinal des élingues (4) avec un recouvrement et SCYLL1-FR-1 TEXTE DEPOSERG/GEmaintenus ponctuellement entres eux. - Dispositif de couverture (1) selon la 4 caractérisé en ce que la sous-couche (9) 5 est une géogrille. 6 - Dispositif de couverture (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que chaque longrine (3) comprend une pluralité d'éléments (31) 10 disposés les uns à la suite des autres et comportant chacun une aile (32) et une âme (33) s'étendant perpendiculairement du milieu de ladite aile (32) de sorte à avoir une section en forme générale de T inversé. 15 7 - Dispositif de couverture (1) selon la 6 caractérisé en ce que chaque élément (31) est réalisé à partir de granulats broyés agglomérés par un liant tel que, par exemple, du béton. 20 8 - Dispositif de couverture (1) selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que chaque longrine (3) comprend un organe d'accrochage (5). 9 - Dispositif de couverture (1) selon la 25 8 caractérisé en ce que chaque élingue (4) est un câble munis à chacune de leur extrémité d'une boucle cossée manchonnée apte à coopérer avec les organes d'accrochage (5). SCYLL1-FR-1TEXTE DEPOSE_RG/GE
B,C,E
B65,C02,E03
B65D,C02F,E03F
B65D 90,C02F 11,E03F 5
B65D 90/26,C02F 11/00,E03F 5/10
FR2985441
A1
SYSTEME A CAME POUR LE PLIAGE D’UNE TOLE
20,130,712
L'invention concerne un système à came pour le pliage d'une tôle dans plusieurs directions. Le procédé de fabrication d'une pièce en tôle, pour la fabrication d'un élément structurel d'un véhicule par exemple, comporte une succession d'étapes. Généralement, le procédé de fabrication d'une pièce en tôle comporte une première étape d'emboutissage, une deuxième étape de 10 détourage et au moins une étape de pliage. Certaines tôles nécessitent une deuxième étape de pliage, notamment lorsque la tôle comporte une pluralité de portions à plier qui s'étendent chacune dans un plan distinct et qui sont chacune décalées angulairement. 15 Tel est le cas pour une tôle de section en U qui s'étend axialement, et qui est formée par un premier flanc latéral, un second flanc latéral et un troisième flanc central intermédiaire. Les flancs délimitent respectivement, à une extrémité axiale libre de la tôle, une première portion latérale, une seconde portion latérale et une 20 troisième portion centrale, chaque portion étant conçue pour être pliée à angle droit, en vue de former une patte de fixation par exemple. Pour fabriquer une telle tôle de section en U, et plier les deux portions latérales à plier, on connait un dispositif qui comporte un premier outil latéral de pliage et un second outil latéral de pliage. 25 Le premier outil de pliage comporte une lame de pliage qui est conçue pour coopérer avec la première portion latérale à plier de la tôle, et qui est monté coulissant latéralement depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, depuis l'intérieur vers l'extérieur de la tôle, selon une direction perpendiculaire à la portion à plier. 30 De façon symétrique, le deuxième outil de pliage comporte une lame de pliage qui est conçue pour coopérer avec la deuxième portion latérale à plier de la tôle, et qui est monté coulissant latéralement depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, depuis l'intérieur vers l'extérieur de la tôle, selon une direction perpendiculaire à la portion à 35 plier. Pour plier les deux portions latérales, le premier et le deuxième outil de pliage sont entraînés en translation simultanément vers leur position sortie de pliage, pour plier la première portion latérale et la deuxième portion latérale, respectivement. Pour plier la troisième portion centrale, la tôle est agencée sur un autre dispositif de pliage prévu à cet effet, du même type que le dispositif de pliage décrit précédemment, par exemple. Ainsi, le pliage des trois portions à plier nécessite deux étapes distinctes de pliage sur deux dispositifs de pliage. Pour pallier cet inconvénient, et notamment pour réduire le coût et le temps de pliage de la tôle, l'invention propose un système de pliage qui permet de plier une pluralité de portion à plier agencées chacune dans un plan différent, au cours d'une même étape. Dans ce but, l'invention propose un système à came pour le pliage 15 d'une tôle, caractérisé en ce que le système comporte : - une came à transmission radiale qui est montée à rotation autour d'un axe principal et qui est délimitée radialement par un profil extérieur, - au moins un premier outil de pliage qui comporte une première face de guidage en appui radial sur le profil de la came et une seconde face de 20 pliage opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une première portion axiale à plier associée de la tôle, ledit outil de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, - un bâti qui est conçu pour guider ledit outil de pliage en 25 translation, et en ce que le profil extérieur de la came est globalement de la forme d'un cylindre de rayon variable qui est conçu pour entraîner ledit outil de pliage en translation radiale vers sa position sortie de pliage vers l'extérieur pour plier la portion à plier de la tôle. Un tel système est conçu pour être équipé d'une pluralité d'outils 30 de pliage dont chacun est apte à plier une portion associée de la tôle, au cours d'une même étape de pliage. Selon une autre caractéristique, ledit outil de pliage comporte un moyen de rappel vers sa position escamotée de repos, qui est agencé dans un logement du bâti et qui est interposé radialement entre le bâti et ledit outil de 35 pliage associé. Ainsi, l'outil de pliage est rappelé automatiquement vers sa position initiale escamotée de repos. Le moyen de rappel est un ressort. Selon un autre aspect, la seconde face de pliage dudit outil est une 5 face plane qui est conçue pour coopérer radialement avec la première portion associée de la tôle. De plus, ledit outil de pliage comporte un moyen de guidage en translation radiale sur le bâti. Ainsi, l'outil de pliage est guidé selon une direction perpendiculaire 10 à la portion à plier de la tôle. Le système est équipé d'au moins un deuxième outil de pliage qui comporte une première face de guidage en appui radial sur le profil de la came et une seconde face de pliage opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une deuxième portion axiale à plier associée de la tôle, ledit 15 outil de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, et le deuxième outil de pliage est décalé angulairement autour de l'axe principal par rapport au premier outil de pliage. De même, le système est équipé d'au moins un troisième outil de 20 pliage qui comporte une première face de guidage en appui radial sur le profil de la came et une seconde face de pliage opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une troisième portion axiale à plier associée de la tôle, ledit outil de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, et le 25 troisième outil de pliage est décalé angulairement autour de l'axe principal par rapport au premier outil de pliage. Selon cette caractéristique, le système est apte à plier au moins trois portions de la tôle en une seule opération. De plus, lesdits outils de pliage sont décalés angulairement entre 30 eux autour de l'axe principal de sorte que lesdites secondes faces de pliage respectives sont agencées globalement un U inversé. Ainsi, chaque outil est agencé en vis-à-vis de la portion à plier associée de la tôle. Aussi, la came est montée à rotation sur le bâti autour de l'axe 35 principal. 2 98544 1 4 L'invention concerne aussi une machine pour le travail d'une tôle, du type qui comporte un système excentrique à came pour le pliage d'une tôle selon l'une quelconque des revendications précédentes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue tronquée en perspective, qui illustre une 10 tôle de section en U comportant trois portions à plier ; - la figure 2 est une vue schématique de face en coupe selon la ligne 2-2 transversale de la figure 4, qui illustre le système de pliage selon l'invention, qui comporte une came et trois outils de pliage chacun représenté dans leur position escamotée de repos ; 15 - la figure 3 est une vue schématique de face en coupe selon la ligne 2-2 transversale de la figure 4, similaire à la figure 2, qui illustre les trois outils de la figure 2 dont un occupe sa position sortie de pliage et qui illustre la tôle avec les portions à plier dans un état plié ; - la figure 4 est une vue schématique de dessus, qui illustre l'outil 20 central de pliage monté coulissant dans le bâti associé ; - la figure 5 est une vue schématique de face, qui illustre les moyens de guidage et les moyens de rappel des outils de pliage. De plus, pour clarifier la description et les revendications, on adoptera à titre non limitatif la terminologie vertical, longitudinal et transversal 25 en référence au trièdre L, V, T indiqué aux figures. On a représenté à la figure 2 un système 10 excentrique à came pour le pliage d'une tôle 12. La tôle 12, représentée partiellement à la figure 1, est un profilé métallique de section transversale en U inversé, qui s'étend axialement selon 30 un axe longitudinal et qui est maintenu en position par un moyen de fixation (non représenté), comme un serre-flanc. La tôle 12 comporte un premier flanc latéral 12a, un second flanc latéral 12b opposé et un troisième flanc central 12c intermédiaire. L'extrémité axiale libre de chaque flanc 12a, 12b, 12c présente une 35 découpe formant respectivement une première portion 14a latérale, une seconde portion 14b latérale et une troisième portion 14c centrale. Chaque portion 14a, 14b, 14c est destinée à être pliée selon un angle de 90 degrés, vers l'extérieur, par rapport au flanc 12a, 12b, 12c respectivement, de façon à former une patte de fixation, par exemple. A cet effet, le système 10 comporte un bâti 16, représenté en partie 5 aux figures 4 et 5, qui est monté sur une machine (non représentée) pour le travail d'une tôle, par exemple, et qui est agencé en vis-à-vis de la tôle 12. Le système 10 comporte une came 18 à transmission radiale qui est montée à rotation autour d'un axe A principal longitudinal. La came 18 est entraînée en rotation au moyen d'un actionneur 10 (non représenté), comme un moteur électrique, qui est commandé par une unité électronique de commande. La came 18 est délimitée radialement par un profil 20 extérieur, formant chemin de roulement, qui est globalement de la forme d'un cylindre de rayon variable. 15 De façon complémentaire, le système 10 comporte un premier outil 22a latéral de pliage, un second outil 22b latéral de pliage opposé, et un troisième outil 22c central de pliage, qui sont agencés autour de la came 18. Le premier outil 22a, le deuxième outil 22b et le troisième outil 22c comportent chacun une première face axiale de guidage 24a, 24b, 24c 20 respectivement qui est en appui radial sur le profil 20 extérieur de la came 18 et une seconde face axiale de pliage 26a, 26b, 26c opposée, respectivement. Chaque face de pliage 26a, 26b, 26c est plane et elles sont conçues pour coopérer radialement avec la première portion 14a latérale, la deuxième portion 14b latérale et la troisième portion 14c centrale associée de 25 la tôle 12, respectivement. Comme on peut le voir à la figure 2, les outils 22a, 22b, 22c de pliage sont décalés angulairement entre eux autour de l'axe A principal, successivement d'un angle avoisinant 90 degrés, de sorte que lesdites faces de pliage 26a, 26b, 26c respectives sont agencées globalement un U inversé. 30 Chaque outil 22a, 22b, 22c est monté libre en translation radiale, selon une direction perpendiculaire à l'axe A principal, depuis une position escamotée de repos représentée à la figure 2, jusqu'à une position sortie de pliage. Seul le deuxième outil 22b latéral est représenté dans sas position 35 de pliage à la figure 3. Selon la figure 2, la face de pliage 26a, 26b, 26c de chaque outil 22a, 22b, 22c, dans sa position escamoté de repos, est agencée en regard de la portion 14a, 14b, 14c associée respectivement de la tôle 18, de sorte que lorsque les outils 22a, 22b, 22c sont entraînés radialement vers l'extérieur vers leur position sortie de pliage, la portion 14a, 14b, 14c associée de la tôle 18 est pliée selon un angle avoisinant 90 degrés par rapport au flanc 12a, 12b, 12c associé de la tôle 18, come on peut le voir à la figure 3. De façon complémentaire, le système 10 comporte des moyens de guidage en translation radiale des outils 22a, 22b, 22c. Chaque outil 22a, 22b, 22c est équipé d'un rail 28a, 28b, 28c de guidage respectivement, qui s'étend radialement depuis une face radiale de l'outil 22a, 22b, 22c associé, comme on peut le voir aux figures 4 et 5. Chaque rail 28a, 28b, 28c est reçu dans une rainure associée de forme complémentaire, qui est ménagée dans le bâti 16, de façon à guider 15 radialement l'outil 22a, 22b, 22c associé. Seule la rainure 30c, qui est associée au rail 28c du troisième outil 22c central, est représentée à la figure 4. De plus, le système 10 comporte des moyens de rappel de chaque outil 22a, 22b, 22c vers sa position escamotée de repos. 20 A cet effet, en référence à la figure 5, le système 10 comporte un premier ressort 32a, un second ressort 32b et un troisième ressort 32c qui comportent chacun une première extrémité radiale qui est agencée dans un logement 34a, 34b, 34c complémentaire respectivement, chacun ménagé dans le bâti 16. 25 De même, chaque ressort 32a, 32b, 32c comporte une seconde extrémité radiale qui coopère avec la face de pliage 26a, 26b, 26c des outils 22a, 22b, 22c respectivement. Ainsi, lorsque la came 18 est entraînée en rotation autour de l'axe A principal, le profil 20 de la came 18 de rayon croissant, coopère avec la face 30 de guidage 24a, 24b, 24c de chaque outil 22a, 22b, 22c, de façon à entraîner successivement les outils 22a, 22b, 22c vers leur position sortie de pliage. Chaque outil 22a, 22b, 22c est ensuite rappelé élastiquement vers sa position escamotée de repos au moyen du ressort 32a, 32b, 32c associé, respectivement. 35 Comme on peut le voir à la figure 3, la première portion 14a latérale, la deuxième portion latérale 14b et la troisième portion centrale 14c de la tôle 12 sont pliée après un tour de la came 18, d'au moins 180 degrés, autour de l'axe A principal. Ainsi, le système 10 selon l'invention permet, en une seule étape de pliage, de plier les trois portions 14a, 14b, 14c de la tôle 12.5
L'invention concerne un système (10) à came pour le pliage d'une tôle (12), caractérisé en ce que le système (10) comporte une came (18) à transmission radiale qui est montée à rotation autour d'un axe (A) principal et qui est délimitée radialement par un profil (20) extérieur, au moins un premier outil (22a) de pliage qui comporte une première face de guidage (24a) en appui radial sur le profil (20) de la came (18) et une seconde face de pliage (26a) opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une première portion (14a) axiale à plier associée de la tôle (18), ledit outil (22a) de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, et en ce que le profil (20) extérieur de la came (18) est globalement de la forme d'un cylindre de rayon variable qui est conçu pour entraîner ledit outil (22a) de pliage en translation radiale vers sa position sortie de pliage vers l'extérieur pour plier la portion (14a) à plier de la tôle (12).
1. Système (10) excentrique à came pour le pliage d'une tôle (12), 5 caractérisé en ce que le système (10) comporte : - une came (18) à transmission radiale qui est montée à rotation autour d'un axe (A) principal et qui est délimitée radialement par un profil (20) extérieur, - au moins un premier outil (22a) de pliage qui comporte une 10 première face de guidage (24a) en appui radial sur le profil (20) de la came (18) et une seconde face de pliage (26a) opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une première portion (14a) axiale à plier associée de la tôle (18), ledit outil (22a) de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, 15 - un bâti (16) qui est conçu pour guider ledit outil (22a) de pliage en translation, et en ce que le profil (20) extérieur de la came (18) est globalement de la forme d'un cylindre de rayon variable qui est conçu pour entraîner ledit outil (22a) de pliage en translation radiale vers sa position sortie de pliage vers l'extérieur pour plier la portion (14a) à plier de la tôle (12). 20 2. Système (10) excentrique à came selon la 1, caractérisé en ce que ledit outil de pliage (22a) comporte un moyen de rappel (32a) vers sa position escamotée de repos, qui est agencé dans un logement (34a) du bâti (16) et qui est interposé radialement entre le bâti (16) et ledit outil (22a) de pliage associé. 25 3. Système (10) excentrique à came selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de rappel est un ressort (32a). 4. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la seconde face de pliage (26a) dudit outil (22a) est une face plane qui est conçue pour coopérer 30 radialement avec la première portion (14a) associée de la tôle (12). 5. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit outil (22a) de pliage comporte un moyen de guidage (28a) en translation radiale sur le bâti (16). 6. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des 35 précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un deuxième outil (22b) de pliage qui comporte une première face de guidage(24b) en appui radial sur le profil (20) de la came (18) et une seconde face de pliage (26b) opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une deuxième portion (14b) axiale à plier associée de la tôle (12), ledit outil (22b) de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, et en ce que le deuxième outil (22b) de pliage est décalé angulairement autour de l'axe (A) principal par rapport au premier outil (22a) de pliage. 7. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un 10 troisième outil (22c) de pliage qui comporte une première face de guidage (24c) en appui radial sur le profil (20) de la came (18) et une seconde face de pliage (26c) opposée qui est conçue pour coopérer radialement avec une troisième portion (14c) axiale à plier associée de la tôle (12), ledit outil (22c) de pliage étant monté libre en translation radiale depuis une position escamotée 15 de repos, jusqu'à une position sortie de pliage, et en ce que le troisième outil (22c) de pliage est décalé angulairement autour de l'axe (A) principal par rapport au premier outil (22a) de pliage. 8. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits outils (22a, 22b, 22c) 20 de pliage sont décalés angulairement entre eux autour de l'axe (A) principal de sorte que lesdites secondes faces de pliage (26a, 26b, 26c) respectives sont agencées globalement un U inversé. 9. Système (10) excentrique à came selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la came (18) est montée à 25 rotation sur le bâti (16) autour de l'axe (A) principal. 10. Machine pour le travail d'une tôle, du type qui comporte un système (10) excentrique à came pour le pliage d'une tôle selon l'une quelconque des précédentes. 30
B
B21
B21D
B21D 5,B21D 53
B21D 5/16,B21D 53/88
FR2990342
A1
DRAIN THERMIQUE POUR SONDE ECHOGRAPHIQUE
20,131,115
L'échographie ou l'ultrasonographie est une technique d'imagerie médicale qui utilise des ondes (ultrasons) à haute fréquence et leur réflexion. Ces ultrasons sont dirigés vers un élément anatomique d'une personne à l'aide d'une sonde tenue à la main. Les sondes échographiques actuelles limitent ordinairement les ultrasons dirigés vers l'élément anatomique de la personne pour respecter les normes de température à la surface de la sonde échographique. La limitation des ultrasons dirigés vers l'élément anatomique d'une personne risque aussi de provoquer une baisse de la qualité des images échographiques. L'invention sera mieux comprise à l'étude détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe représentant schématiquement un exemple de sonde échographique à drain thermique ; - la figure 2 est un organigramme d'un exemple de procédé pouvant être mis en oeuvre par la sonde échographique de la figure 1 ; - la figure 3 est un organigramme d'un exemple de procédé pour construire la sonde échographique de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un exemple de forme de réalisation de la sonde échographique de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue éclatée en perspective de la sonde échographique de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de dessous de la sonde échographique de la figure 4 ; - la figure 7 est une vue en coupe de la sonde échographique de la figure 4 ; - la figure 8 est une vue en coupe de la sonde échographique de la figure 4, prise suivante la ligne 8-8 de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue de dessus en perspective d'un exemple de drain thermique de la sonde échographique de la figure 4 ; - la figure 10 est une vue de dessus du train thermique de la figure 9; - la figure 11 est une vue en coupe du drain thermique de la figure 9, prise suivant la ligne 11-11 ; - la figure 12 est une vue en coupe du train thermique de la figure 9, prise suivant la ligne 12-12 ; - la figure 13 est une vue de dessous du drain thermique de la figure 9 ; - la figure 14 est une vue de dessus en perspective du drain 10 thermique de la figure 4 avec un exemple de paroi extérieure surmoulée de boîtier ; - la figure 15 est une vue de dessus du drain thermique et de la paroi de boîtier de la figure 14 ; - la figure 16 est une vue partielle en coupe du drain thermique et 15 de la paroi de boîtier de la figure 15, prise suivant la ligne 16-16 ; - la figure 17 est une vue partielle en coupe du drain thermique et de la paroi de boîtier de la figure 15, prise suivant la ligne 17-17 ; - la figure 18 est une vue de dessous du drain thermique et de la paroi de boîtier de la figure 14 ; 20 - la figure 19 est une vue latérale du drain thermique et de la paroi de boîtier de la figure 14 ; - la figure 20 est une vue en perspective d'un autre exemple de forme de réalisation de la sonde échographique de la figure 1 ; - la figure 21 est une vue en coupe de la sonde échographique de la 25 figure 20 ; - la figure 22 est une vue en coupe de la sonde échographique de la figure 20, prise suivant la ligne 22-22 de la figure 21 ; - la figure 23 est une vue en perspective d'un autre exemple de forme de réalisation de la sonde échographique de la figure 1 ; 30 - la figure 24 est une vue en coupe de la sonde échographique de la figure 23 ; et - la figure 25 est une vue en coupe de la sonde échographique de la figure 20, prise suivant la ligne 25-25 de la figure 24. La figure 1 est une vue en coupe illustrant un exemple de sonde échographique 20. Comme décrit plus loin, la sonde échographique 20 est conçue pour mieux dissiper la chaleur produite par un transducteur ultrasonore afin de permettre l'utilisation de davantage d'énergie ultrasonore dans le but l'améliorer la qualité des images échographiques tout en respectant les normes de température pour la sonde échographique. La sonde échographique 20 comporte un nez 22, un corps principal 24, un manchon 26, une lentille 28, un transducteur ultrasonore 30, une unité de commande 32, un câble d'alimentation électrique 34 et un drain thermique 40. Le nez 22 s'étend à une extrémité avant de la sonde 20 de manière à englober et supporter au moins partiellement la lentille 28 et le transducteur 30. Le nez 22 comprend une paroi extérieure 42 de boîtier en polymère qui entoure la lentille 28 et se trouve thermiquement au contact du drain thermique 40. La paroi 42 de boîtier dépend du drain thermique 40 pour son soutien mécanique, si bien que la paroi 42 de boîtier a une épaisseur réduite, non supérieure à 3 mm, nominalement inférieure à 1 mm et de préférence inférieure à 0,6 mm. De la sorte, la paroi 42 du boîtier a une moindre résistance thermique, si bien que la chaleur produite par le transducteur 30 peut être dissipée d'une manière plus uniforme, continue et efficace. Dans une forme de réalisation, la paroi 42 de boîtier est en polytéréphtalate de butylène (PBT) ignifuge tel que Valox 357 PBT, commercialisé par SABIC Innovative Plastics. Dans d'autres formes de réalisation, d'autres polymères peuvent servir pour la paroi 42 de boîtier. Le corps 24 a une structure tubulaire s'étendant en arrière du nez 42. Le corps 24 supporte le nez 42 tout en englobant l'unité de commande 32 et le câble 34. Le corps 24 constitue une structure à l'aide de laquelle une personne peut saisir et manipuler manuellement la sonde 20. Dans d'autres formes de réalisation, selon la partie d'un élément anatomique pour laquelle va être utilisée la sonde échographique 20, le corps 24 peut avoir d'autres dimensions, formes et agencements. Le manchon 26 s'étend en arrière du corps 24 pour guider et recevoir le câble 34. Le manchon 26 sert de moyen de soulagement de traction pour soulager la traction pendant la flexion ou la pliure du câble 34 du fait d'une manipulation de la sonde échographique 20. Dans d'autres formes de réalisation, on peut se passer du manchon 26. Par exemple, dans d'autres formes de réalisation, la sonde échographique 20 peut communiquer, avec des dispositifs extérieurs d'affichage et des dispositifs extérieurs d'analyse, par voie radioélectrique à l'aide d'une antenne radioélectrique contenue dans le corps 24. Dans une telle forme de réalisation, de l'électricité peut également être fournie à la sonde 20 à l'aide d'une batterie rechargeable. Dans une telle forme de réalisation, on peut se passer du manchon 26. La lentille 28 comprend une lentille acoustique située à une extrémité du nez 42 pour concentrer des ultrasons émis. Bien que la lentille 28 soit représentée sous la forme d'un cylindre globalement linéaire, dans d'autres formes de réalisation elle peut avoir d'autres configurations. Par exemple, la lentille 28 peut, selon une autre possibilité, être un cylindre courbe, notamment dans des formes de réalisation où la sonde 20 consiste en une sonde abdominale ou où la sonde 20 consiste en une sonde pour endocavité. Le transducteur 30 comprend un dispositif ultrasonore situé à une extrémité avant ou nez 22 de la sonde 20 conçu pour émettre et recevoir des ultrasons (ondes ultrasonores). Pendant une échographie avec la sonde 20, le nez 22 de la sonde 20 peut être placé sur ou contre l'extérieur de l'élément anatomique ou peut être partiellement inséré dans l'élément anatomique, suivant les parties de l'élément anatomique à échographier. Dans une forme de réalisation, le transducteur 30 comprend des cristaux piézoélectriques et une céramique dont la forme change en réponse à l'application d'une impulsion électrique de manière à produire des vibrations ou des ultrasons. De même, l'impact des ultrasons ou des ondes de pression sur ces cristaux produit des courants électriques. De la sorte, ces cristaux servent à envoyer et recevoir des ultrasons. Le transducteur 30 peut en outre comprendre une substance à absorption acoustique pour supprimer les rétroréflexions depuis la sonde elle-même et une lentille acoustique pour concentrer les ultrasons émis. L'unité de commande 32 comprend un dispositif électronique conçu pour commander le fonctionnement de la sonde échographique 20. Par exemple, l'unité de commande 32 peut produire des signaux de commande commandant et orientant l'émission d'ultrasons par le transducteur 30. L'unité de commande 32 peut en outre faciliter l'alimentation électrique du transducteur 30 ainsi que l'émission de signaux depuis la sonde échographique vers un dispositif informatique extérieur afin qu'ils soient analysés et affichés. Dans une forme de réalisation, l'unité de commande 32 peut comprendre une carte de circuit imprimé supportant un ou plusieurs composants électroniques, notamment des composants électriques d'accord, des composants de communication et d'autres composants pour exécuter de telles fonctions. Dans d'autres formes de réalisation, l'unité de commande 32 peut comprendre un circuit intégré à application spécifique (ASIC) supporté par une carte de circuit imprimé. Dans une autre forme de réalisation, l'unité de commande 32 peut comprendre un ou plusieurs processeurs et une mémoire correspondante, le/les processeur(s) suivant des instructions contenues dans le support non temporaire correspondant exploitable par ordinateur de la mémoire pour exécuter ou accomplir des fonctions telles que l'alimentation électrique du transducteur 30, la commande de l'émission d'ultrasons par le transducteur 30 et l'émission de signaux représentant des réflexions détectées d'ultrasons depuis l'élément anatomique. Le câble 34 comprend un câble allongé connecté à l'unité de commande 32 pour fournir de l'électricité à la sonde échographique 20, pour transmettre des signaux de commande d'une source extérieure à l'unité de commande 34 pour la commande du transducteur 30 et pour transmettre des signaux de données de la sonde échographique 22 à un système extérieur d'affichage ou d'analyse. Comme indiqué plus haut, dans d'autres formes de réalisation, on peut se passer du câble 34 si cette communication extérieure est réalisée par voie radioélectrique et si l'électricité est fournie par une batterie telle qu'une batterie rechargeable. Dans une telle forme de réalisation, le corps 24 peut être légèrement réagencé pour faciliter l'introduction ou le remplacement de la batterie. Le drain thermique 40 comprend une ou plusieurs structures situées physiquement entre le transducteur 30 et la paroi 42 de boîtier et thermiquement au contact de ceux-ci, de manière à créer un couplage thermique entre le transducteur 30 et la paroi 42 de boîtier, la/les structure(s) du train thermique 40 étant faite(s) d'une ou de plusieurs matières à résistance thermique inférieure à une résistance thermique du polymère constituant la paroi 42 de boîtier. Aux fins de la présente description, on dit qu'il y a un "couplage thermique" de deux pièces quand une ou deux structures intermédiaires conductrices de chaleur forment un pont ou une série de structures, le pont ou la série étant au contact des deux pièces et s'étendant sans interruption entre les deux pièces pour conduire de la chaleur entre les deux pièces. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 40 a une conductivité thermique d'au moins 150 watts par mètre kelvin (W/(m.K)). Dans une forme de réalisation, le drain thermique 40 comprend un métal tel que l'aluminium. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 40 peut comprendre d'autres métaux ou d'autres matières à résistivité thermique inférieure à celle de la matière polymère de la paroi extérieure 42 de boîtier. En plus d'un soutien et d'un renforcement de la structure de la paroi 42 de boîtier, afin que la paroi 42 de boîtier puisse être dotée d'une épaisseur réduite, le drain thermique 40 conduit thermiquement la chaleur depuis le transducteur 30 vers la paroi 42 de boîtier pour accentuer la dissipation de chaleur depuis la sonde 20. Comme la chaleur est dissipée d'une façon continue et uniforme depuis le transducteur 30, dans tout le drain thermique 40 et à travers la paroi plus mince 42 de boîtier, il est plus facile de respecter les normes de température de surface pour la sonde échographique. De la sorte, davantage d'énergie peut être dirigée vers un élément anatomique du patient par la sonde 20 pour améliorer la qualité de l'image tout en continuant à respecter les normes de température de surface. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 40 comprend un élément rapporté placé et retenu dans la paroi 42 de boîtier du nez 22. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 40 comprend une structure contre laquelle et autour de laquelle est surmoulée la paroi 42 de boîtier. Ce surmoulage contribue à une plus grande surface de contact à une interface entre le drain 40 et la paroi 42 pour améliorer la conduction thermique entre le drain 40 et la paroi 42. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 40 comprend une série d'ailettes ou déflecteurs radiaux s'étendant vers l'extérieur, du transducteur 30 à la paroi 42. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 40 comprend une structure sensiblement pleine comblant tout le volume ou l'espace entre le transducteur 30 et la paroi 42. Dans une forme de réalisation, la paroi 42 a un agencement 46 de surface intérieure dont la forme et les dimensions sont destinées à concorder parfaitement ou a concorder sensiblement parfaitement avec un agencement 48 de surface extérieure du drain thermique 40 pour créer une meilleure interface thermique entre le drain 40 et la paroi 46. Bien que le drain thermique 40 soit représenté contenu dans le nez 22, comme représenté par des traits discontinus, dans d'autres formes de réalisation, la sonde 20 peut, selon une autre possibilité, comprendre un drain thermique 40' identique au drain thermique 40, sauf qu'elle s'étend en outre vers le haut, depuis le nez 22, jusque dans le corps 24 (c'est-a-dire jusque dans la poignée ou la partie à saisir de la sonde 20). Avec une telle forme de réalisation, le drain thermique 40' peut offrir une meilleure dissipation thermique en raison de la plus grande masse globale et de la plus grande superficie globale du drain thermique 40' créant une moindre résistance thermique et une plus grande superficie pour dissiper de la chaleur. La figure 2 est un organigramme illustrant un exemple de procédé 100 pour faire fonctionner un transducteur ultrasonore 20. Comme indiqué par l'étape 102, l'unité de commande 32 produit des signaux de commande provoquant la production de vibrations ultrasonores par le transducteur 30. Ces vibrations sont concentrées acoustiquement par la lentille 28 et, à cet instant, produisent aussi de la chaleur. Comme indiqué par l'étape 104, la chaleur produite par le transducteur 30 est conduite thermiquement dans tout le train thermique 40 jusqu'à la paroi en polymère 42 de boîtier. Comme non seulement le drain thermique 40 a une conductivité thermique améliorée en comparaison de la paroi 42, mais encore facilite la formation de la paroi 42 à épaisseur réduite, la dissipation thermique est améliorée. De la sorte, davantage d'énergie ultrasonore peut être dirigée jusque dans un élément anatomique d'une personne pour améliorer les performances de 1 ' échographie. La figure 3 est un organigramme illustrant un exemple de procédé 150 pour la formation d'une sonde échographique 20. Comme indiqué par l'étape 152, pour commencer, le drain thermique 40 est en matière métallique. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 40 peut être formé à l'aide d'un procédé de moulage par coulée ou injection. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 40 peut être formé autrement. Comme indiqué par l'étape 154, la paroi extérieure en polymère 42 de boîtier est formée par surmoulage d'une ou de plusieurs matières polymères autour de et sur des surfaces externes du drain thermique 40. De la sorte, les surfaces intérieures de la paroi 42 de boîtier correspondent exactement à la configuration de la surface extérieure du drain thermique 40 pour un contact très étroit entre le drain 40 et la paroi 42. Le contact sur une plus grande superficie à l'interface entre le drain thermique 40 et la paroi 42 assure une amélioration de la conduction thermique et de la dissipation thermique. Comme indiqué par l'étape 156, le transducteur 30 est placé dans le drain thermique 40. Dans une forme de réalisation, le transducteur 30 est placé dans le drain thermique 40 après que la paroi 42 a été surmoulée contre et autour du drain thermique 40. Ensuite, la sonde échographique 20 peut être terminée par l'apport de la lentille 28 et des autres pièces de la sonde échographique 20 représentées sur la figure 1. Les figures 4 à 8 représentent une sonde échographique 220, un exemple de forme de réalisation de la sonde échographique 20. Comme représenté par la figure 5, la sonde échographique 220 comporte un nez 222, un corps principal 224, un manchon 226, une lentille 228, un système de transducteur 300 comprenant un transducteur ultrasonore 230 (représenté sur les figures 7 et 8) et un système d'unité de commande 302 comprenant une unité de commande 232, un câble d'alimentation électrique 34 (représenté sur la figure 1) et un drain thermique 240. Le nez 222 s'étend à une extrémité avant de la sonde 220 de manière à englober au moins partiellement et supporter la lentille 228 et le transducteur 230. Le nez 222 comprend une paroi extérieure 242 de boîtier en polymère qui entoure la lentille 228 et se trouve thermiquement au contact du drain thermique 240. La paroi 242 de boîtier dépend du drain thermique 240 pour son soutien mécanique, si bien que la paroi 242 de boîtier a une épaisseur réduite, non supérieure à 3 mm, nominalement inférieure à 1 mm et de préférence inférieure à 0,6 mm. De la sorte, la paroi 242 du boîtier a une moindre résistance thermique, si bien que la chaleur produite par le transducteur 230 peut être dissipée d'une manière plus uniforme, continue et efficace. Dans une forme de réalisation, la paroi 242 de boîtier est en polytéréphtalate de butylène (PBT) ignifuge tel que Valox 357 PBT, commercialisé par SABIC Innovative Plastics. Dans d'autres formes de réalisation, d'autres polymères peuvent servir pour la paroi 242 de boîtier. Le corps 224 a une structure tubulaire s'étendant en arrière du nez 242. Le corps 224 supporte le nez 242 tout en englobant le système de transducteur 300 et le système de commande 302. Le corps 224 constitue une structure à l'aide de laquelle une personne peut saisir et manipuler manuellement la sonde 220. Dans l'exemple illustré, le corps 224 est formé de deux moitiés 310, 312 réunies l'une à l'autre autour du système de transducteur 300 et du système de commande 302. Dans d'autres formes de réalisation, selon la partie d'un élément anatomique pour laquelle va être utilisée la sonde échographique 220, le corps 224 peut constituer un seul corps monobloc ou peut avoir d'autres dimensions, formes et configurations. Le manchon 226 s'étend en arrière du corps 224 pour guider et recevoir le câble 234. Le manchon 226 sert de moyen de soulagement de traction pour soulager la traction pendant la flexion ou la pliure du câble 234 du fait d'une manipulation de la sonde échographique 220. Dans d'autres formes de réalisation, on peut se passer du manchon 226. Par exemple, dans d'autres formes de réalisation, la sonde échographique 220 peut communiquer, avec des dispositifs extérieurs d'affichage ou des dispositifs extérieurs d'analyse, par voie radioélectrique à l'aide d'une antenne radioélectrique contenue dans le corps 224. Dans une telle forme de réalisation, de l'électricité peut également être fournie à la sonde 220 à l'aide d'une batterie rechargeable. Dans une telle forme de réalisation, on peut se passer du manchon 226. La lentille 228 comprend une lentille acoustique située à une extrémité du nez 242 pour concentrer des ultrasons émis. Bien que la lentille 228 soit représentée sous la forme d'un cylindre globalement linéaire, dans d'autres formes de réalisation elle peut avoir d'autres configurations. Par exemple, la lentille 228 peut, selon une autre possibilité, être un cylindre courbe, notamment dans des formes de réalisation où la sonde 220 consiste en une sonde abdominale ou où la sonde 220 consiste en une sonde pour endocavité. Le système de transducteur 300 présente le transducteur 230 et facilite la communication entre le transducteur 230 et l'unité de commande 232. Outre le transducteur 230, le système de transducteur 300 comprend un support 314 de transducteur, un circuit flexible 316 et des connecteurs 318. Le transducteur 230 comprend un dispositif ultrasonore situé à une extrémité avant ou nez 222 de la sonde 220 conçu pour émettre et recevoir des ultrasons (ondes ultrasonores). Dans une forme de réalisation, le transducteur 230 comprend un empilement de transducteurs. Pendant une échographie avec la sonde 220, le nez 222 de la sonde 220 peut être placé sur ou contre l'extérieur de l'élément anatomique ou peut être partiellement inséré dans l'élément anatomique, suivant les parties de l'élément anatomique à échographier. Dans une forme de réalisation, le transducteur 230 comprend des cristaux piézoélectriques ou une céramique dont la forme change en réponse à l'application d'une impulsion électrique de manière à produire des vibrations ou des ultrasons. De même, l'impact des ultrasons ou des ondes de pression sur ces cristaux produit des courants électriques. De la sorte, ces cristaux servent à envoyer et recevoir des ultrasons. Le transducteur 230 peut en outre comprendre une substance à absorption acoustique pour supprimer les rétroréflexions depuis la sonde elle-même et une lentille acoustique pour concentrer les ultrasons émis. Le support 314 de transducteur comprend une ou plusieurs structures qui maintiennent en place le transducteur 230 par rapport au nez 222. Dans l'exemple illustré, le support 314 de transducteur comprend une mince feuille métallique enveloppant le transducteur 230 et se terminant par des oreilles opposées 322 pourvues d'ouvertures 324 facilitant la fixation du système de transducteur 300 au système de commande 302. Le circuit flexible 316 comprend un circuit flexible contenant des pistes électriques connectées au transducteur 230, le circuit flexible 316 s'étendant vers le haut depuis le transducteur 230 jusqu'à des connecteurs 318 qui facilitent la communication de données et la transmission d'électricité entre l'unité de commande 232 et le transducteur 230. Dans d'autres formes de réalisation, on peut se passer du circuit flexible 316 en faveur d'une carte de circuit imprimé, de câblages, de fils ou autres. Le système de commande 302 supporte l'unité de commande 232 et permet le montage de l'unité de commande 232 sur le système de transducteur 300. Outre l'unité de commande, le système de commande 302 comprend également un support 330 d'unité de commande 330, des fixations 332 et des connecteurs 334. L'unité de commande 232 comprend un dispositif électronique conçu pour commander le fonctionnement de la sonde échographique 220. Par exemple, l'unité de commande 232 peut produire des signaux de commande commandant et orientant l'émission d'ultrasons par le transducteur 230. L'unité de commande 232 peut en outre faciliter l'alimentation électrique du transducteur 230 ainsi que l'émission de signaux depuis la sonde échographique vers un dispositif informatique extérieur afin qu'ils soient analysés et affichés. Dans une forme de réalisation, l'unité de commande 232 peut comprendre une carte de circuit imprimé supportant un ou plusieurs composants électroniques, notamment des composants électriques d'accord, des composants de communication et d'autres composants pour exécuter de telles fonctions. Dans d'autres formes de réalisation, l'unité de commande 232 peut comprendre un circuit intégré à application spécifique (ASIC) supporté par une carte de circuit imprimé. Dans une autre forme de réalisation, l'unité de commande 232 peut comprendre un ou plusieurs processeurs et une mémoire correspondante, le/les processeur(s) suivant des instructions contenues dans le support non temporaire correspondant exploitable par ordinateur de la mémoire pour exécuter ou accomplir des fonctions telles que l'alimentation électrique du transducteur 230, la commande de l'émission d'ultrasons par le transducteur 230 et l'émission de signaux représentant des réflexions détectées d'ultrasons depuis l'élément anatomique. Le support 330 d'unité de commande comprend une ou plusieurs structures supportant la carte de circuit imprimé ou l'unité de commande 232. Le support 330 d'unité de commande est en outre conçu pour être monté sur et connecté au système de transducteur 300 pour retenir le système de commande 302 par rapport au système de transducteur 300. Dans l'exemple illustré, le support 330 d'unité de commande comprend une paire d'oreilles 336 pourvues d'ouvertures 338 alignées avec des ouvertures 324 ménagées dans le support 314 de transducteur. Des fixations 332 traversent les ouvertures 338 et les oreilles 336, et traversent les oreilles 322 et les ouvertures 324 et viennent se connecter ou se fixer au drain thermique 240. Les connecteurs 334 comprennent des connecteurs à fiches ou broches montés sur l'unité de commande 302 à carte de circuit imprimé, destinés à être connectés aux connecteurs 318 du système de transducteur 300. Dans l'exemple illustré, le système de commande 302 comprend, sur chaque face de l'unité de commande 232 à carte de circuit imprimé, un connecteur 334 destiné à être connecté à un connecteur correspondant 318 s'étendant depuis chacun de deux circuits flexibles 316 s'étendant depuis le transducteur 230. Dans d'autres formes de réalisation, on peut recourir à d'autres architectures et agencements de connexion. Le drain thermique 240 comprend une ou plusieurs structures situées physiquement entre le transducteur 230 et la paroi 242 de boîtier et thermiquement au contact de ceux-ci, la/les structure(s) du train thermique 240 étant faites d'une ou de plusieurs matières à résistance thermique inférieure à une résistance thermique du polymère constituant la paroi 242 de boîtier. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 240 a une conductivité thermique d'au moins 150 watts par mètre kelvin (W/(m-K)). Dans une forme de réalisation, le drain thermique 240 comprend un métal tel que l'aluminium. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 240 peut comprendre d'autres métaux ou d'autres matières à résistivité thermique inférieure à celle du polymère de la paroi extérieure 242 de boîtier. En plus d'un soutien et d'un renforcement de la structure de la paroi 242 de boîtier afin que la paroi 242 de boîtier puisse être dotée d'une épaisseur réduite, le drain thermique 240 conduit thermiquement la chaleur vers l'extérieur, depuis le transducteur 230 vers la paroi 242 de boîtier pour accentuer la dissipation de chaleur depuis la sonde 220. Comme la chaleur est dissipée d'une façon continue et uniforme depuis le transducteur 230, dans tout le drain thermique 240 et à travers la paroi plus mince 242 de boîtier, il est plus facile de respecter les normes de température de surface pour la sonde échographique. De la sorte, davantage d'énergie peut être dirigée vers un élément anatomique du patient par la sonde 220 pour améliorer la qualité de l'image tout en continuant à respecter les normes de température de surface. Les figures 9 à 13 représentent plus en détail le drain thermique 240. Les figures 14 à 19 représentent le drain thermique 240 avec la paroi extérieure surmoulée 242 de boîtier. Comme représenté par les figures 9 à 13, le drain thermique 240 comporte un seul corps monobloc en métal tel que l'aluminium. Le drain thermique 240 comporte une paroi extérieure 350 et un replat intérieur 352. La paroi extérieure 350 constitue une paroi ovale, tronconique. Le replat intérieur 352 s'étend vers l'intérieur depuis la paroi extérieure 350, de part et d'autre du drain thermique 240. Le replat intérieur 352 coopère avec la paroi extérieure 350 pour former une ouverture 354 dont la forme et l'agencement permettent de recevoir la lentille 228 et le transducteur 230 de telle manière que des côtés du transducteur 230 (ou des parties du porte-transducteur 322) soient étroitement au contact et épousent la forme du drain thermique 240. Comme représenté par les figures 7 et 8, les surfaces intérieures 356 des parois latérales 350 le long de l'ouverture 354 ont une hauteur s'étendant depuis le bas du transducteur 230 jusqu'à une extrémité supérieure du transducteur 230, en recouvrant en fait tout un côté du transducteur 230. De même, les surfaces intérieures 358 des replats 352 s'étendent depuis une face inférieure du transducteur 230 jusqu'au-delà d'une face supérieure du transducteur, en recouvrant en fait la totalité des autres côtés du transducteur 230. De la sorte, sensiblement la totalité des surfaces latérales extérieures du transducteur 230 touchent et butent contre une surface opposée du drain thermique 240 pour accroître la conduction thermique et la dissipation de chaleur. Dans d'autres formes de réalisation, la forme ou l'agencement de l'ouverture 354, ainsi que la hauteur des surfaces intérieures 356, 358, peuvent être modifiées en fonction de la forme ou de l'agencement du transducteur 230 de façon que sensiblement la totalité des surfaces latérales du transducteur 230 soient au contact du drain thermique 240. Dans l'exemple spécifique illustré, les replats 352 comprennent en outre des ouvertures ou trous 362. Les trous 362 sont destinés à recevoir des pièces de fixation 332. Comme représenté par la figure 7, les replats 352 du drain thermique 240 constituent un support ou une plate-forme de montage à l'aide duquel le système de commande 302 ainsi que le système de transducteur 300 peuvent être fixés au drain thermique 240 et au nez 222. De la sorte, la sonde 228 peut être plus facilement assemblée, en moins de temps et avec moins de pièces. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 240 peut être dépourvu d'ouvertures 362, mais être fixé autrement au système de transducteur 300, et avoir d'autres agencements. Les figures 14 à 18 représentent le drain thermique 240 et la paroi 242 de boîtier surmoulée contre ou autour du drain thermique 240. Ce surmoulage contribue à un contact sur une plus grande superficie à une interface entre le drain 240 et la paroi 242 pour accroître la conduction thermique du drain 240 à la paroi 242. Comme représenté par les figures 14 et 15, la paroi 242 est moulée sous la forme d'un seul corps monobloc du polymère pour ainsi constituer une colonne ou une saillie 366 qui surplombe un rebord 368, orienté vers le haut, du drain thermique 240. La saillie 366 retient ou bloque la paroi 242 par rapport au drain thermique 240. Dans d'autres formes de réalisation, on peut utiliser d'autres mécanismes pour bloquer ou retenir le drain thermique 240 par rapport à la paroi surmoulée 242 de boîtier. Dans d'autres exemples spécifiques, le drain 240 ou la paroi 242 peut comprendre un évidement ou un cran, tandis que l'autre des drain 240 et paroi 242 comprend une saillie s'étendant jusque dans l'évidement ou le cran. Comme représenté par les figures 16 et 17, la paroi 242 a un agencement de surface intérieure 246 dont la forme et les dimensions correspondent parfaitement ou correspondent sensiblement parfaitement à un agencement de surface extérieure 248 du drain thermique 240 pour créer une meilleur interface thermique entre le drain 240 et la paroi 246. Comme indiqué plus haut, dans la forme de réalisation illustrée, la paroi 242 de boîtier a une épaisseur T non supérieure à 3 mm et nominalement inférieure à 1 mm, de préférence inférieure à 0,6 mm, bénéficiant de la rigidité mécanique assurée par le drain thermique 240 tout en dotant la sonde 220 d'un aspect extérieur ordinaire qui répond aux normes de résistance mécanique, d'aspect extérieur et d'isolation électrique pour les sondes échographiques. Les figures 20 et 21 illustrent une sonde échographique 420, autre exemple de forme de réalisation de la sonde 20. La sonde 420 est similaire à la sonde 220, sauf que la sonde 420 est conçue sous la forme d'une sonde abdominale à comparer à la sonde à transducteurs multi-éléments représentée sur la figure 4. Comme représenté par les figures 20 et 21, à la différence de la sonde 220, la sonde 420 comporte une lentille sensiblement courbe 428 et un transducteur courbe 430 à la place de la lentille 228 et du transducteur 230. Les autres pièces de la sonde 420 correspondent correspondant aux pièces de la sonde 220 sont désignées par les mêmes repères. Comme représenté par les figures 20 et 21, la sonde 420 comporte un drain thermique 440. Comme dans le cas du drain thermique 240, le drain thermique 440 comporte une ou plusieurs structures situées physiquement entre le transducteur 430 et la paroi 442 de boîtier et thermiquement au contact de ceux-ci, la/les structure(s) du train thermique 440 étant faites d'une ou de plusieurs matières à résistance thermique inférieure à une résistance thermique du polymère constituant la paroi 442 de boîtier. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 440 a une conductivité thermique d'au moins 150 watts par mètre kelvin (W/(m-K)). Dans une forme de réalisation, le drain thermique 440 comprend un métal tel que l'aluminium. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 440 peut comprendre d'autres métaux ou d'autres matières à résistivité thermique inférieure à celle du polymère de la paroi extérieure 442 de boîtier. En plus d'un soutien et d'un renforcement de la structure de la paroi 442 de boîtier afin que la paroi 442 de boîtier puisse être dotée d'une épaisseur réduite (inférieure ou égale à 3 mm et nominalement inférieure à 1 mm, de préférence inférieure à 0,6 mm), le drain thermique 440 conduit thermiquement la chaleur vers l'extérieur, depuis le transducteur 430 vers la paroi 442 de boîtier pour accentuer la dissipation de chaleur depuis la sonde 420. Comme la chaleur est dissipée d'une façon continue et uniforme depuis le transducteur 430, dans tout le drain thermique 440 et à travers la paroi plus mince 442 de boîtier, il est plus facile de respecter les normes de température de surface pour la sonde échographique. De la sorte, davantage d'énergie peut être dirigée vers un élément anatomique du patient par la sonde 420 pour améliorer la qualité de l'image tout en continuant à respecter les normes de température de surface. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 440 comprend un élément rapporté placé et retenu dans la paroi 442 de boîtier du nez 222. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 440 comporte une structure contre laquelle et autour de laquelle est surmoulée la paroi 442 de boîtier. Ce surmoulage contribue à une plus grande surface de contact à une interface entre le drain 440 et la paroi 442 pour améliorer la conduction thermique entre le drain 440 et la paroi 442. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 440 comprend une série d'ailettes ou déflecteurs radiaux s'étendant vers l'extérieur, du transducteur 430 à la paroi 442. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 440 comprend une structure sensiblement pleine comblant tout le volume ou l'espace entre le transducteur 430 et la paroi 442. Dans une forme de réalisation, la paroi 442 a un agencement 446 de surface intérieure dont la forme et les dimensions sont destinées à concorder parfaitement ou a concorder sensiblement parfaitement avec un agencement 448 de surface extérieure du drain thermique 440 pour créer une meilleure interface thermique entre le drain 440 et la paroi 446. Les figures 23 à 25 représentent une sonde échographique 520, autre exemple de forme de réalisation de la sonde 20. La sonde 520 est similaire à la sonde 220, sauf que la sonde 5420 est conçue sous la forme d'une sonde pour endocavité à comparer à la sonde à transducteurs multi- éléments représentée sur la figure 4. Comme représenté par les figures 23 à 25, à la différence de la sonde 220, la sonde 520 comporte une lentille sensiblement courbe (ou arrondie) 428 et un transducteur courbe 530 à la place de la lentille 228 et du transducteur 230. Les autres pièces de la sonde 520 correspondent correspondant aux pièces de la sonde 220 sont désignées par les mêmes repères. Comme représenté par les figures 24 et 25, la sonde 520 comporte un drain thermique 540. Comme dans le cas du drain thermique 240, le drain thermique 540 comporte une ou plusieurs structures situées physiquement entre le transducteur 530 et la paroi 542 de boîtier et thermiquement au contact de ceux-ci, la/les structure(s) du train thermique 540 étant faites d'une ou de plusieurs matières à résistance thermique inférieure à une résistance thermique du polymère constituant la paroi 542 de boîtier. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 540 a une conductivité thermique d'au moins 150 watts par mètre kelvin (W/m-K). Dans une forme de réalisation, le drain thermique 540 comprend un métal tel que l'aluminium. Dans d'autres formes de réalisation, le drain thermique 540 peut comprendre d'autres métaux ou d'autres matières à résistivité thermique inférieure à celle du polymère de la paroi extérieure 542 de boîtier. En plus d'un soutien et d'un renforcement de la structure de la paroi 542 de boîtier afin que la paroi 542 de boîtier puisse être dotée d'une épaisseur réduite (inférieure ou égale à 3 mm et nominalement inférieure à 1 mm, de préférence inférieure à 0,6 mm), le drain thermique 540 conduit thermiquement la chaleur vers l'extérieur, depuis le transducteur 530 vers la paroi 542 de boîtier pour accentuer la dissipation de chaleur depuis la sonde 520. Comme la chaleur est dissipée d'une façon continue et uniforme depuis le transducteur 530, dans tout le drain thermique 540 et à travers la paroi plus mince 542 de boîtier, il est plus facile de respecter les normes de température de surface pour la sonde échographique. De la sorte, davantage d'énergie peut être dirigée vers un élément anatomique du patient par la sonde 520 pour améliorer la qualité de l'image tout en continuant à respecter les normes de température de surface. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 540 comprend un élément rapporté placé et retenu dans la paroi 542 de boîtier du nez 522. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 540 comporte une structure contre laquelle et autour de laquelle est surmoulée la paroi 542 de boîtier. Ce surmoulage contribue à une plus grande surface de contact à une interface entre le drain 540 et la paroi 542 pour améliorer la conduction thermique entre le drain 540 et la paroi 542. Dans une forme de réalisation, le drain thermique 540 comprend une série d'ailettes ou déflecteurs radiaux s'étendant vers l'extérieur, du transducteur 530 à la paroi 542. Dans une autre forme de réalisation, le drain thermique 540 comprend une structure sensiblement pleine comblant tout le volume ou l'espace entre le transducteur 530 et la paroi 542. Dans une forme de réalisation, la paroi 542 a un agencement 546 de surface intérieure dont la forme et les dimensions sont destinées à concorder parfaitement ou a concorder sensiblement parfaitement avec un agencement 548 de surface extérieure du drain thermique 540 pour créer une meilleure interface thermique entre le drain 540 et la paroi 542.20
Sonde échographique (20) comportant un drain thermique (40) par l'intermédiaire duquel de la chaleur est conduite thermiquement d'un transducteur ultrasonore à une paroi extérieure (42) de boîtier en polymère de la sonde échographique (20).
1. Sonde échographique (20) comportant : un nez (22) pourvu d'une paroi extérieur (42) de boîtier en polymère; une lentille (28) à une extrémité du nez (22) ; un transducteur ultrasonore (30) dans le nez (22) en arrière de la lentille (28) ; et un drain thermique (40) créant un couplage thermique entre le transducteur (30) et la paroi (42) de boîtier, le drain thermique (40) étant en un matériau dont la résistance thermique est inférieure à la résistance thermique d'un matériau constituant la paroi (42) de boîtier. 2. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle la paroi (42) de boîtier a une épaisseur inférieure ou égale à 3 mm. 3. Sonde échographique (20) selon la 2, dans laquelle la paroi (42) de boîtier a une épaisseur inférieure ou égale à 1 mm. 4. Sonde échographique (20) selon la 3, dans laquelle la paroi (42) de boîtier a une épaisseur inférieure ou égale à 0,61 mm. 5. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle la matière du drain thermique (40) a une conductivité thermique d'au moins 150 watts par mètre Kelvin (W/(m-K)). 6. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle le drain thermique (40) est en métal. 7. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle 30 la paroi en polymère (42) de boîtier est surmoulée autour du drain thermique (40). 8. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle le drain thermique (40) comprend des ouvertures pour pièces de fixation qui reçoivent des pièces de fixation raccordées au transducteur ultrasonore (30). 9. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle le drain thermique (40) entoure complètement les côtés du transducteur ultrasonore (30) 10. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle la paroi extérieure (42) de boîtier en polymère a un agencement (46) de surface intérieure et dans laquelle le drain thermique (40) à un agencement (48) de surface extérieure correspondant à l'agencement (46) de surface intérieure. 11. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle l'extrémité du nez (22) est linéaire. 12. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle l'extrémité du nez (22) est courbe. 13. Sonde échographique (20) selon la 1, dans laquelle la paroi extérieure en polymère (42) de boîtier a une surface extérieure de forme tronconique. 25 14. Procédé, comportant : la production de vibrations ultrasonores dans une sonde échographique (20) à l'aide d'un transducteur ultrasonore (30) ; et la conduction thermique de chaleur depuis le transducteur 30 ultrasonore (30) via un drain thermique (40) jusqu'à une paroi extérieure (42) de boîtier en polymère de la sonde échographique (20). 15. Procédé selon la 14, dans lequel la paroi (42) de boîtier a une épaisseur inférieure ou égale à 3 mm. 20 16. Procédé selon la 15, dans lequel la paroi (42) de boîtier a une épaisseur inférieure à 1 mm. 17. Procédé selon la 14, dans lequel le drain thermique (40) est en matière à conductivité d'au moins 150 watts par mètre Kelvin (W/(m-K))/ 18. Procédé selon la 14, dans lequel le drain thermique (40) est en métal. 19. Procédé selon la 14, comportant : la formation du drain thermique (40) ; et le surmoulage de la paroi extérieure en polymère (42) de boîtier autour du drain thermique (40). 20. Procédé, comportant : la formation d'un drain thermique métallique (40) ; le surmoulage d'une paroi extérieure (42) de boîtier en polymère autour du drain thermique métallique (40) ; et la mise en place d'un transducteur (30) de sonde échographique dans le drain thermique (40).
A,B
A61,B06
A61B,B06B
A61B 8,B06B 1
A61B 8/00,B06B 1/06
FR2981159
A1
PROCEDE DE DETECTION DE L'INTERACTION D'AU MOINS UNE ENTITE AVEC UNE COUCHE DIELECTRIQUE
20,130,412
La présente invention concerne le domaine technique de la détection de luminescence appliquée aux Biosciences. Plus précisément, la présente invention a pour objet un luminescente contenant différents niveaux électroniques. Un tel procédé est particulièrement adapté à l'étude de cellules vivantes ou d'organites cellulaires tels que les noyaux cellulaires et mitochondries. Actuellement, l'imagerie fluorescente des cellules biologiques se fait en utilisant des fluorophores (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fluorophore) et des 10 nanoparticules (NPs) semi-conductrices II-VI et III-V (http://fr.wikipedia .org/wiki/Nanocristaux_de_semi-conducteurs). Les fluorophores utilisés sont souvent de nature organique et sont toxiques pour la plupart. De plus, ces molécules perdent leurs propriétés de luminescence en se dégradant sous l'effet de la lumière excitatrice, ce qui limite le temps 15 d'observation à quelques minutes. Les NPs II-VI et III-V, quant à elles, présentent, par rapport aux fluorophores, les avantages suivants : (i) la longueur d'onde d'émission peut être contrôlée par leur taille, (ii) elles conduisent à des rendements de luminescence élevés et (iii) elles présentent une plus grande stabilité de l'émission. Cependant, ces NPs se sont révélées 20 cytotoxiques, du fait de la libération d'ions toxiques (par exemple, Cd, Se...) sous photoexcitation. La demande de brevet U52010/0035335 utilise des nanoparticules métalliques qui amplifient soit la luminescence naturelle des cellules, soit des marqueurs fluorescents intégrés à la cellule. Ce document se focalise donc 25 soit sur l'amplification de l'autofluorescence cellulaire qui conduit à une seule couleur verte, soit sur celle des agents de coloration ajoutés aux cellules qui ont un effet cytotoxique. Par conséquent, à l'heure actuelle, l'étude de biomolécules par détection de fluorescence nécessite de mettre en oeuvre des biomolécules 30 marquées ou conduisent à des images en monocouleur qui correspondent à la fluorescence naturelle, éventuellement amplifiée, des biomolécules dans certaines gammes de longueurs d'onde. L'invention a justement pour objectif de proposer un nouveau procédé adapté à l'étude de différentes entités biologiques ou biomolécules, qui soit facile à mettre en oeuvre et ne nécessite pas de marquage préalable des entités biologiques ou biomolécules. Le procédé selon l'invention se doit donc d'être simple et compétitif, par rapport aux techniques antérieures précédemment rappelées. Dans ce contexte, la présente invention concerne un procédé de détection de l'interaction d'au moins une entité avec une couche diélectrique contenant différents niveaux électroniques dans la bande d'énergie interdite de la couche diélectrique, comprenant les étapes suivantes : a) l'entité est déposée sur la couche diélectrique, b) la couche diélectrique et l'entité sur laquelle elle est déposée sont soumises à une radiation électromagnétique excitatrice qui n'entraine pas de luminescence observable de l'entité elle-même, dans les conditions mises en oeuvre à l'étape c), et c) la luminescence de la couche diélectrique, dont les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite ont été influencées suite à son interaction avec l'entité, est détectée. Plus particulièrement, dans le cadre de l'invention, l'entité est capable, par des interactions physico-chimiques avec la couche diélectrique sur laquelle elle est déposée, d'influencer les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite de la couche diélectrique provoquées par la radiation électromagnétique excitatrice externe utilisée. Dans le procédé selon l'invention, c'est la luminescence de la couche diélectrique émise sous l'influence de l'entité (qui peut être en particulier une cellule vivante) qui est détectée. L'invention utilise la passivation de la couche diélectrique par la ou les entités déposées sur la couche diélectrique (qui peut être en particulier une cellule vivante) ce qui augmente le taux de recombinaisons radiatives de la couche, modifiant ainsi la luminescence émise. Le procédé selon l'invention n'utilise pas du tout l'effet plasmonique, comme c'est le cas dans le procédé décrit dans la demande de brevet US2010/0035335. La description ci-dessous, en référence aux Figures annexées, permet 5 de mieux comprendre l'invention. La Figure 1 est une vue schématique en coupe d'un substrat pouvant être utilisé dans le cadre de l'invention. La Figure 2 présente le diagramme des états énergétiques d'une couche diélectrique SiN,a utilisée dans le cadre de l'invention, ainsi que 10 certaines des transitions électroniques radiatives possibles. La Figure 3 est une photographie de dessus prise au microscope électronique à transmission (MET) d'une couche diélectrique SiNxa avec xa = 0,5 déposée sur lame de verre obtenue conformément à l'exemple ci-après. La Figure 4 présente des photographies obtenues avec des 15 fibroblastes 3T3 déposés sur support de verre (A) et support de verre recouvert d'une couche de SiNxa (B) obtenue conformément à l'exemple ci-après. La Figure 5 présente des photographies obtenues avec des cellules épithéliales humaines saines (A) et des cellules épithéliales humaines 20 cancéreuses (B) déposées sur support de verre recouvert d'une couche de SiNax obtenue conformément à l'exemple ci-après. La Figure 6 présente des photographies obtenues avec différentes cellules cancéreuses déposées sur support de verre recouvert d'une couche de SiNax obtenue conformément à l'exemple ci-après : (A) des cellules 25 cancéreuses HUH7 et (B) des cellules cancéreuses sHSC. La Figure 7 présente des photographies obtenues, dans deux essais différents, avec des cellules cancéreuses sHSC déposées sur support de verre recouvert d'une couche de SiNxa obtenue conformément à l'exemple ci-après. La Figure 8 présente des photographies obtenues, dans deux essais 30 différents, avec des cellules épithéliales humaines saines déposées sur support de verre recouvert d'une couche de SiNxa obtenue conformément à l'exemple ci-après. Selon des modes de réalisation préférés, la couche diélectrique est composée : -soit d'oxyde de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, Si-O-Si et Si-OH, -soit de nitrure de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, Si-N-Si et N-H, -soit d'un oxy-nitrure de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, Si-N-Si, Si-O-Si, Si-OH et N-H. De manière particulièrement avantageuse, la couche diélectrique présente la stoechiométrie suivante en atomes de Si, N et 0 : SiOx avec 0Si-) correspond à une émission rouge relative à la transition entre la bande de conduction (Ec) de la couche SiNxa et les états 30 de défaut Si- des nanoparticules de silicium. La deuxième (Ec(SiNxa)->Si° correspondant à une émission jaune) intervient entre le niveau Ec de la matrice diélectrique et les atomes de silicium neutres des nanoparticules de 2 9 8 1 1 5 9 6 silicium. La troisième voie de recombinaison (donnant lieu à une émission verte) correspond à la transition électronique (Si° -> N-) qui se produit entre les atomes de silicium neutres des nanoparticules de silicium les états de défaut N- de la matrice diélectrique. Il existe également d'autres voies de 5 recombinaison dans le spectre d'émission bleu pour ce type de couche (Robertson J. et al., Appl. Phys. Lett. 1984, 44, 415-417 et Mo C. et al. J. Appl. Phys. 1993, 73, 5185-5188). Il est également possible d'utiliser d'autres couches diélectriques notamment du type organique, par exemple les polymères, notamment 10 utilisés dans le domaine de la photovoltaïque. L'interaction de l'entité avec la couche diélectrique permet d'atteindre de tels niveaux de transition et conduit donc à une émission de luminescence. Dans le cas de cellules vivantes notamment, l'émission pourra être différente en fonction de la zone de la cellule en contact avec la couche diélectrique, comme cela apparaitra, par la suite en référence aux Figures. Le plus souvent, l'entité sera déposée sur la couche diélectrique et laisser pendant un temps suffisant pour obtenir une interaction de l'entité avec la couche diélectrique entrainant des interactions physico-chimiques avec la couche diélectrique sur laquelle elle est déposée, qui vont influencer les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite provoquées par une radiation électromagnétique excitatrice externe. Ainsi, l'émission de luminescence obtenue diffère de celle qui serait obtenue si l'entité était déposée sur un substrat classique, telle qu'une lame de verre, ainsi que de celle obtenue avec la couche diélectrique seule. Les nanoparticules de silicium présentes dans la couche diélectrique peuvent se présenter sous la forme de particules essentiellement sphériques, de bâtonnets ou de particules de forme irrégulière. En général, les particules seront essentiellement sphériques. De manière préférée, les nanoparticules de silicium présentent une taille inférieure à 50 nm, et avantageusement une taille appartenant à la gamme allant de 1 à 20 nm, et préférentiellement à la gamme allant de 1 à 7 nm. Le plus souvent, les nanoparticules utilisées sont essentiellement sphériques, c'est-à-dire que leur forme ne dévie pas de plus de 10% d'une sphère parfaite. La taille d'une nanoparticule correspond à son diamètre dans le cas de particules sphériques ou à son diamètre équivalent dans le cas de particules non sphériques. La mesure du diamètre équivalent d'une nanoparticule peut être réalisée en mesurant la surface de chaque nanoparticule sur un cliché par microscopie électronique à transmission. Chaque nanoparticule est assimilée à une sphère parfaite et le diamètre équivalent est calculé à partir de la surface (S) d'analyse observée (section transverse) à partir de la formule S=IIR2 avec R qui correspond au rayon de la sphère parfaite, et donc de la section transverse, à laquelle est assimilée la nanoparticule. De manière préférée, la couche diélectrique présente une épaisseur inférieure à 500 nm, et typiquement appartenant à la gamme allant de 30 à 200 nm et préférentiellement à la gamme allant de 50 à 150 nm, qui sera bien entendu en relation avec la taille des nanoparticules de silicium présentes. La couche diélectrique est en général déposée sur un substrat 3 jouant le rôle de support, comme illustré Figure 1. En général, de tels substrats seront de type lame ou lamelle, en verre ou en quartz, ou encore en silicium ou plus généralement tout support qui supporterait le procédé de dépôt de la couche diélectrique. Les couches diélectriques peuvent être obtenues dans le cadre de l'invention par un procédé de dépôt chimique en phase vapeur (CVD), et en particulier par un procédé de dépôt chimique en phase vapeur assisté par 25 plasma nommé PECVD. Un dépôt CVD est réalisé par réaction des différents constituants d'une phase vapeur. Ces constituants sont créés par la dissociation de plusieurs espèces. Ces réactions nécessitent un "moteur énergétique" qui peut être l'énergie thermique, mais aussi l'énergie fournie par plasma ou une autre 30 source énergétique. Dans le cas où la matrice est en oxyde de silicium, le dépôt sera effectué à partir d'un mélange gazeux composé de silane (SiH4) et de 2 9 8 1 1 5 9 8 protoxyde d'azote (N20), éventuellement dans un gaz vecteur du type argon, hélium ou hydrogène. Dans le cas où la matrice est en nitrure de silicium, le dépôt sera effectué à partir d'un mélange gazeux contenant SiH4 et de l'ammoniaque (NH3) ou de l'azote (N2), jouant le rôle de gaz précurseurs. 5 Dans le cas où la matrice est en un oxy-nitrure de silicium, le dépôt sera effectué à partir d'un mélange gazeux composé de SiH4, NH3 (ou N2) et N20. Les différentes stoechiométries sont obtenues en faisant varier le ratio des gaz précurseurs. Le temps de dépôt détermine une épaisseur différente. Les couches déposées par CVD contiennent directement des 10 nanoparticules de silicium intégrées dans leur masse. Leur taille et la densité des nanoparticules de Si dépendent principalement de la stoechiométrie des couches. Par exemple, dans le cas d'une matrice en nitrure de silicium, plus les couches sont riches en Si, plus la taille des nanoparticules est grande. Plus les couches sont riches en azote, plus la taille des nanoparticules est 15 petite et leur densité est faible. A titre indicatif, pour une matrice de SiNxa avec xa=0,4-0,8, le plus souvent, la taille des nanoparticules de silicium appartiendra à la gamme allant de 1 à 7 nm, et plus précisément seront de l'ordre de 3 à 4 nm. Dans le cas de la PECVD, de tels dépôts pourront être effectués à une 20 température appartenant à la gamme allant de 50 à 500 °C, et typiquement de l'ordre de 370°C. La pression, la fréquence et la puissance injectée pour générer le plasma, ainsi que les débits gazeux dépendront du réacteur utilisé et seront adaptés par l'homme du métier. Les couches déposées obtenues contiennent des nanoparticules de Si intégrées dans la matrice d'oxyde de silicium, de nitrure de silicium ou d'oxy- nitrure de silicium, en fonction du mélange gazeux utilisé. De telles couches sont partiellement hydrogénées, c'est pourquoi l'on mentionne la présence de liaisons Si-H et Si-OH, dans le cas de l'oxyde de silicium, la présence de liaisons Si-H et N-H, dans le cas du nitrure de silicium et la présence de liaisons Si-H, Si-OH et N-H, dans le cas de l'oxy-nitrure de silicium. La préparation de telles couches diélectriques est notamment décrite par J-F Lelievre, dans "Elaboration de SiNx:H par PECVD: optimisation des propriétés optiques, passivantes et structurales pour applications photovoltaïques", Thèse INSA de Lyon, 2007, p. 187 et par J. Dupuis, dans "Élaboration et charactérisation de couches SiOxNy:H et SiNx:H réalisées par méthode PECVD: application à la face arrière des cellules photovoltaïques en Silicium", Thèse INSA de Lyon, 2009, p.161, auxquelles on pourra se référer pour plus de détails. Il est également possible que le dépôt soit réalisé par d'autres techniques de dépôt chimique en phase vapeur bien connues de l'homme de l'art, à savoir la technique de dépôt chimique en phase vapeur assistée par photon UV UVCVD (pour « UV(Hg) photon assisted Chemical Vapor Deposition »), la technique de dépôt chimique en phase vapeur à pression atmosphérique APCVD (pour « Atmospheric Chemical Vapor Deposition ») ou la technique de dépôt chimique en phase vapeur à basse pression LPCVD (pour « Low Pressure Chemical Vapor Deposition »). Pour plus de détails sur de telles techniques, on pourra se référer à G. S. May, S.M. Sze, Fundamentals of semiconductor fabrication; 2008, Wiley-Interscience, ISBN0471-23279-3. Le procédé selon l'invention peut être appliqué à tout type d'entité biologique, notamment aux molécules rentrant dans la composition des cellules, telles que les protéines, les lipides (phospholipides ou glycolipides), les ADN, les ARN, ou encore aux cellules ou plus généralement aux organites cellulaires tels que les noyaux et les mitochondries. Le procédé selon l'invention peut être utilisé sur tout type de substances (produits dans le domaine biomédical, agro-alimentaire, cosmétique, la parfumerie, etc.) qui peuvent avoir une interaction physico-chimique avec la couche diélectriques et ainsi influencer les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite provoquées par une radiation électromagnétique excitatrice externe. Ces entités une fois déposées sur la couche vont influencer l'émission de luminescence obtenue suite à une excitation électromagnétique, tel qu'un rayonnement lumineux, et conduire à l'émission d'un jeu de couleurs différentes par les couches diélectriques utilisées, et notamment les couches d'oxyde de silicium, de 2 9 8 1 1 5 9 10 nitrure de silicium ou d'oxy-nitrure de silicium telles que définies dans le cadre de l'invention dans lesquelles des nanoparticules de Si sont intégrées. Il est possible de déposer une entité unique sur la couche diélectrique (notamment une seule cellule) ou une population d'entités (notamment une 5 culture cellulaire). L'entité pourra être déposée, sous une forme en solution ou en suspension dans un solvant approprié, ou telle quelle. En général, le temps de contact entre l'entité et la couche diélectrique, avant mesure de la luminescence, et éventuellement excitation si l'excitation ne se fait pas grâce à la lumière naturelle, sera de préférence supérieur à 10 s, voire à 1 heure 10 ou 1 jour, ce temps étant fonction de l'entité étudiée. Par exemple, pour certains types de cellules, des temps plus longs de un à plusieurs jours pourront être nécessaires pour qu'une image multi-couleurs notamment apparaisse. Le procédé selon l'invention est particulièrement avantageux dans le 15 cas où l'entité est une cellule vivante. Dans ce cas, la cellule vivante pourra être déposée et être mise en croissance directement sur la couche diélectrique. Pour cela, tout milieu de culture bien connu de l'homme du métier pourra être utilisé. De préférence, un rinçage pourra être effectué avant mesure de la luminescence, voire avant excitation si l'excitation ne se 20 fait pas grâce à la lumière naturelle. Avant la détection, il pourra être utile de fixer la ou les cellules selon des techniques bien connues de l'homme du métier, par exemple, grâce à un rinçage à l'éthanol. Le procédé selon l'invention, en particulier lorsque l'entité est une cellule ou un noyau cellulaire ou une mitochondrie, pourra être utilisé pour 25 effectuer de la différentiation cellulaire, pour diagnostiquer une pathologie, et en particulier un cancer ou encore pour évaluer l'efficacité d'un traitement. Dans ces différents cas, on opèrera généralement par comparaison de la luminescence émise par la cellule ou l'organite cellulaire à étudier avec une luminescence de référence : par exemple une cellule ou organite sain, dans 30 le cas du diagnostic d'une pathologie, ou une cellule ou organite avant traitement, dans le cas de l'évaluation de l'efficacité d'un traitement. Du fait de modifications intervenues au sein de la cellule ou de l'organite cellulaire, son interaction avec la couche diélectrique va être différente, conduisant sous excitation électromagnétique, à une émission de luminescence différente. Plus généralement, on peut citer les applications suivantes pour le procédé selon l'invention : - la visualisation en multi-couleurs des cellules biologiques, sans addition d'agents fluorescents spécifiques, - l'identification des cellules, et notamment la distinction entre cellules saines et cellules cancéreuses, - La détection de l'état métabolique (notamment la distinction entre phase de mitose, état d'apoptose, ...) d'une culture cellulaire, ou de certaines cellules dans une population de cellules. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, il peut être prévu que la couche diélectrique ne comporte pas, ni dans sa masse, ni en surface de particules métalliques. Néanmoins, bien que ces variantes ne soient pas préférées, il est possible d'intégrer dans ou en surface de la couche diélectrique des nanoparticules d'argent, par exemple. Pour la préparation de tels supports, on pourra, par exemple, se référer à Solar Energy Materials and Solar Cells, Volume 94, Issue 12, December 2010, Pages 2314-2317. Par ailleurs, quel que soit le mode de réalisation de l'invention, la détection peut être réalisée sans ajout d'agent luminescent à l'entité. C'est-à-dire, notamment, sans marquage préalable de l'entité. Dans le cadre de l'invention, la radiation électromagnétique excitatrice est, le plus souvent, un rayonnement de lumière visible à l'oeil humain, un rayonnement Infra Rouge, Ultraviolet ou Rayon X. De façon avantageuse, il est possible d'utiliser une radiation électromagnétique dans la gamme de longueurs d'onde allant de 250 à 700 nm. Le moyen de détection de la luminescence peut être un capteur CCD (de l'anglais « Charge-Coupled Device », pour dispositif à transfert de charge) relié à un système informatique de traitement de l'image obtenue. La détection, quant à elle, sera de préférence réalisée dans la gamme de longueurs d'onde allant de 300 à 2000 nm. 2 9 8 1 1 5 9 12 De manière avantageuse, il est possible, avec le procédé selon l'invention que la détection de la luminescence de la couche diélectrique soit obtenue à l'étape c) sous la forme d'une image en plusieurs couleurs. L'utilisation de l'invention est possible en biologie ou en médecine et 5 consistera à tout simplement remplacer les substrats constitués en verre classiquement utilisés comme supports des cultures cellulaires (lors de leurs observation en microscopie optique) par des substrats, notamment de verre, porteurs d'une couche diélectrique et notamment d'une couche d'oxyde de silicium, de nitrure de silicium ou d'oxy-nitrure de silicium telle que définie 10 dans le cadre de l'invention dans laquelle des nanoparticules de Si sont intégrées. Le procédé selon l'invention offre de nouvelles approches dans le domaine de l'imagerie cellulaire, et permet notamment la visualisation en multi-couleurs de cellules (ou plus généralement d'entités biologiques), sans 15 nécessiter de mettre en oeuvre un quelconque agent fluorescent tels que les fluorophores ou les nanoparticules fluorescentes qui perturbent ou changent complètement le fonctionnement normal des cellules ou des organites cellulaires. Le procédé selon l'invention permet une visualisation efficace in-vitro 20 d'entité biologique, pour des applications diverses en biologie ou médecine. Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté à la visualisation et à l'étude de cellules, notamment sous la forme de culture cellulaire, ou encore d'organites cellulaires tels que des noyaux ou mitochondries qui peuvent être isolés à partir de cellules. 25 Les exemples ci-après permettent d'illustrer l'invention mais n'ont aucun caractère limitatif. Préparation des substrats Les substrats constitués d'une lame de verre recouverte d'une couche diélectrique de nitrure de silicium partiellement hydrogénée dans laquelle des 30 nanoparticules de silicium sont réparties, nommées dans la suite « SiNxa/verre », ont été réalisés par dépôt PECVD dans un réacteur semiindustriel fonctionnant à basse fréquence (440kHz). Un mélange gazeux 2 9 8 1 1 5 9 13 composé de silane (SiH4) et d'ammoniaque (NH3) est introduit dans le réacteur avec un débit de 800sccm. La pression et la puissance injectée sont fixées à respectivement 1,5 Torr et 0,26 W/cm2. Les dépôts sont effectués à une température de 370°C. La vitesse de dépôt est environ de 25nm/min 5 pour la couche de SiNxa, avec xa=0,5. Le temps de dépôt est ajusté pour obtenir des épaisseurs de 60, 100, 150 et 200 nm. Le ratio des débits de gaz ammoniaque/silane dans le gaz circulant détermine la stoechiométrie de la couche diélectrique déposée (nanoparticules de silicium comprises) qui est donc égale à 5. Le dépôt 10 présente une épaisseur de 60 à 200 nm, en fonction des temps de dépôt. La Figure 3 est une photographie TEM du dépôt obtenu et met en évidence la présence de particules de silicium de diamètre compris entre 2 et 4 nm au sein de la matrice de nitrure de silicium. Détection de la fluorescence 15 Toutes les photographies présentées sur les Figures 4 à 8 ont été obtenues avec un microscope à fluorescence (Leica DMI 4000B) avec une combinaison de filtres permettant une excitation dans l'UV/violet (2,7-3,5 eV) avec une gamme spectrale d'observation inférieure à 2,64 eV. Il a été constaté que les couleurs ne changent pas si la stoechiométrie reste la même 20 et les épaisseurs augmentent. Les Figures présentées ont été réalisées avec une couche d'épaisseur de 60 nm telle que réalisée précédemment. Il a également été constaté qu'avec une stoechiométrie obtenue avec un ratio de débits de gaz annnnoniaque/silane de 3, des résultats comparables ont été obtenus. 25 Des cultures cellulaires de fibroblastes 3T3-L1 (American Type Culture Collection, Manassas, VA, USA) ont été réalisées sur des substrats SiNxa/verre tels que précédemment obtenus dans un milieu Eagle's modifié Dulbecco's (DMEM) supplémenté avec 10% de sérum de veau nouveau-né, 4 mM de glutamine, 4 nM d'insuline (Actrapid Hunan; Novo), 10 mM d'Hepes, 30 25 pg d'ascorbate de sodium, 100 IU de pénicilline, 100 pg de streptomycine, et 0,25 mg/1 d'amphotéricine B à 37°C dans une atmosphère saturée en eau avec 5% CO2 dans l'air, in a Heraeus incubator (131316). Après 2 9 8 1 15 9 14 la période d'incubation et avant l'observation au microscope, les cellules ont été rincées deux fois avec de l'éthanol pur et ont été fixées sur les substrats. Les images présentées Figure 4 montrent l'efficacité du procédé selon l'invention pour la visualisation fluorescente des cellules biologiques sans 5 aucun agent spécifique complémentaire. Les deux images ont été obtenues dans les mêmes conditions d'acquisition optique. On voit (Figure 4(A)) que la fluorescence naturelle (de couleur verte) des cellules 3T3-L1 fixées sur des supports ordinaires à base du verre est inexistante. Au contraire, les mêmes cellules étalées sur les substrats tels qu'obtenus précédemment donnent une 10 fluorescence bien visible (Figure 4(B)) avec une image en multi-couleurs avec des zones de rouge/jaune et vert. Sur la Figure 4(B), les endroits où on ne voit pas de cellules correspondent à la couche SiNxa en l'absence de cellules. Aux mêmes conditions expérimentales, l'intensité de luminescence des couches toutes seules est donc très faible ce qui prouve que les cellules 15 déposées non seulement donnent un jeu de couleurs donné mais également passivent les états non-radiatifs. Les couleurs obtenues correspondent bien aux transitions possibles telles qu'illustrées Figure 2. En plus, la cellule influe différemment sur le substrat, de sorte qu'il est possible de distinguer les diverses compartiments 20 de la cellule qui vont correspondre à des émissions de fluorescence de couleurs différentes. Il est ainsi possible de distinguer le noyau, le réticulum endoplasmique et le cytoplasme. De plus, l'intensité de fluorescence détectée est bien supérieure à celle obtenue avec le signal d'auto-fluorescence des cellules (vert uniquement) obtenu dans les mêmes conditions d'acquisition en 25 termes de temps d'acquisition et d'intensité d'excitation. Ces résultats montrent qu'il est possible de détecter des cellules, avec le procédé selon l'invention, sans fluorophore, ni nanoparticule luminescente additionnels. Les Figures 5 et 6 mettent en évidence la fluorescence différente obtenue avec des cellules différentes, de par la nature même des cellules 30 (Figure 6) ou de par leur caractère sain versus tumoral (Figure 5). Quand elles sont mises en culture sur le même support SiNxa/verre tel qu'obtenu précédemment, on observe une différence très marquée entre les cellules saines et les cellules cancéreuses (Figure 5). La nature des cellules étant différentes, l'interaction avec la couche diélectrique est différente, ce qui conduit à une émission de fluorescence différente, permettant de différencier les deux lignées cellulaires qui sont pourtant du même type (cellules épithéliales). La seule différence est la tumorigénicité, (A) cellules épithéliales humaines immortalisées, (B) cellules cancéreuses épithéliales HSC. De la même manière, il est possible de différencier des cellules cancéreuses de nature différentes comme le montre la Figure 6. Les Figures 7 et 8 mettent en évidence la reproductibité des photographies obtenues, dans deux essais différents réalisés avec les mêmes cellules et le même support recouvert d'une couche de SiNxa/verre tel qu'obtenu précédemment
L'invention concerne un procédé de détection de l'interaction d'au moins une entité avec une couche diélectrique contenant différents niveaux électroniques dans la bande d'énergie interdite de la couche diélectrique, dans lequel : a) l'entité est déposée sur la couche diélectrique, b) la couche diélectrique et l'entité sur laquelle elle est déposée sont soumises à une radiation électromagnétique excitatrice qui n'entraine pas de luminescence observable de l'entité elle-même, dans les conditions mises en oeuvre à l'étape c) et c) la luminescence de la couche diélectrique, dont les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite ont été influencées suite à son interaction avec l'entité, est détectée.
1 - Procédé de détection de l'interaction d'au moins une entité avec une couche diélectrique contenant différents niveaux électroniques dans la bande d'énergie interdite de la couche diélectrique, dans lequel : a) l'entité est déposée sur la couche diélectrique, b) la couche diélectrique et l'entité sur laquelle elle est déposée sont soumises à une radiation électromagnétique excitatrice qui n'entraine pas de luminescence observable de l'entité elle-même, dans les conditions mises en oeuvre à l'étape c) et c) la luminescence de la couche diélectrique, dont les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite ont été influencées suite à son interaction avec l'entité, est détectée. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le couche diélectrique est composée - soit d'oxyde de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, Si- O-Si et Si-OH, - soit de nitrure de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, SiN-Si et N-H, - soit d'un oxy-nitrure de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties, la dite couche comportant des liaisons Si-H, Si-N-Si, Si-O-Si, Si-OH et N-H, 3 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'entité est capable, par des interactions physico-chimiques avec la couche diélectrique sur laquelle elle est déposée, d'influencer les transitions électroniques radiatives et non-radiatives entre les niveaux énergétiques dans la bande interdite provoquées par la radiation électromagnétique excitatrice externe. 2 9 8 1 1 5 9 17 4 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la couche diélectrique présente la stoechiométrie suivante en atomes de Si, N et 0 : SiOx avec 0 < x < 2, SiyNz avec 1 < y < 3 et 0 < z < 4 ou SitOuNy avec 1 < t 5 < 3, 0 < u < 1 et 0 < v < 2. 5 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les nanoparticules de silicium présentent une taille appartenant à la gamme allant de 1 à 20 nm, de préférence à la gamme allant de 1 à 7 nm. 6 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce 10 que la couche diélectrique présente une épaisseur inférieure à 500 nm, et de préférence de 30 à 200 nm, et préférentiellement de 50 à 150 nm. 7 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la couche diélectrique est une couche diélectrique de nitrure de silicium dans laquelle des nanoparticules de silicium sont réparties et qui est 15 partiellement hydrogénée et dont la stoechiométrie en atomes de silicium et en atome d'azote est SiNxa avec xa allant de 0,4 à 0,8. 8 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la couche diélectrique ne comporte pas, ni dans sa masse, ni en surface des particules métalliques. 20 9 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la radiation électromagnétique excitatrice est un rayonnement de lumière visible à l'oeil humain, un rayonnement Infra Rouge, Ultraviolet ou Rayon X. 10 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce 25 que la détection de la luminescence de la couche diélectrique est réalisée à l'étape c) sous la forme d'une image en plusieurs couleurs. 11 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la couche diélectrique est obtenue par un procédé de dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma nommé PECVD. 30 12 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la détection est réalisée sans ajout d'agent luminescent à l'entité. 2 9 8 1 1 5 9 18 13 - Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'entité est une entité biologique, notamment une molécule rentrant dans la composition des cellules, telle qu'une protéine, un lipide, un ADN, un ARN ou une cellule ou un organite cellulaire tel qu'un noyau ou une mitochondrie. 5 14 - Procédé selon la 13 caractérisé en ce que l'entité est un organite cellulaire tel qu'un noyau ou une mitochondrie, ou de préférence, l'entité est une cellule vivante. 15 - Procédé selon la 14 caractérisé en ce l'entité est une cellule vivante qui est déposée et mise en croissance sur la couche 10 diélectrique. 16 - Utilisation d'un procédé selon l'une des 13 à 15 pour effectuer de la différentiation cellulaire. 17 - Utilisation d'un procédé selon l'une des 13 à 15 pour diagnostiquer une pathologie, et en particulier un cancer. 15 18 - Utilisation d'un procédé selon l'une des 13 à 15 pour évaluer l'efficacité d'un traitement.
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/63
FR2980828
A3
PROFILE D'ASSEMBLAGE ENTRE PANNEAUX
20,130,405
Le présent mémoire descriptif correspond, comme son intitulé l'indique, à un profilé d'assemblage entre panneaux, spécialement recommandé pour le montage d'habitacle ou de bâtiment dont le bardage est effectué au moyen de panneaux sandwich, caractérisé par son façonnage à froid, d'une seule pièce, au moyen d'un pliage, créant deux cavités disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 1200, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants. Actuellement, dans les constructions de type modulaire, le montage de panneaux sandwich est une solution idéale pour leur bardage, présentant de bonnes propriétés d'isolation thermique et acoustique, très utile dans les bâtiments industriels, les complexes sportifs et les grands espaces en général ainsi que dans les locaux plus petits, les mobil-homes ou les chambres froides ; ils sont réalisés au moyen de la pose de structures métalliques soudées entre elles afin de faciliter le montage postérieur des panneaux, avec le besoin supplémentaire de profilés utilisés pour couvrir ou finir la partie intérieure et la partie extérieure de l'assemblage entre les panneaux, d'où le coût onéreux de tels montages en matériaux et en main d'oeuvre. De tels montages sont également réalisés au moyen de systèmes à rainures et languettes, conférant une certaine continuité à la surface mais présentant l'inconvénient de devoir couvrir les assemblages entre les panneaux au moyen de profilés de finition intérieure et extérieure. Dans le but de réduire les coûts de ce type de montages dans le modèle d'utilité espagnol U200001065, un panneau sandwich est présenté pour bardages verticaux et plafonds, destiné à la construction et réalisé dans différents matériaux, disposant d'une plaque de bardage extérieure sur les faces principales et muni également sur les faces de raccord et assemblage opposées, de redans internes larges suivis immédiatement d'engravures troncopyramidales à base rectangulaire, présentant l'inconvénient de devoir utiliser des plaques de revêtement et des joints d'étanchéité pour obtenir un assemblage parfait des panneaux. Une autre solution envisagée pour ce type de montages correspond au modèle d'utilité espagnol U200801558, profilé cannelé applicable à des systèmes de bardage pour des assemblages de panneaux, composé d'un profilé destiné à relier deux panneaux de type sandwich ou autre dont la configuration structurelle présente la particularité d'intégrer une rainure longitudinale supérieure et/ou inférieure, structuré par extrusion, présentant l'inconvénient de ne pouvoir réaliser le montage des panneaux sandwich qu'à 900 ou à 1800. Le modèle d'utilité espagnol U201130425 présente également un profilé d'assemblage entre panneaux formé par deux extensions ou ailes, entre lesquelles est placé un corps central formé par un première saillie ou coin, orientée vers un des côtés et d'une deuxième saillie ou coin orienté dans le sens contraire à la première saillie. Le montage est assuré par deux panneaux dont l'un est tourné à 1800 par rapport au bord de l'autre profilé, créant ainsi un espace destiné à l'évacuation de l'eau, présentant l'inconvénient d'un montage compliqué qui requiert une fixation et accrochage des panneaux sur le profilé d'assemblage. Afin de résoudre les problèmes actuels et d'améliorer ce type de montages, un profilé d'assemblage entre panneaux a été mis au point, objet de la présente invention, caractérisé par son façonnage à froid, d'une seule pièce, au moyen d'un pliage, créant deux cavités disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 1200, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants. Le profilé d'assemblage entre les panneaux peut être configuré aux dimensions de la largeur du panneau sandwich à insérer grâce au procédé moyennant pliage. Le profilé d'assemblage entre panneaux présenté apporte l'avantage principal de sa configuration de pliage en une seule pièce, créant deux cavités disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 1200, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants. Un autre avantage important est que la configuration des cavités du panneau est réalisée selon les dimensions du panneau sandwich à insérer. Un avantage important est que l'utilisation du profilé pour les panneaux d'assemblage permet d'éviter l'utilisation de profilés structurels, finitions intérieures et extérieures et les points d'électrosoudage correspondants pour les assemblages des profilés structurels. Enfin, comme conséquence de l'avantage précédent, il convient de souligner l'économie importante de matériaux et de main d'oeuvre réalisée avec l'utilisation du profilé recommandé. Afin de mieux comprendre l'objet de la présente invention, une réalisation pratique préférentielle de celle-ci a été représentée sur les figures 1-4 qui représentent, respectivement : - la figure 1, une section du profilé d'assemblage entre panneaux configurés à 900. - la figure 2, une section du profilé d'assemblage entre panneaux configuré à 900 avec les panneaux insérés, - la figure 3, une section du profilé d'assemblage entre panneaux à 1200, et - la figure 4, une section du profilé d'assemblage entre panneaux configuré à 1200 avec les panneaux insérés. Le profilé d'assemblage entre panneaux présenté est caractérisé par son façonnage à froid, d'une seule pièce, au moyen d'un pliage (1), créant deux cavités (2 et 3), disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 1200, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants (4). Les cavités (2 et 3) du pliage (1) peuvent être configurées aux dimensions de la largeur du panneau sandwich (4)
Profilé d'assemblage entre panneaux, caractérisé par son façonnage à froid, d'une seule pièce, au moyen d'un pliage (1), créant deux cavités (2 et 3) disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 120°, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants.
1 - Profilé d'assemblage entre panneaux, caractérisé par son façonnage à froid, d'une seule pièce, au moyen d'un pliage (1), créant deux cavités (2 et 3) disposées en éventail comprenant une plage d'inclinaison de 60 à 1200, entièrement renforcées pour l'insertion des panneaux sandwich correspondants (4).10
F,E
F16,E04
F16B,E04B,F16S
F16B 5,E04B 1,F16S 3
F16B 5/00,E04B 1/61,F16S 3/00
FR2979077
A1
PROCEDE D'ESTIMATION DE LA RESISTANCE AU ROULEMENT D'UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF POUR METTRE EN OEUVRE CE PROCEDE.
20,130,222
L'invention a pour objet les procédés de surveillance de la pression de gonflage des pneumatiques d'un véhicule, par exemple d'un véhicule automobile. Pour des questions de sécurité, de plus en plus de véhicules sont dotés de dispositifs permettant d'alerter le conducteur en cas de sous-gonflage des pneumatiques ou en cas de crevaison d'un des pneumatiques. Des réglementations prévoient ainsi d'équiper les véhicules de systèmes de détection aptes à déceler une chute de pression d'un pneu supérieure à 20% de sa valeur nominale, en moins de 1 minute si la chute de pression concerne un seul pneu, et en moins d'une heure si la chute de pression concerne les pneus de plusieurs roues différentes. De tels dispositifs peuvent comprendre un capteur de pression intégré aux pneumatiques mêmes, ou des jauges de contrainte placées à des endroits sur lesquels se répercutent les efforts transmis par les pneumatiques, par exemple au niveau d'une bague de roulement d'une roue du véhicule, comme dans la demande de brevet FR 2 938 468. Les capteurs de pression ou les jauges de contrainte représentent en eux-mêmes un coût non négligeable, et nécessitent en outre de mettre en place des câblages dédiés, ou des systèmes de transmission à distance, qui renchérissent encore le dispositif dans son ensemble. L'invention a pour objet un procédé de surveillance de la pression de gonflage, qui permette d'estimer cette pression de gonflage à partir de données déjà disponibles sur la plupart des véhicules, par exemple sur les véhicules équipés au minimum d'un système de type ABS (Antiblockiersystem). L'invention a pour but de proposer un système d'estimation fiable et robuste, capable d'estimer une grandeur caractéristique de la pression de gonflage par des opérations mathématiques simples (addition, multiplication, division). A cette fin, un dispositif d'estimation de la résistance au roulement d'une roue de véhicule automobile, comprend un calculateur configuré pour calculer pendant le roulage du véhicule, une valeur instantanée de résistance au roulement. Cette valeur instantanée de résistance au roulement est calculée comme un polynôme à coefficients constants de valeurs d'entrées du calculateur, parmi lesquelles un couple moteur appliqué aux roues du véhicule, une vitesse linéaire du véhicule, une vitesse angulaire de rotation de la roue, une accélération linéaire du véhicule, et une accélération angulaire de la roue. De manière préférentielle, le véhicule comporte deux roues motrices et deux roues non motrices, et le calculateur est configuré pour estimer la résistance au roulement d'au moins une roue motrice, et de préférence pour estimer une valeur distincte de résistance au roulement pour chacune des roues motrices. Selon un mode de réalisation avantageux, la vitesse linéaire du véhicule peut être estimée à partir de la vitesse de rotation d'au moins une roue du véhicule, de préférence une roue non motrice. Avantageusement, la vitesse linéaire peut être estimée à partir de la moyenne arithmétique des vitesses de rotation de deux roues non motrices du véhicule. L'accélération linéaire du véhicule peut alors être obtenue en dérivant la vitesse linéaire ainsi estimée. Selon un mode de réalisation préféré, le polynôme est la somme d'une combinaison linéaire des variables d'entrée autres que la vitesse linéaire, et d'un polynôme de la vitesse linéaire comprenant au moins un terme d'exposant 2. Avantageusement, le calculateur est configuré pour utiliser comme valeur d'entrée pour l'estimation de la valeur instantanée de résistance au roulement d'une roue motrice du véhicule, une vitesse linéaire qui est obtenue en multipliant la moyenne des vitesses angulaires de deux roues non motrices du véhicule, par un coefficient constant. Selon les modes de réalisation, le calculateur peut être configuré pour utiliser une accélération linéaire qui est obtenue par dérivations de la vitesse linéaire, ou une accélération linéaire qui est obtenue à partir des mesures d'un accéléromètre, par exemple un accéléromètre faisant partie d'un dispositif de type ESP. Avantageusement, le couple moteur appliqué aux roues du véhicule, la vitesse linéaire du véhicule, la vitesse angulaire de rotation de la roue, l'accélération linéaire du véhicule et l'accélération angulaire de la roue sont les seules variables d'entrée utilisées par le calculateur, outre certains paramètres de calcul constants mis en mémoire dans le calculateur avant le début de l'estimation. Selon une autre variante de réalisation, les variables d'entrée comprennent également le sinus d'un angle d'une pente de la route parcourue par le véhicule. Selon un mode de réalisation préférentiel, le calculateur est configuré pour calculer de manière itérative une résistance au roulement filtrée, à partir d'une seule valeur filtrée de résistance au roulement calculée au pas de calcul précédent, et à partir d'une valeur instantanée de résistance au roulement, réactualisée depuis le dernier calcul de valeur filtrée. Le calculateur peut par exemple être configuré pour calculer la résistance filtrée au roulement de manière itérative, la résistance filtrée estimée à un pas de calcul (k) étant égale à la somme du polynôme des variables d'entrée actualisées, multiplié par un facteur de récursivité, et de la résistance filtrée estimée au pas de calcul (k-1) précédent, multiplié par le complément à un de ce facteur de récursivité. Avantageusement, le facteur de récursivité au pas de calcul courant, est calculé comme le quotient du facteur de récursivité au pas de calcul précédent, par la somme d'un facteur d'oubli constant et du facteur de récursivité obtenu au pas de calcul précédent. Selon un mode de réalisation préféré, le facteur d'oubli est compris entre 0,9 et 1. Selon un mode de réalisation avantageux, le calculateur est configuré pour initialiser le facteur de récursivité à une valeur comprise entre zéro et 0,1 au début d'une procédure d'évaluation de la résistance au roulement. Le début de la procédure d'évaluation peut par exemple correspondre au moment où est émis un signal d'initialisation déclenché par un opérateur du véhicule, par exemple en appuyant sur une zone de commande dédiée du tableau de bord. Le début de la procédure d'évaluation peut également correspondre à un démarrage du véhicule. Selon un autre aspect, un dispositif de surveillance de l'état de gonflage du pneumatique d'une roue de véhicule automobile, comprend un dispositif d'estimation de la résistance au roulement de la roue tel que décrit précédemment, et comprend un dispositif d'alerte configuré pour émettre un signal d'alerte si la résistance au roulement estimée devient supérieure ou égale à une valeur seuil. Le dispositif peut également être configuré pour émettre un signal d'alerte si la différence entre les résistances au roulement de deux roues motrices du véhicule devient supérieure en valeur absolue à une différence seuil. Selon encore un autre aspect de l'invention, dans un procédé d'estimation de la résistance au roulement d'une roue de véhicule automobile, on évalue une valeur filtrée de résistance au roulement à partir d'un couple appliqué aux roues du véhicule, d'une vitesse linéaire du véhicule, d'une accélération linéaire du véhicule, de la vitesse angulaire de rotation de la roue du véhicule, et de l'accélération angulaire de la roue. On estime pour cela une valeur théorique instantanée de la résistance au roulement en fonction d'une valeur instantanée de chacune des données d'entrée précédentes, puis on calcule une valeur filtrée de résistance au roulement comme un barycentre à coefficients récursifs, entre la valeur théorique instantanée de la résistance et la valeur filtrée de résistance obtenue au pas de calcul précédent. Les valeurs instantanées des données d'entrées peuvent elles-mêmes être des données filtrées ou non filtrées. Lors de l'application de ce procédé, on peut utiliser la valeur filtrée de résistance au roulement pour surveiller l'état de gonflage du pneumatique de la roue. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple nullement limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre un véhicule équipé d'un dispositif de surveillance selon l'invention, - la figure 2 est une illustration d'un processus itératif d'estimation mis en oeuvre dans un procédé selon l' invention. Tel qu'illustré sur la figure 1, un véhicule 1 équipé d'un dispositif selon l'invention comporte deux roues avant motrices 2, deux roues arrière non motrices 3, un moteur 4, une boîte de vitesses 5, une unité 6 de gestion du moteur, un calculateur 7, un capteur 8 d'un dispositif de type "ABS" ("Antiblockiersystem") apte à mesurer la vitesse angulaire de rotation de chacune des quatre roues, un capteur 9 d'un dispositif de type « ESP » (Electronic Stability Program / Elektronisches Stabilitâts-Programm) comportant un accéléromètre apte à déterminer l'accélération longitudinale du véhicule, et un dispositif d'alerte 10 relié à un tableau de bord. Selon les variantes de réalisation, le dispositif peut comprendre un estimateur 11 de la pente de la route parcourue par le véhicule. Le calculateur 7 est relié à l'unité de gestion de moteur 6 par une connexion lui transmettant une valeur T de couple total transmis par le moteur 4 via la boîte de vitesses 5 aux deux roues avant 2 du véhicule. Le calculateur 7 est relié au capteur ABS 8 par quatre connexion lui transmettant respectivement les vitesses instantanée de rotation ni et n2 des roues motrices et les vitesses instantanées de rotation n3 et n4 des roues non motrices. Le capteur ABS peut éventuellement transmettre également au calculateur 7, les accélérations angulaires S'Il et 522 obtenues en dérivant les vitesses angulaires des roues motrices 2. Le calculateur peut, selon d'autres variantes de réalisation, calculer lui-même les accélérations angulaires S'Il et 522 en dérivant les vitesses angulaires correspondantes. On considère, dans les deux cas de figure, que le calculateur reçoit comme données d'entrée à la fois les vitesses angulaires ni, 522, et les accélérations angulaires ni et 5"22 Le calculateur 7 est connecté au capteur ESP 9 par une connexion lui transmettant l'accélération linéaire 1) du véhicule. Le calculateur peut également être relié à l'estimateur 11 de pente de la route parcourue. On décrit dans ce qui suit comment le calculateur est programmé pour évaluer par exemple la résistance au roulement de la roue motrice avant droite, de vitesse et d'accélération angulaires respectivement égales à 522 et à 522 A des intervalles de temps ti, t2, t3...tk, le calculateur 7 détermine une valeur théorique instantanée de résistance au roulement Frk(tk) par une formule du type suivant : (t) ^ = 1 R (ti - cfn-JS"2)- Av2 Mi; - Mg sin cc Equation (1) où : t est l'instant d'un ième pas de calcul, Fri est la valeur théorique instantanée de résistance au roulement à l'instant t, R est le rayon extérieur moyen des roues, supposé constant, T est le couple appliqué à la roue motrice, soit T =T/2, n =n2 est la vitesse de rotation de la roue, y = R S23+n4 est la vitesse linéaire du véhicule, recalculée à 2 partir des vitesses de rotation des roues non motrices, afin que les vitesses de rotation utilisées ne soient pas affectées par le glissement des roues motrices, 1) est l'accélération linéaire du véhicule, mesurée par le capteur ESP, ou, suivant les variantes de réalisation, si le véhicule n'est équipé ni de dispositif ESP ni d'accéléromètre, obtenue en dérivant v, 52 = 522 est l'accélération angulaire de la roue motrice. Cf est un coefficient de frottement visqueux de chaque roue, J est l'inertie en rotation d'une roue, A est un coefficient aérodynamique permettant de calculer la force aérodynamique Fa s'opposant à la progression du véhicule, sous la forme Fd=A v2, M est la masse d'une portion du véhicule supportée par la roue, g est l'accélération de la pesanteur, et a est la pente de la route par rapport à l'horizontale, comptée positivement quand le véhicule est en montée, Le terme sina peut être omis si le véhicule n'est pas doté d'un système d'estimation de la pente de la route. L'équation (1) est obtenue par l'application de la deuxième loi de Newton à un système constitué par la roue motrice concernée et la portion de masse M du véhicule supportée par cette roue : JS2. =T - RF p'p -CSZ Equation (2) sur les moments MV F p'p -Av2-Frj- Mg sina Equation (3) sur les forces puis, en éliminant la force de traction Fprop entre les équations (2) et (3), le calculateur 7 détermine comme suit une valeur filtrée Êrk de résistance au roulement de la roue motrice : r k [1 LW] Pr(k_i) L(k)Frk Equation (4) où : Prk est la valeur filtrée calculée à l'étape de calcul courante, Fr(k-1) est la valeur filtrée calculée à l'étape de calcul précédente, et L(k) est un facteur de récursivité associé au k-ième pas de calcul, calculé à partir du facteur de récursivité L(k-1) par la formule suivante : L(k)- L(k -1) Equation (5) X+L(k-i) où : X est un facteur d'oubli de valeur constante. Pour que le résultat de l'équation (4) converge dans les conditions de mesure constatées sur les véhicules de tourisme les plus courants, on choisit de manière avantageuse une valeur de X proche de 1 par valeur inférieure, par exemple X=0,99 et une valeur initiale L(0) proche de 0 par valeur supérieure par exemple égale à 0,001. La valeur filtrée initiale Êro peut être prise proche d'une valeur de résistance au roulement constatée pour ce type de véhicule, faiblement chargé et avec les pressions des pneus fixées à la valeur nominale. A titre indicatif, une telle valeur peut par exemple être proche de 70 N pour un véhicule de tourisme. Le tableau ci-dessous donne quelques exemples de valeurs utilisées dans le cadre de l'estimation de la résistance au roulement d'un véhicule de type berline familiale Paramètre Valeur Unité J 1,6 kg.m2 R 0,31 m M 440 kg Ad 0,65/4 m2 p 1,205 kg.m-3 Filo] 70 N Cf 0,08 kg.m2.S-1 Cd 0,25 L[0] 0,001 X 0,99 La figure 2 illustre par un graphe 20 les étapes d'évaluation de valeurs filtrées successives Êrk. Les abscisses représentent l'axe du temps t, où sont représentés différents instants ti, t2, t3, t4 auxquels sont acquises les valeurs de mesures nécessaires pour l'estimation de la valeur de résistance instantanée au roulement Frk selon l'équation (1), à partir de valeurs mesurées ou estimées de couple, de vitesses et d'accélérations T, , v et v. A un instant initial to, la valeur filtrée Fr est initialisée à une valeur Pro . A un instant de calcul ti, une valeur Fr' de résistance est estimée à l'aide de l'équation (1), et une valeur filtrée Êri est calculée comme un barycentre entre la valeur initiale Pro et la valeur calculée Fr'. A l'instant t2 suivant, une valeur de résistance instantanée Fr2 est calculée suivant l'équation (1) à partir de nouvelles valeurs mesurées ou estimées de couple, de vitesses et d'accélérations T, v et v. Une nouvelle valeur filtrée Êr, est calculée comme un barycentre de la valeur filtrée précédente Êri et de la valeur instantanée courante Fr2. A l'instant tk, une nouvelle valeur instantanée Frk est calculée à partir d'une nouvelle série d'acquisitions de valeurs de couple, de vitesses et d'accélérations. Une nouvelle valeur filtrée Êrk est déterminée comme barycentre de la valeur filtrée précédente Fr (k_1) et de la valeur théorique courante Frk. Les coefficients du barycentre sont, à chaque itération, obtenus grâce à l'équation (5), à partir des coefficients du barycentre utilisés à l'étape précédente. Les valeurs filtrées Êrk convergent vers une valeur f'1,',. Le processus itératif peut être réinitialisé, c'est-à-dire les valeurs L(0) et Êro peuvent être réinitialisées à des valeurs présentes en mémoire dans le calculateur, soit après un gonflage des pneumatiques, soit après un chargement ou un déchargement d'une masse conséquente dans ou hors du véhicule et/ou lors de chaque redémarrage du véhicule. L'initialisation peut par exemple être déclenchée au moyen d'une commande actionnée par le conducteur, ou par un opérateur s'occupant du véhicule. Le processus pourrait également être réinitialisé de manière plus fréquente, par exemple à chaque démarrage du véhicule. Sauf variation très rapide de la pression d'un des pneumatiques (par exemple par crevaison du pneumatique) le résultat de la suite d'itération définie par les équations (4) et (5) converge rapidement vers une valeur filtrée Ê, proche de la valeur effective moyenne de résistance au roulement des quatre roues. Sur une berline familiale roulant à 40km/h avec un pneu volontairement dégonflé, on a constaté une convergence du calcul après 35s environ. Le calculateur 7, une fois que le nombre k de pas de calcul a dépassé une valeur préprogrammée, par exemple 4000 pas de calcul, correspondant à 40s à un rythme d'acquisition à 100Hz des données d'entrée, compare alors les valeurs filtrées Êrk à une valeur de référence également préenregistrée dans le calculateur. Si la valeur Fr reçue par le dispositif d'alerte 10 devient supérieure à la valeur de référence, le dispositif d'alerte affiche un signal d'alerte au tableau de bord. Outre son utilisation pour la surveillance du niveau de gonflage des pneumatiques, la valeur filtrée Fr de résistance au roulement peut être utilisée pour calculer d'autres paramètres de roulage du véhicule, par exemple pour estimer la consommation en carburant du véhicule, ou pour améliorer les systèmes de contrôle de trajectoire, tels que le système ESP. L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits, et peut se décliner en de nombreuses variantes. Si le véhicule n'est pas équipé d'un dispositif permettant d'estimer la pente de la route parcourue, l'estimation de la résistance théorique instantanée au roulement selon l'équation (1) peut se faire en omettant les termes en M.g.sina. Dans ce cas, le message d'alerte pourra prévenir le conducteur que la valeur de résistance au roulement détectée est anormale pour un roulage sur route plane, à charge pour le conducteur de décider s'il doit tenir compte ou non du message d' alerte. Si le véhicule est équipé d'un accéléromètre, par exemple intégré à un système de type ESP, le calcul de la résistance filtrée peut être interrompu quand un roulage en pente est détecté. On peut par exemple considérer qu'un roulage en pente est détecté, si l'accélération linéaire mesurée par l'accéléromètre, diffère de plus d'un certain seuil en valeur relative, d'une accélération estimée à partir d'une ou plusieurs vitesses de rotation des roues du véhicule. Le calcul peut ensuite reprendre à partir de la dernière valeur filtrée estimée, enregistrée avant qu'un roulage en pente soit détecté. De manière similaire, l'estimation de la résistance au roulement peut être interrompue à chaque fois qu'une accélération transversale estimée devient supérieure en valeur absolue à un seuil d'accélération transversale, car le couple transmis aux deux roues motrices n'est plus alors strictement égal à la moitié du couple moteur. L'accélération transversale peut par exemple être estimée à partir des vitesses de rotation des roues, comme décrit dans la demande de brevet FR 2 802 646. Si le véhicule est équipé d'un dispositif lui permettant d'estimer la valeur de l'inclinaison du véhicule, par exemple à l'aide d'accéléromètres ou par une méthode d'estimation indirecte, le calculateur peut être programmé pour prendre en compte le terme M.g.sina dans l'estimation de la résistance au roulement théorique instantané selon l'équation (1). Le calculateur 7 peut être un calculateur dédié, ou être un sous-programme d'une unité de contrôle électronique effectuant d'autres opérations de contrôle, par exemple un sous programme de l'unité de gestion 6. L'estimation de la vitesse linéaire du véhicule et/ou de l'accélération linéaire du véhicule peut être effectuée par une unité de calcul séparée, à partir des vitesses de rotation des roues non motrices. Selon une variante de réalisation, cette unité de calcul peut être intégrée au calculateur. On considère alors que pour le calculateur, recevoir en données d'entrée les vitesses de rotation des deux roues non motrices équivaut à recevoir en données d'entrée la vitesse et/ou l'accélération linéaire du véhicule. Pour effectuer le filtrage de la valeur instantanée de résistance au roulement, on pourrait choisir une autre suite de facteurs de récursivité, par exemple L(k) = constante= 0,5. Le dispositif de surveillance selon l'invention permet, en utilisant les capteurs déjà présents sur le véhicule, à l'aide d'algorithmes nécessitant une puissance de calcul et une quantité de mémoire limitées, de détecter de manière fiable une variation de la résistance au roulement d'une ou de deux roues motrices du véhicule. La variation de la résistance au roulement peut alors être interprétée, suivant le contexte des conditions de roulage, comme une chute anormale de la pression du ou des deux pneus concernés. de calcul (k) étant égale à la somme du polynôme des variables d'entrée actualisées, multiplié par un facteur de récursivité (L(k)), et de la résistance filtrée estimée au pas de calcul (k-1) précédent, multiplié par le complément à un de ce facteur de récursivité (1-L(k)). 6. Dispositif d'estimation selon la revendication 5, dans lequel le facteur de récursivité au pas de calcul courant (k), est calculé comme le quotient du facteur de récursivité au pas de calcul (k-1) précédent, par la somme d'un facteur d'oubli constant et du facteur de récursivité obtenu au pas de calcul (k-1) précédent. 7. Dispositif d'estimation selon la revendication 6, dans lequel le calculateur est configuré pour initialiser le facteur de récursivité à une valeur comprise entre zéro et 0,1 au début d'une procédure d'évaluation de la résistance au roulement filtrée (Êrk). 8. Dispositif de surveillance de l'état de gonflage du pneumatique d'une roue de véhicule automobile, comprenant un dispositif d'estimation de la résistance au roulement de la roue selon l'une des revendications précédentes, et comprenant un dispositif d'alerte (10) configuré pour émettre un signal d'alerte si la résistance au roulement estimée (tk) devient supérieure ou égale à une valeur seuil. 9. Procédé d'estimation de la résistance au roulement d'une roue de véhicule automobile, dans lequel on évalue une valeur filtrée (Èrk) de résistance au roulement à partir d'un couple appliqué aux roues du véhicule, d'une vitesse linéaire du véhicule, d'une accélération linéaire du véhicule, de la vitesse angulaire de rotation de la roue du véhicule, et de l'accélération angulaire de la roue, en estimant une valeur théorique instantanée (Fr) de la résistance au roulement en fonction d'une valeur instantanée de chacune des données d'entrée précédentes, puis en calculant une valeur filtrée (Êrk) de résistance au roulement comme un barycentre à coefficients récursifs (L(k), 1-L(k)), entre la valeur théorique instantanée de la résistance et la valeur filtrée de résistance obtenue au pas de calcul précédent. 10. Procédé selon la revendication 9, dans lequel on utilise la valeur filtrée (Êrk) de résistance au roulement pour surveiller l'état de gonflage du pneumatique de la roue (2)
Un dispositif d'estimation de la résistance au roulement d'une roue (2) de véhicule automobile (1), comprend un calculateur (7) configuré pour calculer pendant le roulage du véhicule, une valeur instantanée de résistance au roulement (F ) comme un polynôme à coefficients constants de valeurs d'entrées du calculateur (T, Ω +Ω , Ω , v, Ω ) parmi lesquelles un couple moteur appliqué aux roues du véhicule, une vitesse linéaire du véhicule, une vitesse angulaire de rotation de la roue, une accélération linéaire du véhicule, et une accélération angulaire de la roue.
1. Dispositif d'estimation de la résistance au roulement d'une roue (2) de véhicule automobile (1), comprenant un calculateur (7) configuré pour calculer pendant le roulage du véhicule, une valeur instantanée de résistance au roulement (Fr) comme un polynôme à coefficients constants de valeurs d'entrées du calculateur (T, 523 +524, 522, v, 522) parmi lesquelles un couple moteur appliqué aux roues du véhicule, une vitesse linéaire du véhicule, une vitesse angulaire de rotation de la roue, une accélération linéaire du véhicule, et une accélération angulaire de la roue. 2. Dispositif d'estimation selon la 1, dans lequel le polynôme est la somme d'une combinaison linéaire des variables d'entrée autres que la vitesse linéaire, et d'un polynôme de la vitesse linéaire comprenant au moins un terme d'exposant 2. 3. Dispositif d'estimation selon les 1 ou 2, dans lequel le calculateur est configuré pour utiliser comme valeurs d'entrée pour l'estimation de la valeur instantanée de résistance au roulement d'une roue motrice du véhicule, l'accélération angulaire de cette roue motrice (522), et une vitesse linéaire qui est obtenue en multipliant la moyenne des vitesses angulaires (n3+SI4 ) de deux 2 roues non motrices du véhicule, par un coefficient constant. 4. Dispositif d'estimation selon l'une des 1 à 3, dans lequel le calculateur est configuré pour calculer de manière itérative une résistance au roulement filtrée (Êrk), à partir d'une seule valeur filtrée de résistance au roulement calculée au pas de calcul précédent ( . Ér(k-1) )' roulement (Frk), réactualisée depuis le dernier calcul de valeur filtrée ( Fr(k-1) ) - 5. Dispositif d'estimation selon la 4, dans lequel le calculateur est configuré pour calculer la résistance filtrée au roulement de manière itérative, la résistance filtrée estimée à un pas et à partir d'une valeur instantanée de résistance aude calcul (k) étant égale à la somme du polynôme des variables d'entrée actualisées, multiplié par un facteur de récursivité (L(k)), et de la résistance filtrée estimée au pas de calcul (k-1) précédent, multiplié par le complément à un de ce facteur de récursivité (1-L(k)). 6. Dispositif d'estimation selon la 5, dans lequel le facteur de récursivité au pas de calcul courant (k), est calculé comme le quotient du facteur de récursivité au pas de calcul (k-1) précédent, par la somme d'un facteur d'oubli constant et du facteur de récursivité obtenu au pas de calcul (k-1) précédent. 7. Dispositif d'estimation selon la 6, dans lequel le calculateur est configuré pour initialiser le facteur de récursivité à une valeur comprise entre zéro et 0,1 au début d'une procédure d'évaluation de la résistance au roulement filtrée (Êrk). 8. Dispositif de surveillance de l'état de gonflage du pneumatique d'une roue de véhicule automobile, comprenant un dispositif d'estimation de la résistance au roulement de la roue selon l'une des précédentes, et comprenant un dispositif d'alerte (10) configuré pour émettre un signal d'alerte si la résistance au roulement estimée (tk) devient supérieure ou égale à une valeur seuil. 9. Procédé d'estimation de la résistance au roulement d'une roue de véhicule automobile, dans lequel on évalue une valeur filtrée (Èrk) de résistance au roulement à partir d'un couple appliqué aux roues du véhicule, d'une vitesse linéaire du véhicule, d'une accélération linéaire du véhicule, de la vitesse angulaire de rotation de la roue du véhicule, et de l'accélération angulaire de la roue, en estimant une valeur théorique instantanée (Fr) de la résistance au roulement en fonction d'une valeur instantanée de chacune des données d'entrée précédentes, puis en calculant une valeur filtrée (Êrk) de résistance au roulement comme un barycentre à coefficients récursifs (L(k), 1-L(k)), entre la valeur théorique instantanée de la résistance et la valeur filtrée de résistance obtenue au pas de calcul précédent. 10. Procédé selon la 9, dans lequel on utilise la valeur filtrée (Êrk) de résistance au roulement pour surveiller l'état de gonflage du pneumatique de la roue (2).
B
B60
B60C
B60C 23
B60C 23/00
FR2985081
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES PARTICULES ENGENDREES PAR UN ARC ELECTRIQUE DE COMMUTATION
20,130,628
L'invention se rapporte à un dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique de commutation. Un tel dispositif convient particulièrement aux appareillages électriques haute tension (HT) et moyenne tension (MT), notamment les disjoncteurs HT, les disjoncteurs MT et les disjoncteurs de générateurs. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans la majorité des disjoncteurs, il existe un circuit électrique principal destiné au passage du courant électrique lorsque le disjoncteur est en position fermée et un circuit électrique secondaire destiné à la fonction coupure du courant lorsque l'on veut placer le disjoncteur en position ouverte. La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un disjoncteur divulgué dans le document EP-A-0 982 748 (correspondant au brevet US 6 211 478) et montrant un circuit électrique principal et un circuit électrique secondaire. Sur cette figure, on reconnaît un boîtier 1 de disjoncteur présentant un axe longitudinal 2, constitué d'une partie supérieure métallique 3, d'une partie inférieure métallique 4 et d'une partie centrale 5 en matériau électriquement isolant reliant les parties 3 et 4. Le circuit électrique principal comprend les parties métalliques supérieure 3 et inférieure 4 et des éléments métalliques intermédiaires : le contact 6 fixé à la partie supérieure 3, le contact 7 solidaire de la partie inférieure 4 et le contact mobile 8 constitué d'une succession de doigts et qui peut être déplacé pour assurer la liaison entre les contacts fixes 6 et 7 (comme montré sur la partie de la figure à gauche de l'axe 2) ou pour ne pas assurer la liaison entre les contacts fixes 6 et 7 (comme montré sur la partie de la figure à droite de l'axe 2). Le circuit électrique secondaire comprend une broche de contact 14 apte à être déplacée d'une position haute (voir la partie gauche de la figure) à une position basse (voir la partie droite de la figure) par l'intermédiaire d'un organe de commande. La broche de contact 14 coulisse selon l'axe longitudinal 2 en étant guidée par une glissière 13. En position haute, la broche de contact 14 est en liaison électrique avec la partie supérieure 3 du boîtier par l'intermédiaire de la cloison horizontale 9 de la partie 3 équipée en son centre du contact à tulipes 11. En position basse, 25 la broche de contact 14 n'est plus en liaison électrique avec la partie supérieure 3 du boîtier 1. La figure 1 montre aussi un agencement 10 pour l'arc de commutation dont le volume 18 est limité par la cloison 9, le contact à tulipes 11, la paroi 30 circulaire 20 en matériau éclectiquement isolant, la cloison 15 solidaire de la partie 4 et équipée en son centre de la buse 12. La figure 1 montre encore une chambre d'arc 16, un arc électrique 17, une fente circulaire de souffle 19, des cylindres de souffle 21, des pistons de souffle 22, des canaux de souffle 23 et des clapets anti-retour 24. Durant l'opération d'ouverture du disjoncteur, les contacts principaux (le contact mobile 8 et les contacts fixes 6 et 7) se séparent d'abord et le courant électrique qui passait par ces contacts commute sur le circuit secondaire. Cette commutation donne naissance à un arc entre les contacts fixes et le contact mobile. Cet arc rejette des étincelles qui perturbent la tenue diélectrique de l'appareillage. Pour pallier cet inconvénient, le document EP-A-0 982 748 préconise l'utilisation de matériaux résistant à l'érosion électrique. Cependant, si la quantité d'étincelles alors émises est plus faible, elle reste malgré tout critique pour la tenue diélectrique de l'appareillage. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'objet de la présente invention est de fournir un dispositif de protection permettant de limiter l'impact du phénomène d'arc électrique, de façon à augmenter la tenue diélectrique entrée/sortie de l'appareil, équipé de ce dispositif de protection en régime transitoire comme en régime permanent. Un premier objet de l'invention consiste en un dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique lorsqu'une première pièce électriquement conductrice et une deuxième pièce électriquement conductrice d'un ensemble de connexion électrique sont séparées l'une de l'autre, le dispositif de protection comprenant au moins un élément de protection disposé à proximité de l'endroit de la séparation de la première pièce et de la deuxième pièce pour faire écran auxdites particules. Si la première pièce électriquement conductrice et la deuxième pièce électriquement conductrice possèdent chacune une surface de contact et si la séparation de la première et de la deuxième pièce se fait par glissement relatif de l'une des surfaces de contact sur l'autre surface de contact, le dispositif de protection peut comprendre au moins un élément de protection disposé en regard de l'une des surfaces de contact. Dans ce cas, si les surfaces de contact de la première et de la deuxième pièce sont de forme cylindrique, le dispositif de protection peut comprendre un premier élément de protection de forme cylindrique situé à l'intérieur ou à l'extérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce. Le premier élément de protection peut alors être métallique ou métallisé. Le dispositif de protection peut comprendre un deuxième élément de protection de forme cylindrique situé à l'extérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce si le premier élément est situé à l'intérieur, ou à l'intérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce si le premier élément est situé à l'extérieur. Ce deuxième élément de protection peut être en matériau électriquement isolant. Le dispositif de protection peut comprendre un troisième élément de protection en forme d'anneau ou en secteur d'anneau, situé à l'intérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce, sensiblement perpendiculairement à une direction de glissement des surfaces de contact entre elles et faisant face à une surface de contact découverte par le glissement des surfaces de contact entre elles. Ce troisième élément de protection, peut être en matériau électriquement isolant. Un deuxième objet de l'invention consiste en un disjoncteur comprenant un circuit électrique principal destiné au passage du courant électrique lorsque le disjoncteur est en position fermée et un circuit électrique secondaire destiné à la fonction coupure du courant pour placer le disjoncteur en position ouverte, le circuit électrique principal comprenant un ensemble de connexion électrique équipé d'un dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique tel que défini ci- dessus. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture 30 de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un disjoncteur selon l'art connu, - la figure 2 est un schéma explicatif du fonctionnement du dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique de commutation selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine des disjoncteurs qui possèdent un circuit principal pour le passage du courant permanent et un circuit secondaire pour la coupure de courant. L'invention permet dans ce cas de traiter le problème de la commutation entre le circuit principal et le circuit secondaire. La figure 2 est un schéma explicatif du fonctionnement du dispositif de protection contre les 20 particules engendrées par un arc électrique de commutation selon l'invention. Sur cette figure, on a représenté deux pièces élémentaires faisant partie d'un ensemble de connexion électrique : une première pièce 25 électriquement conductrice 31 (en général, il s'agit d'un doigt de contact) et une deuxième pièce électriquement conductrice 32. Les pièces 31 et 32 peuvent être réalisées totalement ou en partie ou pas du tout avec des matériaux particulièrement résistants 30 à l'érosion électrique. Sur la figure 2, les extrémités 33 et 34 des pièces 31 et 32 destinées à être mises en contact sont pourvues d'un matériau particulièrement résistant à l'érosion électrique. Dans le cas d'un disjoncteur présentant un circuit électrique principal et un circuit électrique secondaire, l'ouverture du circuit principal est réalisée par le mouvement relatif de la pièce 32. Lors de la séparation des pièces 31 et 32, un arc de commutation s'établit comme indiqué sur la figure 2 où la séparation est figurée par la flèche située à droite de la figure. La figure 2 montre également un dispositif de protection contre les particules engendrées par l'arc électrique formé entre les extrémités des pièces 31 et 32. Dans cet exemple de réalisation, le dispositif de protection comprend trois éléments de protection : les éléments 43, 44 et 45. Les éléments 43, 44 et 45 sont disposés de manière à piéger les particules émises par l'arc de commutation comme le montrent les flèches incurvées sur la figure 2. L'élément 44 n'est pas toujours indispensable. Il peut être omis si la configuration du disjoncteur le permet. L'élément 43 est un pare-étincelles, c'est- à-dire un écran qui retient les particules émises. Cet élément peut également assurer la fonction de pare-effluve et permettre d'améliorer la distribution du champ électrique régnant à l'intérieur du disjoncteur. Dans le cas d'une utilisation en tant que pare-effluve, l'élément 43 doit être métallique ou métallisé. Les éléments 44 et 45 sont très proches des pièces 31 et 32 en mouvement relatif et sont, pour cette raison, réalisés en matériau électriquement isolant. Les éléments 43 et 45 peuvent être réalisés en une seule pièce si cette pièce est en matériau isolant. Cette pièce peut être métallisée sur le côté désigné par des croix sur la figure 2, et la métallisation peut être mise au potentiel de la pièce 31. Le dispositif de protection selon l'invention permet d'empêcher les particules engendrées par l'arc électrique de pénétrer dans la zone A qui est une zone très contrainte diélectriquement. L'efficacité procurée par le dispositif de protection selon l'invention est optimale si la pièce conductrice 32 (c'est-à-dire la pièce conductrice qui dans cet exemple est la pièce mobile), ou du moins son extrémité 34, reste sous l'élément 45 jusqu'à l'extinction de l'arc de commutation. Les éléments 43, 44 et 45 sont par exemple fixés à une partie fixe du disjoncteur par des moyens à la disposition de l'homme de métier. Dans le cas d'un disjoncteur du type représenté partiellement à la figure 1, les éléments 43, 44 et 45 du dispositif de protection peuvent être fixés à la partie supérieure 3 du boîtier 1 pour assurer une protection contre les particules engendrées par l'arc électrique lors de la séparation entre le contact fixe 6 et le contact mobile 8. Si, comme pour le disjoncteur de la figure 1, les surfaces de contact de la première pièce 31 et de la deuxième pièce 32 sont de forme cylindrique, les éléments 43 et 44 sont également de forme cylindrique et sont situés de part et d'autre des contacts fixes 6 et mobile 8. L'élément 45 possède alors la forme d'un anneau
Dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique lorsqu'une première pièce électriquement conductrice (31) et une deuxième pièce électriquement conductrice (32) d'un ensemble de connexion électrique sont séparées l'une de l'autre, le dispositif de protection comprenant au moins un élément de protection (43, 44, 45) disposé à proximité de l'endroit de la séparation de la première pièce (31) et de la deuxième pièce (32) pour faire écran auxdites particules.
1. Dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique lorsqu'une 5 première pièce électriquement conductrice (31) et une deuxième pièce électriquement conductrice (32) d'un ensemble de connexion électrique sont séparées l'une de l'autre, le dispositif de protection comprenant au moins un élément de protection (43, 44, 45) disposé à 10 proximité de l'endroit de la séparation de la première pièce (31) et de la deuxième pièce (32) pour faire écran auxdites particules. 2. Dispositif de protection selon la 15 1, dans lequel la première pièce électriquement conductrice (31) et la deuxième pièce électriquement conductrice (32) possédant chacune une surface de contact et la séparation de la première et de la deuxième pièce se faisant par glissement relatif 20 de l'une des surfaces de contact sur l'autre surface de contact, le dispositif de protection comprend au moins un élément de protection (43, 44, 45) disposé en regard de l'une des surfaces de contact. 25 3. Dispositif de protection selon la 2, dans lequel les surfaces de contact de la première et de la deuxième pièce étant de forme cylindrique, le dispositif de protection comprend un premier élément de protection (43) de forme cylindrique 30 situé à l'intérieur ou à l'extérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce. 4. Dispositif de protection selon la 3, dans lequel le premier élément de protection (43) est métallique ou métallisé. 5. Dispositif de protection selon l'une des 3 ou 4, comprenant un deuxième élément de protection (44) de forme cylindrique situé à l'extérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce si le premier élément est situé à l'intérieur, ou à l'intérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce si le premier élément est situé à l'extérieur. 6. Dispositif de protection selon la 5, dans lequel le deuxième élément (44) de protection est en matériau électriquement isolant. 7. Dispositif de protection selon l'une quelconque des 3 à 6, comprenant un troisième élément de protection (45) en forme d'anneau ou en secteur d'anneau, situé à l'intérieur des formes cylindriques de la première et de la deuxième pièce, sensiblement perpendiculairement à une direction de glissement des surfaces de contact entre elles et faisant face à une surface de contact découverte par le glissement des surfaces de contact entre elles. 8. Dispositif de protection selon la 7, dans lequel le troisième élément de protection (45) est en matériau électriquement isolant. 9. Disjoncteur comprenant un circuit électrique principal destiné au passage du courantélectrique lorsque le disjoncteur est en position fermée et un circuit électrique secondaire destiné à la fonction coupure du courant pour placer le disjoncteur en position ouverte, le circuit électrique principal comprenant un ensemble de connexion électrique équipé d'un dispositif de protection contre les particules engendrées par un arc électrique selon l'une quelconque des 1 à 8.
H
H01
H01H
H01H 9
H01H 9/32
FR2990952
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE PREPARATION D'UN SUBSTRAT DE METHANISATION
20,131,129
L'invention concerne un procédé et une installation de préparation d'un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse, le substrat de méthanisation étant destiné à une valorisation énergétique par méthanisation. La méthanisation de biomasse fibreuse permet notamment la production de biogaz. La méthanisation ou digestion anaérobie est un processus biologique naturel de dégradation de la matière organique par des bactéries. L'un des produits de cette dégradation est le biogaz, principalement composé de méthane qui est un gaz énergétique. Ce processus naturel a trouvé des applications industrielles, représentant un moyen compétitif de production d'énergie à partir de matière organique, et principalement de déchets ou de co-produits d'activités humaines industrielles ou agricoles. La plupart de la matière organique produite par ces activités provient de l'élevage et est composée pour sa majeure partie de fumier. Le fumier correspond à une pratique d'élevage reposant sur l'utilisation de paille pour la constitution de litière, participant au confort et donc à la productivité de l'élevage. Une partie conséquente du potentiel de production de biogaz à partir de co- produits d'activités industrielles et agricoles, indépendamment du potentiel de valorisation de cultures spécifiques dédiées à la méthanisation, provient donc du fumier pailleux produit par l'élevage, et de la paille, produite notamment à cette même fin de valorisation énergétique. Ces produits, riches en matière organique biodégradable, présentent les caractéristiques suivantes: une forte concentration de paille fibreuse de longue taille, assouplie par la matière fécale à laquelle elle est mélangée ; et une hétérogénéité des caractéristiques des différents produits pouvant être intégrés dans la filière de valorisation, notamment de la siccité une présence importante et aléatoire d'éléments indésirables liée : - à la récolte de la paille sur des surfaces cultivées rocailleuses (présence de pierre et de sable) ; à la difficulté du contrôle du fumier, produit dans des fermes aux pratiques traditionnelles (présence de pièces de machines agricoles, sceaux, pièces métalliques, parpaings, etc.) ; Le fumier est un produit difficilement méthanogène, si la paille qui le compose n'est pas convenablement broyée, permettant une surface spécifique de dégradation optimisée. L'absence de constance dans la siccité du produit valorisé par méthanisation rend difficile un dosage précis de la matière organique, indispensable au bon équilibre de la flore bactérienne. La présence d'éléments indésirables dangereux pour les équipements installés induit des aléas d'exploitation incompatibles avec les impératifs de production d'une installation industrielle. Les éléments indésirables, présents dans tous les types de biomasse solides aujourd'hui valorisés dans des unités de méthanisation (ensilage, fumier, etc.) sont souvent détectés de manière visuelle, ceci induisant une rupture de charge dans le procédé d'alimentation de l'unité de méthanisation, imposant une intervention humaine. Il se trouve que les biomasses fibreuses, telles que le fumier et la paille, représentent aujourd'hui rarement l'essentiel d'un gisement valorisé dans une unité de méthanisation, qui quand ils le sont, sont broyés en voie liquide, après mélange avec la biomasse dominante. Une vraie problématique industrielle se crée aujourd'hui autour d'une possibilité de meilleure valorisation de ce type de produit. Un des buts de l'invention est de permettre une meilleure valorisation de la biomasse fibreuse par méthanisation, notamment de la paille et du fumier pailleux. A cet effet, l'invention propose un procédé de préparation d'un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse solide, le procédé comprenant : - la dilution de la biomasse fibreuse dans un liquide pour former un mélange comprenant les produits fibreux en suspension dans le liquide ; - l'hydrolyse des produits fibreux dans le mélange ; - la séparation de la matière sèche en suspension humidifiée du liquide; et - la formation d'un substrat de méthanisation adapté pour la méthanisation à partir de la matière sèche séparée du liquide. Selon d'autres modes de mise en oeuvre, le procédé comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - la biomasse est diluée de façon que le mélange contienne de 0.5% à 15% en masse de matière sèche, de préférence de 5% à 10% en masse de matière sèche ; - une étape de broyage de la biomasse fibreuse avant dilution ; - le stockage de la biomasse fibreuse broyée et la dilution progressive de la biomasse broyée ; - le broyage de la matière sèche du mélange en phase liquide avant la séparation ; - le broyage de la matière sèche après séparation d'avec le liquide ; - la séparation de la matière sèche et du liquide est effectuée par dégrillage, pressage et/ou centrifugation ; - la matière sèche séjourne en moyenne 1 à 10 jours dans le liquide ; - du liquide séparé de la matière sèche et/ou du mélange est (sont) utilisé(s) pour diluer la matière sèche de manière à contrôler la siccité du substrat de méthanisation. L'invention concerne également une installation de préparation d'un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse des produits fibreux, comprenant : - une fosse de dilution de la biomasse fibreuse pour former un mélange contenant de la matière sèche fibreuse en suspension dans un liquide et d'hydrolyse de la matière sèche dans le mélange ; et - un dispositif de séparation de phase pour séparer de la matière sèche du liquide à partir du mélange. Selon d'autres modes de réalisation, l'installation comprend un ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - un dispositif de broyage amont pour broyer la biomasse fibreuse avant sa dilution. - un dispositif de broyage aval pour broyer la matière sèche extraite du mélange ; - un dispositif de broyage en phase liquide pour broyer la matière sèche dans le mélange ; - un dispositif d'ajustement de siccité pour mélanger la matière sèche à du liquide séparé de la matière sèche par le dispositif de séparation et/ou du mélange contenu dans la fosse. L'invention concerne encore un système de production de biogaz comprenant une installation de préparation telle que définie ci-dessus et un digesteur anaérobie de méthanisation alimenté en substrat de méthanisation par l'installation de préparation. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'une installation de production de biogaz ; et - les Figures 2 à 5 sont des vues schématiques de dispositifs de séparation de phase pour récupérer de la matière sèche dans un liquide. La Figure 1 illustre un exemple d'une installation de production de biogaz 2 pour la production de biogaz BG à partir de biomasse fibreuse BM solide. Le terme « biogaz » désigne de manière générale un gaz contenant du méthane. Le terme « biomasse » désigne de manière générale des matières organiques végétales, animales ou fongiques permettant la production d'énergie, notamment en permettant la production de biogaz par méthanisation. Le terme « biomasse fibreuse » désigne de la biomasse contenant de la matière organique fibreuse, généralement sous la forme de fibres lignocellulosiques. Les fibres végétales sont en effet composées de cellulose, d'hémicellulose et de lignine. La biomasse fibreuse peut aussi être désignée par le terme « biomasse ligneuse » ou « biomasse lignocellulosique ». L'installation de production de biogaz 2 comprend une installation de préparation 4 pour la préparation d'un substrat de méthanisation S solide à partir de biomasse fibreuse BM solide et une installation de méthanisation ou digesteur 6 pour la production de biogaz BG par digestion anaérobie du substrat de méthanisation S fourni par l'installation de préparation 4. L'installation de préparation 4 comprend un dispositif de prétraitement 8 pour la réception de la biomasse fibreuse BM, une fosse 10 pour la dilution, l'hydrolyse et l'homogénéisation de la biomasse fibreuse BM, et un dispositif de séparation de phase 12 pour séparer la matière organique solide hydrolysée du liquide. Le dispositif de prétraitement 8 est adapté pour recevoir de la biomasse fibreuse BM en phase solide, la broyer et la stocker. La biomasse fibreuse BM est par exemple de la paille et/ou du fumier pailleux. Le fumier pailleux est un mélange de fumier et de paille récupéré sur les exploitations agricoles d'élevages de touts types (ovin, bovin, porcin...). La paille et le fumier pailleux sont susceptibles de contenir des éléments indésirables. En pratique, il est courant de retrouver du sable et des cailloux dans les fumiers pailleux en provenance d'exploitations agricoles installées sur des terrains rocailleux. Il est aussi possible de retrouver des éléments indésirables de tous types et de toutes dimensions (pièces métalliques d'outils agricoles, pièces en matière plastique, parpaings, briques...) potentiellement préjudiciables pour l'installation de préparation du substrat de méthanisation. Le dispositif de prétraitement 8 comprend un dispositif de stockage 14 pour stocker la biomasse fibreuse BM ainsi qu'un dispositif de broyage amont 16 pour broyer et mélanger la biomasse fibreuse BM en phase solide. La cuve de stockage 14 permet le stockage de la biomasse fibreuse. Le dispositif de broyage amont 16 est de tout type approprié pour le broyage d'une biomasse solide contenant des produits indésirables. Le dispositif de broyage amont 16 est alimenté en biomasse solide par le dispositif de stockage 14. Dans un mode de réalisation, le dispositif de broyage amont 16 comprend au moins une trémie, par exemple une remorque trémie, munie d'une vis conique telles que celles utilisées dans les outils agricoles, par exemple dans les désileuses. Le dispositif de stockage 14 et le dispositif de broyage amont 16 sont représentés séparés. En variante, ils sont réunis dans une unité fonctionnelle de prétraitement. La fosse 10 définit un volume interne de réception de liquide et de la biomasse fibreuse BM broyée de façon à former un mélange M contenant de la matière sèche MS constituée de matière organique provenant de la biomasse fibreuse BM broyée, en suspension dans un liquide L. La matière sèche MS issue de la biomasse fibreuse BM se présente essentiellement sous la forme de fibres lignocellulosiques. La fosse 10 permet également la réception de produits supplémentaires P comme source auxiliaire de biomasse ou d'additifs A notamment liquides. La fosse 10 permet une séparation gravitaire des éléments indésirables présents dans la fosse 10. Les éléments indésirables sont généralement plus denses que l'eau et se déposent par gravité sur le fond de la fosse 10. La fosse 10 comprend au moins un agitateur pour agiter le mélange M. La fosse 10 de dilution peut comprend un agitateur horizontal pour générer une circulation suivant une direction horizontale dans la cuve, un agitateur vertical pour générer une circulation fluidique suivant une direction verticale dans la cuve et/ou un agitateur incliné pour générer une circulation fluidique suivant une direction inclinée par rapport à l'horizontal et à la verticale. Dans l'exemple illustré, la cuve comprend un agitateur horizontal 20 et un agitateur vertical 22. Chaque agitateur comprend par exemple une hélice d'agitateur plongeant dans le mélange M et entraînée en rotation par un moteur d'agitateur. L'axe de rotation de l'hélice d'agitateur correspondant à la direction d'agitation de l'agitateur. Le ou chaque agitateur permet d'assurer des mouvements fluidique de telle manière que la matière sèche MS se répartisse dans le liquide L et soit mouillée par le liquide L. Les remous provoqués par les agitateurs sont suffisants pour remuer la matière organique sans soulever les éléments indésirables du fond de la fosse 10. La dilution de la biomasse fibreuse BM en phase liquide permet d'hydrolyser les fibres provenant de la biomasse fibreuse BM. L'hydrolyse des fibres conduit à un défibrage au moins partiel des fibres. Ce défibrage facilite les étapes de préparation ultérieures du substrat de méthanisation S, en amont du digesteur 6, et/ou l'action bactérienne dans le digesteur 6. L'hydrolyse est favorisée par un séjour prolongé des fibres dans l'eau. La fosse 10 de dilution est dimensionnée pour la dilution d'une quantité journalière de biomasse fibreuse supérieure à la quantité nécessaire au fonctionnement du digesteur. Il en résulte que la matière sèche MS provenant de la biomasse fibreuse diluée dans la fosse 10 de dilution séjourne pendant une longue période de temps dans le liquide. Ceci permet l'hydrolyse avancée des fibres. La fosse 10 est dimensionnée de préférence pour une durée moyenne de séjour de la matière organique de 1 à 10 jours. L'hydrolyse est favorisée par un pH acide (pH < 7). Ainsi, afin de favoriser l'hydrolyse, il est possible de contrôler le pH du mélange, par exemple par ajout d'acide dans le mélange pour en diminuer le pH. De préférence, le pH est maintenu entre 4 et 8. L'hydrolyse est favorisée par la chaleur. Ainsi, afin de favoriser l'hydrolyse, il est possible de chauffer le mélange M dans la fosse 10 pour le maintenir à une certaine température, de préférence une température comprise entre 30 et 60°C. Le dispositif de séparation de phase 12 permet de séparer la phase solide (matière sèche MS) de la phase liquide (liquide L) du mélange M. Le dispositif de séparation de phase 12 prélève du mélange M dans la fosse 10 et sépare la matière sèche MS du liquide L. Le dispositif de séparation de phase 12 comprend une sortie de matière sèche 12A fournissant la matière sèche MS. Le substrat S est obtenu principalement à partir de la matière sèche. Le dispositif de séparation de phase 12 comprend une sortie de liquide 12B aménagée de façon à ce que le liquide L séparé de la matière sèche MS soit réintroduit dans la fosse 10. L'installation de préparation 4 comprend en option un dispositif de broyage aval 24, pour broyer la matière sèche MS hydrolysée extraite de la fosse 10 par le dispositif de séparation de phase 12. Le dispositif de broyage aval 24 est disposé sur la sortie de matière sèche 12A du dispositif de séparation de phase 12. Le broyage aval, après extraction des éléments indésirables et hydrolyse de la matière sèche, est de préférence un broyage fin permettant d'obtenir une granulométrie moyenne de fibres d'environ 15 mm dans la longueur de la fibre et 2 mm dans la largeur de la fibre. L'installation de préparation 4 comprend un dispositif d'ajustement de siccité 25 pour ajuster la siccité du substrat de méthanisation S formé à partir de la matière sèche MS. Le dispositif d'ajustement de siccité 25 comprend un mélangeur 25A pour mélanger la matière sèche MS issue du dispositif de séparation 12, et éventuellement broyée par le dispositif de broyage aval 24, avec du liquide L issu du dispositif de séparation 12 et/ou du mélange M pris directement dans la fosse 10, et former le substrat de méthanisation S. Le mélangeur 25A est alimenté en matière sèche MS par la sortie de matière sèche 12A. Le mélangeur 25A est disposé sur la sortie de matière sèche 12A en aval dispositif de broyage aval 24. Le mélangeur 25A est en outre alimenté en liquide L par une ligne d'alimentation en liquide 25B raccordée à la sortie de liquide dispositif de séparation de phase 12 et/ou en mélange M par une ligne d'alimentation en mélange 25C s'alimentant dans la fosse 10. Le substrat de méthanisation S est ainsi formé principalement de matière sèche MS, éventuellement broyée, à laquelle est éventuellement ajouté du liquide L et/ou du mélange M. En option, l'installation de préparation 4 comprend un dispositif de broyage en phase liquide 26 pour broyer la matière sèche MS du mélange M. Tel qu'illustré sur la Figure 1, le dispositif de broyage en phase liquide 26 comprend un broyeur en phase liquide 28 disposé sur une conduite de recirculation 30 ayant une extrémité s'alimentant dans la fosse 10 et l'autre extrémité débouchant dans la fosse 10. Le dispositif de broyage en phase liquide 26 comprend par exemple un plongeur de broyage 32 comprenant au moins une lame 34 de broyage rotative plongée dans le mélange pour broyer les fibres contenues dans le mélange du fait de la rotation à vitesse élevée de la lame. Le dispositif de broyage en phase liquide 26 est actionné de préférence après un laps de temps après l'introduction de biomasse dans la fosse 10 pour assurer le dépôt gravitaire des éléments indésirables dans le fond de la cuve, sans que ces éléments indésirables ne soient entraînés vers le dispositif de broyage en phase liquide. Le substrat de méthanisation S préparé par l'installation de préparation 4 alimente le digesteur 6. Dans le cas présent, le digesteur 6 est alimenté en substrat de méthanisation S par la sortie du mélangeur 25A. Le digesteur 6 comprend une enceinte de méthanisation 40 dans laquelle le substrat de méthanisation S est introduit pour être soumis à une digestion anaérobie par des bactéries et un séparateur de phase de digestat 41. Le digesteur 6 fournit en sortie du biogaz BG contenant du méthane par une ligne de sortie 42, du digestat liquide DL par une ligne de digestat liquide 44, et du digestat solide DS par une ligne de digestat solide 46. Plus spécifiquement, l'enceinte de méthanisation 40 fournit en sortie le biogaz BG et un digestat brut DB, et le séparateur de phase de digestat 41 sépare le digestat brut DB de manière à fournir, d'une part, le digestat liquide DL et, d'autre part, le digestat solide DS. Le biogaz BG est valorisé, par exemple pour la production d'énergie mécanique ou électrique. Le digestat liquide DL, ou au moins une fraction du digestat liquide, est recirculé(e) dans la fosse 10 par l'intermédiaire d'une ligne de recirculation 50. Le digestat solide DS est extrait et valorisé. Le dispositif de séparation de phase 12 est de tout type approprié pour séparer de la biomasse fibreuse d'un liquide. Des dispositifs de séparation de phase appropriés sont illustrés sur les Figure 2 à 5. Tel qu'illustré sur la Figure 2, le dispositif de séparation de phase 12 se présente sous la forme d'un dégrilleur 51 comprenant un écran 52 de filtrage perforé en forme de bande sans fin. L'écran 52 est formé d'une pluralité de plaques 54 de filtrage perforées portées par une chaîne sans fin 56 et un dispositif d'entraînement de l'écran de filtrage comprenant des rouleaux 58 rotatif autour desquels la chaîne sans fin 56 est passée. Le dégrilleur 51 est disposé de telle sorte que l'écran 52 comprend une portion descendante descendant dans la fosse 10 et une portion montante sortant de la fosse 10. Le dégrilleur 51 comprend en outre un organe de nettoyage, par exemple une brosse rotative 60, pour retirer la biomasse de la portion d'écran sortant de la fosse 10 et ainsi récupérer la matière sèche extraite de la fosse 10. L'installation de préparation 4 comprend un dispositif d'aspiration 54 pour aspirer du mélange au travers de l'écran 52 du dégrilleur 51. Le dispositif d'aspiration 54 comprend une pompe (non représentée) pour aspirer le mélange au travers de l'écran 52. De préférence, la pompe refoule le liquide aspiré et filtré dans la fosse 10 de dilution par une conduite de retour. En fonctionnement, le mélange est aspiré au travers de l'écran 52 du dégrilleur 51. Le mélange est filtré, la matière sèche MS restant accrochée à l'écran 52 et le liquide traversant l'écran 52. La matière sèche MS est emportée à l'extérieur de la fosse 10 du fait du déplacement de l'écran 52, et récupérée grâce à la brosse 60 qui retire la matière sèche MS de l'écran 52. Tel qu'illustré sur la Figure 3, le dispositif de séparation de phase 12 se présente sous la forme d'un dispositif de filtrage à vis sans fin 62 comprenant un tube 64 incliné dont l'extrémité inférieure est munie d'un écran 66 fixe perforé, et une vis sans fin 68 rotative à l'intérieur du tube 64 de façon racler l'écran 66 et à remonter la matière sèche retenue par l'écran 66 hors de la fosse 10. Tel qu'illustré sur la Figure 4, le dispositif de séparation de phase 12 se présente sous la forme d'une presse à vis sans fin 69 du type comprenant un tube 70 perforé présentant une entrée 70A et une sortie 70B et une vis sans fin 72 s'étendant à l'intérieur d'un tube 70 de façon à forcer le mélange introduit dans la vis sans fin vers la sortie, la fraction liquide du mélange étant évacuée par les perforation du tube 70 et la fraction sèche étant évacuée par la sortie 70B. La séparation de phase par pressage permet de récupérer une fraction solide relativement sèche. Tel qu'illustré sur la Figure 5 le dispositif de séparation de phase 12 se présente sous la forme d'une centrifugeuse 74 comprenant une cuve de centrifugation 76 rotative à parois latérales 78 perforées, de telle manière que lors de la rotation de la cuve de centrifugation 76, la faction liquide traverse les parois latérales 78 tandis que la fraction solide est retenue par les parois latérale. Une centrifugeuse permet d'extraire une fraction liquide relativement claire. Le procédé de préparation selon l'invention est mis en oeuvre lors du fonctionnement de l'installation de préparation 4. Lors du fonctionnement, la biomasse fibreuse BM (en particulier paille et fumier pailleux) est introduite dans le dispositif de prétraitement 8. La biomasse fibreuse BM est stockée dans le dispositif de stockage 14. Elle subit ensuite, dans le dispositif de broyage amont 16, un broyage amont en phase solide. A ce stade du procédé de préparation, la biomasse fibreuse BM contient potentiellement des éléments indésirables. Le broyage amont est un broyage grossier permettant d'obtenir une granulométrie moyenne de fibres d'environ 50 mm dans la longueur de la fibre et 5 mm dans la largeur de la fibre. La biomasse fibreuse BM broyée est introduite au fur et à mesure des besoins dans la fosse 10 de dilution. La fosse 10 de dilution est par ailleurs alimentée en produits auxiliaires P formant des sources auxiliaires de biomasse et en additifs A liquides. Le liquide L est composé du liquide L recirculé par la sortie de recirculation 12B, d'autres composants additionnels tels que du digestat liquide DL provenant du digesteur 4 et recirculé par la ligne de recirculation 50, d'eau ou d'additifs A susceptibles d'améliorer la préparation de la biomasse afin de maximiser l'énergie extraite à partir de la biomasse fibreuse BM. Il est possible par exemple d'ajouter de l'urée ou de l'acide. Les produits auxiliaires P peuvent être de la biomasse d'origine végétale, animale ou fongique ne nécessitant par de broyage amont avant d'être introduit dans la fosse 10. La biomasse fibreuse BM est diluée dans la fosse 10 de dilution et séjourne dans la fosse 10 de dilution de telle manière que la matière sèche MS, et en particulier les fibres qu'elle contient, soient hydrolysées par l'eau présente dans le liquide. L'obtention d'une hydrolyse satisfaisante dépend notamment de la siccité du mélange M dans la fosse 10 et du temps de séjour moyen de la matière sèche MS dans la fosse 10. La biomasse fibreuse BM est diluée de telle manière à maintenir une siccité contrôlée en fonction de la biomasse fibreuse BM utilisée, afin d'obtenir une hydrolyse satisfaisante des fibres contenues dans la biomasse. De préférence, la siccité dans la fosse 10 est maintenue entre 0.5% et 15%, encore de préférence maintenue entre 5% et 10%. La siccité est par exemple choisie environ égale à 5% pour de la biomasse fibreuse BM sous forme de fumier pailleux, et environ égale 10% pour de la biomasse fibreuse BM sous forme de paille. La fosse 10 est dimensionnée en fonction du débit de matière organique nécessaire au digesteur de telle manière que le temps de séjour moyen de la matière organique dans la fosse 10 est compris entre 1 et 10 jours. La dilution de la biomasse et son séjour prolongé dans la fosse 10 permettent le dépôt gravitaire des éléments indésirables dans le fond de la fosse 10. La biomasse fibreuse BM est ainsi purifiée des éléments indésirables susceptibles d'empêcher les autres étapes de préparation ultérieure tel que le broyage en phase liquide ou le broyage aval fin. Le volume de mélange dans la fosse 10 assure une homogénéisation de la matière organique extraite de la fosse 10 par rapport aux lots de biomasse fibreuse BM introduits dans la fosse 10. La biomasse fibreuse introduite dans la fosse 10 peut provenir de différentes sources avec des compositions variées. La biomasse fibreuse BM peut provenir de différentes exploitations agricoles et/ou de différents élevages (ovin, bovin, porcin...) produisant des fumiers différents selon la pratique de chaque exploitant, le sol de chaque exploitation et/ou le type d'élevage. Etant donné le volume de la fosse 10 assurant un séjour moyen de plusieurs jours de la matière organique, en pratique, plusieurs arrivages de biomasse en provenance de plusieurs exploitations sont nécessaires au remplissage de la fosse 10, de sorte que les différents arrivages sont mélangés. La biomasse extraite de la fosse 10 est ainsi homogénéisée. Le dispositif de broyage en phase liquide 26 optionnel permet de broyer les fibres présentes dans le mélange M, ce qui facilite encore leur hydrolyse. Le dispositif de broyage en phase liquide 24 permet un broyage plus fin que le broyage amont, notamment du fait qu'il s'effectue sur la matière sèche débarrassée des éléments indésirables. Ensuite, le mélange M contenant la matière sèche MS hydrolysée et éventuellement broyée en phase liquide, est séparé en phase liquide et phase solide par le dispositif de séparation de phase 12. La séparation de phase permet de récupérer la matière sèche MS hydrolysée sous forme solide. Le liquide L filtré est recirculé vers la fosse 10 ou mélangé avec la matière sèche MS, dans le mélangeur 25A, pour ajuster la siccité du substrat de méthanisation S. Du mélange M prélevé dans la fosse 10 peut également être mélangé à la matière sèche MS pour ajuster la siccité du substrat de méthanisation S. Le dispositif de broyage aval 24 permet de réaliser un broyage fin sur la matière sèche MS hydrolysée, de façon à broyer les fibres plus finement. Le substrat de méthanisation S ainsi obtenu contient des fibres finement broyées et hydrolysée, ce qui favorise l'action ultérieure des bactéries dans le digesteur 6 et assure une production de biogaz avec un rendement élevé. La constance du substrat de méthanisation alimentant le digesteur influe sur le rendement du digesteur. Un substrat de méthanisation constant assure une meilleure stabilité de la population bactérienne et un meilleur rendement de production de biogaz. Il est notamment avantageux de maîtriser la siccité du substrat de méthanisation. L'installation de préparation de l'invention permet de maîtriser la siccité de la matière organique extraite de la fosse 10, et de mélanger si nécessaire cette matière organique avec du liquide provenant de la fosse 10 et/ou du mélange prélevé directement dans la fosse 10 avant d'alimenter le digesteur. Ainsi, grâce à l'invention, il est possible de préparer un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse permettant une production efficace de biogaz dans un digesteur anaérobie L'invention permet la soustraction de produits indésirables présents dans la biomasse fibreuse provenant d'exploitations agricoles, de créer un substrat de méthanisation broyé, défibré et constant en composition de matière sèche, permettant d'alimenter une filière de méthanisation avec un produit homogène, exempt de produits solides dangereux pour les équipements, et dont la biodégradabilité est maximisée, permettant des temps de séjour minimisée dans une filière de méthanisation. Ce substrat peut être obtenu à partir de paille et de fumier pailleux comme source principales de biomasse, ce qui permet de valoriser efficacement à grande échelle ce type de biomasse largement disponible. De plus l'invention permet de découpler l'alimentation de la filière de méthanisation en produit solide et en produit liquide et permet ainsi de s'adapter aux besoins d'alimentation et aux contraintes de l'installation
Le procédé comprend : - la dilution de la biomasse fibreuse dans un liquide pour former un mélange (M) comprenant les produits fibreux en suspension dans le liquide ; - l'hydrolyse des produits fibreux dans le mélange ; - la séparation de la matière sèche (MS) en suspension humidifiée du liquide (L) ; et - la formation d'un substrat de méthanisation (S) adapté pour la méthanisation à partir de la matière sèche(MS) séparée du liquide (L).
1.- Procédé de préparation d'un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse solide, le procédé comprenant : - la dilution de la biomasse fibreuse dans un liquide pour former un mélange (M) comprenant les produits fibreux en suspension dans le liquide ; - l'hydrolyse des produits fibreux dans le mélange ; - la séparation de la matière sèche (MS) en suspension humidifiée du liquide (L) ; et - la formation d'un substrat de méthanisation (S) adapté pour la méthanisation à partir de la matière sèche(MS) séparée du liquide (L) le procédé comprenant le broyage de la matière sèche du mélange en phase liquide avant la séparation. 2.- Procédé selon la 1, dans lequel la biomasse est diluée de façon que le mélange contienne de 0.5% à 15% en masse de matière sèche, de préférence de 5% à 10% en masse de matière sèche. 3.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de broyage de la biomasse fibreuse avant dilution. 4.- Procédé selon la 3, comprenant le stockage de la biomasse fibreuse broyée et la dilution progressive de la biomasse broyée. 5.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant le broyage de la matière sèche après séparation d'avec le liquide. 6.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la séparation de la matière sèche et du liquide est effectuée par dégrillage, pressage et/ou centrifugation. 7.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant l'ajout dans le liquide d'additifs (A) liquides, par exemple de l'urée ou de l'acide. 8.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant l'ajout dans le liquide de produits auxiliaires (P) comme source de biomasse, par exemple de la biomasse d'origine végétale, animale ou fongique, ne nécessitant pas de broyage avant dilution. 9.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel du liquide séparé de la matière sèche et/ou du mélange est (sont) utilisé(s) pour diluer la matière sèche de manière à contrôler la siccité du substrat de méthanisation (S). 10.- Installation de préparation d'un substrat de méthanisation à partir de biomasse fibreuse des produits fibreux, comprenant :- une fosse (10) de dilution de la biomasse fibreuse pour former un mélange (M) contenant de la matière sèche (MS) fibreuse en suspension dans un liquide (L) et d'hydrolyse de la matière sèche dans le mélange ; - un dispositif de séparation de phase pour séparer de la matière sèche du liquide à partir du mélange ; et - un dispositif de broyage en phase liquide (26) pour broyer la matière sèche dans le mélange. 11.- Installation selon la 10, comprenant un dispositif de broyage amont (12) pour broyer la biomasse fibreuse avant sa dilution. 12.- Installation selon la 10 ou 11, comprenant un dispositif de broyage aval (24) pour broyer la matière sèche extraite du mélange. 13. Installation selon l'une quelconque des 10 à 12 comprenant un dispositif d'ajustement de siccité pour mélanger la matière sèche (MS) à du liquide (L) séparé de la matière sèche par le dispositif de séparation et/ou du mélange (M) contenu dans la fosse. 14. Système de production de biogaz comprenant une installation de préparation (4) selon l'une quelconque des 10 à 13 et un digesteur (6) anaérobie de méthanisation alimenté en substrat de méthanisation par l'installation de préparation.
C
C12
C12M,C12P
C12M 1,C12P 5
C12M 1/33,C12M 1/107,C12P 5/02
FR2979660
A1
AUBE POUR LE DERNIER ETAGE D'UN MOTEUR A TURBINE A VAPEUR
20,130,308
La présente invention concerne de grandes aubes en titane destinées à servir dans le dernier étage de moteurs à turbine à vapeur et le procédé de fabrication de telles aubes à grande résistance mécanique. En particulier, l'invention concerne des aubes en titane ayant une meilleure résistance à l'érosion. Il est généralement admis que les performances d'un moteur à turbine à vapeur sont fortement liées à la conception et aux performances des aubes du dernier étage, fonctionnant à une pression de vapeur réduite. L'idéal est que l'aube de dernier étage utilise efficacement la détente de la vapeur à la pression d'échappement de la turbine tout en limitant fortement l'énergie cinétique du flux de vapeur quittant le dernier étage. Les interventions nécessaires d'entretien d'aubes de turbines à vapeur peuvent être complexes et exigeantes. En particulier, les aubes de dernier étage sont couramment exposées à diverses conditions de fonctionnement rudes, dont des environnements corrosifs provoqués par la forte humidité et les effluents de la chaudière. De telles conditions peuvent aboutir à de graves problèmes de corrosion et de piqûre affectant la matière de l'aube, en particulier dans les aubes de turbine les plus longues, celles du dernier étage. Ainsi, depuis un certain temps, les aubes du dernier étage des turbines ont fait l'objet d'études répétées et d'un travail de mise au point visant à améliorer leur efficacité dans des conditions de fonctionnement rudes, car même de petites améliorations de l'efficacité et de la durée de vie d'une aube peuvent aboutir à de grands avantages économiques au cours de la vie d'un moteur à turbine à vapeur. Les aubes de dernier étage d'une turbine sont exposées à toutes sortes de flux, de sollicitations et de grandes forces dynamiques. Ainsi, du point de vue de la résistance mécanique et de la durée de vie, les principaux facteurs qui affectent la configuration finale du profil d'une aube comprennent la longueur active de l'aube, le diamètre primitif et la vitesse de fonctionnement dans les zones soumises à l'action de flux. L'amortissement, la fatigue des aubes et la résistance à la corrosion des matières constitutives dans les conditions de fonctionnement maximales prévues jouent également un rôle important dans la conception finale d'une aube et son procédé de fabrication. L'élaboration d'aubes plus grandes pour le dernier étage des turbines pose des problèmes de conception supplémentaires du fait des charges d'inertie qui, souvent, dépassent la limite de résistance mécanique des matières d'aubes classiques. Les aubes de turbines à vapeur, en particulier les aubes du dernier étage munies de pales plus longues, subissent de plus grands efforts de traction et sont donc soumises à des contraintes cycliques qui, lorsqu'elles sont combinées à un environnement corrosif, peuvent être très dommageables pour l'aube au cours de longues périodes d'utilisation. De plus, la vapeur circulant dans les derniers étages est normalement "humide", c'est-à-dire qu'elle contient une plus grande quantité de vapeur saturée. De la sorte, une érosion de la matière des aubes, résultant de l'impact des gouttelettes d'eau, survient fréquemment dans le dernier étage. Cette érosion abrège la durée de vie de l'aube et le rendement de l'ensemble de la turbine à vapeur. Antérieurement, il a été difficile de trouver des matières d'aubes aptes à répondre à toutes les exigences mécaniques pour des applications dans différentes utilisations finales, en particulier les conceptions mécaniques dans lesquelles des aubes à pales plus longues ont été employées. Invariablement, les aubes plus longues nécessitent une plus grande résistance mécanique et, comme noté plus haut, elles souffrent d'un potentiel encore plus grand d'érosion et de piqûre. Les contraintes plus fortes inhérentes à des pales plus longues accroissent également le risque de fissuration par corrosion sous contraintes à des températures de fonctionnement élevées, car la résistance mécanique plus grande requise dans la matière de l'aube tend à aggraver la tendance à la fissuration sous contraintes à des températures de fonctionnement égales à 60°C (140°F) ou proches de cette valeur. Les effets de la corrosion par piqûre et de la fatigue par corrosion s'accentuent également avec les contraintes plus fortes appliquées dans les aubes de dernier étage dotées de plus longues pales. La résistance mécanique d'aubes en titane est inférieure à celle d'aubes en acier inoxydable, aussi les aubes en titane peuvent-elles tolérer moins de pertes par érosion avant une rupture catastrophique. Une perte par érosion presque nulle pour des aubes en titane est souhaitable. De plus, les aubes en titane sont également plus coûteuses que les aubes en acier inoxydable ; ainsi, pour qu'une aube en titane soit plus rentable, une plus longue durée de vie et de moindres pertes par érosion des aubes en titane sont souhaitables. Des formes de réalisation de l'invention consistent en une aube destinée à servir dans le dernier étage d'un moteur à turbine à vapeur, l'aube ayant un alliage à base de titane contenant d'environ 3 % à 6,25 % en poids d'aluminium, jusqu'à 3,5 % de vanadium, jusqu'à 2,25 % d'étain, jusqu'à 2,25 % de zirconium, d'environ 1,75 % à 5,0 % de molybdène, jusqu'à 2,25 % de chrome, jusqu'à 0,7 % de silicium et jusqu'à 2,3 % de fer, le reste étant du titane. L'aube comporte un bord d'attaque, le bord d'attaque contenant de l'oxyde de titane ayant une pluralité de pores et une couche supérieure de comblement comblant la pluralité de pores, la couche de comblement ayant une composition choisie parmi : le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. Des formes de réalisation de la présente invention consistent également en un procédé de fabrication d'une aube de dernier étage de turbine destinée à servir dans un moteur à turbine à vapeur. Le procédé comporte la formation d'une aube de turbine à vapeur comprenant un alliage à base de titane ayant d'environ 3 % à 6,25 % en poids d'aluminium, jusqu'à 3,5 % de vanadium, jusqu'à 2,25 % d'étain, jusqu'à 2,25 % de zirconium, d'environ 1,75 % à 5,0 % de molybdène, jusqu'à 2,25 % de chrome, jusqu'à 0,7 % de silicium et jusqu'à 2,3 % de fer, le reste étant du titane. Le procédé comporte l'application d'une haute tension à un bord d'attaque de ladite aube dans un électrolyte afin de former une couche de transition en oxyde de titane et une couche supérieure poreuse. La couche supérieure poreuse est comblée à l'aide d'une matière choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. Des formes de réalisation de la présente invention consistent également en un article. L'article comprend un alliage à base de titane et possède un bord d'attaque, le bord d'attaque comprenant de l'oxyde de titane ayant une pluralité de pores, et une couche supérieure de comblement comblant la pluralité de pores, la couche de comblement étant choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. La description détaillée ci-après fournit des exemples des aspects décrits ci-dessus et d'autres. L'invention sera mieux comprise à l'étude détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation de face d'exemples d'aubes de turbines à vapeur selon des aspects de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe d'un alliage de titane traité de manière à avoir un revêtement de surface protecteur selon des aspects de l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe d'un bord d'attaque d'une aube de dernier étage traité selon des formes de réalisation décrites ici, conformément à des aspects de l'invention ; et - la figure 4 est un dispositif servant à traiter des bords d'attaque d'aubes de dernier étage selon des formes de réalisation décrites ici, conformément à des aspects de l'invention. La figure 1 des dessins est une vue en élévation de face d'une partie d'une roue de turbine à vapeur, représentant une pluralité d'exemples d'aubes de dernier étage de turbine à vapeur (désignées globalement par le repère 20). Sur la figure 1, L désigne le bord d'attaque, lequel subit les conditions les plus rudes. Il est essentiel que le bord d'attaque L des aubes 20 d'une turbine à vapeur résiste à l'érosion. Une plus grande résistance à l'érosion des aubes de dernier étage (ADE) permet d'améliorer les performances et la rentabilité d'une turbine. Dans certaines circonstances, il est avantageux que le bord de fuite T des aubes 20 de dernier étage ait une meilleure résistance à l'érosion. Le bord de fuite T est le bord opposé au bord d'attaque L. Dans la technique antérieure, il n'existe pas de revêtement efficace pour des aubes en titane, car il est difficile d'appliquer sur du titane des matières d'une autre nature. Le titane n'est pas compatible avec la plupart des matières métalliques plus dures, car les composés intermétalliques ainsi formés sont cassants et peu résistants. Le recours au dépôt sous plasma en phase vapeur (PVD) ou au dépôt par voie chimique en phase vapeur (CVD) pour créer un revêtement sur du titane n'accumule pas une couche suffisamment épaisse pour qu'elle résiste à l'érosion. Par ailleurs, le placage et le soudage à haute température ont tendance à dégrader les supports en titane. Des alliages de titane ont été utilisés pour fabriquer des aubes de dernier étage ; cependant, une plus grande résistance à l'érosion des alliages de titane permettra de concevoir des aubes encore plus longues à plus grande vitesse maximale en bout. Un plus grand volume annulaire pour les aubes plus longues aboutit à un plus grand rendement et à une diminution du nombre d'étages de la turbine. Le nombre réduit d'étages abaisse le coût du matériel pour les turbines à vapeur. Le bord d'attaque de l'aube de dernier étage est extrêmement sujet à l'érosion. Les alliages de titane utilisables comme matière de revêtement pour une aube de dernier étage comprennent du titane, un alliage à base de titane et de l'oxyde de titane. Les alliages à base de titane selon l'invention présentent, à titre d'exemple, les pourcentages en poids indiqués ci-dessous sur le Tableau I : TABLEAU I Al V Sn Zr Mo Cr Si Fe Ti 3 % Jusqu'à Jusqu'à Jusqu'à 1,75 % Jusqu'à Jusqu'à Jusqu'à Le à 3,5 % 2,25 % 2,25 % à 5,0 % 2,25 % 0,7 % 2,3 % reste 6,25 % 25 Cet alliage de titane est décrit dans le brevet US 7 195 455. D'autres alliages à base de titane servant à former des aubes selon l'invention présentent une structure bêta ou alpha-bêta et atteignent une ténacité minimale à la rupture d'environ 55 MPa (50 ksi racine pouces carrés). Des exemples de profils pour des aubes à pales plus longues de dernier étage pouvant être formées à l'aide d'alliages de titane selon l'invention sont décrits dans le brevet US 5 393 200 cédé en commun, intitulé "Bucket for the Last Stage of Turbine". Le titane et les alliages de titane sont alors traités pour améliorer la résistance à la corrosion du bord d'attaque. La figure 2 représente une vue en coupe de la structure de revêtement d'un bord d'attaque ou d'un bord de fuite traité d'une aube de dernier étage. Le métal de base 20 comporte une couche d'oxyde de titane 22 qui a été comblée à l'aide d'une couche supérieure de comblement 24. La couche 26 de la figure 2 est une matière de montage pour la vue en coupe au microscope et ne fait pas partie du revêtement. La figure 3 représente une vue en coupe du bord d'attaque d'une aube de dernier étage (un bord de fuite peut être similaire). Le bord d'attaque comporte une couche d'oxyde de titane 22 et une couche supérieure de comblement 24 sur le métal de base 20. Lors de l'étape initiale visant à améliorer le bord d'attaque, le métal de base 20 subit une mise en contact sous plasma dans un électrolyte afin de convertir en oxyde de titane la matière de la surface extérieure. L'épaisseur de la couche d'oxyde de titane 22 atteint 200 micromètres. La dureté de la couche d'oxyde de titane atteint environ 1000 HV, soit une augmentation de 360 HV par rapport à la matière de base. La couche d'oxyde de titane 22 contient des pores pour décharge électrique. Les pores permettent à des canaux de plasma à haute température de convertir le titane en oxyde de titane. Un canal de plasma commence à l'interface avec le liquide et se poursuit à travers la couche d'oxyde de titane. Ensuite, une couche supérieure de comblement 24 comble les pores afin d'accroître la ténacité de la surface. La couche supérieure de comblement 24 est choisie parmi des matières métalliques, le cobalt, le chrome, le nickel, le vanadium ou des alliages de ces matières. Une autre matière de revêtement supérieur de comblement est choisie dans le groupe comprenant les matières polymères dures telles que le polyimide, le polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou le polyester. Il est possible d'introduire des particules métalliques ou céramiques dopées dans les matières polymères avant l'application de la couche supérieure de comblement 24. La figure 4 représente un dispositif 50 pour appliquer le revêtement sur un bord d'attaque 42 d'une aube 40 (également appelée pales). Le dispositif pour réaliser la mise en contact sous plasma comporte un récipient 52 contenant une solution électrolytique 54. L'aube 40 constitue l'anode, et des cathodes 56 sont introduites dans la solution électrolytique 54, de chaque côté du bord d'attaque 42 de l'aube 40. Une source 58 de tension de courant alternatif polarisé à haute fréquence produit une haute tension entre l'aube 40 et la cathode 56 afin de générer sur le bord d'attaque 42 des étincelles mobiles très chaudes. Comme l'électricité se présente sous la forme d'un courant ou d'une tension alternatif polarisé, les polarités des électrodes, anode et cathode, sont définies d'une manière relative. Dans une forme de réalisation, la tension appliquée va d'une tension de crête d'environ 300 V à environ 1200 V ou, dans certaines formes de réalisation, d'une tension de crête d'environ 400 V à environ 1000 V ou, dans d'autres formes de réalisation, d'une tension de crête d'environ 500 V à environ 800 V. L'électricité pour le processus peut être du courant continu, du courant alternatif ou une onde électrique pulsée. Les sources d'impulsion de courant alternatif ou de courant continu polarisé à haute fréquence sont efficaces ; ainsi, la polarité peut changer mais tendre fortement vers un même côté. La solution électrolytique 54 contient de l'hydroxyde de potassium à une concentration d'environ 0,02 grammes/litre à environ 0,2 grammes/litre, ce qui donne un pH supérieur à environ 9 La solution électrolytique contient un silicate de sodium à une concentration d'environ 0,1 grammes/litre à environ 2,8 grammes/litre, ce qui donne une conductivité d'environ 0,3 millisiemens/cm à environ 12 millisiemens/cm ou, dans certaines formes de réalisation, d'environ 0,5 millisiemens/cm à environ 10 millisiemens/cm ou, dans d'autres formes de réalisation, d'environ 1,0 millisiemens/cm à environ 5 millisiemens/cm. Un circuit de filtration et de circulation 60 est prévu pour maintenir la température et la pureté de l'électrolyte. La source d'électricité peut être du courant alternatif, du courant continu ou du courant continu pulsé à haute fréquence d'environ 20 Hz à environ 12000 Hz ou, dans certaines formes de réalisation, d'environ 20 Hz à environ 1200 Hz ou, dans d'autres formes de réalisation, d'environ 100 Hz à environ 1000 Hz. Un circuit de polarisation 62 permet l'emploi de n'importe quelle source de courant alternatif bipolaire. Le bord d'attaque 42 est plongé dans la solution électrolytique 54, l'anode ou l'aube 40 étant mise sous tension. A l'aide de masques 48, le bord d'attaque 42 de l'aube 40 reste non couvert dans la solution électrolytique 54. Les masques 48 peuvent être des rubans de polymère. Il est également possible de plonger une partie du bord d'attaque à l'endroit où un revêtement est nécessaire en isolant le reste de la surface de la pièce. Les cathodes 56 sont de grandes plaques d'acier inoxydable de cuivre entourant la zone du bord d'attaque 42 de l'aube 40 à revêtir. Les surfaces des plaques constituant les cathodes 56 épousent les surfaces latérales du bord d'attaque 42, comme représenté sur la figure 4. Un répartiteur 64 de champ électrique est placé dans le récipient 52. Le répartiteur 64 de champ électrique est un isolant qui fait venir l'électrolyte près du bord d'attaque 42 de l'aube 40. Le répartiteur 64 de champ électrique modifie le champ électrique afin de réduire la concentration du champ au niveau du bord d'attaque 42 de l'aube 40. La forme ou le profil du répartiteur de champ électrique est optimisée pour la répartition du champ électrique. L'objectif consiste à obtenir un champ électrique plus uniforme autour du bord d'attaque 42. Le champ électrique maximal apparaît au bout du bord d'attaque. Le champ électrique maximal peut être fortement limité en modifiant le profil de l'isolant pour le rendre plus concave ou plus convexe, selon la forme du bord d'attaque. Il est possible de réaliser un champ électrique maximal pour chaque type d'aube ou ailette. Au moment de la mise sous tension, des étincelles sont générées entre l'anode (bord d'attaque 42) et les cathodes 56. Les étincelles en mouvement couvrent toutes les surfaces découvertes ou non masquées du bord d'attaque 42 de l'aube 40. La réaction électrolytique produit beaucoup d'oxygène à l'anode (bord d'attaque 42) tandis que le plasma à haute température oxyde immédiatement en oxyde de titane le titane du substrat. Le refroidissement s'effectue extrêmement rapidement et la dureté de l'oxyde de titane obtenu est d'environ 1000 HV. L'épaisseur du revêtement en oxyde de titane peut atteindre environ 20 micromètres à environ 180 micromètres ou, dans certaines formes de réalisation, d'environ 30 micromètres à environ 160 micromètres ou, dans d'autres formes de réalisation, d'environ 40 micromètres à environ 150 micromètres. Après le traitement décrit ci-dessus, la partie tout en haut du bord d'attaque 42 peut être peu dense avec une couche inférieure plus dense. Une haute fréquence, par exemple supérieure à 200 Hz, peut être appliquée afin d'accroître la densité du revêtement. Comme représenté sur la figure 2, la structure stratifiée à la suite de l'oxydation sous plasma par contact comprend trois couches sur le substrat en titane. La couche supérieure peut être peu dense et poreuse. La couche de transition est très mince et résistante, car il n'y a pas adhérence mais conversion. La géométrique anguleuse du bord d'attaque provoque une concentration du champ électrique près du bord. La concentration du champ provoque une concentration extrême d'étincelles et une surchauffe. Un revêtement irrégulier et des défauts locaux posent un problème de qualité du revêtement. Sur la figure 4, l'électrode 56 est en deux parties, avec une ouverture d'électrode juste en face du bord d'attaque afin de réduire la concentration du champ électrique autour des angles. Le répartiteur 64 de champ électrique est un bloc isolant et est placé en face du bord d'attaque afin d'être revêtu pour déplacer l'électrolyte et réduire le champ électrique près du bord d'attaque de l'aube. Certaines lignes de champ sont interrompues par l'isolant, ce qui réduit le champ électrique. Le profil du répartiteur de champ électrique est modifié pour parvenir à un champ électrique uniforme au niveau du bord d'attaque 42. Le profil et les dimensions du répartiteur 64 de champ électrique ou de l'isolant peuvent être modifiés pour réguler la répartition du champ électrique en vue d'un revêtement uniforme sur le bord d'attaque, qui constitue une extrémité anguleuse. Une autre répartition de champ peut également être obtenue à l'aide de blocs isolants ou de répartiteurs 64 de champ électrique différents et spéciaux. Une telle régulation du champ électrique dans l'espace peut efficacement améliorer la qualité du revêtement lorsqu'on a affaire à une géométrie anguleuse. Après le traitement d'oxydation par contact sous plasma, la surface à revêtement du bord d'attaque 42 est nettoyée et séchée afin d'éliminer les éventuels restes d'électrolyte et de corps étrangers. Si la couche supérieure est peu dense, il peut être nécessaire de recourir à un rodage ou un polissage par abrasion afin d'éliminer ces substances. Le polissage est facultatif, car la couche de comblement qui suit peut solidifier la matière peu dense. La couche inférieure sur le métal de base est plus dense et moins poreuse que la couche supérieure. Par ailleurs, un courant à haute fréquence peut réduire la porosité du revêtement. Par-dessus le revêtement en oxyde de titane est appliquée une autre couche de revêtement servant à combler hermétiquement les pores afin d'améliorer la ténacité et l'intégrité. La matière de la couche supérieure de comblement est choisie parmi des métaux durs tels que le chrome, le cobalt ou le nickel. Dans une autre forme de réalisation possible, la matière de la couche de comblement est choisie parmi des polymères tels que le polyimide, le PTFE et le polyester. Les procédés de revêtement métallique comprennent l'électrodéposition, le placage autocatalytique ou le PVD/CVD. Ces processus s'effectuent à basse température, par exemple au-dessous de la température de recristallisation de l'alliage de titane. Les processus emploient soit une énergie électrique soit une énergie chimique plutôt qu'une énergie thermique directe pour activer les particules de revêtement. Un masquage ou une isolation partielle par polymère est nécessaire pour protéger les surfaces qui ne sont pas revêtues durant le processus de mise en contact sous plasma. Les procédés de revêtement par polymère comprennent la pulvérisation, l'immersion ou le revêtement par poudre, après quoi une polymérisation ou une décantation est réalisée si nécessaire. Une pulvérisation électrostatique ou un revêtement électrophorétique par voie humide peut être réalisée afin d'améliorer la qualité du revêtement grâce à un meilleur comblement des pores dans la surface. La matière de comblement comble les pores et autres vides afin d'accroître la ténacité du revêtement en plus de la grande dureté de l'oxyde de titane. Le revêtement composite est soit un métal dur dans une matrice de céramique, soit un polymère dans une matrice de céramique. Il est décrit ici un procédé qui permet de créer un revêtement sur du titane sans former des composés intermétalliques cassants. Le revêtement de conversion décrit ici permet une puissante fixation ne posant aucun problème d'adhérence. Le revêtement est épais et durable et possède une épaisseur atteignant environ 200 micromètres. L'épaisseur de la couche d'oxyde de titane est d'environ 20 micromètres à environ 150 micromètres. L'épaisseur de la couche supérieure de comblement est d'environ 0,5 à environ 50 micromètres ou, dans certaines formes de réalisation, d'environ 1,0 micromètre à environ 40 micromètres ou, dans d'autres formes de réalisation, d'environ 2,0 micromètres à environ 35 micromètres. Pour accroître notablement la résistance à l'érosion, la dureté du revêtement passe de 360 HV, dureté Vickers de l'alliage de base de l'aube, à environ 1200 HV, la dureté de l'oxyde de titane pourvu d'un revêtement. L'oxyde de titane est chimiquement stable, ce qui permet une meilleure résistance à la corrosion en plus de la résistance à l'érosion. Le revêtement supérieur de comblement par un métal dur ou un polymère tenace améliore encore la ténacité à la rupture et l'intégrité de la couche. Il est proposé ici un revêtement dur à longue durée de vie pour des aubes en titane qui ont une moindre tolérance aux pertes par érosion et une limite d'élasticité inférieure à celles de certaines aubes en acier inoxydable. Des pertes par érosion presque nulles après revêtement sont assurées par le procédé décrit ici. Le revêtement prolonge également la durée de vie des aubes coûteuses en titane de dernier étage. La présente invention peut permettre des aubes de turbines plus longues et une réduction du nombre d'étages de turbines pour une puissance et un rendement identiques en raison de la surface accrue du volume annulaire et d'une plus grande efficacité sans pertes par érosion résultant d'une plus grande vitesse en bout.15 Liste des repères 20 Aube L Bord d'attaque d'aube T Bord de fuite d'aube 22 Couche d'oxyde de titane 24 Couche de comblement 26 Couche de matière de montage 40 Aube 42 Bord d'attaque 48 Masques 50 Dispositif de revêtement 52 Récipient pour revêtement 54 Solution électrolytique 56 Cathodes 58 Source de tension alternative 62 Circuit de polarisation 64 Répartiteur de champ électrique
Il est proposé une aube (20) destinée à servir dans le dernier étage d'un moteur à turbine à vapeur. L'aube (20) comprend un alliage à base de titane ayant un bord d'attaque (L), le bord d'attaque comprenant de l'oxyde de titane ayant une pluralité de pores et une couche supérieure de comblement qui comble les différents pores, la couche de comblement étant choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester.
1. Aube (20) destinée à servir dans le dernier étage d'un moteur à turbine à vapeur, ladite aube comportant : un alliage à base de titane contenant d'environ 3 % à 6,25 % en poids d'aluminium, jusqu'à 3,5 % de vanadium, jusqu'à 2,25 % d'étain, jusqu'à 2,25 % de zirconium, d'environ 1,75 % à 5,0 % de molybdène, jusqu'à 2,25 % de chrome, jusqu'à 0,7 % de silicium et jusqu'à 2,3 % de fer, le reste étant constitué de titane ; ladite aube (20) comprenant un bord d'attaque (L), ledit bord d'attaque étant constitué d'oxyde de titane ayant une pluralité de pores et une couche supérieure de comblement qui comble la pluralité de pores, ladite couche de comblement étant choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. 2. Aube (20) selon la 1, dans laquelle ladite couche d'oxyde de titane a une épaisseur d'environ 20 micromètres à environ 150 micromètres. 3. Aube (20) selon la 1, dans laquelle ladite couche supérieure de comblement a une épaisseur d'environ 0,5 micromètre à environ 50 micromètres. 4. Aube (20) selon la 1, l'aube comportant en outre un bord de fuite (T), ledit bord de fuite étant constitué d'oxyde de titane pourvu d'une pluralité de pores, et une couche supérieure de comblement comblant la pluralité de pores, ladite couche supérieure de comblement étant choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. 5. Procédé pour fabriquer une aube de dernier étage de turbine destinée à servir dans un moteur à turbine à vapeur, comportant : la formation d'une aube (20) de turbine à vapeur composée d'un alliage à base de titane contenant d'environ 3 % à 6,25 % en poids d'aluminium, jusqu'à 3,5 % en poids de vanadium, jusqu'à 2,25 % d'étain, jusqu'à 2,25 % de zirconium, d'environ 1,75 % à 5,0 % de molybdène, jusqu'à 2,25 % de chrome, jusqu'à 0,7 % de silicium et jusqu'à 2,3 % de fer, le reste étant constitué de titane ; l'application d'une haute tension à un bord d'attaque (L) de ladite aube (20) dans un électrolyte afin de former une couche de transition en oxyde de titane et une couche supérieure poreuse ; et le comblement de la couche supérieure poreuse à l'aide d'une matière choisie parmi le chrome, le cobalt, le nickel, le polyimide, le polytétrafluoroéthylène et le polyester. 6. Procédé selon la 5, comportant en outre : le polissage du bord d'attaque (L) après l'application de la haute tension. 7. Procédé selon la 5, dans lequel le polissage comprend une opération de rectification par abrasion. 8. Procédé selon la 5, dans lequel la haute tension est d'environ 300 Volts à environ 1200 Volts. 9. Procédé selon la 5, dans lequel la haute tension est fournie par une source d'électricité à fréquence d'environ 20 Hz à environ 12000 Hz. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la source d'électricité fournit un courant alternatif, un courant continu ou un courant continu pulsé. 11. Procédé selon la 5, dans lequel un champ électrique au niveau du bord d'attaque (L) est commandé par un isolant placé dans l'électrolyte. 12. Procédé selon la 11, dans lequel l'isolant est agencé de manière à créer un champ électrique uniforme au niveau du bord d'attaque (L). 13. Procédé selon la 5, dans lequel l'électrolyte a un pH supérieur à environ 9. 14. Procédé selon la 5, dans lequel l'électrolyte a une conductivité d'environ 0,3 millisiemens/cm à environ 12 millisiemens/cm. 15. Procédé selon la 5, dans lequel l'électrolyte contient de l'hydroxyde de potassium. 16. Procédé selon la 5, dans lequel l'hydroxyde de potassium a une concentration d'environ 0,02 grammes/litre à environ 0,2 grammes/litre. 17. Procédé selon la 5, dans lequel l'électrolyte contient un silicate de sodium. 18. Procédé selon la 5, dans lequel le comblement s'effectue par électrodéposition, dépôt sous plasma en phase vapeur ou dépôt par voie chimique en phase vapeur d'un métal. 19. Procédé selon la 5, dans lequel l'opération de comblement comprend un revêtement par pulvérisation, un revêtement par immersion ou un revêtement par poudre et une polymérisation d'un polymère.
F
F01
F01D
F01D 5
F01D 5/28
FR2990692
A1
PROCEDE PERMETTANT A UN OBJET AVEC UNE SURFACE VITRIFIEE D'ABSORBER ET DE RESTITUER UN PARFUM ET OBJET AINSI OBTENU
20,131,122
La présente invention se rapporte à un procédé permettant à un objet avec une surface vitrifiée d'absorber et de restituer un parfum ainsi qu'a un objet obtenu à partir du procédé. Pour faire découvrir un parfum à des clients, il est possible d'utiliser de fines bandelettes de papier jetables sur lesquelles il est vaporisé. Cette solution n'est pas satisfaisante pour les raisons suivantes : Selon un premier inconvénient, cette solution conduit à une surconsommation du parfum, seulement une partie du parfum vaporisé s'imprégnant sur la bandelette papier à chaque test, le reste étant gaspillé, voire altérant les tests suivants. Selon un autre inconvénient, cette solution conduit à une consommation de bandelettes de papier importante dans la mesure où elles sont jetées après chaque test, ce qui induit une quantité non négligeable de déchets à recycler. Selon un autre inconvénient, même si elles offrent en théorie une surface pour communiquer, ces bandelettes ne sont pas utilisées pour la communication car 15 elles ne sont pas très esthétiques et ne sont pas valorisantes en terme d'image, notamment pour les parfums de luxe. Selon un autre inconvénient, cette solution ne permet pas une restitution optimale du parfum. En effet, certains parfums peuvent requérir un temps relativement long, de plusieurs minutes voire de plusieurs heures, pour que les 20 solvants ou alcools présents dans le parfum s'évaporent et n'altèrent pas la perception du parfum. be plus, cette restitution optimale du parfum est également liée à la qualité de l'imprégnation de la bandelette en papier qui nécessite une certaine pratique. Ainsi, le client n'aura pas la même perception du parfum si la bandelette de papier est saturée ou non. bans le domaine de la parfumerie, on connait également des objets en céramique parfumés. Pour pouvoir absorber et restituer un parfum, ces objets en céramique doivent être poreux. La céramique est un excellent support pour le parfum dans la mesure où, en tant que matière minérale, elle ne dénature pas le parfum. Selon un autre avantage, cette matière est suffisamment résistante pour ne pas être altérée par le parfum. Par rapport à une bandelette, un objet en céramique parfumé peut être réutilisé pour différents tests successifs et n'est pas jeté après chaque test. bans la mesure où il n'est pas nécessaire d'imprégner le support entre chaque test, un opérateur initié peut imprégner de parfum l'objet de manière optimale 15 et ne le mettre à disposition des clients que lorsque les solvants ou autres substances se sont évaporés et n'altèrent plus la perception du parfum. Par conséquent, un objet poreux en céramique permet d'optimiser la restitution du parfum et réduit le gaspillage de parfum et la quantité de déchets. Enfin, selon un autre avantage, ces objets poreux en céramique peuvent être 20 personnalisés et servir de support de communication. Cependant, en raison de leur porosité, ces objets n'ont pas le même rendu esthétique qu'un objet en céramique émaillé qui a un aspect brillant. A contrario, bien qu'ayant un aspect adapté aux parfums de luxe, les objets en céramique émaillés ne peuvent pas être utilisés tel que pour absorber et 25 restituer un parfum car leurs parois sont parfaitement imperméables. Aussi, la présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé permettant à un objet avec une surface vitrifiée d'absorber et restituer un parfum. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé permettant à un objet avec une surface vitrifiée d'absorber et de restituer un parfum, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur au moins une partie de la surface vitrifiée, une couche de poudre minérale, à réaliser un apport d'énergie permettant d'une part d'obtenir un frittage des grains de la couche de poudre minérale qui devient un revêtement poreux, et d'autre part, l'adhésion dudit revêtement poreux sur la surface vitrifiée grâce au pontage des grains de la couche de poudre minérale avec la surface vitrifiée. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective d'un objet selon l'invention utilisé pour restituer un parfum, en position repos, - La figure 2 est une vue en perspective de l'objet de la figure 1 lors de son utilisation, et - La figure 3 est une coupe de l'objet de la figure 1. Sur les différentes figures, on a représenté en 10 un objet permettant d'absorber et de restituer un parfum. Selon un mode de réalisation donné à titre d'exemple uniquement et non limitatif, l'objet 10 se présente sous la forme d'une demi-sphère creuse. En pratique, cet objet repose sur un support 12 et comprend une surface 14 dite non visible orientée vers le support 12. Dans certains cas, la surface non visible 14 peut être la surface en contact avec le support 12. En variante, dans le cas d'un objet avec une forme en creux comme illustré sur les figures, la surface non visible 14 correspond à la surface de la forme en creux. L'objet 10 comprend au moins une surface émaillée ou vitrifiée. Pour la suite de la description, on entend par surface vitrifiée, une surface vitrifiée, une surface émaillée, une glaçure ou autre. La surface vitrifiée peut provenir d'un revêtement rapporté sur l'objet comme par exemple des émaux. Selon un aspect de l'invention, le matériau de la surface vitrifiée devient légèrement fusible et permet le pontage avec des grains rapportés sur la surface vitrifiée sur une plage de températures ATm. Selon un mode de réalisation, l'objet 10 est réalisé à partir d'une matière minérale, notamment en céramique. be préférence, l'objet 10 est en porcelaine et recouvert d'une surface vitrifiée. La forme de l'objet, la nature de son matériau, son mode d'obtention, la nature et le mode de réalisation de la surface vitrifiée ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. Selon l'invention, on applique sur au moins une partie de la surface vitrifiée, une couche de poudre minérale. Par poudre minérale, on entend aussi bien une poudre 15 qu'un mélange de poudres. La poudre minérale est choisie de manière à ce qu'un pontage entre ses grains se produise sur une plage de températures de frittage ATf. Selon l'invention, on réalise un apport d'énergie sous forme d'un apport de chaleur permettant d'une part d'obtenir le frittage des grains de la couche de 20 poudre minérale qui devient un revêtement poreux 16 (représenté en pointillés sur la figure 3), et d'autre part, l'adhésion dudit revêtement poreux 16 sur la surface vitrifiée grâce au pontage des grains de la couche de poudre minérale avec la surface vitrifiée. Avantageusement, les matériaux de la poudre minérale et de la surface vitrifiée 25 sont accordés de manière à ce que la plage de températures ATm et la plage de températures de frittage ATf se chevauchent et ont au moins une valeur commune. Ainsi, l'invention permet de fixer un revêtement poreux 16 sur un objet avec une surface vitrifiée sans avoir recours à une matière organique telle qu'une colle susceptible d'altérer le parfum. Selon les variantes, l'apport de chaleur peut être localisé ou non. Selon une 5 variante, on réalise une cuisson à une température commune à la plage de températures ATm et la plage de températures de frittage ATf. Selon un mode de réalisation, on réalise une cuisson à haute température, soit une température supérieure à 600°C, généralement supérieure à 1100°C, dans un four pendant une durée de l'ordre de 12 h (cycle de froid à froid). En variante, 10 on pourrait imaginer une technique par frittage laser. be préférence, le revêtement poreux 16 est disposé au niveau de la surface vitrifiée non visible 14 de l'objet. be préférence, la poudre minérale est choisie parmi le groupe des silicoaluminates de magnésie. 15 La composition de la poudre minérale est fonction de la plage de températures de frittage ATf qui doit comprendre au moins une valeur commune avec la plage de températures ATm du matériau de la surface vitrifiée, de la porosité, de la résistance et de l'esthétique souhaitées. A titre d'exemple, la poudre minérale est obtenue à partir de cordiérite. 20 Avantageusement, la composition de la poudre minérale comprend de l'alumine amorphe, de préférence, de l'ordre de 2 à 10%. Cet ajout permet d'améliorer la porosité. A titre d'exemple, la composition de la poudre minérale peut comprendre principalement 53% de 5i02, 29% de A1203, 5% MgO, 8% d'alumine amorphe et 25 divers oxydes. Selon une autre contrainte, la couche de poudre minérale doit être la plus homogène et régulière possible. Avantageusement, la poudre minérale a une granulométrie comprise entre 2 et 10 Pm. Selon un mode opératoire, pour obtenir une telle granulométrie, on prépare une barbotine à partir de la composition de poudre minérale, puis on réalise un broyage très fin des grains de matière. be préférence, en suivant, on rectifie la densité de manière à obtenir une densité de l'ordre de 1,3. Le dépôt de la composition de poudre minérale au niveau de la surface vitrifiée doit être le plus régulier possible. A cet effet, on utilise un aérographe pour appliquer la composition de poudre minérale. Selon un aspect de l'invention, l'épaisseur de la couche de poudre minérale doit être comprise entre 0,2 mm et 0,8 mm. Ainsi, la couche doit être suffisamment épaisse de manière à obtenir après frittage un revêtement poreux suffisamment épais pour absorber suffisamment de parfum pour une restitution optimale. A contrario, l'épaisseur de la couche de poudre minérale doit être suffisamment fine de manière à obtenir après frittage un revêtement poreux avec une épaisseur fine qui n'altère pas l'esthétique de l'objet. Le procédé de l'invention permet d'obtenir un objet esthétique avec une surface vitrifiée, comme par exemple un objet en porcelaine, susceptible d'être « parfumable » ( à savoir susceptible d'absorber et de restituer un parfum sans l'altérer). L'utilisation d'un tel objet est relativement simple. Il convient de vaporiser au moins une fois du parfum en direction du revêtement poreux 16, cette phase de vaporisation étant suivie d'un temps d'attente durant lequel les solvants ou autres substances s'évaporent. Le nombre de vaporisations est fonction de la capacité du revêtement poreux à absorber le parfum. Cette phase d'absorption est réalisée par une personne initiée afin de la rendre optimale. En suivant, l'objet est mis à la disposition des clients qui n'ont plus qu'a saisir l'objet et le porter au nez afin de pouvoir percevoir le parfum. Contrairement à l'art antérieur, l'objet n'a pas besoin d'être parfumé après chaque test, ce qui permet de limiter la consommation de parfum. Selon un autre 5 aspect, la restitution du parfum est optimale dans la mesure où l'absorption du parfum a été faite de manière optimale. bans la mesure où il peut être utilisé pour plusieurs tests, la quantité produite de déchets est fortement réduite. Enfin, cet objet esthétique peut être utilisé comme support de communication
L'objet de l'invention est un procédé permettant à un objet avec une surface vitrifiée d'absorber et de restituer un parfum, la surface vitrifiée étant réalisée en un matériau qui devient légèrement fusible et permet le pontage avec des grains rapportés sur la surface vitrifiée sur une plage de températures ATm, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur au moins une partie de la surface vitrifiée, une couche de poudre minérale avec une plage de températures de frittage ATf, à réaliser un apport d'énergie permettant d'une part d'obtenir un frittage des grains de la couche de poudre minérale qui devient un revêtement poreux (16), et d'autre part, l'adhésion dudit revêtement poreux (16) sur la surface vitrifiée grâce au pontage des grains de la couche de poudre minérale avec la surface vitrifiée.
1. Procédé permettant à un objet avec une surface vitrifiée d'absorber et de restituer un parfum, la surface vitrifiée étant réalisée en un matériau qui devient légèrement fusible et permet le pontage avec des grains rapportés sur la surface vitrifiée sur une plage de températures ATm, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur au moins une partie de la surface vitrifiée, une couche de poudre minérale avec une plage de températures de frittage ATf, à réaliser un apport d'énergie permettant d'une part d'obtenir un frittage des grains de la couche de poudre minérale qui devient un revêtement poreux (16), et d'autre part, l'adhésion dudit revêtement poreux (16) sur la surface vitrifiée grâce au pontage des grains de la couche de poudre minérale avec la surface vitrifiée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les matériaux de la couche de poudre minérale et de la surface vitrifiée sont choisis de manière à ce que la plage de températures ATm et la plage de températures de frittage ATf se chevauchent et ont au moins une valeur commune. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la poudre minérale est choisie parmi le groupe des silico-aluminates de magnésie. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la poudre minérale comprend de l'alumine amorphe. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que la poudre minérale a une granulométrie comprise entre 2 et 10 lm. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la poudre minérale est appliquée sur la surface vitrifiée à l'aide d'un aérographe. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche de poudre minérale a une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 0,8 mm. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque la couche de poudre minérale est appliquée, l'objet est soumis à une cuisson à une température supérieure à 600°C. 9. Objet obtenu à partir du procédé selon l'une quelconque des précédentes, ledit objet comportant une surface vitrifiée et étant caractérisé en ce qu'il comprend un revêtement poreux obtenu à partir d'une poudre minérale dont les grains sont frittés entre eux et pontés avec ladite surface vitrifiée. 10. Utilisation d'un objet selon la 9 pour restituer un parfum, caractérisé en ce qu'il consiste à vaporiser un parfum en direction du revêtement poreux (16), ce dernier absorbant et restituant ledit parfum.
C,A
C04,A45
C04B,A45D
C04B 35,A45D 34,C04B 38
C04B 35/195,A45D 34/00,C04B 35/645,C04B 38/00
FR2983778
A1
PNEUMATIQUE COMPORTANT UNE COUCHE D'ELEMENTS DE RENFORCEMENT CIRCONFERENTIELS
20,130,614
1 - PNEUMATIQUE COMPORTANT UNE COUCHE D'ELEMENTS DE RENFORCEMENT CIRCONFERENTIELS [0001] La présente invention concerne un pneumatique, à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. [0002] D'une manière générale dans les pneumatiques de type poids-lourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°. Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45° et 90°, cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45° en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. [0003] Des câbles sont dits inextensibles lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à 10% de la force de rupture un allongement relatif au plus égal à 0,2%. [0004] Des câbles sont dits élastiques lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à la charge de rupture un allongement relatif au moins égal à 3% avec un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. - 2 - [0005] Des éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement qui font avec la direction circonférentielle des angles compris dans l'intervalle + 2,5°, - 2,5° autour de 0°. [0006] La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de roulement du pneumatique. [0007] La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. [0008] La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. [0009] L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. [0010] Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. [0011] Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. [0012] On entend par « module d'élasticité » d'un mélange caoutchouteux, un module sécant d'extension à 10 % de déformation et à température ambiante. [0013] En ce qui concerne les compositions de caoutchouc, les mesures de module sont effectuées en traction selon la norme AFNOR-NFT-46002 de septembre 1988: on mesure en seconde élongation (i.e., après un cycle d'accommodation) le module sécant nominal (ou contrainte apparente, en MPa) à 10% d'allongement (conditions normales de température et d'hygrométrie selon la norme AFNOR-NFT-40101 de décembre 1979). [0014] Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement - 3 - du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre ; par contre l'endurance de ce dernier et en particulier de l'armature de sommet est pénalisée. [0015] Il existe en effet des contraintes au niveau de l'armature de sommet et plus particulièrement des contraintes de cisaillement entre les couches de sommet, alliées à une élévation non négligeable de la température de fonctionnement au niveau des extrémités de la couche de sommet axialement la plus courte, qui ont pour conséquence l'apparition et la propagation de fissures de la gomme au niveau desdites extrémités. [0016] Afin d'améliorer l'endurance de l'armature de sommet du type de pneumatique étudié, des solutions relatives à la structure et qualité des couches et/ou profilés de mélanges caoutchouteux qui sont disposés entre et/ou autour des extrémités de nappes et plus particulièrement des extrémités de la nappe axialement la plus courte ont déjà été apportées. [0017] Il est notamment connu d'introduire une couche de mélange caoutchouteux entre les extrémités des couches de travail pour créer un découplage entre lesdites extrémités pour limiter les contraintes de cisaillement. De telles couches de découplage doivent toutefois présenter une très bonne cohésion. De telles couches de mélanges caoutchouteux sont par exemple décrites dans la demande de brevet WO 2004/076204. [0018] Le brevet FR 1 389 428, pour améliorer la résistance à la dégradation des mélanges de caoutchouc situés au voisinage des bords d'armature de sommet, préconise l'utilisation, en combinaison avec une bande de roulement de faible hystérèse, d'un profilé de caoutchouc couvrant au moins les côtés et les bords marginaux de l'armature de sommet et constitué d'un mélange caoutchouteux à faible hystérésis. [0019] Le brevet FR 2 222 232, pour éviter les séparations entre nappes d'armature de sommet, enseigne d'enrober les extrémités de l'armature dans un matelas de caoutchouc, dont la dureté Shore A est différente de celle de la bande de roulement surmontant ladite armature, et plus grande que la dureté Shore A du profilé de mélange caoutchouteux disposé entre les bords de nappes d'armature de sommet et armature de carcasse. [0020] Les pneumatiques ainsi réalisés permettent effectivement d'améliorer les performances notamment en termes d'endurance. - 4 - [0021] Par ailleurs, il est connu pour réaliser des pneumatiques à bande de roulement très large ou bien pour conférer à des pneumatiques d'une dimension donnée des capacités de charges plus importantes d'introduire une couche d'éléments de renforcement circonférentiels. La demande de brevet WO 99/24269 décrit par exemple la présence d'une telle couche d'éléments de renforcement circonférentiels. [0022] La couche d'éléments de renforcement circonférentiels est usuellement constituée par au moins un câble métallique enroulé pour former une spire dont l'angle de pose par rapport à la direction circonférentielle est inférieur à 2.5°. [0023] Un but de l'invention est de fournir des pneumatiques dont les propriétés notamment d'endurance et d'usure sont conservées quels que soient l'usage et dont les performances en termes de résistance au roulement sont améliorées pour contribuer à une moindre consommation de carburant par les véhicules équipés de tels pneumatiques. [0024] Ce but est atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement, croisés d'une couche à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, une couche C de mélange caoutchouteux étant disposée entre au moins les extrémités desdites au moins deux couches de sommet de travail, l'armature de sommet étant coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, l'armature de sommet comportant au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels, le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C étant supérieur à 9 MPa et la valeur maximale de tan(5), noté tan(5),nax, de la couche C étant inférieure à 0.100. [0025] Le facteur de perte tan(8) est une propriété dynamique de la couche de mélange caoutchouteux. Il est mesuré sur un viscoanalyseur connu sous le nom commercial « Metravib VA4000 », selon la norme ASTM D 5992-96. On enregistre la réponse d'un échantillon de composition vulcanisée (éprouvette cylindrique de 4 mm d'épaisseur et de 400 mm2 de section), soumis à une sollicitation sinusoïdale en cisaillement simple alterné, à la fréquence de 10Hz, à une température de 100°C. On effectue un balayage en amplitude - 5 - de déformation de 0,1 à 50% (cycle aller), puis de 50% à 1% (cycle retour). Pour le cycle retour, on indique la valeur maximale de tan(5) observée, noté tan(8)m. [0026] La résistance au roulement est la résistance qui apparaît lorsque le pneumatique roule. Elle est représentée par les pertes hystérétiques liées à la déformation du pneumatique durant une révolution. Les valeurs de fréquence liées à la révolution du pneumatique correspondent à des valeurs de tan(5) mesurée entre 30 et 100°C. La valeur de tan(8) à 100 °C correspond ainsi à un indicateur de la résistance au roulement du pneumatique en roulage. [0027] Il est encore possible d'estimer la résistance au roulement par la mesure des pertes d'énergie par rebond des échantillons à énergie imposée à des températures de 60 °C et exprimées en pourcentage. [0028] Avantageusement selon l'invention, la perte à 60 °C, notée P60, de la couche de mélange caoutchouteux C est inférieure à 20 %. [0029] La couche C de mélange caoutchouteux permet d'obtenir un découplage desdites couches de sommet de travail afm de répartir les contraintes de cisaillement sur une plus grande épaisseur. [0030] Au sens de l'invention des couches couplées sont des couches dont les éléments de renforcement respectifs sont séparés radialement d'au plus 1,5 mm, ladite épaisseur de caoutchouc étant mesurée radialement entre les génératrices respectivement supérieure et inférieure desdits éléments de renforcement. [0031] L'utilisation de tels mélanges dont les modules d'élasticité sont supérieurs ou égaux à 9 MPa et dont la valeur tan(5)max est inférieure à 0.100 va permettre d'améliorer les propriétés du pneumatique en matière de résistance au roulement en conservant des propriétés d'endurance satisfaisante. [0032] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la couche C de mélange caoutchouteux est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas - 6 - de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée : a) soit par du noir de carbone de surface spécifique BET inférieure à 60 m2/g, quelle que soit son indice de structure, employé à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, b) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou A1OH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, c) soit par un coupage de noir de carbone décrit en (a) et d'une charge blanche décrite en (b), dans lequel le taux global de charge est compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce. [0033] La mesure de surface spécifique BET est effectuée selon la méthode de BRUNAUER, EMMET et TELLER décrite dans "The Journal of the American Chemical Society", vol. 60, page 309, février 1938, correspondant à la norme NFT 45007 de novembre 1987. [0034] Dans le cas d'utilisation de charge claire ou charge blanche, il est nécessaire d'utiliser un agent de couplage et/ou de recouvrement choisi parmi les agents connus de l'homme de l'art. Comme exemples d'agents de couplage préférentiel, on peut citer les alcoxysilanes sulfurés du type polysulfure de bis-(3-trialcoxysilylpropyle), et parmi ceux-ci notamment le tétrasulfure de bis-(3-triéthoxysilylpropyle) commercialisé par la Société DEGUSSA sous les dénominations Si69 pour le produit liquide pur et X5OS pour le produit solide (coupage 50/50 en poids avec du noir N330). Comme exemples d'agents de recouvrement on peut citer un alcool gras, un alkylalcoxysilane tel qu'un hexadécyltriméthoxy ou triéthoxysilane respectivement commercialisés par la Société DEGUSSA sous les dénominations Sil 16 et Si216, la diphénylguanidine, un polyéthylène glycol, une huile silicone éventuellement modifié au moyen des fonctions OH ou alcoxy. L'agent de recouvrement et/ou de couplage est utilisé dans un rapport pondéral par rapport - 7 - à la charge > à 1/100 et à 20/100, et préférentiellement compris entre 2/100 et 15/100 lorsque la charge claire représente la totalité de la charge renforçante et compris entre 1/100 et 20/100 lorsque la charge renforçante est constituée par un coupage de noir de carbone et de charge claire. [0035] Comme autres exemples de charges renforçantes ayant la morphologie et les fonctions de surface SiOH et/ou A1OH des matières de type silice et/ou alumine précédemment décrites et pouvant être utilisées selon l'invention en remplacement partiel ou total de celles-ci, on peut citer les noirs de carbone modifiés soit au cours de la synthèse par addition à l'huile d'alimentation du four d'un composé du silicium et/ou d'aluminium soit après la synthèse en ajoutant, à une suspension aqueuse de noir de carbone dans une solution de silicate et/ou d'aluminate de sodium, un acide de façon à recouvrir au moins partiellement la surface du noir de carbone de fonctions SiOH et/ou A10H. Comme exemples non limitatifs de ce type de charges carbonées avec en surface des fonctions SiOH et/ou A10H, on peut citer les charges type CSDP décrites dans la Conférence N° 24 du Meeting ACS, Rubber Division, Anaheim, Californie, 6-9 mai 1997 ainsi que celles de la demande de brevet EP-A-0 799 854. [0036] Lorsqu'une charge claire est utilisée comme seule charge renforçante, les propriétés d'hystérèse et de cohésion sont obtenues en utilisant une silice précipitée ou pyrogénée, ou bien une alumine précipitée ou bien encore un aluminosilicate de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g. Comme exemples non limitatifs de ce type de charge, on peut citer les silices KS404 de la Société Akzo, Ultrasil VN2 ou VN3 et BV3370GR de la Société Degussa, Zeopol 8745 de la Société Huber, Zeosil 175MP ou Zeosil 1165MP de la société Rhodia, HI-SIL 2000 de la Société PPG etc... [0037] Parmi les élastomères diéniques pouvant être utilisés en coupage avec le caoutchouc naturel ou un polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4, on peut citer un polybutadiène (BR) de préférence à majorité d'enchaînements cis-1,4, un copolymère styrène-butadiène (SBR) solution ou émulsion, un copolymère butadiène-isoprène (BIR) ou bien encore un terpolymère styrène-butadiène-isoprène (SBIR). Ces élastomères peuvent être des élastomères modifiés en cours de polymérisation ou après polymérisation au moyen d'agents de ramification comme un divinylbenzène ou d'agents d'étoilage tels que des carbonates, des halogénoétains, des halogénosiliciums ou bien encore - 8 - au moyen d'agents de fonctionnalisation conduisant à un greffage sur la chaîne ou en bout de chaîne de fonctions oxygénées carbonyle, carboxyle ou bien d'une fonction amine comme par exemple par action de la diméthyl ou de la diéthylamino benzophénone. Dans le cas de coupages de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 avec un ou plusieurs des élastomères diéniques, mentionnés ci-dessus, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique est utilisé de préférence à un taux majoritaire et plus préférentiellement à un taux supérieur à 70 pce. [0038] Le choix de la charge renforçante intervenant dans le mélange caoutchouteux constituant la couche C contribue à la fois à l'obtention des valeurs de module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement et à l'obtention des valeurs de tan(S)max. Toutefois, dans les plages de valeurs précitées concernant les dites charges renforçantes, l'homme du métier saura encore adapter les quantités d'autres constituants usuels, tels que les agents vulcanisant ou bien les dérivés de cobalt, ou adapter les procédés de mélangeages pour obtenir les valeurs de module d'élasticité et de tan(8),nax précitées. [0039] Les conceptions de pneumatiques plus usuelles prévoient des couches de mélange caoutchouteux disposées entre les extrémités des couches de sommet de travail avec des modules d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement sensiblement équivalents à ceux de la couche C selon l'invention mais des valeurs maximales de tan(3), noté tan(8)m., de la couche C supérieures à 0.130. De tels mélanges plus usuels pour ce de type de couche conduisent à une meilleure cohésion. [0040] Au sens de l'invention, un mélange caoutchouteux cohésif est un mélange caoutchouteux notamment robuste à la fissuration. La cohésion d'un mélange est ainsi évaluée par un test de fissuration en fatigue réalisé sur une éprouvette « PS » (cisaillement simple). Il consiste à déterminer, après entaillage de l'éprouvette, la vitesse de propagation de fissure « Vp » (nm/cycle) en fonction du taux de restitution d'énergie « E » (J/m2). Le domaine expérimental couvert par la mesure est compris dans la plage -20°C et +150°C en température, avec une atmosphère d'air ou d'azote. La sollicitation de l'éprouvette est un déplacement dynamique imposé d'amplitude comprise entre 0.1mm et lOmm sous forme de sollicitation de type impulsionnel (signal « haversine » tangent) avec un temps de repos égal à la durée de l'impulsion ; la fréquence du signal est de l'ordre de 10Hz en moyenne. - 9 - [0041] La mesure comprend 3 parties : - Une accommodation de l'éprouvette « PS », de 1000 cycles à 27% de déformation. - une caractérisation énergétique pour déterminer la loi « E » = f (déformation). Le taux de restitution d'énergie « E » est égal à W0*h0, avec WO = énergie fournie au matériau par cycle et par unité de volume et h0 = hauteur initiale de l'éprouvette. L'exploitation des acquisitions « force / déplacement » donne ainsi la relation entre « E » et l'amplitude de la sollicitation. - La mesure de fissuration, après entaillage de l'éprouvette « PS ». Les informations recueillies conduisent à déterminer la vitesse de propagation de la fissure « Vp » en fonction du niveau de sollicitation imposé « E ». [0042] Les inventeurs ont su mettre en évidence que la cohésion de la couche C conforme à l'invention reste satisfaisante. [0043] Les inventeurs ont notamment mis en évidence que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels contribue à une moindre évolution de la cohésion de la couche C. En effet, les conceptions de pneumatiques plus usuelles comportant notamment des couches de mélange caoutchouteux disposées entre les extrémités des couches de sommet de travail avec des valeurs de tan(8)',a' supérieures à 0.130, conduisent à une évolution de la cohésion desdites couches de mélange caoutchouteux disposées entre les extrémités des couches de sommet de travail, celle-ci tendant à s'affaiblir. Les inventeurs constatent que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels qui limite les contraintes de cisaillement entre les extrémités des couches de sommet de travail et en outre, limite les augmentations de température conduit à une faible évolution de la cohésion de la couche C. Les inventeurs considèrent ainsi que la cohésion de la couche C, plus faible que ce qui existe dans les conceptions de pneumatiques plus usuelles, est satisfaisante dans la conception du pneumatique selon l'invention. [0044] Les inventeurs ont ainsi su mettre en évidence que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels permet de conserver des performances notamment en termes d'endurance mais également en termes d'usure satisfaisantes avec la - 10 - combinaison d'un module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C supérieur à 9 MPa et d'une valeur de tan(5),,ax de la couche C inférieure à 0.100. [0045] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdites au moins deux couches de sommet de travail ayant des largeurs axiales inégales, la distance d entre l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite et la couche de travail séparée de la couche de travail axialement la plus étroite par la couche C de mélange caoutchouteux est telle que 1.10 < d < 2.2o, o étant le diamètre des éléments de renforcement de ladite au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels et, dans un plan méridien, l'épaisseur de la couche C de mélange caoutchouteux étant sensiblement constante sur la largeur axiale comprise entre l'extrémité axialement intérieure de la couche C et l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite. [0046] Au sens de l'invention, la distance d est mesurée dans un plan méridien de câble à câble, c'est-à-dire entre le câble d'une première couche de travail et le câble d'une seconde couche de travail, selon une direction sensiblement perpendiculaire aux surfaces de la couche C. En d'autres termes, cette distance d englobe l'épaisseur de la première couche C et les épaisseurs respectives des mélanges caoutchouteux de calandrage, radialement extérieure aux câbles de la couche de travail radialement intérieure et radialement intérieure aux câbles de la couche de travail radialement extérieure. [0047] Au sens de l'invention, l'épaisseur de la couche C de mélange caoutchouteux est mesurée entre les deux surfaces de ladite couche C selon la projection orthogonale d'un point d'une surface sur l'autre surface. [0048] Au sens de l'invention, l'épaisseur de la couche C de mélange caoutchouteux est sensiblement constante signifie qu'elle ne varie pas de plus de 0.3 mm. Ces variations d'épaisseur ne sont dues qu'aux phénomènes de fluage lors de la fabrication et de la cuisson du pneumatique. La couche C sous forme de semi-fini, c'est-à-dire en tant qu'éléments prêt à être utilisé pour la réalisation d'un pneumatique présente ainsi avantageusement une épaisseur constante. [0049] Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. [0050] Les conceptions de pneumatiques plus usuelles, prévoient des couches de mélange caoutchouteux disposées entre les extrémités des couches de sommet de travail avec des épaisseurs plus importantes notamment au niveau de l'extrémité de la couche de travail la plus étroite et avec un profil d'épaisseur non homogène lorsque celui-ci est vu selon une coupe méridienne du pneumatique pour autoriser une telle épaisseur et pour éviter de trop perturber l'environnement de l'extrémité de la couche de travail la plus étroite. Comme expliqué précédemment, la présence de cette couche de mélange caoutchouteux permet notamment de limiter les contraintes de cisaillement entre les extrémités des couches de sommet de travail, les rigidités circonférentielles desdites couches de sommet de travail étant nulles à leur extrémité. La distance entre l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite et la couche de travail séparée de la couche de travail axialement la plus étroite par la couche de mélange caoutchouteux, mesurée conformément à la définition de d ci-dessus, est habituellement supérieure à 3.3 mm Cela correspond à une épaisseur de la couche de mélange caoutchouteux d'au moins 2.5 mm alors que, généralement, son épaisseur tend à chacune de ses extrémités vers une valeur inférieure à 0.5 mm. [0051] Les inventeurs ont su mettre en évidence que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels permet de conserver des performances notamment en termes d'endurance mais également en termes d'usure satisfaisantes avec une couche C de mélange caoutchouteux d'épaisseur sensiblement constante sur la largeur axiale comprise entre l'extrémité axialement intérieure de la couche C et l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite et telle que la distance d soit comprise entre 1.10 et 2.2o. Il semble en effet, que la présence de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels contribue suffisamment à la reprise d'au moins une partie de la tension circonférentielle notamment lors du passage dans l'aire de contact pour diminuer les contraintes de cisaillement entre les extrémités des couches de sommet de travail. [0052] Par ailleurs, la couche C de mélange caoutchouteux se présente ainsi avantageusement à l'état de semi-fini sous forme d'une couche d'épaisseur constante qui est simple de fabrication et en outre qui peut être stockée simplement. En effet, les couches habituellement utilisées telles que décrites précédemment qui présentent en coupe une forme avec des variations d'épaisseur sont d'une part plus difficiles réaliser et d'autre part plus - 12 - difficile à stocker. En effet, les variations d'épaisseur créent des problèmes de stockage, ces semi-fmis étant le plus souvent stockés sous forme d'enroulement sur bobine. La couche C selon l'invention se présente à l'état de produit semi-fini avec une section présentant un profil sensiblement plat comparée aux couches habituellement utilisées qui se présentent à l'état de produit semi-fini avec une section présentant un profil sensiblement arrondi. [0053] La fabrication et le stockage de la couche de mélange caoutchouteux conforme à l'invention sous forme de semi-fini étant ainsi tellement simplifiés, il peut en résulter des coûts moindres pour la fabrication du pneumatique, celui-ci pouvant pourtant comporter une couche d'éléments de renforcement circonférentiels en plus en comparaison d'un pneumatique usuel. [0054] Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. [0055] De préférence encore, la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux C comprise entre l'extrémité axialement la plus à l'intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux C et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la moins large est telle que : 3.42 D 25.4)2 avec 42, diamètre des éléments de renforcement de la couche de sommet de travail axialement la moins large. Une telle relation définit une zone d'engagement entre la couche de mélange caoutchouteux C et la couche de sommet de travail axialement la moins large. Un tel engagement en dessous d'une valeur égale à trois fois le diamètre des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la moins large peut ne pas être suffisant pour obtenir un découplage des couche de sommet de travail pour notamment obtenir une atténuation des sollicitations en extrémité de la couche de sommet de travail axialement la moins large. Une valeur de cet engagement supérieure à vingt fois le diamètre des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la moins large peut conduire à une diminution trop importante de la rigidité de dérive de l'armature de sommet du pneumatique. - 13 - [0056] De préférence, la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux C comprise entre l'extrémité axialement la plus à l'intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux C et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm [0057] Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. [0058] Selon un mode de réalisation de l'invention, au moins une couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail, le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de ladite au moins une couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est supérieur à 9 MPa et la valeur maximale de tan(8), noté tan(5)11,ax, de ladite couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est inférieure à 0.100. [0059] Au sens de l'invention, le terme « border » doit être compris comme signifiant que la couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est axialement et/ou radialement adjacente à l'extrémité axialement extérieure de ladite couche de sommet de travail. [0060] Avantageusement encore, selon ce mode de réalisation de l'invention, la couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est, de manière semblable à la couche C de mélange caoutchouteux, un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée : a) soit par du noir de carbone de surface spécifique BET inférieure à 60 m2/g, quelle que soit son indice de structure, employé à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, - 14 - b) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou A1OH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, c) soit par un coupage de noir de carbone décrit en (a) et d'une charge blanche décrite en (b), dans lequel le taux global de charge est compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce. [0061] Comme dans le cas de la couche C, le choix de la charge renforçante intervenant dans le mélange caoutchouteux constituant la couche de mélange caoutchouteux B contribue à la fois à l'obtention des valeurs de module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement et à l'obtention des valeurs de tan(8)max. Toutefois, dans les plages de valeurs précitées concernant les dites charges renforçantes, l'homme du métier saura encore adapter les quantités d'autres constituants usuels, tels que les agents vulcanisant ou bien les dérivés de cobalt, ou adapter les procédés de mélangeages pour obtenir les valeurs de module d'élasticité et de tan(5)max précitées. [0062] Conformément à ce mode de réalisation de l'invention, contrairement aux conceptions plus usuelles des pneumatiques, au moins une couche bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail et avantageusement, l'ensemble des couches bordant les extrémités des couches de sommet de travail présentent un module d'élasticité supérieur à 9 MPa et une valeur de tan(S)m' inférieure à 0.100 sont ainsi moins cohésives que les couches de mélanges caoutchouteux utilisées habituellement à ces postes dans la conception des pneumatiques. [0063] Selon une variante de réalisation de l'invention, le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement d'au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est supérieur à 9 MPa et la valeur maximale de tan(5), noté tan(8)m'', de ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est inférieure à 0.100. -15- [0064] Habituellement, les valeurs de tan(8)',a' des couches de calandrage des couches de sommet de travail sont supérieurs à 0.120 MPa et les couches de calandrage présentent une meilleure cohésion. [0065] Comme dans le cas de la couche C, les inventeurs ont su mettre en évidence que la cohésion des couches de calandrages des couches de sommet de travail, lorsqu'elles présentent un module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement supérieur à 9 MPa et une valeur de tan(8). inférieure à 0.100, reste satisfaisante. [0066] Les inventeurs ont encore mis en évidence que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels contribue à une moindre évolution de la cohésion des couches de calandrage des couches de sommet de travail. En effet, les inventeurs ont constaté que la présence d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels qui contribue à limiter les mises en compression des éléments de renforcement des couches de sommet de travail notamment lorsque le véhicule suit un parcours sinueux et en outre, limite les augmentations de température et conduit ainsi à une faible évolution de la cohésion des couches de calandrages. Les inventeurs considèrent ainsi que la cohésion des couches de calandrages des couches de sommet de travail, plus faible que ce qui existe dans les conceptions de pneumatiques plus usuelles, est satisfaisante dans la conception du pneumatique selon l'invention. [0067] Comme dans le cas de la couche de mélange caoutchouteux C, l'utilisation d'au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail dont le module d'élasticité est supérieur ou égal à 9 MPa et dont la valeur tan(5)','', est inférieure à 0.100 va permettre d'améliorer les propriétés du pneumatique en matière de résistance au roulement en conservant des propriétés d'endurance satisfaisante. [0068] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée : - 16 - a) soit par du noir de carbone de surface spécifique BET inférieure à 60 m2/g, quelle que soit son indice de structure, employé à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, b) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou A1OH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, c) soit par un coupage de noir de carbone décrit en (a) et d'une charge blanche décrite en (b), dans lequel le taux global de charge est compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce. 10069] Dans le cas d'utilisation de charge claire ou charge blanche, il est nécessaire d'utiliser un agent de couplage et/ou de recouvrement choisi parmi les agents connus de l'homme de l'art. Comme exemples d'agents de couplage préférentiel, on peut citer les alcoxysilanes sulfurés du type polysulfure de bis-(3-trialcoxysilylpropyle), et parmi ceux-ci notamment le tétrasulfure de bis-(3-triéthoxysilylpropyle) commercialisé par la Société DEGUSSA sous les dénominations Si69 pour le produit liquide pur et X5OS pour le produit solide (coupage 50/50 en poids avec du noir N330). Comme exemples d'agents de recouvrement on peut citer un alcool gras, un alkylalcoxysilane tel qu'un hexadécyltriméthoxy ou triéthoxysilane respectivement commercialisés par la Société DEGUSSA sous les dénominations Sil 16 et Si216, la diphénylguanidine, un polyéthylène glycol, une huile silicone éventuellement modifié au moyen des fonctions OH ou alcoxy. L'agent de recouvrement et/ou de couplage est utilisé dans un rapport pondéral par rapport à la charge à 1/100 et 5 à 20/100, et préférentiellement compris entre 2/100 et 15/100 lorsque la charge claire représente la totalité de la charge renforçante et compris entre 1/100 et 20/100 lorsque la charge renforçante est constituée par un coupage de noir de carbone et de charge claire. 100701 Comme autres exemples de charges renforçantes ayant la morphologie et les fonctions de surface SiOH et/ou A1OH des matières de type silice et/ou alumine - 17 - précédemment décrites et pouvant être utilisées selon l'invention en remplacement partiel ou total de celles-ci, on peut citer les noirs de carbone modifiés soit au cours de la synthèse par addition à l'huile d'alimentation du four d'un composé du silicium et/ou d'aluminium soit après la synthèse en ajoutant, à une suspension aqueuse de noir de carbone dans une solution de silicate et/ou d'aluminate de sodium, un acide de façon à recouvrir au moins partiellement la surface du noir de carbone de fonctions SiOH et/ou Al0H. Comme exemples non limitatifs de ce type de charges carbonées avec en surface des fonctions SiOH et/ou Al0H, on peut citer les charges type CSDP décrites dans la Conférence N° 24 du Meeting ACS, Rubber Division, Anaheim, Californie, 6-9 mai 1997 ainsi que celles de la demande de brevet EP-A-0 799 854. [0071] Lorsqu'une charge claire est utilisée comme seule charge renforçante, les propriétés d'hystérèse et de cohésion sont obtenues en utilisant une silice précipitée ou pyrogénée, ou bien une alumine précipitée ou bien encore un aluminosilicate de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g. Comme exemples non limitatifs de ce type de charge, on peut citer les silices KS404 de la Société Akzo, Ultrasil VN2 ou VN3 et BV3370GR de la Société Degussa, Zeopol 8745 de la Société Huber, Zeosil 175MP ou Zeosil 1165MP de la société Rhodia, HI-SIL 2000 de la Société PPG etc... [0072] Parmi les élastomères diéniques pouvant être utilisés en coupage avec le caoutchouc naturel ou un polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4, on peut citer un polybutadiène (BR) de préférence à majorité d'enchaînements cis-1,4, un copolymère styrène-butadiène (SBR) solution ou émulsion, un copolymère butadiène-isoprène (BIR) ou bien encore un terpolymère styrène-butadiène-isoprène (SBIR). Ces élastomères peuvent être des élastomères modifiés en cours de polymérisation ou après polymérisation au moyen d'agents de ramification comme un divinylbenzène ou d'agents d'étoilage tels que des carbonates, des halogénoétains, des halogénosiliciums ou bien encore au moyen d'agents de fonctionnalisation conduisant à un greffage sur la chaîne ou en bout de chaîne de fonctions oxygénées carbonyle, carboxyle ou bien d'une fonction amine comme par exemple par action de la diméthyl ou de la diéthylamino benzophénone. Dans le cas de coupages de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 avec un ou plusieurs des élastomères diéniques, mentionnés ci-dessus, le caoutchouc - 18 - naturel ou le polyisoprène synthétique est utilisé de préférence à un taux majoritaire et plus préférentiellement à un taux supérieur à 70 pce. [0073] Comme dans le cas de la couche C, le choix de la charge renforçante intervenant dans le mélange caoutchouteux constituant ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail contribue à la fois à l'obtention des valeurs de module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement et à l'obtention des valeurs de tan(5),.. Toutefois, dans les plages de valeurs précitées concernant les dites charges renforçantes, l'homme du métier saura encore adapter les quantités d'autres constituants usuels, tels que les agents vulcanisant ou bien les dérivés de cobalt, ou adapter les procédés de mélangeages pour obtenir les valeurs de module d'élasticité et de tan(5).' précitées. [0074] Avantageusement encore selon l'invention, la différence entre le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C et le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est inférieure à 2 MPa. [0075] Selon un premier mode de réalisation, le module d'élasticité du calandrage d'au moins la couche de sommet de travail la plus étroite est supérieure à celui de ladite couche de mélange caoutchouteux C pour que l'empilement desdites couches présente un gradient de module d'élasticité favorable à la lutte contre l'amorce de fissuration en extrémité de la couche de sommet de travail la plus étroite. [0076] Selon un deuxième mode de réalisation, les modules d'élasticité du calandrage des couches de sommet de travail et de celui de ladite couche de mélange caoutchouteux C sont identiques et avantageusement encore les mélanges caoutchouteux sont les mêmes pour simplifier les conditions industrielles de fabrication du pneumatique. [0077] Selon une réalisation avantageuse de l'invention, lesdits éléments de renforcement d'au moins une couche de sommet de travail sont des câbles à couches saturées, au moins une couche interne étant gainée d'une couche constituée d'une composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique. - 19 - [0078] Des câbles dits "à couches" ("layered cords") ou "multicouches" sont des câbles constitués d'un noyau central et d'une ou plusieurs couches de brins ou fils pratiquement concentriques disposées autour de ce noyau central. [0079] Au sens de l'invention, une couche saturée d'un câble à couches est une couche constituée de fils dans laquelle il n'existe pas suffisamment de place pour y ajouter au moins un fil supplémentaire. [0080] Les inventeurs ont su mettre en évidence que la présence des câbles tels qu'ils viennent d'être décrits comme éléments de renforcement des couches de sommet de travail permettent de contribuer à de meilleures performances en termes d'endurance. [0081] En effet, il apparaît comme expliqué ci-dessus que les mélanges caoutchouteux des calandrages des couches de travail permettent de diminuer la résistance au roulement du pneumatique. Cela se traduit par une baisse des températures de ces mélanges caoutchouteux, lors de l'utilisation du pneumatique, qui peut entraîner une moindre protection des éléments de renforcement vis-à-vis des phénomènes d'oxydation dans certains cas d'utilisation du pneumatique. En effet, les propriétés des mélanges caoutchouteux relatives au blocage de l'oxygène diminuent avec la température et la présence d'oxygène peut conduire à une dégénérescence progressive des propriétés mécaniques des câbles, pour les conditions de roulage les plus sévères, et peut altérer la durée de vie de ces câbles. [0082] La présence de la gaine de caoutchouc au sein des câbles décrits ci-dessus vient compenser cet éventuel risque d'oxydation des éléments de renforcement, la gaine contribuant au blocage de l'oxygène. [0083] Par l'expression "composition à base d'au moins un élastomère diénique", on entend de manière connue que la composition comprend à titre majoritaire (i.e. selon une fraction massique supérieure à 50%) ce ou ces élastomères diéniques. [0084] On notera que la gaine selon l'invention s'étend d'une manière continue autour de la couche qu'elle recouvre (c'est-à-dire que cette gaine est continue dans la direction "orthoradiale" du câble qui est perpendiculaire à son rayon), de manière à former un manchon continu de section transversale qui est avantageusement pratiquement circulaire - 20 - [0085] On notera également que la composition de caoutchouc de cette gaine peut être réticulable ou réticulée, c'est-à-dire qu'elle comprend par définition un système de réticulation adapté pour permettre la réticulation de la composition lors de sa cuisson (i.e., son durcissement et non sa fusion) ; ainsi, cette composition de caoutchouc peut être qualifiée d'infusible, du fait qu'elle ne peut pas être fondue par chauffage à quelque température que ce soit. [0086] Par élastomère ou caoutchouc "diénique", on entend de manière connue un élastomère issu au moins en partie (i.e. un homopolymère ou un copolymère) de monomères diènes (monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non). [0087] De préférence, le système de réticulation de la gaine de caoutchouc est un système dit de vulcanisation, c'est-à-dire à base de soufre (ou d'un agent donneur de soufre) et d'un accélérateur primaire de vulcanisation. A ce système de vulcanisation de base peuvent s'ajouter divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus. [0088] La composition de caoutchouc de la gaine selon l'invention peut comprendre, outre ledit système de réticulation, tous les ingrédients habituels utilisables dans les compositions de caoutchouc pour pneumatiques, tels que des charges renforçantes à base de noir de carbone et/ou d'une charge inorganique renforçante telle que silice, des agents anti-vieillissement, par exemple des antioxydants, des huiles d'extension, des plastifiants ou des agents facilitant la mise en oeuvre des compositions à l'état cru, des accepteurs et donneurs de méthylène, des résines, des bismaléimides, des systèmes promoteurs d'adhésion connus du type "RFS" (résorcinol-formaldéhyde-silice) ou sels métalliques, notamment des sels de cobalt. [0089] A titre préférentiel, la composition de cette gaine est choisie identique à la composition utilisée pour la couche de calandrage de la couche de sommet de travail que les câbles sont destinés à renforcer. Ainsi, il n'y a aucun problème d'incompatibilité éventuelle entre les matériaux respectifs de la gaine et de la matrice de caoutchouc. [0090] Selon une variante de l'invention, lesdits câbles d'au moins une couche de sommet de travail sont des câbles à couches de construction [L+M], comportant une - 21 - première couche Cl à L fils de diamètre dl enroulés ensemble en hélice selon un pas pl avec L allant de 1 à 4, entourée d'au moins une couche intermédiaire C2 à M fils de diamètre d2 enroulés ensemble en hélice selon un pas 132 avec M allant de 3 à 12, une gaine constituée d'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée à base d'au moins un élastomère diénique, recouvrant, dans la construction ladite première couche Cl. [00911 De préférence, le diamètre des fils de la première couche de la couche interne (Cl) est compris entre 0.10 et 0 5 mm et le diamètre des fils de la couche externe (C2) est compris entre 0.10 et 0.5 mm. 100921 De préférence encore, le pas d'hélice d'enroulement desdits fils de la couche externe (C2) est compris entre 8 et 25 mm. [0093] Au sens de l'invention, le pas d'hélice représente la longueur, mesurée parallèlement à l'axe du câble, au bout de laquelle un fil ayant ce pas effectue un tour complet autour de l'axe du câble ; ainsi, si l'on sectionne l'axe par deux plans perpendiculaires audit axe et séparés par une longueur égale au pas d'un fil d'une couche constitutive du câble, l'axe de ce fil a dans ces deux plans la même position sur les deux cercles correspondant à la couche du fil considéré. 100941 Avantageusement, le câble présente l'une, et plus préférentiellement encore l'ensemble des caractéristiques suivantes qui est vérifié(e) : - la couche C2 est une couche saturée, c'est-à-dire qu'il n'existe pas suffisamment de place dans cette couche pour y ajouter au moins un (N+1)ème fil de diamètre d2, N représentant alors le nombre maximal de fils enroulables en une couche autour de la couche Cl ; - la gaine de caoutchouc recouvre en outre la couche interne Cl et/ou sépare les fils deux à deux adjacents de la couche externe C2 ; - la gaine de caoutchouc recouvre pratiquement la demi-circonférence radialement intérieure de chaque fil de la couche C2, de telle sorte qu'elle sépare les fils deux à deux adjacents de cette couche C2. 100951 De préférence, la gaine de caoutchouc présente une épaisseur moyenne allant de 0,010 mm à 0,040 mm. - 22 - [0096] D'une manière générale, lesdits câbles selon l'invention peuvent être réalisés avec tout type de fils métalliques, notamment en acier, par exemple des fils en acier au carbone et/ou des fils en acier inoxydable. On utilise de préférence un acier au carbone, mais il est bien entendu possible d'utiliser d'autres aciers ou d'autres alliages. [0097] Lorsqu'un acier au carbone est utilisé, sa teneur en carbone (% en poids d'acier) est de préférence comprise entre 0,1% et 1,2%, plus préférentiellement de 0,4% à 1,0% ; ces teneurs représentent un bon compromis entre les propriétés mécaniques requises pour le pneumatique et la faisabilité du fil. Il est à noter qu'une teneur en carbone comprise entre 0,5% et 0,6% rend de tels aciers finalement moins coûteux car plus faciles à tréfiler. Un autre mode avantageux de réalisation de l'invention peut consister aussi, selon les applications visées, à utiliser des aciers à faible teneur en carbone, comprise par exemple entre 0,2% et 0,5%, en raison notamment d'un coût plus bas et d'une plus grande facilité de tréfilage. [0098] Lesdits câbles selon l'invention pourront être obtenus selon différentes techniques connues de l'homme du métier, par exemple en deux étapes, tout d'abord par gainage via une tête d'extrusion de l'âme ou couches Cl, étape suivie dans un deuxième temps d'une opération finale de câblage ou retordage des M fils restants (couche C2) autour de la couche Cl ainsi gainée. Le problème de collant à l'état cru posé par la gaine de caoutchouc, lors des opérations intermédiaires éventuelles de bobinage et débobinage pourra être résolu de manière connue par l'homme du métier, par exemple par l'emploi d'un film intercalaire en matière plastique. [0099] De tels câbles d'au moins une couche de sommet de travail sont par exemple choisis parmi les câbles décrits dans les demandes de brevet WO 2006/013077 et WO 2009/083212. [00100] Selon une variante avantageuse de réalisation de l'invention, la couche d'éléments de renforcement circonférentiels présente une largeur axiale supérieure à 0.5xS. [00101] S est la largeur maximale axiale du pneumatique, lorsque ce dernier est monté sur sa jante de service et gonflé à sa pression recommandée. - 23 - [00102] Les largeurs axiales des couches d'éléments de renforcement sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. [00103] Selon une réalisation préférée de l'invention, au moins deux couches de sommet de travail présentant des largeurs axiales différentes, la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large étant comprise entre 10 et 30 mm. [00104] Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est radialement disposée entre deux couches de sommet de travail. [00105] Selon ce mode de réalisation de l'invention, la couche d'éléments de renforcement circonférentiels permet de limiter de manière plus importante les mises en compression des éléments de renforcement de l'armature de carcasse qu'une couche semblable mise en place radialement à l'extérieur des couches de travail. Elle est préférablement radialement séparée de l'armature de carcasse par au moins une couche de travail de façon à limiter les sollicitations desdits éléments de renforcement et ne pas trop les fatiguer. [00106] Avantageusement encore selon l'invention, les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels et de préférence, lesdites couches de sommet de travail adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels couplées sur une largeur axiale, pour être ensuite découplées par ladite couche de mélange de caoutchouc C au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux couches de travail. [00107] La présence de tels couplages entre les couches de sommet de travail adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels permettent la diminution des - 24 - contraintes de tension agissant sur les éléments circonférentiels axialement le plus à l'extérieur et situé le plus près du couplage. [00108] Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. [00109] Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa et supérieur à 20 GPa, de préférence compris entre 30 et 90 GPa et de préférence encore inférieur à 80 GPa. [00110] De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence encore inférieur à 120 GPa. [00111] Les modules exprimés ci-dessus sont mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. [00112] Les modules des mêmes éléments de renforcement peuvent être mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement. La section globale de l'élément de renforcement est la section d'un élément composite constitué de métal et de caoutchouc, ce dernier ayant notamment pénétré l'élément de renforcement pendant la phase de cuisson du pneumatique. [00113] Selon cette formulation relative à la section globale de l'élément de renforcement, les éléments de renforcement des parties axialement extérieures et de la partie centrale d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 5 et 60 GPa et un module tangent maximum inférieur à 75 GPa. -25- [00114] Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 50 Gpa et supérieur à 10 GPa, de préférence compris entre 15 et 45 GPa et de préférence encore inférieure à 40 GPa. [00115] De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 65 GPa et de préférence encore inférieur à 60 GPa. 1001161 Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de renforcements d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. De tels éléments de renforcement de la nappe additionnelle sont habituellement dénommés éléments "bi-module". [00117] Selon une réalisation préférée de l'invention, la pente sensiblement constante et forte apparaît à partir d'un allongement relatif compris entre 0,1% et 0,5%. [00118] Les différentes caractéristiques des éléments de renforcement énoncées ci- dessus sont mesurées sur des éléments de renforcement prélevés sur des pneumatiques. [00119] Des éléments de renforcement plus particulièrement adaptés à la réalisation d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels selon l'invention sont par exemple des assemblages de formule 21.23, dont la construction est 3x(0.26+6x0.23) 4.4/6.6 SS ; ce câble à torons est constitué de 21 fils élémentaires de formule 3 x (1+6), avec 3 torons tordus ensembles chacun constitué de 7 fils, un fil formant une âme centrale de diamètre égal à 26/100 mm et 6 fils enroulés de diamètre égal à 23/100 mm. Un tel câble présente un module sécant à 0,7% égal à 45 GPa et un module tangent maximum égal à 98 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de -26- formule 21.23 présente un module sécant à 0,7% égal à 23 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. [00120] De la même façon, un autre exemple d'éléments de renforcement est un assemblage de formule 21.28, dont la construction est 3x(0.32+6x0.28) 6.2/9.3 SS. Ce câble présente un module sécant à 0,7% égal à 56 GPa et un module tangent maximum égal à 102 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.28 présente un module sécant à 0,7% égal à 27 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. [00121] L'utilisation de tels éléments de renforcement dans au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels permet notamment de conserver des rigidités de la couche satisfaisante y compris après les étapes de conformation et de cuisson dans des procédés de fabrication usuels. [00122] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels peuvent être formées d'éléments métalliques inextensibles et coupés de manière à former des tronçons de longueur très inférieure à la circonférence de la couche la moins longue, mais préférentiellement supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres. De préférence encore, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche additionnelle est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. Un tel mode de réalisation permet de conférer, de manière simple, à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels un module pouvant facilement être ajusté (par le choix des intervalles entre tronçons d'une même rangée), mais dans tous les cas plus faible que le module de la couche constituée des mêmes éléments métalliques mais continus, le module de la couche -27- additionnelle étant mesuré sur une couche vulcanisée d'éléments coupés, prélevée sur le pneumatique. [00123] Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments métalliques ondulés, le rapport aia, de l'amplitude d'ondulation sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09. De préférence, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche additionnelle est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. [00124] Les éléments métalliques sont préférentiellement des câbles d'acier. [00125] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les éléments de renforcement des couches de sommet de travail sont des câbles métalliques inextensibles. [00126] L'invention prévoit encore avantageusement pour diminuer les contraintes de tension agissant sur les éléments circonférentiels axialement le plus à l'extérieur que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30° et de préférence inférieur à 25°. [00127] Une réalisation préférée de l'invention prévoit encore que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une couche supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10° et 45° et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. [00128] La couche de protection peut avoir une largeur axiale inférieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large. Ladite couche de protection peut aussi avoir une largeur axiale supérieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large, telle qu'elle recouvre les bords de la couche de travail la moins large et, dans le cas de la couche radialement supérieure comme étant le moins large, telle qu'elle soit couplée, dans le prolongement axial de l'armature additionnelle, avec la couche de sommet de travail la plus large sur une largeur axiale, pour être ensuite, axialement à l'extérieur, découplée de ladite couche de travail la plus large par des profilés d'épaisseur au moins égale à 2 mm. La - 28 - couche de protection formée d'éléments de renforcement élastiques peut, dans le cas cité ci-dessus, être d'une part éventuellement découplée des bords de ladite couche de travail la moins large par des profilés d'épaisseur sensiblement moindre que l'épaisseur des profilés séparant les bords des deux couches de travail, et avoir d'autre part une largeur axiale inférieure ou supérieure à la largeur axiale de la couche de sommet la plus large. [00129] Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, radialement à l'intérieur entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement intérieure la plus proche de ladite armature de carcasse, par une couche de triangulation d'éléments de renforcement inextensibles métalliques en acier faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 60° et de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. [00130] Le pneumatique selon l'invention tel qu'il vient d'être décrit présente donc une résistance au roulement améliorée par rapport aux pneumatiques usuels tout en conservant des performances en termes d'endurance et d'usure comparables. [00131] D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci- après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 3 qui représentent : - figurel, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un mode de réalisation de l'invention, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention. [00132] Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. Les figures ne représentent qu'une demi-vue d'un pneumatique qui se prolonge de manière symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. - 29 - [00133] Sur la figure 1, le pneumatique 1, de dimension 315/70 R 22.5, a un rapport de forme H/S égal à 0,70, H étant la hauteur du pneumatique 1 sur sa jante de montage et S sa largeur axiale maximale. Ledit pneumatique 1 comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets, non représentés sur la figure. L'armature de carcasse est formée d'une seule couche de câbles métalliques. Cette armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 4, formée radialement de l'intérieur à l'extérieur : - d'une première couche de travail 41 formée de câbles métalliques inextensibles 9.28 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 24°, d'une couche d'éléments de renforcement circonférentiels 42 formée de câbles métalliques en acier 21x23, de type "bi-module", - d'une seconde couche de travail 43 formée de câbles métalliques inextensibles 9.28 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 24° et croisés avec les câbles métalliques de la couche 41, d'une couche de protection 44 formées de câbles métalliques élastiques 6.35. [00134] L'armature de sommet est elle-même coiffée d'une bande de roulement 5. [00135] La largeur axiale maximale S du pneumatique est égale à 317 mm. [00136] La largeur axiale L41 de la première couche de travail 41 est égale à 252 mm. [00137] La largeur axiale L43 de la deuxième couche de travail 43 est égale à 232 mm. [00138] Quant à la largeur axiale L42 de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels 42, elle est égale à 194 mm. [00139] La dernière nappe de sommet 44, dite de protection, a une largeur L44 égale à 124 mm. [00140] Conformément à l'invention, une couche de mélange caoutchouteux C vient découpler les extrémités des couches de sommet de travail 41 et 43. [00141] La zone d'engagement de la couche C entre les deux couches de sommet de travail 41 et 43 est définie par son épaisseur ou plus précisément la distance radiale d entre - 30 - l'extrémité de la couche 43 et la couche 41 et par la largeur axiale D de la couche C comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche C et l'extrémité de la couche de sommet de travail 43 radialement extérieure. La distance radiale d est égale à 3.5 mm. La distance axiale D est égale à 20 mm. [00142] Sur la figure 2, le pneumatique 1 diffère de celui de la figure 1 par la forme de la couche C qui est sensiblement plate. La distance radiale d est égale à 2 mm, ce qui correspond à une épaisseur de la couche C égale à 1.2 mm. Conformément à la variante de l'invention représentée sur cette figure 2, l'épaisseur de la couche C est sensiblement identique dans une vue méridienne sur la largeur axiale comprise entre l'extrémité axialement intérieure de la couche C et l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite. [00143] Le diamètre des éléments de renforcement circonférentiels de la couche 42 est égale à 1.35 mm. La distance d est donc égale à 1.48 fois le diamètre de ces éléments. [00144] Sur la figure 3, le pneumatique 1 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce que les deux couches de travail 41 et 43 sont, de chaque côté du plan équatorial et axialement dans le prolongement de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels 42, couplées sur une largeur axiale 1 : les câbles de la première couche de travail 41 et les câbles de la deuxième couche de travail 43, sur la largeur axiale de couplage 1 des deux couches, sont séparés radialement entre eux par une couche de gomme, dont l'épaisseur est minimale et correspond au double de l'épaisseur de la couche caoutchouteuse de calandrage des câbles métalliques 9.28 non frettés dont est formée chaque couche de travail 41, 43, soit 0,8 mm Sur la largeur restante commune aux deux couches de travail, les deux couches de travail 41, 43 sont séparés par la couche de mélange caoutchouteux C, l'épaisseur de ladite couche C étant croissante en allant de l'extrémité axiale de la zone de couplage à l'extrémité de la couche de travail 43 la moins large. La couche C a avantageusement une largeur suffisante pour recouvrir radialement l'extrémité de la couche de travail 41 la plus large, qui est, dans ce cas la couche de travail radialement la plus proche de l'armature de carcasse. -31- [00145] Des essais ont été réalisés avec différents pneumatiques réalisés selon l'invention conformément aux représentations des figures 1 et 2 ainsi qu'avec des pneumatiques de référence. [00146] Les différents mélanges utilisés dans ces pneumatiques pour réaliser la couche C et les mélanges de calandrage des couches de travail sont listés ci-après, en exprimant pour chacun le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement ainsi que les valeurs tan(8). et P60. Mélange RI Mélange R2 Mélange 1 NR 100 100 100 Noir N347 52 50 Noir N683 63 Antioxydant (6PPD) 1 1.8 1 Acide stéarique 0.65 0.6 0.65 Oxyde de zinc 9.3 9.3 93 Sel de Cobalt (AcacCo) 1.12 1.12 Sel de Cobalt 4.5 (AbietateCo) soufre 6.1 5.6 6.1 Accélérateur DCBS 0.93 0.8 0.93 Retardateur CTP (PVI) 0.25 0.25 MA,. (MPa) 10.4 8.5 10.03 tan(S)n. 0.130 0.141 0.092 P60 (%) 22.9 24.5 17.4 [00147] Les valeurs des constituants sont exprimées en pce (parties en poids pour cent parties d'élastomères). [00148] Concernant le pneumatique de référence Ti, il ne comporte pas de couches d'éléments de renforcement circonférentiels, la couche C est constituée du mélange R2 et les calandrages des couches de travail sont constitués du mélange R1. - 32 - [00149] Un premier pneumatique Pl conforme à l'invention selon la représentation de la figure 1 a été réalisé avec une couche C constituée du mélange 1 et présentant un profil de sa section arrondi, les calandrages des couches de travail étant constitués du mélange R1 . [00150] Un deuxième pneumatiques P2 conforme à l'invention selon la représentation de la figure la été réalisé avec une couche C constituée du mélange 1 et présentant un profil de sa section arrondi, les calandrages des couches de travail étant également constitués du mélange 1. [00151] Un troisième pneumatiques P3 selon l'invention a été réalisée avec une couche C constituée du mélange 1, les calandrages des couches de travail étant constitués du mélange R1 et la couche C de mélange caoutchouteux présentant une distance d égale à 3.5 mm et ayant un profil de sa section plat conformément à la représentation de la figure 2. [00152] Un quatrième pneumatiques P4 conforme à l'invention a été réalisée avec une couche C constituée du mélange 1, les calandrages des couches de travail étant constitués du mélange 1 et la couche C de mélange caoutchouteux présentant une distance d égale à 3.5 mm et ayant un profil de sa section plat conformément à la représentation de la figure 2. [00153] Des premiers essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de test imposant à chacun des pneumatiques un roulage ligne droite à une vitesse égale à l'indice de vitesse maximum prescrit pour ledit pneumatique (speed index) sous une charge initiale de 4000 Kg progressivement augmentée pour réduire la durée du test. [00154] D'autres essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de tests imposant de façon cyclique un effort transversal et une surcharge dynamique aux pneumatiques. Les essais ont été réalisés pour les pneumatiques selon l'invention avec des conditions identiques à celles appliquées aux pneumatiques de référence. [00155] Les essais ainsi réalisés ont montré que les distances parcourues lors de chacun de ces tests sont au moins aussi importantes voire plus importantes pour les pneumatiques selon l'invention que les pneumatiques de référence. Il apparaît donc que les pneumatiques selon l'invention présentent des performances en termes d'endurance au moins aussi bonnes que celles des pneumatiques de référence. - 33 - [00156] Ces essais montrent notamment que la conception des pneumatiques selon l'invention autorise l'utilisation d'une couche C, éventuellement avec un profil plat et, éventuellement associé à des calandrages des couches de sommet de travail, les mélanges de la couche C et des calandrages combinant un module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement supérieur à 9 MPa et une valeur de tan(S)max inférieure à 0.100 sans nuire aux performances d'endurance lorsqu'une couche d'éléments de renforcement circonférentiels est présente. [00157] Par ailleurs, des mesures de résistance au roulement ont été effectuées. Ces mesures ont portés sur un premier pneumatique de référence T1 tel que décrit précédemment, sur un deuxième pneumatique de référence T2 identique au précédent et comportant en outre une couche d'éléments de renforcement circonférentiels identiques à celle des pneumatiques selon l'invention, et sur les pneumatiques P1, P2, P3 et P4 conformes à l'invention. [00158] Les résultats des mesures sont présentés dans le tableau suivant ; elles sont exprimées en Kg/t, une valeur de 100 étant attribuée au pneumatique T1. Pneumatique Tl Pneumatique T2 Pneumatique PI Pneumatique P2 Pneumatique P3 Pneumatique P4 100 101 99 97 98 96
L'invention concerne un pneumatique comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement, une couche C de mélange caoutchouteux étant disposée entre au moins les extrémités desdites au moins deux couches de sommet de travail et, l'armature de sommet comportant au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels. Selon l'invention, le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C est supérieur à 9 MPa et la valeur maximale de tan(delta), noté tan(delta)max, de la couche C est inférieure à 0.100.
1 - Pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement, croisés d'une couche à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, une couche C de mélange caoutchouteux étant disposée entre au moins les extrémités desdites au moins deux couches de sommet de travail, l'armature de sommet étant coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, l'armature de sommet comportant au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels, caractérisé en ce que le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C est supérieur à 9 MPa et en ce que la valeur maximale de tan(8), noté tan(8),,a,' de la couche C est inférieure à 0.100. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que la couche C de mélange caoutchouteux est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée : a) soit par du noir de carbone de surface spécifique BET inférieure à 60 m2/g, quelle que soit son indice de structure, employé à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, b) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou AIOH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, c) soit par un coupage de noir de carbone décrit en (a) et d'une charge blanche décrite en (b), dans lequel le taux global de charge est compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce.-35- 3 - Pneumatique selon l'une des 1 ou 2, lesdites au moins deux couches de sommet de travail ayant des largeurs axiales inégales, caractérisé en ce que la distance d entre l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite et la couche de travail séparée de la couche de travail axialement la plus étroite par la couche C de mélange caoutchouteux est telle que 1.10 < d < 2.2o, o étant le diamètre des éléments de renforcement de ladite au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels et en ce que, dans un plan méridien, l'épaisseur de la couche C de mélange caoutchouteux est sensiblement constante sur la largeur axiale comprise entre l'extrémité axialement intérieure de la couche C et l'extrémité de la couche de travail axialement la plus étroite 4 - Pneumatique selon l'une des 1 à 3, au moins une couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail, caractérisé en ce que le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de ladite au moins une couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est supérieur à 9 MPa et en ce que la valeur maximale de tan(5), noté tan(5)max, de ladite couche de mélange caoutchouteux bordant l'extrémité d'une couche de sommet de travail est inférieure à 0.100. 5 - Pneumatique selon l'une des précédentes, lesdites au moins deux couches de sommet de travail étant chacune formée d'éléments de renforcement insérés entre deux couches de calandrage de mélange caoutchouteux, caractérisé en ce que le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement d'au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est supérieur à 9 MPa et en ce que la valeur maximale de tan(5), noté tan(5)max, de ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est inférieure à 0.100. 6 - Pneumatique selon la 5, caractérisé en ce que ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est un mélange élastomérique à base de caoutchouc naturel ou de polyisoprène synthétique à majorité d'enchaînements cis-1,4 et éventuellement d'au moins un autre élastomère diénique, le caoutchouc naturel ou le polyisoprène synthétique en cas de coupage étant présent à un taux majoritaire par rapport au taux de l'autre ou des autres élastomères diéniques utilisés et d'une charge renforçante constituée :- 36 - a) soit par du noir de carbone de surface spécifique BET inférieure à 60 m2/g, quelle que soit son indice de structure, employé à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, b) soit par une charge blanche de type silice et/ou alumine comportant des fonctions de surface SiOH et/ou A1OH choisie dans le groupe formé par les silices précipitées ou pyrogénées, les alumines ou les aluminosilicates ou bien encore les noirs de carbone modifiés en cours ou après la synthèse de surface spécifique BET comprise entre 30 et 260 m2/g employée à un taux compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce, c) soit par un coupage de noir de carbone décrit en (a) et d'une charge blanche décrite en (b), dans lequel le taux global de charge est compris entre 40 et 100 pce, et de préférence entre 60 et 90 pce. 7 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre le module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de la couche C et le 15 module d'élasticité sous tension à 10 % d'allongement de ladite au moins une couche de calandrage d'au moins une couche de sommet de travail est inférieure à 2 MPa. 8 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits éléments de renforcement d'au moins une couche de sommet de travail sont des câbles à couches saturées, au moins une couche interne étant gainée d'une couche constituée d'une 20 composition polymérique telle qu'une composition de caoutchouc non réticulable, réticulable ou réticulée, de préférence à base d'au moins un élastomère diénique. 9 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est radialement disposée entre deux couches de sommet de travail. 25 10 - Pneumatique selon l'une des précédentes, au moins deux couches de sommet de travail présentant des largeurs axiales différentes, caractérisé en ce que la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 10 et 30 mm.-37- 11 - Pneumatique selon la 10, caractérisé en ce que la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. 12 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels. 13 - Pneumatique selon la 12, caractérisé en ce que les couches de sommet de travail adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels couplées sur une largeur axiale, pour être ensuite découplées par des profilés de mélange de caoutchouc au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux couches de travail. 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. 15 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les 20 éléments de renforcement des couches de sommet de travail sont inextensibles. 16 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30° et de préférence inférieur à 25°. 17 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature 25 de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une nappe supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10° et 45° et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la nappe de travail qui lui est radialement adjacente.-38- 18 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte en outre une couche de triangulation formée d'éléments de renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 60°.
B
B60
B60C
B60C 9
B60C 9/18
FR2988929
A1
ALTERNATEUR DE VEHICULE
20,131,004
Domaine de l'invention La présente invention concerne des alternateurs de véhicule montés sur des véhicules et similaires. Description de l'art connexe Le document de brevet 1 (brevet japonais n°3 812 822) décrit, en tant qu'exemple d'un alternateur de véhicule classique, une configuration d'un porte-balais comprenant un balai positif, un balai négatif, un carter, une borne positive et une borne négative, dans lequel la borne négative raccordée au balai négatif est arrimée conjointement avec une cage de logement au niveau d'une portion de trou de fixation de boîtier de régulateur, directement ou avec un tuyau métallique emmanché à force ou moulé par insertion dans la portion ; tandis que la borne positive est raccordée et fixée à une borne de commande de régulateur. D'un autre côté, le document de brevet 2 (brevet japonais n°3 543 876)décrit que dans un redresseur qui est un autre composant fixé de manière similaire à un bossage protubérant d'un châssis (support), si la totalité du redresseur n'est supportée que par une partie d'une ailette de refroidissement côté négatif et le bossage protubérant du châssis, l'ailette subit une contrainte excessive due aux vibrations du véhicule, provoquant des problèmes tels que la déformation de l'ailette et la diminution de la longévité des éléments redresseurs montés ; par conséquent, en tant que contremesure à l'encontre de ce problème, une configuration est montrée dans laquelle tous les organes d'empilement incluant l'ailette de refroidissement côté négatif sont arrimés conjointement au châssis, de façon à alléger un poids imposé sur l'ailette. De plus, il est décrit que dans une construction d'empilement telle que celle-ci, un grand pas d'assemblage est créé qui est comparable à la tolérance accumulée du redresseur constitué des organes d'empilement incluant une base de borne, une ailette de refroidissement côté positif et une entretoise isolante. De plus, il est décrit également que si le problème avec le pas d'assemblage tel que décrit ci-dessus reste non résolu, un autre problème survient en ce sens que des diodes sont susceptibles de subir une contrainte excessive due à la distorsion provoquée dans l'ailette proche d'une portion de fixation directe pendant l'assemblage de fixation, et leur longévité serait de ce fait diminuée, et afin de résoudre ce problème, une portion rigide basse est disposée près de la portion de fixation directe. Le document de brevet 2 décrit un problème attribué à un grand pas d'assemblage créé dans des composants pourvus à la fois de portions d'arrimage conjoint et de portions de fixation de composant, et ce problème est connu pour se produire dans d'autres composants tels que des porte-balais classiques, il est donc difficile d'éliminer le grand pas d'assemblage lui-même comparable à la tolérance des organes d'empilement. A ce propos, « le grand pas d'assemblage comparable à la tolérance des organes d'empilement » décrit dans cette description est comme suit : par exemple, lorsque tous les composants d'empilement sont quant à leurs dimensions à leurs limites supérieures ou à leurs limites inférieures respectives dans une tolérance admissible des composants respectifs à assembler, les limites s'accumulent, ce qui peut conduire les organes d'empilement à dépasser une plage admissible. Cela est exprimé par « le grand pas ». En ce qui concerne les emplacements (bornes) auxquels le porte-balais est fixé à d'autres composants ou au châssis, dans le document de brevet 1, tous les emplacements ne sont pas agencés sur le même plan perpendiculaire à l'arbre de rotation, et sur un plan, un emplacement est déplacé plus loin vers l'extérieur que l'extrémité périphérique externe du boîtier de porte-balais. La configuration décrite ci-dessus devrait empêcher des vibrations dans la direction d'axe de rotation dues à la rotation du rotor dans des conditions de fortes vibrations. Cependant, puisque le pas précédent est créé lorsque le porte-balais est assemblé, en fait, une déformation conséquente est imposée sur la portion de borne s'étendant de manière relativement longue. Dans le pire des cas, la portion d'extension peut se rompre à la base, il y a donc une crainte que l'isolation ne soit pas assurée. Par ailleurs, puisque la portion rigide basse est disposée près de la portion de fixation dans le document de brevet 2, des problèmes se sont produits avec des facteurs de déstabilisation, tels que des composants en rotation déséquilibrée lorsqu'ils sont fixés, des problèmes de résistance mécanique et ainsi de suite. RESUME DE L'INVENTION L'objet de la présente invention est de résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus, et vise à proposer un alternateur de véhicule, dans lequel une portion d'absorption de pas d'assemblage est disposée au niveau d'une portion d'arrimage conjoint qui n'est pas proche de portions de fixation de composant de parties constitutives comprenant le porte-balais, de sorte que non seulement une configuration qui excelle à empêcher des vibrations des parties constitutives dans la direction d'axe de rotation du rotor est proposée, mais également des effets indésirables provenant du grand pas d'assemblage comparable à la tolérance d'organes d'empilement parmi les parties constitutives ne se produisent pas. Un alternateur de véhicule selon la présente invention comprend un rotor supporté avec faculté de rotation dans un carter ; un stator ayant un noyau de stator et un enroulement de stator enroulé autour du noyau de stator, supporté par le carter entourant le rotor ; un redresseur disposé à l'extérieur du carter dans son côté axial, pour redresser une tension alternative générée dans l'enroulement de stator ; un régulateur de tension disposé à l'extérieur du carter dans son côté axial, pour réguler l'amplitude de la tension alternative générée dans le stator ; une paire de bagues collectrices pour alimenter le rotor en courant ; une paire de balais pour coulisser sur les surfaces respectives des bagues collectrices ; et un porte-balais pour loger ces balais ; dans lequel au moins deux composants, parmi des composants incluant le redresseur, le régulateur de tension et le porte-balais, qui sont arrimés l'un à l'autre sont pourvus à la fois de portions de fixation de composant et de portions d'arrimage conjoint auxquelles les composants sont arrimés conjointement l'un avec l'autre, et une portion d'absorption de pas d'assemblage est disposée au niveau d'une portion d'arrimage conjoint, d'au moins un des composants, qui n'est pas proche des portions de fixation de composant des composants respectifs. Avantageusement la portion d'absorption de pas d'assemblage comprend une section courbée d'une borne 15 de la portion d'arrimage conjoint. Avantageusement la portion d'absorption de pas d'assemblage est disposée à proximité de la portion d'arrimage conjoint. Avantageusement la portion d'absorption de pas 20 d'assemblage comprend une portion rétrécie de la borne de la portion d'arrimage conjoint. Avantageusement la portion rétrécie est plus étroite qu'une borne de toute autre portion de fixation d'un composant pourvu de la portion rétrécie. 25 Avantageusement un trou traversant à vis de la borne de la portion d'arrimage conjoint au niveau de laquelle est disposée la portion d'absorption de pas d'assemblage est plus grand qu'un trou traversant à vis d'une borne de toute autre portion de fixation du 30 composant pourvu de la portion d'absorption de pas d'assemblage. Selon un alternateur de véhicule de la présente invention, la vibration des pièces constitutives dans la direction d'axe de rotation du rotor peut être empêchée et les effets indésirables du grand pas d'assemblage comparable à la tolérance d'organes d'empilement parmi les pièces constitutives ne se produisent pas. Les buts, caractéristiques, aspects et avantages précités ainsi que d'autres de l'invention ressortent plus clairement à la lecture de la description détaillée de la présente invention ci-après faite en référence aux dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe latérale représentant un alternateur de véhicule selon les modes de réalisation 1 et 2 de la présente invention ; la figure 2 est une vue arrière expliquant un état d'un régulateur de tension d'un porte-balais et d'un redresseur qui sont fixés dans l'alternateur de véhicule selon les modes de réalisation 1 et 2 de l'invention ; la figure 3 est une vue expliquant un état d'empilement au niveau d'un emplacement auquel un premier composant (régulateur de tension) et un deuxième composant (porte-balais) selon le mode de réalisation 1 de l'invention sont arrimés conjointement l'un à l'autre ; la figure 4 est une vue en coupe d'une portion de 30 fixation de composant du premier composant selon le mode de réalisation 1 de l'invention ; la figure 5 est une vue en coupe d'une portion de fixation de composant du deuxième composant selon le mode de réalisation 1 de l'invention ; la figure 6 est une vue expliquant un état 5 d'empilement au niveau d'un emplacement auquel un premier composant (régulateur de tension) et un troisième composant (carte de circuit imprimé) selon le mode de réalisation 2 de l'invention sont arrimés conjointement l'un à l'autre ; 10 la figure 7 est une vue en coupe d'une portion de fixation de composant du troisième composant selon le mode de réalisation 2 de l'invention ; et la figure 8 est une vue du dessus d'un autre exemple d'un deuxième composant selon un mode de 15 réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Ci-après, les modes de réalisation préférés relatifs à un alternateur de véhicule selon la présente 20 invention sont décrits en détail en se référant aux dessins annexés. D'ailleurs, les mêmes références numériques dans chaque dessin représentent les mêmes parties ou des parties correspondantes. 25 Mode de réalisation 1 La figure 1 est une vue en coupe latérale représentant un alternateur de véhicule selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 2 est une vue arrière, avec un capot retiré, expliquant 30 un état de montage d'un régulateur de tension, d'un porte-balais et d'un redresseur de l'alternateur selon le mode de réalisation 1 de l'invention. Sur la figure 1 et la figure 2, l'alternateur de véhicule 1 comprend un carter 4 comportant un support 5 avant 2 et un support arrière 3 chacun fabriqué en aluminium et quasiment en forme de cuvette ; un arbre 6 supporté avec faculté de rotation par ce carter 4 via une paire de paliers 5 ; une poulie 7 fixée à l'extrémité de l'arbre 6 s'étendant vers l'extérieur 10 dans le côté avant du carter 4 ; un rotor 8 fixé à l'arbre 6 et disposé à l'intérieur du carter 4 ; des ventilateurs 11 fixés aux deux faces d'extrémité axiale du rotor 8 ; et un stator 12 fixé au carter 4 entourant le rotor 8. 15 De plus, l'alternateur comprend une paire de bagues collectrices 15 qui est fixée à une portion d'extension de l'arbre 6 s'étendant vers l'extérieur dans le côté arrière du carter 4 et alimente le rotor 8 en courant ; une paire de balais 16 qui coulisse sur 20 les surfaces respectives des bagues collectrices 15 ; un porte-balais 17 pour loger ces balais 16 ; un régulateur de tension 19 qui est fixé à un puits de chaleur 18 disposé radialement à l'extérieur du porte-balais 17 et régule l'amplitude d'une tension 25 alternative générée dans le stator 12 ; un connecteur 20 qui est sous forme intégrée avec une portion de fixation du puits de chaleur 18 et à travers duquel sont transférés des signaux entre le régulateur de tension 19 et similaires et un équipement externe 30 (non représenté) ; un redresseur 21 qui est disposé dans le côté arrière du support arrière 3 et redresse la tension alternative générée dans le stator 12 en tension continue ; et un capot protecteur 25 monté sur le support arrière 3 et recouvrant le porte-balais 17, le régulateur de tension 19 et le redresseur 21. Le rotor 8 est un rotor de type Landell, qui comprend un enroulement de champ 9 qui produit un flux magnétique avec un courant d'excitation s'écoulant à travers celui-ci et un noyau magnétique 10 qui est disposé entourant l'enroulement de champ 9 et forme des pôles magnétiques par le flux magnétique. De plus, le stator 12 comprend un noyau de stator cylindrique 13 et un enroulement de stator 14 qui est enroulé autour du noyau de stator 13 et génère la tension alternative avec le flux magnétique provenant de l'enroulement de champ 9 modifié selon la rotation du rotor 8. Le stator 12 est disposé comme entourant le rotor 8 avec le noyau de stator 13 enserré axialement entre des extrémités ouvertes du support avant 2 et du support arrière 3. Le redresseur 21 comprend un puits de chaleur côté positif 22 sur lequel une pluralité d'éléments redresseurs côté positif 22a sont montés, un puits de chaleur côté négatif 23 sur lequel une pluralité d'éléments redresseurs côté négatif 23a sont montés et une carte de circuit imprimé 24, et ceux-ci sont empilés avec la carte de circuit imprimé 24 enserrée entre le puits de chaleur côté positif 22 et le puits de chaleur côté négatif 23, et quasiment en forme de C vu dans la direction d'axe. De plus, les éléments redresseurs côté positif 22a et les éléments redresseurs côté négatif 23a sont connectés les uns aux autres via la carte de circuit imprimé 24 de façon à construire un circuit à pont prédéterminé. Le redresseur 21 configuré comme décrit ci-dessus est agencé à l'extérieur de la circonférence des bagues collectrices 15, en forme d'éventail avec son centre sur l'arbre 6, sur un plan perpendiculaire à la ligne d'axe de l'arbre 6, et arrimé par des vis 40 sur la face d'extrémité extérieure du support arrière 3. Ensuite, les fils de sortie 14a de l'enroulement de stator 14 sont sortis du support arrière 3 et connectés à des bornes de la carte de circuit imprimé 24, moyennant quoi le redresseur 21 et l'enroulement de stator 14 sont connectés électriquement l'un à l'autre. De plus, le porte-balais 17 est disposé entre les pointes du redresseur en quasi-C 21 et arrimés par une vis 41 sur la face d'extrémité extérieure du support arrière 3. De manière similaire, le régulateur de tension 19 est disposé entre des pointes du redresseur en quasi-C 21 de façon radiale à l'extérieur du porte- balais 17 et arrimé par des vis 42 sur la face d'extrémité extérieure du support arrière 3. Ensuite, un état d'assemblage mutuel de chaque composant arrimé au support arrière est expliqué en se référant aux figures 2 à 5. A ce propos, afin de simplifier l'explication, le régulateur de tension 19, le porte-balais 17 et la carte de circuit imprimé 24 sont renommés premier composant (régulateur de tension 19), deuxième composant (porte-balais 17) et troisième composant (carte de circuit imprimé 24) puis expliqués. Au niveau de l'emplacement d'arrimage conjoint de la figure 3 représenté en tant que mode de réalisation 1, une portion d'arrimage conjoint 19a du premier composant 19 et une portion d'arrimage conjoint 17a du deuxième composant 17 sont superposées l'une sur l'autre et arrimées conjointement par une vis 43. La vis 43 est mise en prise avec un écrou 26 disposé au niveau de la portion d'arrimage conjoint 19a du premier composant. Le premier composant 19 lui-même est fixé au support arrière 3 au niveau de deux emplacements, une portion de fixation de composant 19b du premier composant (voir la figure 4) et une autre portion de fixation de composant 19d du premier composant (voir la figure 2), et le deuxième composant 17 est lui-même directement fixé sur le support arrière 3 au niveau d'un emplacement, à savoir, une portion de fixation de composant 17b du deuxième composant (voir la figure 5). La distance entre la portion de fixation de composant 17b du deuxième composant et la portion d'arrimage conjoint 17a du deuxième composant est plus longue que celle entre la portion de fixation de composant 19b du premier composant et la portion d'arrimage conjoint 19a du premier composant (voir la figure 2, la distance entre les vis 41 et 43 est plus longue que celle entre les vis 42 et 43). Une section de type courbe 170, qui est une section courbée, est disposée près d'un trou de vis de la portion d'arrimage conjoint 17a de ce deuxième composant. En assemblant chaque composant, le premier composant 19 est fixé par les vis 42 au support arrière 3 au niveau de la portion de fixation de composant 19b du premier composant, le deuxième composant 17 est fixé par la vis 41 au support arrière 3 au niveau de la portion de fixation de composant 17b du deuxième composant, et suite à cela, la portion d'arrimage conjoint 19a du premier composant et la portion d'arrimage conjoint 17a du deuxième composant qui ont été superposées l'une sur l'autre sont arrimées conjointement. Selon un alternateur de véhicule du mode de réalisation 1 tel que configuré ci-dessus, puisque la section de type courbure 170 est disposée au niveau de la portion qui fonctionne pour empêcher la vibration dans la direction d'axe de rotation, la vibration n'a pas d'incidence sur la portion de trou de vis et le corps principal de composant, et la vibration et similaires transmises par le véhicule peuvent être absorbées, de sorte qu'une résistance aux vibrations extrêmement fiable peut être obtenue. De plus, même si une grande tolérance d'empilement des composants se produit dans la direction d'axe, la section de type courbure 170 disposée près de la pointe de la portion d'arrimage conjoint 17a du deuxième composant fonctionne pour presque se courber, et des effets de la tolérance ne sont pas transférés sur le côté de corps de chaque composant, de sorte que le pas d'assemblage dû à la tolérance des composants d'empilement peut être facilement absorbé. De plus, puisque la portion rigide basse n'est pas disposée près de la portion de fixation, des facteurs de déstabilisation tels qu'une rotation déséquilibrée pendant la fixation des composants ne se rajoutent pas. Mode de réalisation 2 En tant que mode de réalisation 2 de la présente invention, des portions d'arrimage conjoint du troisième composant (carte de circuit imprimé) et du premier composant (régulateur de tension) sont expliquées en se référant à la figure 2, à la figure 6 et à la figure 7. Le mode de réalisation 2 diffère du mode de réalisation 1 en ce qu'une portion de fixation de composant du troisième composant (carte de circuit imprimé 24) n'est pas fixée directement mais fixée conjointement à d'autres composants empilés de façon supplémentaire (voir la figure 7). Le troisième composant 24 est fixé au support arrière 3 par les vis 40 via le puits de chaleur côté négatif 23. Au niveau de l'emplacement d'arrimage conjoint représenté sur la figure 6, une portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant et une portion d'arrimage conjoint 19c du premier composant sont superposées l'une sur l'autre et arrimées conjointement par la vis 44. La vis 44 est mise en prise avec l'écrou 26 disposé au niveau de la portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant. Le troisième composant lui-même est fixé par les vis 40 au support arrière 3 au niveau de trois emplacements comprenant la portion de fixation de composant du troisième composant 24b (voir la figure 7). La distance entre la portion de fixation de composant 24b du troisième composant et la portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant est plus longue que celle entre la portion de fixation de composant plus près 19b du premier composant et la portion d'arrimage conjoint 19c du premier composant (voir la figure 2, la distance entre les vis 40 et 44 est plus longue que celle entre les vis 42 et 44). Une section de type courbure 240, qui est une section courbée, est disposée près de la portion d'arrimage conjoint 24a de ce troisième composant. En assemblant chaque composant, le troisième composant 24 est fixé par les vis 40 au support arrière 3 au niveau d'emplacements de fixation comprenant la portion de fixation de composant 24b du troisième composant, le premier composant 19 est fixé par les vis 42 au support arrière 3 au niveau de la portion de fixation de composant 19b du premier composant, et suite à cela, la portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant et la portion d'arrimage conjoint 19c du premier composant qui ont été superposées l'une sur l'autre sont arrimées conjointement. Dans ce mode de réalisation tel que configuré ci-dessus, même si une grande tolérance d'empilement des composants se produit dans la direction d'axe, la section de type courbure 240 disposée près de la pointe de la portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant fonctionne pour presque se courber, de sorte que des effets de la tolérance ne sont pas transférés sur le côté de corps de chaque composant. Par conséquent, les mêmes effets que ceux du mode de réalisation 1 peuvent se produire. Puisque la portion rigide basse n'est pas disposée près de toute portion de fixation, des facteurs de déstabilisation tels qu'une rotation déséquilibrée pendant la fixation des composants ne se rajoutent pas. A ce propos, un exemple a été expliqué dans les modes de réalisation 1 et 2 décrits ci-dessus, dans lesquels toutes les portions d'arrimage conjoint ne se doublent pas en tant que portions de fixation à d'autres composants (support arrière 3 dans le mode de réalisation précédent) au niveau d'emplacements auxquels les composants ci-dessus sont arrimés conjointement l'un à l'autre ; cependant, les mêmes effets peuvent se produire même en configurant des portions d'arrimage conjoint pour se doubler en tant que portions de fixation de composant en modifiant la forme des composants, en ajoutant des parties intermédiaires, ou similaire. Ce faisant, les écrous disposés au niveau de la portion d'arrimage conjoint 19a du premier composant et la portion d'arrimage conjoint 24a du troisième composant dans le mode de réalisation précédent sont éliminés. De plus, la portion d'absorption de pas d'assemblage est disposée sur le porte-balais 17, qui est le deuxième composant, et la carte de circuit imprimé 24 qui est le troisième composant ; cependant, cela n'est pas limité à ces composants, mais il peut y avoir une variété de cas, tels que la portion d'absorption est disposée seulement sur le régulateur de tension, qui est le premier composant, selon les configurations des composants à fixer au support arrière 3. De plus, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, la section de type courbure est dans les deux cas disposée sur des bornes en tant que portions d'absorption de pas d'assemblage. Cependant, lorsque la formation de la section de type courbure n'est pas facile d'un point de vue de la configuration de composant, il est également efficace de rendre la largeur de la borne des portions d'arrimage conjoint plus étroite que celle des portions de fixation de composant. La modification partielle de l'épaisseur de plaque des composants intégrés a nettement nécessité plus de travail supplémentaire tel que la découpe et un formage à la presse. Cependant, puisque seule la largeur de plaque est modifiée, une matrice de formation des pièces d'insertion, par exemple, doit seulement être modifiée, et un travail de production processus par processus n'est pas nécessaire, de sorte que la portion d'absorption de pas d'assemblage peut être configurée sans dépenser des sommes inutiles en vain. De plus, dans ce mode de réalisation, un trou traversant de vis de la portion d'arrimage conjoint 17a du deuxième composant (porte-balais 17) et celui de la portion de fixation de composant 17b du deuxième composant ont la même forme sur la figure. Cependant, comme le montre la figure 8, une taille de trou (DA dans le côté de portion d'arrimage conjoint 17a peut être plus grande qu'une taille nécessaire (DOE3. Ce faisant, non seulement une tolérance d'empilement de composant (dans la direction d'axe) mais également un jeu d'engrènement du positionnement (perpendiculaire à l'axe) peuvent être absorbés, de sorte que la productivité est améliorée
L'invention a pour but d'éviter des effets indésirables d'un grand pas d'assemblage comparable à la tolérance d'organes d'empilement parmi des pièces constitutives. Au moins deux composants et, parmi un régulateur de tension (19), un porte-balais (17) et un redresseur (21), qui sont arrimés l'un à l'autre, sont pourvus à la fois de portions de fixation de composant et de portions d'arrimage conjoint et destinées à arrimer les composants conjointement l'un à l'autre, et une portion d'absorption de pas d'assemblage est disposée au moins au niveau de la portion d'arrimage conjoint qui n'est pas proche des portions de fixation de composant des composants respectifs.
1. Alternateur de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : un rotor (8) supporté avec faculté de rotation dans un carter (4) ; un stator (12) comportant un noyau de stator (13) et un enroulement de stator (14) enroulé autour du noyau de stator, supporté par le carter (4) entourant le rotor ; un redresseur (21) disposé à l'extérieur du carter (4) dans un de ses côtés axiaux, pour redresser une tension alternative générée dans l'enroulement de stator (14) ; un régulateur de tension (19) disposé à 15 l'extérieur du carter dans un de ses côtés axiaux, pour réguler l'amplitude de la tension alternative générée dans le stator (12) ; une paire de bagues collectrices (15) pour alimenter le rotor (8) en courant ; 20 une paire de balais (16) pour coulisser sur les surfaces respectives des bagues collectrices (15) ; et un porte-balais (17) pour loger ces balais (16) ; dans lequel au moins deux composants (19, 17), parmi des composants comprenant le redresseur (21), le 25 régulateur de tension (19) et le porte-balais (17), qui sont arrimés l'un à l'autre sont pourvus à la fois de portions de fixation de composant (19b, 17b) et de portions d'arrimage conjoint (19a, 17a) auxquelles les composants sont arrimés conjointement l'un avec l'autre, 30 et une portion d'absorption de pas d'assemblage (170)est disposée au niveau d'une portion d'arrimage conjoint (17a), d'au moins un des composants, qui n'est pas près des portions de fixation de composant des composants respectifs. 2. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel la portion d'absorption de pas d'assemblage (170) comprend une section courbée d'une borne de la portion d'arrimage conjoint. 3. Alternateur de véhicule selon la 1 ou la 2, dans lequel la portion d'absorption de pas d'assemblage (170) est disposée à proximité de la portion d'arrimage conjoint. 15 4. Alternateur de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel que la portion d'absorption de pas d'assemblage (170) comprend une portion rétrécie de la borne de la portion d'arrimage 20 conjoint. 5. Alternateur de véhicule selon la 4, dans lequel la portion rétrécie est plus étroite qu'une borne de toute autre portion de fixation d'un 25 composant pourvu de la portion rétrécie. 6. Alternateur de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel un trou traversant à vis de la borne de la portion d'arrimage 30 conjoint au niveau de laquelle est disposée la portion d'absorption de pas d'assemblage (170) est plus grand 10qu'un trou traversant à vis d'une borne de toute autre portion de fixation du composant pourvu de la portion d'absorption de pas d'assemblage.
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H02K 5,H02K 11,H02K 13
H02K 5/24,H02K 11/04,H02K 13/00
FR2982664
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TELEMETRIE SANS CONTACT ADAPTES AUX OBJETS DE FORME COMPLEXE
20,130,517
s me et arocédé de tél .rnLtrie sans contact ada stés aux objets de forme complexe DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine de la télémétrie sans contact physique. Cette invention est née du besoin de réaliser ce type de mesures en s'affranchissant des artefacts induits par la ou les personnes effectuant la mesure. La présente demande décrit un système et un procédé permettant d'effectuer des mesures de distance et/ou de position adaptée aux objets de forme complexe, à l'aide de plusieurs télémètres laser judicieusement io disposés. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION De façon connue en soi, il existe de nombreuses applications des lasers associés à des mesures dimensionnelles, les plus connues étant la télémétrie sans contact, renvoyant des informations de distance ou de position 15 des objets mesurés. Généralement, ce type de mesure s'obtient grâce à des appareils fonctionnant suivant le principe de la triangulation : un faisceau laser émis par une source cohérente est réfléchi sur la surface de l'objet dont on désire connaitre la position ou l'éloignement par rapport à la source. Le rayon réfléchi est détecté par un capteur généralement associé à la source laser, et la 20 position du faisceau réfléchi sur le capteur permet d'en déduire des informations de distance et de position. A titre d'exemple, le document EP 1,466,136 décrit un dispositif visant à l'aide d'un laser une cible distante, afin de déterminer la position de la cible par rapport au dispositif. Le dispositif peut évoluer dans toutes les dimensions de l'espace pour cibler un objet, mais 25 seule une source laser est utilisée. Toutes ces solutions qui permettent de mesurer la position et/ou la distance d'une cible loin du dispositif de mesure présentent néanmoins le désavantage de ne pas réaliser de mesure de profils, nécessaire à l'obtention de paramètres bidimensionnels comme une mesure profilométrique. Ce genre d'inconvénients peut être comblé par l'utilisation de source laser bidimensionnelles, comme les générateurs de nappes laser qui permettent de projeter non plus un point mais une ligne laser, ce qui permet de mesurer simultanément la position de plusieurs points sur une même surface, formant un profil de surface. Une autre manière de mesurer un profil est de faire balayer une source laser ponctuelle suivant une direction fixe. A titre d'exemple, le document EP 2,037,214 décrit un appareil et une méthode permettant de réaliser des mesures de forme de surface de pièces industrielles. Cependant, ce type d'appareil est constitué d'une seule source lumineuse, compliquant io ainsi le système et son utilisation dans le cadre de formes complexes, les extrémités étant difficiles à mesurer précisément. Un tel dispositif devient ainsi rapidement source d'erreurs de mesure. Des dispositifs à base de sources laser et de détecteurs peuvent également être mis en oeuvre pour recréer virtuellement la forme 15 tridimensionnelle d'un objet. A titre d'exemple, le document EP 2,293,013 décrit un dispositif constitué d'une source laser, d'un capteur, et d'un dispositif déflecteur permettant de balayer entièrement l'objet à mesurer. Cependant, ce type de systèmes sont souvent très couteux, et le temps de mesure nécessaire à l'élaboration d'un profil tridimensionnel complet d'une pièce est très long, 20 notamment quand une seule source laser est utilisée, comme c'est le cas ici. De fait, ce type de mesure est mal adapté lorsqu'il est difficile d'envisager l'immobilité totale sur un temps long de l'objet ou de la pièce à mesurer. Il sera par exemple très difficile d'adapter ce type d'appareils à la mesure in vivo. Enfin, l'étude de l'état de l'art nous montre que de nombreux dispositifs 25 et systèmes comportant plusieurs lasers disposés sur des rails mobiles ou non, permettent d'effectuer des mesures d'un contour périmétrique des objets. Par exemple, l'utilisation de deux nappes laser, ou davantage, dans un même plan, ou bien l'utilisation de deux télémètres laser ponctuels, un disposé sur chaque rail, les deux rails étant parallèles et l'objet à mesurer étant entre les deux rails. 30 Ces deux méthodes restent malgré tout source d'erreurs, car elles ne permettent pas de s'affranchir des effets de bord. Une autre possibilité serait d'utiliser un unique télémètre ponctuel placé sur un rail circulaire et se déplaçant le long de ce rail, l'objet à mesurer étant au centre de ce rail. Cependant, ce type de dispositif est compliqué et couteux à mettre en oeuvre, notamment dans le cadre des mesures in vivo. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système et un procédé permettant d'effectuer des séquences de mesures adaptées aux objets de forme complexe, sans contact à l'aide de plusieurs télémètres judicieusement disposés afin d'optimiser la mesure. A cet effet, l'invention concerne une table de télémétrie sans contact, caractérisée en qu'elle comporte : - un châssis plan disposé sur le sol et stabilisé à l'aide de moyens de stabilisation, une zone de placement de l'objet à mesurer étant représentée sensiblement au centre du châssis, - un rail linéaire vertical fixé sur le châssis, perpendiculairement au plan dudit châssis, le rail étant constitué d'une partie fixe et d'une partie mobile autorisant les translations verticales, la distance de la partie mobile au châssis étant contrôlée et ajustée entre deux séquences de mesures par un moyen de contrôle, une séquence de mesure ayant pour objet la définition du contour périmétrique de tout ou partie d'un objet de forme complexe à une hauteur donnée, - une structure en forme de U disposée dans un plan parallèle au plan du châssis et rendu solidaire de la partie mobile du rail vertical, - une partie mobile, autorisant les translations sur chaque jambe de la structure en U, supportant au moins deux systèmes de télémétrie, chaque système de télémétrie d'une paire étant agencé de telle manière que chaque faisceau de mesure soit orienté vers l'objet à mesurer et ne soit jamais parallèle au plan perpendiculaire aux jambes de la structure en U, la distance entre le système de télémétrie d'une jambe et la surface de l'objet étant optimisée de manière à ce que la surface de l'objet à mesurer se situe à une distance mesurée comprise dans la plage de travail des systèmes de télémétrie, un ensemble logiciel d'acquisition, de contrôle des déplacements des parties mobiles et de traitement des données permettant l'envoi des commandes de l'acquisition des données et la sélection des données exploitables et la suppression des aberrations. Ainsi, l'orientation particulière des systèmes électroniques de télémétrie permet de s'affranchir des effets de bords lors de la reconstruction d'un profil sur la base de données télémétriques. Selon une autre particularité, chaque donnée de distance obtenue par chaque système de télémétrie est associée avec les coordonnées spatiales de chaque système de télémétrie, afin de reconstruire au moins un profil représentant le contour périmétrique de l'objet mesuré à une hauteur donnée Selon une autre particularité, la sélection des données exploitables par l'ensemble logiciel est réalisée par comparaison des données provenant de chaque système de télémétrie pour la mesure d'un point proche ou identique sur le contour, et la suppression des aberrations par l'ensemble logiciel correspond à un écart supérieur à un seuil pour les données de mesure d'un des systèmes de télémétrie par rapport à la mesure de l'autre système sur une même jambe de la structure en U, le dépassement du seuil pouvant être défini comme une sortie de la plage de mesure. Selon une autre particularité, la position mesurée par chaque système de télémétrie est associée en mémoire à une première donnée, représentant la distance de la structure en U au plan du châssis, un deuxième ensemble de données mémorisées, représentant la position de chaque télémètre sur chaque jambe, et pour chaque télémètre une troisième donnée mémorisée, s représentant la distance entre le télémètre et le point du contour périmétrique mesuré par chaque télémètre Selon une autre particularité, la cadence de mesure est ajustable entre chaque séquence de mesures. s Selon une autre particularité, une séquence de mesure est définie par le balayage continu à une hauteur donnée de tous les systèmes de télémétrie sur toute la longueur des jambes de la structure en U, chaque partie mobile se déplaçant dans le sens opposé à l'autre. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est io caractérisée en ce que les systèmes électroniques de télémétrie sont des télémètres laser comprenant notamment une source laser ponctuelle, une lentille émettrice focalisant le faisceau émis, une lentille réceptrice focalisant le faisceau réfléchi, un capteur type CCD ou Cmos vertical. Le choix de ce type de télémètre s'avère avantageux, car pratique, 15 précis, relativement bon marché et offrant des mesures très reproductibles. Toute technologie permettant des mesures de distance et/ou de position est néanmoins utilisable. Selon une autre particularité, la distance entre la lentille émettrice et la surface de l'objet mesurée par un télémètre laser est déduite suivant le principe 20 de la triangulation selon la formule : D = dl + d2 d3 tan8 d2 étant la distance entre le capteur et la source lumineuse du télémètre d'une part, d3 la distance entre la source lumineuse et la lentille réceptrice d'autre part, d2 et d3 étant connues, l'angle 0 entre le faisceau émis 25 et le faisceau réfléchi sur la surface de l'objet étant déduit de la position d'impact du faisceau réfléchi sur le capteur matérialisé par la distance dl du point d'impact par rapport à l'extrémité du capteur la plus proche de la source lumineuse. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que l'orientation des systèmes électroniques de télémétrie reste fixe pour une mesure ou une série de mesures. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la plage de travail des systèmes électroniques de télémétrie est comprise entre 10 et 500 mm, et préférentiellement entre 50 et 350 mm. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la résolution des systèmes électroniques de télémétrie io est comprise entre 1 et 100 im, préférentiellement entre 10 et 20 ptm. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce qu'elle comprend un poste de contrôle comprenant un automate programmé à l'aide d'une carte de pilotage et commandant la motorisation des parties mobiles du rail vertical et des jambes de la structure en 15 U selon une séquence de déplacement déterminée, des moyens d'activation des sources laser pendant les phases de mouvement des parties mobiles et de mémorisation des positions mesurées par les capteurs et assignées aux parties mobiles représentant les données, des moyens de saisie des paramètres de la table de télémétrie et de l'objet ou du sujet mesuré, des moyens de transfert de 20 données des systèmes de télémétrie vers des moyens d'enregistrement et de sauvegarde, des moyens de traitement des données, des moyens d'affichage des données. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la hauteur du rail vertical est comprise entre 150 et 25 250 cm. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la longueur des rails horizontaux est comprise entre 50 et 200 cm, préférentiellement entre 80 et 120 cm. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la distance entre les rails horizontaux est comprise entre 50 et 150 cm, et préférentiellement entre 0,5 et 1 m. Selon une autre particularité, la table de télémétrie sans contact est s caractérisée en ce que les parties mobiles des rails horizontaux et verticaux sont motorisés. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un procédé de fonctionnement d'une table de télémétrie sans contact, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivante : 10 a. une étape de choix de la fréquence d'acquisition des données des systèmes de télémétrie et de la vitesse de la partie mobile des rails horizontaux, b. une étape d'installation de tout ou partie d'un objet ou d'un sujet sur la zone de placement du châssis, 15 c. une étape de réglage et de sauvegarde de la hauteur de mesure par translation de la partie mobile du rail vertical, d. une étape de commande par les moyens de contrôle du balayage, par tous les systèmes électroniques de télémétrie sans contact simultanément, de toute la zone de mesure dans le plan 20 du châssis comprise entre les extrémités des jambes de la structure en U, associée à l'acquisition et à l'enregistrement en mémoire des données obtenues par lesdits systèmes de télémétrie, e. une étape de reconstruction par un logiciel exécuté selon un 25 moyen de traitement du contour périmétrique de tout ou partie de l'objet ou du sujet mesuré à une hauteur donnée, suivie de l'enregistrement et/ou de l'affichage des résultats. Selon une autre particularité, le procédé est caractérisé en ce que les étapes c à e peuvent être répétées, de manière à réaliser un profil périmétrique de l'objet à des hauteurs différentes. Selon une autre particularité, le procédé est caractérisé en ce que le déroulement successif des étapes b à e est réalisé par le biais du poste de contrôle. Ainsi, une fois les paramètres de mesure choisis par l'utilisateur, le procédé peut être entièrement automatisé. Selon un avantage de l'invention, le procédé est non invasif et non Io destructif. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une utilisation de la table de télémétrie sans contact caractérisée en ce que la fréquence des mesures réalisées par les systèmes électroniques de télémétrie est comprise entre 1 et 250 Hz, préférentiellement entre 100 et 200 Hz. 15 Selon une autre particularité, l'utilisation de la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la vitesse de la partie mobile des jambes de la structure en U est constante durant une séquence de mesures. Selon une autre particularité, l'utilisation de la table de télémétrie sans contact est caractérisée en ce que la vitesse de la partie mobile des jambes de 20 la structure en U est comprise entre 5 et 15 cm/s, préférentiellement 10 cm/sec. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une utilisation du procédé de fonctionnement de la table de télémétrie sans contact dans le cadre du diagnostic médical et/ou vétérinaire, et/ou de la recherche cosmétologique. 25 Ainsi, bien que l'invention soit compatible avec de nombreuses applications industrielles nécessitant des mesures dimensionnelles précises et reproductibles, l'invention trouve une application dans le domaine des tests in vivo. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 illustre un mode de réalisation préférentiel de l'invention, La figure 2 illustre le principe de la triangulation avec un système de télémétrie utilisé dans l'invention, La figure 3 donne un exemple de traitement de données obtenues après une série de mesure suivant le procédé décrit plus haut, La figure 4 illustre un mode de réalisation préférentiel permettant de Io s'affranchir des effets de bords. Les figures 5a et 5b illustre la manière dont est reconstruit un profil périmétrique à partir des données obtenues des systèmes de télémétrie DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION 15 La table de télémétrie sans contact a été développée afin de faciliter certaines mesures de distance et de position, notamment de manière à rendre ces mesures bien plus répétables et reproductibles. D'autre part, l'invention facilite le traitement des données enregistrées et permet de s'affranchir des artefacts de mesure, dus soit au facteur humain, soit aux effets de bord, effets 20 qui seront décrits en détail plus loin dans la description. En référence aux figures 1 et 2, la table de télémétrie sans contact va maintenant être décrite. La base de la table de télémétrie est constituée d'un châssis (5) rigide placé sur le sol, pouvant par exemple supporter des masses bien supérieures à 100 kilogrammes. Par exemple et de façon non limitative, ce 25 châssis (5) pourra être en bois ou en métal. Dans certains modes de réalisation, la stabilité et la planéité du châssis avec le sol sont contrôlées par des moyens de stabilisation, par exemple et de façon non limitative des pieds réglables (non représentés) fixés sur la surface du châssis en vis-à-vis du sol. Dans un mode de réalisation préférentiel, la forme du châssis sera rectangulaire, mais toute autre forme géométrique plane et stable peut être utilisée. Dans certains modes de réalisations, la table de télémétrie comporte un rail linéaire vertical (1), fixé par exemple et de façon non limitative sur une des extrémités du châssis (5), perpendiculairement au plan dudit châssis (5). Ce rail vertical (1) comporte une partie fixe (10) et une partie mobile (11), permettant des déplacements linéaires. Par exemple et de façon non limitative, la taille de ce rail vertical (1) pourra être comprise entre 150 et 250 cm. Dans certains modes de réalisation, la partie mobile (11) du rail vertical (1) est motorisée, et Io permet la programmation à l'aide d'un automate et d'une carte de pilotage, de déplacements contrôlés en distance et en vitesse. Par exemple et de façon non limitative, les rails linéaires de la marque OWIS, ayant pour référence LTM 80, peuvent être avantageusement utilisés dans l'invention. Dans certains modes de réalisation, une structure en forme de U (3) est 15 disposée dans un plan parallèle au plan du châssis (5) et rendu solidaire de la partie mobile (11) du rail vertical (1). Une partie mobile (31) autorise les translations sur chaque jambe de la structure en U (3). De même que pour le rail linéaire vertical (1), chaque les parties mobiles (31) des jambes de la structure en U (3) peuvent être motorisées, et chaque déplacement peut être 20 programmé. Par exemple et de façon non limitative, la taille des deux jambes de la structure en U (3) sera sensiblement identique et comprise entre 50 et 200 cm, préférentiellement entre 80 et 120 cm. La distance entre les deux jambes de la structure en U (3) est, par exemple et de façon non limitative, comprise entre 50 et 150 cm, préférentiellement entre 50 et 100 cm. 25 Le poste de la table de télémétrie sans contact permettant la réalisation des mesures est constitué de plusieurs systèmes électroniques de télémétrie (4) fixés sur la partie mobile (31) des jambes de la structure en U (3). Dans certains modes de réalisation, chaque partie mobile (31), autorisant les translations sur chaque jambe de la structure en U (3), supporte au moins deux 30 systèmes électroniques de télémétrie (4). Chaque système de télémétrie (4) est agencé de telle manière que chaque faisceau de mesure d'une part soit orienté vers l'objet (2) à mesurer, et d'autre part ne soit jamais parallèle au plan (P) perpendiculaire aux jambes de la structure en U (3). La distance entre les jambes de la structure en U (3) est quant à elle optimisée de manière à ce que le contour périmétrique à une hauteur donnée quelconque de tout ou partie de l'objet mesuré (2) se situe dans la plage de travail (A) des systèmes de télémétrie (4). Les systèmes de télémétrie (4) sont, dans certains modes de réalisations, des dispositifs constitués d'une part d'une source lumineuse ponctuelle (40) projetant un spot sur la surface de l'objet dont on veut connaitre la distance et/ou la position, et d'autre part d'un capteur (41) récoltant la lumière du spot réfléchi sur la surface de l'objet et renvoyé dans la direction du capteur (41). Dans certains modes de réalisation, chaque dispositif de télémétrie comporte deux lentilles, une émettrice (400) et une réceptrice (410), focalisant respectivement les faisceaux émis et réfléchi. Dans certains modes de réalisation préférentiels, ces dispositifs peuvent être des télémètres laser ponctuels, fonctionnant suivant le principe bien connu de la triangulation. En référence à la figure 2, un télémètre (4) fonctionnant suivant le principe de la triangulation laser permet d'obtenir, par des calculs trigonométriques, la distance (D) entre le télémètre (4) et un point situé sur la surface de l'objet. La distance (d2) entre la source lumineuse (40) et le capteur (41) intégrés dans le télémètre est connu. D'autre part, le télémètre (4) enregistre la position d'impact précise du faisceau réfléchi sur le capteur (41), ce qui permet d'obtenir la distance (dl) ) entre ce point d'impact et l'extrémité du capteur (41) la plus porche de la source lumineuse (40), et de déduire l'angle (0) entre le faisceau émis et le faisceau réfléchi. Ainsi la seule donnée inconnue est la distance (D), qui se déduit selon la formule : dl+ d2 D = d3 tan 8 Dans le cas de télémètres lasers ponctuels, la source lumineuse (40) est une source laser ponctuelle, par exemple et de façon non limitative une diode laser émettant à une longueur d'onde de 660 nm. Le capteur (41) peut-être, par exemple et de façon non limitative, un capteur CCD ou CMos vertical enregistrant la position du spot laser réfléchi sur la surface de l'objet dont on veut connaitre la distance et/ou la position, en direction dudit capteur. Dans certains modes de réalisation, la résolution des télémètres laser est comprise entre 1 et 100 pm, préférentiellement entre 10 et 20 pm. La plage de mesure s (A) des télémètres laser est quant à elle comprise, par exemple et de façon non limitative, entre 10 et 500 mm, préférentiellement entre 50 et 350 mm. Bien entendu, l'homme du métier pourra adapter le type de dispositif télémétrique à la table de télémétrie sans contact suivant ses connaissances et/ou préférences. Par exemple et de façon non limitative, des dispositifs mettant à io profit l'aberration chromatique contrôlée pourront être utilisés. Dans certains modes de réalisation, les télémètres laser (4) situés sur une partie mobile (31) d'une jambe de la structure en U (3) sont positionnés cote-à-cote, de telle manière que chaque faisceau laser de chaque télémètre (4) d'une part soit orienté vers la surface de l'objet mesuré (2) et d'autre part ne 15 soit jamais parallèle à un plan (P) perpendiculaire aux jambes de la structure en forme de U (3). En d'autres termes, lors d'une séquences de mesure, la tangente de n'importe quel point de la surface de l'objet mesuré forme avec au moins un des faisceaux émis un angle différent de 0 [Tc] radians Ce positionnement particulier des télémètres (4) permet de s'affranchir 20 des « effets de bord notion qui sera développée plus loin dans la description. Dans certains modes de réalisations, un poste de contrôle (0) est inclus dans l'invention, par exemple et de façon non limitative dans une armoire fixée contre le rail linéaire vertical (1), à l'opposé de la partie mobile (11) du rail vertical. Ce poste de contrôle (0) contient un automate ainsi qu'une carte de 25 pilotage permettant de contrôler le déplacement des parties mobiles (11, 31) du rail vertical (1) et des jambes de la structure en U (3) selon une séquence de déplacement déterminée. Le poste de contrôle (0) contient également des moyens d'activation des sources laser (40) pendant les phases de mouvement des parties mobiles (11, 31) et de mémorisation des positions mesurées par les 30 capteurs (41) et assignées aux parties mobiles représentant les données, ainsi que des moyens de transfert de données des systèmes de télémétrie vers des moyens d'enregistrement et de sauvegarde, par exemple et de façon non limitative des moyens de stockage de masse ou des moyens de sauvegarde optique, des moyens de traitement des données, par exemple et de façon non limitative un processeur, et des moyens d'affichage dynamique. Un ensemble logiciel permet de contrôler l'acquisition, le transfert, le traitement, et enfin la sauvegarde et l'affichage des données. Cet ensemble logiciel permet notamment de sélectionner les données exploitables acquises par les systèmes de télémétrie (4), et surtout de supprimer les aberrations dues aux « effets de bords », permettant in fine la reconstruction précise d'un contour périmétrique de tout ou partie d'un objet (2) à une hauteur donnée. En référence aux figures 5a et 5b, le programme contenu dans les moyens de traitement et permettant la reconstruction du contour périmétrique en sélectionnant les données exploitables et en supprimant les aberrations va maintenant être décrit. Le système de contrôle (0) commande par un programme le déplacement à une vitesse constante connue et le positionnement d'une paire de télémètres (4) le long d'une jambe de la structure en U (3). Le système de contrôle (0) déduit, à partir de la vitesse de translation des télémètres (4) sur la jambe du U (3), la position de chaque paire de télémètres (4) pour chaque mesure de distance d'un télémètre (4) à la surface de l'objet (2), la fréquence d'acquisition des télémètres (4) étant choisie avant la mesure et contrôlé par le système de contrôle (0). Les données de position, de distance fournies par chaque télémètre (4) dans chaque position sont enregistrées par exemple et de façon non limitative dans un fichier ou un tableau d'une mémoire pour permettre ensuite ou en parallèle au contrôle des déplacements, à une unité de calcul de déterminer en comparant les données de distance de deux positions identiques ou proches de déterminer si une de ces valeurs peut être retenue ou écartée. S'en suit la mémorisation des distances retenues, en association avec les coordonnées des télémètres (4), dans une autre zone mémoire pour servir de données à l'élaboration du contour périmétrique et à son affichage. Le calcul permettant l'obtention des données de position et la reconstruction du profil périmétrique d'un objet (2) à une hauteur donnée va maintenant être décrit. Chaque paire de télémètres (4) envoie aux moyens d'acquisition, des données correspondant à la distance mesurée entre le télémètre (4) laser réalisant la mesure et un point situé sur la surface de l'objet (2). Afin de reconstruire fidèlement le contour périmétrique de l'objet (2) à une hauteur déterminée, il est crucial que les moyens de traitement reliés au moyens d'acquisition des données puissent comparer et surtout regrouper les données de distance mesurées par les télémètres (4), permettant in fine d'attribuer des lo coordonnées (x, y, z) à chaque point du contour périmétrique. Ces coordonnées se déduisent facilement de calculs trigonométriques, connaissant la position de chaque paire de télémètre (x1, x2, x3) à un instant donné (t1, t2, t3), l'angle (a, p) réalisé par le faisceau (42, 43) par rapport au plan (P) perpendiculaire aux jambes du U (3), et la distance (Du, [4) de la source laser à un point de la 15 surface de l'objet (2) mesuré par chaque télémètre (4) à une hauteur donnée. Les aberrations sont détectées lorsque la mesure de distance renvoyée par un télémètre (4) est erronée, c'est-à-dire lorsqu'aucun objet ne se trouve dans la plage de mesure (A), ou lorsque le rayon incident se rapproche des extrémités de l'objet (2) et est tangent à la surface de l'objet (2) : elles sont alors 20 supprimées par les moyens de traitement des données. Le programme de traitement compare et combine ensuite les données exploitables afin de reconstruire le profil périmétrique. Deux cas de figure se présentent alors. Le premier, illustré par la figure 5a, consiste à comparer et combiner les données de deux télémètres (4) d'une même paire, c'est-à-dire situés sur la même jambe 25 de la structure en U (3). Considérons les coordonnées (x, y, z) d'un point du contour mesuré par un télémètre (4) d'une paire, et les coordonnées (x', y', z') d'un point du contour mesuré par l'autre télémètre (4) de la même paire. Ces coordonnées ont pour expression : 30 xt = Dt,8 sin /3 + x, , yti = D fj cos 13 et x' sin a , ria -os a , x1 étant la position d'une paire de télémètres (4) à l'instant t1. Les coordonnées z et z' sont identiques et reflètent simplement la hauteur de la structure en U (3) pendant une mesure. Soit x2 la position de cette même paire à un instant t2. On a alors : X= Dtjj sin /3 + x2 , t2i3 cos fi et x' = x2 -D1 sin a , = Dt2ce COS a La comparaison des coordonnées x et x' d'une part et y et y' d'autre part à des temps différents, par exemple et de façon non limitative t1 et t2, permet d'identifier les points identiques mesurés sur le contour périmétrique par deux télémètres (4) d'une même paire. On a affaire à deux points identiques io quand xti=x'12 et v ,11=y12'- Le deuxième cas de figure, illustré par la figure 5b, consiste à comparer et combiner les données de deux télémètres (4) situés en vis-à-vis, c'est-à-dire situés sur deux jambes différentes de la structure en U (3). Considérons les coordonnées (x, y, z) d'un point du contour mesuré par 15 un télémètre (4) situé sur une des jambes du U, et les coordonnées (x', y', z') d'un point du contour mesuré par le télémètre (4) situé sur l'autre jambe du U (3). Ces coordonnées ont pour expression : x xi- D, sin a , y = Dacos a et x'= -Di sin y , y'= D -D7 cos 7 , x1 étant la position d'un télémètre à l'instant tl , x'1 la position de l'autre 20 télémètre (4) situé sur une autre jambe du U (4), à un instant t'1. Les coordonnées z et z' sont identiques et reflètent simplement la hauteur de la structure en U pendant une mesure. D est la distance entre les jambes du U (3). La comparaison des coordonnées x et x' d'une part et y et y' d'autre part permet d'identifier les points identiques mesurés sur le contour périmétrique par 25 deux télémètres (4) situés sur des jambes de la structure en U (3) différentes. On a affaire à deux points identiques quand x=x', y=y' et si et seulement si chaque autre télémètre (4) de chaque paire renvoie une donnée aberrante. Une donnée aberrante est définie comme étant soit : nulle. En effet, si le point mesuré sur la surface de l'objet (2) est hors de la plage de mesure du télémètre (4), alors le point d'impact du rayon réfléchi sera en dehors de la zone sensible à la lumière du capteur (41). Par conséquent, le télémètre (4) étant incapable de renvoyer une donnée, la mesure sera nulle. - fluctuante et donc non exploitable. En effet, dans le cas où le faisceau incident est quasiment tangent à la surface de l'objet (effets de bords), l'imprécision de mesure grimpe donc exponentiellement tandis que l'on se rapproche des extrémités. Io Dans un mode de réalisation préférentiel, tous les angles (a, p, 7,8) sont égaux. L'invention telle que présentée ici trouvera son application dans de nombreux domaines techniques où la métrologie revêt une importance particulière. Par l'aspect non invasif et non destructif de l'invention, cette 15 dernière est particulièrement bien indiquée dans le cadre de la recherche in vivo, notamment cosmétologique et/ou médicale et/ou vétérinaire. Parmi les applications in vivo, le diagnostic médical, la recherche cosmétologique, et plus particulièrement l'évaluation de l'efficacité des principes actifs cosmétiques et/ou dermatologiques, par exemple et de façon non 20 limitative les amincissants cosmétiques, sont particulièrement indiqués. L'invention permet en effet d'acquérir avec précision et un haut degré de reproductibilité des séquences de mesure, chaque séquence consistant en l'acquisition des points de mesure des positions effectuée par tous les systèmes de télémétrie (4) simultanément, lors d'un balayage continu et à une 25 hauteur donnée sur toute la longueur des jambes de la structure en U (3), chaque partie mobile (31) se déplaçant dans un sens opposé à l'autre. Une séquence de mesure permet donc de définir le contour périmétrique de tout ou partie d'un objet ou d'un sujet (2), à une hauteur donnée. L'invention permet par la suite de réaliser plusieurs séquences de mesure à la suite, en faisant varier 30 la position de la partie mobile (11) du rail (1) vertical. Dans le cadre des applications in vivo, l'invention permet de définir, à au moins une hauteur donnée, le contour périmétrique de parties du corps de sujets volontaires, par exemple et de manière non limitative les cuisses, les jambes, les bras, le tronc. Le procédé permettant ces mesures dans certains modes de réalisation va maintenant être décrit. La première étape est le choix des paramètres d'acquisition des données. Les paramètres variables de la table de télémétrie sur lesquels une action est possible dans cette première étape sont la vitesse de translation des systèmes de télémétrie (4) et la fréquence d'acquisition des mesures réalisées io par lesdits systèmes de télémétrie (4). Un compromis devra être trouvé en agissant sur ces paramètres, de façon à obtenir suffisamment de points de mesure permettant de reconstituer le contour périmétrique de l'objet (2) mesuré sans atteindre la limite de transfert imposée par le matériel. La fréquence d'acquisition des données est comprise, par exemple et de façon non limitative, 15 entre 1 et 250 Hz, préférentiellement entre 100 et 200 Hz. La vitesse de translation de la partie mobile (31) des jambes de la structure en U (3) est, par exemple et de façon non limitative, constante et comprise entre 5 et 15 cm/s, préférentiellement autour de 10 cm/s. La deuxième étape est le placement de tout ou partie de l'objet ou du 20 sujet (2) sur la zone de placement (50) du châssis (5). Cette zone de placement peut être, par exemple et de façon non limitative, un repère dessiné sensiblement au centre du châssis (5). Dans une troisième étape, le réglage de la hauteur de la partie mobile (11) du rail vertical (1) est effectué. La position ainsi atteinte est enregistrée 25 grâce aux moyens de sauvegarde du poste de contrôle (0), afin de pouvoir réutiliser ce paramètre dans le cadre de mesures ultérieures sur le même objet ou sujet (2). Cette étape est d'une importance cruciale dans le cadre des mesures in vivo, car le repérage de la position exacte de mesures antérieures sur un même sujet (2) est particulièrement difficile, les sujets étant par définition 30 en constante évolution. Dans une quatrième étape, l'utilisateur va envoyer, par le biais du poste de contrôle (0), le signal déclenchant la translation des systèmes de télémétrie (4) fixés sur les jambes de la structure en U (3) par des moyens de contrôle. A mesure que tous les systèmes télémétriques (4) balayent simultanément toute la zone de mesure, l'acquisition et l'enregistrement des données sont réalisés en parallèle. La présence d'au moins quatre systèmes de télémétrie (4) permet de s'affranchir des « effets de bord ». En effet, si la mesure réalisée par un système de télémétrie (4) sur une surface d'un objet (2) loin de ses extrémités est d'une grande précision, et parfaitement en accord avec les données constructeur, il n'en est pas de même des mesures réalisées par le même système de télémétrie (4) aux extrémités de l'objet (2). Il est en effet techniquement impossible aux systèmes télémétriques (4) de détecter avec une grande précision les extrémités des objets (2), car le faisceau est dans ce cas quasiment parallèle à une tangente à un contour périmétrique de l'objet (2). L'imprécision de mesure grimpe donc exponentiellement tandis que l'on se rapproche des extrémités. Ce problème de précision des mesures aux extrémités est bien connu de l'homme du métier et porte le nom « d'effets de bord », et traduit ce phénomène d'instabilité aux bornes de l'intervalle d'étude. S'il n'est pas possible d'éliminer ce problème, il est possible, en revanche, de le contourner, par exemple en utilisant plusieurs dispositifs de mesures (4) orientés différemment dans l'espace. Ainsi, dans certains modes de réalisation comme illustrés sur la figure 4, la disposition des systèmes de télémétrie (4) décrite plus haut permet de mesurer la totalité du contour périmétrique d'un objet (2) à une hauteur donnée, en combinant les données obtenues par les différents systèmes de télémétrie (4). Dans certains modes de réalisation, l'inclinaison (a, 13, y, ô) des systèmes de télémétrie sera optimisée de manière à permettre un balayage de la totalité de la surface de l'objet ou du sujet à une hauteur donnée, en restant dans la zone de mesure limitée par la longueur des jambes de la structure en U (3). La distance entre les jambes de la structure en U (3) est donc étudiée de manière à ce que la surface de tout ou partie d'objets ou sujets mesurés (2) soit dans la plage de travail (A) des systèmes de télémétrie (4). Dans un mode de réalisation préféré, et de façon non limitative, l'angle (a, p, y, 8) entre le faisceau de chaque système de télémétrie (4) et un plan (P) perpendiculaire aux jambes de la structure en U (3) est de 20 °. L'objet de la cinquième et dernière étape du procédé consiste à combiner, par exemple et de façon non limitative grâce à un ensemble logiciel intégré dans le poste de contrôle (0), ces données afin de reconstruire le contour périmétrique de tout ou partie d'un objet ou d'un sujet (2) à une hauteur donnée. A chaque mesure de position obtenue par un système de télémétrie (4) sont associées les coordonnées spatiales dudit système de télémétrie (4). La Io position mesurée par chaque système de télémétrie (4) est associée à une première coordonnée, représentant la distance de la structure en U (3) au plan du châssis (5), un deuxième ensemble de coordonnées, représentant la position de chaque télémètre (4), et une troisième donnée, représentant la distance entre le télémètre (4) et le point du contour périmétrique mesuré par 15 chaque télémètre. Le traitement par l'ensemble logiciel de toutes les données de distance obtenues par les systèmes de télémétrie (4) durant une séquence de mesure, en fonction de leurs coordonnées spatiales correspondantes, autorise la reconstruction d'un contour périmétrique à une hauteur donnée. Ces résultats sont ensuite affichés sur les moyens d'affichage et enregistrés grâce 20 aux moyens d'enregistrement. Dans certains modes de réalisation, plusieurs séquences de mesure peuvent être réalisées en faisant varier la hauteur de la partie mobile (11) du rail vertical (1). On peut ainsi combiner plusieurs séquences de mesures afin de reconstruire un profil tridimensionnel de tout ou partie d'objet ou d'un sujet. 25 La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques 30 d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine Io défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention se rapporte au domaine de la mesure sans contact physique du contour périmétrique d'objet de forme complexe. Cette invention est née du besoin de réaliser ce type de mesures en s'affranchissant des artefacts induits par la ou les personnes effectuant la mesure. La présente demande décrit un système et un procédé permettant d'effectuer des mesures de contour périmétrique à l'aide de plusieurs télémètres laser judicieusement assemblés sur des rails de mesure motorisés et contrôlés à l'aide d'un programme informatique. L'orientation des télémètres laser est étudiée afin de supprimer les effets de bords lors des mesures de contour périmétrique. Plus particulièrement, l'invention trouve son application principale dans le domaine de la cosmétologie, offrant une solution d'évaluation de l'efficacité de produits cosmétiques amincissants par la mesure, avant et après utilisation des produits amincissants, du contour périmétrique de partie du corps comme par exemple les cuisse, les bras ou le bassin.
1. Table de télémétrie sans contact, caractérisée en ce qu'elle comporte : - un châssis (5) plan disposé sur le sol et stabilisé à l'aide de moyens de stabilisation, une zone de placement (50) de l'objet (2) à mesurer étant représentée sensiblement au centre du châssis (5), - un rail linéaire vertical (1) fixé sur le châssis, perpendiculairement au plan dudit châssis (5), le rail étant constitué d'une partie fixe (10) et d'une partie mobile (11) autorisant les translations verticales, la distance de la partie mobile (11) au châssis (5) étant contrôlée et ajustée entre deux séquences de mesures par un moyen de contrôle, une séquence de mesure ayant pour objet (2) la définition du contour périmétrique de tout ou partie d'un objet (2) de forme complexe à une hauteur donnée, une structure en forme de U (3) disposée dans un plan parallèle au plan du châssis (5) et rendu solidaire de la partie mobile (11) du rail vertical (1), - une partie mobile (31), autorisant les translations sur chaque jambe de la structure en U (3), supportant au moins deux systèmes de télémétrie (4), chaque système de télémétrie (4) d'une paire étant agencé de telle manière que chaque faisceau de mesure soit orienté vers l'objet (2) à mesurer et ne soit jamais parallèle au plan (P) perpendiculaire aux jambes de la structure en U (3), la distance entre le système de télémétrie (4) d'une jambe et la surface de l'objet étant optimisée de manière à ce que la surface de l'objet (2) à mesurer se situe à une distance mesurée comprise dans la plage de travail (A) des systèmes de télémétrie (4),un ensemble logiciel d'acquisition, de contrôle des déplacements des parties mobiles (11, 31) et de traitement des données permettant l'envoi des commandes de l'acquisition des données et la sélection des données exploitables et la suppression des aberrations. 2. Table de télémétrie selon la 1, caractérisée en ce que chaque donnée de distance obtenue par chaque système de télémétrie (4) et enregistrée dans les moyens de sauvegarde du poste de contrôle (0) est associée avec les coordonnées spatiales de chaque système de télémétrie (4) enregistrées dans les moyens de sauvegarde du poste de contrôle (0), afin de reconstruire grâce aux moyens de traitement au moins un profil représentant le contour périmétrique de l'objet (2) mesuré à une hauteur donnée. 3. Table de télémétrie selon une des précédentes, caractérisée en ce que la sélection des données exploitables par l'ensemble logiciel est réalisée par comparaison via les moyens de traitement des données provenant de chaque système de télémétrie pour la mesure d'un point proche ou identique sur le contour, et la suppression des aberrations par l'ensemble logiciel correspond à un écart supérieur à un seuil pour les données de mesure d'un des systèmes de télémétrie par rapport à la mesure de l'autre système sur une même jambe de la structure en U, le dépassement du seuil pouvant être défini comme une sortie de la plage de mesure. 4. Table de télémétrie selon une des précédentes, caractérisée en ce que la position mesurée par chaque système de télémétrie (4) et enregistrée dans les moyens de sauvegarde est associée en mémoire à une première donnée, représentant la distance de la structure en U (3) au plan du châssis (5), un deuxième ensemble de données mémorisées dans les moyens de sauvegarde, représentant la position de chaque télémètre (4) sur chaque jambe, et pour chaque télémètre (4) une troisième donnée mémorisée dans les moyens de sauvegarde, représentant la distance entre le télémètre (4) et le point du contour périmétrique mesuré par chaque télémètre (4). 2 9 82 664 5. Table de télémétrie selon la 1, caractérisée en ce que la cadence de mesure est contrôlée par le système de contrôle (0) et ajustable entre chaque séquence de mesures. 6. Table de télémétrie selon une des précédentes, 5 caractérisée en ce qu'une séquence de mesure est définie par le balayage continu à une hauteur donnée, de tous les systèmes de télémétrie (4) sur toute la longueur des jambes de la structure en U (3), chaque partie mobile (31) se déplaçant dans le sens opposé à l'autre, l'ensemble des opérations étant contrôlé par l'ensemble logiciel du poste de contrôle (0) (pl 316,115). 10 7. Table de télémétrie selon une des précédentes, caractérisée en ce que les systèmes électroniques de télémétrie (4) sont des télémètres laser comprenant notamment une source laser ponctuelle (40), une lentille émettrice (400) focalisant le faisceau émis, une lentille réceptrice (410) focalisant le faisceau réfléchi, un capteur (41) type CCD ou Cmos vertical. 15 8. Table de télémétrie selon les 1 à 7, caractérisée en ce que la distance (D) entre la lentille émettrice (400) et la surface de l'objet mesurée par un télémètre laser (4) est déduite par les moyens de traitement suivant le principe de la triangulation selon la formule : D =dl+ d2 d3 tan 20 d2 étant la distance entre le capteur (41) et la source lumineuse (40) du télémètre (4) d'une part, d3 la distance entre la source lumineuse (40) et la lentille réceptrice (410) d'autre, d2 et d3 étant connues, l'angle 0 entre le faisceau émis et le faisceau réfléchi sur la surface de l'objet (2) étant déduit de la position d'impact du faisceau réfléchi sur le capteur (41), matérialisé par la 25 distance dl du point d'impact par rapport à l'extrémité du capteur (41) la plus proche de la source lumineuse (40), les données relatives à chaque télémètre (4) étant enregistrées dans les moyens de sauvegarde du poste de contrôle (0).. Table de télémétrie selon les 1 à 8, caractérisée en ce que l'orientation des systèmes électroniques de télémétrie (4) reste fixe pour une mesure ou une série de mesures. 10. Table de télémétrie selon une des précédentes, 5 caractérisée en ce que la plage de travail des systèmes électroniques de télémétrie (4) est comprise entre 10 et 500 mm, et préférentiellement entre 50 et 350 mm. 11. Table de télémétrie selon une des précédentes, caractérisée en ce que la résolution des systèmes électroniques de télémétrie 10 (4) est comprise entre 1 et 100 pm, préférentiellement entre 10 et 20 'lm. 12. Table de télémétrie selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un poste de contrôle (0) comprenant un automate programmé à l'aide d'une carte de pilotage et commandant la motorisation des parties mobiles (11, 31) du rail vertical (1) et des jambes de la structure en U (3) selon 15 une séquence de déplacement déterminée, des moyens d'activation des sources laser (40) pendant les phases de mouvement des parties mobiles (11, 31) et de mémorisation des positions mesurées par les capteurs (41) et assignées aux parties mobiles (11, 31) représentant les données, des moyens de saisie des paramètres de la table de télémétrie et de l'objet ou du sujet 20 mesuré, des moyens de transfert de données des systèmes de télémétrie vers des moyens d'enregistrement et de sauvegarde, des moyens de traitement des données, des moyens d'affichage des données. 13. Table de télémétrie selon la 1, caractérisé en ce que la hauteur du rail vertical (1) est comprise entre 150 et 250 cm. 25 14. Table de télémétrie selon la 1, caractérisé en ce que la longueur des rails horizontaux (3) est comprise entre 50 et 200 cm, préférentiellement entre 80 et 120 cm. 15. Table de télémétrie selon les 1 et 9, caractérisée en ce que la distance entre les rails horizontaux (3) est comprise entre 50 et 30 150 cm, et préférentiellement entre 0,5 et 1 m. 2 9 82 664 16. Table de télémétrie selon la 1, caractérisée en ce que les parties mobiles (11, 31) des rails horizontaux (3) et verticaux (1) sont motorisés. 17. Procédé de fonctionnement d'une table de télémétrie sans 5 contact, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a. une étape de choix de la fréquence d'acquisition des données des systèmes de télémétrie (4) et de la vitesse de translation de la partie mobile (31) des rails horizontaux (3), b. une étape d'installation de tout ou partie d'un objet ou d'un sujet 10 sur la zone de placement (50) du châssis (5), c. une étape de réglage et de sauvegarde de la hauteur de mesure par translation de la partie mobile (11) du rail vertical (1), d. une étape de commande par les moyens de contrôle du balayage, par tous les systèmes électroniques de télémétrie sans contact (4) 15 simultanément, de toute la zone de mesure dans le plan du châssis comprise entre les extrémités des jambes de la structure en U (3), associée à l'acquisition et à l'enregistrement en mémoire des données obtenues par lesdits systèmes de télémétrie (4), e. une étape de reconstruction par un logiciel exécuté selon un 20 moyen de traitement du contour périmétrique de tout ou partie de l'objet ou du sujet mesuré (2) à une hauteur donnée, suivie de l'enregistrement et/ou de l'affichage des résultats. 18. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que les étapes c à e peuvent être répétées, de manière à réaliser un profil 25 périmétrique de l'objet à des hauteurs différentes. 19. Procédé selon les 17 et 18, caractérisé en ce que le déroulement successif des étapes b à e est réalisé par le biais du poste de contrôle (0).. Utilisation d'une table de télémétrie selon les 1 à 11, caractérisée en ce que la fréquence des mesures réalisées par les systèmes électroniques de télémétrie (4) est comprise entre 1 et 250 Hz, préférentiellement entre 100 et 200 Hz. 21. Utilisation d'une table de télémétrie selon la 17, caractérisée en ce que la vitesse de la partie mobile (31) des jambes de la structure en U (3) est constante durant une séquence de mesures. 22. Utilisation d'une table de télémétrie selon les 17 et 21, caractérisée en ce que la vitesse de la partie mobile (31) des jambes de la 10 structure en U (3) est comprise entre 5 et 15 cm/s, préférentiellement 10 cm/sec. 23. Utilisation du procédé de fonctionnement de la table de télémétrie sans contact selon la 17 dans le cadre du diagnostic médical et/ou vétérinaire, et/ou de la recherche cosmétologique. 15
G
G01
G01C,G01B
G01C 3,G01B 11
G01C 3/02,G01B 11/24
FR2977168
A1
PROCEDE DE DESACIDIFICATION D'UN GAZ AVEC PLUSIEURS ETAPES DE MISE EN CONTACT A CO-COURANT AVEC UNE SOLUTION ABSORBANTE
20,130,104
La présente invention concerne le domaine des procédés de désacidification d'un gaz avec une solution absorbante. L'invention porte sur la mise en contact du gaz avec la solution absorbante. Dans les procédés de traitement de gaz par mise en contact du gaz avec un liquide, les procédés de distillation, de distillation réactive, de traitement ou de lavage de gaz, les transferts de masse et de chaleur entre une phase gaz et une phase liquide, sont réalisés au moyen de technologies, appelés contacteurs, qui favorisent ces transferts. II existe trois grands types de contacteurs, les garnissages vrac, les garnissages structurés et les plateaux de colonnes. Quel que soit le choix de la technologie, le contact entre les deux phases gaz et liquide est généralement réalisé dans une colonne opérée à contre-courant, c'est-à-dire où le gaz suit un mouvement globalement vertical ascendant et le liquide suit un mouvement globalement vertical descendant. Ce mode de réalisation est imposé du fait de la volonté de mettre en contact la phase gaz de plus en plus épurée avec une solution de liquide de moins en moins chargée et ainsi de ne pas être limité par les contraintes d'équilibre thermodynamique. Dans le cas des procédés de distillation, le fractionnement de deux composants nécessite un grand nombre de plateaux théoriques d'équilibre (de l'ordre de la dizaine ou de quelques dizaines), ce qui se traduit par un nombre encore plus grand de plateaux réels dont l'efficacité est généralement proche mais généralement inférieure à 1. Dans le cas particulier du captage de CO2, ou de la désacidification d'un gaz naturel, le nombre de plateaux théoriques requis est très faible, de l'ordre de l'unité. Néanmoins il faut un grand nombre de plateaux réels du fait de la très faible efficacité des plateaux, proche de 0,1. Cette faible efficacité est due à la faible solubilité des espèces à traiter et aux fortes limitations au transfert de masse en phase gaz/vapeur et/ou en phase liquide. Les plateaux de colonne pour colonnes de distillation de lavage ou de traitement de gaz ont été développés depuis de nombreuses années et leur dimensionnement est bien établi pour ce qui relève de plateaux standards. Les plateaux sont essentiellement dimensionnés pour des applications de distillation et rarement pour des applications de traitement de gaz qui ne sont pas du tout limitées par les mêmes phénomènes. Dans le cas des applications de distillation, un grand nombre de plateaux théoriques, en général plusieurs dizaines, est généralement requis. Comme les équilibres thermodynamiques sont extrêmement limitant et les plateaux actuels obtiennent des efficacités proches de 100 % (cette efficacité étant le ratio entre la conversion obtenue avec le plateau réel et celle obtenue pour un plateau théorique parfaitement mélangé) il faut un grand nombre de plateaux réels, ou de grandes hauteurs de garnissages. Les phénomènes de transfert sont peu limitatifs, et le procédé est dimensionné par les aspects thermodynamiques ce qui implique une circulation des flux à contre-courant dans la colonne. Le liquide s'écoule selon un mouvement d'ensemble vertical descendant, le gaz ayant un mouvement d'ensemble ascendant vertical. Dans le cas du captage de CO2, et du traitement de gaz, il est courant de s'appuyer sur les bases technologiques développées pour la distillation et on retrouve donc les mêmes configurations, utilisation des mêmes technologies (plateaux, garnissages vrac, garnissages structurés..) avec une même mise en oeuvre (écoulement vertical, ascendant pour le gaz et descendant pour le liquide). Ainsi dans les ouvrages de référence traitant de la distillation et de l'absorption, seul le mode de mise en oeuvre à contre-courant est discuté. Or le nombre de plateaux théoriques requis pour des performances d'absorption sont très faibles de l'ordre de quelques unités, voire dans le cas du captage du CO2 un nombre qui peut être inférieur à 2. II est donc intéressant de revoir les critères de dimensionnement des installations d'absorption. Ce en particulier dans le cas d'un captage de CO2 contenu dans des fumées en post-combustion par un lavage avec une solution absorbante d'amine (par exemple avec une solution aqueuse de MEA à 30 % poids), car les colonnes sont caractérisées par de très grandes dimensions, de l'ordre de 10 m de diamètre pour plus de 30 m de haut, et un coût très important. Le dimensionnement de ces colonnes est issu du respect de la 3o meilleure efficacité possible pour un écoulement fixé à contre-courant et pour une perte de charge minimale, de l'ordre de 1 à 5 mbar/m. Les contraintes de 3 l'écoulement des phases fixent un diamètre minimum de la colonne. Le diamètre une fois connu, il faut alors déterminer la hauteur de la colonne afin de respecter les performances recherchées. Ces performances sont en grande partie liées au coefficient de transfert de masse, Ka, variant typiquement sur une gamme d'environ 5.10-3 à 2.10-2 s-'. Ces faibles valeurs, ainsi que la faible solubilité du gaz acide dans la solution absorbante, entraînent des valeurs d'efficacité de contact entre le gaz et le liquide très faibles, variant entre 10 et 200/0 ce qui, malgré un faible nombre de plateaux théoriques requis, nécessite un grand nombre de plateaux réels, ou de façon équivalente, des grandes hauteurs de lits de garnissages. Il faut enfin noter que la consommation énergétique requise à la mise en circulation du gaz au travers de ces colonnes peut représenter jusqu'à 10% du coût de fonctionnement de l'unité. Il est donc très intéressant de développer des mises en oeuvre et technologies associées afin de réduire les coûts d'investissement et de fonctionnement de ces procédés. C'est l'objet de la présente invention. II existe néanmoins des procédés de traitement de gaz qui fonctionnent en mode co-courant descendant, comme par exemple des unités de lavage à la soude ou le procédé RedOx d'épuration de gaz décrit dans le document US 4,741,888) permettant de réaliser une étape de finition sur des gaz peu chargés en composés acides. Cependant, le traitement est effectué en une seule étape, avec en général un débit de liquide injecté en très large excès par rapport au débit de gaz à traiter. La présente invention propose une mise en oeuvre de mise en contact étagée en mode co-courant dans une succession de zone de contact qui peuvent être verticales ou horizontales avec une circulation des phases gaz et liquide en mode contre courant entre les zones de contact. Il s'agit donc de découper le procédé en plusieurs étapes, qui à l'échelle élémentaire relèvent d'une mise en contact à co-courant, et à l'échelle du procédé mettent les flux gaz et liquide en contact à contre-courant. De manière générale, l'invention a pour objet un procédé de 5 désacidification d'un gaz de charge comportant au moins l'un des composés acides CO2 et H2S, dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact ledit gaz de charge avec une solution absorbante liquide enrichie en composés acides produite à l'étape b) dans un premier contacteur à co-courant, le gaz de charge et la solution absorbante 10 parcourant selon une même direction le premier contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, b) on met en contact ledit gaz appauvri en composés acides avec une solution absorbante liquide dans un deuxième contacteur à co-courant, le 15 gaz et la solution absorbante parcourant selon une même direction le deuxième contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz pauvre en composés acides et ladite solution absorbante liquide enrichie en composés acides mise en oeuvre à l'étape a). 20 Selon l'invention, on peut effectuer l'étape suivante : c) on met en contact ledit gaz pauvre en composés acides avec un liquide absorbant dans un troisième contacteur à co-courant, le gaz et le liquide parcourant selon une même direction le troisième contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz traité et la solution 25 absorbante liquide mise en oeuvre à l'étape b). Le gaz et le liquide peuvent parcourir les contacteurs à co-courant selon une direction verticale descendante. Alternativement, le gaz et le liquide peuvent parcourir les contacteurs à co-courant selon une direction horizontale. 3o Les contacteurs peuvent comporter un garnissage qui développe une aire géométrique supérieure à 200 m2/m3 et de préférence supérieure à 400m2/m3. On peut faire circuler le gaz dans les contacteurs à une vitesse supérieure à 1 m/s, de préférence supérieure à 2m/s, voire 4m/s. On peut prélever une portion d'au moins un des deux flux choisis parmi le gaz et la solution absorbante liquide issus d'un des contacteurs, puis on peut 5 introduire ladite portion à l'entrée dudit contacteur. On peut prélever une portion d'un mélange composé du gaz et de la solution absorbante issu de la sortie d'un des contacteurs, puis on peut introduire ladite portion à l'entrée dudit contacteur. On peut augmenter la pression de ladite portion avant de l'introduire dans 10 le contacteur. Avant d'effectuer l'étape a), on peut refroidir ladite solution absorbante liquide enrichie en composés acides produite à l'étape b). On peut régénérer la solution absorbante chargée en composés acides produite à l'étape a) de manière à libérer des composés acides et produire ladite 15 solution absorbante mise en oeuvre à l'étape b) ou ledit liquide absorbant mis en ceuvre à l'étape c). La solution absorbante peut être composée d'une solution aqueuse comportant des amines. Le gaz de charge peut être choisi parmi l'un des gaz suivants : une fumée 20 de combustion, un gaz naturel, un gaz obtenu en queue du procédé Claus, un gaz de synthèse, un gaz issu de la fermentation de biomasse, un effluent issu d'une cimenterie et un gaz issu d'une usine de sidérurgie. La mise en couvre du procédé selon l'invention est possible du fait, d'une 25 part, de la faible limitation thermodynamique des procédés de lavage de gaz par des solutions absorbantes de type amines et, d'autre part, car, dans ces procédés, et contrairement aux cas de distillation faisant référence, on peut contrôler les débits de gaz et de liquide indépendamment (le débit de gaz est fixé par le procédé, un débit minimum de liquide y correspond mais celui-ci peut être 30 significativement modifié si l'opérateur le souhaite). La mise en oeuvre en mode co-courant permet d'obtenir un écoulement induisant des coefficients de transfert de masse significativement supérieurs à ceux obtenus avec des plateaux ou des garnissages opérés en contre-courant. Ainsi la circulation en co-courant à l'échelle d'une colonne permet, d'une part, d'utiliser des systèmes de distribution de gaz et de liquide induisant un très bon mélange des phases sans coût énergétique sur la phase gaz et, d'autre part, d'utiliser des technologies de contact entre le gaz et le liquide très efficaces comme par exemple des mélangeurs statiques ou des garnissages à grande surface spécifique qui maintiennent une grande efficacité de contact entre les deux phases gaz et liquide. Un autre avantage majeur de la mise en circulation à co-courant est d'éviter les contraintes d'engorgement propres aux écoulements à contre-courant. En effet, dans le cas classique d'une mise en oeuvre à contre-courant, il faut faire en sorte que le diamètre de la colonne soit suffisamment grand pour limiter les vitesses des phases et assurer ainsi que le gaz ascendant ne freine le liquide descendant et inversement. Ce mode de mise en contact requiert des faibles vitesses et, donc, induit des diamètres de colonne de grandes dimensions. Afin de limiter la taille des installations fonctionnant à contre-courant, on utilise alors des garnissages assez capacitifs, c'est à dire permettant la circulation de débits importants au détriment de garnissages efficaces, qui s'engorgent plus facilement mais qui ont des efficacités de transfert de masse bien plus grandes. Dans le cas d'une mise en oeuvre à co-courant, ce problème de limitation par l'engorgement ne se pose plus et on peut utiliser des garnissages très efficaces. De plus les fortes vitesses de gaz et/ou de liquide engendrent des turbulences importantes favorables au transfert de matière. L'invention permet ainsi une réduction importante du volume de garnissage requis au contact entre le gaz et le liquide ce qui induit un avantage économique important quant aux investissements. De plus, une mise en oeuvre en co-courant descendant (colonne verticale avec alimentation des deux phases en tête de colonne) peut permettre d'obtenir des valeurs de perte de charge bien plus faibles que celles obtenues dans le mode à contre-courant et ainsi de limiter les coûts énergétiques de mise en circulation des fluides ce qui pour certains procédés est critique. 7 Par conséquent, la présente invention donne un avantage économique important, en particulier d'un point de vue de l'investissement. Par ailleurs, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet une plus grande modularité qu'un fonctionnement traditionnel, ce qui permet d'avoir 5 des bonnes efficacités même si les débits à traiter varient significativement. En plus de son objectif de base, à savoir une réduction de volume grâce à une amélioration du contact gaz/liquide, la présente invention offre une grande souplesse d'utilisation et permet de réaliser de nombreuses possibilités à l'échelle 10 du procédé : indépendance des débits de gaz et de liquide : dans le cas d'une augmentation du débit de gaz à traiter, on peut également augmenter le débit de liquide, possibilité de recycler du liquide pour un débit gaz donné, on peut 15 augmenter le débit liquide à l'échelle d'une colonne via la mise en place d'un recyclage afin notamment d'éviter des problèmes d'élévation de température ou de faciliter l'obtention d'un meilleur taux de charge, possibilité de mise en place d'échangeurs de chaleur classiques sur les lignes reliant deux colonnes successives ou directement en fond de 20 colonne dans la zone assurant un temps de résidence au liquide avant entrée dans la ligne de sortie (par opposition à un cas de configuration classique qui nécessite des ajouts de moyens de collecte et de soutirage et des moyens de réinjection et de redistribution à l'intérieur des colonnes ce qui augmentent leurs hauteurs et leurs coûts). 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels : la figure 1 présente un mode de réalisation de l'invention avec trois 30 colonnes verticales à co-courant, 2977168 s - la figure 2 présente un mode de réalisation de l'invention avec trois colonnes horizontales à co-courant, les figures 3 et 4 schématisent le fonctionnement d'une colonne à cocourant avec recycle, la figure 6 représente un mode de réalisation de l'invention avec deux ensembles de deux colonnes à co-courant fonctionnant en parallèle. La figure 5 représente un procédé de traitement de gaz selon l'art antérieur, fonctionnant avec quatre colonnes en parallèle. En référence à la figure 1, le gaz à traiter arrive par le conduit 1 à une pression qui peut être comprise entre 1 et 150 bars absolu, et à une température qui peut être comprise entre 10 °C et 100°C. Le gaz peut être des fumées de combustion, un gaz naturel ou un gaz obtenu en queue du procédé Claus. Le gaz peut également être un gaz de synthèse, un gaz de conversion mis en oeuvre dans les centrales intégrées de combustion de charbon, de brut lourd, de bois ou de gaz naturel, un gaz issu de la fermentation de biomasse, un effluent issu d'une cimenterie ou d'une usine de sidérurgie. Le procédé selon l'invention permet de retirer les composés acides, par exemple le CO2 et/ou l'H2S, éventuellement d'autres composés acides tels que le COS, le CS2, les mercaptans. Le procédé est particulièrement bien adapté pour retirer du CO2 contenu dans des fumées de combustion. En référence à la figure 1, le gaz à traiter arrivant par le conduit 1 circule successivement dans les contacteurs à co-courant Cl, puis C2, puis C3. Dans un contacteur à co-courant le gaz et le liquide sont introduits à une même extrémité du contacteur, parcourent le contacteur dans le même sens et la même direction et sont évacués du contacteur par une même autre extrémité. La solution absorbante arrivant par le conduit 7 circule successivement dans les contacteurs C3, puis C2 puis Cl. Dans chacun des contacteurs, le gaz et le liquide circulent à co-courant, c'est à dire qu'ils traversent le contacteur, dans le même sens et dans la même direction. Selon le mode de réalisation de la figure 1, les contacteurs Cl, C2 et C3 sont disposés verticalement et les phases gazeuses et liquides traversent les contacteurs en suivant la direction verticale du haut vers le bas. Selon l'invention, la solution absorbante peut comporter des amines en solution aqueuse. Les amines sont choisies pour leur capacité à absorber les composés acides. On peut mettre en oeuvre une solution absorbante comportant, en général entre 100/0 et 800/0 poids, de préférence entre 20% et 60% poids, en amines. La solution absorbante peut comporter entre 20% et 90% poids, de préférence entre 40% et 80% poids d'eau. La solution absorbante peut par ailleurs contenir un solvant organique, non réactif vis à vis des gaz acides, mais qui permet d'augmenter la solubilité physique d'une impureté, afin d'améliorer son élimination (solvant physique). On peut choisir les amines parmi des monoamines telles que la MEA (monoéthanolamine), la DEA (diéthanolamine), la MDEA (méthyldiéthanolamine), la DIPA (diisopropylamine), ou la DGA (diglycolamine), mais aussi parmi des multiamines telles que la pipérazine, la N-(2-hydroxyéthyl)piperazine, la N,N,N',N'-Tétraméthylhexane-1,6-diamine, la N,N,N',N'-Tétraéthyldiéthylènetriamine, la 1,2-bis(2-diméthylaminoéthoxy)éthane, la 1,2-bis(2-diéthylaminoéthoxy)éthane et la 1,2-bis(2-pyrolidinoéthoxy)éthane. Ces amines peuvent être employées seules, ou en mélange. Les amines peuvent également être mélangées à des solvants à caractère physique, par exemple le méthanol, le sulfolane, les polyéthylèneglycols qui peuvent être éthérifiés, les pyrrolydones ou dérivés comme par exemple la N-méthylpyrrolidone, la N-formyl morpholine, l'acétyl morpholine, le carbonate de propylène. Par exemple la solution absorbante comporte entre 100/0 et 500/0 poids d'un solvant à caractère physique. Les contacteurs mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention, notamment les contacteurs Cl, C2 et C3, sont munis d'éléments de mise en contact, par exemple des garnissages structurés, par exemple commercialisés sous la marque BX ou Mellapak par la société Sulzer Chemtech ou commercialisés sous la marque B1 par la société Montz, ou des garnissages vracs par exemple commercialisés sous la marque IMTP par la société Koch- Glitsch, ou des garnissages décrits dans les documents US 4,296,050 ou USD379096, ou des mélangeurs statiques par exemple commercialisés sous la marque SMV par la société Sulzer Chemtech. Selon l'invention, on met de préférence en oeuvre des garnissages qui comportent une aire géométrique importante, c'est-à-dire supérieure à 200 m2/m3, de préférence supérieure à 300 m2/m3, voire supérieure à 400 m2/m3 car les contacteurs co-courant autorisent l'utilisation de ces surfaces spécifiques élevées à grand débit, sans risque d'engorgement. Plus en détail, en référence à la figure 1, le gaz à traiter arrivant par le conduit 1 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 2 dans le contacteur Cl. La solution absorbante 2 provient du contacteur C2. Le gaz et le liquide circulent dans Cl à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon une même direction verticale descendante. Au cours de la mise en contact dans Cl, la solution absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. En fond de Cl, on sépare le gaz du liquide, par exemple en utilisant la gravité. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de Cl par le conduit 3. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de Cl par le conduit 4 pour être introduit dans C2. Le gaz arrivant par le conduit 4 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 5 dans le contacteur C2. La solution absorbante liquide 5 provient du contacteur C3. Le gaz et le liquide circulent dans C2 à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon une même direction verticale descendante. Au cours de la mise en contact dans C2, la solution absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. En fond de C2, on sépare le gaz du liquide, par exemple en utilisant la gravité. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de C2 par le conduit 2 pour être introduite dans le contacteur Cl. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de C2 par le conduit 6 pour être introduit dans C3. Il Le gaz arrivant par le conduit 6 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 7 dans le contacteur C3. Le gaz et le liquide circulent dans C3 à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon une direction verticale descendante. Au cours de la mise en contact dans C3, la solution absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. En fond de C3, on sépare le gaz du liquide, par exemple en utilisant la gravité. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de C3 par le conduit 5 pour être introduite dans le contacteur C2. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de C3 par le conduit 8. La solution absorbante évacuée de Cl par le conduit 3 est introduite dans la section de régénération RE1 pour être régénérée. Dans RE1, la solution absorbante peut être régénérée en étant détendue et/ou en étant chauffée, pour libérer les composés acides sous forme gazeuse. Les composés acides gazeux sont évacués par le conduit 9. La solution absorbante régénérée est évacuée de RE1 par le conduit 7 pour être introduite dans le contacteur C3. Ainsi, le procédé schématisé par la figure 1 permet de mettre en contact successivement le gaz dans les contacteurs Cl, puis C2 puis C3, avec la solution absorbante de moins en moins chargée en composés acides donc de plus en plus performante pour absorber les composés acides de moins en moins concentrés. Par conséquent, on profite des avantages de la circulation à co-courant tout en réalisant les performances d'absorption des composés acides. De plus, on peut mettre en oeuvre au moins un des échangeurs de chaleur E1 et E2 respectivement disposés sur les conduits 2 et 5 ou directement mis en place dans les fonds des contacteurs C2 et C3 où l'on dispose d'une importante zone de contact possible pour refroidir la solution absorbante afin d'en améliorer ses capacités d'absorption. En effet, d'une part, l'exothermicité de la réaction d'absorption de composés acides par la solution provoque une augmentation de la température de la solution absorbante. D'autre part, la solution absorbante est plus performante à basse température. De préférence, on utilise le procédé selon la figure 1 pour capter le CO2 contenu dans des fumées. En effet, il est adapté aux cas où l'on souhaite minimiser la perte de charge car il permet de faire en sorte que l'écoulement soit de type film ruisselant, c'est-à-dire un film de liquide le long des parois du contacteur avec gaz au centre. La mise en ceuvre du procédé selon la figure 1 peut être réalisée en 5 faisant varier le nombre de contacteurs utilisés, par exemple avec deux contacteurs ou avec trois ou quatre ou avec plus de quatre contacteurs. En référence à la figure 2, le gaz à traiter arrivant par le conduit 11 circule successivement dans le contacteur C4, puis C5, puis C6. La solution absorbante 10 arrivant par le conduit 17 circule successivement dans le contacteur C6, puis C5 puis C4. Dans chacun des contacteurs, le gaz et le liquide circulent à co-courant, c'est à dire qu'ils traversent le contacteur, dans le même sens et dans la même direction. Selon le mode de réalisation de la figure 2, les contacteurs C4, C5 et C6 sont disposés horizontalement et les phases gazeuses et liquides traversent les 15 contacteurs en suivant une même direction horizontale. En sortie des contacteurs C4, C5 et C6, on peut mettre en oeuvre des séparateurs gaz/liquide S1, S2 et S3. Les contacteurs C4, C5 et C6 sont munis d'éléments de mise en contact par exemple des garnissages structurés, par exemple garnissages structurés commercialisés sous la marque BX ou Mellapak produits par la sociétés Sulzer 20 Chemtech ou commercialisés sous la marque B1 produit par la société Montz, et de préférence des mélangeurs statiques qui acceptent de plus fortes pertes de charges, comme par exemple ceux mentionnés dans le document "Hydrodynamics and mass transfer in gas-liquid flow through static mixers", Heyouni et al. 2002, Chem. Eng. Sci., 57, 3325-3333. 25 Plus en détail, le gaz à traiter arrivant par le conduit 11 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 12 dans le contacteur C4. La solution absorbante 12 provient du contacteur C5. Le gaz et le liquide circulent dans C4 à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon la même direction horizontale. Au cours de la mise en contact dans C4, la solution 30 absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. Après avoir circulé à travers C4, on sépare le gaz du liquide en utilisant le séparateur S1. S1 peut être un dispositif distinct ou inclus dans C4. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de S1 par le conduit 13. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de S1 par le conduit 14 pour être introduit dans C5. Le gaz arrivant par le conduit 14 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 15 dans le contacteur C5. La solution absorbante liquide 15 provient du contacteur C6. Le gaz et le liquide circulent dans C5 à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon la même direction horizontale. Au cours de la mise en contact dans C5, la solution absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. Après avoir circulé à travers C5, on sépare le gaz du liquide en utilisant le séparateur S2. S2 peut être un dispositif distinct ou inclus dans C5. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de S2 par le conduit 12 pour être introduite dans le contacteur C4. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de S2 par le conduit 16 pour être introduit dans C6. Le gaz arrivant par le conduit 16 est mis en contact avec la solution absorbante liquide arrivant par le conduit 17 dans le contacteur C6. Le gaz et le liquide circulent dans C6 à travers un élément de mise en contact à co-courant et selon une même direction horizontale. Au cours de la mise en contact dans C6, la solution absorbante liquide capte les composés acides, notamment le CO2 et/ou l'H2S contenu dans le gaz. Après avoir circulé à travers C6, on sépare le gaz du liquide en utilisant le séparateur S3. S3 peut être un dispositif distinct ou inclus dans C6. La solution liquide chargée en composés acides est évacuée de C6 par le conduit 15 pour être introduite dans le contacteur C6. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de C6 par le conduit 18. La solution absorbante évacuée de S1 par le conduit 13 est introduite dans la section de régénération RE2 pour être régénérée. Dans RE2, la solution absorbante peut être régénérée en étant détendue et/ou en étant chauffée, pour libérer les composés acides sous forme gazeuse. Les composés acides gazeux sont évacués par le conduit 19. La solution absorbante régénérée est évacuée de RE2 par le conduit 17 pour être introduite dans le contacteur C6. De plus, on peut mettre en oeuvre au moins l'un des échangeurs de chaleur E3 et E4 respectivement disposés sur les conduits 12 et 15 pour refroidir la solution absorbante ou dans les zones de séparation S1, S2, S3. De préférence, on utilise le procédé selon la figure 2 pour capter le CO2 et/ou l'H2S contenus dans un gaz naturel. En effet, l'utilisation de contacteurs horizontaux fonctionnant à co-courant permet de faire circuler le gaz et le liquide dans des régimes hydrodynamiques très favorables au transfert comme dans le cas d'un écoulement à bulles fortement dispersées, comme montré dans le document "Hydrodynamics and mass transfer in gas-liquid flow through static mixers", Heyouni et al. 2002, Chem. Eng. Sci., 57, 3325-3333. Ce mode de mise en oeuvre génère plus de perte de charge et est de ce fait bien adapté à la problématique du traitement du gaz naturel sous pression. De plus il est moins sensible au mouvement qu'un écoulement à film et peut être intéressant dans les cas de lavage de gaz sur plateforme en mer soumise au tangage et au roulis. La mise en oeuvre du procédé selon la figure 2 peut être réalisée en faisant varier le nombre de contacteurs utilisés, par exemple avec deux contacteurs ou trois, ou avec quatre ou plus de quatre contacteurs. Les figures 3 et 4 proposent d'effectuer un recycle de liquide et/ou de gaz, de la sortie vers l'entrée d'un contacteur. Le recycle peut être mis en oeuvre sur un ou plusieurs contacteurs à co-courant du procédé selon l'invention. Par exemple, les recycles peuvent être mis en oeuvre dans le cas de contacteurs verticaux décrits en référence à la figure 1 ou dans le cas de contacteurs horizontaux décrits en référence à la figure 2. En référence à la figure 3, la solution absorbante 20 est mise en contact dans le contacteur C avec le gaz à traiter arrivant par le conduit 21. Après avoir traversé le contacteur C, la solution absorbante est évacuée par le conduit 22 et le gaz par le conduit 23. Selon l'invention, on peut faire circuler une portion du liquide 22, ou alternativement une portion du gaz 23 ou alternativement une portion du liquide 22 et une portion du gaz 23, de la sortie jusqu'à l'entrée du contacteur C. De préférence, on recycle une portion du liquide 22 dans le contacteur C. La solution absorbante liquide 22 est pompée par la pompe P puis séparée en deux fractions liquides, par exemple par les vannes V3 et V4. Une fraction liquide est évacuée par le conduit 26 soit pour alimenter un autre contacteur soit pour alimenter le régénérateur. L'autre fraction liquide est recyclée par le conduit 27 pour être de nouveau introduite à l'entrée du contacteur C, par exemple en étant mélangée avec le liquide circulant dans le conduit 20. Pour effectuer un recycle d'une portion du gaz 23 dans le contacteur C, le gaz 23 est divisé en deux fractions gazeuses par exemple au moyen des vannes V1 et V2. Une fraction gazeuse est évacuée par le conduit 25. Une autre fraction gazeuse est recyclée par le conduit 24 pour être introduite à l'entrée du contacteur C, par exemple en étant mélangée avec le gaz circulant dans le conduit 21. Pour compenser les pertes de charges subies dans le contacteur C, la fraction gazeuse 24 peut être comprimée par le compresseur K. Pour effectuer un recycle d'une portion de gaz 23 et d'une portion de liquide 22, on met en oeuvre les deux conduits de recycle 24 et 27. En référence à la figure 4, la solution absorbante 30 est mise en contact dans le contacteur C avec le gaz à traiter arrivant par le conduit 31. Après avoir traversé le contacteur C, le mélange de solution absorbante et de gaz est évacué par le conduit 32. Le mélange de gaz et de liquide 32 est divisé en deux fractions, par exemple au moyen des vannes V5 et V6. Une fraction du mélange de gaz et de liquide est recyclée par le conduit 34 pour être introduite à l'entrée du contacteur C. Pour compenser les pertes de charges subies dans le contacteur C, la fraction du mélange de gaz et de liquide 34 est comprimée par la pompe polyphasique PP avant d'être introduite dans C. L'autre fraction de mélange de gaz et de liquide est introduite dans le séparateur de gaz et de liquide S pour produire une solution absorbante liquide évacuée par le conduit 36 et une fraction gazeuse évacuée par le conduit 35. Les exemples de fonctionnement présentés ci-après permettent de 3o comparer et de montrer des avantages de l'invention par rapport à l'art antérieur. 16 Les résultats présentés dans le tableau 1 ci-dessous montrent les caractéristiques et le dimensionnement de différents procédés pour décarbonater des fumées de combustion issues d'une centrale électrique au charbon de 630 MWe. Les fumées à traiter ont un débit de 1 750 000 Nm3/h avec une composition de 13,2% volume de CO2. On met en ceuvre des procédés de captage de CO2 ayant un taux de captage de 90% du CO2 contenu dans les fumées grâce à la circulation d'un débit de 8300 m3/h de solution absorbante composée d'une solution aqueuse de MEA à 30%poids, ayant un taux de charge en entrée et en sortie respectif de 0,24 et de 0,47. On compare un cas de mise en ceuvre selon l'art antérieur avec deux cas de mise en oeuvre selon la présente invention. Dans tous les cas, le diamètre des colonnes est fixé constant et égal à 8 m. Le cas selon l'art antérieur est schématisé par la figure 5. Le flux de fumées à traiter 40 est divisé en quatre pour alimenter chacune des quatre colonnes CA1, CA2, CA3 et CA4, induisant une vitesse de gaz de 2,4 m/s dans les colonnes. Les colonnes sont équipées du garnissage structuré Mellapak 250.Y développant une aire géométrique de 250 m2/m3 . pour les conditions de débit de liquide retenues, l'efficacité de mouillage est de 80% ce qui correspond à une aire efficace, ae, de 200 m2/m3. La solution absorbante arrivant par le conduit 41 est scindée en quatre fractions qui alimentent chacune l'une des colonnes CA1, CA2, CA3 et CA4. La hauteur requise pour la zone de contact dans les colonnes CA1 à CA4 est de 18m soit un volume de garnissage total de près de 3600 m3. Cette hauteur est déterminée via l'utilisation d'un modèle d'absorbeur intégrant des modèles de cinétique et de thermodynamique propres à une solution aqueuse de MEA 30% poids et des modèles de transfert de masse propres au garnissage structuré Mellapak 250.Y, qui permettent ainsi de calculer les vitesses de réaction du CO2 avec l'amine, les équilibres liquide-vapeur et le transfert réactif. Un premier cas de mise en oeuvre du procédé selon l'invention est schématisé par la figure 6. Selon la présente invention, on utilise un garnissage beaucoup plus efficace qui développe une aire efficace de 500 m2/m3 tout en réduisant la section de passage total. En référence à la figure 6, on divise le flux de gaz 50 en deux fractions gazeuses 51 et 52 qui sont mises en contact à cocourant avec une solution absorbante successivement dans deux contacteurs. La solution absorbante arrivant par le conduit 53 est également divisée en deux fractions liquides 54 et 55 qui sont respectivement mises en contact à co-courant avec les fractions gazeuses dans deux contacteurs à co-courant. La fraction gazeuse 51, respectivement 52, est mis en contact à co-courant dans CA5 puis CA6, respectivement CA7 puis CAB, avec la fraction liquide 55, respectivement 54. Ainsi en divisant le flux en deux et en passant à 2 étages de contact, soit 4 colonnes au total, la hauteur des contacteurs requise pour obtenir les mêmes performances que celles du cas 1 selon l'art antérieur est de seulement 5,9 m, ce qui induit un volume de garnissage de près de 1200 m3, soit une réduction de près de 70% de la taille des installations. Un deuxième cas de mise en oeuvre du procédé selon l'invention est schématisé par la figure 1, dans lequel on met en oeuvre trois contacteurs fonctionnant à co-courant et sans division du flux de fumées à traiter. Dans les contacteurs Cl, C2 et C3 sont équipées de contacteurs qui développent une aire efficace, ae, de 650 m2/m3. Cette forte valeur est obtenue d'une part du fait de l'utilisation de mélangeurs statiques très efficaces et d'autre part par les fortes vitesses de liquide et de gaz générant une turbulence importante favorable aux transfert de masse et à la création d'aire interfaciale. Pour obtenir des performances équivalentes à celles du cas 1 ou 2 et en réduisant le nombre de colonne, on augmente la vitesse de circulation du gaz à 9,7 m/s à travers les contacteurs Cl, C2 et C3. On, constate que la hauteur requise est de seulement 5.2 m par contacteur ce qui correspond à un volume de garnissage de 784 m3, soit 78% moins que le cas de référence ou 34% de moins que le cas 1 selon l'invention. Néanmoins, l'augmentation de la vitesse du gaz génère des pertes de charge sensiblement plus importantes. Un optimum, dépendant des utilisateurs et de leurs objectifs, dépend de la répartition entre les coûts d'investissements liés au nombre et à la taille des colonnes, couramment nommées "capex" et les coûts de fonctionnement liés à la puissance électrique consommée requise pour vaincre les pertes de charge, couramment nommés "opex". On peut donc préférer le cas 1 selon l'invention au cas 2 selon l'invention si les aspects Opex priment. Le tableau 1 donne les caractéristiques suivantes : ae : aire efficace des contacteurs en m2/m3 N_col Tot : nombre de colonnes mises en oeuvre dans le procédé H-col : hauteur du contacteur dans les colonnes en m Vol : volume total de contacteur installé dans les colonnes en m3 Vsg : vitesse de circulation du gaz dans les contacteurs en m/s Vol. Red.: taux de réduction du contacteur par rapport au cas de l'art antérieur en % ae (m2/m3) N_col_Tot (-) H-col (m) Vol (m3) Vsg (m/s) Vol. Red. (%) Art antérieur 200 4 18 3619 2.4 Cas 1 selon 500 4 5.9 1186 4.8 -67% l'invention Cas 2 selon 650 3 5.2 784 9.7 -78% l'invention Tableau 1 Par conséquent, lorsque les quantités de gaz à traiter sont importantes, comme en particulier celui du captage de CO2 en post-combustion sur centrale thermique, le procédé selon l'art antérieur nécessite que le flux de fumées à traiter soit subdivisé en plusieurs flux, traités en parallèle dans des colonnes dédiées. Le fait de fonctionner en mode co-courant selon notre invention et donc de pouvoir passer plus de débit dans une seule colonne permet d'éviter ou de limiter cette subdivision. Par rapport au cas de mise en oeuvre selon l'art antérieur avec quatre colonnes en parallèles, on peut selon l'invention passer à trois colonnes en séries avec un fonctionnement à l'échelle de chacune des colonnes en mode co-courant, et avec un fonctionnement à l'échelle des trois colonnes en mode contre-courant. On peut également passer à une division en deux fractions en circulant dans deux colonnes en réduisant la hauteur des colonnes. En conclusion, l'exemple montre que le schéma selon l'invention permet de réduire les capex (coûts d'investissements liés aux nombre et taille des colonnes)
On effectue une mise en œuvre de plusieurs étapes de mise en contact étagée en mode co-courant dans une succession de zone de contact qui peuvent être verticales ou horizontales avec une circulation des phases gaz et liquide en mode contre-courant entre les zones de contact. Le gaz à traiter arrivant par le conduit 1 circule successivement dans les contacteurs à co-courant C1, puis C2, puis C3. La solution absorbante arrivant par le conduit 7 circule successivement dans les contacteurs C3, puis C2 puis C1. Dans chacun des contacteurs, le gaz et le liquide circulent à co-courant, c'est à dire qu'ils traversent le contacteur, dans le même sens et dans la même direction.
1) Procédé de désacidification d'un gaz de charge comportant au moins l'un des composés acides CO2 et H2S, dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact ledit gaz de charge avec une solution absorbante liquide enrichie en composés acides produite à l'étape b) dans un premier contacteur à co-courant, le gaz de charge et la solution absorbante parcourant selon une même direction le premier contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, b) on met en contact ledit gaz appauvri en composés acides avec une solution absorbante liquide dans un deuxième contacteur à co-courant, le gaz et la solution absorbante parcourant selon une même direction le deuxième contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz pauvre en composés acides et ladite solution absorbante liquide enrichie en composés acides mise en oeuvre à l'étape a). 2) Procédé selon la 1 dans lequel on effectue l'étape suivante : c) on met en contact ledit gaz pauvre en composés acides avec un liquide absorbant dans un troisième contacteur à co-courant, le gaz et le liquide parcourant selon une même direction le troisième contacteur depuis une entrée jusqu'à une sortie, pour produire un gaz traité et la solution absorbante liquide mise en oeuvre à l'étape b). 3) Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel le gaz et le liquide parcourent les contacteurs à co-courant selon une direction verticale descendante.30 4) Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel le gaz et le liquide parcourent les contacteurs à co-courant selon une direction horizontale. 5) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les 5 contacteurs comportent un garnissage qui développe une aire géométrique supérieure à 200 m2/m3 et de préférence supérieure à 400m2/m3. 6) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on fait circuler le gaz dans les contacteurs à une vitesse supérieure à 1 m/s, de 10 préférence supérieure à 2m/s, voire 4m/s. 7) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on prélève une portion d'au moins un des deux flux choisis parmi le gaz et la solution absorbante liquide issu d'un des contacteurs, puis on introduit ladite portion à 15 l'entrée dudit contacteur. 8) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on prélève une portion d'un mélange composé du gaz et de la solution absorbante issu de la sortie d'un des contacteurs, puis on introduit ladite portion à l'entrée 20 dudit contacteur. 9) Procédé selon l'une des 7 et 8, dans lequel on augmente la pression de ladite portion avant de l'introduire dans le contacteur. 25 10) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, avant d'effectuer l'étape a), on refroidit ladite solution absorbante liquide enrichie en composés acides produite à l'étape b). 11) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on 3o régénère la solution absorbante chargée en composés acides produite à l'étape a)de manière à libérer des composés acides et produire ladite solution absorbante mise en oeuvre à l'étape b) ou ledit liquide absorbant mis en ceuvre à l'étape c). 12) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la 5 solution absorbante est composée d'une solution aqueuse comportant des amines. 13) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le gaz de charge est choisi parmi l'un des gaz suivants : une fumée de combustion, un ~o gaz naturel, un gaz obtenu en queue du procédé Claus, un gaz de synthèse, un gaz issu de la fermentation de biomasse, un effluent issu d'une cimenterie et un gaz issu d'une usine de sidérurgie.
B
B01
B01D
B01D 53
B01D 53/14,B01D 53/40
FR2979078
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION D'UNE BATTERIE D'UN VEHICULE.
20,130,222
La présente invention concerne un dispositif de protection d'une batterie d'un véhicule, ainsi qu'un véhicule équipé de ce dispositif. Le dispositif de protection selon l'invention trouve plus particulièrement application pour l'équipement d'un véhicule hybride ou électrique. Un véhicule automobile hybride ou électrique est classiquement équipé d'une batterie montée sous plancher sur un élément de soubassement. 10 Lorsque ledit véhicule subit un impact latéral, un longeron s'enfonce vers l'intérieur et la batterie peut être endommagée irrémédiablement. Afin de pallier cet inconvénient, il a déjà été proposé un dispositif de protection monté sur l'élément de soubassement prenant la forme d'un cadre rigide formant rempart autour de la batterie. 15 Un tel dispositif est désavantageux en ce qu'il est volumineux et présente un poids important. L'invention vise en conséquence à fournir un dispositif peu volumineux, léger et permettant de protéger efficacement une batterie montée sous plancher. 20 L'invention concerne un dispositif de protection d'une batterie d'un véhicule comportant : - au moins un premier élément de support destiné à être fixé à un élément de soubassement dudit véhicule ; et - au moins un deuxième élément de support destiné à être fixé à 25 ladite batterie ; caractérisé en ce que l'un du premier ou du deuxième élément de support est pourvu d'au moins un pion d'indexage, et l'autre du premier ou du deuxième élément de support est pourvu d'au moins un orifice d'indexage adapté pour recevoir un pion d'indexage respectif ; 30 lesdits pion d'indexage et orifice d'indexage respectifs étant conçus pour qu'en réponse à un impact dont l'intensité dépasse une valeur prédéterminée, le pion d'indexage déforme plastiquement son orifice d'indexage respectif de manière à déplacer le deuxième élément de support par rapport au premier élément de support. 35 Le premier et le deuxième élément de support sont conçus pour qu'en cas d'impact susceptible d'endommager la batterie, l'élément pourvu du ou chaque orifice d'indexage se déforme plastiquement de manière à absorber une partie de l'énergie libérée par l'impact. Cette déformation plastique entraine le déplacement du deuxième élément de support par rapport au premier élément de support, de manière à 5 ce que la batterie, fixée au deuxième élément de support, s'éloigne de la zone d'impact. Les premier et deuxième éléments de support sont peu volumineux et le dispositif de protection selon l'invention présente un poids plus faible que les dispositifs de protection connus. 10 Le dispositif selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Dans sa forme d'exécution préférée, le ou chaque premier élément de support est pourvu d'au moins un orifice d'indexage, et le ou chaque deuxième élément de support est pourvu d'au moins un pion d'indexage. 15 Suivant une caractéristique, le ou chaque premier élément de support présente la forme d'un profilé tubulaire, de préférence de section transversale rectangulaire, comprenant une pluralité de parois, et au moins une de ces parois est pourvue d'un orifice d'indexage. Dans une forme d'exécution, au moins deux des parois du profilé 20 sont pourvues d'un orifice d'indexage. Avantageusement, la ou les parois pourvues d'un orifice d'indexage sont également pourvu d'au moins une rainure, de préférence non traversante, s'étendant depuis un orifice d'indexage respectif. La rainure forme une zone de faiblesse guidant la déformation 25 plastique de l'orifice d'indexage dans une direction privilégiée. Lorsque la rainure est non traversante, la quantité d'énergie absorbée par déformation plastique lors de l'impact est accrue. De préférence, chaque rainure présente une largeur inférieure à la largeur de son orifice d'indexage respectif. 30 Dans ces conditions, la quantité d'énergie absorbée par déformation plastique lors de l'impact est accrue plus encore. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un élément de soubassement, d'une batterie et d'un dispositif de protection tel que présenté ci-avant. 35 De préférence, le ou chaque premier élément de support est agencé de manière à s'étendre dans une direction transversale du véhicule ; et 2 9 79078 3 le ou chaque deuxième élément de support est agencé de manière à s'étendre dans une direction longitudinale du véhicule. Par « direction transversale » on désigne une direction sensiblement perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale du 5 véhicule. Dans ces conditions, la batterie est protégée lors d'impact latéraux et frontaux. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple 10 non limitatif, deux dispositifs de protection selon l'invention. Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un premier dispositif ; Figure 2 est une vue en coupe selon le plan A de figure 1 du premier dispositif ; 15 Figure 3 est une vue schématique en perspective d'un second dispositif ; et Figure 4 une vue en coupe selon le plan B de figure 3 du second dispositif La figure 1 représente un dispositif 1 de protection d'une batterie 20 d'un véhicule (non représenté) automobile hybride ou électrique. Le dispositif 1 comporte un élément de support 2 fixé à un élément de soubassement 4 du véhicule. Cet élément de support 2 présente la forme d'un profilé tubulaire à base rectangulaire. L'élément de support 2 s'étend selon une direction 8 25 sensiblement parallèle à la direction transversale du véhicule. L'élément de support 2 comprend une paroi 10 horizontale tournée vers l'élément de soubassement 4, une paroi 11 horizontale opposée à la paroi 10, et des parois verticales 12 et 13 reliant les parois 10 et 11. La paroi 11 est pourvue d'un orifice 14 d'indexage. Tel que 30 représenté, l'orifice d'indexage 14 est traversant. Cet orifice 14 (mieux représenté à la figure 2) présente une portion supérieure 14a tronconique et une portion inférieure 14b cylindrique. La paroi 11 est en outre pourvue d'une rainure 16 non traversante. La rainure 16 s'étend parallèlement à la direction 8 depuis l'orifice 14. La 35 rainure 16 présente une largeur d inférieure à une largeur D de l'orifice d'indexage14. Le dispositif 1 comporte en outre un élément de support 18 fixé à une batterie (non représentée), par exemple par vissage. L'élément de support 18 s'étend dans une direction 20 sensiblement parallèle à la direction longitudinale du véhicule. L'élément de support 18 est pourvu d'un pion 22 d'indexage. Tel que représenté, le pion 22 présente une forme cylindrique sensiblement identique à la portion supérieure 14a de l'orifice 14. Dans ces conditions, l'orifice 14 est adapté pour recevoir le pion 22. En outre, la portion supérieure 14a tronconique permet de faciliter l'introduction du pion 22 à l'intérieur de l'orifice 14. Le pion 20 et l'orifice 14 sont conçus pour qu'en réponse à un impact dont l'intensité dépasse une valeur V, le pion 22 déforme plastiquement l'orifice 14. Ladite valeur V est prédéterminée en conception. En condition d'utilisation, lorsque le véhicule équipé du dispositif 1 percute un obstacle, tel qu'un poteau ou un parapet, dans une direction parallèle à la direction 8, l'impact libère une quantité d'énergie tendant à déplacer l'élément de support 18 et la batterie solidaire de l'élément de support 18 parallèlement à la direction 8. Si l'intensité de l'impact dépasse la valeur V, le pion 22 déforme 20 plastiquement l'orifice 14 et déchire la paroi 11 le long de la rainure 16, de manière à absorber une partie de l'énergie libérée. Ainsi, l'élément de support 18, et par la même la batterie, se déplacent par rapport à l'élément de support 2, parallèlement à la direction 8 et la batterie est éloignée de la zone d'impact. 25 La figure 2 représente un dispositif 100 de protection identique au dispositif 1 à l'exception du fait que la paroi 12 est pourvue d'un orifice 114 et d'une rainure 116, respectivement identiques à l'orifice 14 et à la rainure 16. Par ailleurs, l'élément de support 18 est pourvu d'un pion 122 d'indexage adapté pour être reçus dans l'orifice 114, l'orifice 114 et le pion 122 30 étant conçus pour qu'en réponse à un impact dont l'intensité dépasse la valeur V, le pion 122 déforme plastiquement l'orifice 114. L'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de l'instrument décrites ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
L'invention concerne un dispositif (1) de protection d'une batterie d'un véhicule comportant : - au moins un premier élément de support (2) ; et - au moins un deuxième élément de support (18) ; caractérisé en ce que l'un du premier ou du deuxième élément de support (2, 18) est pourvu d'au moins un pion (22) d'indexage, et l'autre du premier ou du deuxième élément de support (2, 18) est pourvu d'au moins un orifice d'indexage (14) adapté pour recevoir un pion (22) d'indexage respectif ; lesdits pion (22) d'indexage et orifice (14) d'indexage respectifs étant conçus pour qu'en réponse à un impact dont l'intensité dépasse une valeur prédéterminée, le pion (22) d'indexage déforme plastiquement son orifice (14) d'indexage respectif de manière à déplacer le deuxième élément de support (18) par rapport au premier élément de support (2).
1. Dispositif (1 ; 100) de protection d'une batterie d'un véhicule comportant : - au moins un premier élément de support (2) destiné à être fixé à un élément de soubassement (4) dudit véhicule ; et - au moins un deuxième élément de support (18) destiné à être fixé à ladite batterie ; caractérisé en ce que l'un du premier ou du deuxième élément de support (2, 18) est pourvu d'au moins un pion (22 ; 22, 122) d'indexage, et l'autre du premier ou du deuxième élément de support (2, 18) est pourvu d'au moins un orifice d'indexage (14 ; 14, 114) adapté pour recevoir un pion (22 ; 22, 122) d'indexage respectif ; lesdits pion (22 ; 22, 122) d'indexage et orifice (14 ; 14, 114) d'indexage respectifs étant conçus pour qu'en réponse à un impact dont l'intensité dépasse une valeur prédéterminée, le pion (22 ; 22, 122) d'indexage déforme plastiquement son orifice (14 ; 14, 114) d'indexage respectif de manière à déplacer le deuxième élément de support (18) par rapport au premier élément de support (2). 2. Dispositif (1 ; 100) selon la 1, caractérisé en ce que le ou chaque premier élément de support (2) est pourvu d'au moins un orifice (14 ; 14, 114) d'indexage, et le ou chaque deuxième élément de support (18) est pourvu d'au moins un pion (22 ; 22, 122) d'indexage. 3. Dispositif (1 ; 100) selon la 2, caractérisé en ce que le ou chaque premier élément de support (2) présente la forme d'un profilé tubulaire, de préférence de section transversale rectangulaire, comprenant une pluralité de parois (10, 11, 12, 13) ; et en ce que au moins une de ces parois (11, 12) est pourvue d'un orifice d'indexage. 4. Dispositif (100) selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins deux parois (11, 12) du profilé sont pourvues d'un orifice (14, 114) d'indexage.35 5. Disposition (1, 100) selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que la ou les parois (11, 12) pourvues d'un orifice (14, 114) d'indexage sont également pourvu d'au moins une rainure (16, 116), de préférence non traversante, s'étendant depuis un orifice (14, 114) d'indexage respectif. 6. Dispositif (1 ; 100) selon la 5, caractérisé en ce que la ou chaque rainure (16, 116) présente une largeur (d) inférieure à la largeur (D) de son orifice (14, 114) d'indexage respectif. 7. Véhicule caractérisé en ce qu'il est équipé d'un élément de soubassement (4), d'une batterie et d'un dispositif (1 ; 100) de protection selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que le ou chaque premier élément de support (2) est agencé de manière à s'étendre dans une direction transversale du véhicule ; et le ou chaque deuxième élément de support (18) est agencé de manière à s'étendre dans une direction longitudinale du véhicule.
B
B60
B60K,B60L
B60K 1,B60L 11
B60K 1/04,B60L 11/18
FR2979697
A1
SYSTEME D'AMELIORATION DE L'EQUILIBRAGE DES GAZ FROIDS DANS UN TUNNEL DE SURGELATION PAR LA MISE EN ŒUVRE DE ZONES TAMPON ET DE VOLETS INTERIEURS
20,130,308
La présente invention concerne le domaine des procédés de refroidissement de produits alimentaires dans des appareils du type tunnels, mettant en oeuvre des injections directes ou indirectes d'un fluide cryogénique tel l'azote liquide. De façon traditionnelle, de tels tunnels comprennent : - une enceinte isolée munie d'une entrée et d'une sortie ; - des moyens de convoyage des produits entre l'entrée et la sortie ; - des moyens d'amenée d'un liquide cryogénique à l'intérieur de l'enceinte pour permettre la mise en contact directe des produits avec cette source de froid cryogénique (le plus couramment, ces moyens d'amenée comprennent des rampes de projection du liquide sur les produits) ou indirecte par le fait que le cryogène est injecté dans des échangeurs internes au tunnels (appelés communément dans ce métier «batteries froides »), le transfert du froid aux produits passant par un échange avec l'air interne du tunnel par l'intervention de moyens de ventilation associés à chaque batterie; - et des moyens de ventilation, aptes à souffler du gaz froid sur les produits défilant. L'industrie agro-alimentaire est en permanence à la recherche d'appareils de plus en plus performants économiquement et en particulier de plus en plus compacts (utilisant le moins de surface au sol). Cela permet dans de nombreux cas d'augmenter la capacité de production d'un site donné sans investir dans de nouveaux bâtiments. Les tunnels de surgélation récents proposent ainsi des techniques de plus en plus élaborées pour augmenter la capacité de production tout en réduisant la surface au sol de l'équipement. Pour ce faire, les appareils récents à haute performance doivent augmenter le coefficient de transfert thermique avec le produit à surgeler. Dans le cas où une ventilation de gaz froid est utilisée pour transférer le froid de la source froide au produit, une technique commune consiste à augmenter la vitesse de ce gaz froid. Le gaz froid est alors mis sous pression et injecté sous forme de jets impactant directement sur le produit (on utilise souvent le terme « impingement » dans cette industrie). Le coefficient de transfert thermique est alors très élevé et la puissance frigorifique de la machine par unité de surface est alors elle aussi très élevée. Cette technique très intéressante présente cependant des inconvénients techniques. D'une part, la puissance de ventilation est souvent difficile à maitriser surtout après plusieurs heures de production, lorsque les caractéristiques du système de ventilation ont été modifiées par son encrassement (givre ou autre dépôt). Par ailleurs, le débit d'air et les vitesses de ventilation sont très importants, et l'on observe une dissymétrie dans la distribution du gaz froid, ce qui provoque des entrées d'air d'un coté de l'appareil et des sorties d'air de l'autre coté. Il a été démontré que le givre provient de façon majoritaire d'infiltrations d'air extérieur. Ces infiltrations d'air du local de production dans le tunnel de surgélation s'accompagnent bien entendu d'une entrée de vapeur d'eau (humidité de l'air) qui va se déposer sous forme de givre à l'intérieur de la machine. Ainsi, cette mauvaise maitrise de l'équilibre des gaz provoque non seulement une surconsommation frigorifique et un surcout de production mais aussi un encrassement accéléré du système de ventilation des plaques produisant les jets impactant et éventuellement des échangeurs mis en place, ce qui provoque une auto-amplification du phénomène. Il a été proposé dans la littérature différentes solutions pour améliorer cette situation d'entrées d'air, et notamment : - la mise en place de zones tampon (schématisée dans la figure 1 annexée) : cette solution se propose de combattre un des phénomènes observés dans de tels tunnels, où lorsque les jets impactent à grande vitesse la sole, une partie de l'air froid se trouve expulsé en dehors du tunnel, la quantité d'air dans le tunnel étant constante, ceci crée automatiquement des infiltrations d'air chaud. La zone de chargement des produits dans le tunnel agit agit alors comme un « tuyau » qui guide le flux d'air mais qui ne réduit pas significativement les infiltrations d'air. On positionne alors une (ou plusieurs) zone tampon, sortes d'avancées , immédiatement en aval de la zone de chargement pour l'une et immédiatement en amont de la sortie du tunnel pour la seconde, des zones tampon qui ne sont pas ventilées, ceci par des agrandissements de la coque externe du tunnel (de 50 cm à 1.5 m pour chaque zone en entrée et en sortie du surgélateur), créant ainsi de chaque coté un espace mort qui amortit les vitesses de gaz, ce qui réduit naturellement les entrées d'air et les sorties de gaz froids. Cependant, ce système présente un inconvénient majeur qui est d'augmenter l'encombrement de la machine, ce qui va en sens inverse de l'effet recherché initialement par l'adoption des jets impactant. Comme on le sait, la zone de chargement du tunnel consiste la plupart des cas dans une structure simple d'avancée du tapis, i.e. de prolongation du tapis vers l'amont, permettant de faciliter le chargement en laissant du temps (i.e. de la longueur de tapis) pour disposer les articles à surgeler dans cette avancée/zone de chargement. - l'utilisation de rideaux physiques : cette solution consiste à placer des rideaux en plastique ou en inox aux entrée/sortie de l'appareil. Ces rideaux limitent en effet les entrées d'air et les sorties de gaz froids. Mais ils sont d'autant plus efficaces qu'ils obturent de manière conséquente les entrées du surgélateur. Dans la pratique, ils sont souvent peu efficaces car étant situés sur le passage des produits, ils ne peuvent pas obturer réellement les entrées/sorties. De plus, ils posent parfois des problèmes d'hygiène lorsqu'ils touchent les produits qui défilent. - l'utilisation de rideaux gazeux : cette solution consiste à installer en entrée et sortie de tunnel un système de soufflage d'air destiné à compenser le déséquilibre du tunnel. Ce système peut parfois donner des résultats satisfaisants lorsque le déséquilibre est très faible, en revanche lorsqu'il s'agit de compenser un déséquilibre moyen à fort, ce système n'a pas encore montré sa capacité à rétablir l'équilibre des gaz froids. Comme on le verra plus en détails dans ce qui suit, la présente invention propose une nouvelle structure de tunnel qui met en oeuvre une combinaison d'arrangements qui coopèrent de façon synergétique en vue de l'objectif visé. Grace à la combinaison proposée ici, on cherche à amortir la vitesse des gaz dans les zones d'entrée / sortie d'une part et à rétablir d'autre part l'équilibre des gaz froids à l'intérieur de l'appareil, à l'endroit même ou le déséquilibre est créé. En effet, les travaux menés par la Demanderesse montrent que c'est bien la combinaison de ces deux arrangements (dispositions) qui permet d'atteindre l'objectif visé et de rétablir l'équilibre aéraulique du tunnel : - selon la première disposition, on réalise la fusion d'au moins une partie de la zone de chargement du tunnel avec une zone tampon intercalée entre cette zone de chargement et la première batterie. Ainsi, on réduit les infiltrations sans augmenter l'empreinte au sol. On peut pour cela conserver un design simple, parallélépipédique (schématisé en figure 2 annexée). En d'autres termes on peut aussi exprimer cette première disposition par le fait que la zone tampon empiète sur au moins une partie de la zone de chargement en créant une « zone commune fusionnée ». De façon préférée selon l'invention la zone tampon empiète sur 10 à 90 % de la zone de chargement. Sans être aucunement liés par les explications qui vont suivre, on peut penser que cette configuration agit de manière statique sur les entrées/sorties de gaz, en diminuant les sorties de gaz froids et les entrés d'air. Elles ne sont pas supprimées mais diminuées. Cette configuration peut être comparée à un frein pour un véhicule. - on met alors en oeuvre également une seconde configuration, complémentaire, selon laquelle on positionne à l'intérieur du tunnel, au niveau des entrée / sortie et/ou à l'intérieur du tunnel, des dispositifs que l'on peut qualifier de « volets », de « répartiteurs » ou encore de « déflecteurs », dont l'action est ici au contraire clairement dynamique : ils créent des mouvements de gaz, dont la force est plus ou moins élevée selon le type de volet considéré et son emplacement, permettant de modifier la pression dynamique de l'air intérieur dans les zones considérées et par conséquences de modifier le sens des flux d'air (effet de canalisation des flux), permettant de limiter encore les infiltrations d'air pour atteindre des entrées quasi nulles. Dans ce qui suit, nous proposons une série d'exemples de solutions techniques de mise en oeuvre pour le dispositif « volets ». Ces solutions peuvent être combinées individuellement ou collectivement avec le premier dispositif « zones tampon » pour atteindre l'objectif visé. A titre d'exemple de tels dispositifs « volets », on positionne deux 1/2 volets sur la première ligne d'impaction de la première batterie froide vue par les articles à l'entrée et sur la dernière ligne d'impaction de la dernière batterie froide vue par les articles à la sortie (structure illustrée par la figure 3 annexée). Leur inclinaison par rapport aux jets permet d'infléchir plus ou moins le sens de l'air froid. Le fait que les dispositifs soient indépendant par moitié permet des inclinaisons différentes pour l'une et l'autre des moitiés et ainsi de contrebalancer le déséquilibre latéral de pression entre le côté droit et le coté gauche du tunnel. Ils peuvent être commandés manuellement (par exemple pour chaque recette de production : vitesse, forme du produit...) à l'aide d'une tige métallique et d'un blocage en position, ou bien être asservis à un système de commande automatique fonctionnant selon un algorithme qui commande l'angle d'ouverture/fermeture en fonction de paramètres mesurés tels que la température, la lumière ou le taux d'oxygène dans le tunnel. D'autres modes de réalisation de tels volets intérieurs au tunnel seront décrits plus loin dans la présente demande. La présente invention concerne alors une installation de refroidissement ou surgélation cryogénique de produits, comprenant un tunnel cryogénique dans lequel circulent des produits à refroidir ou surgeler, le tunnel étant de type à injection indirecte d'un fluide cryogénique dans des échangeurs (batteries) présents dans l'espace interne du tunnel et répartis sur le parcours des produis dans le tunnel, le tunnel étant équipé de moyens d'injection d'un fluide cryogénique ainsi que d'une première zone tampon, intercalée entre la zone de chargement du tunnel et la première batterie vue par les produits, et d'une seconde zone tampon, située entre la dernière batterie vue par les produits et la sortie du tunnel, se caractérisant par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - ladite première zone tampon empiète sur au moins une partie de la zone de chargement ; - le tunnel est muni d'au moins un système de volets intérieurs au tunnel, aptes à créer des mouvements de gaz à l'intérieur du tunnel et à modifier le sens des flux de gaz à l'intérieur de ce tunnel. L'invention concerne également un procédé de refroidissement ou surgélation cryogénique de produits, les produits à refroidir ou surgeler circulant dans un tunnel cryogénique, le tunnel étant de type à injection indirecte d'un fluide cryogénique dans des échangeurs (batteries) présents dans l'espace interne du tunnel et répartis sur le parcours des produis dans le tunnel, le tunnel étant équipé de moyens d'injection d'un fluide cryogénique ainsi que d'une première zone tampon, intercalée entre la zone de chargement du tunnel et la première batterie vue par les produits, et d'une seconde zone tampon, située entre la dernière batterie vue par les produits et la sortie du tunnel, se caractérisant en ce que l'on améliore l'équilibrage des gaz froids dans le tunnel par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - ladite première zone tampon empiète sur au moins une partie de la 30 zone de chargement ; - le tunnel est muni d'au moins un système de volets intérieurs au tunnel, aptes à créer des mouvements de gaz à l'intérieur du tunnel et à modifier le sens des flux de gaz à l'intérieur de ce tunnel ; - et l'on actionne si nécessaire le dit système de volets pour rétablir l'équilibrage du tunnel, soit manuellement soit de façon automatisée telle qu'asservie par un système de commande automatique. L'équilibrage en question peut être effectué de façon automatisée, par la prise en compte de la mesure d'un capteur qui mesure le déséquilibre des gaz froids du tunnel (par exemple via une mesure de température, ou encore d'oxygène ou encore de lumière) et la mise en oeuvre d'une boucle de calcul couplée à un actionneur mécanique qui positionne automatiquement le volet de telle sorte que l'équilibre soit rétabli. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement dans la description suivante, donnée à titre illustratif mais nullement limitatif, faite en relation avec les dessins annexés pour lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle de la zone d'entrée d'un tunnel classique de l'art antérieur, permettant de visualiser la zone de chargement, une zone tampon, et la première batterie vue par les articles entrant dans le tunnel. - la figure 2 est une vue schématique partielle de la zone d'entrée d'un tunnel conforme à la présente invention où zone de chargement et première zone tampon sont partiellement fusionnées. - la figure 3 (vues (a) et (b)) illustre un mode de réalisation de systèmes de volets selon l'invention, tels que constitués de deux 1/2 volets positionnés sur la première ligne d'impaction de la première batterie froide vue par les articles à l'entrée et de deux 1/2 volets positionnés sur la dernière ligne d'impaction de la dernière batterie froide vue par les articles à la sortie. - la figure 4 illustre un autre mode de mise en oeuvre de systèmes de volets conformes à l'invention (dans une vue schématique partielle de dessus du premier ventilateur de la première batterie vue par les produits). - la figure 5 (vues (a) et (b)) illustre, pour les dispositifs de volets de la figure 4 (sur le premier et sur le dernier ventilateur) les résultats de deux réglages permettant d'obtenir un effet poussant les gaz vers la droite au sein du tunnel, ou vers la gauche au sein du tunnel quand les commandes sont inversées. - La figure 6 en ses différentes vues (a) à g)) illustre un autre mode de mise en oeuvre de l'invention par un système de volet(s) à l'intérieur du tunnel. La figure 1 permet donc de visualiser la zone d'entrée d'un tunnel classique, avec sa zone de chargement (ZC), et une zone tampon (ZT) intercalée entre la zone de chargement et la première batterie d'impaction vue par les articles entrant dans le tunnel. Les deux flèches entrante et sortante au raz du tapis de la zone de chargement symbolisent les sorties de gaz froids et les entrées d'air extérieur dans le tunnel. Conformément à l'invention, on procède (figure 2) à la fusion de tout ou partie de la zone de chargement et de la zone tampon, i.e au fait que la zone tampon empiète sur une large part de la zone de chargement, seul un morceau de convoyeur reste en dehors de la structure. La figure 3 permet quant à elle de visualiser un mode de réalisation de systèmes de volets selon l'invention, tels que constitués de deux 1/2 volets positionnés sur la première ligne d'impaction de la première batterie froide vue par les articles à l'entrée et sur la dernière ligne d'impaction de la dernière batterie froide vue par les articles à la sortie. Leur inclinaison par rapport aux jets impactant permet d'infléchir plus ou moins le sens de circulation des gaz froids. Le fait que les dispositifs soient indépendants par moitié (deux demi-volets sur la première batterie, deux demi- volets sur la dernière batterie) permet des inclinaisons différentes pour l'une et l'autre des moitiés et ainsi de contrebalancer le déséquilibre latéral de pression entre le côté droit et le coté gauche de chaque batterie et donc du tunnel. Dans cette figure 3, la vue a) est une vue de coté (sur la longueur) du tunnel, entre l'entrée E et la sortie S, la référence 1 désignant les zones partiellement fusionnées de chargement et tampon, tandis que la référence 2 désigne la zone tampon existant en sortie de tunnel. La vue b) est alors une vue agrandie de la zone d'entrée du tunnel (le système de demi-volets est sensiblement identique sur la zone de sortie), où V désigne un demi-volet que l'on visualise entre deux positions d'écartement, tel qu'actionné par un actionneur A, ici en l'occurrence une tige métallique apte à être bloquée en position adéquate quand la position du demi-volet peut être figée. Lorsque le volet V situé en entrée du tunnel est orienté vers la gauche de la figure, i.e en direction du centre de la machine, son extrémité dévie alors le premier jet d'air impactant. Ce dernier n'est donc plus vertical mais il est orienté vers l'intérieur du tunnel. Par effet d'entrainement, c'est tout l'air froid dans cette zone qui est finalement orienté vers l'intérieur du tunnel et un mouvement général d'entrée d'air dans cette zone est créé. Cela a pour conséquence de mettre toute l'enceinte froide du tunnel sous une légère pression et de créer une sortie de gaz froid du coté de la sortie du tunnel. En revanche, lorsque le volet est tiré vers la droite de la figure, i.e vers l'extérieur, on ne note pas d'effet significatif sur les mouvements de gaz dans le 25 tunnel. Par contre, pour créer le mouvement inverse, on utilisera le volet situé en sortie du tunnel : en l'inclinant vers l'intérieur du tunnel, on crée une entrée d'air coté sortie et une sortie d'air coté entrée du tunnel. 30 La figure 4 illustre alors un autre mode de réalisation de systèmes de volets conformes à l'invention. Comme il est bien connu de l'homme du métier, dans un appareil à jets impactant, le flux d'air est créé par un ventilateur situé en haut d'un caisson de distribution. Le caisson distribue verticalement les gaz froids de haut en bas, il se termine par un système qui crée les jets impactant de gaz froid (par exemple des tuyères). Cet ensemble présente souvent une légère dissymétrie de distribution, même lorsque le système a été fabriqué de manière bien symétrique. Les gaz sont alors orientés non pas parfaitement verticalement mais vers l'avant ou l'arrière de la machine. Pour compenser cela, on propose ici de canaliser l'aspiration du premier et du dernier ventilateur dans le tunnel (la figure 4 est une vue de dessus du premier ventilateur) et l'on place pour cela un ou plusieurs volets de part et d'autre de ces batteries froides pour mettre en légère dépression les zones d'entrée et de sortie. Ces volets sont mobiles et leur angle peut être modifié par un opérateur situé à l'extérieur de la machine ou de façon automatisée, par exemple grâce à un capteur qui mesure le déséquilibre des gaz froids du tunnel et une boucle de calcul couplée à un actionneur mécanique positionne automatiquement le volet de telle sorte que l'équilibre soit rétabli. Le capteur utilisé pour mesurer le déséquilibre des gaz froids du tunnel pourra être basé sur une mesure de température, une mesure de lumière ou encore de taux 2 0 d'oxygène en entrée et sortie de tunnel. Ces volets contrôlent le flux de gaz venant des zones d'entrée, de sortie et venant de l'intérieur du tunnel. Suivant leur position, les gaz froids seront orientés vers l'extérieur ou l'intérieur du tunnel. Les volets ajustés en position intermédiaire permettent d'obtenir un équilibre aéraulique et des entrées d'air 25 minimum. Comme on le visualise sur la figure 4, qui est une vue schématique partielle de dessus du premier ventilateur (le dispositif est identique pour le dernier ventilateur de la dernière batterie vue par les articles en sortant), on ajoute des caissons métalliques 10 (typiquement en inox) autour du premier et 30 du dernier ventilateur, fermés sur 3 côtés, ils sont ouverts sur l'entrée pour le premier ventilateur et sur la sortie pour le dernier ventilateur. Des volets verticaux orientables 11 (actionnés ici par un système de tiges 12) sont disposés de chaque côté des caissons, entre la première batterie et la zone fusionnée chargement/tampon (les volets peuvent être dimensionnés seulement sur la hauteur du caisson qui enserre le ventilateur mais sont préférentiellement dimensionnés sur toute la hauteur de la batterie). Lorsque les volets sont ouverts, l'air circule librement à l'aspiration du ventilateur et la dépression est modérée, ce qui favorise la sortie de gaz froids. En revanche, lorsque les volets sont fermés, une forte dépression est créée à l'aspiration du ventilateur ce qui favorise les entrées d'air dans le tunnel pour aller combler cette dépression. Comme signalé ci-dessus, ajustés en position intermédiaire les volets permettent d'obtenir un équilibre aéraulique et des entrées d'air minimum. Et la figure 5 en ses vues a) et b) (vues de coté, sur la longueur du tunnel) permet de mieux visualiser, pour les dispositifs de volets de la figure 4, les résultats de deux réglages permettant d'obtenir un effet poussant les gaz vers la droite au sein du tunnel, ou vers la gauche au sein du tunnel quand les commandes sont inversées : - dans la vue a) on favorise un effet poussant vers la droite : les volets coté droit sont ouverts tandis que les volets coté gauche sont fermés. A gauche, les volets étant fermés, les flux d'air sont équilibrés dans la partie basse et fortement déséquilibrés dans la partie haute à l'aspiration : La résultante de ces flux est un mouvement horizontal des gaz froids allant vers la droite. A droite, les volets étant ouverts, les flux d'air sont équilibrés en partie haute et basse. - dans la vue b) les commandes de volets étant inversées on favorise un effet poussant les gaz vers la gauche (les volets de droite sont fermés, les volets de gauche sont ouverts). La figure 6, en ses différentes vues, illustre quant à elle un autre mode de réalisation de l'invention avec un système de volet(s) à l'intérieur même du tunnel. Comme on va le décrire grâce à ces vues, le ou chacun des ces volets (on peut en positionner plusieurs de ce type à l'intérieur du tunnel) est formé de parties fixes au dessus d'une batterie donnée et en dessous de la portion de tapis lui correspondant, et de pièces pivotant sur les deux cotés de la batterie considérée. En effet on s'attache ici à rétablir l'équilibre des gaz froids à l'intérieur de l'appareil, à l'endroit même où le déséquilibre est créé. Comme on l'a déjà signalé plus haut, dans un appareil à jets impactant, le flux d'air est créé par un ventilateur situé en haut d'un caisson de distribution. Le caisson distribue verticalement les gaz froids de haut en bas, il se termine par un système qui crée les jets impactant de gaz froid (par exemple des tuyères). C'est cet ensemble qui présente souvent une légère dissymétrie de distribution, même lorsque le système a été fabriqué de manière bien symétrique. Les gaz sont alors orientés vers l'avant ou l'arrière de la machine. Pour compenser cela, on utilise le flux montant des deux coté du caisson de distribution pour rétablir la situation. Pour cela, un ou plusieurs volets sont installés dans la machine, sur le circuit montant des gaz froids. Ces volets sont mobiles et leur angle peut être modifié par un opérateur situé à l'extérieur de la machine ou de façon automatisée. Ces volets contrôlent le flux de gaz montant sur les deux cotés du caisson de distribution. Suivant leur position, les gaz froids seront orientés vers l'avant ou vers l'arrière de manière à rétablir l'équilibre avec le flux descendant. Ainsi à titre illustratif, si les caissons créent un mouvement des gaz froids vers l'avant, on orientera les volets de telle sorte qu'ils créent un mouvement des gaz froids vers l'arrière (coté opposé) et de même amplitude. Ainsi, dans la machine, ces deux mouvements s'annuleront et les gaz froids seront à l'équilibre dans le tunnel. Les entrées d'air et les sorties de gaz froids seront pratiquement supprimées ce qui est le but recherché. Les vues annexées sont alors les suivantes : - la vue a) schématise le flux de gaz descendant à travers le caisson de distribution, tandis que la vue b) schématise également le flux de gaz remontant naturellement verticalement sur les cotés du caisson de distribution, dans cette situation idéale les gaz froids sont à l'équilibre. - on ajoute alors un volet (vues c) et d)) qui comme on l'a dit, est formé de parties fixes au dessus d'une batterie donnée et en dessous de la portion de tapis lui correspondant, et de pièces pivotantes sur les deux cotés de la batterie considérée (vue d)). - la vue e) illustre alors de façon schématique un cas où le flux de gaz descendant à travers le caisson de distribution est déséquilibré vers la droite, alors que le flux de gaz remontant est lui naturellement vertical sur les cotés du caisson de distribution (vue f)), dans cette situation, il y a déséquilibre entre le flux montant et le flux descendant, le tunnel aspire de l'air extérieur par le coté gauche. L'ajout du volet conforme à l'invention (vue g)) tel qu'orienté de façon adéquate (figure 6 g)) induit un mouvement du gaz montant vers la gauche, qui rétabli l'équilibre
Une installation de refroidissement ou surgélation cryogénique de produits, comprenant un tunnel cryogénique dans lequel circulent des produits à refroidir ou surgeler, le tunnel étant de type à injection indirecte d'un fluide cryogénique dans des échangeurs (batteries) présents dans l'espace interne du tunnel et répartis sur le parcours des produis dans le tunnel, le tunnel étant équipé de moyens d'injection d'un fluide cryogénique ainsi que d'une première zone tampon (ZT), intercalée entre la zone de chargement (ZC) du tunnel et la première batterie vue par les produits, et d'une seconde zone tampon, située entre la dernière batterie vue par les produits et la sortie du tunnel, se caractérisant par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - ladite première zone tampon empiète sur au moins une partie de la zone de chargement ; - le tunnel est muni d'au moins un système de volets (V) intérieurs au tunnel, aptes à créer des mouvements de gaz à l'intérieur du tunnel et à modifier le sens des flux de gaz à l'intérieur de ce tunnel.
1. Installation de refroidissement ou surgélation cryogénique de produits, comprenant un tunnel cryogénique dans lequel circulent des produits à refroidir ou surgeler, le tunnel étant de type à injection indirecte d'un fluide cryogénique dans des échangeurs (batteries) présents dans l'espace interne du tunnel et répartis sur le parcours des produis dans le tunnel, le tunnel étant équipé de moyens d'injection d'un fluide cryogénique ainsi que d'une première zone tampon (ZT), intercalée entre la zone de chargement (ZC) du tunnel et la première batterie vue par les produits, et d'une seconde zone tampon, située entre la dernière batterie vue par les produits et la sortie du tunnel, se caractérisant par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - ladite première zone tampon empiète sur au moins une partie de la zone de chargement ; - le tunnel est muni d'au moins un système de volets (V) intérieurs au tunnel, aptes à créer des mouvements de gaz à l'intérieur du tunnel et à modifier le sens des flux de gaz à l'intérieur de ce tunnel. 2. Procédé de refroidissement ou surgélation cryogénique de produits, les produits à refroidir ou surgeler circulant dans un tunnel cryogénique, le tunnel étant de type à injection indirecte d'un fluide cryogénique dans des échangeurs (batteries) présents dans l'espace interne du tunnel et répartis sur le parcours des produis dans le tunnel, le tunnel étant équipé de moyens d'injection d'un fluide cryogénique ainsi que d'une première zone tampon (ZT), intercalée entre la zone de chargement (ZC) du tunnel et la première batterie vue par les produits, et d'une seconde zone tampon, située entre la dernière batterie vue par les produits et la sortie du tunnel, se caractérisant en ce que l'on améliore l'équilibrage des gaz froids dans le tunnel par la mise en oeuvre des mesures suivantes : - ladite première zone tampon empiète sur au moins une partie de la zone de chargement ;- le tunnel est muni d'au moins un système de volets (V) intérieurs au tunnel, aptes à créer des mouvements de gaz à l'intérieur du tunnel et à modifier le sens des flux de gaz à l'intérieur de ce tunnel ; - et l'on actionne si nécessaire le dit système de volets pour rétablir l'équilibrage du tunnel, soit manuellement soit de façon automatisée telle qu'asservie par un système de commande automatique. 3. Procédé selon la 2, se caractérisant en ce que l'équilibrage est effectué de façon automatisée, par la prise en compte de la mesure d'un capteur qui mesure le déséquilibre des gaz froids du tunnel et la mise en oeuvre d'une boucle de calcul couplée à un actionneur mécanique qui positionne automatiquement le volet de telle sorte que l'équilibre soit rétabli. 4. Procédé selon la 3, se caractérisant en ce que ledit capteur effectue une mesure de température, d'oxygène ou de lumière.
F
F25
F25D
F25D 3
F25D 3/11
FR2977806
A1
UNITE MOBILE DE FILTRATION D'IMPURETES CONTENUES DANS UN GAZ ET PROCEDE UTILISANT UNE TELLE UNITE
20,130,118
Domaine technique de l'invention L'invention concerne le domaine de la filtration d'impuretés contenues dans un gaz, par exemple de type solides ou liquides en suspension dans un flux gazeux. 15 L'invention a pour objet plus particulièrement une unité mobile de filtration de telles impuretés, et un procédé de réglage de paramètres d'une chaîne de filtration d'impuretés contenues dans un flux gazeux principal, utilisant une telle unité mobile. 20 État de la technique La gestion actuelle de gaz, notamment d'un gaz utilisé dans un bâtiment, exploite de manière croissante des solutions utilisant un recyclage au moins partiel de ce gaz. En effet, il convient de plus en plus de tenir 25 compte de l'impact environnemental de cette gestion et du coût croissant de l'énergie (électricité, gaz, énergie fossile...). Or, un recyclage d'un gaz ambiant, par exemple de l'air, peut permettre de réaliser des économies de chauffage pouvant varier entre 60% et 80%. 30 Dans de nombreuses applications, un tel recyclage de gaz réclame l'utilisation d'une chaîne de filtration des impuretés contenues dans un 10 flux principal de ce gaz qui doit être ainsi filtré avant d'être réutilisé dans le cadre du recyclage. Bien souvent, de telles chaînes de filtration exploitent de nombreux éléments filtrants en série et présentent de nombreux paramètres réglables qui doivent être optimisés avec précision afin d'adapter précisément les capacités de filtration de la chaîne aux caractéristiques du gaz à recycler. Il se pose donc le problème de la mise en pratique de cette optimisation indispensable de la chaîne de filtration car, pour être rentable financièrement, le coût qu'elle induit ne doit pas dépasser les économies générées par le recyclage en lui-même. Ces exigences sont récurrentes dans de nombreux domaines où se pose le problème du recyclage de gaz. Un domaine particulier dans lequel le recyclage est couramment appliqué concerne le traitement des flux gazeux issus des opérations d'application de peinture. En effet, certaines industries, et notamment l'industrie automobile, nécessitent la mise en oeuvre de cabines de peinture et il est alors indispensable de pouvoir filtrer l'air de ces cabines de peinture pour le débarrasser des impuretés formées notamment par les particules qu'il contient avant recyclage. Plus précisément, en sortie de cabines de peinture, une partie substantielle de particules est piégée par un laveur dans lequel elles s'acheminent. En revanche, une infime partie de ces particules contenue dans l'air n'est pas piégée par le laveur et doit être filtrée avant recyclage notamment. Les installations de peinture sont telles que le flux gazeux principal issu des cabines traverse une chaîne de filtration de l'installation à plusieurs étages. Mais le flux gazeux chargé de particules présente une concentration de ces particules qui dépend notamment de l'efficacité du laveur, de la cadence, des surfaces d'application, des épaisseurs de peinture à déposer, des rendements des moyens d'application de la peinture, des différents types de peinture, et de la conception du réseau d'extraction d'air. Pour les raisons indiquées précédemment, il convient à chaque cas d'optimiser au mieux les paramètres de la chaîne de filtration, et toute la difficulté réside dans la manière de régler ces paramètres afin qu'ils soient adaptés aux caractéristiques du flux gazeux à filtrer qui sont variables pour les raisons listées ci-dessus. Il est également préférable que ce choix de paramètres de la chaîne de filtration permette un retour d'investissement en regard des économies apportées par le recyclage du flux gazeux. Or, une solution pour régler les paramètres de la chaîne de filtration à chaque nouvelle application qui consisterait à réaliser une campagne d'essais jusqu'à atteindre l'optimisation de filtration n'est pas envisageable en pratique en raison notamment des interruptions répétées de l'installation de peinture à chaque nouveau réglage que cela impliquerait. En effet, une telle campagne d'essais peut nécessiter au moins trois ou quatre essais successifs. Une autre limitation réside dans le grand nombre d'éléments filtrants inclus dans la chaîne de filtration de l'installation de peinture, en général compris entre 120 et 160 par chaîne de filtration, et dont le prix unitaire est relativement important. Chaque essai de filtration mené jusqu'à l'optimisation des paramètres représenterait plusieurs dizaines de milliers d'euros, grevant d'autant le retour d'investissement en regard des économies apportées par le recyclage du flux gazeux. Une problématique équivalente peut se poser également dans le cadre d'un réglage d'une chaîne de filtration d'impuretés contenues dans un gaz neuf ne provenant pas d'un recyclage, notamment de l'air extérieur à une installation (de peinture ou autre). Objet de l'invention Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients, en proposant une solution qui offre la possibilité d'optimiser une chaîne de filtration d'une installation (de peinture ou autre), que ce soit dans le cadre d'un recyclage de gaz ou d'une filtration d'un gaz neuf, notamment de l'air extérieur. Un premier aspect de l'invention concerne ainsi une unité mobile de filtration d'impuretés contenues dans un gaz. Cette unité est remarquable en ce qu'elle comprend : - une entrée de gaz à filtrer, - un dispositif déplaçable de filtration du gaz le traversant, le dispositif de filtration étant alimenté par l'entrée de gaz disposée en amont du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, - une sortie du gaz filtré par le dispositif de filtration, disposée en aval du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, - et un moto-ventilateur pour imposer un déplacement au gaz de l'entrée vers la sortie. Une telle unité mobile de filtration présente des avantages propres : - d'être déplaçable au gré des besoins de réglages, permettant ainsi de ne pas être affectée à une installation donnée, - d'être en outre légère et économique, la rendant pratique et attractive. Elle peut avantageusement par ailleurs servir à optimiser une chaîne de filtration de gaz d'une installation (de peinture ou autre), que ce soit dans le cadre d'un recyclage de gaz ou d'une filtration d'un gaz neuf, notamment de l'air extérieur. Dans le premier cas, l'entrée de gaz de l'unité de filtration pourra être connectée à la conduite d'évacuation d'un flux gazeux principal utilisée dans une installation existante, par exemple d'application de peinture, les impuretés de ce flux principal gazeux étant par ailleurs destinées normalement à être filtrées par la chaîne de filtration à régler de cette installation. Dans le deuxième cas, l'entrée de gaz de l'unité de filtration pourra être agencée de sorte à prélever directement du gaz neuf. À cet effet, un deuxième aspect de l'invention concerne un procédé de réglage ou de configuration de paramètres d'une chaîne de filtration d'un flux gazeux principal, utilisant une telle unité mobile. Ce procédé est remarquable en ce que de paramètres d'une chaîne de filtration d'impuretés contenues dans un flux gazeux principal, utilisant une unité mobile de filtration telle que mentionnée ci-dessus, comprenant : - une première étape d'extraction d'une fraction d'échantillonnage depuis le flux gazeux principal pour alimenter l'entrée de l'unité de filtration, - une deuxième étape de filtration, par l'unité de filtration, de la fraction d'échantillonnage extraite, - une troisième étape d'optimisation de paramètres de l'unité de filtration, - et une quatrième étape d'ajustement de paramètres de la chaîne de filtration en fonction des paramètres optimisés lors de la troisième étape. Dans le procédé ci-dessus, l'unité de filtration permet d'accomplir des essais successifs dans le but final d'optimiser les paramètres de la chaîne de filtration sans nécessiter d'immobilisation de l'installation qui incorpore la chaîne de filtration. En effet, les réglages des paramètres sont réalisés au niveau du dispositif de filtration de l'unité de filtration indépendamment du fonctionnement normal de la chaîne de filtration de l'installation, sans que ces réglages ne demandent d'interruption du flux gazeux principal. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur la figure unique qui illustre schématiquement un exemple d'unité mobile de filtration selon le premier aspect de l'invention en situation d'utilisation conformément à un exemple de procédé selon le deuxième aspect de l'invention. Description de modes préférentiels de l'invention Sur la figure, une unité mobile de filtration 10 objet d'un premier aspect de l'invention, destinée généralement à réaliser la filtration d'impuretés contenues dans un gaz, est représentée dans une situation particulière possible mais en aucun cas limitative où elle accomplit la filtration des impuretés contenues dans une fraction d'échantillonnage extraite à partir d'un flux gazeux principal. Dans le cas où le flux gazeux principal provient d'opérations accomplies dans le cadre d'une installation existante (comme par exemple au niveau d'une cabine de peinture utilisée dans une installation d'application de peinture par exemple dans le domaine de l'automobile), les impuretés que le flux gazeux principal peut contenir sont destinées à être filtrées par une chaîne de filtration intégrée dans cette installation. Le flux gazeux principal est destiné classiquement à traverser cette chaîne de filtration qui peut exploiter de nombreux éléments filtrants en série conçus de sorte à réaliser une filtration des particules à plusieurs étages, notamment avec une finesse de filtration croissante dans le sens d'écoulement du flux gazeux principal, i.e. avec une efficacité de plus en plus importante. En sortie de la chaîne de filtration, le flux gazeux principal peut être destiné à être au moins partiellement recyclé pour être à nouveau réutilisé pour une nouvelle opération dans l'installation. Les impuretés peuvent notamment être constituées par des solides et/ou des liquides en suspension dans le flux principal gazeux. Une telle chaîne de filtration présente de nombreux paramètres réglables qui doivent être optimisés avec précision afin d'adapter précisément les capacités de filtration de la chaîne de filtration aux caractéristiques des impuretés dans le flux gazeux à recycler. L'unité mobile de filtration 10, qui est dissociée de l'installation existante dont la chaîne de filtration est à régler, est alimentée par une fraction d'échantillonnage extraite depuis le flux gazeux principal qui s'écoule dans une conduite d'évacuation 15, de l'installation existante, dans un but possible qui sera décrit plus loin en relation avec un procédé de réglage. Dans le cas particulier d'une installation d'application de peinture par exemple dans le domaine de l'automobile, les impuretés que le flux gazeux principal peut contenir sont essentiellement des particules dont la concentration dépend notamment de l'efficacité du laveur de la cabine de peinture, de la cadence des opérations, des surfaces d'application, des épaisseurs de peinture à déposer, des rendements des moyens d'application de la peinture, des différents types de peinture, ou de la conception du réseau d'extraction d'air. Eventuellement, une chaîne de filtration d'une installation existante peut également être destinée à filtrer des impuretés contenues dans un gaz neuf ne provenant pas d'un recyclage, notamment de l'air extérieur à une installation (par exemple d'application de peinture ou autre). Les caractéristiques de ce gaz neuf peuvent être variables, par exemple en fonction des saisons, de la pollution et de l'environnement dans le cas de l'air extérieur. Les impuretés contenues dans le flux gazeux principal formé dans ce cas par le gaz neuf, et qui sont destinées à être filtrées par la chaîne de filtration idoine, peuvent alors dans ce cas être formées notamment par des poussières extérieures. Selon un deuxième aspect de l'invention, l'unité mobile de filtration 10 peut avantageusement être utilisée dans le cadre d'un réglage ou d'une configuration de paramètres d'une chaîne de filtration des impuretés contenues dans un flux gazeux principal soit provenant d'une installation existante en cas de recyclage au moins partiel de ce flux en sortie de la chaîne de filtration, soit alimentant une installation existante dans le cas où ce flux gazeux constitue un apport de gaz neuf à l'installation. Pour accomplir ce réglage de paramètres de la chaîne de filtration, et comme l'illustre la figure, l'unité mobile de filtration 10 est rapportée temporairement à l'installation existante au niveau d'une zone d'écoulement du flux gazeux principal. Le caractère de « mobilité » que présente l'unité de filtration 10 permet à celle-ci de pouvoir être rapportée successivement à différentes installations existantes en fonction des besoins de réglage de leurs chaînes de filtration. Comme l'illustre la figure, l'unité mobile de filtration 10 comprend une entrée de gaz 11 destinée à être généralement alimentée en gaz à filtrer et un dispositif déplaçable de filtration 12 assurant une filtration du gaz le traversant. Le dispositif de filtration 12 de l'unité 10 est alimenté par l'entrée de gaz 11 qui est ainsi disposée en amont du dispositif de filtration 12 suivant le sens d'écoulement du gaz à travers l'unité 10. En cas d'utilisation de l'unité 10 conformément à la figure, le gaz à filtrer qui alimente l'entrée 11 est constitué par une fraction d'échantillonnage extraite depuis un flux gazeux principal. L'unité 10 comporte en outre une sortie de gaz 13 rejetant à l'extérieur de l'unité 10 le gaz préalablement filtré par le dispositif de filtration 12. La sortie de gaz 13 est ainsi disposée en aval du dispositif de filtration 12 suivant le sens d'écoulement du gaz à travers l'unité 10. Un moto-ventilateur 14 est agencé pour imposer un déplacement au gaz de l'entrée 11 vers la sortie 13 en forçant ce gaz à traverser dans l'intervalle le dispositif de filtration 12. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif de filtration 12 est déplaçable dans son ensemble et comporte à cet effet une pluralité de modules déplaçables filtrants, déplaçables individuellement indépendamment des autres modules filtrants. Pour constituer un tel dispositif de filtration 12, les modules filtrants en nombre variable, par exemple au nombre de quatre sur la figure, sont agencés en série et sont configurés de sorte à réaliser une filtration étagée. Dans le sens d'écoulement du gaz de l'entrée 11 vers la sortie 13, les modules filtrants sont respectivement repérés 16a, 16b, 16c et 16d. Dans un mode de réalisation renforçant la facilité de déplacement de l'unité de filtration 10, le moto-ventilateur 14 est monté dans un module déplaçable 17. Avantageusement, les modules filtrants 16a à 16d et le module 17 contenant le moto-ventilateur 14 présentent tous des dimensions identiques, renforçant une utilisation pratique et fonctionnelle de l'unité 10. À titre d'exemple, le module 17 est disposé en série avec le dernier module filtrant 16d vu dans le sens d'écoulement du gaz, en aval de celui-ci, de sorte que le moto-ventilateur 14 est disposé en aval du dispositif de filtration 12 et fonctionne par dépression. Toutefois, toute disposition différente et adaptée du moto-ventilateur 14 peut être envisagée, par exemple en amont du dispositif de filtration 12 en fonctionnant par surpression. L'aménagement du moto-ventilateur en aval est à privilégier car dans le cas inverse, les pales du ventilateur risquent de piéger une partie des particules et la mesure risque de manquer de précision. Comme l'illustre la figure à titre d'exemple non limitatif, l'entrée 11 peut être aménagée à une extrémité d'un tuyau d'aspiration 18, dont l'extrémité opposée vient se raccorder de manière étanche sur le premier module filtrant 16a, en ne conservant la possibilité qu'au gaz parcourant le tuyau 18 sous l'effet du moto-ventilateur 14 de s'écouler ensuite à travers le premier module filtrant 16a. Ce gaz, en sortie du premier module filtrant 16a, traverse ensuite successivement les modules filtrants suivants 16b à 16d respectivement, jusqu'à s'écouler à travers le module 17 en parcourant le moto-ventilateur 14 dont un conduit de sortie 19 présente une extrémité libre constitutive de la sortie de gaz 13. Le tuyau d'aspiration 18 peut avantageusement être flexible pour encore améliorer la mobilité de l'unité de filtration 10. Plus précisément, deux modules adjacents, qu'ils soient de type filtrants en référence aux modules 16a à 16d ou non filtrants à l'image du module 17, peuvent être assemblés l'un à l'autre, avantageusement de manière démontable pour faciliter la mobilité de l'unité de filtration 10, de manière étanche vis-à-vis du gaz ambiant à l'extérieur de l'unité de filtration 10. Toutes les solutions d'assemblage entre les modules déplaçables qui permettent de conférer les caractères « démontable » et/ou « étanche » des liaisons ainsi constituées peuvent être implémentées. Il convient de noter toutefois que sur la figure, les modules 16a à 16d et 17 sont illustrés dans une situation où ils ne sont pas encore assemblés les uns aux autres. Dans un mode de réalisation présentant l'avantage d'une fabrication simple, chaque module, qu'il soit de type filtrant ou non, comprend un caisson mobile reposant au sol par exemple par l'intermédiaire de roulettes 20. Avantageusement, l'ensemble des caissons utilisés dans l'unité de filtration 10 peuvent être tous identiques. En particulier, le caisson de chaque module filtrant 16a à 16d est équipé d'un élément filtrant installé en travers du caisson correspondant. Les dimensions des caissons des modules filtrants sont alors notamment adaptées en fonction des éléments filtrants qu'ils contiennent. À titre d'exemple, les caissons, constitués en matériau métallique (aluminium, acier, etc...) ou en matériau synthétique, présentent une largeur et une hauteur de 0,6m et une profondeur de 0,9m. La surface de passage de chaque module est donc alors d'environ 0.36m2. Les caissons peuvent être prévus pour s'aligner en ligne horizontalement et/ou pour s'empiler les uns sur les autres en colonne verticalement. Chaque élément filtrant peut être monté à l'intérieur du caisson correspondant par l'intermédiaire d'un cadre amovible (non représenté) en travers duquel l'élément filtrant est installé. Ces éléments filtrants permettent de supprimer les impuretés solides et/ou liquides contenues dans le fluide gazeux qui passe à travers le dispositif de filtration 12. Dès lors, par un choix adapté des éléments filtrants utilisés, l'unité de filtration 10 peut donc s'appliquer en relation avec un grand nombre de type de flux gazeux tels que les flux gazeux chargés en particules de peinture, des fumées, des poussières etc... Les éléments filtrants qui équipent ainsi le dispositif de filtration 12 peuvent être configurés de sorte à réaliser une filtration étagée des impuretés dans le sens d'écoulement du flux gazeux. L'élément filtrant de chaque module peut ainsi être choisi notamment en fonction d'un niveau calibré de filtrage recherché, ces niveaux étant croissants d'un module à l'autre dans le sens d'écoulement du flux gazeux le long de l'unité de filtration 10. Dans un mode particulier de réalisation, la filtration étagée peut être constituée en deux parties successives : d'abord une première filtration grossière du flux gazeux directement issu de l'entrée 11, puis une seconde filtration plus fine du flux gazeux issu de la filtration grossière. Ainsi, la première filtration grossière peut consister en un aménagement du premier module 16a tel que l'élément filtrant qu'il utilise soit constitué par ce qu'il est courant d'appeler un pré-filtre 22, connu de l'Homme du Métier dans le domaine de la filtration d'impuretés contenues dans un gaz. Il peut être envisagé qu'un tel pré-filtre 22 puisse remplir des fonctions supplémentaires en plus de la fonction normale d'épuration grossière, comme par exemple une fonction de répartition. Le niveau calibré de filtrage du pré-filtre 22 est par exemple supérieur ou égal à 5 micromètres. D'autre part, pour la seconde filtration plus fine, tous les types d'éléments filtrants peuvent être envisagés suivant les applications, comme par exemple des filtres plats, ou bien encore des filtres à poches de la manière illustrée sur la figure. Ainsi, les deuxième, troisième et quatrième modules filtrants 16b à 16d incorporent chacun un filtre à poches, ces filtres à poches étant respectivement repérés 21b, 21c et 21d sur la figure. Dans un mode particulier de réalisation, chaque module filtrant 16a à 16d est conçu de sorte à réserver un volume libre à l'intérieur du caisson en aval de l'élément filtrant correspondant. Ainsi sur la figure, un volume libre 23a est aménagé en aval du pré-filtre 22 dans le caisson du premier module filtrant 16a. De manière identique, des volumes libres respectivement repérés 23b à 23d peuvent être prévus en aval des filtres à poches 21b à 21d dans les caissons des deuxième, troisième et quatrième modules filtrants 16b à 16d. Dans ce cas, il peut être avantageux que chaque module filtrant 16a à 16d puisse comporter une prise d'extraction donnant accès au gaz présent dans le volume libre 23a à 23d correspondants. Dans ce qui précède, il est clair que le nombre de modules filtrants peut être quelconque en fonction des besoins, la structure de chacun d'eux restant en outre ajustable au cas par cas et déterminable de manière connue par l'Homme du Métier en fonction des paramètres de filtration recherchés du dispositif de filtration 12. De plus, le moto-ventilateur 14 peut être conçu de sorte à présenter un débit de gaz réglable en fonction notamment du type d'éléments filtrants utilisés dans le dispositif de filtration 12. À titre d'exemple, il peut être équipé d'un système de modulation ou de réglage de débit jusqu'à 5000m3/h par exemple. Un système de programmation peut être associé au moto-ventilateur 14 pour commander le fonctionnement de l'unité de filtration à des horaires programmables prédéterminés. Comme déjà évoqué ci-dessus, l'unité de filtration 10 est rapportée temporairement sur la figure à une installation existante au niveau d'une zone d'écoulement du flux gazeux principal. Sur la figure, la zone d'écoulement du flux gazeux est constituée par la conduite d'évacuation 15 qui guide ce flux vers une chaîne de filtration, schématisée par le rectangle repéré 24, appartenant à l'installation existante, et dont certains paramètres sont à ajuster pour optimiser la filtration des impuretés contenues dans le flux gazeux principal par exemple dans le cadre d'un recyclage de ce flux. Ainsi, l'unité de filtration 10 est utilisée dans le cadre d'un procédé de réglage de paramètres de la chaîne de filtration 24. La chaîne de filtration 24 de l'installation existante (de peinture ou autre) est distincte de l'unité mobile de filtration 10 et peut être utilisée dans le cadre d'un recyclage de gaz ou dans le cadre d'une filtration d'un gaz neuf, notamment de l'air extérieur. Les paramètres de la chaîne de filtration 24 qui sont à régler grâce à l'unité mobile de filtration 10 sont par exemple les niveaux calibrés de filtration des différents étages de filtration, le nombre d'étages de filtration et le nombre d'éléments filtrants pour chacun des étages, la rigidité, la porosité, la matière, le volume ou la forme de chacun des éléments filtrants utilisés. La figure illustre par exemple une conduite d'évacuation 15 d'un flux gazeux principal provenant d'une cabine d'application de peinture d'une installation existante de peinture par exemple dans le domaine automobile. Le flux gazeux principal est donc constitué par un gaz, pollué d'impuretés formées par des particules, circulant dans la conduite d'évacuation 15, ces particules étant destinées à être filtrées par la chaîne de filtration 24 de cette installation. Dans ce cas, l'entrée de gaz 11 de l'unité de filtration 10 peut être connectée à la conduite d'évacuation 15 en amont de la chaîne de filtration 24 suivant le sens d'écoulement du flux gazeux principal. La chaîne de filtration 24 peut par exemple être constituée par un pré-filtre monté en amont d'au moins deux autres étages de filtration successifs en aval. L'installation existante d'application de peinture comporte, d'une part, une cabine de peinture que les véhicules à peindre traversent et, d'autre part, une chaîne de filtration 24 permettant de filtrer le flux gazeux principal provenant de la cabine de peinture. Ce flux gazeux principal est constitué, dans cet exemple particulier en aucun cas limitatif pour les applications de l'invention, par l'air qui provient de la cabine de peinture et qui est pollué par des particules, notamment des pigments, dont les dimensions sont par exemple de l'ordre de 0,3 à 5pm et la concentration comprise par exemple entre 2 et 10 mg/m3 d'air. La chaîne de filtration 24 a pour fonction de retirer ces particules de l'air avant de le recycler. Une partie substantielle des particules est piégée dans un laveur installé dans la partie inférieure de la cabine de peinture, tandis que l'autre partie des particules, demeurant en suspension dans l'air, est filtrée à travers la chaîne de filtration 24 à plusieurs étages de filtration. L'air pollué de particules est aspiré dans la cabine de peinture au moyen d'un conduit amont 25 et d'un moyen d'aspiration principal 26 pour être réinjecté à l'intérieur de la chaîne de filtration 24 par l'intermédiaire de la conduite aval d'évacuation 15. En pratique, l'ajustement des paramètres de la chaîne de filtration 24 peuvent être fonction notamment de caractéristiques associées aux impuretés constituées ici par les particules évoquées ci-dessus. De telles caractéristiques concernent par exemple la taille, la masse, le volume, la forme, la matière des particules, ou bien encore leur concentration ou leur capacité de colmatage. Selon le deuxième aspect de l'invention, le procédé de réglage de paramètres de la chaîne de filtration 24 à l'aide de l'unité de filtration 10 comprend : - une première étape consistant à extraire une fraction d'échantillonnage (cet écoulement de gaz est schématisé par la flèche F1) depuis le flux gazeux principal qui s'écoule dans la conduite 15 pour alimenter l'entrée 11 de l'unité de filtration 10, - une deuxième étape dans laquelle l'unité de filtration 10 réalise la filtration des particules contenues dans la fraction d'échantillonnage extraite dans la première étape, - une troisième étape consistant ensuite à optimiser des paramètres de l'unité de filtration 10, et une quatrième étape consistant ensuite à ajuster des paramètres de la chaîne de filtration 24 en fonction des paramètres de l'unité de filtration 10 déterminés lors de la troisième étape. A l'issue de la deuxième étape, la fraction d'échantillonnage est rejetée à l'extérieur de l'unité de filtration 10 à partir de la sortie 13 (cet écoulement de gaz est schématisé par la flèche F2). Au cours de la première étape, la fraction restante du flux gazeux principal est conduite pour sa part vers la chaîne de filtration 24, seule la fraction d'échantillonnage étant conduite vers l'unité de filtration 10. L'écoulement de gaz nécessaire à l'accomplissement de l'extraction de la première étape et de la filtration de la deuxième étape est imposé par l'action du moto-ventilateur 14 de l'unité de filtration 10. La troisième étape peut par exemple consister à itérer l'ensemble formé par les deux premières étapes notamment en modulant des paramètres de l'unité de filtration 10 à chaque nouvelle deuxième étape, cette itération étant poursuivie jusqu'à obtenir en fin de deuxième étape une efficacité de filtration satisfaisante de la fraction d'échantillonnage en sortie 13 de l'unité de filtration 10, c'est-à-dire une efficacité de filtration qui soit conforme à un critère prédéfini. Les paramètres à régler de l'unité de filtration 10 pendant les itérations sont les mêmes que ceux évoqués ci-dessus au sujet des paramètres à ajuster pour réaliser le réglage de la chaîne de filtration 24 de l'installation existante, de sorte que l'Homme du Métier sait ensuite, au cours de la quatrième étape, appliquer les paramètres définis pour l'unité de filtration 10 aux paramètres de la chaîne de filtration 24. Les paramètres de l'unité de filtration 10 qui sont à régler à chaque itération sont, par exemple, les niveaux calibrés de filtration des différents étages de filtration, le nombre d'étages de filtration (correspondant au nombre de modules filtrants) et le nombre d'éléments filtrants pour chacun des étages, la rigidité, la porosité, la matière, le volume ou la forme de chacun des éléments filtrants utilisés... La troisième étape peut être réalisée à l'aide des connaissances de l'Homme du Métier concerné et peut éventuellement requérir un élément d'optimisation qui appartient ou non à l'unité mobile de filtration 10, en fonction de sa conception. Dans le procédé objet du deuxième aspect de l'invention, le flux gazeux principal peut indifféremment être constitué par un gaz neuf tel que de l'air ambiant. Dans ce cas, l'unité de filtration 10 peut être utilisée pour régler les paramètres d'une chaîne de filtration de ce gaz neuf. L'entrée de gaz 11 de l'unité de filtration 10 pourra alors être agencée de sorte à prélever directement du gaz neuf de sorte qu'elle ne serait plus nécessairement connectée à une conduite d'évacuation comme sur la figure
L'invention concerne une unité mobile de filtration (10) d'impuretés contenues dans un gaz, comprenant une entrée de gaz (11) à filtrer, un dispositif déplaçable de filtration (12) du gaz le traversant, le dispositif de filtration étant alimenté par l'entrée de gaz disposée en amont du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, une sortie (13) du gaz filtré par le dispositif de filtration, disposée en aval du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, et un moto-ventilateur (14) pour imposer un déplacement au gaz de l'entrée vers la sortie. L'invention porte aussi sur un procédé utilisant une telle unité.
1. Unité mobile de filtration (10) d'impuretés contenues dans un gaz, comprenant : - une entrée de gaz (11) à filtrer, - un dispositif déplaçable de filtration (12) du gaz le traversant, le dispositif de filtration étant alimenté par l'entrée de gaz disposée en amont du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, - une sortie (13) du gaz filtré par le dispositif de filtration, disposée en aval du dispositif de filtration suivant le sens d'écoulement du gaz, - et un moto-ventilateur (14) pour imposer un déplacement au gaz de l'entrée vers la sortie. 2. Unité de filtration selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de filtration comporte une pluralité de modules déplaçables filtrants (16a à 16d) agencés en série et configurés de sorte à réaliser une filtration étagée. 3. Unité de filtration selon la 2, caractérisée en ce que le moto-ventilateur est monté dans un module déplaçable (17). 4. Unité de filtration selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que deux modules adjacents (16a à 16d, 17) sont assemblés l'un à l'autre de manière étanche vis-à-vis du gaz ambiant à l'extérieur de l'unité de filtration. 5. Unité de filtration selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que deux modules adjacents (16a à 16d, 17) sont assemblés l'un à l'autre de manière démontable. 6. Unité de filtration selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que chaque module comprend un caisson mobile.30 7. Unité de filtration selon la 6, caractérisée en ce que le caisson de chaque module filtrant (16a à 16d) est équipé d'un élément filtrant (21b, 21c, 21d, 22) installé en travers du caisson. 8. Unité de filtration selon la 7, caractérisée en ce que chaque module filtrant (16a à 16d) réserve un volume libre (23a à 23d) à l'intérieur du caisson en aval de l'élément filtrant. 10 9. Unité de filtration selon la 8, caractérisée en ce que chaque module filtrant (16a à 16d) comporte une prise d'extraction donnant accès au gaz présent dans le volume libre (23a à 23d). 10. Unité de filtration selon l'une des 1 à 9, 15 caractérisée en ce que le moto-ventilateur (14) est disposé en aval du dispositif de filtration (12) et fonctionne par dépression. 11. Procédé de réglage de paramètres d'une chaîne de filtration (24) d'impuretés contenues dans un flux gazeux principal, utilisant une unité 20 mobile (10) de filtration selon l'une des 1 à 10, comprenant : - une première étape d'extraction d'une fraction d'échantillonnage depuis le flux gazeux principal pour alimenter l'entrée (11) de l'unité de filtration (10), 25 - une deuxième étape de filtration, par l'unité de filtration (10), de la fraction d'échantillonnage extraite, - une troisième étape d'optimisation de paramètres de l'unité de filtration (10), - et une quatrième étape d'ajustement de paramètres de la chaîne 30 de filtration (24) en fonction des paramètres optimisés lors de la troisième étape.5 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la troisième étape consiste à itérer l'ensemble formé par les deux premières étapes notamment en modulant des paramètres de l'unité de filtration (10) à chaque nouvelle deuxième étape, cette itération étant poursuivie jusqu'à obtenir en fin de deuxième étape une efficacité de filtration de la fraction d'échantillonnage en sortie de l'unité de filtration (10) qui soit conforme à un critère prédéfini. 13. Procédé selon l'une des 11 et 12, dans lequel le flux gazeux principal est de l'air ambiant. 14. Procédé selon l'une des 11 et 12, dans lequel le flux gazeux principal est constitué par un gaz pollué de particules circulant dans une conduite d'évacuation (15) d'une installation existante d'application de peinture et destiné à être filtré par la chaîne de filtration (24) de cette installation.15
B
B01
B01D
B01D 33,B01D 46
B01D 33/01,B01D 46/46
FR2980629
A1
MELANGE D'HYDROFLUOROOLEFINE ET DE FLUOROCETONE POUR L'UTILISATION COMME MILIEU D'ISOLATION ET/OU D'EXTINCTION D'ARC ET APPAREIL ELECTRIQUE HAUTE TENSION A ISOLATION GAZEUSE LE COMPRENANT
20,130,329
La présente invention se rapporte au domaine de 5 l'isolation électrique et de l'extinction des arcs électriques dans des appareils haute tension. Plus précisément, elle se rapporte à l'utilisation d'un mélange comprenant un alcène particulier, à savoir une hydrofluorooléfine à trois atomes de carbone, et 10 un gaz vecteur à base d'une fluorocétone, à savoir la décafluoro-2-méthylbutan-3-one, en tant que milieu d'isolation et/ou d'extinction d'arc dans des appareils électriques de sous-station et, en particulier, dans des appareils haute tension. Le mélange peut comprendre d'autres 15 gaz dont le potentiel de réchauffement global est inférieur, notamment inférieur ou égal à un. Elle se rapporte également à des appareils électriques de sous-station de haute tension dans lesquels l'isolation électrique et/ou l'extinction d'arc électrique 20 sont assurées par un mélange gazeux comprenant au moins une fluorocétone et une hydrofluorooléfine, ce dernier composé présentant le plus fort potentiel de réchauffement global dans le milieu gazeux. Un tel appareil électrique peut notamment être un 25 transformateur électrique tel qu'un transformateur d'alimentation ou de mesure, une ligne à isolation gazeuse pour le transport ou la distribution de l'électricité, un jeu de barres ou encore un appareil électrique de connexion/déconnexion (aussi appelé appareil de coupure) tel qu'un disjoncteur, un interrupteur, un combiné interrupteur-fusibles, un sectionneur, un sectionneur de mise à la terre ou un contacteur. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans ce qui précède et ce qui suit, les termes « moyenne tension » (MT) et « haute tension » (HT) sont utilisés dans leur acceptation habituelle, à savoir que le terme « moyenne tension » désigne une tension qui est supérieure à 1 000 volts en courant alternatif et à 1 500 volts en courant continu mais qui ne dépasse pas 52 000 volts en courant alternatif et 75 000 volts en courant continu, tandis que le terme « haute tension » désigne une tension qui est strictement supérieure à 52 000 volts en courant alternatif et à 75 000 volts en courant continu. Dans les appareils électriques moyenne ou haute tension, l'isolation électrique et, le cas échéant, l'extinction des arcs électriques sont typiquement assurées par un gaz qui est confiné à l'intérieur d'une enceinte de ces appareils. Actuellement, le gaz le plus souvent utilisé est l'hexafluorure de soufre (SF6) : ce gaz présente une rigidité diélectrique relativement haute, une bonne conductivité thermique et des pertes diélectriques peu élevées. Il est chimiquement inerte et non toxique pour l'homme et les animaux et, après avoir été dissocié par un arc électrique, il se recombine rapidement et presque totalement. De plus, il est ininflammable et son prix est, encore aujourd'hui, modéré. Toutefois, le SF6 a pour inconvénient majeur de 30 présenter un potentiel de réchauffement global (PRG) de 22 800 (relativement au CO2 sur 100 ans) et une durée de séjour dans l'atmosphère de 3 200 ans, ce qui le place parmi les gaz à fort pouvoir d'effet de serre. Le SF6 a donc été inscrit par le Protocole de Kyoto (1997) sur la liste des gaz dont les émissions doivent être limitées. Le meilleur moyen de limiter les émissions du SF6 consiste à limiter l'utilisation de ce gaz, ce qui a conduit les industriels à chercher des alternatives au SF6. De fait, les autres solutions comme les systèmes hybrides associant une isolation gazeuse à une isolation solide (EP 1 724 802 référence [1]) augmentent le volume des appareils électriques par rapport à celui qu'autorise une isolation au SF6 ; la coupure dans l'huile ou le vide nécessite une refonte des appareillages. Des gaz diélectriques sont connus : voir par exemple WO 2008/073790 (référence [2]). Cependant, les gaz dits simples comme l'air ou l'azote, qui n'ont pas d'impact négatif sur l'environnement, présentent une rigidité diélectrique beaucoup plus faible que celle du SF6 ; leur utilisation pour l'isolation électrique et/ou l'extinction des arcs électriques dans des appareils HT/MT implique d'augmenter de façon drastique le volume et/ou la pression de remplissage de ces appareils, ce qui va à l'encontre des efforts qui ont été réalisés au cours de ces dernières décennies pour développer des appareils électriques compacts, à encombrement de plus en plus réduit. Les perfluorocarbones (CriF2n+2, c-C4F8) présentent, d'une manière générale, des propriétés de tenue diélectrique intéressantes, mais leur PRG s'inscrit typiquement dans une gamme allant de 5 000 à 10 000. D'autres alternatives prometteuses d'un point de vue caractéristiques électriques et PRG, comme le trifluoroiodométhane (CF3I), sont classées parmi les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques de catégorie 3, ce qui est rédhibitoire pour une utilisation à une échelle industrielle. Des mélanges de SF6 et d'autres gaz comme l'azote ou le dioxyde d'azote sont utilisés pour limiter l'impact du SF6 sur l'environnement : voir, par exemple, WO 2009/049144 (référence [3]). Néanmoins, du fait du fort PRG du SF6, le PRG de ces mélanges reste très élevé. Ainsi, par exemple, un mélange de SF6 et d'azote dans un rapport volumique de 10/90 présente une rigidité diélectrique en tension alternative (50 Hz) égale à 59 % de celle du SF6 mais son PRG est de l'ordre de 8 000 à 8 650. De tels mélanges ne sauraient donc être utilisés comme gaz à faible impact environnemental. Ainsi donc, seuls les mélanges à PRG important permettent une tenue diélectrique proche de celle du SF6 à basse température ; tous les mélanges à faible PRG proposés dans l'art antérieur permettent d'atteindre au maximum 80 % des performances des appareils SF6 pour les températures d'utilisation les plus basses ; pour s'approcher des performances du SF6, ces mélanges gazeux nécessitent une nouvelle conception des appareillages MT et/ou HT en prenant des distances d'isolation supérieures et en ajoutant éventuellement des artifices comme des écrans, déflecteurs ou gainages. Aussi les Inventeurs se sont-ils fixé pour but de trouver un gaz qui, tout en ayant de bonnes propriétés d'isolation électrique et d'extinction des arcs électriques, ait un impact sur l'environnement faible ou nul. Les recherches les ont menés à envisager un nouveau mélange de gaz qui puisse être utilisé dans les appareils électriques moyenne ou haute tension qui sont actuellement commercialisés, en lieu et place du SF6 dont sont généralement remplis ces appareils, et ce sur toute la gamme de leurs températures d'utilisation, notamment à basses températures. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces buts et d'autres encore sont atteints par l'invention qui propose, en premier lieu, l'utilisation d'un milieu gazeux comprenant au moins une hydrofluorooléfine et une fluorocétone comme milieu d'isolation électrique et/ou d'extinction des arcs électriques dans un appareil haute tension. Les fluorocétones utilisées sont des cétones de chaîne carbonée à cinq atomes de carbone, de préférence totalement substituées par du fluor et, mieux encore, de type décafluoro-2-méthylbutan-3-one, qui ne sont pas toxiques, pas corrosives, pas explosives, qui se dégradent très rapidement dans l'atmosphère en raison de la sensibilité aux ultraviolets que présente la double liaison du groupe cétone -C=0 et ont donc un PRG proche de 1. Les hydrofluorooléfines utilisées sont des alcènes fluorés de chaîne carbonée à trois atomes de carbone, de préférence de type C3H2F4 ou C3HF5, qui ne sont pas toxiques, pas corrosifs, pas explosifs, ont un potentiel de destruction de l'ozone ODP (« Ozone Depletion Potential » selon la terminologie anglosaxonne) de 0, un PRG inférieur à 10. Ces deux types de composé sont dotés de propriétés diélectriques aptes à leur faire remplacer le SF6 25 comme gaz d'isolation et/ou d'extinction d'arc dans les appareils électriques de sous-station de haute tension. Conformément à l'invention, le mélange est tel que ses composants sont maintenus à l'état de gaz dans les conditions de température et de pression auxquelles il est 30 destiné à être soumis une fois confiné dans l'appareil électrique. Le mélange entre fluorocétone et hydrofluorooléfine peut être ainsi utilisé seul ; toutefois, le mélange sera le plus souvent dilué avec au moins un autre gaz qui n'appartient pas à leurs familles, si la température d'ébullition ne permet pas de garantir son maintien à l'état gazeux à une pression totale suffisante pour certaines applications qui, par exemple, peuvent demander plus de 105 Pa. Dans ce cas, selon l'invention, les autres gaz utilisés dans le milieu gazeux ont un potentiel de réchauffement global inférieur à celui des hydrofluorooléfines ; le gaz vecteur, ou gaz de dilution, ou gaz tampon, présente de préférence une température d'ébullition très basse, c'est-à-dire typiquement égale ou inférieure à -50°C à la pression standard, et une rigidité diélectrique qui est au moins égale à celle que présente l'azote ou le dioxyde de carbone. De préférence, le mélange comprend un gaz de type azote, air, avantageusement air sec, oxygène, dioxyde de carbone, ou un mélange de ces gaz. Le PRG global du milieu gazeux est en rapport des pressions partielles de chacun de ses composants, et donc inférieur à 10, et de préférence inférieur à 5. Avantageusement, de manière à mettre la quantité maximale de chacun des gaz sans générer de phase liquide à la température minimale d'utilisation de l'appareil, la composition du milieu gazeux sera définie selon la loi de Raoult pour la température minimale d'utilisation de l'appareil, voire pour une température légèrement supérieure à cette dernière, notamment de 3°C. en particulier, pour un mélange ternaire fluorocétone (FK)/hydrofluorooléfine (HFO)/ gaz de dilution, les pressions de chaque constituant seront donc définies par : P,IF° +PFK +P . avec PVS = P PFK gaz dilution HFO PVS. PVSFK pression de vapeur saturante du gaz concerné. Ainsi, les propriétés diélectriques du milieu gazeux en ligne directe et en cheminement sont les plus élevées possibles et se rapprochent au mieux de celles du SF6. Dans les modes de réalisation préférés, la température minimale d'utilisation Tmin est choisie parmi : 0, -5, -10, -15, -20, -25, -30, -35, et -40°C. Avantageusement, la pression partielle de fluorocétone est comprise entre 80 et 120 hPa, notamment pour une température minimale d'utilisation de -25°C, avec complément en HFO et N2 selon la loi de Raoult appliquée à -22°C. L'invention a également pour objet un appareil électrique de haute tension, qui comprend une enceinte étanche dans laquelle se trouvent des composants électriques ainsi qu'un milieu gazeux assurant l'isolation électrique et/ou l'extinction des arcs électriques au sein de cette enveloppe, ce milieu gazeux comprenant au moins une hydrofluorooléfine et une fluorocétone. Les caractéristiques du milieu gazeux sont telles que précédemment décrites à propos de son utilisation. L'appareil comprend de préférence un tamis moléculaire de CaSO4. Conformément à l'invention, cet appareil électrique peut être un transformateur électrique à isolation gazeuse comme, par exemple, un transformateur d'alimentation ou un transformateur de mesure. L'appareil électrique peut également être une ligne à isolation gazeuse, aérienne ou souterraine, ou un jeu de barres pour le transport ou la distribution de l'électricité. Enfin, il peut aussi être un appareil électrique de connexion/déconnexion (aussi appelé appareil de coupure) comme, par exemple, un disjoncteur, un interrupteur, un sectionneur, un combiné interrupteur- fusibles, un sectionneur de mise à la terre ou un contacteur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à 5 titre illustratif et nullement limitatifs, représentés dans les figures annexées. Les figures 1A et 1B montrent la pression de vapeur saturante dans un mélange selon un mode de réalisation préféré de l'invention en fonction de la température : la 10 figure 1A illustre l'évolution de la pression totale de gaz pour un mélange ternaire dont les proportions ont été définies par la loi de Raoult pour une apparition théorique de phase liquide à -25°C, la figure 1B pour une apparition théorique à -22°C. 15 La figure 2A représente une coupe longitudinale de l'appareil pour les essais de cheminement, dont les résultats sont synthétisés en figure 2B. La figure 3A montre un dispositif dans lequel les tests de tenue diélectrique en ligne directe ont été réalisés 20 avec un milieu gazeux selon l'invention, dont les résultats sont synthétisés en figure 3B. La figure 4 synthétise les résultats obtenus durant des essais de décharges partielles. La figure 5 synthétise les résultats obtenus 25 durant des essais d'échauffement. La figure 6 représente la pression de vapeur saturante de deux HFO et de C5K selon la température. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention est basée sur l'utilisation, avec ou 30 sans gaz de dilution (gaz « tampon » comme N2, CO2, air,...), de fluorocétones à cinq atomes de carbone (C5K), et d'hydrofluorooléfines (HFO) à au moins trois atomes de carbone. Les C5K sont des cétones substituées par du fluor, ininflammables et de PRG très faible ; notamment les C5K utilisées ont pour formule brute C5F100, et en particulier est sélectionnée la décafluoro-2-méthylbutan-3-one qui répond à la formule semi développée CF3-CO-CF-(CF3)2, avec un potentiel de réchauffement global PRG = 1. Les C5K ne présentent pas de toxicité pour l'homme avec une valeur moyenne d'exposition VME (teneur limite moyenne à laquelle la majorité des travailleurs peut être exposée régulièrement à raison de 8 heures de travail pendant 5 jours par semaine, sans subir d'effet nocif) de 1 000 ppm, et une dose létale DL50 causant la mort de 50 % d'une population animale supérieure à 200 000 ppm. Les HFO sont des alcènes substitués par du fluor, de formule générale Cfl(H,F)2,-, ; en particulier, les HFO utilisées comprennent 3 atomes de carbone ; elles sont ininflammables et leur PRG est inférieur à 10. Notamment l'hydrofluorooléfine HF0-1234ze, ou trans-1,3,3,3- tétrafluoro-1-propène, qui répond à la formule semi développée CHF=CH-CF3, est utilisée pour les exemples comparatifs suivants. Son impact environnemental est PRG = 6, et elle ne présente pas de toxicité pour l'homme avec une VME = 1 000 ppm et une DL50 > 200 000 ppm. Or dans la plupart des applications classiques à très basse température (-30°C, voire -40°C), HFO est diluée, parfois à moins de 20 %, dans un gaz vecteur neutre de type azote : le mélange n'est donc pas toxique. Les HF0-1234yf, ou 2,3,3,3-tétrafluoro-1- propène, et HF0-1225ye, ou 1,2,2,5-pentafluoro-1-propène, sont également envisagées pour le mélange selon l'invention. Selon l'invention, le mélange de HFO et C5K est utilisé sous forme gazeuse quelle que soit la température d'utilisation de l'appareillage électrique. Il convient donc que la pression partielle de chacun de ces deux composants soit inférieure ou égale à la pression calculée selon la loi de Raoult. En effet, les molécules de fluorocétones et d'hydrofluorooléfines étant très proches de par leur composition, une limitation à leur pression de vapeur saturante pour une température d'utilisation donnée générerait une phase liquide à des températures supérieures à la température d'utilisation souhaitée du fait des interactions. Selon l'appareillage, la pression interne du milieu d'isolation et/ou d'extinction d'arc qui est préconisée varie ; en particulier pour différentes raisons techniques, il est intéressant d'avoir une pression totale suffisamment importante, généralement strictement supérieure à 105 Pa. Comme le mélange HFO/C5K est, selon l'invention, entièrement sous forme gazeuse à la température la plus basse de l'appareil électrique, pour remplir les conditions de pressions de remplissage données, un gaz de dilution, ou gaz tampon, est ajouté si besoin. De préférence, le gaz de dilution présente une température d'ébullition très basse, inférieure ou égale à la température minimale 'min d'utilisation de l'appareil, et une rigidité diélectrique supérieure ou égale à celle du CO2 ou de l'air dans des conditions d'essai identiques (même appareillage, même configuration géométrique, mêmes paramètres opératoires,...) à celles utilisées pour mesurer la rigidité diélectrique dudit gaz. Par ailleurs, selon l'invention, le gaz de dilution utilisé est un gaz à faible PRG de type air ou CO2 : ainsi, le milieu gazeux utilisé comme isolant et extincteur d'arc dans les appareils électriques a un PRG inférieur ou égal à celui de la HFO de référence. De préférence, pour les appareils à champ inhomogène, le dioxyde de carbone est utilisé ; alternativement, un gaz dilution de PRG nul, l'azote N2, est utilisé. Avantageusement, afin de maximiser la quantité de chacun des gaz fluorés constituant le mélange tout en ne générant pas de phase liquide à la température minimale d'utilisation de l'appareil pour un mélange ternaire fluorocétone C5K, hydrofluorooléfine HFO et gaz de dilution, les pressions de chaque constituant seront donc définies par la formule suivante issue de la loi de Raoult (Px étant la pression du gaz concerné et PVSx sa pression de vapeur saturante) : PHFO PC5K Pt o t r + Pgaz dilution ilF0 PC5K PVSHFO PVSC5K Par exemple, pour une température minimale d'utilisation Tmin = -25°C, plusieurs compositions de mélanges pourraient être utilisées pour remplir sans formation de liquide un appareillage électrique à enceinte étanche dont la pression totale de remplissage à 20°C est de 1,3 bar, c'est- à-dire 1,3.105 Pa, tel que présenté dans le tableau I ci-après. 25 30 PC5K PHFO PN2 0,15.105 Pa 0,05.105 Pa 1,10.105 Pa 0,14.105 Pa 0,12.105 Pa 1,04.105 Pa 0,13-105 Pa 0,18-105 Pa 0,99-105 Pa 0,12-105 Pa 0,25-105 Pa 0,93-105 Pa 0,11.105 Pa 0,31.105 Pa 0,88.105 Pa 0,10.105 Pa 0,37.105 Pa 0,83.105 Pa 0,09.105 Pa 0,43.105 Pa 0,78.105 Pa 0,08.105 Pa 0,49.105 Pa 0,73.105 Pa 0,07-105 Pa 0,55-105 Pa 0,68-105 Pa 0,06-105 Pa 0,62-105 Pa 0,62-105 Pa 0,05-105 Pa 0,68-105 Pa 0,57-105 Pa 0,04.105 Pa 0,74.105 Pa 0,52.105 Pa 0,03.105 Pa 0,8.105 Pa 0,47.105 Pa 0,02.105 Pa 0,86.105 Pa 0,42.105 Pa 103 Pa 0,92-105 Pa 0,37-105 Pa 102 Pa 0,98-105 Pa 0,319-105 Pa Tableau I : proportions d'un mélange C5K + HF0-1234ze + N2 à 1,3.105 Pa Il apparaît cependant, en remplissant une enceinte équipée d'un hublot transparent avec un tel mélange, qu'il n'y a apparition pour ces mélanges d'une phase liquide que pour une température inférieure ou égale à -28°C : la loi de Raoult ne s'applique donc pas totalement. Or la rigidité diélectrique de chacun des deux composés fluorés utilisés dans le mélange, HFO pur et C5K pur, est meilleure que celle des gaz de dilution (voir aussi figure 3B). Aussi, pour augmenter les propriétés diélectriques du mélange qui dérivent directement de sa composition molaire, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le mélange est optimisé pour comprendre plus de composé fluoré que la valeur théorique ci-dessus ; avantageusement, on augmente la composition théorique par un ajout de C5K pour améliorer les propriétés diélectriques du mélange gazeux, notamment en cheminement, dans des proportions telles qu'il n'y a pas d'apparition de phase liquide. En particulier, tel qu'illustré en figure 1A, un mélange comprenant 4 hPa de C5K, 74 hPa de HF0-1234ze et 52 hPa d'azote suit, à température élevée, plus ou moins la courbe définie par la loi des gaz parfaits ; il en diverge à température basse, notamment inférieure à -28°C (et parfois avant en raison des limites d'utilisation des appareils de test à -20°C par exemple), correspondant au croisement avec la courbe illustrant le comportement de ce mélange selon la loi de Raoult. De fait, aux températures les plus faibles, respecter les valeurs données par la loi de Raoult est plus conservateur et permet de s'assurer de la non-apparition d'une phase liquide, zone en dessous de la courbe de Raoult. Ainsi, en figure 1B est illustré le comportement du mélange précédent dans lequel 0,2 hPa de C5K ont été ajoutés ; bien entendu, la courbe est décalée d'autant en dessous de la courbe des gaz parfaits aux températures élevées. Si, théoriquement, l'apparition de liquide devait se produire à -22°C, expérimentalement (voir aussi le décrochement de la courbe réelle), la formation de liquide intervient en dessous de -25°C. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition en chacun des composants du mélange ternaire est déterminée par la loi de Raoult pour qu'il n'y ait pas apparition de phase liquide à une température que l'on peut prendre égale à la température minimale de fonctionnement de l'appareil ou un peu plus, par exemple à ladite température minimale moins 10 %, ou de préférence à la température minimale prévue d'utilisation augmentée de 3°C. Le milieu gazeux selon l'invention remplit les conditions d'utilisation des appareillages actuels et ses propriétés sont supérieures aux mélanges binaires de chaque gaz fluoré, voire même du SF6, avec effet synergique entre les deux molécules d'hydrofluorooléfine et de fluorocétone. Notamment, des essais de tenue en cheminement ont été réalisés dans un appareil à 1,3 = 2 bars illustré en figure 2A, entre deux électrodes distantes de 251 mm, avec des conducteurs en cuivre et une résine époxyde chargée en silice comme isolant. Tel que présenté en figure 2B, on note que les mélanges ternaires constitués de HFO, de C5K et d'un gaz de dilution selon l'invention possèdent une meilleure tenue en cheminement que le SF6 (plus de 1 000 V/mm comparés à moins de 930 V/mm) sur de l'époxyde chargé en silice et que les 15 mélanges binaires de chacun des composants (ces constituants pris isolément ayant des propriétés plus faibles que le SF6). De façon similaire, les essais de tenue diélectrique en ligne directe à 1,3 bar montrent que les performances du mélange selon l'invention sont supérieures à 20 celle des composants individuels associés uniquement à un gaz de dilution : la figure 3A illustre l'enceinte époxyde remplie de 1,3 bar de SF6 ou d'un mélange de N2 avec HFO et/ou C5K pour mesurer la tenue diélectrique entre deux contacts de rayon de 12 mm, distants de 12 mm. Un effet 25 synergique entre HFO et C5K est notable pour la tenue diélectrique mesurée : figure 3B. L'avantage d'un mélange ternaire selon l'invention comparé à un mélange binaire est également visible pour les décharges partielles (figure 4) : le seuil 30 d'extinction est même supérieur à celui aux 65 kV du SF6 pour le mélange ternaire, alors qu'il lui était inférieur pour les mélanges binaires. Au vu des performances du mélange fluoré selon l'invention, seul ou avec un gaz de dilution simple de type air ou azote, une utilisation dans un appareillage existant peut être envisagée. En particulier, après avoir fait le vide (0 à 0,1 kPa) à l'aide d'une pompe à vide à huile, on peut remplir un appareil commercial moyenne tension de type GIS (appareil FBX 24 kV de Schneider Electric par exemple, rempli dans sa version commerciale actuelle, de SF6 à une pression de 130 kPa) conçu pour une application -25°C avec un mélange de gaz C5K, HF0-1234ze et de CO2, préféré dans ce cas où les champs électriques ne sont pas homogènes. Par ailleurs, pour éviter les amorçages entre les dérivations, il est avantageux de les gainer par une gaine thermorétractable. La pression totale de gaz à l'intérieur de l'appareil avec le mélange selon l'invention est choisie également à 1,3 bar (Ptot = 1,3.105 Pa) pour 20°C, et le mélange respecte les conditions définies par la loi de Raoult, par exemple avec une pression partielle comprise entre 80 et 120 hPa pour la C5K dans la mesure du possible. Au vu de la taille de l'enceinte de cet appareil (volume supérieur à 100 litres), il est préférable, pour accélérer l'homogénéisation du mélange gazeux d'utiliser des bulleurs ; cette option n'est bien entendu pas obligatoire, notamment dans le cas d'appareillages plus petits ou de délai suffisant avant expérimentation. Par ailleurs, comme outre l'amélioration de la tenue diélectrique en ligne directe, les fluorocétones permettent d'améliorer la tenue diélectrique en cheminement du système, il est préférable de l'adsorber sur les parois des isolants. Dans un premier temps, pour tapisser les parois internes de l'appareil en C5K, ce composé est injecté pur dans l'enceinte, par exemple entre 3 et 10 mbars ; avantageusement entre 8 et 12.105 Pa de C5K, de préférence à une température supérieure à la température ambiante afin d'accélérer le débit (par exemple, le réservoir contenant le C5K peut être chauffé), sont injectés par l'intermédiaire de la sortie « gaz » de l'appareil. Après cette première étape permettant d'adsorber la fluorocétone sur les parois, le remplissage de l'appareil s'effectue à l'aide d'un mélangeur de gaz avec double bulleur permettant de contrôler le rapport entre C5K, HF0-1234ze et CO2, ce rapport étant maintenu constant en pression à 20°C tout au long du remplissage grâce à l'utilisation d'un débitmètre massique de précision ; par exemple, C5K est placée dans les deux bulleurs qui sont traversés par le CO2 et l'hydrofluorooléfine sous pression afin d'atteindre la pleine saturation. Les essais sur ce type d'appareil traversé par un courant permanent de 630 A RMS ont montré que l'échauffement au niveau des contacts électriques (points les plus chauds) est très proche du SF6 pour le mélange ternaire selon l'invention (comme pour les mélanges binaires) : voir figure 5, qui donne les résultats en variation de l'échauffement par rapport au SF6. Il est à noter par ailleurs que les appareils seront de préférence équipés d'un ou plusieurs tamis moléculaires de type sulfate de calcium (CaSO4) anhydre, qui adsorbent les petites molécules créées lors de la coupure. La toxicité du gaz n'est donc pas augmentée après décharges partielles par des molécules pouvant présenter une toxicité. De plus, en fin de vie ou après essais de coupure, le gaz est récupéré par les techniques classiques de récupération utilisant un compresseur et une pompe à vide. L'hydrofluorooléfine HF0-1234ze et la fluorocétone C5K sont alors séparées du gaz tampon en utilisant une zéolithe capable de piéger uniquement le gaz tampon, de taille inférieure ; alternativement, une membrane à séparation sélective laisse s'échapper l'azote et/ou le CO2 et/ou l'air et garde C5K et HF0-1234ze dont la taille et la masse molaire sont plus importantes ; toute autre option est envisageable. Bien que les exemples ci-dessus aient été 5 réalisés avec HF0-1234ze, des alternatives à ce gaz sont possibles. En particulier, l'isomère HF0-1234yf (2,3,3,3- tétrafluoro-1-propène) peut être utilisé, avec les adaptations inhérentes aux propriétés de ce gaz : en particulier, tel qu'illustré en figure 6, comme sa 10 température d'ébullition est de -30°C (contre -19°C pour HFO- 1234ze), il est possible pour la même température de fonctionnement de -30°C de mettre 50 % de plus de HF0-1234yf que de HF0-1234ze. Comme pour une pression de remplissage donnée, plus il y a de HFO, et par conséquent moins il y a de 15 gaz tampon, et que les propriétés d'isolation et d'extinction d'arc dépendent du mélange, la rigidité diélectrique est augmentée. La solution selon l'invention permet ainsi de proposer un mélange gazeux à faible impact environnemental 20 (PRG diminué de plus de 99,9 % par rapport à une isolation au SF6) compatible avec les températures d'utilisation minimales de l'appareillage électrique et ayant des propriétés diélectrique, de coupure et de dissipation thermique proches de celles obtenues sur les appareils existants. Ce mélange 25 peut directement remplacer le SF6 utilisé dans les appareils, sans modifier ou presque leur conception : les lignes de production peuvent être gardées, avec simple changement du gaz de remplissage et éventuellement avec un ajout de systèmes d'aide à la coupure ou de matériaux gazogènes. 30 REFERENCES CITEES [1] EP 1 724 802 [2] WO 2008/073790 [3] WO 2009/0491445
L'invention se rapporte à l'utilisation d'un mélange comprenant une hydrofluorooléfine et une fluorocétone, éventuellement associées à un gaz de dilution comme milieu d'isolation électrique et/ou d'extinction des arcs électriques dans un appareil électrique haute tension. Elle se rapporte également à un appareil électrique haute tension dans lequel l'isolation électrique et/ou l'extinction des arcs électriques est (sont) assurée (s) par un mélange comprenant une hydrofluorooléfine et une fluorocétone, éventuellement associées à un gaz de dilution.
I. Utilisation d'un milieu gazeux comprenant une hydrofluorooléfine à trois atomes de carbone et une fluorocétone à cinq atomes de carbone, comme milieu d'isolation électrique et/ou d'extinction des arcs électriques dans des appareils électriques de sous-station de haute tension. 2. Utilisation d'un milieu selon la 1, dans laquelle l'hydrofluorooléfine est le trans-1,3,3,3- tétrafluoro-1-propène (HF0-1234ze), le 2,3,3,3-tétrafluoro-1- propène (HF0-1234yf), ou le 1,2,2,5-pentafluoro-l-propène (HF0-1225ye). 3. Utilisation d'un mélange selon la 1 ou la 2, dans laquelle la fluorocétone est la décafluoro-2-méthylbutan-3-one. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le milieu gazeux comprend en outre un gaz de dilution. 5. Utilisation selon la 4, dans laquelle le gaz de dilution est choisi parmi l'air, l'azote, l'oxygène, le dioxyde de carbone ou un mélange de ces gaz. 6. Utilisation selon l'une des 1 à 5, dans laquelle les pressions partielles de la fluorocétone et de l'hydrofluorooléfine au sein du mélange sont choisies en fonction de la température minimale de l'appareillage de manière à ne pas créer de phase liquide selon la loi deRaoult à une température de 3°C inférieure à la température minimale d'utilisation de l'appareil. 7. Utilisation selon la 6, dans laquelle la pression partielle de fluorocétone est comprise entre 80 et 120 mbars. 8. Utilisation selon la 6 ou la 7, dans laquelle la température minimale (Tmin) est choisie parmi -40°C, -35°C, -30°C, -25°C, -20°C, -15°C, -10°C, -5°C et 0°C. 9. Appareil électrique haute tension, comprenant une enceinte étanche dans laquelle se trouvent des composants électriques ainsi qu'un milieu gazeux assurant l'isolation électrique et/ou l'extinction des arcs électriques susceptibles de se produire au sein de cette enceinte, caractérisé en ce que le milieu gazeux comprend une hydrofluorooléfine à trois atomes de carbone et une fluorocétone à cinq atomes de carbone. 10. Appareil électrique selon la 9, dans lequel l'hydrofluorooléfine est le trans-1,3,3,3- tétrafluoro-1-propène (HF0-12134ze) ou le 2,3,3,3- tétrafluoro-1-propène (HF0-1234yf) ou le 1,2,2,5-pentafluoro-1-propène (HF0-1225ye), et la fluorocétone est la décafluoro2-méthylbutan-3-one. 11. Appareil électrique selon la 9 ou la 10, dans lequel le milieu gazeux comprend en outre un gaz de dilution.12. Appareil électrique selon la 11, dans lequel le gaz de dilution est choisi parmi l'air, l'azote, l'oxygène, le dioxyde de carbone ou un mélange de ces gaz. 13. Appareil électrique selon l'une des 9 à 12, dans lequel l'hydrofluorooléfine et la fluorocétone sont présentes dans le milieu avec des proportions définies selon la loi de Raoult pour ne pas créer de phase liquide à une température de 3°C inférieure à la température minimale d'utilisation de l'appareil. 14. Appareil électrique selon l'une des 9 à 13, qui est un transformateur électrique à isolation gazeuse, une ligne à isolation gazeuse pour le transport ou la distribution de l'électricité ou un appareil électrique de connexion/déconnexion. 15. Appareil électrique selon l'une des 9 à 14, qui comprend un tamis moléculaire de CaSO4.
H
H01,H02
H01H,H01B,H02B
H01H 33,H01B 3,H02B 13
H01H 33/22,H01B 3/56,H02B 13/055
FR2984622
A1
PROCEDE DE CONTROLE ET D'OPTIMISATION DE FONCTIONNEMENT D'UNE BORNE DE CHARGEMENT D'UN VEHICULE ELECTRIQUE ET BORNE DE CHARGEMENT POUR LA MISE EN OEUVRE DUDIT PROCEDE
20,130,621
L'invention est relative à un procédé de contrôle et d'optimisation de fonctionnement d'une borne de chargement d'un véhicule électrique, ladite borne comportant des moyens de connexion aptes à se connecter à un véhicule pour un chargement électrique et pour dialoguer au moyen d'un signal transmis sur un fil pilote. Le procédé consiste à : - générer une tension « de sortie » égale à une première valeur de tension continue ; - connecter un véhicule électrique à la borne de chargement, la tension « de sortie » passant de la première valeur de tension continue à une seconde valeur de tension continue; - vérifier l'aptitude au chargement de ladite borne ; - autoriser la charge du véhicule électrique en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la seconde valeur de tension et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension, la modulation de type PWM ayant un rapport cyclique fixé en fonction d'un courant de charge maximum autorisé ; - vérifier l'aptitude du véhicule électrique à être rechargé en contrôlant une valeur positive de la tension « de sortie » modulée, ladite valeur positive de la tension « de sortie » passant de la seconde valeur de tension à une troisième valeur de tension lorsque ledit véhicule est apte ; - fournir une tension dite « de charge » audit véhicule en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la troisième valeur de tension et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension, le rapport cyclique de la modulation permettant de fixer le courant de charge maximum à une première valeur. L'invention est aussi relative à une borne de chargement électrique pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle et d'optimisation selon l'invention. Ladite borne comporte des moyens de connexion aptes à se connecter à un véhicule pour un chargement électrique et pour dialoguer au moyen d'un signal transmis sur un fil pilote. La borne comprend aussi des moyens pour générer une tension « de sortie » continue ou modulée et une tension dite « de charge » audit véhicule en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive et une valeur négative, le rapport cyclique de la modulation permettant de fixer le courant de charge maximum à une première valeur. Des moyens de traitement comportent des moyens pour vérifier l'aptitude au chargement de ladite borne, pour vérifier l'aptitude du véhicule électrique à être rechargé en contrôlant une valeur positive de la tension « de sortie » modulée et pour autoriser la charge du véhicule électrique. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Les bornes de charges pour véhicule électrique installés sur des parkings collectifs sont de deux types. Un premier type concerne les bornes de charge 15 dites « rapide ». Les tensions appliquées par ce type de borne sont des tensions continues. Les autres types de bornes délivrent des tensions alternatives AC. Aujourd'hui, les normes existantes ne permettent pas à une borne de charge d'identifier le type de véhicule qui est connecté à celle-ci. En effet, les normes (SAE J1772 et IEC 61851) ne permettent pas à la borne de charge de récupérer 20 des informations sur les caractéristiques du chargeur. La communication entre le véhicule électrique et la borne de charge se limite à une communication sécuritaire. C'est-à-dire que les seules informations échangées permettent notamment de vérifier la continuité de terre entre le véhicule et la borne et/ou de permettre à la borne de fixer le courant maximum consommable par le véhicule 25 et/ou de connaitre l'état dans lequel se trouve le véhicule (connecté, prêt à charger, fin de charge). Dans le cas d'un parking avec plusieurs bornes de charge, le fait de connaitre le type de véhicule connecté à une borne de charge permettrai d'optimiser la gestion d'énergie au niveau du parking. En effet, cette connaissance permettrait d'optimiser la gestion de l'énergie au niveau d'un parking sur lequel se trouvent plusieurs bornes de charge. En effet par défaut le gestionnaire d'énergie du parking va réserver 16A ou 32A pour chaque borne. Ceci a un cout : puissance souscrite élevée, incapacité d'alimenter les dernières bornes de charges libre du parking. La connaissance de la puissance maximum consommée par un chargeur en fonction du véhicule électrique en charge permettrait d'utiliser les ampères qui ne seront pas utilisé pour alimenter d'autres bornes de charge. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer un procédé de contrôle et d'optimisation de fonctionnement d'une borne de chargement d'un véhicule électrique, procédé basé sur la connaissance du véhicule connecté à la borne. Le procédé selon une mode principal de réalisation de l'invention consiste à : - initialiser une première minuterie de manière concomitante à l'autorisation de la charge du véhicule ; - relever un premier temps de diagnostic écoulé entre l'initialisation de la première minuterie, et le passage de la tension « de sortie » de la seconde valeur de tension à une troisième valeur de tension ; - comparer la valeur du premier temps de diagnostic avec des valeurs « étalon » enregistrées dans une base de données ; - déterminer un type de chargeur du véhicule électrique en fonction d'un état comparatif entre ledit premier temps de diagnostic et les valeurs « étalon » ; - prendre en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique 25 identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. De préférence, la première valeur de tension continue est supérieure à la seconde valeur de tension continue. De préférence, la seconde valeur de tension est supérieure à la troisième valeur de tension. Selon premier mode évolutif de réalisation, le procédé de contrôle consiste à : initialiser une seconde minuterie de manière concomitante à la fourniture de la tension dite « de charge » audit véhicule ; détecter l'instant où un courant de charge consommé par le véhicule atteint une valeur maximale ; relever un second temps de diagnostic écoulé pour que le courant de charge atteigne une valeur maximale ; comparer la valeur du second temps de diagnostic avec des valeurs enregistrées dans une base de données en prenant en compte de l'état comparatif relatif à la valeur du premier temps de diagnostic ; déterminer un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier et second temps de diagnostic ; prendre en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. Selon second mode évolutif de réalisation, le procédé de contrôle consiste à : de manière concomitante, initialiser une troisième minuterie et fixer le courant de charge maximum à une seconde valeur de charge, la tension « de sortie » étant modulée entre une valeur positive égale à la troisième valeur de tension et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension ; Vérifier que le véhicule régule son courant en fonction de la seconde valeur maximum de charge ; relever un troisième temps de diagnostique au moment où véhicule électrique régule son courant de charge à la seconde valeur maximum de charge ; comparer la valeur du troisième temps de diagnostique avec des valeurs enregistrées dans une base de données en prenant en compte l'état comparatif la valeur du premier temps de diagnostique et l'état comparatif la valeur du second temps de diagnostique ; déterminer un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier, second et troisième temps ; prendre en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. De préférence, l'étape de prise en compte consiste à adapter une valeur de consigne de courant maximum de charge en fonction du type de chargeur connecté. Selon un mode particulier, l'étape de prise en compte consiste à adapter une valeur de consigne du courant maximum de charge en fonction d'un courant maximum consommable par le chargeur connecté identifié. Avantageusement, l'étape de prise en compte consiste à adapter une puissance électrique maximum délivrée par ladite borne en fonction d'un fonctionnement 10 globale d'une station de charge comportant plusieurs bornes de chargement. Selon un mode particulier, le procédé de contrôle et d'optimisation consiste à : mesurer la différence de courant électrique entre le courant maximum consommable par le chargeur connecté identifié et le courant maximum de charge Imax autorisé par la borne ; 15 mettre à disposition la différence de courant électrique mesurée au profit d'une autre borne de chargement de la station de charge. pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle et d'optimisation selon les revendications précédentes, ladite borne comportant : Les moyens de traitement de la borne de chargement électrique selon l'invention 20 comportent des moyens pour : initialiser une première minuterie de manière concomitante à l'autorisation de la charge du véhicule ; relever un premier temps de diagnostic écoulé entre l'initialisation de la première minuterie, et le passage de la tension « de sortie » d'une 25 seconde valeur de tension à une troisième valeur de tension ; comparer la valeur du premier temps de diagnostic avec des valeurs « étalon » enregistrées dans une base de données ; déterminer un type de chargeur du véhicule électrique en fonction d'un état comparatif entre ledit premier temps de diagnostic et les valeurs 30 « étalon » ; - prendre en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un schéma électrique des circuits de pilotage d'une borne électrique et d'un véhicule électrique, la borne étant connectée au véhicule ; - la figure 2 représente un chronogramme des différentes phases de contrôle et de charge - la figure 3 représente un algorithme des étapes d'un procédé de contrôle et d'optimisation de la phase de chargement d'un véhicule électrique selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente un algorithme des étapes du procédé de contrôle et d'optimisation selon un premier mode particulier de réalisation de l'invention selon la figure 3 ; - la figure 5 représente un algorithme des étapes du procédé de contrôle et d'optimisation selon un second du mode particulier de réalisation selon la figure 4. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION Comme représenté sur la figure 1, ladite borne 1 selon l'invention comporte des moyens de connexion 10 aptes à se connecter à un véhicule 2 pour un chargement électrique. De manière connue, la borne est destinée à être reliée à un véhicule par un câble 3 apte à transmettre l'énergie électrique. Le câble 3 comporte aussi des moyens pour dialoguer au moyen d'un signal transmis sur un fil pilote. La borne 1 comporte en outre une unité de traitement 12 gérée de préférence par un microcontrôleur. La borne de chargement 1 comporte aussi des capacités de filtrage 14 connectées en parallèle des moyens de connexion 10. Des moyens de mesure 11 de la tension au niveau des moyens de connexion sont reliés à l'unité de traitement 12 qui est apte à envoyer des signaux de commande à un générateur de signaux 13. A titre d'exemple d'application, le générateur de signaux 13 génère une tension « de sortie » au niveau des moyens de connexion 10. La tension « de sortie » peut être une tension continue ou une tension modulée en largeur d'impulsion. La modulation est alors de type PWM. Le rapport cyclique de la modulation de type PWM (Pulse Width Modulation) permet alors de fixer le courant de charge maximum Imax que pourra consommer le véhicule électrique 2. A titre d'exemple, le signal de tension de sortie est modulé à une fréquence de 1KHz et a une amplitude variant en +12V et -12V. Tel que représenté sur la figure 3, le procédé de contrôle et d'optimisation de fonctionnement d'une borne de chargement 1 selon l'invention, consiste à générer une tension « de sortie » continue égale une première valeur de tension V1. A titre d'exemple d'application la première valeur de tension V1 est égale à 12 Volts. L'étape suivante du procédé selon l'invention consiste à connecter 100 un véhicule électrique 3 à la borne de chargement 1. La tension « de sortie » continue mesurée par les moyens de mesure 11 de la borne 1 est égale à une seconde valeur de tension V2. Ce passage de la première valeur tension V1 à la seconde valeur de tension V2 est lié à la valeur d'une première résistance R2 de charge du véhicule électrique vue des moyens de connexion 10 de la borne 1. Selon ce mode de réalisation de l'invention, la première valeur de tension V1 est supérieure à la seconde valeur de tension V2. A titre d'exemple, la seconde valeur de tension V2 est égale à 9 volts. Ainsi, ce changement de tension mesuré par la borne informe cette dernière qu'un véhicule est connecté. L'étape suivante consiste à vérifier 101 l'aptitude au chargement de ladite borne. 30 Le procédé selon l'invention reste à cette étape tant que les conditions requises pour le démarrage de la charge ne sont pas réunies. Ces conditions de démarrage de la charge ne sont par exemple pas remplies lorsqu'il n'y a pas une disponibilité de l'énergie suffisante au niveau de la borne de chargement. En outre, les conditions ne sont pas remplies lorsque par exemple l'usager n'est pas correctement identifié ou encore lorsque le verrouillage de la connexion entre le câble et la borne de chargement n'est pas effectif. De ce fait cette étape est d'une durée indéterminée. Comme représenté sur les figures 2 et 3, le procédé selon l'invention consiste à autoriser 103 la charge du véhicule électrique en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la seconde valeur de tension V2 et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension -V1. La modulation de type PWM a alors un rapport cyclique fixé en fonction du courant de charge maximum Imax autorisé par la borne. L'étape suivante consiste à vérifier 104 l'aptitude du véhicule électrique 2 à être rechargé en contrôlant une valeur positive de la tension « de sortie » modulée. Le véhicule électrique est jugé apte à être rechargé par la borne de chargement 1 si la tension « de sortie » modulée mesurée par les moyens de mesure 11 de la borne est égale à une troisième valeur de tension V3. Autrement dit, ladite valeur positive de la tension « de sortie » passe de la seconde valeur de tension V2 à une troisième valeur de tension V3 lorsque ledit véhicule est apte. Au cours de cette étape, le véhicule électrique analyse alors le signal de tension de sortie modulée et règle son chargeur en fonction du courant maximum autorisé Imax. Le véhicule électrique comporte traditionnellement un circuit de charge connecté aux moyens de connexion 10 de la borne de chargement 1. Une fois le chargeur réglé, le véhicule est prêt à être chargé et le signale à la borne de chargement 1 en changeant sa résistance vue par ladite borne au niveau des moyens de connexion 10. Ce changement de tension sortie de la seconde valeur V2 à la troisième valeur V3 de tension est alors lié à la connexion d'une seconde résistance de charge R3 via la commutation d'un interrupteur S2 dans le circuit de charge du véhicule électrique 2. Tels que représenté sur la figure 1, la seconde résistance de charge R3 est connectée en parallèle à la première résistance de charge R2. Selon ce mode de réalisation de l'invention, la seconde valeur de tension V2 est supérieure à la troisième valeur de tension V2. A titre d'exemple, la troisième valeur de tension V3 est égale à 6 volts. Lorsque le véhicule est apte à être rechargé, le procédé fourni 108 une tension dite « de charge » audit véhicule par fermeture d'un contacteur de puissance 15 en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la troisième valeur de tension V3 et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension -V1. Le rapport cyclique de la modulation permettant de fixer une première consigne de courant de charge maximum 'maxi - En effet, en fonction du modèle et de la marque du véhicule électrique, le chargeur embarqué dans le véhicule a des propriétés différentes. Une des o propriétés intéressantes pour la gestion d'énergie est le courant maximum que ce chargeur est capable de consommer sachant que lesdits chargeurs ne consomment pas tous le même courant maximum. A titre exemple, un premier type de chargeur ne consomme pas plus de 13A alors que qu'un second type consomme au maximum 15A. La différence de courant maximum peut être bien 15 plus élevée avec des véhicules électriques plus légers comme des scooters et les prochaines génération de véhicule qui devraient être capable de consommer autour de 32A. Selon un mode préférentiel de réalisation, le procédé selon l'invention est apte à discriminer le type de chargeur connecté à une borne de chargement pour adapter de manière personnalisée le courant maximum de 20 charge autorisé et ainsi optimiser la charge d'autres véhicules électriques connectés à la station de charge. Selon un mode principal de réalisation de l'invention tel que représenté sur la figure 3, le procédé consiste alors à effectuer concomitamment avec l'étape d'autorisation 103 de la charge du véhicule 103 précédemment décrite, une étape 25 d'initialisation 102 une première minuterie timer #1. Le procédé consiste ensuite à relever 105 un premier temps de diagnostic T1 écoulé entre l'initialisation 102 de la première minuterie timer #1, et le passage de la tension « de sortie » de la seconde valeur de tension V2 à une troisième valeur de tension V3. La valeur du premier temps de diagnostic T1 est ensuite comparé 30 107 avec des valeurs « étalon » enregistrées dans une base de données. L'état comparatif entre ledit premier temps de diagnostic T1 et les valeurs « étalon » permet de déterminer 109 un type de chargeur du véhicule électrique 1 connecté à la borne de chargement 1. Connaissant le type de chargeur, l'unité de traitement 12 de la borne de chargement 1 prend 110 en compte les caractéristiques dudit chargeur identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. Selon un mode particulier de réalisation, l'étape de prise en compte 110 décrite ci-dessus consiste à adapter une valeur de consigne de courant de charge en fonction du type de chargeur connecté. Selon une variante, ladite étape de prise en compte 110 consiste à adapter une puissance électrique délivrée par ladite 10 borne en fonction d'un fonctionnement globale d'une station de charge comportant plusieurs bornes. En effet, la puissance mise à disposition par la station de charge est très souvent inférieure à la somme des puissances des bornes de cette station. Ainsi, afin d'optimiser le service de charge il est nécessaire d'ajuster la puissance maximum autorisée à charge véhicule électrique 15 en fonction des caractéristiques des chargeurs respectifs desdits véhicules. Selon un premier mode évolutif de réalisation de l'invention, tel que représenté sur la figure 4, le procédé de contrôle et d'optimisation permet d'augmenter la qualité d'identification du type de chargeur. En effet, si la comparaison 107 entre la valeur du premier temps de diagnostic T1 et les valeurs « étalon » ne permet 20 pas de déterminer de manière certaine le type de chargeur électrique, alors le premier mode évolutif permet d'affiner les critères de discrimination du type de chargeur. Le procédé consiste alors à initialiser 200 une seconde minuterie timer #2 de manière concomitante à la fourniture 108 de la tension dite « de charge » audit 25 véhicule. L'étape suivante consiste à détecter 201 l'instant où un courant de charge consommé par le véhicule électrique 2 atteint une valeur maximale. Un second temps de diagnostic T2 écoulé pour que le courant de charge atteigne une valeur maximale est relevé 202. La valeur du second temps de diagnostic T2 est ensuite comparer 203 avec des 30 valeurs enregistrées dans une base de données. Cette comparaison est faite en prenant en compte l'état comparatif lié au premier temps de diagnostic T1. Cette dernière comparaison permet de déterminer 204 un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier et second temps de diagnostic T1, 5 T2. Connaissant le type de chargeur, l'unité de traitement 12 de la borne de chargement 1 est apte à prendre 110 en compte les caractéristiques dudit chargeur identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. Selon un second mode évolutif de réalisation de l'invention, tel que représenté 10 sur la figure 5, le procédé de contrôle et d'optimisation permet d'augmenter la qualité d'identification du type de chargeur. En effet, si le premier mode évolutif n'est pas suffisant pour déterminer de manière certaine le type de chargeur électrique, alors le second mode évolutif permet d'affiner encore les critères de discrimination du type de chargeur. 15 Le procédé consiste alors réaliser de manière concomitante une initialisation 300 une troisième minuterie timer #3 et la fixation 301 du courant de charge à une seconde valeur de charge maximum Imax2. Le rapport cyclique de la modulation permet de fixer le courant de charge à la seconde valeur de charge maximum Imaxa La tension « de sortie » est modulée entre une valeur positive égale à la 20 troisième valeur de tension V3 et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension -V1. Le procédé vérifie 302 que le véhicule électrique 2 régule son courant de charge en fonction de la seconde valeur de charge maximum Imax2. Comme représenté sur la figure 2, un troisième temps de diagnostique T3 est relevé 303 dès que le 25 véhicule atteint un courant de charge maximum lié à la consigne Imax2- La valeur du troisième temps de diagnostique T3 est ensuite comparer 304 avec des valeurs enregistrées dans une base de données. Cette comparaison est faite en prenant à la fois en compte l'état comparatif lié au premier temps de diagnostic T1 et de l'état comparatif lié au second temps de diagnostique T2. Cette dernière comparaison permet de déterminer 305 un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier, second et troisième temps T1, T2, T3. Connaissant le type de chargeur, l'unité de traitement 12 de la borne de 5 chargement 1 est apte à prendre 110 en compte les caractéristiques dudit chargeur identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement à la station de charge. Lorsque le chargeur détecte que les batteries du véhicule sont complètement chargées, ou bien lorsque l'usager interrompt la charge, le chargeur ouvre le 10 contact S2 (point C sur le figure 2). Cela a pour conséquence de déconnecter la résistance de charge R3 du fil pilote et donc une transition (point A sur le figure 2) du signal PWM de la troisième valeur de tension V3 à la seconde valeur de tension V2. Lorsque la borne de charge détecte la transition de la tension de fil pilote de la troisième valeur à la seconde valeur de tension (V3 à V2), elle ouvre le 15 contacteur de puissance 15 (point D sur le figure 2). Tant que le véhicule électrique reste connecté à la borne, le signal modulé de type PWM sur le fil pilote reste modulé au niveau de la seconde valeur de tension V2. Lorsque le véhicule électrique est déconnecté, cela provoque une transition de la tension du signal PWM de la seconde valeur de tension V2 à la première 20 valeur de tension V1 (point B sur le figure 2). Dès que la première valeur de tension V1 est mesurée, la borne de chargement arrête la modulation du signal de tension
Procédé de contrôle et d'optimisation de fonctionnement d'une borne consistant à : générer une tension de sortie égale à une première valeur (V1) continue ; connecter (100) un véhicule, la tension de sortie passant à une seconde valeur (V2) ; autoriser (103) la charge du véhicule en modulant la tension de sortie entre deux valeurs (V2, -V1), un courant de charge maximum (l ) autorisé étant fixé ; vérifier (104) l'aptitude du véhicule à être rechargé en contrôlant une valeur de la tension de sortie ; fournir (108) une tension de sortie modulée entre une troisième valeur de tension (V3) et une valeur négative (-V1) ; initialiser (102) une première minuterie (timer #1) ; relever (105) un temps de diagnostic (T1) entre l'initialisation (102) et le passage de la tension de la seconde à la troisième valeur (V2, V3) ; comparer (107) ledit temps avec des valeurs étalon pour déterminer (109) un type de chargeur; prendre (110) en compte les caractéristiques du chargeur pour optimiser la gestion d'énergie.
1. Procédé de contrôle et d'optimisation de fonctionnement d'une borne de chargement d'un véhicule électrique, ladite borne comportant des moyens de connexion aptes à se connecter à un véhicule pour un chargement électrique et pour dialoguer au moyen d'un signal transmis sur un fil pilote, procédé consistant à : - générer une tension « de sortie » égale à une première valeur de tension (V1) continue ; connecter (100) un véhicule électrique à la borne de chargement, la tension « de sortie » passant de la première valeur de tension (V1) continue à une seconde valeur de tension (V2) continue; - vérifier (101) l'aptitude au chargement de ladite borne ; - autoriser (103) la charge du véhicule électrique en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la seconde valeur de tension (V2) et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension (- V1), la modulation de type PWM ayant un rapport cyclique fixé en fonction d'un courant de charge maximum (Imax) autorisé ; vérifier (104) l'aptitude du véhicule électrique à être rechargé en contrôlant une valeur positive de la tension « de sortie » modulée, ladite valeur positive de la tension « de sortie » passant de la seconde valeur de tension (V2) à une troisième valeur de tension (V3) lorsque ledit véhicule est apte ; Fournir (108) une tension dite « de charge » audit véhicule en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive égale à la troisième valeur de tension (V3) et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension (-V1), le rapport cyclique de la modulation permettant de fixer le courant de charge maximum à une première valeur (I maxi) , caractérisé en ce que le procédé consiste à : - initialiser (102) une première minuterie (timer #1) de manière concomitante à l'autorisation de la charge du véhicule (103) ; - relever (105) un premier temps de diagnostic (T1) écoulé entre : - l'initialisation (102) de la première minuterie (timer #1), et- le passage de la tension « de sortie » de la seconde valeur de tension (V2) à une troisième valeur de tension (V3) ; - comparer (107) la valeur du premier temps de diagnostic (T1) avec des valeurs « étalon » enregistrées dans une base de données ; - déterminer (109) un type de chargeur du véhicule électrique en fonction d'un état comparatif entre ledit premier temps de diagnostic (T1) et les valeurs « étalon » ; prendre (110) en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. 2. Procédé de contrôle et d'optimisation selon la 1, caractérisé en ce que la première valeur de tension (V1) continue est supérieure à la seconde valeur de tension (V2) continue. 3. Procédé de contrôle et d'optimisation selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que la seconde valeur de tension (V2) est supérieure à la troisième valeur de tension (V3). 4. Procédé de contrôle et d'optimisation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à : - initialiser (200) une seconde minuterie (timer #2) de manière concomitante à la fourniture (108) de la tension dite « de charge » audit véhicule ; - détecter (201) l'instant où un courant de charge consommé par le véhicule atteint une valeur maximale ; relever (202) un second temps de diagnostic (T2) écoulé pour que le courant de charge atteigne une valeur maximale ; comparer (203) la valeur du second temps de diagnostic (T2) avec des valeurs enregistrées dans une base de données en prenant en compte de l'état comparatif relatif à la valeur du premier temps de diagnostic (T1) ; déterminer (204) un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier et second temps de diagnostic (T1, T2) prendre (110) en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. 5. Procédé de contrôle et d'optimisation selon la 4, caractérisé en ce qu'il consiste à : de manière concomitante : - initialiser (300) une troisième minuterie (timer #3) ; - fixer (301) le courant de charge maximum à une seconde valeur de charge (Imax2), la tension « de sortie » étant modulée entre une valeur positive égale à la troisième valeur de tension (V3) et une valeur négative égale à l'opposé de la première valeur de tension (-V1) ; Vérifier (302) que le véhicule régule son courant en fonction de la seconde o valeur maximum de charge (Imax2) ; relever (303) un troisième temps de diagnostique (T3) au moment où véhicule électrique (2) régule son courant de charge à la seconde valeur maximum de charge (Imax2) ; comparer (304) la valeur du troisième temps de diagnostique (T3) avec des 15 valeurs enregistrées dans une base de données en prenant en compte : - l'état comparatif la valeur du premier temps de diagnostique (T1) ; - l'état comparatif la valeur du second temps de diagnostique (T2) ; déterminer (305) un type de chargeur du véhicule électrique en fonction desdits premier, second et troisième temps (T1, T2, T3) ; 20 prendre (110) en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement. 6. Procédé de contrôle et d'optimisation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de prise en compte (110) consiste à adapter une valeur de consigne de courant maximum de charge (Imax) en 25 fonction du type de chargeur connecté. 7. Procédé de contrôle et d'optimisation selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de prise en compte (110) consiste à adapter une valeur de consigne du courant maximum de charge (Imax) en fonction d'un courant maximum consommable par le chargeur connecté identifié. 8. Procédé de contrôle et d'optimisation selon les 6 et 7, caractérisé en ce que l'étape de prise en compte (110) consiste à adapter une puissance électrique maximum délivrée par ladite borne en fonction d'un fonctionnement globale d'une station de charge comportant plusieurs bornes de chargement. 9. Procédé de contrôle et d'optimisation selon la 8, caractérisé en ce qu'il consiste à : mesurer la différence de courant électrique entre le courant maximum consommable par le chargeur connecté identifié et le courant maximum de charge lm« autorisé par la borne ; mettre à disposition la différence de courant électrique mesurée au profit d'une autre borne de chargement de la station de charge. 10. Borne de chargement électrique pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle et d'optimisation selon les précédentes, ladite borne comportant : des moyens de connexion (10) aptes à se connecter à un véhicule (2) pour un chargement électrique et pour dialoguer au moyen d'un signal transmis sur un fil pilote ; des moyens (13) pour générer : une tension « de sortie » continue ou modulée ; une tension dite « de charge » audit véhicule en modulant la tension « de sortie » entre une valeur positive et une valeur négative, le rapport cyclique de la modulation permettant de fixer le courant de charge maximum à une première valeur (I maxl - des moyens de traitement (12) pour : pour vérifier l'aptitude au chargement de ladite borne ; - pour vérifier l'aptitude du véhicule électrique à être rechargé en contrôlant une valeur positive de la tension « de sortie » modulée ; - des moyens pour autoriser la charge du véhicule électrique ; 30 borne caractérisé en ce que les moyens de traitement (12) comportent des moyens pour :- initialiser une première minuterie (timer #1) de manière concomitante à l'autorisation de la charge du véhicule ; - relever un premier temps de diagnostic (T1) écoulé entre : - l'initialisation de la première minuterie (timer #1), et - le passage de la tension « de sortie » d'une seconde valeur de tension (V2) à une troisième valeur de tension (V3) ; comparer la valeur du premier temps de diagnostic (T1) avec des valeurs « étalon » enregistrées dans une base de données ; déterminer un type de chargeur du véhicule électrique en fonction d'un état o comparatif entre ledit premier temps de diagnostic (T1) et les valeurs « étalon » ; prendre en compte les caractéristiques du chargeur du véhicule électrique identifié pour optimiser la gestion d'énergie localement.
H,B
H02,B60,H01
H02J,B60L,H01M
H02J 7,B60L 11,H01M 10
H02J 7/16,B60L 11/00,H01M 10/48
FR2986254
A1
REALISATION D'ELEMENTS DE STRUCTURE PREFABRIQUES DESTINES A L'OSSATURE D'UNE ISOLATION THERMIQUE PAR L'EXTERIEUR DES BATIMENTS
20,130,802
La présente invention concerne la réalisation d'éléments de structure préfabriqués et plus particulièrement destinés à l'ossature d'une isolation thermique par l'extérieur des bâtiments. L'innovation est destinée à s'appliquer à la réalisation d'une isolation par l'extérieur pour la rénovation ou la construction de tous types de bâtiments. L'évolution des techniques modernes de construction a été dictée par la rapidité, la simplicité de mise en oeuvre et par la diminution des coûts. La notion de préfabrication ne fait plus école dans le domaine de la construction. Selon cette conception d'éléments préfabriqués on met en place sur le chantier la structure destinée à recevoir l'isolation par l'extérieur des constructions de tous types. Il ne sera plus nécessaire d'assembler et de monter ces éléments sur chantier de manière séparée. Il est évident qu'il est plus facile et moins couteux parce que plus rapide de fabriquer en usine ces structures que d'assembler et de fixer des éléments de support sur site. En effet, dans le cas d'une isolation rapportée par l'extérieur, sur des bâtiments existants, l'art antérieur connu consistait à fixer mécaniquement, sur les parois extérieures des constructions, une structure qui limitait en épaisseur la couche d'isolant entre les éléments de faible section de cette structure. Cette structure constituée de bastaing en bois, placés dans le plan vertical et fixés par des points de liaison en partie supérieure et à la base au moyen de pièces métalliques présente quelques inconvénients comme le rattrapage des faux aplombs ou saillies tel que le moulures ou corniches en place sur les murs existants. Cette technique limite aussi les performances thermiques ainsi obtenues pour tout type de constructions de par sa faible épaisseur. Il est donc intéressant de proposer une solution préfabriquée permettant de garantir une performance thermique définie au préalable et de pouvoir régler aisément toutes les différences de planéité ou d'aplomb des supports existants sur chantier. Pour garantir l'accrochage des structures préfabriquées de l'invention, il est prévu d'utiliser des connecteurs. Ces pièces d'accrochage sont constituées de connecteurs en fibres synthétiques qui viennent se placer idéalement dans la structure prépercée en usine à intervalles réguliers. Elles sont ancrées dans les murs existants au moyen de scellement chimiques. La présente invention se propose donc de réaliser une structure réglable, prête à accueillir tout type de finition extérieure tel que bardage bois, revêtement pierres ou enduits, tout en évitant les problèmes de répartition inégales des contraintes liées à la présence d'éléments en saillies existant sur les façades à isoler ou les faux aplombs, même localisés sur les parois extérieures des bâtiments. L'invention permet aussi la mise en place d'isolants de tout type et d'arriver à des performances thermiques sans contraintes d'épaisseur en ce qui concerne l'isolation. On comprendra mieux l'invention au travers de la description, ci-après de la réalisation et de la mise en oeuvre, et se référant au croquis et dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente les différentes étapes de préfabrication selon l'invention et la figure 2 montre une vue verticale d'un élément préfabriqué, sur un mur existant, obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. En se référant aux croquis annexés et notamment à la figure 1, la réalisation d'un élément de la structure selon l'invention montre la fabrication à l'usine, d'un procédé comportant les étapes suivantes : - En premier lieu on découpe un panneau de bois ou de toute autre nature d'une hauteur de 3 m et d'une largeur de 29 cm, appelé base 1. Cet élément sera perforé à intervalle régulier de 20 cm, en partant à 40 cm des deux extrémités de l'élément. A chaque entraxe on percera quatre orifices de diam 12 mm distants de 21 cm pour les deux extrêmes et de 14 cm entraxe pour les orifices centraux. Ces orifices sont situés de part et d'autre d'une médiatrice élevée à la base du panneau. Dans un deuxième temps on fixera deux parois latérales de même nature que la base d'une largeur de 5 cm sur la base (figure 8). - Dans un troisième temps on positionnera sur cette forme en U obtenue, des connecteurs (figure 7) en fibre de synthèse en prenant soin de les répartir sur la hauteur de l'élément U. Quatre connecteurs sont positionnés sur la hauteur et vissés sur l'élément U. Dans un quatrième temps on fixera dans le connecteur une âme en bois sur la hauteur de l'élément U. Cette âme aura une largeur variable selon l'épaisseur de l'isolant souhaité pour la performance thermique prédéfinie de la paroi. - Sur cette âme viendront se fixer les éléments de bardage finaux sur chantier. (figure 6). - Ensuite, viendront se positionner les vis de réglage, par vissage sur les connecteurs (figure 9) et au travers de l'élément en U. En dernier lieu, une fois l'élément de structure réalisé (figure 3), on remplira à l'aide d'une mousse isolante l'élément en U ainsi formé. Les figures 3, 4 et 5 représentent une configuration de base d'un élément préfabriqué selon l'invention. L'élément de structure selon l'invention illustrée en figure 8 montre la forme en U formée de la base prépercée (1) et des deux parois latérales (2). Fixées sur la base (1) en formant un angle à 90° donnant naissance à l'élément en forme de U. L'âme (3) de largeur variable réalisée d'un panneau en bois reconstitué, est positionnée et vissée latéralement dans les connecteurs (50). Elle est posée perpendiculairement à la base (1) de la forme en U et se trouve à égale distance des joues latérales (2) de la forme en U. Cette partie en U sera positionnée en contact sur la façade extérieure du bâtiment. L'élément en forme de U constitué d'une paroi de fond (1) et de deux parois latérales (2) sera rempli de mousse isolante, rigide (7). L'élément ainsi réalisé, selon l'invention associée à une pluralité d'éléments identiques et disposés à intervalles réguliers de 120 cm entre axe, forment la structure destinée à recevoir le bardage de finition par vissage. (Figure 6). En résumé on procède de la façon suivante : - On préperce un panneau (1) à espaces réguliers qui permettront la fixation de la structure sur site des façades à isoler. - On crée une forme en U dite paroi interne se composant d'une base prépercée (1) et de deux parois latérales (2) fixées sur la base (1) en formant un angle à 90°. - On visse sur la base (1), les connecteurs (50) à ailes (52). On positionne les tirants synthétiques (55) dans les orifices (6) de la base (1). On positionne les vis de réglage dans les écrous (51) collés sur les connecteurs (50). On positionne l'âme (3) dans les ailes (52) des connecteurs (50). L'âme (3) sera fixée au moyen de vis encastrées dans les ailes (52) du connecteur (50). On rempli de mousse isolante l'élément en forme de U sur toute sa longueur et toute sa profondeur. La poutrelle (figure 2) comporte deux parties, une dite interne, prévue pour être positionnée contre les parois à isoler sur site, et présentant en section la forme d'un U composé d'une base prépercée (1) positionnée parallèlement à la façade à isoler et de deux parois latérales (2) fixées perpendiculairement à la base prépercée (1) et une deuxième partie, dite externe, constituée par un panneau bois (3) dit âme, positionnée dans les connecteurs (52) à partir de la base (1) et à équidistance des deux parois latérales (2) de la partie interne dite en forme de U. Cette âme (3) aura une largeur variable prédéfinie et découpée en usine en fonction de la performance thermique exigée pour les parois à isoler. Les parois latérales (2) de la partie interne, identiques en dimensions peuvent être rabotées ou découpées sur site de telle sorte qu'elles puissent épouser les saillies ou les inégalités des supports (façades) sur site. La poutrelle (figure 2) comporte des connecteurs (50) fixés sur la base (1) de la partie interne de la poutrelle (annexe 1) pourvus de tirants d'ancrages synthétiques (55) ayant une dimension supérieure à celles des parois latérales (2). Sur ces connecteurs (50) en matériau de synthèse, sont thermocollés des écrous (51) destinés à recevoir des vis de réglage (54) qui prendront appuis sur les façades à isoler sur site, de manière à régler l'aplomb et l'alignement de la structure afin d'obtenir une surface plane destinée à récupérer les panneaux de bardages de finition extérieures (figure 6). L'invention est destinée à simplifier le travail sur site, à faire baisser les coûts grâce à une fabrication industrielle
L'invention concerne une structure réglable, prête à accueillir tout type de finition extérieure et permettant de mettre en place tout type d'isolation. Les finitions extérieures telles que bardage bois, revêtement pierres ou enduits viennent se fixer sur la structure réglable. Cette structure évite les problèmes de répartition inégales des contraintes liées à la présence d'éléments en saillies existant sur les façades à isoler ou les faux aplombs, même localisés sur les parois extérieures des bâtiments. L'élément de la structure est constitué d'un panneau appelé base 1. Cet élément est perforé à intervalle régulier de 20 cm, en partant à 40 cm des extrémités. Ensuite, on fixe sur la base deux parois latérales (2). Puis on positionne sur cette forme en U quatre connecteurs (50). L'élément U viendra en contact avec la paroi à isoler et rattrapera les inégalités. Le réglage se fera au moyen de quatre vis (54), Le maintien de cet élément sur la paroi se fera au moyen de tirants synthétiques scellés dans la paroi existante, par des chevilles chimiques. On visse ensuite dans les connecteurs une âme en bois (3) qui aura une largeur variable. Sur cette âme viennent se fixer les éléments finaux de bardage. L'invention est destinée à l'isolation extérieure, elle simplifiera le travail sur site et fera baisser les coûts grâce à une fabrication industrielle.
1) Procédé de réalisation d'éléments de structures préfabriquées, destiné à l'ossature d'une isolation thermique par l'extérieur du bâtiment, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : On préperce un panneau (1) à espaces réguliers qui permettront la fixation de la structure sur site des façades à isoler. On crée une forme en U dite paroi interne se composant d'une base prépercée (1) et de deux parois latérales (2) fixées sur la base (1) en formant un angle à 90°. On visse sur la base (1), les connecteurs (50) à ailes (52). On positionne les tirants synthétiques (55) dans les orces (6) de la base (1). On positionne les vis de réglage dans les écrous (51) collés sur les connecteurs (50). On positionne l'âme (3) dans les ailes (52) des connecteurs (50). L'âme (3) sera fixée au moyen de vis encastrées dans les ailes (52) du connecteur (50). On rempli de mousse isolante l'élément en forme de U sur toute sa longueur et toute sa profondeur. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : La poutrelle (figure 2) dite paroi interne est positionnée contre les parois à isoler sur site parallèlement à la façade. La paroi dite externe (3) est positionnée dans les connecteurs (52) à équidistance des deux parois latérales (2) de la partie interne dite en forme de U. 3) Procédé selon la 1 caractérisé en ce en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : - Les parois latérales (2) de la partie interne, identiques en dimensions sont rabotées ou découpées sur site de telle sorte qu'elles épousent les saillies ou les inégalités des supports (façades) sur site. 4) Procédé selon la 1 caractérisé en ce en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : - La poutrelle (2) sera fixée sur les façades à isoler par des tirants d'ancrages synthétiques (55). - Sur les connecteurs (50) en matériau de synthèse, sont thermocollés des écrous (51) destinés à recevoir des vis de réglage (54) qui prendront appuis sur les façades à isoler, de manière à régler l'aplomb et l'alignement de la structure afin d'obtenir une surface plane destinée à récupérer les panneaux de bardages de finition extérieures (6).
E
E04
E04F
E04F 13
E04F 13/21,E04F 13/075
FR2985418
A1
APPAREIL POUR LA MESURE DE L'IMPEDANCE ELECTRIQUE DE TISSUS BIOLOGIQUES
20,130,712
La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs de mesure dans le domaine médical et elle vise plus précisément les appareils pour la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques. Dans l'état de la technique, il est connu de mesurer l'impédance électrique de tissus biologiques pour évaluer la pathologie de tissus vivants ou pour évaluer le degré de stéatose d'organes comme le propose la demande de brevet WO 2008/041128. Il est ainsi connu de mesurer l'impédance électrique d'un tissu biologique traversé par un courant électrique de faible puissance. La mesure obtenue, appelée mesure de la bio- impédance est réalisée à l'aide d'une sonde de mesure pouvant prendre différentes formes telles que celle décrite par exemple par le brevet ES 2 154 241. D'une manière générale, une sonde de mesure comporte au moins quatre contacts électriques à savoir un premier et un deuxième contacts électriques assurant l'injection et la réception du courant électrique et des troisième et quatrième contacts électriques pour la mesure de la tension électrique. La mesure obtenue est dépendante de la géométrie de la sonde et de son état de surface compte-tenu du niveau des courants utilisés. En pratique, il n'apparaît pas possible d'obtenir des mesures répétables d'une sonde à l'autre. Ainsi, la substitution d'une sonde de mesure par une autre sonde de mesure de même type placée dans des conditions expérimentales identiques conduit à l'obtention de mesures différentes voire divergentes. Une telle dispersion des mesures de bio-impédance ne permet pas de satisfaire aux besoins de référence à une échelle de mesure pour caractériser un tissu biologique. La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique en proposant un nouvel appareil permettant de fiabiliser la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques. Pour atteindre un tel objectif, l'appareil de mesure selon l'invention est un comportant une sonde de comportant au moins quatre contacts électriques reliés par un câble électrique, à un dispositif de mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques placés en contact des contacts électriques, le dispositif de mesure assurant l'injection d'un courant à l'aide d'un premier contact électrique, la récupération du courant par un deuxième contact électrique et la mesure de la tension à l'aide d'un troisième et quatrième contacts électriques. Selon l'invention, la sonde de mesure se présente sous la forme d'un tube équipé d'au moins quatre contacts électriques annulaires isolés électriquement entre eux en étant espacés les uns des autres le long du tube. L'appareil selon l'invention permet ainsi de fiabiliser la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques à l'aide d'une sonde réalisant la mesure sur l'ensemble des tissus environnant la sonde. Un autre objet de l'invention est de proposer un appareil de mesure comportant en outre, l'une et/ou l'autre des caractéristiques suivantes - les troisième et quatrième contacts électriques annulaires sont voisins l'un de l'autre tandis que les premier et deuxième contacts électriques annulaires sont situés de part et d'autre des troisième et quatrième contacts électriques, - les contacts électriques annulaires présentent chacun une largeur déterminée dans une gamme variable et sont écartés d'une valeur déterminée dans une gamme variable, - chaque contact électrique annulaire est réalisé par une bague en un matériau conducteur électrique fixé sur le tube, - les contacts électriques sont reliés par des fils électriques qui traversent la paroi du tube par des passages de sorte que les fils électriques sont positionnés à l'intérieur du tube, - le tube est équipé à son extrémité distale d'un capteur de température, - le capteur de température comporte un contact électrique conique pour former une sonde intra-tissulaire, - le dispositif de mesure comporte un appareil d'acquisition des mesures présentant un caractère stérile et un appareil de traitement des mesures, communiquant entre eux par voie hertzienne, l'appareil d'acquisition des mesures se présentant sous la forme d'un coffret stérile jetable, possédant un couvercle dont l'ouverture permet l'accès à un circuit électronique réutilisable, - le circuit électronique réutilisable comporte un connecteur électrique 5 adapté pour coopérer avec un connecteur électrique complémentaire équipant le coffret stérile, la fermeture du couvercle du coffret stérile assurant la connexion électrique entre les connecteurs, - le coffret stérile assure le montage du câble électrique et se trouve équipé d'une source d'énergie électrique. 10 Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue générale d'un appareil de mesure conforme à l'invention. 15 La Figure 2 est une vue de l'appareil de mesure illustré à la Fig. 1 montrant une caractéristique de l'invention. La Figure 3 est une vue d'un exemple de réalisation d'une sonde faisant partie de l'appareil de mesure conforme à l'invention. La Figure 4 est une vue en coupe longitudinale de la sonde de mesure 20 illustrée à la Fig. 3. Tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 1, l'objet de l'invention concerne un appareil 1 permettant la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques au sens général. L'appareil 1 comporte une sonde de mesure 2 reliée par un câble de raccordement électrique 3, à un dispositif de 25 mesure de l'impédance électrique 4. Tel que cela ressort plus précisément des Fig. 3 et 4, la sonde de mesure 2 présente une forme tubulaire et comporte à cet effet, un tube 6 présentant dans l'exemple illustré, une section droite transversale circulaire par rapport à l'axe longitudinal x-x' de la sonde. Par exemple, le tube 6 présente un diamètre compris entre 0,2 mm 30 et 2 mm. Selon une variante préférée de réalisation, le tube 6 est réalisé en un matériau isolant électriquement tel que par exemple en polyimide. La sonde de mesure 2 comporte : - un premier contact électrique 7 assurant l'injection d'un courant, - un deuxième contact électrique 8 permettant la réception du courant, un troisième 9 et quatrième 10 contacts électriques permettant la mesure d'une tension électrique. Selon une caractéristique de l'objet de l'invention, les quatre contacts électriques 7-10 sont des contacts électriques annulaires isolés électriquement entre eux, en étant espacés les uns des autres le long du tube 6. De préférence, chaque contact électrique annulaire 7-10 est réalisé par une bague en un matériau conducteur électrique fixée sur le tube 6 par tous moyens appropriés. Chaque contact électrique annulaire 7-10 est ainsi réalisé par une bague s'étendant sur une largeur déterminée selon l'axe d'extension longitudinale x-x' de la sonde. Ainsi, chaque contact électrique 7- 10 présente une forme tubulaire de section droite circulaire sensiblement constante sur toute sa longueur. De préférence, chaque contact électrique 710 annulaire est emmanché sur le tube 6 en étant fixé sur la partie externe du tube par exemple, par collage. Les quatre contacts électriques 7-10 sont distribués le long de la sonde de mesure de forme tubulaire en étant isolés électriquement les uns des autres. Les contacts électriques 7-10 sont reliés au dispositif de mesure 4 par l'intermédiaire de fils électriques respectivement 71, 81, 91. et 101 faisant partie du câble de raccordement électrique 3. Avantageusement, le tube 6 présente des passages ou des ouvertures 11 permettant le passage des fils électriques 71, 81., 91 et 101 à travers la paroi du tube 6. Les fils électriques 711 81, 91 et 101 sont raccordés électriquement aux contacts électriques respectivement 7-10 en étant montés à l'intérieur du tube 6. Les fils électriques 71, 81, 91 et 101 sont engagés à l'intérieur du tube 6 par son extrémité proximale 12 sur laquelle se raccorde le câble 3. Selon un exemple de réalisation, les troisième 9 et quatrième 10 contacts électriques sont voisins l'un de l'autre tandis que les première 7 et deuxième 8 contacts électriques sont situés de part et d'autre des troisième 9 et quatrième 10 contacts électriques. Bien entendu, la position relative des contacts électriques 7-10 peut être différente de l'exemple considéré ci- dessus. De même, il peut être envisagé de modifier les paramètres de mesure de la sonde 2 en modifiant l'écart relatif entre les contacts électriques 7-10 ainsi que leur largeur ou la surface de ces contacts électriques. Les contacts électriques 7-10 présentent ainsi chacun une largeur déterminée dans une gamme variable et sont écartés d'une valeur déterminée dans une gamme variable. Selon une variante avantageuse de réalisation, la sonde de mesure 2 10 comporte également un capteur de température 13. Dans l'exemple de réalisation illustré, le tube 6 est équipé à son extrémité distale, du capteur de température 13. Dans l'exemple illustré, le capteur de température 13 comporte un contact électrique 14 se terminant par une forme conique pour former une sonde intra-tissulaire. Le contact électrique 14 est réalisé par la 15 surface externe d'un support 15 fixé à l'extrémité distale du tube 6 et se prolongeant par une âme de renforcement 16 à l'intérieur du tube 6. Le contact électrique 14 est relié au dispositif de mesure 4 à l'aide de fils électriques 17 faisant partie du câble de raccordement 3. La sonde 2 présente ainsi à son extrémité distale, une extrémité en forme de pointe 20 facilitant son introduction à l'intérieur des tissus biologiques pour permettre aux contacts électriques 7-10 de venir, par toute leur surface, au contact des tissus biologiques. La mesure de l'impédance électrique est ainsi multidirectionnelle en raison de la forme annulaire ou tubulaire des contacts électriques 7-10. De 25 plus, les contacts électriques 7-10 sont réalisés par des bagues en matériau conducteur électrique dont les états de surface sont homogènes. Il s'ensuit que les mesures réalisées sont fiables et reproductibles. Selon une autre caractéristique de l'invention, illustrée plus particulièrement aux Fig. 1 et 2, le dispositif de mesure 4 comporte un 30 appareil d'acquisition des mesures 20 et un appareil de traitement des mesures 21 communiquant avec l'appareil d'acquisition des mesures 20 de préférence par voie hertzienne. L'appareil d'acquisition des mesures 20 possède un caractère stérile et se présente avantageusement sous la forme d'un coffret stérile jetable possédant un couvercle 23 dont l'ouverture permet l'accès à un circuit électronique réutilisable 25. Ce circuit électronique réutilisable 25 comporte un connecteur électrique 26 adapté pour coopérer avec un connecteur électrique complémentaire 27 équipant le coffret stérile 20. Par exemple, le circuit électronique réutilisable 25 comporte une unité de commande et d'acquisition des mesures ainsi qu'un circuit de communication avec l'appareil de traitement des mesures 21. Cet appareil de traitement des mesures 21 permet de traiter les mesures et de déterminer l'impédance électrique des tissus biologiques en contact avec les contacts électriques 7 à 10. L'appareil de traitement des mesures 21 ne sera pas décrit plus précisément car il est bien connu de l'Homme du Métier et il ne fait pas partie précisément de l'objet de l'invention. Avantageusement, le coffret stérile 20 assure le raccordement ou le montage du câble électrique 3 et se trouve équipé d'une source d'énergie électrique 28 telle qu'une batterie. Après son utilisation, le couvercle 25 de l'appareil d'acquisition des mesures 20 est ouvert pour permettre le retrait et la récupération du circuit électronique réutilisable 25. L'appareil d'acquisition des mesures 20 peut ainsi être jeté tandis que le circuit électronique réutilisable 25 peut être inséré à l'intérieur d'un appareil d'acquisition des mesures 20 neuf. Il est à noter que la fermeture du couvercle 23 conduit à la connexion électrique automatique entre les connecteurs électriques 26 et 27 et à la protection du circuit électronique réutilisable 25. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
Appareil pour la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques comportant une sonde de mesure 2 comportant au moins quatre contacts électriques reliés par un câble électrique 3, à un dispositif de mesure de l'impédance électrique 4 de tissus biologiques placés en contact des contacts électriques, le dispositif de mesure assurant l'injection d'un courant à l'aide d'un premier contact électrique, la récupération du courant par un deuxième contact électrique et la mesure de la tension à l'aide d'un troisième et quatrième contacts électriques caractérisé en ce que la sonde de mesure 2 se présente sous la forme d'un tube équipé d'au moins quatre contacts électriques annulaires isolés électriquement entre eux en étant espacés les uns des autres le long du tube.
1- Appareil pour la mesure de l'impédance électrique de tissus biologiques comportant une sonde de mesure (2) comportant au moins quatre contacts électriques (7-10) reliés par un câble électrique (3), à un dispositif de mesure de l'impédance électrique (4) de tissus biologiques placés en contact des contacts électriques, le dispositif de mesure assurant l'injection d'un courant à l'aide d'un premier contact électrique (7), la récupération du courant par un deuxième contact électrique (8) et la mesure de la tension à l'aide d'un troisième (9) et quatrième (10) contacts électriques caractérisé en ce que la sonde de mesure (2) se présente sous la forme d'un tube (6) équipé d'au moins quatre contacts électriques annulaires isolés électriquement entre eux en étant espacés les uns des autres le long du tube. 2 - Appareil selon la 1 caractérisé en ce que les troisième (9) et quatrième (10) contacts électriques annulaires sont voisins l'un de l'autre tandis que les premier (7) et deuxième (8) contacts électriques annulaires sont situés de part et d'autre des troisième (9) et quatrième (10) contacts électriques. 3 - Appareil selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les 20 contacts électriques annulaires (7-10) présentent chacun une largeur déterminée dans une gamme variable et sont écartés d'une valeur déterminée dans une gamme variable. 4 - Appareil selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que chaque contact électrique annulaire (7-10) est réalisé par une bague en un 25 matériau conducteur électrique fixé sur le tube. 5 - Appareil selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que les contacts électriques (7-10) sont reliés par des fils électriques (71-101) qui traversent la paroi du tube (6) par des passages (11) de sorte que les fils électriques sont positionnés à l'intérieur du tube. 30 6 - Appareil selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le tube (6) est équipé à son extrémité distale d'un capteur de température (13). 7 - Appareil selon la 6 caractérisé en ce que le capteur de température (13) comporte un contact électrique conique (14) pour former une sonde intra-tissulaire. 8 - Appareil selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif de mesure (4) comporte un appareil d'acquisition des mesures (20) présentant un caractère stérile et un appareil de traitement des mesures (21), communiquant entre eux par voie hertzienne, l'appareil d'acquisition des mesures (20) se présentant sous la forme d'un coffret stérile jetable, possédant un couvercle (23) dont l'ouverture permet l'accès à un circuit électronique réutilisable (25). 9 - Appareil selon la 8 caractérisé en ce que le circuit électronique réutilisable (25) comporte un connecteur électrique (26) adapté pour coopérer avec un connecteur électrique complémentaire (27) équipant le coffret stérile, la fermeture du couvercle (23) du coffret stérile assurant la connexion électrique entre les connecteurs (26, 27). 10 - Appareil selon la 8 ou 9 caractérisé en ce que le coffret stérile (20) assure le montage du câble électrique (3) et se trouve équipé d'une source d'énergie électrique (28).
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/053,A61B 5/01
FR2986602
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE, PLOT DE SIGNALISATION LUMINEUSE ET UTILISATION D'UNE DIODE ELECTROLUMINESCENTE
20,130,809
-1- « D» Domaine technique La présente invention concerne un dispositif d'éclairage tel qu'un plot de signalisation lumineuse. Ces plots lumineux peuvent être prévus fixes et/ou mobiles. Elle concerne également une utilisation d'une diode électroluminescente 10 telle que mise en oeuvre lors de l'utilisation du dispositif d'éclairage selon l'invention. Le domaine de l'invention est plus particulièrement, mais de manière non limitative, celui de la signalisation d'urgence sur route. 15 Etat de la technique antérieure On connaît dans l'art antérieur des dispositifs d'éclairage comprenant par exemple au moins une diode électroluminescente. Cette diode électroluminescente est alimentée électriquement par une source d'énergie rechargeable, telle qu'une batterie ou une pile rechargeable. 20 La source d'énergie rechargeable, est soumise en permanence à une faible décharge de courant dite « autodécharge ». Cette autodécharge a pour conséquence une baisse, au fur et à mesure du temps, de la tension nominale de la source d'énergie rechargeable. Même lorsqu'elle n'est pas utilisée pour alimenter électriquement l'au 25 moins une diode électroluminescente, la source d'énergie rechargeable voit son autonomie diminuer au fur et à mesure du temps. Un inconvénient des dispositifs selon l'art antérieur est donc que leur autonomie diminue au fur et à mesure du temps, même lorsqu'ils ne sont pas activés (c'est-à-dire lorsque la source d'énergie rechargeable n'alimente pas 30 électriquement l'au moins une diode électroluminescente). Un objectif de la présente invention est de proposer un dispositif d'éclairage qui ne présente pas l'inconvénient précité. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un plot de signalisation lumineuse incorporant un tel dispositif. 35 -2- Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un dispositif d'éclairage comprenant : des moyens d'éclairage comprenant un dispositif lumineux générateur d'énergie, et une source d'énergie rechargeable. Le dispositif d'éclairage selon l'invention comprend en outre des moyens de commutation entre une configuration d'émission dans laquelle les moyens d'éclairage sont alimentés électriquement par la source d'énergie rechargeable et une configuration de réception dans laquelle les moyens d'éclairage alimentent électriquement la source d'énergie rechargeable. Une idée à la base de l'invention consiste donc à exploiter des propriétés de génération d'énergie d'un dispositif lumineux, pour compenser l'autodécharge d'une source d'énergie rechargeable. L'invention est particulièrement astucieuse en ce que l'on compense la 15 décharge de la même source d'énergie que celle qui alimente électriquement le dispositif lumineux générateur d'énergie. On obtient ainsi un dispositif d'éclairage dont l'autonomie est préservée au cours du temps, lorsque la source d'énergie rechargeable n'alimente pas électriquement le dispositif lumineux générateur d'énergie. 20 Un tel dispositif d'éclairage présente en outre l'avantage d'être compact et peu encombrant, puisque les fonctions d'alimentation du dispositif lumineux générateur d'énergie et de compensation de la décharge de la source d'énergie sont réalisées grâce à un nombre de composants réduit. 25 De préférence, le dispositif lumineux générateur d'énergie comprend au moins une diode électroluminescente. On exploite ainsi astucieusement une propriété d'une diode électroluminescente qui est : source de lumière lorsque qu'elle est polarisée en sens direct ou 30 sens passant (une diode électroluminescente est en effet une jonction P-N qui doit être polarisée en sens direct lorsqu'on veut émettre de la lumière) ; détecteur de lumière lorsqu'elle est polarisée en sens inverse ou sens bloquant. -3- Or, il s'avère qu'une diode électroluminescente, polarisée en sens inverse et recevant un flux lumineux tel que la lumière du jour, constitue une source de courant. Une idée à la base de l'invention consiste alors à exploiter les propriétés 5 de la diode électroluminescente formant source de courant, pour compenser l'autodécharge d'une source d'énergie rechargeable. De préférence, dans la configuration de réception, la tension aux bornes des moyens d'éclairage est supérieure ou égale à la tension aux bornes de la 10 source d'énergie rechargeable. On facilite ainsi le passage du courant issu de la diode électroluminescente à travers la source d'énergie rechargeable. Selon un premier mode de réalisation, le dispositif d'éclairage selon 15 l'invention comprend un montage de conversion de tension connecté, dans la configuration de réception, entre les moyens d'éclairage et la source d'énergie rechargeable. Ce montage de conversion de tension réalise une conversion de la tension fournie par les moyens d'éclairage de sorte qu'il soit possible d'obtenir 20 une tension aux bornes des moyens d'éclairage supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable. Le montage de conversion peut également permettre de réguler le courant fourni par les moyens d'éclairage. Le montage de conversion peut être formé par un montage de type 25 « boost ». On parle également de convertisseur élévateur de tension Boost, ou hacheur parallèle. Selon un second mode de réalisation (pouvant être combiné avec le premier), les moyens d'éclairage selon l'invention comprennent au moins 30 deux diodes électroluminescentes montées en série ou en parallèle. On peut prévoir avantageusement des diodes électroluminescentes montées en série, et de monter autant de diodes électroluminescente en série que nécessaire pour obtenir une tension aux bornes des moyens d'éclairage supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie 35 rechargeable. -4- La source d'énergie rechargeable peut comprendre au moins une source parmi : une batterie plomb-acide ; une batterie nickel-cadmium ; une batterie nickel-métal hydrure ; une batterie au lithium ; une batterie au brome ; une pile alcaline rechargeable. De façon plus générale la source d'énergie rechargeable peut comprendre tout élément capable de maintenir en son sein une énergie électrique. Le dispositif d'éclairage selon l'invention peut comprendre : des moyens de pilotage pour la commutation du dispositif d'éclairage alternativement dans la configuration d'émission et dans la configuration de réception ; dans la configuration de réception, des moyens de mesure d'une intensité lumineuse reçue par les moyens d'éclairage; dans la configuration d'émission, des moyens de pilotage de la source d'énergie rechargeable en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure d'une intensité reçue. De préférence, les moyens de pilotage mettent en oeuvre une 25 commutation périodique avec un rapport supérieur à l'unité entre la durée pendant laquelle le dispositif d'éclairage est dans la configuration d'émission et la durée pendant laquelle il est dans la configuration de réception. On peut ainsi adapter l'intensité lumineuse émise par les moyens d'éclairage à une intensité lumineuse reçue par ces moyens d'éclairage. 30 Lorsque le dispositif d'éclairage selon l'invention se trouve dans un environnement peu lumineux (par exemple la nuit, à la tombée du jour, par temps nuageux, sous un tunnel, etc), il n'est pas nécessaire que l'intensité lumineuse émise par les moyens d'éclairage soit élevée pour offrir une bonne visibilité du dispositif d'éclairage. En outre, ladite intensité lumineuse est de -5- préférence réduite, dans des conditions d'éclairage ambiant faible, pour éviter tout éblouissement Lorsque le dispositif d'éclairage selon l'invention se trouve dans un environnement lumineux (par exemple en plein jour), il est nécessaire que 5 l'intensité lumineuse émise par les moyens d'éclairage soit élevée, afin d'offrir une bonne visibilité du dispositif d'éclairage. On obtient ainsi un dispositif d'éclairage offrant à tout moment un éclairage optimum, parfaitement adapté aux conditions d'éclairage ambiant. On obtient ainsi un dispositif d'éclairage présentant une consommation 10 énergétique réduite, puisque la consommation électrique des moyens d'éclairage n'est pas plus élevée que nécessaire. L'invention concerne également un plot de signalisation lumineuse, comprenant un dispositif d'éclairage selon l'invention. Il peut s'agir en 15 particulier d'un plot de signalisation routière Un tel plot de signalisation lumineuse peut être notamment : un plot situé sur un véhicule automobile tel qu'une voiture ou une motocyclette, et actionné pour produire un éclairage lorsque le véhicule doit signaler à d'autres conducteurs une situation 20 d'urgence (par exemple des ambulances, véhicules de police ou de gendarmerie, véhicules de pompiers qui annoncent leur passage dans une situation d'urgence) ; un plot pouvant être disposé sur la chaussée ou sur un véhicule pour signaler un évènement tel qu'un accident de la route, des 25 travaux sur la route, un ralentissement de la circulation, etc. De préférence, le plot de signalisation lumineuse selon l'invention comprend un capteur d'accélération pilotant la commutation, vers la configuration d'émission, du dispositif d'éclairage selon l'invention. 30 De cette façon, le dispositif d'éclairage émet une intensité lumineuse à partir du moment où un véhicule sur lequel il est placé est soumis à une brusque accélération. Une telle accélération peut être atteinte par exemple lorsqu'un véhicule tel qu'une ambulance, un véhicule de police ou de gendarmerie, un véhicule de pompier, etc, se trouve dans une situation 35 d'urgence. -6- Le conducteur n'a pas ainsi à actionner lui-même l'allumage du dispositif d'éclairement selon l'invention. L'allumage du dispositif d'éclairement désigne son état lorsqu'il émet de la lumière. Cela présente un intérêt particulier, notamment pour les conducteurs d'une motocyclette. La conduite d'une motocyclette imposant le port de gants, un allumage manuel est en effet plus difficile, donc lent et inconfortable. On peut prévoir une commutation vers la configuration de réception lorsque la vitesse relevée par le capteur d'accélération diminue. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention peut comprendre un capteur de choc pilotant la commutation, vers la configuration d'émission, du dispositif d'éclairage selon l'invention. De cette façon, le dispositif d'éclairage émet une intensité lumineuse à 15 partir du moment où un véhicule sur lequel il est placé est soumis à un choc. Un tel choc peut être atteint par exemple en cas d'accident, ou lorsqu'un opérateur humain frappe le plot de signalisation lumineuse pour déclencher son allumage. L'actionnement de l'allumage du dispositif d'éclairement selon 20 l'invention est ainsi rendu automatique. On peut également prévoir que le plot de signalisation lumineuse selon l'invention soit monté sur ressort à un réceptacle, et puisse être éjecté de ce réceptacle. Ainsi, après éjection hors du réceptacle sous l'action du ressort, le choc déclenchera l'allumage du dispositif d'éclairage selon l'invention. 25 L'actionnement de l'allumage du dispositif d'éclairement selon l'invention est facilité. Selon une autre variante, le plot de signalisation lumineuse selon l'invention peut comprendre un bouton poussoir ou un interrupteur pilotant la 30 commutation, vers la configuration d'émission, du dispositif d'éclairage selon l'invention. Il s'agit alors de mettre en oeuvre un allumage et une extinction manuels du plot de signalisation lumineuse selon l'invention. -7- De préférence, le plot de signalisation lumineuse selon l'invention comprend des moyens de détection de champ magnétiques associés à des moyens d'autorisation de la charge de la source d'énergie rechargeable. De préférence, la charge de la source d'énergie rechargeable est mise 5 en oeuvre par des moyens de recharge distincts du plot de signalisation lumineuse. De cette façon, il ne sera possible de recharger la source d'énergie rechargeable qu'en présence d'un champ magnétique, ce qui constitue une protection à l'égard du vol. En effet, si le plot de signalisation lumineuse est 10 volé, il ne pourra être rechargé à moins de disposer d'une source de champ magnétique prédéterminée. Ainsi, la source d'énergie rechargeable du plot de signalisation lumineuse se déchargera. Le plot de signalisation lumineuse sera alors inutilisable. 15 L'invention concerne enfin une utilisation d'un dispositif lumineux générateur d'énergie, en particulier d'au moins une diode électroluminescente, pour compenser une autodécharge d'une source d'énergie rechargeable apte à alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. 20 En particulier, la source d'énergie rechargeable peut être agencée pour alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. Les effets et avantages mentionnés à propos du dispositif d'éclairage selon l'invention concernent également cette nouvelle utilisation. On peut notamment utiliser un dispositif lumineux générateur 25 d'énergie, en particulier au moins une diode électroluminescente d'un plot de signalisation lumineuse, pour compenser une autodécharge d'une source d'énergie rechargeable apte à alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. En particulier, la source d'énergie rechargeable peut être agencée pour 30 alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et particularités de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en oeuvre et de modes de 35 réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés suivants : -8- - la figure 1 illustre en fonction du temps, la tension aux bornes d'une source d'énergie rechargeable non utilisée ; - la figure 2 illustre en fonction du temps, un courant dit d'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée ; - la figure 3 illustre, en fonction du temps, un courant de compensation de l'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée ; - la figure 4 illustre un premier mode de réalisation de dispositif d'éclairage selon l'invention ; - la figure 5 illustre le dispositif d'éclairage de la figure 4, dans la 10 configuration d'émission ; - la figure 6 illustre le dispositif d'éclairage de la figure 4, dans la configuration de réception ; - la figure 7 illustre un détail d'un mode particulier du dispositif d'éclairage de la figure 4 ; 15 - la figure 8 illustre un plot de signalisation lumineuse selon l'invention ; - la figure 9 illustre un deuxième mode de réalisation de dispositif d'éclairage selon l'invention ; - la figure 10 illustre un troisième mode de réalisation de dispositif d'éclairage selon l'invention ; et 20 - la figure 11 illustre un quatrième mode de réalisation de dispositif d'éclairage selon l'invention. On va tout d'abord présenter un problème technique résolu par l'invention. Dans toute la description des figures, on prendra comme exemple de 25 dispositif lumineux générateur d'énergie une diode électroluminescente. Cet exemple ne doit cependant pas être considéré comme limitatif. La figure 1 illustre, en fonction du temps t, la tension Tbat aux bornes d'une source d'énergie rechargeable non utilisée (c'est-à-dire non reliée à un dispositif à alimenter en énergie). 30 On voit que la tension Tbat tend à diminuer au cours du temps, même lorsque la source d'énergie rechargeable n'est pas utilisée. Cette diminution est typiquement de 0,8 V/an. La figure 2 illustre en fonction du temps t, un courant Idec (trait continu) dit courant d'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée. C'est 35 ce courant d'autodécharge qui est à l'origine de la diminution de la tension Tbat -9- aux bornes de la source d'énergie rechargeable non utilisée. Le courant d'autodécharge est quasiment constant à la valeur IA (trait pointillé). On peut avoir par exemple IA = 0,1 pA. On voit donc que lorsqu'elle n'est pas utilisée, la source d'énergie 5 rechargeable voit son autonomie diminuer au fur et à mesure du temps. La figure 3 illustre, en fonction du temps t, un courant de compensation Icomp de l'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée. Le courant de compensation est constant à la valeur IB sensiblement égale ou supérieure à IA. 10 L'idée à la base de l'invention consiste à produire ce courant de compensation Icomp à partir d'au moins une diode électroluminescente, autrement utilisée pour produire une intensité lumineuse lorsqu'elle est alimentée électriquement par la source d'énergie rechargeable. 15 On va décrire un premier mode de réalisation du dispositif d'éclairage 1 selon l'invention, en référence à la figure 4. Le dispositif d'éclairage 1 comprend : - des moyens d'éclairage 2 formés par une diode électroluminescente 3 20 (bien que dispositif d'éclairage selon l'invention présentés en exemple ne comprennent qu'une seule diode électroluminescente, on pourra prévoir plusieurs diodes électroluminescentes dans un même dispositif d'éclairage selon l'invention), - une source d'énergie rechargeable 4 formée par une batterie, et 25 - des moyens de commutation 5 entre une configuration d'émission dans laquelle les moyens d'éclairage 2 sont alimentés électriquement par la source d'énergie rechargeable 4 et une configuration de réception dans laquelle les moyens d'éclairage 2 alimentent électriquement la source d'énergie rechargeable 4. 30 Les moyens de commutation 5 sont formés à la figure 4 par au moins un interrupteur, piloté par des moyens de pilotage non représentés. Les moyens de pilotage permettent d'allumer le dispositif d'éclairement, c'est-à-dire de le faire passer de la configuration de réception à la configuration d'émission. 35 -10- La figure 5 illustre le dispositif d'éclairage de la figure 4, dans la configuration d'émission 1', c'est-à-dire lorsque la source d'énergie rechargeable 4 alimente électriquement les moyens d'éclairage 2. Les flèches 50 symbolisent une émission de lumière par la diode électroluminescente 3. La source d'énergie rechargeable 4 est connectée aux moyens d'éclairage 2 par l'intermédiaire d'un bloc 51 de régulation de courant. Le bloc 51 de régulation de courant ne sera pas décrit plus avant ici, puisqu'il s'agit d'un élément connu dans un dispositif d'alimentation électrique d'une diode électroluminescente. En effet, il est indispensable de tenir compte de l'intensité maximale (typiquement : 10 à 30 mA pour une diode électroluminescente de faible puissance et de l'ordre de 350 à 1000 mA pour une diode électroluminescente de forte puissance) admissible par la diode électroluminescente et donc d'intercaler une limitation en courant. Une méthode économe en énergie consiste à utiliser un circuit de régulation de courant basé sur des principes analogues à ceux mis en oeuvre dans les alimentations électriques à découpage. Le bloc 51 met en oeuvre une régulation linéaire à découpage. On pourrait envisager de s'affranchir du bloc 51, si les tensions aux bornes de la source d'énergie rechargeable 4 et aux bornes des moyens 20 d'éclairage 2 étaient parfaitement égales. La figure 6 illustre le dispositif d'éclairage de la figure 4, dans la configuration de réception 1", c'est-à-dire lorsque les moyens d'éclairage 2 alimentent électriquement la source d'énergie rechargeable 4. Les flèches 60 25 symbolisent une réception de lumière par la diode électroluminescente 3. Les moyens d'éclairage 2 sont connectés à la source d'énergie rechargeable 4 par l'intermédiaire d'un bloc 61 de conversion de tension. Le bloc 61 de conversion de tension permet que la tension aux bornes des moyens d'éclairage 2 soit supérieure ou égale à la tension aux bornes de 30 la source d'énergie rechargeable 4. Un exemple de bloc 61 de conversion de tension est illustré en détail à la figure 7. Il s'agit d'un montage convertisseur de tension de type « boost », permettant par exemple de surélever la tension de la diode électroluminescente 3 de 2,3 V à 4 V. 35 Le bloc 61 de conversion de tension comprend : - un circuit régulateur à découpage 62 configuré en élévateur, de type LT1937 commercialisé par la société Linear Technology (il s'agit d'un exemple, susceptible d'évolution en fonction des avancées technologies) ; - une diode Schottky 63 ; - une résistance de mesure R1 ; - une inductance telle qu'une bobine 64. Le montage est un élévateur de tension fonctionnant sur la base d'une technologie de régulateur à découpage. La figure 8 illustre un plot de signalisation lumineuse 80 selon l'invention. Ce plot de signalisation lumineuse 80 comprend un dispositif d'éclairage 1 selon l'invention, en particulier une diode électroluminescente 3. Il s'agit de préférence d'une diode électroluminescente de puissance de type CREE XPE LED, commercialisée par le fabriquant américain CREE. Cet exemple est susceptible d'évolutions, en particulier en fonction des avancées technologiques. On choisira de préférence une diode électroluminescente à émission de couleur blanche et de type diode de puissance. Une diode électroluminescente à émission de couleur blanche présente l'avantage supplémentaire d'être sensible, dans la configuration de réception, à un large spectre de longueurs d'onde comprises dans la lumière du jour. Le plot de signalisation lumineuse 80 selon l'invention comprend en outre : - un support 81 abritant les autres composants du dispositif d'éclairage 1 selon l'invention et permettant de fixer le plot de signalisation lumineuse 80 25 contre un réceptacle ou de le positionner de façon stable notamment au sol ; et - une optique 82 pour la diode électroluminescente permettant la diffusion radiale (selon un cône ouvert entre 40° et 70°, soit une ouverture totale entre 80° et 140°) de l'intensité lumineuse émise par la diode électroluminescente 30 3 lorsque le dispositif d'éclairage 1 est en configuration d'émission, et permettant la concentration vers la diode électroluminescente 3 de l'intensité lumineuse environnante lorsque le dispositif d'éclairage est en configuration de réception. -12- On peut prévoir une optique 82 pour chaque diode électroluminescente 3 des moyens d'éclairage 2, ou une optique 82 communes à chaque diode électroluminescente 3 des moyens d'éclairage 2. L'optique 82 peut être par exemple en verre ou en plastique, ou tout 5 matériau offrant une bonne conduction de la lumière. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention présente par exemple la forme d'un cylindre de diamètre 100 mm et de hauteur 35 mm. La figure 9 illustre un mode de réalisation particulièrement avantageux 10 de dispositif d'éclairage 1 selon l'invention. Le dispositif d'éclairage 1 de la figure 9 comprend : - des moyens de mesure 91 d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente 3, lorsque le dispositif d'éclairage 1 est en configuration de réception ; 15 - des moyens de pilotage 92 pour piloter une commutation du dispositif d'éclairage 1 alternativement dans la configuration d'émission et dans la configuration de réception, par exemple périodiquement avec un rapport égal à dix entre entre la durée pendant laquelle le dispositif d'éclairage est dans la configuration d'émission et la durée pendant laquelle il est dans la 20 configuration de réception ; et - des moyens de pilotage 93 de la source d'énergie rechargeable 4 en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure 91, dans la configuration d'émission. Les moyens de pilotage 93 de la source d'énergie rechargeable peuvent 25 comprendre un microcontrôleur, un circuit électronique d'interfaçage et de pilotage des moyens de mesure 91, et un circuit électronique d'alimentation de la source d'énergie rechargeable 4. Les moyens de pilotage 92 pour piloter une commutation du dispositif d'éclairage 1 peuvent être confondus avec les moyens de pilotage 93 de la 30 source d'énergie rechargeable. On peut prévoir deux étages de commande : - un étage supérieur pour passer une première fois dans la configuration d'émission ; -13- - un étage inférieur comprenant les moyens de pilotage 92 pour piloter une commutation du dispositif d'éclairage 1, et qui intervient une fois que l'étage supérieur a commandé de passer dans la configuration d'émission. On peut ainsi adapter l'intensité lumineuse émise par les moyens 5 d'éclairage à une intensité lumineuse reçue par ces moyens d'éclairage. Ainsi, lorsque le dispositif d'éclairage 1 est en fonctionnement, l'émission de lumière est néanmoins périodique, par exemple selon une période inférieure à dix secondes. On peut par exemple mettre en oeuvre un clignotement des moyens 10 d'éclairage 2, ce qui présente l'avantage supplémentaire d'attirer plus efficacement l'attention sur le dispositif d'éclairage 1 faisant par exemple partie intégrante d'un plot de signalisation lumineuse 80. La mesure d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente 3 peut mettre en oeuvre une mesure du courant émis 15 lorsqu'elle est polarisée en inverse. On peut également envisager d'autres moyens de mesure d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente 3, par exemple mettant en oeuvre une mesure durée de décharge d'une diode électroluminescente 3 assimilée à une capacité (voir « LED comme capteur de lumière », Andreas Grün, elektor - 7-8/2007). 20 La figure 10 illustre un autre mode de réalisation particulièrement avantageux de dispositif d'éclairage 1 selon l'invention, pouvant être combiné avec le mode de réalisation décrit ci-avant en référence à la figure 9. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'éclairage 1 fait partie 25 intégrante d'un plot de signalisation lumineuse 80 fixé sur le toit d'un véhicule 101. Le plot de signalisation lumineuse 80 est muni d'un capteur d'accélération 102. Pour des raisons de lisibilité de la figure, le capteur d'accélération 102 est représenté à l'extérieur du plot de signalisation 30 lumineuse 80, mais il pourrait également être prévu sur ou dans ledit plot. Le capteur d'accélération, via des moyens de pilotage non représentés à la figure 10, pilote la commutation, vers la configuration d'émission, du dispositif d'éclairage 1 selon l'invention lorsqu'une accélération dépassant un seuil prédéterminé est mesurée. -14- Selon une variante non représentée, on prévoit en outre ou à la place du capteur d'accélération 102, un capteur de choc. Le capteur de choc, via des moyens de pilotage non représentés à la figure 10, pilote la commutation, vers la configuration d'émission, du dispositif d'éclairage 1 selon l'invention lorsqu'un choc dépassant un seuil prédéterminé est mesuré. Ledit choc peut être provoqué par une main qui vient frapper le dessus du plot de signalisation 80. On pourra également prévoir un allumage automatique du dispositif d'éclairage 1 selon l'invention, lorsqu'il est éjecté d'un réceptacle. Ce réceptacle peut être par exemple fixé au tableau de bord du véhicule. Ce réceptacle peut comprendre des moyens de rechargement de la source d'énergie rechargeable 2. On peut prévoir qu'en cas d'accident, il soit juste nécessaire d'appuyer sur le dispositif d'éclairage 1 selon l'invention pour le faire s'éjecter du réceptacle (grâce à un ressort dans le support) et de le faire s'allumer et le cas échéant clignoter automatiquement. La figure 11 illustre un quatrième mode de réalisation de dispositif d'éclairage 1 selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'éclairage 1 fait partie intégrante d'un plot de signalisation 80. Le plot de signalisation 80 est prévu pour être placé dans un logement 110 d'une mallette 111 représentée partiellement et en coupe. Une mallette 111 peut comprend plusieurs logements 110 aptes chacun à recevoir un plot de signalisation 80. La mallette 111 comprend des moyens de recharge 112 pour recharger la source d'énergie rechargeable 4 par l'intermédiaire d'organes de contact 113 situés respectivement dans le logement 110 et sur le plot de signalisation 80 de façon à être en contact lorsque le plot de signalisation 80 est enfoncé dans le logement 110. Un aimant 114 est placé dans le logement 110. Lorsque le plot de 30 signalisation 80 est enfoncé dans le logement 110, l'aimant 114 est situé en face de moyens de détection de champ magnétiques 115 situés sur le plot de signalisation 80. Le plot de signalisation 80 comprend (non représentés) des moyens d'autorisation de la charge de la source d'énergie rechargeable par des 35 moyens de recharge distincts du plot de signalisation, lorsque les moyens de -15- détection de champ magnétiques 115 détectent un champ magnétique. Ledit champ magnétique correspond de préférence au champ magnétique créé par l'aimant 114 et reçu au niveau des moyens de détection 115 lorsque le plot de signalisation 80 est enfoncé dans le logement 110. En outre, l'aimant 114 peut être complémentaire d'une partie métallique sur le plot de signalisation 80, de façon à maintenir le plot de signalisation 80 solidaire de la mallette, par force électromagnétique. De cette façon, on obtient un système antivol, puisque seule la mallette permet de recharger le plot de signalisation 80. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. En particulier toutes les caractéristiques, formes, variantes et modes 15 de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux selon diverses combinaisons dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles ou exclusifs les uns des autres. On pourra également prévoir divers perfectionnements. Par exemple, on peut prévoir une fixation d'un plot de signalisation 80 par aimant ou 20 ventouse. De cette façon, un automobiliste n'aura plus qu'à le fixer magnétiquement ou par ventouse sur le toit de son véhicule sans en sortir. Cela améliore la mise en sécurité de l'automobiliste comme des autres occupants du véhicule
La présente invention concerne un dispositif d'éclairage (1) comprenant : - des moyens d'éclairage (2) comprenant par exemple au moins une diode électroluminescente (3), et - une source d'énergie rechargeable (4). Le dispositif d'éclairage (1) comprend en outre des moyens de commutation (5) entre une configuration d'émission dans laquelle les moyens d'éclairage (2) sont alimentés électriquement par la source d'énergie rechargeable (4) et une configuration de réception dans laquelle les moyens d'éclairage (2) alimentent électriquement la source d'énergie rechargeable (4). L'invention concerne aussi un plot de signalisation lumineuse comprenant un tel dispositif d'éclairage (1), et une utilisation d'un dispositif lumineux générateur d'énergie tel qu'une diode électroluminescente (3), mise en oeuvre lors de l'utilisation du dispositif d'éclairage (1).
1. Dispositif d'éclairage (1) comprenant : des moyens d'éclairage (2) comprenant un dispositif lumineux générateur d'énergie, et une source d'énergie rechargeable (4), caractérisé par des moyens de commutation (5) entre une configuration d'émission (1') dans laquelle les moyens d'éclairage (2) sont alimentés électriquement par la source d'énergie rechargeable (4) et une configuration de réception (1") dans laquelle les moyens d'éclairage (2) alimentent électriquement la source d'énergie rechargeable (4). 2. Dispositif d'éclairage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif lumineux générateur d'énergie comprend au moins une diode électroluminescente (3). 3. Dispositif d'éclairage (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que dans la configuration de réception (1"), la tension aux bornes des moyens 20 d'éclairage (2) est supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable (4). 4. Dispositif d'éclairage (1) selon la 3, caractérisé par un montage de conversion de tension (61) connecté, dans la configuration de 25 réception (1"), entre les moyens d'éclairage (2) et la source d'énergie rechargeable (4). 5. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'éclairage (2) comprennent au moins 30 deux diodes électroluminescentes (3) montées en série. 6. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la source d'énergie rechargeable (4) comprend au moins une source parmi :-17- une batterie plomb-acide ; une batterie nickel-cadmium ; une batterie nickel-métal hydrure ; une batterie au lithium ; une batterie au brome ; une pile alcaline rechargeable. 7. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par : des moyens de pilotage (92) pour la commutation du dispositif d'éclairage (1) alternativement dans la configuration d'émission (1') et dans la configuration de réception (1") ; dans la configuration de réception (1"), des moyens de mesure (91) d'une intensité lumineuse reçue par les moyens d'éclairage (2); dans la configuration d'émission (1'), des moyens de pilotage (93) de la source d'énergie rechargeable (4) en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure (91) d'une intensité reçue. 8. Plot de signalisation lumineuse (80), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 8, 25 caractérisé en ce qu'il comprend un capteur d'accélération (102) pilotant la commutation, vers la configuration d'émission (1'), du dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 à 6. 10. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 8 ou 9, 30 caractérisé en ce qu'il comprend un capteur de choc pilotant la commutation, vers la configuration d'émission (1'), du dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 à 7. 11. Plot de signalisation lumineuse (80) selon l'une quelconque des 35 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de-18- détection de champ magnétiques (115) associés à des moyens d'autorisation de la charge de la source d'énergie rechargeable (4). 12. Utilisation d'un dispositif lumineux générateur d'énergie, en particulier 5 d'au moins une diode électroluminescente (3), pour compenser une autodécharge d'une source d'énergie rechargeable (4) apte à alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. 13. Utilisation selon la 12, d'un dispositif lumineux générateur 10 d'énergie, en particulier d'au moins une diode électroluminescente (3) d'un plot de signalisation lumineuse (80), pour compenser une autodécharge d'une source d'énergie rechargeable (4) apte à alimenter électriquement ce même dispositif lumineux générateur d'énergie. 15
F,H
F21,H02
F21L,F21S,F21W,H02J
F21L 4,F21S 9,F21W 107,H02J 7,H02J 9
F21L 4/08,F21S 9/02,F21W 107/00,H02J 7/00,H02J 9/00
FR2985216
A1
ENSEMBLE A CAPUCHON EFFACEUR POUR INSTRUMENT D'ECRITURE
20,130,705
[0001] Cette description concerne généralement des instruments d'écriture, et plus particulièrement un ensemble à capuchon effaceur pour un instrument d'écriture. CONTEXTE DE LA DESCRIPTION [0002] La durée de vie utile d'un portemine est souvent limitée par la taille de sa 10 gomme. Une solution consiste à prolonger la durée de vie de la gomme en intégrant une très grande gomme, ou une gomme à deux côtés qu'on peut inverser quand un côté de la gomme est épuisé. Cf., par ex., brevet U.S. N° 1 914 753. Malheureusement, il est difficile d'incorporer ces gommes présentant des "durée de vies" prolongées dans la partie du crayon qu'on utilise comme actionneur. 15 [0003] Un autre problème avec les gommes est qu'elles soulèvent et retiennent (hélas) facilement de la salissure, de la poussière et d'autres particules environnantes, ce qui peut les rendre inesthétiques, et aussi moins à même d'éliminer proprement une marque de crayon. Ce problème de salissure peut limiter la capacité des magasins de fourniture de bureau à proposer des portemines en "stock ouvert," c.-à-d., sans emballage en 20 plastique. Ces méthodes de mise en vente sont avantageuses, en accroissant potentiellement les possibilités d'achat pour le client exigeant en facilitant un essai immédiat du produit par le client au point de vente. [0004] Ce problème de salissure peut aussi faire qu'un client aura un crayon inesthétique et d'apparence désagréable après sa première utilisation et/ou qu'il sera simplement 25 conservé dans un bureau, une mallette ou tout autre contenant ou endroit où se produit une exposition à la salissure. Une solution à ce problème de salissure consiste à prévoir un capuchon à placer sur la gomme. Cela peut toutefois s'avérer difficile. Si par exemple le capuchon ne recouvre que la gomme, le capuchon risque de ne pas tenir en place quand la gomme est réduite et que sa forme change. Si le capuchon recouvre la 30 gomme et une section correspondante qui retient la gomme, le diamètre du capuchon peut nécessiter l'agrandissement de l'extrémité du portemine à un degré excessif, ce qui peut s'avérer inesthétique, surtout dans des cas où la partie gomme agit comme actionneur. Dans les deux cas, le diamètre augmenté du capuchon par rapport à la partie gomme peut affecter négativement l'esthétique du portemine. De plus, il est vraiment trop facile de déplacer et de perdre ces capuchons. RÉSUMÉ DE LA DESCRIPTION [0005] Un ensemble à capuchon effaceur comprend au moins une gomme, un support pour gomme présentant un premier bord contenant au moins une encoche, la gomme étant disposée dans le support pour gomme, et un capuchon de gomme présentant au moins une patte faisant saillie à partir de celui-ci. La patte du capuchon de gomme s'engage dans l'encoche du support pour gomme, ce qui fixe le capuchon au support pour gomme en enfermant la gomme. [0006] Le support pour gomme de l'ensemble portant une gomme peut en outre comprendre une première extrémité, une deuxième extrémité disposée à l'opposé de la première extrémité, un premier réceptacle logeant une première gomme disposée au niveau de la première extrémité et un deuxième réceptacle logeant une deuxième gomme disposée au niveau de la deuxième extrémité. [0007] De plus, le premier réceptacle peut comprendre le premier bord qui est disposé au niveau de la première extrémité du support pour gomme, et le premier bord peut comprendre à la fois une première encoche et une deuxième encoche, opposée à la 20 première encoche. [0008] Le deuxième réceptacle peut comprendre un deuxième bord disposé au niveau de la deuxième extrémité du support pour gomme, le deuxième bord présentant à la fois une première encoche et une deuxième encoche disposée à l'opposé de la première encoche. 25 [0009] Ainsi, les premier et/ou deuxième bords peuvent comprendre une paire d'encoches, et chaque encoche de la paire d'encoches du support pour gomme peut correspondre à une section femelle. [0010] Par ailleurs, le capuchon de gomme peut comprendre une paire de pattes, et chaque patte de la paire de pattes peut comprendre une section mâle présentant une 30 forme complémentaire de la section femelle. [0011] De plus, le capuchon de gomme peut comprendre une lèvre circulaire présentant une première patte faisant saillie à partir de celui-ci, et une deuxième patte disposée à l'opposé de la première patte et faisant saillie de la lèvre circulaire. [0012] Le support pour gomme peut en outre comprendre au moins une protubérance 5 conçue pour loger dans une rainure d'un instrument d'écriture, ce qui fixe le support pour gomme à l'instrument d'écriture. [0013] Selon un autre exemple, un ensemble portant une gomme comprend un support pour gomme présentant une première extrémité, une deuxième extrémité disposée à l'opposé de la première extrémité logeant une première gomme, un deuxième réceptacle 10 disposé au niveau de la deuxième extrémité logeant une deuxième gomme, un premier bord disposé au niveau d'une première extrémité, le premier bord présentant une première encoche et une deuxième encoche, et un deuxième bord disposé au niveau de la deuxième extrémité, le deuxième bord présentant aussi une première encoche et une deuxième encoche, disposée à l'opposé de la première encoche. L'ensemble portant une 15 gomme comprend en outre un capuchon de gomme présentant une lèvre circulaire avec une première patte faisant saillie à partir de celui-ci et une deuxième patte disposée à l'opposé de la première patte et faisant aussi saillie à partir de la lèvre circulaire, les première et deuxième pattes du capuchon de gomme engageant les première et deuxième encoches, respectivement, ce qui fixe le capuchon de gomme au support pour 20 gomme en enfermant une des première et deuxième gommes. [0014] Selon encore un autre exemple, un instrument d'écriture contenant un dispositif d'écriture actionnable comprend un ensemble portant une gomme présentant au moins une gomme, un support pour gomme présentant un premier bord contenant au moins une encoche et une surface inférieure, la gomme étant disposée dans le support pour 25 gomme, et un capuchon de gomme présentant au moins une patte faisant saillie à partir de celui-ci, la patte du capuchon de gomme s'engageant dans l'encoche du support pour gomme, ce qui fixe le capuchon au support pour gomme en enfermant la gomme. L'instrument d'écriture comprend en outre un tube permettant de loger un élément d'écriture à même de produire des marques écrites effaçables, l'ensemble portant une 30 gomme étant couplé au tube, et un élément formant un piston, à même d'actionner un mécanisme d'avancée pour le dispositif d'écriture contenu dans le tube, l'élément formant un piston présentant une surface supérieure. La surface inférieure du support pour gomme s'engage dans la surface supérieure de l'élément formant un piston, la surface inférieure étant en contact avec l'élément formant un piston et donc à même de le faire avancer, en actionnant le mécanisme d'avancée destiné au dispositif d'écriture. BRÈVE DESCRIPTION DES DIVERSES VUES DES DESSINS [0015] La fig. 1 est une vue de dessus et en perspective d'un ensemble portant une gomme, disposé dans un instrument d'écriture ; [0016] La fig. 2 est un autre vue de dessus et en perspective de l'ensemble portant une gomme, l'ensemble portant une gomme étant détaché de manière amovible de 10 l'instrument d'écriture ; [0017] La fig. 3 est une vue éclatée de côté de l'ensemble portant une gomme par rapport à l'instrument d'écriture dans lequel il peut se trouver ; [0018] La fig. 4 est une vue de côté de l'ensemble portant une gomme avec un capuchon de gomme fixé à un support pour gomme ; et 15 [0019] La fig. 5 est une vue de côté de l'ensemble portant une gomme avec le capuchon de gomme retiré du support pour gomme. DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0020] On se réfère à présent aux Figs. 1 à 3, où un ensemble 10 portant la gomme est 20 représenté. Comme l'illustre la Fig. 1, l'ensemble 10 portant la gomme est disposé dans un instrument d'écriture 12. Généralement, l'ensemble 10 portant la gomme comprend un support 14 pour gomme présentant un bord 28a, 28b (Fig. 3) contenant au moins une encoche 30a, 30b (Fig. 3), une gomme 22a, 22b (Figs. 2 et 3) disposée dans le support 14 pour gomme, et un capuchon 16 présentant au moins une patte 40 (Fig. 3) faisant 25 saillie à partir de celui-ci. Plus précisément, et comme on l'explique plus en détail ci-après, la paire de pattes 40, 42 du capuchon de gomme 16 s'engage dans les encoches 30a et dans la deuxième encoche 32a (non représentée), par exemple, du support 14 pour gomme, pour fixer le capuchon 16 au support 14 pour gomme et contenir la gomme 22. Alors que le mode de réalisation illustré comprend une paire de pattes 40, 30 42 s'engageant dans une paire d'encoches 30a, 32a, une seule patte 40 peut s'engager à la fois dans une seule encoche 30a. Le support 14 pour gomme est de forme globalement cylindrique et comprend de première et deuxième ouvertures, comme on l'indique plus en détail ci-après. De plus, alors qu'il est de forme globalement cylindrique, le support 14 pour gomme peut aussi prendre diverses autres formes, telles qu'un carré ou un rectangle. Alors que l'ensemble 10 portant la gomme est représenté comme contenant deux gommes 22a, 22b, une seule gomme peut être utilisée à la fois. [0021] On se réfère à présent aux Figs. 2 et 3, le support 14 pour gomme comprend une première extrémité 14a et une deuxième extrémité 14b, disposée à l'opposé de la première extrémité 14a. Un premier réceptacle 26a (Fig. 3), logeant une première gomme 22a, est disposé au niveau de la première extrémité 14a, et un deuxième réceptacle 26b, logeant une deuxième gomme 22b, est disposé au niveau de la deuxième extrémité 14b. De plus, les première et deuxième gommes 22a, 22b, comme le support pour gomme, sont habituellement de forme cylindrique. Alors que les gommes 22a, 22b sont illustrées comme étant de forme cylindrique, elles peuvent aussi prendre diverses autres formes, telles qu'un carré ou un rectangle. Une paroi (non représentée) peut être disposée dans le support 14 pour gomme, à peu près à mi-distance entre la première extrémité 14a et la deuxième extrémité 14b. La paroi divise le support 14 pour gomme en premier et deuxième réceptacles 26a, 26b, ce qui permet aux première et deuxième gommes 22a, 22b d'être séparées et pas en contact mutuel quand les deux gommes 22 sont disposées dans le support 14 pour gomme. Bien entendu, une gomme plus grande 22 peut être utilisée si la paroi est éliminée, mais il est généralement plus facile de remplacer et de replacer des gommes relativement plus petites et donc, deux gommes 22a, 22b sont généralement préférables. [0022] Comme par ailleurs illustré à la Fig. 3, le premier réceptacle 26a comprend le premier bord 28a disposé au niveau de la première extrémité 14a, et le premier bord 28a comporte une paire d'encoches, une première encoche 30a et une deuxième encoche 32a (non représentée), disposée à l'opposé de la première encoche 30a. De même, le deuxième réceptacle 26b comprend un deuxième bord 28b disposé au niveau de la deuxième extrémité 14b, et le deuxième bord 28b comporte aussi une paire d'encoches, une première encoche 30b et une deuxième encoche 32b, disposée à l'opposé de la première encoche 30b. Ainsi, chacun des premier et deuxième bords 28a, 28b comprend une paire d'encoches, et chaque encoche 30a, 30b, 32a, 32b comprend une section femelle, à même de recevoir une encoche 30a, 30b, 32a, 32b. [0023] Le capuchon de gomme 16 comprend une première extrémité 34 et une deuxième extrémité 36, la deuxième extrémité 36 présentant une lèvre circulaire 38, et une paire de pattes faisant saillie à partir de la lèvre circulaire 38. Chaque patte 40, 42 de la paire de pattes comprend une section mâle présentant une forme complémentaire de la section femelle de chaque encoche 30a, 30b, 32a, 32b des premier et deuxième bords 28a, 28b du support 14 pour gomme. Plus précisément, une première patte 40 fait saillie de la lèvre circulaire 38, et une deuxième patte 42, disposée à l'opposé de la première patte, fait aussi saillie de la lèvre circulaire 38. [0024] Quand on souhaite attacher le capuchon 16 au support 14 pour gomme, les première et deuxième pattes 40, 42 s'engagent et s'encliquettent dans les première et deuxième encoches 30a, 30b disposées sur la première extrémité 14a du support 14 pour gomme, par exemple pour fixer le capuchon 16 au support 14 pour gomme en contenant la gomme 22. Autrement, et de manière similaire, le capuchon 16 peut être fixé à la deuxième extrémité 14b du support 14 pour gomme, si bien que les première et deuxième pattes 40, 42 de la lèvre 38 du capuchon 16 s'engagent et s'encliquettent dans les première et deuxième encoches 30b, 32b, respectivement. Dans ces deux exemples, quand le capuchon est fixé au support 14 pour gomme et qu'il contient la gomme 22, la gomme 22 soulève moins de salissure pendant l'utilisation de l'instrument d'écriture, ce qui entraîne continûment une gomme 22 plus propre et plus esthétique. [0025] Si l'on se réfère encore à la Fig. 2, on voit que le support 14 pour gomme comprend en outre au moins une protubérance 18 qui est conçue pour loger dans une fente ou rainure 20 de l'instrument d'écriture 12, ce qui permet de fixer de manière amovible le support 14 pour gomme de l'ensemble 10 portant la gomme à l'instrument d'écriture 12. La protubérance 18 est disposée sur une surface externe du support 14 pour gomme, à peu près à mi-distance entre la première extrémité 14a et la deuxième extrémité 14b du support 14 pour gomme. De plus, comme illustré, la protubérance 18 est en forme de t, avec une partie supérieure 18a relativement large présentant une forme à tête aplatie et une partie inférieure 18b relativement étroite comportant une tige ou collet pour la partie supérieure 18a, si bien que la partie supérieure 18a se trouve au- dessus et à travers la partie inférieure 18b, où elle prend la forme d'un t. Quand le support 14 pour gomme est fixé à l'instrument d'écriture 12, la partie inférieure 18b étroite de la protubérance 18 en forme de t est d'abord reçue par une portion étroite 20a de la rainure 20. Cette portion étroite 20a de la rainure 20 s'engage d'abord dans la partie inférieure 18b de la protubérance 18, en guidant et puis en permettant à la partie supérieure 18a de la protubérance 18 de s'encliqueter dans la rainure 20. Cet ajustement par encliquetage et cette interaction entre la protubérance 18 et la rainure 20 peuvent efficacement fixer de manière amovible le support 14 pour gomme à l'instrument d'écriture 12. [0026] Si l'on se réfère encore à la Fig. 4, on voit que le capuchon 16 est fixé à la première extrémité 14a du support 14 pour gomme. Plus précisément, la première patte ou section mâle 40 faisant saillie de la lèvre circulaire 38 du capuchon 16 est insérée dans la première encoche 30a du bord 28a du support 14 pour gomme, pour fixer le capuchon de gomme 16 au support 14 pour gomme en y contenant la première gomme 22. Bien que cela ne soit pas représenté dans cette figure, on comprendra que quand la première patte 40 est insérée dans la première encoche 30a, la deuxième patte ou section mâle 42 (Fig. 3) faisant saillie de la lèvre circulaire 38 du capuchon est aussi simultanément insérée dans la deuxième encoche 32a (non représentée) du bord 28a du support 14 pour gomme, pour mieux fixer le capuchon de gomme 16 au support 14 pour gomme Alors que le mode de réalisation illustré comprend une paire de pattes 40, 42 s'engageant dans une paire d'encoches 30a, 32a, une seule patte 40 peut s'engager à la fois dans une seule encoche 30a. [0027] Si l'on se réfère encore à la Fig. 5, on voit que le capuchon 16 est retiré de la première extrémité 14a du support 14 pour gomme par dégagement de la paire de pattes 40, 42 de la paire d'encoches 30a, 32a, ce qui permet par exemple d'utiliser la première gomme 22a disposée dans le réceptacle 26a. De plus, le capuchon 16 peut alors autrement être fixé à la deuxième extrémité 14b du support 14 pour gomme d'une manière similaire à celle dont le capuchon 16 est fixé à la première extrémité 14a du support 14 pour gomme. En d'autres mots, les première et deuxième pattes 40, 42 du capuchon de gomme peuvent s'engager dans les première et deuxième encoches 30b, 32b de la deuxième extrémité 14b du support pour gomme, ce qui fixe le capuchon de gomme 16 au support 14 pour gomme en enfermant la deuxième gomme 22b. [0028] L'instrument d'écriture 12 des Figs. 1 à 3 comprend un tube 50 permettant de loger un élément d'écriture à même de produire des marques écrites effaçables. Comme l'illustre la Fig. 1, l'ensemble 10 portant la gomme est couplé au tube 50 grâce à la protubérance 18. L'instrument d'écriture 12 comprend en outre un élément formant un piston 54 à même d'actionner un mécanisme d'avancée 56 (Fig. 3) pour le dispositif d'écriture 52 intégré au tube 50, et l'élément formant un piston 54 comprend une surface supérieure 58 (Fig. 2). Quand l'ensemble 10 portant la gomme est disposé dans 5 l'instrument d'écriture 12, la surface inférieure ou deuxième bord 28b du support 14 pour gomme s'engage dans la surface supérieure 58 de l'élément formant un piston 54, en permettant à la surface inférieure 15 ou au deuxième bord 28b de faire avancer l'élément formant un piston 54 quand l'ensemble 10 portant la gomme est actionné par le client, de manière à faire avancer le mécanisme 56, ce qui permet l'avancement et le 10 prolongement du dispositif d'écriture 48. [0029] L'instrument d'écriture 12 peut être choisi parmi des instruments d'écriture contenant sans s'y limiter un portemine, un stylo à bille effaçable, un marqueur effaçable et un stylo-feutre. De plus, l'élément d'écriture 52 peut être une mine de crayon graphite ou une pointe d'écriture en communication pour fluide avec un réservoir 15 d'encre contenant une encre effaçable. La pointe d'écriture peut être choisie parmi des pointes d'écriture contenant sans s'y limiter une pointe à bille, une pointe de feutre, une pointe extrudée en matière plastique et une plume poreuse pour usage dans un marqueur à action capillaire. [0030] Le plus souvent, le mécanisme d'avancée est un mécanisme classique 20 d'avancement choisi dans l'ensemble constitué d'un mécanisme à cliquet et d'un mécanisme à griffe. Plus précisément, les mécanismes à cliquet peuvent être utilisés à la fois pour les portemines et pour les stylos effaçables. Les mécanismes à griffe sont habituellement utilisés pour des portemines. [0031] Comme on le sait bien, dans des crayons à cliquet, la mine est maintenue en 25 place par deux ou trois petites mâchoires situées à l'intérieur d'une bague, au niveau d'une extrémité du crayon. Ces mâchoires sont commandées par pression d'un bouton à l'extrémité ou sur le côté du crayon. Quand on appuie sur le bouton, les mâchoires avancent et se séparent, ce qui permet à la mine d'avancer. Quand le bouton est relâché, les mâchoires se rétractent et le dispositif ou la retenue de mine qui maintient la mine en 30 place empêche la mine soit de glisser librement vers l'extérieur en glissant soit de retourner dans le tube tant que les mâchoires n'ont pas retrouvé leur prise. [0032] Un crayon typique à mécanisme à griffe est activé par pression du capuchon de gomme qui ouvre les mâchoires situées à l'intérieur de l'extrémité, ce qui permet à la mine de glisser librement à travers le tube (vers l'extérieur ou vers l'intérieur quand on la rétracte). Comme la mine glisse librement quand les mâchoires sont ouvertes, son mouvement d'avancée ne peut pas être commandé à moins d'arrêter sa progression de façon externe. Cela peut être fait par maintien de l'extrémité du crayon à quelques millimètres au-dessus d'une surface de travail, par exemple. [0033] Concernant les instruments d'écriture à pointe à bille rétractable et contenant un réservoir d'encre (c.-à-d., des stylos et des marqueurs), des ressorts placés dans le mécanisme à cliquet permettent la rétractation. Plus précisément, le premier ressort, par exemple un ressort à cliquet, est situé dans la moitié inférieure du tube (où l'extrémité fait saillie). Le réservoir est placé à travers ce ressort avant son insertion à travers l'extrémité ouverte du tube. De l'autre côté du réservoir, on trouve un ressort qui est situé à l'intérieur de la moitié supérieure du tube. Ce ressort, un ressort à bouton par ex., est souvent relié à une vis et à une pince qui sont reliées au bouton au niveau de l'extrémité du stylo, ce qui permet d'actionner le bouton pour effectuer le mouvement du réservoir dans le stylo, si bien que la pointe d'écriture peut être prolongée, ce qui facilite son utilisation. [0034] Alors que des modes préférés de réalisation de la présente description ont été 20 décrits ci-dessus, des variations peuvent être faites qui soient encore dans la portée des revendications annexées
Un ensemble (10) à capuchon effaceur comprenant au moins une gomme (22), un support (14) pour gomme présentant un premier bord contenant au moins une encoche, la gomme (22) étant disposée dans le support (14) pour gomme, et un capuchon (16) de gomme présentant au moins une patte faisant saillie à partir de celui-ci. La patte du capuchon (16) de gomme s'engage dans l'encoche du support (14) pour gomme, ce qui fixe le capuchon au support pour gomme en enfermant la gomme.
1. Ensemble (10) portant une gomme comprenant : au moins une gomme (22a) ; un support (14) pour gomme présentant un premier bord (28a) contenant au moins une encoche (30a), la gomme (22a) étant disposée dans le support (14) pour gomme ; et un capuchon (16) de gomme présentant au moins une patte (40) faisant saillie à partir de celui-ci ; la patte (40) du capuchon (16) de gomme s'engage dans l'encoche (30a) du support (14) pour gomme, ce qui fixe le capuchon (16) au support (14) pour gomme en enfermant la gomme (22a). 2. Ensemble (10) portant une gomme selon la 1, dans lequel le support (14) pour gomme comprend une première extrémité (14a), une deuxième extrémité (14b) disposée à l'opposé de la première extrémité (14a), un premier réceptacle (26a) logeant une première gomme (22a) disposée au niveau de la première extrémité (14a), et un deuxième réceptacle (26b) logeant une deuxième gomme (22b) disposée au niveau de la deuxième extrémité (14b). 3. Ensemble (10) portant une gomme selon la 2, dans lequel le premier réceptacle (26a) comprend le premier bord (28a), le premier bord (28a) étant disposé au niveau de la première extrémité (14a) du support (14) pour gomme, le premier bord (28a) présentant une première encoche (30a) et une deuxième encoche disposée à l'opposé de la première encoche (30a). 4. Ensemble (10) portant une gomme selon l'une quelconque des 2 et 3, dans lequel le deuxième réceptacle (26b) comprend un deuxième bord (28b) disposé au niveau de la deuxième extrémité (14b) du support (14) pour gomme, le deuxième bord (28b) présentant une première encoche (30b) et une deuxième encoche (32b) disposée à l'opposé de la première encoche (30b). . Ensemble (10) portant une gomme selon l'une quelconque de 1-4, dans lequel le premier bord (28a) comprend une paire d'encoches, et où chaque encoche de la paire d'encoches du support (14) pour gomme comprend une section femelle. 6. Ensemble (10) portant une gomme selon la 5, dans lequel le capuchon (16) de gomme comprend une paire de pattes (40, 42), et où chaque patte de la paire de pattes (40, 42) comprend une section mâle présentant une forme complémentaire à la section femelle. 7. Ensemble (10) portant une gomme selon la 4, dans lequel le capuchon (16) de gomme comprend une lèvre circulaire (38) présentant une première patte (40) faisant saillie à partir de celui-ci et une deuxième patte (42) disposée à l'opposé de la première patte (40) et faisant saillie depuis la lèvre circulaire (38). 8. Ensemble (10) portant une gomme selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le support (14) pour gomme comprend une protubérance (18) conçue pour loger dans une rainure (20) d'un instrument d'écriture (12), afin de fixer le support (14) pour gomme à l'instrument d'écriture (12). 9. Ensemble (10) portant une gomme comprenant : un support (14) pour gomme présentant une première extrémité (14a), une deuxième extrémité (14b) disposée à l'opposé de la première extrémité (14a), un premier réceptacle (26a) disposé au niveau de la première extrémité (14a) logeant une première gomme (22a), un deuxième réceptacle (26b) disposé au niveau de la deuxième extrémité (14b) logeant une deuxième gomme (22b), un premier bord (28a) disposé au niveau de la première extrémité (14a), le premier bord (28a) présentant une première encoche (30a) et une deuxième encoche, et un deuxième bord (28b) disposé au niveau de la deuxième extrémité (14b), le deuxième bord (28b) présentant une première encoche (30b) et une deuxième encoche (32b) disposée à l'opposé de la première encoche (30b) ; etun capuchon (16) de gomme présentant une lèvre circulaire (38), avec une première patte (40) faisant saillie à partir de celle-ci et une deuxième patte (42) disposée à l'opposé de la première patte (40) et faisant aussi saillie depuis la lèvre circulaire (38) ; les première et deuxième pattes (40, 42) du capuchon (16) de gomme s'engageant dans les première et deuxième encoches (30a), respectivement, ce qui fixe le capuchon (16) de gomme au support (14) pour gomme en enfermant une des première et deuxième gommes (22a ; 22b). 10. Ensemble (10) portant une gomme selon la 9, dans lequel les première et deuxième pattes (40, 42) du capuchon (16) de gomme sont de première et deuxième sections mâles. 11. Ensemble (10) portant une gomme selon l'une quelconque des 9 et 10, dans lequel les première et deuxième encoches (30a ; 30b, 32b) disposées à la fois sur les premier et deuxième bords (28a, 28b) du support (14) pour gomme sont les première et deuxième sections femelles, qui sont conçues pour recevoir les première et deuxième sections mâles du capuchon (16) à gomme. 12. Instrument d'écriture (12) contenant un dispositif d'écriture actionnable et comprenant : un ensemble (10) portant une gomme présentant au moins une gomme (22a), un support (14) pour gomme présentant un premier bord (28a) contenant au moins une encoche (30a) et une surface inférieure (15), la gomme (22a) étant disposée dans le support (14) pour gomme, et un capuchon (16) de gomme présentant au moins une patte (40) faisant saillie à partir de celui-ci, la patte (40) du capuchon (16) de gomme s'engageant dans l'encoche (30a) du support (14) pour gomme, ce qui fixe le capuchon (16) au support (14) pour gomme en enfermant la gomme (22a) ; un tube (50) permettant de loger un élément d'écriture à même de produire des marques écrites effaçables, l'ensemble (10) portant une gomme étant couplé au tube (50) ; etun élément formant un piston (54), à même d'actionner un mécanisme d'avancée (56) pour le dispositif d'écriture contenu dans le tube (50), l'élément formant un piston (54) présentant une surface supérieure (58) ; la surface inférieure (15) du support (14) pour gomme s'engageant dans la surface supérieure (58) de l'élément formant un piston (54), ladite surface inférieure (15) étant en contact avec l'élément formant un piston (54) et donc à même de le faire avancer, en actionnant le mécanisme d'avancée destiné au dispositif d'écriture. 13. Instrument d'écriture (12) selon la 12, dans lequel le support (14) pour gomme comprend une protubérance (18) conçue pour loger dans une rainure (20) de l'instrument d'écriture (12), ce qui fixe le support (14) pour gomme à l'instrument d'écriture (12). 14. Instrument d'écriture (12) selon l'une quelconque des 12 et 13, dans lequel le support (14) pour gomme de l'ensemble (10) portant une gomme comprend en outre une première extrémité (14a), une deuxième extrémité (14b) disposée à l'opposé de la première extrémité (14a), un premier réceptacle (26a) disposé au niveau de la première extrémité (14a) logeant une première gomme (22a), un deuxième réceptacle (26b) disposé au niveau de la deuxième extrémité (14b) logeant une deuxième gomme (22b), un premier bord (28a) disposé au niveau de la première extrémité (14a), le premier bord (28a) présentant une première encoche (30a) et une deuxième encoche, et un deuxième bord (28b) disposé au niveau de la deuxième extrémité (14b), le deuxième bord (28b) présentant une première encoche (30b) et une deuxième encoche (32b) disposée à l'opposé de la première encoche (30b) ; le capuchon (16) de gomme présentant une lèvre circulaire (38), avec une première patte (40) faisant saillie à partir de celui-ci et une deuxième patte (42) disposée à l'opposé de la première patte (40) et faisant aussi saillie depuis la lèvre circulaire (38) ; et les première et deuxième pattes (40, 42) du capuchon (16) de gomme s'engageant dans les première et deuxième encoches (30a ; 30b, 32b), respectivement, ce qui fixe le capuchon (16) de gomme au support (14) pour gomme en enfermant une des première et deuxième gommes (22a ; 22b).15. Instrument d'écriture (12) selon la 14, dans lequel les première et deuxième pattes (40, 42) du capuchon (16) de gomme sont de première et deuxième sections mâles. 16. Instrument d'écriture (12) selon la 15, dans lequel les première et deuxième encoches (30a ; 30b, 32b) disposées à la fois sur les premier et deuxième bords (28a, 28b) du support (14) pour gomme sont les première et deuxième sections femelles, qui sont conçues pour recevoir les première et deuxième sections mâles du capuchon (16) à gomme. 17. Instrument d'écriture (12) selon l'une quelconque des 12 à 16, dans lequel le dispositif d'écriture est choisi dans l'ensemble constitué d'un portemine, un stylo effaçable, d'un stylo à bille, d'un marqueur effaçable et d'un stylo-feutre. 18. Instrument d'écriture (12) selon la 12, dans lequel l'élément d'écriture comprend une pointe d'écriture choisie dans l'ensemble constitué d'un mine de crayon graphite et d'une pointe d'écriture en communication pour fluide avec un réservoir d'encre. 19. Instrument d'écriture (12) selon la 18, dans lequel la pointe d'écriture peut être choisie dans l'ensemble constitué d'une pointe à bille, d'une pointe de feutre, d'une pointe extrudée en matière plastique et d'une plume poreuse à utiliser dans un marqueur à action capillaire. 20. Instrument d'écriture (12) selon l'une quelconque des 12 à 19, dans lequel le mécanisme d'avancée (56) est choisi dans l'ensemble constitué d'un mécanisme à cliquet et d'un mécanisme à griffe.
B
B43
B43L,B43K
B43L 19,B43K 29
B43L 19/00,B43K 29/02
FR2982198
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE LINEAIRE DE STORE DE VEHICULE
20,130,510
La présente invention concerne de manière générale un dispositif de guidage linéaire pour un store monté sur un véhicule automobile et comportant au moins un rail de guidage et au moins un patin coulissant sur le rail de guidage. Il est connu dans l'art antérieur des dispositifs de guidage de stores de véhicules comportant des patins simplifiés en matière élastique afin de pouvoir exercer une pression constante sur le rail de guidage lors du glissement sur ce dernier. Une problématique liée à ce genre de dispositif est la sensibilité à l'encrassement. En effet, ces dispositifs sont sensibles à la présence de poussières qui peut dégrader la fonction de coulissement en provoquant des coincements ou des bruits parasites lors du coulissement. Le document JP20002999A divulgue un rail de guidage cylindrique avec un patin qui comporte des cannelures pour laisser passer des impuretés présentes sur le rail. Ce système n'est pas satisfaisant dans la mesure où il ne fait que repousser le problème dans le temps car il y a toujours la possibilité de coincements et ou nuisances sonores dues à une grande quantité d'impuretés sur le rail. En effet, dans un tel cas, les cannelures peuvent être complètement obstruées par les impuretés, de sorte que la fonction de coulissement est altérée ou complètement impossible. Le document EP 1 619 059 présente quant à lui un rail linéaire comportant des stries sur les pistes de frottement. Ces stries sont également inefficaces pour prévenir durablement les conséquences d'une exposition aux impuretés du rail. Les stries vont se remplir de poussières et les problèmes liés aux poussières vont apparaître. Un but de la présente invention est de répondre aux inconvénients des documents de l'art antérieur mentionnés ci-dessus et en particulier, tout d'abord, de proposer un dispositif de guidage robuste par rapport à l'exposition aux poussières et sans détérioration de la fonction de coulissement même en présence de poussières. Pour cela un premier aspect de l'invention concerne un dispositif de guidage linéaire de store de véhicule comportant au moins un patin et au moins un rail de guidage, ledit au moins un patin étant agencé pour coulisser sur ledit au moins un rail de guidage définissant une direction de coulissement, ledit au moins un patin comportant un corps avec au moins une surface de contact avec ledit au moins un rail de guidage, caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte des moyens de dépoussiérage agencés pour guider obliquement par rapport à la direction de coulissement et hors de la surface de contact des poussières présentes sur ledit au moins un rail de guidage. Le dispositif de guidage selon l'invention est insensible aux impuretés puisqu'il les évacue lors du mouvement de coulissement. Les moyens de dépoussiérage selon l'invention ne sont pas un simple racleur qui repousse les impuretés, celles-ci sont évacuées de la surface de contact obliquement par rapport à la direction de coulissement, de sorte que les impuretés sont évacuées sur le côté de la glissière et ne s'accumulent pas en fin de course ou sur le racleur susmentionné. Il est à noter que l'on doit comprendre par moyens de dépoussiérage des moyens qui protègent le dispositif non seulement des poussières, mais également des impuretés, salissures, débris ou dépôts qui pourraient s'accumuler sur le rail de guidage. De manière avantageuse, les moyens de dépoussiérage comportent au moins une lèvre de frottement oblique par rapport à la direction de coulissement. Cette mise en oeuvre est économique est simple à réaliser. De manière avantageuse, les moyens de dépoussiérage sont des stries obliques par rapport à la direction de coulissement et débouchantes hors de la surface de contact. Les stries selon la présente invention se comportent comme une pluralité de lèvres de frottement et l'efficacité du dispositif est améliorée. Une réalisation particulièrement avantageuse consiste en ce que les moyens de dépoussiérage sont agencés sur le corps dudit au moins un patin. Cette mise en oeuvre tire parti des caractéristiques de fabrication du patin qui est une pièce facile à fabriquer où les stries sont aisées à implanter, en opposition avec le rail qui est généralement une pièce extrudée sur sa longueur, où il est moins facile d'implanter ces stries obliques sur la surface de contact. Avantageusement, le patin peut être en matière élastique. De manière avantageuse, ledit au moins un rail de guidage comporte deux surfaces de guidage opposées, ledit au moins un patin comporte deux surfaces de contact chacune en contact avec les surfaces de guidage, et au moins une des surfaces de contact comporte des moyens de dépoussiérage. Ce dispositif de guidage est bien adapté pour fournir une fonction de coulissement fiable. De manière avantageuse, les deux surfaces de contact comportent des moyens de dépoussiérage. Toutes les surfaces de contact sont protégées des poussières ou des impuretés. De manière avantageuse, ledit au moins un rail de guidage est un rail en U et en ce que les surfaces de guidage sont les surfaces intérieures du U. le rail selon cette mise en oeuvre est économique à réaliser et procure avantageusement les deux surface de guidage opposées. De manière avantageuse, ledit au moins un patin est monté sur une 20 baleine de store de véhicule. Le patin selon l'invention est simple à monter sur une baleine de store. De manière avantageuse, le store est un store occultant de toit panoramique. La présente invention est bien adaptée à un tel store, où les rails peu accessibles sont facilement empoussiérés du fait de leur montage 25 horizontal. Un second aspect de l'invention est un véhicule automobile comportant au moins un dispositif de guidage selon le premier aspect de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 30 apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente un patin selon l'invention monté dans un rail de guidage en U ; - la figure 2 représente le patin de la figure 1 monté sur une baleine de store, sans le rail de guidage. La figure 1 représente un rail de guidage 20 en U comportant deux surfaces internes de guidage 25a et 25b opposées. Le patin 10 coulisse dans le rail de guidage en étant en contact avec les deux surfaces de guidage 25a et 25b. Le contact simultané avec les deux surfaces de guidage est assuré par le corps du patin 10 qui est en matière élastique, de sorte que le patin 10 ne vibre pas dans le rail 20 lors de secousses appliquées au véhicule lors d'un roulage sur des pavés par exemple. Le patin 10 est monté sur une baleine 50 qui supporte elle-même un store 60 montré en coupe. Un tel store peut être monté sur le pavillon d'un véhicule comportant un toit panoramique pour offrir une fonction d'occultation de la partie transparente du toit. Du fait de la position relativement horizontale du store et de ses éléments de guidage, de la poussière peut s'accumuler sur le rail 20 et au moins une des surfaces de guidage 25a ou 25b, mais le patin 10 comporte des moyens de dépoussiérage comme cela sera décrit à la figure 2, afin d'évacuer la poussière ou les impuretés gênant le mouvement hors de la surface de contact entre le patin 10 et le rail 20. La figure 2 représente le patin 10 vu de dessous, sans le rail de guidage de la figure 1. Le corps élastique du patin 10 comporte une pluralité de stries 11 agencés en diagonale par rapport à la direction de coulissement indiquée par une flèche. Ces stries obliques constituent chacune une lèvre de frottement qui guide la poussière hors de la surface de contact 12 du patin 10 avec le rail de guidage 20, délimitée par des pointillés. La présente invention protège efficacement et durablement le dispositif de guidage contre l'encrassement grâce à cette fonction d'évacuation des poussières hors de la surface de contact 12. On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour l'homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation de l'invention décrits dans la présente description sans sortir du cadre de l'invention défini par les revendications annexées. En particulier, il est fait référence à des stries, mais on peut également envisager d'implanter des rainures, des cannelures, des sillons, en creux, comme en saillie pour les moyens de dépoussiérage. Enfin, il est fait référence à un corps élastique, mais le patin peut également être réalisé en matière plus dure, telle qu'un polymère POM
Dispositif de guidage linéaire de store de véhicule comportant un patin et un rail de guidage, le patin étant agencé pour coulisser sur au moins une surface de guidage du rail de guidage définissant une direction de coulissement, le patin comportant un corps élastique avec au moins une surface de frottement en contact sur une surface de contact avec ladite au moins une surface de guidage, caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte des moyens de dépoussiérage agencés pour guider obliquement par rapport à la direction de coulissement et hors de la surface de contact des poussières présentes sur ladite au moins une surface de guidage, lors du coulissement du patin dans la direction de coulissement
1. Dispositif de guidage linéaire de store de véhicule comportant au moins un patin (10) et au moins un rail de guidage (20), ledit au moins un patin (10) étant agencé pour coulisser sur ledit au moins un rail de guidage 5 (20) définissant une direction de coulissement, ledit au moins un patin (10) comportant un corps avec au moins une surface de contact (12) avec ledit au moins un rail de guidage (20), caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte des moyens de dépoussiérage agencés pour guider obliquement par rapport à la direction de coulissement et hors de la surface de contact 10 des poussières présentes sur ledit au moins un rail de guidage (20). 2. Dispositif de guidage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de dépoussiérage comportent au moins une lèvre de frottement (11) oblique par rapport à la direction de coulissement. 3. Dispositif de guidage selon la 1 ou 2, caractérisé 15 en ce que les moyens de dépoussiérage sont des stries (11) obliques par rapport à la direction de coulissement et débouchantes hors de la surface de contact (12). 4. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de dépoussiérage sont agencés sur le 20 corps dudit au moins un patin (10). 5. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit au moins un rail de guidage (20) comporte deux surfaces de guidage opposées, en ce que ledit au moins un patin (10) comporte deux surfaces de contact (12) chacune en contact avec les 25 surfaces de guidage, et en ce qu'au moins une des surfaces de contact (12) comporte des moyens de dépoussiérage. 6. Dispositif de guidage selon la 5, caractérisé en ce que les deux surfaces de contact (12) comportent des moyens de dépoussiérage. 7. Dispositif de guidage selon l'une des 5 ou 6, 5 caractérisé en ce que ledit au moins un rail de guidage (20) est un rail en U et en ce que les surfaces de guidage sont les surfaces intérieures du U. 8. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit au moins un patin (10) est monté sur une baleine (50) de store (60) de véhicule. 10 9. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le store (60) est un store occultant de toit panoramique. 10. Véhicule automobile comportant au moins un dispositif de guidage selon l'une des 1 à 9.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2979215
A1
ARTICLE CULINAIRE COMPORTANT UN REVETEMENT ANTIADHESIF A BASE DE RESINE FLUOROCARBONEE PRESENTANT DES PROPRIETES AMELIOREES D'ADHERENCE AU SUPPORT
20,130,301
La présente invention concerne de manière générale des articles culinaires comportant un revêtement antiadhésif, et plus particulièrement des articles culinaires comportant un revêtement antiadhésif à base de résine fluorocarbonée présentant des propriétés améliorées d'adhérence au support. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel article culinaire. De manière classique, on utilise, à titre de revêtement antiadhésif sur la face intérieure d'un article culinaire, un revêtement à base de résine fluorocarbonée (par exemple du PTFE) frittée. De tels revêtements sont connus non seulement pour leurs propriétés antiadhésives, mais également pour leur résistance à des agressions de type chimique ou thermique. Cependant, de tels revêtements ont une adhérence limitée sur des supports métalliques, notamment des supports en aluminium, en 20 acier inoxydable ou en fonte. Pour remédier à ces problèmes, il est connu de l'homme du métier de préparer la surface de support par un dépôt d'un primaire d'accrochage comprenant un liant d'accrochage tel que la PAI, ou par des traitements de surface chimique (par exemple du type décapage 25 chimique) ou mécanique (par exemple par brossage ou sablage), ou encore une combinaison de ces traitements. Toutefois, un traitement chimique de surface du type décapage implique l'utilisation de bains chimiques polluants et un traitement de surface mécanique du type brossage ou sablage déforme 30 (légèrement) la surface ce qui impose une opération supplémentaire de conformation. De même le médium de sablage ou les brosses doivent être régénérés ou mis en décharge en fin de vie ce qui génère des pollutions. Pour remédier à ces problèmes, la Demanderesse a mis au point un traitement de surface par voie plasma qui permet la 35 formation d'une couche d'interface entre support et le revêtement antiadhésif, cette couche d'interface améliorant l'ancrage ce de dernier sur le support et permettant ainsi au revêtement d'assurer une fonction à long terme sans risques de délaminage. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet un article comprenant un support présentant une surface de contact au moins partiellement métallique et qui est recouverte par un revêtement antiadhésif comportant au moins une couche comprenant au moins une résine fluorocarbonée seule ou en mélange avec un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C, la résine fluorocarbonée et, le cas échéant, le liant d'accrochage thermostable formant un réseau fritté, caractérisé en ce que ladite surface de contact (comporte une couche d'interface consistant en une couche de polymère formée par polymérisation plasma à partir d'un précurseur choisi parmi les acides carboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, les acides dicarboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, leurs hémiesters, leurs anhydrides, et les époxydes insaturés. soit un support entièrement métallique (dans ce cas, la surface de contact est entièrement métallique), soit un support métallique partiellement recouvert d'une base dure (dans ce cas, la surface de contact est partiellement métallique, le complément étant constitué par la base dure) , la base dure étant de préférence en émail ou en céramique. La partie métallique du support est avantageusement en aluminium ou en alliage d'aluminium, en fonte d'aluminium (ou alliage d'aluminium de fonderie), ou en acier inoxydable. A titre d'exemples non limitatifs d'articles culinaires conformes à la présente invention, on citera notamment des articles culinaires tels que les casseroles et les poêles, les woks et les sauteuses, les faits-touts et les marmites, les crêpières, les grills, les moules et plaques pour la pâtisserie, les plaques et grilles de barbecue, les bols de préparation. A titre d'exemple d'acide carboxylique insaturé on peut citer l'acide méthacrylique. A titre d'exemple d'acide dicarboxylique insaturé on peut citer l'anhydride maléique. A titre d'exemple d'esters vinyliques ou allyliques d'acides carboxyliques saturés on peut citer l'acétate de vinyle. A titre d'exemple d'époxydes insaturés on peut citer le méthacrylate de glycidyle. La couche d'interface formée par polymérisation plasma peut ainsi avantageusement être une couche polymérique essentiellement 5 constituée de polyméthacrylate de glycidyle ou de poly(anhydride maléique). Pour favoriser l'adhérence du revêtement antiadhésif sur la surface de contact du support, il peut être avantageux que le revêtement antiadhésif comprenne une couche de primaire d'accrochage 10 et au moins une couche de finition, ladite couche de primaire comportant, outre le réseau fritté de résine fluorocarbonée, au moins un liant d'accrochage. Il peut également être avantageux que la surface de contact soit une surface préalablement traitée chimiquement ou 15 mécaniquement. Un tel traitement permet également de modifier les états de surface et d'atteindre en particulier des tensions superficielles de l'ordre de 72 mN/m sur des supports en aluminium, ce qui améliore la mouillabilité du substrat. Dans le cas particulier des alliages d'aluminium, ce traitement crée une couche 20 nanométrique d'oxydation qui est favorable à l'adhérence pour peu que le revêtement soit appliqué rapidement après le traitement plasma (de l'ordre d'au plus 60 secondes pour appliquer le revêtement antiadhésif sur le support ainsi traité par voie plasma). Pour cette variante de réalisation consistant à traiter 25 préalablement à la formation du revêtement antiadhésif à base de résine fluorocarbonée, il est possible d'utiliser un revêtement antiadhésif essentiellement exempt de liant d'accrochage. La résine fluorocarbonée utilisée dans le revêtement antiadhésif de l'article selon l'invention peut être avantageusement 30 choisie parmi le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le copolymère de tétrafluoroéthylène et de perfluoropropylvinyléther (PFA), le copolymère de tétrafluoroéthylène et d'hexafluoropropylène (FEP), et leurs mélanges (en particulier un mélange de PTFE et de PFA). Le liant d'accrochage utilisé dans le revêtement antiadhésif 35 de l'article selon l'invention peut être avantageusement choisi parmi les polyamides imides (PAI), les polyéthers imides (PEI), les polyamides (PI), les polyéthercétones (PEK), les polyétheréthercétones (PEEK), les polyéthersulfones (PES) et les sulfures de polyphénylène (PPS). La présente invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'un article selon l'invention, comprenant les étapes 5 suivantes : - fourniture d'un support au moins partiellement métallique et présentant deux faces opposées ; - formation d'un revêtement antiadhésif sur l'une des faces dudit support comprenant 10 - la préparation d'au moins une composition à base d'au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire, ladite résine fluorocarbonée étant seule ou en mélange avec un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C ; 15 - l'application de ladite composition sur l'une des faces (21) dudit support pour former une couche de résine fluorocarbonée ; - cuisson dudit article ainsi revêtu de ladite couche de résine fluorocarbonée à une température comprise entre 350°C et 450°C pour 20 fritter ladite couche, de sorte à obtenir un revêtement antiadhésif (3) à base de résine fluorocarbonée formant un réseau continu ; ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre, avant l'application de la composition à base de résine fluorocarbonée sur la face du support (surface de contact), une 25 étape de polymérisation plasma pour former, sur ladite surface de contact, une couche de polymère à partir d'un précurseur choisi parmi les acides carboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, les acides dicarboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, leurs hémi- 30 esters, leurs anhydrides, et les époxydes insaturés. La résine fluorocarbonée et le liant d'accrochage thermostable sont tels que définis précédemment. A titre d'exemple d'acide carboxylique insaturé on peut citer l'acide méthacrylique. 35 A titre d'exemple d'acide dicarboxylique insaturé on peut citer l'anhydride maléique. A titre d'exemple d'esters vinyliques ou allyliques d'acides carboxyliques saturés on peut citer l'acétate de vinyle. Dans le procédé selon l'invention, on utilise de préférence comme précurseurs l'anhydride maléique ou le méthacrylate de glycidyle. Avantageusement, la formation du revêtement antiadhésif peut comprendre : - l'application sur la surface de contact d'une composition de primaire d'accrochage pour former une couche de primaire d'accrochage, la composition de primaire comportant au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire et au moins un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C ; et - l'application sur la couche de primaire d'au moins d'une composition de finition pour former une couche de finition, la composition de finition comprenant au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire. Il peut également être avantageux que la surface de contact soit traitée chimiquement (par exemple dégraissée ou satinée) ou mécaniquement (notamment brossée). Dans ce cas, il est possible de former un revêtement antiadhésif par application, directement sur la surface de contact préalablement traitée, d'au moins une composition de finition essentiellement exempte de liant d'accrochage, pour former au moins une couche de finition. D'autres avantages et particularités de la présente invention résulteront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux figures annexées : - la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un exemple d'article culinaire conforme à l'invention selon l'art 30 antérieur (support non traité par plasma et primaire d'accrochage), - la figure 2 représente une vue schématique en coupe d'un article culinaire conforme à l'invention (support traité par polymérisation plasma avec primaire d'accrochage), Les éléments identiques représentés sur les figures 1 et 2 35 sont identifiées par des références numériques identiques. Sur les figures 1 et 2, on a représenté à titre d'exemple d'article selon l'invention, une poêle 1 comprenant un support métallique 2 se présentant sous forme de calotte creuse et une poignée de préhension 5. Le support 2 comprend une face intérieure 21 (surface de contact) qui est la face orientée du côté des aliments susceptibles d'être reçus dans la poêle 1, et une face extérieure 22 qui est destinée à être disposée vers une source de chaleur extérieure. La face intérieure 21 est revêtue d'un revêtement antiadhésif 3, qui comprend successivement à partir du 30 d'accrochage et deux couches primaire 30, de finition 31 et support 2 une couche de primaire finition 31, 32. Les couches de 10 décor 32 sont à base de PTFE. Le support 2 de la poêle représentée sur été traitée par voie plasma conformément à la de de la figure 1 n'a pas présente invention, tandis que celui de la poêle représentée sur la figure 2 a été traité par polymérisation plasma, conduisant à la formation d'une 15 couche de polymère 210 sur la surface de contact 21 du support. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Dans ces exemples, sauf indication contraire, tous les pourcentages et parties sont exprimés en poids. 20 EXEMPLES Produits 25 Supports - plaquettes lisses en aluminium (nuance 4917) de longueur 10 cm et de largeur 5 cm, - plaquettes brossées en aluminium (nuance 4917) de longueur 10 30 cm et de largeur 5 cm, - plaquettes en aluminium (nuance 4917) de longueur 10 cm et de largeur 5 cm, satinées (traitées par immersion dans un bain de soude puis neutralisées à l'acide et enfin rincées), - plaquettes lisses en acier inoxydable de longueur 10 cm et de 35 largeur 5 cm, Précurseurs - anhydride maléique - méthacrylate de glycidyle, Composition de primaire 1 CP1(sans PAI) 0,5 g 21,5 g 78 g 100 g Résine PES (poudre micronisée) : LUDOX AM30 (silice colloïdale dans eau à 30%) : PTFE (dispersion de PTFE à 60%) Total : Composition de primaire 1 CP2(avec PAI) Résine PAI (29% sec dans NEP): 58,9 g LUDOX AM30 (silice colloïdale dans eau 30%) : 19,3 g Noir de Carbone (25% dans eau) 5,6g PTFE (dispersion de PTFE à 60%): 16,2 g Total : 100 g Composition de finition Dispersion PTFE (60% sec) 80,6 g Dispersion PFA (50% sec) 0,5 g Noir de fumée (25% sec) 0,02 g Agents d'étalements (tensio-actifs) 2.23 g Eau 8,02 g Xylène : 6,50 g Copolymère acrylique >95% : 0,6 g Triéthanolamine : 0,22 g Iriodin 153 : 0,2 g Propylène Glycol : 1,11 g Total 100,00 g Dispositif de traitement plasma et protocole d'essai correspondant o dispositif utilisé dans le cadre d'un plasma sous vide : - réacteur de dépôt composé d'une enceinte cylindrique en acier inoxydable munie de dispositifs de mesure et d'introduction des matériaux et des précurseurs, ainsi que de dispositifs d'établissement du vide (10-3 mmHg) o procédé comprenant : ^ traitement plasma par polymérisation de l'un au moins des précurseurs. ^ enduction de la composition de primaire CP1, puis de la composition de finition, . étuve IR étuve IR à 100°C ^ frittage dans un four classique à 430°C pendant environ 11 minutes. Test Evaluation de l'adhérence d'un revêtement antiadhésif sur un substrat métallique On effectue un test par quadrillage selon la norme ISO 2409, suivi d'une immersion de l'article pendant 9 heures (par 3 cycles de trois heures dans de l'eau bouillante). Puis, on observe si le revêtement antiadhésif présente ou non un décollement. La cotation est la suivante : - aucun carré ne doit être décollé pour obtenir une cotation de 100 (adhérence excellente) ; ^ en cas de décollement la valeur relevée est égale à 100 diminuée du nombre de carrés décollés. La cotation est la suivante : - l'adhérence du revêtement antiadhésif sur le support est jugée industriellement acceptable si on a une valeur égale ou supérieure à 95 ce niveau d'adhérence convient alors pour tout type d' articles culinaires quel que soit son niveau de sollicitation mécanique. ^ l'adhérence du revêtement antiadhésif sur le support est encore jugée industriellement acceptable si elle a une valeur comprise entre 90 et 95 mais il convient alors de restreindre l'application à des articles peu sollicités mécaniquement comme par exemple des articles pour pâtisserie ou des plats à four. L'ensemble des plaquettes a été revêtu d'un revêtement antiadhésif 3, comprenant ou non une composition de primaire (CP1 ou CP2) et une composition de finition, après avoir été préalablement ou non soumises à un traitement par voie plasma conformément au procédé selon l'invention. L'adhérence du revêtement antiadhésif sur le substrat métallique a ensuite évaluée pour l'ensemble des plaquettes ainsi revêtues et les résultats obtenus à l'issue de ce test sont rassemblés dans le tableau 1. Ces résultats montrent que dans tous les cas un traitement plasma améliore l'adhérence d'un revêtement antiadhésif à base de résine fluorocarbonée supports. Plus particulièrement sur un support en aluminium brossé ou (notamment à base de PTFE) sur tous types de satiné, le traitement plasma selon le procédé de l'invention permet de s'affranchir de la présence d'une couche de primaire. Pour un support lisse, en aluminium ou en acier inoxydable, le traitement plasma permet de s'affranchir de la présence d'un liant d'accrochage de type PAI dans la couche de primaire (pour tout type de précurseur), voire même d'une couche de primaire (avec notamment un précurseur tel que le méthacrylate de glycidyle). Tableau 1 : résultats au test d'adhérence Type de support 2 Revêtement Essais témoin Polymérisation plasma Polymérisation plasma (méthacrylate de antiadhésif pas de traitement (anhydride maléique) glycidyle) (103rrnag) par voie plasma (103rrnag) plaquettes lisses en Sans primaire 0% 20% 99% aluminium plaquettes lisses en Avec primaire CP1 80% 95% 100% aluminium plaquettes lisses en Avec primaire CP2 98% 100% 100% aluminium plaquettes brossées en aluminium Sans primaire 0% 100% 100% plaquettes brossées en aluminium Avec primaire CP1 95% 100% 100% plaquettes brossées en aluminium Avec primaire CP2 98% 100% 100% plaquettes en Sans primaire 80% 100% 100% aluminium satinées plaquettes en Avec primaire CP1 98% 100% 100% aluminium satinées plaquettes en Avec primaire CP2 100% 100% 100% aluminium satinées plaquettes lisses en Sans primaire 0% 40% 99% acier inoxydable plaquettes lisses en Avec primaire CP1 95% 100% 100% acier inoxydable
La présente invention a pour objet un article culinaire (1) comprenant un support (2) présentant une surface de contact (21) au moins partiellement métallique et qui est recouverte par un revêtement antiadhésif (3) comportant au moins une couche (30, 31, 32) comprenant au moins une résine fluorocarbonée seule ou en mélange avec un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C, la résine fluorocarbonée et, le cas échéant, le liant d'accrochage thermostable formant un réseau fritté. Selon l'invention, la surface de contact (21) comporte une couche d'interface (210) consistant en une couche de polymère formée par polymérisation plasma à partir d'un précurseur choisi parmi les acides carboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, les acides dicarboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, leurs hémiesters , leurs anhydrides, et les époxydes insaturés. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un tel article (1).
1. Article culinaire (1) comprenant un support (2) présentant une surface de contact (21) au moins partiellement métallique et qui est recouverte par un revêtement antiadhésif (3) comportant au moins une couche (30, 31, 32) comprenant au moins une résine fluorocarbonée seule ou en mélange avec un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C, la résine fluorocarbonée et, le cas échéant, le liant d'accrochage thermostable formant un réseau fritté, caractérisé en ce que ladite surface de contact (21) comporte une couche d'interface (210) consistant en une couche de polymère formée par polymérisation plasma à partir d'un précurseur choisi parmi les acides carboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, les acides dicarboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, leurs hémiesters, leurs anhydrides, et les époxydes insaturés. 2. Article culinaire (1) selon la 1, 20 caractérisé en ce que le support (2) est soit un support entièrement métallique, soit un support métallique partiellement recouvert d'une base dure. 3. Article culinaire (1) selon les 1 ou 2, 25 caractérisé en ce que la couche d'interface (210) est une couche de polyméthacrylate de glycidyle ou de poly(anhydride maléique) formée par polymérisation plasma. 4. Article culinaire (1) selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que le revêtement antiadhésif (3) comprend une couche de primaire (30) d'accrochage et au moins une couche de finition (31, 32), ladite couche de primaire (30) comportant, outre le réseau fritté de résine fluorocarbonée, au moins un liant d'accrochage. 35 5. Article culinaire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite surface de contact (21) est une surface traitée chimiquement ou mécaniquement. 6. Article (1) selon la 5, caractérisé en ce que le revêtement antiadhésif (3) est essentiellement exempt de liant d'accrochage. 7. Article culinaire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la résine fluorocarbonée est choisie parmi le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le copolymère de tétrafluoroéthylène et de perfluoropropylvinyléther (PFA), le copolymère de tétrafluoroéthylène et d'hexafluoropropylène (FEP) et leurs mélanges. 8. Article culinaire (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 et 7, caractérisé en ce que le liant d'accrochage est choisi parmi les polyamides imides (PAI), les polyéthers imides (PEI), les polyamides (PI), les polyéthercétones (PEK), les polyétheréthercétones (PEEK), les polyéthersulfones (PES) et les sulfures de polyphénylène (PPS). 9. Article culinaire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue un article culinaire (1) dont le support (2) présente une face intérieure (21) concave destinée à être en contact avec des aliments susceptibles d'être introduits dans ledit article (1), et une face extérieure (22) convexe destinée à être disposée vers une source de chaleur. 10. Procédé de fabrication d'un article culinaire (1), comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un support (2) au moins partiellement métallique présentant deux faces opposées (21, 22) ; - formation d'un revêtement antiadhésif (3) sur l'une des faces (21) dudit support (2) comprenant :- la préparation d'au moins une composition à base d'au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire, ladite résine fluorocarbonée étant seule ou en mélange avec un liant d'accrochage thermostable et résistant à au moins 200°C ; - l'application de ladite composition sur l'une des faces (21) dudit support (2) pour former une couche de résine fluorocarbonée ; - cuisson dudit article ainsi revêtu de ladite couche de résine 10 fluorocarbonée à une température comprise entre 350°C et 450°C pour fritter ladite couche, de sorte à obtenir un revêtement antiadhésif (3) à base de résine fluorocarbonée formant un réseau continu ; ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre, avant l'application de la composition à base de résine 15 fluorocarbonée sur la face (21) du support (2), une étape de polymérisation plasma pour former, sur ladite surface de contact (21), une couche (210) de polymère à partir d'un précurseur choisi parmi les acides carboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés, les acides 20 dicarboxyliques insaturés, leurs sels, leurs esters, leurs hémiesters, leurs anhydrides, et les époxydes insaturés. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le précurseur est le méthacrylate de glycidyle ou l'anhydride 25 maléique. 12. Procédé selon les 10 ou 11, caractérisé en ce que la formation du revêtement antiadhésif (3) comprend : - l'application sur la surface de contact (21) d'une 30 composition de primaire d'accrochage pour former une couche de primaire d'accrochage (30), ladite composition de primaire comportant au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire et au moins un liant d'accrochage thermostable et 35 résistant à au moins 200°C ; et - l'application sur la couche de primaire (30) d'au moins d'une composition de finition pour formerune couche de finition (31, 32), ladite composition de finition comprenant au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que ladite surface de contact (21) est une surface traitée chimiquement ou mécaniquement. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la surface de contact (21) est brossée, dégraissée ou satinée. 15. Procédé selon les 13 ou 14, caractérisé en ce que la formation du revêtement antiadhésif (3) comprend l'application sur la surface de contact (21) d'au moins d'une composition de finition essentiellement exempte de liant d'accrochage, pour former une couche de finition (31, 32), ladite composition de finition comprenant au moins une résine fluorocarbonée sous forme particulaire.20
A
A47
A47J
A47J 36
A47J 36/04
FR2983508
A1
ORGANE DE LIAISON D'UN ENSEMBLE VERROU-SERRURE DE VEHICULE ET ENSEMBLE VERROU-SERRURE
20,130,607
1 - Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure de véhicule et ensemble verrou-serrure La présente invention concerne un organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure notamment pour un ouvrant de véhicule automobile, telle qu'une portière, un hayon, une lunette de hayon ou le coffre d'un véhicule automobile. Un véhicule est généralement équipé d'une serrure et d'un verrou montés dans la porte du véhicule. Le verrou permet le verrouillage et le déverrouillage de la porte au moyen d'une clé et la serrure permet la condamnation/décondamnation de la porte. Plus précisément, le verrou comporte un rotor, déplaçable en rotation par la clé et solidaire d'une biellette appelée batteuse. La « batteuse menée » entraîne un élément de transmission, tel qu'une tringle ou un câble, pour actionner un mécanisme de la serrure. La serrure peut également comporter en entrée une deuxième batteuse, appelée « batteuse menant », entraînée par l'élément de transmission, et qui actionne un élément à l'entrée de la serrure pour la condamnation/décondamnation de la porte. Le débattement angulaire de la clé et le couple qui lui est appliqué pour l'actionner se retrouvent ensuite au niveau des éléments participant à la transmission de mouvement jusqu'à l'entrée de la serrure. Par « débattement angulaire », on entend ici l'angle de rotation formé entre la position initiale d'une pièce mobile en rotation et la position finale après que ladite pièce a effectué la rotation. Pour certains modèles de véhicule, des débattements angulaires importants sont demandés notamment pour la clé (de l'ordre de +/-80°) et/ou pour l'élément de serrure en entrée de serrure (+/-70°). Toutefois l'environnement intérieur de la porte est limité. Il peut s'avérer difficile, voire impossible de réaliser complètement la course angulaire des batteuses, sans éviter que celles-ci n'entrent en collision avec des éléments présents dans cet environnement intérieur. A cet effet, l'invention a pour objet un organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure de véhicule caractérisé en ce qu'il comporte : - 2 - une batteuse configurée pour pivoter autour d'un axe solidaire d'un rotor de verrou ou d'un élément de serrure et apte à être reliée à un élément de transmission, et un mécanisme adaptateur de course interposé entre ledit axe et ladite batteuse, ledit mécanisme adaptateur de course étant configuré pour augmenter ou réduire le débattement angulaire de l'axe par rapport au débattement angulaire de la batteuse. Selon une ou plusieurs caractéristiques de l'organe de liaison, prise seule ou en combinaison, ledit mécanisme adaptateur de course comporte un train d'engrenage apte à engrener d'une part avec ledit axe et d'autre part avec ladite batteuse, ledit train d'engrenage comporte : une roue dentée coaxiale et solidaire de l'axe, un pignon satellite engrenant la roue dentée, et une couronne coaxiale à l'axe et solidaire de la batteuse, ladite couronne présentant une denture périphérique interne engrenant le pignon satellite, ledit organe de liaison comporte un support de guide interposé entre l'axe et la couronne, ledit support de guide comportant un orifice central pour le passage de l'axe et un ergot excentré pour le pignon satellite, le pignon satellite étant en liaison pivot avec l'ergot de sorte que le pivotement du pignon satellite soit guidé par l'ergot, l'axe est menant, la batteuse est menée et le mécanisme adaptateur de course est configuré pour être entraîné en pivotement par ledit axe menant et pour entraîner ladite batteuse menée en diminuant le débattement angulaire de la batteuse menée par rapport au débattement angulaire de l'axe menant, l'axe est mené, la batteuse est menante et le mécanisme adaptateur de course est configuré pour être entraîné en pivotement par ladite batteuse menant et pour entraîner ledit axe mené en augmentant le débattement - 3 - angulaire de la batteuse menant par rapport au débattement angulaire de l'axe mené, le rayon de la denture R1 du pignon satellite, le rayon de la denture R2 de la roue dentée et le rayon R3 de la couronne satisfont la relation : R3 > R2 et R3 > R1, le rayon R3 de la couronne est sensiblement égal à 2*R1+R2, avec R1, le rayon de la denture du pignon satellite et R2, le rayon de la denture de la roue dentée. L'invention a aussi pour objet un ensemble verrou-serrure comportant un verrou, une serrure et au moins un organe de liaison tel que décrit précédemment. En disposant un organe de liaison en sortie de verrou, on peut diminuer le débattement angulaire de la batteuse menée par rapport à la course angulaire de l'axe menant grâce à un mécanisme adaptateur de course intégré, c'est-à-dire présentant un encombrement limité, sensiblement équivalent à l'encombrement d'une batteuse seule classique qui serait directement solidaire de l'axe menant. Par exemple, avec un mécanisme adaptateur de course de coefficient deux, on peut réduire un débattement de l'ordre de +/-70° au niveau de la clé à un débattement de l'ordre de +/-35° sur la batteuse menée en sortie de verrou. Ainsi, l'utilisation d'un mécanisme adaptateur de course en sortie de verrou permet de conserver un débattement angulaire important au niveau de la clé en évitant d'entrer en collision avec des éléments présent dans l'environnement proche de la batteuse menée. Par ailleurs, le couple transmis est augmenté dans les mêmes proportions. Egalement, en disposant un organe de liaison en entrée de serrure, on peut augmenter le débattement angulaire de l'axe mené par rapport à la course angulaire de la batteuse menant. Par ailleurs, le couple transmis est réduit dans les mêmes proportions entre la batteuse menant et l'axe mené. L'utilisation d'un mécanisme adaptateur de course en entrée de serrure permet de conserver le débattement angulaire de l'élément de la serrure avec un débattement angulaire plus petit au niveau de la batteuse menant, évitant à cette dernière d'entrer en collision avec - 4 - des éléments présent dans son environnement proche. Par ailleurs, le couple transmis est réduit dans les mêmes proportions entre la batteuse menant et l'axe mené. Enfin en disposant deux organes de liaison, un premier en sortie du verrou et un deuxième en entrée de serrure, et en choisissant judicieusement les rapports des mécanismes adaptateurs de course, il est possible de modifier les débattements angulaires et les couples exercés d'une part en entrée de serrure et d'autre part en sortie de verrou. Par exemple, en choisissant des mécanismes adaptateurs de course de même coefficient, on réduit le débattement angulaire de la batteuse menée au niveau de la sortie du verrou et on raugmente le débattement angulaire au niveau de l'axe mené. Les débattements au niveau du verrou et de la serrure sont conservés tandis que des débattements angulaires intermédiaires plus petits permettent d'être transmis du verrou à la serrure sans risquer d'entrer en collision avec les éléments présents dans l'environnement intérieur de la porte. De plus, un même mécanisme adaptateur de course peut ainsi être utilisé. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l'invention, ainsi que des figures suivantes sur lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un verrou sur une poignée de porte d'un véhicule automobile relié à une serrure, la figure 2 est une vue en perspective et en éclaté représentant un axe menant et un organe de liaison comprenant un mécanisme adaptateur de course et une batteuse menée, la figure 3 est une vue d'éléments de l'organe de liaison de la figure 2 posé à plat, la figure 4 est une vue des éléments de la figure 2 à l'état assemblé et en cours de fonctionnement, la figure 5 est une vue en perspective et en éclaté représentant un axe mené et un organe de liaison comprenant un mécanisme adaptateur de course et une batteuse menant, la figure 6 est une vue des éléments de la figure 5 à l'état assemblé et en cours de fonctionnement, - 5 - la figure 7a représente une vue schématique de deux organes de liaison reliés par une tringle, la figure 7b représente une vue schématique de deux organes de liaison reliés par un câble à traction et compression (dit « Push-Pull » en anglais), et la figure 7c représente une vue schématique de deux organes de liaison reliés par un câble à compression en forme de boucle (dit « Pull-Pull » en anglais). Sur toutes les figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence. Pour une meilleure compréhension de l'invention, seuls les éléments impliqués dans l'invention ont été représentés. La figure 1 représente un ensemble verrou-serrure monté dans une porte de véhicule, tel qu'un véhicule automobile. L'ensemble verrou-serrure comporte un verrou 2 et une serrure 3 déportée, le verrou 2 et la serrure 3 étant reliés par un élément de transmission 9 tel qu'une tringle ou un câble. De façon connue en soi, le verrou 2 permet le verrouillage et le déverrouillage de la porte au moyen d'une clé et la serrure 3 permet la condamnation/décondamnation de la porte. Le verrou 2 comporte un stator cylindrique et un rotor de verrou, rotatif dans le stator selon un axe de rotation A-A. Le rotor de verrou, déplaçable en rotation par la clé, est solidaire d'un axe menant 6 du verrou 2 (figures 2 à 4). Du côté de la serrure 3, la rotation d'un axe mené 7 permet d'actionner un élément de la serrure pour la condamnation/décondamnation de la porte (figures 5 et 6). Selon un premier exemple de réalisation illustré sur les figures 2 à 4, l'ensemble verrou-serrure de véhicule comporte un organe de liaison 4 comprenant une batteuse menée 8 à la sortie du verrou 2 et un mécanisme adaptateur de course interposé entre l'axe menant 6 et la batteuse menée 8. La batteuse menée 8 est configurée pour pivoter autour de l'axe menant 6, solidaire du rotor de verrou 2 et est apte à être reliée à un élément de transmission 9. La batteuse menée 8 présente une forme sensiblement en disque avec une excroissance formant une extrémité 8a présentant par exemple un trou pour fixer une première extrémité de l'élément - 6 - de transmission 9. Dans ce premier exemple, la deuxième extrémité de l'élément de transmission 9 est reliée à un élément de la serrure (tel qu'un cardan ou une batteuse). Le mécanisme adaptateur de course est configuré pour augmenter ou réduire le débattement angulaire de l'axe menant 6 par rapport au débattement angulaire de la batteuse menée 8. Pour cela, le mécanisme adaptateur de course comporte par exemple un train d'engrenage apte à engrener d'une part avec ledit axe 6 et d'autre part avec ladite batteuse 8. Dans ce premier exemple et mieux visible sur les figures 2 et 3 qui représentent une vue agrandie de l'organe de liaison 4, le mécanisme adaptateur de course 11 est configuré pour être entraîné en pivotement par l'axe menant 6 et pour entraîner la batteuse menée 8 de manière à diminuer le débattement angulaire de la batteuse menée 8 par rapport au débattement angulaire de l'axe menant 6. Le mécanisme adaptateur de course 11 comporte une roue dentée 15 coaxiale et solidaire de l'axe menant 6, un pignon satellite 14 engrenant la roue dentée 15 et une couronne 12 coaxiale à l'axe menant 6 et solidaire de la batteuse menée 8, ladite couronne 12 présentant une denture périphérique interne 13 engrenant le pignon satellite 14. La roue dentée 15 est solidaire de l'axe menant 6. Pour cela, la roue dentée 15 présente un orifice central 15a pour le passage de l'axe menant 6, l'axe menant 6 étant fixé dans l'orifice central 15a par tout moyen approprié, tel que par l'assemblage d'une clavette de l'élément de liaison 4. La roue dentée 15 est coaxiale à l'axe menant 6 et la couronne 12 est solidaire de la batteuse menée 8, c'est-à-dire que les axes de rotation A-A de la roue dentée 15, de l'axe menant 6 et de la batteuse menée 8 sont confondus. On prévoit que la batteuse menée 8 soit en liaison pivot avec l'axe menant 6 de sorte que le pivotement de la batteuse menée 8 soit guidé par l'axe menant 6. L'organe de liaison 4 comporte en outre un support de guide 17, fixé au stator de verrou, interposé entre l'axe menant 6 et la couronne 12. Le support de guide 17 en forme de disque, comporte un orifice central 17a pour le passage de l'axe menant 6 et un ergot 17b excentré saillant vers le pignon satellite 14. Le pignon satellite 14 est en liaison pivot avec l'ergot 17b de sorte que le pivotement du pignon satellite 14 soit guidé par l'ergot 17b. - 7 - Le rayon de la denture R1 du pignon satellite 14, le rayon de la denture R2 de la roue dentée 15 et le rayon R3 de la couronne 12 satisfont la relation : R3 > R2 et R3 > R1 (figure 4). Le facteur de réduction obtenu par le mécanisme adaptateur de course 11 est égal au diamètre de la roue dentée 15 divisé par le diamètre de la couronne 12. Par exemple, pour diviser par deux le débattement angulaire de l'axe menant 6 par rapport au débattement angulaire de la batteuse menée 8, le rayon de la denture périphérique interne R3 de la couronne 12 est sensiblement égal à 2*R1+R2 avec R1, le rayon de la denture du pignon satellite 14 et R2, le rayon de la denture de la roue denté 15. En fonctionnement comme on peut le voir sur la figure 4, en pivotant dans le sens horaire, l'axe menant 6 solidaire de la roue dentée 15 fait pivoter cette dernière dans le sens horaire (flèche F1). Le pignon satellite 14 qui engrène la roue dentée 15 pivote alors dans le sens antihoraire (flèche F2) autour de l'ergot 17b. La couronne 12 qui engrène le pignon satellite 14 pivote alors dans le sens antihoraire (flèche F3) guidée en rotation par l'axe menant 6, entraînant dans le même sens la batteuse menée 8 solidaire de couronne 12. Le débattement angulaire de la batteuse menée 8 est donc réduit (par un coefficient deux dans cet exemple) par rapport à la course angulaire de l'axe menant 6 tout en étant intégré, c'est-à-dire en présentant un encombrement limité, sensiblement équivalent à l'encombrement d'une batteuse seule classique. Par exemple, avec un mécanisme adaptateur de course de coefficient deux, on peut réduire un débattement de l'ordre de +/-70° au niveau de la clé et réaliser un débattement de l'ordre de +/-35° sur la batteuse menée 8 et donc sur l'axe mené 7 en entrée de serrure. Ainsi, l'utilisation d'un mécanisme adaptateur de course 11 en sortie de verrou permet de conserver un débattement angulaire important au niveau de la clé en évitant d'entrer en collision avec des éléments présents dans l'environnement proche de la batteuse menée 8. Par ailleurs, le couple transmis est augmenté dans les mêmes proportions. Selon un deuxième exemple de réalisation illustré sur les figures 5 et 6, l'ensemble verrou-serrure de véhicule comporte un organe de liaison 4' comprenant une batteuse menant 10 à l'entrée de la serrure 3 et un mécanisme adaptateur de course 21 interposé entre l'axe mené 7 et la batteuse menant 10. - 8 - Dans ce deuxième exemple, le mécanisme adaptateur de course 21 est configuré pour être entraîné en pivotement par la batteuse menant 10 et pour entraîner l'axe mené 7 en augmentant le débattement angulaire de l'axe mené 7 par rapport au débattement angulaire de la batteuse menant 10. L'organe de liaison 4' est réalisé comme l'organe de liaison 4 de l'exemple précédent. Il comprend une batteuse 8 et un mécanisme adaptateur de course 21 comportant une roue dentée 15 coaxiale et solidaire de l'axe menant 6, un pignon satellite 14 engrenant la roue dentée 15 et une couronne 12 coaxiale à l'axe menant 6 et solidaire de la batteuse menée 8, ladite couronne 12 présentant une denture périphérique interne 13 engrenant le pignon satellite 14. Toutefois, l'organe de liaison 4' est interposé entre un axe mené 7 et une batteuse menant 10 de sorte qu'en fonctionnement, il tourne dans l'autre sens : la batteuse menant 10 entraîne le mécanisme adaptateur de course qui entraîne l'axe mené 7. Le mécanisme adaptateur de course 21 augmente alors le débattement angulaire. Plus précisément et comme dans l'exemple précédent, la batteuse menant 10 présente une forme sensiblement en disque avec une excroissance formant une extrémité 10a présentant par exemple un trou pour fixer une deuxième extrémité de l'élément de transmission 9, la première extrémité de l'élément de transmission 9 étant reliée à un élément du verrou (axe menant ou batteuse classique). En outre, la batteuse menant 10 est configuré pour pivoter autour de l'axe mené 7. La roue dentée 15 est solidaire de l'axe mené 7. Pour cela, la roue dentée 15 présente un orifice central 15a pour le passage de l'axe mené 7, l'axe mené 7 étant fixé dans l'orifice central 15a par tout moyen approprié, tel que par l'assemblage d'une clavette de l'élément de liaison 4'. La roue dentée 15 est coaxiale à l'axe mené 7 et la couronne 12 est solidaire de la batteuse menant 10, c'est-à-dire que les axes de rotation A-A de la roue dentée 15, de l'axe mené 7 et de la batteuse menant 10 sont confondus. On prévoit que la batteuse menant 10 soit en liaison pivot avec l'axe mené 7 de sorte que le pivotement de la batteuse menant 10 soit guidé par l'axe mené 7. L'organe de liaison 4' comporte en outre un support de guide 17, fixé à la serrure 3, interposé entre l'axe mené 7 et la couronne 12. Le support de guide 17 en forme de disque, - 9 - comporte un orifice central 17a pour le passage de l'axe mené 7 et un ergot 17b excentré saillant vers le pignon satellite 14. Le pignon satellite 14 est en liaison pivot avec l'ergot 17b de sorte que le pivotement du pignon satellite 14 soit guidé par l'ergot 17b. Le rayon de la denture R1 du pignon satellite 14, le rayon de la denture R2 de la roue dentée 15 et le rayon R3 de la couronne 12 satisfont la relation : R3 > R2 et R3 > R1 (figure 6). Le facteur de multiplication obtenu par le mécanisme adaptateur de course 21 est égal au diamètre de la couronne 12 divisé par le diamètre de la roue dentée 15. Par exemple, pour multiplier par deux le débattement angulaire de l'axe mené 7 par rapport au débattement angulaire de la batteuse menant 10, le rayon de la denture périphérique interne R3 de la couronne 12 est sensiblement égal à 2*R1+R2, avec R1, le rayon de la denture du pignon satellite 14 et R2, le rayon de la denture de la roue denté 15. En fonctionnement, comme on peut le voir sur la figure 6, en pivotant dans le sens antihoraire, la batteuse menant 10 solidaire de l'organe de transmission 9 fait pivoter la couronne 12 dans le sens antihoraire (flèche F1). Le pignon satellite 14 qui engrène la couronne 12 est alors entraîné dans le sens antihoraire (flèche F2) autour de l'ergot 17b. La roue dentée 15 qui engrène le pignon satellite 14 est entraîné dans le sens horaire entraînant l'axe mené 7 solidaire de la roue dentée 15 (flèche F3). Le débattement angulaire de l'axe mené 7 est donc augmenté (par un coefficient deux dans cet exemple) par rapport à la course angulaire de la batteuse menant 10 et ceci dans un encombrement limité. L'utilisation d'un mécanisme adaptateur de course 21 permet de conserver le débattement angulaire de l'élément de la serrure 3 avec un débattement angulaire plus petit au niveau de la batteuse menant 10, évitant à cette dernière d'entrer en collision avec des éléments présent dans son environnement proche. Par ailleurs, le couple transmis est réduit dans les mêmes proportions entre la batteuse menant 10 et l'axe mené 7. Selon un troisième exemple de réalisation représenté en figure 7a, 7b, 7c, l'ensemble verrou-serrure comporte deux organes de liaison 4 et 4', un premier organe de liaison 4 en sortie du verrou 2 et un deuxième organe de liaison 4' en entrée de serrure 3. Les organes de liaison 4, 4' sont reliés par un élément de transmission 9, tel qu'une tringle 9a (figure 7a), un câble à traction et compression (dit « Push-Pull » en anglais ; figure 7b) ou un câble à compression en forme de boucle (dit « Pull-Pull » en anglais ; figure 7c). -10- Ainsi en sortie de verrou 2, un mécanisme adaptateur de course 11 est configuré pour être entraîné en pivotement par l'axe menant 6 solidaire du rotor de verrou et pour entraîner la batteuse menée 8 de manière à réduire d'un premier facteur Ml, le débattement angulaire de la batteuse menée 8 par rapport au débattement angulaire de l'axe menant 6 et à augmenter d'un facteur équivalent M1, le couple exercé sur la batteuse menée 8 par rapport au couple exercé sur l'axe menant 6. Puis en entrée de serrure 3, un mécanisme adaptateur de course 21 est configuré pour être entraîné en pivotement par la batteuse menant 10 de la serrure 3 et pour entraîner l'axe mené 7. Le débattement angulaire de l'axe mené 7 est augmenté par rapport au débattement angulaire de la batteuse menant 10 d'un deuxième facteur M2 et le couple exercé sur l'axe mené 7 est réduit d'un facteur équivalent M2 par rapport au couple exercé sur la batteuse menant 10. En entrée de serrure 3, le débattement angulaire de l'axe mené 7 est égal au débattement angulaire de l'axe menant 6 multiplié par le rapport M1/M2 et le couple exercé sur l'axe mené 7 est égal au couple exercé sur l'axe menant 6 divisé par le produit Ml *M2. En choisissant judicieusement les rapports d'engrenage, il est alors possible de modifier les débattements angulaires et les couples exercés d'une part en entrée de serrure et d'autre part en sortie de verrou. Par exemple, en choisissant des mécanismes adaptateurs de course de même coefficient, on réduit le débattement angulaire de la batteuse menée au niveau de la sortie du verrou et on raugmente le débattement angulaire au niveau de l'axe mené. Les débattements au niveau du verrou et de la serrure sont conservés tandis que des débattements angulaires intermédiaires plus petits permettent d'être transmis du verrou à la serrure sans risquer d'entrer en collision avec les éléments présents dans l'environnement intérieur de la porte.30
L'invention concerne un organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure de véhicule caractérisé en ce qu'il comporte : - une batteuse (8 ; 10) configurée pour pivoter autour d'un axe (6 ; 7) solidaire d'un rotor de verrou ou d'un élément de serrure et apte à être reliée à un élément de transmission (9), et - un mécanisme adaptateur de course (11 ; 21) interposé entre ledit axe (6 ; 7) et ladite batteuse (8 ; 10), ledit mécanisme adaptateur de course (11 ; 21) étant configuré pour augmenter ou réduire le débattement angulaire de l'axe (6 ; 7) par rapport au débattement angulaire de la batteuse (8 ; 10). L'invention concerne également un ensemble verrou-serrure comportant un verrou (2), une serrure (3) et au moins un organe de liaison (4 ; 4').
1. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure de véhicule caractérisé en ce qu'il comporte : une batteuse (8 ; 10) configurée pour pivoter autour d'un axe (6 ; 7) solidaire d'un rotor de verrou ou d'un élément de serrure et apte à être reliée à un élément de transmission (9), et un mécanisme adaptateur de course (11 ; 21) interposé entre ledit axe (6 ; 7) et ladite batteuse (8 ; 10), ledit mécanisme adaptateur de course (11 ; 21) étant configuré pour augmenter ou réduire le débattement angulaire de l'axe (6 ; 7) par rapport au débattement angulaire de la batteuse (8 ; 10). 2. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon la 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme adaptateur de course (11 ; 21) comporte un train d'engrenage apte à engrener d'une part avec ledit axe (6 ; 7) et d'autre part avec ladite batteuse (8 ; 10). 3. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon la 2, caractérisé en ce que ledit train d'engrenage comporte : une roue dentée (15) coaxiale et solidaire de l'axe (6 ; 7), un pignon satellite (14) engrenant la roue dentée (15), et une couronne (12) coaxiale à l'axe (6 ; 7) et solidaire de la batteuse (8 ; 10), ladite couronne présentant une denture périphérique interne (13) engrenant le pignon satellite (14). 4. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un support de guide (17) interposé entre l'axe (6 ; 7) et la couronne (12), ledit support de guide (17) comportant un orifice central (17a) pour le passage de l'axe (6 ; 7) et un ergot (17b) excentré pour le pignon satellite (14), le pignon satellite (14) étant en liaison pivot avec l'ergot (17b) de sorte que le pivotement du pignon satellite (14) soit guidé par l'ergot (17b). 5. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'axe (6) est menant, la batteuse (8) est menée et le mécanisme adaptateur de course (11) est configuré pour être entraîné en pivotement par ledit axe menant (6) et pour entraîner ladite batteuse menée (8) en-12- diminuant le débattement angulaire de la batteuse menée (8) par rapport au débattement angulaire de l'axe menant (6). 6. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'axe (7) est mené, la batteuse (8) est menante et le mécanisme adaptateur de course (21) est configuré pour être entraîné en pivotement par ladite batteuse menant (8) et pour entraîner ledit axe mené (7) en augmentant le débattement angulaire de la batteuse menant (8) par rapport au débattement angulaire de l'axe mené (7). 7. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le rayon de la denture R1 du pignon satellite (14), le rayon de la denture R2 de la roue dentée (15) et le rayon R3 de la couronne (12) satisfont la relation : R3 > R2 et R3 > R1. 8. Organe de liaison d'un ensemble verrou-serrure selon la 7, caractérisée en ce que le rayon R3 de la couronne (12) est sensiblement égal à 2*R1+R2, avec R1, le rayon de la denture du pignon satellite (14) et R2, le rayon de la denture de la roue denté (15). 9. Ensemble verrou-serrure comportant un verrou (2), une serrure (3) et au moins un organe de liaison (4 ; 4') selon l'une des 1 à 8.20
E
E05
E05B
E05B 17
E05B 17/00
FR2983027
A1
PROCEDE DE SELECTION D'UNE APPLICATION DANS UN TERMINAL, ET TERMINAL METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
20,130,524
Arrière-plan de l'invention La présente invention se situe dans le domaine des terminaux aptes à héberger une pluralité d'applications exécutables. D'une façon générale, une application exécutable est un programme d'ordinateur apte à remplir une ou plusieurs fonctions lorsqu'il est exécuté par un processeur ou par un microcontrôleur du terminal. L'invention vise plus particulièrement à permettre la sélection d'une application parmi une pluralité d'applications en fonction d'un contexte de localisation du terminal. Elle s'applique en particulier, mais de façon non limitative, pour sélectionner une application apte à réaliser une transaction avec un équipement externe au terminal. A titre d'exemple, pour illustrer une application de l'invention, on connait aujourd'hui des téléphones mobiles qui comportent des moyens de communication radiofréquence à courte portée, par exemple conformes au standard NFC (Near Field Communication) ayant une portée de quelques centimètres, permettant au terminal de communiquer avec un lecteur externe, et une mémoire sécurisée hébergeant une ou plusieurs applications de paiement, les informations de paiement nécessaires à une transaction étant communiquées au lecteur par les moyens de communication précités. Les moyens de communications radiofréquence NFC comprennent une antenne et un microcircuit dédié pour assurer la sécurité des informations transmises par cette interface. L'antenne et le microcircuit peuvent être intégrés au téléphone mobile ou être compris dans un module amovible, tel qu'une carte SIM, un sticker fixé sur le terminal mobile, ou une carte MMC (MultiMedia card) par exemple. Pour rappel, une transaction bancaire consiste entre un échange de données sécurisé entre un terminal de paiement et une application bancaire stockée dans une mémoire sécurisée selon un protocole définit (e.g le protocole EMV définit par Europay Mastercard Visa Corporation) initié par un premier échange entre une application d'administration des applications, en charge de gérer l'ordre et la priorité des applications de paiement chargées dans la mémoire (e.g l'application PPSE du standard EMV), et le terminal de paiement. Lorsque le téléphone mobile comporte plusieurs applications de paiement, le problème de la sélection automatique de l'application en fonction du contexte de localisation se pose dès lors que l'on souhaite éviter que l'utilisateur ne sélectionne l'application de paiement de façon manuelle. On connait de l'état de la technique le document US 2009/037326 qui décrit un téléphone mobile apte à sélectionner une application bancaire en fonction d'informations de localisation fournies au téléphone par un dispositif externe, par exemple, par un terminal de paiement ou par des moyens de localisation de type GPS. Cette méthode présente notamment un inconvénient majeur en ce qu'il est nécessaire que le terminal comprenne un dispositif de positionnement par satellite et que ce dispositif soit opérationnel lors de chaque transaction. Ceci peut être problématique en cas de non réception du signal satellite, ce qui est couramment le cas en ville ou à l'intérieur d'un bâtiment tel qu'un centre commercial. De plus, lorsque l'information de localisation est fournie par le terminal de paiement, la durée de la transaction entre l'application de paiement et le terminal de paiement va être rallongée. Ce temps supplémentaire risque de perturber l'utilisateur de l'application. De plus, l'information de localisation est dépendante du terminal de paiement qui peux ou non être compatible avec cette technique. L'invention propose un procédé de sélection d'une application dans un terminal qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur. Objet et résumé de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé pouvant être mis en oeuvre par un terminal pour sélectionner une application exécutable au moins en partie par un module sécurisé incorporé au terminal, parmi une pluralité d'applications. Ce procédé comporte : - une étape d'obtention d'une information de localisation du terminal à partir d'une mémoire de ce module sécurisé; et - une étape de sélection d'une application à partir de cette information de localisation. Corrélativement l'invention vise un terminal comportant : - un module d'obtention d'une information de localisation du terminal, à partir d'une mémoire d'un module sécurisé incorporé dans ce terminal ; et - un module de sélection d'une application exécutable au moins en partie par ce modile sécurisé, la sélection se faisant à partir de cette information de localisation. Ainsi, et contrairement à l'art antérieur, l'information de localisation utilisée pour sélectionner l'application est obtenue à partir d'un module sécurisé incorporé dans le terminal. L'invention rend la solution autonome et indépendante de l'infrastructure du terminal de paiement ou de tout dispositif externe. Le système est mis à jour et prêt à être utilisé avant que la transaction bancaire ne soit initiée. De plus, le mécanisme de sélection est intégré au module sécurisé et est compatible avec tout type de terminal mobile. Ainsi, l'invention présente l'avantage de pouvoir être mise en oeuvre sur les terminaux de façon très simple. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, l'information de localisation est acquise par un module du terminal externe au module sécurisé (appelé ci-après « module d'acquisition ») et mémorisée dans le module sécurisé. Dans un mode de réalisation, le terminal est un téléphone cellulaire et l'information de localisation est acquise par le terminal, lors d'une étape de recherche d'un réseau de télécommunication dont la zone de couverture couvre le terminal. En particulier, l'information de localisation peut être acquise au démarrage du terminal, ou en situation de nomadisme lors du passage d'une première zone de couverture couverte par un premier réseau de télécommunications à une deuxième zone de couverture couverte par un deuxième réseau de télécommunications. Une telle situation de nomadisme avec changement de zone géographique est connue de l'homme du métier sous le nom anglais de « roaming ». En particulier, dans le cas d'un terminal conforme à la norme LTE, norme de téléphonie cellulaire de quatrième génération, l'invention propose d'exploiter des informations de localisation du terminal obtenues par les mécanismes connus de sélection de réseaux de télécommunication mis en oeuvre lors d'une phase de recherche de couverture par un téléphone mobile. En particulier, les spécifications ETSI TS 131 102 V10.1.0 (2011-04) de la norme LTE définissent un fichier d'informations locales EFLoci contenant le code pays d'un réseau de télécommunications dont la zone de couverture couvre le terminal. Ce fichier EFLou est mémorisé dans la carte SIM du téléphone (module sécurisé au sens de l'invention). De façon connue, et comme décrit dans la spécification 3GPP TS 31.102 version 10.1.0 Release 10 ce fichier comporte un champ TMSI et un champ LAI. Le champ TMSI est pertinent pour un opérateur donné ; il peut 20 contenir un octet « code pays » pour déterminer une zone géographique. Le code LAI (Location Area Identification), défini par le document 3GPP TS 23.003 Realese 9 22 V9.3.0 (2010-06) comporte deux codes de localisation à savoir : - un code MCC (Mobile Country Code) qui identifie le pays dans lequel 25 se situe le réseau ; et - un code LAC (Location Area Code) qui identifie une zone géographique au sein du réseau. Ainsi, dans ce mode particulier de réalisation de l'invention, l'information de localisation, déterminée lors d'une phase de recherche 30 d'un réseau de télécommunication, soit au démarrage du terminal soit en situation de nomadisme, est mémorisée dans le fichier EFLoo de la carte SIM et utilisé pour sélectionner une application exécutable par le terminal. Dans un mode de réalisation, le terminal interroge la mémoire (par exemple le fichier EFLoci de la carte SIM), de sa propre initiative, par 35 exemple régulièrement. Dans un mode particulier de réalisation, le terminal selon l'invention est un terminal de communication cellulaire comportant un module de communication sur un réseau de télécommunication cellulaire. Dans ce terminal - - le module sécurisé au sens de l'invention est un module d'authentification du terminal sur ledit réseau ; - le module de communication comporte des moyens pour acquérir l'information de localisation et pour la mémoriser dans le module sécurisé ; et - le module de sélection au sens de l'invention est une application PPSE conforme à la norme EMV citée an préambule de ce document. Dans un autre mode de réalisation, l'information de localisation est obtenue par lecture d'un champ qui identifie l'opérateur du réseau de télecommunications dans la couverture duquel se trouve le terminal. Dans un autre mode de réalisation, l'information de localisation est obtenue par lecture d'un champ correspondant à un code du pays dans lequel se trouve le terminal. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, l'étape d'obtention d'information de localisation est mise en oeuvre sur réception 20 d'un message de signalement émis par le module sécurisé, ce message étant représentatif d'une mise à jour de la mémoire. Ainsi, dans ce mode de réalisation, dès que la mémoire du module sécurisé comporte une information de localisation mise à jour, un message de signalement est émis vers le processeur du terminal pour que 25 celui-ci puisse sélectionner l'application automatiquement en fonction de la nouvelle localisation. Comme message de signalement, on peut par exemple utiliser à la commande STK Refresh. Dans un mode particulier de l'invention, l'application 30 sélectionnée est une application modulaire dont : - au moins un module est exécutable par un micro-contrôleur du module sécurisé ; et - au moins un module est exécutable par un micro-contrôleur du terminal externe au module sécurisé. Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé de sélection sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre par un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes du procédé de sélection tel que mentionné ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. L'invention vise aussi un module sécurisé comportant un microcircuit et un support tel que mentionné ci-dessus. 2 9 8302 7 7 Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous en référence aux dessins qui 5 en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de sélection conforme à un mode particulier de réalisation de l'invention ; et 10 - les figures 2A et 2B représentent, de façon schématique, un terminal conforme à deux modes particuliers de réalisation de l'invention. Description détaillée de l'invention 15 Dans l'exemple de réalisation de la figure 2A, le terminal TRM conforme à l'invention est un téléphone cellulaire conforme à la norme LTE, correspondant à la quatrième génération de norme. Au cours des dernières années, les principaux opérateurs ont progressivement migré de la norme GSM/CDMA (2G) vers l'UMTS/EvDo (3G), puis plus récemment, 20 vers la norme LTE (pour « Long Term Evolution »). A terme, la technologie LTE deviendra une norme dite de 4ème génération (dans sa version 10 appelée LTE AdvancecI). L'homme du métier comprendra qu'un téléphone cellulaire compatible avec l'une quelconque des générations de téléphonie cellulaire peut être utilisé pour la mise en oeuvre de l'invention. 25 Le téléphone cellulaire comporte notamment un module sécurisé MSEC constituée par une carte SIM. Il comporte en outre un processeur 11, une mémoire vive de type RAM 12 et une mémoire morte de type ROM 13 externes au module sécurisé MSEC. La mémoire morte 13 contient un programme d'ordinateur PG2 30 dont les instructions permettent la mise en oeuvre des étapes E10, E20 et E34 du procédé de sélection représenté à la figure 1. Le module sécurisé MESC est conforme à l'invention. Il comporte notamment un microcircuit 101, une mémoire vive de type RAM 102, et une mémoire morte de type ROM 103. 35 La mémoire morte 103 constitue un support au sens de l'invention. Elle contient un programme d'ordinateur PG1 dont les 2 98302 7 8 instructions permettent la mise en oeuvre des étapes E32 et E40 à E60 du procédé de sélection représenté à la figure 1. Dans l'exemple décrit ici, le terminal TRM comporte deux applications AP1 et AP2 de paiement. 5 Chacune de ces applications est une application modulaire et comporte une interface homme machine (IHM1, IHM2) constituée par un module informatique exécutable par le processeur 11 et un module (MS1, MS2) incorporé dans le module sécurisé MSEC et exécutable par le microcircuit 101 du module sécurisé, en coopération avec la mémoire vive 10 102 de ce module. De façon remarquable, le terminal TRM comporte, à l'intérieur du module de sécurité MSEC, un module SEL de sélection d'une application AP1, AP2 à partir d'une information de localisation obtenue d'une mémoire MEM intégrée au module sécurisé MSEC. 15 Dans le mode de réalisation décrit ici, le module SEL met en oeuvre les fonctionnalités d'une application PPSE conforme au standard EMV. En particulier, ce module SEL est en charge de gérer l'ordre et la priorité des applications de paiement chargées dans la mémoire. Ainsi, il 20 sélectionne l'application de paiement à utiliser en priorité lors d'une transaction de paiement. De plus, ce module SEL est automatiquement mis à jour lors de l'ajout d'une application type AP1 ou AP2 par une méthode d'auto-enregistrement. Chaque application fournit au module SEL une information 25 lui permettant d'ordonnancer ces mêmes applications et de présenter une liste au terminal TRM. De façon remarquable également, le terminal TRM comporte aussi un module d'acquisition MACQ, externe au module sécurisé MSEC, apte à acquérir l'information de localisation et à la mémoriser dans la 30 mémoire MEM du module sécurisé MSEC. Dans le mode de réalisation décrit ici, le terminal TRM est un téléphone cellulaire. Il comporte de façon connue un module de communication apte à communiquer sur le réseau cellulaire et un module d'authentification du terminal, constitué par exemple par une carte SIM ou 35 USIM. 2 98302 7 9 Dans le mode de réalisation décrit ici, le module de communication sur le réseau cellulaire implémente le module d'acquisition de données de localisation au sens de l'invention. Ils sont donc confondus sur la figure 2A et référencés MACQ. 5 De même, dans le mode de réalisation décrit ici, le module d'authentification (par exemple une carte SIM) implémente le module sécurisé au sens de l'invention. Ils sont donc confondus sur la figure 2A et référencés MSEC. Dans ce mode de réalisation particulier, le terminal TRM 10 comporte des moyens de communication COMM avec un lecteur externe LECT. Ce module de communication peut être conforme au standard NFC. Dans le mode de réalisation 2A, le module sécurisé MSEC est apte à générer une commande STK Refresh pour informer processeur 11 de toute mise à jour de la mémoire MEM. Sur réception d'une telle 15 commande, le processeur 11 envoie une commande au processeur 101 du module sécurisé pour l'informer de la mise à jour. De façon connue, lors du démarrage du terminal TRM, ou lors d'un changement de pays, c'est-à-dire en situation de nomadisme (roaming), le terminal TRM effectue une recherche d'un réseau de 20 télécommunication dont la couverture couvre le terminal (étape E10). Lorsqu'un tel réseau est identifié, le terminal TRM effectue une demande d'enregistrement auprès de ce réseau et si cette demande est acceptée le code identifiant ce réseau est mémorisé dans le fichier EFLoci (étape E20). 25 Ces étapes E10 et E20 connues en soi, constituent des étapes d'acquisition d'information de localisation par le terminal et de mémorisation d'information de localisation dans un module sécurisé au sens d'un mode particulier de réalisation de l'invention. Conformément à l'invention, la sélection de l'application dans le 30 module sécurisé est effectuée à partir de l'information de localisation mémorisée dans le module sécurisé. Dans le mode de réalisation décrit ici, le module sécurisé MSEC détecte la mise à jour de la mémoire pour sélectionner l'application exécutée par le microcircuit sécurisé en fonction de cette mise à jour, lorsqu'il reçoit une commande du processeur 11, 35 suite au REFRESH. 2 9 8302 7 10 De plus, l'invention propose deux variantes principales pour sélectionner une application sur le terminal. Dans une première variante représentée à la figure 2A (mode PUSH), le module sécurisé envoie, au cours d'une étape E32, un message 5 de signalement au processeur 11 du terminal (par exemple une commande STK Refresh) lorsque la mémoire MEM est mise à jour ; sur réception de ce message le processeur 11 envoie une commande au processeur 101 du module sécurisé MSEC qui active le module SEL de sélection pour qu'il lise la mémoire du module sécurisé pour obtenir 10 l'information de localisation au cours d'une étape E40. Dans une deuxième variante non représentée (mode PULL), l'étape E40 d'obtention est effectuée à l'initiative du terminal, par exemple sur réception d'une requête émise, au cours d'une étape E34, par une application de gestion des applications bancaires du terminal, celle-ci 15 interrogeant régulièrement le processeur 101 pour connaître l'application sélectionnée et activer directement l'application choisie au niveau du terminal via le module IHM1, IHM2. Quoiqu'il en soit, conformément à l'invention, le module sécurisé et/ou le terminal sélectionne, au cours d'une étape E50, 20 l'application AP1 ou l'application AP2 en fonction de l'information de localisation lue dans la mémoire sécurisée MEM à l'étape E40. La sélection peut être réalisée au moyen d'une table de correspondance TAB entre un code pays et des identifiants des applications AP1 et AP2. La sélection peut également être réalisée au 25 moyen d'une table de correspondance entre un identifiant d'opérateur du réseau de télécommunication cellulaire, par exemple l'opérateur du réseau utilisé par le terminal cellulaire, et des identifiants des applications AP1 et AP2. Cette application peut par exemple être mise en oeuvre au 30 cours d'une étape E60. Elle peut aussi rester en sommeil, mais être placée prioritaire. Par exemple, si les applications AP1 et AP2 sont deux applications de paiement, l'application sélectionnée à l'étape E50 peut être activée et maintenue active jusqu'à extinction du terminal ou jusqu'à la 35 prochaine mise à jour du fichier de localisation EFLoo. Dans le mode de réalisation décrit ici, l'information de localisation est le code MMC (Mobile Country Code du champ LAI (Location Area Identification)) du fichier EFLoci. D'autres codes peuvent être utilisés, par exemple un code identifiant l'opérateur du réseau de télécommunications dans la couverture duquel se trouve le terminal. Dans le mode de réalisation décrit précédemment, le module sécurisé est une carte SIM. Dans d'autres modes de réalisation, le module sécurisé peut être constitué par une carte au format micro SD MicroSD (Macro Security Digital Card) ou par un micro-contrôleur sécurisé spécifique par exemple. Dans le cadre de cette invention il est nécessaire de préciser les notions suivantes. On entend par module sécurisé un ou des composants microélectroniques mettant en oeuvre des fonctions pouvant être protégées par les mécanismes de protection suivant : - Déblocage d'une fonction par authentification au moyen d'une vérification d'un code personnel, c'est-à-dire que la fonction est exécutée si l'utilisateur saisit un code personnel. - Protection des données dans les mémoires du microcircuit par des algorithmes de cryptographie respectant la norme FIPS par exemple. - Protection matérielle du microcircuit hébergeant les applications et les données. Ces dernières peuvent être protégées matériellement à des attaques dites non invasives (attaques par analyses de temps, analyse de consommation, analyse électromagnétique), des attaques dites invasives (attaque d'horloge par exemple) ou semi-invasives. En particulier, le module sécurisé dans le cas d'une carte SIM est un module d'authentification d'un abonné à un réseau cellulaire conforme à l'une quelconque des normes de réseau cellulaire (2G, 3G, 4G etc..). L'homme du métier saura choisir les spécifications matérielles adaptées à ses besoins, notamment en termes de couvertures et bande passante. Grâce au module d'authentification l'abonné est authentifié au réseau de communication par un mécanisme d'authentification à base de clés secrètes et d'algorithmes cryptographiques permettant de vérifier l'identité de l'abonné. De préférence, les fonctions d'authentification sur le module sécurisé sont également protégées par une vérification par code personnel, usuellement appelé code PIN. Bien entendu, l'homme du métier saura mettre en oeuvre d'autres mécanismes de cryptographie pour assurer par exemple la confidentialité et l'intégrité des données transmises sur la liaison sécurisée. Dans l'exemple précédent, les applications AP1 et AP2 sont des applications permettant d'effectuer des transactions bancaires. Il peut s'agir d'application de tout autre type, par exemple des jeux, applications de transport ou application d'identité, et il n'est pas essentiel pour l'invention que ces applications soient des applications aptes à communiquer avec un équipement externe au terminal. Plus généralement, il s'agit d'un programme mis en oeuvre par un microcontrôleur et constitué d'un fichier de lignes de codes qui permettent d'exécuter un ensemble de fonctions, par exemple paiement NFC, interface IHM avec utilisateur, communication de données avec environnement extérieur au terminal. Lorsqu'il s'agit d'applications communicantes, d'autres standards que le standard NFC peuvent être utilisés. A la figure 2B, on a représenté un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel le processeur 101 du module sécurisé informe directement le module de sélection MSEL de toute mise à jour de l'information de localisation, sans passer par l'intermédiaire du processeur 11
Ce procédé peut être mis en oeuvre par un terminal pour sélectionner une application exécutable au moins en partie par un module sécurisé incorporé au terminal. Il comporte : - une étape (E40) d'obtention d'une information de localisation du terminal, à partir d'une mémoire (MEM) dudit module sécurisé (MSEC); et - une étape (E50) de sélection d'une application à partir de cette information de localisation.
1. Procédé pouvant être mis en oeuvre par un terminal (TRM) pour sélectionner une application (AP1, AP2) exécutable au moins en partie par un module sécurisé incorporé au terminal, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (E40) d'obtention d'une information de localisation du terminal, à partir d'une mémoire (MEM) dudit module sécurisé (MSEC); et - une étape (E50) de sélection d'une application à partir de cette information de localisation. 2. Procédé de sélection selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (E10) d'acquisition de ladite information de localisation par un module d'acquisition (MACQ) du terminal, externe audit module sécurisé et une étape (E20) de mémorisation de ladite information dans ledit module sécurisé. 3. Procédé de sélection selon la 2, caractérisé en ce que ledit terminal (TRM) est un téléphone cellulaire et en ce que ladite information de localisation est acquise (E10) par ledit module d'acquisition (MACQ) lors d'une étape de recherche d'un réseau de télécommunications dont la zone de couverture couvre ledit terminal. 4. Procédé de sélection selon la 3, caractérisé en ce que ladite information de localisation est acquise (E10) au démarrage du terminal, ou en situation de nomadisme lors du passage d'une première zone de couverture couverte par un premier réseau de télécommunications à une deuxième zone de couverture couverte par un deuxième réseau de télécommunications. 5. Procédé de sélection selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite information est obtenue (E40) par lecture d'un champ TMSI ou LAI d'un fichier de localisation EFLoci conforme à la norme de téléphonie cellulaire de quatrième génération, par exemple la norme LTE. 2 98302 7 14 6. Procédé de sélection selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la dite information est obtenue (E40) par lecture d'un champ correspondant à un code du pays dans lequel se trouve ledit terminal. 5 7. Procédé de sélection selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la dite information est obtenue (E40) par lecture d'un champ qui identifie l'opérateur du réseau de télécommunications dans la couverture duquel se trouve ledit terminal. 10 8. Procédé de sélection selon l'une quelconque des 2 à 7 caractérisé en ce que ladite étape (E40) d'obtention d'information de localisation est mise en oeuvre sur réception (E32) d'un message (REFR) de signalement, émis par ledit module sécurisé, représentatif d'une mise à 15 jour de ladite mémoire (MEM). 9. Procédé de sélection selon la 8, caractérisé en ce que ledit message de signalement est la commande STK REFRESH. 20 10. Procédé de sélection selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite application (AP1) est une application modulaire dont : - au moins un module (MS1) est exécutable par un microcontrôleur (101) dudit module sécurisé ; et 25 - au moins un module (IHM1) est exécutable par un microcontrôleur (11) dudit terminal, externe audit module sécurisé. 11. Terminal (TRM) comportant : - un module (MSEL) d'obtention d'une information de localisation du 30 terminal, à partir d'une mémoire (MEM) d'un module sécurisé (MSEC) incorporé dans le terminal ; et - un module (MSEL) de sélection d'une application (AP1, AP2) exécutable au moins en partie par ledit module sécurisé, la sélection se faisant à partir de cette information de localisation. 35 2 98302 7 15 12. Terminal (TRM) selon la 11, le terminal étant un terminal de communication cellulaire comportant un module de communication sur un réseau de télécommunication cellulaire, ce terminal étant caractérisé en ce que : 5 - ledit module sécurisé (MSEC) est un module d'authentification du terminal sur ledit réseau ; - ledit module de communication (MACQ) comporte des moyens pour acquérir ladite information de localisation et pour mémoriser ladite information dans ledit module sécurisé ; et en ce que 10 - ledit module (MSEL) de sélection est une application PPSE conforme à la norme EMV. 13. Programme d'ordinateur (PG1) comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de sélection selon l'une quelconque des 15 1 ou 5 à 9 lorsque ce programme est exécuté par un processeur (101). 14. Support d'enregistrement (103) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur (PG1) comprenant des 20 instructions pour l'exécution des étapes du procédé de sélection selon l'une quelconque des 1 ou à 5 à 9. 15. Module sécurisé (MSEC) comportant un microcircuit et un support selon la 14. 25
H,G
H04,G06
H04W,G06Q
H04W 4,G06Q 20
H04W 4/02,G06Q 20/00,H04W 4/029,H04W 4/50
FR2990560
A1
DISPOSITIF DE MANOEUVRE D'UN ARBRE DE COMMANDE D'UN MECANISME APPARTENANT A UN APPAREIL DE PROTECTION ELECTRIQUE, ET APPAREIL DE PROTECTION ELECTRIQUE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,131,115
DISPOSITIF. DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un dispositif de manoeuvre d'un arbre de commande d'un mécanisme appartenant à un appareil de protection électrique, ledit arbre de commande pouvant être amené successivement dans une première et une seconde position, ledit dispositif comportant une partie dite de commande apte à être reliée mécaniquement à l'arbre de commande du mécanisme de manière que cette partie de commande et cet arbre soient solidaires en rotation, et une partie dite de manoeuvre apte à entraîner en rotation ladite partie de commande et ainsi l'arbre de commande précité, dans un sens de rotation ou dans l'autre, de manière à amener cet arbre dans la première ou respectivement la seconde positions précitées. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE L'invention concerne les cas où, dans un appareillage de protection électrique, il est utile d'augmenter le temps nécessaire pour revenir à une position de départ, 25 après avoir manoeuvré un mécanisme. En effet, par exemple, les dispositifs de mise à la terre ont un pouvoir de fermeture mais aucun pouvoir de coupure. Donc dans le cas de leur fermeture sous tension mettant chaque phase en court-circuit avec la terre, il sera crée un court-circuit franc. Dans ce cas, il ne faut alors pas pouvoir faire la manoeuvre 30 inverse avant la coupure du défaut, car cela reviendrait à ouvrir avec un sectionneur un courant, ce qu'il ne sait pas faire, et qui plus est un courant de court-circuit. En conséquence, le manipulateur ne doit pas pouvoir ouvrir un sectionneur sous tension qui serait fermé en position terre avant qu'un appareil de protection n'ait coupé le courant de court-circuit qui en résulterait. Certains appareils de protection électriques connus comportent, pour la manoeuvre de l'arbre de commande de la mise à la terre, deux orifices destinés à permettre chacun l'introduction d'un levier de manoeuvre, l'un des orifices étant destiné à l'actionnement du levier dans un sens pour amener l'arbre de commande dans une première position alors que le second orifice est destiné à l'actionnement du levier dans un sens opposé, de manière à réaliser la manoeuvre inverse et amener l'arbre de commande dans une seconde position. Le temps nécessaire pour changer le levier d'orifice constitue une temporisation permettant de retarder la manoeuvre inverse. On connaît également des appareillages dans lesquels, pour inverser le sens de manoeuvre, le manche du levier doit d'abord effectuer librement un demi-tour par rapport au corps du levier. Ainsi, une fois la manoeuvre effectuée dans un sens, il faut d'abord effectuer le demi-tour de jeu à vide dans l'autre sens avant que le levier ne puisse entraîner la mécanique dans ce second sens. Or, pendant ce déplacement correspondant à ce demi-tour à vide, le mouvement du levier est empêché par la présence de la boîte à câbles, d'où il résulte qu'il est nécessaire d'enlever le levier et de reprendre la manoeuvre sans passer par le demi-tour de jeu, en faisant tourner la partie du levier qui entraînera l'arbre de commande d'un demi-tour. La présente invention résout ces inconvénients et propose un dispositif de manoeuvre d'un arbre de commande d'un mécanisme appartenant à un appareil de protection électrique, de conception simple, d'encombrement réduit, et permettant de retarder la manoeuvre inverse sans qu'il soit nécessaire d'extraire le levier. EXPOSE DE L'INVENTION A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de manoeuvre d'un arbre de commande d'un mécanisme appartenant à un appareil de protection électrique du genre précédemment mentionné, ce dispositif étant caractérisé en ce que la première partie dite de manoeuvre précitée est manoeuvrable selon deux sens de rotation dont seul l'un est apte à entraîner en rotation dans un sens ou dans l'autre ladite seconde partie dite de commande, de manière à pouvoir choisir la position de départ de la manoeuvre d'actionnement de la partie de manoeuvre en entraînant cette dernière dans le sens de rotation selon lequel elle n'entraîne pas la partie de commande jusqu'à la position de départ souhaitée, et en ce que le dispositif comporte des moyens dits premiers pour inverser le sens de rotation de la seconde partie de manière à permettre le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale, et des moyens de temporisation dits seconds aptes à 10 imposer un temps de retard prédéterminé pour le retour de l'arbre de commande vers cette position initiale. Selon une caractéristique particulière, les moyens dits premiers comportent les moyens dits seconds, de manière que la valeur de ce temps de retard 15 corresponde sensiblement au temps nécessaire pour réaliser la manoeuvre d'inversion. Selon une autre caractéristique, la première partie dite de manoeuvre et la seconde partie dite de commande sont reliées mécaniquement par l'intermédiaire 20 d'un mécanisme à cliquet anti-retour, et les moyens d'inversion et les moyens de temporisation précités coopèrent avec le mécanisme à cliquets anti-retour, de manière que la manoeuvre d'inversion n'entraîne pas une rotation supplémentaire de la partie de manoeuvre. 25 Selon une réalisation préférée, les moyens d'inversion précités comportent un système à molette apte à être actionné en rotation de manière à entraîner l'inversion du sens de rotation de la seconde partie, le temps d'actionnement de la molette étant réglé de manière à correspondre sensiblement au temps de retard imposé avant le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale. 30 Selon une caractéristique particulière, la molette précitée est montée dans un manchon interposé entre la première partie dite de manoeuvre et la seconde partie dite de commande. Selon une autre réalisation, les moyens d'inversion précités comportent une bague montée autour d'un manchon interposé entre la première partie dite de manoeuvre et la seconde partie dite de commande, ladite bague étant apte à être actionnée en rotation de manière à entraîner l'inversion du sens de rotation de la seconde partie, le temps d'actionnement de la bague étant réglé de manière à correspondre au temps de retard imposé avant le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale. 10 Selon une caractéristique particulière, la partie de manoeuvre comporte deux parties s'étendant sensiblement perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, dont l'une est reliée mécaniquement à la partie de commande du levier et dont l'autre est destinée à être entraînée par l'utilisateur. 15 Selon une caractéristique préférée, l'arbre de commande est un arbre de mise à la terre de l'une des parties d'un circuit électrique à protéger. La présente invention a également pour objet un appareil de protection électrique interposé entre deux parties d'un circuit électrique, ledit appareil pouvant prendre 20 une position de mise en ligne et une position de mise à la terre de l'une des parties du circuit, ledit appareil comportant un dispositif de coupure du circuit en cas de défaut électrique et un arbre de commande de la mise à la terre, cet appareil étant caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de manoeuvre comportant les caractéristiques précédemment mentionnées prises seules ou en 25 combinaison, ledit dispositif étant utilisé pour réaliser la manoeuvre de l'arbre de commande de la mise à la terre précité, les moyens de temporisation précités permettant d'empêcher le retour de l'arbre de commande de la mise à la terre vers une position ouverte lorsque ce dernier a été préalablement fermé sous tension, avant que le dispositif de coupure n'ait ouvert ce circuit mis en défaut de 30 court-circuit. Selon une caractéristique particulière, le temps de retour de l'arbre de commande vers sa position initiale est supérieur à trois secondes. Selon une autre caractéristique, un tel dispositif de manoeuvre est utilisé pour réaliser la manoeuvre de l'arbre de mise à la terre et également la manoeuvre de l'arbre de commande permettant la mise en ligne de l'appareil. Selon une autre caractéristique, l'arbre de commande de la mise en ligne comporte un mécanisme dit anti-retour apte à coopérer avec le mécanisme à cliquets anti-retour précité du dispositif de manoeuvre de manière à permettre l'entraînement dudit arbre de commande de la mise en ligne par pompage. Selon une autre caractéristique, l'arbre de mise à la terre est mobile en rotation entre deux positions séparées d'un angle d'environ 90°, alors que l'arbre de mise en ligne est mobile en rotation entre deux positions séparées d'un angle d'environ 180° l'une par rapport à l'autre. Selon une autre caractéristique, les deux positions séparées d'un angle d'environ de 90° de l'arbre de mise à la terre correspondent respectivement à deux positions d'entrée pour le levier dans l'orifice de la face de commande de l'appareil lui correspondant. 20 Selon une autre caractéristique, l'arbre de commande destiné à réaliser la mise en ligne est accessible à travers deux orifices d'entrée de la face de commande de l'appareil, lesdits orifices étant associés respectivement à la fermeture et à l'ouverture de l'arbre de commande précité, et en ce qu'à chaque orifice 25 correspond deux positions d'entrée séparées d'environ 180° pour le levier du dispositif de manoeuvre de l'arbre de commande. Avantageusement, cet appareil de protection électrique comporte un interrupteur ou un disjoncteur moyenne tension. 30 Selon une caractéristique particulière, cet appareil comporte un interrupteur comportant un arbre de commande destiné à la mise en ligne, ledit arbre étant accessible à travers un seul orifice d'entrée de la face de commande de l'appareil, 10 15 les manoeuvres de fermeture et d'ouverture étant réalisées à travers cet orifice unique au moyen d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, actionné dans un sens ou dans l'autre afin de réaliser respectivement la fermeture et l'ouverture précitées. Selon une autre caractéristique particulière, cet appareil est un interrupteur ou un disjoncteur moyenne tension en série avec un dispositif de mise à la terre. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : 15 -La figure 1 est une vue en perspective illustrant un dispositif de manoeuvre selon une première réalisation de l'invention, -La figure 2 est une vue en perspective illustrant un dispositif de manoeuvre selon une seconde réalisation de l'invention, 20 -Les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues partielles en perspective, illustrant plus particulièrement la face de commande d'un appareil de protection électrique selon l'invention, équipé d'un dispositif de manoeuvre selon l'invention, les différentes figures représentant respectivement différents points de départ possibles pour la 25 manoeuvre du dispositif, -Les figures 7 et 8 sont des vues en perspective illustrant respectivement le levier du dispositif de manoeuvre en deux parties, et en une seule partie après le raccordement des deux parties de la partie de manoeuvre, 30 -Les figures 9,10 et 11 illustrent plus particulièrement la face de commande d'un appareil de protection électrique selon l'invention, équipé d'un dispositif de manoeuvre selon l'invention, le dispositif étant mis en oeuvre pour la commande 10 d'un arbre de l'appareil de protection-commande de la ligne permettant la mise en ligne de l'appareil, les figures 9 et 10 illustrant deux positions de départ différentes pour une manoeuvre, et la figure 11 illustrant la position du levier après une manoeuvre effectuée à partir de la position de départ de la figure 10. EXPOSE DETAILLE D'UN MODE DE REALISATION PARTICULIER Sur les figures 1 et 2, on voit un dispositif de manoeuvre comportant un levier L constitué par une première partie dite de manoeuvre 1 et une seconde partie dite de commande 2. Cette partie de commande 2 est destinée à coopérer avec un arbre de commande de mise à la terre (non représenté) d'un appareil de protection électrique moyenne tension A, de manière à être solidaire en rotation avec cet arbre, tandis que la partie de manoeuvre 1 est constituée par deux parties 3,4 s'étendant sensiblement perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, et est destinée à être manoeuvrée par un utilisateur, tel que ceci est illustré sur les figures 7 et 8. Ces deux parties 1,2 sont reliées mécaniquement par une partie intermédiaire 5 comportant un manchon 6 à l'intérieur duquel est monté un système à cliquets 7 apte à transmettre le mouvement de la partie de manoeuvre 1 à la partie de commande 2 par l'intermédiaire de cliquets pouvant être anti-retour, mais pas nécessairement. Ce type de levier est bien connu sous le nom de clé à cliquets ou de levier à cliquets et fonctionne, dans les deux sens de rotation de la partie de commande, suivant le principe d'une roue libre permettant un mouvement libre dans un sens et un entraînement dans l'autre sens, un moyen d'inversion permettant d'inverser le sens de rotation. Ce système à cliquets permet également de manière bien connue de ne pas entraîner le levier, par désolidarisation dans ce sens de rotation, quand l'arbre de la commande devient moteur après le passage d'une position de point mort. Cette partie intermédiaire 5 est conçue de telle manière que la partie de manoeuvre 1 n'entraîne la partie de commande 2 que lorsque cette partie de manoeuvre 1 est entraînée dans un seul sens de rotation dit sens de manoeuvre, l'entraînement de la partie de manoeuvre 1 dans l'autre sens n'ayant aucun effet sur la partie de commande 2. Ces deux dispositifs illustrés respectivement sur les figures 1 et 2 comportent également chacun des moyens pour inverser le sens de rotation de la seconde partie dite de commande 2 lorsque la partie de manoeuvre 1 est entraînée dans son sens de manoeuvre. Selon la première réalisation décrite sur la figure 1, ces moyens d'inversion comportent un système à molette 7 montée à l'intérieur d'un manchon 6 interposé entre les deux parties respectivement de commande et de manoeuvre. La molette est constituée de deux parties situées de manière diamétralement opposée, l'une par rapport à l'autre. Ces deux parties de molette sont légèrement dissimulées. Il n'y a pas d'indication sur le sens de rotation de la partie de commande 2 qui est déterminé 10 par la position actuelle de la molette, d'où il résulte que l'utilisateur doit chercher, ce temps de recherche créant une temporisation pour effectuer la manoeuvre inverse. On pourra même envisager l'ajout d'un petit cache escamotable pour temporiser d'avantage, par exemple un volet à glisser pour pouvoir atteindre la molette). 15 Selon la réalisation illustrée sur la figure 2, ces moyens d'inversion comportent une bague 8 montée autour d'un tel manchon 6, cette bague comportant des moyens 9 indiquant deux positions correspondant respectivement à deux sens de rotation différents de l'arbre de commande. Selon cette réalisation, la bague de manoeuvre 8 est très accessible et comporte 20 une indication du sens de manoeuvre, d'où il résulte que la manoeuvre d'inversion est plus rapide car l'utilisateur ne cherche pas, mais cette manoeuvre pourrait être retardée par le fait par exemple d'une certaine difficulté à tourner la bague, cette difficulté créant une temporisation. Sur les figures 3 à 6, le dispositif selon l'invention est mis en service pour réaliser 25 la manoeuvre de l'arbre de commande de la mise à la terre d'une partie d'un circuit dans une cellule électrique moyenne tension comportant un interrupteur ou un disjoncteur moyenne tension en série avec un dispositif de mise à la terre. Sur toutes ces figures, l'appareil est dans une position correspondant à un début de manoeuvre, comme le montre la position de la partie d'extrémité 10 de la partie 30 d'entraînement de la partie de commande 2 du levier L. Les figures 3 à 6 illustrent respectivement plusieurs positions angulaires possibles pour le levier au départ de la manoeuvre. Le manipulateur peut ainsi changer cette position angulaire de départ en faisant tourner le levier dans le sens inverse à son sens de manoeuvre précité, et ce en fonction des différents éléments qui se trouvent à proximité tel un mur 11 ou une boîte à câbles, et qui pourrait gêner la manoeuvre de ce levier. Ainsi, sur la figure 3, la position initiale du levier L est à l'horizontale, la manoeuvre étant réalisée par une poussée vers le bas dans le sens des aiguilles d'une montre. Sur la figure 4, le levier a réalisé une rotation d'environ un quart de tour par rapport à la position de la figure 3, dans le sens inverse de son sens de manoeuvre, c'est-à-dire dans le sens antihoraire, et s'étend donc verticalement dans sa position initiale. La manoeuvre s'effectue dans ce cas par une traction vers le côté droit. Sur la figure 5, le levier a encore tourné d'un quart de tour par rapport à la position de la figure 4 et s'étend donc horizontalement vers la gauche, l'effort de manoeuvre consistant à tirer le levier vers le haut. Sur la figure 6, le levier a encore tourné d'un quart de tour dans le sens antihoraire par rapport à la position de la figure 5, et s'étend sensiblement verticalement, l'effort de manoeuvre étant cette fois réalisé par une traction vers la gauche. Cette figure 6 illustre une position dans laquelle la manoeuvre est empêchée par la présence de l'une des parois de la boîte à câbles. Cependant, le système à cliquet permet de revenir en arrière en réalisant une manoeuvre par pompage. Sur la figure 9, le levier L est introduit par sa partie de commande 2, dans l'un 12 des orifices 12,13 associé à l'arbre de l'appareil de commande destiné à la mise en ligne de l'appareil, l'autre orifice 13 étant non utilisé. Cette position peut être une position de départ pour la manoeuvre d'actionnement. Cependant, il apparaît qu'à partir de cette position, une manoeuvre de 180° dans le sens horaire n'est pas possible, car le levier L ne pourrait pas terminer sa course en rotation à cause de la présence de la paroi latérale 14. Il est donc nécessaire de choisir une autre position de départ pour le levier en faisant tourner celui-ci dans le sens antihoraire jusqu'à par exemple la position de la figure 10. A partir de cette position, le levier peut donc être entraîné suivant un angle de 1800 tel qu'illustré sur la figure 11 dans le sens horaire sans être gêné par la présence de cette paroi 14. Il est aussi possible grâce à ce levier équipé de cliquets, de partir de la position de la figure 9 en effectuant la manoeuvre par action de pompage (c'est-à-dire un débattement angulaire « moteur » faible suivi d'un retour en position de départ), à condition que l'arbre soit lui-même équipé d'un dispositif d'anti-retour. En fonctionnement, et en se reportant aux figures 3 à 6, lorsque le manipulateur souhaite retourner vers une position ouverte du sectionneur de mise à la terre alors qu'il vient de fermer ce dernier sous tension créant ainsi un défaut de court-circuit, il lui faut actionner les moyens d'inversion du sens de manoeuvre, c'est-à-dire la molette 7 ou bien la bague 8. Le temps de manoeuvre de ces moyens est réglé, par la conception de ces moyens, de manière à être supérieur à trois 10 secondes, afin de laisser le temps au disjoncteur, ou autre dispositif de coupure, d'ouvrir le circuit en défaut. Ainsi, en cas de fermeture sur court-circuit qui pourrait durer au maximum trois secondes avant d'être coupé, afin de pouvoir couvrir tous les cas de protection possibles des réseaux de distribution électrique HT, il n'est pas possible de faire 15 la manoeuvre inverse instantanément ou dans la foulée. Grâce à l'invention, il n'est pas nécessaire d'enlever le levier de l'orifice afin d'effectuer la manoeuvre inverse comme ceci est le cas dans l'art antérieur. En se reportant aux figures 9 à 11, le levier L est introduit dans l'un 12,13 des 20 orifices selon que l'utilisateur veut réaliser une ouverture ou une fermeture, et l'amplitude du mouvement de la manoeuvre peut être réduite par le fait qu'il est possible d'effectuer un pompage grâce aux cliquets du levier coopérant avec un dispositif anti-retour intégré à l'arbre de commande de mise en ligne. On a donc réalisé grâce à l'invention un dispositif de manoeuvre dans lequel la 25 manoeuvre d'inversion peut être plus ou moins aisée pour allonger, plus ou moins, le temps de retour à la position initiale d'un mécanisme. Par exemple, dans un appareil de protection électrique équipé d'un sectionneur de mise à la terre, après le passage de ce dernier de la position ligne à la position terre, afin de retarder le retour en position ligne. 30 Parmi d'autres avantages, du fait de l'utilisation d'un entraînement du type à cliquets, les mains de l'utilisateur ne sont pas entraînées par la mécanique lorsque cette dernière termine sa manoeuvre à sa propre vitesse. En outre, l'utilisateur peut orienter le levier comme il le souhaite afin de manoeuvrer l'appareil, à partir par exemple d'une position horizontale ou verticale, de manière que la manoeuvre soit réalisée soit en poussant le levier soit en le tirant. En outre, l'amplitude de la manoeuvre peut être considérablement diminuée par la possibilité de manoeuvrer par pompage. Ainsi, grâce à ce système de levier à cliquets, une temporisation de la manoeuvre inverse est obtenue aisément avec le principe du cliquet qui nécessite une action sur la molette ou autre artifice inversant le cliquet. Ainsi, pour ce qui concerne l'entraînement de l'arbre de mise à la terre, une fonction anti-retour avant trois secondes peut être obtenue aisément avec le principe du cliquet. Ce cliquet permet aussi de ne pas entraîner le levier quand l'arbre de commande devient moteur après un passage de point mort, ceci permettant d'éviter d'utiliser sur l'arbre une rampe de type hélicoïdal par exemple, ou un système dit « de dent de loup » qui permet d'extraire ou de désaccoupler le levier. Enfin, il donne une meilleure ergonomie de la manoeuvre à l'opérateur en découplant la partie de commande de la zone de préhension, laquelle peut prendre n'importe quelle position angulaire, une certaine latitude angulaire étant ainsi offerte à l'opérateur gaucher ou droitier. Il est important de noter que la position du cliquet sur le levier n'est pas anodine. Celui-ci est situé au plus près de l'entrée de commande afin d'éviter que le manipulateur ne puisse tenir aisément cette partie introduite dans la commande, sauf pour ce qui concerne le cas du pompage avec interface en dents de loup. Concernant l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la commande de l'arbre de mise en ligne, compte-tenu du débattement angulaire important de l'arbre, l'association d'un levier à cliquets et d'un dispositif anti-retour prévu sur l'arbre permet de solutionner les cas ou le débattement angulaire de l'arbre est supérieur au débattement angulaire disponible. Cela permet donc d'effectuer avec ce levier un pompage avec un débattement angulaire limité. Sans cela, il serait nécessaire de placer un système à cliquets sur chaque arbre de commande en complément du cliquet anti-retour existant. Ainsi, le fait d'avoir intégré ce système à cliquets du côté du levier permet d'économiser une multiplication de cette fonction sur les différents arbres de commande concernés. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que d'autres moyens pourraient être envisagés pour retarder la manoeuvre d'inversion tels que prévoir un cache pour accéder à la molette, escamoter un moyen de blocage ou rendre nécessaire l'utilisation des deux mains 10 pour réaliser la manoeuvre inverse. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont réalisées suivant son esprit. 15 20 25 30
La présente invention concerne un dispositif de manoeuvre d'un arbre de commande d'un mécanisme appartenant à un appareil de protection électrique, ledit arbre de commande pouvant être amené successivement dans une première et une seconde position, ledit dispositif comportant une partie dite de commande (2) apte à être reliée mécaniquement à l'arbre de commande du mécanisme de manière que cette partie de commande (2) et cet arbre soient solidaires en rotation, et une partie dite de manoeuvre (1) apte à entraîner en rotation ladite partie de commande (2) et ainsi l'arbre de commande précité, dans un sens de rotation ou dans l'autre. Ce dispositif est caractérisé en ce que la partie dite première de manoeuvre (1) est manoeuvrable selon deux sens de rotation dont seul l'un est apte à entraîner en rotation dans un sens ou dans l'autre la partie dite seconde de commande (2), de manière à pouvoir choisir la position de départ de la manoeuvre d'actionnement de la partie de manoeuvre (1) en entraînant cette dernière dans le sens de rotation selon lequel elle n'entraîne pas la partie de commande (2) jusqu'à la position de départ souhaitée, et en ce que le dispositif comporte des moyens dits premiers pour inverser le sens de rotation de la partie de commande (2) de manière à permettre le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale, et des moyens de temporisation dits seconds aptes à imposer un temps de retard prédéterminé pour le retour de l'arbre de commande vers cette position initiale.
1. Dispositif de manoeuvre d'un arbre de commande d'un mécanisme appartenant à un appareil de protection électrique, ledit arbre de commande pouvant être amené successivement dans une première et une seconde position, ledit dispositif comportant une partie dite de commande apte à être reliée mécaniquement à l'arbre de commande du mécanisme de manière que cette 10 partie de commande et cet arbre soient solidaires en rotation, et une partie dite de manoeuvre apte à entraîner en rotation ladite partie de commande et ainsi l'arbre de commande précité, dans un sens de rotation ou dans l'autre, de manière à amener cet arbre dans la première ou respectivement la seconde position précitées, 15 caractérisé en ce que la première partie dite de manoeuvre précitée (1) est manoeuvrable selon deux sens de rotation dont seul l'un est apte à entraîner en rotation dans un sens ou dans l'autre la seconde partie dite de commande (2), de manière à pouvoir choisir la position de départ de la manoeuvre d'actionnement de la partie de manoeuvre (1) en entraînant cette dernière dans le sens de rotation 20 selon lequel elle n'entraîne pas la partie de commande (2) jusqu'à la position de départ souhaitée, et en ce que le dispositif comporte des moyens dits premiers pour inverser le sens de rotation de la seconde partie (2) de manière à permettre le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale, et des moyens de temporisation dits seconds aptes à imposer un temps de retard prédéterminé pour 25 le retour de l'arbre de commande vers cette position initiale. 2. Dispositif de manoeuvre selon la 1, caractérisé en ce que les moyens dits premiers comportent les moyens dits seconds, de manière que la valeur de ce temps de retard corresponde sensiblement au temps nécessaire 30 pour réaliser la manoeuvre d'inversion. 3. Dispositif de manoeuvre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première partie dite de manoeuvre (1) et la seconde partie dite de commande (2) sont reliées mécaniquement par l'intermédiaire d'un mécanisme à cliquet anti-retour, et en ce que les moyens dits premiers d'inversion (7,8) et les moyens de temporisation dits seconds coopèrent avec le mécanisme à cliquets anti-retour, de manière que la manoeuvre d'inversion n'entraîne pas une rotation supplémentaire de la partie de manoeuvre. 4. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'inversion précités comportent un système à molette (7) apte à être actionné en rotation de manière à entraîner l'inversion du sens de rotation de la seconde partie (2), le temps d'actionnement de la molette étant réglé de manière à correspondre sensiblement au temps de retard imposé avant le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale. 5. Dispositif de manoeuvre selon la 4, caractérisé en ce que la molette précitée (7) est montée dans un manchon (6) interposé entre la première partie dite de manoeuvre (1) et la seconde partie dite de commande (2). 6. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'inversion précités comportent une bague (8) montée autour d'un manchon (6) interposé entre la première partie dite de manoeuvre (1) et la seconde partie dite de commande (2), ladite bague (8) étant apte à être actionnée en rotation de manière à entraîner l'inversion du sens de rotation de la seconde partie, le temps d'actionnement de la bague (8) étant réglé de manière à correspondre au temps de retard imposé avant le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale. 7. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la partie de manoeuvre (1) comporte deux parties (3,4) s'étendant sensiblement perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, dont l'une (4) est reliée mécaniquement à la partie de commande (2) du levier, et dont l'autre (3) est destinée à être entraînée par l'utilisateur. 8. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour réaliser la commande d'un arbre de mise à la terre de l'une des parties d'un circuit électrique à protéger. 9. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de temporisation précités imposent un temps de retard pour le retour de l'arbre de commande vers sa position initiale supérieur à 3 secondes. 10. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour réaliser la manoeuvre de l'arbre de mise à la terre et également la manoeuvre de l'arbre de commande permettant la mise en ligne de l'appareil. 15 11. Appareil de protection électrique interposé entre deux parties d'un circuit électrique, ledit appareil pouvant prendre un position de mise en ligne et une position de mise à la terre de l'une des parties du circuit, ledit appareil comportant un dispositif de coupure du circuit en cas de défaut électrique et un arbre de 20 commande de la mise à la terre, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes utilisé pour réaliser la manoeuvre de l'arbre de commande de la mise à la terre précité, les moyens de temporisation précités permettant d'empêcher le retour de l'arbre de commande de la mise à la terre vers une position ouverte lorsque ce dernier a été 25 préalablement fermé sous tension, avant que le dispositif de coupure n'ait ouvert ce circuit mis en défaut de court-circuit. 12. Appareil de protection électrique selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de manoeuvre utilisé pour réaliser la manoeuvre de 30 l'arbre de mise à la terre et également la manoeuvre de l'arbre de commande permettant la mise en ligne de l'appareil, et en ce que l'arbre de commande de la mise en ligne comporte un mécanisme dit anti-retour apte à coopérer avec le mécanisme à cliquets anti-retour précité du dispositif de manoeuvre de manière à 10permettre l'entraînement dudit arbre de commande de la mise en ligne par pompage. 13. Appareil de protection électrique selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'arbre de mise à la terre est mobile en rotation entre deux positions séparées d'un angle d'environ 90°, alors que l'arbre de mise en ligne est mobile en rotation entre deux positions séparées d'un angle d'environ 1800 l'une par rapport à l'autre. 14. Appareil de protection électrique selon la 13, caractérisé en ce que les deux positions séparées d'un angle d'environ de 90° de l'arbre de mise à la terre correspondent respectivement à deux positions d'entrée pour le levier dans l'orifice de la face de commande de l'appareil lui correspondant. 15. Appareil de protection électrique selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que l'arbre de l'appareil de commande destiné à réaliser la mise en ligne est accessible à travers deux orifices d'entrée (12,13) de la face de commande de l'appareil, lesdits orifices étant associés respectivement à la fermeture et à l'ouverture dudit arbre, et en ce qu'à chaque orifice correspond deux positions d'entrée séparées d'environ 180° pour le levier du dispositif de manoeuvre. 16. Appareil de protection électrique selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce que qu'il comporte un interrupteur ou un disjoncteur 25 moyenne tension. 17. Appareil de protection électrique selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur comportant un arbre de commande destiné à la mise en ligne, ledit arbre étant accessible à travers un 30 seul orifice d'entrée de la face de commande de l'appareil, les manoeuvres de fermeture et d'ouverture étant réalisées à travers cet orifice unique au moyen d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, actionné dans un sensou dans l'autre afin de réaliser respectivement la fermeture et l'ouverture précitées. 18. Appareil de protection électrique selon l'une quelconque des 9 à 17, caractérisé en ce que c'est un interrupteur ou un disjoncteur moyenne tension en série avec un dispositif de mise à la terre.10
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H01H 71/10,H01H 71/50