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FR2986677
A1
DISPOSITIF AUTONOME PRODUISANT DE L'ENERGIE ELECTRIQUE DE FACON QUASI PERPETUELLE
20,130,809
1 - La présente invention concerne le « Générateur Permanent d'Energie Electrique (GP2E), un générateur autonome capable de produire un courant électrique de façon quasi perpétuelle, sans apport extérieur d'énergie ou de matière, et permettant d'illustrer les théories de conservation de la quantité de mouvement et de l'énergie. Il est fondé sur le principe des actions réciproques. Traditionnellement , il n'existe aucun appareil capable de générer un courant électrique { allant de quelques microvolts à plusieurs giga watts ) de façon permanente, sans limites, et sans apport extérieur d'une quelconque forme d'énergie (hydroélectrique, éolienne, solaire,...) ou de matière { nucléaire, géothermie, produits recyclés, déchetteries, charbon...) . De même, les batteries ou les condensateurs... ont besoin d'être rechargés et ont une durée de vie limitée. Toutes ces sources d'énergie , plus ou moins polluantes, posent pour certaines d'entre elles de gros problèmes de stockage et de recyclage ( uranium, isotopes... ). Ce nouveau générateur, selon l'invention, permet de remédier à tous ces 15 inconvénients et vient combler les lacunes trop longtemps délaissées. il peut être utilisé pour différentes applications : personnelle, publique, industrielle Le générateur se compose de six éléments principaux : - un bloc de batterie(s) rechargeable(s) - un moteur électrique 20 - une dynamo-générateur - un commutateur vectoriel (sorte d'aiguillage électrique) - un 'appareil électrique (lampe... ) - une liaison mécanique Lorsque l'on démarre le système, la batterie, pendant un bref instant, alimente le 25 moteur électrique qui entraîne à son tour la dynamo générant ainsi un courant électrique lequel, d'une part, alimente la lampe { ou tout autre appareil électrique) et d'autre part, en passant par le commutateur vectoriel sera acheminé à nouveau vers le moteur mais rechargera aussi la batterie. C'est un circuit en boucle. Selon les modes particuliers de réalisation et 1es différentes applications, des 30 éléments périphériques (dynamos ou moteurs supplémentaires, calculateurs, ) peuvent être greffés au système en fonction de l'utilisation souhaitée Le schéma annexé illustre l'invention dans sa variante de base, sachant que son application est véritablement très étendu. En référence à ce dessin, le dispositif comporte un bloc de batterie rechargeable 35 hautes performances (I), un boîtier électronique (2) renfermant un commutateur « intelligent » gérant le sens du courant électrique, un moteur électrique (3) entraînant via une liaison mécanique (4) une dynamo ou générateur de courant (5), une lampe ou autre appareil électrique (6). - 2 - Le champ d'application industrielle du GP2E est quasiment illimité. Il sera omniprésent dans tous les domaines de la vie quotidienne et concerne tout appareil utilisant pour son fonctionnement une forme d'énergie quelconque. Son utilisation est très diversifiée particulièrement en ce qui concerne : les constructions immobilières privées et publiques. tout véhicule terrestre ou aéronautique. tout appareil électrique ou thermique existant quelque soit sa taille. tout domaine utilisant ou produisant une source d'énergie électrique
L'invention concerne un générateur capable de produire en permanence, voire sans interruption, un courant électrique, et ce, sans apport extérieur d'énergie ou de matière. Le générateur se compose de six éléments principaux : - un bloc de batterie(s) rechargeable(s) - un moteur électrique - une dynamo-générateur - un commutateur vectoriel (sorte d'aiguillage électrique) - un appareil électrique (lampe...) - une liaison mécanique Lorsque l'on démarre le système, la batterie (1), pendant un bref instant, alimente le moteur électrique (3) qui entraîne via une liaison mécanique (4) la dynamo (5) générant ainsi un courant électrique « U » lequel, d'une part, alimente l'appareil électrique (6) et d'autre part, en passant par le commutateur vectoriel (2) sera acheminé à nouveau vers le moteur mais rechargera aussi la batterie. Ce nouveau dispositif selon l'invention est destiné à se substituer, dans un avenir proche, à tout appareil (quelque soit sa taille : de la pile à la centrale ) produisant de l'énergie électrique.
1) Dispositif autonome produisant de l'énergie électrique de façon quasi perpétuelle caractérisé en ce qu'il comporte un bloc de batterie rechargeable hautes performances (1), qui, en passant par un boîtier électronique (2) renfermant un commutateur « intelligent » gérant le sens du courant électrique, alimente un moteur électrique (3). Celui-ci entraîne, via une liaison mécanique (4), une dynamo (5) générant ainsi un courant électrique (U) qui alimente un appareil électrique (6), avant d'être à nouveau acheminé, via le commutateur (2), vers le moteur (3) et aussi la batterie (1). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ce système, un circuit en boucle autoalimenté, n'a jamais besoin d'être rechargé, et de ce fait possède une autonomie illimitée. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que, en fonction de l'application souhaitée, sur le système, peuvent être greffés un ou plusieurs éléments périphériques supplémentaires ( dynamos, moteurs, calculateurs...) 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que, les applications étant très étendues (voire quasiment illimitées), la taille de l'appareil peut variée de quelques centimètres ( ex : générateur de poche ) à plusieurs mètres ( ex : centrale) 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que ce système, qui sera omniprésent dans tous les domaines de la vie quotidienne, concerne tout appareil 20 utilisant pour son fonctionnement une forme d'énergie quelconque. Son utilisation est très diversifiée particulièrement en ce qui concerne : les constructions immobilières privées et publiques. - tout véhicule se déplaçant sur terre, mer et dans les airs. - tout appareil électrique ou thermique existant quelque soit sa taille. 25 - tout domaine utilisant ou produisant une source d'énergie électrique.
H
H02
H02K
H02K 47,H02K 53
H02K 47/00,H02K 53/00
FR2977437
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'APPELS RENVOYES
20,130,104
-1- L'invention se rapporte au domaine des télécommunications, et particulièrement à celui des services de type "renvoi d'appel". De façon connue, un service de renvoi d'appel permet à un utilisateur abonné à un service de téléphonie et équipé d'un terminal téléphonique raccordé à un réseau de téléphonie, de demander le renvoi des appels émis à destination de ce terminal vers un autre terminal. Ainsi quand un interlocuteur A demande l'établissement d'une communication avec un utilisateur B ayant demandé le renvoi de ses appels vers un autre terminal, la demande d'appel est 10 directement renvoyée, c'est-à-dire transférée, vers cet autre terminal. I1 est par exemple possible pour un utilisateur de renvoyer les appels émis à destination de son terminal mobile vers un téléphone fixe ou de renvoyer les appels de son terminal fixe vers un terminal fixe ou mobile d'un autre utilisateur. Le renvoi activé peut être inconditionnel ou soumis à une ou plusieurs conditions. 15 Parmi les services de renvoi existants, on peut citer le renvoi sur non réponse, le renvoi sur occupation, le renvoi sur non joignabilité du terminal, par exemple dans le cas d'un terminal mobile non connecté au réseau ou d'une passerelle domestique éteinte, le renvoi vers plusieurs destinations ou encore le renvoi en fonction d'un calendrier. La configuration du renvoi par un utilisateur peut être effectuée par exemple à partir d'une 20 application disponible sur le Web ou par accès à un serveur vocal. Cette configuration est effectuée à l'initiative de l'utilisateur demandant le renvoi. Cet utilisateur est a priori l'utilisateur du terminal concerné par le renvoi. Il peut également être un autre utilisateur, voire un utilisateur malveillant. Dans le cas d'un appel renvoyé vers un terminal d'un autre utilisateur, celui-ci n'est consulté 25 avant la configuration que si l'utilisateur configurant le renvoi fait une démarche personnelle pour l'informer. De plus, lors de la réception d'un appel, il ne sait pas si l'appel reçu est ou non un appel renvoyé. L'utilisateur à l'initiative du renvoi peut se tromper dans la saisie du numéro destinataire du renvoi ou saisir volontairement le numéro d'un utilisateur ne souhaitant pas recevoir les appels 30 renvoyés. Il peut également oublier d'annuler un renvoi d'appel. Dans le cas d'un tel renvoi vers un autre utilisateur, celui-ci reçoit ainsi des appels qu'il ne souhaite pas recevoir. Il ne peut annuler le renvoi. De plus, il ne peut composer le numéro de l'utilisateur du terminal renvoyé car cet appel étant renvoyé ne peut aboutir. Il existe donc un besoin d'améliorer le service de renvoi d'appels. 35 A cet effet, l'invention propose un procédé de traitement d'une demande de mise en communication émise par un terminal appelant à destination d'un premier terminal pour lequel un 2977437 -2- renvoi d'appel vers un deuxième terminal est activé. Selon l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes: interception de ladite demande; - vérification pour déterminer si au moins un critère de filtrage propre aux appels renvoyés 5 vers le deuxième terminal est vérifié pour ladite demande; mise en oeuvre ou inhibition du renvoi d'appel pour ladite demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. Un ou plusieurs critères de filtrage définis pour le deuxième terminal sont appliqués pour décider si la mise en communication pour laquelle un renvoi d'appel est activé doit être ou non 10 transférée vers ce deuxième terminal. Le ou les critères de filtrage permettent un contrôle des demandes de mise en relation faisant l'objet d'un renvoi d'appel. Ainsi, des demandes de mise en communication qui auraient dû aboutir sur le deuxième terminal après renvoi d'appel peuvent être rejetées. Le renvoi d'appel est inhibé pour ces demandes. 15 Ceci améliore le confort de l'utilisateur du deuxième terminal. Ces critères sont propres aux appels renvoyés. Ils permettent une vérification spécifique pour les appels renvoyés. L'utilisateur du deuxième terminal peut par exemple définir lui-même le ou les critères à appliquer afin de personnaliser le filtrage effectué pour les demandes qui sont renvoyées vers ce 20 deuxième terminal. Selon un mode de réalisation particulier du procédé, l'étape de vérification comporte la vérification d'au moins un ensemble de critères de filtrage prédéfinis pour le deuxième terminal et combinés entre eux par des opérateurs booléens. L'utilisation de critères de filtrage combinés par des opérateurs booléens permet de combiner 25 plusieurs critères de filtrage et ainsi de paramétrer finement les conditions dans lesquelles un renvoi d'appel vers le deuxième terminal est mis en oeuvre ou inhibé. Selon une caractéristique particulière de ces modes de réalisation, le procédé comporte une étape d'obtention d'un identifiant du premier terminal à partir de ladite demande, et l'étape de vérification comprend un test pour déterminer si l'identifiant du premier terminal vérifie un dit 30 critère de filtrage défini par rapport à au moins un identifiant de terminal. L'utilisation, dans la définition d'un critère de filtrage, de l'identifiant d'un terminal pour lequel un renvoi est activé permet de définir le mode de traitement des demandes de mises en communication émises à destination d'un tel terminal. Grâce à un tel critère, il est par exemple possible d'inhiber le renvoi d'appel pour toutes les 35 demandes renvoyées intempestivement vers le deuxième terminal ou au contraire de mettre en oeuvre le renvoi d'appel systématiquement les demandes renvoyées par un premier terminal connu de l'utilisateur du deuxième terminal. 2977437 -3- Selon un mode de réalisation particulier du procédé, le test comprend une recherche dudit identifiant de premier terminal dans une liste d'identifiants autorisés ou interdits. L'établissement d'une liste d'identifiants interdits ou d'identifiants autorisés est un moyen simple pour définir un critère de filtrage. 5 Un identifiant est par exemple un numéro de téléphone ou un préfixe de numéro de téléphone. La liste peut facilement être modifiée, par ajout ou par suppression. Elle permet de modifier le résultat du filtrage de façon simple et aisée. Selon une caractéristique particulière, un critère de filtrage est défini par rapport à une plage 10 temporelle. Un tel critère permet de mettre en oeuvre un filtrage adapté en fonction d'une plage horaire, du jour de la semaine...Il peut être appliqué seul ou en combinaison avec un autre critère, par exemple un critère défini par rapport à un identifiant de terminal ou à une liste d'identifiants. Selon une autre caractéristique particulière, un critère de filtrage est défini par rapport au 15 type du renvoi d'appel activé pour le premier terminal et/ou par rapport à un nombre de renvois d'appels déjà subis par ladite demande. La définition d'un critère par rapport à un type de renvoi activé et/ou par rapport à un nombre de renvois d'appels déjà subis par ladite demande permet d'adapter la décision de mise en oeuvre ou d'inhibition au type de renvoi activé ou aux circonstances de ce renvoi et ainsi un filtrage précis des 20 demandes de mises en relation faisant l'objet du renvoi d'appels. Un tel critère permet, par exemple, de décider de l'inhibition des demandes renvoyées sur occupation et de la mise en oeuvre du renvoi d'appel pour des demandes renvoyées sur non réponse. Selon un mode de réalisation, l'étape d'inhibition comprend l'envoi à destination du terminal appelant d'un message d'information sur l'inhibition ou d'une tonalité prédéfinie. 25 Le message d'information d'inhibition ou la tonalité prédéfinie, par exemple une tonalité d'occupation, informe l'utilisateur du terminal appelant de l'inhibition. Par exemple, le message d'information contient une information sur la cause de l'inhibition et l'utilisateur appelant informé de cette cause de l'inhibition n'est pas incité à émettre une nouvelle demande de mise en relation. Selon un mode de réalisation utilisé seul ou en combinaison avec un mode de réalisation 30 précédent, l'étape de l'inhibition comprend l'envoi d'un message d'information sur l'inhibition à destination du premier terminal. L'envoi d'un message d'information à destination du terminal pour lequel un renvoi d'appel est activé permet d'informer l'utilisateur de ce terminal des appels émis à sa destination. Il permet également de rappeler à l'utilisateur de ce terminal ou de l'informer qu'un renvoi est activé pour son 35 terminal vers un terminal n'acceptant pas ces renvois. Sur réception de ce message, l'utilisateur peut désactiver ce renvoi d'appels. 2977437 -4- Selon un mode de réalisation utilisé seul ou en combinaison avec un mode de réalisation précédent l'étape d'inhibition est effectuée après réception d'une confirmation d'inhibition en provenance du deuxième terminal. Dans ce mode de réalisation, le deuxième terminal, destinataire du renvoi d'appels, envoie un 5 message d'inhibition avant que celui-ci ne soit effectif. Cette confirmation d'inhibition est par exemple envoyée par le deuxième terminal après que celui-ci ait reçu un message informant l'utilisateur de la demande d'appel. Ceci permet à l'utilisateur du deuxième terminal de refuser l'appel, c'est-à-dire d'inhiber le renvoi d'appel pour ladite demande, en temps réel. L'invention se rapporte également à un dispositif de traitement d'une demande de mise en communication émise par un terminal appelant à destination d'un premier terminal pour lequel un renvoi d'appel vers un deuxième terminal est activé. Selon l'invention, le procédé comporte : des moyens d'interception de ladite demande; des moyens de vérification pour déterminer si au moins un critère propre aux appels 15 renvoyés vers le deuxième terminal est vérifié, un dit critère concernant ledit identifiant de premier terminal; des moyens de mise en oeuvre ou d'inhibition de ladite demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. L'invention se rapporte encore à un terminal de communication contenant un dispositif de 20 traitement tel que décrit précédemment. L'invention se rapporte également à un équipement de réseau contenant un dispositif de traitement tel que décrit précédemment, ledit équipement de réseau étant choisi dans une liste d'équipements comprenant un commutateur téléphonique, un commutateur à autonomie d'acheminement, un point de commande de services, un serveur d'application, un autocommutateur 25 téléphonique privé, une passerelle domestique. L'invention se rapporte enfin à un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication, tel que décrit précédemment, lorsqu'il est chargé et exécuté par un processeur. 30 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaitront dans la description suivante de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est un schéma bloc illustrant un système selon un mode de réalisation de l'invention, 35 - la figure 2 est un organigramme illustrant les différentes étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un premier mode de réalisation, 2977437 -5- - la figure 3 est un schéma bloc illustrant un système selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est un organigramme illustrant les différentes étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un deuxième mode de réalisation 5 particulier. Un premier mode de réalisation d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication va maintenant être décrit en référence aux figures 1 et 2. La figure 1 illustre le contexte général de l'invention. 10 En référence à la figure 1, un système SYS comprend un terminal appelant TA d'un premier utilisateur A, un premier terminal TB d'un deuxième utilisateur B, un deuxième terminal TC, un dispositif de traitement D et un dispositif de renvoi d'appels DR. Le terminal appelant TA est un terminal de communication apte à établir une communication avec un autre terminal, par exemple avec le premier terminal TB, via un réseau de communication 15 R. Le terminal appelant TA est, par exemple, un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison de type RTC (pour "réseau téléphonique commuté"). A titre d'alternative, le terminal appelant TA est un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication via une passerelle domestique et une liaison de type IP (pour "Internet 20 Protocol"). Egalement, à titre d'alternative, le terminal appelant TA est un téléphone mobile ou un PDA (pour "Personal Digital Assistant"). Le premier terminal TB est, par exemple, un téléphone mobile raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison sans fil. 25 A titre d'alternative, le premier terminal TB est un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison de type RTC ou via une passerelle domestique et une liaison de type IP (pour "Internet Protocol"). Egalement, à titre d'alternative, le premier terminal TB est un PDA (pour "Personal Digital Assistant"). 30 Le deuxième terminal TC est, par exemple, un poste téléphonique d'un troisième utilisateur C raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison de type RTC (pour "réseau téléphonique commuté"). A titre d'alternative, le deuxième terminal TC est un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une passerelle domestique et une liaison de type IP (pour "Internet 35 Protocol"). Egalement, à titre d'alternative, le deuxième terminal TC est un téléphone mobile ou un PDA (pour "Personal Digital Assistant"). 2977437 -6- Encore, à titre d'alternative, le deuxième terminal TC est un terminal du deuxième utilisateur B. Dans le mode de réalisation décrit, le terminal TA et le terminal TC sont de même type. A titre d'alternative, les terminaux TA et TC sont de type différent : par exemple, le terminal TA est 5 un terminal raccordé à un réseau de téléphonie RTC et le terminal TC est un terminal de voix sur IP raccordé à un réseau de téléphonie numérique. Le réseau R englobe alors le réseau RTC interconnecté avec le réseau numérique. Dans le mode de réalisation décrit, la communication est une conversation téléphonique. A titre d'alternative, la communication est une communication visiophonique et ou de texte 10 temps réel. Plus généralement, l'invention s'applique à tout type de communication vocale et/ou de données. Le dispositif de renvoi d'appels DR est apte à intercepter une demande de mise en communication émise par un terminal appelant à destination d'un terminal appelé, à déterminer si un renvoi d'appel est activé pour le terminal appelé et à renvoyer la demande de mise en communication vers un terminal déterminé en cas de renvoi d'appel activé. Le dispositif de traitement D comporte de façon connue, notamment une unité de traitement UT équipée d'un microprocesseur, une ou plusieurs mémoires mortes MM de type ROM ou EEPROM, une mémoire vive MV de type RAM. Le dispositif de traitement D comprend également un module de réception REC, un module de filtrage FLT et un module de vérification VER. La mémoire morte MM comporte des registres mémorisant un programme d'ordinateur PG. L'unité de traitement UT est pilotée par le programme informatique PG afin de mettre en couvre notamment le procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un des modes de réalisation de l'invention décrits ultérieurement. Le programme informatique PG comporte des instructions de code pour mettre en oeuvre notamment les étapes d'interception de ladite demande, de vérification pour déterminer si au moins un critère de filtrage propre aux appels renvoyés vers le deuxième terminal est vérifié pour ladite demande, et de mise en oeuvre ou d'inhibition du renvoi d'appel pour ladite demande de mise en communication au deuxième terminal en fonction du résultat de la vérification. Un premier mode de réalisation de l'invention mis en oeuvre dans le système SYS va maintenant être décrit en référence à la figure 2. Lors d'une étape EO de configuration, le troisième utilisateur C détermine au moins un 35 critère de filtrage CF pour le deuxième terminal TC. Le critère de filtrage CF est propre aux appels renvoyés. 2977437 -7- Un critère de filtrage CF est par exemple l'appartenance à une liste d'identifiants de terminal interdits L1. Un identifiant de terminal est par exemple un numéro de téléphone ou un préfixe de numéro de téléphone. Un préfixe de numéro de téléphone est par exemple le préfixe '06' ou le préfixe '07' 5 contenus dans les numéros de téléphones mobiles en France. La liste Ll comprend par exemple un ou plusieurs identifiants de terminaux IdT pour lesquels le troisième utilisateur C refuse de recevoir les demandes de communication émises à destination de ces terminaux et pour lesquels un renvoi d'appel a été configuré vers le deuxième terminal TC. 10 Dans le mode de réalisation décrit, la liste de numéros interdits L1 comprend un identifiant IdB du terminal TB. L'identifiant IdB est par exemple le numéro de téléphone du terminal TB. Le critère CF est par exemple défini par l'utilisateur C au moyen d'une application Web. Cette application Web permet par exemple à l'utilisateur C de définir le critère CF d'appartenance à une liste de numéros interdits et de saisir un ou plusieurs identifiants de terminal au moyen d'une 15 interface graphique. Le critère CF et la liste L1 sont ensuite enregistrés en association avec un identifiant IdC du deuxième terminal TC dans une mémoire M du dispositif de traitement D, par exemple dans la mémoire MM, ou dans une mémoire externe, par exemple une base de données, accessible par le dispositif de traitement D. 20 Lors d'une étape E2, l'utilisateur appelant A souhaitant joindre l'utilisateur B, compose le numéro d'appel du terminal TB ou sélectionne ce numéro dans une liste ou répertoire de numéros préenregistrés. Le terminal appelant TA envoie alors une demande RQ1 de mise en relation avec l'utilisateur B à destination du terminal TB. De façon classique, la demande RQ1 comporte un identifiant du terminal appelant, ici 25 l'identifiant IdA du terminal TA, et un identifiant du terminal appelé, ici l'identifiant IdB du terminal TB. Un identifiant d'un terminal est par exemple le numéro d'appel, également appelé numéro téléphonique. De façon connue, avant et après sa réception par le dispositif de renvoi d'appel DR, la demande RQ1 est traitée par divers équipements du réseau, par exemple un autocommutateur 30 auquel est relié le terminal TA et un autocommutateur auquel est relié le terminal TB. Pour des raisons de clarté de l'exposé, le traitement par ces divers équipements n'est pas décrit ici. La demande de mise en relation RQ1 est traitée par le dispositif de renvoi d'appels DR lors d'une étape E4. Le traitement effectué est un traitement classique au cours duquel, lors de la réception de la demande RQ1, le dispositif de renvoi d'appel DR détermine si un renvoi d'appel est activé pour le terminal TB et si les conditions de ce renvoi d'appels sont remplies. Les conditions de renvoi d'appels sont déterminées par rapport à un type de renvoi d'appels, par exemple renvoi inconditionnel, renvoi sur non réponse, renvoi sur occupation... 2977437 -8- Si un renvoi d'appel est activé et si les conditions sont remplies, le dispositif de renvoi d'appels DR modifie dans la requête RQ1, l'identifiant du terminal appelé. Plus précisément, le dispositif de renvoi d'appels DR remplace dans la requête RQ1 l'identifiant IdB du premier terminal par l'identifiant IdC du deuxième terminal. De plus, il ajoute un champ de signalisation d'appel R, 5 contenant l'identifiant IdB du premier terminal TB, (Diversion ou History en protocole SIP) une valeur VT de type de renvoi et un compteur de renvoi d'appels CR. Le champ "Redirecting Number" est spécifique au protocole de signalisation ISUP mis en oeuvre dans le réseau RTC. Dans le cas d'un réseau mettant en oeuvre le protocole SfP, par exemple un réseau de voix sur 10 IP, le champ de signalisation d'appel R est le champ Diversion ou History. A titre d'alternative, la champ de signalisation d'appel R contient uniquement l'identifiant IdB du premier terminal '1'13. Le compteur de renvoi d'appels CR indique le nombre de renvois d'appels effectués pour la demande RQ1. Il est positionné par le dispositif de renvoi d'appels DR, par exemple à une valeur 15 de 1, lors d'un premier renvoi d'appel pour la demande RQ1. Si plusieurs renvois successifs sont acceptés pour la demande RQ1 par le dispositif de renvoi d'appels, le compteur de renvoi d'appels CR est incrémenté lors de chaque renvoi. La valeur VT de type de renvoi est une valeur numérique ou un texte indiquant le type de renvoi d'appels. 20 Lors d'une étape E6, ultérieure à l'étape E4, la demande de mise en relation RQ1 est interceptée par le module de réception REC du dispositif de traitement D. Plus précisément, la demande RQ1 est reçue par le module de réception REC du dispositif de traitement D. Le module de vérification VER du dispositif de traitement D vérifie si le champ de signalisation d'appel R est présent ou non dans la demande RQ1. Si le champ de signalisation R 25 n'est pas présent, cela signifie que la demande RQ1 ne concerne pas un appel renvoyé et la demande RQ1 est transmise de façon classique au terminal appelé dont l'identifiant est contenu dans la demande RQ1. Si le champ de signalisation R est présent, cela signifie que la demande RQ1 concerne un appel faisant l'objet d'un renvoi d'appel et lors d'une étape E8, le module de vérification VER du 30 dispositif de traitement D détermine si au moins un critère de filtrage CF est prédéfini pour le deuxième terminal TC. Plus précisément, le module de vérification VER extrait de la demande RQ1 un identifiant de terminal appelé, soit ici l'identifiant IdC du deuxième terminal TC vers lequel le transfert est demandé. Puis, il accède à la mémoire M et vérifie si au moins un critère a été enregistré en 35 association avec l'identifiant IdC du deuxième terminal TC. 2977437 -9- Si aucun critère n'est enregistré dans la mémoire M en association avec l'identifiant IdC, la demande de mise en relation RQ1 est transmise au deuxième terminal TC. L'appel est ainsi présenté au deuxième terminal TC de façon classique. Si, au moins un critère CF est enregistré dans la mémoire M en association avec l'identifiant 5 IdC du deuxième terminal TC, l'étape ES est suivie d'une étape E10 lors de laquelle le module de vérification VER du dispositif de traitement D détermine si au moins un critère de filtrage prédéfini pour le deuxième terminal TC et propre aux appels renvoyés vers le deuxième terminal TC est vérifié pour la demande RQ1. Dans le mode de réalisation décrit, le module de vérification VER du dispositif de traitement 10 D détermine si le critère de filtrage CF est vérifié ou non pour la demande RQ1. Pour cela, le module de vérification VER du dispositif de traitement D extrait de la demande de mise en relation RQ1, et plus précisément du champ de signalisation R, et recherche l'identifiant IdB du premier terminal TB dans la liste d'identifiants L1. Dans le cas où le critère CF n'est pas vérifié, la demande de mise en relation RQ1 est 15 transférée vers le deuxième terminal TC lors d'une étape E14. Dans ce cas, le renvoi d'appel est mis en oeuvre pour la demande de mise en communication RQ1. L'identifiant IdB étant contenu dans la liste d'identifiants L1, l'identifiant IdB est un identifiant interdit et le critère CF est vérifié pour la demande RQ1. Au moins un des critères étant vérifié pour la demande RQ1, l'étape E10 est suivie d'une 20 étape E16 d'inhibition du renvoi d'appel pour la demande RQ1 de mise en communication. Dans le mode de réalisation décrit ici, lors de l'étape E16, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D envoie au terminal appelant TA, une tonalité prédéfinie, par exemple une tonalité d'occupation TO. La demande de mise en communication RQ1 n'est pas transférée vers le deuxième terminal TC. 25 A titre d'alternative, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D transmet au terminal appelant TA un message d'information, par exemple un message vocal MSV indiquant par exemple que sa demande ne peut aboutir. La demande de mise en communication RQ1 n'est pas transférée vers le deuxième terminal TC. Egalement à titre d'alternative, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D 30 envoie au deuxième terminal TC une requête de connexion RQ2. La requête de connexion RQ2 est une deuxième demande de mise en communication émise par le dispositif de traitement D à destination du deuxième terminal TC. Dans le cas où l'utilisateur C du deuxième terminal TC répond à cette requête de connexion, c'est-à-dire qu'il décroche le deuxième terminal TC, il reçoit un message vocal diffusé par le dispositif de traitement D et indiquant une demande de mise en 35 relation en provenance du terminal appelant TA. Suite à l'écoute de ce message vocal, le deuxième terminal TC peut alors informer le dispositif de traitement D qu'il accepte ou qu'il refuse l'appel émis par le terminal appelant TA, ou encore demander le transfert de cet appel vers une messagerie. 2977437 -10- Si le deuxième terminal TC ne répond pas à la requête de connexion RQ2 ou si la requête de connexion RQ2 est renvoyée automatiquement vers une messagerie associée au deuxième terminal TC, le dispositif de traitement D inhibe le renvoi d'appel pour la demande RQ1. Si le deuxième terminal TC répond â la requête de connexion RQ2, par exemple parce que 5 l'utilisateur C décroche, le deuxième terminal TC envoie une réponse à la requête de connexion RQ2. La réponse contient par exemple un code DTMF ou un ou plusieurs mots prononcés par l'utilisateur C. Si cette réponse indique que le deuxième terminal TC accepte l'appel émis par le terminal appelant TA, la demande de mise en communication RQ1 est transférée vers le deuxième terminal 10 TC par le module de filtrage FLT. Ainsi, la demande de mise en communication RQ1 n'est pas rejetée et le renvoi d'appel est mis en oeuvre pour la demande RQ1. Si cette réponse indique que le deuxième terminal TC n'accepte pas l'appel, le module de filtrage FLT transmet alors au terminal appelant TA une tonalité d'occupation ou un message d'information sur l'inhibition. Le message d'information sur l'inhibition est par exemple un message 15 vocal indiquant que la demande RQ1 ne peut aboutir. A titre d'alternative, le message d'information contient également la cause de l'inhibition. La demande de mise en communication n'est pas transférée vers le deuxième terminal TC. Le renvoi d'appel est ainsi inhibé pour la demande RQ1. A titre d'alternative, lors de la réception de la requête de connexion RQ2, l'utilisateur du deuxième terminal TC envoie une réponse indiquant que l'appel émis par le terminal appelant TA 20 doit être transféré sur une messagerie vocale. Dans le cas où le terminal appelant TA est un terminal mobile, l'inhibition du renvoi d'appel, c'est-à-dire le rejet de la demande, peut être communiqué à l'utilisateur A du terminal appelant TA sous la forme d'un SMS (pour "Short Message Service") ou sous la forme d'un MMS (pour "Multimédia message Service"). 25 Egalement à titre d'alternative, en cas d'inhibition du renvoi d'appel pour la demande de mise en relation RQ1, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D envoie à destination du premier terminal TB un message MB, par exemple sous forme de SMS ou MMS, pour informer l'utilisateur B du premier terminal TB de l'inhibition du renvoi d'appel pour la demande de mise en relation RQ1. Le message MB est un message d'information sur l'inhibition à destination du 30 premier terminal TB. Le message MB contient par exemple l'identifiant IdA du terminal A. Par exemple, le message MB est "à 10 heures, vous avez reçu un appel en provenance du numéro IdA, cet appel n'a pu être transféré vers le numéro IdC". Dans une autre variante, utilisée en complément ou non de la variante précédente, la 35 demande RQ1 de mise en communication est d'abord traitée par un dispositif de filtrage (non représenté) apte à déterminer si l'appel est ou non masqué. On rappelle qu'un appel masqué est un appel pour lequel la demande de mise en relation contient une information indiquant que l'émetteur 2977437 -11- de l'appel souhaite que le numéro du terminal d'appel ne soit pas communiqué à son interlocuteur. Si le numéro d'appel est non masqué, la demande RQ 1 est transmise au dispositif de traitement D. Si le numéro d'appel est masqué, un processus classique d'interrogation de l'appelant pour lui demander de se présenter est effectué. La demande RQ1 n'est pas transférée au dispositif de 5 traitement D. Dans le mode de réalisation décrit, un seul critère CF a été défini pour le deuxième terminal TC. A titre d'alternative, plusieurs critères sont déterminés pour le deuxième terminal TC. Par 10 exemple, trois critères de filtrage Cl, C2 et C3 sont déterminés. Le critère Cl est le critère CF défini auparavant. Le critère C2 est un critère défini par rapport à une plage temporelle. Par exemple, le critère C2 est "la demande ne doit pas être émise entre 23h et 6h". Le critère C3 est un critère défini par rapport à une valeur de type de renvoi. Par exemple, le critère C3 est "la valeur de type de renvoi est 'renvoi d'un téléphone mobile hors couverture réseau". 15 Ces exemples ne sont donnés qu'à titre d'illustration. Egalement à titre d'alternative, lors de l'étape EO de configuration, un ou plusieurs ensembles de critères de filtrage sont prédéfinis pour le deuxième terminal. Ces critères sont spécifiques aux appels renvoyés. Un ensemble contient un ou plusieurs critères. 20 Dans un ensemble de plusieurs critères, les critères sont combinés entre eux par des opérateurs booléens. Par exemple, un ensemble El de critères est "C3 ET C4" dans lequel C3 = "la demande doit appartenir à une liste de numéros L1 " et C4 = "la demande doit être émise entre 23h et 5h". 25 Un deuxième mode de réalisation particulier dans lequel le réseau de communication R est un réseau RTC interconnecté avec un réseau VoIP (de l'anglais "Voix sur LP") s'appuyant sur une architecture IMS (de l'anglais "IP Multimédia Subsystem" pour "sous-système multimédia Internet protocol") va maintenant être décrit en relation avec les figures 3 et 4. De façon connue, l'architecture IMS permet d'offrir des services multimédia dans les réseaux 30 fixes et mobiles. Cette architecture utilise le protocole de signalisation SIP (pour "Session Initiation Protocol") standardisé par l'IE'Lr' ('Internet Engineering Task Force' en anglais). Ce protocole SIP est notamment utilisé pour initier une communication. En référence à la figure 3, un système SY2 comprend un terminal téléphonique TA relié à un autocommutateur CAA1 du réseau RTC. 35 Le système SY2 comprend également un terminal téléphonique TB relié à un autocommutateur CAA2 du réseau RTC. Le terminal TB représente un premier terminal selon l'invention. 2977437 -12- Le système SY2 comprend également un terminal téléphonique TC relié au réseau de communication R via une passerelle domestique PC. Le terminal TC représente un deuxième terminal selon l'invention. La passerelle domestique PC est par exemple reliée au réseau IMS à travers un réseau d'accès, par exemple de type ADSL (pour 'Asynchronous Digital Subscriber 5 Une`), puis un réseau de collecte, par exemple de type ATM (pour'Asynchronous Transfer Mode'). De façon connue, le réseau IMS comprend un coeur de réseau CR et un serveur d'application ASC auquel le terminal TC est associé. Le système SY2 comprend également un équipement de réseau INT apte à réaliser l'interconnexion entre le réseau RTC et le réseau IMS. L'équipement INT comprend par exemple 10 un MGCF (pour "Media Gateway Control Function" en anglais) qui assure la traduction de signalisation d'appel RTC en signalisation d'appel SIP et vice versa et une MGF (pour "Media Gateway Function") qui assure la conversion des flux média en mode circuit RTC vers le mode VoIP RTP (pour "Real Time Protocol") et vice et versa. Le système SY2 comprend également un dispositif de traitement D et un dispositif de renvoi 15 d'appels DR. La figure 4 décrit les étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication mis en oeuvre dans le système SY2 selon un mode de réalisation. Lors d'une étape préalable (non représentée) d'inscription de l'utilisateur C au service de 20 filtrage de renvoi d'appel, le profil de service IMS enregistré au niveau d'une base de données HSS (pour "Home Subscriber Server') est modifié pour que, lors de la réception d'appel entrant, les messages de signalisation SIP de type INVITE soit dirigés vers le dispositif de traitement D uniquement lorsqu'ils contiennent une information de renvoi d'appel (présence dans le message SIP INVITE de l'entête SIP Diversion ou History). Dans le cas d'un appel ne contenant pas de renvoi 25 d'appel, la signalisation d'appel ne transite pas par le dispositif de traitement D ce qui permet d'optimiser les ressources réseau et le temps d'établissement d'appel. Lors d'une étape E50, similaire à l'étape EO décrite précédemment, l'utilisateur du terminal TC détermine un ou plusieurs critères de filtrage et les enregistre dans une mémoire MM du dispositif de traitement D en association avec un identifiant IdC du terminal TC. L'identifiant IdC 30 est par exemple le numéro téléphonique du terminal TC. Par exemple, deux critères C5 et C6 sont définis. Le critère C5 est "aucun appel entre 23h et 6h" et le critère C6 est " l'identifiant du terminal ayant demandé le renvoi appartient à une liste L2 d'identifiants autorisés". Lors d'une étape E52, le terminal appelant TA transmet via le réseau R, une demande RQ3 35 de mise en relation avec le terminal TB. La demande de mise en relation RQ3 est ici un message ISUP contenant de façon classique un identifiant de terminal appelant et un identifiant de terminal appelé. L'identifiant de terminal 2977437 -13- appelant est ici un identifiant IdA du terminal appelant TA et l'identifiant du terminal appelé est un identifiant IdB du terminal TB. De façon connue, un message ISUP est un message de signalisation d'appel du réseau RTC. Le message ISUP est traité de façon classique par les entités du réseau RTC. 5 Notamment, il est transmis au commutateur CAA1 puis au commutateur CAA2. Lors de sa réception par le CAA2, un renvoi étant activé pour le terminal TB et la condition de renvoi étant supposée remplie, le CAA2 insère dans le message de signalisation ISUP un champ intitulé "Redirecting Number" contenant l'identifiant IdB ainsi qu'un type de renvoi, par exemple "renvoi inconditionnel" et une valeur d'un compteur de renvoi qui est par exemple égale à 1. De 10 plus, le CAA2 remplace dans le message ISUP, l'identifiant de terminal appelé IdB par l'identifiant IdC du terminal TC. La demande de mise en relation RQ3, c'est-à-dire le message ISUP modifié est ensuite transmis à l'équipement de réseau INT qui transforme le message ISUP en un message SIP de type INVITE. Le message SIP obtenu contient un champ SIP Diversion. La présence du champ SIP 15 Diversion indique que le message fait l'objet d'un renvoi d'appel. Le message SIP INVITE obtenu comprend un entête SIP 'From' contenant l'identifiant IdA d'appelant, un entête SIP 'To' contenant l'identifiant IdC du terminal TC et un champ 'Diversion'. Le champ Diversion indique que le renvoi d'appel est effectué à l'initiative du terminal TB d'identifiant IdB. Le champ 'Diversion' indique également que le renvoi est de type inconditionnel et qu'il s'agit 20 du premier renvoi d'appel (compteur de renvoi d'appel =O. A titre d'alternative, le message SIP INVITE contient un champ SIP History info en lieu et place du champ 'Diversion'. Le message SIP est ensuite envoyé au coeur de réseau CR et traité de façon classique. Avant d'être transmis au serveur d'application ASC du terminal TC, il est transmis au dispositif de 25 traitement D. Autrement dit, le message est intercepté par le dispositif de traitement D. Cette interception est effectuée grâce à la priorisation des triggers du dispositif de traitement D et du serveur d'application ASC mémorisée dans le profil IMS de l'utilisateur C lors de l'étape d'inscription au service. Le message SIP INVITE, c'est-à-dire la demande RQ3, est reçu par le dispositif de 30 traitement D lors d'une étape E54. Si le service de filtrage n'est pas activé pour le terminal TC, le message est transmis au coeur IMS CR puis au serveur d'application ASC et la demande de mise en relation RQ3 est traitée de façon classique. En revanche si le service de filtrage est activé pour le terminal TC, lors d'une étape E56, le 35 dispositif de traitement D vérifie si au moins un ensemble de critères enregistré en association avec l'identifiant IdC du terminal TC est vérifié pour la demande RQ3. 2977437 -14- L'étape E56 est similaire à l'étape E10 décrite en relation avec le premier mode de réalisation. L'étape E56 permet de déterminer si le renvoi d'appel doit être mis en oeuvre ou inhibé pour la demande RQ3, c'est-à-dire si la demande de mise en communication RQ3 doit être ou non rejetée. 5 Si le critère C5 et le critère C6 sont vérifiés, par exemple si l'identifiant IdA du terminal appelant figure dans la liste L2 et si l'heure d'appel est 12heures, le renvoi d'appel est mis en oeuvre lors d'une étape E58 et le message SIP, c'est-à-dire la demande RQ3, est transmis au terminal TC via le serveur d'application ASC et la passerelle domestique PC. Un message SIP 180 Ringing est transmis à destination du terminal TA et la mise en relation est ensuite effectuée classiquement. 10 Si au moins un des critères C5 ou C6 n'est pas vérifié, par exemple si l'heure d'appel est 2h du matin ou si l'identifiant IdA du terminal appelant n'est pas dans la liste L2, le renvoi d'appel est inhibé pour la demande RQ3 par le dispositif de traitement D, lors d'une étape E60. La demande RQ3 n'est pas transférée au terminal TC. De plus, le dispositif de traitement D envoie un message SIP 403 Forbidden à destination du terminal TA via le coeur de réseau CR, 15 l'équipement de réseau INT qui transforme ce message SIP 403 Forbidden en message ISUP Release et transmet ce message RELEASE vers le commutateur CAA2 qui lui-même le transmet au commutateur CAA1 qui lui-même transmet une tonalité d'occupation TO au terminal TA. A titre d'alternative, le dispositif de traitement D envoie un message d'information d'inhibition MRF au terminal appelant TA. 20 Le message d'information d'inhibition MRF est par exemple un message SIP 183 In Progress avec SDP (pour Session Description Protocol) associé à un message vocal par le dispositif de traitement D est transmis par le dispositif de traitement D à destination du terminal TA. De façon classique, l'envoi d'un message 183 permet la transmission d'un message vocal en mode non connecté. 25 A titre d'alternative, le dispositif de traitement D envoie un message vocal au terminal A en mode connecté. Ce message vocal représente un message d'information d'inhibition MRF. Pour précisément, le dispositif de traitement D envoie un message SIP 200 OK avec SDP. De façon classique, l'envoi d'un message 200 OK permet d'établir une session de communication entre le dispositif de traitement D et le terminal TA. Puis le dispositif de traitement D envoie un message 30 vocal à destination de A. A titre d'alternative, le terminal TA est connecté à une messagerie vocale du terminal TC. Pour cela, le dispositif de traitement D envoie un message SIP INVITE vers la messagerie vocale associée au terminal TC et celle-ci accepte l'appel via l'envoi d'un message 200 OK à destination du terminal TA. 35 Dans le mode de réalisation, les messages SIP transmis par le dispositif de traitement D à destination du terminal TA sont convertis par l'équipement de réseau INT en messages ISUP. Cette conversion connue n'est pas détaillée ici. 2977437 -15- Encore à titre d'alternative, l'appel est proposé à l'utilisateur C qui accepte ou refuse. Le renvoi vers la messagerie peut être effectué directement à l'initiative du dispositif de traitement D ou après présentation de l'appel au terminal TC. 5 Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, le dispositif de traitement D est un dispositif spécifique adapté pour réaliser les étapes du procédé de traitement de la demande de mise en communication. A titre d'alternative, le dispositif de traitement D est inclus dans un dispositif existant, par exemple dans un dispositif existant de traitement des requêtes de mise en relation, par exemple le 10 serveur d'application ASC. Egalement, à titre d'alternative, le dispositif de traitement D est installé dans le terminal TC de l'utilisateur C. 15
L'invention se rapporte à un procédé de traitement d'une demande de mise en communication émise par un terminal appelant (TA) à destination d'un premier terminal (TB) pour lequel un renvoi d'appel vers un deuxième terminal (TC) est activé. Selon l'invention, le procédé est adapté à intercepter ladite demande, à déterminer si au moins un critère de filtrage propre aux appels renvoyés vers le deuxième terminal est vérifié pour ladite demande, et à mettre en œuvre ou inhiber le renvoi d'appel pour ladite demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. L'invention concerne également un dispositif de traitement (D) mettant en œuvre le procédé de traitement.
1. Procédé de traitement d'une demande de mise en communication émise par un terminal appelant (TA) à destination d'un premier terminal (TB) pour lequel un renvoi d'appel vers un deuxième terminal (TC) est activé, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: interception (E6) de ladite demande; vérification (E I O) pour déterminer si au moins un critère de filtrage (CF) propre aux appels renvoyés vers le deuxième terminal est vérifié pour ladite demande; mise en oeuvre (E12) ou inhibition (EI6) du renvoi d'appel pour ladite demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. 2. Procédé de traitement selon la 1 caractérisé en ce que l'étape de vérification comporte la vérification d'au moins un ensemble de critères de filtrage propres aux appels renvoyés vers le deuxième terminal et combinés entre eux par des opérateurs booléens. 3. Procédé de traitement selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'obtention d'un identifiant (IdB) du premier terminal (TB) à partir de ladite demande, et en ce que l'étape de vérification comprend un test pour déterminer si l'identifiant du premier terminal vérifie un dit critère de filtrage défini par rapport à au moins un identifiant de terminal. 4. Procédé de traitement selon la 3 dans lequel le test comprend une recherche dudit identifiant de premier terminal dans une liste d'identifiants autorisés ou interdits. 5. Procédé de traitement selon la 1 dans lequel un dit critère de filtrage est défini par rapport à une plage temporelle. 6. Procédé de traitement selon la 1 dans lequel un dit critère de filtrage est 30 défini par rapport au type du renvoi d'appel activé pour le premier terminal et/ou par rapport à un nombre de renvois d'appels déjà subis par ladite demande. 7. Procédé de traitement selon la 1 dans lequel l'étape d'inhibition comprend l'envoi à destination du terminal appelant d'un message d'information sur l'inhibition ou d'une 35 tonalité prédéfinie. 8. Procédé de traitement selon la 1 dans lequel l'étape d'inhibition comprend l'envoi d'un message d'information sur l'inhibition à destination du premier terminal. 40 9. Procédé de traitement selon la 1 dans lequel l'étape d'inhibition est effectuée après réception d'une confirmation d'inhibition en provenance du deuxième terminal. 2977437 -17- 10. Dispositif (D) de traitement d'une demande de mise en communication émise par un terminal appelant (TA) à destination d'un premier terminal (TB) pour lequel un renvoi d'appel vers un deuxième terminal (TC) est activé, caractérisé en ce qu'il comporte : 5 - des moyens d'interception (REC) de ladite demande; des moyens de vérification (VER) pour déterminer si au moins un critère propre aux appels renvoyés vers le deuxième terminal est vérifié, un dit critère concernant ledit identifiant de premier terminal; des moyens (FLT) de mise en oeuvre ou d'inhibition de ladite demande de mise en 10 communication en fonction du résultat de la vérification. 15
H
H04
H04M,H04W
H04M 3,H04W 4
H04M 3/42,H04W 4/16
FR2984924
A1
DISPOSITIF DE CAPOT POUR CUVE DE PRODUCTION D'ALUMINIUM
20,130,628
L'invention concerne un dispositif de capot pour des cuves notamment de type AP30 de production d'aluminium par électrolyse. La présente innovation concerne un dispositif pour supprimer l'amorçage du capot sur une cuve. La tension d'une cuve est de 4,2 V en moyenne en fonction normal. Lors d'un effet d'anode (manque d'alumine dans la cuve) la tension peut atteindre 99,99V. Les capots en contact avec les tiges d'anodes peuvent amorcer et se souder sur celles-ci. De ce fait, lors des mouvements de cadre, les capots peuvent se plier à la base ce qui les détériore. L'étanchéité n'est plus efficace car pour avoir une bonne aspiration de gaz il faut avoir une fermeture efficace des capots. Chaque année énormément de capots sont dégradés. L'extrémité supérieure des bords latéraux du panneau se plient. Cette déformation est systématiquement associée à l'écrasement du joint supérieur. L'extrémité inférieure des bords latéraux se plient également. Le joint inférieur ne se déforme pas ou très peu. Par contre les fixations du joint inférieur assurées par des rivets cèdent ce qui entraîne un décollement de celui ci. Dans les cas extrêmes, le décollement du joint inférieur aboutit à une perte de celui-ci, ce qui entraîne une diminution de la longueur totale du capot, ce qui provoque la chute du capot dans la cuve. Il faut savoir qu'une cuve possède jusqu'à une quarantaine de capots. Actuellement la durée de vie d'un capot est très courte et dangereuse pour la sécurité du personnel, car la manipulation des capots est un travail au quotidien. Le dispositif selon l'invention vise à remédier à ces inconvénients. L'invention concerne un dispositif pour éviter les dégradations électriques et/ou magnétiques et/ou mécaniques des capots dues aux mouvements mécaniques des cadres et des champs électriques et/ou magnétiques. Il permet d'isoler électriquement et/ou magnétiquement les capots en limitant le frottement contre les tiges d'anodes en fixant côté intérieur une plaque de bakélite sur le joint supérieur du capot à l'aide de rivets, ce qui améliore de manière inattendue jusqu'alors, la durée de vie des capots. L'invention concerne un capot recouvrant un cadre d'une cuve de production d'aluminium par électrolyse caractérisé en ce que le joint supérieur du capot comprend une couche rapportée isolante électriquement et/ou magnétiquement sur la totalité de sa surface intérieure de contact avec le cadre. 40 Selon des modes de réalisation particuliers: - la couche rapportée est une plaque de Bakélite. 45 - la plaque de Bakélite est fixée à la surface du joint supérieur via des orifices (7) traversés par des moyens de fixation de type rivet - les orifices (7) côté face de contact avec le cadre sont fraisés afin que la partie supérieure des rivets ne soient pas en contact avec le cadre. 35 50 La fixation de la plaque de bakélite est sur le joint supérieur du capot. Le capot est en aluminium donc conducteur électriquement. Les dessins en annexe illustrent un capot avec et sans la plaque de bakélite. La figure 1 représente un capot en 4 parties à savoir : - un panneau embouti (2) de 2mm d'épaisseur - un joint aluminium supérieur (3) - un joint aluminium inférieur (4) - deux poignées isolantes en fibre perpendiculaires (5) La figure 2 représente l'invention avec une fixation d'une plaque de bakélite (1) sur le joint supérieur (3) avec 8 rivets (6) de 4mm. Cette plaque doit être percée à 4mm et fraisée à 6mm (7). La plaque de bakélite (1) a des dimensions notamment de 670 mm x 125 mm et de 5mm d'épaisseur sur le joint supérieur du capot (2). Cette plaque doit être percée de trous à 4mm et fraisée à 6mm (3) et fixée par 8 rivets sur le joint supérieur du capot. Le fraisage permet que le rivet ne soit pas en contact électrique ; thermique, magnétique, mécanique direct avec la cuve.25
L'invention concerne un capot recouvrant un cadre d'une cuve de production d'aluminium par électrolyse caractérisé en ce que le joint supérieur du capot comprend une couche rapportée isolante électriquement et/ou magnétiquement sur la totalité de sa surface intérieure de contact avec le cadre. Application aux unités de production d'aluminium.
1) Capot recouvrant un cadre d'une cuve de production d'aluminium par électrolyse caractérisé en ce que le joint supérieur du capot comprend une couche rapportée isolante électriquement et/ou magnétiquement sur la totalité de sa surface intérieure de contact avec le cadre. 2) Capot selon la 1 caractérisé en ce que la couche rapportée est une plaque de Bakélite. 3) Capot selon la 2 caractérisé en ce que la plaque de Bakélite est fixée à la surface du joint supérieur via des orifices (7) traversés par des moyens de fixation de type rivet 4) Capot selon la 3 caractérisé en ce que les orifices (7) côté face de contact avec le cadre sont fraisés afin que la partie supérieure des rivets ne soient pas en contact avec le cadre.20
C
C25
C25C
C25C 3
C25C 3/06
FR2978971
A1
STRUCTURES FIBREUSES
20,130,215
La présente invention concerne des structures fibreuses qui présentent une rigidité à la flexion moyenne géométrique (rigidité à la flexion GM) inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et/ou une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine (rigidité à la flexion CD) inférieure à 21,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,4 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. On sait que les structures fibreuses, particulièrement les produits de papier hygiénique comprenant des structures fibreuses, présentent différentes valeurs pour des propriétés particulières. Ces différences peuvent se traduire en une structure fibreuse qui est plus douce ou plus résistante ou plus absorbante ou plus souple ou moins souple ou qui présente un étirement plus grand ou qui présente moins d'étirement, par exemple, par comparaison avec une autre structure fibreuse. Une propriété des structures fibreuses qui est souhaitable pour les consommateurs est la rigidité à la flexion de la structure fibreuse. On a trouvé qu'au moins certains consommateurs souhaitent des structures fibreuses qui présentent une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et/ou une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 21,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,4 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. La présente invention satisfait les besoins décrits précédemment en réalisant une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et/ou une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 21,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,4 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse texturée mouillée qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Ladite structure fibreuse peut comprendre des fibres de pâte à papier cellulosiques. De plus, ladite structure fibreuse peut être une structure fibreuse séchée par circulation. De plus, ladite structure fibreuse peut être une structure fibreuse non crêpée. De plus, ladite structure fibreuse peut présenter une masse surfacique supérieure à 15 g/m2 et allant jusqu'à 120 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse 10 surfacique décrit ici. De plus, ladite structure fibreuse peut être un produit de tissu sanitaire. De préférence, le produit de tissu sanitaire peut avoir la forme d'une feuille individuelle. Plus préférentiellement, le produit de tissu sanitaire peut être un produit de tissu sanitaire multicouche. 15 De plus, ladite structure fibreuse peut présenter un éclatement à l'état humide supérieur à 49,0 g tel que mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état l'humide décrit ici. De plus, ladite structure fibreuse peut présenter une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2 et/ou inférieure à 29,0 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de 20 masse surfacique décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse volumique inférieure à 0,073 g/cm3 telle que mesurée selon le procédé 25 de test de masse volumique décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un éclatement à l'état humide supérieur à 49,0 g tel que mesuré selon le procédé de 30 test d'éclatement à l'état humide décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2 et/ou inférieure à 29,0 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse non enroulée qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2 et/ou inférieure à 29,0 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse texturée mouillée qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse non enroulée qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 17,4 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un module dans le sens travers supérieur à 450 g/cm à 15 g/cm. Dans un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un éclatement à l'état humide supérieur à 20,0 g tel que mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état humide décrit ici. 4 Dans encore un autre exemple de la présente invention, on fournit une structure fibreuse non enroulée qui présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 21,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un calibre à l'état sec inférieur à 0,4826 mm (19,0 mils) tel que mesuré selon le procédé de test de calibre décrit ici. Ainsi, la présente invention fournit des structures fibreuses qui présentent une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et/ou une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 21,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,4 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. La Figure 1 est un tracé de la rigidité à la flexion géométrique moyenne en fonction de l'allongement moyen géométrique pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion géométrique moyenne présenté par les structures fibreuses texturées mouillées de la présente invention ; La Figure 2 est un tracé de la rigidité à la flexion géométrique moyenne en fonction du module moyen géométrique pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion géométrique moyenne présenté par les structures fibreuses texturées mouillées de la présente invention ; La Figure 3 est un tracé de la rigidité à la flexion géométrique moyenne en fonction de la masse volumique pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion géométrique moyenne présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 4 est un tracé de la rigidité à la flexion géométrique moyenne en fonction de l'éclatement à l'état humide pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion géométrique moyenne présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; 5 La Figure 5 est un tracé de la rigidité à la flexion géométrique moyenne en fonction de la masse surfacique pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion géométrique moyenne présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 6 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction de l'éclatement à l'état humide pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 7 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction du module dans le sens travers pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 8 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction de l'allongement dans le sens travers pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 9 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction de la masse surfacique pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 10 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction de la résistance à la traction à sec dans le sens travers pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 11 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction de l'énergie à la rupture dans le sens travers pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 12 est un tracé de la rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine en fonction du calibre à l'état sec pour des structures fibreuses de la présente invention et des structures fibreuses disponibles dans le commerce, tant des produits de papier hygiénique monocouches que multicouches, illustrant le niveau relativement bas de rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine présenté par les structures fibreuses de la présente invention ; La Figure 13A est une représentation schématique d'un exemple d'une structure fibreuse selon la présente invention ; La Figure 13B est une vue éclatée d'une partie de la Figure 13A ; La Figure 14A est une représentation schématique d'un autre exemple d'une 25 structure fibreuse selon la présente invention ; La Figure 14B est une vue éclatée d'une partie de la Figure 14A ; La Figure 15A est une représentation schématique d'un autre exemple d'une structure fibreuse selon la présente invention ; La Figure 15B est une vue éclatée d'une partie de la Figure 15A ; 30 La Figure 16A est une représentation schématique d'un autre exemple d'une structure fibreuse selon la présente invention ; 7 La Figure 16B est une vue éclatée d'une partie de la Figure 16A ; La Figure 17A est une représentation schématique d'un autre exemple d'une structure fibreuse selon la présente invention ; La Figure 17B est une vue éclatée d'une partie de la Figure 17A ; La Figure 18 est une représentation schématique d'un exemple d'une courroie de séchage à motifs suivant la présente invention ; et La Figure 19 est une représentation schématique d'un exemple d'un motif qui peut être conféré à une courroie de séchage suivant la présente invention. « Structure fibreuse » tel qu'il est utilisé ici désigne une structure qui comprend un ou plusieurs filaments et/ou fibres. Dans un exemple, une structure fibreuse selon la présente invention désigne un arrangement ordonné de filaments et/ou de fibres au sein d'une structure afin d'exécuter une fonction. Des exemples non limitatifs de structures fibreuses de la présente invention incluent du papier, des tissus (y compris tissés, tricotés, et non tissés), et des tampons absorbants (par exemple pour des couches ou produits d'hygiène féminine). Des exemples non limitatifs de procédés de fabrication de structures fibreuses incluent les procédés connus de fabrication du papier par voie humide et les procédés de fabrication du papier par jet d'air. De tels procédés incluent typiquement les étapes de préparation d'une composition de fibres sous la forme d'une suspension dans un milieu, soit humide, plus spécifiquement un milieu aqueux, soit sec, plus spécifiquement gazeux, c'est-à-dire avec de l'air en tant que milieu. Le milieu aqueux utilisé pour les procédés par voie humide est souvent dénommé bouillie de fibres. La bouillie fibreuse est ensuite utilisée pour déposer une pluralité de fibres sur une toile ou courroie de formage de telle sorte qu'une structure fibreuse embryonnaire est formée, après quoi un séchage et/ou une liaison des fibres ensemble donnent une structure fibreuse. Un traitement ultérieur de la structure fibreuse peut être effectué de telle sorte qu'une structure fibreuse finie est formée. Par exemple, dans des procédés de fabrication du papier typiques, la structure fibreuse finie est la structure fibreuse qui est enroulée sur le dévidoir à la fin de la fabrication du papier, et peut ultérieurement être convertie en un produit fini, par exemple un produit de papier hygiénique. 8 Les structures fibreuses de la présente invention peuvent être homogènes ou peuvent être en couches. Si elles sont en couches, les structures fibreuses peuvent comprendre au moins deux et/ou au moins trois et/ou au moins quatre et/ou au moins cinq couches. Les structures fibreuses de la présente invention peuvent être des structures 5 fibreuses co-formées. « Structure fibreuse co-formée » tel qu'il est utilisé ici signifie que la structure fibreuse comprend un mélange d'au moins deux matériaux différents dans lesquels au moins l'un parmi les matériaux comprend un filament, tel qu'un filament de polypropylène, et au moins un autre matériau, différent du premier matériau, comprend 10 un additif solide, tel qu'une fibre et/ou une matière particulaire. Dans un exemple, une structure fibreuse co-formée comprend des additifs solides, tels que des fibres, telles que des fibres de pâte de bois, et des filaments, tels que des filaments de polypropylène. « Additif solide » tel qu'il est utilisé ici désigne une fibre et/ou une matière particulaire. 15 « Matière particulaire » tel qu'il est utilisé ici désigne une substance granulaire ou une poudre. « Fibre » et/ou « filament » tels qu'ils sont utilisés ici désignent une matière particulaire allongée ayant une longueur apparente dépassant fortement sa largeur apparente, c'est-à-dire un rapport longueur sur diamètre d'au moins environ 10. Dans un 20 exemple, une «fibre » est une matière particulaire allongée telle que décrite précédemment qui présente une longueur inférieure à 5,08 cm (2 pouces) et un « filament » est une matière particulaire allongée telle que décrite précédemment qui présente une longueur supérieure ou égale à 5,08 cm (2 pouces). Les fibres sont typiquement considérées comme discontinues par nature. Des 25 exemples non limitatifs de fibres incluent des fibres de pâte de bois et des fibres synthétiques courtes telles que des fibres de polyester. Les filaments sont typiquement considérés comme continus ou essentiellement continus par nature. Les filaments sont relativement plus longs que les fibres. Des exemples non limitatifs de filaments incluent des filaments soufflés en fusion et/ou filés- 30 liés. Des exemples non limitatifs de matériaux qui peuvent être filés en filaments incluent des polymères naturels, tels que l'amidon, des dérivés d'amidon, la cellulose et des dérivés de cellulose, l'hémicellulose, des dérivés d'hémicellulose, et des polymères synthétiques 9 incluant, mais sans caractère limitatif, des filaments d'alcool de polyvinyle et/ou des filaments de dérivés d'alcool de polyvinyle, et des filaments de polymère thermoplastique, tels que des polyesters, des nylons, des polyoléfines telles que des filaments de polypropylène, filaments de polyéthylène, et des fibres thermoplastiques biodégradables ou compostables telles que des filaments d'acide polylactique, des filaments de polyhydroxyalcanoate et des filaments de polycaprolactone. Les filaments peuvent être monocomposant ou multicomposant, tels que des filaments bicomposant. Dans un exemple de la présente invention, « fibre » désigne des fibres pour la fabrication du papier. Des fibres pour la fabrication du papier utiles dans la présente invention incluent des fibres cellulosiques couramment connues sous le nom de fibres de pâte de bois ou fibres de pâte à papier. Des pâtes de bois ou des pâtes à papier applicables incluent des pâtes chimiques, telles que des pâtes Kraft, sulfite, et sulfate, ainsi que des pâtes mécaniques y compris, par exemple, la pâte de bois de râperie, la pâte thermomécanique et la pâte thermomécanique chimiquement modifiée. Des pâtes chimiques, cependant, peuvent être préférées étant donné qu'elles confèrent une sensation tactile de douceur supérieure aux feuilles de papier absorbant fabriquées à partir de celles-ci. Des pâtes dérivées à la fois d'arbres à feuilles caduques (ci-après, également dénommées « bois de feuillus ») et d'arbres de conifères (ci-après, également dénommés « bois de conifères ») peuvent être utilisées. Les fibres de bois de feuillus et de bois de conifères peuvent être mélangées, ou en variante, peuvent être déposées en couches pour fournir une nappe stratifiée. Le brevet U.S. No. 4 300 981 et le brevet U.S. No. 3 994 771 décrivent la superposition en couches des fibres de bois de feuillus et de bois de conifères. Également applicables à la présente invention sont des fibres dérivées de papier recyclé, qui peuvent contenir n'importe laquelle ou toutes les catégories qui précèdent, ainsi que d'autres matériaux non fibreux tels que des charges et des adhésifs utilisés pour faciliter la fabrication du papier originale. En plus des diverses fibres de pâte de bois, d'autres fibres cellulosiques telles que des linters de coton, de la rayonne, du lyocell et de la bagasse peuvent être utilisées dans la présente invention. D'autres sources de cellulose sous la forme de fibres ou susceptibles d'être filées en fibres incluent des herbes et sources de céréales. « Produit de papier hygiénique » tel qu'il est utilisé ici désigne une nappe molle, à faible masse volumique (c'est-à-dire inférieure à environ 0,15 g/cm3) utile en tant qu'instrument d'essuyage pour le nettoyage après miction et après défécation (papier de 10 toilette), pour des écoulements otorhinolaryngologiques (papier-mouchoir), et des utilisations absorbantes et nettoyantes multifonctionnelles (serviettes absorbantes). Le produit de papier hygiénique peut être enroulé sur lui-même autour d'un mandrin ou sans mandrin pour former un rouleau de produit de papier hygiénique. Dans un exemple, le produit de papier hygiénique de la présente invention comprend une structure fibreuse selon la présente invention. Les produits de papier hygiénique et/ou structures fibreuses de la présente invention peuvent présenter une masse surfacique supérieure à 15 g/m2 (9,2 livres/3000 pieds2) jusqu'à environ 120 g/m2 (73,8 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 15 g/m2 (9,2 livres/3000 pieds2) à environ 110 g/m2 (67,7 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 20 g/m2 (12,3 livres/3000 pieds2) à environ 100 g/m2 (61,5 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 30 (18,5 livres/3000 pieds2) à 90 g/m2 (55,4 livres/3000 pieds2). De plus, les produits de papier hygiénique et/ou structures fibreuses de la présente invention peuvent présenter une masse surfacique comprise entre environ 40 g/m2 (24,6 livres/3000 pieds2) et environ 120 g/m2 (73,8 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 50 g/m2 (30,8 livres/3000 pieds2) à environ 110 g/m2 (67,7 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 55 g/m2 (33,8 livres/3000 pieds2) à environ 105 g/m2 (64,6 livres/3000 pieds2) et/ou d'environ 60 (36,9 livres/3000 pieds2) à 100 g/m2 (61,5 livres/3000 pieds2). Les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent présenter une résistance à la traction totale à sec supérieure à environ 59 g/cm (150 g/po) et/ou d'environ 78 g/cm (200 g/po) à environ 394 g/cm (1000 g/po) et/ou d'environ 98 g/cm (250 g/po) à environ 335 g/cm (850 g/po). De plus, le produit de papier hygiénique de la présente invention peut présenter une résistance à la traction totale à sec supérieure à environ 196 g/cm (500 g/po) et/ou d'environ 196 g/cm (500 g/po) à environ 394 g/cm (1000 g/po) et/ou d'environ 216 g/cm (550 g/po) à environ 335 g/cm (850 g/po) et/ou d'environ 236 g/cm (600 g/po) à environ 315 g/cm (800 g/po). Dans un exemple, le produit de papier hygiénique présente une résistance à la traction totale à sec inférieure à environ 394 g/cm (1000 g/po) et/ou inférieure à environ 335 g/cm (850 g/po). Dans un autre exemple, les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent présenter une résistance à la traction totale à sec supérieure à environ 196 g/cm (500 g/po) et/ou supérieure à environ 236 g/cm (600 g/po) et/ou supérieure à environ 276 g/cm (700 g/po) et/ou supérieure à environ 315 g/cm (800 g/po) et/ou 11 supérieure à environ 354 g/cm (900 g/po) et/ou supérieure à environ 394 g/cm (1000 g/po) et/ou d'environ 315 g/cm (800 g/po) à environ 1968 g/cm (5000 g/po) et/ou d'environ 354 g/cm (900 g/po) à environ 1181 g/cm (3000 g/po) et/ou d'environ 354 g/cm (900 g/po) à environ 984 g/cm (2500 g/po) et/ou d'environ 394 g/cm (1000 g/po) à environ 787 g/cm (2000 g/po). Les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent présenter une résistance à la traction initiale totale à l'état humide inférieure à environ 78 g/cm (200 g/po) et/ou inférieure à environ 59 g/cm (150 g/po) et/ou inférieure à environ 39 g/cm (100 g/po) et/ou inférieure à environ 29 g/cm (75 g/po). Les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent présenter une résistance à la traction initiale totale à l'état humide supérieure à environ 118 g/cm (300 g/po) et/ou supérieure à environ 157 g/cm (400 g/po) et/ou supérieure à environ 196 g/cm (500 g/po) et/ou supérieure à environ 236 g/cm (600 g/po) et/ou supérieure à environ 276 g/cm (700 g/po) et/ou supérieure à environ 315 g/cm (800 g/po) et/ou supérieure à environ 354 g/cm (900 g/po) et/ou supérieure à environ 394 g/cm (1000 g/po) et/ou d'environ 118 g/cm (300 g/po) à environ 1968 g/cm (5000 g/po) et/ou d'environ 157 g/cm (400 g/po) à environ 1181 g/cm (3000 g/po) et/ou d'environ 196 g/cm (500 g/po) à environ 984 g/cm (2500 g/po) et/ou d'environ 196 g/cm (500 g/po) à environ 787 g/cm (2000 g/po) et/ou d'environ 196 g/cm (500 g/po) à environ 591 g/cm (1500 g/po). Les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent présenter une masse volumique (mesurée à 95 g/po2) inférieure à environ 0,60 g/cm3 et/ou inférieure à environ 0,30 g/cm3 et/ou inférieure à environ 0,20 g/cm3 et/ou inférieure à environ 0,10 g/cm3 et/ou inférieure à environ 0,07 g/cm3 et/ou inférieure à environ 0,05 g/cm3 et/ou d'environ 0,01 g/cm3 à environ 0,20 g/cm3 et/ou d'environ 0,02 g/cm3 à environ 0,10 g/cm3. Les produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent être sous la forme de rouleaux de produit de papier hygiénique. De tels rouleaux de produit de papier hygiénique peuvent comprendre une pluralité de feuilles reliées, mais perforées de structure fibreuse, qui sont distribuables séparément des feuilles adjacentes. Les structures fibreuses et/ou produits de papier hygiénique de la présente invention peuvent comprendre des additifs tels que des agents adoucissants, des agents 12 de résistance temporaire à l'humidité, des agents de résistance permanente à l'humidité, des agents adoucissants en masse, des lotions, des silicones, des agents mouillants, des latex, spécialement des latex appliqués en un motif de surface, des agents de résistance à sec tels que de la carboxyméthylcellulose et de l'amidon, et d'autres types d'additifs appropriés pour inclusion dans et/ou sur des produits de papier hygiénique. « Masse moléculaire moyenne en poids » tel qu'il est utilisé ici désigne la masse moléculaire moyenne en poids telle que déterminée en utilisant la chromatographie sur gel perméable selon le protocole trouvé dans Colloids and Surfaces A. Physico Chemical & Engineering Aspects, Vol. 162, 2000, pages 107-121. « Masse surfacique » tel qu'il est utilisé ici est le poids par surface unitaire d'un échantillon indiqué en livres/3000 pieds2 ou g/m2 et elle est mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. « Calibre » tel qu'il est utilisé ici désigne l'épaisseur macroscopique d'une structure fibreuse. Le calibre est mesuré selon le procédé de test de calibre décrit ici. La « masse volumique » tel qu'elle est utilisée ici est calculée comme le quotient de la masse surfacique d'une structure fibreuse exprimée en g/m2 divisée par le calibre de la structure fibreuse exprimé en microns. La masse volumique résultante d'une structure fibreuse est exprimée en g/cm3. Le « gonflant » tel qu'il est utilisé ici est calculé comme le quotient du calibre (défini ci-après), exprimé en microns, divisé par la masse surfacique, exprimée en grammes par mètre carré. Le gonflant résultant est exprimé en centimètres cubes par gramme. Pour les produits de la présente invention, les gonflants peuvent être supérieurs à environ 3 cm3/g et/ou supérieurs à environ 6 cm3/g et/ou supérieurs à environ 9 cm3/g et/ou supérieurs à environ 10,5 cm3/g jusqu'à environ 30 cm3/g et/ou jusqu'à environ 20 cm3/g. Les produits de la présente invention obtiennent les gonflants désignés ci-dessus de la feuille de base, qui est la feuille produite par la machine à papier en l'absence de post-traitements tels que le gaufrage. Néanmoins, les feuilles de base de la présente invention peuvent être gaufrées pour produire un gonflant encore plus grand ou un aspect esthétique, si désiré, ou elles peuvent rester non gaufrées. De plus, les feuilles de base de la présente invention peuvent être calandrées de façon à améliorer l'uniformité ou diminuer le gonflant, si désiré ou nécessaire pour répondre aux spécifications de produit existantes. 13 L'« éclatement à l'état humide », tel qu'il est utilisé ici, est une mesure de la capacité d'une structure fibreuse et/ou d'un produit de papier hygiénique incorporant une structure fibreuse à absorber l'énergie, lorsqu'il est mouillé et soumis à une déformation perpendiculaire au plan de la structure fibreuse et/ou du produit de type structure fibreuse et est mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état humide décrit ici. Le « sens de la machine » ou « MD » tel qu'il est utilisé ici désigne la direction parallèle à l'écoulement de la structure fibreuse à travers la machine de fabrication de structure fibreuse et/ou l'équipement de fabrication du produit de papier hygiénique. Le « sens travers de la machine » ou « CD » tel qu'il est utilisé ici désigne la direction parallèle à la largeur de la machine de fabrication de structure fibreuse et/ou de l'équipement de fabrication du produit de papier hygiénique et perpendiculaire au sens de la machine. « Couche » tel qu'il est utilisé ici désigne une structure fibreuse individuelle, d'un seul tenant. « Couches » tel qu'il est utilisé ici désigne deux ou plusieurs structures fibreuses individuelles, d'un seul tenant, disposées dans une relation face à face essentiellement contiguë l'une à l'autre, en formant une structure fibreuse multicouche et/ou un produit de papier hygiénique multicouche. On envisage également qu'une structure fibreuse individuelle, d'un seul tenant puisse effectivement former une structure fibreuse multicouche, par exemple, en étant pliée sur elle-même. Un « élément de ligne », tel qu'il est utilisé ici, désigne une partie distincte d'une structure fibreuse sous la forme d'une ligne, qui peut être de n'importe quelle forme appropriée telle que linéaire, pliée, entortillée, frisée, curviligne, sinueuse, sinusoïdale et leurs mélanges, la ligne ayant une longueur supérieure à environ 1 mm et/ou supérieure à 2 mm et/ou supérieure à 3 mm et/ou supérieure à 4,5 mm. Dans un exemple, un premier élément de ligne est interrompu par un deuxième élément de ligne différent du premier élément de ligne. Dans un autre exemple, un premier élément de ligne est interrompu par un deuxième élément de ligne identique à ou essentiellement identique au premier élément de ligne. Des éléments de ligne différents peuvent présenter des propriétés intensives communes différentes. Par exemple, des éléments de ligne différents peuvent présenter des masses volumiques et/ou masses surfaciques différentes. Dans un 14 exemple, une structure fibreuse de la présente invention comprend un premier groupe de premiers éléments de ligne et un deuxième groupe de deuxièmes éléments de ligne. Le premier groupe de premiers éléments de ligne peut présenter les mêmes masses volumiques, qui sont plus basses que les masses volumiques des deuxièmes éléments de ligne dans le deuxième groupe. Dans un exemple, l'élément de ligne est un élément de ligne rectiligne ou essentiellement rectiligne. Dans un autre exemple, l'élément de ligne est un élément de ligne curviligne. Sauf indication contraire, les éléments de ligne de la présente invention sont présents sur une surface d'une structure fibreuse. La longueur et/ou la largeur et/ou la hauteur de l'élément de ligne et/ou du composant formant un élément de ligne au sein d'un membre de moulage, qui entraîne un élément de ligne au sein d'une structure fibreuse, sont mesurées par le procédé de test des dimensions de l'élément de ligne/du composant formant un élément de ligne décrit ici. Dans un exemple, l'élément de ligne et/ou le composant formant un élément de 15 ligne sont continus ou essentiellement continus au sein d'une structure fibreuse, par exemple dans un cas une ou plusieurs feuilles de structure fibreuse de 11 cm x 11 cm. Les éléments de ligne peuvent présenter des largeurs différentes sur leurs longueurs, entre deux éléments de ligne différents ou plus et/ou les éléments de ligne peuvent présenter des longueurs différentes. Des éléments de ligne différents peuvent 20 présenter des largeurs et/ou longueurs différentes. La « distance moyenne », tel qu'elle est utilisée ici en référence à la distance moyenne entre deux éléments de ligne est la moyenne des distances mesurées entre les centres de deux éléments de ligne immédiatement adjacents mesurés le long de leurs longueurs respectives. Évidemment, si un des éléments de ligne s'étend plus loin que 25 l'autre, les mesures s'arrêteraient aux extrémités de l'élément de ligne plus court. Dans un exemple, une pluralité d'éléments de ligne est présente sur la surface, telle qu'une pluralité de premiers éléments de ligne, alors la distance moyenne, utilisée dans le rapport des distances moyennes, est la distance moyenne maximale mesurée entre des éléments de ligne immédiatement adjacents au sein de la pluralité d'éléments 30 de ligne. « Distinct » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie qu'un élément de ligne a au moins une région immédiatement adjacente de la structure fibreuse qui est différente de l'élément de ligne. « Unidirectionnel » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie que le long de la longueur de l'élément de ligne, l'élément de ligne ne présente pas de vecteur directionnel qui contredit le vecteur directionnel majeur de l'élément de ligne. « Ininterrompu » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie qu'un élément de ligne n'a pas de région qui est différente de la coupe de l'élément de ligne à travers l'élément de ligne le long de sa longueur. Des ondulations au sein d'un élément de ligne, telles que celles résultant d'opérations telles qu'un crêpage et/ou un rétrécissement ne sont pas considérées comme entraînant des régions qui sont différentes de l'élément de ligne et ainsi n'interrompent pas l'élément de ligne le long de sa longueur. « Résistant à l'eau » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie qu'un élément de ligne conserve sa structure et/ou son intégrité après avoir été saturé avec de l'eau. « Orienté sensiblement dans le sens machine » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie que la longueur totale de l'élément de ligne qui est positionné selon un angle de plus de 45° par rapport au sens travers de la machine est plus grand que la longueur totale de l'élément de ligne qui est positionné selon un angle de 45° ou moins par rapport au sens travers de la machine. « Orienté sensiblement dans le sens travers de la machine » lorsqu'il fait référence à un élément de ligne signifie que la longueur totale de l'élément de ligne qui est positionné selon un angle de plus de 45° ou plus par rapport au sens de la machine est plus grand que la longueur totale de l'élément de ligne qui est positionné selon un angle de 45° ou moins par rapport au sens de la machine. « Texturé mouillé », tel qu'il est utilisé ici, signifie qu'une structure fibreuse comprend une texture (par exemple, une topographie tridimensionnelle) conférée à la structure fibreuse et/ou à la surface de la structure fibreuse durant un procédé de fabrication de structure fibreuse. Dans un exemple, dans un procédé de fabrication de structure fibreuse par voie humide, la texture mouillée peut être conférée à une structure fibreuse lorsque les fibres et/ou filaments sont recueillis sur un dispositif de collecte qui a une surface tridimensionnelle (3D) qui confère une surface tridimensionnelle à la 16 structure fibreuse qui est formée dessus et/ou qui est transférée sur un tissu et/ou une courroie, tel qu'un tissu d'assèchement à circulation d'air et/ou une courroie de séchage à motifs, comprenant une surface tridimensionnelle qui confère une surface tridimensionnelle à une structure fibreuse qui est formée dessus. Dans un exemple, le dispositif de collecte avec une surface tridimensionnelle comprend des motifs, tels que des motifs formés par un polymère ou une résine qui est déposé(e) sur un substrat de base, tel qu'un tissu, dans une configuration de motifs. La texture mouillée conférée à une structure fibreuse par voie humide est formée dans la structure fibreuse avant et/ou pendant le séchage de la structure fibreuse. Des exemples non limitatifs de dispositif de collecte et/ou de tissu et/ou de courroies appropriés pour conférer une texture mouillée à une structure fibreuse incluent ces tissus et/ou courroies utilisés dans les procédés de crêpage par tissu et/ou de crêpage par courroie, par exemple, comme décrits dans les brevets U.S. No. 7 820 008 et 7 789 995, des tissus grossiers d'assèchement à circulation d'air tels qu'utilisés dans des procédés d'assèchement à circulation d'air non crêpés, et des courroies d'assèchement à circulation d'air à motifs de résine photodurcissable, par exemple telles que décrites dans le brevet U.S. No. 4 637 859. Ceci est différent d'une texture non mouillée qui est conférée à une structure fibreuse après que la structure fibreuse a été séchée, par exemple après que le taux d'humidité de la structure fibreuse est inférieur à 15 % et/ou inférieur à 10 % et/ou inférieur à 5 %. Un exemple de texture non mouillée est les gaufrages conférés à une structure fibreuse par des rouleaux gaufreurs durant la conversion de la structure fibreuse. « Non enroulé », tel qu'il est utilisé ici par rapport à une structure fibreuse et/ou un produit de papier hygiénique de la présente invention signifie que la structure fibreuse et/ou le produit de papier hygiénique est une feuille individuelle (par exemple, non attachée à des feuilles adjacentes par des lignes de perforation. Cependant, deux feuilles individuelles ou plus peuvent être entrelacées les unes avec les autres) qui n'est pas enroulée en spirale autour d'un mandrin ou sur elle-même. Par exemple, un produit non enroulé comprend une lingette pour le visage. Les structures fibreuses de la présente invention peuvent être une structure 30 fibreuse monocouche ou multicouche. Dans un exemple de la présente invention comme illustré sur les Figures 1 à 5, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée présente une 17 rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 30 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, comme illustré sur la Figure 1, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 30 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un allongement moyen géométrique supérieur à 5 % et/ou supérieur à 7 % et/ou supérieur à 8 % et/ou inférieur à 50 % et/ou inférieur à 30 % et/ou inférieur à 15 % et/ou inférieur à 12 % tel que mesuré selon le procédé de test d'allongement décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, comme illustré sur la Figure 1, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 30 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un allongement moyen géométrique supérieur à 5 % et/ou supérieur à 7 % et/ou supérieur à 8 % et/ou supérieur à 10 % et/ou inférieur à 50 % et/ou inférieur à 30 % et/ou inférieur à 25 % et/ou inférieur à 20 % tel que mesuré selon le procédé de test d'allongement décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, comme illustré sur la Figure 2, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 30 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un module moyen géométrique supérieur à 0 g/cm*% à 15 g/cm 18 et/ou supérieur à 250 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 500 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 1000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 1250 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 7000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 5000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 4000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 3000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 2000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 1500 g/cm*% à 15 g/cm tel que mesuré selon le procédé de test de module décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention, comme illustré sur la Figure 2, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou 10 inférieure à 30 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un module moyen géométrique supérieur à 0 g/cm*% à 15 g/cm 15 et/ou supérieur à 250 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 300 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 400 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 1000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 900 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 800 g/cm*% à 15 g/cm tel que mesuré selon le procédé de test de module décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention comme illustré sur les Figures 3 20 à 5, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. 25 Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 3, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de 30 test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse volumique inférieure à 0,073 g/cm3 et/ou inférieure à 0,070 g/cm3 et/ou supérieure à 0 g/cm3 et/ou supérieure à 0,02 g/cm3 et/ou supérieure à 0,04 g/cm3 et/ou supérieure à 0,055 g/cm3 telle que mesuré selon le procédé de test de masse volumique décrit ici. 19 Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 4, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un éclatement à l'état humide supérieur à 49,0 g et/ou supérieur à 60 g et/ou supérieur à 70 g et/ou supérieur à 75 g et/ou supérieur à 80 g et/ou jusqu'à environ 1000 g et/ou jusqu'à environ 500 g et/ou jusqu'à environ 400 g et/ou jusqu'à environ 300 et/ou jusqu'à environ 200 et/ou jusqu'à environ 150 g tel que mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état humide décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 5, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 et/ou inférieure à 17,0 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2 et/ou inférieure à 29,0 g/m2 et/ou supérieure à 5 g/m2 et/ou supérieure à 10 g/m2 et/ou supérieure à 15 g/m2 et/ou supérieure à 20 g/m2 et/ou supérieure à 25 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 5, une structure fibreuse non enroulée présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 40,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 30,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 21,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2 et/ou inférieure à 29,0 g/m2 et/ou supérieure à 5 g/m2 et/ou supérieure à 10 g/m2 et/ou supérieure à 15 g/m2 et/ou supérieure à 20 g/m2 et/ou supérieure à 25 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. Dans un exemple de la présente invention comme illustré sur les Figures 6 à 12, une structure fibreuse, par exemple une structure fibreuse texturée mouillée et/ou non enroulée présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm 20 et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 6, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un éclatement à l'état humide supérieur à 20,0 g et/ou supérieur à 50 g et/ou supérieur à 70 g et/ou supérieur à 75 g et/ou supérieur à 80 g et/ou jusqu'à environ 1000 g et/ou jusqu'à environ 500 g et/ou jusqu'à environ 400 g et/ou jusqu'à environ 300 et/ou jusqu'à environ 200 et/ou jusqu'à environ 150 g tel que mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état humide décrit ici. Dans un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 7, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un module dans le sens travers supérieur à 0 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 250 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 500 g/cm*% à 15 g/cm et/ou supérieur à 1000 g/cm*% à 15 g/cm tel que mesuré selon le procédé de test de module décrit ici et/ou supérieur à 1250 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 7000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 5000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 4000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 3000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 2000 g/cm*% à 15 g/cm et/ou inférieur à 1500 g/cm*% à 15 g/cm tel que mesuré selon le procédé de test de module décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 8, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un allongement dans le sens travers supérieur à 0 % et/ou supérieur à 2 % et/ou supérieur à 3 % et/ou inférieur à 50 % 21 et/ou inférieur à 30 % et/ou inférieur à 15 % et/ou inférieur à 10 % et/ou inférieur à 7 % et/ou inférieur à 5 % tel que mesuré selon le procédé de test d'allongement décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 8, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un allongement dans le sens travers supérieur à 0 % et/ou supérieur à 5 % et/ou supérieur à 7 % et/ou supérieur à 8 % et/ou supérieur à 10 % et/ou inférieur à 50 % et/ou inférieur à 30 % et/ou inférieur à 25 % et/ou inférieur à 20 % tel que mesuré selon le procédé de test d'allongement décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 9, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une masse surfacique inférieure à 120 g/m2 et/ou inférieure à 100 g/m2 et/ou inférieure à 80 g/m2 et/ou inférieure à 60 g/m2 et/ou inférieure à 40 g/m2 et/ou supérieure à 5 g/m2 et/ou supérieure à 10 g/m2 et/ou supérieure à 15 g/m2 et/ou supérieure à 20 g/m2 et/ou supérieure à 25 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 10, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une résistance à la traction à sec dans le sens travers de la machine inférieure à 158 g/cm (400 g/in) et/ou inférieure à 118 g/cm (300 g/po) et/ou inférieure à 98 g/cm (250 g/po) et/ou inférieure à 79 g/cm (200 g/po) et/ou supérieure à 0 g/cm (0 g/po) et/ou supérieure à 20 g/cm (50 g/po) et/ou supérieure à 39 g/cm (100 g/po) et/ou supérieure à 59 g/cm (150 g/po) telle que mesurée selon le procédé de test de résistance à la traction décrit ici. 22 Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 11, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et une énergie à la rupture à sec dans le sens travers inférieure à 19,7 g*cm/cm2 (50 g*po/po2) et/ou inférieure à 11,8 g*cmlcm2 (30 g*po/po2) et/ou inférieure à 5,91 g*cm/cm2 (15 g*po/po2) et/ou inférieure à 3,94 g*cm/cm2 (10 g*po/po2) et/ou supérieure à 0 g*cm/cm2 (0 g*po/po2) et/ou supérieure à 0,79 g*cm/cm2 (2 g*po/po2) et/ou supérieure à 1,97 g*cm/cm2 (5 g*po/po2) telle que mesurée selon le procédé de test de résistance à la traction décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 12, une structure fibreuse présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un calibre à l'état sec inférieur à 1,27 mm (50 mils) et/ou inférieur à 1,02 mm (40 mils) et/ou inférieur à 0,76 mm (30 mils) et/ou inférieur à 0,64 mm (25 mils) et/ou supérieur à 0 mm (0 mils) et/ou supérieur à 0,25 mm (10 mils) et/ou supérieur à 0,38 mm (15 mils) et/ou supérieur à 0,51 mm (20 mils) tel que mesuré selon le procédé de test de calibre décrit ici. Dans encore un autre exemple de la présente invention comme illustré sur la Figure 12, une structure fibreuse non enroulée présente une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine inférieure à 21,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 20,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 19 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,5 mg*cm2/cm et/ou inférieure à 17,0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 0 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 5 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 10 mg*cm2/cm et/ou supérieure à 15 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et un calibre à l'état sec inférieur à 0,48 mm (19 mils) et/ou inférieur à 0,44 mm (17,5 mils) et/ou supérieur à 0 mm (0 mils) et/ou supérieur à 0,25 mm (10 mils) et/ou supérieur à 0,38 mm (15 mils) tel que mesuré selon le procédé de test de calibre décrit ici. Les tableaux 1 à 4 ci-dessous montrent les valeurs de propriétés physiques de certaines structures fibreuses suivant la présente invention et de structures fibreuses disponibles dans le commerce. Structure Nombre de Texturée Non Rigidité à la Rigidité à la Module Module enroulée fibreuse couches mouillée flexion flexion dans le moyen dans le sens géométrique sens travers de géométrique travers moyenne la machine mg*cm2*%/em mg*cm2*%/em g/cm*% à g/cm*% à 15 g/cm 15 g/cm Inv A 2 couches 0 0 18,01 20,51 1349,3 1281 Inv B 2 couches 0 0 16,78 16,77 1238,5 1231 Inv C 2 couches 0 0 20,44 23,55 1276,7 1306 Inv D Monocouche 0 0 12,33 14,71 460,9 501 Inv E Monocouche 0 0 13,20 15,03 438,4 470 Inv F Monocouche 0 0 16,79 15,50 668,9 549 Inv G Monocouche 0 0 15,09 15,09 627,3 502 Inv H Monocouche 0 0 15,40 18,20 617,0 620 Inv I Monocouche 0 0 15,50 15,50 765,2 688 Inv J Monocouche 0 0 13,53 12,95 704,6 682 Inv K Monocouche 0 0 11,41 15,00 498,8 563 Inv L Monocouche 0 0 12,22 16,69 486,6 586 COTTONELLE® Monocouche O N 45,9 25,8 785 651 ALOE & E Cottonelle® Ultra 2 couches O N 98,6 43,2 661 460 Cottonelle'1 avec Monocouche O N 44,4 22,7 627 475 ondulations Angel Sofia) 2 couches N N 54,5 60,4 667 682 QN Soft&Strong 2 couches N N 72,1 92,2 935 1097 Quilted 3 couches N N 112,1 153,1 779 836 Northerni Ultra Scott 1000 Monocouche N N 21,1 28,4 1118 1173 Charmin® Basic Monocouche O N 18,3 33,6 640 1092 Channing Basic Monocouche O N 25,5 25,1 861 982 CHARMIN Ultra 2 couches O N 34,8 37,9 972 994 (Lexus 0.5) Charmin® Ultra 2 couches O N 196,0 141,5 1106 874 Strong Charmin® Ultra 2 couches O N 199,8 196,7 880 922 Soft Bounty® Basic Monocouche O N 177,1 197,1 1402 1569 Bounty® 2 couches O N 742,2 716,1 2597 2502 Brawny#~ 2 couches 0 N 709,8 643,7 2099 3410 Kleenex Viva® Monocouche O N 138,9 218,9 619 1029 Kleenex® Basic non disponible N O N/A N/A 1215 1424 Kleenex® Ultra non disponible N 0 23,3 36,3 1528 1839 Kleenex® Lotion non disponible N 0 18,3 28,3 1680 1896 Scotties® US non disponible N 0 15,4 27,2 1534 2321 Basic Scotties® US non disponible N 0 32,0 68,2 2345 3530 Ultra Scotties® CA non disponible N 0 68,5 82,4 1550 1559 Supreme Green Forest non disponible N 0 10,9 22,6 1128 1764 Environmental® Tableau 1 Structure fibreuse Nombre de Texturée Non Masse Éclatement à Masse enroulée volumique l'état humide surfacique mouillée couches g/cm3 g g/m2 Inv A 2 couches 0 0 0,068 76,0 29,4 Inv B 2 couches 0 0 0,070 82,5 28,7 Inv C 2 couches 0 0 0,062 70,5 28,9 Inv D Monocouche 0 0 0,054 57,8 25,2 Inv E Monocouche 0 0 0,046 55,8 26,0 Inv F Monocouche 0 0 0,047 53,0 26,5 Inv G Monocouche 0 0 0,049 55,3 25,9 Inv H Monocouche 0 0 0,048 62,8 26,5 Inv I Monocouche 0 0 0,049 54,5 26,5 Inv J Monocouche 0 0 0,047 48,8 26,4 Inv K Monocouche 0 0 0,047 52,0 25,7 Inv L Monocouche 0 0 0,049 52,3 26,4 COTTONELLE® Monocouche O N 0,079 25,2 36,2 ALOE & E Cottonelle® Ultra 2 couches O N 0,065 17,0 46,6 Cottonelle® avec Monocouche O N 0,087 13,3 40,4 ondulations Angel Soft® 2 couches N N 0,090 3,8 42,5 QN Soft&Strong 2 couches N N 0,105 14,8 43,1 Quilted Northern® 3 couches N N 0,109 21,2 59,0 Ultra Scott 1000 Monocouche N N 0,102 3,7 30,5 Charmin® Basic Monocouche O N 0,101 20,8 28,9 Charmin® Basic Monocouche O N 0,084 26,3 32,7 CHARMIN Ultra 2 couches O N 0,093 46,6 48,2 (Lexus 0.5) Charmin® Ultra 2 couches 0 N 0,074 N/A 39,4 Strong Charmin® Ultra Soft 2 couches O N 0,091 N/A 49,7 Bounty® Basic Monocouche O N 0,055 254,2 39,1 Bounty® 2 couches 0 N 0,065 336,4 44,1 Brawny® 2 couches O N 0,066 239,3 54,7 Kleenex Viva® Monocouche O N 0,088 290,9 61,6 Kleenex® Basic non disponible N 0 0,074 55,5 29,6 Kleenex® Ultra non disponible N 0 0,085 59,3 44,8 Kleenex® Lotion non disponible N 0 0,083 70,9 45,7 Scotties® US Basic non disponible N 0 0,074 37,2 31,6 Scotties® US Ultra non disponible N 0 0,092 50,6 49,3 Scotties® CA non disponible N 0 0,071 42,4 46,9 Supreme Green Forest non disponible N 0 0,087 38,3 30,4 Environmental® Tableau 2 Structure fibreuse Nombre de Texturée Non Allongement Allongement dans enroulée moyen géométrique le sens travers mouillée couches % % Inv A 2 couches 0 0 9,2 6 Inv B 2 couches 0 0 9,2 6 Inv C 2 couches 0 0 8,9 6 Inv D Monocouche 0 0 17,0 11 Inv E Monocouche 0 0 17,3 11 Inv F Monocouche 0 0 12,6 10 Inv G Monocouche 0 0 12,1 9 Inv H Monocouche 0 0 14,9 I1 Inv I Monocouche 0 0 11,9 9 Inv J Monocouche 0 0 11,7 9 Inv K Monocouche 0 0 16,5 11 Inv L Monocouche 0 0 16,4 10 COTTONELLE® Monocouche O N 12,4 10,4 ALOE & E Cottonelle® Ultra 2 couches O N 13,7 14,3 Cottonelle® avec Monocouche O N 13,6 12,2 ondulations Angel Soft~~ 2 couches N N 14,7 9,8 QN Soft&Strong 2 couches N N 16,9 10,0 Quilted Northern® Ultra 3 couches N N 16,4 10,2 Scott 1000 Monocouche N N 9,9 7,8 Charmin® Basic Monocouche 0 N 17,3 8,9 Charmin® Basic Monocouche O N 15,0 9,9 CHARMIN Ultra 2 couches O N 15,7 11,5 (Lexus 0.5) Charmin® Ultra Strong 2 couches O N 15,7 12,5 Charmin® Ultra Soft 2 couches O N 17,5 11,3 Bounty® Basic Monocouche O N 11,7 9,8 Bounty® 2 couches O N 11,8 10,6 Brawny® 2 couches O N 12,5 7,9 Kleenex Viva® Monocouche O N 28,9 19,8 Kleenex® Basic non disponible N 0 11,9 6,9 Kleenex® Ultra non disponible N 0 10,4 6,2 Kleenex® Lotion non disponible N 0 13,1 8,4 Scotties® US Basic non disponible N 0 8,4 4,0 Scotties® US Ultra non disponible N 0 10,2 6,3 Scotties® CA Supreme non disponible N 0 10,5 6,7 Green Forest non disponible N 0 16,5 7,5 Environmental® Tableau 3 Structure fibreuse Nombre de Texturée Non Énergie à la Calibre Résistance à la traction enroulée rupture dans à sec dans le sens le sens travers travers de la machine couches mouillée g*cm/cm2 mm (mils) g/cm (g/po) (g*po/pot) Inv A 2 couches 0 0 2,40 (6,1) 0,432 (17,0) 66,9 (170) Inv B 2 couches 0 0 2,25 (5,7) 0,411 (16,2) 62,6 (159) Inv C 2 couches 0 0 2,25 (5,7) 0,467 (18,4) 62,6 (159) Inv D Monocouche O O N/A 0,469 (18,5) 76,4 (194) Inv E Monocouche O O N/A 0,569 (22,4) 68,9 (175) Inv F Monocouche O O N/A 0,559 (22,0) 68,1 (173) Inv G Monocouche O O N/A 0,526 (20,7) 64,9 (165) Inv H Monocouche O O N/A 0,554 (21,8) 76,8 (195) Inv I Monocouche O O N/A 0,538 (21,2) 72,0 (183) Inv J Monocouche O O N/A 0,566 (22,3) 73,2 (186) Inv K Monocouche O O N/A 0,549 (21,6) 75,2 (191) Inv L Monocouche O O N/A 0,544 (21,4) 72,8 (185) COTTONELLE® Monocouche O N 3,23 (8,2) 0,459 (18,1) 61,8 (157) ALOE & E Cottonelle® Ultra 2 couches O N 4,65 (11,8) 0,719 (28,3) 68,9 (175) Cottonelle® avec Monocouche O N 3,27 (8,3) 0,462 (18,2) 57,5 (146) ondulations Angel Soft® 2 couches N N 2,95 (7,5) 0,472 (18,6) 51,2 (130) QN Soft & Strong 2 couches N N 3,94 (10,0) 0,411 (16,2) 61,0 (155) Quilted Northem® 3 couches N N 3,94 (10,0) 0,538 (21,2) 56,7 (144) Ultra Scott 1000 Monocouche N N 3,23 (8,2) 0,299 (11,8) 74,0 (188) Charmin® Basic Monocouche O N 4,25 (10,8) 0,284 (11,2) 85,0 (216) Charmin® Basic Monocouche O N 5,20 (13,2) 0,389 (15,3) 101,2 (257) CHARMIN Ultra 2 couches O N 5,55 (14,1) 0,518 (20,4) 76,8 (195) (Lexus 0.5) Charmin® Ultra Strong 2 couches O N 7,32 (18,6) 0,531 (20,9) 114,9 (292) Charmin® Ultra Soft 2 couches O N 4,73 (12,0) 0,549 (21,6) 79,5 (202) Bounty® Basic Monocouche O N 11,22 (28,5) 0,716 (28,2) 229,5 (583) Bounty® 2 couches O N 15,52 (39,4) 0,681 (26,8) 279,9 (711) Brawny® 2 couches O N 12,40 (31,5) 0,823 (32,4) 279,9 (711) Kleenex Viva® Monocouche O N 17,8 (45,2) 0,704 (27,7) 140,6 (357) KleenexOO Basic non disponible N 0 2,56 (6,5) 0,401 (15,8) 61,8 (157) Kleenex® Ultra non disponible N 0 2,05 (5,2) 0,528 (20,8) 74,8 (190) Kleenex® Lotion non disponible N 0 2,32 (5,9) 0,554 (21,8) 90,6 (230) Scotties® US Basic non disponible N 0 1,46 (3,7) 0,429 (16,9) 67,3 (171) Scotties® US Ultra non disponible N 0 1,46 (3,7) 0,538 (21,2) 102,8 (261) Scotties® CA Supreme non disponible N 0 2,24 (5,7) 0,658 (25,9) 75,9 (193) Green Forest non disponible N 0 2,52 (6,4) 0,350 (13,8) 71,7 (182) Environmentabi Tableau 4 Dans encore un autre exemple de la présente invention, une structure fibreuse comprend des fibres de pâte à papier cellulosiques. Cependant, d'autres fibres et/ou filaments d'origine naturelle et/ou d'origine non naturelle peuvent être présents dans les structures fibreuses de la présente invention. Dans un exemple de la présente invention, une structure fibreuse comprend une structure fibreuse séchée par circulation. La structure fibreuse peut être crêpée ou non crêpée. Dans un exemple, la structure fibreuse est une structure fibreuse formée par voie humide. Dans un autre exemple de la présente invention, une structure fibreuse peut comprendre un ou plusieurs gaufrages. La structure fibreuse peut être incorporée dans un produit de papier hygiénique monocouche ou multicouche. Le produit de papier hygiénique peut être sous forme de rouleau où il est enroulé en spirale sur lui-même avec ou sans l'utilisation d'un mandrin. Dans un exemple, le produit de papier hygiénique peut être sous forme de 28 feuilles individuelles, telles qu'une pile de feuilles distinctes, telles que dans une pile de papiers-mouchoirs individuels. Comme illustré sur les Figures 13A et 13B, un exemple d'une structure fibreuse 10 de la présente invention comprend une surface 12 comprenant au moins deux premiers éléments de ligne 14 s'étendant dans une première direction A et au moins deux deuxièmes éléments de ligne 16 s'étendant dans une deuxième direction B dans laquelle le rapport de la distance moyenne D2 entre les deux deuxièmes éléments de ligne 16 et la distance moyenne D1 entre les deux premiers éléments de ligne 14 est supérieur à 1 et/ou supérieur à 1,2 et/ou supérieur à 1,5 et/ou supérieur à 2 et/ou supérieur à 2,5. Les premiers éléments de ligne 14 peuvent s'étendre dans une première direction et les deuxièmes éléments de ligne 16 peuvent s'étendre dans une deuxième direction différente de la première direction. Dans un exemple, la distance moyenne D1 est supérieure à 0,25 mm et/ou supérieure à 0,5 mm et/ou supérieure à 0,75 mm et/ou supérieure à 1 mm et/ou supérieure à 1,5 mm et/ou supérieure à 2 mm et/ou inférieure à 30 mm et/ou inférieure à 20 mm et/ou inférieure à 10 mm et/ou inférieure à 5 mm. Dans un autre exemple, la distance moyenne D2 est supérieure à 5 mm et/ou supérieure à 10 mm et/ou supérieure à 15 mm et/ou supérieure à 20 mm et/ou inférieure à 100 mm et/ou inférieure à 75 mm et/ou inférieure à 50 mm et/ou inférieure à 40 mm. Dans un exemple, la surface 12 de la structure fibreuse 10 peut comprendre une pluralité de premiers éléments de ligne 14 et/ou une pluralité de deuxièmes éléments de ligne 16. Les premiers éléments de ligne 14 peuvent être parallèles ou essentiellement parallèles les uns aux autres. De façon similaire, les deuxièmes éléments de ligne 16 25 peuvent être parallèles ou essentiellement parallèles les uns aux autres. Dans un exemple, la surface 12 de la structure fibreuse 10 comprend à la fois une pluralité de premiers éléments de ligne 14, par exemple s'étendant dans une première direction, et une pluralité de deuxièmes éléments de ligne 16, par exemple s'étendant dans une deuxième direction différente de la première direction. Dans un exemple, le rapport 30 de la distance moyenne maximale entre les deuxièmes éléments de ligne adjacents et la distance moyenne maximale entre les premiers éléments de ligne adjacents est supérieur à 1 et/ou supérieur à 1,2 et/ou supérieur à 1,5 et/ou supérieur à 2 et/ou supérieur à 2,5. 29 Dans un autre exemple, au moins un des premiers éléments de ligne 14 est relié à au moins un des deuxièmes éléments de ligne 16. Un ou plusieurs des premiers éléments de ligne 14 peuvent être dans le même plan (« coplanaire ») qu'un ou plusieurs des deuxièmes éléments de ligne 16. Dans un exemple, tous les premiers éléments de ligne 14 présents sur la surface 12 de la structure fibreuse 10 sont dans le même plan (« coplanaires ») que tous les deuxièmes éléments de ligne 16. Lorsqu'il est relié, le deuxième élément de ligne 16 peut être relié à au moins un des premiers éléments de ligne 14 selon un angle a allant d'environ 5° à environ 90° et/ou d'environ 10° à environ 85° et/ou d'environ 10° à environ 70° et/ou d'environ 10° à environ 40°. Dans encore un autre exemple, chaque premier élément de ligne 14 est relié à au moins un deuxième élément de ligne 16. Dans un exemple, au moins un des premiers éléments de ligne 14 comprend un élément de ligne curviligne. Dans un autre exemple, au moins un des deuxièmes éléments de ligne 16 comprend un élément de ligne curviligne. Dans encore un autre exemple, la structure fibreuse 10 de la présente invention peut comprendre une surface 12 qui comprend en outre un troisième élément de ligne 18. Le troisième élément de ligne 18 peut s'étendre dans une troisième direction différente des première et/ou deuxième directions. La surface 12 peut comprendre deux troisièmes éléments de ligne 18 ou plus. La distance moyenne D3 entre deux troisièmes éléments de ligne 18 immédiatement adjacents peut être identique ou différente par rapport à la distance moyenne D2 entre des deuxièmes éléments de ligne 16 immédiatement adjacents. Un ou plusieurs troisièmes éléments de ligne 18 peuvent croiser au moins un deuxième élément de ligne 16. L'intersection d'un troisième élément de ligne 18 et d'un deuxième élément de ligne 16 peut se produire selon un angle R allant d'environ 10° à environ 90° et/ou d'environ 45° à environ 90°. Dans un autre exemple, le deuxième élément de ligne 16 croise le troisième élément de ligne 18 selon un angle allant d'environ 10° à environ 45°. Un ou plusieurs troisièmes éléments de ligne 18 peuvent se relier à au moins un premier élément de ligne 14. 30 Un ou plusieurs des premiers éléments de ligne 14 peuvent être dans le même plan (« coplanaire ») qu'un ou plusieurs des troisièmes éléments de ligne 18. Dans un exemple, tous les premiers éléments de ligne 14 présents sur la surface 12 de la structure fibreuse 10 sont dans le même plan (« coplanaires ») que tous les troisièmes éléments de ligne 18. Lorsqu'il est relié, le troisième élément de ligne 18 peut être relié à au moins un deq premiers éléments de ligne 14 selon un angle y allant d'environ 5° à environ 90° et/ou d'environ 10° à environ 85° et/ou d'environ 10° à environ 70° et/ou d'environ 10° à environ 40°. Dans encore un autre exemple, chaque premier élément de ligne 14 est relié à au 10 moins un troisième élément de ligne 18. Les Figures 14A et 14B montrent un autre exemple d'une structure fibreuse 10 selon la présente invention. La structure fibreuse 10 comprend une surface 12 et deux premiers éléments de ligne 14 ou plus s'étendant dans une première direction A et deux deuxièmes éléments de ligne 16 ou plus s'étendant dans une deuxième direction B. La 15 structure fibreuse 10 comprend en outre au moins un troisième élément de ligne 18. Comme il est évident à partir de la Figure 14A par comparaison avec la structure fibreuse 10 de la Figure 13A, le troisième élément de ligne 18 de la Figure 14A croise un ou plusieurs deuxièmes éléments de ligne 16 selon un angle qui est plus grand que l'angle selon lequel le troisième élément de ligne 18 croise un ou plusieurs deuxièmes éléments 20 de ligne 16 dans la structure fibreuse 10 illustrée sur la Figure 13A. Les premiers éléments de ligne 14 comprennent des éléments de ligne rectilignes et/ou essentiellement rectilignes. Les deuxièmes éléments de ligne 16 comprennent des éléments de ligne rectilignes et/ou essentiellement rectilignes. Les troisièmes éléments de ligne 18 comprennent des éléments de ligne rectilignes et/ou essentiellement rectilignes. 25 Comme illustré sur les Figures 15A et 15B, la structure fibreuse 10 comprend une surface 12 comprenant des premiers éléments de ligne 14 et des deuxièmes éléments de ligne 16 et au moins un troisième élément de ligne 18. Les premiers éléments de ligne 14 comprennent des éléments curvilignes. Les deuxièmes éléments de ligne 16 comprennent des éléments de ligne rectilignes et/ou essentiellement rectilignes. Le troisième élément 30 de ligne 18 comprend un élément de ligne rectiligne et/ou essentiellement rectiligne. Les Figures 16A et 16B illustrent une structure fibreuse 10 comprenant une surface 12 comprenant des premiers éléments de ligne 14 et des deuxièmes éléments de ligne 16 et au moins un troisième élément de ligne 18. Les premiers éléments de ligne 14 comprennent des éléments de ligne rectilignes et/ou essentiellement rectilignes. Les deuxièmes éléments de ligne 16 comprennent des éléments de ligne curvilignes. Le troisième élément de ligne 18 comprend un élément de ligne curviligne. Les Figures 17A et 17B montrent une structure fibreuse 10 comprenant une surface 12 comprenant des premiers éléments de ligne 14 et des deuxièmes éléments de ligne 16. Les premiers éléments de ligne 14 comprennent des éléments de ligne curvilignes. Les deuxièmes éléments de ligne 16 comprennent des éléments de ligne curvilignes. La structure fibreuse de la présente invention peut comprendre des fibres et/ou des filaments. Dans un exemple, la structure fibreuse comprend des fibres de pâte à papier, par exemple, la structure fibreuse peut comprendre plus de 50 % et/ou plus de 75 % et/ou plus de 90 % et/ou jusqu'à environ 100 % en poids sur une base de fibre sèche de fibres de pâte à papier. Dans un autre exemple, la structure fibreuse peut comprendre des fibres de pâte à papier de bois de conifères, par exemple des fibres de pâte à papier NSK. La structure fibreuse de la présente invention peut comprendre des agents de résistance, par exemple, des agents de résistance temporaire à l'état humide, tels que des polyacrylamides glyoxylés, qui sont commercialisés par Ashland Inc. sous la marque Hercobond, et/ou des agents de résistance permanente à l'état humide, dont un exemple est disponible dans le commerce sous le nom Kymene® auprès d'Ashland Inc., et/ou des agents de résistance à sec, tels que la carboxyméthylcellulose (« CMC ») et/ou l'amidon. La structure fibreuse de la présente invention peut présenter des propriétés améliorées par comparaison avec les structures fibreuses connues. Par exemple, la structure fibreuse de la présente invention peut présenter une traction totale à sec/(livre de fibres de bois de conifères)/(livre d'agent de résistance temporaire à l'état humide)/(livre d'agent de résistance à sec, le cas échéant)/(Puissance nette en chevaux par jour/tonne)/% de crêpage supérieure à 0,33 et/ou supérieure à 0,4 et/ou supérieure à 0,5 et/ou supérieure à 0,7. Dans un autre exemple, la structure fibreuse de la présente invention peut présenter une traction humide totale/(livre de fibres de bois de conifères)/(livre d'agent de résistance temporaire à l'état humide)/(livre d'agent de résistance à sec, le cas échéant)/(Puissance nette en chevaux par jour (NHPD)/tonne)/% de crêpage supérieure à 0,063 et/ou supérieure à 0,07 et/ou supérieure à 0,09 et/ou supérieure à 0,12 et/ou supérieure à 0,15. 32 Dans encore un autre exemple, la structure fibreuse de la présente invention peut présenter une traction totale à sec/(livre de fibres de bois de conifères)/(livre d'agent de résistance permanente à l'état humide)/(livre d'agent de résistance à sec, le cas échéant)/(Puissance nette en chevaux par jour/tonne)/% de crêpage supérieure à 0,009 et/ou supérieure à 0,01 et/ou supérieure à 0,015 et/ou supérieure à 0,02 et/ou supérieure à 0,05. Dans encore un autre exemple, la structure fibreuse de la présente invention peut présenter un éclatement à l'état humide/(livre de fibres de bois de conifères)/(livre d'agent de résistance permanente à l'humidité)/(livre d'agent de résistance à sec, le cas échéant)/(Puissance nette en chevaux par jour/ton)/% de crêpage supérieur à 0,0045 et/ou supérieur à 0,006 et/ou supérieur à 0,008 et/ou supérieur à 0,01 et/ou supérieur à 0,015. N'importe quel procédé approprié connu dans la technique pour fabriquer des structures fibreuses peut être utilisé pour autant que la structure fibreuse de la présente invention soit produite à partir de celui-ci. Dans un exemple, le procédé comprend les étapes de : a. former une structure fibreuse embryonnaire (c'est-à-dire, une nappe de base) ; b. mouler la structure fibreuse embryonnaire en utilisant un membre de moulage (c'est-à-dire, une courroie de fabrication du papier) de telle sorte qu'une structure fibreuse selon la présente invention est formée ; et c. sécher la structure fibreuse. La structure fibreuse embryonnaire peut être fabriquée à partir de diverses fibres et/ou divers filaments et peut être construite de diverses façons. Par exemple, la structure fibreuse embryonnaire peut contenir des fibres de pâte à papier et/ou des fibres courtes. En outre, la structure fibreuse embryonnaire peut être formée et séchée dans un procédé par voie humide en utilisant un procédé classique, une presse humide classique, un procédé d'assèchement à circulation d'air, un procédé de crêpage sur tissu, un procédé de crêpage sur courroie ou similaires. Dans un exemple, la structure fibreuse embryonnaire est formée par une section de formage par voie humide et est transférée d'une courroie de séchage à motifs (membre de moulage) avec l'aide d'une dépression d'air. La structure fibreuse embryonnaire prend un moulage miroir de la courroie à motifs pour fournir une structure fibreuse selon la présente invention. Le transfert et le moulage de la structure fibreuse embryonnaire 33 peuvent également être par dépression d'air, air comprimé, pressage, gaufrage, traction d'une courroie pincée entre des rouleaux ou similaires. Dans un exemple, la structure fibreuse embryonnaire est moulée dans une courroie de séchage 24 à motifs à jointure continue 20 et cellule distincte 22 (membre de moulage et/ou courroie de fabrication du papier) comme illustré sur la Figure 18. La jointure continue 20 est formée par le dépôt d'un polymère 26 sur un élément de support 28, tel qu'un tissu, par exemple un tissu d'assèchement à circulation d'air. La cellule distincte 22 est ouverte vers l'élément de support, qui est un élément de support percé de trous qui permet à l'air, par exemple l'air chauffé de passer à travers la structure fibreuse embryonnaire dans les régions de cellule distincte lorsque la structure fibreuse embryonnaire est en contact avec la courroie de séchage à motifs. La conception de la courroie de séchage à motifs 24 à jointure continue 20 et cellule distincte 22 confère trois régions dans la structure fibreuse, une première région de masse volumique élevée et de première élévation, une deuxième région de faible masse volumique et de deuxième élévation et une troisième région d'une troisième masse volumique et d'une troisième élévation positionnée entre les première et deuxième régions. Ce type de conception de courroie de séchage à motifs donne un substrat fibreux ayant des « dômes » de région de faible masse volumique ayant une certaine forme géométrique prédéterminée moulée par la cellule distincte et chaque dôme de faible masse volumique distinct est entouré de manière concentrique par une région de transition qui est ensuite entourée par une région de masse volumique élevée. La structure fibreuse moulée est partiellement séchée à une consistance d'environ 40 % à environ 70 % avec un procédé de séchage par circulation d'air où elle est ensuite transférée vers la surface du frictionneur par un rouleau de pression. Le substrat fibreux, supporté par la courroie de séchage à motifs, se déplace dans la ligne de contact formée entre la surface du frictionneur et le rouleau de pression où la première région de masse volumique élevée est pressée et mise en adhésion sur la surface du frictionneur ayant un revêtement d'adhésif de crêpage. La structure fibreuse est séchée sur la surface du frictionneur à un taux d'humidité d'environ 1 % à environ 5 % d'humidité où il est séparé par cisaillement de la surface du frictionneur avec un procédé de crêpage. Le biseau de la lame de crêpage peut être de 15 % à environ 45 % avec l'angle d'impact final allant d'environ 70 degrés à environ 105 %. 34 Présentant un intérêt particulier sont les structures fibreuses fabriquées selon la présente invention pour lesquelles les réponses de crêpage individualisées des trois régions fournissent une combinaison d'améliorations de propriété pour la solidité et la flexibilité, la solidité et l'absorption d'énergie de traction. La structure fibreuse résultant de la conception à jointure continue, cellule distincte peut être soumise à des forces de compression, cisaillement et flambage dans la direction de la machine à mesure qu'elle touche la surface biseautée de la lame de crêpage. De manière surprenante, on a trouvé que, lorsque la première région est mise en adhésion à la surface du frictionneur, la première région à masse volumique élevée subit une compression dans le sens machine. La compression dans le sens machine au niveau de la lame de crêpage entraîne une expansion dans le sens travers des premières régions. L'expansion dans le sens travers des premières régions fait en sorte que les deuxièmes régions à faible masse volumique juxtaposées flambent et plient dans le sens machine. L'expansion et le flambage des première et deuxième régions créent une contrainte dans la troisième région de transition juxtaposée. La contrainte résultante dans la troisième région juxtaposée fait en sorte que les extrémités de fibre sur la surface de la troisième région se détachent ou se décollent. Le décollement des extrémités de fibre augmente le nombre d'extrémités de fibre libres et abaisse le module tangent de la troisième région. La combinaison des deuxième et troisième régions juxtaposées crée un « effet de charnière », entraînant une flexibilité améliorée en sens travers de la structure fibreuse. Des améliorations et un contrôle supplémentaires de la flexibilité en sens travers peuvent être obtenus en augmentant ou en diminuant la fréquence des régions de « charnière » par 2,54 cm (pouce). À mesure que l'on augmente la fréquence des trois régions, la structure fibreuse devient plus souple et ses extrémités de fibre libres augmentent. La présence de la jointure continue de la première région aide à atténuer et/ou éviter la perte de solidité provoquée par la flexibilité accrue. En variante, l'introduction de contrainte aux troisième et/ou deuxième régions peut également être réalisée au moyen d'une micro-déformation, un micro-gaufrage, un calandrage circulaire, un micro-SELFing, un brossage de surface de nappe à motifs et similaires. La structure fibreuse peut être soumise à n'importe quelle opération de post-traitement appropriée telle qu'un calandrage, un gaufrage, un micro-SELFing, un laminage 35 circulaire, une impression, un dépôt de lotion, un pliage, et similaires. Dans un exemple, la structure fibreuse est soumise à une opération de calandrage de post-traitement. Exemples non limitatifs Exemple 1 - Un exemple d'une structure fibreuse suivant la présente invention peut être 5 préparé en utilisant une machine de fabrication de structure fibreuse ayant une caisse d'arrivée en couches ayant une chambre intermédiaire supérieure et inférieure. On prépare une caisse d'alimentation de bois de feuillus avec de la fibre d'eucalyptus (pâte kraft de bois dur blanchie Fibria Brazilian) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Une caisse d'alimentation de bois de conifères est préparée 10 avec des fibres NSK (Kraft de bois de conifères septentrional) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Les fibres NSK sont raffinées à un indice d'égouttage normalisé canadien (CSF) d'environ 540 à 545 mL. On ajoute une solution à 2 % d'un agent de résistance permanente à l'humidité, par exemple Kymene® 1142, dans le conduit d'alimentation de NSK avant raffinage à 15 environ 7,94 kg/tonne (17,5 livres par tonne) de fibre sèche. Kymene® 1142 est fourni par Hercules Corp de Wilmington, DE. On ajoute une solution à 1 % d'un agent de résistance à sec, par exemple de la carboxyméthylcellulose (CMC), à la bouillie NSK à un taux d'environ 0,91 kg/tonne (2 livres par tonne) de fibre sèche pour améliorer la résistance à sec de la structure fibreuse. La CMC est fournie par CP Kelco. La bouillie 20 aqueuse résultante de fibres NSK passe à travers une pompe de distribution centrifuge pour aider à la répartition de la CMC. La bouillie NSK est diluée avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres NSK. De façon similaire, les fibres d'eucalyptus sont diluées avec de l'eau 25 blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres d'eucalyptus. La bouillie d'eucalyptus et la bouillie NSK sont dirigées vers une caisse d'arrivée à plusieurs canaux correctement équipée de lamelles de superposition en couches pour maintenir les courants sous forme de couches stratifiées jusqu'à ce qu'ils soient déchargés sur une toile Fourdrinier mobile. 30 On utilise une caisse d'arrivée à trois couches. La bouillie d'eucalyptus contenant 75 % du poids sec de la couche de papier absorbant est dirigée vers les chambres 36 intermédiaire et inférieure menant à la couche en contact avec la toile, tandis que la bouillie NSK comprenant 25 % du poids sec de l'ultime couche de papier absorbant est dirigée vers la chambre menant à la couche extérieure. Les bouillies NSK et d'eucalyptus sont combinées à la décharge de la ligne d'arrivée en une bouillie composite. La bouillie composite est déchargée sur la toile Fourdrinier mobile et est déshydratée, assistée par un déflecteur et des caisses aspirantes. La toile Fourdrinier est d'une configuration à 5 foules, tissage satin ayant 105 monofilaments dans le sens machine et 107 dans le sens travers de la machine par 2,54 cm (pouce). La vitesse de la toile Fourdrinier est d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe embryonnaire humide est transférée à partir de la toile Foudrinier, à une consistance de fibre d'environ 15 % au point de transfert, vers un tissu de séchage à motifs. La vitesse du tissu de séchage à motifs est la même que la vitesse de la toile Fourdrinier. Le tissu de séchage est conçu pour donner un motif de canaux linéaires orientés sensiblement dans le sens machine ayant un réseau continu de zones à haute densité donnant une zone de contact (zone de jointure) d'environ 49 %. Ce tissu de séchage est formé par moulage d'une surface de résine imperméable sur un tissu de soutien à maille de fibre. Le tissu de soutien est un treillis de 127 x 45 filaments. L'épaisseur de l'empreinte de résine est d'environ 0,18 mm (7 mils) au-dessus du tissu de soutien. Une déshydratation supplémentaire est accomplie par un drainage assisté par le vide jusqu'à ce que la nappe ait une consistance de fibre d'environ 25 %. Tout en restant en contact avec le tissu de séchage à motifs, la nappe est pré-séchée par de l'air soufflé à travers des pré-séchoirs jusqu'à une consistance de fibre d'environ 65 % en poids. Après les pré-séchoirs, la nappe semi-sèche est transférée vers le frictionneur et mise en adhésion sur la surface du frictionneur avec un revêtement adhésif de crêpage vaporisé. Le revêtement est un mélange constitué de Vinylon 99-60 de Vinylon Works et d'adjuvant de crêpage Unicrepe 457T20 de Georgia Pacific. La consistance de fibre est accrue à environ 97 % avant que la nappe soit crêpée à sec du frictionneur avec une racle. La racle a un angle de biseau d'environ 25 degrés et est positionnée par rapport au frictionneur pour fournir un angle d'impact d'environ 81 degrés. Le frictionneur est utilisé à une température d'environ 177 °C (350 °F) et une vitesse d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe sèche est passée à travers un écartement de calandre caoutchouc sur acier (caoutchouc sur le côté frictionneur du substrat). La nappe sèche a été calandrée à une épaisseur d'environ 0,69 mm (27 mils) (4 couches combinées ensemble). La structure fibreuse est enroulée en un rouleau en utilisant un tambour de dévidoir entraîné en surface ayant une vitesse périphérique d'environ 3,51 m/s (690 pieds par minute). Deux couches sont combinées avec le côté frictionneur faisant face vers l'extérieur. Durant le procédé de conversion, un agent d'adoucissement de surface est appliqué avec une filière d'extrusion à fente sur la surface extérieure des deux couches. L'adoucissement de surface est constitué d'une concentration à 19 % en poids de silicone Wacker MR1003. À une vitesse de conversion de 2,03 m/s (400 pieds par minute (fpm)), approximativement 2 grammes/minute d'agent adoucissant sont appliqués à chaque nappe pour obtenir un apport final d'approximativement 1444 parties par million. Les couches sont ensuite liées ensemble avec des roues mécaniques de liaison de couches, coupées, puis pliées en produit de papier-mouchoir fini à 2 couches. Chaque couche et les couches combinées sont testées conformément aux procédés de test décrits plus haut. Exemple 2 - Un exemple d'une structure fibreuse suivant la présente invention peut être préparé en utilisant une machine de fabrication de structure fibreuse ayant une caisse d'arrivée en couches ayant une chambre intermédiaire supérieure et inférieure. On prépare une caisse d'alimentation de bois de feuillus avec de la fibre d'eucalyptus (pâte kraft de bois dur blanchie Fibria Brazilian) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Une caisse d'alimentation de bois de conifères est préparée avec des fibres NSK (Kraft de bois de conifères septentrional) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Les fibres NSK sont raffinées à un indice d'égouttage normalisé canadien (CSF) d'environ 540 à 545 mL. On ajoute une solution à 2 % d'un agent de résistance permanente à l'humidité, par exemple Kymene® 1142, dans le conduit d'alimentation de NSK avant raffinage à environ 7,94 kg/tonne (17,5 livres par tonne) de fibre sèche. Kymene® 1142 est fourni par Hercules Corp de Wilmington, DE. On ajoute une solution à 1 % d'un agent de résistance à sec, par exemple de la carboxyméthylcellulose (CMC), à la bouillie NSK à un taux d'environ 0,91 kg/tonne (2 livres par tonne) de fibre sèche pour améliorer la résistance à sec de la structure fibreuse. La CMC est fournie par CP Kelco. La bouillie aqueuse résultante de fibres NSK passe à travers une pompe de distribution centrifuge pour aider à la répartition de la CMC. La bouillie NSK est diluée avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres NSK. De façon similaire, les fibres d'eucalyptus sont diluées avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres d'eucalyptus. La bouillie d'eucalyptus et la bouillie NSK sont dirigées vers une caisse d'arrivée à plusieurs canaux correctement équipée de lamelles de superposition en couches pour maintenir les courants sous forme de couches stratifiées jusqu'à ce qu'ils soient déchargés sur une toile Fourdrinier mobile. On utilise une caisse d'arrivée à trois couches. La bouillie d'eucalyptus contenant 75 % du poids sec de la couche de papier absorbant est dirigée vers les chambres intermédiaire et inférieure menant à la couche en contact avec la toile, tandis que la bouillie NSK comprenant 25 % du poids sec de l'ultime couche de papier absorbant est dirigée vers la chambre menant à la couche extérieure. Les bouillies NSK et d'eucalyptus sont combinées à la décharge de la ligne d'arrivée en une bouillie composite. La bouillie composite est déchargée sur la toile Fourdrinier mobile et est déshydratée, assistée par un déflecteur et des caisses aspirantes. La toile Fourdrinier est d'une configuration à 5 foules, tissage satin ayant 105 monofilaments dans le sens machine et 107 dans le sens travers de la machine par 2,54 cm (pouces). La vitesse de la toile Fourdrinier est d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe embryonnaire humide est transférée à partir de la toile Foudrinier, à une consistance de fibre d'environ 15 % au point de transfert, vers un tissu de séchage à motifs. La vitesse du tissu de séchage à motifs est la même que la vitesse de la toile Fourdrinier. Le tissu de séchage est conçu pour donner un motif de canaux linéaires orientés sensiblement dans le sens machine ayant un réseau continu de zones à haute densité donnant une zone de contact (zone de jointure) d'environ 49 %. Ce tissu de séchage est formé par moulage d'une surface de résine imperméable sur un tissu de soutien à maille de fibre. Le tissu de soutien est un treillis de 127 x 45 filaments. L'épaisseur de l'empreinte de résine est d'environ 0,18 mm (7 mils) au-dessus du tissu de soutien. Une déshydratation supplémentaire est accomplie par un drainage assisté par le vide jusqu'à ce que la nappe ait une consistance de fibre d'environ 25 %. Tout en restant en contact avec le tissu de séchage à motifs, la nappe est pré-séchée par de l'air soufflé à travers des pré-séchoirs jusqu'à une consistance de fibre d'environ 65 % en poids. Après les pré-séchoirs, la nappe semi-sèche est transférée vers le frictionneur et mise en adhésion sur la surface du frictionneur avec un revêtement adhésif de crêpage vaporisé. Le revêtement est un mélange constitué de Vinylon 99-60 de Vinylon Works et d'adjuvant de crêpage Unicrepe 457T20 de Georgia Pacifie. La consistance de fibre est accrue à environ 97 % avant que la nappe soit crêpée à sec du frictionneur avec une racle. La racle a un angle de biseau d'environ 25 degrés et est positionnée par rapport au frictionneur pour fournir un angle d'impact d'environ 81 degrés. Le frictionneur est utilisé à une température d'environ 177 °C (350 °F) et une vitesse d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe sèche est passée à travers une ligne de contact de calandre caoutchouc sur acier (caoutchouc sur le côté frictionneur du substrat) avec une force en charge d'environ 45,5 kN/m (260 livres/po (pli)). La nappe sèche a été calandrée à une épaisseur d'environ 0,53 mm (21 mils) (4 couches combinées ensemble). La structure fibreuse est enroulée en un rouleau en utilisant un tambour de dévidoir entraîné en surface ayant une vitesse périphérique d'environ 3,51 m/s (690 pieds par minute). Deux couches sont combinées avec le côté frictionneur faisant face vers l'extérieur. Durant le procédé de conversion, un agent d'adoucissement de surface est appliqué avec une filière d'extrusion à fente sur la surface extérieure des deux couches. L'adoucissement de surface est constitué d'une concentration à 19 % en poids de silicone Wacker MR1003. À une vitesse de conversion de 2,03 m/s (400 pieds par minute (fpm)), approximativement 2 grammes/minute d'agent adoucissant sont appliqués à chaque nappe pour obtenir un apport final d'approximativement 1559 parties par million. Les couches sont ensuite liées ensemble avec des roues mécaniques de liaison de couches, coupées, puis pliées en produit de papier-mouchoir fini à 2 couches. Chaque couche et les couches combinées sont testées conformément aux procédés de test décrits plus haut. 40 Exemple 3 - Un exemple d'une structure fibreuse suivant la présente invention peut être préparé en utilisant une machine de fabrication de structure fibreuse ayant une caisse d'arrivée en couches ayant une chambre intermédiaire supérieure et inférieure. On prépare une caisse d'alimentation de bois de feuillus avec de la fibre d'eucalyptus (pâte kraft de bois dur blanchie Fibria Brazilian) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Une caisse d'alimentation de bois de conifères est préparée avec des fibres NSK (Kraft de bois de conifères septentrional) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Les fibres NSK sont raffinées à un indice d'égouttage normalisé canadien (CSF) d'environ 540 à 545 mL. On ajoute une solution à 2 % d'un agent de résistance permanente à l'humidité, par exemple Kymene® 1142, dans le conduit d'alimentation de NSK avant raffinage à environ 7,94 kg/tonne (17,5 livres par tonne) de fibre sèche. Kymene® 1142 est fourni par Hercules Corp de Wilmington, DE. On ajoute une solution à 1 % d'un agent de résistance à sec, par exemple de la carboxyméthylcellulose (CMC), à la bouillie NSK à un taux d'environ 0,91 kg/tonne (2 livres par tonne) de fibre sèche pour améliorer la résistance à sec de la structure fibreuse. La CMC est fournie par CP Kelco. La bouillie aqueuse résultante de fibres NSK passe à travers une pompe de distribution centrifuge pour aider à la répartition de la CMC. La bouillie NSK est diluée avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres NSK. De façon similaire, les fibres d'eucalyptus sont diluées avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres d'eucalyptus. La bouillie d'eucalyptus et la bouillie NSK sont dirigées vers une caisse d'arrivée à plusieurs canaux correctement équipée de lamelles de superposition en couches pour maintenir les courants sous forme de couches stratifiées jusqu'à ce qu'ils soient déchargés sur une toile Fourdrinier mobile. On utilise une caisse d'arrivée à trois couches. La bouillie d'eucalyptus contenant 75 % du poids sec de la couche de papier absorbant est dirigée vers les chambres intermédiaire et inférieure menant à la couche en contact avec la toile, tandis que la bouillie NSK comprenant 25 % du poids sec de l'ultime couche de papier absorbant est dirigée vers la chambre menant à la couche extérieure. Les bouillies NSK et d'eucalyptus sont combinées à la décharge de la ligne d'arrivée en une bouillie composite. 41 La bouillie composite est déchargée sur la toile Fourdrinier mobile et est déshydratée, assistée par un déflecteur et des caisses aspirantes. La toile Fourdrinier est d'une configuration à 5 foules, tissage satin ayant 105 monofilaments dans le sens machine et 107 dans le sens travers de la machine par 2,54 cm (pouce). La vitesse de la toile Fourdrinier est d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe embryonnaire humide est transférée à partir de la toile Foudrinier, à une consistance de fibre d'environ 15 % au point de transfert, vers un tissu de séchage à motifs. La vitesse du tissu de séchage à motifs est la même que la vitesse de la toile Fourdrinier. Le tissu de séchage est conçu pour donner un motif de canaux linéaires orientés sensiblement dans le sens machine ayant un réseau continu de zones à haute densité donnant une zone de contact (zone de jointure) d'environ 49 %. Ce tissu de séchage est formé par moulage d'une surface de résine imperméable sur un tissu de soutien à maille de fibre. Le tissu de soutien est un treillis de 127 x 45 filaments. L'épaisseur de l'empreinte de résine est d'environ 0,18 mm (7 mils) au-dessus du tissu de soutien. Une déshydratation supplémentaire est accomplie par un drainage assisté par le vide jusqu'à ce que la nappe ait une consistance de fibre d'environ 25 %. Tout en restant en contact avec le tissu de séchage à motifs, la nappe est préséchée par de l'air soufflé à travers des préséchoirs jusqu'à une consistance de fibre d'environ 65 % en poids. Après les pré-séchoirs, la nappe semi-sèche est transférée vers le frictionneur et mise en adhésion sur la surface du frictionneur avec un revêtement adhésif de crêpage vaporisé. Le revêtement est un mélange constitué de Vinylon 99-60 de Vinylon Works et d'adjuvant de crêpage Unicrepe 457T20 de Georgia Pacific. La consistance de fibre est accrue à environ 97 % avant que la nappe soit crêpée à sec du frictionneur avec une racle. La racle a un angle de biseau d'environ 25 degrés et est positionnée par rapport au frictionneur pour fournir un angle d'impact d'environ 81 degrés. Le frictionneur est utilisé à une température d'environ 177 °C (350 °F) et une vitesse d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe sèche est passée à travers une ligne de contact de calandre caoutchouc sur acier (caoutchouc sur le côté frictionneur du substrat) avec une force en charge d'environ 45,5 kN/m (260 livres/po (pli)). La nappe sèche a été calandrée à une épaisseur d'environ 0,53 mm (21 mils) (4 couches combinées ensemble). La structure 42 fibreuse est enroulée en un rouleau en utilisant un tambour de dévidoir entraîné en surface ayant une vitesse périphérique d'environ 3,51 m/s (690 pieds par minute). Deux couches sont combinées avec le côté toile faisant face vers l'extérieur. Durant le procédé de conversion, un agent d'adoucissement de surface est appliqué avec une filière d'extrusion à fente sur la surface extérieure des deux couches. L'adoucissement de surface est constitué d'une concentration à 19 % en poids de silicone Wacker MR1003. À une vitesse de conversion de 2,03 m/s (400 pieds par minute (fpm)), approximativement 3 grammes/minute d'agent adoucissant sont appliqués à chaque nappe pour obtenir un apport final d'approximativement 1738 parties par million. Les couches sont ensuite liées ensemble avec des roues mécaniques de liaison de couches, coupées, puis pliées en produit de papier-mouchoir fini à 2 couches. Chaque couche et les couches combinées sont testées conformément aux procédés de test décrits plus haut. Exemple 4 - Un exemple d'une structure fibreuse suivant la présente invention peut être préparé en utilisant une machine de fabrication de structure fibreuse ayant une caisse 15 d'arrivée en couches ayant une chambre intermédiaire supérieure et inférieure. On prépare une caisse d'alimentation de bois de feuillus avec de la fibre d'eucalyptus (pâte kraft de bois dur blanchie Fibria Brazilian) ayant une consistance d'environ 3,0 % en poids. Une caisse d'alimentation de bois de conifères est préparée avec des fibres NSK (Kraft de bois de conifères septentrional) ayant une consistance 20 d'environ 3,0 % en poids. Les fibres NSK sont raffinées à un indice d'égouttage normalisé canadien (CSF) d'environ 540 à 545 mL. On ajoute une solution à 2 % d'un agent de résistance permanente à l'humidité, par exemple Kymene® 1142, dans le conduit d'alimentation de NSK avant raffinage à environ 7,94 kg/tonne (17,5 livres par tonne) de fibre sèche. Kymene® 1142 est fourni 25 par Hercules Corp de Wilmington, DE. On ajoute une solution à 1 % d'un agent de résistance à sec, par exemple de la carboxyméthylcellulose (CMC), à la bouillie NSK à un taux d'environ 0,91 kg/tonne (2 livres par tonne) de fibre sèche pour améliorer la résistance à sec de la structure fibreuse. La CMC est fournie par CP Kelco. La bouillie aqueuse résultante de fibres NSK passe à travers une pompe de distribution centrifuge 30 pour aider à la répartition de la CMC. 43 La bouillie NSK est diluée avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres NSK. De façon similaire, les fibres d'eucalyptus sont diluées avec de l'eau blanche à l'entrée d'une pompe de mélange jusqu'à une consistance d'environ 0,15 % sur base du poids total de la bouillie de fibres d'eucalyptus. La bouillie d'eucalyptus et la bouillie NSK sont dirigées vers une caisse d'arrivée à plusieurs canaux correctement équipée de lamelles de superposition en couches pour maintenir les courants sous forme de couches stratifiées jusqu'à ce qu'ils soient déchargés sur une toile Fourdrinier mobile. On utilise une caisse d'arrivée à trois couches. La bouillie d'eucalyptus contenant 75 % du poids sec de la couche de papier absorbant est dirigée vers les chambres intermédiaire et inférieure menant à la couche en contact avec la toile, tandis que la bouillie NSK comprenant 25 % du poids sec de l'ultime couche de papier absorbant est dirigée vers la chambre menant à la couche extérieure. Les bouillies NSK et d'eucalyptus sont combinées à la décharge de la ligne d'arrivée en une bouillie composite. La bouillie composite est déchargée sur la toile Fourdrinier mobile et est déshydratée, assistée par un déflecteur et des caisses aspirantes. La toile Fourdrinier est d'une configuration à 5 foules, tissage satin ayant 105 monofilaments dans le sens machine et 107 dans le sens travers de la machine par 2,54 cm (pouce). La vitesse de la toile Fourdrinier est d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe embryonnaire humide est transférée à partir de la toile Foudrinier, à une consistance de fibre d'environ 15 % au point de transfert, vers un tissu de séchage à motifs. La vitesse du tissu de séchage à motifs est la même que la vitesse de la toile Fourdrinier. Le tissu de séchage est conçu pour donner un motif de canaux linéaires orientés sensiblement dans le sens machine ayant un réseau continu de zones à haute densité donnant une zone de contact (zone de jointure) d'environ 49 %. Ce tissu de séchage est formé par moulage d'une surface de résine imperméable sur un tissu de soutien à maille de fibre. Le tissu de soutien est un treillis de 127 x 45 filaments. L'épaisseur de l'empreinte de résine est d'environ 0,18 mm (7 mils) au-dessus du tissu de soutien. Une déshydratation supplémentaire est accomplie par un drainage assisté par le vide jusqu'à ce que la nappe ait une consistance de fibre d'environ 25 %. Tout en restant en contact avec le tissu de séchage à motifs, la nappe est préséchée par de l'air soufflé à travers des préséchoirs jusqu'à une consistance de fibre d'environ 65 % en poids. 44 Après les pré-séchoirs, la nappe semi-sèche est transférée vers le frictionneur et mise en adhésion sur la surface du frictionneur avec un revêtement adhésif de crêpage vaporisé. Le revêtement est un mélange constitué de Vinylon 99-60 de Vinylon Works et d'adjuvant de crêpage Unicrepe 457T20 de Georgia Pacific. La consistance de fibre est accrue à environ 97 % avant que la nappe soit crêpée à sec du frictionneur avec une racle. La racle a un angle de biseau d'environ 25 degrés et est positionnée par rapport au frictionneur pour fournir un angle d'impact d'environ 81 degrés. Le frictionneur est utilisé à une température d'environ 177 °C (350 °F) et une vitesse d'environ 4,06 m/s (800 pieds par minute). La nappe sèche est passée à travers une ligne de contact de calandre caoutchouc sur acier (caoutchouc sur le côté frictionneur du substrat) avec une force en charge d'environ 45,5 kN/m (260 livres/po (pli)). La nappe sèche a été calandrée à une épaisseur d'environ 0,53 mm (21 mils) (4 couches combinées ensemble). La structure fibreuse est enroulée en un rouleau en utilisant un tambour de dévidoir entraîné en surface ayant une vitesse périphérique d'environ 3,51 m/s (690 pieds par minute). Deux couches sont combinées avec le côté toile faisant face vers l'extérieur. Durant le procédé de conversion, un agent d'adoucissement de surface est appliqué avec une filière d'extrusion à fente sur la surface extérieure des deux couches. L'adoucissement de surface est constitué d'une concentration à 19 % en poids de silicone Wacker MR1003. À une vitesse de conversion de 2,03 m/s (400 pieds par minute (fpm)), approximativement 6 grammes/minute d'agent adoucissant sont appliqués à chaque nappe pour obtenir un apport final d'approximativement 2864 parties par million. Les couches sont ensuite liées ensemble avec des roues mécaniques de liaison de couches, coupées, puis pliées en produit de papier-mouchoir fini à 2 couches. Chaque couche et les couches combinées sont testées conformément aux procédés de test décrits plus haut. Procédés de test Sauf indication contraire, tous les tests décrits ici y compris ceux décrits sous la section Définitions et les procédés de test qui suivent sont effectués sur des échantillons qui ont été conditionnés dans un local conditionné à une température d'environ 23 °C ± 2,2 °C (73 °F ± 4 °F) et une humidité relative de 50 % ± 10 % pendant 2 heures avant le test. Tous les matériaux de conditionnement en plastique et en carton doivent être 45 soigneusement retirés des échantillons de papier avant l'essai. Éliminer l'un quelconque produit endommagé. Tous les tests sont effectués dans un tel local conditionné. Procédé de test de rigidité à la flexion Ce test est effectué sur des bandes de 2,54 cm x 15,24 cm (1 pouce x 6 pouces) d'un échantillon de structure fibreuse et/ou de produit de papier hygiénique. Un test de flexion en porte-à-faux tel que décrit dans la norme ASTM D 1388 (Modèle 5010, Instrument Marketing Services, Fairfield, NJ) est utilisé et exploité à un angle de rampe de 41,5 ± 0,5° et une vitesse de glissement d'échantillon de 1,3 ± 0,5 cm/seconde (0,5 ± 0,2 po/seconde). Un minimum de n=16 tests sont exécutés sur chaque échantillon de n=8 bandes d'échantillon. Aucun échantillon de structure fibreuse qui est plissé, plié, cintré, perforé, ou de toute autre façon affaibli ne doit jamais être testé en utilisant ce test. Un échantillon de structure fibreuse non plissé, non plié, non cintré, non perforé, et non affaibli de toute autre façon doit être utilisé pour tester à l'aide de ce test. À partir d'un échantillon de structure fibreuse d'environ 10,16 cm x 15,24 cm (4 pouces x 6 pouces), couper soigneusement en utilisant un couteau JDC de 2,54 cm (1 pouce) (disponible auprès de Thwing-Albert Instrument Company, Philadelphie, PA) quatre (4) longues bandes de 2,54 cm (1 pouce) de large sur 15,24 cm (6 pouces) de long de la structure fibreuse dans la direction de la machine. À partir d'un deuxième échantillon de structure fibreuse provenant du même ensemble d'échantillons, couper soigneusement quatre (4) longues bandes de 2,54 cm (1 pouce) de large sur 15,24 cm (6 pouces) de long de la structure fibreuse dans le sens travers. Il est important que la coupe soit exactement perpendiculaire à la dimension longue de la bande. Lors du découpage des bandes de structure fibreuse à deux couches non stratifiées, les bandes doivent être coupées individuellement. La bande doit également être exempte de plis ou de manipulation mécanique excessive qui peut impacter la flexibilité. Marquer la direction très légèrement sur une extrémité de la bande, en gardant la même surface de l'échantillon vers le haut pour toutes les bandes. Plus tard, les bandes seront retournées pour le test, donc il est important qu'une surface de la bande soit clairement identifiée, cependant, la surface de l'échantillon qui est désignée comme la surface supérieure ne fait pas de différence. En utilisant d'autres parties de la structure fibreuse (pas les bandes coupées), déterminer la masse surfacique de l'échantillon de structure fibreuse en livres/3000 pieds2 46 et le calibre de la structure fibreuse en mils (dix mille millimètres (milliers de pouces)) en utilisant les procédures normalisées décrites ici. Placer le testeur de flexion en porte-à-faux sur un plan de travail ou une table qui est relativement exempt de vibration, de chaleur excessive et, ce qui est le plus important, de courants d'air. Régler la plate-forme du testeur à l'horizontale comme indiqué par la bulle de niveau et vérifier que l'angle de rampe est à 41,5 ± 0,5°. Retirer la barre de glissement de l'échantillon du sommet de la plate-forme du testeur. Placer une des bandes sur la plate-forme horizontale en veillant à aligner la bande parallèle au coulisseau d'échantillon mobile. Aligner la bande exactement à plat avec le bord vertical du testeur dans lequel la rampe angulaire est fixée ou où la ligne de repère zéro est gravée sur le testeur. Replacer soigneusement la barre de glissement de l'échantillon en haut de la bande d'échantillon dans le testeur. La barre de glissement de l'échantillon doit être soigneusement placée de sorte que la bande n'est pas froissée ou déplacée par rapport à sa position initiale. Déplacer la bande et la barre de glissement de l'échantillon mobile à une vitesse d'approximativement 1,3 ± 0,5 cm/seconde (0,5 ± 0,2 po/seconde) en direction de l'extrémité du testeur auquel la rampe angulaire est fixée. Ceci peut être accompli avec un testeur ou manuel ou automatique. S'assurer qu'aucun glissement ne se produit entre la bande et la barre de glissement de l'échantillon mobile. À mesure que la barre de glissement de l'échantillon et la bande font saillie au-dessus du bord du testeur, la bande va commencer à plier, ou à se draper vers le bas. Arrêter le déplacement de la barre de glissement de l'échantillon au moment où le bord d'attaque de la bande tombe à niveau avec le bord de la rampe. Lire et enregistrer la longueur de surplomb sur l'échelle linéaire au 0,5 mm le plus proche. Enregistrer la distance de déplacement de la barre de glissement de l'échantillon en cm en tant que longueur de surplomb. Cette séquence de test est effectuée un total de huit (8) fois pour chaque structure fibreuse dans chaque direction (machine et travers). Les quatre premières bandes sont testées avec la surface supérieure lorsque la structure fibreuse a été coupée faisant face vers le haut. Les quatre dernières bandes sont retournées de sorte que la surface supérieure lorsque la structure fibreuse a été coupée fait face vers le bas lorsque la bande est placée sur la plate-forme horizontale du testeur. La longueur de surplomb moyenne est déterminée en faisant la moyenne des seize (16) mesures obtenues sur une structure fibreuse. 47 Longueur de surplomb sens machine = Somme des 8 mesures en sens machine 8 Longueur de surplomb sens travers = Somme des 8 mesures en sens travers 8 Longueur de surplomb totale = Somme des 16 mesures 16 Longueur de pliage sens machine = Longueur de surplomb en sens machine 2 Longueur de pliage sens travers = Longueur de surplomb en sens travers 2 Longueur de pliage totale = Longueur de surplomb totale 2 Rigidité à la flexion = 0,1629 x W x C3 où W est la masse surfacique de la structure fibreuse en livres/3000 pieds2 ; C est la longueur de pliage (sens machine ou sens travers ou total) en cm ; et la constante 0,1629 est utilisée pour convertir la masse surfacique d'unités impériales en unités métriques. Les résultats sont exprimés en mg*cm2/cm. Rigidité à la flexion géométrique moyenne = Racine carrée de (Rigidité à la flexion dans le sens machine x Rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine) 20 Procédé de test de masse surfacique La masse surfacique d'un échantillon de structure fibreuse et/ou de produit de papier hygiénique est mesurée en sélectionnant douze (12) unités utilisables (également dénommées feuilles) de la structure fibreuse et/ou de produit de papier hygiénique, et en faisant deux piles de six (6) unités utilisables chacune. La perforation doit être alignée 25 sur le même côté lors de l'empilement des unités utilisables. Une lame de précision est utilisée pour couper chaque pile en carrés d'exactement 3,5 po x 3,5 po (8,89 cm x 8,89 cm). Les deux piles de carrés coupés sont combinées pour fabriquer un tampon de 48 masse surfacique de douze (12) carrés d'épaisseur. Le tampon de masse surfacique est ensuite pesé sur une balance à chargement par le haut avec une résolution minimale de 0,01 g. La balance à chargement par le haut doit être protégée des courants d'air et d'autres perturbations en utilisant un écran de protection contre les courants d'air. Les poids sont enregistrés lorsque les mesures sur la balance à chargement par le haut deviennent constantes. La masse surfacique est calculée comme suit : Poids du tampon de masse surfacique (g) x 3000 pieds2 453,6 g/ livres x 12 (unités utilisables) x [12,25 pot (superficie du tampon de masse surfacique)/144 pot] Poids du tampon de masse surfacique (g) x 10 000 cm2/m2 79,0321 cm2 (Aire du tampon de masse surfacique) x 12 (unités utilisables) Procédé de test de calibre Le calibre d'une structure fibreuse et/ou d'un produit de papier hygiénique est mesuré en coupant cinq (5) échantillons de structure fibreuse de telle sorte que chaque échantillon coupé est d'une taille plus grande que la surface de chargement du pied de charge d'un Testeur électronique d'épaisseur VIR Modèle II disponible auprès de Thwing-Albert Instrument Company, Philadelphie, PA. Typiquement, la surface de chargement du pied de charge a une superficie circulaire d'environ 20,3 cm2 (3,14 po). L'échantillon est confiné entre une surface plate horizontale et la surface de chargement du pied de charge. La surface de chargement du pied de charge applique une pression de confinement à l'échantillon de 15,5 g/cm2. Le calibre de chaque échantillon est l'écartement résultant entre la surface plate et la surface de chargement du pied de charge. Le calibre est calculé comme le calibre moyen des cinq échantillons. Le résultat est indiqué en millimètres (mm). Procédé de test d'allongement, résistance à la traction, énergie à la rupture et module Se procurer 4 piles de 5 échantillons chacun de structures fibreuses et/ou de produits de papier hygiénique ayant des dimensions suffisantes dans le sens machine et dans le sens travers pour les étapes requises plus bas. Identifier 2 des piles pour les mesures de traction dans le sens machine et les 2 piles restantes pour les mesures de traction dans le sens travers. Masse surfacique (livres/3000 pieds2) Masse surfacique (g/m2) 49 Couper deux bandes de 2,54 cm (1 pouce) de largeur dans le sens de la machine à partir de chacune des piles dans le sens machine. Couper deux bandes de 2,54 cm (1 pouce) de largeur dans le sens travers de la machine à partir de chacune des piles dans le sens travers. Il y a maintenant quatre bandes d'une largeur de 2,54 cm (1 pouce) (épaisseur de 5 échantillons) pour l'essai de traction dans le sens machine et quatre bandes d'une largeur de 2,54 cm (1 pouce) (épaisseur de 5 échantillons) pour l'essai de traction en sens travers. Pour la mesure réelle de l'allongement, de la résistance à la traction, l'énergie à la rupture et le module, un testeur de traction habituel Thwing-Albert Intelect II (Thwing-Albert Instrument Co. de Philadelphie, Pa.). Insérer les pinces à faces plates dans l'unité et étalonner le testeur selon les instructions données dans le manuel d'utilisation du Thwing-Albert Intelect II. Régler la vitesse de traverse de l'instrument à 10,16 cm/min (4,00 po/min) et les 1 ère et 2ème longueurs de référence à 5,08 cm (2,00 pouces). La sensibilité de rupture est définie à 20,0 grammes et la largeur de l'échantillon est définie à 2,54 cm (1,00 pouce) et l'épaisseur de l'échantillon est définie à 1 cm (0,3937 pouce). Les unités d'énergie sont définies sur TEA (énergie à la rupture) et le paramètre de capture du module tangent (Modulus) est défini à 38,1 g. Prendre une des bandes d'échantillon (largeur 2,54 cm (1 pouce) sur une épaisseur de 5 échantillons) et placer une extrémité de celui-ci dans une pince du testeur de traction. Placer l'autre extrémité de la bande d'échantillon dans l'autre pince. S'assurer que la dimension longue de la bande d'échantillon se trouve parallèle aux côtés du testeur de traction. S'assurer également que les bandes d'échantillon ne dépassent pas de l'un ou l'autre côté des deux pinces. De plus, la pression de chacune des pinces doit être en contact complet avec la bande d'échantillon. Après insertion de la bande d'échantillon dans les deux pinces, la tension de l'instrument peut être surveillée. Si elle affiche une valeur de 5 grammes ou plus, la bande d'échantillon de structure fibreuse est trop tendue. Inversement, si une période de 2 à 3 secondes s'écoule après le démarrage du test avant que l'une quelconque valeur soit enregistrée, la bande d'échantillon est lâche. Démarrer le testeur de traction comme décrit dans le manuel de l'instrument du testeur de traction. Le test est terminé après que la traverse retourne automatiquement à sa position de départ initiale. Lorsque le test est terminé, lire et enregistrer ce qui suit avec des unités de mesure : 20 Traction à la charge maximale (résistance à la traction) (g/po) Allongement maximum (allongement) (%) Énergie à la rupture maximale (TEA) (po-g/po2) Module tangent (Module) (à 15 g/cm) Tester chacun des échantillons de la même manière, en enregistrant les valeurs mesurées précédentes provenant de chaque test. Calculs : Allongement moyen géométrique (GM) = Racine carrée de [Allongement dans le sens machine (%) x Allongement dans le sens travers (%)] Traction totale à sec (TDT) = Charge maximale de traction dans le sens machine (g/po) + Charge maximale de traction dans le sens travers (g/po) Rapport de traction = Charge maximale de traction dans le sens machine (g/po)/Charge maximale de traction dans le sens travers (g/po) Traction moyenne géométrique (GM) _ [Racine carrée de (Charge maximale de traction 15 dans le serfs machine (g/po) x Charge maximale de traction dans le sens travers (g/po))] x 3 Energie à la rupture = Energie à la rupture dans le sens machine (g*po/po2) + Énergie à la rupture dans le sens travers (g*po/po2) Énergie à la rupture moyenne géométrique (GM) = Racine carrée de [Énergie à la rupture dans le sens machine (g*po/po2) x Energie à la rupture dans le sens travers (g*po/po2)] Module = Module dans le sens machine (g/cm*% à 15 g/cm) + Module dans le sens travers (g/cm*% à 15 g/cm) Module moyen géométrique (GM) = Racine carrée de [Module dans le sens machine (g/cm*% à 15 g/cm) x Module dans le sens travers (g/cm*% à 15 g/cm)] 25 Procédé de test d'éclatement à l'état humide L'éclatement à l'état humide d'un échantillon de structure fibreuse ou de produit de papier hygiénique est mesuré en utilisant un testeur d'éclatement Thwing-Albert Vantage équipé d'une cellule de charge de 19,6 N (2000 g), une bille d'éclatement ayant 51 un diamètre de 1,59 cm (0,625 pouce) et une pince interchangeable ayant des options de diamètre d'ouverture de 8,89 cm et 5,08 cm (3,5 pouces et 2,0 pouces) (si un échantillon n'est pas assez grand pour utiliser la pince de 8,89 cm (3,5 pouces) de diamètre). Le testeur d'éclatement Thwing-Albert Vantage est commercialisé par Thwing-Albert Instrument Company, Philadelphie, PA. Le testeur d'éclatement est étalonné selon les instructions du fabricant. On utilise l'eau distillée qui a été conditionnée selon les paramètres de conditionnement présentés précédemment. L'éclatement à l'état humide est mesuré en utilisant les échantillons de structure 10 fibreuse et/ou de produit de papier hygiénique préparés comme suit. Serviettes en papier à 1 couche et 2 couches : Pour les serviettes ayant une longueur de feuille (sens machine - MD) d'approximativement 280 mm (11 pouces), retirer deux feuilles de produit fini du rouleau. Séparer les feuilles de produit fini au niveau des perforations et les empiler chacune au-dessus de l'autre. Découper la pile de 15 feuilles de produit fini en deux moitiés dans le sens machine pour faire une pile d'échantillon d'une épaisseur de quatre feuilles de produit fini. Pour les feuilles de produit fini plus petites que 280 mm (11 pouces), retirer deux bandes de trois feuilles de produit fini du rouleau. Empiler les bandes de sorte que les perforations et les bords coïncident. Retirer des parties égales de chacune des feuilles de produit fini de bout en 20 coupant dans le sens travers de sorte que la longueur totale des feuilles de produit fini du centre plus les parties restantes des deux feuilles de produit fini de bout soit approximativement 280 mm (11 pouces). Découper la pile échantillon en deux moitiés dans le sens machine pour faire une pile d'échantillon d'une épaisseur de quatre feuilles de produit fini. 25 Serviettes en papier (pliées, coupées et empilées) : Pour les serviettes de table, sélectionner 4 feuilles de produit fini dans la pile d'échantillons. Pour toutes les serviettes, ou à 1 couche ou à 2 couches et, ou pliées en double ou en triple, déplier les feuilles de produit fini jusqu'à ce que ce soit un grand rectangle avec seulement un pliage restant dans le sens machine. Des serviettes à une couche auront 2 couches lâches 30 à 1 couche, les serviettes à 2 couches auront 2 couches lâches à 2 couches. Empiler les feuilles de produit fini de sorte que les bords pliés dans le sens machine soient alignés et que les plis ouverts en sens travers se trouvent chacun au-dessus de l'autre. Pour 52 empêcher le test d'éclatement à l'état humide de se produire directement sur le pliage ouvert en sens travers au centre de chaque feuille de produit fini, couper une extrémité de la pile de sorte que les feuilles de produit fini soient au moins à 254 mm (10 pouces) dans le sens machine et que le pliage soit décentré. Lingette faciale pliée en C Reach-in : Retirer 8 feuilles de produit fini et les empiler par paires de deux. En utilisant les ciseaux, découper le pliage (C) dans le sens machine. On a maintenant 4 piles de 230 mm (9 pouces) dans la direction de la machine sur 115 mm (4,5 pouces) dans la direction croisée, chacun d'une épaisseur de deux feuilles de produit fini. Lingette faciale pliée en V Pop-up : Retirer 8 feuilles de produit fini et les empiler par paires de deux. À l'aide de ciseaux, couper les piles à 115 mm (4,5 pouces) du bord lié afin d'avoir des échantillons de 230 mm (9 pouces) dans la direction de la machine sur 115 mm (4,5 pouces) de la direction croisée, chacun d'une épaisseur de deux feuilles de produit fini. Mouchoirs : Retirer 8 feuilles de produit fini, les déplier complètement et les empiler par paires de deux. Papier toilette 1 couche : Si l'on commence un nouveau rouleau de papier absorbant, les 15 premières feuilles de produit fini doivent être retirées (pour éliminer la colle de libération à l'arrière). Dérouler 16 bandes de produits, chacune d'une longueur de 3 feuilles de produit fini. Il est important que la feuille de produit fini du centre dans chaque bande de trois feuilles de produit fini ne soit pas étirée ou froissée étant donné qu'il s'agit de l'unité à tester. S'assurer que les perforations des feuilles ne sont pas dans la zone à tester. Empiler la hauteur de 4 bandes de 3 feuilles de produit fini, 4 fois de façon à former vos échantillons de test. Papier toilette 2 couches/3 couche/4 couches : Si l'on commence un nouveau rouleau de papier absorbant, les 15 premières feuilles de produit fini doivent être retirées (pour éliminer la colle de libération à l'arrière). Dérouler 8 bandes de produit, chacune d'une longueur de 3 feuilles de produit fini. Il est important que la feuille de produit fini du centre dans chaque bande de trois feuilles de produit fini ne soit pas étirée ou froissée étant donné qu'il s'agit de la feuille de produit fini à tester. S'assurer que les perforations des feuilles ne sont pas dans la zone à tester. Empiler la hauteur de 2 bandes de 3 feuilles de produit fini, 4 fois de façon à former vos échantillons de test. 53 Lingettes enroulées : Préparer comme précédemment pour le papier toilette à 1 couche si ce n'est qu'il faut enlever uniquement 3 feuilles de produit fini de hauteur 1, 4 fois du rouleau de produit fini. Refermer le produit restant dans le sac en plastique refermable. Il est important que la feuille de produit fini du centre dans chaque bande de trois feuilles de produit fini ne soit pas étirée ou froissée étant donné qu'il s'agit de l'unité à tester. Tester immédiatement. Lingettes empilées : Retirer 4 feuilles de produit fini du récipient de produit fini et sceller le produit restant dans un sac en plastique. Tester immédiatement. Le Tableau 5 plus bas fournit un résumé de référence rapide pour toutes les 10 procédures de préparation d'échantillon décrites précédemment. Tableau 5. Résumé de préparation des échantillons d'éclatement à l'état humide Description de l'échantillon Nombre d'unités Nombre de couches Nombre de tests utilisables par test (répliques) par échantillon Produit fini Serviette monocouche 1 1 4 Serviette à deux couches 1 2 4 Lingette faciale 2 couches/3 couches 2 4, 6 4 Serviettes (pliées, coupées et empilées) 4 (pliées une fois) --- 4 Mouchoirs 2 8 4 Papier toilette 1 couche 4 4 4 Papier toilette 2 couches/3 couche/4 couches 2 4, 6, 8 4 Lingettes 1 1 4 Opération Configurer et étalonner l'instrument testeur d'éclatement selon les instructions du fabricant pour l'instrument qui est utilisé. 15 Retirer une partie échantillon de la pile échantillon contenant l'échantillon par les bords étroits, en immergeant le centre de l'échantillon dans un plateau rempli approximativement à 25 mm (1 pouce) par le haut avec de l'eau distillée. Laisser l'échantillon dans l'eau pendant 4 (± 0,5) secondes. Retirer et égoutter l'eau en excès de l'échantillon pendant 3 (± 0,5) secondes en 20 maintenant l'échantillon dans une position verticale. De même, si l'échantillon contient un matériau hydrophobe, il peut ne pas se saturer avec l'eau dans la fourchette de temps spécifiée, et donner une mesure d'éclatement faussement élevée. Ainsi, si 4 l'échantillon contient un matériau hydrophobe, l'échantillon est testé avant que le matériau hydrophobe soit ajouté à l'échantillon ou le matériau hydrophobe est éliminé de l'échantillon avant le test. On procède à l'essai immédiatement après l'étape d'égouttage. S'assurer que 5 l'échantillon n'a pas de perforations dans la zone de l'échantillon à tester. Placer l'échantillon humide sur l'anneau inférieur du dispositif porte-échantillon du testeur d'éclatement avec la surface externe de l'échantillon produit dirigée vers le haut, afm que la partie humide de l'échantillon couvre complètement la surface ouverte de l'anneau porte-échantillon. Centrer l'échantillon mouillé à plat sur l'anneau inférieur du dispositif de maintien de l'échantillon. Si des plis sont présents dans l'échantillon, on jette l'échantillon et on répète avec un nouvel échantillon. Après que l'échantillon a été mis en place correctement sur l'anneau porte-échantillon inférieur, on actionne le commutateur qui abaisse l'anneau supérieur sur le testeur d'éclatement. L'échantillon qui doit être testé est à présent serré fermement dans l'unité de support de porte-échantillon. On commence l'essai d'éclatement immédiatement à ce moment en pressant le bouton de départ sur le testeur d'éclatement. Un piston commence à se déplacer vers la surface mouillée de l'échantillon. Au point où l'échantillon se déchire ou se rompt (ou lorsque la charge descend de 0,19 N (20 g) par rapport à la force maximale), indiquer la mesure de force maximale. Le piston va automatiquement s'inverser et retourner à sa position de départ originelle. Lever l'anneau supérieur, retirer et jeter l'échantillon testé. On répète cette procédure sur trois échantillons supplémentaires pour un total de quatre essais, c'est-à-dire, quatre répliques. On consigne les résultats, comme une moyenne des quatre répliques, au gramme près. Calculs Calculer les résultats appropriés d'éclatement à l'état humide moyen comme 25 décrit plus bas. Les résultats sont indiqués sur la base d'une seule feuille de produit fini. Éclatement à l'état humide = somme des mesures de charge maximale / Diviseur de charge / nombre de répliques testées Indiquer les résultats d'éclatement à l'état humide au gramme le plus proche 5 Procédé de test des dimensions d'un élément de ligne/du composant formant un élément de ligne La longueur d'un élément de ligne dans une structure fibreuse et/ou la longueur d'un composant formant un élément de ligne dans un membre de moulage sont mesurées par la 5 mise à l'échelle de l'image en photomicroscopie d'un échantillon de structure fibreuse. Une image en photomicroscopie d'un échantillon destiné à être analysé tel qu'une structure fibreuse ou un membre de moulage est obtenue avec une échelle représentative associée à l'image. L'image est enregistrée en tant que fichier *.tiff sur un ordinateur. Une fois que l'image est enregistrée, le logiciel SmartSketch, version 05,00,35,14 fabriqué par Intergraph Corporation de Huntsville, Alabama, est ouvert. Une fois que le logiciel est ouvert et en cours d'exécution sur l'ordinateur, l'utilisateur clique sur « New » (Nouveau) dans le menu déroulant « File » (Fichier). Ensuite, « Normal » est sélectionné. « Properties » (Propriétés) est ensuite sélectionné dans le menu déroulant « File » (Fichier). Dans l'onglet « Units » (Unités), on choisit « mm » (millimètres) comme unité de mesure et « 0,123 » comme précision de la mesure. Ensuite, on sélectionne « Dimension » dans le menu déroulant « Format ». Cliquer sur l'onglet « Units » (Unités) et s'assurer que les « Units » (Unités) et les « Unit Labels » (Étiquettes d'unité) indiquent « mm » et que le « Round-Off » (Arrondi) est défini à « 0,123. » Ensuite, on sélectionne la forme « rectangle » dans le panneau de sélection et on la fait glisser dans la zone de la feuille. Mettre en évidence la ligne horizontale supérieure du rectangle et définir la longueur à l'échelle correspondante indiquée dans l'image de photomicroscopie. Ceci définira la largeur du rectangle à l'échelle requise pour dimensionner l'image en photomicroscopie. Maintenant que le rectangle a été dimensionné pour l'image de photomicroscopie, mettre en évidence la ligne horizontale supérieure et supprimer la ligne. Mettre en évidence les lignes verticales gauche et droite et la ligne horizontale inférieure et sélectionner « Group » (Grouper). Ceci garde chacun des segments de ligne groupés à la dimension en largeur (« mm ») sélectionnée plus haut. Avec le groupe mis en évidence, dérouler le menu « line width » (largeur de ligne) et saisir « 0,01 mm ». Le groupe de segments de ligne mis à l'échelle est maintenant prêt à être utilisé pour mettre à l'échelle l'image de photomicroscopie ce que l'on peut confirmer en cliquant avec le bouton droit sur « dimension between » (dimension entre), puis en cliquant sur les deux segments de ligne verticaux. 56 Pour insérer l'image de photomicroscopie, cliquer sur « Image » dans le menu déroulant « insert ». Le type d'image est de préférence un format *.tiff. Sélectionner l'image de photomicroscopie à insérer à partir du fichier enregistré, puis cliquer sur la feuille pour placer l'image de photomicroscopie. Cliquer sur le coin inférieur droit de l'image et faire glisser le coin en diagonale en allant d'en bas à droite jusqu'en haut à gauche. Ceci assurera que le rapport d'aspect de l'image ne sera pas modifié. En utilisant la fonctionnalité « Zoom In » (Zoom avant), cliquer sur l'image jusqu'à ce que l'échelle d'image de photomicroscopie et les segments de ligne de groupe d'échelle soient visibles. Déplacer le segment de groupe d'échelle au-dessus de l'échelle d'image de photomicroscopie. Augmenter ou diminuer la taille d'image de photomicroscopie selon le besoin jusqu'à ce que l'échelle d'image de photomicroscopie et les segments de ligne de groupe d'échelle soient égaux. Une fois que l'échelle d'image de photomicroscopie et les segments de ligne de groupe d'échelle sont visibles, le(s) objet(s) représenté(s) dans l'image de photomicroscopie peu(ven)t être mesuré(s) en utilisant « fine symbols » (symboles de ligne) (situé dans le panneau de sélection à droite) positionné d'une façon parallèle et la fonctionnalité « Distance Between » (Distance entre). Pour les mesures de longueur et de largeur, une vue de haut d'une structure fibreuse et/ou d'un membre de moulage est utilisée en tant qu'image de photomicroscopie. Pour une mesure de hauteur, une vue de côté ou en coupe transversale de la structure fibreuse et/ou du membre de moulage est utilisée en tant qu'image de photomicroscopie. Les dimensions et valeurs décrites ici ne doivent pas être comprises comme étant strictement limitées aux valeurs numériques exactes citées. À la place, sauf indication contraire, chaque dimension telle veut dire à la fois la valeur citée et la plage fonctionnellement équivalente entourant cette valeur. Par exemple, une dimension décrite comme « 40 mm » veut dire « environ 40 mm ». La citation de n'importe quel document n'est pas une admission qu'il s'agit d'une technique antérieure par rapport à n'importe quelle invention décrite ou revendiquée ici ou que seul, ou dans n'importe quelle combinaison avec n'importe quelle(s) autre(s) référence ou références, il enseigne, propose ou décrit n'importe quelle invention telle. En outre, au point où n'importe quelle signification ou définition d'un terme dans ce document est en conflit avec n'importe quelle signification ou définition du même terme dans un autre document, la signification ou définition attribuée à ce terme dans le présent document devra prévaloir. Alors qu'on a représenté et décrit des formes de réalisation particulières de la présente invention, il sera évident pour le spécialiste de la technique que diverses autres variantes et modifications peuvent être apportées sans sortir du champ d'application de l'invention. Il est prévu, par conséquent, de couvrir dans les revendications annexées toutes ces variantes et modifications qui appartiennent au champ d'application de la présente invention
La présente invention concerne des structures fibreuses qui présentent une rigidité à la flexion moyenne géométrique (rigidité à la flexion GM) inférieure à 40,0 mg*cm /cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm /cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici et/ou une rigidité à la flexion dans le sens travers de la machine (rigidité à la flexion CD) inférieure à 21,0 mg*cm /cm et/ou inférieure à 18,0 mg*cm /cm et/ou inférieure à 17,4 mg*cm /cm et/ou inférieure à 17,25 mg*cm /cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit ici.
1. Structure fibreuse texturée mouillée qui présente une rigidité à la flexion géométrique moyenne inférieure à 18,0 mg*cm2/cm telle que mesurée selon le procédé de test de rigidité à la flexion décrit dans la description. 2. Structure fibreuse selon la 1, caractérisée en ce que la structure fibreuse comprend des fibres de pâte à papier cellulosiques. 3. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la structure fibreuse est une structure fibreuse séchée par circulation. 4. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée 10 en ce que la structure fibreuse est une structure fibreuse non crêpée. 5. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la structure fibreuse présente une masse surfacique supérieure à 15 g/m2 et allant jusqu'à 120 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit dans la description. 15 6. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la structure fibreuse est un produit de tissu sanitaire, de préférence caractérisée en ce que le produit de tissu sanitaire a la forme d'une feuille individuelle, plus préférentiellement caractérisée en ce que le produit de tissu sanitaire est un produit de tissu sanitaire multicouche. 20 7. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la structure fibreuse présente un éclatement à l'état humide supérieur à 49,0 g tel que mesuré selon le procédé de test d'éclatement à l'état l'humide décrit dans la description. 8. Structure fibreuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée 25 en ce que la structure fibreuse présente une masse surfacique inférieure à 29,8 g/m2et/ou inférieure à 29,0 g/m2 telle que mesurée selon le procédé de test de masse surfacique décrit dans la description.
D
D21
D21H
D21H 27
D21H 27/00
FR2988252
A1
DISPOSITIF ELECTRONIQUE CONFIGURE POUR ETRE RELIE A UN RESEAU LOCAL ET PASSERELLE D'ACCES A UN RESEAU LOCAL
20,130,920
Domaine technique et art antérieur L'invention s'inscrit dans le domaine des dispositifs électroniques aptes à communiquer avec d'autres dispositifs électroniques par un protocole de communication via un réseau local de communication. On rappelle qu'un réseau local est défini par un ensemble de noeuds (ou terminaux, par exemple des micro-ordinateurs) communiquant sans routeur intermédiaire. Des exemples de réseaux locaux sont le réseau Ethernet, l'Ethernet commuté ou encore le Token ring, ainsi que les réseaux locaux Wi-fi. De tels réseaux locaux peuvent être en particulier basés sur le protocole de communication Internet (protocole « IP »), mais d'autres protocoles sont envisageables, comme par exemple le protocole Appletalk (marque déposée). Ces protocoles, outre qu'ils organisent l'échange de données, permettent aussi la détermination pour chaque terminal d'une adresse réseau unique dont le format et le mécanisme d'attribution sont définis par le protocole. Les terminaux d'un réseau local peuvent aussi communiquer avec des équipements ne constituant pas un noeud du réseau local par des protocoles de communication différents de celui attribuant ainsi des adresses et n'étendant pas la fonction de détermination d'adresse du 25 réseau. Ainsi, d'autres protocoles, comme le protocole Bluetooth (marque déposée) ou le protocole Zigbee (marque déposée) permettent une communication sans fil, à courte distance, et de préférence à faible consommation avec divers équipements électroniques. Et le protocole USB 30 est utilisé pour connecter d'autres équipements avec un démarrage immédiat. Les équipements ainsi reliés ne bénéficient pas d'une adresse IP. Diverses technologies et protocoles cohabitent donc, y compris dans un espace restreint comme une habitation ou un local d'entreprise dans lequel est installé un réseau local. Or tous les dispositifs électroniques du réseau local ne disposent pas de l'interface matérielle pour communiquer par un autre protocole que celui attribuant les adresses aux dispositifs du réseau local. Ainsi, en ce qui concerne les protocoles de communication sans fil évoqués plus haut (Bluetooth et Zigbee), si dans une habitation, un réseau local IP comprend un micro-ordinateur et une tablette, et qu'une caméra à connectivité Bluetooth est disponible, il est courant que seul le micro-ordinateur soit en mesure de communiquer avec la caméra, car il est équipé d'un émetteur/récepteur Bluetooth, ce qui peut ne pas être le cas de la tablette. Un utilisateur de la tablette (ou une application exécutée sur celle-ci) ne peut alors pas prendre le contrôle de la caméra, ni visionner une vidéo capturée par cette caméra. Un exemple similaire peut être donné pour un équipement domotique communiquant en Zigbee : seule la centrale domotique de commande est en mesure de communiquer avec lui, alors même que cette centrale est connectée au réseau local. Une solution à ce problème est d'équiper chaque terminal du réseau d'une clé matérielle (« dongle »), insérée dans un port de communication (par exemple un port parallèle, ou un port série), et comprenant une interface matérielle de communication avec l'équipement visé, utilisant le protocole de communication spécifique à cet équipement. Une telle solution a un coût, implique la démarche d'effectuer l'acquisition d'un matériel supplémentaire, et augmente l'encombrement des dispositifs électroniques équipés d'une telle clé. Ces inconvénients constituent rapidement un problème, notamment dès que plus d'un équipement est concerné. Qui plus est on voit aussi qu'une telle stratégie ne s'applique pas aux équipements connectés par câble USB et utilisant le protocole de communication éponyme, car il n'y a alors qu'un seul câble, que sa longueur est limitée et que le nombre de connecteurs USB d'un terminal du réseau est limité. Une autre solution est de procéder à une traduction des messages émis conformément à un protocole de communication spécifique à un équipement vers un autre protocole de communication compris par le dispositif électronique destinataire. Cette traduction peut être faite par un dispositif électronique capable de communiquer par chacun des deux protocoles. Elle nécessite que le dispositif souhaitant utiliser l'équipement comprenne des moyens pour identifier dans le réseau local un dispositif capable de communiquer par le deuxième protocole, et que ce dernier dispositif comprenne des moyens pour indiquer dans le réseau local qu'il est apte à communiquer conformément au deuxième protocole. C'est ainsi qu'est organisé, sous certains systèmes d'exploitation, le partage d'imprimantes reliées par un câble USB à un micro-ordinateur dans un réseau local. La traduction du protocole USB au protocole IP est alors effectuée par le micro-ordinateur auquel est reliée l'imprimante. Alternativement, dans un réseau local, un dispositif particulier, telle une passerelle d'accès, peut effectuer la traduction, s'il dispose de l'interface matérielle adaptée pour communiquer dans le deuxième protocole. Néanmoins, cette solution mobilise de la puissance de calcul du processeur du dispositif effectuant la traduction. Il faut aussi qu'une application de traduction spécifique ait été conçue puis installée, ce qui est une contrainte supplémentaire. Par ailleurs, dans le domaine des passerelles, on sait que certaines passerelles d'accès à un réseau local (incorporant un routeur et un commutateur), notamment des modems ADSL, sont capables d'interroger les dispositifs du réseau local pour connaître les équipements dont ils disposent et la connectivité associée. Les dispositifs électroniques du réseau ayant été configurés pour interagir avec la passerelle répondent. De tels dispositifs dévoilent ainsi qu'ils communiquent avec tel ou tel équipement. Ainsi, pour un protocole donné, la passerelle comprend des moyens pour établir une liste des dispositifs du réseau aptes à communiquer par le protocole. Cette liste est couramment construite en utilisant une fonction de découverte. Cette fonctionnalité a été utilisée jusqu'à maintenant pour fournir des informations au fournisseur d'accès. Elle n'a par contre pas été utilisée pour fournir des informations aux divers dispositifs électroniques du réseau local. La présente invention vise, entre autres, à résoudre les difficultés ainsi évoquées, et, un de ses buts, en particulier, est de permettre un accès facile et transparent pour l'utilisateur à tous les équipements disponibles dans le réseau local, quel que soit le protocole de communication qu'ils utilisent. Résumé de l'invention Ainsi, il est présenté un dispositif électronique comprenant des moyens pour, quand il est relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, identifier dans ledit réseau un dispositif tiers apte à communiquer selon un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens pour établir avec le dispositif tiers un canal de communication conforme au premier protocole pour faire transiter des paquets de données conformes audit premier protocole, encapsulant des paquets de données conformes au deuxième protocole. Grâce à ce dispositif, il n'est notamment pas besoin de faire procéder à une traduction d'un protocole vers un autre par le dispositif tiers apte à communiquer selon le deuxième protocole. On diminue donc la quantité de calcul à effectuer par celui-ci. Il n'est pas besoin non plus d'installer un dongle sur le dispositif électronique conforme à l'invention. Cela est possible grâce aux moyens pour établir un canal pour faire transiter des paquets de données conformes audit premier protocole, 10 encapsulant des paquets de données conformes au deuxième protocole. Le dispositif peut aussi comprendre des moyens pour exploiter, en utilisant lesdits paquets de données conformes au deuxième protocole, un équipement particulier, par exemple une caméra, une imprimante ou un équipement de domotique. Ainsi il n'est pas besoin d'effectuer, à aucun 15 stade, une traduction d'un protocole à un autre, puisque les moyens pour exploiter l'équipement particulier sont alimentés par les paquets de données conformes au deuxième protocole, et/ou génèrent ces paquets. Le dispositif selon l'invention, dans ce cas, extrait les paquets de données conformes au second protocole et les rend disponibles pour 20 l'exploitation de la caméra, de l'imprimante ou de l'équipement de domotique, et/ou encapsule, dans des paquets conformes au premier protocole, les paquets conformes au second protocole générés par les moyens pour exploiter l'équipement. Selon un mode de réalisation intéressant, les moyens pour identifier 25 un dispositif tiers comprennent des moyens pour émettre une requête à destination d'une passerelle d'accès de réseau local. Le dispositif électronique peut notamment comprendre ou constituer une tablette tactile, fonctionnant par exemple avec un système d'exploitation Android (marque déposée). L'invention porte aussi sur un dispositif électronique comprenant des moyens pour être relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, une interface matérielle pour communiquer conformément à un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, et des moyens pour indiquer par le réseau local qu'il est apte à communiquer par le deuxième protocole, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens pour établir, avec un dispositif tiers dans le réseau local, un canal de communication conforme au premier protocole, procéder à une extraction, ou respectivement, une encapsulation de paquets conformes au deuxième protocole hors, ou respectivement dans, des paquets de données conformes au premier protocole. Ce dispositif, peut faire bénéficier des dispositifs tiers de son aptitude à communiquer selon le deuxième protocole, sans pour autant avoir à effectuer une traduction d'un protocole à l'autre. Cela est dû à la présence, au sein d'un même terminal, des moyens d'extraction et/ou d'encapsulation, et de l'interface matérielle pour communiquer selon le deuxième protocole de communication. Selon un mode de réalisation intéressant, les moyens pour indiquer que le dispositif électronique est apte à communiquer par un deuxième protocole de communication sont configurés pour être mis en oeuvre dans le cadre d'un mécanisme de découverte. Le dispositif électronique peut notamment comprendre ou constituer une centrale domotique ou un micro-ordinateur. Le premier protocole peut en particulier être le protocole IP, le canal étant un tunnel IP. Le deuxième protocole peut notamment être un protocole Bluetooth, Zigbee ou USB. Un tunnel IP permet à la communication d'être sécurisée, les données transitant par le tunnel étant invisibles des noeuds du réseau local (par exemple la passerelle) par lesquels elles transitent. L'invention porte aussi sur une passerelle d'accès depuis un réseau étendu à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, comprenant des moyens pour établir une liste des dispositifs électroniques du réseau local aptes à communiquer par un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour transmettre à un dispositif tiers du réseau local ladite liste. Cette passerelle est avantageuse, car elle permet aux terminaux du réseau local d'identifier les terminaux aptes à communiquer par un protocole donné. Dans un mode de réalisation intéressant, les moyens pour transmettre ladite liste sont activés en réponse à une requête du dispositif tiers portant sur ledit deuxième protocole. Avantageusement, les moyens pour établir la liste mettent en oeuvre un mécanisme de découverte. L'invention porte aussi sur un procédé de communication, comprenant une étape au cours de laquelle un dispositif électronique relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, identifie dans ledit réseau un dispositif tiers indiquant être apte à communiquer selon un deuxième protocole différent du premier protocole, caractérisé en ce que le procédé comprend de plus une étape d'établissement avec le dispositif tiers d'un canal de communication conforme au premier protocole pour le transit de paquets de données conformes audit premier protocole, lesdits paquets de données encapsulant des paquets de données conformes au deuxième protocole. L'invention porte aussi sur un procédé de communication, comprenant une étape au cours de laquelle un dispositif électronique indique par un réseau local et par un premier protocole de communication, qu'il dispose d'une interface matérielle pour communiquer conformément à un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisé en ce que le procédé comprend de plus des étapes d'établissement, avec un dispositif tiers dans le réseau local d'un canal de communication conforme au premier protocole, d'extraction ou respectivement d'encapsulation de paquets conformes au deuxième protocole hors, ou respectivement dans, des paquets de données conformes au premier protocole. L'invention porte aussi sur un programme d'ordinateur apte à, quand il est exécuté par un dispositif électronique, mettre en oeuvre les étapes d'un des procédés évoqués plus haut, et sur un support d'enregistrement sur lequel est stocké un tel programme d'ordinateur. Brève description des figures La présentation de l'invention va se poursuivre en relation avec les figures annexées. La figure 1 présente un environnement informatique dans lequel l'invention peut trouver application. La figure 2 présente un scénario de mise en oeuvre d'un mode de réalisation de l'invention. Exposé détaillé de l'invention En figure 1, on a représenté différents dispositifs électroniques pouvant être utilisés dans un réseau local d'habitation. Il s'agit ici d'un réseau local IP, géré par un commutateur 100, et disposant d'un routeur 110 qui le relie au réseau Internet 120. Le commutateur 100 et le routeur 110 sont couramment rassemblés dans une boîte constituant une passerelle 115. Un micro-ordinateur 130, une tablette tactile 140 et une centrale domotique 150 sont reliés chacun à la passerelle 115, soit par une connexion filaire (dans le cas du micro-ordinateur 130 s'il est relié par un câble Ethernet), soit par une liaison sans fil comme une liaison Wi-fi (notamment dans le cas de la tablette 140). La communication se fait par le protocole IP, les paquets IP étant encapsulés dans des trames Ethernet ou Wi-fi. Une caméra 160 communique par le protocole de communication Bluetooth avec le micro-ordinateur 130, qui dispose de l'interface matérielle 161 Bluetooth (un émetteur-récepteur 161 adapté à la norme) et du pilote d'interface associé. L'interface matérielle 161 reçoit les paquets de données Bluetooth et les émet sur un bus de données du micro-ordinateur, sur lequel est exécuté un programme qui exploite ces paquets de données pour afficher ou mémoriser les images de la caméra. Inversement, le programme émet des paquets de données conformes au protocole Bluetooth sur un bus de données qui les amène à l'interface matérielle 161 Bluetooth qui les émet en direction de la caméra. Par contre, la tablette tactile 140 ne dispose pas d'interface matérielle lui permettant de communiquer en mode Bluetooth. Une imprimante 170 est de plus reliée par un câble USB au micro-ordinateur 130. Elle communique avec celui-ci par le protocole de 15 communication USB, le micro-ordinateur disposant d'une interface matérielle 171 USB (un connecteur 171 adapté à la norme) et du pilote associé. L'interface matérielle 171 reçoit les paquets de données USB et les émet sur un bus de données du micro-ordinateur 130, sur lequel est exécuté un programme qui exploite ces paquets de données. 20 Inversement, le programme émet des paquets de données conformes au protocole USB sur un bus de données qui les amène à l'interface matérielle 171 USB qui les émet en direction de l'imprimante 170. Enfin, la centrale domotique 150 commande des volets roulants 180 ou tout autre dispositif applicatif d'habitation (chauffage, lumière, 25 cuisine...), par le protocole de communication Zigbee. A nouveau, la centrale 150 dispose d'une interface matérielle 181 Zigbee (un émetteur-récepteur 181 adapté à la norme) et du pilote associé. L'interface matérielle 181 reçoit les paquets de données Zigbee et les émet sur un bus de données de la centrale 150. Un programme exécuté sur un 30 processeur de la centrale 150 exploite ces paquets de données. Inversement, le programme émet des paquets de données conformes au protocole Zigbee sur un bus de données qui les amène à l'interface matérielle 181 Zigbee qui les émet en direction du système de volets roulants 180. La passerelle 115 possède une fonction de découverte 210 qui lui permet d'obtenir et enregistrer la liste des terminaux reliés au réseau local et la liste des équipements connus par ces terminaux. La fonction de découverte obtient et enregistre également le protocole de communication avec lequel chaque équipement communique, et la capacité qu'a ou non chaque terminal à communiquer par ce protocole. Ces listes sont par exemple mises à jour régulièrement. Dans une variante, la passerelle 115 obtient et mémorise uniquement la liste des interfaces matérielles dont disposent les terminaux du réseau local, ou la liste des protocoles par lesquels chaque terminal du réseau local indique être apte à communiquer. Cette fonction de découverte 210 est réalisée par un programme exécuté par la passerelle 115, auquel répondent des programmes enregistrés sur chacun des terminaux du réseau local. Ces terminaux ont été préalablement configurés pour utiliser la passerelle comme passerelle d'accès au réseau étendu et comme commutateur pour le réseau local, et c'est à moment, par exemple, que des programmes répondant à la fonction de découverte de la passerelle ont été installés. Chacun de ces programmes répond à la fonction de découverte en indiquant que le dispositif sur lequel il est exécuté est apte à communiquer selon un protocole donné. Dans le mode de réalisation de l'invention présenté, la tablette tactile 140 dispose d'un programme d'émission de requête 146, qui lui permet d'émettre à l'attention de la passerelle 115 une demande d'indication d'un terminal du réseau local disposant d'une interface matérielle Bluetooth. Ce programme d'émission de requête 146 a été préalablement téléchargé, par exemple sur un serveur du fournisseur d'accès au réseau. Il envoie sa requête spécifiquement à la passerelle d'accès au réseau local. Il peut constituer un programme unique avec le pilote 142. La passerelle 115 est configurée pour répondre à une telle requête en fonction des informations mémorisées à l'aide de sa fonction de découverte 210. Cette configuration a été effectuée, par exemple, par une interface de programmation API de la passerelle 115, ou par l'installation d'un programme spécifique 117. La passerelle répond en transmettant une liste de terminaux du réseau local disposant d'une interface matérielle Bluetooth. La tablette tactile 140 dispose quant à elle d'un programme constituant un pilote 142, lui permettant de mettre en place un canal de communication, ici précisément un tunnel IP 220, avec un autre terminal du réseau local. Ce terminal est choisi dans la liste qui a été précédemment transmise par la passerelle 115. Il peut s'agir par exemple le micro-ordinateur 130. Le choix dans la liste peut être fait, selon les circonstances ou les choix d'implémentation, par un utilisateur, une application ou le pilote 142. Le pilote 142 permet ensuite à la tablette 115 de recevoir par le tunnel 220 des paquets de données conformes au protocole IP, d'extraire des paquets de données conformes au protocole Bluetooth hors de paquets de données conformes au protocole IP, et à l'inverse d'encapsuler des paquets de données conformes au protocole Bluetooth dans des paquets de données conformes au protocole IP et de les émettre dans le tunnel IP 220. Les paquets de données encapsulés sont représentés en référence 225. Grâce au pilote 142, les paquets de données encapsulés 225 transitent dans le tunnel 220. Plus précisément, ce pilote 142 émet les paquets de données conformes au protocole Bluetooth, un fois extraits, sur un bus de données de la tablette tactile 140 qui les amène à un micro-processeur, sur lequel est exécuté un programme d'application 144 qui exploite ces paquets de données. Le programme d'application 144 permet par exemple à l'utilisateur de la tablette tactile 140 (ou à une application exécutée par celle-ci) d'exploiter la caméra 160. C'est lui qui émet, sur le bus de données, les paquets de données conformes au protocole Bluetooth que le pilote 142 encapsule et émet dans le tunnel IP 220. Le programme d'application 144 peut être développé à l'aide d'un kit de développement de logiciel (SDK pour « Software Development Kit») adapté au système d'exploitation de la tablette 140, qui peut être par exemple un système Android. Le kit de développement de logiciel peut comprendre le pilote 142. On remarquera que, dans une variante, le programme d'émission de requête 146 peut constituer un programme unique avec le pilote 142. Le micro-ordinateur 130 dispose quant à lui d'un programme qualifié de client 132, permettant l'enregistrement de terminaux du réseau local souhaitant bénéficier de son interface matérielle Bluetooth, comme par exemple la tablette tactile 140, la création d'un tunnel IP 220 entre le micro-ordinateur 130 et un tel équipement, l'encapsulation de paquets de données conformes au protocole Bluetooth dans des paquets de données conformes au protocole IP et leur émission dans le tunnel IP 220, ainsi la réception par ce tunnel de paquets de données conformes au protocole IP, et l'extraction hors de ces paquets de données conformes au protocole Bluetooth. Ainsi, grâce au client 132, des paquets de données encapsulés 225 transitent dans le tunnel 220. Plus précisément, le client 132 encapsule les paquets de données reçus de la caméra 160, et, en sens inverse, transmet à cette caméra 160 les paquets de données reçus, une fois ceux-ci extraits. La caméra exploite ces paquets suivant son fonctionnement normal. Dans certaines situations ou implémentations, on comprend que les paquets de données encapsulés pourraient ne circuler dans le tunnel IP que dans un seul sens, soit parce qu'aucune information ne circule en sens inverse, soit que parce que la circulation en sens inverse se fait par un autre canal. Dans d'autres modes de réalisation de l'invention, c'est l'imprimante 170 qui est exploitée par la tablette tactile 140 avec la création du tunnel IP 220, ou ce sont les volets roulants 180 qui sont commandés par la tablette 140, avec création d'un tunnel IP 221 entre la centrale 150 et la tablette 140. La centrale domotique peut aussi exploiter la caméra 160 ou l'imprimante 170 avec création d'un tunnel IP (non représenté) entre la centrale 150 et le micro-ordinateur 130. Dans le cas de l'exploitation de l'imprimante 170, les paquets encapsulés 225 sont des paquets conformes au protocole USB. Dans le cas de l'exploitation des volets roulants 180, les paquets encapsulés 225 sont des paquets conformes au protocole Zigbee. Le programme d'émission de requête 146 émet une requête demandant l'indication d'un terminal du réseau local disposant d'une interface matérielle USB ou Zigbee, selon le cas. En figure 2, on a représenté les différentes étapes d'un processus de mise en oeuvre de l'invention. La tablette tactile 140 va, dans le scénario décrit, contrôler la caméra 160 (visible en figure 1) par l'intermédiaire du micro-ordinateur 130. Une phase préliminaire de mise en oeuvre de la fonction de découverte 210 a d'abord lieu. Au cours de cette phase, la passerelle 115 interroge les terminaux du réseau local pour connaître les interfaces matérielles de communication dont ils disposent. Ainsi, elle envoie des requêtes 510 et 515 à la tablette 140 et au micro-ordinateur 130. La tablette 140 émet une réponse 520 à destination de la passerelle indiquant qu'elle dispose d'une interface matérielle IP, et que celle-ci est son unique interface matérielle. Le micro-ordinateur 130 émet une réponse 525 à destination de la passerelle indiquant qu'il dispose d'une interface matérielle IP et d'une interface matérielle Bluetooth, et que ce sont ses uniques interfaces matérielle. La passerelle mémorise ces différentes informations. Dans une phase ultérieure, un utilisateur de la tablette tactile 140 ou une application exécutée sur la tablette souhaite utiliser ou au moins savoir s'il ou elle peut utiliser un équipement à connectique Bluetooth, comme la caméra 160. La tablette tactile 140 envoie alors une requête 530 à la passerelle pour connaître l'adresse d'un terminal du réseau local disposant d'une interface matérielle Bluetooth. Cela met en oeuvre le programme d'émission de requête 146. La passerelle 115 émet en réponse un message 535 indiquant qu'un terminal du réseau local est équipé d'une interface matérielle Bluetooth, et donne un identifiant de celui-ci, qui peut notamment être son adresse IP. Cela est effectué par exemple par le programme spécifique 117 de la passerelle. Ainsi, la tablette tactile obtient l'adresse d'un terminal du réseau local disposant d'une interface matérielle Bluetooth, qui dans le scénario décrit est le micro-ordinateur 130. A ce stade, si aucun logiciel applicatif capable de commander la caméra 160 n'est présent dans la tablette tactile 140, un tel logiciel est installé. Cela peut être fait automatiquement ou manuellement. De manière importante, le pilote 142 est installé également sur la tablette 140, s'il ne l'est pas encore. Il peut être téléchargé, par exemple d'un serveur d'un fournisseur d'accès au réseau. Comme expliqué précédemment en relation avec la figure 1, ce logiciel permet l'encapsulation de paquets de données conforme au protocole Bluetooth dans des paquets de données conformes au protocole IP, et inversement l'extraction de paquets de données conforme au protocole Bluetooth dans des paquets de données conformes au protocole IP, ainsi que l'émission et la réception de paquets de données conformes au protocole IP dans un tunnel IP. Dans une phase ultérieure, qui peut suivre ou non immédiatement la réponse 535, l'utilisateur (ou l'application) a un besoin immédiat d'utiliser la caméra 160. La tablette tactile 140 émet à destination du micro-ordinateur 130 une requête de mise en relation 540. En réaction à la réception de cette requête, le micro-ordinateur 130 émet un message d'acquittement 545 à destination de la tablette tactile 140. Si le micro-ordinateur 130 ne dispose pas encore du logiciel client 132 lui permettant d'échanger des paquets de données conformes au protocole Bluetooth encapsulés dans des paquets de données conformes au protocole IP, il le télécharge à ce moment, par exemple sur un serveur d'un fournisseur d'accès à Internet. A la suite de la transmission du message d'acquittement 545, la tablette tactile 140 et le micro-ordinateur 130 mettent en place entre eux le tunnel IP 220 déjà mentionné en relation avec la figure 1. Par ce tunnel transitent, au cours de diverses étapes d'échanges 550, des paquets de données conformes au protocole Bluetooth encapsulés (référence 225) 20 dans des paquets de données conformes au protocole IP. L'invention ne se limite pas au mode de réalisation présenté, mais s'étend à l'ensemble des réalisations possibles dans le cadre de la portée des revendications. On remarquera notamment que l'exploitation (référence 144) de 25 l'équipement communiquant par le protocole Bluetooth (respectivement Zigbee ou USB) n'est pas forcément effectuée par le terminal du réseau local sur lequel est installé le pilote 142. En particulier, si le terminal sur lequel est installé le pilote dispose d'une importante puissance de calcul, il peut effectuer, sans que cela 30 constitue un inconvénient, une traduction vers le protocole IP et transmettre les paquets traduits vers un autre terminal qui, lui, exploite l'équipement. Egalement le terminal disposant du pilote peut aussi établir un tunnel IP avec un troisième terminal et transmettre les paquets de données encapsulés qu'il a reçus à ce troisième terminal, sans avoir procédé à une extraction par lui-même. Ces deux variantes sont basées sur des traitements des paquets de données conformes au premier protocole de communication, par le dispositif électronique 140, différents du traitement utilisé dans le mode de réalisation principal, à savoir l'extraction des paquets de données conformes au second protocole de communication. Elles rentrent toutes les deux dans le cadre de l'invention. L'invention trouve aussi des applications dans des réseaux locaux qui ne sont pas des réseaux d'habitation, mais par exemple des réseaux d'entreprise ou de lieux publics.15
L'invention porte sur un dispositif électronique (140) comprenant des moyens (146) pour, quand il est relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, identifier dans ledit réseau un dispositif tiers (130 ; 150) indiquant être apte à communiquer selon un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens (142) pour établir avec le dispositif tiers (130 ; 150) un canal de communication (220 ; 221) conforme au premier protocole pour faire transiter des paquets de données conformes audit premier protocole encapsulant (225) des paquets de données conformes au deuxième protocole.
1. Dispositif électronique (140) comprenant des moyens (146) pour, quand il est relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, identifier dans ledit réseau un dispositif tiers (130 ; 150) indiquant être apte à communiquer selon un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens (142) pour établir avec le dispositif tiers (130 ; 150) un canal de communication (220 ; 221) conforme au premier protocole pour faire transiter des paquets de données conformes audit premier protocole encapsulant (225) des paquets de données conformes au deuxième protocole. 2. Dispositif électronique (140) selon la 1, qui comprend de plus des moyens (144) pour exploiter, en utilisant lesdits paquets de données conformes au deuxième protocole, un équipement communiquant par le deuxième protocole, par exemple une caméra (160), une imprimante (170) ou un équipement de domotique (180). 3. Dispositif électronique (140) selon la 1 ou la 2, les moyens pour identifier un dispositif tiers comprenant des moyens (146) pour émettre une requête (530) à destination d'une passerelle d'accès (115) de réseau local. 4. Dispositif électronique (140) selon l'une des 1 à 3, 25 comprenant une tablette tactile, fonctionnant par exemple avec un système d'exploitation Android. 5. Dispositif électronique (130 ; 150) comprenant des moyens pour être relié à un réseau local de communication utilisant un premierprotocole de communication, une interface matérielle (161 ; 171 ; 181) pour communiquer conformément à un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, et des moyens pour indiquer par le réseau local qu'il est apte à communiquer par le deuxième protocole, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens (132) pour établir, avec un dispositif tiers (140) dans le réseau local, un canal de communication (220 ; 221) conforme au premier protocole, et procéder à une extraction, ou respectivement, une encapsulation de paquets de paquets de données conformes au deuxième protocole hors, ou respectivement dans, des paquets de données conformes au premier protocole. 6. Dispositif électronique selon la 5, dont les moyens pour indiquer qu'il est apte à communiquer par un deuxième protocole sont configurés pour être mis en oeuvre dans le cadre d'un mécanisme de découverte (210). 7. Dispositif électronique selon la 5 ou la 6, comprenant une centrale domotique (150) ou un micro-ordinateur (130). 8. Dispositif électronique (130 ; 140 ; 150) selon l'une des 1 à 7, le premier protocole étant le protocole IP, et le canal étant un tunnel IP. 9. Dispositif électronique (130 ; 140 ; 150) selon l'une des 1 à 8, le deuxième protocole étant un protocole Bluetooth, Zigbee ou USB. 10. Passerelle (115) d'accès depuis un réseau étendu à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, comprenant des moyens pour établir une liste des dispositifs électroniques du réseau local aptes à communiquer par un deuxième protocole decommunication différent du premier protocole, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (117) pour transmettre à un dispositif tiers du réseau local ladite liste. 11. Passerelle (115) selon la 10, dans laquelle les moyens (117) pour transmettre ladite liste sont activés en réponse à une requête (530) du dispositif tiers portant sur ledit deuxième protocole. 12. Passerelle (115) selon la 10, dans laquelle les moyens pour établir la liste mettent en oeuvre un mécanisme de découverte (210). 13. Procédé de communication, comprenant une étape au cours de laquelle un dispositif électronique (140), relié à un réseau local de communication utilisant un premier protocole de communication, identifie dans ledit réseau un dispositif tiers (130 ; 150) indiquant être apte à communiquer selon un deuxième protocole différent du premier protocole, 15 caractérisé en ce que le procédé comprend de plus une étape d'établissement (540, 545) avec le dispositif tiers (130 ; 150) d'un canal de communication (220 ; 221) conforme au premier protocole pour le transit de paquets de données conformes audit premier protocole encapsulant (225) des paquets de données conformes au deuxième 20 protocole. 14. Procédé de communication, comprenant une étape au cours de laquelle un dispositif électronique (130 ; 150) indique (520 ; 525) sur un réseau local, par un premier protocole de communication, qu'il dispose d'une interface matérielle (161 ; 171 ; 181) pour communiquer 25 conformément à un deuxième protocole de communication différent du premier protocole, caractérisé en ce que le procédé comprend de plus des étapes d'établissement (540, 545), avec un dispositif tiers (140) dans le réseau local d'un canal de communication (220 ; 221) conforme aupremier protocole, et d'extraction ou, respectivement, d'encapsulation de paquets conformes au deuxième protocole hors ou, respectivement dans des paquets de données conformes au deuxième protocole. 15. Programme d'ordinateur apte à, quand il est exécuté par un dispositif électronique, mettre en oeuvre les étapes d'un procédé selon la 13 ou la 14. 16. Support d'enregistrement sur lequel est stocké un programme d'ordinateur selon la 15.10
H
H04
H04L
H04L 29,H04L 12
H04L 29/06,H04L 12/66
FR2982535
A1
FIXATION ARRIERE D'UN DISPOSITIF DE COMMANDE ELECTRIQUE DE LEVE-VITRE SUR UNE PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,517
Domaine technique de l'invention L'invention concerne le domaine de la fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre sur une porte de véhicule automobile. 10 L'invention a pour objet plus particulièrement un procédé de fixation, un élément de renfort destiné à une reprise d'efforts entre un panneau de garniture intérieure et une structure rigide de la porte, un dispositif de commande électrique, ainsi qu'un agencement pour porte de véhicule 15 automobile. État de la technique De manière classique, un panneau de garniture intérieure d'une porte de 20 véhicule automobile est pré-assemblé avant d'être fixé sur une structure rigide de la porte, par exemple en tôle. Un dispositif de commande électrique de lève-vitre de la porte est d'un seul tenant, rapporté sur le panneau de garniture au niveau de sa face opposée à celle venant en regard de la structure rigide durant la fixation du panneau de garniture 25 sur la structure rigide. Le montage du dispositif de commande électrique est généralement réalisé après la fixation du panneau de garniture sur la structure rigide. Les documents FR-A1-2916162 et US2008/0178533 décrivent de telles solutions. 30 Ce principe de fixation du dispositif de commande électrique de lève-vitre n'est pas totalement satisfaisant en raison des contraintes d'architecture (forme, disposition, dimensions) et d'esthétique des composants du panneau de garniture, grevant la flexibilité générale de conception. Notamment, l'obligation de rajout du dispositif de commande électrique sur le panneau de garniture après que celui-ci a été fixé sur la structure rigide impose de dégager un espace nécessaire à cette opération de l'ordre de 40 à 50 millimètres. Il résulte souvent que le composant de panneau de garniture situé entre la vitre et le dispositif de commande électrique, connu sous le nom « médaillon », doit obligatoirement être droit. Or, en fonction des contraintes esthétiques et d'encombrement, il n'est pas toujours possible de répondre à ces obligations. Par ailleurs, il est connu de prévoir un élément de renfort, par exemple sous la forme d'une équerre, destiné à une reprise locale des efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide. L'élément de renfort est assemblé avec le panneau de garniture et fixé sur la structure rigide. L'élément de renfort est souvent prévu à proximité d'un boitier creux de préhension formant une poignée à l'utilisateur lors de la fermeture de la porte depuis l'intérieur du véhicule, de sorte que la reprise d'efforts est destinée à s'opposer aux efforts de traction appliqués par l'utilisateur sur le boitier creux. À l'image du dispositif monobloc de commande électrique de lève-vitre, le boitier creux aussi connu sous le nom « bénitier » est rapporté après la fixation du panneau de garniture sur la structure rigide. Objet de l'invention Le but de la présente invention est de proposer une solution de fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre sur une porte qui remédie aux inconvénients listés ci-dessus, notamment améliorant la souplesse de conception tant d'architecture que d'esthétique.30 Un premier aspect de l'invention concerne un procédé de fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre sur une porte de véhicule automobile, comprenant une étape de fixation d'un panneau de garniture intérieure sur une structure rigide de la porte, et une étape préalable de montage d'au moins une partie du dispositif de commande électrique sur le panneau de garniture intérieure, au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture. L'étape de montage d'au moins une partie du dispositif de commande électrique peut comprendre : - une étape de fixation d'un module principal du dispositif de commande électrique, muni d'au moins un bouton d'actionnement de lève-vitre, sur un élément de renfort assurant une reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide après l'étape de fixation du panneau de garniture, - et une étape d'assemblage de l'élément de renfort avec le panneau de garniture au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation 20 du panneau de garniture. Une étape supplémentaire peut être prévue de clippage d'un enjoliveur de finition du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort et/ou sur le module principal, dans un sens opposé au sens de fixation du 25 module principal sur l'élément de renfort et au sens d'assemblage de l'élément de renfort avec le panneau de garniture. Un deuxième aspect de l'invention concerne un élément de renfort destiné à assurer une reprise d'efforts entre un panneau de garniture 30 intérieure de porte de véhicule automobile et une structure rigide de la porte, l'élément de renfort comprenant une partie d'un système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par un dispositif de commande électrique de lève-vitre pour assurer une fixation du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort. Sa partie de système de fixation peut comprendre une ouverture de réception formée dans une paroi de l'élément de renfort de sorte à recevoir tout ou partie du dispositif de commande électrique. II peut comprendre une cavité formée dans l'une de ses parois et configurée de sorte à former une poignée pour fermer la porte depuis l'intérieur du véhicule. Il peut aussi comprendre une partie d'un système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage au panneau de garniture intérieure de porte. Il peut aussi comprendre une partie d'un système de montage par vissage et/ou par agrafage à la structure rigide de la porte. Un troisième aspect de l'invention concerne un dispositif de commande électrique de lève-vitre destiné à être monté sur une porte de véhicule automobile. Le dispositif de commande électrique comprend une partie d'un système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par un élément de renfort destiné à la reprise d'efforts entre un panneau de garniture intérieure de la porte et une structure rigide de la porte, pour assurer une fixation du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort.30 Le dispositif peut comprendre un module principal muni d'au moins un bouton d'actionnement de lève-vitre et un enjoliveur de finition intérieure verrouillé de manière amovible sur le module principal et/ou sur l'élément de renfort par un système de clippage. Un quatrième aspect de l'invention concerne un agencement pour porte de véhicule automobile, comprenant : - une structure rigide de porte, - un panneau de garniture intérieure fixé sur la structure rigide, - un tel dispositif de commande électrique de lève-vitre, - un tel élément de renfort assurant une reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide, - le dispositif de commande électrique étant fixé sur l'élément de renfort par coopération de leurs parties respectives du système de fixation par encliquetage et/ou par vissage. Le panneau de garniture intérieure peut comprendre une partie d'un système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage coopérant avec une partie du système d'assemblage portée par l'élément de 20 renfort. La structure rigide peut comprendre une partie d'un système de montage par vissage et/ou par agrafage coopérant avec une partie du système de montage portée par l'élément de renfort. 25 L'élément de renfort peut être disposé au moins partiellement entre le module principal et l'enjoliveur de finition intérieure du dispositif de commande électrique. 30 Un cinquième aspect de l'invention concerne une porte de véhicule automobile comprenant un tel agencement. Un sixième aspect de l'invention concerne un véhicule automobile comprenant une telle porte. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un exemple d'agencement selon l'invention, dans un plan de coupe au niveau du dispositif de commande électrique de lève-vitre, un enjoliveur de finition intérieure étant mis en place, - la figure 2 est une vue en coupe de l'agencement de la figure 1, dans un plan de coupe passant non plus par le dispositif de commande électrique mais par un bénitier, l'enjoliveur de finition n'étant pas mis en place. Description de modes préférentiels de l'invention Les figures 1 et 2 illustrent un détail d'un panneau de garniture intérieure pour une porte de véhicule automobile. Ce panneau de garniture comprend plusieurs composants pré-assemblés entre eux, par exemple par bouterollage, avant que le panneau ainsi constitué ne soit ensuite fixé par tout moyen à une structure rigide (non illustrée) de la porte, par exemple une paroi ou un caisson, notamment en tôle. Parmi ces composants de panneau de garniture, sont présents un composant inférieur de type « accoudoir » 10 et un composant supérieur destiné à venir se placer entre l'accoudoir 10 et une vitre (non illustrée) de la porte de véhicule, aussi connu sous le nom « médaillon », repéré 11. Pour parvenir à la résolution de la problématique de l'art antérieur relative à la fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre 13, une caractéristique importante de l'invention repose sur la fourniture d'un élément de renfort 12 destiné à assurer une reprise d'efforts entre le panneau de garniture intérieure et la structure rigide de la porte après fixation du panneau sur la structure, cet élément de renfort 12 formé dans tout matériau idoine pour offrir une telle résistance mécanique étant, selon cette caractéristique, configuré de sorte à comprendre une partie d'un système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par le dispositif 13 pour assurer sa fixation sur l'élément de renfort 12. En complément, selon une autre caractéristique importante de l'invention, le dispositif de commande électrique de lève-vitre 13 destiné à être monté sur la porte de véhicule automobile, comprend une partie du système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par l'élément de renfort 12, pour assurer une fixation du dispositif 13 sur l'élément 12. Il ressort de ce qui précède la fourniture d'un système de fixation entre l'élément de renfort 12 et au moins une partie du dispositif de commande électrique de lève-vitre 13, consistant en une coopération de parties complémentaires de ce système de fixation portées respectivement par l'élément de renfort 12 et par le dispositif de commande électrique 13. L'élément de renfort 12, qui adopte par exemple la forme d'une équerre, est notamment prévu pour être assemblé avec le reste des composants du panneau de garniture intérieure, avant, pendant ou après le pré- assemblage du panneau de garniture, mais dans tous les cas avant la fixation du panneau de garniture (ainsi pré-assemblé) sur la structure rigide. L'élément de renfort 12 est configuré de sorte que son assemblage avec le panneau de garniture est réalisé au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture. L'utilisation du système de fixation entre l'élément de renfort 12 et le dispositif de commande électrique de lève-vitre 13, procurant in fine la fixation du dispositif de commande électrique 13 sur l'élément de renfort 12, est également prévue avant la fixation du panneau de garniture sur la structure rigide. Les éléments décrits ci-dessus permettent la mise en oeuvre d'un procédé de fixation du dispositif de commande électrique de lève-vitre 13 sur la porte, selon une autre caractéristique importante de l'invention, ce 15 procédé comprenant : - une étape de montage d'au moins une partie du dispositif de commande électrique 13 sur le panneau de garniture intérieure, au niveau de sa face destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape ultérieure de fixation du panneau de garniture sur la structure 20 rigide, - puis une étape de fixation du panneau de garniture intérieure sur la structure rigide de la porte. Bien que ce procédé puisse avantageusement et facilement être mis en 25 oeuvre à l'aide des éléments précédemment décrits, il est clair que toute autre conception du dispositif de commande électrique 13 et du panneau de garniture permettant de parvenir au résultat recherché (i.e. une fixation du dispositif 13 par l'arrière du panneau, par un côté opposé au côté de panneau orienté vers l'habitacle) peut être prévue. 30 L'étape de montage du dispositif de commande électrique 13 comprend par exemple, mais de manière non limitative, l'assemblage de l'élément de renfort 12 avec le reste du panneau de garniture intérieure et la fixation du dispositif 13 sur l'élément de renfort 12. Ces deux opérations peuvent être réalisées dans un ordre quelconque en fonction du sens de mise en place de la partie de dispositif 13 à fixer sur l'élément de renfort 12. En référence aux figures, la partie de système de fixation (entre l'élément de renfort 12 et le dispositif de commande électrique 13) portée par l'élément de renfort 12 comprend une ouverture de réception 14 formée dans une paroi 15 de l'élément de renfort 12 de sorte à recevoir tout ou partie du dispositif de commande électrique 13. La partie complémentaire du système de fixation portée par le dispositif 13 peut comprendre des éléments d'encliquetage ou clippage, par exemple prévus pour coopérer avec des bords de l'ouverture 14, et/ou des éléments de vissage (mâles ou femelles) configurés de sorte à coopérer avec des éléments de vissage complémentaires (respectivement femelles ou mâles) aménagés sur l'élément de renfort 12 en périphérie de l'ouverture 14 par exemple. De manière générale, dans la fonction de fixation, une telle ouverture 14 peut aussi servir au positionnement relatif des deux pièces. Une conception inversée du système de fixation peut être prévue, par exemple en prévoyant d'aménager une ouverture dans le dispositif 13. La figure 2 illustre que l'élément de renfort 12 comprend une cavité 16 formée dans l'une de ses parois, par exemple dans une paroi 25 superposée à la paroi 15 dans laquelle est formée l'ouverture 14, configurée de sorte à former une poignée pour fermer la porte depuis l'intérieur du véhicule. Une telle cavité 16 a pour vocation, par elle-même ou par un ajout d'un boitier creux de préhension dans la cavité 16, de constituer cette poignée à l'utilisateur lors de la fermeture de la porte 2 9 8 2 5 3 5 10 depuis l'intérieur du véhicule. La cavité 16 (avec éventuellement le boitier creux rapporté) est aussi connue sous le nom de « bénitier ». La reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide pour laquelle l'élément de renfort 12 est conçu est alors destinée à s'opposer aux 5 efforts de traction appliqués par l'utilisateur sur la cavité 16. Pour sa solidarisation avec des composants du panneau de garniture intérieure, l'élément de renfort 12 comprend une partie d'un système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage au panneau de 10 garniture intérieure de porte. Ainsi, le panneau de garniture intérieure comprend une partie du système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage coopérant avec la partie complémentaire du système d'assemblage portée par l'élément de renfort 12. 15 A titre d'exemple, la partie du système d'assemblage (entre l'élément de renfort 12 et le panneau de garniture) portée par l'élément de renfort 12 comprend des orifices 17, 18 dans lesquelles viennent s'insérer des bouterolles 19, 20 associées portées par l'accoudoir 10 et par le médaillon 11. 20 Pour sa solidarisation avec la structure rigide, l'élément de renfort 12 comprend une partie d'un système de montage par vissage et/ou par agrafage à la structure rigide de la porte. Ainsi, la structure rigide comprend une partie du système de montage par vissage et/ou par 25 agrafage coopérant avec la partie complémentaire du système de montage portée par l'élément de renfort 12. A titre d'exemple, la partie du système de montage (entre l'élément de renfort 12 et la structure rigide) portée par l'élément de renfort 12 30 comprend un logement 24 (notamment au niveau de la cavité 16) 2 9 8 2 5 3 5 11 permettant la mise en place d'un élément de vissage (non représenté) destiné à venir en prise dans la structure rigide. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux pour sa facilité 5 de mise en oeuvre et pour la grande souplesse d'architecture et d'esthétique conférée, le dispositif de commande électrique de lève-vitre 13 comprend un module principal 21 muni d'au moins un bouton d'actionnement de lève-vitre 22 et un enjoliveur de finition intérieure 23 verrouillé de manière amovible sur le module principal 21 et/ou sur 10 l'élément de renfort 12 par un système de clippage. En position verrouillée, l'enjoliveur 23 vient par exemple se rapporter ou affleurer avec la paroi 25 supérieure de l'élément de renfort 12. Le procédé de fixation du dispositif de commande électrique 13 sur la 15 porte comprend, dans ce cas, une étape de clippage de l'enjoliveur 23 sur l'élément de renfort 12 et/ou sur le module principal 21, notamment dans un sens opposé au sens de fixation du module principal 21 sur l'élément de renfort 12 et au sens d'assemblage de l'élément de renfort 12 avec le panneau de garniture. 20 Les figures 1 et 2 n'illustrent donc qu'une partie (la structure rigide n'étant pas représentée) d'un agencement pour porte, qui comprend : - la structure rigide de porte, - le panneau de garniture intérieure fixé sur la structure rigide, 25 - le dispositif de commande électrique de lève-vitre 13, - l'élément de renfort 12 assurant une reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide, - le dispositif de commande électrique 13 étant fixé sur l'élément de renfort 12 par coopération de leurs parties respectives du système de 30 fixation par encliquetage et/ou par vissage. Dans cet agencement, le module principal 21 est destiné à être fixé sur l'élément de renfort 12 dans un sens opposé au sens de clippage de l'enjoliveur 23. Il en résulte que l'élément de renfort 12 est disposé au moins partiellement entre le module principal 21 et l'enjoliveur 23. L'étape de montage d'au moins une partie du dispositif de commande électrique (par exemple ici la partie constituée par le module principal 21) sur le panneau de garniture au niveau de sa face destinée à venir en regard de la structure rigide comprend : - une étape de fixation du module 21 sur l'élément de renfort 12, - et une étape d'assemblage de l'élément de renfort 12 avec le panneau de garniture au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture. Ces deux opérations précédentes peuvent être réalisées dans un ordre quelconque en fonction du sens de mise en place du module principal 21 sur l'élément de renfort 12. L'invention porte enfin sur une porte de véhicule automobile comprenant un tel agencement et sur un véhicule automobile comprenant une telle porte
Un procédé de fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre (13) sur une porte de véhicule automobile, comprend une étape de fixation d'un panneau de garniture intérieure sur une structure rigide de la porte, et une étape préalable de montage d'au moins une partie (21) du dispositif de commande électrique sur le panneau de garniture intérieure, au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture.
1. Procédé de fixation d'un dispositif de commande électrique de lève-vitre (13) sur une porte de véhicule automobile, comprenant une étape de fixation d'un panneau de garniture intérieure sur une structure rigide de la porte, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable de montage d'au moins une partie (21) du dispositif de commande électrique sur le panneau de garniture intérieure, au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture. 2. Procédé de fixation selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de montage d'au moins une partie du dispositif de commande électrique comprend : une étape de fixation d'un module principal (21) du dispositif de commande électrique, muni d'au moins un bouton d'actionnement de lève-vitre (22), sur un élément de renfort (12) assurant une reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide après l'étape de fixation du panneau de garniture, 20 - et une étape d'assemblage de l'élément de renfort avec le panneau de garniture au niveau de la face du panneau de garniture destinée à venir en regard de la structure rigide durant l'étape de fixation du panneau de garniture. 3. Procédé de fixation selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de clippage d'un enjoliveur de finition (23) du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort et/ou sur le module principal, dans un sens opposé au sens de fixation du module principal sur l'élément de renfort et au sens d'assemblage de l'élément de renfort avec le panneau de garniture. 4. Elément de renfort (12) destiné à assurer une reprise d'efforts entre un panneau de garniture intérieure de porte de véhicule automobile et une structure rigide de la porte, caractérisé en ce que l'élément de renfort comprend une partie d'un système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par un dispositif de commande électrique de lève-vitre (13) pour assurer une fixation du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort. 5. Elément de renfort selon la 4, caractérisé en ce que 10 sa partie de système de fixation comprend une ouverture de réception (14) formée dans une paroi (15) de l'élément de renfort de sorte à recevoir tout ou partie du dispositif de commande électrique. 6. Elément de renfort selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comprend une cavité (16) formée dans l'une (25) de ses parois et configurée de sorte à former une poignée pour fermer la porte depuis l'intérieur du véhicule. 7. Elément de renfort selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une partie (17, 18) d'un système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage au panneau de garniture intérieure de porte. 8. Elément de renfort selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une partie (24) d'un système de montage par vissage et/ou par agrafage à la structure rigide de la porte. 9. Dispositif de commande électrique de lève-vitre (13) destiné à être monté sur une porte de véhicule automobile, caractérisé en ce que ledispositif de commande électrique comprend une partie d'un système de fixation par encliquetage et/ou par vissage destinée à coopérer avec une partie complémentaire du système de fixation portée par un élément de renfort (12) destiné à la reprise d'efforts entre un panneau de garniture intérieure de la porte et une structure rigide de la porte, pour assurer une fixation du dispositif de commande électrique sur l'élément de renfort. 10. Dispositif de commande électrique de lève-vitre selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend un module principal (21) muni d'au moins un bouton d'actionnement de lève-vitre (22) et un enjoliveur de finition intérieure (23) verrouillé de manière amovible sur le module principal et/ou sur l'élément de renfort par un système de clippage. 11. Agencement pour porte de véhicule automobile, comprenant : - une structure rigide de porte, - un panneau de garniture intérieure fixé sur la structure rigide, - un dispositif de commande électrique de lève-vitre (13) selon l'une quelconque des 9 et 10, - un élément de renfort (12) selon l'une quelconque des 4 à 8 assurant une reprise d'efforts entre le panneau de garniture et la structure rigide, - le dispositif de commande électrique étant fixé sur l'élément de renfort par coopération de leurs parties respectives du système de fixation par encliquetage et/ou par vissage. 12. Agencement selon la 11, caractérisé en ce que le panneau de garniture intérieure comprend une partie (19, 20) d'un système d'assemblage par encliquetage et/ou par bouterollage coopérantavec une partie du système d'assemblage portée par l'élément de renfort (17, 18). 13. Agencement selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce que la structure rigide comprend une partie d'un système de montage par vissage et/ou par agrafage coopérant avec une partie (24) du système de montage portée par l'élément de renfort. 14. Agencement selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que l'élément de renfort est disposé au moins partiellement entre le module principal et l'enjoliveur de finition intérieure du dispositif de 10 commande électrique. 15. Porte de véhicule automobile comprenant un agencement selon l'une des 11 à 14. 16. Véhicule automobile comprenant une porte selon la 15. 15
B,E
B62,B60,E05
B62D,B60J,E05F
B62D 65,B60J 5,E05F 11
B62D 65/06,B60J 5/04,E05F 11/38
FR2984835
A1
POSTE DE CONDUITE REGLABLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,628
La présente invention concerne un poste de conduite d'un véhicule automobile. Les véhicules automobiles doivent pouvoir accueillir des conducteurs de tailles très différentes : grands ou petits. Aujourd'hui les sièges sont réglables en profondeur, c'est-à-dire qu'on peut les avancer ou les reculer selon la taille de l'occupant du poste de conduite. Cependant dans certaines configurations de véhicules comme par exemple des cabriolets de petite taille ou des véhicules monocoques, il n'est pas possible de faire bouger les sièges. La présente invention se propose de résoudre se problème grâce à un poste de conduite d'un véhicule automobile qui comprend un volant, une colonne de direction et un pédalier, il est caractérisé en ce que ledit poste de conduite est mobile et réglable en translation selon un axe longitudinal sensiblement parallèle à la longueur du véhicule. Ainsi le conducteur peut librement positionner le poste de conduite à la distance adaptée à son gabarit : il avance le poste vers lui c'est à dire vers l'arrière du véhicule s'il est de petite taille ou au contraire le pousse de lui, c'est-à- dire vers l'avant du véhicule, s'il est de grande taille, le poste de conduite est ensuite bloqué en translation pour permettre au conducteur de conduire. Le blocage du poste de conduite est assuré par un système de verrouillage / déverrouillage par un système de commande d'ouverture intérieure. Le poste de conduite peut être positionné entre deux positions extrêmes définies selon la place disponible dans le véhicule. Selon une caractéristique particulière, la 35 translation dudit poste se fait sur au moins une glissière. Cette glissière permet le guidage du poste de conduite. Selon une caractéristique particulière, la glissière est inclinée vers le bas de l'avant vers l'arrière du véhicule, c'est-à-dire que la glissière est plus haute à l'avant du véhicule qu'à l'arrière. De cette façon le poste de conduite a un mouvement descendant de l'avant vers l'arrière du véhicule, ceci présente l'avantage de faciliter le réglage pour les personnes de petites tailles qui n'ont qu'à moduler la descente du poste de conduite pour le positionner à la bonne distance du conducteur. Cela présente aussi l'avantage de rapprocher les pédales du plancher pour les petits conducteurs qui ont souvent également des membres inférieurs (pieds et jambes) plus petits que les grands, ils peuvent ainsi atteindre les pédales tout en gardant les pieds en contact avec le plancher, ce qui est plus confortable et moins fatiguant lors de longs trajets. Selon une autre caractéristique particulière, la glissière est inclinée de 20°. Cette inclinaison est beaucoup plus importante que celle possible avec les solutions actuelles de réglage du siège où l'inclinaison ne varie que de 5 à 7°. Ceci permet de mieux suivre les différents gabarits de conducteur. Selon une autre caractéristique, le volant est réglable sur le poste de conduite. Comme sur les véhicules actuels le volant peut être réglé en hauteur et/ou en profondeur à la convenance du conducteur. Selon une autre caractéristique, il comprend un maitre cylindre. Le maitre cylindre est embarqué avec l'ensemble volant-pédales lors des déplacements du poste de conduite. Selon une caractéristique particulière, le maitre cylindre est relié à un tuyau souple présentant une liberté de mouvement. Le tuyau est suffisamment souple et long pour suivre les mouvements du poste de conduite et permettre une utilisation du poste de conduite dans toutes les positions de réglage possibles. Selon une autre caractéristique particulière, le 5 poste de conduite comprend des sous-ensembles électriques reliés par des faisceaux au véhicule, lesdits faisceaux présentant une liberté de mouvement. Les faisceaux électriques sont suffisamment souples et longs pour pouvoir suivre les mouvements du poste de 10 conduite et permettre une utilisation du poste de conduite dans toutes les positions de réglage possibles. L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'un poste de conduite réglable tel que décrit précédemment. 15 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description détaillée ci-après et aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple non limitatif, - la figure 1 représente une vue de profil du 20 poste de conduite selon l'invention dans une première position, - la figure 2 est une vue de profil du poste de conduite dans une deuxième position, - la figure 3 est une vue en perspective du 25 poste de conduite vu de l'arrière du véhicule, la figure 4 est une vue en perspective du poste de conduite vu de l'avant du véhicule, la figure 5 est une vue de dessus d'un véhicule selon l'invention 30 la figure 6 est une vue en perspective du poste de conduite vu de dessous. On conviendra conventionnellement que l'avant A du véhicule est la partie qui est à l'avant quand le véhicule roule en marche avant. L'axe X du véhicule est 35 un axe longitudinal représenté à la figure 5. Le conducteur 1 est assis devant le poste de conduite 2. Ledit poste 2 comprend un volant 20, une colonne de direction 21 et un pédalier 22. Le conducteur 1 illustré à la figure 1 est de petit taille, le poste de conduite 2 est positionné en arrière, c'est-à-dire qu'il est en position basse sur les glissières 3. Comme visible sur les figures 1 et 2, les glissières 3 sont inclinées, la partie haute 30 de chacune est disposée à l'avant et la partie basse 31 de chacune est disposée à l'arrière. L'inclinaison a des glissières peut aller sans problème jusqu'à 20°, ce qui permet d'abaisser à la fois le volant et le pédalier dans une portion significative. Ceci présente un certain nombre d'avantages pour les petits gabarits : - rapprocher les pédales du plancher ce qui permet au conducteur de laisser ses pieds au contact du plancher lorsqu'il conduit, dégager le champ de vision du conducteur qui n'est plus gêné par le volant. Au contraire, sur la figure 2 le conducteur 1 est de grande taille et le poste de conduite 2 est positionné à l'avant, c'est-à-dire en position haute sur les glissières 3. Les glissières 3 sont parallèles et disposées de chaque coté du poste de conduite 2. Certains éléments constituant le poste de conduite 2 sont reliés au véhicule par des liaisons souples comme des tuyaux 26 ou des câbles électriques 25. Par exemple, le contact 24 ou le commodo 23 placé en derrière le volant 20 sont reliés au véhicule par des câbles 25 suffisamment longs pour permettre le déplacement du poste de conduite 2 dans toutes les positions. Le maitre cylindre(non représenté) est relié au véhicule par des tuyaux 26. Le réglage du poste de conduite 2 est réalisé grâce à une commande intérieure 5 constituée d'une poignée 50, d'un faisceau de câble de commande 51 qui comprend deux câbles 52, comme visible sur les figures 3 et 4. Un véhicule 6 équipé du poste de conduite 2 selon l'invention est représenté sur la figure 5. Comme on peut le voir, ce véhicule est de type roadster qui est un véhicule de petite taille ne comportant que 2 places. Les sièges 61 ne sont pas mobiles. Il n'y a donc pas de réglage de siège possible pour le conducteur 1 et pour que toutes les tailles d'utilisateurs soient possibles le réglage s'effectue en bougeant le poste de conduite 2 de l'avant de l'habitacle où le poste de conduite est le plus éloigné du siège 61 du conducteur 1 vers l'arrière où le poste de conduite est plus proche du siège 61 du conducteur 1
L'invention concerne un poste de conduite 2 d'un véhicule automobile 6 qui comprend un volant 20, une colonne de direction 21 et un pédalier 22, il est caractérisé en ce que ledit poste de conduite 2 est mobile et réglable en translation selon une axe longitudinal X sensiblement parallèle à la longueur du véhicule 6. Ainsi le conducteur peut librement positionner le poste de conduite 2 à la distance adaptée à son gabarit.
1. Poste de conduite (2) d'un véhicule automobile (6) comprenant un volant (20), une colonne de direction (21) et un pédalier (22) caractérisé en ce que ledit poste de conduite (2) est mobile et réglable en translation selon un axe longitudinal X sensiblement parallèle à la longueur du véhicule (6). 2. Poste de conduite (2) selon la 1 caractérisé en ce que la translation dudit poste (2) se fait sur au moins une glissière (31). 3. Poste de conduite (2) selon la précédente caractérisé en ce que la glissière (31) est inclinée vers le bas de l'avant vers l'arrière du véhicule (6). 4. Poste de conduite (2) selon la précédente caractérisé en ce que la glissière (31) est inclinée d'un angle a de 20°. 5. Poste de conduite (2) selon une des précédentes caractérisé en ce que le volant (20) est réglable sur le poste de conduite (2). 6. Poste de conduite (2) selon une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un maitre cylindre. 7. Poste de conduite (2) selon la précédente caractérisé en ce que le maitre cylindre est relié à un tuyau souple (26) présentant une liberté de mouvement. 8. Poste de conduite (2) selon une des précédente caractérisé en ce qu'il comprend des sous-ensembles électriques (23, 24) reliés par des faisceaux (25) au véhicule, lesdits faisceaux (25) présentant une liberté de mouvement. 9. Véhicule automobile (6) équipé d'un poste de conduite (2) selon une des précédentes.
B
B62,B60
B62D,B60K,B60T
B62D 1,B60K 26,B60T 7
B62D 1/18,B60K 26/02,B60T 7/06
FR2985072
A1
PROCEDE DE GESTION D'UNE INSTALLATION DOMOTIQUE
20,130,628
La présente invention concerne un procédé de gestion d'une installation domotique comprenant une pluralité d'équipements domotiques, lesdits équipements domotiques étant aptes à communiquer les uns avec les autres sur un réseau de communication en utilisant au moins un protocole de communication commun. Ces équipements peuvent correspondent en particulier à des points de commande à distance (télécommandes, centrales de commande, par exemple), des actionneurs pour la manoeuvre motorisée d'un élément mobile destiné à être installé dans un bâtiment (volet roulant, store de terrasse, porte de garage, etc.), et des capteurs de confort ou de sécurité. Dans une telle installation, des points de commande ou des capteurs sont prévus pour transmettre des informations à un équipement de type actionneur, ou à un groupe d'équipements de ce type, le ou les actionneurs étant prévus pour recevoir ces informations et éventuellement les prendre en compte pour agir. Ces équipements comprennent pour ce faire des émetteurs et/ou des récepteurs d'ordres. En particulier, dans des réseaux domotiques sans fil dans lesquels la communication se fait par des média électromagnétiques (ondes radiofréquences par exemple), ils comprennent des émetteurs et/ou des récepteurs d'ordres sans fil. L'émetteur d'ordres d'un point de commande à distance comprend par exemple un module de communication radiofréquences de type émetteur radiofréquences et communique par radiofréquences avec le ou les actionneurs associés, comprenant chacun un module de communication radiofréquences de type récepteur radiofréquences apte à recevoir les ordres émis par l'émetteur radiofréquences, destinés à commander un moteur de l'actionneur. Une telle installation comprend donc classiquement une pluralité d'équipements du type précité comprenant des émetteurs et/ou des récepteurs d'ordres, qui communiquent entre eux, notamment par ondes radiofréquences, en utilisant un protocole de communication commun, qui définit l'ensemble des règles à suivre pour échanger des informations entre les équipements de l'installation domotique. Le protocole de communication définit en particulier la fréquence radio de transmission d'informations et la construction des trames constituant les signaux d'informations transitant sur le réseau. Or, au cours du temps, de nouvelles versions du protocole de communication peuvent être élaborées, par exemple pour améliorer les performances de communication ou encore afin d'y inclure des nouvelles fonctionnalités. Selon les caractéristiques de la nouvelle version du protocole, celle-ci peut s'avérer être incompatible avec la version précédente du protocole déjà déployée dans les installations existantes. Il en résulte que de nouveaux équipements, dont l'émetteur-récepteur est conçu pour fonctionner avec la nouvelle version du protocole de communication, sont incapables de communiquer avec des équipements fonctionnant sous la version antérieure du protocole. Dans ce contexte, si l'on souhaite ajouter un nouvel équipement à une installation domotique existante, ou encore si l'on souhaite remplacer un équipement défectueux de l'installation existante, le nouvel équipement est conçu pour fonctionner selon la nouvelle version du protocole, tandis que les autres équipements de l'installation sont eux conçus pour fonctionner selon une version antérieure du protocole, de sorte que si les deux versions du protocole de communication sont incompatibles, l'installation est rendue inopérante. Pour résoudre ce problème d'incompatibilité de protocoles de communication lors de l'ajout d'un nouvel équipement à une installation existante, une solution peut consister à effectuer une migration de la version du protocole de communication avec laquelle communiquent les équipements de l'installation existante vers la nouvelle version du protocole, de sorte que tous les équipements de l'installation utilisent cette même nouvelle version du protocole pour communiquer entre eux, rendant ainsi l'installation compatible avec le nouvel équipement. Toutefois, cette opération de migration est à la fois complexe et fastidieuse à mettre en oeuvre pour un installateur puisqu'elle implique une mise à jour logicielle des équipements existants. Il s'agit en effet concrètement de remplacer, pour tous les équipements existants, le logiciel installé au niveau du module de communication radiofréquences des équipements, sur lequel repose la version du protocole de communication mise en oeuvre. Une solution alternative peut consister à conserver l'ancienne version du protocole de communication pour tous les équipements de l'installation existante et à migrer le ou les nouveaux équipements à ajouter à l'installation existante vers cette ancienne version du protocole. Toutefois, cette solution est également complexe puisqu'elle requiert aussi la mise en oeuvre d'une migration des équipements non conformes, en l'occurrence les nouveaux équipements à installer, et implique de remplacer le logiciel de ces derniers prenant en charge le protocole de communication avec lequel ils communiquent. Enfin, selon une autre solution, on peut prévoir que le nouvel équipement à installer fonctionne par construction selon un protocole de communication compatible avec celui de l'installation existante. Ceci oblige cependant les fabricants à maintenir et gérer des stocks d'équipements en multiples exemplaires correspondant respectivement aux différentes versions de protocoles susceptibles d'être déployées. Une telle gestion de stocks est coûteuse et n'est évidemment pas souhaitable. Aussi, un but de l'invention est de fournir un procédé de gestion d'une installation domotique remédiant aux inconvénients identifiés précédemment. En particulier, l'invention propose un procédé de gestion permettant d'optimiser le déploiement de nouveaux équipements dans des installations existantes dans le contexte exposé ci-dessus, en minimisant les opérations d'installation nécessaires et en garantissant la capacité de l'ensemble des équipements de l'installation à communiquer entre eux. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de fourniture à ladite installation d'un nouvel équipement domotique destiné à être intégré audit réseau de communication et apte à communiquer temporairement, dans un mode d'appairage avec au moins un équipement de ladite installation, selon une pluralité de protocoles de communication préalablement mémorisés dans ledit nouvel équipement, parmi lesquels ledit au moins un protocole de communication commun, - une étape de détection automatique par ledit nouvel équipement, lorsqu'il est dans ledit mode d'appairage, des besoins de communication de ladite installation en termes de protocole de communication utilisé, - une étape de configuration dudit nouvel équipement en fonction desdits besoins de communication de ladite installation, dans laquelle ledit nouvel équipement se conforme aux dits besoins de communication de ladite installation pour sélectionner, parmi ladite pluralité de protocoles de communication, ledit protocole de communication commun et verrouiller l'utilisation dudit protocole de communication commun dans un mode de fonctionnement dudit nouvel équipement relatif aux communications futures entre ledit nouvel équipement et lesdits équipements de ladite installation. Dans un premier mode de réalisation dans lequel ledit nouvel équipement comprend un point de commande à distance d'un ou plusieurs équipements domotiques de ladite installation, comprenant un émetteur-récepteur d'ordres, ladite étape de détection automatique desdits besoins de communication de ladite installation par ledit point de commande à distance comprend : - une étape préalable de mise en attente d'appairage d'au moins l'un 15 desdits équipements à commander par ledit point de commande à distance, - une étape d'émission d'un ordre de demande d'appairage par ledit émetteur-récepteur d'ordres dudit point de commande à distance vers ledit au moins un équipement à commander, selon chaque protocole successivement de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés, jusqu'à la 20 réception par ledit émetteur-récepteur d'ordres dudit point de commande à distance d'une réponse émise par ledit au moins un équipement à commander, indiquant audit point de commande à distance que lesdits besoins de communication de ladite installation correspondent au protocole de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés 25 dans lequel l'ordre de demande d'appairage ayant déclenché ladite réponse a été émis. De préférence, dans ce premier mode de réalisation, la mise en attente d'appairage dudit au moins un équipement à commander peut être effectuée suite à une requête spécifique émise par un émetteur d'ordres 30 monodirectionnel associé audit au moins un équipement à commander. Dans un second mode de réalisation dans lequel ledit nouvel équipement comprend un actionneur de manoeuvre motorisée d'un élément mobile destiné à équiper un bâtiment comprenant un émetteur-récepteur, ladite étape de détection automatique desdits besoins de communication de ladite installation comprend : - une étape préalable de mise dudit nouvel équipement dans ledit mode d'appairage, - une étape d'écoute dudit réseau de communication par ledit nouvel équipement mis dans ledit mode d'appairage dans lequel ledit émetteur-récepteur est apte à recevoir temporairement des ordres de demande d'appairage dans chaque protocole de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés dans ledit nouvel équipement, - une étape de réception par ledit émetteur-récepteur d'un ordre de demande d'appairage émis sur ledit réseau de communication à destination dudit nouvel équipement, par quoi ledit nouvel équipement détermine que lesdits besoins de communication de ladite installation correspondent à l'un des protocoles de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés correspondant au protocole de communication dans lequel l'ordre de demande d'appairage a été reçu. De préférence, dans ce second mode de réalisation, ledit nouvel équipement est fourni avec un émetteur d'ordre monodirectionnel associé conçu pour mettre en oeuvre ladite étape préalable de mise dudit nouvel équipement dans ledit mode d'appairage suite à une première requête spécifique émise depuis ledit émetteur d'ordre monodirectionnel associé vers ledit nouvel équipement. Avantageusement, le procédé de l'invention peut comprendre une étape de retour dudit nouvel équipement à un état avant configuration en fonction desdits besoins de communication de ladite installation dans lequel il est à nouveau apte à communiquer temporairement selon ladite pluralité de protocoles de communication préalablement mémorisés dans ledit nouvel équipement. Avantageusement, ladite étape de retour dudit nouvel équipement à l'état avant configuration peut être mise en oeuvre sur requête d'un utilisateur par une action particulière dudit utilisateur au niveau d'un organe fonctionnel dudit nouvel équipement. Selon une variante correspondant plus particulièrement au second mode de réalisation, ladite étape de retour dudit nouvel équipement à l'état avant 2 9850 72 6 configuration est déclenchée par une seconde requête spécifique émise depuis ledit émetteur d'ordre monodirectionnel associé vers ledit nouvel équipement. De préférence, ladite pluralité de protocoles de communication peut comprendre au moins deux protocoles de communication distincts 5 correspondant chacun à l'une respective d'une première et d'une deuxième version d'un protocole de communication incompatibles entre elles. De préférence, ledit protocole de communication commun comprend un protocole de communication radio bidirectionnel. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront 10 clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la Figure 1 est un schéma illustrant un exemple de réalisation d'une installation domotique pour la mise en oeuvre du procédé de gestion conforme à l'invention ; et 15 - la Figure 2 est un organigramme d'un mode de réalisation du procédé de gestion selon l'invention. Une installation domotique 1 selon l'exemple de réalisation illustré à la figure 1 comprend une pluralité d'équipements domotiques 10, 20, 30. Un premier équipement 10 correspond par exemple à un point de commande à 20 distance, telle qu'une télécommande, permettant la commande via une interface utilisateur 11 comprenant par exemple des touches de saisie et une interface d'affichage, d'un ou plusieurs équipements domotiques 20, 30, comprenant chacun au moins un actionneur 21, 31 pilotant les mouvements d'un élément mobile 22, 32 de type volet roulant ou store motorisé. 25 En variante, le point de commande à distance peut également être destiné à commander un dispositif d'éclairage, de chauffage-climatisation, une sirène d'alarme et, de manière générale, tout dispositif assurant le confort, la gestion d'énergie et/ou la sécurité dans un bâtiment ou à ses abords. Dans ce cas, l'actionneur est un actionneur d'éclairage, de chauffage-climatisation, 30 d'alarme etc. Ces équipements 10, 20, 30 de l'installation domotique 1 sont destinés à communiquer entre eux et éventuellement avec encore d'autres équipements de l'installation non représentés tels que des capteurs par exemple, suivant au moins un protocole de communication commun, par exemple un protocole de 2 9850 72 7 communication radio dit « bidirectionnel », permettant de gérer les communications entre les équipements de manière bidirectionnelle, tel que le protocole X2D®. En particulier, selon un mode de fonctionnement de l'installation, les signaux émis sur le réseau de communication peuvent être des 5 ordres de commande émis depuis le point de commande à distance 10 à destination du ou des équipements 20, 30 associés au point de commande 10, afin par exemple de commander des positions d'ouverture et/ou de fermeture des éléments mobiles 22, 32 via les actionneurs respectifs 21, 31. En retour de ces différents signaux, des accusés de réception et/ou accusés d'exécution 10 peuvent être émis par les équipements 20, 30 à destination du point de commande à distance 10. Pour cela, les différents équipements 10, 20, 30 de l'installation comprennent chacun un émetteur-récepteur d'ordres 13, 23, 33. Par exemple, il peut s'agir d'un module d'émission et de réception d'ondes radio relié à une 15 antenne, respectivement 14, 24, 34. Pour assurer le mode de fonctionnement de l'installation décrit ci-dessus, les protocoles de communication utilisés de part et d'autre doivent être compatibles. Aussi, les modules d'émission et de réception d'ondes radio de ces différents équipements 10, 20, 30 fonctionnent selon un même protocole de communication P1. En outre, dans le cadre d'un 20 réseau de communication sans fil, les différents équipements communiquant entre eux doivent être appairés lors d'une phase d'appairage au cours de laquelle le lien de communication entre le point de commande à distance 10 et les équipements à commander 20, 30 est défini. Pour ce faire, les équipements 20, 30 sont mis en mode d'attente d'appairage lors de cette phase, puis des 25 ordres de demande d'appairage sont émis par le point de commande à distance 10. Tous les équipements en mode d'attente d'appairage vont répondre à cette demande et pourront être associés au point de commande à distance, les informations échangées lors de cette phase d'appairage permettant par la suite à ces équipements de s'adresser des messages dédiés. 30 Chaque équipement 10, 20, 30 comprend en outre en connexion avec l'émetteur-récepteur d'ordres 13, 23, 33, un module de contrôle 15, 25, 35. Ces modules de contrôle comprennent des moyens matériels et logiciels pour régir le fonctionnement des équipements de l'installation et, en particulier, 2 9850 72 8 comprennent un programme informatique implémentant le protocole de communication P1. Pour répondre à des besoins de maintenance ou en vue de faire évoluer l'installation qui vient d'être décrite, on peut être amené, au cours du temps, à 5 intégrer de nouveaux équipements à l'installation existante. Ces nouveaux équipements peuvent concerner un nouveau point de commande à distance 40 ou encore un nouvel équipement à commander 50, présentant respectivement une structure similaire à celle qui a été décrite précédemment pour les anciens équipements installés du type correspondant. Ainsi, un nouvel équipement à 10 commander 50 comprend un actionneur 51 pilotant les mouvements d'un élément mobile 52 de type volet roulant ou store motorisé et un nouveau point de commande à distance 40 comprend une interface utilisateur 41. Ces nouveaux équipements comprennent aussi chacun un émetteur-récepteur d'ordres 43, 53 relié à une antenne 44, 54 et un module de contrôle 45, 55 15 comprenant des moyens matériels et logiciels permettant notamment de définir un fonctionnement de ces équipements conforme au procédé de gestion selon l'invention. Par ailleurs, comme il a été déjà expliqué en préambule, on se place dans le contexte où ces nouveaux équipements résultent d'un développement suite auquel ces nouveaux équipements sont prévus pour fonctionner suivant 20 un deuxième protocole de communication P2, incompatible avec le premier protocole de communication P1 suivant lequel les anciens équipements 10, 20, 30 installés communiquent entre eux. Ce deuxième protocole de communication P2 correspond par exemple à une nouvelle version du protocole de communication P1, non compatible avec ce protocole dans sa 25 version antérieure telle que déjà déployée au sein de l'installation existante 1. Dans ce contexte, la figure 2 représente de manière schématique les différentes étapes d'un mode d'exécution d'un procédé de gestion de l'installation domotique lorsqu'on souhaite intégrer un tel nouvel équipement domotique 40, 50 à l'installation existante 1. Une première étape S1 consiste 30 alors à fournir un nouvel équipement 40, 50 à l'installation 1. Conformément à l'invention, on prévoit que le nouvel équipement installé est capable, temporairement, de recevoir et/ou d'émettre des signaux non seulement suivant la nouvelle version du protocole de communication, mais aussi suivant la version antérieure du protocole de communication sur la base duquel les anciens équipements installés communiquent entre eux. De manière plus générale, le nouvel équipement destiné à être intégré dans une installation existante est conçu pour pouvoir communiquer temporairement selon une pluralité de protocoles de communication, dont le protocole de communication commun suivant lequel les anciens équipements installés communiquent entre eux. Pour ce faire, la pluralité de protocoles de communication est stockée dans une mémoire du nouvel équipement, accessible par le module de contrôle du nouvel équipement, de sorte que le module de contrôle du nouvel équipement est apte à faire fonctionner temporairement le module d'émission et de réception du nouvel équipement selon chaque protocole respectif de la pluralité de protocoles mémorisée. Aussi, les nouveaux équipements installés sont conçus pour pouvoir dialoguer temporairement avec les anciens équipements installés et cette capacité temporaire de dialogue est plus précisément prévue pour être mise en oeuvre dans un mode d'appairage du nouvel équipement avec l'un au moins des anciens équipements installés selon des modalités qui seront détaillés par la suite. Suite à l'étape de fourniture du nouvel équipement, une étape S2 de détection automatique a lieu au niveau du nouvel équipement, au cours de laquelle celui-ci, lorsqu'il est dans ledit mode d'appairage, écoute et analyse des trames de communication circulant sur le réseau de communication, en vue de déterminer les besoins de communication de l'installation existante en termes de protocole de communication utilisé par les anciens équipements installés. Les modalités de mise en oeuvre de cette étape seront également détaillées par la suite. Suite à l'étape de détection automatique, une étape S3 de configuration du nouvel équipement en fonction des besoins de communication de l'installation qui ont été détectés a lieu, au cours de laquelle le nouvel équipement s'auto-configure en sélectionnant, parmi la pluralité de protocoles de communication dont il dispose par construction, le protocole de communication commun aux anciens équipements installés, puis en verrouillant l'utilisation de ce protocole de communication commun dans le mode de fonctionnement du nouvel équipement relatif aux communications futures entre celui-ci et les anciens équipements installés. Autrement dit, dans le mode de 2 9850 72 10 fonctionnement du nouvel équipement, l'utilisation du protocole de communication ainsi sélectionné est rendue définitive. Cependant, cette opération de verrouillage du protocole sélectionné est de préférence non irréversible. Ainsi, on peut prévoir une étape de retour à un état avant 5 configuration, correspondant à la configuration usine des nouveaux équipements installés. Une telle étape permet le retour de ces équipements à un état dans lequel ils sont de nouveau aptes à communiquer temporairement selon la pluralité de protocoles de communication stockée en mémoire et ainsi aptes à s'auto-configurer à nouveau par rapport à un nouveau protocole de 10 communication détecté dans leur environnement. De la sorte, les nouveaux équipements fournis à l'installation sont capables de s'auto-configurer en fonction de la nature de l'installation existante en termes de protocole de communication utilisé, grâce à la faculté qu'ont les nouveaux équipements de pouvoir recevoir temporairement, dans un mode 15 d'appairage, des trames de communication selon une pluralité de protocoles de communication, en particulier et à titre d'exemple, selon une pluralité de versions d'un type de protocole de communication donné. On va maintenant décrire plus en détail les modalités de mise en oeuvre notamment de l'étape de détection automatique de protocole de 20 communication décrite ci-dessus, dans un premier cas de figure où le nouvel équipement à installer dans le réseau de communication est un point de commande à distance auto-configurable d'un ou plusieurs équipements de l'installation. Auquel cas, en référence à la figure 1, une étape préalable S21 a d'abord lieu au cours de laquelle le ou les équipements 20 à commander de 25 l'installation existante 1 sont mis en attente d'appairage. Cette étape de mise en attente d'appairage de l'équipement 20 peut être effectuée suite à une requête spécifique émise par un émetteur maître monodirectionnel Em1 associé à l'équipement 20 dont dispose l'installation. Puis, suite à l'étape S21 de mise en attente d'appairage de l'équipement 30 20, une étape S22 d'émission d'un ordre de demande d'appairage par l'émetteur-récepteur d'ordres 43 du point de commande à distance 40 autoconfigurable a lieu. Cette étape comprend notamment l'émission vers l'équipement à commander 20 d'un tel ordre, selon chaque protocole successivement de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés 2 9850 72 11 dans le point de commande à distance 40, jusqu'à la réception par l'émetteur-récepteur d'ordres 43 du point de commande à distance 40, dans une étape S23, d'une réponse émise par l'équipement 20 à commander, indiquant ainsi au point de commande à distance 40 que les besoins de communication de 5 l'installation correspondent au protocole de communication dans lequel l'ordre de demande d'appairage ayant déclenché ladite réponse de l'équipement 20 a été émis. Plus précisément, selon l'exemple de la figure 1, l'installation existante 1 fonctionne selon le protocole P1 et l'équipement 20 est capable de recevoir ou d'émettre des signaux suivant ce protocole Pl. Le nouveau point de 10 commande à distance auto-configurable 40 a par exemple en mémoire les protocoles de communication P1 et P2, ce dernier correspondant par exemple à une nouvelle version du protocole P1, pour pouvoir communiquer en mode d'appairage selon l'un ou l'autre de ces protocoles. Le nombre de protocoles possibles stockés en mémoire du nouveau point de commande à distance 40 15 n'est bien entendu pas limitatif. Au cours de l'étape S22, le point de commande à distance 40 émet par exemple d'abord un ordre de demande d'appairage vers l'équipement 20 suivant le protocole P2. En l'absence de réponse au terme d'une temporisation prédéfinie, le point de commande à distance 40 en déduit que son environnement de communication n'est pas au protocole P2 et il 20 va alors tester le deuxième protocole dont il dispose, à savoir le protocole P1, en envoyant un nouvel ordre de demande d'appairage suivant ce protocole P1. En réponse, l'équipement 20 émet une réponse de confirmation suivant le protocole P1. Le point de commande à distance 40 sélectionne donc le protocole P1 pour lequel il aura obtenu une réponse de l'équipement 20 et s'y 25 verrouille définitivement pour la mise en oeuvre d'un mode de fonctionnement avec les autres équipements de l'installation. Le nouveau point de commande à distance 40 est donc capable de sélectionner automatiquement un protocole avec lequel il peut communiquer avec des équipements de l'installation existante 1 pour s'adapter à l'installation existante. Cependant, une étape de 30 retour à un état avant configuration du nouveau point de commande à distance peut être mise en oeuvre, par exemple au moyen d'une action particulière de l'utilisateur au niveau d'un organe fonctionnel du nouveau point de commande à distance. Dans un autre cas de figure où le nouvel équipement 50 auto-configurable à installer dans le réseau de communication est un équipement à commander comprenant un actionneur 51 de manoeuvre motorisée d'un élément mobile 52, les modalités de mise en oeuvre de l'étape de détection automatique par ce nouvel équipement 50 des besoins de communication de l'installation existante 1 en termes de protocole de communication utilisé sont les suivantes. En premier lieu, une étape de mise dans un mode d'appairage de ce nouvel équipement à commander 50 est effectuée. Pour ce faire, le nouvel équipement à commander 50 est par exemple fourni avec un émetteur monodirectionnel associé Em2 apte à mettre le nouvel équipement à commander 50 dans un mode d'attente d'appairage avec un émetteur de l'installation existante dont le protocole de communication lui est inconnu. Suite à l'étape préalable de mise en mode d'appairage, une étape d'écoute du réseau de communication par le nouvel équipement à commander 50 a lieu au cours de laquelle, conformément aux principes de l'invention, le nouvel équipement à commander 50 est capable de recevoir et de décoder des ordres de demande d'appairage suivant chaque protocole de communication de la pluralité de protocoles de communication, qui ont préalablement été stockés dans une mémoire du nouvel équipement 50. En particulier et à titre d'exemple, il stocke en mémoire les protocoles de communication P1 et P2, ce dernier correspondant par exemple à une nouvelle version du protocole P1 et est donc apte à recevoir et décoder des ordres de demande d'appairage selon l'un ou l'autre de ces protocoles. Dans une étape de réception par l'émetteur-récepteur 53 du nouvel équipement à commander 50 d'un ordre de demande d'appairage émis sur le réseau de communication, le nouvel équipement à commander 50 est alors apte à reconnaître le protocole suivant lequel l'ordre de demande d'appairage lui a été adressé, du fait de sa capacité à pouvoir recevoir temporairement tous les protocoles, en les décodant tous. Selon l'exemple de la figure 1, l'ordre de demande d'appairage est émis suivant le protocole P1, de sorte que le nouvel équipement 50 sélectionne le protocole de communication P1 dans lequel l'ordre de demande d'appairage a été reçu parmi les protocoles de communications mémorisé et s'y verrouille définitivement dans son mode de fonctionnement. Ainsi, grâce à cette procédure simple, le nouvel équipement à commander 50 s'est auto-configuré au protocole de communication de l'installation existante dans laquelle il a été ajouté. De la même manière que précédemment, le nouvel équipement à commander peut être remis dans son état avant configuration, par exemple au moyen d'une requête spécifique émise depuis son émetteur d'ordre monodirectionnel associé
L'invention concerne un procédé de gestion d'une installation domotique (1) comportant des équipements domotiques (10,20,30) communiquant selon un protocole de communication commun (P1), comprenant : - une étape de fourniture (S1) d'un nouvel équipement (40,50) apte à communiquer temporairement, dans un mode d'appairage avec au moins un équipement de ladite installation, selon des protocoles de communication préalablement mémorisés, parmi lesquels ledit protocole commun, - une étape de détection automatique (S2) par ledit nouvel équipement, dans ledit mode d'appairage, des besoins de communication de ladite installation (1), - une étape de configuration (S3) dudit nouvel équipement (40,50) en fonction desdits besoins de communication, où ledit nouvel équipement se conforme aux besoins de communication pour sélectionner, parmi les protocoles de communication mémorisés, ledit protocole de communication commun (P1) et verrouiller son utilisation dans un mode de fonctionnement dudit nouvel équipement (40,50) relatif aux communications futures avec lesdits équipements de ladite installation.
1. Procédé de gestion d'une installation domotique (1) comprenant une pluralité d'équipements domotiques (10, 20, 30), lesdits équipements domotiques étant aptes à communiquer les uns avec les autres sur un réseau de communication en utilisant au moins un protocole de communication commun (P1), caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de fourniture (S1) à ladite installation (1) d'un nouvel équipement domotique (40, 50) destiné à être intégré audit réseau de communication et apte à communiquer temporairement, dans un mode d'appairage avec au moins un équipement de ladite installation, selon une pluralité de protocoles de communication préalablement mémorisés dans ledit nouvel équipement, parmi lesquels ledit au moins un protocole de communication commun (P1), - une étape de détection automatique (S2) par ledit nouvel équipement, lorsqu'il est dans ledit mode d'appairage, des besoins de communication de ladite installation en termes de protocole de communication utilisé, - une étape de configuration (S3) dudit nouvel équipement (40, 50) en fonction desdits besoins de communication de ladite installation, dans laquelle ledit nouvel équipement (40, 50) se conforme aux dits besoins de communication de ladite installation (1) pour sélectionner, parmi ladite pluralité de protocoles de communication, ledit protocole de communication commun (P1) et verrouiller l'utilisation dudit protocole de communication commun (P1) dans un mode de fonctionnement dudit nouvel équipement (40, 50) relatif aux communications futures entre ledit nouvel équipement (40, 50) et lesdits équipements (10, 20, 30) de ladite installation. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit nouvel équipement (40) comprend un point de commande à distance d'un ou plusieurs équipements domotiques de ladite installation, comprenant un émetteur-récepteur d'ordres (43), ladite étape de détection automatique (S2) desdits besoins de communication de ladite installation (1) par ledit point de commande à distance comprenant :- une étape préalable de mise en attente d'appairage (S21) d'au moins l'un desdits équipements à commander par ledit point de commande à distance, - une étape d'émission (S22) d'un ordre de demande d'appairage par ledit émetteur-récepteur d'ordres (43) dudit point de commande à distance vers ledit au moins un équipement à commander, selon chaque protocole successivement de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés, jusqu'à la réception (S23) par ledit émetteur-récepteur d'ordres (43) dudit point de commande à distance d'une réponse émise par ledit au moins un équipement à commander, indiquant audit point de commande à distance que lesdits besoins de communication de ladite installation (1) correspondent au protocole de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés dans lequel l'ordre de demande d'appairage ayant déclenché ladite réponse a été émis. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la mise en attente d'appairage (S21) dudit au moins un équipement à commander est effectuée suite à une requête spécifique émise par un émetteur d'ordres monodirectionnel (Erni) associé audit au moins un équipement à commander. 4 Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit nouvel équipement (50) comprend un actionneur (51) de manoeuvre motorisée d'un élément mobile (52) destiné à équiper un bâtiment comprenant un émetteur-récepteur (53), ladite étape de détection automatique (S1) desdits besoins de communication de ladite installation comprend : - une étape préalable de mise dudit nouvel équipement dans ledit mode d'appairage, - une étape d'écoute dudit réseau de communication par ledit nouvel équipement (50) mis dans ledit mode d'appairage dans lequel ledit émetteur- récepteur (53) est apte à recevoir temporairement des ordres de demande d'appairage dans chaque protocole de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés dans ledit nouvel équipement (50), - une étape de réception par ledit émetteur-récepteur (53) d'un ordre de demande d'appairage émis sur ledit réseau de communication à destinationdudit nouvel équipement (50), par quoi ledit nouvel équipement (50) détermine que lesdits besoins de communication de ladite installation correspondent à l'un des protocoles de communication de ladite pluralité de protocoles de communication mémorisés correspondant au protocole de communication dans lequel l'ordre de demande d'appairage a été reçu. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ledit nouvel équipement (50) est fourni avec un émetteur d'ordre monodirectionnel (Em2) associé conçu pour mettre en oeuvre ladite étape préalable de mise dudit nouvel équipement (50) dans ledit mode d'appairage suite à une première requête spécifique émise depuis ledit émetteur d'ordre monodirectionnel (Em2) associé vers ledit nouvel équipement. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de retour dudit nouvel équipement (40, 50) à un état avant configuration en fonction desdits besoins de communication de ladite installation dans lequel il est à nouveau apte à communiquer temporairement selon ladite pluralité de protocoles de communication préalablement mémorisés dans ledit nouvel équipement. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite étape de retour dudit nouvel équipement (40, 50) à l'état avant configuration est mise en oeuvre sur requête d'un utilisateur par une action particulière dudit utilisateur au niveau d'un organe fonctionnel dudit nouvel équipement. 8. Procédé selon les 5 et 6, caractérisé en ce que ladite étape de retour dudit nouvel équipement (50) à l'état avant configuration est déclenchée par une seconde requête spécifique émise depuis ledit émetteur d'ordre monodirectionnel (Em2) associé vers ledit nouvel équipement. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite pluralité de protocoles de communication comprend au moins deux protocoles de communication distincts correspondant 30chacun à l'une respective d'une première et d'une deuxième version d'un protocole de communication incompatibles entre elles. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 5 caractérisé en ce que ledit protocole de communication commun comprend un protocole de communication radio bidirectionnel.
G,H
G08,H04
G08C,H04L
G08C 19,H04L 29
G08C 19/00,H04L 29/06
FR2992235
A1
NANOPARTICULES CREUSES DE PLATINE POUR PILES A COMBUSTIBLE
20,131,227
La présente invention a trait à des nanoparticules de platine stabilisées qui sont utilisées comme électrocatalyseur dans des piles à combustible. Les piles à combustible, telles que les piles à combustible à 5 membrane échangeuse de protons (ci-après abrégée « PEMFC ») sont une alternative prometteuse pour alimenter en énergie électrique « propre » des applications stationnaires ou mobiles. Toutefois, malgré leurs excellentes performances, leur développement économique est entravé par le coût élevé de leurs matériaux constitutifs et la durabilité insuffisante des matériaux 10 constituant l'assemblage membrane-électrodes en fonctionnement réel. Dans le cadre de la présente invention, on entend par fonctionnement réel d'une pile à combustible, des variations de potentiel provoquées par les changements de puissance débitée par la pile. A « pleine puissance », le potentiel de la cathode peut descendre vers 0,5 V par rapport à 15 l'électrode réversible à hydrogène (RHE), voire vers 0 V/RHE en cas de noyage / consommation totale de l'oxygène, tandis qu'il peut monter à 1 V/RHE en circuit ouvert (courant nul) ou plus (jusqu'à 1,5 V/RHE) dans des phases transitoires de démarrage / arrêt et appauvrissement local en combustible à l'anode. 20 La performance de la couche catalytique d'une PEMFC est régie par plusieurs processus qui doivent être optimisés de façon simultanée : - la conduction ionique assurée par l'ionomère, - la conduction électronique assurée par le support carboné, et 25 - la diffusion du réactant et des produits de réaction dans sa porosité. Afin d'augmenter le facteur d'utilisation u'talys', (la fraction de catalyseur qui est à la fois en percolation ionique avec la membrane (via l'ionomère des couches catalytiques) et en percolation électronique (via le 30 support carboné)), les techniques de dépôt métallique sous-vide (sputtering, plasma vapor deposition, chemical vapor deposition) permettant de déposer des quantités contrôlées de catalyseur (de préférence du platine) à la surface d'une électrode à diffusion de gaz ont démontré un potentiel intéressant. Les électrocatalyseurs utilisés dans les couches catalytiques de 35 PEMFC peuvent être : - des nanoparticules « pleines » de platine qui sont supportées sur un carbone de surface spécifique élevée. Ce type d'électrocatalyseur est ci-après abrégé : « Pt/C » ; - des nanoparticules « pleines » multi-métalliques, à savoir qu'outre le platine, elles contiennent d'autres éléments métalliques (en général des métaux de transition), et sont supportées sur un carbone de surface spécifique élevée. Ce type d'électrocatalyseur est ci-après abrégé : « PtxM/C». Dans le cadre de la présente invention, les « nanoparticules sont 10 supportées sur un carbone », ce qui signifie que les nanoparticules sont, généralement du fait de phénomènes de physisorption, « posées » sur le carbone et interagissent avec le support de carbone par des liaisons dipolaires ou faibles. Le support de carbone a pour fonction de stabiliser les 15 nanoparticules qui, en son absence, s'aggloméreraient entre elles. Cela conduirait à : - une perte de dispersion (le rapport entre le nombre Nsurra' d'atomes de platine présents à la surface et le nombre Ntotal total d'atomes contenus dans une nanoparticule qui se 20 traduit pratiquement comme le rapport surface active électrochimiquement / masse de platine utilisée), - de faibles aires actives faibles électrochimiquement, et - une mauvaise distribution des nanoparticules dans le volume de l'électrode. 25 Ces conséquences ne seraient pas compatibles avec de bonnes performances électriques. La taille des nanoparticules d'électrocatalyseur « pleines » est généralement comprise entre 1 et 5 nm. A l'anode de la PEMFC, l'électrocatalyseur de platine sur support 30 de carbone (Pt/C) est utilisé pour oxyder le dihydrogène en protons et en électrons. A la cathode de la PEMFC, l'électrocatalyseur de platine sur support de carbone (Pt/C) catalyse la réaction de réduction de l'oxygène conduisant à la formation d'eau. Cette réaction se produit à haut potentiel, de 35 l'ordre de 0,6 à 1 V/RHE. Il en résulte une instabilité des nanoparticules de platine, et donc une perte de surface active électrochimiquement des nanoparticules, du fait du vieillissement de type maturation d'Ostwald. En effet, les nanoparticules de platine peuvent être corrodées en ions Ptz+ (avec z=2,4). Cette corrosion a lieu de façon préférentielle sur les plus petites nanoparticules de platine, comme le montre l'équation de GibbsThompson (Equation 1) ci-dessous, où pi est un potentiel chimique, v, est le volume d'un atome et y la tension superficielle: Equation 1 Cette équation montre qu'en raison de l'excès d'énergie de surface, le potentiel chimique de nanoparticules de faible taille est plus élevé que celui d'un matériau massif po,* Les ions Ptz+ (z=2,4) produits peuvent se redéposer électrochimiquement (réduction par le potentiel électrochimique) ou chimiquement (réduction par le dihydrogène provenant de l'anode) sur les nanoparticules de taille supérieure (dont le potentiel standard est plus élevé), résultant in fine en un accroissement de la taille moyenne des nanoparticules d'électrocatalyseur. L'équation 1 précitée montre que ces dernières seront alors plus stables vis-à-vis de ce phénomène, puisque plus les nanoparticules d'électrocatalyseur sont de taille importante, plus elles sont stables. La décroissance de la taille des nanoparticules de platine pour leur utilisation comme électrocatalyseur dans des PEMFC permet d'augmenter la dispersion du platine. En termes d'activité massique de l'électrocatalyseur, l'optimum est néanmoins obtenu avec des diamètres de l'ordre de 3 à 4 nm, taille qu'il est difficile de contrôler pour des électrocatalyseurs dont le pourcentage massique de platine rapporté à la masse de substrat de carbone (soit mpt/ (mpt-Fmc)) est supérieur à 30%, du fait de la tendance prononcée à l'agglomération des nanoparticules de platine. Ce qui réduit d'autant leur dispersion. Cependant, la décroissance de la taille des nanoparticules de platine n'est pas pleinement satisfaisante, du fait que les cinétiques de la réaction de réduction de l'oxygène décroissent de façon conséquente, lorsque la taille des nanoparticules est inférieure à une taille de l'ordre de 3 à 4 nm. 41) in y 1-1 , (d) lai ,(d=09) d C'est pourquoi, comme évoqué ci-dessus, on utilise dans le domaine technique des électrolyseurs de PEMFC du platine allié à un second élément moins noble tel qu'un métal de transition (PtxM/C avec M = Co, Ni, Cu, Cr par exemples et x compris entre 0,2 et 10, de préférence entre 0,5 et 3). Cela présente les deux avantages suivants : (i) une décroissance de la masse de métal précieux (à savoir le platine) utilisée dans la couche catalytique et donc de son coût, (ii) une multiplication de l'activité spécifique pour la réaction réduction de l'oxygène (le rapport de l'activité catalytique à l'aire du catalyseur) 10 par un facteur deux à quatre par rapport à un électrocatalyseur de type Pt/C tel que détaillé ci-dessus. Les mécanismes de vieillissement étant similaires d'un point de vue morphologique sur des électrocatalyseurs de type Pt/C ou de type PtxM/C, la maturation d'Ostwald demeure également un problème en cours de 15 fonctionnement d'une cathode de PEMFC. Le vieillissement est même aggravé par la présence d'un métal M moins noble (et donc plus corrodable) que le platine. Les métaux M alliés au platine sont en effet instables du point de vue de la thermodynamique. On constate une sévère déplétion du métal le moins noble, non seulement à la surface mais aussi dans le coeur du matériau de 20 l'électrocatalyseur au cours du fonctionnement de la PEMFC. Cela cause une décroissance marquée de l'activité spécifique (jusqu'à des valeurs parfois inférieures à celle du platine) et un empoisonnement sévère de l'ionomère et de la membrane échangeuse de protons par les ions MY+ ainsi produits. Certes, la taille plus élevée des cristallites bimétalliques permet d'atténuer l'importance 25 de ce phénomène. Les ions Ptz+ (z = 2, 4) et MY+ (dans le cas d'alliages multi-éléments pour un électrocatalyseur de type PtxM/C) produits par la corrosion des nanoparticules sont redistribués dans l'assemblage membrane-électrodes par les deux phénomènes suivants : 30 -la migration (gradient de potentiel électrique), et -la diffusion (gradient de potentiel chimique). Lorsque la PEFMC fonctionne, la migration maintient théoriquement ces ions dans la couche catalytique cathodique, ce qui entraîne un empoisonnement des terminaisons sulfonées de l'ionomère (conducteur 35 ionique) et une forte décroissance de l'activité électrocatalytique pour la réaction de réduction de l'oxygène de l'électrocatalyseur de type PtxM/C en contact avec cet ionomère. Ces ions peuvent diffuser dans la membrane échangeuse de protons et dans la couche de diffusion gazeuse lors d'une interruption du fonctionnement de la PEMFC (par exemple au cours d'une opération de maintenance). De plus, outre que les nanoparticules d'électrocatalyseur subissent une corrosion électrochimique combinée à un vieillissement de type maturation d'Ostwald au cours du fonctionnement d'une PEMFC, les phénomènes physiques suivants se produisent et concourent aussi à faire évoluer la structure et la composition chimique de l'électrocatalyseur : 1) Le support carboné est fortement oxydé lors de certains modes de sollicitation de la PEMFC, comme les périodes d'arrêt et de démarrage de celle-ci. 2) Les cristallites d'électrocatalyseur ne sont pas immobiles à la surface du support carboné mais coalescent après diffusion superficielle (((migration des cristallites »). Ce phénomène peut être accéléré par la corrosion du support carboné. La présente invention se propose de remédier aux problèmes de vieillissement de type maturation d'Ostwald et de corrosion électrochimique des nanoparticules sur support de carbone d'électrocatalyseur de piles à combustible telles que des PEMFC évoqués ci-dessus en fournissant des nanoparticules d'électrolyseur de stabilité augmentée. Pour ce faire, les inventeurs de la présente invention ont mis au point de nouvelles nanoparticules d'électrocalyseur exhibant les propriétés 25 physiques remarquables suivantes : 1) elles sont creuses ; 2) leur taille moyenne a été augmentée par rapport à des nanoparticules d'électrocatalyseur actuellement utilisées ; 3) elles ne comportent pas d'élément d'alliage de type métal 30 non-noble; 4) leur nombre d'atomes de faible coordination (plus sensibles à la corrosion électrochimique) a été limité. La présente invention a donc pour premier objet une nanoparticule creuse de platine qui se caractérise en ce que : 35 - ladite nanoparticule a un diamètre compris entre 3 nm et 20 nm, de préférence entre 3 et 10 nm ; - ladite nanoparticule comprend une première cavité centrale et optionnellement au moins une deuxième cavité à la périphérie de ladite première cavité centrale ; - ladite nanoparticule comprend une coquille dense et monocristalline, dont l'épaisseur est comprise entre 0,2 nm et 5 nm, de préférence entre 0,277 nm et 0,831 nm (ce qui correspond à 1 à 3 monocouches d'atomes de platine). Par coquille dense, on entend dans le cadre de la présente invention que la coquille est dépourvue de porosité à l'échelle atomique. De préférence, la nanoparticule comprend une cavité centrale unique. Ainsi, les nanoparticules d'électrocatalyseur selon l'invention présentent les avantages suivants par rapport à celles actuellement utilisées dans des piles à combustible telles que des PEMFC: 1) Elles sont beaucoup plus actives pour la réaction de réduction de l'oxygène ; 2) Elles comportent une masse de platine limitée ; et 3) Elles sont de durabilité accrue. Préférentiellement, la cavité centrale de la nanoparticule selon 20 l'invention a un diamètre compris entre 2 nm et 10 nm, de préférence entre 2 nm et 5 nm. Cela présente pour avantage une bonne dispersion du platine au sein de la nanoparticule. La dispersion est le rapport entre le nombre Ns'fa' d'atomes de platine présents à la surface et le nombre Ntotai total d'atomes contenus dans grande, 25 une nanoparticule. Plus la dispersion est le nombre d'atomes de platine électrocatalytiquement actifs, c'est-à-dire ceux qui sont situés à la surface du matériau est important. Si, pour une masse de platine donnée, il est possible d'optimiser la dispersion des atomes, l'activité de l'électrode résultante sera d'autant plus importante. 30 La dispersion selon l'invention est proche de celle de petites nanoparticules pleines de platine, mais avec une activité intrinsèque plus élevée. Ainsi, il n'y a pas de perte de surface active électrocatalytique avec les nanoparticules selon l'invention et l'activité massique effective (courant rapporté à la masse totale de platine) est plus importante. 35 De plus, du fait du vide à l'intérieur de la coquille, le paramètre de maille de la coquille constituée de platine est légèrement contracté par rapport à des nanoparticules de platine pleines de taille équivalentes. Ce pourcentage de contraction n'excède pas 0,5%. De manière préférée, les nanoparticules creuses de platine selon l'invention sont quasi-sphériques. Autrement dit, la surface externe des 5 nanoparticules selon l'invention est peu ou pas facettée, et ainsi elles comprennent peu d'atomes de faible coordination. Or, il est tout à fait avantageux de limiter le nombre d'atomes de faible coordination pour les raisons suivantes : 1) Les atomes de faible coordination, ayant moins de voisins 10 directs que ceux contenus dans le volume d'une nanoparticule de platine pleine, sont sensibles à l'adsorption d'espèces oxygénées de surface, qui sont des poisons pour la réaction de réduction de l'oxygène. C'est pourquoi, une diminution de leur concentration surfacique engendre une 15 augmentation de l'activité électrocatalytique des nanoparticules pour la réaction de réduction de l'oxygène. 2) De plus, ces sites de faible coordination initient la réaction de dissolution des atomes de platine et engendrent donc une résistance à la corrosion amoindrie. 20 La présente invention a aussi pour objet un procédé de fabrication de nanoparticules creuses de platine telles que décrites ci-dessus qui comprend les étapes suivantes : a) On dispose de nanoparticules multi-métalliques sur support de carbone de type PtxM/C, avec x compris entre 0,2 et 10 25 (de préférence entre 0,5 et 3) et M étant un métal moins noble que le platine dans un dispositif configuré pour soumettre ces nanoparticules à une séquence de polarisations; b) On effectue une séquence de polarisations sur lesdites 30 nanoparticules entre les deux potentiels suivants : - un potentiel réducteur, compris entre 0 et 0,5 V/RHE (à savoir mesuré par rapport à une électrode à hydrogène réversible) et - un potentiel oxydant compris entre 0,9 et 3 V/RHE (à savoir 35 mesuré par rapport à une électrode à hydrogène réversible), jusqu'à l'obtention de nanoparticules creuses monocristallines de platine de diamètre compris entre 3 nm et 20 nm et dont la coquille est dense avec une épaisseur comprise entre 0,2 et 5 nm. Le métal M est avantageusement choisi dans le groupe constitué par le zinc, le cadmium, le cuivre, l'argent, l'or, le scandium, l'yttrium, le titane, le zirconium, l'hafnium, le fer, le cobalt, le nickel, le palladium, le chrome, le molybdène et le manganèse. De préférence, à l'étape a) du procédé selon l'invention, on dispose 10 des nanoparticules sur support de carbone (nanoparticules supportées de type Pt3Co/C). De manière avantageuse, la séquence de polarisations de l'étape b) du procédé selon l'invention s'effectue avec : - une succession de rampes linéaires de potentiels 15 (montantes et descendantes) à une vitesse de balayage en potentiel dans la gamme 1 - 1000 mV 5-1; - une succession de paliers de potentiels de durée comprise entre 1 s et 36000 s; ou - un mélange de rampes et de paliers pour les phases 20 montantes (respectivement descendantes) de potentiel. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, on utilise une séquence de polarisations rectangulaires, autrement dit un profil dont les caractéristiques sont les suivantes : - un potentiel réducteur compris entre 0,05 V/RHE et 0,5 25 V/RHE, de préférence entre 0,2 V/ RHE et 0,4 V/RHE; - un potentiel oxydant compris entre 0,60 V/RHE et 1,4 V/RHE, de préférence entre 0,8 V/RHE et 1 V/RHE. Les périodes passées au potentiel réducteur doivent être suffisamment longues pour la migration des atomes M différents du platine, par 30 exemple le cobalt dans le cas de nanoparticules sur support de carbone de type Pt3Co/C, du centre de ladite nanoparticule vers la région à proximité de la surface de celle-ci. Avantageusement, le temps passé au potentiel réducteur est compris entre 5 minutes et 10 heures, de préférence entre 30 minutes et 2 heures. 35 Les périodes passées au potentiel oxydant doivent être un compromis entre les aspects suivants : - Elles doivent être suffisamment longues pour oxyder le métal différent du platine (par exemple le cobalt dans le cas de Pt3Co/C) présent dans la région à proximité de la surface de la nanoparticule, mais - Elles doivent être courtes pour ne pas dégrader la structure de la nanoparticule (en corrodant les atomes de platine de la nanoparticule). Le temps passé au potentiel oxydant est avantageusement compris entre 10 secondes et 1 heure, de préférence entre 30 secondes et 10 minutes. La durée de l'étape b) du procédé de fabrication selon l'invention est primordiale et doit être préférentiellement suffisante pour que le ou les métaux M différents du platine (par exemple le cobalt dans le cas de nanoparticules de type Pt3Co/C) que contiennent les nanoparticules soient lessivés desdites nanoparticules. Par effet Kirkendall, au cours de l'étape b) du procédé de fabrication selon l'invention, les métaux M diffusent plus vite que les atomes de platine quand les nanoparticules sont dans un environnement oxydant. Les forces motrices pour le phénomène de diffusion des atomes des métaux M vers la surface de la nanoparticule sont les suivantes : - le gradient de potentiel chimique au sein de la nanoparticule, dont la surface est pauvre en métal M car cet élément se dissout instantanément en environnement acide, dont le coeur est plus riche en métaux M ; - le taux de recouvrement élevé en espèces oxygénées (les métaux M étant moins nobles que le platine, ils possèdent une enthalpie standard de formation des oxydes MO, M203, MO2) plus négative que celle observée sur du platine. Puisque chaque atome de métal M qui atteint la surface de la nanoparticule est corrodé en un ion MY+, ces deux forces persistent au cours du 30 temps. A cet égard, il faut savoir que l'effet Kirkendall se produit dans des matériaux bimétalliques AB dans lesquels un élément A diffuse plus vite que l'élément B. Si le flux de A possède une direction privilégiée (généralement du coeur du matériau vers sa surface), un flux de lacunes pénètre dans le 35 matériau en sens inverse afin de compenser le flux d'atomes A. Ces lacunes agrègent en formant des cavités de taille variable. De manière avantageuse, on réalise l'étape b) jusqu'à l'obtention de nanoparticules creuses monocristallines de platine de diamètre compris entre 3 nm et 10 nm et dont la coquille est dense avec une épaisseur comprise entre 0,277 nm et 0,831 nm (à savoir 1 à 3 couches atomiques de platine). Dans un mode de réalisation préféré, l'étape b) du procédé selon l'invention dure entre 48 heures et 100 heures, de préférence entre 54 heures et 72 heures, avec une durée de chaque potentiel réducteur de 10 minutes à 2 heures, préférentiellement de 45 minutes à 1h15, et celle de chaque potentiel oxydant de 1 à10 minutes, préférentiellement de 3 à 6 minutes. Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre une étape c) à l'issue de l'étape b) au cours de laquelle on nettoie lesdites nanoparticules dans un acide. L'étape c) du procédé de fabrication de nanoparticules selon l'invention permet de s'affranchir de la présence d'ions Mz+ après l'étape b). De manière préférée, à l'étape c) du procédé selon l'invention, l'acide est choisi dans le groupe constitué par l'acide acétique, chlorhydrique, nitrique, sulfurique, perchlorique, bromhydrique, iodhydrique ou des combinaisons de ces acides. Préférentiellement, l'étape c) est réalisée à une température comprise entre 20°C et 80°C, en deux à trois lavages successifs avec de l'acide initialement sans impuretés à chaque lavage. La quantité d'acide utilisée à l'étape c) est avantageusement comprise entre 0,01 L et 1 L, de préférence entre 0,05 L et 0,2 L. La durée du nettoyage suffisante pour évacuer tous les sels métalliques est avantageusement comprise entre 10 minutes et deux heures, de préférence entre 15 et 30 minutes. Dans un premier mode de réalisation du procédé de fabrication selon l'invention, le dispositif configuré pour soumettre les nanoparticules à une séquence de polarisations consiste en une électrode ou un assemblage membrane-électrodes d'une pile à combustible qui comprend des nanoparticules sur support de carbone de type PtxM/C, de manière préférée de type Pt3Co/C comme électrocatalyseur. Un tel dispositif est commercialisé et donc parfaitement à la portée de l'homme du métier. En d'autres termes, ce premier mode de réalisation correspond à la fabrication in situ de nanoparticules à partir d'un électrocatalyseur de type 35 PtxM/C dit « commercial » qui a été intégré dans une électrode ou un assemblage membrane-électrodes d'une pile à combustible. Le procédé de fabrication selon l'invention consiste alors en un vieillissement accéléré et approprié de l'électrocatalyseur de la pile à combustible pour obtenir un électrocatalyseur avec des nanoparticules creuses de platine exhibant des propriétés de durabilité et d'activité catalytique meilleures que les électrocatalyseurs commerciaux cités ci-dessus de type PtxM/C comme le Pt3Co/C. Dans un deuxième mode de réalisation du procédé, le dispositif configuré pour soumettre les nanoparticules à une séquence de polarisations consiste en un tambour conducteur rotatif. Les nanoparticules sur support de carbone de type PtxM/C (de préférence des nanoparticules Pt3Co/C) sont disposées dans le tambour conducteur rotatif et baignent dans un électrolyte qui comprend avantageusement un acide, de préférence un acide à une concentration comprise entre 0,05 et 6 mol/L, encore plus préférentiellement entre 0,1 et 1 mol/L, ledit acide étant avantageusement choisi dans le groupe constitué par l'acide sulfurique, perchlorique, chlorhydrique, nitrique ou un mélange de ces acides. Dans ce deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention, la vitesse du tambour conducteur rotatif peut être très lente, à savoir de l'ordre 1 tr.min-1, et ce de manière à mélanger lentement les nanoparticules tout en conservant un bon contact électronique entre les nanoparticules et le collecteur du courant (à savoir le tambour). En d'autres termes, ce deuxième mode de réalisation correspond à la fabrication ex situ de nanoparticules sur support de carbone à partir d'un électrocatalyseur de type PtxM/C dit « commercial » qui n'avait pas encore été intégré dans une électrode ou un assemblage membrane-électrodes d'une pile à combustible. De plus, la mise en oeuvre de ce deuxième mode de réalisation est effectuée exclusivement sur les nanoparticules sur support de carbone et non pas sur les autres composants de la pile à combustible. Cela présente l'avantage d'éviter de « dégrader » les autres composants de la pile à combustible, tels que la membrane échangeuse de protons et les électrodes, pendant l'étape b) du procédé de fabrication selon l'invention. Dans un troisième mode de réalisation de l'invention, les nanoparticules de type PtxM/C utilisées comme matériaux de départ du 35 procédé de fabrication selon l'invention ont été obtenues par voie chimique de la manière suivante : a') On fabrique des nanoparticules colloïdales d'un métal M sur support de carbone, à savoir de type M/C, le métal M étant moins noble que le platine, à partir de sels métalliques Mz+, et ce de préférence par une méthode de microémulsion eau/huile/tensio-actif ou bien par la méthode des colloïdes de Bônneman. b') On réalise un dépôt de platine sur les nanoparticules obtenues à l'issue de l'étape a'). Dans le cadre de la présente invention, la préparation de nanoparticules colloïdales par une technique de microémulsion eau/huile/tensio-actif peut être une méthode telle que décrite dans la publication intitulée Water-in-oil Microemulsion Synthesis of PlatiniumRuthenium Nanoparticles, their Characterization and Electrocatalytic Properties, de Zhang et al., Chem. Mater. 2003, 15, 451-459. La publication intitulée Nanoscale colloidal metals and alloys stabilized by solvents and surfactants Preparation and use as catalyst precursors de Bônneman et al., Journal of Organometallic Chemistry 520 (1996) 143-162 décrit la préparation de nanoparticules colloïdales par la méthode des colloïdes de Bônneman. Le métal M est avantageusement choisi dans le groupe constitué par le zinc, le cadmium, le cuivre, l'argent, l'or, le scandium, l'yttrium, le titane, le zirconium, l'hafnium, le fer, le cobalt, le nickel, le palladium, le chrome, le molybdène et le manganèse. Les méthodes de microémulsion et de colloïdes de Boenneman 25 sont particulièrement appropriées, car elles permettent d'obtenir des particules présentant une distribution detaille de particule étroite. Une fois revêtues de platine, les nanoparticules obtenues à l'issue de l'étape b') sont tout à fait avantageuses comme matériaux de départ pour le procédé de fabrication de nanoparticules creuses de platine selon l'inventionqui 30 a été détaillé ci-dessus. Le tensio-actif utilisé au cours de l'étape a') est préférentiellement du 2-dodexyéthanol (commercialisé sous le nom commercial BRIJ 30) qui peut être ensuite éliminé par un simple lavage avec un solvant approprié à l'issue de l'étape a'). Cela permet d'éviter tout traitement thermique constituant une 35 source de frittage des nanoparticules. Les sels métalliques Mz+ utilisés sont préférentiellement des sels chlorés. Au cours de l'étape a'), de manière préférée, les sels métalliques Mz+ sont dissous dans de l'eau qui constitue la phase aqueuse. La phase 5 organique est constituée du mélange d'un tensio-actif (de préférence le 2- dodexyéthanol) avec un solvant organique tel que le n-heptane. Au cours de l'étape a'), il y a réduction des sels métalliques Mz+. Le dépôt de platine est ensuite avantageusement réalisé à la surface des nanoparticules obtenues à l'issue de l'étape a') par voie 10 électrochimique ou chimique, et ce à partir d'un sel de Ptz+ en milieu aqueux. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dépôt de platine consiste en : - l'adsorption en sous potentiel de cuivre à la surface des nanoparticules obtenues à l'issue de l'étape a') de manière à 15 recouvrir lesdites nanoparticules d'une monocouche de cuivre, suivie - du déplacement galvanique de ladite couche de cuivre par une monocouche de platine à partir d'une solution Ptz+. L'adsorption en sous potentiel de cuivre peut être réalisée avec la 20 méthode d'Adzic décrite dans la publication intitulée Platinum Monolayer Fuel Cell Electrocatalysts, Adzic et al. Top. Catal (2007) 46 :249-262. Au cours de cette méthode, une monocouche de cuivre est déposée en sous potentiel, par exemple à 0,32 V à la surface de la nanoparticule de métal M. C'est une réaction limitée à une monocouche. De 25 par la différence des potentiel redox des couples Pt2+/Pt et Cu2+/Cu, les atomes de cuivre sont, dans un deuxième temps, échangés spontanément par des atomes de platine par simple immersion des particules dans une solution électrocatalytique contenant un sel de platine. Le sel de platine utilisé peut être le K2PtC14 pour que les degrés d'oxydation du platine et celui du cuivre soient 30 identiques, garantissant ainsi un échange atome par atome. Ce processus permet un contrôle de l'épaisseur de la coquille de platine, car il peut être réitéré en fonction du nombre de monocouches de platine souhaitées. Autrement dit, l'épaisseur de la coquille de platine est précisément ajustée. Pendant l'étape de déplacement galvanique, le sel de platine Ptz+ 35 utilisé est avantageusement un complexe aminé ou chloruré, et ce à une concentration comprise entre 0,0001 et 5 mol/L, de préférence entre 0,001 et 1 mol/L. Le sel de platine est mis en contact à une température comprise entre 10 et 80°C, de préférence entre 20 et 40°C, sous agitation mécanique avec les nanoparticules de métal M sur support de carbone, sur lesquelles une monocouche de cuivre a préalablement été déposée en sous-potentiel, ce qui favorise la dissolution du cuivre en ion métallique Cu2+ catalysée par les ions du sel de platine Ptz+ qui se déposent, suivant la réaction de déplacement galvanique : Pt2+ + Cu -> Pt + Cu2+. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le platine est déposé sur les nanoparticules sur support de carbone de type M/C obtenues à l'issue de l'étape a') par la technique de la cémentation directe. La cémentation directe est réalisée avantageusement en milieu acide à un pH compris entre 1 et 5, de préférence entre Oet 3 et conduit directement (et conjointement) au dépôt de platine et à la dissolution en MY+ des atomes de métal non noble sous-jacents, suivant la réaction : Pt2+ + M -> Pt + M2+. Une fois les nanoparticules Pt,M/C obtenues, un cyclage en potentiel approprié comme expliqué ci-dessus, permet l'obtention des nanoparticules creuses de type Pt/C. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation de nanoparticules creuses de platine telles que décrites ci-dessus comme électrocatalyseur pour tout dispositif tel que des piles à combustible qui fonctionnent à basse température, de préférence à une température inférieure à 250°C. Il peut s'agir de piles : - alcalines, de type AFC ; - à acide phosphorique, de type PAFC, - à membrane échangeuse de protons, par exemples de types PEMFC, HT-PEMFC ; - à oxydation directe d'alcool, par exemples de types DMFC, DEFC ; - à oxydation directe d'autres composés organiques légers ; - à oxydation directe de borohydrure, par exemple de type DBFC. Plus généralement, les nanoparticules creuses de platine selon l'invention peuvent être utilisées dans tout dispositif fonctionnant à basse température, de préférence à une température inférieure à 250°C, parmi 35 lesquels on peut citer : - les électrolyseurs de génération d'hydrogène (technologie alcaline, PEM, Westinghouse) ; - les électrolyseurs de génération de produits chlorés (électrolyse chlore-soude, chlorate, perchlorate) ; - les électrolyseurs de génération de peroxyde d'hydrogène ; - les capteurs à gaz réducteur (monoxyde de carbone, méthane, hydrogène, etc.) ou oxydant (oxygène, ozone, dioxyde de carbone, etc.) ; - les batteries métal-air (Al-air, Zn-air, Li-air). - tout autre dispositif utilisant une cathode à réduction de l'oxygène fonctionnant à une température inférieure à 250°C. Description des figures : La figure 1 est un graphe indiquant la distance interatomique 15 (exprimée en nanomètres) des nanoparticules d'un électrocatalyseur cathodique en fonction de la durée d'utilisation d'une PEMFC en fonctionnement réel. La figure 2 est un graphe exprimant l'activité électrocatalytique d'un électrocatalyseur comprenant soit des nanoparticules de platine creuses 20 obtenues après plus de 1000 heures d'utilisation d'une PEMFC en fonctionnement réel, soit des nanoparticules d'électocatalyseurs commerciaux de type Pt/C et de type Pt3Co/C. La figure 3 représente un spectre de diffraction des rayons X de nanoparticules creuses de platine selon l'invention. 25 Des nanoparticules creuses de platine ont été obtenues de la manière suivante : Une PEMFC a été utilisée pendant 3500 heures dans les conditions suivantes : - Electrocatalyseur cathodique de type Pt3Co/C, air humidifié 30 (65% humidité relative, 1,1 bar absolu, stoechiométrie 2,5) ; - Electrocatalyseur anodique: dihydrogène pur (0% humidité relative, 1,3 bar absolu, mode bouché (dead-end mode) stoechiométrie 2,5) ; - Température de 70°C; 35 - Courant d'intensité de 50 ampères. L'électrocatalyseur cathodique a été observé par microscope électronique en mode balayage en transmission avec un détecteur champ sombre annulaire à grand angle (STEM-HAADF). Le STEM-HAADF est une technique permettant de caractériser les 5 nanoparticules bimétalliques, car elle fournit des images comportant une information chimique, appelée image en « contraste de Z » (Z étant le numéro atomique de l'élément). Dans ce mode d'imagerie, l'intensité de l'image (I) d'une colonne atomique est en première approximation, proportionnelle au produit du nombre 10 (N) des atomes présents dans la colonne atomique et au carré du numéro atomique Z moyen des atomes la constituant : IHAADF = k N Equation 2 15 Où k est une constante et cc- 2. L'analyse de l'électrocatalyseur cathodique après 1000 heures de fonctionnement de la PEMFC a montré la présence de deux types de nanoparticules : - Environ un quart des nanoparticules possédaient une 20 coquille brillante recouvrant un coeur plus sombre, généralement avec une grande différence d'intensité entre le coeur et la coquille. Il s'agissait de particules creuses. - Le reste des nanoparticules possédaient une structure similaire à celle de l'électrocatalyseur cathodique de type 25 Pt3Co/C (contraste homogène en HAADF). Il s'agissait de particules pleines. Après 3500 heures de fonctionnement de la PEMFC, la fraction de nanoparticules creuses de platine avait très fortement augmenté (à peu près 35 % des nanoparticules étaient « creuses »). Ce qui permet de déduire que du 30 point de vue structurel, ces nanoparticules sont stables sur le long terme dans les conditions de fonctionnement réel d'une PEMFC. Il y avait toujours, même après 3500 heures de fonctionnement de la PEMFC, coexistence de nanoparticules creuses et de nanoparticules pleines. Cela s'explique par le fait qu'une fraction restreinte d'électrocatalyseur 35 (de l'ordre de 20% à 50%) est réellement active pour la réaction cathodique. Seules les nanoparticules satisfaisant la condition du contact triple : à savoir les nanoparticules en contact avec le carbone et l'ionomère sont susceptibles d'être actives. A cette limitation s'ajoute d'autres limitations reliées aux conditions dynamiques de fonctionnement de la PEMFC. C'est pourquoi, dans le cadre de la présente invention, il est particulièrement avantageux de fabriquer des nanoparticules creuses de 5 platine, par exemple tel que cela a été décrit ci-dessus dans le troisième mode de réalisation de l'invention, avant de les incorporer dans un assemblage membrane-électrodes plutôt que de fabriquer in situ des nanoparticules à partir d'un électrocatalyseur de type PtxM/C dit « commercial ». De cette manière, l'électrocatalyseur ne comprend que des nanoparticules creuses de platine, ce 10 qui ne sera probablement jamais le cas si l'on utilise un électrocatalyseur de type PtxM/C dit « commercial » déjà mis en oeuvre dans une électrode ou dans un assemblage membrane-électrodes. De plus, la contraction du paramètre de maille de la coquille des nanoparticules creuses de platine a été déterminée. 15 Aucune relaxation du paramètre de maille du platine n'a été observée jusqu'à des durées voisines de 3500 heures. Le graphe de la figure 1 montre que le paramètre de maille de la coquille des nanoparticules creuses de platine est légèrement contracté par rapport à celui de nanoparticules de platine de taille équivalente. Cette 20 contraction se maintient sur le long terme au cours de l'utilisation de la PEMFC en fonctionnement réel. Ainsi, les nanoparticules creuses de platine, une fois formées, sont stables sur une période de 2500 heures, alors que des nanoparticules pleines de platine de type Pt/C ou de type PtxM/C seraient largement modifiées dans 25 des conditions identiques. Mesure de l'activité électrocatalytique : La mesure de l'activité spécifique (rapportée à 1 cm2 de platine) pour la réaction de réduction de l'oxygène a été réalisée en utilisant une 30 méthodologie classique en électrocatalyse. Pour ce faire, un film de quelques micromètres d'épaisseur constitué de l'électrocatalyseur, tel que détaillé ci-dessus, à tester à été immobilisé à la surface d'une électrode de carbone vitreux. Ce film a été formé par séchage d'un mélange contenant en 35 proportions massiques identiques (50-50 wt%) l'électrocatalyseur et l'ionomère Neon® dans de l'eau ultrapure. Ainsi, l'électrocatalyseur et l'ionomère étaient distribués de façon homogène et rendait l'essai comparable à une couche électrocatalytique d'une électrode de PEMFC. Les activités catalytiques ont été mesurées dans des conditions identiques permettant une comparaison directe des résultats pour différents 5 électrocatalyseurs : - E = 0,85 V/RHE Electrolyte aqueux: 0,1 mol drri3H2SO4 - T= 25°C 10 - v = 1 mV La Figure 2 est un graphe montrant comparativement l'activité catalytique de : - l'électrocatalyseur contenant des nanoparticules de platine 15 creuses obtenues au bout de 1000 heures d'utilisation d'une PEMFC en fonctionnement réel, l'électrocatalyseur cathodique étant de type Pt3Co/C (référencé sur le graphe : « Nanoparticules de Pt creuses ») tel que décrit ci-dessus pour la figure 1, 20 - d'un électrocatalyseur commercial de type Pt3Co/C, (référencé sur le graphe : « Pt3Co/C»), - d'un électrocatalyseur de type Pt/C (référencé sur le graphe : « Pt/C »), et ce en fonction de la distance interatomique desdits électrocatalyseurs 25 (déterminée à partir des diffractogram mes X). D'après la figure 2, l'électrocatalyseur comprenant des nanoparticules de platine creuses a une meilleure activité catalytique que des électrocatalyseurs commerciaux de type Pt/C ou Pt3Co/C. Il convient de noter que ce résultat expérimental serait exacerbé en 30 considérant l'activité massique (rapportée à la masse de platine). Des nanoparticules creuses de platine selon l'invention ont été fabriquées de la manière suivante : Des nanoparticules sur support de carbone de type Pt3Co/C ont été incorporées dans un assemblage membrane-électrodes et ont été utilisées 35 comme électrocatalyseur à la cathode d'une PEMFC. La taille moyenne initiale de ces nanoparticules était comprise entre 3 et 5 nm et la répartition des atomes de platine et de cobalt au sein de ces nanoparticules était homogène. Ces nanoparticules étaient initialement denses. On a effectué une séquence de polarisations sur lesdites nanoparticules entre les deux potentiels suivants : le potentiel réducteur choisi et appliqué pendant 30 minutes était de 0,2 V (cela correspond à la tension de cellule ou différence de potentiel entre la cathode et l'anode, lors d'un fonctionnement hydrogène (à l'anode)/ azote (à la cathode)) A cette tension, le potentiel de la cathode valait approximativement 0,2 V/RHE (à savoir mesuré par rapport à une électrode à hydrogène réversible). le potentiel oxydant a été atteint en effectuant 2 cycles de balayage en potentiel entre E = 0,05 V et E = 1,23 V à une vitesse y = 0,020 V/s. Cette alternance de potentiels réducteurs et oxydants a été répétée 130 fois pendant une durée approximative de 60 heures. Des nanoparticules creuses de platine de diamètre approximatif de 5 nm, proche de la taille initiale des nanoparticules, ont ainsi été obtenues. La coquille était dense avec une épaisseur approximative de 1,5 20 nm et a été confirmée par des observations en microscopie STEM-HAADF. Les mesures par diffraction des rayons X de la figure 3 confirment également la formation de ces nanoparticules creuses avec une distance interatomique moyenne de 0,2758 nm plus petite (contraction du paramètre de maille) que celle mesurée sur une nanoparticule de platine de taille identique 25 (0,2775 nm). Le tableau 1 ci-dessous indique que l'activité spécifique des nanoparticules creuses de platine selon l'invention pour la réduction de l'oxygène (SA0.85v / pA cm-2pt) est meilleure que celle de nanoparticules Pt3Co/C. 30 Nanoparticules Nanoparticules creuses Pt3Co/C de platine selon l'invention SA0.85 y (pA crri2pt) 120 130 d, (nm) 5,3 5,7 Tableau 1. Activité spécifique pour la réaction de réduction de l'oxygène mesurée en électrolyte liquide 0,1 M H2SO4 à E = 0.85 V/RHE (SA0.85 y) et taille des nano particules (du)5
La présente invention concerne des nanoparticules creuses de platine, de diamètre compris entre 3 et 20 nm qui comprennent une première cavité centrale et optionnellement au moins une deuxième cavité à la périphérie de la première cavité, dont la coquille est dense et monocristalline avec une épaisseur comprise entre 0,2 et 5 nm. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication de telles nanoparticules, ainsi que leur utilisation comme électrocatalyseur dans des piles à combustible.
1. Nanoparticule creuse de platine, caractérisée en ce que : - ladite nanoparticule a un diamètre compris entre 3 nm et 20 nm, de préférence entre 3 nm et 10 nm ; - ladite nanoparticule comprend une première cavité centrale et optionnellement au moins une deuxième cavité à la périphérie de ladite première cavité centrale ; - ladite nanoparticule comprend une coquille dense et monocristalline, dont l'épaisseur est comprise entre 0,2 nm et 5 nm, de préférence entre 0,277 nm et 0,831 nm. 2. Nanoparticule creuse de platine selon la 1, caractérisée en ce que la cavité centrale a un diamètre compris entre 2 nm et 15 10 nm, de préférence entre 2 nm et 5 nm. 3. Nanoparticule creuse de platine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en que ladite nanoparticule est quasi-sphérique. 20 4. Procédé de fabrication de nanoparticules creuses de platine selon l'une quelconque des précédentes qui comprend les étapes suivantes : a) On dispose de nanoparticules multi-métalliques sur support 25 de carbone de type PtxM/C, avec x compris entre 0,2 et 10 et M étant un métal moins noble que le platine, dans un dispositif configuré pour soumettre les nanoparticules à une séquence de polarisations ; b) On effectue une séquence de polarisations sur lesdites 30 nanoparticules entre les deux potentiels suivants : - un potentiel réducteur, compris entre 0 et 0,5 V/RHE (à savoir mesuré par rapport à une électrode à hydrogène réversible) et - un potentiel oxydant compris entre 0,9 et 3 V/RHE (à savoir 35 mesuré par rapport à une électrode à hydrogène réversible),jusqu'à l'obtention de nanoparticules creuses monocristallines de platine de diamètre compris entre 3 nm et 20 nm dont la coquille est dense avec une épaisseur comprise entre 0,2 nm et 5 nm. 5. Procédé de fabrication selon la 4, caractérisé en ce qu'on réalise l'étape b) jusqu'à l'obtention de nanoparticules creuses monocristallines de platine de diamètre compris entre 3 nm et 10 nm et dont la coquille est dense avec une épaisseur comprise entre 0,277 nm et 0,831 nm. 6. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 5, caractérisé en ce que la séquence de polarisations de l'étape b) du procédé selon l'invention s'effectue avec : - une succession de rampes linéaires de potentiels (montantes et descendantes) à une vitesse de balayage en potentiel dans la gamme 1-1000 mV 5-1; - une succession de paliers de potentiels de durée comprise entre 1 s et 36000 s; ou - un mélange de rampes et de paliers pour les phases montantes (respectivement descendantes) de potentiel. 7. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la séquence de polarisations a un 25 profil rectangulaire, dont : - le potentiel réducteur est compris entre 0,05 V/RHE et 0,5 V/RHE, de préférence entre 0,2 V/ RHE et 0,4 V/RHE; - le potentiel oxydant est compris entre 0,60 V/RHE et 1,4 V/RHE, de préférence entre 0,8 V/RHE et 1 V/RHE. 30 8. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le dispositif configuré pour soumettre les nanoparticules à une séquence de polarisations consiste en une électrode ou un assemblage membrane-électrodes d'une pile à combustible. 35 9. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le dispositif configuré pour soumettre les nanoparticules à une séquence de polarisations consiste en un tambour conducteur rotatif. 10. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que les nanoparticules multi-métalliques sur support de carbone de type PtxM/C sont obtenues de la manière suivante : a') On fabrique des nanoparticules colloïdales d'un métal M sur support 10 de carbone, à savoir de type M/C, le métal M étant moins noble que le platine, à partir de sels métalliques Mz+. b') On réalise un dépôt de platine sur les nanoparticules obtenues à l'issue de l'étape a'). 15 11. Utilisation de nanoparticules creuses de platine selon l'une quelconque des 1 à 3 dans un dispositif fonctionnant à basse température, de préférence à une température inférieure à 250°C, choisi dans le groupe constitué par les piles : - alcalines, de type AFC ; 20 - à acide phosphorique, de type PAFC, - à membrane échangeuse de protons ; - à oxydation directe d'alcool ; - à oxydation directe d'autres composés organiques légers ; - à oxydation directe de borohydrure ; 25 les électrolyseurs de génération d'hydrogène; les électrolyseurs de génération de produits chlorés ; les électrolyseurs de génération de peroxyde d'hydrogène ; les capteurs à gaz réducteur ou oxydant; les batteries métal-air.
B
B01,B82
B01J,B82Y
B01J 23,B01J 35,B01J 37,B82Y 30,B82Y 40
B01J 23/42,B01J 35/02,B01J 37/34,B82Y 30/00,B82Y 40/00
FR2992319
A1
PEPTIDES CYCLIQUES INCLUANT ALPHA-AMINO ET AZA-BETA 3 AMINOACIDE EN TANT QUE FONGICIDES
20,131,227
Peptides cycliques incluant ot-amino et aza-beta 3 aminoacide en tant que fongicides Les infections fongiques sont la quatrième cause des infections nocosomiales et atteignent particulièrement les patients immunodéficients. Les infections les plus courantes sont les candidoses dues à différentes espèces de Candida. Les candidoses peuvent conduire à de simples infections superficielles, telles qu'infections de la peau, des téguments, ou des membranes, mais aussi à des infections plus profondes, systémiques et généralisées, qui sont associées à un fort taux de mortalité (ca 50%). Pendant les trois dernières décennies, les candidoses sont devenues de plus en plus prépondérantes. Plus de 90% des candidoses sont dues à cinq espèces de Candida, à savoir C. albicans, C. glabrata, C. parapsilosis, C. tropicalis et C. krusei. Bien que les candidoses provoquées par C. glabrata, C. tropicalis et C. krusei soient moins fréquentes que celles dues à l'espèce C. albicans ou C. parapsilosis, ces trois espèces de Candida sont moins susceptibles aux traitements par des agents antifongiques connus, tels que les azoles. Les molécules antifongiques agissent par divers mécanismes (inhibition de la synthèse des stérols, des acides nucléiques, de l'activité de certains cytochromes ..) dont l'un des principaux cible la membrane plasmique des champignons. En la perforant, les molécules antifongiques rompent l'intégrité de la cellule ou de l'hyphe coenocytique et entraînent leur mort. La plupart des médicaments anti-fongiques disponibles sur le marché appartiennent à la classe des azoles qui présentent un taux d'efficacité faible et une certaine toxicité. De nombreux projets de recherche et développement s'intéressent aujourd'hui à la classe des peptides thérapeutiques. Les propriétés anti-infectieuses de certains peptides sont le sujet de découvertes intéressantes dans le domaine antimicrobien. Toutefois, les souches deviennent de plus en plus résistantes aux antimicrobiens, d'où la nécessité de trouver de nouvelles molécules actives. Les aza-beta3 aminoacides ou acides hydrazino acétiques Na-substitués ont été synthétisés pour la première fois par les Inventeurs (WO 2009/083663). Les aza-beta3 aminoacides sont des monomères qui peuvent être considérés comme des dérivés aza des beta3-aminoacides. Ils portent leur chaîne latérale sur un atome d'azote à configuration non fixée, modification qui se traduit par une perte de la chiralité du monomère par rapport aux beta3-aminoacides. Toutefois, grâce à l'inversion plus ou moins rapide de l'azote, ce monomère va pouvoir mimer l'orientation de la chaîne latérale d'un 133-aminoacide de configuration R ou S. D'autre part, l'allongement de la chaîne par un groupement méthylène va apporter une certaine flexibilité au monomère. La capacité d'inversion de la configuration de la chaîne latérale au niveau de l'atome d'azote a été validée par la cristallisation d' aza-beta3-hexapeptides cycliques. En effet, l'étude RX de ces cristaux montre que les azotes portant les chaînes latérales de ces oligomères alternent configuration R et S tout au long de la séquence. Les aza-beta3-cyclohexapeptides existent donc sous la forme de deux invertomères en équilibre semblables au deux formes chaises du cyclohexane (Le Grel P., Salaün A., Potel M., Le Grel B., Lassagne F., I Org. Chem,. 2006) Les aza-beta3-aminoacides peuvent donc prendre les deux configurations et sont capables de former des liaisons hydrogène. Les Inventeurs ont constaté dans le cadre des études menées sur des propriétés des aza-beta3-aminoacides synthétisés précédemment, que ces composés sont capables de s'autostructurer et favorisent la formation de pores dans les membranes des champignons, sans provoquer la lyse des cellules sanguines humaines. Les aza-beta3-aminoacides de la présente invention se sont montrés actifs sur des souches fongiques difficiles à inhiber par certains produits commerciaux. Par ailleurs, ils ont montré des propriétés fongicides à de faibles concentrations molaires, ce qui n'est pas le cas des antifongiques commerciaux qui se sont avérés peu fongicides. La présente invention a pour objet de fournir une nouvelle famille de molécules antifongiques et leurs utilisations. La présente invention a également pour objet des associations de molécules antifongiques. Aussi, la présente invention a pour objet des médicaments dans le traitement des 25 mycoses. La présente invention a aussi pour objet des compositions fongicides. La présente invention porte sur les peptides cycliques présentant une alternance aléatoire de résidus L-a-aminoacyles et de résidus aza-f33-aminoacyles répondant à la formule 30 (A) qui suit : R1. 0 (A) dans laquelle R1 représente une chaîne latérale choisie dans le groupe comprenant les chaînes protéogéniques et non protéogéniques, à condition que deux résidus L-a-aminoacyles soient séparés par au moins un résidu aza-f33-aminoacyle et que le nombre total des résidus L-a- aminoacyles et des résidus aza-f33-aminoacyles soit compris entre 4 et 8, pour son utilisation en tant que médicament antifongique, et notamment fongicide. On entend par « médicament antifongique », un médicament permettant de détruire les champignons pathogènes ou d'inhiber leur croissance. Une molécule antifongique appelée « fongicide » est un antifongique capable d'éliminer in vivo les champignons pathogènes, alors qu'une molécule fongistatique est un antifongique seulement capable d'inhiber in vivo la croissance des champignons pathogènes. La capacité inhibitrice d'un médicament antifongique est exprimée par la CMI 90, qui représente la concentration minimale d'un antifongique capable d'inhiber 90% de la croissance d'isolats d'une souche fongique donnée après 24 heures d'incubation. La capacité fongicide d'une molécule antifongique est exprimée par la concentration minimale fongicide (CMF), qui correspond à la concentration la plus faible d'un antifongique qui ne donne pas une apparition de colonies visibles sur une boîte de Petri après 48-72 d'incubation à 35°C. Au sens de la présente invention, on entend par « protéogénique » tous les aminoacides naturels ou synthétiques qui entrent dans la constitution des protéines ou des polypeptides, en particulier: l'acide aspartique (Asp ou D), l'asparagine (Asn ou N), la thréonine (Thr ou T), la sérine (Ser ou S), l'acide glutamique (Glu ou E), la glutamine (Gln ou Q), la glycine (Gly ou G), l'alanine (Ala ou A), la cystéine (Cys ou C), la valine (Val ou V), la méthionine (Met ou M), l'isoleucine (Ile ou I), la leucine (Leu ou L), la tyrosine (Tyr ou Y), la phénylalanine (Phe ou F), l'histidine (His ou H), la lysine (Lys ou K), le tryptophane (Trp ou W), la proline (Pro ou P) et l'arginine (Arg ou R). Dans un mode de réalisation particulier, les peptides cycliques de la présente invention sont utilisés en tant que médicament dans la prévention et/ou le traitement des mycoses. On entend par « mycose », un type d'infection causée par des champignons ou des levures parasites ou saprophytes. Les candidoses, les dermatophytoses, les cryptococcoses ou les aspergilloses sont des mycoses fréquentes. Les candidoses sont dues à des champignons du genre Candida, et notamment aux espèces C. albicans, C. glabrata, C. parapsdosis, C. tropicalis et C. krusei. Les dermatophytoses sont des infections de la peau ou des phanères dues à des champignons microscopiques filamenteux de trois genres, à savoir Trichophyton, Microsporum et Epidermophyton. Les cryptococcoses sont dues à des champignons du genre Cryptococcus, et 5 notamment à l'espèce Cryptococcus neoformans. Les aspergilloses sont les infections causées par les champignons du genre Aspergillus, notamment des espèces Aspergillus fumigatus, Aspergillus flavus, Aspergillus nidulans, Aspergillus versicolor, Aspergillus niger et Aspergillus terreus. 10 Avantageusement, les résidus L-a-aminoacyles sont choisis dans le groupe comprenant les résidus des aminoacides suivants : arginine (Arg ou R), leucine (Leu ou L), lysine (Lys ou K), phénylalanine (Phe ou F), sérine (Ser ou S), thréonine (Thr ou T) et tryptophane (Tryp ou W). Dans les résidus aza-f33-aminoacyles de formule (A), R1 est choisi dans le groupe 15 comprenant des résidus d'aminoacides naturels ou des résidus d'aminoacides non naturels. Dans un mode de réalisation avantageux, les résidus d'aminoacides naturels entrant dans la structure des résidus d' aza-f33-aminoacyle sont choisis dans le groupe comprenant les résidus d' arginine, de leucine, de lysine, de phénylalanine, de sérine, de thréonine et de tryptophane et les résidus d'aminoacides non naturels sont choisis dans le groupe comprenant 20 les résidus de 1-naphtylalanine [(1)Nal], de 2-naphtylalanine [(2)Nal], de 4-phényl- phénylalanine (4Bip), de diphénylalanine (Dip), de 9-anthracénylalanine [(9)Ath], de 4- pyridylalanine [(4)Pal], de 3-pyridylalanine [(3 )Pal], de 2-pyridylalanine [(2)Pal], fluorophénylalanine (4-Fpa), de dodecylalanine (Amy), de Nonylalanine (Non), de Octylalanine (Oct), de cyclohexylalanine (Cha), de 4-fluoro- 1 -naphtylalanine (4-F-1-Nal), 25 d'homosérine (Hse), et d'homo y-hydroxythréonine, et de Norleucine (Nle). Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, les peptides cycliques selon l'invention sont les tétrapeptides cycliques, les pentapeptides cycliques, les hexapeptides cycliques, les heptapeptides cycliques ou les octapeptides cycliques. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, les peptides cycliques selon 30 l'invention sont les pentapeptides cycliques, hexapeptides cycliques et les octapeptides cycliques. Un mode de réalisation particulier de l'invention concerne les peptides cycliques représentés par la séquence (Ta) : c[-aza-133aa1-aai-aza-133aa2'-aa2-aza-f33aa3,-(aa3)p-( aza-f33aa4,)m4-(aa4)n4-] (Ta) dans laquelle : chacun des aai, aa2, aa3, et aa4 représente indépendamment l'un de l'autre un résidu L-a-aminoacyle ; chacun des aza-f33aa1,, aza-f33aa2', aza-f33aa3, et aza-f33aa4, représente indépendamment l'un de l'autre un aza-133-aminoacide, répondant à la formule (A), et p, m4 et n4 représentent chacun 0 ou 1, lorsque p=0, m4 et n4 représentent également 0, lorsque p=1, m4 et n4 représentent chacun simultanément 0 ou 1. Dans un mode de réalisation plus particulier, l'invention concerne les peptides cycliques représentés par la séquence (Ta), dans laquelle p, m4 et n4 égalent 0, lesdits peptides étant des pentapeptides. Dans un autre mode réalisation plus particulier, l'invention concerne les peptides cycliques représentés par la séquence (Ta), dans laquelle p est égal à 1 et m4 et n4 représentent 0, lesdits peptides étant des hexapeptides. Dans un autre mode réalisation plus particulier, l'invention concerne les peptides cycliques représentés par la séquence (Ta), dans laquelle p, m4 et n4 représentent 1, lesdits peptides étant des octapeptides. Un autre mode de réalisation particulier de l'invention concerne les peptides cycliques représentés par la séquence (lb) : c(-aza 133 aa1'-aza133 aar-aza 133 aa3,-aa1-aza 03 aa4,-aa2-) (lb) dans laquelle, chacun des aai et aa2représente indépendamment l'un de l'autre un résidu L-a-aminoacyle, chacun des aza-f33aa1', aza-f33aa2', aza-f33aa3, et aza-f33aa4, représente indépendamment l'un de l'autre un aza-133-aminoacide, répondant à la formule (A). Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'invention concerne les peptides cycliques choisis dans le groupe comprenant les séquences suivantes : SEQ ID NO 1 : SEQ ID NO 2 : SEQ ID NO 3 : SEQ ID NO 4 : SEQ ID NO 5 : SEQ ID NO 6 : c[Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33(1)Nal-Leu-aza/33(1)Nal-] c[Lys-aza/33Lys-Leu-aza/33(1)Nal-Leu-aza/33(1)Nal-] c[Lys-aza/33Lys-Trp-aza/33Leu-Trp-aza/33Leu-] c[Lys-aza/33Lys-Lys-aza/33Leu-Trp-aza/33Leu-] c[Trp-aza/33Lys-Lys-aza/33Lys-Trp-azaJ33Leu-] c[Lys-aza/33Lys-Lys-aza/33Lys-Trp-aza/33(1)Nal-] (NafNaf), (NalNal), (TrypTryp), (3KW), (3K2), (4KW), SEQ ID NO 7: c[Ser-aza/33(1)Nal-Phe-aza/33Lys-Thr-aza/33Lys-Ser-aza/33Lys-] (SNalF), SEQ ID NO 8: c[Leu-aza/33Arg-Arg-aza/33(1)Nal-Leu-aza/33(1)Nal-] (RNaf), SEQ ID NO 9: c[Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33(1)Nal-aza/33Leu-aza/33(1)Nal-] (Nafaza), SEQ ID NO 10: c[Phe-aza/33Lys-Lys-aza/33(1)Nal-Phe-aza/33 (1)Nal-] (PheNal), SEQ ID NO 11: c[Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33Leu-azaJ33 (1)Nal-] (5pNala), SEQ ID NO 12: c[aza/33Lys-Lys-aza/33(1)Nal-L eu-am/33 (1)Nal-] (5pNafa), SEQ ID NO 13 :c[-Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33( 1 )-Nal-Leu-aza/33(4F-1)Nal-] (4FluolNaf), SEQ ID NO 14: c[-Lys-aza/33Lys-Trp-aza/330ct-Trp-aza/330ct-] (OctOct), SEQ ID NO 15 : c[-Lys-aza/33Lys-Cha-aza/33Amy-Trp-aza/33(1)Nal-] (Chado), SEQ ID NO 16: c[-Arg-aza/33Lys-Cha-aza/33(4)Fpa-Trp-aza/33Cha-] (FluoKil). SEQ ID NO 17: SEQ ID NO 18: SEQ ID NO 19: SEQ ID NO 20 : 15 SEQ ID NO 21 : SEQ ID NO 22 : SEQ ID NO 23 : SEQ ID NO 24 : SEQ ID NO 25 : 20 c[-Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33(2)Nal-L eu-am/33 (2)Nal-] (Naf2Naf2), c[-Phe-aza/33Lys- Arg-aza/33(2)Nal-Phe-aza/33(2)Nal-] (PheNar2), c[-Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33( 1 )Nal-Leu-aza/33(4)Fluo-(1)Nal-] (4FluoNaf), c[-Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33Bip-Leu-aza/33Bip-] (BipBip), c[-aza/33Lys-Lys-aza/33Bip-Leu-aza/33Bip-] (5pBip), c[-Leu-aza/33Arg-Arg-aza/33(1)Nal-Leu-] (5pRNaf), c[-Leu-aza/33Lys-Lys -Leu-am/33( 1 )Nal-] (5pNafaza), c[-aza/33Lys-Arg-aza/33(2)Nal-Phe-aza/33(2)Nal-] (5pPheNar2), c [-aza/33Lys-Ly s-aza/33 (2)Nal-L eu-am/33 (2)Nal-] (5pNaf2). Conformément à l'invention, les peptides cycliques peuvent être préparés par toute technique connue de l'homme du métier à partir de produits disponibles dans le commerce ou préparés selon des techniques décrites dans la littérature. Ils peuvent notamment être préparés selon la technique décrite par Busnel et al. (J Org Chem. 2005 Dec 23;70(26):10701-8) ou 25 décrite dans WO 2009/083663. Dans un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne au moins l'un des peptides cycliques choisis parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO : 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO : 20 ou SEQ ID NO : 21, décrits ci-dessus, pour son utilisation en tant que médicament antifongique, notamment dans la prévention et/ou le traitement des 30 mycoses. La structure chimique du peptide P4 représenté par la séquence SEQ ID NO : 15 est la suivante : H2N NH2 ° HN -NH (Peptide P4) La structure chimique du peptide P6 représenté par la séquence SEQ ID NO : 18 est la suivante : (Peptide P6) La structure chimique du peptide Pli représenté par la séquence SEQ ID NO : 20 est la suivante : (Peptide Pli) 8 HN NH 0 HN ,NH 0 NH H2N NH2 La structure chimique du peptide P12 représenté par la séquence SEQ ID NO: 21 est la suivante : (Peptide P12) H2N La présente invention a également pour l'objectif de fournir une association contenant ou consistant en au moins des peptides cycliques décrits ci-dessus, notamment les peptides de formule A, et au moins un antifongique connu de l'homme du métier. Ledit antifongique connu de l'homme du métier peut être le 5-fluorocytosine, les dérivés azolés, tels que le fluconazole, l'itraconazole, les polyènes, tels que l'amphotéricine B ou la nystatine. Le peptide cyclique selon la présente invention et une molécule antifongique connue peuvent être formulés dans une même composition, ou respectivement dans deux compositions distinctes et administrés simultanément ou séparément par des voies éventuellement différentes, par exemple par voie orale et topique ou séparée dans le temps. On entend par « association », une composition fixe de deux constituants ou la combinaison de deux compositions physiquement séparées. Dans un mode de réalisation particulier, l'invention concerne une association contenant ou consistant en au moins un peptide cyclique et notamment les peptides de formule Ta décrit ci-dessus et au moins un antifongique pour son utilisation en tant que médicament, notamment dans le traitement de mycoses. Dans un mode de réalisation plus particulier, l'invention concerne une association contenant au moins un peptide cyclique choisis parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO: 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO: 20 ou SEQ ID NO: 21 et au moins un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, et le 5-fluorocytosine, pour son utilisation en tant que médicament, notamment dans la prévention et/ou le traitement de mycoses. Dans un mode de réalisation particulier, les peptides cycliques ou les associations de la présente invention sont utilisé(e)s en tant que médicament dans la prévention et/ou le traitement des mycoses provoquées par les champignons appartenant aux genres Candida, Cryptococcus ou les champignons filamenteux appartenant aux genres Trichophyton, Microsporum, Epidermophyton, ou Aspergillus. Dans un mode de réalisation plus particulier, les peptides cycliques ou les associations de la présente invention sont utilisé(e)s en tant que médicament dans la prévention et/ou le traitement des mycoses choisies parmi les candidoses, les dermatophytoses, les cryptococcoses ou les aspergilloses. Dans un mode de réalisation encore plus particulier de l'invention, les peptides cycliques ou les associations de la présente invention sont utilisé(e)s en tant que médicament dans la prévention et/ou le traitement des candidoses dues à des champignons du genre Candida, et notamment aux espèces C. albicans, C. glabrata, C. parapsilosis, C. tropicalis et C. krusei. Dans un autre mode de réalisation encore plus particulier de l'invention, les peptides cycliques ou les associations de la présente invention sont utilisé(e)s en tant que médicament dans la prévention et/ou le traitement des cryptococcoses dues à des champignons de l'espèce Cryptococcus neoformans. Dans un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne au moins l'un des peptides cycliques choisis parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO : 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO : 20 ou SEQ ID NO : 21, décrits ci-dessus, pour son utilisation en tant que médicament pour la prévention et/ou le traitement des candidoses ou des cryptococcoses, plus particulièrement pour le traitement des candidoses causées par C. glabrata, C. tropicalis et C. krusei, ou des cryptococcoses causées par Cryptococcus neoformans. Dans autre un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne une association contenant ou consistant en un peptide cyclique choisi parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO: 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO: 20 ou SEQ ID NO: 21, et un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, ou le 5-fluorocytosine pour son utilisation en tant que médicament, notamment dans la prévention et/ou le traitement de mycoses, plus particulièrement dans le traitement de candidoses ou de cryptococcoses. Un autre objet de la présente invention porte sur une composition pharmaceutique comprenant au moins un peptide cyclique ou une association selon la présente invention, associée à tout excipient pharmaceutiquement acceptable, pour son utilisation en tant que médicament dans le traitement des mycoses. Dans un mode de réalisation plus particulier, l'invention concerne une composition pharmaceutique comprenant au moins un peptide cyclique représentés par la séquence SEQ ID NO: 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO :20 ou SEQ ID NO : 21. Dans un autre mode de réalisation plus particulier, l'invention concerne une composition pharmaceutique comprenant une association contenant ou consistant en un peptide cyclique choisi parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO : 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO: 20 ou SEQ ID NO: 21, et un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, ou le 5-fluorocytosine. Dans un mode de réalisation particulier, une composition pharmaceutique selon l'invention est apte à être administrée par voie topique, orale, parentérale, pulmonaire, ou vaginale. Une telle composition pharmaceutique peut être formulée sous forme solide, telle que des gélules, des pilules, des comprimés, des ovules, ou sous forme semi-solide, telle que des crèmes, des pâtes, des pommades, des gels, ou sous forme liquide, telle que des sirops, des infusions, des solutions injectables ou buvables, des suspensions injectables ou buvables ou des liniments. Une composition pharmaceutique selon l'invention sous forme solide peut contenir des solubilisants, par exemple des cyclodextrines ou des cyclodextrines modifiés ; des diluants, tels que des lactoses, dextroses, saccharoses, celluloses, l'amidon de pomme de terre ou de maïs ; des lubrifiants, tels que la silice, l'acide stéarique, le stéarate de magnésium ou de calcium, et/ou des glycols polyéthylènes ; des agents de liaison, tels que l'amidon, la gomme arabique, la gélatine, la méthylcellulose, la carboxyméthylcellulose ou la polyvinyl polypyrrolidone ; des agents dispersants, tels que l'amidon, l'acide alginique, des alginates ; des colorants ou des édulcorants. Une composition pharmaceutique selon l'invention sous forme de solution peut contenir des solubilisants, par exemple des cyclodextrines ou des cyclodextrines modifiés. Les sirops peuvent contenir un véhicule pharceutiquement acceptable, tel que les saccharoses ou les saccharoses avec glycérine et/ou mannitol et/ou sorbitol. Les suspensions buvables peuvent contenir un véhicule, tel qu'agar, alginate, pectine, méthylcellulose, carboxyméthylcellulose, ou alcool polyvinyl. Les solutions ou suspensions pour injection intramusculaire peuvent contenir un véhicule pharmaceutiquement acceptable, e.g. d'eau stérilisé, d'huile d'olive, l'oléate d'éthyle, les glycols tels que le glycol propylène. Les solutions pour injection intraveineuse ou les infusions peuvent contenir un véhicule, tel que d'eau stérilisé, et un agent solubilisant, tel que les cyclodextrines ou les cyclodextrines modifiés. Une composition pharmaceutique selon la présente invention peut être formulée pour que ladite composition contienne au moins un peptide cyclique de l'invention à une dose unitaire de 0,5 à 1000 mg, en particulier de 1 à 100 mg, plus particulièrement de 1 à 80 mg, encore plus particulièrement de 1 à 50 mg, encore plus particulièrement de 2 à 20 mg. La présente invention a également pour objet un produit contenant - un peptide cyclique selon la présente invention, et - un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, le 5-fluorocytosine, comme produit de combinaison, pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps en thérapie antifongique. Dans un tel produit, un peptide cyclique selon l'invention et un antifongique connu peuvent être physiquement séparés et dans deux compositions distinctes. Dans un mode de réalisation particulier, l'invention concerne un produit contenant : - un peptide cyclique choisi parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO: 15, SEQ ID NO: 18, SEQ ID NO : 20 ou SEQ ID NO : 21, et - un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, le 5-fluorocytosine, comme produit de combinaison, pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps en thérapie antifongique. Un produit de combinaison selon l'invention peut être formulé pour que le produit contienne une molécule antifongique à une dose unitaire telle que décrite dans l'art antérieur. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un peptide cyclique selon la présente invention ou d'une association selon la présente invention en tant que fongicide. Dans un mode de réalisation particulier, l'invention concerne l'utilisation d'un peptide cyclique choisi parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO : 15, SEQ ID NO : 18, SEQ ID NO : 20 ou SEQ ID NO : 21 en tant que fongicide. Dans un autre mode de réalisation particulier, l'invention concerne l'utilisation d'une association contenant ou consistant en un peptide cyclique choisi parmi les peptides représentés par la séquence SEQ ID NO: 15, SEQ ID NO : 18, SEQ ID NO: 20 ou SEQ ID NO : 21 et un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, le 5-fluorocytosine, en tant que fongicide. Dans ce cadre, les peptides cycliques ou les associations décrites dans la présente invention peuvent être utilisés pour empêcher la formation ou la propagation des moisissures sur des bois. L'invention a également pour but de fournir une composition fongicide comprenant un peptide cyclique ou une association décrit dans la présente invention. Dans un mode de réalisation, une composition fongicide selon la présente invention comprend en outre un excipient convenable en agriculture. Une telle composition peut être appliquée sur les graines de plantes, le milieu de culture de plantes, le terreau, ou directement sur les feuilles. Une composition fongicide peut être formulée sous forme de solution, suspension, de concentré, de poudre ou de granule mouillable. Un excipient convenable en agriculture peut être tout excipient connu de l'homme du métier. Une composition fongicide en solution ou suspension peut comprendre en outre un solvant, un émulsifiant, un agent dispersant et un surfactant. Un solvant peut être un solvant d'hydrocarbure aromatique, tel que des xylènes, des alkylnaphtalènes, un distillat de pétrole, des solvants d'éther-alcool ou des solvants d'ester organique. Conformément à l'invention, les peptides cycliques ou les associations décrits ci- dessus peuvent être utilisés pour lutter, à titre curatif ou préventif, contre les champignons phytopathogènes dans des cultures. Les peptides cycliques ou les associations décrites dans la présente invention peuvent être également utilisés pour traiter les maladies des plantes dues aux champignons phytopathogènes, telles que Blumeria graminis, Colletotrichium trifolii, Fusarium graminearium, Fusarium solani, Fusarium sporotrichoides, Leptosphaeria nodorum, Magnaporthe grisea, Mycosphaerella graminicola, Neurospora crassa, Phytophthora capsici, Phytophthora infestans, Plasmopara viticola, Puccinia coronata, Puccinia graminis, Pyricularia oryzae, Pythium ultimum, Rhizoctonia solani, Trichophyton rubrum et Ustilago maydis. Les exemples ci-après ont pour objectif d'illustrer la présente invention et ne limitent en aucun cas la portée de la présente invention. Exemple 1 : Matériels et Méthodes - Souches fongiques Les expériences sont effectuées sur neuf souches de Candida, à savoir deux souches de C. albicans, deux souches de C. parapsilosis, une souche de C. tropicalis, deux souches de C. glabrata, deux souches de C. krusei, et une souche de Cryptococcus neoformans (voir le tableau 1 ci-après). Ces souches sont toutes obtenues de la faculté de médecine de Brest et conservées à -80°C. Tableau 1 : liste des souches fongiques testées Souche fongique Sources Candida albicans ATCC 90028 Candida albicans IHEM 10284 Candida parapsilosis ATCC 22019 Candida parapsilosis IHEM 9557 Candida tropicalis IHEM 10285 Candida glabrata MUCL 29833 Candida glabrata ATCC 90030 Candida kruseï ATCC 6258 Candida kruseï IHEM 9560 Cryptococcus neoformans Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique Clinique ATCC : American Type Collection Culture NEM : Institut d'hygiène et Epidémiologie section Mycologie MUCL : Mycothèque de l'Université Catholique de Louvin Parmi ces souches, Candida parapsilosis ATCC 22019 et Candida krusei ATCC 6258 sont les souches de contrôle pour le test d'activité : détermination des CMI (selon la méthode EUCAST).25 - Antifongiques Le fluconazole (Sigma-Aldrich, Saint Louis, USA), l'itraconazole (Sigma), et le 5- fluorocytosine (Fluka, Sigma, Buchs, USA) ont été testés sur les souches mentionnées dans le tableau 1, afin de comparer leurs capacités antifongiques avec celles des peptides cycliques selon la présente invention. Le fluconazole, l'itraconazole, et le 5-fluorocytosine ont été obtenus en poudre et dilués dans de l'eau chaude stérile ou dans du DMSO (Dimethylsulfoxide, Sigma-Aldrich) (tableau 2). Toutes les solutions sont conservées à -20°C. Tableau 2 : liste des molécules antifongiques de référence Agent antifongique Solvant Caractéristique Concentration (mg/L) fluconazole DMSO Hydrophobic 0,125-64 itraconazole DMSO Hydrophobic 0,0156-8 5-fluorocytosine Hot sterile water Hydrophilic 0,125-64 - Peptides cycliques Quatre peptides cycliques (tableau 3) selon l'invention ont été synthétisés par les Inventeurs conformément à la méthode décrite dans l'art antérieur, notamment la méthode décrite par Busnel et al. (J Org Chem. 2005 Dec 23;70(26):10701-8). Tableau 3 : liste des peptides cycliques à activité antifongique Codes Nom de peptide Masse molaire (g/mol) P4 Chado 1063,2 P6 PheNaR2 1018,21 Pli Bip Bip 974,24 P12 Petit Bip 861,09 Ces peptides sont dissous à une concentration de 600 1.1M dans 400 !IL d'eau stérile ultra pure. Les solutions sont conservées à -20°C. Avant d'être déposées dans les microplaques, les solutions sont diluées une ou deux fois dans le milieu RPMI-1640 2% Glucose (Sigma-Aldrich), doublement concentré Le peptide P4 est représenté par la séquence SEQ ID NO : 15. Le peptide P6 est représenté par la séquence SEQ ID NO : 18. Le peptide Pli est représenté par la séquence SEQ ID NO : 20. Le peptide P12 est représenté par la séquence SEQ ID NO : 21. - Test d'activité antifongique Le test d'activité antifongique est effectué selon la méthode EUCAST, qui est une méthode de référence européenne, pour déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) des molécules antifongiques vis-à-vis des souches mentionnées dans le tableau 1. Milieu utilisé pour le test d'activité Le milieu utilisé pour le test est le RPMI-1640 2% Glucose medium (Sigma-Aldrich) complété par de la L-glutamine sans NaHCO3. Ce milieu est ajusté à pH 7 par 0,165 M de MOPS (3-(N-Morpholino)-propanesulphonic acid, Sigma-Aldrich), stérilisé par filtration (0,22 iam) et conservé à 4°C. Avant l'ajout des peptides et des cibles fongiques, 1001.it de milieu de culture RPMI- 1640 doublement concentrée (2x) sont ajoutés dans chaque puits. Préparation de l'inoculum, inoculation et incubation L'inoculum contient 105 UFC/mL (UFC/mL : Unité Formant Colonie/mL) de champignons et est obtenu à partir d'une culture fongique sur une gélose M2Lev après 48 h d'incubation à 35°C. Cinq colonies (diamètre supérieur à lmm) sont suspendues dans 5 mL d'eau distillée stérile. L'inoculum est vortexé pendant 15 secondes. Après le comptage en cellule de Malassez, une série de dilutions est effectuée dans de l'eau distillée stérile afin d'obtenir des suspensions fongiques contenant de 1 à 5x105 UFC/mL. Le test est effectué dans une microplaque de 96 puits. Les puits de la première ligne de la microplaque (ligne A) servent à contrôler la croissance des différentes cibles fongiques. Ils contiennent 1001.it de milieu de culture (RPMI-1640 2x) sans antifongique, et sont inoculés par 1001.it de suspension fongique (1-5x10 UFC/mL). Les puits des lignes B à G contiennent les suspensions fongiques (100 !IL à 1-5x105 UFC/mL) incubées en présence de différentes concentrations de peptides diluées au demi. Les puits de la dernière ligne de la microplaque (ligne H) contiennent le milieu de culture avec un antifongique et de l'eau stérilisé pour vérifier que la densité optique n'évolue pas au cours du temps en absence de cible fongique. Interprétation des résultats La densité optique est mesurée à 540 nm (Rodriguez-Tudela et al., 1999) par un spectrophotomètre (TITERTECK, Multiskan MCC/340, France) après 24 et 48 heures d'incubation à 35°C. Si la densité optique est inférieure à 0,2 après 48h d'incubation, le test n'est pas considéré. La concentration minimale inhibitrice (CMI) est déterminée lorsque 90% de la croissance d'une souche fongique donnée est inhibée en comparaison avec celle du contrôle positif (souche identique cultivée dans les mêmes conditions, mais en absence d'antifongique). La concentration minimale fongicide est déterminée en inoculant les boîtes de Petri par une solution prélevée d'un puits qui ne montre pas de croissance fongique et en incubant les boîtes inoculées pendant 48-72 heures à 35°C. La concentration minimale fongicide est la concentration la plus faible qui ne donne pas une apparition de colonies visibles sur la boîte de Petri. Exemples 2 : Résultats - Les concentrations (1.1M) minimales inhibitrices 90 (90% d'inhibition de la croissance par rapport au contrôle sans antifongique) des P4, P6, Pli et P12 Le tableau 4 ci-après résume les CMI 90 de dix souches fongiques vis-à-vis de quatre peptides selon la présente invention, à savoir P4, P6, Pli et P12, et trois antifongiques connus, à savoir le fluconazole, le 5-fluorocytosine et l'itraconazole. Les CMI 90 (1.1M) des quatre peptides cycliques sont supérieures à celle des molécules de référence pour C. albicans ATCC 90028 et les deux souches de C. parapsilosis. Cependant, ils sont actifs à plus faible concentration que le fluconazole et/ou l'itraconazole contre C. tropicalis, C.neoformans, C.glabrata et C.kruseï. - Les concentrations minimales fongicides des P4, P6, Pli et P12 Le tableau 4 ci-après résume les CMI de dix souches fongiques vis-à-vis de quatre peptides selon la présente invention, à savoir P4, P6, Pli et P12, et trois antifongiques connus, à savoir le fluconazole, le 5-fluorocytosine et l'itraconazole. Il est montré que les quatre peptides actifs, sont plus fongicides que les molécules de référence sauf pour l'itraconazole (>11,3 1.1M). Les concentrations fongicides des peptides, qui sont de l'ordre de 18,75 1.1M, sont inférieures à celles des antifongiques commerciaux testés. 17 Tableau 4 C. albicans C. albicans C. parapsilosis ATCC 22019 C. parapsilosis IHEM 9557 C. tropicalis C. neoformans C. glabrata C. glabrata C. kruseï C. kruseï ATCC 90028 IHEM 10284 IHEM 10285 LMSA MUCL 29833 ATCC 90030 ATCC 6258 IHEM 9560 Fluconazole 0,82 > 209 6,53 3,26 >209 >209 >209 >209 209 > 209 Itraconazole > 11,3 >11,3 0,09 0,04 >11,3 0,18 >11,3 >11,3 0,35 0,35 5- Fluorocytosine 1,94 7,74 1,94 0,98 0,48 15,6 7,74 0,97 31 31 P4 18.75 18.75 9,37 9,37 9,37 4,7 9,37 9,37 9,37 9,37 P6 18,75 18,75 18,75 37,5 9,37 4,7 18,75 18,75 9,37 9,37 Pli 18,75 18,75 18,75 18,75 4,7 2,3 9,3 18,75 9,3 9,37 P12 18,75 18,75 37,75 37,5 9,3 4,7 18,75 18,75 9,3 9,37 Tableau 5 C. albicans C. albicans C. parapsilosis ATCC 22019 C. parapsilosis IHEM 9557 C. tropicalis C. neoformans LMSA C. glabrata C. glabrata C. kruseï C. kruseï ATCC 90028 IHEM 10284 IHEM 10285 MUCL 29833 ATCC 90030 ATCC 6258 MEM 9560 Fluconazole >209 >209 > 209 >209 >209 > 209 >209 >209 >209 >209 Itraconazole >11,3 >11,3 >11,3 >11,3 > 11,3 >11,3 > 11,3 >11,3 1,41 1,41 5- Fluorocytosine >496 >496 > 496 > 496 > 496 >496 >496 3,97 >496 >496 P4 18,75 18,75 18,75 18,75 18,75 9,37 18,75 37,5 18,75 18,75 P6 37,5 18,75 37,5 >37,5 9,37 4,7 18,75 37,5 9,37 9,37 Pli 18,75 18,75 18,75 37,5 9,37 2,34 18,75 18,75 9,37 9,37 P12 37,5 18,75 >75 18,75 18,75 9,37 37,5 37,5 18,75 18,75
La présente invention concerne les peptides cycliques présentant une alternance aléatoire de résidus L alpha aminoacyles et de résidus aza-beta -aminoacyles répondant à la formule dans laquelle R1 représente une chaîne latérale choisie dans le groupe comprenant les chaînes protéogéniques et non protéogéniques, à condition que deux résidus L-alpha-aminoacyles soient séparés par au moins un résidu aza-beta - aminoacyle et que le nombre total des résidus L-alpha-aminoacyles et des résidus aza-beta - aminoacyles soit compris entre 4 et 8, pour son utilisation en tant que médicament antifongique, et notamment fongicide.
1. Peptide cyclique présentant une alternance aléatoire de résidus L-a-aminoacyles et de résidus aza-133-aminoacyles répondant à la formule (A) qui suit : R 0 ,N (A) H dans laquelle R1 représente une chaîne latérale choisie dans le groupe comprenant les chaînes protéogéniques et non protéogéniques, à condition que deux résidus L-a-aminoacyles soient séparés par au moins un résidu aza-33-aminoacyle et que le nombre total des résidus L-a-aminoacyles et des résidus aza-33-aminoacyles soit compris entre 4 et 8, pour son utilisation en tant que médicament antifongique, et notamment fongicide. 2. Peptide cyclique selon la 1 pour son utilisation en tant que médicament dans le traitement des mycoses. 3. Peptide cyclique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les résidus L-a-aminoacyles sont choisis dans le groupe comprenant les résidus des aminoacides suivants : arginine, leucine, lysine, phénylalanine, sérine, thréonine et tryptophane. 4. Peptide cyclique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que dans les résidus aza-I33-aminoacy1es de formule (A), R1 représente une chaîne latérale choisie dans le groupe comprenant des résidus d'aminoacides naturels ou des résidus d'aminoacides non naturels. 5. Peptide cyclique selon la 4 caractérisé en ce que les résidus d'aminoacides naturels sont choisis dans le groupe comprenant les résidus d'arginine, de leucine, de lysine, de phénylalanine, de sérine, de thréonine et de tryptophane.IFB 12 AG CNR AZAM 6. Peptide cyclique selon la 4 caractérisé en ce que les résidus d'aminoacides non naturels sont choisis dans le groupe comprenant les résidus de 1-naphtylalanine [(1)Nal], de 2-naphtylalanine [(2)Nal], de 4-phényl-phénylalanine (4Bip), de diphénylalanine (Dip), de 9-anthracénylalanine [(9)Ath], de 4-pyridylalanine [(4)Pal], de 3-pyridylalanine [(3)Pal], de 2-pyridylalanine [(2)Pal], fluorophénylalanine (4-Fpa), de dodecylalanine (Amy), de Nonylalanine (Non), de Octylalanine (Oct), de cyclohehyalanine (Cha), de 4-fluoro- 1 -naphtylalanine (4-F-1-Nal), d'homosérine (Hse), et d'homo y-hydroxythréonine, et de Norleucine (Nie). 7. Peptide cyclique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les peptides cycliques sont choisis parmi les hexapeptides, les pentapeptides et les octopeptides. 8. Peptide cyclique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit peptide est représenté par la séquence (la): c[-aza-133aai-aai-aza-133aa2,-aa2-aza-133aa3,-(aa3)p-( aza-133aa4,)m4 -(aa4)n4-] (la) dans laquelle, chacun des aai, aa2, aa3, et aa4 représente indépendamment l'un de l'autre un résidu L-a-aminoacyle, chacun des aza-r33aa1,, aza-r33aar, aza-133aa3, et aza-r33aa4, représente indépendamment l'un de l'autre un aza-133-aminoacide, répondant à la formule (A), et p, m4 et n4 représentent chacun 0 ou 1, lorsque 1)=0, m4 et n4 représentent également 0, lorsque p=1, m4 et n4 représentent chacun simultanément 0 ou 1. 9. Peptide cyclique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit peptide est représenté par la séquence (lb): c(-aza p3 aar-aza 133 aa2,-aza 133 aa3-aa1-aza 133 aa4'-aa2-) (lb) dans laquelle, chacun des aai et aa2 représente indépendamment l'un de l'autre un résidu L-a-aminoacyle, chacun des aza-I33aai,, aza-I33aa2,, aza-133aa3, et aza-I33aa4, représente indépendamment l'un de l'autre un aza-f33-aminoacide, répondant à la formule (A).IFB 12 AG CNR AZAM 10. Peptide cyclique selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisés en ce qu'ils sont choisis dans le groupe comprenant les séquences suivantes : SEQ ID NO 1 : c[Leu-aza/33Lys-Lys-az43(1)Nal-Leu-aza./33(1)Nal-1 (NafNaf), SEQ ID NO 2: c[Lys-azafl3Lys-Leu-aza/33(1)Nal-Leu-aza/33(1)Nal-1 (NalNal), SEQ ID NO 3: c[Lys-aza/33Lys-Trp-aza/33Leu-Trp-azafl3Leu-] (TrypTryp), SEQ ID NO 4: c[Lys-azafl3Lys-Lys-azaj33Leu-Trp-aza./33Leu-I (3 KW), SEQ ID NO 5: c[Trp-aza/33Lys-Lys-azaft3Lys-Trp-aza/33Leu-] (3K2), SEQ ID NO 6: c[Lys-azafl3Lys-Lys-aza./33Lys-Trp-azaft3(1)Nal-1 (4KW), SEQ ID N07: c[Ser-azaj33(1)Nal-Phe-azaJ33Lys-Thr-aza]33Lys-Ser-azaft3Lys-1 (SNalF), SEQ ID NO 8: c[Leu-aza/33Arg-Arg-aza/33(1)Nal-Leu-aza/33(1)Nal-] (RNaf), SEQ ID NO 9: c[Leu-aza/33Lys-Lys-aza/33(1)Nal-azaj33Leu-azas/33(1)Nal-] (Nafaza), SEQ ID NO 10: c[Phe-azaj33Lys-Lys-azaft3(1)Nal-Phe-azafl3(1)Nal-] (PheNal), SEQ ID NO 1 1 : c[Leu-azafl3Lys-Lys-aza./33Leu-azaf3(1)Nal-] (5pNala), SEQ ID NO 12: c[azafl3Lys-Lys-azaj33(1)Nal-Leu-azafl3(1)Nal-] (5pNafa), SEQ ID NO 13 :c[-Leu-aza./33Lys-Lys-azafl3(1)-Nal-Leu-azaft3(4F-1)Nall (4FluolNaf), SEQ ID NO 14 : c[-Lys-azafl3Lys-Trp-aza/330ct-Trp-azaft3Oct-J (OctOct), SEQ ID NO 15 : c[-Lys-azafl3Lys-Cha-azaft3Amy-Trp-azaft3(1)Nal-] (Chado), SEQ ID NO 16 : c[-Arg-azaft3Lys-Cha-azaf33(4)Fpa-Trp-aza/33Cha-] (FluoKil). SEQ ID NO 17: c[-Leu-azafl3Lys-Lys-aza/33(2)Nal-Leu-azaJ33(2)Nal-] (Naf2Naf2), SEQ ID NO 18: c[-Phe-azafl3Lys-Arg-aza./33(2)Nal-Phe-azafl3(2)Nal-] (PheNar2), SEQ ID NO 19: c [-Leu-azafl3Lys-Lys-aza./33(1 )N al-Leu-azafl3(4)Fluo-( 1 )Nal-] (4FluoNaf), SEQ ID NO 20: c[-Leu-aza./33Lys-Lys-azafl3Bip-Leu-azaft3Bip-] (BipBip), SEQ ID NO 21 : c[-azafl3Lys-Lys-azafl3Bip-Leu-azaj33Bip-] (5pBip), SEQ ID NO 22: c [-Leu-azaj33Arg-Arg-azaft3( 1 )Nal-Leu-] (5pRNaf), SEQ ID NO 23 : c [-Leu-aza./33Lys-Lys -Leu-aza.133 ( 1 )Nal-] (5pNafaza), SEQ ID NO 24: c [-azafl3Lys-Arg-aza/33(2)Nal-Phe-aza./33(2)Nal-] (5pPheNar2), SEQ ID NO 25: c[-azafl3Lys-Lys-azaf33(2)Nal-Leu-azaf33(2)Nal-] (5pNaf2), 11. Association contenant au moins un peptide cyclique selon l'une des précédentes et au moins un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, le 5-fluorocytosine., 4 IFB 12 AG CNR AZAM 12. Association selon la 11, pour son utilisation en tant que médicament. 13. Association selon la 12 pour son utilisation en tant que médicament dans le traitement de mycoses. 14. Peptide cyclique selon l'une des 2 à 10 ou association selon la 13 pour son utilisation comme médicament dans le traitement des mycoses provoquées par les champignons appartenant aux genres Candida, Cryptococcus ou les champignons filamenteux appartenant aux genres Trichophyton, Microsporutn, Epidermophyton, ou Aspergillus. 15. Peptide cyclique ou association selon la 14 pour son utilisation comme médicament dans le traitement des mycoses choisies parmi les candidoses, les dermatophytoses, les cryptococco ses ou les aspergilloses. 16. Peptide cyclique ou association selon la 14 ou 15 pour son utilisation comme médicament dans le traitement des mycoses, caractérisé(e) en ce que les mycoses sont les candidoses provoquées par C. albicans, C. glabrata, C. parapsilosis, C. tropicalis and C. krusei. 17. Peptide cyclique ou association selon la 14 ou 15 pour son utilisation comme médicament dans le traitement des mycoses, caractérisé en ce que les mycoses sont les cryptococcoses provoquées par Cryptococcus neoformans. 18. Composition pharmaceutique comprenant au moins un peptide cyclique selon l'une des 1 à 10 ou une association selon la 11, associée à tout excipient pharmaceutiquement acceptable, pour son utilisation en tant que médicament dans le traitement des mycoses. 19. Composition pharmaceutique selon la 18, caractérisée en ce que ladite composition est apte à être administrée par voie topique, orale, pulmonaire ou vaginale. 30 - 2992319 5 IFB 12 AG CNR AZAM 20. Produit contenant : - un peptide cyclique selon l'une des 1 à 10, et - un antifongique choisi parmi le fluconazole, l'itraconazole, le 5-fluorocytosine, comme produit de combinaison, pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps en thérapie antifongique. 21. Peptide cyclique selon l'une des 1 à 10 ou association selon la 11 pour son utilisation en tant que fongicide. 10 22. Utilisation d'un peptide cyclique selon l'une des 1 à 10 ou d'une association selon la 11 pour empêcher la formation ou la propagation des moisissures sur des bois. 23. Composition fongicide comprenant un peptide cyclique selon l'une des 15 1 à 10 ou une association selon la 11. 24. Composition fongicide selon la 23, caractérisée en ce que ladite composition comprend en outre un excipient convenable en agriculture. 20 25. Utilisation d'un peptide cyclique selon l'une des 1 à 10 ou d'une association selon la 11 pour lutter, à titre curatif ou préventif, contre les champignons phytopathogènes dans des cultures.
C,A
C07,A01,A61
C07K,A01N,A01P,A61K,A61P
C07K 7,A01N 37,A01P 3,A61K 38,A61P 31,C07K 5
C07K 7/54,A01N 37/18,A01P 3/00,A61K 38/12,A61P 31/10,C07K 5/023
FR2980956
A1
SYSTEME AMELIORANT LES PROBLEMES DE GIVRAGE DANS LES TUNNELS DE SURGELATION PAR IMPACTION
20,130,412
La présente invention concerne le domaine des procédés de refroidissement de produits alimentaires dans des appareils du type tunnels, mettant en oeuvre des injections directes ou indirectes d'un fluide cryogénique tel l'azote liquide. De façon traditionnelle, de tels tunnels comprennent : - une enceinte isolée munie d'une entrée et d'une sortie ; - des moyens de convoyage des produits entre l'entrée et la sortie ; - des moyens d'amenée d'un liquide cryogénique à l'intérieur de l'enceinte pour permettre la mise en contact directe des produits avec ce liquide (le plus couramment, ces moyens d'amenée comprennent des rampes de projection du liquide sur les produits) ou indirecte par le fait que le cryogène est injecté dans des échangeurs internes au tunnels (appelés communément dans ce métier «batteries froides »), le transfert du froid aux produits passant par un échange avec l'air interne du tunnel par l'intervention de moyens de ventilation associés à chaque batterie; - et des moyens de ventilation, aptes à souffler du gaz froid sur les produits défilant. L'industrie agro-alimentaire est en permanence à la recherche d'appareils de plus en plus performants économiquement et en particulier de plus en plus compacts (utilisant le moins de surface au sol). Cela permet dans de nombreux cas d'augmenter la capacité de production d'un site donné sans investir dans de nouveaux bâtiments. Les tunnels de surgélation récents proposent ainsi des techniques de plus en plus élaborées pour augmenter la capacité de production tout en réduisant la surface au sol de l'équipement. Pour ce faire, les appareils récents à haute performance doivent augmenter le coefficient de transfert thermique avec le produit à surgeler. Dans le cas où une ventilation de gaz froid est utilisée pour transférer le froid de la source froide au produit, une technique commune consiste à augmenter la vitesse de ce gaz froid. Le gaz froid est alors mis sous pression et injecté sous forme de jets impactant directement sur le produit (on parle souvent d' « impingement » dans cette industrie). Le coefficient de transfert thermique est alors très élevé et la puissance frigorifique de la machine par unité de surface est également très élevée. Le document EP-1 449 443-Al illustre cet état de la technique de l'impaction. Cette technique très intéressante présente cependant des inconvénients et difficultés techniques. La puissance de ventilation est souvent difficile à maitriser surtout après plusieurs heures de production, lorsque les caractéristiques du système de ventilation ont été modifiées par son encrassement (givre ou autre dépôt). Par ailleurs, le débit d'air et les vitesses de ventilation sont très importants, et l'on observe une dissymétrie dans la distribution du gaz froid, ce qui provoque des entrées d'air d'un coté de l'appareil et des sorties d'air de l'autre coté. Il a été démontré que le givre provient de façon majoritaire d'infiltrations d'air extérieur. Ces infiltrations d'air du local de production dans le tunnel de surgélation s'accompagnent bien entendu d'une entrée de vapeur d'eau (humidité de l'air) qui va se déposer sous forme de givre à l'intérieur de la machine. Ainsi, cette mauvaise maitrise de l'équilibre des gaz provoque non seulement une surconsommation frigorifique et un surcout de production mais aussi un encrassement accéléré du système de ventilation des plaques produisant les jets impactant et éventuellement des échangeurs mis en place, ce qui provoque une auto-amplification du phénomène. Il a été proposé dans la littérature différentes solutions pour améliorer cette situation de givrage excessif par la limitation des entrées d'air et notamment : - la mise en place de zones tampon en entrée/sortie de tunnel : cette solution se propose de combattre un des phénomènes observés dans de tels tunnels où lorsque les jets impactent à grande vitesse la sole, une partie de l'air froid se trouve expulsé en dehors du tunnel, la quantité d'air dans le tunnel étant constante, ceci crée automatiquement des infiltrations d'air chaud. La zone de chargement des produits dans le tunnel agit alors comme un « tuyau » qui guide le flux d'air mais qui ne réduit pas significativement les infiltrations d'air. On positionne alors une (ou plusieurs) zone tampon, immédiatement en aval de la zone de chargement pour l'une et immédiatement en amont de la sortie du tunnel pour la seconde, des zones tampon qui ne sont pas ventilées, ceci par des agrandissements de la coque externe du tunnel (de 50 cm à 1.5 m pour chaque zone en entrée et en sortie du surgélateur), créant ainsi de chaque coté un espace mort qui amortit les vitesses de gaz, ce qui réduit naturellement les entrées d'air et les sorties de gaz froids. Cependant, ce système présente un inconvénient majeur qui est d'augmenter l'encombrement de la machine, ce qui va en sens inverse de l'effet recherché initialement par l'adoption des jets impactant. - l'utilisation de rideaux physiques : cette solution consiste à placer des rideaux en plastique ou en inox aux entrée/sortie de l'appareil. Ces rideaux limitent en effet les entrées d'air et les sorties de gaz froids. Mais ils sont d'autant plus efficaces qu'ils obturent de manière conséquente les entrées du surgélateur. Dans la pratique, ils sont souvent peu efficaces car étant situés sur le passage des produits, ils ne peuvent pas obturer réellement les entrées/sorties. De plus, ils posent parfois des problèmes d'hygiène lorsqu'ils touchent les produits qui défilent. - l'utilisation de rideaux gazeux : cette solution consiste à installer en entrée et sortie de tunnel un système de soufflage d'air destiné à compenser le déséquilibre du tunnel. Ce système peut parfois donner des résultats satisfaisants lorsque le déséquilibre est très faible, en revanche lorsqu'il s'agit de compenser un déséquilibre moyen à fort, ce système n'a pas encore montré sa capacité à rétablir l'équilibre des gaz froids. Néanmoins dans cette industrie alimentaire, il faut garder à l'esprit le fait qu'une des origines des entrées d'humidité est également liée à l'évaporation d'une partie de l'eau contenue dans le produit entrant lui-même, et tout particulièrement de certains produits entrants. Ainsi, le givre apparait plus ou moins rapidement au niveau des orifices d'impaction mais il apparait toujours, et le débit de gaz injecté diminue avec le temps tout comme l'efficacité thermique de la machine. On sait alors qu'il a été proposé dans la littérature d'autres types de solutions et notamment : - le fait d'ajouter une source de vibration sur les plaques qui supportent 10 les orifices. Si les vibrations sont suffisamment puissantes pour décoller le givre, cette technique peut s'avérer intéressante. Cependant, ces puissantes vibrations présentent en elles même plusieurs inconvénients : elles fragilisent la machine (les soudures, le châssis, mais aussi les éléments électriques tels moteurs, sonde de température, 15 capteurs...),II faut aussi signaler que le système générateur de vibrations peut présenter une fiabilité insuffisante lorsqu'il fonctionne dans une ambiance très froide, de plus le coût du système est assez élevé. - la solution qui consiste à créer de temps en temps des surpressions dans le système qui alimente les orifices. Cette surpression est capable de 20 débarrasser les orifices du givre qui les gênent si la pression est suffisamment élevée. L'inconvénient de cette technique est son coût : en effet, elle nécessite l'utilisation d'un système de ventilation surdimensionné capable de délivrer temporairement une puissance importante. - l'utilisation d'un système électrique permettant de chauffer localement 25 les orifices, mais une telle utilisation se révèle en pratique très difficile. On conçoit alors que pour conserver un bon niveau d'échange thermique dans ce type de machine, il serait intéressant de pouvoir libérer les orifices d'impaction sans avoir besoin d'arrêter ou de réchauffer la machine. 30 Comme on le verra plus en détail dans ce qui suit, la présente invention s'attache à proposer une nouvelle solution permettant d'éviter le colmatage par formation de givre au niveau des orifices formant les jets impactant, sans utilisation de vibration mécanique ni de chauffage, ceci par un système de distribution de gaz de soufflage (par exemple d'air) bien conçu et dimensionné. A cet effet, l'invention propose un dispositif de refroidissement de produits alimentaires par jets impactant comprenant un tunnel qui comporte : - un convoyeur des produits au sein du tunnel - au moins une plaque, située en regard (au dessus et/ou au dessous) du convoyeur, et dotée d'orifices traversants, - et au moins un moyen de soufflage d'un fluide froid par impaction au travers des orifices traversant et vers les produits, le dispositif comprenant un réseau de canalisations permettant de distribuer un gaz de soufflage au dessus de la plaque supérieure et/ou au dessous de la plaque inférieure qui est munie d'orifices traversants, tout ou partie des canalisations étant munies d'orifices d'injection ou de tubes d'injections, dont le positionnement dans le réseau permet de diriger du gaz de soufflage vers les orifices traversants de la ou les plaques, afin de permettre de désobstruer simultanément tout ou partie de ces orifices traversants. Comme on l'aura compris à la lecture de ce qui précède, le soufflage est ainsi effectué du coté où le givre s'accumule : en effet en pratique dans un tel tunnel par impaction, le givre s'accumule au dessus de la plaque supérieure et au dessous de la plaque inférieure (celle située sous le convoyeur telle que projetant du gaz froid vers le haut pour impacter la face inférieure des produits), c'est-à-dire que l'on souffle ainsi du coté de l'arrivée des gaz froids dans le système (et non pas du coté de la sortie des jets d'impaction). Si l'on peut envisager selon l'invention de désobstruer une partie des orifices (par exemple 80 à 90% de ces orifices) on préférera positionner un réseau de soufflage permettant de désobstruer l'ensemble des orifices traversant. Dans le dispositif de l'invention, la ou les plaques dotée(s) d'orifices traversants sont avantageusement en acier inoxydable de qualité alimentaire. Ces plaques sont démontables afin de faciliter leur nettoyage après fonctionnement. On rencontre dans cette industrie des plaques de forme très variée et notamment celles-ci peuvent être planes ou en forme de 'V' ou encore ondulées. A titre purement illustratif, les orifices traversants de la plaque peuvent être également de forme variée et notamment en forme de cylindres, de ronds, de fentes éventuellement chanfreinées (individuelles reparties le long de la plaques ou encore de plusieurs fentes réparties sur la longueur de la plaque, chaque fente occupant la quasi-totalité de la largeur de la plaque), ou encore de cônes avec des bords chanfreinés ou arrondis. De façon courante mais non limitative, le moyen de soufflage du fluide est un ventilateur centrifuge entraîné par un moteur. De même, le tunnel peut mettre en oeuvre des couples de plaques, une plaque supérieure et une plaque inférieure, situées parallèlement de part et d'autre du convoyeur, l'une au moins, de préférence les deux, étant dotée(s) d'orifices traversants, L'invention concerne également un procédé de refroidissement de produits alimentaires par jets impactant dans un tunnel, tunnel qui comporte - un convoyeur des produits au sein du tunnel, - au moins un plaque, située en regard du convoyeur, et dotée d'orifices traversants, la ou les plaques étant situées au dessus et/ou au dessous du convoyeur ; - et au moins un moyen de soufflage d'un fluide froid au travers des orifices traversants et vers les produits, le procédé se caractérisant en ce que l'on procède, pendant tout ou partie des périodes de fonctionnement du tunnel et/ou pendant tout ou partie des périodes d'arrêt du tunnel, à une opération de désobstruction de tout ou partie desdits orifices traversants, de la manière suivante : - on dispose d'un réseau de canalisations permettant de distribuer un gaz de soufflage au dessus d'une plaque supérieure et/ou au dessous d'une plaque inférieure qui est munie d'orifices traversants, tout ou partie des canalisations étant munies d'orifices d'injection ou de tubes d'injections, dont le positionnement dans le réseau permet de diriger du gaz de soufflage vers les orifices traversants de la ou les plaques, - on alimente ledit réseau de canalisation avec du gaz de soufflage pour désobstruer simultanément tout ou partie mais préférentiellement l'ensemble desdits orifices traversants. La figure 1 annexée, en ses différentes vues (a), b), c)..) illustre par des représentations schématiques et partielles un mode de réalisation de l'invention où : - la plaque d'impaction se présente sous la forme d'un tôle d'inox ondulée en forme de V successifs, chaque V étant muni d'une rangée de fentes/orifices, éventuellement chanfreinées; - la figure 1 a) permet de visualiser la structure de plaque à 7 « V » ainsi que le dispositif de soufflage, en mode éclaté pour une meilleure lecture (la vue de droite de cette figure 1 a) fournit le détail d'un V); - la figure 1 b) permet de visualiser la plaque et le dispositif de soufflage 25 en mode rassemblé ; - la figure 1c) permet de visualiser une situation où les orifices traversant sont obstrués par du givre ; - tandis que la figure 1 d) permet de visualiser l'effet de l'arrivée d'un jet d'air comprimé dans chaque V permettant de désobstruer chaque orifice 30 traversant (ici à nouveau la vue de droite fournit le détail d'un V); - comme on le voit clairement sur ces figures, on dispose pour ce mode de réalisation d'un tube nourrisse, fermé à l'une de ses extrémités, d'un diamètre voisin de 40 mm, qui longe l'extrémité des V d'un coté de la plaque, et en face de chaque V on trouve un petit injecteur ou tube raccordé à la nourrisse (ici de diamètre intérieur voisin de 2 à 5 mm) qui injecte de l'air comprimé au sein du V. L'air injecté va donc d'abord toucher le premier orifice et le déboucher, puis le deuxième, puis le troisième etc. Ainsi, un injecteur débouche une ligne de plusieurs orifices sur une distance d'environ 200 à 600mm suivant la pression et le débit d'air injecté. - lorsque l'injection est ordonnée (comme on l'a vu que ce soit durant une phase de production du tunnel ou durant un période où il est arrêté, et que ce soit sur ordre ponctuel d'un opérateur ou à intervalles réguliers préprogrammés, ou sur instruction d'un automate suite à la réception d'une information représentative d'un état d'obturation des orifices, par exemple une mesure de pression dans la ventilation) l'accumulation de givre située en face de chaque tube d'injection est balayée par la puissance du jet d'air, le givre décollé est emporté par le flux d'air, le tunnel peut continuer à fonctionner normalement. - les injections de gaz de soufflage peuvent être très courtes compte tenu des pressions envisagées (typiquement quelques secondes par exemple entre 0.2 et 2 secondes). La consommation d'air comprimé peut être optimisée en espaçant le plus possible les injections tout en conservant une efficacité thermique satisfaisante de la machine entre les injections. Pour limiter le nombre d'injecteur d'air comprimé, les orifices sont alignés et l'injection d'air comprimé est disposée de telle sorte qu'elle impacte une ligne de plusieurs d'orifices. Comme on l'a vu ci-dessus, pour ce mode de réalisation on a mis en place un seul tube nourrisse disposé d'un coté de la plaque, mais on peut bien évidemment envisager, selon notamment la taille de la plaque d'impaction, de mettre en oeuvre deux nourrisses, une de chaque coté de la plaque et l'on souffle alors dans les deux sens opposés. Des plaques encore plus grandes qui nécessiteraient plus de deux tubes nourrisses (un à chaque bout et un par exemple en milieu de plaque) sont suffisamment rares pour que l'on ne s'attarde pas ici sur cette situation. La figure 2 illustre par une représentation schématique partielle une variante de réalisation du tube nourrisse de la figure 1, d'alimentation de chaque V de la plaque d'impaction
Un procédé et un dispositif de refroidissement de produits alimentaires par jets impactant dans un tunnel, tunnel qui comporte / . un convoyeur des produits au sein du tunnel, . au moins une plaque, située en regard du convoyeur, et dotée d'orifices traversants, la ou les plaques étant situées au dessus et/ou au dessous du convoyeur ; . et au moins un moyen de soufflage d'un fluide froid au travers des orifices traversants et vers les produits, se caractérisant en ce que l'on procède, pendant tout ou partie des périodes de fonctionnement du tunnel et/ou pendant tout ou partie des périodes d'arrêt du tunnel à une opération de désobstruction de tout ou partie desdits orifices traversants, à l'aide d'un réseau de canalisations permettant de distribuer un gaz de soufflage en regard de l'ensemble desdits orifices traversants.
1. Dispositif de refroidissement de produits alimentaires par jets impactant comprenant un tunnel qui comporte - un convoyeur des produits au sein du tunnel, - au moins une plaque, située en regard du convoyeur, et dotée d'orifices traversant, la ou les plaques étant située(s) au dessus et/ou au dessous du convoyeur ; - et au moins un moyen de soufflage d'un fluide froid au travers des orifices traversants et vers les produits, le dispositif comprenant un réseau de canalisations permettant de distribuer un gaz de soufflage au dessus d'une plaque supérieure qui est munie d'orifices traversants et/ou au dessous d'une plaque inférieure qui est munie d'orifices traversants, tout ou partie des canalisations étant munies d'orifices d'injection ou de tubes d'injection, dont le positionnement dans le réseau permet de diriger du gaz de soufflage vers les orifices traversants de la ou les plaques, afin de permettre de désobstruer simultanément tout ou partie des orifices traversant, préférentiellement l'ensemble de ces orifices traversant. 2. Dispositif selon la 1, se caractérisant en ce que la ou les plaques se présentent sous la forme d'un tôle d'inox ondulée en forme de V successifs, chaque V étant muni d'une rangée d'orifices éventuellement chanfreinés, et en ce que le réseau de canalisation comporte au moins un tube nourrisse, associé à chaque plaque, fermé à l'une de ses extrémités, longeant une des extrémités des V, et en ce qu'il comporte en face de chaque V un injecteur raccordé à la nourrisse et permettant d'injecter du gaz de soufflage au sein du V lui correspondant. 3. Procédé de refroidissement de produits alimentaires par jets impactant dans un tunnel, tunnel qui comporte - un convoyeur des produits au sein du tunnel,- au moins une plaque, située en regard du convoyeur, et dotée d'orifices traversants, la ou les plaques étant situées au dessus et/ou au dessous du convoyeur ; - et au moins un moyen de soufflage d'un fluide froid au travers des orifices traversants et vers les produits, le procédé se caractérisant en ce que l'on procède, pendant tout ou partie des périodes de fonctionnement du tunnel et/ou pendant tout ou partie des périodes d'arrêt du tunnel à une opération de désobstruction de tout ou partie desdits orifices traversants, de la manière suivante : - on dispose d'un réseau de canalisations (C) permettant de distribuer un gaz de soufflage au dessus d'une plaque supérieure qui est munie d'orifices traversants et/ou au dessous d'une plaque inférieure qui est munie d'orifices traversants, tout ou partie des canalisations étant munies d'orifices d'injection ou de tubes d'injections, dont le positionnement dans le réseau permet de diriger du gaz de soufflage vers les orifices traversants de la ou les plaques, - on alimente ledit réseau de canalisation avec du gaz de soufflage pour désobstruer simultanément tout ou partie des orifices traversant, préférentiellement l'ensemble de ces orifices traversant.
A,F
A23,F25
A23B,A23G,A23L,F25D
A23B 4,A23B 7,A23G 7,A23L 3,F25D 13
A23B 4/06,A23B 7/04,A23G 7/02,A23L 3/36,F25D 13/06
FR2984363
A1
PROCEDE POUR LE DIAGNOSTIC OU LE PRONOSTIC IN VITRO DU CANCER DU SEIN
20,130,621
Les rétrovirus endogènes constituent la descendance de rétrovirus infectieux s'étant intégrés sous leur forme provirale dans des cellules de la lignée germinale et ayant été transmis par ce biais dans le génome de la descendance de l'hôte. Le séquençage du génome humain a permis de révéler l'extrême abondance des éléments transposables ou de leurs dérivés. De fait, les séquences répétées représentent près de la moitié du génome humain et les rétrovirus endogènes et les rétrotransposons en composent 8% avec un nombre s'élevant, à ce jour, à plus de 400 000 éléments. L'abondance des éléments rétroviraux endogènes (ERVs) présents actuellement dans le génome humain est le résultat d'une centaine d'endogénisations réussies au cours de l'évolution de la lignée humaine. Les différentes vagues d'endogénisation s'étalent sur une période allant de 2 à 90 millions d'années avant notre ère et ont été suivies de l'expansion du nombre de copies par des phénomènes de type « copier/coller » avec possibilité d'apparition d'erreurs, conduisant à partir d'un provirus ancestral à la formation d'une famille de HERV, c'est à dire un ensemble d'éléments présentant des homologies de séquences. Les plus anciens éléments, ceux de la famille HERV-L, se seraient intégrés avant l'émergence des mammifères. Deux familles HERV-F et HERV-H sont apparues dans la période où les premiers primates faisaient leur apparition. Les familles HERV-FRD et HERV-K(HML-5) intégrées il y a 40 à 55 millions d'années, sont spécifiques des primates supérieurs. En revanche les familles HERV-W et HERV-E, par exemple, se sont intégrées 5 à 10 millions d'années plus tard après la séparation avec les singes du nouveau monde, et sont spécifiques des Catarhini (Hominoides et Cercopithèques). Les séquences ERVs sont représentées sur l'ensemble des chromosomes, avec une densité variant selon les familles et il n'existe pas de corrélation entre la proximité physique des ERVs et leur proximité phylogénétique. Les ERVs ont longtemps été considérés comme des parasites ou comme de simples déchets de l'ADN. Néanmoins, l'impact des ERVs sur l'organisme n'est pas uniquement limité à leur participation passée dans le modelage du génome ou à des recombinaisons délétères pouvant encore subvenir. L'abondance et la complexité structurelle des ERVs rendent les analyses de leur expression très compliquées et souvent difficilement interprétables. La détection de l'expression de HERV peut refléter l'activation transcriptionnelle de un ou de plusieurs loci au sein d'une même famille. Le ou les loci activés peuvent de plus varier en fonction du tissu et/ou du contexte. Les présents inventeurs ont maintenant découvert et démontré, que des séquences d'acides nucléiques correspondant à des loci précisément identifiés d'éléments rétroviraux endogènes, sont 15 associés au cancer du sein et que ces séquences sont des marqueurs moléculaires de la pathologie. Les séquences identifiées sont soit des provirus, c'est à dire des séquences contenant tout ou partie des gènes gag, pol et env flanqués en 5' et 3' de longues terminaisons répétées (LTR ou « Long Terminal Repeat » selon la 20 terminologie anglo-saxonne), soit tout ou partie des LTR ou des gènes isolés. Les séquences ADN identifiées sont respectivement référencées en SEQ ID NO : 1 à 31 dans le listage de séquences, leur localisation chromosomique est identifiée dans le tableau ci-dessous (NCBI 36/hg18), ainsi que leur expression, surexpression ou sous- 25 expression représentées par le « ratio d'expression » entre échantillon cancéreux et échantillon normal. Tableau SEQ ID Localisation chromosomique Ratio NO: d'expression cancer/normal 1 (-) chr 16: 69214387-69217522 -3,9 2 (-) chr 9: 71209321-71215003 -3,8 3 (+) chr 16: 29617077-29617563 2,7 4 (+) chr 2: 188084458-188084785 -2,6 (-) chr 3: 172018098-172024244 -2,6 6 (+) chr 16: 84869202-84872386 -2,3 7 (-) chr 3: 170131404-170133251 -2,3 8 (-) chr 3: 32477433-32480101 -2,2 9 (-) chr 11: 69581214-69582655 -2,2 (-) chr 2: 54587807-54590183 -2,1 11 (+) chr 3: 95139589-95145594 -2,1 12 (-) chr X: 153489882-153497212 -2,0 13 (-) chr 6: 10692164-10693125 -1,9 14 (+) chr 8: 90837193-90837630 -1,8 (+) chr 6: 26107438-26108404 -1,8 16 (-) chr 10: 101571639-101577563 1,7 17 (-) chr 17: 50367445-50367796 1,7 18 (+) chr 11: 18554017-18554073 1,7 19 (+) chr 16: 28444585-28444899 1,6 (+) chr 7: 138796751-138803941 1,5 21 (-) chr 11: 105584756-105585180 1,5 22 (+) chr 9: 139130635-139131502 1,5 23 (-) chr 19: 57894687-57894794 1,5 24 (+) chr 8: 98282174-98288062 -1,4 (+) chr 13: 61603944-61604298 1,4 26 (-) chr 9: 73768007-73768097 1,3 27 (+) chr 9: 133412422-133417146 1,2 28 (-) chr 4: 108431187-108436457 -1,2 29 (-) chr 1: 79726879-79732396 -1,2 (-) chr 13: 53599552-53605294 1,2 31 (+) chr X: 30031651-30037293 -1,2 La présente invention a donc pour objet un procédé pour le diagnostic, in vitro, du cancer du sein ou pour le pronostic de 5 gravité, in vitro, du cancer du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient, qui comprend une étape de détection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences 10 qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. Le diagnostic permet d'établir si un individu est malade ou non malade. Le pronostic permet d'établir un degré de gravité de la maladie (grades et/ou stades) qui a une incidence sur la survie et/ou qualité de vie de l'individu. Dans le cadre de la présente invention, le diagnostic peut être très précoce. Le pourcentage d'identité décrit ci-dessus a été déterminé en prenant en considération la diversité nucléotidique dans le génome. Il est connu que la diversité nucléotidique est plus élevée dans les régions du génome riches en séquences répétées que dans les régions ne contenant pas de séquences répétées. A titre d'exemple, Nickerson D. A. et al. (1) ont montré une diversité d'environ 0,3% (0,32%) dans des régions contenant des séquences répétées. La capacité de discrimination d'un état cancéreux de chacune des séquences identifiées ci-dessus a été mise en évidence à l'aide d'une analyse statistique utilisant la procédure SAM (5) suivie d'une correction par le taux de faux positif (6) et d'une suppression des valeurs inférieures à 26. Par conséquent chacune des séquences identifiées ci-dessus présente une différence d'expression significative entre un état tumoral et un état normal. Il en résulte qu'une différence d'expression observée pour une des séquences précitées constitue une signature de la pathologie. Bien entendu, il est possible de combiner les différences d'expression relevées pour plusieurs des séquences référencées ci-dessus par exemple par une ou des associations de 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et plus jusqu'à 31 des séquences listées. En particulier les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, prises seules ou en combinaison (2 à 2 ou 3) constituent une ou des signatures privilégiées. De préférence dans le procédé de l'invention on détecte le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acide nucléique ou de trois séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléique étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. Le produit d'expression détecté est au moins un transcrit ARN, en particulier au moins un ARNm ou au moins un polypeptide. Lorsque le produit d'expression est un transcrit ARNm, il est détecté par toute méthode appropriée, telle que l'hybridation, le séquençage ou l'amplification. L'ARNm peut être détecté directement par mise en contact avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce qui sont conçues pour s'hybrider dans des conditions expérimentales prédéterminées aux transcrits ARNm, la mise en évidence de la présence ou de l'absence d'hybridation à l'ARNm et éventuellement la quantification de l'ARNm. Parmi les méthodes préférées on peut citer l'amplification (par exemple la RT-PCR, la NASBA, etc.), l'hybridation sur puce ou encore le séquençage. L'ARNm peut également être détecté indirectement à partir d'acides nucléiques dérivés desdits transcrits, comme les copies ADNc, etc. Généralement le procédé de l'invention comprend une étape initiale d'extraction de l'ARNm de l'échantillon à analyser. Ainsi, le procédé peut comprendre : (i) une étape d'extraction de l'ARNm de l'échantillon à analyser, (ii) une étape de détection et de quantification de l'ARNm de l'échantillon à analyser, (iii) une étape d'extraction de l'ARNm dans un échantillon de référence, qui peut être un échantillon sain et provenant du même individu ou, (iv) une étape de détection et de quantification de l'ARNm de l'échantillon sain, (iii) une étape de comparaison de la quantité d'ARNm exprimé dans l'échantillon à analyser et dans l'échantillon de référence ; la détermination d'une quantité d'ARNm exprimé dans l'échantillon à analyser différente de la quantité d'ARNm exprimé dans l'échantillon de référence sain pouvant être corrélée avec le diagnostic ou le pronostic de gravité d'un cancer du sein (la différence de la quantité d'ARNm dans le tissu sein cancéreux par rapport à la quantité d'ARNm exprimé dans le tissu sein sain étant indifféremment une expression, une surexpression ou une sous-expression); et en particulier : (i) une extraction de l'ARNm à analyser de l'échantillon, (ii) une détermination, dans l'ARN à analyser, d'un niveau d'expression d'au moins une séquence ARN dans l'échantillon, ladite séquence ARN étant le produit de transcription d'au moins une séquence d'acide nucléique choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31, et (iii) une comparaison du niveau d'expression de la ou desdites séquence(s) ARN définie(s) en (ii) avec un niveau d'expression de référence ; la détermination d'un niveau d'expression de l'ARN à analyser présentant une différence par rapport au niveau d'expression de référence pouvant être corrélé avec le diagnostic ou le pronostic d'un cancer du sein (comme déterminé ci-dessus) ; ou (i) une étape d'extraction de l'ARNm de l'échantillon à analyser, (ii) une étape de détection et de quantification de l'ARNm de l'échantillon à analyser, (iii) une étape de comparaison de la quantité d'ARNm exprimé dans l'échantillon à analyser par rapport à une quantité d'ARNm de référence, la détermination d'une quantité d'ARNm exprimé dans l'échantillon à analyser différente de la quantité d'ARNm de référence pouvant être corrélée avec le diagnostic ou le pronostic d'un cancer du sein (la différence de la quantité d'ARNm dans l'échantillon à analyser par rapport à la quantité d'ARNm de référence étant indifféremment une expression, une surexpression ou une sous-expression). Dans un mode de réalisation du procédé de l'invention on prépare des copies ADN de l'ARNm, on met en contact les copies ADN avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce dans des conditions prédéterminées permettant l'hybridation et en ce qu'on détecte la présence ou l'absence d'hybridation aux dites copies ADN. Le produit d'expression qui est détecté peut aussi être un polypeptide qui est le produit de la traduction d'au moins un des transcrits décrits ci-dessus. Auquel cas, on détecte le polypeptide exprimé par mise en contact avec au moins un partenaire de liaison spécifique dudit polypeptide, en particulier un anticorps ou un analogue d'anticorps ou un aptamère. Le partenaire de liaison est de préférence un anticorps, par exemple un anticorps monoclonal ou un anticorps polyclonal hautement purifié ou un analogue d'un anticorps, par exemple une protéine d'affinité aux propriétés compétitives (nanofitineTM) Les anticorps polyclonaux peuvent être obtenus par immunisation d'un animal avec l'immunogène approprié, suivie de la récupération des anticorps recherchés sous forme purifiée, par prélèvement du sérum dudit animal, et séparation desdits anticorps des autres constituants du sérum, notamment par chromatographie d'affinité sur une colonne sur laquelle est fixé un antigène spécifiquement reconnu par les anticorps. Les anticorps monoclonaux peuvent être obtenus par la technique 30 des hybridomes dont le principe général est rappelé ci-dessous. Dans un premier temps, on immunise un animal, généralement une souris avec l'immunogène approprié, dont les lymphocytes B sont alors capables de produire des anticorps contre cet antigène. Ces lymphocytes producteurs d'anticorps sont ensuite fusionnés avec des cellules myélomateuses "immortelles" (murines dans l'exemple) pour donner lieu à des hybridomes. A partir du mélange hétérogène des cellules ainsi obtenu, on effectue alors une sélection des cellules capables de produire un anticorps particulier et de se multiplier indéfiniment. Chaque hybridome est multiplié sous la forme de clone, chacun conduisant à la production d'un anticorps monoclonal dont les propriétés de reconnaissance vis-à-vis de la protéine pourront être testées par exemple en ELISA, par immunotransfert (Western blot) en une ou deux dimensions, en immunofluorescence, ou à l'aide d'un biocapteur. Les anticorps monoclonaux ainsi sélectionnés, sont par la suite purifiés notamment selon la technique de chromatographie d'affinité décrite ci-dessus. Les anticorps monoclonaux peuvent être également des anticorps recombinants obtenus par génie génétique, par des techniques bien 15 connues de l'homme du métier. Les nanofitineslM sont de petites protéines qui comme les anticorps sont capables de se lier à une cible biologique permettant ainsi de la détecter, de la capturer ou tout simplement de la cibler au sein d'un organisme. On les présente, entre autres, comme des 20 analogues d'anticorps. Les aptamères sont des oligonucléotides synthétiques capables de fixer un ligand spécifique. L'invention concerne également l'utilisation d'au moins une 25 séquence d'acide nucléique, isolée, comme marqueur moléculaire pour le diagnostic ou le pronostic in vitro du cancer du sein, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique consiste en : (i) au moins une séquence ADN choisie parmi les séquences SEQ ID 30 NOs : 1 à 31, ou (ii) au moins une séquence ADN complémentaire d'une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1 à 31, ou (iii) au moins une séquence ADN qui présente au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec une séquence telle que définie en (i) et (ii), ou (iv) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences telles que définies en (i), ou (v) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec une séquence telle que définie en (i). L'invention a aussi pour objet un kit pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient qui comprend au moins un partenaire de liaison spécifique d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité, avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec les séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31 et pas plus de 31 partenaires de liaison spécifiques des produits d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31 ou des séquences d'acides nucléiques qui présentent au moins 99% d'identité avec les séquences d'acides nucléiques identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. De préférence, le kit comprend un partenaire de liaison spécifique du produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique choisie dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. En particulier le kit comprend 1, 2 ou 3 partenaire(s) de liaison spécifique(s) du ou des produit(s) d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. Le au moins partenaire de liaison spécifique du produit d'expression répond aux définitions données ci-dessus. L'invention concerne encore un procédé pour évaluer l'efficacité d'un traitement et/ou une progression dans un cancer du sein qui comprend un étape d'obtention d'une série d'échantillons biologiques, une étape de détection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique dans ladite série d'échantillons biologiques, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou des séquences qui présentent au moins 99% d'identité, de préférence au moins 99,5% d'identité et avantageusement au moins 99,6% ou au moins 99,7% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31. De préférence, on détecte le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acides nucléiques ou de trois séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléiques étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs 1, 3 et 4.35 Par échantillon biologique on entend un tissu, un fluide, des composants desdits tissu et fluide, tels que des cellules ou des corps apoptotiques, des vésicules excrétées, comprenant notamment des exosomes et des microvésicules. A titre d'exemple, l'échantillon 5 biologique peut être issu d'une biopsie du sein réalisée au préalable chez un patient suspecté d'être atteint d'un cancer du sein ou être issu d'une biopsie pratiquée sur un organe autre que le sein chez un patient présentant des métastases. L'échantillon biologique peut être également un fluide biologique, tel que du sang 10 ou une fraction sanguine (sérum, plasma), de l'urine, de la salive, du liquide céphalo-rachidien, de la lymphe, du lait maternel, du sperme, de même que des composants desdits fluides, en particulier des vésicules excrétées telles que définies ci-dessus. 15 Figures : La figure 1 montre les différences statistiques d'expression d'éléments HERV entre sein normal et sein tumoral. Les figures 2 et 3 montrent la détection de séquences HERV dans 20 deux fluides biologiques : les urines et les sérums. Exemples : 25 Exemple 1 : Identification de séquences HERV présentant un différentiel d'expression dans le cancer du sein Méthode : L'identification de séquences HERV présentant un différentiel d'expression dans le cancer du sein repose sur la conception et 30 l'utilisation d'une puce à ADN haute densité au format GeneChip, dénommée HERV-V2, conçue par les inventeurs et dont la fabrication a été sous-traitée à la société Affymetrix. Cette puce contient des sondes qui correspondent à des séquences HERV distinctes au sein du génome humain. Ces séquences ont été identifiées à partir d'un ensemble de références prototypiques découpées en régions fonctionnelles (LTR, gag, pol et env) puis, par une recherche de similarité à l'échelle du génome humain entier (NCBI 36/hg18), 10 035 loci HERV distincts ont été identifiés, annotés, et finalement regroupés dans une banque de données nommée HERVgDB3. Les sondes entrant dans la composition de la puce ont été définies à partir de HERVgDB3 et sélectionnées en appliquant un critère de spécificité d'hybridation, dont le but est d'exclure du procédé de création les sondes présentant un risque d'hybridation élevé avec une cible non recherchée. Pour cela, les séquences de HERVgDB3 ont d'abord été segmentées par ensemble de 25 nucléotides (25-mers) chevauchants, aboutissant à un ensemble de sondes candidates. Le risque d'hybridation aspécifique a ensuite été évalué pour chaque sonde candidate en réalisant des alignements sur l'ensemble du génome humain à l'aide de l'algorithme KASH (2). Un score expérimental sanctionne le résultat de l'hybridation, addition de l'impact du nombre, du type et de la position des erreurs dans l'alignement. La valeur de ce score est corrélée au potentiel d'hybridation cible/sonde. La connaissance de tous les potentiels d'hybridation d'une sonde candidate sur l'ensemble du génome humain permet d'évaluer sa spécificité de capture. Les sondes candidates qui présentent une bonne affinité de capture sont conservées puis regroupées en « probesets » et enfin synthétisées sur la puce HERVV2. Les échantillons analysés à l'aide de la puce haute densité HERV-V2 correspondent à des ARN extraits de tumeurs et aux ARN extraits des tissus sains adjacents à ces tumeurs. Les tissus analysés sont le sein, avec en contrôles le côlon, l'ovaire, l'utérus, la prostate, le poumon, le testicule et le placenta. Dans le cas du placenta, seuls des tissus sains ont été utilisés. Pour chaque échantillon, 5Ong d'ARN ont servi à la synthèse de cDNA en utilisant le protocole d'amplification connu sous le nom de WTO. Le principe de l'amplification WTO est le suivant : des amorces aléatoires, ainsi que des amorces ciblant l'extrémité 3' du transcrit ARN, sont ajoutées, avant une étape de transcription inverse suivie d'une amplification linéaire et simple brin désignée SPIA. Les cDNA sont ensuite dosés, caractérisés et purifiés, puis 2pg sont fragmentés, marqués à la biotine en extrémité 3' par l'action de l'enzyme terminal transferase. Le produit cible ainsi préparé est mélangé à des oligonucléotides de contrôle, puis l'hybridation est réalisée selon le protocole recommandé par la société Affymetrix. Les puces sont alors révélées et lues pour acquérir l'image de leur fluorescence. Un contrôle qualité se basant sur les contrôles standards est réalisé, et un ensemble d'indicateurs (MAD, MAD-Med plots, RLE) servent à exclure les puces non conformes à une analyse statistique. L'analyse des puces consiste d'abord en un pré-traitement des données par l'application d'une correction du bruit de fond basée sur l'intensité des signaux des sondes tryptophanes, suivie d'une normalisation RMA (3) basée sur la méthode des quantiles. Puis une double correction des effets liés aux lots d'expériences est réalisée en appliquant la méthode COMBAT (4) afin de garantir que les différences d'expression observées sont d'origine biologique et non techniques. A ce stade, une analyse exploratoire des données est conduite à l'aide d'outils de regroupement de données par partitionnement euclidien (clustering), et enfin une analyse statistique utilisant la procédure SAM (5) suivie d'une correction par le taux de faux positif (6) et d'une suppression des valeurs inférieures à 26 est appliquée pour la recherche de séquences présentant un différentiel d'expression entre l'état normal et l'état tumoral d'un tissu. Résultats : Le traitement des données générées par l'analyse des puces à ADN HERV-V2 à l'aide de cette méthode a permis d'identifier un ensemble de « probesets » présentant une différence d'expression statistiquement significative entre le sein normal et le sein tumoral. Les séquences nucléotidiques des éléments HERV présentant un différentiel d'expression dans le sein tumoral sont identifiées par les SED ID N°1 à 31, la localisation chromosomique de chaque séquence est donnée dans le référentiel NCBI 36/hg18. Une valeur indicative du ratio d'expression entre état normal et état tumoral est également communiquée, et sert à ordonner les séquences dans un soucis de présentation uniquement. Exemple 2 : Détection de séquences HERV dans les fluides biologiques Principe : Les inventeurs ont montré que des séquences HERV sont détectées dans les fluides biologiques, ce qui permet entre autres de caractériser un cancer du sein par recours à une détection à distance de l'organe primaire. Une étude a été menée sur 20 échantillons d'urine et 38 échantillons de sérum provenant d'individus différents. Les sérums et les urines ont été centrifugés dans les conditions suivantes : Sérums : 500 g pendant 10 minutes à 4°C. Le surnageant a été récupéré et centrifugé de nouveau à 16500 g pendant 20 minutes à 4°C. Le surnageant de cette deuxième centrifugation, dépourvu de cellules, mais comprenant encore des exosomes, des microvésicules, des acides nucléiques, des protéines, a été analysé sur des puces. La puce est la puce HERV-V2 utilisée selon les modalités précédemment décrites. Urines : après recueil, centrifugation à 800 g pendant 4 minutes à 4°C. Le culot a été récupéré avec du RNA protect cell reagent'TM. Puis, centrifugation à 5000 g pendant 5 minutes avant ajout du tampon de lyse sur le culot. La puce est la puce HERV-V2 utilisée selon les modalités précédemment décrites. Résultats : Un nombre important de signaux positifs, incluant les signaux d'expression correspondant aux séquences listées dans le tableau ci-dessus, a été détecté à la fois dans les surnageant de sérums et dans les culots cellulaires provenant d'urines, comme illustré dans les figures 2 et 3. Ceci confirme que les fluides biologiques, en particulier le sérum et l'urine, sont une source utilisable de matériel biologique pour la détection de séquences HERV. Il est communément accepté que le seuil de positivité est de l'ordre de 26 soit 64. Références bibliographiques 1. Nickerson,D.A., Taylor,S.L., Weiss,K.M., Clark,A.G., Hutchinson,R.G., Stengard,J., Salomaa,V., Vartiainen,E., Boerwinkle,E. and Sing,C.F. (1998) DNA sequence diversity in a 9.7-kb region of the human lipoprotein lipase gene. Nat. Genet., 19, 233-240. 2. Navarro,G. and Raffinot,M. (2002) Flexible Pattern Matching in Strings: Practical On-Line Search Algorithms for Texts and Biological Sequences. Cambridge University Press. 3. Irizarry,R.A., Hobbs,B., Collin,F., Beazer-Barclay,Y.D., Antonellis,K.J., Scherf,U. and Speed,T.P. (2003) Exploration, normalization, and summaries of high density oligonucleotide array probe level data. Biostatistics (Oxford, England), 4, 249- 264. 4. Johnson,W.E., Li,C. and Rabinovic,A. (2007) Adjusting batch effects in microarray expression data using empirical Bayes methods. Biostatistics (Oxford, England), 8, 118-127. 5. Tusher,V.G., Tibshirani,R. and Chu,G. (2001) Significance analysis of microarrays applied to the ionizing radiation response. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 98, 5116-5121. 6. Storey,J.D. and Tibshirani,R. (2003) Statistical significance for genomewide studies. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 100, 9440-9445
La présente invention a pour objet un procédé pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer du sein, qui comprend une étape de détection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique HERV, l'utilisation desdites séquences d'acide nucléique, isolées, comme marqueur(s) moléculaire(s) et un kit comprenant au moins un partenaire de liaison spécifique d'au moins un des produits d'expression des séquences d'acide nucléique HERV.
1. Procédé pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer 5 du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient qui comprend une étape de détection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% 10 d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. 2. Procédé selon la 1, dans lequel est détecté le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acides nucléiques ou de trois 15 séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléiques étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs 1, 3 et 4, ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 20 3. Procédé selon la 1, dans lequel le produit d'expression détecté est au moins un transcrit ARN ou au moins un polypeptide. 25 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le transcrit ARN est au moins un ARNm. 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel le transcrit ARN, en particulier l'ARNm est détecté par hybridation, par 30 amplification ou par séquençage. 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'ARNm est mis en contact avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce dans des conditions prédéterminées permettant l'hybridation et en ce qu'on 35 détecte la présence ou l'absence d'hybridation à l'ARNm. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'on prépare des copies ADN de l'ARNm, on met en contact les copies ADN avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce dans des conditions prédéterminées permettant l'hybridation et en ce qu'on détecte la présence ou l'absence d'hybridation aux dites copies ADN. 8. Procédé selon la 3, dans lequel on détecte le polypeptide exprimé par mise en contact avec au moins un partenaire 10 de liaison spécifique dudit polypeptide, en particulier un anticorps ou un analogue d'anticorps, une protéine d'affinité ou un aptamère. 9. Utilisation d'au moins une séquence d'acide nucléique, isolée, comme marqueur moléculaire pour le diagnostic ou le pronostic in 15 vitro du cancer du sein, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique consiste en : (i) au moins une séquence ADN choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1 à 31, de préférence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, ou 20 (ii) au moins une séquence ADN complémentaire d'une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1 à 31, de préférence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, ou (iii) au moins une séquence ADN qui présente au moins 99% d'identité avec une séquence telle que définie en (i) et (ii), ou 25 (iv) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences telles que définies en (i), ou (v) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences qui présentent au moins 30 99% d'identité avec une séquence telle que définie en (i). 10. Kit pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient qui comprend au moins un partenaire de liaison spécifique d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique 5 choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec les séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31 et pas plus de 31 partenaires de liaison spécifiques des produits d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID 10 NOs 1 à 31 ou des séquences d'acides nucléiques qui présentent au moins 99% d'identité avec les séquences d'acides nucléiques identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31. 11. Kit selon la 10, qui comprend un partenaire de 15 liaison spécifique spécifique du produit d'expression' d'au moins une séquence d'acide nucléique choisie dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences présentent au moins 99% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 20 12. Kit selon la 11 qui comprend 1, 2 ou 3 partenaire(s) de liaison spécifique(s) du ou des produit(s) d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences qui présentent au moins 99% 25 d'identité, avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 13. Kit selon l'une quelconque des 10 à 12, dans lequel le au moins partenaire de liaison spécifique du produit d'expression est au moins une sonde d'hybridation et/ou au moins une 30 amorce d'amplification, ou au moins un anticorps, ou au moins un analogue d'anticorps, ou au moins une protéine d'affinité, ou au moins un aptamère. 14. Procédé pour évaluer l'efficacité d'un traitement et/ou une 35 progression dans un cancer du sein qui comprend une étape dedétection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique dans une série d'échantillons biologiques, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. 15. Procédé selon la 14, dans lequel est détecté le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acides nucléiques ou de trois séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléiques étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs 1, 3 et 4. 1. Procédé pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer 5 du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient qui comprend une étape de détection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% 10 d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. 2. Procédé selon la 1, dans lequel est détecté le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acides nucléiques ou de trois 15 séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléiques étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs 1, 3 et 4, ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 20 3. Procédé selon la 1, dans lequel le produit d'expression détecté est au moins un transcrit ARN ou au moins un polypeptide. 25 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le transcrit ARN est au moins un ARNm. 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel le transcrit ARN, en particulier l'ARNm est détecté par hybridation, par 30 amplification ou par séquençage. 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'ARNm est mis en contact avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce dans des conditions prédéterminées permettant l'hybridation et en ce qu'on 35 détecte la présence ou l'absence d'hybridation à l'ARNm.7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'on prépare des copies ADN de l'ARNm, on met en contact les copies ADN avec au moins une sonde et/ou au moins une amorce dans des conditions prédéterminées permettant l'hybridation et en ce qu'on détecte la présence ou l'absence d'hybridation aux dites copies ADN. 8. Procédé selon la 3, dans lequel on détecte le polypeptide exprimé par mise en contact avec au moins un partenaire 10 de liaison spécifique dudit polypeptide, en particulier un anticorps ou un analogue d'anticorps, une protéine d'affinité ou un aptamère. 9. Utilisation d'au moins une séquence d'acide nucléique, isolée, comme marqueur moléculaire pour le diagnostic ou le pronostic in 15 vitro du cancer du sein, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique consiste en : (i) au moins une séquence ADN choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1 à 31, de préférence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, ou 20 (ii) au moins une séquence ADN complémentaire d'une séquence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1 à 31, de préférence choisie parmi les séquences SEQ ID NOs : 1, 3 et 4, ou (iii) au moins une séquence ADN qui présente au moins 99% d'identité avec une séquence telle que définie en (i) et (ii), ou 25 (iv) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences telles que définies en (i), ou (v) au moins une séquence ARN qui est le produit de transcription d'une séquence choisie parmi les séquences qui présentent au moins 30 99% d'identité avec une séquence telle que définie en (i).10. Kit pour le diagnostic ou le pronostic, in vitro, du cancer du sein dans un échantillon biologique prélevé chez un patient qui comprend au moins un partenaire de liaison spécifique d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique 5 choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec les séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31 et pas plus de 31 partenaires de liaison spécifiques des produits d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID 10 NOs 1 à 31 ou des séquences d'acides nucléiques qui présentent au moins 99% d'identité avec les séquences d'acides nucléiques identifiées en SEQ ID NOs 1 à 31. 11. Kit selon la 10, qui comprend un partenaire de 15 liaison spécifique spécifique du produit d'expression' d'au moins une séquence d'acide nucléique choisie dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences présentent au moins 99% d'identité avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 20 12. Kit selon la 11 qui comprend 1, 2 ou 3 partenaire(s) de liaison spécifique(s) du ou des produit(s) d'expression des séquences d'acide nucléique identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4 ou des séquences qui présentent au moins 99% 25 d'identité, avec les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1, 3 et 4. 13. Kit selon l'une quelconque des 10 à 12, dans lequel le au moins partenaire de liaison spécifique du produit d'expression est au moins une sonde d'hybridation et/ou au moins une 30 amorce d'amplification, ou au moins un anticorps, ou au moins un analogue d'anticorps, ou au moins une protéine d'affinité, ou au moins un aptamère. 14. Procédé pour évaluer l'efficacité d'un traitement et/ou une 35 progression dans un cancer du sein qui comprend une étape dedétection d'au moins un produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique dans une série d'échantillons biologiques, ladite séquence d'acide nucléique étant choisie parmi les séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31 ou parmi les séquences qui présentent au moins 99% d'identité avec une des séquences identifiées en SEQ ID NOs : 1 à 31. 15. Procédé selon la 14, dans lequel est détecté le produit d'expression d'au moins une séquence d'acide nucléique, de préférence d'au moins deux séquences d'acides nucléiques ou de trois séquences d'acide nucléique, lesdites séquences d'acide nucléiques étant choisies dans le groupe de séquences identifiées en SEQ ID NOs 1, 3 et 4.
C,G
C12,G01
C12Q,G01N
C12Q 1,G01N 33
C12Q 1/68,G01N 33/574,G01N 33/68
FR2982304
A1
COUVERCLE ET BLOC MOTEUR POURVU DUDIT COUVERCLE
20,130,510
Domaine technique L'invention concerne de façon générale un couvercle comprenant une coque pourvue d'une première arête de blocage destinée à prendre appui sur le bord d'un orifice prévu dans un support pour l'obturer avec la coque, le 5 couvercle comprenant au moins un verrou pourvu d'une seconde arête de blocage et agencé pour être mobile autour d'un axe de pivotement entre une position "débloquée" dans laquelle il n'entrave pas la mobilité du couvercle par rapport au support et une position "bloquée" dans laquelle la seconde arête de blocage coopère avec la première arête de blocage pour bloquer le 10 couvercle sur le support, le couvercle comprenant en outre des moyens de verrouillage du verrou dans la position "bloquée" pourvus d'au moins une butée fixe et d'un talon de verrouillage flexible, l'un étant prévu sur la coque l'autre sur le verrou et aptes à coopérer de sorte à empêcher le passage sans flexion du talon de verrouillage de la position "débloquée" à la position 15 "bloquée" et à verrouiller par cramponnage le verrou dans la position "bloquée". L'invention concerne également un bloc moteur pour véhicule automobile, le bloc moteur comprenant au moins un orifice dans lequel est logé au moins un capteur électronique et obturé par un couvercle. 20 Technique antérieure Ce type de couvercle est couramment utilisé, notamment pour limiter l'accès à l'intérieur d'un orifice, par exemple pour protéger des équipements logés dans cet orifice, tel que notamment des capteurs électroniques. Le 25 support est par exemple le bloc moteur d'un véhicule automobile qui peut comporter des orifices aptes à recevoir chacun un capteur électronique par exemple pour le contrôle du régime moteur du véhicule automobile. Pour assurer son bon fonctionnement, ce capteur doit être protégé de l'environnement extérieur du moteur. Ce capteur doit de plus être facilement 30 accessible pour autoriser les opérations de maintenance et de contrôle du moteur. A cet effet, le couvercle doit pouvoir être mis en place sans outil, avec des gestes simples, avoir un maintien fiable dans le temps, tout en obturant de manière satisfaisante l'orifice, puis pouvoir être retiré de manière instinctive sans outil et remis en place facilement de manière répétée. La publication FR 2 645 834 décrit un caisson pourvu d'un couvercle articulé par une charnière et comportant des verrous permettant de sécuriser la fermeture du caisson. Les verrous sont montés pivotant par l'intermédiaire de tourillons portés par des paliers solidaires du couvercle. Chaque verrou a une forme d'étoile comportant trois branches s'étendant du tourillon. Une première branche rigide forme un crochet traversant une première ouverture ménagée dans le couvercle. Une seconde branche rigide forme une poignée de manipulation du verrou. La troisième branche est élastiquement déformable et en appui sur le dessus du couvercle. Lorsque le couvercle est fermé, la première ouverture est située en regard d'une seconde ouverture, ménagée dans le bord du caisson opposé à la charnière. Ainsi, le crochet traverse cette seconde ouverture. Sollicité par la troisième branche élastiquement rigide, le crochet se cramponne à la paroi entourant la seconde ouverture de sorte à maintenir le couvercle bloqué fermé sur le caisson. Ce couvercle à verrou escamotable est encombrant et difficile à déverrouiller. En effet, chaque verrou nécessite d'être individuellement déverrouillé par un pivotement indépendant. De plus, ce couvercle à verrou escamotable est réalisé en plusieurs pièces nécessitant une étape d'assemblage et le rendant moins fiable à l'usage notamment à cause de risques de déboitement d'une pièce par rapport à une autre. Ce verrou est de plus encombrant. On connait par ailleurs d'autres mécanismes de blocage tel que par exemple le dispositif de maintien d'une gaine de commande décrit par la publication FR 2 807 120. Ce dispositif comporte une embase pourvue de quatre parois latérales espacées définissant une structure quadrangulaire. L'arête supérieure d'une première paroi est reliée à un loquet pivotant par une charnière film autorisant son pivotement. Ce loquet comporte une gorge apte à recevoir le passage d'une gaine. La seconde paroi prévue en regard de la première paroi comporte une ouverture apte à recevoir l'extrémité du loquet pour le bloquer en position fermé, cette ouverture étant délimitée par une traverse supérieure. Le loquet présente une longueur supérieure à la distance séparant les première et seconde parois. Ainsi, lors de la fermeture du loquet, l'introduction du loquet dans l'ouverture de la seconde paroi est obtenue par flexion élastique de la seconde paroi pour franchir la traverse supérieure. Le loquet est par ailleurs pourvu d'un bec prenant appui, dans la position fermée du loquet, sur une butée de la première paroi. Cet appui permet de réduire les sollicitations sur la charnière film. Les troisième et quatrième parois sont pourvues de découpes pour le passage de la gaine, prévues de part et d'autre de l'embase. Le déverrouillage et l'ouverture du loquet pour libérer la gaine sont obtenus par flexion élastique de la seconde paroi. Le verrouillage et le déverrouillage de ce loquet nécessitent des efforts importants qui sollicitent fortement l'embase, notamment en flexion. Ce dispositif est peu résistant et destiné à n'être ouvert et fermé qu'un nombre de fois limité. De plus, de part la nature des gestes imposés par son utilisation, ce dispositif est peu ergonomique. Ce verrou est de plus encombrant. On connait également, de la publication WO 01/79 638, un verrou de capot comportant un élément d'ancrage destiné à être logé dans l'orifice d'un support dans lequel il est maintenu au moyen de pattes latérales flexibles prévues sur les parois latérales de l'élément d'ancrage et prenant appui de part et d'autre sous les bords de l'orifice. Ce verrou de capot comporte par ailleurs un crochet relié au corps de l'élément d'ancrage par une languette flexible, ce crochet étant apte, sous l'effet de la déformation de la patte flexible, à coopérer avec une pièce à bloquer par rapport au support. L'élément d'ancrage est traversé par un logement apte à recevoir un loquet pivotant par rapport à un axe de pivotement définit par rapport au corps de l'élément d'ancrage. Le loquet est couplé au bloc par une came et comporte une zone d'appui apte à coopérer avec la languette flexible pour la déformer. Ainsi, avant pivotement, la languette flexible n'est pas sollicitée et le crochet est ouvert. Lors du pivotement du loquet, la zone d'appui vient déformer la languette flexible, provoquant la fermeture du crochet sur la pièce à bloquer. Le loquet est par ailleurs pourvu de pions latéraux aptes à s'engager par déformation dans des orifices prévus dans les parois latérales de l'élément d'ancrage de manière à délimiter différentes positions du loquet. Le maintien du verrou dans chacune de ses positions est cependant peu fiable. En effet, le déblocage du verrou pour passer d'une position à une autre est obtenu en forçant le passage des pions latéraux en dehors des orifices. Ce déblocage peut être provoqué de manière accidentelle. Il est peu pratique à obtenir puisqu'il nécessite l'application d'une surpression qui sollicite de manière inappropriée les éléments constituant le verrou. Le verrou est de ce fait fragilisé et usé de manière prématurée. De plus, la surpression nécessaire pour le déblocage est difficile à mesurer et lorsque le déblocage se produit, l'utilisateur n'a pas le temps de réguler la pression qu'il applique avec son doigt. De ce fait, le loquet est brutalement pivoté sous l'effet de cette surpression ce qui risque d'endommager les pions latéraux et de rendre le verrou inutilisable. Par ailleurs, entre les deux positions de blocage, les pions latéraux sont en permanence en contact avec les parois latérales de l'élément d'ancrage ce qui génère des frottements qui rendent plus difficile le passage d'une position à une autre. Enfin ce verrou est composé de plusieurs pièces ce qui rend sa fabrication, son montage et son utilisation complexes. Exposé de l'invention Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un couvercle facile à fabriquer, peu encombrant apte à être verrouillé et déverrouillé par des gestes simples de manière instinctive et répétée, dont le verrouillage et le déverrouillage n'imposent la sollicitation mécanique que les éléments directement concernés pour éviter la détérioration prématuré du couvercle, dont les éléments participant aux verrouillage et déverrouillage ne sont sollicités que pendant respectivement le verrouillage et le déverrouillage pour améliorer la durée de vie du couvercle, le couvercle pouvant être solidement fixé au support pour protéger efficacement la zone située sous le couvercle. A cet effet, l'invention a pour objet un couvercle comprenant une coque pourvue d'une première arête de blocage destinée à prendre appui sur le bord d'un orifice prévu dans un support pour l'obturer avec la coque, le couvercle comprenant au moins un verrou pourvu d'une seconde arête de blocage et agencé pour être mobile autour d'un axe de pivotement entre une position "débloquée" dans laquelle il n'entrave pas la mobilité du couvercle par rapport au support et une position "bloquée" dans laquelle la seconde arête de blocage coopère avec la première arête de blocage pour bloquer le couvercle sur le support, le couvercle comprenant en outre des moyens de verrouillage du verrou dans la position "bloquée" pourvus d'au moins une butée fixe et d'un talon de verrouillage flexible, l'un prévu sur la coque l'autre sur le verrou et aptes à coopérer de sorte à empêcher le passage sans flexion du talon de verrouillage de la position "débloquée" à la position "bloquée" et à verrouiller par cramponnage le verrou dans la position "bloquée", caractérisé en ce que le talon de verrouillage est orienté perpendiculairement à l'axe de pivotement et flexible latéralement, parallèlement à l'axe de pivotement, en ce que le couvercle comporte des moyens de déverrouillage aptes à libérer le verrou de la position "bloquée comportant au moins une ailette de déverrouillage solidaire du talon de verrouillage et un dégagement décalé latéralement par rapport à la butée fixe et apte à autoriser le passage du talon de verrouillage fléchi, en ce que l'ailette de déverrouillage est agencée pour, dans la position "bloquée", être accessible de l'autre coté de la coque par rapport au talon de verrouillage et apte à être sollicitée manuellement latéralement pour fléchir le talon de verrouillage. Avec le couvercle selon l'invention, le talon de verrouillage est orienté perpendiculairement à l'axe de pivotement, il n'est ainsi sollicité en flexion que ponctuellement lors du passage de la butée fixe. De ce fait, il risque moins d'être endommagé. L'ailette de déverrouillage permet de déverrouiller le verrou de manière simple et ergonomique, avec un effort dosé au plus juste, cet effort n'étant appliqué que sur l'ailette de déverrouillage. Ainsi, pour déverrouiller le verrou, il n'est nul besoin de forcer sur les butées fixes et la coque n'est pas sollicitée de manière inappropriée. L'ailette de déverrouillage est de plus facilement accessible ce qui simplifie l'utilisation du couvercle, notamment son déverrouillage. Enfin, le déverrouillage obtenu par un déplacement latéral, parallèle à l'axe de pivotement, permet de réaliser les mouvements de déverrouillage de manière instinctive. Le dispositif selon l'invention peut avantageusement présenter les particularités suivantes : le verrou comporte au moins un crochet définissant la seconde arête de blocage et solidaire d'une palette orientée parallèlement à l'axe de pivotement, apte à être sollicitée manuellement pour faire pivoter le verrou de la position "débloquée" à la position "bloquée", la palette et le crochet étant disposés de part et d'autre de l'axe de pivotement ; le talon de verrouillage et l'ailette de déverrouillage sont portés par le verrou, et la butée fixe et le dégagement sont portés par la coque ; la coque comporte au moins une ouverture tangente à sa périphérie et délimitée en partie par l'axe de pivotement, l'ouverture étant apte à recevoir au moins en partie le verrou, l'ouverture et la palette étant dimensionnées de sorte que la palette obture au moins en partie l'ouverture dans la position "bloquée" du verrou, l'ouverture comportant au moins un décrochement définissant d'une part le dégagement et d'autre part la butée fixe ; l'arête de l'ouverture et l'extrémité libre de la palette opposées à l'axe de pivotement sont pourvues de formes complémentaire aptes à venir en appui l'une contre l'autre lors du pivotement du verrou au-delà de la position "bloquée" pour former une première butée agencée pour limiter le pivotement du verrou ; - le couvercle est réalisé dans une pièce moulée monobloc, l'axe de pivotement est formé par deux barres de torsion reliant de part et d'autre le verrou à la coque, le pivotement du verrou entre les positions "bloquée" et "débloquée" étant obtenu par torsion élastique des barres de torsion ; - le crochet et la palette présentent respectivement une première portion plane de crochet et une première portion plane de palette sensiblement parallèles entre elles de sorte que le verrou soit apte à adopter une position "débloquée" dans laquelle les premières portions planes de crochet et de palette soient sensiblement perpendiculaires au plan d'appui ; - la première portion plane de crochet est reliée à l'axe de pivotement par une seconde portion plane de crochet inclinée par rapport à la première portion plane de crochet de sorte à former un premier angle ouvert, la première portion plane de palette est reliée directement à l'axe de pivotement et prolongée par une seconde portion plane de palette définissant une languette inclinée et formant un second angle ouvert par rapport à la première portion plane de palette, les premier et second angles étant sensiblement égaux de sorte que les secondes portions planes de crochet et de palette soient sensiblement parallèles entre elles, la première arête de blocage définit un plan d'appui de la coque sur le support et l'ailette de déverrouillage s'étend du talon de verrouillage dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan d'appui et sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement ; - le couvercle comporte deux talons de verrouillage, deux butées fixes disposés de part et d'autre de deux dégagements, et deux ailettes de déverrouillage aptes à être rapprochés l'une de l'autre par pincement pour provoquer la flexion latérale des talons de verrouillage. L'invention concerne également un bloc moteur pour véhicule automobile, le bloc moteur comprenant au moins un orifice dans lequel est logé au moins un capteur électronique et obturé par un couvercle, ledit bloc moteur comportant au moins un couvercle tel que décrit précédemment l'orifice pour obturer l'orifice et protéger le capteur électronique. Description sommaire des dessins La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues en perspective du couvercle selon l'invention avec le verrou en position "débloquée" ; la figure 3 est une vue en coupe selon le plan AA de la figure 2 du couvercle selon l'invention avec le verrou en position "débloquée" ; la figure 4 est une vue en coupe selon le plan BB de la figure 2 du couvercle selon l'invention avec le verrou en position "bloquée". Description du mode de réalisation préféré En référence aux figures, le couvercle 1 selon l'invention est destiné à être utilisé pour obturer un orifice 101 prévu dans un support 100, tel que par exemple un bloc moteur. Ce couvercle 1 comporte une coque 2, des pattes de fixation 3 et un verrou 4. La coque 2 comporte une plaque 20 globalement plane de laquelle s'étend une jupe 21 sensiblement perpendiculaire à la plaque 20 et destinée à être logée dans l'orifice 101. En vue de dessus, la plaque 20 présente une forme générale de trapèze. La plaque 20 comporte une cavité orientée vers le dessous et formant un relief 22 sur sa face supérieure et un logement (non visible) sous sa face inférieure. Cette cavité est apte à recevoir par exemple le relief d'un capteur (non représenté) prévu dans le logement. Le logement débouche latéralement de la plaque 20 par un passage 24 ouvert vers le bas et apte à recevoir par exemple un câble d'alimentation et/ou de communication reliant le capteur de vitesse du moteur à une entité électronique du véhicule automobile. Ce passage 24 est délimité en partie inférieure par un retour élastique 25 permettant d'enserrer le câble. La jupe 21 est ainsi interrompue en regard de ce passage 24 et en regard du verrou décrit plus loin. La jupe 21 permet de garantir le bon positionnement du couvercle 1 par rapport à l'orifice 101. Il est bien entendu que le couvercle 1 peut avoir toute autre forme adaptée. Le couvercle 1 comporte un rebord définissant une première arête de blocage 23 prévu à la jonction entre la jupe 21 et la plaque 20. Cette première arête de blocage 23 s'étend sur la périphérie de la coque 2 et définit un plan d'appui P (schématisé sur les figures 1, 2 et 4) de la coque 2 sur les bords de l'orifice 101 du support 100. La proéminence de cette première arête de blocage 23 est prévue de sorte qu'elle vienne en appui au-dessus des bords de l'orifice 101 lorsque la jupe 21 est logée dans l'orifice 101. Cette première arête de blocage 23 peut être continue ou discontinue. Dans l'exemple illustré, la jupe 21 porte également deux pattes de fixation 3 prévues sur le bord de la coque 2 opposé à celui portant le verrou 4. Ces pattes de fixation 3 s'étendent sensiblement parallèlement au plan d'appui P, dans un plan distinct au plan d'appui P de sorte à définir une zone d'engagement fixe apte à recevoir des bords de l'orifice 101 du support 100 entre les pattes de fixation 3 et la première arête de blocage 23. Ainsi, le couvercle 1 peut être présenté incliné dans l'orifice 101 de sorte qu'un des bords de l'orifice 101 soit engagé entre les pattes de fixation 3 et la première arête de blocage 23, avant d'être basculé en appui sur toute la longueur de la première arête de blocage 23. Il est bien entendu que le couvercle peut comporter plusieurs verrous sur un ou plusieurs cotés et/ou être exempt de patte de fixation. La coque 20 comporte une ouverture 5, tangente au bord de la coque 20 opposé à celui portant les pattes de fixation 3. L'ouverture 5 est 30 fermée latéralement par un axe de pivotement C formé par deux barres de torsion 6 coaxiales, sensiblement similaires entre elles, s'étendant de part et d'autre du verrou 4. Dans cet exemple, l'ouverture 5 a une forme sensiblement rectangulaire. Toutefois, le bord de l'ouverture 5, opposé à l'axe de pivotement C, comporte deux décrochements définissant chacun un dégagement 50 et une butée fixe 51 dont les fonctions sont explicitées plus loin. Les décrochements sont prévus dans la trajectoire de pivotement du verrou 4 de sorte que les butées fixes 51 soient séparés par les dégagements 50. Selon des modes de réalisation non représentés, les dégagements peuvent être prévus à l'extérieur des butées fixes, ou les butées fixes et dégagements peuvent être intercalés. Au niveau de la face supérieure de la coque 20, chaque butée fixe 51 définit une forme en V tangente aux bords de l'ouverture 5 et dont les branches se faisant face comportent un plan incliné 52 ou arrondi dont la fonction est explicitée plus loin. Les décrochements sont séparés, sur la face supérieure de la coque 20, par un renflement 53 destiné à former une première butée pour limiter le pivotement du verrou 4. Le verrou 4 comporte une palette 40 de forme rectangulaire, sensiblement plane, apte à recevoir l'appui d'un doigt d'un utilisateur pour être manuellement sollicitée vers l'ouverture 5 et faire pivoter le verrou 4. La palette 40 peut comporter des rainures 49 (visibles sur la figure 1) limitant le glissement du talon la sollicitant et la rigidifiant. Le verrou 4 peut ainsi être pivoté entre une position "débloquée" dans laquelle il n'entrave pas la mobilité du couvercle 1 par rapport au support 100 et une position "bloquée" dans laquelle il coopère avec la coque 20, notamment par l'intermédiaire des pattes de fixation 3 et de la première arête de blocage 23, pour bloquer le couvercle 1 sur le support 100. Cette palette 40 est directement tangente à l'axe de pivotement C et située dans un plan sensiblement parallèle à ce dernier. L'arête libre de la palette 40, opposée à l'axe de pivotement C est prolongée par une languette inclinée 41. La palette 40 définit une première portion plane 400 apte à recevoir l'appui du doigt de l'utilisateur, la languette inclinée définit une seconde portion plane de palette 401 également apte à recevoir l'appui du doigt de l'utilisateur, les première et seconde portions planes de palette 400, 401 étant séparées par un second angle 13 visible sur la figure 4. La languette inclinée 41 est apte à coopérer avec le renflement 53 pour limiter le pivotement du verrou 4 au-delà de la position "bloquée". Le renflement 53 peut être incliné de manière complémentaire à la languette inclinée 41. Le renflement 53 peut être consolidé par deux nervures 54 le reliant à la coque 20. Le renflement 53 et la languette inclinée 41 forment ainsi des formes complémentaires définissant une première butée. Lorsqu'ils sont en butée, le renflement 53 et la languette inclinée 41 forment un plan de butée P' (schématisé sur la figure 4) incliné par rapport au plan d'appui P. Dans la position "débloquée", illustrée notamment par la figure 3, la palette 40 s'étend au-dessus de la coque 20, à l'opposé de la jupe 21. Dans la position "bloquée", illustrée par la figure 4, la palette 40 est comprise dans l'épaisseur de la coque 20. Le verrou 4 comporte également un crochet 42 incurvé formant une seconde arête de blocage 7. Le crochet 42 est apte, lorsque le verrou 4 est dans la position "débloquée", à ne pas dépasser vers l'extérieur par rapport à la jupe 21 et, lorsque le verrou 4 est en position "bloquée", à faire dépasser latéralement la seconde arête de blocage 7 de la jupe 21 de sorte à bloquer, par le dessous, le bord de l'orifice 101 entre la première arête de blocage 23 de la coque 20 et la seconde arête de blocage 7 du verrou 4. Le crochet 42 et la palette 40 sont disposés de part et d'autre de l'axe de pivotement C du verrou 4. Ainsi, dans la position "débloquée" et dans la position "bloquée", le crochet 42 s'étend en-dessous de la coque 20, du même coté que la jupe 21. Dans l'exemple illustré, le crochet 42 se présente sous la forme d'un V ouvert formée d'une première portion plane de crochet 420 raccordée à l'axe de pivotement C par une seconde portion plane de crochet 421. Les première et seconde portions planes de crochet 420, 421 sont séparées par un premier angle a visible sur la figure 4. Le premier angle a est sensiblement égal au second angle 13 de sorte que les premières portions planes de crochet 420 et de palette 400 soient sensiblement parallèles entre elles et que les secondes portions planes de crochet 421 et de palette 401 soient également sensiblement parallèles entre elles. Le verrou 4 comporte également deux ailettes de déverrouillage 45 disposées de part et d'autre de la palette 40 et s'étendant de l'axe de pivotement C dans des plans sensiblement parallèles entre eux et sensiblement perpendiculaires à l'axe de pivotement C et au plan d'appui P. Selon un mode de réalisation non représenté, les ailettes de déverrouillage peuvent être inclinées par rapport à l'axe de pivotement et/ou l'un par rapport à l'autre. Le verrou 4 comporte également deux talons de verrouillage 44 s'étendant de l'axe de pivotement C, sensiblement perpendiculairement à l'axe de pivotement C et présentant une longueur, en partant de l'axe de pivotement C, supérieure à la distance séparant l'axe de pivotement C des butées fixes 51. De plus, les talons de verrouillage 44 sont disposés de sorte à être dans la trajectoire des butées fixes 51 formés par l'ouverture 5 lorsque le verrou 4 pivote entre ses positions "bloquée" et "débloquée". Ainsi, sans déformation, les extrémités des talons de verrouillage 44 ne peuvent franchir les butées fixes 51. Les extrémités des talons de verrouillage 44 sont biseautées de manière à coopérer avec les plans inclinés 52 des butées fixes 51 pour déformer transversalement les talons de verrouillage 44 jusqu'à ce qu'ils soient en regard des dégagements 50 et qu'ils puissent franchir les butées fixes 51. Ainsi, le franchissement des butées fixes 51 par les talons de verrouillage 44 entre la position "débloquée" et la position "bloquée" du verrou 4, est obtenu par déformation transversale de chaque talon de verrouillage 44 lors de la sollicitation manuelle de la palette 40 vers l'ouverture 5. Dans l'exemple illustré, de part la disposition des butées fixes 51 et des dégagements 50, les talons de verrouillage 44 sont sollicités l'un vers l'autre. Après le franchissement des butées fixes 51, les talons de verrouillage 44 et les butées fixes 51 empêchent le retour du verrou 4 vers sa position "bloquée". Les talons de verrouillage 44 et les butées fixes 51 forment ainsi des moyens de verrouillage du verrou 4 dans sa position bloquée. Les ailettes de déverrouillage 45 sont décalées angulairement par rapport aux talons de verrouillage 44 en s'éloignant de la coque 20. Ainsi, lorsque le plan d'appui P est horizontal avec la jupe 20 placée en-dessous de ce plan d'appui P, les ailettes de déverrouillage 45 s'étendent au-dessus des talons de verrouillage 44. Après le franchissement butées fixes 51, dans la position "bloquée" du verrou 4, les ailettes de déverrouillage 45 restent accessibles de l'autre coté de la coque 20, ici au-dessus, par rapport aux talons de verrouillage 44. Les ailettes de déverrouillage 45 sont de ce fait facilement manipulables. Un retrait de matière 46 (visible sur les figures 3 et 4) est ménagé entre les extrémités des talons de verrouillage 44 et celles des ailettes de déverrouillage 45. Ce retrait de matière 46 permet, comme détaillé plus loin, la flexion latérale des ailettes de déverrouillage 45. De plus, les ailettes de déverrouillage 45 solidaires, de manière rigide aux talons de verrouillage 44 et liées de manière élastiquement déformable par rapport à l'axe de pivotement C. Ainsi, une sollicitation manuelle transversale sur les ailettes de déverrouillage 45 provoque la déformation latérale des ailettes de déverrouillage 45, entrainant la déformation latérale des talons de verrouillage 44 jusqu'à amener l'extrémité de chaque talon de verrouillage 44 en regard du dégagement 50 correspondant et autoriser le franchissement des butées fixes 51 par les talons de verrouillage 44. Les retraits de matière 46 autorisent la flexion latérale des ailettes de déverrouillage 45 sans que celles-ci ne viennent en contact avec les bords de la languette inclinée 41. Les ailettes de déverrouillage 45 et les dégagements 50 forment des moyens de déverrouillage aptes à déverrouiller le verrou 4 pour autoriser son passage de sa position "bloquée" à sa position "débloquée". Pour favoriser la déformation latérale des ailettes de déverrouillage 45 et des talons de verrouillage 44, les montants latéraux 43 et la palette 40 sont jointifs au niveau de l'axe de pivotement C et disjoints vers leurs extrémités libres. De plus, l'extrémité libre de chaque ailette de déverrouillage 45 est pourvue d'une arête proéminente 47 limitant le glissement du doigt de l'utilisateur lorsqu'il pince les ailettes de déverrouillage 45 l'une vers l'autre et tire sur le verrou 4 pour le déverrouiller comme décrit plus loin. Chaque montant latéral 43 est pourvu d'un ergot 48 s'étendant transversalement, à l'opposé de la palette 40, de sorte à se situer dans la trajectoire du bord de l'orifice 101 lors du pivotement du verrou 4. La distance séparant les extrémités des deux ergots 48 est ainsi supérieure à la largeur de l'ouverture 5. Les ergots 48 sont de plus disposés de sorte à ne venir en contact avec les bords de l'orifice 101 qu'après que le verrou 4 ait atteint sa position "bloquée". Ainsi, ces ergots 48 et les bords de l'orifice 101 forment une seconde butée permettant de limiter le pivotement du verrou 4 au-delà de la position "bloquée". Le verrou 4 et la coque 20 sont reliés par les barres de torsion 6 prévues dans l'alignement direct du bord de la coque 20 et définissant l'axe de pivotement C. Ces barres de torsion 6 sont élastiquement déformables de manière à autoriser leur torsion pour suivre le pivotement du verrou 4 autour de l'axe de pivotement C entre ses positions "débloquée" et "bloquée". Le couvercle 20 est ainsi réalisé dans une pièce moulée monobloc, par exemple obtenue par moulage. Le couvercle 1 est ainsi facile à produire. Il ne nécessite pas de montage ce qui limite le risque de perte de pièces et facilite son utilisation. Pour permettre le démoulage du couvercle 1, la palette 40 définit une première portion plane de palette 400 sensiblement parallèle à la première portion plane du crochet 420. Ainsi, le verrou 4 peut adopter une position "débloquée" dans laquelle les premières portions planes du crochet 420 et de palette 400 sont sensiblement perpendiculaires au plan d'appui P. De même, la languette inclinée 41 prolongeant la palette 40 forme une seconde portion plane de palette 401 sensiblement parallèle à la seconde portion plane de crochet 421. Selon d'autres modes de réalisation non représentés, le couvercle peut être formé en plusieurs pièces, par exemple une coque pourvue de paliers recevant des tiges solidaires du verrou, ou une coque pourvue de paliers recevant un arbre de pivotement autour duquel le verrou est apte à pivoter. Dans ces modes de réalisation le verrou et la coque peuvent être séparés par un élément de rappel élastique de type ressort de torsion tendant à plaquer le verrou dans l'une de ses positions. La forme et les dimensions de l'ouverture 5 et du verrou 4 sont prévues pour que, lorsque le verrou 4 est dans sa position "bloquée", l'ouverture 5 soit en grande partie obturée par la palette 40. Ainsi, le capteur logé dans l'orifice 101 du support 100 est protégé de l'environnement extérieur et risque peu d'être endommagé. Dans un autre mode de réalisation non représenté, les talons de verrouillage et les ailettes de déverrouillage peuvent être portés par la coque, le verrou étant alors pourvu des dégagements. Dans ce mode de réalisation, le pivotement du verrou de la position "débloquée" à la position "bloquée" est obtenu par une action directe sur le verrou alors que, contrairement au mode de réalisation illustré, le déverrouillage du verrou est obtenu par une action sur les ailettes de déverrouillage portés par la coque et non par le verrou. Dans l'exemple illustré, le verrou 4 comporte deux talons de verrouillage 44, deux ailettes de déverrouillage 45 et l'ouverture 5 comporte deux butées fixes 51 et deux dégagements 50. Il est bien entendu que le verrou peut comporter un talon de verrouillage et une ailette de déverrouillage uniques, l'ouverture étant alors pourvue d'un seul dégagement et d'une seule butée fixe. Selon encore un autre mode de réalisation non représenté, le dégagement peut ménager des dégagements prévus de part et d'autre des butées fixes. Ainsi, pour déverrouiller le verrou, on éloignera l'un de l'autre les ailettes de déverrouillage portant les talons de verrouillage pour leur faire franchir les butées rigides. Pour être monté sur le support 100, le couvercle 1 est présenté au-dessus de l'orifice 101, la jupe 21 étant orientée vers le support 100, le couvercle 1 étant incliné de manière à engager le bord de l'orifice 101 entre les pattes de fixation 3 et la première arête de blocage 23. Le couvercle 1 est ensuite basculé de manière à amener la première arête de blocage 23 en appui sur toute sa longueur sur le support 100. Lors de ce basculement, les pattes de fixation 3 restent engagées sous le bord de l'orifice 101. Après basculement, la jupe 21 est encerclée par l'orifice 101. Dans cette position engagée, le crochet 42 ne dépasse pas vers l'extérieur de la jupe 21. Pour verrouiller le couvercle 1 sur le support 100, l'utilisateur exerce, au moyen d'un doigt, une pression sur la palette 40. En prenant appui sur la languette inclinée 41, cette pression peut être exercée sensiblement parallèlement au plan d'appui P. Cette pression peut également être appliquée de manière inclinée par rapport au plan d'appui P ou perpendiculairement à ce même plan d'appui P. Au cours du pivotement du verrou 4, la palette 40 s'incline vers le plan d'appui P et le crochet 42 dépasse latéralement de la jupe 21 pour s'engager sous le bord de l'orifice 101. Les talons de verrouillage 44 arrivent ponctuellement en contact avec les butées fixes 51. Les extrémités biseautées des talons de verrouillage 44 les forcent à se déformer latéralement vers la palette 41 de sorte à les amener en regard des dégagements 50 et à franchir les butées fixes 51 derrière lesquels ils reprennent leur position initiale. Le verrou 4 est ainsi verrouillé dans sa position "bloquée" dans laquelle le crochet 42, engagé sous les bords du support 100, en coopération avec le plan d'appui P et les pattes de fixation 3, solidarise le couvercle 1 au support 100. Le pivotement du verrou 4 au-delà de sa position "bloquée" est empêché d'une part par le renflement 53 de la coque 20 venant en appui contre la languette inclinée 41 prolongeant la palette 40 et d'autre part par les ergots 48 venant en appui sur les bords supérieurs de l'ouverture 5 de la coque 20. Pour déverrouiller le couvercle 1 du support 100, par un effet pince de ses doigts, l'utilisateur déforme les ailettes de déverrouillage 45 l'une vers l'autre selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de pivotement C et au plan d'appui P. Cette action simultanée sur les ailettes de déverrouillage 45 est simple à réaliser de manière instinctive. Les ailettes de déverrouillage 45 ramenées l'une vers l'autre provoquent ponctuellement la déformation latérale des talons de verrouillage 44 jusqu'à ce qu'ils soient en regard des dégagements 50. A ce stade, l'utilisateur tire le verrou 4 vers lui pour que les talons de verrouillage 44 franchissent les butées fixes 51 derrière lesquels ils reprennent leur position initiale. Le verrou 4 est alors dans sa position "débloquée". Le couvercle 1 selon l'invention peut être sollicité de manière répétée pour accéder à l'orifice 101 et par exemple au capteur logé dedans. Le verrou 4 est facilement actionnable de manière instinctive. Le fait que les efforts de verrouillage et de déverrouillage soient à exercer sensiblement parallèlement au plan d'appui P améliore l'ergonomie du couvercle 1 et facilite son utilisation. De plus, la configuration des moyens de verrouillage et de déverrouillage permet de limiter l'impact des sollicitations mécaniques de verrouillages et de déverrouillages aux seuls éléments directement impliqués. En outre, l'encombrement du couvercle est limité au strict minimum. Enfin, la conception particulière du couvercle 1 lui permet d'être réalisé en une pièce unique moulée ce qui est très avantageux d'un point de vue industriel. Le couvercle est par exemple réalisé en matière plastique tel que par exemple du polyamide, du polypropylène. On remarque ainsi que l'effort pour verrouiller le verrou 4 en appuyant sur la palette 40, à savoir un effort sensiblement perpendiculaire à l'axe de pivotement C, et l'effort pour fléchir les ailettes de déverrouillage 45, à savoir un effort sensiblement parallèle à l'axe de pivotement C, sont croisés et orientés perpendiculairement l'un de l'autre. Il est ainsi aisé pour l'utilisateur de différencier les gestes qu'il doit effectuer successivement pour verrouiller le verrou 4 et le déverrouiller. L'utilisation du couvercle 1 selon l'invention en est ainsi facilitée
Un couvercle (1) comprenant une coque (20) d'obturation d'un orifice (101) et un verrou (4) pivotant entre des positions "débloquée" et "bloquée" dans respectivement lesquelles il n'entrave pas, entrave, la mobilité du couvercle (1) par rapport au support (100), le couvercle (1) comportant des butées fixes (51) et des talons de verrouillage (44) flexibles latéralement prévus pour empêcher le passage sans flexion des talons de verrouillage (44) et verrouiller le verrou (4) dans la position "bloquée", des dégagements (50) autorisant le passage des talons de verrouillage (44) fléchis et des ailettes de déverrouillage (45) couplées aux talons de verrouillage (44) et aptes à être sollicitées manuellement latéralement pour fléchir les talons de verrouillage (44) et permettre ainsi le déverrouillage du verrou (4) de sa position "bloquée". Ce couvercle (1) est adapté pour obturer un orifice (101) prévu dans un bloc moteur pour y loger un capteur «électronique.
1. Couvercle (1) comprenant une coque (20) pourvue d'une première arête de blocage (23) destinée à prendre appui sur le bord d'un orifice (100) prévu dans un support (100) pour l'obturer avec ladite coque (20), ledit couvercle (1) comprenant au moins un verrou (4) pourvu d'une seconde arête de blocage (7) et agencé pour être mobile autour d'un axe de pivotement (C) entre une position "débloquée" dans laquelle il n'entrave pas la mobilité dudit couvercle (1) par rapport audit support (100) et une position "bloquée" dans laquelle ladite seconde arête de blocage (7) coopère avec ladite première arête de blocage (23) pour bloquer ledit couvercle (1) sur ledit support (100), ledit couvercle (1) comprenant en outre des moyens de verrouillage (44, 51) dudit verrou (4) dans ladite position "bloquée" pourvus d'au moins une butée fixe (51) et d'un talon de verrouillage (44) flexible, l'un étant prévu sur ladite coque (20) l'autre sur ledit verrou (4) et aptes à coopérer de sorte à empêcher le passage sans flexion dudit talon de verrouillage (44) de ladite position "débloquée" à ladite position "bloquée" et à verrouiller par cramponnage ledit verrou (4) dans ladite position "bloquée", caractérisé en ce que ledit talon de verrouillage (44) est orienté perpendiculairement audit axe de pivotement (C) et flexible latéralement, parallèlement audit axe de pivotement (C), en ce que ledit couvercle (1) comporte des moyens de déverrouillage (45, 50) aptes à libérer ledit verrou (4) de ladite position "bloquée comportant au moins une ailette de déverrouillage (45) solidaire dudit talon de verrouillage (44) et un dégagement (50) décalé latéralement par rapport à ladite butée fixe (51) et apte à autoriser le passage dudit talon de verrouillage (44) fléchi, en ce que ladite ailette de déverrouillage (45) est agencée pour, dans ladite position "bloquée", être accessible de l'autre coté de ladite coque (20) par rapport audit talon de verrouillage (44) et apte à être sollicitée manuellement latéralement pour fléchir ledit talon de verrouillage (44). 2. Couvercle (1) selon au moins la précédente, caractérisé en ce que ledit verrou (4) comporte au moins un crochet (42) définissant ladite seconde arête de blocage (7) et solidaire d'une palette (40) orientée parallèlement audit axe de pivotement (C), apte à être sollicitée manuellement pour faire pivoter ledit verrou (4) de ladite position "débloquée" à ladite position "bloquée", ladite palette (40) et ledit crochet (42) étant disposés de part et d'autre dudit axe de pivotement (C). 3. Couvercle (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit talon de verrouillage (44) et ladite ailette de déverrouillage (45) sont portés par ledit verrou (4) et en ce que ladite butée fixe (51) et ledit dégagement (50) sont portés par ladite coque (20). 4. Couvercle (1) selon au moins les 2 et 3, caractérisé en ce que ladite coque (20) comporte au moins une ouverture (5) tangente à sa périphérie et délimitée en partie par ledit axe de pivotement (C), ladite ouverture (5) étant apte à recevoir au moins en partie ledit verrou (4), ladite ouverture (5) et ladite palette (40) étant dimensionnées de sorte que ladite palette (40) obture au moins en partie ladite ouverture (5) dans ladite position "bloquée" dudit verrou (4), ladite ouverture (5) comportant au moins un décrochement définissant d'une part ledit dégagement (50) et d'autre part ladite butée fixe (51). 5. Couvercle (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'arête de ladite ouverture (5) et l'extrémité libre de ladite palette (40) opposées audit axe de pivotement (C) sont pourvues de formes complémentaire aptes à venir en appui l'une contre l'autre lors du pivotement dudit verrou (4) au-delà de ladite position "bloquée" pour former une première butée agencée pour limiter le pivotement dudit verrou (4). 6. Couvercle (1) selon au moins l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé dans une pièce moulée monobloc, en ce que ledit axe de pivotement (C) est formé par deux barres de torsion (6) reliant de part et d'autre ledit verrou (4) à ladite coque (20), le pivotement dudit verrou (4) entre lesdites positions "bloquée" et "débloquée" étant obtenu par torsion élastique desdites barres de torsion (6). 7. Couvercle (1) selon au moins la 2, caractérisé en ce que ledit crochet (42) et ladite palette (40) présentent respectivement une première portion plane de crochet (420) et une première portion plane de palette (400) sensiblement parallèles entre elles de sorte que ledit verrou (4) soit apte à adopter une position "débloquée" dans laquelle lesdites premières portions planes de crochet (420) et de palette (400) soient sensiblement perpendiculaires audit plan d'appui (P). 8. Couvercle (1) selon au moins la 7, caractérisé en ce que ladite première portion plane de crochet (420) est reliée audit axe de pivotement (C) par une seconde portion plane de crochet (421) inclinée par rapport à ladite première portion plane de crochet (420) de sorte à former un premier angle (u) ouvert, en ce que ladite première portion plane de palette (400) est reliée directement audit axe de pivotement (C) et prolongée par une seconde portion plane de palette (401) définissant une languette inclinée (41) et formant un second angle (13) ouvert par rapport à ladite première portion plane de palette (400), lesdits premier et second angles (u,13) étant sensiblement égaux de sorte que lesdites secondes portions planes de crochet (421) et de palette (401) soient sensiblement parallèles entre elles, en ce que ladite première arête de blocage(23) définit un plan d'appui (P) de ladite coque (20) sur ledit support (100) et que ladite ailette de déverrouillage (45) s'étend dudit talon de verrouillage (44) dans un plan sensiblement perpendiculaire audit plan d'appui (P) et sensiblement perpendiculaire audit axe de pivotement (C). 9. Couvercle (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux talons de verrouillage (44), deux butées fixes (51) disposés de part et d'autre de deux dégagements (50), et deux ailettes de déverrouillage (45) aptes à être rapprochés l'une de l'autre par pincement pour provoquer ladite flexion latérale desdits talons de verrouillage (44). 10. Bloc moteur (100) pour véhicule automobile, ledit bloc moteur (100) comprenant au moins un orifice (101) dans lequel est logé au moins un capteur électronique et obturé par un couvercle, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un couvercle (1) selon au moins l'une des 1 à 9 pour obturer ledit orifice (101) et protéger ledit capteur électronique.
E
E05
E05C
E05C 3
E05C 3/30
FR2984644
A1
RESEAU AFDX A RESEAU D'ACCES OPTIQUE PASSIF
20,130,621
La présente invention concerne le domaine des télécommunications aéronautiques et plus particulièrement celui des réseaux AFDX (Avionics Full Duplex Switched Ethernet). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Le domaine des télécommunications aéronautiques a fait l'objet d'une importante évolution ces dernières années. Traditionnellement, les réseaux avioniques utilisent une topologie de bus normalisée dans le standard ARINC 429. Plus récemment, le réseau AFDX (Avionics Full Duplex Switched Ethernet), développé pour les besoins de l'aéronautique est basé sur le principe de l'Ethernet commuté. On rappelle que les réseaux Ethernet commutés peuvent fonctionner sous deux modes distincts mais compatibles entre eux : un mode dit partagé, dans lequel un même support physique est partagé entre les terminaux, avec accès aléatoire et détection de collisions entre trames, et un mode dit commuté, dans lequel les terminaux s'échangent des trames au moyen de liaisons virtuelles, encore dénommées liens virtuels, garantissant ainsi l'absence de collisions. Le réseau AFDX a fait l'objet d'une standardisation dans la norme ARINC 664, partie 7. On trouvera notamment une description du réseau AFDX dans le document intitulé « AFDX protocol tutorial » disponible sous l'URL http://sierrasales.com/pdfs/AFDXTutorial.pdf ainsi qu'une présentation des liens virtuels dans FR-A-2832011 déposée au nom de la présente demanderesse. On rappellera simplement ici que le réseau AFDX est full-duplex, déterministe et redondant. Par full-duplex, on entend que chaque abonné au réseau (terminal, calculateur) peut simultanément émettre et recevoir des trames sur des liens virtuels. Le réseau AFDX est déterministe, au sens où les liens virtuels ont des caractéristiques garanties en termes de borne de latence, de ségrégation physique de flux, de bande passante et de débit. Chaque lien virtuel dispose pour ce faire d'un chemin réservé de bout en bout à travers le réseau. Enfin le réseau AFDX est redondant car le réseau Ethernet sous-jacent est dupliqué pour des raisons de disponibilité. Un abonné à un réseau AFDX est directement relié à un commutateur de ce réseau. Les données d'un abonné sont transmises sous forme de paquets IP encapsulés dans des trames Ethernet. A la différence de la commutation Ethernet classique (utilisant l'adresse Ethernet du destinataire), la commutation de trames sur un réseau AFDX utilise un identificateur de lien virtuel inclus dans l'entête de trame. Lorsqu'un commutateur reçoit sur l'un de ses ports d'entrée une trame, il lit l'identificateur de lien virtuel et détermine à partir de sa table de commutation le ou les ports de sortie sur lesquels elle doit être transmise. Tous les équipements embarqués à bord d'un 5 aéronef, en particulier les différents capteurs distribués dans l'aéronef, ne peuvent être directement reliés à un commutateur du réseau AFDX. En effet, étant donné le grand nombre d'équipements concernés, cela nécessiterait d'utiliser un grand nombre de tels 10 commutateurs. En outre, les commutateurs étant situés dans les baies avioniques, autrement dit généralement loin des capteurs, cette solution impliquerait d'utiliser de nombreuses et longues connexions filaires, ce qui serait préjudiciable au bilan de masse 15 de l'appareil. Pour remédier à cette difficulté, il a été proposé d'utiliser des dispositifs de commutation de trames, couramment dénommés micro-commutateurs AFDX (micro-switches) qui ont une fonction de répétition sur 20 la voie descendante et une fonction de commutation sur la voie montante. Un tel micro-commutateur permet d'étendre le réseau AFDX pour en permettre l'accès à des équipements distants. Pour ce faire, il est connecté d'une part directement à un commutateur du 25 réseau AFDX et d'autre part aux dits équipements distants. Lorsque le micro-commutateur AFDX reçoit une trame incidente sur la voie descendante, il la réplique et la transmet à l'ensemble des équipements qui lui sont connectés. Réciproquement, lorsque le micro- 30 commutateur AFDX reçoit une trame sur la voie montante, c'est-à-dire une trame transmise par l'un des équipements en question, celle-ci est transmise au commutateur AFDX auquel il est relié. Un exemple de réalisation de micro-commutateur AFDX a été décrit dans la demande de brevet FR-A2920623 déposée au nom de la présente demanderesse. La Fig. 1 représente schématiquement un exemple de réseau AFDX, étendu à l'aide d'un micro-commutateur AFDX. Le réseau AFDX, 100, est constitué d'une 10 pluralité de commutateurs AFDX reliés entre eux par des liaisons physiques (paires torsadées), 105. Les terminaux 110, abonnés au réseau AFDX, sont chacun directement reliés à un commutateur AFDX, 120. Les équipements distants 150 ne sont pas 15 directement reliés au réseau AFDX mais à un micro-commutateur AFDX 130, via des liaisons physiques 155. Le micro-commutateur 130 est en revanche directement connecté à un commutateur de ce réseau via une liaison physique 135. On comprendra que l'ensemble constitué 20 par le micro-commutateur et les liaisons physiques 135, 155 représente un réseau d'accès 170 pour les équipements distants 150. En d'autres termes, le réseau d'accès 170 permet d'étendre le réseau AFDX de base, 100 aux équipements distants. 25 On a représenté sur la Fig. 1 un lien virtuel VL reliant le terminal abonné A à l'équipement distant E Les trames émises par le terminal sur ce lien virtuel sont reçues par le micro-commutateur 130 qui agit comme répéteur (hub) sur la voie descendante en les 30 transmettant à l'ensemble des équipements Ek, qui lui sont reliés. Les équipements autres que le destinataire E rejettent les trames en question à partir de l'identificateur de lien virtuel. Réciproquement, on a représenté un lien virtuel VLq, reliant l'équipement distant E au terminal abonné B. Les trames émises par l'équipement distant Eq sur ce lien virtuel sont transmises automatiquement (sans lecture d' entête) par le micro-commutateur au commutateur AFDX, Sif, auquel il est relié. Les trames sont ensuite commutées ensuite à travers le réseau AFDX par les commutateurs 120 à partir de l'identificateur de lien virtuel contenu dans l'entête des trames, jusqu'à réception par l'abonné B. La Figure 2 représente un exemple d'un réseau reliant un terminal à une pluralité d'équipements au moyen d'un micro-commutateur AFDX. Le terminal A, désigné par 210, est relié à un ensemble d'équipements 250, notés Ek, k=1,..,K par l'intermédiaire d'un micro-commutateur 230 mais, à l'inverse de l'exemple précédent, sans faire appel à un réseau AFDX. Le terminal 210 peut être situé ici à proximité des équipements 250. Le réseau constitué par le micro-commutateur 230, 25 les liaisons physiques 235 et 255 est conventionnellement dénommé réseau jiAFDX. Le principe de fonctionnement de ce réseau est similaire à celui de l'exemple précédent. Lorsque le terminal A transmet des trames sur un lien virtuel VL, à un équipement Ep, celles-ci sont transmises par le micro-commutateur à l'ensemble des équipements 250, charge à ceux-ci d'effectuer la sélection des trames qui leur sont destinées sur la base de l'identificateur 5 de lien virtuel. Réciproquement, lorsqu'un équipement E transmet des trames au terminal B sur le lien virtuel VL qbi le micro-commutateur 230 transfère simplement les trames qu'il reçoit de l'équipement en question audit terminal. 10 On comprendra qu'un réseau pAFDX, tout comme le réseau AFDX précédent, achemine des trames AFDX à l'aide d'une commutation de trames, la commutation n'étant toutefois effectuée ici dans que sur la voie montante. Ainsi un réseau AFDX, étendu ou non, un 15 réseau ,L/AFDX, peuvent être tous qualifiés de réseaux à commutation de trames AFDX. Quelle que soit la configuration du réseau, les commutateurs AFDX et micro-commutateurs AFDX sont susceptibles d'être affectés par des défaillances 20 électriques et des perturbations électromagnétiques. Bien que la redondance du réseau AFDX permette dans une certaine mesure de pallier ces inconvénients, il existe un besoin de réaliser des dispositifs de commutation qui s'en affranchissent. 25 En outre, les commutateurs AFDX et micro- commutateurs AFDX consomment de l'énergie électrique et dissipent de la chaleur. Ils ne peuvent donc être installés en nombre dans des zones confinées de l'avion, telle que la baie avionique, sans faire appel 30 à un système de refroidissement. Un but de la présente invention est d'étendre voire de réaliser un réseau à commutation de trames AFDX à l'aide d'au moins un dispositif de commutation de trames qui ne présente pas les inconvénients précités, c'est-à-dire à l'aide d'un dispositif à commutation de trames qui soit robuste et de très faible consommation. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie par un réseau à commutation de trames AFDX comprenant au moins un commutateur de trames AFDX auquel sont reliés une pluralité d'équipements, au moins un terminal étant abonné au dit réseau, le réseau AFDX comprenant en outre un réseau optique passif dont la terminaison de ligne optique (OLT) est constituée par le commutateur de trames AFDX et les terminaisons de réseau optique (ONTs) sont constituées par lesdits équipements, ledit réseau optique passif diffusant sur la voie descendante toute trame AFDX issue dudit commutateur de trames à tous lesdits équipements et multiplexant sur la voie montante les trames AFDX émises par lesdits équipements. Le réseau optique passif comprend avantageusement un coupleur optique, relié à un port dudit commutateur de trames au moyen d'une première fibre optique, d'une part, et aux dits équipements au moyen d'une pluralité de secondes fibres optiques, d'autre part. Selon une première variante, le réseau optique 30 passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage par intervalle de temps de transmission, un intervalle de temps de transmission distinct étant alloué à chaque équipement. Ledit commutateur de trames est alors en charge du contrôle de l'allocation des intervalles de temps de transmission aux dits équipements. Alternativement, un abonné de ce réseau contrôle l'allocation des intervalles de temps de transmission aux dits équipements. Selon une seconde variante, le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage en longueur d'onde, une longueur d'onde distincte étant alloué à chaque équipement. Avantageusement, pour un lien virtuel issu d'un premier équipement et à destination d'un second équipement de ladite pluralité, les premier et second équipements étant reliés au coupleur optique, ledit lien virtuel étant incident sur ledit port (P) du commutateur de trames, ledit commutateur reboucle ce lien virtuel sur ledit port. A cette fin, ledit commutateur de trames peut contenir une table de commutation pour commuter les trames relatives à différents liens virtuels, ladite table indiquant, pour chaque lien virtuel, un port d'entrée et un port de sortie dudit commutateur, une trame relative à ce lien virtuel reçue sur ledit port d'entrée étant commutée sur ledit port de sortie, ladite table indiquant en outre que le port de sortie est identique au port d'entrée pour ledit lien virtuel issu du premier équipement et à destination du second équipement. Alternativement, un terminal abonné au réseau AFDX est relié à un second port (P') du commutateur de trames, distinct dudit port, le terminal abonné rebouclant tout lien virtuel en provenance d'un premier équipement et à destination d'un second équipement de ladite pluralité. La présente invention concerne également un réseau à commutation de trames AFDX, comprenant un terminal et une pluralité d'équipements, abonnés au réseau, ledit réseau comprenant en outre un réseau optique passif dont la terminaison de ligne optique (OLT) est constituée par ledit terminal et les terminaisons de réseau optique (ONTs) sont constituées par lesdits équipements, ledit réseau optique passif diffusant sur la voie descendante toute trame AFDX émise par ledit terminal à tous lesdits équipements et multiplexant sur la voie montante les trames AFDX émises par lesdits équipements. Le réseau optique passif comprend avantageusement un coupleur optique, relié audit terminal au moyen d'une première fibre optique, d'une part, et aux dits équipements au moyen d'une pluralité de secondes fibres optiques, d'autre part. Selon une première variante, le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage par intervalle de temps de transmission, un intervalle de temps de transmission distinct étant alloué à chaque équipement. Ledit terminal est alors en charge du contrôle de l'allocation des intervalles de temps de transmission aux dits équipements. Selon une seconde variante, le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage en longueur d'onde, une longueur d'onde distincte étant allouée à chaque équipement. Ledit terminal comprend avantageusement une interface physique à laquelle est connectée ladite première fibre optique, une interface AFDX, communiquant avec ladite interface physique et stockant les trames AFDX reçues ou à émettre par cette dernière dans une pluralité de boîtes aux lettres, chaque boîte aux lettres étant associée à un lien virtuel en réception ou en émission, et un module applicatif contrôlant ladite interface AFDX. Ladite interface AFDX contient avantageusement une table indiquant, pour chaque identificateur de lien virtuel, une boîte aux lettres en émission ou en réception, ladite interface AFDX lisant les identificateurs de liens virtuels présents dans les entêtes des trames AFDX reçues par l'interface physique et stockant ces trames dans les boîtes aux lettres de réception en fonction de ces identificateurs de liens virtuels. Pour un lien virtuel entre un premier et un second équipements de ladite pluralité d'équipements, ledit module applicatif lit alors les trames AFDX stockées dans la boîte aux lettres de réception associée à ce lien virtuel et les stocke dans la boîte aux lettres d'émission associée à ce même lien virtuel. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de modes de réalisation de l'invention fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : La Fig. 1, déjà décrite, représente un exemple connu de réseau AFDX étendu à l'aide d'un micro-commutateur AFDX ; La Fig. 2, déjà décrite, représente un exemple connu de réseau pAFDX La Fig. 3 représente schématiquement une boucle locale optique de type PON ; La Fig. 4 représente un réseau AFDX étendu à l'aide d'un réseau optique passif, selon un premier mode de réalisation de l'invention ; La Fig. 5 représente un réseau pAFDX basé sur un réseau optique passif, selon un second mode de réalisation de l'invention ; La Fig. 6 représente schématiquement l'architecture d'un terminal susceptible d'être utilisé avec le réseau ,uAFDX de la Fig. 5. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée de base de l'invention est d'étendre voire réaliser un réseau à commutation de trames AFDX au 30 moyen d'une technologie EPON (Ethernet Passive Optical Network) ou GPON (Giga Passive Optical Network) utilisée dans un domaine très éloigné des télécommunications aéronautiques, à savoir celui de la boucle locale optique, reliant un utilisateur au réseau d'un opérateur. Une boucle locale optique se présente généralement sous la forme d'un réseau optique passif ou PON (Passive Optical Network) de structure arborescente, comme illustré schématiquement en Fig. 3. Le réseau PON relie un équipement central de l'opérateur, communément dénommé terminaison de ligne optique ou OLT (Optical Line Terminal), 310, à une pluralité d'équipements actifs, dénommés terminaisons de réseau optique, 350, communément dénommées ONUs (Optical Network Units) ou encore ONTs (Optical Network Terminals). Chaque terminaison de réseau optique (ONT) dessert un utilisateur final et assure la connexion avec les terminaux cet utilisateur. La terminaison de fin de ligne (OLT) assure la connexion à la tête de réseau de l'opérateur. Elle assure également la conversion des signaux électriques en signaux optiques sur la voie descendante et réciproquement la conversion des signaux optiques en signaux électriques sur la voie montante. Le réseau PON comprend en outre au moins un coupleur optique (splitter), 330, couplant la fibre optique 315, reliée à la terminaison de ligne optique (OLT), en une pluralité de fibres optiques, 355, reliées respectivement aux terminaisons ONTs. Le (les) coupleur(s) optique(s) du réseau PON est (sont) purement passif(s). Les réseaux PON ont fait l'objet de normalisation devant des organismes internationaux comme ITU (International Telecommunication Union), le FSAN (Full Service Access Network) et l'IEEE. Lorsque les trames émises sur le réseau PON sont de type Ethernet, on préfère généralement parler d' EPON (Ethernet Passive Optical Network). En technologie EPON, une trame Ethernet provenant de la terminaison de ligne optique (OLT) est diffusée vers l'ensemble des terminaisons de réseau optique (ONT). L'ONT qui reconnaît son adresse récupère la trame Ethernet et les autres l'ignorent. Sur la voie montante, les trames Ethernet sont émises selon un partage d'accès de type TDM (Time Division Multiplexing), chaque ONT pouvant transmettre à tour de rôle. Plus récemment, les réseaux GPON (Giga Passive Optical Network) permettent d'augmenter les débits jusqu'à 40 Gbit/s. Ils ont fait l'objet d'une normalisation dans les recommandations de l'ITU-T G. 984,1 à G.984.4. La Fig. 4 représente schématiquement un réseau AFDX étendu à l'aide d'un réseau optique passif, selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le réseau AFDX, 400, est similaire à celui de la Fig. 1. Il comprend des commutateurs AFDX, 420, reliés par des liaisons physiques, 425. Les abonnés au réseau AFDX, 410 sont chacun directement reliés à un commutateur AFDX, 420. Les communications entre abonnés 30 sont réalisées au moyen de liens virtuels acheminant des trames AFDX de manière connue en soi. A la différence de l'art antérieur, il est prévu un réseau d'accès de type PON, 401, permettant de relier des équipements distants, 450, au réseau AFDX. Le réseau d'accès de type PON est relié directement à un port P (constitué d'un port d'entrée et un port de sortie) du commutateur Sit. A la différence d'un commutateur AFDX classique, le commutateur Sit est équipé sur ce port P d'un convertisseur de signaux électriques en signaux optiques sur la voie descendante ainsi que d'un convertisseur de signaux optiques en signaux électriques sur la voie montante. Le commutateur Sit joue le rôle d'une terminaison OLT du réseau PON. Le réseau de type PON comprend en outre un coupleur 15 optique 430 relié, d'une part, au port P du commutateur Sit au moyen d'une première fibre optique 435, et, d'autre part, aux équipements distants 450 au moyen de secondes fibres optiques 455. Ces équipements distants sont pourvus, le cas échéant, de 20 convertisseurs électro-optiques en émission et/ou optoélectroniques en réception, ou bien sont capables de transmettre et/ou recevoir une information sous la forme de signaux optiques. Les équipements 450 jouent le rôle de terminaisons ONTs du réseau de type PON. 25 Le réseau de type PON est plus précisément un réseau EPON ou un réseau GPON, comme indiqué plus haut. Sur la voie descendante, le flux de trames reçu par le coupleur optique en provenance du commutateur Sit est diffusé à l'ensemble des équipements 450. En 30 d'autres termes, tout lien virtuel descendant passant par le port P du commutateur SW0 aboutit nécessairement à l'ensemble des équipements 450 reliés à ce dernier via le réseau d'accès, 401, qu'ils soient destinataires ou non. Chaque équipement sélectionne alors les trames qui lui sont destinées grâce à l'identificateur de lien virtuel (VL) contenu dans l'entête. Réciproquement, sur la voie montante, les trames émises par les différents équipements 450 sont multiplexées sur la fibre optique 435 via le coupleur optique 430. Différentes variantes de multiplexage peuvent être envisagées : Le multiplexage d'accès peut être effectué en longueur d'onde, autrement dit WDM (Wavelength Division Multiplexing), ou bien par intervalle de temps de transmission, autrement dit TDM (Time Division Multiplexing). Le cas échéant, le multiplexage d'accès peut être à la fois par intervalle de temps de transmission et en longueur d'onde. Dans le cas d'un multiplexage d'accès de type WDM, les ressources de transmission sont des longueurs d'onde 21,...,4 et chaque équipement 450 dispose d'une longueur d'onde propre pour transmettre ses trames. Le commutateur est alors équipé d'un démultiplexeur en 25 longueur d'onde pour récupérer les trames des différents équipements. Dans le cas d'un multiplexage d'accès de type TDM, les ressources de transmission sont des intervalles de temps de transmission T,...,4 d'une trame temporelle. 30 Les intervalles de temps de transmission sont alloués aux différents équipements, soit par le commutateur SW0, soit par un abonné du réseau AFDX chargé de l'allocation des ressources de transmission. L'allocation peut être effectuée selon différents critères et mise à jour périodiquement. Par exemple, l'allocation peut tenir compte d'un degré de priorité entre les différents équipements ou bien encore dépendre de la longueur des files d'attente des trames à transmettre par les différents équipements. Dans le cas d'un multiplexage d'accès mixte 10 TDM/WDM, les ressources de transmission sont des couples de longueur d'onde et d'intervalle de temps de transmission (2,,T'). L'allocation de ressources est réalisée comme précédemment soit par le commutateur SW0 soit par un abonné du réseau AFDX chargé de cette 15 tâche. Dans le second cas, l'information d'allocation peut être émise par l'abonné en question aux différents équipements au moyen d'un lien virtuel spécifique de type multicast. D'autres variantes de multiplexage d'accès peuvent 20 être envisagées par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi pourra-t-on par exemple utiliser comme ressources de transmission des intervalles de sous-porteuses d'un multiplex OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). 25 Quel que soit le type de multiplexage d'accès mis en oeuvre, les trames émises par les différents équipements sont reçues sur le port P du commutateur SW0. Celui-ci commute les trames ainsi reçues de manière classique, à partir des identificateurs de 30 liens virtuels contenus dans les entêtes respectifs des trames et d'une table de commutation stockée dans le commutateur. Le cas échéant, la table de commutation du commutateur SUT° peut être configurée de sorte à router un lien virtuel entre un premier et un second équipements 450. Pour ce faire, la table de commutation indique que, pour ce lien virtuel (identifié dans la table par son VL), toute trame incidente sur le port P est renvoyée sur ce même port. La trame incidente est alors transmise à l'ensemble des équipements 450 reliés à Sit par le réseau d'accès. L'équipement destinataire du lien virtuel conserve la trame et les autres la rejettent purement et simplement. Alternativement, le rebouclage sur le port P pourra être simplement réalisé par un simple câblage du port d'entrée sur le port de sortie. Ainsi toute trame incidente sur le port P sera renvoyée via ce même port à tous les équipements 450. Dans cette variante, on notera qu'une trame transmise par un équipement 450 à un abonné 410 sera également transmise à l'ensemble des équipements 450. Toutefois, ceux-ci n'étant pas destinataires de ladite trame, la rejetteront purement et simplement. Quelle que soit la variante, on comprendra qu'un lien virtuel issu d'un premier équipement et à destination d'un second équipement, relié au même coupleur optique, fait l'objet d'un rebouclage par le commutateur sur le port P, soit au niveau trame (ou liaison) soit au niveau physique. Enfin, le rebouclage du lien virtuel peut être assuré non pas par le commutateur Sit mais par un terminal dédié, abonné au réseau AFDX, dit terminal de rebouclage (non représenté), relié directement (ou indirectement) à un port P' de ce commutateur, distinct du port P. Le terminal de rebouclage renvoie sur un lien virtuel, passant par le port P, les trames qu'il reçoit du commutateur Sit Il joue en quelque sorte le rôle d'un réflecteur pour les trames issues d'un premier équipement Ep et à destination d'un second équipement Eq, lorsque ces deux équipements sont reliés au même coupleur optique 430. Pour ce faire, si l'on note Idpq 1' identificateur d'un lien virtuel issu de et à destination de Eg, la table de commutation du commutateur de trames indique que chaque trame incidente sur le port P et d' identificateur Idpq est à commuter sur le port P'. Réciproquement, toute trame incidente sur le port P' et d' identificateur Idpq est à commuter sur le port P. Ainsi les trames relatives au trafic local entre équipements 450 transitent par le coupleur optique, le port P, le port P' du commutateur, le terminal de rebouclage, avant d'effectuer le chemin inverse. L'homme du métier comprendra que le mode de réalisation permet à des équipements distants de devenir abonnés au réseau AFDX grâce au réseau d'accès passif optique, avec un très faible risque de défaillance et une très faible consommation en énergie électrique. Le réseau ainsi étendu par le réseau PON demeure un réseau à commutation de trames AFDX La Fig. 5 représente un réseau pAFDX reliant un une pluralité d'abonnés 510, 550 au moyen d'un réseau de type PON. A la différence du mode de réalisation précédent, 5 le réseau PON relie directement les abonnés sans passer par l'intermédiaire d'un réseau AFDX (absence de commutateur AFDX). Dans ce mode de réalisation, l'un des abonnés, 510, joue le rôle de terminaison de ligne optique (OLT) et 10 tous les autres, 550, celui de terminaisons de réseau optique (ONTs). Pour en faciliter la distinction et faire un parallèle avec le premier mode de réalisation, on se réfèrera ci-après au premier comme terminal (A) et aux autres en tant qu'équipements. Il est toutefois 15 bien entendu que tous sont abonnés au réseau, seul l'un d'entre eux, 510, jouant le rôle particulier d'OLT. Le terminal 510 est relié au coupleur optique 530 au moyen d'une première liaison optique 535 et les équipements 550 sont reliés à ce même coupleur à l'aide 20 de secondes liaisons optiques 555. Le terminal 510 est équipé d'un convertisseur électro-optique sur la voie descendante et/ou d'un convertisseur optoélectronique sur la voie montante. Alternativement, le terminal 510 peut directement 25 émettre/recevoir des signaux optiques. Sur la liaison descendante, le flux de trames provenant du terminal 510 est diffusé par le coupleur optique 530 à l'ensemble des équipements qui lui sont connectés. Autrement dit, tout lien virtuel issu du 30 terminal 510 dessert l'ensemble des équipements 550. Toutefois, seul l'équipement destinataire conserve les trames relatives à ce lien virtuel, les équipements non destinataires les éliminant. Réciproquement, sur la liaison montante, les flux de trames des différents équipements 550 sont 5 multiplexés sur la première fibre optique 535 au moyen du coupleur optique 530. Les différents types de multiplexage d'accès mentionnés pour le premier mode de réalisation peuvent également être mis en oeuvre ici. En particulier, si le multiplexage d'accès est de type 10 TDM, des intervalles de temps distincts sont alloués aux différents équipements pour la transmission des trames. L'allocation des intervalles de temps de transmission est alors effectuée par le terminal 510 selon l'un des critères mentionnés plus haut. 15 Chaque équipement 550, tout comme le terminal 510, peut être source ou destinataire d'un lien virtuel. Pour assurer l'acheminement des trames sur un lien virtuel VLpq issu d'un premier équipement Ep et à destination d'un second équipement Eq, le terminal 510 20 renvoie vers son port de sortie les trames qu'il reçoit de VLpq sur son port d'entrée. En d'autres termes, le lien virtuel am est rebouclé par le terminal 510 sur le réseau PON. Ainsi une trame relative au lien virtuel Um, émise par l'équipement Ep est reçue par le 25 terminal 510 avant d'être renvoyée par ce dernier à l'ensemble des équipements 550. En revanche et avantageusement, un lien virtuel issu d'un équipement El, et à destination du terminal 510 ne fait pas l'objet d'un tel rebouclage. La trame émise par l'équipement Ek, reçue sur le port d'entrée du terminal 510 est traitée localement par ce dernier sans renvoi sur son port de sortie. Ainsi l'on évite que le réseau PON ne soit saturé par des transmissions 5 de trames inutiles. La Fig. 6 représente schématiquement l'architecture d'un terminal, 600, susceptible d'être utilisé dans le réseau de Fig. 5, plus précisément celle du terminal 10 510 jouant le rôle d'OLT dans le réseau PON. Le terminal, abonné au réseau, comprend une interface physique 610, destinée à être connectée à la fibre optique 535, une interface AFDX, 620, communiquant avec l'interface physique 610, et stockant 15 les trames AFDX dans une pluralité de boîtes aux lettres, 625, chaque boîte aux lettres correspondant à un lien virtuel en réception ou en émission. On a représenté en noir les boîtes aux lettres de réception et en grisé les boîtes aux lettres en émission. Enfin, 20 un module de niveau applicatif, 630, contrôle l'interface AFDX 620. Lorsque l'interface physique 610 reçoit un signal sur la voie montante, ce signal est démodulé et décodé pour fournir les trames AFDX à l'interface AFDX, 620. 25 L'interface physique peut par exemple être du type modulaire et reliée à l'interface AFDX par une interface MII (Media Independent Interface), non représentée. Ainsi, l'interface physique pourra être facilement changée en fonction du type de media 30 Ethernet : 100 base T, Gigabit, etc. L'interface AFDX 620 lit les identificateurs de liens virtuels présents dans les entêtes des trames AFDX et stocke ces trames dans les boîtes aux lettres de réception en fonction de ces identificateurs. Pour ce faire, l'interface AFDX contient une table de correspondance donnant pour chaque identificateur de lien virtuel la boîte aux lettres en réception associée. On a représenté en Fig. 6 trois boîtes aux lettres 10 en réception, respectivement associées aux liens virtuels Les trames AFDX stockées dans ces boîtes aux lettres sont lues à tour de rôle par le module applicatif 630. Lorsque le terminal abonné 600 est le destinataire 15 des liens virtuels (ici V4,,nua), les trames AFDX lues sont traitées localement. En revanche, lorsque le terminal abonné 600 n'est pas le destinataire du lien virtuel (ici nm), le module applicatif reboucle ce lien en stockant les 20 trames AFDX reçues dans la boîte aux lettres d'émission correspondante. Ces trames sont ensuite envoyées sur la voie descendante par l'interface AFDX 620 via l'interface physique 610. Comme déjà indiqué en relation avec la Fig. 5, ces trames AFDX sont diffusées 25 à l'ensemble des équipements 550. Toutefois, seul l'équipement Eq destinataire du lien virtuel VLpq conserve ces trames après avoir lu dans l'entête l'identificateur du lien virtuel, les autres équipements les éliminent. Des boîtes aux lettres en émission sont en outre prévues pour les liens virtuels issus du terminal abonné et à destination d'un équipement (lien virtuel monocast) ou de plusieurs équipements (lien virtuel multicast). Par exemple, la boîte aux lettres d'émission désignée par na, correspond. à un lien virtuel dont la source est le terminal abonné et le destinataire est l'équipement Ee. Les trames AFDX stockées dans cette boîte aux lettres sont envoyées sur 10 la voie descendante par l'interface AFDX, via l'interface physique. Là encore, seul le destinataire Ee conserve les trames en question. L'interface AFDX 620 peut assurer en outre la gestion des informations au niveau IP et UDP. Il peut 15 être réalisé sous la forme module logiciel ou d'un circuit intégré de type ASIC
La présente invention concerne un réseau AFDX (400) étendu au moyen d'un réseau optique passif (401). Le réseau AFDX (400) comprend un commutateur de trames AFDX (SW ) auquel sont reliés une pluralité d'équipements (450). Le commutateur de trames AFDX constitue la terminaison de ligne optique (OLT) et lesdits équipements constituent les terminaisons de réseau optique (ONTs) du réseau optique passif. Celui-ci diffuse sur la voie descendante toute trame AFDX issue dudit commutateur de trames à l'ensemble des équipements et multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises par ces mêmes équipements. L'invention concerne également un réseau µ AFDX utilisant un réseau optique passif.
1. Réseau à commutation de trames AFDX comprenant au moins un commutateur de trames AFDX (5W0) auquel sont reliés une pluralité d'équipements (450), au moins un terminal (410) étant abonné au dit réseau, caractérisé en ce qu'il comprend un réseau optique passif (401) dont la terminaison de ligne optique (OLT) est constituée par le commutateur de trames AFDX et les terminaisons de réseau optique (ONTs) sont constituées par lesdits équipements, ledit réseau optique passif diffusant sur la voie descendante toute trame AFDX issue dudit commutateur de trames à tous lesdits équipements et multiplexant sur la voie montante les trames AFDX émises par lesdits équipements. 2. Réseau selon la 1, caractérisé en ce que le réseau optique passif comprend un coupleur optique (430), relié à un port (P) dudit 20 commutateur de trames au moyen d'une première fibre optique (435), d'une part, et aux dits équipements au moyen d'une pluralité de secondes fibres optiques (455), d'autre part. 25 3. Réseau selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage par intervalle de temps de transmission, 30 un intervalle de temps de transmission distinct étant alloué à chaque équipement. 4. Réseau selon la 3, caractérisé en ce que ledit commutateur de trames contrôle l'allocation des intervalles de temps de 5 transmission aux dits équipements. 5. Réseau selon la 3, caractérisé en ce qu'un abonné de ce réseau contrôle l'allocation des intervalles de temps de transmission 10 aux dits équipements. 6. Réseau selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises 15 respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage en longueur d'onde, une longueur d'onde distincte étant alloué à chaque équipement. 7. Réseau selon la 2, 20 caractérisé en ce que, pour un lien virtuel issu d'un premier équipement et à destination d'un second équipement de ladite pluralité, les premier et second équipements étant reliés au coupleur optique, ledit lien virtuel, étant incident sur ledit port (P) du 25 commutateur de trames, ledit commutateur reboucle ce lien virtuel sur ledit port. 8. Réseau selon la 7, caractérisé en ce que ledit commutateur de trames 30 contient une table de commutation pour commuter les trames relatives à différents liens virtuels, laditetable indiquant, pour chaque lien virtuel, un port d'entrée et un port de sortie dudit commutateur, une trame relative à ce lien virtuel reçue sur ledit port d'entrée étant commutée sur ledit port de sortie, ladite table indiquant en outre que le port de sortie est identique au port d'entrée pour ledit lien virtuel issu du premier équipement et à destination du second équipement. 9. Réseau selon la 2, caractérisé en ce qu'un terminal abonné au réseau AFDX est relié à un second port (P') du commutateur de trames, distinct dudit port, le terminal abonné rebouclant tout lien virtuel en provenance d'un premier équipement et à destination d'un second équipement de ladite pluralité. 10. Réseau à commutation de trames AFDX, comprenant un terminal (510) et une pluralité d'équipements (550), abonnés au réseau, caractérisé en ce que ledit réseau comprend un réseau optique passif dont la terminaison de ligne optique (OLT) est constituée par ledit terminal et les terminaisons de réseau optique (ONTs) sont constituées par lesdits équipements, ledit réseau optique passif diffusant sur la voie descendante toute trame AFDX émise par ledit terminal à tous lesdits équipements et multiplexant sur la voie montante les trames AFDX émises par lesdits équipements. 11. Réseau selon la 10, caractérisé en ce que le réseau optique passif comprend un coupleur optique (530), relié audit terminal au moyen d'une première fibre optique (535), d'une part, et aux dits équipements au moyen d'une pluralité de secondes fibres optiques (555), d'autre part. 12. Réseau selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage par intervalle de temps de transmission, un intervalle de temps de transmission distinct étant alloué à chaque équipement. 13. Réseau selon la 12, caractérisé en ce que ledit terminal (510) contrôle l'allocation des intervalles de temps de transmission aux dits équipements. 14. Réseau selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le réseau optique passif multiplexe sur la voie montante les trames AFDX émises respectivement par lesdits équipements à l'aide d'un multiplexage en longueur d'onde, une longueur d'onde distincte étant allouée à chaque équipement. 15. Réseau selon la 11, caractérisé en ce que ledit terminal comprend une 30 interface physique (610) à laquelle est connectée ladite première fibre optique (535), une interface AFDX(620), communiquant avec ladite interface physique et stockant les trames AFDX reçues ou à émettre par cette dernière dans une pluralité de boîtes aux lettres (625), chaque boîte aux lettres étant associée à un lien virtuel en réception ou en émission, et un module applicatif (630) contrôlant ladite interface AFDX. 16. Réseau selon la 15, caractérisé en ce que ladite interface AFDX contient une table indiquant pour chaque identificateur de lien virtuel une boîte aux lettres en émission ou en réception, ladite interface AFDX lisant les identificateurs de liens virtuels présents dans les entêtes des trames AFDX reçues par l'interface physique et stockant ces trames dans les boîtes aux lettres de réception en fonction de ces identificateurs de liens virtuels. 17. Réseau selon la 15, caractérisé en ce que, pour un lien virtuel entre un premier et un second équipements de ladite pluralité d'équipements, ledit module applicatif lit les trames AFDX stockées dans la boîte aux lettres de réception associée à ce lien virtuel et les stocke dans la boîte aux lettres d'émission associée à ce même lien virtuel.
H,G
H04,G02
H04J,G02B
H04J 14,G02B 6
H04J 14/08,G02B 6/28
FR2984858
A1
BAC DE STOCKAGE POUR CHARGEMENT ET DECHARGEMENT AUTOMATIQUES DE PILES D'OBJETS PLATS SUR CHANT, PROCEDE DE CHARGEMENT ET DE DECHARGEMENT
20,130,628
Domaine technique L'invention concerne un bac de stockage pour chargement et déchargement automatiques de piles d'objets plats sur chant, le bac de stockage comportant une plaque de fond et des panneaux définissant au moins un compartiment pourvu d'une ouverture prévue à l'opposé de la plaque de fond, le compartiment étant destiné à recevoir au moins une pile d'objets plats dont le chant est destiné à reposer contre la plaque de fond et dont au moins un flan est destiné à être en appui contre une surface d'appui formée par la face interne d'un des panneaux. Au sens de l'invention, un objet plat désigne notamment, mais non exclusivement, un envoi postal. Les envois postaux, susceptibles d'être stockés, chargés et déchargés grâce au bac de stockage de l'invention, peuvent présenter des dimensions variables, mais également des caractéristiques mécaniques variables, en particulier en ce qui concerne leur rigidité. Ces envois postaux peuvent être, entre autres, une lettre simple, un magazine, une enveloppe avec ou sans fenêtre, un journal, ou encore un catalogue présenté dans une enveloppe en matière plastique ou en papier, avec ou sans soufflet. L'invention concerne également un procédé de déchargement d'au moins une pile d'objets plats sur chant d'un bac de stockage dont la plaque de fond reçoit le chant des objets plats et dont au moins une surface d'appui intérieure reçoit un flan de la pile, la plaque de fond étant traversée par au moins une fente dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile entre une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre du doigt mobile ne traverse pas la fente et une position active dans laquelle le doigt mobile traverse la fente jusqu'à l'ouverture du bac de stockage de sorte que le chant des objets plats de la pile repose sur l'extrémité libre et puisse être éloigné de la plaque de fond pour assurer le déchargement de la pile hors du bac de stockage. L'invention concerne enfin un procédé de chargement d'au moins une pile d'objets plats sur chant dans un bac de stockage dont la plaque de fond est destinée à recevoir l'appui du chant des objets plats et dont au moins une surface d'appui intérieure est destinée à recevoir un flan de la pile, la plaque de fond étant traversée par au moins une fente dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile entre une position active dans laquelle le doigt mobile traverse la fente jusqu'à l'ouverture du bac de stockage, de sorte que le chant des objets plats de la pile puisse être placé sur l'extrémité libre du doigt mobile et une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre du doigt mobile ne traverse plus la fente de sorte que le chant des objets plats chargés dans le bac de stockage repose sur la plaque de fond. Technique antérieure Ce type de bac de stockage est couramment utilisé, notamment pour le stockage d'objets plats empilés, tels que des envois postaux, destinés à être triés par une machine de tri. De manière connue, au cours du processus de tri des objets plats, des premiers bacs contenant des objets plats sont amenés jusqu'à une machine de tri au niveau de laquelle les premiers bacs sont déchargés manuellement ou automatiquement (si les plis sont stockés à plat). Les objets plats sont ensuite dépilés puis triés selon un plan de tri déterminé avant d'être répartis parmi des sorties de tri au niveau desquelles ils sont empilés. Ces piles d'objets plats peuvent alors être chargées manuellement dans des seconds bacs de stockage. En particulier lorsque les envois postaux sont empilés sur chant, les opérations de chargement et de déchargement des bacs de stockage doivent être réalisées manuellement ce qui complexifie le processus de tri, le rend moins fiable et d'un rendement limité. De plus, l'utilisation de bacs de stockage différents implique un stock important de ces bacs de stockage, une gestion et un circuit des bacs de stockage compliqués. Exposé de l'invention Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant 30 un bac de stockage autorisant le chargement et le déchargement automatique de piles d'objets plats sur chant en utilisant un même type de bac de stockage tant pour le chargement que pour le déchargement, ce bac de stockage permettant de garantir que tous les objets plats d'une même pile sont chargé ou déchargés en même temps. A cet effet, l'invention a pour objet un bac de stockage pour chargement et déchargement automatiques de piles d'objets plats empilés sur chant, le bac de stockage comportant une plaque de fond et des panneaux définissant au moins un compartiment pourvu d'une ouverture prévue à l'opposé de la plaque de fond, le compartiment étant apte à recevoir au moins une pile d'objets plats dont le chant est destiné à reposer contre la plaque de fond et dont au moins un flan est destiné à être en appui contre une surface d'appui formée par la face interne d'un des panneaux, caractérisé en ce que la surface d'appui est creusée par au moins une rainure dont le fond est en retrait, s'étendant longitudinalement de la plaque de fond à l'ouverture et apte à recevoir l'insertion longitudinale, sans contact avec les objets plats, du bras d'un peigne destiné à, après son insertion, éloigner latéralement le flan de la pile de la surface d'appui, en ce que la plaque de fond est traversée par au moins une fente, dont au moins une extrémité est prévue dans le prolongement direct de la rainure, la fente et la rainure étant aptes à autoriser le passage d'au moins un doigt mobile coulissant entre une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre du doigt mobile ne traverse pas la fente et une position active dans laquelle le doigt mobile traverse la fente et est engagé dans la rainure de sorte que le chant de tous les objets plats de la pile repose sur l'extrémité libre et puisse être éloigné ou rapproché de la plaque de fond pour assurer le déchargement, chargement automatique des objets plats respectivement dans le, hors du bac de stockage sans contact entre le flan de ladite pile et ladite surface d'appui. L'idée à la base de l'invention est de prévoir un bac de stockage comportant au moins une fente dont au moins une extrémité est prévue dans le prolongement directe d'une rainure autorisant le passage et le déplacement automatique d'un doigt mobile de sorte que l'extrémité libre du doigt mobile pousse ou retienne le chant des objets plats pour respectivement les extraire ou les introduire, hors du ou dans le bac de stockage. La rainure étant prévue au-delà de la surface d'appui des objets plats délimitant la pile, elle permet de s'assurer que toute la pile d'objets plats est accompagnée par le doigt mobile pendant le chargement et/ou le déchargement. Ainsi, aucun objet plat ne risque pas de rester coincé entre le doigt mobile et la surface d'appui correspondante. Le chargement et le déchargement du bac de stockage en objets plats empilés sur chant peut ainsi être réalisé de manière automatique et fiable. Le bac de stockage selon l'invention peut avantageusement présenter les particularités suivantes : - le bac de stockage comporte au moins deux rainures prévues en regard l'une de l'autre, la fente présente globalement une forme en T dont la première branche et la seconde branche sont séparées par une tige et présentent chacune un profil sensiblement identique respectivement à celui de la rainure correspondante ; - le bac de stockage comporte au moins deux rainures prévues en regard l'une de l'autre, la fente présente globalement une forme en Z ou en Z inversé dont la première branche et la seconde branches sont séparées par une tige et présentent chacune un profil sensiblement identique respectivement à celui de la rainure correspondante ; - les panneaux comportent au moins deux panneaux externes sensiblement parallèles entre eux, la « au moins une rainure » comporte des premières rainures creusées dans les faces internes des panneaux externes, la face extérieure des panneaux externes est creusée par au moins une rainure complémentaire s'étendant sensiblement parallèlement à la première rainure correspondante par rapport à laquelle elle est décalée transversalement, la rainure complémentaire étant apte à recevoir le passage longitudinal d'au moins un élément de calage destiné à assurer le positionnement de la fente par rapport au doigt mobile ; - le bac de stockage comporte une pluralité de premières rainures et une pluralité de rainures complémentaires disposées en alternance les unes par rapport aux autres ; - selon le premier plan médian de chaque panneau externe, les premières rainures et rainures complémentaires sont en partie superposées les une par rapport aux autres de sorte que le premier plan médian coupe simultanément les premières rainures et les rainures complémentaires ; - le « au moins un compartiment » comporte au moins un premier compartiment et un second compartiment adjacents entre eux et délimités par au moins un panneau définissant une cloison divisant le bac de stockage, la « au moins une rainure » comporte au moins une seconde rainure et une troisième rainure creusées dans les parois internes opposées de la cloison et la « au moins une fente » comporte des premières fentes prévues dans le premier compartiment et des secondes fentes prévues dans le second compartiment ; - le bac de stockage peut comporter une pluralité de secondes rainures et une pluralité de troisièmes rainures disposées en alternance les unes par rapport aux autres ; - selon le second plan médian de la cloison, les secondes rainures et troisièmes rainures sont en partie superposées les une par rapport aux autres de sorte que le second plan médian coupe simultanément les secondes rainures et les troisièmes rainures ; - au moins une partie des premières fentes est disposée en regard d'au moins une partie des secondes fentes, la cloison étant agencée pour que les secondes branches des premières fentes soient superposées aux premières branches des secondes fentes ; - les premières et secondes fentes sont disposées selon au moins l'une des configurations suivantes combinables entre elles : - les premières et secondes fentes ont des orientations identiques ; - les premières et secondes fentes ont des orientations inversées entre le premier compartiment et le second compartiment ; - les premières fentes ont des orientations inversées entre elles de manière alternées dans le premier compartiment, et les secondes fentes ont des orientations inversées entre elles de manière alternées dans le second compartiment. L'invention a également pour objet un procédé de déchargement d'au moins une pile d'objets plats sur chant d'un bac de stockage dont la plaque de fond reçoit le chant des objets plats et dont au moins une surface d'appui intérieure reçoit un flan de la pile, la plaque de fond étant traversée par au moins une fente dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile entre une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre du doigt mobile ne traverse pas la fente et une position active dans laquelle le doigt mobile traverse la fente jusqu'à l'ouverture du bac de stockage de sorte que le chant des objets plats de la pile repose sur l'extrémité libre et puisse être éloigné de la plaque de fond pour assurer le déchargement de la pile hors du bac de stockage, caractérisé en ce que l'on utilise au moins un bac de stockage comportant au moins une rainure creusée dans la surface d'appui et s'étendant longitudinalement de la plaque de fond à l'ouverture, en ce qu'avant le coulissement du doigt mobile, on introduit dans un premier temps au moins un bras dans la rainure de sorte que le bras soit sans contact avec le flan de la pile contenue dans le bac de stockage et que, dans un second temps on décale le bras de sorte à éloigner le flan de la surface d'appui. L'invention a enfin pour objet un procédé de chargement d'au moins une pile d'objets plats sur chant dans un bac de stockage dont la plaque de fond est destinée à recevoir l'appui du chant des objets plats et dont au moins une surface d'appui intérieure est destinée à recevoir un flan de la pile, la plaque de fond étant traversée par au moins une fente dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile entre une position active dans laquelle le doigt mobile traverse la fente jusqu'à l'ouverture du bac de stockage, de sorte que le chant des objets plats de la pile puisse être placé sur l'extrémité libre du doigt mobile et une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre du doigt mobile ne traverse plus la fente de sorte que le chant des objets plats chargés dans le bac de stockage repose sur la plaque de fond, caractérisé en ce que l'on utilise au moins un bac de stockage comportant au moins une rainure creusée dans la surface d'appui et s'étendant longitudinalement de la plaque de fond à la ouverture, en ce qu'avant le coulissement du doigt mobile, on décale au moyen d'au moins un bras le flan de la surface d'appui et que, pendant le coulissement, on introduit le bras dans la rainure de sorte que le flan de la pile ne soit pas en contact avec la surface d'appui. Dans la présente, les termes première, seconde, troisième et autre ne sont utilisés qu'à titre indicatif et de manière non limitative. Description sommaire des dessins La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée de plusieurs modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de dessus du bac de stockage selon l'invention, à vide, avec les doigts mobiles étant en position de retrait ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques en coupe selon le plan de coupe AA de la figure 1 du bac de stockage selon l'invention, contenant une pile d'objets plats, avec le doigt mobile étant respectivement en position de retrait et en position active ; les figures 4 à 7 sont des vues schématiques de plusieurs configurations de fentes du bac de stockage selon l'invention. Sur ces figures, les objets plats en pile sont schématisés par un cadre rectangulaire contenant des hachures irrégulières n'atteignant pas le bord de ce même cadre. Description des modes de réalisation En référence aux figures, le bac de stockage 1 selon l'invention comporte de manière classique une plaque de fond 2, des panneaux externes 4A, 4B sensiblement parallèles deux à deux et une cloison 5 sensiblement parallèle à deux des panneaux externes 4A et définissant, avec la plaque de fond 2, des premier et second compartiments 6, 7 adjacents entre eux. Le bac de stockage 1 comporte une ouverture 9 opposée à la plaque de fond 2 par laquelle des piles d'objets plats 100 peuvent être chargés et déchargés dans les premier et second compartiments 6, 7. Dans l'exemple illustré, les premier et second compartiments 6, 7 sont sensiblement de mêmes dimensions, ils peuvent également être de dimensions différentes. Les faces internes des panneaux externes 4A, sensiblement parallèles à la cloison 5, sont chacune creusée par des premières rainures 70 sensiblement parallèles entre elles et s'étendent longitudinalement de la plaque de fond 2 à l'ouverture 9. Les faces internes des panneaux externes 4A présentent ainsi une première surface d'appui 72 apte à recevoir l'appui du flan de la pile d'objets plats contenue dans le bac de stockage 1, cette première surface d'appui 72 étant interrompue par les premières rainures 70. Comme décrit plus loin, ces premières rainures 70 sont aptes à recevoir l'insertion longitudinale des bras d'un peigne dimensionnés pour pouvoir être insérés dans les premières rainures 70 sans contact avec le flan des objets plats délimitant la pile d'objets plats et en appui contre la première surface d'appui 72. Ainsi, lorsqu'une pile d'objets plats 100 est stockée dans l'un ou l'autre, ou les deux premier et second compartiments 6, 7 du bac de stockage 1, le chant des objets plats 100 repose sur la plaque de fond 2 et les flans opposés de la pile d'objets plats 100 sont en appui contre les premières surfaces d'appui 72, sans contact avec le fond des premières rainures 70. Les faces externes des panneaux externes 4A, sensiblement parallèles à la cloison 5, sont chacune creusée par des rainures complémentaires 71 sensiblement parallèles entre elles et aux premières rainures 70. Les rainures complémentaires 71 sont décalées transversalement par rapport aux premières rainures 70 avec lesquelles elles sont disposées en alternance. Les rainures complémentaires 71 s'étendent sur toute la hauteur du bac de stockage 1. Ces rainures complémentaires 71 sont aptes à recevoir le passage longitudinal d'éléments de calage (non représentés) destinés à assurer le positionnement du bac de stockage 1 pendant le chargement et/ou le déchargement. Ces éléments de calage sont par exemple des languettes interposées entre les doigts mobiles desquels elles sont non solidaires. Dans l'exemple illustré, les panneaux externes 4A sont formés par des plaques fines conformées pour définir les premières rainures 70 et les rainures complémentaire 71. Selon le premier plan médian P1 de chaque panneau externe 4A, les premières rainures 70 et les rainures complémentaires 71 sont en partie superposées les unes par rapport aux autres. Ainsi, le premier plan médian P1 de chaque panneau externe 4A coupe simultanément les premières rainures 70 et les rainures complémentaire 71. Les deux faces internes opposées de la cloison 5 sont chacune respectivement creusée par des secondes rainures 80 et troisièmes rainures 90 sensiblement parallèles entre elles et avec les premières rainures 70. Les secondes et troisièmes rainures 80, 90 s'étendent longitudinalement de la plaque de fond 2 à l'ouverture 9. Les faces internes de la cloison 5 présentent ainsi respectivement une seconde et une troisième surface d'appui 82, 92 aptes chacune à recevoir l'appui du flan de la pile d'objets plats 100. Les seconde et une troisième surfaces d'appui 82, 92 sont interrompues par les secondes rainures 80 et troisièmes rainures 90. Dans l'exemple illustré, la cloison 5 est formée par une plaque fine conformée pour définir les secondes et troisièmes rainures 80, 90. Selon le second plan médian P2 de la cloison 5, les secondes et troisièmes rainures 80, 90 sont en partie superposées les unes par rapport aux autres. Ainsi, le second plan médian P2 de la cloison 5, coupe simultanément les secondes et troisièmes rainures 80, 90. La cloison 5 est formée de premières portions ayant chacune globalement une forme en S et reliées entre elles par des secondes portions rectilignes. Chaque lacet du S forme simultanément une seconde rainure 80 pour le premier compartiment 6 et une troisième rainure 90 pour le second compartiment 7. Dans les premier et second compartiments 6, 7, la plaque de fond 2 est traversée par des fentes 10, disjointes au niveau de la cloison 5 dont les extrémités sont prévues dans le prolongement direct respectivement des premières rainures 70, secondes rainures 80 et troisièmes rainures 90. Ainsi, les fentes s'étendent au-delà respectivement des premières, secondes et troisièmes surfaces d'appui 72, 82, 92. Ces fentes 10 sont destinées à autoriser individuellement le passage, au travers de la plaque de fond 2, de doigts mobiles 110 coulissants entre une position de retrait (représentée sur la figure 2) dans laquelle les extrémités libres des doigts mobiles 110 ne traversent pas ladite fente 10 et une position active (représentée sur la figure 3) dans laquelle les doigts mobiles 110 traversent la fente et sont engagés dans les premières, secondes et troisièmes rainures 70, 80, 90. Dans la position active, le chant des objets plats 100 de la pile contenue dans le bac de stockage 1 repose sur l'extrémité libre des doigts mobiles 110 correspondant et peut être éloigné ou rapproché de la plaque de fond 2 pour charger ou décharger les objets plats 100 dans le ou hors du bac de stockage 1. Les doigts mobiles 110 prévus en regard des fentes 10 ont des formes complémentaires à celles des fentes 10 et des dimensions légèrement inférieures pour pouvoir coulisser au travers. Pour le déchargement de chaque premier, second compartiment 6, 7, les doigts mobiles 110 sont insérés par le dessous de la plaque de fond 2 pour s'engager respectivement dans le premier, second compartiment 6, 7. Il est possible d'insérer les doigts mobiles 110 successivement ou simultanément dans le premier compartiment 6 et dans le second compartiment 7. Les mêmes doigts mobiles 110, peuvent par ailleurs servir l'un après l'autre pour le premier compartiment 6 puis pour le second compartiment 7. Lors de leur insertion dans le premier, second compartiment 6, 7, les doigts mobiles 110 éloignent le chant des objets plats 100 de la plaque de fond 2 de sorte que les objets plats 100 se trouvent soulevés par rapport à la plaque de fond 2 jusqu'à être extraits du bac de stockage 1. Pour le chargement du bac de stockage 1, à l'inverse de précédemment décrit, les doigts mobiles 110, sont préalablement insérés respectivement dans le premier, second compartiment 6, 7. On dispose alors les objets plats 100 sur chant sur les extrémités libres des doigts mobiles 110 avant de rétracter les doigts mobiles 110, jusqu'à leur position de retrait, en les descendant progressivement dans le bac de stockage 1 au travers des fentes 10 pour accompagner l'insertion des objets plats 100 dans leurs premier, second compartiments 6, 7 respectifs. Lorsque les doigts mobiles 110 sont complètement escamotés sous la plaque de fond 2, ils sont dans leur position de retrait dans laquelle le chant des objets plats 100 est en appui contre la plaque de fond 2. De manière avantageuse, la direction principale de chaque fente 10, à savoir selon la longueur de la fente 10 correspondante, coupe la cloison 5. Les fentes 10 s'étendent par exemple sensiblement perpendiculairement à la cloison 5 et aux panneaux externes 4A se faisant face, et les objets plats 100 sont disposés de sorte que leur chant soit sensiblement parallèle à la cloison 5 et donc sensiblement perpendiculaire aux fentes 10. Le fait que les fentes 10 s'étendent au-delà des première, seconde et troisième surfaces d'appui 72, 82, 92 permet de s'assurer que tous les objets plats 100 reposent sur les extrémités libres des doigts mobiles 110. Aucun objet plat 100 ne risque de rester coincer entre les doigts mobiles 110 et la première, seconde, et/ou troisième surfaces d'appui 72, 82, 92 correspondante. Tous les objets plats 100 peuvent donc être extraits des premier et second compartiments 6, 7 lors du déchargement et être accompagnés lors du chargement. Dans l'exemple illustré, les panneaux externes 4A, 4B et la cloison 5 sont formés par des plaques fines conformées pour définir les premières, secondes et troisièmes rainures 72, 82, 92. La cloison 5 comporte des premières portions ayant chacune globalement une forme en S reliées entre elles par des secondes portions rectilignes. Chaque lacet du S forme simultanément une seconde rainure 80 pour le premier compartiment 6 et une troisième rainure 90 pour le second compartiment 7. Ainsi, selon le second plan médian P2 de la cloison 5, les première et seconde rainures 80, 90 se chevauchent. La superposition selon chaque premier plan médian P1 des premières rainures 70 et des rainures complémentaires 71 permet d'assurer une continuité d'appui entre les extrémités des doigts mobiles 110 et les éléments de calage. Ainsi, le chant des objets plats 100 est en permanence porté par l'une des extrémités des doigts mobiles 110 ou un élément de calage lorsque la pile d'objets plats 100 est glissée latéralement au-dessus du bac de stockage 1 pour être chargée ou déchargée. Dans l'exemple illustré par la figure 4, chaque fente 10 présente globalement une forme en Z comportant des première et seconde branches 11, 12 définissant les extrémités de la fente 10 et une tige 13 les séparant. Les première, seconde et troisième rainures (non représentées) sont prévues dans le prolongement direct des première et seconde branches 11, 12 et présentent sensiblement la même forme et les mêmes dimensions que les première et seconde branches 11, 12. Dans cet exemple toutes les fentes 10 sont sensiblement identiques entre elles, en forme et en dimensions, disposées sensiblement parallèlement entre elles et avec la même orientation entre le premier et second compartiment 6, 7. Selon le second plan médian P2, les secondes branches 12 des fentes 10 du premier compartiment 6 sont superposées en alternance avec les premières branches 11 des fentes 10 du second compartiment 7. Dans l'exemple illustré par la figure 5, un premier groupe de fentes 20 présente globalement une forme en Z, un second groupe de fentes 30 présente globalement une forme de Z inversé. Les formes de Z et de Z inversé comportent chacune des première et seconde branches 21, 22 ; 31, 32 définissant les extrémités de chaque fente 20, 30 et une tige 23, 33 les séparant. Les fentes 20 du premier compartiment 6 sont sensiblement identiques en forme et en dimensions entre elles, disposées sensiblement parallèlement, en rangée à intervalles sensiblement réguliers. De même, les formes du second compartiment sont sensiblement identiques en forme et en dimensions entre elles, disposées sensiblement parallèlement, en rangée à intervalles sensiblement réguliers. Les fentes 20, 30 du second compartiment 7 sont orientées dans le même sens 5 que les fentes 20, 30 du premier compartiment 6. Dans un même premier compartiment 6, second compartiment 7, les fentes 20, 30 ont, de manière alternée, des orientations inversées d'une fente 20 à l'autre 30. Selon le second plan médian P2, les secondes branches 22 des fentes 20 du premier compartiment 6 sont superposées en alternance avec les premières 10 branches 21 des fentes 20 du second compartiment 7. Dans l'exemple illustré par la figure 6, chaque fente 40 présente globalement une forme en T comportant des première et seconde branches 41, 42 définissant les extrémités de la fente et une tige 43 les séparant. Toutes les fentes 40 sont sensiblement identiques en forme et en 15 dimensions entre elles et disposées sensiblement parallèles entre elles. Les fentes 40 du premier compartiment 6 sont disposées en rangée, à intervalles sensiblement réguliers et avec la même orientation. Les fentes 40 du second compartiment 7 sont disposées en rangée, à intervalles sensiblement réguliers et avec la même orientation. Les fentes 40 du premier 20 compartiment 6 ont une orientation inversée par rapport à celle du second compartiment 7. Selon le second plan médian P2, les secondes branches 42 des fentes 40 du premier compartiment 6 chevauchent les premières branches 41 des fentes 40 du second compartiment 7. Dans l'exemple illustré par la figure 7, chaque fente 50 présente 25 globalement une forme en T comportant des première et seconde branches 51, 52, définissant les extrémités de la fente et une tige 53, les séparant. Toutes les fentes 50 sont sensiblement identiques en forme et en dimensions entre elles et disposées sensiblement parallèles entre elles. Les fentes 50 du premier compartiment 6 sont disposées en rangée, à intervalles 30 sensiblement réguliers. De même, les fentes 50 du second compartiment 7 sont disposées en rangée, à intervalles sensiblement réguliers. Dans un même premier, second compartiment 6, 7, les fentes 50 ont, de manière alternée, des orientations inversées d'une fente 50 à l'autre. De plus, les fentes 50 du second compartiment 7 ont des orientations inversées par rapport à celles du premier compartiment 6. Selon le second plan médian P2, les secondes branches 52 des fentes 50 du premier compartiment 6 chevauchent les premières branches 51 des fentes 50 du second compartiment 7. Tel qu'illustré sur la figure 1, les panneaux externes 4B se faisant face peuvent comporter des orifices oblongs 8 servant de poignées pour saisir le bac de stockage 1 Selon une configuration non représentée, les fentes peuvent avoir une configuration miroir à l'une des configurations décrite précédemment ou toute autre configuration adaptée. De même, chaque compartiment peut comporter des fentes différentes en formes et/ou en dimensions. Le bac de stockage peut également comporter un nombre de compartiments supérieur. Selon une variante de réalisation non représentée, chaque fente n'est associée qu'à une seule rainure. Selon une autre variante de réalisation non représentée, le bac de stockage ne comporte pas de cloison. Dans ce cas, les fentes s'étendent d'un panneau externe à l'autre panneau externe opposé. Les rainures et/ou rainures complémentaires peuvent être continues ou discontinues. Elles peuvent ainsi être formées par des plots répartis sur la hauteur des panneaux externes et/ou de la cloison. Selon un autre mode de réalisation, le bac de stockage peut comporter 25 une fente unique associée à une ou deux rainures. Selon encore un autre mode de réalisation non représenté, les fentes n'ont pas toutes les mêmes formes et/ou dimensions et peuvent également être disposées à intervalles irréguliers et/ou non parallèlement entre elles. 30 En référence aux figures aux figures 2 et 3, le bac de stockage 1 est disposé sur une zone d'accueil pourvue d'éléments de calage (non représentés) aptes à coopérer avec les rainures complémentaires (non 2 984 85 8 15 représentées sur ces figures) pour assurer le positionnement précis du bac de stockage 1. Une fois le bac de stockage 1 calé par les éléments de calage, les doigts mobiles 110 sont en regard et au-dessus des fentes 10, sans contact avec les objets plats 100. Les bras 120 d'un peigne disposé au- 5 dessus de la zone d'accueil sont en regard et au-dessus des premières rainures 70. Pour décharger la pile d'objets plats 100 du bac de stockage 1, dans un premier temps, on insère les bras 120 dans les premières rainures 70, par translation verticale descendante selon la première direction T1. Cette translation selon la première direction T1 se déroule sans 10 que l'objet plat 100 délimitant le flan de la pile et en contact avec la surface d'appui 72 du premier compartiment 6 ne soit en contact avec les bras 120 du peigne. Dans un second temps, on déplace les bras 120 selon une seconde direction horizontale pour tasser les objets plats et les décaler de la paroi surface d'appui 72 pour éviter le frottement des objets plats 100 sur 15 cette surface d'appui 72 et faciliter leur déchargement. Dans un troisième temps, on déplace simultanément les doigts mobiles 110 et les bras 120, par translation verticale ascendante selon la troisième direction T3 parallèle et opposée à la première direction T1. Au cours de cette translation selon la troisième direction T3, les doigts mobiles 110 traversent les fentes 10, 20 s'engagent dans le premier compartiment 6 et dans les premières rainures 70 de sorte à ce que le chant des objets plats 100 contenus dans le premier compartiment 6 repose sur l'extrémité libre des doigts mobiles 110. Les doigts mobiles 110 s'étendant dans les premières rainures 70 permettent d'éviter qu'un objet plat 100 ne reste coincé entre le doigt mobile 110 et la surface d'appui 72 du premier compartiment 6. Ainsi, on a l'assurance que toute la pile d'objets plats 100 est déplacée en même temps. Une fois la pile d'objets plats 100 déplacée au-dessus des panneaux 4A externe du bac de stockage, les objets plats 100 peuvent être déplacés latéralement pour achever le déchargement. Le chargement est obtenu en réalisant des opérations similaires en ordre inverse. Il ressort clairement de la description que le bac de stockage 1 selon l'invention permet, de manière simple et fiable, d'autoriser le chargement et le déchargement automatique de pile d'objets plats 100 sur chant, par déplacement de doigts mobiles 110 aux travers de fentes10 ; 20, 30 ; 40 ; 50 prévues dans la plaque de fond 2 du bac de stockage 1. Pendant ces déplacements, le chant des objets plats 100 en pile repose sur les extrémités libres des doigts mobiles 110. Les premières, secondes et troisièmes rainures 70, 80, 90 permettent de recevoir les doigts mobiles 110 au-delà des objets plats et ainsi de s'assurer que toute la pile est chargée ou déchargée. De plus Les premières, secondes et troisièmes rainures 70, 80, 90 permettent de recevoir les bras d'un peigne permettant `éloigner le flan de la pile d'objets plats 100 de la surface d'appui 72 pour fiabiliser et faciliter le chargement et el déchargement. Le même bac de stockage 1 peut ainsi être utilisé indifféremment pour charger des objets plats 100 dans les premier et second compartiments ou pour les en décharger. Il est entendu que l'invention peut s'étendre à un chargement/déchargement de plusieurs compartiments simultanément par bac de stockage
Un bac de stockage (1) pour déchargement automatique de piles d'objets plats empilés sur chant, comportant des panneaux (4A, 4B, 5) et une plaque de fond (2) pourvues de fentes (10) aptes à être traversées par des doigts mobiles (110) pour éloigner ou rapprocher le chant desdits objets plats de ladite plaque de fond (2) et assurer le déchargement, chargement automatique desdits objets plats dans le ou hors du bac de stockage (1), lesdits panneaux (4A, 5) définissant des faces d'appui(72) aptes à recevoir le flan de la pile d'objets plats et creusées de rainures (70, 80, 90) prévues en regard des extrémités des fentes (10) de sorte que les doigts mobiles (110) s'étendent au-delà de la pile d'objets plats jusque dans les rainures (70, 80, 90) pour assurer le déplacement de tous les objets plats. Un procédé de chargement et de déchargement du bac de stockage (1).
1. Bac de stockage (1) pour chargement et déchargement automatiques de piles d'objets plats (100) sur chant, ledit bac de stockage (1) comportant une plaque de fond (2) et des panneaux (4A, 4B, 5) définissant au moins un compartiment (6, 7) pourvu d'une ouverture (9) prévue à l'opposé de ladite plaque de fond (2), ledit compartiment (6, 7) étant destiné à recevoir au moins une pile d'objets plats (100) dont le chant est destiné à reposer contre ladite plaque de fond (2) et dont au moins un flan est destiné à être en appui contre une surface d'appui (72, 82, 92) formée par la face interne d'un desdits panneaux (4A, 5), caractérisé en ce que ladite surface d'appui (72, 82, 92) est creusée par au moins une rainure (70, 80, 90) dont le fond est en retrait, s'étendant longitudinalement de ladite plaque de fond (2) à ladite ouverture (9) et apte à recevoir l'insertion longitudinale, sans contact avec lesdits objets plats (100), du bras d'un peigne destiné à, après son insertion, éloigner latéralement ledit flan de ladite pile de ladite surface d'appui (72, 82, 92), en ce que ladite plaque de fond (2) est traversée par au moins une fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50), dont au moins une extrémité est prévue dans le prolongement direct de ladite rainure (70, 80, 90), ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) et ladite rainure (70, 80, 90) étant aptes à autoriser le passage d'au moins un doigt mobile (110) coulissant entre une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre dudit doigt mobile (110) ne traverse pas ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) et une position active dans laquelle ledit doigt mobile (110) traverse ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) et est engagé dans ladite rainure (70, 80, 90) de sorte que le chant de tous lesdits objets plats (100) de ladite pile repose sur ladite extrémité libre et puisse être éloigné ou rapproché de ladite plaque de fond (2) pour assurer le déchargement, chargement automatique desdits objets plats (100) respectivement dans ledit, hors dudit bac de stockage (1) sans contact entre ledit flan de ladite pile et ladite surface d'appui (72, 82, 92). 2. Bac de stockage (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux rainures prévues en regard l'une de l'autre, en ce que ladite fente (40 ; 50) présente globalement une forme en T dont la première branche (41 ; 51) et la seconde branche (42 ; 52) sont séparées par une tige (43 ; 53) et présentent chacune un profil sensiblement identique respectivement à celui de ladite rainure (70, 80, 90) correspondante. 3. Bac de stockage (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux rainures prévues en regard l'une de l'autre, en ce que ladite fente (10 ; 20, 30) présente globalement une forme en Z ou en Z inversé dont la première branche (11 ; 21 ; 31) et la seconde branches (12 ; 22, 32) sont séparées par une tige (13 ; 23, 33) et présentent chacune un profil sensiblement identique respectivement à celui de ladite rainure (70, 80, 90) correspondante. 4. Bac de stockage (1) selon au moins l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits panneaux comportent au moins deux panneaux (4A) externes sensiblement parallèles entre eux, en ce que ladite « au moins une rainure » comporte des premières rainures (70) creusées dans les faces internes desdits panneaux (4A) externes, en ce que la face extérieure desdits panneaux (4A) externes est creusée par au moins une rainure complémentaire (71) s'étendant sensiblement parallèlement à ladite première rainure (70) correspondante par rapport à laquelle elle est décalée transversalement, ladite rainure complémentaire (71) étant apte à recevoir le passage longitudinal d'au moins un élément de calage destiné à assurer le positionnement de ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) par rapport audit doigt mobile (110). 5. Bac de stockage (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de premières rainures (70) et de rainures complémentaires (71) disposées en alternance les unes par rapport aux autres. 6. Bac de stockage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que, selon le premier plan médian (P1) de chaque panneau (4A) externe, lesdites premières rainures (70) et rainures complémentaires (71) sont en partie superposées les une par rapport aux autres de sorte que ledit premier plan médian (P1) coupe simultanément lesdites premières rainures (70) et lesdites rainures complémentaires (71). 7. Bac de stockage (1) selon au moins l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit « au moins un compartiment » comporte au moins un premier compartiment (6) et un second compartiment (7) adjacents entre eux et délimités par au moins un panneau définissant une cloison (5) divisant ledit bac de stockage (1), en ce que ladite « au moins une rainure » comporte au moins une seconde rainure (80) et une troisième rainure (90) creusées dans les parois internes opposées de ladite cloison (5) et en ce que ladite « au moins une fente » comporte des premières fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) prévues dans ledit premier compartiment (6) et des secondes fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) prévues dans ledit second compartiment (7). 8. Bac de stockage (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de secondes rainures (80) et de troisièmes rainures (90) disposées en alternance les unes par rapport aux autres. 9. Bac de stockage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que, selon le second plan médian (P2) de ladite cloison (5), lesdites secondes rainures (80) et troisièmes rainures (90) sont en partie superposées les une par rapport aux autres de sorte que ledit second plan médian (P2) coupe simultanément lesdites secondes rainures (80) et lesdites troisièmes rainures (90. 10. Bac de stockage (1) selon les 7 et 9 et au moins l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'au moins une partie desditespremières fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) est disposée en regard d'au moins une partie desdites secondes fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50), ladite cloison (5) étant agencée pour que lesdites secondes branches desdites premières fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) soient superposées auxdites premières branches desdites secondes fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50). 11. Bac de stockage (1) selon au moins la 10, caractérisé en ce que lesdites premières et secondes fentes (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) sont disposées selon au moins l'une des configurations suivantes combinables entre elles : - les premières et secondes fentes (10 ; 20, 30) ont des orientations identiques ; - les premières et secondes fentes (40 ; 50) ont des orientations inversées entre ledit premier compartiment (6) et ledit second compartiment (7) ; - lesdites premières fentes (20, 30 ; 50) ont des orientations inversées entre elles de manière alternées dans ledit premier compartiment (6), et lesdites secondes fentes (20, 30 ; 50) ont des orientations inversées entre elles de manière alternées dans ledit second compartiment (7). 12. Procédé de déchargement d'au moins une pile d'objets plats (100) sur chant d'un bac de stockage (1) dont la plaque de fond (2) reçoit le chant desdits objets plats (100) et dont au moins une surface d'appui (72, 82, 92) intérieure reçoit un flan de ladite pile, ladite plaque de fond (2) étant traversée par au moins une fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile (110) entre une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre dudit doigt mobile (110) ne traverse pas ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) et une position active dans laquelle ledit doigt mobile (110) traverse ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) jusqu'à l'ouverture (9) dudit bac de stockage (1) de sorte que le chant desdits objets plats (100) de ladite pile repose sur ladite extrémité libre et puisse être éloigné de ladite plaque de fond (2) pour assurer le déchargement de ladite pile hors dudit bacde stockage (1), caractérisé en ce que l'on utilise au moins un bac de stockage (1) comportant au moins une rainure (70) creusée dans ladite surface d'appui (72, 82, 92) et s'étendant longitudinalement de ladite plaque de fond (2) à ladite ouverture (9), en ce qu'avant le coulissement dudit doigt mobile (110), on introduit dans un premier temps au moins un bras (120) dans ladite rainure (70) de sorte que ledit bras (120) soit sans contact avec le flan de ladite pile contenue dans ledit bac de stockage (1) et que, dans un second temps on décale ledit bras (120) de sorte à éloigner ledit flan de ladite surface d'appui (72). 13. Procédé de chargement d'au moins une pile d'objets plats (100) sur chant dans un bac de stockage (1) dont la plaque de fond (2) est destinée à recevoir l'appui du chant desdits objets plats (100) et dont au moins une surface d'appui (72, 82, 92) intérieure est destinée à recevoir un flan de ladite pile, ladite plaque de fond (2) étant traversée par au moins une fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) dans laquelle on fait coulisser au moins un doigt mobile (110) entre une position active dans laquelle ledit doigt mobile (110) traverse ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) jusqu'à l'ouverture (9) dudit bac de stockage (1), de sorte que le chant desdits objets plats (100) de ladite pile puisse être placé sur l'extrémité libre dudit doigt mobile (110) et une position de retrait dans laquelle l'extrémité libre dudit doigt mobile (110) ne traverse plus ladite fente (10 ; 20, 30 ; 40 ; 50) de sorte que le chant desdits objets plats (100) chargés dans ledit bac de stockage (1) repose sur ladite plaque de fond (2), caractérisé en ce que l'on utilise au moins un bac de stockage (1) comportant au moins une rainure (70) creusée dans ladite surface d'appui (72, 82, 92) et s'étendant longitudinalement de ladite plaque de fond (2) à ladite ouverture (9), en ce qu'avant le coulissement dudit doigt mobile (110), on décale au moyen d'au moins un bras (120) ledit flan de ladite surface d'appui (72) et que, pendant ledit coulissement, on introduit ledit bras (120) dans ladite rainure (70) de sorte que ledit flan de ladite pile ne soit pas en contact avec ladite surface d'appui (72).
B
B65,B07
B65D,B07C,B65B
B65D 85,B07C 1,B65B 35,B65B 69
B65D 85/62,B07C 1/00,B65B 35/50,B65B 69/00
FR2987739
A1
CEINTURE DE SOUTIEN LOMBAIRE
20,130,913
La présente invention concerne une . Une telle ceinture est destinée aux personnes souffrant de lombalgie, notamment. Lorsqu'elle est correctement positionnée, la ceinture permet d'une part de diminuer la douleur ressentie par l'utilisateur et d'autre 5 part de maintenir l'utilisateur dans une bonne position, en particulier grâce à la contention de sa région lombaire et de sa région abdominale. La plupart des ceintures existantes donnent généralement satisfaction, mais peuvent néanmoins présenter tout ou partie des inconvénients ci-après. 10 Certaines ceintures sont d'un positionnement malaisé. Or, un mauvais positionnement de la ceinture est préjudiciable dans la mesure où celui-ci peut conduire à une accentuation d'un défaut de posture de l'utilisateur et peut ainsi entraîner l'aggravement de la pathologie dont souffre cet utilisateur. 15 Par ailleurs, la mise en place de certaines ceintures peut s'avérer difficile car l'utilisateur, du fait de sa pathologie, peut éprouver de grandes difficultés à produire l'effort nécessaire à la traction de la ceinture. Il en découle que la pression exercée par la ceinture sur la zone lombaire de l'utilisateur peut ne pas être suffisamment élevée pour que la ceinture soit efficace, notamment 20 pour produire un effet antalgique satisfaisant. Un autre problème réside dans le fait que certaines ceintures sont peu confortables ou le deviennent car elles ne restent pas correctement positionnées. Il s'ensuit une réticence du patient à porter la ceinture qui lui a été prescrite, la pathologie du patient ne pouvant donc pas être traitée par ce 25 moyen. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, l'invention concerne une ceinture de soutien lombaire présentant un axe de symétrie médian transversal et qui comprend : 30 - un dossard destiné à être placé contre le dos d'un utilisateur et comportant deux éléments dorsaux distincts agencés sensiblement selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, et reliés par un élément de liaison comprenant au moins une première et une deuxième bandes de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le 35 bas, chaque bande possédant un bord médial qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal, est fixé au bord médial de l'autre bande, et un bord latéral fixé au voisinage du bord médial de l'élément dorsal correspondant ; - deux branches de textile élastique destinées à être positionnées de part et d'autre de la partie inférieure du tronc de l'utilisateur, chacune 5 desdites branches étant fixée par son bord médial à un bord latéral d'un élément dorsal et présentant une partie extrême latérale, les parties extrêmes latérales des deux branches étant pourvues de moyens d'accrochage complémentaires pour pouvoir être assemblées lorsqu'elles sont placées l'une sur l'autre en regard de la zone abdominale de l'utilisateur, les deux branches 10 et le dossard formant un V aplati où les parties extrêmes latérales des branches sont situées au-dessus du dossard, lorsque la ceinture est à plat et à l'état non contraint ; - deux sangles de textile élastique situées du côté extérieur de la ceinture et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, chaque 15 sangle possédant d'une part un bord médial qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal, est fixé au bord médial de l'autre sangle, et d'autre part un bord latéral fixé sur la branche correspondante, les deux sangles étant fixées dans leur zone médiale sur la zone médiale de l'élément de liaison, en partie inférieure de celui-ci. 20 Ces dispositions de la ceinture selon l'invention se traduisent par une transformation de la poussée exercée sensiblement horizontalement par l'utilisateur lors de la mise en tension en une poussée inclinée du bas vers le haut et vers l'avant. De façon concrète, du fait notamment de l'agencement en V des 25 différents constituants de la ceinture, des parties extrêmes latérales des branches situées au-dessus du dossard et de la fixation des sangles en partie inférieure du dossard, lorsqu'un utilisateur tire sur les parties extrêmes latérales des branches, il se produit : - une ouverture du dossard, c'est-à-dire une augmentation de 30 l'angle du V formé par les deux éléments dorsaux ; - une poussée ascendante sur la ceinture, dans la zone dorsale, tendant à déplacer le dossard vers le haut ; - un appui exercé par la ceinture au niveau de la partie inférieure du dossard, vers l'avant. 35 La combinaison de ces effets contribue à atténuer la charge sur les segments bas du rachis lombaire (L3/L4/L5, c'est-à-dire troisième, quatrième et cinquième vertèbres lombaires) et sur les segments intervertébraux bas (L4/L5 et L5/S1 où se situe le disque vertébral le plus atteint par les lombalgies, S1 étant la première vertèbre sacrée). Ainsi, la structure et la géométrie de la ceinture selon l'invention 5 permettent d'obtenir une pression importante dans une partie appropriée de la zone lombaire, donc une excellente efficacité, sans nécessiter un effort important de la part de l'utilisateur. En plus d'être facile à mettre en place, cette ceinture est simple à positionner de façon correcte. En effet, les deux éléments dorsaux peuvent être 10 naturellement placés de part et d'autre de la colonne vertébrale, de façon symétrique. Par ailleurs, la structure du dossard en deux parties - les deux éléments dorsaux - reliées par un élément de liaison textile donc relativement souple présente un certain nombre d'avantages par rapport à un dossard en 15 une seule pièce relativement rigide : - cela permet d'assurer un maintien contre le dos du patient sur sensiblement toute la surface du dossard, même si le patient présente de petites asymétries morphologiques ; - cela permet de conserver ce contact contre le dos du patient y 20 compris lors de certains mouvements du patient, comme une rotation autour de l'axe de la colonne vertébrale ; - cela améliore le confort de port, en particulier pour des patients très minces ou maigres dont les apophyses épineuses dorsales et lombaires viennent en appui contre l'élément de liaison souple, ce qui occasionne moins 25 de gêne qu'avec un dossard rigide dans cette zone médiane. Selon une réalisation possible, le dossard comprend au moins un premier ensemble de deux barres de rigidification montées chacune sur un élément dorsal, et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas. Le dossard peut de plus comprendre un deuxième ensemble de 30 deux barres de rigidification montées chacune sur un élément dorsal, et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, les barres du deuxième ensemble étant disposées latéralement par rapport aux barres du premier ensemble - c'est-à-dire plus éloignées de l'axe médian transversal de la ceinture. 35 Par exemple, l'angle al formé par le V du premier ensemble de barres est compris entre 6 et 8°, et l'angle a2 formé par le V du deuxième ensemble de barres est compris entre 8 et 10°, lorsque la ceinture est à plat et à l'état non contraint. On peut par exemple avoir a2 > al. On peut prévoir que les première et deuxième bandes de l'élément de liaison soient situées en portion supérieure de l'élément de liaison et que 5 l'élément de liaison comprenne, en portion inférieure, une troisième et une quatrième bandes de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le bas, chacune des troisième et quatrième bandes possédant un bord médial qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal, est fixé au bord médial de l'autre bande, et un bord latéral fixé au 10 bord médial de l'élément dorsal correspondant. Ceci permet d'obtenir plus facilement la nervosité requise et de simplifier le montage. Il peut également en résulter une plus grande robustesse. Typiquement, les portions inférieure et supérieure peuvent correspondre chacune sensiblement à la moitié de la hauteur de l'élément de 15 liaison. Avantageusement, chaque branche peut être formée par l'assemblage de façon décalée d'au moins deux bandes sensiblement rectangulaires, de sorte que la largeur de la branche diminue depuis l'élément dorsal en direction de la partie extrême latérale. 20 Cet agencement permet de faciliter la confection. En effet, de cette façon, il est possible de donner à la ceinture sa forme « en trapèze » adaptée à la morphologie d'une personne sans avoir recours à des opérations de découpe du contour qui nécessiteraient de réaliser ensuite une bordure. Le recours aux ultra sons n'est pas non plus nécessaire. 25 Les sangles peuvent de préférence être positionnées sur la ceinture de sorte à venir en appui sur les crêtes iliaques de l'utilisateur, en position d'utilisation de la ceinture. Ceci procure un effet de coincement qui contribue à provoquer le mouvement ascendant du dossard. En outre, les parties extrêmes latérales des branches peuvent 30 comporter des moyens de réception des doigts de l'utilisateur qui, lorsque la ceinture est à plat et à l'état non contraint, sont disposés de façon inclinée par rapport à l'axe médian transversal d'un angle R compris entre 20 et 40°, par exemple voisin de 30°, du bas vers le haut lorsque l'on s'éloigne dudit axe. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de 35 réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue d'une ceinture de soutien lombaire selon l'invention, à plat et à l'état non contraint ; La figure 2 représente le dossard seul de la ceinture de la figure 1 ; La figure 3 représente uniquement le dossard et les sangles de la 5 ceinture de la figure 1 ; Les figures 4 et 5 montrent la ceinture de la figure 1 au début de la mise en place sur un utilisateur représenté respectivement de dos et de profil ; Les figures 6 et 7 sont des vues analogues aux figures 4 et 5, respectivement, lorsque l'utilisateur exerce une traction sur les branches de la 10 ceinture. Les figures 8 et 9 sont des vues analogues aux figures 6 et 7, respectivement, et montrent schématiquement les forces exercées par la ceinture sur l'utilisateur ; Les figures 10 et 11 représentent une ceinture à plat, 15 respectivement à l'état non contraint et lorsqu'elle est mise en traction. La figure 1 illustre une ceinture de soutien lombaire 1 selon l'invention, lorsqu'elle est posée à plat et est à l'état non contraint, c'est-à-dire en particulier lorsqu'aucune traction n'est exercée sur elle. La ceinture 1 possède un axe de symétrie médian transversal 2. 20 L'expression « axe transversal » s'entend par rapport à la ceinture. Il s'agit, lorsque la ceinture est en position d'utilisation - c'est-à-dire portée par un utilisateur - d'un axe sensiblement orthogonal au plan transversal de la personne, soit globalement vertical. Les termes « médial » et « latéral » sont employés en référence à cet axe médian 2. Un élément sera qualifié de 25 « médial » s'il est situé plus près de cet axe qu'un autre élément, alors qualifié de « latéral ». Les termes « haut », « bas », « supérieur » et « inférieur » sont employés par rapport à cet axe médian 2 dans la position qu'occupe la ceinture lorsqu'elle est portée. La ceinture 1 comprend pour l'essentiel un dossard 3, représenté 30 seul sur la figure 2, deux branches 4, 5, et deux sangles 6, 7. Le dossard 3 est destiné à être placé contre le dos d'un utilisateur. Il comporte deux éléments dorsaux 8, 9 distincts se présentant par exemple sous la forme de coussins en mousse contrecollée. Les éléments dorsaux 8, 9 sont agencés sensiblement selon un V 35 dont la pointe est dirigée vers le bas. L'angle a formé par le V peut être de l'ordre de 5 à 10°, et plus spécifiquement de 5 à 8°, lorsque la ceinture est à plat et à l'état non contraint (voir figure 10). En d'autres termes, l'écartement entre les deux éléments dorsaux 8, 9 est plus important en partie supérieure du dossard 3 qu'en partie inférieure. Toutefois, de préférence, les éléments dorsaux 8, 9 ne sont pas jointifs. Chaque élément dorsal 8, 9 comporte un bord médial 10 - plus proche de l'axe 2 - et un bord latéral 11 - plus éloigné de l'axe 2, ainsi qu'un bord supérieur 12 et un bord inférieur 13. Les bords médial 10 et latéral 11 d'un élément dorsal 8, 9 sont de préférence sensiblement rectilignes. Le bord supérieur 12 d'un élément dorsal 8, 9 peut être droit ou courbe et convexe en étant légèrement incliné vers le haut en direction de l'axe 2. Le bord inférieur 13 d'un élément dorsal 8, 9 peut être droit ou courbe et convexe en étant légèrement incliné vers le bas en direction de l'axe 2. Les éléments dorsaux 8, 9 sont reliés par un élément de liaison 15. Comme illustré plus particulièrement sur la figure 2, l'élément de liaison 15 peut 15 comprendre : - dans sa moitié supérieure, une première et une deuxième bandes 16, 17 de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le bas ; - et dans sa moitié inférieure une troisième et une quatrième 20 bandes 18, 19 de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le bas. Chaque bande 16-19 possède un bord médial 20 qui est sensiblement confondu avec l'axe médian transversal 2 de la ceinture 1 et qui est fixé au bord médial 20 de l'autre bande située en regard - horizontalement. 25 De plus, chaque bande possède un bord latéral 21 fixé au voisinage du bord médial 10 de l'élément dorsal 8, 9 correspondant. L'espace entre les deux éléments dorsaux 8, 9 étant sensiblement triangulaire, la longueur des troisième et quatrième bandes 18, 19 orthogonalement à l'axe 2 - est inférieure à la longueur des première et 30 deuxième bandes 16, 17. On peut prévoir de façon optionnelle une échancrure 22 en partie inférieure de l'élément de liaison 15, c'est-à-dire dans les troisième et quatrième bandes 18, 19, pour une meilleure adaptation à la morphologie de l'utilisateur et donc un confort accru. 35 Par ailleurs, le dossard 3 comprend, dans la réalisation représentée : - un premier ensemble de deux barres de rigidification 25 montées chacune sur un élément dorsal 8, 9, et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas ; - et un deuxième ensemble de deux barres de rigidification 26 5 montées chacune sur un élément dorsal 8, 9, et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, les barres 26 du deuxième ensemble étant disposées latéralement par rapport aux barres 25 du premier ensemble. Les barres de rigidification 25, 26 peuvent être typiquement réalisées en acier ressort. Elles présentent de préférence une légère courbure 10 pour s'adapter à la lordose de l'utilisateur de la ceinture 1. Les barres 25, 26 peuvent être logées dans des fourreaux prévus sur les éléments dorsaux 8, 9, mais d'autres modes d'assemblage peuvent être envisagés. L'angle al formé par le V du premier ensemble de barres 25 est par exemple compris entre 6 et 8°, tandis que l'angle a2 formé par le V du 15 deuxième ensemble de barres est compris entre 8 et 10°, lorsque la ceinture 1 .est à plat et à l'état non contraint. Les branches 4, 5 sont destinées à être positionnées de part et d'autre de la partie inférieure du tronc de l'utilisateur. Elles sont réalisées en textile élastique de façon à apporter la contention appropriée. 20 Chacune des branches 4, 5 est fixée par son bord médial 28 à un bord latéral 11 d'un élément dorsal 8, 9 et présente une partie extrême latérale 29. Les parties extrêmes latérales 29 des deux branches 4, 5 sont pourvues de moyens d'accrochage complémentaires (non représentés), par exemple du type velours et crochet d'un système Velcro ®. Ainsi, les deux 25 branches 4, 5 peuvent être assemblées lorsqu'elles sont placées l'une sur l'autre en regard de la zone abdominale de l'utilisateur. De préférence, chaque branche 4, 5 peut être formée par l'assemblage d'au moins deux bandes 30, 31 sensiblement rectangulaires. Ces bandes 30, 31 sont assemblées en étant décalées l'une par rapport à l'autre, 30 angulairement et/ou transversalement, comme on le voit sur la figure 1. Ainsi, on peut donner aux branches 4, 5 une forme non rectangulaire, la largeur de la branche diminuant depuis l'élément dorsal 3 en direction de la partie extrême latérale 29 de la branche. Cette partie extrême latérale 29 peut être une pièce rapportée sur les bandes 30, 31. 35 Par ailleurs, les parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5 comprennent des moyens de réception des doigts de l'utilisateur, se présentant ici sous la forme de lanières 35 fixées à leurs extrémités et sous lesquelles l'utilisateur peut passer ses doigts comme illustré sur la figure 5. Dans la réalisation représentée sur la figure 1, lorsque la ceinture 1 est à plat et à l'état non contraint, les lanières 35 sont disposées de façon inclinée par rapport à l'axe médian transversal 2 d'un angle 3 compris entre 20 et 40°, par exemple voisin de 30°, du bas vers le haut lorsque l'on s'éloigne dudit axe 2. De plus, lorsque la ceinture 1 est à plat et à l'état non contraint, les deux branches 4, 5 et le dossard 3 forment un V aplati où les parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5 sont situées au-dessus du dossard 3. En d'autres termes, comme illustré sur la figure 1, il existe un décalage d selon l'axe 2 entre le bord supérieur 32 des parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5 et le bord supérieur 12 des éléments dorsaux 8, 9. L'angle y formé par les bords supérieurs 23 des branches 4, 5 peut être de l'ordre de 150 à 175°, plus spécifiquement de 160 à 170° (voir figure 10). On décrit à présent les sangles 6, 7. Les sangles 6, 7 sont réalisées en textile élastique et sont situées du côté extérieur de la ceinture 1. Elles sont agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas. L'angle b formé par ce V peut par exemple être de l'ordre de 135 à 160°, plus spécifiquement de 145 à 150° (voir figure 10). Chacune des sangles 6, 7 possède un bord médial 33 qui est sensiblement confondu avec l'axe médian transversal 2 et est fixé au bord médial 33 de l'autre sangle. De plus, chaque sangle 6, 7 possède un bord latéral 34 qui est fixé sur la branche 4, 5 correspondante, de préférence au voisinage de la partie extrême latérale 29 de celle-ci. Les deux sangles 6, 7 sont fixées dans leur zone médiale sur la zone médiale de l'élément de liaison 15, en partie inférieure de celui-ci, par exemple au niveau des troisième et quatrième bandes 18, 19. De façon concrète, les bords médiaux 33 des sangles 6, 7 et 20 des bandes 18, 19 peuvent être assemblés entre eux. Les sangles 6, 7 passent du côté extérieur des éléments dorsaux 8, 9 sans être fixées à ces éléments 8, 9. On décrit à présent la mise en place de la ceinture 1 sur une personne, en référence aux figures 4 à 9. L'utilisateur place tout d'abord le dossard 3 contre son dos, les éléments dorsaux 8, 9 étant positionnés de part et d'autre du rachis lombaire, 35 et les bords inférieurs 13 étant positionnés juste au-dessus du pli fessier. Les barres de rigidification 25 du premier ensemble sont alors situées de part et d'autre et à proximité immédiate des vertèbres. De par leur disposition en V, avec un angle b approprié, et leur positionnement sur la ceinture 1, les sangles 6, 7 passent sur les crêtes iliaques 36 de l'utilisateur, comme illustré sur la figure 4. L'utilisateur dispose ainsi d'un certain nombre de repères anatomiques correspondant à différents constituants de la ceinture, ce qui conduit naturellement à un positionnement correct de la ceinture 1. Plaçant ses doigts dans les lanières 35, l'utilisateur exerce alors une traction sur les parties extrêmes latérales 29 de la ceinture 1. L'inclinaison des lanières 35 par rapport à l'axe 2, c'est-à-dire en position d'utilisation sensiblement par rapport à l'axe du rachis, permettent de faciliter la traction car celle-ci s'effectue selon l'angle naturel pris par les avant-bras. De plus, cette inclinaison favorise la capacité de la ceinture 1 à se déformer comme cela est décrit maintenant. Lorsque l'utilisateur pousse sur les lanières 35 - c'est-à-dire tire sur les parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5 de la ceinture 1 - dans l'axe des avant-bras pour mettre la ceinture en traction avant d'accrocher les deux parties extrêmes latérales 29 l'une sur l'autre dans sa zone abdominale, les mouvements suivants se produisent. Le V formé par les éléments dorsaux 8, 9 s'ouvre, c'est-à-dire que l'angle a du V augmente pour atteindre a' qui peut par exemple être de l'ordre de 6 à 10°, avec a' > a + 1° (voir figure 11). En effet, du fait de la traction exercée, les bandes 16-19 se détendent, augmentant ainsi la distance entre les éléments dorsaux 8, 9 (orthogonalement à l'axe 2) ; de plus, l'agencement en V du montage favorise un écartement plus important dans la partie haute. La traction exercée indirectement sur les sangles 6, 7 contribue à l'ouverture du V formé par les éléments dorsaux 8, 9 et provoque de plus un déplacement vers le haut du dossard 3, selon la flèche F1 illustrée sur les figures 6 et 11. Ce mouvement ascendant du dossard 3 est également rendu possible par le fait que les parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5 sont situées au-dessus du dossard 3. En outre, le fait que les sangles 6, 7 viennent en appui sur les crêtes iliaques 36 de l'utilisateur, occasionne un effet de coincement qui contribue à provoquer la montée du dossard 3. Les deux éléments dorsaux 8, 9 restent toutefois à la même hauteur l'un par rapport à l'autre. La comparaison des figures 10 et 11 permet de mieux visualiser la façon dont la ceinture 1 se déforme et se déplace lorsqu'un utilisateur tire sur les parties extrêmes latérales 29. On voit ainsi que l'angle a entre les deux éléments dorsaux 8, 9 augmente, et que l'angle y entre les branches 4, 5 augmente également, pour atteindre sensiblement 180°, les bords supérieurs 23 des branches 4, 5 étant alors sensiblement alignés et horizontaux. De plus, le dossard 3 se déplace vers le haut selon la flèche Fl. Sur les figures 10 et 11 est représentée la ligne imaginaire 37 reliant les bords supérieurs 32 des parties extrêmes latérales 29 des branches 4, 5. On voit que, à l'état non contraint, les bords supérieurs 12 des éléments dorsaux 8, 9 et les bords supérieurs 23 des branches 4, 5 sont situés sous cette ligne 37. En revanche, lorsque la ceinture 1 est mise en traction, les bords supérieurs 23 des branches 4, 5 sont situés sensiblement sur la ligne 37, tandis que les bords supérieurs 12 des éléments dorsaux 8, 9 sont situés au-dessus de la ligne 37. Les conséquences de ces déplacements des éléments constitutifs de la ceinture 1 sont les suivants. En position d'utilisation, comme illustré sur la figure 9, le dossard 3, 20 qui s'est déplacé vers le haut, se situe au moins au droit des vertèbres lombaires L3, L4 et L5 et du segment intervertébral L5/S1 où se situe le disque vertébral le plus atteint par les lombalgies. Ce mouvement ascendant du dossard 3 se traduit par un effort de poussée exercé du bas vers le haut sur l'utilisateur, dans sa zone lombaire. De 25 plus, la traction exercée et l'ouverture du V formé par les deux éléments dorsaux 8, 9 provoque un placage du dossard 3 augmentant la pression des barres de rigidification 25, 26 dans les segments bas du rachis lombaire (L3/L4/L5) et sur le disque intervertébral L5/S1. Cette poussée, illustrée par la flèche F2 de la figure 9, s'exerce essentiellement en partie basse du dossard 3 30 du fait de l'agencement général en V et des sangles 6, 7 qui sont associées au dossard 3 en partie inférieure de celui-ci. Ainsi, la traction circulaire et dans l'axe des avant-bras (c'est-à-dire globalement horizontale pour simplifier) exercée par l'utilisateur est transformée en une poussée dorsale inclinée du bas vers le haut et vers 35 l'avant. Ceci contribue à atténuer la charge sur les segments bas du rachis lombaire et sur les segments intervertébraux bas. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons
La ceinture (1) comprend : - un dossard (3) comportant deux éléments dorsaux (8, 9) distincts agencés en V et reliés par un élément de liaison (15) comprenant des bandes de textile élastique formant les deux branches d'un V ; - deux branches (4, 5) de textile élastique destinées à être positionnées de part et d'autre de la partie inférieure du tronc de l'utilisateur, et à être assemblées en regard de la zone abdominale de l'utilisateur, les deux branches et le dossard formant un V aplati où les parties extrêmes latérales (29) des branches sont situées au-dessus du dossard, lorsque la ceinture est à plat et à l'état non contraint ; - deux sangles (6, 7) de textile élastique agencées en V et fixées dans leur zone médiale en partie inférieure de la zone médiale de l'élément de liaison, du côté extérieur de la ceinture.
1. Ceinture de soutien lombaire présentant un axe de symétrie médian transversal (2), caractérisée en ce qu'elle comprend : - un dossard (3) destiné à être placé contre le dos d'un utilisateur et comportant deux éléments dorsaux (8, 9) distincts agencés sensiblement selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, et reliés par un élément de liaison (15) comprenant au moins une première et une deuxième bandes (16-19) de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le bas, chaque bande (16-19) possédant un bord médial (20) qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal (2), est fixé au bord médial (20) de l'autre bande, et un bord latéral (21) fixé au voisinage du bord médial (10) de l'élément dorsal (8, 9) correspondant ; - deux branches (4, 5) de textile élastique destinées à être positionnées de part et d'autre de la partie inférieure du tronc de l'utilisateur, chacune desdites branches (4, 5) étant fixée par son bord médial (28) à un bord latéral (11) d'un élément dorsal (8, 9) et présentant une partie extrême latérale (29), les parties extrêmes latérales (29) des deux branches (4, 5) étant pourvues de moyens d'accrochage complémentaires pour pouvoir être assemblées lorsqu'elles sont placées l'une sur l'autre en regard de la zone abdominale de l'utilisateur, les deux branches (4, 5) et le dossard (3) formant un V aplati où les parties extrêmes latérales (29) des branches (4, 5) sont situées au-dessus du dossard (3), lorsque la ceinture (1) est à plat et à l'état non contraint ; - deux sangles (6, 7) de textile élastique situées du côté extérieur de la ceinture (1) et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, chaque sangle (6, 7) possédant d'une part un bord médial (33) qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal (2), est fixé au bord médial (33) de l'autre sangle, et d'autre part un bord latéral (34) fixé sur la branche (4, 5) correspondante, les deux sangles (6, 7) étant fixées dans leur zone médiale sur la zone médiale de l'élément de liaison (15), en partie inférieure de celui-ci. 2. Ceinture selon la 1, caractérisée en ce que le 35 dossard (3) comprend au moins un premier ensemble de deux barres de rigidification (25) montées chacune sur un élément dorsal (8, 9), et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas. 3. Ceinture selon la 2, caractérisée en ce que le 5 dossard (3) comprend un deuxième ensemble de deux barres de rigidification (26) montées chacune sur un élément dorsal (8, 9), et agencées selon un V dont la pointe est dirigée vers le bas, les barres (26) du deuxième ensemble étant disposées latéralement par rapport aux barres (25) du premier ensemble. 10 4. Ceinture selon la 3, caractérisée en ce que l'angle al formé par le V du premier ensemble de barres (25) est compris entre 6 et 8°, et en ce que l'angle a2 formé par le V du deuxième ensemble de barres (26) est compris entre 8 et 10°, lorsque la ceinture (1) est à plat et à 15 l'état non contraint. 5. Ceinture selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les première et deuxième bandes (16, 17) de l'élément de liaison (15) sont situées en portion supérieure de l'élément de liaison (15) et en ce que 20 l'élément de liaison (15) comprend, en portion inférieure, une troisième et une quatrième bandes (18, 19) de textile élastique formant les deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le bas, chacune des troisième et quatrième bandes (18, 19) possédant un bord médial (20) qui, sensiblement confondu avec l'axe médian transversal (2), est fixé au bord médial (20) de l'autre bande, 25 et un bord latéral (21) fixé au bord médial de l'élément dorsal (8, 9) correspondant. 6. Ceinture selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que chaque branche (4, 5) est formée par l'assemblage de façon décalée 30 d'au moins deux bandes (30, 31) sensiblement rectangulaires, de sorte que la largeur de la branche (4, 5) diminue depuis l'élément dorsal (3) en direction de la partie extrême latérale (29). 7. Ceinture selon l'une des 1 à 6, caractérisée en 35 ce que les sangles -6, 7) sont positionnées sur la ceinture (1) de sorte à venir en appui sur les crêtes iliaques (36) de l'utilisateur, en position d'utilisation de la ceinture (1). 8. Ceinture selon l'une des 1 à 5, caractérisée en 5 ce que les parties extrêmes latérales (29) des branches (4, 5) comprennent des moyens de réception (35) des doigts de l'utilisateur qui, lorsque la ceinture (1) est à plat et à l'état non contraint, sont disposés de façon inclinée par rapport à l'axe médian transversal (2) d'un angle R compris entre 20 et 40°, par exemple voisin de 30°, du bas vers le haut lorsque l'on s'éloigne dudit 10 axe (2).
A
A61
A61F
A61F 5
A61F 5/02
FR2977565
A1
DISPOSITIF DE FIXATION ET DE CONTROLE DE L'INCLINAISON D'UNE ELINGUE, ET AERONEF
20,130,111
La présente invention concerne un dispositif de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue, et un aéronef muni dudit dispositif. Le domaine technique de l'invention est donc celui des dispositifs d'accrochage d'une charge externe à un aéronef. En effet, un aéronef, et plus particulièrement un giravion de type hélicoptère, peut être équipé de manière optionnelle d'une installation pour transporter des charges externes. Ainsi, l'aéronef comporte généralement une structure porteuse, un crochet-délesteur tournant ou non tournant étant fixé à cette structure porteuse de ce giravion. Une élingue est alors accrochée à ce crochet-délesteur afin de permettre l'emport de charges externes lourdes. Le crochet-délesteur peut être fixé à la structure porteuse par de multiples moyens, par exemple : un premier moyen dénommé parfois « sling » en langue anglaise, ce premier moyen est du type cardan en étant muni de deux axes de pivotement orthogonaux entre eux, l'application de l'effort de l'élingue se faisant en un point sur la structure porteuse, un deuxième moyen dénommé parfois « swing » en langue anglaise, ce deuxième moyen comportant un cadre suspendu à la structure porteuse par quatre câbles de suspension, un troisième moyen mettant en oeuvre une poutre à laquelle est accroché le crochet-délesteur, la poutre étant généralement fixée en deux points à la structure porteuse, et, - un quatrième moyen mettant en oeuvre une perche fixée sur la boîte de transmission principale de puissance du giravion, le crochet-délesteur étant articulé à cette perche. En outre, le crochet-délesteur autorise le largage de la charge externe en vol, afin de libérer cette charge externe en un 10 lieu déterminé ou lorsqu'une situation de détresse se présente. Lors d'un vol, l'élingue de l'aéronef tend à se déplacer par rapport à cet aéronef ce qui peut conduire à des accidents. En premier lieu, il est courant d'utiliser un giravion muni d'une élingue pour positionner une charge externe lourde à un 15 endroit précis. Dans des conditions de vol difficiles, la charge peut se bloquer contre un obstacle, endommager un élément extérieur tel qu'un bâtiment ou encore heurter un opérateur. Les règlements de certification à respecter pour obtenir une autorisation de vol avec élingue n'impose pas de systèmes de 20 surveillance particuliers sauf dans le cas d'une charge liée au sol. Par contre, les réglementations opérationnelles requièrent parfois des précautions, comme l'emploi de rétroviseurs pour surveiller le balancement de l'élingue par exemple. Dans le cas d'une charge liée au sol, les réglementations 25 opérationnelles imposent un système de visualisation ou d'alarme pour vérifier que l'élingue ne se déplace pas au-delà d'une enveloppe d'angle limite autorisée. En second lieu, si la charge externe ou l'élingue s'accroche à un obstacle au sol, le giravion se trouve bloqué. Du fait de l'inertie du giravion, des efforts importants sont exercés sur l'élingue. Ces efforts peuvent entraîner une situation catastrophique pour le maintien en vol de l'hélicoptère. Par exemple, ces efforts peuvent entraîner une rupture de l'élingue ce qui libère le giravion. Cependant, compte tenu de la brutalité de la manoeuvre, l'inclinaison du disque formé par les pales du rotor peut osciller vers l'arrière durant une phase transitoire. Les pales risquent alors de heurter, voire de couper la poutre de queue du giravion. De plus, la portion d'élingue restant fixée au giravion tend à remonter brutalement et risque d'interférer avec un rotor du giravion. On comprend donc qu'il est judicieux de surveiller la charge externe pour éviter un accident. Les documents suivants présentent l'arrière plan technologique des installations de transport de charge. Plus précisément, le document GB2437407 divulgue 20 l'existence d'un système muni d'un crochet pour suspendre une charge et d'un moyen de détachement de cette charge. Le document FR2575550 présente un système qui fournit en temps réel le poids supporté par une pluralité de crochet-délesteur. Le document FR2197766 prévoit un moyen explosif pour 25 décrocher le crochet supportant la charge et sectionner l'élingue en cas de besoin. Par ailleurs, pour éviter un incident provoqué par une inclinaison importante de l'élingue accrochant une charge externe, divers dispositifs sont connus. Le document EP 0259250 montre un hélicoptère auquel est 5 suspendue une benne pourvue de stabilisateurs. Le document FR2149777 présente un système de stabilisation d'une charge externe sous un aéronef prévoyant d'agir sur les commandes de vol afin que l'aéronef réalise des mouvements correcteurs pour atténuer un mouvement pendulaire 10 d'une charge externe.. Le document JP19960101019 décrit un treuil apte à limiter les accélérations subies par un corps, suspendu à ce treuil via une élingue. Le document GB1074465 présente un dispositif pour limiter 15 l'angle de balancement d'une élingue fixée à un treuil par rapport à l'axe de la pesanteur. Il en va de même pour le document US3904156 qui prévoit l'action de vérins sur une élingue rigide. Le document FR2661887 prévoit un dispositif permettant à un 20 pilote de maintenir une élingue selon la pesanteur durant un vol stationnaire. Le document FR 2954493 décrit un dispositif d'aide au pilotage comportant un moyen de détermination principal pour quantifier l'angle d'une élingue par rapport à un axe vertical de 25 l'aéronef. La présente invention a alors pour objet de proposer un dispositif de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue simple et fiable pour indiquer à un individu qu'une élingue atteint une position susceptible d'engendrer un incident. Selon l'invention, un dispositif de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue par rapport à une cellule d'un aéronef est muni d'un crochet-délesteur portant une élingue et d'un barreau s'étendant selon un axe d'extension d'une première extrémité basse vers une deuxième extrémité haute, la première extrémité étant solidaire du crochet délesteur et la deuxième extrémité étant pourvue d'un moyen de fixation articulé apte à être fixé à la cellule, Ge dispositif est notamment remarquable en ce qu'il comprend - un plateau lié par au moins trois organes élastiques munis chacun d'un moyen de liaison à la cellule, ce plateau étant fixé autour du barreau à l'aide d'une rotule principale coulissante pour que le plateau puisse simultanément pivoter par rapport au barreau et coulisser le long de l'axe d'extension de ce barreau, chaque organe élastique étant articulé au plateau par une articulation, - un moyen de rétention muni d'un moyen d'immobilisation apte à être fixé à ladite cellule, ledit moyen de rétention entourant le plateau et délimitant une enveloppe à angle limite de débattement du plateau et de ladite élingue - un capteur de déplacement d'un moyen mobile de chaque organe élastique relié à un moyen d'alerte pour déclencher une alerte suite à un pivotement dudit plateau provoqué par un contact entre ledit plateau et le moyen de rétention induit par un déplacement de l'élingue au-delà d'un angle limite. De plus, le moyen de liaison et l'articulation de chaque organe élastique présentent favorablement deux degrés de liberté en rotation. Ainsi, le moyen de liaison et l'articulation peuvent être du type rotule et donc comprendre par exemple chacun une rotule secondaire. On comprend que l'on entend par « rotule principale » la rotule liant le barreau au plateau, et par « rotule secondaire » toutes les autres rotules du dispositif. Dès lors, lorsque l'élingue présente une angulation par rapport à la cellule inférieure à l'angle limite, le plateau évolue dans l'enveloppe à angle limite. Selon une variante, le plateau peut évoluer selon une translation circulaire entre deux plans parallèles contenant le moyen de rétention en l'absence de contact avec ce moyen de rétention Par contre, lorsque l'élingue atteint l'angle limite, le plateau entre en contact avec le moyen de rétention. Si l'angulation de l'élingue augmente, la rotule principale autorise une inclinaison du plateau par rapport au moyen de rétention et au barreau. Au moins un organe élastique est alors sollicité, un moyen mobile de cet organe élastique étant mis en mouvement. Le capteur de déplacement détecte alors un tel mouvement et déclenche une alerte. L'alerte peut être une alarme sonore ou visuelle transmise à un équipage de l'aéronef pour lui signaler un angle dangereux de l'élingue. L'équipage peut alors décider de larguer l'élingue par sécurité. Selon une autre variante, l'alerte peut être un signal proportionnel à l'angulation de l'élingue, le moyen d'alerte affichant alors cette angulation. Ce dispositif peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles qui suivent. Par exemple, le moyen d'immobilisation comporte une pluralité de bras de fixation solidaire du moyen de rétention et apte à coopérer avec la cellule. Le moyen de rétention est alors immobilisé par rapport à la cellule, le moyen de rétention étant fixé à cette cellule. Selon un autre aspect, la rotule principale comporte une partie partiellement sphérique et une partie oscillante coopérant avec la partie partiellement sphérique. Dès lors, la partie oscillante est solidaire du plateau et la partie partiellement sphérique est traversée par le barreau. Par conséquent, le plateau peut osciller autour du barreau, le plateau pouvant de plus se déplacer le long de ce barreau. Par ailleurs, le moyen de fixation articulé peut être un organe de liaison à deux degrés de liberté autorisant un pivotement du barreau par rapport à une cellule selon deux axes de rotation. L'organe de liaison peut être un organe de type cardan notamment. Selon une réalisation préférée, le moyen de rétention est un cerceau. La forme du cerceau est définie par les angulations autorisée de l'élingue, voire par la nature du moyen de fixation articulé. En effet, le moyen de fixation articulé présentant deux axes de rotation décalés peut induire un cerceau de forme elliptique. Par ailleurs, l'organe élastique peut être un vérin muni d'un piston coopérant avec un moyen élastique, tel qu'un ressort, le capteur de déplacement coopérant avec le piston. Le capteur de déplacement peut être un contacteur mécanique actionné par le piston à partir d'une translation prédéterminée de ce piston. Outre un dispositif, l'invention vise aussi un aéronef Selon l'invention, un aéronef est muni d'une cellule et d'un dispositif de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue par rapport à cette cellule, ce dispositif étant muni d'un crochetdélesteur portant une élingue et d'un barreau s'étendant selon un axe d'extension d'une première extrémité basse vers une deuxième extrémité haute, la première extrémité étant solidaire du crochet délesteur et la deuxième extrémité étant pourvue d'un moyen de fixation articulé fixé à la cellule. Le dispositif est du type décrit précédemment en comprenant : - un plateau lié par au moins trois organes élastiques munis chacun d'un moyen de liaison à ladite cellule, ce plateau étant fixé autour du barreau à l'aide d'une rotule principale coulissante pour que le plateau puisse simultanément pivoter par rapport au barreau et coulisser le long de l'axe d'extension de ce barreau, chaque organe élastique étant articulé au plateau par une articulation, - un moyen de rétention muni d'un moyen d'immobilisation fixé à ladite cellule, ledit moyen de rétention entourant le plateau et délimitant une enveloppe à angle limite de débattement du plateau et de ladite élingue ; - un capteur de déplacement d'un moyen mobile de chaque organe élastique relié à un moyen d'alerte pour déclencher une alerte suite à un pivotement dudit plateau provoqué par un contact entre ledit plateau et le moyen de rétention induit par un déplacement de l'élingue au-delà d'un angle limite. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue isométrique d'un aéronef selon l'invention, - la figure 2, un schéma représentant un organe élastique, - les figures 3 à 5, des vues explicitant le fonctionnement de l'invention. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. On note que trois directions X, Y et Z orthogonales les unes par rapport aux autres sont représentées sur les figures. La première direction X est dite longitudinale. Le terme « longitudinal » est relatif à toute direction parallèle à la première direction X. La deuxième direction Y est dite transversale. Le terme « transversal » est relatif à toute direction parallèle à la deuxième direction Y. Enfin, la troisième direction Z est dite en élévation. L'expression « en élévation » est relative à toute direction parallèle à la troisième direction Z. La figure 1 présente un aéronef 1 muni d'une cellule 2 s'étendant longitudinalement d'une extrémité avant vers une extrémité arrière, transversalement d'une premier côté vers une deuxième côté, et en élévation d'une portion inférieure vers une portion supérieure à l'aplomb de la portion inférieure. La cellule 2 n'est pas représentée en tant que telle sur la figure 1 pour ne pas alourdir inutilement cette figure 1. Par ailleurs, la figure 1 présente un dispositif 10 de fixation et de contrôle d'inclinaison d'une élingue 3 destiné à être fixé à la cellule 2. Ce dispositif 10 inclut un barreau 20 portant un crochetdélesteur 15. Dès lors, le barreau 20 s'étend le long d'un axe d'extension AZ d'une première extrémité 21 basse fixée au crochet-délesteur 15 vers une deuxième extrémité 22 articulé à la cellule 2 par un moyen de fixation articulée 25. Ce moyen de fixation articulé 25 peut être un organe de liaison a deux degrés de liberté en rotation, pour permettre au barreau d'effectuer une rotation par rapport un premier axe de rotation AX et à un deuxième axe de rotation AY. Par exemple, le premier axe de rotation est parallèle à la direction longitudinale de l'aéronef soit à son axe de roulis, le deuxième axe de rotation pouvant être parallèle à la direction transversale de l'aéronef soit à son axe de tangage. L'ensemble comprenant le barreau 20, le crochet-délesteur 15 et l'élingue 3 peut alors se déplacer dans un cône géométrique par rapport à la cellule. Par ailleurs, le dispositif 10 inclut un plateau 30 disposé autour du barreau 20. Dès lors, le plateau 30 est lié au barreau 20 par une rotule principale 40. La rotule principale 40 inclut une partie partiellement sphérique 41 coopérant avec une partie oscillante 42. La partie partiellement sphérique 41 peut alors être qualifiée de partie interne, la partie oscillante 42 pouvant être qualifiée de partie externe dans la mesure où la partie partiellement sphérique 41 est disposée dans la partie oscillante 42. Dans ces conditions, la partie oscillante 42 est solidarisée au plateau 30, par des boulons par exemple, la partie partiellement sphérique 41 étant traversée par le barreau 20. On note qu'une bague 43 peut être disposée entre le barreau 20 et la partie partiellement sphérique 41. Le plateau 30 est de plus lié à la cellule 2 par au moins trois organes élastiques 35. Chaque organe élastique 35 est alors articulé d'une part au plateau 30 par une articulation 37 à au moins deux degrés de liberté en rotation par exemple, et, d'autre part à la cellule 2 par un moyen de liaison 36 à au moins deux degrés de liberté en rotation par exemple. Chaque articulation 37 et chaque moyen de liaison 36 peut 20 être du type rotule en comprenant une rotule secondaire selon l'exemple représenté. Selon la réalisation de la figure 1, une zone périphérique interne 30' du plateau 30 est alors fixée à la partie oscillante 42 de la rotule principale 40, une zone périphérique externe 30" du 25 plateau 30 étant articulée à au moins trois organes élastiques 35. En référence à la figure 2, chaque organe élastique 35 peut être un vérin muni d'un organe mobile 38 de type piston 380 coulissant dans un corps 38', un moyen élastique 39 étant disposé entre le corps 38' et le piston 380. Par exemple, le moyen élastique est un ressort. Dès lors, le piston 380 peut être solidaire d'une tige 38" ayant une articulation 37 de type rotule, le corps 38' comportant le moyen de liaison 36 de type rotule 38"'. L'articulation 37 est alors fixée au plateau 30, le moyen de liaison 36 étant fixé à la cellule 2. En outre, on note que le dispositif comprend un capteur de déplacement 55 fixé au corps 38'. Par exemple, ce capteur de déplacement 55 est un contacteur mécanique pouvant être activé par une saillie 100 du piston 380. Les capteurs de déplacement 55 des organes élastiques 35 sont alors reliés à un moyen d'alerte 60. En référence à la figure 1, le dispositif 10 est de plus pourvu d'un moyen de rétention 45 pourvu d'un moyen d'immobilisation 46. Ce moyen de rétention 45 délimite une enveloppe 50 de manière à circonscrire le déplacement du plateau 30 dans un cône correspondant à l'angle limité autorisé. Cette enveloppe est alors dite « enveloppe à angle limite » par commodité. Selon la réalisation préférée présentée sur la figure 1, le moyen de rétention comprend un cerceau 48 agencé dans un plan géométrique P. Le moyen d'immobilisation peut alors posséder une pluralité de bras de fixation 47, ces bras de fixation étant solidarisés à la cellule 2 par des attaches 47'. Le moyen de rétention est donc solidarisé à la cellule 2 alors qu'au contraire l'ensemble mobile comprenant le barreau 20, le plateau 30 et le crochet-délesteur 15 est mobile par rapport à cette cellule 2. On définit la géométrie du moyen de rétention en fonction de l'angle limite autorisé pour l'élingue et de la cinématique de cette élingue. En référence à la figure 3, au repos à savoir lorsque l'axe d'extension AZ est dirigé selon la direction de la pesanteur, chaque organe élastique est dans une position étendue. Le piston 380 d'un organe élastique est alors en butée inférieure contre le corps de cet organe élastique. Chaque saillie 100 de chaque organe élastique n'agit alors pas sur le capteur de déplacement associé. Le moyen d'alerte détermine alors que l'élingue présente une angulation par rapport à la structure inférieure ou égale à un angle limite prédéterminé par le constructeur. On note que tant que le plateau 30 se déplace selon une translation circulaire entre deux plans inférieur P1 et supérieur P2 parallèles, ce plateau 30 est contenu dans l'enveloppe 50 à angle limite. Ce plan inférieur P1 et ce plan supérieur P2 sont séparés d'une épaisseur e. L'enveloppe 50 est donc physiquement délimitée transversalement et longitudinalement par le moyen de rétention, et géométriquement délimitée en élévation par deux plans inférieur P1 et supérieur P2. Par suite, quand le plateau 30 est contenu dans l'enveloppe 50 à angle limite, on comprend que l'élingue présente une angulation avec la cellule 2 inférieure ou égale à l'angle limite autorisé. En l'occurrence, dans les conditions de la figure 3 l'angulation de l'élingue est nulle. En référence à la figure 4, lorsque l'élingue s'incline par rapporta la cellule 2, le plateau 30 effectue une translation circulaire au sein de l'enveloppe 50. Le plateau évolue alors entre le plan inférieur P1 et le plan supérieur P2 séparés d'une épaisseur e. On note, en outre, que le plateau oscille autour de la partie partiellement sphérique 42 de la rotule principale 40. De plus, le plateau 30 peut coulisser conjointement avec la partie partiellement sphérique 42 le long du barreau pour ne pas entraver le mouvement de l'élingue. On constate que les organes mobiles 38 de chaque organe élastique 35 ne bouge pas, ces organes élastiques demeurant en position étendue. Lorsque l'élingue atteint un angle limite, le plateau 30 est en 15 contact contre le moyen de rétention 45. En référence à la figure 5, au-delà de cet angle limite, le plateau 30 continue son mouvement en pivotant et coulissant respectivement conformément aux flèches F1, F2. Une partie du plateau 30 sort alors de l'enveloppe 50 en 20 traversant partiellement le plan supérieur P2. Par suite, au moins un organe élastique 35 est comprimé par le plateau 30, l'organe mobile 38 de cet organe élastique étant mis en mouvement de manière à permettre une rétraction de l'organe élastique. 25 Le mouvement de l'organe mobile 38 est alors détecté par le capteur de déplacement de l'organe élastique. Le capteur de déplacement envoie alors un signal au moyen d'alerte pour l'en informer. Ce moyen d'alerte 60 peut ainsi informer l'équipage de l'aéronef que l'élingue présente une angulation indue, par le biais d'une alarme sonore ou visuelle par exemple. De plus, on comprend que le dispositif 10 ne bloque pas l'élingue lorsque l'angulation de ('élingue par rapport à la cellule 2 dépasse l'angle limite. En effet, la rotule principale 40 est dimensionnée afin de permettre un déplacement relatif entre le barreau 20 et le plateau 30 suffisant pour minimiser les risques d'arrachement du moyen de rétention, même lorsque l'angulation de l'élingue par rapport à la cellule 2 dépasse l'angle limite. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. II est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un dispositif (10) muni d'un crochet-délesteur (15) portant une élingue (3) et d'un barreau (20). Le dispositif (10) comprend aussi un plateau (30) lié par au moins trois organes élastiques (35) articulés à une cellule (2) d'aéronef, ce plateau (30) étant fixé autour du barreau (20) à l'aide d'une rotule principale (40) coulissante. Le dispositif inclut aussi un moyen de rétention (45) entourant le plateau (30) et délimitant une enveloppe (50) à angle limite de débattement du plateau (30) et de ladite élingue (3), et un capteur de déplacement (55) d'un moyen mobile (38) de chaque organe élastique (35) relié à un moyen d'alerte (60) pour déclencher une alerte suite à un pivotement dudit plateau (30) provoqué par un contact entre ledit plateau (30) et le moyen de rétention (45) induit par un déplacement de l'élingue (3) au-delà d'un angle limite.
1. Dispositif (10) de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue (3) par rapport à une cellule (2) d'un aéronef (1), ce dispositif (10) étant muni d'un crochet-délesteur (15) portant une élingue (3) et d'un barreau (20) s'étendant selon un axe d'extension (AZ) d'une première extrémité (21) basse vers une deuxième extrémité (22) haute, ladite première extrémité (21) étant solidaire du crochet délesteur (15) et ladite deuxième extrémité (22) étant pourvue d'un moyen de fixation articulé (25) apte à être fixé à ladite cellule (2), caractérisé en ce que ledit dispositif (10) comprend : un plateau (30) lié par au moins trois organes élastiques (35) munis chacun d'un moyen de liaison (36) à ladite cellule (2), ce plateau (30) étant fixé autour du barreau (20) à l'aide d'une rotule principale (40) coulissante pour que le plateau (30) puisse simultanément pivoter par rapport au barreau (20) et coulisser le long de l'axe d'extension (AZ) de ce barreau (20), chaque organe élastique (35) étant articulé au plateau (30) par une articulation (37), - un moyen de rétention (45) muni d'un moyen d'immobilisation (46) apte à être fixé à ladite cellule (2), ledit moyen de rétention (45) entourant le plateau (30) et délimitant une enveloppe (50) d'angle limite de débattement du plateau (30) et de ladite élingue (3) ; - un capteur de déplacement (55) d'un moyen mobile (38) de chaque organe élastique (35) relié à un moyen d'alerte (60) pour déclencher une alerte suite à un pivotement dudit plateau (30) provoqué par un contact entre ledit plateau (30) et le moyen derétention (45) induit par un déplacement de l'élingue (3) au-delà d'un angle limite. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de liaison (36) est de type rotule. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que ladite articulation (37) est de type rotule. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit moyen d'immobilisation (46) comporte 10 une pluralité de bras de fixation (47) solidaires du moyen de rétention (45) et apte à coopérer avec ladite cellule (2). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite rotule principale (40) comporte une partie partiellement sphérique (41) et une partie oscillante (42) 15 coopérant avec ladite partie partiellement sphérique (41), ladite partie oscillante (42) étant solidaire dudit plateau (30) et ladite partie partiellement sphérique (41) étant traversée par ledit barreau (20). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, 20 caractérisé en ce que ledit moyen de fixation articulé (25) est un organe de liaison à deux degrés de liberté autorisant un pivotement du barreau par rapport à une cellule (2) selon deux axes de rotation (AX, AY). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6,caractérisé en ce que ledit moyen de rétention (45) est un cerceau (48). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit plateau (30) évolue selon une translation circulaire entre deux plans (P1, P2) parallèles contenant ledit moyen de rétention (45) en l'absence de contact avec ce moyen de rétention (45). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit organe élastique (35) est un vérin muni 10 d'un piston (380), ledit capteur de déplacement (55) coopérant avec ledit piston (380). 10. Aéronef (1) muni d'une cellule (2) et d'un dispositif (10) de fixation et de contrôle de l'inclinaison d'une élingue (3) par rapport à ladite cellule (2), ce dispositif (10) étant muni d'un 15 crochet-délesteur (15) portant une élingue (3) et d'un barreau (20) s'étendant selon un axe d'extension (AZ) d'une première extrémité (21) basse vers une deuxième extrémité (22) haute, ladite première extrémité (21) étant solidaire du crochet délesteur (15) et ladite deuxième extrémité (22) étant pourvue d'un moyen de fixation 20 articulé (25) fixé à ladite cellule (2), caractérisé en ce que ledit dispositif (10) est selon l'une quelconque des 1 à 9, le dispositif comprenant : - un plateau (30) lié par au moins trois organes élastiques (35) munis chacun d'un moyen de liaison (36) à ladite cellule (2), ce 25 plateau (30) étant fixé autour du barreau (20) à l'aide d'une rotule principale (40) coulissante pour que le plateau (30) puisse simultanément pivoter par rapport au barreau (20) et coulisser le long de l'axe d'extension (AZ) de ce barreau (20), chaque organeélastique (35) étant articulé au plateau (30) par une articulation (37), - un moyen de rétention (45) muni d'un moyen d'immobilisation (46) fixé à ladite cellule (2), ledit moyen de rétention (45) entourant le plateau (30) et délimitant une enveloppe (50) à angle limite de débattement du plateau (30) et de ladite élingue (3) ; - un capteur de déplacement (55) d'un moyen mobile (38) de chaque organe élastique (35) relié à un moyen d'alerte (60) pour déclencher une alerte suite à un pivotement dudit plateau (30) provoqué par un contact entre ledit plateau (30) et le moyen de rétention (45) induit par un déplacement de l'élingue au-delà d'un angle limite.
B
B64,B66
B64D,B66C
B64D 1,B64D 9,B66C 13
B64D 1/22,B64D 9/00,B66C 13/04
FR2987891
A1
PROJECTILE SOUS CALIBRE A STRUCTURE DE TETE AMENAGEE
20,130,913
Le domaine technique de l'invention est celui des projectiles sous-calibrés et en particulier des projectiles sous-calibrés de type obus flèches de gros calibre (calibre supérieur à 75 mm). Les projectiles sous-calibrés (ou projectiles flèches) sont bien connus. Ils sont constitués d'un barreau en matériau perforant, doté d'une partie avant conique, et portant un empennage de stabilisation. Le barreau a un calibre bien inférieur à celui de l'arme 10 qui tire le projectile (barreau de diamètre 25 à 30 mm pour un calibre d'arme de 120 mm). Le tir est rendu possible grâce à un sabot au calibre de l'arme qui libère le barreau à la sortie du tube de l'arme. Cette configuration classique permet d'obtenir une 15 vitesse de barreau particulièrement importante (de l'ordre de 1700 m/s pour un barreau flèche tiré par une arme de 120mm de calibre). Les brevets US4724769 et FR2842897 décrivent à titre d'exemple des projectiles flèches connus. La vitesse importante qui leur est communiquée donne aux 20 barreaux une très grande capacité de perforation des blindages. Un des principaux problèmes rencontrés par les projectiles sous calibrés est celui de la diminution de perforation liée à un impact sur la cible avec une incidence 25 (impact suivant un angle du projectile avec la cible différent de 90°). Les projectiles connus comportent en effet le plus souvent une structure de tête comportant un ou plusieurs noyaux perforants de diamètre inférieur à celui du barreau 30 lui-même. Les brevets US4724769 et FR2578045 montrent une telle structure de tête classique. Cependant, ces noyaux situés au niveau de la tête ont pour effet de provoquer lors de leur impact sur une cible homogène un cratère de diamètre élargi qui comporte un rétreint de diamètre réduit à son entrée. Le diamètre du rétreint est sensiblement égal au diamètre du barreau alors que le diamètre du cratère peut être le 5 double de celui du barreau. Un impact oblique va donc provoquer une interférence entre le barreau et le bord du rétreint qui conduit à une perturbation du barreau diminuant ses performances de perforation. 10 L'invention a pour but de proposer un projectile sous calibré ayant une structure de tête aménagée qui lui donne une capacité de perforation qui est peu réduite par les impacts obliques. Ainsi l'invention a pour objet un projectile sous calibré 15 comportant un barreau perforant prolongé par une partie conique, projectile caractérisé en ce que la partie conique comporte une pointe en matériau résistant à l'échauffement ayant un diamètre inférieur à la moitié du diamètre du barreau, la pointe étant reliée au barreau par une structure 20 de support, le barreau comportant une face avant plane sensiblement au diamètre du barreau. Selon un mode particulier de réalisation, la structure de support comprend un bloc en matière plastique ou en céramique. 25 Selon un autre mode de réalisation, la structure de support comprend un manchon tubulaire conique en aluminium. Selon un autre mode de réalisation, la structure de support pourra comprendre un pied reliant la pointe à une partie médiane de la face avant du barreau, le pied ayant un 30 diamètre inférieur au quart du diamètre du barreau. Le pied pourra être entouré par un tube en matière plastique ou céramique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : la figure 1 montre l'architecture générale d'un projectile sous calibré de type flèche, - la figure 2 montre une structure de tête d'un projectile selon l'art antérieur, - la figure 3 montre l'impact sur une cible d'une telle structure de tête selon l'art antérieur, - la figure 4 montre une structure de tête d'un 10 projectile selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 5 montre l'impact sur une cible d'une structure de tête selon l'invention, - la figure 6 montre une structure de tête d'un 15 projectile selon un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 7 montre une structure de tête d'un projectile selon un troisième mode de réalisation de l'invention, 20 - la figure 8 montre une structure de tête d'un projectile selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 montre un projectile flèche 1 qui comporte d'une façon classique un sabot 2 réalisé en matériau léger 25 (tel qu'un alliage d'aluminium), sabot formé de plusieurs segments et qui entoure un barreau 3 sous-calibré. Le barreau est en acier ou bien en un alliage dense à base de tungstène. Le barreau comporte une partie avant 3a conique et porte 30 à sa partie arrière 3b un empennage 4 assurant sa stabilisation sur trajectoire. Le sabot porte une ceinture 5, réalisée en matière plastique, et qui assure l'étanchéité aux gaz propulsifs lors du tir dans le tube d'une arme (non représenté). Lors du tir, les gaz du chargement propulsif (non représenté) exercent leur poussée au niveau d'une partie arrière 6 du sabot qui est au calibre et qui constitue ce qu'on appelle la plaque de poussée. Une telle configuration générale d'un projectile sous calibré stabilisé par empennage (projectile flèche) est bien connue. On pourra notamment considérer les brevets FR2521717 et FR2661739 qui décrivent des projectiles flèches connus. Le sabot 2 est destiné à permettre le tir du projectile 10 dans l'arme. Il est constitué de plusieurs segments (le plus souvent trois) qui entourent le barreau 3 et qui sont en contact deux à deux au niveau de plans de joints. A la sortie du tube de l'arme les segments du sabot 2 s'écartent du barreau 3 sous l'action de la pression 15 aérodynamique qui s'exerce au niveau de la partie avant (AV) du sabot 2. L'écartement des segments conduit à la rupture de la ceinture 5 et le sabot libère donc le barreau 3 qui poursuit sa trajectoire. 20 Des moyens à concordance de forme (non représentés), par exemple un filetage, sont interposés entre le sabot 2 et le barreau 3 pour assurer l'entraînement de ce dernier. La figure 2 montre de façon plus précise un exemple de réalisation d'une partie avant 3a conique du barreau 3 pour 25 un projectile selon l'art antérieur. Cette partie avant est formée par une coiffe conique C qui est réalisée par exemple en acier pour pouvoir résister à l'échauffement sur trajectoire. La coiffe comporte un prolongement cylindrique Cl qui se positionne sur un rétreint 30 R pratiqué à l'extrémité avant du barreau 3. On remarque que le barreau 3 est prolongé par plusieurs portions cylindriques El, E2, E3 dont le diamètre est progressivement décroissant du barreau 3 vers l'avant de la coiffe C. Cette structure classique est adoptée pour faciliter une fragmentation progressive de la structure de tête à l'impact sur une cible. Ceci est décrit en particulier par le brevet FR2578045. La figure 3 montre l'effet de l'impact d'un tel 5 projectile sur une cible 20. L'ogive C est détruite lors de l'impact et l'empilement El, E2, E3 crée un avant trou de diamètre DR qui est légèrement supérieur au diamètre dl du barreau 3. La tête du barreau s'expanse à l'intérieur de la cible et crée un trou dont le diamètre D est sensiblement 10 égal au double de celui du barreau dl (D 2d1). Il y a donc avec le projectile selon l'art antérieur un rétreint DR à l'entrée du trou dans la cible, rétreint qui provoque des perturbations lorsque la cible est impactée sous incidence (angle entre la direction du barreau et le plan de la cible 15 différent de zéro). La figure 4 montre un premier mode de réalisation de l'invention. Suivant ce mode de réalisation la partie conique 3a comporte une pointe 7 qui est réalisée en un matériau 20 résistant à l'échauffement sur trajectoire du projectile, par exemple en acier ou bien en un matériau identique à celui du barreau 3, tel un alliage de tungstène. On pourra réaliser la pointe 7 également en un métal ou une céramique ayant une température de fusion supérieure à 1700 K. 25 Cette pointe 7 a un diamètre maximal d2 qui est inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau. Elle s'étend sur une longueur 1 qui est comprise entre 20% et 50% de la longueur totale L de la partie conique 3a. La pointe 7 est reliée au barreau 3 par une structure 30 légère qui est ici formée par un bloc 8 en matière plastique. Le bloc 8 est fixé (ici par collage) au niveau d'une face avant plane 9 du barreau 3. La pointe 7 est fixée au bloc 8, ici par sertissage. A cet effet la pointe 7 porte un téton cylindrique 10 qui se loge dans un trou correspondant du bloc 8. La pointe 7 a pour fonction d'assurer la résistance à l'échauffement de la partie conique 3a lors de la trajectoire 5 balistique du barreau 3. Son efficacité perforante n'a pas d'importance. La résistance aux contraintes thermiques liées au vol, conduit cependant à choisir, pour réaliser la pointe 7, un matériau à haut point de fusion (température de fusion supérieure à 1700 K), par exemple de l'acier ou bien un 10 alliage de tungstène, ou une céramique. La figure 5 montre ce projectile à l'impact sur une cible 6. Du fait du diamètre de la pointe 7 qui est inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau, l'élargissement du trou provoqué de façon progressive par la pointe ne dépasse pas la 15 moitié de dl. Le barreau va alors pouvoir impacter la cible 6 par sa face avant plane 9. Lors de l'impact sur la cible la pointe 7 génère donc un pré-cratère de diamètre sensiblement égal à celui de la pointe (d2) et le bloc 8 est détruit. Seul le barreau 3 a un 20 effet perforant sur la cible. Sa face avant plane 9 et son diamètre dl conduisent à la réalisation d'une cavité dont le diamètre sera sensiblement le double de celui (dl) du barreau. Du point de vue des performances balistiques le bloc 8 25 est inexistant et le projectile se comporte comme s'il était constitué de deux parties distinctes impactant consécutivement la cible : la pointe 7 et le barreau 3. Ce fonctionnement reste le même tant que la pointe 7 a un diamètre inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau. 30 Si la pointe a un diamètre compris entre 0,5d1 et dl, on a pu observer et simuler que le cratère généré par l'impact du barreau 3 lui-même a un diamètre compris entre dl et 2d1, donc présente un rétreint DR d'entrée qui est préjudiciable à la perforation si le projectile a une incidence par rapport à la cible. Contrairement à l'enseignement des documents antérieurs, il n'est donc pas nécessaire pour concevoir un projectile flèche de prévoir une structure de tête conique ayant une capacité perforante. Il n'est pas non plus nécessaire de réaliser une structure de tête complexe comportant plusieurs noyaux perforants de diamètres progressivement croissants. La structure de tête du projectile selon l'invention 10 comporte uniquement, à l'extrémité de la partie conique avant 3a, un élément (pointe 7) assurant la résistance au choc thermique se produisant pendant le vol. Cet élément résistant doit être le plus petit possible et il ne doit pas gêner l'impact de la face avant plane 9 du 15 barreau 3 lui-même sur la cible. C'est pourquoi la structure reliant cette pointe résistante 7 au barreau 3 doit également être la plus légère possible. Les performances de perforation sont assurées par le barreau 3 seul dont la face avant 9 plane est au diamètre dl 20 du barreau. La partie conique 3a en avant du barreau ne participe pas à la perforation et doit être éliminée dès l'impact pour ne pas perturber l'action du barreau. On choisira donc, pour réaliser la structure de support 8, un matériau sans capacités de perforation particulières, 25 par exemple une matière plastique, telle que du polytétrafluoréthylène ou un autre polymère. On pourra aussi réaliser la structure de support 8 en une céramique, telle que du nitrure d'aluminium qui a une très bonne résistance thermique et qui est facilement usinable. 30 L'échauffement du support 8 est moindre que celui subi par la pointe 7 elle-même. Il suffira de choisir, pour le support 8, un matériau ayant un point de fusion supérieur à 200°C. La figure 6 montre un autre mode de réalisation de l'invention qui ne diffère de celui de la figure 4 que par la présence d'une tige cylindrique 11 à la face arrière du bloc 8. Cette tige 11 se positionne dans un alésage 12 réalisé au niveau de la face avant 9 du barreau 3. Une telle disposition facilite le montage du bloc 8 sur 5 le barreau. La fixation du bloc 8 au barreau 3 sera cependant assurée par collage. La figure 7 montre un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel la structure de support est formée par un manchon 13 tronconique réalisé en aluminium. Le 10 manchon 13 est creux et délimite un espace vide 14. Le manchon 13 a une épaisseur réduite (de l'ordre du millimètre). Une de ses fonctions est d'assurer le profil aérodynamique du projectile pour sa trajectoire balistique. Il assure aussi le soutien de la pointe 7 qui, comme dans les 15 modes de réalisation précédents, est réalisée en un matériau résistant thermiquement, par exemple en acier ou bien en un matériau identique à celui du barreau 3, tel un alliage de tungstène. La pointe 7 assure la résistance au choc thermique se produisant pendant le vol. 20 La pointe 7 a toujours un diamètre maximal d2 qui est inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau 3 et s'étend sur une longueur 1 qui est comprise entre 20% et 50% de la longueur totale L de la partie conique 3a. Le manchon 13 reçoit à sa partie avant le téton 10 de la 25 pointe 7 qui pourra porter un filetage. Le manchon 13 comprend un prolongement cylindrique 16 qui se positionne sur un rétreint 15 pratiqué à l'extrémité avant du barreau 3. Compte tenu de la faible épaisseur du manchon 13, la 30 réduction de diamètre du barreau 3 au niveau du rétreint 15 a une influence négligeable sur les performances de perforation. A l'impact sur une cible, la pointe 7 et le manchon 13 sont éjectés ou détruits. C'est le barreau 3 avec sa face avant plane 9 qui impacte la cible et crée dans celle ci une perforation de diamètre sensiblement égal au double de dl. Ce trou de grand diamètre est obtenu même avec des impacts sous forte incidence. Les performances de perforation ne sont donc pas réduites par les impacts sous incidence. La figure 8 montre un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel la structure de support de la pointe 7 comprend un pied 17 reliant la pointe 7 à une partie médiane M de la face avant 9 du barreau. Le pied 17 pourra (comme représenté ici) être réalisé d'une seule pièce avec la pointe 7. Il est fixé au barreau 3 par une extrémité filetée 18 engagée dans un taraudage porté par la face avant 9 du barreau 3. Le pied 17 est entouré par un tube 19 réalisé en matière 15 plastique ou en céramique. Ce tube a un profil externe conique et a pour seule fonction de compléter l'ogive balistique du barreau. Il est détruit par l'impact sur la cible. Le matériau du tube 19 pourra être choisi parmi les matériaux ayant une température de fusion supérieure à 200 °C 20 (tout comme le support 8 décrit en référence aux figures 4 et 6) . Comme dans les modes de réalisation précédents le diamètre d2 de la pointe 7 est inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau 3. 25 Selon une caractéristique essentielle de ce mode de réalisation, le pied 17 a par ailleurs un diamètre d3 qui est inférieur au quart du diamètre dl du barreau. Avec une telle disposition, le pied 17 n'a aucun effet balistique sur la cible. 30 A l'impact sur la cible, la pointe 7 crée un avant trou dont le diamètre est sensiblement égal à d2, donc inférieur à la moitié du diamètre dl du barreau 3. La face avant 9 du barreau 3 impacte la cible sans être perturbée ni par le pied 17 ni par le tube 19. Il en résulte un trou dans la cible qui est dépourvu de rétreint. Là encore, le projectile est donc peu sensible aux impacts sous incidence
L'invention a pour objet un projectile sous calibré comportant un barreau (3) perforant prolongé par une partie conique (3a). Ce projectile est caractérisé en ce que la partie conique (3a) comporte une pointe (7) en matériau résistant à l'échauffement ayant un diamètre (dl) inférieur à la moitié du diamètre (d2) du barreau (3), la pointe (7) étant reliée au barreau par une structure de support (8), le barreau (3) comportant une face avant (9) plane sensiblement au diamètre du barreau (3).
1- Projectile sous calibré comportant un barreau perforant (3) prolongé par une partie conique (3a), 5 projectile caractérisé en ce que la partie conique (3a) comporte une pointe (7) en matériau résistant à l'échauffement ayant un diamètre inférieur à la moitié du diamètre du barreau (3), la pointe (7) étant reliée au barreau (3) par une structure de support (8,13,17), le 10 barreau comportant une face avant (9) plane sensiblement au diamètre du barreau (3). 2- Projectile sous calibré selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support comprend un bloc (8) en matière plastique ou en céramique. 15 3- Projectile sous calibré selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support comprend un manchon tubulaire (13) conique en aluminium. 4- Projectile sous calibré selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support comprend un 20 pied (17) reliant la pointe (7) à une partie médiane de la face avant (9) du barreau (3), le pied (17) ayant un diamètre inférieur au quart du diamètre du barreau (3). 5- Projectile sous calibré selon la 4, caractérisé en ce que le pied (17) est entouré par un tube 25 (19) en matière plastique ou céramique.
F
F42
F42B
F42B 12,F42B 14
F42B 12/06,F42B 14/06
FR2978001
A1
CIRCUIT DE COMMANDE D'UN CIRCUIT ELECTRIQUE DE PUISSANCE EN FONCTION D'IMPULSIONS DE COMMANDE
20,130,118
La présente invention appartient au domaine des circuits électriques de puissance, et concerne plus particulièrement un circuit de commande mis en oeuvre pour commander un circuit électrique de puissance en fonction d'impulsions délivrées par un circuit générateur d'impulsions. En pratique, de tels circuits de commande sont notamment mis en oeuvre pour adapter les niveaux de tension/courant, généralement bas et délivrés par le circuit générateur d'impulsions (qui comporte généralement un processeur - DSP, etc. - et/ou un circuit logique programmable - FPGA, etc.) aux niveaux de tension/courant, généralement plus élevés et référencés à une masse électrique différente de celle du circuit générateur d'impulsions, requis pour commander le circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander ». En outre, de tels circuits de commande doivent permettre de maintenir un signal de commande au circuit à commander, associé à une impulsion de commande reçue du circuit générateur d'impulsions, même après la fin de cette impulsion et ce jusqu'à l'impulsion de commande suivante, lesdites impulsions étant généralement générées de façon périodique. Lesdites impulsions de commande peuvent par exemple prendre deux valeurs, telles que ±VO, associées à des signaux de commande distincts à appliquer au circuit à commander. Lors de la réception d'une impulsion de commande, par exemple de valeur +VO, le signal de commande associé à la valeur +VO doit être maintenu jusqu'à la réception de l'impulsion suivante, c'est-à-dire y compris après la fin de ladite impulsion de valeur +VO. La figure 1 représente schématiquement un exemple connu de circuit de commande 10 mis en oeuvre pour commander la commutation d'un transistor MOSFET de puissance, dit « transistor de puissance » Tp. Dans cet exemple, le circuit de commande comporte un transformateur 11 comportant un premier enroulement primaire 110a, un second enroulement primaire 110b et un enroulement secondaire 111. Les premier et second enroulements primaires 110a, 110b comportent chacun deux bornes, dont une commune qui est reliée à une source de tension électrique SO délivrant une tension de valeur VO. L'autre borne de chacun desdits premier et second enroulements primaires 110a, 110b est reliée à la masse électrique par l'intermédiaire de deux transistors MOSFET, désignés 2 respectivement par « premier transistor de commande » Tcl et par « second transistor de commande » Tc2. Des électrodes de grille desdits premiers et second transistors de commande Tcl et Tc2, désignées respectivement par IN1 et IN2, sont par 5 exemple reliées à un dispositif électronique de commande non représenté, tel qu'un DSP, un FPGA, etc. Le dispositif électronique de commande génère des impulsions de tension prédéfinie, et applique ces impulsions soit sur l'électrode de grille IN1, pour rendre passant le premier transistor de commande Tcl, soit sur 10 l'électrode de grille IN2, pour rendre passant le second transistor de commande Tc2. Du côté de l'enroulement secondaire 111, le circuit de commande 10 comprend un étage à bascule comportant deux transistors MOSFET, désignés respectivement par « premier transistor de bascule » Tbl et par « second 15 transistor de bascule » Tb2. Le premier transistor de bascule Tbl comporte une électrode de source Sbl reliée directement à une première borne de l'enroulement secondaire 111, une électrode de drain Dbl reliée à une électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp, et une électrode de grille Gbl reliée à une 20 seconde borne de l'enroulement secondaire 111. Le second transistor de bascule Tb2 comprend une électrode de source Sb2 reliée directement à la seconde borne de l'enroulement secondaire 111, une électrode de drain Db2 reliée à une électrode de source Sp du transistor de puissance Tp, et une électrode de grille Gb2 reliée à 25 la première borne de l'enroulement secondaire 111. En outre l'électrode de source Sbl du premier transistor de bascule Tbl est reliée à l'électrode de grille Gb2 du second transistor de bascule Tb2, et l'électrode de source Sb2 du second transistor de bascule Tb2 est reliée à l'électrode de grille Gbl du premier transistor de bascule Tbl. 30 Lorsqu'une impulsion est appliquée sur une électrode de grille IN1 du premier transistor de commande Tcl, la tension VI aux bornes du premier enroulement primaire 110a prend la valeur +VO. La tension V3 aux bornes de l'enroulement secondaire 111 est alors 3 de valeur positive et place le second transistor de bascule Tb2 dans un état passant (commutateur fermé). L'électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp se charge alors par l'intermédiaire d'une diode Dl entre l'électrode de source Sbl et l'électrode de drain Dbl du premier transistor de bascule Tbl (pouvant être soit une diode intrinsèque drain-source du premier transistor de bascule Tbl, soit un composant discret additionnel tel qu'une diode de Schottky). Ainsi la tension Vgs entre l'électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp et son électrode de source Sp est de valeur positive, plaçant ledit transistor de puissance Tp dans un état passant (commutateur fermé). Lorsqu'une impulsion est appliquée sur l'électrode de grille IN2 du second transistor de commande Tc2, la tension V2 aux bornes du second enroulement primaire 110b prend la valeur -VO. La tension V3 est alors de valeur négative et place le premier transistor de bascule Tbl dans un état passant. L'électrode de source Sp du transistor de puissance Tp se charge alors par l'intermédiaire d'une diode D2 entre l'électrode de source Sb2 et l'électrode de drain Db2 du second transistor de bascule Tb2 (interne ou externe audit second transistor de bascule Tb2). Ainsi la tension Vgs entre l'électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp et son électrode de source Sp est de valeur négative, plaçant ledit transistor de puissance dans un état non passant (commutateur ouvert). A la fin d'une impulsion générée par le dispositif électrique, les tensions V1, V2 et V3 prennent une valeur sensiblement nulle. Le premier transistor de bascule Tbl et le second transistor de bascule Tb2 sont alors tous deux dans un état non passant, de sorte que le transistor de puissance Tp est déconnecté de l'enroulement secondaire 111. Du fait de cette déconnexion, la valeur de la tension Vgs, préalablement appliquée sur ledit transistor de puissance Tp, est mémorisée sur le condensateur d'entrée dudit transistor de puissance Tp (connu sous le nom de condensateur grille-source Cgs). Du fait de cette mémorisation de la valeur de la tension Vgs sur le condensateur grille-source Cgs, le transistor de puissance Tp reste, en l'absence d'impulsion au niveau des enroulements primaires, dans l'état dans 4 lequel il a été placé par la dernière impulsion appliquée au niveau desdits enroulements primaires. Toutefois, le circuit de commande 10 illustré par la figure 1 présente de nombreuses limitations. Tout d'abord, dans le cas d'un transistor de puissance Tp de forte charge totale d'électrode de grille (par exemple supérieure à 100 nanocoulombs), l'enroulement secondaire 111 du transformateur 11 et le condensateur grille-source Cgs peuvent entrainer un phénomène de résonance qui s'oppose à un transfert efficace de l'énergie du transformateur 11 vers le transistor de puissance Tp, et par conséquent qui s'oppose à la commutation rapide dudit transistor de puissance Tp. Ensuite, des fluctuations de la tension entre une électrode de drain Dp et l'électrode de source Sp du transistor de puissance Tp peuvent influencer la valeur de la tension Vgs par l'intermédiaire d'un condensateur parasite entre l'électrode de drain Dp et l'électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp. La présente invention vise à résoudre tout ou partie des problèmes susmentionnés. En outre, la présente invention vise à proposer un circuit de commande adapté à commander plusieurs types de circuits électriques de puissance. Notamment, la présente invention a pour objectif de proposer une solution qui permette de commander la commutation de tout type de transistor de puissance : bipolaire, à effet de champ, à grille isolée (MOSFET, IGBT - « Insulated Gate Bipolar Transistor » -, etc.), etc. En outre, la présente invention vise à proposer une solution qui puisse être réalisée avec un nombre limité de composants discrets, et qui soit préférentiellement adaptée à une mise en oeuvre pour des applications durcies à l'environnement nucléaire naturel (par exemple pour des applications spatiales telles que la commande de moteurs électriques d'actionneurs inertiels du type roues de réaction ou volants d'inertie) ou artificiel. Selon un premier aspect, l'invention concerne un circuit de commande d'un circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander », comportant un étage, dit « étage de connexion/déconnexion » comportant : - un port d'entrée destiné à être couplé à un circuit générateur d'impulsions de commande pouvant prendre au moins deux valeurs prédéfinies associées à des signaux de commande distincts à appliquer au circuit à commander, un port de sortie, et 5 - des moyens de connecter son port de sortie à son port d'entrée lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur ledit port d'entrée, et de déconnecter son port de sortie de son port d'entrée lorsqu'aucune impulsion de commande n'est appliquée sur ledit port d'entrée. Le circuit de commande comporte en outre un étage, dit « étage de mémorisation », comportant : un port d'entrée couplé au port de sortie de l'étage de connexion/déconnexion, un port de sortie destiné à être couplé au circuit à commander, des moyens de mémoriser, pendant une déconnexion de l'étage de connexion/déconnexion, un signal appliqué par ledit étage de connexion/déconnexion sur le port d'entrée de l'étage de mémorisation juste avant ladite déconnexion, et des moyens d'appliquer, sur le port de sortie de l'étage de mémorisation, un signal de commande associé au signal mémorisé tant que ledit signal est mémorisé. Suivant des modes particuliers de réalisation, le circuit de commande comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles. De préférence, l'étage de mémorisation comprend un premier transistor MOSFET, dit « premier transistor de mémorisation », et un second transistor MOSFET, dit « second transistor de mémorisation », les premier et second transistors de mémorisation étant respectivement de type N et de type P, agencés de sorte des électrodes de grille des premier et second transistors de mémorisation sont reliées directement entre elles, et de sorte que des électrodes de source des premier et second transistors de mémorisation sont reliées directement entre elles, le port d'entrée de l'étage de mémorisation comportant deux bornes dont l'une est couplée aux électrodes de grille et 6 l'autre est couplée aux électrodes de source. De préférence, l'étage de mémorisation comporte au moins un condensateur comportant deux bornes : une première borne couplée aux électrodes de grille des premier et second transistors de mémorisation et une 5 seconde borne couplée aux électrodes de source desdits premier et second transistors de mémorisation. De préférence, l'étage de connexion/déconnexion est un étage à bascule à base de transistors, de préférence des transistors bipolaires. De préférence, l'étage à bascule comporte deux montages de 10 transistors de type Sziklai ou Darlington. De préférence, l'étage à bascule comporte deux ponts diviseurs de tension, chaque pont diviseur étant adapté à ne permettre la connexion de l'étage de mémorisation que si la tension aux bornes de l'enroulement secondaire du transformateur est de valeur absolue supérieure à une valeur 15 seuil prédéfinie. De préférence, l'étage de mémorisation comporte un port d'alimentation destiné à être couplé à au moins une source d'alimentation électrique pour la formation des signaux de commande à appliquer au circuit à commander. 20 De préférence, le circuit commande comporte un transformateur comportant au moins un enroulement primaire destiné à être couplé au circuit générateur d'impulsions de commande, et un enroulement secondaire couplé au port d'entrée de l'étage de connexion/déconnexion. Selon un second aspect, l'invention concerne un dispositif électrique 25 comportant un circuit générateur d'impulsions de commande, un circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander », et un circuit de commande selon l'invention. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif électrique comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou 30 suivant toutes les combinaisons techniquement possibles. De préférence, le circuit à commander est du type comportant au moins un transistor de puissance mis en oeuvre comme commutateur, dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par le circuit de commande. 7 De préférence, le transistor de puissance est un transistor à grille isolée, et l'étage de mémorisation comporte au moins un composant résistif de valeur suffisante pour assurer qu'une durée de charge ou de décharge dudit transistor de puissance est égale ou supérieure à une durée minimale prédéfinie de contrôle de la commutation dudit transistor de puissance. De préférence, le circuit à commander est une alimentation à découpage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures suivantes, dans lesquelles des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, qui représentent : Figure 1 : une représentation schématique d'un circuit de commande selon l'art antérieur, - Figure 2: une représentation schématique d'un circuit de 15 commande selon l'invention, mis en oeuvre pour commander la commutation d'un transistor de puissance, Figure 3: un chronogramme illustrant de façon schématique le fonctionnement du circuit de commande selon l'invention, Figures 4a et 4b : des représentations schématiques illustrant la 20 mise en oeuvre d'un circuit de commande selon l'invention pour commander des alimentations à découpage, respectivement une alimentation de type hacheur abaisseur et une alimentation de type hacheur élévateur. La figure 2 représente de façon schématique un mode préféré de 25 réalisation d'un circuit de commande 20 selon l'invention, mis en oeuvre pour commander un circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander ». Dans l'exemple illustré par la figure 2, le circuit à commander est un transistor de puissance Tp de type IGBT (« Insulated Gate Bipolar Transistor »). Dans ce mode de réalisation, le circuit de commande 20 comporte de 30 préférence un transformateur 21 comportant un enroulement primaire 210 et un enroulement secondaire 211. Rien n'exclut, suivant d'autres exemples non représentés, d'avoir un transformateur 21 avec plusieurs enroulements primaires, comme c'est le cas dans le transformateur de la figure 1. 8 L'utilisation du transformateur 21 est avantageuse car elle assure notamment une isolation galvanique entre, d'une part, un circuit générateur 30 d'impulsions de commande couplé à l'enroulement primaire 210 et, d'autre part, le circuit à commander (transistor de puissance Tp). En outre, l'utilisation du transformateur 21 permet également de commander un circuit à commander (transistor de puissance Tp) flottant, c'est-à-dire non référencé à la masse électrique du circuit générateur d'impulsions 30. La réalisation du circuit générateur 30 d'impulsions de commande sort du cadre de l'invention. De manière générale, ledit circuit générateur 30 peut être de tout type adapté à générer des impulsions de commande pouvant prendre au moins deux valeurs prédéfinies associées à des signaux de commande distincts à appliquer au transistor de puissance Tp (lesdits signaux de commande distincts correspondant à des états différents dans lesquels le transistor de puissance Tp peut être placé par le circuit de commande 20). De manière nullement limitative de l'invention, on se place dans le cas où le circuit générateur 30 génère une impulsion de commande de valeur +VO lorsque le transistor de puissance Tp doit être placé dans un état passant (commutateur fermé), et génère une impulsion de commande de valeur -VO lorsque le transistor de puissance Tp doit être placé dans un état non-passant (commutateur ouvert). En l'absence d'impulsion de commande, la tension aux bornes de l'enroulement primaire 210 est sensiblement nulle. L'enroulement secondaire 211 du transformateur 21 est couplé à un premier étage, dit « étage de connexion/déconnexion » 22. L'étage de connexion/déconnexion 22 comporte un port d'entrée 22a, couplé audit enroulement secondaire 211, et un port de sortie 22b. L'étage de connexion/déconnexion 22 comporte en outre des moyens de connecter son port de sortie 22b à son port d'entrée 22a lorsqu'une impulsion de commande (tension sensiblement égale à ±VO) est appliquée sur l'enroulement primaire 210, et de déconnecter son port de sortie 22b de son port d'entrée 22a lorsqu'aucune impulsion de commande (tension sensiblement nulle) n'est appliquée sur l'enroulement primaire 210. De manière générale, les moyens de connecter/déconnecter de l'étage de connexion/déconnexion 22 peuvent prendre toute forme adaptée connue de 9 l'homme de l'art. Dans le mode préféré de réalisation illustré par la figure 2, lesdits moyens de connecter/déconnecter le port de sortie 22b au port d'entrée 22a se présentent avantageusement sous la forme d'un étage à bascule à transistors. Le principe de fonctionnement de la bascule illustrée par la figure 2 est analogue à celui de la bascule illustrée par la figure 1, et est considéré comme connu de l'homme de l'art. Par rapport à l'étage à bascule illustré sur la figure 1, celui illustré par la figure 2 se distingue toutefois par l'utilisation de transistors bipolaires T1, T2, T3, T4, et non de transistors MOSFET. Ceci est particulièrement adapté à une application dans le domaine spatial, dans la mesure où les transistors bipolaires sont plus résistants aux radiations, subies en environnement nucléaire. En outre il n'existe pas de transistors MOSFET durcis de très petit calibre (charge totale d'électrode de grille inférieure à 1 nano-coulomb). En outre, l'étage à bascule de la figure 2 comporte de préférence une première paire 220 de transistors T1 et T2 et une seconde paire 221 de transistors T3 et T4. Les première 220 et seconde 221 paires de transistors forment chacune un montage de type Sziklai. Dans la première paire 220, le transistor T1 est de type NPN, tandis que le transistor T2 est de type PNP. Dans la seconde paire 221, le transistor T3 est de type NPN, tandis que le transistor T4 est de type PNP. Suivant d'autres modes de réalisation non illustrés par des figures, les première 220 et seconde 221 paires de transistors forment chacune un montage de type Darlington. De telles dispositions sont particulièrement avantageuses dans le cas d'une utilisation dans un environnement nucléaire. En effet, il n'est pas rare que le gain d'un transistor bipolaire, soumis à des radiations, diminue sensiblement au cours du temps. L'utilisation de paires de transistors en montage Sziklai ou Darlington permet d'augmenter le gain introduit par rapport au gain de chaque transistor d'une paire, afin d'assurer un gain suffisant jusqu'à la fin de la mission, en tenant compte des effets des radiations. Dans le mode préféré de réalisation illustré par la figure 2, l'étage de connexion/déconnexion 22 comporte en outre deux ponts diviseurs de tension, 10 un premier pont diviseur de tension comportant deux résistances RI et R2, et un second pont diviseur de tension comportant deux résistances R3 et R4. Le premier pont diviseur de tension est agencé, par rapport à la première paire 220 de transistors T1, T2, de sorte à augmenter la valeur absolue de la tension requise aux bornes de l'enroulement secondaire 211 pour placer la première paire 220 de transistors dans un état passant et ainsi connecter le port de sortie 22b de l'étage de connexion/déconnexion 22 à son port d'entrée 22a. Les valeurs des résistances R1 et R2 sont aptes à assurer que ladite connexion ne s'effectue que si la tension aux bornes de l'enroulement secondaire 211 est de valeur absolue supérieure à une valeur seuil prédéfinie. Les valeurs des résistances RI et R2 sont également aptes à assurer une protection du transistor T2 lorsque que la seconde paire 221 de transistors est commandée, en assurant qu'une tension entre une électrode de base B2 et une électrode d'émetteur E2 du transistor T2 est inférieure à une valeur seuil prédéfinie. De manière analogue, le second pont diviseur de tension est agencé, par rapport à la seconde paire 221 de transistors T3, T4, de sorte à augmenter la valeur absolue de la tension requise aux bornes de l'enroulement secondaire 211 pour placer la seconde paire 221 de transistors dans un état passant et ainsi connecter le port de sortie 22b de l'étage de connexion/déconnexion 22 à son port d'entrée 22a. Les valeurs des résistances R3 et R4 sont en outre aptes à assurer que ladite connexion ne s'effectue que si la tension aux bornes de l'enroulement secondaire 211 est de valeur absolue supérieure à une valeur seuil prédéfinie, pouvant être la même que celle pour placer la première paire 220 de transistors dans un état passant. Les valeurs des résistances R3 et R4 sont également aptes à assurer une protection du transistor T4 lorsque que la première paire 220 de transistors est commandée, en assurant qu'une tension entre une électrode de base B4 et une électrode d'émetteur E4 du transistor T4 est inférieure à une valeur seuil prédéfinie. Du fait du premier pont diviseur et du second pont diviseur, le circuit de commande 20 présente une robustesse améliorée à d'éventuelles perturbations présentes au niveau de l'enroulement secondaire 211. En effet, ces perturbations n'influenceront la connexion/déconnexion du port de 11 sortie 22b que si elles sont importantes, supérieures en valeur absolue à la valeur seuil requise pour déclencher la connexion dudit port de sortie 22b. L'étage de connexion/déconnexion 22 peut également comporter d'autres composants. Dans l'exemple non limitatif illustré par la figure 2, ledit étage de connexion/déconnexion 22 comporte des résistances R5, R6, R7 et R8, et des diodes Dl et D2. Les résistances R5 et R7 permettent d'amortir d'éventuelles oscillations générées par un circuit oscillant formé par une inductance de fuite du transformateur 21 et par un condensateur d'entrée d'un second étage, décrit ci-après, couplé au port de sortie 22b de l'étage de connexion/déconnexion 22. Les résistances R6 et R8 permettent d'accélérer le passage dans un état non-passant des transistors Ti et T3. Les diodes Dl et D2 ont sensiblement les mêmes fonctions que les diodes Dl et D2 décrites en référence à la figure 1. Le circuit de commande 20 selon l'invention comporte également, en sortie de l'étage de connexion/déconnexion 22, un second étage, dit « étage de mémorisation » 23. L'étage de mémorisation 23 comporte : - un port d'entrée 23a couplé au port de sortie 22b de l'étage de connexion/déconnexion 22, et un port de sortie 23b couplé au circuit à commander, en l'occurrence le transistor de puissance Tp. L'étage de mémorisation 23 comporte en outre : - des moyens de mémoriser au moins temporairement, pendant une déconnexion de l'étage de connexion/déconnexion 22, un signal appliqué par ledit étage de connexion/déconnexion sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23 juste avant ladite déconnexion, et - des moyens d'appliquer, sur le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23, un signal de commande associé au signal mémorisé tant que ledit signal est mémorisé sur ledit port d'entrée. On note dès à présent que, la mémorisation du signal appliqué par l'étage de connexion/déconnexion 22, en l'occurrence la valeur de la tension appliquée, s'effectue donc dans un étage spécifique du circuit de commande 12 20, en l'occurrence l'étage de mémorisation 23, et non plus sur le transistor de puissance Tp comme c'était le cas dans l'art antérieur décrit en référence à la figure 1. Dans le mode préféré de réalisation illustré par la figure 2, les moyens de mémoriser et les moyens d'appliquer de l'étage de mémorisation 23 sont confondus et comportent deux transistors MOSFET, dits « transistors de mémorisation », en l'occurrence un premier transistor de mémorisation Tml de type N et un second transistor de mémorisation Tm2 de type P. Le premier transistor de mémorisation Tml comporte de manière 10 conventionnelle une électrode de grille Gml, une électrode de source Sml et une électrode de drain Dm1. De manière analogue, le second transistor de mémorisation Tm2 comporte de manière conventionnelle une électrode de grille Gm2, une électrode de source Sm2 et une électrode de drain Dm2. 15 Le premier transistor de mémorisation Tml (de type N) et le second transistor de mémorisation Tm2 (de type P) sont avantageusement agencés de sorte leurs électrodes de grille Gml et Gm2 sont reliées directement entre elles, et de sorte que leurs électrodes de source Sml et Sm2 sont également reliées directement entre elles. 20 En outre, les électrodes de grille Gml, Gm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 forment une première borne du port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, couplée à la première paire 220 de transistors de l'étage de connexion/déconnexion 22. Les électrodes de source Sml, Sm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et 25 Tm2 forment une seconde borne du port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, couplée à la seconde paire 221 de transistors de l'étage de connexion/déconnexion 22. Du fait de cet agencement, on comprend que le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23 présente une impédance d'entrée élevée et 30 capacitive, du fait des condensateurs grille-source du premier transistor de mémorisation Tml et du second transistor de mémorisation Tm2. Cette impédance d'entrée élevée permet de mémoriser une valeur d'une tension appliquée par l'étage de connexion/déconnexion 22 sur le port d'entrée 23a de 13 l'étage de mémorisation 23 juste avant la déconnexion. En effet, lorsque le port de sortie 22b de l'étage de connexion/déconnexion 22 est déconnecté du port d'entrée 22a dudit étage de connexion/déconnexion, les condensateurs grille-source du premier transistor de mémorisation Tml et du second transistor de mémorisation Tm2 ne peuvent théoriquement plus se décharger. En outre, le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 est couplé aux électrodes de source Sml, Sm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2. Le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 est couplé à une électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp. La tension appliquée par l'étage de connexion/déconnexion 22 suite à une impulsion de commande générée par le circuit générateur 30 va permettre de placer dans un état passant (commutateur fermé) soit le premier transistor de mémorisation Tml soit le second transistor de mémorisation Tm2, de sorte que le signal de commande appliqué sur le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 sera soit sensiblement le potentiel de l'électrode de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml (si le premier transistor de mémorisation Tml est dans un état passant), soit sensiblement le potentiel de l'électrode de drain Dm2 du second transistor de mémorisation Tm2 (si le second transistor de mémorisation Tm2 est dans un état passant). Lesdits premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 forment donc bien des moyens d'appliquer un signal de commande associé à la valeur de la tension mémorisée sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, tant que ladite valeur de la tension est mémorisée sur ledit port d'entrée. On comprend que, en pratique, la mémorisation est temporaire, dans la mesure où les condensateurs grille-source des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 vont avoir tendance à se décharger lentement. Dans le contexte de l'invention, on considère que la valeur de la tension sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23 est effectivement mémorisée tant qu'elle est supérieure en valeur absolue à une valeur seuil prédéfinie par le fabricant des transistors de mémorisation Tml et Tm2, adaptée à maintenir le premier transistor de mémorisation Tml (ou le second transistor de mémorisation Tm2) dans un état passant. Ainsi, suite à une déconnexion par l'étage de connexion/déconnexion 14 22, la valeur de la tension va être mémorisée mais va avoir tendance à diminuer lentement. En pratique, s'il est nécessaire de maintenir le transistor de puissance Tp dans un état passant ou non-passant pendant une durée risquant d'entraîner une décharge trop importante des condensateurs grille- source des premier et second transistors de mémorisation Tml, Tm2, le circuit générateur 30 d'impulsions de commande pourra générer des impulsions de commande dites « de rafraîchissement » avec une périodicité suffisante pour assurer que la valeur de la tension mesurée ne devienne pas inférieure en valeur absolue à la valeur seuil prédéfinie assurant le maintien du premier transistor de mémorisation Tml (ou du second transistor de mémorisation Tm2) dans un état passant. Les électrodes de drain Dm1, Dm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 forment un port d'alimentation 23c pouvant être couplé à une ou plusieurs sources d'alimentation électrique pour générer des signaux de commande adaptés à commuter le transistor de puissance Tp. Dans le mode préféré de réalisation illustré par la figure 2, deux sources d'alimentation électrique sont prévues : une première source d'alimentation électrique 24 et une seconde source d'alimentation électrique 25. La première source d'alimentation électrique 24 comporte une première borne et une seconde borne entre lesquelles une tension égale par exemple à 15 Volts est délivrée, le potentiel électrique de la première borne étant plus élevé que celui de la seconde borne de ladite première source d'alimentation électrique 24. La seconde source d'alimentation électrique 25 comporte une première borne et une seconde borne entre lesquelles une tension égale par exemple à 7.5 Volts est délivrée, le potentiel électrique de la première borne étant plus élevé que celui de la seconde borne de ladite seconde source d'alimentation électrique 25. La première borne de la première source d'alimentation électrique 24 est couplée à l'électrode de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml. La seconde borne de la seconde source d'alimentation électrique 25 est couplée à l'électrode de drain Dm2 du second transistor de mémorisation Tm2. 15 La seconde borne de la première source d'alimentation électrique 24 est couplée à la première borne de la seconde source d'alimentation électrique 25, et le potentiel électrique de ces bornes constitue un potentiel de référence, désigné par Vr, auquel est également portée une électrode d'émetteur Ep du transistor de puissance Tp. On comprend donc que, lorsque le premier transistor de mémorisation Tml est placé dans un état passant, le potentiel électrique appliqué sur le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 est délivré par la première source d'alimentation électrique 24, et la tension entre l'électrode de grille Gp et l'électrode d'émetteur Ep du transistor de puissance Tp est de l'ordre de 15 Volts, permettant de placer ledit transistor de puissance dans un état passant. Lorsque le second transistor de mémorisation Tm2 est placé dans un état passant, le potentiel électrique appliqué sur le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 est délivré par la seconde source d'alimentation électrique 25, et la tension entre l'électrode de grille Gp et l'électrode d'émetteur Ep du transistor de puissance Tp est de l'ordre de -7.5 Volts, permettant de placer ledit transistor de puissance dans un état non-passant. II est à noter que les valeurs des tensions fournies par les première et seconde sources d'alimentation électrique 24 et 25 (respectivement 15 Volts et 7.5 Volts) sont données à titre illustratif uniquement. On comprend en effet que d'autres valeurs peuvent être considérées, et qu'un choix particulier de valeurs de tensions fournies ne constitue qu'une variante d'implémentation de l'invention. Rien n'exclut, en outre, de n'avoir qu'une source d'alimentation électrique 24, en couplant par exemple l'électrode de drain Dm2 du second transistor de mémorisation Tm2 au zéro de ladite source d'alimentation 24 unique. II est à noter également que, du fait que les premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 sont respectivement de type N et de type P, et du fait de leur agencement particulier (électrodes de grille Gml et Gm2 reliées directement, électrodes de source Sml et Sm2 reliées directement), l'étage de mémorisation 23 ainsi formé est particulièrement adapté à la commande du transistor de puissance Tp avec une fréquence de commutation élevée. 16 En effet, cet agencement assure que les premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 ne sont jamais simultanément dans un état passant. De la sorte, le circuit de commande 20 ne présente pas de phase de court-circuit comme c'est le cas dans de nombreux circuits de commande de l'art antérieur, phases de court-circuit qui entrainent une consommation électrique indésirable d'autant plus importante que la fréquence de commutation est élevée. Suivant des modes particuliers de réalisation, non illustrés par des figures, l'étage de mémorisation 23 comporte en outre au moins un condensateur comportant une première borne couplée aux électrodes de grille Gml, Gm2 des premier et second transistors de mémorisation, et une seconde borne couplée aux électrodes de source Sml, Sm2 desdits premier et second transistors de mémorisation. De telles dispositions permettent d'augmenter la capacitance du port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, et par conséquent d'améliorer la faculté de mémorisation dudit port d'entrée 23a. II est à noter que tout transistor présentant une haute impédance d'entrée (adaptée à la mémorisation), se trouvant dans un état non-passant à tension de commande nulle et ayant un transistor complémentaire de telle sorte qu'une tension de commande permettant de placer l'un des transistors dans un état passant place nécessairement l'autre transistor dans un état non-passant (comme c'est le cas pour les transistors MOSFET de types complémentaires N et P), peut être mis en oeuvre dans l'étage de mémorisation 23 représenté sur la figure 2. Dans des modes particuliers de réalisation, illustrés par la figure 2, l'étage de mémorisation 23 comporte au moins une résistance de valeur suffisante pour assurer qu'une durée de charge ou de décharge du transistor de puissance Tp est égale ou supérieure à une durée minimale prédéfinie. Dans l'exemple illustré par la figure 2, l'étage de mémorisation 23 comporte une résistance Rm entre d'une part les électrodes de source Sml, Sm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2, et d'autre part l'électrode de grille Gp du transistor de puissance Tp. Rien n'exclut, suivant d'autres exemples non illustrés par des figures, d'avoir au moins deux résistances : une première résistance entre l'électrode 17 de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml et la première source d'alimentation électrique 24, et une seconde résistance entre l'électrode de drain Dm2 du second transistor de mémorisation Tm2 et la seconde source d'alimentation électrique 25. L'utilisation de deux résistances ainsi positionnées permet, dans le cas de résistances de valeurs différentes, d'avoir des durées minimales prédéfinies différentes pour la charge du transistor de puissance Tp et pour la décharge dudit transistor de puissance. Rien n'exclut en outre, suivant d'autres exemples non illustrés par des figures, d'avoir, pour contrôler la commutation du transistor de puissance Tp, d'autres dispositifs que la (ou les) résistance(s) Rm. Suivant un exemple non limitatif, particulièrement adapté à la commande d'un transistor de puissance Tp du type MOSFET ou IGBT de grandes dimensions, la résistance Rm est remplacée par une commande en courant résonnante, par exemple du type décrit dans la demande US 2010/0019807. La figure 3 représente un chronogramme illustrant le fonctionnement du circuit de commande 20. La partie a) de la figure 3 représente schématiquement la tension Vel au niveau de l'enroulement primaire 210 du transformateur 21. Dans cette partie a), quatre impulsions de commande, de même durée 20 AT, sont reçues au niveau de l'enroulement primaire 210 : une impulsion de commande de valeur -VO à un instant T1, une impulsion de commande de valeur +VO à un instant T2, une impulsion de commande de valeur -VO à un instant T3, une impulsion de commande de valeur +VO à un instant T4. 25 La partie b) de la figure 3 représente schématiquement la tension Vgs sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, c'est-à-dire entre, d'une part, les électrodes de grille Gml, Gm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2 et, d'autre part, les électrodes de source Sml, Sm2 desdits premier et second transistors de mémorisation. On suppose de 30 manière non limitative qu'une tension Vel de valeur +VO induit une tension Vgs de valeur également +VO, et qu'une tension Vel de valeur -VO induit une tension Vgs de valeur également -VO. Dans cette partie b), la tension Vgs prend une valeur sensiblement 18 également à -VO rapidement après l'instant T1, et ce jusqu'à l'instant T2. Entre l'instant T1+AT et l'instant T2, l'étage de connexion/déconnexion 22 est déconnecté et la valeur de la tension Vgs est mémorisée sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23. La tension Vgs prend une valeur sensiblement également à +VO rapidement après l'instant T2, et ce jusqu'à l'instant T3. Entre l'instant T2+AT et l'instant T3, l'étage de connexion/déconnexion 22 est déconnecté et la valeur de la tension Vgs est mémorisée sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23. La tension Vgs prend une valeur sensiblement également à -VO rapidement après l'instant T3, et ce jusqu'à l'instant T4. Entre l'instant T3+AT et l'instant T4, l'étage de connexion/déconnexion 22 est déconnecté et la valeur de la tension Vgs est mémorisée sur le port d'entrée 23a de l'étage de mémorisation 23, etc. La partie c) de la figure 3 représente schématiquement la tension Vge entre l'électrode de grille Gp et l'électrode d'émetteur Ep du transistor de puissance Tp. On suppose de manière non limitative qu'une tension Vgs de valeur +VO induit une tension Vge de valeur +15 Volts, et qu'une tension Vgs de valeur -VO induit une tension Vge de valeur -7.5 Volts. Dans cette partie c), la tension Vge prend une valeur sensiblement également à -7.5 Volts peu après l'instant T1. La tension Vge prend une valeur sensiblement également à +15 Volts peu après l'instant T2, puis une valeur sensiblement également à -7.5 Volts peu après l'instant T3, puis une valeur sensiblement également à +15 Volts peu après l'instant T4, etc. De manière générale, on constate sur la partie b) et la partie c) de la figure 3 que le transistor de puissance Tp se charge et se décharge plus lentement que les premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2. La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle s'était fixés. En particulier, du fait que la mémorisation s'effectue sur l'étage de mémorisation 23 et non sur le transistor de puissance Tp comme c'était le cas 19 dans l'art antérieur décrit en référence à la figure 1, le circuit de commande 20 selon l'invention peut être mis en oeuvre pour commander la commutation de tout type de transistor de puissance (bipolaire, à effet de champ, à grille isolée - MOSFET, IGBT, etc. -, etc.). De plus, l'étage de mémorisation 23 comporte avantageusement des transistors de taille inférieure à celle des transistors de puissance à commander, de sorte qu'ils sont faciles et rapides à commuter, et de sorte que la commutation de l'étage de mémorisation 23 est indépendante du transistor de puissance Tp piloté. Par conséquent, les impulsions de commande peuvent être plus courtes que dans l'art antérieur décrit en référence à la figure 1, par exemple de l'ordre de quelques dizaines de nanosecondes à quelques centaines de nanosecondes. En réduisant la durée des impulsions, les dimensions requises pour le transformateur 21 peuvent être réduites, de même que le nombre de spires requises au niveau de chaque enroulement. En réduisant les dimensions requises pour le transformateur 21, celui-ci peut avantageusement être sans noyau et intégrable directement sur un même circuit imprimé que les autres composants du circuit de commande 20. En réduisant le nombre de spires du transformateur 21, on réduit également le couplage entre l'enroulement primaire 210 et l'enroulement secondaire 211, ce qui améliore l'immunité en mode commun primaire/secondaire. Afin d'améliorer cette immunité, le transformateur 21 comporte de préférence un écran en matériau conducteur, agencé entre l'enroulement primaire 210 et l'enroulement secondaire 211, et porté à un potentiel de référence tel que le potentiel Vr. Ce n'est pas la largeur des impulsions de commande qui définit la durée du signal de commande appliqué au transistor de puissance Tp mais l'espacement dans le temps entre deux impulsions de commande de valeur respectivement +VO (transistor de puissance Tp dans un état passant) et -VO (transistor de puissance Tp dans un état non-passant). De ce fait et comme les impulsions de commande de valeur +VO/-VO ont la même durée, une impulsion de commande de valeur +VO peut être immédiatement suivie par une impulsion de commande -VO sans que cela ne pose problème au transformateur 21 de commande puisque celui-ci sera magnétisé autant qu'il sera démagnétisé. Ainsi les signaux de commande de Tp ne sont pas contraints ni dans leur 20 durée, ni dans leur récurrence par la prise en compte de l'état magnétique du transformateur 21. Du fait de la structure particulière de l'étage de mémorisation 23 illustrée par la figure 2, les phases de court-circuit sont supprimées lors des commutations, de sorte que le circuit de commande 20 est particulièrement adapté à une utilisation pour des fréquences de commutation élevées. Le circuit de commande 20 peut être réalisé exclusivement avec des composants discrets, et ce en nombre réduit, ce qui en rend le durcissement plus facile, et rend ce circuit de commande 20 particulièrement adapté pour des applications en environnement nucléaire. Les commandes et la puissance nécessaire pour effectuer ces commandes sont en outre passées par des canaux différents. En effet, les commandes sont passées par le transformateur 21 et l'étage de connexion/déconnexion 22, et mémorisées par l'étage de mémorisation 23. La puissance nécessaire pour commuter le transistor de puissance Tp est quand à elle fournie par les sources d'alimentation électrique 24 et 25. Par conséquent, le même circuit de commande 20 peut être utilisé pour commander des transistors de puissance différents, seules les sources d'alimentation électrique devant le cas échéant être changées pour être adaptées aux caractéristiques du transistor de puissance à commander. De manière plus générale, le circuit de commande 20 selon l'invention peut être mis en oeuvre pour commander de nombreux types de circuits électriques de puissance, y compris des transistors de puissance, des alimentations à découpage, des onduleurs, etc. Les figures 4a et 4b représentent schématiquement des dispositifs électriques dans lesquels le circuit de commande 20 est mis en oeuvre pour commander une alimentation à découpage 40. Dans la figure 4a, le circuit de commande 20 est mis en oeuvre pour commander une alimentation à découpage 40 de type hacheur abaisseur (« Buck » dans la littérature anglo-saxonne) représentée comme comportant principalement, et de manière conventionnelle, une bobine 41 et un condensateur 42. Dans cet exemple, l'électrode de drain Dm2 de second transistor de 21 mémorisation Tm2 est reliée directement à la masse électrique, tandis que l'électrode de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml est reliée directement à une source d'alimentation électrique délivrant une tension Vcc. Le port de sortie 23b de l'étage de mémorisation 23 (c'est-à-dire les électrodes de source Sml, Sm2 des premier et second transistors de mémorisation Tml et Tm2) est relié directement à une borne de la bobine 41 de l'alimentation à découpage 40, la seconde borne de ladite bobine 41 étant le port de sortie de ladite alimentation à découpage 40. Le condensateur 42 est relié à la fois à la seconde borne de la bobine 41 et à la masse électrique. Dans la figure 4b, le circuit de commande 20 est mis en oeuvre pour commander une alimentation à découpage 40 de type hacheur élévateur (« Boost » dans la littérature anglo-saxonne) représentée comme comportant principalement, et de manière conventionnelle, une bobine 41 et un condensateur 42. Par rapport à l'exemple illustré par la figure 4a : le port de sortie de l'alimentation à découpage 40 est dans cet exemple relié à l'électrode de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml, la seconde borne de la bobine 41 est reliée directement à la source 20 d'alimentation électrique délivrant une tension Vcc, le condensateur 42 est relié à la fois à l'électrode de drain Dm1 du premier transistor de mémorisation Tml et à la masse électrique
Circuit de commande (20) d'un circuit électrique de puissance, dit «circuit à commander» (Tp, 40), comportant un étage, dit «étage de connexion/déconnexion » (22), comportant un port d'entrée (22a), un port de sortie (22b), et des moyens de connecter son port de sortie (22b) à son port d'entrée (22a) lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur ledit port d'entrée, et de déconnecter son port de sortie (22b) de son port d'entrée (22a) lorsqu'aucune impulsion de commande n'est appliquée sur ledit port de sortie. En outre, le circuit de commande (20) comporte un étage, dit « étage de mémorisation » (23), comportant un port d'entrée (23a) couplé au port de sortie (22b) de l'étage de connexion/déconnexion (22), un port de sortie (23b) destiné à être couplé au circuit à commander. L'étage de mémorisation (23) comporte également des moyens de mémoriser, pendant une déconnexion dudit étage de connexion/déconnexion (22), un signal appliqué par ledit étage de connexion/déconnexion sur le port d'entrée (23a) de l'étage de mémorisation (23) juste avant ladite déconnexion, et des moyens d'appliquer, sur le port de sortie (23b) de l'étage de mémorisation (23), un signal de commande associé au signal mémorisé tant que ledit signal est mémorisé.
1 - Circuit de commande (20) d'un circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander » (Tp, 40), comportant un étage, dit « étage de connexion/déconnexion » (22) comportant : - un port d'entrée (22a) destiné à être couplé à un circuit générateur (30) d'impulsions de commande pouvant prendre au moins deux valeurs prédéfinies associées à des signaux de commande distincts à appliquer au circuit à commander, un port de sortie (22b), des moyens de connecter son port de sortie (22b) à son port d'entrée (22a) lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur ledit port d'entrée (22a), et de déconnecter son port de sortie (22b) de son port d'entrée (22a) lorsqu'aucune impulsion de commande n'est appliquée sur ledit port d'entrée (22a), caractérisé en ce que le circuit de commande (20) comporte un étage, dit « étage de mémorisation » (23), comportant : - un port d'entrée (23a) couplé au port de sortie (22b) de l'étage de connexion/déconnexion (22), un port de sortie destiné à être couplé au circuit à commander, des moyens de mémoriser, pendant une déconnexion de l'étage de connexion/déconnexion (22), un signal appliqué par ledit étage de connexion/déconnexion sur le port d'entrée (23a) de l'étage de mémorisation (23) juste avant ladite déconnexion, des moyens d'appliquer, sur le port de sortie (23b) de l'étage de mémorisation (23), un signal de commande associé au signal mémorisé tant que ledit signal est mémorisé. 2 - Circuit de commande (20) selon la 1, caractérisé en ce que l'étage de mémorisation (23) comprend un premier transistor MOSFET, dit « premier transistor de mémorisation » (Tml), et un second transistor MOSFET, dit « second transistor de mémorisation » (Tm2), les premier et second transistors de mémorisation étant respectivement de type N et de type P, agencés de sorte des électrodes de grille des premier et second transistors de mémorisation (Tml, Tm2) sont reliées directement entre 23 elles, et de sorte que des électrodes de source des premier et second transistors de mémorisation (Tml, Tm2) sont reliées directement entre elles, le port d'entrée (23a) de l'étage de mémorisation (23) comportant deux bornes dont l'une est couplée aux électrodes de grille et l'autre est couplée aux électrodes de source. 3 - Circuit de commande (20) selon la 2, caractérisé en ce que l'étage de mémorisation (23) comporte au moins un condensateur comportant deux bornes couplées respectivement aux électrodes de grille et aux électrodes de source desdits premier et second transistors de mémorisation (Tml, Tm2). 4 Circuit de commande (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étage de connexion/déconnexion (22) est un étage à bascule à base de transistors, de préférence des transistors bipolaires. 5 Circuit de commande (20) selon la 4, caractérisé en ce que l'étage à bascule comporte deux montages de transistors de type Sziklai ou Darlington. 6 Circuit de commande (20) selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que l'étage à bascule comporte deux ponts diviseurs de tension, chaque pont diviseur étant adapté à ne permettre la connexion de l'étage de mémorisation (23) que si la tension aux bornes de l'enroulement secondaire (211) du transformateur (21) est de valeur absolue supérieure à une valeur seuil prédéfinie. 7 - Circuit de commande (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étage de mémorisation (23) comporte un port d'alimentation (23c) destiné à être couplé à au moins une source d'alimentation électrique (24, 25) pour la formation des signaux de commande à appliquer au circuit à commander. 8 - Circuit de commande (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un transformateur (21) comportant au moins un enroulement primaire (210) destiné à être couplé au circuit générateur (30) d'impulsions de commande, et un enroulement secondaire (211) couplé au port d'entrée (22a) de l'étage de connexion/déconnexion (22). 24 9 - Dispositif électrique comportant un circuit générateur (30) d'impulsions de commande, un circuit électrique de puissance, dit « circuit à commander », caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de commande (20) selon l'une des précédentes. 10 - Dispositif électrique selon la 9, caractérisé en ce que le circuit à commander est du type comportant au moins un transistor de puissance (Tp) mis en oeuvre comme commutateur, dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par le circuit de commande (20). 11 - Dispositif électrique selon la 10, caractérisé en ce que le transistor de puissance (Tp) est un transistor à grille isolée, et en ce que l'étage de mémorisation (23) comporte au moins un composant résistif de valeur suffisante pour assurer qu'une durée de charge ou de décharge dudit transistor de puissance (Tp) est égale ou supérieure à une durée minimale prédéfinie de contrôle de la commutation dudit transistor de puissance. 12 - Dispositif électrique selon la 9, caractérisé en ce que le circuit à commander est une alimentation à découpage (40).
H
H03,H02
H03K,H02M
H03K 17,H02M 1
H03K 17/00,H02M 1/08
FR2983677
A1
DISPOSITIF DE RECEPTION DE RECOLTE CONSTITUE D'ECAILLES
20,130,614
La présente invention se rapporte à un dispositif de réception de récolte constitué d'écailles, susceptible d'équiper une machine à vendanger. Comme illustré sur les figures 1A et 1B, une machine à vendanger comprend deux dispositifs de réception 10 et 10' disposés de manière symétrique par rapport à un axe longitudinal 12. Chaque dispositif de réception 10 et 10' comprend une rampe 14 supportant des écailles 16 disposées les unes à la suite des autres le long de la rampe 14. Selon un mode de réalisation, une rampe comprend un profilé métallique avec une section rectangulaire dont la longueur est disposée approximativement verticalement ou une section en L dont une aile est orientée approximativement verticalement. Ainsi, la rampe 14 comprend une surface 18 sensiblement plane et verticale sur laquelle sont fixées les écailles 16. Comme illustré en détails sur les figures 2 et 3, chaque écaille 16 comprend un plateau 20 avec une surface supérieure 22 sensiblement plate sur laquelle tombe la vendange. Chaque plateau 20 comprend un bord latéral 24 adjacent à la rampe 14, un bord avant 26 rectiligne et susceptible d'être en contact avec un obstacle, un bord arrière 28 rectiligne et un bord d'extrémité 30 courbe. Chaque écaille 16 comprend au niveau de la surface inférieure du plateau 20 une nervure 32 qui s'étend perpendiculairement à la surface inférieure. Cette nervure 32 comprend d'une part une première portion 34 située sous le plateau 20 qui est orientée approximativement parallèlement au bord avant 26, dans le prolongement du bord avant ou légèrement décalée vers l'arrière par rapport au bord avant 26, et d'autre part, une seconde portion 36 perpendiculaire au plateau 20, parallèle au bord latéral 24 et formant avec la première portion un angle obtus, de l'ordre de 100 à 150°. La seconde portion 36 forme une platine de fixation qui est fixée à la rampe 14 par tous moyens appropriés, notamment grâce à deux boulons 38. La première partie 34 rigidifie le plateau alors que la zone de jonction entre les deux portions 34 et 36 constitue une articulation 40 permettant à l'écaille de pivoter légèrement vers l'arrière de manière à permettre le passage d'un obstacle. Cette articulation 40 est suffisamment élastique pour permettre une rotation de l'écaille et le retour de l'écaille dans la position initiale. Comme illustré sur les figures 1A et 1B, les bords latéraux 24 des écailles 16 sont alignés au niveau de la rampe 14 de manière à ce que les écailles soient chevauchantes et forment une surface de collecte pour la récolte. Ainsi, le bord arrière d'une première écaille est disposé au-dessus du plateau de l'écaille suivante, le bord avant de cette écaille étant disposé sous le plateau de la première écaille. En fonctionnement, comme illustré sur les figures 1A et 1B, les deux dispositifs se translatent selon la direction de déplacement de l'engin matérialisée par les flèches 42, l'axe longitudinal 12 étant disposé au droit du rang de vigne. Lorsqu'un pied 44 vient en contact contre une écaille 16, il provoque la rotation vers l'arrière de l'écaille comme matérialisé par les flèches 46 à l'encontre de l'effet élastique de l'articulation 40. Après le passage du pied 44, l'écaille repivote vers l'avant pour reprendre sa position initiale. Selon un mode de réalisation connu, le plateau 20 et la nervure 32 avec ses deux portions 34 et 36 sont réalisés d'un seul tenant avec le même matériau. Le plateau doit être suffisamment résistant pour pouvoir résister aux chocs. En complément, l'articulation 40 doit être suffisamment élastique pour permettre le pivotement de l'écaille et son retour dans sa position initiale. Aussi, il est nécessaire d'établir un compromis entre ces différentes contraintes pour choisir le matériau. Lorsqu'elles sont neuves, ces écailles donnent satisfaction. Toutefois, avec le temps, le matériau a tendance à perdre ses propriétés élastiques si bien que les écailles ont tendance à rester en position pivotée vers l'arrière et à laisser des espaces entre elles qui engendrent des pertes de récolte. Selon une autre solution décrite dans le document US-3.690.054, le plateau 20 et la platine de fixation sont deux pièces différentes qui sont reliées par un axe de pivotement également indépendant qui comprend un ressort de rappel pour permettre à l'écaille de pivoter et de revenir dans sa position initiale. Même si cette solution permet d'ajuster l'élasticité de l'articulation indépendamment du matériau utilisé pour le plateau, elle n'est pas satisfaisante car l'articulation est plus complexe que la variante précédente ce qui se traduit généralement par une fiabilité dégradée et un coût supérieur. De plus, au cours du temps, le ressort de l'articulation a tendance à perdre ses propriétés élastiques. Même s'il est possible de changer le ressort indépendamment du plateau, il est nécessaire de démonter l'écaille et de la remonter pour changer le ressort. Aussi, la présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur 20 en proposant un dispositif de collecte de récolte constitué d'écailles qui comprend un système permettant aux écailles de conserver leurs capacités à revenir dans leurs positions initiales au cours du temps. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de collecte de récolte comprenant un support sur lequel sont rapportées plusieurs écailles les unes à la 25 suite des autres, chaque écaille comprenant un plateau et étant reliée au support par une articulation lui permettant de pivoter par rapport au support entre une position initiale dans laquelle les plateaux des écailles forment une surface de collecte de récolte et une position d'évitement d'un obstacle, des moyens de rappel tendant à maintenir l'écaille dans sa position initiale, caractérisé en ce que les moyens de rappel comprennent une enveloppe souple gonflable en contact avec au moins une écaille, apte à se déformer lorsque l'écaille pivote dans la position d'évitement en raison d'un effort exercé par un obstacle sur l'écaille et à exercer un effort pour que l'écaille revienne en position initiale lorsque l'obstacle n'exerce plus d'effort. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1A est une vue de dessus de deux dispositifs de collecte de récolte disposés de manière symétrique, - la figure 1B est une vue de dessus des deux dispositifs de collecte de récolte de la figure 1A lors du passage d'un obstacle, - la figure 2 est une vue en perspective d'une écaille, - la figure 3 est une vue de dessus d'une écaille, - la figure 4 est une vue en perspective de dessous d'un dispositif de collecte de récolte selon l'invention, - la figure 5 est une coupe du dispositif de la figure 4, et - la figure 6 est une vue en perspective d'un boudin gonflable équipant un dispositif de collecte de récolte selon l'invention. Comme pour l'art antérieur, un dispositif de collecte de récolte 10 comprend un support sur lequel sont rapportées plusieurs écailles 16 les unes à la suite des autres. Généralement, les dispositifs de collecte de récolte sont montés par paire et de 25 manière symétrique par rapport à un axe longitudinal médian 12. Pour la suite de la description, la direction longitudinale est parallèle à l'axe longitudinal médian. Un plan transversal est un plan perpendiculaire à la direction longitudinale. Une direction transversale est perpendiculaire à la direction longitudinale et sensiblement horizontale. Selon un mode de réalisation, le support comprend une rampe 14 sous la forme d'un profilé métallique avec une section dans un plan transversal en L dont une aile est orientée approximativement verticalement, comme illustré sur la figure 5. Ainsi, la rampe 14 comprend une surface 18 sensiblement plane et verticale sur laquelle sont fixées les écailles 16. Selon un mode de réalisation, chaque écaille 16 comprend un plateau 20 avec une surface supérieure 22 sensiblement plate sur laquelle tombe la vendange. Chaque plateau 20 comprend un bord latéral 24 adjacent à la rampe 14, un bord avant 26 rectiligne et susceptible d'être en contact avec un obstacle, un bord arrière 28 rectiligne et un bord d'extrémité 30 courbe. Le dispositif comprend pour chaque écaille une articulation 40 permettant à chaque écaille 16 de pivoter par rapport au support selon un axe de pivotement sensiblement perpendiculaire au plateau et sensiblement parallèle à la surface 18 du support entre une première position initiale et une seconde position d'évitement d'un obstacle, des moyens de rappel tendant à maintenir l'écaille dans sa position initiale. Selon un mode de réalisation, chaque écaille 16 comprend au niveau de la surface inférieure du plateau 20 une nervure 32 qui s'étend perpendiculairement à la surface inférieure. Cette nervure 32 comprend d'une part une première portion 34 située sous le plateau 20 qui est orientée approximativement parallèlement au bord avant 26, dans le prolongement du bord avant ou légèrement décalé vers l'arrière par rapport au bord avant 26, et d'autre part une seconde portion 36 perpendiculaire au plateau 20, parallèle au bord latéral 24 et formant avec la première portion un angle obtus, de l'ordre de 100 à 150°. La seconde portion 36 forme une platine de fixation qui est fixée à la rampe 14 par tous moyens appropriés, notamment grâce à deux boulons 38. La première partie 34 rigidifie le plateau alors que la zone de jonction entre les deux portions 34 et 36 constitue une articulation 40 permettant à l'écaille de pivoter légèrement vers l'arrière de manière à permettre le passage d'un obstacle. Cette articulation 40 est suffisamment élastique pour permettre une rotation de l'écaille et le retour dans sa position initiale. Toutefois, l'invention n'est pas limitée à ce type d'articulation entre l'écaille et le support. Le support, les écailles, leurs formes, les matériaux utilisés ne sont pas plus décrits car ils sont connus de l'homme du métier et peuvent être identiques aux dispositifs de l'art antérieur. En fonctionnement, comme illustré sur les figures 1A et 1B, les deux dispositifs se translatent selon la direction de déplacement de l'engin matérialisée par les flèches 42, l'axe longitudinal 12 étant disposé au droit du rang de vigne. Lorsqu'un pied 44 vient en contact contre une écaille 16, il provoque la rotation vers l'arrière de l'écaille 16, comme matérialisé par les flèches 46. Après le passage du pied 44, l'écaille re-pivote vers l'avant pour reprendre sa position initiale grâce aux moyens de rappel. Ainsi, l'écaille occupe une position initiale lorsqu'aucun obstacle n'exerce un effort sur elle et une position d'évitement lorsqu'un obstacle exerce un effort vers l'arrière sur l'écaille. Même si la capacité élastique de l'articulation 40 de chaque écaille participe au retour en position initiale de l'écaille, selon l'invention, les moyens de rappel comprennent une enveloppe souple gonflable 48 contenant un fluide en contact avec l'écaille apte à se déformer lorsque l'écaille pivote vers l'arrière comme indiqué par les flèches 46 en raison d'un effort exercé par un obstacle et à exercer un effort de rappel vers l'avant sur l'écaille 46 lorsque l'obstacle n'exerce plus d'effort afin que l'écaille revienne en position initiale. De préférence, lorsque l'écaille est dans la position initiale, l'enveloppe souple gonflable 48 est en contact avec la première portion 34 de la nervure 32 et plus particulièrement avec la partie 50 appelée talon de la première portion 34 adjacente à l'articulation. Selon une première variante, l'enveloppe souple gonflable 48 contient un gaz sous pression. bans ce cas, la propriété compressible du gaz assure la fonction élastique des moyens de rappel. Avantageusement, le gaz contenu dans l'enveloppe souple gonflable 48 a une pression supérieure à 2 Bars. Selon un mode de réalisation, l'enveloppe souple gonflable contient de l'air sous pression. Selon une autre variante, l'enveloppe souple gonflable 48 contient un liquide. bans ce cas, la circulation du fluide et son retour dans l'enveloppe souple gonflable située à l'arrière de l'écaille qui vient de passer un obstacle permet à cette dernière de revenir dans la position initiale. Ce retour du liquide peut provenir de l'action d'une autre écaille qui pivote vers l'arrière en raison d'un obstacle et qui comprime l'enveloppe souple gonflable située juste après elle et chasse le liquide ou d'un réservoir sous pression qui permet de compenser la variation de volume de la ou des enveloppes souples. Selon un premier mode de réalisation, chaque écaille a une enveloppe souple gonflable 48 propre. Ainsi, le dispositif de collecte de récolte comprend autant d'enveloppes souples gonflables 48 que d'écailles 16. Selon un mode de réalisation préféré, une enveloppe souple gonflable 48 est en contact avec plusieurs écailles. bans ce cas, l'enveloppe souple gonflable 48 se présente sous la forme d'un boudin 52, en forme de tube. Ce boudin 52 est pincé entre la surface 18 du support et les platines de fixation de chaque écaille 16 et forme un bourrelet 54 entre chaque platine, comme illustré en détails sur la figure 6. Entre chaque platine de fixation et le support, les parois du boudin sont plaquées l'une contre l'autre comme illustré sur la figure 5. Entre deux platines de fixation successives, la longueur du boudin entre les deux platines est supérieure à la distance séparant les deux platines si bien que le boudin 52 forme un bourrelet 54. Ainsi, au sommet du bourrelet 54, le boudin est écarté du support. Pour assurer le passage du fluide d'un bourrelet à l'autre, le boudin 52 est décalé par rapport aux platines de fixation de manière à ce qu'une portion 56 du boudin ne soit pas pincée entre les platines et le support, comme illustré sur la figure 5. Selon ce mode de réalisation, tous les bourrelets 54 communiquent entre eux. Pour assurer une mise en place simplifiée du boudin 52, ce dernier comprend des trous de passage 58 prévus pour les boulons 38. Entre les platines et le support, le boudin 52 est suffisamment comprimé pour que ses parois soient plaquées l'une contre l'autre et limitent les risques de fuite en direction des trous de passage 58. Si nécessaire, l'étanchéité peut être optimisée en ajoutant de la pâte à joint au niveau des trous de passage 58. En variante, la périphérie des trous de passage 58 peut être soudée. Selon un mode de réalisation, le boudin 52 est réalisé à partir d'un tuyau en matière plastique renforcé par une toile. Le boudin 52 est obturé à une première extrémité par une soudure ou par une plaque 62 qui s'étend sur toute la largeur du boudin et qui est intercalée entre le support et la platine de fixation de l'écaille située à une première extrémité du boudin. Le boudin 52 est obturé également à sa seconde extrémité par une valve 64 qui permet de remplir le boudin et d'ajuster la pression du gaz contenu dans le boudin. Selon un mode de réalisation, la valve 64 est solidaire d'un tube emmanché dans le boudin, un collier métallique serrant le boudin tout autour du tube. En complément, on peut prévoir un système pour ajuster la pression à l'intérieur de la ou des enveloppes souples gonflables 48. Avantageusement, les pressions des enveloppes souples et gonflables peuvent être ajustées indépendamment les unes des autres. La ou les enveloppes souples et gonflables peuvent communiquer avec un détendeur qui assure une pression constante et rend possible le réglage du système sur le lieu d'utilisation. Les moyens de rappel selon l'invention peuvent équiper les nouveaux dispositifs de collecte de récolte. Ils peuvent également aisément se monter sur les dispositifs existants. Lors du montage, le boudin 52 est mis en place dégonflé. En suivant, les écailles sont fixées sur le support, la plaque 62 étant positionnée entre la platine de fixation et le boudin au niveau de la première écaille. Lorsque toutes les écailles sont fixées, le boudin 52 est gonflé avec de l'air comprimé. Après le gonflage, la valve 64 est fermée. En fonctionnement, lorsque les écailles 16 sont toutes dans la position initiale, elles forment une surface sensiblement continue permettant de collecter la récolte. Lorsqu'un obstacle vient en contact avec une écaille, il exerce sur cette dernière un effort qui tend à la faire pivoter à l'encontre des moyens de rappel. A cet instant, le bourrelet situé dernière l'écaille tend à se déformer et le gaz présent à l'intérieur du boudin à se comprimer. Après le passage de l'obstacle, ce dernier n'exerce plus d'effort sur l'écaille si bien que le gaz sous pression présent dans le boudin tend à expanser le bourrelet situé derrière l'écaille qui tend à pousser alors l'écaille dans sa position initiale. Selon l'invention, il est possible de compenser au fil du temps, la perte d'élasticité de l'articulation 40 afin que les écailles reviennent toujours en position initiale. Il est possible d'ajuster la nervosité des moyens de rappel c'est-à-dire la vitesse avec laquelle l'écaille revient en position initiale, indépendamment du matériau utilisé pour les écailles. Selon un autre avantage, l'utilisateur peut ajuster comme bon lui semble la raideur des moyens de rappel et éventuellement différencier les raideurs en fonction des boudins
L'objet de l'invention est un dispositif de collecte de récolte comprenant un support sur lequel sont rapportées plusieurs écailles (16) les unes à la suite des autres, chaque écaille (16) comprenant un plateau et étant reliée au support par une articulation lui permettant de pivoter par rapport au support entre une position initiale dans laquelle les plateaux des écailles (16) forment une surface de collecte de récolte et une position d'évitement d'un obstacle, des moyens de rappel tendant à maintenir l'écaille dans sa position initiale, caractérisé en ce que les moyens de rappel comprennent une enveloppe souple gonflable (48) en contact avec au moins une écaille (16), apte à se déformer lorsque l'écaille (16) pivote dans la position d'évitement en raison d'un effort exercé par un obstacle sur l'écaille (16) et à exercer un effort pour que l'écaille (16) revienne en position initiale lorsque l'obstacle n'exerce plus d'effort.
1. Dispositif de collecte de récolte comprenant un support sur lequel sont rapportées plusieurs écailles (16) les unes à la suite des autres, chaque écaille comprenant un plateau (20) et étant reliée au support par une articulation (40) lui permettant de pivoter par rapport au support entre une position initiale dans laquelle les plateaux des écailles forment une surface de collecte de récolte et une position d'évitement d'un obstacle, des moyens de rappel tendant à maintenir l'écaille dans sa position initiale, caractérisé en ce que les moyens de rappel comprennent une enveloppe souple gonflable (48) en contact avec au moins une écaille, apte à se déformer lorsque l'écaille pivote dans la position d'évitement en raison d'un effort exercé par un obstacle sur l'écaille et à exercer un effort pour que l'écaille revienne en position initiale lorsque l'obstacle n'exerce plus d'effort. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'enveloppe souple gonflable (48) se présente sous la forme d'un boudin (52) en contact avec plusieurs écailles (16). 3. Dispositif selon la 2, chaque écaille comprenant une platine de fixation fixée sur le support, caractérisé en ce que le boudin (52) est pincé entre le support et les platines de fixation de chaque écaille (16) et forme un bourrelet (54) entre chaque platine de fixation. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le boudin (52) est décalé par rapport aux platines de fixation de manière à ce qu'une portion (56) du boudin ne soit pas pincée entre les platines et le support pour permettre de faire communiquer entre elles différentes portion du boudin. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé 25 en ce que le boudin (52) est réalisé à partir d'un tuyau en matière plastique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un plaque (62) à une première extrémité du boudin, qui s'étend sur toute la largeur du boudin et qui est intercalée entre le boudin et la platine de fixation de l'écaille située à la première extrémité du boudin de manière à ce que lorsque la platine de fixation est fixée sur le support, la plaque pince le boudin sur toute sa largeur. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le boudin comprend des moyens pour ajuster la pression du fluide contenu dans le boudin. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le boudin comprend une valve (64).
A
A01
A01D
A01D 46
A01D 46/26,A01D 46/28
FR2979263
A1
PROCEDE ET SYSTEME POUR NETTOYER LA STRUCTURE EXTERNE D'UN TURBOMOTEUR ET LES PIECES
20,130,301
La présente invention concerne un procédé et un système pour nettoyer la structure externe d'un turbomoteur et les pièces attenantes montées sur celle-ci. On sait que l'utilisation d'un turbomoteur d'aéronef (par exemple un avion civil) entraîne inévitablement l'encrassement de celui-ci par diverses particules polluantes, solides ou gazeuses, contenues dans l'air. Cet encrassement affecte notamment la structure externe du turbomoteur et les pièces attenantes montées sur celle-ci (comme par exemple le démarreur, l'alternateur, les bougies, les têtes d'allumage, les faisceaux de câbles et/ou conduits, les contacts électriques, etc.). L'encrassement de la structure externe et des pièces attenantes du turbomoteur se traduit généralement par le dépôt, sur celles-ci, d'une couche de salissure formée de particules polluantes. Cette couche de salissure, plus ou moins épaisse, forme un masque sur la structure externe et les pièces attenantes du turbomoteur, ce qui a notamment pour inconvénients : - d'une part, de compliquer l'identification des pièces de la structure externe, les références associées inscrites étant difficilement lisibles par un opérateur ; et - d'autre part, de rendre plus difficile, voire même d'empêcher, l'inspection et la détection de dégradations éventuelles de la structure externe du turbomoteur et des pièces attenantes. Aussi, afin de pallier les inconvénients précités, un nettoyage de la structure externe du turbomoteur et des pièces associées est rendu indispensable. Pour cela, il est connu de recourir à des produits de nettoyage non corrosifs dépourvus d'eau, afin de prévenir toute humidification et oxydation des pièces de la structure externe du turbomoteur (notamment des contacts électriques). Ces produits de nettoyage, par exemple sous la forme de solvants chimiques, sont appliqués par un opérateur, généralement à l'aide d'un chiffon ou d'une éponge. Cependant, de tels produits chimiques s'avèrent très polluants pour l'environnement et nocifs pour les opérateurs qui les utilisent. En outre, bien qu'ils soient relativement efficaces, ces produits de nettoyage ne garantissent pas un nettoyage irréprochable de la structure externe du turbomoteur et des pièces associées (puisqu'il subsiste généralement une pellicule grasse de particules polluantes formée par l'utilisation d'un chiffon ou d'une éponge) et ne permettent pas un nettoyage des pièces sensibles et fragiles de la structure externe de par leur relative agressivité. De plus, l'opération manuelle de nettoyage est fastidieuse et longue, l'aéronef, sur lequel est monté le turbomoteur à nettoyer, étant pendant ce temps immobilisé au sol. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients et, notamment, de permettre un nettoyage rapide de la structure externe d'un turbomoteur et des pièces associées qui prévient toute trace d'humidité et qui évite la formation d'une pellicule grasse résiduelle. A cette fin, selon l'invention, le procédé pour nettoyer la structure externe d'un turbomo- teur et les pièces attenantes montées sur celle-ci, est remarquable par le fait que l'on effectue les étapes suivantes : A/ on établit une enveloppe associée à la structure externe du turbomoteur et des pièces attenantes ; B/ on définit, à partir de l'enveloppe établie, une trajectoire à suivre par un organe de projection de pellets de glace sèche ; C/ on détermine, en fonction de la trajectoire définie et de paramètres prédéfinis, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement, au cours du nettoyage, de l'organe de projection par rapport à la structure externe du turbomoteur et aux pièces attenantes ; D/ on déclenche la projection de pellets par l'organe de projection ; et E/ on déplace, à partir d'une position de référence, l'organe de projection le long de la trajectoire définie, en le positionnant par rapport à la structure externe du turbomoteur à nettoyer, de manière à respecter les caractéristiques déterminées lors de l'étape C/. Ainsi, grâce à l'invention, on met en oeuvre un nettoyage cryogénique, non abrasif, qui est entièrement sec et ne laisse subsister aucune trace d'humidité (notamment sur les parties élec- triques sensibles) ni aucun résidu, puisque les pellets sont sublimés et se transforment en gaz carbonique. Les pellets sont formés de glace carbonique, le dioxyde de carbone se trouvant à l'état solide à température de -78°C. Un tel nettoyage est réalisé : par impact mécanique des pellets sur la structure externe du turbomoteur et les pièces attenan- tes ; par sublimation des pellets, qui une fois projetés, passent de l'état solide à l'état gazeux, ce changement d'état s'accompagnant d'une augmentation de volume des pellets (de l'ordre de 500 fois) provoquant un décollement des résidus fixés sur la structure externe et/ou les pièces attenantes à nettoyer ; et par choc thermique : les pellets cryogéniques étant très froids (par exemple à -78°C), les rési- dus polluants à la surface de la structure externe et des pièces attenantes se fragilisent et se ré- tractent lors du contact avec les pellets, ce qui participe à leur élimination par impact mécanique ultérieur d'autres pellets. Du fait que la couche de dépôt polluant n'est plus enlevée à l'aide d'un chiffon ou d'une éponge, on prévient également l'apparition d'une pellicule résiduelle grasse de particules polluantes. En outre, par un tel procédé de nettoyage, aucun produit chimique n'est utilisé, ce qui rend le nettoyage cryogénique écologique et inoffensif à la fois pour les opérateurs et pour l'environnement. De plus, grâce au procédé de nettoyage de l'invention, on réduit l'immobilisation du turbomoteur dans les ateliers de maintenance, ce qui permet de diminuer d'autant la durée d'immobilisation au sol de l'aéronef correspondant. Dans une mise en oeuvre préférée du procédé de l'invention, les étapes A/ à E/ sont effec- tuées de façon automatique. De préférence, lors de l'étape A/ : - soit on utilise une maquette numérique prédéfinie associée à la structure externe du turbomoteur et des pièces attenantes ; - soit on réalise une photogrammétrie de la structure externe du turbomoteur et des pièces atte- nantes. Selon une caractéristique de la présente invention, les étapes A/, B/ et C/ définissent un paramétrage préliminaire, qui permet de prévenir, au cours et après la mise en oeuvre du nettoyage cryogénique de l'invention : - la modification de la géométrie de la structure externe du turbomoteur et/ou des pièces atte- nantes ; - la fragilisation de la structure externe du turbomoteur et/ou des pièces attenantes ; - l'apparition de contraintes mécaniques au niveau de la structure externe du turbomoteur et/ou des pièces attenantes. En outre, cela garantit l'optimisation du nettoyage et de l'élimination des salissures. Dans un exemple de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection, déterminées lors de l'étape C/, comprennent de préférence, aux moins certaines des caractéristiques suivantes : - la vitesse de déplacement de l'organe de projection le long de la trajectoire définie lors de l'étape A/ ; - l'angle de projection formé entre la direction principale de projection associée à l'organe de projection et la direction orthogonale localement à la face à nettoyer de la structure externe du turbomoteur ou des pièces attenantes ; - la distance minimale séparant la structure externe, ou les pièces attenantes, et l'organe de projection de pellets. Ainsi, le déplacement et le positionnement de l'organe de projection par rapport à la structure externe du turbomoteur et aux pièces attenantes peuvent être uniformes ou, au contraire, dépendre de la position de l'organe de projection le long de la trajectoire pour tenir compte de la fragilité et de la sensibilité de la structure externe et/ou des pièces attenantes atteintes par la projection de pellets. En outre, dans cet exemple, les paramètres prédéfinis comprennent, de préférence, au moins certains des paramètres suivants: les dimensions des pellets de glace sèche ; la vitesse de projection des pellets en sortie de l'organe de projection ; la pression de projection des pellets en sortie de l'organe de projection ; le débit de pellets en sortie de l'organe de projection ; le type de matériau de la structure externe et des pièces attenantes ; - un critère de fragilité et/ou de sensibilité de la structure externe et des pièces attenantes ; le type de salissure de la structure externe et des pièces attenantes ; le degré de salissure de la structure externe et des pièces attenantes. De plus, l'organe de projection est avantageusement monté sur un bras articulé, qui est apte à le mettre en mouvement, lors de l'étape E/, le long de la trajectoire définie Ainsi, l'organe de projection est déplacé et positionné automatiquement par le bras articulé, au cours du net- toyage, ce qui assure le respect du paramétrage préliminaire. Par ailleurs, la présente invention concerne également un système pour nettoyer la structure externe d'un turbomoteur et les pièces attenantes montées sur celle-ci, qui est remarquable par le fait qu'il comporte : - un organe de projection de pellets de glace sèche ; des moyens pour établir une enveloppe associée à la structure externe du turbomoteur et des pièces attenantes ; des moyens pour définir, à partir de l'enveloppe établie, une trajectoire à suivre par l'organe de projection de pellets ; des moyens pour déterminer, en fonction de la trajectoire définie et de paramètres prédéfinis, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection par rapport à la structure externe du turbomoteur et aux pièces attenantes, au cours du nettoyage ; des moyens pour déclencher la projection de pellets par l'organe de projection ; et des moyens pour déplacer, à partir d'une position de référence, l'organe de projection le long de la trajectoire définie, en le positionnant par rapport à la structure externe du turbomoteur à nettoyer, de manière à respecter les caractéristiques déterminées par les moyens de détermina- tion. De préférence, les moyens de déplacement et de positionnement de l'organe de projection sont formés par un bras articulé sur lequel est monté l'organe de projection. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un système de nettoyage par cryogénie conforme à la présente invention. La figure 2 est le schéma synoptique de l'unité centrale de commande du système de nettoyage de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté, de façon schématique, un système 1 conforme à l'invention pour nettoyer par cryogénie la structure externe 2 d'un turbomoteur 3 et les pièces 4 attenantes montées sur ladite structure externe 2. Afin de mettre en oeuvre le procédé de nettoyage de l'invention, le turbomoteur 3, dont le capot a été ôté, est suspendu par des sangles et/ou supporté par un portique adapté (non représentés sur la figure 1). Comme le montre la figure 1, le système 1 de nettoyage par cryogénie comporte : - un organe 5 de projection de pellets de glace sèche formée de neige carbonique compactée refroidie à -78°C ; - un bras articulé 6 sur lequel est monté l'organe 5 de projection de pellets. Le bras 6 comporte, à une de ses extrémités, une tête pivotante 6A sur laquelle est monté l'organe 5 de projection de pellets. Grâce aux différentes articulations du bras 6, l'organe de projection 5 présente six degrés de liberté, ce qui lui permet d'être déplacé et orienté dans toutes les directions envisageables ; - une unité centrale 7 agencée pour commander, de façon automatique, le bras articulé 6, auquel elle est reliée par l'intermédiaire d'une liaison Ll ; et - un réservoir 8 de pellets de glace sèche qui est relié à l'organe de projection de pellets 5, par l'intermédiaire d'un conduit d'alimentation 9. En outre, tel qu'illustré sur la figure 2, l'unité centrale 7 du système de nettoyage 1 com- prend : des moyens d'interface 10, par exemple formés d'un écran 10A et d'un clavier 10B, par lesquels un opérateur peut lire et/ou entrer des données de paramétrage dans l'unité centrale 7 ; des moyens 11 pour établir une enveloppe associée à la structure externe 2 du turbomoteur 3 et des pièces 4 attenantes. Les moyens 11, reliés aux moyens d'interface 10 par une liaison L2, sont aptes à délivrer, en sortie, une enveloppe de la structure externe 2 du turbomoteur 3 et des pièces 4 attenantes qu'ils ont établie à partir d'une plaque d'identification du moteur. Une maquette numérique en trois dimensions (fournie par le motoriste) est associée à cette plaque d'identification, qui peut être lue et rentrée dans l'unité centrale 7, par un opérateur, à l'aide des moyens d'interface 10. En outre, la maquette numérique a, par exemple, été préala- blement enregistrée dans une mémoire 12, appartenant aux moyens 11. En variante, les moyens 11 pourraient également établir l'enveloppe, associée à la structure externe 2 du turbomoteur 3 et des pièces 4 attenantes, à partir de données de photogrammétrique reçues des moyens d'interface 10 (liaison L2), en mettant en oeuvre un processus usuel de photogrammétrie. On entend par photogrammétrie une technique permettant de déterminer la forme, les di- mensions et la position d'un objet à partir de perspectives de cet objet enregistrées photogra- phiquement ; des moyens 13 pour définir une trajectoire à suivre par l'organe 5 de projection de pellets à partir de l'enveloppe établie par les moyens 11, auxquels ils sont reliés par la liaison L3. Une telle trajectoire est avantageusement définie de telle façon que l'organe de projection 5 puisse, lors du nettoyage, balayer et atteindre l'ensemble de la surface externe 2 et des pièces attenan- tes 4 du turbomoteur 3. En variante, on pourrait envisager que la trajectoire soit définie de telle façon que l'organe de projection n'atteigne que certaines zones prédéterminées (par exemple par un opérateur) de la surface externe et des pièces attenantes ; et des moyens 14 pour déterminer, en fonction de la trajectoire définie par les moyens 13 et de paramètres prédéfinis reçus par les moyens d'interface 10, auxquels ils sont reliés par l'intermédiaire respectivement des liaisons L4 et L5, des caractéristiques associées, lors du nettoyage, au déplacement et au positionnement de l'organe de projection 5 par rapport à la structure externe 2 du turbomoteur 3 et aux pièces attenantes 4. Dans un exemple de réalisation conforme à l'invention, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection 5, comportent : - la vitesse de déplacement de l'organe de projection 5 le long de la trajectoire définie par les moyens 13 ; l'angle de projection formé entre la direction principale de projection associée à l'organe de projection 5 et la direction orthogonale localement à la face à nettoyer de la structure externe 2 du turbomoteur 3 ou des pièces attenantes 4 ; la distance minimale séparant la structure externe 2, ou les pièces attenantes 4, et l'organe 5 de projection de pellets. En outre, dans cet exemple de réalisation, les paramètres prédéfinis comprennent : les dimensions des pellets de glace sèche, de préférence choisies entre 1 mm et 5 mm ; la vitesse de projection des pellets en sortie de l'organe de projection 5 ; la pression de projection des pellets en sortie de l'organe de projection 5, de préférence com- prise entre 5 bars et 20 bars. le débit de pellets en sortie de l'organe de projection 5 ; le type de matériau de la structure externe 2 et des pièces attenantes 4 ; - un critère de fragilité et/ou de sensibilité de la structure externe 2 et des pièces attenantes 4 ; le type de salissure de la structure externe 2 et des pièces attenantes 4 ; le degré de salissure de la structure externe et des pièces attenantes. Les valeurs de ces paramètres prédéfinis sont par exemple entrées dans l'unité centrale 7 par un opérateur, via les moyens d'interface 10, pour être ensuite transmises aux moyens de détermination 14 par l'intermédiaire de la liaison L5. Ainsi, lorsqu'ils ont déterminé les caractéristiques associées au déplacement et au posi- tionnement de l'organe de projection 5, les moyens 14 sont aptes à délivrer au bras articulé 6, par la liaison Ll, des ordres de commande du déplacement et du positionnement de l'organe de projection 5. A réception de ces ordres de commande (et éventuellement après activation du nettoyage par un opérateur), le bras articulé 6 positionne l'organe de projection 5 sur une position de réfé- rence de la trajectoire définie, puis déclenche la projection de pellets par activation de l'organe de projection 5, tout en déplaçant et en positionnant celui-ci conformément aux caractéristiques déterminées par les moyens 14. Autrement dit, lors du nettoyage, le bras articulé 6 assure, le long de la trajectoire définie par les moyens 13, un déplacement et un positionnement de l'organe de projection 5, respectant la vitesse de déplacement, l'angle de projection des pellets et la distance séparation déterminés préalablement par les moyens 14. Ainsi, dans l'exemple de réalisation, la vitesse de déplacement, la distance de séparation et/ou le positionnement de l'organe de projection 5 peuvent varier, indépendamment ou de façon conjointe, au cours du nettoyage en fonction de la zone de la structure 2 et/ou des pièces 4 attenantes atteintes par l'organe de projection 5. En d'autres termes, de la position de l'organe de projection 5 le long de la trajectoire dépendent la vitesse de déplacement, la distance de séparation et/ou le positionnement dudit organe 5. Bien entendu, en variante, la vitesse de déplacement, la distance de séparation et le posi- tionnement de l'organe de projection pourraient être maintenus constants le long de la trajectoire de nettoyage, après avoir été déterminés et ajustés en tenant compte de la zone la plus sensible de la structure 2 et/ou des pièces 4 attenantes
Selon l'invention, le système de nettoyage (1) comporte un organe (5) de projection de pellets de glace sèche ; des moyens pour établir une enveloppe associée à la structure externe (2) du turbomoteur (3) et des pièces attenantes (4) ; des moyens pour définir une trajectoire à suivre par l'organe (5) ; des moyens pour déterminer les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection (5) par rapport à la structure externe (2) et aux pièces attenantes (4) au cours du nettoyage ; des moyens pour déclencher la projection de pellets par l'organe (5) et des moyens (6) pour déplacer l'organe de projection (5) le long de la trajectoire définie, en le positionnant par rapport à la structure externe (2), de manière à respecter les caractéristiques déterminées par les moyens de détermination.
1. Procédé pour nettoyer la structure externe (2) d'un turbomoteur (3) et les pièces atte- nantes (4) montées sur celle-ci, caractérisé par le fait que l'on effectue les étapes suivantes : A/ on établit une enveloppe associée à la structure externe (2) du turbomoteur (3) et des pièces attenantes (4) ; Bi on définit, à partir de l'enveloppe établie, une trajectoire à suivre par un organe (5) de projection de pellets de glace sèche ; C/ on détermine, en fonction de la trajectoire définie et de paramètres prédéfinis, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement, au cours du nettoyage, de l'organe (5) de projection par rapport à la structure externe (2) du turbomoteur et aux pièces attenantes (4) ; D/ on déclenche la projection de pellets par l'organe de projection (5) ; et E/ on déplace, à partir d'une position de référence, l'organe de projection (5) le long de la trajectoire définie, en le positionnant par rapport à la structure externe (2) du turbomoteur (3) à nettoyer, de manière à respecter les caractéristiques déterminées lors de l'étape C/. 2. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les étapes A/ à E/ sont effectuées de façon automatique. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, lors de l'étape A/, on utilise une maquette numérique prédéfinie associée à la structure externe (2) du turbomoteur (3) et des pièces attenantes (4). 4. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel, lors de l'étape A/, on ré- alise une photogrammétrie de la structure externe (2) du turbomoteur (3) et des pièces attenantes (4). 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les étapes A/, Bi et C/ définissent un paramétrage préliminaire. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les caractéristiques as- sociées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection (5), déterminées lors de l'étape C/, comprennent aux moins certaines des caractéristiques suivantes : la vitesse de déplacement de l'organe de projection (5) le long de la trajectoire définie lors de l'étape A/ ; l'angle de projection formé entre la direction principale de projection associée à l'organe de projection (5) et la direction orthogonale localement à la face à nettoyer de la structure externe (2) du turbomoteur (3) ou des pièces attenantes (4) ; la distance minimale séparant la structure externe (2), ou les pièces attenantes (4), et l'organe (5) de projection de pellets. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les paramètres prédéfinis comprennent au moins certains des paramètres suivants: les dimensions des pellets de glace sèche ; la vitesse de projection des pellets en sortie de l'organe de projection (5) ; la pression de projection des pellets en sortie de l'organe de projection (5) ; le débit de pellets en sortie de l'organe de projection (5) ; le type de matériau de la structure externe (2) et des pièces attenantes (4) ; - un critère de fragilité et/ou de sensibilité de la structure externe (2) et des pièces attenantes (4) ; le type de salissure de la structure externe (2) et des pièces attenantes (4) ; le degré de salissure de la structure externe (2) et des pièces attenantes (4). 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'organe de projection (5) est monté sur un bras articulé (6), qui est apte à le mettre en mouvement, lors de l'étape E/, le long de la trajectoire définie. 9. Système pour nettoyer la structure externe (2) d'un turbomoteur (3) et les pièces atte- nantes (4) montées sur celle-ci, caractérisé par le fait qu'il comporte : - un organe (5) de projection de pellets de glace sèche ; - des moyens (11) pour établir une enveloppe associée à la structure externe (2) du turbomoteur (3) et des pièces attenantes (4) ; des moyens (13) pour définir, à partir de l'enveloppe établie, une trajectoire à suivre par l'organe de projection (5) ; des moyens (14) pour déterminer, en fonction de la trajectoire définie et de paramètres prédéfinis, les caractéristiques associées au déplacement et au positionnement de l'organe de projection (5) par rapport à la structure externe (2) du turbomoteur (3) et aux pièces attenantes (4), au cours du nettoyage ; des moyens (14) pour déclencher la projection de pellets par l'organe de projection (5) ; et des moyens (6) pour déplacer, à partir d'une position de référence, l'organe de projection (5) le long de la trajectoire définie, en le positionnant par rapport à la structure externe (2) du turbomoteur (3) à nettoyer, de manière à respecter les caractéristiques déterminées par les moyens de détermination (14). 10. Système selon la précédente, dans lequel les moyens de déplacement et de positionnement de l'organe de projection (5) sont formés par un bras articulé (6) sur lequel est monté l'organe de projection (5).
B
B08,B64
B08B,B64F
B08B 7,B64F 5
B08B 7/00,B64F 5/00
FR2983586
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SAISIE D'UN OBJET MOBILE DANS L'ENVIRONNEMENT D'UN VEHICULE
20,130,607
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé de saisie d'au moins un objet mobile dans l'environnement d'un véhicule selon lequel on reçoit les signaux acoustiques émis par au moins un capteur à ultrasons et réfléchis par l'objet, et on les exploite pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet. L'invention se rapporte également à un dispositif de saisie d'un objet mobile dans l'environnement du véhicule. En outre, l'invention se rapporte à un procédé de surveillance de l'angle mort d'un véhicule par un procédé tel que défini ci-dessus consistant à saisir au moins un objet mobile dans l'environnement du véhicule. En outre, l'invention se rapporte à un système de surveil- lance de l'angle mort d'un véhicule avec les moyens développés ci-dessus. Enfin, l'invention se rapporte à un système d'assistance de conduite à l'aide d'un dispositif tel que défini ci-dessus pour saisir un objet mobile dans l'environnement du véhicule et/ou un système de surveillance de l'angle mort. Etat de la technique On connaît déjà les systèmes comme par exemple des systèmes de vision latérale (encore appelés systèmes SVA), des systèmes d'assistance aux manoeuvres de rangement dans un emplacement de stationnement ou des systèmes de surveillance de l'angle mort qui informent le conducteur de la présence d'objets dans l'environnement du véhicule, notamment dans l'angle mort du véhicule. Entre autres dans le cas de tels systèmes, on peut utiliser les capteurs à ultrasons pour détecter les objets. Un tel système, notamment un système d'assistance « de vision latérale », est par exemple connu selon le document WO 2008/017542. Ce système d'assistance de vision latérale comporte au moins un capteur à ultrasons pour saisir un objet mobile dans l'environnement du véhicule, une unité de commande déterminant la distance et/ou la vitesse relative de l'objet en tenant compte des conditions d'environnement caractéristiques, comme valeur de mesure ainsi qu'une unité de sortie pour déclencher le cas échéant un signal à partir de la valeur de mesure déterminée. Le même système d'assistance de vision latérale comporte en outre au moins un autre capteur à ultrasons pour déterminer les conditionnements d'environnement ci-dessus simultanément avec la détermination de la distance ou de la vitesse ca- s ractéristique de l'objet mobile par l'autre capteur à ultrasons. Dans les systèmes développés ci-dessus, à l'aide d'au moins un capteur à ultrasons en mode d'émission et de réception, sur le fondement du procédé d'impulsion d'écho, on saisit les objets dans l'environnement du véhicule. Ce procédé ne peut fonctionner en cas de 10 bruits environnants trop forts autour du véhicule. La raison en est que les systèmes de mesure à ultrasons connus selon l'état de la technique supposent que les signaux reçus sont les échos des impulsions émises. Si la partie de bruit devient trop importante, alors pour n'importe quelle distance en pratique, on saisira des « objets virtuels », ce qui se traduit 15 par un comportement d'avertissement défectueux. Ce bruit augmente fortement par exemple avec la vitesse ou avec le bruit de roulage pour différentes conditions de voie de circulation ; cette augmentation se produit par exemple si la chaussée est mouillée de sorte que la saisie d'objet par le procédé d'écho impulsion- 20 nel ne peut plus s'utiliser. C'est pourquoi dans les systèmes d'assistance de vision latérale connus selon l'état de la technique, on limite la fonction d'assistance de vue latérale pour la saisie des objets par le procédé d'écho impulsionnel, par exemple à une vitesse limite du véhicule de 140 km/h. Ces systèmes d'assistance de vision latérale sont 25 par conséquence neutralisés à une vitesse de circulation du véhicule qui est par exemple de 140 km/h. En outre, selon le document DE 102 34 611 Al, on con- naît un procédé de surveillance de l'environnement d'un véhicule ; selon ce procédé, on utilise les bruits environnants comme sources 30 d'informations supplémentaires pour analyser la situation de l'environnement d'un véhicule automobile. Le système d'avertissement d'angle mort décrit dans ce document comporte un capteur de saisie de distance qui est par exemple un capteur à ultrasons, un capteur radar ou un capteur infrarouge. Le système comporte en plus un micro direc- 35 tionnel qui saisit pour l'essentiel les bruits ambiants dans un certain segment environnant. En plus de la détection d'un véhicule qui se trouverait dans l'angle mort, on reçoit également les bruits ambiants pour le du micro directionnel pour classifier les objets détectés à l'aide du signal acoustique. En outre, à l'aide du signal acoustique, on peut égale- ment conclure à la vitesse relative entre le propre véhicule et celle du véhicule détecté. Il convient d'indiquer à cet effet que notamment pour d'éventuels défauts de mesure et d'erreurs de mesure, il est avantageux d'utiliser un capteur de saisie de distance. En outre, selon le document DE 102009 003 257 A1, il est connu d'utiliser des capteurs à ultrasons pour saisir des signaux de bruit. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet un procédé du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'indépendamment de la vitesse du véhicule et/ou d'un certain niveau de bruit environnant du véhicule, on commute le capteur à ultrasons d'un mode d'émission et de réception dans lequel il peut émettre et recevoir des signaux acoustiques en un mode de réception seul, dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais les reçoit, et les signaux de bruit émis par l'objet mobile et reçus par le capteur à ultrasons commuté en mode de réception seul, sont exploités pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet mobile. L'invention a également pour objet un dispositif de saisie d'au moins un objet mobile dans l'environnement d'un véhicule et qui, à l'aide d'au moins un capteur à ultrasons, émet des signaux acoustiques et reçoit les signaux acoustiques réfléchis par l'objet et les exploite pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet à l'aide d'une installation de commande ; le dispositif est caractérisé en ce que l'installation de commande, en fonction de la vitesse du véhicule et/ou d'un certain niveau de bruit ambiant du véhicule, commute le capteur à ultrasons d'un mode d'émission et de réception dans lequel il émet des signaux acoustiques et reçoit des signaux acoustiques en un mode de réception simple dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais peut seulement en recevoir, et exploite les signaux de bruit émis par l'objet mobile et reçus par le capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple, pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet mobile. Selon le procédé de l'invention, à partir de la situation respective de l'environnement, notamment du fait du bruit de l'environnement, on détermine si le capteur à ultrasons doit fonctionner en mode d'émission et de réception appliquant le procédé de l'écho impulsionnel ou dans un autre mode non fondé sur l'écho impulsionnel comme par exemple le mode de réception simple. Le capteur à ultrasons commuté en mode de réception est ainsi utilisé comme récepteur simple qui lui-même n'émet pas de signaux à ultrasons. Les véhicules en circulation émettent toujours un signal de bruit, même dans la plage des ultrasons, à cause en particulier des bruits de vent, de moteur et de roulage. Ce signal de bruit peut en partie être tellement fort qu'il dépasse le signal utile proprement dit du cap- teur. A l'aide d'un capteur à ultrasons utilisé comme simple récepteur, on pourra déterminer la distance de l'objet à partir du seul signal de bruit émis par exemple par un véhicule qui se rapproche. Cela permet une détection d'objet bien que le signal de bruit soit supérieur au signal utile. Dans le cas du procédé selon l'invention, le niveau de bruit ambiant autour du véhicule se détermine notamment par un procédé d'évaluation de bruit, en particulier fondé sur une analyse de fréquence. En d'autres termes, on peut commuter le capteur à ultra- sons en mode de réception simple à partir d'une vitesse fixée du véhi- cule ou par un procédé continu d'évaluation de bruit. Le bruit de l'environnement se détermine par exemple par une analyse de fréquence. Il est avantageux qu'indépendamment des conditions ambiantes, on sélectionne toujours le mode de fonctionnement opti- mum des capteurs à ultrasons utilisés pour le fonctionnement du dispositif selon l'invention. En outre, le signal de bruit généré par un objet est interprété comme signal utile, notamment comme signal de distance permettant de saisir l'objet. Le dispositif selon l'invention peut ainsi res- ter toujours activé et avoir une bonne fonctionnalité même si le signal de bruit ambiant dépasse le signal utile proprement dit des capteurs à ultrasons et en particulier pour des vitesses très élevées du véhicule dépassant 140 km/h. En outre, l'invention garantit une réduction significative des limites de fonctionnement du dispositif de l'invention du fait des propriétés des chaussées. Selon un développement particulièrement avantageux de l'invention, la caractéristique de seuil (courbe de seuil) du capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple est paramétrée pour permettre une association entre la distance de l'objet par rapport au véhicule et le niveau de bruit ambiant du véhicule. En d'autres termes, le capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple est paramétré pour permettre une association univoque entre la distance de l'objet et le niveau de bruit ambiant. L'invention développe également un procédé de surveil- lance de l'angle mort d'un véhicule selon lequel la saisie d'un objet mo- bile dans l'angle mort du véhicule se fait selon le procédé décrit ci-dessus. En outre, l'invention a pour objet un système de surveil- lance d'angle mort d'un véhicule comportant un dispositif tel que défini ci-dessus pour saisir un objet mobile dans l'angle mort du véhicule. Il est avantageux pour le système de surveillance d'angle mort selon l'invention d'être toujours activé et de surveiller de manière fiable l'angle mort du véhicule même si le signal de bruit dépasse le signal utile proprement dit, en particulier si le véhicule circule à une vi- tesse élevée, par exemple supérieure à 140 km/h. Si le bruit ambiant est élevé le bruit d'ultrasons émis par les véhicules qui dépassent le propre véhicule est encore plus fort. Cela permet une détection d'objet ou reconnaissance d'objet par le dispositif de surveillance d'angle mort selon l'invention simplement sur le fondement du bruit ambiant élevé, reçu par le capteur à ultrasons, par exemple le bruit de roulage sur une chaussée mouillée, généré par les véhicules qui dépassent. L'invention a également pour objet un système d'assistance de conduite équipé d'un dispositif tel que défini ci-dessus et/ou un système de surveillance d'angle mort selon l'invention. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide de procédé et de dispositif de saisie d'un objet mobile dans l'environnement d'un véhicule selon l'invention à l'aide des dessins annexés dans les- quels : - la figure 1 montre très schématiquement un dispositif de saisie d'un objet mobile dans l'environnement d'un véhicule correspondant à un premier mode de réalisation de l'invention, les figures 2a-2c montrent chacune une caractéristique de seuil, paramétrée, en fonction du temps pour le capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple de la figure 1, * les figures 2b et 2c montrent les instants auxquels un signal de mesure généré par le signal de bruit reçu dépasse respectivement la caractéristique de seuil ainsi que les valeurs de seuil correspondantes. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif 10 pour saisir au moins un objet mobile 20 dans l'environnement d'un véhicule (ce dernier n'est pas représenté) correspondant à un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif reçoit les signaux acoustiques 45 réfléchis par l'objet 20 et qu'il a émis 40 par un capteur à ultrasons 30 ; il exploite ces signaux par une installation de commande 50 pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet 20. L'installation de commande 50 commute le capteur à ultrasons 30 du mode d'émission et de récep- tion dans le mode de réception simple en fonction de la vitesse du véhi- cule et/ou d'un certain niveau de bruit ambiant autour du véhicule. En outre, l'installation de commande 50 exploite les signaux de bruit 46 émis par l'objet 20 en mouvement et reçus par le capteur à ultrasons 30 commuté en mode de réception simple, pour déterminer la distance (d) et/ou le mouvement de l'objet mobile 20. L'installation de commande 50 assure en outre le para-métrage de la courbe caractéristique de seuil du capteur à ultrasons 30 commuté en mode de réception simple pour former une relation entre la distance de l'objet (d) et le niveau de bruit ambiant autour du véhicule. Les figures 2a-2c montrent chacune une courbe caractéristique de seuil SWK, paramétrée, pour un capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple selon la figure 1. Le tracé du seuil SW est fait en fonction du temps T. Un capteur à ultrasons commuté en mode de réception simple est paramétré selon l'invention pour per- mettre une association univoque de la distance de l'objet par rapport au niveau de bruit. Cela est toujours possible si la courbe caractéristique SWK servant à déterminer la valeur numérique de l'éloignement est une fonction continue décroissante comme celle représentée aux figures 2a- 2c. La courbe caractéristique représente la courbe de seuil SWK que doit dépasser un signal d'ultrasons pour avoir un signal numérique combiné à une détection d'objet. On utilise un paramétrage tel que plus l'objet est « bruyant » et plus il sera considéré comme « proche ». Pour cela, aux figures 2b et 2c, on utilise également les instants Ti, T2 auxquels un signal de mesure généré par un signal de bruit reçu dépasse la courbe caractéristique de seuil SWK et indique les seuils correspondants SWK1, SWK2. Les références RN1 et RN2 aux figures 2b et 2c caractérisent le niveau de bruit dans l'environnement du véhicule. On a égale- ment indiqué les références dl et d2 qui sont les distances de l'objet correspondant aux instants mesurés T 1 et T2. La situation de roulage représentée aux figures 2a-2c peut s'interpréter comme suit : la figure 2a correspond à celle d'un véhicule qui dépasse et qui est suffisamment loin qu'il n'est pas détecté. Lorsque le véhicule se rapproche de sorte que, comme représenté à la figure 2b, il a généré un niveau de bruit RN1 dans l'environnement du véhicule, cette situation est détectée à un premier instant T1 pour le premier signal de bruit émis ; à cet instant, le premier signal de bruit dé- passe la caractéristique de seuil SWK pour un premier seuil SW1. Le premier instant Ti ainsi mesuré est associé à une première distance objet dl. Si le véhicule continue de se rapprocher, il génère, comme le montre la figure 2c, un niveau de bruit RN2 plus important que le premier niveau de bruit RN1 dans l'environnement du véhicule. A l'aide d'un second signal de bruit émis par le véhicule à un second instant T2 plus récent que le premier instant T 1, et pour lequel le second signal de bruit a dépassé la caractéristique de seuil SWK pour un second seuil SW2 plus grand que le premier SW1, sera détecté et le se- cond instant T2 ainsi déterminé sera associé à une seconde distance d'objet d2 plus petite.10 NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 10 Dispositif de saisie d'un objet mobile 20 Objet mobile 30 Capteur à ultrasons 40 Signaux émis 45 Signaux acoustiques réfléchis 50 Installation de commande SWK Courbe caractéristique déterminant l'éloignement nu- mérique/courbe de seuil Ti, T2 Instant SWK1, SWK2 Seuil RN1, RN2 Niveau de bruit dans l'environnement du véhicule15
Procédé de saisie d'au moins un objet mobile (20) dans l'environnement d'un véhicule selon lequel on reçoit les signaux acoustiques (45) émis par au moins un capteur à ultrasons (30) et qui sont réfléchis par l'objet, et on les exploite pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet (20). Indépendamment de la vitesse du véhicule et/ou d'un certain niveau de bruit environnant du véhicule, on commute le capteur à ultrasons (30) d'un mode d'émission et de réception dans lequel il peut émettre et recevoir des signaux acoustiques en un mode de réception seul, dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais les reçoit, et les signaux de bruit (46) émis par l'objet mobile (20) et reçus par le capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception seul, sont exploités pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet mobile (20).
1°) Procédé de saisie d'au moins un objet mobile (20) dans l'environnement d'un véhicule selon lequel - on reçoit les signaux acoustiques (45) émis par au moins un cap- teur à ultrasons (30) et qui sont réfléchis par l'objet, et - on les exploite pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet (20) , procédé de saisie caractérisé en ce qu' en fonction de la vitesse du véhiculé et/ou d'un certain niveau de bruit environnant du véhicule, on commute le capteur à ultrasons (30) d'un mode d'émission et de réception dans lequel il peut émettre et recevoir des signaux acoustiques en un mode de réception seul, dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais les reçoit, et les signaux de bruit (46) émis par l'objet mobile (20) et reçus par le capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception seul, sont exploités pour détermi- ner la position et/ou le mouvement de l'objet mobile (20). 2°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine le niveau de bruit ambiant du véhicule à l'aide d'un pro- cédé d'évaluation de bruit, notamment fondé sur une analyse de fréquence. 3°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on paramètre une caractéristique de seuil (SWK) du capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception simple de façon à réaliser une relation entre la distance de l'objet (dl, d2) par rapport au véhicule et le niveau de bruit ambiant du véhicule (RN1, RN2). 4°) Procédé de surveillance de l'angle mort d'un véhicule selon lequel on saisit au moins un objet mobile (20) dans l'angle mort du véhicule à l'aide d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 3.5°) Dispositif de saisie d'au moins un objet mobile (20) dans l'environnement d'un véhicule et qui, à l'aide d'au moins un capteur à ultrasons (30), émet des signaux acoustiques (45) et reçoit les signaux acoustiques réfléchis par l'objet et les exploite pour déterminer la posi- tion et/ou le mouvement de l'objet à l'aide d'une installation de com- mande, dispositif caractérisé en ce que l'installation de commande (50), en fonction de la vitesse du véhicule et/ou d'un certain niveau de bruit ambiant du véhicule, commute le capteur à ultrasons (30) d'un mode d'émission et de réception dans le- quel il émet des signaux acoustiques et reçoit des signaux acoustiques en un mode de réception simple dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais peut seulement en recevoir, et exploite les signaux de bruit (46) émis par l'objet mobile (20) et reçus par le capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception simple, pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet mobile (20). 6°) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'installation de commande (50) détermine le niveau de bruit ambiant du véhicule par un procédé d'évaluation de bruit, notamment fondé sur une analyse de fréquence. 7°) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'installation de commande (50) paramétrise la caractéristique de seuil du capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception simple pour qu'il associe la distance (dl, d2) de l'objet par rapport au véhicule et le niveau de bruit ambiant du véhicule (RN1, RN2). 8°) Système de surveillance de l'angle mort pour surveiller l'angle mort d'un véhicule comportant un dispositif (10) selon au moins l'une des 5 à 7 pour détecter au moins un objet mobile (20) dans l'angle mort du véhicule, dans lequell'installation de commande (50), en fonction de la vitesse du véhicule et/ou d'un certain niveau de bruit ambiant du véhicule, commute le capteur à ultrasons (30) d'un mode d'émission et de réception dans lequel il émet des signaux acoustiques et reçoit des signaux acoustiques en un mode de réception simple dans lequel il n'émet pas de signaux acoustiques mais peut seulement en recevoir, et exploite les signaux de bruit (46) émis par l'objet mobile (20) et reçus par le capteur à ultrasons (30) commuté en mode de réception simple, pour déterminer la position et/ou le mouvement de l'objet mobile (20). 9°) Système d'assistance de conduite comportant un dispositif (10) selon l'une des 5 à 7 et/ou un système de surveillance de l'angle mort selon la 8.15
G,B
G01,B60
G01S,B60Q
G01S 11,B60Q 9,G01S 15
G01S 11/14,B60Q 9/00,G01S 15/93
FR2982626
A1
ELEMENT MODULAIRE DE CONSTRUCTION DU GENRE PANNEAU POUR LA REALISATION DE SURFACE PLANE SENSIBLEMENT HORIZONTALE, TELLE QUE PLANCHER, ET SURFACE PLANE OBTENUE
20,130,517
La présente invention concerne un élément modulaire de construction du genre panneau pour la réalisation de surface plane sensiblement horizontale, de préférence porteuse, telle que plancher, toit-terrasse, plateforme, encorbellement, ainsi qu'une surface plane formée par assemblage de tels éléments. Elle concerne, plus particulièrement, un élément modulaire de construction comprenant, à l'état dit positionné à plat, une dalle de béton formant la face du dessus dudit panneau, une ossature support de ladite dalle de béton, cette ossature comprenant deux poutres, dites de rive, maintenues parallèles entre elles et des connecteurs reliant entre eux l'ossature et la dalle. De tels principes de construction mixte généralement bois/béton sont connus de l'état de la technique comme l'illustre la demande internationale WO 94/11589 où la dalle de béton est coulée sur site. L'utilisation d'une ossature bois reliée à une dalle de béton par l'intermédiaire de connecteurs permet une collaboration entre béton et bois, la dalle travaillant en compression, l'ossature bois en traction, de sorte que des portées de plancher importantes sont obtenues. La fabrication d'éléments modulaires bois/béton s'est développée pour la réalisation de murs mais, sur le plan industriel, elle n'a pas été transposée à la fabrication de plancher qui pose des problèmes spécifiques non présents dans la réalisation de mur. En effet, les planchers réalisés à partir d'éléments modulaires sont soumis à un effet dit de pianotage. Cet effet de pianotage desdits éléments, qui correspond à un décalage dans le sens de la hauteur des éléments provoqué par la différence de poids susceptibles d'être supportés par deux éléments adjacents, n'a jusqu'à présent pas été résolu. Or, ce pianotage est lui-même susceptible d'engendrer une dégradation du revêtement supporté par la dalle, en particulier dans le cas de revêtement de type carrelage. Ce pianotage résulte directement du mode de liaison des éléments modulaires entre eux. De plus, dans le cas de plancher réalisé à partir d'éléments modulaires, il est très difficile d'obtenir un effet diaphragme plan dans la construction. Enfin, lorsque l'assemblage s'opère de manière ponctuelle entre deux éléments juxtaposés adjacents, une isolation phonique au niveau de la liaison entre éléments ne peut pas être obtenue. Un but de la présente invention est donc de proposer un élément modulaire de construction du type précité dont la conception permet de supprimer l'effet de pianotage observé dans l'état de la technique. Un autre but de la présente invention est de proposer un élément modulaire de 10 construction du type précité dont la conception permet de préserver l'isolation acoustique au niveau de la zone de liaison entre deux éléments juxtaposés similaires adjacents. Un autre but de la présente invention est de proposer un élément modulaire de 15 construction du type précité dont la conception permet d'utiliser le poids dudit élément résultant de la présence d'une dalle de béton pour aider à l'assemblage. Un autre but de la présente invention est de proposer un élément modulaire de 20 construction du type précité dont la conception permet de favoriser le rapprochement et le serrage des éléments les uns contre les autres à l'état juxtaposé de deux éléments similaires adjacents. A cet effet, l'invention a pour objet un élément modulaire de construction du 25 genre panneau pour la réalisation de surface plane sensiblement horizontale, de préférence porteuse, telle que plancher, toit-terrasse, plateforme, encorbellement, ledit élément comprenant, à l'état dit positionné à plat, une dalle de béton formant la face du dessus dudit panneau, une ossature support de ladite dalle de béton, cette ossature comprenant deux poutres, dites de rive, 30 maintenues parallèles entre elles et des connecteurs reliant entre eux l'ossature et la dalle, au moins une partie des connecteurs étant, de préférence, noyée dans la matière constitutive de la dalle, caractérisé en ce que la face longitudinale, dite externe, d'au moins l'une des poutres de rive, destinée à former un côté d'assemblage à un élément modulaire de construction similaire adjacent, présente un rebord ou épaulement longitudinal superposable avec un rebord ou épaulement de la face longitudinale externe de la poutre de rive d'un élément modulaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément modulaire avec un élément modulaire adjacent dans une configuration dans laquelle lesdits éléments modulaires sont positionnés à plat. La présence d'un tel rebord facilite l'assemblage de deux éléments modulaires 10 entre eux et empêche un effet de pianotage desdits éléments entre eux. De préférence, ce rebord se présente sous forme d'un élément continu sur toute la longueur de la poutre de rive de manière à former, à l'état assemblé avec un élément similaire adjacent, une barrière continue dans la zone de 15 liaison entre éléments. De préférence, le rebord de la face longitudinale externe d'au moins l'une des poutres de rive est un rebord biseauté dont la surface, destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de 20 construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément de construction avec un élément de construction similaire adjacent, est une surface, inclinée en direction de la face longitudinale externe de la poutre de rive, formant, avec ladite face longitudinale externe de la poutre de rive, un angle aigu délimitant un logement à l'intérieur duquel est apte à s'insérer au moins partiellement la 25 partie biseautée du rebord d'un élément de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments de construction. De préférence, lorsque le rebord est du type disposé plus proche de la dalle de béton que de la face opposée dite du dessous de l'élément de construction, le 30 rebord présente, à l'état positionné à plat dudit élément, une surface inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive associée. Lorsque le rebord est du type disposé plus proche de la face dite du dessous de l'élément de construction que de la dalle de béton, le rebord présente, à l'état positionné à plat dudit élément, une surface inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive associée. La présence, au niveau du rebord d'assemblage de chaque élément de construction, d'une surface ou pan incliné formant rampe permet d'utiliser cette rampe pour faciliter l'assemblage de deux éléments entre eux et le rapprochement de l'un des éléments en direction de l'autre élément. La présence d'une surface inclinée facilite donc l'accostage et la mise en position des éléments de construction entre eux. Cette rampe de guidage aide à l'auto-positionnement de l'un des éléments par rapport à l'élément similaire adjacent à l'état juxtaposé desdits éléments, le glissement le long de ladite rampe étant favorisé par le poids de l'élément qui en raison de la nature de l'assemblage devient un atout aidant à l'assemblage. La conception du rebord permet, en outre, de réaliser ce rebord sous forme d'un élément continu sur toute la longueur de la poutre de rive de manière à former, à l'état assemblé d'un élément avec un élément similaire adjacent, une barrière d'isolation phonique, et éventuellement à l'air, dans la zone de liaison entre lesdits éléments. Il doit être noté que par l'expression "à l'état dit positionné à plat", on entend le fait que l'élément modulaire de type panneau repose en appui sur une surface support quelconque par sa face du dessous, c'est-à-dire par la face du panneau opposée à la face du dessus dudit panneau formée par la dalle de béton. De préférence, la face longitudinale externe de chaque poutre de rive, destinée à former un côté d'assemblage à un élément modulaire de construction similaire adjacent, présente un rebord ou épaulement longitudinal superposable avec le rebord ou épaulement de la face longitudinale externe de la poutre de rive d'un élément modulaire similaire adjacent, à l'état juxtaposé 5 desdits éléments modulaires dans une configuration dans laquelle lesdits éléments modulaires sont positionnés à plat. Chaque rebord dudit élément présente une surface d'appui, c'est-à-dire destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments de profil complémentaire du profil de la 10 surface d'appui de l'autre rebord dudit élément. De préférence encore, chaque rebord de la face longitudinale externe de chaque poutre de rive est un rebord biseauté dont la surface, destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de 15 construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments est une surface, inclinée en direction de la face longitudinale externe de la poutre de rive, formant, avec ladite face longitudinale externe de la poutre de rive, un logement à l'intérieur duquel est apte à s'insérer au moins partiellement la partie biseautée du rebord d'un élément de construction similaire adjacent, à 20 l'état juxtaposé desdits éléments modulaires de construction. De préférence encore, à l'état horizontal du plan de la dalle de béton, le rebord de la face longitudinale externe de l'une des poutres de rive dudit élément de construction est disposé, suivant une direction perpendiculaire au plan de la 25 dalle de béton dudit élément, à un niveau inférieur au rebord de la face longitudinale externe de l'autre poutre de rive dudit élément de construction, les surfaces desdits rebords, destinées chacune à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments, étant parallèles entre elles. 30 A l'état horizontal du plan de la dalle de béton, les surfaces inclinées desdits rebords, destinées chacune à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments, forment l'une, une surface inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive, l'autre, une surface inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive. En pratique, le rebord disposé le plus proche de la dalle de béton présente, à l'état positionné à plat dudit élément, une surface inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive associée, tandis que le rebord le plus éloigné de la dalle de béton présente, à l'état positionné à plat dudit élément, une surface inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive. Généralement, la base du biseau de l'un des rebords, formée par la zone de raccordement de la surface inclinée du rebord à la face longitudinale externe de la poutre de rive est, à l'état horizontal du plan de la dalle de béton, disposée au niveau de la pointe ou sommet du biseau formé par la surface inclinée de l'autre rebord. De préférence, la surface inclinée du ou de chaque rebord forme, avec le plan de la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle ledit rebord est associé, un angle a compris entre 20 et 85°, de préférence voisin de 30°. La valeur de cet angle permet l'obtention d'un effet de coincement de l'assemblage plus ou moins accentué. L'angle du biseau de l'un des rebords dudit élément est généralement identique à l'angle du biseau de l'autre rebord dudit élément. 30 Généralement, la dalle de béton présente un bord en saillie de la face longitudinale externe de l'une des poutres de rive et un bord en retrait ou en affleurement de la face longitudinale externe de l'autre poutre de rive. De préférence, l'un des bords de la dalle de béton se prolonge au-delà de la face longitudinale externe de l'une des poutres de rive et s'étend à la verticale du rebord associé à ladite poutre de rive en retrait du nez de ce rebord, la partie du rebord en saillie de la dalle étant apte à former un fond de coffrage à l'état juxtaposé dudit élément modulaire avec un élément modulaire similaire adjacent. Ainsi, dans la zone de liaison entre deux éléments, on obtient une double barrière, la première barrière étant formée par la superposition des rebords, la seconde par une matière de scellage apte à être logée dans ledit coffrage. De préférence, la surface du ou de l'un des rebords dudit élément, destinée à 15 venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments, est revêtue d'une garniture d'étanchéité. Cette garniture d'étanchéité comprimée à l'état assemblé de deux éléments 20 modulaires adjacents, favorise l'étanchéité à l'air de la liaison entre deux éléments et forme une barrière acoustique au niveau de ladite liaison. La compression de cette garniture d'étanchéité est favorisée par le poids de la dalle qui intervient donc, d'une part, sur l'assemblage, d'autre part, sur la garniture. 25 L'invention a encore pour objet une surface plane sensiblement horizontale du type formée de l'assemblage par juxtaposition d'au moins deux éléments modulaires, caractérisée en ce que chaque élément modulaire de construction est conforme à ceux décrits ci-dessus. En particulier, de préférence, au moins 30 l'un des éléments modulaires de ladite surface est équipé d'un rebord positionné plus proche de la dalle de béton que de la face de dessous de l'élément de type panneau, ce rebord présentant une surface inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé à l'état positionné à plat dudit panneau avec la dalle de béton formant la face du dessus du panneau, et au moins l'un des éléments modulaires est équipé d'un rebord positionné plus 5 proche de la face, dite du dessous, de l'élément de type panneau, c'est-à-dire de la face du panneau opposée à la face du dessus du panneau formée par la dalle de béton, ce rebord présentant une surface inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé, à l'état positionné à plat du panneau 10 avec la dalle de béton formant la face du dessus du panneau. Généralement, une telle surface plane comprend au moins trois types d'éléments modulaires, à savoir : - un premier type d'élément équipé d'un rebord au niveau d'une seule poutre 15 de rive, ce rebord étant positionné plus proche de la dalle de béton que de la face de dessous de l'élément de type panneau, ce rebord présentant une surface, destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments, sensiblement parallèle à la dalle de béton ou inclinée à pente 20 ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé à l'état positionné à plat dudit panneau avec la dalle de béton formant la face du dessus du panneau ; - un deuxième type d'élément équipé d'un rebord au niveau d'une seule poutre de rive, ce rebord étant positionné plus proche de la face, dite du dessous, de 25 l'élément de type panneau, c'est-à-dire la face du panneau opposée à la face du dessus du panneau formée par la dalle de béton, ce rebord présentant une surface, destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments, sensiblement parallèle à la dalle de béton ou inclinée à pente 30 descendante en direction de sa zone de raccordement à la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé, à l'état positionné à plat du panneau avec la dalle de béton formant la face du dessus du panneau ; - un troisième type d'élément équipé d'un rebord au niveau de chacune des poutres de rive, le rebord de l'une des poutres étant identique au rebord du premier type d'élément, le rebord de l'autre poutre de rive étant identique au rebord du deuxième type d'élément. Généralement, les rebords de deux éléments modulaires de construction juxtaposés adjacents sont maintenus à l'état superposé par l'intermédiaire de moyens de liaison supplémentaires, tels que vis, boulons ou clous reliant lesdits éléments modulaires de construction entre eux. En outre, les dalles de béton des éléments juxtaposés adjacents sont solidarisées l'une à l'autre par une matière de scellage. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 15 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente une vue d'un élément de construction conforme à l'invention en position éclatée des pièces le constituant ; 20 La figure 2 représente une vue en coupe transversale d'un élément de construction à deux rebords conforme à l'invention ; La figure 3 représente une vue partielle en coupe transversale de deux éléments de construction prêts à être assemblés ; 25 La figure 4 représente une vue partielle en coupe transversale de deux éléments de construction à l'état assemblé ; La figure 5 représente une vue en perspective d'éléments prêts à être 30 assemblés et à reposer sur deux parois verticales parallèles ; 10 La figure 6 représente une vue en coupe transversale de deux éléments de construction prêts à être assemblés. Comme mentionné ci-dessus, l'invention a pour objet un élément 1 modulaire de construction du genre panneau pour la réalisation de surface plane sensiblement horizontale, de préférence porteuse, telle que plancher, toiture, terrasse, plateforme, encorbellement ou autre du type de la surface représentée à la figure 5. Cet élément 1 de type panneau comprend une dalle 2 de béton formant la face du dessus dudit panneau, une ossature 3 destinée à supporter la dalle 2 de béton et des connecteurs 6 reliant entre eux la dalle 2 de béton et l'ossature 3. Ces connecteurs 6 peuvent être réalisés indifféremment sous forme de vis, de plaque, de tige composite ou autre comme l'illustrent les exemples de la figure 2. L'ossature 3 est surmontée par la dalle 2 de béton, à l'état positionné à plat de l'élément 1, avec la dalle 2 de béton formant la face du dessus dudit élément 1. Cette configuration constitue la configuration d'utilisation de l'élément 1 dans laquelle l'élément 1 est juxtaposé ou juxtaposable à un élément similaire adjacent. L'ossature 3 qui supporte la dalle 2 de béton comprend au moins deux poutres 4 de rive, des poutres 5 de liaison, et éventuellement des poutres 11 intermédiaires. Les poutres 4 de rive sont généralement en bois. Ces poutres 4 de rive sont, de préférence, maintenues parallèles entre elles par l'intermédiaire des poutres 5 de liaison qui forment avec les poutres 4 de rive un cadre quadrangulaire support de la dalle 2 de béton. Dans l'exemple représenté, les poutres 4 de rive sont munies à leurs 30 extrémités de tenons en forme de queue d'aronde destinés à s'insérer dans des mortaises de forme complémentaire ménagées dans les poutres 5 de liaison. Ce cadre peut être compartimenté ou non. Dans les exemples représentés, le cadre est compartimenté. Des poutres 11 intermédiaires sont disposées entre les poutres 4 de rive en s'étendant parallèlement à ces dernières. Les connecteurs 6, généralement en métal ou en matériau composite, de liaison de l'ossature 3 à la dalle 2 de béton peuvent se présenter sous forme de vis, de plaques ou autres. De préférence, au moins une partie des connecteurs 6 est noyée dans la matière constitutive de la dalle 2 de béton, l'autre partie est fixée à l'ossature 3. Dans les exemples représentés, ces connecteurs 6 se présentent sous forme de vis dont la tête est noyée dans la matière constitutive de la dalle 2, à savoir le béton, et dont le corps est vissé au moins partiellement dans les poutres constitutives de l'ossature 3. De manière caractéristique à l'invention, la face 41 longitudinale, dite externe, d'au moins l'une des poutres 4 de rive, destinée à former un côté d'assemblage à un élément 1' modulaire de construction similaire adjacent, présente un rebord 7 ou épaulement longitudinal superposable avec le rebord 7' ou épaulement de la face 41' longitudinale externe de la poutre 4' de rive d'un élément 1' modulaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément 1 modulaire avec un élément 1' modulaire adjacent dans une configuration dans laquelle lesdits éléments 1, 1' modulaires sont positionnés à plat. Suivant un premier mode de réalisation de l'invention conforme à la figure 6, le rebord 7 est un rebord droit dont la surface 8, destinée à venir en contact d'appui avec la surface 8' en regard du rebord 7' d'un élément 1' de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément 1 de construction avec un élément 1' de construction similaire adjacent, est une surface 8, sensiblement parallèle au plan de la dalle de béton. Cette surface 8 peut être munie d'une garniture d'étanchéité. Dans un deuxième mode de réalisation conforme à la figure 3, le rebord 7, est un rebord biseauté dont la surface 8, destinée à venir en contact d'appui avec la surface 8' en regard du rebord 7' d'un élément 1' de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément 1 de construction avec un élément 1' de construction similaire adjacent, est une surface 8, inclinée en direction de la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive, formant, avec ladite face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive, un angle a aigu délimitant un logement à l'intérieur duquel est apte à s'insérer au moins partiellement la partie biseautée du rebord 7' d'un élément 1' de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments 1, 1' de construction. Il doit être noté que par "face longitudinale externe d'une poutre de rive", on entend la face longitudinale de la poutre de rive dudit élément opposée à celle tournée vers l'autre poutre de rive. Le logement délimité par chaque rebord est, quant à lui, un logement de section transversale triangulaire dont l'un des côtés est formé par une partie de la face 41 longitudinale de la partie de rive à laquelle le rebord est associé, dont un autre côté est formé par la surface inclinée du rebord et dont le dernier côté est un côté ouvert par lequel le biseau du rebord d'un élément similaire adjacent est introduit dans ledit logement. Généralement, une telle poutre de rive comporte une face 41 longitudinale externe, une face 42 longitudinale interne, une face 43 du dessus généralement recouverte au moins partiellement de la dalle 2 de béton et une face 44 du dessous par laquelle l'élément 1 modulaire repose sur un support quelconque. Indépendamment du mode de réalisation, ce rebord 7 peut être réalisé d'une seule pièce avec la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive à 30 laquelle il est associé ou être rapporté sur ladite face 41. Dans les exemples représentés, ce rebord est formé à chaque fois à l'aide d'un tasseau en bois rapporté et fixé par vissage, à l'aide de vis 15, à la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive le long de laquelle il s'étend. Ce rebord 7 est un rebord longitudinal continu qui s'étend d'une extrémité à 5 l'autre de la poutre 4 de rive. Dans le cas d'un rebord réalisé à l'aide d'un tasseau, l'une des faces longitudinales dudit tasseau peut être biseautée pour former la surface inclinée dudit rebord. Dans le cas où l'élément de construction ne comporte qu'un seul rebord, ce 10 rebord peut être positionné au voisinage immédiat de la dalle 2 de béton ou au voisinage de la face du dessous du panneau, c'est-à-dire la face du panneau opposée à celle formée par la dalle 2 de béton. Dans le cas où ce rebord est positionné au voisinage immédiat de la dalle 2 de 15 béton, la surface 8 d'appui du rebord, c'est-à-dire destinée à venir en contact d'appui avec la surface en regard du rebord d'un élément de construction similaire à l'état juxtaposé desdits éléments et donc superposé desdits rebords, lorsqu'elle est inclinée, est formée par la face dite du dessous du rebord à l'état positionné à plat de l'élément. Cette surface du rebord est inclinée à pente 20 ascendante en direction de la zone de raccordement du rebord à la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive à laquelle ledit rebord est associé. Ce rebord est appelée rebord supérieur. Cette surface d'appui du rebord est destinée à être superposée au rebord d'un 25 élément de construction similaire adjacent dont le rebord est disposé au voisinage de la face du dessous du panneau opposée à celle formée par la dalle 2 de béton. Ce rebord est appelé rebord inférieur. La surface d'appui de ce rebord inférieur qui forme la face du dessus du rebord 30 à l'état positionné à plat dudit élément, est, lorsqu'elle est inclinée, une surface à pente descendante en direction de la zone de raccordement dudit rebord à la face longitudinale externe de la poutre 4 de rive. Lors de la superposition desdits rebords de deux éléments similaires adjacents juxtaposés, le rebord à surface inclinée à pente ascendante, dit rebord supérieur, vient, par sa partie en biseau, s'insérer dans le logement ménagé par l'espace laissé libre entre la surface inclinée à pente descendante du rebord, dit inférieur, et la face longitudinale externe de la poutre de rive de l'élément adjacent. La surface inclinée à pente descendante dudit rebord inférieur forme une rampe inclinée de guidage le long de laquelle la surface inclinée à rampe ascendante du rebord supérieur de l'élément juxtaposé à assembler, glisse jusqu'au calage de la partie en biseau dudit rebord dit supérieur à l'intérieur du logement à section transversale de forme générale triangulaire décroissante depuis l'ouverture du logement en direction du fond du logement délimité par le rebord dit inférieur. Ces étapes d'assemblage sont visibles aux figures 3 et 4. Indépendamment du type de rebord à pente ascendante ou descendante, 20 généralement la surface 8 inclinée du ou de chaque rebord 7 forme, avec le plan de la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive à laquelle ledit rebord 7 est associé, un angle a compris entre 20 et 85°. L'assemblage des deux éléments de construction dont les rebords présentent 25 une face d'appui parallèle au plan de la dalle de béton est visible à la figure 6. Les cas où chaque élément ne comporte qu'un seul rebord sont réservés à un assemblage de deux éléments. Lorsque le nombre d'éléments à assembler est supérieur à deux, au moins un des éléments comporte deux rebords, c'est-à- 30 dire un rebord par poutre de rive. Un tel élément est représenté à la figure 2. Cet élément positionné à plat comporte un rebord, dit supérieur, c'est-à-dire positionné près de la dalle 2 de béton et à surface inclinée à pente ascendante en direction de la zone de raccordement dudit rebord à la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé, et un rebord, dit inférieur, c'est-à-dire positionné près de la face dite du dessous du panneau opposée à la face du dessus munie de la dalle 2 de béton, ce rebord inférieur présentant une surface inclinée à pente descendante en direction de la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé, lesdits rebords inférieur et supérieur d'un même élément étant associés chacun à une poutre de rive distincte. En d'autres termes, à l'état horizontal du plan de la dalle 2 de béton, le rebord 7 de la face 41 longitudinale externe de l'une des poutres 4 de rive dudit élément 1 de construction, dit rebord inférieur, est disposé, suivant une direction perpendiculaire au plan de la dalle 2 de béton dudit élément 1, à un niveau inférieur au rebord 7 de la face 41 longitudinale externe de l'autre poutre 4 de rive dudit élément 1 de construction, les surfaces 8 d'appui inclinées desdits rebords 7 étant parallèles entre elles d'un rebord 7 à un autre. Le rebord 7, dit supérieur, disposé le plus proche de la dalle 2 de béton, présente, à l'état positionné à plat dudit élément, une surface 8 inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive associée, tandis que le rebord 7, dit inférieur, disposé le plus proche de la face du panneau opposé à celle munie de la dalle 2 de béton, présente, à l'état positionné à plat dudit élément 1, une surface 8 inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive à laquelle il est associé. Chaque rebord comporte, outre sa surface inclinée d'appui ou de butée de la surface inclinée de l'autre rebord, une surface parallèle à la face longitudinale externe de la poutre de rive destinée à venir en appui contre la face longitudinale externe de la poutre de rive d'un élément similaire adjacent à l'état assemblé desdits éléments. Ce rebord comporte encore une face opposée à la surface inclinée et qui forme la face du dessus du rebord si le rebord est un rebord supérieur, ou la face du dessous dudit rebord si le rebord est un rebord inférieur. La dernière face dudit rebord forme la face de liaison du rebord à la face longitudinale externe de la poutre de rive lorsque ledit rebord est réalisé à l'aide d'une pièce rapportée. Dans les exemples représentés, la base du biseau de l'un des rebords 7, formée par la zone de raccordement de la surface 8 inclinée du rebord 7 à la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive est, à l'état horizontal du plan de la dalle 2 de béton, disposée au niveau de la pointe ou sommet du biseau formé par la surface 8 inclinée de l'autre rebord 7. A chaque fois, la surface 8 inclinée du ou de chaque rebord 7 forme, avec le plan de la face 41 longitudinale externe de la poutre 4 de rive à laquelle ledit rebord 7 est associé, un angle a compris entre 20 et 85°. Dans l'exemple représenté à la figure 6, l'élément de construction peut 20 présenter de manière similaire un rebord inférieur et un rebord supérieur, les surfaces d'appui desdits rebords étant parallèles entre elles et parallèles à la dalle de béton. Généralement, la surface d'appui de l'un des rebords présente une forme 25 complémentaire de la surface d'appui de l'autre rebord. Pour permettre la fabrication d'un tel élément, on procède généralement comme suit : 30 On réalise tout d'abord l'ossature 3 par assemblage des différentes poutres entre elles. On fixe ensuite les connecteurs 6 à l'ossature 3. En retournant l'ossature, on plonge les connecteurs dans un moule permettant la réalisation d'une dalle de béton, ce moule étant rempli de la matière constitutive de la dalle non encore prise, et éventuellement d'une armature 9 de ladite dalle. On maintient les connecteurs partiellement immergés dans la matière constitutive de la dalle jusqu'à prise de la dalle. On retire ensuite l'ensemble ossature + dalle du moule et on renverse l'ensemble pour permettre audit élément de reposer à plat par son ossature. Lorsque les rebords sont réalisés sous forme de pièces rapportées sur les poutres de rive, ces rebords peuvent être assemblés aux poutres de rive avant 10 assemblage de l'ossature à la dalle de béton ou après assemblage de l'ossature à la dalle de béton. Pour accroître l'étanchéité de la liaison entre rebords, la surface 8 d'appui du ou de l'un des rebords 7 dudit élément 1 est revêtue d'une garniture 12 15 d'étanchéité. Cette garniture d'étanchéité peut se présenter sous forme d'une bande élastiquement déformable s'étendant d'une extrémité à l'autre dudit rebord. 20 Une fois les rebords de deux éléments similaires adjacents superposés et éventuellement partiellement emboîtés au moins l'un des rebords d'un élément peut être fixé à la poutre de rive de l'élément qu'il jouxte à l'aide de moyens de liaison tels que vis, clous, agrafes ou autres. Cette liaison supplémentaire permet d'éviter un pianotage entre éléments. 25 Pour permettre également une liaison facilitée au niveau des dalles de béton de deux éléments adjacents, à l'état juxtaposé desdits éléments positionnés à plat avec les dalles 2 coplanaires, chaque élément comporte une dalle de béton qui présente un bord 21 en saillie de la face 41 longitudinale externe de 30 l'une des poutres 4 de rive et un bord 22 en retrait ou en affleurement de la face 41 longitudinale externe de l'autre poutre 4 de rive. Généralement, l'un 21 des bords 21, 22 de la dalle 2 de béton se prolonge au-delà de la face 41 longitudinale externe de l'une des poutres 4 de rive et s'étend à la verticale du rebord 7 associé à ladite poutre 4 de rive, en retrait du nez de ce rebord 7, la partie du rebord 7 en saillie de la dalle 2 étant apte à former un fond de coffrage à l'état juxtaposé dudit élément 1 modulaire avec un élément 1' modulaire similaire adjacent. Le coffrage ainsi obtenu est rempli de matière 14 de scellage, comme l'illustre la figure 4, pour former une jonction entre dalles. Ainsi, la liaison entre deux éléments s'opère, d'une part, par les rebords qui forment un premier moyen d'assemblage continu entre deux éléments au niveau de l'ossature desdits éléments, d'autre part, par la matière de scellage qui forme un deuxième moyen d'assemblage au niveau des dalles de deux éléments juxtaposés. La solution telle que décrite ci-dessus, relative au bord en saillie ou en retrait des dalles, est la solution préférée pour faciliter le stockage et le transport de l'élément. Toutefois, d'autres solutions peuvent être envisagées. Ainsi, chaque bord de la dalle peut être en retrait de la face longitudinale externe de la poutre de rive à laquelle il est associé. Pour fabriquer une surface sensiblement plane, telle qu'un plancher, à l'aide des éléments décrits ci-dessus, on dispose généralement d'un plan support formé par exemple de deux parois 13 verticales, telles que des murs porteurs d'une construction. Les éléments 1, 1' sont destinés à être positionnés à plat et à reposer en appui sur le sommet desdits parois 13 verticales. Chaque élément 1, 1' est posé par ses poutres 5 de liaison sur chacune des parois 13 verticales et est assemblé par au moins une de ses poutres de rive à un élément similaire adjacent selon le mode d'assemblage décrit ci-dessus, qui consiste, après pose d'un élément à plat, à venir disposer un élément supplémentaire de sorte que le rebord dit supérieur de l'élément supplémentaire vient se superposer et prend appui sur le rebord dit inférieur de l'élément déjà posé. Le positionnement d'éléments côte à côte est poursuivi jusqu'à obtenir une surface
Elément (1) du genre panneau pour la réalisation de surface plane sensiblement horizontale, du type comprenant, à l'état dit positionné à plat, une dalle (2) béton formant la face du dessus dudit panneau, une ossature (3) support de ladite dalle (2) béton, cette ossature (3) comprenant deux poutres (4) de rive, maintenues parallèles entre elles et des connecteurs (6) reliant entre eux l'ossature (3) et la dalle (2). La face (41) longitudinale externe d'au moins l'une des poutres (4) de rive, présente un rebord (7) longitudinal superposable avec le rebord (7') de la face (41') longitudinale externe de la poutre (4') de rive d'un élément (1') modulaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1') positionnés à plat.
1. Elément (1) modulaire de construction du genre panneau pour la réalisation de surface plane sensiblement horizontale, de préférence porteuse, telle que 5 plancher, toit-terrasse, plateforme, encorbellement, ledit élément (1) comprenant, à l'état dit positionné à plat, une dalle (2) béton formant la face du dessus dudit panneau, une ossature (3) support de ladite dalle (2) béton, cette ossature (3) comprenant deux poutres (4), dites de rive, maintenues parallèles entre elles et des connecteurs (6) reliant entre eux l'ossature (3) et la dalle (2), 10 au moins une partie des connecteurs (6) étant, de préférence, noyée dans la matière constitutive de la dalle (2), caractérisé en ce que la face (41) longitudinale, dite externe, d'au moins l'une des poutres (4) de rive, destinée à former un côté d'assemblage à un élément (1') modulaire de construction similaire adjacent, présente un rebord (7) ou 15 épaulement longitudinal superposable avec un rebord (7') ou épaulement de la face (41') longitudinale externe de la poutre (4') de rive d'un élément (1') modulaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément (1) modulaire avec un élément (1') modulaire adjacent dans une configuration dans laquelle lesdits éléments (1, 1') modulaires sont positionnés à plat. 20 2. Elément (1) modulaire selon la 1, caractérisé en ce que le rebord (7) de la face (41) longitudinale externe d'au moins l'une des poutres (4) de rive est un rebord biseauté dont la surface (8), destinée à venir en contact d'appui avec la surface (8') en regard du rebord (7') 25 d'un élément (1') de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé dudit élément (1) de construction avec un élément (1') de construction similaire adjacent, est une surface (8), inclinée en direction de la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive, formant, avec ladite face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive, un angle (a) aigu délimitant un logement à 30 l'intérieur duquel est apte à s'insérer au moins partiellement la partie biseautée du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1') de construction. 3. Elément (1) modulaire selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la face (41) longitudinale externe de chaque poutre (4) de rive, destinée à former un côté d'assemblage à un élément (1') modulaire de 5 construction similaire adjacent, présente un rebord (7) ou épaulement longitudinal superposable avec le rebord (7') ou épaulement de la face (41') longitudinale externe de la poutre (4') de rive d'un élément (1') modulaire similaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1') modulaires dans une configuration dans laquelle lesdits éléments (1, 1') modulaires sont 10 positionnés à plat. 4. Elément (1) modulaire selon la 3, caractérisé en ce que le rebord (7) de la face (41) longitudinale externe de chaque poutre (4) de rive est un rebord biseauté dont la surface (8), destinée à 15 venir en contact d'appui avec la surface (8') en regard du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1') est une surface (8), inclinée en direction de la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive, formant, avec ladite face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive, un logement à l'intérieur duquel est apte à s'insérer au 20 moins partiellement la partie biseautée du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire adjacent, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1') modulaires de construction. 5. Elément (1) modulaire selon l'une des 3 ou 4, 25 caractérisé en ce que, à l'état horizontal du plan de la dalle (2) de béton, le rebord (7) de la face (41) longitudinale externe de l'une des poutres (4) de rive dudit élément (1) de construction est disposé, suivant une direction perpendiculaire au plan de la dalle (2) de béton dudit élément (1), à un niveau inférieur au rebord (7) de la face (41) longitudinale externe de l'autre poutre (4) 30 de rive dudit élément (1) de construction, les surfaces (8) desdits rebords (7), destinées chacune à venir en contact d'appui avec la surface (8') en regard du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire, à l'état juxtaposé desditséléments (1, 1'), étant parallèles entre elles. 6. Elément (1) modulaire selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que, à l'état horizontal du plan de la dalle (2) de béton, les 5 surfaces (8) desdits rebords (7), destinées chacune à venir en contact d'appui avec la surface (8') en regard du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1'), forment l'une, une surface (8) inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive, l'autre, une surface (8) 10 inclinée à pente descendante en direction de sa zone de raccordement à la face (41) longitudinale externe de la poutre (7) de rive. 7. Elément (1) modulaire selon la 6, caractérisé en ce que le rebord (7) disposé le plus proche de la dalle (2) de 15 béton présente, à l'état positionné à plat dudit élément (1), une surface (8) inclinée à pente ascendante en direction de sa zone de raccordement à la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive associée. 8. Elément (1) modulaire selon l'une des 4, 6 ou 7, 20 caractérisé en ce que la base du biseau de l'un des rebords (7), formée par la zone de raccordement de la surface (8) inclinée du rebord (7) à la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive est, à l'état horizontal du plan de la dalle (2) de béton, disposée au niveau de la pointe ou sommet du biseau formé par la surface (8) inclinée de l'autre rebord (7). 25 9. Elément (1) modulaire selon l'une des 2, 4, 6 à 8, caractérisé en ce que la surface (8) inclinée du ou de chaque rebord (7) forme, avec le plan de la face (41) longitudinale externe de la poutre (4) de rive à laquelle ledit rebord (7) est associé, un angle a compris entre 20 et 85°. 30 10. Elément (1) modulaire selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la dalle (2) de béton présente un bord (21) en saillie dela face (41) longitudinale externe de l'une des poutres (4) de rive et un bord (22) en retrait ou en affleurement de la face (41) longitudinale externe de l'autre poutre (4) de rive. 11. Elément (1) modulaire selon la 10, caractérisé en ce que l'un (21) des bords (21, 22) de la dalle (2) de béton se prolonge au-delà de la face (41) longitudinale externe de l'une des poutres (4) de rives et s'étend à la verticale du rebord (7) associé à ladite poutre (4) de rive en retrait du nez de ce rebord (7), la partie du rebord (7) en saillie de la dalle (2) étant apte à former un fond de coffrage à l'état juxtaposé dudit élément (1) modulaire avec un élément (1') modulaire similaire adjacent. 12. Elément (1) modulaire selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que la surface (8) du ou de l'un des rebords (7) dudit élément 15 (1) destinée à venir en contact d'appui avec la surface (8') en regard du rebord (7') d'un élément (1') de construction similaire, à l'état juxtaposé desdits éléments (1, 1'), est revêtue d'une garniture (12) d'étanchéité. 13. Surface plane sensiblement horizontale du type formée de l'assemblage 20 par juxtaposition d'au moins deux éléments (1, 1') modulaires, caractérisée en ce que chaque élément (1, 1') modulaire de construction est conforme à l'une des 1 à 12. 14. Surface selon la 13, 25 caractérisée en ce que les rebords (7) de deux éléments (1, 1') modulaires de construction juxtaposés adjacents sont maintenus à l'état superposé par l'intermédiaire de moyens (10) de liaison supplémentaires, tels que vis, boulons ou clous reliant lesdits éléments (1, 1') modulaires de construction entre eux. 30 15. Surface selon l'une des 13 ou 14, caractérisée en ce que les dalles (2) de béton des éléments (1, 1') juxtaposésadjacents sont solidarisées l'une à l'autre par une matière (14) de scellage.
E
E04
E04B,E04C
E04B 5,E04C 2
E04B 5/12,E04C 2/38
FR2990528
A1
PROCEDE DE COMMANDE DE PILOTAGE D'UN AERONEF
20,131,115
La présente invention concerne un . Dans les aéronefs modernes, le déplacement est contrôlé par le pilote au moyen de manettes des gaz, de mini-manches et de pédales. L'ordinateur de commande de vol interprète les actions du pilote sur ces éléments et commande les surfaces de contrôle pertinentes de l'appareil. Ces surfaces sont contrôlées électriquement et/ou hydrauliquement. La figure 1 illustre des exemples de surface de contrôle d'un aéronef : les ailerons 10, les destructeurs de portance 11 (« spoilers » en anglais), les gouvernes de direction 12 (« rudders » en anglais), les gouvernes de profondeur 13 (« elevators » en anglais), le plan horizontal réglable 14, les becs de bord d'attaque 15 et les volets 16. Les ordinateurs de commande de vol des aéronefs de transport permettent usuellement au pilote de contrôler l'attitude de l'aéronef (angle de tangage, angle de roulis ou autre) en donnant via le manche des instructions d'attitude de l'aéronef ou de changement d'attitude. Ce contrôle de l'attitude de l'aéronef permet au pilote de modifier l'orientation du vecteur-vitesse W (« velocity vector » en anglais) de l'aéronef et par conséquent la trajectoire de celui-ci dans l'espace. L'orientation de ce vecteur est définie par l'angle de route (« track angle » en anglais) et l'angle de pente de la trajectoire de vol (« flight path angle » en anglais). Le vecteur-vitesse de l'aéronef est une information aujourd'hui présentée au pilote pour aider le pilote dans sa manoeuvre de l'aéronef. La figure 2 illustre une interface graphique d'un écran de contrôle de 30 poste de pilotage (« Head-Up Display » en anglais). Cette interface fournit diverses informations comme par exemple l'échelle de vitesse 200 (« Speed scale » en anglais), la vitesse par rapport au sol 201 (« Ground speed » en anglais), l'angle de roulis 202 (« Bank angle » en anglais), l'échelle de tangage 203 (« Pitch scale » en anglais), l'assiette de référence longitudinale 204 (« Aircraft reference » en anglais) , l'altitude relative de l'aéronef par rapport au sol 205 (« Radio Height » en anglais), usuellement issue d'une mesure radio altimétrique, l'échelle de cap 206 (« Heading/track scale » en anglais), la vitesse verticale 207 (« vertical velocity » en anglais), l'altitude relative au calage altimétrique 208 (« altitude » en anglais). L'interface comporte également une mire 209 représentant le point vers lequel le vecteur-vitesse de l'aéronef pointe. Une telle interface permet au pilote de pouvoir connaître en temps réel l'orientation du vecteur-vitesse par rapport à l'environnement de l'aéronef. En outre, le pilote peut voir presque en temps réel l'évolution de l'orientation du vecteur-vitesse en fonction de ses actions sur les commandes du poste de pilotage (mini-manche, manette, etc.). A l'atterrissage, le pilote est également aidé puisqu'il peut faire en sorte de garder la mire représentant le vecteur- vitesse sur la piste d'atterrissage, garantissant ainsi une approche précise de la piste. Les inventeurs ont toutefois considéré que des améliorations pouvaient être apportées à la manière de piloter un aéronef en utilisant ce type 20 d'interface. Les inventeurs ont remarqué qu'il existe un temps de latence entre le moment où le pilote constate la présence de la mire à un endroit et actionne les organes de l'appareil, et le moment où il peut constater le résultat de ces actions sur le vecteur-vitesse (nouvelle position de la mire) afin d'actionner une 25 nouvelle fois les organes de l'appareil. Ce temps de latence peut notamment être dû au temps de réponse des actionneurs et à la dynamique du vol de l'aéronef. Ainsi, le pilote doit anticiper cette dynamique et prévoir le résultat sur le vecteur-vitesse des diverses actions qu'il mène. Le pilote doit en fait décider 30 d'amener la mire d'un point A vers un point B et trouver les bonnes actions à mettre en oeuvre pour ce faire (déterminer les surfaces de commande à mettre en oeuvre et déterminer l'action appropriée sur ces surfaces). Les inventeurs ont donc mis à jour un besoin pour améliorer le mode de pilotage des aéronefs. La présente invention s'inscrit dans ce cadre. Un premier aspect de l'invention concerne un procédé de 5 commande de pilotage d'un aéronef comportant les étapes suivantes de : - réception d'au moins une première instruction de modification d'un vecteur-vitesse courant de l'aéronef, - détermination d'un vecteur-vitesse cible de l'aéronef, à partir de ladite au moins une première instruction reçue, et 10 - détermination, à partir au moins dudit vecteur-vitesse cible, d'au moins une commande d'actionnement à destination d'au moins un actionneur de l'aéronef en vue de modifier le déplacement de l'aéronef conformément à ladite au moins une première instruction reçue. Il est ainsi possible de faciliter la prise en main de l'aéronef et le 15 pilotage. Pour simplifier le pilotage par l'équipage, le vecteur-vitesse peut être affiché dans une interface graphique dans laquelle le vecteur-vitesse est représenté par rapport à la vue de l'environnement extérieur à partir du poste de pilotage. 20 La présente invention peut être utile notamment en cas de conditions perturbées telles que des turbulences ou des rafales de vent. La simplification du pilotage ainsi que l'introduction d'un niveau supérieur d'asservissement (asservissement du vecteur-vitesse en plus de l'asservissement en attitude) permet une meilleure tenue de la trajectoire dans l'espace. 25 Avec la simplification du pilotage, le pilote peut faire face plus aisément à des situations critiques, ce qui améliore la sécurité de l'aéronef. Le pilote peut utiliser le mini-manche pour faire évoluer le vecteur-vitesse cible ce qui réduit le nombre de manipulations pour le pilote et ce qui permet de définir des instructions proches du résultat visible par le pilote sur 30 l'interface de pilotage (« Head-up Display » par exemple). Le déplacement de l'aéronef étant défini par le pilote en termes de vecteur-vitesse, il n'a plus à déterminer les différents paramètres de déplacement (angle de roulis, angle de tangage etc.) pour se diriger. L'affichage du vecteur-vitesse cible (en complément du vecteur-vitesse courant) permet de réduire le besoin d'anticipation par le pilote. A partir du vecteur-vitesse cible, les surfaces de contrôle à 5 commander ainsi que les commandes associées sont définies automatiquement. Comparativement aux modes de pilotage de l'art antérieur, le mode de pilotage selon des modes de réalisation de l'invention nécessite moins d'activité du pilote (moins de manipulations et moins d'anticipation mentale). 10 Cela réduit ainsi les temps de réaction du pilote. Cela limite également les risques de mauvaise manipulation. Par exemple au moins un actionneur est apte à mettre en mouvement une surface de contrôle de l'aéronef. Ainsi, le pilote peut agir directement sur l'orientation du vecteur- 15 vitesse de l'aéronef. Au moins une instruction de modification du vecteur-vitesse courant de l'aéronef peut concerner un angle route et/ou un angle de pente de la trajectoire de vol. Ces angles permettent de définir simplement et directement le 20 vecteur-vitesse-cible. Le procédé peut en outre comporter les étapes suivantes de : - réception d'une instruction de modification du vecteur-vitesse cible déterminé, et - modification du vecteur-vitesse cible en fonction de ladite 25 commande reçue, ladite commande d'actionnement étant déterminée à partir du vecteur-vitesse-cible ainsi modifié. Ainsi, il est possible de donner directement une définition du vecteurvitesse-cible, sans référence au vecteur-vitesse-courant. Cette définition directe peut par exemple être mise en oeuvre en 30 utilisant l'interface de sélection des consignes du pilote automatique (le pilote automatique peut dans certains appareils être désigné par FCU, sigle de « Flight Control Unit » en anglais). Cette définition directe, par le pilote ou le pilote automatique, peut être plus rapide, par exemple en cas d'urgence ou de perte de repères. Par exemple, le procédé comporte en outre les étapes suivantes de : - détection d'une mise en mouvement d'une interface de pilotage, - détermination de ladite au moins une instruction de modification en fonction du mouvement détecté. Ainsi, le pilote peut déterminer le vecteur-vitesse cible en manipulant un élément de pilotage comme par exemple un mini-manche ou un élément d'une interface graphique. Le procédé peut en outre comporter une étape de génération d'au moins un signal d'affichage d'une interface graphique de pilotage comportant une représentation dudit vecteur-vitesse courant, ledit signal étant configuré pour provoquer l'affichage d'une représentation du vecteur-vitesse cible. Cette étape n'entend pas réaliser une simple présentation du contenu cognitif du vecteur-vitesse cible, mais elle entend offrir un agencement particulier de cette information pour permettre au pilote d'avoir une interaction efficace avec l'aéronef. L'affichage selon cette étape offre un effet technique qui se manifeste au niveau de l'activité mentale de l'utilisateur en lui permettant de choisir une attitude à donner à l'aéronef et de se rendre compte avec plus de rapidité, plus d'efficacité et plus de sécurité des manoeuvres qu'il effectue sur l'aéronef. Le procédé peut en outre comporter une étape de génération d'un signal d'affichage configuré pour provoquer l'affichage d'un élément de d'aide à l'alignement avec une trajectoire de pilotage cible, ledit élément étant associé à ladite représentation graphique du vecteur-vitesse cible. L'aide à l'alignement peut notamment permettre de faciliter l'atterrissage sur la piste. Par exemple, le procédé peut en outre comporter une étape de 30 génération d'un signal d'alerte en cas d'anomalie d'alignement avec la trajectoire cible et/ou d'anomalie de concordance entre le vecteur-vitesse cible et la trajectoire cible. Ainsi, il est possible d'améliorer la sécurité de l'aéronef en cas de mauvaise manipulation. Un deuxième aspect de l'invention concerne un programme d'ordinateur ainsi qu'un produit programme d'ordinateur et un support de stockage pour de tels programme et produit, permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon le premier aspect lorsque le programme est chargé et exécuté par un processeur d'un système de commande de pilotage d'un aéronef. Un troisième aspect de l'invention concerne un système de commande de pilotage d'un aéronef. Ce système comporte une unité de traitement configurée pour mettre en oeuvre un procédé selon le premier aspect. L'unité de traitement est notamment configurée pour recevoir au moins une première instruction de modification d'un vecteur-vitesse courant de l'aéronef, déterminer un vecteur-vitesse cible de l'aéronef, à partir de ladite au moins une première instruction reçue, et déterminer, à partir au moins dudit vecteur-vitesse cible, au moins une commande d'actionnement à destination d'au moins un actionneur de l'aéronef en vue de modifier le déplacement de l'aéronef conformément à ladite au moins une première instruction reçue. L'unité de traitement peut par ailleurs être configurée pour générer au moins un signal d'affichage d'une interface graphique de pilotage comportant une représentation dudit vecteur-vitesse courant, ledit signal étant configuré pour provoquer l'affichage d'une représentation du vecteur-vitesse cible. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour générer un signal d'affichage configuré pour provoquer l'affichage d'un élément d'aide à l'alignement avec une trajectoire de pilotage cible, ledit élément étant associé à ladite représentation graphique du vecteur-vitesse cible. Le système selon le troisième aspect peut comporter d'autres éléments pour mettre en oeuvre d'autres caractéristiques évoquées pour le procédé selon le premier aspect en termes de procédé. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour permettre la mise en oeuvre de ces caractéristiques. Un quatrième aspect de l'invention concerne un aéronef comportant un système selon le troisième aspect, par exemple un avion. Les objets selon les deuxième, troisième et quatrième aspects de l'invention procurent au moins les mêmes avantages que ceux procurés par le procédé selon le premier aspect. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la présente description détaillée qui suit, à titre d'exemple non limitatif, et des figures annexées parmi lesquelles, outre les figures 1 et 2: - la figure 3 illustre les angles utilisés pour définir le vecteur-vitesse; - la figure 4 illustre une structure de système de commande selon des modes de réalisation ; la figure 5 est un schéma bloc illustrant une unité de traitement selon des modes de réalisation ; - la figure 6 est un exemple de courbe de conversion d'un mouvement de mini-manche en commande de modification d'angle de roulis ; - les figures 7 à 9 illustrent des interfaces graphiques selon des modes de réalisation ; et les figures 10 à 12 sont des organigrammes d'étapes de procédés selon des modes de réalisation. Dans la suite, il est décrit une nouvelle approche dans le pilotage des aéronefs. Ce pilotage est simplifié par la définition, par le pilote, de l'attitude de l'aéronef directement par le vecteur-vitesse. Cette définition peut se faire via un mini-manche et un écran de contrôle. Le pilote dirige le vecteur-vitesse cible sur l'écran de contrôle puis le système de commande de vol de l'aéronef asservit le vecteur-vitesse courant sur le vecteur-vitesse cible ainsi défini par le pilote. Le pilote peut commander directement le résultat de ses actions sur les organes de l'aéronef en définissant un vecteur-vitesse cible. Avant de décrire plus en détail un système de contrôle selon des modes de réalisation et un procédé associé, les grandeurs utilisées pour définir le vecteur-vitesse sont d'abord décrites. La figure 3 est un schéma représentant l'angle de pente de la trajectoire de vol y (gamma) et l'angle de route x (chi). Le vecteur-vitesse N/V de l'aéronef est défini dans l'espace défini par le plan tangent géographique et la verticale (cette espace est appelé « NorthEast-Down frame » en terminologie anglo-saxonne). Les vecteurs de base de cet espace iiN et k'N correspondent respectivement au Nord géographique, à l'Est géographique et à la verticale vers le bas (sens de la gravité). Le plan (i'N, j'N) définit le plan tangent géographique (ou plan horizontal local). Une base formée par les vecteurs iv, jv et kv est associée à l'aéronef. Le vecteur iv porte le vecteur-vitesse. Le vecteur iv forme avec le plan tangent géographique l'angle y (gamma). L'angle x (chi) est l'angle entre la projection du vecteur-vitesse dans le plan tangent géographique et le vecteur i'N. Ces angles sont utilisés dans la suite pour décrire le contrôle de l'aéronef en fonction du vecteur-vitesse. La figure 4 décrit une structure générale d'un système de contrôle de vol de l'aéronef selon des modes de réalisation. Le pilote actionne un mini-manche 40 dont le mouvement provoque la génération d'un signal d'actionnement. Ce signal d'actionnement est reçu par une unité de communication 47 qui la transmet à une unité de traitement 41. L'unité de traitement 41 convertit le signal d'actionnement en signal d'instruction de modification du vecteur-vitesse courant de l'aéronef. A partir du signal d'instruction, l'unité de traitement détermine un vecteur-vitesse cible souhaité par le pilote. L'unité de traitement peut à cet effet utiliser diverses données relatives à l'état courant de l'aéronef comme par exemple la vitesse vraie de l'aéronef par rapport à l'air (V-rAs, TAS est acronyme de « True Aispeed » en anglais), l'angle de pente de la trajectoire de vol (FPA, sigle de « Flight Path Angle » en anglais), l'angle de route (TRK, sigle de « Track angle » en anglais), ou autre. L'unité de traitement peut par ailleurs utiliser d'autres données comme par exemple la masse de l'appareil, le centre de gravité, la configuration hypersustentée, ou autre. Toutes ces données sont par exemple stockées dans une unité de mémoire 42. Une fois que le vecteur-vitesse-cible a été déterminé, l'unité de traitement peut générer des signaux de commande à destination des surfaces de commande de l'aéronef, ou plus précisément à destination des actionneurs 43 de ces surfaces. Ces signaux de commande sont configurés pour modifier le déplacement de l'aéronef en sorte que le vecteur-vitesse courant coïncide avec le vecteur-vitesse cible. En d'autres termes, un asservissement est réalisé sur le vecteur-vitesse. Les signaux de commande sont par exemple transmis aux actionneurs via l'unité de communication 47. Par ailleurs, l'unité de traitement peut en outre être configurée pour générer un signal d'affichage à destination d'une unité d'affichage 44 comportant par exemple un écran de contrôle 45 de type « Head-up Display » et des écrans de type PFD et ND (« Primat)/ Flight Display » et « Navigation Display » en anglais) 46. Ce signal d'affichage est apte à provoquer l'affichage dans l'interface graphique de pilotage affichée sur l'écran de contrôle d'un élément graphique représentant le vecteur-vitesse cible tel que déterminé par l'unité de traitement à partir de la consigne du pilote. Les signaux d'affichage sont par exemple transmis à l'unité d'affichage via l'unité de communication. Alternativement, ou en combinaison, le signal d'affichage peut être émis à destination de l'unité de contrôle de vol 48 (FCU, sigle de « Right Control Unit » en anglais). Cette unité peut être l'interface entre le pilote et le pilote automatique. Cette unité peut être configurée pour générer un signal représentant directement le vecteur-vitesse cible souhaité par le pilote. A cet effet, l'unité de commande de vol peut comporter une interface comme par exemple des touches, ou des molettes permettant au pilote de définir le vecteur-vitesse-cible. Par exemple, le pilote entre les valeurs des angles de pente de la trajectoire de vol y (gamma) et de route x (chi). Le signal généré représentant le vecteur-vitesse cible est alors fourni à l'unité de traitement, par exemple via l'unité de communication. L'interface de l'unité 48 peut aussi comporter une interface affichant les angles de pente de la trajectoire de vol y (gamma) et de route x (chi) du vecteur-vitesse courant. D'une manière générale, l'unité de mémoire 42 comporte une mémoire vive pour stocker de manière non durable des données de calcul utilisées lors de la mise en oeuvre d'un procédé selon un mode de réalisation. L'unité de mémoire comporte par ailleurs une mémoire non volatile (par exemple du type EEPROM) pour stocker par exemple un programme d'ordinateur selon un mode de réalisation pour son exécution par un processeur (non représenté) de l'unité de traitement 41. La mémoire peut également stocker les données relatives à l'état de l'aéronef comme déjà évoqué et des tables de correspondance permettant d'interpréter les mouvements du minimanche (par exemple la table représente la courbe de la figure 6 décrite ci-après). La figure 5 est un schéma bloc illustrant plus en détails le fonctionnement de l'unité de traitement du système selon la figure 4. On suppose que le pilote de l'aéronef dispose d'un mini-manche qui peut pivoter selon deux axes : un axe de tangage (en manoeuvre du minimanche d'avant en arrière) et un axe de roulis (manoeuvre du mini-manche de gauche à droite). Par exemple, chaque type de pivotement du mini-manche commande la modification d'un angle du vecteur-vitesse courant. Ainsi, une unité de contrôle du mini-manche 50 détermine le déplacement courant du mini-manche et génère au moins un signal DQSTK et/ou DPSTK respectivement associés au déplacement selon les axes de 20 tangage et de roulis du mini-manche. Le déplacement du mini-manche selon l'axe de roulis est converti par une unité de conversion 51 en angle de roulis (1)com (Phicom) du vecteur-vitesse selon une courbe caractéristique, par exemple telle qu'illustrée par la figure 6. La courbe de la figure 6 représente la variation de l'angle de roulis 25 commandé entre OCOM,MAX et OCOM,MIN en fonction de l'angle de roulis du minimanche entre DPSTKmIN et DPSTKmAx. De retour à la figure 5, le déplacement du mini-manche selon l'axe de tangage est converti par l'unité de conversion 51 en commande de facteur de charge nzcom selon une autre courbe caractéristique (non représentée). 30 L'angle de roulis Ocom est ensuite délivré à une unité de gain 52 pour le convertir en taux d'angle de route icom. Par exemple, la conversion est vGND effectuée selon la formule suivante : icom = ..rdlcom, où g est la constante gravitationnelle et VGND est la vitesse par rapport au sol. Le signal issu de l'unité de gain 52 représentant le taux d'angle de route est fourni à une unité d'intégration 53 qui permet de réaliser une opération d'intégration sur le taux d'angle de route et d'obtenir un signal représentant l'angle de route selon la formule Avili = f icomdt- La commande de facteur de charge nzcom est également fournie à l'unité de gain 52 qui fournit en sortie un signal représentant la dérivée de l'angle de pente de la trajectoire de vol. Par exemple, la conversion est effectuée selon la formule suivante : Écom = v s .112com, où g est la constante gravitationnelle et VTAs est la vitesse vraie de l'aéronef par rapport à l'air. Le signal issu de l'unité de gain 52 représentant la dérivée de l'angle de pente de la trajectoire de vol est fourni à l'unité d'intégration 53 qui permet de réaliser une opération d'intégration sur cette dérivée et d'obtenir un signal représentant l'angle de pente de la trajectoire de vol selon la formule ycom = f Écorne. Lorsque le pilote actionne le mini-manche puis le relâche, l'angle de pente de la trajectoire de vol et/ou l'angle de route est modifié puis reste constant. En sortie de l'unité d'intégration 53, le signal représentant l'angle de route commandé ou l'angle de pente de la trajectoire de vol commandé est délivré à une unité de loi de contrôle 54. Cette unité de loi de contrôle est configurée pour déterminer, à partir de l'état courant de l'aéronef, les commandes à générer à destination des actionneurs des surfaces de contrôle (représentés par une unité de contrôle de surface 55). L'état courant de l'aéronef peut notamment être défini par l'angle x de route courant, l'angle y de pente de la trajectoire de vol courant, l'angle cp de roulis courant, le facteur de charge ri, courant, la vitesse de tangage q, la vitesse de lacet r, l'angle de dérapage 13 et le taux de roulis p. L'unité de loi de contrôle peut aussi utiliser le ou les signaux issus de l'unité de gain 52. 2 99052 8 12 A titre d'exemple on peut utiliser sur l'axe de tangage la mise en cascade d'une loi d'asservissement et de maintient de pente (LOI n°1) avec une loi de contrôle du facteur de charge (LOI n°2). Ainsi l'ordre gouverne de profondeur DQ peut être calculé de la façon suivante : 5 LOI n°2 : DQ = Ki *q + K2*n, + K31(n, - n,c) + K4*nz, LOI n°1 : nzc = K5*(y - ycom) + K6*nz + K7*nzcom Les variables K1, K2, K3, K4, K5, K6 et K7 sont par exemple les gains d'asservissement des lois dont les réglages dépendent de l'aéronef et des objectifs de conception (temps de réponse de l'asservissement, rejet de 10 perturbations, ou autre). La LOI n°2 est par exemple identique à la loi de pilotage manuel longitudinal préexistante. La LOI n°1 peut être une dérivée de la loi d'asservissement de pente préexistante du pilote automatique. Pour avoir un rejet de perturbation identique au pilote automatique (PA) en l'absence de mouvement du manche pilote, le gain K5 de la loi PA peut être conservé. Les 15 gains K6 et K7 sont introduit et réglés afin de retrouver le comportement de la loi manuelle sur un ordre pilote au mini-manche. Sur les axes de roulis et de lacet, il est possible d'utiliser de la même façon la mise en cascade d'une loi d'asservissement et de maintien de route (LOI n°3) avec une loi de contrôle simultané du roulis et du lacet (LOI n°4) 20 nommée Ystar. Ainsi, l'ordre global sur les surfaces de roulis DP et la gouverne de direction DR peut être calculé de la façon suivante : LOI n°4 : DP = K12*p + K13*r + K14*0 + K15*,6 + K16* /3, DR = K21*p + K22*r + K23*0 + K24*13 + K25*c. LOI n°3 : cb, = K8*(K9*(x, - xcom) - 0) + K10*p + K11*(Pcom 25 Les variables K12, K13, K14, K15, K16, K21, K22, K23, K24, K25, K8, K9, K10 et K11 sont par exemple les gains d'asservissement des lois dont les réglages dépendent de l'aéronef et des objectifs de conception (temps de réponse de l'asservissement, rejet de perturbations ...). La LOI n°4 est par exemple identique à la loi de pilotage manuel latérale préexistante. La LOI n°3 30 est une dérivée de la loi d'asservissement de route préexistante dans le pilote automatique. Pour avoir un rejet de perturbation identique au pilote automatique en l'absence de mouvement du manche pilote, les gains K8 et K9 seront conservés de la loi PA. Les gains K10 et K11 sont introduits et réglés afin de retrouver le comportement de la loi manuelle sur un ordre pilote au minimanche. Afin de générer le signal d'affichage du vecteur-vitesse cible, une unité de contrôle d'affichage 56 reçoit la sortie de l'unité d'intégration 53. L'unité de traitement, par exemple avec une structure comme décrite en référence à la figure 5, peut permettre de commander les surfaces de contrôle de l'aéronef pour amener le vecteur-vitesse courant de l'aéronef à coïncider avec le vecteur-vitesse cible défini par le pilote au moyen du mini- manche (ou de l'unité ECU 48). Par exemple, l'unité de loi de contrôle comporte deux sous-unités. Une sous-unité permet d'asservir l'angle de route de l'aéronef et une sous-unité permet d'asservir l'angle de pente de trajectoire de vol. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour respecter des critères des qualités de vol définis dans les régulations de l'aviation. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour automatiser l'asservissement en sorte que le comportement de l'aéronef reste proche de celui qu'il aurait avec un procédé de commande de pilotage classique (afin de ne pas perturber un pilote qui passerait d'un mode de pilotage à l'autre). Il est en outre possible de placer l'unité de traitement dans un fonctionnement alternatif avec le pilote automatique. Ainsi, par exemple, lorsqu'il n'est détecté aucune activité sur le mini-manche, le pilotage peut être repris par le pilote automatique. La détermination d'un vecteur-vitesse cible, pour ensuite asservir le 25 vecteur-vitesse de l'aéronef, peut être couplée à un mécanisme d'interface graphique permettant d'améliorer l'interaction du pilote avec l'aéronef et améliorant ainsi le pilotage en efficacité et en sécurité. La figure 7, illustre une interface graphique permettant d'afficher une représentation du vecteur-vitesse cible tel que défini par le pilote via le mini- 30 manche (ou l'unité ECU). Cette figure reprend l'interface présentée dans la figure 2. Sur l'interface selon la figure 7, un point 700 représente la direction du vecteur- vitesse cible. Le point 700 (ou tout autre type d'indication) se déplace en temps réel en fonction des actions du pilote sur le mini-manche. En outre, il est possible de mettre en oeuvre un mécanisme d'aide à l'alignement. Ce mécanisme peut être activé ou désactivé par le pilote. Alternativement, ou en combinaison, ce mécanisme peut être activé ou désactivé automatiquement en fonction d'un ou plusieurs paramètres. Par exemple, ce paramètre peut être l'altitude par rapport au sol. L'utilité d'un tel mécanisme d'alignement peut être d'aligner précisément l'aéronef avec une piste d'atterrissage. Il peut s'agir d'afficher une ligne verticale sur l'écran au niveau du point représentant la direction du vecteur-vitesse cible. La figure 8 représente une interface mettant en oeuvre le mécanisme d'aide à l'alignement. Cette interface comporte une mire 800 représentant la direction du vecteur-vitesse courant de l'aéronef, un point 801 (ou tout autre indication graphique) représentant la direction du vecteur-vitesse cible et une ligne verticale 802 permettant au pilote d'aligner l'aéronef avec la piste d'atterrissage 803. La ligne verticale tourne dans l'interface en fonction de l'angle de roulis en sorte qu'elle reste perpendiculaire aux lignes de l'échelle de tangage 203. La ligne verticale peut être légèrement décalée par rapport à l'indication représentant la direction du vecteur-vitesse cible afin de laisser un espace visible pour la mire lorsque le vecteur-vitesse cible et le vecteur-vitesse courant coïncident. La figure 9 représente une série de captures d'écran illustrant le mécanisme d'aide à l'alignement dans le cadre d'une procédure d'atterrissage. Tout d'abord, le pilote intercepte la ligne centrale de la piste d'atterrissage en plaçant le point représentant le vecteur-vitesse-cible à droite du début de la ligne centrale de la piste d'atterrissage (a). Ensuite, au fur et à mesure que l'aéronef s'approche de la piste, le pilote fait avancer le point sur la ligne centrale. Le pilote peut corriger précisément les déviations de l'aéronef par rapport à la piste comme illustré sur la capture d'écran (b). Il peut faire en sorte d'aligner la ligne verticale d'aide à l'alignement avec la ligne centrale de la piste, ce qui amène l'aéronef à se placer dans la direction de la piste. Dans les captures (c), (d) et (e), il n'y a pas besoin de correction car le vecteur-vitesse courant, représenté par la mire, suit exactement le vecteur-vitesse cible, représenté par le point. La capture d'écran (f) montre une rupture dans le suivi du vecteur- vitesse-cible par le vecteur-vitesse-courant dû à l'arrondi juste avant l'atterrissage (le « flare » en terminologie anglo-saxonne). L'aide à l'alignement permet tout de même encore de se déplacer correctement sur la piste. Selon des modes de réalisation, des alertes acoustiques ou visuelles peuvent être émises dans le poste de pilotage au cas où il est détecté un mauvais alignement avec la piste et/ou la sélection par le pilote d'une mauvaise piste (par exemple le point représentant le vecteur-vitesse cible est posé sur une mauvaise piste). Cette alerte peut être mise en oeuvre selon l'altitude courante issue 20 d'une mesure radio, par exemple en dessous d'un seuil. La figure 10 est un organigramme d'étapes d'un procédé de commande de pilotage d'un aéronef selon un mode de réalisation. Ce procédé peut par exemple être mis en oeuvre par un système selon la figure 4. Lors d'une première étape S100, un signal d'actionnement est reçu 25 de la part d'une interface de pilotage. Par exemple, il s'agit d'un signal émis suite à la mise en mouvement d'un mini-manche. D'autres interfaces de pilotage sont envisageables. En outre l'unité FCU déjà évoquée dans la présente description, une interface de pilotage peut être une interface graphique sur écran tactile ou associée à des touches de sélection de 30 commandes de pilotage. Une fois le signal d'actionnement reçu, il est converti lors d'une étape S101 en un signal d'instruction de modification du vecteur-vitesse courant de l'aéronef. Le signal d'actionnement est interprété, par exemple en utilisant une courbe de correspondance telle qu'illustrée par la figure 6. Les étapes S100 et S101 sont par exemple mises en oeuvre par une unité de contrôle de l'interface de pilotage. Le signal d'instruction généré est ensuite transmis à l'unité de traitement qui le reçoit lors d'une étape S102. Le signal d'instruction est ensuite traité pour déterminer un vecteur-vitesse cible lors d'une étape S103. Lors de l'étape S104, un signal d'actionnement d'un actionneur de l'aéronef est déterminé à partir du signal d'instruction reçu. Ce signal d'actionnement vise à actionner un ou plusieurs organes de l'aéronef permettant de modifier le vecteur-vitesse courant pour l'amener à coïncider avec le vecteur-vitesse cible. Par exemple, les actionneurs sont associés aux surfaces de contrôle de l'aéronef. Lors d'une étape S105, le signal de commande est transmis à un ou plusieurs actionneurs. Le processus illustré par la figure 10 peut être complété par un processus d'interface graphique, décrit en référence à la figure 11. Lors d'une étape S110, un signal d'affichage d'une représentation du vecteur-vitesse courant est généré, il est ensuite transmis lors d'une étape S111 vers un dispositif d'interface avec le pilote, par exemple un écran. Le vecteur-vitesse courant peut par exemple être représenté par une mire au centre d'un écran montrant au pilote une vue vers l'avant de l'aéronef. Lors d'une étape S112, le signal représentant le vecteur-vitesse cible est reçu (par exemple il s'agit de celui déterminé lors de l'étape S103 évoqué en référence à la figure 10). A partir de ce signal, il est généré lors de l'étape S113 un signal d'affichage représentant le vecteur cible. Par exemple, il s'agit d'un marqueur (comme par exemple un point) affiché sur un écran qui indique la direction de ce vecteur. Le signal d'affichage est ensuite transmis vers le dispositif d'interface avec le pilote lors de l'étape S114. Comme déjà évoqué ci-dessus dans la présente description, un mécanisme d'aide à l'alignement peut être mis en oeuvre. Un processus de mise en oeuvre de ce mécanisme est décrit en référence à l'organigramme de la figure 12. Lors d'une étape S120, un signal d'activation du mécanisme d'aide à l'alignement est reçu. Par exemple, ce signal est généré suite à l'activation du mécanisme par le pilote via un bouton d'interface. Alternativement, ou en combinaison, ce signal est généré automatiquement lorsque l'aéronef descend en dessous d'une altitude seuil par rapport à une mesure radio qui caractérise par exemple une phase d'approche du sol pour atterrissage. Ensuite, une fois le mécanisme activé, un signal d'affichage d'un élément d'aide à l'alignement est généré lors d'une étape S121. Ce signal est ensuite transmis au dispositif d'interface avec le pilote lors d'une étape 122. Comme déjà décrit, l'élément évolue en fonction du déplacement de l'aéronef. Un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un procédé selon un mode de réalisation de l'invention peut être réalisé par la personne du métier à la lecture des organigrammes des figures 10, 11 et 12 et de la présente description détaillée. La présente invention a été décrite et illustrée dans la présente description détaillée et dans les figures. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites, d'autres variantes et combinaisons de caractéristiques sont possibles. La description d'une caractéristique dans un mode de réalisation n'exclut pas la possibilité d'utiliser cette caractéristique dans un autre mode de réalisation. Ces variantes et modes de réalisation peuvent être déduits et mis en oeuvre par la personne du métier à la lecture de la présente description et des figures annexées. Dans les revendications, le terme "comporter" n'exclut pas d'autres éléments ou d'autres étapes. L'article indéfini « un » n'exclut pas le pluriel. Un seul processeur ou plusieurs autres unités peuvent être utilisées pour mettre en oeuvre l'invention. Les différentes caractéristiques présentées et/ou revendiquées peuvent être avantageusement combinées. Leur présence dans la description ou dans des revendications dépendantes différentes, n'excluent pas cette possibilité. Les signes de référence ne sauraient être compris comme limitant la portée de l'invention
Procédé de commande de pilotage d'un aéronef comportant les étapes suivantes de : - réception d'au moins une première instruction de modification d'un vecteur-vitesse courant de l'aéronef, - détermination d'un vecteur-vitesse cible de l'aéronef, à partir de ladite au moins une première instruction reçue, et - détermination, à partir au moins dudit vecteur-vitesse cible, d'au moins une commande d'actionnement à destination d'au moins un actionneur de l'aéronef en vue de modifier le déplacement de l'aéronef conformément à ladite au moins une première instruction reçue.
1. Procédé de commande de pilotage d'un aéronef comportant les étapes suivantes de : - réception (S101) d'au moins une première instruction de modification d'un vecteur-vitesse courant de l'aéronef, - détermination (S103) d'un vecteur-vitesse cible de l'aéronef, à partir de ladite au moins une première instruction reçue, et - détermination (S104), à partir au moins dudit vecteur-vitesse cible, d'au moins 10 une commande d'actionnement à destination d'au moins un actionneur de l'aéronef en vue de modifier le déplacement de l'aéronef conformément à ladite au moins une première instruction reçue. 2. Procédé selon la 1, dans lequel ledit au moins un actionneur 15 est apte à mettre en mouvement une surface de contrôle (10-16) de l'aéronef. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel au moins une instruction de modification du vecteur-vitesse courant de l'aéronef concerne un angle de route de la trajectoire de vol. 20 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel au moins une instruction de modification du vecteur-vitesse courant de l'aéronef concerne un angle de pente de la trajectoire de vol. 5. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre les étapes suivantes de : - réception d'une instruction de modification du vecteur-vitesse cible déterminé, et - modification du vecteur-vitesse cible en fonction de ladite commande reçue, ladite commande d'actionnement étant déterminée à partir du vecteur-vitesse cible ainsi modifié. 6. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre les étapes suivantes de : - détection (S100) d'une mise en mouvement d'une interface de pilotage, - détermination (S102) de ladite au moins une instruction de modification en 5 fonction du mouvement détecté. 7. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre une étape de génération (S113) d'au moins un signal d'affichage d'une interface graphique de pilotage comportant une représentation dudit vecteur- vitesse courant, ledit signal étant configuré pour provoquer l'affichage d'une représentation du vecteur-vitesse cible. 8. Procédé selon la 7, comportant en outre une étape de génération (S121) d'un signal d'affichage configuré pour provoquer 15 l'affichage d'un élément de d'aide à l'alignement avec une trajectoire de pilotage cible, ledit élément étant associé à ladite représentation graphique du vecteur-vitesse cible. 9. Procédé selon la 7 ou 8, comportant en outre une étape de 20 génération d'un signal d'alerte en cas d'anomalie d'alignement avec la trajectoire cible et/ou d'anomalie de concordance entre le vecteur-vitesse cible et la trajectoire cible. 10. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre 25 d'un procédé selon l'une des 1 à 9, lorsqu'il est chargé et exécuté par un processeur d'un système de commande de pilotage d'un aéronef. 11. Système de commande de pilotage d'un aéronef comportant une unité de 30 traitement (41) configurée pour recevoir au moins une première instruction de modification d'un vecteur-vitesse courant de l'aéronef, déterminer un vecteur-vitesse cible de l'aéronef, à partir de ladite au moins une première instruction reçue, et déterminer, à partir au moins dudit vecteur-vitesse cible, au moins une commande d'actionnement à destination d'au moins un actionneur de l'aéronef en vue de modifier le déplacement de l'aéronef conformément à ladite au moins une première instruction reçue. 12. Système selon la 11, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour générer au moins un signal d'affichage d'une interface graphique de pilotage comportant une représentation dudit vecteur-vitesse courant, ledit signal étant configuré pour provoquer l'affichage d'une représentation du vecteur-vitesse cible. 13. Système selon la 12, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour générer un signal d'affichage configuré pour provoquer l'affichage d'un élément de d'aide à l'alignement avec une trajectoire de pilotage cible, ledit élément étant associé à ladite représentation graphique du vecteur-vitesse cible. 14. Aéronef comportant un système selon l'une des 11 à 13.
G,B
G05,B64
G05D,B64C,B64D
G05D 1,B64C 13,B64D 43
G05D 1/08,B64C 13/04,B64D 43/00
FR2989582
A1
PROCEDE DE COLORATION METTANT EN OEUVRE UN MELANGE OBTENU A PARTIR D'UN DISPOSITIF AEROSOL COMPRENANT UN ACIDE ETHER CARBOXYLIQUE OXYALKYLENE ET DISPOSITIF
20,131,025
La présente invention a pour objet un procédé de coloration des cheveux mettant en oeuvre d'un mélange comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné ou un de ses sels, ledit mélange étant obtenu à partir de deux compositions, dont l'une au moins se trouve conditionnée dans un récipient pressurisé, ainsi qu'un dispositif approprié pour la mise en oeuvre de ce procédé. Parmi les méthodes de coloration des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux, on peut citer la coloration d'oxydation ou permanente. Plus particulièrement, ce mode de coloration met en oeuvre un ou plusieurs colorants d'oxydation, habituellement une ou plusieurs bases d'oxydation éventuellement associées à un ou plusieurs coupleurs. En général, les bases d'oxydation sont choisies parmi les ortho- ou paraphénylènediamines, les ortho- ou para-aminophénols ainsi que des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, permettent d'accéder à des espèces colorées. Bien souvent, on fait varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à un ou plusieurs coupleurs, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques, tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Les procédés de coloration permanente, consistent donc à employer avec la composition tinctoriale, une composition aqueuse comprenant au moins un agent oxydant comme le peroxyde d'hydrogène, en condition de pH alcalin dans la grande majorité des cas. L'agent alcalin classiquement utilisé est l'ammoniaque ou d'autres agents alcalins, tels que les alcanolamines. Les compositions de coloration peuvent se présenter sous différentes formes telles que des lotions, des gels, des émulsions, des crèmes ou des mousses Ces compositions, en particulier les compositions comprenant des colorants d'oxydation, sont évidemment sensibles à l'oxydation et contiennent de ce fait des agents réducteurs ou antioxydants. Cette action de protection contre l'oxydation est en outre renforcée grâce à l'atmosphère inerte qui est parfois employée lors du conditionnement de ces compositions. La difficulté rencontrée avec ce type de compositions résulte justement de leur sensibilité à l'oxydation. En effet, lors de leur utilisation, elles sont mises en contact avec l'oxygène de l'air et cela nécessite alors qu'elles soient utilisées rapidement. Dans le cas contraire, les compositions deviennent après stockage inutilisables et sont perdues. Il existe dans le domaine de la coloration capillaire, des compostions qui sont conditionnées dans des récipients pressurisés et qui permettent d'éviter la mise en contact de la composition avec l'air lors de leur utilisation, comme c'est par exemple décrit dans les documents US 2010/0236570 ou encore FR 2 048 629. Cependant, la couverture des cheveux, en particulier des cheveux blancs, reste encore à améliorer ainsi que la qualité galénique du produit issu du récipient pressurisé. Il existe un besoin constant de développer des compositions de coloration d'oxydation , en particulier sous forme de mousse faciles à préparer, à appliquer, qui restent suffisamment stables dans le temps et tout en conservant des propriétés tinctoriales performantes, notamment en terme de couverture des cheveux, plus particulièrement blancs, mais également d'intensité, d'homogénéité et de chromaticité de la coloration obtenue. Ce but et d'autres sont atteints par la présente invention qui a pour objet un procédé de coloration de fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres, un mélange obtenu à partir : - d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un dispositif pressurisé - le mélange des deux compositions comprenant au moins un un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. Elle concerne également un dispositif approprié pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comprenant : - un premier récipient renfermant une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - un second récipient renfermant une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - au moins l'un des récipients étant pressurisé, de préférence les deux étant pressurisés ; - un moyen permettant de délivrer les compositions; - le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. De préférence, la composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention se trouve sous forme d'une mousse particulièrement agréable à appliquer. Elle présente une texture légère et aérée, ce qui la rend particulièrement agréable à utiliser. Les qualités de la mousse sont suffisamment rémanentes dans le temps pour permettre une application du produit de coloration homogène et sans coulure. La composition de l'invention permet de conserver des propriétés tinctoriales telles que la puissance de la couleur, la résistance aux agents extérieurs (shampoings, transpiration, lumière) et la sélectivité, et tout particulièrement la couverture des cheveux blancs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Le terme « au moins un » associé à un ingrédient de la composition signifie « un ou plusieurs ». Les termes oxyalkyléné, oxyéthyléné, oxypropyléné, glycérolé, couvrent respectivement des composés mono- ou poly- oxyalkylénés, oxyéthylénés, oxypropylénés, glycérolés sauf mention précise. A moins qu'il n'en soit indiqué autrement, les teneurs des ingrédients présents dans les compositions sont indiqués en ne prenant pas en compte la teneur en gaz propulseur(s). Les fibres kératiniques humaines traitées par le procédé selon l'invention sont de préférence les cheveux. Acide éther carboxylique oxyalkyléné Comme indiqué auparavant, le mélange mis en oeuvre dans le cadre de l'invention comprend au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. Plus particulièrement, le ou les acides éthers carboxyliques oxyalkylénés correspondent à la formule suivante : R 0-C3H6 J [ 0-C2H4 n O-C H2-C O 0-A (I) dans laquelle : - R représente un radical ou un mélange de radicaux alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C8-022, un radical alkyl(C8-C9)phényle, - n est un nombre entier ou décimal allant de 2 à 24, - p est un nombre entier ou décimal allant de 0 à 6, - A désigne un atome d'hydrogène, un ion ammonium ou un ion issu d'un métal alcalin ou alcalino-terreux (par exemple Na, K, Li, Mg) ou encore un ion issu d'une amine organique telle que la monoéthanolamine ou la triéthanolamine. De préférence, le ou les acides éthers carboxyliques oxyalkylénés sont choisis parmi ceux de formule (I) dans laquelle R désigne un radical ou un mélange de radicaux alkyl(C12-C14), oléyle, cétyle, stéaryle ; un radical nonylphényle ou octylphényle, A désigne un atome d'hydrogène ou un ion sodium, p = 0, et n varie de 2 à 20 et de préférence 2 à 10. Le ou les acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s) sont choisis de préférence parmi ceux de formule (I) dans laquelle R désigne un radical alkyl(C12), A désigne un atome d'hydrogène ou un ion sodium, p = 0, et n varie de 2 à 10. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la teneur en acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s), sous forme acide ou salifiée, représente de 0,1 à 40 % en poids, de préférence de 1 à 10 % en poids, par rapport au poids du 20 mélange. Le ou les acide(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s) peuvent se trouver dans la composition colorante, dans la composition oxydante, ou dans les deux compositions simultanément. 25 Composition colorante Colorants La composition colorante mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend au moins un précurseur de colorant d'oxydation. 30 A titre de précurseurs de colorant d'oxydation, on peut utiliser des bases d'oxydation et des coupleurs. A titre d'exemple, les bases d'oxydation sont choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 35 Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6- diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N- diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,Ndipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-((3-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N- (13,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl) paraphénylène-diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 213 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'- aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylène-diamine, la 2,6diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'- bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5- diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para- aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino-3- chlorophénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4- amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2- (4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3- ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-5-y1)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yI)- éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diaminopyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5- a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3- ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; la 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5- diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3- méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-((3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5-diamino 1-((3-méthoxyéthyl)pyrazole. De préférence, on utilisera un 4,5-diaminopyrazole et encore plus préférentiellement le 4,5-diamino-1-((3-hydroxyéthyI)-pyrazole et/ou l'un des ses sels. A titre de dérivés pyrazoliques, on peut également citer les diamino N,Ndihydropyrazolopyrazolones et notamment celles décrites dans la demande FR-A2 886 136 telles que les composés suivants et leurs sels d'addition : 2,3-diamino-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro- 1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-am ino-3-isopropylamino-6,7-dihydro-1H ,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-(pyrrolidin-1-y1)-6,7-dihydro-1H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 4,5-diamino-1,2-diméthy1-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-diéthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-di-(2- hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-di méthylamino-6,7-dihydro- 1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2,3-diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1H,6H- pyridazino[1,2-a]pyrazol-1-one, 4-amino-1,2-diéthy1-5-(pyrrolidin-1-y1)-1,2-dihydro- pyrazol-3-one, 4-amino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1-y1)-1,2-diéthy1-1,2-dihydro- pyrazol-3-one, 2, 3-diamino-6-hydroxy-6, 7-dihydro-1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- one. On préfère utiliser la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- one et/ou un de ses sels. A titre de bases hétérocycliques, on utilisera préférentiellement le 4,5-diamino1-((3-hydroxyéthyl)pyrazole et/ou la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2- a]pyrazol-1-one et/ou un de leurs sels. Parmi les coupleurs pouvant être utilisés dans la composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques tels que, par exemple, les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, le sésamol et ses dérivés, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrazolotriazoles, les pyrazolones, les indazoles, les benzimidazoles, les benzothiazoles, les benzoxazoles, les 1,3-benzodioxoles, les quinolines, et les sels d'addition de ces composés avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2,4-diamino 1-((3hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthy1-5-amino-phénol, le 5-N-((3-hydroxyéthyl) amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxy-benzène, le 1,3- dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxy-benzène, le 2-amino 4-([3- hydroxyéthylamino)-1-méthoxy-benzène, le 1,3-diamino-benzène, le 1,3-bis-(2,4- diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, le 6-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-N-méthyl indole, la 6-hydroxy-indoline, la 2,6-dihydroxy-4-méthyl-pyridine, le 1-H-3-méthylpyrazole-5-one, le 1-phény1-3-méthyl-pyrazole-5-one, la 2-amino-3-hydroxypyridine, le 3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-13]-1,2,4- triazole, leurs sels d'addition avec un acide, et leurs mélanges. Les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. La ou les bases d'oxydation sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante. Le ou les coupleur(s) représentent chacun en général de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante. La composition colorante mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut contenir des colorants directs synthétiques ou naturels, cationiques ou non ioniques. A titre d'exemple de colorants directs particulièrement convenables, on peut citer les colorants nitrés de la série benzénique ; les colorants directs azoïques ; azométhi niques ; méthiniques ; les azacarbocyanines comme les tétraazacarbocyanines (tétraazapentaméthines) ; les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques, naphtoquinoniques ou benzoquinoniques ; les colorants directs aziniques ; xanthéniques ; triarylméthaniques ; indoaminiques ; indigoïdes ; phtalocyanines, porphyrines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. En particulier, on peut citer les colorants directs azoïques ; méthiniques ; carbonyles ; aziniques ; nitrés (hétéro)aryle ; tri-(hétéro)aryle méthanes ; les porphyrines ; les phtalocyanines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent plus particulièrement de 0,0001 à 10 % en poids du poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids. Agent alcalin Selon une variante préférée de l'invention, la composition colorante comprend au moins un agent alcalin. Cet agent peut être choisi parmi les agents alcalins minéraux ou organiques ou hybrides ou leurs mélanges. Le ou les agents alcalins minéraux sont de préférence choisis parmi l'ammoniaque, les carbonates ou bicarbonates alcalins comme les carbonates de sodium ou de potassium et les bicarbonates de sodium ou de potassium, les hydroxydes de sodium ou de potassium ou leurs mélanges. Le ou les agents alcalins organiques sont de préférence choisis parmi les amines organiques dont le pKb à 25°C est inférieur à 12, et de préférence inférieur à 10, encore plus avantageusement inférieur à 6. Il est à noter qu'il s'agit du pKb correspondant à la fonction de basicité la plus élevée. A titre de composés hybrides on peut mentionner les sels des amines citées précédemment avec des acides comme l'acide carbonique, l'acide chlorhydrique. Le ou les agents alcalins organiques sont par exemple choisis parmi les alcanolamines, les éthylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les acides aminés et les composés de formule suivante : Rx Rz \ y N W- N\ Ry Rt dans laquelle W est un reste alkylène en C1-C6 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C6 ; Rx, Ry, Rz et Rt, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou hydroxyalkyle en C1-C6, aminoalkyle en C1-C6. On peut citer à titre d'exemple de telles amines, le 1,3 diaminopropane, le 1,3 diamino 2 propanol, la spermine, la spermidine. Par alcanolamine on entend une amine organique comprenant une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, et un ou plusieurs groupements alkyle, linéaires ou ramifiés, en C1-C8 porteurs d'un ou plusieurs radicaux hydroxyle. Conviennent en particulier à la réalisation de l'invention les alcanolamines telles que les mono-, di- ou tri- alcanolamines, comprenant un à trois radicaux hydroxyalkyle, identiques ou non, en C1-C4. Parmi des composés de ce type, on peut citer la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, la monoisopropanolamine, la diisopropanolamine, la N-diméthylaminoéthanolamine, le 2-amino-2-méthyl-1-propanol, la triisopropanol- amine, le 2-amino-2-méthyl-1,3-propanediol, le 3-amino-1,2-propanediol, le 3- diméthylamino-1,2-propanediol, le tris-hydroxyméthylamino-méthane. Plus particulièrement, les acides aminés utilisables sont d'origine naturelle ou de synthèse, sous leur forme L, D, ou racémique et comportent au moins une fonction acide choisie plus particulièrement parmi les fonctions acides carboxyliques, sulfoniques, phosphoniques ou phosphoriques. Les acides aminés peuvent se trouver sous forme neutre ou ionique. A titre d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'alanine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline, l'asparagine, la carnitine, la cystéine, la glutamine, la glycine, l'histidine, la lysine, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la N-phénylalanine, la proline, la serine, la taurine la thréonine, le tryptophane, la tyrosine et la valine. De manière avantageuse, les acides aminés sont des acides aminés basiques comprenant une fonction amine supplémentaire éventuellement incluse dans un cycle ou dans une fonction uréido. De tels acides aminés basiques sont choisis de préférence parmi ceux répondant à la formule suivante : /N H2 R-CH2 -CH \ CO2H où R désigne un groupe choisi parmi : -(CI-12)3N 1-12 -(C1-12)2N HCON F12 -(C1-12)2N H2 -(CH2)2 N H- C H2 I I NH Les composés correspondants à la formule ci-dessus sont l'histidine, la lysine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les amines organiques de type hétérocycliques On peut en particulier citer, outre l'histidine déjà mentionnée dans les acides aminés, la pyridine, la pipéridine, l'imidazole, le triazole, le tétrazole, le benzimidazole. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les dipeptides d'acides aminés. A titre de dipeptides d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer la carnosine, l'anserine et la balenine L'amine organique est choisie parmi les composés comportant une fonction guanidine. A titre d'amines d'amines de ce type utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer outre l'arginine déjà mentionnée à titre d'acide aminé, la créatine, la créatinine, la 1,1-diméthylguanidine, 1,1-diéthylguanidine, la glycocyamine, la metformin, l'agmatine, la n-amidinoalanine, l'acide 3- guanidinopropionique, l'acide 4-guanidinobutyrique et l'acide 2- Gamino(imino)methyl]amino)ethane-1-sulfonique. A titre de composés hybrides on peut mentionner en particulier utiliser le carbonate de guanidine ou le chlorhydrate de monoéthanolamine. Plus particulièrement, la composition de l'invention contient à titre d'agent alcalin, de l'ammoniaque et/ou au moins une alcanolamine et/ou au moins un acide aminé basique, plus avantageusement, de l'ammoniaque et/ou au moins une alcanolamine. De préférence, l'agent alcalin est choisi parmi l'ammoniaque, la monoéthanolamine, ou leur mélange. De manière avantageuse, la composition selon l'invention présente une teneur en agent(s) alcalin(s), allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20 % en poids, mieux de 1 à 10% en poids par rapport au poids de ladite composition. A noter que cette teneur est exprimée en NH3 dans le cas où l'agent alcalin est l'ammoniaque. Tensioactifs additionnels La composition colorante peut en outre comprendre un ou plusieurs tensioactifs additionnels différents du ou des acide(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s) précités. Particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs anioniques différents du ou des acide(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s), amphotères, zwitterioniques, cationiques ou non ioniques, et préférentiellement non ioniques. On entend par «agent tensioactif anionique», un tensioactif ne comportant à titre de groupements ioniques ou ionisables que des groupements anioniques. Ces groupements anioniques sont choisis de préférence parmi les groupements -C(0)OH, -C(0)0-, -SO3H, -S(0)20-, -0S(0)20H, -0S(0)20-, -P(0)0H2, -P(0)20-, -P(0)02, -P(OH)2, =P(0)OH, -P(01-1)0-, =P(0)0-, =POH, =P0-, les parties anioniques comprenant un contre ion cationique tel que un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, ou un ammonium. A titre d'exemples d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les alkyl sulfates, les alkyl éther sulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfo- succinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates, les acylglutamates, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, les sels de monoesters d'alkyle et d'acides polyglycosidepolycarboxyliques, les acyllactylates, les sels d'acides D-galactoside-uroniques, les sels d'acides alkyl amidoéther-carboxyliques, et les formes non salifiées correspondantes de tous ces composés, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 40 atomes de carbone et le groupe aryle désignant un groupe phényle. Ces composés peuvent être oxyéthylénés et comportent alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène. Les sels de monoesters d'alkyle en C6-024 et d'acides polyglycoside- polycarboxyliques peuvent être choisis parmi les polyglycoside-citrates d'alkyle en 06024, les polyglycosides-tartrates d'alkyle en C6-024 et les polyglycosidesulfosuccinates d'alkyle en C6-024. Lorsque l'agent ou les agents tensioactifs anioniques sont sous forme de sel, il(s) peu(ven)t être choisi(s) parmi les sels de métaux alcalins tels que le sel de sodium ou de potassium et de préférence de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines et en particulier d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux tel que les sels de magnésium. A titre d'exemple de sels d'aminoalcools, on peut citer notamment les sels de mono-, di- et triéthanolamine, les sels de mono-, di- ou triisopropanolamine, les sels de 2-amino-2-méthy1-1-propanol, 2-amino-2-méthy1-1,3-propanediol et tris(hydroxyméthyl)amino méthane. On utilise de préférence les sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux et en particulier les sels de sodium ou de magnésium. Parmi les agents tensioactifs anioniques cités, on préfère utiliser les alkyl(C6- C24)sulfates, les alkyl(C6-C24)éthersulfates comprenant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. En particulier, on préfère utiliser les alkyl(C12-C20)sulfates, les alkyl(C12- C20)éthersulfates comprenant de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. Mieux encore, on préfère utiliser le lauryl éther sulfate de sodium à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène. Le ou les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques, de préférence non siliconés, utilisables dans la présente invention, peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaire ou tertiaire, éventuellement quaternisées, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone, lesdits dérivés d'amines contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer en particulier les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes et les alkyl(08-020)- amidalkyl(C6-C8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, éventuellement quaternisées utilisables, tels que définis ci-dessus, on peut également citer les composés de structures respectives (B1) et (B2) suivantes : Ra-C(0)-NH-CH2-CH2-N+(Rb)(R,)-CH2C(0)0-, M+ , X- (B1) Formule dans laquelle : ^ Ra représente un groupe alkyle ou alcényle en Cio-C30 dérivé d'un acide RaCOOH, de préférence présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle ; ^ Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle ; et ^ R, représente un groupe carboxyméthyle ; ^ M+ représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin, alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique, et ^ X- représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1- C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate ; ou alors W et X- sont absents ; Ra-C(0)-NH-CH2-CH2-N(B)(131) (B2) Formule dans laquelle : ^ B représente le groupe -CH2-CH2-0-X' ; ^ B' représente le groupe -(CH2),Y', avec z = 1 ou 2 ; ^ X' représente le groupe -CH2-C(0)OH, -CH2-C(0)OZ', -CH2-CH2-C(0)OH, -CH2-CH2-C(0)OZ', ou un atome d'hydrogène ; ^ Y' représente le groupe -C(0)OH, -C(0)OZ', -CH2-CH(OH)-SO3H ou le groupe -CH2-CH(OH)-S03-Z' ; ^ Z' représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique ; ^ Ra, représente un groupe alkyle ou alcényle en C10-C30 d'un acide Ra-C(0)0H de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en 017 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés de formule (B1) ou (B2) sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL® C2M concentré. On peut aussi utiliser des composés de formule (B'2) ; Ra-NH-CH(Y")-(CH2)n-C(0)-NH-(CH2)n'-N(Rd)(Re) (B'2) Formule dans laquelle : ^ Y" représente le groupe -C(0)OH, -C(0)OZ", -CH2-CH(OH)-SO3H ou le groupe -CH2-CH(OH)-S03-Z" ; ^ Rd et Re, indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle ou hydroxyalkyle en Ci_Ca ^ Z" représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique ; ^ Ra" représente un groupe alkyle ou alcényle en C10-030 d'un acide Ra-C(0)0H de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée. ^ n et n', indépendamment l'un de l'autre,désignet un nombre entier allant de 1 à3 Parmi les composés de formule (B'2) on peut citer le composé classé dans le dictionnaire CTFA sous la dénomination sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide et commercialisé par la société CHIMEX sous l'appellation CHIMEXANE HB. Parmi les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la cocobétaïne, les alkyl(C8- C20)amidoalkyl(03-C8)bétaines telles que la cocamidopropylbétaine, les composés de formule (B'2) tels que le sel de sodium du lauryl amino succinamate de diéthylaminopropyle (nom INCI : sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide) et leurs mélanges. Plus préférentiellement, le ou les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques sont choisis parmi la cocamidopropylbétaïne et la cocobétaïne, sel de sodium du lauryl amino succinamate de diéthylaminopropyle et leurs mélanges. Le ou les agents tensioactifs cationiques utilisables dans la composition colorante comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaire, secondaire ou tertiaire, éventuellement oxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple: - ceux répondant à la formule générale (B3) suivante : -+ R8\Rio X R( R11 (B3) Formule dans laquelle : - R8 à R11, identiques ou différents, représentent un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe aromatique tel que aryle ou alkylaryle, étant entendu qu'au moins un des groupes R8 à R11 comportent de 8 à 30 atomes de carbone, et de préférence de 12 à 24 atomes de carbone ; et - X-, représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1- C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. Les groupes aliphatiques de R8 à R11 peuvent en outre comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les groupes aliphatiques de R8 à R11 sont par exemple choisis parmi les groupes alkyle en Ci-C30, alcoxy en C1-C30, polyoxyalkylène (C2-06), alkylamide en alkyl(Cl2-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1-C30, X- est un contre ion anionique choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(Cl-C4)- ou alkyl(Cl-C4)aryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (B3), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényl triméthylammonium, de distéaryldiméthyl-ammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxyéthylméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxy éthylammonium ou le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxyéthylammonium, ou encore, enfin, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl- (myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL® 70 par la société VAN DYK ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (B4) suivante : R13 2CH2 N' NR1, (B4) Formule dans laquelle : - R12 représente un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif ; - R13 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-C4 ou un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone ; - R14 représente un groupe alkyle en Cl-04; - R15 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-04; - X- représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de groupes alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un groupe méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT® W 75 par la société REVVO ; - les sels de di- ou de triammonium quaternaire en particulier de formule (B5) suivante : N N(R15) CO R12 X R17 N (CH2)3 R19 N R21 2X R13 R20 (B5) Formule dans laquelle : - R16 désigne un groupe alkyle comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, éventuellement hydroxylé et/ou interrompu par un ou plusieurs atomes d'oxygène ; - R17 est choisi parmi l'hydrogène, un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe -(CH2)3-N+(R16a)(R17a)(R1sa), X ; - R16a, R17a, R18a, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et - X-, identiques ou différents, représentent un contre ion anionique organique ou inorganique, tels que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, R16 nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. De tels composés sont par exemple le Finquat CT-P proposé par la société FINETEX (Quaternium 89), le Finquat CT proposé par la société FINETEX (Quaternium 75) ; -les sels d'ammonium quaternaire contenant une ou plusieurs fonctions esters, tels que ceux de formule (B6) suivante : O X /(C51-125) R25 R24 0 C rH r2(0 H) +N C,H,2(OH),T 0+ R23 Y I R22 (B6) Formule dans laquelle : - R22 est choisi parmi les groupes alkyles en Cl-C6 et les groupes hydroxyalkyle ou dihydroxyalkyle en Cl-C6, ^ R23 est choisi parmi : O - - le groupe R2 c. - les groupes R27 hydrocarbonés en Cl-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, ^ R25 est choisi parmi : O - le groupe R28C - les groupes R29 hydrocarbonés en Cl-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, ^ R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en 07-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; - r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6, - r1 et t1 identiques ou différents, valant 0 ou 1 avec r2+r1=2r et t1+t2=2t - y est un entier valant de 1 à 10, - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10, - X- représente un contre ion anionique, organique ou inorganique, sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les groupes alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés, et plus particulièrement linéaires. De préférence, R22 désigne un groupe méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un groupe méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un groupe R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un groupe R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en Cil-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les groupes alkyle et alcényle en Cil-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. Le contre ion anionique X- est de préférence un halogénure, tel que chlorure, bromure ou iodure ; un alkyl(C1-C4)sulfate ; alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. Le contre ion anionique X- est encore plus particulièrement le chlorure, le méthylsulfate ou l'éthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition colorante, les sels d'ammonium de formule (B6) dans laquelle : - R22 désigne un groupe méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1, -z est égal à 0 ou 1, - r, s et t sont égaux à 2, - R23 est choisi parmi : O - le groupe R26 - les groupes méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-022, - l'atome d'hydrogène, - R25 est choisi parmi : O - le groupe R2-8C - - l'atome d'hydrogène, - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les groupes alkyle et alcényle en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple parmi les composés de formule (B6) les sels, notamment le chlorure ou le méthylsulfate, de diacyloxyéthyldiméthylammonium, de diacyloxyéthylhydroxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyldihydroxyéthyl méthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxy éthylhydroxy éthyldiméthylammonium, et leurs mélanges. Les groupes acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs groupes acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiiso propanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, un sulfate de dialkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUARTO par la société HENKEL, STEPANQUATO par la société STEPAN, 25 NOXAMIUM® par la société CECA, REWOQUAT® VVE 18 par la société REVVOVVITCO. La composition colorante peut contenir, par exemple, un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. 30 On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. On peut utiliser le chlorure de behenoylhydroxypropyltriméthylammonium proposé par KAO sous la dénomination Quatarmin BTC 131. De préférence les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester 35 contiennent deux fonctions esters. Parmi les agents tensioactifs cationiques pouvant être présents dans la composition colorante, on préfère plus particulièrement choisir les sels de cétyltriméthylammonium, de béhényltriméthylammonium, de dipalmitoyléthyl- hydroxyéthylméthylammonium, et leurs mélanges, et plus particulièrement le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthylammonium, et leurs mélanges. Des exemples d'agents tensioactifs non ioniques utilisables dans la composition utilisée selon l'invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1-C20)phénols, ces composés étant éthérifiés par des groupes éthoxylés et/ou propoxylés, glycérolés, et ayant au moins une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 1 à 100, plus particulièrement de 2 à 50, encore plus particulièrement de 2 à 30 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 1 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les esters d'acides gras et de sorbitan éventuellement oxyéthylénés, les esters d'acides gras et de saccharose, les esters d'acides gras oxyalkylénés, les alkylpolyglycosides éventuellement oxyalkylénés, les esters d'alkylglucosides, les dérivés de N-alkylglucamine et de N-acyl-méthylglucamine, les aldobionamides et les oxydes d'amine. Les tensioactifs non ioniques sont plus particulièrement choisis parmi les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, glycérolés. Les motifs oxyalkylénés sont plus particulièrement des motifs oxyéthylénés, oxypropylénés, ou leur combinaison, de préférence oxyéthylénés. A titre d'exemples de tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, ou glycérolés, on peut citer : - les alkyl(C8-C24)phénols oxyalkylénés ; - les alcools en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ou glycérolés ; - les amides, en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de polyéthylèneglycols ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol oxyéthylénés ; - les huiles végétales oxyéthylénées, saturées ou non ; - les condensats d'oxyde d'éthylène et/ou d'oxyde de propylène, entre autres, seuls ou en mélanges. - Les silicones oxyéthylénées et/ou oxypropylénées. Les tensioactifs présentant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène et/ou de propylène 1 à 100, de préférence de 2 à 50, de préférence allant de 2 à 30. De manière avantageuse, les tensioactifs non ioniques ne comprennent pas de motifs oxypropylénés. Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont choisis parmi les alcools en C8-C30, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50, plus particulièrement de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides en C8-C30, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol polyoxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène. A titre d'exemple de tensioactifs non ioniques glycérolés, on utilise de préférence les alcools en C8-C40, glycérolés. A titre d'exemple de composés de ce type, on peut citer, l'alcool laurique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 LAURYL ETHER), l'alcool laurique à 1,5 moles de glycérol, l'alcool oléique à 4 moles de glycérol (nom INCI: POLYGLYCERYL-4 OLEYL ETHER), l'alcool oléique à 2 moles de glycérol (Nom INCI: POLYGLYCERYL-2 OLEYL ETHER), l'alcool cétéarylique à 2 moles de glycérol, l'alcool cétéarylique à 6 moles de glycérol, l'alcool oléocétylique à 6 moles de glycérol, et l'octadécanol à 6 moles de glycérol. Parmi les alcools glycérolés, on préfère plus particulièrement utiliser l'alcool en C8/C10 à une mole de glycérol, l'alcool en C1o/C12 à 1 mole de glycérol et l'alcool en C12 à 1,5 mole de glycérol. De préférence, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques, anioniques ou amphotères. Plus particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels présents dans la composition sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques. De préférence, le ou les tensioactifs additionnels, lorsqu'il(s) est(sont) présents, est(sont) choisi(s) parmi les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, particulièrement oxyéthylénés, oxypropylénés, glycérolés, ou leur combinaison, plus particulièrement oxyéthylénés ou glycérolés, ou leurs mélanges. Encore plus préférentiellement les tensioactifs non ioniques sont choisis parmi les esters de sorbitol oxyéthylénés, les alcools gras oxyéthylénés, les alcools gras glycérolés, et leurs mélanges. Dans la composition colorante, la quantité du ou des agents tensioactifs additionnels, lorsqu'il(s) est(sont) présents, varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids de ladite composition Milieu Le milieu de la composition colorante selon l'invention est avantageusement un milieu aqueux. Il peut en outre comprendre un ou plusieurs solvants organiques. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les monoalcools ou les diols, linéaires ou ramifiés, de préférence saturés, comprenant 2 à 10 atomes de carbone, tels que l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, l'hexylèneglycol (2-méthyl 2,4-pentanediol), le néopentylglycol et le 3-méthyl-1,5-pentanediol le butylèneglycol, le dipropylèneglycol et le propylèneglycol; les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique, l'alcool phényléthylique ; les polyols à plus de deux fonctions hydroxyles tels que le glycérol ; les éthers de polyol tels que, par exemple, les éthers monométhylique, monoéthylique et monobutylique d'éthylèneglycol, le propylèneglycol ou ses éthers tels que, par exemple, le monométhyléther de propylèneglycol,; ainsi que les alkyléthers de diéthylèneglycol, notamment en Cl-C4, comme par exemple, le monoéthyléther ou le monobutyléther du diéthylèneglycol, seuls ou en mélange. Les solvants organiques, quand ils sont présents, représentent généralement entre 1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante, et de préférence entre 5 et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante. De préférence la composition colorante est aqueuse. Dans ce cas elle comprend de préférence de 30 à 95% d'eau en poids, mieux de 40 à 90% d'eau en poids, encore mieux de 50 à 85% d'au en poids par rapport au poids total de la composition. Le pH de la composition colorante, si elle est aqueuse, est généralement compris entre 3 et 12, de préférence entre 5 et 11. Préférentiellement entre 7 et 11 bornes comprises. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et en particulier les agents alcalins de l'invention mentionnés ci-dessus. Corps gras La composition de coloration peut éventuellement comprendre un ou plusieurs corps gras. Par « corps gras », on entend, un composé organique insoluble dans l'eau à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg) (solubilité inférieure à 5% et de préférence à 1% encore plus préférentiellement à 0,1%). Ils présentent dans leur structure au moins une chaine hydrocarbonée comportant au moins 6 atomes de carbone ou un enchaînement d'au moins deux groupements siloxane. En outre, les corps gras sont généralement solubles dans des solvants organiques dans les mêmes conditions de température et de pression, comme par exemple le chloroforme, le dichlorométhane, le tétrachlorure de carbone, l'éthanol, le benzène, le toluène, le tétrahydrofurane (THF), l'huile de vaseline ou le décaméthylcyclopentasiloxane. Les corps gras de l'invention ne contiennent pas de groupements acide carboxylique salifiés ou non (COOH ou C00-). Particulièrement les corps gras de l'invention ne sont ni (poly)oxyalkylénés ni (poly)glycérolés. Par « huile » on entend un « corps gras » qui est liquide à température ambiante (25 °C), et à pression atmosphérique (760 mm Hg). On entend par « huile non siliconée » une huile ne contenant pas d'atome de silicium (Si) et une « huile siliconée » une huile contenant au moins un atome de silicium Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les hydrocarbures en C6-016, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les huiles non siliconées d'origine animale, les huiles végétales de type triglycérides, les triglycérides synthétiques, les huiles fluorées, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides et des cires végétales, les cires non siliconées, les silicones, et leurs mélanges. Il est rappelé que les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant 6 à 30, mieux de 8 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double- liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. En ce qui concerne, les hydrocarbures en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques et de préférence les alcanes. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane. A titre d'huiles hydrocarbonées d'origine animale, on peut citer le perhydrosqualène. Les huiles triglycérides d'origine végétale ou synthétique, sont choisies de préférence parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; Les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, de plus de 16 atomes de carbone, sont choisis de préférence parmi les huiles de paraffine, la vaseline, l'huile de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®. En ce qui concerne les alcanes en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane. Comme huiles d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique, utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : les huiles fluorées peuvent être choisies parmi le perfluorométhylcyclopentane et le perfluoro-1,3 diméthylcyclohexane, vendus sous les dénominations de "FLUTEC® PC1" et "FLUTEC® PC3" par la Société BNFL Fluorochemicals ; le perfluoro-1,2- diméthylcyclobutane ; les perfluoroalcanes tels que le dodécafluoropentane et le tétradécafluorohexane, vendus sous les dénominations de "PF 5050®" et "PF 5060®" par la Société 3M, ou encore le bromoperfluorooctyle vendu sous la dénomination "FORALKYL®" par la Société Atochem ; le nonafluoro-méthoxybutane et le nonafluoroéthoxyisobutane ; les dérivés de perfluoromorpholine, tels que la 4- trifluorométhyl perfluoromorpholine vendue sous la dénomination "PF 5052®" par la Société 3M. Les alcools gras convenant à la mise en oeuvre de l'invention sont plus particulièrement choisis parmi les alcools saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, comportant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2- hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique. En ce qui concerne les esters d'acide gras et/ou d'alcools gras, avantageusement différents des triglycérides mentionnés auparavant ; on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 6, plus avantageusement supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate de cétyle ; le lactate d'alkyle en C12-015 ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate de (iso)stéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'octanoate de cétyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; le stéarate de myristyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; le palmitate d'octyle ; le pélargonate d'octyle ; le stéarate d'octyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2- octyldodécyle, de mirystyle, de stéaryle le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2- hexyldécyle. Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4-022 et d'alcools en Cl-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en 02-026. On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; trilactate de glycéryle ; trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisanonate de diéthylène glycol ; et les distéarates de polyéthylène glycol. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle, d'isopropyle, de myristyle, de cétyle, de stéaryle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2- hexyldécyle et l'isononanate d'isononyle, l'octanoate de cétyle. La composition colorante peut également comprendre, à titre d'ester gras, des esters et di-esters de sucres d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022. Il est rappelé que l'on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides. Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkyles, tels que les dérivés méthyles comme le méthylglucose. Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double- liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges. Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito- stéarate. Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono-ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose. On peut aussi citer à titre d'exemples d'esters ou de mélanges d'esters de sucre d'acide gras : - les produits vendus sous les dénominations F160, F140, F110, F90, F70, SL40 par la société Crodesta, désignant respectivement les palmito-stéarates de sucrose formés de 73 % de monoester et 27 % de di- et tri-ester, de 61 % de monoester et 39 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 52 % de monoester et 48 % de di-, tri, et tétra-ester, de 45 % de monoester et 55 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 39 % de monoester et 61 % de di-, tri-, et tétra-ester, et le mono-laurate de sucrose; - les produits vendus sous la dénomination Ryoto Sugar Esters par exemple référencés B370 et correspondant au béhénate de saccharose formé de 20 % de monoester et 80 % de di-triester-polyester; - le mono-di-palmito-stéarate de sucrose commercialisé par la société Goldschmidt sous la dénomination Tegosoft® PSE. La ou les cires non siliconées sont choisies notamment parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. Les silicones utilisables dans les compositions cosmétiques de la présente invention, sont des silicones volatiles ou non volatiles, cycliques, linéaires ou ramifiées, modifiées ou non par des groupements organiques, ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5m2/s à 25°C et de préférence 1.10-5 à 1m2/s. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. De préférence, la silicone est choisie parmi les polydialkylsiloxanes, notamment les polydiméthylsiloxanes (PDMS), et les polysiloxanes organo-modifiés comportant au moins un groupement fonctionnel choisi parmi les groupements aminés et les groupements alcoxy. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968), Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60°C et 260°C, et plus particulièrement encore parmi: (i) les polydialkylsiloxanes cycliques comportant de 3 à 7, de préférence de 4 à 5 atomes de silicium. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7207 par UNION CARBIDE ou SILBIONE® 70045 V2 par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7158 par UNION CARBIDE, et SILBIONE® 70045 V5 par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ méthylalkylsiloxane, tel que la SILICONE VOLATILE® FZ 3109 commercialisée par la société UNION CARBIDE, de formule : CH3 avec D" - Si - 0 CH3 pD"-D' D"- D' -1 CH3 avec D' : - Si - 0 - I C8H17 On peut également citer les mélanges de polydialkylsiloxanes cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'- triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les polydialkylsiloxanes volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et présentant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25° C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and Toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des polydialkylsiloxanes non volatiles, des gommes et des résines de polydialkylsiloxanes, des polyorganosiloxanes modifiés par les groupements organofonctionnels ci-dessus ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polydialkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl. La viscosité des silicones est mesurée à 25°C selon la norme 20 ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polydialkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE® des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL® commercialisées par RHODIA telles que, par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; 25 - les huiles de la série MIRASIL® commercialisées par la société RHODIA ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que la DC200 ayant viscosité 60 000 mm2/s ; - les huiles VISCASIL® de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. 30 On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol connus sous le nom de dimethiconol (CTFA), tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA. Dans cette classe de polydialkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX® 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polydialkyl (C1-020) siloxanes. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydialkylsiloxanes, de préférence des polydiméthylsiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécane ou leurs mélanges. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : - les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxyle en bout de chaîne, ou diméthiconol (CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique également appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; - les mélanges d'une gomme polydiméthylsiloxane et d'une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; - les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2Si02/2, R35i01/2, R5iO3/2 et Si0412 dans lesquelles R représente un alkyl possédant 1 à 16 atomes de carbone. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X215037 par la société SHIN-ETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Outre, les silicones décrites ci-dessus les silicones organomodifiées peuvent être des polydiaryl siloxanes, notamment des polydiphénylsiloxanes, et des polyalkyl10 arylsiloxanes fonctionnalisés par les groupes organofonctionnels mentionnés précédemment. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl/diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité allant de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25°C. 15 Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE® de la série 70 641 de RHODIA; . les huiles des séries RHODORSIL® 70 633 et 763 de RHODIA ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; 20 . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. 25 Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW 30 CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX® 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT. 35 Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les composés liquides ou pâteux à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique. De préférence, le corps gras est un composé liquide à la température de 25°C et à la pression atmosphérique. Les corps gras sont avantageusement choisis parmi les alcanes en C6-016, les huiles non siliconées d'origine végétale, minérale ou synthétique, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras, ou leurs mélanges. De préférence, le corps gras est choisi parmi l'huile de vaseline, les alcanes en C6-C16, les polydécènes, les esters liquides d'acide gras et/ou d'alcool gras, les alcools gras liquides ou leurs mélanges. Dans une première variante de l'invention la teneur totale en corps gras dans le mélange, lorsqu'il en contient, est inférieure à 20% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Elle varie alors de préférence d'une teneur supérieure à 0 à 19%, mieux d'une teneur supérieure à 0 à 15% encore mieux d'une teneur supérieure à 0 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Dans une seconde variante de l'invention la teneur totale en corps gras est supérieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Elle 15 varie alors de préférence de 20 à 80%, mieux de 30 à 75% encore mieux de 50 à 70% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Autre adjuvants 20 La composition colorante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la coloration des cheveux, tels que par exemple des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges ; des agent épaississants tels que des homopolymères d'acide acrylique réticulés, des épaississants cellulosiques (avec par 25 exemple l'hydroxyéthycellulose, l'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (par exemple l'hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (notamment la gomme de xanthane, la gomme de scléroglucane) ; des agents épaississants minéraux comme notamment les argiles ; des sels d'ammonium comme le chlorure d'ammonium, l'acétate d'ammonium ; des 30 agents antioxydants ou réducteurs comme l'acide ascorbique, l'acide érythorbique, le sulfite, bisulfite ou métabisulfite d'ammonium, le thiolactate d'ammonium ; des agents de pénétration, des agents séquestrants comme l'éthylènediamine tétraacétique ou ses sels ; des parfums ; des oxydes de titane ; des tampons ; des agents dispersants ; et des agents conservateurs, ou leurs mélanges. 35 Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Composition oxydante Agent oxydant chimique La deuxième composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend également au moins un agent oxydant chimique. Il est à noter que les agents oxydants présents dans la composition oxydante sont qualifiés de « chimiques », pour les différencier de l'oxygène de l'air. En particulier, le ou les agents oxydants chimiques convenables à la présente invention, sont par exemple choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates, les peracides et leurs précurseurs et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux. Avantageusement, l'agent oxydant est le peroxyde d'hydrogène. La teneur en agent(s) oxydant(s) représente plus particulièrement de 0,1 à 20 % en poids, de préférence de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids de la composition oxydante. Tensioactifs additionnels La composition oxydante peut en outre comprendre un ou plusieurs tensioactifs additionnels qui peuvent être choisis parmi des tensioactifs additionnels différents du ou des tensioactifs acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s) précités. Particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs anioniques différents du ou des tensioactifs acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s) précités, amphotères, zwitterioniques, cationiques ou non ioniques, et préférentiellement non ioniques. On pourra se reporter aux listes de composés de ce type données dans le cadre de la description de la composition colorante De préférence, ces tensioactifs, s'ils sont présents, sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques. De manière encore plus préférée, les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont choisis parmi les alcools en C8-030, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50 et encore mieux de 2 à 30 ; les amides, en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, non oxyalkylénés ou comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50 et encore mieux de 2 à 30 ; les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol xyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène. Dans la composition oxydante, la quantité du ou des agents tensioactifs additionnels, lorsqu'il(s) est(sont) présents, varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids de ladite composition Milieu La composition oxydante est avantageusement une composition aqueuse. Elle peut également comprendre un ou plusieurs solvants organiques choisis parmi ceux listés auparavant ; ces derniers représentant plus particulièrement, lorsqu'ils sont présents, de 1 à 40 % en poids par rapport au poids de la composition oxydante, et de préférence de 5 à 30 % en poids. La composition oxydante comprend également de manière préférée, un ou plusieurs agents acidifiants. Parmi les agents acidifiants, on peut citer à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Habituellement, le pH de la composition oxydante, lorsqu'elle est aqueuse, est inférieur à 7. Autre adjuvants La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement, tels que par exemple des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges ; des agent épaississants tels que des homopolymères d'acide acrylique réticulés, des épaississants cellulosiques (avec par exemple l'hydroxyéthycellulose, l'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (par exemple l'hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (notamment la gomme de xanthane, la gomme de scléroglucane) ; des agents séquestrants comme l'éthylènediamine tétraacétique ou ses sels ; des parfums ; et des agents conservateurs, ou leurs mélanges. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition oxydante. Gaz propulseur Ainsi que cela a été indiqué auparavant, au moins l'une des compositions colorantes et/ou oxydantes mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention est délivrée à partir d'au moins un récipient pressurisé. En d'autres termes, le mélange mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend (initialement) un ou plusieurs gaz propulseurs,. Il est à noter que dans le cadre de l'invention, le gaz propulseur peut être employé pour permettre l'expulsion de la ou des compositions, mais également pour en faciliter ou provoquer leur foisonnement. Comme indiqué précédemment, au moins l'une des compositions comprend au moins un gaz propulseur, et de préférence les deux compositions comprennent au moins un gaz propulseur. En d'autres termes, le ou les gaz sont mélangés à la composition. A titre de gaz propulseur convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer les gaz habituellement employés dans le domaine de la cosmétique, en particulier les hydrocarbures volatiles, éventuellement halogénés, par exemples le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane et leurs dérivés halogénés ; le dioxyde de carbone, l'oxyde nitreux, le diméthyléther, l'azote, seuls ou en mélanges. De préférence le ou les gaz propulseurs sont choisis parmi les alcanes et en particulier parmi le n-butane, le propane, l'isobutane et leurs mélanges. Les gaz se trouvent sous pression, plus particulièrement au moins partiellement sous la forme de liquide. Dans le cas préféré où chacune des compositions comprend au moins un gaz propulseur, ceux-ci peuvent être identiques ou différents, d'une composition à l'autre, que ce soit en nature du ou des gaz, qu'en leurs proportions respectives s'il s'agit de mélanges. De préférence, la teneur en gaz propulseur(s) représente une teneur allant de 1 à 30 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 2 à 15 % en poids par rapport au poids de la composition dans laquelle il(s) se trouve(nt). Dispositif Le mélange appliqué sur les fibres est donc obtenu à partir du mélange des compositions colorante et oxydante décrites précédemment. Le mélange peut être obtenu à partir d'un seul récipient pressurisé comprenant soit la composition oxydante soit la composition colorante telles que précédemment décrites, ladite composition étant mélangée avant emploi avec une composition (respectivement colorante ou oxydante) issue d'un récipient non pressurisé tel qu'un flacon, un tube, le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. Le mélange peut également être obtenu à partir d'un seul récipient pressurisé comprenant la composition oxydante et la composition colorante telles que précédemment décrites dans deux poches séparées le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. De préférence, ledit mélange mis en oeuvre dans le cadre de l'invention est obtenu à partir d'un dispositif comprenant : - un premier récipient renfermant la composition colorante précédemment décrite, et - un second récipient renfermant la composition oxydante également décrite auparavant, - au moins l'un des récipients étant pressurisé, de préférence les deux récipients étant pressurisés ; - un moyen permettant de délivrer les compositions; - le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. De préférence, chaque récipient est surmonté d'un moyen permettant de délivrer chaque composition. L'un ou les deux récipients peuvent être à parois rigides et contenir directement la composition. En variante, l'un ou les deux récipients peuvent être à parois rigides et renfermer une poche à paroi souple qui contient la composition. Selon ce mode de réalisation, soit la composition colorante est dans une poche, soit la composition oxydante est dans une poche, soit les deux. Selon cette configuration, la composition dans la poche peut ne pas comprendre de gaz propulseur, ce dernier se trouvant dans le volume défini entre les parois rigides du récipient et la poche. De préférence, la composition contenue dans la poche comprend elle aussi au moins un gaz propulseur Selon une autre variante, le dispositif comprend un premier récipient à parois rigides qui contient l'une ou l'autre des compositions colorante ou oxydante, le premier récipient à parois rigides renfermant une poche souple qui elle contient l'autre des compositions colorante ou oxydante et qui constitue un second récipient. Selon une autre variante, préférée, le dispositif comprend deux récipients à parois rigides, de préférence sans poche, chacun contenant une composition. Le dispositif comprend un moyen permettant de délivrer les compositions, le moyen comprenant au moins une valve de distribution qui surmonte le(s) récipient(s). De préférence, le moyen permettant de délivrer les compositions comprend deux valves de distribution, chaque valve surmontant un récipient. La ou les valves sont en communication fluidique sélective avec l'intérieur du ou des récipients via un orifice d'entrée de la valve, la communication étant établie en réponse à l'actionnement d'un moyen d'actionnement, tel qu'un bouton-poussoir. Lorsque le dispositif comprend un premier récipient à parois rigides qui renferme une poche souple, une seule valve est prévue pour délivrer les deux compositions. La valve est alors munie de deux orifices d'entrée, l'un des orifices pouvant communiquer avec l'intérieur de la poche et l'autre avec le volume défini entre la poche et les parois rigides du récipient. Lorsque les récipients ne renferment pas de poche, ils sont munis d'un tube plongeur permettant d'acheminer la composition vers l'orifice d'entrée de la valve de distribution. Lorsque les récipients renferment une poche, l'orifice d'entrée de la valve débouche dans la poche. Le dispositif peut comprendre au moins un diffuseur qui coiffe la ou les valves. Selon une première variante, le dispositif comprend un diffuseur unique qui coiffe les deux valves. Selon une deuxième variante, le dispositif comprend deux diffuseurs, chacun coiffant de façon indépendante une valve. Le bouton-poussoir peut faire partie du diffuseur. Le diffuseur peut être muni d'un ou plusieurs conduits de distribution prévu(s) pour acheminer la ou les compositions jusqu'à un ou plusieurs orifices de distribution. Lorsque le dispositif comprend deux diffuseurs, chacun des diffuseurs est muni d'un conduit d'acheminement de la composition entre l'orifice de sortie de la valve et un orifice de distribution. Lorsque le dispositif comprend un unique diffuseur, il peut être muni de deux conduits d'acheminement des compositions, chaque conduit communiquant avec l'orifice de sortie d'une valve. Selon un premier mode de réalisation, les deux conduits aboutissent chacun à un orifice de distribution (ne communiquant pas entre eux avant l'orifice de distribution). Selon cette configuration, le mélange des compositions n'est réalisé qu'après avoir été distribué (donc après les orifices de distribution). Selon un deuxième mode de réalisation, les deux conduits aboutissent dans une chambre de mélange, de laquelle un seul conduit est dirigé vers un unique orifice de distribution. Selon cette configuration, le mélange des compositions est réalisé juste avant son expulsion du dispositif. De préférence, les deux conduits débouchent directement chacun sur un orifice de distribution. Lorsque le dispositif comprend deux diffuseurs, à savoir qu'il comprend deux récipients surmontés chacun d'une valve et d'un diffuseur qui lui sont propres, les deux récipients peuvent être libres l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire non solidarisés. En variante, les deux récipients peuvent être solidarisés, par exemple au moyen d'une enveloppe externe recouvrant en partie des récipients (notamment film thermoformé, enveloppe rigide métallique ou plastifiée), ou bien encore au moyen d'encoches réalisées dans la paroi externe de chaque récipient permettant leur accrochage. Lorsque le dispositif comprend un unique diffuseur qui coiffe les deux valves, celui-ci permet de solidariser les deux récipients. On peut en outre prévoir également dans ce cas une enveloppe externe recouvrant en partie les récipients. Conformément à un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comprend deux récipients à parois solidarisés, le dispositif permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou de préférence deux orifices de distribution. De préférence, selon ce mode de réalisation, les récipients sont rigides, une valve de distribution surmontant chacun des récipients, un unique diffuseur coiffant les deux valves, les deux récipients étant solidarisés. Bien évidemment, les dispositifs sont conçus de telle manière que les compositions colorante et oxydante soient mises en contact au moment de l'application du mélange obtenu. Mélange Avantageusement, le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante, mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention, et qui est appliqué sur les fibres, se trouve de préférence sous forme d'une mousse qui est donc produite juste avant son application. Plus particulièrement, la composition colorante qui est délivrée (obtenue) à partir d'un récipient pressurisé se trouve sous forme d'une crème, d'un gel, d'une mousse, de préférence sous forme d'une mousse. Par ailleurs, la composition oxydante qui est délivrée (obtenue) à partir d'un récipient pressurisé se trouve sous forme d'une crème, d'un gel, d'une mousse, de préférence sous forme d'une mousse. Le pH du mélange des compositions colorante et oxydante est avantageusement compris entre 3 et 12, de préférence entre 5 et 11, préférentiellement entre 7 et 11 bornes comprises. Il est à noter que la ou les valves de distribution, de même que la teneur en gaz propulseur(s), sont adaptées de manière à permettre la distribution des compositions dans des proportions respectives appropriées. Dans la pratique le rapport pondéral composition colorante/composition oxydante dans le mélange distribué varie de 0.25 à 4 et de préférence de 0.5 à 2. Encore plus préférentiellement ce rapport est de 1. Le procédé de coloration selon l'invention consiste à appliquer le mélange ainsi obtenu, sur les fibres kératiniques humaines, sèches ou humides pendant un temps suffisant pour développer la coloration souhaitée. De préférence, selon l'invention, le mélange obtenu selon le procédé selon l'invention est appliqué sur les fibres kératiniques sous la forme d'une mousse. Le procédé de coloration est généralement mis en oeuvre à température ambiante (entre 15 à 25°C) et jusqu'à des températures pouvant atteindre 60°C à 80°C. Après un temps de pause d'une minute à une heure, de préférence de 5 minutes à 30 minutes, les fibres kératiniques sont rincées à l'eau, subissent éventuellement un lavage avec un shampooing suivi d'un rinçage à l'eau. L'exemple suivant sert à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLE Composition colorante (teneurs exprimées en g% en l'état) : ingrédients Concentration Amide d'acides de colza oxyéthyléné (4 0E) protégé (à 92% ; AMIDET N commercialisé par la société KAO) 8,8 Alcool décylique oxytéhyléné (3 0E) (à 90% ; EUMULGIN BL 7,7 309 commercialisé par la société COGNIS) Alcoyl 012 éther de glycérol (1,5 mole) (CHIMEXANE NV 7 commercialisé par la société CHIMEX) Alcool oléique 1,1 Acide lauryl éther carboxylique (4.5 0E) (à 90% ; AKYPO 5 RLM 45 CA commercialisé par la société KAO) Monoéthanolamine pure 3,66 Acide éthylène diamine tétracétique 0,2 Alcool éthylique 96 degrés dénaturé 8,8 Propylène glycol 6,2 Hexylène glycol 3 Dipropylène glycol 3 Condensat d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène et 2 d'oxyde d'éthylène (PM: 14000) (128 0E/54 OP/128 0E) (à 99,95 % ; SYNPERONIC PE/F 108 (FLAKES commercialisé par la société CRODA) Chlorure de poly di-méthyl di-allyl ammonium dans l'eau (à 0,1 40 % ; MERQUAT 100 commercialisé par la société NALCO) Thiolactate d'ammonium en solution aqueuse à 58 % (50 % en acide thiolactique) 0,8 Parfum 0,95 Acide érythorbique 0,31 1,4-diamino-benzène 1,45 Sulfate de n,n-bis(2-hydroxyéthyl)-p-phénylènediamine, 1 H2O 0,30 1,3-dihydroxybenzène 0,75 1-hydroxy-3-amino-benzène 0,65 Dichlorhydrate de 1-béta-hydroxyéthyloxy-2,4-diamino- 0,35 benzène Ammoniaque (concentration 20% en ammoniac) 7 eau désionisée qsp 100 Composition oxydante (teneurs exprimées en g% en l'état) nom chimique Concentration mélange alcool cétylstéarylique / alcool cétylstéarylique 2,85 oxyéthylène (33 0E) (SINNOWAX AO commercialisé par la société COGNIS) monoéthanolamide d'acide alkyl (C13/015 70/30 50 % linéaire) éther carboxylique (2 0E) 0,85 glycérol 0,5 pyrophosphate tétra-sodique, 10 H2O 0,02 hexahydroxyde d'étain disodique 0,04 acide diéthylène triamine pentacétique, sel pentasodique en 0,15 solution aqueuse à 40 % peroxyde d'hydrogène en solution à 50 % 12 acide phosphorique Qs pH 2.2 eau désionisée QSP 100 Chacune des compositions ci-dessus est conditionnée dans un récipient aérosol en présence des gaz propulseurs suivants, dans le ratio pondéral composition/gaz propulseurs de 94/6. - Composition colorante : 50% propane, 35% n-butane, 15% i-butane - Composition oxydante : 25% propane, 40% n-butane, 35% i-butane Les deux aérosols sont solidarisés via une tête de distribution incorporant les deux canaux de distribution issus des deux récipients pressurisés, le mélange des deux compositions dans un rapport pondéral de 1/1 ne s'effectuant qu'immédiatement après la sortie de la tête de distribution. Le mélange résultant est laissé sur les fibres pendant 30 minutes à température ambiante (25°C). On obtient une nuance naturelle foncée, couvrant bien les cheveux blancs.15
La présente invention a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques dans lequel on applique sur les fibres un mélange obtenu à partir : . d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et . d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, . au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un récipient pressurisé, . le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. ainsi qu'un dispositif approprié pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de coloration de fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres, un mélange obtenu à partir : - d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un récipient pressurisé, - le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le ou les acides éthers carboxylique oxyalkylénés, sous forme acide ou salifiée, correspondent à la formule suivante : R+0-C3H6 O-C 1-12-C O 0-A (I) dans laquelle : R représente un radical ou un mélange de radicaux alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C8-C22, un radical alkyl(C8-C9)phényle, n est un nombre entier ou décimal allant de 2 à 24, p est un nombre entier ou décimal allant de 0 à 6, A désigne un atome d'hydrogène, un ion ammonium ou un ion issu d'un métal alcalin ou alcalino-terreux (par exemple Na, K, Li, Mg) ou encore un ion issu d'une amine organique telle que la monoéthanolamine ou la triéthanolamine. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s), sous forme acide ou salifiée, sont choisis parmi ceux de formule (I) dans laquelle R désigne un radical ou un mélange de radicaux alkyl(C12-C14), oléyle, cétyle, stéaryle ; un radical nonylphényle ou octylphényle, A désigne un atome d'hydrogène ou un ion sodium, p = 0, et n varie de 2 à 20 et de préférence 2 à 10. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en acide(s) éther(s) carboxylique(s) oxyalkyléné(s), sous 2 9895 82 42 forme acide ou salifiée, représente de 0,1 à 40 % en poids, de préférence de 1 à 10 % en poids, par rapport au poids du mélange. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou tes précurseurs de colorant d'oxydation sont choisis parmi les bases d'oxydation et les coupleurs. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 10 en ce que le ou les récipients pressurisés comprennent au moins un gaz propulseur choisi parmi les hydrocarbures volatiles, éventuellement halogénés, par exemples le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane et leurs dérivés halogénés ; le dioxyde de carbone, l'oxyde nitreux, le diméthyléther, l'azote, l'air comprimé, seuls ou en mélanges de préférence parmi les alcanes, encore plus 15 préférentiellement parmi le n-butane, le propane, l'isobutane et leurs mélanges. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le ou les gaz propulseurs représentent une teneur allant de 1 à 30 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 2 à 30 % en poids par 20 rapport au poids de la composition. Procédé selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante comprennent chacune au moins un gaz propulseur, identique ou différent. 25 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les agents oxydants chimiques sont choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés et les peracides et leurs précurseurs ; et de 30 préférence le peroxyde d'hydrogène. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante comprend au moins un agent alcalin, plus particulièrement choisi parmi l'ammoniaque, les alcanolamines et les acides 35 aminés, ou leurs mélanges ; de préférence l'ammoniaque, les alcanolamines et leurs mélanges. 2 9895 82 43 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le ou les agents alcalins représentent une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20 % en poids, plus particulièrement de 1 à 10% en poids, par rapport au poids de la composition colorante. 5 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante et/ou la composition oxydante comprend au moins un tensioactif additionnel différent des acides éthers carboxyliques oxyalkylénés, sous forme acide ou salifiée, choisi parmi les tensioactifs 10 cationiques, amphotères, non ioniques et anioniques différents des acides éthers carboxyliques oxyalkylénés, sous forme acide ou salifiée. 15 13. 14. 20 15. 25 16. 30 17. 35 Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante se trouvent chacune dans un récipient différent, constituant un dispositif pressurisé unique, permettant de délivrer les deux compositions. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante se trouvent chacune dans un récipient pressurisé différent, les récipients étant éventuellement solidarisés et permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou deux orifices de distribution. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante a lieu après les orifices de distribution. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante, qui est appliqué sur les fibres, se trouve sous la forme d'une mousse. Dispositif approprié pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : - un premier récipient renfermant une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - un second récipient renfermant une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique,- au l'un des récipients étant pressurisé, de préférence les deux récipients étant pressurisés ; - un moyen permettant de délivrer les compositions; - le mélange des deux compositions comprenant au moins un acide éther carboxylique oxyalkyléné, sous forme acide ou salifiée. 18. Dispositif selon la 17, dans lequel chaque récipient est surmonté d'un moyen permettant de délivrer chaque composition. 19. Dispositif selon les 17 ou 18, dans lequel les récipients sont solidarisés, le dispositif permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou de préférence deux orifices de distribution.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/36,A61Q 5/10
FR2983536
A1
PROCEDE DE GESTION DE DEBIT D'EAU TURBINEE D'UNE PLURALITE D'USINES HYDROELECTRIQUES
20,130,607
La présente invention se rapporte d'une façon générale aux usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau. L'invention concerne plus précisément un procédé de gestion de débit d'eau turbinée d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau, ainsi qu'un système de pilotage de ces usines hydroélectriques. L'eau turbinée désigne l'eau traversant une turbine hydraulique dans une chute 10 afin de produire une énergie mécanique qui est ensuite convertie en énergie électrique. Ainsi peut-on déduire la puissance électrique générée à partir du débit d'eau turbinée, et vice-versa, au moyen d'abaques de conversion. La situation dans laquelle des usines hydroélectriques sont disposées en série sur 15 un trajet de circulation d'eau est une situation courante, puisqu'elle correspond par exemple aux cas dans lesquels plusieurs ouvrages hydrauliques de production électrique sont disposés le long d'un cours d'eau, par exemple dans une vallée. Une telle situation est schématisée par la figure 1, qui est un schéma illustrant un 20 exemple non limitatif de la disposition de cinq usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants. Sur ce schéma, les usines et les biefs sont numérotés dans l'ordre de leur 25 disposition le long du trajet de circulation d'eau, depuis l'amont vers l'aval, le sens de circulation de l'eau étant noté par une flèche. Ainsi, par exemple, l'usine 2 a les usines 0 et 1 pour usines en amont, et les usines 3 et 4 pour usines en aval. De même, le bief B2 défini par la portion de circulation entre l'usine 1 et l'usine 2, 30 a pour bief amont le bief B1 entre l'usine 0 et l'usine 1, et a les biefs B3 et B4 définis respectivement entre l'usine 2 et l'usine 3, et entre l'usine 3 et l'usine 4 Chaque bief Bi est défini par la portion du trajet de circulation d'eau entre l'usine i-1 et l'usine i, et est notamment caractérisé par un niveau d'eau. Ces usines sont disposées au fil de l'eau le long du trajet de circulation d'eau, 5 typiquement un cours d'eau tel qu'une rivière, un fleuve ou un canal. Ainsi, l'eau contenue dans une retenue R en amont de la pluralité d'usines passe d'abord par une première usine 0 pour atteindre le premier bief Bl, puis passe par la deuxième usine 1 pour atteindre le second bief B2, ... jusqu'à passer par la dernière usine 4 et sortir de la pluralité de biefs, par exemple pour rejoindre un lac L ou bien 10 encore une mer. La description qui suit sera notamment faite de manière purement illustrative et non limitative en référence à une telle configuration. En outre, pour des raisons de clarté et de concision, dans le reste de la description, il sera fait référence à 15 l'indice i en tant que référence générale d'un indice ordinal. Ainsi, Bi désignera B1, B2, B3 ou B4, de même que l'usine i désignera l'usine 0, l'usine 1, l'usine 2, l'usine 3 ou l'usine 4. La figure 2 est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines 20 hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau. Classiquement, la commande de débit d'eau turbinée par l'usine i se décompose en la somme de deux termes de commande. Un premier terme est le débit d'anticipation parallèle, identique pour chaque usine 25 et noté Q. Ce terme est calculé à partir d'une consigne de puissance électrique totale Pref de l'ensemble de ladite pluralité d'usines hydroélectriques. Cette consigne de puissance électrique totale Pref est divisée par le potentiel de production électrique d'une unité volumique d'eau parcourant l'ensemble des usines hydroélectriques, afin de déterminer ledit débit d'anticipation parallèle Qo. 30 Ainsi : Pref Qo =pxgxS avec - p la masse volumique de l'eau, en kg.m-3; - g l'accélération de la pesanteur, en m.s-2; - S la hauteur efficace de chute totale, en mètre, définie par la somme des hauteurs efficaces de chute pour chacune des usines : S = riz; ni Hi, avec - n le nombre d'usines, - rl, le rendement de l'usine i, sans unité, inférieur à 1, - la hauteur de chute dans l'usine i, en mètre. Un second terme est habituellement un débit d'anticipation série QASi concernant la régulation de niveau des biefs, prenant en compte un débit de régulation de niveau Qregi d'un bief Bi immédiatement en amont d'une usine i et dont ladite usine constitue la limite aval définissant ledit bief Bi. Ce débit de régulation de niveau Qregi est habituellement calculé d'une part en faisant la différence entre un niveau d'eau LHRi dudit bief Bi et une consigne de niveau THE; dudit bief Bi, et d'autre part au moyen d'un régulateur RGZi. Le débit d'anticipation série QASi est détetiiiiné à partir de débits de régulation de 20 niveau Qregi de l'ensemble des biefs en amont de ladite usine i, de sorte que le débit d'anticipation série QAS; pour une usine i soit: QASi =EL.0Qregk avec QA,S0 = 0 et Qreg0 = O. Ce débit d'anticipation série est essentiel dans la mesure où il s'agit de répercuter aux usines en aval d'une usine les variations de débit de ladite usine dans le cadre 25 de la régulation du bief immédiatement en amont de ladite usine, avant que les niveaux des biefs en aval ne soient trop affectés par cette variation de débit. Ainsi, pour chaque usine, le débit d'eau turbinée, et partant, la production électrique, est déterminé notamment par la somme du débit d'anticipation parallèle Qo et du débit d'anticipation série QASi. On notera que l'usine 0 de tête, située la première en amont, ne présente pas de bief en amont, de sorte que Qrego = 0 et que QAS0 = O. Ce système de pilotage permet généralement la régulation des niveaux des biefs Bi par la modification des débits d'eau turbinée par les usines hydroélectriques. Cependant, dans le cas où une perturbation de l'écoulement d'eau engendre une modification des débits entrants et sortants des biefs Bi, ce système de pilotage 10 peut ne pas se montrer satisfaisant. A titre d'exemple purement illustratif, ainsi qu'indiqué à la figure 2, des prélèvements, notamment agricoles, peuvent soustraire un débit d'eau Qp d'un bief Bi, ici le bief B3 entre l'usine 2 et l'usine 3. Le débit de perturbation Qp d'un bief 15 Bi peut avoir d'autres origines qu'agricoles, et peut notamment consister aussi bien en des prélèvements d'eau qu'en des relâchements d'eau dans ledit bief Bi. Dans ce cas de prélèvement d'un débit Qp de prélèvement dans le bief B3, le niveau dudit bief B3 diminue, et donc la mesure de niveau LHR3 qui lui est 20 associée également. L'écart va donc grandir entre la mesure du niveau LHR3 du bief B3 et la consigne de niveau THE3 dudit bief B3. Le régulateur de niveau RGZ3, en réaction à cet écart grandissant, va donc produire une commande de débit de régulation de niveau Qregi qui va progressivement converger vers la valeur -Qp, afin de ramener le niveau du bief B3 à sa valeur de consigne en 25 diminuant le débit sortant dudit bief B3 au niveau de l'usine 3. Cette action a donc pour conséquence de faire baisser la puissance produite par l'usine 3, en raison de la diminution du débit d'eau turbinée par celle-ci, mais également la production électrique des autres usines en aval, i.e. également l'usine 30 4, en raison de la prise en compte pour la commande de celles-ci de la régulation du bief B3 par le biais du débit d'anticipation série QASi qui répercute en aval les baisses de débit en amont. Cependant, l'usine 0, l'usine 1 et l'usine 2 ne sont pas affectées par ce prélèvement et produisent chacune la puissance correspondant au débit d'anticipation parallèle Q0, ne présentant ainsi aucun excédent de puissance E, de sorte que E=0. L'usine 3 et l'usine 4 présentent un déficit de puissance par rapport à la puissance correspondant au débit d'anticipation parallèle Qo. Ce déficit D correspond à la 10 production électrique qui aurait dû être produite par le turbinage de l'eau prélevée dans l'usine 3 et l'usine 4: D= - ( ri3xpxgxH3 + 14xpxgxH4)xQp. Ainsi, aucun excédent de puissance ne vient compenser le déficit de puissance aux usines 3 et 4 : 15 E+D = - ( /3xpxgxH3 + ri4xpxgxH4)xQp. L'ensemble constitué par les cinq usines hydroélectriques ne peut alors plus assurer le programme de puissance imposé par le gestionnaire de réseau, c'est-à-dire le suivi de la puissance de consigne Pref. Ainsi, un tel système de pilotage ne 20 permet pas, dans ce cas, à la fois de respecter les contraintes de suivi de niveau dans les biefs Bi et de suivre le programme de puissance électrique. La figure 3 est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau, ledit système 25 étant muni en outre d'un régulateur de puissance. Dans ce cas, un troisième terme est utilisé pour déterminer le débit d'eau turbinée par les usines hydroélectriques. Il s'agit d'un terme de régulation de puissance AQ, calculé par un dispositif de régulation de puissance, et identique pour toutes les 30 usines. La régulation de puissance est mise en oeuvre en calculant l'écart entre la consigne de puissance électrique Pref et la somme des puissances électriques Pwi individuellement produites par les usines : Pwi=nixpxgxHixQti, avec Qti le débit d'eau turbinée par l'usine i. La régulation de puissance consiste à 5 minimiser cet écart en déterminant un terme de régulation de puissance AQ de sorte que la somme des puissances électriques Pwi individuellement produites par les usines suive la consigne de puissance Pref- Dans ce cas d'un débit Qp, de manière similaire à ce qui a été présenté dans le cas 10 précédent, l'usine 3 et l'usine 4 présentent un déficit de puissance D tel que : D= - ( 113xpxgxH3 + i14xpxgxH4)xQp. L'écart entre la consigne de puissance Pref et la puissance produite par l'ensemble des usines va donc augmenter, amenant le régulateur de puissance à ajuster le terme de régulation de puissance AQ pour compenser cet écart de puissance par 15 l'augmentation du débit d'eau turbinée. Puisque le terme de régulation de puissance AQ est appliqué identiquement sur l'ensemble des usines hydroélectriques, du fait de la nécessaire notion d'équivolume pour des usines enchainées au fil de l'eau, les niveaux dans les biefs n'en 20 seront pas affectés. Cependant, dans le cas d'un fort débit de prélèvement Qp, le régulateur de puissance peut se trouver fortement sollicité et ainsi s'éloigner de sa zone de stabilité, ou voir ses performances de suivi de puissance dégradées. 25 PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention a pour but de pallier au moins un de ces défauts, préférentiellement tous. A cet effet, on propose selon un premier aspect de l'invention un Procédé de 30 gestion de débit d'eau turbinée d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants, dans lequel, pour au moins un desdits biefs, - on acquiert une mesure de niveau dudit bief, - on détermine un terme de commande de débit de régulation de niveau dudit bief, - on détermine un terme de commande de débit de régulation aval à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau pour générer une commande de débit des usines en aval dudit bief, - on détermine un terme de commande amont de débit de régulation amont 10 à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau pour générer une commande de débit des usines en amont dudit bief. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible: 15 - le terme de commande de débit de régulation aval et le terme de commande de débit de régulation amont usine sont déterminés de sorte que la régulation de niveau dudit bief soit sans incidence sur la puissance de production électrique totale de ladite pluralité d'usines hydroélectriques; - le terme de commande de débit de régulation aval Qravi et l'opposé du terme de 20 commande de débit de régulation amont Qrann sont complémentaires par rapport au terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi dudit bief, de sorte que Qravi - Qrann= Qregi; - le terme de commande de débit de régulation aval correspond à une part du terme de commande de débit de régulation de niveau dudit bief, ladite part étant 25 déterminée par un facteur de régulation aval compris entre 0 et 1 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau, ledit facteur de régulation aval correspondant à la part de la production électrique par les usines en amont dudit bief par rapport à la production électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques; 30 - plus précisément, le facteur de régulation aval k; est déterminé selon Eik-2-0 nk x Hk = nnilnk x Hk avec ,ik le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kème usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines hydroélectriques étant numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval; - le terme de commande de régulation de débit amont correspond à une part du terme de commande de débit de régulation de niveau dudit bief, ladite part étant déterminée par un facteur de régulation amont compris entre -1 et 0 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau, ledit facteur de régulation amont correspondant à l'opposé de la part de la production électrique par les usines en aval dudit bief par rapport à la production électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques; - plus précisément, le facteur de régulation amont 24-1 est déterminé selon Einctî )Hk 2i - 1 = X Hk avec ru le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kème usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines étant numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval. L'invention concerne également, selon un deuxième aspect, un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants, ledit système comportant: - un capteur de niveau pour déterminer un niveau d'un bief, - des dispositifs de calcul pour déterminer des termes de commande à partir du niveau dudit bief, le système comportant en outre des dispositifs de commande pour commander le débit d'eau turbinée desdites usines hydroélectriques, le débit d'eau turbinée d'au moins une usine étant commandé au moyen d'au moins un terme de commande déterminé à partir d'un niveau d'un bief en aval de ladite usine. Le système selon le deuxième aspect de l'invention est avantageusement configuré pour mettre en oeuvre le procédé selon le premier aspect de l'invention. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur comprenant 10 des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon le premier aspect, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention présente de nombreux avantages. L'invention est simple à concevoir et à mettre en oeuvre dans la mesure où celle-ci est construite à partir de gains et 15 d'additions. L'invention ne nécessite pas non plus le développement d'une nouvelle architecture informatique pour sa mise en oeuvre puisque les liens informatiques de communication entre les usines sont généralement préexistants. Il est en outre possible d'accélérer la dynamique de régulations de niveau sans dégradation du suivi de puissance. 20 Dans le cas où un ensemble d'usines hydroélectriques est dépourvu de régulation de puissance, l'invention permet de réguler correctement et simultanément les niveaux des biefs et la puissance électrique générée. 25 Dans le cas où un ensemble d'usines hydroélectriques est doté d'une régulation de puissance, l'invention permet de faire le suivi de puissance à l'échelle de l'ensemble d'usines, le régulateur se cantonnant à rejeter les erreurs d'abaques de conversion ou de mesures de débit. L'invention peut alors garantir des marges de stabilité au régulateur de puissance : la boucle fermée est stabilisée via un terme 30 direct d'anticipation en boucle ouverte. En outre, l'invention permet de pallier la défaillance d'une régulation de puissance pour l'ensemble des usines hydroélectriques qui en dépendrait. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1, déjà commentée, est un schéma illustrant la disposition d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants ; - la figure 2, déjà commentée, est un schéma illustrant un système de pilotage de l'état de la technique d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau selon l'état de la technique; - la figure 3, déjà commentée, est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau selon l'état de la technique, ledit système comportant en outre un régulateur de puissance ; - la figure 4 est un schéma illustrant le procédé de gestion de débit d'eau turbinée selon le premier aspect de l'invention ; - la figure 5 est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau, selon le deuxième aspect de l'invention; - la figure 6 est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau selon le deuxième aspect de l'invention, ledit système comportant en outre un régulateur de puissance. DESCRIPTION DETAILLEE Le premier aspect de l'invention porte sur un procédé de gestion de débit d'eau turbinée d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants. La figure 1 illustre une configuration possible d'usines hydroélectriques dans laquelle l'invention peut être mise en oeuvre. Le procédé est mis en oeuvre pour au moins un desdits biefs, préférentiellement pour chacun desdits biefs Bi. Comme précédemment, la description sera faite de manière illustrative et non limitative notamment en regard de cette configuration. En référence à la figure 4, le procédé selon l'invention comporte une étape Si d'acquisition d'une mesure d'un niveau LHRi d'un bief Bi, au moyen de capteurs 15 de niveau adaptés pour acquérir une mesure de niveau dudit bief Bi. Ensuite, dans une étape S2, un terme de commande de débit de régulation de régulation de niveau Qregi dudit bief Bi est déterminé à partir de la mesure du niveau dudit bief Bi. Cette détermination peut être mise en oeuvre par des moyens 20 de calcul tel qu'un régulateur RGZ; local au niveau des usines, ainsi qu'illustré dans les figures 5 et 6, ou par un système distant. Ce terme de commande de débit de régulation de régulation de niveau Qregi a pour objet la régulation de niveau du bief Bi. La régulation du niveau des biefs Bi 25 est essentielle dans la mesure où elle garantit non seulement l'approvisionnement en eau de l'usine en aval du bief, mais également évite des inondations dues au débordement du bief, et répond en outre à des préoccupations de préservations de l'environnement et de disponibilité en eau au niveau dudit bief. 30 Dans une étape S3, on détermine un terme de commande de débit de régulation aval Qravi à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi pour générer une commande de débit des usines en aval dudit bief Bi. Ce terme de commande de débit de régulation aval Qravi est ensuite exploité dans une étape S31 afin de générer une commande de débit d'eau turbinée des usines en aval dudit bief Bi. Ainsi, au moyen de ce terme de commande de débit de régulation aval Qravi, la régulation du niveau du bief Bi est prise en compte pour la commande de débit d'eau turbinée des usines en aval dudit bief Bi. De préférence concomitamment à l'étape S3, durant une étape S4 on détermine un terme de commande amont de débit de régulation amont Qrami à partir du terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi pour générer une commande de débit des usines en amont dudit bief Bi. Ce terme de commande amont de débit de régulation amont Qra,nj est ensuite exploité dans une étape S41 afin de de générer une commande de débit d'eau turbinée des usines en amont dudit bief Bi. Ainsi, au moyen de ce terme de commande de débit de régulation aval Qravi, la régulation du niveau du bief Bi est prise en compte pour la commande de débit d'eau turbinée des usines en amont dudit bief Bi. Le débit d'eau turbinée d'une usine est donc généré en prenant en compte à la fois les termes de commande de débit de régulation de niveau Qregi des biefs en amont et en en aval de ladite usine. La prise en compte de ces termes tant en amont qu'en aval permet d'améliorer la régulation des niveaux d'un bief Bi tout en rendant possible le suivi de puissance électrique par la pluralité d'usines hydroélectriques. A cet effet, ledit terme de commande de débit de régulation aval Qravi et ledit terme de commande de débit de régulation amont Qrami sont déterminés de sorte que la régulation de niveau du bief soit sans incidence sur la puissance de production électrique totale de ladite pluralité d'usines hydroélectrique. De la sorte, le procédé selon l'invention permet de respecter conjointement les contraintes hydrauliques essentielles portant sur les niveaux des biefs, et les contraintes de production sur le suivi du programme de puissance électrique, notamment d'une consigne de puissance Pref. Le terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi d'un bief Bi immédiatement en amont d'une usine i et dont ladite usine constitue la limite aval définissant ledit bief Bi peut être calculé d'une part en faisant la différence entre un niveau d'eau LHRi dudit bief Bi et une consigne de niveau THE; dudit bief, et d'autre part au moyen d'un régulateur RGZi, par exemple un régulateur PID ou tout autre système de régulation connu de l'homme du métier. Ainsi, le terme de commande de débit de régulation aval Qravi correspond à une part du terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi dudit bief, ladite part étant déterminée par un facteur de régulation aval k; compris entre 0 et 1 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi, ledit facteur de régulation aval 2,..; correspondant à la part de la production électrique par les usines en amont dudit bief par rapport à la production électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques. Le facteur de régulation aval 24 est déterminé selon : = n k x Hk nk x Hk avec '1k le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kème usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines étant numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval. De préférence, le terme de commande de débit de régulation aval Qravi et l'opposé du terme de commande de débit de régulation amont Qrami sont complémentaires 25 par rapport au terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi dudit bief, de sorte que Qravi- Qraini= Qregi. Ainsi, le terme de commande de régulation de débit amont Qrami correspond à une part du terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi dudit bief, ladite part étant déterminée par un facteur de régulation amont compris entre -1 et 0 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi, ledit facteur de régulation amont correspondant à l'opposé de la part de la production électrique par les usines en aval dudit bief par rapport à la production électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques. - 1 = Erice_-_îjlik X Hk avec '1k le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kème usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines étant numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon le premier aspect, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Ainsi, l'acquisition d'une mesure de niveau d'un bief et les différentes déterminations de terme de commande peuvent être mises en oeuvre au moyen d'au moins un ordinateur sur lequel est exécuté ledit programme. L'invention concerne également selon un deuxième aspect un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants, ledit système comportant: - un capteur de niveau pour déterminer un niveau d'un bief, - des dispositifs de calcul pour déterminer des termes de commande à partir du niveau dudit bief, le système comportant en outre des dispositifs de commande pour commander le débit d'eau turbinée desdites usines hydroélectriques, le débit d'eau turbinée d'au Le facteur de régulation amont Xj-1 est déterminé selon nk x Hk '15 moins une usine étant commandé au moyen d'au moins un terme de commande déterminé à partir d'un niveau d'un bief en aval de ladite usine. Plus précisément, le système peut être configuré ou adapté pour mettre en oeuvre un procédé selon le premier aspect. La description qui suit présente deux exemples non limitatifs de tels systèmes dans des configurations correspondant aux systèmes de l'état de la technique précédemment présentés, dont la notation est reprise. Le système selon l'invention peut ainsi comporter des régulateurs, tels que des régulateurs PID, et des moyens de calcul pour mettre en oeuvre l'invention. Le système comporte également des moyens de communication entre les usines, tant depuis l'aval vers l'amont que depuis l'amont vers l'aval. La figure 5 est un schéma illustrant un système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau, selon le deuxième aspect de l'invention, dans le cas où le système est dépourvu de régulateur de puissance. La commande de débit d'eau turbinée par l'usine i se décompose en la somme de deux termes de commande. Un premier terme de commande est le débit d'anticipation parallèle, identique pour chaque usine et noté Qo. Ce terme est calculé à partir d'une consigne de puissance électrique totale Pref de l'ensemble de ladite pluralité d'usines hydroélectriques. Cette consigne de puissance électrique totale Pref est divisée par le potentiel de production électrique d'une unité volumique d'eau parcourant l'ensemble des usines hydroélectriques, afin de déterminer ledit débit d'anticipation parallèle Qo. Ainsi : Pref Q0 = - avec pxgxS' - p la masse volumique de l'eau, en kg.m-3; - g l'accélération de la pesanteur, en m.s-2; - S la hauteur efficace de chute totale, en mètre, définie par la somme des hauteurs efficaces de chute pour chacune des usines : S= Hi, avec - rli le rendement de l'usine i, sans unité, inférieur à 1, - Hi la hauteur de chute dans l'usine i, en mètre. Un second terme est un débit d'anticipation série amont aval QASAAi concernant la régulation de niveau des biefs Bi, déterminé à partir de termes de commande de débit de régulation de niveau Qregi de biefs Bi. Ce terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi d'un bief Bi est calculé d'une part en faisant la différence entre un niveau d'eau LHRi dudit bief Bi et une consigne de niveau THEi dudit bief Bi, et d'autre part au moyen d'un régulateur RGZi, par exemple un régulateur PID ou tout autre système de régulation connu de l'homme du métier. Le système comporte ainsi un capteur de niveau pour déterminer un niveau LHRi d'un bief, préférentiellement un capteur de niveau pour chacun des biefs Bi. Afin de déterminer le débit d'anticipation série amont aval QASAAi d'une usine i, on prend en compte des termes de commande de débit de régulation aval Qravk déterminés à partir de termes de commande de débit de régulation de niveau Qregk des usines situées en amont de ladite usine i, ainsi que des termes de commande de débit de régulation amont Qra,nk déterminés à partir de termes de commande de débit de régulation de niveau Qregk des usines situées en aval de ladite usine i. Pour ce faire, après avoir déterminé un terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi du bief Bi, on détermine un terme de commande de débit de régulation aval Qravi à partir dudit teime de commande de débit de régulation de niveau Qregi pour générer une commande de débit des usines en aval dudit bief Bi, et on détermine un terme de commande amont de débit de régulation amont Qrami à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi pour générer une commande de débit des usines en amont dudit bief, conformément au premier aspect de l'invention. Le débit d'eau turbinée de chaque usine prend donc en compte à la fois les termes de commande de débit de régulation aval Qravi des usines en aval, et les termes de commande de débit de régulation amont Qrarai des usines en amont. Des moyens de communications sont également prévus entre les usines, éventuellement via une centralisation, afin de transmettre ces termes de commandes. Sur les figures 5 et 6, on a schématisé par des traits pleins la communication des termes de commande de débit de régulation aval Qravi et par des traits en pointillés la communication des termes de commande de débit de régulation amont QI-ami. Le débit d'anticipation série amont aval QASAAi est donc déterminé à partir de termes de commande de débit de régulation de niveau Qregi de l'ensemble des biefs définis par la pluralité d'usines hydroélectriques, c'est-à-dire tant les usines en amont que des usines en aval de ladite usine i, de sorte que le débit d'anticipation série amont aval QASAAi pour une usine i soit: QASAAi = Qravk + Qramk avec Qravo = Qramn k=0 k=i+1 équivalent à: QASAAi = L À.k X Qregk + k=0 k=i+1 avec Qreg0=Qrega=0 et ko= 24,=0. Par exemple, QASAA3 = Qravi+ Qrav2+ Qrav3+ Qram4, soit QASAA3=2 i x Qregi + X Qreg2+ X x Qreg3+( )4-1) x Qreg4. Ainsi, pour chaque usine, le débit d'eau turbinée, et partant, la production électrique, est déterminé notamment par la somme du débit d'anticipation parallèle 25 Qo et du débit d'anticipation série amont aval QASAAi. - 1) X Qregk Pour illustrer les avantages de l'invention, l'exemple des prélèvements précédemment exposé est repris. Dans ce cas de prélèvement d'un débit Qp de prélèvement du bief B3, le niveau du bief B3 diminue, et donc la mesure de niveau LHR3 qui lui est associée également. L'écart va donc grandir entre la mesure du niveau LHR3 du bief B3 et la consigne de niveau THE3 dudit bief B3. Le régulateur de niveau RGZ3, en réaction à cet écart grandissant, va donc produire un terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi qui va progressivement converger vers la valeur -Qp, afin de ramener le niveau du bief à sa valeur de consigne en diminuant le débit sortant dudit bief B3 au niveau de l'usine 3. Cette action a donc pour conséquence de faire baisser la puissance produite par l'usine 3, en raison de la diminution du débit d'eau turbinée par celle-ci, mais également la puissance électrique des autres usines en aval, i.e. également l'usine 4, en raison de la prise en compte pour la commande de celles-ci de la régulation du bief B3 par le biais du terme de commande de débit de régulation aval Qravi qui répercute en aval les baisses de débit en amont. Le terme de commande de régulation de débit aval Qrav3 généré au niveau du bief B3 est utilisé pour générer une commande de débit des usines en aval dudit bief B3. Ce terme de commande est obtenu par l'application au terme de commande de débit de régulation de niveau Qreg3 du facteur de régulation aval a,3, déterminé selon no x Ho + rl1 x H1 + i12 x H2 770 x Ho + ni x + n2 x H2 4- n3 x H3 + 774 x H4 de sorte que Qrav3= X3x Qreg3- L'usine 3 et l'usine 4 présentent alors un déficit de puissance par rapport à la puissance de consigne Pref correspondant au débit d'anticipation parallèle Qo. Ce déficit D correspond à la production électrique qui aurait dû être produite par le turbinage de l'eau prélevée dans l'usine 3 et l'usine 4: 23 = D= - X,3>Ainsi, l'invention permet le suivi de la puissance de consigne Pref à l'échelle de la pluralité d'usines hydroélectriques. La régulation de puissance n'a donc plus qu'à rejeter les erreurs d'abaques de conversion ou de mesures de débit. On garantit alors des marges de stabilité au régulateur de puissance : on stabilise la boucle fermée via un terme direct d'anticipation en boucle ouverte En outre, en cas d'incapacité du régulateur de puissance, par exemple s'il est hors-service, l'invention permet d'assurer le suivi de puissance électrique aux erreurs d'abaques de conversion et aux erreurs de mesure de débit près. L'invention concerne également une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants, au moins une des usines comportant un système de pilotage selon le deuxième aspect
L'invention concerne un système de pilotage et un procédé de gestion de débit d'eau turbinée d'une pluralité d'usines hydroélectriques disposées en série définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants, dans lequel, pour au moins un desdits biefs, - on acquiert (S1) une mesure de niveau dudit bief, - on détermine (S2) un terme de commande de débit de régulation de niveau dudit bief, - on détermine (S 3) un terme de commande de débit de régulation aval à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau pour générer (S31) une commande de débit des usines en aval dudit bief, - on détermine (S4) un terme de commande amont de débit de régulation amont à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau pour générer (S41) une commande de débit des usines en amont dudit bief.
1. Procédé de gestion de débit d'eau turbinée d'une pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs (BI, B2, B3, B4) correspondants, dans lequel, pour au moins un desdits biefs (BI, B2, B3, B4), - on acquiert une mesure de niveau (LHIZi) dudit bief, - on détermine un terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi) dudit bief, - on détermine un terme de commande de débit de régulation aval (Qravi) à partir dudit terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi) pour générer une commande de débit des usines en aval dudit bief, caractérisé en ce qu'on détermine un terme de commande amont de débit de régulation amont (Qrami) à partir dudit terme de commande de débit de régulation 15 de niveau (Qregi) pour générer une commande de débit des usines en amont dudit bief. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le terme de commande de débit de régulation aval (Qravi) et le terme de commande de débit de régulation amont 20 (QI-ami) usine sont déterminés de sorte que la régulation de niveau dudit bief soit sans incidence sur la puissance de production électrique totale de ladite pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4). 3. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel le 25 terme de commande de débit de régulation aval Qravi et l'opposé du terme de commande de débit de régulation amont Qrami sont complémentaires par rapport au terme de commande de débit de régulation de niveau Qregi dudit bief, de sorte que Qravi- Qrami= Qregi. 30 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequelle terme de commande de débit de régulation aval (Qravi) correspond à une part du terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi) dudit bief, ladite part étant déterminée par un facteur de régulation aval (Xi) compris entre 0 et 1 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi), ledit facteur de régulation aval (IO correspondant à la part de la production électrique par les usines en amont dudit bief par rapport à la production électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4). 5. Procédé selon la précédente, dans lequel le facteur de régulation 10 aval X est déterminé selon jc-2-0 nk x Hk = ric1 71k X Hk avec 7k le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kème usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) étant 15 numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le terme de commande de régulation de débit amont (Qrami) correspond à 20 une part du terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi) dudit bief, ladite part étant déterminée par un facteur de régulation amont compris entre -1 et 0 appliqué audit terme de commande de débit de régulation de niveau (Qregi), ledit facteur de régulation amont correspondant à l'opposé de la part de la production électrique par les usines en aval dudit bief par rapport à la production 25 électrique totale de la pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4). 7. Procédé selon la précédente, dans lequel le facteur de régulation amont Xi-1 est déterminé seloni - 1 = 24 x Hk L+ ~++k=i r]k k=071k x Hk avec le rendement de la kème usine et Hk la hauteur de chute dans la kerne usine, n étant le nombre d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) disposées en série sur le trajet de circulation d'eau, lesdites usines (0, 1, 2, 3, 4) étant numérotées dans l'ordre de leur disposition sur le trajet de circulation d'eau depuis l'amont vers l'aval. 8. Système de pilotage d'une pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une 10 pluralité de biefs (B1, B2, B3, B4) correspondants, ledit système comportant: - un capteur de niveau pour déterminer un niveau (LHRi) d'un bief, - des dispositifs de calcul pour déterminer des termes de commande à partir du niveau (LHRi) dudit bief, caractérisé en ce que le système comporte en outre des dispositifs de commande 15 pour commander le débit d'eau turbinée desdites usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4), le débit d'eau turbinée d'au moins une usine étant commandée au moyen d'au moins un terme de commande (Qravi) déterminé à partir d'un niveau d'un bief en amont de ladite usine et d'un terme de commande (QI-ami) déterminé à partir d'un niveau d'un bief en aval de ladite usine, et en ce qu'il est configuré pour 20 mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des précédentes. 9. Pluralité d'usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) disposées en série sur un trajet de circulation d'eau définissant entre elles une pluralité de biefs correspondants 25 (B1, B2, B3, B4), au moins une des usines hydroélectriques (0, 1, 2, 3, 4) comportant un système de pilotage selon la 8. 10. Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une des 1 à 7.
F
F03
F03B
F03B 15
F03B 15/14
FR2981595
A1
EMBOUT DE MONTAGE POUR INSERTION DE PILOTE D’INDEXAGE DANS UN ORIFICE ET GANT PRESENTANT UN TEL EMBOUT
20,130,426
EMBOUT. L'invention a trait aux procédés de montage de feuilles ou de panneaux souples sur un support et en particulier aux procédés mettant en oeuvre des pilotes d'indexage souples pour leur positionnement. L'invention a également trait à des moyens d'assistance au montage de feuilles ou de panneaux souples sur un support et en particulier aux moyens d'aide au positionnement de telles feuilles ou panneaux par exemple en vue de leur fixation par collage. II est connu dans l'industrie, par exemple automobile, de monter des panneaux sur des supports par collage. Par exemple la figure 1 illustre un procédé classique de montage d'un panneau (1) d'étanchéité sur la doublure (3) d'une porte de véhicule automobile. Le monteur positionne le panneau (1) sur lequel la colle a préalablement été déposée en regard du support (3) destiné à le recevoir et applique ensuite la pression nécessaire à sa fixation. Le monteur dispose, pour l'assister dans le positionnement du panneau, de pions ou pilotes d'indexage (5) qui ont été formés par matriçage dans le panneau (1) et qui sont destinés à s'insérer dans des orifices dédiés du support (3). Les pilotes d'indexage (5) sont creux ce qui permet au monteur d'y glisser ses pouces et facilite la manipulation du panneau (1). La pénétration correcte des pilotes d'indexage (5) dans les orifices du support (3) permet un positionnement précis du panneau. L'évolution des matériaux constitutifs de tels panneaux a tendance à les rendre de plus en plus souples et fins. Ainsi par exemple, un panneau d'étanchéité de la porte d'un véhicule automobile peut être élaboré à partir d'une simple feuille thermoformée en matériau polyoléfine à faible grammage. L'opération de matriçage permettant la formation des pilotes d'indexages va amincir la paroi des pilotes ce qui les rend déformables. Or si, durant l'opération de positionnement du panneau, le pilote d'indexage se déforme ou s'infléchit, il ne se positionne plus de manière adéquate dans l'orifice d'indexage qui lui est associé. La figure 2 illustre un tel cas où le pilote d'indexage (5), déformé, se positionne désaxé dans son orifice (7) dédié. Le pilote d'indexage (5) peut donc être engagé dans l'orifice (7) qui lui est associé sans pour autant être placé de façon coaxiale à cet orifice (7) et/ou perpendiculaire au support (3). Malheureusement, le monteur ne dispose pas de moyens pour s'en apercevoir et rectifier le positionnement du panneau (1). Le désaxage du pilote (5) d'indexage induit un léger décalage du panneau (1) par rapport à la position désirée au moment de sa fixation sur le support (3) au moyen de colle (9). La perte de précision dans le positionnement du panneau peut engendrer une perte de fonction de ce panneau si par exemple ce dernier est utilisé comme panneau d'étanchéité. Il existe en effet un risque de fuite si le panneau est collé trop haut sur la doublure de la porte laissant les lamiers situés en bas de la porte sous le cordon de colle. L'imprécision dans le positionnement peut également décaler le centrage d'ouvertures du panneau sur des formes spécifiques associées au support. Il est alors possible, dans le cas d'un véhicule, que les vibrations dues au roulage ou à la mise en oeuvre d'appareils embarqués génère des vibrations sur le panneau, voire des grésillements audibles pour le conducteur du véhicule, et occasionne une perte de qualité perçue par l'utilisateur. L'invention a pour objectif de répondre aux inconvénients présentés par l'art antérieur en proposant à l'homme du métier un nouveau procédé de montage et/ou des moyens d'assistance au montage, et en particulier au positionnement, d'un panneau ou d'une feuille souple sur un support. A cet effet l'invention a pour objet un embout de montage pour le positionnement d'un panneau souple sur un support, le panneau souple comprenant au moins un pilote d'indexage creux destiné à s'insérer dans un orifice dédié du support, l'embout étant remarquable en ce qu'il est dimensionné pour s'insérer dans le pilote d'indexage dont il présente une contre-forme. Selon des modes particuliers de réalisation, l'ensemble peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - L'embout est rigide afin de servir d'armature au pilote d'indexage et éviter sa déformation lors de son insertion dans l'orifice du support. - L'embout comprend un corps, de préférence cylindrique, pourvu à une de ses extrémités d'une base formée par un évasement et/ou une pluralité de pattes, ladite base étant destinée à venir se placer en appui contre le panneau lorsque l'embout est inséré dans le pilote d'indexage. - la base s'étend de manière perpendiculaire au corps dudit embout. - la base est formée d'une collerette plane présentant de préférence une encoche. - la surface extérieure de l'embout est alvéolée ou striée longitudinalement. - L'embout est creux et présente une cavité interne dimensionnée pour recevoir un doigt de la main d'un adulte, de préférence un pouce. - L'embout est creux et présente une tête d'épaisseur supérieure à l'épaisseur des parois de son corps. L'invention a également pour objet un gant de montage pour le positionnement d'un panneau souple sur un support en vue de sa fixation remarquable en ce qu'il comprend fixé sur un des doigts un embout de montage tel que défini plus haut, de préférence sur le pouce. Enfin, l'invention a pour objet l'utilisation d'un embout de montage tel que défini plus haut ou d'un gant de montage tel que défini plus avant pour le positionnement d'un panneau souple sur un support en vue de sa fixation. On aura compris que, selon un premier aspect, l'invention consiste en un système d'aide au positionnement d'un panneau souple comprenant une contre-forme rigide du pilote d'indexage destiné à lui servir d'armature. Cette armature permet d'éviter que le pilote d'indexage ne se déforme le temps de l'opération de positionnement. La contre-forme se présente sous forme d'une douille destinée à recevoir en sa cavité interne un des doigts du monteur et à épouser par sa surface externe la face interne du pilote d'indexage. L'invention consiste à proposer un embout de montage amovible et réutilisable qui va doubler le pilote au moment de son positionnement dans l'orifice d'indexation. L'embout est retiré du pilote une fois le panneau en place ou fixé. De part sa rigidité supérieure à celle du pilote, l'embout va permettre au pilote de se placer dans son orifice d'indexation dédié de manière coaxiale et/ou de manière perpendiculaire au support. La perpendicularité du pilote en position est particulièrement importante lorsque l'orifice qui le reçoit est oblong en raison de la nécessité d'une tolérance au niveau des cotes. A cet effet, l'embout de montage selon l'invention comprend avantageusement une base par exemple sous forme d'évasement ou d'une pluralité de pattes qui permet de venir en appui contre le panneau autour du pilote et assurer son orientation. Selon un autre aspect l'invention consiste en l'utilisation d'un tel embout de montage lors d'une opération de montage d'un panneau souple. Pour ce faire, l'embout est préférentiellement solidaire d'un gant de montage ce qui facilite son emploi. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - La figure 1 est une représentation d'un support sur lequel se monte une feuille d'étanchéité. - La figure 2 est une représentation d'un pilote d'indexage inséré dans un orifice. - La figure 3 est une représentation d'un pilote d'indexage inséré dans un orifice à l'aide d'un embout de montage selon l'invention. - La figure 4 est une représentation d'un embout de montage selon l'invention. - La figure 5 est une représentation d'un gant équipé d'un embout de montage selon l'invention. Les figures 1 et 2 ayant été commentées dans la partie introductive, il est à présent fait référence à la figure 3 représentant le pilote d'indexage (5) introduit dans l'orifice du support à l'aide d'un embout de montage (11) selon l'invention. Depuis la face du panneau (1) recevant la colle (9) et destinée à se placer en regard du support (3), le pilote d'indexage (5) se présente sous forme de pion saillant, s'étendant de façon sensiblement perpendiculaire audit panneau (1). Depuis l'autre face du panneau, ne recevant pas de colle (9), le pilote (5) d'indexage se présente sous forme d'un trou (13) borgne dans lequel le monteur va insérer son doigt pour mettre le panneau (1) en position. Selon l'invention, le monteur va intercaler un embout (11) de montage entre son doigt et le pilote (5) d'indexage afin de rigidifier ledit pilote (5) et d'éviter qu'il ne se déforme. L'embout (11) est donc rigide ou du moins plus rigide que le pilote d'indexage (5). Il peut être constitué de métal ou de plastique. Il peut également être constitué de caoutchouc ce qui lui offrirait selon l'épaisseur une rigidité suffisante pour exercer sa fonction tout en conservant une certaine souplesse appréciable pour le confort de l'utilisateur. Le pilote d'indexage (5) a de préférence une forme cylindrique. Néanmoins, l'invention ne se limite pas aux embouts (11) de montage destinés à s'insérer dans des pilotes (5) de forme cylindrique, d'autres formes d'embouts et de pilotes sont envisageables par l'homme du métier. L'embout de montage (11) est destiné à se loger dans le pilote d'indexage (5) pour y servir de coffrage ou d'armature. A cette fin, il présente une contre-forme rigide du trou (13) borgne dans lequel il pénètre et en épouse donc la surface interne. L'embout de montage (11) permet d'une part de maintenir le pilote d'indexage (5) en position déployée et d'autre part de maintenir son orientation perpendiculaire à la surface du panneau (1). L'embout de montage (11) est dimensionné pour pénétrer le trou (13) borgne sans avoir à forcer son introduction. L'embout de montage (11) est de préférence creux. Il se présente sous forme d'une douille dont la cavité interne est dimensionnée pour recevoir le doigt d'un adulte et de préférence un pouce. Il comprend un corps (15) dont les parois sont pleines ou ajourées. Lorsque les parois sont pleines, sa surface extérieure est préférentiellement alvéolée ou striée longitudinalement afin de limiter la retenue de l'embout de montage dans le pilote d'indexage notamment lors de son désengagement. En effet, selon l'invention, l'embout (11) est introduit de manière temporaire dans le pilote d'indexage (5) au moment du positionnement du panneau et est ensuite retiré du pilote lorsque le panneau est en place ou fixé. L'embout (11) est donc réutilisable indéfiniment. L'invention est avantageuse en ce qu'elle ne rajoute pas de pièces supplémentaires sur le véhicule et présente en conséquent un coût peu élevé. De préférence, et comme illustré à la figure 4, l'embout (11) est creux et dimensionné pour recevoir le doigt d'un monteur, de préférence le pouce. L'embout (11) comprend une tête (17) destinée à venir en contact avec le fond de la cavité formée par le trou (13) borgne. Selon l'invention, cette tête (17) peut présenter une épaisseur E plus importante que celle du corps (15). Ceci permet d'augmenter le confort d'utilisation de l'embout (11). La profondeur P de l'évidement (19), ou cavité interne, de l'embout (11) peut être adaptée à la longueur moyenne du pouce d'un adulte, et plus précisément, à la longueur de la phalange distale du pouce d'un adulte. De la sorte, l'articulation de la phalange distale n'est pas à l'intérieur de l'évidement (19) ce qui lui permet de se plier sans gêne. La hauteur H de l'embout (11) étant définie par la profondeur du trou (13) borgne, les embouts selon l'invention peuvent présenter une hauteur H supérieure à leur profondeur P. L'embout de montage (11) comprend avantageusement une base (21) destinée à venir en appui sur le panneau (1) lorsque l'embout (11) est inséré dans le pilote d'indexage (5). Cette base (21) se présente sous forme d'un évasement par exemple sous forme d'une collerette plane concentrique avec le corps (15), ou sous forme d'une pluralité de pattes. La base (21) est destinée à venir se placer en appui contre le panneau (1) sur au moins une portion de la circonférence du trou (13) borgne formé par le pilote (5) lorsque l'embout (11) y est inséré. Lorsque la base se présente sous forme d'une collerette celle-ci pourra présenter une ou plusieurs encoches destinées à ne pas limiter le monteur dans ces mouvements. La base (21) s'étend de manière perpendiculaire au corps (15) de l'embout (11) afin de faciliter le positionnement selon une orientation perpendiculaire de l'embout (11) par rapport au panneau (1) lorsqu'il est inséré dans le pilote (5). Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention illustrée à la figure 5, l'embout (11) est solidaire d'un gant (23) de montage. L'embout (11) coiffe préférentiellement le pouce, mais d'autres options sont envisageables par l'homme de métier. Le gant (23) comprend éventuellement une lanière (25) souple faisant le tour de la main et reliée à l'embout de montage (11). Cette lanière (25) assure une fonction de rétention et palie un aspect éventuellement extensible du gant (23), qui lors du désengagement de l'embout de montage (11) de la cavité (13) pourrait s'allonger. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la définition qui en a été donnée.25
L'invention concerne un embout de montage (11) pouvant être solidaire d'un gant et facilitant le positionnement d'un panneau (1) souple sur un support (3). Le panneau souple (1) présente au moins un pilote d'indexage (5) dont l'embout (11) rigide présente la contre-forme et dans lequel il s'insère durant l'opération de positionnement. L'embout (11) sert d'armature au pilote (5) et lui évite toute déformation ou infléchissement lors de son introduction dans un orifice (7) dédié du support (3) qui nuirait au bon positionnement du panneau (1).
1- Embout (11) de montage pour le positionnement d'un panneau (1) souple sur un support (3), le panneau (1) souple comprenant au moins un pilote d'indexage (5) creux destiné à coopérer avec un orifice (7) dédié du support (3), l'embout (11) étant caractérisé en ce qu'il est dimensionné pour s'insérer dans le pilote d'indexage (5) dont il présente une contre-forme. 2- Embout (11) de montage selon la 1, caractérisé en ce qu'il est rigide afin de servir d'armature au pilote d'indexage (5). 3- Embout (11) de montage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un corps (15) pourvu à une de ses extrémités d'une base (21) formée par un évasement et/ou une pluralité de pattes, ladite base (21) étant destinée à venir se placer en appui contre le panneau (1) lorsque l'embout (11) est inséré dans le pilote d'indexage (5). 4- Embout (11) de montage selon la 3, caractérisé ce que la base (21) s'étend de manière perpendiculaire au corps (15) dudit embout (11). 5- Embout (11) de montage selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que la base (21) est formée d'une collerette plane présentant de préférence une encoche. 6- Embout (11) de montage selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que sa surface extérieure est alvéolée ou striée longitudinalement. 7- Embout (11) de montage selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce qu'il est creux et présente une cavité interne (19) dimensionnée pour recevoir un doigt de la main d'un adulte, de préférence un pouce. 8- Embout (11) de montage selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce qu'il est creux et présente une tête (17) d'épaisseur supérieure à l'épaisseur des parois de son corps (15). 9- Gant (23) de montage pour le positionnement d'un panneau (1) souple sur un support en vue de sa fixation caractérisé en ce qu'il comprend, coiffant un des doigts et fixé sur ledit gant (23), un embout de montage (11) selon l'une des 1 à 8, de préférence l'embout (11) est placé sur le pouce. 10-Utilisation d'un embout de montage (11) selon l'une des 1 à 8 ou d'un gant de montage (23) selon la 9 pour le positionnement d'un panneau (1) souple sur un support (3) en vue de sa fixation.10
B
B25,B65
B25B,B65G
B25B 27,B65G 7
B25B 27/14,B65G 7/12
FR2992206
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UNE HUILE, DES PARTICULES D'AEROGEL DE SILICE HYDROPHOBE ET UNE RESINE HYDROCARBONEE
20,131,227
« C» La présente invention concerne une composition cosmétique destinée au maquillage et/ou au soin de la peau et/ou des lèvres comprenant des particules d'aérogel de silice hydrophobe, au moins une huile et au moins une résine hydrocarbonée. La mise au point de compositions liquide dédiées au maquillage et/ou au soin de la peau et/ou des lèvres, notamment des lèvres, telles que des gloss (rouge à lèvres liquides) qui soient stables et dotées de propriétés satisfaisantes en termes d'application (glissant à l'application, facilité d'étalement), mais également en terme d'effet maquillage du dépôt sur les lèvres, tel que par exemple la brillance et/ou la rémanence de la brillance, la tenue de la couleur, de préférence sans développer de collant relève d'un objectif permanent. D'une manière générale, les formulations de maquillage, et en particulier celles correspondant à des galéniques liquides ou fluides, par exemple de type « gloss » dans le cas de compositions pour les lèvres, comprennent classiquement des charges, telles que de la silice, et en particulier des nanosilices, entre autres pour épaissir la composition obtenir une texture fluide et stable, pouvant être appliquée aisément et de façon homogène sur la peau ou les lèvres. En effet, dans le cas de compositions fluides (liquides) qui présentent notamment en effet l'avantage d'autoriser la mise en oeuvre de quantités élevées d'huiles, il est nécessaire de trouver un moyen d'épaissir ces huiles afin d'obtenir une texture stable dans le temps et de viscosité intermédiaire, c'est-à-dire qui ne soit pas trop liquide (car elle serait alors difficile à appliquer et/ou risquerait de baver et/ou de migrer dans les rides et ridules du contour des lèvres), ; et qui ne soit pas non plus trop épaisse, car elle s'avèrerait alors difficiles à étaler sur la peau et/ou les lèvres. On cherche également à obtenir une composition dont le dépôt sur la peau ou les lèvres ne génère ni de sensation de gras (cas d'un dépôt trop huileux)), ni de sensation de sècheresse ou de tiraillement (cas d'un dépôt sec). Dans le cas de compositions destinées au maquillage de lèvres une des propriétés classiquement recherchée est la brillance. Les huiles, et en particulier les huiles à fort indice de réfraction et/ou de haute viscosité sont privilégiées. En particulier, les formulations liquides (fluides), de type « gloss », encore plus particulièrement appelé « gloss liquide » ou « brillant à lèvres », sont privilégiées pour procurer un effet brillant optimisé. Il est donc nécessaire de trouver un moyen d'épaissir ces huiles sans altérer cet effet brillant. D'une manière générale, les matières premières, et en particulier les charges utilisées classiquement aujourd'hui pour épaissir suffisamment une composition, notamment pour maintenir en suspension les pigments et nacres, sont les « nanosilices » (on entend par « nanosilices » des particules de taille nanométriques ou comprenant au moins une fraction de taille nanométrique), généralement choisies parmi les particules de silices pyrogénées de nom INCI Silica Dimethyl Silylate"; celles-ci pouvant être traitées hydrophiles ou hydrophobes, par exemple tels que le composé commercialisé sous la référence AEROSIL® R 972 par Evonik Degussa. L'utilisation des nanosilices permet en outre généralement l'obtention de propriétés d'application optimisées telles que la déstructuration sous l'effet du cisaillement engendré par l'application, qui permet de déposer le produit de façon homogène sur les lèvres, puis restructuration du dépôt après application, permettant une tenue satisfaisante du résultat cosmétique, et/ou permettant d'éviter ou de limiter la migration inesthétique du produit dans les ridules du contour des lèvres. Ainsi, les compositions classiques de maquillage, et en particulier les gloss pour les lèvres comprennent classiquement entre 2% et 7% en poids de nanosilices (souvent traitées hydrophobe, afin d'épaissir efficacement les huiles. Cependant, dès que l'on essaie de s'affranchir de la présence des « nanosilices », il est très compliqué d'obtenir un bon compromis en termes de gélification des huiles : En effet, une composition non suffisamment épaissie et/ou gélifiée ne présentera pas un bon maintient des nacres et des pigments, et aura une forte tendance à migrer dans les ridules du contour des lèvres. A l'inverse, une composition trop épaissie et/ou gélifiée ne possèdera pas de bonnes propriétés cosmétiques, notamment à l'application (elle sera difficile à déposer de façon homogène sur les lèvres) et présentera une faible brillance, du fait de la faible disponibilité des huiles, en particulier des huiles non volatiles. Par ailleurs, ces compositions manifestent classiquement très souvent un caractère collant et/ou pâteux, pouvant être notamment induit par la présence d'huiles de viscosité élevée insuffisamment gélifiées (le caractère collant se traduisant notamment par un phénomène d'adhésion des lèvres maquillées entre elles et qui est donc désagréable en termes de confort pour l'utilisateur) ou par l'épaississement trop important des huiles (les huiles trop fortement épaissies formant alors une pâte dépourvue d'onctuosité). On cherche ainsi un moyen alternatif aux « nanosilices » utilisées jusqu'à présent pour obtenir une composition de maquillage et/ou de soin, en particulier de maquillage, dont les huiles sont suffisamment gélifier et/ou épaissies, pour ne pas présenter les inconvénients mentionnées précédemment, en particulier qui soit stable et qui présente de bonnes propriétés d'étalement et dont le dépôt sur la peau et/ou les lèvres, en particulier sur les lèvres, est brillant et/ou non migrant. De préférence, on cherche également à obtenir des compositions dont le dépôt sur la peau et/ou les lèvres ne présente pas de caractère collant. En effet les dépôts obtenus avec les formulations liquides comprenant une teneur importante en huile, en particulier dans le cas de compositions liquides telles que les gloss pour les lèvres, manifestent très souvent un caractère collant, notamment induit par la mise en oeuvre de ces huiles, ce caractère collant se traduisant notamment par un phénomène d'adhésion des lèvres maquillées entre elles et qui est donc désagréable en termes de confort pour l'utilisateur. De façon préférée, on cherche également à obtenir une composition dont le dépôt sur la peau et/ou les lèvres présente un bon niveau de tenue de la brillance et/ou de tenue de la couleur, et de préférence qui ne transfère pas sur une tasse ou un vêtement par exemple. De manière surprenante, les inventeurs ont observé que l'utilisation d'une association de particules d'aérogel de silice hydrophobe, et d'au moins une résine hydrocarbonée avec des huiles permet d'obtenir des compositions cosmétiques liquides, qui sont stables, qui présentent de bonnes propriétés d'application et dont le dépôt est doté d'une brillance satisfaisante, est confortable (pas de sensation grasse, pâteuse et/ou sèche), peu ou non migrant et/ou est peu collant. Ainsi, la présente invention vise, selon l'un de ses aspects, une composition cosmétique, de préférence pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres, de préférence sous forme liquide, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : - au moins une résine hydrocarbonée, de préférence de poids moléculaire moyen en nombre inférieur ou égal à 10000 g/mol, - au moins des particules d' aérogel de silice hydrophobe, - au moins une huile, de préférence non volatile - ladite composition comprenant moins de 5% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence étant anhydre. De manière surprenante, les inventeurs ont en effet constaté qu'une telle composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres ou de la peau présente des propriétés satisfaisantes en terme stabilité, de facilité d'application, notamment d'étalement, et le dépôt obtenu sur la peau et/ou les lèvres est homogène, brillant, et présente une bonne tenue, de préférence non transfert, tout en étant dénuée d'un caractère collant et/ou migrant exacerbé. Par ailleurs, la composition selon l'invention est homogène et stable à température ambiante. Par composition « stable », on entend notamment qu'elle ne présente pas de déphasage, ni d'exsudation, notamment après 72 h, voire 1 mois à 42°C. Par ailleurs, on entend notamment par « stable » que la composition selon l'invention ne doit pas présenter de sédimentation des particules présentes, par exemple des pigments et/ou des nacres lors que la composition comprend de tels composés, notamment après 72 h, voire 1 mois à 42°C. De préférence, on ne doit pas observer de sédimentation des pigments et/ou des nacres dans une composition comprenant une teneur totale en pigment et/ou en nacre supérieure ou égale à 1% en poids, de préférence supérieure ou égale à 2 % en poids, par rapport au poids de la composition, après 72 heures à 25°C ou à 42°C, de préférence ni après 1 mois à 42°C. Par ailleurs, par « stable » on entend également de préférence qu'on ne doit pas observer de sédimentation des pigments et/ou des nacres après que la composition selon l'invention a été soumise à une centrifugation à 450 tr/min pendant 10 mn. En particulier, la composition selon l'invention est aisée à appliquer sur la peau et/ou les lèvres. L'aisance d'application se traduit notamment en terme de glissant et/ou de facilité d'étalement. La composition peut être sous forme solide ou liquide. De préférence, la composition est sous forme liquide à température ambiante (20- 25°C). Par « liquide » ou « fluide » , au sens de la présente invention, caractériser l'état d'une composition à température ambiante (entre 20 et 25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg). Notamment, on entend par « liquide» une composition fluide, par opposition à solide. De façon particulièrement préférée, la composition selon l'invention est une composition de maquillage, de préférence des lèvres, tel qu'un gloss pour les lèvres ou tel qu'un rouge à lèvres solide, pouvant par exemple être sous la forme d'un stick. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres comprenant l'application sur les lèvres et/ou la peau d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. De façon particulièrement préférée, l'invention concerne un procédé de maquillage, de préférence des lèvres comprenant l'application sur les lèvres d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. Dans ce qui va suivre, l'expression « au moins un(e) » est équivalente à « un(e) ou plusieurs » et, à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Milieu physiologiquement acceptable Par « milieu physiologiquement acceptable », on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l'application d'une composition de l'invention sur la peau ou les lèvres. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition, ainsi qu'à l'aspect sous lequel la composition doit être conditionnée. La composition selon l'invention comprend moins de 5 % d'eau en poids, par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend moins de 2% en poids d'eau, par rapport au poids total de la composition. De façon particulièrement préférée, la composition selon l'invention est anhydre. Par « anhydre », on entend notamment que l'eau n'est de préférence pas ajoutée délibérément dans les compositions mais peut être présente à l'état de trace dans les différents composés utilisés dans les compositions. AEROGELS DE SILICE HYDROPHOBES La composition selon l'invention comprend au moins des particules d'aérogels de silice. Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d'un gel de silice par de l'air. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 iam, mieux de 1 à 1000 iam, de préférence de 1 à 1001.1m, en particulier de 1 à 30 lm, de préférence encore de 5 à 25 iam, mieux de 5 à 20 i.tm et encore mieux de mieux de 5 à 15 1.1.m. Selon un mode de réalisation, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 30 iam, de préférence de 5 à 25 iam, mieux de 5 à 20 i.tm et encore 30 mieux de mieux de 5 à 15 lm. La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées. Les tailles des particules d'aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 jam et encore mieux de mieux de 5 à 15 ùm. Les particules d'aérogel de silice utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée p allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3, de préférence de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3. Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée : On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu'à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2%); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l'occurrence 40/Vf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g). Selon un mode de réalisation préféré, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm x p ; où p est la densité tassées exprimée en g/cm3 et Sm est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut. De préférence, les particules d'aérogels de silice hydrophobe selon l'invention ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au WET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g. La capacité d'absorption mesurée au Wet Point, et notée Wp, correspond à la quantité d'huile qu'il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène. Elle est mesurée selon la méthode dite de Wet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d'huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du Wet Point, décrite ci-dessous : On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l'huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d'huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter de l'huile jusqu'à la formation de conglomérats d'huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l'huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d'huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d'huile utilisé. La prise d'huile correspond au rapport Vs / m. Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI silica silylate). Par « silice hydrophobe », on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l'hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles. Concernant la préparation de particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725 . On utilisera de préférence des particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles. A titre de d'aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200. On utilisera de préférence l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. De façon préférée, les particules d'aérogels de silice hydrophobe sont présentes dans la composition selon l'invention en une teneur en matière active allant de 0,1 à 15 % en poids, de préférence de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, les particules d'aérogels de silice hydrophobe sont présentes dans la composition selon l'invention en une teneur en matière active allant de 0,1 à 6 % en poids, de préférence encore de 0,2% à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les particules d'aérogels de silice hydrophobe peuvent notamment dans le cadre de la composition selon l'invention être utilisées à une gamme de teneur inférieure à celle classiquement utilisée pour les charges classiquement utilisées, notamment dans les compositions de gloss pour les lèvres telles particules de nanosilices, telles que le composé dont le nom INCI est Silica Dimethyl Silylate , notamment commercialisé sous la référence AEROSIL® R 972 par Evonik Degussa. En effet, les particules de nanosilices sont classiquement utilisée dans une teneur en poids comprise entre 2 et 7% en poids, par rapport au poids total de la composition. Cela peut s'avérer intéressant en particulier dans le cas de compositions pour lesquelles il est important de pouvoir obtenir un dépôt brillant, en particulier dans le cas de compositions pour les lèvres, tels que des gloss pour les lèvres (ou stick pour compo solides). En effet, les charges ayant un effet matifiant sur les dépôts obtenus avec les compositions, il est intéressant de pouvoir épaissir / et ou gélifier la formule de façon suffisante sans affecter pour autant le caractère de brillance du dépôt obtenu, ou le moins possible.25 CIRE La composition selon invention comprend de préférence au moins une cire. De préférence, la cire est une cire de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, de préférence supérieure ou égale à 65°C. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend une teneur totale en cire(s), allant de 0,1 à 15 % en poids, et mieux de 0,5 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend une teneur totale en cire(s), allant de 1 à 10 % en poids, et mieux de 1 % à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend une teneur totale en cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, de préférence supérieure ou égale à 65°C, allant de 0,1 à 15 % en poids, et mieux de 0,5 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend une teneur totale en cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, de préférence supérieure ou égale à 65°C, allant de 1 à 10 % en poids, et mieux de 1 % à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par « cire » considérée dans le cadre de la présente invention on entend d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C et notamment jusqu'à 120 °C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920» par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. A titre illustratif des cires de température supérieure ou égale à 60°C, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, l'ozokérite; les cires de polyéthylène, l'acide 12-hydroxystéarique, le trihydroxystéarate de glycéryle, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters, et leurs mélanges. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale IsoJojoba50®, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylo1-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73° par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 Pe", "Hydroxypolyester K 82 P®" et "Kester Wax K 80 P®" par la société KOSTER 5 KEUNEN. Comme cire on peut aussi utiliser un acide gras linéaire hydroxyle en C18-C24, comme par exemple l'acide 12-hydroxystéarique notamment commercialisé sous la référence 12 HYDROXYSTEARIC ACID PREMIUM GRADE 12H-P par la société Thai Kawaken 10 De préférence, la ou lesdites cires de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C est choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, l'acide 12-hydroxystéarique, une cire de polyéthylène (par exemple celles vendues sous les dénominations Performalene 500 L polyethylène ou Performalene 400L polyéthylène par 15 New Phase Technologies, ou asensa sc 211 de honeywell), les cires de polyméthylène, (par exemple celle vendue sous la référence Cirebelle 108 par Cirebelle), la cire d'abeille, la cire de Candelilla, l'hydroxystéarate de l'hydroxyoctasosanyle, l'huile de Ricin hydrogénée, l'huile de Jojoba hydrogénée, la cire de son de riz, la cire d'abeille polyglycérolée, le stéarate d' octacosanyle, la cire de cérésine, les cires 20 (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, l'acide 12-hydroxystéarique, la cire d'alcool polyéthylénée, la cire de Fischer-Tropsch, les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique, la cire d'Ouricury, la cire de Montan, le trihydroxystéarate de glycéryle dont le nom INCI est trihydroxystearin (par exemple commercialisée par Elementis sous le nom de Thixcin R) et leurs mélanges. 25 De façon préférée, la cire de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C est choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, la cire de polyéthylène, la cire d'abeille, la cire de Candelilla, l'huile de jojoba hydrogénée, l'acide 12-hydroxystéarique, le trihydroxystéarate de glycéryle, et leurs mélanges. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une 30 cire de température de fusion supérieure ou égale à 65 °C, de préférence choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, l'acide 12-hydroxystéarique, une cire de polyéthylène (par exemple celles vendues sous les dénominations Performalene 500 L polyethylène ou Performalene 400L polyéthylène par New Phase Technologies)' la cire de Candelilla, l'hydroxystéarate de l'hydroxyoctasosanyle, l'huile de Ricin hydrogénée, l'huile de Jojoba hydrogénée, la cire de son de riz, la cire d'abeille polyglycérolée, le stéarate d'octacosanyle, la cire de cérésine, les cires (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, la cire d'alcool polyéthylénée, la cire de Fischer-Tropsch, les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique, la cire d'Ouricury, la cire de Montan, le trihydroxystéarate de glycéryle dont le nom INCI est trihydroxystearin (par exemple commercialisée par Elementis sous le nom de Thixcin R) et leurs mélanges. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une cire de température de fusion supérieure ou égale à 65 °C, de préférence choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, la cire de polyéthylène, l'acide 12- hydroxystéarique, la cire de Candelilla, l'huile de jojoba hydrogénée, le trihydroxystéarate de glycéryle, et leurs mélanges. CIRE de température de fusion inférieure à 60 °C La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins une cire de température de fusion inférieure à 60 °C. Une telle cire peut en particulier être choisie parmi la cire de paraffine, l'alcool stéarique, les coco-glycérides hydrogénés, la cire d'abeille synthétique (notamment celle commercialisée sous la référence CYCLOCHEM 326 A par Evonik Goldschmidt)' le beurre de palme, la cire de Sumac, la cire d'abeille siliconée, le stéaryle de stéarate, la cire alkyle diméthicone, certaines cires de polyméthylène (comme la cirebelle 303 commercialisée par Cirebelle), la cire de Berry, la cire d'olive, la cire de citron, et leurs mélanges. En particulier, selon un premier mode de réalisation, la composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cire(s) de température de fusion inférieure à 60 °C allant de 0,1 à 10 % en poids, et mieux de 0,5 % à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition. En particulier, selon un second mode de réalisation, la composition selon l'invention peut être exempte des cire(s) de température de fusion inférieure à 60 °C. PHASE GRASSE LIQUIDE La composition selon l'invention comprend au moins une huile, en particulier, de préférence au moins une huile non volatile. Par « huile », on entend un composé non aqueux, non miscible à l'eau, liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). En particulier, l'huile (de préférence non volatile) peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées, les huiles siliconées et/ou les huiles fluorées, et leurs mélanges. Préférentiellement, l'huile peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou les huiles siliconées. Huiles Non volatiles De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une huile non volatile. Par huile « non volatile », on entend une huile dont la pression de vapeur, a température ambiante et pression atmosphérique, est non nulle et inférieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa) et mieux inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). Les huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine végétale, des huiles d'origine synthétique ou minérale, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Huiles apolaires Selon un premier mode de réalisation, ladite huile non volatile peut être une huile apolaire, de préférence hydrocarbonée. Ces huiles peuvent être d'origine végétale, minérale ou synthétique. Par « huile apolaire » au sens de la présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 °C, Sa, est égal à 0 (J/cm3)1/4. La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l'espace de solubilité 25 tridimensionnel de HANSEN sont décrits dans l'article de C. M. HANSEN : "The three dimensionnal solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Selon cet espace de Hansen : - 8D caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ; 30 - ôp caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents ainsi que les forces d'interactions de KEESOM entre dipôles induits et dipôles permanents; - Sh caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; et - 8a est déterminé par l'équation : ôa = (1)2 8h2)1/4. Les paramètres 8p, 811, 8D et Sa sont exprimés en (J/cm3)1/4. Par « huile hydrocarbonée », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide. De façon préférée, l'huile hydrocarbonée apolaire non volatile peut être choisie parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que : - l'huile de paraffine ou ses dérivés, - le squalane, - 1 'isoeicosane, - l'huile de naphtalène, - les polybutylènes tels que L'INDOPOL H-100 (de masse molaire ou MW=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MW=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MW=2160g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO, - les polyisobutènes - les polyisobutylènes hydrogénés tels que le Parléam® commercialisé par la société NIPPON OIL FATS, le PANALANE H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société AMOCO (MW =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (MW=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MW=1000 g/mol), ou encore le PARLEAM LITE commercialisé par NOF Corporation, - les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l'Indopol L-14, - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que : le PURESYN 10 (MW=723 g/mol), le PURESYN 150 (MW=9200 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société MOBIL CHEMICALS, ou encore le PURESYN 6 commercialisé par 30 EXXONMOBIL CHEMICAL), - et leurs mélanges. De préférence la composition selon l'invention comprend au moins une huile apolaire, de préférence choisie parmi les polybutènes, les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés, les polydécènes et/ou les polydécènes hydrogénés, et leurs mélanges. Une composition selon l'invention peut comprendre une teneur en huile(s) apolaire(s), de préférence non volatile(s), allant de 5 % à 60 %, par exemple de 10 % à 45 % en poids, de préférence de 15 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, une composition conforme à l'invention comprend au moins une huile hydrocarbonée apolaire, de préférence choisie parmi le polyisobutylène hydrogéné et le polydécène hydrogéné. Huiles polaires Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend au moins une huile polaire non volatile. Ladite huile peut être hydrocarbonée, siliconée ou fluorée. Préférentiellement, ladite huile non volatile est une huile polaire hydrocarbonée. Par « huile siliconée », on entend une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O. Par « huile fluorée », on entend une huile contenant au moins un atome de fluor. Ces huiles peuvent être d'origine végétale, minérale ou synthétique. Par « huile hydrocarbonée», on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide. Par « huile polaire » au sens de la présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 °C, Sa, est différent de 0 (J/cm3)1/4. En particulier, l'huile polaire non volatile hydrocarbonée peut être choisie parmi la liste d'huiles ci-dessous, et leurs mélanges : - les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras ayant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou l'huile de jojoba ; - les huiles esters, de préférence choisies parmi: - les esters d'acide gras, en particulier de 4 à 22 atomes de carbone, et notamment d'acide octanoïque, d'acide heptanoïque, d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique comme le dioctanoate de propylène glycol, le monoisostéarate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol ; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 16, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le néopentanoate d'octyledodécyle, le stéarate d'octy1-2 dodécyle, l'érucate d'octy1-2 dodécyle, l'érucate d'oleyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le benzoate d'octy1-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl- hexyle; de façon préférée, les esters de synthèse R1COOR2 préférés dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone sont tels que R1 et R2 soient 20; - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle (1V1W=697 g/mol) ; - les esters de glycéryle comme le CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDE commercialisé sous la référence CAPMUL MCM par la société ABITEC, - les esters hydroxyles, de préférence ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, comme le triisostéarate de polyglycérol-2 (MW=965 g/mol), le lactate d'isostéaryle, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le malate de diisostéaryle, le stéarate de glycérine; le diisononanoate de diéthylèneglycol ; - les esters d'acides aromatiques et d'alcools comprenant 4 à 22 atomes tels que le tridécyl trimellitate (MW=757 g/mol) ; - les esters d'alcool gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que ceux décrits dans la demande EP-A-0 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MW=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), le triisostéarate de glycéryle (MM=891 g/mol), le tri décy1-2 tétradécanoate de glycéryle (MW=1143 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MW=1202 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle -2 (MW=1232 g/mol) ou encore le tétra décyl -2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MW=1538 g/mol) ; - les polyester résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme l'huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech ; - les esters de dimère diol et de dimère diacide de formule générale HO-Rk-OCO- R2-COO-R1-)h-OH, dans laquelle : Rl représente un reste de dimère diol obtenu par hydrogénation du diacide dilinoléique, R2 représente un reste de diacide dilinoléique hydrogéné, et h représente un entier variant de 1 à 9, notamment les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5® et DD-DA7®, et - les polyesters obtenu par condensation de dimère et/ou trimère d'acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 0 853 634, tels qu'en particulier de l'acide dilinoléique et du 1,4-butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA ; - les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, de préférence ramifiés, comme l'octyl dodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l'alcool oléique ; - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, et leurs mélanges ; - les huiles d'origine végétale telles que l'huile de sésame (820,6 g/mol) ; et le C18-36 acide triglyceride (DUB TGI 24 de stearinerie dubois) - les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'acide oléïque ; - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination Cetiol CC®, par Cognis ; et - les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que le copolymère 10 vinylpyrrolidone/1-héxadécène, ANTARON V-216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (MW=7300 g/mol). Selon un mode de réalisation particulier, une composition conforme à l'invention comprend au moins un copolymère vinylpyrrolidone/l-héxadécène et/ou au 15 moins du myristate d'isopropyle. De façon préférée, l'huile non volatile hydrocarbonée polaire est choisie parmi les huiles hydrocarbonées végétales ou d'origine végétale, les huiles esters, les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les copolymères de la vinylpyrrolidone, et leurs mélanges. 20 De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une huile non volatile choisie parmi les esters de synthèse de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 25 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 16. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une huile ester non volatile choisie parmi l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le néopentanoate d'octyledodécyle, le stéarate d'octy1-2 dodécyle, l'érucate d'octy1-2 30 dodécyle, l'érucate d'oleyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le benzoate d'octy1-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins une huile non volatile choisie parmi les esters d'acide néopentanoïque, de préférence l'octyldodécyle néopentanoate. De façon préférée, la composition comprend une teneur en huile ester non volatile allant de 5 % à 40 %, de préférence allant de 10 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un autre mode de réalisation, l'huile non volatile polaire peut être une huile fluorée. Par « huile fluorée », on entend une huile comprenant au moins un atome de fluor. Les huiles fluorées utilisables selon l'invention peuvent être choisies parmi des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrites dans le document EP-A-847752 et des composés perfluorés. Par composés perfluorés, on entend selon l'invention des composés dont tous les atomes d'hydrogène ont été substitués par des atomes de fluor. Selon un mode de réalisation préféré, l'huile fluorée selon l'invention est choisie parmi les huiles perfluorées. A titre d'exemple d'huiles perfluorées utilisables dans l'invention, on peut citer les perfluorodécalines, les perfluopérhydrophénanthrènes. Selon un mode de réalisation préféré, l'huile fluorée choisie parmi les perfluopérhydrophénanthrènes, et notamment les produits Fiflow® commercialisés par la société Créations Couleurs. En particulier on peut utiliser l'huile fluorée dont le nom INCI est perfluoperhydrophénanthrène, commercialisée sous la référence FIFLOW 220 par la société F2 Chemicals. Selon un autre mode de réalisation, l'huile non volatile polaire peut être une huile siliconée. L'huile non volatile siliconée utilisable dans l'invention peut notamment être choisie parmi les huiles siliconées ayant notamment une viscosité à 25 °C supérieure ou égale à 9 centistokes (cSt) (9 x 10-6 m2/s), et inférieure à 800 000 cSt, de préférence entre 50 et 600 000 cSt, de préférence entre 100 et 500 000 cSt. La viscosité de cette silicone peut être mesurée selon la norme ASTM D-445. En particulier, l'huile siliconée non volatile peut être choisie parmi : - les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatils, linéaires ou ramifiés ; - les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone, 10 comme par exemple la cetyl diméthicone commercialisée sous la référence ABIL WAX 9801 par Evonik Goldschmidt ; - les huiles siliconées phénylées, en particulier choisies parmi : - les phényl triméthicones, notamment telle que la PHENYL référence DOW TRIMETHYLSILOXY TRISILOXANE, notamment vendue sous la 15 CORNING 556 COSMETIC GRADE FLUID ; - les phényl diméthicones ; - les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes ; - les diphényl diméthicones ; - les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes ; 20 - les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; et - les trimethyl pentaphenyl trisiloxane, notamment telle que l'huile siliconée commercialisée par Dow Corning sous la référence PH-1555 HRI ou encore Dow Corning 555 Cosmetic Fluid (nom chimique : 1,3,5-trimethyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl trisiloxane, nom INCI : trimethyl pentaphenyl trisiloxane) ; et 25 - les triméthyl siloxyphenyl dimethicones, notamment telle que celle vendue sous la référence BELSIL PDM 1000 par la société Wacker. De façon préférée, ladite huile non volatile présente dans la composition choisie parmi : 30 - les huiles hydrocarbonée, de préférence choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires telles que les polybutènes, les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés, les polydécènes et/ou les polydécènes hydrogénés, et leurs mélanges, et les huiles hydrocarbonées polaires, de préférence choisies parmi les huiles hydrocarbonées végétales ou d'origine végétales, les huiles esters, les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les copolymères de la vinylpyrrolidone, et leurs mélanges, les huiles siliconées, de préférence choisie parmi les polydiméthylsiloxanes non volatiles, linéaires ou ramifiés et/ou les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone, comme par exemple la cetyl diméthicone et/ou les huiles siliconées phénylées, de préférence non volatiles ; les huiles fluorées, et leurs mélanges. Une composition selon l'invention peut comprendre une teneur totale en huile(s) polaire(s) non volatile, de préférence hydrocarbonée, allant de 5 % à 60 %, par exemple de 10 % à 45 % en poids, de préférence de 15 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation préféré, la ou les huile(s) non volatile(s), de préférence hydrocarbonée(s), est/sont présente(s) en une teneur totale allant de 15 % à 90 20 % en poids, en particulier de 25 % à 80 % en poids, de préférence de 35 à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition. HUILE NON VOLATILE DE MASSE MOLECULAIRE SUPERIEURE A 400 G/MOL Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention 25 comprend au moins une huile non volatile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol, de préférence telles que définies ci-dessus. De façon préférée, la composition selon l'invention peut comprendre une teneur totale en huile(s) de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol, allant de 5 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition coeur, par exemple de 5 à 60 % en poids et de 30 préférence de 5 à 50 %. Plus précisément, une telle huile peut être une huile hydrocarbonée ou siliconée de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol, voire à 500 g/mol, notamment à 650 g/mol. En particulier, cette huile brillante peut présenter une masse molaire allant de 400 à 10 000 g/mol, en particulier de 650 à 10 000 g/mol. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins une huile hydrocarbonée ou siliconée de masse moléculaire variant de 650 à 5000 g/mol. Cette huile masse moléculaire supérieure à 400 g/mol peut être polaire ou apolaire. Cette huile masse moléculaire supérieure à 400 g/mol est avantageusement une huile choisie parmi les huiles de masse molaire élevée ayant, en particulier, une masse molaire allant de 500 à 10 000 g/mol, en particulier de 500 à 8 000 g/mol et plus particulièrement de 550 à 7500 g/mol. De préférence, l'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol a un indice de réfraction supérieur ou égal à 1,45 et notamment allant de 1,45 à 1,6. L'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol est de préférence une huile non volatile. Avantageusement, une huile hydrocarbonée de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol utilisable dans la présente invention peut être choisie parmi : - les huiles polymèriques apolaires, de préférence choisies parmi : - les polybutylènes tels que par exemple L'INDOPOL H-100 (de masse molaire ou MW=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MW=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MW=2160g/mol), commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO, et/ou - les polyisobutylènes hydrogénés tels que par exemple le PANALANE H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société AMOCO (MW =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (MW=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MW=1000 g/mol), et/ou - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que par exemple : le PURESYN 10 (MW=723 g/mol) et le PURESYN 150 (MW=9200 g/mol), commercialisés ou fabriqués par la société MOBIL CHEMICALS, - et leurs mélanges. - les huiles esters, de préférence choisies parmi - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme par exemple le tétrapélargonate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), - les esters hydroxylés tels que par exemple le triisostéarate de polyglycérol-2 (MW=965 g/mol), le citrate de triisocétyle (MW=864 g/mol), le diisostéaryl malate (MW=639 g/mol), - les esters aromatiques tels que par exemple le tridécyl trimellitate tel que commercialisé par la société Lipo Chemicals sous la dénomination LIPONATE TDTM (MW=757 g/mol), - les esters d'alcool gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que par exemple ceux décrits dans la demande EP-A-0 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MW=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), le triisostéarate de glycéryle (MM=891 g/mol), le tri décy1-2 tétradécanoate de glycéryle (MW=1143 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MW=1202 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle -2 (MW=1232 g/mol) ou encore le tétra décyl -2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MW=1538 g/mol), - un polyester résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme par exemple l'huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech, - les esters de dimère diol et de dimère diacide de formule générale HO-R1-(-000-R2-COO-R1-)h-OH, dans laquelle Rl représente un reste de dimère diol obtenu par hydrogénation du diacide dilinoléique, R2 représente un reste de diacide dilinoléique hydrogéné, et h représente un entier variant de 1 à 9, notamment les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5® et DD-DA7®, - les huiles d'origine végétale telles que par exemple l'huile de sésame (MW=820 g/mol), - les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que par exemple : le copolymère vinylpyrrolidone/l-héxadécène, ANTARON V-216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (MW=7300 g/mol), - et leurs mélanges. L'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol peut être également une huile choisie parmi les huiles siliconées et en particulier les huiles choisies parmi les polydiméthylsiloxanes (PDMS); les huiles siliconées phénylées comme les phényl triméthicones (telles que la phényl triméthicone vendue sous le nom commercial DC556 par Dow Corning), les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, le diphényl méthyldiphényl trisiloxane, le triméthyl pentaphényl tri siloxane (notamment le 1,3,5-triméthyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl trisiloxane commercialisé sous le nom PH-1555 HRI COSMETIC FLUID par Dow Corning) et leurs mélanges. Huile non volatile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol. Cette huile peut être hydrocarbonée ou siliconée. De façon préférée, l'huile non volatile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol est choisie parmi ; - les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 30 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 30 atomes de carbone avec 13 < R1 + R2 < 30 comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxyles comme l'isostéaryl lactate, l'octyl hydroxy stéarate; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentyl glycol, le diisononanoate de diéthylène glycol ; et/ou - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 8 à 26 atomes de carbone comme l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol tel que commercialisé sous la référence commerciale Eutanol G ® par la société Cognis ; et/ou - les acides gras d'acide oléique ou linoléique, tels que par exemple l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; et/ou - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) ; - et leurs mélanges. Huiles volatiles Selon un premier mode de réalisation, la composition selon l'invention peut comprendre une huile volatile. Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact des matières kératiniques en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (101 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. En particulier, comme huile volatile, on peut citer les huiles hydrocarbonées volatiles, et notamment les huiles hydrocarbonées volatiles dont le point éclair est inférieur ou égal à 80°C (le point éclair est en particulier mesuré selon la Norme iso 3679), telles que les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 14 atomes de carbone, et notamment : - les alcanes ramifiés en C8-C14 comme les isoalcanes en C8-C14 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les alcanes linéaires, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le ntétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande W02008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 14 atomes de carbone et leurs mélanges. Comme autres huiles hydrocarbonés volatiles, et notamment comme huiles volatile hydrocarbonée dont le point éclair est inférieur ou égal à 80°C, on peut également citer, les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, l'acétone; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle ; les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; les alcools et notamment les monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol. Comme huile hydrocarbonée volatile dont le point éclair est supérieur à 80°C, on peut citer 1 ' isohexadécane. Selon un second mode de réalisation, la composition selon l'invention est exempte d'huile volatile. CORPS GRAS PATEUX Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un corps gras pâteux. Par « corps gras pâteux» au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible, présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide. En d'autres termes, la température de fusion commençante du corps gras pâteux peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 23 °C peut représenter 9 à 97 % en poids du corps gras pâteux. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 et 85 %, de préférence encore entre 40 et 85 % en poids. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un corps gras pâteux peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5°C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de corps gras pâteux en fonction de la température. Le point de fusion du corps gras pâteux est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. La fraction liquide en poids du corps gras pâteux à 23 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est l'enthalpie consommée par ce dernier pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le corps gras pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le corps gras pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3 ; 1999. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le corps gras pâteux de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en L'enthalpie de fusion consommée à 23 °C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 °C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 à 100 % en poids du corps gras pâteux, de préférence de 50 à 100 %, de préférence encore de 60 à 100 % en poids du corps gras pâteux. Lorsque la fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du corps gras pâteux est inférieure ou égale à 32 °C. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C. Le corps gras pâteux peut en particulier être choisi parmi les corps gras synthétiques et les corps gras d'origine végétale. Un corps gras pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. Le corps gras pâteux peut être choisi parmi : - la lanoline et ses dérivés, - la vaseline (également appelée petrolatum), - les éthers de polyol choisis parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges, l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 0E) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société VEVY, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8: 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d'huile de soja, - les composés silicones polymères ou non, - les composés fluorés polymères ou non, - les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères et les copolymères d'oléfines, - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30, - les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30, et - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-Cloo, de préférence en C2-050, - les esters, - et/ou leurs mélanges. Parmi les polyéthers liposolubles, on considère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1000 à 10000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 0E) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par AKZO NOBEL. Parmi les esters, on considère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique et l'acide 12-hydroxy stéarique comme par exemple le bis-diglyceryl polyacyladipate-2 commercialisé sous la référence SOFTISAN® 649 par la société Sasol, - les homopolymères de vinyl ester ayant des groupements alkyles en C8-C30, tel 30 que le polyvinyl laurate (notamment vendu sous la référence Mexomère PP par la société Chimex), - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par ALZO, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, - les esters de pentaérythritol, - les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate; de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S) et leurs mélanges, - le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex 203 par la société AARHUSKARLSHAMN, - l'huile de soja hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de colza hydrogénée, les mélanges d'huiles végétales hydrogénées tels que le mélange d'huile végétale hydrogénée de soja, coprah, palme et colza, par exemple le mélange commercialisé sous la référence Akogel® par la société AARHUSKARLSHAMN (nom INCI Hydrogenated Vegetable Oil), - le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARL SHAMN, - et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le corps gras pâteux est choisi parmi les esters et en particulier les esters de diglycérol et leurs mélanges. Parmi les composés pâteux, on choisira de préférence le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimère dilinoléyl, le bis-diglycéryl polyacyladipate-2, l'huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate par exemple le RISOCAST-DA-L vendu par KOKYU ALCOHOL KOGYO, l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL, le polyvinyl laurate, le beurre de mangue, le beurre de karité, l'huile de soja hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de colza hydrogénée, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène ou leur mélange. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de corps gras pâteux (c'est-à-dire au moins deux corps gras pâteux différents). Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition selon l'invention comprend de l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée, par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL. De façon préférée, selon ce mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend en outre au moins un second corps gras pâteux, différent de l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend une teneur totale en corps gras pâteux allant de 0,1 à 50 % en poids, notamment allant de 1 à 45 % en poids, et en particulier allant de 5 à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. A revoir Selon un autre mode de réalisation, la composition est exempte de corps gras pâteux. ESTER DE DEXTRINE La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un ester(s) de dextrine et d'acide gras, de préférence en C12 à C24, en particulier en C14-C18. De préférence l'ester de dextrine est un ester de dextrine et d'acide gras en C12-C18, en particulier en C14-C18. De préférence l'ester de dextrine est choisi parmi le myristate de dextrine et/ou le palmitate de dextrine, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, l'ester de dextrine est le myristate de dextrine, tel que celui notamment commercialisé sous le nom de Rheopearl MKL-2 par la 25 société CHIBA FLOUR. Selon un mode de réalisation préféré, l'ester de dextrine est le palmitate de dextrine. Celui-ci peut par exemple être choisi parmi ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® par la société CHIBA FLOUR De façon particulièrement préférée, la composition selon l'invention peut 30 comprend entre 0,1 % et 10 % en poids total d'ester(s) de dextrine, de préférence entre 0,5% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. De façon particulièrement préférée, la composition selon l'invention peut comprend entre 0,1 % et 10 % en poids total de palmitate de dextrine, de préférence entre 0,5% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® par la société CHIBA FLOUR. ESTER D'ACIDE CARBOXYLI UE EN C -C6 ET DE SACCHAROSE Une composition selon l'invention peut également comprendre au moins un ester d'acide carboxylique en C2-C6 et de saccharose. Plus particulièrement, cet ester d'acide carboxylique en C2-C6 et de saccharose est choisi parmi les esters mixtes d'acide acétique, d'acide isobutyrique et de saccharose, et en particulier est le di-acétate-hexa-(2-méthyl-propanoate) de saccharose, tel que celui commercialisé sous la dénomination Sustane SAM food grade kosher par la Société EASTMAN CHEMICAL (nom INCI : sucrose acétate isobutyrate). Avantageusement, une composition de l'invention peut comprendre de 1 à 15 % en poids, et de préférence de 3 à 10 % en poids d'ester(s) d'acide carboxylique en C2-C6 et de saccharose, par rapport au poids total de ladite composition. AGENT HYDRATANT: La composition selon l'invention peut comprendre au moins un agent hydratant. De préférence, l'agent hydratant peut être choisi parmi : le sorbitol, les alcools polyhydriques, de préférence en C2-C8, et de façon encore préférée en C3-C6, tels que de préférence la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, le glycérol et leurs mélanges. Selon un mode particulier, l'agent hydratant est la glycérine. L'agent hydratant est de préférence présent dans la phase grasse en une teneur comprise entre 0,1 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Résine hydrocarbonée La composition selon l'invention comprend au moins une résine hydrocarbonée. De préférence, la résine hydrocarbonée (également appelée résine tackifiante) a 5 un poids moléculaire moyen en nombre inférieure ou égale à 10 000 g/mol, notamment allant de 250 à 5 000 g/mol, mieux, inférieure ou égale à 2 000 g/mol notamment allant de 250 à 2 000 g/mol. On détermine les poids moléculaires moyens en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie 10 avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). La résine de la composition selon l'invention est avantageusement une résine dite tackifiante. De telles résines sont notamment décrites dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive, edited by Donatas Satas, 3rd ed., 1989, p. 609-619. 15 De façon préférée la résine hydrocarbonée est choisie parmi les polymères de faible poids moléculaire qui peuvent être classifiés, selon le type de monomère qu'elles comprennent, en : résines hydrocarbonées indéniques, de préférence telles que les résines issues de la polymérisation en proportion majoritaire de monomère indène et en proportion 20 minoritaire de monomère choisi parmi le styrène, le méthylindène, le méthylstyrène et leurs mélanges. Ces résines pouvant éventuellement être hydrogénées. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 290 à 1150 g/mol ; Comme exemples de résines indéniques, on peut citer celles commercialisées sous la référence ESCOREZ 7105 par la société Exxon Chem., NEVCHEM 100 et 25 NEVEX 100 par la société Neville Chem., NORSOLENE S105 par la société Sartomer, PICCO 6100 par la société Hercules et RESINALL par la société Resinall Corp., ou les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné commercialisées sous la dénomination « REGALITE » par la société Eastman Chemical, en particulier REGALITE R 1100, REGALITE R 1090, REGALITE R- 30 7100, REGALITE R1010 HYDROCARBON RESIN, REGALITE R1125 HYDROCARB ON RE SIN ; - les résines aliphatiques de pentanediène telles que celle issues de la polymérisation majoritairement du monomères 1,3-pentanediène (trans ou cis pipérylène) et de monomère minoritaire choisi parmi l'isoprène, le butène, le 2-méthy1-2-butène, le pentène, le 1,4-pentanediène et leurs mélanges. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 1000 à 2500 g/mol ; De telles résines du 1,3-pentanediène sont commercialisées par exemple sous les références PICCOTAC 95 par la société Eastman Chemical, ESCOREZ 1304 par la société Exxon Chemicals, NEVTAC 100 par la société Neville Chem. ou WINGTACK 95 par la société Goodyear ; - les résines mixtes de pentanediène et d'indène, qui sont issues de la polymérisation d'un mélange de monomères de pentanediène et d'indéne tels que ceux décrits ci-dessus, comme par exemple les résines commercialisées sous la référence ESCOREZ 2101 par la société Exxon Chemicals., NEVPENE 9500 par la société Neville Chem., HERCOTAC 1148 par la société Hercules., NORSOLENE A 100 par la société Sartomer, WINGTACK 86, WINGTACK EXTRA et WINGTACK PLUS par la société Goodyear, - les résines diènes des dimères du cyclopentanediène telles que celles issues de la polymérisation de premier monomère choisi parmi l'indène et le styrène, et de deuxième monomère choisi parmi les dimères du cyclopentanediène tels que le dicyclopentanediène, le méthyldicyclopentanediène, les autres dimères du pentanediène, et leurs mélanges. Ces résines présentent généralement un poids moléculaire allant de 500 à 800 g/mol, telles que par exemple celles commercialisées sous la référence BETAPRENE BR 100 par la société Arizona Chemical Co., NEVILLE LX-685-125 et NEVILLE LX-1000 par la société Neville Chem., PICCODIENE 2215 par la société Hercules, PETRO-REZ 200 par la société Lawter ou RESINALL 760 par la société Resinall Corp. ; - les résines diènes des dimères de l'isoprène telles que les résines terpèniques issues de la polymérisation d'au moins un monomère choisi parmi a-pinène, le P-pinène, le limonène, et leurs mélanges. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 300 à 2000 g/mol. De telles résines sont commercialisées par exemple sous la dénomination PICCOLYTE A115 et S125 par la société Hercules, ZONAREZ 7100 ou ZONATAC 105 LITE par la société ARIZONA Chem. On peut également citer certaines résines modifiées telles que les résines hydrogénées comme celles commercialisées sous la dénomination EASTOTAC C6-C20 POLYOLEFINE par la société Eastman Chemical Co., sous la référence ESCOREZ 5300 par la société Exxon Chemicals ou encore les résines NEVILLAC HARD ou NEVROZ proposées par la société Neville Chem., les résines PICCOFYN A-100, PICCOTEX 100 ou PICCOVAR AP25 proposées par la société Hercules ou la résine SP-553 proposée par société Schenectady Chemical Co. Selon un mode préféré de réalisation, la résine hydrocarbonée est choisie parmi les résines hydrocarbonées indéniques, les résines aliphatiques de pentadiène, les résines mixtes de pentanediène et d'indène, les résines diènes des dimères du cyclopentanediène, les résines diènes des dimères de l'isoprène ou leurs mélanges. De façon préférée, la composition comprend au moins un composé choisi parmi les résines hydrocarbonées telles que décrites précédemment, notamment les résines hydrocarbonées indéniques, les résines aliphatiques de pentadiène ou leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la résine hydrocarbonée est choisie parmi les résines hydrocarbonées indéniques. Selon un mode préféré de réalisation, la résine est choisie parmi les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné. En particulier on peut utiliser les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné, tels que ceux commercialisées sous la dénomination « REGALITE » par la société Eastman Chemical, tels que la REGALITE R 1100, REGALITE R 1090, REGALITE R-7100, REGALITE R1010 HYDROCARBON RESIN, REGALITE R1125 HYDRO CARB ON RE SIN. De façon préférée, la résine hydrocarbonée est présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 à 45 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 à 30 % en poids, plus préférentiellement allant de 5 à 25 % en poids. De façon preférée, la résine hydrocarbonée est présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 5 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, plus preférentiellement allant de 8 à 20 % en poids. COPOLY1VIERE SEOUENCE HYDROCARBONE De façon préférée, la composition selon l'invention peut comprendre un copolymère séquence hydrocarboné appelé également copolymère bloc, de préférence un copolymère séquence soluble ou dispersible dans une phase grasse liquide telle que définie précédemment. Un tel composé est capable d'épaissir ou de gélifier la phase organique de la composition. De préférence, le copolymère séquence hydrocarboné est un polymère amorphe, on entend par là un polymère qui n'a pas de forme cristalline. Un tel composé a des propriétés filmogènes, c'est-à-dire qu'il est capable de former un film lors de son application sur la peau. De préférence, le copolymère séquence hydrocarboné est obtenu à partir d'au moins un monomère styrène. Le copolymère bloc hydrocarboné peut être notamment un copolymère dibloc, tribloc, multibloc, radial, étoile, ou leurs mélanges. De tels copolymères blocs hydrocarbonés sont décrits dans la demande US-A- 2002/005562 et dans le brevet US-A-5 221 534. Le copolymère peut présenter au moins un bloc dont la température de transition vitreuse, est de préférence inférieure à 20°C, de préférence inférieure ou égale à 0°C, de préférence inférieure ou égale à -20°C, de préférence encore inférieure ou égale à - 40°C. La température de transition vitreuse dudit bloc peut être comprise entre -150°C et 20°C, notamment entre -100°C et 0°C. Le copolymère bloc hydrocarboné présent dans la composition selon l'invention est un copolymère amorphe formé par polymérisation d'une oléfine. L'oléfine peut être notamment un monomère à insaturation éthylénique élastomérique. Comme exemple d'oléfine, on peut citer les monomères de carbure éthylénique, ayant notamment une ou deux insaturations éthylénique, ayant de 2 à 5 atomes de carbone tels que l'éthylène, le propylène, le butadiène, l'isoprène, ou le pentadiène. Avantageusement, le copolymère bloc hydrocarboné est un copolymère bloc amorphe de styrène et d'oléfine. On préfère notamment les copolymères séquences comprenant au moins un bloc styrène et au moins un bloc comprenant des motifs choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène ou un de leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, le copolymère bloc hydrocarboné est hydrogéné pour réduire les insaturations éthyléniques résiduelles après la polymérisation des monomères. En particulier, le copolymère bloc hydrocarboné est un copolymère, éventuellement hydrogéné, à blocs styrène et à blocs éthylène/alkylène en C3-C4. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un copolymère dibloc, de préférence hydrogéné, de préférence choisi parmi les copolymères de styrène-éthylène/propylène, les copolymères de styrène- éthylène/butadiène, les copolymères de styrène-éthylène/butylène. Des polymères diblocs sont notamment vendus sous la dénomination Kraton0 G1701E par la société Kraton Polymers. Selon un autre mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un copolymère tribloc, de préférence hydrogéné, de préférence choisi parmi les copolymères de styrène-éthylène/propylène-styrène, les copolymères de styrèneéthylène/butadiène-styrène, les copolymères de styrène-isoprène-styrène, les copolymères de styrène-butadiène-styrène. Des polymères triblocs sont notamment vendus sous les dénominations Kraton0 G1650, Kraton0 G1652, Kraton0 D1101, Kraton0 D1102, Kraton0 D1160 par la société Kraton Polymers. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le copolymère bloc hydrocarboné est un copolymère tribloc styrène-éthylène/butylène-styrène. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on peut notamment utiliser un mélange d'un copolymère tribloc styrène-butylène/éthylène-styrène et d'un copolymère dibloc styrène-éthylène/butylène, notamment ceux vendus sous la dénomination Kraton0 G1657M par la société Kraton Polymers. Selon un autre mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend un mélange de copolymère hydrogéné tribloc styrène-butylène/éthylène-styrène et de polymère étoile hydrogéné éthylène-propylène-styrène, un tel mélange pouvant notamment être dans l'isododécane ou dans une autre huile. De tels mélanges sont par exemple vendus par la société PENRECO sous les dénominations commerciales VERSAGELO M5960 et VERSAGELO M5670. Avantageusement, on utilise comme gélifiant polymérique un copolymère dibloc tel que ceux décrits précédemment, en particulier un copolymère dibloc de styrèneéthylène/propylène, ou un mélange de dibloc et de tribloc, tel que décrit précédemment. Le copolymère bloc hydrocarboné (ou le mélange de copolymères blocs hydrocarbonés) peut être présent en une teneur allant de 0,1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 10 % en poids. De façon préférée, lorsque la composition est sous forme liquide, le copolymère bloc hydrocarboné est présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 3 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, plus préférentiellement allant de 5 à 10 % en poids. De façon préférée, le rapport pondéral de la résine hydrocarbonée sur le copolymère bloc hydrocarboné est compris entre 1 et 10. De façon encore préférée, le rapport pondéral de la résine hydrocarbonée sur le copolymère bloc hydrocarboné est compris entre 1 et 8. De façon encore préférée, lorsque la composition est sous forme liquide, le rapport pondéral de la résine hydrocarbonée sur le copolymère bloc hydrocarboné est compris entre 1 et 5, de préférence entre 1 et 3. De façon encore préférée, lorsque la composition est sous forme solide, le rapport pondéral de la résine hydrocarbonée sur le copolymère bloc hydrocarboné est compris entre 2 et 8, de préférence entre 3 et 5. COPOLY1VIERE ETHYLENIOUE SEOUENCE Selon un mode de réalisation, la composition selon la présente invention peut comprendre au moins un copolymère éthylénique séquence (également appelé polymère éthylénique séquence), contenant au moins une première séquence ayant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 40°C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs premiers monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40°C, et au moins une deuxième séquence ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20°C et étant issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20°C, ladite première séquence et ladite deuxième séquence étant reliées entre elles par un segment intermédiaire statistique comprenant au moins un desdits premiers monomères constitutifs de la première séquence et au moins un desdits deuxièmes monomères constitutifs de la deuxième séquence, et ledit copolymère séquence ayant un indice de polydispersité I supérieur à 2. Le polymère séquence utilisé selon l'invention comprend ainsi au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence. Par "au moins" une séquence, on entend une ou plusieurs séquences. Par polymère "séquence", on entend un polymère comprenant au moins 2 séquences distinctes, de préférence au moins 3 séquences distinctes. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères comprenant une insaturation éthylénique. Le polymère éthylénique séquence utilisé selon l'invention est préparé exclusivement à partir de monomères monofonctionnels. Cela signifie que le polymère éthylénique séquence utilisé selon la présente invention ne contient pas de monomères multifonctionnels, qui permettent de casser la linéarité d'un polymère afin d'obtenir un polymère branché ou voire réticulé, en fonction du taux de monomère multifonctionnel. Le polymère utilisé selon l'invention ne contient pas non plus de macromonomères (par « macromonomère » on entend un monomère monofonctionnel ayant un groupe pendant de nature polymérique, et ayant de préférence une masse moléculaire supérieure à 500 g/mol, ou bien un polymère comportant sur une seule de ses extrémités un groupe terminal polymérisable (ou à insaturation éthylénique)), qui sont utilisés à la préparation d'un polymère greffé. On précise que dans ce qui précède et ce qui suit les termes "première" et "deuxième" séquences ne conditionnent nullement l'ordre desdites séquences (ou blocs) dans la structure du polymère. La première séquence et la deuxième séquence du polymère utilisé dans l'invention peuvent être avantageusement incompatibles l'une avec l'autre. Par "séquences incompatibles l'une avec l'autre", on entend que le mélange formé par un polymère correspondant à la première séquence et par un polymère correspondant à la deuxième séquence, n'est pas miscible dans le solvant de polymérisation, majoritaire en poids, du polymère séquence, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (105 Pa), pour une teneur du mélange desdits polymères supérieure ou égale à 5 % en poids, par rapport au poids total du mélange desdits polymères et dudit solvant de polymérisation, étant entendu que : i) lesdits polymères sont présents dans le mélange en une teneur telle que le rapport pondéral respectif va de 10/90 à 90/10, et que ii) chacun des polymères correspondant au première et seconde séquences a une masse moléculaire moyenne (en poids ou en nombre) égale à celle du polymère séquence +/- 15%. Dans le cas d'un mélange de solvants de polymérisation, dans l'hypothèse de deux ou plusieurs solvants présents en proportions massiques identiques, ledit mélange de polymères est non miscible dans au moins l'un d'entre eux. Bien entendu, dans le cas d'une polymérisation réalisée dans un solvant unique, ce dernier est le solvant majoritaire. Le polymère séquence sel on l'invention comprend au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence reliées entre elles par un segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Le segment intermédiaire (également appelé séquence intermédiaire) a une température de transition vitreuse Tg comprise entre les températures de transition vitreuse des première et deuxième séquences. Le segment intermédiaire est une séquence comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du polymère permet de "compatibiliser" ces séquences. Avantageusement, le segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du polymère est un polymère statistique. De préférence, la séquence intermédiaire est issue essentiellement de monomères constitutifs de la première séquence et de la deuxième séquence. Par "essentiellement", on entend au moins à 85%, de préférence au moins à 10 90%, mieux à 95% et encore mieux à 100%. Le polymère séquence selon l'invention est avantageusement un polymère éthylénique séquence filmogène. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation 15 de monomères comprenant une insaturation éthylénique. Par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques. 20 De façon préférentielle, le polymère selon l'invention ne comprend pas d'atomes de silicium dans son squelette. Par "squelette", on entend la chaîne principale du polymère, par opposition aux chaînes latérales pendantes. De préférence, le polymère selon l'invention n'est pas hydrosoluble, c'est à dire 25 que le polymère n'est pas soluble dans l'eau ou dans un mélange d'eau et de monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol, sans modification de pH, à une teneur en matière active d'au moins 1% en poids, à température ambiante (25°C). 30 De préférence, le polymère selon l'invention n'est pas un élastomère. Par "polymère non élastomère", on entend un polymère qui, lorsqu'il est soumis à une contrainte visant à l'étirer (par exemple de 30% relativement à sa longueur initiale), ne revient pas à une longueur sensiblement identique à sa longueur initiale lorsque cesse la contrainte. De manière plus spécifique, par "polymère non élastomére" on désigne un polymère ayant une recouvrance instantanée Ri < à 50% et une recouvrance retardée R2h < 70% après avoir subi un allongement de 30%. De préférence, Ri est < à 30 %, et R2h < 50%. Plus précisément, le caractère non élastomérique du polymère est déterminé selon le protocole suivant : On prépare un film de polymère par coulage d'une solution du polymère dans 10 une matrice téflonnée puis séchage pendant 7 jours dans une ambiance contrôlée à 23±5°C et 50±10 % d'humidité relative. On obtient alors un film d'environ 100 lm d'épaisseur dans lequel sont découpées des éprouvettes rectangulaires (par exemple à l'emporte-pièce) d'une largeur de 15 mm et d'une longueur de 80 mm. 15 On impose à cet échantillon une sollicitation de traction à l'aide d'un appareil commercialisé sous la référence Zwick, dans les mêmes conditions de température et d'humidité que pour le séchage. Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de 50 mm/min et la distance entre les mors est de 50 mm, ce qui correspond à la longueur initiale (bo) de l'éprouvette. 20 On détermine la recouvrance instantanée Ri de la manière suivante : - on étire l'éprouvette de 30 % (Emax) c'est-à-dire environ 0,3 fois sa longueur initiale (bo) - on relâche la contrainte en imposant une vitesse de retour égale à la vitesse de traction, soit 50 mm/min et on mesure l'allongement résiduel de l'éprouvette en 25 pourcentage, après retour à contrainte charge nulle (ci). La recouvrance instantanée en % (R,) est donnée par la formule ci-après: R, = (Emax - El)/ Emax) x 100 Pour déterminer la recouvrance retardée, on mesure après 2 heures le taux 30 d'allongement résiduel de l'éprouvette en pourcentage (E2h), 2 heures après retour à la contrainte charge nulle. La recouvrance retardée en % (R2h) est donnée par la formule ci-après: R2h= (Emax E211)/ Emax) X 100 A titre purement indicatif, un polymère selon un mode de réalisation de l'invention possède de préférence une recouvrance instantanée R, de 10% et une recouvrance retardée R2h de 30%. L'indice de polydispersité du polymère de l'invention est supérieur à 2. Avantageusement, le polymère séquence utilisé dans les compositions selon l'invention a un indice de polydispersité I supérieur à 2, par exemple allant de 2 à 9, de préférence supérieur ou égal à 2,5, par exemple allant de 2,5 à 8, et mieux supérieur ou égal à 2,8 et notamment, allant de 2,8 à 6. L'indice de polydispersité I du polymère est égal au rapport de la masse moyenne en poids Mw sur la masse moyenne en nombre Mn. On détermine les masses molaires moyennes en poids (Mw) et en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). La masse moyenne en poids (Mw) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale à 300 000, elle va par exemple de 35 000 à 200 000, et mieux de 45 000 à 150 000 g/mol. La masse moyenne en nombre (Mn) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale à 70 000, elle va par exemple de 10 000 à 60 000, et mieux de 12 000 à 50 000 g/mol. De préférence, l'indice de polydispersité du polymère selon l'invention est supérieur à 2, par exemple allant de 2 à 9, de préférence supérieur ou égal à 2,5, par exemple allant de 2,5 à 8, et mieux supérieur ou égal à 2,8 et notamment, allant de 2,8 à 6. Première séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40°C La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40°C a par exemple une Tg allant de 40 à 150°C, de préférence supérieure ou égale à 50°C, allant par exemple de 50°C à 120 °C, et mieux supérieure ou égale à 60°C, allant par exemple de 60°C à 120°c. Les températures de transition vitreuse indiquées des première et deuxième séquences peuvent être des Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs de chacune des séquences, que l'on peut trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox : 1/Tg= E (mi / Tg i) , mi étant la fraction massique du monomère i dans la séquence considerée et Tg, étant la température de transition vitreuse de l'homopolymère du monomère i. Sauf indication contraire, les Tg indiquées pour les première et deuxième séquences dans la présente demande sont des Tg théoriques. L'écart entre les températures de transition vitreuse des première et deuxième séquences est généralement supérieur à 10°C, de préférence supérieur à 20°C, et mieux supérieur à 30°C. On entend désigner dans la présente invention, par l'expression « compris entre ... et ... », un intervalle de valeurs dont les bornes mentionnées sont exclues, et « de ... à ... » et « allant de ... a ... », un intervalle de valeurs dont les bornes sont inclues. La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40°C peut être un 25 homopolymère ou un copolymère. La séquence ayant une Tg supérieure ou égale à 40°C peut être issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 30 40°C. Cette séquence peut également être appelée « séquence rigide ». Dans le cas où cette séquence est un homopolymère, elle est issue de monomères, qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40°C. Cette première séquence peut être un homopolymère, constitué par un seul type de monomère (dont la Tg de l'homopolymère correspondant est supérieure ou égale à 40°C). Dans le cas où la première séquence est un copolymère, elle peut être issue en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères, dont la nature et la concentration sont choisies de façon que la Tg du copolymère résultant soit supérieure ou égale à 40°C. 10 Le copolymère peut par exemple comprendre : - des monomères qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des Tg supérieures ou égales à 40°C, par exemple une Tg allant de 40°C à 150 °C, de préférence supérieure ou égale à 50°C, allant par exemple de 50°C à 120°C, et mieux supérieure ou égale à 60°C, allant par exemple de 60°C à 120°C, et 15 - des monomères qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des Tg inférieures à 40°C, choisis parmi les monomères ayant une Tg comprise entre 20°C à 40°C et/ou les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à 20°C, par exemple une Tg allant de -100°C à 20°C, de préférence inférieure à 15°C, notamment allant de - 80°C à 15°C et mieux inférieur à 10°C, par exemple allant de -50°C à 0°C à, 20 tels que décrits plus loin. Les premiers monomères dont les homopolymères ont une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40°C sont, de préférence, choisis parmi les monomères suivants, appelés aussi monomères principaux : 25 - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR1 dans laquelle R1 représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle ou R1 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un cycloalkyle Cg 30 à C12, tel que le méthacrylate d'isobornyle, - les acrylates de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à C12 tel qu'un groupe isobornyle ou un groupe tertio butyle, - les (méth)acrylamides de formule : R' CH2 = C 1^1 R8 Où R7 et Rg identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t-butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle ; ou R7 représente H et Rg représente un groupement 1, 1-diméthy1-3 -oxobutyl, et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères, on peut citer le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide , - et leurs mélanges. La première séquence est avantageusement obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un cycloalkyle Cg à C12, tel que l'isobornyle. Les monomères et leurs proportions sont de préférence choisis de telle sorte que la température de transition vitreuse de la première séquence est supérieure ou égale à 40°C. Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue à partir : i) d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un groupe cycloalkyle en Cg à C12, tel que l'isobornyle, - ii) et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, de préférence un groupe cycloalkyle en Cg à C12, tel que l'isobornyle Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue à partir d'au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle Cg à C12, tel que l'isobornyle, et d'au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle Cg à Ci2,, tel que l'isobornyle. De façon préférée, R2 et R'2 représentent indépendamment ou simultanément un groupe isobornyle. De façon préférée, le copolymère séquencé comprend de 50 à 80 % en poids de méthacrylate/acrylate d'isobornyle, de 10 à 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle et de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique. La première séquence peut être obtenue exclusivement à partir dudit monomère acrylate et dudit monomère méthacrylate. Le monomère acrylate et le monomère méthacrylate sont de préférence dans des propositions massiques comprises entre 30 :70 et 70 :30, de préférence entre 40 :60 et 60 :40, notamment de l'ordre de 50 :50. La proportion de la première séquence va avantageusement de 20 à 90% en poids du polymère, mieux de 30 à 80% et encore mieux de 60 à 80%. Selon un mode de mise en oeuvre, la première séquence est obtenue par polymérisation du méthacrylate d'isobornyle et de l'acrylate d'isobornyle. Deuxième séquence de température de transition vitreuse inférieure à 20°C. La deuxième séquence a avantageusement une température de transition vitreuse Tg inférieure ou égale à 20°C a par exemple une Tg allant de -100°C à 20°C, de préférence inférieure ou égale à 15°C, notamment allant de -80°C à 15°C et mieux inférieure ou égale à 10°C, par exemple allant de - 100 °C à 10 °C, notamment allant de - 30°C à 10°C. La deuxième séquence est issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs deuxièmes monomères, qui sont tels que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20°C. Cette séquence peut également être appelée « séquence souple ». Le monomère ayant une Tg inférieure ou égale à 20°C (appelé deuxième monomère) est, de préférence, choisi parmi les monomères suivants: - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3, R3 représentant un groupe alkyle non substitué en Ci à Ci2, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR4, R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S; - les esters de vinyle de formule R5-00-0-CH = CH2 où R5 représente un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié ; - les éthers d'alcool vinylique et d'alcool en C4 à C12, - les N-alkyl en C4 à C12 acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, - et leurs mélanges. Les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à 20°C préférés sont l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d' éthy1-2 hexyle ou leurs mélanges en toutes proportions. Chacune des première et deuxième séquences peut contenir, en proportion minoritaire, au moins un monomère constitutif de l'autre séquence. Ainsi la première séquence peut contenir au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence et inversement. Chacune des première et/ou deuxième séquence, peu(ven)t comprendre, outre 30 les monomères indiqués ci-dessus, un ou plusieurs autres monomères appelés monomères additionnels, différents des monomères principaux cités précédemment. La nature et la quantité de ce ou ces monomères additionnels sont choisies de manière à ce que la séquence dans laquelle ils se trouvent ait la température de transition vitreuse désirée. Ce monomère additionnel est par exemple choisi parmi : - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction amine tertiaire comme la 2-vinylpyridine, la 4-vinylpyridine, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le diméthylaminopropyl méthacrylamide et les sels de ceux-ci, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR6 dans laquelle R6 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle (comme le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle) et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), tel que le méthacrylate de trifluoroéthyle, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR9, R9 représentant un groupe alkyle en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F) ; - les acrylates de formule CH2 = CHCOORio, R10 représentant un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), tel que l'acrylate de 2-hydroxypropyle et l'acrylate de 2- hydroxyéthyle, ou R10 représente un alkyle en C1 à C12-0-POE (polyoxyéthylène) avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 10 fois, par exemple méthoxy-POE, ou R8 représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à 10 motifs d'oxyde d'éthylène. En particulier, la première séquence peut comprendre à titre de monomère additionnel : - de l'acide (méth)acrylique, de préférence de l'acide acrylique, - de l'acrylate de tertiobutyle - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR1 dans laquelle R1 représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, - les (méth)acrylamides de formule : R' CH2 = C CO N\ R8 Où R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t-butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle ; ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthy1-3-oxobutyl, et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères, on peut citer le 15 N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide , - et leurs mélanges. 20 Le monomère additionnel peut représenter 0,5 à 30% en poids du poids du polymère. Selon un mode de mise en oeuvre, le polymère de l'invention ne contient pas de monomère additionnel. De préférence, le polymère de l'invention comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle dans la première séquence et des 25 monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence. De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence. De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence, et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence, la première séquence représentant 70% en poids du polymère. De préférence, le polymère comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle et méthacrylate d'isobornyle en proportion équivalente en poids dans la première séquence, et des monomères acrylate d'isobutyle et acide acrylique dans la deuxième séquence. De façon préférée, la séquence de Tg supérieure à 40°C représentant 70% en poids du polymère, et l'acide acrylique représentant 5% en poids du polymère. Selon un mode de réalisation, la première séquence ne comprend pas de monomère additionnel. Selon un mode de réalisation préféré, la deuxième séquence comprend de l'acide acrylique à titre de monomère additionnel. En particulier, la deuxième séquence est avantageusement obtenue à partir d'un monomère acide acrylique et d'au moins un autre monomère ayant une Tg inférieure ou égale à 20°C. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un copolymère comprenant au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle Cg à C12 et/ou au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle Cg à C12, au moins un deuxième monomère acrylate de formule CH2 = CHCOOR3, dans laquelle R3 représente un groupe alkyle non substitué en C1 à C12, linéaire ou ramifié, à l'exception du groupe tertiobutyle, et au moins un monomère acide acrylique. De façon préférée, le copolymère utilisé dans les compositions selon l'invention est obtenu à partir d'au moins un monomère méthacrylate d'isobornyle, d'au moins un monomère acrylate d'isobornyle, d'au moins un monomère acrylate d'isobutyle et d'au 30 moins un monomère d'acide acrylique. Avantageusement, le copolymère utilisé dans l'invention comprend de 50 à 80 % en poids de mélange méthacrylate/acrylate d'isobornyle, de 10 à 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle et de 2 à 10 % en poids d'acide acrylique. Le copolymère séquence peut avantageusement comprendre plus de 2 % en poids de monomères acide acrylique, et notamment de 2 à 15 % en poids, par exemple de 3 à 15 % en poids, en particulier de 4 à 15 % en poids, voire de 4 à 10 % en poids de monomères acide acrylique, par rapport au poids total dudit copolymère. Les monomères constitutifs de la deuxième séquence et leurs proportions sont choisis de telle sorte que la température de transition vitreuse de la deuxième séquence est inférieure ou égale à 20°C. Segment intermédiaire Le segment intermédiaire (également appelé séquence intermédiaire) relie la première séquence et la deuxième séquence du polymère utilisé selon la présente invention. Le segment intermédiaire résulte de la polymérisation : i) du ou des premiers monomères, et éventuellement du ou des monomères additionnels, restant disponibles après leur polymérisation à un taux de conversion d'au maximum 90% pour former la première séquence, ii) et du ou des deuxièmes monomères, et éventuellement du ou des monomères additionnels, ajoutés dans le mélange réactionnel. La formation de la deuxième séquence est initiée lorsque les premiers monomères ne réagissent plus ou ne s'incorporent plus dans la chaine polymérique soit parce qu'ils sont tous consommés soit parce que leur réactivité ne leur permet plus d'être. Ainsi le segment intermédiaire comprend les premiers monomères disponibles, résultant d'un taux de conversion de ces premiers monomères inférieur ou égal à 90%, lors de l'introduction du ou des deuxièmes monomères lors de la synthèse du polymère. Le segment intermédiaire du polymère séquence est un polymère statistique (peut également être appelé une séquence statistique). C'est-à-dire qu'il comprend une répartition statistique du ou des premiers monomères et du ou des deuxièmes monomères ainsi que du ou des monomères additionnels éventuellement présents. Ainsi, le segment intermédiaire est une séquence statistique, de même que la première séquence et la deuxième séquence si elles ne sont pas des homopolymères (c'est- à-dire si elles sont toutes deux formées à partir d'au moins deux monomères différents). Procédé de préparation du copolymère : Le copolymère éthylénique séquence selon l'invention est préparé par polymérisation radicalaire libre, selon les techniques bien connues de ce type de 10 polymérisation. La polymérisation radicalaire libre est effectuée en présence d'un amorceur dont la nature est adaptée, de façon connue, en fonction de la température de polymérisation souhaitée et du solvant de polymérisation. En particulier, l'amorceur peut 15 être choisi parmi les amorceurs à fonction peroxyde, les couples d'oxydoréduction, ou d'autres amorceurs de polymérisation radicalaire connus de l'homme de l'art. En particulier, à titre d'amorceur à fonction peroxyde, on peut citer par exemple: a. les péroxyesters, tel que le terbutyl-péroxyacétate, le perbenzoate de 20 tertiobutyle, le tertbutyl péroxy-2-éthylhexanoate (Trigonox 21S d'Akzo Nobel), le 2,5-bis(2-éthylhexanoylpéroxy)-2,5-diméthylhexane (Trigonox 141 d'Akzo Nobel) ; b. les péroxydicarbonates, tel que le di-isopropylpéroxydicarbonate ; c. les péroxycetones, tel que le méthyléthylcétone péroxyde ; 25 d. hydropéroxydes, tel que l'eau oxygénée (H202), le terbutylhydropéroxyde ; e. les péroxydes de diacyle, tel que l'acétyl péroxyde, le benzoyl péroxyde ; f les péroxydes de dialkyle, tel que le di-tertiobutyle péroxyde ; g. les péroxydes inorganiques, tel que le péroxodisulfate de potassium (K2 S208); 30 A titre d'amorceur sous forme de couple d'oxydoréduction, on peut citer le couple thiosulfate de potassium + peroxodisulfate de potassium par exemple. Selon un mode de réalisation préférée, l'amorceur est choisi parmi les peroxydes organiques comprenant de 8 à 30 atomes de carbone. De façon préférée, 5 l'amorceur utilisé est le 2.5- Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane commercialisé sous la référence Trigonox® 141 par la société Akzo Nobel. Le copolymère séquence utilisé selon l'invention est préparé par polymérisation radicalaire libre et non par polymérisation contrôlée ou vivante. En particulier, la polymérisation du copolymère éthylénique séquence est réalisée en l'absence 10 d'agents de contrôle, et en particulier en l'absence d'agent de contrôle classiquement utilisés dans les procédés de polymérisation vivante ou contrôlée tels que les nitroxydes, les alcoxyamines, les dithioesters, les dithiocarbamates, les dithiocarbonates ou xanthates, les trithiocarbonates, les catalyseurs à base de cuivre, par exemple. 15 Comme indiqué précédemment, le segment intermédiaire est une séquence statistique, de même que la première séquence et la deuxième séquence si elles ne sont pas des homopolymères (c'est-à-dire si elles sont toutes deux formées à partir d'au moins deux monomères différents). 20 Le copolymère séquence peut être préparé par polymérisation radicalaire libre, et en particulier par un procédé consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, au moins un monomère de transition vitreuse supérieure ou égale à 40°C, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C selon la séquence suivante : 25 - on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moins un premier monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C et éventuellement une partie de l'amorceur 30 que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un deuxième monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. De façon préférée, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre, en particulier par un procédé consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, un monomère acide acrylique, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 C12, et au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, selon la séquence d'étape suivante : - on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moins monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 et ledit au moins monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 en tant que monomères de Tg supérieure ou égale à 40°C, et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, le monomère acide acrylique et ledit au moins monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. Par solvant de polymérisation, on entend un solvant ou un mélange de solvants. En particulier, à titre de solvant de polymérisation utilisable on peut citer : - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone ; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle ; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther ; - les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, le cyclohexane, l'isohexadécane ; - les composés cycliques aromatiques liquides à température ambiante tels que le toluène et le xylène ; les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde et leurs mélanges. Classiquement, le solvant de polymérisation est une huile volatile de point éclair inférieur à 80°C. Le point éclair est mesuré en particulier selon la Norme Iso 3679. Le solvant de polymérisation peut être choisi notamment parmi l'acétate d'éthyle, l'acétate de butyle, les alcools tels que l'isopropanol, l'éthanol, les alcanes aliphatiques tels que l'isododécane et leurs mélanges. De préférence, le solvant de polymérisation est un mélange acétate de butyle et isopropanol ou l'isododécane. Selon un autre mode de mise en oeuvre, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre selon un procédé de préparation, consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, et au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C, selon la séquence d'étape suivante : - on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, ledit au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le copolymère peut être préparé par polymérisation radicalaire libre selon un procédé de préparation, consistant à mélanger, dans un même réacteur, un solvant de polymérisation, un amorceur, un monomère acide acrylique, au moins un monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C, au moins un monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C, et en particulier en tant que monomères de Tg supérieure ou égale à 40°C, au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, et au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2 dans laquelle R'2 représente un groupe cycloalkyle C4 à C12, selon la séquence d'étape suivante : on verse dans le réacteur, une partie du solvant de polymérisation et éventuellement une partie de l'amorceur et des monomères de la première coulée, mélange que l'on chauffe à une température de réaction comprise entre 60 et 120 °C, - on verse ensuite, en une première coulée, le monomère acide acrylique et ledit au moins monomère de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 °C et éventuellement une partie de l'amorceur que l'on laisse à réagir pendant une durée T correspondant à un taux de conversion desdits monomères de 90 % maximum, - on verse ensuite dans le réacteur, en une deuxième coulée, à nouveau de l'amorceur de polymérisation, ledit au moins un monomère acrylate de formule CH2 = CH-COOR2 et ledit au moins un monomère méthacrylate de formule CH2 = C(CH3)-COOR'2, en tant que monomère de Tg supérieure ou égale à 40°C, qu'on laisse réagir pendant une durée T' au bout de laquelle le taux de conversion desdits monomères atteint un plateau, - on ramène le mélange réactionnel à température ambiante. La température de polymérisation est de préférence de l'ordre de 90 °C. La durée de réaction après la deuxième coulée est de préférence comprise entre 3 et 6 heures. Des copolymères séquences tels que ceux décrits précédemment sont notamment décrits dans les demandes de brevet EP-A-1411069 et EP-A-1882709. Le solvant de synthèse utilisé pour la polymérisation du copolymère filmogène est généralement choisi parmi les huiles volatiles dont le point éclair est inférieur à 80°C, tel que l'isododécane par exemple. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, la composition contient une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/moles, de préférence 1' octyldodécylnéopentanoate. En particulier, le copolymère éthylénique séquence peut être mis en oeuvre dans la composition en présence de cette huile ester, notamment lors de la synthèse de ce copolymère séquence, il est ainsi possible de procéder par distillation du solvant de synthèse, éventuellement sous vide et à l'ajout de l'huile ester hydrocarbonée non volatile. Cette technique de distillation est connue de l'homme du métier et l'exemple 2 décrit ci-après illustre cette technique. La distillation du solvant de synthèse (classiquement l'isododécane) peut être réalisée avec ajout simultané ou en présence dans le mélange avant la distillation d'une huile ester hydrocarbonée non volatile comprenant au moins 16 atomes de carbone et ayant une masse molaire inférieure à 650 g/mole. Cette étape est réalisée à chaud et éventuellement sous vide pour distiller un maximum d'isododécane (et plus généralement de solvant de synthèse), si celui-ci a été utilisé en tant que solvant de polymérisation, ou plus généralement pour distiller un maximum d'huile volatile dont le point éclair est inférieur à 80°C. L'huile ester non volatile peut également être ajoutée en partie ou intégralement au polymère dans le solvant volatil avant la distillation. La composition selon l'invention comprend de préférence de 0,5 à 40 % en poids de copolymère éthylénique séquence, et avantageusement de 1 à 40 % en poids, notamment de 2 à 30 % en poids, voire de 2 à 20 % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, la composition selon l'invention comprend au moins 2% en poids de matière active (c'est-à-dire en matière sèche) de copolymère éthylénique séquence, par rapport au poids total de la composition. PHASE PULVERENTE : La composition selon l'invention comprend au moins une phase pulvérulente comprenant au moins des particules d'aérogel de silice. De préférence, la phase pulvérulente représente entre 0,1% et 25% en poids, de préférence entre 0,1 et 20% en poids, de préférence entre 0,5% et 20% en poids, par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, la phase pulvérulente représente entre 1% et 20% en poids, par rapport au poids total de la composition. Outre les particules d'aérogel de silice hydrophobes, la phase pulvérulente de la composition selon l'invention comprend de préférence des composés additionnels sous forme de particules. De préférence, la phase pulvérulente selon l'invention peut comprendre en outre au moins une charge additionnelle, différente desdites particules d'aérogel de silice hydrophobes, et/ou au moins une matière colorante choisie parmi les nacres et/ou les pigments, et leurs mélanges. 1VIATIERES COLORANTES La composition selon l'invention comprend de préférence au moins une matière colorante (également appelée « agent de coloration ») qui peut être choisi parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les pigments, les nacres et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut en outre comprendre une ou des matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, et les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, les nacres, et les paillettes bien connues de l'homme du métier. De façon particulièrement préférée la composition selon l'invention comprend au moins une matière colorante choisie parmi les pigments et/ou les nacres. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur allant de 0,01 % à 20 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 % à 15 % en poids. Par « pigments », il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Les pigments peuvent être présents à raison de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,1 à 15 % en poids, et en particulier de 0,2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est 15 commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société 20 MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits 25 dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. 30 Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert d' oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d' oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur 10 base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment 15 commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres 20 oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les 25 nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte 30 rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. De façon préférée, les pigments et/ou les nacres peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur totale allant de 0,01 % à 20 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 % à 15 % en poids. Par « colorants », il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase hydroalcoolique. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le 13-carotène, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique à titre de matière colorante. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention. CHARGES Une composition selon l'invention peut contenir outre les particules d'aerogel hydrophobes, au moins une ou plusieurs charge(s) additionnelle(s) différentes desdites particules d' aerogel hydrophobes. Par « charges », il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition, quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). De préférence, la ou lesdites charges additionnelles sont choisies parmi le talc, le mica, la silice, le kaolin, la bentone, les particules de silice pyrogénée, éventuellement traitées hydrophile ou hydrophobe, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-P-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflone), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning), les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de TOSHIBA, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. De préférence, la ou lesdites charges additionnelles sont choisies parmi le talc, le mica, la silice, le kaolin, la bentone, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-P-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflone), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning), les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de TOSHIBA, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention peut comprendre au moins une argile lipophile. De préférence, on utilise à titre d'argiles lipophiles les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di- stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS. Avantageusement, une composition selon l'invention comprend au moins une argile lipophile (telles que l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium) à titre de charge additionnelle, notamment en une teneur totale allant de 0,1 % à 15 %, en particulier de 0,5 % à 10 %, plus particulièrement de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. On peut également utiliser à titre de charge additionelle des particules comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un copolymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de plastic powder D-400® ou plastic powder D-800® de la société TOSHIKI. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention peut comprendre des particules de silice pyrogénées, éventuellement traitées hydrophile ou hydrophobe, à titre de charge additionnelle. . De préférence, la composition comprend au moins une charge dénommée « Silica dirnéthyl silylate » (selon le CTFA). Les groupements hydrophobes peuvent notamment être des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées "SI= dirnéthyl silylate" selon le CTFA (66» édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSII, R9720", "AEROSIL R9740" par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-6100", "CAB-O-SIL TS7208" par la société Cabot Ces particules classiquement de taille nanométrique et peuvent être appelée des "nanosilices". Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition est exempte de particules de silice pyrogénées, notamment traitées hydrophobes. En particulier, selon un mode de réalisation particulier, la composition est exempte de 15 particules silices pyrogénées dont des le nom INCI Silica Dimethyl Silylate. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition selon l'invention est exemple de silice de taille nanométrique. De façon préférée, la composition contient entre 0, 1 % et 20 % en poids, en 20 particulier entre 0,1 % et 15 % en poids total de charges (c'est-à-dire en particules d'aerogel de silice hydrophobe + les charges additionnelles), par rapport au poids total de la composition. De façon préférée, lorsque la composition est sous forme liquide, elle comprend au moins une charge additionnelle, de préférence choisie parmi le kaolin, la 25 bentone, la lauroyl-lysine et l'amidon. AGENT STRUCTURANT DE LA PHASE GRASSE L'agent structurant est choisi parmi les polymères structurants et les gélifiants lipophiles c'est-à-dire gélifiants des huiles, encore appelés « organogélateurs », et leurs 30 mélanges. La phase grasse peut également comprendre plusieurs agents structurants choisis parmi les polymères structurants et les gélifiants lipophiles, on parlera alors de « système structurant ». ORGANOGELATEUR La composition selon l'invention peut contenir un ou plusieurs organogélateurs particuliers. Selon l'invention, « un organogélateue» est défini ici comme comprenant un composé organique dont les molécules peuvent être capables d'établir, entre elles, au moins une interaction physique conduisant à une auto-agrégation des molécules avec formation d'un réseau macromoléculaire tridimensionnel qui peut être responsable de la gélification de la phase grasse liquide. Le réseau peut résulter de la formation d'un réseau de fibrilles (due à l'empilement ou l'agrégation des molécules de gélification organique), immobilisant les molécules de la phase grasse liquide. Selon la nature de forganogélateur, les fibrilles interconnectées ont des dimensions variables qui peuvent aller de quelques nanornètres jusqu'à 1 pm ou même plusieurs micromètres. Ces fibrilles peuvent occasionnellement se combiner pour former des rubans ou des colonnes. Le terme "gélification" signifie une structuration, ou plus généralement un épaississement du milieu qui peut conduire selon l'invention à une consistance fluide à pâteuse voire solide. La capacité à former ce réseau d.e fibrilles, et ainsi la gélification de la composition, dépend de la nature (ou de la catégorie chimique) de l'organogélateur, la 25 nature des substituants portés par ses molécules pour une catégorie chimique donnée, et la nature de la phase grasse liquide. Par exemple, cette gélification est réversible sous l'action d'un stimulus externe tel que la température. Les interactions physiques sont diverses mais peuvent inclure la co- 30 cristallisation. Ces interactions physiques sont par exemple des interactions choisies parmi des interactions hydrogène autocomplémentaires, des interactions Tt entre noyaux insaturés, des interactions dipolaires, et des liaisons de coordination avec des dérivés organométalliques. L'établissement de ces interactions peut souvent être favorisé par l'architecture de la molécule, par exemple par des noyaux, des insaturations, et la présence de carbone asymétrique. En général, chaque molécule d'un organogélateur peut établir plusieurs types d'interaction physique avec une molécule voisine. Ainsi, dans un mode de réalisation, les molécules de l'organogélateur selon l'invention peuvent comprendre au moins un groupe capable d'établir une liaison hydrogène, par exemple au moins deux groupes capables d'établir une liaison hydrogène ; au moins un noyau aromatique, par exemple au moins deux noyaux aromatiques ; au moins une liaison avec insaturation éthylénique ; et/ou au moins un carbone asymétrique. Les groupes capables de former une liaison hydrogène peuvent être choisis, par exemple, parmi les groupes hydroxyle, carbonyle, amine, acide carboxylique, amide, benzyle, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, thiourée, oxamido, guanidino et biguanidino. Les organogélateurs de l'invention peuvent être solides ou liquides à la température ambiante (20 °C) et à la pression atmosphérique. Parmi les gélifiants lipophiles, on peut citer les combinaisons d'au moins un dialkyl N-acylglutamide à chaîne alkyle linéaire de bas poids moléculaire, notamment choisi parmi les dialkyl (C2-C6) N-acylglutamides dans lesquels le groupe acyle comprend une chaîne alkyle linéaire en Cg à C22 tel que le dibutylamide de l'acide lauroylglutamique (ou « dibutyl lauroyl glutamide » ), avec au moins un dialkyl N-acylglutamide à chaîne alkyle ramifiée de bas poids moléculaire, notamment choisi parmi les dialkyl (C2-C6) Nacylglutamides dans lesquels le groupe acyle comprend une chaîne alkyle ramifiée en Cg à C22 tel que le dibutylamide de l'acide N-2-ethylhexanoyl glutamique (ou « dibutyl éthylhexanoyl glutamide ) et de préférence avec un solvant capable de former des liaisons hydrogène avec ces deux gélifiants lipophiles de bas poids moléculaire. De préférence, le dialkyl N-acylglutamide à chaîne alkyle linéaire est utilisé en une teneur allant de 0,1 à 10 %, de préférence 0,5 à 5 % et de manière encore préférée 1,0 à 3,0 % en poids par rapport au poids total de la phase grasse. De préférence, le dialkyl N-acylglutamide à chaîne alkyle ramifiée est utilisé en une quantité allant de 0,1 à 10 %, de préférence 0,5 à 5 %, de manière encore préférée 1,0 à 3,0 % en poids par rapport au poids total de la phase grasse. De manière encore préférée, la quantité totale des gélifiants lipophiles de type diamide d'acide N-acylglutamique de bas poids moléculaire est de préférence inférieure ou égale à 7 % en poids par rapport au poids total de la phase grasse. Le dibutylamide de l'acide lauroylglutamique est vendu ou fabriqué par la compagnie AJINOMOTO sous le nom GP-1 de nom INCI : Dibutyl Lauroyl Glutamide et le dibutylamide de l'acide N-2-ethylhexanoyl glutamique est vendu ou fabriqué par la compagnie AJINOMOTO sous le nom EB-21, de nom INCI : Dibutyl Ethylhexanoyl Glutamide. Un tel composé est décrit dans la demande JP2005-298635. Selon une variante préférée, le rapport des diamides d'acide N-acylglutamique à chaîne linéaire de bas poids moléculaire : diamide d'acide N-acylglutamique à chaîne ramifiée de bas poids moléculaire est compris entre 1:1 et 5:1, de préférence compris entre 1 ,5 :1 et 3 : 1 et de manière préférée entre 1,7:1 et 2 :1. Le solvant capable de former des liaisons hydrogènes avec les gélifiants lipophiles est un solvant protique préférentiellement choisi par exemple parmi les alcools notamment les monoalcools comprenant plus de 8 atomes de carbone, les dialcools, les acides, les esters. De préférence, le solvant capable de former des liaisons hydrogènes entre les gélifiants lipophiles est choisi parmi les glycols en C2-05 tels que le propylène glycol, les butylène glycols et pentène glycols. Ce solvant peut également être choisi parmi l'octyldodécanol, l'alcool isostéarylique. La quantité de solvants capable de former des liaisons hydrogène va de 3 à 50 % en poids, de préférence entre 5 et 40 %, de manière encore préférée de 7 à 20 % en poids par rapport au poids total de la base. Préférentiellement, le solvant est un alcool gras et, particulièrement choisi parmi les alcools gras ayant une longueur de chaîne grasse comprise entre 12 et 28 atomes de carbone, préférentiellement entre 14 et 22, encore mieux entre 16 et 20 atomes de carbone. Encore plus particulièrement, le solvant est un alcool à chaînes grasses ramifiées. POLY1VIERES STRUCTURANTS A titre de polymères structurant, outre les résines hydrocarbonées indéniques et les copolymères séquences comprenant au moins un monomère styrène, on peut citer les polyamides hydrocarbonés, les polyamides silicones les polyuréthanes de nom INCI DILINOLEYL DIMER DIOL BASED POLYURETHANE ou leurs mélanges. POLYAMIDES Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un polyamide choisi parmi les polyamides hydrocarbonés, les polyamides silicones, et leurs mélanges. De façon préférée, la teneur totale en polyamide(s) est comprise entre 0,1 % et 30 % en poids, de préférence entre 0,1% et 20% en poids, de préférence entre 0,5 et 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par « polymère », on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et mieux encore 10 motifs de répétition. Par « polyamide » on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition amide, de préférence au moins 3 motifs de répétition amide et mieux encore 10 motifs de répétition amide. Polyamide hydrocarboné Par « polyamide hydrocarboné », on entend un polyamide formé essentiellement, voire constitué, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Il peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide. Par « chaînes fonctionnalisées » au sens de l'invention, on entend une chaîne alkyle comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels ou réactifs notamment choisis parmi les groupes hydroxyle, éther, les esters, oxyalkylène ou polyoxyalkylène. Avantageusement, ce polyamide de la composition selon l'invention présente une masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 g/mol notamment allant de 1000 à 100 000 g/mol, en particulier inférieure à 50 000 g/mol notamment allant de 1000 à 50 000 g/mol, et plus particulièrement allant de 1000 à 30 000 g/mol, de préférence de 2000 à 20 000 g/mol, et mieux de 2000 à 10 000 g/mol. Ce polyamide, est non soluble dans l'eau, notamment à 25 °C. Selon un premier mode de réalisation de l'invention le polyamide utilisé est un polyamide de formule (I) : X±C-R-C-NH-RNH+C-R, C-X I I 2 I I n 0 0 o o (I) dans laquelle X représente un groupe -N(R1)2 ou un groupe -OR' dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cg à C22, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5 ; - et leurs mélanges ; Selon un mode particulier, le polyamide utilisé est un polyamide à terminaison amide de formule (Ta) X±C-R-C-NH-RNH+C-R, C-X Il 2 II n 0 0 O O (Ta) dans laquelle X représente un groupe -N(R1)2 dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cg à C22, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5; - et leurs mélanges ; La composition peut comprendre en outre, de façon additionnelle dans ce cas, au moins un polyamide additionnel de formule (lb) X±C-R-C-NH-RNH+C-R., C-X Il 2 II n 0 0 o o (lb) dans laquelle X représente un groupe -OR' dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cg à C22, de préférence en C16 à C22, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5. A titre de composés de polyamides de formule (lb) X±C-R-C-NH-RNH+C-R, C-X I I 2 II n 0 0 O O (lb) dans laquelle X représente un groupe -OR' dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en C8 à C22, de préférence en C16 à C22, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5, on peut citer les produits commerciaux vendus par la société Arizona Chemical sous les noms Uniclear 80 et Uniclear 100 ou encore Uniclear 80 V, Uniclear 100 V et Uniclear 100 VG, dont le nom INCI est « éthylènediamine/stéaryl dimère dilinoléate copolymère ». Ils sont vendus respectivement sous forme de gel à 80 % en matière active dans une huile minérale et à 100 % en matière active. Ils ont un point de ramollissement de 88 à 94 °C. Ces produits commerciaux sont un mélange de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine, de masse moléculaire moyenne en poids d'environ 6000 g/mol. Les groupes ester terminaux résultent de l'estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges (appelés aussi alcool cétylstéarylique). A titre de composés polyamides à terminaison amide tels que ceux décrits dans la demande US2009/0280076, et en particulier un polyamide à terminaison amide de formule de formule (Ta) X±C-R-C-NH-RNH+C-R, C-X Il 2 II n 0 0 O O (Ta) dans laquelle X représente un groupe -N(R1)2 dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en C8 à C22, de préférence en C8 à C20 , de préférence C14 à C20 et préférentiellement encore C14 à C18 et mieux en C18, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, de préférence un résidu de dimère d'acide dilinoléique, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5, de préférence entre 3 et 4 ; on peut citer le composé de formule (Ta) dont le nom INCI est bis-dioctadecylamide dimer dilinoleic acide/ethylene diamine copolymer. Comme exemple spécifique de polyamide à terminaison amide pouvant être utilisée on peut citer le composé Haimalate PAM commercialisé par la société KOKYU ALCOHOL KOGYO, qui est en association avec le diisostéaryle malate et dont le nom INCI est diisostearyle malate (and) bis-dioctadecylamide dimer dilinoleic acide/ethylene diamine copolymer. Selon un autre mode de réalisation de l'invention le polyamide est un polyamide silicone. Polyamide silicone Les polyamides silicones de la composition sont de préférence solides à la température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Les polyamides silicones peuvent plus particulièrement être des polymères comprenant au moins un motif de formule (III) ou (IV) : 0 0 -R4 - 5 Si X C NH Y NH C X SiO R6 -R4 - SiO R6 R5 Si X OU NH X Y NH c (IV) dans lesquelles : - R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi : - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C1 à C40, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor, - les groupes aryles en C6 à C10, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4, - les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, - les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C1 à C30, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène et/ou d'azote, - Y est un groupe divalent alkylène linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylarylène ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en Ci à C50, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à C8, alkyle en Ci à C40, aryle en C5 à Cio, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en Ci à C3, hydroxyalkyle en Ci à C3 et amino alkyle en Ci à C6, ou Y représente un groupe répondant à la formule : R8 T / \ dans laquelle - T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi 0, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et - R8 représente un groupe alkyle en C1 à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, - n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200 et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200. Selon un mode de réalisation de l'invention, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont choisis de préférence parmi les groupes méthyle, éthyle, phényle et 3,3,3- trifluoropropyle. Selon un autre mode, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont des groupes méthyle. Selon l'invention, Y peut représenter divers groupes divalents, comportant éventuellement de plus une ou deux valences libres pour établir des liaisons avec d'autres 10 motifs du polymère ou copolymère. De préférence, Y représente un groupe choisi parmi : a) les groupes alkylène linéaires en C1 à C20, de préférence en Ci à Cio, b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30 à C50, c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, 15 d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C40, e) les groupes alkylène en C1 à C20, comportant de 1 à 5 groupes amides, f) les groupes alkylène en C1 à C20, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en Ci à C3 et 20 amino alkyles en Ci à C6, g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : R5 R4 Si____0 R7 m OU 76 R5 -R4 - 1 _ Si_ 0 1 R7 1 Si 0 1 R6 Ill dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis ci-dessus. Un tel motif peut être obtenu : - soit par une réaction de condensation entre un silicone à extrémités a, co-acides carboxyliques et une ou plusieurs diamines, selon le schéma réactionnel suivant : HOOC - X R4 R5 X COOH + H2N Y NH2 -)1111^ SiO Si C x R6 m R7 X CO NH Y - _ _ R5 NH -R4 - Si i0 -o _R6 _ In R7 -n - soit par réaction de deux molécules d'acide carboxylique a-insaturé avec une diamine selon le schéma réactionnel suivant : cu2=c11-xl-coof1+112N-v-Nu2 CH2=CH-X'-CO-NH-Y-NH-CO-X'-CH=CH2 suivie de l'addition d'un siloxane sur les insaturations éthyléniques, selon le schéma suivant : CH2=CH-X'-CO-NH-Y-NH-CO-X'-CH=CH2 -R4 - R5 +H i0 SiH -bob- R6 R7 - - R4 - R5 SiO Si X CO NH Y NH n R6 R7 dans lesquels X1-(CH2)2- correspond au X défini ci-dessus et Y, R4, R5, R6, R7 et m sont tels que définis ci-dessus, - soit par réaction d'un silicone à extrémités a, co-NH2 et d'un diacide de formule HOOC-Y-COOH selon le schéma réactionnel suivant : -R4 - R5 Si SiO H2N X NH2+HOOC-Y-COOH _R6 R7 - In - R4 - R5 HN X SiO Si X NII C Y R6 R7 Dans ces polyamides silicones de formule (III) ou (IV), m va de 1 à 700, en particulier de 15 à 500 et notamment de 50 à 200 et n va particulier de 1 à 500, de préférence de 1 à 100 et mieux encore de 4 à 25, X est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ayant de 1 à 30 atomes de carbone, en particulier 1 à 20 atomes de carbone, notamment de 5 à 15 atomes de carbone et plus particulièrement de 10 atomes de carbone, et Y est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ou pouvant comporter des cycles et/ou des insaturations, ayant de 1 à 40 atomes de carbone, en particulier de 1 à 20 atomes de carbone, et mieux encore de 2 à 6 atomes de carbone, en particulier de 6 atomes de carbone. Dans les formules (III) et (IV), le groupe alkylène représentant X ou Y peut éventuellement contenir dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : - 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, - un groupe cycloalkyle en C5 OU C6, et - un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles identiques ou différents en C1 à C3. Dans les formules (III) et (IV), les groupes alkylènes peuvent aussi être substitués par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : - un groupe hydroxy, un groupe cycloalkyle en C3 à C8, un à trois groupes alkyles en C1 à C40, un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles en C1 à C3, un groupe hydroxyalkyle en C1 à C3, et un groupe aminoalkyle en C1 à C6. Dans ces formules (III) et (IV), Y peut aussi représenter : R8 où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : R13 _(CF12)a C _(CH2)1) OU (OETA N (CF12)1) (CF12)c (CF12)c dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R" est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et R7. Dans les formules (III) et (IV), R4, R5, R6 et R7 représentent de préférence, indépendamment, un groupe alkyle en Cl à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. Comme on l'a vu précédemment, le polymère peut comprendre des motifs de formule (III) ou (IV) identiques ou différents. Ainsi, le polymère peut être un polyamide contenant plusieurs motifs de formule (III) ou (IV) de longueurs différentes, soit un polyamide répondant à la formule (y) R4 R5 SiO Si X C(0) NH Y NH - m 7 R6 IR R5 SiO Si X C(0) NH Y NH m, 7 R" `R C(0) X C(0) X R4 (V) dans laquelle X, Y, n, R4 à R7 ont les significations données ci-dessus, ml et m2 qui sont différents, sont choisis dans la gamme allant de 1 à 1000, et p est un nombre entier allant de 2 à 300. Dans cette formule, les motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce copolymère, les motifs peuvent être non seulement de longueurs différentes mais aussi de structures chimiques différentes, par exemple ayant des Y différents. Dans ce cas, le polymère peut répondre à la formule VI: R4 R5 _ R4 _ (0) X SiO Si X C(0) NH Y NH C(0) X SiO Si X C(0) NH Y NH , 7 R 111 R" m 511 (VI) dans laquelle R4 à R7, X, Y, m,, m2, n et p ont les significations données ci-dessus et Yl est différent de Y mais choisi parmi les groupes définis pour Y. Comme précédemment, les différents motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. R5 Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, le polyamide silicone peut être aussi constitué par un copolymère greffé. Ainsi, le polyamide à unités silicone peut être greffé et éventuellement réticulé par des chaînes silicones à groupes amides. De tels polymères peuvent être synthétisés avec des amines trifonctionnelles. Dans ce cas, le polymère peut comprendre au moins un motif de formule (VII) : R14 SiO R16 R15 Si R17 mi co NH NH Y NH CO X' (VII) dans laquelle Xl et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la formule (III), n est tel que défini dans la formule (III), Y et T sont tels que définis dans la formule (III), R14 à Ril sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7, ml et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. Dans la formule (VII), on préfère que : p soit va de 1 à 25, mieux encore de 1 à 7, R14 à R2' soient des groupes méthyle, T réponde à l'une des formules suivantes : R23 2423 24 23 R22 R24 R25 R25 R25 R23 Al R24 R25 dans lesquelles R22 est un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes définis et R23, R24 et R25 pour R4 à R7, sont indépendamment des groupes alkylène, linéaires ou ramifiés, de préférence encore, à la formule : R23 R24 R25 en particulier avec R23, R24 et R25 représentant -CH2-CH2-, m1 et m2 vont de 15 à 500, et mieux encore de 15 à 45, Xi et X2 représentent -(CH2)10-, et Y représente -CH2-. Comme on l'a vu précédemment, les unités siloxanes peuvent être dans la chaîne principale ou squelette du polymère, mais elles peuvent également être présentes dans des chaînes greffées ou pendantes. Dans la chaîne principale, les unités siloxanes peuvent être sous forme de segments comme décrits ci-dessus. Dans les chaînes pendantes ou greffées, les unités siloxanes peuvent apparaître individuellement ou en segments. Selon une variante préférée de réalisation de l'invention, on peut utiliser un copolymère comportant des motifs de formule (III) ou (IV) et des motifs polyamide hydrocarboné. Dans ce cas, les motifs polyamide-silicone peuvent être disposés aux extrémités du polyamide hydrocarboné. Selon un mode de réalisation préféré, le polyamide silicone comprend des motifs de formule III. De façon préférée, selon ce mode de réalisation, les groupes R4, R5, R6 et R7 représentent des groupes méthyle, un de X et Y représente un groupe alkylène à 6 atomes de carbone et l'autre un groupe alkylène à 11 atomes de carbone. n est un nombre entier allant de 2 à 500, n représente le degré de polymérisation DP du polymère. A titre d'exemple de tels polyamides silicones, on peut citer les composés commercialisés par la société Dow Corning sous le nom DC 2-8179 (DP 100) et DC 2- 8178 (DP 15) dont le nom INCI est « Nylon-611/dimethicone copolymères » c'est-à-dire des copolymères Nylon-611/dimethicone. Avantageusement, la composition utilisée selon l'invention comprend au moins 20 un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) possédant un indice m de valeur environ 100. L'indice « m» correspond au degré de polymérisation de la partie siliconée du polymère. De préférence encore, la composition utilisée selon l'invention comprend au 25 moins un polymère comprenant au moins un motif de formule (III) où m va de 50 à 200, en particulier de 75 à 150, et de préférence de l'ordre de 100. De préférence encore R4, R5, R6 et R7 représentent indépendamment, un groupe alkyle en C1 à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle dans la formule (III). 30 A titre d'exemple de polymère silicone utilisable, on peut citer un des polyamides silicones, obtenus conformément aux exemples 1 à 3 du document US-A5 981 680. Selon un mode préféré, on utilise le polymère silicone polyamide commercialisé par la société Dow Corning sous le nom DC 2-8179 (DP 100). Les polymères et/ou copolymères silicones utilisés dans la composition de l'invention ont avantageusement une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 45 °C à 190 °C. De préférence, ils présentent une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 70 à 130 °C et mieux de 80 °C à 105 °C. Les polymères et/ou copolymères silicones utilisés dans la composition de l'invention ont avantageusement une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 45 °C à 190 °C. De préférence, ils présentent une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 70 à 130 °C et mieux de 80 °C à 105 °C. De façon préférée, la quantité totale en polymères structurants tels que défini(s) précédemment présente dans les compositions mises en oeuvre selon l'invention, est comprise entre 0,1 % et 40 % en poids, ou encore entre 0,2 % et 25 % en poids, ou encore mieux, entre 0,2 et 20 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition (bornes incluses). De façon avantageuse, la quantité totale d'agents structurants tels que défini(s) précédemment (polymères structurants et organolgélateurs) présente dans les compositions mises en oeuvre selon l'invention, est comprise entre 0,1% et 40 % en poids, ou encore entre 0,2 % et 25 % en poids, ou encore mieux, entre 0,2 et 20 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition (bornes incluses). Selon un mode préféré, la composition selon l'invention comprend un polyamide choisi parmi : (i) polyamide de formule (lb) X±C-R-C-NH-RNH+C-R, C-X Il 2 II n 0 0 o 0 (lb) dans laquelle X représente un groupe -OR' dans lequel R1 est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cg à C22, de préférence en C16 à C22, pouvant être identique ou différents l'un de l'autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5, et/ou (ii) un polyamide hydrocarboné à terminaison amide de formule (Ta), et/ou (iii) un polyamide siliconé de formule (III) ou (IV), et/ou (iv) et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, de préférence lorsque le polyamide est un polyamide hydrocarboné, la composition selon l'invention peut également comprendre en outre un mélange - d'un dialkyl (C2-C6) N-acylglutamide dans lesquel le groupe acyle comprend une chaîne alkyle linéaire en Cs à C22, de préférence le dibutylamide de l'acide Nlauroylglutamique et - d'un dialkyl (C2-C6) N-acylglutamides dans lesquels le groupe acyle comprend une chaîne alkyle ramifiée en Cg à C22/ de préférence le dibutylamide de l'acide N-2-ethylhexanoyl-glutamique. Selon un mode de réalisation préféré, le système structurant comprend un polyamide à terminaison ester de préférence le composé dont le nom INCI est « éthylènediamine/stéaryl dimère dilinoléate copolymère » vendus par la société Arizona Chemical sous le nom Uniclear 100 VG, et éventuellement un mélange deldibutylamide de l'acide N-lauroylglutamique et de dibutylamide de l'acide N-2-ethylhexanoyl-glutamique. POLY1VIERE SE1VII-CRISTALLIN La composition selon l'invention peut également comprendre avantageusement au moins un polymère semi-cristallin. De préférence, le polymère semicristallin a une structure organique, et une température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. De préférence, la quantité totale de polymère(s) semi-cristallin(s) représente de 0,1 à 30 % du poids total de la composition, et mieux de 0,1 à 20 °A. De préférence, la quantité totale de polymère(s) semi-cristallin(s) représente de 0,3 à 10 % du poids total de la composition. Par « polymères », on entend au sens de l'invention des composés comportant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et plus spécialement au moins 10 motifs répétitifs. Par « polymère semi-cristallin », on entend au sens de l'invention, des polymères comportant une partie cristallisable et une partie amorphe et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette. Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquence par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère. Par « composé organique » ou «à structure organique », on entend des composés contenant des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène et éventuellement des hétéroatomes comme S, 0, N, P seuls ou en association. La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence inférieure à 150 °C. La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 30 °C et inférieure à 100 °C. De préférence encore, la température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 30 °C et inférieure à 70 °C. Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention servant sont des solides à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute. (Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme). Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention ont de préférence une température de fusion supérieure à la température du support kératinique destiné à recevoir ladite composition, en particulier la peau ou les lèvres. Selon l'invention les polymères semi-cristallins sont avantageusement solubles dans la phase grasse, notamment à au moins 1 % en poids, à une température supérieure à leur température de fusion. En dehors des chaînes ou séquences cristallisables, les séquences des polymères sont amorphes. Par « chaîne ou séquence cristallisable », on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère. De préférence, le squelette polymérique des polymères semi-cristallins est soluble dans la phase grasse à une température supérieure à leur température de fusion. De préférence, les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semicristallins représentent au moins 30 % du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40 °A. Les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo ou des copolymères. Les polymères semi-cristallins de l'invention à séquences cristallisables sont des copolymères, séquences ou multiséquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l'invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique. De préférence, les polymères semi-cristallins de l'invention sont d'origine synthétique. Selon un mode de réalisation préféré, le polymère semi-cristallin est choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la 30 polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, - les polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention peuvent être choisis en particulier parmi: - les copolymères séquences de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP-A-0 951 897, - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US-A-5,156,911, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO-A-01/19333, - et leurs mélanges. 20 Dans les deux derniers cas, la ou les chaînes latérales ou séquences cristallisables sont hydrophobes. A) Polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables De façon particulièrement préférée, les polymères et les copolymères sont 25 choisis parmi les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables. On peut citer en particulier ceux définis dans les documents US-A-5,156,911 et WO-A-01/19333. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de 30 chaîne latérale hydrophobe cristallisable. Ces homo- ou co-polymères sont de toute nature du moment qu'ils présentent les conditions indiquées ci-après avec en particulier la caractéristique d'être solubles ou dispersables dans la phase grasse, par chauffage au-dessus de leur température de fusion Pf. Ils peuvent résulter - de la polymérisation notamment radicalaire d'un ou plusieurs monomères à double(s) liaison(s) réactive(s) ou éthyléniques vis-à-vis d'une polymérisation, à savoir à groupe vinylique, (méth)acrylique ou allylique. - de la polycondensation d'un ou plusieurs monomères porteurs de groupes co-réactifs (acide carboxylique ou sulfonique, alcool, amine ou isocyanate), comme par exemple les polyesters, les polyuréthanes, les polyéthers, les polyurées. a) D'une façon générale les motifs (chaînes ou séquences) cristallisables des polymères semi-cristallins selon l'invention, proviennent de monomère(s) à séquence(s) ou chaîne(s) cristallisable(s), utilisé(s) pour la fabrication des polymères semi-cristallins. Ces polymères sont de préférence choisis notamment parmi les homopolymères et copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne(s) cristallisable(s) qui peut être représenté par la formule X : - M - avec M représentant un atome du squelette polymérique, C représentant un groupe cristallisable, et S représentant un espaceur. Les chaînes « -S-C » cristallisables étant des chaînes aliphatiques ou aromatiques hydrocarbonées, éventuellement fluorées ou perfluorées, comportant des chaînes alkyle hydrocarbonées saturées ou insaturées en C12- C40, de préférence en C12-C28, de préférence en C14-C24 « C » représente notamment un groupe (CH2). linéaire ou ramifié ou cyclique, avec n entier allant de 12 à 40. De préférence « C » est un groupe linéaire. De préférence, « S » et « C» sont différents. Lorsque les chaînes cristallisables sont des chaînes aliphatiques hydrocarbonées, elles comportent des chaînes alkyle hydrocarbonées à au moins 12 atomes de carbone et au plus 40 atomes de carbone et mieux au plus 24 atomes de carbone. Il s'agit notamment de chaînes aliphatiques ou chaînes alkyle possédant au moins 12 atomes de carbone et de préférence, il s'agit de chaînes alkyles en C12-C40, de préférence en C12- C28 ; de préférence en C14-C24, de préférence en C16-C22. De façon préférée, les chaînes cristallisables sont des chaînes aliphatiques hydrocarbonées, en C16-C22 Lorsqu'il s'agit de chaînes alkyle fluorées ou perfluorées, elles comportent au moins 11 atomes de carbone dont au moins 6 atomes de carbone sont fluorés. Comme exemple d'homopolymères ou de copolymères semi-cristallins à chaîne(s) cristallisable(s), on peut citer ceux résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères suivants : les (méth)acrylates d'alkyle saturés avec le groupe alkyle en C14-C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle avec un groupe alkyle perfluoro en C11-C15, les N-alkyl (méth)acrylamides avec le groupe alkyle en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 (avec au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle), les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 et au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle, les alpha-oléfines en C14 à C24 comme par exemple l'octadécène, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, leurs mélanges. Lorsque les polymères résultent d'une polycondensation, les chaînes cristallisables hydrocarbonées et/ou fluorées telles que définies ci-dessus, sont portées par un monomère qui peut être un diacide, un diol, une diamine, un di-isocyanate. Lorsque les polymères objets de l'invention sont des copolymères, ils contiennent, en plus, de 0 à 50 % de groupes Y qui est un monomère polaire ou non polaire ou un mélange des deux : Lorsque Y est un monomère polaire, c'est soit un monomère porteur de groupes polyoxyalkylénés (notamment oxyéthyléné et/ou oxypropyléné), un (méth)acrylate d'hydroxyalkyle comme l'acrylate d'hydroxyéthyle, le (méth)acrylamide, un N-alkyl(méth)acrylamide, un NN-dialkyl(méth)acrylamide comme par exemple le NN-diisopropylacrylamide ou la N-vinyl-pyrolidone (NVP), le N-vinyl caprolactame, un monomère porteur d'au moins un groupe acide carboxylique comme les acides (méth)acryliques, crotonique, itaconique, maléique, fumarique ou porteur d'un groupe anhydride d'acide carboxylique comme l'anhydride maléique, et leurs mélanges. Lorsque Y est un monomère non polaire il peut être un ester du type (méth)acrylate d'alkyle linéaire ramifié ou cyclique, un ester vinylique, un alkyl vinyl éther, une alpha-oléfine, le styrène ou le styrène substitué par un groupe alkyle en Ci à Cio, comme l'a-méthylstyrène, un macromonomère du type polyorganosiloxane à insaturation vinylique. Par « alkyle », on entend au sens au sens de l'invention un groupement saturé notamment en Cg à C24, sauf mention exprès. De préférence, les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable sont des homopolymères d'alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl(méth)acrylamide avec un groupe alkyle tel que défini ci-dessus, et notamment en C14-C24, des copolymères de ces monomères avec un monomère hydrophile de préférence de nature différente de l'acide (méth)acrylique comme la N-vinylpyrrolidone ou l'hydroxyéthyl (méth)acrylate et leurs mélanges. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable ont une masse moléculaire moyenne en poids Mp allant de 5 000 à 1 000 000, de préférence de 10 000 à 800 000, préférentiellement de 15 000 à 500 000, de préférence encore de 100 000 à 200 000. En particulier, les polymères semi-cristallins à chaîne(s) latérale(s) cristallisable(s) sont des homo- ou copolymères d'alkyl(méth)acrylates avec un groupe alkyle tel que défini ci-dessus, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, un polymère peut être choisi parmi les homo- et les copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne latérale cristallisable choisis parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C10 à C30, qui peut être représenté par la formule suivante : CH2=C-C-X-R R10 dans laquelle R1 est H ou CH3, R représente un groupe alkyle en Cio à C30, et X représente O. Selon un mode plus particulier de réalisation de l'invention, le polymère est issu de la polymérisation de monomères à chaîne cristallisable choisis parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C10 à C30. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer® de la société Landec décrits dans la brochure « Intelimer® polymers », Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 °C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule X précédente. Il s'agit de (C10-C30)alkyle polyacrylates, qui sont particulièrement adaptés à titre de polymères semi-cristallins pouvant être compris dans une composition conforme à la présente invention. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention sont en particulier les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne(s) latérale(s) cristallisable(s), comme ceux décrits dans les documents US-A-5,156,911, et leurs mélanges. Ces polymères peuvent notamment présenter un poids moléculaire variant de 15 000 à 500 000, de préférence de 100 000 à 200 000. Par exemple, on choisit le produit Intelimer® IPA 13-1 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d'environ 145 000 et dont la température de fusion est égale à 49 °C. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne latérale hydrophobe cristallisable. Ces homo- ou co-polymères sont de toute nature du moment qu'ils présentent les conditions indiquées ci-après avec en particulier la caractéristique d'être solubles ou dispersables dans la phase grasse liquide, par chauffage au-dessus de leur température de fusion. Ils peuvent résulter de la polymérisation notamment radicalaire d'un ou plusieurs monomères à double(s) liaison(s) réactive(s) ou éthyléniques vis-à-vis d'une polymérisation, à savoir à groupe vinylique, (méth)acrylique ou allylique. Les polymères semi-cristallins à chaine latérale cristallisables, peuvent être choisis parmi les copolymères résultant de la copolymérisation d'acide acrylique et d'alkyl(méth)acrylate en C10 à C16, notamment tels que ceux décrits dans les exemples 3, 4, et 9 du brevet US-A-5,156,911. Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment ceux décrits dans les exemples 3, 4, 5, 7, 9 du brevet US-A-5 156 911 et plus particulièrement de la copolymérisation : - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et d'isodécylacrylate dans un rapport 1/16/3, - d'acide acrylique et de pentadécylacrylate dans un rapport 1/19, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate, éthylacrylate dans un rapport 2,5/76,5/20, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et de méthylacrylate dans un rapport 5/85/10, - d'acide acrylique, de polyoctadécylméthacrylate dans un rapport 2,5/97,5. On peut aussi utiliser le polymère Structure « 0 » de National Starch tel que celui décrit dans le document US-A-5 736 125 de température de fusion de 44 °C Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment les polymères semi- cristallins à chaînes pendantes cristallisables comportant des groupements fluorés tels que décrits dans les exemples 1, 4, 6, 7 et 8 du document WO-A-01/19333. On peut encore utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation d'acrylate de stéaryle et d'acide acrylique ou de NVP, par exemple tels que décrits dans le document US-A-5,519,063 et plus spécialement celui décrit dans l'exemple 1 de la demande EP 1 262 163, de température de fusion respectivement de 40 °C. On peut aussi utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation de l'acrylate de béhényle et de l'acide acrylique ou de NVP, tels que décrits dans les documents US-A-5,519,063 et EP-A- 0 550 745 et plus spécialement ceux décrits dans les exemples 3 et 4, ci-après, de préparation de polymère. Les polymères semi-cristallins convenant à l'invention peuvent notamment être l'Intelimer décrit dans le document « Intelimers° polymers», Landec IP22 (Rev. 4.97) de température de fusion de 56 °C, qui est un produit visqueux à température ambiante, imperméable, non-collant. En particulier, un polymère semi-cristallin convenant à la préparation des compositions selon la présente invention, peut être le polyacrylate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Intelimer® IPA 13-1, de la société Air Products and Chemicals ou Landec, ou le polyacrylate de béhényle, commercialisé sous la dénomination Intelimer® IPA 13-6, de la société Air Products and Chemicals ou Landec. De préférence, la quantité de polymère(s) semi-cristallin(s), de préférence choisi parmi les polymères semi cristallins à chaînes latérales cristallisables représente de 0,1 à 30 % du poids total de la composition, et mieux de 0,1 à 20 °A. De préférence de 0,3 à 10 % du poids total de la composition. La structuration ou l'épaississement de la phase grasse peut être avantageusement modulée en fonction de la nature des polymères et leurs concentrations respectives. En particulier, la quantité en polymère(s) semi-cristallin est ajustée de manière à procurer la viscosité (dans le cas d'une composition liquide) attendue à la composition considérée et en fonction de l'application particulière envisagée. B) Les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable Il s'agit encore de polymères solubles ou dispersables dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur point de fusion Pf Ces polymères sont notamment des copolymères séquencés constitués d'au moins deux séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable. Le polymère portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable peut être choisi parmi les copolymères séquencés d'oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornène (c'est-à-dire bicyclo(2,2,1)heptène- 2), 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthylnorbornène, 5,5,6-triméthyl norbornène, 5-éthylidène-norbornène, 5-phényl-norbonène, 5-benzylnorbornène, 5-vinyl norbornène, 1,4,5,8-diméthano-1,2,3 ,4,4a,5, 8a- octahydronaphtalène, dicyclopentadiène ou leurs mélanges, avec - l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 3-méthyl-1-butène, le 1-hexène, le 4-méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le 1-éicosène ou leurs mélanges, et en particulier les copoly(éthylène/norbornène) blocs et les terpolymères (éthylène/propylène/éthylidène-norbornène), blocs. On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d'au moins 2 a-oléfines en C2-C16 et mieux en C2-C12 tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquencés d'éthylène et d' 1-octène. Le polymère portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable peut être choisi parmi les copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe (à température ambiante). Ces copolymères peuvent, en outre, présenter deux séquences cristallisables de nature chimique différente. Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe lipophile réparties séquentiellement. On peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes : - Séquence cristallisable par nature de type polyester comme les poly(alkylène téréphtalate), ou de type polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes. - Séquence amorphe et lipophile comme les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné, le poly(isoprène) hydrogéné. Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe, on peut citer : a) les copolymères séquences poly(c-caprolactone)-b-poly(butadiène), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l'article D6 « Melting behavior of poly(-caprolactone)-block-polybutadiène copolymers » de S. Nojima, Macromolécules, 32, 3727-3734 (1999). 13) les copolymères séquences poly(butylènetéréphtalate)-b-poly(isoprène) hydrogénés séquences ou multiséquencés, cités dans l'article D7 « Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT » de B. Boutevin et al., Polymer Bulletin, 34, 117-123 (1995). y) les copolymères séquences poly(éthylène)-b-copoly(éthylène/propylène) cités dans les articles D8 « Morphology of semi-crystalline block copolymers of ethylene-(ethylene-alt-propylene) » de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993) et D9 « Polymer agregates with crystalline cores : the system poly(ethylene)-poly(ethylene-propylene) » P. Richter et al., Macromolécules, 30, 1053-1068 (1997). Ô) les copolymères séquences poly(éthylène)-b-poly(éthyléthylène) cités dans l'article général D10 « Cristallization in block copolymers » de I.W. Hamley, Advances in Polymer Science, vol 148, 113-137 (1999). C) Polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou 30 aliphatique/aromatique Les polycondensats polyester peuvent être choisis parmi les polyesters aliphatiques. Leur masse moléculaire est de préférence supérieure ou égale à 200 et inférieure ou égal à 10000, et de préférence encore supérieure ou égale à 300 et inférieure ou égal à 5000, de préférence supérieure ou égale à 500 et supérieure ou égale à 2 000 g/mol. Les polycondensats polyester sont en particulier choisis parmi les polycaprolactones. En particulier, les polycaprolactones peuvent être choisies parmi les homopolymères d'e-caprolactones. L'homopolymérisation peut être initiée avec un diol, notamment un diol ayant de 2 à 10 atomes de carbone, tels que le diéthylène glycol, le 1,4-butanediol, le néopentyl glycol. On peut utiliser par exemple les polycaprolactones, notamment celles commercialisées sous le nom de CAPA® 240 (point de fusion de 68 °C et poids moléculaire de 4000), 223 (point de fusion de 48°C et poids moléculaire de 2000), 222 (point de fusion de 48 °C et poids moléculaire de 2000), 217 (point de fusion de 44 °C et poids moléculaire de 1250), 2125 (point de fusion de 45°C et poids moléculaire de 1250), 212 (point de fusion de 45 °C et poids moléculaire de 1000), 210 (point de fusion de 38 °C et poids moléculaire de 1000), 205 (point de fusion de 39°C et poids moléculaire de 830) par la société SOLVAY, PCL-300, PCL-700 par la société UNION CARBIDE. On peut utiliser en particulier la CAPA® 2125 dont la température de fusion est comprise entre 35 et 45 °C et dont la masse moléculaire est poids est égale à 1250. Les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention peuvent être ou non réticulés en partie du moment où le taux de réticulation ne gène pas leur dissolution ou dispersion dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur température de fusion. Il peut s'agir alors d'une réticulation chimique, par réaction avec un monomère multifonctionnel lors de la polymérisation. Il peut aussi s'agir d'une réticulation physique qui peut alors être due soit à l'établissement de liaisons type hydrogène ou dipolaire entre des groupes portés par le polymère comme par exemple les interactions dipolaires entre ionomères carboxylates, ces interactions étant en faible quantité et portées par le squelette du polymère ; soit à une séparation de phase entre les séquences cristallisables et les séquences amorphes, portées par le polymère. De préférence, les polymères semi-cristallins de la composition selon l'invention sont non réticulés. D) les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène. Le polymère semi-cristallin de la composition de l'invention peut également être un polymère obtenu par catalyse métallocène, tels que ceux décrits dans le brevet US 2007/0,031,361 Ces polymères sont des copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, c'est-à-dire par polymérisation à basse pression et en .5 présence d'un catalyseur métallocène. La masse moyenne en poids (Mw) de ces copolymères obtenues par catalyse métallocène décrits dans ce document est inférieure ou égale à 25 000 g/mol, elle va par exemple de 2 000 à22 000 g/mol et mieux de 4 000 à20 000 g/mol. La masse moyenne en nombre (Mn) de ces copolymères obtenues par catalyse 10 métallocène décrits dans ce document est de préférence inférieure ou égale à 15 000 g/mol, elle va par exemple de 1 000 à 12 000 g/mol, et mieux de 2 000 à 10 000 g/mol. L'indice de polydispersité I du polymère est égal au rapport de la masse moyenne en poids Mw sur la masse moyenne en nombre Mn. De façon préférée, l'indice de polydispersité des copolymères est compris entre 15 1,5 et 10, de préférence entre 1,5 et 5, de préférence entre 1,5 et 3 et mieux encore, entre 2 et 2,5. Les copolymères peuvent être obtenus de manière connue à partir des monomères éthylène et/ou propylène par exemple par catalyse métallocène selon le procédé décrit dans le document EP 571 882 Les copolymères d'éthylène et de propylène 20 préparés par catalyse métallocène peuvent être non modifiés ou modifiés « polairement » (polar modified, c'est-à-dire modifiées de sorte qu'elles présentent des groupements polaires). Les copolymères modifiés polairement peuvent être préparés de manière connue à partir de homopolymères et les copolymères non modifiés tels que ceux décrits précédemment par oxydation avec des gaz contenant de l'oxygène, tel que l'air, ou par 25 greffage avec des monomères polaires tels que l'acide maléique ou l'acide acrylique ou encore des dérivés de ces acides. Ces deux voies permettant de modifier polairement des polyoléfines obtenues par catalyse métallocène sont décrites respectivement dans les documents EP 890 583 et US 5,998,547. 30 Selon la présente invention, les copolymères d'éthylène et/ou de propylène préparés par catalyse métallocène modifiés polairement et particulièrement préférés sont les polymères modifiés de façon à ce qu'ils présentent des propriétés hydrophiles. A titre d'exemple, on peut citer des homopolymères ou des copolymères d'éthylène et/ou de propylène modifiés par la présence de groupes hydrophiles tels que l'anhydride maléique, l'acrylate, le méthacrylate, la polyvinylpyrrolidone (PVP), etc. Les homopolymères ou des copolymères d'éthylène et/ou de propylène modifiés par la présence de groupes hydrophiles tels que l'anhydride maléique ou l'acrylate, sont particulièrement préférés. A titre d'exemple, on peut citer : - les polymères de polypropylène modifiées par de l'anhydride maléique (PPMA) commercialisés par la société Clariant ou les copolymères polypropylène-éthylèneanhydride maléïque, tels que ceux commercialisés par la société Clariant sous le nom de LicoCare comme LicoCare PP207 LP3349, LicoCare CM401 LP3345, LicoCare CA301 LP 3346, et LicoCare CA302 LP 3347. Dans le cadre d'une composition pour les lèvres, on préfèrera un polymère modifié polairement présentant un faible degré de cristallinité, de préférence de moins de 20 40%. ADDITIFS Une composition selon l'invention peut, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés à titre d'additifs dans le domaine cosmétique et 25 dermatologique. Ces additifs sont avantageusement choisis parmi les antioxydants, les épaississants, les édulcorants, les agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, une composition conforme à l'invention 30 comprend au moins l'un des composés additionnels choisi parmi les matières colorantes, les résines hydrocarbonées, les esters de dextrine, les corps gras pâteux, les polymères filmogènes, les copolymères blocs hydrocarbonés, les copolymères éthyléniques séquences, les organogélateurs, les polyamides hydrocarbonés, les polyamides silicones, les polyuréthanes, les polymères semi-cristallin, les charges additionnelles, les actifs, en particulier les actifs hydratants tels que la glycérine, les antioxydants, les édulcorants, les agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs , et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction considérée. La composition selon l'invention est sous forme liquide Selon un second mode de réalisation preféré, la composition est sous forme liquide, par exemple sous la forme d'un gloss pour les lèvres. 15 Par « liquide », on entend une texture fluide, c'est-à-dire pouvant notamment être sous forme crémeuse ou pâteuse. Les compositions selon l'invention peuvent notamment se présenter sous forme de gloss, dédiées au maquillage et/ou au soin de la peau ou des lèvres. Par « liquide » on entend notamment une composition qui n'est pas solide à 25°C, et dont il est possible de mesurer une viscosité. 20 Protocole pour la mesure de la viscosité : La mesure de la viscosité est généralement effectuée à 25 °C, à l'aide d'un viscosimètre RHEOMAT RM 180 équipé d'un mobile n° 4, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la composition (temps au terme duquel on 25 observe une stabilisation de la viscosité et de la vitesse de rotation du mobile), à un cisaillement de 200 tours/min (rpm). De façon préférée, la composition présente à 25 °C une viscosité comprise entre 1 et 25 Pa.s, de préférence comprise entre 2 et 20 Pa.s. De préférence, la viscosité à 25 °C d'une composition selon l'invention est 30 comprise entre 3 et 17 Pa.s. L'expression « compris entre » ou « allant de » doit s'entendre bornes incluses. L'exemple ci-après est donné à titre illustratif, sans aucun caractère limitatif 10 Sauf indication contraire, les valeurs dans l'exemple ci-dessous sont exprimées en % en poids par rapport au poids total de la composition. Exemple 1 : Gloss pour les lèvres On a préparé les compositions 1 suivante de Rouges à lèvres liquides selon l'invention. La composition 1 est une composition de gloss pour les lèvres selon l'invention et comprend une huile, des particules d'aérogel hydrophobes, et une résine hydrocarbonée. INCI US Composition 2 selon l'invention (% en poids) 841480 Silica Silylate (Aerogel VM2270 De Dow Coming) 1,5 Synthetic wax (Cirebelle 108 de cirebelle) 1,5 YELLOW 6 LAKE 0,08 RED 7 0,12 TITANIUM DIOXIDE 0,24 ISOPROPYL ISOSTEARATE 2,3 BIS-DIGLYCERYL POLYACYLADIPATE-2 (SOFTISAN 649 de SASOL) 7 OCTYLDODECYL NEOPENTANOATE 24 ISOSTEARATE D'HUILE DE RICIN HYDROGENEE (SALACOS HCISV-L de NISSHIN OILLIO) 7 NACRE 1,8 PARFUM 0,05 POLYISOBUTENE HYDROGENE (PARLEAM LITE de NOF Corporation) 20,91 COPOLYMERE STYRENE/BUTADIENE HYDROGENE (KRATON G1657M de KRATON POLYMERS) 7 COPOLYMERE STYRENE/METHYL STYRENE/INDENE HYDROGENE (REGALITE R1100 de EASTMAN CHEMICAL) 15 POLYDECENE HYDROGENE (PURESYN 6 de EXXON MOBIL CHEMICAL) 10 PENTYLENE GLYCOL 1 CAPRYLYL GLYCOL 0,5 TOTAL 100 Procédé de préparation : 0 Les compositions ont a été obtenue selon le protocole suivant : Dans un premier temps, les charges, et les pigments ont été broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une partie de la phase huileuse (octyldodécynéopentanoate et isopropyl isostearate, hydrogenated polyisobutene, polydecene hydrogéné). En parallèle, un pré-gel a été réalisé pour la dispersion de la résine hydrocarbonée et du copolymère séquencé hydrocarboné dans une partie des huiles octyldodécynéopentanoate et Polyisobutène hydrogéné. Ce pré-gel a été introduit dans un poêlon. Le reste des ingrédients liposolubles ont ensuite été mélangés dans le poêlon à une température de l'ordre de 100 °C sous agitation Rayneri, jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Le broyat pigmentaire a ensuite été incorporé dans le mélange qui a été maintenu sous agitation, jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Enfin, la composition reste 24h à T° ambiante avant d'être conditionnée dans des bouillottes. Evaluation de la composition Viscosité : La viscosité à 25°C des compositions a été évaluée selon le protocole décrit précédemment. Stabilité : la stabilité des compositions est évaluée en conservant la composition pendant 72 heures à température ambiante et à 42°C et en observant si un déphasage de la phase huileuse et/ou une sédimentation des pigments et/ou des nacres se produit. On évalue également la stabilité des compositions après centrifugation à une vitesse de 450 g pendant 10 min. Collant : le caractère collant des dépôts obtenus avec une composition été évalué en appliquant la composition sur les lèvres. Le collant est évalué 2 mn après application en pinçant les lèvres supérieures et inférieures l'une contre l'autre et en évaluant la résistance à la séparation des lèvres. Brillance et Migration : La brillance et la migration du dépôt obtenu sur les lèvres avec la composition 6 a été évaluée au moyen d'une caméra polarimétrique POLKA SEI-M-0216-POLK-02 et d'une Chromasphère SET-M-02232-CHRO-0 telle que décrite dans la demande FR 2 829 344. La brillance est évaluée immédiatement après application, et 1 heure après application de la formule. La formulation est appliquée sur les lèvres d'un panel de six sujets présentant des lèvres épaisses et claires. 1 Propriétés d'application : on évalue notamment la facilité à appliquer la composition sur les lèvres et notamment le glissant à l'application. Résultats des évaluations Les résultants sont les suivants : PROPRIETES Composition 1 selon l'invention Viscosité (Pa. s) 12,5 Stabilité 72 heures à température ambiante Oui Stabilité 72 heures à 42°C Oui Stabilité après centrifugation Oui Propriété d'Application Bonne : facilité d'application, un bon glissant, composition onctueuse et dépôt homogène Brillance du dépôt immédiatement après application Très Bonne TO = 311 +1- 20, Brillance du dépôt 1 heure après application Bonne = 264 +1- 17 Migration Non migrant Collant Non collant La composition 1 est homogène et stable. En particulier, on n'observe pas de déphasage ou de sédimentation des nacres et/ou des pigments après 24 à Température ambiante ou à 42°C. La stabilité a également été testée après un mois à 24°C et après un mois à 42°C et la composition était toujours homogène, de même qu'après le test de centrifugation.15 2 La composition est facile à appliquer ; elle glisse bien sur les lèvres lors de l'application. De plus, le dépôt obtenu est onctueux et confortable, très brillant, non collant et non migrant. Exemple 2 : Rouges à lèvres liquide On a préparé la composition suivante de Rouge à lèvres liquides selon l'invention. La composition 2 est un gloss pour les lèvres et comprend une huile, des particules d'aérogel hydrophobes et une résine hydrocarbonée. NATURE NOM INCI et REFERENCES COMMERCIALES Composition 2 selon l'invention (% en poids) CHARGE SILICA SILYLATE (Aerogel VM-2270 de Dow Corning) 1,5 POLYMER POLY C10-30 ALKYL ACRYLATE (Intelimer IPA 13-1 de Air Product And Chemicals) 0,5 SILICONE CETYL DIMETHICONE (ABIL WAX 9801 de Evonik Goldschmidt) 1,5 COLORANT RED 7 0,1425 COLORANT Dioxide de Titane 0,616 COLORANT Blue 1 Lake 0,0275 COLORANT Yellow 5 Lake 0,224 COLORANT Yellow 6 Lake 0,156 NACRE NACRES 0,8 CORPS GRAS BIS-DIGLYCERYL POLYACYLADIPATE-2 (Softisan 649 de Sasol) 3,5 CORPS GRAS OCTYLDODECYL NEOPENTANOATE 25,134 CORPS GRAS ISOSTEARATE D'HUILE DE RICIN 3,5 HYDROGENEE (Salacos HCIS V-L de Nisshin Oillio) CORPS GRAS BIS-BEHENYL/ISOSTEARYL/PHYTOSTERYL DIMER DILINOLEYL DIMER DILINOLEATE (Plandool-G7 de Nippon Fine Chemical) 3,5 POLYMERE POLYISOBUTENE HYDROGENE (Parleam Lite de Nof Corporation) 12 POLYMERE STYRENE/BUTADIENE COPOLYMERE HYDROGENE (Kraton G1657M de Kraton Polymers) 5,6 POLYMERE STYRENE/METHYLSTYRENE/INDENE COPOLYMERE HYDROGENE (Regalite R1100 de Eastman Chemical) 12 POLYMERE POLYDECENE HYDROGENE (Puresyn 6 deExxonMobil Chemical) 7,4 3 NATURE NOM INCI et REFERENCES COMMERCIALES Composition 2 selon l'invention (% en poids) SILICONE TRIMETHYLSILOXYPHENYL DIMETHICONE (Belsil PDM 1000 de Wacker) 21 ACTIF Pentaerythrityl Tetra-Di-T-Butyl 0,1 Hydroxyhydrocinnamate (Tinogard TT De BASF) SOLVANT Pentylene glycol 0,5 SOLVANT Caprylyl glycol 0,3 Total 100% Protocole de préparation: La composition a été obtenue selon le protocole suivant : Dans un premier temps, les charges, les pigments et/ou les actifs de la phase ont été broyés à la broyeuse tri-cylindre dans une partie de la phase huileuse (octyldodecyle neopentanoate). En parallèle, on a préparé un pré-gel pur disperser la résine hydrocarbonée et le copolymère hydrocarbonée dans une partie de la phase huileuse (polydecène , polybutene, octyldodecyle neopentanoate). Le prégel a été introduit dans un pôelon. Le reste des ingrédients liposolubles ont ensuite été ajoutés dans le poëlon chauffé à une température de l'ordre de 100 °C sous agitation Rayneri, jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Le broyat pigmentaire a ensuite été incorporé dans le mélange qui a été maintenu sous agitation, jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Enfin, la composition a été coulée dans des bouillottes puis placée à température ambiante pendant 24h. Evaluation des compositions Viscosité : La viscosité à 25°C des compositions a été évaluée selon le protocole décrit précédemment. Stabilité : la stabilité des compositions a été évaluée en conservant la composition pendant 72 heures à température ambiante, et à 42°C et en observant si un déphasage de la phase huileuse et/ou une sédimentation des pigments et/ou des nacres se 4 produit. On évalue également la stabilité des compositions après centrifugation à une vitesse de 450 g pendant 10 min. On a également évalué la stabilité de la composition après 1 mois à température ambiante et à 42°C. Collant : le caractère collant des dépôts obtenus avec une composition a été évalué en appliquant la composition sur les lèvres. Le collant est évalué 5 mn après application en pinçant les lèvres supérieures et inférieures l'une contre l'autre et en évaluant la résistance à la séparation des lèvres, Brillance : le caractère brillant des dépôts obtenus avec les compositions a été évalué in vivo, en appliquant la composition sur les lèvres. En particulier, la brillance est évaluée à un temps immédiatement après application et 1 heure après application. Non transfert : la résistance au transfert du dépôt et notamment de la couleur du dépôt a été testée en appliquant la composition sur les lèvres, puis, 5 minutes après application, en appliquant les lèvres sur une tasse en céramique blanche, comme en s'apprêtant à boire dans cette tasse. La résistance au transfert est d'autant bonne que l'intensité de couleur de la trace laissée par les lèvres sur la tasse est faible. Propriétés d'application : on évalue notamment la facilité à appliquer la composition sur les lèvres et notamment le glissant à l'application. Les résultants sont les suivants : PROPRIETES Composition 2 selon l'invention Viscosité (Pa.$) 8,3 Stabilité 72 heures à température ambiante Oui Stabilité 72 heures à 42°C Oui Stabilité après centrifugation Oui Propriété d'Application Tres bonne : facilité d'application, un bon glissant et dépôt homogène Brillance du dépôt Très bonne immédiatement après application 5 Brillance du dépôt 1 heure après application Très bonne Non transfert Bon = Peu de transfert de couleur La composition 2 est homogène et stable. En particulier, on n'observe pas de sédimentation des nacres et/ou des pigments après 72h à Température ambiante ou à 42°C. la stabilité a également été testée après 2 mois à 24°C et après 1 mois à 42°C et la composition était toujours homogène, de même qu'après le test de centrifugation. La composition est facile à appliquer ; elle glisse bien sur les lèvres lors de l'application. De plus, le dépôt obtenu est confortable, brillant, peu collant et présente un bon niveau de non transfert (bonne résistance au transfert de couleur). Exemple 3 : Rouge à lèvres liquide On a préparé la composition suivante de Rouge à lèvres liquides selon l'invention. La composition 3 est un gloss pour les lèvres et comprend une huile, des particules d' aérogel hydrophobes et une résine hydrocarbonée. NOM INCI et REFERENCES COMMERCIALES Composition 3 selon l'invention POLYISOBUTENE HYDROGENE (Parleam Lite de NOF Corporation) 17,82 OCTYLDODECYL NEOPENTANOATE 21,12 Isopropyl Isostearate 1,95 ISOSTEARATE D'HUILE DE RICIN HYDROGENEE (Salacos HCIS V-L from Nisshin Oillio) 5,95 Bis-diglyceryl polyacyladipate-2 (Softisan 649 de Sasol) 5,95 Styrene/butadiene copolymere hydrogéné (Kraton G1657M de Kraton Polymers) 6,46 Styrene/methylstyrene/indene copolymere hydrogéné (Regalite R1100 de Eastman Chemical) 13,84 Red 7 0,24 Iron Oxide 0,07 MICA (and) IRON OXIDES 1,50 SILICA SILYLATE (AEROGEL VIVI-2270 de DOW CORNING) 2 Dimethicone ( XIAMETER PMX-200 SILICONE FLUID 35005 from Dow Corning) 7,5 6 imethicone ( XIAMETER PMX-200 SILICONE LUID 100CS de Dow Corning) 7,5 I-Iydrogenated polydecene (Puresyn 6 from ExxonMobil Chemical) 8,55 OTAL 100 La Composition 3 a été preparée et évaluée comme décrit pour la composition. Résultats de l'évaluation PROPRIETES Composition 3 selon l'invention Viscosité (en Pa.$) 8,6 Stabilité après 72h à 24°C Stable Stabilité après 72 h à 42°C Stable Propriétés d'application Tres bonne : facilité d'application, un bon glissant et dépôt homogène Brillance du dépôt immédiatement après Très bonne application Collant Peu collant Non transfert Bon = Peu de transfert de couleur La composition 3 selon l'invention est homogène et stable. Elle présente de bonnes propriétés d'application (glissante et onctueuse). Le dépôt obtenu est homogène, brillant, peu collant et présente une bonne résistance au transfert de couleur. Exemple 4 : Rouges à lèvres liquides Exemple 4a: préparation d'un copolymère de poly (acrylate d'isobornyle / méthacrylate disobornyle / acrylate isobutyle / acide acrylique) 300 g d'isododécane sont introduits dans un réacteur de 1 litre, puis on augmente la température de façon à passer de la température ambiante (25 °C) à 90 °C en 1 heure. On ajoute ensuite, à 90 °C et en 1 heure, 105 g de méthacrylate d'isobornyle, 105 g d'acrylate d'isobornyle et 1,8 g de 2.5- Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5- diméthylhexane (Trigonox® 141 d'Akzo Nobel). Le mélange est maintenu 1h30 à 90 °C. 7 On introduit ensuite au mélange précédent, toujours à 90 °C et en 30 minutes, 75 g d' acrylate d'isobutyle, 15 g d'acide acrylique et 1,2 g de 2.5-Bis (2-ethylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane. Le mélange est maintenu 3 heures à 90 °C, puis l'ensemble est refroidi. On obtient ainsi une solution contenant 50% en matière sèche de copolymère dans 50% d'isododécane comprenant une première séquence ou bloc poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle) ayant une Tg de 128 °C, une deuxième séquence poly (acrylate d'isobutyle/acide acrylique) ayant une Tg de -9 °C et une séquence intermédiaire qui est un copolymère statistique acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobutyle/acide acrylique. La Tg du copolymère est de 74 °C. Il s'agit de Tg théoriques calculées par la loi de Fox. Exemple 4b: Distillation du solvant de synthèse (l'isododécane) par ajout du néopentanoate d' octyldodécyle On chauffe la solution obtenue dans l'exemple 1 à 130°C sous un vide de 100 mbar pour évaporer l'isododécane en ajoutant simultanément le néopentanoate d'octyldodécyle. L'intégralité de l'isododécane est substituée par autant de néopentanoate d' octyldodécyle en poids. L'utilisation du néopentanoate d' octyldodécyle permet d'évaporer la totalité de l'isododécane, celui-ci ne subsistant éventuellement qu'à l'état de traces résiduelles. On obtient ainsi une solution à 50 % de matière sèche en copolymère dans 50% de néopentanoate d' octyldodécyle. Exemple 4c : Rouge à lèvres liquide On a préparé la composition 3c suivante de Rouge à lèvre liquide selon l'invention. La composition 4c est un gloss pour les lèvres et comprend une huile, des particules d' aérogel hydrophobes et une cire de température de fusion supérieure ou égale à 60°C, et un polymère éthylénique séquence tel que préparé dans les exemples 4a et 4b. 8 Composés Formule 4c selon l'invention (% en poids) 900529 SILICA SILYLATE (AEROGEL VM2270 DE DOW CORNING) 2,5 SYNTHETIC WAX (CIREBELLE 108 DE CIREBELLE) 0,25 POLYMETHYLSILSESQUIOXANE (TOSPEARL 145 A de MOMENTIVE PERFORMANCE MATERIALS) 1 ACRYLIC ACID/ISOBUTYL ACRYLATE/ISOBORNYL ACRYLATE COPOLYMERE (à 50% dans l'octyldodécyl néopentanoate), tel que préparé dans l'exemple 4a) 5 ACRYLIC ACID/ISOBUTYL ACRYLATE/ISOBORNYL ACRYLATE COPOLYMERE (à 50% dans l'isododécane), tel que préparé dans l'exemple 4b) 25 COPOLYMERE STYRENE / METHYL STYRENE / INDENE HYDROGENE (REGALITE R1100 d'EASTMAN CHEMICAL) 3,52 CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDE (CAPMUL MCM D'ABITEC) 2 POLYBUTENE (INDOPOL H 100 D'INEOS) 10,65 SQUALANE (PRIPURE 3759 de CRODA) 8,18 TRIMETHYLSILOXYPHENYL DIMETHICONE (WACKER-BELSIL PDM 1000 de Wacker) 25,03 OCTYLDODECANOL 12,107 CAPRYLYL GLYCOL 0,05 IRON OXIDES 0,1 RED 7 0,2 REV 28 LAKE 0,399 YELLOW 6 LAKE 0,064 NACRES 5 Total 100 Mode de préparation : Dans un premier temps, les pigments ont été broyés dans l'octyldodécylneopentanoate. Les cires ont été chauffées à une température de 95-98 °C, ainsi que les charges et le copolymère éthylénique séquence dans un poélon sous agitation Rayneri. La résine hydrocarbonée a été solubilisée à part dans une partie de la phase huileuse. Le broyat pigmentaire, et le mélange de cires fondues ont été ajoutés à la résine hydrocarbonée et le mélange a été maintenu sous agitation Rayneri. L'huile siliconée 9 phénylée et l'isododécane sont ensuite ajoutés au mélange, toujours sous agitation Rayneri, jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Enfin, le mélange a été coulé dans des bouillottes étanches à l'isododécane puis placé à température ambiante pendant 24h. Evaluation des compositions Viscosité : La viscosité à 25°C de la composition a été évaluée selon le protocole décrit précédemment. Stabilité : la stabilité des compositions est évaluée en conservant la composition pendant 72 heures à température ambiante, et 72 heures à 42°C et en observant si un déphasage de la phase huileuse et/ou une sédimentation des pigments et/ou des nacres se produit. On évalue également la stabilité des compositions après centrifugation à une vitesse de 450 g pendant 10 min. Collant : le caractère collant des dépôts obtenus avec une composition été évalué en appliquant la composition sur les lèvres. Le collant est évalué 2 mn après application en pinçant les lèvres supérieures et inférieures l'une contre l'autre et en évaluant la résistance à la séparation des lèvres, Brillance : le caractère brillant des dépôts obtenus avec les compositions a été évalué in vivo, en appliquant la composition sur les lèvres. En particulier, la brillance est évaluée à un temps immédiatement après application, ainsi que 1 heure après application. Propriétés d'application : on évalue notamment la facilité à appliquer la composition sur les lèvres et notamment le glissant à l'application. Résultats des évaluations Propriétés Composition 4c selon l'invention Viscosité (Pa.$) 8,3 STABILITE après 72h à Température ambiante Stable STABILITE après 72h à 42°C Stable STABILITE après centrifugation Stable BRILLANCE du dépôt Immédiatement après Bonne 0 application Propriétés d'application Bonne : facilité d'application, un bon glissant et dépôt homogène Collant Peu collant La composition 4c ci-dessus selon l'invention est stable, après 72 heures à température ambiante ainsi qu'à 42°C, et également après centrifugation. En particulier, on n'observe ni déphasage de la phase huileuse, ni sédimentation des nacres et/ou des pigments au fond de la bouillote. Par ailleurs, la composition s'applique facilement sur les lèvres : elle glisse et s'étale facilement et permet l'obtention d'un dépôt fin et homogène. De plus, le dépôt obtenu est brillant et peu collant.10
La présente invention concerne une composition cosmétique pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, - au moins une huile, de préférence non volatile, - au moins des particules d'aérogel de silice hydrophobe, - au moins une résine hydrocarbonée de poids moléculaire moyen en nombre inférieur ou égal à 10000 g/mol, - ladite composition comprenant moins de 5% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence étant anhydre.
1. Composition cosmétique de préférence pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse comprenant : - au moins une huile, de préférence non volatile ; - au moins des particules d'aérogel de silice hydrophobe ; - au moins une résine hydrocarbonée, de préférence de poids moléculaire moyen en nombre inférieur ou égal à 10000 g/mol ; - ladite composition comprenant moins de 5% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence étant anhydre. 2. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g, et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,51) allant de 1 à 1500 wu, de préférence de 1 à 1000 p,m, encore plus préférentiellement de 1 à 100 jim, en particulier de 1 à 30 !,tm, de préférence encore de 5 à 25 jim, mieux de 5 à 20 lm et encore mieux de mieux de 5 à 15 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel hydrophobes présentent ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au WET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g ; 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel hydrophobes présentent une densité tassée allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes sont particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyle, de préférence des particules d'aérogels de silice hydrophobe de nom INCI Silica silylate. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel hydrophobes sont présentes en une teneur en matière active allant de 0,1 à 15 % en poids, de préférence de 0,1 à 10 % en poids, de préférence de2 0,1 à 6 % en poids, de préférence encore de 0,2% à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite résine est une résine hydrocarbonée indénique, de préférence 5 hydrogénée, de préférence issue de la polymérisation de monomère indène et de monomère choisi parmi le styrène, le méthylindène, le méthylstyrène et leurs mélanges. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la résine hydrocarbonée est une résine indénique choisie parmi les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogénés. 10 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la résine hydrocarbonée est présente en une teneur allant de 1 à 45 % en poids, de préférence allant de 3 à 30 % en poids, plus préférentiellement allant de 5 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un copolymère séquencé hydrocarboné, de préférence un copolymère amorphe formé par polymérisation de monomères de carbure éthylénique, ayant notamment une ou deux insaturations éthyléniques, ayant de 2 à 5 atomes de carbone. 11. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le 20 copolymère séquencé hydrocarboné comprend au moins un bloc styrène et au moins un bloc comprenant des motifs choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène ou un de leurs mélanges, le copolymère séquencé hydrocarbonée étant de préférence choisi parmi les copolymères dibloc, éventuellement hydrogénés, de styrèneéthylène/propylène, de styrène-éthylène/butadiène, de styrène-étylène/butylène et les 25 copolymères tribloc, éventuellement hydrogénés, de styrène-éthylène/butadiène-styrène, de styrène-butylène/éthylène-styrène de styrène-isoprène-styrène et de styrène-butadiènestyrène, et leurs mélanges. 12. Composition selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisée par le fait que le copolymère bloc hydrocarboné est un mélange de copolymère 30 hydrogéné tribloc de styrène-butylène/éthylène-styrène et de copolymère dibloc de styrène-étylène/butylène.3 13. Composition selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que le copolymère bloc hydrocarboné est présent dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 10 % en poids. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une cire, de préférence de température de fusion supérieure ou égale à 60°C, de préférence supérieure ou égale à 65°C. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend une teneur totale en cire(s) allant de 0,1 à 15 % en poids, et mieux de 0,5 % à 10 % en poids, de préférence allant de 1 à 10 % en poids, et mieux de 1 % à 7% en poids, par rapport au poids total de la composition. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite huile est une huile non volatile, de préférence choisie parmi : - les huiles hydrocarbonée, de préférence choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires telles que les polybutènes, les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés, les polydécènes et/ou les polydécènes hydrogénés, et leurs mélanges, et les huiles hydrocarbonées polaires, de préférence choisies parmi les huiles hydrocarbonées végétales ou d'origine végétales, les huiles esters, les alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les acides gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone, les copolymères de la vinylpyrrolidone, et leurs mélanges, - les huiles siliconées, de préférence choisie parmi les polydiméthylsiloxanes non volatiles, linéaires ou ramifiés et/ou les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone, comme par exemple la cetyl diméthicone et/ou les huiles siliconées phénylées, de préférence non volatiles ; - les huiles fluorées, - et leurs mélanges. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur totale en huile(s), de préférence non volatile(s), de 30 préférence hydrocarbonée(s), va de 15 % à 90 % en poids, en particulier de 25 % à 80 % en poids, de préférence de 35 à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition.4 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est exempte de silice de taille nanométrique. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est exempte de silice pyrogénée traitée hydrophobe, de préférence exempte de composé de nom INCI Silica Dimethyl Silylate. . 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé additionnel choisi parmi les matières colorantes, les esters de dextrine, les corps gras pâteux, les polymères filmogènes, les copolymères éthyléniques séquences, les organogélateurs, les polyamides hydrocarbonés, les polyamides silicones, les polyuréthanes, les polymères semi-cristallin, les charges additionnelles, les actifs, en particulier les actifs hydratants tels que la glycérine, les antioxydants, les édulcorants, les agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs, et leurs mélanges. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une matière colorante de préférence choisie parmi les matières les pigments et/ou les nacres, et leur mélanges. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est sous forme liquide à température ambiante, et de préférence, elle présente à 25 °C une viscosité variant de 1 à 25 Pa.s et de préférence variant entre 2 et 20 Pa.s et mieux entre 3 et 17 Pa.s. 23. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est sous forme d'un produit de maquillage de la peau et/ou des lèvres, en particulier d'un gloss pour les lèvres. 24. Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application sur la peau et/ou les lèvres, d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des précédentes.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 19
A61K 8/81,A61K 8/25,A61K 8/88,A61K 8/92,A61Q 1/00,A61Q 1/06,A61Q 19/00
FR2977538
A1
SIMULATION DE FREINAGE MOTEUR
20,130,111
La présente invention concerne la simulation du freinage moteur notamment sur un véhicule à motorisation électrique. Sur un véhicule équipé d'au moins un moteur de traction ou de propulsion électrique, il est possible, sous certaines conditions, d'utiliser le moteur électrique comme générateur et d'obtenir ainsi un moyen de freinage électrique. Une telle utilisation est avantageuse car, régénérative, elle permet de récupérer une partie de l'énergie, afin de recharger les batteries. Ce freinage électrique peut être sollicité lorsque le conducteur appuie sur la pédale de frein, en réponse à une commande d'un organe de type ESP (pour « Electronic Stability Program »), et aussi lorsque le conducteur lève le pied de la pédale d'accélération. Dans ce dernier cas, on parle de décélération sans freinage. En particulier, le document FR2945243 décrit un procédé pour générer un tel frein moteur artificiel lorsque la pédale d'accélération n'est pas sollicitée. Le couple appliqué dépend notamment de la vitesse du véhicule et du niveau de charge de la batterie. Il existe un besoin pour un freinage moteur plus reproductible. Il est proposé un procédé de simulation de freinage moteur pour un véhicule équipé d'un moyen de freinage régénératif, par exemple électrique, et d'un moyen de freinage complémentaire, le procédé comportant une étape de transmission d'une commande de substitution vers ce moyen de freinage complémentaire. La commande de substitution est élaborée à partir d'une valeur de déficit de couple fonction d'une valeur de consigne de freinage moteur et d'une valeur de potentiel de freinage du moyen de freinage régénératif. Le moyen de freinage régénératif peut par exemple comprendre un générateur électrique relié d'une part à au moins une roue du véhicule, en particulier au moins une roue motrice du véhicule, et relié d'autre part à un moyen de stockage de l'énergie électrique, par exemple une batterie. Ce générateur est ainsi apte à décélérer le véhicule tout en augmentant le niveau de charge de la batterie. Le générateur peut aussi être capable de fonctionner en moteur. Le moyen de freinage complémentaire peut par exemple comprendre un moyen de freinage hydraulique classique, ou autre. Ainsi, lorsque le moyen de freinage régénératif n'est pas capable de réaliser l'ensemble de la consigne de freinage moteur, la commande de freinage de substitution vient compléter ce freinage régénératif par un freinage complémentaire, par exemple hydraulique, permettant ainsi une meilleure reproductibilité du freinage moteur. En particulier, lorsque le véhicule démarre et que la batterie est pleine, le véhicule peut se trouver dans une situation dans laquelle il n'est pas capable de réaliser l'ensemble de la consigne de freinage moteur. Dans ce cas la commande de freinage de substitution peut permettre un freinage complémentaire, par exemple hydraulique, évitant ainsi au conducteur la sensation que le freinage moteur n'est pas aussi efficace qu'en fonctionnement habituel. Avantageusement et de façon non limitative, la commande de freinage de substitution peut être obtenue en réalisant le complément du potentiel de freinage pour obtenir la consigne de freinage moteur. Ainsi, la commande de freinage de substitution peut être obtenue de manière relativement simple. On pourra par exemple utiliser un soustracteur. Ce complément peut être effectué au sein d'un module de substitution ou bien encore par exemple au sein même du moteur électrique. Dans ce dernier cas, ce moteur peut simplement renvoyer une valeur de déficit de couple par exemple au module de substitution ou bien à un module de répartition de commande de freinage ou bien encore directement au moyen de freinage complémentaire. L'invention n'est donc en rien limitée par l'implémentation concrète du procédé décrit ci-dessus. Avantageusement et de façon non limitative, la commande de freinage de substitution peut être élaborée en outre en fonction d'une valeur de vitesse du véhicule. En effet, pour de faibles vitesses, il n'y a pas réellement de freinage moteur pour un véhicule avec un moteur à combustion classique. On ne simule donc pas le freinage moteur pour les vitesses très faibles, notamment inférieures à 7km/h. On pourra par exemple prévoir une étape de comparaison de la valeur de vitesse du véhicule à un ou plusieurs seuils, et en fonction du résultat de la comparaison une étape de pondération de la commande de freinage de substitution et/ou une étape de pondération d'une valeur issue de la valeur de déficit de couple. Notamment on pourra prévoir d'appliquer une rampe temporelle afin d'éviter les transitions trop brutales. Avantageusement et de façon non limitative, la commande de freinage de substitution peut être élaborée en outre à partir d'une valeur indicative d'une position du levier de vitesse du véhicule. Par exemple, le procédé peut comprendre une étape de réception d'une valeur indicative d'une position du levier de vitesse du véhicule, une étape de comparaison de cette valeur à un ou plusieurs valeurs prédéterminées, et une étape de désactivation d'une valeur issue de la valeur de déficit de couple en fonction du résultat de la comparaison. En effet, si le levier est en position neutre, c'est-à-dire que le véhicule est en roue libre, il n'y a habituellement pas de frein moteur pour les véhicules à carburant. Le frein moteur est en effet effectif lorsque le levier de vitesse est dans une position de marche avant ou de marche arrière. Si le levier de vitesse est dans une position neutre, on peut ainsi prévoir une désactivation d'une valeur issue du déficit, par exemple la commande de freinage de substitution ou bien encore une valeur permettant d'élaborer cette commande de freinage de substitution. Là encore on pourra avantageusement prévoir une rampe temporelle afin d'éviter les transitions trop brutales. Avantageusement et de façon non limitatives, la commande de freinage de substitution peut être élaborée en fonction d'une valeur indiquant un état d'échauffement de frein hydraulique du véhicule. Ainsi on tient compte de l'état des freins dans l'élaboration de cette commande de substitution. S'il est considéré que les freins sont relativement échauffés, alors on peut prévoir une étape de désactivation de la commande de freinage de substitution ou bien d'une valeur issue de la valeur de déficit de couple. Cette désactivation peut là encore être effectuée selon une rampe temporelle. On peut par exemple prévoir d'installer un capteur de température à proximité des freins, ce capteur étant relié au module de substitution afin que la température à proximité des freins soit prise en compte dans l'élaboration de la commande de freinage de substitution. Avantageusement et de façon non limitative, la valeur indiquant un état d'échauffement de frein hydraulique du véhicule peut être obtenue à partir de valeurs précédentes de la commande de freinage de substitution. On considère ainsi que l'échauffement des freins augmente avec le temps et/ou l'intensité du freinage de substitution appliqué auparavant. Ainsi des moyens de traitement numérique peuvent venir remplacer avantageusement un capteur de température. Par exemple, on peut prévoir un comptage fonction des valeurs précédentes de la commande de freinage de substitution. On considère que le résultat de ce comptage, relativement simple à implémenter, représente une estimation de l'état de chauffe des freins. On peut par exemple prévoir un module-compteur programmé pour, à intervalles réguliers, comparer la valeur de la commande de freinage de substitution à zéro. Si cette valeur est différente de zéro, une variable est incrémentée. Si cette valeur est nulle ou proche de zéro, la variable est décrémentée. Cette variable de comptage peut ainsi constituer une estimation grossière de l'état de chauffe des freins. Il est en outre proposé un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour réaliser les étapes du procédé décrites ci-dessus lorsque ce programme d'ordinateur est exécuté par des moyens de traitement du type processeur. Il est en outre proposé un dispositif de simulation du freinage moteur destiné à un véhicule équipé d'un moyen de freinage régénératif et d'un moyen de freinage complémentaire. Ce dispositif est agencé pour transmettre vers ce moyen de freinage complémentaire une commande de freinage de substitution élaborée à partir d'une valeur de déficit de couple fonction d'une consigne de freinage moteur et fonction d'une valeur de potentiel de freinage du moyen de freinage régénératif. Ce dispositif peut intégrer ou non des moyens de calcul de la valeur de consigne de freinage moteur. Ce dispositif peut ainsi être agencé de façon à mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. Notamment ce dispositif peut être agencé pour élaborer cette commande de freinage de substitution et en particulier réaliser le complément de la valeur de potentiel de freinage pour atteindre la consigne de freinage moteur. Néanmoins, on pourrait en restant dans le cadre de l'invention prévoir de simplement raccorder le moyen de freinage régénératif, par exemple le moyen de freinage moteur, par exemple un moteur/ générateur électrique, au moyen de freinage complémentaire, par exemple des freins hydrauliques ou autres. Le moteur générateur peut en effet être agencé de façon à réaliser le complément décrit ci-dessus, et ce complément est transmis au frein hydraulique. Il est en outre proposé un système de freinage comprenant le dispositif de simulation décrit ci-dessus - ce dispositif intégrant des moyens de calcul de la valeur de consigne de freinage moteur, et un dispositif de répartition pour transmettre des commandes de freinage au moyen de freinage régénératif et au moyen de freinage hydraulique. Le système de freinage et/ ou le dispositif de simulation peuvent être intégré(s) dans ou comprendre un ou plusieurs moyens de traitement numérique du type processeur, par exemple un microcontrôleur, un DSP (de l'anglais « Digital Signal Processor », un microprocesseur, un FPGA (de l'anglais « Field Programmable Gate Array »), ou autre. D'autres caractéristiques détaillant l'avantage de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif et en relation avec les dessins sur lesquels : - la figure 1 montre un exemple de système de freinage selon un mode de réalisation de l'invention. - la figure 2 montre un exemple de dispositif implémentant un procédé selon un mode de réalisation de l'invention. L'invention s'applique aux véhicules équipés d'au moins un moteur de traction ou de propulsion électrique, incluant ainsi les véhicules électriques et les véhicules hybrides, et possédant préférentiellement une pédale de frein découplée ou partiellement découplée. Il est en effet possible d'utiliser le moteur électrique comme générateur et d'obtenir ainsi un moyen de freinage électrique. Ce moyen est avantageux en ce que le freinage ainsi produit est régénératif, une partie de l'énergie électrique étant récupérée afin de recharger les batteries. Cependant une telle utilisation n'est pas possible en permanence et il convient d'employer un moyen de freinage complémentaire par exemple hydraulique. Sur la figure 1 montrant un système de freinage 10 sont représentés un module de commande des freins hydrauliques 5 et un module de commande du générateur électrique 6. Un module de répartition 1 permet de déterminer la répartition entre ce moyen de freinage électrique 6 et ce moyen de freinage hydraulique 5. La pédale de frein (non représentée) commandée par un conducteur n'est pas en liaison directe avec un moyen de freinage tel un maître cylindre. La commande de freinage pédale VF demandée par le conducteur est traitée par le module de répartition 1. Le module de répartition 1 s'intercale ainsi entre la pédale de frein et les différents moyens de freinage 5, 6. Ce système 10 peut permettre de réaliser le freinage demandé par le conducteur lorsque ce dernier appuie sur la pédale de frein tout en privilégiant au maximum un freinage électrique et en complétant autant que de besoin par un freinage complémentaire par exemple du type hydraulique. Le module de commande de freinage 3 est en communication avec la pédale de frein et est agencé pour déterminer une commande de freinage pédale VF en fonction de l'état de la pédale de frein. Le module de répartition 1 reçoit ainsi la commande de freinage pédale VF issue de la pédale de frein et produit une commande de freinage électrique Vel à l'intention du moyen de freinage électrique 6 et une commande de freinage complémentaire Vhydr destinée au moyen de freinage hydraulique 5. Le dispositif de répartition 1 peut être agencé par exemple de façon à saturer la commande VF issue du module 3 par une valeur prédéterminée ou bien encore par une valeur reçue de la batterie et pour réaliser le complément de la valeur saturée jusqu'à obtenir la valeur de commande. Ce complément Vhydr est transmis au module 5 tandis que la valeur saturée est transmise au module 6. Ainsi on maximalise en quelque sorte le freinage électrique. Le dispositif de répartition 1 permet ainsi de tenir compte des possibilités et limitations du moyen de freinage électrique 6 pour déterminer la commande de freinage hydraulique Vhydr. Un module indicateur de stabilité 4 permet de générer une valeur d'indicateur de stabilité. En effet un freinage électrique implique seulement deux roues alors que le freinage hydraulique s'effectue sur les quatre roues du véhicule. Il existe donc un risque de en cas de freinage électrique trop abrupt. La demande de brevet non publiée FR 1058539 décrit une architecture d'un système de freinage avec une surveillance de l'état des roues au moyen de capteurs. Les mesures effectuées par ce ou ces capteurs permettent d'élaborer un indicateur de stabilité Stab_Ind pris en compte lors de la répartition de la commande de freinage pédale VF entre la commande de freinage électrique Vel et la commande de freinage complémentaire Vhydr. Ce module 4 est agencé pour déterminer un indicateur de stabilité réactualisé en temps réel en fonction de valeurs reçues de capteurs aptes à évaluer la vitesse, l'accélération longitudinale, l'accélération latérale et le taux de glissement des roues du véhicule. L'indicateur de stabilité peut en outre être fonction d'information sur un système de régulation d'anti blocage des freins, ou un système d'anti patinage des roues. Lorsque le véhicule approche de l'instabilité, par exemple lors d'une régulation ABS sur le frein moteur, un tel signal permet de limiter le freinage régénératif de manière à ramener les roues dans leur domaine de stabilité. La valeur de l'indicateur de stabilité Stab_Ind correspond au freinage électrique considéré comme acceptable. Ces valeurs sont comprises entre 0, ce qui correspond au cas où le freinage doit être totalement hydraulique et une valeur maximale. Le dispositif de simulation de frein moteur 7 permet d'offrir au conducteur la sensation d'un freinage moteur en cas de levée de pied de la pédale d'accélération même si le moteur électrique du véhicule a une inertie plus faible qu'un moteur à combustion classique. Le module 7 comporte un calculateur 8 en communication avec une pédale d'accélération non représentée du véhicule. Lorsque le conducteur lève le pied de la pédale, le calculateur 8 estime une valeur de consigne de freinage moteur VFM, en implémentant par exemple le procédé décrit dans le document FR2945243. Cette consigne de freinage moteur VFM est transmise vers le moyen de freinage électrique 6. Néanmoins il existe des situations dans lesquelles le moyen de freinage électrique 6 n'est pas capable de réaliser ou faire réaliser l'ensemble de la consigne de freinage moteur VFM. Le module 7 comporte ainsi un module de substitution 2 pour simuler le frein moteur dans les situations où l'énergie ne peut être récupérée. Ce module 2 permet d'élaborer une commande de freinage de substitution Vsubs qui correspond à la quantité de décélération non réalisable par le système de traction électrique ou hybride. Cette commande permet ainsi d'assurer un frein moteur répétable quelle que soit la situation. Cette commande de freinage de substitution Vsubs est destinée au moyen de freinage complémentaire 5. Si elle est présente, cette commande de freinage de substitution Vsubs est ajoutée à une commande de freinage complémentaire intermédiaire produite par le dispositif de répartition 1 à partir de la valeur de commande VF issue du module 3. Le dispositif de répartition 1 intègre ainsi un module sommateur non représenté qui ajoute à la commande de freinage complémentaire intermédiaire la commande de freinage de substitution Vsubs pour produire la valeur de freinage complémentaire Vhydr destinée au moyen de freinage hydraulique 5. Le module 2 reçoit en entrée une valeur de consigne de freinage moteur VFM, une valeur v de vitesse de véhicule et une valeur indiquant un état du levier de vitesse PL. Le module 2 reçoit en outre en entrée une valeur de potentiel de récupération de la batterie Vpot, issue du module 6. En sortie du module 2 on trouve un signal Vsubs de commande de freinage de substitution. La figure 2 illustre un exemple de procédé mis en oeuvre par ce module 2. En référence de cette figure, le module 2 comprend un soustracteur 200 pour effectuer une différence entre la consigne de freinage moteur VFM et le potentiel de récupération Vpot. On notera que les valeurs de couple sont négatives sur ces figures 1 et 2. Dans ces exemples, on a pris des valeurs de tension mais la description de cette invention se veut fonctionnelle et on pourrait tout-à-fait prévoir que les signaux aient une autre nature. Si le signal issu du soustracteur 200 est positif, c'est que le moteur et la batterie arrivent à réaliser l'ensemble du frein moteur, et la fonction de substitution est alors inhibée. Si ce signal est négatif, c'est que le moteur et la batterie n'arrivent pas à réaliser l'ensemble du frein moteur, et la fonction doit donc réaliser ce déficit. Ce déficit, après des traitements de sécurisation décrits ci-dessous est envoyé au module de répartition référencé 1 sur la figure 1, pour être réalisé par l'actionneur hydraulique. La différence en sortie du soustracteur 200 est saturée par un saturateur 201 de façon à garder la valeur de cette différence en-dessous de 0 et au-dessus d'un seuil minimum. Ce seuil minimum peut correspondre à une valeur de freinage maximum (en valeur absolue) admissible par la fonction. Cette valeur de seuil peut être située autour de -1 mètre/ seconde au carré. La valeur de déficit est appliquée lorsque les conditions de vitesse, de levier de vitesse, et de non échauffement de frein sont réunies. Le calcul de la condition d'échauffement de frein est ici réalisé par un simple compteur de temps permettant d'estimer depuis combien de temps la fonction est active et de décrémenter par le temps de repos. Lorsque ce compteur atteint un certain seuil, la fonction de substitution est désactivée. Les blocs 202, 203, 204, 205, 206, 207 et 208 permettant d'effectuer ces traitements de sécurisation sont décrits ci-après. La valeur de vitesse v est reçue à l'entrée d'un bloc 202 et d'un bloc 203. Le bloc 202 est agencé pour comparer la valeur de vitesse v à un seuil donné, par exemple 7km/h, tout en intégrant une hystérésis de façon à limiter les instabilités. Si le déficit Vdefieit est négatif et que la valeur de vitesse v est inférieure au seuil correspondant, une valeur booléenne EDTS_act se voit assigner une valeur égale à 1 par exemple. Un tel drapeau EDST (pour « engine drive torque substitution » en anglais) peut ainsi venir désactiver la commande de substitution dans un module 204. Le bloc 203 est agencé pour permettre une désactivation progressive de la valeur de déficit Vdefieit. Ce bloc 203 est agencé de façon de permettre de comparer la valeur de vitesse v à un seuil, éventuellement avec là encore une hystérésis de façon à limiter les instabilités. Si la valeur de vitesse est inférieure au seuil correspondant, on peut prévoir de pondérer le signal Vdéfieit par une valeur décroissant rapidement jusqu'à O. Une telle rampe temporelle permet de limiter progressivement la substitution au frein moteur, pour un plus grand confort de l'utilisateur. Le signal PL est reçu en entrée d'un bloc 205. Si ce signal indique que le levier est en position neutre, alors là encore on applique une rampe temporelle au signal Vdefieit. Le bloc 206 reçoit en entrée un signal BESM (pour « brake efficiency safe mode » en anglais) issu d'un bloc de comptage 207. Ce signal BESM indique un état de chauffe des freins hydrauliques. Si le signal BESM indique que les freins sont dans un état de chauffe, alors là encore on désactive progressivement le signal Vdéfieit suivant une rampe temporelle. Cette rampe peut être très lente, en particulier plus lente que les rampes temporelles des blocs 203 et 205. Le signal BESM peut correspondre à des valeurs d'une variable booléenne, cette variable prenant la valeur 1 lorsqu'il est considéré que les freins sont dans un état de surchauffe. La valeur de cette variable est déterminée dans le bloc 207, simplement en fonction des valeurs précédentes de la commande de substitution Vsubs. Par exemple, on effectue des tests à intervalles de temps réguliers. A chaque test, on compare la valeur de la commande Vsubs à zéro. Si cette commande Vsubs est négative, alors une variable de comptage est incrémentée. Si cette valeur Vsubst est nulle alors la variable de comptage est décrémentée. Lorsque la variable de comptage dépasse un seuil donné, la variable booléenne BESM est mise à 1. Lorsque la variable de comptage est en-dessous de ce seuil, la variable booléenne BESM est mise à 0. On peut là aussi prévoir une hystérésis autour de ce seuil. Le signal de substitution est déterminé en prenant la plus grande des trois valeurs issue des blocs 203, 205 et 206. Ces valeurs étant négatives, ce signal de substitution sera très faible ou nul si une de ces trois rampes temporelles est appliquée. Pour plus de sécurité, on prévoit en outre un saturateur 208 de façon à s'assurer que le signal de substitution est compris entre une valeur minimale (ou maximale en valeur absolue) et zéro. Le bloc 204 permet de ramener à 0 la valeur de la commande de substitution lorsque le signal EDTS_act indique que la vitesse du véhicule est trop faible, compte tenu de l'hystérésis. Variantes Bien que représenté distinct des modules 1, 3 sur la figure 1, on pourrait tout-à-fait prévoir d'intégrer le module 2 à l'un de ces deux modules ou bien encore au module 6. On notera que le module 2 pourrait recevoir en outre un signal permettant de prendre en compte les dysfonctionnements éventuels du module. Ce signal non représenté peut être issu d'un module de supervision non représenté. L'invention n'est en rien limitée aux actionneurs de type pédale découplée. Le moyen de freinage complémentaire peut par exemple être intégré à un organe de type ESP. L'invention peut être appliquée aux types de véhicules précités où la pédale de frein est en liaison avec le maître-cylindre, les véhicules disposant alors d'un organe permettant de freiner automatiquement, tel un dispositif ABS ou ESP. Dans ce cas de figure, le signal de commande de freinage généré par un tel dispositif peut être envoyé au module de répartition 1, à la place de la commande de freinage pédale VF issue de la pédale de frein, cette dernière agissant alors directement sur le freinage hydraulique. Le module 4 de stabilité reste alors garant d'un niveau de freinage électrique ne perturbant pas la stabilité du véhicule
Un procédé de simulation de freinage moteur pour un véhicule équipé d'un moyen de freinage régénératif et d'un moyen de freinage complémentaire, le procédé comportant une étape de transmission d'une commande de substitution (V ) vers ledit moyen de freinage complémentaire, ladite commande de substitution étant élaborée à partir d'une valeur de déficit de couple (V ) fonction d'une valeur de consigne de freinage moteur (V ) et d'une valeur de potentiel de freinage du moyen de freinage régénératif (V ).
1. Procédé de simulation de freinage moteur pour un véhicule équipé d'un moyen de freinage régénératif et d'un moyen de freinage complémentaire, le procédé comportant une étape de transmission d'une commande de substitution (Vsubs) vers ledit moyen de freinage complémentaire, ladite commande de substitution étant élaborée à partir d'une valeur de déficit de couple (Vdeficit) fonction d'une valeur de consigne de freinage moteur (VFM) et d'une valeur de potentiel de freinage du moyen de freinage régénératif (Vpot). 2. Procédé selon la 1, comprenant une étape de réalisation du complément de la valeur du potentiel de freinage (Vpot) pour obtenir la valeur de consigne de freinage moteur (VFM). 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la commande de freinage de substitution (Vsubs) est élaborée en outre à partir d'une valeur de vitesse du véhicule (v). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la commande de freinage de substitution (Vsubs) est élaborée en outre à partir d'une valeur (PL) indicative d'une position du levier de vitesse du véhicule. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la commande de freinage de substitution (Vsubs) est élaborée en fonction d'une valeur (BESM) indiquant un état d'échauffement de frein hydraulique du véhicule. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la valeur (BESM) indiquant un état d'échauffement de frein hydraulique du véhicule est obtenue à partir de valeurs précédentes de la commande de freinage de substitution. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la valeur (BESM) est obtenue par comptage en fonction des valeurs précédentes de la commande de freinage de substitution. 8. Dispositif de simulation du freinage moteur (7) destiné à un véhicule équipé d'un moyen de freinage régénératif (6) et d'un moyen de freinage complémentaire (5), ledit dispositif étant agencé pour transmettre vers ledit moyen de freinage complémentaire une commande de freinage de substitution (Vsubs) élaborée à partir d'une valeur de définit de couple (Vdefieit) fonction d'une valeur de consigne de freinage moteur (VFM) et d'une valeur de potentiel de freinage du moyen de freinage régénératif (Vpot). 9. Dispositif selon la 8, comprenant en outre des moyens de calcul (8) de la valeur de consigne de freinage moteur (VFM). 10. Système de freinage (10) comportant le dispositif de simulation (7) de la 9 et un dispositif de répartition (1) pour transmettre des commandes de freinage au moyen de freinage régénératif (6) et au moyen de freinage hydraulique (5).
B
B60
B60L,B60T
B60L 7,B60T 1
B60L 7/24,B60T 1/10
FR2977921
A1
CHAPE D'ETRIER D'UN DISPOSITIF DE FREINAGE A DISQUE ET DISPOSITIF DE FREINAGE A DISQUE
20,130,118
L'invention se rapporte au domaine des dispositifs de freinage à disque pour véhicules, par exemple pour véhicules automobiles. L'invention concerne plus particulièrement les dispositifs de freinage présentant une chape d'étrier destinée à venir se fixer sur une pièce de support (ou pivot) par un moyen de fixation transversal et les procédés de montage de tels dispositifs. Le freinage par freins à disque se fait généralement par frottement de plaquettes de frein contre les deux faces d'un disque de freinage porté par le moyeu d'une roue. Ces plaquettes sont portées par un étrier qui peut être fixe ou flottant. Dans le cadre d'un étrier fixe, l'étrier ne bouge pas relativement au disque et les plaquettes sont chacune poussées contre le disque au moyen d'un ou plusieurs pistons hydrauliques. Dans le cadre d'un étrier flottant tel que décrit par exemple dans le document FR2849682, seule la plaquette intérieure est poussée contre le disque de freinage par un ou plusieurs pistons hydrauliques. Une fois que la plaquette intérieure est en contact avec le disque, la pression que continue à exercer le ou les pistons va ensuite déplacer le corps d'étrier qui est monté coulissant dans une chape d'étrier jusqu'à ce qu'une seconde plaquette, portée par le corps d'étrier, entre à son tour en contact avec le disque. Les figures 1 et 2 présentent, dans le cadre d'un dispositif de freinage à étrier flottant classique, l'assemblage (1) d'une chape d'étrier (3) et d'une pièce de support (5) (ou pivot) fixées l'une à l'autre. La figure 1 est une vue de face de l'assemblage (1) tel qu'il peut être vu depuis l'intérieur du véhicule, et la figure 2 est une vue en coupe selon le plan de coupe A-A illustrant le mode de fixation de la chape (3) sur le pivot (5). La chape d'étrier (3) est l'élément fixe de l'étrier flottant et supporte le corps d'étrier mobile (non représenté). Elle est positionnée vers l'extérieur du véhicule par rapport au pivot (5). Le pivot (5) montre de manière connue et à des fins de fixation de la chape d'étrier (3), deux oreilles (7) parallèles présentant chacune un perçage de fixation sous forme de trou lisse. Ces oreilles sont destinées à venir se positionner en regard de perçages de fixation sous forme de trous taraudés présentés par le corps de la chape d'étrier (3). La fixation de la chape d'étrier (3) sur le pivot (5) s'effectue alors au moyen de deux vis (9) disposées transversalement. Le pivot (5) présente en outre de manière avantageuse un bras de fixation latéral (11) destiné à recevoir la jambe de force d'un amortisseur. La forme complexe présentée par le pivot génère des difficultés de positionnement et de centrage pour son usinage. Une solution serait de rajouter de la matière sur le pivot. A l'heure actuelle, cette solution n'est pas envisageable puisqu'elle ne permet plus de fixer correctement la chape d'étrier sur ledit pivot en raison de l'encombrement généré par ledit ajout de matière. L'invention a pour objectif de résoudre les problèmes rencontrés par l'art antérieur en proposant une nouvelle chape d'étrier et un nouveau dispositif de freinage à disque permettant d'améliorer le processus de fabrication d'un pivot de dispositif de freinage à disque. A cet effet l'invention a pour objet une chape d'étrier pour étrier de dispositif de freinage à disque, ladite chape comprenant une partie inférieure aux extrémités de laquelle sont disposés au moins deux perçages de fixation et étant configurée pour placer lesdites extrémités contre des oreilles d'un pivot du dispositif de freinage en vue de sa fixation sur ledit pivot, remarquable en ce que la partie inférieure de la chape est configurée pour pouvoir se placer en travers du pivot et disposer une de ses extrémités contre un côté d'une oreille et l'autre extrémité contre le côté opposé de l'autre oreille du pivot. De préférence la partie inférieure de ladite chape présente sensiblement une forme de Z ou de S. Avantageusement, au moins un des perçages de fixation de la chape d'étrier est taraudé et au moins un autre est lisse. L'invention a également pour objet un étrier de dispositif de freinage à disque, de préférence un étrier d'un dispositif de freinage à étrier flottant, présentant une chape telle que définie plus haut. L'invention a également pour objet un dispositif de freinage à disque comprenant un pivot présentant des oreilles de fixation à une chape d'étrier remarquable en ce que ledit pivot présente un ajout de matière à la base d'une de ses oreilles et en ce que le pivot est fixé à une chape d'étrier telle que défini plus haut. De préférence, l'ajout de matière est disposé sur le côté du pivot destiné à être placé en regard d'un disque de freinage dudit dispositif de freinage. Avantageusement, le pivot comprend en outre un bras de fixation latéral pour la fixation d'une jambe de force d'un amortisseur et le dispositif est remarquable en ce que l'ajout de matière est disposé à la base de l'oreille la plus éloignée dudit bras de fixation. Préférentiellement, la chape d'étrier est configurée pour placer une de ses extrémités contre l'oreille du pivot présentant un ajout de matière sur le côté de ladite oreille opposé au côté présentant ledit ajout de matière. Eventuellement, les oreilles du pivot présentent au moins deux perçages de fixation pour la fixation de la chape d'étrier sur ledit pivot ; au moins un des perçages de fixation est taraudé et au moins un autre est lisse. 30 Optionnellement, le pivot est en aluminium et présente un renfort en acier au niveau de ses oreilles.25 L'invention a encore pour objet un pivot de dispositif de freinage présentant un bras de fixation pour la jambe de force d'un amortisseur et deux oreilles pour la fixation d'une cape d'étrier, ledit pivot étant remarquable en ce qu'il présente un ajout de matière à la base de l'oreille la plus éloignée du bras de fixation, ledit ajout de matière étant disposé sur le côté du pivot destiné à être placé en regard d'une disque de freinage du dispositif de freinage. Enfin, l'invention a pour objet un véhicule remarquable en ce qu'il présente une chape d'étrier telle que définie plus haut ou un dispositif de freinage tel que défini ci-avant. On aura compris à la lecture de la définition qui vient d'en être donnée que la mise en oeuvre de l'invention consiste à procéder à un ajout de matière à la base d'une des oreilles du pivot de dispositif de freinage à disque afin d'optimiser son procédé de fabrication et répondre aux problèmes de positionnement et de centrage rencontrés lors de l'usinage des pièces. Avantageusement cet ajout de matière est réalisé du côté du pivot placé en regard du disque du dispositif de freinage. L'invention consiste à modifier la forme de la chape d'étrier pour lui permettre d'éviter la protubérance générée par cet ajout de matière sans pour autant devoir réaliser de compromis sur sa résistance mécanique. La chape d'étrier va venir se placer contre l'oreille présentant un ajout de matière du côté opposé au côté recevant ledit ajout de matière. En d'autres termes, la chape d'étrier est configurée pour se placer contre une des oreilles du pivot du côté opposé au côté contre lequel elle est classiquement placé en vue de sa fixation. L'invention consiste à proposer une chape d'étrier de forme adaptée pour permettre à la fois la fixation d'un bras de force d'un amortisseur sur une face du pivot à proximité d'une de ses oreilles et la présente d'un ajout de matière sur l'autre face du pivot à proximité de l'autre oreille. L'invention sera bien comprise et d'autres aspects et avantages apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, donnée en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles : - la figure 1 présente une vue d'un assemblage d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'art antérieur tel qu'il se présente depuis l'intérieur du véhicule ; - la figure 2 présente une vue en coupe d'un assemblage d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'art antérieur ; - la figure 3 présente une vue partielle d'un assemble d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'invention tel qu'il se présente depuis l'extérieur du véhicule - la figure 4 présente une vue d'un assemblage d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'invention tel qu'il se présente depuis l'intérieur du véhicule ; - la figure 5 présente une vue en coupe d'un assemblage d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'invention. Les figures 1 et 2 ayant été commentés dans la partie introductive on se référera maintenant aux figures 3 à 5 présentant un assemblage d'une chape d'étrier sur un pivot selon l'invention. La figure 4 est une vue partielle, de face, de l'assemblage (13) selon l'invention d'une chape d'étrier (17) et d'un pivot (15) tel qu'il peut être vu depuis l'intérieur du véhicule, et la figure 5 est une vue en coupe selon le plan de coupe B-B illustrant le mode de fixation de la chape (17) sur le pivot (15). Comme on peut le voir sur la figure 3, une des oreilles (19) du pivot (15) présente à sa base un ajout de matière formant une protubérance (21). La présence de cet ajout de matière (21) permet de faciliter le procédé de fabrication du pivot (15) et notamment son positionnement et son centrage d'usinage. Cet ajout de matière (21) est fait préférentiellement sur la face du pivot (15) destinée à être placée en regard du disque de freinage (non représenté). Lorsque le pivot (15) présente un bras latéral de fixation (11 représenté sur la figure 4) destiné à recevoir la jambe de force d'un amortisseur, l'oreille (19) recevant l'ajout de matière (21) est l'oreille la plus éloignée dudit bras de fixation (11). En effet, le montage de la jambe de force sur le bras de fixation impose de laisser un certain espace libre qui interdit donc à la chape d'étrier (17) de se placer du côté opposé au disque sur cette oreille (23 représentée sur la figure 4). C'est pourquoi, pour des raisons de montabilité, et comme illustré aux figures 4 et 5 la chape d'étrier (17) se positionne contre l'oreille (23) la plus proche du bras de fixation (11) de la jambe de force de l'amortisseur du côté placé en regard du disque de freinage, laissant libre l'espace de l'autre côté de ladite oreille (23) pour le montage de la jambe de force de l'amortisseur. La chape d'étrier (17) se positionne contre l'oreille (19) la plus éloignée du bras de fixation (11) de la jambe de force de l'amortisseur du côté opposé au côté placé en regard du disque de freinage, laissant libre l'espace de l'autre côté de ladite oreille (19) pour recevoir un ajout de matière (21). La chape d'étrier (17) présente une partie inférieure (25) dont les extrémités montrent des perçages de fixation pour la fixation avec le pivot (15) et deux bras (27) de support destinés à recevoir le corps d'étrier. Se plaçant selon l'invention contre un côté d'une oreille (19) et contre le côté opposé de l'autre oreille, la chape d'étrier (17), ou plus précisément la partie inférieure (25) de la chape d'étrier (17), se présente ainsi qu'illustré sur la figure 5 sous une forme générale de Z ou de S. La partie inférieure (25) est donc configurée pour venir se placer en travers du pivot (15) de telle sorte à se positionner sur les deux côtés dudit pivot (15) à la fois. La chape d'étrier (17) est en contact avec les deux faces du pivot (15) et ce contrairement à l'art antérieur où la chape (17) se place contre le pivot (15) sur une seule de ses faces, ou plus précisément sur la même face de ses oreilles (19, 23). La fixation de la chape d'étrier (17) sur le pivot (15) est réalisée au moyen de deux vis (9) disposées transversalement. Le montage se fait de manière classique avec des vis (9) coopérant avec les perçages de fixation de la chape d'étrier (17) et du pivot (15). Les vis (9) sont parallèles et disposées transversalement. Elles sont orientées dans le même sens. Selon l'exemple de réalisation illustré, la vis (9) réalisant la fixation au niveau de l'oreille (23) la plus proche du bras de fixation de la jambe de force va en premier lieu pénétrer dans le perçage de fixation présenté par le pivot (15), qui est lisse, et ensuite venir coopérer avec le perçage de fixation présenté par la chape (17) qui est taraudé. A l'inverse la vis (9) réalisant la fixation (9) au niveau de l'oreille (19) la plus éloignée du bras de fixation de la jambe de force va en premier lieu pénétrer dans le perçage de fixation présenté par la chape (17), qui est lisse, et ensuite venir coopérer avec le perçage de fixation présenté par le pivot (15) qui est taraudé. La forme particulière prise par la chape (17) selon l'invention implique donc qu'un seul de ses perçages de fixation soit taraudé alors que l'autre est lisse. De même, selon l'invention, seul un des trous présentés par les oreilles (19, 23) du pivot est lisse, l'autre étant taraudé. Afin de ne pas alourdir l'assemblage (13), le pivot (15) selon l'invention est réalisé avantageusement en aluminium et présente un renfort en acier au niveau de ses oreilles (19, 23). Il est ainsi possible de compenser l'augmentation de poids généré par l'ajout de matière (21). L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits dans le présent mémoire et donnés à titre d'exemple, mais englobe toutes les variantes envisageables par l'homme du métier dans le cadre de la définition qui en a été donnée. 5 10 15 25 30
L'invention concerne une chape d'étrier (17) pour étrier de dispositif de freinage à disque, ladite chape (17) comprenant une partie inférieure (25) aux extrémités de laquelle sont disposés au moins deux perçages de fixation et étant configurée pour placer lesdites extrémités contre des oreilles (19, 23) d'un pivot (15) du dispositif de freinage en vue de sa fixation sur ledit pivot (15), remarquable en ce que la partie inférieure (25) de la chape (17) est configurée pour pouvoir se placer en travers du pivot (15) et disposer une de ses extrémités contre un côté d'une oreille (19) et l'autre extrémité contre le côté opposé de l'autre oreille (23) du pivot (15). L'invention concerne également un dispositif de freinage présentant une telle chape d'étrier et dont le pivot présente un ajout de matière à la base d'une de ses oreilles.
1. Chape d'étrier (17) pour étrier de dispositif de freinage à disque, ladite chape (17) comprenant une partie inférieure (25) aux extrémités de laquelle sont disposés au moins deux perçages de fixation et étant configurée pour placer lesdites extrémités contre des oreilles (19, 23) d'un pivot (15) du dispositif de freinage en vue de sa fixation sur ledit pivot (15), caractérisé en ce que la partie inférieure (25) de la chape (17) est configurée pour pouvoir se placer en travers du pivot (15) et disposer une de ses extrémités contre un côté d'une oreille (19) et l'autre extrémité contre le côté opposé de l'autre oreille (23) du pivot (15). 2. Chape d'étrier (17) selon la 1 caractérisé en ce que sa partie inférieure (25) présente sensiblement une forme de Z ou de S 3. Chape d'étrier (17) selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'au moins un des perçages de fixation est taraudé et qu'au moins un autre est lisse. 4. Dispositif de freinage à disque comprenant un pivot (15) présentant des oreilles (19, 23) de fixation à une chape d'étrier (17) caractérisé en ce que ledit pivot (15) présente un ajout de matière (21) à la base d'une de ses oreilles (19, 23) et en ce que le pivot (15) est fixé à une chape d'étrier (17) selon l'une des 1 à 3. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que l'ajout de matière (21) est disposé sur le côté du pivot (15) placé en regard d'un disque de freinage dudit dispositif de freinage. 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5 caractérisé en ce que le pivot (15) comprend en outre un bras de fixation (11) latéral pour la fixation d'une jambe de force d'un amortisseur caractérisé en ce que l'ajout de matière (21) 8 10 15 20est disposé à la base de l'oreille (19) la plus éloignée dudit bras de fixation (11). 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6 caractérisé en ce que la chape d'étrier (17) est configurée pour placer une de ses extrémités contre l'oreille (19) du pivot (15) présentant un ajout de matière (21) sur le coté de ladite oreille (19) opposé au côté présentant ledit ajout de matière (21). 8. Dispositif selon l'une des 4 à 7 caractérisé en ce que les oreilles (19, 23) du pivot (15) présentent au moins deux perçages de fixation pour la fixation de la chape d'étrier (17) sur ledit pivot (15) et en ce qu'au moins un des perçages de fixation est taraudé et qu'au moins un autre est lisse. 9. Dispositif selon l'une des 4 à 8 caractérisé en ce que le pivot (15) est en aluminium et présente un renfort en acier au niveau de ses oreilles (19, 23). 10. Véhicule caractérisé en ce qu'il présente une chape d'étrier (17) selon une des 1 à 3 ou un dispositif de freinage selon l'une des 4 à 9.
F
F16
F16D
F16D 65
F16D 65/095
FR2990185
A1
TROTTINETTE DE SPORT A TROIS ROUES
20,131,108
1 - .DESÇR.UTION La présente invention concerne une trottinette à trois roues à usage sportif dit 'free-style' permettant à l'utilisateur de réaliser des figures de style. Les trottinettes à usage 'free-style' sont traditionnellement constituées d'un guidon, d'une colonne de direction reliée à une roue avant, d'une roue arrière surmontée d'un frein et d'une planche repose-pied fixée sur un châssis reliant la roue arrière à la colonne de direction. De part cette configuration, il est pratiquement impossible pour l'utilisateur d'avancer sans que la roue avant ne touche le sol, et les tentatives pour réaliser une telle figure présentent de nombreux risques de chute. Il est également pratiquement impossible pour l'utilisateur de caler sa trottinette dans une position 'roue avant en l'air' sur une arête telle qu'un rebord de trottoir ou un rebord d'élément de skate-park, et les tentatives pour réaliser une telle figure présentent de nombreux risques de chute. Il est également très difficile de maintenir à l'arrêt une position 'roue avant en l'air' sur sol plat ou légèrement incliné. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces 25 inconvénients. L'invention consiste en une trottinette à trois roues, qui reprend les éléments traditionnels d'une trottinette à deux roues tels que le guidon (1), la colonne de direction télescopique (2), une roue avant (3), un éventuel dispositif de 30 pliage (4), une planche repose-pied (5), un frein à pied standard (7), et qui apporte comme innovation un châssis (6) supportant deux roues arrière alignées dans l'axe d'avancement de la trottinette, mais dont l'axe (13) reliant le point de contact au sol de la roue avant (3) et le point de contact au 35« àôrla-premièré toué attière-(S)* ptésente nn-angle supériellr-à -2- 10 degrés avec l'axe (14) reliant le point de contact au sol de la première roue arrière (8) et le point de contact au sol de la deuxième roue arrière (10). La deuxième roue arrière (10) est d'un-diamètre inférieur 5 ou égal à la première roue arrière (8). La deuxième roue arrière (10) est surmontée d'une planchette d'appui (9) fixé sur le châssis (6), qui n'entrave pas le bon fonctionnement du frein à pied standard (7). La planchette d'appui (9) permet à l'utilisateur, par 10 l'appui du poids de son corps sur celle-ci, de faire décoller la roue avant (3), et d'avancer soit en roulant sur les deux roues arrière, soit uniquement sur la première roue arrière (8) dans une position d'équilibre (figure 6). Le châssis est conçu de manière à permettre la fixation 15. d'un .(2Uslpoitif de Çal4ge (11) permettant à l'utilisateur de venir caler sa trottinette sur un rebord de rampe de skate-park ou une arête de trottoir (figure 5) dans une position d'équilibre. Ce dispositif de calage (11) est une pièce d'usure et 20 peut donc être remplacé. Ce dispositif de calage est fixé au châssis par la vis (15) formant l'axe de rotation de la première roue arrière (8) et par la vis (16) formant l'axe de rotation de la deuxième roue arrière (10). Ce dispositif de calage (11) présente comme 25 caractéristiques une encoche incurvée d'environ 5 centimètres de large et environ 1 centimètre de profondeur, dirigée vers le sol et située au centre des deux roues arrière (figure 3). Cette encoche occupe la largeur du châssis (figure 4). Ce dispositif de calage (11) est positionné de telle sorte que l'encoche soit 30 parallèle au sol lorsque les deux roues arrière sont en contact du sol bien que les deux roues arrière ne présentent pas le même diamètre. Ce dispositif de calage (11) est positionné de telle sorte que lorsque les deux roues arrière sont en contact du sol, il existe un espace d'environ 2 à 3 centimètres entre le sol et 35 le point le plus profond de l'encoche. - 3 - Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté à un usage ludique et sportif de la trottinette dans la rue en utilisant les trottoirs (figure 5) ou dans un skate-park (.figure 6.) ou l'engin permet_de_réaliser_d.e nombreuses figures de style
Trottinette de sport à trois roues. L'invention concerne une trottinette dont le châssis (6) supporte deux roues arrière alignées dans l'axe d'avancement de l'engin avec la roue avant (3), et dont la deuxième roue arrière (10) est surélevée par rapport au sol de manière significative. La trottinette dispose d'une planchette d'appui (9) surmontant la deuxième roue arrière permettant de lever la roue avant tout en conservant l'usage du frein traditionnel (7), ainsi que d'un dispositif de calage (11) situé entre la première roue arrière (8) et la deuxième roue arrière (10) afin de caler la trottinette sur des rebords de trottoir ou de skate-park. Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté à un usage sportif dit 'free-style' de la trottinette.
1)Une trottinette composée d'un guidon (1), d'une colonne 5 de direction (2), d'une roue avant (3), d'un éventuel dispositif de pliage (4), d'une planche repose-pied (5), d'un frein à pied .standard (7) caractérisée en ce-qu'elle comporte un châssis supportant deux roues arrière alignées dans l'axe d'avancement de la trottinette, mais dont l'axe (13) reliant le point de 10 contact au sol de la roue avant (3) et le point de contact au sol la première roue arrière (8) présente un angle supérieur à 10 degrés avec l'axe (14) reliant le point de contact au sol de la première roue arrière (8) et le point de contact au sol de la deuxième roue arrière (10). 15 2) Une trottinette selon la 1, caractérisée en ce que le diamètre de la deuxième roue arrière (10) est inférieur ou égal au diamètre de la première roue arrière (8). 3) jUne trottinette selon ,les rendicati,ons 1,et caractérisée en ce qu'elle comporte une planchette d'appui (9) 20 fixé au châssis (6), surmontant la deuxième roue arrière (10), et qui n'entrave pas le bon fonctionnement du frein à pied standard (7). 4) Une trottinette selon les 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de calage (11) 25 fixé au châssis (6), présentant une encoche incurvée d'environ 5 centimètres de large et environ 1 centimètre de profondeur, occupant la largeur du châssis et située entre la première roue arrière (8) et la deuxième roue arrière (10). 5) Une trottinette selon la 4 comportant un 30 dispositif de calage caractérisé en ce que l'encoche soit parallèle au sol lorsque les deux roues arrière touchent le sol. 6) Une trottinette selon la 4 comportant un dispositif de calage caractérisé en ce que la distance entre le point le plus profond de l'encoche et le sol soit d'environ 2 à 35 3 centimètres lorsque les deux roues arrière touchent le sol.90185 5- -5- 7) Une trottinette selon la 4 comportant un dispositif de calage caractérisé en ce que qu'il est fixé au châssis par la vis (15) formant l'axe de rotation de la première roue arrière (8) et par la vis (16) formant l'axe de rotation de la deuxième roue arrière (10).
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B62
B62K,B62H,B62M
B62K 19,B62H 1,B62M 1
B62K 19/00,B62H 1/00,B62M 1/00
FR2986844
A1
DISPOSITIF DE LIAISON STRUCTURALE AVEC FILTRAGE DE VIBRATIONS
20,130,816
Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de liaison structurale apte à transmettre des efforts entre deux éléments de structure et à filtrer les vibrations générées par un de ces éléments de structure. L'invention trouve des applications dans le domaine des liaisons mécaniques et, notamment, des liaisons mécaniques aéronautiques. Elle concerne plus particulièrement une liaison de type bielle ou manille apte à filtrer des vibrations. Etat de la technique Les dispositifs de liaison structurale du type bielle ou manille sont bien connus dans le domaine des liaisons structurales. Ils ont pour but de transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure distants. On rappelle qu'une bielle, dans sa forme la plus connue de l'homme du métier, comporte un corps de bielle, de forme sensiblement cylindrique ou prismatique, allongé, orienté suivant un axe longitudinal. A chaque extrémité de ce corps de bielle, une chape, soudée ou formée d'un seul tenant avec le corps de bielle, permet la fixation de la bielle sur un élément de structure. Cette fixation se fait par l'intermédiaire d'une ouverture formée dans la chape perpendiculairement à l'axe longitudinal, dans laquelle une pièce de liaison vient s'engager. De la sorte, les efforts longitudinaux repris à une extrémité de la bielle se propagent dans le corps de bielle et sont transmis à l'élément de structure fixé à l'autre extrémité de la bielle. Généralement, la chape prend la forme d'une structure en « U » dont chaque flanc comporte un perçage, déterminant ainsi un axe de fixation perpendiculaire à l'axe longitudinal de la bielle. Dans ce cas, le dispositif de liaison est alors dénommé communément « manille ». On utilisera dans la suite de la description le terme de « bielle » pour désigner indifféremment une bielle ou une manille. Par construction, une bielle est un élément très rigide puisqu'elle a pour rôle de transmettre, d'un élément de structure à l'autre, les efforts repris sans subir d'altération. De ce fait, la bielle retransmet également toutes les vibrations entre les éléments de structure auxquels elle est fixée. Dans de nombreuses situations d'attache de deux éléments de structure, il est important que les efforts mécaniques principaux (efforts en traction, efforts en compression) soient transmis d'un élément de structure à l'autre, mais il est souhaitable qu'une partie au moins des vibrations engendrées par au moins un des éléments de structure soient filtrées voire dissipées. C'est typiquement le cas dans le cadre d'une intégration d'un moteur en partie arrière du fuselage d'un aéronef. La figure 1 représente une structure de moteur d'aéronef (sans le moteur, par mesure de simplification de la figure) dans le cadre d'une intégration en partie arrière du fuselage. Dans l'exemple de la figure 1, la structure de moteur d'aéronef 1 équipé de pales 3 est montrée à l'intérieur d'un carénage 2. Cette structure de moteur 1 est reliée mécaniquement à une structure de mât moteur 5, lui-même relié mécaniquement à un fuselage 4. La structure de mât moteur 5, appelée aussi mât de liaison, est reliée à la structure de moteur 1 par l'intermédiaire de bielles de poussée 6 et de bielles de liaison 9. Ces bielles de liaison 9 sont des manilles/bielles classiques, rigides. Elles assurent uniquement la transmission des efforts entre la structure de moteur 1 et la structure de mât 5. Dans ce type de situation, le filtrage des vibrations est indispensable afin de palier au phénomène de perte de pâle et de moulinet (windmilling, en termes anglo-saxons). En effet, des vibrations sont engendrées par la structure du moteur notamment en phase de perte de pales (Propellor Blade Realised ou Open Rotor Blade Realised, en termes anglo-saxons) ou de fonctionnement en moulinet. Or, ces vibrations doivent être amorties pour ne pas être transmises au fuselage pour des raisons de confort des passagers et de l'équipage. Généralement, le filtrage des vibrations est obtenu par l'ajout, lors du montage de la bielle, d'au moins un dispositif mécanique complémentaire d'amortissement. Un tel montage complexifie naturellement la liaison inter-structure et accroît les besoins de maintenance. Par ailleurs, en aéronautique, toute structure de liaison est généralement doublée afin de limiter les conséquences d'une défaillance (concept « fail-safe » en anglais). Ainsi, en aéronautique, pour qu'un montage par bielle entre deux éléments de structure soit tolérant aux défaillances, c'est-à-dire résistant à la rupture d'une bielle, les efforts doivent pouvoir transiter par un chemin d'effort autre que la bielle. La bielle et le dispositif mécanique complémentaire d'amortissement sont donc généralement doublés, ce qui rend plus complexe encore l'installation et la maintenance des moyens de filtrage des vibrations. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose un dispositif de liaison structurale du type bielle intégrant des moyens pour filtrer les vibrations engendrées par un des éléments de structure. Ces moyens de filtrage peuvent se présenter sous la forme d'un corps de bielle arqué offrant à la bielle une souplesse apte à absorber des vibrations. De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif de liaison structurale destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure, ledit dispositif comportant un corps de bielle équipé à chacune de ses extrémités d'une chape d'attache par laquelle le corps de bielle est attaché à chacun des éléments de structure. Ce dispositif se caractérise par le fait que le corps de bielle a une forme en arc assurant une souplesse audit dispositif, cette souplesse étant apte à filtrer des vibrations générées par au moins un des éléments de structure, et que chaque chape d'attache est reliée à un des éléments de structure par une liaison pivot. Un tel dispositif présente une certaine souplesse au niveau du corps de bielle, ce qui permet d'amortir au moins partiellement les vibrations générées par un des éléments de structure tout en permettant la transmission des efforts d'un élément de structure à l'autre. Ce dispositif peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - au moins un amortisseur est monté linéairement entre les deux chapes d'attache pour dissiper au moins partiellement des énergies de vibrations. Cet amortisseur permet d'améliorer encore l'amortissement des 35 vibrations. - chaque chape d'attache est annulaire et munie, dans une zone centrale, d'un palier assurant le guidage d'un axe de chape solidaire de l'élément de structure. - la forme en arc du corps de bielle a un rayon de courbure modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. - la forme en arc du corps de bielle a une section modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. - la forme en arc du corps de bielle a une excentration par rapport aux axes de chapes modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. - le palier de chaque chape d'attache a un coefficient de frottement modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. - le corps de bielle et au moins une partie des chapes d'attache sont réalisés en métal, par exemple en Titane 17 et/ou en Inconel 718®. - les paliers sont réalisés en métal, par exemple en Stellite 6B®, en Stellite 6K® et/ou en Inconel 718®. L'invention concerne également un ensemble de liaison structurale destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure. Cet ensemble de liaison se caractérise par le fait qu'il comporte au moins deux dispositifs de liaison structurale tels que décrits précédemment, ces deux dispositifs de liaison structurale étant identiques, montés en parallèle l'un avec l'autre. Il répond ainsi aux normes de sécurité aérodynamiques. De préférence, les deux dispositifs de liaison structurale sont 25 montés autour des mêmes axes de chapes. L'invention concerne aussi un aéronef comportant au moins deux éléments de structure et au moins un dispositif de liaison structurale apte à relier les deux éléments de structure. 30 Brève description des dessins Les figures décrites par la suite sont données à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. La figure 1, déjà décrite, représente une structure de moteur d'aéronef reliée par une liaison structurale classique à une structure de mât 35 réacteur. Les figures 2A, 2B et 2C représentent, respectivement, une vue de coté, de face et en perspective d'une bielle souple selon l'invention. La figure 3 représente une vue en perspective d'une bielle de l'invention, dans un mode de réalisation où la bielle intègre un amortisseur de vibrations. La figure 4 représente une vue en perspective d'une structure de moteur d'aéronef reliée à une structure de mât réacteur au moyen de bielles selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention L'invention concerne un dispositif de liaison structurale intégrant des moyens pour filtrer les vibrations engendrées par au moins un des éléments de structure entre lesquels il est relié. Ce dispositif de liaison structurale peut être une bielle, une manille ou de tout autre type de dispositif de liaison apte à transmettre des efforts entre deux éléments de structure, le terme « bielle » étant utilisé de façon générique dans la suite de la description. Un exemple d'une bielle selon l'invention est représenté de façon schématique sur les figures 2A, 2B et 2C. Plus précisément, la figure 2A montre une vue de coté en coupe d'une bielle selon l'invention, tandis que la figure 2B montre une vue de face de cette bielle et que la figure 2C montre une vue en perspective de cette même bielle. Cette bielle, référencée 10, comporte un corps de bielle 11 en forme d'arc. A chacune de ses extrémités, le corps de bielle 11 comporte une chape d'attache 12a, 12b. Chacune de ces chapes d'attache 12a, 12b est destinée à être reliée à un des éléments de structure, par exemple une structure de moteur d'aéronef 1 et une structure de mât réacteur 5, dans le cas de l'intégration d'un moteur en partie arrière du fuselage d'un aéronef. Chaque chape d'attache 12a, 12b est montée autour d'un axe Al ou A5 lié à un des éléments de structure. Selon l'invention, la forme en arc, ou forme arquée, du corps de bielle signifie que le corps de bielle 11 est courbe, par opposition aux corps de bielles classiques qui sont généralement linéaires entre les chapes d'attaches. Selon l'invention, le plan de l'arc formé par le corps de bielle est perpendiculaire aux axes Al et A5 des chapes. Ainsi, dans l'invention, le corps de bielle présente, entre les deux 35 chapes d'attache 12a, 12b, un rayon de courbure RC. Comme on le verra de façon plus précise par la suite, ce rayon de courbure RC est modulable, c'est-à-dire qu'il peut varier en fonction des applications et des éléments de structure à relier. Par exemple, ce rayon de courbure RC peut être identique sur toute la longueur du corps de bielle de sorte que le corps de bielle forme un arc de cercle. Il peut, au contraire, varier sur la longueur du corps de bielle entre les deux chapes 12a, 12b, comme c'est le cas dans l'exemple des figures 2A à 2C. Dans l'exemple de ces figures 2A à 2C, le rayon de courbure RC est variable, mais symétrique, ce qui signifie que le corps de bielle forme un arc régulier entre la chape d'attache 12a et la chape d'attache 12b. Dans une variante non représentée sur les figures, le rayon de courbure RC peut être variable mais non symétrique, le corps de bielle ayant alors une forme arquée irrégulière entre les deux chapes d'attache. Dans ce cas, la forme arquée du corps de bielle est dite excentrée par rapport aux axes A5 et Al passant à travers les chapes 12b et 12a. Selon l'invention, le corps de bielle de l'invention peut présenter aussi une section S variable. Ainsi, la section S peut varier sur la longueur du corps de bielle. La section S correspond à la largeur du corps de bielle, cette largeur étant définie par rapport à la longueur du corps de bielle entre la chape 12a et la chape 12b. Dans l'exemple des figures 2A et 2C, on voit que la section S varie, cette section S étant plus grande dans la zone centrale du corps de bielle que dans ses extrémités proches des chapes 12. Le corps de bielle arqué de l'invention a la caractéristique d'être souple. Cette souplesse permet de filtrer les vibrations engendrées par un des éléments de structure. Dans l'exemple d'une structure de moteur d'aéronef, la souplesse du corps de bielle permet de filtrer les vibrations générées par ledit moteur d'aéronef. Le filtrage de vibrations a pour effet de réduire les vibrations reçues par la chape 12a de la bielle tout en transmettant intégralement les efforts produits par le moteur. La bielle 10 de l'invention constitue donc, entre les éléments de structure 1 et 5, une liaison mécanique qui assure un transfert des efforts de traction ou de compression d'un élément de structure vers l'autre, par exemple les efforts aérodynamiques venant du moteur 1 vers le mât réacteur 5. La forme arquée du corps de bielle permet d'optimiser la rigidité de la bielle en lui offrant une certaine souplesse. Cette souplesse permet de filtrer, parmi tous les efforts engendrés par le moteur, les vibrations afin de ne transmettre au mât réacteur que les efforts. Par sa souplesse, la bielle de l'invention assure la transmission des efforts du moteur 1 vers le mât réacteur 5, comme une bielle classique, mais assure un filtrage des vibrations générées par le moteur 1. La souplesse de la bielle de l'invention est fonction de la rigidité de son corps de bielle. La rigidité peut être modulable en fonction des applications. En effet, la rigidité peut varier en fonction de la section du corps de bielle. Il peut varier également en fonction du rayon de courbure du corps de bielle ou de l'excentration de l'arc dudit corps de bielle par rapport aux axes des chapes Al et A5 qui traversent respectivement les chapes 12a et 12b. On comprend, en effet, que plus le niveau des vibrations est élevé, plus grande doit être la souplesse de la bielle. Les variations de section et/ou de rayon de courbure ainsi que l'excentration de l'arc permettent une adaptation de la rigidité de la bielle au niveau de vibrations à amortir. La rigidité peut également varier en fonction d'un coefficient de frottement des axes Al et A5 des chapes d'attache 12a, 12b. En effet, comme montré sur les figures 2A, 2B et 2C, chacune des chapes d'attache 12 a une forme annulaire destinée à recevoir un axe Al ou A5 solidaire de l'élément de structure auquel il est relié. Chaque chape d'attache est ainsi reliée à un des éléments de structure par une liaison pivot, ou rotule. Plus précisément, chaque chape d'attache 12a, 12b a une forme d'anneau et comporte un palier 13a, 13b monté dans la zone centrale 14a, 14b, évidée, de cet anneau. Un palier 13 est un organe fixe, monté le long d'une paroi interne de la chape en forme d'anneau 12. Ce palier 13 assure le guidage de l'axe de chape A monté en son centre, avec un coefficient de frottement prédéterminé. Selon l'invention, ce coefficient de frottement peut être modulé de façon à agir sur le coefficient de rigidité de la bielle. Selon un mode de réalisation de l'invention la bielle 10 de l'invention peut comporter un ou plusieurs amortisseur(s) ou dissipateur(s) d'énergie. Cet amortisseur ou dissipateur est destiné à amortir les vibrations générées par un élément de structure en dissipant l'énergie de ces vibrations. Dans la suite de la description, seul le couplage du corps de bielle arqué avec un amortisseur sera décrit, étant entendu que l'amortisseur peut être un dissipateur. Un exemple de ce mode de réalisation, avec un amortisseur schématique, est représenté sur la figure 3. Dans ce mode de réalisation, un ou plusieurs amortisseur(s) 17 peuvent être montés linéairement entre les chapes d'attaches 12a, 12b. De façon plus précise, l'amortisseur 17 comporte, à chacune de ses extrémités, un moyen d'attache 18a, 18b destiné à être monté autour de l'axe de chape Al ou A5. Ces moyens d'attache peuvent être des anneaux aptes à s'emboiter autour des axes A1, A5, parallèlement aux chapes d'attache 12a, 12b. Dans ce mode de réalisation, l'amortisseur 17 est couplé au corps de bielle arqué 11 pour assurer une dissipation de l'énergie filtrée par ledit corps de bielle. Cette dissipation d'énergie est symbolisée, sur la figure 3, par la flèche centrale. Dans ce mode de réalisation, non seulement les vibrations générées par le moteur 1 sont réduites par le corps de bielle arqué 11, mais en plus leur énergie est dissipée par l'amortisseur 17. Cet amortisseur 17 peut être un amortisseur à friction ou bien un amortisseur hydraulique, un amortisseur pneumatique, ou tout autre type d'amortisseur dont les dimensions sont adaptées à la distance séparant les deux chapes d'attaches 12a et 12b. Dans l'exemple de la figure 3, l'amortisseur 17 est un amortisseur pneumatique. Le choix de l'amortisseur peut être fonction des fréquences des vibrations à amortir. Il est à noter que dans le cas où plusieurs amortisseurs sont installés entre les deux chapes d'attache 12a et 12b, ces amortisseurs peuvent être de types différents, chaque type d'amortisseur étant apte à dissiper des énergies de vibrations de fréquences différentes. On comprend de ce qui précède que la bielle de l'invention peut être adaptée précisément au niveau et à la fréquence des vibrations à amortir, en choisissant d'installer un ou plusieurs amortisseurs et/ou en faisant varier la section ou la courbure du corps de bielle, l'excentration de l'arc et/ou le coefficient de frottement du palier de chape. On a décrit précédemment un dispositif de liaison structurale simple c'est-à-dire à une seule bielle. Il est toutefois possible, selon l'invention, d'associer deux bielles 10 en parallèle. En effet, pour des raisons de sécurité, chaque dispositif de liaison inter-structure est généralement doublé afin de répondre au concept « Fail-safe ». Dans ce cas, deux bielles identiques sont montées parallèlement l'une à l'autre entre les axes Al et A5 des chapes et forment un ensemble de liaison structurale. Dans l'exemple de la figure 3, les bielles 11 et 16, identiques, sont montées autour des axes Al et A5, de part et d'autre de chaque moyen d'attache 18a, 18b de l'amortisseur 17. De cette façon, si une des bielles 11 ou 16 est défaillante, les efforts provenant du moteur 1 transitent par l'autre bielle, respectivement 16 ou 11, l'énergie des vibrations continuant à être dissipée par l'amortisseur 17. La figure 4 représente une vue en perspective d'une structure de mât réacteur reliée à une structure de moteur d'aéronef par des bielles. Le mât moteur 5 est relié au moteur 1 par des bielles de poussée 6 conformes à l'art antérieur, des bielles de liaison arrière 10 ainsi que des bielles de liaison avant 20. Les bielles de liaison arrière 10 sont conformes à l'invention. Elles comportent chacune un corps de bielle arqué 11 et un amortisseur 17. Cette figure 4 montre un mode de réalisation dans lequel deux séries de deux bielles de liaison arrière 10 sont montées entre le moteur 1 et le mât réacteur 5, une série de deux bielles 10 étant montée de part et d'autre du mât réacteur 5. Dans ce mode de réalisation, chaque série de bielles comporte deux bielles 10 montées en parallèle pour répondre, comme expliqué précédemment, à concept de sécurité « fail-safe ». On notera, par ailleurs, que les bielles telles qu'elles ont été décrites précédemment peuvent être adaptées aux bielles de liaison avant 20. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, le corps de bielle ainsi que les chapes sont fabriqués dans un matériau qui est suffisamment rigide pour assurer la transmission des efforts d'un élément de structure à l'autre et qui est résistant aux hautes températures, notamment lorsqu'un des éléments de structure est un moteur d'aéronef. Un tel matériau peut être un métal, par exemple, du Titane 17 (Ti 17) et/ou de l'Inconel 718®. Les paliers des chapes sont réalisés dans un matériau permettant un coefficient de frottement réduit à haute température. Ce matériau peut être du métal, par exemple du STELLITE 6B®, du STELLITE 6K® ou de l'Inconel 718®. Les axes Al, A5 des chapes peuvent être réalisés en Inconel 718®. Avec de tels matériaux, la bielle filtrante de l'invention peut être réalisée par usinage et/ou soudage conventionnels
L'invention concerne un dispositif de liaison structurale (10) destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure (1, 5), ledit dispositif comportant un corps de bielle équipé à chacune de ses extrémités d'une chape d'attache par laquelle le corps de bielle est attaché à chacun des éléments de structure, dans lequel : - le corps de bielle (11) a une forme en arc assurant une souplesse audit dispositif, cette souplesse étant apte à filtrer des vibrations générées par au moins un des éléments de structure, et - chaque chape d'attache (12a, 12b) est reliée à un des éléments de structure (1, 5) par une liaison pivot ou rotule.
1. Dispositif de liaison structurale (10) destiné à 1. Dispositif de liaison structurale (10) destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure (1, 5), ledit dispositif comportant un corps de bielle équipé à chacune de ses extrémités d'une chape d'attache par laquelle le corps de bielle est attaché à chacun des éléments de structure, caractérisé en ce que : - le corps de bielle (11) a une forme en arc assurant une souplesse audit dispositif, cette souplesse étant apte à filtrer des vibrations générées par au moins un des éléments de structure, et - chaque chape d'attache (12a, 12b) est reliée à un des éléments de structure (1, 5) par une liaison pivot. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un amortisseur (17) monté linéairement entre les deux chapes d'attache et apte à dissiper au moins partiellement des énergies de vibrations. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque chape d'attache (12a, 12b) est annulaire et munie, dans une zone centrale (14a, 14b), d'un palier (13a, 13b) assurant le guidage d'un axe de chape (A1, A5) solidaire de l'élément de structure. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a un rayon de courbure modulable (RC), définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a une section modulable (S), définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a une excentration par rapport aux axes de chapes (A1, A5) modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le palier (13a, 13b) de chaque chape d'attache a un coefficient de frottement modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le corps de bielle (11) et au moins une partie des chapes d'attache sont réalisés en Titane 17 et/ou en Inconel 718®. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que les paliers (13a, 13b) sont réalisés en Stellite 6B®, en Stellite 6K® et/ou en Inconel 718®. 10. Ensemble de liaison structurale destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure (5, 1), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dispositifs de liaison structurale (10) conforme à l'une quelconque des 1 à 9, ces deux dispositifs de liaison structurale étant identiques et montés en parallèle l'un avec l'autre. 11. Ensemble de liaison selon la 10, caractérisé en ce que les deux dispositifs de liaison structurale (10) sont montés autour des mêmes axes de chapes (A1, A5). 12. Aéronef comportant au moins deux éléments de structure, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de liaison structurale (10) selon l'une quelconque des 1 à 9 apte à relier les deux éléments de structure (5, 1).2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un amortisseur (17) monté linéairement entre les deux chapes d'attache et apte à dissiper au moins partiellement des énergies de vibrations. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque chape d'attache (12a, 12b) est annulaire et munie, dans une zone centrale (14a, 14b), d'un palier (13a, 13b) assurant le guidage d'un axe de chape (A1, A5) solidaire de l'élément de structure. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a un rayon de courbure modulable (RC), définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a une section modulable (S), définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la forme en arc du corps de bielle (11) a une excentration par rapport aux axes de chapes (A1, A5) modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le palier (13a, 13b) de chaque chape d'attache a un coefficient de frottement modulable, définissant au moins partiellement une rigidité du dispositif. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le corps de bielle (11) et au moins une partie des chapes d'attache sont réalisés en Titane 17 et/ou en Inconel 718®. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que les paliers (13a, 13b) sont réalisés en Stellite 6B®, en Stellite 6K® et/ou en Inconel 718®. 10. Ensemble de liaison structurale destiné à transmettre des efforts de traction ou de compression entre deux éléments de structure (5, 1), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dispositifs de liaison structurale (10) conforme à l'une quelconque des 1 à 9, ces deux dispositifs de liaison structurale étant identiques et montés en parallèle l'un avec l'autre. 11. Ensemble de liaison selon la 10, caractérisé en ce que les deux dispositifs de liaison structurale (10) sont montés autour des mêmes axes de chapes (A1, A5). 12. Aéronef comportant au moins deux éléments de structure, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de liaison structurale (10) selon l'une quelconque des 1 à 9 apte à relier les deux éléments de structure (5, 1).
F,B
F16,B64
F16F,B64C,F16C
F16F 7,B64C 1,F16C 7
F16F 7/12,B64C 1/16,F16C 7/04
FR2977731
A1
ANTENNE DE TYPE ANTENNE EN F INVERSE INTEGREE DANS UNE CARTE IMPRIMEE, ET SYSTEME
20,130,111
La présente invention concerne, d'une part, une antenne de type antenne IFA ("antenne en F inversé" ou "inverted F antenna" en anglais) étant implémentée sur une carte imprimée. La carte imprimée est composée d'un plan d'extension principale, l'antenne de type antenne IFA comprenant: un premier élément électriquement conducteur, servant de plan de masse, un deuxième élément électriquement conducteur, servant d'élément rayonnant de l'antenne, une connexion électriquement conductrice, servant à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur et le deuxième élément électriquement conducteur, et un élément d'excitation étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur. D'autre part, l'invention concerne un système, notamment pour une utilisation dans un véhicule automobile comprenant une antenne de type antenne IFA. 15 L'invention s'applique à des objets ou des systèmes communicants dont la taille est petite comparée aux longueurs d'onde utilisée pour la communication. Typiquement, les objets ou systèmes concernés par l'invention sont des terminaux ayant des dimensions de l'ordre de quelques centimètres fonctionnant dans les bandes ISM (ISM pour Industrial 20 Scientific Medical), UHF (UHF pour Ultra High Frequency), VHF (VHF pour Very High Frequency), SHF (SHF pour Super High Frequency), EHF (EHF pour Extremly High Frequency).Les antennes qui équipent de tels terminaux ont des dimensions réduites par rapport aux longueurs d'onde de fonctionnement (dimensions typiquement inférieures à la moitié de la longueur d'onde principale de fonctionnement). Cette spécificité des antennes _ 25 définit une catégorie d'antennes communément appelée antennes miniatures. En ce qui concerne les antennes miniatures, les antennes de type en F inversé sont connues. Les antennes en F inversé sont communément appelées antenne IFA (IFA pour Inverted F - Antenna). Une antenne IFA est constituée 30 -- d'un premier élément électriquement conducteur ou encore plan de masse, -- d'un deuxième élément électriquement conducteur, communément appelée toit de l'antenne et servant d'élément rayonnant de l'antenne, disposée le plus souvent parallèlement au plan de masse (mais pouvant également ne pas être parallèle au plan de masse), 35 -- d'une connexion électriquement conductrice placée typiquement à une première extrémité du deuxième élément électriquement conducteur (ou toit), et qui court-circuite le toit et le plan de masse, et - - d'un élément d'excitation, par exemple une sonde filaire, placé dans un deuxième plan perpendiculaire au plan de masse, et qui est relié à une source radiofréquence RF qui crée une différence de potentiel entre le deuxième élément électriquement conducteur et le premier élément électriquement conducteur (ou plan de masse). La deuxième extrémité du toit est de manière générale en circuit ouvert, elle peut être reliée à une capacité. La longueur du deuxième élément électriquement conducteur (ou toit) est sensiblement égale à un quart de la longueur d'onde principale de l'antenne ce qui rend l'antenne de type antenne IFA relativement grand par rapport à une taille préférée d'un système ou d'un appareil de communication. La présente invention à notamment pour but de palier aux inconvénients de l'art connu, et notamment à ceux cités ci-dessus, et a également pour but de proposer une antenne de type antenne IFA ainsi qu'un système comprenant une antenne de type antenne IFA amélioré de telle manière à ce que l'antenne de type antenne IFA peut être réalisé (pour une fréquence (ou longueur d'onde) de fonctionnement donnée) avec une taille réduite. Suivant l'invention, ce but est atteint par une antenne de type antenne IFA ("antenne en F inversé" ou "inverted F antenna" en anglais) étant intégrée dans une carte imprimée, la carte imprimée ayant un plan d'extension principale, l'antenne de type antenne IFA comprenant: - - un premier élément électriquement conducteur, servant de plan de masse, - - un deuxième élément électriquement conducteur, servant d'élément rayonnant de l'antenne, -- une connexion électriquement conductrice, servant à court-circuiter le premier élément _ 25 électriquement conducteur et le deuxième élément électriquement conducteur, et ? - - un élément d'excitation étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur, le deuxième élément électriquement conducteur comprenant une première partie, une deuxième partie et une troisième partie, 30 la première partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans un premier plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans un deuxième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans 35 un troisième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, le premier plan et le deuxième plan étant séparés et la première et deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant reliés par une quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur, et le premier plan et le troisième plan étant séparés et la première et troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant reliés par une cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur. De par une telle réalisation de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, il est avantageusement possible de réaliser une taille réduite de l'antenne car la longueur de la première partie du deuxième élément électriquement conducteur peut être largement inférieur à un quart de la longueur d'onde de fonctionnement de l'antenne. Une telle antenne selon la présente invention peut être appelée "antenne IFA hybride (imprimée et suspendue)". Suivant la présente invention, l'élément résonnant de l'antenne, c'est à dire le deuxième élément électriquement conducteur, comprend cinq parties qui ne sont pas positionnés dans un même plan. L'élément résonnant de l'antenne est en quelque sorte replié pour réduire la longueur maximale requise pour réaliser une antenne pour une fréquence de résonnance donnée. II est préféré selon la présente invention, -- que la première partie du deuxième élément électriquement conducteur et la quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur forment un angle, notamment un angle droit, et/ou -- que la première partie du deuxième élément électriquement conducteur et la cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur forment un angle, notamment un angle droit, et/ou -- que la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur et la quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur forment un angle, notamment un angle droit, et/ou -- que la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur et la cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur forment un angle, notamment un angle droit. Selon la présente invention, il est possible selon un mode de réalisation que, d'une part, la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur, et, d'autre part, la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur, sont positionnés dans des plans différents (c'est à dire qu'elles sont positionnées dans les deuxième et troisième plans respectivement). Par ailleurs, il est également possible selon la présente invention que le deuxième plan et le troisième plan (tout en étant parallèles au plan d'extension principale de la carte imprimée et parallèles au premier plan) sont positionnés de faces différentes du premier plan. Cela veut dire, que, d'une part, la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur, et, d'autre part, la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur, sont repliées de différents côtes par rapport à la première partie du deuxième élément électriquement conducteur. Néanmoins, selon un autre mode de réalisation selon la présente invention, il est préféré que le deuxième plan et le troisième plan sont identiques. De par une telle réalisation de l'antenne selon la présente invention, l'antenne de type antenne IFA peut être réalisée avec une structure comparativement simple ayant des éléments ou des parties d'éléments de l'antenne dans deux plans différents, c'est à dire dans un premier plan et dans un deuxième plan (car le troisième plan correspond au deuxième plan). Dans une telle réalisation de l'antenne selon la présente invention, la deuxième partie et la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur sont toutes les deux positionnée dans le deuxième plan (parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée). Un perfectionnement préféré de l'invention réside dans le fait que la première partie du deuxième élément électriquement conducteur est positionné d'un premier côté de la carte imprimée, et que la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur et/ou la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur est positionné ou sont positionnés d'un deuxième côté de la carte imprimée le deuxième côté étant opposé au premier côté de la carte imprimée. .25 De par une telle réalisation de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, il est avantageusement possible de réaliser l'antenne en utilisant les deux côtés de la carte imprimée. 30 Selon encore un autre mode de réalisation préféré de l'invention, -- le premier élément électriquement conducteur, -- la connexion électriquement conductrice, et/ou -- l'élément d'excitation est positionné ou sont positionnés du premier côté de la carte imprimée ou du deuxième côté 35 de la carte imprimée. De par une telle réalisation de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, il est avantageusement possible de réaliser l'antenne de type antenne IFA de manière simple et peu coûteuse. Selon un mode de réalisation préféré de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, la carte imprimée comprend une première ouverture pour la quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur et/ou la carte imprimée comprend une deuxième ouverture pour la cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur. Selon un autre mode de réalisation de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, il est préféré - - que la première partie du deuxième élément électriquement conducteur a une première longueur d'extension, -- que la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur a une deuxième longueur d'extension, - - que la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur a une troisième longueur d'extension, - - que la quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur a une quatrième longueur d'extension, - - que la cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur a une cinquième longueur d'extension, et - - que la longueur totale (L) du deuxième élément électriquement conducteur - correspondant typiquement à un quart de la longueur d'onde principale de fonctionnement de .25 l'antenne de type antenne IFA - correspond à la somme de la première longueur, la deuxième longueur, la troisième longueur, la quatrième longueur, et la cinquième longueur. De par une telle réalisation de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, il est avantageusement possible de réduire la taille de l'antenne de type antenne 30 IFA de manière considérable, notamment de plus de 50% par rapport à la dimension (ou extension) la plus grande nécessaire pour réaliser le deuxième élément électriquement conducteur ayant une longueur totale effective d'un quart de la longueur d'onde de fonctionnement. 35 Selon un mode de réalisation préféré de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, une capacité est prévue entre, d'une part, le premier élément électriquement conducteur, et, d'autre part, la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur. Ceci permet d'accorder l'antenne à une fréquence plus basse ou de réduire les dimensions de l'antenne (D2,L2,L1,L5 et L4). . La valeur de l'impédance d'entrée de l'antenne peut être modifiée : - - soit en faisant varier une première distance, entre, d'une part, la connexion électriquement conducteur, et, d'autre part, l'élément d'excitation, - - soit en faisant varier la somme des longueurs suivantes: -- une deuxième distance, entre, d'une part, l'élément d'excitation, et, d'autre part, l'endroit de la cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur, - - la première longueur, - - la deuxième longueur, et - - la quatrième longueur. La présente invention concerne également un système, notamment pour une utilisation dans un véhicule automobile, comprenant une antenne de type antenne IFA, l'antenne de type antenne IFA étant intégrée dans une carte imprimée, la carte imprimée ayant un plan d'extension principale, l'antenne de type antenne IFA comprenant: -- un premier élément électriquement conducteur, servant de plan de masse, -- un deuxième élément électriquement conducteur, servant d'élément rayonnant de l'antenne, - - une connexion électriquement conductrice, servant à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur et le deuxième élément électriquement conducteur, et . 25 -- un élément d'excitation étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur, le deuxième élément électriquement conducteur comprenant une première partie, une deuxième partie et une troisième partie, la première partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans 30 un premier plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, la deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans un deuxième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, la troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant positionnée dans un troisième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée, 35 le premier plan et le deuxième plan étant séparés et la première et deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant reliés par une quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur, le premier plan et le troisième plan étant séparés et la première et troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur étant reliés par une cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : 15 la figure 1 est une représentation schématique d'une vue de côté d'une antenne de type antenne IFA selon l'état de la technique, la figure 2A est une représentation schématique d'une vue de côté d'une antenne de type antenne IFA selon la présente invention, la figure 2B est une représentation schématique d'une vue de dessus de l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention, et la figure 2C est une représentation schématique d'une vue de dessous de , 25 l'antenne de type antenne IFA selon la présente invention. DESCRIPTION DES DESSINS Dans la figure 1, une représentation schématique d'une vue de côté d'une 30 antenne de type antenne IFA selon l'état de la technique est montré. L'antenne 1 de type IFA selon l'état de la technique comprend un deuxième élément électriquement conducteur 1.1 qui sert d'élément rayonnant de l'antenne 1 et qui est orienté en parallèle à une carte imprimée 1.2. L'antenne 1 comprend également un premier 35 élément électriquement conducteur qui sert de plan de masse mais qui n'est pas représenté dans la figure 1. Normalement, le premier élément électriquement conducteur est intégré dans la carte imprimée 1.2. Le deuxième élément électriquement conducteur 1.1 est relié 20 avec le premier élément électriquement conducteur par l'intermédiaire d'une connexion électriquement conductrice 1.3 qui sert à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur et le deuxième élément électriquement conducteur 1.1. Par ailleurs, l'antenne 1 comprend un élément d'excitation 1.4 (encore appelé pied de l'antenne 1) qui relie le deuxième élément électriquement conducteur 1.1 avec un circuit RF de la carte imprimée 1.2 Le lien de la connexion électriquement conductrice 1.3 avec le premier élément électriquement conducteur, et le lien de l'élément d'excitation 1.4 avec le circuit de la carte imprimée 1.2 peut être réalisé par l'intermédiaire d'une soudure. L'ensemble de l'antenne 1 ressemble à un F inversé. Une distance du deuxième élément électriquement conducteur 1.1 par rapport au premier élément électriquement conducteur (ou plan de masse) définit une hauteur H de l'antenne 1. L'hauteur de l'antenne 1 correspond à une longueur L2 de l'élément d'excitation 1.4 ainsi qu'une longueur L5 de la connexion électriquement conductrice 1.3. La hauteur H ainsi que la longueur L du deuxième élément électriquement conducteur 1.1 définissent l'impédance d'entrée de l'antenne 1. Par ailleurs, la longueur L du deuxième élément électriquement conducteur 1.1 20 est adaptée à la fréquence de résonnance de l'antenne 1. Plus la fréquence de résonnance est petite (et ainsi la longueur d'onde est longue), plus la longueur L doit être grande. A une fréquence de résonnance de 434 MHz correspond une longueur L du deuxième élément électriquement conducteur 1.1 de l'antenne 1 (correspondant à un quart . 25 de la longueur d'onde (dans l'air) de fonctionnement Àa;r de l'antenne 1) d'environ 17,7 cm. La hauteur H correspond par exemple à un dixième de la longueur d'onde (dans l'air) de fonctionnement Àa;r de l'antenne 1, c'est à dire environ 1,7 cm. Par conséquent, l'antenne 1 selon l'état de la technique doit être relativement grande à une fréquence de résonnance de 434 MHz, et il est relativement difficile de l'intégrer dans des appareils de petite taille. De tels 30 appareils sont utilisés dans beaucoup de champs d'application, notamment dans l'automobile, dans la télécommunication et dans le traitement électronique de données. Les figures 2A, 2B et 2C montrent une antenne 2 de type antenne IFA selon la présente invention. La figure 2A est une représentation schématique d'une vue de côté d'une 35 telle antenne, la figure 2B est une représentation schématique d'une vue de dessus, et la figure 2C est une représentation schématique d'une vue de dessous d'une telle antenne. Dans la figure 2C, une capacité est représentée. Une telle capacité est prévue dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, mais cette capacité est seulement optionnel: dans un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, une telle capacité n'est pas présente. Dans la description qui suit, les figures 2A, 2B et 2C sont ensemble désignés par le terme "figure 2". Comme une antenne de type antenne IFA selon l'état de la technique, l'antenne 2 selon la présente invention comprend un premier élément électriquement conducteur 2.7 - servant de plan de masse -, un deuxième élément électriquement conducteur 2.8 - servant d'élément rayonnant de l'antenne -, une connexion électriquement conductrice 2.3 - servant à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur 2.7 et le deuxième élément électriquement conducteur 2.8 -, et un élément d'excitation 2.4 étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur 2.8. Dans l'exemple de la figure 2, l'antenne 2 de type antenne IFA selon la présente invention comprend deux parties principales, une première partie principale Al et une deuxième partie principale A2. La première partie principale Al comprend une première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8, la première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 ayant une première longueur L1. Dans l'exemple de la figure 2, la deuxième partie principale A2 de l'antenne 2 de type antenne IFA selon la présente invention comprend une carte imprimée 2.2 ainsi que la connexion électriquement conductrice 2.3 et l'élément d'excitation 2.4. La connexion électriquement conductrice 2.3 et l'élément d'excitation 2.4 sont réalisés sur un côté (la face de dessous) de la carte imprimée 2.2. Dans un autre mode de réalisation (non montré dans la figure 2), la connexion électriquement conductrice 2.3 et l'élément d'excitation 2.4 sont réalisés sur un autre côté (la face de dessus) de la carte imprimée 2.2. La première partie principale Al peut être réalisée en écart au dessus (ou au dessous) de la deuxième partie principale A2, par exemple de manière flottant au dessus de la deuxième partie principale A2. La distance ou l'écart de la première partie principale Al et la deuxième partie principale A2 correspond à une hauteur H, et cette hauteur H correspond à des longueurs L2 et L5 d'éléments (ou parties) du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. La quatrième longueur L5 correspond à la quatrième partie 2.1.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 et la cinquième longueur L2 correspond à la cinquième partie 2.1.2 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. Dans l'exemple de la figure 2, une quatrième partie 2.1.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 est réalisé, par exemple, par une branche (aussi portant le signe de référence 2.1.1) ayant la quatrième longueur L5. La quatrième partie 2.1.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 relie la première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 avec la deuxième partie 2.5 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. La deuxième partie 2.5 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 a une deuxième longueur L4. Dans l'exemple de la figure 2, il est notamment prévu que la deuxième partie 2.5 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 passe à travers une première ouverture 2.2.1 de la carte imprimée 2.2. Dans l'exemple de la figure 2, une cinquième partie 2.1.2 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 est réalisé, par exemple, par une (deuxième) branche (aussi portant le signe de référence 2.1.2) ayant la cinquième longueur L2. La cinquième partie 2.1.2 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 relie la première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 avec la troisième partie 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. La troisième partie 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 a une troisième longueur L3. Dans l'exemple de la figure 2, il est notamment prévu que la troisième partie 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 passe à travers une deuxième ouverture 2.2.2 de la carte imprimée 2.2. Les deuxième et troisième parties 2.5, 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 sont isolées électriquement l'une de l'autre. De préférence, les deuxième et troisième parties 2.5, 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 sont imprimées sur la carte imprimée 2.2. Dans un exemple non représenté dans les figures, les deuxième et troisième parties 2.5, 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 sont imprimés sure la face de dessus de la carte imprimée 2.2. La troisième partie 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 est reliée au premier élément électriquement conducteur 2.7 à travers la connexion électriquement conductrice 2.3. Il est préféré que la connexion électriquement conductrice 2.3 ainsi que le premier élément électriquement conducteur 2.7 sont réalisés par l'intermédiaire de pistes conductrices sur la carte imprimée 2.2, de préférence par une méthode d'impression. L'élément d'excitation 2.4 est également réalisé, de préférence, en tant que piste conductrice sur ou dans la carte imprimée 2.2, notamment par l'intermédiaire d'une méthode d'impression. L'élément d'excitation 2.4 est prévu de manière isolée électriquement du premier élément électriquement conducteur 2.7. L'antenne 2 de type antenne IFA selon la présente invention a l'avantage - notamment du aux quatrième et cinquième parties 2.1.1, 2.1.2 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 ainsi que les deuxième et troisième parties 2.5, 2.6 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8, et une constante diélectrique plus élevée - d'être de taille très réduite (notamment la taille L1 de la première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8) par rapport à une antenne de type antenne IFA de l'état de la technique (prise pour une même fréquence (ou longueur d'onde) de fonctionnement de l'antenne). Dans le mode de réalisation de la présente invention comme représentée dans la figure 2C, une capacité Cl est prévue entre, d'une part, le premier élément électriquement conducteur 2.7, et, d'autre part, la deuxième partie 2.5 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. Cette capacité Cl est seulement optionnel, c'est à dire dans un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, une telle capacité n'est pas prévue entre le premier élément électriquement conducteur 2.7 et la deuxième partie 2.5 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8. Dans le mode de réalisation avec la capacité, elle permet d'accorder l'antenne à une fréquence plus basse (comparée à la configuration sans capacité) ou de réduire l'encombrement de l'antenne en réduisant son encombrement (D2,L2,L1,L5 et L4, c'est à dire de réduire la dimension de la partie la plus grande du deuxième élément électriquement conducteur 2.8). La valeur de l'impédance d'entrée de l'antenne peut être modifiée - - soit en faisant varier une première distance D1, entre, d'une part, la connexion électriquement conductrice 2.3, et, d'autre part, l'élément d'excitation 2.4, - - soit en faisant varier la somme des longueurs suivantes: -- une deuxième distance D2 entre, d'une part, l'élément d'excitation 2.4, et, d'autre part, l'endroit de la cinquième partie 2.1.2 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8, -- la première longueur L1, - - la deuxième longueur L4, - - la quatrième longueur L5, et -- la cinquième longueur L2. Dans la suite, un calcul de la première longueur L1 de la première partie 2.1 du deuxième élément électriquement conducteur 2.8 est présenté pour le cas de l'antenne 2 de type antenne IFA selon la présente invention pour une fréquence de résonnance de 434 MHz pour le cas d'une carte imprimée 2.2 réalisée par l'intermédiaire de fibres de verre dans du résine époxy ayant l'indicatif de matériau "FR4" (FR-4 étant un composite de résine époxy renforcé de fibre de verre et ayant des propriétés notamment de constante diélectrique (Permittivité) de 4,70 max, 4,35 à 500 MHz, 4,34 à 1 GHz). Dans l'exemple de calcul, une constante diélectrique de 4,6 a été retenue. Exemple : La longueur d'onde dans l'air Aa;r se calcule selon: air = F mit: C = vitesse , F = fréquence à une fréquence de 434 MHz: 2a=r = 69 cm . Pour la première partie Al, les longueurs L1, L2 et L5 se calculent selon L1= 6,9 cm , 10 3) L2= 4aÿ =1,7cm, 4) et L5 = 4°O =1,7 cm . 5) Les longueurs L3 et L4 se calculent selon: L3 = L4 = - = /1a~r . 1 12 12 (eeff)°'5 6) avec: £eff = constante diélectrique effective. 20 1) 2) La constante diélectrique effective £eff se calcule selon la formule suivante: £r+1+£r-1 ( 1+10 -ab w 2 2 u) ,u h avec s £r = - s0 8) étant la constante diélectrique relative et les grandeurs a, b se calculent selon: 3 a=1+ 1 ln u4+(u/52)z + 1 ln 1+ u 49 u4 +0,432 18,7 18,1 9) et £ _0,9 0,053 b = 0,564 £r + 3 La précision des équations (7) à (10) est telle que l'erreur est inférieur à 0,01 % pour u<1 et inférieur à 0.03 % pour u<1000. Ainsi, la constante diélectrique effective £eff se calcule pour un substrat de la carte imprimée 2.2 ayant l'indicatif de matériau "FR4" à £eff = 3,9. Les longueurs L3 et L4 peuvent être calculés selon l'équation (6) comme suit: L3, L4 = 2,8 cm. La réduction de la longueur nécessaire de l'antenne 2 de type antenne IFA selon 15 la présente invention (par rapport à l'antenne IFA selon l'état de la technique de la figure 1) peut donc être obtenue comme suit: L2 + L3 + L4 + L5 = + 'l'air - 1 + air 1 + 2a'r 40 12 (sep.)°,5 12 (£eff )0'5 40 11) L2+L3+L4+L5 = fair + ~air . 1 , 20 6 (£eff)0,s L2+L3+L4+L5= l'aiirr + 12 , 7) 10) 12) 13) 14 69 69 L2+L3+L4+L5 =-+-, 20 12 14) L2+L3+L4+L5 =3,4 cm+5,7 cm, 15) L2 + L3 + L4 +L5 = 9,1 cm . 16) Ainsi, il est possible selon l'antenne 2 selon la présente invention de réduire la 5 longueur requise (de 17,7 cm) de 9,1 cm (à 8,6 cm), donc, une réduction supérieure à 510/0 par rapport à l'état de la technique. 10 15 10 15 20 25 30 35 Liste des signes de référence 1 antenne de type IFA selon l'état de la technique 1.1 deuxième élément électriquement conducteur 1.2 carte imprimée 1.3 connexion électriquement conductrice 1.4 élément d'excitation H hauteur L longueur du deuxième élément électriquement conducteur 2 antenne de type antenne IFA selon la présente invention 2.1 première partie du deuxième élément électriquement conducteur 2.2 carte imprimée 2.2.1 première ouverture 2.2.2 deuxième ouverture 2.3 connexion électriquement conductrice 2.4 élément d'excitation 2.5 deuxième partie du deuxième élément électriquement conducteur 2.6 troisième partie du deuxième élément électriquement conducteur 2.1.1 quatrième partie du deuxième élément électriquement conducteur 2.1.2 cinquième partie du deuxième élément électriquement conducteur 2.7 premier élément électriquement conducteur 2.8 deuxième élément électriquement conducteur Al première partie principale A2 deuxième partie principale L1 première longueur L2 cinquième longueur L3 troisième longueur L4 deuxième longueur L5 quatrième longueur D1 première distance D2 deuxième distance Cl capacité
L'invention concerne une antenne (2) de type antenne IFA ("antenne en F inversé" ou "inverted F antenna" en anglais) étant intégrée dans une carte imprimée (2.2), la carte imprimée (2.2) ayant un plan d'extension principale, l'antenne (2) de type antenne IFA comprenant: -- un premier élément électriquement conducteur, servant de plan de masse, -- un deuxième élément électriquement conducteur (2.8), servant d'élément rayonnant de l'antenne, -- une connexion électriquement conductrice (2.3), servant à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur et le deuxième élément électriquement conducteur (2.8), et -- un élément d'excitation (2.4)étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur (2.8), le deuxième élément électriquement conducteur comprend une première partie, une deuxième partie et une troisième partie dans différents plans de la carte imprimée.
1. Antenne (2) de type antenne IFA ("antenne en F inversé" ou "inverted F antenna" en anglais) étant intégrée dans une carte imprimée (2.2), la carte imprimée (2.2) ayant un plan d'extension principale, l'antenne (2) de type antenne IFA comprenant: -- un premier élément électriquement conducteur (2.7), servant de plan de masse, -- un deuxième élément électriquement conducteur (2.8), servant d'élément rayonnant de l'antenne, -- une connexion électriquement conductrice (2.3), servant à court-circuiter le premier élément électriquement conducteur (2.7) et le deuxième élément électriquement conducteur (2.8), et -- un élément d'excitation (2.4) étant en contact électrique avec le deuxième élément électriquement conducteur (2.8), caractérisé en ce que le deuxième élément électriquement conducteur (2.8) comprend une première partie (2.1), une deuxième partie (2.5) et une troisième partie (2.6), la première partie (2.1) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) étant positionnée dans un premier plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée (2.2), la deuxième partie (2.5) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) étant positionnée dans un deuxième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte imprimée (2.2), la troisième partie (2.6) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) étant positionnée dans un troisième plan parallèle au plan d'extension principale de la carte . 25 imprimée (2.2), le premier plan et le deuxième plan étant séparés et la première et deuxième partie (2.1, 2.5) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) étant reliés par une quatrième partie (2.1.1) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8), le premier plan et le troisième plan étant séparés et la première et troisième partie 30 (2.1, 2.6) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) étant reliés par une cinquième partie (2.1.2) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8). 2. Antenne (2) de type antenne IFA selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième plan et le troisième plan sont identiques. 3. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première partie (2.1) du deuxième élément 16 35 électriquement conducteur (2.8) est positionné d'un premier côté de la carte imprimée (2.2), et que la deuxième partie (2.5) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) et/ou la troisième partie (2.6) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) est positionné ou sont positionnés d'un deuxième côté de la carte imprimée (2.2) le deuxième côté étant opposé au premier côté de la carte imprimée (2.2). 4. Antenne (2) de type antenne IFA selon la 3, caractérisé en ce que -- le premier élément électriquement conducteur (2.7), -- la connexion électriquement conductrice (2.3), et/ou -- l'élément d'excitation (2.4) est positionné ou sont positionnés du premier côté de la carte imprimée (2.2) ou du deuxième côté de la carte imprimée (2.2). 5. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la carte imprimée (2.2) comprend une première ouverture (2.2.1) pour la quatrième partie (2.1.1) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) et/ou que la carte imprimée (2.2) comprend une deuxième ouverture (2.2.2) pour la cinquième partie (2.1.2) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8). 6. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce -- que la première partie (2.1) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) a une première longueur (L1) d'extension, -- que la deuxième partie (2.5) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) a une deuxième longueur (L3) d'extension, -- que la troisième partie (2.6) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) a une troisième longueur (L4) d'extension, -- que la quatrième partie (2.1.1) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) a une quatrième longueur (L5) d'extension, -- que la cinquième partie (2.1.2) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8) a une cinquième longueur (L2) d'extension, et -- que la longueur totale (L) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8.) - correspondant typiquement à un quart de la longueur d'onde principale de fonctionnement de l'antenne (2) de type antenne IFA - correspond à la somme de la première longueur (L1), la deuxième longueur (L3), la troisième longueur (L4), laquatrième longueur (L5), et la cinquième longueur (L2). 7. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une capacité (C1) est prévue entre, d'une part, le premier élément électriquement conducteur (2.7), et, d'autre part, la deuxième partie (2.5) du deuxième élément électriquement conducteur (2.8). 8. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quatrième et cinquième longueur (L2, L5) correspond à un quarantième de la longueur d'onde principale de fonctionnement de l'antenne (2) de type antenne IFA. 9. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième et troisième longueur (L3, L4) correspond à un douzième de la longueur d'onde principale de fonctionnement de l'antenne (2) de type antenne IFA. 10. Antenne (2) de type antenne IFA selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première longueur (L1) correspond à un dixième de la longueur d'onde principale de fonctionnement de l'antenne (2) de type antenne IFA. 30 35
H
H01
H01Q
H01Q 9
H01Q 9/04
FR2980275
A1
PROCEDE DE LOCALISATION D'UN EVENEMENT EMETTANT UN SIGNAL
20,130,322
La présente invention concerne un procédé utilisant un ensemble de capteurs pour localiser un événement émettant un signal. Le signal peut être un signal acoustique, un signal électromagnétique tel 10 qu'un signal radioélectrique ou encore un signal électromécanique tel qu'une vibration provenant d'un organe électromécanique d'un appareil électrique. L'événement à localiser peut être par exemple une décharge partielle dans un appareil électrique, 15 l'activation d'une source vocale dans un espace, une transitoire de pression dans un pipeline ou autre. La présente invention est utilisable notamment dans les procédés de détection et de localisation de défauts ou de sources de décharges 20 partielles dans un appareil électrique ou enceinte close tel qu'un transformateur de puissance ou un disjoncteur isolé au gaz. Les décharges partielles dans les appareils électriques sont associées à l'émission d'un signal acoustique (généralement ultrasonore) ou 25 électromagnétique. Cette application aux appareils électriques n'est pas limitative, bien d'autres applications pourraient être concernées par exemple dans le domaine du sonar, ou la localisation d'une source vocale dans 30 un espace, la surveillance des pipelines, etc. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La méthode conventionnelle de localisation d'une source d'un signal consiste à mesurer des temps de réponse du signal par un ensemble de capteurs et de résoudre un système d'équations définissant les distances entre les capteurs et la source en fonction des temps de réponse mesurés par les capteurs. La solution du système d'équations donne la position de la source du signal. Dans le cas où le système d'équations n'a pas de solution, la méthode conventionnelle propose de changer la position des capteurs pour obtenir un meilleur signal avant de refaire les calculs et de recommencer les déplacements et les calculs jusqu'à ce qu'on trouve une solution au système d'équations. Cependant, il y a des cas où on ne pourrait pas déplacer les capteurs, particulièrement pour les capteurs à ultra haute fréquence UHF. De plus, il y a des cas où la source serait difficile à trouver même en déplaçant les capteurs et en particulier pour des capteurs à temps de réponse très court ou pas assez précis ou pour une recherche d'émission en milieu sévère avec par exemple des obstacles pouvant retarder ou affaiblir le signal. L'objet de la présente invention est par conséquent de proposer un système et un procédé de localisation d'un événement émettant un signal, ne présentant pas les inconvénients précités et en particulier en s'affranchissant de la nécessité de déplacer les capteurs. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie par un procédé de localisation d'un événement émettant un signal, comportant une mesure des temps de réponse 5 dudit signal par un ensemble de capteurs, et une résolution d'un système d'équations définissant des distances entre lesdits capteurs et ledit événement en fonction d'une vitesse de propagation dudit signal et d'un décalage desdits temps de réponse par rapport à un 10 temps de référence. Dans le cas où le système d'équations ne présente pas de solution indiquant la position de l'événement, le procédé comporte les étapes suivantes relancer une pluralité de fois la résolution du 15 système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un desdits capteurs selon une variation locale, et - déterminer la localisation de l'événement en fonction des positions obtenues lors des 20 différentes résolutions du système d'équations. Ce procédé permet de donner de manière simple une solution alternative à une localisation qui n'aurait pas de points d'intersection par une méthode traditionnelle. Cet avantage est notamment très 25 intéressant dans le cas où on ne pourrait pas déplacer les capteurs ou alors dans le cas où la position de l'événement serait difficile à trouver même en déplaçant les capteurs. En outre, ce procédé permet d'obtenir la zone dans laquelle se situe l'événement 30 avec un nombre minimal de capteurs. Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, la détermination de ladite localisation de l'événement est réalisée en moyennant les positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations. Ceci permet de donner une très borine approximation de la localisation de l'événement. Selon une particularité de la présente invention, ladite variation locale du temps de réponse d'un capteur correspond à une augmentation ou une diminution dudit temps de réponse par un pourcentage inférieur à une valeur déterminée. Ceci permet de faciliter l'implémentation du procédé en variant le pourcentage par exemple, de manière aléatoire pour s'affranchir de toute solution a priori et pour permettre une moyenne de variation proche de zéro. Ladite valeur déterminée peut être de l'ordre de 30% et de préférence de 15%. Une augmentation ou une diminution du temps de réponse par un pourcentage compris entre 0% et 15% permet de déterminer la localisation de l'événement avec une grande précision. Par ailleurs, on peut opérer une variation comprise entre 0% et 30% dans le cas où 25 aucun résultat ne serait trouvé ou si le nombre de systèmes d'équations convergeant serait trop faible. Avantageusement, la résolution du système d'équations est relancée à chaque itération jusqu'à ce que la somme pour chacun des capteurs, des différentes 30 variations locales du temps de réponse qui ont engendré des solutions, soit inférieure à 2% et de préférence inférieure à 1%. Une somme de variations locales proche de zéro permet d'augmenter la précision de la localisation de l'événement du signal. Dans le cas où la date d'émission dudit signal est inconnu, le temps de référence selon un premier mode de réalisation correspond à un temps de réponse minimal mesuré par l'un des capteurs dudit ensemble de capteurs, et dans le cas où la date d'émission dudit signal est connu, le temps de référence selon un deuxième mode de réalisation correspond à ladite date d'émission. Avantageusement, les capteurs sont positionnés selon un repère de coordonnées bidimensionnelles ou tridimensionnelles de manière à ce que pour au moins un nombre minimal déterminé de capteurs, chaque capteur a au plus une seule coordonnée en commun avec un seul autre capteur. Ceci permet d'augmenter la précision de la solution. Dans le cas où la date d'émission du signal est inconnue, l'ensemble de capteurs comporte un nombre de capteurs strictement supérieur au nombre de coordonnées, et dans le cas où la date d'émission dudit signal est connue, l'ensemble de capteurs comporte un nombre de capteurs supérieur ou égal au nombre de coordonnées. Ainsi, dans un repère tridimensionnel, l'ensemble de capteurs comporte au moins trois capteurs dans le cas où la date d'émission du signal est connue et au moins quatre capteurs dans le cas contraire. L'invention vise également un dispositif de localisation d'un événement émettant un signal, comportant un ensemble de capteurs pour mesurer des temps de réponse dudit signal, des moyens de traitement pour résoudre un système d'équations définissant des distances entre lesdits capteurs et ledit événement en fonction d'une vitesse de propagation dudit signal et d'un décalage desdits temps de réponse par rapport à un temps de référence, des moyens de traitement pour relancer une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un desdits capteurs selon une variation locale, et des moyens de traitement pour déterminer la localisation de l'événement en fonction des positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations. Avantageusement, l'ensemble de capteurs comporte des capteurs à ultra haute fréquence et/ou des capteurs à ultrasons. L'invention vise aussi un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de localisation selon l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus lorsqu'il est exécuté par des moyens de traitement. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 représente de manière schématique un dispositif de localisation d'un événement émettant un signal prenant naissance dans un objet quelconque à surveiller, selon l'invention ; la Fig. 2 représente de manière schématique un dispositif de localisation d'une source prenant naissance dans un appareil électrique, selon l'invention ; la Fig. 3 illustre l'intersection des sphères représentant la solution d'un système d'équations définissant les relations entre les positions des capteurs et la position de l'événement émettant un signal ; la Fig. 4 représente de manière schématique 15 un dispositif de localisation d'un signal, comportant quatre capteurs pour illustrer le cas où la date d'émission du signal est inconnue, selon l'invention ; la Fig. 5 représente de manière schématique un dispositif de localisation d'un signal, comportant 20 des moyens électriques pour mesurer la date d'émission du signal, selon l'invention ; et la Fig. 6 illustre des résultats trouvés lors de la résolution du système d'équations selon la présente invention. 25 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Le principe de base de la présente invention est de modifier les temps de réponse des capteurs par des variations locales autour de leurs valeurs initiales. 30 La Fig. 1 représente de manière schématique un dispositif ou système de localisation d'un événement émettant un signal prenant naissance dans un objet quelconque à surveiller, selon l'invention. Le système de localisation comporte un ensemble de capteurs Ai-An, placés autour de l'objet 1 à surveiller et connectés à des moyens de traitement 3 de signaux. On notera que le dispositif ou système de localisation selon l'invention peut être utilisé dans un espace bidimensionnel ou tridimensionnel. Par exemple, le dispositif peut être utilisé pour chercher à localiser la source émettrice d'un signal au sol ou sur une surface et dans ce cas, les capteurs sont disposés sur la surface selon un repère de coordonnées bidimensionnelles. Selon un autre exemple, le système peut être utilisé pour chercher à localiser un signal prenant naissance dans un objet tridimensionnel et dans ce cas, les capteurs peuvent être disposés autour de cet objet selon un repère de coordonnées tridimensionnelles. Avantageusement, afin d'augmenter la précision de la localisation, les capteurs Ai-A,, sont positionnés de sorte que pour au moins un nombre minimal déterminé de capteurs, chaque capteur a au plus une seule coordonnée en commun avec un seul autre capteur. Autrement dit, chaque capteur n'a pas plus d'une coordonnée en commun avec chacun des autres capteurs et il n'y a pas plus de deux capteurs ayant la même coordonnée. Le nombre minimal déterminé de capteurs peut être égal à trois ou quatre selon la dimension de l'espace, les types de capteurs, ou la configuration du dispositif de localisation. Les capteurs peuvent être des détecteurs à ultrasons "US" ou à ultra haute fréquence "UHF" et sont configurés pour mesurer des temps de réponse d'un signal émis par l'événement S (représenté par une petite étoile) dont la localisation est recherchée. On notera que le temps de réponse d'un signal signifie le temps de réception du signal par le capteur. Les moyens de traitement 3 comportent des moyens d'acquisition 5, des moyens de stockage 7, des moyens de calcul 9 et des moyens de sortie 11 comprenant par exemple des moyens d'affichage 13. Les moyens d'acquisition 5 sont configurés pour acquérir et numériser les mesures réalisées par les capteurs. Les moyens de calcul 9 en association avec les moyens de stockage 7 sont configurés pour résoudre un système d'équations définissant des distances entre les capteurs Ai-An, et l'événement S en fonction de la vitesse de propagation du signal et d'un décalage des temps de réponse par rapport à un temps de référence. Le temps de référence peut correspondre à la date d'émission du signal ou à un temps de réponse d'un autre capteur par rapport auquel sont définis les autres temps de réponses. On notera que les moyens de stockage 7 peuvent comprendre un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code pour la mise en oeuvre du procédé de localisation selon l'invention lorsque le programme d'ordinateur est exécuté par les moyens de traitement 3. Conformément à l'invention, dans le cas où le système d'équations ne présente pas de solution indiquant la position de l'événement S, les moyens de traitement 3 sont configurés pour relancer une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un des capteurs selon une variation locale. On entend par variation locale, une variation relativement faible au voisinage de la valeur initiale du temps de réponse. Avantageusement, la somme des variations est asymptotiquement nulle. En outre, les moyens de traitement 3 sont configurés pour déterminer par une méthode statistique la localisation de l'événement S en fonction des positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations. La Fig. 2 représente de manière schématique un dispositif de localisation d'une source prenant naissance dans un appareil électrique, selon l'invention. Cet appareil électrique 1 correspond par 20 exemple, à un transformateur de puissance qui est généralement notamment composé d'une enceinte ou cuve 21 contenant un fluide diélectrique tel que de l'huile ou de l'hexafluorure de soufre. On place un ensemble de capteurs Ai-A1 25 autour de l'appareil électrique 1 pour détecter la position d'un signal correspondant à la survenue d'un évènement S recherché, par exemple, l'instant d'apparition d'une décharge partielle prenant naissance dans l'appareil électrique 1. 30 On peut utiliser des capteurs à ultrasons US ou des capteurs à ultra haute fréquence UHF. Les capteurs à ultrasons sont des capteurs piézoélectriques qui peuvent être posés sur la cuve 21 qui compose l'appareil électrique 1. Ces capteurs US positionnés sur une ou plusieurs parois de la cuve 21, perçoivent les ondes acoustiques ou vibrations produites par les décharges émanant de l'appareil électrique 1. Les temps de réponse des capteurs US sont de l'ordre de la milliseconde. En variante, les capteurs à ultra haute fréquence UHF sont des capteurs qui détectent les ondes électromagnétiques. On notera qu'en général la cuve 21 est en acier et ne laisse pas passer les ondes électromagnétiques. Ainsi, les capteurs UHF peuvent être insérés dans la cuve 21 via par exemple une vanne (non représentée) et/ou peuvent être posés contre une vitre (par exemple, en nylon, téflon ou autre matière non métallique) de la cuve 21. Les capteurs UHF ont un temps de réponse de l'ordre de la nano seconde et donc peuvent recevoir des signaux 1000 fois plus rapides que les capteurs US. Avantageusement, les capteurs Ai-A1 sont positionnés de manière à être espacés le plus loin possible les uns des autres et de sorte qu'ils n'aient pas deux coordonnées en commun deux-à-deux. Ainsi, pour faciliter et augmenter la précision de la solution, il est avantageux, autant que possible de ne pas placer les capteurs ni à la même hauteur z, ni à la même abscisse x, et ni à la même ordonnée y. En particulier, dans l'exemple de la Fig. 2 les quatre capteurs Ai-A1 n'ont que deux coordonnées en commun deux à deux. Par exemple, les capteurs Ai et Ai peuvent avoir la même abscisse, les capteurs Ai et Ak la même hauteur, les capteurs Ai et Ak la même ordonnée, les capteurs Ai et Al la même hauteur, les capteurs Ak et Al la même abscisse et les autres coordonnées sont différentes. De plus, les capteurs sont disposés assez proches des bords de l'enceinte tout en n'ayant pas de coordonnées minimales ou maximales afin de préserver la bonne sensibilité en réception des capteurs. Bien entendu, un plus grand nombre de capteurs permet d'améliorer la localisation de l'événement. Les coordonnées (xi,yi,zi), (xi , yi zi) , (xk,Ykr Zk) et (xi, zi) de l'ensemble des capteurs peuvent être enregistrées dans les moyens de stockage 7. La référence S illustre une source de décharge partielle correspondant à l'évènement recherché. Ainsi, à l'apparition de cette décharge partielle les capteurs Ai, Ai, Ak, et Al mesurent les temps de réponse t, t, tk, et t1 respectivement du signal émis par cet événement . Plus particulièrement, les signaux acquis par les capteurs Ai-A1 sont transmis via des câbles de liaisons 23 aux moyens de traitement 3 qui va traiter ces signaux pour déterminer et afficher les temps de réponses. Les coordonnées (xi , yi zi) , (Xki Yk, Zk) (X', yi, Zl) des capteurs Ai-A1 et leurs temps de réponse ti-t1 ainsi que la vitesse de propagation v du signal dans le milieu considéré permettent aux moyens de traitement 3 de définir un système d'équations dont la solution représente la position de l'événement S. Le système d'équations définit les distances entre les capteurs Ai-A1 et l'événement S en fonction de la vitesse de propagation v du signal et d'un décalage des temps de réponse par rapport à un temps de référence. En effet, dans un espace tridimensionnel, chaque équation correspond à celle d'une sphère et la solution du système d'équations consiste à déterminer le point commun entre les différentes sphères. Ceci est illustré sur la Fig. 3 dans le cadre d'un dispositif de localisation comportant trois capteurs Ai, Ai et Ak. Supposons que to est le temps auquel est émis le signal et ti, ti, tk les temps de réponse ou de réception des capteurs Ai-Ak. Ainsi, pour une vitesse de propagation y du signal dans le milieu environnant, le système d'équations des distances di, di, et dk entre les capteurs et la source du signal peut être définit de la forme suivante : di=(ti-to)v dk= (tk-to) Ainsi, si les temps de réponse et la vitesse de propagation y sont connus, on peut alors déterminer l'intersection entre des sphères (ou cercles dans le cas d'un espace bidimensionnel) ayant pour centres les positions des capteurs Ai-Ak et pour rayons les distances di-dk parcourues par l'onde pendant les temps de réponses mesurés. La Fig. 4 représente de manière schématique un dispositif de localisation d'un signal, comportant 30 quatre capteurs pour illustrer le cas où la date d'émission du signal est inconnue Dans le cas où la date d'émission du signal est inconnue, le temps de référence correspond au temps de réponse minimal mesuré par l'un des capteurs d'un ensemble comportant au moins quatre capteurs. Autrement dit, le capteur le plus proche de la source S du signal, celui dont le temps de réponse est le plus court, devient le capteur de référence. Selon cet exemple, quatre capteurs Ai, Ai, Ak, et Al sont disposés autour de l'appareil électrique 1. Ces capteurs sont connectés via les câbles de liaisons 23 aux moyens de traitement 3. Les signaux et les temps de réponses peuvent être affichés sur des moyens d'affichages 13a-13d compris dans les moyens de sortie 11. Supposons que dans cet ensemble de quatre capteurs Ai-A1, le capteur Al présente le temps de réponse le plus court et par conséquent, le capteur de référence correspond dans ce cas au capteur Al (c'est-à-dire, Aref=A1, Xref =X1 Yref =Y1 Zref = Z1 et "bref = tl) - Alors pour une source localisée en un point (x, y, z) rechercher, le système d'équations est de la forme : fi- fref-v2 (ti-tref) 2.0 fi -fref-v2 (ti -tref) 2=0 fk-fref-V2 (tk-trei) avec : f ref= (x-Xref) 2- (y-yref) 2- (z-Zref) fi= ()C-xi) 2+ (y-yi) 2+ (z-z1) f j= (x-xi ) 2+ (y_yi ) 2+ (z-z3) 2 fk= (x-xk) 2+ (y-yk) 2 (z-zk) °30 On notera que dans le cas où on utilise des capteurs UHF, il est avantageux d'utiliser des câbles de liaisons 23 de même longueur car la vitesse de propagation du signal dans les câbles en provenance des capteurs n'est plus négligeable. Ceci permet d'éviter de calculer le délai induit par la propagation du signal dans ces câbles 23 puisque du coup c'est le même pour les quatre capteurs. La Fig. 5 représente de manière schématique 10 un dispositif de localisation d'un signal, comportant des moyens électriques pour mesurer la date d'émission du signal. Dans le cas où la date d'émission to est connue, la date de référence correspond à cette date 15 d'émission to et il suffit alors que l'ensemble de capteurs comporte au moins trois capteurs. Selon cet exemple, trois capteurs Ai, Ai, et Ak sont disposés autour de l'appareil électrique 1 et sont connectés via trois câbles de liaisons 23 aux 20 moyens de traitement 3. Les signaux et temps de réponses sont représentés sur les moyens d'affichage 13a-13c. Le dispositif de localisation comporte également des moyens électriques comprenant un détecteur de décharge 25. Le détecteur de décharge 25 25 est relié d'une part à une prise capacitive 27 de l'appareil électrique 1 et d'autre part aux moyens de traitement 3 via un câble de mesure 27. La mesure électrique via la prise capacitive 27 permet aux moyens de traitement 3 de déterminer la date d'émission to du 30 signal qui est représenté sur le moyen d'affichage 13e. On notera que le temps de propagation du signal électrique dans le câble de mesure 27 est inconnu et n'est plus négligeable devant la vitesse de réponse des capteurs Ai-Ak. Par conséquent, on ne peut se servir dans ce cas, que des capteurs de types US qui ne présentent pas des vitesses de réponses relativement élevées. Ainsi, dans le cas où l'ensemble de capteurs comporte seulement trois capteurs Ai, Ai, Ak, le système d'équations correspondant est définit de la manière suivante : (x-xi) 2+ (y..yi) 2+ (z-zi)2v2(ti_to) 2.0 (X-Xi ) 2+ (y_yi) 2+ (Z-z)2-v2 (t 2.0 (x-xk) 2+ (y ) _yks 2+ (Z-Zk) 2-v2 (tk_to) 2.0 Il arrive que pour diverses raisons, le système d'équations ne présente pas de solution ou autrement dit, les sphères définies par ces équations ne présentent pas un point commun. Par exemple, une 20 prise de temps peu précise pour des raisons de méconnaissance de l' utilisateur, un signal bruité, un échantillonnage insuffisant du signal, une approximation hasardeuse de l'utilisateur, ou bien d'autres défauts, peuvent compromettre l'intersection 25 des sphères (ou celle des cercles dans le cas d'un espace bidimensionnel) dont on cherche à résoudre l'égalité. Toutefois, malgré l'absence de solution du système d'équations, la présente invention permet dans 30 un espace bidimensionnel ou tridimensionnel de trouver une solution en modifiant plusieurs fois les temps de réponse des capteurs et en relançant à chaque fois la résolution du système d'équations. Ainsi, dans le cas où le système d'équations, dans un espace bidimensionnel ou 5 tridimensionnel avec une date d'émission du signal connue ou inconnue, n'a pas de solution, les moyens de traitement 3 relancent une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un des capteurs Ai-10 Al par une variation locale. Plus particulièrement, lorsque l'on rencontre un de ces systèmes d'équations et qu'il n'a pas de solution, alors les moyens de traitement modifient le temps de réponse d'au moins un des 15 capteurs par une variation locale correspondant à une augmentation ou une diminution du temps de réponse par un pourcentage inférieur à une valeur déterminée n% qui peut être de l'ordre de 30% et de préférence de l'ordre 15%. 20 En pratique, ceci peut être réalisé en ajoutant un nouveau paramètre « delta A » à la partie du décalage temporel (c'est-à-dire, le décalage du temps de réponse par rapport au temps de référence) correspondant au capteur. Ce delta A est calculé en 25 fonction de la valeur du temps de réponse correspondant afin de rester dans le même ordre de grandeur. Le système d'équations est ensuite recalculé une pluralité de fois en intégrant ce nouveau paramètre avec à chaque fois un delta A différent. 30 Avantageusement, on peut imposer que la somme de ces deltas soit nulle ou proche de zéro pour chacun des capteurs. On peut calculer ces deltas en utilisant une variable n qu'on changera à chaque itération p (c'est-à-dire à chaque calcul du système d'équations). De préférence, la variable n peut varier entre 0 et 15 mais peut être supérieure dans le cas où aucun résultat ne serait trouvé avec ces valeurs ou si le nombre de systèmes d'équations convergeant serait trop faible. Afin d'avoir la valeur des deltas en pourcentage des valeurs initiales des temps de réponses 10 des capteurs, on peut par exemple calculer les deltas à l'itération p de la manière suivante : Aip=+ (nti) /100 Ajp=+ (nt) /100 Akp=± (ntk) /100 15 ,81=+ (nti) /100 Avantageusement, afin de s'affranchir de toute solution a priori et pour permettre une moyenne de variation proche de zéro, le calcul des deltas peut 20 être réalisé selon une méthode aléatoire. Ainsi, pour trois capteurs Ai-Ak avec la date d'émission du signal connue, le système d'équations à l'itération p devient : (x-xi) 2+ (y_y) is 2+ (z-zi) 2-v2 (ti_to+nip) 2=0 25 (x_xi ) 2+ (y-yj) 2+ (z-z)2-v2 (ti_to+Aip) 2=0 (X-Xk) 2+ (y yk) 2+ (Z-ZO 2-v2 (tk-to+Akp) 2=0 En revanche, pour quatre capteurs Ai-A1 avec la date d'émission du signal inconnue, le système 30 d'équations à l'itération p devient : f ±--- fref -v2 ( ti t'f +nip) 2=o fi fref -V2 (tj-tref+Ajp) 2=0 fk- f 'f -V2 (tk-tref+Akp) 2=0 Avantageusement, la résolution du système d'équations est relancée à chaque itération p jusqu'à ce que la somme pour chacun des capteurs, des différentes variations locales du temps de réponse qui ont engendré des solutions, est inférieure à 2% et de préférence inférieure à 1% du temps de réponse initial. Autrement dit, à chaque itération, on calcule le système d'équations et lorsqu'une solution est trouvée à une itération q, alors les valeurs des deltas Aiq Ajq Akq utilisés lors de cette itération q sont mémorisées ou enregistrées dans les moyens de stockage 7. On calcule la somme de ces deltas qui ont généré des solutions et on s'arrête lorsque cette somme est nulle ou proche de zéro : Eq Aig -= O ou Eq 5_ ri E qLjqO ou E ci A . < rj Eq Akci = O ou Eq Akq rk avec ri, ri et rk proches de zéro ; plus ces indices seront proches de zéro, plus le résultat sera fiable. En effet, la Fig. 6 illustre le cas où la somme des valeurs des deltas Aiq nig êkq utilisés est proche de zéro. Dans ce cas, les résultats trouvés (représentés par des petits cercles) sont regroupés et le centre de ces résultats se trouve dans une zone proche de la position réelle de la source S du signal. Par ailleurs, supposons que le nombre total d'itérations réalisé est P et que le nombre de solutions obtenues est Q, alors le rapport Q/P donne une indication de la précision des résultats trouvés. Par exemple, si Q/P est supérieur à 70%, alors le résultat sera très bon. En revanche, si Q/P est inférieur à 30%, alors le résultat va être très dispersé et dans ce cas, il est préférable de refaire tout le calcul avec des nouvelles valeurs de delta jusqu'à ce que Q (c'est-à-dire, le nombre de systèmes d'équations résolus) soit par exemple supérieur à 50. Les résultats ou positions (xq, yq, zq) obtenues lors des Q résolutions du système d'équations sont mémorisés dans les moyens de stockage et sont utilisés par les moyens de traitement pour déterminer la localisation de la source du signal. En particulier, la position de la source des signaux sera proche du centre (xc, y,, z,) de ces points. Ainsi, après l'arrêt des itérations de résolution du système d'équations (c'est-à-dire, après que les critères de précision exposés plus haut sont satisfaisants), les moyens de traitement 3 calculent la localisation (xc, Yc, zc) de l'événement en faisant la moyenne des positions (xq, yq, zq) obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations : Eqxq Eq Yq Ecizq xc- Yc zc Ainsi, la présente invention permet de donner une solution alternative à une localisation qui n'aurait pas de points d'intersection par la méthode traditionnelle. Cet avantage est notamment très intéressant dans le cas où on ne pourrait pas déplacer les capteurs ou alors dans le cas où la source serait difficile à trouver même en déplaçant les capteurs. Le procédé selon l'invention peut être utilisé en deuxième recours à une localisation qui aurait échouée et n'est pas incompatible avec la première. Il n'y a donc pas de perte de temps générée par ce procédé dans le cas d'une première localisation réussie, au contraire, il permet une approximation du résultat avant d'avoir, le cas échéant, à changer de place les capteurs de manière "aveugle" si aucun résultat n'avait été trouvé. Un autre avantage notable apparaît lors de l'utilisation de seulement quatre capteurs, ce qui est fréquent au vu de la complexité technologique des 15 appareils auquel peut être appliquée cette technique. De cette manière, seul un point d'intersection est possible et donc les chances d'obtenir une solution au système d'équations est très faible au regard de la précision requise dans ce cas pour la mesure des temps 20 de réponse des capteurs. Le procédé selon l'invention permet alors d'obtenir quand même une zone approximative dans laquelle se situe la source des émissions. Encore un autre avantage de la présente 25 invention est la facilité d'implémentation et la simplicité de la solution
L' invention concerne un procédé et un dispositif de localisation d'un événement émettant un signal, comportant un ensemble de capteurs (Ai-Am) pour mesurer des temps de réponse dudit signal, et des moyens de traitement (3) pour résoudre un système d'équations définissant des distances entre lesdits capteurs et ledit événement en fonction d'une vitesse de propagation dudit signal et d'un décalage desdits temps de réponse par rapport à un temps de référence, le dispositif comportant en outre : - des moyens de traitement (3) pour relancer une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un desdits capteurs selon une variation locale, et - des moyens de traitement (3) pour déterminer la localisation de l'événement en fonction des positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations .
1. Procédé de localisation d'un événement émettant un signal, comportant une mesure des temps de 5 réponse dudit signal par un ensemble de capteurs (Ai-A') , et une résolution d'un système d'équations définissant des distances entre lesdits capteurs et ledit événement (S) en fonction d'une vitesse de propagation dudit signal et d'un décalage desdits temps 10 de réponse par rapport à un temps de référence, caractérisé en ce que dans le cas où le système d'équations ne présente pas de solution indiquant la position de l'événement, le procédé comporte les étapes suivantes : 15 - relancer une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un desdits capteurs (Ai-Am) selon une variation locale, et - déterminer la localisation de l'événement 20 en fonction des positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la détermination de ladite localisation de 25 l'événement (S) est réalisée en moyennant les positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations. 3. Procédé selon la 1 ou 2, 30 dans lequel ladite variation locale du temps de réponse d'un capteur correspond à une augmentation ou unediminution dudit temps de réponse par un pourcentage inférieur à une valeur déterminée. 4. Procédé selon la 3, dans lequel ladite valeur déterminée est de l'ordre de 30% et de préférence de 15%. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la résolution du système d'équations est relancée à chaque itération jusqu'à ce que la somme pour chacun des capteurs (Ai-Am) , des différentes variations locales du temps de réponse qui ont engendrées des solutions, soit inférieure à 2% et de préférence inférieure à 1%. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que dans le cas où la date d'émission dudit signal est inconnue, le temps de référence correspond à un temps de réponse minimal mesuré par l'un des capteurs dudit ensemble de capteurs, et en ce que dans le cas où la date d'émission dudit signal est connue, le temps de référence correspond à ladite date d'émission. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les capteurs (Ai-Ani) sont positionnés selon un repère de coordonnées bidimensionnelles ou tridimensionnelles de manière en ce que pour au moins un nombre minimal 30 déterminé de capteurs, chaque capteur a au plus une seule coordonnée en commun avec un seul autre capteur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que dans le cas où la date d'émission du signal est inconnue, l'ensemble de capteurs comporte un nombre de capteurs strictement supérieur au nombre de coordonnées, et en ce que dans le cas où la date d'émission dudit signal est connue, l'ensemble de capteurs comporte un nombre de capteurs supérieur ou égal au nombre de coordonnées. 9. Dispositif de localisation d'un événement émettant un signal, comportant un ensemble de capteurs (Ai-Arn) pour mesurer des temps de réponse dudit signal, et des moyens de traitement (3) pour résoudre un système d'équations définissant des distances entre lesdits capteurs et ledit événement en fonction d'une vitesse de propagation dudit signal et d'un décalage desdits temps de réponse par rapport à un temps de référence, caractérisé en ce que le dispositif comporte en outre : - des moyens de traitement (3) pour relancer une pluralité de fois la résolution du système d'équations en modifiant à chaque fois le temps de réponse d'au moins un desdits capteurs selon une variation locale, et - des moyens de traitement (3) pour déterminer la localisation de l'événement en fonction des positions obtenues lors des différentes résolutions du système d'équations.30 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'ensemble des capteurs comporte des capteurs à ultra haute fréquence et/ou des capteurs à ultrasons. 11. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de localisation selon l'une quelconque des 1 à 8 lorsqu'il est exécuté par des moyens de traitement.
G
G01
G01S
G01S 5
G01S 5/00
FR2982752
A1
DISPOSITIF POUR L'ECHANGE DE COLIS AVEC DES MOYENS D'ENREGISTREMENT DE CET ECHANGE
20,130,524
La présente invention concerne la conception et la réalisation d'un dispositif pour l'échange de colis entre un destinataire et un expéditeur de ce colis, et plus particulièrement un dispositif dans lequel une boîte adaptée à recevoir les colis est équipée de moyens d'enregistrement de l'échange. La vente à distance a connu une révolution majeure ces dernières années avec le développement d'Internet et du e-commerce. Une nouvelle génération de consommateurs de vente à distance est ainsi apparue, séduits par les atouts de ce canal de distribution, à savoir une offre large, 10 des prix attractifs et faciles à comparer, un sentiment de rapidité de l'achat, et par le fait de réaliser l'acte d'achat à partir de chez soi. La livraison des produits commandés sur Internet est un maillon de cette vente à distance. Des problèmes peuvent se poser lorsque le produit commandé ne rentre pas dans la boîte aux lettres, ou lorsque la livraison 15 doit s'effectuer contre la signature d'un bon de livraison. Il faut dans ces cas être présent au moment du passage du livreur, et si ce n'est pas le cas aller retirer le colis dans un point dépôt déterminé, muni d'un avis de passage. Cet acte de livraison, presque toujours sous-traité par les vendeurs à des sociétés de logistique, peut, s'il ne se passe pas comme 20 prévu, causer tort à l'ensemble de l'expérience d'achat à distance. Or, les problèmes peuvent être nombreux. Les heures ou les jours de rendez-vous non respectés sont particulièrement gênants quand le client a pris un jour de congé pour réceptionner sa commande ; des colis peuvent être perdus ou abîmés ; l'humeur des livreurs, ou les files d'attente pour 25 récupérer les colis dans les points dépôts déterminés, sont également des problèmes identifiés. On connaît du document US 6 987 452 une boîte à colis dans laquelle le livreur peut déposer son colis, une caméra intérieure étant adaptée à se déclencher à l'ouverture de la porte après la saisie du code d'ouverture et ce jusqu'à la fermeture de la porte pour filmer la dépose du colis et fournir une preuve de la livraison. Le code d'ouverture est défini et partagé par l'ensemble des utilisateurs de cette boîte. Lorsque l'acheteur sur Internet a fini sa commande, il communique au livreur le code d'ouverture unique de la porte qu'il a choisi et dont il se sert pour son propre accès à la boîte. Le livreur utilise ce code unique pour ouvrir la boîte et pour déposer le colis. On comprend qu'à chaque ouverture de la porte, par qui que ce soit, la caméra se met en route, et le dispositif empile chaque film, qui peut être utilisé comme preuve de la bonne 10 livraison et envoyé au vendeur/livreur. La présente invention vise à proposer une alternative aux dispositifs connus de l'art antérieur, qui soit pratique à utiliser aussi bien pour le propriétaire du dispositif que pour l'utilisateur temporaire, et qui permet, avec une grande sûreté de transaction, de faciliter l'échange aussi bien en 15 livraison qu'en retour de colis, en proposant une gestion efficace des moyens de preuve de ces échanges pour réduire les contraintes pour les intervenants d'une vente à distance. Le dispositif pour l'échange de colis selon l'invention comporte un container de réception adapté à être fermé par une porte verrouillable par 20 des moyens de verrouillage à code, dans lequel des moyens d'enregistrement de l'échange du colis se déclenchent à chaque ouverture de ladite porte du container. Selon l'invention, un module de commande est relié aux moyens de verrouillage à code de manière à donner instruction de déverrouiller la 25 porte dès qu'un code d'ouverture autorisé est introduit dans le dispositif. Le module de commande est relié en outre d'une part aux moyens d'enregistrement de manière à déclencher et recevoir les enregistrements et d'autre part à des moyens de communication de manière à envoyer les enregistrements vers des moyens informatiques associés, et ce pour 30 chacune des manipulations du colis, que ce soit la livraison par l'expéditeur ou le retrait par le destinataire. Avantageusement, le dispositif attribue à l'expéditeur et au destinataire d'un colis des codes d'ouverture distincts, et le module de commande est adapté, pour un dépôt ou un retrait de colis déterminé, à faire parvenir aux moyens informatiques associés à la fois l'enregistrement et le code d'ouverture introduit dans le dispositif. Les codes d'ouverture distincts peuvent comporter, dans le cadre d'un dispositif individualisé, un code maître attribué de façon permanente au propriétaire du container et un code temporaire pour l'autre protagoniste de l'échange. 10 Le dispositif pour l'échange de colis selon l'invention permet d'obtenir une preuve du dépôt et du retrait d'un colis et d'associer cette preuve à l'utilisation d'un code d'ouverture donné. Le fait d'avoir une porte unique offre l'avantage de pouvoir cibler les moyens d'enregistrement vers l'ouverture du container et la mise en place d'une utilisation de plusieurs 15 codes distincts pour l'ouverture de cette porte unique permet d'identifier chacune des ouvertures de porte et d'y associer l'enregistrement adéquat. Ceci est particulièrement intéressant pour l'utilisation des enregistrements par la suite, notamment l'envoi de courriers électroniques reprenant en pièce jointe ces enregistrements pour valoir preuve de l'échange ou bien 20 accusé de réception du colis. Et cela permet de fournir plusieurs codes utilisateurs pour autoriser plusieurs échanges de colis dans un même créneau horaire tout en assurant de pouvoir associer le bon enregistrement à chacun de ces échanges. La présente invention présente l'avantage pour les utilisateurs de la 25 boîte de ne plus nécessiter la signature du bon de livraison. L'enregistrement peut immédiatement être utilisé comme moyen de preuve de l'échange après le retrait du colis par son destinataire. L'invention présente également l'avantage de pouvoir être utilisée indifféremment pour des opérations de livraison de colis dans lesquels un 30 propriétaire d'un container selon l'invention est le destinataire du colis et le commerçant en est l'expéditeur, que pour des opérations de retour de colis où c'est cette fois le propriétaire du container qui est l'expéditeur du colis et le commerçant qui en est le destinataire. Là encore, il n'est plus nécessaire que ces deux personnes se rencontrent pour valider le retrait par une signature. Le dispositif pour l'échange de colis selon l'invention prend parfaitement place dans un système de télécommerce avec paiement à la réception, dans lequel l'acheteur n'est débité qu'après la bonne réception du colis. Ici, le vendeur peut recevoir une preuve immédiate de la bonne 10 livraison et lancer la facturation. Suivant des modes de réalisation préférés dans la pratique industrielle, l'invention répond aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes : 15 - les moyens informatiques comportent un serveur pivot, du type progiciel de gestion intégré, qui attribue de façon automatique un code utilisateur au tiers, dont des coordonnées sont enregistrées simultanément sur le serveur pivot ; - un site Internet d'échange de colis, sur lequel sont adaptés à 20 se connecter le propriétaire du container et le tiers avec lequel le propriétaire procède à l'échange de colis, est adossé au serveur pivot ; - le serveur pivot comporte au moins une base de données pour le stockage des enregistrements de l'échange du colis et pour le stockage des coordonnées des tiers, un module de gestion des codes 25 d'ouverture pour l'attribution automatique des codes d'ouverture auxdits tiers, un planning d'occupation de la boîte pour attribuer automatiquement différents statuts audit container selon son occupation et bloquer éventuellement l'utilisation des codes d'ouverture en fonction du statut du container ; - des moyens de communication sont adaptés à relier à distance le module de commande et le serveur pivot, ledit module de commande envoie une requête vers ledit serveur pivot à chaque fois qu'un code est introduit dans le dispositif, ledit serveur pivot étant adapté à comparer ce code à une liste des codes d'ouverture attribués et à retourner une information au module de commande pour que celui-ci génère ou non une instruction de déverrouillage de la porte ; - une plaque de support partage le container en deux parties distinctes, à savoir une partie de réception du colis et une partie de 10 commande, disposée au-dessus de la partie de réception, cette plaque de support portant au moins le module de commande ; - la caméra est logée dans la partie de commande, le champ de vision de la caméra étant dirigé vers la porte ; - le dispositif comporte une plaque photo voltaïque, disposée 15 sur une paroi du container, et des moyens de stockage de l'énergie emmagasinée, reliés à ladite plaque et audit module de commande et disposés dans ladite partie de commande - le container comporte des parois isothermes pour pouvoir être réfrigéré le cas échéant dans la partie de réception du colis ; 20 - les moyens de verrouillage comportent une serrure électrique, et un contacteur est disposé sur la serrure électrique pour détecter une information d'ouverture ou de fermeture de la porte, cette information étant envoyée au module de commande qui l'utilise pour le déclenchement de la caméra lorsque la porte est ouverte. 25 L'invention concerne également un procédé d'échange de colis dans lequel l'échange a lieu entre un commerçant et un propriétaire d'un container d'un dispositif d'échange de colis tel que décrit précédemment, dans lequel le propriétaire passe une commande d'achat au commerçant et se connecte après sur un site Internet d'échange de colis adossé à un 30 serveur pivot du dispositif d'échange de colis. Le serveur pivot, par l'intermédiaire dudit site Internet, stocke des informations relatives audit commerçant, et il attribue automatiquement au commerçant un code d'ouverture temporaire, distinct du code d'ouverture attribué de façon permanente audit propriétaire, et distinct des codes d'ouverture temporaires attribués automatiquement aux autres commerçants avec lesquels le propriétaire du container est adapté à être en relation commerciale, pour permettre le déverrouillage du container. Le serveur pivot attribue en outre une plage horaire disponible pour l'échange du colis dans le container, de manière à ce que le déverrouillage du 10 container par ledit code d'ouverture temporaire attribué soit valide uniquement dans cette plage horaire. Un module de commande disposé dans ledit container permet le déverrouillage dudit container lorsqu'un code valide, parmi le code permanent du propriétaire et les codes temporaires des commerçants, est introduit dans le dispositif, tandis que 15 des moyens d'enregistrement réalisent un enregistrement vidéo de l'échange de colis, depuis l'ouverture de la porte du container jusqu'à sa fermeture, et communiquent cet enregistrement audit module de commande. Avantageusement, le serveur pivot reçoit du module de commande, après l'échange du colis, l'enregistrement de l'échange et il 20 associe cet enregistrement au code introduit pour le déverrouillage du container, puis il génère un courrier électronique au destinataire et à l'expéditeur du colis dont les codes ont été introduits pour l'échange déterminé, dans lequel est joint l'enregistrement vidéo de cet échange. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le 25 cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures des dessins annexés qui les illustrent et dans lesquelles : - la figure 1 illustre une boîte à colis faisant partie du dispositif pour l'échange de colis selon l'invention, la boîte étant ici représentée de 30 trois quart avec la porte ouverte, sans colis à l'intérieur ; la figure 2 est une représentation de la boîte de la figure 1, sous le même angle mais sans que soient visibles la porte, les parois latérales et la paroi frontale la figure .3 est une vue en élévation de la boîte de la figure avec la porte fermée la figure 4 est une représentation schématique de la logique de commande des composants internes à la boite à colis du dispositif selon l'invention - la figure 5 est une représentation schématique du fonctionnement logique du dispositif selon l'invention, avec la boîte à colis et un serveur pivot, et des moyens informatiques associés ; - et la figure 6 est une représentation schématique de différentes 10 étapes du procédé d'échange de colis selon l'invention. Le dispositif pour l'échange de colis selon l'invention comporte une boîte à colis 2 comportant des moyens de communication avec un serveur pivot 4, du type progiciel de gestion intégré, qui forme un relais entre l'ensemble des utilisateurs de cette boîte, que ce soit le destinataire ou 15 l'expéditeur du colis. Telle qu'illustrée sur la figure 1 à 3, la boîte à colis 2 est formée d'un container 6 qui présente ici une forme sensiblement parallélépipédique ouvert sur un côté. Le container comporte une paroi de fond 8, une paroi supérieure 10, une paroi inférieure 12, deux parois 20 latérales 14, et une paroi frontale 16 au centre de laquelle est formée une ouverture de passage 18 pour le colis. Cette ouverture de passage est adaptée à être fermée par une porte 20 qui est montée articulée par l'intermédiaire de charnières 22 disposées sur une des parois latérales. Le container comporte deux parties qui forment respectivement une 25 partie de réception du colis 24 et une partie de commande 26, disposée au-dessus de la partie de réception, les deux parties étant séparées par une plaque horizontale de support d'accessoires 28 (visible sur la figure 2). Le format, de la boîte est supérieur -à celui d'une boîte à lettres standard, et notamment la partie de réception du colis devrait être suffisamment grande pour y loger différentes tailles de colis. Les besoins de l'utilisateur final et la place à disposition pour fixer la boîte pouvant varier, on pourra prévoir des parties de réception du colis de plusieurs tailles, ou comportant plusieurs compartiments distincts. La boîte est à fixer sur un mur, sur un piquet ou bien à même le sol, et elle peut comporter à cet effet des trous de fixation 30 réalisés sur la paroi de fond et/ou sur la paroi inférieure. 10 La boîte métallique est en acier inoxydable, ou tout autre matériau apte à résister aux intempéries, puisqu'elle est disposée à l'extérieur. Elle est isotherme pour maintenir l'intérieur de la boîte à une température fraîche pendant au moins une journée, ce qui est adapté à la conversation d'aliments si ce sont de telles denrées qui sont livrées dans la boîte. A cet 15 effet, les parois comportent un revêtement en un matériau thermiquement isolant et l'on prévoit une source froide, avec par exemple l'utilisation d'un bloc à glace disposé dans la partie de réception. On comprendra que l'on pourra prévoir de réaliser plusieurs compartiments dans la partie de réception et de ne rendre isotherme qu'un des compartiments. 20 La boîte comporte un module de commande 32, relié à différents composants qui présentent principalement des fonctions de verrouillage de la porte pour s'assurer que seules les personnes munies d'un code valide peuvent avoir accès à la boîte et au colis, ainsi que des fonctions d'enregistrement de l'échange du colis et des fonctions de communication 25 avec un serveur extérieur pour à la fois former une preuve de l'échange du colis et utiliser cette preuve comme il se doit selon l'invention. On observe que les moyens d'enregistrement de l'échange du colis, les moyens de communication et le module de commande notamment sont logés dans un compartiment étanche formé dans la partie de commande, 30 séparée de la partie de réception par une plaque de support. Le module de commande est supporté par la plaque de support 28 et il est notamment relié à des moyens d'alimentation 33 par l'intermédiaire d'une interface électrique. Lesdits moyens d'alimentation comportent une connexion au réseau électrique, ainsi qu'une alimentation autonome formée d'une batterie ou d'un mini panneau photo voltaïque 34 et son support 36 solidaire de la plaque horizontale. Les moyens d'alimentation autonomes sont adaptés à prendre le relais de l'alimentation générale en cas de coupure électrique, notamment pour le fonctionnement du clavier numérique et les envois de courrier 10 électronique, tel que cela sera décrit ci-après. Les moyens de communication de la boîte avec le serveur pivot comportent avantageusement une carte externe 46 adaptée à communiquer avec un réseau local sans fil du domicile et une connexion Internet du poste informatique du poste domicile permettant de se 15 connecter à un site Internet adossé au serveur pivot. On comprendra que d'autres moyens de communication pourraient être prévus, comme l'utilisation de clés 3G, modem sans fil de type Wi-Fi qui utilise les réseaux des opérateurs téléphoniques pour se connecter à Internet, comme cela sera décrit ci-après dans une variante de réalisation pour 20 laquelle ces clés 3G sont particulièrement pratiques. Les moyens de verrouillage comportent un clavier 38, disposé sur la face extérieure de la porte pour être accessible aussi bien à l'expéditeur qu'au destinataire du colis, et une serrure électrique 40 à laquelle est éventuellement associée une serrure mécanique à clé, à utiliser en cas de 25 dysfonctionnement électrique. La serrure électrique comporte une gâche 42 montée sur la porte et un verrou 44 monté sur la paroi latérale opposée à celle sur laquelle est montée la porte, et elle peut être déverrouillée sous l'effet d'une impulsion électrique générée par le module de commande. Un contacteur est associé à la serrure électrique pour 30 détecter dans quel état est la serrure, à savoir si la porte est fermée ou ouverte. Le module de commande génère l'impulsion électrique lorsqu'un code déterminé a été tapé correctement sur le clavier numérique. Le dispositif est paramétré pour que plusieurs codes distincts, aussi bien des codes d'ouverture 99 ou 100i,j pour les destinataires du colis que des codes d'ouverture 101i,j pour les expéditeurs de ce colis, puissent permettre le déverrouillage de la serrure électrique. On va décrire ci-après plus en détail des caractéristiques du dispositif dans le cas avantageux où un propriétaire de la boite va être protagoniste de l'ensemble des échanges de colis qui vont avoir lieu dans 10 cette boîte. Il lui est attribué un code maître 99, permanent, et chacun des tiers qu'il va autoriser à utiliser sa boîte pour l'échange de colis se voit attribuer par le dispositif un code temporaire 101i ou 101j, limité à un échange déterminé i ou j. L'ouverture de la porte peut ainsi selon l'invention être opérée aussi bien avec l'introduction dans le dispositif d'un 15 code maître à durée indéterminée que seul le propriétaire de la boîte connaît que celle d'un code utilisateur à usage unique que le serveur pivot 4 attribue automatiquement pour une durée donnée pour un utilisateur agréé par la propriétaire. On comprendra à la lecture de ce qui suit que les moyens 20 informatiques du dispositif associés à la boîte permettent d'utiliser la boîte pour l'échange de colis entre deux tiers non propriétaires de la boîte, qui se verraient attribuer pour un échange déterminé i des codes d'ouverture temporaires 100i et 101i. Avantageusement, le propriétaire de la boîte peut louer cette boîte à des tiers pour qu'ils puissent procéder à leur 25 échange de colis pour lequel le propriétaire ne sera pas un des protagonistes. Pour déterminer si c'est un code d'ouverture valide qui a été utilisé, le module de commande interroge le serveur pivot à distance dès qu'un code est tapé, via le réseau sans fil local et la connexion Internet du poste 30 informatique du domicile. Le serveur pivot est adapté, tel que cela sera décrit en détail ci-après, à comparer ce code à une liste des codes attribués enregistrée. il est particulièrement intéressant que ce soit le module de commande qui interroge à distance le serveur pivot, afin d'une part de limiter la quantité d'énergie nécessaire à l'alimentation de la boîte et d'autre part d'éviter d'être gêné par un changement d'adresse IP du poste informatique du domicile en cas de changement d'opérateur Internet. Afin de limiter le nombre d'échanges entre le serveur pivot et le module de commande, on peut enregistrer le code maître permanent dans le module de commande pour que celui-ci n'ait à interroger le serveur pivot que dans le cas d'un code d'ouverture tapé différent du code maître. 10 On peut prévoir des moyens de rappel à ressort pour ramener la porte en position fermée, au cas où le livreur ou le propriétaire de la boîte ne la fermerait pas correctement. Les moyens d'enregistrement comportent un moyen d'acquisition d'image vidéo pour l'enregistrement de l'échange du colis, ici une caméra 15 48 de type webcam, utilisée comme un périphérique et dont les vidéos acquises, à la qualité suffisante pour distinguer la manipulation d'un colis dans la boîte de réception, sont adaptées à être transmises au module de commande, via une connectique de type USB. La caméra doit pouvoir filmer et produire un flux vidéo classique, et elle pourra intégrer un 20 microphone pour la prise de son. En outre, on prévoira des moyens pour l'acquisition d'images dans des conditions d'obscurité, par exemple des moyens d'éclairages de la partie de réception du colis ou une caméra infrarouge. La caméra est disposée sur un support 50 (visible sur les figures 1 25 et 2) rendu solidaire de la plaque support horizontale, dans une orientation telle qu'elle permet de tourner le champ de vision de la caméra vers la porte de la boîte. Le support comporte en outre une paroi transparente 52 adaptée à ne pas gêner le champ de vision de la caméra et suffisamment solide pour résister aux chocs, la paroi transparente 30 pouvant être impactée lors de la manipulation du colis, notamment si le support dépasse en saillie de la plaque de support dans la partie de réception de la boîte. A titre d'exemple, la paroi transparente sera réalisée avec du polyméthacrylate de méthyle (PMMA). La caméra se met en marche à l'ouverture de la porte, suite à la réception d'une instruction de commande en provenance du module de commande dès que le contacteur associé à la serrure a envoyé une information d'état d'ouverture de la porte vers ce module de commande. La caméra filme le colis déposé, et les mains de la personne qui le dépose. On choisit l'orientation de la caméra pour que celle-ci puisse filmer la personne sans son visage. La caméra est à l'intérieur de la boîte 10 et derrière la paroi transparente : elle est protégée contre toute dégradation. Lorsque la porte est refermée, le module de commande envoie une instruction d'arrêter l'enregistrement. L'enregistrement 200i correspondant à cet échange de colis déterminé est transmis au module de commande 15 par une liaison de type USB. Le module de commande envoie l'enregistrement 200i vers le poste informatique du domicile 54, via le réseau local sans fil, pour que l'enregistrement soit utilisé par la suite aussi bien comme accusé de réception d'un acte de dépôt ou de retrait du colis que comme moyen de 20 preuve des manipulations de ce colis lors de cet échange. Il est préférable de disposer d'une connexion à haut débit, par exemple de type ADSL pour pouvoir transmettre un enregistrement vidéo avec une qualité d'image convenable à travers le réseau sans fil. Comme cela a pu être précisé auparavant, le dispositif pour 25 l'échange de colis comporte une boîte à colis 2, dont un exemple a été décrit ci-dessus, ainsi que des moyens informatiques. Les moyens informatiques, visibles sur la figure 5, comportent le serveur pivot 4 qui prend la forme d'un dispositif informatique matériel et logiciel adapté à offrir un service de télécommerce à différents utilisateurs, aussi bien le propriétaire de la boîte que d'autres protagonistes de cette opération de télécommerce. Ils comportent également les moyens de communication entre la boîte et le serveur pivot. Ici, ces moyens de communication prennent la forme d'une liaison sans fil haut débit entre le module de commande de la boîte et un poste informatique du domicile du propriétaire de la boîte, muni d'une connexion Internet. Les moyens de communication peuvent en variante se passer du poste informatique du domicile du propriétaire, en faisant communiquer directement le module de commande de la boîte avec le serveur par l'intermédiaire d'une clé 3G. De tels moyens de communication seront particulièrement utiles dans le cas d'une boîte à colis mutualisé, décrit ci-après. Par la suite, on décrira ainsi le mode de réalisation dans lequel le module de commande communique par liaison sans fil avec le poste informatique du domicile du propriétaire et dans lequel ce poste informatique est adapté à communiquer avec le serveur pivot via le réseau Internet 56. A cet effet, afin d'assurer la communication entre le serveur pivot et le poste informatique du domicile, une interface est formée par un site Internet d'échange de colis 58 dont les particularités seront relevées plus après, lors de la description de l'utilisation du dispositif d'échange de colis. La connexion à ce site Internet d'échange de colis est possible, comme cela est illustré sur la figure 5, aussi bien depuis le poste du domicile du propriétaire de la boîte 54, que depuis des serveurs propres à des e-commerçants 60, ou que depuis des postes informatiques quelconques 62 sur lequel le propriétaire par exemple peut se connecter et gérer son compte client. Le site Internet d'échange de colis sert d'interface pour capter des informations et permettre au serveur pivot avec lequel il communique d'emmagasiner les informations et les données utiles au fonctionnement du dispositif d'échange selon l'invention. Le serveur pivot est adapté à traiter les données en provenance de la boîte, et notamment les images vidéos acquises par la caméra et envoyées vers le serveur pivot par l'intermédiaire du poste informatique du domicile et la connexion au site Internet d'échange de colis servant d'interface au serveur pivot. Il est notamment adapté à préparer l'envoi d'un courrier électronique ayant en pièce jointe l'enregistrement vidéo, aussi bien, pour un échange déterminé, à l'adresse électronique du propriétaire qu'à l'adresse électronique de l'autre protagoniste de l'échange, et ce en ayant sélectionné au préalable à quel utilisateur un tel courrier électronique doit être envoyé. La condition sine qua non de cette sélection des destinataires du courrier électronique est qu'ils doivent être l'un des protagonistes de l'échange filmé sur l'enregistrement vidéo, et cela est rendu aisé par l'identification des codes distincts utilisés pour l'ouverture de la porte unique du container. Avantageusement, ce courrier électronique reprend en objet ou dans le corps du message, les coordonnées de chacun des utilisateurs concernés par l'échange filmé dans l'enregistrement vidéo joint, ce qui est rendu possible puisque selon l'invention, le serveur pivot a pu faire le lien entre l'enregistrement vidéo d'un échange de colis et les utilisateurs associés à cet échange. La structure du serveur pivot comporte au moins une base de données 64, un module de gestion des codes d'ouverture 66, un planning d'occupation de la boîte 68, ainsi qu'une unité de mémoire vive, de taille adaptée, pour le stockage des enregistrements avant leur utilisation comme moyen de preuve, et leur éventuelle destruction. Le serveur pivot comporte également un comparateur. Le comparateur est adapté à considérer à la fois la liste des codes 30 d'ouverture attribués et le planning d'occupation de la boîte, ainsi que le code saisi sur le clavier, en provenance du module de commande. On compare ces entrées pour savoir si le code saisi sur le clavier correspond à un des codes valides permettant l'ouverture de la boîte. Si oui, le comparateur délivre en sortie une instruction d'ouverture, par la suite transmise au module de commande dès que celui-ci envoie une requête pour savoir si tel ou tel code tapé sur le clavier de la boîte est autorisé et doit déclencher le déverrouillage de la porte. Le module de gestion des codes d'ouverture 66 attribue automatiquement un code d'ouverture temporaire pour la personne io autorisée par le propriétaire de la boîte. Plusieurs codes d'ouverture temporaires peuvent être sollicités et attribués, par exemple si le propriétaire de la boîte réalise plusieurs achats sur des sites Internet différents. Comme cela a été décrit précédemment, on peut choisir de stocker l'information du code maître du propriétaire aussi bien dans le 15 serveur pivot que dans le module de commande. Ce code maître est connu depuis l'installation de la boîte, mais peut être modifié à tout moment par le propriétaire et le serveur pivot communique au module de commande en temps réel cette éventuelle modification du code maître. Dans le mode de réalisation décrit, sur requête du module de commande, 20 l'autorisation de tel ou tel est transmise depuis le serveur pivot par Internet vers le poste informatique du domicile du propriétaire de la boîte, avant d'être transférée vers le module de commande via la liaison du réseau sans fil du domicile. La base de données 64 comporte des tables pour le stockage des 25 enregistrements et pour le stockage d'informations confidentielles, parmi lesquelles on ressort tout particulièrement pour chacun des utilisateurs inscrits, que ce soit le propriétaire de la boîte ou les e-commerçants autorisés par ce propriétaire, une adresse électronique où faire parvenir si besoin l'enregistrement vidéo, et le renseignement du code d'ouverture 30 qui lui a été fourni. Le serveur pivot est adapté à puiser des informations dans la base de données pour envoyer l'enregistrement de l'échange d'un colis donné à chacun des utilisateurs concernés par cet échange, et non pas à l'ensemble des utilisateurs ce qui poserait un problème de confidentialité. Le planning d'occupation de la boîte 68 est rempli au fur et à mesure des autorisations données par le propriétaire de la boîte et mis à jour au fur et à mesure que les échanges sont terminés. Le serveur pivot peut ainsi attribuer plusieurs statuts à la boîte selon son occupation, par exemple « vide », « libre mais réservé » et « occupé », et utiliser ce planning d'occupation pour éventuellement bloquer la livraison d'un colis si le livreur arrive hors de la plage horaire qui lui est attribuée. Ce io planning est intéressant à titre indicatif pour que le propriétaire puisse choisir un moment opportun pour utiliser sa boîte pour un retour de colis, opération dans laquelle il dépose un colis, endommagé ou non satisfaisant par exemple, pour que le e-commerçant, cette fois destinataire du colis, passe le récupérer dans une plage horaire 15 déterminée. Le serveur pivot choisira judicieusement une plage horaire où il n'est pas prévu par ailleurs de livraison d'autre colis, pour que le destinataire du retour de colis ne trouve que le colis qui lui est destiné quand il ouvre la boîte. Les moyens informatiques décrits ci-dessus permettent également 20 d'utiliser la boîte sans que l'un des protagonistes d'un échange de colis en soit le propriétaire. Le serveur pivot attribue alors des codes d'ouverture temporaires différents 100i et 101i au destinataire et à l'expéditeur d'un premier colis, en spécifiant une plage horaire déterminée à cet échange, et le dispositif pourra associer à ces deux utilisateurs un enregistrement 25 200i du dépôt ou du retrait de ce premier colis tandis qu'il attribuera d'autres codes d'ouverture temporaires différents 100j et 101j au destinataire et à l'expéditeur d'un deuxième colis, en spécifiant une plage horaire déterminée à cet échange, le dispositif pouvant associer un enregistrement 200j au dépôt ou au retrait de ce deuxième colis. 30 La coopération de la boîte et des moyens informatiques permet la bonne utilisation du dispositif pour l'échange de colis selon l'invention, aussi bien pour des opérations de livraison d'un colis après un premier achat, que pour des opérations de retour d'un colis usagé ou pour des services de paiement spécifique associés, comme cela sera décrit ci-après. On constate que la boite à colis 2 selon l'invention s'ouvre d'un seul côté, ce qui permet que la caméra 48 reste toujours tournée vers l'ouverture 18 sans devoir être rendu mobile. Et l'on constate que parallèlement, l'ouverture de cette porte unique 20 est rendue possible par l'utilisation de plusieurs codes distincts. Les moyens informatiques sont alors nécessaires pour traiter ces informations et pour ainsi déterminer qui a ouvert la porte, ce qui est particulièrement intéressant dans ces opérations d'échange de colis, tel que cela sera décrit ci-après. On va maintenant décrire l'utilisation du dispositif d'échange de colis selon l'invention, et plus particulièrement dans le cadre d'une 15 commande passée sur Internet sur un site donné par un client propriétaire d'une boîte individuelle. Préalablement à tout achat sur Internet, le client a acheté une boîte à colis 2 et il l'a fixé devant chez lui. Il crée un compte client via le site Internet d'échange de colis 58 conçu pour l'utilisation du dispositif 20 d'échange de colis selon l'invention. Il remplit un formulaire d'enregistrement avec des coordonnées personnelles puis il rentre le code d'identification confidentiel propre à sa boîte et qu'il a trouvé dans le packaging de cette boîte lors de son installation. C'est ce code d'identification qui permettra par la suite au client de se connecter à la 25 partie client du site Internet d'échange de colis et qui est utilisé comme code maître d'ouverture de la boîte. On a donc un code maître qui est attribué par défaut à l'installation, mais le client a, une fois achevée son identification, la possibilité de changer ce code maître dont la durée dans le temps est indéfinie, au moins jusqu'à ce que le client décide de 30 remplacer la boîte par un autre modèle. Une fois cette installation effectuée, le propriétaire de la boîte peut procéder à des achats sur Internet et il peut se faire livrer le(s) colis correspondant(s) dans sa boîte selon l'invention. Il passe une commande sur Internet sur le site Internet d'achat 70 de son choix. Il clique sur un lien disponible sur ce site d'achat qui le dirige vers le site Internet d'échange de colis 58 adossé au serveur pivot 4 de l'invention, et il confirme le choix de l'utilisation du dispositif selon l'invention pour la livraison du colis dans la boîte à colis en indiquant son code maître. Le module de gestion des codes 66 du serveur pivot génère 10 automatiquement un code d'ouverture utilisateur, qui est automatiquement intégré à l'adresse de livraison, de manière à être imprimé sur l'étiquette de livraison. Ce code d'ouverture utilisateur est gardé en mémoire dans la base de données 64 du serveur pivot et il est associé aux coordonnées du site Internet d'achat. 15 Le serveur pivot procède également à la mise à jour du planning d'occupation de la boîte 68 en prenant en considération le délai de livraison prévu tel qu'il est prévu par le vendeur/livreur sur le site Internet d'achat. Dans le cas où le propriétaire de la boîte aurait réalisé ses achats 20 sur un site Internet qui n'a pas d'accord avec le site Internet d'échange de colis et qui n'a donc pas de lien direct vers ce site, on prévoit un fonctionnement spécifique pour permettre malgré tout l'utilisation de la boîte à colis selon l'invention et pour bénéficier de ses avantages. Le propriétaire décide lui-même d'un code confidentiel utilisateur temporaire 25 qu'il transmet avec l'adresse de livraison. On comprendra qu'afin d'éviter de choisir un code utilisateur déjà attribué par ailleurs de façon automatique par le serveur pivot, le propriétaire de la boîte pourra se connecter sur le site Internet d'achat, faire déclencher une attribution de code utilisateur par le module de gestion et retourner sur le site d'achat 30 pour transmettre ce code utilisateur. Le propriétaire de la boîte se rend ensuite (ou de nouveau selon le cas) sur le site Internet d'échange de colis au terme de sa commande sur le site Internet d'achat, en se connectant avec son code maître lui servant d'identifiant sur le site, et il configure la boîte par l'intermédiaire de ce site Internet d'échange de colis pour l'arrivée du colis correspondant à l'achat. A cet effet, il indique le nom du site Internet d'achat, le numéro de la commande qui a été faite sur ce site, et le code confidentiel utilisateur qui va permettre l'ouverture de la boîte pour la dépose du colis. Il sera compris que le propriétaire de la boîte pourra utiliser le dispositif d'échange de colis selon l'invention dans d'autres types de relations commerciales, par exemple lors d'une commande par catalogue. Le client devra, de façon similaire à ce qui a été décrit ci-dessus, se connecter au site Internet d'échange de colis pour obtenir du serveur pivot un code d'ouverture utilisateur qu'il renseignera lui-même en donnant l'adresse de livraison lors de la finalisation de la commande. On se réfère maintenant à la figure 6. L'échange, ici une opération de dépôt mais qui se déroule de la même façon pour une opération de retrait, s'effectue tout d'abord par l'ouverture de la porte 20. L'expéditeur tape à cet effet, dans une étape E0 de requête d'ouverture de porte, son code d'ouverture 101i sur le clavier 38. Dans une étape El de communication entre la boîte et le serveur pivot, par l'intermédiaire notamment de la carte externe 46, le module de commande 32 disposé sur le site interroge le serveur pivot à distance sur la validité du code 101i introduit par l'expéditeur. Le serveur pivot procède à la comparaison de ce code introduit avec la liste des codes d'ouverture attribués et le planning d'occupation 68. Le module sur site commande le déverrouillage de la serrure électrique 40 si le serveur pivot à distance a fait parvenir une information en ce sens, selon laquelle le code introduit est valide, c'est à dire correctement attribué par le serveur pivot et introduit à une plage horaire dans laquelle la boîte est disponible pour une livraison. Le délai entre l'introduction du code et l'ouverture de la porte est très bref, et ce système de consultation du serveur pivot par le module de commande, qui ne conserve pas de données en mémoire, est particulièrement avantageux en termes de .coût énergétique et d'encombrement comme cela a pu être décrit précédemment. Dans une étape suivant E2, la porte est ouverte pour permettre le dépôt du colis, et la caméra 48 commence à enregistrer la manipulation du colis dans la partie de réception du container 26. Lorsque la caméra est coupée, avantageusement à la fermeture de la porte, le module de commande 32 envoie vers le serveur pivot 4 l'enregistrement vidéo correspondant 201i et il envoie également des informations relatives d'une part à la date et à l'heure de l'ouverture et de la fermeture de la porte 20 10 et d'autre part au code d'ouverture introduit 101i. Dans une étape E3 de traitement, le serveur pivot structure ces informations et il prépare un message à envoyer par courrier électronique à l'adresse du propriétaire de la boîte, avec la vidéo jointe. Le serveur pivot vérifie si un tel message doit être envoyé à une autre adresse 15 électronique, celle enregistrée dans la base de données 64 comme correspondant à l'utilisateur dont le code d'ouverture a été utilisé. Si cet utilisateur remplit les conditions, par exemple par un abonnement à jour à ce service, le même message est envoyé simultanément aux adresses électroniques des deux protagonistes de l'échange. Parallèlement, le 20 planning d'occupation 68 de la boîte est remis à jour. Enfin, dans l'étape E4, les courriers électroniques sont envoyés aux utilisateurs adaptés à le recevoir. On constate que les adresses et les contenus des messages à envoyer sont ainsi parfaitement identifiés. On sait de façon indiscutable quel utilisateur est partie à l'échange d'un colis 25 déterminé, de par l'utilisation de son code d'ouverture attitré 101i, on peut associer de façon indiscutable l'enregistrement vidéo correspondant à l'utilisation de ce code d'ouverture, et on peut de façon particulièrement pratique déterminer si l'utilisateur remplit les conditions nécessaires pour recevoir un message avec l'enregistrement joint. On comprend que pour le retrait de ce même colis, le destinataire tape un code d'ouverture 100i (ou un code d'ouverture permanent 100 lorsque le destinataire est le propriétaire de la boîte) et l'enregistrement 200i de la manipulation du colis est alors associé à ce retrait. L'enregistrement est envoyé automatiquement au destinataire et il pourra en outre être également envoyé à l'expéditeur puisque le serveur pivot est adapté à associer l'enregistrement 200i à cet expéditeur. Et on comprend que pour le dépôt d'un deuxième colis, lors d'un échange ayant lieu entre des protagonistes différents, un deuxième expéditeur taperait un code io d'ouverture 101j et l'enregistrement 201j de la livraison du colis lui serait associé. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle présente l'avantage important de pouvoir gérer correctement plusieurs 15 échanges si deux livraisons doivent avoir lieu le même jour. Il peut en effet se présenter le cas où deux livraisons doivent être effectuées le même jour dans des plages horaires se chevauchant. Dans ce cas, qu'il est particulièrement avantageux de rendre possible pour permettre les achats multiples sur Internet sur des sites différents et pour éviter que le 20 livreur se voit refuser de déposer son colis pour n'avoir pas respecté la plage horaire, le serveur pivot peut associer une image vidéo déterminée avec le colis correspondant, du fait de l'utilisation d'un code d'ouverture associé à l'une des deux livraisons se succédant. Le serveur pivot pourra avantageusement comporter un module de gestion de l'encombrement du 25 container, adapté à déterminer par le calcul si de la place est encore disponible dans le container pour y livrer un nouveau colis. Dans le cas où le serveur pivot ne comporte pas un tel module de gestion de l'encombrement, on pourra paramétrer le serveur pivot pour qu'il bloque l'ouverture de la boîte si celle-ci a un statut « occupé », et laisser le 30 livreur mettre un avis de passage. Grâce à l'utilisation de deux codes distincts pour le destinataire et l'expéditeur d'un échange de colis, on peut facilement, dans un échange donné, discerner l'action de dépose de colis et l'action de retrait de colis et l'on peut associer à chacune de ces actions l'envoi d'un message électronique adéquat. On pourra, par exemple, décider d'envoyer un courrier électronique uniquement à la fois au destinataire et à l'expéditeur pour l'action de dépose et uniquement à l'expéditeur pour l'action de retrait. Pour l'action de dépose du colis, le courrier électronique avertira le destinataire du colis que celui-ci est arrivé et qu'il peut le récupérer et il avertira l'expéditeur que le colis a bien été livré, ce qui peut être intéressant lorsque l'expéditeur a délégué la livraison à une société tiers. 10 Pour, l'action de retrait du colis, le courrier électronique avertira l'expéditeur que le colis a bien été reçu, ce qui peut être utile dans des services de paiement à la réception. Le destinataire pourra là se passer d'un courrier électronique, étant entendu que le serveur pivot pourra conserver l'enregistrement si un moyen de preuve est nécessaire par la 15 suite. On comprendra que l'envoi d'un courrier électronique avec un enregistrement vidéo joint par le serveur pivot à un e-commerçant peut être soumis à des conditions d'abonnement de cet e-commerçant à un service payant pour la fourniture de cet enregistrement. 20 Comme cela vient d'être dit, le fait de prévoir deux codes distincts pour l'ouverture d'une porte unique facilite la fonction de paiement à la réception selon laquelle on déclenche le paiement par l'acheteur uniquement lorsqu'il a récupéré le colis. Ici, le propriétaire de la boîte selon l'invention n'a à payer que lorsque son code maître, qui lui est 25 propre, a été utilisé pour l'ouverture de la porte. Le e-commerçant a la certitude que le client a bien reçu son colis et n'est pas dans l'obligation de renvoyer des courriers au client pour savoir si oui ou non le colis a été reçu. On comprend que l'invention fonctionne avec une boite à colis à 30 unique ouverture qui peut être commandée par des codes distincts. On permet avec ce mode de fonctionnement au propriétaire de la boîte de souhaiter que tous les colis ou lettres en recommandé soient déposés dans sa boîte à colis. Il se rend sur le site Internet d'échange de colis, il s'identifie et il attribue des codes permanents, voire à durée limitée, à des utilisateurs ciblés afin de permettre, par exemple à un organisme de livraison attitré, de déposer des colis sans avoir à solliciter en permanence le système pour l'attribution d'un nouveau code utilisateur. On pourra toujours avec ces codes d'ouverture utilisateurs permanents identifier qui a ouvert la boîte à colis. Des moyens d'oblitération peuvent être rapportés dans la boîte à colis pour permettre d'apposer un cachet du 10 propriétaire de la boîte valant signature dans le cas d'un courrier avec accusé de réception. Ce fonctionnement permet aussi de gérer les retours. Le client veut renvoyer tout ou partie de sa commande. Il remet la marchandise dans la boîte via le code maître et il fait attribuer un code d'ouverture temporaire 15 qu'il transmet par mail au e-commerçant, qui peut venir récupérer le ou les colis dans la plage horaire déterminée, dès lors que ce nouveau code d'ouverture est intégré dans la liste des codes d'ouverture attribués tenue à jour par le serveur pivot permettant de donner instruction, sous condition de requête préalable, au module de commande de la boîte pour 20 le déverrouillage de la porte. Et il n'y a pas de risque de se tromper entre une opération de livraison et une opération de retour de colis puisque le serveur pivot est à même de déterminer si c'est le propriétaire ou le e-commerçant qui a ouvert la boîte en premier lors de cet échange, en dehors du fait que le propriétaire de la boîte a pu préciser le type 25 d'opération via le site Internet d'échange de colis. En variante, la boîte peut être déclinée dans des versions plus ou moins sophistiquées, par exemple avec la boîte qui est surmontée d'une boîte aux lettres classique, ou qui est équipée d'un compartiment réfrigéré pour les produits surgelés. 30 Dans un autre mode de réalisation, le dispositif pour l'échange de colis peut être mutualisé pour équiper des immeubles. Plusieurs boîtes sont installées à cet effet dans un hall d'immeuble, par exemple, et lors de l'installation, chacun des résidants de l'immeuble reçoit un code d'accès personnel qui va être utilisé comme le code maître décrit précédemment, avec toutefois un accès limité pour que ce résidant ne puisse pas ouvrir une boîte pleine ou réservée par un autre résident. Chacune des boîtes à colis installées dans le hall a un numéro d'identification inscrit sur la porte. Les boîtes diffèrent en ce qu'elles comportent chacune une clé 3G de manière à pouvoir communiquer directement avec le serveur pivot sans poste informatique intermédiaire. Les différentes étapes du processus d'échange de colis sont les mêmes que précédemment étant entendu qu'il faut prévoir dans les renseignements à donner sur le site Internet un champ supplémentaire pour rentrer le numéro d'identification de la boîte dans laquelle on peut se faire livrer. Le planning d'occupation des boîtes géré par le serveur pivot permet d'indiquer au résident de l'immeuble quelle boîte sera disponible pour la date de livraison indiquée. Le serveur pivot peut choisir, parmi une vue d'ensemble de toutes les boîtes à colis de l'immeuble, la boîte la plus appropriée pour un résident pour recevoir son colis. On peut prévoir un service supplémentaire par lequel, si un des résidents ayant utilisé une des boîtes à colis ne vient pas retirer son colis une fois livré, on fait appel à une société extérieure pour le retirer à la place du résident. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures. Par exemple, de façon indifférente, on pourra livrer une boite à colis directement équipée de l'ensemble des composants décrits précédemment, ou bien on pourra équiper un container existant pour qu'il puisse réaliser les fonctions d'enregistrement et de communication de l'invention
L'invention concerne un dispositif pour l'échange de colis entre deux utilisateurs comportant un container de réception d'un colis adapté à être fermé par une porte et des moyens d'enregistrement de cet échange qui se déclenchent à chaque ouverture de la porte. Un module de commande pilote l'ouverture et la fermeture de la porte en fonction de la validité d'un code d'ouverture tapé sur un clavier fixé sur la porte, et il est adapté en outre à envoyer les enregistrements vers des moyens informatiques associés. Selon l'invention, le dispositif attribue deux codes d'ouverture distincts au destinataire et à l'expéditeur du colis, et le module de commande est adapté à envoyer à ces moyens informatiques, pour un dépôt ou un retrait de colis déterminé, à la fois l'enregistrement associé et le code ayant été introduit dans le dispositif pour l'ouverture de la porte.
1. Dispositif pour l'échange de colis entre un destinataire et un expéditeur de colis, comportant un container de réception (6) adapté à être fermé par une porte (20) verrouillable par des moyens de verrouillage à code (38, 40), dans lequel des moyens d'enregistrement de l'échange du colis (48) se déclenchent à chaque ouverture de ladite porte du container pour enregistrer le dépôt ou le retrait du colis, caractérisé en ce qu'il comporte un module de commande (32) relié auxdits moyens de verrouillage à code de manière à donner instruction de déverrouiller la porte dès qu'un code d'ouverture valide est introduit dans le dispositif, ledit module de commande étant relié en outre d'une part auxdits moyens d'enregistrement de manière à déclencher et recevoir les enregistrements (200) et d'autre part à des moyens de communication de manière à faire parvenir lesdits enregistrements à des moyens informatiques associés (4, 54), et en ce que le dispositif attribue audit expéditeur et audit destinataire du colis des codes d'ouverture distincts (99, 100, 101), ledit module de commande étant adapté, pour un dépôt ou un retrait de colis déterminé, à faire parvenir aux moyens informatiques associés l'enregistrement (200i, 201i) et le code d'ouverture (99, 100i, 101i) introduit dans le dispositif. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les codes d'ouverture paramétrés dans le dispositif comportent un code permanent (99) attribué au propriétaire du container et un code temporaire (100, 101) que le dispositif attribue à un tiers, protagoniste d'un échange du colis. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens informatiques comportent un serveur pivot (4) qui attribue de façon automatique un code utilisateur audit tiers, dont des coordonnées sont enregistrées simultanément sur le serveur pivot. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un site Internet d'échange de colis, sur lequel sont adaptés à se connecter le propriétaire du container et un tiers avec lequel le propriétaire procède à l'échange de colis, est adossé à un serveur pivot (4). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le serveur pivot (4) comporte au moins une base de données (64) pour le stockage desdits enregistrements (200) et des coordonnées des tiers, un module de gestion des codes d'ouverture (66) pour l'attribution automatique des codes d'ouverture auxdits tiers, un planning d'occupation (68) pour attribuer automatiquement différents statuts audit container selon son occupation et bloquer éventuellement l'utilisation des codes d'ouverture attribués en fonction du statut du container. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que des moyens de communication sont adaptés à relier à distance le module de commande (32) et le serveur pivot (4), ledit module de commande étant adapté à envoyer une requête vers le serveur pivot à chaque fois qu'un code est introduit dans le dispositif, ledit serveur pivot étant adapté à comparer ce code à une liste des codes d'ouverture valides et à retourner une information au module de commande pour que celui-ci génère ou non une instruction de déverrouillage de la porte (20). 7. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'une plaque de support (28) partage le container en deux parties distinctes, à savoir une partie de réception du colis (24) et une partie de commande (26), disposée au-dessus de la partie de réception, ladite plaque de support portant au moins le module de commande. 8. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que lesdits moyens d'enregistrement (48) comportent une caméra logée dans ladite partie de commande (26), le champ de vision de la caméra étant dirigé vers la porte (20). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent une serrure électrique (40), et en ce qu'un contacteur est disposé sur la serrure électrique pour détecter une information d'ouverture ou de fermeture de la porte (20), cette information étant envoyée au module de commande qui l'utilise pour le déclenchement des moyens d'enregistrement (48) lorsque la porte est ouverte. 10. Procédé d'échange de colis dans lequel l'échange a lieu entre un commerçant et un propriétaire d'un container d'un dispositif d'échange de colis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que qu'il comporte les étapes suivantes : - un serveur pivot attribue automatiquement au commerçant un code d'ouverture temporaire, distinct du code d'ouverture attribué de façon permanente audit propriétaire, et distinct des codes d'ouverture temporaires attribués automatiquement aux autres commerçants avec lesquels le propriétaire du container est adapté à être en relation commerciale, pour permettre le déverrouillage du container ; - un module de commande disposé dans ledit container permet le déverrouillage dudit container lorsqu'un code valide, parmi le code permanent du propriétaire et les codes temporaires des commerçants, est introduit dans le dispositif ; - des moyens d'enregistrement réalisent un enregistrement vidéo de l'échange de colis, depuis l'ouverture de la porte du container jusqu'à sa fermeture, et communiquent cet enregistrement audit module de commande ; - le serveur pivot reçoit du module de commande, après l'échange du colis, ledit enregistrement de l'échange et il associe cet enregistrement aux codes introduits pour le déverrouillage du container afin de réaliser l'échange ;- le serveur pivot génère un courrier électronique au destinataire et à l'expéditeur du colis dont les codes ont été introduits pour l'échange déterminé, dans lequel est joint l'enregistrement vidéo de cet échange.
A
A47
A47G
A47G 29
A47G 29/14,A47G 29/30
FR2979269
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE COMPRENANT DE L'ALUMINIUM
20,130,301
La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces fonctionnelles comprenant de l'aluminium, en particulier un procédé de fabrication rapide de pièces fonctionnelles composites comprenant de l'aluminium. Elle a également pour objet les pièces obtenues à l'aide du procédé. Il est connu, pour obtenir des pièces fonctionnelles rigides présentant un aspect métallique d'aluminium moulé, de soumettre un mélange de poudres d'aluminium cristallin et d'une matrice de polyamide à un procédé de frittage sélectif par laser. De telles pièces sont par exemples commercialisées sous la dénomination DuraForm® AF par la société 3D SYSTEMS ou encore sous la dénomination ALUMIDE® par la société EOS. Lorsque le mélange est fritté sous l'action du laser, les pièces ont l'inconvénient de présenter un taux de porosité élevé, et donc de ne pas être étanches sous pression. Il est ainsi nécessaire, si l'on veut obtenir une étanchéité satisfaisante, de recouvrir le matériau d'une couche de revêtement étanche, typiquement d'une couche de résine, ce qui rend le procédé de fabrication des pièces plus long et plus complexe. Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé dans le document FR 2 950 826 un procédé qui comprend une étape de frittage sélectif par laser d'un mélange comprenant une poudre de polymère et une poudre d'un alliage 25 d'aluminium quasi-cristallin. L'invention vise à améliorer les propriétés de dureté et de résistance à l'usure des pièces fonctionnelles obtenues par ce procédé, et à rendre ces pièces moins fragiles. L'invention propose ainsi un procédé permettant d'obtenir rapidement 30 des pièces fonctionnelles de forme complexe présentant un aspect métallique et qui possèdent une très bonne étanchéité, lesdites pièces présentant en outre une fragilité réduite et de très bonnes propriétés de dureté et de résistance à l'usure. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de fabrication d'une pièce comprenant de l'aluminium. Le procédé selon l'invention comprend une étape de frittage sélectif par laser d'un mélange comprenant : - une poudre de polymère, - une poudre d'un alliage d'aluminium quasi-cristallin, et - une poudre d'un composé de renfort formant un angle de contact avec une goutte de polymère posée à sa surface inférieur à 90° et présentant une conductivité thermique à 20 °C inférieure à 100 W/m.K, la somme du poids de l'alliage et du poids du composé de renfort n'excédant pas 80 % du poids total du mélange. Le poids de l'alliage est de préférence inférieur ou égal à 50 % de la somme du poids de l'alliage et du poids du composé de renfort. La quantité de poudre du composé de renfort est ainsi choisie de manière à ce que la fraction volumique du composé de renfort, après l'étape de frittage, n'excède pas 30 % du volume total de la pièce. L'angle de contact est inférieur à 90°, et de préférence inférieur à 40°. La conductivité thermique à 20 °C du composé de renfort est inférieure à 100 W/m.K, et de préférence inférieure à 60 W/m.K. Le frittage sélectif par laser, également appelé Selective Laser Sintering (SLS) en langue anglaise, est un procédé permettant la mise en forme d'une pièce par apports successifs de matière sous forme de poudres. Ce procédé utilise un laser pour transformer un matériau sous forme de poudres, comprenant un mélange de poudres métalliques et de poudre de 25 polymère, en un objet solide par frittage sélectif sans pression extérieure. Il est connu que le frittage sélectif par laser permet de réaliser des pièces sans contrainte de forme, avec une grande précision (±0.2 mm), mais avec un taux de porosité important. Lorsque le procédé est mis en oeuvre à partir d'un mélange de poudres 30 comprenant une teneur limitée en alliage d'aluminium quasi-cristallin, la pièce obtenue présente un très faible taux de porosité, et donc une étanchéité plus élevée que lorsque le procédé est mis en oeuvre à partir de poudre d'aluminium cristallin. En utilisant un alliage d'aluminium quasi-cristallin, la pièce obtenue présente des propriétés mécaniques, notamment d'usure, de frottement et de dureté, améliorées. La demanderesse a en outre découvert de manière surprenante qu'en ajoutant un composé présentant les propriétés décrites ci-dessus d'angle de 5 contact et de conductivité thermique, la pièce obtenue conservait les propriétés d'étanchéité des pièces obtenues par le procédé du document FR 2 950 826 tout en présentant une fragilité moindre et une dureté et une résistance à l'usure améliorées. En outre, l'amélioration des propriétés est obtenue avec une fraction volumique de poudres d'alliage d'aluminium quasi-10 cristallin et de composé de renfort inférieure à celle nécessaire lorsque la poudre d'alliage d'aluminium quasi-cristallin est utilisée seule. L'angle de contact peut être mesuré par toute technique connue de l'homme du métier, et notamment par le procédé dit « de la goutte posée ». Cette méthode consiste à poser une goutte de liquide d'environ 0,4 pL 15 sur la surface du matériau à étudier et à mesurer l'angle de contact 0 entre le liquide et le solide. Cet angle correspond à l'angle entre la tangente à la goutte au point de contact et la surface du matériau (voir la figure 1). D'une façon générale, la forme d'une goutte à la surface d'un solide est régie par trois paramètres : 20 - l'énergie interfaciale solide/liquide (ysi) - l'énergie interfaciale solide/vapeur (y') - l'énergie interfaciale liquide/vapeur (\t'y) Ces trois grandeurs sont reliées à l'angle de contact 0 par la loi d'Young (fig. 1) : 25 Y sv = Ysl + Ylv - CO s 0 Dans cette relation, les énergies interfaciales y', ys, et yb, sont exprimées en mirn-2 et l'angle de contact en degrés. À lui seul, l'angle de contact 0 donne une indication sur la mouillabilité 30 du matériau. En effet, la mesure de 0 permet de déduire le caractère non-mouillant (grand angle, faible énergie interfaciale) ou mouillant (petit angle, grande énergie interfaciale) de la surface. Plus cet angle est faible, plus le liquide mouillera la surface. Inversement, le non mouillage complet sera obtenu avec un angle de 180° (soit une sphère de liquide en contact avec le substrat). Le protocole utilisé pour préparer la surface des échantillons avant d'effectuer les mesures de l'angle de contact est illustré à la figure 2. La surface des échantillons A est polie à l'eau avec du papier abrasif SiC jusqu'au grade 4000 (correspondant à une taille moyenne des grains inférieure à 8 dam). Les échantillons A sont ensuite nettoyés dans un bac à ultrasons puis rincés au méthanol et séchés avec un séchoir électrique. Avant et après chaque série de mesures, ils sont essuyés avec un papier optique puis laissés à l'air libre. Pour éviter de polluer les échantillons A avec les mains, ils sont manipulés à l'aide d'une pince métallique. Les mesures sont réalisées par exemple à l'aide d'un appareil commercialisé sous la dénomination Digidrop Contact Angle Meter par la société GBX Scientific Instrument, et qui est situé dans une salle climatisée. Cet appareil est équipé d'une source lumineuse B, d'une seringue C commandée manuellement pour former la goutte à déposer, d'un porte échantillon dont le déplacement (horizontal et vertical) se fait également de façon manuelle et d'une caméra vidéo D permettant d'obtenir l'image de l'ensemble goutte-seringue-échantillon sur un écran d'un ordinateur E. Avant les mesures, une mise au point est faite avec la caméra D à l'endroit où une goutte F va être déposée. La mesure de l'angle 8 est faite en mode automatique via une analyse dynamique de l'image. Le mélange de poudres peut être constitué de poudre de polymère, de poudre d'alliage d'aluminium quasi-cristallin et de poudre de composé de renfort. Le mélange peut aussi comprendre des adjuvants. On peut par exemple réaliser un traitement de fonctionnalisation de surface des particules 30 avec de l'aminosilane afin d'améliorer l'adhérence entre la matrice de polymère et l'alliage et/ou le composé de renfort. Le composé de renfort peut être choisi parmi les céramiques et les alliages métalliques. Dans le cas où le composé de renfort est une céramique, celui-ci peut être choisi parmi les borures, les carbures, les oxydes, les nitrures et leurs mélanges. Dans le cas où le composé de renfort est un alliage métallique, celui-ci peut être choisi parmi les aciers inoxydables (à base de fer), les alliages de titane (à base de titane), les bronzes (à base de cuivre), les superalliages (notamment à base de nickel, cobalt ou fer) et leurs mélanges. Le terme « à base de » signifie « comprenant plus de 50% en poids de ». Le composé de renfort peut être tout particulièrement choisi parmi B4C (carbure de Bore), WC/Co (carbure de tungstène/cobalt), TiB2 (diborure de titane), TiO2 (dioxyde de titane), les composés à base de A1203 (par exemple alumine, rubis, saphir), les composés à base de SiO2 (par exemple silice, quartz, verre), ZrO2 (la zircone), BN (nitrure de bore), Si3N4 (nitrure de silicium), les aciers inoxydables (par exemple Fe72Cr18Ni10 ; Fe7oCr25A15), les alliages titane/aluminium/vanadium (par exemple de type TA6V (comme Ti90A16V4)), les alliages à base de cuivre (par exemple Bronze Cu94Sn6 ou Cu89Sn11 ; CussNi45), les superalliages à base de nickel, de cobalt ou de fer, comme par exemple les alliages commercialisés sous la dénomination Inconel® par la société Special Metals Corporation. Le composé de renfort peut également être un mélange de ces différents composés. La pièce obtenue par le procédé de l'invention est un matériau composite comprenant notamment une matrice de polymère, un alliage métallique complexe éventuellement multi-phasé, et un composé de renfort. L'alliage d'aluminium quasi-cristallin peut être un alliage métallique 25 complexe comprenant un pourcentage atomique d'aluminium supérieur à 50 %. Le procédé de l'invention est mis en oeuvre à partir d'une poudre d'un alliage d'aluminium quasi-cristallin. Dans le présent texte, "alliage quasi-cristallin" désigne un alliage qui comprend une ou plusieurs phases quasi- 30 cristallines qui sont soit des phases quasi-cristallines au sens strict, soit des phases approximantes. Les phases quasi-cristallines au sens strict sont des phases présentant des symétries de rotation normalement incompatibles avec la symétrie de translation, c'est-à-dire des symétries d'axe de rotation d'ordre , 8, 10 ou 12, ces symétries étant révélées par les techniques de diffraction. A titre d'exemple, on peut citer la phase icosaédrique de groupe ponctuel m35 et la phase décagonale de groupe ponctuel 10/mmm. Les phases approximantes ou composés approximants sont des 5 cristaux vrais dans la mesure où leur structure cristallographique reste compatible avec la symétrie de translation, mais qui présentent, dans le cliché de diffraction d'électrons, des figures de diffraction dont la symétrie est proche d'une symétrie d'ordre 5, 8, 10 ou 12. Ce sont des phases caractérisées par une maille élémentaire contenant plusieurs dizaines, voir plusieurs centaines 10 d'atomes, et dont l'ordre local présente des arrangements de symétrie presque icosaédrique ou décagonale similaire aux phases quasi-cristallines parentes. Parmi ces phases, on peut citer à titre d'exemple la phase orthorhombique 01, caractéristique d'un alliage ayant la composition atomique 15 A165Cu2oFe1oCr5, dont les paramètres de maille en nm sont : ao(1) = 2,366, b0(1) = 1,267, c0(1) = 3,252. Cette phase orthorhombique 01 est dite approximante de la phase décagonale. La nature des deux phases peut être identifiée par microscopie électronique en transmission. On peut également citer la phase rhomboédrique de paramètres 20 aR = 3,208 nm, a = 36°, présente dans les alliages de composition atomique voisine de A164Cu24Fe12. Cette phase est une phase approximante de la phase icosaédrique. On peut aussi citer des phases 02 et 03 orthorhombiques de paramètres respectifs en nm a0(2) = 3,83 ; b0(2) = 0,41 ; c0(2) = 5,26 ainsi que 25 a0(3) = 3,25 ; bo(3) = 0,41 ; c0(3) = 9,8, présentes dans un alliage de composition atomique A163Cu17,5Co17,5Si2 ou encore la phase orthorhombique 04 de paramètres en nm a0(4) = 1,46 ; b0(4) = 1,23 ; c0(4) = 1,24, qui se forme dans l'alliage dont la composition atomique est A163Cu8Fe12Cr17. On peut encore citer une phase C, de structure cubique, très souvent 30 observée en coexistence avec les phases approximantes ou quasi-cristallines vraies. Cette phase, qui se forme dans certains alliages Al-Cu-Fe et Al-Cu-Fe-Cr, consiste en une surstructure, par effet d'ordre chimique des éléments d'alliage par rapport aux sites d'aluminium, d'une phase de structure type Cs-Cl et de paramètre de réseau al = 0,297 nm. Un diagramme de diffraction de cette phase cubique a été publié pour un échantillon de phase cubique pure et de composition atomique A165Cu2oFe15 en nombre d'atomes. On peut aussi citer une phase H de structure hexagonale qui dérive directement de la phase C comme le démontrent les relations d'épitaxie observées par microscopie électronique entre cristaux des phases C et H et les relations simples qui relient les paramètres des réseaux cristallins, à savoir aH = 3../L1Ni (à 4,5 % près) et cH = IN/L1/2 (à 2,5 % près). Cette phase est isotype d'une phase hexagonale, notée 4AIMn, découverte dans des alliages Al-Mn contenant 40% en poids de Mn. La phase cubique, ses surstructures et les phases qui en dérivent, constituent une classe de phases approximantes des phases quasi-cristallines de compositions voisines. Les alliages quasi-cristallins du système Al-Cu-Fe et du système Al-Fe-Co-Cr sont particulièrement appropriés pour la mise en oeuvre du procédé de la présente invention. On peut citer en particulier les alliages qui ont l'une des compositions atomiques suivantes : A162Cu25,5Fe12,5, A159Cu25,5Fe12,5B3, A171Cu9,7Fe8,7Crio,6, et A171,3Fe84Co12,8Cr7,8. Ces alliages sont commercialisés par la société Saint-Gobain. En particulier, l'alliage A159Cu25,5Fe12,4B3 est commercialisé sous la dénomination Cristome Fl, l'alliage A171Cu9,7Fe8,7Cr1o,6 est commercialisé sous la dénomination Cristome Al, et l'alliage A171,3Fe8,1Co12,8Cr7,8 est commercialisé sous la dénomination Cristome BT1. Ces alliages complexes ont pour avantage de posséder des propriétés tribologiques (frottement et usure), de surface (faible énergie de surface), mécaniques (dureté, limite d'élasticité et module d'Young), de conductivité thermique et électriques (résistivité élevée), différentes de celles des alliages d'aluminium cristallins. Le polymère peut être par exemple choisi parmi les polymères 30 organiques thermoplastiques tels que les polyamides (par exemple de type Nylon 6, Nylon 11, Nylon 12), les copolymères d'amide (par exemple le nylon 6-12), les polyacétates, les polyéthylènes, ainsi que le polyétheréthercétone, désigné par le sigle PEEK (PolyEtherEtherKetone en langue anglaise). Les polymères préférés sont les polyamides et le polyétheréthercétone. Pour une meilleure obtention de l'aspect métallique, le mélange peut 5 contenir de 1 à 30 % en poids d'alliage d'aluminium quasi-cristallin, plus particulièrement de 10 à 20 Wo. La fraction volumique de l'alliage d'aluminium quasi-cristallin pourra facilement être calculée par l'homme du métier à partir de la masse et de la masse volumique des différents constituants du mélange. 10 Le mélange peut contenir de 20 à 98 % en poids de polymère, plus particulièrement de 35 à 70 Wo. Pour obtenir de meilleures propriétés mécaniques, le mélange peut contenir de 1 à 50 % en poids de composé de renfort, plus particulièrement de 10 à 45%. 15 Dans le mélange de poudres utilisé pour la mise en oeuvre du procédé, les particules d'alliages ont de préférence une granulométrie moyenne inférieure à 120 pm, plus particulièrement comprise entre 10 et 75 pm, et les particules de polymère ont de préférence une granulométrie moyenne comprise entre 1 et 90 pm, plus particulièrement entre 40 et 75 pm. 20 Les particules de composé de renfort ont de préférence une granulométrie moyenne inférieure à 125 pm, plus particulièrement inférieure à 90 pm, et encore plus particulièrement comprise entre 10 et 75 pm. Les particules d'alliage d'aluminium quasi-cristallin et de composé de renfort peuvent plus généralement avoir une granulométrie moyenne comprise 25 entre 1 et 120 pm, et les particules de polymère peuvent avoir une granulométrie moyenne comprise entre 1 et 120 pm. Le frittage sélectif par laser est de préférence assisté par ordinateur. Dans un mode de réalisation particulier, le mélange de poudres est chauffé jusqu'à une température inférieure de quelques degrés Celsius à la 30 température de fusion du polymère, par exemple jusqu'à une température inférieure de 1 à 10 °C à la température de fusion du polymère. L'énergie nécessaire à la fusion est ensuite apportée par le laser. L'invention a également pour objet une pièce comprenant de l'aluminium obtenue par un procédé décrit ci-dessus. Les pièces obtenues peuvent présenter un taux de porosité volumique inférieur à 5 %, et notamment inférieur à 3 %, et plus particulièrement inférieur à 1 Wo. De manière équivalente, la densité apparente égale au rapport masse/volume de la pièce peut être supérieure ou égale à 95 % de la densité théorique de la pièce, et notamment supérieure ou égale à 97 % de la densité théorique de la pièce, et plus particulièrement supérieure ou égale à 99 % de la densité théorique de la pièce. Le procédé de l'invention est particulièrement utile pour la fabrication rapide de pièces légères de densité apparente comprise entre 1 et 3 g/cm3 et sans contrainte de forme. Le frittage sélectif par laser permet une élaboration aisée et non toxique de pièces qui ont la forme complexe souhaitée. L'utilisation d'un alliage d'aluminium quasi-cristallin et d'un composé de renfort permet l'élaboration de pièces présentant une étanchéité supérieure à celle des pièces obtenues avec de l'aluminium cristallin. Les pièces obtenues présentent en outre des propriétés mécaniques remarquables, et notamment des propriétés d'usure, de frottement et de dureté qui sont meilleures que celles des pièces obtenues avec de l'aluminium 20 cristallin. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture des exemples suivants, auxquels elle n'est cependant pas limitée, la description étant faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : 25 - les figures 1 et 2, déjà décrites, sont utiles à la compréhension de l'invention, et - la figure 3 illustre schématiquement un dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. 30 Exemple 1 : alliage d'aluminium quasi-cristallin seul Préparation de la poudre On a préparé une poudre composite comprenant au moins deux natures de poudre différentes (polymère et alliage métallique complexe). Chaque nuance de poudre est pesée avec précision de sorte à obtenir une fraction volumique d'alliage métallique complexe dans la pièce composite finale de 30 %. Les poudres sont de préférence mélangées de façon homogène à l'aide d'un turbulat, ce qui permettra d'obtenir des pièces présentant des propriétés mécaniques et d'étanchéité homogènes. Environ dix à quinze minutes sont nécessaires pour mélanger 20 kg de poudres. Fabrication des pièces en matériau composite On a préparé plusieurs pièces composites en soumettant à un frittage sélectif par laser le mélange de poudres constitué par 65 % en poids d'une poudre d'un alliage AICuFeB ayant une granulométrie comprise entre 10 et 75 pm et 35 % en poids d'une poudre de polyamide qui est une poudre de Nylon 12 ayant une granulométrie moyenne de 60 pm. L'alliage AICuFeB est un alliage quasi-cristallin de composition atomique nominale A159Cu25,5Fe12,5B3, commercialisé sous la dénomination Cristome F1 par la société Saint-Gobain. Cet alliage est constitué de la phase de structure complexe (icosaédrique i) isostructurale à la phase i-A162Cu25,5Fe12,5 et d'une phase cubique isostructurale à la phase 13-A150(CuFe)50. Le frittage sélectif par laser peut être mis en oeuvre à l'aide d'un dispositif 1 tel qu'illustré à la figure 3. Le dispositif 1 de frittage sélectif par laser comprend un réservoir 2 30 d'alimentation de poudre dans lequel est placé le mélange, un rouleau 3 d'apport et de répartition de poudre, ainsi qu'un laser 4. Le laser 4 est par exemple un laser CO2 de puissance 35 W. Le faisceau laser est dirigé via un miroir 5 vers la zone de poudre que l'on souhaite fritter, sous une atmosphère de préférence neutre, par exemple sous atmosphère d'azote. Le procédé utilise une plate-forme de fabrication chauffée à une température proche de la température de fusion du polymère. Le laser trace la 5 forme couche par couche et fournit localement, à chaque strate successive du mélange initial de poudres, l'énergie thermique suffisante pour amener le polymère à une température entraînant sa fusion. Les poudres non frittées assurent naturellement le support des couches suivantes. La plate-forme de travail mobile descend de l'épaisseur d'une couche, le déplacement de la pièce 10 verticale étant assuré par un piston 6. Une nouvelle couche de poudre est ensuite étalée par le rouleau 3 et le cycle recommence pour construire la pièce couche par couche de bas en haut. A la place du rouleau 3, on pourrait également utiliser un autre système mécanique comme par exemple un racleur. 15 Propriétés des pièces obtenues Les pièces obtenues après frittage présentent un retrait homogène de 2 ± 0,2 % selon les axes horizontaux x et y, et de 1,3 ± 0,2 % selon l'axe 20 vertical z. La densité apparente mesurée par le rapport masse/volume de la pièce est toujours supérieure ou égale à 99 % de la densité théorique, ce qui implique un taux de porosité volumique inférieur à 1 Wo. Les pièces obtenues sont étanches sous une pression minimale de 8 bars, de la température ambiante jusqu'à 100 °C. Le gain en volume d'usure apporté par rapport à la 25 matrice de polyamide renforcée par de l'aluminium cristallin est d'environ 70 Wo. Le coefficient de frottement mesuré à l'aide d'un tribomètre de type pion sur disque (charge 10N, vitesse de glissement 16cm/s, diamètre de l'empreinte 1cm) montre un gain de l'ordre de 30 Wo. La dureté Shore D moyenne est de 79±1. 30 Exemple 2 : aluminium seul On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1, mais en utilisant un 5 mélange de poudres constitué par 52 % en poids d'une poudre d'alliage d'aluminium cristallin (aluminium de série 1000) et 48 % en poids d'une poudre de polyamide qui est une poudre de Nylon 12. Les pièces obtenues après frittage présentent un retrait homogène de 2 ± 0,2 % selon les axes x et y et de 1,3 ± 0,2 % selon l'axe z. La densité 10 mesurée est toujours inférieure ou égale à 80 % de la densité théorique, ce qui implique un taux de porosité volumique supérieur à 20 Wo. Les pièces ne sont pas étanches sans imprégnation de résine en surface. Les propriétés tribologiques d'abrasion-usure et de frottement sont médiocres. La dureté Shore D moyenne est de 72±2. 15 Exemple 3: composition utilisée dans le procédé selon l'invention, avec AICuFeB et un composé de renfort On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1, mais en utilisant un 20 mélange de poudres constitué de poudre de AICuFeB et de poudre de TiO2. Chaque nuance de poudre est pesée avec précision de sorte à obtenir une fraction volumique d'alliage métallique complexe de 5 % et une fraction volumique de TiO2 de 15 % dans la pièce composite finale. Le mélange de poudres est constitué par 30 % en poids d'une poudre de l'alliage AICuFeB de 25 l'exemple 1 et 70 % en poids de TiO2. Ce premier mélange de poudres est ensuite ajouté puis mélangé à une poudre de polyamide qui est une poudre de Nylon 12, le premier mélange de poudres représentant 50 % en poids du mélange total. Les pièces obtenues après frittage présentent un retrait homogène de 30 2 ± 0,2 % selon les axes x et y et de 1,3 ± 0,2 % selon les axes z. La densité mesurée est toujours supérieure ou égale à 98 % de la densité théorique, ce qui implique un taux de porosité volumique inférieur à 2 Wo. Les pièces obtenues sont étanches et d'aspect métallique. Elles sont moins fragiles et leurs propriétés d'usure et de dureté sont améliorées par rapport à celles des pièces des exemples 1 et 2. Exemple 4: composition utilisée dans le procédé selon 5 l'invention, avec AICuFeCr et un composé de renfort On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1, mais en utilisant un mélange de poudres constitué de poudre de AICuFeCr et de poudre de TiO2. Chaque nuance de poudre est pesée avec précision de sorte à obtenir une 10 fraction volumique d'alliage métallique complexe de 2,5 % et une fraction volumique de TiO2 de 12,5 % dans la pièce composite finale. Le mélange de poudres est constitué par 16,5 % en poids d'une poudre de l'alliage AICuFeCr et 83,5 % en poids de TiO2. Ce premier mélange de poudres est ensuite ajouté puis mélangé à une poudre de polyamide qui est une poudre de Nylon 12, le 15 premier mélange de poudres représentant 41 % en poids du mélange total. L'alliage AICuFeCr est un alliage métallique complexe de composition atomique nominale Al71Cu9Fe1oCr10. Cet alliage est constitué de la phase approximante orthorhombique 01-A165Cu2oFe1oCr5 et d'une phase quadratique isostructurale à la phase co-Al CH Fe 7020. -10. 20 Les pièces obtenues après frittage présentent un retrait homogène de 2 ± 0,2 % selon les axes x et y et de 1,3 ± 0,2 % selon l'axe z. La densité mesurée est toujours supérieure ou égale à 98 % de la densité théorique, ce qui implique un taux de porosité volumique inférieur à 2 Wo. Les pièces obtenues sont étanches et d'aspect métallique. Les propriétés d'usure et de 25 dureté sont améliorées par rapport à celles des pièces des exemples 1 et 2. Exemple 5 : AICuFeCr et un composé de renfort de conductivité thermique supérieure à 100 W/m.K 30 On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1, mais en utilisant un mélange de poudres constitué de poudre AICuFeCr et de poudre d'alliage d'aluminium de l'exemple 2. Chaque nuance de poudre est pesée avec précision de sorte à obtenir une fraction volumique d'alliage métallique complexe de 2,5 % et une fraction volumique d'aluminium cristallin de 12,5 % dans la pièce composite finale. Le mélange de poudres est constitué par 22,7 % en poids d'une poudre de l'alliage AICuFeCr et 77,3 % en poids d'aluminium. Ce premier mélange de poudres est ensuite ajouté puis mélangé à une poudre de polyamide qui est une poudre de Nylon 12, le premier mélange de poudres représentant 34 % en poids du mélange total. Les pièces obtenues après frittage présentent un retrait homogène de 2 ± 0,2% selon les axes x et y et de 1,3 ± 0,2 % selon l'axe z. Les pièces sont d'aspect métallique mais ne sont pas étanches sans imprégnation de résine en 10 surface. Les propriétés tribologiques d'abrasion-usure sont médiocres
L'invention a pour objet un procédé de fabrication d'une pièce comprenant de l'aluminium, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de frittage sélectif par laser d'un mélange comprenant : - une poudre de polymère, - une poudre d'un alliage d'aluminium quasi-cristallin, et - une poudre d'un composé de renfort formant un angle de contact avec une goutte de polymère posée à sa surface inférieur à 90° et présentant une conductivité thermique à 20 °C inférieure à 100 W/m.K, la somme du poids de l'alliage et du poids du composé de renfort n'excédant pas 80% du poids total du mélange.
1. Procédé de fabrication d'une pièce comprenant de l'aluminium, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de frittage sélectif par laser d'un mélange comprenant : - une poudre de polymère, - une poudre d'un alliage d'aluminium quasi-cristallin, et - une poudre d'un composé de renfort formant un angle de contact avec une goutte de polymère posée à sa surface inférieur à 90° et présentant une conductivité thermique à 20 °C inférieure à 100 W/m.K, la somme du poids de l'alliage et du poids du composé de renfort n'excédant pas 80 % du poids total du mélange. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le composé de renfort est choisi parmi les céramiques et les alliages métalliques. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le composé de renfort est une céramique choisie parmi les borures, les carbures, les oxydes, les nitrures et leurs mélanges. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le composé de renfort est un alliage métallique choisi parmi les aciers inoxydables, les alliages de titane, les bronzes, les superalliages et leurs mélanges. 5. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le composé de renfort est choisi parmi B4C, WC/Co, TiB2, Ti02, les composés à base de A1203, les composés à base de Si02, Zr02, BN, Si3N4, Fe72Cr18Ni10, Fe7oCr25A15, les alliages titane/aluminium/vanadium, les alliages à base de cuivre, et les superalliages à base de nickel, de cobalt ou de fer. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'alliage d'aluminium quasi-cristallin est un alliage métallique complexe comprenant un pourcentage atomique d'aluminium supérieur à 50 Wo. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'alliage d'aluminium quasi-cristallin est choisi parmi A162Cu25,5Fei2,5, A159Cu25,5Fei2,5B3, Al7iCu9,7Fe8,7Crio,6 et A171,3Fe8,1Co12,8Cr7,8. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le polymère est un polymère organique thermoplastique choisi parmi les polyamides, les copolymères d'amide, les polyacétates, les polyéthylènes, le polyétheréthercétone. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le mélange contient de 1 à 30 % en poids d'alliage d'aluminium quasi-cris- tallin. 10.Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le mélange contient de 20 à 98 % en poids de polymère. 11.Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le mélange contient de 1 à 50 % en poids de composé de renfort. 12.Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les particules d'alliage d'aluminium quasi-cristallin et de composé de renfort ont une granulométrie moyenne comprise entre 1 et 120 dam, et les particules de polymère ont une granulométrie moyenne comprise entre 1 et 120 pm. 13.Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le mélange de poudres est chauffé jusqu'à une température inférieure de 1 à 10 °C à la température de fusion du polymère, puis en ce que l'énergie nécessaire à la fusion est apportée par le laser. 14.Pièce comprenant de l'aluminium, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par un procédé selon l'une des 1 à 13.
B,C
B22,C22
B22F,C22C
B22F 3,C22C 1,C22C 21
B22F 3/105,C22C 1/04,C22C 21/12
FR2990863
A1
AUTOINJECTEUR
20,131,129
La présente invention concerne un . Les autoinjecteurs sont bien connus dans l'état de la technique. Ces dispositifs ont principalement pour but de réaliser une injection automatique du contenu d'une seringue à l'intérieur du corps d'un patient. Divers systèmes existent pour rendre automatique la pénétration de l'aiguille dans le corps du patient ainsi que l'injection du produit fluide contenu dans la seringue. Les autoinjecteurs sont des dispositifs relativement complexes qui doivent répondre à un certain nombre d'exigences de contraintes pour être fiables. La robustesse du dispositif, sa maniabilité, et sa facilité d'utilisation pour l'utilisateur sont également des éléments importants. Par ailleurs, la plupart de ces autoinjecteurs étant à usage unique, le coût de fabrication et d'assemblage est également un facteur dont il faut tenir compte. Il existe de nombreux autoinjecteurs sur le marché, qui présentent toutefois tous un certain nombre d'inconvénients. Ainsi, pour éviter un déclenchement intempestif de l'autoinjecteur, par exemple pendant un transport ou pendant le stockage, les dispositifs doivent comporter des moyens de verrouillage fiables. De même, lorsqu'un utilisateur souhaite utiliser l'autoinjecteur et qu'il déverrouille le dispositif, par exemple en retirant le capot, le dispositif ne doit pas se déclencher de manière intempestive mais seulement au moment où l'utilisateur le souhaite réellement, c'est-à-dire au moment où il l'applique contre la partie du corps dans laquelle il veut réaliser l'injection. Or, notamment quand les personnes utilisant l'autoinjecteur sont des personnes âgées ou handicapées, il peut arriver que l'utilisateur laisse tomber le dispositif au moment où il souhaite l'utiliser. Il est souhaitable que dans un tel cas l'autoinjecteur ne se déclenche pas tout seul. Il est donc important de prévoir une serrure de déclenchement fiable. D'un autre côté, il ne faut pas que l'utilisation de l'autoinjecteur devienne trop difficile, ce qui empêcherait des personnes faibles de l'utiliser. Il est donc difficile de trouver le bon compromis entre la sécurité du verrouillage et la facilité d'utilisation et d'actionnement de l'autoinjecteur. C'est un des objectifs de la présente invention de répondre à ce problème. Par ailleurs, selon le volume du produit fluide distribué lors de l'injection et aussi en fonction de sa viscosité, le temps nécessaire pour réaliser cette injection peut être assez important, pouvant notamment dépasser plusieurs secondes. Il est alors très important que l'utilisateur ne retire pas le dispositif de son corps avant que l'injection soit complète. Il est donc souhaitable que le dispositif comporte des moyens permettant d'indiquer de manière fiable à l'utilisateur que l'injection est terminée. Il est aussi important de garantir que le produit soit injecté à la bonne profondeur dans le corps, c'est-à-dire dans le bon tissu. La maitrise du début d'injection, pour garantir que celle-ci ne commencera que lorsque l'aiguille aura atteint sa position de piquage définitive, est donc aussi un aspect important. De plus, afin d'éviter tout risque de blessures après l'utilisation du dispositif, l'autoinjecteur doit comprendre un dispositif de sécurité aiguille qui évite que l'aiguille reste pas apparente après l'utilisation du dispositif. Ce dispositif de sécurité doit évidemment également être fiable et ne pas se libérer trop facilement. Il doit aussi être fonctionnel même si l'utilisateur actionne mal l'autoinjecteur, par exemple s'il le retire trop tôt de son corps, avant la fin de l'injection. Un autre aspect important avec les autoinjecteurs, notamment lorsque le volume de produit fluide est relativement important et/ou lorsque le produit fluide injecté est relativement visqueux, est de permettre au produit de diffuser du site d'injection pendant quelques secondes après ladite injection. Si l'utilisateur retire l'autoinjecteur immédiatement après la fin de l'injection, une partie du produit peut ressortir du corps de l'utilisateur ce qui diminue l'efficacité du traitement. Il est donc souhaitable de prévoir que l'utilisateur maintienne l'autoinjecteur contre son corps encore pendant quelques secondes après la fin de l'injection. Cet aspect est généralement résolu par les autoinjecteurs existants par la notice d'utilisation qui demande à l'utilisateur de compter dans sa tête un certain nombre de secondes avant de retirer le dispositif. Ceci n'est pas fiable et donc insatisfaisant, car le système dépend alors de l'utilisateur lui-même, qui dans certains cas peut être perturbé ou affaibli par l'action d'injection qu'il vient de réaliser. La présente invention a pour but de fournir un autoinjecteur qui ne reproduit pas les inconvénients susmentionnés, et qui permet de répondre aux différentes exigences et contraintes importantes pour une utilisation sûre et fiable de l'autoinjecteur. La présente invention a aussi pour but de fournir un autoinjecteur qui soit fiable d'utilisation, qui permette de garantir la distribution de la totalité du produit fluide à l'endroit souhaité, qui permet à l'utilisateur de déterminer quand il doit retirer ou quand il peut retirer l'autoinjecteur de son corps après son utilisation, qui soit sûr et qui empêche tout risque de blessure, et qui soit simple et peut coûteux à fabriquer et à assembler. La présente invention a donc pour objet un autoinjecteur comportant un corps inférieur recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie, ledit autoinjecteur comportant un corps central fixé audit corps inférieur et un manchon actionneur pourvu d'une extrémité de contact destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisateur, ledit manchon actionneur étant déplaçable entre une position projetée et une position d'actionnement, ledit manchon actionneur étant en position projetée avant et après actionnement de l'autoinjecteur, des moyens d'injection étant prévus pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection dans laquelle elle est insérée dans le corps de l'utilisateur, l'autoinjecteur comprenant un dispositif de déplacement de réservoir pour déplacer l'aiguille vers ladite position d'injection, ledit dispositif de déplacement de réservoir déclenchant lesdits moyens d'injection seulement après que l'aiguille a atteint sa position d'injection. Avantageusement, ledit dispositif de déplacement de réservoir comprend une bague de commande montée rotative dans ledit corps central, ladite bague de commande comportant un premier profil interne incliné adapté à coopérer avec une projection interne d'un manchon de commande solidaire du réservoir, ledit manchon de commande étant déplaçable axialement dans ledit corps central, de sorte qu'une rotation de la bague de commande provoque un déplacement axial dudit manchon de commande, ledit premier profil interne incliné se terminant par une partie plane non inclinée sur laquelle une rotation de la bague de commande ne provoque pas de déplacement axial du manchon de commande, de sorte que ladite aiguille atteint sa position lorsque la projection atteint la fin du profil incliné. Avantageusement, la bague de commande comporte au moins un second profil interne incliné qui coopère avec au moins une projection d'une bague de blocage pour déclencher les moyens d'injection seulement après le déplacement de ladite projection sur ladite partie plane. Avantageusement, ladite bague de commande est sollicitée en rotation par un ressort de piquage, la rotation de ladite bague de commande étant bloquée par un coulisseau de commande déplaçable axialement dans ledit corps central, ledit manchon actionneur lorsqu'il arrive en position d'actionnement, coopérant avec ledit coulisseau de commande pour le déplacer axialement pour débloquer la rotation de ladite bague de commande et ainsi déplacer le réservoir vers la position d'injection de l'aiguille. Avantageusement, le coulisseau de commande comporte une projection qui bloque la rotation de la bague de commande jusqu'à ce que le manchon actionneur est dans sa position d'actionnement, ladite projection coopérant avec un profil externe incliné de ladite bague de commande pendant sa rotation qui amène l'aiguille en position d'injection, de telle sorte que ledit coulisseau de commande est déplacé axialement par rapport à ladite bague de commande pendant ladite rotation. Ces caractéristiques et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée des composants d'un autoinjecteur, selon un mode de réalisation avantageux, Les figures 2a à 2f sont des vues schématiques en section transversale illustrant les différentes séquences d'utilisation de l'autoinjecteur de la figure 1, Les figures 3a à 3c illustrent plus précisément trois stades différents d'un manchon actionneur avantageux, respectivement avant, en cours et après utilisation, La figure 4 est une vue de détail montrant le manchon actionneur dans la position de la figure 3a, Les figures 5 et 6 sont des vues schématiques en section transversale selon deux plans de coupe différents montrant le manchon actionneur dans la position de la figure 4, Les figures 7 et 8 sont des vues schématiques en perspective partiellement découpées représentant le manchon actionneur dans la position des figures 5 et 6, La figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 4, en début d'actionnement de l'autoinjecteur, pendant la phase de piquage, Les figures 10 à 11 sont des vues similaires aux figures 5 et 6, dans la position de la figure 9, La figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 8, dans la position des figures 10 et 11, La figure 13 est une vue similaire à celle des figures 4 et 9 en cours d'actionnement, en phase d'injection, Les figures 14 et 15 sont des vues similaires à celles des figures 10 et 11 représentant la position de la figure 13, La figure 16 est une vue similaire à celle de la figure 12, représentant la position des figures 14 et 15, La figure 17 est une vue similaire à celle de la figure 13, en fin d'actionnement, lorsque l'utilisateur retire l'autoinjecteur du site d'injection, La figure 18 est une vue similaire à celle de la figure 17, lorsque le manchon actionneur est verrouillé, La figure 19 est une vue schématique en perspective éclatée illustrant une serrure d'injection avantageuse, La figure 20 est une vue schématique en section transversale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 21 est une vue similaire à celle de la figure 20, en position de déblocage, La figure 22 est une vue schématique de dessus en section horizontale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 23 est une vue schématique en perspective partiellement découpée de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 24 est une vue schématique en section transversale de la serrure d'injection de la figure 19, en position de blocage, La figure 25 est une vue similaire à celle de la figure 23, en position de déblocage, La figure 26 est une vue similaire à celle de la figure 24 en position de déblocage, La figure 27 est une vue schématique en perspective éclatée d'un dispositif retardateur avantageux, La figure 28 est une vue schématique en section transversale du dispositif retardateur de la figure 27 avant son actionnement, La figure 29 est une vue schématique en section selon la ligne de coupe X de la figure 28, La figure 30 est une vue schématique en section selon la ligne de coupe Y de la figure 28, La figure 31 est une vue similaire à celle de la figure 28, en fin d'actionnement du dispositif retardateur, La figure 32 est une vue schématique en perspective éclatée d'un mécanisme de déplacement de seringue avantageux, Les figures 33 à 35 sont des vues schématique en perspective partiellement découpées du mécanisme de déplacement de la figure 32, avant actionnement, selon trois orientations différentes, Les figures 36 et 37 sont des vues similaires aux figures 33 et 35, en cours d'actionnement du mécanisme de déplacement, Les figures 38 à 41 sont des vues schématiques partielles en perspective partiellement découpées du mécanisme de déplacement de la figure 32, lorsque l'aiguille de la seringue a atteint sa position d'injection dans le corps de l'utilisateur, Les figures 42 et 43 sont des vues schématiques du mécanisme de déplacement de la figure 32 en début de rétractation initiée par le retardateur, La figure 44 est une vue schématique du mécanisme de déplacement de la figure 32 en début de rétractation initiée par le manchon actionneur, et Les figures 45 et 46 sont des vues similaires aux figures 43 et 44, en fin d'injection. L'autoinjecteur va être décrit ci-après en référence à un mode de réalisation avantageux de celui-ci qui est celui représenté sur les figures. Il est toutefois à noter que cet autoinjecteur, qui est un appareil complexe, comprend plusieurs modules pour réaliser plusieurs fonctions. Ces divers modules peuvent être utilisés séparément et indépendamment les uns des autres, sans être nécessairement combinés aux autres modules, et pourraient notamment être utilisés dans des autoinjecteurs de forme différente de celle représentée sur les dessins. En se référant à la figure 1, les différents composants de l'autoinjecteur, selon un mode de réalisation avantageux, sont représentés de manière éclatée. Dans ce mode de réalisation, et dans l'ordre des références numériques, l'autoinjecteur comporte un corps central 1, une bague de commande 2, un ressort de piquage 3, un manchon de commande 4, une tige de piston 5, une pastille support 6, trois éléments de blocage 7, ici sous forme de billes, un ressort d'injection 8, un coulisseau de commande 9, un corps inférieur 10, un manchon actionneur 11, un ressort 12 du manchon actionneur, un logement de réservoir 13, un capot 14, un corps supérieur 15, une pluralité de planétaires 16, une pluralité de satellites 17, un ressort retardateur 18, un déclencheur 19, un doigt de verrouillage 20, un fil 21, une coque externe 22 et une bague de blocage 23. Tous ces éléments font partie du mode de réalisation décrit, mais tous ne sont pas indispensables au fonctionnement de l'autoinjecteur, comme cela sera plus précisément décrit ci après. Le capot 14 permet notamment de verrouiller l'autoinjecteur pendant le transport et le stockage. Tant que ce capot est assemblé sur le corps inférieur 10, il empêche tout actionnement du manchon actionneur 11, et donc tout déclenchement de l'autoinjecteur. Un réservoir A peut être insérée dans ledit autoinjecteur. Ce réservoir contient du produit fluide, et comporte un piston et une aiguille. Le piston est adapté à se déplacer dans ledit réservoir pour injecter le produit fluide à travers ladite aiguille. La présente description sera faite en référence à une seringue A, qui peut être de tout type. Plus généralement, il est entendu que le terme « seringue » dans la présente description englobe tout type de réservoir associé à une aiguille. De préférence, la seringue A est une seringue pré-remplie. Elle comporte avantageusement un capuchon d'aiguille B qui protège et isole l'aiguille avant utilisation de l'autoinjecteur. Avantageusement, ce capuchon d'aiguille B est retiré automatiquement au moment du retrait du capot 14 à partir du corps inférieur 10. Les figures 2a à 2f illustrent les séquences de l'utilisation de l'autoinjecteur de la figure 1. Sur la figure 2a, l'autoinjecteur est en position de repos avant utilisation, le capot 14 ayant été retiré. Lorsque l'utilisateur veut utiliser l'autoinjecteur, il prend le dispositif, par exemple au niveau de la coque externe 22 et il appuie le manchon actionneur 11, qui en position projetée fait saillie hors du corps inférieur 10, contre la partie du corps où il veut réaliser l'injection. Sur la figure 2b, on voit que la pression exercée par l'utilisateur sur le manchon actionneur 11 provoque le coulissement de celui-ci vers l'intérieur du corps inférieur 10, avec pour effet la compression du ressort du manchon actionneur 12. Lorsque le manchon actionneur 11 atteint sa position d'actionnement, qui est sa position d'extrémité à l'intérieur du corps inférieur 10, il provoque le déclenchement de la serrure de piquage et donc le déplacement du manchon de commande 4 dans le corps inférieur 10 sous l'effet du ressort de piquage 3, avec comme conséquence un déplacement de la seringue A dans le corps inférieur 10 et donc l'insertion de l'aiguille de la seringue dans le corps de l'utilisateur, comme visible sur la figure 2c. Lorsque l'aiguille atteint sa position d'injection avec une insertion complète de l'aiguille, la phase d'injection est déclenchée, ce qui est représenté sur les figures 2c et 2d. On constate que la tige de piston 5 coulisse à l'intérieur de la seringue A en poussant le piston de celle-ci sous l'effet du ressort d'injection 8. Le produit est donc distribué. A la fin de l'injection, et avec éventuellement un certain retard ou décalage temporel comme cela sera décrit ultérieurement, l'autoinjecteur prévoit une rétractation de la seringue A. L'aiguille est donc rétractée hors du corps de l'utilisateur vers l'intérieur de l'autoinjecteur, comme représenté sur la figure 2e. En fin de rétractation, le manchon actionneur 11 est à nouveau déplacé hors du corps inférieur 10 vers sa position projetée, sous l'effet du ressort 12 du manchon actionneur, avec un verrouillage dudit manchon actionneur 11, ce qui garantit une sécurité absolue pour l'utilisateur et évite tout risque de blessures avec l'aiguille après utilisation du dispositif. Un manchon actionneur avantageux sera décrit ci-après plus en détail en référence aux figures 3a à 18. Ledit manchon actionneur 11 comporte une patte flexible 110 qui présente une double flexibilité. Elle est d'une part flexible radialement c'est-à-dire qu'elle se déforme vers l'intérieur du manchon actionneur 11. Elle est ensuite également flexible latéralement c'est-à-dire qu'elle se déforme dans la direction périphérique du manchon actionneur 11. Un manchon actionneur 11 pourvu d'une telle patte flexible est simple à mouler, ce qui est favorable du point de vue des coûts de fabrication. La patte flexible 110 comporte avantageusement une partie de tige 111 qui est flexible et qui se termine par une partie de tête 112. Ladite patte flexible 110 est adaptée à se déformer d'une part radialement et d'autre part latéralement par rapport audit corps central 1 lorsque ledit manchon actionneur 11 est déplacé de sa position projetée vers sa position d'actionnement puis de sa position d'actionnement en retour vers sa position projetée. De préférence, ladite patte flexible 110 est déformée radialement lorsque ledit manchon actionneur 11 se déplace de sa position projetée, avant actionnement, vers sa position d'actionnement, et ladite patte flexible est déformée latéralement lorsque ledit manchon actionneur 11 se déplace de sa position d'actionnement vers sa position projetée, en fin d'utilisation. C'est cette variante qui est représentée sur les figures. Les figures 3a, 3b et 3c sont trois vues schématiques partielles en perspective qui montrent les positions d'extrémités du manchon actionneur 11, à savoir sur la figure 3a la position projetée au repos avant actionnement, sur la figure 3b la position d'actionnement dans laquelle le manchon actionneur 11 a été inséré au maximum à l'intérieur du corps inférieur 10, et sur la figure 3c la position projetée avec le manchon actionneur 11 verrouillé par rapport au corps inférieur 10, en fin d'utilisation. On constate que le corps central 1 comporte des découpes formant des rainures et des épaulements qui sont détaillés ci après. Le corps central 1 est fixé au corps inférieur 10 et le manchon actionneur 11 est disposé de manière coulissante à l'intérieur dudit corps inférieur 10. Le corps central 1 comporte une première rainure 101, sensiblement axiale, et une ouverture 103, séparée de ladite première rainure 101 mais disposée dans le prolongement axial de ladite première rainure 101. Ledit corps central 1 comportant également une came radiale 102 disposée entre ladite première rainure 101 et ladite ouverture 103. Comme visible notamment sur les figures 6 et 7, ladite came radiale 102 peut être formée par un épaississement radial incliné de la paroi du corps central 1, ledit épaississement étant formé à l'extrémité axiale de la première rainure 101. Ladite came radiale 102 coopérant avec ladite tête 112 de ladite patte flexible 110 pour déformer radialement ladite patte flexible 110 et ainsi permettre à ladite tête 112 de passer de ladite première rainure 10 à ladite ouverture 103 lors du déplacement du manchon actionneur 11 vers sa position d'actionnement. Ledit corps central 1 comporte une zone de réception finale 105 décalée axialement et latéralement par rapport à ladite ouverture 103. Comme visible sur les figures, cette zone de réception finale 105 est disposée axialement environ au niveau de ladite première rainure 101. L'ouverture 103 est reliée à ladite zone de réception finale 105 par une rainure inclinée latéralement 104. Un épaulement axial 106 est prévu entre ladite zone de réception finale 105 et ladite rainure inclinée 104. Ainsi, lorsque ledit manchon actionneur 11 revient de sa position d'actionnement vers sa position projetée, ladite tête 112 de la patte flexible 110 coulisse dans ladite rainure inclinée latéralement 104, déformant ainsi latéralement ladite patte flexible 110. Lorsque ledit manchon actionneur 11 atteint sa position projetée, après utilisation, ladite tête 112 vient s'encliqueter sous ledit épaulement axial 106, verrouillant ainsi ledit manchon actionneur 11 par rapport audit corps central 1 et par rapport au corps inférieur 10. A partir de cette position verrouillée, ledit manchon actionneur ne peut plus être déplacé en direction de sa position d'actionnement, de part la butée formée entre la tête 112 de la patte flexible 110 et l'épaulement axial 106. Les figures 4 à 8 représentent la position de départ, c'est-à-dire au moment où l'utilisateur va commencer à utiliser l'autoinjecteur. On voit sur ces figures que la tête 112 est disposée dans ladite rainure axiale 101 du corps central 1. Lorsque le manchon actionneur 11 coulisse vers l'intérieur du corps inférieur 10, ladite tête 112 de la patte flexible 110 va coulisser à l'intérieur de ladite rainure 101 du corps central. Lorsque la tête 112 atteint l'extrémité axiale de la première rainure 101, ladite came radiale 102 va coopérer avec ladite tête 112. Cette came radiale 102 va donc déformer la patte flexible 110, et notamment sa partie de tige 111, radialement vers l'intérieur en direction de son axe central longitudinal. Les figures 9 à 12 illustrent la position dans laquelle la patte flexible 110 est radialement déformée. Comme visible notamment sur la figure 11, après cette déformation radiale, la tête 112 de la patte flexible 110 va continuer à se déplacer axialement sur une distance supplémentaire jusqu'à atteindre ladite ouverture 103. Le manchon actionneur 11 atteint alors sa position d'actionnement, comme représentée sur la figure 13. Dans cette position d'actionnement, la patte flexible 110 revient élastiquement dans sa position non déformée radialement. La tête 112 de la patte flexible 110 rentre alors à l'intérieur de ladite ouverture 103 comme visible sur la figure 14. La déformation radiale de la patte flexible 110, nécessaire pour déplacer le manchon actionneur de sa position projetée vers sa position d'actionnement, génère une certaine résistance. Combinée à la force de compression du ressort 12, cette résistance oblige l'utilisateur à exercer au moins une force prédéterminée pour réaliser le déplacement du manchon actionneur 11 à l'intérieur du corps inférieur 10. Ceci évite tout risque d'actionnement accidentel ou non souhaité après retrait du capot 14. L'actionnement n'a lieu que si l'utilisateur exerce ladite force prédéterminée sur le manchon actionneur 11. Ce seuil de force crée aussi une certaine précompression dans la main de l'utilisateur, avec pour effet que lorsque ce seuil est atteint, le déplacement du manchon actionneur 11 vers sa position d'actionnement est garanti. Lorsque le manchon actionneur 11 atteint sa position d'actionnement, c'est-à-dire dans la position des figures 13 à 16, le ressort 12 du manchon actionneur a été comprimé et la serrure de piquage est déclenchée par ledit manchon actionneur 11, comme cela sera plus amplement décrit ultérieurement, ce qui provoque le déplacement de la seringue A à l'intérieur du corps inférieur 10 et donc le piquage de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Pendant toute cette phase de piquage ainsi que pendant la phase d'injection qui suit ladite phase de piquage, le manchon actionneur 11 ne bouge pas par rapport au corps inférieur 10, puisque l'utilisateur maintient sa pression sur la partie du corps dans laquelle il réalise l'injection. En fin d'utilisation, lorsque l'utilisateur va retirer l'autoinjecteur de son corps, le ressort 12 du manchon actionneur 11 va solliciter ledit manchon actionneur 11 en retour de sa position d'actionnement vers sa position projetée, comme cela est représenté sur la figure 3c. Pendant ce déplacement axial de retour du manchon actionneur 11 dans le corps inférieur 10, la tête 112 de la patte flexible 110 va coopérer avec la rainure inclinée 104 comme visible sur les figures 17 et 18. Ceci va provoquer une déformation élastique de la patte flexible 110, et notamment de sa partie de tige 111, au fur à mesure que le manchon actionneur 11 va coulisser axialement, la tête 112 glissant dans ladite rainure inclinée 104 déformant latéralement ladite patte flexible 110 comme visible clairement sur la figure 17. Cette rainure inclinée 104 se termine dans une zone de réception finale 105 pourvue d'un épaulement axial 106. En fin de course de retour du manchon actionneur 11, la tête 112 de la patte flexible 110 va pénétrer dans cette zone de réception finale 105 et le bord supérieur 114 de la tête 112 va venir coopérer avec l'épaulement axial 106, ce qui va bloquer le manchon actionneur 11 par rapport au corps inférieur 10. Le manchon actionneur 11 ne peut alors plus coulisser axialement vers l'intérieur du corps inférieur 10, et le dispositif de sécurité est alors en position finale verrouillée. Ainsi, l'aiguille est totalement protégée après utilisation et l'utilisateur ne peut plus utiliser l'autoinjecteur ou se blesser avec l'aiguille. Bien entendu, les formes des rainures, leurs dimensions et leurs inclinaisons peuvent être modifiées en fonction des besoins et des caractéristiques souhaitées pour le dispositif de sécurité aiguille. Le manchon actionneur décrit ci-dessus est particulièrement efficace et fiable, tout en étant robuste et facile et donc peu coûteux à mouler. Les figures 32 à 46 décrivent plus particulièrement le dispositif de déplacement de la seringue dans le corps inférieur 10. Ce dispositif de déplacement assure d'une part le piquage, c'est à dire l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur, et d'autre part la rétractation de l'aiguille après injection. Comme nous l'avons vu précédemment, en début d'actionnement, la seringue A est déplacée axialement dans ledit corps inférieur 10 pour réaliser l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Après injection du produit fluide dans le corps de l'utilisateur, et éventuellement après un certain retard fourni par le dispositif retardateur décrit ci-dessus, la seringue A est à nouveau déplacée dans l'autre direction à l'intérieur du corps inférieur 10, pour être rétractée et ainsi faire automatiquement sortir l'aiguille du corps de l'utilisateur. De cette manière lorsque l'utilisateur retire l'autoinjecteur de son corps, l'aiguille n'est plus saillante mais au contraire rétractée à l'intérieur dudit autoinjecteur. Pour réaliser ces déplacements en va-et-vient de la seringue A dans le corps inférieur 10, il est prévu une bague de commande 2 qui coopère avec le manchon de commande 4, avec le coulisseau de commande 9 ainsi qu'avec le manchon actionneur 11. Par ailleurs, le déclencheur 19 intervient pour réaliser la rétractation de la seringue à l'intérieur du corps comme cela sera expliqué ci-après. Les figures 33 à 35 illustrent la position de départ avant que la seringue soit déplacée pour le piquage. On constate que la bague de commande 2 est sollicitée en rotation par le ressort de piquage 3, qui ici est un ressort agissant en torsion. Un tel ressort à torsion permet de réaliser un piquage non douloureux. Dans cette position initiale des figures 33 à 35, la rotation de la bague de commande 2 est empêchée par une projection 91 du coulisseau de commande 9, comme plus clairement visible sur la figure 35. Lorsque le manchon actionneur 11 arrive dans sa position d'extrémité à l'intérieur du corps inférieur 10, comme représenté sur la figure 3b, un épaulement 118 dudit manchon actionneur 11 va coopérer avec un épaulement 92 du coulisseau de commande 9 pour déplacer axialement ledit coulisseau de commande 9 vers le haut sur la figure 36. Ce déplacement axial du coulisseau de commande 9 va libérer la rotation de la bague de commande 2 qui va pouvoir tourner sous l'effet de son ressort de piquage chargé 3. La bague de commande 2 comporte trois profils inclinés 24, 25, 26 similaires à des rampes, dont les fonctions seront explicitées ci-après. La bague de commande 2 comporte un premier profil interne incliné 24, telle qu'une rampe, qui va coopérer avec une projection 44 du manchon de commande 4. Ainsi, la rotation de la bague 2 va progressivement déplacer axialement ledit manchon de commande 4. Ce manchon de commande 4 coopère avec le logement de seringue 13 qui reçoit la seringue, et ainsi un déplacement du manchon de commande déplace la seringue A dans le corps inférieur 10 pour réaliser le piquage de l'aiguille. La figure 39 illustre la position dans laquelle l'aiguille est totalement insérée, avec le premier profil incliné 24 qui coopère avec la projection 44 du manchon de commande 4. Pendant le déplacement du manchon de commande 4 et donc l'insertion de l'aiguille dans le corps de l'utilisateur, la projection 91 du coulisseau de commande est également en contact avec un profil incliné externe 25 de la bague 2, tel qu'une rampe externe, qui va provoquer un déplacement axial supplémentaire dudit coulisseau de commande 9 par rapport au manchon actionneur 11. Ceci va déplacer le coulisseau de commande 9 dans la même direction que le manchon actionneur 11 lors du piquage. De ce fait, la projection 92 du coulisseau de commande 9 vient proche d'une projection supérieure 119 du manchon actionneur 11, et la projection 95 du coulisseau de commande 9 vient proche d'une projection 191 du déclencheur 19, comme visible sur la figure 44. La première rampe inclinée interne 24 qui coopère avec la projection 44 du manchon de commande 4 comporte avantageusement un plat 241, c'est-à-dire une portion non inclinée, visible sur la figure 41. Ce plat 241 a une fonction très importante puisqu'il garantit que le début de l'injection ne se produira qu'après la fin totale de l'insertion d'aiguille dans le corps de l'utilisateur. Alors que pour beaucoup d'autoinjecteurs il est nécessaire de commencer l'injection un peu avant que l'aiguille atteigne son point final d'insertion, pour des raisons de tolérance de fabrication, le plat 241 sur la rampe 24 permet d'éviter ce phénomène. En effet, alors que la bague 2 a déjà déplacé complètement le manchon de commande 4 axialement et donc a réalisé l'insertion totale de l'aiguille de la seringue dans le corps de l'utilisateur, il est nécessaire que la bague 2 tourne encore sur l'arc de cercle formé par ledit plat, par exemple sur environ 30°, pour déclencher la serrure d'injection. Ainsi, la bague de blocage 23 de la serrure d'injection n'est déplacée hors de sa position de blocage qu'après la rotation supplémentaire de la bague 2 sur l'arc de cercle formé par ledit plat 241. Pendant cette rotation supplémentaire, il n'y a pas de déplacement axial du manchon de commande 4, et donc de la seringue A, puisque le plat 241 n'est pas incliné. Même avec des tolérances de fabrication, on garantit ainsi que l'insertion est terminée avant que l'injection ne commence. Parallèlement, pendant cette rotation supplémentaire de la bague de commande 2, un second profil incliné interne 26, tel qu'une rampe, de la bague de commande 2 va coopérer avec une projection 235 de la bague de blocage 23 de la serrure d'injection et déplacer celle-ci hors de sa position de blocage pour libérer l'injection, lorsque la bague de commande 2 arrive à la fin de sa rotation supplémentaire. Ceci est également visible sur la figure 41. Avantageusement, la bague de commande 2 comporte trois seconds profils inclinés internes 26 disposés à 120° les uns des autres, et la bague de blocage 23 comporte trois projections 235 également disposées à 120° les unes des autres, une projection 235 respective coopérant avec un second profil incliné interne 26 respectif. Lorsque l'injection est déclenchée par la bague de blocage 23, la rotation de la bague de commande 2 est à nouveau bloquée par le coulisseau de commande 9. Avec le coulisseau de commande 9 dans la position de la figure 44, si l'utilisateur retire l'autoinjecteur de son corps alors que l'injection est en cours ou après injection mais avant la fin du retardateur, le ressort 12 du manchon actionneur 11 va solliciter ledit manchon actionneur 11 en retour hors du corps inférieur 10. Ce déplacement du manchon actionneur 11 va tirer le coulisseau de commande 9 axialement vers le bas sur la figure 44 par la coopération entre l'épaulement supérieur 119 et la projection 92 du coulisseau. Ainsi, la bague de commande 2 va à nouveau être libérée en rotation par le coulisseau de commande 9, et le ressort 3 va solliciter cette bague de commande davantage en rotation ce qui va provoquer la rétractation de la seringue et de l'aiguille à l'intérieur du corps. Le manchon actionneur 11, en fin de mouvement, sera verrouillé comme décrit précédemment. Ainsi, même si l'utilisateur retire l'autoinjecteur avant la fin de distribution du produit, le dispositif de sécurité aiguille est opérant. Dans un fonctionnement normal, l'injection se termine et comme cela sera décrit ci-après, la tige de piston 5 va libérer la rotation d'un déclencheur 19, éventuellement avec un certain retard si un dispositif retardateur est utilisé. A partir du moment où le déclencheur 19 a réalisé une rotation prédéfinie, une projection 191 du déclencheur 19 va coopérer avec l'épaulement supérieur 95 du coulisseau de commande 9, et ce coulisseau de commande 9 va être déplacé axialement vers le bas sur la figure 44, ce qui va libérer la rotation de la bague de commande 2 comme décrit précédemment. Les figures 45 et 46 illustrent la rétractation de l'aiguille avec la rotation de la bague 2 qui va amener la projection 44 du manchon de commande face à une rainure interne de la bague 2, ce qui provoquera, sous l'effet du ressort, le déplacement axial en retour du manchon de commande 4 à l'intérieur de la bague de commande 2 et donc la rétraction de la seringue et de l'aiguille. Les figures 19 à 26 illustrent schématiquement une serrure d'injection avantageuse. L'autoinjecteur comporte des moyens d'injection, comprenant notamment la tige de piston 5, le ressort d'injection 8 et la bague de blocage 23, ces moyens d'injection étant bloqués dans une position chargée par ladite serrure d'injection. Le déblocage de ladite serrure d'injection provoque alors l'actionnement desdits moyens d'injection et donc l'injection du produit fluide à travers l'aiguille. Comme représenté sur la figure 19, ladite serrure d'injection comporte un manchon de commande 4 disposé dans ledit corps central 1, ledit manchon de commande 4 contenant ladite tige de piston 5 et ledit ressort d'injection 8, ladite tige de piston 5 comportant un évidement radial 50 recevant au moins un élément de blocage 7 mobile entre une position de blocage et une position de déblocage. Dans la variante représenté il y trois éléments de blocage 7 sous forme de billes, mais un nombre différent d'éléments de blocage et des formes différentes de ces éléments de blocage sont envisageables. La description suivante sera néanmoins faite en référence à trois billes, sans que ceci soit limitatif. Lesdites billes 7 sont sollicitées radialement vers l'extérieur par ladite tige de piston 5 et sont retenues en position de blocage par une bague de blocage 23. Cette bague de blocage 23 est déplaçable axialement par rapport audit manchon de commande 4 pour libérer lesdites billes 7 et ainsi débloquer ladite serrure d'injection, permettant audit ressort d'injection de déplacer ladite tige de piston 5 vers sa position d'injection. La figure 20 montre la serrure d'injection dans la position de blocage. Le ressort d'injection 8 coopère d'une part avec la tige de piston 5 et d'autre part avec une pastille support 6. Cette pastille support 6 est formée par un anneau disposé autour de ladite tige de piston 5. La tige de piston 5 comporte un évidement périphérique 50, pourvu avantageusement d'une surface inclinée 51, formé par un rétrécissement du diamètre de ladite tige de piston 5. Cette tige de piston 5 est disposée à l'intérieur du corps de commande 4 et est susceptible d'être déplacée axialement vers la gauche sur la figure 20 pour pousser le piston de la seringue A à l'intérieur de la seringue et distribuer le produit fluide contenu dans ladite seringue à travers l'aiguille. Comme visible sur la figure 20, les billes 7 sont disposées dans ledit évidement 50 formé dans la tige de piston 5 et coopère donc avec d'une part la paroi inclinée 51 de la tige de piston 5 et d'autre part avec la surface supérieure 61 de ladite pastille support 6. La surface inclinée 51 de la tige de piston est au contact des billes 7 de sorte que sous l'effet du ressort comprimé 8, ladite surface inclinée 51 exerce une force de réaction F1 sur les billes 7, cette force F1 n'étant pas exactement axiale mais dirigée légèrement vers l'extérieur, sollicitant ainsi les billes 7 radialement vers l'extérieur de la position de blocage de la figure 20. La bague de blocage 23 est prévue radialement à l'extérieur des billes 7 pour bloquer radialement lesdites billes dans la position de blocage. En se référant plus particulièrement à la figure 22, on constate que les billes peuvent être disposées dans des logements du manchon de commande 4, la bague de blocage 23 comportant des projections 231, une pour chaque bille 7, qui viennent se positionner au contact des billes 7 pour éviter que celles-ci soient déplacées radialement vers l'extérieur. La pastille 6 transmet la force F3 du ressort 8 aux billes 7, et la bague de blocage 23 exerce une force de réaction F2 sur les billes 7 pour empêcher un déplacement radial de celles-ci. Ainsi, ce sont les billes 7 qui supportent tous les efforts exercés sur la serrure dans la position de blocage, avec un équilibre en trois points sous l'effet des forces F1, F2 et F3. Une telle serrure est particulièrement stable et robuste, et permet notamment de résister aux drops tests. Ces tests simulent le fait de laisser tomber l'autoinjecteur par terre après avoir retirer le capot 14, l'objectif étant d'éviter un déclenchement de la serrure d'injection lors de cette chute. En particulier, aucune force n'est exercée sur les pièces de structure de l'autoinjecteur, tel que le corps central 1 ou le corps inférieur 10. Cette serrure permet ainsi d'éviter un risque de démontage intempestif du dispositif pendant un transport ou une manipulation. Il est à noter que les billes 7 pourraient être remplacées par des éléments non sphériques mais de forme plus complexe, par exemple en forme de cylindre ou de haricot, afin d'améliorer encore la stabilité de la serrure. Dans ce cas, ces éléments mobiles non sphériques pourraient être réalisés en métal, par exemple par découpe à fil d'acier. Lorsque l'aiguille de la seringue a complètement pénétré le corps de l'utilisateur, et seulement après cette insertion totale, comme cela sera décrit plus tard, la bague de blocage 23 est déplacée selon la flèche El sur la figure 21. Ceci a pour effet de libérer les billes 7 de leur position de blocage, celles-ci étant alors déplacées radialement vers l'extérieur selon la flèche E2. En variante, la bague de blocage 23 pourrait aussi être déplacée en rotation vers une position où elle libère les billes. La pastille support 6 vient alors en butée contre un bord interne du manchon de commande 4 comme représenté par la flèche E3 sur la figure 21. Dans cette position, la tige de piston 5 n'est plus retenue par les billes 7 et elle est donc déplacée axialement, c'est-à-dire vers la gauche sur la figure 21, pour réaliser l'injection du produit. Les billes 7 ne peuvent plus revenir en position de blocage, empêchées par la pastille 6, comme visible sur la figure 21. Les figures 23 à 26 illustrent avec des vues légèrement différentes les deux positions de blocage et de déblocage de la serrure d'injection comme décrit ci-dessus en référence aux figures 20 et 21. La serrure d'injection représentée sur les figures 19 à 26 permet de déverrouiller une force importante exercée par un ressort comprimé, en l'occurrence le ressort d'injection 8, en exerçant une force relativement faible et aisément maitrisable sur la bague de blocage 23. En particulier, la force nécessaire pour déplacer ladite bague de blocage 23 en position de déblocage peut représenter seulement 10%, voire même seulement 5%, de la force exercée par le ressort d'injection 8. Ceci représente un rendement très important qui garantit un actionnement aisé et fiable du dispositif. Lorsque l'injection est terminée, c'est-à-dire lorsque la tige de piston 5 a atteint sa position d'extrémité dans laquelle le piston de la seringue A a été déplacé pour injecter le produit fluide, un déclencheur 19 est actionné pour rétracter la seringue et donc l'aiguille. Lors de la phase d'injection, un doigt de verrouillage 20 s'étend à travers le déclencheur 19 et dans le canal central 151 du corps supérieur 15. Un ressort retardateur 18, ici un ressort à spirale, sollicite ledit déclencheur 19 en rotation. Cette rotation est bloquée par le doigt de verrouillage 20, avantageusement de forme oblongue, qui est adapté à tourner ensemble avec ledit déclencheur 19, mais qui est bloqué en rotation par ledit canal central 151 du corps supérieur 15. Pendant la phase d'injection, la tige de piston 5 se déplace axialement, c'est-à-dire vers la gauche sur la figure 28. Au fur à mesure qu'elle se déplace, elle va tirer sur le fil 21 qui va donc s'étendre hors du canal 151. Tant que le doigt de verrouillage 20 est disposé à l'intérieur du canal central 151, la rotation du déclencheur 19 est bloquée. Lorsque la tige de piston 5 approche de la fin de course d'injection, le fil 21 est complètement tiré et tendu entre la tige de piston 5 et le doigt de verrouillage 20, et tout déplacement supplémentaire de la tige de piston 5 va donc déplacer axialement le doigt de verrouillage 20 hors dudit canal central 151. Lorsque la tige de piston 5 atteint position d'extrémité de fin d'injection, le doigt de verrouillage ne coopère plus avec le canal central 151, et le déclencheur 19 et le doigt de verrouillage peut alors tourner sous l'effet du ressort retardateur 18. Comme visible sur la figure 31, le déclencheur 19 comporte une rampe externe 190 inclinée qui peut comporter d'un côté une projection 191. Lorsque le déclencheur 19 aura réalisé une rotation prédéfinie, typiquement environ un tour, cette projection 191 va venir coopérer avec le coulisseau de commande 9, ce qui va déplacer celui-ci axialement et ainsi déclencher la rétractation de l'aiguille, comme cela a été décrit précédemment. Les figures 27 à 31 illustrent un dispositif retardateur avantageux. Ce dispositif retardateur, qui est optionnel dans un autoinjecteur, a principalement pour but de décaler dans le temps la rétractation de la seringue A et donc de l'aiguille hors du corps de l'utilisateur après la fin de l'injection du produit fluide à l'intérieur dudit corps. Ceci permet notamment une diffusion pendant quelques secondes du produit après son injection. Un tel retardateur procure aussi un bénéfice pour l'utilisateur, qui n'a plus à compter, par exemple jusqu'à 10, après son injection, le temps pris pour ce comptage pouvant être très variable d'un utilisateur à un autre. Avec un retardateur, on facilite la séquence d'utilisation d'un autoinjecteur. Le retardateur mécanique représenté sur les figures 27 à 31 permet de décaler ainsi de quelques secondes cette rétractation, ce retard étant prédéterminable. La figure 27 illustre une vue schématique en éclatée de ce dispositif retardateur. Celui-ci comprend le corps supérieur 15, plusieurs planétaires 16 avec plusieurs satellites 17, le ressort retardateur 18, le déclencheur 19, le doigt de verrouillage 20, le fil 21 et la tige de piston 5. C'est cette tige de piston 5 qui va réaliser l'actionnement du dispositif retardateur lorsqu'elle arrive en fin de course d'injection avec la totalité du produit qui a été injecté. La figure 28 montre le dispositif retardateur avant son actionnement. On voit que la tige d'actionnement 5 est connectée au doigt de verrouillage 20 par l'intermédiaire du fil 21. Dans cette position, le fil 21 et le doigt de verrouillage 20 s'étendent à l'intérieur d'un canal central 151 du corps supérieur 15 et dans le déclencheur 19. Le corps supérieur 15 comporte un engrenage 155 sur sa surface interne latérale, comme clairement visible sur la figure 30. Cet engrenage interne 155 du corps supérieur 15 coopère avec une pluralité de satellites 17 qui sont assemblés sur des planétaires 16. Dans l'exemple représenté sur la figure 28, il y plusieurs planétaires empilés axialement l'un sur l'autre. Les planétaires 16 comportent une plaque en forme de disque sur laquelle sont formées d'un côté des tiges de support de satellites 161 qui reçoivent chacune de manière rotative un satellite 17. Dans l'exemple représenté, il y a trois satellites 17 à chaque étage de sorte qu'il y a trois tiges 161. Chaque planétaire 16 associé à ses satellites 17 forme un étage du dispositif retardateur. De l'autre côté de la plaque en forme de disque, le planétaire 16 comporte un engrenage 162 adapté à coopérer avec les satellites 17 de l'étage adjacent. Ainsi, comme visible sur la figure 30, le dispositif retardateur utilise le principe des trains épicycloïdaux. Chaque étage de ce dispositif permet de démultiplier et/ou ralentir les rotations de l'étage précédent. Lorsqu'un dispositif retardateur est utilisé, le déclencheur 19 coopère avec un premier planétaire 16, dont les tiges 161 s'étendent à l'intérieur dudit déclencheur 19. L'engrenage 162 de ce premier planétaire 16 coopère alors avec les satellites d'un second planétaire adjacent, qui coopèrent avec l'engrenage latéral 155 du corps supérieur 15, démultipliant ainsi la rotation du premier planétaire et donc du déclencheur, et donc freinant cette rotation. Chaque étage supplémentaire du train épicycloïdal formant le retardateur va davantage démultiplier ces rotations, et donc davantage freiner la rotation du déclencheur 19. Ainsi, avec quatre étages comme représenté sur les figures, on peut ramener à un seul tour la rotation du déclencheur 19 alors que le dernier planétaire 16 disposé tout au fond du corps supérieur 15 réalisera simultanément environ cinquante tours. Selon le nombre d'étages et/ou selon de nombre de satellites et/ou selon la forme des planétaires et/ou selon les dimensions des engrenages en jeu, on peut régler assez précisément le retard entre le moment où le dispositif retardateur est déclenché et le moment où le déclencheur 19 aura réalisé sa rotation prédéfinie pour déclencher la rétractation de la seringue, comme cela sera explique ultérieurement. Un freinage par frottements peut aussi être prévu, par exemple entre les satellites 17 et l'engrenage interne 155 du corps supérieur 15. Le dispositif retardateur permet donc de décaler d'un temps prédéterminé le moment où ledit déclencheur va actionner la rétractation de l'aiguille, à partir du moment où la phase d'injection est terminée. Il est à noter que le principe du fil déployable connecté d'une part à la tige de piston 5 et d'autre part au doigt de verrouillage 20, peut être utilisé sans le système de train épicycloïdal tel que représenté sur les figures 27 à 31. Ce fil, très peu encombrant, permet de garantir que la rétractation de l'aiguille ne commence qu'une fois la phase d'injection totalement terminée, en permettant notamment de compenser d'éventuelles tolérances de fabrication. Plus généralement, l'utilisation d'un fil permet de réduire l'encombrement du dispositif. De ce fait, on peut l'utiliser avantageusement pour différentes fonctions dans un autoinjecteur, dès lors qu'on a besoin de tirer une pièce par rapport à une autre. Selon un aspect avantageux, la coque externe 22 comporte plusieurs indicateurs qui permettent d'informer l'utilisateur de l'avancement des séquences de piquage, d'injection et de rétractation. En cas d'utilisation d'un dispositif retardateur, on peut aussi prévoir un affichage dudit retard. Ainsi, comme visible sur les figures 2a à 2f, la coque externe 22 peut comporter plusieurs fenêtres de visualisation, en l'occurrence trois fenêtres 221, 222, 223, qui permettent de visualiser des éléments mobiles lors des différentes phases d'actionnement, ces éléments comportant des indicateurs, typiquement des couleurs. Ainsi, le coulisseau de commande 9, qui au repos est dans une première position par rapport au corps central 1, se déplace axialement vers une seconde position lors du déplacement du manchon actionneur 11. Il reste ensuite dans cette seconde position pendant toute la phase d'injection, et revient en direction de sa première position lors de la rétractation de l'aiguille. Ce n'est que lorsque le manchon actionneur retourne à sa position projetée, que le coulisseau de commande atteint cette première position. Ce coulisseau de commande 9 peut comporter un ou plusieurs indicateurs de couleur, par exemple une zone rouge come visible sur la figure 1. Ce coulisseau peut donc être utilisé pour indiquer d'une part la position projetée du manchon actionneur 11 (première position) et d'autre part la phase de piquage et d'injection (seconde position). Le déclencheur 19, qui déclenche la rétractation de l'aiguille en fin d'injection, peut aussi comporter un indicateur, par exemple une zone rouge, qui s'affiche lorsque ledit déclencheur a réalisé sa rotation prédéfinie et ainsi actionné la rétractation de l'aiguille. Ainsi, la première fenêtre de visualisation 221 peut être la fenêtre de fin d'injection, c'est-à-dire que lorsqu'une couleur prédéfinie, par exemple le rouge, apparaît dans la fenêtre 221, l'injection est terminée et la seringue a été rétractée. L'utilisateur sait donc que lorsque cette première fenêtre de visualisation est rouge, il peut retirer l'autoinjecteur en toute sécurité de son corps. Cette indication peut par exemple être fournie par le déclencheur 19. La seconde fenêtre de visualisation 222 peut être celle des phases de piquage et d'injection, qui passe au rouge pendant du début de la phase de piquage à la fin de la phase d'injection. Ceci permet d'éviter que l'utilisateur ne retire l'autoinjecteur de son corps pendant ces phases, qui peuvent durer plusieurs secondes. Cette indication peut être fournie par le coulisseau actionneur 9. La troisième fenêtre de visualisation 223 peut être celle du manchon actionneur 11, avec le rouge affiché lorsque le manchon actionneur 11 est dans sa position projetée hors du corps inférieur. Cette troisième fenêtre de visualisation 223 est donc rouge avant actionnement, puis à nouveau après utilisation, lorsque le manchon actionneur 11 est verrouillé en position de sécurité. Cette indication peut être fournie par le coulisseau de commande 9. Dans l'exemple représenté, la zone rouge du coulisseau actionneur 9 passe de la troisième fenêtre de visualisation 223, avant actionnement (figure 2a) à la seconde fenêtre de visualisation 222 (figure 2c) lorsque le manchon actionneur est en position d'actionnement où il déclenche la phase de piquage. Pendant cette transition, ladite zone rouge n'est pas visible, étant située entre lesdites fenêtres 223 et 222 (figure 2b). Pendant les phases de piquage et d'injection, le coulisseau de commande reste dans sa seconde position (figure 2c & figure 2d). Lorsque le coulisseau de commande 9 est à nouveau déplacé axialement vers sa première position par le déclencheur 19, pour actionner la rétractation de l'aiguille, la zone rouge repasse entre la seconde fenêtre 222 à la troisième fenêtre 223, étant à nouveau invisible (figure 2e), pour finalement réapparaitre dans la troisième fenêtre 223 lorsque le manchon actionneur est verrouillé en position projetée (figure 2f). Dans cette configuration, la combinaison du rouge dans les première et troisième fenêtres de visualisation 221 et 223 garantit la fin du processus d'utilisation de l'autoinjecteur, avec l'aiguille rétractée et le manchon actionneur 11 verrouillé, ce qui garantit une sécurité optimale. Bien entendu, d'autres moyens d'affichage ou d'indication sont aussi possibles, et ladite coque externe 22 peut comporter un nombre quelconque de fenêtre de visualisation, de formes et de dimensions quelconques, et qui pourraient être positionnées différemment de la variante représentée sur les figures. Eventuellement, dans la première fenêtre de visualisation 221 ou dans une fenêtre de visualisation supplémentaire, on peut prévoir d'afficher l'état du dispositif retardateur, par exemple avec un décompte. Celui-ci pourrait être réalisé par exemple avec des valeurs numériques inscrites sur le bord latéral externe du déclencheur qui passe progressivement dans une fenêtre de visualisation appropriée et qui affiche en seconde le décompte du retardateur. D'autres variantes sont bien entendu également possibles. Cette coque externe 22 peut aussi comporter un ou des boutons de piquage et/ou de rétractation de l'aiguille, si l'autoinjecteur prévoit de tels boutons pour réaliser le piquage et/ou la rétractation de l'aiguille. La coque externe 22 pourrait aussi comporter un indicateur de température du produit à injecter. En effet, beaucoup de produits à injecter sont stockés à 8° et il est souvent recommandé de les sortir 30-60 min a l'avance. Si le produit est trop froid au moment de l'injection, ceci peut provoquer des douleurs chez le patient. Par exemple, la coque 22 pourrait comporter un affichage de la température du réservoir contenant le produit à injecter. En variante, on pourrait aussi prévoir une étiquette qui change de couleur avec la température. Cet indicateur de température pourrait être prévu sur la coque, ou sur le réservoir, notamment la seringue, et être visible à travers une fenêtre de la coque. La présente invention s'applique notamment pour les traitements des maladies auto-immunes, par exemple du type arthrites rhumatoïdes, scléroses multiples, maladie de Crohn, pour les traitements contre le cancer, pour les traitements antiviraux, par exemple du type hépatites, pour les traitements contre le diabète, pour les traitements contre l'anémie ou pour les traitements de crises, par exemple en cas de choc anaphylactique. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation avantageux de celle-ci, qui combine plusieurs modules fonctionnels, il est entendu que les différents modules décrits peuvent être utilisés indépendamment les uns des autres. En particulier, le manchon actionneur et/ou le dispositif de déplacement de seringue pour le piquage et/ou la rétractation et/ou la serrure d'injection et/ou le dispositif retardateur pourrait être utilisé indépendamment les uns des autres. Le piquage de l'aiguille et/ou la rétractation de l'aiguille après injection pourrait être commandé par un ou plusieurs bouton(s). D'autres modifications sont également possibles pour l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées
Autoinjecteur comportant un corps inférieur (10) recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie (A), ledit autoinjecteur comportant un corps central (1) fixé audit corps inférieur (10) et un manchon actionneur (11) pourvu d'une extrémité de contact destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisateur, ledit manchon actionneur (11) étant déplaçable entre une position projetée et une position d'actionnement, ledit manchon actionneur (11) étant en position projetée avant et après actionnement de l'autoinjecteur, des moyens d'injection (5, 8) étant prévus pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection dans laquelle elle est insérée dans le corps de l'utilisateur, l'autoinjecteur comprenant un dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) pour déplacer l'aiguille vers ladite position d'injection, ledit dispositif de déplacement de réservoir déclenchant lesdits moyens d'injection seulement après que l'aiguille a atteint sa position d'injection.
1.- Autoinjecteur comportant un corps inférieur (10) recevant un réservoir, ledit réservoir contenant du produit fluide et comportant un piston et une aiguille, tel qu'une seringue pré-remplie (A), ledit autoinjecteur comportant un corps central (1) fixé audit corps inférieur (10) et un manchon actionneur (11) pourvu d'une extrémité de contact destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisateur, ledit manchon actionneur (11) étant déplaçable entre une position projetée et une position d'actionnement, ledit manchon actionneur (11) étant en position projetée avant et après actionnement de l'autoinjecteur, des moyens io d'injection (5, 8) étant prévus pour injecter ledit produit fluide à travers ladite aiguille lorsque ladite aiguille est dans une position d'injection dans laquelle elle est insérée dans le corps de l'utilisateur, l'autoinjecteur comprenant un dispositif de déplacement de réservoir (2, 4, 9) pour déplacer l'aiguille vers ladite position d'injection, caractérisé 15 en ce que ledit dispositif de déplacement de réservoir comprend une bague de commande (2) montée rotative dans ledit corps central (1), ladite bague de commande (2) comportant un premier profil interne incliné (24) adapté à coopérer avec une projection interne (44) d'un manchon de commande (4) solidaire du réservoir, ledit manchon de 20 commande (4) étant déplaçable axialement dans ledit corps central (1), de sorte qu'une rotation de la bague de commande (2) provoque un déplacement axial dudit manchon de commande (4), ledit premier profil interne incliné (24) se terminant par une partie plane non inclinée (241) sur laquelle une rotation de la bague de commande (2) ne provoque 25 pas de déplacement axial du manchon de commande (4), de sorte que ladite aiguille atteint sa position lorsque la projection (44) atteint la fin du profil incliné et ledit dispositif de déplacement de réservoir déclenche lesdits moyens d'injection seulement après que l'aiguille a atteint sa position d'injection. 30 2.- Autoinjecteur selon la 1, dans lequel la bague de commande (2) comporte au moins un second profil interne incliné (26) qui coopère avec au moins une projection (235) d'une bague de blocage (23) pour déclencher les moyens d'injection seulement après le déplacement de ladite projection (44) sur ladite partie plane (241). 3.- Autoinjecteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite bague de commande (2) est sollicitée en rotation par un ressort de piquage (3), la rotation de ladite bague de Io commande (2) étant bloquée par un coulisseau de commande (9) déplaçable axialement dans ledit corps central (1), ledit manchon actionneur (11) lorsqu'il arrive en position d'actionnement, coopérant avec ledit coulisseau de commande (9) pour le déplacer axialement pour débloquer la rotation de ladite bague de commande (2) et ainsi 15 déplacer le réservoir vers la position d'injection de l'aiguille. 4.- Autoinjecteur selon la 3, dans lequel le coulisseau de commande (9) comporte une projection (91) qui bloque la rotation de la bague de commande (2) jusqu'à ce que le manchon 20 actionneur (11) est dans sa position d'actionnement, ladite projection (91) coopérant avec un profil externe incliné (25) de ladite bague de commande (2) pendant sa rotation qui amène l'aiguille en position d'injection, de telle sorte que ledit coulisseau de commande (9) est déplacé axialement par rapport à ladite bague de commande (2) 25 pendant ladite rotation.
A
A61
A61M
A61M 5
A61M 5/20
FR2987349
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN OBJET TRIDIMENSIONNEL, GODET ET ELEMENT DE PAROI FABRIQUE PAR LE PROCEDE
20,130,830
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un objet tridimensionnel à partir d'une feuille de bois. De tels objets réalisés à partir d'une feuille de bois sont connus. Un domaine d'application de l'invention concerne, par exemple, les réceptacles réalisés en feuille de bois, pouvant être par exemple des godets horticoles 10 ou des barquettes. Le document FR-A-2 240 633 concerne un réceptacle pour fruits fragiles dont le corps est réalisé par pliage d'un flan présentant un fond, deux côtés et deux têtes constituant la paroi latérale, ainsi que quatre rabats prolongeant les côtés et destinés à être appliqués, en étant solidarisés deux à deux, contre les têtes. Le flan 15 est en bois déroulé dont les fibres sont orientées suivant la longueur des côtés. Le bord inférieur de chaque rabat est écarté du fond, de façon que ce dernier présente un bord franc entre la ligne de pliage d'une tête relativement au fond et la ligne de pliage de ce côté relativement au rabat considéré, ce qui permet le retrait transversal du bois en évitant ainsi l'éclatement de celui-ci dans la zone reliant chaque côté au 20 fond. Chaque côté est relié au fond par un arrondi aboutissant sur les bords francs. Les lignes de pliage sont réalisées par marquage entre le fond et les têtes. Par contre, aucune trace de pliage n'apparaît entre le fond et les côtés, car il est prévu de former les arrondis à ces endroits. Un inconvénient notable de ce réceptacle est que de telles lignes de pliage 25 marquées introduisent une grande fragilité du réceptacle ainsi réalisé. Un second inconvénient de ce réceptacle est dans l'utilisation d'arrondi pour raccorder les flancs, ce qui introduit des variations notables et non maitrisées de géométrie lors du retrait. Le document EP-A-269 938 décrit un réceptacle pour des produits 30 alimentaires de petite taille, dans lequel des moyens de renforcement sont prévus sur les lignes de pliage parallèles aux fibres de la feuille de bois, ces moyens de renforcement étant constitués par des agrafes métalliques s'étendant transversalement à ces lignes de pliage entre le fond et les parties latérales. Le document FR-A-2 736 327 décrit une barquette pour le conditionnement de produits alimentaires, constituée par une découpe de feuille de bois déroulée présentant une partie centrale et par des prolongements latéraux assemblés par collage. Les faces de la barquette sont pliées par rapport à la partie centrale, en ayant entre elles des lignes pré-rainées pour faciliter ce pliage. Les moyens indiqués dans les documents de l'état de la technique mentionnés ci-dessus dans les lignes de pliage s'avèrent assez peu résistants ou exigent une plus 10 grande épaisseur de la feuille de bois. Aucun de ces documents ne prévoit non plus de procédé complet pour réaliser un objet tridimensionnel ayant à la fois un faible rayon de courbure au niveau des lignes de pliage et une bonne résistance mécanique. Ainsi, l'une des difficultés rencontrées est de pouvoir réaliser une ligne de pliage ayant un angle franc, c'est-à-dire un rayon de courbure faible, c'est-à-dire 15 évitant les arrondis. Le document [4] "Comportement thermo-hydromécanique du bois, applications technologiques et dans les structures" de Parviz Navi et Frédéric Heger aux Presses polytechniques et universitaires romandes (2005), ISBN 2-88 074-6205, pages 253 à 258, décrit un procédé de formage du bois, qui peut être un cintrage, 2 0 un moulage ou un profilage. Ce procédé prévoit d'effectuer successivement : - le ramollissement ou la plastification du bois, dans lequel on chauffe le bois tout en augmentant sa teneur en eau, en faisant séjourner le bois dans un réacteur muni d'un générateur de vapeur utilisé pour le ramollissement des pièces de bois avant cintrage ou moulage ; 2 5 - la mise en forme de la pièce de bois sous l'action de charges mécaniques, pouvant être en compression ou en flexion ; - le durcissement de la pièce de bois ; au cours duquel, après la mise en forme, l'échantillon est refroidi et séché ; - le blocage pour fixer la forme donnée à l'échantillon en permanence, et ce 30 par fixation mécanique par collage, clouage, vissage, imbrication, ou par des traitements chimiques ou thermo-mécaniques pouvant être un séchage d'une ou deux semaine(s). Ce document [4] indique que la faible extensibilité du bois en tension entraîne une limitation du minimum du rayon de courbure circulaire pouvant être atteint et que la flexion imposable à une barre de bois par moulage non destructif est donnée par la relation st d/2R, où st est la limite d'extensibilité en tension, d est l'épaisseur de la partie à fléchir et R est le rayon de courbure, et que cette limite d'extensibilité peut varier de 0,75 % pour le bois sec à 20 % pour une cellule humide. L'invention vise à obtenir un procédé de fabrication d'un objet 10 tridimensionnel à partir d'une feuille de bois, qui pallie les inconvénients de l'état de la technique et permet d'obtenir un faible rayon de courbure dans la ou les ligne(s) de pliage, tout en ayant une bonne résistance mécanique en cette ligne de pliage. A cet effet, un premier objet de l'invention est un procédé de fabrication d'un objet tridimensionnel à partir d'une feuille de bois, 15 caractérisé en ce que l'on effectue successivement au moins les étapes suivantes : - au cours d'une première étape, on obtient une feuille de bois plane d'une épaisseur uniforme comprise entre 0.3 millimètre et 5 millimètres, - au cours d'une deuxième étape, on sèche la feuille de bois pour que son 20 taux d'humidité soit inférieur ou égal à 30 %, - au cours d'une troisième étape, on découpe dans la feuille de bois au moins un flan plan ayant les dimensions requises pour l'objet, - au cours d'une quatrième étape, on applique de la vapeur d'eau au flan sur une zone limitée à au moins un segment rectiligne, continu, prédéterminé et situé 25 entre des bords du flan, et on plie le flan avec au moins une ligne de pliage localisée sur le segment rectiligne pour obtenir au moins deux parties planes pliées, qui sont reliées par la ligne de pliage et qui ont une forme tridimensionnelle, - au cours d'une cinquième étape, on effectue au moins une opération de fixation sur au moins l'une des parties pliées pour former l'objet tridimensionnel. Suivant un mode de réalisation, au cours de la deuxième étape, on sèche la feuille de bois pour que son taux d'humidité soit inférieur ou égal à 15% et supérieur ou égal à 12%. Suivant un mode de réalisation de l'invention, entre la deuxième étape et la 5 quatrième étape est prévue une étape d'impression d'au moins un signe ou d'au moins un dessin ou d'au moins un repérage sur le flan ou sur la feuille de bois. Suivant un mode de réalisation de l'invention, entre la deuxième étape et la quatrième étape est prévue une étape de marquage dudit au moins un segment rectiligne devant former la ligne de pliage dans le flan. 10 Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la quatrième étape, la vapeur d'eau est appliquée au flan sur la zone limitée au segment pendant un temps non nul, inférieur à 10 secondes. Suivant un mode de réalisation de l'invention, au cours de la quatrième étape, l'application de vapeur d'eau est effectuée avant et/ou simultanément au pliage du 15 flan. Suivant un mode de réalisation de l'invention, au cours de la quatrième étape, on plie le flan avec la ligne de pliage localisée sur le segment rectiligne pour obtenir sur cette ligne de pliage un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur. Suivant un mode de réalisation de l'invention, au cours de la quatrième étape, 20 l'application de vapeur d'eau est effectuée sur le dos de la ligne de pliage. Suivant un mode de réalisation de l'invention, au cours de la deuxième étape la feuille de bois est séchée dans une enceinte de chauffage à une température maximum de 70°C. Suivant un mode de réalisation de l'invention, pour effectuer la quatrième 25 étape, on dispose le flan sur un dispositif d'application localisée de vapeur d'eau et de pliage, comportant une ouverture traversante ayant la forme du segment rectiligne pour le passage de vapeur d'eau depuis un canal d'envoi de vapeur d'eau prévu dans une embase, l'ouverture traversante se trouvant entre une première surface fixe de réception d'une première partie du flan et un levier d'inclinaison du flan, le levier 30 comportant une deuxième face de réception d'une deuxième partie du flan, le levier étant articulé en rotation sur un axe de rotation, le flan étant disposé pour se trouver sur la première surface fixe, au-dessus de l'ouverture traversante et sur la deuxième face, on dispose sur la première partie du flan un outillage de calage ayant une arête rectiligne au-dessus de l'ouverture traversante, on envoie de la vapeur d'eau depuis le canal dans l'ouverture traversante contre le flan et on fait tourner le levier autour de l'axe de rotation pour incliner par rapport à la première partie du flan la deuxième partie du flan contre l'arête rectiligne pour former la ligne de pliage suivant ledit segment, les deux parties pliées étant formées par la première partie du flan et la deuxième partie du flan. Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la quatrième étape, on plie la première partie du flan par rapport à la deuxième partie du flan d'un angle de pliage défini entre une première surface d'application de l'outillage de calage contre la première partie du flan et une deuxième surface d'application de l'outillage de calage contre la deuxième partie du flan. Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la cinquième étape, on 15 effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et au moins une autre partie du flan pour les fixer entre elles. Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la cinquième étape, on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et une autre feuille de bois ou un autre flan de bois. 20 Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la cinquième étape, on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et au moins un panneau de bois. Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la cinquième étape, on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et au moins un 25 objet en une matière autre que du bois. Suivant un mode de réalisation de l'invention, lors de la troisième étape, on effectue en plus dans le flan au moins une découpe intérieure. Un deuxième objet de l'invention est un godet pour la culture de végétaux, le godet comportant au moins une première paroi et au moins une deuxième paroi, qui 30 sont formées par deux parties pliées reliées par une ligne de pliage, les parties pliées et la ligne de pliage étant réalisées par le procédé de fabrication tel que décrit ci- dessus, la première paroi et la deuxième paroi étant fixées à au moins une troisième paroi du godet. Un troisième objet de l'invention est un élément de paroi, comportant un premier flan central de bois comportant : - une pluralité de premières parties pliées reliées par des premières lignes de pliage à une pluralité de troisièmes parties pliées, - une pluralité de deuxièmes parties pliées reliées par des deuxièmes lignes de pliage à la pluralité de troisièmes parties pliées, les premières parties pliées, les deuxièmes parties pliées, les troisièmes parties 10 pliées, les premières lignes de pliage et les deuxièmes lignes de pliage étant réalisées par le procédé de fabrication tel que décrit ci-dessus, les premières parties pliées étant fixées à au moins un deuxième flan, les deuxièmes parties pliées étant fixées à au moins un troisième flan. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, 15 donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente un organigramme d'un exemple de réalisation du procédé de fabrication suivant l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe verticale représentant un 20 exemple de réalisation d'un dispositif permettant de réaliser la quatrième étape de pliage du procédé de fabrication suivant l'invention, - la figure 3A est une vue schématique en perspective d'un premier exemple d'objet tridimensionnel formé par un premier godet réalisé par le procédé de fabrication suivant l'invention, 25 - la figure 3B est une vue schématique d'un flan à plat ayant été découpé pour la fabrication du premier godet suivant la figure 3A, - la figure 4A est une vue schématique en perspective d'un deuxième exemple d'objet tridimensionnel formé par un deuxième godet à trous réalisé par le procédé de fabrication suivant l'invention, - la figure 4B est une vue schématique en perspective d'un troisième exemple d'objet tridimensionnel formé par un troisième godet à trous réalisé par le procédé de fabrication suivant l'invention; - la figure 5 est une autre vue schématique en perspective du godet suivant le 5 mode de réalisation de l'invention de la figure 4B, montrant le fond et le bas de deux rabats ; - la figure 6 est une vue schématique développée d'un flan découpé servant à la fabrication du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 4B ; - la figure 7 est une vue schématique de dessus du godet suivant le mode de 10 réalisation de l'invention de la figure 4B; - la figure 8 est une vue schématique de côté du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 4B; - la figure 9 est une vue schématique en perspective de dessous du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 4B; 15 - la figure 10 est une vue schématique en perspective de dessus du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 4B; - la figure 11 est une autre vue schématique en perspective de dessus du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 4B; - la figure 12 est une autre vue schématique de côté du godet suivant le mode 2 0 de réalisation de l'invention de la figure 4B; - la figures 13 et 14 sont des vues schématiques en perspective et en coupe verticale d'un autre exemple d'objet tridimensionnel réalisé par le procédé de fabrication suivant l'invention, - les figures 15A est une vue schématique développée d'un flan découpé 2 5 servant à la fabrication d'un autre godet par le procédé de fabrication suivant un autre mode de réalisation de l'invention, - la figure 15B est une vue schématique en perspective de dessus du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 15A, - les figures 16A est une vue schématique développée d'un flan découpé 30 servant à la fabrication d'un autre godet par le procédé de fabrication suivant un autre mode de réalisation de l'invention, - la figure 16B est une vue schématique en perspective de dessus du godet suivant le mode de réalisation de l'invention de la figure 16A. Le procédé de fabrication suivant l'invention comporte les étapes décrites ci-dessous, qui sont effectuées l'une après l'autre. Au cours d'une première étape El, on obtient une feuille de bois plane d'une épaisseur uniforme comprise entre 0,3 millimètre et 5 millimètres. Cette feuille de bois est obtenue par exemple à partir d'une bille de bois, ainsi que cela est connu. Cette feuille de bois peut par exemple être obtenue par déroulage, ou tranchage ou sciage. Des exemples de réalisation de cette première étape El d'obtention en plusieurs sous-étapes successives El 1, E12, E13, E14, E15, ou El 1, E12, E13, E16, E17, sont décrits à la figure 1. Au cours d'une première sous-étape El 1, la ou les bille(s) de bois sont lavées, pour enlever les saletés. Après cette sous-étape El 1, il est effectué de manière facultative une deuxième sous-étape E12 d'étuvage de la bille de bois. Cet étuvage facilite le déroulage de certaines essences de bois. Pendant cet étuvage, les billes de bois sont soumises à une imprégnation par vapeur sous pression entre 80°C et 110°C ou dans un bassin d'eau chaude. Ce chauffage a pour but de ramollir le bois. Cet étuvage, qui 2 0 provoque un changement de teinte du bois, n'est pas appliqué dans le cas du sciage au bois montant. Après la sous-étape Ell ou E12, il est effectué la sous-étape E13 d'écorçage et de tronçonnage du bois. L'écorçage sert à éliminer la partie superficielle des billes et à leur donner une forme cylindrique parfaite. Cette sous-étape E13 permet 2 5 d'obtenir des placages de qualité acceptable. Après cette sous-étape E13, il est mis en oeuvre, pour obtenir la feuille de bois, soit un processus continu, soit un processus unitaire. Dans le cas du processus continu E14, la feuille de bois est obtenue par déroulage au cours de la sous-étape E15 après la sous-étape E13. A la fin de cette 3 0 sous-étape E15, la feuille de bois de la première étape El d'épaisseur constante comprise entre 0,3 millimètre et 5 millimètres est obtenue. Dans le cas du processus unitaire après la sous-étape E13, la feuille de bois est obtenue par débitage en quaterlots au cours de la sous-étape E17, puis tranchage ou sciage au bois montant au cours de la sous-étape E18. Ces sous-étapes E17 et E18 permettent de convertir la bille de bois en feuilles de placage d'épaisseur constante comprise entre 0,3 millimètre et 5millimètres. Par conséquent, la feuille de bois de la première étape El est obtenue à la fin de la sous-étape E18. Un exemple d'épaisseur de la feuille de bois est par exemple l'une parmi 0.6 millimètre, 0.8 millimètre, 1.0 millimètre, 1.2 millimètre, 1.8 millimètre, 2 millimètres. Puis, après la première étape El, on sèche la feuille de bois pour que son taux d'humidité soit inférieur ou égal à 30 %, cette opération de séchage étant effectuée au cours d'une deuxième étape E2. Notamment, suivant un mode de réalisation, au cours de la deuxième étape E2, on sèche la feuille de bois pour que son taux d'humidité soit inférieur ou égal à 15% et supérieur ou égal à 12%. Ce séchage au cours de l'étape E2 peut être effectué par air chaud. Dans un mode de réalisation, l'étape E2 de séchage est effectuée à l'aide d'un dispositif chauffant, utilisant par exemple de l'air chaud. La feuille de bois est par exemple mise dans une enceinte de séchage ayant une température maximum de 70°C. Le dispositif de chauffage de l'enceinte est régulé pour atteindre une 2 0 température inférieure à cette température maximum. Dans un mode de réalisation, la ou les feuille(s) de bois sont disposées entre des grilles métalliques ajourées et sont maintenues en position par des pinces, afin de limiter le gondolement des feuilles et autoriser le retrait des feuilles latéralement lors du séchage. Le serrage effectué par les pinces maintient simplement en position des 2 5 grilles métalliques autour de la ou des feuille(s) de bois, sans excès de serrage, afin de ne pas entraîner de blocage du retrait du bois et de ne pas faire apparaître des fentes dans la ou les feuille(s) de bois. Après l'étape E2 de séchage, on effectue une troisième étape E3, lors de laquelle on découpe dans la feuille de bois au moins un flan plan ayant les dimensions 30 requises pour l'objet. On découpe ainsi dans la feuille de bois un gabarit nécessaire pour l'obtention du volume de l'objet tridimensionnel. Suivant un mode de réalisation de l'invention, il peut être prévu lors de cette étape E3, d'effectuer, en plus de la découpe du contour extérieur du flan, une ou plusieurs découpes 9 intérieures au flan F, ainsi que cela sera décrit ci-dessous en référence aux figures 4A et 4B, 15A, 15B, 16A, 16B,. Dans un mode de réalisation, il peut être prévu de d'ajouter sur la feuille de bois un repérage visuel du contour du flan à découper, par exemple à l'encre. Dans un mode de réalisation, le contour du flan à découper est directement imprimé, à l'aide d'une imprimante sur la feuille de bois. Le découpage est ensuite effectué en coupant la feuille de bois suivant le contour imprimé. Dans ce mode de réalisation, la feuille a une épaisseur inférieure ou égale à 2 millimètres. L'imprimante est choisie pour que le défilement de la feuille de bois dans l'imprimante ne procure pas un trop grand changement d'inclinaison de la feuille afin de ne pas trop la courber. Bien entendu, on peut se dispenser d'imprimer ou de repérer le contour du flan sur la feuille de bois au cours de l'étape E3. Dans un autre mode de réalisation, dans le cas de la variante par déroulage, le flan peut être découpé au cours de l'étape E3 au moyen d'une presse de découpe, connue de l'homme du métier pour le carton. Dans un autre mode de réalisation, le flan est découpé dans la feuille de bois au cours de l'étape E3 à l'aide d'un massicot, ou d'un autre outillage de coupe 2 0 manuelle ou automatique connu de l'homme du métier du carton. Dans un mode de réalisation, il est prévu après l'étape E3 de découpe du flan, une étape E4 de marquage d'au moins un segment rectiligne F30 devant former au moins une ligne de pliage dans le flan. Ce marquage d'une ou plusieurs ligne(s) de pliage est effectué par exemple par rainure ou écrasement de fibres. 25 Dans un mode de réalisation, un appareillage de rétroprojection peut être utilisé pour identifier au verso du flan le ou les segment(s) rectiligne(s) devant former la ou les ligne(s) de pliage. De même, dans un mode de réalisation, un appareillage de rétroprojection peut être utilisé pour identifier au verso de la feuille de bois, au cours de l'étape E3 3 0 de découpe, le contour du flan à découper. Le segment ou contour ainsi identifié peut ainsi être repéré sur la feuille ou le flan en traçant au recto une ligne passant sur le trait rétroprojeté par l'appareillage. Au cours de l'étape E4, le ou les segment(s) rectiligne(s) devant former la ou les ligne(s) de pliage peuvent être également marqués par une très faible incision dans le flan, sur une très faible épaisseur à 10 % de l'épaisseur). Dans un autre mode de réalisation, le marquage du ou des segment(s) rectiligne(s) devant former la ou les ligne(s) de pliage dans le flan est effectué par écrasement au moyen d'une presse, connue de l'homme du métier du carton. Bien entendu, on peut se dispenser de l'étape E4 de marquage. Par exemple, dans un procédé automatisé à partir de la découpe du flan à l'étape E3, le ou les segment(s) rectiligne(s) devant former la ou les ligne(s) de pliage seront prédéterminés par rapport au contour du flan. Ainsi, l'étape E4 de marquage, lorsqu'elle est prévue, n'a pour but que de repérer visuellement l'endroit où devra être effectué le pliage dans le flan, ce repérage étant destiné à une personne. L'étape E4 de marquage, lorsqu'elle est prévue, est effectuée entre la troisième étape E3 de découpe et la quatrième étape E6, ou entre la deuxième étape E2 et la quatrième étape E6. En effet, le marquage du ou des segment(s) devant former la ou les ligne(s) de pliage peut être effectué en même temps que le marquage du contour du flan à découper lors de l'étape E3. 2 0 Dans un mode de réalisation, il est prévu entre la deuxième étape E2 de séchage et la quatrième étape E6 une étape E5 d'impression d'au moins un signe ou d'au moins un dessin ou d'au moins un repérage sur le flan F ou sur la feuille de bois F. Il s'agit par exemple d'une impression à plat. On peut ainsi imprimer par exemple un dessin, un logo ou des informations sur le flan. L'impression à plat sur du bois, 2 5 telle que, par exemple, du peuplier, est une technique connue de l'homme du métier et parfaitement maîtrisée. Bien entendu, cette étape E5 d'impression à plat peut ne pas être prévue. On effectue ensuite la quatrième étape E6, lors de laquelle on applique de la vapeur d'eau au flan sur une zone limitée à au moins un segment rectiligne, continu, 3 0 prédéterminé et situé entre des bords du flan, et on plie le flan avec au moins une ligne de pliage localisée sur ce segment rectiligne pour obtenir au moins deux parties planes pliées, qui sont reliées par la ligne de pliage et qui ont une forme tridimensionnelle. L'étape E6 comporte ainsi une sous-étape E61 d'application de la vapeur d'eau et une sous-étape E62 de pliage. Au cours de la quatrième étape E6, 5 l'application de vapeur d'eau de la sous-étape E61 est effectuée avant et/ou simultanément au pliage du flan de la sous-étape E62. L'application de vapeur d'eau sur le segment rectiligne provoque un changement d'état localisé du flan de bois. On applique des conditions d'humidité relative et de température uniquement sur le segment correspondant à la ligne de 10 pliage, pour passer localement sur ce segment de l'état vitreux à l'état caoutchouteux. Dans un mode de réalisation, lors de la quatrième étape E6, la vapeur d'eau est appliquée au flan sur la zone limitée au segment pendant un temps non nul, inférieur à 10 secondes. Dans un mode de réalisation, la température de la vapeur d'eau est comprise 15 entre 90°C et 110°C. Dans un mode de réalisation, la pression de vapeur d'eau est par exemple comprise entre 1 bar et 2 bars. Dans un mode de réalisation, le couple de pliage appliqué au flan est non nul et inférieur à 1 N. m. 2 0 Le tableau 1 ci-dessus indique les exemples de paramètres utilisés lors de l'étape E6, pour différentes épaisseurs du flan de bois. Tableau 1 : Epaisseur du flan de bois 0.6 1.0 2.0 (millimètre) Pression de vapeur d'eau (bar) 1.2 1.2 1.2 Température de vapeur d'eau (°C) 97 97 97 Temps d'application de la vapeur 2 3 6 d'eau (s) Couple de pliage (N x m) < 0.3 < 0.3 < 0.3 Avec ces paramètres, ont pu être réalisées les lignes de pliage d'une longueur non nulle inférieure à 30 cm. Le changement d'état du bois en condition caoutchouteuse en comparaison à un pliage à l'état vitreux (conditions ambiantes et état du bois vert ou sec) permet des déformations et des taux d'élongation compris entre 500 et 1000 % contre 5 à 10 % à l'état vitreux. Ainsi, les efforts nécessaires pour effectuer le pliage sont très faibles et les ruptures de fibres lors du pliage sont évitées. Le taux d'humidité lors de l'application de vapeur est par exemple compris 10 entre 90 % et 100 %, et peut par exemple être de 100 %. Dans un mode de réalisation, au cours de la quatrième étape E6, l'application de vapeur d'eau E61 est effectuée sur le dos de la ligne de pliage, c'est-à-dire sur la partie extérieure de celle-ci. On décrit ci-dessous en référence à la figure 2, un exemple de réalisation d'un 15 dispositif 100 d'application de vapeur d'eau et de pliage, permettant de mettre en oeuvre la quatrième étape E6. Ce dispositif 100 d'application localisée de vapeur d'eau et de pliage comporte une embase 101 sur laquelle se trouve une plaque intermédiaire 102 délimitant au moins une ouverture traversante 103 pour le passage de vapeur d'eau, 2 0 communiquant dans l'embase 101 avec un canal d'alimentation en vapeur d'eau 104 ménagé dans l'embase 101. L'ouverture 103 a la forme du segment F30 devant former la ligne de pliage du flan F. Ce segment F30 devant former la ligne de pliage s'étend suivant la direction longitudinale X à la figure 2, la plaque 102 et le flan F s'étendant suivant les directions X et Y à la figure 2, la direction Z étant la direction 2 5 verticale ascendante, et les directions X, Y et Z étant orthonormales, le plan de la figure 2 étant donc celui contenant les directions Y et Z, et le segment F30 devant former la ligne de pliage s'étendant donc perpendiculairement au plan du dessin. Le segment F30 devant former la ligne de pliage est délimité transversalement, c'est-à-dire dans l'exemple de la figure 2 dans la direction transversale Y, par respectivement 30 un premier bord 106 et un deuxième bord 107, qui délimitent l'ouverture traversante 103. L'ouverture traversante 103 se trouve entre une première surface fixe 109 de réception d'une première partie F10 du flan F et un levier 120 d'inclinaison du flan F, le levier 120 comportant une deuxième face 122 de réception d'une deuxième partie F20 du flan F, à savoir contre la face du flan F devant inclure le dos F300 de la ligne de pliage. Les bords 106 et 107 font par exemple partie de la plaque 102. Le levier 120 est articulé en rotation sur un axe longitudinal 121 de rotation, situé à proximité de l'ouverture traversante 103 de vapeur d'eau. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, l'axe 121 est situé contre une partie 108 d'extrémité de la plaque 102, cette partie 108 délimitant par son bord 107 l'ouverture traversante 103. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, la partie d'extrémité 108 de la plaque 102 pourrait être supprimée et l'ouverture traversante 103 pourrait être délimitée directement par l'axe 121 de rotation ou par une autre partie ou une autre plaque. L'ouverture traversante 103 est par exemple rectiligne et longitudinale. Pour réaliser l'étape E6 dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le levier 120 est initialement dans le prolongement de la plaque 102. On pose le flan F sur la face 122 du levier 120 et sur la surface 109 de la plaque 102. Le flan F recouvre alors par son dos F300 l'ouverture traversante 103. On envoie de la vapeur d'eau dans le canal 104 pour envoyer de la vapeur d'eau dans l'ouverture 2 0 traversante 103 contre le flan F. Puis on dispose sur la première partie F10 du flan F sur la première surface 109 un outillage 130 de calage pour maintenir le film F en position sur la surface 109. Cet outillage 130 comporte une arête rectiligne longitudinale 131 qui est positionnée sur le flan F au-dessus de l'ouverture traversante 103. L'arête 131 détermine la position intérieure du segment F30 devant 2 5 former la ligne de pliage, le dos F300 de la ligne de pliage se trouvant de l'autre côté du flan F en étant tourné vers l'ouverture 103. L'arête 131 est positionnée en débord par rapport aux bords 106 et 107. Le flan F comporte ainsi une première partie F10 immobilisée entre la surface 133 de la plaque 102 et l'outillage, ainsi qu'une deuxième partie F20 appliquée contre la face 122 du levier 120, la partie F10 étant 3 0 reliée à la partie F20 par le segment F30 du flan F. Puis, on déplace le levier 120 par rapport au reste du dispositif 100 pour le faire passer de la position basse représentée à la figure 2 à une position haute, ainsi que représenté par la flèche à la figure 2, par rotation autour de l'axe 121, pour incliner la partie F20 du flan F par rapport à l'arête 131 et par rapport à la partie immobilisée F10 du flan F pour former la ligne de pliage suivant le segment F30 contre l'arête 131. Le pliage s'effectue par exemple suivant un angle ANG de pliage défini par l'outillage 130. L'outillage 130 comporte à cet effet une première surface 133 d'application contre la première partie F10 du flan F, ainsi qu'une deuxième surface 132 tournée vers le levier 120 et vers la deuxième partie F20, l'angle entre la première surface 133 et la deuxième surface 132 déterminant l'angle ANG de pliage, l'arête 131 joignant cette surface 132 et la surface 133. Au cours de cette rotation du levier 120, le flan F est plié dans la zone située au-dessus de l'ouverture traversante 103 contre l'arête 131, formant ainsi la ligne F30 de pliage. La première partie plane pliée F10 du flan F se retrouve entre la surface 133 de l'outillage 130 et la plaque 102 et la deuxième partie plane pliée du flan F se retrouve entre le levier 120 et la surface 132 de l'outillage 130. L'angle ANG de pliage entre les deux parties pliées F10 et F20 est inférieur à 180° (cet angle de 180° correspondant à l'état initial plan du flan F représenté à la figure 2) et peut prendre toute valeur selon l'outillage 130 sélectionné et peut être par exemple de 135°, de 90° ou, ainsi que 2 0 représenté à la figure 2, de 45°. Au cours de cette quatrième étape E6, on plie le flan F avec la ligne de pliage localisée sur le segment rectiligne F30 pour obtenir sur cette ligne de pliage un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur du flan (qui est égale à l'épaisseur de la feuille de bois). 25 Ainsi, dans un mode de réalisation, on parvient à obtenir un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur de la feuille de bois parallèlement au fil du bois. Dans un autre mode de réalisation, on parvient à obtenir un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur de la feuille de bois perpendiculairement au fil 3 0 du bois. Ainsi, ce procédé permet d'obtenir un rapport d/R entre l'épaisseur d et le rayon de courbure R, qui est supérieur ou égal à 100 %, soit plus de deux fois ce qui était espéré (40%) par la limite d'extensibilité st indiquée par le document [4] de l'état de la technique indiqué ci-dessus. L'étape E6 de changement d'état localisé sur les lignes de pliage permet de réduire les coûts énergétiques associés à cette étape et de conserver toute la rigidité, les impressions éventuelles réalisées à l'étape E5 et les dimensions des autres zones du flan, sur lesquelles il n'est pas appliqué de vapeur d'eau. Bien entendu, un ou plusieurs segments peuvent être prévus. Bien entendu, 10 une ou plusieurs ligne(s) de pliage peuvent être prévues. L'étape E6 permettant de créer des lignes de pliage à l'état caoutchouteux permet d'effectuer ce pliage sur des moyens automatiques connus de l'homme du métier du carton. Après la quatrième étape E6, on effectue une cinquième étape E7, au cours 15 de laquelle on effectue au moins une opération de fixation sur au moins l'une des parties pliées F10, F20 pour former l'objet tridimensionnel. Dans un mode de réalisation, on effectue au moins une opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées F10, F20 et au moins une autre partie du flan pour les fixer entre elles. C'est par exemple le cas pour le godet qui sera décrit ci-2 0 dessous en référence aux figures 3A, 3B, 4A, 4B, 5 à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, . Dans un autre mode de réalisation, on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et une autre feuille de bois ou un autre flan de bois, comme cela est représenté par exemple pour le panneau ou élément de paroi des figures 13 et 14. 2 5 Dans un autre mode de réalisation, la fixation peut être effectuée avec un objet d'une autre nature que le bois. Suivant un mode de réalisation, la fixation peut être effectuée par exemple par collage, clouage, agrafage, vissage, couture, imbrication ou autre. Dans un mode de réalisation, la fixation est effectuée en collant la partie pliée 3 0 à l'aide d'au moins une colle naturelle. On utilise par exemple comme colle naturelle de l'amidon ou une colle à tanin. La cinquième étape E7 de fixation permet de maintenir le volume défini par l'obj et tridimensionnel. Dans un mode de réalisation, il est prévu après l'étape E7 de fixation une étape E8 de durcissement pour permettre le retour aux conditions d'équilibre avec l'air ambiant pour les zones des lignes de pliage. Toutefois, cette étape peut être réalisée sans moyens spécifiques et à l'air libre. Du fait que la plastification ayant lieu lors de l'étape E61 est très locale, étant donné qu'elle est limitée aux lignes de pliage, cette étape E8 de durcissement est le plus souvent confondue avec l'étape E7 de fixation ou avec l'étape E6. Le séchage des feuilles de bois lors de l'étape E2 dès leur obtention et avant toute opération de découpe E3 du flan permet de s'affranchir de futures déformations du volume et des variations dimensionnelles. Du fait que les lignes de pliage ne recouvrent qu'une très faible surface du flan, ce flan offre une très vaste zone possible pour l'impression au cours de l'étape 15 E5, sur la majeure partie du flan. Le procédé suivant l'invention permet d'obtenir des volumes comportant une ou plusieurs feuille(s) de bois dont au moins une est pliée par le procédé suivant l'invention, tout en tenant compte de tolérances dimensionnelles faibles et en répondant aux contraintes économiques d'une production en très grandes séries. 20 Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, l'objet tridimensionnel est un godet pour la culture de végétaux, c'est-à-dire délimitant un volume ouvert destiné à recevoir un végétal. Ce godet G est fabriqué suivant le procédé de fabrication indiqué ci-dessus. Le godet G est par exemple formé à partir d'un unique flan F, pouvant être 25 celui représenté à la figure 3B ou celui représenté à la figure 6 dans deux modes de réalisation différents. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, le godet G pour la culture de végétaux comporte au moins une première paroi 201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215 et au moins une deuxième paroi 30 201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225, qui sont formées par deux parties pliées reliées par une ligne de pliage 202, 203, 204, 205, 212, 213, 216, 217, 232, 233, 236, 237, les parties pliées et la ligne de pliage étant réalisées par le procédé de fabrication tel que décrit ci-dessous, la première paroi et la deuxième paroi étant fixées à au moins une troisième paroi 201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225 du godet. Le godet G est par exemple formé à partir d'un unique flan F d'une feuille de bois. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, le flan F a été découpé pour comporter un fond 201 relié respectivement par des première, deuxième, troisième et quatrième lignes de pliage 202, 203, 204, 10 205 à respectivement des première, deuxième, troisième et quatrième faces latérales 206, 207, 208, 209. Le flan F ainsi découpé à l'étape E3 est représenté à la figure 3B correspondant à un premier mode de réalisation suivant la figure 3A. Dans le mode de réalisation des figures 4B à 12, le flan F ainsi découpé à 15 l'étape E3 est représenté à la figure 6. Dans le mode de réalisation de la figure 15B, le flan F ainsi découpé à l'étape E3 est représenté à la figure 15A. Dans le mode de réalisation de la figure 16B, le flan F ainsi découpé à l'étape E3 est représenté à la figure 16A. 2 0 Dans le mode de réalisation représenté aux figures 3A et 3B, ainsi que dans le mode de réalisation représenté à la figure 4A, la face latérale 206 est reliée à un premier rabat 210 par une cinquième ligne de pliage 212 et est reliée à un deuxième rabat 211 par une sixième ligne de pliage 213. La face latérale 208, opposée à la face 206 est reliée à un troisième rabat 214 par une septième ligne de pliage 216 et 2 5 est reliée à un quatrième rabat 215 par une huitième ligne de pliage 217. Les rabats 210 et 214 sont fixés à la paroi latérale 207, par exemple par collage. Les rabats 211 et 215 sont fixés à la paroi latérale 209, par exemple par collage. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 4B à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, la face latérale 207 est reliée à un premier rabat 220 par une cinquième ligne de 3 0 pliage 232 et est reliée à un deuxième rabat 221 par une sixième ligne de pliage 233. La face latérale 209, opposée à la face 207 est reliée à un troisième rabat 224 par une septième ligne de pliage 236 et est reliée à un quatrième rabat 225 par une huitième ligne de pliage 237. Les rabats 220 et 224 sont fixés à la paroi latérale 208, par exemple par collage. Les rabats 221 et 225 sont fixés à la paroi latérale 209, par exemple par collage. La figure 6 représente le flan F de feuille de bois découpé à plat avant pliage, dans le cas du mode de réalisation de la figure 4, les bords devant former les lignes de pliage 202, 203, 204, 205 et les lignes de pliage 232, 233, 236, 237 étant représentés par des lignes fantômes. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, les lignes de pliage 202, 203, 204, 205, 212, 213, 216, 217, 232, 233, 10 236, 237 sont réalisées suivant la quatrième étape E6 décrite ci-dessus. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, les rabats 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225 sont délimités par : - un premier bord rectiligne supérieur 210a, 211a, 214a, 215a, 220a, 221a, 224a, 225a suivant le bord supérieur des bords supérieurs 239, 240, 241, 242 de la 15 paroi latérale 206, 207, 208, 209, à laquelle ces rabats sont fixés, - un deuxième bord rectiligne inférieur 220b, 22 lb, 224b, 225b partant du bas de la ligne de pliage pour s'écarter en oblique par rapport au fond 201, - au moins un troisième bord intermédiaire 210c, 211c, 214c, 215c, 220c, 221c, 224c, 225c joignant le premier bord du rabat au deuxième bord du rabat. 2 0 Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, le au moins un troisième bord intermédiaire d'un rabat fixé à une paroi latérale suit le au moins un troisième bord intermédiaire d'un autre rabat fixé à la même paroi latérale. Par exemple, le troisième bord intermédiaire 211c d'un rabat 211 fixé à la 2 5 paroi latérale 209 suit le troisième bord intermédiaire 215c d'un autre rabat 215 fixé à la même paroi latérale 209. Par exemple, le troisième bord intermédiaire 210c d'un rabat 210 fixé à la paroi latérale 207 suit le troisième bord intermédiaire 214c d'un autre rabat 214 fixé à la même paroi latérale 207. Par exemple, le troisième bord intermédiaire 221c d'un rabat 221 fixé à la 3 0 paroi latérale 206 suit le troisième bord intermédiaire 225c d'un autre rabat 225 fixé à la même paroi latérale 206. Par exemple, le troisième bord intermédiaire 220c d'un rabat 220 fixé à la paroi latérale 208 suit le troisième bord intermédiaire 224c d'un autre rabat 224 fixé à la même paroi latérale 208. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3A à 12, au moins une des parois latérales 206, 207, 208, 209 comporte au moins un rabat 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225 fixé à une autre des parois latérales 206, 207, 208, 209, le rabat étant délimité par plusieurs bords rectilignes, dont un bord rectiligne 210c, 211c, 214c, 215c, 220c, 221c, 224c, 225c vertical par rapport au fond 201 horizontal. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 16A et 16B, au moins une des parois latérales 206, 207, 208, 209 comporte au moins un rabat 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225 fixé à une autre des parois latérales 206, 207, 208, 209, le rabat étant délimité par plusieurs bords rectilignes, dont au moins deux bords rectilignes 210c, 211c, 214c, 215c, 220c, 221c, 224c, 225c formant une ligne brisée de haut en bas par rapport au fond 201 situé en bas. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 15A et 15B, au moins une des parois latérales 206, 207, 208, 209 comporte au moins un rabat 210, 211, 214, 215, 220, 221, 224, 225 fixé à une autre des parois latérales 206, 207, 208, 209, le rabat étant délimité par plusieurs bords rectilignes, dont au moins un bord 210c, 211c, 214c, 215c, 220c, 221c, 224c, 225c formant une ligne courbe. Dans 2 0 d'autres modes de réalisation non représentés, au moins un rabat fixé à une paroi latérale est superposé et fixé à au moins un autre rabat. Le godet G a une forme générale polyédrique. Le fond 201 est par exemple rectangulaire ou carré. Bien entendu, le fond 201 peut avoir toute forme polygonale à côtés rectilignes formés par les lignes de pliage. Les faces latérales 206, 207, 208, 2 5 209 vont par exemple en s'élargissant en allant du fond 201 vers l'ouverture 218 supérieure du godet, délimitée par leur bord supérieur respectivement 239, 240, 241, 24 2 éloignés du fond 201. Le godet réalisé est ainsi par exemple globalement tronpyramidal aux figures 3A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B,. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 3A et 3B, le fond 201 du 3 0 godet G ne comporte pas de trous. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 4A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, le fond 201 comporte des trous 4. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 4A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, les trous 4 sont situés le long d'au moins un bord 203, 205 du fond 201, ce 5 bord étant formé par un pli 203, 205 de la feuille F de bois, reliant le fond 201 à au moins l'une des parois latérales 207, 209. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 4A à 12, 15A, 15B, 16A, 16B, les trous 4 du fond 201 sont formés par des découpes 9, qui sont ménagées dans le fond 201 en partant d'au moins un pli 203, 205 de la feuille F de bois. Le pli 10 203, 205 relie le fond 201 à au moins l'une des parois latérales 207, 209. Les pattes 10 de surélévation du fond 201 sont formées par les découpes 9 et se trouvent dans le prolongement inférieur de la paroi latérale 207, 209 sous le fond 201. Dans ce mode de réalisation, on effectue aussi lors de l'étape E3 les découpes 9 intérieures au flan F, ces découpes 9 devant former les trous 4, 41, 42. 15 Les découpes 9 sont par exemple de forme régulière. On obtient par exemple ainsi à l'issue de l'étape E3, un flan découpé F selon la figure 6 ou 15A ou 16A, dans ce mode de réalisation. Ainsi, chaque découpe 9 a un contour qui n'est pas fermé pour former à la fois le trou 4 et la patte 10 de surélévation lorsque l'on plie le fond 201 par rapport à 20 la paroi latérale 207 ou 209 adjacente. Ainsi, par exemple, la découpe 9 comporte une première partie 91 partant du bord 203 formant le pli, une deuxième partie 92 s'étendant le long et à distance du bord 203 ou 205 et une troisième partie 93 allant de la deuxième partie 92 jusqu'au bord 203 ou 205. Le bord 203 ou 205 et les parties 91, 92 et 93 délimitent la patte 10 de surélévation. La ou les découpe(s) 9 2 5 sont effectuées avant le pliage du fond 201 par rapport aux parois latérales 207 ou 209. Une fois la ou les découpe(s) 9 effectuée(s), lorsque l'on plie la paroi latérale 207 ou 209 par rapport au fond 201, les pattes 10 restent dans le prolongement de la paroi latérale 207 ou 209, c'est-à-dire sensiblement verticalement à la figure 3, 4, 8, 9, 11, 15B, 16B, libérant ainsi les trous 4, laissés béants dans le fond 201, par 3 0 exemple horizontal à ces figures. Du fait que les pattes 10 ont leur extrémité libre située à distance du bord 203 ou 205, le godet a son fond 201 légèrement surélevé lorsqu'il est posé sur ces pattes 10. Les pattes 10 sont par exemple prévues en deux bords distants, par exemple opposés, 203 et 205, du fond 201. Dans un mode de réalisation, le pli 202, 203, 204, 205, 212, 213, 216, 217, 232, 233, 236, 237 a un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur de la feuille F de bois. Bien entendu, l'objet tridimensionnel fabriqué par le procédé suivant l'invention peut être tout réceptacle. En particulier, l'objet tridimensionnel fabriqué par le procédé suivant l'invention peut avoir une forme générale polyédrique. L'objet tridimensionnel fabriqué par le procédé suivant l'invention peut être par exemple un réceptacle de produits alimentaires, pouvant être une barquette ou autres, ayant des parties pliées suivant ce procédé. L'objet tridimensionnel fabriqué par le procédé suivant l'invention peut être par exemple une boîte ayant des parties pliées suivant ce procédé. Cette boîte délimite par exemple un volume ouvert destiné à recevoir un contenu. Un couvercle amovible de fermeture de la boîte ayant des parties pliées suivant le procédé suivant l'invention peut être prévu. Ce peut être par exemple une boîte cadeau. 2 0 L'objet tridimensionnel fabriqué par le procédé suivant l'invention peut être par exemple une cagette, c'est-à-dire délimitant un volume ouvert destiné à recevoir un contenu, cette cagette ayant des parties pliées suivant ce procédé. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 13 et 14, l'élément P de paroi comporte un premier flan central F d'une première feuille de bois comportant : 25 - une pluralité de premières parties 301, 302, 303, 304 reliées par des premières lignes 320 de pliage à une pluralité de troisièmes parties 300, les premières parties et troisièmes parties reliées entre elles par les premières lignes de pliage étant appelées premières parties pliées 301, 302, 303, 304 et troisièmes parties pliées 300, - une pluralité de deuxièmes parties 305, 306, 307, 308 reliées par des 3 0 deuxièmes lignes 330 de pliage à la pluralité de troisièmes parties 300, les deuxièmes parties reliées par les deuxièmes lignes de pliage aux troisièmes parties étant appelées deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308, les premières parties pliées 301, 302, 303, 304 étant fixées à au moins un deuxième flan F2, les deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308 étant fixées à au moins un troisième flan F3. Dans le mode de réalisation représenté, les premières parties pliées 301, 302, 303, 304, les deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308 et les troisièmes parties pliées 300 sont planes. Le premier flan F central est ainsi fixé entre le deuxième flan F2 et le 10 troisième flan F3. Dans un mode de réalisation, le deuxième flan F2 est en bois. Dans un mode de réalisation, le troisième flan F3 est en bois. Dans un mode de réalisation, le deuxième flan F2 et le troisième flan F3 sont en bois. 15 Dans un mode de réalisation, le deuxième flan F2 est en une deuxième feuille F2 de bois. Dans un mode de réalisation, le troisième flan F3 est en une troisième feuille F3 de bois. Dans un mode de réalisation, le deuxième flan F2 est en une deuxième feuille 2 0 F2 de bois et le troisième flan F3 est en une troisième feuille F3 de bois. Dans un autre mode de réalisation, le deuxième flan F2 est en un deuxième panneau F2 de bois et/ou le troisième flan F3 est en un troisième panneau F3 de bois. Dans un autre mode de réalisation, le deuxième flan F2 est en une matière autre que du bois et/ou le troisième flan F3 est une matière autre que du bois. 25 Dans le mode de réalisation représenté, l'angle de pliage des premières lignes 320 de pliage est en sens inverse de l'angle de pliage des deuxièmes lignes 330 de pliage. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté, l'angle de pliage des premières lignes 320 de pliage alterne avec l'angle de pliage des deuxièmes lignes 3 0 330 de pliage. Dans le mode de réalisation représenté, les premières parties pliées 301, 302, 303, 304 et les deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308 sont parallèles à un même plan. Les premières parties pliées 301, 302, 303, 304 et les deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308 sont donc parallèles au deuxième flan F2, et sont parallèles au troisième flan F3. L'une 301 des parties pliées 301, 302, 303, 304 du flan F est fixée au cours de la cinquième étape E7 à l'autre flan F2, par exemple par collage. Le premier flan F, appelé flan F central, comporte d'autres parties pliées 302, 303, 304, en plus de la partie pliée 301, qui sont fixées au deuxième flan F2, par exemple par collage. Le flan F comporte, en plus des premières parties pliées 301, 302, 303 et 304, les deuxièmes parties pliées 305, 306, 307, 308 qui sont fixées au troisième flan F3 de bois. Le premier flan F central est fixé entre le deuxième flan F2 et le troisième flan F3. Chaque première partie pliée 301 est reliée à au moins une deuxième partie pliée 306 par une troisième partie en oblique du flan F central, désignée de manière globale par la référence 300. Sauf aux extrémités du flan F central, chaque première partie pliée 301 fixée au deuxième flan F2 est reliée par une troisième partie en oblique 300, 311 à une partie pliée 306 fixée au troisième flan F3 et est reliée par une troisième partie en oblique 300, 312 à une autre partie pliée 307 fixée au troisième flan F3. Sauf aux extrémités du flan F central, chaque deuxième partie 2 0 pliée 306 fixée au troisième flan F3 est reliée par la troisième partie en oblique 300, 311 à une partie pliée 301 fixée au deuxième flan F2 et est reliée par une troisième partie en oblique 300, 313 à une autre partie pliée 302 fixée au deuxième flan F2. Les deuxième et troisième flans F2 et F3 sont formés par exemple par des flans de feuilles de bois réalisés par exemple suivant les étapes El à E3. 2 5 Chaque partie pliée a été obtenue par pliage suivant la quatrième étape E6 par rapport à la partie en oblique adjacente 300. Les parties pliées fixées aux flans F2 et F3 sont planes et sont fixées par une surface importante à ces flans F2 et F3, contrairement à un contact ponctuel. Les parties en oblique 300 sont également planes. Une ligne de pliage 320, 330 est donc 3 0 prévue entre chaque partie en oblique 300 et chaque partie pliée. L'objet tridimensionnel représenté aux figures 13 et 14 forme un élément P de paroi, pouvant former tout ou partie d'une paroi P ou tout ou partie d'un panneau P. Ces parois ou ces panneaux ont une densité relativement faible, tout en ayant une bien plus grande rigidité mécanique que le carton. Cet élément P de paroi, ce panneau P ou cette paroi P peut former ou faire partie d'un mur, plafond ou plancher. Cet élément P de paroi, ce panneau P ou cette paroi P peut faire partie ou former une paroi de caisse ou servir dans d'autres applications
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un objet tridimensionnel à partir d'une feuille de bois. Suivant l'invention, on effectue successivement les étapes suivantes : - on obtient une feuille de bois plane d'une épaisseur uniforme comprise entre 0.3 et 5 mm, - on sèche la feuille pour que son taux d'humidité soit inférieur ou égal à 30 %, - on découpe dans la feuille un flan plan (F) ayant les dimensions requises pour l'objet, - on applique de la vapeur d'eau au flan (F) sur une zone limitée à un segment rectiligne et on plie le flan (F) avec une ligne de pliage localisée sur le segment pour obtenir deux parties planes pliées, - on effectue une opération de fixation sur au moins l'une des parties pliées pour former l'objet tridimensionnel
1. Procédé de fabrication d'un objet tridimensionnel à partir d'une feuille de bois, caractérisé en ce que l'on effectue successivement au moins les étapes suivantes : - au cours d'une première étape (E1), on obtient une feuille de bois plane d'une épaisseur uniforme comprise entre 0.3 millimètre et 5 millimètres, - au cours d'une deuxième étape (E2), on sèche la feuille de bois pour que 10 son taux d'humidité soit inférieur ou égal à 30 %, - au cours d'une troisième étape (E3), on découpe dans la feuille de bois au moins un flan plan (F) ayant les dimensions requises pour l'objet, - au cours d'une quatrième étape (E6), on applique de la vapeur d'eau au flan (F) sur une zone limitée à au moins un segment (F30) rectiligne, continu, 15 prédéterminé et situé entre des bords du flan (F), et on plie le flan (F) avec au moins une ligne de pliage localisée sur le segment rectiligne (F30) pour obtenir au moins deux parties planes pliées (F10, F20), qui sont reliées par la ligne de pliage et qui ont une forme tridimensionnelle, - au cours d'une cinquième étape (E7), on effectue au moins une opération 2 0 de fixation sur au moins l'une des parties pliées (F10, F20) pour former l'objet tridimensionnel. 2. Procédé de fabrication suivant la 1, caractérisé en ce qu'entre la deuxième étape (E2) et la quatrième étape (E6) est prévue une étape (E5) d'impression d'au moins un signe ou d'au moins un dessin ou d'au moins un 2 5 repérage sur le flan (F) ou sur la feuille de bois (F). 3. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'entre la deuxième étape (E2) et la quatrième étape (E6) est prévue une étape (E4) de marquage dudit au moins un segment rectiligne (F30) devant former la ligne de pliage dans le flan (F). 30 4. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de la quatrième étape (E6), la vapeur d'eauest appliquée au flan (F) sur la zone limitée au segment (F30) pendant un temps non nul, inférieur à 10 secondes. 5. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au cours de la quatrième étape (E6), l'application 5 de vapeur d'eau (E61) est effectuée avant et/ou simultanément au pliage (E62) du flan (F). 6. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au cours de la quatrième étape (E6), on plie le flan (F) avec la ligne de pliage localisée sur le segment rectiligne (F30) pour obtenir sur 10 cette ligne de pliage un rayon de courbure inférieur ou égal à l'épaisseur. 7. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au cours de la quatrième étape (E6), l'application de vapeur d'eau (E61) est effectuée sur le dos (F300) de la ligne de pliage. 8. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce qu'au cours de la deuxième étape (E2), la feuille de bois est séchée dans une enceinte de chauffage à une température maximum de 70°C. 9. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pour effectuer la quatrième étape (E6), on dispose le flan (F) sur un dispositif (100) d'application localisée de vapeur d'eau et de pliage, 2 0 comportant une ouverture traversante (103) ayant la forme du segment rectiligne (F30) pour le passage de vapeur d'eau depuis un canal (104) d'envoi de vapeur d'eau prévu dans une embase (101), l'ouverture traversante (103) se trouvant entre une première surface fixe (109) de réception d'une première partie (F10) du flan (F) et un levier (120) d'inclinaison du flan (F), le levier (120) comportant une deuxième 2 5 face (122) de réception d'une deuxième partie (F20) du flan (F), le levier (120) étant articulé en rotation sur un axe (121) de rotation, le flan (F) étant disposé pour se trouver sur la première surface fixe (109), au-dessus de l'ouverture traversante (103) et sur la deuxième face (122), on dispose sur la première partie (F10) du flan (F) un outillage (130) de calage ayant une arête rectiligne (131) au-dessus de l'ouverture 30 traversante (103), on envoie de la vapeur d'eau depuis le canal dans l'ouverture traversante (103) contre le flan (F) et on fait tourner le levier (120) autour de l'axe(122) de rotation pour incliner par rapport à la première partie (F10) du flan (F) la deuxième partie (F20) du flan (F) contre l'arête rectiligne (131) pour former la ligne de pliage suivant ledit segment (F30), les deux parties pliées étant formées par la première partie (F10) du flan (F) et la deuxième partie (F20) du flan (F). 10. Procédé de fabrication suivant la précédente, caractérisé en ce que lors de la quatrième étape (E6), on plie la première partie (F10) du flan (F) par rapport à la deuxième partie (F20) du flan (F) d'un angle (ANG) de pliage défini entre une première surface (133) d'application de l'outillage (130) de calage contre la première partie (F10) du flan (F) et une deuxième surface (132) d'application de l'outillage (130) de calage contre la deuxième partie (F20) du flan (F). 11. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que lors de la cinquième étape (E7), on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées (F10, F20) et au moins une autre partie du flan pour les fixer entre elles. 12. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que lors de la cinquième étape (E7), on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et une autre feuille de bois ou un autre flan de bois. 13. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 2 0 10, caractérisé en ce que lors de la cinquième étape (E7), on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et au moins un panneau de bois. 14. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que lors de la cinquième étape (E7), on effectue l'opération de fixation entre au moins l'une des parties pliées et au moins un objet en une matière 2 5 autre que du bois. 15. Procédé de fabrication suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de la troisième étape (E3), on effectue en plus dans le flan (F) au moins une découpe intérieure (9). 16. Godet pour la culture de végétaux, le godet comportant au moins une 3 0 première paroi (201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215) et au moins une deuxième paroi (201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215), qui sont formées pardeux parties pliées reliées par une ligne de pliage (202, 203, 204, 205, 212, 213, 216 et 217), les parties pliées et la ligne de pliage étant réalisées par le procédé de fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 15, la première paroi et la deuxième paroi (201, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 214, 215) étant fixées à au moins une troisième paroi du godet. 17. Elément (P) de paroi, comportant un premier flan central (F) de bois comportant : - une pluralité de premières parties pliées (301, 302, 303, 304) reliées par des premières lignes (320) de pliage à une pluralité de troisièmes parties pliées (300), - une pluralité de deuxièmes parties pliées (305, 306, 307, 308) reliées par des deuxièmes lignes (330) de pliage à la pluralité de troisièmes parties pliées (300), les premières parties pliées (301, 302, 303, 304), les deuxièmes parties pliées (305, 306, 307, 308), les troisièmes parties pliées (300), les premières lignes (320) de pliage et les deuxièmes lignes (330) de pliage étant réalisées par le procédé de 15 fabrication suivant l'une quelconque des 1 à 15, les premières parties pliées (301, 302, 303, 304) étant fixées à au moins un deuxième flan (F2), les deuxièmes parties pliées (305, 306, 307, 308) étant fixées à au moins un troisième flan (F3). 20
B
B65
B65D
B65D 5,B65D 85
B65D 5/20,B65D 85/50
FR2985726
A1
ACTIVATION DE COMPOSITIONS ENERGETIQUES PAR MELANGE MAGNETIQUE
20,130,719
La présente invention concerne le domaine des compositions énergétiques, et en particulier des compositions énergétiques qui peuvent être intégrées dans des systèmes pyrotechniques, notamment de l'industrie militaire ou spatiale, comme les inflammateurs, les détonateurs ou des dispositifs intégrant ces éléments. La composition énergétique est considérée comme étant l'élément primaire de la chaîne. La composition énergétique utilisée en début de la chaîne pyrotechnique est le plus souvent une composition sensible (composition primaire) afin de permettre la mise en régime de la chaîne pyrotechnique. Du fait de leur sensibilité élevée, il est nécessaire de se prémunir du fonctionnement accidentel de ces dernières. Le fonctionnement normal du système pyrotechnique est généralement mis en oeuvre par un effet mécanique, thermique ou électrique, de faible puissance. Un fonctionnement accidentel conduisant au déclenchement de la chaîne pyrotechnique peut causer des dommages importants, que ce soit en termes humain ou de matériel. Il est nécessaire de se prémunir d'un fonctionnement accidentel des compositions énergétiques pour en assurer un niveau de sécurité compatible avec les exigences de muratisation du système (en référence au label MURAT - « Munition à Risques Attenués », ou IM - « Insensitive Munitions » en anglais). Une munition possédant le label MURAT est une munition qui satisfait aux conditions exigées en matière de performances, de disponibilité et de mise en oeuvre, mais pour laquelle on a réduit au minimum la probabilité d'un fonctionnement intempestif et des dommages collatéraux qui en résulteraient lorsqu'elle est soumise à des sollicitations accidentelles. Le caractère MURAT d'une munition en constitue une performance intrinsèque, indépendante du cycle de vie, définie pour une configuration donnée. Les labels MURAT sont définis dans l'instruction DGA/IPE n°260 édit ion de juillet 1993 : "Doctrine nationale française en matière de munitions à risques atténués". Des procédés classiques de désensibilisation d'un matériau énergétique consistent à élever le seuil de sensibilité aux différentes formes de sollicitations, au détriment de sa performance. Il existe plusieurs variantes de ce procédé, ayant trait aux explosifs intrinsèques, tels que la nitroglycérine (A. Nobel, brevet US 78,317 (1868)), l'azoture de plomb (Société d'études chimiques pour l'industrie, brevet FR 499,506 (1918)), ainsi qu'aux compositions énergétiques (R.L. Simpson et al., brevets US 6,666,935 (2003) et US 6893518 (2005). Malgré la diminution du niveau de sensibilité, la substance reste intrinsèquement énergétique. Actuellement les besoins industriels sont satisfaits par la préparation de substances énergétiques primaires pouvant être désensibilisés par ingénierie des matériaux. L'exemple le plus connu est celui du procédé d'Alfred Nobel pour désensibiliser aux chocs la nitroglycérine en l'imprégnant dans différentes substances poreuses. La dynamite ainsi obtenue, quoiqu'elle soit peu sensible, demeure un explosif susceptible de détoner sous l'effet d'une sollicitation d'intensité suffisamment élevée. Ce type de procédé insensibilise le matériau au détriment de ses performances. En d'autres termes, un matériau énergétique primaire n'est jamais rendu totalement inerte. Le désalignement des éléments primaires d'une chaîne pyrotechnique constitue un artifice physique permettant d'atteindre le niveau de sécurité requis en séparant les éléments actifs de la chaine pyrotechnique et à ne les réunir qu'au moment où cela est nécessaire, dans les conditions de tir ou d'allumage prévues. Les procédés actuellement utilisés impliquent l'intégration de substances énergétiques sensibles susceptibles de donner lieu à une réaction pyrotechnique en cas de sollicitations accidentelles au cours du stockage ou de l'utilisation, dans des armements ou d'autres systèmes qui les contiennent. Ces sollicitations peuvent intervenir lors de la manutention, du vieillissement, d'un incendie, ou par un coup au but, etc. Les conséquences d'une réaction pyrotechnique accidentelle peuvent aller de la neutralisation à la destruction du système et présenter un coût et des dommages matériels et humains associés. Enfin, la réglementation applicable dans le transport et la manipulation des matières explosives nécessite des conditions particulières, lourdes et coûteuses à mettre en place. La séparation initiale des phases constitutives de la composition primaire de la chaîne pyrotechnique est actuellement une technique de désensibilisation ultime du matériau énergétique. De plus, ce procédé résout les problèmes provenant des contraintes réglementaires s'appliquant à toute substance pyrotechnique (stockage, installations classées, transport) compte tenu de l'absence de matériau énergétique constitué. Buts de l'invention L'invention a pour but de résoudre l'ensemble des problèmes techniques mentionnés ci-dessus, et en particulier les problèmes techniques et réglementaires liés à l'emploi de matériaux énergétiques constitués. En particulier, l'invention a pour but de fournir une composition énergétique présentant un très haut niveau de sécurité du point de vue pyrotechnique, notamment pour faciliter la muratisation des systèmes l'incluant. L'invention a notamment pour but de fournir une composition énergétique qui ne s'active pas suite à des sollicitations accidentelles pouvant intervenir lors du cycle de vie du produit. L'invention a également pour but de fournir une composition énergétique disponible uniquement lorsqu'elle est nécessaire et sans affecter ses performances énergétiques. L'invention a également pour but de fournir un procédé permettant d'activer cette composition énergétique, et de dispositifs le mettant en oeuvre. Description de l'invention L'invention concerne une composition énergétique susceptible d'être activée en mélangeant ses constituants élémentaires individuellement inertes. L'invention concerne une composition énergétique comprenant des particules ferromagnétiques ou aimantées, de dimension micrométrique à centimétrique, dites particules motrices, et au moins deux types de composés solides pulvérulents de dimension nanométrique initialement physiquement séparés, dits précurseurs inertes de composition énergétique finale, ladite composition énergétique étant susceptible d'être activée du point de vue pyrotechnique par mélange des précurseurs inertes de composition énergétique finale par agitation desdites particules motrices soit au moyen d'un champ magnétique variant en fonction du temps. La composition énergétique de l'invention comprend au moins deux types de composés précurseurs, qui physiquement séparés, sont inactifs du point de vue pyrotechnique, mais deviennent actifs du point de vue pyrotechnique lorsqu'ils sont mélangés. La composition de l'invention est donc une composition inerte du point de vue pyrotechnique qui devient active après mise en contact des précurseurs entre eux. L'invention consiste donc en une composition énergétique qui peut être activée du point de vue pyrotechnique en mélangeant ses constituants élémentaires au moyen d'un champ magnétique variant au cours du temps et s'appliquant directement sur les particules. Les constituants élémentaires permettant d'activer la composition énergétique sont les précurseurs de composition énergétique finale. On entend par « actif » ou « activé » du point de vue pyrotechnique le fait de rendre la composition suffisamment énergétique pour son utilisation dans un dispositif pyrotechnique, notamment en tant que composition d'amorçage. La taille des particules motrices doit être suffisante pour entraîner les précurseurs en mouvement et en assurer le mélange. Toutefois, l'inertie ne doit pas être trop importante afin d'éviter la mise à feu de la composition sous les effets de chocs ou de friction produits par les mouvements des particules motrices. Le dimensionnel des particules motrices est généralement compris entre 0,1 et 10000 micromètres. Les particules motrices présentent généralement une forme géométrique déplaçant la plus grande quantité possible de matières les environnant lorsqu'elles entrent en mouvement. À cet effet, les particules motrices se présentent de préférence sous forme de plaquettes ou lamelles, éventuellement crantées. Selon un mode de réalisation, les particules motrices ferromagnétiques, qui sont directement animées par le champ magnétique, sont choisies parmi le fer, le cobalt, le nickel, un alliage d'Heusler, la famille des lanthanides, oxydes mixtes de fer II et de fer III, et les ferrites. Les ferrites peuvent être définis par la formule (MO ; Fe2O3) où M est un métal divalent. Un représentant bien connu est la magnétite Fe304 (FeO ; Fe2O3). Selon un autre mode de réalisation, les particules motrices aimantées, qui sont directement animées par le champ magnétique, sont choisies parmi les aimants permanents. Parmi les aimants permanents on peut citer le Nd-B-Fe, les aimants de chimie de coordination comme les composés [M"(Rtrz)3]A2-xH2O où les ions métalliques M (Fe", Zn") sont reliés entre eux par des ligands triazole (trz) greffés en position 4 par un groupement R (généralement une chaîne alkyle), A- correspond au contre-ion utilisé, par exemple Cl" ou l'ion paratolylsufonate ; les aimants organo-métalliques comme par exemple le [Fe(Me5Cp)2][TCNE], où Me5Cp est le pentaméthylcyclopentadiényl et TCNE le tétracyanoéthylène ou le V(TCNE)2 (di-tétracyanoéthylénure de vanadium); et les aimants purement organiques. Les précurseurs de la composition énergétique finale forment avantageusement un système redox comprenant une composition oxydante et une composition réductrice. Selon un mode de réalisation particulier, la composition oxydante et la composition réductrice sont physiquement séparées par une couche intermédiaire pouvant inclure des particules motrices. Typiquement l'épaisseur de la couche de particules motrices est comprise entre 0,2 et 5 mm, et peut être par exemple d'environ 1 mm. La séparation de la composition oxydante de la composition réductrice par la couche de particules motrices permet une inactivation encore plus fiable de la composition énergétique. Selon un autre mode de réalisation particulier, la composition oxydante et la composition réductrice, séparées physiquement, par exemple par une membrane, un opercule ou un diaphragme, comprennent ou non chacune des particules motrices. La composition énergétique est activée par agitation des particules motrices qui pénètrent et se déplacent dans la composition oxydante et la composition réductrice. Sous l'effet de l'agitation des particules motrices, les compositions oxydante et réductrice se mélangent, activant ainsi la composition énergétique. En général, la teneur en particules motrices nécessaire pour assurer le mélange se situe entre 1 et 20 %, et de préférence entre 1 et 5%, en masse de la masse totale de la composition énergétique. Cette proportion reste modeste et n'est pas suffisamment élevée pour altérer significativement les performances énergétiques de la composition finale activée. L'homogénéisation de la composition énergétique est d'autant plus efficace que les particules des précurseurs sont de petites tailles. Selon un mode de réalisation, les précurseurs de la composition énergétique finale sont des poudres de dimension nanométrique. Le diamètre des particules élémentaires est généralement compris entre 1 et 300 nm, et de préférence inférieure à 100 nm. L'agitation des particules motrices permet le foisonnement des précurseurs, en favorise l'interpénétration, et par conséquent, favorise l'efficacité et l'homogénéité du mélange. De préférence, la taille des particules motrices est supérieure d'au moins un ordre de grandeur à celle des plus gros agrégats des particules de précurseurs. Une taille idéale des particules motrices se situe entre 1 pm et un centimètre. De préférence, les précurseurs de la composition énergétique finale sont des constituants des nanothermites. Les nanothermites (« metastable intermolecular composites » - MICs) sont un mélange très fin, à l'échelle nanométrique, d'un oxydant et d'un réducteur. Parmi les nanothermites on peut citer les compositions aluminium-oxyde de molybdène(VI), comme Al-Mo03; les compositions aluminium-oxyde de cuivre(II), comme Al-CuO ; les compositions Aluminium-oxydes de fer(I1,111), comme Al-Fe203; les compositions aluminium-oxyde de tungstène(V1), comme Al-W03; les compositions aluminium-oxyde de bismuth(III), comme Al-Bi203; les compositions aluminium-oxyde de manganèse(IV), comme Al-Mn02; les mélanges de permanganate de potassium avec de l'antimoine ; les mélanges de permanganate de potassium avec de l'aluminium, comme Al-KMn04; les mélanges de permanganate de potassium avec du bore, comme B- KMn04; les hydrates d'oxydes aluminium-tungsten(VI); les composés Titane-bore, et les aluminium-fluoropolymères. Des nanothermites peuvent également être formulées en mélangeant des poudres d'oxydes métalliques avec des métaux réducteurs tels que le bore, le magnésium, le titane, le zirconium, le hafnium, le zinc ainsi que certains éléments appartenant à la famille des terres rares. Le PTFE ou d'autres fluoropolymères peuvent être utilisés comme liants des nanothermites. Les nanothermites sont avantageuses puisqu'elles possèdent un potentiel énergétique et une sensibilité thermique permettant un allumage par fil chaud, fil détonant, impulsion laser, flamme, plasma ou décharge capacitive. Leurs constituants, métaux ou oxydes métalliques, possèdent une excellente stabilité dans le temps, y compris en conditions extrêmes (variations de températures, etc.). Cette dernière caractéristique revêt une importance capitale pour le développement de systèmes intégrables dans des missiles. La composition énergétique de l'invention peut être complexe et comprendre des molécules organiques, énergétiques ou inertes, utilisées par exemple en tant que substances génératrices de gaz, comme des propergols par exemple. En outre la composition énergétique de l'invention peut constituer avantageusement une composition d'allumage ou d'amorçage d'un système pyrotechnique. L'invention concerne également un dispositif comprenant une ou plusieurs compositions énergétiques inactives telles que définies précédemment, et un ou plusieurs moyens générateurs de champ magnétique variant en fonction du temps pour activer ladite composition énergétique du point de vue pyrotechnique. De préférence la position des lignes de champ varie en fonction du temps. Par exemple le champ magnétique est mis en rotation. Ceci peut s'effectuer simplement en mettant en rotation le ou les moyens générateurs de champ magnétique. Selon un mode de réalisation, le moyen générateur de champ magnétique est choisi parmi un ou plusieurs aimants permanents mécaniquement mobiles, un ou plusieurs solénoïdes, un ou plusieurs électroaimants alimentés par une source de courant oscillant ou continu, et l'une quelconque de leurs combinaisons. Avantageusement, les moyens générateurs de champ magnétique sont disposés autour de ladite composition énergétique inactive, et génèrent de préférence un champ magnétique traversant sensiblement l'ensemble de la composition énergétique. Selon une variante, le dispositif de l'invention comprend un moyen d'entraînement, tel qu'un moteur, entraînant en rotation le moyen générateur de champ magnétique pour agiter les particules motrices afin de mettre en contact les précurseurs entre eux , et ainsi générer la composition énergétique activée. On peut prévoir que le dispositif comprenne un moyen d'activation du champ magnétique à distance. Selon une variante préférée, le dispositif de l'invention est intégré dans un système pyrotechnique, et par exemple un système pyrotechnique militaire. L'invention couvre donc en particulier une charge militaire, un obus, une roquette, un missile notamment un missile d'interception ou de croisière, ou tout autre armement comprenant un système pyrotechnique selon l'invention. L'invention couvre également des systèmes pour détonateurs de très haute sécurité utilisés dans le cadre d'applications civiles. Typiquement le dispositif de l'invention est intégré dans un inflammateur, un détonateur ou un élément de système pyrotechnique, notamment militaire. Un tel dispositif procure un niveau de sécurité très important facilitant l'obtention du label MURAT. L'architecture du dispositif utilisé pour faire varier le champ magnétique dépend de la nature des substances à mélanger et des spécificités de l'application envisagée. Ainsi le dispositif de l'invention peut prendre toute géométrie appropriée au mélange des précurseurs par l'agitation des particules motrices sous l'influence du champ magnétique seul ou associé à un moyen de mélange complémentaire. Les systèmes pyrotechniques de l'invention sont des systèmes de dimension centimétrique (telles que des inflammateurs ou détonateurs). L'invention permet l'activation de la composition énergétique d'un système pyrotechnique dans les instants qui précèdent sa mise à feu. Avant le déclenchement de l'activation, le système pyrotechnique est totalement inerte puisque les éléments primaires de la composition énergétique, qui sont insensibles séparément, ne sont pas associés. Pour assurer une sécurité maximale, les compositions de précurseurs (par exemple compositions oxydante et réductrice) de l'invention peuvent être séparées par un système de séparation physique, par exemple par une membrane ou un diaphragme. Ce système de séparation physique peut être éliminé juste avant mélange des deux compositions de précurseurs, par exemple par perforation ou ouverture. Le dispositif de l'invention peut donc comprendre un moyen de perforation ou d'ouverture du système de séparation physique. L'invention concerne également un procédé d'activation d'une composition énergétique, dans lequel ladite composition énergétique comprend des particules ferromagnétiques ou aimantées de dimension micrométrique à centimétrique, dites particules motrices, et au moins deux types de composés solides pulvérulents de dimension nanométrique initialement physiquement séparés, dits précurseurs inertes de composition énergétique finale, cette composition étant telle que définie précédemment, ledit procédé comprenant : (i) l'agitation desdites particules motrices soit au moyen d'un champ magnétique variant en fonction du temps pour mélanger les précurseurs de la composition énergétique, et (ii) l'activation de la composition énergétique par mise en contact des précurseur inertes entre eux. Typiquement, le champ magnétique est produit un ou plusieurs aimants permanents mécaniquement mobiles et/ou par un ou plusieurs solénoïdes et/ou un ou plusieurs électroaimants alimentés par une source de courant oscillant ou continu. Par exemple, un assemblage de solénoïdes peut être utilisé pour déplacer les particules motrices dans la totalité du volume qu'occupe la composition activée. Les champs générés sont ainsi contrôlés afin d'assurer un mouvement permettant l'homogénéisation efficace des constituants de la composition. Le procédé de l'invention permet de mélanger les précurseurs avec un temps de mélange compatible pour l'utilisation de la composition dans un système pyrotechnique, par exemple dans un missile. Le temps de mélange est de l'ordre de quelques secondes (missile d'interception) à quelques minutes (missile de croisière). Typiquement le temps de mélange est compris entre 0,1 seconde et 5 minutes. De préférence, l'agitation ou le mélange est réalisé jusqu'à l'obtention d'une composition énergétique homogène, c'est-à- dire que les précurseurs soient intimement mélangés. Selon une variante, après activation de la composition énergétique, les particules motrices sont retirées du mélange, notamment par l'action d'un champ magnétique plus puissant. Selon une variante, après activation de la composition énergétique, celle-ci peut être comprimée. Le procédé de l'invention consiste donc à produire une composition énergétique au moment où elle doit être utilisée, à partir de précurseurs inertes. Parmi les avantages découlant de la mise en oeuvre de ce procédé on peut notamment citer : - un niveau de sécurité très élevé voire absolu, le matériau énergétique n'étant formé qu'au moment de son utilisation ; - les performances du matériau énergétique ne sont pas altérées dans le temps ; - les contraintes réglementaires inhérentes à la fabrication, la manipulation, le stockage, le transport et la mise en oeuvre des substances énergétiques sont sans objet ; - la compacité du système intégrant le dispositif de l'invention permet d'envisager l'embarquement dans différents systèmes militaires ou spatiaux ; - le procédé est particulièrement adapté à la fabrication d'une composition d'amorçage, ce qui élève de manière considérable le niveau de muratisation des armements dans lesquels elle peut être intégrée. La figure 1 représente une coupe schématique d'une variante de l'invention dans laquelle une composition oxydante (10) est déposée au fond d'un godet (60), ladite composition oxydante (10) comprenant des particules motrices (30). Une composition réductrice (20) est déposée à la surface de la composition oxydante (10). Le godet (60) est positionné à l'intérieur d'un moyen générateur de champ magnétique (ou inducteur) (50), tel qu'un stator, par exemple de forme annulaire (non représentée sur la figure). L'inducteur (50) peut être relié à un ou plusieurs dispositifs d'alimentation électrique afin d'activer ou non le champ magnétique. L'inducteur (50) est de préférence relié à un dispositif d'entraînement en rotation selon l'axe (70). Ce dispositif peut être typiquement un moteur. Le godet (60) est de préférence maintenu fixe lors de la rotation de l'inducteur (50). La composition énergétique (système {composition oxydante (10) /réductrice (20))) est inactive, mais peut-être activée par la mise en rotation de l'inducteur (50) en fonctionnement. Les particules motrices (30) sont mises en mouvement par le champ magnétique induit de manière à mélanger les compositions oxydante (10) et réductrice (20). On entend par inducteur (50) en fonctionnement le fait qu'il génère un champ magnétique traversant les compositions oxydante (210) et réductrice (220). Le sens d'empilement des couches représentés sur les figuresl et 2 (orthogonal à l'axe de rotation (70)) peut être inversé (parallèle à l'axe de rotation (70)) si une telle configuration présente un meilleur rendement en terme d'aptitude au mélange. Toutes autres orientations intermédiaires peuvent être retenues si elles présentent un intérêt compte-tenu de la nature des produits à mélanger et du mode d'agitation. La figure 2 représente une coupe schématique d'une autre variante de ce dispositif dans lequel le godet (260) contient une composition oxydante (210) sur laquelle a été déposée une couche de particules motrices (230) sur laquelle a été déposée une couche réductrice (220). La couche de particules motrices (230) permet d'isoler les compositions oxydantes (210) et réductrices (220). Cette composition totale (système {composition oxydante (10) /réductrice (20))) est alors inactive. De la même manière le mélange des compositions est réalisé par la mise en rotation selon l'axe (270) de l'inducteur (250) en fonctionnement qui mélange les compositions oxydante (210) et réductrice (220) du fait de la mise en mouvement des particules motrices (230) par le champ magnétique induit. De préférence, le mélange est réalisé jusqu'à l'obtention d'une composition homogène avec un mélange intime des compositions oxydante (10,210) et réductrice (20,220)
L'invention concerne une composition énergétique comprenant des particules ferromagnétiques ou aimantées de dimension micrométrique à centimétrique, dites particules motrices, et au moins deux types de composés solides pulvérulents de dimension nanométrique initialement physiquement séparés, dits précurseurs inertes de composition énergétique finale, ladite composition énergétique pouvant être activée du point de vue pyrotechnique par mélange desdits précurseurs inertes de composition énergétique finale par agitation desdites particules motrices au moyen d'un champ magnétique variant en fonction du temps. L'invention concerne également un dispositif comprenant une telle composition ainsi qu'un procédé pour activer ladite composition énergétique.
1. Composition énergétique inactive comprenant des particules ferromagnétiques ou aimantées de dimension micrométrique à centimétrique, dites particules motrices, et au moins deux types de composés solides pulvérulents de dimension nanométrique physiquement séparés, dits précurseurs inertes de composition énergétique finale, ladite composition énergétique étant susceptible d'être activée du point de vue pyrotechnique par mélange desdits précurseurs inertes de composition énergétique finale par agitation desdites particules motrices au moyen d'un champ magnétique variant en fonction du temps. 2. Composition, selon la 1, caractérisée en ce que les particules motrices ferromagnétiques sont choisies parmi le fer, le cobalt, le nickel, un alliage d'Heusler, la famille des lanthanides, oxydes mixtes de fer II et de fer III, et les ferrites. 3. Composition, selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les particules motrices aimantées sont choisies parmi les aimants permanents. 4. Composition, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les précurseurs de la composition énergétique finale forment un système redox comprenant une composition oxydante et une composition réductrice. 5. Composition, selon la 4, caractérisée en ce que la composition oxydante et la composition réductrice sont physiquement séparées par une couche intermédiaire pouvant inclure des particules motrices. 6. Composition, selon la 4, caractérisée en ce que la composition oxydante et la composition réductrice, séparées physiquement, par exemple par une membrane, un diaphragme ou un opercule, comprennent ou non chacune des particules motrices. 7. Composition, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les précurseurs de la composition énergétique finale sont des constituants des nanothermites. 8. Dispositif comprenant une ou plusieurs compositions énergétiques inactives telles que définies aux précédentes, et un ou plusieurs moyens générateurs de champ magnétique variant en fonction du temps pour activer ladite composition énergétique du point de vue pyrotechnique. 9. Dispositif, selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen générateur de champ magnétique est choisi parmi un ou plusieurs aimants permanent mécaniquement mobiles, un ou plusieurs solénoïdes, un ou plusieurs électroaimants alimentés par une source de courant oscillant ou continu, et l'une quelconque de leurs combinaisons. 10. Dispositif, selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens générateurs de champ magnétique sont disposés autour de ladite composition énergétique inactive. 11. Dispositif, selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'activation du champ magnétique à distance. 12. Système pyrotechnique ou élément de système pyrotechnique dans lequel est intégré un dispositif, selon l'une quelconque des 8 à 11.. 13. Procédé d'activation d'une composition énergétique, dans laquelle ladite composition énergétique comprend des particules ferromagnétiques ou aimantées de dimension micrométrique à centimétrique, dites particules motrices, et au moins deux types de composés solides pulvérulents de dimension nanométrique initialement physiquement séparés, dits précurseurs inertes de composition énergétique finale, cette composition étant telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit procédé comprenant : (i) l'agitation desdites particules motrices au moyen d'un champ magnétique variant en fonction du temps pour mélanger les précurseurs inertes de la composition énergétique, et (ii) l'activation de la composition énergétique par mise en contact des précurseurs inertes entre eux. 14. Procédé, selon la 13, caractérisé en ce que le champ magnétique est produit par un ou plusieurs aimants permanents mécaniquement mobileset/ou par un ou plusieurs solénoïdes et/ou un ou plusieurs électroaimants alimentés par une source de courant oscillant ou continu. 15. Procédé, selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce qu'après activation de la composition énergétique, les particules motrices sont retirées du mélange, notamment par l'action d'un champ magnétique plus puissant. 16. Procédé, selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce qu'après activation de la composition énergétique, la composition est comprimée.10
C,F
C06,F42
C06B,F42C
C06B 47,F42C 15
C06B 47/00,F42C 15/40
FR2991932
A1
ENSEMBLE DE RECOUVREMENT D’UN COMPARTIMENT A BAGAGES DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,131,220
L'invention concerne un et un cache bagages d'un tel ensemble. Il est connu, notamment du document FR-2 875 758, de réaliser un ensemble de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un cache bagages et deux ébénisteries latérales dudit compartiment, ledit cache bagages comprenant : - un rideau comprenant un bord avant et un bord arrière, - un dispositif de rappel dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette de rigidification associée le long dudit bord arrière, ledit ensemble comprenant en outre un système de verrouillage réversible de ladite bavette sur lesdites ébénisteries lorsque ledit rideau est en configuration déployée, ledit système comprenant : - deux doigts latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, - deux logements respectifs prévus sur lesdites ébénisteries de manière à recevoir lesdits doigts en position de verrouillage. Il est en outre prévu que les logements soient agencés pour permettre une extraction des doigts desdits logements par pression exercée vers le bas sur l'arrière de la bavette. Une telle pression peut être exercée indifféremment sur une zone ou une autre disposée en arrière de la bavette. Avec un tel agencement, se présente le risque d'un déverrouillage non voulu des doigts lorsqu'une pression fortuite est exercée sur une de ces zones. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un ensemble de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un cache bagages et deux ébénisteries latérales dudit compartiment, ledit cache bagages comprenant : - un rideau comprenant un bord avant et un bord arrière, - un dispositif de rappel dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette de rigidification associée le long dudit bord arrière, ledit ensemble comprenant en outre un système de verrouillage réversible de ladite bavette sur lesdites ébénisteries lorsque ledit rideau est en configuration déployée, ledit système comprenant : - deux doigts latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, - deux logements respectifs prévus sur lesdites ébénisteries de manière à recevoir lesdits doigts en position de verrouillage, ledit cache bagages comprenant en outre un dispositif de rétraction desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (bas, latéral, avant, arrière, transversal, ...) sont pris en référence à l'ensemble disposé dans le véhicule. Avec l'agencement proposé, l'utilisateur doit actionner un bouton d'actionnement positionné sur une zone très spécifique de la bavette pour déverrouiller les doigts, ce qui limite le risque d'un déverrouillage non voulu qui serait obtenu par appui non intentionnel sur une zone quelconque de l'arrière de la bavette. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un cache bagages d'un tel ensemble. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un ensemble selon une réalisation, - la figure 2 est une vue de détail en perspective partielle d'un dispositif de rétraction selon une réalisation, ledit dispositif étant inactif, - les figures 3 sont une représentation schématique partielle, selon une coupe verticale transversale, du dispositif de la figure 2, ledit dispositif étant inactif (a) et activé (b). En référence aux figures, on décrit un ensemble 1 de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un cache bagages 2 et deux ébénisteries 3 latérales dudit compartiment, ledit cache bagages comprenant : - un rideau 4 comprenant un bord avant 5 et un bord arrière 6, - un dispositif de rappel 7 dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée - où il est notamment enroulé autour d'un axe 8 - de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette 9 de rigidification associée le long dudit bord arrière, ledit ensemble comprenant en outre un système de verrouillage 10 réversible de ladite bavette sur lesdites ébénisteries lorsque ledit rideau est en configuration déployée, ledit système comprenant : - deux doigts 11 latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort 12 de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, - deux logements 13 respectifs prévus sur lesdites ébénisteries de manière à recevoir lesdits doigts en position de verrouillage, ledit cache bagages comprenant en outre un dispositif de rétraction 14 desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton 15 d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission 16 reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton. Selon la réalisation représentée, le bouton 15 d'actionnement est actionnable par pression, ledit bouton étant un bouton poussoir. La pression sur le bouton s'effectue ici vers le bas. Le déverrouillage des doigts 11 est ainsi réalisé de façon très ergonomique, notamment par un doigt ou un coude d'un utilisateur. Le bouton 15 est ici disposé au milieu de la bavette 9. Selon la réalisation représentée, le dispositif de rétraction 14 comprend en outre: - une roue dentée 17, - deux organes de transmission 16 - ici sous la forme de câbles - reliant les doigts 11 à deux points 18 respectifs diamétralement opposés de ladite roue, - une crémaillère 19 actionnable en translation par le bouton 15 d'actionnement, ladite crémaillère engrenant sur ladite roue de manière à l'entraîner en rotation lorsque l'on appuie sur ledit bouton, ladite rotation entrainant une rétraction desdits doigts. En variante non représentée, les organes de transmission 16 sont sous forme de tiges. Selon la réalisation représentée, le bouton 15 d'actionnement est intégré à une poignée 20 de traction du rideau en configuration déployée. On décrit à présent un cache bagages 2 d'un tel dispositif, ledit cache bagages comprenant : - un rideau 4 comprenant un bord avant 5 et un bord arrière 6, - un dispositif de rappel 7 dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette 8 de rigidification associée le long dudit bord arrière, - deux doigts 11 latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort 12 de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, ledit cache bagages comprenant en outre un dispositif de rétraction 14 desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton 15 d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission 16 reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton.20
L'invention concerne un ensemble (1) de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un cache bagages (2) et deux ébénisteries (3) latérales dudit compartiment, ledit cache bagages comprenant : un rideau (4) comprenant un bord avant (5) et un bord arrière (6) ; un dispositif de rappel (7) dudit rideau associé audit bord avant ; une bavette (9) de rigidification associée le long dudit bord arrière ; un système de verrouillage (10) réversible de ladite bavette sur lesdites ébénisteries lorsque ledit rideau est en configuration déployée, ledit système comprenant : deux doigts (11) latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort ; deux logements (13) respectifs prévus sur lesdites ébénisteries de manière à recevoir lesdits doigts en position de verrouillage, ledit cache bagages comprenant en outre un dispositif de rétraction desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton (15) d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton.
1. Ensemble (1) de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un cache bagages (2) et deux ébénisteries (3) latérales dudit compartiment, ledit cache bagages comprenant : - un rideau (4) comprenant un bord avant (5) et un bord arrière (6), - un dispositif de rappel (7) dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette (9) de rigidification associée le long dudit bord arrière, ledit ensemble comprenant en outre un système de verrouillage (10) réversible de ladite bavette sur lesdites ébénisteries lorsque ledit rideau est en configuration déployée, ledit système comprenant : - deux doigts (11) latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort (12) de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, - deux logements (13) respectifs prévus sur lesdites ébénisteries de manière à recevoir lesdits doigts en position de verrouillage, ledit ensemble étant caractérisé en ce que ledit cache bagages comprend en outre un dispositif de rétraction (14) desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton (15) d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission (16) reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le bouton (15) d'actionnement est actionnable par pression. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de rétraction (14) comprend en outre : - une roue dentée (17),- deux organes de transmission (16) reliant les doigts (11) à deux points (18) respectifs diamétralement opposés de ladite roue, - une crémaillère (19) actionnable en translation par le bouton (15) d'actionnement, ladite crémaillère engrenant sur ladite roue de manière à l'entraîner en rotation lorsque l'on appuie sur ledit bouton, ladite rotation entrainant une rétraction desdits doigts. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le bouton (15) d'actionnement est intégré à une poignée (20) de traction du rideau (4) en configuration déployée. 5. Cache bagages d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, ledit cache bagages comprenant : - un rideau (4) comprenant un bord avant (5) et un bord arrière (6), - un dispositif de rappel (7) dudit rideau associé audit bord avant, de sorte que ledit rideau soit mobile entre une configuration rétractée de rangement et une configuration déployée de recouvrement des bagages, - une bavette (9) de rigidification associée le long dudit bord arrière, - deux doigts (11) latéraux montés de part et d'autre ladite bavette en coulissement transversal, lesdits doigts étant montés sur ressort (12) de manière à pouvoir être actionnés depuis une position rétractée de déverrouillage vers une position déployée de verrouillage, ledit cache bagages étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de rétraction (14) desdits doigts, ledit dispositif comprenant un bouton (15) d'actionnement monté sur ladite bavette et au moins un organe de transmission (16) reliant ledit bouton auxdits doigts de manière à permettre leur rétraction par actionnement dudit bouton.
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2979035
A3
STRUCTURE DE MODULE DE BATTERIE LITHIUM-ION
20,130,215
La présente invention concerne un module de batterie à lithium-ion, et plus particulièrement, une structure de module de batterie à lithium-ion. Actuellement, les batteries au lithium se trouvant sur le marché ont pu être classées en plusieurs sortes selon leurs matériaux d'emballage : batteries lithium-ion à boîtier en aluminium, batteries lithium-ion à boîtier en acier, et batteries lithium-ion en polymère et ainsi de suite. Dans celles-ci, les batteries lithium-ion à boîtier en aluminium/en acier présentent des avantages comme : les batteries ont une grande résistance structurelle, sont faciles à assembler, mais ayant une malléabilité plus faible comparée aux batteries lithium-ion polymère et, en raison de la grande résistance structurelle, il est difficile que la batterie libère le gaz s'y trouvant, ce qui peut conduire facilement à des accidents de sécurité tels qu'une explosion. Les batteries lithium-ion polymère sont caractérisées par : une configuration flexible, de meilleures performances en termes de sécurité, une meilleure conduction de la chaleur, une plus large plage de températures applicables, un courant de décharge plus élevé et ainsi de suite. Cependant, étant donné que leur emballage externe est fait d'un film d'emballage, il se perce facilement sous l'action d'une force externe. En outre, étant donné que les oreilles de plaque sont en forme de feuille, l'assemblage et la connexion des oreilles de plaque souples au corps de batterie ne sont pas faciles. Une batterie de puissance de lithium-ion, populaire sur le marché, se compose habituellement de plusieurs unités de batterie de grande capacité, connectées en série-parallèle. Cette approche d'ensemble présente les inconvénients suivants : 1- les coûts de remplacement ou de production pourraient être élevés lorsque se posent des problèmes en service ou concernant le contrôle de production ; 2- les batteries sont de grandes tailles du fait de leurs grandes capacités, les différences de température parmi différentes positions d'une batterie sont grandes, la chaleur produite est difficile à dissiper, ce qui résulte en une accumulation de la chaleur ; 3- en ce qui concerne la grande capacité, tout en cherchant à répondre à différentes exigences, les modules d'une même taille ne peuvent pas être universellement compatibles. Ainsi, il est nécessaire d'avoir plus de modules avec des tailles différentes pour différentes exigences, ce qui induit une augmentation intangible des coûts de développement. Afin de surmonter les inconvénients des technologies existantes, la présente invention fournit une structure pour des modules de batterie à lithium-ion de configuration raisonnable, ayant de meilleures performances en termes de sécurité, de meilleures performances de dissipation thermique, une plus longue durée de vie en service, une connectivité simple mais fiable, et une flexibilité. Dans la présente invention, la solution technique adoptée pour résoudre le problème technique est la suivante. Une structure de module de batterie à lithium-ion, comportant : un boîtier de batterie ; une ou plusieurs cellules de batterie au lithium polymère à emballage flexible contenues dans le boîtier de batterie ; un conducteur de connexion, monté sur le dessus des cellules de batterie au lithium polymère à emballage flexible pour connecter ensemble en série et/ou en parallèle les cellules de batterie au lithium polymère à emballage flexible, pour former un bloc de batteries au lithium ; des pôles positif et négatif, disposés sur le conducteur de connexion ; une plaque de couvercle de batterie, soudée sur l'extrémité ouverte du boîtier de batterie pour emballer les cellules de batterie au lithium polymère dans le boîtier de batterie ; des bornes de pôle positif et négatif, disposées sur la plaque de couvercle de batterie et soudées aux pôles positif et négatif ; dans laquelle la plaque de couvercle de batterie est équipée d'un ou plusieurs trous traversants, par lesquels l'air présente dans le boîtier de batterie est évacué et le gaz inerte est injecté dans le boîtier de batterie, après qu'une bille d'acier ait été intégrée dans chaque trou traversant pour sceller le module de batterie. La structure comprend en outre une soupape anti-explosion disposée dans la plaque de couvercle de batterie. La structure comporte en outre une sonde de tension disposée dans la plaque de couvercle de batterie. Le bloc de batteries au lithium, se composant ici d'une ou plusieurs cellules de batterie au lithium polymère à emballage flexible, est maintenu dans le boîtier de batterie, et une gaine d'isolation est agencée sur la partie supérieure du bloc de batteries au lithium. Comme dans la présente invention, les cellules de batterie lithium-ion polymère 1 à emballage flexible et une double structure de scellage du boîtier de batterie 5 sont adoptées, la résistance du module entier est sensiblement augmentée, empêchant de cette manière les problèmes de dégradation des performances ou de mise au rebut du module de batterie provoqués par la rupture de l'emballage dans les coins ou en d'autres positions. Le rendement de production est ainsi amélioré. En outre, le module se compose intérieurement d'une ou plusieurs cellules de batterie de lithium-ion polymère à emballage flexible, qui pourraient être connectées en série, en parallèle, ou en série-parallèle, fournissant de cette manière une flexibilité au niveau de l'assemblage. De plus, les modules d'une même taille peuvent avoir diverses configurations, facilitant la généralisation de la standardisation des modules. En plus de ce qui a été dit ci-dessus, après une utilisation à long terme, il est difficile pour les batteries/modules lithium-ion conventionnels, produit par injection directe de l'électrolyte dans des boîtiers en aluminium/en acier conventionnels, d'empêcher l'infiltration d'eau, conduisant à une dégradation des performances et finalement une mise au rebut, ce qui ne permet pas d'atteindre la durée de vie en service prévue. Au lieu de cela, le module de batterie selon la présente invention est plein de gaz inerte et n'a pas d'air à l'intérieur, et contient le bloc de batteries composé des cellules de batterie de lithium-ion polymère à emballage flexible ; le double scellage de la présente invention peut effectivement et de manière significative améliorer les performances en termes de sécurité et la durée de vie du module de batterie. Dans la présente invention, dans la plaque de couvercle de batterie 5 est prévue une soupape anti-explosion 9, qui pourrait être ouverte sous l'effet de la pression d'une valeur comprise entre 2 et 3 kg pour libérer la pression, de manière que les performances de sécurité de la batterie soient sensiblement améliorées, et que le risque d'une explosion provoquée par une pression excessive soit éliminé. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de la présente invention ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe de la présente invention ; - la figure 3 est une vue éclatée de la présente invention ; - la figure 4 est une vue schématique de la présente invention avec une sonde de tension. Comme représenté sur les figures 1, 2 et 3, la structure du module de batterie à lithium-ion selon la présente invention comporte un boîtier de batterie 3, qui contient une pluralité de cellules de batterie de lithium-ion polymère 1 à emballage flexible, au-dessus desquelles un conducteur de connexion 2 est monté pour connecter ces cellules ensemble en série et/ou en parallèle pour former un bloc de batteries lithium-ion. Les pôles positif et négatif 4 du bloc de batteries sont également agencés sur le conducteur de connexion 2. Une plaque de couvercle de batterie 5 est soudée sur l'extrémité ouverte du boîtier de batterie 3 afin d'emballer les cellules de batterie 1 de lithium-ion polymère à emballage flexible dans le boîtier de batterie 3. Les pôles positif et négatif 4 du bloc de batteries sont soudés aux bornes 6 des pôles positif et négatif agencées sur la plaque de couvercle de batterie 5. Deux trous traversants 7 sont prévus dans le boîtier de batterie 5. L'air contenu dans le boîtier de batterie 3 est évacué par ces trous traversants 7, et une bille d'acier 8 est enfoncée dans chaque trou traversant 7 pour sceller le boîtier de batterie 3. Les cellules de batterie lithium-ion polymère 1 à emballage flexible sont déjà scellées et ont de grandes performances. Comme dans la présente invention, les cellules de batterie lithium-ion polymère 1 à emballage flexible et une double structure de scellage du boîtier de batterie 5 sont adoptées, la résistance du module entier est sensiblement augmentée, empêchant de cette manière les problèmes de dégradation des performances ou de mise au rebut du module de batterie provoqués par la rupture du bloc dans les coins ou en d'autres positions. Le rendement de production est ainsi amélioré. En outre, le module se compose intérieurement de plusieurs cellules de batterie lithium-ion polymère 1 à emballage flexible, qui pourraient être connectées en série, en parallèle, ou en série-parallèle, fournissant de cette manière de la flexibilité dans l'assemblage. En outre, les modules d'une même taille peuvent présenter diverses configurations, facilitant la généralisation de la standardisation des modules, et épargnant de ce fait beaucoup de coût de développement. En plus de ce qui a été dit plus haut, après une utilisation à long terme, il est difficile pour les batteries lithiumion/modules conventionnelles produites par injection directe de l'électrolyte dans des boîtiers classiques en aluminium/acier d'empêcher l'infiltration de l'eau, ceci ayant comme conséquence la dégradation des performances et, finalement, la mise au rebut, ce qui ne permet pas d'atteindre la durée de vie en service prévue. Au lieu de cela, le module de batterie selon la présente invention est plein de gaz inerte et n'a pas d'air à l'intérieur, le contenu du bloc de batteries comprenant les cellules de batterie de lithium-ion polymère à emballage flexible. Le double scellage de la présente invention peut effectivement et de manière significative améliorer les performances en termes de sécurité et la durée de vie du module de batterie. Selon l'invention, une soupape anti-explosion 9 est prévue dans le couvercle de batterie 5 ; cette soupape pourrait être ouverte sous l'effet d'une pression d'une valeur comprise entre 2 et 3 kg pour libérer la pression, de manière à ce que les performances en termes de sécurité de la batterie soient sensiblement améliorées, et le risque d'une explosion provoquée par une pression excessive est éliminé. Dans la présente invention, une sonde de tension 10 est prévue dans la plaque de couvercle de batterie 5, de manière que le module de batterie puisse être directement connecté au panneau de protection ou au système de gestion, pour réaliser un échantillonnage et une surveillance de la tension, ce qui rend le fonctionnement aisé et approprié. Dans la présente invention, le bloc de batteries comprenant les cellules de batterie lithium-ion polymère 1 à emballage flexible est maintenu à l'intérieur du boîtier de batterie 3, et une gaine d'isolation est arrangée sur la partie supérieure du bloc de batteries au lithium. Etant donné que les cellules de batterie internes sont directement en contact avec le boîtier de batterie 3 réalisé en aluminium ou en acier, le module de batterie présente une grande performance de conduction de la chaleur et de dissipation. La plaque de couvercle de batterie 5, faite d'aluminium ou d'acier est conçue avec deux bornes pour sortir les pôles positif et négatif 4 du bloc de batteries, l'ensemble est simple et fiable, et la sécurité et la durée de vie en service sont sensiblement améliorées. La gaine 11 d'isolation fournie pourrait effectivement empêcher que se produisent les risques potentiels en matière de sécurité, tels qu'un court-circuit provoqué par le contact entre les pôles positif et négatif du bloc de batteries et le boîtier de batterie 3. La structure du module de batterie à lithium-ion divulguée dans la présente invention a une configuration structurelle raisonnable, des performances de sécurité augmentées, une meilleure dissipation thermique, une plus longue durée de vie en service, et une connexion simple mais fiable et flexible. Elle pourrait être largement adoptée dans la production de batterie à lithium-ion
La présente invention concerne une structure de module de batterie à lithium-ion, comportant un boîtier de batterie (3), qui contient une ou plusieurs cellules de batterie au lithium polymère (1) à emballage flexible, reliées en série et/ou en parallèle pour former un bloc de batteries. La structure comprend en outre une plaque de couvercle de batterie (5) soudée sur l'extrémité ouverte du boîtier de batterie, pour emballer le bloc de batteries dans le boîtier de batterie. La plaque de couvercle de batterie est équipée d'un ou plusieurs trous traversants (7), par lequel l'air présente dans le boîtier de batterie est évacué et le gaz inerte est injecté, après qu'une bille en acier (8) ait été maintenue dans chaque trou traversant pour sceller le boîtier de batterie.
1. Structure de module de batterie lithium-ion, comprenant : un boîtier de batterie (3) ; un ou plusieurs cellules de batterie lithium polymère (1) à emballage flexible, contenues par le boîtier de batterie (3) ; un conducteur de connexion (2), monté sur le dessus des cellules de batterie lithium polymère (1) à emballage flexible, pour connecter ensemble, en série et/ou en parallèle, les cellules de batterie lithium polymère (1) à emballage flexible, pour former un bloc de batteries au lithium ; des pôles positif et négatif (4), disposés sur le conducteur de connexion ; une plaque de couvercle de batterie (5), soudée sur l'extrémité ouverte du boîtier de batterie (3), pour emballer les cellules de batterie lithium polymère dans le boîtier de batterie (3) ; des bornes de pôle positif et négatif (6), disposées sur la plaque de couvercle de batterie (5) et soudées aux pôles positif et négatif (4) ; dans laquelle, la plaque de couvercle de batterie (5) est munie d'un ou plusieurs trous traversants (7), à travers lesquels l'air présent dans le boîtier de batterie (3) est évacué et le gaz inerte est injecté dans le boîtier de batterie (3), après qu'une bille en acier (8) ait été incorporée dans chaque trou traversant (7) pour fermer de manière étanche le module de batterie. 2. Structure du module de batterie à lithium-ion selon la 1, comprenant en outre une soupape anti-explosion (9) agencée dans la plaque de couvercle de batterie (5). 3. Structure du module de batterie à lithium-ion selon la 1, comprenant en outre une sonde de tension (10) agencée dans la plaque de couvercle de batterie (5). 4. Structure du module de batterie à lithium-ion selon la 1, dans laquelle le bloc de batteries au lithium, se composant d'une ou plusieurs cellulesde batterie lithium polymère (1) à emballage flexible, est maintenu dans le boîtier de batterie (3), et la structure comprend en outre une gaine d'isolation (11) disposée sur la partie supérieure du bloc de batteries au lithium.
H
H01
H01M
H01M 10
H01M 10/052,H01M 10/0585
FR2982475
A1
OPTIMISATION ADAPTATIVE D'IMAGE EN IMAGERIE ULTRASONORE A ONDE INDUITE
20,130,517
Les présents modes de réalisation se rapportent à une imagerie ultrasonore à onde induite. En particulier, une imagerie par onde de cisaillement ultrasonore et/ou par force de radiation ultrasonore peut être améliorée. L'imagerie par force de radiation ultrasonore (ARFI ; Acoustic Radiation Force Imaging) génère une onde longitudinale dans un tissu avec une énergie acoustique. Des caractéristiques de la propagation d'onde indiquent des caractéristiques de tissu, telles que l'élasticité. De façon similaire, une information de vitesse d'onde de cisaillement peut être utile pour un diagnostic. Plutôt qu'une onde longitudinale, l'onde de cisaillement générée par une énergie acoustique est surveillée. Une information d'onde de cisaillement peut indiquer des caractéristiques de tissu en plus d'une imagerie par impédance acoustique (par exemple en mode B) et Doppler (par exemple en mode flux). Cependant, une imagerie induite par onde acoustique est soumise à des limitations liées au transducteur et au chauffage du tissu, causant des temps d'interruption pendant l'imagerie. Ces techniques d'imagerie induite par onde acoustique peuvent fournir moins d'informations que ce qui est disponible du fait de limitations de configuration. BREF RESUME À titre d'introduction, les modes de réalisation préférés décrits ci-dessous incluent des procédés, des instructions et des systèmes pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite. Les valeurs de divers paramètres de transmission et de réception peuvent être fixées de manière adaptative. Sur la base d'un retour d'informations d'une utilisation avec un patient donné, les valeurs sont fixées afin de mieux optimiser un rapport signal-bruit, un temps d'interruption, une précision de suivi et autre considération. Une fréquence de transmission, une ouverture numérique, un espacement de lignes, une fréquence de répétition d'impulsion de suivi, un compte d'échantillonnage de lignes, des valeurs de longueur d'impulsion de poussée et/ou d'amplitude d'impulsion de poussée peuvent être adaptés. 2982475 Sous un premier aspect, un procédé est prévu pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite. Une énergie acoustique est transmise dans un patient. Une onde est générée en réponse à la transmission. Une région du patient est balayée avec un ultrason. À partir du 5 balayage, un déplacement de tissu causé par l'onde est détecté. Une fréquence de transmission, un espacement de lignes, une ouverture numérique, une fréquence de répétition d'impulsion, un compte d'échantillonnage de lignes, une amplitude d'énergie acoustique, une longueur d'impulsion de l'énergie acoustique, ou des combinaisons de ceux-ci sont adaptés comme une fonction du so déplacement. Sous un deuxième aspect, un support de stockage non transitoire lisible par un ordinateur a, stockées sur celui-ci, des données représentant des instructions exécutables par un processeur programmé pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite. Le support de stockage 15 inclut des instructions pour une imagerie par force de radiation acoustique ou par onde de cisaillement d'une région d'un patient, et une adaptation d'une fréquence de transmission, d'un espacement de lignes, d'une ouverture numérique, d'une fréquence de répétition d'impulsion, d'un compte d'échantillonnage de lignes, d'une amplitude d'énergie acoustique, d'une longueur d'impulsion d'énergie zo acoustique, ou de combinaisons de ceux-ci de l'imagerie comme une fonction d'une information provenant de l'imagerie. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS 25 Les composants et les figures ne sont pas nécessairement à l'échelle, l'accent étant mis à la place sur l'illustration des principes de l'invention. De plus, sur les figures, des numéros de référence identiques désignent des parties correspondantes sur les différentes vues. La Figure 1 est un ordinogramme d'un mode de réalisation d'un procédé pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite ; et la Figure 2 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un système pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite. DESCRIPTION DETAILLEE DES DESSINS ET DES MODES DE REALISATION AUJOURD'HUI PREFERES Les modes d'ARFI et d'imagerie par onde de cisaillement sont optimisés de façon adaptative pour le type de tissu et le patient scanné. L'optimisation améliore l'imagerie de l'élasticité ou autre caractéristique du tissu sans classification spécifique du tissu imagé. Un ou plusieurs parmi divers paramètres peuvent être adaptés à un patient donné et au tissu examiné. Par exemple, une fréquence de transmission, un espacement de lignes, une ouverture numérique, une fréquence de répétition d'impulsion (PRF ; Pulse Repetition Frequency), une PRF entrelacée (compte d'échantillonnage de lignes), et/ou une amplitude d'impulsion de poussée sont optimisés de façon adaptative dans une imagerie par force de radiation ou dans un suivi d'onde de cisaillement. L'optimisation peut produire une amplitude de déplacement plus importante, un rapport signal-bruit (RSB) de suivi amélioré, une uniformité d'image, et/ou un temps de refroidissement réduit par rapport à l'utilisation d'une configuration générique de la modalité d'imagerie et/ou d'une application généralisée. L'optimisation peut améliorer l'imagerie même pour des configurations de transmission et de réception spécifiques à un type de tissu, mais pas à un patient donné. L'optimisation peut utiliser une instance unique de retour d'informations, telle que le réglage d'un paramètre sur la base d'une valeur de déplacement mesurée. À titre d'alternative, l'optimisation de la valeur ou des valeurs peut être basée sur les résultats d'interrogations itératives. Différents réglages sont testés. Un réglage suffisant ou le meilleur parmi les réglages de test peut ensuite être sélectionné et utilisé. Une interpolation ou une extrapolation peut être utilisée pour calculer une valeur pour un paramètre autre qu'une valeur testée. Les résultats d'interrogations séquentielles sont interpolés ou extrapolés pour sélectionner un réglage qui est différent d'un des réglages utilisés lors de la phase d'interrogation. Une optimisation adaptative est appliquée avant une capture d'une image statique unique. Le processus adaptatif peut être mis en oeuvre après ou pendant 5 la capture d'une image test, mais avant une acquisition d'une image destinée à être utilisée pour un diagnostic. Une fois que l'optimisation est effectuée, l'image pour le diagnostic est acquise. Des images multiples pour diagnostic, utilisant les mêmes réglages, peuvent être acquises. Dans d'autres modes de réalisation, l'optimisation est répétée lors d'une imagerie à onde induite en temps réel. 10 Périodiquement, en réponse à un déclenchement, ou pour chaque image, les réglages ou les valeurs d'un ou plusieurs paramètre(s) sont adapté(e)s. La Figure 1 montre un procédé pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore à onde induite. Le procédé est mis en oeuvre par le système de la Figure 2 ou un système différent. Des actions additionnelles, 15 différentes ou en nombre moindre peuvent être prévues. Par exemple, une quelconque combinaison d'une ou plusieurs des actions 38 à 48 n'est pas exécutée. Comme autre exemple, l'action 30 n'est pas exécutée et une source de contrainte pour générer une onde est prévue par le corps, manuellement, en utilisant un percuteur, ou par un autre mécanisme. Les actions sont exécutées 20 dans l'ordre décrit ou montré, mais peuvent être exécutées dans d'autres ordres. Le procédé est mis en oeuvre pour chacun d'un ou plusieurs emplacement(s). Dans un mode de réalisation, le procédé est mis en oeuvre pour chacun parmi des emplacements d'échantillons de balayage en mode B ou autre dans la totalité d'un champ de vision ou d'une région d'intérêt. Un échantillonnage 25 plus ou moins dense peut être utilisé pour une imagerie à onde induite autre que l'imagerie en mode B ou autre. Les actions 30 à 33 (transmission, génération, balayage et détection) correspondent à une imagerie à onde induite. Une énergie acoustique est utilisée pour induire une onde dans une région d'un patient. L'énergie acoustique est une 30 impulsion de poussée pour déplacer le tissu. La région est balayée pour suivre ou détecter l'onde. Le déplacement de tissu dû à l'onde se propageant à travers la région indique la présence de l'onde. La synchronisation associée avec le déplacement peut être utilisée pour déterminer la vitesse de l'onde. D'autres caractéristiques du tissu peuvent être déterminées à partir de l'information de déplacement et/ou de vitesse, telles qu'un module tissulaire. Différents types d'ondes peuvent être générés et/ou suivis. Des ondes longitudinales sont suivies pour une imagerie par force de radiation acoustique, s telle qu'une élastographie ou une imagerie de contrainte. Des ondes de cisaillement sont suivies pour une imagerie par onde de cisaillement ou vitesse d'onde de cisaillement. Dans l'action 30 de la Figure 1, une énergie acoustique est transmise dans un patient. L'énergie acoustique agit comme une excitation par relèvement de 10 tension. Par exemple, une forme d'onde de transmission de 400 cycles avec des niveaux de puissance ou d'amplitude de pic similaires ou supérieurs à ceux de transmissions en mode B pour imager un tissu est transmise. Dans un mode de réalisation, la transmission est une séquence de force de radiation appliquée au champ de vision. Une quelconque séquence d'imagerie par force de radiation 15 ultrasonore (ARFI) peut être utilisée. Un nombre quelconque de cycles peut être utilisé. La transmission est configurée par une puissance, une amplitude, une synchronisation ou autre caractéristique pour causer une contrainte sur un tissu suffisante pour déplacer le tissu en un ou plusieurs emplacement(s). Par exemple, 20 une focalisation de transmission est positionnée à proximité d'un centre inférieur de champ de vision pour causer des déplacements dans tout le champ de vision. La transmission peut être répétée pour différentes sous-régions. L'énergie acoustique est focalisée, résultant en un profil de faisceau tridimensionnel. L'excitation est focalisée en utilisant une commande de phase 25 et/ou une focalisation mécanique. L'excitation peut être dé-focalisée dans une dimension, telle que la dimension d'élévation. L'excitation est transmise dans un tissu d'un patient. À l'action 31, une onde est générée en réponse à la transmission de l'énergie acoustique. Le tissu est forcé à se déplacer dans le patient. L'excitation 30 transmise cause un déplacement du tissu. Au niveau du point ou de la région focal(e), une onde longitudinale, de cisaillement ou d'un autre type est générée dans le tissu. Par exemple, une onde de cisaillement est générée et se propage à partir de la région focale. Alors que l'onde de cisaillement se déplace à travers le tissu, le tissu est déplacé. Des ondes longitudinales ou autres causes de déplacement peuvent être utilisées. À l'action 32, une région du patient est balayée avec un ultrason. Le déplacement est détecté avec un balayage ultrasonore. L'intégralité du champ de s vision d'une région, telle qu'une région d'intérêt, ou une sous-région d'intérêt, est balayée avec un ultrason. Pendant une durée donnée, l'ultrason est transmis au tissu ou à la région d'intérêt. Une quelconque imagerie par déplacement connue aujourd'hui ou développée dans l'avenir peut être utilisée. Par exemple, des impulsions avec des durées de 1 à 5 cycles sont utilisées avec une intensité de 10 moins de 720 mW/cm2. Des impulsions avec d'autres intensités peuvent être utilisées. Des échos ou des reflets de la transmission sont reçus. Les échos sont formés en faisceau, et les données formées en faisceau représentent un ou plusieurs emplacement(s). Pour détecter le déplacement, une énergie ultrasonore 15 est transmise au tissu subissant un déplacement et des reflets de l'énergie sont reçus. Une quelconque séquence de transmission et de réception peut être utilisée. En effectuant la transmission et la réception un nombre multiple de fois, des données représentant une région en une, deux ou trois dimensions à différents 20 moments sont reçues. La fréquence de cette répétition est la fréquence de répétition d'impulsion. La transmission et la réception sont effectuées un nombre multiple de fois pour déterminer un changement dû au déplacement. En balayant de façon répétitive avec un ultrason, la position du tissu à différents moments est déterminée. 25 Pour une imagerie par onde de cisaillement, une excitation par relèvement de tension génère une onde de cisaillement au niveau d'un emplacement spatial. Lorsque l'excitation est suffisamment forte, une onde de cisaillement est générée. L'onde de cisaillement se propage à travers le tissu plus lentement que l'onde longitudinale dans le sens d'émission d'onde acoustique. L'onde de cisaillement 30 se propage dans diverses directions, incluant une direction perpendiculaire à la direction de la contrainte appliquée. Le déplacement des ondes de cisaillement est plus important en des points plus proches de l'emplacement auquel l'onde de cisaillement est générée. Des données ultrasonores sont obtenues. Au moins certaines des données ultrasonores sont des réponses à l'onde de cisaillement. Une région d'intérêt est surveillée pour détecter l'onde de cisaillement. La région d'intérêt est d'une taille quelconque, telle que 6 mm en latéral et 10 mm en axial. Cette région de détection est surveillée par ultrason. Par exemple, des balayages en mode B sont effectués pour détecter un déplacement de tissu causé par l'onde de cisaillement. Un mode Doppler, codage couleur, ou autre mode ultrasonore peut être utilisé pour surveiller l'onde de cisaillement. La surveillance est effectuée pour un nombre quelconque de lignes de 10 balayage. Par exemple, quatre faisceaux de réception sont formés en réponse à chaque transmission. Après transmission de l'excitation pour générer l'onde, des transmissions en mode B sont effectuées de façon répétitive sur une ligne de balayage unique et des réceptions sur quatre lignes de balayage adjacentes. Dans d'autres modes de réalisation, un seul faisceau de réception ou d'autres 15 nombres de faisceaux de réception sont formés en réponse à chaque transmission. Un nombre quelconque de répétitions peut être utilisé, tel qu'environ 120 fois. Certaines des données ultrasonores, telles qu'au début ou à la fin des répétitions, peuvent ne pas être une réponse à l'onde de cisaillement. À l'action 33, un déplacement de tissu causé par l'onde est détecté en 20 réponse au balayage. Les échos sont détectés en utilisant une détection en mode B ou Doppler. Le déplacement est détecté à partir des différences pour chaque emplacement spatial dans le temps. Par exemple, la vitesse, la variance, le motif de décalage d'intensité (par exemple suivi par granulation cohérente), ou autre information est détecté(e) à partir des données reçues comme le déplacement. 25 Pour une imagerie par onde basée sur la vitesse, un profil de réponse de déplacement dans le patient est déterminé. Par exemple, les profils de déplacement pour différents emplacements sont déterminés. Le déplacement causé par la force ou la contrainte est mesuré. Le déplacement peut être mesuré dans le temps en un ou plusieurs emplacement(s). 30 La mesure de déplacement peut commencer avant la fin de la contrainte ou de l'impulsion, comme en utilisant une fréquence ou un codage différent(e). A titre d'alternative, la mesure de déplacement commence après la fin de l'impulsion. Puisque l'onde de cisaillement, longitudinale ou autre causant le déplacement dans le tissu espacé du point ou de la région de contrainte prend du temps pour se propager, le déplacement d'un état de repos ou partiellement contraint jusqu'à un déplacement maximum et ensuite jusqu'à un état de repos peut être mesuré. A titre d'alternative, le déplacement n'est mesuré que lorsque le tissu revient à l'état de repos pour former le maximum. La mesure est celle de la quantité ou de la grandeur du déplacement. Le tissu est déplacé dans une direction quelconque. La mesure peut se faire dans la direction du déplacement le plus grand. La grandeur du vecteur de mouvement est déterminée. A titre d'alternative, la mesure se fait dans une direction donnée, telle que perpendiculaire à la ligne de balayage, que le tissu soit plus ou moins déplacé dans d'autres directions. Dans un mode de réalisation utilisant des données en mode B, les données de différents balayages sont corrélées. Par exemple, un ensemble courant de données est corrélé un nombre multiple de fois avec un ensemble de données de référence. Différentes translations et/ou rotations relatives entre les deux ensembles de données sont effectuées. L'emplacement d'un sous-ensemble de données centré en un emplacement donné dans l'ensemble de référence est identifié dans l'ensemble courant. La référence est un premier ensemble de données ou des données d'un autre balayage. La même référence est utilisée pour la totalité de la détection de déplacement, ou bien les données de référence changent dans une fenêtre continue ou mobile. La corrélation est uni, bi ou tridimensionnelle. Par exemple, une corrélation sur une ligne de balayage du et vers le transducteur est utilisée. Pour un balayage bidimensionnel, la translation se fait sur deux axes, avec ou sans rotation. Pour un balayage tridimensionnel, la translation se fait sur trois axes avec ou sans rotation autour de trois axes ou moins. Le niveau de similarité ou de corrélation des données à chacune des différentes positions de décalage est calculé. La translation et/ou la rotation avec la plus grande corrélation représente le vecteur de mouvement ou le décalage pour la durée associée avec les données courantes 30 comparées à la référence. Une quelconque corrélation connue aujourd'hui ou développée dans l'avenir peut être utilisée, telle qu'une corrélation croisée, un appariement de formes, ou une somme minimum de différences absolues. Une structure et/ou une tavelure de tissu sont corrélées. En utilisa nt une détection Doppler, un filtre de parasites transmet une information associée avec un tissu mobile. La vitesse du tissu est obtenue à partir d'échos multiples. La vitesse est utilisée pour déterminer le déplacement vers le ou à l'opposé du transducteur. À titre d'alternative, la différence relative entre vitesses en différents emplacements peut indiquer une contrainte ou un déplacement. Alors que l'onde se propage sur les lignes de balayage, l'intensité en mode B peut varier du fait d'un déplacement du tissu. Pour les lignes de balayage surveillées, une séquence de données est prévue, représentant un profil temporel du mouvement de tissu résultant de l'onde. Par exemple, des données provenant d'une pluralité d'emplacements spatiaux (par exemple sur les lignes de balayage) sont corrélées comme une fonction du temps. Une quelconque détection de vitesse ou de cisaillement peut être utilisée. Pour chaque profondeur ou emplacement spatial, une corrélation sur une pluralité de profondeurs ou d'emplacements spatiaux (par exemple noyau de 64 profondeurs avec la 15 profondeur centrale étant le point pour lequel le profil est calculé) est effectuée. Un déplacement bi ou tridimensionnel dans l'espace peut être utilisé. Un déplacement unidimensionnel dans une direction différente des lignes de balayage ou des faisceaux peut être utilisé. Le décalage spatial avec la corrélation la plus élevée ou une corrélation 20 suffisante à un moment donné indique la quantité de déplacement. Des déplacements peuvent être déterminés pour un emplacement donné à différents moments. Le profil temporel pour un emplacement donné indique une détection de l'onde. Le profil est examiné pour un non-bruit ou une instance unique de variation. Un pic dans le profil, avec ou sans filtrage passe-bas temporel, indique 25 le passage du front d'onde. Le déplacement le plus grand est sélectionné, mais la moyenne ou autre statistique de déplacement peut être utilisée. Le déplacement maximum à un emplacement donné est détecté. À titre d'alternative, une moyenne ou autre cisaillement est détecté(e). Dans d'autres modes de réalisation, le déplacement, qu'il s'agisse du maximum ou non, à un moment donné (par 30 exemple 10 millisecondes après la génération ou X millisecondes par unité de distance à partir de la région focale) est utilisé. Le profil de déplacement peut être lissé ou filtré pour le calcul du maximum. Dans d'autres modes de réalisation, la courbe de déplacement brute ou non filtrée peut être utilisée. La valeur maximum sur la totalité ou une partie du profil est identifiée ou déterminée. La discussion ci-dessus concerne une profondeur. L'échantillonnage peut être agencé pour fournir une grille couvrant la totalité de l'extension axiale de la s région d'intérêt. Dans un autre mode de réalisation, des échantillons sont obtenus à des profondeurs multiples pour chaque faisceau de réception. Un profil temporel séparé est fourni pour chaque profondeur axiale ainsi que chaque emplacement latéral. Un nombre quelconque de profondeurs peut être utilisé, tel qu'environ 200 pour 5 mm ou 400 pour 10 mm. 10 Des données ultrasonores représentant différents emplacements dans la région d'intérêt sont obtenues. Les données ultrasonores sont obtenues en temps réel avec le balayage ou obtenues d'une mémoire. Pour chaque emplacement, l'information de mouvement représente la réponse à différents moments. Un autre balayage, une autre surveillance ou d'autres techniques peuvent être utilisées 15 pour obtenir des données ultrasonores pour estimer une grandeur de déplacement. Une vitesse de cisaillement ou longitudinale peut être détectée pour les différents emplacements spatiaux du tissu. Pour chaque emplacement, le déplacement comme une fonction du temps est déterminé. La vitesse est obtenue 20 en déterminant une durée à partir de la génération de l'onde jusqu'à une détection de l'onde à un emplacement différent. La durée et la distance jusqu'à l'emplacement détermine la vitesse. La distance est connue à partir de l'espacement des lignes de balayage (à savoir la position du faisceau de transmission pour générer l'onde et la position du faisceau de réception pour 25 détecter l'onde). La durée est connue à partir de la durée relative entre la génération et la détection de l'onde. D'autres techniques peuvent être utilisées pour détecter le pic dans le profil. Par exemple, une régression est appliquée. Puisque la vitesse d'onde est linéaire, une régression linéaire robuste avec une détection automatisée de valeurs 30 aberrantes peut indiquer la vitesse d'onde. Les données ultrasonores pour tous les points échantillons dans la région d'intérêt sont représentées graphiquement pour la distance comme une fonction du temps ou par le temps et la distance. La régression linéaire est appliquée à la représentation graphique ou aux données, donnant un ajustement de ligne pour les données. La pente de la ligne indique la vitesse d'onde de cisaillement. Divers aspects de la transmission, du balayage et de la détection peuvent être commandés. Des valeurs pour différents paramètres sont fixées. Dans un mode de réalisation, les valeurs sont fixées sur la base d'une configuration sélectionnée. Par exemple, l'utilisateur sélectionne une imagerie par onde de cisaillement ou ARFI. En réponse, des paramètres prédéterminés sont chargés pour faire fonctionner le système. Les paramètres prédéterminés sont les mêmes pour chaque application de ce type ou mode d'imagerie. À titre d'alternative, d'autres sélections, telles qu'une imagerie du foie ou autre type de tissu, pour un mode donné peuvent résulter en une configuration avec des valeurs différentes. Des exemples de types de paramètres pour lesquels les valeurs peuvent être fixées sont une fréquence de transmission pour l'action 30, une fréquence de transmission pour l'action 32, un espacement de lignes pour l'action 32, une 15 ouverture numérique pour l'action 30, une ouverture numérique pour l'action 32, une fréquence de répétition d'impulsion pour l'action 30, une fréquence de répétition d'impulsion pour l'action 32, un compte d'échantillonnage de lignes pour l'action 30, un compte d'échantillonnage de lignes pour l'action 32, une amplitude d'énergie acoustique (par exemple une impulsion de poussée) pour l'action 30, ou 20 des combinaisons de ceux-ci. Des paramètres différents, additionnels ou en nombre moindre peuvent être fixés avec des valeurs différentes. Les valeurs des paramètres peuvent être optimisées de manière adaptative à l'action 34. En utilisant des données reçues d'un balayage d'une région donnée d'un patient donné, les valeurs peuvent être adaptées pour mieux imager la 25 région. Plutôt que de se reposer sur des valeurs prédéterminées pour une situation donnée de balayage, une ou plusieurs parmi les valeurs peut/peuvent être modifiée(s) pour prendre en compte un quelconque aspect de l'imagerie. Une optimisation peut être une valeur améliorée pour un ou plusieurs critère(s), même si ce n'est pas la meilleure valeur pour le critère donné. 30 L'adaptation a lieu pendant l'imagerie ARFI, par onde de cisaillement ou autre imagerie par onde induite. Une optimisation adaptative peut être appliquée avant l'acquisition d'une image statique ou de façon continue pendant une imagerie en temps réel. Par exemple, les valeurs sont déterminées en utilisant un retour d'information du balayage ou du déplacement avant la présentation d'une image pour diagnostic à l'utilisateur. Des images suivantes utilisent ces mêmes réglages, au moins pendant un examen donné d'un patient pour une session d'échographie. À titre d'un autre exemple, l'adaptation est prolongée ou est effectuée à différents moments pendant l'examen. Une adaptation périodique ou déclenchée peut être utilisée. L'adaptation de l'action 34 est une fonction d'un quelconque retour d'information, tel qu'une amplitude de données. Dans un mode de réalisation représenté à l'action 36, le retour d'information est des données de déplacement ou des données obtenues à partir du déplacement. Par exemple, la vitesse peut être obtenue à partir de l'information de déplacement. Le retour d'information, tel que le déplacement, est utilisé directement. Par exemple, une valeur est fixée sur la base de la quantité de déplacement pour un emplacement ou une région. À titre d'alternative, le déplacement ou autre information de retour est utilisé pour obtenir une valeur. Par exemple, un rapport signal-bruit, une différence de déplacement, une vitesse ou une détermination de seuils de déplacement est utilisé(e) pour fixer une valeur. Dans un mode de réalisation, le rapport signal-bruit du déplacement est calculé. La valeur de bruit peut être mesurée, tel que la mesure d'un déplacement moyen sur une région lorsqu'elle n'est pas soumise à l'énergie acoustique de l'action 30. À titre d'alternative, la valeur de bruit est supposée ou basée sur des données empiriques, tel qu'un déplacement de 1 micromètre ou moins étant considéré comme un bruit. Le niveau de signal pour le déplacement est la grandeur du déplacement. La grandeur peut être sur une dimension donnée (par exemple grandeur unidimensionnelle) ou peut être à partir d'un plan ou d'un volume (par exemple grandeur bi ou tridimensionnelle). Pour le rapport signal-bruit, le signal est divisé par le bruit. Quand le bruit est 1 micromètre, le déplacement en micromètres est le rapport signal-bruit. D'autres combinaisons du signal et du bruit peuvent être utilisées. Le rapport signal-bruit résultant peut être utilisé pour adapter un paramètre. Dans un autre mode de réalisation, une distance d'onde et/ou une vitesse d'onde est calculée à partir du déplacement. La distance d'onde peut être une distance à l'écart de la région focale de la transmission de l'action 30 à laquelle l'onde est au-dessus d'un niveau de seuil, tel que le plancher de bruit. Par exemple, l'onde peut causer un déplacement de tissu supérieur à 1 micromètre sur 4 mm, mais non supérieur à 1 micromètre pour des distances plus grandes. La distance de 4 mm ou autre est mesurée à partir des déplacements pour les différents emplacements. La vitesse peut être calculée comme discuté ci-dessus. Dans encore un autre mode de réalisation, la durée d'interruption pour la transmission de l'action 30 est utilisée. Le déplacement ou autre information de retour peut indiquer une amplitude ou une longueur excessive de transmission. Sur la base de cet excès, la puissance acoustique délivrée à la région peut être réduite. Puisque les transmissions ultrasonores sont limitées du fait des 10 températures de transducteur et de tissu, les transmissions peuvent devoir cesser pour une période. En adaptant sur la base de l'excès, la durée d'interruption peut être modifiée de façon à être moindre. Une moindre durée d'interruption peut donner des temps de refroidissement plus courts. Outre ou à la place d'une optimisation adaptative pour améliorer le RSB ou la précision de suivi d'onde de 15 cisaillement, le temps de refroidissement peut être optimisé de façon adaptative. Le retour d'information ou les données obtenues à partir du retour d'information est/sont utilisé(es) directement pour fixer la valeur. Une table de recherche ou un calcul (par exemple l'application du retour d'information comme une variable dans une fonction) est utilisé(e) pour déterminer la valeur. Par 20 exemple, un RSB moyen au-dessus d'un seuil résulte en une valeur de X tandis que le RSB moyen entre le seuil et un autre seuil résulte en une valeur de Y. Une quelconque résolution (par exemple de binaire à trois plages ou plus) de réglage de valeur peut être utilisée. Dans un autre mode de réalisation, la valeur est fixée sur la base d'une 25 pluralité d'échantillonnages. Les actions de transmission, de génération, de balayage et de détection 30 à 33 sont répétées avec différents réglages ou différentes valeurs pour un ou plusieurs paramètre(s). Le retour d'information, tel qu'une amplitude d'onde, une amplitude de déplacement, un refroidissement minimal, une vitesse d'onde, ou des combinaisons de ceux-ci est obtenu pour 30 chaque répétition. Le réglage ou la valeur associé(e) avec le résultat suffisant ou le plus optimum est sélectionné(e). Par exemple, cinq valeurs différentes sont utilisées. Parmi les cinq, la quatrième valeur fait que la grandeur de déplacement est à un niveau désiré (par exemple au-dessus du plancher de bruit mais au- dessous d'un niveau excessif). Sur la base des réglages itératifs pour l'imagerie, la valeur est sélectionnée. La valeur peut être interpolée ou extrapolée. Dans les cinq exemples de valeur testés discutés ci-dessus, une courbe peut être ajustée aux résultats de retour d'information. La courbe peut indiquer une valeur optimum différente de l'une quelconque des cinq testées, telle qu'une valeur entre la troisième et la quatrième valeur. La valeur peut être basée sur un critère ou des critères multiples. Par exemple, le RSB est utilisé pour fixer une fréquence de transmission. Comme 10 autre exemple, l'amplitude de transmission et la vitesse sont toutes les deux utilisées pour fixer la PRF et le compte d'échantillonnage de lignes. L'adaptation peut être effectuée pour chaque paramètre séquentiellement. À titre d'alternative, plus d'une valeur est modifiée sur la base du retour d'information à un quelconque moment donné. L'adaptation put être itérative pour 15 obtenir une combinaison de valeurs pour différents paramètres. Une quelconque matrice ou autre solution à l'approche itérative peut être utilisée. Les actions 38 à 48 donnent quelques exemples d'adaptation. Dans l'action 38, la fréquence de transmission est adaptée à l'imagerie d'une région donnée d'un patient. La transmission de l'action 30 est répétée à différentes fréquences. À 20 titre d'alternative, une transmission en bande large (par exemple fluctuation de longueur d'onde) est prévue avec moins de répétitions ou pas de répétition. La fréquence de transmission associée avec la grandeur de déplacement la plus haute ou la plus grande est sélectionnée pour utilisation subséquente. La fréquence de transmission d'impulsion de poussée est optimisée de façon 25 adaptative en transmettant séquentiellement plusieurs impulsions primaires différentes avec des fréquences de transmission différentes et en déterminant quelle fréquence de transmission produit le déplacement ou l'amplitude d'onde le/la plus grand(e) aux profondeurs d'intérêt. Pour la transmission en bande large, une analyse de Fourier du changement de déplacement ou d'une autre 30 caractéristique du profil de déplacement dans le temps peut indiquer une fréquence particulière associée avec la réponse la plus grande. Dans un autre mode de réalisation, la fréquence de transmission et/ou de réception utilisée pour la balayage de l'action 32 est adaptée. Le balayage est répété à différentes fréquences de balayage, telles que différentes fréquences de transmission d'impulsion de suivi (par exemple 1,5 à 4,5 MHz par incréments de 1 MHz). La fréquence de transmission et/ou de réception est différente pour chaque répétition associée avec différentes transmissions de l'action 30. Au sein des répétitions pour un balayage en réponse à une onde, la fréquence est la même. Une répétition donnée peut inclure des balayages multiples, tels qu'associés avec la détection de l'onde après chaque transmission de l'action 30. La même fréquence est utilisée pour le balayage et la détection après une transmission donnée de l'action 30, mais est changée pour un balayage et une détection suivants après une autre transmission de l'action 30. A titre d'alternative, la 10 fréquence de transmission et/ou de réception du balayage de l'action 32 est changée pour différentes lignes de balayage ou pour différentes trames (balayages de régions) mais en réponse à la même onde (action de transmission 30). Pour adapter la fréquence de balayage, les déplacements sont détectés 15 pour chaque répétition. Les rapports signal-bruit des déplacements sont calculés. La fréquence de balayage associée avec un rapport signal-bruit optimal, tel que le plus haut ou suffisant, est sélectionnée pour le balayage suivant. La fréquence sélectionnée peut être extrapolée ou interpolée sur la base des rapports signal-bruit d'autres fréquences de balayage. 20 Dans l'action 40, l'espacement de lignes est adapté. L'espacement de lignes est la densité ou l'extension latérale des lignes de balayage de réception dans le balayage de l'action 32. Par exemple, des échantillons sur 4 ou 16 lignes sont reçus en réponse à une transmission de balayage donnée où les lignes sont espacées de 1 mm, 2 mm ou d'une autre distance. Comme un autre exemple, 25 seulement 3 ou 13 lignes de balayage sont utilisées pour recevoir, où la distance pour recouvrement par le balayage est moindre. Dans d'autres modes de réalisation, l'espacement de lignes est la densité de l'espacement de régions ou la densité des régions focales de la transmission de l'action 30. Dans un mode de réalisation, l'espacement de lignes est adapté comme 30 une fonction de la vitesse d'onde. La vitesse d'onde est calculée à partir du déplacement. L'espacement de lignes est plus dense ou bien les lignes de balayage sont plus rapprochées pour des vitesses inférieures. Des ondes se propageant à des vitesses supérieures peuvent être mieux suivies en augmentant la taille de fenêtre ou en diminuant la résolution spatiale. Un espacement de lignes moins dense peut limiter ou éviter une surchauffe du transducteur et/ou du tissu. Dans un autre mode de réalisation, l'espacement de lignes pour une imagerie par force de radiation peut être optimisé de façon adaptative en s acquérant séquentiellement des images ou des données en utilisant un espacement de lignes différent. Une variance spatiale est calculée à partir de l'information de déplacement. L'espacement de lignes associé avec la moindre quantité de variance spatiale dans le déplacement peut donner la meilleure uniformité. Dans encore un autre mode de réalisation, l'espacement de lignes est fixé pour une distance latérale. Le niveau de déplacement en un point donné ou la plage d'emplacements pour lesquels le déplacement est au-dessus d'un seuil (par exemple le plancher de bruit ou une valeur supérieure au bruit) indique une extension spatiale à laquelle une détection peut être attendue. La distance latérale 15 pour les lignes est fixée sur la base de l'extension latérale à laquelle l'onde peut être détectée. Par exemple, l'espacement de lignes d'impulsion de suivi ou le nombre de lignes pour une imagerie par onde de cisaillement peut être optimisé de façon adaptative en utilisant des départs multiples pour déterminer la distance de suivi d'onde de cisaillement latérale la plus grande qui peut être réalisée et 20 ensuite en plaçant les lignes de suivi suivantes à l'intérieur de la distance maximum. À l'action 42, la valeur de l'ouverture numérique est adaptée. L'ouverture numérique est commandée par la taille de l'ouverture, l'espacement des éléments, l'apodisation, le profil de retard/phase ou autre caractéristique modifiant la quantité 25 ou la taille de focalisation. L'ouverture numérique pour la transmission d'impulsion de poussée ou de contrainte de l'action 30 est fixée. L'ouverture numérique s'adapte comme une fonction du déplacement. Une focalisation plus importante est prévue pour un déplacement moindre, et une focalisation moindre est prévue pour un déplacement plus important. Une 30 focalisation plus importante peut résulter en un déplacement plus important mais une région plus petite pour laquelle l'onde est générée à l'action 31. Cela peut modifier la plage de l'onde. Pour des tissus ou une structure durs/dure ou rigide(s), une focalisation plus importante peut être désirée. Pour un tissu plus mou ou plus élastique avec une atténuation plus importante, une focalisation moindre mais une région de façon correspondante plus grande de génération d'onde peut être désirée. La valeur absolue d'un déplacement mesuré peut être utilisée pour déterminer l'ouverture numérique, tel que par l'intermédiaire d'une table de recherche. À titre d'alternative, les actions 30 à 33 sont répétées pour différents réglages d'ouverture numérique de l'énergie acoustique de l'action 30. L'ouverture numérique associée avec un déplacement désiré, le plus élevé ou suffisant est sélectionnée. À l'action 44, la fréquence de répétition d'impulsion (PRF) est adaptée. La 10 vitesse à laquelle le balayage de l'action 32 est effectué est fixée. Par exemple, la PRF de suivi d'onde de cisaillement est optimisée de façon adaptative. La PRF pour le balayage d'ondes longitudinales peut être optimisée de façon adaptative. La PRF est adaptée sur la base de la vitesse maximum d'onde. La vitesse maximum d'onde est une vitesse la plus élevée dans la région balayée. Des 15 déplacements et une synchronisation pour différents points échantillons sont acquis et utilisés pour déterminer la vitesse maximum. La vitesse maximum d'onde dicte une fréquence d'échantillonnage pour une information adéquate. La PRF est à la fréquence de Nyquist ou supérieure. La fréquence de Nyquist est calculée à partir de la vitesse maximum. La PRF qui échantillonne de façon 20 adéquate la vitesse maximum est sélectionnée. Dans d'autres modes de réalisation, différentes PRF sont essayées et la PRF la plus basse associée à aucun crénelage est sélectionnée. À l'action 46, le compte d'échantillonnage de lignes est adapté. Si la PRF maximum ne peut être réalisée du fait du temps de propagation aller et retour des 25 impulsions de suivi, des impulsions primaires entrelacées et des impulsions de suivi décalées dans le temps à la PRF maximum autorisée ou autre PRF moindre peuvent être utilisées. Pour augmenter la fréquence d'échantillonnage, le compte d'échantillonnage de lignes est adapté. Par exemple, une région est balayée afin de suivre l'onde. Du fait de la profondeur et de la vitesse maximum, un nombre de 30 balayages suffisant pour une onde donnée peut ne pas être acquis. Le compte d'échantillonnage de lignes est augmenté en prévoyant une répétition des actions 30 à 33 pour la même région. Une répétition acquiert des échantillons pour la région sur les lignes de réception à un premier décalage temporel par rapport à la transmission de l'action 30 (par exemple toutes les 10 millisecondes en commençant à 5 millisecondes après que la transmission de l'action 30 a commencé ou a cessé). Une autre répétition acquiert des échantillons pour la même région sur les mêmes lignes de réception mais à un décalage temporel différent par rapport à une transmission suivante de l'action 30 (par exemple toutes les 0 milliseconde en commençant à 10 millisecondes après la transmission de l'action 30). Les données acquises à partir des différentes répétitions sont entrelacées ensemble pour représenter une acquisition à la fréquence plus importante. Le nombre de répétitions ou le compte d'échantillonnage de lignes est fixé sur la base de la vitesse maximum. Si la vitesse maximum résulte en une PRF qui n'est pas possible, le compte d'échantillonnage de lignes est augmenté pour fournir des données à la PRF désirée ou mieux, mais acquises par une répétition. L'adaptation du compte d'échantillonnage de lignes peut donner une meilleure imagerie ou une meilleure détection d'une onde haute vitesse ou autres ondes et/ou une détection d'onde à des profondeurs plus importantes. Pour surveiller une région plus grande, des faisceaux de réception additionnels sont formés en réponse au faisceau de transmission de surveillance (par exemple un changement de l'espacement de lignes). À titre d'alternative, une autre onde est générée et les faisceaux de transmission et les faisceaux de réception sont prévus à une distance différente du point de génération d'onde. Dans l'exemple de 6 mm x 10 mm ci-dessus, 36 lignes de balayage de réception peuvent être prévues. À quatre faisceaux de réception par faisceau de transmission, le processus est répété pour un espacement latéral différent neuf fois. Pour chaque emplacement de faisceau de réception, un profil temporel d'information de mouvement est fourni, représenté par les données ultrasonores. Des transmissions sur des lignes de balayage différentes pour surveiller une même onde sont évitées pendant la formation du profil temporel pour donner une résolution temporelle supérieure, mais des positions de balayage entrelacées ou en décalage peuvent être prévues. À l'action 48, l'amplitude de l'énergie acoustique de la transmission de l'action 30 est adaptée. La transmission, la génération, le balayage et la détection des actions 30 à 33 sont répétés avec différentes amplitudes pour l'énergie acoustique de l'action 30. Les différentes amplitudes causent différentes amplitudes d'onde et des quantités correspondantes de déplacement à une distance donnée. Une amplitude de transmission d'impulsion de poussée est optimisée de façon adaptative en déclenchant séquentiellement des impulsions primaires avec des amplitudes de transmission différentes. L'amplitude d'impulsion de poussée qui produit un RSB adéquat est déterminée. Adéquat peut se situer au-dessus d'un niveau mais au-dessous d'un autre niveau. Un abaissement de la tension de transmission peut réduire le temps de refroidissement entre acquisitions. À titre d'alternative, un déplacement est déterminé sans répétition et l'amplitude est changée sur la base du fait que le déplacement est au-dessus ou au-dessous d'une plage de déplacement désirée. Dans un autre mode de réalisation, la longueur d'impulsion de l'impulsion de poussée ou de l'énergie acoustique transmise à l'action 30 est adaptée. Des impulsions plus longues apportent généralement une plus grande quantité de poussée ou de contrainte. Un déplacement plus important peut être causé par des impulsions plus longues, au moins sur une plage de longueurs possibles 15 d'impulsion. Les impulsions plus longues correspondent à un nombre plus important de cycles, tel que 100 cycles au lieu de 50 cycles. La longueur plus importante peut résulter en plus de chauffage et/ou un temps de refroidissement plus long. La longueur d'impulsion peut être adaptée à la quantité de déplacement de telle sorte qu'un déplacement suffisant est créé sans excès. 20 Des combinaisons de deux quelconques ou plus des actions 38 à 48 peuvent être prévues. Les combinaisons de différentes valeurs possibles peuvent être déterminées de façon itérative. Différentes combinaisons sont essayées et les tendances du retour d'information peuvent être analysées pour déterminer une combinaison suivante possible. À titre d'alternative, la valeur pour chaque 25 paramètre est déterminée en séquence. Une priorité peut être attribuée à un paramètre quelconque de telle sorte que le paramètre est adapté en premier ou en dernier. À l'action 50, une imagerie par onde induite est effectuée. L'imagerie est effectuée sur la base des valeurs optimisées des paramètres. En utilisant les 30 valeurs optimisées des paramètres avec ou sans autres valeurs prédéterminées ou valeurs fixées par l'utilisateur, les actions 30 à 33 sont répétées pour déterminer l'information d'onde, telle que la vitesse, le déplacement ou la caractéristique de tissu (par exemple le module). Une image ou une séquence d'images est générée pour afficher l'information d'onde. Une quelconque imagerie par cisaillement ou ARFI peut être utilisée. L'information d'onde est utilisée pour une superposition de couleurs ou autre modulation de valeurs d'affichage. La couleur, la luminosité, la luminance, la tonalité ou autre caractéristique est modulée comme une fonction du déplacement. Par exemple, une information d'onde est affichée par-dessus ou avec une information en mode B. Les données de déplacement sont à un format d'affichage ou peuvent être converties par balayage en un format d'affichage. Les données de déplacement sont des données en couleur ou en échelle de gris, mais 10 peuvent être des données avant mappage avec une échelle de gris ou une échelle de couleurs. L'information peut être mappée linéairement ou non linéairement sur les valeurs d'affichage. L'image représente l'information de déplacement, telle qu'un cisaillement ou des modules (par exemple les modules de cisaillement) pour les différents 15 emplacements. Lorsque les valeurs sont déterminées pour la totalité des points de grille dans une région d'intérêt ou un champ de vision, les pixels de l'affichage représentent l'information d'onde pour cette région. La grille d'affichage peut être différente de la grille de balayage et/ou de la grille pour laquelle des déplacements sont calculés. Une conversion par balayage, une sélection du voisin le plus 20 proche, une interpolation et/ou une extrapolation peut être utilisée pour mettre la résolution d'information d'onde en conformité avec la résolution d'affichage. L'image peut inclure d'autres données. Par exemple, des données en mode B ou autre représentant un tissu, un fluide ou des agents de contraste dans la même région sont incluses. Les données de déplacement sont utilisées pour une 25 superposition ou une combinaison avec les autres données. Les autres données aident l'utilisateur à déterminer l'emplacement du faisceau par rapport au tissu devant être traité. La Figure 2 montre un mode de réalisation d'un système 10 pour une optimisation adaptative d'une imagerie par onde induite. Le système 10 met en 30 oeuvre le procédé de la Figure 1 ou d'autres procédés. Le système 10 inclut un formeur de faisceau de transmission 12, un transducteur 14, un formeur de faisceau de réception 16, un processeur d'image 18, un afficheur 20, et une mémoire 22. Des composants additionnels, différents ou en nombre moindre peuvent être prévus. Par exemple, une entrée d'utilisateur est prévue pour une interaction de l'utilisateur avec le système. Le système 10 est un système d'imagerie ultrasonore de diagnostic médical. Dans d'autres modes de réalisation, le système 10 est un ordinateur personnel, une station de travail, une station de PACS, ou autre agencement en un même emplacement ou distribué sur un réseau pour une imagerie en temps réel ou post-acquisition. Le formeur de faisceau de transmission 12 est un transmetteur d'ultrasons, une mémoire, un pulseur, un circuit analogique, un circuit numérique, ou une 10 combinaison de ceux-ci. Le formeur de faisceau de transmission 12 est utilisable pour générer des formes d'onde pour une pluralité de canaux avec des amplitudes, des retards et/ou un phasage différents ou relatifs. A la transmission d'ondes acoustiques à partir du transducteur 14 en réponse aux formes d'onde générées, un ou plusieurs faisceau(x) est/sont formé(s). Une séquence de 15 faisceaux de transmission sont générés pour balayer une région bi ou tridimensionnelle. Des formats de balayage secteur, Vector0, linéaire ou autre peuvent être utilisés. La même région est balayée un nombre de fois multiple. Pour une imagerie en flux ou Doppler et pour une imagerie par onde induite, une séquence de balayages est utilisée. Dans une imagerie Doppler, la séquence peut 20 inclure des faisceaux multiples sur une même ligne de balayage avant le balayage d'une ligne de balayage adjacente. Pour une imagerie par onde induite, un balayage ou un entrelacement de trames peut être utilisé (à savoir un balayage de la totalité de la région avant un nouveau balayage). Dans d'autres modes de réalisation, le formeur de faisceau de transmission 12 génère une onde plane ou 25 une onde divergente pour un balayage plus rapide. Le même formeur de faisceau de transmission 12 génère des excitations par impulsion ou des formes d'onde électriques pour générer une énergie acoustique pour causer un déplacement. Dans d'autres modes de réalisation, un formeur de faisceau de transmission différent est prévu pour générer l'excitation 30 par relèvement de tension. Le formeur de faisceau de transmission 12 fait que le transducteur 14 génère des formes d'ondes ultrasonores focalisées haute intensité. Le transducteur 14 est une matrice pour générer une énergie acoustique à partir de formes d'onde électriques. Pour une matrice, des retards relatifs focalisent l'énergie acoustique. Un événement de transmission donné correspond à une transmission d'énergie acoustique par différents éléments sensiblement au même moment compte tenu des retards. L'événement de transmission délivre une impulsion d'énergie ultrasonore pour déplacer le tissu. L'impulsion est une excitation par relèvement de tension. L'excitation par relèvement de tension inclut des formes d'onde avec de nombreux cycles (par exemple 500 cycles) mais qui se fait sur un temps relativement court pour causer un déplacement de tissu sur un temps plus long. Le transducteur 14 est une matrice en 1, 1,25, 1,5, 1,75 ou 2 dimension(s) d'éléments de membrane piézoélectriques ou capacitifs. Le transducteur 14 inclut une pluralité d'éléments pour une transduction entre énergies acoustiques et électriques. Des signaux de réception sont générés en réponse à une énergie ultrasonore (échos) venant frapper les éléments du transducteur 14. Les éléments sont connectés avec des canaux des formeurs de faisceau de transmission et de réception 12, 16. À titre d'alternative, un élément unique avec une focalisation mécanique est utilisé. Le formeur de faisceau de réception 16 inclut une pluralité de canaux avec des amplificateurs, des retards et/ou des rotateurs de phase, et un ou plusieurs sommateur(s). Chaque canal est connecté avec un ou plusieurs élément(s) de transducteur. Le formeur de faisceau de réception 16 est configuré par matériel ou logiciel pour appliquer des retards relatifs, des phases, et/ou une apodisation pour former un ou plusieurs faisceau(x) de réception en réponse à chaque transmission d'imagerie. Une opération de réception ne peut avoir lieu pour des échos provenant de l'excitation par relèvement de tension utilisée pour déplacer le tissu. Le formeur de faisceau de réception 16 délivre en sortie des données représentant des emplacements spatiaux en utilisant les signaux de réception. Des retards relatifs et/ou un phasage et une addition de signaux provenant de différents éléments donnent une formation de faisceau. Dans d'autres modes de réalisation, le formeur de faisceau de réception 16 est un processeur pour générer des échantillons en utilisant une transformée de Fourier ou autres transformées. Le formeur de faisceau de réception 16 inclut un filtre, tel qu'un filtre pour isoler une information à une deuxième harmonique ou autre bande de fréquences par rapport à la bande de fréquences de transmission. Une telle information peut plus probablement inclure un tissu, un agent de contraste et/ou une information de flux désiré(e). dans un autre mode de réalisation, le formeur de faisceau de réception 16 inclut une mémoire ou un tampon et un filtre ou un sommateur. Deux faisceaux de réception ou plus sont combinés pour isoler une information à une bande de fréquences désirée, telle qu'une deuxième harmonique, une s fondamentale cubique ou autre bande. Le formeur de faisceau de réception 16 peut isoler une information à la fréquence fondamentale ou aux fréquences de transmission. En coordination avec le formeur de faisceau de transmission 12, le formeur de faisceau de réception 16 génère des données représentant la région à i.o différents moments. Après l'excitation acoustique par relèvement de tension, le formeur de faisceau de réception 16 génère des faisceaux représentant différent(e)s lignes ou emplacements à différents moments. En balayant la région d'intérêt avec un ultrason, des données (par exemple des échantillons formés en faisceaux) sont générées. 15 Le formeur de faisceau de réception 16 délivre en sortie des données additionnées en faisceaux représentant des emplacements spatiaux. Des données pour un emplacement unique, des emplacements sur une ligne, des emplacements pour une zone ou des emplacements pour un volume sont délivrées en sortie. Une focalisation dynamique peut être prévue. Les données 20 peuvent servir à différentes fins. Par exemple, des balayages différents sont effectués pour des données en mode B ou des données de tissu par rapport au déplacement. À titre d'alternative, les données en mode B sont également utilisées pour déterminer le déplacement. Comme un autre exemple, des données pour une classification basée sur le déplacement et une imagerie par onde induite 25 sont effectuées avec une série de balayages partagés et un balayage en mode B ou Doppler est effectué séparément ou en utilisant certaines des mêmes données. Le processeur 18 est un détecteur en mode B, un détecteur Doppler, un détecteur Doppler à onde pulsée, un processeur à corrélation, un processeur à transformée de Fourier, un circuit intégré à application spécifique, un processeur 30 général, un processeur de commande, un processeur d'image, une matrice prédiffusée programmable par l'utilisateur, un processeur de signaux numériques, un circuit analogique, un circuit numérique, des combinaisons de ceux-ci ou autre dispositif connu aujourd'hui ou développé dans l'avenir pour détecter et traiter une information pour affichage à partir des échantillons ultrasonores formés en faisceaux. Dans un mode de réalisation, le processeur 18 inclut un ou plusieurs détecteur(s) et un processeur séparé. Le processeur séparé est un processeur de commande, un processeur général, un processeur de signaux numériques, un circuit intégré à application spécifique, une matrice prédiffusée programmable par l'utilisateur, un réseau, un serveur, un groupe de processeurs, un chemin de données, des combinaisons de ceux-ci ou autre dispositif connu aujourd'hui ou développé dans l'avenir pour déterminer un déplacement et calculer des propriétés de profil de déplacement. Par exemple, le processeur séparé est configuré par matériel et/ou logiciel pour exécuter une quelconque combinaison d'une ou plusieurs parmi les actions montrées sur la Figure 1. Le processeur 18 est configuré pour estimer un déplacement de tissu induit par l'excitation acoustique par relèvement de tension. En utilisant une corrélation, un suivi, une détection de mouvement ou autre mesure de déplacement, la quantité de décalage positionnel du tissu est estimée. L'estimation est effectuée un nombre de fois multiple sur une période, tel que d'avant le déplacement du tissu dû à l'impulsion jusqu'après que le tissu soit sensiblement ou complètement revenu à un état de repos (par exemple ait récupéré de la contrainte causée par l'excitation par relèvement de tension). Le processeur 18 peut dériver au moins un paramètre décrivant une caractéristique du tissu et/ou du déplacement. Par exemple, le rapport signal-bruit du déplacement est dérivé. Comme un autre exemple, le déplacement maximum du déplacement et/ou la vitesse est/sont dérivé(s). Le processeur 18 peut calculer d'autres paramètres, tels qu'une distance, un temps de refroidissement ou un temps d'interruption. En utilisant le déplacement ou autre information détectée, les valeurs d'un ou plusieurs paramètre(s) sont déterminées par le processeur 18 ou autre contrôleur. Un quelconque paramètre de transmission, de réception ou de balayage peut être adapté à la région balayée sur la base d'un retour d'information. Le processeur 18 peut être configuré pour classer un tissu dans la région. Le tissu peut être un tissu fluide ou un tissu solide. La classification peut être entre types de tissu, entre un tissu et un fluide, ou entre types de tissu et une ou plusieurs autre(s) classe(s). Dans un mode de réalisation, le processeur 18 classe le matériau en un emplacement comme fluide/tissu fluide, tissu solide et autre/non déterminant. Le processeur 18 fonctionne conformément à des instructions stockées dans la mémoire 22 ou une autre mémoire pour optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore par onde induite. Le processeur 18 est programmé pour offrir un retour d'information pour adapter une imagerie par cisaillement ou 5 ARFI. La mémoire 22 est un support de stockage lisible par un ordinateur non transitoire. Les instructions pour mettre en oeuvre les processus, procédés et/ou techniques discutés ici sont prévues sur le support de stockage lisible par un ordinateur ou des mémoires, telles qu'un cache, un tampon, une RAM, un support amovible, un disque dur ou autre support de stockage lisible par un ordinateur. Le 10 support de stockage lisible par un ordinateur inclut divers types de supports de stockage volatiles et non volatiles. Les fonctions, actions ou tâches illustrées sur les figures ou décrites ici sont exécutées en réponse à un ou plusieurs ensemble(s) d'instructions stocké(s) sur ou dans un support de stockage lisible par un ordinateur. Les fonctions, actions ou tâches sont indépendantes du type 15 particulier d'ensemble d'instructions, de support de stockage, de processeur ou de stratégie de traitement et peuvent être exécutées par un logiciel, un matériel, des circuits intégrés, un micrologiciel, un microcode et similaire, fonctionnant seul ou en combinaison. De manière similaire, des stratégies de traitement peuvent inclure un multitraitement, un traitement multitâche, un traitement parallèle et 20 similaire. Dans un mode de réalisation, les instructions sont stockées sur un dispositif de support amovible pour lecture par des systèmes locaux ou distants. Dans d'autres modes de réalisation, les instructions sont stockées en un emplacement distant pour un transfert par l'intermédiaire d'un réseau informatique ou sur des lignes téléphoniques. Dans encore d'autres modes de réalisation, les 25 instructions sont stockées au sein d'un ordinateur, d'une UC, d'une GPU ou d'un système donné(e). L'afficheur 20 est un afficheur CRT, LCD, à projecteur, à plasma ou autre afficheur pour afficher des images bidimensionnelles ou des représentations tridimensionnelles. L'afficheur 20 est configuré par le processeur 18 ou autre 30 dispositif par entrée des signaux devant être affichés comme une image. L'afficheur 20 affiche une image représentant un cisaillement, une élasticité, ou autre information d'onde pour différents emplacements dans une région d'intérêt ou la totalité d'une image. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus par référence à divers modes de réalisation, il doit être compris que de nombreux changements et de nombreuses modifications peuvent être apportés sans se départir de la portée de l'invention. Il est donc entendu que la description détaillée qui précède doit être s considérée comme étant illustrative plutôt que limitative, et qu'il est compris que ce sont les revendications qui suivent, incluant tous les équivalents, qui sont destinées à définir l'esprit et la portée de cette invention
Une optimisation adaptative d'image (34) est prévue dans une imagerie ultrasonore par onde induite (30-33). Les valeurs pour les divers paramètres de transmission et de réception peuvent être réglées de manière adaptative (34). Sur la base d'un retour d'information (36) d'une utilisation avec un patient donné, les valeurs sont réglées (34) pour mieux optimiser un rapport signal-bruit, un temps d'interruption, une précision de suivi ou autre considération. Une fréquence de transmission, une ouverture numérique, un espacement de lignes, une fréquence de répétition d'impulsion de suivi, un compte d'échantillonnage de lignes, et/ou des valeurs d'amplitude d'impulsion de poussée peuvent être adaptés (34).
1. Procédé pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore par onde induite, le procédé comprenant : la transmission (30) d'une énergie acoustique dans un patient ; la génération (31) d'une onde en réponse à la transmission (30) ; le balayage (32) d'une région du patient avec un ultrason ; la détection (33), à partir du balayage (32), d'un déplacement de tissu causé par l'onde ; et l'adaptation (34) d'une fréquence de transmission, d'un espacement de lignes, d'une ouverture numérique, d'une fréquence de répétition d'impulsion, d'un compte d'échantillonnage de lignes, d'une amplitude d'énergie acoustique, d'une longueur d'impulsion d'énergie acoustique, ou de combinaisons de ceux-ci comme une fonction du déplacement. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'onde comprend une onde longitudinale, les actions de transmission (30), de génération (31), de balayage (32) et de détection (33) composant une imagerie par force de radiation acoustique. 3. Procédé selon la 1 dans lequel l'onde comprend une onde de cisaillement, les actions de transmission (30), de génération (31), de balayage (32) et de détection (33) composant une imagerie par onde de cisaillement. 4. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : le calcul d'un rapport signal-bruit du déplacement ; et l'adaptation (34) comme une fonction du rapport signal-bruit. 5. Procédé selon la 4 dans lequel le calcul du rapport signal- 30 bruit comprend le calcul d'une grandeur du déplacement comme le rapport signal-bruit. 6. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : le calcul d'une distance d'onde ou d'une vitesse d'onde à partir du déplacement ; et l'adaptation (34) comme une fonction de la distance d'onde ou de la vitesse d'onde. 7. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend l'adaptation (34) comme une fonction de temps d'interruption de la transmission (30). 8. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : la répétition de la transmission (30), de la génération (31), du balayage (32), et de la détection (33) avec différents réglages ; et la sélection d'un des différents réglages. 9. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : la répétition de la transmission (30) à différentes fréquences ; le réglage (38) de la fréquence de transmission de l'énergie acoustique comme une fonction d'un le plus élevé parmi des déplacements causé par la répétition aux différentes fréquences. 10. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : la répétition du balayage (32) à différentes fréquences de balayage (32) ; le calcul de rapports signal-bruit à partir des déplacements détectés à partir des répétitions du balayage (32) ; et le réglage (38) de la fréquence de transmission du balayage (32) comme une fonction des rapports signal-bruit. 11. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : le calcul d'une vitesse d'onde de cisaillement comme une fonction du 30 déplacement ; le réglage (40) d'un espacement de lignes comme une densité de lignes pour le balayage (32), l'espacement de lignes étant une fonction de la vitesse d'onde de cisaillement. 12. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend le réglage (40) de l'espacement de lignes pour une distance latérale, la distance latérale étant une fonction du déplacement. 13. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend le réglage (42) de l'ouverture numérique comme une fonction du déplacement de telle sorte qu'une focalisation plus importante est créée pour un déplacement moindre et qu'une focalisation moindre est créée pour un déplacement plus important. 14. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : le calcul d'une vitesse maximum d'onde ; et le réglage (44) de la fréquence de répétition d'impulsion du balayage (32) comme une fonction de la vitesse maximum. 15. Procédé selon la 14 dans lequel le réglage comprend le réglage (44, 46) de la fréquence de répétition d'impulsion et du compte d'échantillonnage de lignes comme une fonction de la vitesse maximum, le compte d'échantillonnage de lignes étant un nombre de répétitions de la 20 transmission (30), de la génération (31), du balayage (32), et de la détection (33) pour chaque ligne de balayage. 16. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend : la répétition de la transmission (30), de la génération (31), du balayage (32) 25 et de la détection (33) avec différentes amplitudes pour l'énergie acoustique ; et le réglage (48) de l'amplitude d'énergie acoustique comme une fonctions des déplacements causés par les différentes amplitudes. 17. Procédé selon la 1 dans lequel l'adaptation (34) comprend une interpolation ou une extrapolation d'un réglage. 18. Support de stockage (22) lisible par un ordinateur non transitoire ayant, stockées sur celui-ci, des données représentant des instructions exécutables par un processeur (18) programmé pour une optimisation adaptative d'image dans une imagerie ultrasonore par onde induite, le support de stockage (22) comprenant des instructions pour : une imagerie par force de radiation acoustique ou onde de cisaillement d'une région d'un patient ; et s une adaptation (34) d'une fréquence de transmission, d'un espacement de lignes, d'une ouverture numérique, d'une fréquence de répétition d'impulsion, d'un compte d'échantillonnage de lignes, d'une amplitude d'énergie acoustique, d'une longueur d'impulsion, ou de combinaisons de ceux-ci de l'imagerie comme une fonction d'une information provenant de l'imagerie. 19. Support de stockage (22) lisible par un ordinateur non transitoire selon la 18 dans lequel l'information provenant de l'imagerie comprend un déplacement, et dans lequel l'adaptation (34) comprend le réglage comme une fonction du déplacement. 20. Support de stockage (22) lisible par un ordinateur non transitoire selon la 18 dans lequel l'adaptation (34) comprend l'adaptation (34) comme une fonction d'une amplitude d'onde, d'une amplitude de déplacement, d'un refroidissement minimal, d'une vitesse d'onde, ou de combinaisons de ceux-ci sur 20 la base de réglages itératifs pour l'imagerie.
A
A61
A61B
A61B 8
A61B 8/00,A61B 8/14
FR2980885
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE GESTION DE TACHES A REALISER SUR UN VEHICULE PROPOSE A LA LOCATION, ET INSTALLATION DE LOCATION AUTOMATISEE DE VEHICULES METTANT EN OEUVRE DE TELS PROCEDE ET SYSTEME.
20,130,405
1 - « Procédé et système de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule proposé à la location, et installation de location automatisée de véhicules mettant en oeuvre de tels procédé et système » La présente invention concerne un procédé de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule proposé à la location. Elle concerne également un système mettant en oeuvre un tel procédé et une installation mettant en oeuvre un tel procédé ou un tel système. Le domaine de l'invention est le domaine de la location automatisée de véhicules sur un ou plusieurs sites de location, et notamment le domaine de la gestion des véhicules proposés à la location, en particulier en terme d'intervention pour la maintenance des véhicules, l'assistance des utilisateurs tout au long d'une location, et le rééquilibrage des sites de location sur lesquels les véhicules sont proposés à la location. Elle concerne en particulier la location automatisée des véhicules électriques. Etat de la technique La location automatisée de véhicules est un domaine en pleine croissance. Les agglomérations désirant diminuer le nombre de véhicules présents sur leur territoire mettent en place des systèmes de location automatisée de véhicules. Les véhicules proposés à la location nécessitent des interventions en vue de réaliser des opérations de maintenance des véhicules, mais également des opérations de rééquilibrage des sites de location sur lesquels ces véhicules sont pris en début d'une location ou restitués à la fin de la location. Il est également nécessaire d'intervenir auprès des véhicules pour d'autres types d'opérations telles que par exemples les opérations d'assistance aux utilisateurs ou des opérations de luttes contre le vandalisme ou les tentatives de vol des véhicules. Cela nécessite la présence sur le terrain de personnes permettant de réaliser ces opérations. Cependant, la gestion de l'ensemble des interventions peut nécessiter un coût très élevé en fonction de la zone de location à couvrir, du nombre de véhicules proposés à la location et du - 2 - nombre de sites de location. Par ailleurs, pour assurer une intervention efficace, il est nécessaire que cette intervention soit réalisée le plus rapidement possible. Il est également nécessaire de distinguer les fausses alertes des alertes justifiées nécessitant réellement une intervention sur un véhicule, en vue d'éviter des interventions inutiles. Or les procédés et systèmes actuels d'intervention sur les véhicules proposés à la location sont très coûteux, relativement peu efficace, et très consommateurs en temps. Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un système d'affectation à un opérateur d'une tâche à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, plus efficaces que les procédés et systèmes existants. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un système d'affectation à un opérateur d'une tâche à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, moins coûteux que les procédés et systèmes existants. Enfin un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un système d'affectation à un opérateur d'une tâche à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, moins consommateur en temps que les procédés et systèmes existants. Exposé de l'invention L'invention propose d'atteindre au moins l'un des buts précités par un procédé de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, ledit procédé comprenant une étape d'association d'une tâche à un identifiant d'un véhicule, dit cible, visé par ladite tâche, ladite tâche comprenant : - 3 - - une indication d'une action à réaliser sur ledit véhicule cible, et - au moins un statut théorique dudit véhicule cible ; ledit procédé comprenant au moins une itération d'une phase, dite de vérification de statut, comprenant les étapes suivantes constituant: - détermination d'au moins un statut réel dudit véhicule cible, - comparaison dudit au moins un statut réel audit au moins un statut théorique, - modification ou non de ladite tâche en fonction du résultat de la dite comparaison. Ainsi, le procédé selon l'invention permet à la fois d'éviter la création de tâches inutiles, de vérifier que les tâches sont effectuées correctement par les opérateurs mais aussi de modifier les tâches en cours, pour éviter un déplacement inutile d'un opérateur pour une tâche qui ne serait plus d'actualité. Elle permet donc une gestion à distance efficace et ainsi, une optimisation des opérations de maintenance. De cette manière le procédé selon l'invention permet de réaliser une gestion des tâches moins coûteuse et moins consommatrice en temps que les procédés et systèmes actuels. L'étape de vérification est de préférence effectuée par un serveur de gestion, dit central, distant des opérateurs et des véhicules. Dans une version avantageuse du procédé selon l'invention, chaque tâche peut appartenir à une catégorie de tâches, préalablement définie, chaque catégorie de tâches comprenant au moins une tâche, ledit au moins un statut théorique étant définie pour ladite catégorie de tâches. Ainsi, pour chaque tâche appartenant à une même catégorie de tâches au moins un statut théorique est identique. Avantageusement, chaque tâche peut comprendre : - au moins un statut théorique, dit de départ, relatif au statut que doit avoir le véhicule avant la réalisation de la tâche, et/ou - au moins un statut théorique, dit de fin, relatif au statut que le véhicule doit avoir après la réalisation de la tâche - 4 - De plus, une tâche peut comprendre plusieurs statuts théoriques possibles comme statuts de départ ou comme statuts de fin. Par ailleurs, au moins un état peut être associé à chaque tâche, cet état étant relatif à la réalisation de la tâche. Par exemple, à chaque tâche peut être associé un état pouvant prendre les valeurs suivantes : - « en attente d'affectation » précisant que la tâche n'est pas encore affectée à un opérateur en vue de sa réalisation ; - « en attente de réalisation » précisant que la tâche a bien été affectée à un opérateur mais que sa réalisation n'a pas encore commencé ; - « en cours de réalisation » précisant que la tâche est en train d'être réalisée par un opérateur ; et - « réalisée » que la tâche a été réalisée par un opérateur et que la fin de la tâche a été déclarée. Selon l'invention, au moins une phase de vérification de statut peut être réalisée lors de la création de la tâche, ladite phase de vérification comprenant : - une détermination d'un statut réel dudit véhicule cible, - une comparaison dudit au moins un statut réel à au moins un statut théorique de départ ; ladite tâche étant : - supprimée si ledit statut réel est différent dudit statut théorique de départ, celle-ci n'ayant pas de raison d'être, ou - éventuellement, enregistrée si ledit statut réel est identique audit statut théorique de départ, en vue de l'attribution à un opérateur : la tâche à peine créée est alors enregistrée de façon définitive, par exemple dans un serveur central. Dans ce cas, la tâche pourrait également être non modifiée (notamment si elle a déjà été enregistrée) et maintenue Cette comparaison peut notamment être effectuée lorsque la création de la tâche est demandée par un opérateur et non commandée par un superviseur ou un serveur. - 5 - Ainsi, le procédé selon l'invention permet d'éliminer une tâche dès sa création lorsque cette tâche n'est pas nécessaire par exemple parce qu'elle résulte d'une fausse alerte. Par ailleurs, le procédé selon l'invention peut en outre comprendre au moins une phase de vérification de statut après la création de la tâche et avant ou après affectation à un opérateur, ladite phase de vérification comprenant : - une détermination d'un statut réel dudit véhicule cible, - une comparaison dudit au moins un statut réel à au moins un statut théorique de départ ; ladite tâche étant : - supprimée si ledit statut réel est différent dudit statut théorique de départ, celle-ci n'ayant pas de raison d'être. On peut également effectuer des vérifications supplémentaires (par exemple, vérifier si le statut réel est égal au statut théorique de fin, à un autre statut théorique particulier, etc.) pour décider quel type d'action effectuer. En fonction de la catégorie (ou type) de la tâche, le serveur peut effectuer automatiquement des étapes de vérification spécifiques. Il est également envisageable, notamment en fonction du résultat des vérifications supplémentaires, de suspendre la tâche et de créer une nouvelle tâche de demande de compte-rendu sur l'état du véhicule par l'opérateur afin notamment de déterminer s'il y a un problème sur le véhicule, ou - non modifiée et maintenue si ledit statut réel est identique audit statut théorique de départ, en vue de l'attribution à un opérateur. Cette vérification peut être effectuée périodiquement ou, 30 avantageusement, lorsque l'on reçoit du véhicule une notification de changement de statut. Ainsi, le procédé selon l'invention permet de réaliser une ou plusieurs phases de vérification avant d'attribuer la tâche à un opérateur, en vue d'éviter un déplacement inutile de l'opérateur auprès du véhicule lorsque la - 6 - tâche n'est plus justifiée, par exemple parce que l'utilisateur du véhicule a réussi à régler le problème à l'origine de la déclaration de la tâche sans l'aide de l'opérateur. Le procédé selon l'invention peut avantageusement comprendre en outre au moins une phase de vérification de statut, pendant la réalisation de la tâche par un opérateur, ladite phase de vérification comprenant : - une détermination d'un statut réel dudit véhicule cible, - une comparaison dudit au moins un statut réel à au moins un statut théorique de fin, ladite tâche étant : - terminée et supprimée, si ledit statut réel est identique dudit statut théorique de fin, et - non modifiée et maintenue dans le cas contraire. Cette phase de vérification peut être réalisée après réception d'un message de fin de tâche par l'opérateur déclarant que la tâche qu'il est en train de réaliser est terminée. Cette phase de vérification peut également être réalisée à intervalle régulier, ou un temps prédéterminé après le début de la réalisation de la tâche, ce temps prédéterminé étant calculé en fonction de la tâche à réaliser. Cette phase de vérification peut être effectuée lorsque l'on reçoit du véhicule une notification de changement de statut. Généralement, lorsqu'une modification d'une tâche est effectuée, après affectation d'une tâche à un opérateur, un message est envoyé à l'opérateur à qui la tâche est affectée. Un message est également envoyé à l'opérateur lorsque la phase de vérification est déclenchée par une action de l'opérateur (envoi d'un message d'acquittement de la tâche ou d'une déclaration de création de la tâche par exemple). A au moins une tâche peut en outre être associée au moins un autre paramètre, la phase de vérification comprenant une comparaison d'une - 7 - valeur théorique de ce paramètre à la valeur réelle dudit paramètre pour le véhicule cible, la modification de la tâche étant conditionnée par l'issue de ladite comparaison. Un tel paramètre peut être un paramètre de position théorique, par exemple une position théorique de départ et/ou position théorique d'arrivée du véhicule, que l'on compare avec la position réelle du véhicule, un paramètre relatif à l'utilisateur du véhicule, etc.. Selon l'invention, une tâche peut comprendre au moins l'une des actions suivantes : - restitution d'un véhicule par un utilisateur à un opérateur, le statut de début pour cette catégorie doit être « en cours de location », et le statut de fin « disponible » ou « indisponible » - prise en charge d'un véhicule abandonné ou en infraction, le statut de début pour cette catégorie doit être « en cours de location », et le statut de fin « disponible » ou « indisponible » - prise en charge d'un véhicule en réparation, le statut de début pour cette catégorie doit être « en réparation », et le statut de fin « disponible » ou « indisponible » - rééquilibrage ou dépose d'un véhicule à une station de réparation, le statut de début pour cette catégorie doit être « disponible », et le statut de fin « disponible » ou « indisponible » dans le cas d'un rééquilibrage et « en réparation » dans le cas d'une dépose à une station de réparation, - assistance du client à la prise du véhicule, le statut de début pour cette catégorie doit être «disponible » et le statut de fin « en cours de location », ou à la restitution d'un véhicule, le statut de début pour cette catégorie doit être « en cours de location » et le statut de fin « disponible » ou « indisponible ». Cette liste n'est pas exhaustive et d'autres tâches pourraient également être prévues. Selon l'invention, une tâche peut être déclarée : - 8 - - par un utilisateur du véhicule, soit par appel d'un superviseur, soit par envoi d'un message par exemple au travers d'une interface utilisateur du véhicule ou un appareil de télécommunication, - par un opérateur, suite à un constat sur le terrain, ou - par un serveur, dit de gestion, et/ou par un superviseur, se trouvant sur un site, dit central, distant dudit véhicule suite à une alerte émise par le véhicule. Dans le cas où les tâches seraient émises par un opérateur ou un utilisateur, elles doivent de préférence faire l'objet d'une étape de validation par un superviseur. Avantageusement, le procédé selon l'invention peut comprendre, notamment après au moins une itération d'une phase de vérification de statut, une phase d'affectation de la tâche à un opérateur, ladite phase d'affectation comprenant les étapes suivantes : - une étape d'émission, depuis un serveur de gestion à l'opérateur, par exemple sur un appareil de ce dernier, de données relatives à ladite tâche à réaliser par exemple sous la forme d'un message, ledit message comprenant la tâche à réaliser par l'opérateur et des informations liées à celle-ci : catégorie de tâche, identifiant du véhicule, etc. ; - une étape d'émission d'une requête d'acceptation ou de refus de ladite tâche par l'opérateur vers le serveur de gestion ou le superviseur. Lorsque l'opérateur accepte la tâche à effectuer, le procédé peut également comprendre une étape de placement de ladite tâche dans une liste, dite file d'attente, de tâches à réaliser par ledit opérateur et associée audit opérateur par un identifiant dudit opérateur, ladite liste comprenant pour chaque tâche affectée un identifiant du véhicule cible. Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre, une phase, dite d'autorisation de début de tâche, réalisée notamment après une phase - 9 - de vérification de statut et éventuellement après une phase de d'affectation, ladite phase d'autorisation comprenant les étapes suivantes : - détermination de la position du véhicule, dit cible, sur lequel la tâche est à réaliser, - détermination de la position d'au moins un opérateur, - calcul de la distance entre ledit opérateur et ledit véhicule cible, et - autorisation ou non d'une opération relative à ladite tâche par ledit opérateur sur ledit véhicule cible en fonction de ladite distance calculée et d'une distance seuil prédéterminée. L'opération relative à la tâche peut être une réalisation de la tâche (lorsque cette étape est effectuée suite à l'étape d'affectation) ou une création de la tâche (lorsque cette étape est effectuée lors de l'étape de 15 création). Les différentes positions peuvent être déterminées par une balise GPS disposée au niveau du véhicule, et par une balise GPS disposée dans un appareil de communication portable de l'opérateur, par exemple de type Smartphone ou PDA. 20 De cette façon, le procédé selon l'invention permet d'éviter les erreurs de saisie de l'opérateur en lui indiquant que le véhicule sur lequel il croit intervenir n'est pas le bon ou les tentatives de fraude des opérateurs qui voudraient déclarer le début d'une tâche avant de la commencer réellement. Cela permet d'effectuer une surveillance plus précise du travail de chaque 25 opérateur et aussi de fait de mieux définir les besoins relatifs à la maintenance. Le procédé selon l'invention peut en effet comprendre en outre une analyse statistique du temps de traitement des tâches en vue d'évaluer au mieux les besoins des utilisateurs et/ou les aptitudes des opérateurs. 30 Le procédé peut également comprendre une phase de vérification, dite d'identifiant, comprenant les étapes suivantes : - renseignement par l'opérateur d'un identifiant d'un véhicule sur lequel il souhaite réaliser une tâche, et -10- - comparaison de l'identifiant du véhicule à au moins un identifiant d'un véhicule cible associé à une tâche préalablement attribuée à l'opérateur et autorisation ou non d'une opération relative à ladite tâche par ledit opérateur sur ledit véhicule en fonction du résultat de la comparaison. Cette étape est notamment réalisée suite à l'affectation de la tâche à l'opérateur et avant le début de la tâche. Cette étape précède notamment la phase de vérification. Selon un autre aspect de l'invention il est proposé un système de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, ledit système comprenant : - des moyens de mémorisation d'une tâche en association avec un identifiant d'un véhicule, dit cible, visé par ladite tâche, ladite tâche comprenant : - une indication d'une action à réaliser sur ledit véhicule cible, et - au moins un statut théorique dudit véhicule cible ; - des moyens de détermination d'au moins un statut réel dudit véhicule cible, - des moyens de comparaison dudit au moins un statut réel audit au moins un statut théorique, - des moyens de modification ou non de ladite tâche en fonction de la dite comparaison. Le système selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de communication aptes à : - échanger des données avec le véhicule cible en vue de : recevoir dudit véhicule une requête d'intervention de la part du véhicule cible, et/ou envoyer vers ledit véhicule une donnée d'identification d'un opérateur, -11- - échanger des données avec l'opérateur en vue de : recevoir de la part dudit opérateur une acceptation ou un refus d'une tâche à effectuer, envoyer vers ledit opérateur une tâche à effectuer et/ou d'informations de guidage. Les moyens de communication peuvent comprendre un module de communication central, un module de communication de véhicule et un module de communication d'opérateur, en communication entre eux au travers d'un réseau de télécommunication sans fil de type GPRS ou 3G. Le système selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de géolocalisation agencés pour : - déterminer la position d'un véhicule cible, - déterminer la position d'un opérateur. Les moyens de géolocalisation peuvent comprendre une balise GPS disposée dans le véhicule, et une balise GPS portée par l'opérateur, par exemple un PDA intégrant une balise GPS. Selon encore un autre aspect de l'invention il est proposé une installation de location automatisée de véhicules comprenant une pluralité de sites de location comportant chacun au moins une place de stationnement, ladite installation comprenant un système de gestion selon l'invention ou des moyens pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'invention. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels : - la FIGURE 1 est une représentation schématique d'une installation de location de véhicule mettant en oeuvre le procédé selon l'invention ; -12- - la FIGURE 2 est une représentation schématique sous la forme d'un diagramme d'un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention ; et - le FIGURE 3 est une représentation schématique sous la forme d'un diagramme d'un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. Il est bien entendu que les modes de réalisation qui seront décrits dans la suite ne sont nullement limitatifs. On pourra notamment imaginer des variantes de l'invention ne comprenant qu'une sélection de caractéristiques décrites par la suite isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l'invention par rapport à de l'état de la technique antérieur. Cette sélection comprend au moins une caractéristique de préférence fonctionnelle sans détails structurels, ou avec seulement une partie des détails structurels si c'est cette partie qui est uniquement suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l'invention par rapport à l'état de la technique antérieur. En particulier toutes les variantes et modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s'oppose à cette combinaison sur le plan technique. Sur les figures et dans la suite de la description, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence. Les exemples décrits ci-dessous concernent une location automatisée de voitures électriques sur plusieurs sites de location. La FIGURE 1 est une représentation schématique d'une installation de 30 location automatisée de véhicules électriques mettant le procédé de réservation selon l'invention. L'installation 100 représentée sur la figure 1 comprend un site central 102 connecté à plusieurs sites - ou stations - 1041-104n, dits de location au travers d'un réseau de communication 106 sans fil, par exemple GPRS, ou - 13 - d'un réseau filaire, par exemple de type DSL ou LAN. De préférence, chaque site 104 est relié au site central par l'intermédiaire des deux réseaux distincts, ce qui permet une connexion en continu même si l'un des réseaux est défaillant. Chaque site de location 104 comprend une borne de location 110 pour la location d'un véhicule et plusieurs bornes de charge 112-116, chaque borne de charge étant prévue pour charger un véhicule muni d'une batterie électrique à un emplacement de stationnement, à savoir les emplacements de stationnement 118-122. Certains sites 104 comprennent également une borne d'abonnement 108 pour l'enregistrement d'un nouvel abonné. Chaque emplacement de stationnement d'un site de location 104 comprend un module 124-128 détecteur de présence, à savoir des moyens de pesée, une caméra et/ou un détecteur de connexion électrique avec un véhicule, connectée à la borne de location 110 du site de location 104. Le site central 102 peut être connecté directement à chacune des bornes d'un site de location 104 au travers du réseau 106 ou seulement à la borne d'abonnement et/ou à la borne de location et/ou aux bornes de charge 112-116. Au moins deux bornes d'un site de location sont connectées entre elles au travers d'une connexion filaire (non représentée). Le site central 102 comprend un serveur central de gestion 132, un module de calcul et d'analyse 134, dit central, et un module de communication 136, dit central. Le site central 102 comprend en outre une base de données 138 dans laquelle sont enregistrées en association avec chaque identifiant de véhicule, l'identifiant de l'utilisateur à qui est loué ce véhicule, et un statut réel du véhicule, par exemple disponible/non disponible/en maintenance. Le site central 102 est en communication avec des véhicules électriques 1401-140m en cours de location, par l'intermédiaire du module de communication central 136 et d'un boitier de communication 1421-142m, dit de véhicule, arrangé dans chacun des véhicules, au travers d'un réseau de communication sans fil 144, par exemple GPRS, qui peut être le même que le réseau de communication 106. Grâce au module de communication - 14 - central 136 et les modules de communication de véhicules 142, le site central échange des données avec chacun des véhicules 140. Chaque véhicule 1401-140m est également muni d'un module de calcul et d'analyse 1441-144m permettant de déterminer le statut réel du véhicule et d'un module 1461-146m de géolocalisation de type GPS permettant de déterminer la position du véhicule Chaque module de communication de véhicule 142 est en connexion avec le module de calcul et d'analyse de véhicule 144 et le module GPS 146. Chaque module de communication de véhicule est en outre en contact avec une interface utilisateur (non représentée), par exemple une interface du module GPS 146, pouvant comprendre un écran tactile, pour y afficher les données sur une carte et pour prendre en compte les saisies de données réalisées par l'utilisateur du véhicule 140 et calculer des distances et/ou des durées entre la position actuelle du véhicule et une destination. L'installation 100 comprend en outre des modules 1481-148k de géolocalisation et de communication portés par des opérateurs 1501-150k se trouvant dans la zone couverte par l'installation de location. Le module de communication central 136 est en communication avec les modules GPS 148 des opérateurs 150 au travers du réseau de communication sans fil 144. Chaque module 148 peut être un appareil de communication, tel qu'un PDA muni d'une balise GPS. Chaque site de location 104 comprend également une base de données 1521-152n dans laquelle est enregistré l'état réservé ou non de chaque emplacement de stationnement 118 du site de location 104. Cette base de données permet également d'enregistrer l'état de disponibilité de chaque emplacement de stationnement, à savoir occupé, ou libre. L'installation 100 permet de gérer une pluralité de véhicules électriques proposés à la location. Les utilisateurs sont aptes à interagir avec les différentes bornes ainsi qu'avec les différents éléments des véhicules et les opérateurs sont prévus pour intervenir sur les véhicules proposés à la location en vue de réaliser des tâches prédéterminées ou non. Selon l'invention, chaque opérateur 150 est amené à se déplacer dans la zone couverte par l'installation de location et intervenir sur les véhicules pour l'exécution des tâches qui leur sont confiées par le serveur central 132 - 15 - ou par un superviseur au niveau du site central 102. A chaque opérateur est associée une liste de tâches à réaliser. Cette liste est enregistrée dans les moyens de mémorisation 138 du site central. Ces moyens de mémorisation 138 stockent également les tâches à réaliser avec différentes données associées à la tâche. Par exemple, selon l'invention, une tâche est associée à différentes données, telles qu'un type, une description, une localisation de départ, une localisation d'arrivée optionnelle, un identifiant de véhicule et un nom de client optionnel ainsi qu'un niveau de priorité optionnel (le niveau de priorité de la tâche permettant son classement dans une file d'attente). En outre, un temps de prise en charge (correspondant au déplacement de l'opérateur) et un délai de réalisation total peuvent être indiqués pour la tâche. La file de tâches d'un opérateur peut contenir un maximum de 5 tâches pour un délai de réalisation total de 2 heures. Une tâche peut être affectée à un opérateur alors qu'il est en train de réaliser une autre tâche. A chaque tâche ou catégories de tâches est également associé un statut théorique de début correspondant au statut que le véhicule doit avoir au début de la réalisation de cette tâche et un statut théorique de fin correspondant au statut que le véhicule doit avoir à la fin de la réalisation de cette tâche. A chaque tâche est également associé un état, correspondant à l'état de la tâche, à savoir « en attente de réalisation », « en cours de réalisation », « réalisée » etc. A chaque opérateur 150 est également associé un état, à savoir « occupé » ou « libre ». Dans l'installation 100 montrée sur la figure 1, le système selon l'invention comprend les éléments du site central, à savoir le serveur central 132, le module de calcule et d'analyse central 134, le module de communication 136 et la base de données 138. Le système selon l'invention comprend en outre les modules 142-146 au niveau de chaque véhicule et les modules GPS 148 des opérateurs 150. - 16 - La FIGURE 2 est une représentation schématique sous la forme d'un diagramme d'un premier mode de réalisation d'un procédé selon l'invention dans le cas où la tâche à réaliser est initiée par le serveur central ou un superviseur au niveau d'un site central, par exemple le site central 102 de la figure 1. Le procédé 200 comprend une étape 202 de création d'une tâche pour un véhicule, suite par exemple à une alerte émise par le véhicule, à une demande émise par l'utilisateur associé au véhicule, ou à d'autres événements. Cette tâche est associée à l'identifiant du véhicule concerné par l'alerte. Débute alors une phase 204 de vérification de statut pour la tâche. Cette phase comprend une étape 206 déterminant le statut réel du véhicule. Les données de statut sont par exemple déterminées par le module de calcul et d'analyse de véhicule 144 et envoyées par le module de communication de véhicule 142 au module de communication central 136 au travers du réseau du réseau 144. Dans une variante, le statut de chaque véhicule est mis à jour régulièrement et mémorisé, par exemple dans les moyens de mémorisation 138. Dans ce cas, la détermination du statut réel du véhicule correspondant à une lecture des dernières données de statut mémorisées. Lors d'une étape 208, le statut réel est comparé au statut théorique de début défini pour la tâche, par exemple par le module de calcul et d'analyse. Un tel statut théorique est dépendant du type de tâche défini lors de la création de la tâche. Par exemple, si la tâche est une tâche de rééquilibrage, le statut du véhicule au début de celle-ci doit être « disponible ». Si les deux statuts sont différents, cela implique qu'il n'est pas nécessaire ou pas possible de réaliser cette tâche sur ce véhicule. La tâche est supprimée et le procédé est arrêté à l'étape 210. Si les deux statuts sont identiques, il s'agit d'une tâche qui peut être réalisée sur ce véhicule. La tâche est alors mémorisée avec l'identifiant du véhicule à l'étape 212 et l'état de la tâche est « en attente d'affectation ». La phase de vérification de statut 204 pour la tâche est terminée. - 17 - Débute alors une phase 214 d'affectation de la tâche à un opérateur sur le terrain en vue de la réalisation de sa tâche. Cette phase 214 comprend une étape 216 d'envoi d'un message à l'opérateur, le message comprenant la nouvelle tâche et les données descriptives associées à cette tâche. De préférence, le PDA de l'opérateur émet un signal sonore et vibrant l'alertant de l'arrivée d'une nouvelle tâche. Le signal se répète un certain nombre de fois, par exemple jusqu'à 10 fois, toutes les 15 secondes. Par exemple, le message peut être composé par le serveur central 132, et transmis au module de communication 136, qui l'envoie au PDA 148 de l'opérateur 150 par l'intermédiaire du réseau 144. Le serveur central ou le superviseur attend lors d'une étape 218 la réponse de l'opérateur. Si, au bout du nombre d'avertissements prédéfini, l'opérateur n'a pas consulté son PDA, la tâche est considérée comme refusée par l'opérateur (avec comme motif « non répondu ») à l'étape 220. Dans ce cas la tâche peut soit être réaffectée à un opérateur en particulier, soit remise dans la file d'attente des tâches à confier à des opérateurs, à la même position dans la file d'attente qu'avant le refus. Si l'opérateur lit le message, il consulte le contenu de la tâche et peut choisir entre refuser et accepter la tâche. Si l'opérateur refuse une tâche, il en indique le motif. Un message de refus est alors émis à l'étape 220. Le serveur de gestion est alors alerté et la tâche est réaffectée à un autre opérateur. Si en revanche l'opérateur accepte la tâche, celle-ci est placée dans la file d'attente de l'opérateur, à l'étape 222, en fonction de son niveau de priorité et le serveur de gestion mémorise que la tâche est affectée à l'opérateur et modifie son état de « en attente d'affectation » à « en attente de réalisation ». La phase 214 d'affectation est terminée. Puis immédiatement après ou au bout d'un certain temps, l'opérateur demande l'autorisation de débuter la réalisation de la tâche. - 18 - Débute alors une phase 224 de vérification, d'identifiants, pour déterminer si réellement une tâche correspondant à ce véhicule a été confiée à cet opérateur. La phase 224 comprend une étape 226 pendant laquelle l'opérateur entre l'identifiant du véhicule concerné par la tâche, par exemple après s'être déplacé jusqu'au véhicule. On notera que l'identifiant, au lieu d'être saisi, peut également être lu à l'aide d'un moyen d'identification (code-barres, puce RFID, etc.) apposé sur le véhicule, le PDA disposant alors d'un lecteur adapté au moyen d'identification. Ensuite, toujours à l'étape 224, l'identifiant est envoyé au serveur central, par exemple par le PDA 148 au module de communication central 136 par l'intermédiaire du réseau 144. La phase 226 de vérification d'identifiant comprend ensuite une étape 228 réalisant la vérification selon laquelle l'identifiant du véhicule saisi est bien conforme à l'identifiant du véhicule associé à une des tâches affectée à l'opérateur par comparaison de l'identifiant communiqué avec les identifiants des véhicules mémorisées pour les tâches présentes dans la liste des tâches affectées à l'opérateur. Si les identifiants sont différents, cela veut dire qu'aucune tâche concernant ce véhicule n'a été affectée à l'opérateur. A l'étape 230, un message de refus est envoyé à l'opérateur en lui indiquant que l'identifiant saisi est incorrect et lui redemandant de saisir un identifiant. Il est possible qu'un certain nombre de mauvais identifiants saisis entraîne l'émission d'un message d'erreur différent et/ou un avertissement vers l'opérateur Si les identifiants sont identiques, cela veut dire qu'une tâche concernant ce véhicule lui a bien été affectée. Dans ce cas, à l'étape 232 vérifie s'il s'agit de la tâche placée en première position dans la liste des tâches associées à cet opérateur. Si ce n'est pas le cas, la place de la tâche est modifiée et la tâche associée à ce véhicule est mise en première position à l'étape 234 et un message de confirmation et d'avertissement est envoyé à l'opérateur à l'étape 236. En variante, si l'identifiant du véhicule ne correspond pas à l'identifiant associé à la tâche située en première position dans la file - 19 - d'attente de l'opérateur, on peut ne pas accepter que cette tâche soit effectuée. La phase 236 de vérification d'identifiant est terminée. Débute alors une phase 238 d'autorisation, permettant de déterminer si l'utilisateur peut débuter la réalisation de la tâche. Cette phase 238 d'autorisation comprend une étape 240 déterminant la position du véhicule. Par exemple cette position peut être déterminée par le module GPS du véhicule 146, transmise au module de communication de véhicule 142 et au module de communication central 136 au travers du réseau 144. En variante, la position du véhicule peut être mise à jour régulièrement et mémorisée dans les moyens de mémorisation au niveau du site central par exemple les moyens de mémorisation 138. Dans ce cas, la position du véhicule est déterminée par lecture dans les moyens de mémorisation de la dernière position mémorisée. Une étape 240 détermine la position de l'opérateur à qui est affectée la tâche. Par exemple, cette position peut être déterminée par le PDA 148, transmise au module de communication central 136 sur requête au travers du réseau 144. En variante, la position de l'opérateur peut être mise à jour régulièrement et mémorisée dans les moyens de mémorisation au niveau du site central par exemple les moyens de mémorisation 138. Dans ce cas, la position de l'opérateur est déterminée par lecture dans les moyens de mémorisation de la dernière position mémorisée. En fonction des positions déterminées, une étape 246 détermine la distance entre le véhicule et l'opérateur et une étape 248 compare cette distance à une distance seuil. Si la distance calculée est supérieure à la distance seuil, alors un message d'erreur est envoyé à l'opérateur à l'étape 250, avec des données de guidage pour se rendre auprès du véhicule. Le procédé est alors arrêté. Si la distance calculée est inférieure à la distance seuil, alors on autorise la réalisation de la tâche par l'opérateur 150, sous réserve d'autres vérifications. La phase 238 d'autorisation de début de tâche est alors terminée. - 20 - Débute alors une nouvelle phase 252 de vérification de statut, telle que décrite précédemment. Cette phase 252 comprend une étape 254 déterminant le statut réel du véhicule. Lors d'une étape 256, le statut réel et comparé au statut théorique de début défini pour la tâche, par exemple par le module de calcul et d'analyse 134. Si les deux statuts sont différents, cela implique qu'il n'est pas ou plus nécessaire de réaliser cette tâche sur ce véhicule, par exemple parce qu'un utilisateur a réussi à mener l'action qu'il souhaitait sans l'aide de l'opérateur ou parce qu'il y a une anomalie nécessitant l'intervention d'une équipe de maintenance. La tâche est alors supprimée de la liste des tâches de l'opérateur et le procédé est arrêté à l'étape 258. Lorsque les deux statuts sont différents, on peut questionner l'opérateur sur l'état du véhicule pour avoir une meilleure idée de son état et des actions à éventuellement mener à bien relativement à celui-ci. Si les deux statuts sont identiques, il s'agit d'une tâche qui est toujours à réaliser sur ce véhicule. Le début de tâche est alors autorisé à l'étape 260, par envoi d'un message à l'opérateur lui déclarant qu'il peut débuter la tâche et modifie l'état de la tâche qui est alors changé de « en attente de réalisation » à « en cours de réalisation » et l'état de l'opérateur passe de « libre » à « occupé ». La phase de vérification de statut 252 pour la tâche est terminée. On notera que cette phase de vérification de statut peut être réalisée à plusieurs reprises avant l'autorisation de réalisation de la tâche, par exemple pour éviter à l'opérateur de se rendre auprès du véhicule si la tâche n'est plus à réaliser par exemple parce que le statut du véhicule a changé ou si l'utilisateur du véhicule a finalement lui-même réussi à effectuer l'action qu'il souhaitait. Elle peut également être effectuée uniquement lorsque le serveur de gestion est notifié du changement de statut du véhicule. L'opérateur réalise alors la tâche. Pendant la réalisation de la tâche une phase 262 de vérification de statut peut également être réalisée à une ou plusieurs reprises pour déterminer si la tâche est terminée ou non, - 21 - l'heure à laquelle la tâche est terminée, ou pour entreprendre d'autres actions. La phase de vérification de statut 262 comprend une étape 264 déterminant le statut réel du véhicule selon l'une des variantes décrites plus haut. Lors d'une étape 266, le statut réel est comparé au statut théorique de fin défini pour la tâche, par exemple par le module de calcul et d'analyse 134. Si les deux statuts sont identiques, cela veut dire que la tâche a été réalisée avec succès. La fin de la tâche est alors déclarée à l'étape 268 et un message de fin de tâche est envoyé à l'opérateur. L'état de la tâche est alors changé de « en cours de réalisation « à « réalisée ». L'état de l'opérateur est changé de « occupé » à « libre ». Si les deux statuts sont différents, cela implique que la tâche est toujours en cours de réalisation, et la tâche est maintenue et son état est inchangé à l'étape 262 et l'opérateur n'est pas autorisé à commencer une autre tâche. La phase 262 de vérification est terminée. La phase 262 de vérification de statut peut être réitérée jusqu'à la déclaration de fin de la tâche ou pendant une durée prédéterminée ou encore après une durée prédéterminée préalablement associée à cette tâche. Il est possible d'envisager d'autres actions si la fin de la tâche n'est pas déclarée au bout d'une durée prédéterminée, par exemple la création d'une tâche de compte-rendu à réaliser par l'opérateur pour indiquer les raisons pour lesquelles la tâche n'est pas terminée. Bien entendu, d'autres actions peuvent être envisagées. La FIGURE 3 est une représentation schématique sous la forme d'un diagramme d'un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention dans le cas où la tâche est initiée par un opérateur. - 22 - Le procédé 300 de la figure 3 comprend une étape 302 de saisie d'un identifiant d'un véhicule et d'envoi vers le serveur central, par un opérateur, de données relatives à une tâche à réaliser constatée par l'opérateur sur le terrain. Ces données sont envoyées dans un message comprenant la définition de la tâche à destination du serveur central. Par exemple, l'opérateur 150 saisit les données sur son PDA 148, en particulier à l'aide d'un formulaire proposant des choix multiples, puis le PDA 148 transmet le message au module de communication central 136 au travers du réseau 144. Débute alors une phase 304 de vérification du statut du véhicule. Cette phase 304 comprend une étape 306 déterminant le statut réel du véhicule. Les données de statut sont déterminées selon l'une des variantes décrites plus haut en référence à une phase de vérification de 15 statut. Lors d'une étape 308, le statut réel et comparé au statut théorique de début défini pour la tâche, par exemple par le module de calcul et d'analyse 134. Si les deux statuts sont différents, cela implique qu'il n'est pas 20 nécessaire de réaliser cette tâche sur ce véhicule. La tâche est alors supprimée sans être mémorisée et le procédé est arrêté à l'étape 310. Si les deux statuts sont identiques, il s'agit d'une tâche qui peut effectivement être à réaliser sur ce véhicule. La tâche peut donc être créée sous réserve d'autres vérifications. 25 La phase de vérification de statut 304 pour la tâche est terminée. Débute alors une phase 312 d'autorisation, permettant de déterminer si l'opérateur se trouve bien à proximité du véhicule et si l'opérateur peut débuter la réalisation de la tâche. 30 Cette phase 312 d'autorisation comprend une étape 314 déterminant la position du véhicule selon l'une des variantes décrites plus haut, en référence à une phase d'autorisation. - 23 - Une étape 316 détermine la position de l'opérateur à qui est affectée la tâche selon l'une des variantes décrites plus haut, en référence à une phase d'autorisation. En fonction des positions déterminées, une étape 318 détermine la distance entre le véhicule et l'opérateur et une étape 320 compare cette distance à une distance seuil. Si la distance calculée est supérieure à la distance seuil, alors un message d'erreur est envoyé à l'opérateur à l'étape 322, la tâche déclarée est supprimée et le procédé est alors arrêté. Sinon, rien ne s'oppose à la création de la tâche à ce stade. La tâche est donc créée et mémorisée dans le serveur central, à l'étape 324. La phase 312 d'autorisation de début de tâche est alors terminée. Débute alors une phase 326 de validation de la tâche. La phase de validation 326 comprend une étape 328 pendant laquelle on demande à l'opérateur 150 s'il souhaite faire valider la tâche par un superviseur par envoi d'un message à l'opérateur. A l'étape 330, le superviseur valide ou non la tâche, par exemple en fonction de sa connaissance de l'état du véhicule et de l'état global du parc de véhicules. Si le superviseur refuse la tâche l'opérateur en est notifié par un message de refus à l'étape 332 et il se dirige vers le véhicule concerné par sa tâche suivante dans la file d'attente. La tâche est également supprimée à l'étape 332. Si l'opérateur valide la tâche une déclaration de création de la tâche est réalisée à l'étape 334 et la tâche est placée dans la file d'attente de l'opérateur, à l'étape 334, en première position dans la liste de tâches associée à l'utilisateur ». L'état de la tâche est modifié en « en cours ».et l'état de l'opérateur est modifié est « occupé ». L'opérateur réalise alors la tâche. Pendant la réalisation de la tâche une phase 338 de vérification de statut peut également être réalisée à une ou plusieurs reprises pour déterminer si la tâche est terminée ou non, - 24 - l'heure à laquelle la tâche est terminée, ou pour entreprendre d'autres actions. La phase de vérification de statut 338 comprend une étape 340 déterminant le statut réel du véhicule selon l'une des variantes décrites plus haut. Lors d'une étape 342, le statut réel est comparé au statut théorique de fin défini pour la tâche, par exemple par le module de calcul et d'analyse 134. Si les deux statuts sont identiques, cela veut dire que la tâche a été réalisée avec succès. La fin de la tâche est alors déclarée à l'étape 344 et un message de fin de tâche est envoyé à l'opérateur. L'état de la tâche est alors changé de « en cours de réalisation « à « réalisée ». L'état de l'opérateur est changé de « occupé » à « libre ». Si les deux statuts sont différents, cela implique que la tâche est toujours en cours de réalisation, et la tâche est maintenue et son état est inchangé à l'étape 346. La phase 338 de vérification est terminée. La phase 338 de vérification de statut peut être réitérée jusqu'à la déclaration de fin de la tâche ou pendant une durée prédéterminée ou encore après une durée prédéterminée préalablement associée à cette tâche. Il est possible d'envisager d'autres actions si la fin de la tâche n'est pas déclarée au bout d'une durée prédéterminée, par exemple la création d'une tâche de compte-rendu à réaliser par l'opérateur pour indiquer les raisons pour lesquelles la tâche n'est pas terminée. Bien entendu, d'autres actions peuvent être envisagées. On va maintenant décrire la séquence relatives à différentes tâches qui peuvent être affectées à et réalisées par l'opérateur. - 25 - 1/ Restitution d'un véhicule à un opérateur ou prise en charge d'un véhicule abandonné. Étape Description 1 L'opérateur indique l'identifiant du véhicule qu'il souhaite prendre en charge. 2 Le serveur vérifie que le véhicule demandé correspond à celui désigné dans la tâche en cours. 3 - En cas d'erreur l'opérateur revient à l'étape 1. 4 Le serveur vérifie que le véhicule déclaré par l'opérateur est bien en cours de location (statut de départ pour ce type de tâche) . - En cas d'erreur l'opérateur revient à l'étape 1. 6 Vérification de position opérateur / véhicule. 7 En cas d'erreur de position : 8 - l'opérateur revient à l'étape 1. 9 Le statut de l'opérateur passe à "occupé". Le statut de la tâche passe à "en cours de réalisation". 11 La location est terminée pour le véhicule.(inscription dans le serveur central de l'heure de fin de location) 12 Le statut du véhicule passe à "pris en charge par un voiturier". 13 Affectation du véhicule à l'opérateur i.e envoi au véhicule par le serveur central de l'identifiant de l'opérateur pour permettre à ce dernier de gérer le véhicule . 14 En l'absence d'erreur, envoi d'un message par le serveur à l'opérateur pour lui indiquer qu'il peut prendre le véhicule On gare le véhicule sur une place de stationnement disponible, dont la borne de chargement affiche une lumière verte. 16 L'opérateur ouvre la trappe de chargement du véhicule. 17 L'opérateur badge sur la borne de chargement. 18 La borne de location à laquelle est reliée la borne de chargement demande au serveur si ce badge est bien autorisé à déverrouiller la trappe de la borne de chargement. 19 Le serveur indique que le badge de l'opérateur est autorisé à déverrouiller la trappe. L'opérateur ouvre la trappe de la borne de chargement 21 L'opérateur déroule le câble de charge depuis la borne de chargement jusqu'à la trappe de charge du véhicule. Il branche le câble dans la prise du véhicule. 22 L'opérateur ferme la trappe de charge du véhicule. 23 L'opérateur ferme la trappe de charge de la borne de chargement. 24 La borne de location remonte au serveur l'état "en charge" de la borne de chargement. Si le niveau de charge du véhicule est supérieur ou égal à un seuil fixé, le statut du véhicule passe à "disponible. Si le niveau de charge du véhicule est inférieur au seuil fixé, le statut du véhicule passe à "indisponible et le statut du véhicule est également remonté au serveur. L'opérateur verrouille le véhicule. 26 Le PDA de l'opérateur l'informe de la bonne fin de la tâche par un message (tâche déclarée finie par comparaison du statut du véhicule et du statut attendu) 27 Après acquittement du message, le statut de la tâche passe à « terminé » et celui de - 26 - Étape Description l'opérateur passe à "libre". 2/ Rééquilibrage ou déplacement d'un véhicule. Étape Description 1 L'opérateur indique dans l'application l'identifiant du véhicule qu'il souhaite prendre en charge. 2 Le serveur. vérifie que le véhicule demandé correspond à celui désigné dans la tâche en cours. 3 - En cas d'erreur l'opérateur revient à l'étape 1. 4 Le serveur vérifie que le véhicule déclaré par l'opérateur est bien au statut "Disponible" (statut de départ pour ce type de tâche). - En cas d'erreur l'opérateur revient à l'étape 1 6 Vérification de position opérateur / véhicule 7 - En cas d'erreur l'opérateur revient à l'étape 1 8 Affectation du véhicule à l'opérateur et prise en charge du véhicule par l'opérateur 9 Le statut de l'opérateur passe à "occupé". Le statut de la tâche passe à "en cours de réalisation". 11 Le statut du véhicule passe à "pris en charge par un voiturier". 12 En l'absence d'erreur, envoi d'un message par le serveur à l'opérateur pour lui indiquer qu'il peut prendre le véhicule: 13 L'opérateur badge sur le véhicule. 14 Le véhicule est déverrouillé. L'écran du PC embarqué affiche un message intrusif, sur la totalité de l'écran, et impossible à acquitter par le conducteur, rappelant la nécessité de bien ranger le câble dans la borne. 16 L'opérateur badge sur la borne de chargement. 17 La borne de location à laquelle est reliée la borne de chargement demande au serveur. si ce badge est bien autorisé à déverrouiller la trappe de la borne de chargement. 18 Le serveur. indique que le badge de l'opérateur est autorisé à déverrouiller la trappe. 19 L'opérateur ouvre la trappe de la borne de chargement L'opérateur ouvre la trappe de charge du véhicule. 21 L'opérateur débranche le câble de charge de la prise du véhicule. 22 L'opérateur ferme la trappe de charge du véhicule. 23 L'opérateur accompagne le réenroulement du câble de charge dans la borne de chargement. 24 L'opérateur verrouille la trappe de la borne de rechargement. La borne de location remonte au serveur l'état "verrouillé" de la trappe de la borne de chargement. 26 Le serveur acquitte le message intrusif du PC embarqué. Celui-ci le fait disparaître de l'écran et les fonctions normales du PC embarqué sont accessibles. 27 L'opérateur programme sa destination sur le système de navigation du véhicule. 28 L'opérateur conduit le véhicule à sa destination en suivant les indications du système de navigation. - 27 - Étape Description 29 Si le PDA de l'opérateur émet un signal sonore et vibrant de modification de tâche (modification due à un changement externe dans la configuration de l'arrangement des véhicules dans les stations) : 30 - L'opérateur arrête le véhicule. 31 - L'opérateur acquitte la modification de tâche. 32 - Si la destination a été modifiée, l'opérateur programme la nouvelle destination sur le système de navigation du véhicule. 33 - L'opérateur se dirige vers sa nouvelle destination 34 L'opérateur gare le véhicule sur la place de stationnement disponible la plus proche de la borne de location. 35 Procédure de branchement de véhicule.(détaillée plus haut) 36 La borne de location remonte au serveur l'état "en charge" de la borne de chargement. Si le niveau de charge du véhicule est supérieur ou égal au seuil fixé par la DSP, le statut du véhicule passe à "disponible. Si le niveau de charge du véhicule est inférieur au seuil fixé par la DSP, le statut du véhicule passe à "indisponible et le statut du véhicule est également remonté au serveur. 37 L'opérateur verrouille le véhicule. 38 Le PDA de l'opérateur l'informe de la bonne fin de la tâche par un message (tâche déclarée finie par comparaison du statut du véhicule et du statut attendu) 39 Après acquittement du message, le statut de la tâche passe à « terminé » et celui de l'opérateur passe à "libre". Concernant la tâche de dépose du véhicule dans le centre de maintenance et d'entretien, le procédé est le même que celui décrit pour le rééquilibrage du véhicule, excepté concernant le statut de fin. Lorsqu'il s'agit d'une tâche de reprise du véhicule après maintenance, le procédé est sensiblement le même excepté que le statut du véhicule au début de la tâche doit être « en entretien »). On notera que, dans ce cas, la procédure de débranchement est également optionnelle. *** Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. On notera que le procédé peut comprendre de nombreuses variantes. A titre d'exemple, on peut noter que : - Il est possible que d'autres types de tâches que celles indiquées soient affectées à l'opérateur, - 28 - - Certaines vérifications (notamment, vérification du statut) sont optionnelles. On notera également que l'ordre dans lequel sont effectuées les vérifications est susceptible de varier, - Un procédé selon l'invention peut permettre de créer des tâches seulement par l'opérateur ou par le superviseur, Etc
L'invention concerne un procédé (200) de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, ledit procédé comprenant une étape (202) d'association d'une tâche à un identifiant d'un véhicule, dit cible, visé par ladite tâche, ladite tâche comprenant : - une indication d'une action à réaliser sur ledit véhicule cible, et - au moins un statut théorique dudit véhicule cible ; ledit procédé (200,300) comprenant au moins une itération d'une phase (204,252,262), dite de vérification de statut, comprenant étapes suivantes : - détermination (206,254,264) d'au moins un statut réel dudit véhicule cible, - comparaison (208,256,266) dudit au moins un statut réel audit au moins un statut théorique, - modification (210,258,268) ou non de ladite tâche en fonction de la dite comparaison. L'invention concerne également un système mettant en oeuvre un tel procédé et une application d'un tel procédé et d'un tel système à la location automatisée de véhicules.
1. Procédé (200,300) de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule (140) parmi une pluralité de véhicules (140) proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, ledit procédé comprenant une étape (202,302) d'association d'une tâche à un identifiant d'un véhicule (140), dit cible, visé par ladite tâche, ladite tâche comprenant : - une indication d'une action à réaliser sur ledit véhicule (140) cible, et - au moins un statut théorique dudit véhicule cible (140) ; ledit procédé (200,300) comprenant au moins une itération d'une phase (204,252,262,304,338), dite de vérification de statut, comprenant les étapes suivantes : - détermination (206,254,264,306,340) d'au moins un statut réel dudit véhicule cible par un module de calcul et d'analyse disposé au niveau dudit véhicule cible , - comparaison (208,256,266,308,342) dudit au moins un statut réel audit au moins un statut théorique par un serveur, dit central, distant dudit véhicule cible, et - modification (210,258,268,310,344) ou non, par ledit serveur central, de ladite tâche en fonction du résultat de la dite comparaison. 2. Procédé (200,300) selon la 1, caractérisé en ce que chaque tâche appartient à une catégorie de tâches, chaque catégorie de tâches comprenant au moins une tâche, ledit au moins un statut théorique étant défini pour ladite catégorie de tâches. 3. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque tâche comprend : - au moins un statut théorique, dit de départ, relatif au statut que doit avoir le véhicule (140) avant la réalisation de la tâche, et/ou- 30 - - au moins un statut théorique, dit de fin, relatif au statut que le véhicule (140) doit avoir après la réalisation de la tâche. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une phase de vérification (204,304) lors de la création de la tâche, ladite phase de vérification (204,304) comprenant : - une détermination (206,306) d'un statut réel dudit véhicule (140) cible, - une comparaison (208,308) dudit au moins un statut réel à au moins un statut théorique de départ ; ladite tâche étant : - supprimée (210,310) si ledit statut réel est différent dudit statut théorique de départ, ou - éventuellement, enregistrée (212,312) si ledit statut réel est identique audit statut théorique de départ, en vue de l'attribution à un opérateur (150). 5. Procédé (200) selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une phase de vérification de 20 statut (252) après la création de la tâche et avant ou après affectation à un opérateur, ladite phase de vérification (252) comprenant : - une détermination (254) d'un statut réel dudit véhicule cible (140), - une comparaison (256) dudit au moins un statut réel à au 25 moins un statut théorique de départ ; ladite tâche étant : - supprimée (258) si ledit statut réel est différent dudit statut théorique de départ, ou - non modifiée et maintenue dans le cas contraire. 30 6. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une phase (262,338) de vérification de statut pendant la réalisation de la tâche par un opérateur (150), ladite phase (262,338) de vérification comprenant :- 31 - - une détermination (264,340) d'un statut réel dudit véhicule cible (140), - une comparaison (266,342) dudit au moins un statut réel à au moins un statut théorique de fin, ladite tâche étant : - déclarée terminée et éventuellement supprimée (268,344), si ledit statut réel est identique dudit statut théorique é, et - non modifiée et maintenue (270,346) dans le cas contraire. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on émet également un message d'avertissement vers l'opérateur suite à l'étape de modification, pour l'avertir de la modification. 8. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une tâche est associée à au moins un autre paramètre, tel qu'un paramètre de position, la phase de vérification comprenant en outre une comparaison d'une valeur théorique de ce paramètre à la valeur réelle dudit paramètre pour le véhicule cible (140), la modification de la tâche étant en outre conditionnée par l'issue de ladite comparaison. 9. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une tâche comprend au moins une des actions suivantes : restitution d'un véhicule (140) à un opérateur (150), prise en charge d'un véhicule (140) abandonné ou en infraction, prise en charge d'un véhicule (140) en réparation, rééquilibrage, assistance à un client à la prise d'un véhicule (140) en début de location, - assistance à un client à la restitution d'un véhicule (140). 10. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la création d'une tâche est déclarée : - par un utilisateur du véhicule (140),- 32 - - par un opérateur (150), ou - par un serveur (132), dit de gestion, et/ou par un superviseur, se trouvant sur un site (102), dit central, distant dudit véhicule (140). 11. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, notamment après au moins une itération d'une phase de vérification de statut, une phase (214,314) d'affectation de la tâche à un opérateur (140), ladite phase d'affectation (214,314) comprenant les étapes suivantes - une étape (216,316) d'émission, depuis un serveur de gestion (132) vers l'opérateur (150), de données relatives à ladite tâche à réaliser, - une étape (218,318) d'émission d'une requête d'acceptation ou de refus de ladite tâche par l'opérateur (150) vers le serveur de gestion (132). 12. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, une phase (238,324), dite d'autorisation, réalisée notamment après une phase (204,304) de vérification de statut, ladite phase (238,324) d'autorisation comprenant les étapes suivantes : - détermination (240,326) de la position du véhicule (140), dit cible, sur lequel la tâche est à réaliser, - détermination (242,328) de la position d'au moins un opérateur (150), - calcul (246,330) de la distance entre ledit opérateur (150) et ledit véhicule cible (140), et - autorisation ou non (336) d'une opération relative à ladite tâche par ledit opérateur (150) sur ledit véhicule cible (140) en fonction de ladite distance calculée et d'une distance seuil prédéterminée. 13. Procédé (200,300) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une phase (224) de- 33 - vérification, dite d'identifiant, effectuée notamment avant une phase de vérification de statut, comprenant les étapes suivantes : - renseignement (226) par l'opérateur d'un identifiant d'un véhicule (140) sur lequel il souhaite réaliser une tâche, et - comparaison (228) de l'identifiant du véhicule (140) à au moins un identifiant d'un véhicule (140) cible associé à une tâche préalablement attribuée à l'opérateur (150), et autorisation ou non d'une opération relative à ladite tâche par ledit opérateur (150) sur ledit véhicule (140) en fonction du résultat de la comparaison. 14. Système de gestion de tâches à réaliser sur un véhicule parmi une pluralité de véhicules (140) proposés à la location, notamment dans le cadre d'une location automatisée de véhicules, ledit système comprenant : - des moyens (138) de mémorisation d'une tâche en association avec un identifiant d'un véhicule (140), dit cible, visé par ladite tâche, ladite tâche comprenant : - une indication d'une action à réaliser sur ledit véhicule cible (140), et au moins un statut théorique dudit véhicule cible (140) ; - des moyens de détermination (144) d'au moins un statut réel dudit véhicule cible, lesdits moyens comprenant un module de calcul et d'analyse disposé au niveau dudit véhicule cible, - des moyens de comparaison (134) dudit au moins un statut réel audit au moins un statut théorique disposés au niveau d'un serveur, dit central, distant dudit véhicule cible, et - des moyens (132) de modification ou non de ladite tâche en fonction de la dite comparaison, également disposés au niveau du serveur central. 15. Système selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de communication (136,142,148) aptes à : - échanger des données avec le véhicule (140) cible en vue de :- 34 - ^ recevoir dudit véhicule (140) une requête d'intervention de la part du véhicule (140) cible, et/ou - envoyer vers ledit véhicule (140) une donnée d'identification d'un opérateur, - échanger des données avec un opérateur (150) en vue de : ^ recevoir de la part dudit opérateur (150) une acceptation ou un refus d'une tâche à effectuer, ^ envoyer vers ledit opérateur (150) une tâche à effectuer et/ou d'informations de guidage. 10 16. Installation (100) de location automatisée de véhicules sur plusieurs sites de location (104), chaque site de location (104) comprenant au moins un emplacement de stationnement (118-122), ladite installation : - comprenant un système selon l'une quelconque des 15 14 ou 15, ou - des moyens pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 13.
G
G06
G06Q
G06Q 10,G06Q 50
G06Q 10/08,G06Q 50/28
FR2990424
A1
DISPOSITIF D'ESSORAGE DE POCHES DE PRODUITS PATEUX AINSI QUE PROCEDE MIS EN OEUVRE LORS DE L'UTILISATION DE CE DISPOSITIF
20,131,115
La présente invention a pour objet un dispositif d'essorage d'une poche remplie d'un produit pâteux, fixée dans un conteneur standardisé de forme parallélépipédique. Dans de nombreux domaines tels que la cosmétique, la 5 pharmacie ou l'agro-alimentaire des produits pâteux sont conditionnés en vrac chez le fabricant dans des poches souples munies d'une vanne permettant l'extraction du produit qui y est contenu. Ces poches sont ensuite fixées dans des conteneurs standardisés de forme parallélépipédique montés sur des palettes dans les-10 quels elles sont transportées, en particulier sur des palettes et stockées. Les industriels chargés du conditionnement final de ces produits pâteux reçoivent des conteneurs standardisés ainsi équipés de poches souples et branchent les vannes d'extraction de ces poches sur une machine de conditionnement sur laquelle est montée une pompe élec- 15 trique de façon à en permettre la vidange. Cette vidange mécanisée ne peut toutefois pas être complète, et il reste toujours dans la poche 10 à 15 `)/0 de produit pâteux résiduel ne pouvant pas être récupéré, ce qui correspond à une perte importante. 20 La présente invention a pour objet de remédier à cet incon- vénient en abaissant les pertes de produit pâteux à moins de 5 %, en fonction de la nature de ce produit. A cet effet, l'invention propose un dispositif d'essorage d'une poche remplie d'un produit pâteux fixée dans un conteneur standardisé 25 caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement un châssis formant un pont, un cadre support vertical mobile en translation en va et vient le long de ce châssis ainsi que des organes d'actionnement électrique montés sur le cadre support. Selon l'invention, le châssis formant un pont a essentielle-30 ment la forme d'un U inversé et est muni de deux branches latérales essentiellement verticales notamment de forme triangulaire séparées par une branche centrale horizontale. Les branches latérales ainsi que la branche centrale du châssis formant pont sont avantageusement constituées par des tubes, de 35 préférence en acier inoxydable. L'écartement des branches latérales de ce châssis, qui sont de préférence montées sur des roulettes pour faciliter le déplacement de celui-ci, correspond à la largeur du conteneur standardisé de part et d'autre duquel elles sont destinées à être positionnées. Selon l'invention, le cadre support est monté mobile en translation dans un plan vertical sur la branche centrale du châssis et est équipé à son extrémité inférieure de deux rouleaux d'essorage horizontaux rotatifs ayant une longueur correspondant à la largeur du conteneur standardisé de façon à pouvoir être introduits dans ce conteneur. Ces rouleaux d'essorage sont mobiles en translation entre une position écartée et une position resserrée. Les organes d'actionnement électrique permettent de com- mander la translation du cadre support dans un plan vertical ainsi que la rotation et la translation des rouleaux d'essorage. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le cadre support est par ailleurs équipé de pinces de fixation d'une poche, de 15 préférence de type « sauterelles ». L'invention concerne également le procédé mis en oeuvre lors de l'utilisation du dispositif décrit ci-dessus. La première étape du procédé conforme à l'invention consiste à déplacer manuellement le châssis pour le positionner au droit d'un 20 conteneur standardisé en règle générale monté sur une palette, dans lequel est fixée une poche, de sorte que ce conteneur soit pris en sandwich entre les branches latérales de ce châssis. La seconde étape de ce procédé consiste à positionner les rouleaux d'essorage en position écartée. 25 La troisième étape de ce procédé consiste à commander la translation vers le bas du cadre support de façon à introduire les rouleaux d'essorage à la partie interne du conteneur, au dessus de la poche préalablement vidée de la majeure partie du produit pâteux renfermé dans celle-ci. 30 Il est à noter que l'ordre de mise en oeuvre de ces étapes peut être modifié sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Lorsque le châssis formant un pont, le cadre support et les rouleaux d'essorage ont été ainsi positionnés, l'étape suivante du procédé conforme à l'invention consiste à insérer manuellement l'extrémité libre 35 opposée à la vanne d'extraction de la poche entre les deux rouleaux d'essorage et à la fixer sur le cadre support au moyen des pinces de fixation de préférence de type « sauterelle » équipant celui-ci. Après cette fixation de la poche sur le cadre support on dé- place les rouleaux d'essorage en position resserrée, de sorte que la poche soit comprimée entre ces rouleaux. Lors de l'étape finale du procédé conforme à l'invention, on commande la poursuite de la translation du cadre support vers le bas de façon lente, la poche demeurant fixée au cadre support lors de cette translation, ainsi que la rotation des rouleaux d'essorage dans un sens permettant le transfert du produit pâteux résiduel encore renfermé dans la poche vers la vanne d'extraction. Les caractéristiques du dispositif d'essorage ainsi que du procédé qui font l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective représentant le dispositif d'essorage ainsi qu'un conteneur standardisé dans lequel est fixée une poche remplie d'un produit pâteux qui a été auparavant en grande par- tie vidée, les figures 2, 3 et 4 sont des vues en perspective correspondant à la figure 1 et représentant le dispositif d'essorage ainsi que le conteneur dans lequel est fixée la poche au cours de différentes étapes de la mise en oeuvre du procédé. Selon la figure 1, le conteneur 1 est un conteneur standardisé de forme parallélépipédique monté sur une palette 2. Une poche 3 remplie d'un produit pâteux et équipée d'une vanne d'extraction 4 est fixée à la partie interne de ce conteneur 1. Cette poche 3 a préalablement été vidée de la majeure par- tie de son contenu. De façon non représentée sur les figures, la vanne d'extraction 4 de la poche 3 est raccordée à une machine de conditionnement équipée d'une pompe électrique. Le dispositif d'essorage de la poche 3 comporte essentielle- ment un châssis formant un pont 5 en forme de U inversé ainsi qu'un cadre support vertical 6 mobile en translation en va et vient le long de ce châssis 5. Le châssis formant un pont 5 comporte deux branches laté35 rales verticales 7, 7' de forme triangulaire qui sont séparées par une branche centrale horizontale 8. Les branches 7, 7' et 8 du châssis 5 sont constituées par des tubes en acier inoxydable. Les branches latérales 7, 7' de ce châssis 5 sont montées sur des roulettes 9 et leur écartement correspond à la largeur du conteneur standardisé 1 de façon à leur permettre d'être positionnées de part et d'autre de ce conteneur, comme représenté sur les figures 2, 3 et 4. Le cadre support 6 est monté mobile en translation dans un plan vertical sur la branche centrale 8 du châssis 5 et est équipé à son extrémité inférieure de deux rouleaux d'essorage parallèles rotatifs 10, 10' dont les axes sont positionnés dans un plan horizontal. La longueur des rouleaux d'essorage 10, 10' correspond à la 10 largeur du conteneur standardisé 1 de façon à permettre leur introduction dans ce conteneur comme représenté sur les figures 3 et 4. Comme schématisé par la double flèche A sur la figure 2, les rouleaux d'essorage 10, 10' sont mobiles en translation dans un plan horizontal entre d'une part une position écartée dans laquelle ils sont si- 15 tués à distance l'un de l'autre et d'autre part une position resserrée dans laquelle ils sont situés à proximité immédiate. Des organes d'actionnement électrique 11 montés sur le cadre support 6 permettent de commander la translation de ce cadre dans un plan vertical ainsi que la rotation et la translation entre la position 20 écartée et la position resserrée selon la double flèche A des rouleaux d'essorage 10, 10'. Le cadre support 6 est en outre équipé de pinces de fixation 12 de la poche 3, de type « sauterelles ». Selon la figure 2, au début de la mise en oeuvre du procédé 25 d'essorage de la poche 3, le cadre support 6 est en position haute et les deux rouleaux d'essorage 10, 10' sont en position écartée. La première étape de ce procédé consiste à déplacer manuellement le châssis 5 pour le positionner au droit du conteneur standardisé 1 dans lequel est fixée la poche 3, de sorte que ce conteneur 1 soit 30 pris en sandwich entre les branches latérales 7, 7' de ce châssis 5. Selon la figure 3, l'étape suivante consiste à déplacer le cadre support 6 vers le bas selon la flèche B (figure 2) pour introduire les rouleaux d'essorage 10, 10' à la partie inférieure du conteneur 1, au dessus de la poche 3 préalablement vidée de la majeure partie de son conte- 35 nu. De façon non représentée sur les figures, l'étape suivante consiste à insérer l'extrémité libre de la poche 3, opposée à la vanne d'extraction 4 dans l'intervalle situé entre les deux rouleaux d'essorage 10, 10' positionnés en position écartée puis à fixer cette extrémité libre de la poche 3 sur le cadre support 6 au moyen des pinces de fixation de type « sauterelles » 12 équipant ce cadre. Les rouleaux d'essorage 10, 10' sont ensuite positionnés en 5 position resserrée de façon à leur permettre de pincer la poche 3. Selon la figure 4, l'étape finale du procédé conforme à l'invention consiste à commander la poursuite de la translation du cadre support 6 vers le bas selon la flèche C de façon lente et la rotation des rouleaux d'essorage 10, 10' dans un sens permettant le transfert du pro- 10 duit pâteux résiduel encore renfermé dans la poche 3 vers la vanne d'extraction 4. 15 NOMENCLATURE 1. Conteneur standardisé 2. Palette 3. Poche souple 4. Vanne d'extraction 5. Châssis formant pont 6. Cadre support vertical 7, 7'. Branches latérales verticales 8. Branches centrale horizontale 9. Roulettes 10, 10'. Rouleaux d'essorage parallèles rotatifs 11. Organes d'actionnement électrique 12. Pinces de fixation de type « sauterelles »20
Dispositif d'essorage d'une poche (3) remplie d'un produit pâteux fixée dans un conteneur standardisé (1), caractérisé en ce qu'il comporte un châssis (5) ayant essentiellement la forme d'un U inversé et muni de deux branches latérales essentiellement verticales (7, 7') séparées par une branche centrale (8) horizontale ainsi qu'un cadre support vertical (6) monté mobile en translation sur la branche centrale (8) du châssis (5) et équipé à son extrémité inférieure de deux rouleaux d'essorage horizontaux rotatifs (10, 10') mobiles en translation entre une position écartée et une position resserrée, des organes d'actionnement électrique (11) étant montés sur le cadre support (6) de façon à permettre de commander la translation de ce cadre ainsi que la rotation et la translation des rouleaux d'essorage (10, 10').
1°) Dispositif d'essorage d'une poche (3) remplie d'un produit pâteux fixée dans un conteneur standardisé (1), de forme parallélépipédique, cette poche (3) étant munie d'une vanne d'extraction (4) branchée sur une ma- chine de conditionnement équipée d'une pompe électrique de façon à en permettre la vidange, caractérisé en ce qu' il comporte un châssis formant un pont (5) ayant essentiellement la forme d'un U inversé et muni de deux branches latérales essentiellement verticales (7, 7') notamment de forme triangulaire, séparées par une branche centrale (8) horizontale ainsi qu'un cadre support vertical (6) monté mobile en translation en va et vient sur la branche centrale (8) du châssis (5) et équipé à son extrémité inférieure de deux rouleaux d'essorage horizontaux rotatifs (10, 10') ayant une longueur correspondant à la largeur du conteneur standardisé (1) de façon à pouvoir être introduits dans ce conteneur, ces rouleaux d'essorage (10, 10') étant mobiles en translation entre une position écartée et une position resserrée, et des organes d'actionnement électrique (11) étant montés sur le cadre support (6) de façon à permettre de commander la translation de ce cadre dans un plan vertical ainsi que la rotation et la translation des rouleaux d'essorage (10, 10'). 2°) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les branches latérales (7, 7') du châssis (5) sont montées sur des roulettes (9). 3°) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'écartement des branches latérales (7, 7') du châssis (5) correspond à la largeur du conteneur standardisé (1) de part et d'autre duquel elles sont 30 destinées à être positionnées. 4°) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les branches (7, 7',8) du châssis (5) sont constituées par des tubes, de 35 préférence en acier inoxydable. 5°) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce quele cadre support (6) est équipé de pinces de fixation (12) de la poche (3), de préférence de type « sauterelles ». 6°) Procédé mis en oeuvre lors de l'utilisation du dispositif conforme à 5 l'une quelconque des 1 à 4 et à la 5, caractérisé en ce qu' il comporte les étapes suivantes : - on déplace manuellement le châssis (5) pour le positionner au droit du conteneur standardisé (1) dans lequel est fixée la poche (1), de 10 sorte que ce conteneur soit pris en sandwich entre les branches la- térales (7, 7') de ce châssis, - on positionne les rouleaux d'essorage (10, 10') en position écartée, - on commande la translation vers le bas du cadre support (6) de façon à introduire les rouleaux d'essorage (10, 10') à la partie interne 15 du conteneur (1), - on insère l'extrémité libre de la poche (3), opposée à la vanne d'extraction (4) entre les deux rouleaux d'essorage (10, 10') puis on la fixe sur le cadre support (6) au moyen des pinces de fixation (12) équipant celui-ci, 20 - on positionne les rouleaux d'essorage (10, 10') en position resserrée, et - on commande la poursuite de la translation du cadre support (6) de façon lente vers le bas et la rotation des rouleaux d'essorage (10, 10') dans un sens permettant le transfert du produit résiduel encore 25 renfermé dans la poche (3) vers la vanne d'extraction (4).
B
B65
B65G,B65D
B65G 65,B65D 88
B65G 65/30,B65D 88/62
FR2983105
A1
DISPOSITIF DE MEULAGE D’UN CORDON DE SOUDURE, EN PARTICULIER POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,531
La présente invention concerne un dispositif de meulage d'un cordon de soudure, en particulier pour une caisse d'un véhicule automobile, ainsi qu'un poste de meulage comprenant un tel dispositif. Les carrosseries des véhicules automobiles peuvent comporter des assemblages de tôles par des cordons de soudure se trouvant sur des surfaces extérieures visibles, qui doivent présenter un aspect parfaitement lisse pour ne pas laisser apparaitre de défauts sous la peinture. En particulier des assemblages comme ceux du pavillon sur les côtés de caisse, comportent souvent ce type de soudure qui se trouve à l'extérieur, et qui est très visible. Or les soudures réalisées avec les différents procédés connus, laissent généralement des surépaisseurs de matière venant de la fusion du métal, qu'il faut éliminer. Un procédé de finition d'un cordon de soudure, présenté notamment par le document FR-A3-2928569, comporte une première étape de brasage avec un chauffage par induction pour former un cordon de soudure, et une deuxième étape de mise en forme de ce cordon avec un fer à souder équipé d'une panne de lissage. Toutefois ce procédé adapté pour les alliages de zinc comprenant une température de fusion qui est basse, peut donner un aspect qui n'est pas suffisamment lisse. Un autre procédé connu consiste à descendre manuellement sur le cordon de soudure une bande abrasive continue, tendue et guidée entre deux poulies, une de ces poulies étant portée par un bras pivotant comportant un ressort de tension qui l'écarte de l'autre poulie, pour maintenir une tension permanente sur cette bande. La bande entre les deux poulies est alors pressée de manière manuelle sur le cordon de soudure, ce qui comprime le ressort de tension du bras amovible, pour permettre à cette bande d'épouser le galbe de la tôle. Puis une motorisation fait défiler la bande pour obtenir un meulage du cordon de soudure. Un problème qui se pose alors est que sous l'effet de la force de réaction de la bande, due au défilement de cette bande qui adhère sur les tôles, le bras pivotant peut basculer en comprimant son ressort de tension, ce qui limite la pression de cette bande sur le cordon de soudure, et la rend peu uniforme. On obtient alors un meulage qui n'est pas toujours régulier. L'invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de la technique antérieure. Elle propose à cet effet un dispositif de meulage d'un cordon de soudure, comportant une bande abrasive continue, tendue et guidée par deux poulies, une de ces poulies étant portée par un support mobile comprenant un moyen de tension qui l'écarte de l'autre poulie pour maintenir une tension permanente sur cette bande, la bande étant prévue pour être pressée sur le cordon de soudure en une partie située entre les deux poulies, caractérisé en ce qu'il comporte de plus une butée de fin de course du support, limitant le rapprochement des deux poulies. Un avantage du dispositif de meulage selon l'invention, est que grâce à la butée de fin de course, la force de réaction sur la bande due au défilement de la bande qui adhère sur les surfaces comportant le cordon de soudure, ne peut plus entraîner un déplacement important de la poulie mobile qui détendrait cette bande. On obtient alors une pression plus constante de la bande sur la surface du cordon de soudure, ce qui favorise la régularité du meulage. Le dispositif de meulage selon l'invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles. Avantageusement, la butée de fin de course comporte un réglage de la fin de course du support mobile. En particulier, le support mobile peut comporter un bras pivotant comprenant à son extrémité opposée au pivot, une des deux poulies recevant la bande. Avantageusement, le dispositif de meulage comporte une troisième poulie recevant la bande, qui est alignée sur l'axe du pivot du bras pivotant. Avantageusement, le dispositif de meulage comporte un patin d'appui disposé entre les deux poulies, comprenant une surface d'appui en contact avec le dos de la bande. La surface d'appui du patin peut comporter une courbure complémentaire de celle de la surface du cordon de soudure à meuler. Avantageusement, le patin est interchangeable de manière à ajuster la courbure de sa surface d'appui, pour chaque type de cordon de soudure à meuler. L'invention a aussi pour objet un poste de meulage comprenant un dispositif de meulage comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes, et un moyen robotisé qui positionne de manière automatique ce dispositif de meulage. Avantageusement, le moyen robotisé comporte un moyen de contrôle de la pression de la bande sur le cordon de soudure. En particulier, le poste de meulage peut être adapté pour meuler des cordons de soudure de caisses de véhicules automobiles. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple et de manière non limitative, en référence aux 20 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'un dispositif de meulage selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue en coupe de tôles soudées subissant un meulage avec ce dispositif de meulage ; et - les figures 3 et 4 sont des vues d'un dispositif de meulage selon 25 l'invention, présentant successivement chaque côté de ce dispositif. La figure 1 présente un dispositif de meulage 1 comportant un bras fixe 2, un bras pivotant 4 articulé sur ce bras fixe, et une première poulie 6 motrice, alignée sur l'axe d'articulation de ce bras pivotant. L'extrémité du bras fixe 2 opposée à l'articulation reçoit une deuxième poulie 8 qui est libre, 30 de même l'extrémité du bras pivotant 4 opposée à l'articulation reçoit une autre poulie 10 qui est aussi libre. Le bras pivotant 4 est constamment soumis à l'action d'un ressort de tension non représenté, qui tend faire pivoter ce bras en écartant la troisième poulie 10 de la deuxième 8, de manière à maintenir tendue une bande continue 12 comportant un revêtement abrasif sur sa surface extérieure, qui contourne les trois poulies. Une motorisation liée à la poulie motrice 6 est démarrée, ce qui entraîne la bande 12 en rotation autour des poulies 6, 8, 10. Puis par une descente manuelle du dispositif réalisée par un opérateur, la partie de la bande abrasive 12 se trouvant entre les deux poulies libres 8, 10, est plaquée avec une certaine force indiquée par la flèche F, sur un cordon de soudure 22 reliant deux tôles 20 d'une carrosserie d'un véhicule automobile, pour réaliser un meulage des aspérités du cordon de soudure 22. Toutefois l'adhérence de la bande 12 sur les tôles 20 génère une force de réaction sur cette bande, qui tend à rapprocher la poulie mobile 10 en comprimant le ressort de tension écartant le bras pivotant 4 la supportant. On a alors une détente de la bande 12, et la pression de cette bande sur le cordon de soudure 22 est mal répartie, notamment dans une partie centrale du cordon de soudure indiquée par un cercle 30 sur la figure 2. L'opérateur doit alors exercer une succession de déplacements du dispositif de meulage 1, transversalement par rapport au cordon de soudure 22, comme indiqué par la flèche D, pour obtenir un meulage suffisamment uniforme des surfaces. Ce procédé manuel est long et onéreux, il nécessite généralement un temps moyen de quatre minutes. De plus la qualité du meulage dépend de l'opérateur qui doit surveiller la répartition de ce meulage sur les surfaces, et il subsiste des risques de défaut par un meulage mal réparti sur la surface du cordon de soudure. Les figures 3 et 4 présentent un dispositif de meulage 41 comportant de la même manière deux bras 2, 4, avec un ressort de tension pour maintenir écarté le bras pivotant 4 afin de garder une tension de la bande abrasive 12. Une butée réglable de fin de course 40 est disposée entre les deux bras 2, 4, elle est fixée sur un des bras, dans le cas présent sur le bras pivotant 4, et se règle par l'opérateur en fonction du type de soudure 22 à meuler, de manière à obtenir un déplacement limité de ce bras pivotant vers l'autre bras, qui vient en appui sur cette butée. Le moyen de réglage de la butée de fin de 2 983 105 5 course 40 du bras pivotant 4 est connu en soi, et n'a pas besoin d'être détaillé. Un patin d'appui 42 lié au bras fixe 2, est disposé entre les deux poulies libres 8, 10. Il comporte une surface d'appui 44 en contact avec le dos de la 5 bande abrasive 12, comprenant une courbure complémentaire de celle des tôles 20, de manière à délivrer une pression constante sur cette bande, que la face abrasive applique à son tour sur la surface du cordon de soudure 22. Le patin d'appui 42 est interchangeable de manière à ajuster la courbure de sa surface d'appui 44, pour chaque type de tôles 20 qui passe dans le 10 poste de meulage. Le dispositif de meulage 41 est monté sur un robot 50 qui le descend de manière automatique sur les tôles 20, pour le maintenir en position, et pour appliquer une force d'appui qui reste constante. Le procédé de meulage est le suivant. Après avoir positionné les tôles 15 20, le robot 50 démarre la rotation de la bande puis descend le dispositif de meulage 41, et applique par la bande 12 une pression définie sur le cordon de soudure 22, grâce à un moyen de contrôle de la charge sur ce robot. On notera que le positionnement ainsi que la pression de la bande 12 sur les tôles 20, peuvent être ajustés avec précision et de manière répétable grâce à 20 la robotisation de ce poste. Ensuite le cycle de meulage se poursuit de manière automatique, il comporte un temps précis de rotation de la bande 12. La bande abrasive 12 peut subir un effort important de frottement sur les tôles 20, sous l'effet de la traction de cette bande le bras pivotant 4 comprime 25 son ressort de tension, mais vient après une petite course en appui sur la butée de fin de course 40. La tension de la bande 12 est alors maintenue, ce qui permet d'obtenir une régularité du meulage des surfaces. Au besoin et suivant les courbures du cordon de soudure 22, le dispositif de meulage 41 peut être automatiquement incliné ou déplacé par le robot 50 30 le supportant, de manière à obtenir une régularité de meulage des surfaces. On notera que grâce à la butée de fin de course 40, au patin d'appui 42 disposé au dos de la bande 12, et au robot 50 déplaçant le dispositif de meulage 41, on peut obtenir une pression de cette bande sur le cordon de soudure 22, ainsi qu'un déplacement de la bande et un temps de fonctionnement, qui sont très répétitifs. Une fois les mises au point effectuées sur le poste de meulage, on peut obtenir une qualité de travail très constante, un gain du temps d'opération grâce à la précision de ces opérations, et un coût en personnel réduit. De plus le poste de meulage est flexible, avec un changement du patin d'appui 42 et un réglage de la butée de fin de course 40, on peut obtenir rapidement une adaptation pour différents types de tôles 20
Dispositif de meulage d'un cordon de soudure (22), comportant une bande abrasive continue (12), tendue et guidée par deux poulies (8, 10), une de ces poulies (8) étant portée par un support mobile (4) comprenant un moyen de tension qui l'écarte de l'autre poulie (8) pour maintenir une tension permanente sur cette bande, la bande étant prévue pour être pressée sur le cordon de soudure en une partie située entre les deux poulies (8, 10), caractérisé en ce qu'il comporte de plus une butée de fin de course (40) du support, limitant le rapprochement des deux poulies (8, 10).
1 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure (22), comportant une bande abrasive continue (12), tendue et guidée par deux poulies (8, 10), une de ces poulies (8) étant portée par un support mobile (4) comprenant un moyen de tension qui l'écarte de l'autre poulie (8) pour maintenir une tension permanente sur cette bande, la bande étant prévue pour être pressée sur le cordon de soudure en une partie située entre les deux poulies (8, 10), caractérisé en ce qu'il comporte de plus une butée de fin de course (40) du support, limitant le rapprochement des deux poulies (8, 10). 2 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon la 1, caractérisé en ce que la butée de fin de course (40) comporte un réglage de la fin de course du support mobile (4). 3 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le support mobile comporte un bras pivotant (4) comprenant à son extrémité opposée au pivot, une des deux poulies (10) recevant la bande (12). 4 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une troisième poulie (6) recevant la bande (12), qui est alignée sur l'axe du pivot du bras pivotant (4). 5 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un patin d'appui (42) disposé entre les deux poulies (8, 10), comprenant une surface d'appui (44) en contact avec le dos de la bande (12). 6 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon la 5, caractérisé en ce que la surface d'appui (44) du patin (42), comporte une courbure complémentaire de celle de la surface du cordon de soudure (22) à meuler. 7 - Dispositif de meulage d'un cordon de soudure selon la 6, caractérisé en ce le patin (42) est interchangeable, de manière à ajuster la courbure de sa surface d'appui (44) pour chaque type de cordon de soudure (22) à meuler. 8 - Poste de meulage comprenant un dispositif de meulage (41) réalisé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen robotisé (50) qui positionne de manière automatique ce dispositif de meulage. 9 - Poste de meulage d'un cordon de soudure selon la 8, caractérisé en ce que le moyen robotisé (50) comporte un moyen de contrôle de la pression de la bande (12) sur le cordon de soudure (22). - Poste de meulage d'un cordon de soudure selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est adapté pour meuler des cordons de soudure 10 (12) de caisses de véhicules automobiles.
B
B24
B24B
B24B 19,B24B 21
B24B 19/26,B24B 21/20
FR2991851
A1
PROCEDE DE DESOSSAGE DU JAMBON ET DISPOSITIF DE CONTENTION DUDIT JAMBON ET INSTALLATION DE MISE EN OEUVRE DU PROCEDE ET D'AU MOINS UN DISPOSITIF
20,131,220
L'invention se rattache au secteur technique des équipements et matériels utilisés pour la découpe de jambons, c'est-à-dire, de la séparation de la partie viande par rapport à la structure osseuse environnante d'un membre inférieur, à savoir fémur, rotule, tibia, péroné. Le désossage de jambons, en particulier de jambons de porcs, s'effectue encore de manière importante par une découpe manuelle et artisanale. L'artisan boucher ou son assistant présente la pièce de jambon considérée sur son établi ou table de travail, et ensuite, par des manipulations successives d'orientation manuelle de la pièce de jambon à désosser, procède à des découpes successives pour séparer la partie viande de la partie osseuse à jeter, on conçoit que les manipulations restent complexes, difficiles à exécuter et requièrent une certaine dextérité de l'opérateur, et ce, bien sûr, pour éviter le gaspillage de parties de viandes pour un jambon mal découpé. En outre, la pièce de jambon reste lourde, de l'ordre de 9 à 12 kg, ce qui fait qu'il y a une certaine pénibilité à la tâche. Par ailleurs, ce métier n'est guère attractif pour des raisons très diverses liées à la nature du travail à faire, aux températures de travail (5 à 100) et aux horaires décalés des salles de découpe, arrêt de travail pour accident de coupe ou TMS trouble musculo-squelettiques. Les contraintes et conditions de travail font qu'il est difficile de trouver des opérateurs disponibles, qu'il faut les former pour optimiser les coupes et que malgré tous les efforts, l'opérateur n'a pas toujours le talent, l'expérience et la dextérité pour exécuter l'opération de désossage des jambons. C'est donc à partir de ce constat, et pour remédier à cette problématique que certains ont imaginé des installations industrielles pour assurer cette fonctionnalité. C'est ainsi que des recherches et études ont été développées et qu'une solution industrielle a été proposée et décrite dans le brevet EP 2 153 727. Le document décrit une méthode de découpe des jambons issus d'un animal, un appareil ou installation mettant en oeuvre le procédé correspondant. Ce brevet décrit et illustre en pratique une chaîne de convoyage et de découpe automatisée d'une pluralité de jambons préalablement découpés, disposés en suspension verticale, un à un, sur ladite chaîne en vue d'exécuter les opérations de découpe et d'ouverture du jambon en vue de son désossage. De manière classique, à la manière des installations connues pour la découpe en automatique de filets de volailles, la pièce de jambon est saisie par le haut à l'aide d'un crochet de suspension qui entoure la partie osseuse apparente du jambon, et plus spécifiquement, à l'endroit d'extrémité du tibia-péroné à proximité de la zone du tendon d'Achille préalablement enlevé. Selon le brevet EP 2 153 727, l'installation décrite est conçue sous forme d'une chaîne continue sans fin avec différents postes de découpage à l'aide de robots et autres matériels de manipulation automatique. On a ainsi illustré figure 1 à titre de rappel le procédé de découpage et de désossage des jambons. Outre le fait que ces installations sont complexes et coûteuses, elles ne sont valables que pour un traitement de très grandes quantités d'un nombre de jambons à désosser pour pouvoir amortir des coûts d'installation. A l'évidence, l'artisan-boucher, même de quelque importance, n'a pas les moyens d'investir dans l'achat de telles installations et n'a pas le débit nécessaire auprès de sa clientèle pour mettre en oeuvre une telle installation. En plus de cette contrainte économique, on observe dans ce brevet EP 2 153 727 certains inconvénients techniques quant à l'exécution de l'opération de désossage. Tout d'abord, les jambons sont suspendus et accrochés verticalement à partir de l'extrémité inférieure du complexe tibia-péroné et sont soumis à un balancement résultant de l'avancement de la chaîne de découpage et des actions de découpe de jambon par l'outil associé au robot. En outre, et ainsi qu'il apparaît figure 1, avec les schémas succincts 1.1 à 1.12, l'enlèvement du jambon par rapport à la partie osseuse s'effectue à l'aide d'un moyen de poussée qui va provoquer l'arrachement de la viande de jambon par le bas à l'encontre de l'avancement du moyen support et de suspension de la partie osseuse du jambon à désosser. Outre les effets d'arrachement sur la partie viande correspondante, il faut exercer des efforts de puissance substantiels pour séparer la partie viande de l'os. La démarche du Demandeur à donc été de s'intéresser et de rechercher une autre technique de désossage des jambons qui soit utilisable par des artisans bouchers pour répondre à des besoins plus limités, mais aussi pour des entreprises de boucherie plus importantes, ayant des débits plus importants sans toutefois atteindre une valeur industrielle de désossage de plusieurs centaines de jambons à l'heure. Un autre objectif selon l'invention a été de présenter le jambon désossé de manière différente de l'art antérieur et en particulier de celle décrite et illustrée dans le brevet EP 2 153 727 à des fins d'améliorations de la tenue des jambons à désosser, de permettre une découpe manuelle desdits jambons et ce pour répondre à des besoins aussi bien d'artisans bouchers et que d'entreprises plus conséquentes. La solution apportée par le Demandeur répond parfaitement à ces objectifs avec un traitement du désossage, en découpe manuelle. Cette solution répond de manière simple et peu coûteuse à cette problématique. En outre, cette solution apporte une valeur ajoutée importante en ce qu'elle permet plus facilement de désosser le jambon d'une manière nouvelle de telle sorte que la viande elle-même du jambon à désosser participe et facilite le désossage. Ainsi, selon une première caractéristique, le procédé de désossage vertical de jambons, est remarquable en ce que ledit jambon à désosser est présenté de manière que sa partie viande principale définie par les parties noix pâtissière, sous noix et noix sont en partie haute de la suspension de sorte qu'en partie basse verticale se trouvent les parties jarret et extrémité de la partie osseuse tibia-péroné, et en ce qu'il consiste à présenter le jambon à découper dans cette disposition particulière, et le positionner en parties haute et basse entre des moyens de saisie et de contention, d'une part en partie haute à l'endroit de l'extrémité correspondante du fémur et d'autre part en partie basse au niveau du jarret, les moyens de saisie et de contention en partie supérieure assurant la suspension du jambon, les moyens de saisie et de contention en partie inférieure assurant en combinaison avec lesdits moyens supérieurs la tenue avec une rigidité relative du jambon en vue d'exécuter ensuite l'opération de désossage manuelle selon une orientation et lignes de découpe définies, et en ce qu'il permet la découpe du jambon par une opération manuelle par un opérateur assurant la séparation des parties de noix par rapport au fémur jusqu'au niveau de la rotule en bénéficiant du poids de la masse de viande en liaison avec la noix pour s'abaisser verticalement, facilitant la séparation et la découpe du jambon par rapport à la partie osseuse. Selon une autre caractéristique, le dispositif de contention et de maintien en position verticale du jambon, pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, est remarquable en ce qu'il comprend un premier moyen supérieur sous forme d'un système à pince à mords articulés et associée à un support, lesdits mords par leurs parties en crochets venant se positionner et se fermer autour de la partie sphérique (tête de fémur) de l'extrémité supérieure du fémur, et en ce qu'il comprend un second moyen inférieur sous forme d'un système à pince commandé en ouverture-fermeture pour venir s'ancrer dans la partie inférieure du jambon et plus spécifiquement dans la partie jarret de ce dernier, et de ce fait autour de l'extrémité basse de l'ossature tibia-péroné. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation de mise en oeuvre dudit procédé selon la revendication 1 comprenant au moins un dispositif de contention et de maintien du jambon, selon l'une des revendications 2 et 3, est remarquable en ce qu'elle comprend un seul poste opératoire. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustré d'une manière non limitative aux figures des dessins où : La figure 1 est une vue à caractère schématique illustrant selon l'art antérieur défini par EP 2 153 727 un procédé de désossage de jambon en automatisme avec la succession des phases 1.1 à 1.12, La figure 2 est une vue anatomique d'un jambon à désosser selon l'objectif de l'invention, Les figures 3 et 4 sont des vues à caractère schématique selon l'invention illustrant respectivement la présentation d'un jambon à désosser vers le dispositif de contention du jambon en position verticale, puis, son maintien en position verticale avec une rigidité relative, et ce selon un poste de travail unique, et ce en coupe manuelle, Les figures 5 et 6 sont des vues à caractère schématique illustrant la mise en oeuvre du procédé de découpe selon l'invention dans les phases initiales, puis découpe avec écartement de la viande, Les figures 7A, 7B, 7C, 7D, 7 E, 7.F, 7.G sont des vues à caractère schématique illustrant différentes phases de découpage du jambon en vertical en coupe manuelle avec représentation en lignes un trait interrompu court des traces de coupe, La figure 8 est une vue partielle illustrant le dispositif de contention du jambon à désosser, seule la partie osseuse du jambon étant représentée, La figure 9 est une vue partielle à grande échelle, complémentaire à la figure 8, illustrant le premier des moyens de la contention du jambon à désosser, à savoir dans sa partie basse, seule la partie de l'ossature tibia-péroné étant représentée en position fermée, La figure 10 est une vue partielle à grande échelle, complémentaire à la figure 8 illustrant le second des moyens de la contention du jambon à désosser, à savoir dans sa partie haute, seule la partie de l'ossature fémur étant représentée, ledit moyen de contention étant représenté en position fermée, La figure 11 est une vue à caractère schématique illustrant une première variante de l'installation de désossage vertical de jambons en découpe manuelle avec un carrousel avec deux postes de contention en vertical. Sur cette figure, les jambons ne sont pas présentés, La figure 12 est une vue complémentaire à la figure 11, les jambons à désosser étant représentés et maintenus à la verticale, La figure 13 est une vue complémentaire aux figures 11 et 12 avec la représentation de deux opérateurs, Les figures 14, 15, 16 sont des vues à caractère schématique d'une seconde variante de l'installation de désossage vertical de jambons en découpe manuelle avec un carrousel avec quatre postes de contention en vertical successivement avant positionnement des jambons, puis, après positionnement des jambons et enfin en situation opérationnelle, La figure 17 est une vue à caractère schématique de l'installation de désossage vertical de jambons en découpe manuelle avec une ligne de convoyage. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustré aux figures des dessins. Préalablement pour la bonne compréhension de l'invention et du procédé de désossage vertical du jambon, on a représenté figure 2 la découpe anatomique d'un jambon (J). Sont ainsi identifiées les différentes parties à la fois de viande et osseuses : sous noix (1), fémur (2), noix (3) péroné (4) tendon d'Achille (5), tibia (6), jarret (7), rotule (8), seconde veine de gras (9), noix pâtissière (10). Le jambon à désosser (J) est présenté verticalement mais selon l'invention de manière à ce qu'il soit en position renversée par rapport à la pratique connue de suspension par l'extrémité de la partie osseuse tibia-péroné. Selon l'invention, le jambon à désosser est présenté de manière que sa partie viande principale définie par les parties noix pâtissière, sous noix et noix sont en partie haute de la suspension de sorte qu'en partie basse verticale se trouvent les parties jarret et extrémité de la partie osseuse tibia- péroné. Cette nouvelle présentation du jambon à désosser est essentielle à l'invention. Le procédé selon l'invention consiste donc à présenter le jambon à découper dans cette disposition particulière, et le positionner en parties haute et basse entre des moyens de saisie et de contention, d'une part en partie haute à l'endroit de l'extrémité correspondante du fémur et d'autre part en partie basse au niveau du jarret, les moyens de saisie et de contention en partie supérieure assurant la suspension du jambon, les moyens de saisie et de contention en partie inférieure assurant en combinaison avec lesdits moyens supérieurs la tenue rigide du jambon en vue d'exécuter ensuite l'opération de désossage manuelle selon une orientation et lignes de découpe définies Le procédé ainsi mis-en-oeuvre permet selon l'invention la séparation des parties de noix par rapport au fémur jusqu'au niveau de la rotule en bénéficiant du poids de la masse de viande des noix pour s'abaisser verticalement comme représenté figure 6, facilitant la séparation et la découpe du jambon par rapport à la partie osseuse. Ce procédé de désossage, grâce à la présentation verticale nouvelle du jambon est très avantageuse car elle facilite aussi de manière conséquente l'opération de découpe manuelle, l'affaissement des masses de viande importantes définies par les noix favorisent le dégagement de la partie osseuse. En se référant au dispositif de contention et de maintien en position verticale du jambon, ce dispositif est en particulier illustré dans son principe aux figures 8, 9 et 10. On a représenté sur ces figures le dit dispositif référencé dans son ensemble par (D) et comprenant un premier moyen (M1) supérieur sous forme (11) d'une pince à mords articulés et associée à un support (12), lesdits mords (11) par les parties en crochets venant se positionner et se fermer autour de la partie sphérique (tête de fémur) (2a) de l'extrémité supérieure du fémur (2). On a ainsi illustré par exemple 3 mords disposés angulairement à 120° qui permettent la saisie du fémur (2) par sa partie sphérique (tête de fémur) et aussi la suspension du jambon à désosser. Les dits mords de la pince ont des extrémités en forme de griffes qui se positionnent sous la tête de fémur. Elles sont commandées simultanément en ouverture-fermeture par une commande (13) qui est illustrée par exemple figure 3, par l'opérateur. De manière complémentaire, le dispositif (D) comprend un second moyen (M2) inférieur sous forme d'une pince (14) constituée à titre d'exemple de deux mâchoires commandées en ouverture-fermeture pour venir s'ancrer dans la partie inférieure du jambon et plus spécifiquement dans la partie jarret de ce dernier, et de ce fait autour de l'extrémité basse de l'ossature tibia-péroné. La pince (14) est commandée par un moyen (15) illustré figure 3 par l'opérateur. La dite pince (14) est montée sur un support (14a) et est à l'aplomb vertical de la pince (11). De manière avantageuse, les deux sont commandées simultanément ou successivement par l'opérateur. Pour la bonne compréhension de l'invention, on a illustré seulement la partie osseuse du jambon dans son intégralité, ou supérieure-fémur, ou inférieure tibia-péroné. En se référant maintenant aux figures 3 et 4, on a représenté sur un poste unique pour le désossage d'un jambon en mode manuel, un seul poste de travail. L'opérateur est représenté par (OP), le jambon par (J) et le dispositif de contention par (D) avec son premier moyen de prise (M1) supérieur et le second moyen de prise (M2) inférieur. Lesdits moyens sont reliés entre eux par un portique support ou équivalent, l'essentiel étant qu'ils soient dans le même plan vertical. Le fonctionnement des pinces haute et basse peut être synchronisé ou non. Les moyens de commande (10) et (15) d'ouverture- fermeture des moyens (M1)-(M2) sont par exemple des systèmes à pédales commandées au pied. Le jambon à désosser est présenté dans la position décrite selon le procédé de l'invention, à savoir avec ses parties de viande définissant les noix en position supérieure, et les parties jarret et extrémité tibia-péroné en position basse. Les moyens (M1) supérieurs sont destinés à venir s'ancrer sous la partie sphérique du fémur (tête de fémur). Figure 4, l'opérateur (OP) a ainsi positionné le jambon à désosser sur le dispositif de contention (D) à partir des moyens supérieurs (M1) et inférieurs (M2), le jambon étant parfaitement maintenu. On a alors représenté aux figures 11, 12 et 13 une première variante de mise en oeuvre de l'invention avec une installation comprenant deux postes de traitement de désossage de jambons avec une simple multiplicité du dispositif (D) de contention. Les deux dispositifs (D) sont montés en parallèle par rapport à une structure portante (SP) et réceptionnant ainsi deux jambons, toujours dans la position de l'invention du jambon. Un tel agencement permet comme représenté à titre d'exemple une intervention de deux opérateurs qui peuvent travailler en faisant les mêmes tâches de découpe et avantageusement le premier opérateur (0P1) effectuant des tâches préalables de positionnement du jambon sur l'un des dispositifs de contention (D) et le second opérateur (0P2) effectuant des opérations de découpage du jambon pour le désosser. On peut en variante prévoir une installation de mise en oeuvre du procédé établi dans une configuration d'un système de convoyeur linéaire ou fermé en anneau et incluant une pluralité de dispositifs (D). Si l'on se réfère maintenant aux figures 14, 15, 16 il s'agit d'une autre variante de l'installation qui prévoit à partir d'un système à carrousel permettant des interventions sur par exemple 4 jambons à désosser. En pratique, cette mise en oeuvre prévoit 4 postes de traitement successifs avec 4 dispositifs de contention (D) conçus et agencés de manière similaire à ce qui a été précisé précédemment. Le carrousel (C) à 4 postes comprend ainsi deux roues (15) (16) ou des convoyeurs, espacées entre elles et reliées par un axe (17) ou se déplaçant à la même vitesse dans le cas d'un convoyeur, chaque roue étant équipée, l'une pour recevoir les moyens (M1) supérieurs de contention, et l'autre les moyens (M2) inférieurs de contention. Dans cette configuration, 4 opérateurs (0P1), (0P2), (0P3), (0P4) peuvent travailler simultanément, soit pour travailler simultanément et indépendamment chacun sur un jambon à désosser, soit d'une manière optimisée par une série de tâches successives attribuées à chacun d'eux selon un ordre donné correspondant à l'exécution du désossage du ou des jambons. On se réfère à la figure 17 dans laquelle on a représenté une ligne de convoyage linéaire susceptible de recevoir une pluralité de dispositifs (D) tels que décrits précédemment avec une présentation similaire des jambons en vue de leur découpe manuelle. Cette ligne comprend par exemple un bâti (18) de grande longueur avec dans un plan horizontal et superposé des chemins de guidage (19) et (20) des différents moyens (M1) (M2) de chaque dispositif selon l'invention. Les jambons sont positionnés comme précédemment et la ligne de convoyage permet un avancement pas-à-pas à différents postes de traitement par des opérateurs (0P1) (0P2) (0P3) (0P4). On a représenté également les moyens de commande (13) et (15) d'ouverture-fermeture des moyens (M1) et (M2). Ces moyens de commande (13)(15) se situent en début de cycle et en fin de cycle opératoire pour permettre la fixation et maintien du jambon à désosser puis du jambon désossé avec enlèvement de la partie osseuse. On a représenté aussi une table de présentation des jambons avec un opérateur (0P0). Si l'on se réfère maintenant aux figures 7A à 7G représentant les différentes étapes de désossage en vertical du jambon, chacune des phases est spécifique comme suit : La première phase de coupe correspondant aux figures 7A-7B est identique avec le tracé de coupe en traits pointillés. Elle correspond à l'ouverture du jambon suivant la seconde veine de gras (le long du fémur) et le tracé de coupe d'un côté de jarret. La seconde phase de coupe correspondant aux figures 7C-7D est identique avec le tracé en traits pointillés. Elle correspond à la coupe suivant la noix pâtissière, la coupe pour détourage autour de la rotule et le tracé de coupe de l'autre côté du jarret. La troisième phase de coupe correspondant aux figures 7E, 7F, 7G est identique avec le tracé de coupe en traits pointillés. Elle correspond aux coupes autour des os du jambon pour descendre la masse de viande définie par les différentes noix, la coupe pour séparer le tibia-péroné, puis la séparation finale de la masse de viande des noix par coupe du tendon d'Achille Ainsi, la solution apportée par la présente invention apporte de nombreux avantages. Tout d'abord l'installation comprenant au moins un dispositif de contention est facilement adaptable aux besoins de l'utilisateur artisan-boucher ou entreprises de boucherie plus importantes en débit. La manipulation est très aisée et beaucoup moins fatigante que la pratique antérieure. La tenue du jambon est améliorée lors de la découpe du jambon, l'opérateur peut facilement faire tourner le dispositif de contention pour effectuer les opérations de coupe successives. A cet effet, chaque dispositif de contention (D) est agencé avec des moyens pour lui permettre de tourner sur lui-même pour permettre d'effectuer des opérations de coupes successives. Le positionnement nouveau du jambon, à l'envers par rapport à la pratique habituelle, offre un très gros avantage. Les parties de viande les plus charnues, c'est-à-dire les noix (noix, noix pâtissière, sous noix), suivant les premières coupes et de par leur masse et leur poids, elles s'affaissent comme représenté sur les schémas de principe, figures 5 et 6, ce qui facilite la coupe par l'opérateur
Le jambon à désosser est présenté de manière que sa partie viande principale définie par les parties noix pâtissière, sous noix et noix sont en partie haute de la suspension de sorte qu'en partie basse verticale se trouvent les parties jarret et extrémité de la partie osseuse tibia-péroné. Le procédé consiste à présenter le jambon à découper dans cette disposition particulière, et le positionner en parties haute et basse entre des moyens de saisie et de contention, d'une part en partie haute à l'endroit de l'extrémité correspondante du fémur et d'autre part en partie basse au niveau du jarret, les moyens de saisie et de contention en partie supérieure assurant la suspension du jambon, les moyens de saisie et de contention en partie inférieure assurant en combinaison avec lesdits moyens supérieurs la tenue avec une rigidité relative du jambon en vue d'exécuter ensuite l'opération de désossage manuelle selon une orientation et lignes de découpe définies, et en ce qu'il permet la découpe du jambon par une opération manuelle par un opérateur.
null
A
A22
A22C
A22C 17
A22C 17/02
FR2984491
A1
MESURE PAR INTERFEROMETRIE ATOMIQUE
20,130,621
La présente invention concerne la réalisation de mesures par interférométrie atomique. Il est connu de produire une interférence entre des ondes de matière qui sont associées à des atomes froids, pour mesurer très précisément des accélérations. Des appareils qui mettent en oeuvre de telles interférences atomiques sont par exemple des accéléromètres, des gyromètres, des gravimètres, des gradiomètres, etc. D'une façon simplifiée, une onde de matière associée à un ensemble d'atomes qui sont initialement dans un état fondamental, le plus souvent d'une structure hyperfine, est divisée en deux par une première interaction avec un rayonnement laser. La durée de cette interaction peut être sélectionnée par exemple pour que les deux ondes de matière aient des amplitudes sensiblement égales. Une telle interaction a une fonction équivalente à celle d'une lame séparatrice en optique, et est appelée impulsion 7/2 dans le jargon de l'Homme du métier. Des interactions supplémentaires sont ensuite produites entre les atomes de chaque onde de matière et des impulsions laser ultérieures, selon une séquence d'interactions successives qui produit finalement l'interférence entre les ondes de matière. Un détecteur est alors placé dans le champ d'interférence, pour mesurer le nombre d'atomes qui se trouvent dans l'un ou l'autre des états atomiques : l'état fondamental ou l'état d'énergie supérieure. Du fait de l'interférence, ce nombre d'atomes mesuré dépend d'un déphasage qui a été progressivement accumulé entre les deux ondes de matière depuis leur séparation par l'impulsion 7/2, et qui contient l'information de mesure recherchée. Chaque interaction entre un atome et le rayonnement laser a deux effets simultanés : provoquer une transition de l'atome entre ses deux états quantiques, dans un sens qui est opposé entre une absorption et une émission, et simultanément une variation de la quantité de mouvement de l'atome qui - 2 - correspond à l'impulsion du rayonnement absorbé ou émis. Usuellement, une source Raman est utilisée pour générer le rayonnement laser qui produit chaque interaction avec l'un des atomes. Une telle source Raman produit en fait deux composantes monochromatiques de rayonnement, chacune de type laser, dont les longueurs d'onde respectives sont sélectionnées pour provoquer une interaction à deux photons avec un atome. Ces deux composantes monochromatiques forment des faisceaux qui sont superposés spatialement, parallèles à une même direction de propagation, et qui se propagent chacune simultanément dans les deux sens opposés le long de cette direction commune. L'interaction entre un tel rayonnement laser composite et les atomes comprend une absorption et une émission, de sorte que la différence entre les énergies des états atomiques soit égale à la différence entre les fréquences respectives des deux composantes monochromatiques du rayonnement, multipliée par la constante de Planck h. La variation de quantité de mouvement de l'atome qui subit l'interaction est alors égale à la somme de ces fréquences, multipliée par h/C, où C est la vitesse de propagation du rayonnement laser. La figure 1 illustre de telles interactions, dans le cas d'une absorption d'énergie sur la partie gauche de la figure, et d'une émission pour la partie droite de la figure. Les références qui sont indiquées dans cette figure ont les significations suivantes : F : état fondamental des atomes E : état de la structure fine des atomes, qui possède une énergie supérieure à celle de l'état F G : différence d'énergie entre les états F et E À1, À2 : longueurs d'onde respectives des deux composantes monochromatiques du rayonnement laser qui est produit par la source Raman La source Raman peut avoir plusieurs constitutions connues. Selon l'une de ces constitutions, la source Raman comprend deux sources laser séparées qui produisent chacune l'une des composantes - 3 - monochromatiques du rayonnement laser total de la source Raman. Les fréquences respectives des deux sources laser sont ajustées précisément l'une par rapport à l'autre en superposant les deux composantes monochromatiques sur une photodiode rapide. La photodiode permet alors de détecter le battement de la superposition d'onde, avec la fréquence de ce battement qui correspond à la différence entre les fréquences des deux sources laser. Il est possible ainsi d'accorder précisément cette différence de fréquences à l'écart d'énergie G entre les niveaux atomiques F et E. Mais une telle constitution de la source Raman est complexe et volumineuse, puisqu'elle comprend deux sources laser séparées. Pour cette raison, elle n'est pas adaptée pour réaliser des appareils de mesure par interférométrie atomique qui soient compacts et aient des poids aussi réduits que possible. La contrainte pondérale est encore plus importante pour les appareils qui sont destinés à être embarqués à bord d'un aéronef tel qu'un avion ou un hélicoptère, ou à bord d'un engin spatial tel qu'une fusée, un satellite ou une sonde spatiale. Selon une autre constitution connue, la source Raman ne comporte qu'une seule source laser, qui est modulée en amplitude ou en fréquence, ou les deux à la fois. Une telle source Raman est décrite notamment dans l'article de O. Carraz et al. intitulé «Compact and robust laser system for onboard atom interferometry», Applied Physics B (2009) 97, pp. 405-411, et aussi dans la thèse de O. Carraz intitulée «Gravimètre atomique embarquable : Etude théorique et expérimentale de l'instrument», et présentée le 19 décembre 2009 à l'Observatoire de Paris. La source Raman qui est ainsi constituée est particulièrement compacte et robuste, si bien qu'elle est adaptée pour la réalisation d'appareils de mesure eux-mêmes peu encombrants et peu lourds. Mais un tel mode de génération du rayonnement laser pour interactions Raman - par modulation d'une source laser unique - produit simultanément au moins trois composantes monochromatiques de rayonnement qui ont des fréquences respectives distinctes. Or deux seulement de ces fréquences sont utiles pour les mesures qui sont réalisées par interférométrie atomique. La composante monochromatique supplémentaire qui résulte de la modulation de la source laser produit alors un biais de mesure, qui produit à son tour une erreur dans le -4 résultat de la mesure. Dans ces conditions, un but de la présente invention consiste à réaliser des mesures par interférométrie atomique qui soient dépourvues d'un tel biais de mesure, tout en utilisant un appareil qui soit compact, robuste et aussi léger que possible. Pour atteindre ce but et d'autres, l'invention propose un procédé de mesure par interférométrie atomique, dans lequel plusieurs interactions sont successivement provoquées entre un rayonnement laser et des atomes. Les atomes évoluent sur une trajectoire qui n'est pas située dans un plan perpendiculaire à une direction de propagation du rayonnement laser, de façon à former un interféromètre pour les atomes. Le rayonnement laser qui est utilisé pour chaque interaction, à des positions différentes des atomes sur leur trajectoire, comprend au moins une première et une seconde composante monochromatique avec des fréquences respectives qui sont distinctes, de sorte que l'interaction soit de type Raman à deux photons, avec une absorption et une émission stimulée chacune par la première ou la seconde composante monochromatique. En outre, la première composante monochromatique est une partie d'un rayonnement laser initial, et la seconde composante monochromatique résulte d'une modulation du même rayonnement laser initial à une fréquence de modulation déterminée. Autrement dit, la source Raman qui est utilisée pour l'invention présente la seconde constitution qui a été présentée plus haut. Le procédé de l'invention est caractérisé en ce qu'une distance entre deux quelconques des positions auxquelles sont provoquées des interactions, mesurée selon la direction de propagation du rayonnement laser, est multiple d'une longueur de modulation à ±10% près de cette longueur de modulation. La longueur de modulation est égale à la vitesse de propagation du rayonnement laser divisée par le double de la fréquence de modulation déterminée. De cette façon, un résultat de la mesure n'est pas sensiblement modifié par une troisième ou plusieurs autres composante(s) monochromatique(s) du rayonnement laser qui résulte(nt) de la modulation du - 5 - rayonnement laser initial et qui participe(nt) à des interactions supplémentaires de type Raman à deux photons avec les atomes, cette troisième ou ces autres composante(s) monochromatique(s) ayant une (des) longueur(s) d'onde qui est (sont) différente(s) de celles des première et seconde composantes monochromatiques. Ainsi, l'invention permet d'utiliser une source Raman à une seule source laser, tout en s'affranchissant du biais de mesure que produit au moins une composante monochromatique de rayonnement supplémentaire qui est due à la modulation de cette source laser, mais qui n'est pas utilisée pour 1 0 réaliser la mesure. Ce biais de mesure est annulé ou au moins réduit en sélectionnant selon l'invention les positions sur la trajectoire des atomes où sont produites les interactions avec le rayonnement laser. Un appareil de mesure qui est compact, robuste et plus léger peut ainsi être utilisé. Dans une formulation mathématique, l'invention équivaut à la relation 15 (1) suivante, qui est satisfaite quelque soit un couple d'interactions successives entre le rayonnement laser et les atomes : U ' (rn+1 - rn) = nin+1 - C/(2'Vmod) (1) où n est un indice entier positif ou nul qui compte les interactions successives entre les atomes et le rayonnement laser le long de la trajectoire des atomes, 20 n=0 correspondant à la première interaction, u est un vecteur unitaire de la direction de propagation du rayonnement laser, rn+i et rn sont des vecteurs qui relient un point d'origine aux positions respectives des atomes lors des interactions successives n et n+1, mn+i est un nombre entier non nul pour le couple des interactions n et n+1, et Vmod est la fréquence de modulation 25 déterminée du rayonnement laser monochromatique initial. En introduisant la tolérance de 10% pour l'application de l'invention, l'équation (1) devient : u - (rn+1 - rn) - nin+1 - C/(2'Vmod) I <0,1 - C/(2-Vmod (1 ') - 6 - dans laquelle les barres verticales désignent la valeur absolue. Préférentiellement pour plus réduire le biais de mesure résiduel, la tolérance de 10% peut être remplacée par 5%, ou réduite encore jusqu'à 2%, voire 1%. Dans des configurations simplifiées possibles pour mettre en oeuvre l'invention, la trajectoire des atomes peut être rectiligne et parallèle à la direction de propagation du rayonnement laser, et superposée à celui-ci. Dans des mises en oeuvre particulières de l'invention lorsque les atomes ne sont soumis qu'à un champ de pesanteur ou champ gravitationnel noté g, les relations suivantes peuvent être satisfaites quelque soit le couple d'interactions successives entre le rayonnement laser et les atomes, à moins de 5% près par rapport à la valeur de chaque membre d'égalité, de préférence à moins de 2% près : T = [a-C / (2.vmod-g-u)]112 (2a) vo.0 = (b - a/2) . [C.g.0 /(2.a.vmod)]1/2 (2b) où T est la durée de séparation entre les deux interactions successives, u est encore le vecteur unitaire parallèle à la direction de propagation du rayonnement laser, a et b sont des nombres entiers, a étant non nul, et vo est un vecteur de vitesse des atomes au moment de la première interaction de la séquence d'interactions. Les nombres a et b sont constants pour tous les couples d'interactions successives, si bien que toutes les interactions sont provoquées à intervalles de temps réguliers, séparés de la durée T. De façon générale, un procédé selon l'invention peut être utilisé pour mesurer une accélération, une vitesse de rotation, un champ de pesanteur, ou un gradient de champ de pesanteur. De façon générale aussi, les interactions successives peuvent former une séquence quelconque, notamment à base d'impulsions 7/2 et d'impulsions Tr, éventuellement rallongées de multiples de 2.7. De façon générale encore, la distance entre deux des positions des atomes auxquelles sont provoquées des interactions peut être ajustée selon l'une des méthodes suivantes, pour des mises en oeuvre préférées de -7 l'invention : /i/ en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les atomes et le rayonnement laser et en ajustant la vitesse initiale des atomes lors d'un lancement de ceux-ci au début de la trajectoire ; ou /ii/ en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les atomes et le rayonnement laser et en ajustant une durée d'attente entre le placement des atomes au début de la trajectoire, avec une vitesse initiale nulle pour les atomes, et la première interaction des atomes avec le rayonnement laser ; ou /iii/ en combinant les méthodes /i/ et /iii/. L'invention propose aussi un appareil de mesure par interférométrie atomique, qui comprend : - une source d'atomes, qui est adaptée pour produire un ensemble initial d'atomes destinés à évoluer sur une trajectoire ; - un système d'interférométrie, qui est adapté pour former un interféromètre pour les atomes, et qui comprend lui-même : . un dispositif de production d'un rayonnement laser, agencé pour provoquer successivement plusieurs interactions entre des atomes et le rayonnement laser, et comprenant pour produire chaque interaction : une source laser adaptée pour produire un rayonnement laser monochromatique initial ; et un modulateur agencé pour moduler le rayonnement laser monochromatique initial, de sorte que chaque rayonnement laser utilisé pour chaque interaction comprenne au moins une première et une seconde composantes monochromatiques ayant des fréquences respectives qui sont distinctes, et adaptées pour que chaque interaction soit du type Raman à deux photons, avec une absorption et une émission stimulée chacune par la première ou la seconde - 8 - composante monochromatique, la première composante monochromatique étant une partie du rayonnement laser monochromatique initial, et la seconde composante monochromatique résultant d'une modulation de ce rayonnement laser monochromatique initial réalisée par le modulateur à une fréquence de modulation déterminée ; et une unité de contrôle, qui est adaptée pour envoyer le rayonnement laser sur les atomes lorsque ceux-ci se trouvent à des positions déterminées sur la trajectoire, cette trajectoire n'étant pas située 1 0 dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation du rayonnement laser ; et - un dispositif de détection, qui est agencé pour fournir un résultat de mesure basé sur l'interférence. L'appareil de l'invention est caractérisé en ce que l'unité de contrôle est 15 en outre ajustée pour envoyer le rayonnement laser sur les atomes lorsque la distance entre deux quelconques des positions auxquelles sont provoquées des interactions, mesurées selon la direction de propagation du rayonnement laser, est multiple d'une longueur de modulation à ±10% près de cette longueur de modulation, et cette longueur de modulation étant égale à la vitesse de 20 propagation du rayonnement laser divisée par le double de la fréquence de modulation déterminée. Un tel appareil est adapté pour mettre en oeuvre un procédé de mesure tel que décrit précédemment, si bien que le résultat de la mesure n'est pas sensiblement modifié par une ou plusieurs autre(s) composante(s) du rayonnement laser qui résulte(nt) de la modulation du 25 rayonnement laser monochromatique initial et qui participe(nt) à des interactions supplémentaires de type Raman à deux photons avec les atomes, et qui a (ont) une (des) longueur(s) d'onde différente(s) de celles des première et seconde composantes monochromatiques. De préférence, l'unité de contrôle peut être ajustée pour que la 30 tolérance de 10% soit remplacée par 5%, ou réduite à 2%, voire 1%. Un tel appareil de mesure selon l'invention peut être du type capteur - 9 - inertiel, tel qu'un accéléromètre, un gyromètre, un gravimètre ou un gradiomètre. Lorsque la distance entre deux des positions des atomes auxquelles sont provoquées des interactions est ajustée selon l'une des méthodes /i/, /ii/ et /iii/ énumérées plus haut, l'appareil peut comprendre en outre des moyens pour modifier une vitesse des atomes lors de la première interaction entre les atomes et le rayonnement laser et des moyens pour modifier les instants d'interaction entre les atomes et le rayonnement laser, ces moyens étant agencés de sorte que la distance entre deux des positions des atomes auxquelles sont provoquées des interactions soit ajustée en modifiant la vitesse initiale des atomes et les instants des interactions entre les atomes et le rayonnement. Le moyen pour contrôler la vitesse des atomes est par exemple l'utilisation d'un délai d'attente variable entre le début de la trajectoire des atomes et la première interaction entre les atomes et le rayonnement laser. Ce moyen peut être également un lancement des atomes au début de la trajectoire. Le moyen pour contrôler les instants d'interaction entre les atomes et le rayonnement laser est par exemple l'utilisation d'un obturateur optique. Il comprend alors aussi des moyens de commande de l'obturateur qui sont adaptés pour ajuster la distance entre deux des positions des atomes auxquelles sont provoquées les interactions. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est un diagramme illustrant des interactions de type Raman entre des atomes et un rayonnement laser ; - les figures 2a et 2b représentent deux configurations possibles d'appareils de mesure par interférométrie atomique conformes à l'invention ; - la figure 3a illustre une constitution de source Raman, pour laquelle l'invention trouve son utilité ; -10- - la figure 3b est un diagramme spectral d'un rayonnement laser produit par une source Raman correspondant à la figure 3a ; - les figures 4a et 4b correspondent à la figure 1, pour montrer des interactions Raman supplémentaires apparaissant lorsqu'un rayonnement laser conforme à la figure 3b est utilisé ; et - les figures 5a à 5c illustrent une interprétation de l'invention. Pour raison de clarté, les dimensions des éléments qui sont représentés dans ces figures ne correspondent ni à des dimensions réelles ni à des rapports de dimensions réels. En outre, des références identiques qui sont indiquées dans des figures différentes désignent des éléments identiques ou qui ont des fonctions identiques. La figure 1 qui a déjà été décrite en détail n'est pas reprise ici. Toutefois, sa signification et ses références sont utilisées dans la suite. Conformément à la figure 2a ou 2b, un ensemble d'atomes froids 10, à une température de l'ordre de 1 pK (microkelvin) par exemple, est produite par un piège magnéto-optique 3. Le fonctionnement d'un tel piège magnéto-optique n'est pas l'objet de l'invention et est connu de l'Homme du métier, si bien qu'il n'est pas nécessaire de le répéter ici. L'ensemble d'atomes 10 peut contenir quelques millions d'atomes. Après la sortie du piège 3, l'ensemble d'atomes 10 est soumis à des forces inertielles et décrit la trajectoire TRAJ. est le vecteur de vitesse initiale des atomes 10 au point de début de la trajectoire TRAJ. Des moyens spécifiques (non représentés) peuvent être utilisés pour transférer les atomes 10 à partir du piège 3 jusqu'au point de début de la trajectoire TRAJ, tout en ajustant la vitesse initiale vi. De tels moyens de transfert et de lancement initial des atomes 10 sont connus, si bien qu'il n'est pas nécessaire non plus de les décrire à nouveau ici. Par exemple, un ascenseur à onde électromagnétique quasi-stationnaire peut être utilisé. Lorsque les atomes 10 se trouvent à différentes positions sur la trajectoire TRAJ, ils subissent plusieurs interactions Raman successives avec des rayonnements laser appropriés notés S. Par exemple, les atomes 10 subissent trois interactions Raman lorsqu'ils se trouvent dans les positions Po, P1 et P2 sur la trajectoire TRAJ. Ces positions peuvent être repérées par rapport à un point d'origine quelconque O, qui peut être par exemple le point de début de la trajectoire TRAJ. rn désigne alors le vecteur qui relie ce point d'origine 0 à la position Pn, n étant un indice qui repère les interactions Raman successives, dans leur ordre chronologique le long de la trajectoire TRAJ : n=0, 1 ou 2 pour le cas représenté de trois interactions. Les vecteurs différentiels r1-ro et r2-r1 sont indiqués sur les figures 2a et 2b. vo est le vecteur vitesse des atomes 10 lors de la première interaction Raman, produite lorsque les atomes 10 sont à la position Po. 1 0 Pour l'application de l'invention, tous les rayonnements laser qui sont utilisés ont des directions de propagation qui sont parallèles entre elles. Etant donné qu'il s'agit de rayonnements Raman, ils se propagent chacun simultanément dans les deux sens de cette direction. Les références et notations suivantes sont utilisées : 15 D : direction de propagation commune des rayonnements laser u : vecteur unitaire parallèle à la direction D PD plan perpendiculaire à la direction D 1, 10, li, 12 : sources Raman décrites plus loin 2, 20, 21, 22 : miroirs ou ensembles de miroirs permettant d'obtenir la 20 propagation dans les deux sens de chaque rayonnement laser d1 : distance entre les points Po et P1, mesurée selon la direction D d2 : distance entre les points P1 et P2, mesurée selon la direction D Autrement dit : di = u - (r1 - ro) et d2 = u - (r2 - r1). Pour l'invention, la trajectoire TRAJ n'est pas comprise dans un plan 25 PD perpendiculaire à l'axe du rayonnement Raman. Les instants d'émission et les durées des impulsions de rayonnement laser peuvent être contrôlés par un obturateur optique 5, lui-même commandé par un contrôleur 5a (figure 2a). La séquence des interactions Raman successives est sélectionnée -12- pour constituer un interféromètre à onde de matière. Par exemple, cette séquence peut être constituée d'une interaction 7/2 lorsque les atomes 10 sont à la position Po, d'une interaction 7 lorsque les atomes sont à la position Pi, et d'une nouvelle interaction 7/2 à la position P2, avec des durées de séparation qui sont identiques entre la première impulsion 7/2 et l'impulsion 7 d'une part, et entre cette impulsion 7 et la seconde impulsion 7/2. Une telle séquence est du type Mach-Zehnder et supposée connue. Mais il est entendu que toute la présente description de l'invention peut être appliquée à une séquence quelconque d'impulsions qui produit un interféromètre à onde atomique, avec des nombres d'impulsions variables. Par exemple, une autre séquence possible peut être constituée de quatre impulsions 7/2 qui sont produites respectivement aux instants to, to+T, to+T+T' et to+2T+T', où to est l'instant de la première impulsion, et T et T' sont deux durées d'attente. Une autre séquence aussi possible à quatre impulsions peut être 7/2 à to, 7 à to+T et to+2T+T', puis de nouveau 7/2 à to+2T+2T'. Enfin, les atomes 10 sont détectés ultérieurement par un détecteur 4, noté DETECT., pour déterminer les nombres de ces d'atomes qui se trouvent respectivement dans l'état fondamental F et dans l'état excité E (voir figure 1). Par effet d'interférence atomique, ces nombres dépendent d'un déphasage qui est produit par les effets inertiels que subissent les atomes 10 entre les interactions Raman successives. Le fonctionnement du détecteur 4 est aussi supposé connu. Par exemple, il peut fonctionner par détection de la fluorescence qui est produite par les atomes 10. La configuration de la figure 2a est linéaire, avec la trajectoire TRAJ qui est rectiligne, parallèle à la direction D et superposée au rayonnement laser S. Dans ce cas, la même source Raman référencée 1 peut être utilisée pour générer toutes les impulsions de rayonnement laser S qui produisent les interactions Raman avec les atomes 10. Dans la configuration de la figure 2b, plusieurs sources Raman 10, 11,... sont utilisées avec des faisceaux laser respectifs qui sont décalés perpendiculairement à la direction de propagation D et au vecteur unitaire u qui est associé avec celle-ci. Dans ce cas, la trajectoire TRAJ peut être courbe. -13- Les positions d'interactions des atomes 10 avec les rayonnements laser S des sources Raman 10, IL... sont alors situées aux intersections entre la trajectoire TRAJ et les faisceaux respectifs de ces rayonnements. De tels appareils de mesure par interférométrie atomique sont connus avant la présente invention, notamment pour les deux configurations des figures 2a et 2b. L'invention est utile lorsque l'une au moins des sources Raman, ou chaque source Raman, qui est utilisée possède la seconde constitution qui a été décrite plus haut. Cette constitution est illustrée dans son principe par la figure 3a. La source Raman 1 (ou 10, Il,...) comprend ainsi une source laser 1 a qui produit un rayonnement monochromatique initial référencé I, et ayant la longueur d'onde À1. Ce rayonnement I est introduit dans un modulateur 1 b, qui est noté MOD. et qui est connecté par une entrée de commande à un générateur de fréquence lc noté GEN. La fréquence qui est produite par le générateur 1 c est notée vmod, et la modulation qui est réalisée par le modulateur lb peut être une modulation du rayonnement initial I en fréquence, en amplitude, ou une modulation mixte en fréquence et en amplitude. Le rayonnement laser S qui sort du modulateur 1 b constitue le rayonnement de sortie de la source Raman 1. Il produit alors l'une des interactions Raman avec les atomes 10. Dans la présente description, le rayonnement S est appelé simplement rayonnement laser, tel qu'il est produit par l'ensemble de la source Raman 1, ou 10, li,... Chaque source Raman 1, ou 10, IL... peut être couplée avec une unité de contrôle qui est notée CTRL et référencée 1 d. L'unité 1 d est adaptée pour commander un fonctionnement de cette source Raman qui soit conforme au principe de l'interféromètre atomique utilisé. En particulier, l'unité 1 d commande le générateur de fréquence 1 c, et peut commander en outre le modulateur 1 b pour déclencher l'émission des impulsions du rayonnement laser S, ainsi que commander la durée de ces impulsions. Le rayonnement laser S qui est ainsi produit possède alors au moins trois composantes monochromatiques comme représenté dans le diagramme -14- spectral de la figure 3b. Dans ce diagramme, l'axe horizontal repère les valeurs de longueur d'onde À, et l'axe vertical repère la densité spectrale, notée Int(À). La première composante possède la longueur d'onde À1 du rayonnement initial I tel que produit directement par la source laser 1a. Les composantes monochromatiques qui sont créées par la modulation ont des longueurs d'onde qui sont respectivement égales à À1+k-C/vmod, où C est la vitesse de propagation du rayonnement laser, et k est un nombre entier non nul, positif ou négatif. Pour la suite de la description, seules les composantes monochromatiques qui correspondent à k=±1, en plus de la composante de longueur d'onde À1 sont considérées, mais il est entendu que les avantages de l'invention sont obtenus quelque soit le nombre des composantes monochromatiques qui résultent de la modulation et sont présentes dans le rayonnement laser S. Dans la suite, on note À2=À1-FC/vmod et À3=À1-C/vmod les longueurs d'onde des deux composantes monochromatiques supplémentaires du rayonnement laser S, en plus de la composante à la longueur d'onde initiale À1, et qui correspondent à k=±1. Les composantes monochromatiques du rayonnement S qui ont respectivement les longueurs d'onde À1 et À2 provoquent des absorptions Raman (partie gauche de la figure 1) et des émissions Raman (partie droite de la figure 1) comme cela a déjà été décrit. Mais le couple des composantes monochromatiques de longueurs d'onde respectives À3 et À1, qui est aussi contenu dans le rayonnement laser S, produit de la même façon des absorptions et des émissions Raman. La figure 4a illustre les absorptions Raman qui résultent du couple des composantes monochromatiques à 2'1 et À2 (partie gauche de la figure 4a, identique à la partie gauche de la figure 1), ainsi que celles qui résultent du couple des composantes monochromatiques à À3 et À1 (partie droite de la figure 4a). La direction verticale des figures 1, 4a et 4b correspond aux écarts énergétiques entre les niveaux atomiques, qui sont inversement proportionnels aux valeurs de longueur d'onde À. De même, la figure 4b illustre les émissions Raman qui résultent du couple des composantes monochromatiques à À1 et À2 (partie gauche de la figure 4b, identique à la partie droite de la figure 1), ainsi que -15- celles qui résultent du couple des composantes monochromatiques à À3 et À1 (partie droite de la figure 4b). La présence de plusieurs possibilités d'absorption et d'émission Raman produit un biais de mesure qui, à son tour, produit une erreur dans le résultat de la mesure d'interférométrie à onde de matière. Selon l'invention, ce biais est annulé ou réduit si l'écart entre les positions d'interactions Raman Pn, pour tous les couples de positions P, où ces interactions sont produites, est un multiple de C/(2-vmod). Les notations n, P,, C et vmod sont celles qui ont été introduites précédemment. La relation (1) qui est indiquée dans la partie générale de cette description est alors vérifiée, quelque soit le couple d'interactions Raman successives n et n+1 le long de la trajectoire TRAJ, pour n=0, n=1, etc. Avec les notations introduites pour les figures 2a et 2b, la relation (1) devient : d1 = m1 - C/(2-vmod) et d2 = m2 - C/(2-vmod) où m1 et m2 sont deux entiers naturels positifs. A titre d'illustration et par souci de clarté, la description détaillée de l'invention est maintenant poursuivie dans le cas d'un gravimètre, destiné à mesurer très précisément l'intensité de la pesanteur. L'orientation de la pesanteur, notée g, est indiquée dans les figures 2a et 2b. Pour une telle mesure, l'appareil est orienté de sorte que le vecteur unitaire u ne soit pas perpendiculaire à la direction de la pesanteur g, d'après le principe de la mesure par interférométrie à onde de matière. En outre, une première estimation de la valeur de l'intensité de g peut être fournie initialement, à partir de laquelle la mesure par interférométrie à onde de matière produit une valeur mesurée qui est beaucoup plus précise. Une telle estimation initiale de l'intensité de la pesanteur peut résulter d'une mesure antérieure qui a été effectuée en utilisant le même appareil d'interférométrie à onde de matière, ou en utilisant un modèle géodésique, ou encore en utilisant tout autre appareil de mesure du champ de pesanteur, notamment de type accéléromètre usuel. Dans le cas de la pesanteur terrestre, une estimation initiale de 9,8 m/s2 (mètre par seconde au carré) peut être utilisée. Toutes les distances et vitesses qui sont considérées dans la suite sont -16- mesurées selon la direction D, orientée selon le vecteur unitaire u. De préférence, l'appareil peut être orienté pour que le vecteur u soit parallèle à la direction de la pesanteur g. Dans ce cas, la vitesse des atomes 10 à l'instant de leur première interaction avec le rayonnement laser S pour provoquer des absorptions Raman, est vo = g.to + \fi, où to est la durée de vol des atomes 10 entre leur placement au début de la trajectoire TRAJ et l'instant de la première interaction. Dans ce cas, la durée to et/ou la vitesse initiale vi des atomes 10 est (sont) ajustée(s) pour que vo possède l'une des valeurs suivantes : vo = (b - a/2) . [C.g/(2.a.vmod)]1/2 (2b') lorsque a est un nombre entier positif non nul et b est un nombre entier positif ou négatif, éventuellement nul. Dans ce cas, la durée constante T de séparation entre deux interactions successives est : T = [a-C / (2-vmoa'g)]112 (2a') Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, pour lesquelles les interactions successives entre les atomes 10 et le rayonnement laser S constituent une séquence de type Mach-Zehnder, comprenant trois impulsions de rayonnement laser qui sont produites à intervalles de temps réguliers : une première impulsion 7/2, puis une seconde impulsion Tr, et une dernière impulsion 7/2, le nombre b qui permet d'avoir l'appareil le plus compact pour un nombre a donné, c'est-à-dire pour une durée T donnée entre deux interactions successives, est égal à b=(-a+1)/2 si le nombre a est impair, et b=(-a+2)/2 si le nombre a est pair. Ces configurations sont possibles si la vitesse initiale des atomes est opposée à l'accélération de la pesanteur g, c'est-à-dire lorsque les atomes sont lancés. Lorsqu'il n'y a pas de lancement, c'est-à-dire que la vitesse initiale des atomes est dans le même sens que l'accélération de la pesanteur, le nombre b qui permet d'avoir l'appareil le plus compact pour un nombre a donné, c'est-à-dire pour une durée T donnée entre deux interactions successives, est égal à b=(a+1)/2 si le nombre a est impair, et b=(a+2)/2 si le nombre a est pair. Le tableau suivant regroupe d'autres exemples numériques de gravimètres selon l'invention. Les atomes utilisés sont du rubidium 87 et la -17- fréquence de modulation Vmod qui est utilisée pour la source Raman est 6,8 GHz (gigahertz). L est la longueur de la zone, mesurée parallèlement à la pesanteur g, dans laquelle la trajectoire TRAJ des atomes est inscrite entre le point de départ où les atomes 10 sont placés avec la vitesse initiale vi sur cette trajectoire et la position PN_i des atomes où la dernière interaction (N-1) est produite avec le rayonnement laser S. a b to (ms) vi (m.s-1) vo (m.s-1) T (ms) L (cm) 1 0 23,7 0 0,232 47,4 6,9 1 1 0 -0,232 -0,232 47,4 2,5 3 -1 13,7 0 0,134 82,1 15,5 3 2 0 0,661 -0,661 82,1 4,5 Les inventeurs fournissent maintenant une interprétation intuitive de l'invention, pour l'annulation du biais de mesure qui est dû à la réalisation de la (des) source(s) Raman chacune à partir d'une source laser modulée. L'interféromètre atomique produit des mesures de grandeurs inertielles telles que l'accélération ou la rotation, en détectant le mouvement d'un ensemble d'atomes froids par rapport à un référentiel qui est lié à la source Raman. Plus précisément, à chaque interaction entre les atomes et le rayonnement laser de la source Raman, la phase du laser est inscrite dans l'onde de matière qui est associée aux atomes. Ainsi, la phase à la sortie de l'interféromètre correspond à une combinaison des écarts entre les positions des atomes aux moments de leurs interactions avec le rayonnement laser. Dans le cas d'un gravimètre, cette phase est égale à : 47 fiz(2-r)-z(T)]-[z(T)-z(0)]1=-47 g T2 où X est la longueur d'onde du rayonnement laser, et z(0), z(T), z(2T) sont les cotes des positions des atomes au moment des première, deuxième et troisième impulsions, respectivement, pour la séquence de type Mach-Zehnder prise à titre d'exemple. L'axe z de repérage des cotes est parallèle à la direction de la pesanteur g. -18- Il est ainsi possible d'interpréter les mesures inertielles d'un interféromètre atomique comme une succession de mesures des positions des atomes par rapport à une règle graduée dont l'unité de longueur serait égale à la moitié de la longueur d'onde du laser. L'utilisation d'une source Raman qui est réalisée en modulant une source laser monochromatique initiale, produit une ou plusieurs composante(s) supplémentaire(s) qui provoque(nt) un biais dans la mesure par interféromètrie atomique. Ce biais peut être visualisé comme un défaut périodique sur la règle graduée qui sert à mesurer les écarts entre les positions des atomes, parallèlement à l'axe z. L'espacement entre les graduations n'est alors plus constant, mais il varie périodiquement parallèlement à l'axe z avec une période spatiale qui est égale à C/(2.vmod), et qui est appelée longueur de modulation. Il s'agit donc bien d'un biais qui est introduit dans la mesure elle-même. Une façon d'éliminer ou de réduire ce biais consiste alors à adopter une configuration pour l'interféromètre, dans laquelle les distances à mesurer sont des multiples de la longueur de modulation, c'est-à-dire multiples de C/(2.vmod). Ainsi un interféromètre atomique qui utilise une source Raman réalisée en modulant une source laser monochromatique initiale, aura un biais nul si les écarts entre les positions successives P, des atomes 10 sont multiples de C/(2.vmod), au moment des interactions entre les atomes 10 et le rayonnement laser S. Cette condition correspond exactement à l'équation (1) qui a été énoncée dans la première partie de cette description. Les figures 5a à 5c illustrent cette interprétation. La figure 5a correspond à un interféromètre à source Raman qui possède la première constitution présentée dans la partie introductive de la présente description : à deux sources laser distinctes et dépourvue de composante monochromatique autre que celles qui participent aux interactions avec les atomes. Le résultat de la mesure de l'écart di entre les cotes z(0) et z(T) correspondant aux positions Po et P1 des atomes 10 est juste. La figure 5b correspond à la constitution de la source Raman qui est considérée dans l'invention, mais sans utiliser l'invention. La source Raman est -19- donc constituée d'une source laser initiale qui est modulée. La graduation de repérage des cotes z présente alors la modulation périodique avec la longueur de modulation C/(2.vmod). Cette modulation de l'écartement entre les graduations introduit en général une erreur sur le résultat de la mesure de la distance d1. Aux fins de visualisation, d1 correspond à 16 graduations pour la figure 5a, mais à 12 graduations pour la figure 5b. Enfin, la figure 5c illustre l'invention. Les positions Po, Pi et P2 ont été sélectionnées pour que les distances d1 et d2 soient égales à des nombres entiers de fois la longueur de modulation de la graduation (une fois cette longueur dans le cas particulier représenté, c'est-à-dire mi=m2=1). Le résultat de la mesure des distances di et d2 n'est alors pas biaisé par la modulation de la graduation. Toutefois, les inventeurs précisent que l'interprétation de l'invention qui vient d'être présentée n'a pas de fondement rigoureux, et ne correspond pas à une résolution des équations fondamentales qui décrivent les phénomènes physiques mis en oeuvre. Finalement, il est entendu que l'invention peut être appliquée à de nombreuses configurations d'appareil de type capteurs inertiels, bien que ces configurations soient différentes de celles qui ont été décrites en détail et illustrées. L'annulation du biais de mesure qui est causé par la source Raman à modulation d'une source laser initiale, ou tout au moins une réduction de ce biais de mesure, est obtenue identiquement
Une mesure par interférométrie atomique utilise une source Raman qui est réalisée en modulant une source laser monochromatique. En sélectionnant convenablement des positions (P , P , P ) auxquelles sont provoquées des interactions entre des atomes et un rayonnement laser produit par la source Raman, il est possible d'annuler ou au moins de réduire un biais de mesure qui est causé par des composantes supplémentaires du rayonnement laser. Une telle mesure à biais annulé ou réduit peut être mise en oeuvre dans un capteur inertiel.
1. Procédé de mesure par interférométrie atomique, dans 1. Procédé de mesure par interférométrie atomique, dans lequel plusieurs interactions sont successivement provoquées entre un rayonnement laser (S) et des atomes (10) évoluant sur une trajectoire (TRAJ) non située dans un plan (PD) perpendiculaire à une direction (D) de propagation du rayonnement laser, de façon à former un interféromètre pour les atomes, le rayonnement laser (S) utilisé pour chaque interaction à différentes positions (Po, P1, P2) des atomes sur la trajectoire comprenant au moins une première et une seconde composantes monochromatiques avec des fréquences respectives (2'1, À2) distinctes, de sorte que l'interaction soit de type Raman à deux photons, avec une absorption et une émission stimulée chacune par la première ou la seconde composante monochromatique, la première composante monochromatique étant une partie d'un rayonnement laser monochromatique initial (I), et la seconde composante monochromatique résultant d'une modulation dudit rayonnement laser monochromatique initial à une fréquence de modulation (vmod) déterminée, le procédé étant caractérisé en ce qu'une distance (di, d2) entre deux quelconques des positions (Po, P1, P2) auxquelles sont provoquées des interactions, mesurée selon la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), est multiple d'une longueur de modulation à ±10% près de ladite longueur de modulation, et ladite longueur de modulation étant égale à la vitesse de propagation du rayonnement laser divisée par le double de la fréquence de modulation (vmod) déterminée. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel les atomes (10) sont soumis seulement à un champ de pesanteur g et, quelque soit le couple d'interactions successives entre le rayonnement laser (S) et les atomes, les relations suivantes sont satisfaites à moins de 5% près par rapport à la valeur de chaque membre d'égalité : T = [a-C / (2-vmod-g-u)]1'2 (2a) vo-u = (b - a/2) / [C.g.0 /(2.a.vmod)]1/2 (2b) où T est la durée de séparation entre les deux interactions successives, u est un vecteur unitaire parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), a et b sont des nombres entiers, a étant non nul, et vo est un vecteur 5 de vitesse des atomes (10) au moment de la première interaction. 3. Procédé selon la 2, suivant lequel les interactions successives entre les atomes (10) et le rayonnement laser (S) constituent une séquence de type Mach-Zehnder, comprenant trois impulsions de rayonnement laser produites à intervalles de temps réguliers, respectivement une première 10 impulsion 7/2, puis une seconde impulsion Tr, et une dernière impulsion 7/2, et suivant lequel le nombre b est égal à (-a+1)/2 ou (a+1)/2 si le nombre a est impair, et le nombre b est égal à (-a+2)/2 ou (a+2)/2 si le nombre a est pair. 4. Procédé selon la 3, suivant lequel le nombre a est égal à 3 et le nombre b est égal à -1 ou 2, ou bien le nombre a est égal à 1 et 15 le nombre b est égal à 0 ou 1. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel la distance (d1, d2) entre deux des positions (Po, P1, P2) des atomes (10) auxquelles sont provoquées des interactions avec le rayonnement laser (S) est ajustée selon l'une des méthodes suivantes : 20 en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les atomes et le rayonnement laser et en ajustant la vitesse initiale (\fi) des atomes lors d'un lancement des dits atomes au début de la trajectoire (TRAJ) ; ou /ii/ en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les 25 atomes et le rayonnement laser et en ajustant une durée d'attente entre le placement des atomes (10) au début de la trajectoire (TRAJ), avec une vitesse initiale (\fi) nulle des dits atomes, et la première interaction des atomes avec le rayonnement laser (S) ; ou /iii/ en combinant les méthodes /i/ et /iii/. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel la trajectoire (TRAJ) des atomes (10) est rectiligne et parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), et superposée audit rayonnement laser. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, adapté pour mesurer une accélération, une vitesse de rotation, un champ de pesanteur, ou un gradient de champ de pesanteur. 8. Appareil de mesure par interférométrie atomique comprenant : - une source d'atomes (3) adaptée pour produire un ensemble initial 10 d'atomes (10) destinés à évoluer sur une trajectoire (TRAJ) ; - un système d'interférométrie, adapté pour former un interféromètre pour les atomes, et comprenant lui-même : . un dispositif (1) de production d'un rayonnement laser (S), agencé pour provoquer successivement plusieurs interactions entre les 15 atomes et le rayonnement laser, et comprenant pour produire chaque interaction : une source laser (1a) adaptée pour produire un rayonnement laser monochromatique initial (I) ; et un modulateur (1 b) agencé pour moduler le rayonnement laser 20 monochromatique initial (I), de sorte que chaque rayonnement laser (S) utilisé pour une des interactions comprenne au moins une première et une seconde composantes monochromatiques ayant des fréquences respectives (2'1, À2) distinctes, et adaptées pour que chaque 25 interaction soit de type Raman à deux photons, avec une absorption et une émission stimulée chacune par la première ou la seconde composante monochromatique, la première composante monochromatique étant une partie du rayonnement laser monochromatique initial (I), et la seconde composante monochromatique résultant d'une modulation dudit rayonnement laser monochromatique initial réalisée par ledit modulateur à une fréquence de modulation (Vmod) déterminée ; et une unité de contrôle (5a ; 1d) adaptée pour envoyer le rayonnement 5 laser (S) sur les atomes (10) lorsque les dits atomes se trouvent à des positions (Po, P1, P2) déterminées sur la trajectoire (TRAJ), ladite trajectoire n'étant pas située dans un plan (Po) perpendiculaire à une direction de propagation (D) du rayonnement laser (S) ; et - un dispositif de détection (4) agencé pour fournir un résultat de mesure 10 basé sur l'interférence, caractérisé en ce que l'unité de contrôle (5a ; 1d) est en outre ajustée pour envoyer le rayonnement laser (S) sur les atomes (10) lorsqu'une distance (di, d2) entre deux quelconques des positions (Po, P1, P2) auxquelles sont provoquées des interactions, mesurée selon la direction de propagation (D) du 15 rayonnement laser (S), est multiple d'une longueur de modulation à ±10% près de ladite longueur de modulation, et ladite longueur de modulation étant égale à la vitesse de propagation du rayonnement laser divisée par le double de la fréquence de modulation (v,-,,od) déterminée. 9. Appareil selon la 8, comprenant en outre des moyens 20 pour modifier une vitesse initiale (v1) des atomes (10) lors d'un lancement des dits atomes au début de la trajectoire (TRAJ), les dits moyens étant agencés de sorte que la distance (dl, d2) entre deux des positions (Po, P1, P2) des atomes auxquelles sont provoquées des interactions soit ajustée en modifiant la vitesse initiale des atomes. 25 10. Appareil selon la 8 ou 9, comprenant en outre un obturateur optique (5) disposé pour contrôler des instants d'interactions des atomes (10) avec le rayonnement laser (S), et des moyens de commande (5a) de l'obturateur adaptés pour ajuster la distance (di, d2) entre deux des positions (Po, Pi, P2) des atomes auxquelles sont provoquées les interactions.- 24 - 11. Appareil selon l'une quelconque des 8 à 10, agencé de sorte que la trajectoire (TRAJ) des atomes (10) soit rectiligne et parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), et superposée audit rayonnement laser. 12. Appareil selon l'une quelconque des 8 à 11, de type capteur inertiel. 13. Appareil selon la 12, de type sélectionné parmi un accéléromètre, un gyromètre, un gravimètre ou un gradiomètre.2. Procédé selon la 1, suivant lequel les atomes (10) sont soumis seulement à un champ de pesanteur g et, quelque soit le couple d'interactions successives entre le rayonnement laser (S) et les atomes, les relations suivantes sont satisfaites à moins de 5% près par rapport à la valeur de chaque membre d'égalité : T = [a-C / (2-vmod-g-u)]1'2 (2a) vo-u = (b - a/2) / [C.g.0 /(2.a.vmod)]1/2 (2b) où T est la durée de séparation entre les deux interactions successives, u est un vecteur unitaire parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), a et b sont des nombres entiers, a étant non nul, et vo est un vecteur 5 de vitesse des atomes (10) au moment de la première interaction. 3. Procédé selon la 2, suivant lequel les interactions successives entre les atomes (10) et le rayonnement laser (S) constituent une séquence de type Mach-Zehnder, comprenant trois impulsions de rayonnement laser produites à intervalles de temps réguliers, respectivement une première 10 impulsion 7/2, puis une seconde impulsion Tr, et une dernière impulsion 7/2, et suivant lequel le nombre b est égal à (-a+1)/2 ou (a+1)/2 si le nombre a est impair, et le nombre b est égal à (-a+2)/2 ou (a+2)/2 si le nombre a est pair. 4. Procédé selon la 3, suivant lequel le nombre a est égal à 3 et le nombre b est égal à -1 ou 2, ou bien le nombre a est égal à 1 et 15 le nombre b est égal à 0 ou 1. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel la distance (d1, d2) entre deux des positions (Po, P1, P2) des atomes (10) auxquelles sont provoquées des interactions avec le rayonnement laser (S) est ajustée selon l'une des méthodes suivantes : 20 en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les atomes et le rayonnement laser et en ajustant la vitesse initiale (\fi) des atomes lors d'un lancement des dits atomes au début de la trajectoire (TRAJ) ; ou /ii/ en ajustant les intervalles de temps séparant les interactions entre les 25 atomes et le rayonnement laser et en ajustant une durée d'attente entre le placement des atomes (10) au début de la trajectoire (TRAJ), avec une vitesse initiale (\fi) nulle des dits atomes, et la première interaction des atomes avec le rayonnement laser (S) ; ou /iii/ en combinant les méthodes /i/ et /iii/. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel la trajectoire (TRAJ) des atomes (10) est rectiligne et parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), et superposée audit rayonnement laser. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, adapté pour mesurer une accélération, une vitesse de rotation, un champ de pesanteur, ou un gradient de champ de pesanteur. 8. Appareil de mesure par interférométrie atomique comprenant : - une source d'atomes (3) adaptée pour produire un ensemble initial 10 d'atomes (10) destinés à évoluer sur une trajectoire (TRAJ) ; - un système d'interférométrie, adapté pour former un interféromètre pour les atomes, et comprenant lui-même : . un dispositif (1) de production d'un rayonnement laser (S), agencé pour provoquer successivement plusieurs interactions entre les 15 atomes et le rayonnement laser, et comprenant pour produire chaque interaction : une source laser (1a) adaptée pour produire un rayonnement laser monochromatique initial (I) ; et un modulateur (1 b) agencé pour moduler le rayonnement laser 20 monochromatique initial (I), de sorte que chaque rayonnement laser (S) utilisé pour une des interactions comprenne au moins une première et une seconde composantes monochromatiques ayant des fréquences respectives (2'1, À2) distinctes, et adaptées pour que chaque 25 interaction soit de type Raman à deux photons, avec une absorption et une émission stimulée chacune par la première ou la seconde composante monochromatique, la première composante monochromatique étant une partie du rayonnement laser monochromatique initial (I), et la seconde composante monochromatique résultant d'une modulation dudit rayonnement laser monochromatique initial réalisée par ledit modulateur à une fréquence de modulation (Vmod) déterminée ; et une unité de contrôle (5a ; 1d) adaptée pour envoyer le rayonnement 5 laser (S) sur les atomes (10) lorsque les dits atomes se trouvent à des positions (Po, P1, P2) déterminées sur la trajectoire (TRAJ), ladite trajectoire n'étant pas située dans un plan (Po) perpendiculaire à une direction de propagation (D) du rayonnement laser (S) ; et - un dispositif de détection (4) agencé pour fournir un résultat de mesure 10 basé sur l'interférence, caractérisé en ce que l'unité de contrôle (5a ; 1d) est en outre ajustée pour envoyer le rayonnement laser (S) sur les atomes (10) lorsqu'une distance (di, d2) entre deux quelconques des positions (Po, P1, P2) auxquelles sont provoquées des interactions, mesurée selon la direction de propagation (D) du 15 rayonnement laser (S), est multiple d'une longueur de modulation à ±10% près de ladite longueur de modulation, et ladite longueur de modulation étant égale à la vitesse de propagation du rayonnement laser divisée par le double de la fréquence de modulation (v,-,,od) déterminée. 9. Appareil selon la 8, comprenant en outre des moyens 20 pour modifier une vitesse initiale (v1) des atomes (10) lors d'un lancement des dits atomes au début de la trajectoire (TRAJ), les dits moyens étant agencés de sorte que la distance (dl, d2) entre deux des positions (Po, P1, P2) des atomes auxquelles sont provoquées des interactions soit ajustée en modifiant la vitesse initiale des atomes. 25 10. Appareil selon la 8 ou 9, comprenant en outre un obturateur optique (5) disposé pour contrôler des instants d'interactions des atomes (10) avec le rayonnement laser (S), et des moyens de commande (5a) de l'obturateur adaptés pour ajuster la distance (di, d2) entre deux des positions (Po, Pi, P2) des atomes auxquelles sont provoquées les interactions.- 24 - 11. Appareil selon l'une quelconque des 8 à 10, agencé de sorte que la trajectoire (TRAJ) des atomes (10) soit rectiligne et parallèle à la direction de propagation (D) du rayonnement laser (S), et superposée audit rayonnement laser. 12. Appareil selon l'une quelconque des 8 à 11, de type capteur inertiel. 13. Appareil selon la 12, de type sélectionné parmi un accéléromètre, un gyromètre, un gravimètre ou un gradiomètre.
G
G01
G01J
G01J 3
G01J 3/44
FR2983566
A1
BRISE-JET DISPOSE A L'ENTREE D'EAU DANS UN RESERVOIR DE STOCKAGE D'EAU CHAUDE.
20,130,607
La présente invention concerne un brise-jet placé sur le ou les conduits d'entrée d'eau dans un réservoir de stockage d'eau chaude, ainsi qu'un réservoir de stockage d'eau chaude qui en est muni. Le réservoir comporte au moins une entrée d'eau plus froide ou plus chaude que celle du réservoir et au moins une sortie d'eau. Du fait de l'arrivée et du départ, continus ou intermittents, d'eau plus chaude ou plus froide que l'eau dans le réservoir, de perte de chaleur par les parois, ou de génération de chaleur au sein du réservoir, la température de l'eau à l'intérieur du réservoir n'est pas uniforme. L'effet de la pesanteur conduit alors à une stratification de l'eau dans le réservoir, la stratification étant la tendance de l'eau chaude plus légère à rester dans la partie supérieure sous l'effet de la gravité. Un brise-jet tend à éviter le mélange de l'eau entrant dans le réservoir à celle s'y trouvant, il permet d'améliorer la stratification de l'eau dans le réservoir et d'éviter que l'eau se dirige directement vers la sortie. L'invention s'applique plus particulièrement aux ballons de stockage d'eau chaude sanitaire qui ont généralement la forme d'un cylindre droit à base circulaire, l'axe du cylindre étant horizontal ou vertical, la hauteur du cylindre étant généralement plus importante que son diamètre. La ou les entrées d'eau froide sont dans la partie inférieure du réservoir tandis que la ou les sorties d'eau chaude sont dans la partie supérieure. Une entrée d'eau à température intermédiaire provenant d'un bouclage de l'eau chaude sanitaire peut également se faire dans une partie intermédiaire du ballon. Ces ballons d'eau chaude sanitaire comportent en outre des éléments permettant de chauffer l'eau tel que : serpentin d'eau plus chaude que l'eau du réservoir, résistance électrique, serpentin enroulé autour de la paroi extérieure du ballon où se condense un gaz à une température plus forte que la température de l'eau à l'intérieur du ballon. L'invention s'applique également plus particulièrement aux réservoirs d'accumulation d'eau chaude permettant de stocker de la chaleur en vue du chauffage des immeubles. Ces réservoirs ont généralement la forme d'un cylindre droit à base circulaire, l'axe du cylindre étant vertical, la hauteur du cylindre étant plus importante que son diamètre, et ils comportent des entrées et sorties d'eau chaude dans leur partie supérieure et des entrées et sorties d'eau refroidie dans leur partie inférieure. Ils peuvent également comporter des éléments chauffants tels que résistance électrique ou serpentin d'eau plus chaude que l'eau du réservoir. A son entrée dans le réservoir, par l'intermédiaire d'un tube pouvant faire saillie à l'intérieur du réservoir, le jet d'eau possède une certaine énergie cinétique du fait de sa vitesse. Si aucun brise-jet n'est prévu, cette énergie cinétique va se transformer en partie en énergie cinétique turbulente favorisant le mélange de l'eau arrivant dans le réservoir à celle qui s'y trouve déjà et pour une autre part en énergie de pression favorisant l'écoulement direct du jet vers la ou les sorties. Ces deux phénomènes détruisent la stratification de l'eau dans le réservoir. Or, éviter le mélange et favoriser la stratification sont des points cruciaux pour améliorer le fonctionnement des réservoirs de stockage d'eau chaude afin d'avoir de l'eau la plus chaude possible en partie haute et la plus froide possible en partie basse : le fonctionnement idéal serait la réalisation d'un écoulement piston. C'est-à- dire, s'agissant d'un ballon d'eau chaude sanitaire à titre d'exemple, le cas où l'eau froide arrivant par le bas du ballon ne se mélange pas du tout à l'eau chaude qui est au-dessus afin de permettre le soutirage d'eau sanitaire la plus chaude possible dans la partie supérieure du réservoir. Les brise-jets connus utilisés sur les entrées d'eau dans un réservoir se divisent essentiellement en trois catégories : - les brise-jets comportant un obstacle plan ou de forme arrondie placé en face du jet qui, tout en brisant la vitesse dans l'axe du jet, présentent l'inconvénient de favoriser la création de turbulences dans l'écoulement et donc le mélange, - les brise-jets comportant un conduit divergeant qui transforme l'énergie cinétique en énergie de pression et présentent ainsi l'inconvénient d'augmenter la pression au niveau de l'arrivée d'eau dans le réservoir et donc de favoriser une tendance pour l'eau arrivant dans le réservoir à se diriger directement vers la sortie, - les brise-jets comportant un corps creux avec une ou plusieurs ouvertures dans sa paroi, le corps creux ayant sa plus grande dimension dans l'axe du jet. L'inconvénient de ce dispositif est essentiellement que si les ouvertures sont de taille importante, l'eau ne sortira que par les ouvertures situées à l'extrémité du jet, alors que si les ouvertures sont trop petites, les vitesses à l'arrivée dans le réservoir restent importantes et favorisent le mélange. Le brise-jet selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients en permettant l'arrivée de l'eau dans le réservoir avec une vitesse et une pression faibles et ceci sans créer de turbulences. On utilisera dans toute la suite les définitions suivantes : - une surface cylindrique est une surface engendrée par une droite dite génératrice gardant une direction fixe et passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, perpendiculaire aux génératrices, appelée courbe directrice, - un cylindre droit est un volume limité par une surface cylindrique et par deux plans parallèles perpendiculaires aux génératrices de cette surface, la courbe directrice pourra ainsi être considérée comme contenue dans l'un quelconque de ces deux plans, - la surface cylindrique comprise entre les deux plans limitant le cylindre est la paroi latérale, - la surface, dans un des plans limitant le cylindre, délimitée par la courbe directrice est une base, - une boîte est un cylindre droit dont la courbe directrice a une forme se rapprochant d'une ellipse ou d'un rectangle, cette courbe directrice peut par exemple être un rectangle, déformé ou non et arrondi ou non dans ses angles, - la plus petite dimension d'une base est le diamètre du plus grand cercle pouvant être tracé à l'intérieur de la courbe directrice limitant cette base, c'est le plus petit côté dans le cas d'un rectangle et le petit axe dans le cas d'une ellipse, - la plus grande dimension d'une base est le diamètre du plus petit cercle pouvant contenir la courbe directrice limitant cette base, c'est la diagonale dans le cas d'un rectangle et le grand axe dans le cas d'une ellipse, - le facteur de forme d'une base est le rapport entre la plus grande et la plus petite dimension de la base, - la distance entre les deux plans limitant le cylindre droit est la hauteur de la boîte. Le brise-jet selon l'invention est disposé devant un tube d'entrée d'eau à l'intérieur d'un réservoir d'eau chaude comportant au moins une entrée d'eau et au moins une sortie d'eau, il est constitué d'une boîte fixée sur ledit tube d'entrée d'eau ou sur les parois du réservoir, l'eau pénétrant dans cette boîte avant d'aller dans le réservoir. Ladite boîte est délimitée par une paroi latérale cylindrique ayant ses génératrices perpendiculaires à l'axe du tube d'entrée à son arrivée dans la boîte et par deux bases, avec un facteur de forme des bases inférieur à 6, le rapport entre la plus petite dimension des bases et la hauteur de la boîte étant supérieur à 2, ces caractéristiques favorisant la formation d'un ou plusieurs tourbillons d'axe parallèle aux génératrices du cylindre droit constituant la boîte. Au moins une ouverture est pratiquée dans au moins une des deux bases de la boîte pour la faire communiquer avec le réservoir, ce qui permet à l'eau de pénétrer dans le réservoir après être passée dans ladite boîte. Le brise-jet selon l'invention permet ainsi de dissiper l'énergie cinétique de l'eau avant son entrée dans le réservoir du fait de la génération naturelle d'un ou plusieurs tourbillons d'axe parallèle aux génératrices de la paroi latérale. Afin que les axes de ces tourbillons restent au maximum perpendiculaires aux bases de la boîte, le facteur de forme des bases est compris entre 1 et 3. Afin de favoriser encore plus la formation de tourbillons d'axe perpendiculaire aux bases de la boîte, le rapport entre la plus petite dimension des bases et la hauteur de la boîte est compris entre 3 et 7. On pourrait par exemple utiliser une boîte présentant un facteur de forme de l'ordre de 2 et un rapport entre la plus petite dimension des bases et la hauteur de la boîte de l'ordre de 5. Selon un mode particulier de réalisation, la surface de la ou des ouvertures pratiquées dans au moins une des deux bases de la boîte est sensiblement supérieure à la section droite du tube d'entrée, ce qui permet la pénétration de l'eau dans le réservoir avec une vitesse faible du fait de la surface de la ou des ouvertures plus importante que la section droite du tube d'entrée. Le brise-jet selon l'invention permet ainsi de diminuer fortement le mélange de l'eau pénétrant dans le réservoir avec l'eau qu'il contient. Selon un mode particulier de réalisation, l'axe du tube d'entrée d'eau à son arrivée dans la boîte est tangentiel à la paroi latérale. Dans ce cas, un seul tourbillon d'axe parallèle aux génératrices de la paroi latérale centré sur le milieu de la boîte se formant dans celle-ci du fait que l'écoulement a tendance à suivre les parois latérales, la ou les ouvertures sont alors pratiquées sensiblement au centre d'au moins une des deux bases limitant la boîte. Cette disposition permet une pénétration de l'eau dans le réservoir avec une pression faible car, comme il est connu en mécanique des fluides, la pression au centre du tourbillon ou vortex est plus faible que sur sa périphérie. La faible pression de l'eau à son arrivée dans le réservoir permet ainsi de diminuer la tendance de l'eau pénétrant dans le réservoir à aller directement vers la ou les sorties. Cet avantage se combinant aux avantages déjà décrits, la stratification de l'eau dans le réservoir est améliorée. Selon un mode alternatif de réalisation, l'axe du tube d'entrée d'eau à son arrivée dans la boîte n'est pas tangentiel à la paroi latérale. Dans ce cas, deux tourbillons d'axe parallèle aux génératrices de la paroi latérale se forment de part et d'autre de l'axe du tube du fait que l'écoulement, après avoir buté sur la paroi opposée, se divise en deux jets qui suivent les parois latérales. L'axe du tube d'entrée d'eau divisant la boîte en deux parties, la ou les ouvertures sont pratiquées sensiblement au centre d'au moins une desdites parties dans au moins une des deux bases de la boîte. Cette disposition permet, en augmentant la surface totale des ouvertures, de diminuer encore la vitesse de l'eau pénétrant dans le réservoir. Selon une configuration possible, lorsque le tube d'entrée envoie dans la boîte de l'eau plus froide que l'eau du réservoir, l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte étant horizontal, les deux bases limitant la boîte sont disposées horizontalement et la ou les ouvertures sont pratiquées uniquement dans la base située au-dessous de l'axe du tube. Cela permet de favoriser l'écoulement d'eau froide vers le bas et donc la stratification. Selon une variante, lorsque le tube d'entrée envoie dans la boîte de l'eau plus chaude que l'eau du réservoir, l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte étant horizontal, les deux bases limitant la boîte sont disposées horizontalement et la ou les ouvertures sont pratiquées uniquement dans la base située au-dessus de l'axe du tube. L'objectif est de favoriser l'écoulement d'eau chaude vers le haut et donc la stratification. Selon un mode particulier de réalisation, plusieurs tubes d'entrée d'eau arrivent dans la boîte ce qui permet de limiter l'encombrement en limitant le brise-jet à un seul élément et également de favoriser la formation de grands tourbillons dissipateurs d'énergie. Selon un mode particulier de réalisation, un ou plusieurs tubes de sortie d'eau partent de la boîte et non pas directement du réservoir. Cette disposition permet, lorsque le réservoir est utilisé pour accumuler de la chaleur, une entrée d'eau chaude dans le réservoir provenant par exemple d'une chaudière et une sortie d'eau chaude du réservoir sensiblement au même niveau alimentant par exemple des radiateurs, de fournir aux radiateurs l'eau la plus chaude possible. Il en est de même dans la partie inférieure du réservoir où l'entrée d'eau plus froide que celle du réservoir provenant du retour du circuit de radiateurs est placée au même niveau que la sortie d'eau du réservoir allant vers la chaudière. L'invention concerne également les réservoirs d'eau chaude munis de brise-jets ayant les caractéristiques précisées auparavant. Les dessins annexés, illustrant l'invention, sont tels que : La figure 1 représente en coupe dans un plan vertical un mode de réalisation du brise-jet équipant l'entrée d'eau froide située dans la partie inférieure d'un réservoir d'eau chaude sanitaire. La figure 2 représente la coupe AA indiquée sur la figure 1, c'est-à-dire dans un plan horizontal contenant l'axe du jet vu par le dessus, l'arrivée d'eau dans la boîte se faisant tangentiellement à la paroi latérale. La figure 3 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation du brise-jet seul lorsque l'arrivée d'eau se fait tangentiellement à la paroi latérale. La figure 4 représente en coupe dans un plan vertical un mode de réalisation du brise-jet équipant l'entrée d'eau chaude située dans la partie supérieure d'un réservoir de stockage d'eau chaude destiné à accumuler de la chaleur. La figure 5 représente la coupe AA indiquée sur la figure 4, c'est-à-dire dans un plan horizontal contenant l'axe du jet vu par le dessous, l'arrivée d'eau dans la boîte ne se faisant pas tangentiellement à la paroi latérale. La figure 6 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation du brise-jet seul lorsque l'arrivée d'eau ne se fait pas tangentiellement à la paroi latérale. La figure 7 représente une coupe dans un plan horizontal contenant l'axe des jets, vue par le dessus, d'un mode de réalisation destiné à un ballon d'eau chaude sanitaire comportant divers éléments verticaux partant du fond du ballon. La figure 8 représente une coupe dans un plan horizontal contenant l'axe du jet dans le cas où plusieurs entrées arrivent dans la boîte et une sortie en part. Le brise-jet selon l'invention peut être réalisé en tôle emboutie, pliée puis soudée. Il peut également être réalisé en matière plastique moulée par injection. Ce brise-jet peut être fixé par soudage sur les parois du réservoir (2) ou sur le tube d'entrée d'eau (1), il peut également être vissé sur ce tube. En référence aux dessins annexés, dans lesquels les mêmes éléments portent des références identiques, le brise-jet selon l'invention est disposé devant un tube d'entrée d'eau (1) à l'intérieur d'un réservoir (2) d'eau chaude comportant au moins une entrée d'eau (1) et au moins une sortie d'eau (12). Il est constitué d'une boîte (3) fixée sur ledit tube d'entrée d'eau (1) ou sur les parois du réservoir (2), l'eau pénétrant dans cette boîte comme indiqué par la flèche (4) avant d'aller dans le réservoir (2). La boîte (3) est délimitée par une paroi latérale cylindrique (5) ayant ses génératrices perpendiculaires à l'axe du tube d'entrée (1) à son arrivée dans la boîte (3), la courbe directrice de cette surface cylindrique étant un rectangle dans le cas des figures 1 à 6 et une forme proche d'un rectangle dans le cas de la figure 7, et par deux bases (6, 7) perpendiculaires aux génératrices. Le facteur de forme des bases (6, 7) est compris entre 1 et 3, et le rapport entre la plus petite dimension des bases (6, 7) et la hauteur de la boîte (3) est compris entre 3 et 7. Au moins une ouverture (8, 9) est pratiquée dans au moins une des deux bases (6, 7) limitant la boîte (3) pour la faire communiquer avec le réservoir (2), ce qui permet à l'eau de pénétrer dans le réservoir (2) après être passée dans ladite boîte (3). Le brise-jet selon l'invention permet ainsi de dissiper l'énergie cinétique de l'eau avant son entrée dans le réservoir (2) du fait de la génération naturelle de un ou plusieurs tourbillons (10, 11) d'axe parallèle aux génératrices de la paroi latérale. La surface de la ou des ouvertures (8, 9, 19) pratiquées dans au moins une des deux bases (6, 7) de la boîte (3) est sensiblement supérieure à la section droite du tube d'entrée (1) ce qui permet la pénétration de l'eau dans le réservoir (2) avec une vitesse faible. Le brise-jet selon l'invention permet ainsi de diminuer fortement le mélange de l'eau pénétrant dans le réservoir avec l'eau qu'il contient. Dans la forme de réalisation selon les figures 1, 2 et 3, la courbe directrice est un rectangle, le facteur de forme des bases (6, 7) est de 1,5 environ et le rapport entre la plus petite dimension des bases, c'est-à-dire le plus petit côté du rectangle dans ce cas, et la hauteur de la boîte est d'environ 4. L'entrée d'eau dans la boîte (3) se faisant tangentiellement à la paroi latérale (5), un seul tourbillon (10) d'axe parallèle aux génératrices de la paroi latérale (5) et centré sur le milieu de la boîte (3) se forme dans la boîte (3) car l'écoulement a tendance à suivre les parois latérales (5), auquel cas la ou les ouvertures (8) sont pratiquées sensiblement au centre d'au moins une des deux bases rectangulaires (6, 7) limitant la boîte (3). Cette disposition permet une pénétration de l'eau dans le réservoir (2) avec une pression faible car, comme il est connu en mécanique des fluides, la pression au centre du tourbillon ou vortex est plus faible que sur sa périphérie. La faible pression de l'eau à son arrivée dans le réservoir (2) permet ainsi de diminuer la tendance de l'eau pénétrant dans le réservoir (2) à aller directement vers la ou les sorties (12). Cet avantage se combinant aux avantages déjà décrits, la stratification de l'eau dans le réservoir (2) est améliorée. Dans la forme de réalisation selon les figures 4, 5 et 6, le facteur de forme des bases (6, 7) est de 1,8 environ et le rapport entre la plus petite dimension des bases, c'est-à-dire le plus petit côté du rectangle dans ce cas, et la hauteur de la boîte est d'environ 5. L'entrée d'eau dans la boîte (3) ne se faisant pas tangentiellement à la paroi latérale (5), deux tourbillons (11) d'axes parallèles aux génératrices de la paroi latérale (5) se forment dans la boîte (3) car l'écoulement, après avoir buté sur la paroi opposée, se divise en deux jets qui suivent les parois latérales. Dans ce cas, les ouvertures (9) sont pratiquées de part et d'autre de l'axe du tube d'entrée (1) dans au moins une des deux bases rectangulaires (6, 7) limitant la boîte (3). Cette disposition permet, en augmentant la surface totale des ouvertures, de diminuer encore la vitesse de l'eau pénétrant dans le réservoir (2). Dans la forme de réalisation selon les figures 1, 2 et 3, le tube d'entrée (1) envoyant dans la boîte (3) de l'eau plus froide que l'eau du réservoir tangentiellement à la paroi latérale (5), l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte (3) étant horizontal, les deux bases rectangulaires (6, 7) limitant la boîte (3) étant horizontales, l'ouverture (8) est pratiquée uniquement dans la base (7) située au-dessous de l'axe du tube afin de favoriser l'écoulement d'eau froide vers le bas et donc la stratification. Une forme de réalisation identique serait bien entendu également possible si le brise-jet décrit dans ce paragraphe était placé sur un tube d'entrée d'eau plus chaude que l'eau du réservoir situé dans la partie supérieure du réservoir, mais l'ouverture (8) serait alors pratiquée dans la base (6) supérieure. Dans la forme de réalisation selon les figures 4, 5 et 6, le tube d'entrée envoyant dans la boîte (3) de l'eau plus chaude que l'eau du réservoir, l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte (3) étant horizontal, les deux bases rectangulaires (6, 7) limitant la boîte (3) étant horizontales, deux ouvertures (9) sont pratiquées uniquement dans la base (6) située au-dessus de l'axe du tube afin de favoriser l'écoulement d'eau chaude vers le haut et donc la stratification. Une forme de réalisation identique serait bien entendu également possible si le brise-jet décrit dans ce paragraphe était placé sur un tube d'entrée d'eau plus froide que l'eau du réservoir situé dans la partie inférieure du réservoir, les deux ouvertures (9) seraient alors pratiquées dans la base (7) inférieure. La forme de réalisation de la figure 7 est particulièrement adaptée au cas où sont placées verticalement et à partir du fond d'un ballon d'eau chaude sanitaire une résistance électrique (13), une tubulure de puisage d'eau chaude (15), une tige (14) portant un thermostat. L'arrivée d'eau froide se faisant par le dessous par un tube vertical (16), ce tube se divise en deux par l'intermédiaire de coudes à 90 degrés afin d'avoir l'axe des tubes (17) horizontal à l'arrivée dans la boîte. Deux brise-jets (18) selon l'invention dont la forme de la base est celle d'un rectangle déformé afin de contourner ces différents éléments (13, 14) sont alors disposés devant les deux tubes (17). Les jets d'eau froide arrivant tangentiellement aux parois latérales, une ouverture (19) de surface supérieure à la section droite des tubes d'entrée (17) est pratiquée sensiblement au centre de la base inférieure de chaque boîte. Dans la forme de réalisation de la figure 8, plusieurs tubes d'entrée d'eau (20) peuvent arriver dans la boîte (3), ce qui permet de limiter l'encombrement en limitant le brise-jet à un seul élément et également de favoriser la formation de grands tourbillons dissipateurs d'énergie. Dans la forme de réalisation de la figure 8, un ou plusieurs tubes de sortie d'eau (21) partent de la boîte (3). Cette disposition permet, lorsque le réservoir (2) est utilisé pour accumuler de la chaleur, une entrée d'eau chaude dans le réservoir (2) provenant par exemple d'une chaudière et une sortie d'eau chaude du réservoir (2) sensiblement au même niveau alimentant des radiateurs, de fournir aux radiateurs l'eau la plus chaude possible. Il en est de même dans la partie inférieure du réservoir (2) où l'entrée d'eau plus froide que celle du réservoir (2) provenant du retour du circuit de radiateurs est placée sensiblement au même niveau que la sortie d'eau du réservoir (2) allant vers la chaudière. A titre non limitatif, le brise-jet selon l'invention est particulièrement destiné à équiper les entrées d'eau froide dans les ballons d'eau chaude sanitaire et les entrées d'eau chaude ou froide dans les réservoirs de stockage d'eau chaude équipant certains systèmes de chauffage utilisant l'eau comme fluide caloporteur
L'invention concerne un brise-jet placé devant une entrée d'eau (1) dans un réservoir (2) de stockage d'eau chaude. Il est constitué d'une boîte (3) de faible hauteur dans laquelle pénètre de l'eau (4). Il se forme alors un ou plusieurs tourbillons (10) d'axe vertical permettant de dissiper l'énergie cinétique de l'eau avant son entrée dans le réservoir. Une ou plusieurs ouvertures (8) de taille plus importante que la section du tube d'entrée (1) sont pratiquées dans au moins une des surfaces horizontales limitant la boîte, au centre de cette surface et donc du tourbillon dans le cas de la figure de l'abrégé. Le tourbillon dissipe l'énergie cinétique de l'eau, la taille importante des ouvertures (8) et la faible pression qui y règne permettent une faible vitesse de l'eau à l'arrivée dans le réservoir. Le brise-jet selon l'invention permet ainsi d'éviter le mélange de l'eau plus chaude ou plus froide que celle du réservoir avec l'eau s'y trouvant et de favoriser la stratification. Le brise-jet selon l'invention est particulièrement destiné à équiper les entrées d'eau dans les ballons d'eau chaude sanitaire et les entrées d'eau dans les réservoirs équipant certains systèmes de chauffage.
1. Brise-jet, disposé devant un tube d'entrée d'eau (1) à l'intérieur d'un réservoir (2) d'eau chaude comportant au moins une entrée d'eau et au moins une sortie d'eau (12), constitué d'une boîte (3) fixée sur ledit tube d'entrée d'eau (1) ou sur les parois du réservoir (2), l'eau pénétrant dans cette boîte (3) avant d'aller dans le réservoir (2), caractérisé en ce que ladite boîte (3) est délimitée par une paroi latérale cylindrique (5) ayant ses génératrices perpendiculaires à l'axe du tube d'entrée (1) à son arrivée dans la boîte (3) et par deux bases (6, 7), le facteur de forme des bases (6, 7) étant inférieur à 6 et le rapport entre la plus petite dimension des bases (6, 7) et la hauteur de la boîte (3) étant supérieur à 2, au moins une ouverture (8, 9) étant pratiquée dans au moins une des deux bases (6, 7). 2. Brise-jet selon la 1, caractérisé en ce que le facteur de forme des bases (6, 7) est compris entre 1 et 3. 3. Brise-jet selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le rapport entre la plus petite dimension des bases (6, 7) et la hauteur de la boîte est compris entre 3 et 7. 4. Brise-jet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface de la ou des ouvertures (8, 9, 19) pratiquées dans au moins une des deux bases (6, 7) de la boîte (3) est sensiblement supérieure à la section droite du tube d'entrée (1). 5. Brise-jet selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque l'axe du tube (1) d'entrée d'eau à son arrivée dans la boîte (3) est tangentiel à la paroi latérale (5), la ou les ouvertures (8, 19) sont pratiquées sensiblement au centre d'au moins une des deux bases (6, 7) limitant la boîte (3). 6. Brise-jet selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, lorsque l'axe du tube (1) d'entrée d'eau à son arrivée dans la boîte (3) n'est pas tangentiel à la paroi latérale (5), divisant ainsi la boîte (3) en deux parties, la ou les ouvertures (9) sont pratiquéessensiblement au centre d'au moins une desdites parties dans au moins une des deux bases (6, 7) de la boîte (3). 7. Brise-jet selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsque le tube d'entrée (1) envoie dans la boîte (3) de l'eau plus froide que l'eau du réservoir, l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte (3) étant horizontal, les deux bases (6, 7) limitant la boîte (3) sont disposées horizontalement et la ou les ouvertures (8, 19) sont pratiquées uniquement dans la base (7) située au-dessous de l'axe du tube. 8. Brise-jet selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que, lorsque le tube d'entrée (1) envoie dans la boîte (3) de l'eau plus chaude que l'eau du réservoir, l'axe de ce tube à l'arrivée dans la boîte (3) étant horizontal, les deux bases (6, 7) limitant la boîte (3) sont disposées horizontalement et la ou les ouvertures (9) sont pratiquées uniquement dans la base (6) située au-dessus de l'axe du tube. 9. Brise-jet selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que plusieurs tubes d'entrée d'eau (20) arrivent dans la boîte (3). 10. Brise-jet selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que un ou plusieurs tubes de sortie d'eau (21) partent de la boîte (3). 11. Réservoir muni d'un brise-jet selon l'une quelconque des précédentes.
F
F24,F16
F24H,F16L
F24H 9,F16L 55,F24H 1
F24H 9/00,F16L 55/02,F24H 1/18
FR2983166
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ELEMENT D'HABILLAGE INTERIEUR ET ELEMENT D'HABILLAGE INTERIEUR
20,130,531
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur destiné à un véhicule automobile. L'invention concerne en outre un élément d'habillage intérieur. De tels éléments d'habillage intérieur sont utilisés dans des véhicules, par exemple en tant qu'éléments latéraux de portière, en tant que plafonniers, tableaux de bord ou en tant que combinés d'instruments. La surface de l'élément d'habillage intérieur peut par exemple être essentiellement plate ou peut présenter selon le design une forme tridimensionnelle à décrire dotée de zones partielles convexes et concaves ; elle peut également éventuellement présenter une ou plusieurs ouvertures et évidements servant à recevoir des baguettes décoratives et des éléments de commande tels que des touches, des commutateurs et des boutons rotatifs pour les lève-vitres ou les rétroviseurs extérieurs. Afin de fixer l'élément d'habillage intérieur à la carrosserie de l'habitacle du véhicule ou à la portière du véhicule ainsi que pour maintenir des poignées, des éléments de commandes et des plateaux de rangement au niveau de l'élément d'habillage intérieur, ce dernier est équipé de pièces rapportées ou d'éléments de retenue. Habituellement, le côté, tourné vers l'habitacle du véhicule, de l'élément d'habillage intérieur est appelé le côté visible. Une couche décorative peut être disposée sur le côté visible, laquelle confère à l'élément d'habillage intérieur sur son côté visible une apparence attrayante d'un point de vue optique et/ou haptique, tandis que si l'on regarde depuis le côté visible, une couche de support est prévue sous la couche décorative. La présente invention a pour objectif de proposer un élément d'habillage intérieur et un procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur bon marché et de fournir dans ce cadre une couche décorative dotée d'une surface visible attrayante d'un point de vue qualitatif et présentant de particulièrement bonnes propriétés haptiques. Selon un aspect de l'invention, est prévu un procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur doté d'une couche de support et d'une couche décorative reliée à ladite couche de support, le procédé comprenant les étapes suivantes consistant à : - surmouler par injection une couche décorative avec un matériau afin de réaliser la couche de support au niveau de la deuxième surface de la couche décorative dans la cavité, la couche décorative étant formée à partir d'une couche de renforcement flexible et à partir d'une couche extérieure placée sur cette dernière et constituée d'un matériau à base de liège ; - réchauffer le matériau introduit dans la cavité à une température minimale de sorte qu'un élément de support est formé et durci aux fins de la formation de l'élément d'habillage intérieur à partir du matériau introduit, lequel élément de support est relié à la couche décorative, en particulier par complémentarité de forme. Selon l'invention, un procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur doté d'une couche de support et d'une couche décorative reliée à ladite couche de support est également prévu, lequel comprend les étapes suivantes consistant à : - disposer une couche décorative dotée d'une première surface constituant le côté visible et d'une deuxième surface placée de manière opposée par rapport à la première surface sur une surface de formage d'une première partie d'outil de formage d'un outil de formage présentant la première partie d'outil de formage et une deuxième partie de formage afin de surmouler par injection la couche décorative, la couche décorative étant formée à partir d'une couche de renforcement flexible et à partir d'une couche extérieure placée sur cette dernière et constituée d'un matériau à base de liège et la couche constituée d'un matériau à base de liège étant placée au niveau de la surface de formage de la première partir d'outil de formage ; - fermer l'outil de formage en rassemblant la première et la deuxième partie d'outil de formage de sorte qu'il se forme une cavité entre la deuxième surface de la couche décorative et une surface de formage de la deuxième partie d'outil de formage servant à recevoir le matériau aux fins de la réalisation d'une couche de support au niveau de la deuxième surface de la couche décorative ; - introduire dans la cavité un matériau aux fins de la réalisation de la couche de support au niveau de la deuxième surface de la couche décorative ; et - réchauffer le matériau introduit dans la cavité à une température minimale de sorte qu'un élément de support est formé et durci aux fins de la formation de l'élément d'habillage intérieur à partir du matériau introduit, lequel élément de support est relié à la couche décorative, en particulier par complémentarité de forme. Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, on prévoit que la couche extérieure est constituée de liège. Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, on prévoit que le matériau utilisé aux fins du surmoulage par injection ou introduit dans la cavité est une matière plastique thermoplastique. Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, on prévoit qu'on utilise comme couche de renforcement un textile non tissé, un film, du papier ou du carton. Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, on prévoit qu'on utilise comme matériau flexible une couche de polyester. Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, on prévoit que pour durcir l'élément de support, au moins une des parties d'outil de l'outil est chauffée à une température qui se situe au-dessus du point de fusion du matériau introduit dans la cavité et en-dessous du point de fusion du matériau de la couche de renforcement. Selon un autre aspect de l'invention, on prévoit un élément d'habillage intérieur destiné à un véhicule automobile doté d'une couche de support et d'une couche décorative reliée à plat à ladite couche de support, dans lequel la couche décorative est formée à partir d'une couche de renforcement flexible et d'une couche extérieure placée sur cette dernière et constituée d'un matériau à base de liège et dans lequel la couche de support est formée à partir d'une matière plastique thermoplastique et par surmoulage par injection de la couche décorative. Selon un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention, on prévoit que la couche de renforcement est un film, ou est formée de papier ou de carton ou en est constituée. Selon un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention, on prévoit que le matériau flexible est un textile fabriqué à partir de polyester (PES), non tissé ou un film, est formé à partir dudit textile ou en est constitué. Selon un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention, on prévoit que la couche décorative présente une épaisseur allant de 0,1 à 0,6 mm. Selon un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention, on prévoit que la couche de support est fabriquée à partir de polypropylène. Selon un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention, on prévoit que le textile non tissé ou le film présente un point de fusion plus élevé que celui de la matière plastique. La présente invention prévoit en particulier un élément d'habillage intérieur dont la couche décorative est formée à partir d'au moins une plaque de placage et d'une couche de renforcement. Selon le procédé selon l'invention, on évite des modes de fabrication de demi-produits à base de liège présentant des inconvénients. Dans ce cadre, on évite en particulier que le surmoulage par injection se fasse après une fabrication d'une couche décorative en liège indéformable. Le liège utilisé pour la couche extérieure peut être fabriqué en particulier à partir d'un granulat de liège issu du liège des bouchons de bouteille ou à partir d'éléments de liège plus grands. Dans ce cadre, on peut prévoir qu'une plaque de bois ou un placage en liège sont fabriqués en tant que couche extérieure, dans lequel le granulat de liège est mélangé à un liant afin d'obtenir une composition de liant et de liège et dans lequel ladite composition de liant et de liège est alors extrudée et découpée en disques fins de placage en liège. Ainsi, le liège n'est utilisé que conjointement avec la couche de renforcement selon l'invention pour le procédé de surmoulage par injection. Grâce à la solution selon l'invention, au moins un disque de placage en liège est relié à une couche de support flexible, de sorte qu'une plaque de couche décorative est utilisée aux fins du surmoulage par injection, laquelle présente elle-même une bonne résistance, une bonne épaisseur et une bonne rigidité. Dans ce cadre, il est possible de prévoir que plusieurs couches de liège sont déposées les unes à côté des autres sur la couche de renforcement et sont reliées et par exemple collées à ladite couche de renforcement si bien qu'une couche de liège homogène est fabriquée sur la couche de renforcement. Le procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur selon l'invention présente en particulier les étapes suivantes consistant à : - relier au moins une plaque de placage en liège à une couche de renforcement en un matériau flexible pour obtenir un demi-produit, qui forme la couche décorative sur le côté visible, sachant qu'on utilise comme matériau flexible un tissu non tissé, un film, du papier ou du carton ; - disposer le demi-produit sur une première moitié d'outil de formage d'un outil de formage présentant la première partie d'outil de formage et une deuxième partie de formage de telle manière que le côté visible repose sur la première moitié d'outil de formage ; - fermer l'outil de formage en rassemblant les deux parties d'outil de formage ; - surmouler par injection le demi-produit sur le côté faisant face au côté visible avec de la matière plastique aux fins de la réalisation de la couche de support supportant la couche décorative ; et - durcir, en particulier en la réchauffant, la matière plastique surmoulée par injection de sorte qu'aux fins de la formation de l'élément d'habillage intérieur, la couche de support est reliée à la plaque de placage en liège au moins au nombre de une ou à la couche de renforcement, en particulier par complémentarité de forme. Ainsi, on forme dans un premier temps lors d'une première étape un demi-produit. La plaque de placage en liège a été préalablement fabriquée en formant par exemple un granulat de liège à partir du liège de bouchons de bouteille ou à partir d'éléments de liège plus grands. Le granulat de liège a été alors mélangé à un liant, afin d'obtenir une composition de liège et de liant. Ladite composition de liège et de liant a alors été extrudée et découpée en fines plaques de placage. Aux fins de la rigidification, les fines plaques de placage sont alors reliées sur leur côté arrière, donc le côté opposé au côté visible, à un matériau flexible, formant ainsi une couche de renforcement. Dans ce cadre a lieu un assemblage par liaison de matière, par exemple par collage. La rigidification avec le matériau flexible permet d'obtenir que les plaques de placage en liège sont nettement plus stables et peuvent ainsi être usinées sans aucun problème sans risque de bris involontaire, ce qui les rendrait inutilisables. On peut utiliser comme matériau flexible un textile non tissé. Il est également possible d'utiliser un film, du papier ou du carton. Par exemple, il s'agit dans le cas du textile non tissé d'un non-tissé qui est formé à partir d'une pluralité de fibres, lesquelles individuellement ne présentent aucune direction de prédilection : c'est donc un non-tissé isotrope. La résistance d'un non-tissé de ce type ne repose que sur son adhérence propre aux fibres à la différence du tissu tissé, du tissu à mailles ou du tissu tricoté. En conséquence, un tel non-tissé est particulièrement flexible. De tels non-tissés peuvent être fabriqués en compactant diverses fibres pour former un non-tissé par exemple par aiguilletage ou par jets d'eau. Lors d'une deuxième étape, le demi-produit est alors disposé dans un outil de formage si bien que le demi-produit repose par le côté, qui forme ultérieurement le côté visible de l'élément d'habillage intérieur, sur une surface intérieure d'une des deux parties d'outil de formage de l'outil de formage. En général, ce sera la partie la plus inférieure parmi les deux parties d'outil de formage. En variante, l'agencement des moitiés d'outil peut également être vertical avec un mouvement d'ouverture/de fermeture horizontal. Le demi-produit est de manière correspondante alors disposé dans l'une des deux moitiés d'outil. Lors d'une troisième étape, l'outil de formage est alors fermé en rassemblant les deux parties d'outil de formage si bien que le demi-produit se trouve dans la chambre désormais fermée de l'outil de formage. Lors d'une quatrième étape, de la matière plastique est injectée dans la chambre fermée de l'outil de formage. Puisque le demi-produit repose par son côté formant ultérieurement le côté visible sur la surface intérieure d'une des parties d'outil de formage, le côté arrière, donc le côté faisant face au côté visible, est relié à la matière plastique injectée. Ainsi, la matière plastique réalise un assemblage intime, par exemple par complémentarité de forme, avec le matériau flexible sur le côté arrière du demi-produit et forme la couche de support de l'élément d'habillage intérieur. De manière appropriée, on utilise dans le cas présent comme matière plastique une matière thermoplastique. Lors de la cinquième étape, un élément d'habillage intérieur est donc disponible après le durcissement de la matière plastique surmoulée par injection, lequel élément d'habillage intérieur présente une couche de support en une matière plastique surmoulée par injection ainsi qu'une plaque de placage en liège sur son côté visible et de manière intercalée une couche de renforcement en un matériau flexible, à savoir en un textile non tissé, un film, papier ou carton. Il est possible d'usiner grâce au procédé des plaques de placage de diverses épaisseurs. On prévoit de préférence qu'une plaque de placage présentant une épaisseur allant de 0,1 mm à 0,6 mm est utilisée. Cela permet de déformer la plaque de placage avec la couche de renforcement de manière à correspondre à la forme du côté visible de l'élément d'habillage intérieur sans qu'un bris de la plaque de placage ne soit à craindre. Grâce à une épaisseur minimale de 0,1 mm, on garantit que la plaque de placage produite à partir d'une matière naturelle recouvre de manière invisible la couche de support se trouvant en-dessous. Ainsi, il est possible de fabriquer un élément d'habillage intérieur qui présente l'apparence attrayante d'un point de vue optique et d'un point de vue haptique du liège sur son côté visible, mais présente une couche de support constituée d'un autre matériau, qui est approprié par exemple du fait de son épaisseur plus petite et/ou de sa résistance aux chocs pour un tel élément d'habillage intérieur. Le matériau flexible peut contenir des fibres naturelles, telles que des fibres en coton, en laine ou en coco. En variante ou en complément, le matériau flexible peut contenir des fibres synthétiques telles que par exemple une matière thermoplastique. De préférence, on prévoit qu'un textile non tissé produit à partir d'un polyester (PS) est utilisé. Le polyester (PES) est particulièrement résistant aux chocs et stable d'un point de vue thermique si bien qu'un élément d'habillage intérieur contenant un polyester (PES) est particulièrement résistant aux chocs et est également en mesure de résister aux contraintes élevées thermiques. Toute matière plastique appropriée peut être utilisée pour le surmoulage par injection. On peut utiliser par exemple des matières thermoplastiques. On utilise de préférence une couche de support produite à partir d'un polypropylène (PP). Il est ainsi possible d'obtenir un élément d'habillage intérieur particulièrement léger, puisque le polypropylène présente une épaisseur particulièrement faible. En outre, les propriétés mécaniques, telles que la rigidité, du polypropylène (PP) peuvent être modifiées en ajoutant des matières de charge, telles que du talc, de la craie ou des fibres comme les fibres de verre. On prévoit de préférence qu'on utilise un textile non tissé ou un film, lequel présente un point de fusion plus élevé que celui de la matière plastique, et que la matière plastique est réchauffée lors de l'étape de durcissement à une température qui se situe entre le point de fusion de la matière plastique et le point de fusion du textile non tissé ou du film. Aux fins du durcissement, la matière plastique doit refroidir, par exemple une matière thermoplastique est chauffée lors du moulage par injection à une température supérieure au point de fusion afin de liquéfier ladite matière thermoplastique. Cette dernière refroidit immédiatement après l'injection au niveau de la paroi de l'outil et se rigidifie. Il est recommandé que la température de la matière fondue ne soit pas sensiblement au-dessus de la température de fusion du matériau thermoplastique utilisé pour le tissu. La sélection des points de fusion permet d'arriver au fait que lors de l'étape du durcissement, la matière plastique est fondue et peut ainsi être introduite dans les fibres de la couche de renforcement constituée d'un textile non tissé sans effriter le textile non tissé. Après la rigidification répétée de la matière plastique, la matière plastique rigidifiée forme avec le textile non tissé un assemblage par complémentarité de forme particulièrement intime, dans le cadre duquel les fibres ne sont pas fondues. Toutefois, les fibres peuvent également être fondues pour obtenir un assemblage par liaison de matière. En outre, relève de la présente invention, un élément d'habillage intérieur destiné à véhicule automobile, doté d'une couche de support et d'une couche décorative reliée à ladite couche de support sur son côté visible, dans lequel la couche décorative présente au moins une plaque de placage et une couche de renforcement, lesquelles sont reliées entre elles, et dans lequel la couche de support est formée sur le côté opposé au côté visible en matière plastique surmoulée par injection, dans lequel on prévoit selon l'invention que la plaque de placage au moins au nombre de une est produite à partir de liège et que la couche de renforcement contient un textile non tissé, un film, du papier ou du carton. L'élément d'habillage intérieur présente donc une couche de support en une matière plastique surmoulée par injection ainsi qu'une plaque de placage en liège sur son coté visible, et de manière intercalée une couche de renforcement en un matériau flexible, à savoir en un textile non tissé. Dans ce cadre, la fine plaque de placage est reliée sur son côté arrière, en d'autres termes le côté opposé au côté visible, à un matériau flexible qui forme la couche de renforcement. Elles sont ainsi reliées par liaison de matière, par exemple par collage. Le matériau flexible est un textile non tissé. A titre d'exemple, un textile non tissé est un non-tissé qui est formé à partir d'une pluralité de fibres, lesquelles ne présentent individuellement aucune direction de prédilection, on parle donc d'un non-tissé isotrope. La résistance d'un tel non-tissé repose uniquement sur son adhérence inhérente aux fibres à la différence des tissus tissés, des tissus à mailles ou des tissus tricotés. En conséquence, un tel non-tissé est particulièrement flexible. De tels non-tissés peuvent être fabriqués en ce que diverses fibres sont compactées pour former un non-tissé par exemple par aiguilletage ou par jets d'eau. En variante, le matériau flexible est un film, du papier ou du carton. Les plaques de placage peuvent présenter une épaisseur quelconque. De préférence, on prévoit que la plaque de placage au moins au nombre de une présente une épaisseur allant de 0,1 à 0,6 mm. Ainsi, il est possible de façonner la plaque de placage avec la couche de renforcement de manière à correspondre à la forme sur le côté visible de l'élément d'habillage intérieur sans risque de casser la plaque de placage. Une épaisseur minimale de 0,1 mm permet d'assurer que la plaque de placage produite à partir d'une matière naturelle, qu'est le liège, recouvre de manière invisible la couche de support se trouvant en-dessous. Ainsi, un tel élément d'habillage intérieur présente une apparence attrayante d'un point de vue optique et d'un point de vue haptique du liège sur le côté visible, toutefois une couche de support constituée d'un autre matériau qui s'adapte bien mieux à un tel élément d'habillage intérieur du fait de sa densité plus faible et/ou de sa résistance aux chocs. Le matériau flexible peut contenir des fibres naturelles, telles que des fibres de coton, de laine ou de coco. En variante ou en complément, le matériau flexible peut contenir des fibres artificielles. De préférence, on prévoit que le textile non tissé est produit à partir de polyester (PES). Le polyester (PES) est particulièrement résistant aux chocs et thermiquement stable si bien qu'un élément d'habillage intérieur contenant un polyester (PES) est particulièrement résistant aux chocs et est également en mesure de résister aux contraintes thermiques élevées. Le support peut être constitué de toute matière plastique appropriée pour le surmoulage par injection. La matière plastique peut être par exemple une matière thermoplastique. De préférence, la couche de support est produite à partir de polypropylène (PP). Un tel élément d'habillage intérieur est particulièrement léger, puisque le polypropylène (PP) présente une particulièrement faible densité. En outre, les propriétés mécaniques, qu'est par exemple la rigidité, du polypropylène (PP) peuvent être modifiées en ajoutant des matières de charge, telles que du talc, de la craie ou des fibres, telles que les fibres de verre. On prévoit de préférence selon l'invention que le textile non tissé présente un point de fusion plus élevé que celui de la matière plastique, et qu'on utilise un textile non tissé, qui présente un point de fusion plus élevé que la matière plastique. Grâce aux choix des points de fusion, on obtient que lors de l'étape A du durcissement, la matière plastique est fondue, puis est introduite dans les fibres de la couche de renforcement constituée du textile non tissé sans que le textile non tissé ne s'effrite. Après la rigidification répétée de la matière plastique, la matière plastique rigidifiée forme conjointement avec le textile non tissé un assemblage par complémentarité de forme, particulièrement intime. La présente invention est expliquée de manière plus détaillée à l'aide des figures annexées, sur lesquelles on peut voir : - figure 1 : une représentation en perspective d'un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention ; - figure 2: une représentation en perspective d'une autre mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur selon l'invention ; - figure 3: une représentation en coupe de la section illustrée sur la figure 2 le long de la ligne A-A ; - figure 4 : une représentation en coupe très schématique de la couche décorative utilisée lors du procédé selon l'invention ; - figure 5 : une représentation très schématique d'un outil de formage ouvert aux fins de la mise en oeuvre de l'exemple de réalisation du procédé selon l'invention ; - figure 6 : une représentation très schématique de l'outil de formage de la figure 4 dans un état ouvert après l'introduction d'un matériau aux fins de la réalisation de la couche de support ; - figure 7 : une représentation détaillée de l'outil de formage, dans l'état représenté sur la figure 5 ; et - figure 8 : une représentation détaillée de l'outil de formage dans l'état représenté sur la figure 6. La figure 1 illustre une vue en perspective de l'élément d'habillage intérieur 1, qui est installé dans un véhicule automobile et qui présente un côté visible 12 tourné vers l'habitable du véhicule IR. A titre d'exemple, sur la figure 2, un autre mode de réalisation de l'élément d'habillage 1 selon l'invention est représenté sous la forme d'un combiné d'instruments. Sur la figure 2, un système de coordonnées local est reporté avec un axe X, un axe Y et un axe Z, dans lequel l'axe X définit une direction longitudinale, l'axe Y une direction transversale et la direction Z une direction dans l'épaisseur de l'élément d'habillage 1 ou du combiné d'instruments. Le combiné d'instruments 1 représenté est prévu pour être monté dans l'habitacle d'un véhicule automobile et est à cet effet appliqué au niveau du composant cadre du véhicule (non représenté). Une pièce moulée de socle (non illustrée) se raccorde en tant qu'élément d'habillage séparé à un premier côté de bordure 2a pour l'espace réservé aux jambes dans la zone avant de l'habitacle du véhicule. La pièce moulée de socle forme conjointement avec le combiné d'instruments 1, un corps d'habillage qui est prévu comme partie intégrante d'un équipement de cockpit destiné à être installé sur le pare-brise. Dans ce cadre, un deuxième côté de bordure 2b placé à l'opposé du premier côté de bordure 2a est placé sur le pare- brise. Le combiné d'instruments 1 comporte de préférence une forme présentant - en partie en combinaison avec la pièce moulée de socle disposée au niveau dudit combiné d'instruments - une ou plusieurs des ouvertures qui suivent : des ouvertures 9a servant à recevoir des pièces d'extrémité de conduite d'aération ; une ouverture 9b servant à recevoir un dispositif d'affichage ; des ouvertures 9c servant à recevoir un haut-parleur ; des ouvertures 9d servant à recevoir une buse de dégivrage. Des chanfreins réalisés au niveau des ouvertures 9c, 9d respectives sont représentés par une ligne en pointillés. En général, selon l'invention, un élément d'habillage 1 est prévu en particulier pour l'habitacle d'un véhicule. En principe, l'élément d'habillage selon l'invention peut être configuré différemment et être prévu dans un autre but et être réalisé sous la forme d'un élément d'habillage intérieur pour portière par exemple. L'élément d'habillage 1 et ainsi le combiné d'instruments 1 illustré sur les figures 1 à 8 présentent une première surface la, qui constitue le côté visible de l'élément d'habillage 1, et une deuxième surface 1b orienté à l'opposé de la première surface la. En outre, l'élément d'habillage 1 présente un premier côté de bordure 2a et un deuxième côté de bordure 2b, lesquels sont placés de manière opposée l'un par rapport à l'autre par rapport à la direction longitudinale X et s'étendent le long de la direction transversale Y. La structure d'un mode de réalisation de l'élément d'habillage intérieur 1 est illustrée schématiquement sur la figure 3, qui représente une coupe de la section illustrée sur la figure 2. L'élément d'habillage intérieur 1 présente un élément de support 40 ainsi qu'une couche extérieure ou une couche décorative 20 qui est formée à partir d'une couche intermédiaire, ou une couche de renforcement 21,reposant sur l'élément de support 40 et reliée à cette dernière à force et à plat, ainsi qu'à partir d'une couche extérieure 22. Une surface extérieure 22a de la couche extérieure 22 forme la première surface la de l'élément d'habillage 1. La couche extérieure 22 est formée à partir de liège et peut être dans ce cadre constituée de liège et d'un liant ou n'est constituée que de liège. La couche extérieure 22 peut présenter en particulier une épaisseur allant de 0,1 mm à 0,6 mm. De ce fait, il est possible d'amener lors de la fabrication de l'élément d'habillage intérieur 1, la couche décorative 20 avec la couche extérieure 22, lors de l'introduction dans une première partie d'outil, dans la forme souhaitée pour l'élément d'habillage intérieur 1. Simultanément, du fait de la faible épaisseur de la couche extérieure 22, il est garanti que la couche de support 40 se trouvant sous la couche extérieure 22 est recouverte également lors de son utilisation de manière fiable. De même, il est possible de prévoir que la couche décorative 20 présente une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 0,6 mm. La couche de support 40 est formée à partir d'une matière plastique surmoulée par injection, qui est formée à partir d'une matière plastique thermoplastique et qui en est constituée. La matière plastique thermoplastique peut être en particulier du polypropylène (PP) ou de l'ABS ou peut contenir du polypropylène. La couche intermédiaire ou la couche de renforcement 10 est disposée entre la couche extérieure en liège et la couche de support 40. La couche de renforcement est formée à partir d'un matériau flexible afin de prévoir de manière avantageuse selon l'invention l'utilisation du liège pour la couche extérieure 22. Le matériau de la couche intermédiaire peut être en particulier un non-tissé, en particulier en polyester ou peut en être formé. Dans ce cadre, un non-tissé présentant plus de 150 g par m2 peut être notamment utilisé. Il est également possible de prévoir qu'on utilise comme couche d'assemblage 21 un film tel qu'un film en PVC, un papier ou un carton. Le textile non tissé 20 est constitué dans le présent exemple de réalisation de polyester (PES) ou peut être formé à partir de polyester (PES). Mais il est également possible d'utiliser un textile non tissé 20 en fibres naturelles, telles que des fibres de coton, de laine ou de coco. En variante ou en complément, le matériau flexible peut contenir outre des fibres naturelles des fibres artificielles en polyester (PES) ou en une autre matière plastique. Lors de l'utilisation d'un textile non tissé pour la couche d'assemblage 21, il est possible d'utiliser selon un mode de réalisation un non-tissé et en particulier un non-tissé en PES qui a été compacté par aiguilletage ou par jets d'eau. Le matériau servant à la fabrication de la couche de support 40, donc en particulier une matière plastique thermoplastique, est amené lors du surmoulage par injection de la couche décorative 20 dans l'état fondu au niveau de la couche intermédiaire 21 et par exemple au niveau du textile non tissé et forme ainsi un assemblage intime, en d'autres termes un assemblage par complémentarité de forme dans lequel les fibres de la matière plastique thermoplastique sont assemblées par griffes aux fibres d'une couche intermédiaire 21 formée à partir d'un non-tissé. Aux fins de la fabrication de l'élément d'habillage intérieur 1 selon l'invention, une couche décorative 20 est fabriquée en fabriquant en premier une plaque de placage 22 destinée à être utilisée comme couche extérieure de l'élément d'habillage 1. Dans ce cadre, il est possible de prévoir qu'en premier lieu un granulat de liège constitué de plus petites parties de liège, telles qu'issues des bouchons de liège des bouteilles est fabriqué à partir de liège ou à partir de parties de lièges plus grandes. Puis, il est possible de prévoir que le granulat de liège est mélangé à un liant afin d'obtenir une composition de liège et de liant. Ladite composition de liège et de liant est alors extrudée et est découpée en de fines plaques de placage en liège. Immédiatement après, la plaque de placage 22 est reliée à une couche de renforcement 21 en particulier constituée d'un textile non tissé comme matériau flexible, par exemple par collage afin de fabriquer un demi-produit aux fins de la formation de la couche décorative (figure 4). La couche de renforcement 21 permet de rigidifier la couche extérieure ou la plaque de placage 22 en liège, laquelle peut ainsi être manipulée plus facilement lors des prochaines étapes du procédé sans avoir à craindre le bris de cette dernière. Dans une autre étape, le demi-produit 30 est disposé dans un outil de formage 100, qui présente une partie inférieure d'outil de formage 110 et une partie supérieure d'outil de formage 120. Dans ce cadre, la couche décorative 20 dotée d'une première surface 20a réalisant un côté visible la et d'une deuxième surface 20b placée de manière opposée à la première surface est disposée sur une première partie d'outil de formage 110 d'un outil de formage 100 présentant la première partie d'outil de formage 110 et une deuxième partie d'outil de formage 120 et pour le surmoulage par injection de la couche décorative 20 de telle manière que la première surface 20a repose sur une surface de formage 110a de la première partie d'outil de formage 110 (figures 5 et 7). Dans ce cadre, le demi-produit servant à réaliser la couche décorative 20 est disposé de telle manière dans la première partie d'outil de formage ou dans la partie d'outil de formage inférieure 110 que la première surface 20a formant le côté visible de l'élément d'habillage intérieur 1 fini repose à plat sur une surface intérieure 110a de la première partie d'outil de formage ou la partie d'outil de formage inférieure 110. Immédiatement après, l'outil de formage 100 est alors fermé en rassemblant les deux parties d'outil de formage 110, 120 de sorte que le demi- produit 30 se trouve dans la chambre désormais fermée de l'outil de formage 100. L'outil 100 est réalisé de telle manière qu'il se forme une cavité 300 entre la deuxième surface 20b de la couche décorative 20 et une surface de formage 120a de la deuxième partie d'outil de formage 120 servant à recevoir le matériau 30 aux fins de la réalisation d'une couche de support 40 au niveau de la deuxième surface 20b de la couche décorative 20. Lors d'une autre étape, est introduit dans la chambre fermée de l'outil de formage 100 un matériau 30 servant à réaliser une couche de support 40 par au moins une ouverture 101, 102, 103 dans la partie d'outil 110. Il est également possible de prévoir que le matériau 30 servant à réaliser une couche de support 40 est injecté dans la cavité à une pression relativement élevée et dans ce cadre en particulier à une pression comprise entre 100 et 170 bar (figure 6). La matière plastique injectée 12 est collectée sur le côté arrière 20b de la couche décorative 20, placé de manière opposée par rapport à la couche extérieure 22, parvient toutefois du fait de l'appui à plat de la couche décorative 20 sur la surface intérieure 110a de la première partie d'outil de formage 110. Selon un mode de réalisation de l'invention, une matière thermoplastique est utilisée et dans ce cadre en particulier un polypropylène (PP) comme matériau 30 servant à réaliser la couche de support au niveau de la deuxième surface 20b de la couche décorative 20 dans la cavité 300. Il est également possible d'utiliser une matière thermoplastique en tant que matériau 30 servant à réaliser la couche de support sur la deuxième surface 20b de la couche décorative 20 et destiné à être introduit dans la cavité 300. Ainsi, il est possible d'obtenir un élément d'habillage intérieur 1 particulièrement léger, puisque le polypropylène (PP) présente une densité particulièrement basse. Selon l'invention, on prévoit que la matière plastique servant à fabriquer la couche de support présente un point de fusion plus bas que le matériau de la couche intermédiaire 21 et en particulier du textile non tissé ou du polyester (PES). Le textile non tissé peut contenir en particulier des fibres naturelles, telles que des fibres de coton, de laine ou de coco. En variante ou en complément, le textile non tissé peut contenir outre les fibres en polyester (PES) également d'autres fibres synthétiques ou des fibres naturelles. Selon le procédé selon l'invention, il est possible de prévoir que le matériau 30 à injecter et en particulier la matière plastique à injecter sont réchauffés à une température qui se situe au-dessus du point de fusion de la matière plastique 12 mais en-dessous de la température de fusion du matériau du textile non tissé 20. En variante ou en complément, il est possible de prévoir que la deuxième partie d'outil est réchauffée à une température supérieure à la température de fusion de la matière plastique. Le matériau 30 introduit dans la cavité 200 est dans un état fondu, tandis que les fibres de la matière plastique ne sont pas dans un état fondu, et les fibres du matériau 30 introduit dans la cavité 200 sont assemblées par griffes aux fibres du non-tissé de la couche de renforcement 21 et forment ainsi après sa rigidification lors d'une autre étape un assemblage par complémentarité de forme entre la couche décorative 20 et la couche de support 40 que le matériau 30 introduit dans la cavité 300 ou la matière plastique 30 injectée forme après sa rigidification. Pour finir, l'outil de formage 100 est ouvert par écartement et éloignement des deux parties de l'outil de formage 110, 120 l'une de l'autre, et l'élément d'habillage intérieur 1 fini peut être retiré de l'outil de formage 100. Selon une autre mode de réalisation de l'invention, la surface extérieure de la couche extérieure, donc de la couche en liège, est recouverte d'un film qui peut être transparent, et dans ce cadre en particulier incolore ou transparent et coloré. Dans ce cadre, il est possible de prévoir que la couche supplémentaire transparente est fabriquée : - avant le surmoulage par injection et avant l'introduction de la couche décorative dans l'outil de formage ; ou - après le surmoulage par injection et après le retrait de l'élément d'habillage 1 hors de l'outil de formage. En règle générale, la couche supplémentaire transparente peut être constituée d'un matériau thermoplastique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci- dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Liste des numéros de référence : 2 Elément d'habillage intérieur 4 Couche décorative 6 Couche de support 8 Plaque de placage Couche de renforcement 12 Matière plastique 100 Outil de formage 110 Première partie d'outil de formage 10 120 Deuxième partie d'outil de formage 30 Demi-produit 20 Textile non tissé 22 Côté visible 24 Surface intérieure
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur (1) doté d'une couche de support (40) et d'une couche décorative (20) reliée à la couche de support (40), lequel procédé comprend les étapes suivantes consistant à : - surmouler par injection une couche décorative (20) avec un matériau (30) servant à réaliser la couche de support au niveau de la deuxième surface (20b) de la couche décorative (20) dans la cavité (300), la couche décorative étant formée à partir d'une couche de renforcement (21) flexible et à partir d'une couche extérieure (22) placée sur cette dernière et constituée d'un matériau à base de liège ; - réchauffer le matériau (30) introduit dans la cavité (300) à une température minimale de sorte que pour former l'élément d'habillage intérieur (1) à partir du matériau (30) introduit, un élément de support (40) est formé et est durci, lequel est relié à la couche décorative, en particulier par complémentarité de forme. La présente invention concerne également un élément d'habillage intérieur (1) destiné à un véhicule automobile.
1. Procédé de fabrication d'un élément d'habillage intérieur (1) doté d'une couche de support (40) et d'une couche décorative (20) reliée à ladite couche de support (40), lequel procédé comprenant les étapes suivantes consistant à : - surmouler par injection une couche décorative (20) avec un matériau (30) aux fins de la formation de la couche de support au niveau de la deuxième surface (20b) de la couche décorative (20) dans la cavité (300), la couche décorative (20) étant formée à partir d'une couche de renforcement (21) flexible et d'une couche extérieure (22) placée sur cette dernière et constituée d'un matériau en liège, - réchauffer le matériau (30) introduit dans la cavité (300) à une température minimale de sorte qu'un élément de support (40) est façonné et durci aux fins de la formation de l'élément d'habillage intérieur (1) à partir du matériau (30) introduit, lequel élément de support est relié, en particulier par complémentarité de forme, à la couche décorative. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la couche extérieure (22) est constituée de liège. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le matériau (30) utilisé aux fins du surmoulage par injection est une matière plastique thermoplastique. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on utilise pour la couche de renforcement un textile non tissé, un film, du papier ou du carton. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on utilise comme matériau flexible une couche de polyester. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une des parties d'outil (110, 120) de l'outil (100) est chauffée aux fins du durcissement de l'élément de support (40) à une température, qui se situe au-dessus du point de fusion du matériau (30) introduit dans la cavité (300) et en-dessous du point de fusion du matériau de la couche de renforcement (21). 7. Elément d'habillage intérieur (1) destiné à véhicule automobile doté d'une couche de support (40) et d'une couche décorative (20) reliée à plat à la couche de support (40),dans lequel la couche décorative (20) est formée à partir d'une couche de renforcement (21) flexible et d'une couche extérieure (22) placée sur cette dernière et constituée d'un matériau à base de liège, dans lequel la couche de support (40) est formée à partir d'une matière plastique thermoplastique et par surmoulage par injection de la couche décorative (20). 8. Elément d'habillage intérieur (1) selon la 7, dans lequel la couche de renforcement (10) est un film ou est formée à partir de papier ou de carton ou en est constituée. 9. Elément d'habillage intérieur (1) selon la 7 ou 8, dans lequel le matériau flexible est un tissu (20) non tissé, produit à partir d'un polyester (PES) ou un film, est formé ou est constitué à partir dudit textile ou dudit film. 10. Elément d'habillage intérieur (1) selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel la couche décorative (20) présente une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,6 mm. 11. Elément d'habillage intérieur (1) selon la 6, 7 ou 8, dans lequel la couche de support (6) est produite à partir de polypropylène (PP). 12. Elément d'habillage intérieur (1) selon l'une quelconque des 7 à 11, dans lequel le textile (20) non tissé ou le film présentent un point de fusion plus élevé que celui de la matière plastique (12).
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 65,B60R 13
B62D 65/02,B60R 13/02
FR2979224
A1
SYSTEME POUR EXTRAIRE LA SUBSTANCE THROMBOEMBOLIQUE SITUEE DANS UN VAISSEAU SANGUIN
20,130,301
La présente invention concerne les systèmes pour extraire la substance 5 thromboembolique s'étant produite dans un vaisseau sanguin d'un être vivant, quel que soit le type de ce vaisseau sanguin, par exemple une artère, une artériole, une veine de petit ou gros calibre, une veinule, un capillaire, un vaisseau lymphatique. On sait qu'un être vivant peut être victime de la formation, dans un 10 vaisseau sanguin comme l'un de ceux mentionnés ci-dessus, de caillots de sang ou autres aggloméras connus sous la terminologie de thrombus qui risquent, en se détachant, de provoquer une embolie, c'est-à-dire la brusque obturation du vaisseau sanguin, ce qui est très dangereux pour l'être vivant victime de cet accident. 15 Un thrombus (ou autre aggloméra) est un corps qui se forme après coagulation du sang, de consistance à moitié solide, de nature spongieuse et constitué d'une variété de protéine, la fibrine, contenue dans le sang. Le caillot a pour rôle de retenir, dans ses mailles, des plaquettes et des globules rouges (hématies) à l'origine de sa coloration rouge très foncé. 20 Il est donc vital, pour l'être vivant victime d'un tel accident, que soit procédé le plus rapidement possible à l'extraction de cette substance thromboembolique. Il existe un procédé pour pratiquer cette extraction mis en oeuvre avec un système qui comporte essentiellement un cathéter, une âme centrale montée coulissante dans le cathéter, un crochet fractionneur ou non de thrombus, et des 25 moyens pour solidariser l'extrémité distale de l'âme centrale avec le crochet. Un tel crochet est généralement constitué d'un stent bien connu en lui-même, par exemple notamment comme celui qui est décrit et illustré dans le EP-A-1 799 128. Pour réaliser l'extraction d'un thrombus avec un tel système, on introduit un ensemble comportant le cathéter, l'âme centrale et le stent dans le vaisseau 30 sanguin dans lequel se situe le thrombus, cette introduction se faisant depuis l'extérieur du corps par une incision pratiquée en un endroit le plus facilement accessible. Puis le cathéter est glissé à l'intérieur du vaisseau sanguin jusqu'à ce que le stent se déploie dans le thrombus qui s'enchevêtre dans ses mailles, l'extrémité distale du cathéter restant en revanche devant le thrombus. Le thrombus enchevêtré dans le stent peut ainsi être retiré en même temps que le stent, par l'intérieur du cathéter qui est à son tour retiré du vaisseau sanguin. Un tel dispositif, par exemple comme celui décrit dans le EP-A-1 799 128, référencé ci-dessus, permet de mettre en oeuvre la fonction d'extraction d'un thrombus pour laquelle il est conçu, mais il n'est pas adapté à tous les types de vaisseaux sanguins comme ceux mentionnés ci-avant que les praticiens peuvent être amenés à traiter, ni à tous les être vivants, bébés, enfants, adultes. Il leur faut donc des systèmes de différentes tailles pour traiter de tels thrombus, ce qui en définitive augmente considérablement le coût de revient global de ces systèmes, 10 aussi bien pour leur fabrication que pour la gestion des stocks en ces produits. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système pour extraire la substance thromboembolique située dans un vaisseau sanguin, qui obvie en grande partie aux inconvénients des systèmes similaires de l'art antérieur et qui, en outre, facilite le travail des praticiens pour extraire la 15 substance thromboembolique quelle que soit la nature du vaisseau dans laquelle elle se trouve, tout en ayant une structure relativement simple et donc peu onéreuse pour conduire de ce fait à un prix de revient plus faible que celui des systèmes de l'art antérieur. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système pour 20 extraire la substance thromboembolique située dans un vaisseau sanguin, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins : - un cathéter défini selon un premier axe longitudinal et comportant une percée traversante longitudinale débouchant par des première et seconde ouvertures respectivement aux extrémités distale et proximale du cathéter, 25 - une âme centrale montée coulissante dans ladite percée traversante longitudinale, ladite âme centrale ayant son extrémité distale apte à émerger de l'extrémité distale du cathéter, - un stent de forme oblongue défini selon un second axe longitudinal entre une extrémité distale et une extrémité proximale, ledit stent formé de fils 30 élastiques étant agencé de façon à être apte à prendre deux formes, une forme repliée instable dans laquelle il a une dimension transversale d'une première valeur donnée et une forme dépliée stable dans laquelle il a une dimension transversale d'une seconde valeur donnée supérieure à la première, ledit stent passant de sa forme repliée à sa forme dépliée sous l'action d'une force radiale due à l'élasticité des fils constituant ledit stent, et - des moyens pour lier l'extrémité proximale du dit stent avec l'extrémité distale de ladite âme centrale, caractérisé par le fait que ledit stent est constitué de fils dont l'élasticité engendre une force radiale, par rapport au second axe longitudinal, d'une valeur croissante depuis l'extrémité distale du dit stent vers son extrémité proximale quand le stent passe de sa forme repliée à sa forme dépliée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 10 apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lequel la figure unique représente de façon schématique une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation du système selon l'invention pour extraire la substance thromboembolique située dans un vaisseau sanguin d'un patient qui a été victime 15 d'une thrombose. Il est précisé que la figure unique représente un mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet 20 de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter 25 un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être 30 prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. En regard de la figure unique, la présente invention concerne un système pour extraire la substance thromboembolique St située dans un vaisseau sanguin Vs, quelle que soit la nature de ce vaisseau sanguin, par exemple une artère, une artériole, une veine de petit ou gros calibre, une veinule, un capillaire, un vaisseau lymphatique, etc. Le système comporte un cathéter 10 défini selon un premier axe 5 longitudinal 29 et comportant une percée traversante longitudinale 12 débouchant par des première et seconde ouvertures 13, 14 respectivement aux extrémités distale et proximale 15, 16 du cathéter et une âme centrale 20 montée coulissante dans la percée traversante longitudinale 12, cette âme centrale ayant son extrémité distale 22 apte à émerger de l'extrémité distale 15 du cathéter 10, 10 A titre d'exemple, le cathéter 10 peut être réalisé dans un matériau plastique, comme il est habituel dans ce type de produit, et l'âme centrale 20 peut être en matière plastique ou en acier inoxydable ou en un matériau connu sous la dénomination NITINOL, ou analogue. Le système comporte en outre un stent 30 de forme oblongue, 15 généralement cylindrique de révolution, défini selon un second axe longitudinal 31 entre une extrémité distale 32 et une extrémité proximale 33. Un tel stent est formé de fils élastiques 39, de préférence à mémoire de forme, et est agencé de façon à être apte à prendre toutes formes entre deux formes, une forme repliée instable Fr dans laquelle il a une dimension transversale d'une première valeur 20 donnée et une forme dépliée stable Fd dans laquelle il a une dimension transversale d'une seconde valeur donnée supérieure à la première, le stent passant de sa forme repliée Fr à sa forme dépliée Fd sous l'action d'une force radiale due à l'élasticité des fils qui le constituent. Sont aussi prévus des moyens pour lier l'extrémité proximale 33 du stent 25 30 avec l'extrémité distale 22 de l'âme centrale 20. Ces moyens pour solidariser l'extrémité distale 22 de l'âme centrale 20 avec l'extrémité proximale 33 du stent 30 peuvent être de tout type. Selon la nature des matériaux entrant dans la constitution du stent 30 et de l'âme centrale 20, ils pourront être choisis parmi les moyens suivants : sertissage, emboutissage, collage, brasage, soudage, etc. 30 Pour certaines applications, on peut éventuellement prévoir de solidariser le stent avec l'âme centrale à l'aide d'un système détachable. Quand le stent est glissé dans la percée traversante 12 du cathéter, les deux axes 29 et 31 sont sensiblement confondus, comme illustré sur la figure unique. Selon une caractéristique de l'invention, le stent 30 est constitué de fils élastiques 39 dont l'élasticité engendre une force radiale par rapport au second axe longitudinal 31, d'une valeur croissante depuis l'extrémité distale 32 du stent 30 vers son extrémité proximale 33 quand le stent passe de, sa forme repliée Fr à sa forme dépliée Fd. La valeur de la force radiale peut croître selon au moins l'un des modes de croissance suivants : croissance continue linéaire ; croissance continue non linéaire ; croissance par paliers, etc. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure unique, la force radiale 10 croissante engendrée par l'élasticité des fils constituant le stent peut être celle d'une croissance par paliers Z1, Z2, Z3,... la valeur de la force radiale étant constante entre les deux extrémités de chaque palier, que ces paliers soient en continuité l'un de l'autre ou non. S'ils ne sont pas en continuité, il est possible de les relier par exemple par des portions de stent dont la valeur de la force radiale 15 est croissante de façon continue entre les deux valeurs de cette force radiale apte à être engendrée sur ces deux paliers. Un tel stent 30 peut, être constitué de différentes façons, par exemple par une série de fils tressés dont, par exemple, la section et/ou le nombre augmentent depuis l'extrémité distale 32 du stent vers son extrémité proximale 33, pour que la 20 force radiale par rapport au second axe longitudinal 31, engendrée par l'élasticité des fils tressés, ait une valeur croissante. Cependant, de façon très préférentielle à cause de sa simplicité de réalisation, le stent 30 selon l'invention est constitué d'un manchon 130 en métal à mémoire de forme dans lequel sont réalisées des découpes 131 délimitant entre 25 elles des parois de séparation 132, ces parois de séparation constituant les fils élastiques 39 du stent définis ci-avant. Dans ce cas, pour répondre à la caractéristique essentielle de l'invention, ces parois de séparation 132 peuvent présenter de nombreuses structures, par exemple : (i) elles ont toutes sensiblement la même longueur, mais la valeur de 30 leur section transversale est croissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30 comme par exemple illustré sur la figure unique, (ii) elles ont toutes des sections transversales de même valeur, mais leur longueur est de valeur décroissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30, (iii) elles ont des sections transversales de valeur décroissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30 et des longueurs de valeur décroissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30, (iv) elles ont des sections transversales de valeurs croissantes depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30, et ont une longueur de valeur croissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30, et (v) elles ont des sections transversales de valeurs décroissantes depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 du stent 30, et ont une longueur de valeur décroissante depuis l'extrémité distale 32 jusqu'à l'extrémité proximale 33 10 du stent 30. La solution préférée et préférable essentiellement d'un point de vue industriel est la solution (i) définie ci-dessus, car c'est celle qui est la plus facile à réaliser parce qu'elle peut être obtenue sur la base d'un manchon 130 de forme cylindrique de révolution ayant une paroi d'épaisseur constante sur toute sa 15 longueur et que l'on trouve couramment dans le commerce et/ou qui est le plus facile à fabriquer. Les autres solutions sont bien entendu possibles mais moins faciles à réaliser. De façon avantageuse, comme illustré, ces découpes 131 réalisées dans le manchon 130 de préférence en métal à mémoire de forme, sont en forme de 20 losange dont les deux diagonales sont respectivement parallèles et perpendiculaires au second axe longitudinal 31. Pour une facilité de fabrication, il est en outre tout à fait préférable que le manchon 130 ait une épaisseur constante sur toute sa longueur et soit réalisé en Nitinol, et que les découpes 131 soient réalisées au laser. 25 La Demanderesse a réalisé un prototype du système selon l'invention avec lequel ont été obtenus des résultats très appréciables dans la plupart des vaisseaux sanguins humains qui peuvent être le siège de la formation d'une substance thromboembolique St, où la section transversale des parois de séparation 132 variait de façon croissante de 3.10-3 mm2 à 30.10-3 mm2. 30 Bien entendu, le système peut comporter d'autres moyens qui n'ont pas été ni représentés ni décrits car ils sont bien connus en eux-mêmes dans ce domaine, par exemple des moyens d'aspiration montés en coopération avec le cathéter et/ou l'âme centrale. Le système selon l'invention tel que décrit ci-dessus et illustré sur la figure unique s'utilise et fonctionne de la façon suivante : Comme expliqué au préambule de la présente description, quand un être vivant est victime d'une thrombose dans un vaisseau Vs, il est urgent d'extraire le thrombus qui s'est formé. Pour ce faire, le Praticien utilise le système selon l'invention comme décrit ci-après. De façon connue des Praticiens, il repère l'endroit dans le vaisseau Vs où est situé le thrombus et détermine l'endroit situé sur le corps du patient qui est le 10 plus pratique pour introduire le système qui, de façon avantageuse, est dans une configuration dans laquelle le stent 30 est entièrement contenu dans le cathéter, jusque dans le vaisseau Vs contenant le thrombus et jusqu'à ce que l'extrémité distale 13 du cathéter 10 arrive dans le thrombus. Ensuite, tout en reculant le cathéter par rapport au vaisseau sanguin Vs, il 15 maintient fixe l'âme centrale 20 pour qu'une partie de l'extrémité distale 32 du stent émerge de l'extrémité distale 13 du cathéter et passe, dans le thrombus, de sa position repliée Fr à sa position dépliée Fd. Cette partie du stent est déterminée de façon que la force radiale engendrée par l'élasticité des fils constituant le stent soit adaptée à la nature du vaisseau sanguin Vs à traiter. 20 Ainsi, si le vaisseau Vs à traiter est du type capillaire, la partie du stent qui sera sortie du cathéter ne sera que la partie qui correspond à la zone Z1 du stent illustrée sur la figure unique. Pour des vaisseaux Vs de plus grande section et donc plus résistants, la partie de stent qui sera sortie du cathéter sera celle correspondant à la zone Z1, suivie successivement de celles correspondant aux 25 zones suivantes Z2, Z3, ... jusqu'à celle correspondant à la zone Zn pour les vaisseaux de plus grande section transversale possible et résistants que l'on trouve chez un être vivant. Avec le système selon l'invention, pour retirer des caillots, il est donc possible de profiter d'un "outil très doux" dans les petites artères sensibles en ne 30 faisant émerger du cathéter que la zone distale Z1, Z2, ... du stent, et éventuellement d'augmenter sa force en le faisant émerger de plus en plus du cathéter. De façon connue des Praticiens, toutes ces opérations sont menées sous radiographie. Il est enfin précisé que la figure unique représente le caillot de substance thromboembolique St dans le vaisseau Vs uniquement au niveau de la zone Z1 du stent 30. En théorie, seule n'aurait donc due être représentée, sortie du cathéter 10, que la partie de stent correspondant à cette zone Z1. Cette représentation du système selon l'invention, avec en plus les zones Z2 et Z3 du cathéter sorties dans ce même vaisseau Vs, a été adoptée pour bien faire ressortir sa structure et pour simplifier les dessins. Il est d'ailleurs à remarquer que d'autres zones jusqu'à Zn (n > 3) qui peuvent être prévues n'ont pas été représentées et ont été considérées comme étant restées dans la percée traversante longitudinale 12 du cathéter. A la description faite ci-dessus, il apparaît que les buts de la présente invention sont bien atteints. Certes, le coût de fabrication d'une unité d'un tel système est sensiblement identique à celui des systèmes similaires de l'art antérieur, puisque la seule différence consiste essentiellement à programmer le laser de découpe pour obtenir la croissance des parois de séparation 39 telle que définie ci-avant. Mais, le fait que ce système puisse être utilisé dans n'importe quel vaisseau sanguin Vs contribue à la réduction de son coût de revient puisqu'il peut être fabriqué en plus grandes quantités. En outre, du fait qu'il n'existe qu'un seul type de ce système, la gestion des stocks en ce produit en est grandement facilitée
La présente invention concerne les systèmes pour extraire la substance thromboembolique St située dans un vaisseau sanguin Vs. Le système se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte un cathéter 10, une âme centrale 20 montée coulissante dans le cathéter, un stent 30 d'extrémité distale et proximale 32, 33 formé de fils élastiques 39 et agencé de façon à être apte à prendre deux formes, une forme repliée instable Fr et une forme dépliée stable Fd, ce stent passant de sa forme repliée Fr à sa forme dépliée Fd sous l'action d'une force radiale due à l'élasticité des fils en étant constitués de fils 39 dont l'élasticité engendre une force radiale, d'une valeur croissante depuis l'extrémité distale 32 du stent 30 vers son extrémité proximale 33, et des moyens pour lier l'extrémité proximale 33 du stent 30 avec l'extrémité distale 22 de l'âme centrale 20.
1. Système pour extraire la substance thromboembolique (St) située dans un vaisseau sanguin (Vs), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins : - un cathéter (10) défini selon un premier axe longitudinal (29) et comportant une percée traversante longitudinale (12) débouchant par des première et seconde ouvertures (13, 14) respectivement aux extrémités distale et proximale (15, 16) du cathéter, 10 - une âme centrale (20) montée coulissante dans ladite percée traversante longitudinale (12), ladite âme centrale ayant son extrémité distale (22) apte à émerger de l'extrémité distale (15) du cathéter (10), - un stent (30) de forme oblongue défini selon un second axe longitudinal (31) entre une extrémité distale (32) et une extrémité proximale (33), ledit stent 15 formé de fils élastiques étant agencé de façon à être apte à prendre deux formes, une forme repliée instable (Fr) dans laquelle il a une dimension transversale d'une première valeur donnée et une forme dépliée stable (Fd) dans laquelle il a une dimension transversale d'une seconde valeur donnée supérieure à la première, ledit stent passant de sa forme repliée (Fr) à sa forme dépliée (Fd) sous l'action 20 d'une force radiale due à l'élasticité des fils constituant ledit stent, et - des moyens pour lier l'extrémité proximale (33) du dit stent (30) avec l'extrémité distale (22) de ladite âme centrale (20), caractérisé par le fait que ledit stent (30) est constitués de fils (39) dont l'élasticité engendre une force radiale, par rapport au second axe longitudinal 25 (31), d'une valeur croissante depuis l'extrémité distale (32) du dit stent (30) vers son extrémité proximale (33) quand le stent passe de sa forme repliée (Fr) à sa forme dépliée (Fd). 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que la valeur la force radiale croît selon l'un des modes de croissance suivants : croissance 30 continue linéaire ; croissance continue non linéaire ; croissance par paliers. 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit stent (30) est constitué d'un manchon (130) en métal à mémoire de forme dans lequel sont réalisées des découpes (131) délimitant entre elles des parois de séparation (132) constituant les fils élastiques (39) du stent. 4. Système selon la 3,' caractérisé par le fait que lesdites parois de séparation (132) ont toutes sensiblement la même longueur, mais que la valeur de leur section transversale est croissante depuis l'extrémité distale (32) jusqu'à l'extrémité proximale (33) du stent (30). 5. Système selon l'une des 3 et 4, caractérisé par le fait que les découpes (131) réalisées dans ledit manchon (130) en métal à mémoire de forme sont en forme de losange dont les deux diagonales sont respectivement parallèle et perpendiculaire au dit second axe longitudinal (31). 6. Système selon l'une des 3 à 5, caractérisé par le fait que 10 ledit manchon (130) a une épaisseur constante sur toute sa longueur et est réalisé en Nitinol. 7. Système selon l'une des 3 à 6, caractérisé par le fait que lesdites découpes (131) sont réalisées au laser. 8. Système selon l'une des 3 à 7, caractérisé par le fait que, 15 dans une application à l'extraction de la substance thromboembolique (St) située dans un vaisseau sanguin (Vs) d'un corps humain, la section transversale des dites parois de séparation (132) varie de façon croissante de 3.10-3 mm2 jusqu'à 30.10-3 mm2.
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/22
FR2990662
A1
CAMERA DE RECUL INTEGREE AU LOGO
20,131,122
La présente invention se rapporte à une caméra de recul pour véhicule automobile et le véhicule équipé de ladite caméra. Les conducteurs automobiles lorsqu'ils se garent souhaitent connaitre la distance qu'il reste entre le bouclier arrière ou pare-choc et un éventuel obstacle non visible du rétroviseur. Pour ce faire plusieurs solutions ont été envisagées : ajouter un rétroviseur supplémentaire à l'arrière, mettre un capteur qui bipe de plus en plus rapidement quand le bouclier se rapproche de l'obstacle ou mettre une caméra de recul qui permet au conducteur de voir ce qui est derrière son véhicule. Cependant ces différents dispositifs nécessitent des implantations qui peuvent se révéler inesthétiques (« verrues ») ou dans des endroits où le champ de vision est limité comme par exemple sous un logo, sous une poignée, dans le bas de la lunette arrière, dans le bouclier au dessus de la plaque d'immatriculation ou dans l'éclaireur de la plaque. En particulier, les caméras de recul, comme représenté à la figure 1, sont orientées vers le bas avec un axe principal de 45° par rapport à la verticale, pour avoir une vision correcte elle doit être en saillie de la 25 carrosserie. L'objet de l'invention est de proposer dispositif d'agencement d'une caméra qui permette de voir un angle de vision horizontale important, d'environ 180° et 120° en vertical, qui permette également de voir le bouclier arrière 30 tout en respectant l'esthétique du véhicule et qui soit moins réceptifs aux saletés de la route. Le dispositif d'agencement d'une caméra et d'un élément d'habillage extérieur selon l'invention est pour un véhicule automobile, ladite caméra est disposée à à l'intérieur dudit élément et ladite caméra est affleurante par rapport au plan de la carrosserie du véhicule. Ainsi le champ de vision de la caméra n'est pas gêné par l'élément sur lequel elle est placée et permet de voir tout ce qui est à l'arrière du véhicule. Cette disposition est particulièrement adaptée au véhicule ayant une plaque d'immatriculation sur le bouclier. La caméra peut également être située sur un coté afin que le conducteur puisse voir ce qu'il se passe de l'autre coté, c'est-à-dire par exemple dans le cas d'une voiture japonnaise avec un volant à droite, de voir le coté avant gauche. L'élément d'habillage pourrait aussi être une poignée ou un logo. Selon une caractéristique particulière, l'axe principal de la caméra est sensiblement horizontal. L'avantage de cette caractéristique est une limitation des projections de saletés provenant du sol. Selon une autre caractéristique, la caméra a un champ de vision qui intégre une partie d'au moins un élément d'habillage extérieur en saillie par rapport à la carrosserie. Ainsi la camera pourra « voir » si cet élément en saillie est susceptible de toucher quelque chose, et permettra ainsi au conducteur d'éviter d'endommager son véhicule. Selon une autre caractéristique, le plan de l'élément d'habillage est incliné vers le haut. Le haut est défini par la partie supérieure du véhicule. L'inclinaison vers le haut facilite l'implantation de la caméra dans un élément d'habillage extérieur et offre un choix plus large pour l'homme du métier pour placer la caméra sans dénaturer l'aspect éthétique de cet élément. Selon une autre caractéristique, la caméra est de type grand angle. Ainsi le champ de vision de la caméra est panoramique et ce qui permet de voir également les cotés arrières du véhicule.La caméra peut également être haute résolution. Le conducteur peut ainsi distinguer les détails des objets placés derrière le véhicule, même les plus petits. Selon une autre caractéristique, la caméra est pivotée à 900 autour de l'axe optique et redressée de 900 . Les caméras ayant un champ de vision plus large dans le sens 10 horizontal (180° pour 120° dans le cas d'une caméra grand angle), il peut être intéressant d'avoir au contraire une vision verticale importante afin que le conducteur puisse voir des objets sur le sol afin d'éviter de rouler dessus. Dans ce cas l'image filmée est pivotée de 90° afin que 15 l'image restituée corresponde à ce que doit voir le conducteur. Selon une caractéristique particulière, la caméra est fixée dans un élément esthétique tel qu'un logo. Le montage est plus aisé puisque l'ensemble est monté en une seule fois, 20 lors du montage de l'élément. Cette solution présente l'avantage d'avoir une carrosserie standard puisque les fixations au véhicule de la variante sans caméra sont conservées sur la variante avec caméra. Pour la variante avec caméra, une simple ouverture est ajoutée sur la carroserie 25 ainsi que des clips sur le logo. La caméra peut aussi être fixée sur le coffre. Cette position est un bon compromis : suffisamment haute pour avoir une vision globale et suffisamment basse pour voir sur quoi les roues peuvent rouler. Cette solution est possible 30 facilement quand la plaque d'immatriculation est placée sur le coffre au dessus du bouclier. La caméra peut également être fixée sur le bouclier. La caméra est placée plus bas mais comme cette partie du véhicule est fixe il n'est pas nécessaire de prévoir un long fil de raccordement à la caméra comme pour le coffre car celui-ci s'ouvre en entrainant avec lui la caméra. Selon une caractéristique particulière, elle comprend 5 un moyen de sélection de l'image. L'image affiché pour le conducteur est sélectionnée afin de montrer que ce qui présente de l'intérêt. L'invention porte également sur le véhicule automobile équipé d'une caméra de recul décrite précédemment. 10 Le principe de cette caméra pourrait bien entendu être utilisée à l'avant ou sur un coté de la même façon sans sortir du cadre de l'invention. D'autres avantages pourront encore apparaître à l'homme du métier à la lecture des exemples ci-dessous, 15 illustrés par les figures annexées, et donnés à titre d'exemple. - La figure 1 représente une vue de profil de l'arrière d'un véhicule équipé d'une caméra de recul de l'état de la technique, 20 - La figure 2 représente une vue de profil d'une caméra selon l'invention, - La figure 3 représente une vue arrière du logo équipé de la caméra, - La figure 4 est une vue de la partie cachée du 25 logo, - La figure 5 est une coupe de la caméra selon l'invention, - La figure 6 est une vue de l'intérieur du coffre de l'ensemble composé du logo et de la caméra, 30 - La figure 7 est une illustration de l'adaptation de l'image. La caméra la d'un exemple de l'état de la technique est une caméra directionnelle avec un axe optique (A) ou axe principal et dont le champ de vision est relativement étroit et qui vise la partie basse arrière du véhicule 2, elle doit donc être en saillie par rapport à la carrosserie de l'arrière dudit véhicule 2 ce qui est inesthétique au niveau de la ligne du véhicule. Cette caméra doit aussi être fixé au véhicule 2, comme la partie en saillie est assez volumineuse, la fixation nécessite un évidement dans la carrosserie qui est à la fois spécifique et assez important. Au contraire, la caméra 1 de l'invention est affleurante au plan de la carrosserie (sa surface) du véhicule 2 comme visible sur la figure 2. Ainsi la surface extérieure de la carrosserie est continue ce qui n'altère pas la ligne du véhicule. La caméra 2 est disposée dans un élément d'habillage extérieur comme une pièce de carrosserie ou un élément esthétique ici un logo 3 représentant la marque du constructeur. Ici la caméra 2 est placée au centre, mais elle pourrait tout aussi bien être placée à un autre endroit plus adapté ou plus « discret » esthétiquement pour ne pas dénaturer le logo. Comme représenté à la figure 5, la caméra 2 est fixé sur un élément d'habillage extérieur (ici le logo 3) ayant une surface incliné vers le haut. On entend par « vers le haut » que lorsque l'élément d'habillage extérieur sera fixé au véhicule, la normale à cette surface soit décalée angulairement par rapport au plan horizontal et que cette normale soit au-dessus du plan horizontal. Ainsi l'axe optique principal de la caméra 2 est au-dessus du plan horizontal, ce qui présente l'avantage de limiter la projection de la saleté ou la boue en provenance de la route. La caméra 1 est fixée sur un support intermédiaire 10 par des vis 100. Le support intermédiaire 10 est clipé sur un support 14 par quatre clips 11, deux sont placés latéralement, un inférieur et un supérieur. Le support 14 est clipé directement au logo 3 comme visible à la figure 3 par l'intermédiaire de quatre clips 30 (deux latéralement, un en haut et un en bas). Un joint 13 est placé entre le support 14 et le logo 3 pour assurer une étanchéité afin de protéger la partie électrique de la caméra de l'eau (pluie ou projections lors du roulement) qui pourrait toucher le véhicule. Ce joint 13 peut être réalisé en EPDM. Un joint 17 est également placé entre la caméra 1 et le support 14. L'ensemble est en suite placé sur l'arrière du véhicule 2 grâce à des tétons 15 de clipage qui traversent la 15 paroi 21 du véhicule 2 et deux clips 12 qui s'attachent au rebord du trou 20 dans la paroi 21 (cf. figure 6). La caméra 1 est reliée au tableau de bord du véhicule 2 par un fil de liaison 16. La figure 7 montre le processus de restitution de 20 l'image de la caméra 1 au conducteur. L'image 4 montre la scène initiale dans laquelle circule le véhicule 3. Dans une première variante, la caméra 1 enregistre l'image 5b si c'est une caméra standard et restitue la même image 7 au conducteur. 25 Dans une deuxième variante où la caméra 1 est panoramique ou grand angle, la caméra 1 est tournée de 900 autour de son axe optique principal et filme l'image 5a. Un traitement de l'image est réalisé pour sélectionner la partie de l'image pertinente et redresser le résultat obtenu afin 30 que le conducteur reçoive l'image 7
La caméra (1) de recul selon l'invention est pour véhicule automobile (2), elle est caractérisée en ce que la caméra (1) est disposée sur l'arrière du véhicule (2) à l'intérieur d'un élément d'habillage tel qu'un logo (3) et en ce que ladite caméra (1) est affleurante par rapport au plan de la carrosserie du véhicule (2). Ainsi le champ de vision de la caméra (1) n'est pas gêné par l'élément sur lequel elle est placée et permet de voir tout ce qui est à l'arrière du véhicule (3).
1. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) et d'un élément d'habillage extérieur (3) de véhicule automobile (2) caractérisée en ce que la caméra (1) est disposée à l'intérieur de l'élément d'habillage extérieur et en ce que ladite caméra (1) est affleurante par rapport au plan de l'élément d'habillage extérieur (3). 2. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon la 1, caractérisé en ce que la caméra a un axe optique (A) ou axe principal qui est sensiblement horizontal. 3. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la caméra (1) a un champ de vision qui intégre une partie d'au moins un élément d'habillage extérieur (3) en saillie par rapport à la carrosserie. 4. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le plan de l'élément d'habillage (3) est incliné vers le haut. 5. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon la 1, caractérisée en ce que la caméra (1) est du type grand angle. 6. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon une des précédentes, caractérisée en ce quela caméra (1) est pivotée à 900 autour de l'axe optique et qu'elle redressé de 900 . 7. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon une des précédentes, caractérisée en ce que la caméra (1) est fixée dans un élément esthétique (3). 8. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de sélection de l'image. 9. Dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon une des 5 à 8, caractérisée en ce qu'elle est relié à l'élément esthétique (3) par au moins un joint d'étanchéité (12, 13). 10. Véhicule automobile (2) équipé d'un dispositif d'agencement d'une caméra (1) selon une des précédentes.
B
B60
B60R
B60R 1,B60R 11
B60R 1/00,B60R 11/04
FR2992241
A1
PROCEDE DE FORMAGE D'UN TUBE METALLIQUE AVEC FIXATION SUR UN FLASQUE ET ASSEMBLAGE COMPRENANT UN TEL TUBE
20,131,227
La présente invention est relative aux procédés de 5 formage d'un tube métallique avec fixation sur un flasque et aussi relative aux assemblages comprenant un tel tube fixé sur un flasque. Elle concerne plus particulièrement un procédé et un assemblage comprenant un tube fixé sur un flasque, un 10 tel assemblage pouvant être utilisé pour fabriquer un élément d'armature ou une armature de siège de véhicule automobile. Dans l'art antérieur, il est connu d'utiliser un poinçon et une matrice pour assembler par déformation 15 l'extrémité d'un tube métallique de section circulaire sur un orifice d'un flasque. On peut ainsi former un collet servant d'épaulement et un disque d'extrémité servant de butée d'arrêt, le flasque étant pris en sandwich entre le collet et le disque d'extrémité au voisinage de l'orifice. 20 Ce genre d'assemblage participe effectivement à la solidité de la structure du siège et est mis à contribution en cas de choc subi par le véhicule. Les critères de tenue aux chocs deviennent de plus en plus élevés pour les véhicules et par conséquent, il est 25 apparu nécessaire d'accroitre encore la robustesse de tels assemblages. A cet effet, l'invention propose un procédé de formage d'un tube métallique de section générale circulaire d'axe A, le tube ayant une zone d'extrémité à déformer pour 30 la fixer sur un orifice d'un flasque, dans un élément d'armature de siège, le flasque ayant une première face et une deuxième face, le procédé étant mis en oeuvre dans un ensemble de formage comprenant une matrice, un premier poinçon et un deuxième poinçon, le premier poinçon étant 35 monté mobile selon l'axe A par rapport au deuxième poinçon l'encontre d'un moyen de rappel, le tube étant maintenu en position par la matrice, une zone d'extrémité du tube étant reçu dans l'orifice du flasque, le procédé comprenant les étapes: a- descendre simultanément les premier et deuxième poinçons vers la matrice, pour déformer par expansion radiale une première portion d'extrémité du tube, afin de former un disque d'extrémité destiné à venir en appui sur une première face du flasque, b- poursuivre la descente du deuxième poinçon en laissant reculer le premier poinçon pour former un bourrelet en projection axiale dépassant du coté de la première face du flasque et amorcer la formation d'un collet entre le flasque et la matrice, c- poursuivre la descente des premier et deuxième poinçons vers la matrice pour déformer par expansion radiale une deuxième portion du tube, afin de former un collet d'appui venant en appui sur une deuxième face du flasque. Grâce à ces dispositions, on peut augmenter la tenue d'un assemblage obtenu par un tel procédé, en particulier la tenue à des efforts subis notamment dans la direction de l'axe A du tube. En particulier, la présence du bourrelet a un effet bénéfique sur la tenue aux efforts. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - selon un aspect, au cours de l'étape c-, on vient presser le flasque entre le collet et le disque 30 d'extrémité ; moyennant quoi le tube est immobilisé à la fois en translation et en rotation autour de l'axe A ; - selon un autre aspect, le flasque peut être rappelé à une position de référence à distance de la matrice par des moyens de rappel auxiliaires ; moyennant 35 quoi l'étape de formation du collet est rendue plus fiable ; - selon un autre aspect, le diamètre extérieur du disque d'extrémité peut être compris entre 1,3 fois et 1,4 fois le diamètre extérieur D1 du tube de base ; et selon un autre aspect, le diamètre extérieur du collet peut être compris entre 1,3 fois et 1,4 fois le diamètre extérieur du tube de base ; de sorte que les grandes surfaces de portée ainsi formées entre le tube et le flasque augmentent la tenue aux efforts ; - selon un autre aspect, le bourrelet en projection axiale dépasse du disque d'extrémité au moins de 0,3mm ; de sorte que la robustesse du disque d'extrémité est ainsi augmentée ; - selon un autre aspect, le premier poinçon peut présenter une zone annulaire évasée, qui s'évase à partir du diamètre intérieur du tube vers l'extérieur pour ménager un espace lors du recul du premier poinçon pour la formation du bourrelet. De plus, l'invention concerne aussi un assemblage comprenant un tube métallique formé sur un flasque ayant un orifice au travers duquel passe le tube, le tube comprenant, à l'issue d'une opération de formage et d'assemblage : - une portion tubulaire de révolution autour d'un axe A, - un disque d'extrémité en appui sur une première face du flasque, - un collet en appui sur une deuxième face du flasque, - une portion de col reçue dans l'orifice du flasque, agencée entre le disque d'extrémité et le collet, - un bourrelet en projection axiale dépassant du coté de la première face du flasque, interposé entre le disque d'extrémité et la portion de col, le flasque étant 35 pris en sandwich entre le collet et le disque d'extrémité ; moyennant quoi on obtient un assemblage très robuste vis-à-vis des efforts pouvant être subis en cas de choc. Selon divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre, pour un tel 5 assemblage, à l'une et/ou à l'autre des dispositions décrites ci-dessus pour le procédé. L'invention vise également un siège de véhicule comportant un assemblage tel que décrit ci-dessus. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention 10 apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif à l'aide des dessins joints sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective partielle d'une armature d'assise de siège comprenant un assemblage 15 selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 montre schématiquement une coupe illustrant une étape initiale du procédé d'assemblage pour réaliser l'assemblage de l'assise de siège de la Figure 1, - les figures 3, 4 et 5 montrent schématiquement 20 en coupe les étapes successives du procédé d'assemblage pour réaliser l'assemblage utilisé dans l'assise de siège de la Figure 1, - la figure 6 est montre une coupe transversale de l'assemblage utilisé dans l'assise de siège de la Figure 1. 25 Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente une armature d'assise de siège de véhicule automobile. Cette armature d'assise comprend habituellement un flasque latéral droit 5 et un 30 flasque latéral gauche reliés ensemble par des tubes 1, 1', 1". Dans l'exemple illustré, le tube 1 relie entre eux directement les flasques gauche et droit 5, tandis que le tube 1' relie les corps de deux bielles 5', respectivement 35 gauche et droite, articulées sur les flasques latéraux. En outre, le tube 1" relie les points d'articulation de deux bielles 5", respectivement gauche et droite. L'invention décrite ci-après concerne la fixation d'une extrémité d'un tube (1,1',1") ayant un axe A sur une 5 pièce disposé transversalement à l'axe A au moins au voisinage de l'extrémité d'un tube. La pièce sur laquelle le tube (1,1',1") est fixé peut être un flasque, une bride, une bielle, une plaque de structure, une pièce d'armature quelconque. Le terme 10 'flasque' désignera donc toute pièce percée sur laquelle on vient assembler le tube. Ladite pièce peut être typiquement métallique, mais elle peut être aussi une pièce en matière plastique à hautes caractéristiques mécaniques, ou encore une pièce à base de fibre de verre ou de fibre de carbone. 15 Le tube (1,1',1") est en métal, acier ou alliage, ou aluminium avec une ductilité suffisante pour pouvoir subir des opérations de formage à froid comme il sera décrit ci-après. Par exemple, on pourra opter pour un acier à haute limite élastique BFS 390B ou un acier 'dualphase' 20 DP600. De plus, le tube présente une zone d'extrémité 10 qui présente, au moins au voisinage de la fixation sur le flasque, une forme cylindrique de révolution, et présente de préférence une section circulaire. Le diamètre extérieur du tube 1 peut être compris entre 10 mm et 40 mm, par 25 exemple 20 ou 25 mm. L'épaisseur du tube 1 peut être de 0,8 à 3 mm. Comme représenté aux figures 2 à 6, le procédé mis en oeuvre fait appel à un ensemble de formage qui comprend : - une matrice 2 destinée à maintenir le tube 30 fermement par exemple au moyen de mors (non représentés), la matrice ayant une face supérieure 26, et un logement 25, - un premier poinçon 4, avec une partie avant 40 symétrique de révolution centrée sur l'axe A, d'un diamètre voisin du diamètre intérieur du tube DO, 35 - et un deuxième poinçon 6, disposé radialement autour du premier poinçon 4, ce deuxième poinçon 6 pouvant être déplacé par des moyens de déplacement de type piston de presse (non représentés). Le premier poinçon 4 est monté mobile selon l'axe A 5 par rapport au deuxième poinçon à l'encontre d'au moins un moyen de rappel 7 ; ce ou ces moyens de rappel 7 peuvent être réalisés sous forme de ressort élastique à volume de gaz clos, ou sous forme de ressort mécanique. Ces moyens de rappel 7 s'appuient d'une part sur une embase 60 liée au 10 deuxième poinçon 6 et d'autre part sur l'arrière 47 du premier poinçon 4. Ces moyens de rappel 7 rappellent le premier poinçon 4 en direction de la matrice 2 vers une position de repos dans laquelle un épaulement 41 avant du premier poinçon 4 vient porter contre une zone d'armature 15 arrière 61 du deuxième poinçon 6. Le deuxième poinçon 6 comporte sur sa face inférieure 65 un évidement annulaire 62 centré sur l'axe A et ayant un bord extérieur 63. A la figure 2, la position de repos est 20 représentée, avant toute déformation du tube 1. On part d'un tube simple droit et de section circulaire ayant une surface extérieure la et est une surface intérieure lb, avec un diamètre intérieur noté DO et un diamètre extérieur noté Dl. 25 Le tube 1 comprend une zone d'extrémité 10 qui est reçu dans un orifice 50 du flasque 5, de préférence un alésage rond. Le diamètre intérieur dudit orifice est égal ou très légèrement supérieur au diamètre extérieur D1 du tube. 30 Le flasque s'étend, entre la matrice 2 et l'ensemble des poinçons 4,6, sensiblement dans un plan perpendiculaire à l'axe A du tube, au moins au voisinage de l'orifice 50. Le flasque est disposé sur des moyens de rappel auxiliaires 75 à distance de la face supérieure 26 35 de la matrice, ce qui définit une position de référence pour le flasque 5 (cf. Figs 2 et 3). Le flasque comprend une première face 51 tournée vers le haut et une deuxième face 52 tournée vers le bas. L'épaisseur du flasque peut être faible dans le cas d'une pièce en métal, c'est-à-dire entre 0,5mm et 3mm, mais elle pourrait être plus importante dans le cas d'une pièce en plastique sans que cela ne pose de problème. A la figure 3, qui illustre l'état à la fin de la première étape notée a-, on a provoqué la descente simultanée des premier et deuxième poinçons 4,6 vers la matrice, pour déformer par expansion radiale une première portion d'extrémité du tube, afin de former un disque d'extrémité 12 destiné à venir en appui sur une première face 51 du flasque. Plus précisément, l'extrémité avant 19 du tube est déviée par une zone annulaire évasée 42 du premier poinçon 4, zone qui s'évase à partir du diamètre DO intérieur du tube. L'expansion radiale se poursuit jusqu'à ce que l'extrémité avant 19 atteigne le bord 63 annulaire de l'évidement 62. Un disque d'extrémité 12 s'étendant perpendiculairement à l'axe A est ainsi formé. Jusqu'à ce moment, le premier poinçon 4 est encore à sa position de repos par rapport au deuxième poinçon 6. A la figure 4, qui illustre l'état à la fin de la deuxième étape notée b-, la descente s'est poursuivie et le 25 premier poinçon 4 a reculé par rapport au deuxième poinçon 6, les moyens de rappel 7 étant alors comprimés. A l'endroit de la zone évasée 42 en position de recul, un bourrelet 15 se forme, en saillie par rapport au disque d'extrémité 12 vers le haut. De plus, un flambage se 30 produit et une amorce de collet 18 se forme entre l'orifice 50 et le fond du logement 25. La présence de la portion avant 40 du premier poinçon de diamètre DO qui contacte la surface intérieure lb du tube empêche toute flexion du tube vers l'intérieur. 35 Par ailleurs, le contact de l'orifice 50 avec la surface extérieure la empêche le tube de se déformer à ce niveau, en créant une zone de col 14 sur le tube. Par conséquent, une amorce de collet 18 se forme entre l'orifice 50 du tube et la matrice 2. La hauteur disponible entre l'orifice 50 et le fond du logement 25 délimite la zone de flambage qui va former un collet à l'étape suivante, cette hauteur sera choisie sensiblement comme étant le double de la projection radiale du collet à réaliser. A la figure 5, qui illustre l'état à la fin de la troisième étape notée c-, la descente s'est encore poursuivie et un collet 13 s'est formé par pliage complet de l'amorce de collet 18 précédemment formée, du fait de la compression des moyens de rappel auxiliaires 75. En effet, lors de la poursuite du mouvement de descente, le deuxième poinçon 6 vient contacter la face supérieure 51 du flasque et entraine le flasque 5 vers le bas jusqu'à ce qu'il vienne en butée sur la surface supérieure 26 de la matrice, position dans laquelle les moyens de rappel auxiliaires 75 20 sont comprimés, et le collet est conformé dans le logement annulaire 25 dont la profondeur par rapport à la surface supérieure 26 est sensiblement double de l'épaisseur du tube. Le collet 13 comprend un premier anneau s'étendant 25 transversalement à l'axe A, un coude à 180° sur son extérieur, puis un deuxième anneau s'étendant transversalement à l'axe A et plaqué contre le premier. En dessous du collet 13, il reste une portion tubulaire 11 de révolution non déformée. 30 Au dessus du collet 13, la section de col 14 présente une section non déformée par rapport au tube de base avec un diamètre extérieur Dl. De plus, avantageusement, on choisit les profondeurs du logement 25 et de l'évidement 62 de manière 35 à venir, en fin de course, presser le flasque entre le collet et le disque d'extrémité 12. Le tube est alors immobilisé à la fois en translation et en rotation autour de l'axe A. On peut en outre prévoir une indentation anti5 rotation grâce à une ou plusieurs encoches ménagées au niveau de l'orifice 50. Il est à noter que le bourrelet 15 dépasse du disque d'extrémité 12 d'une dimension 'e' de préférence supérieure ou égale à 0,3 mm, et de manière encore plus 10 préférentielle voisine de 0,5 mm. Avantageusement, le diamètre extérieur D3 du disque d'extrémité 12 peut aller de 1,3 à 1,4 fois le diamètre extérieur Dl du tube de base. De préférence, on optera pour un diamètre extérieur D3 du disque d'extrémité 12 voisin de 15 1,4 fois le diamètre extérieur D1 du tube de base. De plus, le diamètre extérieur D2 du collet 13 peut aller de 1,3 à 1,4 fois le diamètre extérieur Dl du tube de base. De préférence, on optera aussi pour un diamètre extérieur D2 du collet 13 voisin de 1,4 fois le diamètre 20 extérieur D1 du tube de base. Ainsi, les surfaces de contact entre le flasque et les zones déformées du tube sont ainsi de grande taille et contribue à l'amélioration de la tenue aux efforts. Il est à noter que le procédé peut être utilisé 25 ailleurs que dans une assise, par exemple un dossier, ou un appui-tête
Procédé de formage d'un tube métallique (1) sur un orifice (50) d'un flasque (5), le flasque ayant une première face (51) et une deuxième face (52), dans un ensemble de formage comprenant une matrice (2), un premier poinçon (4) et un deuxième poinçon (6), le premier poinçon étant monté mobile selon l'axe A à l'encontre d'un moyen de rappel (7), le procédé comprenant : a- descendre simultanément les premier et deuxième poinçons, pour former un disque d'extrémité (12) destiné à venir en appui sur la première face, b- poursuivre la descente du deuxième poinçon en laissant reculer le premier poinçon pour former un bourrelet (15) en projection axiale, c- poursuivre la descente des premier et deuxième poinçons pour former un collet (13) d'appui venant en appui sur une deuxième face.
1. Procédé de formage d'un tube métallique (1) de section générale circulaire d'axe A, le tube ayant une zone d'extrémité à déformer pour la fixer sur un orifice (50) d'un flasque (5), dans un élément d'armature de siège, le flasque ayant une première face (51) et une deuxième face (52), le procédé étant mis en oeuvre dans un ensemble de formage 10 comprenant une matrice (2), un premier poinçon (4) et un deuxième poinçon (6), le premier poinçon (4) étant monté mobile selon l'axe A par rapport au deuxième poinçon à l'encontre de moyen de rappel (7), le tube étant maintenu en position par la matrice, une zone d'extrémité du tube 15 étant reçu dans l'orifice du flasque, le procédé comprenant : a- descendre simultanément les premier et deuxième poinçons 4,6 vers la matrice, pour déformer par expansion radiale une première portion d'extrémité du tube, afin de 20 former un disque d'extrémité (12) destiné à venir en appui sur une première face (51) du flasque, b- poursuivre la descente du deuxième poinçon (6) en laissant reculer le premier poinçon (4) pour former un bourrelet (15) en projection axiale dépassant du coté de la 25 première face du flasque et amorcer la formation d'un collet entre le flasque et la matrice, c- poursuivre la descente des premier et deuxième poinçons (4,6) vers la matrice pour déformer par expansion radiale une deuxième portion du tube, afin de former un 30 collet (13) d'appui venant en appui sur une deuxième face (52) du flasque. 2. Procédé de formage selon la 1, dans lequel au cours de l'étape c-, on vient presser le flasque entre le collet (13) et le disque d'extrémité (12). 35 3. Procédé de formage selon l'une des 1 à 2, dans lequel le flasque (5) est rappelé à une position de repos à distance de la matrice par des moyens de rappel auxiliaires (75). 4. Procédé de formage selon l'une des 1 à 3, dans lequel le diamètre extérieur (D3) du disque d'extrémité (12) est compris entre 1,3 fois et1,4 fois le diamètre extérieur (D1) du tube de base, et/ou le diamètre extérieur (D2) du collet (13) est compris entre 1,3 fois et 1,4 fois le diamètre extérieur D1 du tube de base. 5. Procédé de formage selon l'une des 1 à 4, dans lequel le bourrelet (15) en projection axiale dépasse du disque d'extrémité (12) au moins de 0,3mm. 6. Procédé de formage selon l'une des 1 à 5, dans lequel le premier poinçon présente une zone annulaire évasée (42), qui s'évase à partir du diamètre (DO) vers l'extérieur pour ménager un espace lors du recul du premier poinçon pour la formation du bourrelet (15). 7. Assemblage comprenant un tube métallique (1) formé sur un flasque ayant un orifice au travers duquel passe le tube, le tube comprenant, à l'issue d'une opération de formage et d'assemblage : - une portion tubulaire (11) de révolution autour d'un axe A, - un disque d'extrémité (12) en appui sur une première face (51) du flasque, - un collet (13) en appui sur une deuxième face (52) du flasque, - une portion de col (14) reçue dans l'orifice du flasque, agencée entre le disque d'extrémité et le collet, - un bourrelet (15) en projection axiale dépassant du coté de la première face du flasque, interposé entre le 35 disque d'extrémité et la portion de col, le flasque étantpris en sandwich entre le collet et le disque d'extrémité. 8. Assemblage selon la 7, dans lequel le diamètre extérieur (D3) du disque d'extrémité (12) est compris entre 1,3 fois et 1,4 fois le diamètre extérieur D1 5 du tube de base, et/ou le diamètre extérieur (D2) du collet (13) est compris entre 1,3 fois et 1,4 fois le diamètre extérieur D1 du tube de base. 9. Assemblage selon la 7 ou 8, dans lequel le bourrelet (15) en projection axiale dépasse du 10 disque d'extrémité (12) au moins de 0,3mm. 10.Siège pour véhicule automobile comprenant un assemblage selon l'une des 7 à 9.
B,F
B21,B60,F16
B21D,B60N,F16B
B21D 39,B60N 2,F16B 9
B21D 39/06,B60N 2/68,F16B 9/00
FR2992059
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER L'AUTONOMIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,131,220
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé et un dispositif pour déterminer la portée (ou autonomie) d'un véhicule. Etat de la technique La portée ou l'autonomie d'un véhicule c'est-à-dire la distance que le véhicule automobile peut parcourir avec ses propres moyens dépend du niveau de remplissage de son accumulateur d'énergie. Si par exemple le véhicule est entrainé par un moteur thermique, la portée ou l'autonomie dépendra du carburant disponible. Dans le cas d'un véhicule électrique, c'est-à-dire d'une automobile à moteur électrique, d'une moto électrique ou d'un vélo électrique, l'énergie résiduelle de la batterie détermine la portée (ou autonomie). Il en est de même de la réserve d'une pile à combustibles qui détermine la portée ou autonomie du véhicule. Dans le cas des véhicules hybrides, la portée ou autonomie dépend habituellement de la somme des énergies disponibles. Pour éviter la « panne sèche » du véhicule à cause d'un défaut de réserve d'énergie, le conducteur du véhicule reçoit une indication lui donnant la quantité résiduelle d'énergie. Un tel affichage peut se faire de manière analogique ou numérique et la mention de la portée ou de l'autonomie peut être indiquée sous la forme de la fraction de la capacité totale, du volume de liquide restant ou du trajet que la quantité d'énergie restant permet de parcourir. Le trajet peut également dépendre de facteurs supplémentaires. Le document DE 103 02 504 Al décrit un procédé pour déterminer la portée ou l'autonomie d'un véhicule électrique en tenant compte d'informations supplémentaires concernant le véhicule, le trajet et l'environnement du véhicule. Pour cela on combine plusieurs des informations citées et on les exploite selon le mode de fonctionnement du véhicule. La portée ou autonomie résiduelle définie de cette manière est finalement affichée par le dispositif d'affichage. En particulier dans le cas d'un véhicule électrique ou hybride, la portée résiduelle peut être une grandeur critique. Si la quantité d'énergie résiduelle est utilisée, il pourrait être difficile de compléter la réserve d'énergie sur place de sorte que le véhicule doit être transporté avec des moyens extérieurs vers la prochaine installation de recharge. Le comportement du conducteur peut être gêné par la crainte d'une telle situation ou par la méfiance qu'il a quant à la précision de l'affichage donnant la quantité résiduelle. De plus, la comparaison faite par le conducteur entre la portée ou autonomie résiduelle et la distance de l'emplacement de détermination planifié risque de détourner son attention de la conduite ce qui gêne la sécurité de circulation. Le document JP 2009-092443 A développe un dispositif de navigation d'un véhicule consistant à incruster dans une carte et par des icones appropriées les destinations possibles si les destinations se situent à l'intérieur de l'autonomie déterminée du véhicule. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé et un dispositif permettant de gérer d'une manière plus intuitive et plus sûre l'énergie d'un véhicule automobile. Exposé et avantages de l'invention A cet effet la présente invention a pour objet un procédé pour visualiser l'autonomie d'un véhicule automobile consistant à déterminer la longueur d'une première étape à partir de la position actuelle du véhicule vers un emplacement de détermination intermédiaire, déterminer la longueur d'une seconde étape entre le point de destination intermédiaire et le point de destination finale, déterminer l'autonomie du véhicule en se fondant sur le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie, fournir une représentation analogique de l'autonomie par comparaison avec le chainage de la longueur des étapes. L'invention a également pour objet un dispositif de visualisation de l'autonomie d'un véhicule comprenant une installation de positionnement pour déterminer la position actuelle, une installation de planification pour déterminer un lieu intermédiaire et un emplacement de détermination finale, une installation de traitement pour déterminer la longueur d'une première étape entre la position actuelle et l'emplacement de détermination intermédiaire et celle d'une seconde étape entre l'emplacement de détermination intermédiaire et l'emplacement de détermination finale, une installation de détermination de l'autonomie du véhicule en se fondant sur le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie, une station de représentation pour représenter de manière analogique l'autonomie par comparaison au chainage de la longueur des étapes. Ainsi, selon l'invention, le conducteur du véhicule verra non seulement affiché directement l'autonomie c'est-à-dire le fait de pouvoir atteindre l'emplacement de détermination mais également la possibilité d'atteindre plusieurs lieux de destination reliés en chaîne. Cela est notamment fréquemment le cas d'un aller-retour entre deux lieux. L'attention du conducteur restera ainsi concentrée sur la conduite du véhicule ce qui améliore la sécurité de circulation. La représentation comparée de la portée ou autonomie avec des distances enchainées ne nécessite plus pour le conducteur de déterminer la possibilité d'atteindre un emplacement de détermination en calculant, évaluant ou surestimant. En principe le procédé s'applique à tous types de véhicules en particulier les véhicules à deux roues tels que les vélos et motos électriques ou encore un véhicule à plusieurs roues tels qu'un véhicule de tourisme ou un véhicule utilitaire. L'entrainement du véhicule avec un moteur thermique classique, un moteur électrique ou un entrainement mixte (hybride) sont envisageables. D'une manière particulièrement avantageuse l'invention s'applique à un véhicule ayant uniquement un entrainement électrique ou un entrainement électrique supplémentaire car ainsi l'autonomie moyenne est plus faible et le risque d'une « panne sèche » est plus élevé. Selon un développement particulièrement préférentiel on définit deux ou plusieurs lieux de destination intermédiaire ainsi que les étapes entre ceux-ci. On peut ainsi déterminer un nombre quelconque de lieux de destination intermédiaires et la succession planifiée des lieux de destination peut être modifiée a postériori par exemple par l'utilisateur. En outre, d'autres lieux de destination peuvent être enregistrés ou être éliminés. Cela permet d'avoir une information souple et très pratique pour le conducteur concernant le mode de fonctionnement de son véhicule en vue du trajet. Selon un développement particulièrement préférentiel au moins l'un des lieux de destination est défini de manière spéculative. Il est ainsi inutile que l'utilisateur introduise manuellement son emplacement de détermination par exemple une destination, dans son système de navigation. L'utilité du procédé à bord d'un véhicule peut être améliorée de manière décisive notamment par le conducteur. L'emplacement de détermination défini de manière spéculative peut être défini en se fondant sur le profil historique d'utilisation du véhicule. Des trajets parcourus plusieurs fois, notamment par des heures ou des jours donnés, tels que par exemple le trajet entre le domicile et le lieu de travail, peuvent ainsi être pris automatiquement comme des étapes et l'affichage indiquera si les emplacements de détermination peuvent être atteints. Selon un autre développement, l'emplacement de détermination défini d'une manière spéculative peut se faire sur le fondement d'un enregistrement dans le calendrier d'un passage. Un tel enregistrement dans un calendrier peut comporter une heure et un lieu ce qui garantit la réussite de la reprise d'emplacement de détermination fondé sur un enregistrement dans un calendrier ce qui permet d'éviter l'affichage superflu, perturbateur, ou gênant de l'emplacement de détermination pris par erreur. Selon un développement un lieu offrant la possibilité de recharge de l'accumulateur d'énergie pourrait être ajouté automatiquement comme emplacement de détermination intermédiaire si l'un des emplacements de détermination est hors de portée. Cet emplacement peut être défini sur le fondement d'informations cartographiques. Cela permet non seulement de rappeler au conducteur que son accumulateur d'énergie doit être rechargé lorsqu'il atteindra l'emplacement de détermination mais pourra en plus lui donner une information optimisée sur le moment et le lieu où la recharge sera la plus avantageuse du point de vue du trajet et de l'emploi du temps ou encore si cette recharge doit être faite au plus tard. La portée ou autonomie peut être définie sur le fondement de la consommation historique de l'énergie par le véhicule dans l'une des étapes. En particulier, en combinaison avec la détermination de l'historique d'un profil d'utilisation on peut ainsi augmenter la précision de la détermination de la portée ou de l'autonomie. En outre, la détermination de portée peut se faire en se fondant sur les informations topologiques de l'une des étapes. En particulier, en tenant compte des informations d'altitude et de pente dans les étapes on pourra améliorer la précision avec laquelle la portée ou l'autonomie seront déterminées. On peut également utiliser d'autres sources d'information pour améliorer la précision de la portée, par exemple les informations actuelles relatives à l'état de la circulation, les informations d'environnement et de météorologie ainsi que d'autres informations utiles. Si l'on peut définir un autre emplacement de détermination finale, celui-ci pourra servir de position prédéfinie du domicile. Comme la proportion de trajet entre la position actuelle et le domicile représentent jusqu'à 50 %, on aura ainsi une information utile pour l'utilisateur et qui est saisie spontanément. L'invention a également pour objet un produit programme d'ordinateur avec un code programme pour la mise en oeuvre du procédé par une installation de traitement ou encore sur un support de données lisible par un ordinateur. L'invention a également pour objet un dispositif de visualisation de la portée ou de l'autonomie d'un véhicule comme cela était indiqué ci-dessus. Le dispositif peut utiliser des composants équipant déjà le véhicule ce qui simplifie l'équipement nécessaire ou la transformation du véhicule pour mettre en oeuvre le dispositif selon l'invention. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'exemples de dispositifs et de procédés de visualisation de l'autonomie d'un véhicule automobile représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est montre très schématiquement un dispositif embarqué pour déterminer l'autonomie (ou la portée) d'un véhicule, - la figure 2 montre l'ordinogramme d'un procédé pour déterminer l'autonomie du véhicule de la figure 1, - les figures 3a à 3d, montrent des comparaisons entre l'autonomie et les étapes enchainées du véhicule de la figure 1. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un dispositif 100 pour déterminer l'autonomie ou portée d'un véhicule automobile 105, ce dispositif étant embarqué. Le dispositif 100 comporte une installation de traitement 110, une installation de positionnement 115 ainsi qu'une installation d'affichage 120. L'installation de positionnement 115 comporte notamment un récepteur pour la navigation par satellite tel que le système GPS. Dans un mode de réalisation, l'installation de positionnement 115 comporte également un matériel cartographique relatif à l'environnement du véhicule 105 et cette installation permet d'effectuer un guidage vers une certaine cible. L'installation de traitement 110 comporte également au moins un capteur 125 pour déterminer le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie ou réservoir d'énergie 130. L'accumulateur d'énergie 130 est par exemple un réservoir rempli de liquide tel que de l'essence ou du gasoil ou encore un accumulateur d'énergie électrique tel qu'un accumulateur traditionnel ou une pile à combustible. A la place d'un capteur 125 on peut également avoir une interface pour communiquer avec un appareil de commande qui fournit des informations relatives au niveau de remplissage de l'accumulateur d'énergie 130. Dans le cas par exemple d'un véhicule hybride à plusieurs accumulateurs d'énergie 130 on pourra prévoir plusieurs capteurs 125. Selon un mode de réalisation préférentiel, une première antenne 135 communique par une liaison sans fil avec un appareil 140 qui fournit des entrées au calendrier de l'utilisateur du véhicule 105. Le calendrier est géré de préférence sous forme électronique et l'appareil 140 est par exemple un téléphone mobile, un ordinateur portable ou une combinaison des deux. Selon une variante de réalisation, à la place de la première antenne 135 on a une interface filaire avec l'appareil 140. Le calendrier peut également être géré par un serveur 150 extérieure au véhicule 105 et une seconde antenne 155 peut assurer une communication sans fil avec le serveur 150. La seconde antenne 155 peut utiliser un réseau WLAN ou autre réseau cellulaire de transmission de données. Dans le cas de l'utilisation du serveur 150, une partie des étapes du procédé décrite ci-après en référence à la figure 2 peut également être exécutée par le serveur 150 et non dans l'installation de traitement 110. Le dispositif 100 comporte en outre une banque de données 160 également embarquée dans le véhicule 105. La banque de données 160 permet l'enregistrement, l'organisation et l'interrogation de données historiques concernant le fonctionnement du véhicule automobile 105. En particulier la banque de données 160 peut enregistrer les trajets utilisés, les points de destination parcourus, les consommations d'énergie associées ou autres données et temps des trajets. Selon un autre développement, des moyens d'entrée 165 permettent à l'utilisateur du dispositif 100 de régler le dispositif 100 ou de coopérer avec le dispositif 100. Les moyens d'entrée 165 et l'installation d'affichage 120 peuvent être intégrés comme cela est représenté. La figure 2 montre un ordinogramme de procédé de champ pour déterminer l'autonomie ou la portée du véhicule 105 de la figure 1. Le procédé 200 est exécuté comme programme d'ordinateur sur un micro-ordinateur par exemple l'installation de traitement 110 de la figure 1. Comme décrit ci-après plusieurs séquences d'étapes de procédé font parties du procédé 200 ; la succession des étapes n'est donnée qu'à titre d'exemple.et il est possible d'exécuter certaines étapes du procédé dans un ordre différent. Le procédé de champ convient notamment pour être appliqué sur une installation de traitement 110 ou le serveur 150. Les parties du procédé 200 à exécuter par les installations 110, 150 ne sont pas prédéterminées de manière impérative. Dans la première étape 205 on détermine la position actuelle du véhicule 105 par exemple à l'aide de l'installation de positionnement 115. La position actuelle du véhicule 105 est utilisée comme information dans les différentes étapes du procédé 200. On a représenté trois étapes alternatives 210, 215 et 220 ayant chacune pour objectif de fournir un ou plusieurs emplacements de destination du véhicule 105. On peut exécuter l'une ou plusieurs ou toutes les étapes 210 à 220. Dans l'étape 210 on détecte l'entrée faite par l'utilisateur notamment à l'aide du moyen d'entrée 165 et on déduit un emplacement de détermination à partir des entrées. Dans l'étape 215 on reçoit une entrée de calendrier et cela de préférence par la première antenne 135 de l'appareil 140 ou la seconde antenne 155 du serveur 150. A partir de l'entrée dans le calendrier on extrait l'emplacement déterminé. L'emplacement déterminé peut être associé à un enregistrement de calendrier proche dans le temps ou qui est le plus proche à l'avenir. L'emplacement déterminé peut également s'obtenir en utilisant des données routières historiques par exemple celles provenant de la bande de données 160. Si l'on constate par exemple une corrélation entre un certain emplacement déterminé et une entrée répétée dans le calendrier on peut conclure à l'emplacement déterminé même si l'entrée du calendrier ne contient pas d'emplacement déterminé ou d'emplacement qui serait reconnaissable. Dans l'étape 220 on met en corrélation la position présente selon l'étape 205 ou une séquence de position déterminée de manière correspondante avec un trajet historique dans la banque de données 160. On peut également tenu compte que l'instant actuel, le jour actuel de la semaine ou la date soit en liaison régulière avec l'indication de temps correspondant à un ou plusieurs trajets historiques enregistrés dans la banque de données 160. La destination du trajet historique peut alors servir d'emplacement de détermination. Dans l'étape 225, à partir des étapes 210, 215 et 220, des informations collectées pour plusieurs emplacements de détermination. Lorsqu'on dispose d'un nombre aussi grand que possible d'emplacements de détermination on ne peut négliger celles qui ont la moindre probabilité statistique sur la base de leur détermination. Dans un mode de réalisation on prédéfinit à cet effet un nombre maximum d'emplacement de détermination. La détermination d'emplacement de détermination dans les étapes 215 ou 220 est au moins partiellement spéculative car on utilise des phénomènes Heuristique pour prévoir le comportement du conducteur. Dans un mode de réalisation les emplacements de détermination ainsi obtenu seront confirmés par le conducteur du véhicule 105. Dans l'étape 230 suivante on détermine un ou plusieurs emplacement(s) de détermination intermédiaire(s) et un emplacement de détermination finale. L'ordre des emplacements de détermination peut se faire sur la base de la destination éloignée entre l'emplacement de détermination et/ou les informations historiques. Dans le présent mode de réalisation, on a une entrée d'utilisateur à partir de l'étape 210 qui est prioritaire par rapport à des emplacements de détermination définis de manière spéculative dans les étapes 215 ou 220. Dans l'étape 235 on définit l'emplacement de détermination final et les différents emplacements de détermination intermédiaires. Pour cela il faut entre autre connaître la position actuelle selon l'étape 205. Dans un procédé qui s'exécute à côté des étapes 210 à 235, dans l'étape 240 on détermine le niveau de remplissage du réservoir d'alimentation en énergie du moteur d'entrainement du véhicule 105 et dans l'étape 245, on détermine l'état de charge de la batterie alimentant l'entrainement du véhicule automobile 105. Ensuite, dans l'étape 250 et en se fondant sur la position définie dans l'étape 205 des niveaux de remplissage déterminés on donne la portée résiduelle du véhicule 105. La portée ou autonomie peut en outre se définir en utilisant les informations fournies par l'étape 235. En particulier on pourra avoir par exemple des informations topographiques fournies par l'installation de positionnement 115 ou la bande de données 160 comparée à des étapes qui ont été définies dans l'étape 235. On peut notamment utiliser des informations d'altitude, des informations relatives à la qualité d'une route de liaison ou des informations relatives à l'encombrement d'une chaussée et les intégrer dans la détermination. Ensuite, on regroupe les informations des étapes 235 et 250 en ce que l'on fournit dans l'étape 255, des représentations analogues à celles utilisées pour déterminer l'analogie et pour plusieurs longueurs d'étapes enchainées et cela de préférence à partir de la station d'affichage 120. En plus ou comme représenté, dans une étape de procédé séparée 260 on peut afficher les symboles des différents emplacements de détermination sur la représentation analogique des étapes. Le procédé 200 sera parcouru de nouveau. Les figures 3a à 3d montrent différentes combinaisons possibles 300 entre les autonomies et les étapes enchainées pour le véhicule 105 sur la figure 1. La représentation détaillée des figures 3a à 3d est ainsi un exemple d'un affichage possible sur la station d'affichage 120 du dispositif 100 de la figure 1. Toutes les figures 3a à 3d de la zone gauche du dispositif 120 ont une représentation numérique 305 de la portée du véhicule 105. Cette présentation peut également se faire en variant dans un autre domaine et elle est optimale. De même, toutes les figures 3a à 3d sont une représentation analogique 310 de la portée ou de l'autonomie du véhicule 105 présenté par exemple sous la forme d'une barre horizontale. La représentation analogique 310 de la portée ou de l'autonomie peut également être présentée autrement par exemple par des barres verticales ou encore des segments de cercle. La représentation analogique 310 peut être faite sur une installation d'affichage numérique 120 par exemple sous la forme d'une représentation tramée, de points image, dans une matrice d'affichage. La relation entre la représentation analogique 310 et la portée est faite de préférence de manière linéaire. Selon la figure 3, au-dessus de la représentation analogique 310 on a représenté de façon comparable une première étape 315. A droite de la première étape 315 on a par exemple deux à cinq étapes 320, 325, 330 et 335. Toutes les étapes 320 à 335 ne sont pas représentées dans toutes les figures 3a à 3d. La première étape 315 montre de façon analogique une longueur entre la position actuelle 340 du véhicule 105 et un premier emplacement de détermination intermédiaire 345. L'emplacement de détermination intermédiaire 345 est caractérisé par le panneau symbolique 355. La nature ou le contenant du panneau symbolique ou image 355 peut donner les indications concernant le points de destination pratique par exemple comme dans l'image de la figure 3d de la gauche vers la droite, le domicile d'une connaissance, l'adresse d'une laverie, l'adresse d'une station de chargement pour un accumulateur d'énergie 130 du véhicule 105, un point favori ou le domicile. Les étapes 315 à 335 sont enchainées de manière linéaire de façon qu'à la fois les différentes étapes 320 à 335 et aussi la globalité de toutes les étapes 315 à 335 puissent être mises en corrélation facilement avec la représentation analogique 310 de la portée. La dernière étape 320-335 de chacune des représentations des figures 3a à 3d aboutie chaque fois à un point de destination finale 350. Si les longueurs chainées, les étapes 320 à 335 dépassent la portée ou l'autonomie comme aux figures 3c ou 3d, on ne pourra plus représenter la partie des étapes 315-335 qui restent à parcourir par une couleur de signal pour avertir le conducteur du véhicule 105 contre le fait qu'il ne pourra atteindre le point de destination 345 ou 350. Selon un mode de réalisation représenté à la figure 3d, automatiquement un point de destination intermédiaire 345 supplémentaire est proposé pour remplir suffisamment à temps l'accumulateur d'énergie 130 et pouvoir atteindre toutes les étapes 315 à 335. Cette proposition pourrait être définie par exemple dans l'étape 215 ou 220 du procédé 200.25 NOMENCLATURE 100 Dispositif 105 Véhicule automobile 110 Installation de traitement 115 Installation de positionnement 120 Installation d'affichage 125 Capteur de niveau de remplissage 130 Accumulateur d'énergie 135 Première antenne 140 Appareil de transmission sans fil 150 Serveur 155 Seconde antenne 160 Banque de données 200 Procédé 205-260 Etapes du procédé 200 305-350 Elément d'une représentation pour l'affichage20
Procédé pour visualiser une autonomie d'un véhicule automobile (100) comprenant les étapes suivantes consistant à déterminer la longueur d'une première étape à partir de la position actuelle (345) du véhicule (105) vers un emplacement de détermination intermédiaire (345), déterminer (235) la longueur d'une seconde étape (320) entre l'emplacement de détermination intermédiaire (345) et l'emplacement de détermination final, déterminer l'autonomie du véhicule (105) en se fondant sur le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie (130), fournir une représentation analogique de l'autonomie par comparaison avec le chainage de la longueur des étapes.
1°) Procédé (200) pour visualiser une autonomie d'un véhicule automobile (105) comprenant les étapes suivantes consistant à: déterminer (235) la longueur d'une première étape (315) à partir de la position actuelle (345) du véhicule (105) vers un emplacement de détermination intermédiaire (345), déterminer (235) la longueur d'une seconde étape (320) entre l'emplacement de détermination intermédiaire (345) et l'emplacement de détermination finale (350), déterminer (250) l'autonomie du véhicule (105) en se fondant sur le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie (130), fournir (255) une représentation analogique de l'autonomie par comparaison avec le chainage de la longueur des étapes (315-335). 2°) Procédé (200) selon la 1, caractérisé en ce que l'on définit au moins deux emplacements de détermination intermédiaire (345) et les étapes (315-335) ou entre ceux-ci. 3°) Procédé (200) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'un des emplacements de détermination (345-350) est déterminée (235) de manière spéculative (215, 220). 4°) Procédé (200) selon la 3, caractérisé en ce que l'emplacement de détermination (345-350) est défini (220) sur le fondement d'un profil de l'histoire de l'utilisation du véhicule (105). 5°) Procédé (200) selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'emplacement de détermination (345-350) est défini (215) sur le fondement d'un enregistrement dans un calendrier d'un occupant du véhicule (105).356°) Procédé (200) selon la 1, caractérisé en ce que le lieu où il y a une possibilité de recharge de l'accumulateur d'énergie (130) est ajouté comme emplacement de détermination intermédiaire (345) si un emplacement de détermination (345, 350) est au-delà de l'autonomie. 7°) Procédé (200) selon la 1, caractérisé en ce que l'autonomie est définie (250) en se fondant sur la consommation historique sur une étape (315-335). 8°) Procédé (200) selon la 1, caractérisé en ce qu' on définit (250) l'autonomie à partir des informations topologique d'une étape. 9°) Procédé (200) selon la 1, caractérisé en ce que si l'emplacement de détermination (350) définit le domicile s'il n'y a pas d'autres emplacements de détermination finale (350). 10°) Produit programme d'ordinateur comportant un code programme pour la mise en oeuvre du procédé (200) selon l'une quelconque des 1 à 9 lorsque le produit programme d'ordinateur est exécuté par une installation de traitement (110, 150) ou sur un support de données lisible par un ordinateur. 11°) Dispositif (100) de visualisation de l'autonomie d'un véhicule (105) comprenant : une installation de positionnement (115) pour déterminer la position actuelle (345), une installation de planification (110, 150) pour déterminer un emplacement de détermination intermédiaire et un emplacement de détermination final (350),- une installation de traitement (110, 150) pour déterminer les longueurs d'une première étape (315) entre la position actuelle (345) et l'emplacement de détermination intermédiaire (345) et une seconde étape (320) entre l'emplacement de détermination intermédiaire (345) et l'emplacement de détermination final (350), - une installation de détermination (110, 150) pour déterminer l'autonomie du véhicule (105) en se fondant sur le niveau de remplissage d'un accumulateur d'énergie (130), - une station de représentation (120) pour représenter de manière analogique l'autonomie par comparaison au chainage des longueurs des étapes (315-335).15
G
G01,G08,G09
G01C,G08G,G09B
G01C 21,G08G 1,G09B 29
G01C 21/14,G08G 1/09,G09B 29/10
FR2983770
A1
ARTICLE ADHESIF, RUBAN ET ENSEMBLE COMPRENANT UN TEL ARTICLE ADHESIF ET PROCEDE DE DEMONTAGE D'UN OBJET FIXE SUR UN SUBSTRAT PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN TEL ARTICLE ADHESIF
20,130,614
L'invention se rapporte à un article adhésif, à un ruban et à un ensemble comprenant un tel article adhésif ainsi qu'à un procédé de démontage d'un objet fixé sur un substrat par l'intermédiaire d'un tel article adhésif. En particulier, l'invention se rapporte à un article adhésif pour fixer un objet à un substrat, ledit article adhésif comprenant au moins une couche étirable présentant des première et deuxième surfaces opposées, la couche étirable étant pourvue d'une substance adhésive sensible à la pression sur au moins une partie de sa première surface, ladite couche étirable étant adaptée pour être fixée à une surface d'un élément choisi parmi l'objet et le substrat par sa première surface, et pour être retirée de ladite surface de l'élément par un étirement selon une direction sensiblement parallèle à ladite surface de l'élément. Les articles adhésifs connus de ce type peuvent être retirés facilement des éléments auxquels ils sont fixés et sans laisser de trace sur ces éléments. Toutefois, les articles adhésifs connus nécessitent de pouvoir accéder à une partie de la couche étirable afin de pouvoir la saisir et l'étirer. En vue de pouvoir démonter un objet fixé sur un substrat par l'intermédiaire d'un tel article adhésif, un utilisateur devra alors faire dépasser de l'objet une partie de l'article adhésif, ce qui n'est pas satisfaisant d'un point de vue esthétique. A défaut, l'utilisateur devra procéder à un démontage préalable complexe de l'objet. Au cours de ce démontage, la couche étirable sollicitée de façon non maîtrisée pourrait être retirée en détériorant le substrat. L'invention vise à pallier les problèmes évoqués ci-dessus. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention propose un article adhésif du type précité comprenant une couche additionnelle présentant des première et deuxième surfaces opposées, la première surface de la couche additionnelle étant fixée à la deuxième surface de la couche étirable, la couche additionnelle étant pourvue d'une substance adhésive sensible à la pression sur au moins une partie de sa deuxième surface, ladite couche additionnelle étant adaptée pour être séparée au moins en partie de la couche étirable par rotation de ladite couche additionnelle autour d'un axe perpendiculaire à ladite couche additionnelle. Ainsi, avec l'invention, l'utilisateur peut accéder, de manière simple et sans qu'une partie de l'article adhésif ne doive dépasser, à la couche étirable en exerçant une torsion sur la couche additionnelle, notamment en faisant pivoter l'objet par rapport au substrat. En particulier, la couche additionnelle peut être adaptée se rompre entre ses première et deuxième surfaces. La couche additionnelle peut comprendre une couche de mousse polymère compressible, ladite couche de mousse polymère de la couche additionnelle présentant, de préférence, une densité inférieure à 200 kg/m3, notamment inférieure à 100 kg/m3, en particulier comprise entre 40 kg/m3 et 70 kg/m3. La couche étirable peut alors comprendre une couche de mousse polymère présentant une densité supérieure à la densité de la couche de mousse polymère de la couche additionnelle, ladite couche de mousse polymère de la couche étirable présentant, de préférence, une densité comprise entre 200 kg/m3 et 500 kg/m3, notamment comprise entre 300 kg/m3 et 400 kg/m3. Dans un mode de réalisation, la couche additionnelle peut comprendre en outre un film de matière plastique fixé à une surface de la couche de mousse polymère opposée à la couche étirable, ledit film portant la deuxième surface de la couche additionnelle. Ces dispositions permettent de retirer la couche additionnelle de l'élément auquel elle est fixée, de manière simple et sans laisser de trace sur l'élément. La couche additionnelle peut alors comporter un bord pourvu d'une languette de préhension. La couche étirable peut avoir une épaisseur comprise entre 300 lm et 800 um, de préférence comprise entre 450 lm et 650 um, et la couche additionnelle peut avoir une épaisseur comprise entre 800 lm et 1200 um, de préférence comprise entre 900 lm et 1100 um. La couche étirable peut présenter une caractéristique d'allongement en traction à température ambiante supérieure à 200 %, de préférence comprise entre 300 % et 700 %, en particulier comprise en 400 % et 600 `Vo. La couche étirable peut comporter un bord pourvu d'une languette de préhension. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un ruban comprenant un support allongé et une pluralité d'articles adhésifs tels que définis ci-dessus, lesdits articles adhésifs étant disposés sur le support. Selon un troisième aspect, l'invention propose un ensemble comprenant au moins un article adhésif tel que défini ci-dessus et un objet, tel qu'un organe de fixation, notamment un crochet, ledit objet présentant une surface d'appui plane destinée à être placée en regard du substrat. En particulier, la couche additionnelle de l'article adhésif peut être fixée à la surface d'appui de l'objet par sa deuxième surface. Selon un quatrième aspect, l'invention propose un procédé de démontage d'un objet fixé à un substrat par l'intermédiaire d'un article adhésif tel que défini ci-dessus, la première surface de la couche étirable étant fixée à une surface de l'un des éléments choisi parmi l'objet et le substrat et la deuxième surface de la couche additionnelle étant fixée à une surface de l'autre élément choisi parmi l'objet et le substrat, ledit procédé de démontage comprenant les étapes consistant à : - séparer au moins en partie la couche additionnelle de la couche étirable par rotation de l'objet autour d'un axe perpendiculaire à ladite couche additionnelle, - retirer la couche étirable de la surface de l'élément à laquelle elle est fixée par un étirement selon une direction sensiblement parallèle à ladite surface de l'élément. Lorsque la couche additionnelle comprend une couche de mousse polymère compressible et un film de matière plastique fixé à une surface de la couche de mousse polymère opposée à la couche étirable, ledit film portant la deuxième surface de la couche additionnelle, le procédé de démontage peut comprendre en outre l'étape consistant à retirer la couche additionnelle de la surface de l'élément à laquelle elle est fixée. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers de l'invention donnés à titre d'exemple non limitatif, la description étant faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation en perspective d'un ensemble comprenant un crochet et un article adhésif selon un premier mode de réalisation de l'invention fixé sur une surface d'appui du crochet, - la figure 2 est une représentation schématique en éclaté de l'ensemble de la figure 1, le crochet étant fixé sur un substrat par l'intermédiaire de l'article adhésif, - les figures 3 à 5 sont des représentations d'étapes d'un procédé de démontage de l'ensemble de la figure 1, - la figure 6 est une représentation schématique en éclaté d'un ensemble comprenant un crochet et un article adhésif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention fixé sur une surface d'appui du crochet, le crochet étant fixé sur un substrat par l'intermédiaire de l'article adhésif, - la figure 7 est une représentation d'une étape supplémentaire du procédé de démontage pour l'ensemble de la figure 6, - la figure 8 est une représentation d'un ruban comprenant une pluralité d'articles adhésifs de l'un des ensembles des figures 1 et 6. Sur les figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou 35 analogues. Les figures 1 et 2 représentent un ensemble 1 comprenant un crochet 2 et un article adhésif 10 selon un premier mode de réalisation fixé au crochet 2 pour en permettre la fixation à un substrat 3, tel qu'un mur ou une paroi d'un espace habitable. Dans le mode de réalisation représenté, l'article adhésif 10 se présente sous la forme d'une bande globalement plate et avec un contour rectangulaire. L'article adhésif présente alors deux grands bords 11 parallèles entre eux et s'étendant selon une longueur de l'article adhésif 10, et deux petits bords 12 parallèles entre eux, perpendiculaires aux grands bords 11 et s'étendant selon une largeur de l'article adhésif 10. En variante, l'article adhésif 10 pourrait se présenter sous toute autre forme adaptée, 10 et notamment sous la forme d'une bande adhésive avec un contour elliptique, d'une pastille avec un contour circulaire ou polygonal, ou autre. L'article adhésif 10 est constitué d'un complexe comprenant une couche étirable 15 et une couche additionnelle 25 superposées. La couche étirable 15, globalement plate et rectangulaire, comprend une couche de mousse polymère 16 qui présente une première surface 17 plane et une deuxième surface 18 plane, opposée à la première surface 17. La couche de mousse polymère 16 est déformable, de préférence de manière non élastique. Elle peut présenter une densité comprise entre 200 kg/m3 et 500 kg/m3, notamment comprise entre 300 kg/m3 et 400 kg/m3, et avoir une épaisseur comprise entre 300 lm et 800 i..tm, notamment comprise entre 450 lm et 650 i..tm. La couche de mousse polymère 16 peut également présenter une caractéristique d'allongement en traction à température ambiante supérieure à 200 %, notamment comprise entre 300 % et 700 %, en particulier comprise en 400 % et 600 `Vo. A titre d'exemple non limitatif, la couche de mousse polymère 16 de la couche étirable 15 est une mousse Alveolit® TMA SR 3 00.60 présentant les caractéristiques rassemblées dans le tableau 1. Propriétés Norme Unité Moyenne Général Epaisseur ISO-1923 mm 0,58 Densité apparente ISO-845 Kg/m3 332,9 Résistance à la traction à 23°C à la rupture dans le sens de la longueur ISO-1926 kPa 5693 à la rupture dans le sens de la largeur kPa 4659 dans le sens de la longueur, à 100 % kPa 2624 d'allongement Allongement en traction à 23°C dans le sens de la longueur ISO-1926 % 488 dans le sens de la largeur % 541 Contrainte/Effort de compression, S déflection 25 % ISO-3386-1 kPa 450 déflection 40 % kPa 758 déflection 50 % kPa 1326 Déformation à la compression déflection 25 °A, 1/2 h après fin de charge ISO-1856-C % 7 déflection 25 %, 24 h après fin de charge % 3,6 Stabilité thermique Température maximale °C 90 Changement dimensionnel, dans le sens de la longueur et dans le sens de la largeur % 2,2 Dureté Shore Shore A ISO 8681985 57 Shore 0 ASTM D2240 63 Shore 00 84 Tableau 1 La première surface 17 de la couche de mousse polymère 16 est recouverte d'une substance adhésive 19 sensible à la pression. La substance adhésive 19 est de tout type appropriée, telle qu'une colle acrylique, une colle silicone, une colle caoutchouc ou autre, appliquée de façon appropriée. A titre d'exemple non limitatif, la substance adhésive 19 est la colle SP7011 commercialisée par la société AVERY DENISSON. Par ailleurs, la substance adhésive 19 peut être appliquée sur toute la première surface 17 avec une quantité comprise entre 30 g/m2 et 100 g/m2, par exemple de 60 g/m2. En variante, la substance adhésive 19 pourrait n'être appliquée que sur une partie de la première surface 17. La couche étirable 15 comporte en outre un film 20 recouvrant une partie de la substance adhésive 19 au voisinage de l'un des petits bords de la couche étirable 15. Le film 20 est réalisé en tout matériau approprié, tel qu'une matière plastique, notamment du PET, de papier ou autre, pour neutraliser une partie de la substance adhésive 19 et former une languette de préhension 21 sur un bord de la couche étirable 15. En variante, la languette de préhension 21 pourrait être réalisée sur un autre bord de la couche étirable 15. En outre, la languette de préhension 21 composée ici d'une partie de la couche de mousse polymère 16, du film 20 et de la substance adhésive 19 interposée, pourrait être réalisée uniquement par une partie de la couche de mousse polymère 16 dépourvue de substance adhésive 19. La couche additionnelle 25, globalement plate et rectangulaire, comprend une couche de mousse polymère 26 qui présente une première surface 27 plane et une deuxième surface 28 plane, opposée à la première surface 27. La couche de mousse polymère 16 est déformable et compressible de manière à pouvoir compenser d'éventuelles irrégularités sur le substrat 3. La couche de mousse polymère 26 présente une densité inférieure à la densité de la couche de mousse polymère 16 de la couche étirable 15. En particulier, la couche de mousse polymère 26 de la couche additionnelle 25 peut présenter une densité inférieure à 200 kg/m3, notamment inférieure à 100 kg/m3, en particulier comprise entre 40 kg/m3 et 70 kg/m3, et avoir une épaisseur comprise entre 800 lm et 1200 iim, notamment comprise entre 900 pm et 1100 iim. A titre d'exemple non limitatif, la couche de mousse polymère 26 de la couche étirable 25 est une mousse Alveolit® TA SRZ 18 01 présentant les caractéristiques rassemblées dans le tableau 2. Propriétés Norme Unité Moyenne Général Epaisseur ISO-1923 mm 1,02 Densité apparente ISO-845 Kg/m3 53,6 Résistance à la traction à 23°C à la rupture dans le sens de la longueur ISO-1926 kPa 662 à la rupture dans le sens de la largeur kPa 475 dans le sens de la longueur, à 100 % kPa 600 d'allongement Allongement en traction à 23°C dans le sens de la longueur ISO-1926 cyo 165 dans le sens de la largeur % 178 Contrainte/Effort de compression, S déflection 25 % ISO-3386-1 kPa 47 déflection 40 % kPa 82 déflection 50 % kPa 118 Déformation à la compression déflection 25 °A, 1/2 h après fin de charge ISO-1856-C % 18 déflection 25 %, 24 h après fin de charge % 2,8 Stabilité thermique Température maximale °C 100 Changement dimensionnel, dans le sens de la longueur et dans le sens de la largeur % 8,3 Dureté Shore Shore A ISO 8681985 17 Shore 0 ASTM D2240 21 Shore 00 53 Tableau 2 La première surface 27 de la couche de mousse polymère 26 forme ici la première surface de la couche additionnelle 25 et est fixée à la deuxième surface de la couche étirable 15, constituée ici par la deuxième surface 18 de la couche de mousse polymère 16. Une telle fixation est obtenue par tout moyen approprié, et notamment par une substance adhésive 30 identique ou différente de la substance adhésive 19 recouvrant la première surface 17 de la couche étirable 15. La deuxième surface 28 de la couche de mousse polymère 26, qui forme ici la deuxième surface de la couche additionnelle 25, est également pourvue d'une substance adhésive 29 sensible à la pression, identique ou différente de la substance adhésive 19 recouvrant la première surface 17 de la couche étirable 15. Le crochet 2 réalisé, dans le mode de réalisation représenté, en une seule pièce moulée en matière plastique présente une face arrière 4 pourvue d'une surface d'appui 5 plane destinée à être placée en regard du substrat 3, et une face avant 6 opposée à la face arrière 4 et pourvue d'une partie d'accrochage 7. Sur la figure 1, la deuxième surface 28 de la couche additionnelle 25 de l'article adhésif 10 est fixée à la surface d'appui 5 du crochet 2. Un film pelable 8 est positionné sur la première surface 17 de la couche étirable 15 pour recouvrir la substance adhésive 19. Pour fixer le crochet 2 à une surface, par exemple plane, du substrat 3, un utilisateur retire le film pelable 8 et applique la première surface 17 de la couche étirable 15 découverte contre la surface du substrat 3. En relation avec les figures 3, 4 et 5, un procédé de démontage du crochet 2 est maintenant décrit. Pour démonter le crochet 2, l'utilisateur saisit le crochet (figure 3) et le fait pivoter (flèche sur la figure 4) autour d'un axe perpendiculaire A au substrat 3 et à l'article adhésif 10. La couche additionnelle 25 décrite ci-dessus est telle qu'une rotation autour de l'axe A perpendiculaire à ses première 27 et deuxième 28 surfaces conduit à une rupture de la couche additionnelle 25 entre ses première 27 et deuxième 28 surfaces. Une partie de la couche additionnelle 25 solidaire du crochet 2 peut ainsi être séparée de la couche étirable 15. Une autre partie de la couche additionnelle 25 reste solidaire de la couche étirable 15. L'utilisateur ayant accès à la couche étirable 15 peut saisir la languette de préhension 21 (flèche sur la figure 5) et étirer la couche étirable 15 selon une direction sensiblement parallèle à la surface du substrat 3, ici dans le sens de la longueur de la couche étirable 15. En particulier, la direction de l'étirement est inférieure à 45° par rapport à la surface du substrat 3. Un tel étirement conduit à une rupture adhésive par point de la substance adhésive 19 permettant de séparer la couche étirable 15 du substrat 3 sans laisser de trace sur le substrat 3. En variante, la couche étirable 15 pourrait être fixée à la surface d'appui 5 du crochet 2 et la couche additionnelle 25 pourrait être fixée au substrat 3, le procédé de démontage restant sensiblement le même avec une rotation du crochet 2 pour le détacher du substrat 3 et un étirement de la couche étirable 15 pour la séparer de la surface d'appui 5 du crochet 2. Les figures 6 et 7 représentent ensemble 1' comprenant un crochet 2 identique à celui décrit précédemment et un article adhésif 10' selon un deuxième mode de réalisation. Les éléments identiques au premier mode de réalisation ne seront pas décrits à nouveau en détail et l'on se réfèrera à la description qui en a été faite précédemment. Dans le deuxième de réalisation, l'article adhésif 10' comprend une couche étirable 15 identique à celle du premier mode de réalisation. L'article adhésif 10' comprend une couche additionnelle 25' qui comporte une couche de mousse polymère 26 identique à celle du premier mode de réalisation et pourvue sur sa première surface 27 d'une substance adhésive 30 identique à celle du premier mode de réalisation. Comme dans le premier mode de réalisation, la première surface 27 de la couche de mousse polymère 26 constitue la première surface de la couche additionnelle 25' et est fixée à la couche étirable 15. En revanche, à la différence du premier mode de réalisation, couche additionnelle 25' comprend un film 35 de matière plastique, notamment en PET, présentant une première surface 36 et une deuxième surface 37. La première surface 36 du film 35 est fixée à la deuxième surface 28 de la couche de mousse polymère 26 par tout moyen approprié, et notamment une substance adhésive 31 identique ou différente de celles précédemment décrites. La deuxième surface 37 du film 35 forme la deuxième surface de la couche additionnelle 25' sur laquelle la substance adhésive 29 décrite précédemment est disposée. La couche additionnelle 25' comporte en outre un film 40 recouvrant une partie de la substance adhésive 29 au voisinage de l'un des petits bords de la couche additionnelle 25'. Le film 40 est réalisé en tout matériau approprié, tel qu'une matière plastique, notamment du PET, de papier ou autre, pour neutraliser une partie de la substance adhésive 29 et former une languette de préhension 41 sur un bord de la couche additionnelle 25'. En variante, la languette de préhension 41 pourrait être réalisée sur un autre bord de la couche additionnelle 25'. En outre, la languette de préhension 41 composée ici d'une partie de la couche de mousse polymère 26, des films 35, 40 et des substances adhésives 29, 31 interposées, pourrait être réalisée uniquement par une partie de la couche de mousse polymère 26 et, éventuellement, du film 35 dépourvus des substances adhésives 29, 31. Pour démonter le crochet 2 du substrat 3, de la même manière que précédemment, l'utilisateur sépare le crochet 2 et une partie de la couche additionnelle 25' de la couche étirable 15 en saisissant le crochet 2 et en le faisant pivoter autour de l'axe A perpendiculaire au substrat 3 et à l'article adhésif 10. Puis il étire la couche étirable 15 dans le sens de la longueur de la couche étirable 15. Comme représenté sur la figure 7, l'utilisateur peut ensuite retirer le reste de la couche additionnelle 25' de la surface d'appui 5 du crochet 2 en saisissant la languette de préhension 41 et en écartant (flèche) le film 35 de la surface d'appui 5 du crochet 2 par une traction. En particulier, la direction de la traction est supérieure à 45° par rapport à la surface d'appui 5. Ce faisant, l'article adhésif 10' peut être entièrement retiré du crochet 2 sans laisser de trace. Dans d'autres modes de réalisation, les couches étirable 15 et additionnelle 25, 25' pourraient être constituées par des complexes de couches superposées, identiques ou différentes. Par ailleurs, la séparation de la couche additionnelle 25, 25' par rapport à la couche étirable 15 pourrait se produire à l'interface entre ces deux couches lors de leur rotation relative de manière à séparer entièrement la couche additionnelle 25, 25' de la couche étirable 15. En outre, bien que décrit dans un ensemble avec un crochet 2, l'article adhésif 10, 10' selon l'invention peut être utilisé dans d'autres ensembles comprenant, par exemple, un organe de fixation autre qu'un crochet 2 ou tout autre objet à fixer sur le substrat 3. En outre, le substrat 3 pourrait être constitué par tout support sur lequel l'objet doit être fixé. L'article adhésif 10, 10' pourrait également se présenter comme un article individuel avec, le cas échéant, des films pelables sur la première surface 17 de la couche étirable 15 et sur la deuxième surface 28, 37 de la couche additionnelle 25, 25'. En variante, comme représenté sur la figure 8, une pluralité d'article adhésif 10, 10' peuvent être disposés sur un support allongé 51 d'un ruban 50. Les articles adhésifs 10, 10' sont alors disposés de manière adjacente, transversalement par rapport au support allongé 51
Article adhésif (10) comprenant : - une couche étirable (15) adaptée pour être fixée à une surface d'un élément et pour être retirée de ladite surface de l'élément par un étirement selon une direction sensiblement parallèle à ladite surface de l'élément, - une couche additionnelle (25) adaptée pour être séparée au moins en partie de la couche étirable (15) par rotation de ladite couche additionnelle (25) autour d'un axe (A) perpendiculaire à la couche additionnelle.
1. Article adhésif (10 ; 10') pour fixer un objet (2) à un substrat (3), ledit article adhésif (10 ; 10') comprenant au moins une couche étirable (15) présentant des première (17) et deuxième (18) surfaces opposées, la couche étirable (15) étant pourvue d'une substance adhésive (19) sensible à la pression sur au moins une partie de sa première surface (17), ladite couche étirable (15) étant adaptée pour être fixée à une surface d'un élément choisi parmi l'objet (2) et le substrat (3) par sa première surface (17), et pour être retirée de ladite surface de l'élément par un étirement selon une direction sensiblement parallèle à ladite surface de l'élément, ledit article adhésif (10 ; 10') étant caractérisé en ce qu'il comprend une couche additionnelle (25 ; 25') présentant des première (27) et deuxième (28 ; 37) surfaces opposées, la première surface (27) de la couche additionnelle (25 ; 25') étant fixée à la deuxième surface (18) de la couche étirable (15), la couche additionnelle (25 ; 25') étant pourvue d'une substance adhésive (29) sensible à la pression sur au moins une partie de sa deuxième surface (28 ; 37), ladite couche additionnelle (25 ; 25') étant adaptée pour être séparée au moins en partie de la couche étirable (15) par rotation de ladite couche additionnelle (25 ; 25') autour d'un axe (A) perpendiculaire à ladite couche additionnelle (25 ; 25'). 2. Article adhésif (10 ; 10') selon la 1, dans lequel la couche additionnelle (25 ; 25') est adaptée se rompre entre ses première (27) et deuxième (28) surfaces. 3. Article adhésif (10 ; 10') selon la 1 ou 2, dans lequel la couche additionnelle (25 ; 25') comprend une couche de mousse polymère (26) compressible, ladite couche de mousse polymère (26) de la couche additionnelle (25 ; 25') présentant, de préférence, une densité inférieure à 200 kg/m3, notamment inférieure à 100 kg/m3, en particulier comprise entre 40 kg/m3 et 70 kg/m3. 4. Article adhésif (10 ; 10') selon la 3, dans lequel la couche étirable (15) comprend une couche de mousse polymère (16) présentant une densité supérieure à la densité de la couche de mousse polymère (26) de la couche additionnelle (25 ; 25'), ladite couche de mousse polymère (16) de la couche étirable (15) présentant, de préférence, une densité comprise entre 200 kg/m3 et 500 kg/m3, notamment comprise entre 300 kg/m3 et 400 kg/m3. 5. Article adhésif (10') selon la 3 ou 4, dans lequel la couche additionnelle (25') comprend en outre un film (35) de matière plastique fixé à une surface (28) de la couche de mousse polymère (26) opposée à la couche étirable (15), ledit film (35) portant la deuxième surface (37) de la couche additionnelle (25'). 6. Article adhésif (10') selon la 5, dans lequel la couche additionnelle (25') comporte un bord pourvu d'une languette de préhension (41). 7. Article adhésif (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la couche étirable (15) a une épaisseur comprise entre 300 pm et 800 pm, de préférence comprise entre 450 len et 650 pm, et la couche additionnelle (25 ; 25') a une épaisseur comprise entre 800 pm et 1200 gm, de préférence comprise entre 900 pm et 1100 pm. 8. Article adhésif (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la couche étirable (15) présente une caractéristique d'allongement en traction à 10 température ambiante supérieure à 200 %, de préférence comprise entre 300 % et 700 %, en particulier comprise en 400 % et 600 %. 9. Article adhésif (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel la couche étirable (15) comporte un bord pourvu d'une languette de préhension (21). 15 10. Ruban (50) comprenant un support (51) allongé et une pluralité d'articles adhésifs (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 9, lesdits articles adhésifs (10 ; 10') étant disposés sur le support (51). 11. Ensemble (1 ; 1') comprenant au moins un article adhésif (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 9 et un objet (2), tel qu'un organe de fixation, 20 notamment un crochet, ledit objet (2) présentant une surface d'appui (5) plane destinée à être placée en regard du substrat (3). 12. Ensemble (1 ; 1') selon la 11, dans lequel la couche additionnelle (25 ; 25') de l'article adhésif (10 ; 10') est fixée à la surface d'appui (5) de l'objet (2) par sa deuxième surface (28 ; 37). 25 13. Procédé de démontage d'un objet (2) fixé à un substrat (3) par l'intermédiaire d'un article adhésif (10 ; 10') selon l'une quelconque des 1 à 9, la première surface (17) de la couche étirable (15) étant fixée à une surface de l'un des éléments choisi parmi l'objet (2) et le substrat (3) et la deuxième surface (28 ; 37) de la couche additionnelle (25 ; 25') étant fixée à une surface de l'autre élément choisi parmi l'objet (2) 30 et le substrat (3), ledit procédé de démontage comprenant les étapes consistant à : - séparer au moins en partie la couche additionnelle (25 ; 25') de la couche étirable (15) par rotation de l'objet (2) autour d'un axe (A) perpendiculaire à ladite couche additionnelle (25 ; 25'), - retirer la couche étirable (15) de la surface de l'élément à laquelle elle est fixée 35 par un étirement selon une direction sensiblement parallèle à ladite surface de l'élément. 14. Procédé de démontage selon la 13, comprenant, lorsque la couche additionnelle (25') comprend une couche de mousse polymère (26) compressibleet un film (35) de matière plastique fixé à une surface (28) de la couche de mousse polymère (26) opposée à la couche étirable (15), ledit film (35) portant la deuxième surface (37) de la couche additionnelle (25'), l'étape consistant à retirer la couche additionnelle (25') de la surface de l'élément à laquelle elle est fixée.5
B,A
B32,A47
B32B,A47G
B32B 7,A47G 1,B32B 5
B32B 7/06,A47G 1/17,B32B 5/18,B32B 7/10
FR2990056
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE L'ETAT DE SURFACE D'UN SUBSTRAT DE SILICIUM
20,131,101
La présente invention concerne un procédé de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium. L'invention trouve son application dans le domaine de la microélectronique pour la fabrication de transistors, de surface pour panneaux photovoltaïques ou pour le collage moléculaire direct. ETAT DE LA TECHNIQUE Les surfaces de silicium sur isolant (SOI en anglais : Silicium On lnsulator) 10 vendues pour la fabrication de transistors présentent des caractéristiques prédéfinies par le fournisseur. Pour fabriquer un transistor, diverses étapes de traitement sont effectuées sur cette surface SOI. Notamment, la formation d'un oxyde thermique et des étapes de gravure et de nettoyage de l'oxyde de grille. Sur des « silicium on insulator », il est connu d'effectuer un traitement thermique comprenant une étape d'épitaxie du silicium suivie d'un recuit sous hydrogène, puis un recuit sous Argon à 1 200°C. Ces étapes permettent de proposer un SOI de 12nm ayant un état de surface ayant une faible rugosité. Le coût élevé de ce process, devant être réalisé en monoplaque, est dissuasif pour de la fabrication industrielle de 20 transistors. L'état de surface peut aussi être traité par un nettoyage chimique à base d'acide hydrofluorhydrique (HF) et d'ozone (03). Le mélange est utilisé dans le domaine photovoltaïque, mais la gestion des fluides HF/03 en simultané est complexe et dangereuse. On connaît également pour effectuer des nettoyages d'oxyde de grille, d'utiliser l'ozone qui permet la formation d'un oxyde présentant peu de contaminants métalliques. Toutefois, l'oxyde formé est épais ce qui est contraignant car il contribue à une isolation globale plus grande, isolation tenant compte de deux composantes : l'oxyde formé par l'étape ozone en surface du substrat silicium et l'oxyde de grille de 30 type 5i02 thermique ou High k processé dans une étape ultérieure à l'étape ozone. Il y a une diminution de la performance du transistor : le courant diminue du fait de la plus grande capacité de grille, plus grande épaisseur d'isolant. Pour retirer ou affiner l'oxyde de grille, on utilise aussi un mélange chaud de peroxyde d'hydrogène (H202) et d'ammoniaque (NH4OH) concentrés, faiblement dilués. Le mélange est utilisé à chaud, à une température supérieure à 60°C. Cette technologie est particulièrement néfaste pour l'état de surface et notamment la rugosité. Avec ces techniques, l'état de surface est modifié. Cela a deux conséquences : - d'un point de vue électrique, la variabilité de la tension de grille est augmentée ; - d'un point de vue technologique, la dispersion d'épaisseur à faible échelle peut être bloquante pour certaines étapes technologiques telles que l'épitaxie. En effet, la qualité de l'épitaxie dépend localement de l'épaisseur initiale de silicium. Il existe donc le besoin de proposer un procédé de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium qui remédie à tout ou partie de ces inconvénients. 10 EXPOSE DE L'INVENTION A cet effet, la présente invention concerne un procédé de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium par voie chimique pour le contrôle de la rugosité caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux cycles de traitement successifs, chaque cycle de traitement comprend une première étape comportant la mise en contact du substrat de silicium avec une première solution comprenant de l'acide hydrofluorhydrique (HF) dilué dans de l'eau, puis une deuxième étape, réalisée à une température inférieure à 40°C, comportant la mise en contact du substrat de silicium avec une deuxième solution comprenant de l'ammoniaque (NH4OH) et du peroxyde d'hydrogène (H202) dilués dans de l'eau (H20). 20 Ces étapes permettent à la fois un retrait de silicium, plus précisément de l'oxyde de silicium, et une oxydation. L'équilibre entre ces deux effets lors des étapes et cycles successifs améliore l'état de surface, plus particulièrement la rugosité tout en réalisant un retrait contrôlé. De plus, l'utilisation de la deuxième solution à une température inférieure à 40°C contribue à limiter la gravure et obtenir une rugosité satisfaisante. L'invention améliore plus particulièrement la microrugosité à l'échelle du micromètre. Les éléments chimiques utilisés dans les cycles de traitement sont facilement accessibles et utilisables sans condition complexe. 30 Le procédé selon l'invention est aisément mis en oeuvre à bas coût. Suivant des variantes cumulatives ou alternatives et non limitatives, le procédé est tel que : - la rugosité RMax obtenue à l'issue des cycles de traitement est inférieure à 0,100 nm sur une zone de 1pmx1pm ; - le procédé comprend de 2 à 15 cycles de traitement, préférentiellement de 4 à 10 cycles de traitement ; - la température de la deuxième étape est comprise entre 1 et 40°C, préférentiellement entre 5 et 25°C, encore préférentiellement entre 18 et 25°C; - la température de la première étape est inférieure ou égale à 40°C; - la température de la première étape est comprise entre 1 et 40°C, préférentiellement entre 5 et 25°C, encore préférentiellement entre 18 et 25°C; - la dilution de la solution utilisée à la première étape est de 5 à 2000/1, préférentiellement de 50 à 500/1 pour de l'acide hydrofluorique (HF) à 49% massique ; - la première étape est configurée pour retirer de 0,2 à 100n m , préférentiellement de 0,5 à 5nm d'oxyde de silicium ; 10 - la durée de la première étape est de 5 à 900 secondes, préférentiellement de 20 à 300 secondes ; - le rapport en volume de l'ammoniaque (NH4OH) à 28 à 30% massique et du peroxyde d'hydrogène (H202) à 28 à 30% massique dans la solution de la deuxième étape est compris entre 1/10 et 10/1, préférentiellement entre 1/4 et 3/4 ; - la solution de la deuxième étape est diluée de 5 à 1000 fois, préférentiellement de 20 à 200; - la durée de la deuxième étape est de 10 secondes à 30 minutes, préférentiellement de 30 secondes à 5 minutes ; - le procédé comprend après les au moins deux cycles de traitement une étape 20 de nettoyage de la surface destinée à retirer la contamination métallique ; - l'étape de nettoyage comprend la mise en contact d'une solution de nettoyage comprenant de l'acide chlorhydrique (HCI) dilué dans de l'eau ou une solution d'acide hydrochlorhydrique (HCI) à 37% massique et de peroxyde d'hydrogène (H202) à 29% dilués dans de l'eau (H20) dans un ratio en volume de 1/1/5 à 1/1/100; - la première solution comprend un mélange d'acide hydrofluorhydrique (HF) et de fluorure d'ammonium (NH4F) ou d'ammoniaque (NH401-1) ; La présente invention concerne aussi un substrat de silicium dont la rugosité RMax est inférieure à 0,100 nm dans une zone de 1pmx1pm. 30 EXPOSE DETAILLE DE L'INVENTION La présente invention concerne un procédé de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium. Le procédé selon l'invention est un traitement chimique. Le procédé comprend au moins deux cycles de traitement, chaque cycle comprend au moins deux étapes. La première étape comprend la mise en contact du substrat de silicium avec une première solution, comprenant avantageusement de l'acide hydrofluorhydrique (HF) dilué dans de l'eau. La deuxième étape comprend la mise en contact du substrat de silicium avec une solution comprenant au moins avantageusement de l'ammoniaque (NH4OH) et du peroxyde d'hydrogène (H202) dilués dans de l'eau. Préférentiellement, la mise en contact se fait sur la surface du substrat. La surface à traiter peut être une surface de transistor planaire ou des flancs verticaux de transistor vertical (Fin Fet) ou encore des surfaces obliques telles que des pyramides 10 du photovoltaïque. La première étape a principalement une action de gravure de l'oxyde de silicium présent en surface du substrat en silicium. Préférentiellement, le retrait de l'oxyde de silicium varie de 0,5 à 5 nm. Préférentiellement, la première solution comprenant de l'acide hydrofluorhydrique (HF) est fabriquée à partir d'acide hydrofluorhydrique (HF) à 49% massique dilué dans de l'eau déionisée. La dilution est comprise entre 5 et 2 000, préférentiellement de 50 à 500, encore plus précisément de l'ordre de 300. Préférentiellement, la température des étapes, notamment de la première étape et de la deuxième étape, correspond à la température des solutions utilisées à ces 20 étapes, respectivement la première solution et la deuxième solution. Avantageusement, la température de la première solution varie de 1 à 40°C, préférentiellement entre 10 et 30°C, préférentiellement entre 5°et 25°C, encore préférentiellement à température ambiante soit entre 18 et 25°C. La dilution et la température d'utilisation de la première solution diminuent la vitesse de gravure et permettent ainsi un retrait contrôlé. A titre d'exemple, une solution d'acide hydrofluorhydrique (HF) à 49% diluée 300 fois à l'eau déionisée dont la température est de 25°C permet le retrait de 2nm d'oxyde de silicium pour une durée de mise en contact de 2 minutes. La durée de la mise en contact de la première solution et du substrat est adaptée 30 pour effectuer un retrait d'oxyde de silicium recherché. Avantageusement, la durée est de 5 à 900 secondes, préférentiellement de 20 à 300 secondes. Selon une variante, la première solution comprend un mélange d'acide hydrofluorhydrique (HF) / fluorure d'ammonium (NH4F) aussi dénommé BOE commercial (Buffered Oxide Etching) ou encore un mélange acide hydrofluorhydrique (HF) / ammoniaque (NH4OH) dénommé BOE co-injecté. Le dernier mélange correspond au mélange HF/NH4F lorsque la réaction acide-base a eu lieu et que l'acide hydrofluorique est en excès. Ces mélanges sont particulièrement utiles lorsque le substrat de silicium est au moins partiellement recouvert d'un masque de résine. Les mélanges sont adaptés en termes de pH pour ne pas endommager la résine tout en permettant une gravure, un retrait de l'oxyde de silicium satisfaisant. La deuxième étape a principalement une action d'oxydation sur le substrat de silicium. La deuxième solution comprend avantageusement de l'ammoniaque (NH4OH) et du peroxyde d'hydrogène (H202) dilués dans de l'eau déionisée. Préférentiellement, la deuxième solution est fabriqué à partir de ammoniaque (NH4OH) à 28 à 30% massique 10 et de peroxyde d'hydrogène (H202) à 28 à 30% massique. Avantageusement, le ratio NH4OH/H202 est compris entre 1/10 et 10/1. Préférentiellement, le ratio NH4OH/H202 est de 1/4 à 3/4. Le ratio s'entend en volume. La dilution de la deuxième solution varie entre 5 et 1 000, préférentiellement, entre 20 et 200, plus préférentiellement de 100. Le facteur de dilution s'entend au regard du volume de l'ammoniaque NH4OH introduit dans la deuxième solution. Selon l'invention, la deuxième solution présente une température inférieure à 40°C, avantageusement comprise entre 1 et 40°C, préférentiellement, entre 5 et 25°C, plus préférentiellement à température ambiante entre 18 et 25°C. L'utilisation de solution à des températures comprises entre 1 et 40°C et 20 avantageusement assez basses c'est-à-dire inférieures ou égales à 25°C, préférentiellement entre 5 et 25°C, permet l'obtention d'un état de surface plus homogène et amélioré. La durée de la mise en contact du substrat avec la deuxième solution est avantageusement de 20 secondes à 30 minutes, préférentiellement de 1 minute à 20 minutes, plus préférentiellement de 10 minutes. Sans être tenu à une théorie, on peut penser que la deuxième solution comprend des espèces chimiques qui ont des effets différents à savoir un effet de gravure et un effet d'oxydation du silicium. L'équilibre gravure/oxydation dépend notamment de la température de la 30 solution. A des températures inférieures à 40°C, l'oxydation est majoritaire. L'état de surface et notamment la rugosité n'est pas affectée, voire elle est améliorée. Les deux étapes du procédé selon l'invention sont préférentiellement effectuées l'une à la suite de l'autre sans rinçage ou étape intermédiaire. La succession de la première étape suivie de la deuxième étape constitue un cycle de traitement. Selon l'invention, le procédé comprend au moins deux cycles de traitement. Préférentiellement, le nombre de cycles est compris entre 4 et 15. Selon un premier mode de réalisation, la mise en contact du substrat de silicium avec la première puis la deuxième solution s'effectue par immersion dans des bains successifs. Selon un deuxième mode de réalisation, le substrat est soumis à des sprays successifs alternant les deux solutions. De manière surprenante, l'état de surface du substrat de silicium est nettement amélioré après le procédé selon l'invention. Selon une possibilité, après les au moins deux cycles de traitement, le procédé comprend une étape de nettoyage qui comprend la mise en contact du substrat avec 10 une solution d'acide hydrochlorhydrique (HCI), préférentiellement à 37% massique, diluée dans l'eau. La dilution est de 5 à 1000, préférentiellement de 100 à 500, préférentiellement 300. La durée de la mise en contact est avantageusement de 20 secondes à 30 minutes, préférentiellement de 1 à 10 minutes, plus préférentiellement de 5 minutes. La solution est avantageusement à une température comprise entre 1° et 40°C, préférentiellement à température ambiante entre 18 et 25°C. Selon une variante, la solution de l'étape de nettoyage comprend un mélange d'acide hydrochlorhydrique (HCI) et de peroxyde d'hydrogène (H202) dilués dans de l'eau déionisée. Préférentiellement, le ratio volumique entre l'acide hydrochlorhydrique 20 (HCI) et le peroxyde d'hydrogène (H202) est de 1/1. La dilution est comprise entre 5 et 100. L'acide hydrochlorhydrique (HCI) utilisé est préférentiellement à 37% massique et le peroxyde d'hydrogène (H202) est préférentiellement à 29% massique. Cette étape de nettoyage est destinée à retirer la contamination métallique. On entend plus particulièrement comme état de surface, la rugosité de la couche. Pour mesurer la rugosité d'un substrat, les fournisseurs utilisent généralement une sorte de convention standard et informent de la rugosité sur un scan de 30x3Opm. Dans le domaine de la microélectronique, il est toutefois préféré de mesurer la rugosité à l'échelle du micromètre (1pmx1pm) qui correspond à une zone locale 30 suffisamment grande au regard des dimensions de l'ordre du nanomètre des dispositifs fabriqués. L'échelle micrométrique permet d'avoir une information efficace de la rugosité pour les propriétés du dispositif nanométrique. L'échelle de 30pmx30pm donne une information à plus grande échelle du comportement de la surface, par exemple oscillations, réseau récurrent. Pour mesurer la rugosité, on peut utiliser la microscopie à force atomique (AFM) Deux types de mesure sont réalisés à savoir : - RMS : Root Mean Square, aussi connue sous la référence Rq rugosité moyenne quadratique. Elle représente la moyenne quadratique des écarts de hauteur sur la longueur d'évaluation et mesurés par rapport à la ligne moyenne. - RMax : Rugosité Maximale. Elle représente la plus grande distance entre le point le plus élevé et le point le plus bas pour la surface étudiée. Le choix du nombre de cycles est effectué selon le résultat souhaité pour l'application du substrat. Par exemple, pour des transistors sur film mince, c'est la mesure RMax qui est privilégiée pour avoir une rugosité homogène à l'échelle micrométrique. Pour un 10 traitement de l'état de surface en vue d'un collage moléculaire direct, c'est plutôt le RMS qui doit être étudié à une échelle de 30x3Opm. L'utilisation de 4 cycles de traitement permet de réduire l'épaisseur d'un substrat de silicium de 12nm à 7nm. Le procédé permet un amincissement par voie chimique. L'invention est particulièrement intéressante pour les pyramides du photovoltaïque. Le présent procédé peut être utilisé après la texturisation et avant les étapes de dépôts. Le procédé permet d'arrondir les sommets et les creux des pyramides tout en lissant les faces obliques. On note une nette amélioration des états d'interface entre le silicium et les couches disposées. Le procédé selon l'invention peut également être utilisé pour le collage 20 moléculaire direct. Il consiste en un empilement de deux structures l'une sur l'autre à petite échelle, par exemple locale, collage d'une puce sur une plaque ou d'une puce sur une puce ou à plus grande échelle par exemple collage plaque à plaque. Ce type de collage implique au moins une surface de silicium dont l'état de surface doit être le plus lisse possible. L'utilisation du présent procédé permet d'augmenter la vitesse de collage, lors de l'adhésion, un renforcement de la surface d'interface de collage, diminuer la défectivité résultant du collage de deux plaques. Le procédé selon l'invention permet également une meilleure croissance de couche notamment par épitaxie. On constate moins de défaut d'empilement. On s'intéresse ici au RMax. Pour déposer une couche, le seuil est optimisé car pour une 30 épaisseur moyenne d'une couche de 3 nanomètres de moyenne, si la rugosité RMax est de 2-4 nanomètres soit 2 nanomètres, on ne peut procéder à une épitaxie alors que pour une même épaisseur moyenne et une rugosité RMax de 2,5-3,5 soit 1 nanomètre alors le dépôt est possible. EXEMPLE Un procédé de traitement selon l'invention a été réalisé sur un substrat de silicium bulk avec 1 à 10 cycles de traitement. A savoir, chaque cycle comprenant la pulvérisation des solutions sur la surface du substrat : - 1ère étape : 2 minutes d'une première solution d'acide hydrofluorhydrique (HF) à 49% diluée à l'eau déionisée 300 fois à 25°C puis - 2ème étape : 10 minutes d'une deuxième solution d'ammoniaque (NH4OH) et peroxyde d'hydrogène (H202) dilués à l'eau déionisée. Le ratio étant de 1/2 entre l'ammoniaque à 29% et le peroxyde d'hydrogène à 29%. La dilution est de 100 fois. La solution est à 25°C. A l'issue des deux cycles, une étape de nettoyage est réalisée pendant 5mn 10 avec une solution d'acide hydrochlorhydrique (HCI) à 37% diluée 300 fois à 25°C. Chaque cycle retire environ 1,2 nanomètre de silicium. La rugosité a été mesurée par AFM. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-après. TRAITEMENTS RMS RMax 30x30 1x1 30x30 1x1 initial 1,11 1,65 10,9 18,2 4 cycles 0,99 0,88 16,4 8,1 7 cyles 1,05 0,99 11,0 9,0 10 cycles 1,24 0,82 10,1 7,1 On s'aperçoit que dès quatre cycles, l'état de surface RMax est nettement amélioré à l'échelle micrométrique en passant d'une valeur de l'ordre de 18 Ang à une valeur inférieure à 10 Ang. On note également une diminution de la rugosité RMS à l'échelle micrométrique qui passe de l'ordre de 1,65 Ang à inférieure à 1 Ang. 20 On remarque même que jusqu'à 10 cycles, les valeurs du RMax et du RMS à l'échelle micrométrique sont encore plus faibles
La présente invention concerne un procédé de traitement de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium par voie chimique pour le contraste de la rugosité caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux cycles de traitement successifs, chaque cycle de traitement comprend une première étape comportant la mise en contact du substrat de silicium avec une première solution comprenant de l'acide hydrofluorhydrique (HF) dilué dans de l'eau puis une deuxième étape, réalisée à une température inférieure à 40°C, comportant la mise en contact de la couche de silicium avec une deuxième solution comprenant de l'ammoniaque (NH OH) et du peroxyde d'hydrogène (H O ) dilués dans de l'eau (H O), de sorte à obtenir, à l'issue des cycles de traitement, une rugosité inférieure à 0,100 nanomètre sur une zone de 1µmx1µm. L'invention trouvera son application dans le domaine de la microélectronique pour la fabrication de transistors, de surface pour panneaux photovoltaïques ou pour le collage moléculaire direct.
1. Procédé de traitement de l'état de surface d'un substrat de silicium par voie chimique pour le contrôle de la rugosité caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux cycles de traitement successifs, chaque cycle de traitement comprend : - une première étape comportant la mise en contact du substrat de silicium avec une première solution comprenant de l'acide hydrofluorhydrique (HF) dilué dans de l'eau puis 10 - une deuxième étape, réalisée à une température inférieure à 40°C, comportant la mise en contact du substrat de silicium avec une deuxième solution comprenant de l'ammoniaque (NH4OH) et du peroxyde d'hydrogène (H202) dilués dans de l'eau (H20). 2. Procédé selon la précédente dans lequel les cycles de traitements successifs sont répétés jusqu'à l'obtention d'une rugosité RMax inférieure à 0,100 nanomètre sur une zone de 1pmx1pm. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant de 2 à 15 cycles de traitement, préférentiellement de 4 à 10 cycles de traitement. 20 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la température de la deuxième étape est comprise entre 18 et 25°C. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la température de la première étape est inférieure ou égale à 40°C. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la température la première étape est comprise entre 18 et 25°C. 7 Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la dilution de la solution utilisée à la première étape est de 50 à 500/1, pour de l'acide hydrofluorhydrique (HF) à 49% massique. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans 30 lequel le substrat de silicium mis en contact dans la première étape comprend de l'oxyde de silicium et on retire de 0,5 à 5 nanomètres dudit oxyde de silicium au cours de ladite première étape. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la durée de la mise en contact de la première étape est de 20 à 300 secondes. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le rapport en volume de l'ammoniaque (NH40H) à 29% massique etdu peroxyde d'hydrogène (H202) à 29% massique dans la solution de la deuxième étape est compris entre 1/10 et 10/1, préférentiellement entre 1/4 et 3/4. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la solution de la deuxième étape est diluée de 5 à 1000 fois, préférentiellement entre 20 et 200 fois. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la durée de la mise en contact de la deuxième étape est de 30 secondes à 5 minutes. 10 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant après les au moins deux cycles de traitement une étape de nettoyage de la surface destinée à retirer la contamination métallique. 14. Procédé selon la précédente dans lequel l'étape de nettoyage comprend la mise en contact d'une solution de nettoyage comprenant de l'acide chlorhydrique dilué dans de l'eau ou une solution d'acide hydrochlorhydrique (HCI) à 37% massique et de peroxyde d'hydrogène (H202) à 29% massique dilués dans de l'eau (H20) dans un ratio en volume de 1/1/5 à 1/1/100. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans 20 lequel la première solution comprend un mélange d'acide hydrofluorhydrique (HF) et de fluorure d'ammonium (NH4F) ou d'ammoniaque (NH4OH). 16. Substrat de silicium obtenu par le procédé selon l'une quelconque des précédentes et ayant une rugosité RMax inférieure à 0,100 nm dans une zone de 1pmx1pm.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/306
FR2981482
A1
GUICHET AUTOMATIQUE DE TRANSFERT D'ARGENT PAR RIB, PAR CODE INSCRIT SUR CARTE OU TRANSFERT DE CHEQUE SANS CARTE
20,130,419
La présente invention concerne un automate de billets de banque à clavier d'ordinateur qui permet l'identification avec carte ou sans carte. L'automate est muni d'un écran tactile blindé et l'automate admet l'insertion manuelle, par le client, de coordonnées bancaires inscrites sur un RIB, en vue d'un transfert d'argent vers le compte du RIB après débit d'un autre compte ou après avoir inséré l'argent dans l'automate, dans la zone réservée à cet effet. En insérant les données du RIB, l'automate peut débiter le compte correspondant au RIB et transférer la somme vers un autre RIB inséré. L'invention concerne aussi une carte vers laquelle un client peut envoyer de l'argent en désignant cette carte avec le clavier grâce à un code inscrit sur elle, sachant qu'elle se trouve à l'extérieur de l'automate. Le client peut débiter un compte bancaire avec ou sans carte depuis internet par le bien d'un site sécurisé ou insérer de l'argent dans l'automate, à destination de cette carte en la désignant par le clavier d'ordinateur en tapant le code inscrit sur cette carte en fonction des éléments demandé à l'écran. L'invention concerne aussi un chèque qu'un client peut insérer dans l'automate à clavier d'ordinateur sans carte dans la zone réservée à cet effet, juste par une identification de paramètre personnel au niveau du clavier. En suivant les éléments à l'écran, le compte bancaire pourra être crédité après que la banque est validée l'encaissement de ce chèque par des vérifications liées au service interne et à la solvabilité du client qui a émis le chèque. L'automate est connecté à internet L'invention concerne aussi le retrait simple sans carte qui est possible grâce à une identification approfondie du client qui veut enlever de l'argent, cela par une connexion au site de la banque concerné en combinaison avec le logiciel Actuellement, les automates ne permettent pas d'entrer des coordonnées bancaires inscrites sur un RIB en vue de créditer le compte, ce qui limite les possibilités de transfert d'argent et comment l'utilisateur déplace son argent. Actuellement le transfert de RIB à RIB en insérant les données sur un automate n'existe pas. Les transferts vers une carte n'existent pas en désignant cette carte uniquement par le code étant inscrit sur celle-ci, sachant qu'elle est placée à l'extérieur de l'automate et est en possession d'un autre client, qui devra insérer cette carte dans un automate du réseau affilié, pour débiter une somme souhaitée en fonction de la somme transféré avant Le code inscrit sur la carte est lié aux données internes de celle-ci, pour la désigner de manière sécurisé par le système. Actuellement un chèque ne peut être insérer dans un automate de banque sans carte en vue de crédité un compte bancaire. Un ticket est remis par l'automate à la fin de la transaction, pour les éventuelles réclamations avec le numéro de l'opération, le nom de l'émetteur du chèque. Le montant du chèque est enregistré par la banque qui le récupère dans l'automate en vue de créditer le compte après la réception du chèque par l'employé, qui le transmet aux services de vérification. L'automate est connecté à internet. L'invention concerne un automate de billets de banque à clavier d'ordinateur permettant d'inscrire manuellement, grâce au clavier d'ordinateur, les données marquées sur un RIB en vue d'un virement vers le compte bancaire. L'insertion de l'argent dans la zone réservée à cet effet permet de virer une somme ou le débit d'un compte permet de virer une somme vers le compte correspondant au RIB, grâce à des manipulations en fonction de la configuration liée. Le système concerne aussi une carte désignée par un unique code inscrit sur elle. La carte est créditée par un réseau sécurisé, soit en débitant un compte ou en insérant de l'argent dans l'automate dans la zone réservée. La transmission de l'argent ce fait grâce à un logiciel qui coordonne l'opération de crédit du compte bancaire après avoir inséré la somme dans la zone ou après avoir débité un autre compte en vue de créditer le compte correspondant au RIB. La carte est désignée par le code qui est inscrit sur elle, le code est lié aux données internes de celle-ci. Les données internes de la carte servent à sa reconnaissance par le réseau interne en charge du système. Les données inscrites sur la carte permettent aux clients de désigner cette carte quand il envisage de transférer un somme vers elle et ces données sont aussi reconnues par le réseau. L'écran tactile assure la sélection des éléments, le logiciel assure le crédit et le débit du bon compte bancaire ainsi que la vérification de la bonne somme à transférer vers le compte à créditer ou vers la bonne carte à créditer en fonction des données insérées sur le clavier de l'automate. L'invention se réalise par un homme de métier qui créera l'automate ainsi que son logiciel pour l'exécution des taches de débit, de crédit, de désignation ainsi que le réseau sécurisé, la carte qui se désigne par un code inscrit sur elle et le site de banque et le site de banque. Le clavier se trouvera en face de l'utilisateur et la zone d'insertion de la somme sera sur le côté jugé par l'homme de métier, la carte sera fabriqué pour accepter ledit codage. Le dispositif selon l'invention servira à améliorer l'industrie bancaire et permettra de déplacer de l'argent et améliore les brevets FR10 02118 et FR 11 02799 et représente d'autres systèmes de transferts complémentaires
Automate de banque à clavier d'ordinateur et écran tactile blindé admettant les coordonnées d'un RIB manuellement sur l'automate pour un transfert d'argent vers le compte. Une carte vers laquelle peut être dirigée une somme grâce au code inscrit sur celle-ci après le débit d'un compte ou l'insertion d'argent dans la zone réservée, elle se compose de données interne liées à la carte et du code inscrit sur elle. Un site de sécurisé assure la désignation de la carte en insérant les données sur celui-ci. Le transfert est possible de RIB à RIB. Un transfert de chèque à la banque est possible par le client sans carte. Après chaque opération un ticket est remis par l'automate au client pour vérification et cas de réclamation. Le retrait simple sans carte est possible. L'invention concerne une insertion de données inscrites sur un RIB, une carte peut être créditée grâce au code inscrit sur elle, cette carte est en possession d'un autre client. Un chèque peut être transférer par le client à sa banque sans carte. Le clavier permet l'identification sans carte et permet d'entrer sur l'automate les données inscrites sur le RIB en vue de viré de l'argent. Le logiciel se charge de coordonné toute la transaction. Un ticket est rendu en fin d'opération en cas de réclamation. L'invention est destiné au client qui veut déplacer de l'argent depuis un guichet et consiste à compléter et améliorer les brevets FR 10 02118 et FR 11 02799 et est destiné à l'industrie bancaire.
1-Dispositif de transfert d'argent par automate munie d'un clavier d'ordinateur qui permet de transférer une somme inséré dans ledit automate avec ou sans carte, un débit de compte en vue de transférer la somme vers un autre compte bancaire grâce aux coordonnées inscrites sur un RIB que l'utilisateur entre manuellement, depuis le clavier d'ordinateur de l'automate, le client peut aussi créditer une carte grâce à l'unique code inscrit sur celle-ci en insérant ce code sur le clavier de l'automate en fonction de la configuration liée en débitant un compte bancaire ou en insérant une somme dans la zone réservé pour la transférer, le client peut transférer son chèque à la banque sans carte grâce à l'automate et peut faire un retrait sans carte caractérisé en ce qu'il comporte : . Insertion des données du RIB manuellement sur le clavier d'ordinateur de l'automate pour virement de RIB à RIB sans carte ; . Un écran tactile blindé pour la sélection des éléments en fonction de la configuration liée ; . Une zone où insérer la somme sans carte ou avec carte ou un débit de compte pour être transféré vers le compte correspondant au RIB ; . Une imprimante de ticket pour l'inscription des données en cas de Réclamation et pour vérification par le client après chaque transaction ; . Une carte désignée, grâce au clavier d'ordinateur de l'automate, par à un unique code inscrit sur celle-ci en vue de transférer de l'argent vers ladite carte, le code inscrit est lié aux données interne de cette carte, la carte est à l'extérieur de l'automate en possession d'un autre client qui pourra l'insérer dans un automate affilié pour retirer une somme souhaité en fonction de son avoir ; .Un client peut transférer un chèque à sa banque sans carte par l'intermédiaire de l'automate à clavier d'ordinateur grâce à des manipulations en fonction de la configuration liée et une identification de paramètres personnels au niveau du clavier et une insertion du chèque dans la zone réservé ; .Un site bancaire sécurisé peut assurer la transaction de désignation de la carte ou le transfert de RIB à RIB, permet le retrait simple sans carte grâce à clavier d'ordinateur sur lequel peut se faire l'identification du client, l'automate est connecté à internet ; 2-Dispositif de transfert d'argent selon 1 caractérisé en ce que le transfert est effectué par un logiciel grâce à un réseau sécurisé combiné à un site de banque, qui crédite la carte à code inscrit sur elle, le logiciel par l'intermédiaire du site transfert la somme sur le compte correspondant au RIB désigné, le transfert de l'argent de RIB à RIB est possible et la vérification de la remise du chèque dans l'automate est assuré par le service interne en charge du système.
G
G06,G07
G06Q,G07F
G06Q 40,G07F 19
G06Q 40/02,G07F 19/00
FR2981144
A1
TURBO POMPE A CHALEUR.
20,130,412
La présente invention concerne un cycle de refroidissement de systèmes de conditionnement d'air. L'efficacité de la production frigorifique dépend du fonctionnement thermodynamique de la machine frigorifique, on déduit son efficacité énergétique instantanée ou EER (Energy Efficiency Ratio) qui est le coefficient d'efficacité frigorifique, représentant la performance énergétique de la pompe à chaleur fonctionnant en mode rafraîchissement. C'est le rapport entre la quantité de chaleur absorbée par l'évaporateur et la quantité d'énergie électrique totale absorbée par l'installation, soit principalement le compresseur, mais également les équipements annexes (ventilateurs, pompes de circulation d'eau et d'air). On trouve dans les catalogues d'EER des valeurs de l'ordre de 2,5 à 4, l'invention propose une valeur pouvant aller de 5,5 à 9. Dans tous les cycles frigorifiques des machines existantes, la chaleur produite par le compresseur est évacuée à l'extérieur sans être exploitée. L'intérêt de la récupération de chaleur produite par la compression du réfrigérant d'un cycle frigorifique est de valoriser cette énergie pour produire un travail mécanique qui est le sujet de l'invention. On connait, notamment par la demande de brevet américain avec le numéro de publication US 5,761,921, une installation frigorifique pouvant fonctionner tant en mode refroidissement qu'en mode chauffage dans lequel la turbine, d'un cycle de Rankine alimenté par une source chaude provenant des fumées d'une machine thermique, entraine le compresseur d'un cycle frigorifique. Il est de ce fait extrêmement intéressant de pouvoir développer un cycle frigorifique permettant d'améliorer l'efficacité énergétique de celui-ci. L'installation de réfrigération sera donc énergétiquement efficace si elle demande peu d'énergie électrique pour atteindre une même puissance frigorifique que les cycles frigorifique existants. L'invention apporte beaucoup d'amélioration à une machine frigorifique, notamment en déduisant le travail produit par la turbine dont l'énergie provient de la récupération de l'énergie thermique produite par la compression du fluide frigorigène d'un cycle frigorifique. Cette énergie thermique est normalement rejetée par un condenseur dont la source froide est l'air extérieur, l'invention exploite cette énergie thermique et la transforme en travail mécanique. Suivant d'autres aspects de l'invention, le rendement de l'installation est optimisé par différents moyens additionnels. Globalement, l'invention ici proposée assure d'une part une augmentation du rendement et d'autre part la possibilité d'un fonctionnement adaptable au regard des variations climatiques et des besoins en fourniture d'énergie thermique pour le chauffage ou l'air conditionné. Cette installation comprend d'autre part, un moteur électrique pour entraîner 10 en rotation un compresseur et une turbine raccordée à l'arbre dudit compresseur pour réduire le travail dudit moteur électrique. Dans le cadre de la présente invention, on entend « compresseur » dans le sens le plus large, c'est-à-dire toute machine permettant la compression d'un fluide frigorigène gazeux, tel qu'un compresseur scroll ou un moteur à piston, actionnée par 15 un moteur électrique. On entend par « turbine » dans le sens le plus large, c'est-à-dire toute machine motrice, tel qu'une turbine scroll ou moteur à vis, actionnée par l'expansion d'un fluide compressible, tel que le R134a ou tous autres fluides frigorigènes ou gaz. La présente invention vise à proposer la réalisation d'un cycle de 20 refroidissement qui permet d'améliorer l'efficacité énergétique dans la conversion de l'énergie électrique en frigories. Dans une installation suivant un mode de réalisation de la présente invention, ce but est atteint grâce au fait que, le condenseur du cycle frigorifique est aussi l'évaporateur d'un dispositif intermédiaire de type cycle de Rankine. Le dit 25 dispositif complémentaire à l'installation d'un cycle frigorifique comporte une turbine, un condenseur, un diviseur, une bâche alimentaire et une pompe. Ladite turbine est apte à recevoir à haute pression ledit fluide frigorigène à l'état gazeux et à le détendre de manière à en extraire un travail mécanique. Le dit condenseur permet le changement de phase du fluide moteur en sortie de ladite turbine de l'état gazeux à 30 l'état liquide et à la pression de condensation fonction de la température de la source froide, l'air extérieur. La présente divulgation concerne aussi un procédé ou un échangeur de chaleur est à la fois l'évaporateur et le condenseur d'un cycle frigorifique en boucle avec un cycle de Rankine dont le réfrigérant est à la fois le fluide de service et le fluide de procédé dans la phase simultanée de condensation et d'évaporation de ce même réfrigérant. Avantageusement, après l'étape de ladite compression du fluide frigorigène l'enthalpie nécessaire à sa condensation est égale à l'enthalpie de ce même fluide qui retourne au même échangeur pour y être évaporé. Pour des raisons d'équilibre le débit du fluide à évaporer est toujours supérieur au fluide à condenser car la priorité est de respecter la phase première qui est la condensation du réfrigérant. A cet effet l'excédent de fluide non évaporé sera séparé par un séparateur et injecté à la bâche alimentaire disposée en amont dudit échangeur. La présente invention est relative à un cycle de refroidissement de systèmes de conditionnement d'air, caractérisé en ce qu'il comprend : un compresseur couplé à un moteur électrique qui comprime un réfrigérant ; un refroidisseur et réchauffeur de gaz (disposé entre le compresseur et la turbine exécutant un échange de chaleur par le réfrigérant comprimé et qui réchauffe un fluide moteur étant le même réfrigérant dans une boucle ; un dispositif d'étranglement qui étrangle l'écoulement du réfrigérant refroidi ; un évaporateur qui évapore le réfrigérant par une action d'absorption de chaleur d'une source chaude; un échangeur de chaleur disposé entre la turbine et le dispositif d'étranglement, l'échangeur de chaleur exécutant la condensation du réfrigérant par un échange de chaleur avec une source froide ; - une turbine couplée à un moteur électrique qui détend le réfrigérant pour récupérer l'énergie et exécutant un travail complémentaire audit moteur, ledit système utilisant la phase vapeur du fluide moteur comme moyen moteur en vue de la réduction d'énergie électrique ; caractérisé par le fait que les moyens de chauffage du réfrigérant comportent : - un compresseur apte à surchauffer un réfrigérant ; des moyens d'échange thermique entre un réfrigérant et un fluide moteur ; Selon des modes de réalisation, le cycle est tel que : - la chaleur issue de la compression d'un réfrigérant est exploitée pour produire l'énergie utile au travail mécanique d'une machine. - les moyens d'échange thermique nécessaires à l'évaporation du fluide moteur en aval de la turbine permettent aussi la condensation du réfrigérant en aval du compresseur. - la turbine est intégrée dans une installation frigorifique ou pompe à chaleur. - l'échangeur de chaleur est construit pour permettre l'évaporation d'un fluide et la condensation d'un autre fluide qui se croisent. - l'échangeur de chaleur est intégré dans une installation frigorifique. - les moyens de régulation comportent un échangeur en amont du compresseur contrôlant la température d'admission d'un réfrigérant, un séparateur contrôlant une phase 100% gazeuse du fluide en admission de la turbine et une bâche alimentaire apte à recevoir la phase liquide en amont de l'échangeur et en aval de la turbine qui permettent d'appliquer un débit nominal à la pompe. - il comporte un échangeur régénératif configuré pour préchauffer le réfrigérant en amont du compresseur d'un cycle frigorifique est intégré à une installation frigorifique. - la turbine est intégrée dans une installation frigorifique. - une turbine produit un travail mécanique transmit à l'arbre d'un compresseur ou d'un alternateur. - un échangeur régénératif est un élément des moyens de régulation d'un cycle frigorifique permettant la régulation d'une température nominale de l'admission d'un réfrigérant en entrée d'un compresseur pour une température variable d'une source froide nécessaire à la condensation d'un réfrigérant d'un cycle frigorifique. - ledit échangeur de chaleur est construit pour permettre l'évaporation d'un fluide moteur entrainant une turbine par récupération de l'énergie thermique d'un 30 réfrigérant surchauffé par une compression adiabatique en sortie d'un compresseur d'un cycle frigorifique. - l'énergie nécessaire à évaporer le fluide moteur d'une turbine d'un cycle de Rankine provient de la condensation d'un réfrigérant surchauffé après sa compression dans un cycle frigorifique. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la s lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : La figure 1 présente schématiquement un premier mode de réalisation d'une installation de production de froid. La figure 2 est un schéma similaire à la figure 1 représentant un second 10 mode de réalisation de la présente invention par l'intégration d'un échangeur régénératif placé en amont du compresseur. La figure 3 présente un second mode de réalisation de l'installation de l'invention appliquée avec deux cycles en parallèles. La figure 4 est une vue différente de l'intégration d'une turbine applicable aux 15 figures 1,2 ou 3. La figure 1 illustre une première version de l'installation présentant un cycle de refroidissement de systèmes de conditionnement d'air. Il a été choisi le fluide frigorigène R134a comme exemple de process de 20 description de l'invention, les températures et pressions sont données pour ce fluide. Cette installation comporte un circuit contenant un réfrigérant avec un compresseur 10 et une turbine 11 solidaire mécaniquement d'un même arbre moteur couplé à un moteur 8 électrique alimenté par un réseau électrique 22. Dans le circuit 20 de réfrigérant est placé directement en aval du compresseur 10 un échangeur 12 25 qui condense le fluide frigorigène surchauffé. A l'entrée du compresseur 10 le fluide HFC R134a est à l'état gazeux et à la pression de process choisi suivant l'effet frigorifique recherché pouvant être compris entre 1 et 3 bar, en sortie du compresseur le fluide est comprimé à la pression nécessaire pour atteindre une température d'au moins 75°, cette pression est del 1 30 bar en moyenne. En aval du compresseur 10 le réfrigérant est condensé par l'échangeur 12. En aval de l'échangeur 12 le réfrigérant est détendu par le détendeur 7 à la pression imposée par la température de la source froide 2 alimentant le condenseur 4 et injecté dans la bâche alimentaire 18. La pression dans la bâche alimentaire 18 est de 7,5 bar pour une température extérieure de ladite source froide de 33° prenant en compte un pincement de 4°. Le détendeur 7 impose au réfrigérant au point « f » une pression égale à celle du point « e » pour un mélange isobare dans la bâche alimentaire 18. En sortie de bâche alimentaire 18 le réfrigérant en phase liquide est remonté à la pression de 21 bar par la pompe 17 et alimente l'échangeur 12, la pression de 21 bar est la pression de vapeur saturante du réfrigérant imposé par la température du réfrigérant en aval du compresseur 10 avant son entrée dans l'échangeur 12. L'échangeur 12 est le condenseur du réfrigérant en sortie du compresseur 10 et l'évaporateur du réfrigérant avant son admission dans la turbine 11. La pompe 17 assure le débit de fluide caloporteur nécessaire à la condensation du réfrigérant provenant du compresseur 10 qui lui assure l'évaporation du réfrigérant pour son admission dans la turbine 11. L'excédant de réfrigérant non évaporé et à l'état liquide est séparé du réfrigérant à l'état gazeux par le séparateur 25 et retourne à la bâche alimentaire 18. La turbine 11 est apte à recevoir le réfrigérant à une pression supérieure à la pression imposée à sa sortie par le condenseur 4, et à le détendre de manière à en extraire un travail mécanique. Le travail mécanique produit par la turbine 11 et transmit à l'arbre 9 soulage le moteur 8 électrique et réduit son travail nécessaire à entrainer le compresseur 10, réduisant ainsi la consommation dudit moteur électrique, W8 = W10 + W11. La performance énergétique et son indice EER prend en compte les consommations des auxiliaires comme les ventilateurs de l'évaporateur 3 ou du condenseur 4 et dans notre solution la pompe 17 qui n'existe pas dans un cycle frigorifique, ces consommations d'énergies sont ajoutées à la consommation du moteur électrique 8, et celle-ci peut, suivant les conditions de températures extérieures et le process du cycle frigorifique, être divisée par 2,5 et dans les meilleurs conditions W10 est à peine supérieur à W11. A son entrée dans le condenseur 4 le réfrigérant est à l'état gazeux et passe à l'état liquide à sa sortie, la source froide 2 est l'air extérieur en mode réfrigération de l'installation et l'espace à chauffer en mode chauffage de l'utilisation de l'installation. Le réfrigérant à la sortie du condenseur 4 est séparé par le diviseur 19 la partie nominal du circuit 20 alimente le lamineur 5 et l'autre partie comprise entre 1 et 15% du débit nominal est injecté à la bâche alimentaire 18 au point « e ». La pression au point « e » est inférieure de 0,1 bar à la pression de vapeur saturante imposé au réfrigérant par le condenseur 4 en fonction de la température de la source froide 2, pour le R134a elle est de 7,5 bar à la température de 29 ° prenant en compte un pincement de 4° et une température de la source froide 2 de 33°. Au point « f » la pression du débit nominal du réfrigérant est égal à la pression au point « e » et imposé par le détendeur 7. En sortie du diviseur 19 le débit nominal de réfrigérant alimente le lamineur 5 ou celui-ci dans une détente adiabatique subit une baisse de température par l'effet Joule-Thomson. En sortie du lamineur 5 le fluide R134a à l'état liquide pour une pression imposée de 3 bar est à la température de 0,6°, il serait de -26° pour une pression imposée à 1 bar pour une utilisation de l'installation en congélateur. Le réfrigérant est ensuite évaporé dans l'évaporateur 3 pour absorber les calories de la source chaude 1 qui est l'espace à réfrigérer ou l'air extérieur pour une utilisation de l'installation en mode chauffage. L'installation illustrée dans figure 2 illustre une variante de la présente invention par l'intégration d'un échangeur régénératif avant le compresseur. Son intérêt majeur réside dans l'échangeur 6 qui apporte un complément de frigories à l'échangeur 12 nécessaire à la condensation du réfrigérant provenant du compresseur 10 mais surtout il permet d'augmenter la température du réfrigérant au point « b » ce qui à pour effet d'augmenter la température du réfrigérant en sortie du compresseur 10 en ne causant qu'un négligeable travail supplémentaire au moteur 8 électrique, travail très largement compensé par une augmentation de la pression de vapeur saturante du réfrigérant alimentant la turbine 11 obtenu par une température plus élevée du réfrigérant en entrée de l'échangeur 12 en aval du compresseur 10. Plus la température est élevée en sortie du compresseur 10 plus la pression de vapeur du réfrigérant admis dans la turbine est élevée et plus W11 est important. En effet dans le cas de l'installation exploitée comme une pompe à chaleur l'échangeur 6 améliore l'efficacité énergétique de l'invention mais aussi la régulation. Le débit de réfrigérant distribué par la pompe 17 à l'évaporateur 12 devient quasiment identique à toutes les températures de process imposée par la température extérieure. Au point « a » la température est toujours identique quelle que soit la saison, au point « b » le fluide a été réchauffé par lui-même après sa condensation dans l'échangeur 12 et devient le fluide de service au point « c ». Au point « d » la température du fluide moteur de la turbine 11 varie seulement de quelques degrés suivant la saison ce qui est important car il devient le fluide s caloporteur du condenseur 12 nécessaire à condenser le réfrigérant en aval du compresseur 10, sont débit au point « f » avant la bâche alimentaire 18 est environ neuf fois supérieur au débit du réfrigérant au point « e » en aval du séparateur 19 ce qui influe très positivement dans la régulation car le mélange au point « g » est pratiquement identique à quelques degrés près même avec des températures très 10 variables de la source froide suivant les saisons. La pompe 17 a un débit nominal correspondant au maximum de la température extérieure en été permettant d'assurer la condensation impérative du réfrigérant en amont du compresseur 10, avec une température qui ne varie pas au point « b » la variation de débit ajusté par le séparateur 25 n'excède pas 1% suivant la température minimale et maximale 15 extérieure, en effet le séparateur 25 régule par séparation le mélange dysphasique éventuel par un retour du condensat à la bâche alimentaire 18. Suivant la saison la température de la source froide varie et la pression de saturation du condensat varie en sortie du condenseur 4 et la pression de la partie séparée après le diviseur de débit 19 au point « e » est parfois différente mais 20 toujours inférieur à la pression du point « f ». Le mélange est isobare dans la bâche alimentaire 18, le détendeur 7 impose au point « f » une pression égale à celle du point « e ». La figure 3 présente un second mode de réalisation de l'installation de 25 l'invention avec cycle de Rankine en parallèle à cycle frigorifique. Le fonctionnement de l'installation avec deux circuits en parallèles est identique dans l'exploitation d'une source chaude produite par le compresseur d'un cycle frigorifique. L'intérêt physique n'est pas meilleur excepté pour les installions de 30 climatisation en zone tropical car il permet d'utiliser deux fluides frigorigènes différents, du R245fa par exemple pour le cycle de Rankine 21 qui permet une condensation pour des températures extérieures supérieur à 40°. Le descriptif de ce mode de réalisation de l'installation présente la conversion de l'énergie électrique en frigories, le mode chauffage reprend les raisonnements de la figure 1 et de la figure 2. Dans le cas représenté, deux fluides sont mis en oeuvre, dont un fluide moteur apte à entrainer en rotation une turbine 11 et un fluide apte produire les frigories d'un espace à réfrigérer. On pourra choisir, à titre d'exemple, un fluide HFC et en particulier du R143a. L'autre fluide impliqué dans l'installation selon l'invention assure le transport de calories depuis un réfrigérant chaud en aval d'un compresseur 10 vers des 10 moyens d'échange thermique aptes à chauffer le fluide moteur d'une turbine 11du cycle de Rankine 21 . Le fluide caloporteur nécessaire à l'évaporation du fluide moteur du cycle de Rankine 21 est le réfrigérant d'un cycle frigorifique 20. En sortie, le moteur 8 électrique entraîne l'axe d'un compresseur 10 qui par une compression adiabatique remonte la pression et surchauffe le R143a du cycle 15 frigorifique 20. A l'entrée du compresseur le R143a est à la pression de process imposé par le lamineur 5, dans l'exemple de process 3 bar et une température de 35°, en sortie du compresseur le fluide est à la pression de 11 bar et sa température est à 90 ° environ. En aval du compresseur 10 le réfrigérant du circuit 20 est condensé par 20 l'échangeur 12 et refroidi par l'échangeur de chaleur 6 pour entrer dans le lamineur 5 ou le fluide frigorigène dans une détente adiabatique subit une baisse de température par l'effet Joule-Thomson. En sortie du lamineur 5 le fluide R134a à l'état liquide pour une pression imposée de 3 bars et sa température de 0,6°. 25 Le fluide est ensuite évaporé dans l'évaporateur 3 pour absorber les calories de la source chaude 1 qui est l'espace à refroidir. Il va être ensuite réchauffé par l'échangeur 6 et retourne au compresseur 10. Cette réchauffe est essentielle pour que la température du fluide en sortie du compresseur soit supérieur à 85°. En parallèle, le circuit 21 contenant du R143a pour l'exemple, alimente un 30 cycle de Rankine comprenant une turbine 11, un condenseur 4, une pompe 17 et un évaporateur 12. Le fluide du circuit frigorifique 20 est le fluide caloporteur de l'évaporateur 12 réalisant ici les moyens d'échange thermique entre le fluide caloporteur du circuit 20 et assure l'évaporation du fluide moteur du circuit 21. Et inversement le fluide du circuit 21 est le fluide caloporteur du condenseur 12 réalisant ici les moyens d'échange thermique entre le fluide caloporteur du circuit 21 et assure la condensation du fluide du circuit 20 du cycle frigorifique. Le R134a du circuit 21 est à l'état liquide à son entrée dans l'échangeur 12 et 5 gazeux à sa sortie. L'enthalpie nécessaire à son changement de phase est exactement égale à l'enthalpie nécessaire à la condensation du fluide du circuit 20. Contrairement au mode de réalisation de la figure, dans cette version de l'invention, que suivant la variation de température de la source froide 2 les enthalpies ne sont plus égales pour un même débit correspondant à une température 10 donnée. Si la température de la source froide 2 augmente, la température du fluide du circuit 21 augmente en sortie du condenseur 4, le fluide du circuit 21 étant le fluide de service du cycle frigorifique dont le débit est nominal, il faut plus de débit à l'échangeur 12 pour condenser le fluide de procédé du cycle frigorifique du circuit 20. Afin d'ajuster très précisément le débit du circuit 21 nécessaire à la 15 condensation du réfrigérant du circuit 20 le débit volumétrique est dépendant du régime de la pompe 17. La régulation du débit de la pompe 17 se fait par variation de son régime moteur, plus il faut de débit plus le moteur doit tourner vite ainsi les moyens de commande 13 reçoivent de la sonde de température 24 l'information sur la température du fluide avant la pompe 17 et ordonne au variateur de fréquences 23 20 de fournir au moteur électrique de la pompe 17 la fréquence de courant adéquate pour un régime moteur correspondant au débit de fluide caloporteur nécessaire à condenser le réfrigérant du cycle frigorifique. Le variateur de fréquences désigne un système électronique capable de piloter un moteur synchrone dont il permettra d'ajuster la vitesse et le débit avec précision. Si celui-ci est mal ajusté la jauge 15 du 25 réservoir de condensat 16 informe les moyens de commande 13 du niveau de condensat dans le réservoir 16, s'il baisse de son niveau moyen il ordonne au variateur de fréquences 23 de monter la fréquence de l'alimentation électrique du moteur et inversement de descendre la fréquence du courant électrique alimentant le moteur de la pompe 17 si le niveau de condensat monte. 30 Dans l'échangeur 12 le fluide moteur du circuit 21 passe de l'état liquide à l'état gazeux à la pression de vapeur saturante imposée par la température du réfrigérant du circuit 20, à 69° la pression du R143a est de 21 bar environ. En aval de l'échangeur 12 le fluide du circuit 21 est séché par le séparateur 25 et alimente la turbine 11 pour produire un travail communiqué à l'arbre 9 permettant de réduire le travail du moteur électrique. La consommation électrique du moteur 8 entrainant le compresseur 10 est significativement réduite, en moyenne de moitié. En aval de la turbine 11 le fluide est condensé par l'échangeur 4 dont le fluide caloporteur, pouvant être l'air extérieur ou de l'eau, provient de la source froide 2. Ici le R134a passe de l'état gazeux à l'état liquide et à la pression de condensation imposée par la température de la source froide 2. Plus il fait chaud plus la pression du r134a en phase liquide est haute ce qui réduit le travail de la turbine par un plus faible AP. Dans le cas de condition tropicale avec une température extérieure de 43° l'EER chute à 5,5 et il atteint 9 avec une température de 26°. La figure 4 est une vue différente de l'intégration d'une turbine à l'installation frigorifique et applicable aux figures 1,2 ou 3. Le principe de fonctionnement de l'installation avec une turbine 11 raccordé à un alternateur 26 est identique dans l'exploitation d'une source chaude produite par la compression d'un réfrigérant à la différence que le travail de ladite turbine entraine un alternateur 22 raccordé à un réseau 22. 25
L'invention concerne le domaine des cycles frigorifiques, et en particulier un cycle de Rankine exploitant l'enthalpie de condensation d'un réfrigérant surchauffé après sa compression dans un cycle frigorifique, l'énergie thermique captée contribue à évaporer le fluide moteur d'une turbine, ledit fluide moteur est en l'occurrence le réfrigérant même de l'installation frigorifique. Les thermies captés après la compression du réfrigérant d'un cycle frigorifique, assurent l'évaporation du fluide moteur d'une turbine couplée au moteur électrique du compresseur d'un cycle frigorifique comportant un circuit pour un réfrigérant, des moyens de chauffage du réfrigérant configuré pour le vaporiser en fluide moteur, un système à turbine (11) couplé à un compresseur (10) et un moteur (8) électrique, des moyens de condensation et de refroidissement du réfrigérant, ledit système utilisant la phase vapeur du réfrigérant comme moyen moteur en vue de réduire la consommation d'énergie d'un cycle frigorifique, caractérisé par le fait que les moyens de condensation du réfrigérant sont aussi les moyens d'évaporation du fluide moteur de la turbine (11), des moyens d'échange thermique entre le réfrigérant et les sources thermiques (1) (2), des moyens de régulation du débit du fluide moteur injecté par la pompe (17) à un échangeur de chaleur (12) à contre courant permettant en une entrée la condensation du réfrigérant et en une autre entrée l'évaporation du fluide moteur, des moyens pour produire l'effet frigorifique (5) (3), des moyens de régulation (6) de la température du réfrigérant en entrée du compresseur (10).
1. Dispositif de refroidissement de systèmes de conditionnement d'air, s caractérisé en ce qu'il comprend : - un compresseur (10) couplé à un moteur électrique (8) qui comprime un réfrigérant ; un refroidisseur et réchauffeur de gaz (12) disposé entre le compresseur (10) et la turbine (11) exécutant un échange de 10 chaleur par le réfrigérant comprimé et qui réchauffe un fluide moteur étant le même réfrigérant dans une boucle ; - un dispositif d'étranglement (5) qui étrangle l'écoulement du réfrigérant refroidi ; un évaporateur (3) qui évapore le réfrigérant par une action 15 d'absorption de chaleur d'une source chaude (1) ; un échangeur de chaleur (4) disposé entre la turbine (11) et le dispositif d'étranglement (5), l'échangeur de chaleur exécutant la condensation du réfrigérant par un échange de chaleur avec une source froide (2) ; 20 une turbine (11) couplée à un moteur (8) électrique qui détend le réfrigérant pour récupérer l'énergie et exécutant un travail complémentaire audit moteur, ledit dispositif utilisant la phase vapeur du fluide moteur comme moyen moteur en vue de la réduction d'énergie électrique ; 25 caractérisé en outre par le fait que des moyens de chauffage du réfrigérant comportent : le compresseur (10) apte à surchauffer un réfrigérant ; - des moyens d'échange thermique (12) entre le réfrigérant et le fluide moteur ; 30 2. Dispositif de refroidissement selon la 1, caractérisé en ce que la chaleur issue de la compression d'un réfrigérant est exploitée pour produire l'énergie utile au travail mécanique d'une machine (11). 3. Dispositif de refroidissement selon la 2 dans laquelle les moyens d'échange thermique (12) nécessaires à l'évaporation du fluide moteur en aval de la turbine (11) permettent aussi la condensation du réfrigérant en aval du compresseur (10). 4. Dispositif de refroidissement selon la 3, caractérisé en ce que la turbine (11) est intégrée dans une installation frigorifique ou pompe à chaleur. 5. Dispositif de refroidissement selon la 4, caractérisé en ce que l'échangeur de chaleur (12) est construit pour permettre l'évaporation d'un fluide et la condensation d'un autre fluide qui se croisent. 6. Dispositif de refroidissement selon la 5, caractérisé en ce que l'échangeur de chaleur (12) est intégré dans une installation frigorifique. 7. Dispositif de refroidissement selon les 1 et 2 dans lequel les moyens de régulation comportent un échangeur (6) en amont du compresseur (10) contrôlant la température d'admission d'un réfrigérant, un séparateur (25) contrôlant une phase 100% gazeuse du fluide en admission de la turbine (11) et une bâche alimentaire (18) apte à recevoir la phase liquide en amont de l'échangeur (12) et en aval de la turbine (11) qui permettent d'appliquer un débit nominal à la pompe (17). 8. Dispositif de refroidissement selon les 1 et 7 comportant un échangeur régénératif (6) configuré pour préchauffer le réfrigérant en amont du compresseur d'un cycle frigorifique est intégré à une installation frigorifique. 9. Dispositif de refroidissement selon la 1 caractérisé en ce que la turbine (11) est intégrée dans une installation frigorifique. 10. Dispositif de refroidissement selon les 1 et 9 caractérisé en ce qu'une turbine (11) produit un travail mécanique transmit à l'arbre d'un compresseur ou d'un alternateur. 11. Dispositif de refroidissement selon une quelconque des 1 ou 7 caractérisé en ce qu'un échangeur régénératif(6) est un élément des moyens de régulation d'un cycle frigorifique permettant la régulation d'une température nominale de l'admission d'un réfrigérant en entrée d'un compresseur (10) pour une température variable d'une source froide (2) nécessaire à la condensation d'un réfrigérant d'un cycle frigorifique. 12. Dispositif de refroidissement selon une quelconque des 1 à 11, dans laquelle ledit échangeur de chaleur (12) est construit pour permettre l'évaporation d'un fluide moteur entrainant une turbine (11) par récupération de l'énergie thermique d'un réfrigérant surchauffé par une compression adiabatique en sortie d'un compresseur (10) d'un cycle frigorifique. 13. Dispositif de refroidissement selon une quelconque des 1 à 12, dans laquelle l'énergie nécessaire à évaporer le fluide moteur d'une turbine (11) d'un cycle de Rankine provient de la condensation d'un réfrigérant surchauffé après sa compression dans un cycle frigorifique. 25
F
F25
F25B
F25B 11,F25B 27
F25B 11/00,F25B 27/00
FR2981361
A1
CAISSON D'EGOUTTAGE AVEC FONCTION D'ASPIRATION POUR LE REMONTAGE D'UN JUS DE VENDANGE D'UNE RECOLTE CONTENUE DANS UNE CUVE
20,130,419
« C La présente invention concerne, d'une façon générale, un caisson d'égouttage avec fonction d'aspiration pour le remontage d'un jus de vendange d'une 10 récolte contenue dans une cuve. Plus particulièrement, la présente invention concerne un caisson d'égouttage à fonction d'aspiration permettant de ne pas aspirer des particules solides présentes dans une récolte de vendange contenue dans une 15 cuve de vinification. Cette opération d'égouttage de la vendange récoltée consiste essentiellement au soutirage d'un jus de vendange, aussi appelé remontée de vin. La cuve contenant la vendange récoltée est fréquemment appelée cuve de macération ou de 20 fermentation. Cette vendange peut être récoltée manuellement, à la machine, égrappée ou non. Dans une telle cuve, la fermentation ou la macération de la vendange conduit au regroupement des matières solides de la vendange, ce regroupement se trouvant au-dessus d'une 25 partie liquide contenant le jus de vendange dans la portion inférieure de la cuve. L'égouttage est la séparation du jus de vendange de ce regroupement de matières solides. Un tel égouttage peut se pratiquer de façon 30 statique ou dynamique, soit que la vendange est mise ou non en un mouvement, par exemple tournant. Selon l'état de la technique, il est prévu de disposer en partie basse de la cuve une grille à travers laquelle le jus de vendange s'écoule naturellement, la 35 grille retenant les diverses particules solides contenues dans la vendange récoltée afin d'éviter le colmatage d'une pompe d'aspiration du jus de vendange. Selon le type de vendange, la vendange récoltée peut contenir des corps étrangers formant lesdites particules solides, par exemple de la peau de raisin, des rafles et des pépins. Une telle grille disposée en fond de cuve, s'encrasse donc facilement et le tamisage du jus de vendange n'est plus assuré. De plus, le jus de vendange ainsi récolté peut aussi ne pas être exempt de petites particules solides, ce qui peut présenter des inconvénients pour le traitement futur de ce jus. Selon un autre état de la technique, il est connu de disposer un caisson d'égouttage en fond de cuve. Ce caisson, fréquemment en bois, présente des perforations à sa périphérie permettant de retenir les particules solides de la vendange à l'extérieur dudit caisson tandis que le jus de vendange pénètre en son intérieur. Un tel caisson d'égouttage présente aussi un tuyau de sortie pour l'évacuation du jus de vendange hors de la cuve. Un tel caisson présente les mêmes inconvénients que ceux mentionnés précédemment pour la grille. Les perforations de la périphérie du caisson s'encrassent et ne laissent plus passer le jus de vendange. Inversement, le jus de vendange peut contenir encore des particules solides de faibles dimensions qui peuvent, par exemple, encrasser le tuyau de sortie du caisson et, le cas échéant, une pompe aspirante quand ledit tuyau est relié à une pompe. De plus, un tel caisson présente une capacité d'aspiration limitée ce qui fait que l'opération d'égouttage est longue et fastidieuse. Le document FR-A-2 681 908 décrit un dispositif destiné à pouvoir retirer le moût de raisin d'une cuve de macération ou de fermentation, ceci sans les peaux, rafles et pépins de la vendange contenue dans la cuve. Ce dispositif comprend une cheminée verticale et amovible de hauteur adaptable à la cuve. Cette cheminée est constituée d'un grillage souple et pliable. Cette cheminée présente à sa partie inférieure un collecteur relié par un tuyau souple au robinet d'évacuation de la cuve. Un tel dispositif présente les mêmes inconvénients que ceux mentionnés précédemment. Il n'existe qu'un seul 5 tamisage effectué par le dispositif, ce qui fait qu'il y a un risque d'encrassement du grillage quand ses mailles sont trop étroites. Inversement, quand les mailles du grillage sont trop grandes et laissent passer trop de particules solides de la vendange avec le jus de 10 vendange, il existe un risque d'encrassement ultérieur d'éléments de réception ou d'entraînement du jus de vendange. De plus, ce dispositif ne présente pas un potentiel d'aspiration amélioré par rapport à un caisson 15 d'égouttage classique. Enfin, la cheminée prend une place non négligeable dans la cuve et, en étant introduite par l'ouverture supérieure de la cuve, obstrue au moins partiellement ladite ouverture, ce qui peut s'avérer gênant. 20 La présente invention a pour but de fournir un dispositif d'égouttage sous la forme d'un caisson qui puisse assurer une retenue des particules solides contenues dans la vendange récoltée et améliorer le potentiel d'aspiration du jus de vendange soutirée de la 25 vendange. A cet effet, l'invention a pour objet un caisson d'égouttage destiné à être positionné au fond d'une cuve, ledit caisson d'égouttage présentant un corps définissant un espace creux interne, au moins une paroi du corps 30 présentant au moins une fente faisant communiquer l'extérieur du caisson avec son intérieur, caractérisé en ce qu'il comprend en son intérieur une crépine d'aspiration, ladite crépine présentant des rainures faisant communiquer l'extérieur de la crépine avec son 35 intérieur, ces rainures étant de dimensions plus petites que la ou les fentes du corps du caisson. Selon des caractéristiques additionnelles de la présente invention : - les rainures et/ou les fentes sont respectivement regroupées en au moins une série, - la crépine d'aspiration comprend un tuyau d'évacuation du jus de vendange récoltée à l'intérieur de la crépine, ledit tuyau traversant une paroi du caisson, - le caisson est en matériau alimentaire, avantageusement en plastique alimentaire du type PEHD, - la crépine s'étend dans toute la longueur du caisson, - la crépine est de forme cylindrique, - la crépine comporte à chacune de ses extrémités longitudinales une forme complémentaire coopérant avec 15 une forme prévue sur chaque paroi latérale du corps du caisson pour la solidarisation de la crépine audit corps, - il est prévu un moyen de fixation de la crépine audit corps, - il est prévu un moyen de manipulation du caisson 20 pour sa mise en place dans ou son enlèvement hors de la cuve, - la crépine est sensiblement creuse en formant un espace interne vide, un bouchon de nettoyage étant prévu à une extrémité longitudinale de la crépine pour obturer 25 ledit espace interne lors du fonctionnement de la crépine dans le caisson d'égouttage, ledit bouchon donnant accès audit espace interne de la crépine quand enlevé de ladite extrémité pour le nettoyage dudit espace interne. Un tel caisson est auto-stable sans patte de 30 fixation pour sa retenue à l'intérieur de la cuve. L'invention concerne également une installation d'aspiration d'un jus de vendange d'une cuve vinicole, caractérisée en ce qu'elle comprend un tel caisson d'égouttage. 35 L'invention va maintenant être décrite plus en détail mais de façon non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un caisson d'égouttage selon l'invention, ce caisson d'égouttage présentant une crépine d'aspiration montrée espacée de l'intérieur dudit caisson, dans lequel la crépine est introduite en fonctionnement normal, - la figure 2 montre une crépine d'aspiration destinée à être introduite à l'intérieur d'un caisson d'égouttage selon l'invention, un bouchon de nettoyage de cette crépine étant visible à cette figure. La figure 1 montre un caisson C d'égouttage selon la présente invention. Ce caisson C d'égouttage présente un corps 1 définissant un espace interne creux. A la figure 1, le corps 1 est sous forme d'un parallélogramme rectangulaire avec des faces longitudinales la et des faces latérales lb mais ceci n'est pas limitatif, le corps 1 pouvant prendre une autre forme comme ronde, multi-facettes ou cylindrique, etc... Le corps 1 présente une face supérieure mais peut être avantageusement ouvert sur sa face inférieure, cette face inférieure étant destinée à être déposée au fond de la cuve. Le caisson C d'égouttage est stable au fond de la cuve et ne nécessite avantageusement aucune fixation à ladite cuve. Le caisson d'égouttage C est avantageusement en matériau alimentaire. Ce matériau peut être du plastique 30 alimentaire, par exemple en PEHD. Ce caisson d'égouttage est disposé dans la partie inférieure de la cuve, en étant notamment en posé contre le fond de la cuve. Le corps 1 présente au moins une fente sur au moins une de ses parois. Une fente est référencée 3 à la figure 35 1. Dans le mode de réalisation de la figure 1, ces fentes 3 sont disposées dans la longueur de chaque face longitudinale la. Une telle fente 3 délimite un passage aux dimensions prédéterminées entre l'extérieur et l'intérieur du corps 1, les dimensions étant prédéterminées pour ne pas laisser passer à l'intérieur du caisson C des particules solides contenues dans la vendange de trop grandes dimensions. Il peut être prévu plusieurs séries de fentes 3, une série consistant en plusieurs fentes 3 disposées l'une en dessous de l'autre quand le caisson est en position de travail au fond de la cuve. A la figure 1, il est montré pour chaque face longitudinale la quatre séries de fentes, chaque série contenant huit fentes 3 mais ceci n'est pas limitatif. Le corps 1 du caisson C avec ses fentes 3 exerce, en formant un tunnel d'égouttage, un premier tamisage du 15 contenue de la cuve, c'est-à-dire la vendange récoltée. Les plus grandes particules solides contenues dans la vendange sont retenues par les fentes 3 à l'extérieur du caisson C et ne peuvent donc pas pénétrer en son intérieur. Le jus de vendange qui se trouve à l'intérieur 20 du caisson C a donc été filtré de ses plus grandes particules solides mais, comme il a été dit précédemment, ce jus de vendange contient encore des particules solides plus petites qui peuvent encrasser les éléments de l'installation d'aspiration du jus de vendange du caisson 25 C. Un tel caisson C peut avantageusement présenter un moyen pour sa préhension afin de l'installer ou de le retirer de la cuve de vendange. Avantageusement, ce moyen est sous la forme d'un moyen de manipulation 11, par 30 exemple une poignée ou un oeillet à partir duquel moyen de manipulation 11 le caisson C peut être crocheté pour être abaissé lors de sa mise en place dans la cuve ou hissé hors de la cuve quand il est retiré de ladite cuve. Selon la présente invention, il est prévu à 35 l'intérieur du caisson C d'égouttage un dispositif d'aspiration du jus de vendange qui présente le double avantage d'effectuer une aspiration plus efficace du jus de vendange et de retenir les particules solides de dimension plus petites n'ayant pas été retenues par les fentes 3 du corps 1 du caisson C mais pouvant encrasser l'évacuation du jus de vendange. Ce dispositif d'aspiration est sous la forme d'une crépine 4 d'aspiration. Cette crépine 4 d'aspiration s'étend en position de travail du caisson C d'égouttage à l'intérieur dans la longueur dudit caisson C. La crépine 4 d'aspiration peut être introduite dans le corps 1 par sa face inférieure laissée ouverte ou en alternative par sa face supérieure, ladite face étant alors démontable. En position du caisson C d'égouttage dans la cuve, la crépine 4 d'aspiration se trouve à proximité du fond de la cuve. Cette crépine 4 est montrée de forme cylindrique à la figure 1 mais ceci n'est pas limitatif et la crépine 4 peut présenter une autre forme, par exemple ronde, triangulaire, parallélipipédique ou multi-facettes, etc... A la figure 1, la crépine 4 d'aspiration est de 20 forme cylindrique en s'étendant dans toute la longueur du caisson C. Chaque face latérale lb du corps 1 du caisson C présente une forme 6 qui coopère respectivement avec une forme complémentaire 7 prévue à chacune des extrémités longitudinales de la crépine 4. Par exemple, 25 la forme 6 d'une face latérale 6a peut comporter une découpe 7a dans laquelle se loge la forme complémentaire 7 de la crépine 4. Il peut aussi être prévu, pour le maintien en place de la crépine 4 d'aspiration, au moins un moyen de fixation 10, par exemple une vis, portée par 30 la face latérale lb du corps 1 du caisson C. Ce moyen de fixation 10 solidarise une extrémité longitudinale de la crépine 4 d'aspiration avec le corps 1 du caisson C. La crépine 4 d'aspiration comprend des rainures traversant sa périphérie, une de ces rainures étant 35 référencée 5 à la figure 1. Une telle rainure 5 délimite un passage aux dimensions prédéterminées entre l'extérieur et l'intérieur de la crépine 4, les dimensions étant prédéterminées pour pas laisser passer à l'intérieur de la crépine 4 des particules solides contenues dans la vendange encore de trop grandes dimensions pour être tolérées dans le jus de vendange mais cependant assez petites pour ne pas avoir été retenues par les fentes 3 du caisson c. Le nombre de rainures 5 de la crépine 4 est suffisant pour assurer une bonne aspiration du jus de vendange contenu à l'intérieur du caisson C. Par exemple, il peut exister plusieurs séries de rainures 5 sur la périphérie de la crépine 4 d'aspiration. Par exemple, ceci notamment quand la crépine 4 d'aspiration est de forme cylindrique, une série de rainures 5 peut s'étendre sur toute une partie de la périphérie de la crépine 4. Pour ordre d'idée, la crépine 4 d'aspiration peut présenter dix à vingt séries de rainures 5, ceci sur toute la longueur de la crépine 4 d'aspiration. Avantageusement, une série de rainures 5 entoure complètement la portion de la périphérie de la crépine 4 qui la porte. La crépine 4 d'aspiration présente avantageusement à une de ses extrémités longitudinales un tuyau 8 d'évacuation du jus de vendange purifié de la plupart de ses particules solides. Ce tuyau 8 d'évacuation est avantageusement relié à une installation d'aspiration, par exemple pouvant comporter une pompe, ce qui assure une aspiration plus efficace du jus de vendange. Il est très avantageux que le jus de vendange ainsi obtenu soit isolé de l'air ambiant afin de ne pas l'oxyder. Le tuyau 8 d'évacuation peut traverser une paroi latérale lb du corps 1 du caisson C par un évidement 9 de passage prévu à cet effet. Ce tuyau d'évacuation 8 est ensuite avantageusement relié à une installation d'aspiration disposée à distance de la cuve. Le tuyau 8 peut, par exemple, sortir de la cuve par une portion inférieure de la cuve en passant par un robinet ou sortir par l'ouverture supérieure de la cuve en étant relié à l'installation effectuant une action d'aspiration renforcée. La figure 2 montre une crépine 4 d'aspiration sous un autre angle de vue que la figure 1, ceci sans le caisson d'égouttage dans lequel ladite crépine 4 est introduite. Avantageusement, la crépine 4 est sensiblement creuse en formant un espace interne vide qui est configuré pour permettre un accès par l'intérieur dans la crépine 4 en vue de son nettoyage. Un bouchon de nettoyage 12 est prévu à une extrémité longitudinale de la crépine 4 pour obturer l'espace interne de la crépine 4 lors du fonctionnement de la crépine 4 alors mise en place dans le caisson d'égouttage. Le bouchon 12 donne accès audit espace interne de la crépine 4 quand enlevé de ladite extrémité pour le nettoyage dudit espace interne, notamment des rainures 5 portées par la crépine 4. Ainsi, un accès à l'intérieur de la crépine 4 est possible pour le nettoyage interne de la crépine 4, notamment au niveau interne des rainures 5 de la crépine 4, cet accès étant obturé par le bouchon de nettoyage 12 lors de l'utilisation de la crépine 4 dans le caisson d'égouttage. Avantageusement, ce bouchon de nettoyage 12 se trouve à l'extrémité de la crépine 4 opposée à celle portant le tuyau 8 d'évacuation. Un tel caisson d'égouttage peut faire partie d'une installation d'aspiration d'un jus de vendange d'une cuve vinicole, l'aspiration ou soutirage du jus de vendange se faisant avantageusement à l'abri de l'air pour éviter son oxydation. Avantageusement, l'installation comprend une pompe effectuant une action d'aspiration débouchant par la crépine d'aspiration sur le jus de vendange. Avantageusement, la pompe présente un conduit de refoulement afin d'alimenter en jus de vendange une cuve de vinification, tout cela en mettant le jus de vendange à l'abri d'un contact avec l'air extérieur. Avantageusement, il peut être prévu une fonction auxiliaire à une telle installation d'aspiration. Par exemple, quand il n'y a pas de circulation de jus de vendange dans l'installation, l'installation peut être 5 utilisée pour alimenter le caisson en air, ceci soit pour le refroidissement de la vendange récoltée ou soit pour l'aération de la vendange en cours de fermentation. Il peut aussi être procédé par une telle installation, par l'intermédiaire de son caisson, à l'apport d'éléments 10 favorisant la macération de la vendange de même qu'il peut être effectué des opérations limitées de prélèvement du jus de vendange. Un caisson d'égouttage selon la présente invention est adapté à toutes les méthodes de vinification, par 15 exemple MPC, MRF, traditionnelle, égrappée ou à la macération carbonique. L'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. 20
L'invention concerne un caisson d'égouttage avec fonction d'aspiration pour le remontage d'un jus de vendange d'une récolte contenue dans une cuve. Ce caisson (C) d'égouttage est caractérisé en ce qu'il comprend en son intérieur une crépine (4) d'aspiration, ladite crépine (4) présentant des rainures (5) faisant communiquer l'extérieur de la crépine (4) avec son intérieur, ces rainures (5) étant de dimensions plus petites que la ou les fentes (3) du corps (1) du caisson (C). Application dans le domaine vinicole.
1. Caisson d'égouttage (C) destiné à être positionné au fond d'une cuve, ledit caisson (C) d'égouttage (C) présentant un corps (1) définissant un espace creux interne, au moins une paroi du corps (1) présentant au moins une fente (3) faisant communiquer l'extérieur du caisson (C) avec son intérieur, caractérisé en ce qu'il comprend en son intérieur une crépine (4) d'aspiration, ladite crépine (4) présentant des rainures (5) faisant communiquer l'extérieur de la crépine (4) avec son intérieur, ces rainures (5) étant de dimensions plus petites que la ou les fentes (3) du corps (1) du caisson (C). 2. Caisson d'égouttage (C) selon la 1, pour lequel les rainures (5) et/ou les fentes (3) sont respectivement regroupées en au moins une série. 3. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque des précédentes, pour lequel la crépine (4) d'aspiration comprend un tuyau (8) d'évacuation du jus de vendange récoltée à l'intérieur de la crépine (4), ledit tuyau (8) traversant une paroi du caisson (C). 4. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque des précédentes, lequel est en matériau alimentaire, avantageusement en plastique alimentaire du type PEHD. 5. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque 30 des précédentes, pour lequel la crépine (4) s'étend dans toute la longueur du caisson (C). 6. Caisson d'égouttage (C) selon la précédente, pour lequel la crépine (4) est de forme cylindrique. 35 7. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque des deux précédentes, pour lequel la crépine (4) comporte à chacune de ses extrémités longitudinales une forme complémentaire (7) coopérantavec une forme prévue (6) sur chaque paroi latérale (lb) du corps (1) du caisson (C) pour la solidarisation de la crépine (4) audit corps (1). 8. Caisson d'égouttage (C) selon la 5 précédente, pour lequel il est prévu un moyen de fixation (10) de la crépine (4) audit corps (1). 9. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque des précédentes, pour lequel il est prévu un moyen de manipulation (11) du caisson (C) pour sa mise 10 en place dans ou son enlèvement hors de la cuve. 10. Caisson d'égouttage (C) selon l'une quelconque des précédentes, pour lequel la crépine (4) est sensiblement creuse en formant un espace interne vide, un bouchon de nettoyage (12) étant prévu à une 15 extrémité longitudinale de la crépine (4) pour obturer ledit espace interne lors du fonctionnement de la crépine (4) dans le caisson d'égouttage (C), ledit bouchon (12) donnant accès audit espace interne de la crépine (4) quand enlevé de ladite extrémité pour le nettoyage dudit 20 espace interne. 11. Installation d'aspiration d'un jus de vendange d'une cuve vinicole, caractérisée en ce qu'elle comprend un caisson (C) d'égouttage selon l'une quelconque des précédentes. 25
C
C12
C12G
C12G 1
C12G 1/00
FR2982587
A1
COMPARTIMENT DE STOCKAGE DE BAGAGES POUR AVION ET AVION LE COMPORTANT
20,130,517
L'invention se rapporte à un compartiment de stockage de bagages destiné à un avion et à un avion comportant le compartiment de stockage de bagages. Les compartiments de stockage de bagages sont agencés dans une cabine d'un avion de transport de passagers de sorte que les passagers peuvent y ranger des bagages, en particulier un bagage à main. Les compartiments de stockage de bagages sont souvent agencés dans la zone au-dessus des têtes des passagers et sont souvent appelés « espaces de rangement supérieurs ». Un compartiment de stockage de bagages comprend en général un logement et un casier agencé avec possibilité de pivotement dans celui-ci. Lorsque le casier est pivoté hors du logement, le compartiment de stockage de bagages est ouvert et peut recevoir des bagages. En faisant à nouveau pivoter le casier en direction du logement, le compartiment de stockage de bagages est fermé, grâce à quoi les bagages sont rangés de manière sûre dans celui-ci. Les compartiments de stockage de bagages dont l'ouverture et la fermeture sont effectuées de manière automatique par un mouvement de pivotement effectué grâce à un entraînement hybride mécanique sont déjà connus dans la technique antérieure. Par exemple, la publication DE 10 2009 057 014 Al, qui constitue la technique antérieure la plus proche, décrit un dispositif destiné à fermer un casier abaissable d'un compartiment à bagages. Le dispositif comprend un moteur électrique et un ressort de compression à gaz destinés à entraîner deux galets d'enroulement, grâce auxquels un premier et un deuxième câbles reliés au casier sont guidés. Un engrenage transmet une vitesse de rotation du moteur électrique au dispositif d'enroulement de câble, grâce à quoi le casier est ouvert et/ou fermé. L'engrenage transmet également la vitesse de rotation du moteur électrique à une crémaillère, grâce à quoi la crémaillère est déplacée et le ressort de compression à gaz est sollicité. L'objectif de l'invention est de proposer un compartiment de stockage de bagages ayant un dispositif de pivotement amélioré et à encombrement réduit. - 2 - Cet objectif est atteint par un compartiment de stockage de bagages destiné à un avion, le compartiment de stockage de bagages comprenant un logement et un conteneur à bagages, le conteneur à bagages étant monté 5 avec possibilité de pivotement dans le logement autour d'un axe de pivot, le conteneur à bagages pouvant être déplacé avec un premier mouvement de pivotement d'une position fermée à une position ouverte et le compartiment de stockage de bagages étant ouvert, et le conteneur à bagages pouvant être déplacé avec un deuxième mouvement de pivotement 10 de la position ouverte à la position fermée et le compartiment de stockage de bagages étant fermé, le compartiment de stockage de bagages comprenant un dispositif de pivotement, qui est conçu pour déplacer le conteneur à bagages dans la position ouverte ou fermée par l'exécution du premier ou deuxième 15 mouvement de pivotement, le dispositif de pivotement comprenant un dispositif d'enroulement de câble doté d'un galet d'enroulement et d'un moyen d' enroulement, le dispositif de pivotement comprenant un dispositif 20 d'entraînement doté d'un moteur électrique d'entraînement pour entraîner le galet d'enroulement, caractérisé en ce qu'un axe de rotation du galet d'enroulement court dans la même direction que l'axe de pivot du conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci. 25 L'invention peut en outre présenter ou comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques ou variantes suivantes : - une extrémité libre du moyen d'enroulement est fixée à une paroi arrière du conteneur à bagages ; - le moyen d'enroulement est conçu sous la forme d'une 30 courroie ou d'une bande ; - un arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement s'étend dans la même direction que l'axe de pivot et/ou parallèlement à celui-ci et dans la même direction que l'axe de rotation du galet d'enroulement et/ou parallèlement à celui-ci ; 35 - le dispositif d'entraînement est conçu sous la forme d'un engrenage, en particulier sous la forme d'un train planétaire, pour transmettre un couple en sortie du moteur électrique d'entraînement au - 3 - galet d'enroulement, grâce à quoi le moyen d'enroulement est enroulé sur le galet d'enroulement ou est déroulé de celui-ci et le compartiment de stockage de bagages est ouvert ou fermé ; - le dispositif d'entraînement comprend un dispositif de 5 stockage d'énergie, de préférence conçu sous la forme d'un ressort de compression à gaz, qui est conçu pour stocker l'énergie cinétique produite au cours du premier mouvement de pivotement du conteneur à bagages et pour la restituer au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages de sorte qu'une puissance requise du moteur électrique 10 d'entraînement pour fermer le compartiment de stockage de bagages est réduite ; - l'étendue longitudinale du dispositif de stockage d'énergie s'étend dans la même direction que l'axe de pivot du conteneur à bagages et dans la même direction que l'axe de rotation du galet d'enroulement ou 15 parallèlement à ceux-ci ; - le dispositif de pivotement comprend une crémaillère, le ressort de compression à gaz étant sollicité par un déplacement de la crémaillère orienté dans la même direction que l'axe de pivot du conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci ; 20 - un engrenage ou l'engrenage est conçu pour transmettre le couple du moteur électrique d'entraînement à la crémaillère, grâce à quoi ladite crémaillère est déplacée dans la direction orientée dans la même direction que l'axe de pivot et/ou parallèlement à l'axe de pivot ; - le mécanisme de stockage d'énergie comprend une unité de 25 déclenchement, qui est conçue pour bloquer de manière sélective un piston du ressort de compression à gaz par rapport à une course retour de sorte que le ressort de compression à gaz reste sollicité lorsque la crémaillère se déplace en retour grâce au deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages, ou pour libérer ledit piston pour la course retour de 30 manière sélective, grâce à quoi le ressort de compression à gaz est relâché et l'énergie cinétique est libérée ; - le compartiment de stockage de bagages comprend un dispositif de commande, en particulier un automate programmable industriel, ou peut être connecté ou est connecté à celui-ci, et comprend un 35 dispositif d'évaluation ; - le dispositif de stockage d'énergie comprend un transducteur de force pour détecter une force de tension et/ou de compression du ressort - 4 - de compression à gaz, le dispositif d'évaluation établissant une charge effective du conteneur à bagages conformément à la force de tension et/ou de compression ; - le dispositif de commande actionne le dispositif de stockage d'énergie, en particulier l'unité de déclenchement, conformément à un charge effective établie du conteneur à bagages, pour restituer l'énergie cinétique stockée au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages et pour assister ainsi le deuxième mouvement de pivotement ; - le dispositif d'entraînement comprend un capteur de position, qui est conçu pour détecter un angle de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement ou une distance de course d'un piston du ressort de compression à gaz, le dispositif d'évaluation établissant un angle d'ouverture ou de fermeture du conteneur à bagages conformément à l'angle de rotation ou à la distance de course, et le dispositif de commande actionnant le dispositif d'entraînement, conformément à l'angle d'ouverture ou de fermeture, pour entraîner le conteneur à bagages avec le premier ou deuxième mouvement de pivotement jusqu'à ce que ledit conteneur à bagages adopte la position ouverte ou la position fermée avec exactitude. Un compartiment de stockage de bagages est proposé, lequel est adapté et/ou conçu pour un avion, en particulier un avion de transport de passagers. Le compartiment de stockage de bagages peut de préférence être intégré dans une cabine d'avion, et il est en particulier conçu pour être installé dans une zone au-dessus des têtes des passagers au-dessus des rangées de passagers. Le compartiment de stockage de bagages est de préférence conçu en tant qu'élément ou segment de ce que l'on appelle un espace de rangement supérieur, ou bien il forme l'espace de rangement supérieur. Le compartiment de stockage de bagages comprend un logement, qui de préférence présente des interfaces mécaniques destinées à fixer le compartiment de stockage de bagages dans la cabine d'avion. Le logement comprend en particulier au moins deux parois latérales de logement et un côté arrière de logement, où d'autres compartiments de stockage de bagages ou des parties d'extrémité d'une rangée de stockage de bagages sont de préférence contigus aux deux parois latérales de logement. Dans un mode de réalisation préféré, le compartiment de stockage de bagages, en particulier le logement, est conçu sous la forme d'une pièce en - 5 - matières plastiques, en particulier d'une pièce moulée par injection de matières plastiques. Le compartiment de stockage de bagages comprend en outre un conteneur à bagages, qui comprend une première et une deuxième parois 5 latérales de conteneur, une base de conteneur, un côté avant de conteneur et un côté arrière de conteneur. Il est particulièrement préférable de concevoir le conteneur à bagages sous la forme d'une pièce en matières plastiques, en particulier sous la forme d'une pièce moulée par injection de matières plastiques. Il est préférable de concevoir le conteneur à bagages sous la 10 forme d'un casier, de manière encore plus spécifique sous la forme de ce que l'on appelle un casier sur pivot. Dans cette fonction, le conteneur à bagages présente une ouverture de réception, à travers laquelle il peut recevoir des bagages, en particulier un bagage à main. Le conteneur à bagages est monté avec possibilité de 15 pivotement dans le logement autour d'un axe de pivot. En conséquence d'un premier mouvement de pivotement autour de l'axe de pivot, le conteneur à bagages peut être déplacé d'une position fermée à une position ouverte. En conséquence du premier mouvement de pivotement, le compartiment de stockage de bagages est ouvert, où l'ouverture de 20 réception du conteneur à bagages est de préférence libérée pour le rangement de bagages dans celui-ci. En conséquence d'un deuxième mouvement de pivotement autour de l'axe de pivot, le conteneur à bagages peut être déplacé de la position ouverte à la position fermée, grâce à quoi le compartiment de 25 stockage de bagages est fermé et les bagages sont rangés dans celui-ci. Il n'existe de préférence aucun accès à l'ouverture de réception dans la position fermée. Le compartiment de stockage de bagages comprend un dispositif de pivotement, qui est conçu pour déplacer le conteneur à bagages 30 dans la position ouverte ou fermée par l'exécution du premier ou deuxième mouvement de pivotement. Le dispositif de pivotement comprend un dispositif d'enroulement de câble présentant un galet d'enroulement et un moyen d'enroulement, où le moyen d'enroulement est de préférence agencé sur le 35 galet d'enroulement, et en particulier enroulé sur celui-ci. En particulier, une extrémité du moyen d'enroulement est reliée au galet d'enroulement et une autre extrémité, libre, est reliée au conteneur à bagages. - 6 - Le dispositif de pivotement comprend un dispositif d'entraînement associé à au moins un moteur électrique d'entraînement pour entraîner le galet d'enroulement. Un couple du moteur électrique d'entraînement est de préférence transmis au galet d'enroulement, grâce à quoi le conteneur à bagages est ouvert ou fermé. En particulier, le moyen d'enroulement est déroulé du galet d'enroulement ou est enroulé sur le galet d'enroulement en fonction d'un sens de rotation du galet d'enroulement. Le conteneur à bagages effectue de préférence le premier mouvement de pivotement lorsque le moyen d'enroulement est déroulé du galet d'enroulement, grâce à quoi ledit conteneur à bagages est déplacé de la position fermée à la position ouverte et le compartiment de stockage de bagages est ouvert. En particulier, le conteneur à bagages effectue le deuxième mouvement de pivotement, lorsque le moyen d'enroulement est enroulé sur le galet d'enroulement, grâce à quoi ledit conteneur à bagages est déplacé de la position ouverte à la position fermée et le compartiment de stockage de bagages est fermé. Le dispositif d'entraînement entraîne de préférence le galet d'enroulement à une vitesse constante de sorte que le compartiment de stockage de bagages effectue de la même façon le premier ou deuxième 20 mouvement de pivotement à une vitesse constante. Le compartiment de stockage de bagages comprend de préférence un dispositif de verrouillage, grâce auquel le conteneur à bagages peut être verrouillé sur le logement lorsque le compartiment de stockage de bagages est fermé. Le dispositif de verrouillage est de 25 préférence conçu sous la forme d'un verrou électromécanique. Le compartiment de stockage de bagages comprend optionnellement au moins un dispositif d'actionnement ou est connectable ou est connecté à celui-ci. Un utilisateur, par exemple un passager ou un membre du personnel de cabine, peut actionner le conteneur à bagages, et 30 en particulier peut le déverrouiller et déclencher l'exécution des mouvements de pivotement, au moyen du dispositif d'actionnement. Le conteneur à bagages effectue de préférence le premier mouvement de pivotement automatiquement et/ou indépendamment et/ou suite à un actionnement du dispositif d'actionnement jusqu'à ce qu'il adopte la 35 position ouverte et que le compartiment de stockage de bagages soit totalement ouvert. Au cours du premier mouvement de pivotement, il est possible d'assister par gravité le déplacement du conteneur à bagages et, en - 7 - même temps, de le déplacer dans la position ouverte grâce au dispositif d'enroulement de câble. Après que le dispositif d'actionnement a été à nouveau actionné par l'utilisateur, le conteneur à bagages est automatiquement refermé par 5 l'entraînement du dispositif d'entraînement et par l'enroulement du moyen d'enroulement sur le galet d'enroulement. Par conséquent, de manière avantageuse, l'utilisateur n'a pas besoin d'exercer de pression, ou n'a qu'à exercer une légère pression, pour ouvrir ou fermer le compartiment de stockage de bagages. Il est avantageux que le compartiment de stockage de 10 bagages soit conçu de manière à être extrêmement facile à utiliser et que le niveau d'aisance ressenti lors du chargement dudit compartiment de stockage de bagages soit amélioré. Conformément à l'invention, un axe de rotation du galet d'enroulement court dans la même direction que l'axe de pivot du 15 conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci. Du fait que l'axe de rotation du galet d'enroulement soit agencé dans la même direction que l'axe de pivot du conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci, une construction très compacte et à encombrement réduit du dispositif de pivotement est possible. En outre, l'extrémité libre du moyen 20 d'enroulement peut de manière avantageuse être reliée à la paroi arrière du conteneur à bagages grâce à cet agencement. En particulier, l'extrémité libre s'engage sur un point au niveau duquel une force peut être transmise d'une manière très efficace voire des plus efficaces. Cela est le cas en particulier, lorsque l'extrémité libre est fixée dans le centre de la paroi 25 arrière de conteneur (selon une étendue longitudinale du conteneur à bagages). Il est en particulier préférable de relier l'extrémité libre au côté de paroi arrière, qui fait face à la cabine d'avion et n'est en général pas visible pour les passagers. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen 30 d'enroulement est conçu sous la forme d'une courroie constituée d'une matière synthétique et/ou textile, en particulier sous la forme d'une étoffe. Il est également possible de concevoir le moyen d'enroulement sous la forme d'une bande, par exemple sous la forme d'une bande en acier ou d'une bande synthétique. En particulier, le moyen d'enroulement présente une 35 section en coupe transversale rectangulaire présentant une très faible hauteur. De manière encore plus spécifique, le moyen d'enroulement est - 8 - plat, où il présente une hauteur de 2 mm au plus, de préférence de 1 mm au plus, et en particulier de 0,5 mm au plus. Il est avantageux pour le moyen d'enroulement, lorsqu'il est conçu sous la forme d'une courroie ou d'une bande, de présenter un rayon 5 de courbure relativement faible. En outre, du fait de la conception plate et de la faible hauteur, le moyen d'enroulement présente une hauteur hors-tout relativement faible lorsqu'il est empilé sur lui-même dans l'état totalement enroulé. Le galet d'enroulement peut ainsi présenter de préférence un diamètre relativement petit, ce qui a un effet positif en particulier sur 10 l'exigence en termes d'espace concernant l'intégration du compartiment de stockage de bagages. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le moteur électrique d'entraînement est conçu sous la forme d'un moteur électrique. Pour faire fonctionner le moteur électrique, ledit moteur électrique est 15 connecté à une source d'alimentation ou est connecté ou connectable à celle-ci. Le moteur électrique d'entraînement est de préférence intégré dans le dispositif de pivotement et est agencé sur le compartiment de stockage de bagages de telle sorte qu'un arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement s'étend dans la même direction que l'axe de pivot du 20 conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci et dans la même direction que l'axe de rotation du galet d'enroulement et/ou parallèlement à celui-ci. Dans un autre mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif d'entraînement comprend un engrenage, par exemple un train planétaire, destiné à transmettre un couple du moteur électrique 25 d'entraînement au galet d'enroulement. En raison du transfert du couple au galet d'enroulement, le moyen d'enroulement est de préférence déroulé du galet d'enroulement et le compartiment de stockage de bagages est ouvert, ou le moyen d'enroulement est enroulé et le compartiment de stockage de bagages est fermé. 30 Il est préférable qu'un arbre de sortie de l'engrenage soit relié au galet d'enroulement via un mécanisme. Le mécanisme comprend optionnellement au moins une première et une deuxième poulies synchrones et au moins une courroie dentée, qui est guidée via les deux poulies synchrones. Le mécanisme comprend de préférence un engrenage 35 de champ ayant au moins une première et une deuxième roues de champ En particulier, le mécanisme comporte un arbre, sur lequel la deuxième poulie synchrone, la première roue de champ et le galet d'enroulement sont - 9 - agencés d'une manière engagée en rotation et/ou tournent avec l'arbre. En particulier, l'arbre forme l'axe de rotation du galet d'enroulement, qui court conformément à l'invention dans la même direction que l'axe de pivot du conteneur à bagages et/ou parallèlement à celui-ci. Il est particulièrement préférable d'agencer la première poulie synchrone sur l'arbre de sortie de l'engrenage et de la relier à celui-ci d'une manière engagée en rotation, de sorte que la première poulie synchrone tourne avec l'arbre de sortie. La première poulie synchrone est reliée à la deuxième poulie synchrone via la courroie dentée de sorte que la deuxième poulie synchrone tourne en synchronisation avec l'arbre de sortie et la première poulie synchrone. Du fait que la deuxième poulie synchrone est reliée à l'arbre d'une manière engagée en rotation, le couple est transmis via l'arbre au galet d'enroulement agencé sur celui-ci. Dans un mode de réalisation de construction possible de l'invention, la première poulie synchrone présente un diamètre inférieur à celui de la deuxième poulie synchrone. La deuxième poulie synchrone présente de préférence un diamètre d'environ deux fois supérieur à celui de première poulie synchrone. Le galet d'enroulement présente optionnellement un diamètre supérieur à celui de la première poulie synchrone et, en même temps, un diamètre inférieur à celui de la deuxième poulie synchrone. Conformément à un mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif d'entraînement comprend un dispositif de stockage d'énergie fonctionnant mécaniquement, qui est conçu pour stocker l'énergie cinétique produite au cours du premier mouvement de pivotement du conteneur à bagages et la restituer au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages. Il est avantageux qu'une énergie requise ou une consommation électrique du moteur électrique d'entraînement pour fermer le 30 compartiment de stockage de bagages puisse être réduite par la restitution d'énergie du dispositif de stockage d'énergie. Par exemple, le dispositif de stockage d'énergie est conçu sous la forme d'un ressort de compression à gaz. En variante, le dispositif de stockage d'énergie peut être conçu sous la forme d'un cylindre de travail 35 adapté souhaité, par exemple sous la forme d'un vérin hydraulique. Dans un mode de réalisation de construction de l'invention, le dispositif de pivotement et le dispositif d'entraînement sont reliés au - 10 - compartiment de stockage de bagages de telle sorte que l'étendue longitudinale du dispositif de stockage d'énergie s'étend parallèlement à l'axe de pivot du conteneur à bagages et parallèlement à l'axe de rotation du galet d'enroulement. En particulier, la course aller ou la course retour d'un piston du cylindre de travail, en particulier du ressort de compression à gaz, est mis en oeuvre dans la même direction que l'axe de pivot et/ou parallèlement à celui-ci et dans la même direction que l'axe de rotation du galet d'enroulement ou parallèlement à celui-ci. Le piston effectue de préférence une course aller au cours du premier mouvement de pivotement du conteneur à bagages, grâce à quoi un milieu agencé dans le cylindre de travail, par exemple un gaz dans le cylindre de compression à gaz, est comprimé et l'énergie cinétique pour effectuer le premier mouvement de pivotement est stockée. Dans un mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif de pivotement comprend une crémaillère. La crémaillère est de préférence déplacée dans une direction orientée dans la même direction que l'axe de pivot et/ou parallèlement à celui-ci lorsque le conteneur à bagages effectue le premier mouvement de pivotement. En particulier, le ressort de compression à gaz est sollicité par le déplacement de la crémaillère dû au mouvement du piston dans la direction de course aller. La crémaillère comprend optionnellement un élément coulissant pour déplacer le piston dans la direction de course aller. Par exemple, la crémaillère est agencée sur l'élément coulissant ou au-dessus de celui-ci et est reliée à celui-ci. L'élément coulissant est de préférence déplacé en même temps que la crémaillère, où l'élément coulissant appuie contre le piston du ressort de compression à gaz de sorte que le piston effectue la course aller et que le ressort de compression à gaz est sollicité. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, un engrenage ou l'engrenage, en particulier le train planétaire, est conçu pour transmettre le couple du moteur électrique d'entraînement à la crémaillère. Le couple transmis est de préférence transmis à la crémaillère via le mécanisme, en particulier via l'engrenage de champ, grâce à quoi ladite crémaillère est déplacée dans la direction orientée dans la même direction que l'axe de pivot et/ou parallèlement à l'axe de pivot, optionnellement en même temps que l'élément coulissant, et sollicite le ressort de compression à gaz. - 11 - Le mécanisme de stockage d'énergie comprend de préférence une unité de déclenchement, par exemple avec un servomoteur et un microcommutateur. Il est particulièrement préférable de concevoir l'unité de déclenchement pour activer ou désactiver le dispositif de stockage d'énergie de manière sélective. En particulier, le piston est bloqué de manière sélective par rapport à la course retour dans le cylindre, ou est de manière sélective libéré pour la course retour. La crémaillère est par conséquent déplacée en retour vers sa position d'origine au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages, indépendamment de la course retour du piston. Une fois que le piston a effectué la course aller de manière complète au cours du premier mouvement de pivotement du conteneur à bagages et a atteint une position d'extrémité dans le cylindre, le piston actionne le microcommutateur par exemple, alors que le servomoteur bloque le piston dans la position d'extrémité de sorte qu'il ne peut en être libéré lorsque la crémaillère retourne vers sa position d'origine, optionnellement en même temps que l'élément coulissant, au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages. Si cela s'avère nécessaire, par exemple avec une charge effective importante du conteneur à bagages, le servomoteur libère le piston pour la course retour au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages par exemple, grâce à quoi l'énergie stockée dans le dispositif de stockage d'énergie est libérée et le deuxième mouvement de pivotement est assisté. Dans un mode préféré de l'invention, le compartiment de stockage de bagages comprend un dispositif de commande ou peut être connecté ou est connecté à celui-ci. Le dispositif de commande est de préférence conçu sous la forme d'un automate programmable industriel (API). Le dispositif de commande comprend optionnellement un dispositif d'évaluation destiné à évaluer des signaux électriques reçus. Par exemple, le dispositif de commande est intégré de manière décentralisée sur le compartiment de stockage de bagages ou de manière centralisée dans un système de commande d'avion. Conformément à un mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif de stockage d'énergie comprend un transducteur de force pour détecter une force de tension et/ou de compression du cylindre de travail, en particulier du ressort de compression à gaz. Le dispositif d'évaluation du dispositif de commande établit de préférence la charge - 12 - effective du conteneur à bagages conformément à la force de tension et/ou de compression. De manière particulièrement préférable, le dispositif de commande actionne le dispositif de stockage d'énergie, en particulier 5 l'unité de déclenchement, conformément à la charge effective établie du conteneur à bagages, pour libérer l'énergie cinétique stockée au cours du deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages. En particulier, le dispositif de commande actionne le servomoteur de l'unité de déclenchement par exemple, conformément à la charge effective établie du 10 conteneur à bagages, pour libérer le piston pour effectuer le mouvement de retour et pour délivrer l'énergie cinétique stockée pour assister le deuxième mouvement de pivotement. De préférence, le dispositif de stockage d'énergie n'est pas activé par le dispositif de commande pour une charge effective inférieure à 15 une première limite de charge effective, par exemple de 25 kg, où le moteur électrique d'entraînement entraîne de manière exclusive le conteneur à bagages. Pour une charge effective supérieure à la première limite de charge effective, par exemple supérieure à 25 kg, le dispositif de commande 20 actionne l'activation du dispositif de stockage d'énergie de manière à assister le moteur électrique d'entraînement lors de l'entraînement du conteneur à bagages pendant le deuxième mouvement de pivotement. Le dispositif de stockage d'énergie assiste ainsi le moteur électrique d'entraînement de manière contrôlée par logiciel, en particulier 25 conformément à la charge effective. En particulier, le moteur électrique d'entraînement n'a à transmettre qu'une force moindre au conteneur à bagages grâce à l'activation du dispositif de stockage d'énergie au cours du deuxième mouvement de pivotement, grâce à quoi il peut de manière avantageuse être 30 mis en oeuvre de manière économe en énergie. En outre, il peut être garanti, même en cas de chargement irrégulier parmi une pluralité de compartiments de stockage de bagages, que tous les compartiments de stockage de bagages peuvent être ouverts ou fermés à la même vitesse constante. En particulier, une charge effective variant fortement dans les compartiments de stockage 35 de bagages n'a aucun effet sur les mouvements de pivotement du conteneur à bagages. - 13 - Néanmoins, s'il est établi qu'une charge effective est supérieure à une deuxième limite de charge effective, par exemple de 50 kg, le conteneur à bagages est surchargé. Dans ce cas, le dispositif de commande arrête de préférence le moteur électrique d'entraînement, de sorte que le conteneur à bagages reste ouvert jusqu'à ce que la charge effective maximale autorisée ne soit plus dépassée. Une surcharge peut par conséquent être empêchée et un échauffement ou une surcharge du moteur électrique d'entraînement peut être empêché. Lorsque la surcharge est corrigée par le retrait de bagages du conteneur à bagages, le dispositif de commande actionne à nouveau le moteur électrique d'entraînement et, à titre d'ajout optionnel, le dispositif de stockage d'énergie, de manière à fermer le compartiment de stockage de bagages. Grâce à la détermination de la charge effective à l'aide du 15 transducteur de force, des bagages qui ont été oubliés dans les compartiments de stockage de bagages de l'avion peuvent également être détectés de manière avantageuse. Dans un autre mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif d'entraînement comprend un capteur de position, qui est conçu 20 pour détecter un angle de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement. En variante, le capteur de position peut détecter l'angle de rotation de l'arbre de sortie de l'engrenage ou une distance de course du piston du cylindre de travail, en particulier du ressort de compression à gaz. 25 L'angle de rotation mesuré ou la distance de course mesurée est de préférence transmis au dispositif d'évaluation, qui calcule à partir de cette information un angle d'ouverture ou de fermeture du conteneur à bagages et transmet celui-ci au dispositif de commande. Le dispositif de commande actionne le moteur électrique d'entraînement en fonction de 30 l'angle d'ouverture ou de fermeture, pour entraîner le conteneur à bagages au cours du premier ou deuxième mouvement de pivotement jusqu'à ce que ledit conteneur à bagages adopte la position ouverte ou la position fermée avec exactitude. Le capteur de position peut être optionnellement conçu sous la 35 forme d'un encodeur rotatif absolu ou sous la forme d'un encodeur rotatif incrémental. Avec la conception d'encodeur rotatif incrémental, des valeurs de positions très précises du conteneur à bagages peuvent être déterminées, - 14 - en particulier grâce à une vitesse de rotation élevée du moteur électrique d'entraînement. Il est ainsi garanti que le conteneur à bagages peut être déplacé dans la position ouverte ou la position fermée avec exactitude. Le dispositif de verrouillage rapporte en outre optionnellement le verrouillage complet du compartiment de stockage de bagages commandé au dispositif de commande. Dans un mode de réalisation de construction possible de l'invention, le compartiment de stockage de bagages présente au moins un dispositif de capteur sous la forme d'une protection anti-coincement, qui est disposée de préférence sur les bords de fermeture du logement et/ou du conteneur à bagages. La protection anti-coincement détecte de préférence si des obstacles sont présents entre les bords de fermeture lorsque le conteneur à bagages est en train d'être fermé. Si un obstacle est détecté, un signal est envoyé au dispositif de commande, lequel arrête ensuite le deuxième mouvement de pivotement du conteneur à bagages jusqu'à ce que l'obstacle soit retiré et qu'il ne soit plus détecté par la protection anti-coincement. En particulier, l'opération de fermeture ne se poursuit qu'une fois que l'obstacle a été retiré et après que le dispositif de commande a reçu la fin d'alerte donnée par la protection anti-coincement. Tout risque de blessure de l'utilisateur, par exemple un risque de coincement de doigts, est par conséquent réduit grâce à l'intégration de la protection anti-coincement. Le dispositif d'actionnement du compartiment de stockage de bagages est de préférence agencé sous la forme d'un commutateur ou d'un bouton sur le côté avant du conteneur à bagages. Par exemple, l'utilisateur peut déverrouiller le compartiment de stockage de bagages en activant le dispositif d'actionnement et peut ainsi initier le premier mouvement de pivotement. Le compartiment de stockage de bagages peut également être déverrouillé et/ou ouvert manuellement lorsque cela s'avère nécessaire, par exemple au cours d'une coupure de courant ou d'une défaillance du mécanisme. Le deuxième mouvement de pivotement est de préférence initié par un nouvel actionnement du dispositif d'actionnement, et le compartiment de stockage de bagages est refermé et verrouillé optionnellement. Le deuxième mouvement de pivotement peut, en variante, également être déclenché par une levée manuelle du conteneur à bagages. Dans ce cas, le dispositif de commande actionne le moteur électrique d'entraînement lorsque le conteneur à bagages n'était pas dans la position - 15 - ouverte pendant un intervalle de temps défini et que le moteur électrique d'entraînement n'était pas encore activé. En variante ou à titre d'ajout optionnel, le dispositif de commande active le moteur électrique d'entraînement lorsqu'une valeur mesurée de la force de tension et/ou de compression dans le cylindre de travail, détectée par le transducteur de force, est égale à zéro pendant un intervalle de temps spécifique, par exemple de 0,5 seconde, ou si la valeur mesurée est inférieure à la valeur mesurée précédemment détectée d'un pourcentage spécifique, par exemple de 30 %. En variante ou à titre d'ajout optionnel, le dispositif d'actionnement peut être conçu sous la forme d'une commande à distance, par le biais de laquelle le personnel de cabine, par exemple, peut commander de manière centralisée un certain nombre ou la totalité des compartiments de stockage de bagages au sein de l'avion. Cela peut être avantageux, par exemple pendant les phases de décollage et/ou d'atterrissage de l'avion. Il est également possible que le personnel de cabine soit en mesure de commander les compartiments de stockage de bagages dans l'avion séparément ou individuellement. Dans un mode de réalisation possible de l'invention, le compartiment de stockage de bagages peut être connecté à un dispositif d'affichage. Des états de fonctionnement, tels que la position ouverte ou fermée du ou des compartiments de stockage de bagages dans l'avion, sont de préférence affichés par le dispositif d'affichage. Il est également particulièrement préférable d'afficher des messages d'erreur, par exemple une surcharge du conteneur à bagages, une défaillance des composants mécaniques et/ou électriques, un fonctionnement défectueux, une mauvaise utilisation par des utilisateurs, etc., sur le dispositif d'affichage. L'affichage sur le dispositif d'affichage est en particulier commandé par le dispositif de commande. Il est préférable d'agencer le dispositif d'affichage dans la zone de responsabilité du personnel de cabine, de sorte qu'il peut leur transmettre des informations nécessaires de manière visuelle. Il est également possible de fixer le dispositif d'affichage sur le compartiment de stockage de bagages de manière centrale, afin de fournir des informations aux utilisateurs de manière individuelle. Le dispositif d'affichage est optionnellement conçu sous la forme d'un panneau d'information doté d'une pluralité de diodes - 16 - électroluminescentes (LED) aux couleurs multiples. En variante, le dispositif d'affichage peut être conçu sous la forme d'un écran ou d'un afficheur, en particulier d'un afficheur à cristaux liquides. L'invention se rapporte en outre à un avion, en particulier à un 5 avion de transport de passagers, comportant le ou au moins un compartiment de stockage de bagages selon la précédente description. D'autres caractéristiques, avantages et effets de l'invention apparaîtront d'après la description suivante des modes de réalisation d'exemple préférés de l'invention, dans lesquels : 10 La Figure 1 représente une vue en perspective d'un compartiment de stockage de bagages pour une rangée latérale de sièges dans un avion ; La Figure 2 représente une vue de côté du compartiment de stockage de bagages de la Figure 1 ; 15 La Figure 3 représente deux compartiments de stockage de bagages pour une rangée centrale de sièges dans l'avion de la Figure 1 ; et La Figure 4 représente un dispositif de pivotement du compartiment de stockage de bagages des Figures 1 à 3. Une vue en perspective d'un compartiment de stockage de 20 bagages 1 est représentée sur la Figure 1 en tant que mode de réalisation d'exemple de l'invention. Le compartiment de stockage de bagages 1 est adapté et/ou conçu pour une intégration dans un avion, en particulier dans un avion de transport de passagers, dans la zone au-dessus des têtes des passagers. Il est conçu sous la forme d'un espace de rangement supérieur ou 25 d'une partie d'un espace de rangement supérieur. Le compartiment de stockage de bagages 1 comporte un logement 2 et un conteneur à bagages 3 agencé dans celui-ci. Le logement 2 présente un côté supérieur de logement 20, deux parois latérales de logement 21 ; 22 et un côté arrière de logement 23. Le logement peut être 30 fixé, ou est fixé, de façon inamovible sur une paroi de l'avion. Le conteneur à bagages 3 est conçu sous la forme d'un casier ou de ce que l'on appelle un casier sur pivot et est agencé entre les parois latérales de logement 21 ; 22. Le conteneur à bagages 3 comprend un côté avant de conteneur 30, un côté arrière de conteneur 31 et deux parois 35 latérales de conteneur 32 ; 33, qui ensemble délimitent une ouverture de réception pour des bagages. - 17 - Les parois latérales de conteneur 32 ; 33 sont agencées adjacentes aux parois latérales de logement 21 ; 22 et courent parallèlement à celles-ci ou approximativement parallèlement à celles-ci. Le conteneur à bagages 3 est monté avec possibilité de pivotement dans le logement 2 autour d'un axe de pivot A. L'étendue longitudinale de l'axe de pivot A coupe les parois latérales de logement 21 ; 22 et les parois latérales de conteneur 32 ; 33. Au moyen d'un premier mouvement de pivotement S1 autour de l'axe de pivot A, le conteneur à bagages 3 est pivoté hors du logement 2 et adopte une position ouverte Ô, grâce à quoi le compartiment de stockage de bagages 1 est ouvert. Dans la position ouverte Ô, l'ouverture de réception est libérée pour le rangement de bagages par un passager de l'avion. La Figure 1 représente le compartiment de stockage de bagages 1 ouvert avec le conteneur à bagages 3 dans la position ouverte Ô. Au moyen d'un deuxième mouvement de pivotement S2, qui est effectué dans un sens opposé à celui du premier mouvement de pivotement 5 1, le conteneur à bagages 3 est pivoté en retour vers une position fermée G représentée sur la Figure 2 et le compartiment de stockage de bagages 1 est fermé. Dans la position fermée G, l'ouverture de réception est recouverte par le côté supérieur de logement 20 et n'est pas visible et/ou accessible pour le passager. Le compartiment de stockage de bagages 1 présente un dispositif de verrouillage 4, avec lequel le conteneur à bagages 3 peut être verrouillé dans le logement 2. Dans l'état verrouillé, le compartiment de stockage de bagages 1 ne peut pas pivoter hors du logement 2 de lui-même. Le dispositif de verrouillage 4 est conçu sous la forme d'un verrou électromécanique. Le compartiment de stockage de bagages 1 comprend un dispositif d'actionnement 5, qui est agencé sous la forme d'un bouton ou d'un commutateur sur le côté avant de conteneur 30 par exemple. Lorsque le dispositif d'actionnement 5 est actionné manuellement par le passager, le dispositif de verrouillage 4 est déverrouillé de sorte que le compartiment de stockage de bagages 1 peut être ouvert. En variante ou à titre d'ajout optionnel, le dispositif d'actionnement 5 peut être conçu sous la forme d'une commande à distance, par le biais de laquelle le dispositif de verrouillage 4 peut être verrouillé ou déverrouillé à distance. Dans ce cas, il est possible par exemple pour le personnel de bord ou le personnel de cabine de verrouiller - 18 - ou de libérer tous les compartiments de stockage de bagages agencés dans l'avion de manière simultanée et ainsi de les mettre en oeuvre de manière centralisée. Chaque compartiment de stockage de bagages 1 individuel peut également être commandé individuellement. Le compartiment de stockage de bagages 1 comprend une protection anti-coincement 6, qui s'étend le long d'un bord de fermeture du logement 2 et/ou du conteneur à bagage 3. La protection anti-coincement 6 est conçue sous la forme d'un dispositif de capteur pour détecter un obstacle entre un bord de fermeture du conteneur à bagages 3 et le bord de fermeture du logement 2, par exemple en raison de passagers qui y coincent leurs doigts. Le compartiment de stockage de bagages 1 comprend en outre un dispositif de commande 7, par exemple un automate programmable industriel (API), ainsi qu'un dispositif d'évaluation (non représenté) destiné à évaluer des signaux électriques reçus. Le compartiment de stockage de bagages 1 peut également être connecté ou est connectable au dispositif de commande 7. Le dispositif de commande 7 est agencé sur le logement 2 du compartiment de stockage de bagages 1 ou est connecté à celui-ci. En variante, le dispositif de commande 7 peut également être agencé de manière centralisée au sein du système de commande d'avion. Un grand nombre de sources d'erreur, qui peuvent survenir au cours d'un fonctionnement anormal du compartiment de stockage de bagages 1, sont prises en compte dans la programmation du dispositif de commande 7. Des événements anormaux possibles incluent, par exemple, une défaillance de composants électroniques/mécaniques, un fonctionnement incorrect/une mauvaise utilisation par les utilisateurs, le coincement d'objets, etc. De telles sources d'erreur, mais aussi des états de fonctionnement différents et/ou des affichages d'avertissement du compartiment de stockage de bagages 1, peuvent être affichés sur un dispositif d'affichage 29 qui peut être connecté ou est connecté au compartiment de stockage de bagages 1. Le dispositif d'affichage 29 est agencé au sein de la zone de responsabilité du personnel de cabine et/ou directement sur le compartiment de stockage de bagages 1 par exemple, de sorte que l'utilisateur du compartiment de stockage de bagages 1 peut être informé de l'état de fonctionnement. La Figure 2 représente une vue de côté du compartiment de stockage de bagages 1 de la Figure 1. Le conteneur à bagages 3 est illustré - 19 - dans la position fermée G, dans laquelle le compartiment de stockage de bagages 1 est fermé. Au moyen du premier mouvement de pivotement Si, le compartiment de stockage de bagages 1 est ouvert et le conteneur à bagages 3 est déplacé dans la position ouverte Ô. La position ouverte Ô du conteneur à bagages est illustrée par des lignes en pointillés. Le compartiment de stockage de bagages 1 comprend un dispositif de pivotement 8, qui est agencé sur la paroi arrière de logement 23. Le dispositif de pivotement 8 est conçu pour faire pivoter le conteneur à bagages 3 et pour déplacer de manière automatique et indépendante le conteneur à bagages 3 dans la position ouverte ou fermée Ô ; G. Deux compartiments de stockage de bagages la ; lb sont représentés sur la Figure 3, lorsqu'ils sont agencés l'un par rapport à l'autre au-dessus de la rangée centrale de sièges dans une cabine d'avion par exemple. Les deux compartiments de stockage de bagages la ; lb sont agencés de telle sorte que les parois arrière de logement 23 de ceux-ci se font face. Un point préféré au niveau duquel le dispositif de pivotement 8 peut être agencé est illustré par une flèche en pointillés partant du dispositif de pivotement 8 en direction de la paroi arrière de logement 23 du premier compartiment de stockage de bagages la. Il est préférable d'agencer tous les compartiments de stockage de bagages la ; lb dans l'avion de manière à ce qu'ils aient un dispositif de pivotement 8. Le dispositif de pivotement 8 est représenté de manière agrandie sur la Figure 4. Le dispositif de pivotement 8 comprend un dispositif d'enroulement de câble 9 doté d'un galet d'enroulement 10, sur lequel un moyen d'enroulement 11 est agencé. Le moyen d'enroulement 11 est conçu sous la forme d'une courroie plate ou sous la forme d'une bande plate, en particulier sous la forme d'une bande en acier, présentant une hauteur de 2 mm au plus, de préférence une hauteur moindre, et est fixé au niveau d'une extrémité sur le galet d'enroulement 10. Au niveau d'une autre extrémité, libre, le moyen d'enroulement 11 est relié au conteneur à bagages 3. Lorsque le dispositif de pivotement 8 est installé dans le compartiment de stockage de bagages 1 conformément aux Figures 2 et 3, un axe de rotation D du galet d'enroulement 10 est orienté dans la même direction que l'axe de pivot A du conteneur à bagages 3 ou parallèlement à celui-ci. - 20 - Sur la Figure 2, l'axe de rotation D du galet d'enroulement 10 et l'axe de pivot A du conteneur à bagages 3 sont orientés de manière à s'écarter du plan image. L'extrémité libre du moyen d'enroulement 11 enroulé sur le galet d'enroulement 10 est reliée à la paroi arrière de conteneur 31. Le moyen d'enroulement 11 est guidé grâce à un évidement dans la paroi arrière de logement 23 vers un côté arrière de la paroi arrière de conteneur 31, où le côté arrière fait face à la cabine d'avion et n'est pas visible pour le passager. En particulier, l'extrémité libre du moyen d'enroulement 11 est fixée de manière centrale à la paroi arrière de conteneur 31 dans une étendue longitudinale du conteneur à bagages 3. Une force peut ainsi être transmise de manière efficace entre le dispositif d'enroulement de câble 9 et le conteneur à bagages 3. Conformément à la Figure 4, le dispositif de pivotement 8 comprend un dispositif d'entraînement 12 doté d'un moteur électrique d'entraînement 13 pour entraîner le dispositif d'enroulement de câble 9. Le moteur électrique d'entraînement 13 est conçu sous la forme d'un moteur électrique. Un arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement 13 est orienté dans la même direction que l'axe de rotation D du galet d'enroulement 10 ou parallèlement à celui-ci et par conséquent également dans la même direction que l'axe de pivot A ou parallèlement à celui-ci (Figures 2 et 3). Le dispositif d'entraînement 12 comprend un engrenage 14, en particulier un train planétaire, destiné à transmettre un couple en sortie du moteur électrique d'entraînement 13 au galet d'enroulement 10. Grâce au transfert du couple au galet d'enroulement 10, ledit galet d'enroulement est tourné et le moyen d'enroulement 11 est déroulé du galet d'enroulement 10 ou est enroulé sur le galet d'enroulement conformément au sens de rotation. Si le moyen d'enroulement 11 est déroulé du galet d'enroulement 10, le conteneur à bagages 3 effectue le premier mouvement de pivotement 51 (Figure 1), grâce à quoi le compartiment de stockage de bagages 1 est ouvert. Si le moyen d'enroulement 11 est enroulé sur le galet d'enroulement 10, le conteneur à bagages effectue de cette manière le deuxième mouvement de pivotement S2 (Figure 1), grâce à quoi le compartiment de stockage de bagages 1 est fermé. Un arbre d'entraînement 15 de l'engrenage 14, qui est de la même façon orienté dans la même direction que l'axe de rotation D du galet 2 98 2 5 8 7 - 21 - d'enroulement 10 et/ou parallèlement à celui-ci, est relié au galet d'enroulement 10 via un mécanisme 16 du dispositif de pivotement 8. Le mécanisme 16 comprend une première et une deuxième poulies synchrones 17 ; 18, grâce auxquelles une courroie dentée 19 est 5 guidée et qui sont mutuellement reliées par la courroie dentée 19. La première poulie synchrone 17 présente un diamètre deux fois inférieur à celui de la deuxième poulie synchrone 18. La première poulie synchrone 17 est reliée d'une manière engagée en rotation à l'arbre d'entraînement 15, de sorte qu'elle tourne 10 avec ledit arbre d'entraînement. Grâce à la courroie dentée 19, le couple de l'arbre d'entraînement 15 est transmis de la première poulie synchrone 17 à la deuxième poulie synchrone 18. La deuxième poulie synchrone 18 est montée d'une manière engagée en rotation sur un arbre 24, grâce à quoi le couple de l'arbre 15 d'entraînement 15 est transmis à l'arbre 24. Le galet d'enroulement 10 est également monté d'une manière engagée en rotation sur l'arbre 24, de sorte que l'arbre 24 forme l'axe de rotation D du galet d'enroulement 10 et le galet d'enroulement 10 tourne grâce au couple transmis de l'arbre d'entraînement 15. Le galet d'enroulement 10 présente un diamètre qui est 20 supérieur au diamètre de la première poulie synchrone 17 et est inférieur au diamètre de la deuxième poulie synchrone 18. Le dispositif d'entraînement 12 comprend un dispositif de stockage d'énergie 25, qui est conçu pour assister le deuxième mouvement de pivotement S2 du conteneur à bagages 3 et pour assister le moteur 25 électrique d'entraînement 13 lors de l'entraînement du conteneur à bagages 3 au cours du deuxième mouvement de pivotement S2. Le dispositif de stockage d'énergie 25 est conçu sous la forme d'un cylindre de travail, en particulier d'un ressort de compression à gaz, doté d'un piston. L'étendue longitudinale du dispositif de stockage 30 d'énergie 25, en particulier la direction de la course aller ou de la course retour du cylindre de travail, est orientée dans la même direction que l'axe de rotation D du galet d'enroulement 10 et/ou parallèlement à celui-ci et par conséquent également dans la même direction que l'axe de pivot A du conteneur à bagages 3 et/ou parallèlement à celui-ci (Figures 1 à 3). 35 Le dispositif de stockage d'énergie 25 stocke l'énergie cinétique produite au cours du premier mouvement de pivotement S1 du conteneur à bagages 3 (Figure 1) et la restitue au cours du deuxième - 22 - mouvement de pivotement S2. La consommation électrique du moteur électrique d'entraînement 13 peut ainsi être réduite, en particulier en cas de charge lourde du conteneur à bagages 3. Pour déplacer le piston dans le cylindre de travail, en particulier pour effectuer une course aller du piston lors de l'exécution du premier mouvement de pivotement S1 du conteneur à bagages 3 (Figure 1), le dispositif de pivotement 8 comprend une crémaillère 27 agencée sur un élément coulissant 26. L'élément coulissant 26 est conçu sous la forme d'un manchon coulissant dans l'illustration sur la Figure 4. L'engrenage 14 est conçu pour transmettre le couple du moteur électrique d'entraînement 13 à la crémaillère 27. A cette fin, l'arbre d'entraînement 15 de l'engrenage est relié à la crémaillère 27 via les poulies synchrones 17 ; 18 et via un engrenage de champ L'engrenage de champ comprend un première et une deuxième roues de champ 34 ; 35, où la première roue de champ 34 est agencée sur l'arbre 24 d'une manière engagée en rotation et tourne avec ledit arbre. La première roue de champ 34 transmet le couple de l'arbre 24 à la deuxième roue de champ 35, qui à son tour transmet le couple à la crémaillère 27. Grâce au transfert du couple à la crémaillère 27, ladite crémaillère se déplace en même temps que l'élément coulissant 26 dans la direction du dispositif de stockage d'énergie 25. Pour ce faire, l'élément coulissant 26 exerce une pression sur le piston du cylindre de travail de sorte que ledit piston effectue la course aller dans le cylindre de travail. Si le dispositif de stockage d'énergie 25 est conçu sous la forme d'un ressort de compression à gaz, celui-ci est sollicité par la course aller du piston, où un milieu situé dans le cylindre, en particulier un gaz, est comprimé et l'énergie cinétique est ainsi stockée. Le dispositif de stockage d'énergie 25 comprend une unité de déclenchement 36 avec un servomoteur et un microcommutateur. Une fois que le piston a atteint sa position d'extrémité dans le cylindre, il actionne ainsi le microcommutateur et active le servomoteur. Le servomoteur bloque le piston dans la position d'extrémité de sorte qu'il n'est pas libéré de cette position et que l'énergie cinétique reste stockée lorsque la crémaillère 27, ainsi que l'élément coulissant 26, retourne vers sa position d'origine au cours du deuxième mouvement de pivotement (S2) du conteneur à bagages 3. - 23 - En particulier, l'unité de déclenchement (36) est conçue pour bloquer le piston de manière sélective dans la position d'extrémité par rapport à la course retour, par exemple conformément à une charge effective du conteneur à bagages 3, ou libère le piston pour la course retour et pour assister le deuxième mouvement de pivotement grâce à la restitution de l'énergie cinétique. Le dispositif de stockage d'énergie 25 comprend en outre un transducteur de force, qui mesure une force de tension et/ou de compression du cylindre de travail, en particulier du ressort de compression à gaz. Les résultats mesurés sont transmis par des signaux au dispositif d'évaluation du dispositif de commande 7 (Figure 1) pour évaluation. Le dispositif d'évaluation calcule la charge effective des bagages dans le conteneur à bagages 3 sur la base de la force de tension et/ou de compression. Le dispositif de commande 7 commande la vitesse de rotation du moteur électrique d'entraînement 13 sur la base des données obtenues en ce qui concerne la charge effective de sorte que le compartiment de stockage de bagages 1 est fermé à une vitesse constante, même en cas de charge lourde. Le dispositif de commande 7, en variante ou à titre d'ajout optionnel, active le dispositif de stockage d'énergie 25 conformément à la charge effective calculée. Pour ce faire, le dispositif de commande 7 actionne le servomoteur de l'unité de déclenchement pour libérer le piston pour la course retour dans le cylindre et ainsi délivrer l'énergie stockée au cours du deuxième mouvement de pivotement S2 du conteneur à bagages 3 (Figure 1), pour assister de cette manière le deuxième mouvement de pivotement S2, et pour aider le moteur électrique d'entraînement 13. Par exemple, le dispositif de stockage d'énergie 25 est activé pour une charge effective établie supérieure à 25 kg, alors que la puissance d'entraînement pour effectuer le deuxième mouvement de fermeture S2 en particulier est appliquée uniquement par le moteur électrique d'entraînement 13 avec une charge effective inférieure à 25 kg. Pour une charge effective de 50 kg, la charge effective maximale du conteneur à bagages 3 est atteinte. S'il est établi que la charge effective maximale a été dépassée, le dispositif de commande 7 déclenche par conséquent l'émission d'une indication d'erreur, par exemple à destination du dispositif d'affichage 30. A titre d'ajout optionnel, le dispositif de commande 26 arrête l'entraînement du conteneur à bagages 3 - 24 - qui est entraîné par le moteur électrique d'entraînement 13 et, si applicable, arrête également le dispositif de stockage d'énergie 25 optionnellement activé. Le dispositif d'entraînement 16 comprend un capteur de 5 position 38, qui est conçu par exemple sous la forme d'un encodeur rotatif absolu ou sous la forme d'un encodeur rotatif incrémental pour détecter un angle de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement 13. En variante, le capteur de position 38 détecte une distance de course du piston dans le cylindre de travail. L'angle de rotation 10 mesuré ou la distance de course mesurée est transmis au dispositif d'évaluation pour évaluation, grâce à quoi un angle d'ouverture ou de fermeture du conteneur à bagages 3 (Figure 1) est calculé. Le dispositif de commande 7 commande le dispositif d'entraînement 12, conformément à l'angle d'ouverture ou de fermeture 15 calculé, pour entraîner le conteneur à bagages 3 jusqu'à ce qu'il ait atteint la position ouverte ou fermée Ô ; G avec exactitude. Le dispositif de verrouillage 4, qui transmet un signal électrique au dispositif de commande 7 indiquant que le compartiment de stockage de bagages 1 est totalement fermé, est utilisé en tant que butée d'extrémité dans la position fermée G 20 (voir également Figures 1 et 2). Si la protection anti-coincement 6 détecte un obstacle, par exemple une main de passager, entre les bords de fermeture du compartiment de stockage de bagages 1 au cours du processus de fermeture, il rapporte cela au dispositif de commande 7 via un signal correspondant. 25 Lorsqu'il reçoit le signal, le dispositif de commande arrête le deuxième mouvement de pivotement S2 du conteneur à bagages 3 en désactivant le dispositif d'entraînement 12 et à titre d'ajout optionnel, le dispositif de stockage d'énergie 25. Un risque de blessure des passagers peut ainsi être réduit. Dès que l'obstacle est retiré ou enlevé, le dispositif de commande 7 30 relance le dispositif d'entraînement 12, grâce à quoi le deuxième mouvement de pivotement S2 se poursuit et le compartiment de stockage de bagages 1 est fermé (Figures 1 ; 2). Les objets, parties, composants, éléments ou analogues de l'invention sont désignés par les références suivantes sur les figures des 35 dessins annexés : 1 : Compartiment de stockage de bagages 2 : Logement 3 : : : : -25Conteneur à bagages Dispositif de verrouillage Dispositif d'actionnement Protection anti-coincement 4 6 5 7 : Dispositif de commande 8 : Dispositif de pivotement 9 : Dispositif d'enroulement de câble : Galet d'enroulement 11 : Moyen d'enroulement 10 12 : Dispositif d'entraînement 13 : Moteur électrique d'entraînement 14 : Engrenage : Arbre de sortie 16 : Mécanisme 15 17 : Première poulie synchrone 18 : Deuxième poulie synchrone 19 : Courroie dentée : Côté supérieur de logement 21 : Première paroi latérale de logement 20 22 : Deuxième paroi latérale de logement 23 : Paroi arrière de logement 24 : Arbre : Dispositif de stockage d'énergie 26 : Elément coulissant 25 27 : Crémaillère 28 : Engrenage de champ 29 : Dispositif d'affichage : Côté avant de conteneur 31 : Paroi arrière de conteneur 30 32 : Première paroi latérale de conteneur 33 : Deuxième paroi latérale de conteneur 34 : Première roue de champ : Deuxième roue de champ 36 : Unité de déclenchement 35 37 : Transducteur de force 38 : Capteur de position - 26 - Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne un compartiment de stockage de bagages (1) pour avion, comprenant un logement et un conteneur à bagages (3) monté avec possibilité de pivotement dans le logement autour d'un axe de pivot (A), déplaçable avec un premier mouvement de pivotement (S1) d'une position fermée à ouverte (G ; Ö) pour ouvrir le compartiment (1), et avec un deuxième mouvement de pivotement (S2) de la position ouverte à fermée (Ö ; G) pour fermer le compartiment (1), lequel présente un dispositif de pivotement (8) conçu pour déplacer le conteneur (3) dans la position ouverte ou fermée (Ö ; G) grâce au premier ou deuxième mouvement (S1 ; S2), le dispositif (8) comprenant un dispositif d'entraînement doté d'un moteur électrique pour entraîner le galet d'enroulement (10), son axe de rotation (D) courant dans la même direction que l'axe (A) du conteneur (3) et/ou parallèlement à celui-ci.
1. Compartiment de stockage de bagages destiné à un avion, le compartiment de stockage de bagages (1) comprenant un logement (2) et un conteneur à bagages (3), le conteneur à bagages (3) étant monté avec possibilité de pivotement dans le logement (2) autour d'un axe de pivot (A), le conteneur à bagages (3) pouvant être déplacé avec un premier mouvement de pivotement (51) d'une position fermée (G) à une position ouverte (Ô) et le compartiment de stockage de bagages (1) étant ouvert, et le conteneur à bagages (3) pouvant être déplacé avec un deuxième mouvement de pivotement (S2) de la position ouverte (Ô) à la position fermée (G) et le compartiment de stockage de bagages (1) étant fermé, le compartiment de stockage de bagages (1) comprenant un dispositif de pivotement (8), qui est conçu pour déplacer le conteneur à bagages (3) dans la position ouverte ou fermée (Ô ; G) par l'exécution du 15 premier ou deuxième mouvement de pivotement (51 ; S2), le dispositif de pivotement (8) comprenant un dispositif d'enroulement de câble (9) doté d'un galet d'enroulement (10) et d'un moyen d'enroulement (11), le dispositif de pivotement (8) comprenant un dispositif 20 d'entraînement (12) doté d'un moteur électrique d'entraînement (13) pour entraîner le galet d'enroulement (10), caractérisé en ce qu'un axe de rotation (D) du galet d'enroulement (10) court dans la même direction que l'axe de pivot (A) du conteneur à bagages (3) et/ou parallèlement à celui-ci. 25 2. Compartiment de stockage de bagages selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité libre du moyen d'enroulement (11) est fixée à une paroi arrière (31) du conteneur à bagages (3). 3. Compartiment de stockage de bagages selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen d'enroulement (11) est conçu sous la 30 forme d'une courroie ou d'une bande. 4. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement (13) s'étend dans la même direction que l'axe de pivot (A) et/ou parallèlement à celui-ci et dans la même direction- 28 - que l'axe de rotation (D) du galet d'enroulement (10) et/ou parallèlement à celui-ci. 5. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (12) 5 est conçu sous la forme d'un engrenage (14), en particulier sous la forme d'un train planétaire, pour transmettre un couple en sortie du moteur électrique d'entraînement (13) au galet d'enroulement (10), grâce à quoi le moyen d'enroulement (11) est enroulé sur le galet d'enroulement (10) ou est déroulé de celui-ci et le compartiment de stockage de bagages (1) est 10 ouvert ou fermé. 6. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement comprend un dispositif de stockage d'énergie (25), de préférence conçu sous la forme d'un ressort de compression à gaz, qui est conçu pour stocker 15 l'énergie cinétique produite au cours du premier mouvement de pivotement (Si) du conteneur à bagages (3) et pour la restituer au cours du deuxième mouvement de pivotement (S2) du conteneur à bagages (3) de sorte qu'une puissance requise du moteur électrique d'entraînement (13) pour fermer le compartiment de stockage de bagages (1) est réduite. 20 7. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étendue longitudinale du dispositif de stockage d'énergie (25) s'étend dans la même direction que l'axe de pivot (A) du conteneur à bagages (3) et dans la même direction que l'axe de rotation du galet d'enroulement (10) ou parallèlement à ceux-ci. 25 8. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que le dispositif de pivotement (8) comprend une crémaillère (27), le ressort de compression à gaz étant sollicité par un déplacement de la crémaillère (27) orienté dans la même direction que l'axe de pivot (A) du conteneur à bagages (3) et/ou 30 parallèlement à celui-ci. 9. Compartiment de stockage de bagages selon la 8, caractérisé en ce qu'un engrenage ou l'engrenage est conçu pour transmettre le couple du moteur électrique d'entraînement (13) à la crémaillère (27), grâce à quoi ladite crémaillère est déplacée dans la 35 direction orientée dans la même direction que l'axe de pivot (A) et/ou parallèlement à l'axe de pivot (A).-29- 10. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que le mécanisme de stockage d'énergie (25) comprend une unité de déclenchement (36), qui est conçue pour bloquer de manière sélective un piston du ressort de compression à gaz 5 par rapport à une course retour de sorte que le ressort de compression à gaz reste sollicité lorsque la crémaillère (27) se déplace en retour grâce au deuxième mouvement de pivotement (S2) du conteneur à bagages (3), ou pour libérer ledit piston pour la course retour de manière sélective, grâce à quoi le ressort de compression à gaz est relâché et l'énergie cinétique est 10 libérée. 11. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le compartiment de stockage de bagages (1) comprend un dispositif de commande (7), en particulier un automate programmable industriel (API), ou peut être connecté ou est 15 connecté à celui-ci, et comprend un dispositif d'évaluation. 12. Compartiment de stockage de bagages selon la 11, caractérisé en ce que le dispositif de stockage d'énergie (25) comprend un transducteur de force (37) pour détecter une force de tension et/ou de compression du ressort de compression à gaz, le dispositif 20 d'évaluation établissant une charge effective du conteneur à bagages (3) conformément à la force de tension et/ou de compression. 13. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce que le dispositif de commande (7) actionne le dispositif de stockage d'énergie (25), en particulier l'unité de 25 déclenchement, conformément à un charge effective établie du conteneur à bagages (3), pour restituer l'énergie cinétique stockée au cours du deuxième mouvement de pivotement (S2) du conteneur à bagages (3) et pour assister ainsi le deuxième mouvement de pivotement (S2). 14. Compartiment de stockage de bagages selon l'une des 30 11 à 13, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (12) comprend un capteur de position (38), qui est conçu pour détecter un angle de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique d'entraînement ou une distance de course d'un piston du ressort de compression à gaz, le dispositif d'évaluation établissant un angle 35 d'ouverture ou de fermeture du conteneur à bagages (3) conformément à l'angle de rotation ou à la distance de course, et le dispositif de commande (7) actionnant le dispositif d'entraînement (12), conformément à l'angle- 30 - d'ouverture ou de fermeture, pour entraîner le conteneur à bagages (3) avec le premier ou deuxième mouvement de pivotement (S1 ; S2) jusqu'à ce que ledit conteneur à bagages adopte la position ouverte (Ô) ou la position fermée (G) avec exactitude. 15. Avion, caractérisé en ce qu'il comporte un compartiment de stockage de bagages (1) selon l'une des 1 à 14.
B
B64
B64D
B64D 11
B64D 11/00
FR2984257
A1
DISPOSITIF DE TRANSPORT ET DE CHAUFFAGE D'UN LIQUIDE POUR UN SYSTEME D'ESSUYAGE D'UNE VITRE D'UN VEHICULE
20,130,621
Le secteur technique de la présente invention est celui des systèmes d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave glace pour véhicule automobile. Un tel système accompagne une installation d'essuyage des vitres du véhicule. Plus particulièrement, l'invention vise un dispositif de transport et de chauffage du liquide véhiculé entre un réservoir et un système de projection. Les automobiles sont couramment équipées d'installation d'essuyage et de système de lavage pour assurer un essuyage et un lavage du pare-brise, et ainsi éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement soit perturbée. Ces installations d'essuyage comprennent des bras effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire au bout desquels sont installés des balais allongés, porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Le balai est rattaché au bras tournant de l'essuie-glace par un ensemble constitué d'un connecteur mécanique et d'un adaptateur. Le connecteur est une pièce qui est fixée directement sur la structure du balai, l'adaptateur étant une pièce intermédiaire qui permet la fixation du connecteur, et par conséquent du balai, sur le bras de l'essuie-glace. Ces deux pièces sont reliées l'une à l'autre par un axe transversal qui autorise leur rotation relative. Les systèmes de lavage comprennent un dispositif d'amenée d'un liquide lave-vitre qui est acheminé depuis un réservoir situé sur le véhicule et qui est projeté en direction du pare-brise par des gicleurs situés généralement sur le capot, sur la grille de baie de pare-brise ou sur l'essuie-glace lui-même pour une meilleure distribution du liquide. Dans le cas de buses placées sur les balais, le liquide lave-vitre est acheminé, avant d'être réparti entre elles, par des canalisations qui sont fixées sur le bras de l'essuie-glace et qui sont raccordées à un système de distribution du balai au niveau du connecteur. Le connecteur comporte ainsi des orifices aptes à recevoir, par une liaison étanche, les embouts desdites canalisations. Lorsque la température du liquide lave-glace est trop basse, par exemple en-dessous de 5°C, on chauffe le liquide lave-glace pour le dégivrer ou le maintenir dégivré. Pour cela, une conduite de transport réchauffe le liquide lave-glace prélevé dans un réservoir par une pompe au moment ou l'on actionne la commande du lave-glace, généralement par le levier de commande placé à côté du volant et contrôlant entre autre l'actionnement des essuie-glaces. Le chauffage du liquide au niveau de la conduite de transport est assuré par un élément chauffant qui chemine au voisinage de la conduite. Il a également été proposé d'intégrer cet élément chauffant à l'intérieur de la conduite mais une telle intégration pose des problèmes de positionnement de l'élément chauffant par rapport au conduit dans lequel circule le liquide, ce qui se traduit par une dégradation de la fonction de chauffage du liquide et une diminution de sa performance sur la longueur de l'élément chauffant. En outre, la disposition de l'élément chauffant n'est pas gérée de manière satisfaisante puisque il a été détecté des surchauffes en certaines zones de l'élément chauffant. On comprend de ce qui précède que le dispositif de transport et de chauffage de liquide tel que décrit ci-dessus présente des inconvénients. Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement en fournissant un dispositif de transport et de chauffage d'un liquide, constitutif d'un système d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave-glace, capable de répartir efficacement les calories générées par des éléments chauffants en écartant ceux-ci pour que la répartition intervienne tout autour de chaque élément chauffant. L'invention a donc pour objet un dispositif de transport et de chauffage d'un liquide destiné à être installé entre un moyen de mise en circulation du liquide et un balai d'essuyage constitutif d'un système d'essuyage d'une vitre de véhicule, comprenant une paroi délimitant au moins un conduit de circulation du liquide et dans laquelle est noyé un élément chauffant comprenant au moins un premier brin électriquement conducteur et un deuxième brin électriquement conducteur, ledit dispositif comprenant un moyen d'espacement commun au premier brin et au deuxième brin et qui s'étend au moins entre lesdits brins. Selon une première caractéristique de l'invention, le moyen d'espacement définit une distance déterminée entre les brins en vue de favoriser une dissipation de calories générées par les brins. Selon une variante de l'invention, le dispositif comprend un premier conduit séparé d'un deuxième conduit par la paroi, l'élément chauffant s'étendant entre le premier conduit et le deuxième conduit. Cette zone située entre les conduits s'entend comme l'espace compris entre un premier axe qui tangente le premier conduit et le deuxième conduit et un deuxième axe qui tangente le premier conduit et le deuxième conduit en des points diamétralement opposés aux points de tangence du premier axe, le premier axe et le deuxième axe étant parallèles à une droite qui passe par un centre du premier et du deuxième conduit. Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier conduit et le deuxième conduit présentent chacun un centre de conduit par lesquels passe une première droite, le premier brin et le deuxième brin présentent chacun un centre de brin par lesquels passe une deuxième droite, la deuxième droite étant perpendiculaire à la première droite. On comprend ainsi que la première droite et la deuxième droite forment une croix. Une telle conception permet de réduire une largeur du dispositif de transport et de chauffage, cette largeur correspondant à une direction parallèle à la première droite. Selon une autre variante de l'invention, le premier conduit et le deuxième conduit présentent chacun un centre de conduit par lesquels passe une première droite, le premier brin et le deuxième brin présentent chacun un centre par lesquels passe une deuxième droite, la deuxième droite étant parallèle à la première droite. Une telle solution permet de former un couple premier conduit-premier brin qui peut être séparé d'un second couple deuxième conduit-deuxième brin. Dans une telle variante, la deuxième droite est confondue avec la première droite. Ainsi, le premier conduit, le premier brin, le deuxième brin et le deuxième conduit sont alignés sur un même axe. On notera qu'une face interne d'un conduit comprend une première portion de forme différente d'une deuxième portion de ladite face interne, la première portion étant agencée pour maximiser un transfert de calories entre l'élément chauffant et le liquide apte à circuler dans le conduit. En d'autres termes, la forme du conduit, vue en coupe, est organisée par rapport aux brins de sorte à minimiser la distance qui sépare ces brins des premier et deuxième conduits. Dans une telle variante de l'invention, la première portion est rectiligne alors que la deuxième portion est courbe. La section de la face interne du conduit forme ainsi un « D », où la portion droite est placée directement en regard de l'élément chauffant. La première portion rectiligne s'étend selon une troisième droite parallèle à une deuxième droite passant par un centre du premier brin et un centre du deuxième brin. Selon une autre variante de l'invention, la première portion est courbée de manière convexe alors que la deuxième portion est courbée de manière concave. Ainsi, la première portion suit le contour circulaire d'un brin, ce qui permet au fluide d'échanger sur un secteur angulaire au moins égal à 60°, le secteur ayant pour origine le centre du brin concerné. Avantageusement, la paroi du conduit qui s'étend entre un brin et la première portion de la face interne présente une épaisseur constante. On homogénéise le transfert des calories vers le liquide sur un secteur angulaire significatif du brin. Avantageusement encore, le dispositif comprend au moins deux conduits et au moins deux éléments chauffants constitués chacun de deux brins espacés l'un de l'autre par le moyen d'espacement, dans lequel est prévue une zone sécable de la paroi disposée entre les deux éléments chauffants. Une telle zone sécable est une zone agencée pour faciliter une séparation d'un premier couple constitué d'un premier conduit et d'un premier élément chauffant d'avec un deuxième couple constitué d'un deuxième conduit et d'un deuxième élément chauffant. La zone sécable est formée par une portion amincie de la paroi, localisée entre les deux éléments chauffants. Un tout premier avantage selon l'invention réside dans l'amélioration de l'efficacité de la fonction chauffage d'un système d'approvisionnement en liquide lave-glace. Un autre avantage réside dans la possibilité de réduire la consommation électrique nécessaire au fonctionnement de cette fonction de chauffage. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale d'un système d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide et de l'installation d'essuyage, comprenant au moins un dispositif de transport et de chauffage du liquide selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe du dispositif de transport et de chauffage selon l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe d'une première variante du dispositif de transport et de chauffage selon l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe d'une deuxième variante du dispositif de transport et de chauffage selon l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe d'une troisième variante du dispositif de transport et de chauffage selon l'invention. La figure 1 est une vue illustrant un pare-brise 1 de véhicule automobile destiné à être essuyé par une installation d'essuyage 2. Cette dernière comprend un premier bras 3 et un deuxième bras 4 chacun relié, par exemple, à un axe de rotation 5. Ces deux bras se déplacent sur le pare-brise 1 selon un mouvement combiné de va-et-vient ou selon un mouvement antagoniste de va-et-vient. A l'extrémité opposée à l'axe 5 par rapport au premier bras 3 et au deuxième bras 4, on trouve un balai d'essuyage 6 dont la fonction est de racler le pare-brise pour repousser l'eau présente sur ce dernier en des zones du pare-brise qui ne gênent pas la visibilité. Ces balais d'essuyage 6 sont reliés à chaque bras par un connecteur amovible autorisant un remplacement du balai d'essuyage quand celui-ci est usé. Les balais d'essuyage comprennent, par exemple, chacun deux rampes de projection d'un liquide, notamment un liquide lave-glace. Ces rampes s'étendent longitudinalement dans un même axe qu'un axe longitudinal du balai d'essuyage 6. Ces rampes sont disposées de part et d'autre du balai d'essuyage, selon son axe longitudinal, de manière à projeter le liquide lave-glace en avant du balai quand celui-ci se déplace selon un premier sens de déplacement illustré par la flèche 7 ou selon un deuxième sens de déplacement illustré par la flèche 8. Cette figure 1 montre aussi la présence d'un système d'approvisionnement et/ou de distribution 9 en liquide lave-glace équipant le véhicule. Pour que les rampes projettent ce liquide, il est nécessaire de disposer d'un stock de liquide lave-glace, d'un moyen pour transporter ce liquide entre le stock et les rampes et d'un moyen de mettre en circulation ce liquide depuis ce stock vers les rampes. C e système d'approvisionnement et/ou de distribution 9 comprend, notamment : - un réservoir 11 de rétention du liquide, - un moyen de mise en circulation 12 du liquide dans le système d'approvisionnement et/ou de distribution, notamment une pompe, - au moins un raccord hydraulique 13 destiné à relier la pompe à un dispositif de transport et de chauffage du liquide 10, - un dispositif de raccordement 14 installé entre le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 relié à la pompe et un autre dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 relié au balai d'essuyage 6, - un support 16 apte à rassembler mécaniquement le dispositif de raccordement 14 et un ou plusieurs connecteurs électriques qui alimentent électriquement les éléments chauffants noyés à l'intérieur des dispositifs de transport et de chauffage du liquide 10 mentionnés ci- dessus et des éléments chauffants intégrés au balai d'essuyage, - un connecteur hydraulique 17 installé entre au moins le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 et le balai d'essuyage 6. Le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 situé entre le dispositif de raccordement 14 et le balai d'essuyage 6 sera appelé ci-après premier dispositif de transport et de chauffage du liquide 15, ce dernier étant en grande partie situé à l'extérieur du véhicule et le long du bras d'essuyage. Le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 situé entre la moyen de mise en circulation 12 et le dispositif de raccordement 14 sera quant à lui appelé deuxième dispositif de transport et de chauffage du liquide 18, ce dernier s'étendant plus particulièrement dans un compartiment du véhicule, notamment le compartiment moteur. Pour les caractéristiques s'appliquant à l'un ou à l'autre des dispositifs de transport et de chauffage du liquide, la description emploiera le terme général dispositif de transport et de chauffage du liquide référencé 10. L'invention couvre le cas où la structure du premier dispositif de transport et de chauffage 15 du liquide et du deuxième dispositif de transport et de chauffage 18 du liquide est identique, mais elle couvre également le cas où le premier dispositif de transport et de chauffage du liquide 15 est réalisé selon une variante de l'invention alors que le deuxième dispositif de transport et de chauffage du liquide 18 est réalisé selon une autre variante de l'invention, différente de celle mise en oeuvre pour le premier dispositif de transport et de chauffage du liquide 15. Pour ces deux dispositifs de transport et de chauffage du liquide, il s'agit d'un tube, par exemple, flexible qui délimite au moins un conduit de circulation du liquide. Le matériau constituant un tel tube peut être, par exemple, un EPDM, un élastomère ou un caoutchouc. Dans l'exemple de la figure 1, le premier et le deuxième dispositif de transport et de chauffage du liquide comprennent chacun deux conduits 19 et 20 à l'intérieur desquels le liquide est apte à circuler. Ce dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 comprend encore un élément chauffant (non visible sur la figure 1) qui chemine le long des conduits en étant noyé dans la matière constitutive du dispositif de transport et de chauffage du liquide. Un tel élément chauffant est un élément résistif, qui prend la forme d'un premier brin électriquement conducteur et d'un deuxième brin électriquement conducteur qui, lorsqu'ils sont parcourus par un courant électrique, dégage des calories. On comprend donc que cet élément chauffant forme une source de chaleur à partir de laquelle le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 puise l'énergie et la dissipe tout autour de l'espace, c'est-à-dire les conduits, apte à contenir le liquide. La figure 2 montre le détail du dispositif de transport et de chauffage du liquide 10. Celui-ci comprend une paroi 21 qui délimite un premier conduit 22 d'un deuxième conduit 23. Cette paroi 21 délimite également ce premier conduit 22 et ce deuxième conduit 23 par rapport au milieu environnant le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10. Autrement dit, les conduits sont ménagés dans la paroi de manière étanche pour transporter le liquide lave-glace. Selon l'exemple de la figure 2, on notera que la section du premier conduit 22 et du deuxième conduit 23 est circulaire, le diamètre interne de ces conduits étant, par exemple, compris entre 3 mm et 5 mm, une valeur de 3.5 mm ou de 3.9 mm étant particulièrement appropriée pour respecter les contraintes d'encombrements qu'un système d'essuyage automobile impose. Les valeurs dimensionnelles données ci-dessus sont bien entendues transposables à l'une quelconque des variantes décrites dans la présente description. L'élément chauffant 24 comprend le premier brin 25 électriquement conducteur qui jouxte le deuxième brin 26 électriquement conducteur. Il s'agit par exemple d'un câble en cuivre ou en alliage d'aluminium dimensionné pour dégager des calories quand il est parcouru par un courant de tension comprise entre 9 et 16 volts et d'intensité comprise entre 1,5 et 10 ampères. Ce câble peut avantageusement être recouvert d'un fourreau dédié à chaque brin, ce fourreau étant distinct du moyen d'espacement tel que détaillé ci-dessous. L'élément chauffant 24 comprend deux brins 25 et 26 qui sont en contact l'un avec l'autre à l'une ou l'autre des extrémités du dispositif de transport et de chauffage du liquide, notamment en formant une boucle. En d'autres termes, le premier brin 25 et le deuxième brin 26 forment un seul et même fil électrique que l'on a doublé à l'intérieur du dispositif de transport et de chauffage du liquide 10. Cet élément chauffant 24 est noyé dans la paroi 21. On entend par noyé, par exemple, le fait que le matériau constitutif de la paroi 21 entoure en totalité l'élément chauffant 24, l'intégralité de la périphérie de ce dernier étant en contact avec la paroi. La localisation de cet élément chauffant 24 par rapport au premier et au deuxième conduits 22, 23 est particulière. Cet élément chauffant 24 est disposé d'une manière générale entre le premier conduit 22 et le deuxième conduit 23, c'est-à-dire entre un premier axe passant par un centre 27 du premier conduit 22 et par un deuxième axe passant par un centre 28 du deuxième conduit 23. Selon une variante, une première droite 29 passant par le centre 27 du premier conduit 22 et par le centre 28 du deuxième conduit 23 est perpendiculaire à une deuxième droite 30 passant par un centre du premier brin 25 et par un centre du deuxième brin 26. On garantit ainsi que l'encombrement mesuré selon la première droite 29 est optimisé. Bien que la disposition perpendiculaire présente un avantage quant à l'équilibre de la répartition des calories entre le premier conduit et le deuxième conduit, l'invention couvre également le cas où la deuxième droite 30 forme un angle compris entre 0 et 90° par rapport à la première droite 29. Le dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 comprend encore un moyen d'espacement 31. Celui-ci est commun au premier brin 25 et au deuxième brin 26 en ce sens qu'il est disposé entre ces deux brins et en contact avec ceux-ci. Une telle définition s'entend aussi d'un moyen d'espacement qui entoure toute la périphérie de chaque brin, formant ainsi une gaine tout autour des brins, ou tout autour des fourreaux protégeant les brins quand ceux-ci en sont munis. Dans un tel cas, les parties distales 32 et 33 du moyen d'espacement 31 qui entourent les brins 25 et 26 et la partie centrale 43 du moyen d'espacement 31 forme une seule et unique pièce. Ce moyen d'espacement 31 s'étend entre les brins. Il est ainsi installé entre le centre du premier brin 25 et le centre du deuxième brin 26, et aligné sur la deuxième droite 30. Ce moyen d'espacement 31 génère un écartement, autrement appelé distance, entre le premier brin 25 et le deuxième brin 26, ce qui permet à chacun des brins de dissiper des calories sur un secteur angulaire important. On évite également tout point chaud puisque le moyen d'espacement 31 impose une distance déterminée de manière à minimiser l'élévation de température dans l'axe de la deuxième droite 30 tout en maximisant la dissipation des calories au profit du premier conduit 22 et/ou du deuxième conduit 23. Selon un exemple de réalisation, le moyen d'espacement est réalisé en un matériau souple, un silicone ou un polytétrafluoroéthylène (PTFE) convenant particulièrement bien à cette application en raison de leur faible adhérence utile pendant le procédé d'extrusion du dispositif de transport et de chauffage du liquide 10. La figure 3 montre une première variante de l'invention. On s'attachera ci- dessous à décrire la différence technique avec le dispositif de transport et de chauffage du liquide selon la figure 2, et on se reportera à cette dernière pour connaître la mise en oeuvre des éléments identiques. La différence repose dans le profil du premier conduit 22 et du deuxième conduit 23. Une face interne 34 de l'un et/ou l'autre des conduits comprend une première portion 35 de forme différente d'une deuxième portion 36 de ladite face interne. La première portion 35 s'étend ainsi sur un secteur angulaire 37 compris entre 45° et 90°, un tel secteur ayant pour origine le centre 27 ou 28 du conduit concerné. La deuxième portion 36 s'étend sur un secteur angulaire 38 complémentaire du premier secteur angulaire 37. Il importe que la première portion 35 soit agencée pour maximiser un transfert de calories entre l'élément chauffant 24 et le liquide qui est apte à circuler dans le premier conduit 22 et/ou dans le deuxième conduit 23. Une telle maximisation est obtenue en réduisant l'épaisseur de la paroi 21 située entre l'élément chauffant et le conduit considéré. Comme le moyen d'espacement tend à augmenter la hauteur de l'élément chauffant 24, mesurée selon la deuxième droite 30, le profil du conduit est adapté pour que la première portion 35 soit en regard de l'élément chauffant 24 sur une hauteur au moins égale à la hauteur de l'élément chauffant, l'épaisseur de la paroi 21 étant constante sur une hauteur au moins supérieure au diamètre d'un brin de l'élément chauffant. Cette épaisseur de paroi 21 s'apprécie par la distance qui sépare la paroi interne au niveau de la première portion 35 avec un segment de droite qui tangente le premier brin 25 et le deuxième brin 26, d'un même côté. Selon un exemple de réalisation, la section de ces conduits forme d'une manière générale un « D ». En d'autres termes, la première portion 35 est rectiligne alors que la deuxième portion est courbe, notamment une suite de courbes de rayons différents. Dans un tel cas, la première portion 35 rectiligne s'étend selon une troisième droite 39 parallèle à la deuxième droite 30 qui passe par le centre du premier brin 25 et le centre du deuxième brin 26. Bien entendu, la première portion 35 est adjacente à l'élément chauffant, celle-ci étant ainsi intercalée entre la deuxième portion 36 et l'élément chauffant selon la première droite 29. La figure 4 montre une deuxième variante de l'invention. On s'attachera ci- dessous à décrire les différences techniques avec le dispositif de transport et de chauffage du liquide selon les figures 1 ou 2, et on se reportera à ces dernières pour connaître la mise en oeuvre des éléments identiques. Les différences reposent, d'une part dans la forme de la section du premier conduit 22 et/ou du deuxième conduit 23, et d'autre part, dans l'orientation de l'élément chauffant 24 par rapport aux premier et deuxième conduits 22 et 23. Comme pour les variantes précédentes, le premier conduit 22 et le deuxième conduit 23 présentent chacun un centre de conduit, respectivement référencé 27 et 28, par lesquels passe la première droite 29. En revanche, l'élément chauffant 24 est disposé de manière que la deuxième droite 30 qui passe par le centre du premier brin 25 et par le centre du deuxième brin 26 soit parallèle à la première droite. Dans l'exemple de la figure 4, la deuxième droite 30 est confondue avec la première droite 29 mais l'invention couvre également le cas où l'élément chauffant est décalé latéralement, si bien qu'une distance non-nul sépare la première droite 29 de la deuxième droite 30. En ce qui concerne la forme des conduits, on notera que la première portion 35 des conduits 22 ou 23 suit le profil courbé du brin 25 ou 26 concerné. Cette premier portion 35 présente alors une section courbe qui, vu du centre 27 du premier conduit 22 ou du centre 28 du deuxième conduit, présente une surface convexe. Vu du même point, la deuxième portion 36 suit un profil concave. Elle est notamment formée par une combinaison de parties courbes et de parties rectilignes de manière à former le volume emprunté par le liquide quand celui-ci circule dans le premier conduit 22 et dans le deuxième conduit 23. Dans la configuration évoquée ci-dessus, il est avantageux que la paroi 21 du conduit qui s'étend entre un brin 25 ou 26, et plus particulièrement le moyen d'espacement 31, et la première portion 35 formant une partie de la face interne 34, présente une épaisseur constante. On diminue ainsi la distance qui sépare le brin du liquide qui circule dans le conduit, ce qui permet d'assurer son chauffage de manière plus efficace. Bien qu'applicables aux variantes des figures 2 à 4, la variante de la figure 5 s'adresse plus particulièrement au deuxième dispositif de transport et de chauffage référencé 18 sur la figure 1, car celui-ci est raccordé à un moyen de mise en circulation du liquide, notamment une pompe. Ref WFR1492 12 Une telle pompe présente deux sorties disposées de part et d'autre d'un corps de la pompe. Ces sorties sont éloignées l'une de l'autre et ne permettent pas de raccorder directement le dispositif de transport et de chauffage. Un tel dispositif comprend alors au moins le premier conduit 22 et le deuxième conduit 23, ces derniers pouvant être de section circulaire comme représentée à la figure 2 ou de section optimisée telle que montrée aux figures 3 ou 4. Un tel dispositif comprend encore au moins un premier élément chauffant 24 et un deuxième élément chauffant 40, distinct du premier élément chauffant mais de structure similaire. Chacun de ces éléments chauffants comprend un premier brin 25 et un deuxième brin 26 espacés l'un de l'autre par le moyen d'espacement 31. Le dispositif de transport et de chauffage 18 selon cette troisième variante comprend une zone sécable 41 de la paroi 21 qui s'étend entre le premier élément chauffant 24 et le deuxième élément chauffant 40. En pratique, une telle zone sécable est mise en oeuvre par une portion amincie 42 de la paroi 21, cette portion amincie présentant une épaisseur mesurée selon une direction parallèle à la deuxième droite 30 comprise entre 1 et 4 mm. Cette zone sécable 41 peut être formée sur toute la longueur du dispositif de transport et de chauffage 18 mais il sera avantageux de la former uniquement aux extrémités de celle-ci. Il est alors possible de scinder en deux parties le dispositif de transport et de chauffage 18 en un premier couple formé par la paroi 21 entourant le premier conduit 22 et le premier élément chauffant 24 et en un deuxième couple formé par la paroi 21 entourant le deuxième conduit 23 et le deuxième élément chauffant 40. Une zone sécable telle que définie ci-dessus est bien entendu également applicable à l'une quelconque des variantes illustrées et détaillées en rapport avec les figures 2 à 4
L'invention concerne un Dispositif de transport et de chauffage 10, 15 d'un liquide destiné à être installé entre un moyen de mise en circulation du liquide et un balai d'essuyage constitutif d'un système d'essuyage d'une vitre de véhicule, comprenant une paroi 21 délimitant au moins un conduit 22, 23 de circulation du liquide et dans laquelle est noyé un élément chauffant 24 comprenant au moins un premier brin 25 électriquement conducteur et un deuxième brin 26 électriquement conducteur, dans lequel est prévu un moyen d'espacement 31 qui s'étend au moins entre lesdits brins 25, 26. Application aux véhicules automobiles.
1. Dispositif de transport et de chauffage (10, 15, 18) d'un liquide destiné à être installé entre un moyen de mise en circulation (12) du liquide et un balai d'essuyage (6) constitutif d'un système d'essuyage (2) d'une vitre de véhicule, comprenant une paroi (21) délimitant au moins un conduit (22, 23) de circulation du liquide et dans laquelle est noyé un élément chauffant (24, 40) comprenant au moins un premier brin (25) électriquement conducteur et un deuxième brin (26) électriquement conducteur, dans lequel est prévu un moyen d'espacement (31) commun au premier brin (25) et au deuxième brin (26) et qui s'étend au moins entre lesdits brins (25, 26). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le moyen d'espacement (31) définit une distance déterminée entre les brins (25, 26) en vue de favoriser une dissipation de calories générées par les brins (25, 26). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, dans lequel est prévue un premier conduit (22) séparé d'un deuxième conduit (23) par la paroi (21), l'élément chauffant (24) s'étendant entre le premier conduit (22) et le deuxième conduit (23). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le premier conduit (22) et le deuxième conduit (23) présentent chacun un centre de conduit (27, 28) par lesquels passe une première droite (29), le premier brin (25) et le deuxième brin (26) présentent chacun un centre de brin par lesquels passe une deuxième droite (30), la deuxième droite (30) étant perpendiculaire à la première droite (29). 5. Dispositif selon la 3, dans lequel le premier conduit (22) et le deuxième conduit (23) présentent chacun un centre de conduit (27, 28) par lesquels passe une première droite (29), le premier brin (25) et le deuxième brin (26) présentent chacun un centre par lesquels passe une deuxième droite (30), la deuxième droite (30) étant parallèle à la première droite (29). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel la deuxième droite (30) est confondue avec la première droite (29). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une face interne (34) d'un conduit (22, 23) comprend une première portion (35) de forme différente d'une deuxième portion (36) de ladite face interne (34), la première portion (35) étant agencée pour maximiser un transfert de calories entre l'élément chauffant (24) et le liquide apte à circuler dans le conduit (22, 23). 8. Dispositif selon la 7, dans lequel la première portion (35) est rectiligne alors que la deuxième portion (36) est courbe. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel la première portion (35) rectiligne s'étend selon une troisième droite (39) parallèle à une deuxième droite (30) passant par un centre du premier brin (25) et un centre du deuxième brin (26). 10. Dispositif selon la 7, dans lequel la première portion (35) est courbée de manière convexe alors que la deuxième portion (36) est courbée 20 de manière concave. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel la paroi (21) du conduit (22, 23) qui s'étend entre un brin (25, 26) et la première portion (35) de la face interne (34) présente une épaisseur constante. 25 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins deux conduits (22, 23) et au moins deux éléments chauffants (24, 40) constitués chacun de deux brins (25, 26) espacés l'un de l'autre par le moyen d'espacement (31), dans lequel est prévue une zone sécable 30 (41) de la paroi (21) disposée entre les deux éléments chauffants (24, 40). 13. Dispositif selon la 12, dans lequel la zone sécable (41) estformée par une portion amincie (42) de la paroi (21). 14. Système d'approvisionnement et/ou de distribution (9) en liquide lave- glace à projeter sur une vitre d'un véhicule comprenant au moins un réservoir (11), un moyen de mise en circulation du liquide (12), un moyen de projection dudit liquide et un dispositif de transport et de chauffage (10, 15, 18) dudit liquide selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/48
FR2985136
A3
PROCEDE DE TRANSMISSION A UN CLIENT D'UN DOCUMENT ELABORE A PARTIR D'UNE BASE DE DONNEES
20,130,628
Le domaine de l'invention est celui de la transmission sécurisée à un client d'un document élaboré à partir d'une base de données. Pour éviter de dupliquer les données, les systèmes actuels de gestion de base de données prévoient un accès du client aux données de la base de 5 données à travers un requêteur de base de données accessible par le client depuis un portail internet. Le but de l'invention est de fournir un procédé de transmission d'un tel document qui soit sécurisé en n'engageant pas un accès direct à la base de données par le client. 10 A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de transmission à un client d'un document électronique éditable, caractérisé par les étapes consistant à : lancer dans un premier serveur de données privé hébergeant une base de données une requête d'interrogation de la base de données pour construire 15 le document électronique sous la forme d'un fichier éditable, enregistrer le fichier éditable dans un espace mémoire d'une machine connectée au serveur de données et au réseau internet, un programme client FTP résidant dans cette machine, connecter le programme client FTP de la machine à un programme serveur 20 FTP résidant dans un second serveur internet, ce second serveur internet hébergeant un site internet avec espace mémoire dédié au client, et transférer le fichier éditable de l'espace mémoire de la machine vers l'espace mémoire dédié au client dans le second serveur internet en utilisant une interface de transfert de fichiers sécurisée point à point. 25 Selon une particularité du procédé selon l'invention, l'espace mémoire dédié au client est visualisable par saisi d'au moins un mot de passe depuis une page du site internet. L'invention sera encore mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un exemple de mise en oeuvre du procédé de transmission d'un 30 document à un client. La figure unique est un schéma de principe illustrant le procédé selon l'invention. Sur la figure, on a illustré un serveur de données 1 qui héberge un système de gestion de base de données SGBD avec une base de données 2 contenant des données pouvant être confidentielles. Le SGBD peut être par exemple le système « SQL serveur » de la société « Microsoft ». Le serveur 1 est connecté par un réseau privé à un parc de machines, une seul machine 3 est ici représentée, lesquelles sont connectées par une interface de communication au réseau internet illustré par 4. Chaque machine 3 dispose d'un espace mémoire de stockage de fichiers et héberge aussi un programme client d'un protocole de transfert de fichiers 10 appelé encore client FTP (File Transmission Protocole). La référence 5 désigne un serveur internet qui héberge des pages d'un site internet accessible à partir d'une adresse URL. Le site contient au moins un espace mémoire 6 dédié à un client. Il est entendu que le site peut contenir dans le serveur 5 plusieurs espaces mémoires dédiés 15 respectivement à plusieurs clients. Cet espace mémoire est visualisable par saisi d'au moins un mot de passe (renforcer le cas échéant par code de connexion) depuis une page du site internet. Le protocole FTP tourne en tant que service sur le serveur 5. Un fichier électronique éditable 7 qui a été construit suite au lancement 20 d'une requête locale dans le SGBD 2 est enregistré dans l'espace mémoire d'une machine 3. Selon l'invention, pour assurer une transmission sécurisée du fichier 7 dans l'espace mémoire 6 alloué au client, on connecte depuis la machine 3 le programme client FTP de la machine au programme serveur FTP résidant 25 dans le serveur 5 et ensuite on transfert le fichier 7 de l'espace mémoire de la machine 3 vers l'espace mémoire dédié 6 en utilisant une interface de transfert de fichier sécurisée point à point. On peut par exemple utiliser l'interface connue sous le nom « Filezilla ». Ensuite, le client peut récupérer le fichier 7 en ouvrant l'espace mémoire 30 6 à travers une connexion sécurisée par authentification (mot de passe) à partir d'une page du site internet. De la sorte, l'intégrité de la base de
Un procédé de transmission de documents est caractérisé par les étapes consistant à : lancer dans un premier serveur de données privé (1) hébergeant un SGBD une requête d'interrogation d'une base de données (2) résidante dans ce premier serveur pour construire un fichier électronique éditable (7), enregistrer le fichier éditable dans un espace mémoire d'une machine (3) connectée au serveur de données et au réseau internet (4), un programme client FTP étant résidant dans cette machine, connecter le programme client FTP de la machine à un programme serveur FTP résidant dans un second serveur internet, ce second serveur internet hébergeant un site internet avec espace mémoire client dédié (6) pouvant accueillir le fichier éditable, et transférer le fichier éditable de l'espace mémoire de la machine vers l'espace mémoire client dédié au client dans le second serveur en utilisant une interface de transfert de fichiers sécurisée point à point.
1/ Procédé de transmission de documents, caractérisé par les étapes consistant à : lancer dans un premier serveur de données privé (1) hébergeant un SGBD une requête d'interrogation d'une base de données (2) résidante dans ce premier serveur pour construire un fichier électronique éditable (7), enregistrer le fichier éditable dans un espace mémoire d'une machine (3) connectée au serveur de données et au réseau internet (4), un programme 10 client FTP étant résidant dans cette machine, connecter le programme client FTP de la machine à un programme serveur FTP résidant dans un second serveur internet, ce second serveur internet hébergeant un site internet avec espace mémoire client dédié (6) pouvant accueillir le fichier éditable, 15 et transférer le fichier éditable de l'espace mémoire de la machine vers l'espace mémoire client dédié au client dans le second serveur en utilisant une interface de transfert de fichiers sécurisée point à point. 2/ Procédé selon la 1, dans lequel l'espace mémoire client est 20 visualisable par saisi d'au moins un mot de passe depuis une page d'un site internet.
H
H04
H04L
H04L 29
H04L 29/08
FR2978299
A1
AMELIORATION DE LA LONGEVITE ET DE L’ERGONOMIE DES MODULES SOLAIRES HYBRIDES
20,130,125
Amélioration de la lonqévité et de l'erqonomie des modules solaires h brides DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine des systèmes solaires s hybrides. L'invention concerne plus particulièrement un procédé permettant l'amélioration de la durée de vie et du rendement du système. L'invention se rapporte également au procédé d'assemblage des modules photovoltaïques aux échangeurs thermiques, un liquide de refroidissement circulant dans lesdits échangeurs thermiques. io ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION De façon connue en soi, un système solaire hybride consiste en un module solaire photovoltaïque associé à une partie thermique, également appelé échangeur ou absorbeur, chargé de refroidir le module solaire photovoltaïque. En effet, un tel module, composé d'une pluralité d'éléments ls solaires photovoltaïques reliés électriquement, fournit de l'électricité par conversion de l'énergie solaire au sein desdites cellules photovoltaïques. Cependant, le taux de conversion ne dépasse guère 20 °/O, le reste de l'énergie solaire reçu par le système étant dissipée. Or, l'efficacité des cellules photovoltaïques diminue avec la température, de l'ordre de 0.4 °/O de 20 rendement par degré supplémentaire pour la technologie des semi conducteurs silicium cristallin. II est donc crucial de contrôler la température des panneaux photovoltaïques afin d'assurer un rendement constant, voire amélioré. Pour évacuer la chaleur, il est fréquent d'accoler au module photovoltaïque un échangeur thermique incluant un système de 25 refroidissement à circulation d'air ou de liquide, permettant de plus d'utiliser cette chaleur, par exemple pour le chauffage de l'eau sanitaire d'un bâtiment. Classiquement, un module solaire photovoltaïque est constitué d'une pluralité d'éléments photovoltaïques encapsulés dans un liant, généralement des polymères thermoplastiques. Le liant est activé lors d'un procédé 30 d'assemblage des cellules par chauffage et pression appelé lamination. Une base rigide en matériau transparent, généralement du verre, est intégrée au panneau lors du procédé de lamination sur la face orientée face au soleil, et joue le rôle de support rigide du module photovoltaïque. Cette couche de matériau transparent est communément appelé feuille faciale, traduit en s anglais par « frontsheet ». Sur la face opposée du module est intégrée une couche de matériau électriquement isolant et étanche, généralement un film de fluorure de polyvinyle, ladite couche étant communément appelée feuille arrière traduit en anglais par « backsheet ». Pour réaliser un module solaire hybride, on assemble le module io photovoltaïque à un échangeur thermique, en collant ce dernier sur la face opposée du module photovoltaïque à l'aide d'une résine spéciale. Cet échangeur thermique joue un rôle de refroidissement du module photovoltaïque par air ou par eau, et utilise les calories récupérée pour d'autres applications, par exemple le chauffage de l'eau d'un bâtiment. Ainsi, ls un module solaire hybride fournit de l'énergie électrique et de l'énergie thermique Plusieurs limitations inhérentes à la technologie existent, la principale étant les incompatibilités matériaux générant des cycles de dilatation différentielle du module solaire hybride, provoquant le vieillissement accéléré 20 de la résine joignant le module photovoltaïque à l'échangeur thermique. Une autre limitation réside dans le poids important du module solaire hybride, ce qui induit une augmentation des coûts d'installation et limite le développement de ce marché aux bâtiments munis de toitures récentes et/ou suffisamment résistantes. 25 II est connu dans l'état de la technique un procédé permettant de gérer les incompatibilités matériaux et décrit dans le document US 2011/0,114,155 A1. II est proposé de découper l'échangeur métallique en sous-parties. Les sous-parties sont espacées d'une distance correspondant à 1 °/O de leur largeur, et reliées entre elles à l'aide d'un liant élastique. Cette 30 configuration a l'avantage de limiter les dilatations différentielles et d'augmenter la durée de vie du panneau. Le problème du poids du module hybride n'est cependant pas résolu et les coûts de production risquent d'être augmentés. II est également connu dans l'état de la technique un procédé augmentant la durée de vie du module hybride malgré les cycles de dilatation s différentielle des matériaux. Le document EP 1,873,843 enseigne la possibilité d'appliquer un liant, entre le module photovoltaïque et l'échangeur thermique, le liant étant conçu pour mieux supporter les contraintes liées à la dilatation des matériaux. Un tel procédé risque malgré tout de générer un surcoût et ne permet en rien de diminuer le poids de l'installation. io Par ailleurs, il est également connu dans l'état de la technique un panneau solaire hybride dont l'échangeur assure, en plus de sa fonction initial de refroidissement des éléments photovoltaïques, la fonction de rigidité du système. Le brevet W02007144113 divulgue un échangeur assurant la rigidité du système, car faisant partie intégrante du cadre enveloppant le ls système. Un tel échangeur reste cependant particulièrement lourd, et n'est pas adapté à tous les types de toitures. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de palier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur, en proposant une installation de module 20 solaire hybride supprimant les problèmes de dilatation différentielle, et réduisant le poids. A cet effet, l'invention concerne un module solaire hybride, comprenant au moins un module photovoltaïque constitué d'au moins un élément semi-conducteur convertissant une partie de l'énergie solaire en 25 énergie électrique, une des deux faces dudit module étant exposée au rayonnement, au moins un échangeur thermique placé en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement, dans lequel circule un fluide de refroidissement permettant de récupérer l'énergie thermique accumulée ou dissipée, caractérisée en ce qu'elle comporte : 30 i. Une couche de matériau transparent apte à être soumis à des déformations mécaniques compatibles avec les déformations subies par les matériaux constituant l'échangeur thermique et déposée sur la face du module photovoltaïque recevant le rayonnement, la dite couche étant liée au module photovoltaïque par une couche de matériau encapsulant ; s ii. Une couche de matériau encapsulant déposée sur la face du module photovoltaïque opposée à celle recevant le rayonnement pour fixer l'échangeur thermique sur cette face opposée du module photovoltaïque ; Un échangeur thermique dont au moins la face en contact avec io le module solaire photovoltaïque est rigide et plane. Ainsi, le module solaire hybride décrit présente l'avantage de supprimer les dilatations différentielles responsables du vieillissement accéléré des adhésifs liant les différents éléments dudit module. Le matériau de remplacement de la classique plaque de verre est moins rigide que le ls verre, mais plus transparent que ce dernier, augmentant du même coup le rendement de conversion de l'énergie solaire en énergie électrique. En contrepartie, la rigidité et la planéité du module est reportée au moins sur une partie de l'échangeur thermique. Selon une autre particularité, le module solaire hybride est compatible 20 avec les technologies photovoltaïques à base de semi-conducteurs ou organiques existantes. Ainsi, on peut utiliser des modules photovoltaïques issus de technologies des différentes générations, les modules photovoltaïques pouvant aujourd'hui être constitués : 25 - de cellules solaires à base de semi-conducteur silicium cristallin, - de couches minces semi-conductrices, - de cellules solaires organiques. Selon une autre particularité, la couche de matériau transparent recouvrant la face du module exposée au rayonnement est à base de fluoropolymère, la dite couche de matériau étant compatible avec le procédé de lamination. Ainsi, nul besoin de modifier les chaînes de fabrication des panneaux solaires photovoltaïques pour fabriquer l'invention. Selon une autre particularité, la transmission lumineuse de la couche de matériau recouvrant la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement est supérieure à la transmission lumineuse du verre. io Ainsi, le rendement de conversion de l'énergie solaire en énergie électrique est amélioré par rapport aux panneaux solaires hybrides décrits dans l'art antérieur. Selon une autre particularité, l'échangeur thermique est métallique ou en matériau composite. 15 Ainsi, en plus d'assurer la rigidité du module solaire hybride, la bonne conductivité thermique des matériaux utilisés permet d'assurer un refroidissement efficace du module photovoltaïque. Selon une autre particularité, le refroidissement du module photovoltaïque est assuré par la circulation d'un film liquide dans l'échangeur 20 thermique. Ainsi, cette solution présente l'avantage d'augmenter la surface de contact entre le liquide de refroidissement et l'échangeur thermique, ce qui permet également de diminuer le débit de liquide circulant dans l'échangeur thermique. 25 Selon une autre particularité, l'échangeur thermique est constitué d'une première sous-partie plane en contact avec le module photovoltaïque, et d'une deuxième sous-partie coopérant avec la première pour former les canaux de circulation du fluide de refroidissement. Ainsi, le choix dans la forme de la deuxième sous-partie de l'échangeur thermique ne dépend que des contraintes techniques ou géométriques liées au circuit de refroidissement dont cette deuxième sous-partie fait partie. s Selon l'art antérieur, il existe une couche de matériau isolant électrique dont la finesse limite sa résistance thermique comprise entre le module photovoltaïque et l'échangeur thermique. Cette couche est décrite dans l'art antérieur comme étant généralement un film de fluorure de polyvinyle, qui a la propriété d'être io étanche et d'être un isolant électrique. Le module solaire hybride de l'invention offre la possibilité de supprimer cette couche isolante et étanche, en reportant la fonction d'étanchéité voire d'isolation électrique sur l'échangeur thermique. Selon une autre particularité la composition de l'encapsulant liant le ls module photovoltaïque à l'échangeur thermique est modifiée pour en faire également un isolant électrique. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un procédé de fabrication d'un module solaire hybride. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un module 20 solaire hybride comprenant au moins un module photovoltaïque constitué d'au moins un élément semi-conducteur convertissant une partie de l'énergie solaire en énergie électrique, une des deux faces dudit module étant soumise au rayonnement solaire, au moins un échangeur thermique placé en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au 25 rayonnement, dans lequel circule un fluide de refroidissement permettant de récupérer l'énergie thermique accumulée ou dissipée, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes ci-après : i Une étape de dépôt d'une couche d'encapsulant sur la face d'une partie de l'échangeur thermique en vis-à-vis de la face du module 30 photovoltaïque opposée à celle soumise au rayonnement ; ii Une étape de mise en place des éléments photovoltaïques sur la couche d'encapsulant ; iii Une étape de dépôt d'une couche d'encapsulant sur la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement ; s iv Une étape de mise en place d'une couche de matériau transparent en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement ; v Une étape de lamination du module solaire hybride. Selon une autre particularité, les étapes peuvent être réalisées io dans un ordre inverse, d'abord l'étape iv, puis iii, puis ii puis i, suivies de l'étape v de lamination du module solaire hybride. Selon une autre particularité, avant la mise en place des éléments photovoltaïques dans l'étape i, est inséré une couche de matériau isolant suivi du dépôt d'une couche d'encapsulant en vis-à-vis de la face du module ls photovoltaïque opposée à celle soumise au rayonnement. Selon une autre particularité, Le procédé est caractérisé en ce que l'encapsulation du module photovoltaïque et l'assemblage dudit module avec l'échangeur thermique peuvent être réalisés durant la même étape de lamination. 20 Selon une autre particularité, une deuxième sous-partie de l'échangeur thermique est assemblée à la partie assemblée au module photovoltaïque, à la suite de l'opération de lamination permettant d'assembler le module solaire hybride. Ainsi, On peut assembler le module photovoltaïque suivant un 25 procédé de lamination décrit dans l'art antérieur. Le remplacement de la plaque de verre par une couche de matériau moins rigide et transparent permet d'assembler au moins tout ou partie de l'échangeur thermique et le module photovoltaïque suivant le procédé de lamination en inversant l'ordre des couches. En effet, il est plus facile de commencer l'opération de lamination par la couche contenant une partie de l'échangeur thermique dans le cadre de l'invention. II est également possible de constituer l'ensemble du module solaire hybride en une seule opération de lamination, évitant ainsi les surcoûts d'assemblage. Enfin, il est possible d'assembler la première sous- partie de l'échangeur au module photovoltaïque au cours de l'opération de lamination, puis d'assembler ensuite la deuxième sous-partie de l'échangeur thermique par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple par collage. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus io clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - La figure la représente une vue en coupe du module solaire photovoltaïque recouvert de la couche de matériau transparent ; ls - La figure lb représente une vue en coupe du module solaire hybride selon un premier mode de réalisation ; - La figure 2 représente une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE 20 L'INVENTION Le panneau solaire objet de l'invention est un module solaire hybride, capable de produire de l'énergie électrique et de l'énergie thermique à partir de l'énergie solaire. II est destiné à être utilisé seul ou en combinaison avec d'autres modules similaires au sein d'une installation, afin que l'énergie 25 produite par lesdits panneaux soit exploitable, par exemple et de façon non limitative pour une habitation. Classiquement, on peut définir le module solaire hybride comme étant un assemblage d'un module solaire photovoltaïque et d'un échangeur thermique (5). En référence à la figure 1 a, le module solaire hybride convertit une 30 partie de l'énergie solaire reçu en énergie électrique grâce à un module photovoltaïque. Ledit module photovoltaïque est composé d'une pluralité d'éléments photovoltaïques (3), typiquement des semi-conducteurs en silicium cristallin, des couches minces semi-conductrices, ou toute autre technologie à même de réaliser l'effet photoélectrique. Ces éléments s photovoltaïques (3) sont reliés électriquement, en série ou en parallèle, et sont encapsulés, par exemple et de façon non limitative dans un polymère thermoplastique, par exemple de l'éthylène acétate de vinyle (EVA), classiquement au cours d'un procédé de lamination, c'est-à-dire un assemblage du module photovoltaïque par chauffage et pression. Durant io cette étape de lamination, on dépose sur la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement, un film (1) de matériau appelé « frontsheet » en anglais, le dit film (1) étant transparent, souple, résistant aux UV, à base de fluoropolymère, par exemple et de façon non limitative l'éthylène tétrafluoroéthylène ou ETFE. Ce matériau offre un meilleur coefficient de ls transmission que le verre, améliorant du même coup le rendement de l'installation. Le film (1) est également bien plus léger que le verre, diminuant significativement le poids de l'invention. Le principal avantage de ce film (1) est sa souplesse relative par rapport au verre. En réponse aux variations de température, l'échangeur thermique (5) réalise des cycles de dilatation et de 20 rétraction, dues à la nature des matériaux le composant. Très faibles dans un matériau comme le verre, ces mouvements mécaniques se retrouvent également dans le film (1) déposé en surface du module solaire hybride. Ces caractéristiques mécaniques du film (1) permettent de supprimer les cycles de dilatation différentielle observés dans les systèmes de l'art antérieur et qui 25 engendraient un vieillissement prématuré des adhésifs, par exemple des colles époxy, permettant l'assemblage du module photovoltaïque et de l'échangeur thermique (5). Au moins 80 % de l'énergie solaire reçue par le module solaire hybride sera dissipée dans le panneau. La présence d'un échangeur thermique (5), 30 placé en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque opposé à celle 2978299 io exposée au rayonnement, permet de récupérer la chaleur accumulée ou dissipée dans le module photovoltaïque. Dans un mode de réalisation, L'échangeur thermique (5) et le module photovoltaïque sont assemblés grâce à un encapsulant (23), par exemple et s de façon non limitative un polymère thermoplastique, par exemple l'éthylène acétate de vinyle, à l'issu d'un procédé de lamination. Ainsi, au refroidissement du module hybride solaire est associée la production d'énergie thermique exploitable. L'échangeur thermique est réalisé en métal ou matériau composite, par exemple et de façon non limitative l'aluminium, le io cuivre ou tout autre métal ou matériau qui soit un bon conducteur thermique et suffisamment rigide pour assurer la cohésion du module solaire hybride. D'autre part, afin d'assurer la planéité du module solaire hybride, la face de l'échangeur (5) thermique fixée à l'aide de l'encapsulant (23, 24) contre la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement ls doit être plane. Le refroidissement du module photovoltaïque est assuré par un fluide de refroidissement, par exemple de l'air ou de l'eau glycolée, acheminé par des moyens de ventilation et/ou de pompage et circulant dans l'échangeur thermique (5) toujours dans le même sens, de l'entrée (E), vers la sortie (S) dudit échangeur thermique (5). Dans un mode de réalisation, le 20 fluide circulant dans l'échangeur thermique (5) peut par exemple former un film animé de turbulences hydrodynamiques, assurant ainsi une grande surface de contact au niveau de la face du module photovoltaïque opposée à la face exposée au rayonnement. Dans un mode de réalisation, l'échangeur (5) thermique est divisé en 25 deux sous-parties (51, 52). La première sous-partie (51) est plane, et est assemblée contre la face du module photovoltaïque opposée à celle soumise au rayonnement. La deuxième sous-partie (52) est de forme libre, et forme avec la première (51) les canaux de circulation du fluide de refroidissement. Les deux sous-parties (51, 52) de l'échangeur (5) thermique peuvent être 30 assemblées par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple à Il l'aide d'un collage permettant la tenue de l'échangeur (5) thermique en étanchéité et en pression. Dans un mode de réalisation, en référence à la figure lb, une couche d'un matériau isolant électrique (4) assurant également une fonction s d'étanchéité est placée entre le module photovoltaïque et l'échangeur thermique (5). Cette couche de matériau (4) peut par exemple être un film de fluorure de polyvinyle, et permet d'empêcher la pluie ou l'humidité de l'air ambiant d'entrer en contact direct avec le module photovoltaïque, évitant ainsi tout problème électrique, par exemple des faux contacts ou des courts-circuits. Dans un mode de réalisation, en référence à la figure 2, il est possible de supprimer la couche de matériau (4) étanche et isolant électrique. Dans ce cas, la fonction d'étanchéité est reprise par l'échangeur thermique (5), qui couvre toute la surface du module photovoltaïque. La fonction d'isolant ls électrique peut être réalisée par exemple en modifiant la composition de l'encapsulant (24), par exemple en utilisant une base siliconée, ou par exemple en ajoutant un film isolant sur la face de l'échangeur thermique (5) en contact avec la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement. 20 L'invention décrite dans ce document peut être réalisée suivant un procédé de fabrication qui va maintenant être détaillé. Dans un mode de réalisation, en référence à la figure 1 a, le module photovoltaïque est obtenu par encapsulation de la pluralité d'éléments photovoltaïques (3), suivant un procédé de lamination décrit dans les 25 documents de l'art antérieur et bien connu de l'homme du métier. Le procédé reste du même type quand est utilisé un film de matériau (1) transparent sur la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement, à la place d'une plaque de verre. Dans un mode de réalisation, en référence aux figures 1 b et 2, le 30 module photovoltaïque et l'échangeur thermique (5) sont assemblés à la suite d'une seconde étape de lamination. Le film (1) transparent situé sur la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement, permet de réaliser des laminations planes, sans défauts de collage, par exemple et de façon non limitative en évitant la présence de bulles d'air entre les deux matériaux. s Dans un mode de réalisation et de manière préférentielle, le module solaire hybride est fabriqué au cours de la même opération de lamination. Dans ce cas, l'opération de lamination permet l'assemblage de la pluralité d'éléments photovoltaïques (3) dans un encapsulant (21, 22), le dépôt du film (1) sur la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement, 10 l'assemblage du module photovoltaïque et de l'échangeur thermique (5), une couche en matériau isolant (4) pouvant être glissée entre la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement et l'échangeur thermique (5), le tout étant maintenu avec l'encapsulant (23, 24), qui sera électriquement neutre en cas d'absence de ladite couche isolante (4). 15 De manière préférentielle, cette opération de lamination s'effectue suivant un ordre précis. Afin d'éviter la présence de bulle d'air entre les couches de matériaux, il est plus facile de déposer les couches les moins rigides sur les plus rigides. Ainsi, l'échangeur (5) thermique qui est le plus rigide correspond à la première couche déposée, suivi de la couche 20 d'encapsulant (23, 24), éventuellement de la couche isolante (4) suivie d'une couche d'encapsulant (22) en fonction du mode de réalisation, puis viennent les éléments photovoltaïques (3), l'encapsulant (21) et enfin la couche de matériau transparent (1). Dans un mode de réalisation, le procédé de fabrication du module 25 solaire hybride est réalisé avec un échangeur (5) thermique composé de deux sous-parties (51, 52). Le procédé est le même que celui décrit précédemment, c'est-à-dire l'assemblage de la pluralité d'éléments photovoltaïques (3) dans un encapsulant (21, 22), le dépôt du film (1) sur la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement, l'assemblage du 30 module photovoltaïque et de la première sous-partie (51) de l'échangeur thermique (5), une couche en matériau isolant (4) pouvant être glissée entre la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement et l'échangeur thermique (5), le tout étant maintenu avec l'encapsulant (23, 24), qui sera électriquement neutre en cas d'absence de ladite couche isolante (4). Par la suite, la deuxième sous-partie (52) de s l'échangeur (5) thermique sera assemblée au reste du module solaire hybride contre la première sous-partie (51) par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple un collage permettant la tenue de l'échangeur (5) thermique en étanchéité et en pression. Un tel procédé présente de nombreux avantages, notamment une plus grande liberté de 10 choix dans la forme de l'échangeur (5) thermique, et une opération de lamination facilitée par l'absence d'aspérité pointue sur la surface de l'échangeur (5) thermique. La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et 15 avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont 20 incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné. II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses 25 autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
INVENTEUR : MOUTERDE Jérôme
1., Installation de module solaire hybride, comprenant au moins un module photovoltaïque constitué d'au moins un élément (3) semi-conducteur convertissant une partie de l'énergie solaire en énergie électrique, une des deux faces dudit module étant exposée au rayonnement, au moins un échangeur (5) thermique placé en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement, dans lequel circule un fluide de refroidissement permettant de récupérer l'énergie o thermique accumulée ou dissipée, caractérisée en ce qu'elle comporte Une couche (1) de matériau transparent apte à être soumis à des déformations mécaniques compatibles avec les déformations subies par les matériaux constituant l'échangeur (5) thermique et déposée sur la face du module photovoltaïque recevant le rayonnement , la dite couche (1) étant liée au module photovoltaïque par une couche de matériau encapsulant (21) II. Une couche de matériau encapsulant (23) déposée sur la face du module photovoltaïque opposée à celle recevant le rayonnement pour fixer l'échangeur (5) thermique sur cette face opposée du 20 module photovoltaïque ; Un échangeur thermique (5) dont au moins la face en contact` avec le module solaire photovoltaïque est rigide et plane. 2 Installation' selon la 1, dans laquelle le module solaire hybride est compatible avec les technologies photovoltaïques à base de 25 semi-conducteurs ou organiques existantes. 3. Installation selon la 1, dans laquelle la couche de matériau (1) transparent recouvrant la face du module photovoltaïque exposée au rayonnement est à base de fluoropolyrnère, la dite couche de matériau (1) étant compatible avec le procédé de tamination.4. Installation selon l'une des précédentes, dans laquelle la transmission lumineuse de la couche de matériau (1) recouvrant la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement est supérieure à la transmission lumineuse du verre. 5. Installation selon la dans laquelle l'échangeur (5) thermique est métallique ou en matériau composite.. 6. Installation selon la 1, dans laquelle le refroidissement du module photovoltaïque est assuré par la circulation d'un film liquide dans l'échangeur (5) thermique. 10 7. Installation selon les 1, 5 et 6, dans laquelle l'échangeur (5) thermique est constitué d'une première sous-partie (51) plane en contact avec le module photovoltaïque, et d'une deuxième sous-partie (52) coopérant avec la première (51) pour former les canaux de circulation du fluide de refroidissement. 15 B. Installation selon l'une des 1 à 6, dans laquelle la composition de l'encapsulant (24) liant le module photovoltaïque- à l'échangeur (5) thermique, est modifiée pour en faire également un isolant électrique. 9. Procédé de fabrication d'un module solaire hybride comprenant au 20 moins un module photovoltaïque constitué d'au moins un élément (3) semi-conducteur convertissant une partie de l'énergie solaire en énergie électrique, une des deux faces dudit module étant soumise au rayonnement solaire, au moins un échangeur (5) thermique placé en vis-à-vis de la face s du module photovoltaïque opposée à celle exposée au rayonnement, dans 1 25 lequel circule un fluide de refroidissement permettant de récupérer l'énergie thermique accumulée ou dissipée, caractérisé en ce que le procédé ; i comprend les étapes ci-après i. Une étape de dépôt d'une couche d'encapsulant (23, 24) sur la face d'une partie de l'échangeur (5) thermique en vis-à-vis de la:face du module photovoltaïque opposée à celle soumise au rayonnement ; ii. Une étape de mise en place des éléments photovoltaïques (3) sur la couche d'encapsulant (21 ou 23, 24) ; s iii. Une étape de dépôt d'une couche d'encapsulant (21) sur la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement ; iv. Une étape de mise en place d'une couche de matériau transparent (1) en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque soumise au rayonnement ; 10 v. Une étape de lamination du module solaire hybride. 10. Procédé selon la précédente dans lequel les étapes peuvent être réalisées dans un ordre inverse, d'abord l'étape iv, puis iii, puis ii puis i, suivies de l'étape v de lamination du module solaire hybride. 11. Procédé selon la 9 dans lequel, avant la mise en place des 15 éléments photovoltaïques (3) dans l'étape i, est inséré une couche de matériau isolant (4) suivi du dépôt d'une couche d'encapsulant (22) en vis-à-vis de la face du module photovoltaïque opposée à celle soumise au rayonnement. 12. Procédé selon la 9 à 11 dans lequel l'encapsulation du 20 module photovoltaïque et l'assemblage dudit module avec l'échangeur (5) thermique peuvent être réalisés durant la même étape de lamination. 13. Procédé selon la 9 dans lequel une deuxième sous-partie (52) de l'échangeur (5) thermique est assemblée à la partie (51) assemblée au module photovoltaïque, à la suite de l'opération de lamination permettant 25 l'assemblage du module solaire hybride.
H
H01
H01L
H01L 31
H01L 31/048
FR2987053
A1
PRODUIT DE NETTOYAGE A BASE D'ESTERS OBTENU PAR CHIMIE VERTE
20,130,823
Le domaine de la présente invention est celui des produits de nettoyage et, en particulier, celui des dégraissants réalisés à partir de produits agricoles, ou agrosolvants. Des produits de nettoyage sont couramment utilisés dans l'industrie pour nettoyer des pièces de toute dimension, que celles-ci soient en matériau métallique ou en matériau polymère. Ils sont généralement utilisés dans des machines de nettoyage qui peuvent mettre en oeuvre des techniques connues, telles que le nettoyage en machine sous vide, le nettoyage par un co-solvant en phase vapeur ou bien tout simplement par trempage dans un bain de solvant. Le but est de nettoyer les pièces en question en les débarrassant de l'huile ou des polluants qui se sont collés à elle lors de son processus de fabrication. Les solvants traditionnellement utilisés dans l'industrie de la machine-outil sont des produits issus de la pétrochimie comme, par exemple, le perchloréthylène. Ces produits sont généralement des produits chlorés qui sont classés parmi les produits nocifs (référencés Xn). Si ces produits sont particulièrement efficaces pour le nettoyage industriel, ils ont pour inconvénient leur toxicité et leur dépendance aux ressources fossiles, et au pétrole en particulier. II serait souhaitable de les remplacer par des agrosolvants, c'est-à-dire par des solvants issus de l'agriculture, qui présentent l'intérêt de ne pas être toxiques et peu ou pas irritants (produits non référencés Xi). Ils présentent également l'avantage de pouvoir être obtenus en utilisant les co-produits dérivés de la production de biocarburants ou des bio-raffineries de produits comme le sucre. On obtient ainsi des produits à faibles coûts de production, qui sont indépendants de l'exploitation des ressources fossiles. Il n'en reste pas moins que ces produits doivent présenter un pouvoir nettoyant de bonne qualité, même s'il n'atteint pas tout à fait celui qu'on obtient avec des produits hydrocarbonés de l'art antérieur. La présente invention a pour but de proposer des types de solvants issus de l'agriculture, non toxiques et pas ou peu irritants, qui présentent de bonnes caractéristiques de dissolution des huiles et des polluants industriels. A cet effet, l'invention a pour objet un solvant organique pour la dissolution d'huiles constitué par un ester auquel sont ajoutés des additifs dans le but de faire un nettoyant industriel. Il est caractérisé en ce que sa formulation comprend une quantité d'ester représentant, en poids, un pourcentage compris entre 10 et 90%, et des additifs comportant un acétal dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85%, un éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85% et un di-éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 0 et 60%. Un fort pourcentage d'ester permet d'obtenir un produit essentiellement d'origine végétale te de se passer de l'exploitation de produits fossiles. Les additifs, quant à eux, permettent d'améliorer très sensiblement les qualités solubilisantes de l'ester. Préférentiellement le pourcentage d'ester est compris entre 40 et 60% et ceux des additifs entre 10 et 30% pour l'acétal et pour l'éther et entre 0 et 20% pour le di-éther. Plus préférentiellement le pourcentage d'ester est de 50 % et celui des additifs respectivement de 20 % pour l'acétal et pour l'éther et de 10% pour le di-éther, avec une marge de +1- 1%. Dans un mode préférentiel de réalisation les additifs sont des composés dont les molécules sont oxygénées. On réduit ainsi les risques de nocivité ou de caractère irritant pour le produit obtenu. Dans un autre mode préférentiel, les additifs sont des composés dont les molécules sont hydrocarbonées. Dans encore un autre mode les additifs sont des composés dont les molécules ne sont pas halogénées. On évite ainsi des risques de nocivité pour le produit obtenu. Dans un mode particulier de réalisation l'ester est un dérivé d'un acide appartenant à la famille des acides lactique ou succinique, et, plus préférentiellement du diméthylsucccinate ou du lactate d'éthyle. Parallèlement l'acétal préférentiel est du butylal, l'éther préférentiel est un éther de glycol, et, plus préférentiellement du propoxy n-butoxy propanol et, enfin, le di-éther est préférentiellement du diméthyl-metoxy. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre. Les différents produits qui y sont mentionnés, sont donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs de réalisations possibles de l'invention. La figure 1 montre sur un diagramme la température de distillation d'un produit selon l'invention, référencé X12458U1, par comparaison avec des produits actuels du commerce (marque TopKlean). Pour remplacer les produits issus de la chimie du pétrole, l'inventeur a étudié les esters, qui ont pour avantage de pouvoir être d'origine végétale. Des produits comme les lactates ou les succinates sont déjà couramment produit dans l'industrie à partir de produits végétaux et peuvent donc servir de base pour la fabrication de solvants à coûts modérés. Cependant il est connu que les esters solubilisent peu ou mal les huiles classiquement utilisées dans l'industrie. L'invention a donc consisté à mettre au point et à formuler des additifs qui améliorent cette solubilité et qui l'amènent à un taux supérieur ou égal à 30% pour les huiles de coupe communément utilisées dans l'industrie de la machine-outil. Le taux de solubilité se définit comme étant le pourcentage d'huile dans le solvant au-delà duquel celle-ci ne se dilue plus et forme une seconde phase, distincte du solvant. L'évaluation de cette limite de solubilité se détecte par l'apparition d'un trouble dans le liquide lorsqu'on lui ajoute progressivement de l'huile. L'inventeur a, par ailleurs, pris en compte deux autres paramètres pour que le solvant soit utilisable industriellement, à savoir une température d'ébullition relativement basse et un point d'éclair relativement élevé. Le point éclair est la température minimale pour laquelle la concentration des vapeurs émises est suffisante pour produire une déflagration au contact d'une flamme ou d'un point chaud, dans des conditions normalisées. De façon pratique les contraintes que s'est imposé l'inventeur ont été une température d'ébullition comprise entre 120 et 240°C, préférentiellement comprise entre 160 et 200°C, et un point d'éclair supérieur à 60°C. En restant en dessous des températures de décomposition des huiles, qui bouillent au dessus de 250°C, il est ainsi possible de régénérer le solvant après utilisation par une simple distillation. Pour atteindre le résultat souhaité l'inventeur a choisi des esters issus de l'acide lactique ou de l'acide succinique, ou de tout autres molécules plateformes (encore appelés synthons ou building block) à partir desquelles il est possible de synthétiser des esters pouvant entrer dans le cadre de cette invention d'origine végétale ou non. Les deux esters qui ont donné les meilleurs résultats et qui sont retenus en priorité sont, en premier lieu, le diméthylsuccinate (ou DiMESu ou encore DMSu) et, en second lieu, le lactate d'éthyle, sans que d'autres formulations d'esters sortent du cadre de l'invention. Les formules chimiques de ces deux produits sont représentées ci-dessous : CH3-O-C-CH2-CH2-C-O-CH3 pour le DMSu II II 0 0 et H CH3--C--C-O-C2H5 pour le lactate d'éthyle I II OH O En ce qui concerne les additifs qui permettent d'obtenir de bonnes caractéristiques de solubilisation des huiles de coupe, l'inventeur a retenu des agents essentiellement hydrocarbonés, mais non halogénés. Ces agents solubilisants sont, de préférence, oxygénés, sans que ceci soit impératif, pour réduire la nocivité ou le caractère irritant. Les agents solubilisants ainsi retenus sont choisis dans les familles suivantes : les cétones, les alcools, les aldéhydes, les acétals, les éthers de glycol ou encore les sels, les acides et les bases. L'inventeur a expérimenté un certain nombre d'additifs appartenant aux catégories précédentes et est arrivé à la conclusion que la meilleure formulation pour un solvant formé d'un ester auquel sont incorporés des additifs de solubilisation, se positionnait de la façon suivante : - un ester dont le pourcentage en poids est compris entre 10 et 95% du poids total, - un acétal dont le pourcentage est compris entre 5 et 80%, - un éther (composé dans lequel un atome d'oxygène est lié par liaison simples à deux groupes organiques différents) dont le pourcentage est compris entre 5 et 80%, et - un di-éther (composé comportant deux atomes d'oxygène avec des liaisons éther) dont le pourcentage est compris entre 0 et 60%. Ces solvants ont été expérimentés sur des huiles de coupe utilisées classiquement pour l'usinage, telles que les huiles SC28, CG215, SC760, 545 et CG400 de la marque USINEX, et les taux de solubilité ont été mesurés pour chacune en relevant le point à partir duquel la turbidité apparaît lors d'une addition progressive de l'huile. Un optimum de ces taux a été trouvé avec une formulation composée de DiMeSu à 50% pour l'ester, de Butylal à 20% pour l'acétal, de PNB (propoxy n-butoxy propanol) à 19.9% pour l'éther de glycol et de DMM (diméthylmethoxy) à 10.1% pour le di-éther. Un tel solvant s'est montré capable de solubiliser, même partiellement, la plupart de ces huiles, xcomme on peut le voir sur le tableau ci-dessous. Le volume du bain de solvant mettre en oeuvre pour dissoudre les huiles sera, bien évidemment, à adapter en fonction de ce pourcentage de solubilisation. Solvant Ester (50%) Acétal 1 (20%) MC20D (référence) Huile éther (19.9%) di-éther (10.1%) USINEX SC28 Trouble à 50% Totalement soluble USINEX CG215 Trouble à 67% Totalement soluble USINEX SC760 Trouble à 32% Totalement soluble USINEX 545 Trouble à 41% Totalement soluble USINEX CG400 Trouble à 35% Totalement soluble Les évaluations effectuées sur ce solvant ont par ailleurs confirmé que son point d'éclair était supérieur à 60°C et son point d'ébullition compris entre 160 et 200°C, comme le montrent les résultats présentés sur la figure 1. Des résultats analogues ont été obtenus en choisissant pour ester du lactate d'éthyle à la place du DiMeSu
Solvant organique pour la dissolution d'huiles constitué par un ester auquel sont ajoutés des additifs dans le but de faire un nettoyant industriel, caractérisé en ce que sa formulation comprend une quantité d'ester représentant, en poids, un pourcentage compris entre 10 et 90%, et des additifs comportant un acétal dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85%, un éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85% et un di-éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 0 et 60%. Préférentiellement le pourcentage d'ester est de 50 % et celui des additifs respectivement de 20 % pour l'acétal et pour l'éther et de 10% pour le di-éther. Un tel solvant peut être produit par la chimie verte.
1. Solvant organique pour la dissolution d'huiles constitué par un ester auquel sont ajoutés des additifs dans le but de faire un nettoyant industriel, caractérisé en ce que sa formulation comprend une quantité d'ester représentant, en poids, un pourcentage compris entre 10 et 90%, et des additifs comportant un acétal dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85%, un éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 5 et 85% et un di-éther dont le pourcentage, en poids, est compris entre 0 et 60%. 2. Solvant selon la 1 dans lequel le pourcentage d'ester, en poids, est compris entre 40 et 60% et ceux des additifs, en poids, entre 10 et 30% pour l'acétal et pour l'éther et entre 0 et 20% pour le di-éther. 3. Solvant selon la 2 dans lequel le pourcentage d'ester, en poids, est de 50 % et celui des additifs, en poids, respectivement de 20 % pour l'acétal et pour l'éther et de 10% pour le di-éther, avec une marge de +1- 1%. 4. Solvant selon l'une des 1 à 3 dans lequel les additifs sont des composés dont les molécules sont oxygénées. 5. Solvant selon l'une des 1 à 4 dans lequel les additifs sont des composés dont les molécules sont hydrocarbonées. 6. Solvant selon l'une des 1 à 5 dans lequel les additifs sont des composés dont les molécules ne sont pas halogénées. 7. Solvant selon l'une des 1 à 6 dans lequel l'ester est un dérivé d'un acide appartenant à la famille des acides lactique ou succinique. 8. Solvant selon la 7 dans lequel l'ester est du diméthyl-succcinate ou du lactate d'éthyle. 9. Solvant selon l'une des 1 à 8 dans lequel l'acétal est du butylal. 10. Solvant selon l'une des 1 à 9 dans lequel l'éther est un éther de glycol, et, préférentiellement du propoxy n-butoxy propanol. 11. Solvant selon l'une des 1 à 10 dans lequel le di-éther est du diméthyl-metoxy.
C
C11
C11D
C11D 7
C11D 7/60,C11D 7/26
FR2979648
A1
SYSTEME MECANIQUE COMPRENANT UN DISPOSITIF DE LIAISON ENTRE UNE PIECE D'USURE ET SON SUPPORT, GODET D'ENGIN DE TRAVAUX PUBLICS ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE D'UN TEL SYSTEME
20,130,308
La présente invention concerne un système mécanique comprenant un support, une pièce d'usure et un dispositif de liaison entre la pièce d'usure et son support, notamment une dent et son support appartenant à un équipement d'engin de travaux publics. L'invention concerne également un godet d'engin de travaux publics comprenant au moins un tel système. Enfin, l'invention concerne un procédé de mise en ouvre d'un tel système. Le domaine d'application de l'invention est celui des équipements d'engins de travaux publics, en particulier les godets, bennes ou autres réceptacles susceptibles de venir racler, prélever et déplacer des matériaux en vue de leur évacuation d'un lieu donné vers d'autres postes opératoires à l'aide d'engins de travaux publics. De manière connue, un godet comporte une lame d'attaque équipée de pièces d'usure prévues pour leur capacité de pénétration du matériau et de protection des autres éléments constitutifs du godet. Sur les lames d'attaque sont fixés des supports-adapteurs disposant d'un nez profilé, tandis que les pièces d'usure sont des dents ou des boucliers qui viennent se positionner sur le support-adapteur selon une liaison précise. Cette liaison est temporaire pour autoriser le remplacement des pièces d'usure après usure. La liaison entre la pièce d'usure et son support peut être réalisée par un clavetage. Pour être performants, les dispositifs de clavetage doivent assurer une liaison rigide des éléments qu'ils réunissent. De manière classique, le montage et le démontage des clavetages s'effectuent par l'action d'outils de frappe, avec le risque de blessures pour les opérateurs. On connait également des dispositifs de clavetage qui ne requièrent pas l'usage d'outils de frappe. Dans ce cas, des équipements spéciaux contraignants sont nécessaires, notamment pour le démontage de la pièce d'usure. D'autre part, les dispositifs connus sont complexes à fabriquer et à utiliser. FR-A-2 878 871 décrit un dispositif de liaison par clavetage entre une pièce d'usure et son support. Sur l'exemple des figures 5 à 7, le dispositif comprend deux cylindres métalliques qui se vissent l'un sur l'autre et un fourreau en caoutchouc placé entre les deux. Le vissage des deux cylindres déforme le fourreau dans un logement du support, tandis que les cylindres sont logés dans des orifices de la pièce d'usure. La liaison assurée par un tel dispositif manque de rigidité, d'efficacité et de fiabilité. En particulier, les cylindriques ne se trouvent pas systématiquement en position de contact arrière pour assurer la retenue de la dent. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de liaison amélioré, permettant de s'affranchir des opérations de frappe pour le montage comme pour le démontage des pièces d'usure. En particulier, l'invention vise un dispositif de liaison par clavetage performant, fiable, résistant, simple et pratique. A cet effet, l'invention a pour objet un système mécanique, comprenant un support, une pièce d'usure et un dispositif de liaison entre la pièce d'usure et son support, notamment entre une dent de godet et son support qui appartiennent à un équipement d'engin de travaux publics, le dispositif de liaison comprenant : une clavette comportant un corps allongé suivant un axe de clavette entre un pied fileté et une tête, un écrou apte à être vissé sur le pied fileté de la clavette, et un fourreau en matériau élastiquement déformable, muni d'une paroi agencée autour du corps et ajustable par déformation dans un logement du support, par vissage entre le pied fileté de la clavette et l'écrou, entre une configuration d'insertion où le dispositif de liaison est amovible du logement et une configuration de verrouillage où la paroi du fourreau est ajustée dans le logement. Le système mécanique est caractérisé : en ce que le dispositif de liaison comprend également une bague d'appui interposée entre, d'une part, un orifice ménagé dans la pièce d'usure en regard d'une ouverture débouchante du logement et, d'autre part, la clavette mobile dans la bague d'appui en rotation de vissage autour de l'axe de clavette, en ce que dans la configuration d'insertion du dispositif de liaison, la bague d'appui est ajustée dans l'orifice, et en ce que dans la configuration de verrouillage du dispositif de liaison, la bague d'appui exerce des efforts de retenue sur la pièce d'usure. Ainsi, l'invention permet de réaliser une liaison rigide entre la pièce d'usure, notamment une dent de godet, et son support, avec une grande simplicité et des performances élevées. Grâce à la bague d'appui qui est ajustée, à la fois en configuration d'insertion et en configuration de verrouillage, dans l'orifice ménagé dans la dent, le dispositif se trouve systématiquement en position de contact arrière pour retenir la dent en configuration de verrouillage.. La clavette, l'écrou, le fourreau et la bague sont amovibles entre eux en configuration d'insertion et solidaires en configuration de verrouillage. De ce fait, le dispositif de liaison selon l'invention est simple à fabriquer et à mettre en oeuvre. Le montage et le démontage du système mécanique sont réalisables avec un gain de temps conséquent et un risque de blessure réduit. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison : - En configuration de verrouillage, la bague d'appui exerce des efforts de retenue, d'une part, sur une surface latérale de l'orifice et, d'autre part, sur un épaulement transverse de l'orifice. - L'orifice et la bague d'appui présentent des surfaces latérales complémentaires globalement centrées sur un axe secondaire décalé d'un écart parallèlement et radialement à l'axe central du logement. - L'orifice et la bague d'appui comportent des éléments de solidarisation antirotation lors du vissage. - La tête de la clavette comporte des nervures rigides qui s'étendent radialement et parallèlement à l'axe de clavette et qui sont, d'une part, à la fois dans la configuration d'insertion et dans la configuration de verrouillage, engagées dans des nervures élastiquement déformables ménagées dans la bague d'appui et, d'autre part, lors du vissage de la clavette, mobiles en rotation autour de l'axe de clavette en déformant élastiquement les nervures de la bague d'appui. - La bague d'appui est constituée par une partie externe rigide ajustable dans l'orifice et une partie interne élastiquement déformable dans laquelle est positionnée la clavette, la partie externe rigide et la partie interne élastiquement déformable étant solidarisées en rotation, notamment par collage ou thermocollage. - L'écrou comporte au moins un méplat apte à coopérer, à la fois en configuration d'insertion et en configuration de verrouillage, avec un méplat correspondant ménagé dans une partie du logement. - Le support comporte un conduit débouchant dans le logement d'un côté opposé à l'ouverture débouchante et à l'orifice, la pièce d'usure comporte un conduit traversant du côté opposé à l'orifice, et le conduit du support et le conduit de la pièce d'usure sont sensiblement alignés et aptes à recevoir un outil pénétrant jusque dans le logement, lorsque le système mécanique est assemblé, notamment aptes à recevoir un outil pénétrant jusque dans une partie de réception de l'écrou dans le logement. L'invention a également pour objet un godet d'engin de travaux publics, comprenant au moins un système mécanique tel que mentionné ci-dessus. En pratique, le godet comprend généralement une série de supports recevant chacun une dent, qui se comporte comme une pièce d'usure et est solidarisée à son support par un dispositif de liaison. En alternative, d'autres équipements d'engin de travaux publics peuvent également être équipés du système mécanique selon l'invention. Enfin, l'invention a pour objet un procédé de mise en oeuvre d'un système mécanique tel que mentionné ci-dessus. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend des étapes suivantes : a) assembler le dispositif de liaison, b) positionner la pièce d'usure sur le support ; c) positionner le dispositif de liaison dans le logement du support, dans la configuration d'insertion où la bague d'appui est ajustée dans l'orifice et le dispositif de liaison est amovible du logement, d) déformer le fourreau dans le logement par vissage du pied fileté de la clavette dans l'écrou ; e) arrêter le vissage, dans la configuration de verrouillage où la paroi du fourreau est ajustée dans le logement et la bague d'appui exerce des efforts de retenue sur la pièce d'usure. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un système mécanique conforme à l'invention, comprenant un support solidaire d'un godet partiellement représenté, une pièce d'usure, ainsi qu'un dispositif de liaison de la pièce d'usure et du support, ce dispositif de liaison étant montré dans une configuration de verrouillage et comprenant un fourreau, une clavette filetée, un écrou et une bague d'appui ; - la figure 2 est une vue de face du système mécanique selon la flèche Il à la figure 1 ; - la figure 3 est une autre vue en perspective, éclatée, du système mécanique de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective de la clavette appartenant au dispositif de liaison ; - la figure 5 est une vue en perspective de la bague d'appui appartenant au dispositif de liaison ; - la figure 6 est une vue en perspective du fourreau appartenant au dispositif de liaison ; - la figure 7 est une vue en perspective de l'écrou appartenant au dispositif de liaison ; - la figure 8 est une coupe selon la ligne VIII-VIII à la figure 2, montrant le système mécanique et le dispositif de liaison dans une configuration d'insertion ; et - la figure 9 est une coupe analogue à la figure 8, montrant le système mécanique et le dispositif de liaison dans la configuration de verrouillage. Sur les figures 1 à 9 est représenté un système mécanique 1 conforme à l'invention, équipant un godet G d'engin de travaux publics. Le système mécanique 1 comprend un adapteur-support 10, une pièce d'usure 20 du type dent, ainsi qu'un dispositif 30 de liaison entre le support 10 et la dent 20. Le système 1 s'étend sensiblement suivant un axe X1, le long duquel on définit une première direction D1 d'emmanchement de la dent 20 sur le support 10 et une deuxième direction D2, parallèle et opposé à la première direction D1, de démontage de la dent 20. Le godet G est partiellement représenté aux figures 1 et 3, dans un but de simplification. Le support 10 est solidaire du godet G, tandis que la dent 20 est une pièce d'usure destinée à être démontée lorsqu'elle est trop usée par le fonctionnement du godet G. Le dispositif de liaison 30 comprend un fourreau 40, une clavette filetée ou vis 50 qui traverse le fourreau 40, ainsi qu'un écrou 60 et une bague d'appui 70 disposés de part et d'autre du fourreau 40 et coopérant avec la clavette 50. Le dispositif 30 peut être inséré dans un logement 14 du support 10, dans une configuration d'insertion A montrée à la figure 8. Le vissage relatif de l'écrou 60 et de la clavette 50, suivant un sens de rotation R1, déforme le fourreau 40 interposé entre eux, depuis la configuration d'insertion A vers une configuration de verrouillage B montrée aux figures 1 et 9. Ainsi, le dispositif 30 est ajustable entre, d'une part, la configuration d'insertion A où le fourreau 40 n'est pas en contact ou est seulement partiellement en contact avec le logement 14, tandis que le dispositif 30 n'exerce pas d'effort de retenue sur la dent 20 et, d'autre part, la configuration de verrouillage B où le fourreau 40 est ajusté dans le logement 14 du support 10, tandis que le dispositif 30, plus précisément la bague d'appui 70, appuie contre la dent 20, formant alors une liaison d'accouplement entre la dent 20 et son support 10. Pour faciliter le repérage des différentes parties du système mécanique 1 dans l'espace, on définit un côté avant 2 au niveau duquel est située la dent 20, un côté arrière 3 au niveau duquel est situé le support 10, un côté supérieur 4 qui est orienté à l'opposé du sol lorsque le système 1 est assemblé et à partir duquel le dispositif 30 est inséré dans le support 10, un côté gauche 5 et un côté droit 6 localisés par rapport à la direction de démontage D2, ainsi qu'un côté inférieur 7 orienté vers le sol lorsque le système 1 est assemblé. Le support 10 comprend une base 11, partiellement représentée aux figures 1 à 3, 8 et 9. Le support 10 comprend également un nez d'emmanchement 12 prévu pour être engagé dans une cavité 22C de la dent 20 conformée à cet effet, comme montré aux figures 8 et 9. En outre, un logement 13 de réception des oreilles 23 de la dent 20 est ménagé de chaque côté 5 et 6 de la base 11. Chaque logement 13 comporte des parois situées vers l'arrière 3, le haut 4 et le bas 7. Le logement 13 est ouvert vers l'avant 2 afin de recevoir les oreilles 23. Le logement 14 est ménagé dans le nez 12 du support 10, suivant un axe X14 incliné d'un angle a14 par rapport à l'axe X1, entre l'intérieur du nez 12 et une ouverture 16 débouchante du côté supérieur 4. A titre d'exemple non limitatif montré en particulier aux figures 8 et 9, l'angle a14 est égal à 70°, de préférence compris entre 50 et 90°. L'angle a14 est mesuré à l'opposé de la base 11 par rapport au point d'intersection de X1 et X14. Le logement 14 comporte, d'une part, une paroi intérieure 15 d'ajustement du fourreau 40 et, d'autre part, une partie 17 de réception de l'écrou 60, qui est ménagée dans le nez 12 à l'opposé de l'ouverture 16. La paroi 15 forme un ellipsoïde de révolution autour de l'axe X14, tronqué au niveau de l'ouverture 16 et de la partie 17. La partie 17 présente une forme sensiblement cylindrique centrée sur l'axe X14 et est munie de deux méplats, non représentés et diamétralement opposés par rapport à l'axe X14, pour le blocage en rotation de l'écrou 60. De préférence, un conduit 19 de guidage d'un outil de déblocage de l'écrou 60 s'étend entre la partie 17 et le côté inférieur 7 du nez 12, comme montré aux figures 8 et 9. La dent 20 comprend une partie active 21 située vers l'avant 2 et une partie creuse 22 orientée vers l'arrière 3. De manière connue en soi, la partie 21 est prévue pour racler et prélever des matériaux, par exemple de la terre ou des graviers, tandis que la partie 22 est prévue pour l'emmanchement de la dent 20 sur le support 10. Plus précisément, la partie 22 comprend la cavité intérieure 22C, visible aux figures 8 et 9, conformée pour l'emmanchement sur le nez 12 du support 10, ainsi que les oreilles 23 qui sont orientées vers l'arrière 3 et prévues pour être reçues dans les logements 13, en contact vers le haut 4 et le bas 7, comme montré à la figure 1. Un orifice traversant 24 est ménagé dans la partie creuse 22 de la dent 20, entre le côté supérieur 4 et la cavité 22C. Cet orifice 24 est positionné en regard de l'ouverture 15 du logement 14 lorsque la dent 20 est emmanchée sur le support 10, permettant ainsi l'insertion du dispositif 30 dans le logement 14, puis la mise en oeuvre du dispositif 30. Comme montré en particulier aux figures 3, 8 et 9, l'orifice 24 comprend une première partie 25 munie d'une surface latérale cylindrique dans laquelle sont ménagées des rainures 26, une deuxième partie cylindrique 27 débouchant dans la cavité 24C, ainsi qu'un épaulement 28 transverse reliant les parties 25 et 27. La partie 25 est globalement centrée sur un axe X25, l'épaulement 28 s'étend radialement à cet axe X25, tandis que la partie 27 est légèrement excentrée vers l'avant 2 par rapport à l'axe X25. Les rainures 26 s'étendent radialement et parallèlement à l'axe X25. Les dimensions radiales de la partie 27 sont inférieures aux dimensions radiales à l'axe X25 de la partie 25, de sorte que l'épaulement 28 est tourné du côté supérieur 4. Un chanfrein 24C est ménagé du côté 4, entre la partie 25 et l'extérieur de l'orifice 24, pour faciliter l'introduction du dispositif 30. Les rainures 26 débouchent de la partie 25 dans le chanfrein 24C. L'orifice 24 est prévu pour recevoir le dispositif 30, plus précisément la bague d'appui 70, en appui contre la dent 20, dans la configuration de verrouillage B détaillée ci-après. De préférence, un conduit 29 de guidage d'un outil de déblocage de l'écrou 60 s'étend entre la cavité 22C et le côté inférieur 7 de la partie 22, comme montré aux figures 3, 8 et 9. Le conduit 29 est sensiblement aligné avec le conduit 19 lorsque le système 1 est assemblé, permettant ainsi l'introduction d'un outil jusque dans la partie 17 du logement 14. Lorsque le système 1 est assemblé, avec la dent 20 emmanchée sur le support 10, les axes X1, X14 et X25 sont situés dans un même plan médian Pm1 du système 1. Plus précisément, l'axe X25 est décalé parallèlement et radialement à l'axe X14, selon un écart e30 vers l'arrière 3. Le fourreau 40 est en matériau élastiquement déformable, par exemple en élastomère. Comme montré en particulier à la figure 6, le fourreau 40 est allongé entre des extrémités longitudinales 41 et 42 suivant un axe central X40. Dans la configuration d'insertion A, l'extrémité 41 est située du côté 4, tandis que l'extrémité 42 est située du côté 7. Cette distinction est réalisée dans un but de repérage spatial uniquement, étant entendu que les extrémités 41 et 42 sont réversibles. Le fourreau 40 comprend une paroi 43, qui est centrée sur l'axe X40 et bombée radialement à l'opposé de cet axe X40. La paroi 43 délimite une surface externe 44 formant un ellipsoïde de révolution autour de l'axe X40, tronqué au niveau des extrémités 41 et 42. La paroi 43 délimite également une cavité intérieure 45, qui est centrée sur l'axe X40, débouchante au niveau des extrémités 41 et 42 et prévue pour recevoir la clavette 50, avec un écart radial ménagé entre le fourreau 40 et la clavette 50. En pratique, la paroi 15 et la surface externe 44 présentent des formes sensiblement complémentaires en configuration de verrouillage B, de manière que la paroi 43 du fourreau 40 puisse être ajustée dans le logement 14 du support 10 en épousant ses contours intérieurs définis par la paroi 15. La clavette 50 est métallique, par exemple en acier. Comme montré en particulier à la figure 4, la clavette 50 comprend un corps 53 allongé suivant un axe X50 entre une tête 51 et un pied fileté 52. Plus précisément, la tête 51 comprend une partie hexagonale 54 d'actionnement par un outil, non représenté dans un but de simplification, une partie cylindrique externe 55 munie de nervures rigides 56, un évidement 57 ménagé entre les parties 54 et 55 pour faciliter l'accès de l'outil à la partie 54, ainsi qu'une partie d'appui inférieur 58 formant un épaulement orienté vers le pied 52. Les nervures 56 s'étendent radialement et parallèlement à l'axe X50 et sont prévues pour coopérer avec la bague d'appui 70. Le centre de gravité de la clavette 50 est situé sur l'axe X50. A l'exception du filetage du pied 52, de la partie 54 et des nervures 56, la clavette 50 est une pièce de révolution autour de l'axe X50, sans partie excentrique. L'écrou 60 est métallique, par exemple en acier similaire à celui de la clavette 50. Comme montré en particulier à la figure 7, l'écrou 60 comprend une surface extérieure cylindrique 61 et un alésage intérieur taraudé 62 qui sont centrés sur un axe X60 et reliés par un épaulement 63 radial à l'axe X60. Le taraudage de l'alésage 62 est complémentaire du filetage du pied 52 de la clavette 50. L'épaulement 63 est prévu pour recevoir l'extrémité 42 du fourreau 40 en appui. Des méplats 64, diamétralement opposés par rapport à l'axe X60, sont ménagés dans la surface 61. La surface 61 est conformée pour être reçue dans la partie 17 du logement 14, avec les méplats 64 qui coopèrent, à la fois en configuration d'insertion A et en configuration de verrouillage B, avec les méplats correspondant ménagés dans cette partie 17. L'axe X60 est alors aligné avec l'axe X14. L'écrou 60 logé dans la partie 17 est donc mobile en translation suivant l'axe X14, mais bloqué en rotation autour de l'axe X14. La bague d'appui 70 présente une forme globalement cylindrique centrée sur un axe X70. Comme montré en particulier à la figure 5, la bague 70 est constituée par une partie externe rigide 80 ajustable dans l'orifice 24, ainsi qu'une partie interne 90 élastiquement déformable 90 dans laquelle la clavette 50 peut être positionnée. Par exemple, la partie 80 est métallique, tandis que la partie 90 est en élastomère. La partie 80 comprend une paroi mince délimitée par une surface cylindrique intérieure 81 et par une surface cylindrique extérieure 82 munie de nervures 83. Les surfaces 81 et 82 sont centrées sur un axe X80 qui est confondu avec l'axe X70. Les nervures 83 s'étendent radialement et parallèlement à l'axe X80 et sont prévues pour être logées dans les rainures 26 de l'orifice 24. La partie 90 comprend une surface cylindrique extérieure 91, une surface cylindrique intérieure 92 munie de rainures 93, ainsi qu'une butée radiale 94. La surface 91 est centrée sur l'axe X70, tandis que la surface 92 est centrée sur un axe X90 décalé radialement et parallèlement à l'axe X70. Ainsi, la partie 90 est plus épaisse radialement à l'axe X70 sur un côté 71 de la bague 70 et plus mince sur un côté 72, opposé diamétralement au côté 71, de la bague 70. Les rainures 93 s'étendent radialement et parallèlement à l'axe X90 et sont prévues pour recevoir les nervures 56 de la clavette 50. La butée 94 est centrée sur l'axe X90 et s'étend radialement en direction de cet axe X90 depuis une des bordures axiales de la surface 92. La butée 94 délimite radialement un orifice 95 centré sur l'axe X90 et traversant la bague 70 suivant cet axe X90. La partie 80 et la partie 90 de la bague 70 peuvent être assemblées par collage ou thermocollage des surfaces 81 et 91. Le fonctionnement du dispositif de liaison 30 équipant le système mécanique 1 est détaillé ci-après. Dans une première étape a), un opérateur assemble le dispositif de liaison 30. Tout d'abord, la clavette 50 est reçue dans la bague d'appui 70. Le pied 52 puis le corps 53 traversent l'orifice 95, jusqu'à ce que la tête 51 vienne se loger dans la partie 90. La partie 55 est ajustée contre la surface 92, les nervures 56 sont engagées dans les rainures 93 et l'épaulement 58 vient en appui contre la butée 94, comme visible à la figure 8. Ensuite, l'opérateur positionne le fourreau 40 sur la clavette 50. Le corps 53 est disposé dans la cavité 45 et est entouré par la paroi 43, tandis que l'extrémité 41 vient en appui contre la butée 94 du côté opposé à l'épaulement 85. Enfin, l'opérateur positionne l'écrou 60 à l'extrémité de la clavette 50, avec l'épaulement 63 et l'épaulement 58 qui se font face. Le taraudage 62 est vissé sur le pied fileté 52, avec le fourreau 40 qui est interposé entre la bague 70 et l'écrou 60. L'extrémité 41 est en appui contre la butée 94, tandis que l'extrémité 42 est en appui contre l'épaulement 63. En outre, la paroi 43 est ajustée radialement à l'axe X40, d'une part, au niveau de l'extrémité 41, sur un décrochage 59 ménagé sur la clavette 50 entre le corps 53 et l'épaulement 58 et, d'autre part, au niveau de l'extrémité 42, sur le pied fileté 52. Le dispositif de liaison 30 est alors assemblé, comme montré aux figures 3, 8 et 9, avec les axes X40, X50, X60 et X90 qui sont confondus. Par la suite, ces axes sont désignés ensemble sous la référence X50. En revanche, l'axe X70 est décalé du côté 71 radialement et parallèlement à cet axe X50. Autrement dit, la bague 70 est excentrée par rapport à l'axe X50. En particulier, l'écart entre les axes X50 et X70 est égal à l'écart e30 entre les axes X14 et X25, comme montré aux figures 8 et 9. Dans une deuxième étape b), l'opérateur positionne la dent 20 sur le support 10, avec la partie active 21 qui est orientée de manière à pouvoir racler et prélever des matériaux en fonctionnement du système 1. La partie creuse 22 est emmanchée sur le nez 12, avec des plans complémentaires en appui les uns contre les autres. Les oreilles 23 sont reçues dans les logements 13 de la base 11. L'orifice 24 est placé en regard de l'ouverture 16 du logement 14 du côté 4, de sorte que le logement 14 est accessible pour l'introduction du dispositif 30 en configuration d'insertion A. Dans une troisième étape c), l'opérateur positionne le dispositif de liaison 30 préassemblé dans le logement 14 du support 10. Le dispositif 30 traverse l'orifice 24 puis l'ouverture 16 situés du côté 4, en commençant par l'écrou 60 et en terminant par la tête 51 et la bague 70, avec la paroi 43 du fourreau 40 qui se déforme légèrement de façon centripète en passant l'ouverture 16. L'orientation de la bague 70 par l'opérateur est importante à ce stade : le côté 71 est orienté vers l'arrière 3, le côté 72 est orienté vers l'avant 2 et les nervures 83 sont reçues dans les rainures 26 de l'orifice 24. Des marqueurs, non représentés dans un but de simplification, peuvent être ménagés sur la partie 22 et le dispositif 30 pour faciliter cette orientation. L'écrou 60 et ses méplats 64 viennent se loger dans la partie 17 du logement 14, tandis que la bague d'appui 70 est ajustée dans l'orifice 24, en butée contre l'épaulement 28. Le dispositif 30 est alors en configuration d'insertion A, comme montré à la figure 8. La longueur de la clavette 50 suivant l'axe X50 est telle que la tête 51 ne dépasse pas hors de l'orifice 24 et est donc protégée. La surface extérieure 44 du fourreau 40 n'est pas en contact, ou est seulement partiellement en contact, avec la surface du logement 14. Une longueur LA du fourreau 40 est délimitée par l'écartement axial entre les extrémités 41 et 42 du fourreau 40, autrement dit entre l'épaulement 63 et la butée 94, suivant l'axe X50. En outre, un diamètre maximal DA du fourreau 40 est délimité autour de la clavette X50 par la surface 44. A ce stade, les axes X14, X25, X50 et X70 sont situés sensiblement dans le plan médian Pm1, contenant l'axe X1, du système 1. Néanmoins, excepté au niveau de l'écrou 60 et des méplats 64, le dispositif de liaison 30 est relâché dans le système 1 et est amovible du logement 14. En effet, si des contraintes mécaniques sont exercées sur la partie active 21 de la dent 20, notamment une force de cavage dirigée vers le bas 7, la partie 22 a tendance à se désemmancher du nez 12. En particulier, lorsque l'orifice 24 est tiré vers l'avant 2 et le haut 4, une déformation de la paroi 43 et de la partie 90 peut provoquer l'arrachement du dispositif de liaison 30 hors du logement 14. Autrement dit le dispositif 30, plus précisément le fourreau 40 et la bague 70, n'exercent pas d'efforts de retenue suffisants sur la dent 20 en configuration d'insertion A, de sorte que les positions relatives du support 10 et de la dent 20 ne sont pas verrouillées. Dans une quatrième étape d), l'opérateur déforme le fourreau 40 dans le logement 14 en vissant la clavette 50 dans l'écrou 60. Plus précisément, l'opérateur utilise un outil pour exercer un couple de vissage, autour de l'axe X50 suivant le sens de rotation R1, sur la partie 54 de la tête 51, de sorte que le pied fileté 52 pénètre dans le taraudage 62. Le sens de rotation R1 peut être repéré par un marquage, non représenté dans un but de simplification, sur la tête 51 de la clavette 50, afin de faciliter la tâche de l'opérateur. Lors du vissage de la clavette 50, les nervures rigides 56 sont mobiles en rotation R1 autour de l'axe de clavette X50 en déformant élastiquement les nervures 93 ménagées dans la partie 90 de la bague 70. Cette partie 90 est réalisée dans un matériau élastiquement déformable suffisamment rigide pour supporter plusieurs montages et démontages du dispositif 30, et donc plusieurs vissages et dévissages de la tête 51. Dans le même temps, les nervures 83 et rainures 26 complémentaires constituent des éléments de solidarisation anti-rotation de la bague 70 par rapport à l'orifice 24. Ainsi, le dispositif 30 passe de la configuration d'insertion A à la configuration de verrouillage B. La clavette 50 est bloquée axialement suivant l'axe X50, contrairement à l'écrou 60 qui peut se translater dans la partie 17. La rotation de vissage R1 de la clavette 50 rapproche progressivement l'écrou 60 de la tête 51, de sorte que le fourreau est compressé suivant l'axe X50 entre l'épaulement 63 et la butée 94. La paroi 43 se déforme avec une accentuation de son bombage en partie médiane, c'est-à-dire une partie intermédiaire entre l'épaulement 63 et la butée 94. La surface extérieure 44 du fourreau 40 vient progressivement en appui contre la paroi interne 15 du logement 14. Enfin, dans une cinquième étape e), l'opérateur arrête le vissage du dispositif 30 dans la configuration de verrouillage B, montrée à la figure 9. L'axe de clavette X50 est alors sensiblement aligné avec l'axe central X14 du logement 14, tandis que l'axe X70 est sensiblement aligné avec l'axe X25. La paroi 43 du fourreau 40 est ajustée dans le logement 14 du support 10, avec la surface 44 qui épouse les contours de la paroi 15. Une longueur LB du fourreau 40, qui est inférieure à la longueur LA, est délimitée par l'écartement axial entre les extrémités 41 et 42 du fourreau 40 suivant l'axe X50. En outre, un diamètre maximal DB du fourreau 40, qui est supérieur au diamètre DA, est délimité autour de la clavette X50 par la surface 44. La déformation de la paroi 43, dans un sens de dilatation radiale, n'est plus possible, de sorte que le fourreau 40 présente une résistance à l'écrasement et donc au vissage, qui est perceptible par l'opérateur. Dans la configuration de verrouillage B, le fourreau 40 est ajusté dans le logement 14, la tête 51 plaque la bague 70 dans l'orifice 24 en direction du logement 14 et la bague d'appui 70 retient la dent 20, formant ainsi une liaison d'accouplement ente la dent 20 et le support 10. En particulier, lors d'une tentative de déplacement de la dent 20, le dispositif 30 exerce des efforts de retenue sur cette dent 20 par le biais de la bague d'appui 70, avec la surface nervurée 82 qui retient la surface rainurée 25, tandis que la butée 94 et la partie 80 retiennent l'épaulement 28. Autrement dit, la bague 70 exerce alors des efforts de retenue sur la partie 25 et l'épaulement 28 de l'orifice 24, en particulier du côté 71. Ces efforts de retenue sont représentés par un faisceau de flèches F30 à la figure 9. Le fourreau 40 est réalisé dans une matière déformable suffisamment rigide pour empêcher ou réduire les déplacements du dispositif 30 dans le logement 14. En complément, un insert métallique peut être moulé dans la paroi 43 du fourreau 40. Le fourreau 40 ne peut plus être arraché du logement 14 et la tête 51 est maintenue rigidement par l'extrémité 41 qui enserre le décrochage 59. Le seul déplacement possible, interne au dispositif 30, est une légère déformation de la partie 90 de la bague 70. Le dispositif 30 est inamovible du logement 14 et la dent 20 est plaquée contre le support 10. Par ailleurs, en variante non représentée, le logement 14 et l'ouverture 16 peuvent être décalés vers l'arrière 3 par rapport à l'orifice 24, de manière à accentuer les efforts de retenue exercés par le dispositif 30 dans l'orifice 24 en configuration de verrouillage B. En effet, si la paroi 43 du fourreau 40 vient appuyer contre la paroi 15 du logement 14 d'abord vers l'avant 2, puis vers les côtés 4 et 5 et l'arrière 3, la tête 51 de la clavette 50 exerce des efforts additionnels sur la bague d'appui 70, qui retransmet ces efforts de retenue sur la partie 25 et l'épaulement 28 de la dent 20. Ainsi, lorsque des contraintes mécaniques sont exercées sur la partie active 21, la partie 22 de la dent 20 est retenue fermement en position d'utilisation à la fois par le dispositif de liaison 30 en configuration de verrouillage B, par le nez 12 et par les parois des logements 13 recevant les oreilles 23. Par la suite, dans une étape f) de démontage, l'opérateur peut utiliser un outil pour dévisser le dispositif 30 dans un sens inverse au sens de rotation R1. La paroi 43 du fourreau 40 se contracte et les efforts exercés par le dispositif 30 sur la dent 20 et dans le support 10 se relâchent, depuis la configuration de verrouillage B vers la configuration d'insertion A. Ensuite, le dispositif 30 peut être retiré du système 1, supprimant la liaison d'accouplement ente la dent 20 et le support 10. Ainsi, le dispositif 30 permet un démontage de la dent 20 sans marteau, après l'usure de celle-ci, par des opérations inverses au montage. Lors de cette étape f), le dispositif 30 peut parfois être bloqué dans le logement 14, par exemple si de la terre s'est logée dans l'orifice 24 en fonctionnement du système 1. Dans ce cas, l'opérateur peut introduire un outil à travers les conduits 19 et 29 jusque dans le logement 14, plus précisément jusque dans la partie 17 de réception de l'écrou 60. L'outil exerce alors une poussée vers le haut 4 sur l'écrou 60 et/ou le pied fileté 52 de la clavette 50, débloquant ainsi le dispositif 30 pour son retrait du logement 14. Les éléments constitutifs du système 1 et du dispositif de liaison 30 peuvent être conformés de manière différente sans sortir du cadre de l'invention. En pratique, les éléments constitutifs du dispositif 30 sont conçus spécifiquement pour résister à l'usure du système 1 en fonctionnement, ainsi que pour résister à plusieurs montages et démontages par un outil. En variante non représentée, les nervures et rainures, autrement dit les dentures, de l'orifice 24, de la bague 70 et de la clavette 50 peuvent présenter des formes et agencements différents adaptés à la présente application. Par exemple, les nervures 56 réparties sur le pourtour de la tête 51 peuvent être plus ou moins nombreuses. Selon un autre exemple, les rainures 26 ménagées sur le pourtour de l'orifice 25 peuvent présenter une forme triangulaire en section dans un plan perpendiculaire à l'axe X25. La bague 70 est alors adaptée aux variantes susmentionnées. Selon une autre variante non représentée, la partie 90 de la bague 70 peut être aménagée pour faciliter sa déformation lors de la rotation R1. Par exemple, la partie 90 peut comporter des évidements localisés, répartis du côté 71 entre les surfaces 91 et 92, produisant un affaiblissement ciblé de la partie 90. Selon une autre variante non représentée, le logement 14, l'ouverture 16 et l'orifice 24 peuvent être plus ou moins décalés les uns par rapport aux autres. Selon une autre variante non représentée, le logement 14 peut être ménagé dans le nez 12 suivant une direction perpendiculaire aux actuels axes X1 et X14, pour déboucher au niveau d'un des logements 13. Dans ce cas, l'orifice 24 est ménagé dans l'oreille 23 correspondante de la dent 20, en regard du logement 14. Selon une autre variante non représentée, la partie d'actionnement 54 de la clavette 50 par un outil peut être conformée différemment. Selon une autre variante non représentée, un insert métallique peut être agencé entre le fourreau 40 et la clavette 50, ou bien être moulé directement dans la paroi 43. En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées entre elles. Ainsi, le dispositif de liaison peut être adapté en termes de coût et de performance
L'invention concerne un système mécanique (1), comprenant un support (10), une dent (20) et un dispositif (30) de liaison entre eux. Le dispositif (30) comprend une clavette (50), un écrou (60) et un fourreau (40) élastique muni d'une paroi ajustable par déformation dans un logement (14) du support (10), par vissage entre la clavette (50) et l'écrou (60), entre une configuration d'insertion et une configuration de verrouillage. Le dispositif (30) comprend également une bague d'appui (70) interposée entre la clavette (50) et un orifice (24) ménagé dans la dent (20). Dans la configuration d'insertion du dispositif (30), la bague d'appui (70) est ajustée dans l'orifice (24), tandis que dans la configuration de verrouillage du dispositif (30), la bague d'appui (70) exerce des efforts de retenue sur la dent (20). L'invention concerne également un godet (G) d'engin de travaux publics comprenant un tel système (1), ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre d'un tel système (1).
1. Système mécanique (1), comprenant un support (10), une pièce d'usure (20) et un dispositif (30) de liaison entre la pièce d'usure (20) et son support (10), notamment entre une dent de godet (20) et son support (10) qui appartiennent à un équipement (G) d'engin de travaux publics, le dispositif de liaison (30) comprenant : une clavette (50) comportant un corps (53) allongé suivant un axe de clavette (X50) entre un pied fileté (52) et une tête (51), un écrou (60) apte à être vissé sur le pied fileté (52) de la clavette (50), et un fourreau (40) en matériau élastiquement déformable, muni d'une paroi (43) agencée autour du corps (53) et ajustable par déformation dans un logement (14) du support (10), par vissage (R1) entre le pied fileté (52) de la clavette (50) et l'écrou (60), entre une configuration d'insertion (A) où le dispositif de liaison (30) est amovible du logement (14) et une configuration de verrouillage (B) où la paroi (43) du fourreau (40) est ajustée dans le logement (14), le système mécanique (1) étant caractérisé : en ce que le dispositif de liaison (30) comprend également une bague d'appui (70) interposée entre, d'une part, un orifice (24) ménagé dans la pièce d'usure (20) en regard d'une ouverture débouchante (16) du logement (14) et, d'autre part, la clavette (50) mobile dans la bague d'appui (70) en rotation de vissage (R1) autour de l'axe de clavette (X50), - en ce que dans la configuration d'insertion (A) du dispositif de liaison (30), la bague d'appui (70) est ajustée dans l'orifice (24), - et en ce que dans la configuration de verrouillage (B) du dispositif de liaison (30), la bague d'appui (70) exerce des efforts de retenue (F30) sur la pièce d'usure (20). 2. Système mécanique (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'en configuration de verrouillage (B), la bague d'appui (70) exerce des efforts de retenue (F30), d'une part, sur une surface (25) latérale de l'orifice (24) et, d'autre part, sur un épaulement (28) transverse de l'orifice (24). 3. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice (24) et la bague d'appui (70) présentent des surfaces latérales complémentaires (25, 82) globalement centrées sur un axe secondaire (X25) décalé d'un écart (e30) parallèlement et radialement à l'axe central (X14) du logement (14). 4. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice (24) et la bague d'appui (70) comportent des éléments (26, 83) de solidarisation anti-rotation lors du vissage (R1). 5. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tête (51) de la clavette (50) comporte des nervures rigides (56) qui s'étendent radialement et parallèlement à l'axe de clavette (X50) et qui sont, d'une part, à la fois dans la configuration d'insertion (A) et dans la configuration de verrouillage (B), engagées dans des nervures (93) élastiquement déformables ménagées dans la bague d'appui (70) et, d'autre part, lors du vissage (R1) de la clavette (50), mobiles en rotation autour de l'axe de clavette (X50) en déformant élastiquement les nervures (93) de la bague d'appui (70). 6. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la bague d'appui (70) est constituée par : une partie externe rigide (80) ajustable dans l'orifice (24) et une partie interne élastiquement déformable (90) dans laquelle est positionnée la clavette (50), la partie externe rigide (80) et la partie interne élastiquement déformable (90) étant solidarisées en rotation, notamment par collage ou thermocollage. 7. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'écrou (60) comporte au moins un méplat (64) apte à coopérer, à la fois en configuration d'insertion (A) et en configuration de verrouillage (B), avec un méplat correspondant ménagé dans une partie (17) du logement (14). 8. Système mécanique (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (10) comporte un conduit (19) débouchant dans le logement (14) d'un côté (7) opposé à l'ouverture débouchante (16) et à l'orifice (24), en ce que la pièce d'usure (20) comporte un conduit traversant (29) du côté (7) opposé à l'orifice (24), et en ce que le conduit (19) du support (10) et le conduit (29) de la pièce d'usure (20) sont sensiblement alignés et aptes à recevoir un outil pénétrant jusque dans le logement (14), lorsque le système mécanique (1) est assemblé, notamment aptes à recevoir un outil pénétrant jusque dans une partie (17) de réception de l'écrou (60) dans le logement (14). 9. Godet (G) d'engin de travaux publics, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un système mécanique (1) selon l'une des 1 à 8. 10. Procédé de mise en oeuvre d'un système mécanique (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes suivantes : a) assembler le dispositif de liaison (30), b) positionner la pièce d'usure (20) sur le support (10) ; c) positionner le dispositif de liaison (30) dans le logement (14) du support (10), dans la configuration d'insertion (A) où la bague d'appui (70) est ajustée dans l'orifice (24) et le dispositif de liaison (30) est amovible du logement (14), d) déformer le fourreau (40) dans le logement (14) par vissage (R1) du pied fileté (52) de la clavette (50) dans l'écrou (60) ; e) arrêter le vissage (R1), dans la configuration de verrouillage (B) où la paroi (43) du fourreau (40) est ajustée dans le logement (14) et la bague d'appui (70) exerce des efforts de retenue (F30) sur la pièce d'usure (20).
E,F
E02,F16
E02F,F16B
E02F 9,E02F 3,F16B 3
E02F 9/28,E02F 3/28,F16B 3/00
FR2985138
A1
PROCEDE DE RAPPEL AUTOMATIQUE D'UN UTILISATEUR SELECTIONNANT UNE PUBLICITE EN LIGNE ET SYSTEME DE COMMUNICATION ASSOCIE
20,130,628
[01] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [02] L'invention concerne un procédé de rappel automatique d'un utilisateur sélectionnant une publicité en ligne, ainsi que le système de communication associé. [3] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des solutions dites de "call back" consistant à rappeler un utilisateur intéressé par un produit objet d'une publicité diffusée sur des réseaux de télécommunications, en particulier les réseaux mobiles. [4] ETAT DE LA TECHNIQUE [5] La Figure 1 montre un réseau 1 d'un opérateur avec lequel un terminal 2 d'un utilisateur est en relation pour accéder à un réseau tiers 4, en l'occurrence le réseau Internet. Typiquement, le réseau 1 de l'opérateur est un réseau de téléphonie mobile de type GSM ou UMTS ou tout autre technologie (LTE, Wimax...); tandis que le terminal 2 est un terminal de type SMARTPHONE. Alternativement, le réseau 1 est un réseau de téléphonie fixe; tandis que le terminal 2 est un ordinateur accédant à Internet via un modem appelé couramment "box" mettant en oeuvre le protocole ADSL. [6] Suite à une requête de l'utilisateur, un serveur 7 de contenu est susceptible d'afficher une page WEB 9 sur l'écran du terminal 2. Par ailleurs, un serveur 8 de régie publicitaire connecté au réseau 4 est susceptible d'afficher une bannière publicitaire 11 d'un annonceur sur la page 9 visualisée par l'utilisateur. A cet effet, l'entreprise média qui gère le contenu média délivré par le serveur 7 met à disposition une zone 12 pour obtenir une rémunération à partir de la publicité affichée dans cette zone 12. Le serveur de contenu 7 appartient par exemple à une entreprise média diffusant des informations d'actualité ou sportives. MAR 21-FEV-2012 13:35 2 98i5 010e 2 2 [07] Depuis Internet, et dans le cas d'utilisateurs accédant à internet depuis un réseau privé située derrière un proxy (comme c'est majoritairement le cas des réseaux 3G mobiles), le serveur de régie 8 ne peut avoir accès qu'à une adresse publique d'un proxy 13 de l'opérateur 5 commun à plusieurs terminaux. La régie publicitaire ne peut donc pas avoir accès à des informations relatives à l'utilisateur du terminal 2 en train de visualiser la page 9 contenant la bannière 11. En conséquence, pour mettre en oeuvre des solutions de "oeil back", on demande généralement à l'utilisateur de saisir son numéro de téléphone dans une interface graphique lo apparaissant après fa sélection de la bannière 11. Par la suite, les données saisies sont utilisées pour rappeler l'utilisateur et le mettre en communication avec un standard téléphonique. L'inconvénient de cette technique est que le nombre d'utilisateurs n'allant pas jusqu'au bout de la procédure de saisie du numéro de téléphone est important. Cela est dû à l'absence de connaissance 15 du numéro de l'utilisateur, au souhait de ne pas poursuivre la démarche publicitaire ou encore à la crainte d'être importuné par l'annonceur. En conséquence, le taux de transformation correspondant au rapport entre nombre d'utilisateurs ayant sollicité le rappel et le nombre d'utilisateurs ayant visualisé la bannière publicitaire est relativement faible. 20 [08] Le document W02006/004860 divulgue une technique d'affichage d'une bannière publicitaire sur une page visualisée par l'utilisateur prenant en compte des caractéristiques déterminées du terminal 2 de l'utilisateur. En particulier, la technique tient compte de la capacité dudit terminal 2 à supporter ou non des appels téléphoniques pour adapter la bannière 25 publicitaire affichée. Certaines bannières comprennent des informations relatives au numéro d'un annonceur. Ainsi, lorsqu'une telle publicité est sélectionnée (par exemple, par un clic de bouton), un numéro de téléphone associé à la publicité de l'annonceur est composé automatiquement par le terminal de l'utilisateur. Toutefois, le numéro composé étant un numéro sortant pour l'utilisateur, ce dernier va supporter le coût de l'appel, ce qui va le dissuader de solliciter une mise en relation avec le centre d'appel. En outre, certains modèles de téléphone n'autorisent pas l'émission d'un appel sortant sans obtenir un accord préalable de l'utilisateur, ce qui réduit grandement le taux de transformation. Cette alternative consiste à utiliser des mots-clés intégrés dans la page web pour réaliser cette fois ci non pas un call back mais un appel sortant. Ces mots clés caractérisent le numéro de téléphone du standard téléphonique et décrivent une action à mettre en oeuvre si l'utilisateur clique sur une zone précise la page, à savoir lancer un appel. Cette technique présente une meilleure efficacité, mais à l'inconvénient majeur de faire assumer à l'utilisateur le coût de l'appel. De plus le standard téléphonique ne dispose au préalable d'aucune information sur l'utilisateur qui l'appelle. La régie publicitaire n'est pas non plus capable de réaliser une sélection préalable des utilisateurs à qui afficher une publicité plutôt qu'une autre en fonction des caractéristiques de l'utilisateur. [09] OBJET DE L'INVENTION [10] L'invention a pour but de remédier aux inconvénients des procédés existants de « call back ». [11] A cet effet, l'invention met en oeuvre une authentification de l'utilisateur d'un réseau de type ADSL ou mobile par le biais d'une association entre l'adresse IP du terminal et le numéro de la ligne ou à la carte SIM du terminal portable ayant établi la connexion à Internet. En mettant en oeuvre un service dédié permettant de déclencher un appel, l'invention permet d'identifier l'utilisateur auprès de la régie publicitaire et de rediriger l'utilisateur vers son opérateur. Après avoir vérifié l'appartenance au réseau de l'utilisateur et identifier un numéro de téléphone joignable, l'opérateur peut alors lancer un premier appel vers le standard téléphonique du commerçant et un deuxième appel vers l'utilisateur pour abouter ensuite les deux connexions entre elles. [12] L'invention présente, dans au moins une de ses mises en oeuvre, les avantages suivants: - obtenir un taux de transformation de 100% après sélection d'une bannière de publicité, - éviter les phases de saisie d'informations complexes pour l'utilisateur, - permettre à l'opérateur d'interdire toutes mauvaises saisies intentionnelles, - offrir le cas échéant une gratuité de l'appel de l'utilisateur, et - conférer à l'opérateur un rôle central dans la mise en correspondance entre l'utilisateur et le centre d'appel. -fournir au commerçant des informations concernant l'utilisateur par voie informatique en parallèle du lancement de l'appel (exemple, nom prénom civilité, date de naissance, adresse...). [013] L'invention concerne donc un procédé de mise en relation entre un terminal d'un utilisateur et un centre d'appels d'un annonceur à partir d'une bannière publicitaire issue d'un serveur de régie publicitaire, le terminal étant en relation avec le réseau Internet via un réseau d'un opérateur de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : lo - vérifier que le terminal appartient au réseau de l'opérateur et si la vérification est positive, - afficher une bannière publicitaire sur un écran du terminal, cette bannière publicitaire comportant un code d'annonceur et une adresse d'un serveur de gestion d'appels appartenant au réseau de l'opérateur, et 15 - lorsque l'utilisateur sélectionne ladite bannière publicitaire, établir une communication entre le terminal et le serveur de gestion d'appels, puis - identifier l'adresse privée attribuée au terminal sur le réseau de l'opérateur, - identifier un numéro d'appel du terminal en établissant une correspondance entre ladite adresse privée et le numéro d'appel de ce terminal, 20 - identifier un numéro d'appel du centre d'appels en établissant une correspondance entre le code annonceur de la bannière publicitaire sélectionnée et le numéro d'appel du centre d'appels, - déclencher un premier appel vers l'utilisateur suivant le numéro d'appel du terminal préalablement déterminé, 25 - déclencher un deuxième appel vers le centre d'appels suivant le numéro d'appel du centre d'appels de l'annonceur préalablement déterminé, - effectuer l'aboutement des deux appels pour mettre en relation le terminal de l'utilisateur et le centre d'appels de l'annonceur. [14] Selon une mise en oeuvre, le procédé comporte l'étape de tenir 30 compte des capacités d'appel du centre d'appels pour déclencher le premier et le deuxième appel. [15] Selon une mise en oeuvre, une pluralité de terminaux étant connectés au réseau de l'opérateur, il comporte l'étape de sélectionner les terminaux sur lesquels la bannière publicitaire est affichée en fonction du forfait souscrit par l'utilisateur auprès de l'opérateur. [16] Selon une mise en oeuvre, le procédé comporte l'étape de fournir des informations relatives à l'utilisateur consistant en une fiche détaillée sur la civilité de l'utilisateur, et/ou des informations relatives aux préférences de l'utilisateur déterminées notamment à partir des contenus ou droits média téléchargés par ce dernier. [17] Selon une mise en oeuvre, le procédé comporte l'étape de déterminer la position du terminal de l'utilisateur, et dans le cas où lo l'utilisateur se trouve hors de France, il comporte l'étape de demander à l'utilisateur l'autorisation d'accepter le premier appel déclenché à destination de son terminal. [18] L'invention tient également compte de la capacité du centre d'appels. Ainsi, en vérifiant le nombre d'appels redirigés précédemment vers 15 un standard connu, et en connaissant le nombre d'opérateurs y répondant, il devient possible de ne pas afficher une bannière publicitaire ou d'afficher une bannière classique si on sait qu'il n'y a pas d'opérateurs disponibles pour répondre aux clients. [19] L'invention concerne en outre un système de communication en 20 tant que tel pour la mise en relation entre un terminal d'un utilisateur et un centre d'appels d'un annonceur à partir d'une bannière publicitaire issue d'un serveur d'une régie publicitaire, le terminal étant en relation avec le réseau Internet via un réseau d'un opérateur de télécommunications, mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte un 25 serveur de gestion d'appels implanté sur le réseau de l'opérateur stockant une table établissant une correspondance entre des codes annonceurs associés à des bannières publicitaires et des numéros d'appel de centres d'appels correspondant à ces codes annonceurs. [20] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 30 [021] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont 2 985 13 8 6 données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Elles montrent : [22] Figure 1 (déjà décrite): une représentation schématique d'un système de communication mettant en oeuvre un procédé de rappel d'un 5 utilisateur selon l'état de la technique; [23] Figure 2: une représentation schématique d'un système de communication mettant en oeuvre le procédé de rappel automatique d'un utilisateur selon l'invention; [24] Figure 3: une représentation des étapes du procédé de rappel lo automatique d'un utilisateur selon l'état de la technique. [25] DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION [26] La Figure 2 montre un réseau 15 d'un opérateur avec lequel un terminal 16 d'un utilisateur est en relation pour pouvoir accéder au réseau 15 Internet 19. Typiquement, le réseau 15 de l'opérateur est un réseau de téléphonie mobile de type GSM ou UMTS (ou tout autre réseau de télécommunication) tandis que le terminal 16 de l'utilisateur est un terminal de type SMARTPHONE. Alternativement, le réseau 15 est un réseau de téléphonie fixe; tandis que le terminal 16 est un ordinateur accédant à 20 Internet via un modem appelé couramment "box" mettant en oeuvre le protocole ADSL. Suite à une requête de l'utilisateur effectuée sur un navigateur, un serveur 22 de contenu connecté au réseau Internet 19 est susceptible d'afficher une page WEB 23 sur l'écran du terminal 16 de l'utilisateur. Le serveur de contenu 22 appartient par exemple à une 25 entreprise média diffusant des informations d'actualité ou sportives. [27] Par ailleurs, un serveur 25 de régie publicitaire connecté au réseau Internet 19 est susceptible d'afficher une bannière publicitaire 26 d'un annonceur sur la page WEB 23 visualisée par l'utilisateur. A cet effet, l'entreprise média qui gère le contenu délivré par le serveur 22 met à 30 disposition une zone d'affichage 27 pour obtenir une rémunération à partir de la bannière publicitaire 26 affichée. La bannière publicitaire 26 est soit une bannière publicitaire classique comportant un lien vers un autre serveur du réseau Internet délivrant un contenu renseignant sur le produit objet de la publicité, soit une bannière dite "intelligente" si la régie détecte que le terminal 16 appartient au réseau de l'opérateur avec lequel la régie a établi une coopération. Cette bannière intelligente 26 comprend une adresse @AdSery d'un serveur 30 de gestion d'appels, dit "Ad serveur" situé sur le réseau 15 de l'opérateur ainsi qu'un code annonceur référencé CA. Pour distinguer les terminaux appartenant au réseau 15 de l'opérateur des autres terminaux n'appartenant pas au réseau 15, le serveur 25 stocke une table 28 contenant la liste d'au moins une partie des adresses des proxys 18.1-18.M du réseau 15 de l'opérateur. [28] Ce serveur 25 de régie publicitaire est en relation directe avec l'Ad serveur 30 permettant la mise en relation entre l'utilisateur et un centre d'appels 32 de l'annonceur. A cet effet, l'Ad serveur 30 stocke notamment une table 31 établissant les correspondances entre les codes annonceurs CA contenus dans les bannières publicitaires 26 et les numéros des centres d'appels 32 (MSISDN_C) associés aux différents annonceurs. Ces correspondances entre les codes annonceurs CA et les numéros des centres d'appels 32 sont fournies et mises à jour régulièrement par la régie publicitaire. [29] De manière connue, le réseau 15 de l'opérateur comporte un serveur 34, pouvant être un serveur Radius, permettant de centraliser des données d'authentification des différents terminaux connectés aux proxys 18.1-18.M du réseau 15. Ce serveur 34 contient une table 35 de correspondance entre les adresses privées IPpriv attribuées par l'opérateur aux terminaux sur le réseau privé 15 de l'opérateur et les numéros d'appel MSISDN T de ces terminaux. L'Ad serveur 30 est autorisé à accéder _ directement au serveur 34 pour déterminer le numéro d'appel MSISDN_T correspondant au terminal 16 renvoyé sur l'Adserveur 30 lors de la sélection de la bannière intelligente 26. [30] On décrit ci-après une mise en oeuvre détaillée du procédé selon l'invention. [31] Dans une étape 100, le terminal 16 affiche une page Internet 23 téléchargée à partir du serveur de contenus 22. Dans une étape 101, le serveur 25 de régie publicitaire en interaction avec le serveur de contenus 22 détermine, à partir de la table 28, si le terminal 16 se connecte au réseau Internet à partir d'un proxy de l'opérateur. Le serveur 25 de régie affiche alors une bannière classique contenant un lien Internet dans le cas où le terminal 16 n'appartient pas au réseau de l'opérateur (le proxy 18.1 ne correspond pas aux proxys de la liste 28). Dans le cas où le terminal 16 appartient au réseau 15 de l'opérateur (le proxy 18.1 correspond aux proxys de la liste 28), le serveur 25 affiche dans une étape 102 la bannière intelligente 26 comprenant le lien (@adserv) vers l'Ad serveur 30 situé sur le réseau 15 de l'opérateur ainsi que code annonceur CA associé à la bannière affichée 26. Le choix de la bannière intelligente 26 affichée est effectuée par la régie notamment en fonction des annonceurs ayant souscrit à ce type de publicité et le cas échéant en fonction d'un profil de l'utilisateur comme indiqué plus en détails ci-après. [32] Lorsque l'utilisateur sélectionne dans une étape 103 la bannière intelligente 26 affichée sur l'écran de son terminal 16, le terminal 16 est renvoyé vers l'Adserveur 30. La sélection de la bannière publicitaire 26 peut être effectuée via un clic bouton ou une sélection tactile de la bannière publicité, ou tout autre moyen adapté. [33] L'Adserveur 30 identifie alors dans une étape 104 l'annonceur, plus précisément le numéro MSISDN_C du centre d'appels 32 associé à cet annonceur, à partir du code annonceur CA retourné par la bannière 26 et de la table 31 de correspondance entre le code annonceur CA et le numéro d'appel (MSISDN_C) du centre d'appels 32. L'affichage de la bannière est alors modifié pour prévenir l'utilisateur qu'un appel va être mis en oeuvre. Afin d'éviter les opérations inutiles cet écran peut être utilisé pour faire confirmer à l'utilisateur qu'il souhaite être appelé. [034] Dans une étape 105, l'Ad serveur 30 identifie ensuite l'adresse IP privée IPpriv attribuée au terminal 16 par l'opérateur sur le réseau 15. Dans une étape 106, l'Adserveur 30 se connecte au serveur Radius 34 pour identifier le numéro d'appel (MSISDN_T) du terminal 16 en établissant, à partir de la table 35, la correspondance entre le numéro d'appel MSISDN_T de l'utilisateur et l'adresse IP privée attribuée par l'opérateur. [35] Dans une étape 107, l'Ad serveur 30 déclenche un premier appel Al vers le terminal 16 suivant le numéro d'appel MSISDN_T de l'utilisateur préalablement identifié. Dans une étape 108, l'Ad serveur 30 déclenche également un deuxième appel A2 vers le centre d'appels 32 suivant le numéro d'appel MSISDN_C préalablement identifié. Dans une étape 109, le premier Al et le deuxième A2 appels sont ensuite aboutés entre eux pour mettre en relation le terminal 16 de l'utilisateur et le centre d'appels 32 lo associé à la bannière 26. [36] L'utilisateur ayant manifesté son intérêt à l'égard d'un produit via la sélection de la bannière publicitaire 26 correspondante peut ainsi être mis en relation avec le centre d'appels 32 adapté pour obtenir des renseignements supplémentaires très rapidement, quelques secondes seulement après avoir 15 sélectionné la bannière publicitaire 26, de manière complètement transparente pour lui. [37] En outre, on note que les deux appels émis A1, A2 sont des appels entrants par rapport aux deux éléments en communication (d'un côté le terminal 16 de l'utilisateur et de l'autre le centre d'appels 32). Il sera ainsi 20 possible de décider de facturer l'ensemble des communications soit au commerçant, soit à la régie publicitaire, soit à l'utilisateur selon les modalités du contrat établi. Toutefois par défaut, alors même qu'il se trouve à l'initiative de l'appel, l'utilisateur ayant souscrit un abonnement sur un territoire où les appels entrants ne sont pas facturés (tel que la France), ne supportera pas 25 les coûts d'un tel appel. [38] L'Ad serveur 30 ayant accès au serveur HLR (Home location Register) qui contient les informations relatives à l'abonnement de l'utilisateur et à sa position générale, l'Ad serveur 30 pourra déterminer le pays dans lequel se trouve l'utilisateur. Dans le cas où l'utilisateur se trouverait hors du 30 territoire français, ce qui implique que les appels entrants deviendraient payants, on prévoit de demander à l'utilisateur s'il accepte ou non l'appel déclenché par l'Ad serveur 30. Sur ce même principe, il est possible de procéder à un routage d'appels vers le centre d'appels le plus proche de 2 985 13 8 l'utilisateur, comme ce peut etre le cas pour un annonceur comprenant un réseau de boutiques locales. [039] L'annonceur peut demander éventuellement de sélectionner les terminaux 16 sur lesquels la bannière intelligente 26 est affichée en fonction 5 du forfait souscrit auprès de l'opérateur. Ainsi, pour un type de produit de luxe, l'annonceur pourra souhaiter sélectionner des utilisateurs disposant d'un forfait haut de gamme. De cette manière, l'annonceur cible le type d'utilisateur et donc la clientèle potentielle pour laquelle on autorise la mise en communication du terminal 16 avec le centre d'appels 32. 10 [040] Suivant une mise en oeuvre, l'Ad serveur 30 peut également transmettre à la régie publicitaire ou directement au centre d'appels 32 des informations relatives à l'utilisateur cherchant à se mettre en relation avec le centre d'appels 32. Ces informations pourront consister en une fiche détaillée sur la civilité de l'utilisateur, et/ou des informations relatives aux préférences de l'utilisateur déterminées notamment à partir des contenus ou droits média téléchargés par ce dernier. Ces informations pourront être obtenues par l'Ad serveur 30 à partir du module HLR et du système d'informations de l'opérateur, et le cas échéant de serveurs de filtrage (non représentés) contenant des profils de filtrage des données de l'utilisateur exprimant les préférences de l'utilisateur. Cette étape est mise en oeuvre de manière optionnelle selon les modalités juridiques existantes entre l'utilisateur et l'opérateur. [041] Dans une mise en oeuvre, l'Ad serveur 30 tient compte des capacités d'appel du centre d'appels 32 avant de déclencher les appels vers le terminal 16 et le centre d'appels 32. Ainsi, dans le cas où l'ensemble des lignes du centre d'appels 32 sont occupées au moment de la sélection par l'utilisateur de la bannière 26, l'Ad serveur 30 retarde le déclenchement des appels jusqu'à ce qu'une ligne soit rendue disponible. La capacité du centre d'appels 32 est renseignée par la régie publicitaire en relation avec l'annonceur. En variante, en vérifiant le nombre d'appels redirigés précédemment vers un standard connu, et en connaissant le nombre d'opérateurs y répondant, il devient possible de ne pas afficher une bannière 2 985 13 8 11 publicitaire ou d'afficher une bannière classique si on sait qu'il n'y a pas d'opérateurs disponibles pour répondre aux clients. [42] On note que la régie publicitaire 26 peut être accessible également depuis le réseau publique 19. La régie 26 peut être interconnectée avec au 5 moins un deuxième réseau privé (d'un autre opérateur) référencé 15' sur la Figure 2. Dans ce cas, on met en oeuvre un guichet « aiguillage opérateur » 40 ayant pour fonction de rediriger le terminal 16 de l'utilisateur vers le réseau privé adapté 15 ou 15' en fonction de son opérateur. [43] Bien entendu, l'homme du métier pourra implémenter des 10 variantes de mises en oeuvre équivalentes à celles décrites dans le présent document sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, par exemple, l'ad serveur 30 peut également gérer l'affichage des bannières publicitaires 26 sur l'écran du terminal 16 en lieu et place du serveur de régie publicitaire
L'invention concerne un procédé de rappel automatique d'un utilisateur sélectionnant une publicité en ligne, ainsi que le système de communication associé. L'invention met en oeuvre une authentification de l'utilisateur d'un réseau de type ADSL ou mobile par le biais d'une association entre l'adresse IP du terminal (16) et le numéro de la ligne ou à la carte SIM du terminal portable (16) ayant établi la connexion à Internet. En mettant en oeuvre un service dédié permettant de déclencher un appel, l'invention permet d'identifier l'utilisateur auprès de la régie publicitaire et de rediriger l'utilisateur vers son opérateur. Après avoir vérifié l'appartenance au réseau de l'utilisateur et identifier un numéro de téléphone joignable, l'opérateur peut alors lancer un premier appel vers le standard téléphonique du commerçant (32) et un deuxième appel vers l'utilisateur pour abouter ensuite les deux connexions entre elles.
1. Procédé de mise en relation entre un terminal (16) d'un utilisateur et un centre d'appels (32) d'un annonceur à partir d'une bannière publicitaire issue d'un serveur (25) de régie publicitaire, le terminal (16) étant en relation avec le réseau Internet (19) via un réseau (15) d'un opérateur de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - vérifier que le terminal (16) appartient au réseau (15) de l'opérateur et si la vérification est positive, - afficher une bannière publicitaire (26) sur un écran du terminal (16), cette bannière publicitaire (26) comportant un code d'annonceur (CA) et une adresse (@Adserv) d'un serveur (30) de gestion d'appels appartenant au réseau (15) de l'opérateur, et - lorsque l'utilisateur sélectionne ladite bannière publicitaire (26), établir une communication entre le terminal (16) et le serveur (30) de gestion d'appels, puis - identifier l'adresse privée (IPpriv) attribuée au terminal (16) sur le réseau (15) de l'opérateur, - identifier un numéro d'appel (MSISDN_T) du terminal (16) en établissant une correspondance entre ladite adresse privée (IPpriv) et le numéro d'appel (MSISDN_T) de ce terminal (16), - identifier un numéro d'appel (MSISDN_C) du centre d'appels (32) en établissant une correspondance entre le code annonceur (CA) de la bannière publicitaire (26) sélectionnée et le numéro d'appel (MSISDN_C) du centre d'appels (32), - déclencher un premier appel (A1) vers l'utilisateur suivant le numéro d'appel (MSISDN_T) du terminal (16) préalablement identifié, - déclencher un deuxième appel (A2) vers le centre d'appels (32) 30 suivant le numéro d'appel (MSISDN_C) du centre d'appels (32) de l'annonceur préalablement identifié, - effectuer l'aboutement des deux appels (A1, A2) pour mettre en relation le terminal (16) de l'utilisateur et le centre d'appels (32) de l'annonceur. 35 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de tenir compte des capacités d'appel du centre d'appels (32) pour déclencher le premier (A1) et le deuxième appel (A2). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que une pluralité de terminaux étant connectés au réseau (15) de l'opérateur, il comporte l'étape de sélectionner les terminaux sur lesquels la bannière publicitaire (26) est affichée en fonction du forfait souscrit par l'utilisateur auprès de l'opérateur. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de fournir des informations relatives à l'utilisateur consistant en une fiche détaillée sur la civilité de l'utilisateur, et/ou des informations relatives aux préférences de l'utilisateur déterminées notamment à partir des contenus ou droits média téléchargés par ce dernier. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de déterminer la position du terminal (16) de l'utilisateur, et dans le cas où l'utilisateur se trouve hors de France, il comporte l'étape de demander à l'utilisateur l'autorisation d'accepter le premier appel déclenché à destination de son terminal. 6. Système de communication pour la mise en relation entre un terminal (16) d'un utilisateur et un centre d'appels (32) d'un annonceur à partir d'une bannière publicitaire issue d'un serveur (25) d'une régie publicitaire, le terminal (16) étant en relation avec le réseau Internet (19) via un réseau (15) d'un opérateur de télécommunications, mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un serveur de gestion d'appels (30) implanté sur le réseau de l'opérateur stockant une table (31) établissant une correspondance entre des codes annonceurs (CA) associés à des bannières publicitaires (26) et des numéros d'appel (MSISDN_C) de centres d'appels (32) correspondant à ces codes annonceurs (CA).35
H
H04
H04M
H04M 3
H04M 3/42
FR2982602
A1
DISPOSITIF DE MANUTENTION DE TAS.
20,130,517
La présente invention concerne notamment le domaine des machines utilisées dans les exploitations agricoles. La présente invention trouvera son application principalement dans le domaine des installations de stockage 5 notamment de céréales ou de grains. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif permettant la manutention de tas de céréales ou de grains. Traditionnellement, il existe dans l'état de la technique des machines qui sont spécifiquement dédiées à la formation de 10 tas de céréales ou de grains. Il est par exemple connu de l'état de la technique d'utiliser des bandes transporteuses ou des transporteurs à godets. Cependant, de tels dispositifs présentent l'inconvénient principal d'être lourds à transporter, mais également longs à 15 installer d'une part et à démonter d'autre part. La profession utilise également des dispositifs permettant de rehausser des tas, comprenant une flèche pouvant être télescopique ou non et destinée à être adaptée et ajustée sur un engin tracteur, par exemple sur la fourche de celui-ci, et dont 20 l'extrémité libre est équipée d'une lame. L'opérateur peut ainsi, à l'aide de ladite lame repousser la matière du bas vers le haut, la longueur de la flèche étant adaptée à la hauteur du tas. Cependant, particulièrement dans le cas d'un tas de grande 25 hauteur et donc d'une flèche longue, il est difficile que simultanément la lame suive la pente du tas et que le tracteur demeure horizontal, et généralement, la lame finit par s'enfoncer dans le tas. Pour pallier cet inconvénient, la flèche est, quand cela est possible, montée à l'extrémité d'un bras 30 mobile, lequel est actionné en élévation lors de réduire l'écart angulaire, sans toutefois l'éliminer. L'inconvénient principal de ce système est que le conducteur du tracteur ou du chariot doit en permanence manoeuvrer pour adapter la position de la flèche, et donc de la 35 lame ou du racleur, à la pente du tas comportant les céréales ou les grains. De plus, lorsque la lame travaille au niveau du sol, -2 les roues avant du tracteur sont susceptibles de se soulever ce qui peut entrainer par exemple un risque pour le conducteur et une détérioration de la machine. On connaît par exemple, par le document de brevet FR 2 914 5 291, une structure venant s'emboîter sur les doigts de la fourche élévatrice d'un engin, par exemple un chariot élévateur. Sur cette structure peut venir s'articuler un godet dont l'ouverture peut être masquée afin de transformer ledit godet en un racleur permettant ainsi notamment de remodeler un tas 10 d'agrégats ou de gravats. Cependant, une telle structure n'est pas particulièrement optimale pour repousser les tas de céréales ou de grains dans une installation agricole. En effet, ce dispositif ne résout pas l'inconvénient cité précédemment, à savoir un soulèvement du 15 tracteur lors du travail au sol du racleur ou de la lame. L'invention offre la possibilité de pallier les divers inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif dont la caractéristique principale réside dans le fait qu'il comporte une articulation flottante, c'est-à-dire 20 d'avant en arrière, au niveau de la liaison entre le bras comportant le racleur et la machine agricole, par exemple le tracteur ou le chariot élévateur. A cet effet, la présente invention concerne un comportant un bras de levage comprenant, à 25 une de ses extrémités, un tablier d'accrochage venant se fixer sur une partie support d'une machine de type tracteur ou chariot élévateur, ledit bras comportant encore, à son extrémité libre opposée, un moyen permettant de repousser un tas, par exemple une lame ou un racleur, ledit dispositif étant caractérisé en ce 30 que ledit bras de levage est relié au tablier d'accrochage par l'intermédiaire d'une articulation flottante. De préférence, ladite articulation flottante est assurée au moyen de chaines reliant le bras de levage à la partie supérieure du tablier d'accrochage. 35 Selon une autre particularité de l'invention, le dispositif selon l'invention comporte encore un jeu de roues démontables et -3 une flèche télescopique permettant le transport dudit dispositif. La présente invention comporte de nombreux avantages. Elle permet notamment de repousser les tas de grains ou de céréales qui sont stockés dans les exploitations agricoles. Cela permet d'éviter que les grains ou céréales ne se déversent et s'étalent trop sur le sol, et ce par l'intermédiaire d'un bras de levage comportant une articulation flottante au niveau de sa partie basse. De plus, le faible poids du bras de levage et de l'articulation demande peu de puissance au tracteur ou au chariot élévateur sur lequel il est monté. Enfin, le présent dispositif s'adapte sur tous types de chargeur, tracteur, télescopique équipés par exemple d'une 15 fourche de levage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence à la figure unique représentant un mode de réalisation schématisé 20 d'un dispositif selon l'invention. Tel que représentée sur la figure 1, la présente invention concerne un dispositif de manutention de tas 1 permettant avantageusement de repousser des tas formés notamment dans des installations de stockage de céréales ou de graines et 25 entreposés par exemple dans des hangars de stockage ou directement en plein air. Plus généralement, le présent dispositif 1 peut être utilisé dans tous types d'installations de produits alimentaires dans lesquelles les exploitants sont susceptibles d'être amenés 30 à devoir former des tas pour stocker lesdits produits. Cependant, un tel mode de réalisation n'est en aucun cas limitatif de l'invention et il est aisément envisageable que le présent dispositif 1 soit utilisé dans la manutention de tas formés à partir d'autres produits que des denrées alimentaires, 35 tels que par exemple des tas de sable, de gravier, de gravats, etc. -4 De façon particulièrement avantageuse, le dispositif 1 de manutention de tas selon la présente invention comporte un bras de levage 2. A une des extrémités dudit bras de levage 2 est retrouvé un moyen 3 permettant de repousser un tas. Un tel moyen 3 est relié au bras de levage 2 par l'intermédiaire de renforts de fixation 4. Ledit moyen 3 permettant de repousser un tas peut avantageusement consister en un racleur ou en une lame et permet alors de repousser notamment des produits alimentaires afin de constituer un tas pour éviter un éparpillement desdits produits sur le sol. Selon une caractéristique préférentielle du dispositif 1 de manutention de tas selon l'invention, un tablier d'accrochage 5 est relié au bras de levage 2, et plus particulièrement à l'extrémité dudit bras 2 opposée à celle comportant le moyen 3 permettant de repousser un tas. Préférentiellement, le tablier d'accrochage 5 est destiné à être fixé, par l'intermédiaire d'un système d'accrochage, à une partie support d'un engin de type tracteur ou chariot élévateur 20 non représenté sur la figure annexée. Selon une caractéristique particulièrement préférentielle de l'invention, le tablier d'accrochage 5 du dispositif 1 de manutention de tas est relié au bras de levage 2 par l'intermédiaire d'une articulation 6. 25 Avantageusement, ladite articulation 6 est située sur la partie basse du bras de levage 2. Préférentiellement, la liaison entre la partie haute du bras de levage 2 et la partie supérieure du tablier d'accrochage 5 est assurée par un jeu de chaines 7. De cette manière, l'articulation 6 existante entre le 30 tablier d'accrochage 5 et le bras de levage 2 devient flottante. Ainsi, de façon intéressante, le moyen 3 permettant de repousser un tas, tel qu'un racleur ou une lame va, sous l'effet de la poussée du tracteur ou du chariot élévateur, suivre naturellement la pente du tas jusqu'au sommet sans buter contre 35 celui-ci. -5 En d'autres termes, la présence de l'articulation 6 va permettre au bras de levage 2 de pouvoir s'incliner vers le haut par rapport au tablier d'accrochage 5 qui reste sensiblement vertical ou légèrement incliné. Ainsi, le conducteur du tracteur ou du chariot élévateur n'est pas obligé d'effectuer des manoeuvres fastidieuses pour adapter la position du racleur ou de la lame 3 par rapport à la pente du tas. La présence de l'articulation flottante 6 va permettre au bras de levage 2 d'être mobile du bas vers le haut et ainsi de 10 s'adapter à la pente du tas. De plus, cela permet d'éviter un soulèvement de l'avant du tracteur ou du chariot élévateur et donc d'exercer moins de contrainte sur la liaison. La présence d'un jeu de chaines 7 permet également 15 d'assurer un maintien du bras de levage 2 lors des opérations notamment de transport et de mise en place du dispositif de manutention de tas 1 selon la présente invention. Afin de faciliter le transport du présent dispositif 1, le bras de levage 2 peut notamment être monté sur un système de 20 roues 8 permettant un accrochage rapide sur ledit bras 2. Selon un mode de réalisation particulier représenté sur la figure annexée, le bras de levage 2 peut notamment reposer sur une béquille escamotable 9 de manière à faciliter l'attelage du dispositif 1 selon l'invention sur un tracteur agricole ou 25 autre, pour des opérations de remorquage. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif 1 de manutention de tas, celui-ci comporte également une flèche télescopique 10 qui est reliée au bras de levage 2. La présence d'une telle flèche télescopique 10 permet 30 avantageusement de faciliter le transport du dispositif 1 selon l'invention d'un endroit à un autre. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de 35 l'invention
La présente invention concerne un dispositif (1) de manutention de tas comportant un bras de levage (2) comprenant, à une de ses extrémités, un tablier d'accrochage (5) venant se fixer sur une partie support d'une machine de type tracteur ou chariot élévateur, ledit bras (2) comportant encore, à son extrémité libre opposée, un moyen (3) permettant de repousser un tas, par exemple une lame ou un racleur. Le dispositif (1) selon l'invention est particulier en ce que ledit bras de levage (2) est relié au tablier d'accrochage (5) par l'intermédiaire d'une articulation flottante (6).
1. Dispositif (1) de manutention de tas comportant un bras de levage (2) comprenant, à une de ses extrémités, un tablier d'accrochage (5) venant se fixer sur une partie support d'une machine de type tracteur ou chariot élévateur, ledit bras (2) comportant encore, à son extrémité libre opposée, un moyen (3) permettant de repousser un tas, par exemple une lame ou un racleur, ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce que ledit bras de levage (2) est relié au tablier d'accrochage (5) par l'intermédiaire d'une articulation flottante (6). 2. Dispositif (1) de manutention de tas selon la 1 caractérisé en ce que ladite articulation flottante (6) est assurée au moyen de chaines (7) reliant le bras de levage (2) à la partie supérieure du tablier d'accrochage (5). 3. Dispositif (1) de manutention de tas selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte encore un jeu de roues démontables (8) et une flèche télescopique (10) 20 permettant le transport dudit dispositif (1).
B
B65
B65G
B65G 65
B65G 65/28
FR2990829
A1
ENSEMBLE COMPRENANT UNE CHAUSSURE ET UN CRAMPON
20,131,129
L'invention se rapporte à un ensemble comprenant une chaussure et un crampon destiné à être solidarisé à la chaussure. Cet ensemble peut être utilisé dans des domaines tels que l'alpinisme, la marche sur neige ou sur glace, l'escalade en cascade de glace, ou autre. Par corollaire l'invention concerne aussi la chaussure en tant que telle, et le crampon en tant que tel. Traditionnellement la chaussure d'un ensemble comprend un semelage et une tige, le semelage s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un premier bord et un deuxième bord, et en hauteur entre une face d'appui au sol ou sur le crampon et une face de liaison à la tige. Le crampon quant à lui comprend un corps qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un premier bord et un deuxième bord, et en hauteur entre une face d'appui au sol et une face d'accueil du semelage de la chaussure. L'ensemble comprend une fixation, pour solidariser le crampon à la chaussure. En général la fixation comprend un ou plusieurs organes de retenue de la chaussure, organes qui sont situés au niveau de la face d'accueil du crampon. Par exemple, il est connu de munir un crampon d'un étrier à l'avant, et d'un mécanisme à genouillère à l'arrière. En complément la chaussure présente une saillie à l'avant, ainsi qu'une saillie à l'arrière, toutes deux réalisées dans le prolongement du semelage. Un chaussage, c'est-à-dire une solidarisation du crampon à la chaussure, est effectué par une application du semelage de la chaussure sur la face d'accueil du crampon, de façon que la saillie avant soit logée dans l'étrier, suivie de la mise en fonction du mécanisme à genouillère pour retenir la saillie arrière. Parce que les saillies avant et arrière sont retenues respectivement par l'étrier et le mécanisme à genouillère, le crampon et la chaussure sont solidarisés l'un à l'autre. Si le chaussage avec un crampon muni d'un étrier et d'un mécanisme à genouillère donne globalement satisfaction, il présente malgré tout certains inconvénients. Tout d'abord il arrive qu'un utilisateur soit gêné pour chausser, dans le sens où la chaussure peut parfois avoir du mal à rester sur le crampon avant que le chaussage ne soit terminé. Cela signifie que la chaussure peut glisser à l'écart du crampon tant que la genouillère ne retient pas l'arrière de la chaussure sur le crampon. Ça peut être le cas par exemple si le crampon est mis en place alors que l'utilisateur est sur une arête, au bord d'une crevasse, sur un terrain incliné, ou autre. En plus de cette gêne potentielle, il faut noter la question de la difficulté de chaussage, parce que la genouillère est peu accessible au moment de la mise en place du crampon sur la chaussure. La difficulté de chaussage est encore plus importante dans un environnement de neige poudreuse ou de neige profonde, car celle-ci tend à couvrir le crampon, c'est-à-dire l'étrier et le mécanisme à genouillère. On note également le problème du manque de précision dans la transmission des appuis et des informations sensorielles, entre la chaussure et le crampon. Ce manque, certes relatif, est parfois gênant pour l'utilisateur, car il est source de fatigue supplémentaire, ou bien de petits déséquilibres. Par rapport à cela l'invention a pour but général l'amélioration d'un ensemble comprenant une chaussure et un crampon, ainsi que l'amélioration de la chaussure en tant que telle, et l'amélioration du crampon en tant que tel. Plus précisément, l'invention cherche à réduire, voire à supprimer, certaines gênes liées au chaussage. Notamment il s'agit de faire en sorte que la chaussure reste en appui sur le crampon pendant le chaussage. Un autre but de l'invention est de rendre le chaussage plus facile, y compris dans un milieu où la neige ou les reliefs de glace tendent à couvrir le crampon. Un but encore est d'améliorer la précision dans la transmission des appuis et des informations sensorielles, entre la chaussure et le crampon. Pour ce faire, l'invention propose un ensemble comprenant une chaussure et un crampon, la chaussure comprenant un semelage qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un premier bord et un deuxième bord, et en hauteur entre une face d'appui et une face de liaison, le crampon comprenant un corps qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un premier bord et un deuxième bord, et en hauteur entre une face d'appui et une face d'accueil, l'ensemble comprenant une fixation pour retenir le crampon sur la chaussure. L'ensemble selon l'invention est caractérisé par le fait que la fixation comprend un dispositif d'assemblage, et par le fait que le dispositif d'assemblage comprend un premier élément solidarisé à la chaussure ainsi qu'un deuxième élément solidarisé au crampon, les premier et deuxième éléments étant structurés pour un assemblage de l'un avec l'autre en deux phases, une première phase pour laquelle l'un des éléments guide l'autre selon un mouvement de translation depuis un point initial jusqu'à un point de transition, et une deuxième phase pour laquelle l'un des éléments guide l'autre selon un mouvement de rotation au niveau du point de transition, la première phase et la deuxième phase étant exclusives l'une de l'autre. Par leurs structures respectives, lesquelles seront abordées en détail après, les éléments du dispositif d'assemblage imposent deux phases pour obtenir l'assemblage de la chaussure avec le crampon. Le fait que les phases soient exclusives signifie qu'il est impossible en pratique qu'elles soient réalisées simultanément. Ainsi l'assemblage se fait chronologiquement par exemple par une translation suivie d'une rotation. De ce fait le crampon est maintenu de manière partielle sur la chaussure, par le dispositif d'assemblage, avant une immobilisation totale à la fin du chaussage. En d'autres termes le dispositif d'assemblage réduit les possibilités de mouvement de la chaussure par rapport au crampon, dans le sens où il réduit le nombre de degrés de liberté. On verra par la suite que, notamment, le dispositif d'assemblage peut supprimer trois degrés de liberté en translation et deux degrés de liberté en rotation. Parmi les avantages qui en découlent, on peut citer la suppression de certaines gênes liées au chaussage. L'utilisateur est plus à l'aise, car le dispositif d'assemblage maintient la chaussure sur le crampon pendant le chaussage. De plus le chaussage est plus facile, car les éléments du dispositif d'assemblage guident la chaussure vers sa position d'appui sur le crampon, même en présence de neige ou de glace. On observe encore que, après chaussage, c'est-à-dire pendant une utilisation de l'ensemble, la transmission des informations sensorielles et des appuis entre la chaussure et le crampon est plus précise par rapport à un ensemble selon l'art antérieur. En effet, le dispositif d'assemblage selon l'invention s'oppose à tout mouvement en translation d'un élément par rapport à l'autre. D'une manière générale l'invention améliore un ensemble comprenant une chaussure et un crampon. L'invention améliore aussi la chaussure en tant que telle, et le crampon en tant que tel. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble comprenant une chaussure et un crampon, selon une première forme de réalisation de l'invention, dans un cas où la chaussure 15 est séparée du crampon, - la figure 2 est similaire à la figure 1, dans un cas où le chaussage est effectué, - la figure 3 est une vue partielle de côté de l'ensemble de la figure 1, dans un cas où la chaussure est approchée du crampon pour être assemblée avec celui-ci, le semelage étant perpendiculaire à la face d'accueil du crampon, et disposé à l'écart transversalement, 20 - la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 3, toujours dans le cas où le semelage est perpendiculaire à la face d'accueil du crampon et disposé à l'écart transversalement, - la figure 5 est similaire à la figure 4, dans un cas où le semelage est en partie à l'aplomb de la face d'accueil du crampon, - la figure 6 est elle aussi similaire à la figure 4, dans un cas où le semelage est totalement 25 à l'aplomb de la face d'accueil du crampon, - la figure 7 est une vue partielle par devant de l'ensemble selon la figure 2, - la figure 8 est une vue en perspective similaire à la figure 1, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention. La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne des ensembles, 30 comprenant une chaussure et un crampon, pour l'alpinisme, la marche sur neige ou sur glace, ainsi que l'escalade en cascade de glace. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines dans lesquels l'utilisation de tels ensembles s'impose. La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 7. Comme le montrent les figures 1 et 2, un ensemble 1 comprend une chaussure 2 et un 35 crampon 3. De manière connue, la chaussure 2 comprend un semelage 4 et une tige 5. Le semelage 4 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière 6 jusqu'à une extrémité avant 7, en largeur entre un premier bord 8 et un deuxième bord 9, et en hauteur entre une face d'appui 10 et une face de liaison 11. La face d'appui 10 est prévue pour prendre appui sur le sol ou sur le crampon 3, comme on le verra mieux après. La face de liaison 11, quant à elle, relie le semelage 4 à la tige 5. Le crampon 3, quant à lui, prévu comme on le verra mieux après pour accueillir la chaussure 2, comprend de manière connue un corps 15 qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière 16 jusqu'à une extrémité avant 17, en largeur entre un premier bord 18 et un deuxième bord 19, et en hauteur entre une face d'appui 20 et une face d'accueil 21. La face d'appui 20 est prévue pour venir en regard du sol, tandis que la face d'accueil 21 est destinée à recevoir le semelage de la chaussure 2. De manière non limitative, la longueur du crampon 3 peut être ajustée. Cela permet de l'adapter à des chaussures ayant des pointures, c'est-à-dire des longueurs, différentes. A cet effet le corps 15 comprend une plaque arrière 22 et une plaque avant 23, ainsi qu'un pont 24 qui relie l'une à l'autre les plaques arrière 22 et avant 23. Une première liaison 25 relie l'une à l'autre la plaque arrière 22 et le pont 24, et une deuxième liaison 26 relie l'une à l'autre la plaque avant 23 et le pont 24. Le pont 24 présente une série de trous, non représentés, et chaque liaison est constituée par exemple par l'association d'une vis et d'un écrou, pour passer dans un trou du pont et dans un trou non représenté d'une plaque. Bien entendu, d'autres structures peuvent être prévues pour réaliser les liaisons 25, 26. Le crampon comprend des pointes 27 en saillie au niveau de la face d'appui 20. Plus précisément ici la plaque arrière 22 porte des pointes 27, par exemple quatre, orientées sensiblement perpendiculairement à la face d'appui. Dans le même esprit la plaque avant 23 porte des pointes 27, par exemple huit, dont six sont orientées sensiblement perpendiculairement à la face d'appui 20, et dont deux sont orientées en biais et vers l'avant, en prolongement de la plaque avant 23. Si l'ensemble des pointes 27 permettent une accroche dans la neige ou la glace, sur un sol horizontal ou incliné, les deux pointes orientées vers l'avant permettent une accroche dans une paroi verticale ou très inclinée. Au final le crampon 3 est très polyvalent quant à son accroche. D'une manière générale, l'ensemble 1 comprend une fixation prévue pour retenir le crampon 3 sur la chaussure 2. Cette fixation n'est pas référencée, mais les éléments qui la constituent le sont. On va voir que ces derniers se situent pour partie sur la chaussure et pour 30 partie sur le crampon. Ainsi, selon l'invention, la fixation comprend un dispositif d'assemblage 30, et le dispositif d'assemblage 30 comprend un premier élément 31 solidarisé à la chaussure 2 ainsi qu'un deuxième élément 32 solidarisé au crampon 3, les premier 31 et deuxième 32 éléments étant structurés pour un assemblage de l'un avec l'autre en deux phases, une première phase pour 35 laquelle l'un des éléments 31, 32 guide l'autre selon un mouvement de translation depuis un point initial jusqu'à un point de transition, et une deuxième phase pour laquelle l'un des éléments 31, 32 guide l'autre selon un mouvement de rotation au niveau du point de transition, la première phase et la deuxième phase étant exclusives l'une de l'autre. Cela signifie que les phases se déroulent alternativement, ou encore qu'il n'est pas possible d'effectuer la translation et la rotation simultanément. L'assemblage se fait donc chronologiquement par exemple, comme on le verra un peu plus loin, par une translation suivie d'une rotation. De ce fait le crampon est maintenu de manière partielle sur la chaussure, par le dispositif d'assemblage, avant une immobilisation totale à la fin du chaussage, par un élément complémentaire de la fixation. Il apparaît que le dispositif d'assemblage 30 réduit le nombre de degrés de liberté pour un mouvement relatif de la chaussure et du crampon. Cela facilite le chaussage, comme on le percevra mieux après, car l'utilisateur n'a pas à faire d'effort pour maintenir la chaussure sur le crampon pendant le chaussage. De plus le chaussage est plus facile, car les éléments du dispositif d'assemblage guident la chaussure vers sa position d'appui sur le crampon, même en présence de neige ou de glace. On observe encore que, après chaussage, c'est-à-dire pendant une utilisation de l'ensemble, la transmission des informations sensorielles et des appuis entre la chaussure et le crampon est plus précise par rapport à un ensemble selon l'art antérieur. En effet, le dispositif d'assemblage selon l'invention s'oppose à tout mouvement en translation d'un élément par rapport à l'autre. Selon la première forme de réalisation de l'invention et de manière non limitative, comme on va le voir à l'aide des figures 1 à 7, le premier élément 31 du dispositif d'assemblage 30 est une glissière, et le deuxième élément est un curseur. Cela implique ici que la première phase de l'assemblage, de la chaussure et du crampon, est une translation, et que la seconde phase est une rotation. Il pourrait alternativement être prévu que ce soit l'inverse, mais le fait de commencer par une translation facilite les manipulations. En effet, on le verra mieux après, le rapprochement l'un vers l'autre du crampon et de la chaussure peut se faire directement par alignement du curseur avec la glissière. De manière non limitative, comme on peut l'observer par exemple sur les figures 3 et 4, la glissière 31 présente une rainure 33 dont l'ouverture 34 est étroite et dont le fond 35 est élargi, et le curseur 32 est un arceau qui comprend deux jambes 36, 37 reliées par un corps 38, les jambes étant prévues pour coopérer avec l'ouverture 34 de la rainure 33, le corps 38 étant prévu pour prendre place dans le fond 35 de la rainure 33. Le curseur 32 peut coulisser dans la glissière 31, comme on le précisera après, car celle-ci est rectiligne. Par corollaire, l'ouverture 34 et le fond 35 sont rectilignes. Les jambes 36, 37 traversent l'ouverture 34, ici dans une direction perpendiculaire à la rainure 33, et peuvent coulisser parallèlement à la rainure, c'est-à-dire aussi parallèlement à l'ouverture 34 et au fond 35. Le corps 38 de l'arceau 32, quant à lui, peut également coulisser dans le fond 35 parallèlement à ce dernier et à l'ouverture 34. Le coulissement n'a lieu que si l'arceau est engagé dans la glissière. Il s'agit là de la première phase de l'opération d'assemblage, laquelle sera détaillée après. De manière plus concrète et non limitative, selon la première forme de réalisation, l'ouverture 34 de la rainure 33 est délimitée par deux parois 41, 42 parallèles entre elles, et le fond 35 de la rainure 33 présente une section circulaire. Les parois 41, 42 sont efficaces pour guider les jambes de l'arceau en translation, et le fond 35 est efficace pour guider le corps 38 d'abord en translation, puis en rotation, comme on le verra mieux après. Dans cet esprit, chaque jambe 36, 37 de l'arceau 32 présente respectivement une subdivision 43, 44 dont la section permet un coulissement dans l'ouverture 34 de la rainure 33, et le corps 38 de l'arceau 32 présente une section qui, d'une part, permet son coulissement dans le fond 35 de la rainure 33 et qui, d'autre part, empêche son déplacement dans une direction perpendiculaire à la rainure. L'arceau 32 est par exemple constitué d'un fil métallique de section circulaire, replié pour former le corps 38 et les jambes 36, 37. Ce fil présente une section circulaire, dont le diamètre est compris entre 2 et 10 mm, sachant que des valeurs de 3 à 6 mm ont donné de bons résultats. Les subdivisions 43, 44 des jambes 36, 37, pour le coulissement dans l'ouverture 34, sont réalisées par enlèvement de matière. C'est pourquoi ces subdivisions sont plus fines que le corps 38. Pour coopérer avec l'arceau 32, on prévoit que le fond 35 de la rainure 33 présente un diamètre compris entre 100 et 120 % du diamètre du corps 38, sachant que des valeurs de 105 à 110 % ont donné de bons résultats. L'ouverture 34, quant à elle, présente une largeur comprise entre 50 et 90 % du diamètre du corps 38, sachant que des valeurs de 60 à 85 % ont donné de bons résultats. Toujours selon la première forme de réalisation, le premier élément 31 comprend une lèvre 45 qui délimite en partie la glissière 31, la lèvre présentant une longueur égale ou inférieure à la distance qui sépare les jambes 36, 37 du curseur 32. Plus précisément la lèvre 45 délimite en partie la rainure 33, à savoir une des parois 41, 42 de l'ouverture 34, et une subdivision du fond 35. On verra plus loin que lorsque le premier élément 31 pivote par rapport au deuxième 32, la lèvre 45 prend place entre les jambes 36, 37 pour empêcher tout mouvement de translation du premier élément par rapport au deuxième. La lèvre 45 du premier élément constitue donc une butée amovible, mise en oeuvre par rotation relative des éléments. Cette mise en oeuvre se fait à un endroit de la course en translation que l'on désigne par point de transition, comme on le verra plus loin. De manière arbitraire, pour l'ensemble 1 selon la première forme de réalisation de l'invention, la glissière 31 est disposée sur la chaussure, et le curseur ou arceau 32 est disposé sur le crampon. Par exemple, la glissière 31 est noyée dans le semelage 4, et le curseur 32 est placé en saillie sur la face d'accueil 21. Cet agencement est facile à mettre en oeuvre. Cependant, une disposition inverse peut être prévue. La glissière 31 et le curseur 32 sont orientés respectivement transversalement par rapport à la chaussure et au crampon. La glissière 31 est parallèle au semelage 4, et le curseur 32 est parallèle au corps 15 du crampon. Cela permet de réaliser la deuxième phase de l'assemblage 35 par abaissement du pied, comme on le verra plus loin. On observe encore que la glissière 31 et le curseur 32 sont respectivement disposés à l'avant de la chaussure et à l'avant du crampon. Cela rend leur emboîtement mutuel plus aisé. Il est maintenant très simple d'expliquer l'assemblage de la chaussure et du crampon l'une avec l'autre, notamment à l'aide des figures 3 à 7. Tout d'abord, selon les figures 3 et 4, la chaussure 2 est placée légèrement à l'écart du crampon transversalement, de façon que le semelage 4 soit orienté perpendiculairement au corps 15 du crampon. Ensuite, le curseur 32 est aligné à la main avec la glissière 31. Lorsque le curseur 32 entre en contact avec la glissière 31, la première phase de l'assemblage débute, et le point de contact entre le curseur et la glissière définit le point initial évoqué avant. La première phase d'assemblage se poursuit comme on le voit sur les figures 5 et 6 : le curseur 32 est déplacé en translation, depuis le point initial, jusqu'à ce que la lèvre 45 se retrouve entre les jambes 36, 37. Cette position définit le point de transition. En effet, en ce point il est possible de faire pivoter la chaussure par rapport au crampon pour que le semelage vienne à plat sur le corps 3. Ce mouvement de rotation constitue la deuxième phase de l'assemblage. Durant cette phase, la lèvre 45 prend place entre les jambes, et s'oppose de ce fait à tout mouvement de translation du curseur dans la glissière. L'assemblage est donc effectué en deux phases successives, l'une en translation, l'autre en rotation. Ces phases sont exclusives l'une de l'autre, dans le sens où elles ne peuvent en aucun cas être simultanées. Lorsque l'assemblage est terminé, la chaussure est maintenue par rapport au crampon selon trois degrés en translation, et deux degrés en rotation. Ce maintien soulage l'utilisateur. Il ne reste plus qu'à finaliser la retenue de la chaussure sur le crampon, comme montré sur la figure 2. Pour ce faire, l'ensemble 1 comprend un moyen d'immobilisation 50 de la chaussure par rapport au crampon. Ce moyen est ici constitué d'une sangle, à titre d'exemple non limitatif. La sangle 50 est solidarisée à l'arrière du crampon. Elle 50 peut être ouverte ou fermée à volonté, et sa longueur peut être ajustée. Au final la fixation de l'ensemble 1 comprend le dispositif d'assemblage 30 et le moyen d'immobilisation 50. On remarque que ce dernier s'oppose à une rotation de la chaussure par rapport au crampon à la fin de la deuxième phase d'assemblage. Autrement dit le moyen d'immobilisation 50 sert à contrôler la rotation 25 du deuxième élément 32 par rapport au premier 31 lors de la deuxième phase de l'assemblage. La deuxième forme de réalisation de l'invention est présentée ci-après à l'aide de la figure 8. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes références. Plus précisément ici, toutes les références utilisées sont communes avec la première forme. 30 On retrouve donc, pour la deuxième forme, un ensemble 1 avec une chaussure 2 et un crampon 3. Ce qui est spécifique à la deuxième forme, c'est que la glissière 31 et le curseur 32 sont orientés longitudinalement. Il s'agit d'une alternative de construction. Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. 35 Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre. En particulier, le premier élément 31 peut être disposé à tout emplacement du semelage 4 entre l'extrémité arrière 6 et l'extrémité avant 7. De même, le deuxième élément 32 peut être disposé à tout emplacement entre l'extrémité arrière 16 et l'extrémité avant 17 du corps 15 du crampon 3. On rappelle aussi que l'invention concerne une chaussure pour l'ensemble 1, ou un crampon pour l'ensemble 1.5
Ensemble (1) comprenant une chaussure (2) et un crampon (3), l'ensemble (1) comprenant une fixation pour retenir le crampon (3) sur la chaussure (2). La fixation comprend un dispositif d'assemblage (30), et le dispositif d'assemblage (30) comprend un premier élément (31) solidarisé à la chaussure (2) ainsi qu'un deuxième élément (32) solidarisé au crampon (3), les premier (31) et deuxième (32) éléments étant structurés pour un assemblage de l'un avec l'autre en deux phases, une première phase pour laquelle l'un des éléments (31, 32) guide l'autre selon un mouvement de translation depuis un point initial jusqu'à un point de transition, et une deuxième phase pour laquelle l'un des éléments (31, 32) guide l'autre selon un mouvement de rotation au niveau du point de transition, la première phase et la deuxième phase étant exclusives l'une de l'autre.
1- Ensemble (1) comprenant une chaussure (2) et un crampon (3), la chaussure comprenant un semelage (4) qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière (6) jusqu'à une extrémité avant (7), en largeur entre un premier bord (8) et un deuxième bord (9), et en hauteur entre une face d'appui (10) et une face de liaison (11), le crampon (3) comprenant un corps (15) qui s'étend en longueur depuis une extrémité arrière (16) jusqu'à une extrémité avant (17), en largeur entre un premier bord (18) et un deuxième bord (19), et en hauteur entre une face d'appui (20) et une face d'accueil (21), l'ensemble (1) comprenant une fixation pour retenir le crampon (3) sur la chaussure (2), caractérisé par le fait que la fixation comprend un dispositif d'assemblage (30), et par le fait que le dispositif d'assemblage (30) comprend un premier élément (31) solidarisé à la chaussure (2) ainsi qu'un deuxième élément (32) solidarisé au crampon (3), les premier (31) et deuxième (32) éléments étant structurés pour un assemblage de l'un avec l'autre en deux phases, une première phase pour laquelle l'un des éléments (31, 32) guide l'autre selon un mouvement de translation depuis un point initial jusqu'à un point de transition, et une deuxième phase pour laquelle l'un des éléments (31, 32) guide l'autre selon un mouvement de rotation au niveau du point de transition, la première phase et la deuxième phase étant exclusives l'une de l'autre. 2- Ensemble (1) selon la 1, caractérisé par le fait que le premier élément (31) est une glissière, et par le fait que deuxième élément (32) est un curseur. 3- Ensemble (1) selon la 2, caractérisé par le fait que la glissière (31) présente une rainure (33) dont l'ouverture (34) est étroite et dont le fond (35) est élargi, et par le fait que le curseur (32) est un arceau qui comprend deux jambes (36, 37) reliées par un corps (38), les jambes (36, 37) étant prévues pour coopérer avec l'ouverture (34) de la rainure (33), le corps (38) étant prévu pour prendre place dans le fond (35) de la rainure (33). 4- Ensemble (1) selon la 3, caractérisé par le fait que l'ouverture (34) de la rainure (33) est délimitée par deux parois (41, 42) parallèles entre elles, et que le fond de la rainure (33) présente une section circulaire, ainsi que par le fait que chaque jambe (36, 37) de l'arceau (32) présente une subdivision (43, 44) dont la section permet un coulissement dans l'ouverture (34) de la rainure (33), et que le corps (38) de l'arceau présente une section qui, d'une part, permet son coulissement dans le fond (35) de la rainure et qui, d'autre part, empêche son déplacement dans une direction perpendiculaire à la rainure. 5- Ensemble (1) selon la 3 ou 4, caractérisé par le fait que le premier élément (31) comprend une lèvre (45) qui délimite en partie la glissière (31), la lèvre (45) 35 présentant une longueur égale ou inférieure à la distance qui sépare les jambes (36, 37) du curseur (32). 6- Ensemble (1) selon l'une des 2 à 5, caractérisé par le fait que la glissière (31) est disposée sur la chaussure (2), et par le fait que le curseur (32) est disposé sur le crampon (3). 7- Ensemble (1) selon l'une des 2 à 6, caractérisé par le fait que la glissière (31) et le curseur (32) sont orientés transversalement. 8- Ensemble (1) selon l'une des 2 à 6, caractérisé par le fait que la glissière (31) et le curseur (32) sont orientés longitudinalement. 9- Ensemble (1) selon l'une des 2 à 8, caractérisé par le fait que la glissière (31) et le curseur (32) sont disposés à l'avant. 10- Ensemble (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen d'immobilisation (50) de la chaussure (2) par rapport au crampon (3).
A
A43
A43B,A43C
A43B 13,A43C 15
A43B 13/26,A43C 15/06
FR2978841
A1
SYSTEME ELECTRONIQUE D'AIDE A LA VENTE
20,130,208
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des systèmes électroniques d'aide à la vente mis en oeuvre chez les commerçants. Plus précisément, l'invention concerne les systèmes d'aide à la vente d'accessoires, notamment, mais non exclusivement, de lunettes destinées à être portées pour améliorer la vue et/ou protéger les yeux du soleil. 2. Solutions de l'art antérieur L'aide à la vente désigne généralement un outil permettant d'aider un vendeur dans son acte de vente. On connaît, dans l'état de la technique, de nombreuses solutions logicielles d'aides visuelles à la vente de lunettes mis en oeuvre chez les opticiens. Ces dispositifs nécessitent généralement qu'une photographie du client sans lunettes soit prise, puis que l'image numérique acquise soit affichée sur un écran de visualisation. Une image numérique d'une paire de lunettes choisie dans une base de données est ensuite superposée sur l'image numérique du client au niveau de ses yeux. Une telle solution permet au client de visualiser plusieurs montures sans les essayer (c'est-à-dire d'essayer virtuellement plusieurs montures) et éventuellement d'en choisir une. Elle s'avère utile, notamment pour un client myope qui, du fait de l'absence de correction sur les montures essayées, ne peut se voir que de façon floue dans une glace. Toutefois, cette solution ne donne pas entièrement satisfaction. En effet, elle est basée sur traitement ultérieur d'une image numérique. Par conséquent, elle nécessite la mise en oeuvre d'algorithmes complexes de traitement des images, et s'avère coûteuse en temps et en ressources. Par ailleurs, le client préfère généralement manipuler et porter une monture avant de l'acheter afin de déterminer notamment si le poids, la robustesse, le confort et la stabilité de la monture en fonction des mouvements de la tête sont satisfaisants. En outre, le choix d'une paire de lunettes peut nécessiter un délai de réflexion et/ou le conseil de personnes (l'entourage du client) qui ne sont pas forcément présentes dans le magasin d'optique. Le client peut par exemple souhaiter essayer la ou les mêmes paires de lunettes à un ou plusieurs jours d'intervalles avant de fixer son choix sur une monture en particulier. Enfin, la base de données des montures peut être incomplète et la personne peut ne pas avoir accès aux dernières nouveautés de montures commercialisées par l'enseigne. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un système électronique d'aide à la vente d'accessoires qui soit simple de mise en oeuvre, tant du point de vue logiciel que matériel, tout en étant de coût faible ou tout le moins raisonnable. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel système, qui soit peu coûteux à fabriquer, robuste, peu encombrant et ergonomique. L'invention a encore pour objectif de proposer un système électronique d'aide à la vente qui permette de conforter le client dans son choix et de favoriser l'acte de vente. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un système électronique d'aide à la vente d'au moins un accessoire. Selon l'invention, le système comprend un dispositif portatif de prise de vues d'un utilisateur portant ledit au moins un accessoire, ledit dispositif portatif de prise de vues comprenant un support portant des moyens de prise de vue aptes à délivrer au moins deux images numériques dudit utilisateur selon deux axes de prise de vue distincts situés dans un même plan horizontal, et ledit dispositif de prise de vues étant relié à un dispositif distinct de restitution desdites au moins deux images numériques. La solution de l'invention met en oeuvre un support photographique piloté à distance par un dispositif de commande et de restitution d'image (plus précisément par un logiciel d'aide à la vente mis en oeuvre dans ce dispositif), sous la forme d'une tablette tactile par exemple, qui permet de photographier une personne essayant un accessoire, et notamment des lunettes chez un opticien, sous plusieurs axes de prise de vue, puis de visualiser sur la tablette tactile une ou plusieurs des photos ainsi obtenues. Le système de l'invention est avantageux en ce sens que les prises de vues pour un essayage ne nécessitent que quelques secondes (si plusieurs appareils photos sont mis en oeuvre, ceux-ci sont déclenchés en simultané ou quasi en simultané). En outre, il ne nécessite aucun traitement ultérieur des images acquises par les moyens de prise de vues et permet par conséquent un gain de temps dans l'essayage du ou des accessoires. Les photographies permettent de supprimer les problèmes liés à l'absence de correction sur les montures essayées, et permettent au client de visualiser l'ensemble des montures disponibles en magasin. L'essayage des lunettes se déroule dans le magasin d'optique et reste donc réel, et non pas virtuel comme dans l'art antérieur. Par ailleurs, l'encombrement au sol du dispositif de prise de vues du système est de l'ordre de 1 m2, ce qui est relativement faible, et la tablette tactile est simple d'utilisation. Le système de l'invention peut être mis en oeuvre avec ou sans l'appui d'un vendeur. Il constitue une aide à la décision d'achat qui sécurise le choix du client. En résumé, pour chaque essayage de lunettes par le client de l'opticien, le déroulement des actions est le suivant : - le client revêt une monture de lunettes exposée dans le magasin ; - le client se place devant le dispositif de prise de vues ; - l'opticien déclenche la prise de photos selon au moins deux axes de prise de vues distincts à partir de la tablette tactile. Ce processus est réalisé autant de fois que le client essaye de montures de lunettes. Le client peut ensuite visualiser sur la tablette tactile les différents essayages, selon différents angles de vue dans un même plan horizontal, et les comparer deux à deux. Avantageusement, ledit support présente au moins une portion courbe. Une telle forme de support permet de photographier l'utilisateur selon différents axes de prise de vue, notamment de face et de biais. L'utilisateur peut ainsi avoir une vision globale (forme des verres et forme des branches notamment) de la paire de lunettes essayée. Préférentiellement, ledit support présente une forme en arc de cercle. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de prise de vue comprennent au moins deux appareils de prise de vues fixes. Par exemple, lesdits moyens de prise de vues comprennent un appareil de prise de vue central situé entre deux appareils de prise de vue latéraux, gauche et droite, lesdits appareils de prise de vue latéraux étant disposés de façon à ce que leur axe de prise vue respectif définisse un angle sensiblement égal à 45° par rapport à l'axe de prise de vue dudit appareil de prise de vue central. Ainsi, le système de l'invention permet de prendre en photo un client essayant différentes lunettes sous trois angles de vues différents (de face, 3/4 droite, 3/4 gauche), puis de visualiser sur un écran les photos acquises de façon à mieux apprécier le rendu d'une monture en particulier et/ou comparer deux à deux les montures essayées, sous différents angles de vue. Les vues de 3/4 droite et 3/4 gauche permettent en particulier de visualiser le rendu des branches ou des parures (ou décors) des branches qui sont généralement cruciales au moment du choix des montures. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de prise de vue comprennent au moins un appareil de prise de vue mobile. De façon préférentielle, ledit appareil de prise de vue est monté mobile en coulissement sur ledit support. Avantageusement, ledit dispositif de restitution d'image(s) comprend des moyens de génération d'une commande de déclenchement desdites prises de vues par lesdits moyens de prise de vues. Dans un mode de réalisation avantageux, ledit dispositif de restitution d'image(s) comprend des moyens de transmission vers un serveur distant d'au moins une image numérique délivrée par lesdits moyens de prise de vues. La solution de l'invention offre la possibilité au client d'envoyer les photos de ces essayages via internet (par mail ou via les réseaux sociaux) et de les (faire) visualiser hors du magasin d'optique. Elle permet ainsi de prolonger la réflexion du client. Préférentiellement, ledit dispositif de restitution d'image(s) est une tablette électronique. Dans une mise en oeuvre particulière de l'invention, ledit dispositif de prise de vues est relié au dispositif de restitution d'image(s) par l'intermédiaire d'une liaison sans fil. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexes parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique du système de l'invention selon un mode de réalisation ; - les figures 2A et 2B sont respectivement des vues de dessus et de face du dispositif de prise de vues de la figure 1 selon un premier mode de réalisation; - la figure 3 illustre de façon schématique les étapes principales du fonctionnement du système de l'invention ; - les figures 4A à 4C représentent les images acquises par le dispositif de prise de vues de la figure 1 telles qu'affichées sur l'écran de visualisation du dispositif de restitution d'image de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue de face du dispositif de prise de vues de la figure 1 selon un deuxième mode de réalisation ; - les figures 6A et 6B illustrent de façon schématique des variantes du support du dispositif de prise de vues. 6. Description détaillée de l'invention On décrira par la suite, à titre d'exemple, l'invention dans le cas où un utilisateur (ou client) se rend dans un magasin d'optique pour choisir une paire de lunettes, et souhaite essayer deux paires distinctes avant de fixer son choix. La figure 1 illustre schématiquement un exemple de système dans lequel l'invention est mise en oeuvre. Le système illustré comprend un dispositif de restitution d'image(s), sous la forme d'une tablette tactile (qui peut être un iPad (marque déposée) par exemple), 10 et un dispositif de prises de vues (ou support photographique) 20, la tablette 10 et le support 20 étant reliés par une liaison sans fil 30 basée sur le protocole de communication radio WiFi®, par exemple. Comme illustré sur les figures 2A et 2B, le dispositif de prises de vues 20 comprend, dans un premier mode de réalisation, un socle 201 contenant un routeur sans fil (non représenté), un support 203 ayant une forme en arc de cercle (de rayon compris entre 40 et 50 cm par exemple) dans lequel sont placés trois appareils de prise de vues numériques C1, C2, C3 et un pied 202 reliant le socle 201 au support 203. Des câbles réseaux relient les appareils de prise de vues numériques C1, C2, C3 du support 203 au routeur sans fil du socle 201. Le dispositif de prise de vues 20 est relié à une alimentation électrique (non représentée) qui peut être une batterie logée dans le dispositif 20 ou une alimentation externe. Le dispositif de prise de vues 20 est, par exemple, fabriqué en plexiglass. La tablette tactile 10 est notamment apte, par la mise en oeuvre d'une application logicielle, à commander le dispositif de prise de vues 20, et à mémoriser et traiter les données (images numériques) transmises par le dispositif 20 et à les afficher. La tablette tactile 10 comprend classiquement un écran de visualisation et une unité centrale de traitement (microprocesseur) qui est reliée par un bus de données à une mémoire de données de type ROM, dans laquelle des instructions de code de programme d'ordinateur peuvent être mémorisées, et à une mémoire de données de type RAM. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur assurant notamment la mise en oeuvre du procédé de commande des prises de vues et d'affichage des images acquises de l'invention sont par exemple chargées dans la mémoire RAM avant d'être exécutées par le microprocesseur qui met en oeuvre le procédé de commande des prises de vues et d'affichage des images acquises de l'invention selon les instructions du programme d'ordinateur. Les appareils de prise de vues numériques C1, C2, C3, qui sont dans cet exemple des appareils photo numériques, permettent la prise de vue d'images numériques fixes d'un utilisateur (ou client) U essayant une première paire de lunettes et placé face au dispositif de prise de vues 20 (comme illustré sur la figure 1) à environ 40-50 cm des objectifs. Plus précisément, les appareils photo numériques C1, C2, C3 permettent de photographier l'utilisateur U sous trois angles de vues différents, à savoir 3/4 gauche, de face et 3/4 droite respectivement (comme illustré par les lignes en pointillés de la figure 2A). L' angle co entre l'axe de prise de vue de chacun des appareils photo numériques C1, C3 et l'axe de prise de vue de l'appareil photo numérique C2 est sensiblement égal à 45° dans cet exemple de mise en oeuvre. Pour ce faire, lors d'une étape El (figure 3), le vendeur commande le déclenchement de la prise de vue (en simultané ou quasi en simultané) par chacun des appareils photo numériques C1, C2, C3 en activant une commande I3 (figure 4A) de la tablette tactile 10 qui est transmise, via la liaison 30, vers le routeur du dispositif de prise de vues 20, puis vers les appareils photo numériques C1, C2, C3 (étape E2). Dans une alternative ou en complément, le vendeur ou l'utilisateur peut déclencher les prises de vues à partir d'un bouton de commande placé sur le dispositif 20 ou à partir d'un boîtier portatif (télécommande). Les trois images numériques délivrées par les appareils photo numériques C1, C2, C3 sont transmises via le routeur du dispositif de prise de vues 20 (étape E3) vers la tablette 10 (étape E4). Le format de stockage dans une mémoire de la tablette 10 des images numériques délivrées par les appareils photo numériques C1, C2, C3 est dans le cas présent le format JPEG (« Joint Photographic Experts Group » en anglais), mais d'autres formats tels que PNG, RAW, TIFF, GIF ou BMP peuvent être utilisés. Les trois images numériques sont reçues puis stockées dans la mémoire RAM de la tablette 20. Lorsque l'utilisateur U souhaite visualiser les images numériques de son essai de la première paire de lunettes, les fichiers « image », qui sont sous format JPEG, sont décompressés et l'image peut être simplement et classiquement visualisée sur l'écran de la tablette tactile 10 (et imprimées éventuellement). On a représenté sur la figure 4A, l'écran de la tablette tactile 10, qui met donc en oeuvre un logiciel de visualisation, sur lequel sont visibles les images numériques P1, P2, P3 délivrées par les appareils photo numériques C1, C2, C3 lors de l'essai par l'utilisateur U de la première paire de lunettes. L'utilisateur ou l'opticien a accès à cette fonction de visualisation par le biais de l'icône I2 de la tablette 20 (figure 4A). La tablette tactile 10 est reliée par un réseau de communication (Internet par exemple) 40 à un serveur distant 50 et à un terminal électronique de visualisation 60, qui est ici un ordinateur portable. L'utilisateur U peut donc choisir de diffuser les images numériques P1, P2, P3 sur Internet 40 à partir de la commande I4 (correspondant à l'icône« @ » de la figure 4A) disponible sur l'écran de la tablette tactile 10 qui requiert l'insertion de l'adresse électronique d'un destinataire (et éventuellement d'un commentaire) dans le champ I (étape E5), ces images étant accessibles et visualisables sur l'écran du terminal électronique 60 (étape E6). Dans une alternative ou en complément, l'utilisateur U peut choisir de diffuser les images numériques P1, P2, P3 sur un réseau social du type Facebook (marque déposée) par exemple. Les étapes El à E4 sont de nouveau mises en oeuvre lorsque l'utilisateur procède à l'essayage d'une seconde paire de lunettes. Sur l'écran de la tablette tactile 10 représenté sur la figure 4B, l'utilisateur U a accès, via la vignette P, aux trois images numérique P1, P2, P3 et via l'icône P' aux trois images numérique P'1, P'2, P'3. Dans le cas illustré sur la figure 4B, l'image numérique P2 (vue de face) de l'utilisateur essayant la première paire de lunettes est affichée. Il peut choisir de ne visualiser que la vue de droite ou la vue de gauche. L'utilisateur U peut faire défiler sur l'écran de la tablette les trois images numérique P1, P2, P3 d'une même paire de lunettes qu'il a essayée en positionnant son doigt sur la tablette et en le faisant glisser vers la gauche ou la droite. L'utilisateur U peut visualiser simultanément les deux paires de lunettes qu'il a essayées sur l'écran de la tablette. Il peut ainsi visualiser, comme illustré sur la figure 4C, l'image numérique P3 (vue de droite) de la première paire de lunettes et l'image numérique P'3 (vue de droite) de la seconde paire de lunettes. En positionnant son doigt sur la tablette et en le faisant glisser vers la gauche ou la droite, l'utilisateur U peut comparer deux à deux les vues de face, les profils gauche et les profils droit des deux paires de lunettes. Les différents essayages d'un client peuvent être mémorisés dans une mémoire électronique de la tablette 20, et le client ou l'opticien peut y accéder ultérieurement. Ces essayages peuvent être supprimés de la mémoire électronique une fois la vente d'une monture effectuée, par exemple. On note que diverses fonctionnalités de visualisation et d'animation des photos (effets de zoom, de mouvement, de rotation sur soi) peuvent être mises en oeuvre sur la tablette. En résumé, la solution permet : - de comparer le rendu de plusieurs montures de lunettes (visualisation en parallèle) ; - d'offrir à la personne une meilleure vision de son visage avec la monture choisie, en enrichissant l'effet du miroir traditionnel ; - de conforter le client dans le choix de ses lunettes et donc de favoriser l'acte de vente ; - de lui laisser une trace de ses essayages, comme par exemple des photos. On a représenté sur la figure 5 le dispositif de prises de vues 20 selon un deuxième mode particulier de réalisation. Dans cet exemple, le dispositif 20 comprend un socle 201 contenant un routeur sans fil (non représenté), un support 203 ayant une forme en arc de cercle sur/dans lequel est monté en coulissement un unique appareil de prise de vue numérique C1 et un pied 202 reliant le socle 201 au support 203. Le coulissement est assuré par des moyens de guidage pouvant, par exemple, être un rail de guidage 204 logé dans le support 203, ce rail 204 coopérant avec une pièce complémentaire (patin de guidage par exemple) de l'appareil de prise de vue numérique C 1. L'appareil de prise de vue numérique C 1 est ainsi mobile en coulissement dans le rail 204 et peut, par exemple, prendre une série de photos de l'utilisateur à mesure que l'appareil se déplace (dans les trois positions illustrées sur la figure 5 par exemple) de façon à délivrer trois images numériques de l'utilisateur, selon différents axes de prise de vue (l'axe de prise de vue étant différent suivant la position de l'appareil photo). Dans une variante illustrée sur la figure 6A, le support 203 est rectiligne et porte trois appareils photo numériques C1, C2, C3 disposés de façon à ce que leurs axes de prise de vue convergent en un même point (correspondant sensiblement à la position de l'utilisateur U). Les appareils photo numériques C1, C2, C3 peuvent être fixés sur le support 203 ou montés mobile en rotation sur le support 203 autour d'un axe vertical. Dans une autre variante illustrée sur la figure 6B, le support 203 comprend une portion centrale rectiligne et deux portions d'extrémités courbes. Le support porte un appareil photo numérique C1 qui est mobile en coulissement par rapport au support 203 et qui permet, dans les trois positions illustrées, d'obtenir trois photos de l'utilisateur U selon trois axes de vue différents (espacés de 45° par exemple). Dans d'autres variantes, le dispositif de restitution d'image 10 peut être un lecteur multimédia portable (téléphone portable, console de jeux) ou une borne de traitement d'images numériques. Par ailleurs, le nombre et la disposition des appareils photo numériques du dispositif de prises de vues 20 ne sont pas limités à l'exemple décrit ci-dessus. Il est à noter que l'appareil de prise de vue peut être une caméra vidéo fixe ou mobile apte à délivrer une séquence d'images numériques d'un utilisateur portant un ou plusieurs accessoires. Le système de l'invention peut être mis en oeuvre dans les magasins d'optique, d'habillement et d'accessoires (bijoux, etc) par exemple. La tablette tactile peut mémoriser ou être reliée à un serveur lui permettant d'avoir accès à une base de données stockant différents types de verres de correction, des offres promotionnelles, un outil logiciel permettant d'établir un devis
L'invention concerne un système électronique d'aide à la vente d'au moins un accessoire. Selon l'invention, le système comprend un dispositif portatif de prise de vues (20) d'un utilisateur portant ledit au moins un accessoire, ledit dispositif portatif de prise de vues (20) comprenant un support (203) portant des moyens de prise de vue aptes à délivrer au moins deux images numériques dudit utilisateur selon deux axes de prise de vue distincts situés dans un même plan horizontal, et ledit dispositif de prise de vues (20) étant relié à un dispositif distinct de restitution (10) desdites au moins deux images numériques.
1. Système électronique d'aide à la vente d'au moins un accessoire caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif portatif de prise de vues (20) d'un utilisateur portant ledit au moins un accessoire, ledit dispositif portatif de prise de vues (20) comprenant un support (203) portant des moyens de prise de vue aptes à délivrer au moins deux images numériques dudit utilisateur selon deux axes de prise de vue distincts situés dans un même plan horizontal, et en ce que ledit dispositif de prise de vues (20) est relié à un dispositif distinct de restitution (10) desdites au moins deux images numériques. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ledit support (203) présente au moins une portion courbe. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que ledit support (203) présente une forme en arc de cercle. 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de prise de vue comprennent au moins deux appareils de prise de vues (Ci, C2, C3) fixes. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de prise de vues comprennent un appareil de prise de vue central (C2) situé entre deux appareils de prise de vue latéraux (C1, C3), gauche et droite, lesdits appareils de prise de vue latéraux (C1, C3) étant disposés de façon à ce que leur axe de prise vue respectif définisse un angle sensiblement égal à 45° par rapport à l'axe de prise de vue dudit appareil de prise de vue central (C2). 6. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de prise de vue comprennent au moins un appareil de prise de vue (C1) mobile. 7. Système selon les 2 et 6, caractérisé en ce que ledit appareil de prise de vue (C1) est monté mobile en coulissement sur ledit support (203). 8. Système selon l'une des 1 à 7 , caractérisé en ce que ledit dispositif de restitution d'image(s) (10) comprend des moyens de générationd'une commande de déclenchement desdites prises de vues par lesdits moyens de prise de vues. 9. Système selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit dispositif de restitution d'image(s) (10) comprend des moyens de transmission vers un serveur distant d'au moins une image numérique délivrée par lesdits moyens de prise de vues. 10. Système selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit dispositif de restitution d'image(s) (10) est une tablette électronique. 11. Système selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit dispositif de prise de vues (20) est relié au dispositif de restitution d'image(s) (10) par l'intermédiaire d'une liaison sans fil (30).
G
G03,G06
G03B,G06F,G06Q
G03B 29,G06F 3,G06Q 30
G03B 29/00,G06F 3/048,G06Q 30/02
FR2982863
A1
EPAISSISSANTS NON IONIQUES ASSOCIATIFS CONTENANT DES ALKYLS CYCLOHEXYLOLS ALKOXYLES, LEURS UTILISATIONS ET FORMULATIONS LES CONTENANT
20,130,524
La présente invention concerne de nouveaux épaississants associatifs appartenant à la catégorie des HEUR (Uréthane oxyde d'Ethylène modifiés Hydrophobiquement ou Hydrophobically modified Ethylene oxyde URethane). Ces produits contiennent un monomère associatif original à base d'alkyl cyclohexylols alkoxylés. Leur pouvoir 10 épaississant est égal ou supérieur à celui procuré par les épaississants associatifs HEUR de l'art antérieur contenant des alkyls phénols greffés. On dispose donc d'un produit de substitution efficace et exempt d'alkyls phénols, ce qui correspond à la demande actuelle du marché. 15 Les formulations de peintures aqueuses contenant des charges minérales sont constituées d'une phase aqueuse, d'un ou plusieurs polymères en émulsion dans la phase liquide dénommés liants, de charges et/ou de pigments, d'un agent dispersant et d'adjuvants aussi divers que des tensio-actifs, des agents de coalescence, des biocides, des anti-mousses et enfin, d'au moins un agent épaississant. 20 Ce dernier permet de maîtriser la rhéologie des formulations aqueuses dans lesquelles il est introduit, et notamment des peintures aqueuses, tant au stade de leur fabrication, que pendant leur transport, leur stockage ou au cours de leur mise en oeuvre. La diversité des 25 contraintes pratiques au niveau de chacune de ces étapes renvoie à une multiplicité de comportements rhéologiques différents. On peut néanmoins résumer le besoin de l'homme du métier à l'obtention d'un effet d'épaississement de la formulation aqueuse, tant pour des raisons de stabilité au cours 30 du temps, que pour une possible application de la peinture sur une surface verticale, l'absence d'éclaboussures au moment de la mise en oeuvre, etc... C'est pourquoi on a désigné les additifs qui contribuent à cette régulation du comportement rhéologique sous le terme d'épaississants. Parmi ces produits, on distingue les épaississants dits « associatifs » qui sont des polymères hydrosolubles disposant de groupements hydrophobes insolubles. De telles macromolécules ont un caractère associant : une fois introduits dans l'eau, les groupements hydrophobes sont susceptibles de s'assembler sous forme d'agrégats micellaires. Ces agrégats sont reliés entre eux par les parties hydrophiles des polymères : il y a alors formation d'un réseau tridimensionnel qui provoque l'augmentation de la viscosité du milieu. Le mécanisme de fonctionnement et les caractéristiques des épaississants associatifs sont aujourd'hui bien connus et décrits par exemple dans les documents « Rheology modifiers for water-borne paints » (Surface Coatings Australia, 1985, pp. 6-10) et « Rheological modifiers for water-based paints : the most flexible tools for your formulations » (Eurocoat 97, UATCM, vol. 1, pp 423-442). Parmi ces épaississants associatifs, on distingue la classe des épaississants associatifs de type HEUR (Uréthane oxyde d'Ethylène modifiés Hydrophobiquement ou Hydrophobically modified Ethylene oxyde URethane selon l'acronyme anglo-saxon approprié). Ils désignent des copolymères résultant de la synthèse entre un composé du type polyalkylène glycol, un polyisocyanate, et un monomère ou condensat dit « associatif » du type alkyle, aryle ou aryalkyle constitué d'un groupe terminal hydrophobe. Ces structures sont bien connues pour développer des viscosités élevées, pour un gradient de cisaillement moyen à faible (J. of Applied Polymer Science, vol. 58, p 209- 230, 1995 ; Polymeric Mat. Sci. and Engineering, vol. 59, p 1033, 1988 ; Polymeric Mat. Sci. and Engineering, vol. 61, p 533, 1989 ; Polymeric Paint Colour Journal, vol. 176, n° 4169, p 459, June 1986), ce qui correspond respectivement aux mesures des viscosités StormerTM (KU) et BrookfieldTM (mPa.$). Parallèlement, le document EP 1 566 393 décrit un épaississant de type HEUR dont une des caractéristiques essentielles est la présence de n-butyl-l-octanol, alors que ses groupements hydrophobes sont à base d'alcools gras ayant de 8 à 18 atomes de carbone. Le document EP 1 013 264 décrit un épaississant polyuréthane pour des formulations cosmétiques, disposant d'un monomère associatif fonctionnalisé par un groupement hydrophobe pouvant être linéaire ou branché, mais préférentiellement linéaire et possédant de 12 à 24 atomes de carbone. Le document WO 94/06840 propose un épaississant associatif de type HEUR, caractérisé par une certaine densité de groupements hydrophobes, lesdits groupements étant des chaînes alkyles linéaires ayant de 8 à 22 atomes de carbone. Le document EP 1 584 331 propose un groupement terminal hydrophobe ayant de 6 à 34 atomes de carbone pour le monomère associatif. Pour augmenter spécifiquement la viscosité BrookfieldTM. Le document EP 0 639 595 propose des groupements hydrophobes linéaires ayant de 4 à 36 atomes de carbone. Le document WO 02/102868 fait référence lui aussi à des structures linéaires pour le monomère associatif. Indépendamment des profils rhéologiques particuliers apportés par les variations décrites ci-dessus, les HEUR dont le pouvoir épaississant est le plus marqué demeurent encore des molécules disposant d'alkyls phénols greffés sur leur monomère associatif. Un des produits représentatifs de cette technologie est l'AcrysolTM SCT-275 développé par la société DOWTM. Or, les alkyls phénols sont aujourd'hui largement suspectés d'être cancérigènes et dangereux pour la reproduction ; encore tolérés dans l'industrie des peintures, ils n'en demeurent pas moins dans le collimateur des institutions législatives, notamment européennes. Il existe donc un véritable besoin de mettre au point un épaississant associatif de type HEUR, exempt d'alkyls phénols, mais avec un pouvoir épaississant conservé voir même amélioré. Poursuivant ses recherches dans ce sens, la Demanderesse a constaté de manière tout à fait surprenante que l'emploi de certaines structures en lieu et place du monomère associatif, conduisaient à un tel résultat. Cette avancée technologique repose sur la mise en oeuvre, comme monomère associatif, d'un composé dont la structure répond à la formule (I) : (A 0)F,--(80)m- OH (I) où m et n sont des entiers inférieurs à 150 dont au moins un est non nul, A et B désignent des groupes alkyles différents l'un de l'autre, et ayant de 2 à 4 atomes de carbone, le groupement AO désignant préférentiellement l'oxyde d'éthylène et le groupement BO désignant préférentiellement l'oxyde de propylène, R désigne un groupement alkyle, linéaire ou ramifié contenant de 8 à 20 atomes de carbone, préférentiellement un groupement alkyle linéaire ayant de 9 à 12 atomes de carbone. De tels composés ont été identifiés en tant qu'agents tensio-actifs et sont obtenus par alkoxylation d'un alkyl phénol et hydrogénation du produit obtenu. On pourra notamment se reporter au document US 6 111 146 qui décrit leur synthèse. Les composés résultants sont désignés sous l'expression d'« alkyls cyclohexylols alkoxylés ». Il est important d'ajouter que la structure finale n'est pas celle d'un alkyl phénol, et que le produit résultant ne sera pas catégorisé comme tel. Les épaississants associatifs qui résultent de la polymérisation de ce monomère de formule (I), d'au moins un polylakylène glycol et d'au moins un polyisocyanate sont donc dénués d'alkyls phénols ; de manière inattendue et particulièrement avantageuse, ils permettent d'épaissir une peinture aqueuse à un niveau de viscosité au moins égal à celui offert par des HEUR de l'art antérieur contenant des alkyl phénols. On démontre même qu'on peut obtenir pour l'invention un profil rhéologique similaire à celui proposé par les produits de l'état de la technique aux alkyl phénols. On est donc parvenu à mettre au point un produit au moins équivalent, en s'affranchissant de la problématique liée à l'emploi d'alkyl phénols. Aussi, un premier objet de l'invention consiste en des polyuréthanes hydrosolubles résultant de la condensation : a) d'au moins un polyalkylène glycol, b) d'au moins un polyisocyanate, c) et d'au moins un monomère de formule (I) (AO),;-- (130)e- OH (I) où m et n sont des entiers inférieurs à 150 dont au moins un est non nul, A et B désignent des groupes alkyles différents l'un de l'autre, et ayant de 2 à 4 atomes de carbone, le groupement AO désignant préférentiellement l'oxyde d'éthylène et le groupement BO désignant préférentiellement l'oxyde de propylène, R désigne un groupement alkyle, linéaire ou ramifié contenant de 8 à 20 atomes de carbone, préférentiellement un groupement alkyle linéaire ayant de 9 à 12 atomes de carbone. La Demanderesse précise que la fabrication de ces polyuréthanes, qui appartiennent à la famille des épaississants de type HEUR, est parfaitement connue de l'homme du métier, qui pourra se reporter à l'enseignement des documents cités auparavant dans l'arrière plan technologique de la présente invention. Ces polyuréthanes sont aussi caractérisés en ce qu'ils résultent de la condensation de, exprimé en % en poids de chacun des monomères, la somme de ces % étant égale à 100 % : a) de 90 % à 99,5 % d'au moins un polyalkylène glycol, b) de 0,5 % à 10 % d'au moins un polyisocyanate. c) et de 90 % à 99,5 % d'au moins un monomère de formule (I). Ces polyuréthanes sont aussi caractérisés en ce que le polylakylène glycol est préférentiellement le polyéthylène glycol, préférentiellement un polyéthylène glycol de masse moléculaire en poids comprise entre 2 000 g/mole et 20 000 g/mole, préférentiellement entre 8 000 g/mole et 15 000 g/mole, et très préférentiellement entre 8 000 g/mole et 12 000 g/mole. Ces polyuréthanes sont aussi caractérisés en ce que le polyisocyanate est choisi parmi le toluène diisocyanate et ses dimères et trimères, le 1,4-butane di-isocyanate, le 1,6- hexane diisocyanate, l'isophorone diisocyanate, le 1,3- et le 1,4- cyclohexane diisocyanate, le 4,4'diisocyanatodicyclohexylmethane, le 1-méthy1-2,4- diisocyanatocyclohexane et son mélange avec le 1-méthy1-2,6-diisocyanatocyclohexane, le biuret de l'hexaméthylène diisocyanate et ses dimères et trimères et leurs mélanges. Un second objet de la présente invention consiste en des compositions aqueuses contenant de l'eau, au moins un polyuréthane selon l'invention, ainsi qu'au moins un tensio-actif, et éventuellement au moins un autre additif choisi parmi un biocide, un solvant, un anti-mousse, un régulateur de pH, un agent de coalescence et leurs mélanges. Ces compositions sont enfin caractérisées en ce qu'elles contiennent de, exprimée en % en poids de chacun de leurs constituants, la somme de ces % étant égale à 100 % : 1) 5 % à 45 % d'au moins un polyuréthane selon l'invention, 2) 5 % à 30 % d'au moins un tensio-actif, 3) 25 % à 75 % d'eau, 4) 0 à 5 % d'au moins un autre additif choisi parmi un biocide, un solvant, un anti- mousse, un régulateur de pH, un agent de coalescence et leurs mélanges. Un autre objet de la présente invention consiste en l'utilisation desdits polyuréthanes et desdites compositions, comme agents épaississants dans des formulations aqueuses, lesdites formulations étant préférentiellement choisies parmi des peintures aqueuses, des laques, des vernis, des sauces de couchage papetières, des formulations cosmétiques ou détergentes. Un dernier objet de la présente invention réside dans les formulations aqueuses contenant les épaississants et les compositions selon l'invention, lesdites formulations étant préférentiellement choisies parmi des peintures aqueuses, des laques, des vernis, des sauces de couchage papetières, des formulations cosmétiques ou détergentes. Les exemples qui suivent permettent de mieux comprendre l'invention, sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLES Exemple 1 Cet exemple illustre la fabrication d'une peinture aqueuse, dans laquelle on met en oeuvre un épaississant de l'art antérieur contenant un alkyl phénol ayant 15 atomes de carbone, et un épaississant selon l'invention, dont le groupement R est une chaîne alkyle linéaire ayant 9 atomes de carbone : le groupe hydrophobe correspondant contient donc ici 15 atomes de carbone. Essai n° 1 Cet essai illustre l'art antérieur. Il correspond à la mise en oeuvre d'une composition aqueuse à 17,5 % en poids sec d'un polymère contenant des alkyls phénols greffés, qui est l'AcrysolTM SCT-275 commercialisé par la société DowTM. Essai n° 2 Cet essai illustre l'art antérieur. Il correspond à la mise en oeuvre d'une composition aqueuse contenant 17,5 % en poids sec d'un polymère constitué de, exprimé en % en poids de chacun de ses monomères : a) 75 % de polyéthylène glycol de masse moléculaire en poids égale à 10 000 g/mol, b) 5 % d'isophorone diisocyanate, c) 15 % en poids d'un monomère de formule HO - (0E). - R où OE est l'oxyde d'éthylène, n est égal à 25 et R est le groupement alkyl phénol ayant 15 atomes de carbone. Essai n° 3 Cet essai illustre l'invention. Il correspond à la mise en oeuvre d'une composition aqueuse contenant 17,5 % en poids sec d'un polymère constitué de, exprimé en % en poids de chacun de ses monomères : a) 75 % de polyéthylène glycol de masse moléculaire en poids égale à 10 000 g/mol, b) 5 % d'isophorone diisocyanate, c) 15 % en poids d'un monomère de formule (0E)' (OP)n-OH (I) où m = 0 et n = 25 et R désigne le groupe alkyle linéaire ayant 9 atomes de carbone. Dans chacun des essais n° 1 à 3, on introduit dans un bécher 70,6 grammes de MowilithTM LDM 1871, 193,8 grammes d'eau bipermutée et 32 grammes de la composition à tester. On ajuste le pH au moyen d'ammoniaque (28 %) à une valeur comprise entre 8,6 et 8,9. A 25°C, on mesure alors les viscosités BrookfieldTM à 10 et 100 tours par minute (1-Lakio et puloo) et StormerTM (ms) de la peinture. Les résultats apparaissent dans le tableau 1. Essai n° 1 2 3 Art Antérieur AA AA IN INvention 1-43k10 13 600 12 200 13 800 pakioo 8 700 6 800 8 850 Ils 135 122 139 Tableau 1
La présente invention concerne de nouveaux épaississants associatifs appartenant à la catégorie des HEUR (Uréthane oxyde d'Ethylène modifiés Hydrophobiquement ou Hydrophobically modified Ethylene oxyde URethane). Ces produits contiennent un monomère associatif original à base d'alkyl cyclohexylols alkoxylés. Leur pouvoir épaississant est égal ou supérieur à celui procuré par les épaississants associatifs HEUR de l'art antérieur contenant des alkyls phénols greffés. On dispose donc d'un produit de substitution efficace et exempt d'alkyls phénols, ce qui correspond à la demande actuelle du marché.
1 - Polyuréthanes hydrosolubles résultant de la condensation : a) d'au moins un polyalkylène glycol, b) d'au moins un polyisocyanate, c) et d'au moins un monomère de formule (I) (A0)i,--(B0)01-1 (I) 10 où : m et n sont des entiers inférieurs à 150 dont au moins un est non nul, A et B désignent des groupes alkyles différents l'un de l'autre, et ayant de 2 à 4 atomes de carbone, le groupement AO désignant préférentiellement l'oxyde d'éthylène et le groupement BO désignant préférentiellement 15 l'oxyde de propylène, R désigne un groupement alkyle, linéaire ou ramifié contenant de 8 à 20 atomes de carbone, préférentiellement un groupement alkyle linéaire ayant de 9 à 12 atomes de carbone. 20 2 - Polyuréthanes selon la 1, caractérisés en ce que le polylakylène glycol est le polyéthylène glycol, préférentiellement un polyéthylène glycol de masse moléculaire en poids comprise entre 2 000 g/mole et 20 000 g/mole, préférentiellement entre 8 000 g/mole et 15 000 g/mole, et très préférentiellement entre 8 000 g/mole et 12 000 g/mole. 25 3 - Polyuréthanes selon une des 1 à 2, caractérisés en ce que le polyisocyanate est choisi parmi le toluène diisocyanate et ses dimères et trimères, le 1,4-butane di-isocyanate, le 1,6-hexane diisocyanate, l'isophorone diisocyanate, le 1,3- et le 1,4- cyclohexane diisocyanate, le 4,4'diisocyanatodicyclohexylmethane, le 1-méthyl- 30 2,4-diisocyanatocyclohexane et son mélange avec le 1-méthy1-2,6- diisocyanatocyclohexane, le biuret de l'hexaméthylène diisocyanate et ses dimères et trimères et leurs mélanges. 4 - Compositions aqueuses contenant de l'eau, au moins un polyuréthane selon une des 1 à 3, ainsi qu'au moins un tensio-actif, et éventuellement au moins un autre additif choisi parmi un biocide, un solvant, un anti-mousse, un régulateur de pH, un agent de coalescence et leurs mélanges. 5 - Compositions selon la 4, caractérisées en ce qu'elles contiennent de, exprimée en % en poids de chacun de leurs constituants, la somme de ces % étant égale à 100 % : 1) 5 % à 45 % d'au moins un polyuréthane selon l'invention, 2) 5 % à 30 % d'au moins un tensio-actif, 3) 25 % à 75 % d'eau, 4) 0 à 5 % d'au moins un autre additif choisi parmi un biocide, un solvant, un antimousse, un régulateur de pH, un agent de coalescence et leurs mélanges. 15 6 - Utilisation des polyuréthanes selon une des 1 à 3 et des compositions selon une des 4 ou 5, comme agents épaississants dans des formulations aqueuses, lesdites formulations étant préférentiellement choisies parmi des peintures aqueuses, des laques, des vernis, des sauces de couchage papetières, des formulations 20 cosmétiques ou détergentes. 7 - Formulations aqueuses contenant les épaississants et les compositions selon une des 1 à 5, lesdites formulations étant préférentiellement choisies parmi des peintures aqueuses, des laques, des vernis, des sauces de couchage papetières, des 25 formulations cosmétiques ou détergentes.
C,A,D
C08,A61,C09,C11,D21
C08G,A61K,C08L,C09D,C11D,D21H
C08G 18,A61K 8,C08L 75,C09D 7,C11D 3,D21H 21
C08G 18/72,A61K 8/87,C08G 18/48,C08L 75/08,C09D 7/12,C11D 3/37,D21H 21/14
FR2979906
A1
SYSTEME DE RECEPTION POUR CONVOYEUR A BANDE
20,130,315
La présente invention concerne le domaine du convoyage de matériaux. La présente invention propose plus particulièrement un système permettant de réceptionner des matériaux sur un convoyeur à bande. Les convoyeurs à bande sont couramment utilisés pour le transport de produits en vrac. Ces convoyeurs transportent les produits en vrac d'un lieu de chargement vers un lieu de déchargement ou inversement. Un convoyeur à bande comprend une bande repliée en boucle et montée de manière rotative sur elle-même entre un rouleau de tête entrainé en rotation et un rouleau de pied. Le convoyeur à bande a une section en forme d'auge ou de berceau de sorte que la bande épousant la forme en auge du convoyeur prend la forme d'une gouttière pouvant contenir les produits en vrac. Le déchargement sur la bande des produits en vrac s'effectue habituellement au niveau d'auges de réception. Lors d'un déchargement de produits en vrac, les produits en vrac doivent être amortis pendant leur chute afin que la bande du convoyeur ne soit pas abimée trop rapidement et qu'elle ne subisse pas des effets de poinçonnement. La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système simple de réception pour convoyeur à bande ayant la propriété d'amortir la chute des matériaux en vrac lors de leur déchargement sur la bande. À cet effet, l'invention concerne un système de réception pour convoyeur à bande comprenant un châssis de support rigide supportant un dispositif de glissement de la bande, caractérisé en ce que le dispositif de glissement forme un berceau présentant un plan vertical et longitudinal de symétrie comprenant au moins une partie centrale formant le fond du berceau et deux parties latérales formant les bords latéraux du berceau, la partie centrale formant le fond du berceau comprenant un composite formé 2 9 79906 2 de couches dont au moins une couche en matériau souple et une couche, dont la surface en contact avec la bande permet le glissement de la bande. Selon une autre particularité, le composite comprend en outre une couche métallique pourvue de moyens de fixation permettant la fixation au 5 châssis de support rigide. Selon une autre particularité, la partie formant le fond du berceau est formée deux éléments de fond de part et d'autre du plan de symétrie du berceau, chacun de ces éléments de fond est formé de deux pans, comportant dans l'ordre à partir du plan de symétrie, un premier pan 10 horizontal perpendiculaire au plan de symétrie du berceau et un deuxième pan formant un angle obtus avec le premier pan. Selon une autre particularité, le deuxième pan forme un angle compris entre 100 et 160° avec le premier pan. Selon une autre particularité, le deuxième pan forme un angle de 15 l'ordre de 140° avec le premier pan. Selon une autre particularité, le premier pan est relié au deuxième pan par une partie courbée. Selon une autre particularité, les deux parties latérales formant les bords latéraux du berceau sont réglables en angle par rapport à un plan 20 comprenant le premier pan horizontal. Selon une autre particularité, les deux parties latérales sont en matériau permettant le glissement de la bande. Selon une autre particularité, le matériau permettant le glissement de la bande est du polyéthylène haute densité (PEND). 25 Selon une autre particularité, le matériau souple du composite est du caoutchouc. Selon une autre particularité, le châssis de support rigide comprend un ou plusieurs supports transversaux parallèles entre eux espacés longitudinalement les uns des autres, chaque support transversal comprenant un profilé destiné à être fixé sur un support inférieur et un élément de maintien du berceau comprenant : - un élément central destiné à recevoir la partie centrale formant le fond du berceau, l'élément central ayant une forme et des dimensions aptes à contenir une forme correspondant à la section de la partie centrale formant le fond du berceau de façon que la surface orientée vers la bande soit au même niveau que les parties latérales du berceau, - deux éléments latéraux destinés à recevoir les parties latérales du berceau. Selon une autre particularité, l'élément de maintien comprend en outre : - des moyens de fixations de l'élément central, disposés au voisinage du plan de symétrie du berceau, - un premier et un deuxième montant dont leur première extrémité appartient aux éléments latéraux, ces premières extrémités étant les plus proches de l'élément central et dont la deuxième extrémité de chaque montant est fixée au profilé, les extrémités opposées de l'élément central étant également fixée aux montants. Selon une autre particularité, l'élément de maintien comprend en outre des moyens de réglage fixés aux extrémités du profilé formant chaque support transversal, chaque élément latéral ayant une première extrémité articulée au voisinage de l'élément central par l'intermédiaire d'une élément solidaire du profilé, la deuxième extrémité de l'élément latéral étant articulée à une première extrémité d'un élément d'appui, la deuxième extrémité de l'élément d'appui étant fixée à un moyen de réglage pour définir plusieurs positions de l'élément latéral selon un réglage en angle entre les parties latérales et le plan comprenant le premier pan horizontal. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés : - la figure 1 représente une vue en coupe transversale du système de réception selon une configuration ; - la figure 2 représente une vue en perspective du système de réception selon la configuration de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue en coupe d'un support de châssis selon une configuration ; - la figure 4 représente une vue en perspective d'un support de châssis selon une autre configuration ; - la figure 5 représente une vue en coupe d'un élément de fond ; - la figure 6 représente une vue de profile d'un support de châssis selon la configuration de la figure 4 ; - la figure 7 représente une vue en perspective d'un élément de fond de la figure 5. L'invention va être décrite en référence aux figures énumérées ci- dessus. La présente invention propose un système (0) de réception pour convoyeur à bande. Ce système (0) comprend un châssis (1) de support rigide supportant un dispositif de glissement de la bande Le dispositif de glissement forme un berceau présentant un plan (2) vertical et longitudinal de symétrie. Le dispositif de glissement comprend au moins une partie (3) centrale formant le fond du berceau et deux parties (4) latérales formant les bords latéraux du berceau. La partie (3) centrale formant le fond du berceau comprend un composite formé de plusieurs couches. Dans l'ordre, en partant de la couche en contact avec la bande, le composite comprend une couche (6) en matériau permettant le glissement de la bande sur la surface en contact avec la bande, puis une couche (5) en matériau souple. La couche (6) en matériau permettant le glissement de la bande est, par exemple, de façon non limitative, en polyéthylène haute densité (PEND). La couche (5) en matériau souple est, par exemple, de façon non limitative, en caoutchouc. Cette couche (5) en matériau souple permet d'amortir la chute des produits s en vrac lors d'un déchargement de ces produits. Le composite peut comprendre en outre une couche (7) métallique pourvue de moyens (8) de fixation permettant la fixation au châssis (1) de support rigide. Ces moyens (8) de fixation sont, par exemple, des goujons, soudés à la couche métallique, qui sont destinés à s'insérer dans des 10 orifices de fixation réalisés sur le châssis. La partie formant le fond du berceau peut être formée de deux éléments (9) de fond de part et d'autre du plan (2) de symétrie du berceau. Chacun de ces éléments (9) de fond est formé de deux pans (10, 11) comportant, dans l'ordre à partir du plan (2) de symétrie, un premier pan (10) 15 horizontal perpendiculaire au plan (2) de symétrie du berceau et un deuxième pan (11) formant un angle (A) obtus avec le premier pan (10). Le deuxième pan (11) forme un angle (A) avec le premier pan (10) compris entre 100° et 160°. De préférence, le deuxième pan (11) forme un angle (A) avec le premier pan (10) de l'ordre de 140°. 20 Selon une configuration représentée sur les figures 5 et 7, le premier pan (10) est relié au deuxième pan (11) par une partie (12) courbée. La partie courbée et le premier et le deuxième pan sont, par exemple, monoblocs. Les deux parties (4) latérales du berceau sont en matériau permettant 25 le glissement de la bande par exemple, de façon non limitative, en polyéthylène haute densité (PEND). Selon une configuration, les deux parties (4) latérales formant les bords latéraux du berceau peuvent être réglables en angle (B) par rapport à un plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal de l'élément (9) de fond. Le châssis (1) de support rigide du système comprend un ou plusieurs supports (14) transversaux parallèles entre eux et espacés longitudinalement les uns des autres. Par exemple, ces supports (14) transversaux peuvent être régulièrement espacés les uns des autres. Chaque support (14) transversal comprend un profilé (15) destiné à être fixé sur un support inférieur et un élément de maintien du berceau. Le support inférieur peut être le sol ou une station de support. L'élément de maintien comprend un élément (16) central destiné à recevoir la partie (3) centrale formant le fond du berceau. L'élément (16) central a une forme et des dimensions qui sont aptes à contenir une forme correspondant à la section de la partie (3) centrale formant le fond du berceau de façon que la surface orientée vers la bande soit au même niveau que les parties (4) latérales du berceau. L'élément de maintien comprend en outre deux éléments (17) latéraux qui sont destinés à recevoir les parties (4) latérales du berceau. Selon une première configuration, des moyens (18) de fixations de l'élément (16) central sur le profilé sont disposés au voisinage du plan (2) de symétrie du berceau. Ces moyens (18) de fixations peuvent être une plaque pliée selon un axe perpendiculaire au profilé (15) ou non pliée et soudée, à sa première extrémité, à l'élément (16) central et, à sa deuxième extrémité, au profilé (15). Dans cette première configuration, l'élément de maintien comprend, en outre, un premier et un deuxième montant (19). La première extrémité d'un montant (19) appartient aux éléments (17) latéraux qui sont les plus proches de l'élément (16) centrale. La deuxième extrémité de chaque montant (19) est fixée au profilé (15). De plus, les extrémités opposées de l'élément (16) central sont également fixée aux montants (19). Un montant (19) peut, par exemple, comprendre deux pans (19a, 19b) : le pan (19a) le plus proche du profilé est fixé perpendiculaire au profilé et le deuxième pan (19b) fait un angle (A) égal à l'angle que font les deux pans de l'élément (9) de fond. Un élément (22) de consolidation peut être, par exemple, fixé entre le deuxième pan (19b) et un élément (17) latéral. Selon une deuxième configuration, des moyens (19) de réglage sont fixés aux extrémités du profilé (15) formant chaque support (14) transversal. Les éléments (17) latéraux sont, par exemple, des profilés en forme de U. Chaque élément (17) latéral possède une première extrémité articulée au voisinage de l'élément (16) central par l'intermédiaire d'un élément (20) solidaire du profilé (15). Cet élément (20) solidaire au profilé (15) est, par exemple, deux plaques parallèles entre elles fixées perpendiculairement au profilé (15) et parallèle à l'axe longitudinal du profilé. L'extrémité de chaque plaque opposée à l'extrémité fixée au profilé est perforée pour laisser passer un moyen de fixation cylindrique tel que par exemple, une vis, ou un goujon. Ce moyen de fixation passe également par un orifice percé dans chaque jambe du U de l'élément (17) latéral afin que les éléments (17) latéraux soient articulés à l'élément (20) solidaire au profilé (15) et donc au profilé (15). La deuxième extrémité de l'élément (17) latéral est articulée à une première extrémité d'un élément (21) d'appui. Cet élément (21) d'appui peut être, par exemple, une plaque ou deux plaques parallèles entre elles. La deuxième extrémité de l'élément (21) d'appui est fixée à un moyen (19) de réglage pour définir plusieurs positions de l'élément (17) latéral selon un réglage en angle (B) entre les parties (4) latérales et le plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal. Cette deuxième configuration permet de contrôler la forme de gouttière de la bande qui épouse la forme en berceau du système de réception. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
L'invention concerne un système de réception pour convoyeur à bande comprenant un châssis de support rigide supportant un dispositif de glissement de la bande. Ce système est caractérisé en ce que le dispositif de glissement forme un berceau présentant un plan vertical et longitudinal de symétrie comprenant au moins une partie centrale formant le fond du berceau et deux parties latérales formant les bords latéraux du berceau. La partie centrale formant le fond du berceau est constitué d'un composite formé de couches dont au moins une couche en matériau souple et une couche, dont la surface en contact avec la bande, en matériau permettant le glissement de la bande.
1. Système (0) de réception pour convoyeur à bande 1. Système (0) de réception pour convoyeur à bande comprenant un châssis (1) de support rigide supportant un dispositif de glissement de la bande, caractérisé en ce que le dispositif de glissement forme un berceau présentant un plan (2) vertical et longitudinal de symétrie comprenant au moins une partie (3) centrale formant le fond du berceau et deux parties (4) latérales formant les bords latéraux du berceau, la partie (3) centrale formant le fond du berceau comprenant un composite formé de couches dont au moins une couche (5) en matériau souple et une couche (6), dont la surface en contact avec la bande permet le glissement de la bande. 2. Système (0) selon la 1, caractérisé en ce que le composite comprend en outre une couche (7) métallique pourvue de moyens (8) de fixation permettant la fixation au châssis (1) de support rigide. 3. Système (0) selon la 1 et 2, caractérisé en ce que la partie formant le fond du berceau est formée deux éléments (9) de fond de part et d'autre du plan (2) de symétrie du berceau, chacun de ces éléments (9) de fond est formé de deux pans (10, 11) comprenant, dans l'ordre à partir du plan (2) de symétrie, un premier pan (10) horizontal perpendiculaire au plan (2) de symétrie du berceau et un deuxième pan (11) formant un angle (A) obtus avec le premier pan (10). 4. Système (0) selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième pan (11) forme un angle (A) compris entre 100° et 160° avec le premier pan (10). 5. Système (0) selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième pan (11) forme un angle de l'ordre de 140° avec le premier pan (10). 6. Système (0) selon au moins une des 3 à 5, caractérisé en ce que le premier pan (10) est relié au deuxième pan (11) par une partie (12) courbée. 7. Système (0) selon les 1 à 6, caractérisé en ce que les deux parties (4) latérales formant les bords latéraux du berceau sont réglables en angle (B) par rapport à un plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal. 8. Système (0) selon les 1 et 7, caractérisé en ce que les deux parties (4) latérales sont en matériau permettant le glissement de la bande. 9. Système (0) selon les 1 et 8, caractérisé en ce que le matériau permettant le glissement de la bande est du polyéthylène haute densité (PEND). 10. Système (0) selon la 1, caractérisé en ce que le matériau souple du composite est du caoutchouc. 11. Système (0) selon les 1 à 9, caractérisé en ce que le châssis (1) de support rigide comprend un ou plusieurs supports (14) transversaux parallèles entre eux espacés longitudinalement les uns des autres, chaque support (14) transversal comprenant un profilé (15) destiné à être fixé sur un support inférieur et un élément de maintien du berceau comprenant : - un élément (16) central destiné à recevoir la partie (3) centrale formant le fond du berceau, l'élément (16) central ayant une forme et des dimensions aptes à contenir une forme correspondant à la section de la partie (3) centrale formant le fond du berceau et de façon que la surface orientée vers la bande soit au même niveau que les parties (4) latérales du berceau, - deux éléments (17) latéraux destinés à recevoir les parties (4) latérales du berceau. 12. Système (0) selon la 10, caractérisé en ce que l'élément de maintien comprend en outre : 2 9 79906 11 - des moyens (18) de fixations de l'élément (16) central disposés au voisinage du plan (2) de symétrie du berceau, - un premier et un deuxième montant (19) dont leur première extrémité appartient aux éléments (17) latéraux, ces premières 5 extrémités étant les plus proches de l'élément (16) centrale et dont la deuxième extrémité de chaque montant est fixée au profilé (15), les extrémités opposées de l'élément (16) central étant également fixée aux montants (19). 13. Système (0) selon la 10, caractérisé en ce que 10 l'élément de maintien comprend en outre des moyens (19) de réglage fixés aux extrémités du profilé (15) formant chaque support (14) transversal, chaque élément (17) latéral ayant une première extrémité articulée au voisinage de l'élément (16) central par l'intermédiaire d'un élément (20) solidaire du profilé (15), la deuxième extrémité de l'élément (17) latéral étant 15 articulée à une première extrémité d'un élément (21) d'appui, la deuxième extrémité de l'élément (21) d'appui étant fixée à un moyen (19) de réglage pour définir plusieurs positions de l'élément (17) latéral selon un réglage en angle (B) entre les parties (4) latérales et le plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal. 202. Système (0) selon la 1, caractérisé en ce que le composite comprend en outre une couche (7) métallique pourvue de moyens (8) de fixation permettant la fixation au châssis (1) de support rigide. 3. Système (0) selon la 1 et 2, caractérisé en ce que la partie formant le fond du berceau est formée deux éléments (9) de fond de part et d'autre du plan (2) de symétrie du berceau, chacun de ces éléments (9) de fond est formé de deux pans (10, 11) comprenant, dans l'ordre à partir du plan (2) de symétrie, un premier pan (10) horizontal perpendiculaire au plan (2) de symétrie du berceau et un deuxième pan (11) formant un angle (A) obtus avec le premier pan (10). 4. Système (0) selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième pan (11) forme un angle (A) compris entre 100° et 160° avec le premier pan (10). 5. Système (0) selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième pan (11) forme un angle de l'ordre de 140° avec le premier pan (10). 6. Système (0) selon au moins une des 3 à 5, caractérisé en ce que le premier pan (10) est relié au deuxième pan (11) par une partie (12) courbée. 7. Système (0) selon les 1 à 6, caractérisé en ce que les deux parties (4) latérales formant les bords latéraux du berceau sont réglables en angle (B) par rapport à un plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal. 8. Système (0) selon les 1 et 7, caractérisé en ce que les deux parties (4) latérales sont en matériau permettant le glissement de la bande. 9. Système (0) selon les 1 et 8, caractérisé en ce que le matériau permettant le glissement de la bande est du polyéthylène haute densité (PEND). 10. Système (0) selon la 1, caractérisé en ce que le matériau souple du composite est du caoutchouc. 11. Système (0) selon les 1 à 9, caractérisé en ce que le châssis (1) de support rigide comprend un ou plusieurs supports (14) transversaux parallèles entre eux espacés longitudinalement les uns des autres, chaque support (14) transversal comprenant un profilé (15) destiné à être fixé sur un support inférieur et un élément de maintien du berceau comprenant : - un élément (16) central destiné à recevoir la partie (3) centrale formant le fond du berceau, l'élément (16) central ayant une forme et des dimensions aptes à contenir une forme correspondant à la section de la partie (3) centrale formant le fond du berceau et de façon que la surface orientée vers la bande soit au même niveau que les parties (4) latérales du berceau, - deux éléments (17) latéraux destinés à recevoir les parties (4) latérales du berceau. 12. Système (0) selon la 10, caractérisé en ce que l'élément de maintien comprend en outre : 2 9 79906 11 - des moyens (18) de fixations de l'élément (16) central disposés au voisinage du plan (2) de symétrie du berceau, - un premier et un deuxième montant (19) dont leur première extrémité appartient aux éléments (17) latéraux, ces premières 5 extrémités étant les plus proches de l'élément (16) centrale et dont la deuxième extrémité de chaque montant est fixée au profilé (15), les extrémités opposées de l'élément (16) central étant également fixée aux montants (19). 13. Système (0) selon la 10, caractérisé en ce que 10 l'élément de maintien comprend en outre des moyens (19) de réglage fixés aux extrémités du profilé (15) formant chaque support (14) transversal, chaque élément (17) latéral ayant une première extrémité articulée au voisinage de l'élément (16) central par l'intermédiaire d'un élément (20) solidaire du profilé (15), la deuxième extrémité de l'élément (17) latéral étant 15 articulée à une première extrémité d'un élément (21) d'appui, la deuxième extrémité de l'élément (21) d'appui étant fixée à un moyen (19) de réglage pour définir plusieurs positions de l'élément (17) latéral selon un réglage en angle (B) entre les parties (4) latérales et le plan (13) comprenant le premier pan (10) horizontal. 20
B
B65
B65G
B65G 21,B65G 15,B65G 47
B65G 21/20,B65G 15/08,B65G 47/16
FR2986336
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN ORGANE OPTIQUE, SYSTEME DE FIXATION ET DISPOSITIF CRYOGENIQUE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF, PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FIXATION CORRESPONDANT
20,130,802
La présente invention concerne un dispositif de fixation d'un organe optique, un système de fixation comprenant un tel dispositif de fixation, un dispositif cryogénique comportant un tel dispositif de fixation, un procédé de fabrication d'un tel dispositif et un procédé de fixation d'un organe optique. Il est connu d'utiliser des supports adaptés pour recevoir des organes optiques afm de les fixer dans une position stable et précise. Dans un environnement cryogénique ou dans les hautes températures, les différences d'expansion thermique (CTE pour « coefficient of thermal expansion » en anglais) entre les matériaux des organes optiques et les matériaux constituant les supports peuvent engendrer des contraintes énormes sur les organes optiques. Ces contraintes pouvant endommager ou désaligner les organes optiques. Le brevet US-4 733 945 décrit un dispositif de fixation d'un organe optique sur un support. Le dispositif de fixation comporte des moyens flexibles collés à la fois à l'organe optique et au support afin de fixer l'organe optique au support. Les lames flexibles permettent en outre de réduire partiellement les contraintes sur l'organe optique générées par la différence d'expansion thermique entre l'organe optique et le support au cours d'une utilisation du dispositif de fixation dans un environnement de température variable. Néanmoins, l'utilisation de colle pour fixer les lames flexibles à la fois à l'organe optique et au support engendre plusieurs inconvénients, par exemple des problèmes de vieillissement de la colle, de démontage impossible de l'organe optique du support et des problèmes de dégazage intensifiés dans un environnement cryogénique ou dans les hautes températures. Le but de la présente invention est de fournir un dispositif de fixation d'au moins un organe optique palliant les inconvénients précités. Plus particulièrement, l'invention vise à fournir un dispositif de fixation d'au moins un organe optique adapté pour être utilisé dans des conditions de températures HIRSCH6 \ Brevets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 1/16 extrêmes aussi bien dans les très hautes températures que dans les très basses températures, c'est-à-dire entre 4 K et 600 K tout en garantissant un maintien précis de l'organe optique. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif de fixation d'au moins un organe optique, ledit dispositif de fixation étant adapté à être monté dans un support pour recevoir le au moins un organe optique, ledit support comprenant une cavité et au moins trois plots de fixation en périphérie de la cavité destinés à recevoir un organe de fixation du dispositif de fixation, où ledit dispositif de fixation comprend une bride avec une face interne destinée à être positionnée en regard du au moins un organe optique, et au moins trois organes de fixation pour permettre un engagement avec les plots de fixation, où : la bride est en matériau déformable élastiquement et comprend au moins trois boucles ouvertes dudit matériau constituant des organes de fixation, reliées en continuité de matière par des segments dudit matériau ; et le dispositif de fixation comporte au moins trois lamelles, chacune constituée en un matériau déformable élastiquement et comprenant une première et une deuxième extrémités et sont chacune reliées par leur première extrémité à la face interne de la bride et leur seconde extrémité sont destinées à maintenir par contact le au moins un organe optique. Un tel dispositif de fixation permet d'assurer un maintien isostatique de l'organe optique sans déformation préjudiciable au cours de fortes variations de température, dans un environnement cryogénique ou dans les hautes températures. En outre, le dispositif de fixation peut-être aisément monter/démonter du support. Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises séparément ou en combinaison : les boucles ouvertes constituant les organes de fixation sont réparties à intervalles angulaires égaux ; les boucles ouvertes constituant les organes de fixation sont chacune formée d'un arc sous-tendant un angle compris entre 180° et 320° ; - chaque boucle ouverte constituant les organes de fixation est adaptée pour s'ouvrir ou se refermer par déformation élastique pour ouvrir ou refermer les \\HIRSCH6 \Brevets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc -27/01/12 - 2/16 angles entre les secondes extrémités des lamelles flexibles et la face interne de la bride ; la bride est en matériau ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur ou égal à 5.10-61(4 ; la bride est en matériau ayant un module de Young supérieur à 70 MPa ; la bride est en matériau comprenant principalement du titane ; la bride est sensiblement de forme circulaire, elliptique ou triangulaire ; l'organe optique à fixer comporte une gorge circonférentielle et en ce que chaque lamelle est adaptée pour que leur seconde extrémité s'insère dans la gorge circonférentielle de l'organe optique à fixer ; chaque lamelle comporte à sa seconde extrémité en contact avec l'organe optique à fixer un moyen de maintien latéral de l'organe optique à fixer en forme de U ; et l'organe optique à fixer est choisi dans la liste consistant en un filtre, un grisme, un prisme, un réseau et une lentille. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne également un système de fixation d'au moins un organe optique comprenant un support comprenant au moins une cavité et au moins trois plots de fixation pour recevoir le au moins un organe optique et au moins un dispositif de fixation tel que décrit précédemment. Selon un troisième aspect, l'invention concerne également un dispositif cryogénique comprenant au moins un système de fixation d'au moins un organe optique tel que décrit précédemment. En outre l'invention concerne, selon un quatrième aspect, un procédé de fabrication d'un dispositif de fixation tel que décrit précédemment caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de découpe par électro-érosion aux fils de la bride du dispositif de fixation. L'invention concerne également un procédé de fixation d'au moins un organe optique sur un support à l'aide d'un dispositif de fixation tel que décrit précédemment, comprenant les étapes suivantes : ouverture de la bride (24) du dispositif de fixation par déformation élastique simultanée des au moins trois boucles ouvertes (28) par un moyen d'écartement radial ; \HIRSCH6 \13revets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 3/16 installation de l'organe optique à l'intérieur de la bride ouverte ; maintien latéral de l'organe optique à l'intérieur de la bride en refermant la bride par déformation élastique inverse des au moins trois boucles ouvertes (28) de façon simultanée; et fixation du dispositif de fixation de l'organe optique sur le support en utilisant les au moins trois boucles ouvertes (28) du dispositif de fixation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés : - les figures 1 et 2 sont des schémas synoptiques respectivement en perspective et en coupe d'un système de fixation d'au moins un organe optique selon l'invention, - la figure 3 est un schéma synoptique en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de fixation d'un organe optique selon l'invention, - la figure 4 est un schéma synoptique de face du dispositif de fixation de la figure 3, - la figure 5 est un schéma synoptique en perspective d'un second mode de réalisation d'un dispositif de fixation d'un organe optique selon l'invention, - la figure 6 est un schéma synoptique de face du dispositif de fixation de la figure 5, - les figures 7 et 8 sont des schémas synoptiques en section d'un dispositif de fixation de deux organes optiques selon l'invention, et - la figure 9 est un schéma synoptique en perspective d'un système de fixation de plusieurs organes optiques selon l'invention. Sur les différentes figures, les éléments analogues sont désignés par des références identiques. En référence aux figures 1 et 2, on décrit un système de fixation 10 d'un organe optique 12. L'organe optique 12 est par exemple un filtre, un grisme, un prisme, un réseau ou une lentille. Dans la suite de la description et sauf mention contraire, l'organe optique est de forme cylindrique à base circulaire, tel qu'un filtre ou une lentille. \\HIRSCH6 \Brevets \ 33400 \ 33448 CNRS \33448-120127 - Texte DEPOT doc - 27/01/12 - 4/16 L'organe optique 12 comprend deux faces principales, chacune adaptée à transmettre un rayonnement lumineux et une partie périphérique formant bord 13 de l'organe optique. Le système de fixation 10 comprend un support 14 et au moins un dispositif de fixation 16 de cet organe optique 12 au support 14. Un seul organe optique est représenté sur la figure 1 pour simplifier la description du système. Bien entendu, plusieurs organes optiques peuvent être fixés simultanément par le système de fixation au moyen d'un ou de plusieurs dispositif de fixation 16, comme cela sera décrit plus en détail par la suite. Le support 14 est destiné par exemple à être placé dans un dispositif cryogénique. Il comprend une cavité 18 et au moins trois plots de fixation 20, chacun situé en périphérie de la cavité. Par exemple, le support 14 est en matériau comportant de l'aluminium, notamment en aluminium. Le dispositif de fixation 16 est adapté pour être monté sur le support 14 pour recevoir les organes optiques 12. A cet effet, le support 14 comporte au moins trois plots de fixation 20 et le dispositif de fixation 16 comprend au moins trois organes de fixation pour permettre un engagement avec les plots de fixation 20 du support 14 qui sont, chacun, destinés à recevoir un des organes de fixation du dispositif de fixation 16. Chaque plot de fixation 20 est par exemple un cylindre en relief par rapport à la surface du support. Dans ce cas, le cylindre est dans la lumière du support. Bien entendu, les plots de fixation peuvent avoir d'autres formes. De préférence, le support 14 comporte uniquement trois plots de fixation 20 et le dispositif de fixation 16 comprend trois organes de fixation pour permettre un engagement avec les trois plots de fixation 20. Le dispositif de fixation va maintenant être décrit plus en détails en regard des figures 3 et 4 illustrant un premier mode de réalisation respectivement en perspective et de face. Le dispositif de fixation comprend une bride 24 ayant une face interne 26 destinée à être positionnée en regard de chaque organe optique 12 à fixer. UERSCH6 \Brevets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 5/16 La bride 24 est en matériau déformable élastiquement. De préférence, la bride 24 est en matériau ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur ou égal à 5.10-61(4 et ayant un module de Young au moins supérieur ou égal à 70 MPa. En outre, la bride 24 est en matériau ayant une limite élastique supérieure ou égale à 400 MPa. Ces valeurs permettent d'assurer un bon maintien du dispositif de fixation 16 sur le support 14 tout en ayant à la fois une bonne accommodation thermique compte tenu des dilatations différentielles des matériaux et une bonne tenue mécanique. Par exemple, et de manière avantageuse, la bride 24 est en matériau métallique comprenant principalement du titane, notamment en titane. De plus, la bride 24 est sensiblement de forme circulaire, elliptique ou triangulaire. Préférentiellement, la bride 24 est de forme sensiblement circulaire. Elle comporte au moins trois boucles ouvertes 28 dudit matériau constituant chacune un organe de fixation. Chaque boucle ouverte 28 est reliée en continuité de matière par des segments 30 du matériau de sorte que la bride est formée d'une seule et unique pièce. Les boucles ouvertes 28 constituant les organes de fixation sont réparties à intervalles angulaires égaux. Ainsi, par exemple si la bride 24 ne comporte que trois boucles ouvertes, celles-ci seront espacées angulairement de 120°. De plus, elles sont chacune formée un arc sous-tendant un angle compris entre 180° et 320°. La bride 24 est par exemple fabriquée selon un procédé comprenant au moins une étape de découpe par électro-érosion aux fils selon l'invention permettant ainsi que la bride soit formée d'une seule pièce. Un tel procédé de fabrication permet d'obtenir une pièce extrêmement précise et peu chère. Le dispositif de fixation 16 comporte au moins trois lamelles 32, chacune constituée en un matériau déformable élastiquement et comprenant une première et une deuxième extrémités. Chaque lamelle 32 est reliée en continuité de matière avec la bride 24 par sa première extrémité 34 à la face interne 26 de la bride. Bien entendu, selon d'autres modes de réalisation, chaque lamelle 32 peut être fixée par exemple par soudure par sa première extrémité 34 à la face interne 26 de la bride 24. \\HIRSCH6 \Brevets \33400 \33448 CNRSO3448-120127- Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 6/16 Les secondes extrémités 36 de chaque lamelle 32 sont destinées à maintenir par contact chaque organe optique 12 à fixer. A cet effet, les secondes extrémités 36 sont en appui sur une portion de la partie périphérique 13 de l'organe optique 12. Les lamelles 32 sont réparties à intervalles angulaires égaux. Elles sont orientées vers le centre géométrique de la bride 24. La grande face des lamelles 32 forme un angle noté 13 avec le plan tangent à la bride 24 au point de liaison entre la première extrémité 34 et la face interne 26 de la bride. De préférence, il y a autant de lamelles 32 que de boucles ouvertes 28, permettant d'associer respectivement chaque lamelle 32 à une boucle ouverte 28. L'écart angulaire, noté a sur la figure 4, entre la première extrémité 34 d'une lamelle 32 et le centre d'une boucle ouverte 28 est sensiblement compris entre 10° et 60°. Chaque boucle ouverte 28 constituant les organes de fixation est adaptée pour s'ouvrir ou se refermer par déformation élastique pour ouvrir ou refermer les angles sur la figure 4, entre les secondes extrémités 36 des lamelles flexibles 32 et la face interne 26 de la bride 24. Une telle réalisation permet à chaque lamelle d'assurer un maintien isostatique de l'organe optique sans déformation préjudiciable au cours de fortes variations de température par exemple durant une phase de refroidissement. Avantageusement, elle permet de garantir le maintien de l'organe optique sans l'utilisation de colle et un vignetage minimum sur l'organe optique. Notamment, dans le cas où l'organe optique 12 comporte une gorge 38 partiellement ou totalement circonférentielle faisant partie de la partie périphérique 13 de l'organe optique, chaque lamelle 32 peut-être adaptée pour que sa seconde extrémité 36 s'insère dans la gorge 38 circonférentielle de l'organe optique 12, comme illustré sur les figures 2 et 4. La gorge 38 est représentée en traits pointillés sur la figure 4. Une telle réalisation, dans laquelle chaque lamelle s'insère dans la gorge circonférentielle de l'organe optique à fixer est particulièrement avantageuse car elle permet de garantir un très bon maintien latéral de l'organe optique sans l'utilisation de colle et un vignetage minimum sur l'organe optique 12. \FURSCH603revets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 7/16 Un second mode de réalisation du dispositif de fixation 56 est illustré sur les figures 5 et 6. Le dispositif de fixation 56 est identique à celui décrit dans le premier mode de réalisation à l'exception de la seconde extrémité 66 des lamelles 52. En effet, selon ce second mode de réalisation, chaque lamelle 52 comporte à sa seconde extrémité 66 en contact avec l'organe optique 12 un moyen de maintien latéral 68 de l'organe optique 12. Ce moyen de maintien latéral 68 est en forme de U. Le dispositif de fixation selon ce second mode de réalisation est notamment adapté aux organes optiques dépourvus de gorge circonférentielle. Une telle réalisation, dans laquelle chaque lamelle se termine en forme de U est particulièrement avantageuse car elle permet de garantir un maintien latéral de l'organe optique par l'extérieur de celui-ci également sans l'utilisation de colle. Quelque soit le mode de réalisation, un tel dispositif de fixation selon l'invention inséré à l'interface entre le support et l'organe optique permet d'assurer un maintien de l'organe optique par une déformation élastique. En effet, le dispositif de fixation se comporte comme une pince autour de l'organe optique 12. Au cours de fortes variations de température, par exemple de l'ordre de 200 K, les dilatations sont absorbées par la déformation élastique des lamelles qui jouent le rôle de ressorts. L'organe optique voit environ dix fois moins d'efforts aux appuis des secondes extrémités des lamelles que l'effort appliqué sur chacune des boucles ouvertes constituant les organes de fixation (efforts radiaux). La souplesse thermique et la tenue mécanique sont obtenues notamment par l'utilisation d'un matériau comportant du titane. De tels systèmes de fixation d'au moins un organe optique trouvent par exemple des applications dans des dispositifs soumis à de fortes variations de température, et en particulier dans des dispositifs cryogéniques comprenant au moins un système de fixation selon l'invention. Selon l'invention, le système optique peut comporter plusieurs dispositifs de fixation afin de fixer plusieurs organes optiques. MIRSCH6Srevets \33400 \ 33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc -27/01/12- 8/16 Par exemple, la figure 7 illustre un système de fixation 70 permettant de fixer simultanément deux lentilles 72A, 72B comportant un support 74 et deux dispositifs de fixation tels que décrits ci-dessus. Les deux dispositifs de fixation 16A, 16B illustrés sont des dispositifs de fixation selon le premier mode de réalisation et les organes optiques 72A, 72B sont pourvus chacun d'une gorge 38 circonférentielle. Bien entendu, le système de fixation 70 peut comprendre des dispositifs de fixation selon le premier ou le second mode de réalisation et les organes optiques à fixer par le dispositif sont pourvus ou non d'une gorge circonférentielle et ce quel que soit le mode de réalisation du dispositif de fixation choisi. Dans l'exemple illustré sur la figure 7, les deux dispositifs de fixation 16A, 16B sont fixés de part et d'autre du support 74. Bien entendu, les deux dispositifs de fixation 16A, 16B peuvent être fixés du même côté du support 74 selon d'autres modes de réalisation. Les plots de fixation 20 du support 74 sont destinés à recevoir à la fois les organes de fixation du premier et du second dispositifs optiques 16A, 16B. Bien entendu, selon d'autres modes de réalisation le support 74 peut comporter un premier groupe d'au moins trois plots de fixation 20 destinés à recevoir les organes de fixation d'un des dispositifs de fixation 16A et un second groupe d'au moins trois plots de fixation 20 destinés à recevoir les organes de fixation de l'autre des dispositifs de fixation 16B. Les deux groupes de plots de fixation 20 peuvent alors être décalés angulairement ou non.La figure 8 illustre un autre exemple de système de fixation 80 permettant de fixer simultanément deux prismes 82A, 82B comportant un support 84 et deux dispositifs de fixation tels que décrits ci-dessus. Le support 84 comprend au moins un groupe d'au moins trois plots de fixation (non apparents sur la présente figure) destinés à recevoir les organes de fixation du ou des dispositifs de fixation 16A, 16B. Les deux dispositifs de fixation 16A, 16B illustrés sont des dispositifs de fixation selon le premier mode de réalisation et les organes optiques 82A, 82B sont pourvus chacun d'une gorge 38 circonférentielle. Bien entendu, le système de fixation 80 peut comprendre des dispositifs de fixation selon le premier ou le second mode de réalisation et les organes optiques à fixer par le dispositif sont pourvus ou non d'une \\HERSCH6 \Brevets \ 33400 \ 33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT. doc 27/01/12 - 9/16 gorge circonférentielle et ce quel que soit le mode de réalisation du dispositif de fixation choisi. Une telle réalisation d'un dispositif de fixation permet de réaliser ce que l'homme du métier appelle des empilements d'organes optiques en garantissant un centrage isostatique très précis des organes optiques. La figure 9 illustre un autre exemple de réalisation d'un système de fixation 90, adapté pour fixer simultanément plusieurs organes optiques 92, comportant un support 94 et une pluralité de dispositifs de fixation 56. Le support 94 comporte une pluralité de cavités et au moins autant de groupes d'au moins trois plots de fixation 20. Les cavités sont de préférence agencées en minimisant l'espace entre deux cavités. Par exemple, les cavités sont réparties à intervalles angulaires égaux et à égale distance du centre géométrique du support 94. Chaque groupe d'au moins trois plots de fixation 20 est disposé en périphérie d'une cavité et chaque plot de fixation d'un même groupe est destiné à recevoir un organe de fixation d'un dispositif de fixation placé en regard de ladite cavité. Les dispositifs de fixation 56 illustrés sont des dispositifs de fixation selon le second mode de réalisation. Bien entendu, le système de fixation 90 peut comprendre des dispositifs de fixation selon le premier ou le second mode de réalisation et les organes optiques à fixer par le dispositif peuvent être pourvus ou non d'une gorge circonférentielle et ce quel que soit le mode de réalisation du dispositif de fixation choisi. Les dispositifs de fixation 56 sont agencés dans le même plan, chacun en regard d'une cavité. Une telle réalisation est utile pour réaliser par exemple des roues de filtres optiques. Celle-ci est possible grâce à la compacité des dispositifs de fixation selon l'invention. Un procédé de fixation selon l'invention d'au moins un organe optique 12 sur un support 14 à l'aide d'un dispositif de fixation tel que décrit précédemment va maintenant être détaillé. \IERSCH6 \13revets \ 33400 \ 33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 10/16 Ce procédé de fixation comporte une étape d'ouverture de la bride 24 du dispositif de fixation par déformation élastique simultanée des au moins trois boucles ouvertes 28 par un moyen d'écartement radial. Ce moyen d'écartement radial est par exemple un micromètre d'intérieur permettant d'obtenir un écartement mesuré des boucles ouvertes. Ensuite, l'organe optique 12 est installé à l'intérieur de la bride 24 ouverte. L'organe optique 12 est alors maintenu latéralement à l'intérieur de la bride 24 en refermant la bride 24 par déformation élastique inverse des boucles ouvertes 28 de façon simultanée. Selon un mode de réalisation, une fois la bride montée autour de l'organe optique, les lamelles flexibles étant prisonnières de la gorge circonférentielle de l'organe optique si celui-ci en est pourvu, le tout forme un ensemble solidaire, comme illustré sur la figure 4. Selon un autre mode de réalisation, dans le cas d'un organe optique non usiné, c'est-à-dire dépourvu de gorge circonférentielle, les lamelles flexibles maintiennent prisonnier l'organe optique par l'extérieur cette fois-ci et le tout forme également un ensemble solidaire, comme illustré sur la figure 6. En outre, il est possible de régler en rotation l'organe optique suivant son axe de révolution, par exemple pour un réseau, l'organe optique n'étant pas collé au dispositif de fixation. Le dispositif de fixation de l'organe optique 12 est ensuite fixé sur le support 14 en utilisant les boucles ouvertes 28 du dispositif de fixation. Pour cela, les boucles ouvertes 28 sont à nouveau ouvertes par un moyen d'écartement radial afin d'engager chacune d'elles autour d'un des plots de fixation du support. Cette ouverture angulaire est réalisée avec une amplitude moins grande que dans l'étape d'ouverture de la bride 24 afin de garantir un maintien minimal de l'organe optique 12 dans le dispositif de fixation. Les boucles ouvertes 28 constituant chacune un organe de fixation ainsi engagées autour des plots de fixation du support permettent de garantir un maintien en position du dispositif de fixation de l'organe optique sur le support. L'effort de serrage sur les lamelles flexibles est découplé d'environ un facteur 10 par rapport à l'effort de montage des organes de fixation sur les plots de fixation du MIRSCH6\Brevets \33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc -27/01/12 - 11/16 support. Avec un tel rapport d'effort, l'invention garantit une dispersion de serrage d'environ ± 10% pour des températures de 80 K et des couples de matériaux tels que verre, silice pour l'organe optique, aluminium pour le support et titane pour la bride du dispositif de fixation. Pour des organes optiques de quelques grammes et des efforts de maintien de plusieurs centaines de grammes, il a été montré par les inventeurs que l'invention garantit un maintien en position par frottement qui résiste largement à 10 G en quasi-statique. Un tel dispositif de fixation peut être mis en application dans tout instrument optique soumis à de fortes variations de température, en particulier tout instrument optique utilisés dans l'infrarouge à 80 K tel que des caméras, télescopes... Un dispositif de fixation selon l'invention permet de maintenir fermement et précisément l'organe optique sans collage et sans déformation en particulier dans un environnement cryogénique. L'invention présente également l'avantage de fournir un centrage isostatique très précis et permet un empilage d'organes optiques sur les plots de fixation du support. En outre, l'absence de collage permet un réglage en rotation de l'organe optique suivant son axe de révolution, ce qui est très utile pour régler par exemple des réseaux optiques ou des prismes. En outre, sa forte compacité permet de l'insérer dans un espace restreint et d'en associer plusieurs dans un système de fixation de plusieurs organes optiques. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme du métier. Par exemple, l'homme du métier adaptera le nombre et la position des boucles ouvertes et des lamelles afin de pouvoir utiliser un dispositif de fixation selon l'invention pour fixer des organes optiques de forme sensiblement rectangulaire ou carré afin de préserver les avantages décrits ci-avant. \\1-IRSCH6Srevete33400 \ 33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT doc -27/01/12- 12/16
L'invention concerne un dispositif de fixation (16) d'au moins un organe optique (12) et le procédé correspondant. Le dispositif de fixation est adapté à être monté dans un support (14) pour recevoir le au moins un organe optique. Le support comprend une cavité (18) et au moins trois plots de fixation (20) en périphérie de la cavité destinés à recevoir un organe de fixation du dispositif de fixation. Le dispositif de fixation comprend une bride (24) avec une face interne (26) destinée à être positionnée en regard du au moins un organe optique (12), et au moins trois organes de fixation pour permettre un engagement avec les plots de fixation (20). La bride (24) est en matériau déformable élastiquement et comprend au moins trois boucles ouvertes (28) dudit matériau constituant des organes de fixation, reliées en continuité de matière par des segments (30) dudit matériau. Le dispositif de fixation comporte en outre au moins trois lamelles (32), chacune constituée en un matériau déformable élastiquement et comprenant une première (34) et une deuxième extrémités (36) et sont chacune reliées par leur première extrémité (34) à la face interne (26) de la bride (24) et leur seconde extrémité (36) sont destinées à maintenir par contact le au moins un organe optique (12).
1. Dispositif de fixation (16 ; 56) d'au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92), ledit dispositif de fixation étant adapté à être monté dans un support (14 ; 74 ; 84 ; 94) pour recevoir le au moins un organe optique, ledit support comprenant une cavité (18) et au moins trois plots de fixation (20) en périphérie de la cavité destinés à recevoir un organe de fixation du dispositif de fixation, où ledit dispositif de fixation comprend une bride (24) avec une face interne (26) destinée à être positionnée en regard du au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92), et au moins trois organes de fixation pour permettre un engagement avec les plots de fixation (20), caractérisé en ce que : la bride (24) est en matériau déformable élastiquement et comprend au moins trois boucles ouvertes (28) dudit matériau constituant des organes de fixation, reliées en continuité de matière par des segments (30) dudit matériau ; et le dispositif de fixation comporte au moins trois lamelles (32 ; 52), chacune constituée en un matériau déformable élastiquement et comprenant une première (34) et une deuxième extrémités (36 ; 66) et sont chacune reliées par leur première extrémité (34) à la face interne (26) de la bride (24 ; 76, 77 ; 96) et leur seconde extrémité (36 ; 66) sont destinées à maintenir par contact le au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92). 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que les boucles ouvertes (28) constituant les organes de fixation sont réparties à intervalles angulaires égaux. 3. Dispositif de fixation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les boucles ouvertes (28) constituant les organes de fixation sont chacune formée d'un arc sous-tendant un angle compris entre 180° et 320°. 4. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque boucle ouverte (28) constituant les organes de fixation est adaptée pour s'ouvrir ou se refermer par déformation élastique pour ouvrir ou refermer les 1102SCH6 \Brevets \ 33400 \33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT.doc - 27/01/12 - 13/16angles entre les secondes extrémités (36 ; 66) des lamelles flexibles (32 ; 52) et la face interne (26) de la bride (24). 5. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la bride (24) est en matériau ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur ou égal à 5.10-6 K-1. 6. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la bride (24) est en matériau ayant un module de Young supérieur à 70 MPa. 7. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la bride (24) est en matériau comprenant principalement du titane. 8. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la bride (24) est sensiblement de forme circulaire, elliptique ou triangulaire. 9. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe optique à fixer (12 ; 72 ; 82 ; 92) comporte une gorge (38) circonférentielle et en ce que chaque lamelle (32) est adaptée pour que leur seconde extrémité (36) s'insère dans la gorge (38) circonférentielle de l'organe optique à fixer (12 ; 72 ; 82 ; 92). 10. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque lamelle (52) comporte à sa seconde extrémité (66) en contact avec l'organe optique à fixer un moyen de maintien latéral (68) de l'organe optique à fixer (12 ; 72 ; 82 ; 92) en forme de U. 11. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'organe optique à fixer (12 ; 72 ; 82 ; 92) est choisi dans la liste consistant en un filtre, un grisme, un prisme, un réseau et une lentille. \\HIRSCH6\13revets \33400 \33448 CNRS \33448-120127 - Texte DEPOT.doc -27/01/12- 14/16 12. Système de fixation (10 ; 70 ; 80 ; 90) d'au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92) comprenant un support (14 ; 74 ; 84 ; 94) comprenant au moins une cavité (18) et au moins trois plots de fixation (20) pour recevoir le au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92) et au moins un dispositif de fixation (16 ; 56) selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Dispositif cryogénique comprenant au moins un système de fixation (10 ; 70 ; 80 ; 90) d'au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92) selon la 12. 14. Procédé de fabrication d'un dispositif de fixation (16 ; 56) selon l'une quelconque des 1 à 11 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de découpe par électro-érosion aux fils de la bride (24) du dispositif de fixation. 15. Procédé de fixation d'au moins un organe optique (12 ; 72 ; 82 ; 92) sur un support (14 ; 74 ; 84 ; 94) à l'aide d'un dispositif de fixation (16 ; 56) selon l'une quelconque des 1 à 11, comprenant les étapes suivantes : - ouverture de la bride (24) du dispositif de fixation par déformation élastique simultanée des au moins trois boucles ouvertes (28) par un moyen d'écartement radial ; - installation de l'organe optique à l'intérieur de la bride ouverte ; - maintien latéral de l'organe optique à l'intérieur de la bride en refermant la bride par déformation élastique inverse des au moins trois boucles ouvertes (28) de façon simultanée; et fixation du dispositif de fixation de l'organe optique sur le support en utilisant les au moins trois boucles ouvertes (28) du dispositif de fixation. \\IMISCH6 \Brevets \33400 \ 33448 CNRS \ 33448-120127 - Texte DEPOT. doc - 27/01/12 - 15/16
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FR2989279
A1
UTILISATION DE L'ACIDE CINNAMIQUE POUR PREVENIR OU TRAITER DES INFECTIONS PROVOQUEES PAR UN ANTIGENE RESISTANT OU UNE COMBINAISON D'ANTIGENES
20,131,018
La présente invention concerne l'utilisation de l'acide cinnamique pour prévenir ou traiter des infections provoquées par un antigène résistant ou une combinaison d'antigènes. De nos jours, l'acide cinnamique est une molécule qui est largement utilisée dans divers domaines. En effet, on peut trouver l'acide cinnamique dans l'industrie du parfum ; il sert également pour la composition d'exhausteurs de goût. Par ailleurs, il est connu depuis fort longtemps que l'acide cinnamique possède des propriétés antiseptique et antifongique. De ce fait, on le trouve également dans certains produits pharmaceutiques. Actuellement, de nombreux antigènes sont traités par l'utilisation d'antibiotiques. Cependant, l'utilisation massive de ces derniers par l'homme a entraîné la résistance de certains d'entre eux vis-à-vis des antibiotiques. En effet, les antibiotiques exercent une pression sélective très forte et éliminent les antigènes sensibles mais les antigènes présentant une mutation leur permettant d'y survivre continuent quant à eux à se reproduire, en transmettant à leur descendance leurs gènes de résistance, produisant rapidement une génération d'antigènes pleinement ou majoritairement résistants. Il est à noter que ce phénomène de résistance n'est pas propre aux antibiotiques mais existe également pour d'autres familles de molécules telles que les antifongiques, les corticoïdes ou les antiviraux. De plus, lorsque les antigènes se trouvent sous forme combinée, ces derniers perdent leur individualité. Par conséquent, dans ce cas, les antibiotiques soit ne s'avèrent pas être efficaces ou bien lorsqu'ils sont efficaces, la co-prescription d'une autre famille d'antibiotique doit être administrée au patient. Il en est de même pour les antifongiques, les corticoïdes et les antiviraux. La résistance des germes conduit donc soit à une 10 augmentation de la durée du traitement ou à la nécessité d'associer plusieurs familles de molécules simultanément, et d'en augmenter le dosage. Il serait donc très avantageux de trouver un palliatif aux antibiotiques, antifongiques, corticoïdes et antiviraux 15 classiquement utilisés. Or, la Demanderesse a trouvé de façon surprenante que l'utilisation d'acide cinnamique permettait de répondre à cette problématique en étant efficace, à des doses raisonnables, sur des antigènes combinés ou des antigènes 20 résistants. De plus, l'utilisation d'acide cinnamique peut être associée à une autre substance active pour compléter son action sans augmenter sa durée de traitement. Par ailleurs, la petite taille de la molécule d'acide 25 cinnamique présente un avantage non négligeable vis-à-vis des antibiotiques ou des antifongiques lui permettant de passer plus facilement à travers les cellules. De ce fait, l'acide cinnamique s'avère être plus efficace que les antibiotiques ou antifongiques classiquement utilisés sur 30 certains antigènes résistants. L'objet de la présente invention est donc l'utilisation d'acide cinnamique, de ses métabolites, ses sels, ses composés d'inclusions et ses solvates pour l'obtention d'un médicament destiné à prévenir ou traiter des infections provoquées par un antigène résistant ou par une combinaison d'antigènes dont l'un au moins peut être résistant. Dans la présente demande, on entend par "antigène" la désignation soit d'une bactérie, d'une levure, d'un champignon, d'un germe ou d'un virus. En l'absence d'indication spécifique, dans la présente invention, le terme "acide cinnamique" couvre l'acide cinnamique lui-même, ses différentes formes isomériques, ses métabolites, ses sels, ses composés d'inclusions et ses solvates. On utilisera indifféremment le terme d'"acide cinnamique" ou de "cinnamaldéhyde". Par "antigène résistant", on entend un antigène 15 présentant des résistances au traitement qui lui est spécifique (antibiotiques, antifongiques, corticoïdes et antiviraux). Par combinaison d'antigènes, on entend l'association d'au moins deux antigènes de même nature ou de nature 20 différente. Les antigènes résistants qui peuvent être traités conformément à l'invention sont choisis dans le groupe comprenant des bactéries telles que Escherichia coli antibiorésistant, Staphylococcus aureus résistant à l'acide 25 fusidique, l'érythromycine et aux pyridones, Staphylococcus Aureus Resistant Methyl (SARM), Streptococcus pyogenes résistant aux antibiotiques et particulièrement à l'érythromycine et ciprofloxacine et aux pyridones, S. pyogenes antibiorésistant, Gardnerella vaginalis résistante 30 aux antibiotiques et particulièrement au métronidazole et à l'acide fusidique, propionibacterium acnes résistant aux antibiotiques et antiseptique, tout particulièrement à l'érythromycine, l'acide fusidique, le peroxyde de benzoyle et la chloréxidine et aux pyridones, pneumocoques résistants aux antibiotiques et particulièrement aux pénicillines, à l'ampicilline, l'amoxicilline et l'érythromycine; des levures ou champignons tels que Candida albicans résistant aux quinolones, imidazolés, pyridones, aminopénicillines, nitrofuranes et sulfamides; et des virus tels que l'haemophillus influenza type A, paramixoviridae, le virus ourlien, le VZV ou herpès simplex type 1, 2 et 3, ces virus ayant subi des mutations. Parmi les combinaisons d'antigènes connues, on peut citer E.coli & Proteus spp, E.coli et Klebsiella spp, E.coli et Pseudomonas spp, E.coli et Pasteurella spp, E.coli et Staphylococcus spp, E.coli et Candida spp, E.coli et Trichophyton spp, E.coli et Microsporum spp, E.coli et Epidemophyton spp, E.coli et Gardnerella spp, E.coli et Propionibacterium spp, E.coli et Pneumococcus spp, C.albicans et Staphylococcus spp, C.albicans et Pseudomonas spp, C.albicans et Streptococcus spp, C.albicans et Propionibacterium spp, C.albicans et Trichophyton spp, C.albicans et Microsporum spp, C.albicans et Epidemophyton spp, C.albicans et Malassezia spp, C.albicans et Gardnerella spp, C.albicans et Pneumococcus spp, S.aureus et Streptococcus spp, S.aureus et Trichophyton, S.aureus et Microsporum spp, S.aureus et Epidemophyton spp, S.aureus et Gardnerella spp, S.aureus et Propionibacterium spp, S.aureus et Malassezia spp, S.aureus et Pneumococcus spp. Selon un mode préféré de l'invention, l'acide cinnamique permet de traiter les pathologies provoquées par la combinaison d'au moins deux des antigènes choisis dans 30 le groupe comprenant Escherichia coli, Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Pasteurella multocida. Selon l'invention, l'acide cinnamique utilisé peut se trouver sous forme de mélange racémique, c'est-à-dire présentant une quantité égale d'acide trans-cinnamique et d'acide cis-cinnamique, ou bien il peut se présenter sous la forme d'un mélange non racémique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'acide cinnamique utilisé se trouve sous sa forme d'acide trans-cinnamique à plus de 90%, de préférence à plus de 95% et plus préférentiellement encore à plus de 98%. Selon un autre mode de réalisation, l'acide cinnamique peut se trouver sous forme de sels, de solvates ou bien former des composés d'inclusion avec par exemple des cyclodextrines. A titre d'exemples de sels possibles, on peut citer 15 l'acétate, adipate, aspartate, benzoate, bésylate, bicarbonate, carbonate, bisulfate, sulfate, borate, camsylate, citrate, cyclamate, édisylate, ésylate, formiate, fumarate, gluceptate, gluconate, glucuronate, hexafluorophosphate,hibenzate, chlorure, chlorhydrate, 20 bromure, bromhydrate, iodure, iodhydrate, isothionate, lactate, malate, maléate, malonate, mésylate, méthylsulfate, naphtylate, 2-napsylate, nicotinate, nitrate, orotate, oxalate, palmitate, pamoate,bphosphate/hydrogeno-phosphate/dihydrogeno- 25 phosphate, pyroglutamate, saccharate, stéarate, succinate, tannate, tartrate, tosylate, trifluoroacétate et xinofoate, de préférence le sel est le succinate. Le terme solvate est utilisé ici pour décrire un complexe moléculaire comprenant l'acide cinnamique et au 30 moins une molécule solvant pharmaceutiquement acceptable, par exemple l'eau ou l'éthanol. Selon l'invention, le médicament peut être administré par voie orale, trans-cutanée, trans-cutanéomuqueuse ou topique, la voie orale incluant la voie aérienne par masque ou brumisation est incluse dans la voie orale. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la voie d'administration privilégiée est la voie orale. La voie topique a une action par la molécule mère uniquement. En revanche, les voies orales et trans cutanéomuqueuses ont une métabolisation de la molécule mère en 2 métabolites essentiels (acide hippurique et benzoïque) retrouvés essentiellement dans les urines à 93% créant 10 ainsi un milieu non favorable à la prolifération de germes. Ces métabolites sont donc actifs tous les deux vis-à-vis des infections de l'arbre urinaire. Par arbre urinaire, on entend l'ensemble constitué par les reins, l'uretère (droite et gauche), la vessie et l'urètre. 15 De façon surprenante, les inventeurs ont trouvé que les métabolites acides hippurique et benzoïque ont une activité également par voie topique sur les germes résistants. Les formes galéniques seront choisies selon les 20 pathologies à traiter, et les voies d'administration choisies. A titre d'exemple on peut citer notamment des formes solides, semi-solides, souples, liquides, vaporisées ou pressurisées, vaporisations et diffusions ultrasoniques. Parmi les formes galéniques solides, on peut citer les 25 présentations sous forme de bâton, cachet, comprimé, enrobé ou non, effervescent, soluble, orodispersible, pelliculé, gastrorésistant ou à libération modifiée, capsule à enveloppe molle, dragée, gélule (capsules à enveloppe dure: HPMC, algues, cartilage, os) pelliculée ou non, 30 gastrorésistante ou non, gomme ou pâte à mâcher, granule, granulé, pilule, pastille, poudre orale ou pour application topique, poudre lyophilisée soluble dans un liquide chaud ou froid, tablette, suppositoire ou ovule. Parmi les formes galéniques souples, on peut citer les dispositifs transdermiques, de vernis souples, de tissus imprégnés. Parmi les formes galéniques semi-solides, on peut citer le cataplasme, crème, emplâtres médicamenteux, gel, émulsion, pâte, huile ou pommade. Parmi les formes galéniques liquides, on peut citer les formulations sous forme d'émulsion buvable, de suspension buvable, d'huiles de macération, de teinture officinale, de teinture mère, d'huile végétale en topique, liniment, liquide oral, lotion, mousse, sirop. Parmi les formes galéniques pressurisées ou pneumatiques, on peut citer les formulations sous forme de nébuliseur, inhalateur (par exemple pressurisé à valve doseuse ou à poudre) et diffuseur sonique. Selon la forme galénique utilisée, différents excipients ou véhicules acceptables sur le plan physiologique, essentiellement inertes, peuvent être présents, comme des solutions isotoniques, tamponnées, salines, des sels, gommes, sucres, agents stabilisants, épaississants, édulcorants, gélifiants, tensio-actifs, etc. Dans le cas de gélules ou capsules, on utilise typiquement du stéarate de magnésium et/ou de la silice colloïdale et/ou de la maltodextrine ou de la silice organique ou diverses huiles de macération ou d'expression obtenues par pressage à froid ou à chaud. Par ailleurs, l'enveloppe de ces capsules ou gélules peut être constituée de gélatine d'origine animale, végétale ou de poisson, d'algues, d'hydroxypropyl méthylcellulose (HPMC) et de cellulose. Elles peuvent être revêtues d'une couche gastrorésistante ou non et être modifiées pour effectuer une libération prolongée dans le tractus digestif. Selon l'invention, la concentration en acide cinnamique dans le médicament diffère en fonction du mode d'administration. En effet, dans le cas d'une administration par voie orale 5 ou transcutanéo-muqueuse, la concentration de l'acide cinnamique à titre de principe actif dans le médicament est comprise entre 0,03g et 40g/jour, de préférence entre O,lg et 18g/jour et plus préférentiellement encore entre 0,4g et 7,2g/jour. 10 Dans le cas d'une administration par voie topique, la concentration de l'acide cinnamique à titre de principe actif dans le médicament est comprise entre 0,01g et 25g/jour, de préférence entre O,lg et 16g/jour et plus préférentiellement encore 0,3g et 10g/jour. 15 Selon l'invention, les infections à prévenir ou à traiter sont des infections en urologie, gynécologie, dermatologie, ORL, pneumologie, gastroentérologie et allergologie. Parmi les pathologies cibles essentielles, on peut 20 citer les infections cutanéo-muqueuses bactériennes telles que l'impétigo, l'impétigo bulleux, la folliculite, le furoncle et la furonculose, l'anthrax, l'érysipèle, les plaies simples, infectées et surinfectées, cystite aiguë, chronique ou interstitielle, les urétrites, les néphrites 25 et pyélonéphrites, les prostatites, les vaginites et les vaginoses ; les infections cutanéo-muqueuses bactériennes et mycosique telles que la perlèche, la glossite, la stomatite, le muguet, la candidose anorectale, les candidoses génitales. 30 On peut également citer les infections cutanéo-muqueuses pulmonaires telles que la grippe, la bronchite, la pneumonie ; les infections cutanéo-muqueuses d'origine virale tels que l'herpès digital, buccal, anorectal et vaginal ; les infections cutanée d'origine virale tels que la rougeole, les oreillons, la varicelle, le zona. Selon un mode de réalisation particulier et pour une administration par voie orale ou injectable, l'invention porte sur l'utilisation d'acide cinnamique pour traiter des infections de l'appareil urinaire, des voies basses ou hautes, et notamment de la cystite, en particulier de la cystite aigue, chronique ou interstitielle. Dans ce mode de réalisation et dans le cas d'une 10 administration par voie orale, la concentration de l'acide cinnamique à titre de principe actif dans le médicament est comprise entre 0,03g et 40g/jour, de préférence entre 0,1g et 18g/jour et plus préférentiellement encore entre 0,4g et 7,2g/jour et dans le cas d'une administration par voie 15 injectable la concentration de l'acide cinnamique à titre de principe actif dans le médicament est comprise entre 0,001g et 5g/jour, de préférence entre O,Olg et 3,5g/jour et plus préférentiellement encore entre O,Olg et 2g/jour De façon préférée, ce médicament destiné au traitement 20 de la cystite aigue, chronique ou interstitielle comprend du transcinnamaldéhyde en tant que principe actif. Selon un autre mode de réalisation, et pour une administration par voie trans-cutanéomuqueuse, l'invention porte sur l'utilisation d'acide cinnamique pour prévenir ou 25 traiter des infections génitales telles que la vaginite ou la vaginose. Selon un autre mode de réalisation particulier et pour une administration par voie topique, l'invention porte sur l'utilisation d'acide cinnamique pour prévenir ou traiter 30 des infections dermatologiques telles que le psoriasis ou l'eczéma. L'utilisation selon l'invention peut être faite seule, en traitement de première intention, ou en combinaison ou alternance avec d'autres traitements, notamment avec les antibiotiques, antifongiques, corticoïdes ou antispasmodiques. Elle permet de réduire la sévérité de l'infection, de bloquer son développement ou de la supprimer totalement. Elle permet de faciliter la défense de l'organisme contre l'infection. Elle est utilisable chez l'humain, mais également chez tout mammifère. Ainsi, selon un autre mode de réalisation, l'invention porte sur l'utilisation d'acide cinnamique en combinaison avec au moins un autre agent thérapeutiquement efficace pour prévenir ou traiter les infections urinaires telles que les cystites aigue, chronique ou interstitielle ou pour traiter les infections dermatologiques telles que le psoriasis ou l'eczéma. Un tel agent thérapeutiquement efficace pouvant être utilisé en association avec l'acide cinnamique est choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux, les antispasmodiques, les anti-inflammatoires, et leurs mélanges. Parmi les combinaisons possibles, on peut trouver le cinnamaldéhyde et amoxicilline +/- phloroglucinol, cinnamaldéhyde et ciprofloxacine pour le traitement de l'arbre urinaire, ou le cinnamaldéhyde et amoxicilline pour le traitement de la colite bactérienne, ou le cinnamaldéhyde et diprosone, cinnamaldehyde et protopic pour le traitement de l'eczéma, ou le cinnamaldéhyde en solution H/E ou E/H et hydrothérapie riche en sélénium, cinnamaldéhyde et daivobet, le cinnamaldéhyde et acide salicylique + corps gras pour le traitement du psoriasis, ou le cinnamaldéhyde et kétoconazole / éconazole pour le traitement des états pelliculaires ; ou le cinnamaldehyde et ibuprofène pour le traitement des sinusites, ou le cinnamaldéhyde et phloroglucinol pour le traitement des colites spasmodiques ; ou le cinnamaldéhyde et pyostacine pour le traitement des plaies infectées ; ou le cinnamaldéhyde et monazole , cinnamaldéhyde et éconazole pour le traitement des vaginoses, ou cinnamaldehyde et polyginax, cinnamaldehyde et monazole / éconazole pour le traitement des vaginites infectieuses. De façon particulière, on peut utiliser les combinaisons suivantes: - Voie orale : o Traitement de l'arbre urinaire, en gélule ^ cinnamaldéhyde et amoxicilline +/phloroglucinol ^ cinnamaldéhyde et ciprofloxacine o traitement de la colite bactérienne, en gélule gastrorésistante ^ cinnamaldéhyde et amoxicilline/ - voie topique : o traitement de l'eczéma, en crème hydratante ^ cinnamaldéhyde et diprosone ^ cinnamaldehyde et protopic o traitement du psoriasis, en crème ^ cinnamaldéhyde en solution H/E ou E/H et hydrothérapie riche en sélénium ^ cinnamaldéhyde et daivobet ^ cinnamaldéhyde et acide salicylique + corps gras o traitement des états pelliculaires, en shampoing ^ cinnamaldéhyde et kétoconazole / éconazole o traitement des sinusites ^ cinnamaldehyde et ibuprofène o traitement des colites spasmodiques ^ cinnamaldéhyde et phloroglucinol o traitement des brûlures du 1° et 2° degré infectées, en onction : ^ cinnamaldéhyde et o traitement des plaies infectées, en pommade ^ cinnamaldéhyde et pyostacine - voie vaginale o traitement des vaginoses, en ovule ^ cinnamaldéhyde et monazole ^ cinnamaldéhyde et éconazole o traitement des vaginites infectieuses, en ovule ^ cinnamaldehyde et polyginax ^ cinnamaldehyde et monazole / éconazole D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. La présente invention sera illustrée par les exemples suivants, qui sont donnés à titre d'illustration uniquement. EXEMPLES Etude de la comparaison de l'activité entre l'acide cinnamique et des antifongiques, antiviraux et antibiotiques contre des antigènes résistants Objectif et principe de l'étude Déterminer la CMI (Concentration Minimale Inhibitrice) d'acide cinnamique; versus antibiotiques, antifongiques et antiviraux vis-à-vis d'antigènes résistants et/ou de combinaison d'antigènes. Méthodologie et protocole standardisé La méthode est basée sur la détermination de la capacité de micro-organismes à produire une croissance visible dans un bouillon contenant des dilutions en série 5 de l'agent antimicrobien. Des contrôles qualité sont réalisés sur au minimum deux souches bactériennes de référence parmi les 6 souches proposées dans la norme, et ces deux souches sont testées dans les mêmes conditions que les solutions bactériennes testées. L'acide trans- 10 cinnamique est obtenu par synthèse chimique. La détermination de la CMI de l'acide transcinnamique est réalisée par microdilution en bouillon, conformément à la norme internationale NF EN ISO 20776-1 (Avril 2007) : Systèmes d'essais en laboratoire et de diagnostic in vitro 15 - Sensibilité in vitro des agents infectieux et évaluation des performances des dispositifs pour antibiogrammes - Partie 1 : Méthode de référence pour la détermination de la sensibilité in vitro aux agents antimicrobiens des bactéries aérobies à croissance rapide impliquées dans les 20 maladies infectieuses. L'ensemble des manipulations et préparations, est réalisé sous le poste de sécurité microbiologique, dans des conditions stériles. La préparation de l'acide transcinnamique est réalisée dans de l'eau physiologique additionnée de Tween 20 0.5%(v/v) afin 25 de faciliter la solubilisation. La préparation des solutions antibiotiques est réalisée avec les mêmes solutions que celles utilisées pour l'acide transcinnamique. Les plaques de microdilution préparées pour les 30 essais, les témoins des essais, les témoins de croissance positifs et les témoins de croissance négatifs, doivent être inoculées dans les 30 minutes suivant la normalisation (10 <6> CFU/ml) de la suspension bactérienne afin de maintenir la concentration du nombre de cellules viables. 50pL de suspension bactérienne à 10 CFU/mL sont ainsi déposés dans chacune des cupules contenant 50pL d'essai de chaque solution antibactérienne, préparation à base d'acide 5 transcinnamique ou d'antibiotique ou bien contenant 50pL de bouillon (témoins de croissance positifs). Dénombrement des solutions bactériennes d'essai immédiatement après l'inoculation. Les plaques de microdilution et les géloses de dénombrement sont incubées à 37°C pendant 18 + 2 heures. 10 Résultats Contrôle de la viabilité du test Les témoins de croissance, la pureté et le nombre de cellules dans l'inoculum sont vérifiés : - témoins de croissance positifs : une turbidité 15 est observée - témoins de croissance négatifs : aucune turbidité n'est observée - pureté : un seul type de colonies est observé sur les géloses de dénombrement 20 - nombre de cellules : le nombre de colonies sur les géloses est compris entre 20 et 80 (valeur minimale). Le test n'est validé que si ces 4 points sont tous vérifiés, si le degré de croissance dans chaque cupule du 25 contrôle qualité est comparable à celui des témoins de croissance positifs et si la CMI de l'antibiotique pour les bactéries témoins se trouve dans les plages de référence. L'ensemble des résultats est reporté dans les tableaux 1 et 2. 30 Le tableau 1 représente les résultats issus de la comparaison de la concentration minimale d'inhibition CMI nécessaire entre différents produits contre une souche de champignons. Le tableau 2 représente les résultats issus de la comparaison de la CMI nécessaire entre différents produits contre des souches de bactéries. Le tableau 1 montre les résultats pour trois souches 5 de C.albicans. Les souches 1 et 2 sont dites classiques et la souche 3 est dite résistante. Ces résultats mettent clairement en évidence que l'acide transcinnamique est bien plus efficace que des antifongiques sur une telle souche résistante. En effet la CMI pour combattre la souche 10 résistante est de 250 pour le Kétoconazole ou de 52 pour l'éconazole alors qu'elle n'est que de 0,013 pour le Kétoconazole et de 2 pour l'éconazole lorsqu'il s'agit d'une souche classique. En revanche, la CMI nécessaire reste la même pour 15 l'acide transcinnamique lorsqu'il s'agit de la souche classique ou bien de la souche résistante, cette dernière étant égale à 98. Le tableau 2 montre les résultats pour des souches bactériennes, notamment E.coli et S.pyogenes. Il en résulte 20 les mêmes conclusions que celles évoquées précédemment. En effet, la CMI nécessaire pour combattre une souche résistante de E.coli est multipliée par un facteur 16 pour l'amoxiciline et d'un facteur 8 pour la nitrofurantoine par rapport à celle nécessaire pour combattre une souche 25 classique de E.coli alors que ce facteur n'est que de 2 pour l'acide transcinnamique. Il en est de même pour la souche S.pyogenes puisque la CMI nécessaire pour combattre une souche résistante est multipliée par un facteur 2 pour l'amoxiciline et d'un 30 facteur 4 pour la nitrofurantoine par rapport à celle nécessaire pour combattre une souche classique, alors que la CMI reste inchangée pour l'acide transcinnamique. L'ensemble de ces résultats mettent clairement en évidence que l'utilisation d'acide transcinnamique permet de combattre certaines souches résistantes contre lesquelles les antibiotiques, antifongiques, antiviraux ou corticoïdes sont peu ou pas efficaces. Souches C.albicans souche 1 C.albicans souche 2 C.albicans souche 3 Produits tests CMI (mg/L) Trans- 49 49 49 Cinnamaldéhyde Kétoconazole 0,015 0,013 250 Econazole 2 2 52 Tableau 1 : Comparaison entre différents produits de la CMI nécessaire contre une souche de champignons Souches E.coli souche 1 E.coli souche 2 S.pyogenes souche 1 S.pyogenes souche 2 Produits tests CMI (mg/L) Trans- 98 196 98 98 Cinnamaldéhyde Amoxiciline 32 512 512 1024 Nitrofurantoine 16 128 512 2048 Tableau 2 : Comparaison entre différents produits de la CMI 10 nécessaire contre des souches de bactéries
La présente invention concerne l'utilisation de l'acide cinnamique, de ses métabolites, ses sels, ses composés d'inclusions et ses solvates pour l'obtention d'un médicament destiné à prévenir ou traiter les infections provoquées par un antigène résistant ou par une combinaison d'antigènes dont au moins l'un peut être résistant.
1. Utilisation de l'acide cinnamique, de ses métabolites, ses sels, ses composés d'inclusions et ses solvates, combiné avec au moins un autre agent thérapeutiquement efficace choisi dans le groupe comprenant les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux, les antispasmodiques et les anti-inflammatoires, pour l'obtention d'un médicament destiné à prévenir ou traiter les infections provoquées par un antigène résistant ou par une combinaison d'antigènes dont au moins l'un peut être résistant ; caractérisée par le fait que les infections à prévenir ou à traiter sont choisies dans le groupe consistant en la cystite chronique, aigue ou interstitielle , la vaginite, la vaginose, la colite bactérienne, les infections liées au psoriasis, à l'eczéma, à un état pelliculaire ou à une plaie. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée 20 par le fait que le médicament est administré par voie orale, transcutanée, trans-cutanéomuqueuse ou topique. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que le médicament se présente sous 25 la forme d'un comprimé, d'une gélule, d'un ovule, d'une crème ou d'un tissu imprégné. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné 30 avec du ciprofloxacine pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter la cystite chronique, aigue ou interstitielle ; le dit médicament étant administré par voie orale. . Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec de l'amoxiciline +/- phloroglucinol pour l'obtention 5 d'un médicament destiné à traiter la cystite chronique, aigue ou interstitielle ; le dit médicament étant administré par voie orale. 6. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec de l'amoxicilline pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter la colite bactérienne ; le dit médicament étant administré par voie orale. 7. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec de l'acide salicylique et des corps gras pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter les infections liées au psoriasis ; le dit médicament étant administré par voie topique. 8. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec du ketoconazole/éconazole pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter les infections liées aux états pelliculaires ; le dit médicament étant administré par voie topique. 9. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec du pyostacine pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter des plaies infectées ; le dit médicament étant administré par voie topique.10. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec du monazole ou de l'econazole pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter les vaginoses ; le dit médicament étant administré par voie trans-cutanéomuqueuse. 11. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que l'acide cinnamique est combiné avec du polyginax pour l'obtention d'un médicament destiné à traiter les vaginites infectieuses ; le dit médicament étant administré par voie trans-cutanéomuqueuse.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 15,A61P 17,A61P 31
A61K 31/192,A61K 31/05,A61K 31/43,A61K 31/496,A61K 31/60,A61P 15/02,A61P 17/00,A61P 31/00
FR2986501
A1
REDUCTEUR DE TURBULENCES D'EXTREMITE D'AILE ET DE FLUCTUATIONS DE PUISSANCE DE PALE
20,130,809
PALE. Fondamentalement, un avion vole en équilibrant 2 forces la force horizontale par la traction/propulsion de réacteur(s) ou d'hélice(s) qui équilibre la traînée et la force verticale, par la portance des ailes qui équilibre le poids. Le dessus du profil de l'aile de forme convexe, dans son déplacement bord d'attaque vers bord de fuite au vent relatif, se nomme extrados, le fluide s'accélère et devient dépressionnaire, quant au dessous de l'aile, l'intrados, souvent de forme plane, provoque une surpression due à la pression dynamique. On sait par ailleurs que l'air a toujours tendance à s'écouler d'une zone de haute pression vers une zone de basse pression. L'air en surpression aux extrémités des ailes tend à s'écouler de l'intrados vers l'extrados en contournant les bouts 20 d'ailes et en créant deux tourbillons appelés tourbillons marginaux ou vortex, résultat de la portance des ailes nommés traînée induite. Vu de l'arrière, le tourbillon marginal de l'aile gauche 25 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et celui de l'aile droite en sens inverse et il faut savoir aussi que la pression régnant sur l'extrados étant inférieure à la pression locale, un courant dévie la trajectoire des filets d'air vers le fuselage et à l'intrados la trajectoire des filets d'air est 30 déviée vers l'extrémité de l'aile et Lorsque ces filets d'air s'entrecroisent le long du bord de fuite ils produisent une nappe de petits tourbillons appelés "tourbillons élémentaires" qui rejoignent la traînée totale à l'arrière de l'avion. 35 L'énergie propre de ces mouvements secondaires est nécessairement empruntée à celle de l'écoulement général, tout se passe comme si une traînée supplémentaire, appelée traînée induite, agissait sur l'avion car les tourbillons élémentaires induisent dans l'écoulement d'air une composante verticale de 40 vitesse dirigée vers le bas et celle-ci provoque une déflexion de l'écoulement vers le bas (downwash) et par suite, l'angle réel d'incidence diminue d'un angle généralement faible, la portance, elle, présente donc une composante verticale qui assure la sustentation de l'aile et une composante horizontale, la traînée induite, qui n'est pas forcément négligeable et qui s'ajoute à celle d'un écoulement bidimensionnel. La traînée induite augmente au prorata du vortex de bout d'aile et des mini-vortex de bord de fuite, elle est proportionnelle à la différence des pressions qui leur donnent naissance et elle augmente donc avec la portance, et par conséquent avec le poids de l'avion, comparaison faite entre un Airbus A320 et un airbus A380 par exemple et l'expérience montre également qu'elle est inversement proportionnelle à l'allongement de l'aile et au carré de la vitesse : Di = K / V2 d'autant plus grande que la vitesse est faible et que l'allongement de l'aile est faible. Allongement = Envergure/Profondeur moyenne)soit = b/Cm ou b2/S. Le fait qu'elle augmente avec le poids de l'avion et avec une diminution de la vitesse, explique le danger qu'il y a pour un avion léger d'atterrir ou de décoller dans le sillage d'un gros 20 porteur et il existe trois catégories de turbulences de sillage, définies en fonction de la masse maximum de l'avion: L (Light): jusqu'à 7 tonnes, M (Medium) : plus de 7 tonnes et moins de 136 tonnes, H (Heavy) : 136 tonnes et plus. 25 Certaines précautions doivent être prises avec un gros porteur, soit quand on le suit soit quand on le croise derrière: Au décollage: en l'absence de vent, la turbulence subsiste sur la piste et ne se dissipe que lentement et il faut attendre au moins 3 minutes avant de décoller et au vent transversier la 30 turbulence est entraînée hors piste et l'attente réduite. Après le décollage: il est d'intérêt à prendre une trajectoire différente de l'avion qui précède, en tenant compte de la direction du vent. A l'atterrissage: connaître la situation des turbulences avec de 35 nouveaux moyens comme le Lidar, sorte de détecteur de vortex au sol, pour définir une pente d'approche et un point d'atterrissage dans une zone favorable. Nous connaissons mieux maintenant l'intensité et le danger 40 que représentent ces tourbillons marginaux dits vortex et la nécessité de s'en éloigner pour une plus grande sécurité et à ce problème majeur se greffent des conséquences à court, moyen et long terme car comme nous le savons les conséquences à court terme sont le danger que provoque immédiatement les avions dans leur sillage, à moyen terme, au coût du temps avant et après décollage de l'aéroport et des hippodromes, sorte de salle d'attente avant d'atterrir et à long terme à la fatigue et l'usure de ce qu'il provoque, donc, pour palier à cela on fixe en bout d'ailes toutes sortes de dispositifs ce qui ajoute un poids non négligeable à l'intérieur de l'extrémité de l'aile pour maintenir ces dispositifs comme les winglets, les blended winglets, les sharklets winglets ou les winglets fence pour ne pas qu'ils ne provoquent de vibrations ou plus dramatiquement du flutter, ce qui provoquerait la rupture de l'aile, sans pour autant apporter de véritables solutions et à ce propos, l'agence France Presse vient d'informer fin janvier 2012 que tous les avions A 380 devaient être révisés pour cause de formations de criques dans et sur les ailes dont les extrémités sont équipées de winglets fence (en forme de flèche) et cette récente information vient à point nommé pour tous ces appendices verticaux qui fatiguent et affectent directement l'aile et activent des vibrations dès qu'une vitesse au vent relatif est créée soit par erreur ou pas, quant au flutter explosif d'extrémités d'ailes, aucun avion n'est à l'abri au dépassement de la vitesse critique. Il faut savoir que les vibrations sont des mouvements oscillatoires autour d'une position moyenne qui se caractérisent principalement par l'amplitude et la fréquence ou le nombre d'oscillations par seconde et les principales origines de ces vibrations sont le fonctionnement des propulseurs, les forces aérodynamiques horizontales et verticales et le nombre de Mach comme l'ont su malheureusement par expérience les pionniers pilotes avec leurs premiers avions très rapides de l'époque. En effet, comme ils ignoraient les vitesses critiques de leur avion, ils n'avaient pas le temps de se demander pourquoi leur avion vibrait et se désintégrait, ce n'est qu'à force repetita d'éviter la destruction de leurs appareils qu'ils renforcèrent d'abord la structure puis la rigidité des matériaux et comprendre ce phénomène de flutter qu'après maintes recherches sur la mécanique des fluides. Les tests effectués à la NASA depuis 1983 sur le flutter des ailes d'un Boeing équipées d'extrémités d'ailes verticales winglets montrent clairement les vibrations et le flutter de ses extrémités d'aile à certaines vitesses, dès lors, à la conception de l'avion, les ingénieurs repoussent au maximum ce flutter en augmentant la rigidité de certaines parties de l'appareil ce qui n'empêche toujours pas l'existence d'une vitesse critique et le coût de la transformation supplémentaire. Un avion, quelle que soit sa construction, subit des efforts en vol, mais aussi au niveau du sol (lors des roulages ou des atterrissages et des freinages)et de ces efforts résultent des déformations et ces déformations vont provoquer des contraintes qui, en vol, déforment la voilure longitudinalement (flexion du longeron) et transversalement par torsion ou vrillage (nervures et revêtement) or, lorsque la vitesse de l'écoulement de l'air augmente autour d'une aile, la fréquence des mouvements de torsion diminue mais celle des mouvements de flexion augmente. Il en résulte une vitesse, appelée vitesse critique ou VNE -VELOCITY NEVER EXCEED, pour laquelle ces deux fréquences sont en phase et provoquent des phénomènes de résonance et en mécanique, la résonance est un phénomène d'auto amplification conduisant à la rupture qui va provoquer l'amplification des mouvements de flexion et de torsion en un phénomène appelé flutter, qui, s'il se prolonge plus de quelques secondes à quelques dizaines de secondes conduit à la destruction explosive de l'aile ou d'une partie aérodynamique de l'avion. Le flutter explosif survient pour un nombre de Mach spécifique à chaque avion lorsque les diverses vibrations subies par la structure entrent en résonnance, vibrations simultanées et de même fréquence et en utilisation générale de son aéronef, le pilote s'efforcera de limiter les contraintes sur son avion pour ne pas quitter la phase de déformation élastique et ne pas engendrer le phénomène flutter qui aboutirait à la rupture, donc, pour éviter ce phénomène lors de la conception de l'avion, les ingénieurs repoussent au maximum le flutter en augmentant la rigidité de certaines parties de l'appareil en prenant garde qu'il existe toujours bien sûr une vitesse critique et pour palier à cela, ils équipent l'aile avec des extrémités en forme arrondie appelée couramment en aéronautique saumon d'aile, ce qui peut diminuer la résonance de celle-ci. Le brevet antérieur Français d'enregistrement national N°0104998 publication N°FR2823541, PCT N°WO 02/083497 Al, et US N°0195461 Al ainsi que le brevet national N°0802599 publication FR2931215, PCT/FR2009/000547 priorité 14.05.2008 du demandeur décrivait un dispositif d'extrémité d'un profil d'aile ou plus io généralement d'un élément comportant un intrados et un extrados et ce dispositif avait pour objet d'augmenter la portance, réduire la traînée induite et le vortex de manière significative. 15 Ces brevets précités exposaient que ce dispositif pouvait s'appliquer aux ailes d'avions et leur apporter de nombreux avantages ainsi qu'aux pales de toutes sortes comme les hélices propulsées telles que les pales d'éoliennes ou d'hydroliennes en permettant ainsi de produire plus d'énergie et apporter une 20 solution à cette turbulence créée par le dépassement des vitesses incompressibles dans le fluide gazeux et à cette cavitation créée au dépassement d'une certaine vitesse dans le fluide liquide. 25 Et c'est sur le thème de la fluctuation que les derniers essais de l'invention précitée du 14.05.2008 ont permis de mettre en évidence en laboratoire que les fluctuations sur ce dispositif étaient réduites à moins de 1% de la valeur de la puissance. 30 Ce résultat explique que le fluide liquide ou gazeux dans sa course et toujours par effet COANDA, en continuité de l'aile ou de la pale et par sa vitesse « se colle » et s'accélère par sa convexité sur toute la courbe du bord d'attaque du saumon (4) 35 et se dirige, guidé par cet effet, vers le bord de fuite du saumon (5) et à une certaine distance (FIG 2-3-4) vers l'intérieur du cylindre sans un flux turbulent réactif majeur. Selon l'invention précitée du 14.05.2008 qui confirmait 40 positivement le changement notable de l'écoulement aux vitesses compressibles par la création, à l'extrémité de l'aile ou de la pale, d'un bord d'attaque en forme de saumon où le bord de fuite de celui-ci s'arrêtait à l'entrée du cylindre (3) et afin de conserver cet effet COANDA il doit suivre une règle d'écoulement à toutes les vitesses utilisées (FIG 2-3-4), ce qui amène à corriger les distances où se termine le bord de fuite du saumon (5) dans le cylindre, distances correspondantes aux vitesses maxima utilisées soit par l'avion, l'éolienne, l'hydrolienne, la formule 1, le bateau ou encore le sous-marin, de façon à réduire efficacement les fluctuations d'une pale ou d'une aile. En bref, pour les pales d'une éolienne ces gains se traduisent par une diminution des fluctuations de puissance à moins de 1%,et tout ce qui en découle comme une très faible usure mécanique de toutes pièces en mouvement ainsi qu'un meilleur comportement de toute la machine tant au départ qu'en continu, un meilleur comportement approchant la vitesse critique ou VNE, un gain supérieur en puissance à la vitesse standard, une structure moins solicitée apportant longévité à l'aile ou la pale, une distance en forme de saumon provoquant un effet COANDA partant de la courbe du bord d'attaque (4) au bord de fuite (5) vers l'entrée du cylindre (3) adaptée aux multiples vitesses désirées par le constructeur (voir exemple FIG 2-3-4). A l'installation et pour qu'il apporte toute son efficacité il est préférable pour rendre l'aile ou la pale plus légère que ce dispositif soit fabriqué avec du carbone, titane ou autres matériaux similaires pour permettre d'obtenir un très bon rapport poids, volume, solidité, un positionnement précis et facile d'accès à l'emplacement des feux de navigation (10) d'extrémités d'ailes situés dans la courbe intérieure du saumon, tangente du bord d'attaque, les rendant très visibles à la navigation à cet endroit (FIG 5), et permet de surcroît dans ce volume intérieur libre d'y adapter un système di-icing ou antigivre (12) et à tous les endroits sensibles au givrage ainsi que les bords d'attaque du cylindre (11).40 Nomenclature des dessins et figures : 1 - 2 - 3 - 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 25 30 35 40 Ensemble du dispositif aile ou pale entrée cylindroïde - bord d'attaque du saumon - bord de fuite du saumon - bord d'attaque cylindre - bord de fuite cylindre - fente(s) hélicoïdale(s) - Interface - emplacement feux de navigation - bords d'attaque saumon, cylindre et fente(s) - emplacement di-icing ou anti givre - exemple 1 bord de fuite saumon - exemple 2 bord de fuite saumon - exemple 3 bord de fuite saumon 8
Dispositif d'extrémité d'aile ou de pale d'éolienne ou d'hydrolienne permettant pour une éolienne une nette diminution des fluctuations de puissance à moins de 1% et de réduire sensiblement le flux turbulent, tourbillons marginaux dits vortex des ailes comme celles des avions.
1- Dispositif d'extrémité d'aile, de pale, de pale d'éolienne ou d'hydrolienne permettant, dans son déplacement dans le fluide liquide ou gazeux, de créer une dépression et d'entraîner dans son mouvement le vortex, dès sa création, vers l'entrée du cylindre (3), ce qui réduit sensiblement, par effet COANDA, le flux turbulent ou tourbillons marginaux dits vortex, caractérisé en ce que ledit dispositif est équipé d'un saumon dont la profondeur, commençant du bord d'attaque (4) vers le bord de fuite (5), est adaptée suivant les fluides dans lesquels il se déplace, aux vitesses normales (FIG 2), aux vitesses moyennes (FIG 3) ou aux vitesses rapides (FIG 4) depuis l'entrée du cylindre (3) vers le bord de fuite de ce cylindre (7). 2- Dispositif (FIG 5) selon la 1 caractérisé en ce qu'il peut être équipé de feux de navigation d'extrémités d'ailes situés à un emplacement prévu à cet effet et facile d'accès dans la courbe intérieure du saumon, tangente du bord d'attaque les rendant très visibles à la navigation à cet endroit (10) pour qu'ils apportent toute leur efficacité il est préférable pour rendre l'aile ou la pale plus légère que ce dispositif soit fabriqué avec du carbone , titane ou autres matériaux similaires, grâce au très bon rapport poids, volume et solidité. 3- Dispositif (FIG 6) selon la 1 caractérisé en ce qu'il peut être équipé de di-icing ou anti-givre à l'intérieur du saumon du dispositif, sur le bord d'attaque de l'entrée du cylindre et sur le ou les bords d'attaque de la ou des fente (s) hélicoïdale (s) (11 et 12).35
B,F
B64,F15
B64C,F15D
B64C 23,F15D 1
B64C 23/06,F15D 1/10
FR2984021
A1
DISPOSITIF POUR ASSEMBLER A LA CHAINE UN CONNECTEUR HAUTE TENSION A BROCHES PIVOTANTES
20,130,614
La présente invention concerne le domaine des connecteurs pour les 5 applications hautes tensions. Elle s'applique notamment, mais pas exclusivement, aux batteries de traction pour véhicules automobiles. Les applications impliquant des courants à des tensions et des intensités élevées, de l'ordre de 400 volts et 250 ampères par exemple, 10 nécessitent l'utilisation de connecteurs spéciaux assurant un niveau élevé de qualité des contacts, notamment en termes de surface de contact. Ainsi, pour maximiser la surface de contact, des connecteurs du commerce comportent des broches pivotantes à extrémités aplaties comportant des orifices taraudés, de manière à conformer quasiment parfaitement les plans d'interface de 15 connexion par serrage. Un exemple d'un tel connecteur selon l'art antérieur sera détaillé dans la suite de la présente demande. Un inconvénient d'un tel connecteur est que ses broches peuvent pivoter inopinément pendant le transport ou durant la manipulation par un opérateur sur une chaîne d'assemblage, de telle sorte qu'il peut devenir 20 impossible d'assembler à la chaîne le connecteur, entrainant au minimum une baisse du rendement de la chaîne d'assemblage, d'éventuelles retouches, voire même des défauts. Un autre inconvénient d'un tel connecteur est que ses broches sont très proches l'une de l'autre : la chute d'un outil ou d'une vis de serrage peut mettre en contact les deux broches et provoquer un court-circuit 25 entrainant la destruction du connecteur et faisant courir des risques à l'opérateur. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités, notamment de permettre l'assemblage à la chaîne des connecteurs 30 haute tension à broches pivotantes tout en garantissant la sécurité de l'opérateur d'assemblage. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour assembler à la chaîne un connecteur comportant au moins deux broches de contact pivotantes, chaque broche comportant un terminal dont l'extrémité est aplatie et percée d'un orifice taraudé apte à recevoir une vis de serrage. Le 35 dispositif comporte une base plane en matériau électriquement isolant supportant des moyens de fixation de chaque broche, ces moyens étant disposés de telle sorte que l'extrémité aplatie du terminal de ladite broche prend appui sur la base plane pour empêcher la rotation de ladite broche. Le dispositif comporte également une cloison en matériau isolant électriquement, cette cloison étant disposée de telle sorte que les broches ne peuvent être mises en contact par l'intermédiaire de la vis de serrage ou par un outil de serrage de ladite vis lorsque les extrémités aplaties de leurs terminaux prennent appui sur la base plane. Avantageusement, chaque terminal comportant en outre une partie cylindrique, les moyens de fixation peuvent inclure des lyres dans lesquelles se 10 clipsent lesdites parties cylindriques, ce qui dispense l'opérateur de l'utilisation d'un outil pour fixer les terminaux au dispositif selon l'invention. Dans un mode de réalisation, la base plane peut avoir une forme sensiblement rectangulaire, la cloison pouvant être disposée dans un plan médian à la base plane, les moyens de fixation pouvant être disposés de 15 manière symétrique par rapport audit plan, ce qui facilite le positionnement par l'opérateur des terminaux par rapport au dispositif selon l'invention. Avantageusement, la hauteur de la cloison peut être supérieure à l'épaisseur cumulée de la tête de la vis de serrage, d'un élément de contact comportant un orifice à travers lequel la vis de serrage est apte à passer et 20 d'une extrémité aplatie d'un des terminaux dans l'orifice taraudé duquel la vis de serrage est apte à être vissée. Par exemple, l'élément de contact peut être un busbar d'une batterie multi-module, un busbar étant un élément de connexion entre deux modules d'une batterie. Dans un mode de réalisation, le matériau électriquement isolant peut 25 être un matériau plastique. Outre de permettre l'assemblage à la chaîne des connecteurs haute tension à broches pivotantes tout en garantissant la sécurité de l'opérateur d'assemblage, la présente invention a encore pour principal avantage qu'elle 30 peut être mise en oeuvre par des technologie classiques et bas coût de moulage des matériaux plastiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui 35 représentent : - la figure 1, par une vue en perspective, un exemple de connecteur haute tension à broches pivotantes selon l'art antérieur; - les figures 2a, 2b et 2c, par des vues en perspective, un exemple de dispositif selon l'invention. La figure 1 illustre un exemple de connecteur 1 selon l'art antérieur comportant deux broches 11 et 12 libres en rotation. Il s'agit d'un modèle commercialisé sous la référence RCS800 par la société FCI. Chacune des broches 11 et 12 comporte notamment une base 111 et 121 respectivement de forme sensiblement cylindrique. Chacune des broches 11 et 12 comporte également un terminal 112 et 122 respectivement, chacun des terminaux 112 et 122 comportant une partie sensiblement cylindrique et une extrémité de forme aplatie. Chacun des terminaux 112 et 122 comporte en outre un orifice taraudé 1121 et 1221 respectivement disposé sensiblement au centre de son extrémité aplatie, de manière à autoriser le vissage de vis de serrage non illustrées sur la figure 1. Les broches 11 et 12 sont disposées de telle sorte que leurs axes respectifs A11 et Al2 sont sensiblement parallèles. Comme illustré par la figure 1, les broches 11 et 12 sont aptes à pivoter librement autour de leurs axes respectifs A11 et Al2 dans le sens horaire comme dans le sens antihoraire, de manière à ce que les extrémités aplaties des terminaux 112 et 122 puissent se conformer sensiblement à des plans d'interface avec d'autres éléments de connexion non illustrés sur la figure 1. Par exemple, dans une application de type batterie multi-modules, le connecteur 1 peut être utilisé pour connecter en série les modules, chaque module regroupant plusieurs cellules électrochimiques de stockage de l'électricité. En effet, les extrémités aplaties des terminaux 112 et 122 peuvent se conformer sensiblement à des plans d'interface avec des busbars, qui sont des éléments de connexion entre les modules d'une batterie. Dans un premier temps, les extrémités aplaties de chacun des terminaux 112 et 122 peuvent être positionnées au contact « lâche » de deux busbars respectivement, qui peuvent comporter des orifices à travers lesquels, dans un deuxième temps, les vis de serrage passent pour venir se visser dans les orifices taraudés 1121 et 1221 respectivement. Ainsi, les extrémités aplaties des terminaux 112 et 122 se conforment quasiment parfaitement aux plans d'interface avec les busbars par serrage des vis, permettant le passage en toute sécurité d'un courant à haute tension et à haute intensité par maximisation de la surface de contact de contact entre les terminaux 112 et 122 et les busbars. Comme déjà abordé précédemment, un premier inconvénient du connecteur 1 selon l'art antérieur est que les broches 11 et 12 peuvent pivoter inopinément pendant le transport ou durant la manipulation par un opérateur d'assemblage des modules de batterie (ou de toute autre application d'accueil), 5 de telle sorte qu'il peut devenir impossible d'assembler le connecteur 1, entrainant au minimum une baisse du rendement de la chaîne d'assemblage, d'éventuelles retouches, voire même des défauts. Un autre inconvénient du connecteur 1 selon l'art antérieur est que les terminaux 112 et 122 sont très proches l'un de l'autre, espacés d'une dizaine de millimètres à peine. Par 10 conséquent, la chute d'un outil ou d'une des vis de serrage qui échappe des mains de l'opérateur peut mettre en contact les deux terminaux 112 et 122 et provoquer un court-circuit entrainant la destruction du connecteur 1 et faisant courir des risques à l'opérateur. 15 Les figures 2a, 2b et 2c illustrent un exemple de réalisation d'un dispositif 2 selon la présente invention, le dispositif 2 étant plus particulièrement adapté au connecteur 1 de modèle RCS800 commercialisé par la société FCI, dont seuls les terminaux 112 et 122 sont illustrés sur les figures 2a, 2b et 2c pour de raisons de clarté. Il faut bien comprendre que cet exemple de 20 réalisation ne doit pas être interprété de manière limitative et que l'invention peut être mise en oeuvre avec n'importe quel autre modèle de connecteur à deux broches pivotantes sensiblement parallèles. Le dispositif 2 est entièrement fait dans un ou plusieurs matériaux isolant électriquement, comme par exemple du plastique de type PA66 GF. Le dispositif 2 comporte une base 21 de forme 25 sensiblement rectangulaire et plane. La base 21 supporte sur l'un de ses bords deux lyres 22 et 23 disposées symétriquement par rapport à un plan médian de la base 21. Dans les lyres 22 et 23 se clipsent les parties cylindriques des terminaux 112 et 122 respectivement, de telle sorte que les extrémités aplaties des terminaux 112 et 122 prennent appui sur une face de la base 21 pour 30 empêcher la rotation des broches 11 et 12 respectivement, ceci jusqu'à la mise en place et l'assemblage du connecteur 1 à des busbars dont un busbar 3. Le connecteur 1 est assemblé au busbar 3 grâce à une vis de serrage 4 passant à travers un orifice pratiqué dans ledit busbar 3, la vis 4 venant se visser dans l'orifice 1121 taraudé dans l'extrémité aplatie du terminal 112. La base 21 35 supporte également, sur sa face d'appui des extrémités aplaties des terminaux 112 et 122, une cloison anti-court-circuit 24 disposée dans le plan médian de la base 21 formant plan de symétrie entre les lyres 22 et 23. La cloison anti-court- circuit 24 a une hauteur supérieure aux épaisseurs cumulées du busbar 3, de la tête de la vis de serrage 4 et de la partie aplatie du terminal 112. Dans le présent exemple de réalisation, la cloison anti-court-circuit 24 a une hauteur de l'ordre de 14 millimètres pour une épaisseur cumulée du busbar 3, de la tête de la vis de serrage 4 et de la partie aplatie du terminal 112 de 8,5 millimètres, ce qui empêche bien tout contact entre les deux terminaux 112 et 122 en cas de chute d'un outil ou de la vis 4 préalablement à son serrage. Le dispositif 2 selon l'invention peut être mis en place par l'opérateur lors de l'assemblage des modules de batterie et rester à demeure dans le pack batterie. Outre de permettre l'assemblage à la chaîne des connecteurs haute tension à broches pivotantes tout en garantissant la sécurité de l'opérateur d'assemblage, l'invention décrite précédemment a encore pour principal avantage que, sur une chaîne d'assemblage, son surcoût est rapidement compensé par des gains de rendement opérationnel
La présente invention concerne un dispositif pour assembler à la chaîne un connecteur comportant au moins deux broches de contact pivotantes, chaque broche comportant un terminal dont l'extrémité est aplatie et percée d'un orifice taraudé apte à recevoir une vis de serrage. Le dispositif comporte une base plane en matériau électriquement isolant supportant des moyens de fixation de chaque broche, ces moyens étant disposés de telle sorte que l'extrémité aplatie du terminal de ladite broche prend appui sur la base plane pour empêcher la rotation de ladite broche. Le dispositif comporte également une cloison en matériau isolant électriquement, cette cloison étant disposée de telle sorte que les broches ne peuvent être mises en contact par l'intermédiaire de la vis de serrage ou par un outil de serrage de ladite vis lorsque les extrémités aplaties de leurs terminaux prennent appui sur la base plane. Application : batteries de traction pour véhicules automobiles
1. Dispositif pour assembler à la chaîne un connecteur (1) comportant au moins deux broches de contact pivotantes (11, 12), chaque broche comportant un terminal (112, 122) dont l'extrémité est aplatie et percée d'un orifice taraudé (1121, 1221) apte à recevoir une vis de serrage (4), le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une base plane (21) en matériau électriquement isolant supportant : - des moyens de fixation (22, 23) de chaque broche, ces moyens étant disposés de telle sorte que l'extrémité aplatie du terminal de ladite broche prend appui sur la base plane pour empêcher la rotation de ladite broche ; - une cloison (24) en matériau isolant électriquement, cette cloison étant disposée de telle sorte que les broches ne peuvent être mises en contact par l'intermédiaire de la vis de serrage ou par un outil de serrage de ladite vis lorsque les extrémités aplaties de leurs terminaux prennent appui sur la base plane. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, chaque terminal (112, 122) comportant en outre une partie cylindrique, les moyens de fixation incluent des lyres (22, 23) dans lesquelles se clipsent lesdites parties cylindriques. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, la base plane (21) ayant une forme sensiblement rectangulaire, la cloison (24) est disposée dans un plan médian à la base plane, les moyens de fixation (22, 23) étant disposés de manière symétrique par rapport audit plan. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la hauteur de la cloison (24) est supérieure à l'épaisseur cumulée de la tête de la vis de serrage (4), d'un élément de contact (3) comportant un orifice à travers lequel la vis de serrage est apte à passer, et d'une extrémité aplatie d'un des terminaux (112) dans l'orifice taraudé (1121) duquel la vis de serrage est apte à être vissée. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'élément de contact est un busbar (3) d'une batterie multi-module. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le matériau électriquement isolant est un matériau plastique.
H
H01
H01R
H01R 9,H01R 11,H01R 35
H01R 9/16,H01R 11/12,H01R 35/04
FR2991783
A1
PROCEDE DE VISUALISATION D'OBJETS METALLIQUES
20,131,213
Domaine technique et état de l'art La présente invention se rapporte à un appareil qui a pour but de visualiser sur un écran la forme d'un objet métallique enterré après que l'objet métallique ait été préalablement localisé par un détecteur de métaux. Il existe différentes applications possibles. Par exemple, dans le domaine de l'archéologie, les appareils de visualisation d'objets métalliques permettent d'orienter les fouilles en visualisant les objets métalliques et en estimant leur valeur. Dans le domaine de la sécurité, au niveau des douanes, les appareils de visualisation d'objets métalliques permettent de visualiser par exemple si des armes sont cachées dans de la nourriture comme par exemple dans des carcasses de viande. Dans le domaine de la protection civile pour le déminage, les appareils de visualisation d'objets métalliques permettent de visualiser si on est en présence de bombes, d'obus ou de grenades. Dans le domaine militaire, les appareils de visualisation d'objets métalliques permettent de détecter les bombes déclenchées à distance contre les convois. Cela nécessite d'embarquer l'appareil de visualisation d'objets métalliques sur un engin motorisé. Dans le domaine des travaux publics, il peut servir à détecter les tuyaux ou lignes électriques enfouis. Il existe déjà de nombreux appareils fournissant une image d'objets enterrés. Ces appareils s'appellent des radars de sol. Ces appareils ont une portée de quelques mètres voire quelques dizaines de mètres. Ces appareils ont l'inconvénient de ne détecter que les gros objets qui ont une grosse masse métallique. De plus, ces appareils donnent une image floue dans laquelle la forme est très approximative et peu représentative de l'objet enterré. Ces appareils utilisent le champ électrique et utilisent le principe du radar. Le document W09701771 décrit un détecteur de métaux à formation d'image qui permet la mise en image. Les inconvénients d'un tel système sont nombreux, en effet il réalise de nombreux scans avant d'obtenir une image, la mise au point et les réglages sont difficiles, le système utilise de nombreux capteurs, la quantité du matériel rend la maniabilité d'un tel système complexe. Le but de la présente invention est de pallier à ces inconvénients et de proposer un procédé simple et robuste de visualisation d'une image d'un objet métallique tout en limitant le nombre de composants.30 Description de l'invention L'invention propose un procédé de visualisation d'objets métalliques comprenant les étapes suivantes : a) balayage d'une bobine de détection dans une zone de détection, le balayage est effectué selon un premier axe d'une extrémité à une autre et selon un deuxième axe d'une extrémité à une autre, le premier axe et le deuxième axe sont inscrits dans le même plan, - b) acquisition de plusieurs signaux de la bobine de détection pendant l'étape par un moyen d'acquisition, et création d'au moins un échantillonnage de données à partir des signaux de la bobine de détection, - c) analyse des données de l'échantillonnage pour détecter l'objet métallique, - d) affichage de la zone de détection sur un moyen d'affichage. Grâce à ce procédé, l'utilisation est simple car un seul passage de la bobine de détection permet d'obtenir une image. Il est donc efficace et facile à mettre en oeuvre. Le procédé est ainsi destiné à être utilisé en complément du détecteur de métaux. Une fois un objet métallique localisé avec un détecteur de métaux, on utilise le procédé de visualisation d'objets métalliques pour afficher la forme de l'objet métallique enterré. Cela a pour avantage d'éviter de creuser car en identifiant l'objet, on peut estimer sa valeur. Ce qui permet un gain de temps considérable lors de journée de détection. Le procédé permet d'afficher la forme d'un objet métallique enterré et fonctionne particulièrement bien pour les formes de petits objets comme les pièces de monnaies enterrées peu profondément. L'affichage est précis et permet donc une identification de l'objet. De préférence, le procédé comprend une étape préalable à l'étape, d'initialisation des données de l'échantillonnage. Selon un autre aspect, le balayage selon l'étape est effectué de la façon suivante : - al balayage en continu selon le premier axe d'une extrémité à l'autre, - a2 avance en continu ou selon un pas d'incrémentation selon le deuxième axe, a3 répétition de l'étape jusqu'au balayage complet de toute la zone de détection. Le balayage continu a pour avantage d'être plus simple à mettre en oeuvre que le balayage pas à pas. En effet le balayage par pas d'incrémentation nécessite d'arrêter et de redémarrer la translation suivant le deuxième axe. La translation suivant le premier axe doit être synchronisée avec le balayage suivant le premier axe. Alors qu'avec le balayage en continu, on a juste à démarrer la translation selon le deuxième axe au début du procédé et à l'arrêter à la fin du procédé. Le balayage pas à pas a pour avantage d'être plus précis et de procurer une image plus fidèle à la réalité. En effet, le balayage continu ne permet pas de survoler toute la surface de l'objet scanné. Il y a donc une perte d'information. Il en résulte une légère déformation de la forme de l'objet affiché. Egalement selon un autre aspect, la zone de détection est rectangulaire et définie par un premier côté selon le premier axe et un deuxième côté selon un deuxième axe. Le procédé peut également comprendre que l'acquisition des signaux de la bobine de détection selon l'étape b) comprend également une information relative au sens du balayage. La particularité de la bobine de détection est d'être très petite, son diamètre est de 1 à 3 cm. L'avantage d'une telle bobine de détection est que cela permet d'avoir un cône du champ magnétique plus précis et par conséquent l'image affichée qui en résulte est elle aussi plus précise. Une solution pour augmenter la portée et la précision consiste à utiliser une plus grande bobine de détection et à diminuer le champ magnétique de manière à se placer en limite de détection. Le cône du champ magnétique peut ainsi appréhender de manière plus précise le contour de l'objet. Par cette méthode, on peut détecter un objet à toutes les profondeurs, dans la limite physique de la bobine de détection, tout en ayant un bon niveau de précision de la forme de l'objet. Cette méthode nécessite d'effectuer une première fois le procédé dans la zone de détection de manière à adapter automatiquement le champ magnétique pour être en limite de détection. Ensuite, à partir d'un deuxième passage de la bobine de détection dans la zone de détection, il est obtenu l'acquisition des données servant à l'affichage de la forme de l'objet métallique. De préférence, le moyen d'acquisition de l'étape b) fournit une tension proportionnelle à la distance entre la bobine de détection et une zone de détection. Selon un autre aspect, la vitesse de balayage d'une bobine de détection selon l'étape a est comprise entre 10cm/s et 200cm/s. Selon une variante, le balayage de l'étape a est réalisé à partir d'un moteur entraînant un dispositif va-et-vient sur lequel est positionnée la bobine de détection, ledit dispositif va-et-vient inverse le sens du moteur lorsque ledit dispositif va-et-vient arrive en fin de course du premier axe ou le deuxième axe de sorte à balayer une zone de détection. Selon une autre variante, le dispositif va-et-vient est mobile par rapport à un bâti et comprend : un premier moyen de translation selon le premier axe, le premier moyen de translation est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe, le premier moyen de translation comprend une première poulie d'entraînement et une première poulie libre, une courroie va-et-vient positionnée sur la première poulie d'entraînement et la première poulie libre et sur laquelle est prévu d'être fixée la bobine de détection, la première poulie d'entraînement étant reliée à un moteur et adaptée pour coopérer avec le premier moteur de sorte à entraîner la courroie va-et-vient, - un deuxième moyen de translation selon le deuxième axe, le deuxième moyen de translation est prévu pour déplacer le dispositif va-et-vient selon le deuxième axe, le deuxième moyen de translation solidaire du dispositif va-et-vient comprend une tige filetée positionnée selon le deuxième axe selon lequel ladite tige filetée coopère avec la première poulie libre, une deuxième poulie d'entraînement et une deuxième poulie libre, une courroie de transmission positionnée sur la deuxième poulie d'entraînement et la deuxième poulie libre, la deuxième poulie d'entraînement étant reliée à un deuxième moteur et adaptée pour coopérer avec le deuxième moteur de sorte à entraîner la courroie de transmission, des capteurs de position de la bobine de détection aptes à détecter la fin de course de la bobine de détection sur le premier axe ou sur le deuxième axe, lesdits capteurs de position étant fixés au-dessus de la courroie. Il est entendu par poulie un organe mécanique qui est fixé sur un arbre dont il transmet le mouvement de rotation par l'intermédiaire d'une courroie. Dans une variante, la poulie libre est une simple roue libre. Egalement selon une autre variante, le dispositif va-et-vient est fixé au bâti et comprend : - un moyen de rotation selon le deuxième axe, le premier moyen de rotation est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe, le premier moyen de rotation comprend une troisième poulie d'entraînement, un bras manipulateur fixé selon une première extrémité de façon pivotante selon le deuxième axe et selon une deuxième extrémité à la bobine de détection, la bobine de détection étant montée pivotante selon le deuxième axe de sorte à rester dans le plan formé par le premier axe et le deuxième axe, le bras manipulateur fixé à la troisième poulie d'entraînement de façon excentrée à l'axe de rotation de la troisième poulie d'entraînement, la troisième poulie d'entraînement étant reliée à un moteur de sorte à entraîner la rotation de la troisième poulie d'entraînement, - un deuxième moyen de translation selon le deuxième axe, le deuxième moyen de translation est prévu pour déplacer le dispositif va-et-vient selon le deuxième axe, le deuxième moyen de translation solidaire du dispositif va-et-vient et comprend un deuxième moteur équipé d'une poulie dentée qui coopère avec une crémaillère fixée sur le bâti mobile. L'invention concerne également un ensemble de visualisation d'objets métalliques permettant la mise en oeuvre du procédé de visualisation d'objets métalliques. Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, réalisée sur la base des dessins annexés. Ces exemples sont donnés à titre non limitatif. La description est à lire en relation avec les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue selon le premier axe du premier mode de réalisation de l'invention, la figure 2 représente une vue selon le premier axe et le deuxième axe du premier mode de réalisation de l'invention, la figure 3 représente une vue de face du deuxième mode de réalisation, la figure 4 représente une vue d'un balayage spatial de la zone de détection, la figure 5 représente une autre vue d'un balayage spatial de la zone de détection. Description de modes de réalisation de l'invention Selon un premier mode de réalisation, l'invention utilise le principe du balayage spatial d'une bobine de détection sur deux axes. La figure 1 représente l'invention de face selon le premier axe X. Un dispositif va-et-vient comprend un premier moyen de translation 1 représenté selon le premier axe X. Le premier moyen de translation 1 est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe X. Le premier moyen de translation 1 comprend une première poulie d'entraînement 11 et une première poulie libre 12, une courroie va-et-vient 13 positionnée sur la première poulie d'entraînement 11 et la première poulie libre 12 et sur laquelle est prévu d'être fixée la bobine de détection 14. Par exemple, la première poulie d'entraînement 11 et la première poulie libre 12 sont identiques et en aluminium. La première poulie d'entraînement 11 est reliée à un premier moteur 15 et adaptée pour coopérer avec le premier moteur 15 de sorte à entraîner la courroie va-et-vient 13. La courroie va-et-vient 13 est entraînée par un premier moteur 15 de type moteur sans balais. Ledit moteur sans balais est une machine électrique de type machines synchrones, dont le rotor est constitué d'un ou de plusieurs aimants permanents et pourvu d'origine d'un capteur de position rotorique. Dans ce premier mode, et de manière non limitative, la courroie va-et-vient 13 est crantée et effectue des aller-retours à une vitesse comprise entre 0,1m/s et 2m/s. La courroie va-et-vient 13 coopère avec la première poulie d'entraînement 11 et la poulie première libre 12 ; dans cet exemple la première poulie d'entraînement 11 et la première poulie libre 12 sont crantées et possèdent 25 dents. Un réducteur mécanique, non représenté, est placé sur l'axe du premier moteur 15 de sorte à modifier le rapport de vitesse. Pour arriver au déplacement de la courroie va-et-vient 13, les caractéristiques du réducteur mécanique sont les suivantes : vitesse comprise entre 19 Tr/min et 382Tr/min, couple utile minimum supérieur à 0,3 N.m avec 2 sens de rotation et vitesse réglable. La bobine de détection 14 fait des aller-retours entre la première poulie d'entraînement 11 et la première poulie libre 12. Par exemple, l'amplitude est de 30 cm. La figure 1 représente deux capteurs de position 21, 22 de la bobine de détection 14 aptes à détecter la fin de course de la bobine de détection 14 sur le premier axe X. Les deux capteurs de position 21, 22 sont des cellules photoélectriques qui coopèrent avec un autocollant réfléchissant 23 collé sur la courroie va-et-vient 13. Lorsque l'autocollant réfléchissant 23 se trouve en face d'une cellule photoélectrique 21,22, cette information provoque le basculement d'un relais bistable, non représenté, qui commande l'inversion du sens de rotation du premier moteur 15. Chacun des capteurs de position 21, 22 commande le relais bistable et pilote l'inversion du sens de rotation. La figure 2 représente le deuxième moyen de translation 3 selon le premier axe X et le deuxième axe Y. Le deuxième moyen de translation 3 est prévu pour déplacer le dispositif va-et- vient selon le deuxième axe Y. Le deuxième moyen de translation 3 solidaire du bâti comprend une tige filetée 35 positionnée selon le deuxième axe Y et coopère avec la première poulie libre 12. Le deuxième moyen de translation 3 comprend une deuxième poulie d'entraînement 31 et une deuxième poulie libre 32, une courroie de transmission 33 positionnée sur la deuxième poulie d'entraînement 31 et la deuxième poulie libre 32, la deuxième poulie d'entraînement 31 est reliée à un deuxième moteur 34 et adaptée pour coopérer avec le deuxième moteur 34 de sorte à entraîner la courroie de transmission 33. La courroie de transmission 33 entraîne deux poulies tractées 36 par l'intermédiaire d'une tige reliée à la deuxième poulie libre 32 de sorte à déplacer le deuxième moyen de translation 3 par rapport au bâti. Le deuxième moyen de translation 3 comprend deux poulies libres 37 adaptées à stabiliser le dispositif lors de son déplacement. Le dispositif va-et-vient comprend en outre un cadre pour supporter le premier moyen de translation 1 et le deuxième moyen de translation 3. Les différents éléments du dispositif va-et-vient sont raccordés à un bâti mobile de sorte à laisser un degré de liberté selon le premier axe X et le deuxième axe Y. Ce bâti mobile a la forme d'un parallélépipède rectangle de dimension 1m; 0,5 ; 0,5m. Le bâti mobile est conçu également pour supporter l'ordinateur portable. La figure 3 représente le deuxième mode de réalisation. Dans ce cas, le dispositif va-et-vient comprend un premier moyen de rotation 4 positionné selon le deuxième axe Y. Le premier moyen de rotation 4 est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe X. Le moyen de rotation 4 comprend une troisième poulie d'entraînement 41, un bras manipulateur 42 fixé selon une première extrémité 43 de façon pivotante selon le deuxième axe Y. Le bras manipulateur comprend une deuxième extrémité 44 dans laquelle est fixée la bobine de détection 14. Au niveau de ladite deuxième extrémité 44, la bobine de détection est montée pivotante par rapport au deuxième axe Y de manière à garder l'axe longitudinal de la bobine de détection par rapport à la verticale de la zone de détection. Le bras manipulateur 42 est fixé à la troisième poulie d'entraînement 41 de façon excentrée à l'axe de rotation de la troisième poulie d'entraînement 41. La troisième poulie d'entraînement 41 étant reliée à un moteur de sorte à entraîner la rotation de ladite troisième poulie d'entraînement 41. La rotation de la troisième poulie d'entraînement 41 entraîne le mouvement de translation de la deuxième extrémité 44 selon le premier axe X. Le deuxième moyen de translation 3 fonctionne de la même manière que le deuxième moyen de translation 3 du premier mode de réalisation expliqué ci-dessus. Ainsi, le deuxième moteur 34 entraîne le déplacement du premier moyen de rotation 4 par rapport au bâti. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, le deuxième moyen de translation 3 comprend un deuxième moteur 34 équipé d'une poulie dentée qui coopère avec une crémaillère fixée sur le bâti mobile. Le premier mode de réalisation et le deuxième mode de réalisation sont automnes car ils incorporent une batterie, par exemple de 12V. La figure 4 représente un balayage dans une zone de détection 5. La zone de détection 5 est rectangulaire et définie par un premier côté selon le premier axe X et un deuxième côté selon un 25 deuxième axe Y. Le procédé de balayage de la zone de détection 5 comprend les étapes suivantes : balayage en continu selon le premier axe X d'une extrémité à l'autre, avance selon un pas d'incrémentation selon le deuxième axe Y, répétition de la première étape jusqu'au balayage complet de toute la zone de détection 30 5. Il est noté que le pas d' incrémentation est de quelques millimètres. Selon un autre mode de réalisation, l'avance selon le deuxième axe Y est en continu comme visible à la figure 5. Un moyen d'acquisition, non représenté, correspond à une carte électronique d'acquisition qui traite deux types d'échantillonnages. D'une part, le premier échantillonnage concerne les informations de la présence d'un objet métallique à l'aplomb de la bobine de détection 14 et plus particulièrement contient les valeurs des différentes tensions proportionnelles à la distance entre la bobine de détection 14 et un objet métallique. D'autre part, le deuxième échantillonnage concerne les différents sens de balayage de la bobine de détection 14 et plus particulièrement varie de manière binaire en fonction du sens de balayage sur le premier axe X. La carte électronique d'acquisition est reliée via un port USB (bus universel en série) à un ordinateur portable. Sur l'ordinateur, lors du scan d'un objet, un premier programme interfacé à la carte d'acquisition copie le premier échantillonnage et le deuxième échantillonnage. Une fois le scan terminé, un deuxième programme de cartographie vient traiter les informations du premier programme de sorte à créer une cartographie en deux échantillonnages. Cette cartographie est réalisée ligne par ligne. Une ligne est divisée en plusieurs blocs. Une ligne de balayage correspond à un balayage élémentaire de la bobine de détection 14. Chaque niveau de tension enregistré pour un bloc élémentaire dispose d'un niveau de gris proportionnel à la tension du détecteur de métaux. La cartographie est affichée à l'écran sous forme de carrés gris juxtaposés. Un carré correspond à un bloc et l'affichage s'effectue bloc par bloc et ligne par ligne. La cartographie ainsi constituée est ensuite affichée sur un écran. Plus le nombre de tensions enregistrées de la bobine de détection 14 sera important, plus la qualité de l'image affichée sera précise. Un moyen de détection de métaux, non représenté, correspond à une carte de détection de métaux. C'est le principe de l'impulsion pulsée, c'est-à-dire qu'on envoie des impulsions dans le sol via la bobine de détection 14. Un dispositif électronique analyse la forme de l'impulsion aux bornes de la bobine de détection 14. Si un objet métallique est présent à quelques centimètres à l'aplomb de la bobine de détection 14, l'impulsion est légèrement prolongée. Le dispositif électronique chargé d'analyser la forme de l'impulsion détecte la prolongation de l'impulsion et la fournit alors une tension proportionnelle à la proximité de l'objet métallique. Les impulsions envoyées dans la bobine de détection 14 sont générées par circuit oscillateur qui génère des signaux carrés. Le signal à la sortie de la bobine de détection 14 est d'abord écrêté par deux diodes montées tête bêche. Ensuite le signal est amplifié par un amplificateur opérationnel. Parallèlement à cela, un circuit temporisateur déclenché par l'impulsion envoyée dans la bobine de détection 14 génère une impulsion retardée de quelques micro secondes par rapport à l'impulsion envoyée dans la bobine de détection 14. L'impulsion générée par le temporisateur commande un transistor qui va laisser passer pendant la durée de l'impulsion, le signal de sortie de l'amplificateur. Il est réalisé une capture de la partie prolongée de l'impulsion en sortie de la bobine de détection 14; cette partie prolongée n'existe que si un objet métallique est présent à proximité de la bobine de détection 14. Enfin, on utilise un intégrateur réalisé avec un amplificateur opérationnel qui génère une tension continue variant en fonction de la capture de l'impulsion de sortie de bobine de détection 14. On a donc en sortie de la carte, une tension continue qui varie en fonction de la proximité d'un objet métallique par rapport à la bobine de détection 14. Dans une autre variante, il peut être envisagé, sans sortir du cadre de l'invention, d'adapter les proportions, les formes du dispositif mettant en oeuvre le procédé, telles que celles décrites précédemment par de simples dispositions constructives qui apparaîtront directement et sans effort excessif à l'Homme du métier, de sorte à obtenir un procédé pour la visualisation d'objets métalliques. Nomenclature 1 premier moyen de translation 11 première poulie d'entraînement 12 première poulie libre 13 courroie va-et-vient 14 bobine de détection 15 premier moteur de la poulie d'entraînement 21, 22 capteurs de position 23 autocollant réfléchissant 3 deuxième moyen de translation 31 deuxième poulie d'entraînement 32 deuxième poulie libre 33 courroie de transmission 34 deuxième moteur 35 deux tiges filetées 36 deux poulies tractées 37 deux poulies libres 4 moyen de rotation 41 troisième poulie d'entraînement 41 42 bras manipulateur 43 première extrémité du bras manipulateur 44 deuxième extrémité du bras manipulateur 5 zone de détection25
Procédé de visualisation d'objets métalliques comprenant les étapes suivantes (a) balayage d'une bobine de détection (14) dans une zone de détection (5), le balayage est effectué selon un premier axe (X) d'une extrémité à une autre et selon un deuxième axe (Y) d'une extrémité à une autre, le premier axe (X) et le deuxième axe (Y) sont inscrits dans le même plan ; (b) acquisition de plusieurs signaux de la bobine de détection (14) pendant l'étape (a) par un moyen d'acquisition, et création d'au moins un échantillonnage de données à partir des signaux de la bobine de détection (14) ; (c) analyse des données de l'échantillonnage pour détecter l'objet métallique ; (d) affichage de la zone de détection (5) sur un moyen d'affichage.
1. Procédé de visualisation d'objets métalliques comprenant les étapes suivantes : - (a) balayage d'une bobine de détection (14) dans une zone de détection (5), le balayage est effectué selon un premier axe (X) d'une extrémité à une autre et selon un deuxième axe (Y) d'une extrémité à une autre, le premier axe (X) et le deuxième axe (Y) sont inscrits dans le même plan, (b) acquisition de plusieurs signaux de la bobine de détection (14) pendant l'étape (a) par un moyen d'acquisition, et création d'au moins un échantillonnage de données à partir des signaux de la bobine de détection (14), (c) analyse des données de l'échantillonnage pour détecter l'objet métallique, (d) affichage de la zone de détection (5) sur un moyen d'affichage. 2. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (e) préalable à l'étape (a), d'initialisation des données de l'échantillonnage. 3. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon la 1, caractérisé en ce que le balayage selon l'étape (a) est effectué de la façon suivante : - (al) balayage en continu selon le premier axe (X) d'une extrémité à l'autre, - (a2) avance en continu ou selon un pas d'incrémentation selon le deuxième axe (Y), - (a3) répétition de l'étape (al) jusqu'au balayage complet de toute la zone de détection (5). 4. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone de détection (5) est rectangulaire et définie par un premier côté selon le premier axe (X) et un deuxième côté selon un deuxième axe (Y). 5. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'acquisition des signaux de la bobine de détection (14) selon l'étape (b) comprend également une information relative au sens du balayage. 6. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'acquisition de l'étape (b) fournit une tension proportionnelle à la distance entre la bobine de détection (14) et une zone de détection (5). 7. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de balayage d'une bobine de détection (14) selon l'étape (a) est comprise entre 10cm/s et 200cm/s. 8. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le balayage de l'étape (a) est réalisé à partir d'un moteur entraînant un dispositif va-et-vient sur lequel est positionnée la bobine de détection (14), ledit dispositif va-et-vient inverse le sens du moteur lorsque ledit dispositif va-et-vient arrive en fin de course du premier axe (X) ou le deuxième axe (Y) de sorte à balayer une zone de détection (5). 9. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif va-et-vient est mobile par rapport à un bâti et comprend : un premier moyen de translation (1) selon le premier axe (X), le premier moyen de translation (1) est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe (X), le premier moyen de translation (1) comprend une première poulie d'entraînement (11) et une première poulie libre (12), une courroie va-et-vient (13) positionnée sur la première poulie d'entraînement (11) et la première poulie libre (12) et sur laquelle est prévu d'être fixée la bobine de détection (14), la première poulie d'entraînement (11) étant reliée à un moteur et adaptée pour coopérer avec le premier moteur (15) de sorte à entraîner la courroie va-et-vient (13), un deuxième moyen de translation (3) selon le deuxième axe (Y), le deuxième moyen de translation (3) est prévu pour déplacer le dispositif va-et-vient selon le deuxième axe (Y), le deuxième moyen de translation (3) solidaire du dispositif va-et-vient comprend une tige filetée (35) positionnée selon le deuxième axe (Y) selon lequel ladite tige filetée (35) coopère avec la première poulie libre (12), une deuxième poulie d'entraînement (31) et une deuxième poulie libre (32), une courroie de transmission (33) positionnée sur la deuxième poulie d'entraînement (31) et la deuxième poulie libre (32), la deuxième poulie d'entraînement (31) étant reliée à un deuxième moteur (34) et adaptée pour coopérer avec le deuxième moteur (34) de sorte à entraîner la courroie de transmission (33), des capteurs de position (21, 22) de la bobine de détection (14) aptes à détecter la fin de course de la bobine de détection (14) sur le premier axe (X) ou sur le deuxième axe (Y), lesdits capteurs de position (21, 22) étant fixés au-dessus de la courroie. 10. Procédé de visualisation d'objets métalliques selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif va-et-vient est fixé au bâti et comprend :un moyen de rotation (4) selon le deuxième axe (Y), le premier moyen de rotation (4) est adapté à déplacer le dispositif va-et-vient selon le premier axe (X), le premier moyen de rotation (4) comprend une troisième poulie d'entraînement (41), un bras manipulateur (42) fixé selon une première extrémité (43) de façon pivotante selon le deuxième axe (Y) et selon une deuxième extrémité (44) à la bobine de détection (14), la bobine de détection (14) étant montée pivotante selon le deuxième axe (Y) de sorte à rester dans le plan formé par le premier axe (X) et le deuxième axe (Y), le bras manipulateur (42) fixé à la troisième poulie d'entraînement (41) de façon excentrée à l'axe de rotation de la troisième poulie d'entraînement (41), la troisième poulie d'entraînement (41) étant reliée à un moteur de sorte à entraîner la rotation de la troisième poulie d'entraînement (41), un deuxième moyen de translation (3) selon le deuxième axe (Y), le deuxième moyen de translation (3) est prévu pour déplacer le dispositif va-et-vient selon le deuxième axe (Y), le deuxième moyen de translation (3) solidaire du dispositif va-et-vient et comprend un deuxième moteur (34) équipé d'une poulie dentée qui coopère avec une crémaillère fixée sur le bâti mobile. 11. Ensemble de visualisation d'objets métalliques permettant la mise en oeuvre du procédé de visualisation d'objets métalliques selon l'une des précédentes.20
G
G01
G01V
G01V 3
G01V 3/08
FR2979499
A1
MACHINE ELECTRIQUE A REFROIDISSEMENT AMELIORE.
20,130,301
La présente invention concerne les machines électriques tournantes et plus particulièrement celles refroidies au moyen d'un ventilateur intégré à la machine. Classiquement, sur certaines machines électriques tournantes, les ventilateurs sont solidaires de la partie tournante de la machine, appelée rotor, et en conséquence ont une vitesse de rotation identique à celle de l'arbre. La figure 1 représente une machine de ce type, en demi-coupe longitudinale. Le ventilateur 3 est fixé directement sur l'arbre 4, qui tourne autour d'un axe de rotation X. Une autre solution, moins répandue, consiste à raccorder une ventilation forcée en amont ou en aval d'un circuit de refroidissement de la machine. Dans le cas classique d'un ventilateur solidaire du rotor, comme illustré à la figure 1, la vitesse de rotation du rotor est fixe et correspond à la vitesse de rotation nominale lorsque la machine est un alternateur dont le rotor est entraîné à vitesse constante. Le ventilateur est dimensionné pour évacuer les pertes de la machine en cas de charge maximale. De ce fait, le débit et les pertes mécaniques du ventilateur sont constants et indépendants du besoin réel en refroidissement de la machine. Dans le cas d'une ventilation forcée externe, le débit de la ventilation peut être ajusté au besoin réel des calories à évacuer dans la machine. Par contre, le fait que la source de ventilation soit externe à la machine rend difficile l'orientation et le guidage du flux d'air à travers la machine. Il devient quasiment indispensable d'installer des déflecteurs internes pour concentrer le flux d'air sur les points chauds. Cette solution conduit à augmenter notablement l'encombrement extérieur et le coût de la machine. L'invention vise à perfectionner encore les machines tournantes électriques, notamment afin de les refroidir au mieux. L'invention a ainsi pour objet une machine électrique tournante, comportant : un arbre de rotor tournant autour d'un axe, et - un ventilateur porté par l'arbre du rotor, la machine étant caractérisée par le fait qu'elle comporte un moteur d'entraînement du ventilateur permettant de moduler la vitesse de rotation relative du ventilateur par rapport à l'arbre, le ventilateur étant de préférence lié à l'arbre du rotor par une liaison motorisée obtenue à l'aide de ce moteur. Grâce à l'invention, le ventilateur se trouve au coeur de la machine pour assurer un refroidissement optimal, mais sa vitesse de rotation n'est pas obligatoirement égale à la vitesse de l'arbre, pouvant être plus ou moins grande, en fonction du sens et de la vitesse de rotation de son moteur. De cette manière, il devient possible d'ajuster le débit du ventilateur au besoin de refroidissement réel de la machine. Grâce à ce système, en augmentant la vitesse de rotation du ventilateur, il est possible d'extraire plus de calories et donc augmenter la puissance massique de la machine. La vitesse de rotation du ventilateur peut être asservie à la puissance demandée à la machine. Le sens et la vitesse de rotation du ventilateur peuvent être asservis à la puissance de sortie de la machine afin d'optimiser le rendement global de l'installation. Il est préférable de tourner dans le même sens. La vitesse de rotation du ventilateur peut être pilotée en fonction de la température d'au moins un bobinage de la machine, afin de garantir un refroidissement optimal dans la classe d'échauffement choisie. La liaison motorisée comporte le moteur d'entraînement du ventilateur, celui-ci pouvant être alimenté électriquement par un bobinage du rotor. La machine peut être un alternateur et le moteur d'entraînement du ventilateur être alimenté par un induit d'excitatrice porté par le rotor. Le rotor peut comporter un circuit électronique pour contrôler la vitesse du moteur d'entraînement du ventilateur. Le rotor peut comporter un capteur de température d'un bobinage du rotor et le circuit électronique recevoir un signal de ce capteur, la 20 modulation de la vitesse du ventilateur s'effectuant en fonction de la température mesurée. Le ventilateur peut comporter des pales solidaires d'une jupe tubulaire portant des aimants permanents. Le ventilateur peut être disposé à l'intérieur d'un carter de la machine, la distance axiale entre une partie principale du rotor et le ventilateur étant inférieure à 25 l'encombrement axial du ventilateur. La machine peut comporter un mécanisme de sécurité qui amène le ventilateur à tourner avec l'arbre du rotor indépendamment de la motorisation de la liaison entre le ventilateur et l'arbre du rotor, lorsqu'une condition prédéfinie est satisfaite, notamment une défaillance de la liaison motorisée ou de l'électronique de commande. 30 L'invention a encore pour objet un procédé de refroidissement d'une machine électrique tournante selon l'invention, le ventilateur étant entraîné en rotation avec une vitesse variable par rapport à l'arbre du moteur, en fonction du besoin de refroidissement de la machine. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif de celle-ci, et à, l'examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1, précédemment décrite, représente une machine électrique tournante réalisée conformément à l'art antérieur, la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'une machine réalisée conformément à l'invention, la figure 3 représente un détail de la figure 2, et la figure 4 est un schéma en blocs d'un exemple de circuit électronique de pilotage du moteur d'entraînement du ventilateur. La machine électrique tournante 1 représentée aux figures 2 et 3 est un alternateur mais l'invention n'est pas limitée à un type de machine particulier et s'applique également aux moteurs. La description qui suit vaut pour tous les types de machines. Dans l'exemple de la figure 2, le rotor 5 de la machine 1 comporte une partie principale 7 comportant la roue polaire 8, et comporte également d'un côté de la partie principale 7 un induit d'excitatrice 9. L'arbre 4 est soutenu par des roulements 10, présents par exemple aux extrémités de la machine 1. Cette dernière comporte un carter 12 qui loge le stator 13, lequel peut être conventionnel. Les roulements prévus pour maintenir l'arbre 4 et le guider en rotation autour de son axe longitudinal peuvent être internes ou externes au carter 12. Un ventilateur 15 est porté par l'arbre 4, du côté de la partie principale 7, qui est à l'opposé de l'induit d'excitatrice 9. Le ventilateur 15 est assemblé sur l'arbre 4 du rotor de la machine par l'intermédiaire de roulements 20. Il est entraîné en rotation par un moteur électrique 22, de préférence de type DC brushless, par exemple à cage tournante 26 à aimants permanents. Le ventilateur 15 peut être réalisé, par exemple par moulage, avec une jupe tubulaire 38 concentrique à l'axe X, sur la face radialement intérieure de laquelle sont fixés les aimants 26. Un circuit magnétique stator 23 est solidaire de l'arbre 4 et ses bobinages sont alimentés par un circuit électronique 24, dont les composants sont par exemple présents sur une carte de circuit imprimé fixée sur l'arbre 4, par exemple par des vis 39, radialement en deçà des bobinages 23. L'alimentation électrique du moteur 22 est avantageusement prélevée à la sortie de l'induit d'excitatrice 9 de l'alternateur. En effet, pour des raisons de capacité à assurer des surcharges transitoires, l'induit d'excitatrice destiné à alimenter le rotor de l'alternateur en courant continu est généralement capable de délivrer une puissance très supérieure au besoin permanent du rotor. Le fonctionnement du moteur 22 d'entraînement du ventilateur 15 peut être autonome, c'est-à-dire que le ventilateur 15 tourne dans un sens et une vitesse qui sont déterminés par le circuit électrique 24 en fonction de paramètres internes à la machine 1, et non de signaux provenant de l'extérieur de la machine. En variante, le rotor reçoit des signaux de commande, par exemple d'un régulateur de tension, qui contrôlent le fonctionnement du moteur 22, ces signaux étant par exemple transmis par une liaison sans fil entre le rotor et le stator. En cas de fonctionnement autonome notamment, le moteur 22 peut être asservi au besoin de refroidissement de la machine, déterminé par exemple par une mesure de température. Dans l'exemple illustré, le ventilateur 15 se situe à proximité immédiate de la roue polaire 8 de l'alternateur. Il est donc aisé de placer un capteur de température 30 sur les bobinages de la roue polaire 8 et de faire en sorte que cette information soit prise en compte par le circuit électronique 24 de pilotage du ventilateur pour optimiser sa vitesse de rotation. Le flux d'air généré par la rotation du ventilateur 15 s'écoule dans l'entrefer. Le ventilateur 15 peut comporter une lèvre annulaire 48 qui tourne à une faible distance du carter pour assurer que l'air circule préférentiellement par les passages formés entre les pales. Les flux d'air ont été matérialisés par des flèches sur la figure 2. Le fait que le ventilateur soit à proximité immédiate de la partie principale 7 du rotor de la machine laisse un grand nombre de possibilités pour sécuriser la ventilation en cas de défaillance du circuit électronique de pilotage du ventilateur. Un dispositif électromécanique simple, par exemple à manque de courant, peut avantageusement être prévu pour resynchroniser automatiquement le ventilateur avec l'arbre en cas de dysfonctionnement du moteur 22 du ventilateur. Dans le cas d'une motorisation du ventilateur par un moteur type brushless DC, on peut dimensionner le circuit magnétique de telle sorte que l'accrochage magnétique entre les aimants et le stator soit suffisant pour assurer l'entrainement du ventilateur en cas de coupure d'alimentation. Le cas échéant, on prévoit deux tels ventilateurs, l'un à l'avant, l'autre à l'arrière, l'entrée d'air se faisant par le milieu de la machine et les ventilateurs éjectant l'air aux extrémités. Le stator d'entraînement du ventilateur pourrait encore être sur le stator de la machine. L'invention n'est pas limitée à l'exemple qui vient d'être décrit. L'expression « comportant un » doit se comprendre comme s gnifiant « comportant au moins un ».15
La présente invention concerne une machine électrique tournante, comportant : un arbre (4) de rotor tournant autour d'un axe, et un ventilateur (15) porté par l'arbre (4) du rotor, caractérisée par le fait qu'elle comporte un moteur d'entraînement du ventilateur permettant de moduler la vitesse de rotation relative du ventilateur par rapport à l'arbre (4) du rotor.
1. Machine électrique tournante, comportant un arbre (4) de rotor tournant autour d'un axe (X), et un ventilateur (15) porté par l'arbre (4) du rotor, caractérisée par le fait qu'elle comporte un moteur d'entraînement du ventilateur permettant de moduler la vitesse de rotation relative du ventilateur par rapport à l'arbre (4) du rotor. 2. Machine selon la précédente, le moteur (22) d'entraînement 10 du ventilateur (15) étant alimenté électriquement par un bobinage (9) du rotor. 3. Machine selon la précédente, la machine étant un alternateur et le moteur d'entraînement du ventilateur étant alimenté par un induit d'excitatrice (9) porté par le rotor. 4. Machine selon l'une quelconque des précédentes, le rotor 15 comportant un circuit électronique (24) pour contrôler la vitesse du moteur (22) d'entraînement du ventilateur (15). 5. Machine selon la 4, le rotor comportant un capteur de température (30) d'un bobinage du rotor et le circuit électronique (24) recevant un signal de ce capteur (30), la modulation de la vitesse du ventilateur s'effectuant en fonction de la 20 température mesurée. 6. Machine électrique tournante selon l'une quelconque des précédentes, le ventilateur (15) comportant des pales solidaires d'une jupe tubulaire (38) portant des aimants permanents (26). 7. Machine selon l'une quelconque des précédentes, le 25 ventilateur (15) étant disposé à l'intérieur d'un carter (12) de la machine, la distance axiale entre une partie principale (7) du rotor et le ventilateur (15) étant inférieure à l'encombrement axial du ventilateur. 8. Machine selon l'une quelconque des précédentes,' la vitesse de rotation du ventilateur étant asservie à la puissance demandée à la machine. 30 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, comportant un mécanisme de sécurité qui amène le ventilateur à tourner avec l'arbre du rotor indépendamment de la motorisation de la liaison entre le ventilateur et l'arbre durotor, lorsqu'une condition prédéfinie est satisfaite, notamment une défaillance de la liaison motorisée. 10. Procédé de refroidissement d'une machine électrique tournante telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 9, le ventilateur étant entraîné en rotation avec une vitesse variable par rapport à l'arbre du moteur, en fonction du besoin de refroidissement de la machine.
H
H02
H02K
H02K 9
H02K 9/06
FR2989920
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PROJECTION POUR FORMER UN MATERIAU COMPOSITE
20,131,101
La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi. Les matériaux composites comprennent usuellement un matériau plastique et des fibres de renfort noyées dans la masse dudit matériau. Le matériau plastique est usuellement constitué d'un polymère thermodurcissable. Des procédés connus permettent de projeter simultanément de manière convergente contre une paroi, par exemple celle d'un moule, des fibres et une résine réactive sous forme liquide. Ainsi, la résine imprègne les fibres et forme un liant, lesquelles fibres se retrouvent noyées dans une épaisseur de résine contre la paroi. Les résines réactives durcissent par exemple sous l'effet de la chaleur ou bien de l'humidité ambiante, de manière à former le matériau composite rigide. On pourra se référer au document W02009/052990, lequel décrit un dispositif et une méthode de réalisation d'un tel matériau composite au moyen de fibres et d'une résine polyuréthane. De telles résines sont très réactives et elles nécessitent de mettre en oeuvre un mélange liquide d'isocyanate et de polyol et de l'appliquer dans un temps relativement court. En effet, ce type de mélange durci très rapidement sous l'effet de l'eau contenue dans l'air. La cinétique des réactions du mélange peut tout à fait être ajustée. En revanche, il est nécessaire que le mélange durcisse rapidement après l'application afin que la répartition des fibres demeure homogène dans l'épaisseur du matériau composite ainsi formé. En outre, le mélange réactif ne peut être stocké et doit être réalisé in situ, et la quantité non appliquée ne peut être réutilisée, ce qui représente des coûts importants et inutiles. Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un procédé de projection et un dispositif de mise en oeuvre dudit procédé permettant non seulement, de pouvoir projeter les fibres et la résine réactive en offrant des possibilités d'interruption de la projection sans compromettre la réactivité de la résine, mais aussi de pouvoir réaliser le matériau composite à un coût avantageux. Dans ce but, et selon un premier aspect, la présente invention propose un procédé de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi, ledit procédé de projection comprenant les étapes suivantes : on fournit des fibres et un composé apte à se transformer d'une phase liquide en une phase solide, puis on projette d'une part lesdites fibres selon une première direction, et on projette simultanément, d'autre part, ledit composé selon une seconde direction croisant ladite première direction dans une zone de croisement, de façon que ledit composé atteigne ladite zone de croisement en phase liquide pour venir imprégner lesdites fibres et se transformer en phase solide pour former ledit matériau composite. Selon l'invention, ledit composé est un polymère thermoplastique sous forme pulvérulente, et ledit polymère thermoplastique pulvérulent est projeté à travers une source chaude pour porter ledit polymère thermoplastique en phase liquide lorsqu'il atteint ladite zone de croisement. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'un polymère thermoplastique, et non plus thermodurcissable, qui par nature évolue d'une phase liquide à une phase solide réversiblement sous l'effet de la chaleur. De la sorte, il est aisé de stopper l'application et de la reprendre ultérieurement sans risquer le durcissement irréversible du polymère, ce qui évite le gaspillage du composé. Au surplus, le polymère thermoplastique sous forme pulvérulente est projeté sous cette même forme, puis fondu au cours de son trajet jusqu'à la zone de croisement où il pourra venir imprégner les fibres puis refroidir et se figer à nouveau. Par conséquent, la mise en oeuvre du polymère est bien plus aisée sous forme pulvérulente, plutôt qu'en phase liquide ou il serait nécessaire de prévoir des moyens de chauffage du réservoir de polymères thermoplastiques et des conduits d'amenée. On observera que la source chaude est dépourvue de flamme, c'est-à- dire qu'elle n'inclut aucun élément en combustion. Une telle caractéristique permet de ne pas brûler les fibres dont la projection est contiguë à la source chaude. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention, ledit polymère thermoplastique pulvérulent est projeté au moyen d'un gaz sous pression. Ainsi, les particules du polymère thermoplastique, en phase solide, sont entraînées au moyen d'un gaz, à l'intérieur duquel elles sont en suspension. Le gaz choisi est par exemple de l'air sec. Ainsi, les particules de polymère et le gaz sous pression forment-ils un fluide qui s'écoule aisément à travers les conduits et une buse. Préférentiellement, ledit gaz sous pression est chauffé préalablement. De la sorte, il est fourni une première quantité d'énergie thermique aux particules de polymère thermoplastique, sans pour autant qu'elles subissent une transformation de phase, et la seconde quantité d'énergie thermique fournie par ladite source chaude permettra le changement de phase et leur fusion. Ainsi, cela permet de réduire la quantité d'énergie thermique apportée par la source chaude dans l'environnement de la projection. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, ladite source chaude est formée par un gaz chaud. Celui-ci est aisément injecté au voisinage de la projection de particules de polymère thermoplastique. Le flux de gaz chaud peut être orienté et guidé. En outre, le gaz chaud peut être aisément obtenu en chauffant de l'air à travers un échangeur thermique. Ainsi qu'on l'a expliqué ci-dessus, le gaz chaud doit être dépourvu d'éléments en combustion. En outre, on fournit de préférence, de l'énergie calorifique auxdites fibres. Ainsi, les fibres s'imprègnent d'autant mieux du polymère thermoplastique en fusion. En effet, de la sorte leur mouillabilité dans cette phase liquide du polymère est accrue. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un dispositif de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi, ledit dispositif comprenant d'une part un premier organe de projection apte à projeter des fibres selon une première direction, et d'autre part un second organe de projection permettant de projeter simultanément, selon une seconde direction croisant ladite première direction dans une zone de croisement, un composé apte à se transformer d'une phase liquide en une phase solide, de façon que ledit composé atteigne ladite zone de croisement en phase liquide pour venir imprégner lesdites fibres et se transformer en phase solide pour former ledit matériau composite. Selon l'invention, le dispositif de projection comprend des moyens de chauffage pour pouvoir appliquer une source chaude entre ledit second organe de projection et ladite zone de croisement, et au surplus, ledit organe de projection comprend des moyens de projection pour projeter ledit composé sous forme d'un polymère thermoplastique pulvérulent. Ainsi, selon cet autre aspect, un avantage de l'invention réside dans la mise en oeuvre de moyens de chauffage sur le dispositif de projection et de moyens de projection aptes à projeter des particules de polymère thermoplastique. De préférence, lesdits moyens de projection comportent une alimentation en gaz sous pression, par exemple de l'air, lequel permet d'entraîner le polymère thermoplastique pulvérulent, à sec, et à travers des moyens usuels. Avantageusement, lesdits moyens de projection comportent en outre des moyens chauffants pour chauffer ledit gaz sous pression, et de la sorte, apporter de l'énergie thermique aux particules de polymère thermoplastique sans toutefois les ramollir et les transformer en phase liquide. Ainsi qu'on l'a expliqué ci-avant, cela permet de réduire la quantité d'énergie thermique à fournir par la source chaude. En outre, lesdits moyens de chauffage comprennent avantageusement une alimentation en gaz chauds, laquelle peut être aisément guidée vers les particules de polymère thermoplastique projetées de manière à les transformer en phase liquide. Au surplus, le dispositif de projection selon l'invention comprend en outre des moyens pour fournir de l'énergie calorifique auxdites fibres, de manière à rendre plus aisée leur imprégnation par le polymère thermoplastique en fusion. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif de projection mettant en oeuvre le procédé de projection conforme à l'invention, selon un premier mode de mise en oeuvre ; et, - la Figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de projection selon un second mode de mise en oeuvre. La Figure 1 illustre un dispositif de projection 10 permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi 12, dénommée également subjectile. Le dispositif 10 comporte un réservoir 14 à l'intérieur duquel est stocké un polymère thermoplastique sous forme pulvérulente. La distribution de la taille des particules de polymère thermoplastique est par exemple centrée sur 80 pm ou encore 60 ilm. Le polymère thermoplastique est choisi en fonction de ses propriétés thermiques, pour l'application, mais aussi en fonction de ses propriétés mécaniques afin d'obtenir le matériau composite souhaité. Le polyamide par exemple est un bon candidat pour le procédé de projection selon l'invention. Par exemple, on choisit un polyamide dont le point de fusion est voisin de 130 °C, et qui demeure encore solide à 70 °C. Bien d'autres polymères peuvent convenir, par exemple les polyesters ou les polyéthylènes. Le dispositif 10 comprend un organe de projection de poudre 16 comportant un Venturi 18. Ce dernier présente un conduit d'entrée d'air chaud 20 sous pression, un conduit d'entrée de poudre 22 plongeant dans le réservoir 14 et un conduit de sortie 24 terminé par une buse de projection 26. Le Venturi 18 peut avantageusement être remplacé par un système de pompe à poudre. Le dispositif comprend également un organe de projection de fibres 28. Il peut s'agir là d'un ensemble permettant de découper des fibres à partir d'une bobine de fil et de les projeter au moyen d'un jet d'air selon une première direction D1, contre la paroi 12. De préférence, le jet d'air est chaud de manière à apporter de l'énergie thermique aux fibres projetées. On expliquera plus en détail ci-après les avantages de cette caractéristique. En outre, il est prévu de projeter des fibres à partir d'un réservoir de fibres prédécoupées et calibrées. Cela permet d'obtenir une distribution plus homogène des fibres, et également de pouvoir obtenir des fibres à un coût plus avantageux. Les fibres utilisées ici sont les fibres usuelles utilisées dans les matériaux composites. On citera par exemple, les fibres de carbone ou les fibres de verre. Le dispositif 10 comporte des moyens de chauffage 30 installés autour du conduit de sortie 24 du Venturi 18. Ces moyens de chauffage 30 comportent une couronne 32 présentant un espace annulaire 34 terminé par une lèvre d'injection circulaire 36. La couronne 32 est solidaire d'une embase 38 alimentée en gaz chaud. Ainsi, lorsque le dispositif de projection 10 est en fonctionnement, simultanément, le conduit d'air chaud 20 est alimenté en air chaud sous pression, l'organe de projection de fibre 28 projette des fibres chauffées selon la direction D1, et les moyens de chauffage 30 permettent d'appliquer une source chaude entre la buse de projection 26 et la paroi 12. Grâce au Venturi 18 les particules de polymère thermoplastique sont aspirées dans le réservoir 14 et sont injectées à l'intérieur du conduit de sortie 24 à l'intérieur duquel elles sont simultanément chauffées grâce à l'air chaud. Avantageusement, on prévoit d'alimenter le conduit d'air chaud 20 avec de l'air à une température de 70 °C. Les particules de polymère thermoplastique sont alors projetées à travers la buse de projection 26 selon une seconde direction D2, venant croiser la première direction D1 dans une zone de croisement 40 située à la surface de la paroi 12. En outre, grâce aux moyens de chauffage 30, un gaz chaud s'échappe de la lèvres d'injection circulaire 36 et est orienté vers la zone de croisement 40 de manière à constituer un halo thermique 42, constituant la source chaude, entre la buse de projection 26 et la zone de croisement 40. De la sorte, les particules de polymère thermoplastique, déjà portées à une température voisine de 70 °C, sont projetés à travers le halo thermique 42 qui leur apporte suffisamment d'énergie thermique pour se ramollir et changer de phase. Grâce à l'apport initial d'énergie thermique aux particules de polymère, la quantité d'énergie thermique complémentaire à apporter par le biais des moyens de chauffage 30 est moindre et peut alors être optimisée. Cela permet notamment de mieux ajuster la quantité d'énergie thermique à apporter aux particules de polymère, mais aussi, de ne pas augmenter de manière rédhibitoire la température dans l'environnement de la projection. Cela peut en effet être gênant pour l'applicateur et pour le matériel d'application. Aussi, les particules de polymère thermoplastique pénètrent-elles dans la zone de croisement 40 à l'état liquide et viennent imprégner les fibres elle-même préchauffées. De la sorte, le mouillage des fibres dans le polymère thermoplastique à l'état fondu est accru. Par conséquent, les fibres sont parfaitement noyées et distribuées de manière homogène dans la matrice de polymère thermoplastique qui ensuite se refroidit et se solidifie. Le composite est alors formé à la surface du support 12 dans la zone de croisement 40. Bien évidemment, le dispositif de projection est entraîné en mouvement par rapport à la paroi 12 de manière à appliquer une couche d'une épaisseur régulière à la surface de cette paroi. Selon un mode particulier de mises en oeuvre, on procède à un chauffage supplémentaire de la surface de la paroi 12. De la sorte on vient parfaire la fusion des particules de polymère thermoplastique entraînées contre la surface de la paroi 12. Une source de chauffage avantageuse est par exemple le chauffage infrarouge ou bien encore le chauffage de la paroi 12 directement par conduction. On se référera à présent à la Figure 2, illustrant un dispositif de projection conforme à l'invention selon un autre mode de mise en oeuvre. Les éléments analogues porteront la même référence affectée du signe prime « ' », tandis que les éléments nouveaux comporteront une référence dans la suite des références déjà portées. On retrouve un dispositif de projection 10' comprenant un organe de projection de fibre 28', un conduit de sortie 24' terminé par une buse de projection 26' et une couronne 32' terminée par une lèvre d'injection circulaire 36'. Ces éléments convergent alors vers une paroi 12' reliée à la masse. Par ailleurs, le dispositif de projection 10' comporte en outre un générateur haute tension 44 relié à une électrode 46 qui s'étend à l'intérieur du conduit de sortie 24' puis dans la buse de projection 26'. Ainsi, un champ électromagnétique intense est créé autour de l'électrode 46 lequel vient arracher des électrons aux particules de poudre les rendant ainsi chargées positivement. Les particules chargées viennent alors se déposer sur le subjectile 12' et se déchargent alors. Ainsi, bien que le polymère thermoplastique en poudre soit entraîné dans le conduit de sortie 24' et à travers la buse de projection 26' grâce à un flux d'air chaud, la mise en oeuvre du champ électromagnétique permet un meilleur guidage de ces particules vers le subjectile 12'. Bien évidemment, cela suppose que ce dernier soit conducteur
L'invention concerne un procédé et un dispositif de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi. Le dispositif comprend d'une part un premier organe de projection de fibres selon une première direction (D1), et d'autre part un second organe de projection (16) permettant de projeter simultanément, selon une seconde direction (D2) croisant ladite première direction dans une zone de croisement (40), un composé apte à se transformer d'une phase liquide en une phase solide. Le dispositif comprend des moyens de chauffage (30) pour pouvoir appliquer une source chaude entre ledit second organe de projection (16) et ladite zone de croisement (40), et ledit second organe de projection (16) comprend des moyens de projection (18) pour projeter ledit composé sous forme d'un polymère thermoplastique pulvérulent.
1. Procédé de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi (12), ledit procédé de projection comprenant les étapes suivantes : - on fournit des fibres et un composé apte à se transformer d'une phase liquide en une phase solide ; - on projette lesdites fibres selon une première direction (D1), et ; - on projette simultanément ledit composé selon une seconde direction (D2) croisant ladite première direction dans une zone de croisement (40'), de façon que ledit composé atteigne ladite zone de croisement en phase liquide pour venir imprégner lesdites fibres et se transformer en phase solide pour former ledit matériau composite ; caractérisé en ce que ledit composé est un polymère thermoplastique sous forme pulvérulente ; et en ce que ledit polymère thermoplastique pulvérulent est projeté à travers une source chaude (42) pour porter ledit polymère thermoplastique en phase liquide lorsqu'il atteint ladite zone de croisement (40). 2. Procédé de projection selon la 1, caractérisé en ce que ledit polymère thermoplastique pulvérulent est projeté au moyen d'un gaz sous pression. 3. Procédé de projection selon la 2, caractérisé en ce que ledit gaz sous pression est chauffé. 4. Procédé de projection selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite source chaude est formée par un gaz chaud. 5. Procédé de projection selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on fournit en outre de l'énergie calorifique auxdites fibres. 6. Dispositif de projection permettant de former un matériau composite à la surface d'une paroi, ledit dispositif comprenant d'une part un premier organe de projection (28) apte à projeter des fibres selon une première direction (D1), et d'autre part un second organe de projection (16) permettant de projeter simultanément, selon une seconde direction (D2) croisant laditepremière direction dans une zone de croisement (40), un composé apte à se transformer d'une phase liquide en une phase solide, de façon que ledit composé atteigne ladite zone de croisement (40) en phase liquide pour venir imprégner lesdites fibres et se transformer en phase solide pour former ledit matériau composite ; caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de chauffage (30) pour pouvoir appliquer une source chaude entre ledit second organe de projection (16) et ladite zone de croisement (40), et en ce que ledit second organe de projection (16) comprend des moyens de projection (18) pour projeter ledit composé sous forme d'un polymère thermoplastique pulvérulent. 7. Dispositif de projection selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de projection (18) comportent une alimentation en gaz sous pression (20). 8. Dispositif de projection selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de projection (18) comportent en outre des moyens chauffants pour chauffer ledit gaz sous pression. 9. Dispositif de projection selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de chauffage (30) comprennent une alimentation en gaz chauds. 10. Dispositif de projection selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour fournir de l'énergie calorifique auxdites fibres.
B
B29,B05
B29C,B05B
B29C 70,B05B 7
B29C 70/30,B05B 7/14
FR2979265
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UNE PIECE DANS UN POSTE D'EMBOUTISSAGE
20,130,301
L'invention concerne un procédé de réalisation 5 d'une pièce emboutie, mis en oeuvre au niveau d'un poste d'emboutissage, notamment selon une technique d'outil à suivre. Traditionnellement, dans la technique appelée outil 10 à suivre, la pièce à réaliser est placée entre deux bandes de tôle, appelées squelette, permettant le transfert de ladite pièce dans l'outil. La pièce à réaliser est reliée à chacune des bandes de tôle par l'intermédiaire de pattes d'attache qui sont déformables. 15 Ces pattes déformables permettent d'absorber les déplacements de matière lorsque la pièce est mise en forme dans l'outil. Cependant, cette technique conduit à une dispersion quant à l'ampleur des déplacements absorbés. Cela conduit à réaliser d'éventuels moyens de 20 départ de mesure au niveau de la pièce après que celle-ci soit déformée, déformation qui complique la réalisation de ces moyens de départ de mesure, et, de ce fait, allonge les temps de production et augmente les coûts de production. 25 Il est connu, par ailleurs, dans le cadre de l'outillage mettant en oeuvre la technique de l'outil à suivre, d'utiliser des moyens de positionnement de la pièce à réaliser comme décrit dans le document US 2 722 274. Toutefois, ces moyens de positionnement ne 30 permettent pas de contrôler les déplacements de matière lors d'une mise en forme par emboutissage de la pièce. Un but de l'invention est de fournir un procédé permettant de réaliser une pièce emboutie dans un poste 35 d'emboutissage permettant d'empêcher une dispersion dans le déplacement de la matière de la pièce. A cette fin, il est prévu, selon l'invention, un procédé de réalisation d'une pièce dans un poste d'emboutissage comprenant des étapes de : a. Réalisation de moyens de prise sur un premier 5 bord de la pièce à emboutir ; b. Réalisation de moyens de déplacement sur un deuxième bord de la pièce à emboutir, opposé au premier bord ; c. Maintien de la pièce à emboutir par mise en 10 oeuvre des moyens de prise ; et, d. Emboutissage de la pièce. Ainsi, la réalisation de moyens de prise de la pièce sur un premier bord permet lors de l'emboutissage 15 de maintenir en place ce bord et ainsi éviter une dispersion du déplacement de la matière dans la pièce. Avantageusement, mais facultativement, le procédé comporte au moins l'une des caractéristiques suivantes : 20 - les moyens de prise comportent des bords tombés ; - les moyens de déplacement comportent au moins une patte d'attache déformable ; la pièce est placée entre deux bandes sensiblement parallèles l'une par rapport à l'autre ; 25 - les moyens de déformation relient le deuxième bord de la pièce avec l'une des deux bandes ; préalablement à l'étape d'emboutissage, le procédé comporte une étape de réalisation de moyens de départ de mesure sur la pièce à emboutir ; 30 les moyens de départ sont un orifice traversant réalisé par poinçonnage ; et suite à l'étape d'emboutissage, le procédé comporte une étape supplémentaire de : e. élimination des moyens de prise de la pièce. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront lors de la description ci-après d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention. 5 Aux dessins annexés : - la figure 1 est une vue partielle de dessus représentant la liaison entre une bande de tôle du squelette et une première pièce à emboutir non déformée et une deuxième pièce emboutie selon l'art antérieur ; 10 - la figure 2 est une vue partielle en trois dimensions d'une pièce à emboutir et une bande de tôle du squelette dans la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; et - la figure 3 est une vue en trois dimensions d'une 15 pièce emboutie placée entre les deux bandes de tôle du squelette après mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La description qui va suivre est faite dans le 20 cadre d'un poste d'emboutissage en outil à suivre agencé de sorte à produire une pièce déformée par emboutissage. Toutefois, l'invention décrite dans ces conditions est adaptable à d'autres types de poste permettant de produire une pièce selon la technique de l'outil à 25 suivre. En référence à la figure 1, dans la technique dite outil à suivre, des pièces à réaliser 1, lb sont placées entre deux bandes de tôle (ici n'est illustrée qu'une 30 seule bande de tôle 2), appelées squelette, qui permettent le transfert de la pièce dans l'outil permettant de réaliser ladite pièce. La pièce à réaliser 1 est liée au niveau de l'un 12 de ses bords à la bande de tôle 2 au moyen de pattes d'attache déformables 21, 35 ici au nombre de deux, qui vont, d'une part, permettre de transférer la pièce à réaliser 1 dans l'outil de production et, d'autre part, d'absorber les déplacements matière de la pièce lorsqu'elle sera mise en forme par l'outil de production. Comme cela est illustré à la figure 1, la pièce emboutie lb, dans un état fini, a subi des déplacements de matière qui ont été absorbés par déformation des pattes d'attache déformables 21, déplacements de matière qui ont entraîné un déplacement D du bord 12 de la pièce lb. D'autre part, la bande de tôle 2 du squelette comporte des moyens d'entraînement 20, ici sous la forme d'un oeillet. Cela permet d'entraîner le squelette et donc les pièces à réaliser au sein de l'outil de production, ici un poste d'emboutissage. En référence à la figure 2, est illustrée une pièce 1 en cours de réalisation sur laquelle, au niveau d'un bord 13, sont réalisées des pattes de maintien 3, sous la forme de bords tombés, formant moyens de prise. Entre deux pattes de maintien 3, le bord 13 de la pièce 1 est rigidement relié (31) à une bande de tôle 4 du squelette dans lequel des moyens d'entraînement 20, sous la forme d'oeillet, sont réalisés. D'autre part, ont été réalisés sur la pièce à réaliser, avant déformation par emboutissage, des moyens de départ de mesure 11, ici sous la forme d'un trou rectangulaire de forme 11. Le trou 11 est ici traversant dans l'épaisseur de la tôle formant la pièce à emboutir 1. Lors de l'étape d'emboutissage de la pièce à emboutir 1, le bord 13 de cette dernière est maintenu selon une liaison de type encastrement par les pattes de maintien 3 qui seront prises, par exemple, dans des mors prévus à cet effet dans le poste d'emboutissage. Ce maintien par une liaison de type encastrement du bord 13 permet de maintenir ce bord 13 en place et d'empêcher, lors de la déformation de la pièce, des déplacements de matière qui auraient alors déformé ou déplacé le trou 11 servant de départ de mesure pour la pièce en cours de réalisation. En référence à la figure 3, est illustrée la pièce emboutie finie lb pour laquelle les déplacements de matière sont absorbés intégralement par les pattes de déformation 21 reliant le bord 12, opposé au bord 13, à la deuxième bande de tôle 2 du squelette, le bord 12 s'étant déplacé d'un déplacement D lors de l'emboutissage de la pièce à réaliser. En maintenant à l'aide des pattes de maintien 3 le bord 13, le positionnement du trou rectangulaire 11 servant de départ de mesure, ainsi que sa forme, sont parfaitement maintenus. Une fois la pièce lb finie mise en forme par emboutissage, les pattes de maintien sont éliminées de manière classique par découpe. De la même manière que la liaison avec les bandes de tôle formant le squelette est éliminée. Par l'utilisation du procédé selon l'invention, qui vient d'être décrit, le positionnement et la forme des moyens formant départ de mesure 11 de la pièce sont conservés lors de l'élaboration de la pièce finie lb. Les avantages apportés par l'utilisation du procédé selon l'invention sont de deux ordres : - premièrement, l'absence de patte de déformation entre le bord 13 et la bande de tôle 4 du squelette permet de réduire la perte de matière, ici de l'ordre de 20 millimètres, - deuxièmement, le procédé selon l'invention permet la réalisation des moyens formant départ de mesure 11 de la pièce avant la mise en forme par déformation de la pièce alors que celle-ci est sensiblement plane entre les deux bandes de tôle 2, 4 formant le squelette. Cela permet de réaliser, de manière simple, peu onéreuse, et très précise, le trou rectangulaire 11, par exemple par poinçonnage. Dans la technique antérieure, les moyens formant départ de mesure de la pièce sont réalisés après déformation de la pièce, ce qui oblige la mise en oeuvre d'un outillage particulier comme, par exemple pour la réalisation du trou rectangulaire 11, la mise en place d'une opération de poinçonnage à coulisseau compte tenu de la direction de travail imposée par la déformation de la pièce. Il est à noter que le poinçonnage à coulisseau augmente le prix de l'outil et baisse la cadence d'environ 10%. Le procédé selon l'invention permet donc, d'une part, un gain de matière et, d'autre part, une 5 augmentation de la cadence de production des pièces finies lb. Bien entendu, il est possible d'apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du 10 cadre de l'invention
Le procédé de réalisation d'une pièce (lb) dans un poste d'emboutissage comprenant des étapes de : a. Réalisation de moyens de prise (3) sur un premier bord (13) de la pièce à emboutir ; b. Réalisation de moyens de déplacement (21) sur un deuxième bord (12) de la pièce à emboutir, opposé au premier bord (13) ; c. Maintien de la pièce à emboutir par mise en œuvre des moyens de prise ; et, d. Emboutissage de la pièce.
1. Procédé de réalisation d'une pièce (1,1b) dans un poste d'emboutissage, caractérisé en ce que le procédé 5 comporte des étapes de : a. Réalisation de moyens de prise (3) sur un premier bord (13) de la pièce à emboutir ; b. Réalisation de moyens de déplacement (21) sur un deuxième bord (12) de la pièce à emboutir, opposé au 10 premier bord (13) ; c. Maintien de la pièce à emboutir par mise en oeuvre des moyens de prise (3) ; et, d. Emboutissage de la pièce. 15 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de prise comportent des bords tombés. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de déplacement 20 comportent au moins une patte d'attache déformable. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce à emboutir est placée entre deux bandes (2,4) sensiblement parallèles l'une par 25 rapport à l'autre. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de déformation relient le deuxième bord de la pièce à emboutir avec l'une des deux bandes. 30 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape d'emboutissage, le procédé comporte une étape deréalisation de moyens de départ de mesure (11) sur la pièce à emboutir. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en 5 ce que les moyens de départ sont un orifice traversant réalisé par poinçonnage. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, suite à l'étape d'emboutissage, 10 le procédé comporte une étape supplémentaire de : e. Elimination des moyens de prise de la pièce.
B
B21
B21D
B21D 22
B21D 22/22
FR2978573
A1
PROCEDE D'APPARIEMENT DE DONNEES ET UTILISATION A LA VERIFICATION D'IDENTITE D'UN DESTINATAIRE D'UN COURRIER
20,130,201
La présente invention concerne de manière générale l'appariement de données et l'identification d'utilisateurs dans le cadre de services en ligne. De manière particulière, la présente invention vise à proposer un procédé d'appariement de données et son utilisation à la vérification d'identité destiné à être mis en oeuvre dans le cadre d'un service d'envoi de lettre recommandée électronique. Le développement d'un service de lettre recommandée électronique a fait naître un besoin nouveau concernant la vérification de l'identité d'un destinataire. Il est apparu nécessaire de prévoir un procédé de vérification d'une telle identité au moment de l'envoi de la lettre. Or l'utilisation d'un procédé automatique de gestion d'un tel service implique des problématiques nouvelles de recherche et de validation automatique du ou des destinataires d'une telle lettre recommandée électronique, en particulier quand les champs d'identification remplis par l'expéditeur ne coïncident pas parfaitement avec les champs d'identification contenus dans les bases de données en relation avec le ou les destinataires. Ainsi, l'invention concerne un procédé d'appariement de données de type données d'identification d'une personne, notamment pour vérifier l'identité d'un destinataire d'un courrier recommandé électronique, le procédé comprenant les étapes suivantes: - acquisition des données d'identification d'une personne comprenant au moins deux paramètres parmi : un premier paramètre d'identification correspondant à une adresse électronique de la personne, un second paramètre d'identification correspondant au nom de la personne et un troisième paramètre correspondant à une adresse physique de la personne, - comparaison un à un des paramètres acquis avec des paramètres associés à des enregistrements d'une base de données de destinataires, - à l'issue de chaque comparaison, détermination d'une valeur de différence entre le paramètre acquis et le paramètre correspondant dans la base de données, et - détermination, en fonction des valeurs de différence déterminées et d'un algorithme mettant en oeuvre une matrice de décision, si au moins un enregistrement de la base de données de destinataires correspond à la personne, définissant ainsi un appariement. Ainsi, dans un procédé selon l'invention, on compare des données concernant l'identité d'un destinataire avec des données préenregistrées, afin de déterminer si le destinataire dispose d'une identité numérique enregistrée dans une base de données. Une identité numérique peut consister en une identité numérique vérifiée IDN de La Poste pouvant être utilisée dans le cadre du service de lettre recommandée électronique, mais peut également consister en une identité numérique fournie par un autre prestataire, enregistrée dans une base de données externe. A l'issue de la mise en oeuvre du procédé, il est ainsi déterminé si le destinataire éventuel d'une lettre recommandée électronique dispose, ou non, d'une identité numérique. Dans le cas où le destinataire possède une telle identité, l'utilisateur du service de lettre recommandée électronique, également appelé expéditeur, est informé de ce résultat positif, et peut ainsi poursuivre l'envoi de la lettre recommandée électronique. Avantageusement, l'utilisation d'une matrice de décision pour décider de l'appariement permet de déterminer un appariement même si tous les champs ne sont pas parfaitement identiques entre les données fournies par l'expéditeur et celles contenues dans la base de données. En revanche, dans le cas où le destinataire ne possède pas d'identité numérique, l'expéditeur peut se voir proposer plusieurs choix pour poursuivre son envoi, selon les différents modes de réalisation du service. Ainsi, dans un exemple, l'expéditeur pourra choisir de passer sur un envoi de lettre recommandée classique ou par une lettre recommandée électronique suivie d'une impression papier, ou pourra choisir de procéder à l'envoi tout électronique malgré le résultat négatif du procédé de vérification d'identité numérique du destinataire. Il est à noter que, dans ce qui précède, le terme «nom du destinataire» peut recouvrir l'ensemble des éléments composant l'identité d'une personne physique, par exemple sa civilité, son nom et son prénom, ou encore la raison sociale d'une personne morale. En outre, le terme «adresse physique» correspond, par exemple, à une adresse postale ou une adresse géographique. Dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé, il est possible que la recherche d'une identité numérique soit effectuée dans une pluralité de bases de données, pouvant conduire à de multiples résultats positifs à l'issue des comparaisons. Ainsi, dans une réalisation particulière de l'invention, la dernière étape de détermination comprend les étapes suivantes : - dans le cas où l'algorithme détermine un unique enregistrement correspondant à la personne, détermination que l'appariement est positif, - dans le cas où l'algorithme ne détermine aucun enregistrement correspondant à la personne, détermination que l'appariement est négatif, - dans le cas où l'algorithme détermine une pluralité d'enregistrements correspondant à la personne, détermination que l'appariement est positif si ces enregistrements ont une adresse électronique identique. Lors de l'étape de comparaison des paramètres, on détermine une valeur de différence entre les paramètres. Ces valeurs varient selon la nature 25 du paramètre comparé. Ainsi, dans une autre réalisation particulière, les valeurs de différence sont comprises : - pour le premier paramètre, dans le groupe comprenant : nulle et mineure, 30 - pour le deuxième paramètre, dans le groupe comprenant : nulle, mineure et majeure, - pour le troisième paramètre, dans le groupe comprenant : nulle et majeure. Dans une réalisation particulière de l'invention, l'algorithme met en oeuvre une matrice de décision correspondant aux étapes suivantes, dans le cas où un premier paramètre a été fourni : - Lorsque la valeur de différence du premier paramètre avec un enregistrement est nulle : - si la valeur de différence du deuxième paramètre avec le paramètre correspondant de l'enregistrement est nulle, on détermine que l'enregistrement correspond à la personne, - si la valeur de différence du deuxième paramètre est mineure, détermination que l'élément correspond à la personne, - si la valeur de différence du deuxième paramètre est majeure, détermination que l'enregistrement ne correspond pas à la personne. - Lorsque la valeur de différence du premier paramètre est majeure, on détermine que l'enregistrement ne correspond au destinataire. En revanche, dans le cas où un premier paramètre n'a pas été fourni, l'algorithme comprend les étapes suivantes : - détermination qu'un enregistrement de la base de données correspond à la personne dans les deux cas suivants : une valeur de différence nulle ou mineure pour le deuxième paramètre et une valeur de différence nulle pour le troisième paramètre, - détermination qu'aucun enregistrement ne correspond dans tous les autres cas. Dans une autre réalisation particulière, le procédé comprend l'étape préalable de normalisation des données acquises et ce, avant l'étape de comparaison. Le format de normalisation employé est, de manière préférentielle, le même que celui employé par les prestataires de bases de données, de manière à faciliter la comparaison des différents paramètres. Selon un second objet de l'invention, un procédé de vérification de l'identité d'un destinataire d'un courrier recommandé électronique comprend un sous-procédé d'appariement comme décrit ci-dessus des données décrivant le destinataire du courrier. Dans un mode particulier de réalisation, l'appariement est réalisé avec les enregistrements d'une base de données de destinataires, les enregistrements ayant été préalablement validés comme des valeurs d'authentification, de sorte à déterminer si les données décrivant le destinataire correspondent, ou non, à un destinataire authentifié. D'autres avantages et particularités de la présente invention résulteront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence à la figure 1 annexée, qui représente un exemple d'architecture permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. Cette architecture montre un premier composant 1, correspondant à un service d'identification, permettant de faire l'interface entre un utilisateur du service de lettre recommandée électronique et le système mettant en oeuvre le procédé de vérification d'identité du destinataire. Par le biais de cette interface, un utilisateur qui souhaite procéder à l'envoi d'une lettre recommandée électronique fournit au système des données d'identification du destinataire. Ces données comprennent, par exemple, un nom, une adresse mail, une adresse physique ou tout autre élément de son identité. Dans un exemple particulier, l'interface est conçue de façon telle que l'utilisateur saisit les données dans des champs prédéterminés. Les données fournies par l'utilisateur sont alors normalisées par le composant 2, qui est un composant de normalisation. Le principe de ce composant consiste à modifier, si besoin, les données entrées par l'utilisateur, pour les enregistrer sous une forme normalisée permettant d'effectuer les comparaisons ultérieures de manière pertinente. Ces modifications sont effectuées en utilisant des règles de normalisation prédéterminées, telles que celles indiquées ci-après : - Les mots qui apparaissent dans une liste d'abréviations sont remplacés par leurs traductions, également enregistrées dans la liste d'abréviations : cette liste est paramétrable par le prestataire du service de vérification d'identité. Elle comprend, par exemple, des termes tels que « Mlle », « Mme », ... - Les caractères minuscules d'un mot sont convertis en majuscules, - Tous les accents sont enlevés, et certains caractères avec accents sont remplacés par leurs équivalents sans accents, et - Les espaces multiples sont enlevés et remplacés par des espaces simples. A l'issue de la normalisation, les données sont, par exemple, sous la forme d'une liste de champs, tels que définis ci-après : - un champ « adresse électronique » - un champ SNA_1 comprenant le prénom et le nom de l'utilisateur, - des champs SNA_2 à SNA_7 comprenant les différents éléments de l'adresse physique, postale ou géographique de l'utilisateur : « N° appartement », « N° bâtiment », « N° et libellé de la voie », « Lieu-dit ou boite postale », « Code postal », « Localité », « Code pays ». Dans une réalisation avantageuse de l'invention, les éléments des bases de données avec lesquelles les comparaisons seront effectuées, et qui seront décrites ultérieurement, sont normalisés au préalable en utilisant les mêmes règles de normalisation. Dans la suite du procédé de vérification d'identité du destinataire, les données sous forme normalisées sont alors fournies à un composant 3 de mise en oeuvre de l'algorithme de décision. Ce composant 3 consulte, en parallèle, un composant 4 d'accès à une base de données destinataires, afin de rechercher s'il existe une identité numérique correspondant au destinataire. Selon les réalisations, le composant 4 d'accès à une base de 25 données est apte à consulter lui-même des bases de données externes, ou il est alimenté par des flux de données externes 5. Une base de données destinataires est, par exemple, alimentée par un système d'Identité Numérique vérifiée de La Poste, appelé « IDN ». L'IDN est ici présentée en combinaison avec la présente invention, 30 mais il est à noter que le processus de délivrance de I'IDN ainsi que toutes les caractéristiques afférentes, peuvent être mises en oeuvre de manière indépendante de la présente invention et de ses modes de réalisation. Ainsi, le système IDN tel que décrit par la suite permet à un utilisateur IDN de disposer d'une identité numérique vérifiée, qui peut être utilisée à des fins d'identification pour tout type de services. Dans le cadre d'une réalisation d'un procédé selon l'invention, la vérification d'identité consiste à vérifier si le destinataire éventuel d'une lettre recommandée électronique est un utilisateur IDN, c'est-à-dire un utilisateur ayant, au préalable, effectué son inscription auprès du service d'Identité Numérique vérifiée IDN de La Poste. Le système IDN va maintenant être décrit de manière indépendante. Dans un système IDN, les attributs d'un utilisateur IDN concernent, 10 notamment : - des informations de compte (pseudonyme, mot de passe), - l'identité de l'utilisateur IDN (civilité, nom, prénom, date de naissance), - une adresse physique, postale ou géographique (nom rue, code 15 postal, ville, pays, ...) - une adresse électronique, - un numéro de téléphone mobile. Le principe du système IDN est qu'un utilisateur IDN déclare des informations, qui seront vérifiées par le dispositif IDN, et qui pourront ensuite 20 être utilisées sans nécessiter une nouvelle vérification à chaque utilisation. La mise en oeuvre d'un processus IDN comprend, par exemple, les étapes suivantes : 1. Une étape de début de l'inscription au cours de laquelle un utilisateur IDN déclare, via une interface de type site web IDN, des éléments 25 de son identité (civilité, nom, prénom, date de naissance, adresse e-mail, adresse postale, numéro de téléphone mobile) et d'un mot de passe personnel ; 2. Une d'étape au cours de laquelle le service IDN envoie un message de notification d'inscription à l'adresse électronique déclarée par 30 l'utilisateur IDN ; ce message contient, notamment, un lien url vers une page permettant de confirmer l'inscription et de ce fait l'identifiant IDN de l'utilisateur du service IDN; 3. Une étape au cours de laquelle l'utilisateur IDN confirme l'inscription, par exemple en se rendant sur un site web correspondant au lien fourni dans le message ; 4. Une étape au cours de laquelle le service envoie un code d'activation par SMS au numéro de téléphone mobile déclaré par l'utilisateur IDN ; 5. Une étape au cours de laquelle l'utilisateur IDN saisit, via l'interface, le code SMS reçu, afin que l'existence et la validité du numéro de mobile qu'il a déclaré soient vérifiées et confirmées ; 6. Une étape au cours de laquelle le service envoie, à l'utilisateur IDN, un code d'activation par courrier postal à l'adresse qu'il a déclarée ; 7. Une étape au cours de laquelle le courrier postal, ou tout moyen de délivrance du code d'activation, est remis au domicile, en mains propres, par un employé de La Poste, ou par tout autre moyen permettant de vérifier l'adresse postale du destinataire ainsi que l'identité de l'utilisateur du service IDN; 8. Une étape au cours de laquelle l'utilisateur IDN saisit, via l'interface, le code d'activation reçu par courrier et remis en mains propres, ceci afin de valider l'adresse physique déclarée par l'utilisateur IDN et de confirmer la vérification de l'identité de l'utilisateur IDN qu'il a déclarée; 8. Une étape finale au cours de laquelle le service confirme à l'utilisateur IDN la création de son IDN personnel. Ainsi, un tel service IDN permet de vérifier une à une l'ensemble, ou un sous-ensemble, des données fournies par l'utilisateur IDN et notamment l'identité qu'il a déclarée. Les données de l'utilisateur sont stockées de manière sécurisée. Ces données sont stockées sous une forme normalisée, ainsi que décrit dans le tableau suivant : Attribut Format Taille (non Signification Exemple (non chiffrée) chiffré) id Int not null 11 Identification Number : ID 1 auto_increment technique BDD login String not null varchar(50) Login de l'utilisateur (son « sdupont@nom adresse email) ail.fr » password Empreinte varchar(100) Empreinte du mot de passe pseudo String not null varchar(32) Pseudonyme de l'Utilisateur « sdt-007 » nom Chiffré (Base varchar(50) Nom de l'utilisateur « Dupont » 64) prenom Chiffré (Base varchar(50) Prénom de l'utilisateur « Stéphane 64) prefix Chiffré (Base varchar(10) Préfixe honorifique du nom du « M », « MME », 64) sujet « MLLE » naissance date Date Date de naissance « 01-04-2000 » sna2 Chiffré (Base varchar(38) Adresse : Appartement, chez 64) sna3 Chiffré (Base varchar(38) Adresse : bâtiment, immeuble 64) sna4 Chiffré (Base varchar(38) Adresse : n° et libellé de la 64) voie sna5 Chiffré (Base varchar(38) Adresse : lieu-dit ou boite « Le Petit-Pont » 64) postale sna6l Chiffré (Base varchar(5) Adresse : code postal « 35480 » 64) sna62 Chiffré (Base varchar(38) Adresse : localité « Paris » 64) sna7 Chiffré (Base varchar(2) Adresse : code pays au format « FR » 64) ISO.316631988-alpha2 mobile Chiffré (Base varchar(10) Numéro de téléphone mobile « +33123381597 64) courriel Chiffré (Base varchar(50) Adresse mail de l'utilisateur « sdupont@nom 64) ail.fr » registration_date Date not null Date de création du compte validation date Date Date de validation du compte password_date Date Date dernier changement du mot de passe sna_date Date Date dernier changement dans les champs sna mobile date Date Date dernier changement du mobile courriel date Date Date dernier changement de l'adresse électronique Ainsi que mentionné précédemment, les données enregistrées dans une base de données dans le cadre d'un service IDN peuvent être utilisées par le composant 4. Dans d'autres réalisations, le composant 4 peut être alimenté via toutes sortes de bases de données fournies par des prestataires extérieurs, tel que des bases de données de certificats entreprise. Dans ce cas par exemple, le composant 4 héberge directement certaines informations des certificats entreprise. Dans tous les cas, à savoir un hébergement de la base de données directement au niveau du composant 4, ou un hébergement à distance, le composant 3 consulte les données via le composant 4, et utilise ces données pour effectuer des comparaisons avec les données fournies par l'utilisateur du service de lettre recommandée électronique au composant 1, après normalisation par le composant 2. Ainsi, le composant 3 applique un algorithme mettant en oeuvre une matrice de décision pour déterminer, en fonction des valeurs de différence déterminées, si un ou plusieurs éléments, ou enregistrements, de la base de données utilisateurs correspond(ent) à l'utilisateur, définissant ainsi un appariement entre les données fournies par l'expéditeur et un destinataire quand la correspondance existe. Une telle matrice de décision prend par exemple, et sans que cette matrice ne soit exhaustive des comparaisons possibles, la forme suivante : Différence = _ = M - - - - - - - - - email Différence = m M m m m M M M SNA1 Différence * * * * = M - = M - = M - SNA2-7 Identification O O N N O N N O N N N N N Le terme « différence email » correspondant à la comparaison entre une adresse email d'un destinataire éventuel, fourni par un utilisateur du service de lettre recommandée électronique, et des adresses email enregistrées dans des bases de données destinataire. Il en va de même pour les autres paramètres, qui sont comparés un à un : comparaison du nom (différence SNA_1) et comparaison de l'adresse physique (champs SNA_2-7). Dans la matrice ci-dessus : - le signe « = » représente une différence nulle, - le signe « m » représente une différence mineure, - le signe « M » représente une différence majeure, - le signe « -» représente une donnée absente, - le signe « * » indique que la valeur n'a pas d'influence, - le signe « O » indique que l'élément de la base de données destinataires faisant l'objet de la comparaison correspond effectivement au destinataire, et - le signe « N » indique que l'élément ne correspond pas. Ainsi, par exemple, la première colonne de la matrice de décision correspond à la décision suivante : - la comparaison entre les emails aboutit à une différence nulle, - la comparaison entre les noms aboutit à une différence nulle, - par conséquent, quelque soit la valeur des champs d'adresse physique, on détermine que l'élément de la base de données destinataire comparé correspond au destinataire. La détermination des valeurs de différence est, par exemple, effectuée de la façon suivante : 1- La différence entre les champs email peut être Nulle ou Majeure : - si les deux adresses emails sont parfaitement identiques, la différence est « Nulle » - si les deux adresses emails sont différentes, la différence est « Majeure » 2- La différence entre les champs SNA_1 peut être Nulle, Mineure ou Majeure : - si les éléments contenus dans les deux champs SNA_1 sont parfaitement identiques, la différence est « Nulle », - si les éléments contenus dans les deux champs SNA_1 sont identiques mais dans un ordre différent, ce qui correspondrait à une combinaison « Nom Prénom » et une combinaison « Prénom Nom », la différence est « Mineure », - Si des éléments des champs SNA_1 diffèrent, mais sont présents dans la liste d'abréviations, la différence est « mineure », - Dans les autres cas, la différence est « majeure ». 3- La différence entre les champs SNA_2-7 peut être Nulle, si les champs après normalisation sont identiques, ou Majeure s'ils diffèrent après normalisation. Ainsi, après application de l'algorithme de décision, le composant 3 30 détermine si des éléments de la base de données consultée via le composant 4 correspondent aux données fournies par l'utilisateur, et donc au destinataire éventuel de la lettre recommandée électronique. Enfin, - dans le cas où l'algorithme détermine un unique élément correspondant au destinataire, on détermine que la vérification est positive, - dans le cas où l'algorithme ne détermine aucun élément correspondant au destinataire, on détermine que la vérification d'identité est négative, - dans le cas où l'algorithme de décision détermine une pluralité d'éléments correspondant au destinataire, on détermine que la vérification d'identité est positive si ces éléments ont une adresse électronique identique. Dans le cas où la vérification d'identité est positive, l'utilisateur de la lettre recommandée électronique peut poursuivre l'envoi au destinataire. Dans le cas où la vérification d'identité est négative, différentes solutions peuvent être proposées à l'utilisateur du service de la lettre recommandée en ligne. De manière générale, un procédé selon l'invention est destiné à être mis en oeuvre via un système d'exploitation comprenant des serveurs d'hébergement et des processeurs permettant la mise en oeuvre des différentes étapes du processus. L'ensemble des ces éléments matériels d'hébergement, de stockage ou d'exploitation sont maintenus par le prestataire du service de la lettre recommandée électronique ou par un autre prestataire de service. L'invention a été illustrée et décrite en détail dans les dessins et la description précédente. Celle-ci doit être considérée comme illustrative et donnée à titre d'exemple et non comme limitant l'invention a cette seule description. De nombreuses variantes de réalisation sont possibles. En particulier, la description précédente a découpée le procédé d'identification en composants de type fonctionnel. Ce découpage est modifiable dans l'implémentation et, en particulier, l'ensemble des composants fonctionnels décrits peuvent être regroupés dans un seul serveur ou, au contraire, être répartis de façon variable entre plusieurs serveurs en fonction de considérations telles que la charge, la sécurité du système, etc. Ces opérations de répartition relèvent des compétences normales des architectes système et des ingénieurs en charge des systèmes informatiques. De la même façon, ces composants peuvent être dupliqués. Par exemple, le composant 3 de mise en oeuvre de l'algorithme de décision peut être intégré dans le système IDN afin d'éviter la propagation sur un réseau des données personnelles, et donc confidentielles, contenues dans l'IDN. Dans les revendications, le mot « comprenant » n'exclut pas d'autres éléments et l'article indéfini « un/une » n'exclut pas une pluralité
Procédé d'appariement de données de type données d'identification d'une personne, notamment pour vérifier l'identité d'un destinataire d'un courrier recommandé électronique, le procédé comprenant les étapes suivantes: • acquisition des données d'identification d'une personne comprenant au moins deux paramètres parmi : un premier paramètre d'identification correspondant à une adresse électronique de la personne, un second paramètre d'identification correspondant au nom de la personne et un troisième paramètre correspondant à une adresse physique de la personne, • comparaison un à un des paramètres acquis avec des paramètres associés à des enregistrements d'une base de données de destinataires, • à l'issue de chaque comparaison, détermination d'une valeur de différence entre le paramètre acquis et le paramètre correspondant dans la base de données, et • détermination, en fonction des valeurs de différence déterminées et d'un algorithme mettant en œuvre une matrice de décision, si au moins un enregistrement de la base de données de destinataires correspond à la personne, définissant ainsi un appariement.
1. Procédé d'appariement de données de type données d'identification d'une personne, notamment pour vérifier l'identité d'un destinataire d'un courrier recommandé électronique, le procédé comprenant les étapes suivantes: - acquisition des données d'identification d'une personne comprenant au moins deux paramètres parmi : un premier paramètre d'identification correspondant à une adresse électronique de la personne, un deuxième paramètre d'identification correspondant au nom de la personne et un troisième paramètre correspondant à une adresse physique de la personne, - comparaison un à un des paramètres acquis avec des paramètres associés à des enregistrements d'une base de données de destinataires, - à l'issue de chaque comparaison, détermination d'une valeur de différence entre le paramètre acquis et le paramètre correspondant dans la base de données, et - détermination, en fonction des valeurs de différence déterminées et d'un algorithme mettant en oeuvre une matrice de décision, si au moins un enregistrement de la base de données de destinataires correspond à la personne, définissant ainsi un appariement. 2. Procédé selon la 1 dans lequel la dernière étape de détermination comprend les étapes suivantes : - dans le cas où l'algorithme détermine un unique enregistrement correspondant à la personne, détermination que l'appariement est positif ; - dans le cas où l'algorithme de décision ne détermine aucun enregistrement correspondant à la personne, détermination que l'appariement est négatif ; - dans le cas où l'algorithme de décision détermine une pluralité d'enregistrement correspondant à la personne, détermination que l'appariement est positif si ces enregistrements comprennent une adresse électronique identique. 3. Procédé selon la 1, dans lequel les valeurs de différence sont comprises - pour le premier paramètre, dans le groupe comprenant : nulle et mineure, - pour le deuxième paramètre, dans le groupe comprenant : nulle, mineure et majeure, - pour le troisième paramètre, dans le groupe comprenant nulle et majeure. 4. Procédé selon la 3 dans lequel, lorsqu'un premier paramètre a été fourni, l'algorithme de décision comprend les étapes suivantes : - lorsque la valeur de différence du premier paramètre avec le paramètre correspondant de l'enregistrement est nulle - - si la valeur de différence du deuxième paramètre avec le paramètre correspondant de l'enregistrement est nulle, détermination que l'enregistrement correspond à la personne, - - si la valeur de différence du deuxième paramètre est mineure, détermination que l'enregistrement correspond au à la personne, - - si la valeur de différence du deuxième paramètre est majeure, détermination que l'enregistrement ne correspond pas à la personne. - lorsque la valeur de différence du premier paramètre est majeure, détermination que l'enregistrement ne correspond pas à la personne. 5. Procédé selon la 3 dans lequel, lorsqu'un premier paramètre n'a pas été fourni, l'algorithme de décision comprend les étapes suivantes : - détermination qu'un enregistrement de la base de données correspond à la personne dans les deux cas suivants : une valeur de différence nulle ou mineure pour le deuxième paramètre et une valeur de différence nulle pour le troisième paramètre, - détermination qu'aucun enregistrement ne correspond dans tous les autres cas. 6. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant l'étape, avant l'étape de comparaison, de normalisation des données acquises selon un format prédéterminé. 7. Procédé de vérification de l'identité d'un destinataire d'un courrier recommandé électronique, caractérisé en ce qu'il comprend un sous-procédé d'appariement selon l'une quelconque des précédentes des données décrivant le destinataire du courrier. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'appariement est réalisé avec les enregistrements d'une base de données de destinataires, lesdits enregistrements ayant été préalablement validés comme des valeurs d'authentification, de sorte à déterminer si les données décrivant le destinataire correspondent, ou non, à un destinataire authentifié.15
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 17,H04L 9
G06F 17/30,H04L 9/32
FR2988401
A1
OUTILLAGE DE MAINTIEN POUR TRAITEMENT THERMIQUE DE PIECES METALLIQUES
20,130,927
Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne les outillages de maintien utilisés pour maintenir des pièces métalliques lors de traitements thermiques de ces pièces tels que des recuits, brasages, conformations etc. Les traitements thermiques de pièces en matériau métallique, comme le titane ou autre, sont réalisés à des températures élevées pouvant dépasser les 1000°C. Dans le cas de pièces en titane, par exemple, il est courant de faire subir à la pièce lors de sa fabrication un traitement thermique dit « recuit » à des températures où le titane devient mou. Dans ce cas, la pièce en titane se déforme (flue) sous l'effet de la simple gravité et reste déformée après refroidissement. La pièce peut également se vriller lors des descentes en température par libération de contraintes internes. Aussi, des support métalliques monobloc très lourds, réalisés par exemple en acier réfractaire, sont généralement utilisés pour maintenir la pièce lors du traitement thermique. Cependant, l'utilisation de tels supports présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord, ces supports sont le plus souvent très volumineux et lourds. Ils réduisent, par conséquent, la capacité de chargement du four utilisé pour les traitements thermiques tout en étant difficiles à manipuler. Ils présentent en outre une inertie thermique importante, ce qui entraîne des consommations d'énergie importantes pour la mise en température de l'outillage et demande un temps de refroidissement long réduisant la productivité de l'installation. En outre, cette inertie thermique importante limite les gradients thermiques nécessaires pour obtenir la microstructure recherchée. Ce type de support présente également un coefficient de dilatation thermique élevé, la plupart du temps différent de celui du matériau de la pièce à traiter, ce qui limite son utilisation à des pièces ayant des formes géométriques simples et impose de prévoir des reprises d'usinage importantes sur les pièces afin de les conformer à leur géométrie définitive. Enfin, ce type de support se déforme au cours des traitements thermiques en raison des chocs thermiques répétés. Objet et résumé de l'invention La présente invention a, par conséquent, pour but de proposer un nouvel outillage de maintien pour des pièces en matériau métallique destinées à être traitées thermiquement qui, en outre d'être plus léger, moins encombrant et de réduire l'inertie thermique dans le four, permet de respecter précisément les géométries des pièces, des plus simples au plus complexes, et ce même en cas de mouvements de ces dernières lors des variations de température. Un autre but de l'invention est de disposer d'un outillage qui ne flue pas lors des traitements thermiques et qui conserve ses caractéristiques mécaniques au cours du temps. Il existe, en outre, un besoin de disposer d'un outillage capable de conformer à chaud une pièce qui était hors tolérance à froid. A cet effet, l'invention propose un outillage de maintien comprenant : - une structure de support fixe présentant une forme déterminée correspondant à la forme générale de chaque pièce en matériau métallique à maintenir, - des premiers éléments de maintien disposés d'un côté de chaque pièce, - des deuxièmes éléments de maintien disposés de l'autre côté de chaque pièce, - au moins un élément élastique de type ressort placé entre la structure de support et chaque premier ou deuxième éléments de maintien de manière à assurer le maintien de la pièce tout au long d'un traitement thermqiue, la structure de support, les premier et deuxième éléments de maintien et les éléments ressorts étant en matériau composite thermostructural, par exemple un matériau composite carbone/carbone ou à matrice céramique (CMC). L'outillage de l'invention met en oeuvre un maintien élastique d'une pièce métallique dans un logement respectant la géométrie finale de la pièce, ce qui permet le maintien ou la mise en conformité de la pièce dans sa géométrie précise lors des traitements thermiques. La structure définissant le logement ainsi que les éléments du système de maintien étant en matériau composite thermostructural, c'est-à-dire un matériau ayant un coefficient de dilatation thermique très faible, l'outillage subit très peu de déformations lors des variations de température et les éléments ressorts présentent une raideur, et, par conséquent, une force d'appui sur les éléments de maintien, quasi-constante quelle que soit la température. Grâce à la force de maintien élastique exercée sur la pièce de manière quasi-uniforme quelle que soit la température, il est possible de conformer cette dernière lors du traitement thermique et de corriger ainsi des déformations engendrées lors d'opérations préalables réalisées sur la pièce comme un pré-usinage au plus près de la côte finale. En effet, le principe du maintien élastique de la pièce dans l'outillage de l'invention permet de monter dans celui-ci une pièce relativement déformée qui ne sera pas au départ (i.e. à froid) en contact avec tous les éléments de maintien de référence mais qui, une fois en température, sera contrainte par les éléments ressorts et donc conformée à la géométrie désirée. Un tel conformage à chaud serait très difficile à mettre en oeuvre avec un outillage métallique. Grâce au matériau composite thermostructural utilisé pour la réalisation des éléments constitutifs de l'outillage de l'invention, celui-ci est bien moins encombrant et lourd que les outillages en acier réfractaire habituellement utilisés. L'outillage de l'invention permet ainsi d'augmenter la capacité de chargement de pièces métalliques à traiter dans un même four, ce qui permet de diminuer les coûts des traitements thermiques. Il permet aussi de réduire le nombre de manipulations et de traitements pour un nombre de pièces donné, ce qui permet de diminuer significativement les coûts de traitements thermiques. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'outillage comprend une pluralité de paires de mâchoires placées de chaque côté de la pièce métallique, chaque paire de mâchoires étant montée de façon coulissante sur la structure de support. Les déplacements de la pièce, lors des montées ou descentes en température, peuvent être ainsi accompagnés par les mâchoires sans exercer de contrainte sur la pièce et tout en suivant la géométrie précise de celle-ci définie par la structure de support de l'outillage. A cet effet, chaque mâchoire est munie d'au moins un guide coopérant avec une glissière ménagée dans la structure de support. Selon un mode de réalisation de l'invention, les parois latérales de la structure support comportent au moins une glissière destinée à recevoir un guide d'une mâchoire d'une paire de mâchoire, des éléments ressorts étant interposés entre au moins une mâchoire de chaque paire de mâchoires et les parois latérales de la structure support. Selon une caractéristique de l'invention, la structure de support présente un logement comportant au moins une première partie s'étendant dans un premier plan et une deuxième partie s'étendant dans un deuxième plan formant un angle avec le premier plan. Il est ainsi possible de maintenir et de conformer une même pièce dans des plans différents formant entre eux des angles suivant une ou plusieurs directions. Cette configuration d'outillage de maintien à géométrie planaire variable peut être également obtenue avec une structure support présentant un logement s'étendant dans un même premier plan et dont au moins une partie est munie de cales angulaires disposées entre une ou plusieurs paires de mâchoires et les parois latérales de la structure de support de manière à ce que la partie du logement présente entre les cales angulaires s'étende dans un deuxième plan formant un angle avec le premier plan. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'outillage comprend une pluralité d'éléments d'écartement interposés entre des première et deuxième pièces métalliques et une pluralité de mâchoires placées contre la première pièce métallique et des plaques d'appui placées contre la deuxième pièce métallique, les éléments ressorts étant interposés entre les mâchoires et la structure de support. Selon une caractéristique de ce mode de réalisation, les éléments ressorts sont reliés aux mâchoires par des premières liaisons articulées et à la structure de support par des deuxièmes liaisons articulées, les éléments d'écartement reposant sur des chariots mobiles sur la structure de support et les plaques d'appui étant maintenues contre des rouleaux solidaires de la structure de support. De cette manière, tous les éléments de maintien sont aptes à se déplacer avec les pièces métalliques par rapport à la structure de support fixe et peuvent, ainsi, accompagner les mouvements des pièces lors des variations de température. Selon une caractéristique particulière de l'invention, la structure de support, les premier et deuxième éléments de maintien et chaque élément élastique de type ressort sont en matériau composite carbone/carbone. Selon un aspect de l'invention, chaque élément élastique présente une raideur à froid prédéterminée qui définit la force de maintien appliquée par les mâchoires sur la pièce, et ce pour une plage de température étendue car l'élément ressort est réalisé en matériau composite thermostructural. L'invention concerne également une installation de traitement thermique comprenant un four et un ou plusieurs outillages de maintien selon l'invention placés à l'intérieur du four. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une installation de traitement thermique comprenant des outillages de maintien conformément à l'invention, - la figure 2 est une vue éclatée d'un outillage de maintien selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective de l'outillage de maintien de la figure 2 une fois monté ; - la figure 4 est une vue en coupe d'une partie de l'outillage de maintien de la figure 3 représenté sur la figure 5 ; - la figure 5 est une de côté d'une partie de l'outillage de maintien de la figure 3 ; - les figures 6A et 6B sont des vues schématiques d'un outillage de maintien d'une pièce suivant plusieurs plans orientés dans des directions différentes conformément à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une vue schématique d'un outillage de maintien d'une pièce suivant plusieurs plans orientés dans des directions différentes conformément à un autre mode de réalisation de l'invention ; - les figures 8A et 8B sont des vues de détail de parties de l'outillage de maintien de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue schématique en perspective d'un l'outillage de maintien selon un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue éclatée de l'outillage de maintien de la figure 10 ; - la figure 11 est une vue en coupe de l'outillage de la figure 9. Description détaillée d'un mode de réalisation L'invention s'applique d'une manière générale aux outillages permettant de maintenir des pièces en matériau métallique suivant une géométrie précise lors de traitements impliquant des montées en température, tels que des recuits, trempes, revenus, maturations, conformations ou brasages à chaud ou tout autre traitement impliquant des variations de température. Un domaine particulier, mais non exclusif, d'application de l'invention est celui de la conformation à chaud de pièces en titane ou similaire de grande dimension et dont la géométrie doit être très précisément respectée ou reprise à chaud (conformage de pièces hors tolérance à froid). La figure 1 illustre une installation 300 destinée à traiter thermiquement des pièces en matériau métallique dont la géométrie doit être précisément respectée tout au long du traitement. L'installation 300 2 9 88401 7 comprend un four 200 et une pluralité d'outillages de maintien 100 reposant sur une embase 101. Comme illustré sur les figures 2 et 3, chaque outillage de maintien 100 comprend une structure de support 110. Dans l'exemple 5 décrit ici, la structure 110 est constituée d'un châssis 111, formé par deux traverses 1110 et 1111, et de parois latérales 1120 à 1124 et 1140 à 1144 maintenues au-dessus du châssis 111 par des montants 114. L'espace présent entre les parois latérales 1120 à 1124, d'une part, et les parois latérales 1140 à 1144, d'autre part, forme un logement 115 pour une 10 pièce métallique 150 destinée à être traitée thermiquement. La forme du logement 115 correspond à la forme générale de la pièce métallique à traiter 150, à savoir ici une pièce présentant dans sa direction longitudinale une forme courbée. L'outillage de maintien 100 comprend également une pluralité 15 de paires de mâchoires, ici des paires de mâchoires 116 à 126, les mâchoires 1161 à 1261 situées d'un côté de la pièce 150 correspondant à tout ou partie des premiers éléments de maintien de l'outillage de l'invention et les mâchoires 1162 à 1262 situées de l'autre côté de la pièce correspondant à tout ou partie des deuxièmes éléments de maintien de 20 l'outillage de l'invention. Chaque paire de mâchoires, comme la paire 119 illustrée sur la figure 4, est formée de deux mâchoires 1191 et 1192 entre lesquels la pièce métallique 150 est maintenue. A cet effet, les mâchoires de chaque paire, comme les mâchoires 1191 et 1192 de la paire 119, comporte chacune une face interne 1191a, 1192a dont la forme 25 correspond à la géométrie de la partie de la pièce destinée à être maintenue à cet endroit de l'outillage. Afin de maintenir une force de maintien sur la pièce dans l'outillage, des éléments élastiques de type ressort sont interposés entre au moins la face externe d'une des mâchoires de chaque paire de 30 mâchoires et la paroi verticale correspondante. Dans l'exemple décrit ici, des éléments élastiques 130 à 134 sont respectivement interposés entre les mâchoires 1161 à 1261 et les parois latérales 1140 à 1144, des plaques d'appui (non représentées) pouvant être en outre interposées entre les éléments ressorts et les mâchoires. Un outillage spécial 35 permettant de maintenir respectivement les éléments élastiques 130 à 134 en compression maximum est utilisé lors du montage de la pièce et des mâchoires dans l'outillage, les éléments élastiques 130 à 134 étant ensuite relâchés afin d'exercer une force de maintien sur les mâchoires et sur la pièce dans le logement de l'outillage. Les éléments élastiques 130 à 134 sont chacun respectivement constitués par deux lames élastiques 1301/1302, 1311/1312, 1321/1322, 1331/1332 et 1341/1342 qui exercent un effort de maintien élastique sur chaque paire de mâchoires 116 à 126, et ce suivant la géométrie du logement 115 qui correspond à la géométrie précise de la pièce à respecter. Par ailleurs, les mâchoires 1161/1162 à 1261/1262 des paires de mâchoires 116 à 126 sont montées de façon coulissante sur les parois latérales. A cet effet, chaque mâchoire comprend sur sa face externe un guide engagé dans une glissière ménagée dans la paroi latérale en regard de la mâchoire considérée. Dans l'exemple décrit ici, les parois externes des mâchoire 1161 à 1261 sont respectivement munies d'un guide 1163 à 1263 tandis que les parois externes des mâchoire 1162 à 1262 sont respectivement munies d'un guide 1164 à 1264. Les guides 1163 à 1263 sont respectivement engagés dans des glissières 1140a, 1140b, 1141a, 1141b, 1141c, 1142a, 1143a, 1143b, 1143c, 1144a, 1144b des parois latérales 1140 à 1144. De même, les guides 1164 à 1264 sont respectivement engagés dans des glissières 1120a, 1120b, 1121a, 1121b, 1121c, 1122a, 1123a, 1123b, 1123c, 1124a, 1124b des parois latérales 1120 à 1124. Comme illustré sur la figure 5, la mâchoire 1191 de la paire de mâchoires 119 est maintenue sur la structure de support 110 au moyen du guide 1193 qui est engagé dans la glissière 1141b ménagée dans la paroi latérale 1141. La glissière 1141b présente la forme d'un trou oblong dans lequel le guide 1193 peut se déplacer entre une première position A correspondant à la position de l'élément de maintien à froid et une deuxième position B correspondant à la position de l'élément de maintien 1191 lorsque la pièce métallique 150 se dilate lors d'une montée en température. L'orientation du trou oblong de la glissière 1131b ainsi que sa position sur la paroi latérale 1131 orientée suivant la géométrie de la pièce dans la direction longitudinale, ici une forme courbée, permettent au système de maintien constitué par les éléments de maintien associés aux éléments élastiques de suivre les déplacements de la pièce lors de sa dilatation et/ou rétractation en assurant une conservation de la géométrie dans le ou les plans de maintien définis par le logement de la structure de support. Conformément à la présente invention, les éléments constituant l'outillage de maintien de la présente invention comme la structure de support, les éléments de maintien de chaque paire et les éléments élastiques de type ressort sont réalisés en matériau composite thermostructural qui présente un faible coefficient de dilatation thermique en comparaison aux matériaux métallique tels que l'acier. Les éléments constitutifs de l'outillage de maintien sont réalisés de préférence en matériau composite carbone/carbone (C/C) qui, de façon connue, est un matériau formé d'un renfort en fibres de carbone densifié par une matrice en carbone et qui peut éventuellement être muni d'un revêtement comme par exemple un dépôt céramique (exemple SiC). Ces éléments peuvent être également réalisés en matériau composite à matrice céramique (CMC) qui est un matériau formé d'un renfort en fibres de carbone ou céramique densifié par une matrice au moins partiellement céramique, comme les matériaux composite CMC suivants : - carbone-carbone/carbure de silicium (C/C-SiC) correspondant à un matériau formé d'un renfort en fibres de carbone et densifié par une matrice comprenant une phase carbone et une phase carbure de silicium, - carbone-carbure de silicium (C/SiC) qui est un matériau formé d'un renfort en fibres de carbone densifié par une matrice en carbure de silicium, - carbure de silicium-carbure de silicium (SiC/SiC) correspondant à un matériau formé d'un renfort en fibres de carbure de silicium densifié par une matrice en carbure de silicium. La fabrication de pièces en matériau composite constituées d'un renfort fibreux densifié par une matrice est bien connue. Elle comprend principalement la réalisation d'une structure fibreuse, ici en fibres de carbone ou céramique, la mise en forme de la structure dans une forme voisine de celle de la pièce à fabriquer (préforme fibreuse) et la densification de la préforme par la matrice. La préforme fibreuse constitue le renfort de la pièce dont le rôle est essentiel vis-à-vis des propriétés mécaniques. La préforme est obtenue à partir de textures fibreuses en fibres de carbone ou céramique. Les textures fibreuses utilisées peuvent être de diverses natures et formes telles que notamment: - tissu bidimensionnel (2D), - tissu tridimensionnel (3D) obtenu par tissage 3D ou multicouches, - tresse, - tricot, - feutre, - nappe unidirectionnelle (UD) de fils ou câbles ou nappes multidirectionnelle (nD) obtenue par superposition de plusieurs nappes UD dans des directions différentes et liaison des nappes UD entre elles par exemple par couture, par agent de liaison chimique ou par aiguilletage. On peut aussi utiliser une structure fibreuse formée de plusieurs couches superposées de tissu, tresse, tricot, feutre, nappes, câbles ou autres, lesquelles couches sont liées entre elles par exemple par couture, par implantation de fils ou d'éléments rigides ou par aiguilletage. La mise en forme est réalisée par tissage, empilage, aiguilletage de strates bidimensionnelles/tridimensionnelles ou de nappes de câbles, etc. La préforme fibreuse est ensuite densifiée, de façon bien connue, par voie liquide et/ou gazeuse. La densification par voie liquide consiste à imprégner la préforme par une composition liquide contenant un précurseur du matériau de la matrice. Le précurseur se présente habituellement sous forme d'un polymère, tel qu'une résine, éventuellement dilué dans un solvant. La transformation du précurseur en carbone ou céramique est réalisée par traitement thermique, après élimination du solvant éventuel et réticulation du polymère. Plusieurs cycles d'imprégnation successifs peuvent être réalisés pour parvenir au degré de densification souhaité. Une résine précurseur de carbone peut être par exemple une résine de type phénolique. Une résine précurseur de céramique peut être par exemple une résine polycarbosilane précurseur de carbure de silicium (SiC), ou une résine polysiloxane précurseur de SiCO, ou une résine polyborocarbosilazane précurseur de SiCNB, ou une résine polysilazane (SiCN). Les opérations d'imprégnation et de polymérisation de résine précurseur de carbone et/ou de résine précurseur de céramique peuvent être répétées plusieurs fois si nécessaire pour obtenir des caractéristiques mécaniques déterminées. La densification de la préforme fibreuse peut-être également réalisée, de façon connue, par voie gazeuse par infiltration chimique en phase vapeur de la matrice (CVI). La préforme fibreuse correspondant à la structure à réaliser est placée dans un four dans lequel est admise une phase gazeuse réactionnelle. La pression et la température régnant dans le four et la composition de la phase gazeuse sont choisies de manière à permettre la diffusion de la phase gazeuse au sein de la porosité de la préforme pour y former la matrice par dépôt, au coeur du matériau au contact des fibres, d'un matériau solide résultant d'une décomposition d'un constituant de la phase gazeuse ou d'une réaction entre plusieurs constituants, contrairement aux conditions de pression et températures propres aux procédés CVD ("Chemical Vapor Deposition") qui conduisent exclusivement à un dépôt à la surface du matériau. La formation d'une matrice carbone peut être obtenue avec des gaz hydrocarbures tels que méthane et/ou propane donnant le carbone par craquage tandis qu'une matrice SiC peut être obtenue avec du méthyltrichlorosilane (MTS) donnant du SiC par décomposition du MTS. Dans le cas d'un matériau C/C-SiC, la première phase carbone peut être formée avec des gaz hydrocarbures donnant le carbone par craquage, la deuxième phase SiC étant ensuite déposée sur la première phase carbone, par exemple par décomposition du MTS. Une densification combinant voie liquide et voie gazeuse peut être également utilisée pour faciliter la mise en oeuvre, limiter les coûts et les cycles de fabrication tout en obtenant des caractéristiques satisfaisantes pour l'utilisation envisagée. Les éléments, comme les parois latérales de la structure de support, sont ensuite usinés afin de former dans ceux-ci les glissières et éventuellement des lumières permettant d'alléger l'ensemble de la structure et réduire son inertie thermique. De même, des lumières peuvent être usinées dans les autres éléments constitutifs de la structure de support afin d'en alléger encore la masse et d'en réduire l'inertie thermique. L'avantage de l'utilisation d'un matériau composite thermostructural tel que le C/C pour les éléments élastiques de type ressort est de pouvoir conserver une raideur prédéfinie à froid lors des montées en température. La force exercée par l'élément de maintien sur la pièce reste ainsi quasiment constante, et ce indépendamment des variations de température. De cette façon, on contrôle de façon précise le maintien ou la conformation de la pièce dans sa géométrie finale, et ce même lorsque le matériau de la pièce flue sous des températures élevées. Par ailleurs, les éléments de maintien de la pièce métallique étant montés de façon coulissante sur la structure de support, ceux-ci s'adaptent aux dilatations et rétractations de la pièce lors des montées et descentes en température au cours des traitements thermiques en suivant les déplacements de cette dernière tout en respectant sa géométrie car les déplacements se font suivant la géométrie de logement de la structure de support. Le maintien et la conformation de la pièce métallique dans l'outillage de l'invention peuvent être réalisés dans un même plan comme c'est le cas avec l'outillage de maintien 100 décrit ci-avant qui comporte un logement 115 s'étendant dans un même plan sur toute la longueur du logement, c'est-à-dire sur toute la longueur de la pièce métallique 150. Toutefois, l'outillage de maintien selon l'invention peut également permettre le maintien et la conformation d'une pièce métallique dans plusieurs plans orientés différemment. A cet effet, selon une première variante de réalisation, on utilise un outillage de maintien dont la structure de support définit un logement non rectiligne créant ainsi des portions s'étendant suivant des angles différents. A titre d'exemple, comme représentée de façon schématique sur la figure 6A, un outillage de maintien 400 comprend une structure de support (non représentée sur la figure 6A) qui définit un logement 415 comprenant une première portion centrale 415a et des deuxième et troisième portions d'extrémités 415b et 415c s'étendant dans des plans différents de celui de la portion centrale 415a. Plus précisément, la portion centrale 415a s'étend suivant un plan P1 parallèle à des directions de référence X et Z. La portion d'extrémité 415b s'étend suivant un plan P2 formant un angle al par rapport au plan P1 dans la direction X. La portion d'extrémité 415c s'étend suivant un plan P3 formant un angle a2 par rapport au plan P1 dans la direction X. Dans l'exemple décrit ici, les portions d'extrémité 415b et 415c sont « twistées » par rapport à la portion centrale 415a, c'est-à-dire que les plan P2 et P3 de ces potions s'étendent en outre dans la direction Y en formant respectivement des angles pl et P2 avec le plan P1 de la portion central 415a (figure 6B). Selon une deuxième variante de réalisation illustrée sur la figure 7, le maintien et la conformation d'une pièce métallique 550, suivant la géométrie planaire variable illustrée sur les figures 6A et 6B précédemment décrites, peuvent être réalisés en adaptant un outillage de maintien comportant un logement s'étendant dans un même plan comme l'outillage 100 décrit ci-avant. A cet effet, comme illustrée sur la figure 7, on utilise un outillage de maintien 500 dont la structure de support 510 s'étend dans une direction longitudinale suivant un même plan. Des paires de cales angulaires complémentaires 540/541 et 542/543 sont disposées au niveau des portions d'extrémité 511 et 512 de la structure support 510 de manière à définir un logement 515 comportant une portion centrale 515a s'étendant suivant un plan identique au plan P1 décrit ci-avant en relation avec les figures 6A et 6B et deux portions d'extrémité 515b et 515c s'étendant respectivement suivant des plans identiques aux plans P2 et P3 décrits précédemment avec les figures 6A et 6B. De même que pour l'outillage 400, l'outillage de maintien 500 permet de maintenir, au niveau des portions d'extrémité 511 et 512 de la structure support 510, la pièce métallique 550 suivant des plans formant un ou plusieurs angle vis-à-vis d'autres portions de maintien de l'outillage. La structure de support 510 diffère de la structure de support 110 décrite précédemment en ce qu'elle présente une largeur plus importante au niveau des portions d'extrémité 511 et 512 afin de permettre l'intégration des paires de cales angulaires 540/541 et 542/543. Au niveau de la portion d'extrémité 511 telle que représentée sur la figure 8A, la cale angulaire 540 est fixée sur une paroi latérale 5140 de la structure de support tandis que la cale 541 est fixée sur la paroi latérale opposée 5120. Une plaque d'appui 5130 munie de glissières 5130a et 5130b pour permettre le déplacement des mâchoires est fixée sur la cale angulaire 541 avec interposition d'un élément ressort 530 assurant le maintien élastique de la pièce. De même au niveau de la portion d'extrémité 512 telle que représentée sur la figure 8B, la cale angulaire 543 est fixée sur une paroi latérale 5144 de la structure de support tandis que la cale 542 est fixée sur la paroi latérale opposée 5124. Une plaque de d'appui 5134 munie de glissières 5134a et 5134b pour permettre le déplacement des mâchoires est fixée sur la cale angulaire 543 avec interposition d'un élément ressort 534 assurant le maintien élastique de la pièce. En fonction de la géométrie planaire du logement de l'outillage de maintien et/ou de l'angle, de la disposition et du nombre des cales angulaires utilisées, l'outillage peut maintenir et conformer une pièce métallique dans deux ou plusieurs plans orientés suivant des angles différents. Conformément à l'invention, les cales angulaires sont également réalisées en matériau composite thermostructural, de préférence en matériau composite carbone/carbone. Les figures 9 à 11 illustrent un outillage de maintien conformément à un autre mode de réalisation qui diffère de celui décrit ci- avant principalement en ce que les déplacements (dilatation/rétractation) de la pièce lors des variations de températures sont accompagnés par des éléments de maintien qui sont montés sur l'outillage par l'intermédiaire de liaisons mobiles de type rotules ou rouleaux. Plus précisément, dans ce mode de réalisation, l'outillage de maintien 600 comprend une structure de support 610 constituée d'un châssis 6100 supportant, d'un côté de l'outillage, une paroi latérale 6110 munie de rouleaux 6111 à 6116 et, de l'autre côté de l'outillage, des montants 6120 à 6125. Une paroi centrale 6130 comportant des platines 6131 à 6136 est en outre montée sur le châssis 6100 entre la paroi latérale 6110 et les montants 6120 à 6125 (figure 10). L'outillage 600 est destiné à maintenir simultanément deux pièces métalliques 680 et 690 de même géométrie finale. A cet effet, les pièces 680 et 690 sont placées l'une en regard de l'autre au moyen d'éléments d'écartement 620 à 625 chacun montés respectivement sur un chariot 630 à 635. Les chariots 630 à 635 comprennent chacun un rouleau, respectivement 6300 à 6350, qui repose sur une platine, respectivement 6131 à 6136 de la paroi centrale 6130. La pièce 680 est en outre maintenue sur son côté opposé aux éléments d'écartement 620 à 625 par des plaques d'appui 640 à 645 chacune respectivement en appui sur un des rouleaux 6111 à 6116 de la paroi latérale 6110. La pièce 690 est maintenue de son côté opposé aux éléments d'écartement 620 à 625 par des mâchoires 650 à 655 qui comportent respectivement des portions latérales 6501 à 6551 et des portions supérieures horizontales 6502 à 6552. Les mâchoires 650 à 655 sont montées sur l'outillage par des liaisons à ressort articulées. Plus précisément, des éléments élastiques de type ressort 660 à 665 sont respectivement interposés entre les mâchoires 650 à 655 et les montants 6120 à 6125. En outre, les éléments élastiques 660 à 665 sont reliés respectivement aux mâchoires 650 à 655 par des rotules 6601 à 6651. Les éléments élastiques 660 à 665 sont également reliés aux montants 6120 à 6125 de la structure support par des rotules 6602 à 6652. De cette manière, les éléments ressorts 650 à 655 et les rotules 6601 à 6651 et 6602 à 6652 forment des liaisons élastiques articulées qui permettent d'exercer une force de maintien à la fois latérale et verticale sur les pièces 680 et 690. En effet, comme illustrées sur la figure 11 pour la mâchoire 653, les portions latérales 6531 de la mâchoire 653 exercent, sous la pression de l'élément ressort 663, une force de maintien latérale Fi sur les pièces 680 et 690 tandis que les portions supérieures horizontales 6532 de la mâchoire 653 exercent, sous la pression de l'élément ressort 663, une force de maintien verticale Fv sur les pièces 680 et 690. En outre de cette liaison articulée au niveau des mâchoires permettant de suivre les mouvements des pièces métalliques lors des variations de températures, les éléments d'écartement 620 à 625 ainsi que les plaques d'appui 640 à 645 sont eux aussi aptes à accompagner les mouvements des pièces pendant leur maintien dans l'outillage. En effet, les éléments d'écartement 620 à 625 sont associés aux charriots 630 à 635 qui reposent chacun sur une des platines 6131 à 6136 de la paroi centrale 6130 de manière à être mobile dans la direction longitudinale des pièces. De même, les plaques d'appui 640 à 645 sont maintenues contre les rouleaux 6111 à 6116 de la paroi latérale 6110 et peuvent, par conséquent, suivre les mouvements des pièces dans l'outillage. L'outillage 600 comprend ainsi des moyens de maintien permettant de maintenir et/ou de conformer à chaud des pièces métalliques suivant une géométrie précise tout en s'adaptant aux dilatations et rétractations des pièces lors des variations de température. Les éléments constitutifs de l'outillage 600 et en particulier la structure de support 610, les éléments d'écartement 620 à 625, les chariots 630 à 635, les plaques d'appui 640 à 645, les rouleaux 6111 à 6116, les mâchoires 650 à 655 et les éléments élastiques 660 à 665 sont réalisés en matériau composite. L'outillage de maintien 600 est particulièrement adapté pour le maintien de pièces métalliques de grande dimension car il permet de supporter de façon équilibrée et fiable des pièces ayant une masse importante
L'invention concerne un outillage de maintien (100) pour au moins une pièce en matériau métallique (150) destinée à être traitée thermiquement ou conformée à chaud, ledit outillage comprenant : - une structure de support fixe (110) présentant une forme déterminée correspondant à la forme générale de chaque pièce en matériau métallique à maintenir, - des premiers éléments de maintien (1161-1261) disposés d'un côté de chaque pièce, - des deuxièmes éléments de maintien (1162-1262) disposés de l'autre côté de chaque pièce, - au moins un élément élastique de type ressort (130-134) placé entre la structure de support (110) et chaque premier ou deuxième éléments de maintien (1161-1261 ; 1162-1262) de manière à assurer le maintien de la pièce sur toute la durée d'un traitement thermique. La structure de support (110), les premier et deuxième éléments de maintien (1161-1261, 1162-1262) et le ou les éléments élastiques (130-134) sont en matériau composite thermostructural.
1. Outillage de maintien (100) pour au moins une pièce en matériau métallique (150) destinée à être traitée thermiquement ou conformée à chaud, ledit outillage comprenant : une structure de support fixe (110) présentant une forme déterminée correspondant à la forme générale de chaque pièce en matériau métallique à maintenir, - des premiers éléments de maintien (1161-1261) disposés d'un côté de chaque pièce, - des deuxièmes éléments de maintien (1162-1262) disposés de l'autre côté de chaque pièce, - au moins un élément élastique de type ressort (130-134) placé entre la structure de support (110) et chaque premier ou deuxième éléments de maintien (1161-1261 ; 1162-1262) de manière à assurer le maintien de la pièce sur toute la durée d'un traitement thermique, la structure de support (110), les premier et deuxième éléments de maintien (1161-1261, 1162-1262) et le ou les éléments élastiques (130-134) étant en matériau composite thermostructural. 2. Outillage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de paires (116-126) de mâchoires (1161-1261 ; 1162-1262) placées de chaque côté de la pièce métallique (150), chaque mâchoire étant montée de façon coulissante sur la structure de support. 3. Outillage selon la 2, caractérisé en ce que chaque mâchoire (1161 ; 1162) est munie d'au moins un guide (1163 ; 1164) coopérant chacun avec une glissière (1140a ; 1120a) ménagée dans la structure de support. 4. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque mâchoire (1191) comporte une face interne (1191a) destinée à venir en contact avec une partie de la pièce métallique (150), ladite face présentant une forme correspondant à la géométrie de ladite partie de la pièce. 5. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la structure de support présente un logement (415) comportant au moins une première partie (415a) s'étendant dans un premier plan (P1) et une deuxième partie (415b) s'étendant dans un deuxième plan (P2) formant un angle avec le premier plan (P1). 6. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la structure de support (510) présente un logement (515) s'étendant dans un même premier plan et en ce qu'elle comprend au moins une partie (511) munie de cales angulaires (540, 541) disposées entre une ou plusieurs paires de mâchoires et les parois latérales de la structure de support de manière à ce que la partie du logement (515b) présente entre les cales angulaires (540, 541) s'étende dans un deuxième plan formant un angle avec le premier plan. 7. Outillage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité d'éléments d'écartement (620-625) interposés entre des première et deuxième pièces métalliques (690, 680) et en ce qu'il comprend en outre une pluralité de mâchoires (650-655) placées contre la première pièce métallique (690) et des plaques d'appui (640645) placées contre la deuxième pièce métallique (680), les éléments élastiques de type ressort (660-665) étant interposés entre les mâchoires (650-655) et la structure de support (610). 8. Outillage selon la 7, caractérisé en ce que les éléments élastiques (660-665) sont reliés aux mâchoires (650-655) par des premières liaisons articulées (6601-6651) et à la structure de support par des deuxièmes liaisons articulés (6601-6651), les éléments d'écartement (620-625) reposant sur des chariots mobiles (630-635) sur la structure de support (610) et les plaques d'appui (640-645) étant maintenues contre des rouleaux (6111-6116) solidaires de la structure de support. 9. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la structure de support, les premier et deuxième éléments de maintien et chaque élément élastique de type ressort sont en matériau composite carbone/carbone ou en matériau composite à matrice céramique 10. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que chaque élément élastique de type ressort présente une raideur à froid prédéterminée. 11. Installation de traitement thermique (300) comprenant un four (200) et un ou plusieurs outillages de maintien (100) selon l'une quelconque des 1 à 10 placés à l'intérieur du four.10
C
C21
C21D
C21D 9,C21D 1
C21D 9/00,C21D 1/26
FR2977516
A1
OUTIL POUR LE NETTOYAGE D'UNE BROCHE ROTATIVE
20,130,111
i "" L'invention concerne un outil pour le nettoyage, notamment le brossage des copeaux d'une broche rotative de machine-outil comportant au moins un alésage débouchant dans une face s annulaire d'extrémité, lesdits alésage et face annulaire d'extrémité étant destiné à recevoir un outil mis en place par un changeur d'outil de la machine outil. Une machine-outil comportant un changeur d'outil est conventionnellement destinée à réaliser l'usinage de pièces en io très grande série et à ce titre est sensée fonctionner sensiblement en continu, c'est à dire sensiblement au moins une semaine sans interruption. Toutefois, l'accumulation des copeaux dans la machine nécessite des interventions régulières pour éliminer ceux-ci de ls l'alésage afin de permettre le changement d'outil, ce qui conduit à des périodes d'arrêt prolongées de la machine-outil, qui ralentissent le rythme global de la production. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un outil de nettoyage pouvant être mis en place dans la broche entre 20 deux changement d'outils afin de la nettoyer sans immobiliser la machine-outil et donc sans ralentir les cadences de production. Dans ce but l'invention propose un outil pour le nettoyage d'une broche rotative de machine-outil du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une 25 première brosse destinée à brosser l'alésage et au moins une deuxième brosse destinée à brosser la face annulaire qui sont susceptibles d'être substituées à un outil reçu dans la broche par le changeur d'outil pour nettoyer la broche. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 30 - l'outil comporte au moins une troisième brosse destinée à brosser un fond de l'alésage, - les brosses sont portées par un support commun, 2 - le support commun est porté un corps de l'outil qui est susceptible d'être substitué à un outil reçu dans la broche par le changeur d'outil, - le support commun comporte au moins successivement : s ^ un premier tronçon sensiblement cylindrique de fixation dans le corps de l'outil ; - un deuxième tronçon en forme de plateau annulaire, dont une face comporte la deuxième brosse, - un troisième tronçon de forme cylindrique/ io tronconique dont la périphérie comporte au moins la première brosse et dont une extrémité comporte la troisième brosse. - chaque brosse comporte des poils qui sont fixés sur le support commun par collage et/ou rivetage et/ou vissage et/ou par ls l'intermédiaire d'une bande auto-agrippante, - les poils sont montés selon un pas serré selon un espacement inférieur au millimètre. - les poils sont montés selon un grand pas selon un espacement supérieur au millimètre, 20 - le corps de l'outil comporte au moins un alésage destiné à recevoir le premier tronçon du support, ledit tronçon étant notamment immobilisé dans l'alésage par l'intermédiaire de rivets, et/ou de vis de pression et/ou de colle et/ou par l'intermédiaire de bandes auto-agrippante complémentaires, 25 - le corps de l'outil comporte une bague pour le serrage de l'outil sur un axe du changeur d'outil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés 30 dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un broche de machine outil et de l'outil de nettoyage en regard ; 3 - la figure 2 est une vue en coupe du support de brosses de l'outil agencée en regard du corps porteur du support de brosses de l'outil. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence s identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. On a représenté à la figure 1 une broche rotative 10 de machine-outil connue de l'état de la technique. De manière connue, la broche 10 comporte au moins un io alésage 12 débouchant dans une face 14 annulaire d'extrémité. L'alésage 12 et la face annulaire 14 d'extrémité sont destinés à recevoir un outil (non représenté) mis en place par un changeur d'outil (non représenté) de la machine outil. De manière connue, une telle machine-outil est destinée à ls réaliser l'usinage de pièces en très grande série et à ce titre est sensée fonctionner sensiblement en continu. Toutefois, l'accumulation des copeaux dans la machine nécessite des interventions régulières pour éliminer ceux-ci de l'alésage 12 afin de permettre le changement d'outil, ce qui 20 conduit à des périodes d'arrêt prolongées de la machine-outil, qui ralentissent le rythme global de la production. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un outil pour le nettoyage, notamment le brossage des copeaux d'une broche rotative 10 de machine-outil pouvant être intégré au 25 processus de production, notamment en étant mis en place par un changeur d'outil de la machine outil entre deux changement d'outils. Dans ce but, l'invention propose un outil 16 pour le nettoyage, notamment le brossage des copeaux d'une broche 10 30 rotative de machine-outil, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première brosse 18 destinée à brosser l'alésage 12 et deuxième brosse 20 destinée à brosser la face 14 annulaire qui 4 sont susceptibles d'être substituées à un outil reçu dans la broche 10 par le changeur d'outil pour nettoyer la broche 10. Avantageusement, l'outil 16 peut comporter au moins une troisième brosse 22 destinée à brosser un fond 24 de l'alésage s 12. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, comme l'illustre la figure 2, les brosses 18, 20, 22 sont portées par un support commun 24. Le support commun 24 est porté un corps 26 de l'outil 16 io qui est susceptible d'être substitué à un outil reçu dans la broche 10 par le changeur d'outil. Plus particulièrement, comme l'illustre la figure 2, le support 24 commun comporte au moins successivement un premier tronçon 28 sensiblement cylindrique de fixation qui est ls destiné être reçu dans le corps 26 de l'outil 16. A cet effet, comme l'illustre la figure 3, le corps 26 de l'outil 16 comporte au moins un alésage complémentaire 30 qui est destiné à recevoir le premier tronçon 28 du support 24. Le support 24 comporte aussi un deuxième tronçon 29 en 20 forme de plateau annulaire, dont une face 31 comporte la deuxième brosse 20. Enfin, le support 24 comporte un troisième tronçon 32 de forme cylindrique/tronconique, complémentaire de l'alésage 12 de la broche 10, dont la périphérie 33 comporte au moins la première 25 brosse 18 et dont une extrémité 34 comporte la troisième brosse 22. De préférence, chaque brosse 18 comporte des poils 36 qui sont fixés sur le support commun par collage et/ou rivetage et/ou vissage et/ou par l'intermédiaire d'une bande auto- 30 agrippante (non représentés). Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les poils 36 sont montés selon un pas serré selon un espacement inférieur au millimètre. Selon un second mode de réalisation de l'invention, les poils 36 sont montés selon un grand pas selon un espacement supérieur au millimètre. Avantageusement, le premier tronçon 28 du support 24 est 5 immobilisé dans l'alésage 30 du corps 26 par l'intermédiaire de rivets, et/ou de vis de pression et/ou de colle et/ou par l'intermédiaire de bandes auto-agrippantes complémentaires non représentés). Dans ce dernier cas, l'utilisation de bandes auto-agrippantes permet d'effecteur un changement rapide de support 24 dans le corps 26. Enfin, on remarquera que de manière connue, le corps 26 de l'outil 16 comporte une bague 38 pour le serrage de l'outil 16 sur un axe (non représenté) du changeur d'outil. 15 L'invention permet donc de proposer un outil 16 permettant le nettoyage rapide d'une broche 10 de machine outil
L'invention propose un outil (16) pour le nettoyage, notamment le brossage des copeaux d'une broche (10) rotative de machine-outil comportant au moins un alésage (12) débouchant dans une face (14) annulaire d'extrémité, lesdits alésage (12) et face annulaire (14) d'extrémité étant destiné à recevoir un outil mis en place par un changeur d'outil de la machine-outil, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première brosse (18) destinée à brosser l'alésage (12) et au moins une deuxième brosse (20) destinée à brosser la face annulaire (14) qui sont susceptibles d'être substituées à un outil reçu dans la broche par le changeur d'outil pour nettoyer la broche (10).
1. Outil (16) pour le nettoyage, notamment le brossage des copeaux d'une broche (10) rotative de machine-outil comportant au moins un alésage (12) débouchant dans une face (14) s annulaire d'extrémité, lesdits alésage (12) et face annulaire (14) d'extrémité étant destiné à recevoir un outil mis en place par un changeur d'outil de la machine-outil, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première brosse (18) destinée à brosser l'alésage (12) et au moins une io deuxième brosse (20) destinée à brosser la face annulaire (14) qui sont susceptibles d'être substituées à un outil reçu dans la broche par le changeur d'outil pour nettoyer la broche (10). 2. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte au ls moins une troisième brosse (22) destinée à brosser un fond (24) de l'alésage (12). 3. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les brosses (18, 20, 22) sont portées par un support (24) commun. 20 4. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la précédente, caractérisé en ce que le support (24) commun est porté un corps (26) de l'outil (16) qui est susceptible d'être substitué à un outil reçu dans la broche (10) par le changeur d'outil. 25 5. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche selon la précédente, caractérisé en ce que le support (24) commun comporte au moins successivement : - un premier tronçon (28) sensiblement cylindrique de fixation dans le corps (26) de l'outil (16) ; 30 - un deuxième tronçon (29) en forme de plateau annulaire, dont une face (31) comporte la deuxième brosse (20), - un troisième tronçon (32) de forme cylindrique / tronconique dont la périphérie (33) comporte au moins la première7 brosse (18) et dont une extrémité (34) comporte la troisième brosse (22). 6. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche selon la précédente, caractérisé ce que chaque brosse (18, s 20, 22) comporte des poils (36) qui sont fixés sur le support commun par collage et/ou rivetage et/ou vissage et/ou par l'intermédiaire d'une bande auto-agrippante. 7. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les poils (36) io sont montés selon un pas serré selon un espacement inférieur au millimètre. 8. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la 6, caractérisé en ce que les poils (36) sont montés selon un grand pas selon un espacement supérieur au millimètre. ls 9. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon la 5, caractérisé en ce que le corps (26) de l'outil (16) comporte au moins un alésage (30) destiné à recevoir le premier tronçon (28) du support (24), ledit tronçon (28) étant notamment immobilisé dans l'alésage par l'intermédiaire de rivets, et/ou de 20 vis de pression et/ou de colle et/ou par l'intermédiaire de bandes auto-agrippante complémentaires. 10. Outil (16) pour le nettoyage d'une broche (10) selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que le corps (26) de l'outil (16) comporte une bague (38) pour le 25 serrage de l'outil (16) sur un axe du changeur d'outil.
B
B23
B23Q
B23Q 11
B23Q 11/00
FR2988072
A1
AERONEF
20,130,920
La présente invention se rapporte à un comportant au moins un volet d'atterrissage disposé à la surface portante de l'aéronef et au moins une unité d'entraînement pour l'actionnement du volet d'atterrissage, l'aéronef présentant en outre au moins une unité de commande qui commande la fonction de l'aileron de l'aéronef. Il est connu par l'art antérieur de séparer la fonction de l'aileron et la fonction de l'hypersustentateur, c'est-à-dire l'entraînement des volets d'atterrissage, complètement l'une de l'autre. Un tel système, connu par l'art antérieur, est représenté sur la figure 5. Dans cette fonction, la référence numérique 10 désigne une demi-aile d'un aéronef. Dans la demi-aile se trouvent divers actionneurs 20 pour l'ajustement du volet d'atterrissage intérieur 30 et du volet d'atterrissage extérieur 40. De plus, dans la zone de l'arête extérieure de l'aile, deux ailerons 50, 60 sont prévus qui sont actionnés chacun par deux actionneurs propres 52, 54 respectivement 62, 64. La référence numérique 100 désigne une PCU, c'est-à-dire une Unité de Commande de Puissance, qui constitue une unité d'entraînement centrale. Par principe, il est donc connu par l'art antérieur de réaliser les fonctions d'hypersustentation, c'est-à-dire notamment l'ajustement des volets d'atterrissage, par des unités d'entraînement centrales et/ou aussi par des unités d'entraînement entre les panneaux et volets d'atterrissage. Une autre possibilité consiste à disposer des organes d'entraînement individuels aux volets d'atterrissage. Comme cela ressort en outre de la figure 5, les ailerons 50, 60 sont actionnés par des actionneurs propres 52, 54 et 62, 64 respectivement par des unités d'entraînement propres indépendamment des unités d' entraînement d' hypersustentation, c' est-à-dire indépendamment des unités ou actionneurs d'entraînement 20 des volets d'atterrissage 30, 40. L'agencement selon la figure 5 est le même pour les deux demi-ailes, c'est-à-dire la construction est symétrique avec la PCU centrale 100, qui alimente les deux demi-ailes. La figure 1 représente une réalisation connue avec un seul aileron 50 par demi-aile 10. Sur cette figure, la référence numérique 200 désigne la boîte de vitesse à différentiel actif qui est en liaison d'entraînement avec la PCU 100. Cela signifie que dans des constructions connues 10 par l'art antérieur, les deux entraînements pour les volets d'atterrissage ainsi que pour les ailerons sont indépendants l'un de l'autre et sont séparés l'un de l'autre complètement. La construction connue par les figures 1 et 5 15 représente certes un système très fiable pour le fonctionnement des systèmes d'hypersustentation ainsi que des ailerons, cependant celui-ci est relativement complexe et donc lourd, ce qui n'est pas recherché. La présente invention a donc pour objectif le 20 perfectionnement d'un aéronef du type indiqué au début pour que celui-ci ait un poids d'aéronef inférieur à celui des constructions connues. Cet objectif est atteint par un aéronef comprenant au moins un volet d'atterrissage disposé à la surface 25 portante de l'aéronef et au moins une unité d' entraînement pour l' actionnement du volet d'atterrissage, où l'aéronef présente en outre au moins une unité de commande qui dirige la fonction d'aileron de l'aéronef, l'unité de commande étant en liaison avec la 30 ou les unités d'entraînement précitées pour l'ajustement du ou des volets d'atterrissage et étant réalisée de telle sorte qu'elle exerce la fonction d'aileron de l'aéronef dans au moins un mode de vol exclusivement ou aussi par le fonctionnement de la ou des unités 35 d'entraînement précitées et donc par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage (30,40). Selon cette conception, il est prévu que l'unité de commande soit en liaison avec au moins une unité d'entraînement précitée pour le déplacement ou l'ajustement du volet d'atterrissage et soit réalisée de façon qu'elle exerce la fonction d'aileron de l'aéronef dans au moins un mode de vol exclusivement ou bien également par le fonctionnement de l'unité d'entraînement et donc par l'ajustement d'un ou de plusieurs volets d'atterrissage. Selon l'invention il est donc prévu qu'au moins un volet d'atterrissage prenne en charge, au moins dans un mode de vol, de préférence pendant le vol de croisière, la fonction d'un aileron. Si le pilote actionne alors l'unité de fonctionnement correspondante dans le cockpit, le volet d'atterrissage est ajusté par l'unité d'entraînement afin de réaliser la fonction d'aileron souhaitée. Selon la présente invention, l'aéronef peut avoir l'une au moins des caractéristiques supplémentaires suivantes considérées isolément ou en combinaison : - dans l'aile de l'aéronef sont disposés plusieurs volets d'atterrissage, et dans le cas du volet d'atterrissage précité, il s'agit du volet d'atterrissage extérieur respectivement le plus extérieur ; - dans le cas de l'unité d'entraînement, il s'agit 25 d'une unité d'entraînement hydraulique ou électrique et/ou de la boîte de vitesse à différentiel actif ; - l'aéronef présente un, deux ou plus de deux ailerons qui sont réalisés chacun avec une unité d'entraînement pour l'ajustement du ou des ailerons, ou 30 bien en ce que l'aéronef ne présente pas d'aileron ; et - l'aéronef comprend au moins un aileron, et l'unité de commande est réalisée de façon à exercer, en fonction du mode de vol, la fonction d'aileron de l'aéronef exclusivement par le fonctionnement de la ou 35 des unités d'entraînement précitées du ou des volets d'atterrissage et ainsi par l'actionnement du ou des volets d'atterrissage, par le fonctionnement de la ou des unités d'entraînement précitées et donc par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage et par l'actionnement du ou des ailerons ou bien exclusivement par l'ajustement du ou des ailerons. La présente invention concerne donc l'utilisation d'au moins une unité d'entraînement, par exemple électrique ou hydraulique, de préférence dans l'aile de l'aéronef ainsi que d'au moins un volet d'atterrissage pour la prise en charge partielle ou complète de la fonction d'aileron (fonction primaire), en particulier pendant le vol de croisière. Cela présente l'avantage qu'on peut faire l'économie de redondances, qu'on peut économiser sur les ailerons en tant que tels et que le cas échéant, l'entraînement des ailerons peut être configuré d'une manière plus simple, comme par exemple par la suppression d'un ou de plusieurs actionneurs d'aileron. L'économie de redondances/actionneurs à l'aileron est donc possible par l'utilisation d'unités d'entraînement déjà existantes dans l'aile pour la prise en charge de la fonction d'aileron partielle ou complète. En particulier dans des systèmes disposant de plusieurs ailerons, il sera possible de faire l'économie d'au moins un aileron éventuellement complètement. Il est également envisageable de renoncer complètement aux ailerons. Par principe, pour l'exécution de la fonction d'aileron, un ou plusieurs volets d'atterrissage peuvent être utilisés. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu que plusieurs volets d'atterrissage soient disposés dans l'aile de l'aéronef, et qu'il s'agit, dans le cas du volet d'atterrissage indiqué, du volet d'atterrissage extérieur ou bien dans le cas de plus que deux volets d'atterrissage, du volet d'atterrissage le plus extérieur, c'est-à-dire disposé vers la pointe de l'aile. Il est donc envisageable que soit utilisé comme aileron le volet d'atterrissage extérieur respectivement le volet d'atterrissage le plus extérieur, qui est actionné par l'unité d'entraînement dans l'aile (fonction 5 d'hypersustentation). Il est envisageable que les volets d'atterrissage intérieurs respectivement tous les volets d'atterrissage intérieurs, lors de cet actionnement du volet d'atterrissage utilisé comme aileron, soient fixes ou immobiles. Dans le cas de l'unité d'entraînement, il 10 peut s'agit par exemple d'une unité d'entraînement hydraulique ou électrique ou bien aussi de la boîte de vitesse à différentiel actif. Par principe, de préférence l'unité d'entraînement est disposée, pour le déplacement ou l'ajustement du 15 volet d'atterrissage en question, dans l'aile de l'aéronef ou dans la demi-aile de l'aéronef. Selon un autre mode de réalisation de l'invention il est prévu que l'aéronef présente un, deux ou plus que deux ailerons, qui sont réalisés chacun avec au moins une 20 unité d'entraînement pour l'ajustement du ou des ailerons, ou bien que l'aéronef ne présente pas d'aileron. Comme déjà exposé ci-dessus, il est avantageux de réduire le nombre des ailerons par l'utilisation du ou 25 des volets d'atterrissage en tant qu'aileron(s). Il est également envisageable de renoncer complètement aux ailerons. Dans ce cas, la fonction de l'aileron est reprise exclusivement par le volet d'atterrissage ou par plusieurs volets d'atterrissage. 30 A cet endroit, on attire l'attention sur le fait que la fonction de l'aileron peut être prise en charge par un volet d'atterrissage de la demi-aile ou aussi par plusieurs volets d'atterrissage de la demi-aile. Le terme "volet d'atterrissage" dans la revendication 1 n'est 35 donc pas limité à un seul volet d'atterrissage mais peut comprendre par demi-aile également plusieurs volets d'atterrissage. La fonctionnalité selon l'invention n'est bien évidemment pas limitée à une demi-aile, mais concerne de préférence les deux demi-ailes. Par la liaison de la fonction d'hypersustentation à la fonction de l'aileron et donc par l'économie possible partielle ou complète de redondances/actionneurs à des ailerons, on obtient une réduction du poids au niveau de l'aéronef. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, il est prévu que l'aéronef présente au moins un aileron, et que l'unité de commande est réalisée de façon qu'en fonction du mode de vol, elle exerce la fonction d'aileron de l'aéronef exclusivement par le fonctionnement de la ou des unités d'entraînement indiquées et donc par l'actionnement du ou des volets d'atterrissage. Il est également envisageable qu'au moins dans un mode de vol, la fonction d'aileron soit exercée à la fois par le fonctionnement du ou des volets d'atterrissage précités et par l'actionnement d'un ou de plusieurs ailerons présents ou bien aussi exclusivement par l'ajustement du ou des ailerons. Dans la mesure où un aileron est présent, celui-ci peut contribuer à ou bien aussi exercer exclusivement selon la situation du vol - la fonction d'aileron. Il est également envisageable que cette fonction soit exercée exclusivement ou aussi par le ou les volets d'atterrissage indiqués, ce qui est envisageable notamment pendant le vol de croisière. La présente invention se rapporte en outre à un procédé de fonctionnement d'un aéronef avec au moins un volet d'atterrissage disposé à la surface portante de l'aéronef et avec au moins une unité d'entraînement pour le déplacement ou l'ajustement du volet d'atterrissage, l'aéronef présentant en outre au moins une unité de commande qui commande la fonction de l'aileron de l'aéronef. Conformément à l'invention, il est prévu que lors de l'exercice de la fonction de l'aileron, l'unité de commande dirige ou commande au moins une unité d'entraînement précitée du ou des volets d'atterrissage dans au moins un mode de vol, par exemple en mode de vol de croisière, de sorte que la fonction de l'aileron de l'aéronef est exercée exclusivement ou au moins partiellement par l'ajustement d'au moins un volet d'atterrissage précité. L'unité de commande qui, dans des aéronefs connus, exerce ainsi la fonction de l'aileron exclusivement par les ailerons, est réalisée maintenant selon l'invention de telle sorte qu'elle exerce cette fonction exclusivement ou au moins aussi par un ou plusieurs volets d'atterrissage, de préférence par un volet d'atterrissage par demi-aile. Il est envisageable que l'aéronef présente 15 plusieurs volets d'atterrissage, et que pour l'exercice de la fonction de l'aileron, le volet d'atterrissage extérieur respectivement dans le cas de plus de deux volets d'atterrissage, le volet d'atterrissage le plus extérieur est déplacé ou ajusté. 20 Il est concevable en outre que lors de l'exercice de la fonction de l'aileron au moyen d'un ou de plusieurs volets d'atterrissage, le volet d'atterrissage intérieur respectivement dans le cas de plus de deux volets d'atterrissage, les volets d'atterrissage intérieurs par 25 demi-aile sont fixes, c'est-à-dire ne sont pas ajustés. Enfin la présente invention concerne un procédé de réduction du poids de l'aéronef, où l'aéronef est pourvu d'au moins un volet d'atterrissage disposé à une surface portante de l' aéronef et d'au moins une unité 30 d'entraînement pour l'actionnement du volet, et où l'aéronef présente en outre au moins une unité de commande qui dirige ou commande la fonction de l'aileron de l'aéronef. Conformément à l'invention il est prévu que lors de 35 l'exercice de la fonction d'aileron, l'unité de commande dirige ou commande la ou les unités d'entraînement citées dans au moins un mode de vol de sorte que la fonction d'aileron de l'aéronef est exercée exclusivement par, ou aussi par le déplacement du ou des volets d'atterrissage, et que le procédé de réduction de poids comprend la réduction du nombre d'ailerons et/ou la réduction du nombre d'actionneurs ou unités d'entraînement par aileron. Selon l'invention il est donc prévu que la réduction du poids est atteinte par le fait que des ailerons sont omis par rapport à des constructions connues et/ou par le fait que le nombre d'unités d'entraînement par aileron est réduit par rapport à celui des constructions connues. Le procédé selon l'invention se réfère donc à ce que dans le cas d'un type d'aéronef déterminé, une réduction du poids est atteinte par l'omission d'ailerons et/ou par la réduction du nombre des actionneurs ou des unités d'entraînement par aileron. Selon un développement de l'invention, il est prévu que pour un même type ou modèle d'aéronef, le nombre d'ailerons soit réduit par exemple de deux à un aileron et/ou que le nombre des unités d'entraînement soit réduit de deux à une unité d'entraînement par aileron. Il est également concevable qu'un aileron soit complètement omis de façon que pour l'exercice de la fonction d'aileron, exclusivement des volets d'atterrissage soient à disposition. Enfin, la présente invention concerne l'utilisation d'une unité d'entraînement de préférence électrique ou hydraulique et d'un volet d'atterrissage pour la reprise partielle ou complète de la fonction d'aileron d'un aéronef dans au moins un mode de vol. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - les figures 1 et 5 sont des vues schématiques d'agencements connus par l'état de la technique de volets d'atterrissage et d'ailerons dans la demi-aile, - la figure 2 est une vue schématique d'une demi-5 aile avec un seul aileron par demi-aile, - la figure 3 est une vue schématique d'une demi-aile avec deux ailerons qui sont actionnés chacun par une unité d'entraînement, et - la figure 4 est une vue schématique d'une demi- 10 aile sans aileron. Le mode de réalisation représenté ci-après se rapporte à l'utilisation d'une unité d'entraînement électrique ou hydraulique dans l'aile de l'aéronef ou dans la demi-aile en tant que partie du système 15 d'hypersustentation et du panneau d'emport extérieur pour la prise en charge partielle ou totale de la fonction d'aileron (fonction primaire). Dans le cas de l'unité d'entraînement, il peut s'agir par exemple d'une boîte de vitesse à différentiel 20 actif qui est en liaison avec les actionneurs 20, qui sont utilisés pour l'ajustement des volets d'atterrissage 30, 40. La boîte de vitesse 200 respectivement les actionneurs 20 sont élargis avec la fonctionnalité de l'actionnement comme ou des ailerons. Cette configuration 25 convient particulièrement pour des aéronefs longs courriers et des aéronefs avec deux ailerons par aile. Une application à des avions d'autres grandeurs et configurations est également concevable. La référence 50 caractérisé l'unique aileron par demi-aile 10 qui est 30 entraîné par les actionneurs 52 et 54. Sur la figure 2, la demi-aile 10 d'un avion long courrier est représentée, dans laquelle un aileron est complètement omis, à savoir l'aileron 60 selon la figure 5. La fonction d'aileron est remplacé dans au moins un 35 mode de fonctionnement ou de mode de vol par la boîte de vitesse à différentiel actif 200 et le volet extérieur des volets d'atterrissage, c'est-à-dire par le volet d'atterrissage 40. Par l'art antérieur on connaît également des types d'aéronef avec deux ailerons extérieurs ou un aileron intérieur et un aileron extérieur. Dans les deux cas, le remplacement d'un aileron est possible par l'utilisation du volet extérieur en tant qu'aileron. Cela présente l'avantage qu'un système d'alimentation est omis, qui était initialement présent chez les deux ailerons selon la figure 5, de sorte qu'un système est omis qui est remplacé par la boîte de vitesse 200. La boîte de vitesse 200 peut par principe être hydraulique ou aussi électrique. Dans le mode de réalisation représenté ici, elle sert à entraîner les volets d'atterrissage 30, 40 qui sont actionnés à leur tour par des actionneurs 20 qui sont en liaison d'entraînement avec la boîte de vitesse 200. La figure 3 représente un mode de réalisation, dans lequel les deux ailerons 50, 60 de la demi-aile 10 selon la figure 5 connue par l'art antérieur sont conservés, mais sont actionnées respectivement par un seul actionneur 52, 62. Cela est visible sur la figure 3. Ici, en comparaison avec le mode de réalisation selon la figure 5, sont certes prévus deux ailerons par demi-aile 10. Ceux-ci sont cependant actionnés seulement par une unité d'entraînement ou par un actionneur. Il est donc concevable et compris dans l'invention de conserver les deux ailerons, mais de les faire fonctionner avec des actionneurs en plus petit nombre que dans l'art antérieur et de mettre à disposition le volet d'atterrissage extérieur 40 avec la boîte de vitesse 100 comme redondance pour l'utilisation en tant qu'aileron. La figure 4 représente un autre mode de réalisation selon la présente invention. Ce mode de réalisation est à considérer surtout pour des aéronefs parcourant des trajets courts, qui présentent initialement un seul aileron. Celui-ci, selon la figure 4, peut maintenant être complètement omis, et le volet extérieur 40 sert d'unique aileron. La grandeur de celui-ci, en cas de besoin, peut être modifiée relativement à l'art antérieur et celui-ci peut être entraîné à l'aide de la boîte de vitesse à différentiel actif 200. La boîte de vitesse 200 et le volet d'atterrissage extérieur 40 prennent ainsi entièrement en charge la fonction d'aileron. Dans les modes de réalisation selon l'invention, par demi-aile, un ou plusieurs freins en bout d'aile peuvent être prévus au moyen desquels l'ajustement des différents volets ou gouvernails respectivement des arbres d'entraînement peut être freiné ou bloqué. Ceux-ci ne sont pas représentés sur les figures. La présente invention permet d'atteindre une amélioration du bilan poids coût et aussi de la sécurité du système d'hypersustentation d'un aéronef. L'unité d'entraînement peut être disposée dans l'aile de l'aéronef ou dans la demi-aile ou bien aussi à un emplacement central dans le fuselage de l'aéronef. Il est prévu de préférence d'utiliser une unité d'entraînement électrique ou hydraulique dans l'aile de l'aéronef, c'est-à-dire en tant que partie du système d'hypersustentation ainsi que le panneau extérieur, c'est-à-dire le volet d'atterrissage situé à l'extérieur, et cela pour la prise en charge partielle ou complète de la fonction d'aileron. Cela s'applique en particulier à un vol de croisière. Dans d'autres situations de vol, il peut être nécessaire d'exécuter la fonction d'aileron exclusivement par les ailerons prévus à cette fin ou au moins à l'aide de ces ailerons. Dans la mesure du possible, il est concevable d'utiliser comme aileron en particulier le volet d'atterrissage extérieur qui est actionné par l'unité d'entraînement dans l'aile (fonction d'hypersustentation). Le volet d'atterrissage déplacé vers l'intérieur respectivement intérieur peut dans ce cas être fixe. Cette configuration permet l'économie de redondances/actionneurs à l'aileron par l'utilisation d'unités d'entraînement déjà existantes dans l'aile pour la prise en charge de la fonction d'aileron partielle ou complète. Comme cela a été exposé, dans des systèmes avec plusieurs ailerons, il est possible de faire l'économie complète d'un aileron. Par la mise en rapport ou liaison de la fonction d'hypersustentation avec la fonction d'aileron et donc de l'économie partielle ou complète possible de redondances/actionneurs à l'aileron, on obtient une réduction du poids. Les agencements inventifs représentés sur les figures 2 à 4 se présentent de préférence dans les deux 15 demi-ailes. De préférence, l'agencement est à symétrie spéculaire
La présente invention concerne un aéronef avec au moins un volet d'atterrissage (30,40) disposé à la surface portante de l'aéronef et au moins une unité d'entraînement pour l'actionnement du volet d'atterrissage, l'aéronef présentant en outre au moins une unité de commande qui commande la fonction d'aileron de l'aéronef, où l'unité de commande est en liaison avec la ou les unités d'entraînement précitées pour l'ajustement du ou des volets d'atterrissage (30,40) et est réalisée de façon à exercer la fonction d'aileron de l'aéronef dans au moins un mode de vol exclusivement ou bien aussi par le fonctionnement de la ou des unités d'entraînement précitées et donc par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage (30,40).
1. Aéronef comprenant au moins un volet d'atterrissage (30,40) disposé à la surface portante de 5 l'aéronef et au moins une unité d'entraînement pour l'actionnement du volet d'atterrissage, où l'aéronef présente en outre au moins une unité de commande qui dirige la fonction d'aileron de l'aéronef, caractérisé en ce que l'unité de commande est en liaison avec la ou les 10 unités d'entraînement précitées pour l'ajustement du ou des volets d'atterrissage (30,40) et est réalisée de telle sorte qu'elle exerce la fonction d'aileron de l'aéronef dans au moins un mode de vol exclusivement ou aussi par le fonctionnement de la ou des unités 15 d'entraînement précitées et donc par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage (30,40). 2. Aéronef selon la 1, caractérisé en ce que sont disposés dans l'aile de l'aéronef plusieurs volets d'atterrissage (30,40), et en ce que dans le cas 20 du volet d'atterrissage précité, il s'agit du volet d'atterrissage extérieur (40) respectivement le plus extérieur. 3. Aéronef selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que dans le cas de l'unité 25 d'entraînement, il s'agit d'une unité d'entraînement hydraulique ou électrique et/ou de la boîte de vitesse à différentiel actif (200). 4. Aéronef selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'aéronef présente un, 30 deux ou plus de deux ailerons (50,60) qui sont réalisés chacun avec une unité d'entraînement pour l'ajustement du ou des ailerons, ou bien en ce que l'aéronef ne présente pas d'aileron. 5. Aéronef selon l'une des 35 précédentes, caractérisé en ce que l'aéronef comprend au moins un aileron (50,60), et en ce que l'unité de commande est réalisée de façon à exercer, en fonction dumode de vol, la fonction d'aileron de l'aéronef exclusivement par le fonctionnement de la ou des unités d'entraînement précitées du ou des volets d'atterrissage et ainsi par l'actionnement du ou des volets d'atterrissage (30,40), par le fonctionnement de la ou des unités d' entraînement précitées et donc par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage et par l'actionnement du ou des ailerons ou bien exclusivement par l'ajustement du ou des ailerons (50,60). 6. Procédé de fonctionnement d'un aéronef avec au moins un volet d'atterrissage (30,40) disposé à la surface portante de l'aéronef et avec au moins une unité d'entraînement pour l'ajustement du volet d'atterrissage, où l'aéronef présente en outre au moins une unité de 15 commande qui commande la fonction d'aileron de l'aéronef, caractérisé en ce que, lors de l'exercice de la fonction d'aileron, l'unité de commande dirige au moins une unité d'entraînement précitée du ou des volets d'atterrissage (30,40) dans au moins un mode de vol de sorte que la 20 fonction d'aileron de l'aéronef est exercée exclusivement ou bien également par l'ajustement d'un ou de plusieurs volets d'atterrissage précités. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'aéronef comprend plusieurs volets d'atterrissage 25 (30,40), et en ce que pour l'exercice de la fonction d'aileron, le volet d'atterrissage extérieur (40) ou le plus extérieur est ajusté. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'aéronef présente plusieurs volets 30 d'atterrissage (30,40), et en ce que lors de l'exercice de la fonction d'aileron, le ou les volets d'atterrissage intérieurs sont fixes, c'est-à-dire ne sont pas ajustés. 9. Procédé de réduction du poids d'un aéronef avec au moins un volet d'atterrissage (30,40) disposé à la 35 surface portante de l'aéronef et avec au moins une unité d' entraînement pour l' actionnement du volet d'atterrissage, où l'aéronef présente en outre au moinsune unité de commande qui commande la fonction d'aileron de l'aéronef, caractérisé en ce que lors de l'exercice de la fonction d'aileron, l'unité de commande dirige au moins une unité d'entraînement précitée du ou des volets 5 d'atterrissage (30,40) dans au moins un mode de vol de sorte que la fonction d'aileron de l'aéronef est exercée exclusivement ou bien aussi par l'ajustement du ou des volets d'atterrissage, et en ce que le procédé présente la réduction du nombre des ailerons et/ou la réduction du 10 nombre des unités d'entraînement par aileron. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le nombre d'ailerons (50) est réduit de deux à un ou bien de un à zéro et/ou que le nombre d'unités d'entraînement par aileron est réduit de deux à un. 15 11. Utilisation d'au moins un volet d'atterrissage (30,40) disposé à la surface portante d'un aéronef et d'au moins une unité d'entraînement pour l'actionnement du volet d'atterrissage (30,40) pour exercer la fonction d'aileron de l'aéronef dans au moins un mode de vol.
B
B64
B64C
B64C 13
B64C 13/00
FR2986407
A1
DISPOSITIF POUR LE SOCLAGE NON FIXE DE BRACELET MANCHETTE, ANNULAIRE, ET TOUTES AUTRES PIECES EN CERCLE OU DEMI CERCLE
20,130,809
La présente invention consiste en un dispositif de soclage non fixe pour la présentation indi-viduelle ou collective de bracelet de type manchette et de bracelet annulaire, rigide, mais aussi de toutes autres structures en cercle ou demi cercle. Objet ,sculptures, luminaires .....Fig 1 La présentation sur rouleau si elle peut convenir approximativement pour des bracelets annulaires , elle reste problématique pour des bracelets manchettes ou demi cercle. Leurs diamètres intérieurs devant être au même diamètres du rouleau . Trop étroits ils ne rentreront pas ou difficilement sur le rouleau . Trop larges ils glis-seront autour du rouleau. Le motif central par effet de la pesanteur tournera et se placera sur le dessous et Non sur le dessus du rouleau . En outre cette présentation est à usage collectif . Minimum deux bracelets par présentoir. ils existe les systèmes de présentoirs individuels munis de languettes ressort de maintien . Plus ou moins sou--pies elles sont plus adaptées pour maintenir des bagues et contraintes à un faible différentiel d'épaisseur des anneaux insérés - entre I et 5 mm . Ils ne permettent pas la présentation de pièces larges et volumineuses aux sections souvent plus épaisses . Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients par la combinaison d'une structure ri- -gide (1)- Fig (4) en bois, polymère- énumération non exhaustive - et d'une ceinture élastique (2) munie de deux languettes souples (4-5) et d'un rivet (6-10) . La structure rigide parallelelipédique plate et profilée est rainurée transversalement dans le même axe sur ses deux faces et ses deux cotés . La profondeur de la rainure (7) égale et légèrement supérieure à l'épaisseur de la ceinture élastique, permet à celle-ci de s'intégrer , et de s'encastrer dans la structure rigide et de conférer au socle ainsi constitué une assise stable .Fig (2),(3). La structure rigide est également percée (9) verticalement au centre du rainurage dans toute son épaisseur à La limite du décaissement , dans la partie supérieure du rainurage. La profondeur du décaissement (8) est également supérieure à l'épaisseur de la ceinture . Ce décaissement permet de fixer une extrémité de la ceinture élastique et de l'y encastrer . Ainsi fixée la ceinture est au niveau de la rainure principale Fig (5) et (6). A l'autre extrémité de la ceinture nantie dans sa largeur d'une languette (5) est inséré un rivet au centre de la largeur à environ douze mm du bord de la ceinture. Au milieu de la longueur de la ceinture clastique est ega-lement fiée une languette, à la lisiére de la ceinture, à la perpendiculaire, elle sort en débord sur la structure rigide (4 ), quand la ceinture est bouclée sur la structure rigide Fig 2 et Fig 3... Le socle est opérationnel .... La ceinture fixée sur le dessous de la structure rigide s'enroule autour de celle-ci Passant par le dessus , elle s'enroule pour revenir sur le dessous (11) . Une légère traction sur l'extremité de ceinture est suffisante pour enclencher le rivet dans son logement -perçage (9) .L'élasticité de la ceinture exerce une tension horizontale suffisante pour maintenir fermement le rivet dans son logement .La ceinture élastique bouclée est ainsi intégrée totalement dans sa structure. La languette (5) permet de saisir l'extrémité de la ceinture, et de l'étirer . Le débord de la languette (4) sur la structure rigide permet de s'en saisir.Une légère traction sur celle-ci étire, soulève la ceinture de son support , libérant assez d'espace pour y insérer par son extrémité le bracelet man- -chette (12) ou la pièce demi circulaire . relâchant la ceinture élastique celle-ci vient maintenir fermement le bracelet sur son support . Le bracelet reste vertical et stable sur son socle (S) son centre de gravité trouvé . Néanmoins l'élasticité de la ceinture permet au bracelet de coulisser (3) entre celle-ci et sa structure rigide et ainsi d'orienter verticalement le bracelet selon les besoins . Quelque soit la hauteur d'exposition du socle (S) obtiendra la lisibilité totale du motif central (13). Dans le cas de l'installation de pièces aux sections demi jonc, leur orientation sur le support sera non seulement verticale mais aussi latérale permettant sur le même socle une présentation collective en éventail . Rotation verticale (3) du bracelet manchette (12). L'élasticité de la ceinture permet d'introduire des bracelets de sections et d'épaisseurs très variables. ( de 0.5 à 15 mm de section ). Les pièces demi circulaires - bracelets manchettes - quelque soit leur épais- -seur se positionneront toujours de façon stable et orientées selon les contraintes de présentation . Ces différentes caractéristiques s'appliquent également pour l'installattion de pièces circulaires et bracelets annulaires .En exerçant une traction horizontale sur la languette (5) on étire la ceinture élastique ce qui a pour effet de désenclencher le rivet de son logement . On désenroule ainsi la ceinture élastique. Dans l'extrémité libérée on glisse l'anneau de la pièce annulaire dans la ceinture .Puis on ré-enroule la ceinture et d'une traction horizontale sur la languette (5) et on réenclenche le rivet (10) dans son logement (9) Donc en ce qui concerne la présentation de pièces demi circulaires et bracelets manchettes, il ne sera pas ne-cessaire de déboucler la ceinture. Grace à la languette (4) il suffit de soulever la ceinture pour y insérer la pièce à socler..... Ce n'est que dans l'installation de pièces annulaires qu'on utilisera le système de bouclage de la ceinture .Fig (3), Fig (5), Fig (6) , pour installer et fixer la pièce sur son socle (S)... Ce mode de soclage non fixe mais stable peut être utilisé spécifiquement pour la présentation de bracelets manchettes et annulaires . Mais aussi de toutes autres pièces annulaires et demi annulaires: sculptures, objets luminaires. L'invention est modulable dans ses dimensions en fonction des pièces à socler et à présenter . - vitrines, expositions , galeries -En outre tous types de bouclage conviennent- pression diverse, aimant, etc. Les dessins annexés illustrent l'invention : Fig 1 : bracelet manchette sur son socle présentoir Fig 2 : dessus du socle ceinture élastique bouclée Fig 3 : dessous du socle ceinture élastique bouclée Fig 4 : vue en coupe de la structure rigide Fig 5 : structure rigide et ceinture élastique déroulée nantie de ses accessoires - vue de dessus - Fig 6 : structure rigide et ceinture élastique déroulée nantie de ses accessoires - vue de dessous
Socle présentoir (S) à la fois pour bracelets manchettes et annulaires et toutes pièces annulaires et demi circulaires. Le présentoir selon l'invention se compose d'une structure rigide (1) profilée, plate et rainurée sur ses deux faces et ses deux cotés et d'une ceinture élastique (2) nantie de deux languettes et d'un rivet. La combinaison de ces deux éléments par l'élasticité de la ceinture fixée et intégrée dans son support permet le soclage de bracelets rigides ( 12). Le système permet l'installation de pièces de petites dimensions et de pièces plus volumineuses aux épaisseurs de sections très variable - de 0.5 à 15 mm d'épaisseur. Le système permet en outre l'orientation verticale (3) et latérale de la pièce soclée pour un lisibilité maximale du motif central (13) ou de ses décors principaux. Selon les hauteurs d'exposition du socle,, l'orientation de la pièce présentée sera optimum.
1) dispositif pour le soclage d'une pièce circulaire ou demi annulaire (12) caractérisé en ce que se combinent une structure rigide (1) et une ceinture élastique (2) . 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la structure rigide plate est rainurée sur tout son pourtour transversal.(7) pour y insérer et y enrouler d'une rotation (11) la ceinture élastique . 3) dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'un décaissement (8) est pratiqué dans la largeur et à l'extrémité de la rainure du dessous de la structure pour y fixer une extrémité de la ceinture 4) dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la structure rigide (1) est percée ver- -ticalement (9) dans toute son épaisseur au centre de la partie rainurée non décaissée constituant un lo-gement ( 9 ) pour un rivet (10 ) . 5) dispositif selon la 1 ou 2 ou 3 ou 4 caractérisé en ce que l'élasticité de la cein- -turc ( 2 ) permet d'orienter ( 3 ) les pièces présentées ( 12 ) sur le socle ( S ) ainsi que l'insertion de pièces aux épaisseurs de sections très variables - de 0,5 à 15 mm d'épaisseur . . 6) dispositif selon la 2 est caractérisé en ce que la ceinture (2) est munie de deux languettes souples (4) et (5) , et d'un rivet (10) qui s'enclenche dans son logement (9). 7) dispositif selon la 6 caractérisé en ce que la languette ( 4 ) permet sans dé- -boucler la ceinture de la soulever verticalement de son support pour y insérer une pièce demi annulaire. 8) dispositif selon la 6 caractérisé en ce que la languette (5) permet de saisir l'ex- -frémité de la ceinture élastique et de l'étirer pour enclencher et dé enclencher le rivet (10) de son lo- -gement (9), afin de boucler et déboucler la ceinture.
A,F
A47,F16
A47F,F16B
A47F 7,F16B 2
A47F 7/02,F16B 2/08
FR2982415
A1
PROCEDE D'OBTENTION D'UN SUBSTRAT POUR LA FABRICATION DE SEMI-CONDUCTEUR ET SUBSTRAT CORRESPONDANT
20,130,510
Procédé d'obtention d'un substrat pour la fabrication de semi- conducteur et substrat correspondant L'invention concerne le domaine de la microélectronique. Elle porte sur un procédé permettant de réaliser un substrat en matériau semi-conducteur de dimensions compatibles avec les standards de la microélectronique, à partir d'un substrat ne correspondant pas à ces standards. Dans la fabrication microélectronique, différents substrats peuvent être utilisés selon les applications. Ils présentent des dimensions et des géométries différentes et peuvent également être réalisés dans des matériaux différents. Ainsi, sont disponibles des substrats de silicium en forme de disque, dont le diamètre peut être de 100, 150, 200 ou encore 300 mm. Par ailleurs, les équipements technologiques sont spécifiquement adaptés à des dimensions particulières du substrat. Ces équipements seront notamment conçus pour des opérations de dépôt, de gravure, de nettoyage ou encore de métrologie. Différentes filières intégrant des équipements spécifiques doivent être ainsi disponibles pour pouvoir traiter des substrats de silicium de tailles différentes. Cependant, il existe d'autres types de substrats, notamment ceux destinés à l'industrie photovoltaïque. Ces substrats sont généralement de forme carrée ou ronde et présentent des dimensions inférieures à celles des substrats en silicium. Ainsi, par exemple, les substrats en matériau de type II-VI, comme CdTe ou CdHgTe, se présentent sous la forme de plaques sensiblement carrées dont les dimensions sont typiquement de 36x38 mm ou 47x48 mm. Par ailleurs, les substrats en matériau de type III-V, comme InSb, InP, InAs ou GaAs, se présentent sous forme de plaques dont le diamètre est typiquement de 2 ou 3 pouces ou encore 100 mm. Ces substrats ne peuvent pas être traités facilement sur un équipement technologique conçu pour un substrat de silicium de dimensions supérieures. C'est pourquoi, ont été développés des procédés permettant d'obtenir un substrat de diamètre plus important, à partir d'un substrat de dimensions faibles. Ainsi, le document EP-2 339 617 décrit un procédé consistant à utiliser un premier substrat dans lequel est réalisé un trou traversant dont la surface est plus importante que celle d'un deuxième substrat dont les dimensions sont insuffisantes pour pouvoir être traité par les équipements disponibles. Lors de la mise en oeuvre du procédé, les deux substrats sont temporairement fixés à un premier support. Le deuxième substrat est placé dans le premier substrat et l'espace laissé libre entre les deux substrats est rempli par un matériau. L'ensemble est ensuite fixé à un deuxième support, avant le retrait du premier support, de telle sorte que la zone active du deuxième substrat est apparente. Ce procédé présente l'inconvénient d'être relativement complexe, notamment du fait de l'utilisation de deux supports différents. Par ailleurs, le trou traversant est formé dans le premier substrat par découpage circulaire. Ceci peut notamment être effectué avec une lame diamantée. Or, ce découpage produit classiquement des éclats sur le substrat. Ces éclats sont encore plus présents pour des substrats d'épaisseur importante ou pour des substrats réalisés dans des matériaux durs. Ceci fragilise le substrat, peut causer des clivages et rendre le substrat inutilisable. L'invention a pour objet de pallier ces inconvénients en proposant un procédé d'obtention d'un substrat destiné à être utilisé lors de la fabrication d'un semi-conducteur qui est d'une mise en oeuvre simplifiée et qui limite les risques de détérioration du substrat. Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes suivantes : (a) la fourniture d'un premier substrat et d'un deuxième substrat sensiblement plans et présentant chacun une surface déterminée, (b) la réalisation dans le deuxième substrat d'un évidement non traversant, la surface de cet évidement étant supérieure à la surface du premier substrat, de telle sorte que le premier substrat peut être logé dans ledit évidement, (c) le dépôt d'un matériau de collage dans ledit évidement, (d) le dépôt du premier substrat dans l'évidement du deuxième substrat et sa fixation dans le deuxième substrat. De façon avantageuse, l'étape (b) est réalisée par meulage, ce qui limite les risques de fragilisation du deuxième substrat. De façon préférée, un polissage de l'évidement est réalisé entre les étapes (b) et (c). Ce polissage permet de retrouver l'état de surface d'origine du matériau constitutif du substrat, après la réalisation de l'évidement. Par ailleurs, entre les étapes (b) et (c), une texturation peut être réalisée dans le fond de l'évidement. De façon préférée, le deuxième substrat est réalisé dans un matériau dont le module d'Young est supérieur à 50 GPa. En effet, l'utilisation d'un substrat relativement rigide et présentant une résistance mécanique plus élevée, permet de limiter l'apparition de défauts lors de la réalisation de l'évidement, ces défauts pouvant générer des éclats ou des clivages et fragiliser le substrat. Egalement de façon préférée, la différence entre le coefficient d'expansion thermique du premier substrat et celui du deuxième substrat est inférieure à 28% dans la gamme de température allant de 0 à 300°C. En effet, le fait de limiter la différence entre les coefficients d'expansion thermique des deux substrats permet de limiter le risque de détérioration de l'assemblage des deux substrats, dû à la dilatation thermique. Dans certains cas, le procédé peut être complété par une étape de mise à niveau des premier et deuxième substrats, après l'étape (d). Le procédé peut également consister à déposer une couche de passivation sur les deux substrats, après l'étape (d) ou une éventuelle étape de mise à niveau. Il peut également comporter une dernière étape consistant en 5 un amincissement des deux substrats. Enfin, l'invention concerne un substrat destiné à être utilisé lors de la fabrication d'un semi-conducteur, comprenant : - un premier substrat sensiblement plan présentant une surface déterminée, 10 un deuxième substrat sensiblement plan et présentant un évidement non traversant, la surface de cet évidement étant supérieure à la surface du premier substrat, le premier substrat étant disposé dans le deuxième substrat, un espace est ménagé entre les deux substrats et cet espace est rempli d'un 15 matériau de collage. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des dessins annexés sur lesquels : 20 la figure 1 est une vue en coupe d'un substrat dans lequel un évidement est en cours de réalisation, la figure 2 est une vue en coupe d'un substrat présentant un évidement et dont le fond a été rainuré, la figure 3 représente le substrat illustré à la figure 2, de la colle étant 25 déposée dans le fond de l'évidement, la figure 4 est une vue en coupe du substrat illustré à la figure 3, dans l'évidement duquel un autre substrat a été mis en place, la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 qui représente les deux substrats après leur mise à niveau, 30 la figure 6 est une vue similaire à la figure 5 qui représente une couche de passivation sur l'assemblage des deux substrats et la figure 7 montre l'assemblage illustré à la figure 6, après amincissement du substrat. Les éléments communs aux différentes figures seront illustrés par les mêmes références. La figure 1 illustre une étape du procédé selon l'invention, dans laquelle un substrat 1 est usiné au moyen d'un dispositif de meulage 2. Le substrat 1 est sensiblement plan et présente, au début de cette étape d'usinage, une épaisseur e sensiblement constante. Le substrat 1 est, de préférence, réalisé en un matériau présentant un module d'Young supérieur à 50 GPa. Les risques de formation de copeaux d'usinage sont ainsi limités. Ceci limite également les risques d'apparition de rayures et d'obtention d'une surface non polie, ainsi que les risques de fragilisation de la surface du substrat. Les matériaux constitutifs du substrat 1 peuvent être notamment : le silicium, le germanium, le saphir, le verre borosilicate ou encore la plupart des céramiques, telles que le verre céramique, l'alumine, le carbure de silicium ou le nitrure d'aluminium. Le substrat 1 peut notamment se présenter sous la forme d'un disque dont le diamètre peut, par exemple, être de 150, 200 ou 300 mm et 20 dont l'épaisseur est comprise entre 725 pm et 1 mm. Dans le substrat 1, est réalisé un évidement 10 non traversant au moyen de l'outil de meulage 2. C'est pourquoi, ce substrat présente, de préférence, une planéité de surface conforme aux normes en vigueur dans la 25 microélectronique (Normes SEMI). En effet, l'outil de meulage peut ainsi être parallèle à la surface du substrat, ce qui limite le stress engendré par le meulage. Lorsque la planéité de surface n'est pas assurée, l'outil de meulage présente un angle non nul par rapport à la surface du substrat, ce qui entraîne un stress de contact important sur une étendue faible. 30 L'épaisseur e0 du substrat, au niveau du fond 11 de l'évidement, doit être suffisamment importante pour ne pas fragiliser le substrat. 2 9824 15 6 De façon générale, on peut considérer que l'épaisseur e0 doit être supérieure à 200 pm. Ainsi, un évidement présentant une profondeur de 725 pm pourra être réalisé dans un substrat de 1 mm d'épaisseur, tandis qu'un évidement présentant une profondeur de 500 pm pourra être réalisé 5 dans un substrat de 725 pm d'épaisseur. L'évidement 10 peut notamment être réalisé en mettant en oeuvre le procédé décrit dans le document US-7 705 430. Ce procédé diffère des techniques classiques de meulage en ce qu'il ne procède au meulage que dans une circonférence intérieure du substrat et laisse donc un bord sur la 10 circonférence extérieure du substrat. La présence de ce bord extérieur sur le substrat permet notamment de diminuer les risques de déformation du substrat et améliore sa résistance. En pratique, ce procédé consiste à utiliser un outil de 15 meulage 2 dans lequel le diamètre extérieur D2 de la partie active 20 de l'outil est plus important que le rayon R1 de l'évidement 10 à former. L'outil de meulage 2 est positionné par rapport au substrat 1 de telle sorte que le bord périphérique extérieur de la partie active 20 est inscrit à l'intérieur du bord périphérique interne de l'évidement 10 à former. Par ailleurs, la partie active 20 de l'outil 2 est placée à cheval sur l'axe central 12 du substrat 1 et l'outil 2 est entraîné en rotation autour de son axe central 21. Lorsque l'outil 2 est entraîné en rotation, il est également graduellement déplacé vers le bas de façon à s'enfoncer dans le substrat 1. Ce dernier est monté sur un porte-outil qui est lui-même entraîné en rotation. Ainsi, ce procédé permet de former l'évidement 10, tout en maintenant, en périphérie du substrat 1, un bord annulaire extérieur 13 dont l'épaisseur correspond à l'épaisseur initiale e du substrat. Contrairement aux procédés classiques de meulage, ce 30 procédé ne nécessite pas de fixer au préalable le substrat sur un support en matériau rigide, tel que du verre. Au contraire, la fixation du substrat s'effectue directement sur le porte-outil. Ceci permet de simplifier la mise en oeuvre du procédé et constitue donc un avantage par rapport aux procédés classiques. Par ailleurs, en utilisant un outil de meulage adapté, ce procédé permet d'obtenir sur la surface de l'évidement 10, une finition lissée. 5 Ce type de finition est garante d'un minimum de défauts sur la surface de l'évidement. Cependant, un substrat en matériau dur est toujours meulé en 2 ou 3 étapes, les premières étapes étant mises en oeuvre avec des meules à gros grains. 10 On peut noter que l'absence d'éclats est favorisée par l'enlèvement de matière en couches fines successives et le mouvement relatif de la meule et du substrat. Une fois que l'évidement 10 est réalisé, une autre étape peut être mise en oeuvre pour éliminer le stress mécanique résultant des premières 15 étapes de meulage. En effet, après avoir été meulé, un matériau perd son état de surface d'origine sur une épaisseur de quelques microns. Ceci est notamment le cas pour un matériau monocristallin. Ainsi, par exemple pour le silicium, le réseau cristallin est détérioré ou écroui sur une profondeur comprise entre 1 20 et 2 pm. Cet écrouissage sur la surface de l'évidement 10 est susceptible de déformer le substrat, du fait de discontinuités dans le réseau cristallin susceptibles de générer des contraintes. Cette étape complémentaire consiste à effectuer un polissage 25 de la surface intérieure de l'évidement 10. Grâce à cette étape, la surface intérieure de l'évidement retrouve l'arrangement atomique ou cristallin existant à l'origine sur le substrat 1. Ceci permet de garantir la stabilité mécanique du substrat lors des recuits en température. Le procédé peut également consister à réaliser 30 successivement et en alternance plusieurs étapes de meulage et de polissage. On obtient alors un relâchement progressif des contraintes. La réalisation de l'évidement 10 peut mettre en oeuvre une gravure chimique humide si le substrat est monocristallin. Elle permet d'obtenir des surfaces très lisses. Cependant, le temps nécessaire à la gravure est long lorsque l'épaisseur du substrat qui doit être retirée est supérieure à plusieurs centaines de microns. Lorsque le substrat est en silicium, l'évidement peut être réalisé par une technique d'usinage, à base de plasmas fluorés. Cette technique alterne des étapes de gravure avec du SF6 et de passivation, mettant en oeuvre par exemple du C4F8. Elle permet de graver en profondeur le silicium mais elle crée des bords arrondis. La figure 2 illustre une autre étape du procédé selon l'invention, dans laquelle sont réalisées des rainures 14 dans le fond 11 de l'évidement 10 pour former une texturation. Les rainures illustrées sur la figure 2 sont régulières et sont par exemple réparties selon deux séries de lignes parallèles qui se croisent à angle droit. Ceci permet une répartition annulaire de la contrainte et évite les risques de clivage de la structure. Les rainures peuvent notamment être réalisées au moyen d'un laser. Par ailleurs, elles peuvent présenter une largeur et une hauteur comprises entre quelques pm et 50 pm, et être typiquement de l'ordre de 25 pm. A la place des rainures 14, le procédé peut consister à réaliser, par gravure chimique, une texturation aléatoire sur le fond 11 de l'évidement 10. Cependant, l'obtention d'une texturation aléatoire est plus difficile à obtenir que des rainures. En particulier, il s'avère plus difficile d'obtenir une rugosité de l'ordre de quelques pm par gravure chimique que par l'utilisation d'un laser. Il convient de noter que, grâce au polissage de l'évidement, la texturation est réalisée sur une couche stable. L'intérêt d'une texturation régulière ou aléatoire sera expliqué dans la suite de la description. La figure 3 illustre une étape suivante du procédé, dans laquelle une goutte calibrée d'un matériau de collage est déposée dans le fond 11 de l'évidement 10. Le matériau de collage peut notamment consister en une résine époxy, en un polyimide, en un adhésif benzocyclobutène ou encore en un matériau commercialisé par la société Brewer Science sous la dénomination WaferBOND HT-10.10. Ce matériau de collage est destiné à assurer la fixation d'un autre substrat dans le substrat 1, comme cela sera décrit en référence à la figure 4. Ainsi, le volume de colle déposé dans l'évidement 10 est calculé au préalable à partir de l'intervalle à remplir entre les deux substrats et de l'épaisseur du joint souhaitée. Grâce à un doseur volumétrique, seul le volume de colle nécessaire est déposé dans l'évidement. Ceci permet de limiter la quantité de colle qui pourrait sortir du substrat 1, après l'introduction de l'autre substrat dans l'évidement 10. On peut encore noter que le matériau de collage présente avantageusement une viscosité suffisamment faible pour pouvoir s'étaler sur la surface interne de l'évidement 10 à température ambiante. Par ailleurs, de façon préférée, il ne contient pas de charges. En effet, celles-ci peuvent générer des défauts de collage. De façon préférée, avant le dépôt de la goutte de colle 15, la surface interne du logement 10 peut être traitée par un traitement plasma/oxygène. Ce traitement permet, en effet, d'améliorer le mouillage du matériau de collage et de limiter la création de bulles qui pourraient entraîner des défauts de collage. A cet égard, il convient de noter que la texturation du fond de l'évidement par procédé laser ou chimique, telle qu'illustrée à la figure 2, permet d'augmenter la surface de contact entre le matériau de collage et le substrat 1 et donc d'augmenter la surface totale de collage entre les deux substrats, ce qui rend le collage plus fiable. La figure 4 illustre une étape suivante du procédé, dans laquelle un substrat 2 est inséré dans le logement 10 du substrat 1. Ce substrat 2 est sensiblement plan et présente une surface qui est inférieure à la surface de l'évidement 10. Le substrat 2 peut présenter une forme quelconque, dans la mesure où elle peut être insérée dans un évidement circulaire. A titre d'exemple, pour un substrat 2 réalisé dans un matériau 10 du type CdTe présentant des dimensions de 36x38 mm, le substrat 1 présentera un évidement de diamètre supérieur à 54 mm. La mise en place du substrat 2 dans le substrat 1 peut notamment être réalisée par un banc spécifique d'assemblage permettant de garantir le centrage d'un substrat par rapport à l'autre. 15 On peut notamment citer les équipements communément dénommés « wafer bonders » commercialisés sous la dénomination EVG par la société EVGroup ou encore l'équipement commercialisé sous la dénomination SB8 ou CB8 par la société SÜSS MicroTec AG. Une fois que le substrat 2 est en place dans l'évidement 10, 20 on procède à sa fixation dans l'évidement grâce au matériau de collage. Ceci peut notamment être obtenu par une réticulation du matériau de collage. Avec une colle époxy, l'étape de réticulation s'effectue à une température de 150°C pendant 1 heure. Avec une colle polyamide, elle est réalisée à une température comprise entre 280 et 300°C pendant 30 à 60 mn. 25 A cet égard, on peut noter que la présence d'une texturation dans le fond de l'évidement permet aux éventuelles bulles d'air de s'échapper, lors de l'étape de réticulation du matériau de collage. Ceci permet également d'améliorer la fixation entre les deux substrats. De préférence, le matériau constitutif de chacun des 30 substrats 1 et 2 est choisi de telle sorte que leurs coefficients d'expansion thermique soit relativement proches. En pratique, la différence entre les deux coefficients d'expansion thermique est de préférence inférieure à 28% dans la gamme de températures comprise entre 0 et 300°C. Cette condition permet de limiter les risques de détérioration 5 de l'assemblage formé par les deux substrats. Lorsque la différence entre les coefficients d'expansion thermique des deux substrats est trop importante, lors d'une montée en température, cette différence peut conduire au clivage du substrat le moins rigide. En effet, c'est le substrat le plus rigide qui impose son déplacement et 10 l'assemblage s'incurve (effet bilame). Ainsi, un déplacement relatif trop important entre les deux substrats peut conduire à une détérioration de l'assemblage. De façon générale, les coefficients d'expansion thermique des deux substrats évoluent différemment avec la température. Or, l'assemblage 15 des deux substrats peut être soumis à des montées en température. Ceci peut être dû au mode de fixation des deux substrats (collage à chaud par exemple) ou aux opérations technologiques pouvant être réalisées sur l'assemblage (dépôt ou recuit d'adhérence par exemple). Lorsque les coefficients d'expansion thermique des deux 20 substrats sont relativement proches, la contrainte qu'un substrat peut exercer sur l'autre est limitée, en cas de montée en température. A titre d'exemple, deux assemblages ont été réalisés. Dans les deux cas, le substrat 2 a été réalisé en antimoniure d'indium (InSb). Dans le premier assemblage, le substrat 2 en InSb est placé dans un substrat 1 en 25 germanium (Ge), tandis que dans le deuxième assemblage, il est placé dans un substrat 1 en silicium (Si). Dans les deux assemblages, le substrat 1 présente un diamètre de 200 mm et le substrat 2, un diamètre de 100 mm. Dans le premier assemblage, la différence entre les deux coefficients d'expansion thermique des substrats est inférieure à 0,8 ppm/°K, 30 tandis que dans le deuxième assemblage, elle est supérieure à 2 ppm/°K. Ces valeurs sont données dans la gamme des températures comprises entre la température ambiante et 300°C. Ces deux assemblages sont soumis à une montée en température depuis la température ambiante jusqu'à 200°C. On constate alors que le premier assemblage est soumis à une déformation relativement faible, avec une flèche de 3 pm, tandis que le 5 deuxième assemblage est soumis à une forte déformation, avec une flèche de 980 pm (courbure mesurée au centre du substrat). Ainsi, une différence réduite entre les deux coefficients d'expansion thermique limite le risque de contraintes d'un substrat sur l'autre, lors d'une montée en température imposée notamment par le mode 10 d'assemblage. Cependant, même si les coefficients d'expansion thermique des substrats sont relativement proches, ils vont évoluer différemment avec la température. Lorsque le coefficient d'expansion thermique du matériau de 15 collage est choisi de façon à être supérieur au coefficient d'expansion thermique des deux substrats, c'est le matériau de collage qui va absorber les contraintes qui en résultent. Ainsi, lorsque le coefficient d'expansion du matériau de collage est 10 fois supérieur à celui des substrats 1 et 2, le matériau de collage produit un effet tampon qui empêche le transfert des 20 contraintes d'un substrat vers l'autre. En effet, les déplacements entre les deux substrats dus à la montée en température sont ramenés à des petits déplacements du substrat 2 à l'intérieur de l'évidement 10. Ainsi, dans ce cas, le matériau de collage assure une plage de flexibilité importante. 25 La figure 5 illustre une étape suivante du procédé dans laquelle, une fois l'assemblage des deux substrats réalisé, les deux substrats sont mis à niveau. La figure 5 montre l'assemblage 3 après cette mise à niveau. La face 30 de l'assemblage est alors sensiblement plane. Elle peut notamment être obtenue par une opération de 30 meulage. Cette opération peut être effectuée même si les deux substrats présentent des coefficients d'expansion thermique relativement éloignés. En effet, le matériau le plus dur impose alors ses paramètres à l'autre matériau. On notera cependant que, si la différence entre les coefficients d'expansion thermique des deux substrats est faible, l'effet bilame est faible. De ce fait, l'assemblage ne peut présenter qu'un bombé lui-même assez faible. Ainsi, lors du meulage, la quantité de matière à retirer est également plus faible. Enfin, après cette étape de mise à niveau mécanique des deux substrats, peut également être réalisée une étape de polissage du type 10 CMP (planarisation mécano-chimique) ou à sec à base de feutres à granulométrie ultra-fine. Cette dernière étape permet d'obtenir un meilleur état de surface sur la face 30 de l'assemblage. La figure 6 illustre une autre étape du procédé dans laquelle 15 une couche de passivation 32 est déposée sur la face 30 de l'assemblage 3 illustré à la figure 5. Cette couche de passivation est réalisée en un oxyde isolant tel que de SiO, SiO2 ou Si3N4. L'oxyde choisi doit être compatible avec la filière technologique considérée. 20 Elle a pour fonction de protéger la face 30. De plus, grâce à elle, un seul type de matériau apparaît sur la face 30. Ceci est nécessaire pour les étapes de photolithographie, de gravure ou de dépôt ultérieures. Enfin, cette couche d'oxyde permet de stabiliser 25 l'assemblage 3 en le protégeant d'éventuels contaminants extérieurs. L'assemblage ainsi obtenu peut être traité par des équipements technologiques adaptés aux dimensions du substrat 1 et donc à des dimensions supérieures à celles du substrat 2. Cet assemblage peut donc être traité et manipulé sans problème par des équipements qui ne sont pas 30 conçus pour le substrat 2. La figure 7 illustre une dernière étape du procédé, dans laquelle l'assemblage 3 est aminci du côté opposé à la couche de passivation 32. Le produit obtenu pourra ensuite être découpé pour obtenir des puces unitaires. Ainsi, le procédé selon l'invention permet de reconstituer un substrat présentant des dimensions compatibles avec les standards de la microélectronique, à partir d'un assemblage hétérogène, tant en ce qui concerne les matériaux constitutifs de l'assemblage que les dimensions des éléments composant cet assemblage. Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques figurant dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et ne sauraient en limiter la portée
Procédé d'obtention d'un substrat destiné à être utilisé lors de la fabrication d'un semi-conducteur, comprenant les étapes suivantes : (a) la fourniture d'un premier substrat (2) et d'un deuxième substrat (1) sensiblement plans et présentant chacun une surface déterminée, (b) la réalisation dans le deuxième substrat (1) d'un évidement (10) non traversant, la surface de cet évidement étant supérieure à la surface du premier substrat, de telle sorte que le premier substrat peut être logé dans ledit évidement, (c) le dépôt d'un matériau de collage (15) dans ledit évidement (10), (d) le dépôt du premier substrat (2) dans l'évidement (10) du deuxième substrat et sa fixation dans le deuxième substrat.
1. Procédé d'obtention d'un substrat destiné à être utilisé lors de la fabrication d'un semi-conducteur, comprenant les étapes suivantes : (a) la fourniture d'un premier substrat (2) et d'un deuxième substrat (1) sensiblement plans et présentant chacun une surface déterminée, (b) la réalisation dans le deuxième substrat (1) d'un évidement (10) non traversant, la surface de cet évidement étant supérieure à la surface du premier substrat, de telle sorte que le premier substrat peut être logé dans ledit évidement, (c) le dépôt d'un matériau de collage (15) dans ledit évidement (10), (d) le dépôt du premier substrat (2) dans l'évidement (10) du deuxième substrat et sa fixation dans le deuxième substrat. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape (b) est réalisée par meulage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel un polissage de l'évidement (10) est réalisé entre les étapes (b) et (c). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel, entre les étapes (b) et (c), une texturation (14) est réalisée dans le fond de l'évidement (10). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le deuxième substrat (1) est réalisé dans un matériau dont le module d'Young est supérieur à 50 GPa. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel la différence entre le coefficient d'expansion thermique du premier substrat et celui du deuxième substrat est inférieure à 28% dans la gamme de température allant de 0 à 300°C. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel, après l'étape (d), une étape de mise à niveau des premier et deuxième substrats est réalisée. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel une couche de passivation (32) est déposée sur les deux substrats, après l'étape (d) ou une éventuelle étape de mise à niveau. 9. Procédé selon la 8, dans lequel est réalisé 10 un amincissement des deux substrats, du côté opposé à la couche de passivation (32). 10. Substrat destiné à être utilisé lors de la fabrication d'un semi-conducteur, comprenant : un premier substrat (1) sensiblement plan présentant une surface déterminée, un deuxième substrat (2) sensiblement plan et présentant un évidement (10) non traversant, la surface de cet évidement étant supérieure à la surface du premier substrat (1), le premier substrat étant disposé dans le deuxième substrat, un espace est ménagé entre les deux substrats et cet espace est rempli d'un matériau de collage (15).
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/683,H01L 21/78
FR2983006
A1
SYSTEME D'ALIMENTATION CONTINUE SECURISEE ET REGULEE A ENTREES MULTIPLES
20,130,524
La présente invention concerne un système d'alimentation continue sécurisée et régulée à entrées multiples. Plus particulièrement, l'invention concerne un système d'alimentation continue propre à délivrer une tension de sortie et propre à être raccordé en entrée à N réseaux d'alimentation continue distincts et raccordés à un même potentiel de masse, N étant un entier supérieur ou égal à 2, les réseaux d'alimentation fournissant chacun une tension d'entrée, du type comportant des moyens de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation, des moyens de régulation de la tension de sortie à partir des tensions d'entrée délivrées par les réseaux d'alimentation, et un organe de contrôle pour le contrôle des moyens de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation et des moyens de régulation de la tension de sortie. Le domaine de l'invention se situe dans les alimentations électriques à partir de réseaux d'alimentation continue distincts. De tels systèmes d'alimentation sont raccordés en entrée à plusieurs de ces réseaux d'alimentation et sont propres à commuter d'un réseau d'alimentation à un autre, par exemple lorsque la tension d'un réseau prioritaire ne permet plus d'alimenter correctement l'équipement et que l'utilisation d'un réseau de secours devient nécessaire. Ce type de système d'alimentation est couramment utilisé en aéronautique, notamment pour alimenter les équipements électroniques indispensables au fonctionnement des aéronefs. Dès lors, on conçoit que ces alimentations électriques sont sujettes à un certain nombre de contraintes. Elles doivent ainsi - présenter une grande sureté de fonctionnement, particulièrement pour les applications critiques des aéronefs ; - présenter une logique de commutation entre les réseaux adaptable et efficace. - être légères; - être adaptées à de fortes variations des tensions délivrées par les réseaux d'alimentation se produisant par exemple lors de fonctionnements transitoires de l'aéronef (démarrage ou extinction des moteurs), de pannes dans l'un des réseaux, etc.; - être peu encombrantes, - empêcher la propagation des défaillances d'un réseau d'alimentation aux autres réseaux, - présenter un fort rendement afin de minimiser la taille des dispositifs d'évacuation de la chaleur qu'elles génèrent, et - avoir une structure compatible avec les exigences d'auto-testabilité présentes en aéronautique. Plusieurs systèmes d'alimentation obéissant à certaines de ces contraintes sont déjà connus de l'homme du métier. Un tel système d'alimentation est par exemple décrit dans le document US 2007/0018502 A, qui décrit un montage pour un système d'alimentation continue à entrée duale permettant d'éliminer les pertes énergétiques dues à la fonction de commutation entre les deux réseaux d'alimentation auxquels il est raccordé. Dans ce système, la sélection du réseau d'alimentation est opérée via un circuit de détection qui compare les tensions fournies par les deux réseaux et sélectionne le réseau d'alimentation en fonction du résultat de cette comparaison. Un autre système d'alimentation de ce type est présenté dans le document US 4 558 230, qui décrit un système d'alimentation à entrée duale capable de commuter de façon sécurisée entre les deux réseaux d'alimentation. Toutefois, ces solutions ne donnent pas entière satisfaction. En effet, dans le premier document, la logique de commutation entre les réseaux est rigide et obéit à une loi de commande dépendant de la tension des réseaux d'alimentation. En outre, le système décrit ne prévient pas de façon sûre la mise en court-circuit des deux réseaux d'alimentation, ce qui peut avoir de graves répercussions lorsque ce système est intégré à bord d'un aéronef. En effet ce dispositif n'est pas tolérant à la panne simple car si une des diodes vient à casser en court circuit, un réseau peut directement débiter sur l'autre. Quant au système d'alimentation décrit dans le document US 4 558 230, il duplique intégralement la chaîne de puissance ainsi que la plupart des circuits de commande. Ce dispositif est donc particulièrement encombrant et lourd. L'un des objectifs de l'invention est donc d'obtenir un système d'alimentation continue sécurisée à entrées multiples délivrant une tension de sortie régulée et présentant un rendement, un poids, un encombrement et une fiabilité optimisés. A cet effet, l'invention concerne un système d'alimentation caractérisé en ce que les moyens de régulation de la tension de sortie comprennent N convertisseurs abaisseur/élévateur de tension à inductance commune distincts, à chaque réseau d'alimentation étant dédié un convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune donné pour la régulation de la tension de sortie du système d'alimentation à partir de la tension d'entrée délivrée par le réseau d'alimentation correspondant. Le système d'alimentation selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - les moyens de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation comprennent N organes commutateurs à semi-conducteurs commandables et N diodes unidirectionnelles, un organe commutateur à semi-conducteurs commandable donné et une diode unidirectionnelle donnée étant associés à la sélection d'un réseau d'alimentation donné - les diodes unidirectionnelles sont respectivement agencées entre la sortie du convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune dédié au réseau d'alimentation à la sélection duquel les diodes unidirectionnelles sont respectivement associées, et la sortie du système d'alimentation, de sorte que ladite commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation est sécurisée, c'est-à-dire que les échanges d'énergie entre les réseaux d'alimentation sont prévenus ; - chaque convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune comprend deux organes commutateurs à semi-conducteurs commandables et deux diodes unidirectionnelles, les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables et les diodes des moyens de commutation/sélection étant l'un des organes commutateurs à semi-conducteurs commandables et l'une des diodes unidirectionnelles du convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune dédié au réseau d'alimentation à la sélection duquel lesdits organes commutateurs à semi-conducteurs commandables et lesdites sont respectivement associés ; - l'organe de contrôle est conçu pour piloter ouverts ou fermés les organes commutateurs à semi-conducteurs des moyens de commutation/sélection indépendamment des tensions d'entrée délivrées par les réseaux d'alimentation ; - l'organe de contrôle comprend un module de surveillance conçu pour diagnostiquer l'unidirectionnalité des diodes unidirectionnelles des moyens de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation à partir de la tension de sortie du système d'alimentation ; - le module de surveillance diagnostique simultanément l'unidirectionnalité des diodes, et ce indépendamment du réseau d'alimentation sélectionné ; - le système d'alimentation est embarqué à bord d'un aéronef, les réseaux d'alimentation étant respectivement alimentés par une source de tension continue ou par une combinaison de sources de tension continue, les sources de tension continue alimentant les réseaux d'alimentation étant toutes raccordées à un même potentiel de masse ; et - le système d'alimentation est raccordé en entrée à exactement deux réseaux d'alimentation, N étant alors égal à 2. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une représentation schématique illustrant un système d'alimentation continue selon un premier mode de réalisation de l'invention ; et - la Figure 2 est une représentation schématique illustrant un système d'alimentation continue selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le système d'alimentation continue sécurisée et régulée à entrées multiples selon l'invention, ci-après « système d'alimentation », est par exemple destiné à équiper un aéronef. Il est destiné à être raccordé en entrée à N réseaux d'alimentation distincts, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2. La Figure 1 illustre un mode de réalisation dans lequel ledit système est raccordé en entrée à deux réseaux d'alimentation. En référence à la Figure 1, le système d'alimentation 10 est raccordé en entrée à deux réseaux d'alimentation 12, 14 distincts. Ces réseaux d'alimentation 12, 14 délivrent des tensions d'entrée respectivement V1 et V2 au système d'alimentation 10. Le système d'alimentation 10 est alors adapté pour sélectionner l'un des réseaux d'alimentation 12, 14 lui délivrant la tension d'entrée V1, V2 et ne pas utiliser le réseau d'alimentation 12, 14 redondant, ainsi que pour basculer de façon sécurisée du réseau d'alimentation 12, 14 couramment sélectionné vers le réseau redondant. Il est en outre adapté pour délivrer une tension de sortie Vout régulée à une tension prescrite à partir de la tension d'entrée V1, V2 fournie par le réseau d'alimentation 12, 14 sélectionné. A cet effet, le système d'alimentation 10 comprend des moyens 16 de commutation/sélection sécurisée de l'un ou l'autre des réseaux d'alimentation 12, 14, et des moyens 18 de régulation de la tension de sortie Vout. En outre, il comprend un organe de contrôle 20 des moyens 16 de commutation/sélection sécurisée de l'un ou l'autre des réseaux d'alimentation 12, 14 et des moyens 18 de régulation de la tension de sortie Vout. De manière connue, la tension V1 délivrée par le premier réseau d'alimentation 12 est généralement une tension égale à +28V provenant de transformateurs redresseurs alimentés par un alternateur de l'aéronef. La tension V2 délivrée par le second réseau d'alimentation 14 est alors soit délivrée par une batterie de tension nominale +28V, soit est également issue d'un transformateur redresseur alimenté par un alternateur de l'aéronef, soit issue d'une combinaison quelconque de sources de tension continue raccordées à un même potentiel de masse. De fait, les tensions V1, V2 délivrées par les réseaux d'alimentation 12, 14 présentent une grande dynamique, par exemple du fait de régimes transitoires des moteurs de l'aéronef actionnant les alternateurs, de modes de fonctionnement dégradés des réseaux d'alimentation 12, 14, de reconfigurations, etc. Dans l'exemple de la Figure 1, les tensions d'entrée V1, V2 varient entre 10 V et 80 V. Toujours en référence à la Figure 1, les moyens 16 de commutation/sélection sécurisée de l'un ou l'autre des réseaux d'alimentation 12, 14 comprennent deux organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M1, M2 raccordés à l'organe de contrôle 20 et deux diodes unidirectionnelles D1, D2. Les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M1 et M2 sont propres à assurer la commutation entre les réseaux d'alimentation 12, 14. A cet effet, ils sont respectivement associés à la sélection des réseaux d'alimentation 12 et 14 et sont commandés par l'organe de contrôle 20 pour ce faire. Dans l'exemple de la Figure 1, les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M1, M2 sont de type MOSFET. Pour la sélection du réseau d'alimentation 12 par le système d'alimentation 10, le MOSFET M2 est commandé ouvert par l'organe de contrôle 20 et le réseau d'alimentation 14 est ainsi inutilisé par le système d'alimentation 10. Le MOSFET M1 peut alors être commandé fermé ou ouvert, comme on le verra par la suite. Le réseau d'alimentation 12 délivre alors la tension d'entrée V1 au système d'alimentation 10. Inversement, pour la sélection du réseau d'alimentation 14, le MOSFET de référence M1 est commandé ouvert et le réseau d'alimentation 12 n'est pas utilisé pour alimenter le système d'alimentation 10. Le MOSFET de référence M2 peut alors être commandé fermé ou ouvert, comme on le verra par la suite. Le réseau d'alimentation 14 délivre alors la tension d'entrée V2 au système d'alimentation 10. Les diodes D1, D2 sont propres à sécuriser la commutation entre les réseaux d'alimentation 12, 14, c'est-à-dire à empêcher le transfert d'énergie d'un réseau d'alimentation vers l'autre. Cet évènement peut par exemple se produire en cas de panne simple de l'organe de contrôle 20. A cet effet, elles sont respectivement associées à l'un et l'autre des réseaux d'alimentation 12, 14 et sont propres à empêcher le transfert d'énergie d'un réseau d'alimentation 12, 14 à l'autre. Pour ce faire, et comme illustré sur la Figure 1, elles sont unidirectionnelles et sont interposées entre chacun des réseaux d'alimentation 12, 14 et la sortie Vout du système d'alimentation 10. Plus particulièrement, elles sont respectivement disposées entre la sortie d'un convertisseur abaisseur/élévateur de tension associé à chaque réseau d'alimentation 12, 14 et la sortie du système d'alimentation 10, comme on le verra par la suite. Elles n'autorisent alors le passage du courant que depuis le réseau d'alimentation 12, 14 correspondant vers la sortie du système d'alimentation 10. Ainsi, lorsque le réseau d'alimentation 12 est sélectionné, la diode D1 est passante ou bloquée selon les phases de fonctionnement d'un convertisseur buck-boost décrit ci-dessous et la diode D2 est bloquée de telle sorte que la réinjection d'énergie du réseau d'alimentation 12 vers le réseau 14 est prévenue. Inversement, lorsque le réseau d'alimentation 14 est sélectionné, la diode D2 est passante ou bloquée selon les phases de fonctionnement d'un convertisseur buck-boost décrit ci-dessous et la diode D1 est bloquée de telle sorte que la réinjection d'énergie du réseau d'alimentation 14 vers le réseau 12 est prévenue. Les moyens 18 de régulation de la tension de sortie Vout comprennent deux convertisseurs abaisseur/élévateur de tension à inductance commune 22, 24 connus sous le nom anglais de convertisseurs « buck-boost » 22, 24, ci après « convertisseurs buckboost 22, 24 ». Chaque convertisseur buck-boost 22, 24 est propre à réguler la tension de sortie Vout du système d'alimentation 10 à une tension prescrite à partir de la tension V1, V2 délivrée par le réseau d'alimentation 12, 14. De tels convertisseurs sont par exemple décrits dans le document US 6 977 488. Chaque convertisseur buck-boost 22, 24 comprend au moins deux organes commutateurs à semi-conducteurs commandables, deux redresseurs et une inductance commune. Ces éléments sont répartis en deux branches, une première et une deuxième branches, chaque branche comprenant un organe commutateur et un redresseur en série et étant raccordée à un noeud de l'inductance commune. Dans le système d'alimentation 10 selon l'invention, un convertisseur buck-boost 22, 24 est dédié à chaque réseau d'alimentation 12, 14. Ceci permet entre autre au système d'alimentation 10 d'accroitre la sûreté de fonctionnement du système, comme on le verra par la suite. En outre, les composants de puissance réalisant la fonction de commutation/sélection sécurisée du système d'alimentation 10 sont également utilisés pour la fonction de régulation de la tension de sortie Vout à partir de la tension d'entrée V1, V2. Ainsi, comme illustré sur la Figure 1, les organes commutateurs M1, M2 sont également l'un des deux organes commutateurs à semi-conducteur des convertisseurs buck-boost 22, 24 et sont disposés sur la partie haute de la première branche de leur convertisseur buck-boost respectif. En outre, les diodes D1, D2 sont l'un des deux redresseurs des convertisseurs buck-boost 22, 24 et sont disposées sur la partie haute de la deuxième branche de leur convertisseur buck-boost respectif. Ainsi, le convertisseur buck-boost de référence 22 associé au réseau d'alimentation de référence 12 comprend l'organe commutateur M1 et la diode D1, ainsi qu'une diode D3, un organe commutateur à semi-conducteurs commandable M3 et une inductance commune L1. Le convertisseur buck-boost de référence 24 associé au réseau d'alimentation de référence 14 comprend quant à lui l'organe commutateur M2 et la diode D2, ainsi qu'une diode D4, un organe commutateur à semi-conducteurs commandable M4 et une inductance commune L2. Les diodes D1, D2 sont alors respectivement disposées sur la partie haute des deuxièmes branches de chaque convertisseur buck-boost 22, 24 pour prévenir le transfert d'énergie d'un réseau d'alimentation 12, 14 à l'autre réseau, comme décrit ci-dessus. Les parties inférieures des deux branches de chaque convertisseur buck-boost 22, 24 sont raccordées à un même potentiel de masse. Dans l'exemple de la Figure 1, les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M2 et M4 sont également de type MOSFET. Les sorties des convertisseurs buck-boost 22, 24 sont également raccordées entre elles pour réaliser la tension de sortie Vout du système d'alimentation 10. L'organe de contrôle 20 est propre à commander les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M1, M2 pour la sélection du réseau d'alimentation 12, 14, comme décrit ci-dessus. A cet effet, et de manière connue, l'organe de contrôle 20 comprend des circuits de logique séquentielle (non représentés) propres à implémenter une logique de sélection entre les deux réseaux d'alimentation. Dans le système d'alimentation 10 selon l'invention, la logique de sélection réalise la sélection préférentielle du réseau d'alimentation 12, 14 délivrant une tension d'entrée V1, V2 issue d'un alternateur que comprend l'aéronef lorsque cela est possible, plutôt que la sélection du réseau alimenté par une batterie. La sélection du réseau d'alimentation 12, 14 est alors indépendante des tensions V1, V2 délivrées par les réseaux d'alimentation 12, 14. Lorsque l'un des deux réseaux 12, 14 est alimenté par une batterie, ceci permet notamment d'éviter de décharger ladite batterie sans que cela soit nécessaire. L'organe de contrôle 20 est en outre propre à piloter les moyens 18 de régulation de la tension de sortie Vout à partir de ladite tension Vout et de la tension d'entrée V1, V2. A cet effet, et de manière connue, l'organe de contrôle 20 comprend un ou plusieurs blocs de commande (non représentés), par exemple à modulation de largeur d'impulsion, pour le pilotage des organes commutateurs M1, M3, M2, M4 des convertisseurs buck-boost 22, 24. Toujours de manière connue, en fonction de la tension d'entrée V1, V2 et de la tension de sortie Vout du système d'alimentation 10, les organes commutateurs Ml, M3, M2, M4 du convertisseur buck-boost 22, 24 du réseau d'alimentation 12, 14 sélectionné sont commandés ouverts et/ou fermés lors de cycles de découpage de telle sorte que la tension de sortie Vout soit sensiblement constante et égale à une tension de sortie prescrite. L'organe de contrôle 20 est également propre à diagnostiquer l'unidirectionnalité des diodes D1, D2 pour prévenir tout échange d'énergie entre les réseaux d'alimentation 12 et 14. A cet effet, l'organe de contrôle 20 comprend un module de surveillance 26 raccordé à la sortie du système d'alimentation 10 et propre à diagnostiquer l'état de fonctionnement des diodes D1 et D2 à partir de la tension Vout. Ainsi, lorsque le réseau d'alimentation 12 est sélectionné, l'organe commutateur M3 est piloté ouvert et/ou fermé par l'organe de contrôle 20 pour la régulation de la tension Vout. Si la diode D1 est défaillante et se trouve en mode court-circuit, la fonction d'élévation de tension du convertisseur buck-boost 22 est inopérante. La tension Vout n'est alors plus régulée correctement et la défaillance de la diode D1 est immédiatement détectée par le module de surveillance 26. De même, lorsque le réseau d'alimentation 14 est non-utilisé par le système d'alimentation 10, l'organe commutateur M2 est commandé ouvert et l'organe commutateur M4 est commandé fermé. Si la diode D2 est défaillante en mode court- circuit, la tension Vout est court-circuitée à travers la diode D2 et l'organe commutateur M4, ce qui est détecté par le module de surveillance 26. A l'inverse, si le réseau d'alimentation 14 est utilisé par le système d'alimentation 10, l'organe commutateur M3 est commandé fermé et l'organe commutateur M1 est commandé ouvert. Si la diode D1 est défaillante en court-circuit, la tension Vout délivrée par le système d'alimentation 10 est alors nulle et la défaillance en court-circuit de la diode D1 est immédiatement détectée par le module de surveillance 26. Une défaillance de la diode D2 est détectée de la même manière que précédemment : lorsque celle-ci est en court-circuit, la fonction d'élévation de tension du convertisseur buck-boost 24 est inopérante. La tension Vout n'est alors plus régulée correctement et la défaillance de la diode D2 est immédiatement détectée par le module de surveillance 26. Ainsi, le module de surveillance 26 diagnostique continuellement l'unidirectionnalité des diodes D1, D2, et ce indépendamment du réseau d'alimentation 12, 14 sélectionné par l'organe de contrôle 20. Le fonctionnement du système d'alimentation 10 selon l'invention va maintenant être décrit en référence à la Figure 1, dans le cas où le réseau d'alimentation 14 est tout d'abord sélectionné. Lors du fonctionnement du système d'alimentation 10, le réseau d'alimentation 14 délivre la tension d'entrée V2 au système d'alimentation 10. Le réseau d'alimentation 12 n'est pas utilisé via la commande du MOSFET M1 en position ouverte par l'organe de contrôle 20. Les diodes D1, D2 préviennent le transfert d'énergie entre les réseaux d'alimentation 12, 14. L'unidirectionnalité de ces diodes D1, D2 est diagnostiquée continuellement par le module de surveillance 26 à partir de la tension de sortie Vout et la sélection du réseau d'alimentation 14 est maintenue tant que la logique de sélection de l'organe de contrôle 20 ne commande pas la commutation du réseau d'alimentation 14 vers le réseau d'alimentation redondant 12. La tension Vout est alors régulée par le convertisseur buck-boost 24 commandé par l'organe de contrôle 20 via le pilotage des MOSFET M2 et M4. Lorsque la logique de sélection de l'organe de contrôle 20 commande la commutation de l'alimentation du réseau d'alimentation 14 vers le réseau d'alimentation 12, le MOSFET M2 est commandé ouvert et le réseau d'alimentation 14 est alors non utilisé. Le convertisseur buck-boost 22 devient actif et les MOSFET M1 et M3 sont pilotés par l'organe de contrôle 20 pour réaliser la régulation de la tension de sortie Vout. Les composants de puissance Ml, M2, Dl, D2 réalisant la commutation sécurisée entre les réseaux d'alimentation 12, 14 sont également utilisés par les convertisseurs buck-boost 22, 24 pour la régulation de la tension de sortie Vout du système d'alimentation 10. De fait, la fonction de commutation entre les réseaux d'alimentation 12, 14 n'a aucun impact sur le rendement du système d'alimentation 10 selon l'invention. En effet, de façon générale, la fonction de commutation entre les réseaux d'alimentation est obtenue par mise en série d'un ou plusieurs composants de puissance dédiés à la fonction de commutation/sélection et disposés entre les réseaux d'alimentation et la fonction de régulation de la tension de sortie. Les composants de puissance dissipent alors une partie de l'énergie électrique transitant par eux, ce qui diminue le rendement du système d'alimentation. En outre, la logique de sélection du réseau d'alimentation 12, 14 est indépendante de la tension d'entrée V1, V2 délivrée par les réseaux d'alimentation. Comme décrit précédemment, ceci permet la sélection préférentielle du réseau d'alimentation alimenté par un alternateur de l'aéronef plutôt que par une batterie, ce qui augmente la durée d'utilisation de celle-ci. Par ailleurs, chaque branche de chaque convertisseur buck-boost 22, 24 comprend deux composants de puissance en série. Dès lors, le système d'alimentation 10 est tolérant à la panne simple de l'un de ces composants de puissance pour l'événement redouté qui est le transfert de puissance entre les deux réseaux d'alimentation. Le dysfonctionnement des organes commutateurs M1 et M2 n'ayant pas d'impact sur cet événement redouté, le dysfonctionnement des diodes D1 et D2 en court-circuit est surveillé de façon continue par le module de surveillance 26. L'organe de contrôle 20 commande alors l'ouverture des organes commutateurs M1 et M2 en cas de détection de la défaillance respectivement des diodes D1 et D2. De même, les redresseurs utilisés dans la partie supérieure des deuxièmes branches des convertisseurs buck-boost 22, 24 étant des diodes unidirectionnelles et non des commutateurs, le système d'alimentation 10 est rendu tolérant à la panne simple de l'organe de contrôle 20, le transfert d'énergie entre les réseaux d'alimentation 12, 14 étant prévenu. Ceci est vrai quelque soit le mode de panne de l'organe de contrôle 20 : par exemple une panne se traduisant par des commandes intempestives des organes commutateurs, une absence de commande desdits organes, etc. La fiabilité, la sûreté de fonctionnement et le rendement du système d'alimentation selon l'invention sont ainsi simultanément optimisés. En outre, ces différents gains ne se traduisent que par une faible augmentation de l'encombrement du système d'alimentation 10, dans la mesure où la topologie du système d'alimentation implique la duplication de composants de puissance sur une inductance (l'inductance commune L1, L2 des convertisseurs buck-boost 22, 24), à l'inverse de nombreuses topologies connues de l'homme du métier qui impliquent la duplication intégrale des transformateurs associés à ce type de système d'alimentation, ce qui constitue une augmentation de complexité, de volume et de coût significative. Simultanément, le système d'alimentation 10 selon l'invention s'affranchit de tout élément électromécanique pour la commutation entre les réseaux d'alimentation 12, 14 et/ou la régulation de la tension de sortie Vout, de tels composants pouvant significativement diminuer la durée de vie d'un tel système d'alimentation. Enfin, la tension de sortie Vout délivrée par le système d'alimentation 10 selon l'invention étant régulée via les convertisseurs buck-boost 22, 24, le système d'alimentation 10 est particulièrement adapté pour être disposé en amont d'un transformateur, par exemple lorsqu'une isolation galvanique est requise dans l'équipement électronique. En effet, le rendement d'un transformateur est dépendant de la qualité de la régulation de la tension qui lui est délivrée en entrée. Le système d'alimentation 10 selon l'invention délivrant une tension Vout régulée via ses moyens 18 de régulation, il permet ainsi d'obtenir un rendement des dispositifs de conversion d'énergie en aval significativement amélioré par rapport à de nombreuses topologies connues de l'homme du métier. Les dispositifs d'évacuation de la chaleur générée par le transformateur peuvent alors présenter un encombrement réduit. Dans tout ce qui précède, on a décrit un mode de réalisation dans lequel le système d'alimentation 10 est raccordé en entrée à deux réseaux d'alimentation 12, 14. Le mode de réalisation de la Figure 2 correspond au cas général d'un système d'alimentation 10 propre à être raccordé en entrée à N réseaux d'alimentation RI , R N distincts délivrant chacun une tension d'entrée V 1 , VN, N étant un nombre entier supérieur ou égal à 2, lesdits réseaux d'alimentation étant raccordés à un même potentiel de masse. Les moyens 16 de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation comprennent N organes commutateurs à semi-conducteurs commandables M11, M et N diodes unidirectionnelles D11, ..., D 2" , à la sélection d'un réseau d'alimentation R donné étant associés un organe commutateur à semi-conducteurs commandable M donné et une diode unidirectionnelle D donnée, i étant un nombre entier compris entre 2 et N. Dans le mode de réalisation de la Figure 2, à chaque réseau d'alimentation R, est dédié un convertisseur buck-boost C, donné pour la régulation de la tension de sortie Vout du système d'alimentation 10 à partir de la tension d'entrée V, délivrée par le réseau d'alimentation R correspondant. Le système d'alimentation 10 comprend ainsi N convertisseurs buck-boost distincts commandés par l'organe de contrôle 20 pour la sélection d'un réseau d'alimentation R , RN parmi les N réseaux d'alimentation, et ce indépendamment des tensions d'entrée VI , ..., V N , et pour la régulation de la tension de sortie Vout à partir de la tension d'entrée V, délivrée par le réseau d'alimentation Ri sélectionné. Comme décrit précédemment, le convertisseur buck-boost Ci associé à un réseau d'alimentation Ri donné comprend une inductance commune L , deux organes commutateurs à semi-conducteurs commandables , M 2 et deux diodes unidirectionnelles D , D 12 disposées respectivement sur une première et une deuxième branches du convertisseur raccordées à l'inductance commune. Chaque branche comporte ainsi deux composants de puissance en série. En outre, chaque branche de chaque convertisseur buck-boost Ci est raccordée à l'organe de contrôle 20. La diode D;, disposée sur la partie supérieure de la deuxième branche du convertisseur buck-boost C prévient le transfert d'énergie des autres réseaux d'alimentation vers le réseau d'alimentation R à la sélection duquel ladite diode est associée, de telle sorte que la commutation/sélection d'un réseau d'alimentation Ri parmi N réseaux d'alimentation est sécurisée. En plus de sa fonction de conversion d'énergie dans le convertisseur buck-boost Ci correspondant, cette diode assure une fonction d'anti-retour. En outre, l'organe commutateur M de la première branche du convertisseur buck-boost Ci est également associé à la sélection du réseau d'alimentation Ri correspondant par l'organe de contrôle 20. Pour la sélection du réseau d'alimentation R par l'organe de contrôle 20 parmi les N réseaux d'alimentation, ledit organe commutateur K/1,, est commandé fermé ou ouvert par l'organe de contrôle 20 selon les phases de fonctionnement du convertisseur buck- boost C , et les organes commutateurs M des autres convertisseurs buck-boost C k sont commandés ouverts par l'organe de contrôle 20, k étant un nombre entier compris entre 2 et N et différent de i. Lors du basculement du réseau d'alimentation R vers un autre réseau R a1 compris entre 2 et N, j différent de i), l'organe commutateur de référence M;, est commandé ouvert et l'organe commutateur M est commandé ouvert ou fermé selon les phases de fonctionnement du convertisseur buck-boost C j , les organes commutateurs M étant maintenus en position ouverte, pour tout I nombre entier compris entre 2 et N et différent de i et j. Les sorties de tous les convertisseurs buck-boost C, C N sont raccordées entre elles pour réaliser la tension de sortie Vout. Par ailleurs, l'unidirectionnalité des diodes D' , D N,i est diagnostiquée par le module de surveillance 26 à partir de la tension de sortie Vout de même manière que précédemment. Enfin, les réseaux d'alimentation R, , R N sont respectivement alimentés par une source de tension continue ou par une combinaison de sources de tension continue, les sources de tension continue alimentant les réseaux d'alimentation (12, 14 ; R 1 , R N) étant toutes raccordées à un même potentiel de masse. Bien sûr, d'autres modes de réalisation sont envisageables
Un système d'alimentation continue propre à être raccordé en entrée à N réseaux d'alimentation continue (R , ..., R ) distincts et raccordés à un même potentiel de masse, N étant un entier supérieur ou égal à 2, du type comportant des moyens (16) de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (R , ..., R ), des moyens (18) de régulation d'une tension de sortie (Vout) délivrée par le système d'alimentation, et un organe de contrôle (20) des moyens (16) de commutation/sélection et des moyens (18) de régulation. Les moyens (18) de régulation de la tension de sortie (Vout) comprennent N convertisseurs abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (C , ..., C ) distincts, à chaque réseau d'alimentation (R , ..., R ) étant dédié un convertisseur buck-boost (C , ..., C ) donné pour la régulation de la tension de sortie Vout du système d'alimentation (10) à partir d'une tension d'entrée (V ,..., V ) délivrée par le réseau d'alimentation (R , ..., R ) correspondant.
1.- Système d'alimentation continue propre à délivrer une tension de sortie (Vout) et propre à être raccordé en entrée à N réseaux d'alimentation continue (12, 14 ; R1 , R N) distincts et raccordés à un même potentiel de masse, N étant un entier supérieur ou égal à 2, les réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , RN ) fournissant chacun une tension d'entrée (V1, V2 ; V1 ,..., V N), du type comportant : - des moyens (16) de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , R N), - des moyens (18) de régulation de la tension de sortie (Vout) à partir des tensions d'entrée (V1, V2 ; VI ,..., V N) délivrées par les réseaux d'alimentation (12, 14 ; R , R N), et - un organe de contrôle (20) pour le contrôle des moyens (16) de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , RN ) et des moyens (18) de régulation de la tension de sortie (Vout), caractérisé en ce que les moyens (18) de régulation de la tension de sortie (Vout) comprennent N convertisseurs abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (22, 24 ; CI , ...,CN) distincts, à chaque réseau d'alimentation (12, 14 ; RI , R N) étant dédié un convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (22, 24 ; CI, C N) donné pour la régulation de la tension de sortie Vout du système d'alimentation (10) à partir de la tension d'entrée (V1, V2 ; V1,..., V N) délivrée par le réseau d'alimentation (12, 14 ; R,, RN) correspondant. 2.- Système d'alimentation selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (16) de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (12, 14 ; R 1 , RN) comprennent N organes commutateurs à semi-conducteurs commandables (M1, M2 ; M ) et N diodes unidirectionnelles (D1, D2 ; D1,1, ..., D,,), un organe commutateur à semi-conducteurs commandable (M1 M2 ; M1,1, ...,M N j) donné et une diode unidirectionnelle (D1, D2 ; D11, ..., D N1) donnée étant associés à la sélection d'un réseau d'alimentation (12, 14 ; RI , R N) donné. 3.- Système d'alimentation selon la 2, caractérisé en ce que les diodes unidirectionnelles (D1, D2 ; D11, ..., D NI) sont respectivement agencées entre la sortie du convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (22, 24 ;C , CN ) dédié au réseau d'alimentation (12, 14 ; R 1 .....RN) à la sélection duquel les diodes unidirectionnelles (D1, D2 ; D 11 , ..., D N d) sont respectivement associées, et la sortie du système d'alimentation (10), de sorte que ladite commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , RN) est sécurisée, c'est-à-dire que les échanges d'énergie entre les réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI, ..., RN) sont prévenus. 4.- Système d'alimentation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (22, 24 ; CI , C N) comprend deux organes commutateurs à semi-conducteurs commandables (M1, M3, M2, M4 ; M 11 M 1,2 ..., M , M N,2 ) et deux diodes unidirectionnelles (D1, D3, D2, D4 ; D11, D 12 , , DN,1, D N,2 ), les organes commutateurs à semi-conducteurs commandables (M1, M2 ; M1,1, M N,1 ) et les diodes (D1, D2 ; D' , ..., D N,) des moyens (16) de commutation/sélection étant l'un des organes commutateurs à semiconducteurs commandables et l'une des diodes unidirectionnelles du convertisseur abaisseur/élévateur de tension à inductance commune (22, 24 ; C, , C N) dédié au réseau d'alimentation (12, 14 ; RI , RN) à la sélection duquel lesdits organes commutateurs à semi-conducteurs commandables (M1, M2 ;M11 , M NI) et lesdites diodes (D1, D2 ; D11 , ..., D xi) sont respectivement associés. 5.- Système d'alimentation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce l'organe de contrôle (20) est conçu pour piloter ouverts ou fermés les organes commutateurs à semi-conducteurs (M1, M2 ; M1,1, M ) des moyens (16) de commutation/sélection indépendamment des tensions d'entrée (V1, V2 ; VI , ..., V N) délivrées par les réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , R N ). 6.- Système d'alimentation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de contrôle (20) comprend un module de 25 surveillance (26) conçu pour diagnostiquer l'unidirectionnalité des diodes unidirectionnelles (D1, D2 ; D LI , ..., D N1) des moyens (16) de commutation/sélection de l'un des réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , RN ) à partir de la tension de sortie (Vout) du système d'alimentation (10). 7.- Système d'alimentation selon la 6, caractérisé en ce que le 30 module de surveillance (26) diagnostique simultanément l'unidirectionnalité des diodes(D1, D2 ; D , ..., D N j), et ce indépendamment du réseau d'alimentation (12, 14 ; RI , R N) sélectionné. 8.- Système d'alimentation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il est embarqué à bord d'un aéronef, les réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI, ..., RN) étant respectivement alimentés par une source de tension continue ou par une combinaison de sources de tension continue, les sources de tension continue alimentant les réseaux d'alimentation (12, 14 ; RI , R N) étant toutes raccordées à un même potentiel de masse. 9.- Système d'alimentation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est raccordé en entrée à exactement deux réseaux d'alimentation (12, 14), N étant alors égal à 2.15
H,B
H02,B64
H02J,B64D,H02M
H02J 9,B64D 41,H02M 3
H02J 9/06,B64D 41/00,H02M 3/04
FR2987058
A1
PROCEDE DE FORMATION DE PLIS PLATS CACHANT DES COUTURES SUR UN ELEMENT EN TISSU
20,130,823
La présente invention concerne le domaine de la couture et plus précisément de la réalisation de plis plats cachant des coutures sur un tissu susceptible d'empêcher l'ouverture, à une platitude fixée à Penvers.Un.e application. intéressante de l'invention attrait à la réalisation d'un Plastron de chemise, jupe, etc. permettant d'obtenir, de façon visible et harmonieuse, des plis plates coutures cachées, c'est-à-dire ayant des effets plissés.De façon connue, des plis peuvent être obtenus par des tissus plissés. Cette solution offre une formation des plis plats plus ou moins denses c'est-à-dire avec des plis plats plus ou moins larges Cependant, cet effet de largeur des plis plats et couture sont les seuls paramètres sur lequel l'utilisateur peut influer, de sorte que l'aspect esthétique final est toujours à peu près le même. Cette solution est par exemple utilisée sur des plastrons. Les chemises pour la formation de plis plats fixés par une couture cachés entre l'assemblage du devant d'une chemise et du plastron plissé en plis plats. Cette solution peut aussi S'applique à tous les autres plis plats sur des tissus.de façon classique sur des tissus...De façon classique, on peut aussi former des plis dans le tissu, puis piquer selon le plissé afin de former définitivement les plis, une couture véritable des afin de former définitivement les plis, une couture véritable des Plis apparents. Ce système est figé et ne recouvre par des coutures, celui-ci ne peut pas cacher les coutures et ne peut servir qu'à former des plis.une autre façon connue de réaliser des plisses N° de brevet : W 02011142037(A1) sur un tissu consiste à tisser une pièce D'étoffe plissée en effectuant un traitement, comme un sujet Merrow, pour empêcher un effilochage au bord de la pièce d'étoffe plissée Pour procédure exemple, des jupes plissées, chemisiers plissés etc.Ce type de plissés qui a effectué un traitement est déjà préconçu donc ne peut pas Être adopté à toutes les largeurs des plis et en effet, n'engage aucune couture pour fixer les plis.En effet, ce type de plissage n'engage aucune Couture pour fixer les plis, ne confère Cependant, pas un aspect esthétique très évolué en volume des plis des tissus. Par ailleurs, les deux dernières techniques citées, ne sont pas compatibles pour une adaptation d'une largeur variable plissée cachant la couture, créer et souhaiter par un Créateur sur un tissu ne peut conférer cependant, un aspect Esthétique très évoluée aux largeurs des plissés de tous les tissus.La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités en proposant de réaliser des plis plats cachant des coutures de manières fixes et larges, sur tout type de tissu, cuir.Une application préférentielle mais non limitative de l'invention concerne la réalisation de plis plats cachant la couture ayant une tolérance de largeur plus ou moins sur des tissus adaptés sur tout type de largeur de plis plats cachant des coutures sur un tissu, plastron, chemises, jupes ou autres. Ainsi, l'invention a pour objet, un procédé destiné à former ou moins des plis plats sur un élément en tissu formé au moins des plis plats cachant des coutures.Conformément à l'invention,le procédé comprend des étapes suivantes : sur Un tissu réalisé au moins un tracé comprenant au moins une couture d'assemblage selon une ligne disposée parallèlement audit tracé à une certaine distance à l'extérieur dudit tracé. Former les plis plats selon deux lignes d'assemblages droites définies à partir dudit bord du tissu, en ramenant les deux lignes droites communes ; Faire au moins une première couture d'assemblage selon la ligne droite commune du tissu plié,et ;Aplatir le pli plat formé entre ladite couture d'assemblage de tissu commune.Selon un mode réalisation de l'invention, on superpose le premier pli plat sur la deuxième couture, donc l'écart est moins large que la valeur de l'élargissement du pli plat pour cacher la deuxième couture de la Formation du deuxième pli plat, cela défini les coutures cachées par les plis plats. En outre, les deux lignes d'assemblage sont parallèles entre elles, et définissent l'ampleur du pli. Selon, une particularité de l'invention, on réalise une deuxième couture de plis plats couture cachées parallèlement à la première couture de plis plats de tissu commune. Afin de masquer entre la première et deuxième couture de plis plats cachant des coutures en les fixant avec une particularité, en gardant une filature à l'envers de tissu fixe et solide pour une fixation plate à l'envers du tissu. Conformément à une mode de réalisation de l'invention, ledit tracé présente la forme d'une ligne droite des plis plats cachant des coutures en parallèle. Préférentiellement, lesdites lignes de plis plats et lesdites coutures cachées présentent une longueur supérieure ou égale à la découpe. D'autres caractéristiques, détails, avantages, de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, faite à titre illustratif et nullement limitatif en référence aux dessins adressés sur lesquels : La figure 1 est un schéma illustrant les premières étapes du procédé conforme à l'invention ; La figure 2 est un schéma montrant les lignes du tracé 'des coutures qui forment des plis plats ; La figure 3 est un schéma des plis plats, avant l'assemblage des coutures et l'écartement des lignes de coutures cachées inférieur au pli plat ; La figure 4 montre le pliage réalisé selon l'invention ; La figure 5 est une vue en perspective des coutures après pliage ; La figure 6A et 6B sont des vues qui varient de cette orientation de pli plats cachant les coutures sur un tissu du côté extérieur donc à l'endroit du tissu. Les figures 7A et 7B concernent une forme de découpe- de plis plats cachant les coutures envisageables selon un mode de réalisation illustré à la figure 5. Les figures 8A et 8B illustrent la fixation et l'orientation des plis plats selon le mode de réalisation à la figure 5.Les figures 8A et 8B, illustrent les plis plats formés selon le mode de réalisation de la figure 7A et 7B. Les figures 9,10 concernent en exemple de plis plats en relief obtenu selon l'invention sur un plastron d'une chemise conformément à la figure 1, le début du processus de fabrication consiste à former au moins un pli plat sur un tissu. ceci permet d'obtenir le pli plat à effet de largeur, envisagé par le plastron. Par ailleurs, dans le cas de la superposition des deux plis plats de couture cachés qui se suivent seront superposés endroit sur endroit.L'endroit correspond à la face du tissu que l'on cherche à faire apparaître à l'invention, en réalise sur le pli plat, le tracé des plis qui présentent, ici la forme avec l'extrémité libre des plis sur le tissu de la configuration du tracé. A partir de ce tracé, le pliage des plis est réalisé par une couture d'assemblage du même tissu formée par exemple, d'un piquage à la machine, suivant l'assemblage des lignes 9 et 10 de la figure 1 et qui correspond à la forme du Tracé b à une certaine distance (a) de cette largeur qui détermine le pli plat à l'extérieur des desdits tracés De façon classique, pour assurer l'assemblage du même tissu des coutures fixes entre les plis plats cachant. La couture (20) dudit tracé C2 selon les lignes 9 et 10 (voir figure 3) parallèle aux tracés du tissu 1.Le bord inférieur et supérieur des .- plis plats ne sont pas piqués.Ensuite, comme illustre sur la figure 3, une couture d'une distance C2 inférieur à celle de pli plat est réalisée conformément à la forme du tracé Eventuellement à une certaine distance (par exemple 1 cm) à l'extérieur du tracé b permet d'obtenir un assemblage à l'envers de tissu bien plat, fixe et solide.Préférentiellement, le pliage consiste (voir figure 2 et 3), à partir de deux lignes de 9, 10 droites, parallèle au bord des tissues 1 et placé à une certaine distance de la découpe à ramener ces deux Lignes 9 et 10 l'une vers l'autre en les rapprOchant selon les flèches, P. De la figure 3 jusqu'à superposition selon une ligne droite commune, la distance a entre les deux lignes de pliage 9, constitué l'ampleur du pli, tandis que la distance b est couramment appelée « profondeur du pli ». La figure 4,5 illustre, par une perspective simplifiée, le pliage terminé, c'est-à- dire, les 9 et 10 placées l'une contre l'autre selon la ligne commune droite, une première couture 20 de pliage est alors réalisée afin de fixer le pliage en solidarisant entre elles les lignes de pliage 9,10, selon la ligne droite commune.Plus généralement, les lignes de pliage 10, 9 sont des lignes droites, parallèles entre elles ou non. Les figures 2b, 3b, 51), illustrent une autre forme de plis plats cachant la couture.Selon la figure 2b, la ligne 15 et 15flsont réalisées autour de deux tracés formés de deux lignes en biais. Cette forme en biais avec une base peu large est la forme, la main Ouverte pour garder des coutures invisibles avec les plis plats.Les tracés 9 et 10 sont parallèles et leur assemblage donne une pliure PI, P2, P3 qui donne un reflet en biais des plis plats de couture cachées.Quelque soit, la forme de tracé, elle permet d'aboutir à un pli 18 présentant un relief. Ce relief est finalement obtenu en rabattant les plis d'un côté variable et choix sur un tissu et on obtient un pli plat 18 de la Façon indiquée sur les figures 5, 5b selon les flèches 0 représentées sur ces figures.La figure 5 illustre, les plis 18 finalement obtenues conformément à la forme de découpe de la figure 2b avec des tracés en biais des plis plats 18. Enfin, la figure 9A, 9B, 10 illustre, un pli plat 18 en relief différent obtenu avec une forme de tracé droit des plis plats.Le tissu formant le pli plat 18 sera éventuellement travaillé manuellement afin de donner le relief souhaité à ce tissu
Procédé destiné à former au moins deux plis plat cachant la couture fixant le deuxième pli plat sur un élément en tissu avec une platitude stable à l'envers du tissu caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : Réaliser au moins un tracé (C1) comprend au moins une ligne définie depuis le bord du tissu.-Faire au moins une couture de pliage (20)l'une contre, selon deux lignes (9,10) disposées parallèlement communes au tissu ainsi plié (a/2), à l'extérieur dudit tracé (C1).Plier le tissu selon une ligne de pliage droite (P1) Plisser le pli plat (18) formé entre ladite première couture de pliage (C20) susceptible d'empêcher l'ouverture ; Réaliser encore un tracé (C2) comprenant au moins une troisième ligne définie depuis la couture qui fixe le premier pli plat du tissu ; Faire au moins une deuxième couture de pliage (20), l'une contre l'autre selon deux lignes (9,10) disposées parallèlement communes du tissu ainsi plié (a/2), à l'extérieur dudit tracé (C2) a une certaine distance variable et inférieure à l'ampleur de l'élargissement du premier pli plat (a/2), à l'extérieur dudit tracé (C2). Ainsi, le premier pli plat cache la couture fixant le deuxième pli plat sur un élément en tissu avec une platitude fixe et stable à l'envers du tissu.
1. Procédé destiné à former au moins deux plis plats Cachant la couture fixant le deuxième pli plat sur un Élément en tissu avec une platitude Stable à l'envers du tissu caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -Réaliser au moins un tracé (C1) comprend au moins une ligne définie depuis le bord du tissu. -Faire au moins une couture de pliage (20)l'une contre, selon deux lignes (9,10) disposées parallèlement communes au tissu ainsi plié (a/2), à l'extérieur dudit tracé (Cl). -Plier le tissu selon une ligne de pliage droite (Pl) - Plisser le pli plat (18) formé entre ladite première couture de pliage (C20) susceptible d'empêcher l'ouverture ; - Réaliser encore un tracé (C2) comprenant au moins une troisième Ligne Définie depuis la couture qui fixe le premier pli plat du tissu ; - Faire au moins une deuxième couture de pliage (20), l'une contre l'autre selon deux lignes (9,10) diSposées parallèlement communes du tissu ainsi plié (a/2), à l'extérieur dudit tracé (C2) a une certaine distance variable et inférieure à L'ampleur de l'élargissement du premier pli plat (a/2), à l'extérieur dudit tracé (C2).Ainsi, le premier pli plat cache la couture fixant le deuxième pli plat sur un élément en tissu avec une platitude fixe et stable à l'envers du tissu. 2. Procéder selon la précédente, caractérisée en ce que les deux Lignes de pliage (9,10) sont parallèles entre elles et définissent l'ampleur (a)du pli. 3. Procéder selon la précédente, caractérisée en ce que l'on réalise une deuxième couture d'une distance inférieure à l'ampleur (a/2) du pli plat (18) de couture de pliage (20). 4. Procéder selon la précédente, caractérisée en ce que lesdites lignes de pliages (9,10) et ladite première couture de pliage (20) Présentent une longueur supérieure ou égale à la longueur de la découpe des réalisations. 5. Procéder selon la précédente, caractérisée en ce que réalise entre autre, donc la distance est inférieure à la largeur du pli Plat(18) et qui maintient une platitude solide et fixe à l'envers du tissu sur des plis plats, susceptible d'empêcher l'ouverture des plis plats (18) 6. Application du procédé selon la précédente à la réalisation de plis plats sur un plastron de chemise, sur tout autre élément de tissu ou toute autre matière qui nécessite une couture des plis plats, par exemple sur tout article d'habillement tels que : jupe, blouson, cuire etc..
D,A
D06,A41
D06J,A41B,A41D
D06J 1,A41B 1,A41D 1,A41D 27
D06J 1/12,A41B 1/18,A41D 1/00,A41D 27/24,D06J 1/00
FR2990841
A1
DISPOSITIF D'ASSISTANCE A LA CHIRURGIE OTOLOGIQUE D'UN PATIENT A IMPLANTER AVEC UN IMPLANT COCHLEAIRE.
20,131,129
L'invention est relative à un . ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les surdités totales ou partielles sont maintenant traitées par mise en place dans la cochlée d'un implant cochléaire, plus précisément d'un porte-électrodes portant un faisceau d'électrodes reliées à un récepteur/stimulateur implanté dans le crâne du patient. La technique classique d'implantation cochléaire consiste à pratiquer une mastoïdectomie par ablation de l'os mastoïdien se projetant en arrière du pavillon de l'oreille. Puis un passage étroit entre le nerf facial et le conduit auditif externe est dégagé au moyen d'une tympanotomie postérieure. Enfin, une cochléostomie donne accès à l'intérieur de la cochlée pour permettre la mise en place du porte-électrodes dans la cochlée. Cette technique est considérée comme très invasive. Il a été proposé récemment d'effectuer ces opérations à l'aide d'un robot d'assistance chirurgicale, en guidant ce dernier au moyen d'algorithmes de navigation se basant sur des images préopératoires ou peropératoires obtenues par exemple par un scanner. En particulier, le robot comporte un bras dont la tête est munie d'un outil de forage (type fraise ou foret) pour creuser un passage d'accès à l'entrée de la cochlée au travers de l'os mastoïdien. Ces techniques sont nettement moins invasives. Cependant, la précision d'une telle navigation (de l'ordre du millimètre) n'est pas suffisamment importante pour assurer un passage au travers de la mastoïde sans risque de blessure du nerf facial. Celui-ci est en effet situé sur le trajet de l'approche au niveau de la tympanotomie postérieure. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un dispositif d'assistance à la chirurgie otologique d'un patient à implanter avec un implant cochléaire, permettant la détermination d'une trajectoire d'accès à l'entrée d'une cochlée, qui, si elle est suivie par un outil de forage, doit permettre d'accéder à l'entrée de la cochlée tout en évitant toute lésion au nerf facial. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un dispositif d'assistance à la chirurgie otologique d'un patient à implanter avec un implant cochléaire, comportant : - des moyens de repérage d'un point d'entrée sur la surface de la cochlée et d'un point de contrôle dans le sinus tympani, ces moyens étant opérables par le conduit auditif externe ; - des moyens de traitement pour, à partir de coordonnées desdits points, déterminer une trajectoire rectiligne passant par ces deux points et définissant un point d'accostage sur la surface externe de l'os mastoïdien ; - des moyens pour creuser un passage jusqu'en regard de la cochlée au travers de l'os mastoïdien en suivant ladite trajectoire rectiligne. Selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, le repérage des points est effectué au moyen d'un palpeur monté à l'extrémité d'un bras de robot. Le praticien amène le palpeur au contact des points recherchés et les coordonnées de ces points sont relevées par simple lecture des signaux des capteurs de position du bras. Une précision importante peut couramment être atteinte avec les bras de robots actuellement développés. De préférence, le point repéré formant le point d'entrée dans la cochlée se situe sur la berge antérieure inférieure de la fenêtre ronde de la cochlée. De préférence également, le point repéré formant le point de contrôle dans le sinus tympani se situe en arrière du rebord du sulcus tympani. Ces points permettent de définir sur la mastoïde un point d'accostage se trouvant sensiblement dans la zone cribriforme de celle-ci, parfaitement accessible à un outil de forage. Diverses simulations ont permis de montrer qu'en forant l'os mastoïdien en suivant scrupuleusement la trajectoire rectiligne ainsi déterminée, on dégage un chemin d'accès jusqu'à la zone de cochléostomie qui évite le nerf facial. Ainsi, on parvient à ménager un accès à la cochlée, tout en minimisant les opérations invasives et en évitant de blesser le nerf facial. Selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, l'outil de forage ayant servi à forer l'os mastoïdien sert également à réaliser la cochléostomie, dans le même mouvement. Le forage ainsi réalisé s'apparente alors à une tunnelisation dégageant un accès direct à la cochlée pour son traitement ou son appareillage au moyen d'un porte-électrodes. DESCRIPTION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit d'un mode particulier de mise en oeuvre 25 de l'invention, en référence aux figures des dessins annexés, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif d'assistance à la chirurgie otologique ; - la figure 2 est une vue de côté partielle du 30 crâne du patient, montrant les points repérés ; - la figure 3 est une vue en coupe du crâne du patient, montrant également les points repérés. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE MISE EN OEUVRE DE L'INVENTION L'invention vise à ménager un accès à la cochlée de façon mini-invasive, en traumatisant le moins possible le patient. Comme cela est visible à la figure 1, le patient est en position allongée et sa tête est maintenue immobilisée sur le côté, de façon à ce que le conduit auditif externe s'étende vers le haut. Les moyens d'immobilisation sont bien connus et ne font pas partie de l'invention. Le praticien dispose de moyens d'inspection visuelle du conduit auditif externe, en l'occurrence un microscope opératoire 1 dont le champ de vision est figuré en pointillés. Le praticien dispose par ailleurs d'un palpeur 2 ayant une extrémité sensible 3. Le palpeur 2 est ici monté à l'extrémité distale d'un bras articulé 4 dont chacune des articulations est munie d'un capteur de position angulaire 5 (l'un seul de ces capteurs est référencé). Le bras articulé 4 a une extrémité proximale reliée à une base 6 montée mobile sur un support 7 selon trois axes de translation. Chaque axe est équipé de capteurs de position correspondants. En exploitant les signaux des capteurs de position, il est possible de repérer à tout moment la position dans l'espace de la pointe sensible 3 du palpeur 2. Ici, les coordonnées des points ainsi repérées sont exprimées dans un repère absolu R. Les signaux des capteurs de position sont collectés par une unité de traitement 100 (par exemple un ordinateur personnel muni d'une carte d'acquisition adéquate) capable de calculer les coordonnées des points palpés en fonction des signaux des capteurs de position. La façon dont le palpeur est utilisé est maintenant détaillé en référence à la figure 2, sur laquelle on reconnaît l'environnement crânien du conduit auditif externe 10, notamment le processus mastoïde 11, le processus styloïde 12, et l'épine supra-méatique de Henlé 13, mais également en référence à la figure 3, sur laquelle on reconnaît le conduit auditif externe 10, le tympan 14, le sinus tympani 15, le rebord 16 du sillon tympanique, la fenêtre ronde 17 de la cochlée et la berge inférieure antérieure 18 de cette dernière, et enfin le nerf facial 19, dont on observe qu'il passe à proximité de la zone de forage. Après avoir décollé la peau du conduit auditif externe et le tympan, et pratiqué le cas échéant une tympanostomie, le praticien introduit le palpeur dans le conduit auditif externe 10 et amène la pointe sensible 3 du palpeur 2 dans la zone du sinus tympani, plus précisément à sensiblement un millimètre en arrière du rebord 16 du sulcus tympani. Le praticien appuie sur un bouton d'acquisition associé au palpeur 2 pour relever et mémoriser dans l'unité de traitement 100 les coordonnées du point ainsi palpé, que l'on appellera ici point de contrôle 20. Puis le praticien enfonce plus avant le palpeur 2 pour aller palper un point sur la cochlée, situé plus précisément sur la berge inférieure et antérieure 18 de la fenêtre ronde de la cochlée. De la même façon, le praticien appuie sur un bouton d'acquisition associé au palpeur 2 pour relever et mémoriser dans l'unité de traitement 100 les coordonnées du point ainsi palpé, que l'on appellera ici point d'entrée 21. Le point d'entrée 21 est sensiblement au centre de la cochléostomie à venir. Selon une variante de mise en oeuvre, l'acquisition des deux points est inversée se sorte à palper le point de contrôle 20 dans le sinus tympani avant de palper le point d'entrée 21 sur la surface de la cochlée. Par ailleurs, et selon une autre variante de mise en oeuvre, la palpation est assistée ; à cet effet, si le bras articulé 4 est motorisé, le palpeur 2 est amené automatiquement à proximité des points à palper par l'unité de traitement 100 qui commande les moteurs du bras articulé, de sorte à guider le palpeur 2 en se basant par exemple sur des images préopératoires du conduit auditif externe. Il restera alors au praticien à venir palper très précisément les points recherchés en reprenant la main et en guidant le palpeur par exemple à l'aide d'une manette ou de tout autre organe de commande. Selon l'invention, l'unité de traitement 100 est programmée pour, après avoir acquis le point de contrôle 20 et le point d'entrée 21, déterminer l'équation d'une trajectoire rectiligne T passant par ces deux points. C'est le long de cette trajectoire que sera ménagé le passage vers la cochlée. La trajectoire T définit un point sur la surface externe du crâne, dans la zone cribriforme de l'os mastoïdien, qui formera le point d'accostage 22 de l'outil avec l'os mastoïdien. A cet effet, le dispositif de l'invention comprend un bras robot 25 articulé et motorisé qui est muni à son extrémité distale d'une broche motorisée 26 portant un outil de forage, en l'occurrence ici une fraise 27. Le bras robot 25 est connecté à l'unité de traitement 100 pour que celle-ci commande le bras robot 25 afin d'aligner l'axe de la fraise 27 sur la trajectoire rectiligne T, mettre en rotation celui-ci et procéder au forage de l'os mastoïdien selon la trajectoire rectiligne T. La fraise 27 accoste alors le crâne au point d'accostage 22, creuse l'os mastoïdien en direction du point de contrôle 20, débouche dans le conduit auditif externe et continue son chemin vers le point d'entrée 21. Ce faisant, la fraise 27 dégage un passage jusqu'en regard de la cochlée. En continuant plus avant, la fraise 27 pratique dans la paroi de la cochlée une cochléostomie libérant ainsi un passage complet jusqu'à l'intérieur de la cochlée, permettant d'introduire dans celle-ci le porte-électrodes d'un implant cochléaire. L'opération de forage se fait avantageusement sous surveillance optique au moyen du microscope opératoire 1. La surveillance optique est avantageusement complétée par une surveillance électromyographique du nerf facial permettant de détecter à tout moment un éventuel contact de l'outil avec le nerf facial, voire de connaître à tout moment la distance entre la pointe de l'outil et le nerf facial selon un procédé connu en soi. L'invention n'est bien sûr pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais englobe toute variante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que dans le mode de mise en oeuvre illustré, le palpeur et l'outil de forage soient ici portés par des bras distincts, ils pourront être portés par le même bras, soit simultanément, soit en séquence. Le bras est alors de préférence un bras articulé, motorisé, et équipé de capteurs de positions à chacun de ses degrés de liberté. Par exemple, on pourra utiliser un dispositif de chirurgie assistée connu sous le nom de Robotol, présenté dans « Robotol : from design to evaluation of a robot for middle ear surgery » Miroir, M. & al, in Intelligent Robotos and Systems, 2010 IEEE/RSI International conference. Bien que dans l'exemple illustré, les moyens de repérage des points d'entrée et de contrôle comprennent ici un palpeur, tous autres moyens de repérage pourront être utilisés du moment que ces moyens de repérage soient opérables par le conduit auditif externe, comme par exemple une illumination laser du point à repérer, la tache lumineuse ainsi créée étant localisée à l'aide d'une caméra CCD. On pourra également utiliser des méthodes de stéréovision ou des méthodes de repérage électromagnétique dans lesquelles un stylet portant des éléments de son positionnement dans l'espace est manipulé par le chirurgien. On pourra encore mettre en oeuvre des méthodes de repérage en corrélation avec des images obtenues préalablement par scanner ou IRM. Bien que dans le mode de mise en oeuvre illustré, le même outil de forage est utilisé pour réaliser la mastoïdostomie et la cochléostomie, on pourra réaliser le mastoïdostomie avec un premier outil, puis changer d'outil pour réaliser la cochléostomie
L'invention est relative à un dispositif d'assistance à la chirurgie otologique d'un patient à implanter avec un implant cochléaire, comportant : - des moyens de repérage d'un point d'entrée (21) sur la surface de la cochlée et d'un point de contrôle (20) dans le sinus tympani, ces moyens de repérage étant opérables par le conduit auditif externe ; - des moyens de traitement (100) pour, à partir de coordonnées desdits points, déterminer une trajectoire rectiligne (T) passant par ces deux points et définissant un point d'accostage (22) sur la surface externe de l'os mastoïdien ; - des moyens de forage (25, 27) pour forer un passage jusqu'en regard de la cochlée au travers de l'os mastoïdien suivant ladite trajectoire rectiligne, de sorte à créer un passage jusqu'à la cochlée.
1. Dispositif d'assistance à la chirurgie otologique d'un patient à implanter avec un implant cochléaire, comportant : - des moyens de repérage d'un point d'entrée (21) sur la surface de la cochlée et d'un point de contrôle (20) dans le sinus tympani, ces moyens de repérage étant opérables par le conduit auditif externe ; - des moyens de traitement (100) pour, à partir de coordonnées desdits points, déterminer une trajectoire rectiligne (T) passant par ces deux points et définissant un point d'accostage (22) sur la surface externe de l'os mastoïdien ; - des moyens de forage (25, 27) pour forer un passage jusqu'en regard de la cochlée au travers de l'os mastoïdien en suivant ladite trajectoire rectiligne, de sorte à créer un passage jusqu'à la cochlée. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens de repérage comportent un palpeur (2) ayant une pointe sensible (3) pouvant être amenée au contact de la cochlée et du sinus tympani par le conduit auditif externe pour palper le point d'entrée et le point de contrôle. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le palpeur (2) est monté à l'extrémité d'un bras articulé (4) comportant des capteurs de position (5) associés à chacun de ses degrés de liberté, de sorte que la position de la pointe sensible du palpeur puisse être déduite par l'unité de traitement à partir des signaux générés par les capteurs de position. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens de forage comportent un bras articulé et motorisé portant à son extrémité un outil de forage (27), ledit bras étant commandable pour aligner et déplacer l'outil de forage selon ladite trajectoire (T). 5. Dispositif selon la 3 et la 4, dans lequel le palpeur et l'outil de forage sont portés par le même bras articulé, motorisé, et pourvu de capteurs de position associés à chacun de ses degrés de liberté. 6. Dispositif selon la 1, comportant des moyens de surveillance optique (1) du conduit auditif externe. 7. Dispositif selon la 1, comportant des moyens de surveillance électromyographique du nerf facial.
A
A61
A61F,A61B
A61F 11,A61B 19
A61F 11/00,A61B 19/00
FR2980314
A1
APPAREIL D'ECLAIRAGE PUBLIC
20,130,322
[1] L'invention concerne un appareil d'éclairage public alimenté par un réseau électrique seul ou commun à plusieurs appareils d'éclairage public. L'invention a également pour objet un dispositif de protection contre les surtensions pour cet appareil d'éclairage public ainsi qu'un procédé de fonctionnement de cet appareil d'éclairage public. [2] Par appareil d'éclairage public, on désigne un appareil, quelqu'en soit sa technologie, qui éclaire un élément situé dans un espace public. Typiquement, l'élément éclairé est choisi dans le groupe composé de : mobiliers urbains, voiries publiques, parcs et jardins publics, parkings publics, monuments publics et signalisation tricolore. [3] Lorsque l'appareil d'éclairage public éclaire la voirie, il est également connu sous le terme de « candélabre » ou de réverbère ou de lampadaire extérieur ou tout 15 terme appartenant aux appareils d'éclairage public au sens des normes les régissant ou des termes usités. [4] Des appareils connus d'éclairage public comportent : - au moins une lampe pour éclairer un élément d'un espace public, et - un dispositif de protection contre les surintensités. 20 [005] Plus précisément, pour protéger la lampe, ces appareils connus comportent généralement un dispositif de protection thermique contre les courts-circuits. Il a aussi été proposé de les équiper d'une varistance pour écrêter des pics de tension. Toutefois, malgré toutes ces précautions, il arrive encore fréquemment que les lampes soient mises hors d'usage bien avant leur durée de vie prévisible. 25 [006] L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un appareil d'éclairage public comportant un dispositif de protection contre les surtensions comprenant : - un premier interrupteur commandable déplaçable entre : - une position ouverte dans laquelle il isole électriquement la lampe du réseau 30 électrique, et - une position fermée dans laquelle il raccorde électriquement la lampe au réseau électrique, et - une électronique de commande apte : - à comparer la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au 35 moins un seuil prédéterminé, et - à commander automatiquement le déplacement de l'interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé. [007] Ici, par « interrupteur », on désigne un composant qui a deux positions, à 40 savoir une position ouverte et une position fermée. Dans la position ouverte, le 2 9803 14 2 courant ne peut pas traverser l'interrupteur. Dans la position fermée, le courant peut librement traverser l'interrupteur. Avec cette définition, un interrupteur correspond simplement à une paire de contacts électriques d'un relais. Par exemple, si un relais a un premier, un deuxième et un troisième contacts électriques déplaçables, en 5 alternance, entre une première position dans laquelle les premier et deuxième contacts électriques se touchent et une seconde position dans laquelle les deuxième et troisième contacts électriques se touchent, alors celui-ci correspond à deux interrupteurs. [8] Il a été constaté par le déposant qu'une des causes pour lesquelles les 10 lampes sont détériorées avant la fin de leur durée de vie prévisible est l'existence de surtensions de longue durée sur le réseau électrique. Par longue durée, on désigne une durée supérieure à 0,1 s et, typiquement, supérieure à 0,3 s. Les varistances sont bien adaptées pour éliminer un pic de tension de courte durée c'est-à-dire inférieure à 0,1 s. Par contre, ces varistances ne permettent pas d'éliminer les surtensions de longues durées. Au contraire, les surtensions de longue durée finissent par détruire la varistance qui ne remplit plus alors son rôle protecteur. [9] L'appareil ci-dessus protège la lampe en l'isolant du réseau en cas de surtension. Pour cela, un interrupteur est utilisé. Un tel dispositif est bien plus robuste que les varistances et protège efficacement la lampe contre les surtensions de longue 20 durée. [0010] L'appareil d'éclairage ci-dessus est donc plus robuste vis-à-vis des mises hors d'usage prématurées des lampes et des composants électriques qu'il comporte. [0011] L'invention a également pour objet un dispositif de protection contre les surtensions pour l'appareil d'éclairage public ci-dessus. 25 [0012] Les modes de réalisation de ce dispositif de protection peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : ^ le dispositif comporte un deuxième interrupteur déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte, d'une position fermée dans laquelle le deuxième interrupteur raccorde 30 électriquement l'électronique de commande au réseau électrique pour l'alimenter, vers une position ouverte dans laquelle le deuxième interrupteur isole électriquement l'électronique de commande du réseau électrique ; ^ le dispositif de protection contre les surtensions comporte : - une borne de commande qui, lorsqu'elle est alimentée, maintien le premier 35 interrupteur dans sa position ouverte et qui, lorsqu'elle n'est pas alimentée, maintien le premier interrupteur dans sa position fermée, - un troisième interrupteur commandable déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte : - d'une position ouverte dans laquelle la borne de commande peut uniquement être alimentée par l'intermédiaire de l'électronique de commande, - vers une position fermée dans laquelle le troisième interrupteur raccorde directement la borne de commande au réseau électrique, sans passer par 5 l'intermédiaire de l'électronique de commande, pour maintenir le premier interrupteur en position ouverte tant que le réseau électrique est alimenté ; ^ le dispositif comporte un abaisseur de tension apte à diviser la tension du réseau électrique par au moins 1,5, cet abaisseur de tension étant raccordé entre le réseau électrique et la borne de commande lorsque la borne de 10 commande est directement raccordée au réseau électrique, pour appliquer sur cette borne de commande uniquement la tension divisée ; ^ le premier interrupteur est un interrupteur normalement en position fermée en absence de toute alimentation sur le réseau électrique ; ^ le dispositif de protection contre les surtensions comporte un relais 15 électromécanique équipé : - d'au moins une première, une deuxième et une troisième paires de contacts électriques, les deux contacts d'une même paire étant déplaçables entre la position fermée où ils se touchent pour laisser passer le courant et la position ouverte où ils sont écartés mécaniquement l'un de l'autre pour empêcher le courant de passer, les 20 première, deuxième et troisième paires de contacts formant respectivement les premier, deuxième et troisième interrupteurs, et - de la borne de commande, cette borne de commande étant commune pour commander simultanément le déplacement de ces trois paires de contact entre leurs positions ouverte et fermée. 25 [0013] Ces modes de réalisation du dispositif présentent en outre les avantages suivants : - utiliser un deuxième interrupteur pour isoler du réseau électrique l'électronique de commande du dispositif permet de protéger cette électronique de commande contre les surtensions ; 30 - utiliser un troisième interrupteur pour alimenter la borne de commande sans passer par l'électronique de commande permet de maintenir la protection contre les surtensions même si l'électronique de commande n'est plus alimentée ; - utiliser un diviseur de tension pour alimenter la borne de commande permet de protéger les interrupteurs contre les surtensions ; 35 - utiliser un premier interrupteur normalement fermé permet de réarmer le dispositif en coupant l'alimentation sur le réseau électrique ; - utiliser un relais pour réaliser les interrupteurs permet d'avoir une isolation galvanique et une commande simultanée des interrupteurs. [0014] L'invention a également pour objet un procédé de fonctionnement d'un appareil d'éclairage public équipé du dispositif de protection contre les surtensions ci-dessus, dans lequel le procédé comporte : - la comparaison de la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au 5 moins un seuil prédéterminé, et - la commande automatique du déplacement du premier interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé. [0015] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, 10 donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un système d'éclairage public, - la figure 2 est une illustration schématique d'un dispositif de protection contre les surtensions utilisé dans le système de la figure 1, et 15 - la figure 3 est un organigramme d'un procédé de protection contre les surtensions à l'aide du dispositif de la figure 2. [0016] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. [0017] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien 20 connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. [0018] La figure 1 représente un système 2 d'éclairage public. Le système 2 est ici décrit dans le cas particulier où celui-ci est utilisé pour éclairer une voirie publique. [0019] Ce système 2 comporte une armoire 4 d'alimentation de plusieurs appareils d'éclairage public. Ici, les appareils d'éclairage public sont des candélabres. L'armoire 25 4 est raccordée à une source 6 d'énergie électrique. Typiquement, la source 6 est par exemple un réseau de distribution d'électricité. L'armoire 4 alimente un réseau électrique 8 d'alimentation des différents appareils d'éclairage public à partir de la source 6 d'énergie. Ce réseau 8 est un réseau basse tension alternative, c'est-à-dire un réseau sur lequel la tension alternative est inférieure à 400 V efficace. Ici, la 30 tension nominale sur le réseau 8 est de 230 Vac à une fréquence de 50 Hz. [0020] Le réseau 8 est formé de câbles d'alimentation qui raccordent en série les différents appareils d'éclairage public. Ici, seuls deux câbles 10 et 12 partant de l'armoire 4 sont représentés. Typiquement, le câble 10 correspond à la phase tandis que le câble 12 correspond au neutre. 35 [0021] L'armoire 4 comprend des équipements 14 de protection contre les surintensités. Ces équipements 14 sont aptes à couper automatiquement l'alimentation du réseau 8 en cas de court-circuit. L'armoire 4 comporte d'autres éléments tels que notamment une horloge 16. L'horloge 16 est programmée pour déclencher l'allumage des appareils d'éclairage à heure fixe le soir et éteindre ces mêmes appareils d'éclairage le matin. Pour cela, l'horloge 16 commande la mise sous tension et, en alternance, la coupure de l'alimentation du réseau 8. [0022] Pour simplifier l'illustration, un seul candélabre 20 a été représenté sur la figure 1. De plus, on suppose que tous les autres candélabres du système 2 sont 5 identiques au candélabre 20. [0023] Le candélabre 20 comprend un mat vertical 22 à l'extrémité supérieure duquel est fixée une gamelle 24. La gamelle reçoit une lampe 26. Typiquement, la gamelle comporte également un réflecteur et une vitre de protection de la lampe 26. L'extrémité inférieure du mât 22 comporte un pied 28 qui est fixé sans aucun degré 10 de liberté sur un sol 30 à proximité de la voirie à éclairer. [0024] La lampe 26 est typiquement une lampe à décharge. Une telle lampe nécessite une tension d'amorçage importante lors de son allumage. La tension d'amorçage est supérieure à 1 000 V et, généralement, supérieure à 3 000 ou 4 000 V. 15 [0025] Le mât 22 comprend, par exemple, une trappe 32 de visite. Cette trappe 32 donne accès à un coffret 34 de raccordement situé à l'intérieur du mât 22. [0026] Le coffret 34 comprend les différents équipements électriques nécessaires au fonctionnement et au raccordement du candélabre 20 au réseau 8. [0027] Dans ce cas particulier, le coffret 34 comprend : 20 - un bornier 38 de raccordement au réseau 8, - un dispositif 40 de protection thermique, - un dispositif 42 de protection contre les surtensions, et - un ballast 44. [0028] Le bornier 38 permet de raccorder en série les câbles entrants 10 et 12, 25 respectivement, à des câbles sortants 48, 50. Les câbles sortants 48, 50 alimentent le candélabre suivant du système 2. Le bornier 38 raccorde également par l'intermédiaire de deux câbles 52, 54 le dispositif 40 au réseau 8. [0029] Le dispositif 40 protège la lampe et les différents dispositifs électriques du candélabre 20 contre les courts-circuits. Ce dispositif 40 est déplaçable entre une 30 position déclenchée et une position armée. Dans la position déclenchée, il isole électriquement la lampe 26, le dispositif 42 et le ballast 44 du réseau 8. Dans la position armée, la lampe 26, le dispositif 42 et le ballast 44 sont raccordés électriquement au réseau 8. Le dispositif 40 bascule de sa position armée vers sa position déclenchée automatiquement en réponse à la détection d'un court-circuit. Ce 35 dispositif 40 peut être un disjoncteur, un disjoncteur différentiel ou un coupe-circuit fusible. [0030] Le dispositif 40 peut être équipé d'une unité 56 de réarmement automatique. Cette unité 56 commande automatiquement le déplacement du dispositif 40 de sa position déclenchée vers sa position armée après, par exemple, une durée 40 prédéterminée 6T. Si le court-circuit est toujours présent après la durée 6T, alors le dispositif 40 rebascule immédiatement vers sa position déclenchée. Le nombre de tentatives de réarmement automatique est généralement limité à deux ou trois. Ensuite, le dispositif 40 est maintenu dans sa position déclenchée. [0031] Le dispositif 42 de protection contre les surtensions est raccordé au dispositif 5 40 par l'intermédiaire de câbles 58 et 60 pour être alimenté par le réseau 8. Le dispositif 42 a ici pour fonction d'isoler électriquement la lampe 26 et le ballast 44 du réseau 8 en cas de surtension de longue durée. Par surtension, on désigne ici une tension supérieure d'au moins 10 'Vo à la tension nominale du réseau 8. Ce dispositif 42 détecte une surtension et, en réponse, se déplace d'un état armé dans 10 lequel la lampe 26 et le ballast 44 sont alimentés par le réseau 8 vers un état déclenché dans lequel la lampe 26 et le ballast 44 sont électriquement isolés du réseau 8. Ce dispositif 42 est décrit plus en détail en référence à la figure 2. [0032] Le ballast 44 est raccordé en sortie du dispositif 42 par l'intermédiaire de deux câbles 64 et 66. Le ballast 44 alimente la lampe 26 par l'intermédiaire de deux 15 câbles 68 et 70. Le ballast a notamment pour fonction de générer la tension d'amorçage nécessaire à l'allumage de la lampe 26. Typiquement, ici, le ballast 44 est un ballast électronique et non pas un ballast électromécanique. Un ballast électromécanique est une simple inductance. Ce ballast 44 peut également remplir d'autres fonctions. 20 [0033] La figure 2 représente plus en détail un exemple de réalisation du dispositif 42. Ce dispositif 42 est équipé de deux bornes d'entrée 80 et 82 raccordées, respectivement, aux câbles 58 et 60. Le dispositif 42 comporte également deux bornes de sortie 84 et 86 raccordées, respectivement, aux câbles 64 et 66. 25 [0034] Une varistance 90 est directement raccordée entre les bornes 80 et 82 pour éliminer les pics de tension supérieurs à 400 V. Par la suite le terme « raccordé » signifie raccordé électriquement. [0035] Le dispositif 42 comprend un relais 92. Ce relais 92 comporte quatre paires de contacts 96 à 99. Chaque paire de contacts forme un interrupteur portant la même 30 référence numérique déplaçable entre une position ouverte et une position fermée. La paire de contacts 97 comprend deux contacts électriques 100 et 102. Le contact 100 est directement raccordé en permanence à la borne de sortie 84. Le contact 102 est directement raccordé en permanence à la borne 80. Au repos, c'est-à-dire en absence de toute alimentation, l'interrupteur 97 est en position fermée. 35 [0036] L'interrupteur 99 est formé par deux contacts 104 et 106 du relais 92. Le contact 104 est raccordé directement et en permanence à la borne 86. Le contact 106 est raccordé directement et en permanence à la borne 82. Au repos, l'interrupteur 99 est en position fermée. [0037] L'interrupteur 96 est formé par le contact 102 et un contact 108. Etant donné 40 que le contact 102 est commun aux interrupteurs 96 et 97, ces deux interrupteurs 96 et 97 sont toujours dans des positions opposées. Ainsi, au repos, l'interrupteur 96 est en position ouverte. [0038] L'interrupteur 98 est formé par le contact 106 et un contact 110. Comme pour les interrupteurs 96 et 97, les interrupteurs 98 et 99 sont toujours en position 5 opposée. Le contact 110 n'est pas utilisé dans ce mode de réalisation. [0039] Chaque interrupteur est capable de couper un courant d'au moins 12 A sous une tension de 230 V. [0040] Le relais 92 comprend également un électro-aimant 110. Lorsqu'il est alimenté, cet électro-aimant déplace simultanément les interrupteurs 97 et 99 de leur 10 position fermée vers leur position ouverte et les interrupteurs 96 et 98 de leur position ouverte vers leur position fermée. Cet électro-aimant 110 est alimenté par l'intermédiaire d'une borne 112 de commande du relais 92. [0041] Cette borne 112 est raccordée au contact 108 par l'intermédiaire d'un abaisseur de tension. Ici cet abaisseur de tension est formé par deux résistances R1 15 et R2 raccordées en série entre le contact 108 et la borne 112. Cet abaisseur de tension divise par au moins 1,5 et, de préférence, par deux la tension d'alimentation présente entre les bornes 80 et 82 et applique uniquement cette tension divisée sur la borne 112. Cela permet donc de protéger le relais contre une surtension importante. [0042] Une branche est raccordée en parallèle des résistances R1 et R2. Cette 20 branche comprend, raccordées en série, une résistance R3, une résistance R4 et une diode D1. Ainsi, lorsque l'interrupteur 96 est dans sa position fermée, la diode D1 est alimentée pour indiquer l'état déclenché du dispositif 42. [0043] La borne 112 est également raccordée à une borne 114 d'une électronique 116 de commande du dispositif 42. 25 [0044] L'électronique 116 de commande du relais 92 comprend un comparateur 118 dont une sortie est directement raccordée à la borne 114. [0045] Le comparateur 118 comprend également deux entrées 120 et 122. L'entrée 122 est raccordée à une tension de référence Vref. Cette tension Vref est imposée par des résistances R9, R10 et un potentiomètre Pot1. Les résistances R9 30 et R10 sont raccordées en série entre l'entrée 122 et une sortie 124 d'un redresseur PT1. Le potentiomètre Pot1 est raccordé en parallèle aux bornes de la résistance R10. L'entrée 122 est également raccordée à la sortie 124 par une branche disposée en parallèle des résistances R9, R10 et du potentiomètre Pot1. Cette branche comprend en série un bouton poussoir S1 et une résistance R11. Le 35 bouton S1 est déplaçable entre une position enfoncée dans laquelle il raccorde la résistance R11 en parallèle des résistances R9 et R10 et une position escamotée dans laquelle la résistance R11 n'est pas raccordée en parallèle des résistances R9 et R10. Dans la position enfoncée, la tension de référence Vref est imposée par les résistances R9, R10, R11 et par le potentiomètre Pot1. La valeur de la 40 résistance R11 est choisie telle que lorsque le bouton S1 est enfoncé, la valeur de la tension Vref est inférieure à la tension nominale du réseau 8. Ainsi, l'enfoncement du bouton S1 fait systématiquement basculer le dispositif 42 dans l'état déclenché. Le bouton S1 est destiné à être enfoncé par un opérateur afin de tester le fonctionnement du dispositif 42. [0046] L'entrée 120 est raccordée à une sortie 126 du redresseur PT1 par l'intermédiaire d'un filtre 128. Le filtre 128 élimine les surtensions d'une durée inférieure à 0,1 s et d'une amplitude inférieure à 400 Vac efficace. Par exemple, le filtre 128 est formé d'une résistance R6 raccordée en série entre la sortie 126 et l'entrée 120 et d'un condensateur C2 raccordé directement entre les sorties 124 et 126. Ce filtre 128 permet d'empêcher un déclenchement intempestif du dispositif 42 en présence d'une tension trop élevée pendant un très court instant. [0047] Le redresseur PT1 redresse la tension alternative du réseau 8. Par exemple, il s'agit d'un pont de diodes. [0048] Une entrée 130 de ce redresseur PT1 est directement raccordée au 15 contact 104 du relais 92. Une autre entrée 132 de ce redresseur est raccordée à la borne 80 par l'intermédiaire d'un condensateur C1. Une résistance R12 est également raccordée entre les deux entrées 130 et 132. [0049] Enfin, une série de trois résistances R5, R7 et R8 est raccordée entre l'entrée 132 à la borne 80 en parallèle du condensateur C1. 20 [0050] Le fonctionnement du système 2 et plus précisément du dispositif 42 va maintenant être décrit en référence à la figure 3. [0051] Initialement, lors d'une étape 140, le dispositif 42 est dans l'état armé. Dans cette étape, le redresseur PT1 redresse la tension d'alimentation du réseau 8. La tension redressée est filtrée par le filtre 128 pour éliminer des pics de tension très 25 courts connus sous le terme anglais de « flicker ». La tension ainsi filtrée est reçue sur l'entrée 120. Elle est alors comparée à la tension Vref. Si aucune surtension d'une durée supérieure à 0,1 s n'est présente sur le réseau 8, alors le dispositif 42 reste dans l'état armé. Dans cet état, les interrupteurs 96 à 99 sont dans leur position de repos. Dans cette position de repos, les bornes 80 et 82 sont directement raccordées 30 aux bornes 84 et 86 par l'intermédiaire, respectivement, des interrupteurs 97 et 99. Ainsi, dans cet état armé, la lampe et le ballast sont électriquement raccordés au réseau 8 et alimentés. De plus, dans cet état armé, l'interrupteur 96 est en position ouverte de sorte que l'électro-aimant 110 n'est pas alimenté. [0052] Dans le cas contraire, c'est-à-dire si la tension reçue sur l'entrée 120 dépasse 35 la tension Vref, alors on procède à une étape 142 de basculement vers l'état déclenché. Lors de cette étape 142, le comparateur 118 alimente l'électro-aimant 110 par l'intermédiaire de la borne 114. En réponse, l'électro-aimant 110 fait basculer les différents interrupteurs 96 à 99. Plus précisément, les interrupteurs 97 et 99 basculent de leur position fermée vers leur position ouverte tandis que l'interrupteur 96 bascule 40 de sa position ouverte vers sa position fermée. L'ouverture des interrupteurs 97 et 99 isole électriquement les bornes 84 et 86 des bornes 80 et 82. Dans ces conditions, la lampe 26 et le ballast 44 ne sont plus alimentés et sont isolés électriquement, par une isolation galvanique, du réseau 8. Le déplacement de l'interrupteur 99 vers sa position ouverte isole également électriquement l'électronique de commande 116 du réseau 8. En effet, l'entrée 130 du redresseur PT1 n'est alors plus raccordée à la borne 82 de sorte que l'électronique 116 n'est plus alimentée. L'électronique 116 est dès lors protégée contre la surtension. [0053] Le déplacement de l'interrupteur 96 vers sa position fermée alimente l'électroaimant 110 directement à partir de la tension du réseau 8 sans passer par 10 l'intermédiaire de l'électronique de commande 116. [0054] On procède alors à une étape 144 lors de laquelle le dispositif 42 est maintenu dans son état déclenché tant que l'alimentation du réseau 8 n'a pas été coupée. Lors de cette étape, le dispositif 42 est automatiquement maintenu dans son état déclenché par le fait que l'électroaimant 110 est directement alimenté par le 15 réseau 8 par l'intermédiaire de l'interrupteur 96. [0055] Lors d'une étape 146, l'alimentation du réseau 8 est coupée. L'électroaimant 110 n'est alors plus alimenté. Les interrupteurs 97 et 99 retournent alors dans leur position fermée tandis que l'interrupteur 96 retourne dans sa position ouverte. On retourne donc à l'état armé du dispositif 42. 20 [0056] Le fait de réarmer automatiquement le dispositif 42 en réponse à une coupure de l'alimentation sur le réseau 8 évite de déplacer un technicien pour effectuer ce travail. Ceci représente le réarmement automatique. Typiquement, le dispositif 42 est automatiquement réarmé le lendemain matin lorsque l'horloge 16 commande la coupure de l'éclairage public. 25 [0057] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, le dispositif 42 peut se présenter sous la forme d'un boîtier indépendant des autres boîtiers électriques présents dans le coffret 34. A l'inverse, le dispositif 42 peut être intégré dans le boîtier d'un des autres dispositifs électriques reçus à l'intérieur du coffret 34. Par exemple, le dispositif 42 peut être intégré dans le boîtier d'un 30 disjoncteur ou d'un disjoncteur différentiel ou dans le boîtier du ballast 44. Le dispositif 42 peut également être intégré à l'unité 56 de réarmement automatique. Dans le cas où le dispositif 42 est intégré dans un boîtier d'un dispositif électronique comportant déjà au moins un interrupteur capable d'isoler électriquement la lampe du réseau 8 alors, avantageusement, cet interrupteur est commun au dispositif 42 et à 35 ce boîtier. Par exemple si le boîtier est un disjoncteur, l'interrupteur utilisé par le disjoncteur pour isoler la lampe 26 du réseau 8 est le même que celui utilisé par le dispositif 42 pour isoler la lampe 26 du réseau 8. Autrement dit, le dispositif 42 peut déclencher ce disjoncteur en réponse à une surtension. [0058] L'électronique de commande peut être réalisée de nombreuses façons 40 différentes. Par exemple, le comparateur 108 peut être réalisé à partir 2 9803 14 d'amplificateurs opérationnels ou à partir d'autres composants électroniques permettant de réaliser une comparaison entre des tensions ou entre des courants. [0059] De nombreux autres modes de réalisation sont également possibles pour les interrupteurs 96 à 99. Par exemple, en variante, l'interrupteur 97 ou 99 est en position 5 ouverte au repos. Dans ce cas, l'électronique 116 de commande est modifiée pour alimenter en permanence la borne de commande 112 de manière à maintenir cet interrupteur en position fermée tant qu'aucune surtension n'est détectée sur le réseau 8. En réponse à la détection d'une surtension, l'alimentation de cette borne 112 est interrompue. L'alimentation de cette borne 112 est par exemple 10 maintenue interrompue tant que l'alimentation du réseau électrique n'a pas été coupée. [0060] Des relais électromécaniques commutant des tensions monophasées, biphasées ou triphasées distincts peuvent également être utilisés pour réaliser, respectivement, les interrupteurs 96 à 99. Typiquement, un même relais électromécanique bi-stable est, par exemple, utilisé pour réaliser les interrupteurs 96 et 97. Le relais 92 peut également être remplacé par plusieurs relais électromécaniques monostables, chaque relais correspondant alors à un interrupteur respectif 96, 97 et 99. [0061] Le ou les relais électromécaniques peuvent également être remplacés par 20 des relais statiques tels que des relais réalisés à partir de composants électroniques de puissance tels que des transistors IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). [0062] Le réarmement du dispositif 42 peut être déclenché par d'autres évènements que la coupure de l'alimentation du réseau 8. Par exemple, le dispositif 42 peut être réarmé automatiquement après qu'une durée prédéterminée 6T se soit écoulée 25 depuis la détection de la surtension. Par exemple, une minuterie est raccordée au réseau d'alimentation par l'intermédiaire de l'interrupteur 96. Ainsi, cette minuterie se déclenche en réponse à la fermeture de cet interrupteur 96. Après avoir décompté la durée 6T, cette minuterie commande l'ouverture de cet interrupteur 96, ce qui réarme le dispositif 42 automatiquement. 30 [0063] Le coffret de raccordement peut être disposé à d'autres endroits. Toutefois, celui-ci est généralement situé à moins de 10 m de la lampe. Chaque appareil d'éclairage public a son propre coffret de raccordement. [0064] Le candélabre n'a pas nécessairement un mât. Il peut être directement fixé sur la façade d'un bâtiment. 35 [0065] Le ballast peut être logé à d'autres endroits et notamment à l'intérieur de la gamelle. [0066] Ce qui a été décrit ci-dessus dans le cas particulier d'un candélabre est applicable à tout appareil d'éclairage public nécessitant une protection contre les surtensions tel que ceux définis dans l'introduction de cette demande de brevet
Cet appareil d'éclairage public comporte un dispositif (42) de protection contre les surtensions comprenant un premier interrupteur (97) commandable déplaçable entre : - une position ouverte dans laquelle il isole électriquement une lampe d'un réseau électrique d'alimentation, et - une position fermée dans laquelle il raccorde électriquement la lampe au réseau électrique, et - une électronique (116) de commande apte : * à comparer la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et * à commander automatiquement le déplacement de l'interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé.
1. Appareil d'éclairage public alimenté par un réseau 1. Appareil d'éclairage public alimenté par un réseau électrique commun à plusieurs appareils d'éclairage public, cet appareil d'éclairage public comportant : - au moins une lampe (26) pour éclairer un élément d'un espace public, caractérisé en ce que l'appareil comporte un dispositif (42) de protection contre les surtensions comprenant : - un premier interrupteur (97) commandable déplaçable entre : - une position ouverte dans laquelle il isole électriquement la lampe du réseau électrique, et - une position fermée dans laquelle il raccorde électriquement la lampe au réseau électrique, et - une électronique (116) de commande apte : - à comparer la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et - à commander automatiquement le déplacement de l'interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé. 2. Dispositif de protection contre les surtensions pour un appareil d'éclairage public conforme à la 1, caractérisé en ce que ce dispositif comporte : - un premier interrupteur (97) commandable déplaçable entre : - une position ouverte dans laquelle il isole électriquement la lampe du réseau électrique, et - une position fermée dans laquelle il raccorde électriquement la lampe au réseau électrique, et - une électronique (116) de commande apte : - à comparer la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et - à commander automatiquement le déplacement de l'interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif comporte un deuxième 35 interrupteur (99) déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte :- d'une position fermée dans laquelle le deuxième interrupteur (99) raccorde électriquement l'électronique (116) de commande au réseau électrique pour l'alimenter, - vers une position ouverte dans laquelle le deuxième interrupteur (99) isole 5 électriquement l'électronique de commande du réseau électrique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 3, dans lequel le dispositif de protection contre les surtensions comporte : - une borne (112) de commande qui, lorsqu'elle est alimentée, maintien le premier 10 interrupteur (97) dans sa position ouverte et qui, lorsqu'elle n'est pas alimentée, maintien le premier interrupteur dans sa position fermée, - un troisième interrupteur (96) commandable déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte : 15 - d'une position ouverte dans laquelle la borne de commande peut uniquement être alimentée par l'intermédiaire de l'électronique de commande, - vers une position fermée dans laquelle le troisième interrupteur (96) raccorde directement la borne (112) de commande au réseau électrique, 20 sans passer par l'intermédiaire de l'électronique de commande, pour maintenir le premier interrupteur (97) en position ouverte tant que le réseau électrique est alimenté. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le dispositif comporte un abaisseur 25 (R1, R2) de tension apte à diviser la tension du réseau électrique par au moins 1,5, cet abaisseur de tension étant raccordé entre le réseau électrique et la borne (112) de commande lorsque la borne de commande est directement raccordée au réseau électrique, pour appliquer sur cette borne de commande uniquement la tension divisée. 30 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel le premier interrupteur (97) est un interrupteur normalement en position fermée en absence de toute alimentation sur le réseau électrique. 35 7. Dispositif selon les 2 à 5, dans lequel le dispositif de protection contre les surtensions comporte un relais électromécanique (92) équipé : - d'au moins une première, une deuxième et une troisième paires de contacts électriques, les deux contacts d'une même paire étant déplaçables entre la positionfermée où ils se touchent pour laisser passer le courant et la position ouverte où ils sont écartés mécaniquement l'un de l'autre pour empêcher le courant de passer, les première, deuxième et troisième paires de contacts formant respectivement les premier (97), deuxième (99) et troisième (96) interrupteurs, et - de la borne (112) de commande, cette borne de commande étant commune pour commander simultanément le déplacement de ces trois paires de contact entre leurs positions ouverte et fermée. 8. Procédé de fonctionnement d'un appareil d'éclairage public équipé d'un dispositif 10 de protection contre les surtensions conforme à l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le procédé comporte : - la comparaison (140) de la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et - la commande (142) automatique du déplacement du premier interrupteur de sa 15 position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé.2. Dispositif de protection contre les surtensions pour un appareil d'éclairage public conforme à la 1, caractérisé en ce que ce dispositif comporte : - un premier interrupteur (97) commandable déplaçable entre : - une position ouverte dans laquelle il isole électriquement la lampe du réseau électrique, et - une position fermée dans laquelle il raccorde électriquement la lampe au réseau électrique, et - une électronique (116) de commande apte : - à comparer la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et - à commander automatiquement le déplacement de l'interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le dispositif comporte un deuxième 35 interrupteur (99) déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur de sa position fermée vers sa position ouverte :- d'une position fermée dans laquelle le deuxième interrupteur (99) raccorde électriquement l'électronique (116) de commande au réseau électrique pour l'alimenter, - vers une position ouverte dans laquelle le deuxième interrupteur (99) isole 5 électriquement l'électronique de commande du réseau électrique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 3, dans lequel le dispositif de protection contre les surtensions comporte : - une borne (112) de commande qui, lorsqu'elle est alimentée, maintien le premier 10 interrupteur (97) dans sa position ouverte et qui, lorsqu'elle n'est pas alimentée, maintien le premier interrupteur dans sa position fermée, - un troisième interrupteur (96) commandable déplaçable, en réponse au déplacement du premier interrupteur (97) de sa position fermée vers sa position ouverte : 15 - d'une position ouverte dans laquelle la borne de commande peut uniquement être alimentée par l'intermédiaire de l'électronique de commande, - vers une position fermée dans laquelle le troisième interrupteur (96) raccorde directement la borne (112) de commande au réseau électrique, 20 sans passer par l'intermédiaire de l'électronique de commande, pour maintenir le premier interrupteur (97) en position ouverte tant que le réseau électrique est alimenté. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le dispositif comporte un abaisseur 25 (R1, R2) de tension apte à diviser la tension du réseau électrique par au moins 1,5, cet abaisseur de tension étant raccordé entre le réseau électrique et la borne (112) de commande lorsque la borne de commande est directement raccordée au réseau électrique, pour appliquer sur cette borne de commande uniquement la tension divisée. 30 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel le premier interrupteur (97) est un interrupteur normalement en position fermée en absence de toute alimentation sur le réseau électrique. 35 7. Dispositif selon les 2 à 5, dans lequel le dispositif de protection contre les surtensions comporte un relais électromécanique (92) équipé : - d'au moins une première, une deuxième et une troisième paires de contacts électriques, les deux contacts d'une même paire étant déplaçables entre la positionfermée où ils se touchent pour laisser passer le courant et la position ouverte où ils sont écartés mécaniquement l'un de l'autre pour empêcher le courant de passer, les première, deuxième et troisième paires de contacts formant respectivement les premier (97), deuxième (99) et troisième (96) interrupteurs, et - de la borne (112) de commande, cette borne de commande étant commune pour commander simultanément le déplacement de ces trois paires de contact entre leurs positions ouverte et fermée. 8. Procédé de fonctionnement d'un appareil d'éclairage public équipé d'un dispositif 10 de protection contre les surtensions conforme à l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le procédé comporte : - la comparaison (140) de la tension d'alimentation présente sur le réseau électrique à au moins un seuil prédéterminé, et - la commande (142) automatique du déplacement du premier interrupteur de sa 15 position fermée vers sa position ouverte en réponse au franchissement par cette tension d'alimentation du seuil prédéterminé.
H,F
H02,F21
H02H,F21V,F21W
H02H 3,F21V 25,F21W 131
H02H 3/20,F21V 25/00,F21W 131/10
FR2990775
A1
PROCEDE D'ASSERVISSEMENT D'UNE VANNE COMMANDEE ELECTRIQUEMENT
20,131,122
[0001] La présente invention concerne l'asservissement de la position de l'obturateur d'une vanne commandée électriquement. La vanne peut par exemple être une vanne EGR utilisée dans l'industrie automobile. [0002] Il est souvent nécessaire dans l'industrie de contrôler l'ouverture de l'obturateur d'une vanne et d'asservir la position de l'obturateur à la valeur d'un paramètre. C'est notamment le cas de l'industrie automobile où, afin de diminuer la pollution générée par les moteurs thermiques, un procédé consiste à recycler une partie des gaz d'échappement : ces gaz sont prélevés dans la ligne d'échappement, généralement à la sortie du collecteur échappement, puis réinjecter dans la ligne d'admission d'air frais. Pour augmenter l'efficacité du procédé, les gaz à recycler sont souvent refroidis en passant dans un échangeur de chaleur. Le débit des gaz recyclés est contrôlé à l'aide d'une vanne appelée vanne EGR (pour "Exhaust Gas Recirculation"). La quantité de gaz recyclée est contrôlée en commandant la position de l'obturateur de la vanne EGR. Pour ce faire, la position de l'obturateur de la vanne est asservie à une position de consigne fournie par le calculateur de bord. Cette position de consigne varie avec le temps en fonction des conditions d'utilisation du moteur thermique. [0003] L'asservissement avec précision de position de l'obturateur est techniquement difficile sur toute la plage d'ouverture/fermeture de l'obturateur. Par exemple, les différences de pressions entre l'amont et l'aval de la vanne ont une forte influence sur la précision de l'asservissement. Il existe aussi des raisons mécaniques: les vannes incluent généralement des ressorts de rappel ramenant l'obturateur vers une position d'équilibre intermédiaire entre l'ouverture et la fermeture totale. L'action de ces ressorts perturbe le fonctionnement dynamique de la vanne. De plus, le fonctionnement de l'obturateur est fortement non linéaire. [0004] Un certain nombre de solutions proposées jusqu'ici synthétisent la loi de commande de l'obturateur par l'intermédiaire d'un correcteur par rétroaction appelée" PID "(pour Proportionnel, Intégral, Dérivé). La méthode de synthèse consiste principalement à déterminer l'erreur entre la position mesurée de l'obturateur et la position de consigne (action proportionnelle), à calculer la vitesse de changement de l'erreur (action dérivée) et l'intégrale temporelle de l'erreur (action intégrale) et à élaborer un signal de contrôle de position somme de ces trois actions. [0005] De telles solutions s'avèrent peu robustes vis-à-vis des perturbations externes rencontrées ou des variations des caractéristiques des composants. Ces solutions nécessitent en outre des méthodes de calibration longues et délicates à mettre en place car elles nécessitent une mise au point importante. Les valeurs de consigne, des corrections et des gains du régulateur doivent être déterminées pour chaque mode de combustion du moteur ce qui nécessite de nombreux essais. De plus, la gestion des dépassements de consignes (« overshoots », phénomène bien connu des systèmes de régulation rapide) impose une limitation de la dynamique du système de régulation. Un dépassement de consigne peut conduire à une augmentation des émissions polluantes ou nuire à la fiabilité du système. Un autre inconvénient vient du fait que le réglage de la régulation est effectué avec des véhicules prototypes et n'est pas modifié au cours du temps. Il est donc possible, et même probable, que les valeurs des paramètres (par exemple, les gains du correcteur PID) attribuées avec des véhicules neufs ne conviennent plus avec la dérive des performances du système EGR au cours du temps. De plus, les imperfections d'asservissement conduisent à une augmentation du temps de réponse de l'obturateur induisant une dégradation des performances du moteur. [0006] De nombreuses solutions ont déjà été proposées pour la régulation de la position de l'obturateur d'une vanne, notamment d'une vanne EGR. A titre d'exemples, le brevet US6128902 et la demande de brevet US2006207580 concernent des systèmes de régulation du type PID qui présentent les inconvénients mentionnés précédemment. [0007] La présente invention concerne un procédé de régulation qui fait appel à un modèle physique représentant le comportement de la vanne à réguler et le fonctionnement du moteur thermique, modèle physique qui se traduit par des équations. Le procédé est robuste vis-à-vis des perturbations extérieures et/ou du modèle physique et nécessite moins de travail de calibration comparé à un correcteur classique de type PID. [0008] De façon plus précise, l'invention concerne un procédé d'asservissement, à une valeur de consigne Oc, de la position angulaire de l'obturateur d'une vanne, ledit obturateur étant actionné à l'aide d'un moteur électrique. De façon classique, on détermine un paramètre 0 correspondant à ladite position angulaire de l'obturateur et on détermine ladite valeur de consigne Oc. Selon l'invention: - on définit une variable dynamique d'erreur S qui tend vers zéro lorsque la différence (0 - 0c) tend vers zéro; - on définit un terme de convergence Iref qui représente l'intensité minimale du courant électrique à appliquer audit moteur électrique pour annuler ladite 15 variable dynamique S; et - on détermine le courant électrique I à appliquer audit moteur électrique en additionnant Iref à un terme proportionnel à S. [0009] Selon un mode de réalisation avantageux: * ladite variable dynamique d'erreur S est définie par la relation suivante: 20 = e =er 9 d( - Oc) di' 25 avec er=0-0c et Ks étant une constante strictement supérieure à 0 et e correspondant à la position angulaire de l'arbre dudit moteur électrique; * ledit terme de convergence Iref est défini par l'équation suivante: - dans laquelle: J correspondant à l'inertie de rotation globale de la vanne, Km correspondant au couple moteur électrique et Kr correspondant au couple résistant et à un ensemble de dispersions sur la vanne; * ledit paramètre 0 peut être mesuré à l'aide d'un capteur ou déterminé numériquement par un calculateur; * on détermine ledit terme de convergence Iref de la façon suivante: - on détermine la valeur de es à l'aide de cartographies et la dérivée seconde es" de es ; - on détermine la valeur de 0 et la valeur de l'erreur er=0-0c ; - on détermine la dérivée er' de er que l'on multiplie par (-Ks); - on additionne ladite dérivée seconde es" avec -Ks.er'; - on calcule J.(0c-Ks.er) que l'on additionne à Kr; et - on calcule Iref en divisant {Kr+ J.(ec-Ks.er)} par Km. * on détermine ledit terme proportionnel à ladite variable dynamique S de la façon suivante: - on détermine ladite constante Ks correspondant à une valeur de gain pour ajuster la commande à appliquer audit moteur électrique; - on calcule S en additionnant la dérivée er' au produit de er par Ks, - on prend la valeur sign(S) que l'on multiplie par - Ks/Km pour obtenir [- Ks/Km. Sign(S)] qui correspond à la valeur dudit terme proportionnel. * la valeur dudit courant électrique I à appliquer audit moteur électrique correspond alors à [- Ks/Km. Sign(S)] + 1/Km . {Kr+ J.(0c-Ks.er)}. [00010] Le procédé peut être appliqué à la commande d'une vanne EGR d'un moteur thermique. Dans ce cas, ladite valeur de consigne es peut être déterminée à l'aide de cartographies définie par le régime du moteur thermique et la charge appliquée au moteur thermique. [00011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins 5 annexés qui montrent: - la figure 1, l'illustration du fonctionnement de la régulation; et - la figure 2, le schéma de la mise en oeuvre préférée de l'invention. [00012] Le comportement d'une vanne électrique peut être représenté par les équations suivantes: 10 d et u= RI + L-t (1) fo = (2) [00013] L'équation (1) correspond à une modélisation électrique du moteur électrique actionnant l'obturateur de la vanne. L'équation (2) 15 correspond à une modélisation mécanique de l'obturateur de la vanne. [00014] Dans ces équations, U correspond à la tension aux bornes du moteur électrique, R correspond à sa résistance électrique, I correspond à l'intensité traversant le moteur électrique, 20 L correspond à son inductance J correspond à l'inertie de rotation globale de la vanne, 0 correspond à la position angulaire de l'arbre du moteur (soit mesurée par un capteur, soit déterminée numériquement par un calculateur), Km correspond au couple moteur, et 25 Kr correspond au couple résistant (incluant notamment le couple visqueux, le couple de rappel du ressort et le couple de butées) et représente également un ensemble de dispersions sur le système formé par la vanne (provoquées par exemple par les frottements, les bruits et l'estimation d'erreur du modèle). 30 [00015] On définit préalablement les valeurs suivantes: (3) (4) correspondant respectivement à l'erreur de poursuite (ou de suivi) et à la 5 dérivée temporelle de er (que l'on pourra aussi désigner par er') et ec désignant la position angulaire de consigne de l'arbre d'entraînement, ce qui correspond à la position angulaire de l'obturateur de la vanne. [00016] On considère une variable dynamique d'erreur S définie par la relation suivante : 10 (5) [00017] Dans cette équation Ks est une constante strictement supérieure à zéro et correspond à une valeur de gain calibrable. Cette valeur permet d'ajuster la commande appliquée au moteur électrique. On remarque 15 que si la variable dynamique S est égal à zéro ou tend vers zéro, alors l'erreur de poursuite er tend vers zéro, ce qui est le but recherché pour la régulation de la position angulaire de l'arbre d'entrainement du moteur électrique. [00018] Des calculs permettent de déterminer l'intensité minimale 20 Iref à appliquer au moteur électrique pour annuler la variable dynamique S. L'intensité Iref s'exprime comme suit : (6) 25 [00019] La régulation de la vanne étant effectuée avec une rétroaction, on peut remplacer cette valeur d'intensité dans l'équation (2), pour aboutir à la relation : er' = -Ks.er/J (7) Cette relation se résout avec une valeur de poursuite er de la forme : gr = ED eacp (8) E0 étant une constante et t désignant le temps. [00020] L'erreur de poursuite converge donc vers 0 dans le temps. Par ailleurs, cette convergence est obtenue indépendamment du paramètre Kr de couple résistant. Ainsi, la commande avec l'intensité Iref déterminée s'avère robuste vis-à-vis de ce paramètre Kr. Le paramètre Kr peut être déterminé par des essais sur la vanne. On remarquera que seule la valeur 10 maximale de Kr doit être déterminée. [00021] La figure 1 illustre la dynamique d'atteinte de la convergence de l'erreur er. La courbe 10 montre l'évolution dans le temps t de l'erreur er à partir de l'état initial 11 de l'erreur. La ligne 12 illustre la cible à atteindre, c'est-à-dire er tendant vers zéro lorsque le temps t augmente. La forme de la 15 première partie 13 de la courbe 10 est déterminée par l'exponentielle de -Ks/J. [00022] Le rectangle 14 illustre la stabilisation de l'erreur. La partie 15 de la courbe 10 montre des variations de l'erreur dues aux perturbations 16 provoquées par exemple par la dérive du capteur de mesure de 0 ou par du 20 bruit. [00023] Une loi de commande de l'obturateur de la vanne électrique a ainsi été établie, cette loi faisant tendre l'erreur de poursuite er vers zéro. Cependant, cette loi ne garantit pas la stabilité du système face aux perturbations 16. 25 [00024] Afin de stabiliser le système, selon une caractéristique de l'invention un terme additionnel à la commande Iref est introduit, ce terme devant permettre de maintenir la position de l'obturateur de vanne asservie de façon robuste (c'est-à-dire quelque soit la valeur de Kr). Ce terme s'écrit sous la forme: -Ks/Km.[sign (s)] (9) avec Ks étant supérieur à la valeur absolue de Kr. La fonction sign(S) étant égal à 1 si S est supérieur à zéro ou égal à -1 si S est inférieur à zéro ou indéfini si S est égal à zéro. [00025] La figure 2 illustre un mode de réalisation du procédé de l'invention appliqué à la commande d'une vanne EGR. Sur cette figure, on détermine la position angulaire de consigne es de l'arbre de rotation du moteur électrique actionnant l'obturateur de vanne (ladite position angulaire de l'arbre correspond à la position angulaire de l'obturateur de vanne). Pour 10 ce faire on utilise des cartographies 20 qui fournissent les valeurs de consigne es en fonction du régime 21 du moteur thermique comportant la vanne et en fonction de la charge 22 du moteur thermique. On détermine ensuite (23, 24) la dérivée seconde temporelle es" de la position de consigne es. Parallèlement, la valeur de la position angulaire 0 est mesurée, par 15 exemple à l'aide d'un capteur ou déterminée numériquement par un calculateur. Cette valeur de 0 est additionnée dans un additionneur 25 à -0c pour donner (E)- 0c) qui représente l'erreur er. Cette erreur er est dérivée en fonction du temps t pour donner er'. Cette dérivée er' est multipliée par -Ks dans le multiplieur 26 ce qui conduit à (-Ks. er'). Cette valeur est additionnée 20 à es" dans l'additionneur 27. La valeur résultante est multipliée par J dans le multiplieur 28 pour donner J(0" - Ks. er') qui est additionné à Kr dans l'additionneur 29 pour donner J(0" - Ks. er') +Kr ce qui est égal, en appliquant l'équation (6), à Iref.Km. On multiplie ensuite, à l'aide du multiplieur 30, par 1/Km ce qui fournit la valeur de Ire Le terme de 25 convergence Iref est ainsi obtenu. [00026] Il reste à déterminer la variable dynamique d'erreur S (équation 5). Pour ce faire, on multiplie l'erreur er, égale à (0-es) obtenu à la sortie de l'additionneur 25, par Ks à l'aide du multiplieur 31. Le résultat Ks.er est additionné à la dérivée er' dans l'additionneur 32, ce qui fournit (Kser+ er') 5 qui, d'après l'équation (5), est égal à S. On applique ensuite la fonction sign(S) en 33, que l'on multiplie par -Ks/Km à l'aide du multiplieur 34. A la sortie de ce multiplieur 34 on obtient donc -Ks/Km.sign(S) qui est le terme additionnel recherché (équation 9). Ce terme additionnel est ajouté, dans l'additionneur 35, à l'intensité Iref pour fournir le courant de commande I de 10 l'obturateur de vanne. [00027] Le courant de commande est donc la somme de deux valeurs: d'une part, Iref et, d'autre part, - Ks/Km.sign(S) qui est proportionnel à S. [00028] Le procédé décrit peut être appliqué à tous les types de 15 vannes dont l'obturateur est actionné par un moteur électrique. [00029] La présente invention permet de commander de façon robuste l'obturateur d'une vanne actionné à l'aide d'un moteur électrique, le comportement électrique de la vanne étant décrit par l'équation (1) et le comportement mécanique étant décrit par l'équation (2). L'algorithme de 20 contrôle est donc élaboré à partir d'un modèle physique, cet algorithme étant robuste vis-à-vis des perturbations externes et/du modèle. La commande de la vanne peut être générée avec un nombre réduit de capteur, renforçant la fiabilité et abaissant le coût de la boucle de recyclage des gaz d'échappement lorsque la vanne est une vanne EGR. Par 25 ailleurs, une telle commande peut être utilisée pour l'ensemble de la course de l'élément obturant, sans nécessiter l'utilisation d'une multiplicité de modèles. En outre, une telle commande peut être mise en oeuvre avec des méthodes de calibration relativement courtes et simples à mettre au point, puisque la mise au point ne se fait qu'à l'aide d'un seul paramètre, le 30 paramètre Ks
L'invention concerne un procédé d'asservissement, à une valeur de consigne theta , de la position angulaire de l'obturateur d'une vanne, ledit obturateur étant actionné à l'aide d'un moteur électrique, procédé selon lequel on détermine un paramètre 0 correspondant à ladite position angulaire de l'obturateur et on détermine ladite valeur de consigne theta . Selon l'invention: - on définit une variable dynamique d'erreur S qui tend vers zéro lorsque la différence (theta - theta ) tend vers zéro; - on définit un terme de convergence Iref qui représente l'intensité minimale du courant électrique à appliquer audit moteur électrique pour annuler ladite variable dynamique S; et - on détermine le courant électrique I à appliquer audit moteur électrique en additionnant Iref à un terme proportionnel à S.
1. Procédé d'asservissement, à une valeur de consigne Oc, de la position angulaire de l'obturateur d'une vanne, ledit obturateur étant actionné à l'aide d'un moteur électrique, procédé selon lequel on détermine un paramètre 0 correspondant à ladite position angulaire de l'obturateur et on détermine ladite valeur de consigne Oc, le procédé étant caractérisé en ce que: - on définit une variable dynamique d'erreur S qui tend vers zéro lorsque la différence (0 - 0c) tend vers zéro; - on définit un terme de convergence Iref qui représente l'intensité minimale du courant électrique à appliquer audit moteur électrique pour annuler ladite variable dynamique S; et - on détermine le courant électrique I à appliquer audit moteur électrique en additionnant Iref à un terme proportionnel à S. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que ladite variable dynamique d'erreur S est définie par la relation suivante: avec er=0-0c et S Kser e ='r d (0 - Oc) dt Ks étant une constante strictement supérieure à 0 et e correspond à la position angulaire de l'arbre dudit moteur électrique. 3. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit terme de convergence Iref est défini par l'équation suivante:dans laquelle: J correspond à l'inertie de rotation globale de la vanne, Km correspond au couple moteur électrique et Kr correspond au couple résistant et à un ensemble de dispersions sur la vanne. 4. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit paramètre 0 est mesuré à l'aide d'un capteur ou déterminé numériquement par un calculateur. 5. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'on détermine ledit terme de convergence Iref de la façon suivante: - on détermine la valeur de es à l'aide de cartographies (20) et la dérivée seconde (23,24) es" de es ; - on détermine la valeur de 0 et la valeur de l'erreur (25) er=0-0c ; - on détermine la dérivée er' de er que l'on multiplie (26) par (-Ks); - on additionne (27) ladite dérivée seconde es" avec -Ks.er'; - on calcule (28) J.(0c"-Ks.er) que l'on additionne (29) à Kr; et - on calcule Iref (30) en divisant {Kr+ J.(ec-Ks.er)} par Km. 6. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'on détermine ledit terme proportionnel à ladite variable dynamique S de la façon suivante: - on détermine ladite constante Ks correspondant à une valeur de gain pour ajuster la commande à appliquer audit moteur électrique; - on calcule S en additionnant la dérivée er' au produit de er par Ks, - on prend la valeur sign(S) que l'on multiplie par - Ks/Km pour obtenir [- Ks/Km. Sign(S)] qui correspond à la valeur dudit terme proportionnel. 7. Procédé selon les 5 et 6 caractérisé en ce que la valeur dudit courant électrique I à appliquer audit moteur électrique correspond à [- Ks/Km. Sign(S)] + 1/Km . {Kr+ J.(ec-Ks.er)}. 8. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ladite vanne est une vanne EGR d'un moteur thermique. 9. Procédé selon la 8 caractérisé en ce que ladite valeur de consigne Oc est déterminée à l'aide de cartographies (20) définie par le régime (21) dudit moteur thermique et la charge (22) appliquée audit moteur thermique.
G,F,H
G05,F02,H02
G05D,F02M,H02P
G05D 3,F02M 25,H02P 8
G05D 3/12,F02M 25/07,H02P 8/12
FR2977589
A1
CULTURE ET DETECTION D'UNE ARCHAEA METHANOGENE
20,130,111
La présente invention concerne une nouvelle Archaea isolée et établie en culture, un milieu de culture de ladite Archaea, un procédé de préparation dudit milieu de culture et des procédés de culture et de détection de ladite Archaea. Les Archaea sont des procaryotes constituant un des quatre domaines de la vie au côté des eukarya, des bactéries et des virus géants à ADN [16]. Initialement isolées de l'environnement et en particulier des environnements extrêmes qui leur ont valu leur nom de extrêmophiles, les Archaea ont ensuite été détectées chez différents animaux invertébrés et vertébrés comprenant notamment les oiseaux et les mammifères. Chez les mammifères, ce sont les Archaea méthanogènes capables de détoxifier l'hydrogène avec synthèse du méthane qui ont été essentiellement détectées et ces Archaea ont donc une importance considérable actuellement puisqu'il est considéré que l'émission de méthane par les bovins de rapport constitue la source essentielle de destruction de la couche d'ozone dans l'environnement. Chez l'homme également, les analyses méta génomiques ont montré la présence de signatures ADN spécifiques de plusieurs espèces d'Archaea qui appartiennent essentiellement aux deux phyla Euryarcheaota et aux Archaea halophiles ; plus particulièrement, les séquences détectées chez l'homme indiquent la présence de Methanosarcina, Thermop/asma, Crenarchaeaota, et des Archaea halophiles ainsi qu'un dernier ordre de méthanogènes 1 à 6). Parmi toutes ces Archaea, seules trois espèces d'Archaea ont été isolées chez l'homme : Methanobrevibacter smithü [7J, Methanosphaera stadtmaniae [8], et Methanobrevibacter ora/is [9] et seuls M. smithii et M. stadtmanae ont été isolées à partir du tube digestif. Chez l'homme, ces Archaea méthanogènes participent à l'homéostasie de la flore digestive en détoxifiant l'hydrogène avec production de méthane et participent donc à la régulation du pH. Egalement, certaines Archaea sont impliquées en pathologie orale en infection polymicrobienne au cours des parodontopathies. Il a été montré que le portage digestif d'Archaea méthanogènes était constant chez tous les individus [12], et les travaux antérieurs par études métanogénomiques et par analyses moléculaires de la flore digestive humaine, montraient une prévalence d'Archaea d'environ 30 % des individus testés et une variété de séquences ADN explicitée ci-dessus. Pour isoler M. smithii, les auteurs (7) ont utilisé un échantillon de matières fécales inoculées dans du milieu 1 de Balch (composition indiquée dans le Tableau 3 ci-après) [10], sous une atmosphère de H2-CO2 (80 : 20) pressurisée à 2 atmosphères (202.6 kPa), sous agitation. Après 2 à 3 h, des échantillons de 0.5 ml de l'atmosphère ont été analysés pour détecter la présence de méthane par chromatographie en phase gazeuse. Des isolats producteurs de méthane et fluorescents pour le facteur-420 (comme déterminé par microscopie en épifluorescence) ont été sous-cultivés sur le milieu 1 de Balch additionné de 2 % d'agar jusqu'à ce qu'une culture pure ait été obtenue; les critères de pureté étaient la morphologie uniforme des cellules, la production de méthane, la fluorescence factor-420 de toutes les cellules et l'absence de croissance dans un milieu complexe (SMS) contenant des hydrates de carbone sans substrat pour la méthanogenèse. Pour isoler M. stadtmanae, les auteurs (9) ont utilisé un milieu de culture E1 (Tableau 4) modifié par l'addition de fluide de rumen à 30% (v/v), de clindamycine et de céphalothine, respectivement, de 0.4% méthanol et d'une atmosphère composée de N2,80% et CO2, 20% . La culture a été maintenue par des transferts mensuels (10% vol.) dans le même milieu. Une morphologie sphérique brillante par fluorescence du facteur 420 était le morphotype dominant. Au jour 60, la culture a été sous-cultivé dans le milieu 1 de Balch modifié par ajout de fluide de rumen, NH4C1, cepthalothin et clindamycine (7) avec du méthanol sous une atmosphère de 80% H2 : et CO2, 20%. Une culture pure d'une Archaea sphérique-méthanogène, a été obtenue. Pour isoler M. ora/is, les auteurs ont utilisé sensiblement le même milieu de culture que celui utilisé pour isoler M. smithii (9). Les Archaea constituent des microorganismes d'intérêt médical et vétérinaire compte tenu de leur rôle en physiologie et éventuellement en pathologie . Le but de la présente invention était donc d'isoler et d'établir en culture une nouvelle Archaea dont l'existence avait été présumée dans la flore digestive chez l'homme par des travaux antérieurs (12). Pour ce faire, les inventeurs ont déterminé les milieux et conditions spécifiques d'isolement et culture de ladite Archaea ce qui leur a ainsi permis de disposer suffisamment d'ADN de ladite Archaea pour en déterminer la séquence complète du gène 16S ADNr et confirmer ainsi sa spécificité et la nouveauté de ladite Archaea. Plus précisément la présente invention fournit une nouvelle Archaea isolée et établie en culture, comprenant la séquence spécifique du gène 16S ADNr (ADN ribosomal) SEQ. ID. n°1 dans le listage de séquences que les inventeurs ont dénommée Methanomassi/iicoccus /uminyensis Plus particulièrement la présente invention a pour objet une Archaea déposée à la collection de dépôt de microorganismes DSMZ (Allemagne), conformément au Traité de Budapest, sous le numéro DSM 24529 le 23 Juin 2011, par l'Université de la Méditerranée, faculté de médecine Timone, Marseille, France. Cette nouvelle Archaea n'a pas pu être isolée et établie en culture à l'aide des milieux et conditions de culture précédemment décrites pour les Archaea précédemment isolées et établies en culture, y compris pour les Archeae méthanogènes. La présente invention a également pour objet un milieu de culture stérilisé utile pour la culture d'une Archaea selon l'invention comprenant un milieu de base de culture d'Archaea méthanogène, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : a- du méthanol, et b- un sel de tungstène et/ou un sel de sélénium. Les inventeurs émettent l'hypothèse sans être liée par cette théorie, que le méthanol intervient ici comme accepteur d'électrons et les sels de tungstène et sélénium comme cofacteur d'une enzyme intervenant dans le transfert d'électrons. De préférence, ledit milieu de culture comprend : a- du méthanol, et b- un sel de tungstène et un sel de sélénium. Selon d'autres caractéristiques particulières : - le méthanol est présent à une concentration de 1 à 100 mM, de préférence 10 à 50mM;et - ledit sel de tungstène est un tungstate de sodium, et - ledit sel de sélénium est un sélénite de sodium, et - ledit sel de tungstène est présent à une concentration 0,3 à 3 M, de préférence 0,5 à 1,5 M; et - ledit sel de sélénium est présent à une concentration de 0,2 à 2 M, de préférence 0,5 à 1 M. Dans les valeurs de concentration ci-dessus : 1 .M = 1 mol/I Plus particulièrement, ledit milieu de base de culture d'Archaea comprend au moins : - plusieurs sources de carbone et d'azote, de préférence choisie parmi un extrait de levure, un sel d'acétate et une peptone trypsique, - une source de phosphore, de préférence un sel de phosphate, - une source d'azote, de préférence un sel d'ammonium, - au moins un sel de chacun des métaux K, Mg, Na et Ca, - une substance réductrice, plus particulièrement choisie parmi la cystéine-HCI et Na2S, - une substance tampon régulateur de pH pour ajuster le pH de 7 à 8, - des oligoéléments, de préférence des sels choisis parmi des sels de B, Fe, Cu, Zn, Mn, Co, Ni et Mo, de préférence encore des oligoéléments de Widdel, - des vitamines, de préférence les vitamines du milieu de Balch, et - de préférence, une substance colorante de contrôle de l'anaérobie, de préférence la résazurine. Les oligoéléments de Widdel sont listés au tableau 6 et comprennent : FeCIZ, CoCIZ, MnCIZ, ZnCIZ, H3BO3, Na2MoO4, NiCIZ et CuCIZ. Les vitamines du milieu de Balch comprennent la biotine, acide folique, hydrochlorure de pyridoxine, hydrochlorure de thiamine, riboflavine, acide nicotinique, pantothénate de DL-calcium, vitamine B12, Acide p-aminobenzo que, acide lipoique. Plus particulièrement encore, ledit milieu de culture selon l'invention contient undit milieu de base comportant les espèces suivantes : KH2PO4, MgSO4, NaCl, NH4CI, CaCl2.2H20, NaCOOCH3 (Na acétate), cystéine, extrait de levure, trypticase peptone, NaOH, Na2S, NaHCO3 ( Na carbonate), NaHCOZ (Na formate),Na2SeO3, Na2WO4.5H2O et de préférence résazurine, des oligoéléments de widdel, des vitamines de Balch, le pH étant ajusté à 7.5 avec du KOH. Plus particulièrement encore, ledit milieu de culture comporte outre ledit milieu de base: a- du méthanol à la concentration de 10 à 100 mM, de préférence 40 mM, et b- un sel de Nat SeO3 à une concentration de 1 à 10 mg/I, de préférence 2 mg/L, et c- un sel de Na2WO4 .5H20 à la concentration de 1 à 10 mg/I, de préférence 4mg/L. Le milieu de culture selon l'invention peut se trouver à l'état liquide auquel cas il comporte de l'eau distillée ou dans un état lyophilisé apte à être régénéré par ajout d'eau distillée ou encore à l'état solide, notamment sous forme gélosée, plus particulièrement par ajout d'agar, plus particulièrement agar à 2% final. La présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'un milieu de culture stérilisé selon l'invention caractérisé en ce qu'on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles: 1- on stérilise dans un autoclave un dit milieu de culture d'Archaea incomplet ne contenant pas les composants susceptibles d'être dégradés dans un autoclave comprenant le méthanol, lesdites vitamines, les sels de sodium labiles comprenant NaHCO3, NaHCOZ et NaZS, de préférence dans un autoclave à une température supérieure de 120°C pendant au moins 15 mn, ou une température de 110°C pendant au moins 45 minutes, et 2- on chasse l'oxygène, de préférence en portant ledit milieu de culture à ébullition sous une atmosphère d'azote, et 3- on place ledit milieu de culture stérilisé incomplet sous une atmosphère d'anaérobie, et 4- On le refroidit à température ambiante et on ajoute dans ledit milieu de culture incomplet, lesdits composants susceptibles d'être dégradés par stérilisation dans un autoclave comprenant le méthanol, les dites vitamines, sels de sodium labiles comprenant NaHCO3, NaHCO2 et NaZS. La présente invention a également pour objet un procédé de culture d'une Archaea avec un milieu de culture selon l'invention dans lequel on réalise les étapes successives suivantes : 1- on inocule un échantillon biologique susceptible de contenir une dite Archaea dans ledit milieu de culture en anaérobie, de préférence sous atmosphère d'azote, et 2- on place ledit milieu de culture sous une atmosphère d'anaérobiose et contenant au moins 50% d'hydrogène à une pression inférieure à 2 atm, et 3- on réalise une incubation à une température de 20 à 40°C, de préférence à 37°C pour atteindre une phase exponentielle de croissance avec dégagement de méthane en au moins 5 jours, de préférence en pas plus de 15 jours, de préférence encore pas plus de 10 jours. De préférence, à l'étape 2 ledit milieu de culture est placé sous une atmosphère composée HZ/CO2 dans une proportion volumique de 80/20 à une pression de 1 atm. Les milieux et procédé de culture ci-dessus ont permis d'établir en culture ladite Archaea c'est-à-dire que celle-ci peut ainsi être sous cultivée indéfiniment. Plus particulièrement, il est possible d'obtenir une culture en phase exponentielle de croissance en pas plus de 15 jours, de préférence de 5 à 10 jours, cette phase de croissance se caractérisant par: (1) une production de méthane d'au moins 10 pM, tel que déterminé par chromatographie en phase gazeuse ,et (2) une visualisation au microscope à fluorescence de microorganismes sphériques d'une taille de 0,5 à 1 pm, et auto fluorescents à 420 nm. Plus particulièrement, on réalisera les sous-cultures par repiquage de 1/5 à 1/10 de la culture en dite phase de croissance. Il y a lieu d'observer que, dans les milieux et conditions de culture selon la présente invention, certaines Archaea isolées et cultivées à ce jour et notamment M. smithii ne peuvent pas être établies en culture. En revanche, il est possible que d'autres Archaea que M. /uminyensis puissent être isolées et établies en culture avec les milieux et conditions de culture selon la présente invention. Enfin, la présente invention a également un procédé de détermination de la présence d'une Archaea dans un échantillon biologique, de préférence dans un échantillon de selles animales ou humaines selon l'invention ou d'une Archaea cultivée selon le procédé de l'invention caractérisé en ce que l'on extrait l'ADN dudit échantillon biologique et on détecte et de préférence on quantifie spécifiquement l'ADN de ladite Archaea par amplification enzymatique du type PCR de préférence du type PCR en temps réel avec un couple d'amorces et de préférence une sonde de séquences tirées du gène 16S ADNr de séquence SEQ.ID N°1. Plus particulièrement, ledit couple d'amorces et de préférence ladite sonde présentent les séquences choisies parmi les séquences suivantes et séquences complémentaires tirées du gène 16S ADNr: Amorce 5' directe :SEQ.ID. N° 2 = 5'-GTTCGTAGCCGGTCTGGTAA-3' Amorce 3' inverse : SEQ.ID. N° 3 = 5'-CCAAGTCTGGCAGTCTCCTC-3' Sonde : SEQ.ID. N° 4 = 5'-TCGGGAAGCTTAAC 1 I I CCGACTTCC-3. Plus particulièrement encore, on réalise au préalable une amplification enzymatique du type PCR spécifiquement de l'ADN de toutes Archaea contenues dans ledit ADN extrait de l'échantillon avec un couple d'amorces consensus de séquences choisies parmi les séquences suivantes et séquences complémentaires tirées du gène 16S ADNr Amorce 5' directe :SEQ.ID. N° 5 =5'-AGCCGCCGCGGTAAYAC-3' Amorce 3' inverse : SEQ.ID. N° 6 = 5'-CYGGCGTTGAVTCCAATT-3'. Ces amorces universelles de toutes Archaea ont été initialement déterminées par les inventeurs pour permettre d'identifier et déterminer le gène 16S de l'ADNr de 10 ladite Archaea. La présente invention a donc aussi pour objet un kit de détection d'une Archaea selon l'invention pour la mise en oeuvre d'un procédé de détection selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend : - un dit milieu de culture de préférence lyophilisé ou sous forme solide, et 15 -des réactifs de mise en oeuvre d'une amplification enzymatique d'ADN de type PCR, et - des oligonucléotides constituants des dites amorces et sonde tirées de SEQ.ID.N°1, de préférence choisies parmi SEQ.ID.N°2 à 6. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront à la 20 lumière des exemples détaillés qui vont suivre. Exemple 1 : Technique moléculaire pour la détection de la gêne ribosomal 16S partiel de la nouvelle Archaea Methanomassi/iicoccus /uminyensis Les inventeurs ont tout d'abord mis au point une technique moléculaire basée sur la détection du gène ribosomal 16S en utilisant une technique de PCR suivie 25 d'un clonage des produits d'amplification et du séquençage des clones. Pour ce faire, l'ADN procaryote a été extrait selon une procédure décrite dans WO 2010/130914 comme suit : approximativement 1 gramme de selles ont été resuspendues dans 10 ml de tampon et filtrées (Diagnostica-Fumouze-Division d'Orion, Levallois Perret, France). Le filtrat (250 ml) a été transféré dans un tube Eppendorf stérile contenant 0.3 g de billes en verre traitées à l'acide (#106 millimètre ; Sigma, Saint-Quentin Fallavier, France) et agitées pour réaliser une lyse mécanique à l'aide de l'instrument BIO 101 FastPrep (Qbiogene, Strasbourg, France) utilisé niveau 6.5 (à vitesse maximale) pendant 90 secondes. Le surnageant a été incubé durant la nuit à 56°C avec 180 ml de tampon T1 du kit de tissu de NucleoSpinH (Macherey Nagel, Hoerdt, France) et 25 ml de protéinase K (20 mg/ml). Après un deuxième cycle de lyse mécanique comme décrit ci-dessus, le filtrat a été incubé pendant 15 minutes à 100°C. L'ADN total a été alors extrait en utilisant le kit NucleoSpinH selon les recommandations du fabricant. L'ADN extrait a été élué dans 100 pl de tampon d'élution (15) [Dridi B et al 2009]. Pour ce faire les inventeurs ont déterminé une paire d'amorces PCR consensus ( SEQ.ID.N° 5 et 6 et tableau 1 ) permettant d'amplifier par PCR un fragment du gène 16S ADN ribosomal de toute Archaea après avoir aligné les séquences du gène 16S ADN ribosomal de 20 organismes EuryArchaeaota. Le programme d'amplification PCR comportait 95°C pendant 15 min, suivi de 45 cycles de 95°C pendant 30 secondes et 60°C pendant 1 min. Tous les échantillons d'ADN ont été examinés deux fois. Les résultats ont été exprimés en nombre de copies des gènes de 16 S ADNr par gramme de selles. La quantification de plasmide a été effectuée en insérant un fragment chimérique de nucléotide dans le plasmide de l'ACP II (kit de clonage de TA (pCRII) Invitrogen, Carlsbad, CA, Etats-Unis). Le fragment chimérique contenait des cibles de PCR en temps réel pour le gène rpoB de M. smithii et de M. stadtmanae permettant la quantification de ces deux Archaea ainsi qu'un fragment du gène 16S de l'ADN r de Streptomyces sudanensis SD504 (numéro d'accession de GenBank EF515876) comme témoin interne pour garantir l'absence d"inhibition de la PCR. Les produits d'amplification PCR ont été clonés dans des bactéries Escherichia coi/ JM109 compétentes en utilisant le vecteur pGEM-T Easy Vector System (Promega, Charbonnières-les-Bains, France) et 100 colonies recombinantes ont été vérifiées pour la présence d'un insert en utilisant les amorces PCR universelles M13d/M13r (Tableau 1). Les produits de PCR ont été purifiés et séquencés en utilisant le kit BigDye terminator et le séquenceur 3130 (Applied BioSystem). Des témoins négatifs ont été utilisés pour chaque analyse. Les séquences ont été analysées utilisant le programme Seqscape (Applied BioSystem), et les valeurs de similitude étaient déterminées en utilisant le programme en ligne de BLAST de NCBI. Lors de ce travail, les inventeurs ont identifié dans quatre échantillons sur 20 échantillons analysés (soit dans 89 clones) une séquence partielle du gène 16S ADNr de 461-bp déposée par les inventeurs dans GenBank sous le numéro GenBank F3823135. Cette séquence n'a que 78.8% de similarité avec la séquence homologue du gène 16S ADNr de M. smithii. Cette similarité a été comparée en alignant la séquence F3823135 avec la région correspondante de la séquence de l'ADN 16S de M. smithii disponible dans GenBank sous le numéro U55233. L'alignement a été fait en utilisant le programme en ligne MULTALIN du pôle bioinformatique lyonnais (http://npsapbil.ibcp.fr/cgi bin/npsa_automat.pl?page=/NPSA/npsa_multalinan.html). En utilisant la même technique de comparaison, les inventeurs ont observé que la séquence originale GenBank F3823135 déterminée par les inventeurs présentait un pourcentage de similarité de 98.7% avec une séquence déposée antérieurement dans GenBank sous l'intitulé "human faeces clone E18_1652" et sous le numéro (F3752571); et présentait 98% de similarité de séquence avec une séquence déposée antérieurement dans GenBank sous l'intitulé "human faeces clone E20 16S1" et le numéro d'accession F3752572, ces deux séquences correspondant à un travail publié (6) par Mihajlovski et a/., 2010. Cette séquence a été identifiée comme étant une séquence de l'ADN ribosomale 16S partielle décrite dans la littérature comme représentative d'un nouvel ordre, d'une nouvelle famille, d'un nouveau genre et d'une nouvelle espèce d'Archaea détectée indépendamment par deux équipes de recherche en Irlande (1,14) et en France (5,6) sans pouvoir être isolée et cultivée. Les inventeurs ont en outre réalisé une analyse phylogénétique de la séquence partielle qu'ils ont déterminée en utilisant une analyse en maximum de vraisemblance et en traçant l'arbre phylogénétique par le logiciel PhyML. Cette analyse phylogénétique a indiqué que cette nouvelle séquence était comprise dans un groupe de séquences déposées dans GenBank par différents auteurs qui avaient obtenu ces séquences à partir de selles de différents animaux et d'autres sources environnementales, correspondant à des Archaea non cultivées et non-isolées, mais indiquant qu'il s'agissait d'un nouvel ordre d'Archaea (Figure). A partir de la mise en évidence de cette séquence indicative partielle du gène 16S ADNr d'une nouvelle espèce d'Archaea, les inventeurs ont développé une PCR en temps réel spécifique de ce clone après avoir déterminé des amorces et une sonde spécifiques de M. /uminyensis ( SEQ.ID.N° 2-4 et Tableau 1), leur permettant de déterminer la prévalence de ce clone dans un grand nombre d'échantillons de selles (500). La spécificité de ces amorces et sondes a été vérifiée expérimentalement en incorporant de l'ADN extrait à partir d'un représentant bactérien de 43 espèces de microbes habitants communs d'intestin et des microbes pathogènes entériques, y compris M. stadtmanaeet M. smithiien tant que témoins positifs ( Tableau 2). Le protocole de PCR en temps réel était le suivant. Des amorces et sondes Taqman utilisées pour la gPCR en temps réel de l'ADN bactérien total avec les amorces consensus et sondes décrites dans Dridi B. et al., PIoS ONE, 2009; 4; e7063 des amorces et sonde « all bacteria » et reprises au tableau 1. Des analyses par PCR en temps réel ont été exécutées avec un système de MX3000TM (Stratagène, Amsterdam, Pays-Bas) utilisant le kit PCR de sonde de QuantiTect (Qiagen, Courtaboeuf, France) avec 5pmol de chaque amorce et de sonde marquée avec FAM ou VIC, et 5 pl d'ADN dans un volume final de 25 pl. Le nombre de copies du gène rDNA 16S a été mesuré dans une analyse duplex, et la détection d'ADN bactérien total a été employée dans la gPCR en temps réel comme témoin d'extraction de l'ADN. Ainsi, les inventeurs ont pu démontrer la présence de cette séquence du gène ribosomal 16S dans 4 % seulement des prélèvements de selles qu'ils ont analysés par PCR selon le protocole suivant: 15 min à 95°C, suivi par 50 cycles comprenant 95°C pendant 30 s, 56°C pendant 45 s et 72°C pendant 1 min; suivie d'une étape finale d'élongation de 5-min à 72°C. La séquence complète du gène 16S ADNr de la nouvelle Archaea SEQ.ID.N°1 n'a pu être déterminée qu'après l'isolement et la mise en culture pure de cette nouvelle Archaea selon l'exemple 2 ci-après et détermination de la séquence de son génome comme décrit à l'exemple 3 ci-après. Exemple 2 : Culture de l'Archaea Methanomassi/iicoccus /uminyensis Les inventeurs ont sélectionné trois échantillons de selles ne présentant pas de Methanosphaera stadtmanae et présentant par technique de PCR en temps réel, un rapport optimum entre Methanobrevibacter smithii (en concentration la plus faible possible) mesuré par le nombre de cycles de PCR en temps réel le plus grand possible et le plus petit nombre de cycles de détection de PCR en temps réel pour la nouvelle Archaea non isolée. Au cours de ce travail, les amorces, les sondes (Eurogentec, Seraing, Belgique) de M. smithii et M. stadtmanae mises en oeuvre étaient déjà décrites (15) et son sont récapitulés dans le tableau 1. La spécificité desdites amorces et sondes a été ensuite également vérifiée expérimentalement en incorporant l'ADN extrait à partir d'un représentant bactérien de 43 espèces des habitants communs d'intestin et des microbes pathogènes entériques du tableau 2. Le même protocole que précédemment a été mis en oeuvre pour réaliser une PCR en temps réel. Les amorces et les sondes Taqman utilisées pour la gPCR en temps réel de l'ADN bactérien total ont été adaptées de la méthode précédemment décrite par Palmer et collaborateurs. Des analyses par PCR en temps réel ont été exécutées avec un système de MX3000TM (Stratagène, Amsterdam, Pays-Bas) utilisant le kit PCR de sonde de QuantiTect (Qiagen, Courtaboeuf, France) avec 5pmol de chaque amorce et de sonde marquée avec FAM ou VIC, et 5 pl d'ADN dans un volume final de 25 pl. Le nombre de copies du gène 16S ADNr a été mesuré dans une analyse duplex, et la détection d'ADN bactérien total a été employée dans la gPCR en temps réel comme témoin d'extraction de l'ADN. Les inventeurs ont ensuite utilisé ces trois prélèvements de selles pour tenter l'isolement et la culture de la nouvelle espèce d'Archaea méthanogène qu'ils ont 20 appelée Methanomassi/iicoccus /uminyensis Les milieux et conditions de culture d'Archaea décrites dans la littérature , notamment pour les 3 espèces humaines M. smithii , M. stadtmanae et M. ora/is entre autres n'ont pas permis de cultiver la nouvelle espèce. Une partie des nombreux différents essais de culture de ladite Archaea sont 25 rapportés ci-après. Les tentatives d'isolement de Methanomassi/iicoccus /uminyensis ont commencé par l'inoculation de 200 pL des prélèvements de selle en question dans un milieu de base comprenant des constituants décrits séparément dans la littérature pour des Archaea précédemment isolées contenant en g/L :KH2PO4 (0.3), K2HPO4 (0.3), MgCl2 30 x 6H2O (0.5), KCI (0.1), NaCl (1) NH4CI (1), CaCl2 x 2 H2O (0.1), cystéine-HCI (0.1), extrait de levure (1), solution d'oligo-éléments de Balch (2.5 ml/L), resazurine (0.001 g/L) et de l'eau distillée (qsp); le pH a été ajusté à 7 avec du KOH (10 M) avant autoclavage. Le milieu a été porté à ébullition sous N2 gaz pour éliminer le maximum d'oxygène et refroidit à température ambiante. Le milieu a été distribué dans des tubes Hungate de 5 mL ou dans des flacons en anaérobiose sous N2/CO2 (80:20, v/v) à la pression atmosphérique. Les tubes et/ou flacons sont ensuite autoclavés pendant 45 minutes à 110 °C. Après autoclavage, le milieu est supplémenté par du NaHCO3 (4 g/L), du Na2S x 9H2O (0.5 g/L), du Na-formate (2 g/L) et de 10 ml/L d'une solution filtrée à l'aide d'un filtre à 0,22 pm pour la stériliser, de vitamines de Balch (Balch et al., 1979) (10). Cette première façon de cultiver les Archaea méthanogénes a été infructueuse, puisqu'un faible dégagement de méthane n'a été observé qu'après deux mois de culture sans atteindre de phase exponentielle de croissance. A partir de ce milieu de base, les inventeurs ont testé un très grand nombre de différentes conditions de culture en tentant l'ajout de différents substrats avant ou après autoclavage. A titre illustratif, les conditions se rapprochant au milieu de l'établissement d'une culture étaient les suivantes : Condition 1 : Acétate ajouté à la concentration de 20 mM. Condition 2 : Méthanol ajouté à la concentration de 40 mM. Condition 3 : Méthanol ajouté à la concentration de 40 mM + H2/CO2 (80/20) à une pression de 2 bars car c'est la pression optimale de la majorité des méthanogènes utilisant ce substrat : H2/CO2 (80/20)- Condition 4 : H2/CO2 (80/20) à une pression de 2 bars sans méthanol. Aucune production de méthane n'a été enregistrée dans les conditions 1, 2 et tandis qu'une légère production de méthane a été détectée par chromatographie en phase gazeuse un mois après l'inoculation pour les conditions 3 et 4 sans que la culture évolue de façon remarquable. Les tubes correspondant à cette production de méthane ont été ensuite repiqués dans des roll tubes contenant le même milieu de base avec les mêmes substrats des conditions 2 et 3 c'est-à-dire en présence de méthanol que les inventeurs suspectaient alors d'être une substance nécessaire à la croissance, solidifiés avec 0.08g d'agar. Ces tubes ont été préparés selon la technique d'Hungate (13) []. Une faible production de méthane a été observée 3 mois après inoculation dans les tubes sous la condition 2 avec apparition de quelques colonies blanches de forme irrégulière. Plusieurs colonies ont été repiquées en milieu liquide, mais la production de méthane est restée faible et n'était détectable que plusieurs semaines après le repiquage correspondant à un très faible inoculum, trop faible pour permettre par exemple le dépôt de la souche dans des collections de dépôt. Il a donc été nécessaire de réaliser d'autres modifications dans le milieu de base, d'une part, et dans les substrats de supplémentation après autoclavage ou conditions de culture, d'autre part. Après un grand nombre essais avec des changements des milieux de culture et des changements de conditions de culture, les inventeurs ont pu déterminer un milieu de culture et des conditions de culture de l'Archaea Methanomassi/iicoccus /uminyensis, permettant d'obtenir une souche (clone B10T) déposée sous le numéro DSM 24529, vérifiant les conditions d'admissibilité et de viabilité dans une collection de dépôt de microorganismes selon le traité de Budapest (DSMZ Allemagne). En particulier cette souche permettait une production de méthane rapide et importante qui démarre 48 heures après inoculation et atteint son maximum entre le 5ème et le 10ème jour. Les inventeurs ont fait varier la pression et le milieu gazeux de culture. Mais surtout il a été nécessaire de compléter le milieu de base par l'addition de Sélénite et tungstate de sodium avant autoclave et addition de Méthanol (40mM) après autoclave. Les inventeurs ont donc commencé par utiliser un milieu de base contenant des constituants de bases communs à toutes les Archaea méthanogènes cultivées précédemment. Les essais ont amené les inventeurs à tester un milieu de base tiré du milieu 119 (http://www.dsmz.de, tableau 4) qui est un milieu spécifique au genre Methanobrewbacter, à titre de milieu de base, la production de méthane était plus importante que celle obtenue avec le premier milieu de base mais encore insuffisante. En particulier, les inventeurs ont testé l'ajout d'une solution de Sélénite et tungstate de sodium sur plusieurs milieux de base précédent sous différents milieux atmosphère gazeuse et pression notamment à 1, 2 et 2,5 bars. Seuls les milieux additionnés de Sélénite et tungstate de sodium sous une atmosphère contenant plus de 500/0 d'hydrogène à une pression inférieure à 2 bars ont donné une production de méthane détectable en seulement 7 jours après inoculation. Le milieu 119 complémenté par du méthanol et les sels de tungstène et sélénium et conditions de culture ci-dessus permettait d'établir la nouvelle Archaea en culture. Le milieu de culture optimal dérivé du milieu 119 contenait en g/L: KH2PO4 (0.5), MgSO4 x 7H2O (0.4), NaCl (5), NH4CI (1), CaCl2 x 2 H2O (0.05), Na-acétate (1.6), cystéine-HCI (0.5), extrait de levure (1), trypticase peptone (1), solution d'oligo-éléments de Widdel (1 ml/L), 2 mL/L de solution de Sélénite-Tungstate (NaOH 0.4 g/L, Na2SeO3 2 mg/L, Na2WO4.5H2O 4 mg/L), resazurine (0.001 g/L) et de l'eau distillée (qsp); le pH est ajusté à 7.5 avec du KOH (10 M) avant autoclavage. Le milieu est porté à ébullition sous N2 gaz pour éliminer le maximum d'oxygène et refroidit à température ambiante. Le milieu est distribué dans des tubes Hungate de 5 ml ou dans des flacons en anaérobiose obtenue par le mélange N2/CO2 (80:20, v/v) à la pression atmosphérique. Le rajout d'un mélange N2+CO2 dans des cultures de microorganismes permet, de façon connue, d'établir l'anaérobiose et fournir le CO2 aux anaérobies qui le métabolisent comme source de carbone. Les tubes et/ou flacons sont ensuite autoclavés pendant 45 minutes à 110 °C. Après autoclavage, le milieu est supplémenté par du NaHCO3 (4 g/I), du Na2S x 9H2O (0.5 g/L), du Na-formate (2 g/I) et de 10 ml/I d'une solution de vitamines de Balch (Balch et al., 1979); enfin, le méthanol est rajouté (40 mM) avec un mélange gazeux composé de H2/CO2 (80/20) à une pression de 1 bar seulement constituant l'atmosphère à la surface de la culture Le mélange gazeux composé par du H2/CO2 (80/20) à 1 bar de pression est introduit dans la culture en barbotage par une aiguille stérile jusqu'à disparition totale des bulles, le contenu du tube est alors à 1 bar de pression de H2/CO2 (80/20). Une fois inoculé (100/0 vol), le milieu est incubé à 37°C sous agitation. La production de méthane démarre 48 heures après inoculation et la phase exponentielle de croissance est atteinte entre le 7ème et 10ème jour après l'inoculation. Cinq souches de cette Archaea ont été établies en culture dans des conditions autorisant leur dépôt en collection, à savoir la collection de dépôt de microorganismes DSMZ (Allemagne) sous le numéro DSM 24529 dans les conditions de viabilité et accessibilité conformes au traité de Budapest. Cette souche peut être cultivée et sous-cultivée par repiquage de manière indéfinie dans le temps, par repiquage de 1/5ème d'une culture, chaque sous-culture arrivant en phase exponentielle avec dégagement de méthane d'au moins 10 pM et possibilité de visualisation au microscope des Archaea de forme sphériques de 0,5 à 1 microns au bout d'au plus 15 jours, en pratique au bout de 5 jours. Le dégagement de méthane peut être quantifié par une méthode appropriée par chromatographie en phase gazeuse, notamment telle que décrite dans BARREDO et al. [18]26 Ladite Archaea présente une morphologie sphérique de plus petite taille que 15 les autres Archaea M.smithii et M.stadtmanae. Exemple 3 : Séquence du gène 16S de l'ADNr complet de M. /uminyensis La nouvelle souche d'Archaea M. /uminyensisa été inoculée dans un volume de 250 mL du milieu de culture liquide et cultivée jusqu'à obtention d'une culture visible à l'oeil nu sous forme d'un trouble du milieu, l'ADN a été ensuite extrait comme 20 précédemment décrit [15] à partir du culot obtenu par centrifugation de la culture à 13,000 rpm pendant 15 min à température ambiante. Le séquençage de l'ADN génomique de M. /uminyensis a été réalisé par pyroséquençage à l'aide d'un appareil 454-Roche GSFLX comme décrit précédemment [17]. Les inventeurs ont pu ensuite extraire des contigs de la séquence complète du génome de M. /uminyensis, la 25 séquence complète SEQ. ID. n°1 du gène 16S rADN de M. /uminyensis, de 1 434 pb, telle que décrite dans le listage de séquences annexé à la description. Tableau 1 : Organisme(a) Cible Séquence (5'-3') des amorces et sondes (bp) M. sinithi/ 16S rDNA Smit.16S-740F, 5'-CCGGGTATCTAATCCGGTTC-3' 123 M. stadtmanae 16S rDNA Smit.16S-862R, 5'-CTCCCAGGGTAGAGGTGAAA-3' FAM (MGB) 97 Smit.16S FAM, 5'-CCGTCAGAATCGTTCCAGTCAG-3' Stadt 16SF, 5'-AGGAGCGACAGCAGAATGAT-3' M. /uminyensis 16S rDNA Stadt_16SR, 5'-CAGGACGCTTCACAGTACGA-3' FAM (Tagman) 79 Stadt_16SFAM, 5'-TGAGAGGAGGTGCATGGCCG-3' B10-dir, 5'-GTTCGTAGCCGGTCTGGTAA-3' bacteria consensus 16S rDNA B10-rev, 5'-CCAAGTCTGGCAGTCTCCTC-3' VIC (Tagman) 327 B10-VIC, 5'-TCGGGAAGCTTAACTTTCCGACTTCC-3' Bact 8FM, 5'-AGAGTTTGATCMTGGCTCAG-3' Bact515R, 5'-TTACCGCGGCKGCTGGCAC-3' VIC (Tag man) Bact338K, 5'-CCAKACTCCTACGGGAGGCAGCAG-3' Archaea consensus(b) 16S rDNA TArchaea2-dir, 5'-AGCCGCCGCGGTAAYAC-3' 461 T Insert amplification(`) 16S rDNA Trrchaea-rev2, 5'-CYGGCGTTGAVTCCAATT-3' N730 M13d, 5'-CAGGAAACAGCTATGAC-3' M 13r, 5'-GTAAAACGACGGCCAG-3' Tableau 2 : Liste des microbes testés Espèces Bacteroides fragi/is Salmon//a enterica arizonae Streptococcus pyogenes Lactococcus p/antarum Shige//a boyd// Streptococcus ga//o/yticus Enterococcus faeca/is Klebs/e//a oaytoca Pseudomonas aeruginosa Streptococcus entericus Staphy/ococcus aureus Geme//a morbi//orum Corynebacterium jeikeium Enterococcus ga//inarum Bacteroides thetaiotaomicron Streptococcus ora/is Enterococcus faecium Streptococcus aga/actiae Acinetobater haemo/yticus K/uyvera ascorbata Klebs/e//a pneumoniae Mycobacterium avium Enterobacter cancerogenus Yersinia entero/itica Enterobacter cloacae Mycobacterium tubercu/osis Pro videncia stuartii Ha/obacter/um sp Proteus mirabi/is Methanosarc/na acetivorans Propiombacterium acnes Su/fo/obus so/fataricus Bifdobacterium Aeropyrum pern/x Escherichia hermanii Methanobrevibacter ora/is Citrobacter freundii Methanobrevibater smithii Citrobacter koseri Methanosphaera stadtmanae Escherichia col/ Camp//obacter jejuni Salmon//a enterica enterica Tableau 3, : Composition du milieu 1 de Balch (a) 50m1 (b) 50m1 (c ) 10m1 ( d) 10m1(e) 0.002g (0 5g (g) 2,5g (h)) 2,5g (i) 2g a) 2g (k) 0,5g (1) 0,5g Les ingrédients sont rajoutés à de l'eau distillée pour avoir un volume final de 1 litre. La cystéine et le Na2S sont rajoutés après barbotage du milieu avec un mélange gazeux 80%N2-20%CO2, la phase gazeuse finale du tube est composée d'un mélange 80%H2-20%CO2. (a) :)Contient 6g de KH2PO4 par litre d'eau distillée. (b) :Contient en gramme par litre d'eau distillée: KH2PO4 (6), «NH4)2504 (6), NaCI (12), MgSO4.7H2O (2,6), CaC12.2H2O (0,16). (c) Contient en gramme par litre d'eau distillée (pH ajusté à 7 avec KOH) : acide nitriloacétique (1,5), MgSO4.7H2O (3), MnSO4.2H2O (0,5), NaCl (1), FeSO4.7H2O (0,1), CoSO4 ou CaCl2 (0,1), CaC12.H2O (0,1), ZnSO4 (0,1), CuSO4.5H2O (0,01), Na2Mo04.2H2O (0,01) ; dissoudre l'acide nitriloacétique avec du KOH (pH 6,5) puis rajouter les autres minéraux. (d) : Contient en milligramme par litre d'eau distillée les vitamines suivantes : biotine (2), acide folique (2), hydrochloride de pyridoxine (10), hydrochloride de thiamine (5), riboflavine (5), acide nicotinique (5), pantothénate de DL-calcium (5), vitamine B12 (0,1), Acide p-aminobenzo que (5), acide lipoique (5). (e) :FeSO4 7H2O; (f) : NaHCO3; (g) :Na acétate; (h) : Na formate; (i) :extrait de levure DIFCO; (j) : trypticase BBL; (k) : hydrochlorure de L-cystéine; (1) :Na2S, 9H2O 20 Tableau 4 : Milieu 119 Quantité par litre de H20 KH2PO4 0,5 g MgSO4 x 7H2O 0,4 g NaCl 5 g NH4CI 1 g CaCIZ x 2 H20 0,05 g Na-acétate 1,6 g Cystéine-HCI 0,5 g Extrait de levure 1 g Trypticase peptone 1 g Resazurine 0,001 g Solution d'oligo-éléments de Widdel 1 mL NaHCO3 4 g Na2S x 9H2O 0,5 g Na-formate 2 g Vitamines de Balch 10 mL 21 Tableau 5 : Milieu E1 Quantité par litre de H20 KH2PO4 0,3 g K2HPO4 0,3 g NaCl 1 g NH4CI 1 g CaCIZ x 2 H20 0,1 g KCI 0,1 g MgCIZ x 6 H20 0,5 g Extrait de levure 1 g Cystéine-HCI 0,1 g resazurine 0,001 g Solution d'oligo-éléments de Balch 2,5 mL NaHCO3 4 g Na2S x 9H2O 0,5 g Na-formate 2 g Vitamines de Balch 10 mL Méthanol 40 mM Tableau 6 : Solution d'oligo-éléments de Widdel Quantité pour 1 litre d'eau distillée HCI 25% 10 mL FeCIZ x 4HZO 1,5 g CoCIZ x 6H2O 190 mg MnCIZ x 4H2O 100 mg ZnCIZ 70 mg H3BO3 62 mg Na2MoO4 x 2H2O 36 mg NiCIZ x 6H2O 24 mg CuCIZ x 2H2O 17 mg Références bibliographiques 1. 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High prevalence of Methanobrevibactersmithn and Methanosphaera stadtmanae detected in the human gut using an improved DNA detection protocol. PLoS One. 2009;4(:e7063). 16. Boyer M, Madoui MA, Gimenez G, La Scola B, Raoult D. Phylogenetic and 10 phyletic studies of informational genes in genomes highlight existence of a 4 domain of life including giant viruses. PLoS One. 2010;5:e15530. 17. Raoult, D., S. Audic, C. Robert, C. Abergel, P. Renesto, H. Ogata, B. La Scola, M. Suzan and J. M. Claverie 2004. The 1.2-megabase genome sequence of Mimivirus. Science 306: 1344-1350. 15 18. Barredo MS, Evison LM. Effect of propionate toxicity on methanogenenriched sludge, Methanobrevibacter smithii, and Methanospirillum hungatii at different pH values. Appl Environ Microbiol. 1991 3un;57(6):1764-9
La présente invention concerne la culture et la détection d'une nouvelle Archaea méthanogène, dénommée Methanomassiliicoccus luminyensis isolée et établie en culture à partir d'échantillons de selles humaines, ainsi que des milieux de cultures spécifiques et des procédés de préparation du dit milieu de culture, ainsi qu'un procédé de détection par amplification enzymatique de type PCR de ladite Archaea.
1. Archaea Methanomassi/iicoccus /uminyensis isolée et établie en culture, comprenant la séquence spécifique du gène 16S de l'ADN ribosomal SEQ. ID. n°1 du listage de séquences ou une séquence complémentaire. 2. Archaea selon la 1, telle que déposée à la collection de dépôt de microorganismes DSMZ (Allemagne) sous le numéro DSM 24529. 3. Milieu de culture stérilisé utile pour la culture d'une Archaea selon la 1 ou 2, comprenant un milieu de base de culture d'Archaea méthanogène caractérisé en ce qu'il comporte en outre : a- du méthanol, et b- un sel de tungstène et/ou un sel de sélénium. 4. Milieu de culture selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend : a- du méthanol, et b- un sel de tungstène et un sel de sélénium. 5. Milieu de culture selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le méthanol est présent à une concentration de 1 à 100 mM, de préférence 10 à 50 mM. 6. Milieu de culture selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que ledit sel de tungstène est présent à une concentration de 0,3 à 3 M, de préférence 0,5 à 1,5 M. 7. Milieu de culture selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que ledit sel de sélénium est présent à une concentration de 0,2 à 2 M, de préférence 0,5à1M. 8. Milieu de culture selon l'une des 3 à 7 caractérisé en ce que ledit milieu de base comprend au moins :- plusieurs sources de carbone et d'azote , de préférence choisies parmi un extrait de levure, un sel d'acétate et une peptone trypsique, - une source de phosphore , de préférence un sel de phosphate, - une source d'azote, de préférence un sel d'ammonium, - au moins un sel de chacun des métaux K, Mg, Na et Ca, - une substance réductrice, plus particulièrement choisie parmi la cystéine-HCI et Na2S - une substance tampon régulateur de pH pour ajuster le pH de 7 à 8, - des oligoéléments, de préférence des sels choisis parmi des sels de B, Fe, Cu, Zn, Mn, Co, Ni et Mo, de préférence encore des oligoéléments du milieu de WIddel, - des vitamines, de préférence les vitamines du milieu de Balch, et - de préférence, une substance colorante de contrôle de l'anaérobie , de préférence la résazurine. 9. Milieu de culture selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce qu'il contient ledit milieu de base comporte les espèces suivantes : KH2PO4, MgSO4, NaCl, NH4CI, CaCl2.2H20, Na COOCH3 cystéine, extrait de levure, trypticase peptone, NaOH, Na2S, NaHCO3 , Na HCO2, Na2SeO3, Na2WO4.5H20 ,des oligoéléments de widdel, des vitamines de Balch et de préférence résazurine; le pH étant ajusté à 7.5 avec du KOH. 10. Milieu de culture selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte outre ledit milieu de base: a- du méthanol à la concentration de 10 à 100 mM, de préférence 40 mM, et b- un sel de Nat SeO3 à une concentration de 1 à 10 mg/I, de préférence 2 mg/L, et c- un sel de Na2WO4 .5H20 à la concentration de 1 à 10 mg/I, de préférence 4mg/L. 11. Procédé de préparation d'un milieu de culture stérilisé selon l'une 3 à 10, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles: 1- on stérilise dans un autoclave undit milieu de culture d'Archaea incomplet ne contenant pas les composants susceptibles d'être dégradé dans un autoclave comprenant le méthanol, lesdites vitamines ,les sels de sodium labiles comprenant Na HCO3, Na HCO2 et Na2S, de préférence dans un autoclave une température supérieure à 100°C pendant au moins 15 mn, et 2- on chasse l'oxygène, de préférence en portant ledit milieu de culture à ébullition sous une atmosphère d'azote, et 3- on place ledit milieu de culture stérilisé incomplet sous une atmosphère d'anaérobie, et 4- On le refroidit à température ambiante et on ajoute dans ledit milieu de culture incomplet, lesdits composants susceptibles d'être dégradé par stérilisation dans un autoclave comprenant le méthanol, les dites vitamines, sels de sodium labiles comprenant Na HCO3, Na HCO2 et Na2S. 12. Procédé de culture d'une Archaea avec un milieu de culture selon l'une des 3 à 10 dans lequel on réalise les étapes successives suivantes : 1- on inocule un échantillon biologique susceptible de contenir une dite Archaea dans ledit milieu de culture en anaérobie, de préférence sous atmosphère d'azote, et 2- on place ledit milieu de culture sous une atmosphère d'anaérobiose et contenant au moins 50% d'hydrogène à une pression inférieure à 2 atm, et 3- on réalise une incubation à une température de 20 à 40°C, de préférence à 37°C, pour atteindre une phase de croissance exponentielle avec dégagement de méthane en 'au moins 5 jours, de préférence pas plus de 15 jours. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que à l'étape 2 ledit milieu de culture est placé sous une atmosphère composée H2/CO2 dans une proportion volumique de 80/20 à une pression de 1 atm. 14. Procédé de détermination de la présence d'une Archaea dans un échantillon biologique, de préférence dans un échantillon de selles animales ou humaines selon la 1 ou 2 ou d'une Archaea cultivée selon le procédé de l'une des 11 ou 12 caractérisé en ce que l'on extrait l'ADN dudit échantillon biologique et on détecte et de préférence on quantifie spécifiquement l'ADN de ladite Archaea par amplification enzymatique du type PCR de préférence du type PCR en temps réel avec un couple d'amorces et de préférence une sonde, de séquences tirées du gène 16S ADNr de séquence SEQ.ID N°1. 15. Procédé selon la 14 caractérisé en ce qu' on met en oeuvre undit couple d'amorces et de préférence une dite sonde de séquences choisies parmi les séquences suivantes et séquences complémentaires tirées du gène 16S ADNr: Amorce 5' directe :SEQ.ID. N° 2 = 5'-GTTCGTAGCCGGTCTGGTAA-3' Amorce 3' inverse : SEQ.ID. N° 3 = 5'-CCAAGTCTGGCAGTCTCCTC-3' Sonde : SEQ.ID.N°4 = 5'-TCGGGAAGCTTAAC 1 I 1 CCGACTTCC-3' 16. Procédé selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que on réalise au préalable une amplification enzymatique du type PCR de préférence du type PCR en temps réel , spécifiquement de l'ADN de toutes Archaea contenues dans ledit ADN extrait de l'échantillon avec un couple d'amorces consensus de séquences choisies parmi les séquences suivantes et séquences complémentaires tirées du gène 16S ADNr : Amorce 5' directe :SEQ.ID. N° 5 =5'-AGCCGCCGCGGTAAYAC-3' Amorce 3' inverse : SEQ.ID. N° 6 = 5'-CYGGCGTTGAVTCCAATT-3'. 17. Kit de détection d'une Archaea selon l'une des 1 ou 2 pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des 13 à 15 caractérisé en ce qu'il comprend :- un dit milieu de culture de préférence lyophilisé ou solide, et - des réactifs de mise en oeuvre d'une amplification enzymatique d'ADN de type PCR, et - des oligonucléotides constituants des dites amorces et sonde tirées de 5 SEQ.ID.N°1, de préférence choisies parmi SEQ.ID.N°2 à 6.
C
C12
C12N,C12Q
C12N 1,C12Q 1
C12N 1/00,C12Q 1/04,C12Q 1/68
FR2979147
A1
PROCEDE D'INTERROGATION D'UN CAPTEUR DIFFERENTIEL DE TYPE ACOUSTIQUE A DEUX RESONANCES ET DISPOSITIF METTANT EN ŒUVRE LE PROCEDE D'INTERROGATION
20,130,222
La présente invention concerne un procédé d'interrogation d'un capteur différentiel présentant au moins deux résonances ayant une sensibilité propre à un ou plusieurs phénomènes à caractériser. La présente invention concerne également un dispositif mettant en oeuvre un tel procédé. Elle s'applique notamment à des capteurs différentiels passifs formés par une paire de résonateurs. Ces résonateurs peuvent avantageusement être de type acoustique à ondes de surface ou de volume. Un capteur différentiel peut être formé par une paire de résonateurs, chacun des résonateurs pouvant être réalisé par le dépôt de microstructures sur la surface d'un substrat piézoélectrique. De tels résonateurs appartiennent à la famille des composants de type acoustique à ondes de surface, communément désignés composants "SAW", suivant l'acronyme correspondant à la terminologie anglaise "Surface Acoustic Wave", ou à ondes de volume, communément désignés suivant l'acronyme "BAW" correspondant à la terminologie anglaise "Bulk Acoustic Wave". La présente invention concerne des capteurs différentiels sensibles à différents paramètres physiques, par exemple la température ou la pression. Les résonateurs SAW et BAW présentent l'avantage de pouvoir être interrogés à distance, mais également de ne pas requérir une alimentation en énergie. Pour la suite, il sera fait référence à l'interrogation d'un capteur SAW ou BAW, pour désigner le recueil des informations relatives à la mesure d'un paramètre physique. D'une manière typique, les capteurs SAW, par exemple, peuvent être réalisés par le dépôt de motifs métalliques sur le substrat piézoélectrique, le matériau piézoélectrique pouvant par exemple être constitué de quartz (SiO2), de niobate de lithium (LiNbO3) ou de tantalate de lithium (LiTaO3). Un résonateur peut par exemple être constitué de transducteurs interdigitaux, autour desquels sont répartis des réflecteurs et des électrodes. Des signaux électromagnétiques radiofréquence peuvent entraîner la génération d'une onde acoustique de surface, ou onde de Rayleigh, par les transducteurs, l'onde acoustique se propage alors au sein du réseau d'électrodes et de réflecteurs, et les transducteurs réémettent un signal radiofréquence qui peut être capté par une antenne, et analysé par des moyens appropriés. Par construction, un résonateur offre une fréquence propre de résonance, dépendant notamment de la configuration physique du résonateur et du choix des matériaux qui le constituent. La fréquence propre de résonance d'un résonateur est également dépendante des paramètres physiques environnants, tels que la température ou la pression. Une structure différentielle permet par exemple de réaliser la mesure d'un paramètre spécifique, en s'affranchissant de l'influence simultanée d'autres paramètres physiques. Une telle structure permet en outre un étalonnage aisé du capteur. Dans une structure différentielle, un des deux résonateurs est communément désigné résonateur de référence, l'autre résonateur étant désigné résonateur de mesure. La mesure du paramètre physique considéré s'effectue par une appréciation de la différence entre les fréquences propres de résonance des deux résonateurs formant le capteur différentiel. Dès lors, il est préférable que les résonateurs formant le capteur différentiel soient configurés de sorte que leurs fréquences de résonance respectives se situent dans des bandes de fréquences distinctes, et que la différence des deux fréquences de résonance définisse une fonction bijective du paramètre physique mesuré, de manière à ce qu'une relation biunivoque permette la réalisation de la mesure. L'interrogation d'un capteur différentiel est le procédé par lequel un dispositif d'interrogation émet un signal radiofréquence approprié à destination du capteur, le signal radiofréquence étant alors perçu par le capteur différentiel via une antenne radiofréquence de réception, et donnant lieu à la propagation d'une onde acoustique de surface (ou onde de volume, dans le cas de dispositifs de type BAW), celle-ci étant à son tour traduite en un signal radiofréquence réémis via une antenne d'émission, cette dernière pouvant être formée par l'antenne de réception précitée, le signal radiofréquence ainsi réémis pouvant alors être recueilli et analysé par le dispositif d'interrogation. Le signal d'interrogation émis peut se présenter sous la forme d'une brève impulsion radiofréquence. D'une manière typique, les signaux radiofréquence précités se situent dans une bande de fréquences désignée ISM, suivant le sigle désignant la terminologie anglaise "Industrial, Scientific, Medical". Une première bande ISM se situe autour de la fréquence de 434 MHz, avec une largeur de bande de 1,7 MHz. Cette bande de fréquences est particulièrement avantageuse, notamment en raison du taux de pénétration des signaux qu'elle procure, dans des milieux diélectriques au sein desquels les capteurs peuvent être utilisés. Cependant la bande passante relativement faible est notamment préjudiciable au rapport signal à bruit, et partant à la distance maximale d'interrogation. Ce phénomène est d'autant plus significatif pour des capteurs différentiels, pour lesquels les bandes de fréquences dans lesquelles sont comprises les gammes de valeurs de fréquence de résonance des résonateurs qui les constituent, doivent être distinctes, ainsi que cela est explicité précédemment. Une problématique de fond liée à l'interrogation de capteurs SAW repose ainsi sur le rapport signal à bruit procuré par le procédé d'interrogation. Des solutions connues de l'état de la technique permettent l'interrogation de résonateurs SAW. Selon une première technique connue, décrite dans la publication « Friedt, J.-M. ; Droit, C. ; Martin, G. ; Ballandras, S. "A wireless interrogation system exploiting narrowband acoustic resonator for remote physical quantity measurement", Rev. Sci. Instrum. Vol. 81, 014701 (2010) », l'interrogation peut être réalisée par un balayage en fréquence du signal d'interrogation d'encombrement spectral inférieur à la largeur de la résonance, autour de la fréquence propre de résonance du premier résonateur d'une part, et du deuxième résonateur d'autre part, suivi d'une analyse de la puissance du signal reçu en écho, les fréquences d'émission pour lesquelles la puissance du signal reçu est maximale déterminant alors les deux fréquences propres de résonance recherchées. Un commutateur radiofréquence peut permettre d'alterner des phases d'émission et des phases d'écoute. Cette première technique présente notamment l'inconvénient de requérir des détecteurs de puissance de large bande, ces dispositifs étant relativement complexes et coûteux. Selon une deuxième technique connue et décrite dans la publication « Hamsch, M. ; Hoffmann, R. ; Buff, W. ; Binhack, M. ; Klett, S. ; "An interrogation unit for passive wireless SAW sensors based on Fourier transform Ultrasonics, Ferroelectrics and Frequency Control", IEEE 5 Transactions on, Nov. 2004 », l'interrogation peut être réalisée par un balayage en fréquence d'un signal d'interrogation d'encombrement spectral plus important que la largeur de résonance du capteur, dans une gamme de fréquences couvrant les deux fréquences propres de résonance des résonateurs, suivi d'une conversion analogique-numérique du signal reçu en 10 écho, permettant de réaliser une transformée de Fourier rapide et une extraction du spectre de ce signal, duquel peuvent être déduites les deux fréquences propres de résonance recherchées. Cette deuxième technique présente notamment l'inconvénient de requérir des moyens de calcul importants. 15 Un but de la présente invention est de pallier au moins les inconvénients précités, en proposant un procédé d'interrogation de capteurs différentiels offrant un bon rapport signal à bruit, une bonne précision de mesure, sans requérir des moyens de calcul complexes. 20 Un autre avantage de l'invention est que celle-ci peut aisément être mise en oeuvre via un dispositif de type radio-modem disponible sur le marché pour un coût raisonnable, et non dédié spécifiquement à ce type d'applications. 25 A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'interrogation d'un capteur comportant aux moins deux résonateurs dont la fréquence propre de résonance est dépendante d'un paramètre physique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'émission d'un signal électromagnétique dont la fréquence est variée dans une bande de 30 fréquences par pas de valeur déterminée, d'une valeur minimale prédéterminée à une valeur maximale prédéterminée, la bande de fréquences étant découpée en deux sous-bandes de fréquences, chaque sous-bande de fréquence contenant au moins les valeurs attendues respectivement de chaque fréquence propre de résonance des deux 35 résonateurs ; une étape de recueil d'un signal reçu en écho après une durée déterminée après l'émission réalisée à l'étape d'émission, pour chaque fréquence du signal électromagnétique émis ; une étape de transposition du signal reçu en écho en basse fréquence par mélange avec un signal radiofréquence dont la fréquence égale la fréquence du signal 5 électromagnétique émis ; une étape de filtrage permettant d'éliminer les fréquences hautes du signal mélangé à l'étape de transposition, une étape de détermination de la différence entre les fréquences propres de résonance respectives desdits deux résonateurs, à partir du maximum d'inter-corrélation des caractéristiques de niveau du signal reçu en écho pour chaque sous-10 bande de fréquences en fonction de la fréquence du signal électromagnétique émis. Dans un mode de réalisation de l'invention, le maximum d'inter- corrélation peut être défini par la valeur maximale du coefficient d'inter- m corrélation défini suivant la relation : X''(t)= Isl(k)s2(k -t), dans laquelle k=-M 15 t désigne un écart de fréquence, si désigne le niveau du signal reçu dans la première sous-bande de fréquences, et s2 désigne le niveau du signal reçu dans la seconde bande de fréquences, M désignant un nombre de points de fréquences d'interrogation dans une sous-bande de fréquences, la seconde sous-bande de fréquences supposée contenir au moins la seconde 20 fréquence de résonance comprenant N-M points, N étant le nombre total de points de fréquences d'interrogation. Dans un mode de réalisation de l'invention, la sous-bande la plus étroite peut être complétée par des zéros pour les points de fréquences d'interrogation situés en dehors de la bande de mesure, de manière à ce que 25 le nombre de points de fréquences soit identique pour les deux sous-bandes de fréquences. Dans un mode de réalisation de l'invention, ladite différence entre les fréquences propres de résonances peut être déterminée suivant la relation : f2 -f1 = (t +M).31 , t désignant l'écart de fréquence pour lequel le coefficient 30 d'inter-corrélation est maximal. La présente invention a également pour objet un procédé d'interrogation d'un capteur comportant aux moins deux résonateurs dont la fréquence propre de résonance est dépendante d'un paramètre physique comprenant une étape d'émission d'un signal électromagnétique dont la fréquence est variée dans une bande de fréquences par pas de valeur déterminée, d'une valeur minimale prédéterminée à une valeur maximale prédéterminée ; une étape de recueil d'un signal reçu en écho après une durée déterminée après l'émission réalisée à l'étape d'émission, pour chaque fréquence du signal électromagnétique émis ; une étape de transposition du signal reçu en écho en basse fréquence par mélange avec un signal radiofréquence dont la fréquence égale la fréquence du signal électromagnétique émis ; une étape de filtrage permettant d'éliminer les fréquences hautes du signal mélangé à l'étape de transposition ; une étape de détermination de la différence entre les fréquences propres de résonance respectives desdits deux résonateurs, à partir du maximum d'auto-corrélation de la caractéristique de niveau du signal reçu en écho. Dans un mode de réalisation de l'invention, la caractéristique de niveau du signal reçu en écho peut être formée par la caractéristique de 15 l'amplitude de la composante en phase dudit signal reçu. Dans un mode de réalisation de l'invention, la caractéristique de niveau du signal reçu en écho peut être formée par la caractéristique de l'amplitude de la composante de quadrature dudit signal reçu. Dans un mode de réalisation de l'invention, le procédé d'interrogation 20 peut comprendre une étape d'ajustement ramenant la ligne de base des caractéristiques de niveau du signal reçu en écho à une valeur constante. Dans un mode de réalisation de l'invention, ladite valeur constante peut être nulle. La présente invention a également pour objet un dispositif 25 d'interrogation caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé d'interrogation selon l'une quelconque des revendications précédentes, le dispositif d'interrogation comprenant au moins un commutateur radiofréquence, un générateur de signaux radiofréquence contrôlé par le commutateur radiofréquence et émettant les signaux d'interrogation à ladite 30 fréquence variable, une antenne d'émission, une antenne de réception recevant les signaux en écho, un module d'amplification amplifiant les signaux reçus par l'antenne de réception, un mélangeur mélangeant le signal reçu en écho amplifié et un signal périodique à ladite fréquence variable, un filtre passe-bas relié à une sortie du mélangeur, des moyens de stockage stockant le niveau du signal mélangé et filtré, des moyens de calcul et d'analyse déterminant ledit maximum d'inter-corrélation ou d'auto-corrélation. Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'interrogation peut être formé par un dispositif de type radio-modem. Les modes de réalisation de l'invention présentés ci-après s'appliquent à des capteurs différentiels de type SAW ou BAW. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la 10 lecture de la description, donnée à titre d'exemple, faite en regard des dessins annexés qui représentent : la figure 1, des courbes illustrant la réponse impulsionnelle d'un capteur SAW ou BAW différentiel en fonction de la 15 fréquence d'une impulsion radiofréquence émise ; la figure 2, des courbes illustrant la réponse spectrale d'un capteur SAW différentiel en fonction de la fréquence d'une impulsion radiofréquence émise, et les courbes en résultant après un traitement approprié ; 20 la figure 3, un logigramme illustrant un procédé d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 4, un logigramme illustrant un procédé d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, selon un exemple de 25 réalisation de l'invention ; la figure 5, un schéma illustrant de manière synoptique, un dispositif d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, dans un exemple de réalisation de l'invention ; la figure 6, un schéma illustrant de manière synoptique, un 30 dispositif d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, formé par un radio-modem. Par un balayage par un pas de fréquence Af de la fréquence f d'un signal radiofréquence impulsionnel d'interrogation, il est possible d'exciter un 35 résonateur, l'encombrement spectral de l'impulsion radiofréquence émise étant par exemple inférieur à la largeur à mi-hauteur du résonateur, centrée sur la fréquence du signal d'interrogation f. La fraction d'énergie de l'impulsion émise recouvrant la fonction de transfert du résonateur excite un mode acoustique, permettant au résonateur d'accumuler de l'énergie. En fin d'émission, le résonateur envoie en écho un signal d'autant plus puissant que le recouvrement spectral est important, la puissance étant maximale lorsque la fréquence f correspondant à la fréquence propre de résonance fo du résonateur. Selon la présente invention, il est proposé de porter le signal radiofréquence reçu en écho à une fréquence plus basse par un mélange avec un signal radiofréquence dont la fréquence est égale à la fréquence f de l'impulsion radiofréquence émise. Le mélange de fréquences génère un battement entre la fréquence f d'émission et la fréquence propre de résonance fo du résonateur, dont l'expression temporelle peut se formuler suivant la relation suivante : signal = sin((f ± f o)t) (1). Les fréquences f et fo correspondent respectivement à des fréquences 20 angulaires w et wo. Ainsi, la relation (1) ci-dessus peut également s'écrire sous la forme suivante : signal = cos((w+ o. )t)+ cos( (co - o. )t) (2). En ne conservant que la composante de basse fréquence du signal issu du mélange, c'est-à-dire le terme dans chacune des relations (1) et (2) 25 ci-dessus ne comprenant que la composante différentielle de fréquences ou de fréquences angulaires, et en considérant un instant temporel déterminé, il est possible de représenter la caractéristique du niveau de ce signal, en terme de puissance ou d'amplitude moyenne, en fonction de la fréquence émise f. En pratique, un mélangeur peut permettre le mélange des 30 fréquences, et le signal de sortie du mélangeur peut être filtré par un filtre passe-bas de fréquence de coupure appropriée ; l'instant temporel déterminé peut être choisi à une durée déterminée après le début ou la fin de l'impulsion radiofréquence, cette durée étant choisie de manière optimale, afin que le signal d'écho reçu soit exploitable au mieux, c'est-à-dire 35 typiquement à une durée postérieure à un phénomène de saturation d'un étage de réception, et suffisamment précoce pour contenir un maximum d'information utile. Dans les exemples décrits ci-après, l'instant déterminé est choisi à une durée de 13 ps après le début de la fenêtre d'écoute du signal d'écho. Cette valeur n'est pas limitative de la présente invention, et correspond à une configuration expérimentale particulièrement favorable mais ne représente pas un compromis de mesure unique, et à ce titre peut être modifiée pour toute autre optimisation spécifique. Des exemples de réalisation d'un dispositif d'interrogation selon la présente invention sont décrits ci-après, en référence aux figures 5 et 6. Dans le cas d'un capteur SAW différentiel tel que décrit précédemment, comportant deux résonateurs de fréquences propres de résonance respectives désignées f1 et f2, il est possible de varier la fréquence émise f au moins entre une première fréquence minimale fimin et une première fréquence maximale f - lmax, puis entre une seconde fréquence minimale f2min et une seconde fréquence maximale f -2max, de manière à couvrir toutes les valeurs que les fréquences propres de résonance f1 et f2 des deux résonateurs peuvent prendre au sein du système auquel ceux-ci sont intégrés. Un exemple de la caractéristique niveau / fréquence ainsi obtenue est présenté sur la figure 1. Le paramètre physique mesuré dans les exemples décrits est la température. Bien sûr, la présente description peut être transposée à des cas où d'autres paramètres physiques sont mesurés, tels que la pression, des contraintes ou encore un couple. La figure 1 présente une première courbe 10, en pointillés, représentant le niveau du signal mélangé et filtré précité, en fonction de la fréquence f, à une première température, par exemple la température ambiante. De la même manière, la première courbe 10 peut représenter la partie réelle (I) ou imaginaire (Q) du coefficient de réflexion du couple de résonateurs en fonction de la fréquence f. Une seconde courbe 12, en trait plein, représente le niveau du signal mélangé et filtré en fonction de la fréquence f, à une seconde température plus élevée. Dans l'exemple illustré par la figure 1, 360 échantillons ou "points" de fréquence f sont portés en abscisses, s'étalant dans la gamme de fréquences considérée, par exemple entre environ 433 MHz et 435 MHz couvrant la bande ISM centrée sur 433,9 MHz. 2 9 7914 7 10 Les pics de niveaux maximaux sur les deux courbes 10, 12 correspondent aux deux fréquences propres de résonance f1 et f2. Dans l'exemple illustré par la figure 1, à température ambiante, les fréquences propres de résonance f1 et f2 se situent approximativement aux points 120 et 5 270, respectivement, correspondant aux pics maximaux de la première courbe 10. A une température plus élevée, les fréquences propres de résonance f1 et f2 se situent approximativement aux points 150 et 270, respectivement, correspondant aux pics maximaux de la seconde courbe 12. Dans cet exemple, le premier résonateur, dont la fréquence propre de 10 résonance f1 est inférieure à la fréquence propre de résonance f2 du second résonateur, est le résonateur de mesure, c'est-à-dire celui qui est sensible au paramètre mesuré, soit la température dans l'exemple illustré. Aussi, dans cet exemple, le premier résonateur est le résonateur de référence ; également dans cet exemple, plus la température est élevée, plus la 15 différence entre les fréquences propres de résonance f1 et f2 est faible. La température peut ainsi se déduire de la différence entre les deux fréquences propres de résonance f1 et f2, moyennant une connaissance préalable des caractéristiques fréquence de résonance / température des résonateurs. D'un point de vue pratique, il est par exemple possible d'exploiter le 20 niveau des composantes en phase ou de quadrature issues du signal mélangé et filtré précité. Les composantes en phase et en quadrature sont communément désignées respectivement par les lettres I et Q. Il est également possible d'exploiter le niveau d'un signal reconstruit à partir des composantes I et Q, par exemple le module ou le carré du module du signal 25 mélangé et filtré, 12+02. La caractéristique du carré du module du signal mélangé et filtré, en fonction de la fréquence du signal d'interrogation émis n'est pas représentée sur la figure : celle-ci ne présenterait pas les oscillations apparaissant sur les courbes 10, 12. Il est enfin possible de reconstruire une grandeur complexe (parties réelle et imaginaire) d'un signal 30 à partir de ces informations. La figure 2 présente des courbes illustrant la réponse spectrale du capteur différentiel formé par les deux résonateurs, en fonction de la fréquence f de l'impulsion radiofréquence émise, et les courbes en résultant 35 après un traitement approprié. Sur la figure 2, une première courbe 20, en pointillés, représente le niveau de la composante en phase I du signal mélangé et filtré, en fonction de la fréquence f de l'impulsion radiofréquence émise. Une deuxième courbe 22 représente le niveau de la composante de quadrature Q du signal, en fonction de la fréquence f. La ligne de base des deux courbes 20, 22 n'est pas centrée sur une valeur constante. Egalement, les valeurs moyennes des deux courbes 20, 22 ne sont pas nécessairement égales. Des moyens d'ajustement adéquats peuvent avantageusement permettre de ramener la ligne de base des deux courbes 20, 22 à une valeur 1 o constante, avantageusement une valeur nulle. Une troisième courbe 200 et une quatrième courbe 220 correspondent respectivement aux première et deuxième courbes 20, 22 ramenées à une ligne de base constante et de valeur moyenne nulle. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, il est possible de 15 déterminer la différence entre les deux fréquences propres de résonance f1 et f2, en découpant le domaine fréquentiel en deux sous-bandes : une première sous-bande de fréquences contenant au moins la fréquence propre de résonance f1 du premier résonateur, et une seconde sous-bande de fréquences contenant au moins la fréquence propre de résonance f2 du 20 second résonateur. Les deux sous-bandes peuvent être choisies de sorte que les caractéristiques du niveau du signal mélangé et filtré soient similaires dans les deux sous-bandes. La similarité est d'autant plus forte que les deux résonateurs formant le capteur différentiel présentent des facteurs de qualité proches, ce qui est généralement recherché par conception d'un capteur 25 différentiel. Un estimateur de la similarité entre les caractéristiques du niveau du signal mélangé et filtré dans les deux sous-bandes peut être formé par le coefficient d'inter-corrélation défini par la relation suivante : M 30 X'' (t) = / si (k)s,(k - t) (3) ; k=-M où M désigne un nombre de points de fréquences d'interrogation f dans une sous-bande de fréquences, la seconde sous-bande de fréquences supposée contenir au moins la seconde fréquence de résonance comprenant N-M points (les deux sous-bandes de fréquences étant balayées par le même pas de fréquence Af). Lors du calcul d'intercorrélation, la sous-bande la plus petite est complétée par des zéros en dehors de la bande de mesure, selon un principe communément désigné par le terme anglais "zero- padding", si et s2 désignent respectivement le niveau du signal mélangé et filtré pour la première et la seconde sous-bande de fréquences. La variable t, classiquement nommée retard, représentant l'intervalle dont il faut décaler le signal si pour que celui-ci ressemble au mieux au signal s2, n'est en réalité qu'un indice de décalage de si par rapport à 52. Pour la suite de la présente description, les signaux si et s2 sont des réponses spectrales (coefficient de réflexion en fonction de la fréquence) ; dans un souci de clarté, bien qu'en abscisses figurent des valeurs de fréquences, et qu'en réalité la valeur à déterminer soit un écart de fréquence entre fi et f2 par l'exploitation de la relation (3) précitée, la nomenclature consistant à nommer t un « retard » sera conservée. Le coefficient d'inter-corrélation Xcorr tel que défini dans la relation (3) ci-dessus présente une valeur maximale positionnée pour un retard t correspondant à la translation du signal s2 de sorte que celui-ci présente un maximum de ressemblance avec le signal si. Le niveau du maximum d'inter- corrélation peut être exploité pour valider la qualité de la mesure : en-deçà d'un seuil prédéfini, la mesure peut être considérée comme invalide, et la position du maximum d'inter-corrélation fournit l'information de différence de fréquences recherchée. Afin de s'affranchir d'artéfacts du calcul de l'estimateur d'inter- corrélation (biais associé à une valeur moyenne non-nulle), les moyens adéquats précités permettant de ramener la ligne de base des deux courbes 20, 22 à une valeur constante, peuvent par exemple consister en un retranchement d'un ajustement polynomial en une pluralité de points, pour chacun des deux signaux indépendamment. Le coefficient d'inter-corrélation permet de déterminer la distance entre les deux signaux représentatifs des résonances : seule la présence de résonances peut fournir une corrélation non-nulle. En pratique, il est par exemple possible de réaliser le produit de corrélation des signaux si et s2 et d'en extraire la valeur maximale, afin de permettre la détermination de la différence entre les deux fréquences propres de résonance fi et f2. Connaissant les bornes de fréquences des deux sous-bandes de fréquences désignées respectivement par les intervalles Ff 1 t L. 1 min 1 maxi e. [f2min ;f2max] contenant les signaux si et s2 respectivement, en supposant que la bande de fréquences totale NxÈf est balayée en N points par pas de Af, 5 par une mesure de deux sous-bandes d'indices de 0 à M et M à N (N-M étant éventuellement différent de M, M étant en pratique par exemple supérieur ou égal à N-M), alors ayant identifié le retard (c'est-à-dire un écart de fréquences, ainsi que décrit précédemment) t qui maximise l'inter-corrélation des signaux si et s2, l'écart de fréquence entre les fréquences de résonance 10 des deux transducteurs peut se formuler suivant la relation suivante : f2 = (t M ).Af f2 min -.fis) (4). La relation (4) ci-dessus est la loi générale lorsque les deux sous- bandes de fréquences [fimin 1 et Ff 1 ne sont pas contiguës. En L. 1 min 1 maxi - - 2min 2max, pratique, il peut être préférable de choisir les bornes des deux sous-bandes 15 de fréquences de manière à ce que la fréquence maximale fi max de la première bande de fréquences soit égale à la fréquence minimale f2min de la seconde sous-bande de fréquences : ainsi, la loi formulée dans la relation (4) peut s'écrire plus simplement suivant la relation suivante : f2 - =(t+M).Af (5). 20 Il est rappelé ici que le retard t est compris dans la gamme [-M ;+M], l'écart de fréquence entre les fréquences de résonance est bien ainsi supérieur ou égal à O. Avantageusement, il est possible de procéder à un ajustement, par 25 exemple à un ajustement polynomial, tel qu'un ajustement parabolique, du produit de corrélation des signaux si et s2, afin d'améliorer la résolution de la mesure. Cet ajustement vise à remédier au problème de niveau de base variable, associé à une isolation insuffisante entre émission et réception. Il est également possible de remédier à ce problème en optimisant l'isolation 30 entre émission et réception, par exemple en recourant à une configuration bistatique ou bien un utilisant un commutateur radiofréquence entre les voies d'émission et de réception de l'interrogateur. Cet ajustement parabolique est effectué au voisinage du maximum de pic d'inter-corrélation, déterminé en première instance par une recherche de maximum une fois la bande ISM 35 entièrement balayée, suivant une méthode en elle-même connue et décrite dans la demande de brevet internationale publiée sous la référence W0/2009/103769. Dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention, il est possible de déterminer l'auto-corrélation du niveau du signal mélangé et filtré sur l'intégralité de la bande de fréquences, c'est-à-dire comprenant les deux sous-bandes précitées. L'auto-corrélation présente un maximum pour un retard nul, ainsi que deux maxima secondaires de part et d'autre de ce maximum. La distance entre ces deux maxima secondaires permet alors de déterminer directement le double de l'écart de fréquence entre les deux fréquences propres de résonance f1 et f2, ou bien l'écart de fréquence entre le maximum de la courbe d'auto-corrélation (retard nul) et chaque maximum secondaire, offrant ainsi une mesure redondante mais sécurisée. Ce mode de réalisation requiert plus de ressources de calcul que le mode précédemment décrit basé sur une inter-corrélation dans deux sous-bandes de fréquences, cependant il présente l'intérêt de ne pas nécessiter un découpage de la mesure en deux sous-bandes distinctes et permet de fait une exploitation complète de la bande ISM, les fréquences de résonance pouvant ainsi évoluer dans des bornes fixées a priori. La figure 3 présente un logigramme illustrant un procédé d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, selon un mode de réalisation de l'invention. Les étapes décrites à titre d'exemple dans la figure 3, mettent essentiellement en oeuvre les principes évoqués précédemment. Un procédé d'interrogation peut comprendre une étape d'émission 301 d'un signal électromagnétique radiofréquence d'une fréquence f variable. En première itération, la fréquence peut avoir une valeur minimale fmin. L'étape d'émission 301 peut être suivie d'une étape de recueil 303 du signal reçu en écho du capteur différentiel. Une étape de transposition 305 peut alors permettre la mise en oeuvre du mélange du signal reçu en écho avec un signal radiofréquence dont la fréquence égale la fréquence f du signal électromagnétique émis. Une étape de filtrage 307 peut alors permettre d'éliminer les fréquences hautes du signal mélangé lors de l'étape de transposition 305. La fréquence d'interrogation f peut alors être variée, par exemple d'un pas de fréquence At et le procédé peut reprendre à l'étape d'émission 301, jusqu'à l'étape de filtrage 307, jusqu'à ce que la fréquence d'interrogation f ait été variée dans tout le domaine, couvrant au moins les gammes de fréquences comprenant les valeurs possibles des deux fréquences propres de résonance f1 et f2. D'un point de vue pratique, pour la mise en oeuvre du premier mode de réalisation précité, le découpage en deux sous-bandes de fréquences peut être préalable, et la fréquence d'interrogation f peut être variée dans une première sous-bande de fréquences s'étalant au moins de la première fréquence minimale fimin à la première fréquence maximale fimax, puis dans une seconde sous-bande de fréquences s'étalant au moins de la seconde fréquence minimale f2min à la seconde fréquence maximale f2max- La fréquence d'interrogation f peut également être variée dans toute la bande de - fréquences couvrant au moins le domaine de fréquences compris entre la première fréquence minimale fimin et la seconde fréquence maximale f -2max, le découpage en sous-bande pouvant être réalisé a posteriori. Dès lors que la fréquence d'interrogation f a été variée dans tout le domaine fréquentiel d'intérêt, une étape de détermination 309 peut permettre la détermination de la différence entre les fréquences propres de résonance f1 et f2, par une analyse de la caractéristique du niveau du signal mélangé et filtré, en fonction de la fréquence d'interrogation f, ainsi que cela est décrit précédemment. Les moyens d'analyse peuvent par exemple réaliser le produit de corrélation des signaux si (f) et s2(f) dans le cadre du premier mode de réalisation décrit précédemment, ou bien l'auto-corrélation du signal unique s(f) dans le cadre du second mode de réalisation décrit, puis en extraire la valeur maximale. La figure 4 présente un logigramme illustrant un procédé d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, selon un exemple de réalisation de l'invention. L'exemple illustré par la figure 4 se relate à un procédé d'interrogation selon le premier mode de réalisation décrit précédemment, dans lequel la 35 fréquence est variée dans deux sous-bandes de fréquences distinctes. Une première étape de recueil 401 peut permettre l'extraction d'un premier signal s1(f), par une variation de la fréquence d'interrogation f entre la première fréquence minimale florin et la première fréquence maximale flmax, par une réalisation des étapes 301 à 307 précitées et décrites en 5 référence à la figure 3. Une seconde étape de recueil 403 peut permettre l'extraction d'un second signal s2(f), par une variation de la fréquence d'interrogation f entre la seconde fréquence minimale f2min et la seconde fréquence maximale f 2max, également par une réalisation des étapes 301 à 307 précitées et décrites en 10 référence à la figure 3. Il est à noter que l'exemple illustré par la figure 4 se rapport à un procédé d'interrogation selon le premier mode de réalisation précité, dans lequel la fréquence variable est variée dans deux sous-bandes de fréquences distinctes. Dans le cas du second mode de réalisation décrit 15 précédemment, la fréquence peut n'être variée que dans une unique bande de fréquences, auquel cas un unique signal s(f) peut être extrait lors d'une unique étape de recueil, non représentée sur la figure. La seconde étape de recueil 403 peut alors être suivie d'une étape de calcul 405 du produit de corrélation des signaux s1(f) et s2(f). Il est à noter 20 qu'à l'étape de calcul 405, peut d'une manière similaire être calculée l'auto-corrélation de l'unique signal s(f), dans le cas du second mode de réalisation décrit précédemment. A l'issue de l'étape de calcul 405, il est possible de déterminer, par des moyens de calcul appropriés, la valeur maximale du produit de 25 corrélation ou de l'auto-corrélation, et d'en déduire directement la valeur de la différence entre les fréquences propres f1 et f2 des deux résonateurs, et partant la valeur quantifiée du paramètre physique mesuré. Ainsi que cela est décrit précédemment, des étapes intermédiaires peuvent être ajoutées aux logigrammes présentés dans les figures 3 et 4. 30 Par exemple, une étape d'ajustement peut être réalisée, en aval des étapes de recueil 401, 403 en référence à la figure 4, permettant la soustraction d'un ajustement parabolique aux signaux si et s2, sur la base d'une pluralité de points déterminés. Avantageusement encore, une étape additionnelle d'ajustement peut 35 être réalisée à l'issue de la détermination du produit de corrélation réalisée lors de l'étape de calcul 405, en référence à la figure 4, permettant l'ajustement de l'inter-corrélation entre les signaux s1(f) et s2(f), ou de l'auto-convolution du signal s(f). Avantageusement encore, il est possible, dans le cadre du premier mode de réalisation précité, à l'issue de la détermination de la différence entre les fréquences propres de résonance f1 et f2, d'ajuster la borne de fréquence de la seconde borne de fréquences balayée sur la base de laquelle est réalisé le balayage de la fréquence d'interrogation f, de manière à ce que la relation suivante soit vérifiée : + NT X Of = f1+ (6) ; où NT désigne le nombre total de points de fréquence d'interrogation dans une sous-bande de fréquences. Il est ainsi possible de déterminer la valeur de la seconde fréquence minimale f2min. La figure 5 présente un schéma illustrant de manière synoptique, un dispositif d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, dans un exemple de réalisation de l'invention. Un dispositif d'interrogation 50 peut comprendre un commutateur radiofréquence 501, contrôlant l'émission des impulsions radiofréquence, via un générateur de signaux radiofréquence 503, et une antenne non représentée sur la figure. Le générateur de signaux radiofréquence 503 permet l'émission des signaux impulsionnels d'interrogation à la fréquence variable f. Dans l'exemple illustré par la figure 5, un unique résonateur R est représenté. Celui-ci, en écho du signal radiofréquence d'interrogation reçu, réémet à son tour un signal d'écho, essentiellement à sa fréquence propre de résonance fo. Le signal d'écho peut être reçu par une antenne, non représentée sur la figure, et amplifié par un module d'amplification également non représenté sur la figure. Un mélangeur 505 peut permettre le mélange du signal d'écho et de la fréquence variable f, ainsi que cela est décrit précédemment. Un filtre passe-bas 507 peut être relié à une sortie du mélangeur 505. Le niveau s(f) du signal ainsi mélangé et filtré peut alors être stocké par des moyens appropriés. Des moyens de calcul et d'analyse peuvent alors permettre la détermination de la fonction de corrélation, et le calcul de la valeur de différence entre les fréquences propres de résonances et de la valeur quantifiée correspondant au paramètre physique mesuré. Ainsi que cela est décrit précédemment, le niveau de la composante en phase ou de quadrature du signal filtré et mélangé peut être exploité pour la détermination de la mesure. Ainsi, selon un avantage de la présente invention, il est possible d'utiliser un radio-modem pour réaliser la mesure, et former un dispositif d'interrogation de moindre coût. Il est par exemple possible d'utiliser un radio-modem à conversion directe, traitant des signaux radiofréquences dans la bande ISM considérée et générant des signaux en phase et de quadrature. Un tel radio-modem peut générer un signal radiofréquence à une fréquence programmée numériquement pour configurer une boucle à verrouillage de phase ou "PLL" fractionnaire, multipliant le signal issu d'un oscillateur de référence en un signal autour de la fréquence de 434+1 MHz issu d'un oscillateur contrôlé en tension ou "VCO", le sigle correspondant à la terminologie anglaise "VoltageControlled Oscillator". Le même VCO peut commander l'entrée de l'oscillateur local d'un mélangeur qui ramène la fréquence reçue et amplifiée dans la bande passante d'un filtre passe-bas configurable. Ainsi, un même radio-modem peut être utilisé à la fois pour l'émission du signal d'interrogation, le recueil du signal d'écho, son amplification, le mélange de fréquences et l'extraction des composantes I et Q permettant l'analyse. La figure 6 présente un schéma illustrant de manière synoptique, un dispositif d'interrogation d'un capteur SAW ou BAW différentiel, formé par un radio-modem. A l'instar du dispositif d'interrogation illustré par la figure 5 précédemment décrite, un dispositif d'interrogation 60 peut comprendre un commutateur radiofréquence 601 et un module de génération de signaux radiofréquence 603 fondé sur un VCO recevant une tension de commande Vvco. Le signal reçu en écho depuis un résonateur R, reçu par une antenne et après amplification, peut alors être décomposé en composantes en phase et de quadrature, par un démodulateur 600. Le niveau des signaux I ou Q peut alors être exploité par des moyens appropriés non représentés sur la figure. Le commutateur radiofréquence 601, le module de génération de signaux radiofréquence 603 et le démodulateur 600 peuvent tous être 5 intégrés au radio-modem
La présente invention concerne un procédé d'interrogation d'un capteur différentiel à onde acoustique de surface formé par deux résonateurs (R), le procédé permettant la mesure d'un paramètre physique par une détermination de la différence entre les fréquences propres de résonance des deux résonateurs (R), déterminée à partir de l'analyse d'un signal (s) représentatif du niveau d'un signal reçu en écho d'un signal d'interrogation, pour une pluralité de valeurs d'une fréquence (f) du signal d'interrogation dans un domaine de valeurs prédéterminées ; l'analyse peut se baser sur l'inter-corrélation dudit signal (s) représentatif du niveau selon un découpage dans deux sous-bandes de fréquences distinctes. Un avantage de l'invention est qu'elle peut être mise en œuvre dans un radio-modem.
1. Procédé d'interrogation d'un capteur comportant aux moins deux résonateurs dont la fréquence propre de résonance (fi, f2) est dépendante d'un paramètre physique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'émission (301) d'un signal électromagnétique dont la fréquence (f) est variée dans une bande de fréquences par pas de valeur déterminée (Af), d'une valeur minimale prédéterminée à une valeur maximale prédéterminée, la bande de fréquences étant découpée en deux sous-bandes de fréquences, chaque sous-bande de fréquence contenant au moins les valeurs attendues respectivement de chaque fréquence propre de résonance (f1, f2) des deux résonateurs, - une étape de recueil (303) d'un signal reçu en écho après une durée déterminée après l'émission réalisée à l'étape d'émission (301), pour chaque fréquence (f) du signal électromagnétique émis, - une étape de transposition (305) du signal reçu en écho en basse fréquence par mélange avec un signal radiofréquence dont la fréquence égale la fréquence (f) du signal électromagnétique émis, - une étape de filtrage (307) permettant d'éliminer les fréquences hautes du signal mélangé à l'étape de transposition (305), - une étape de détermination (309) de la différence entre les fréquences propres de résonance (f1, f2) respectives desdits deux résonateurs, à partir du maximum d'inter-corrélation des caractéristiques de niveau du signal (si, s2) reçu en écho pour chaque sous-bande de fréquences en fonction de la fréquence du signal électromagnétique émis. 2. Procédé d'interrogation selon la 1, caractérisé en ce que le maximum d'inter-corrélation est défini par la valeur maximale ducoefficient d'inter-corrélation défini suivant la relation : M X''(t)= Isl(k)s2(k -0, dans laquelle t désigne un écart de k=-M fréquence, si désigne le niveau du signal reçu dans la première sous-bande de fréquences, et s2 désigne le niveau du signal reçu dans la seconde bande de fréquences, M désignant un nombre de points de fréquences d'interrogation dans une sous-bande de fréquences, la seconde sous-bande de fréquences supposée contenir au moins la seconde fréquence de résonance comprenant N-M points, N étant le nombre total de points de fréquences d'interrogation. 3. Procédé d'interrogation selon la 2, caractérisé en ce que la sous-bande la plus étroite est complétée par des zéros pour les points de fréquences d'interrogation situés en dehors de la bande de mesure, de manière à ce que le nombre de points de fréquences soit identique pour les deux sous-bandes de fréquences. 4. Procédé d'interrogation selon la 3, caractérisé en ce que ladite différence entre les fréquences propres de résonances est déterminée suivant la relation : f2 - f1 = (t +M).Af , t désignant l'écart de fréquence pour lequel le coefficient d'inter-corrélation est maximal. 5. Procédé d'interrogation d'un capteur comportant aux moins deux résonateurs dont la fréquence propre de résonance (fi, f2) est dépendante d'un paramètre physique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : une étape d'émission (301) d'un signal électromagnétique dont la fréquence (f) est variée dans une bande de fréquences par pas de valeur déterminée (Af), d'une valeur minimale prédéterminée à une valeur maximale prédéterminée, une étape de recueil (303) d'un signal reçu en écho après une durée déterminée après l'émission réalisée à l'étape d'émission (301), pour chaque fréquence (f) du signal électromagnétique émis,une étape de transposition (305) du signal reçu en écho en basse fréquence par mélange avec un signal radiofréquence dont la fréquence égale la fréquence (f) du signal électromagnétique émis, une étape de filtrage (307) permettant d'éliminer les fréquences hautes du signal mélangé à l'étape de transposition (305), une étape de détermination (309) de la différence entre les fréquences propres de résonance (f1, f2) respectives desdits deux résonateurs, à partir du maximum d'auto-corrélation de la caractéristique de niveau du signal (s) reçu en écho. 6. Procédé d'interrogation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la caractéristique de niveau du signal reçu en écho est formée par la caractéristique de l'amplitude de la composante en phase (I) dudit signal reçu. 7. Procédé d'interrogation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la caractéristique de niveau du signal reçu en écho est formée par la caractéristique de l'amplitude de la composante de quadrature (Q) dudit signal reçu. 8. Procédé d'interrogation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'ajustement ramenant la ligne de base des caractéristiques de niveau du signal reçu en écho à une valeur constante. 9. Procédé d'interrogation selon la 7, caractérisé en ce que ladite valeur constante est nulle. 10. Dispositif d'interrogation (50) caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé d'interrogation selon l'une quelconque des précédentes, le dispositif d'interrogation (50) comprenant au moins : - un commutateur radiofréquence (501),- un générateur de signaux radiofréquence (503) contrôlé par le commutateur radiofréquence et émettant les signaux d'interrogation à ladite fréquence variable (f), une antenne d'émission, - une antenne de réception recevant les signaux en écho, - un module d'amplification amplifiant les signaux reçus par l'antenne de réception, - un mélangeur (505) mélangeant le signal reçu en écho amplifié et un signal périodique à ladite fréquence variable (f), - un filtre passe-bas (507) relié à une sortie du mélangeur (505), - des moyens de stockage stockant le niveau (s(f)) du signal mélangé et filtré, - des moyens de calcul et d'analyse déterminant ledit maximum d'inter-corrélation ou d'auto-corrélation. 11. Dispositif d'interrogation (50) selon la 10, caractérisé en ce qu'il est formé par un dispositif de type radio-modem.
G
G01
G01H,G01K,G01L
G01H 13,G01K 11,G01L 11
G01H 13/00,G01K 11/22,G01L 11/04
FR2977686
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'AUTODIAGNOSTIC INTERACTIF EMBARQUE, AUTONOME D'UN VEHICULE TERRESTRE
20,130,111
L'invention s'inscrit dans le domaine de l'autodiagnostic des organes embarqués d'un véhicule, par exemple d'un véhicule automobile. L'invention concerne un système et un procédé de d'autodiagnostic électrique des organes embarqués d'un véhicule. Les véhicules présentent aujourd'hui un nombre important d'organes embarqués tels que des capteurs et des actionneurs. Il n'existe à l'heure actuelle pas de moyen simple pour le conducteur d'un véhicule de connaître l'état fonctionnel de ce véhicule ou de comprendre une anomalie qu'il a détectée. Il existe des systèmes de diagnostic portables dont sont équipés certains garages. Le contrôle du véhicule dans ces garages va générer un certain coût pour l'utilisateur pour un résultat qui n'est pas toujours complet. Le seul diagnostic complet du véhicule est effectué en usine terminale, et requiert l'emploi de dispositifs externes au véhicule. Il existe déjà des procédés et des systèmes d'autodiagnostic embarqués mais ceux-ci se concentrent généralement sur la détection des problèmes liés aux fonctions dynamiques du véhicule et aux problèmes de roulage tels que par exemple la température de l'eau, la combustion, le couple etc.... Ainsi le document US2001 /0016790 propose un système d'autodiagnostic embarqué des fonctions dynamiques du véhicule, informant le conducteur des éventuelles anomalies au niveau des paramètres liés à la conduite du véhicule ainsi que du bon déroulement du test. Le document US2007/0093947 concerne un système d'autodiagnostic embarqué, initialisé à la demande du conducteur. Le système proposé va donner des explications sonores préenregistrées sur la panne décelée, sa gravité et la marche à suivre. Il peut également communiquer avec un centre de service par satellite ou radiocommunication. Il n'existe donc pas actuellement à l'heure actuelle de système ou de procédé permettant de contrôler l'état fonctionnel des organes (actionneurs et capteurs) d'un véhicule de manière autonome, c'est-à-dire sans faire appel à un mécanicien ou à du matériel externe spécifique. L'invention s'attache à trouver une solution aux problèmes rencontrés dans l'art antérieur en proposant un procédé et un système d'autodiagnostic d'un véhicule permettant d'assister un conducteur dans l'entretien de son véhicule en améliorant son autonomie dans l'analyse de l'état fonctionnel de son véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'autodiagnostic d'un véhicule terrestre, de préférence d'un véhicule automobile, par un système d'autodiagnostic embarqué sur ledit véhicule, ledit procédé étant remarquable en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur et/ou au moins un capteur embarqué dans ledit véhicule de sorte à obtenir un résultat, le ou lesdits tests mettant en oeuvre au moins une des opérations suivantes : a) contrôle de l'activation de la commande dudit actionneur lorsqu'elle est sollicitée, b) contrôle du fonctionnement dudit actionneur par sollicitation individuelle, c) contrôle de la pertinence des informations indiquées par ledit capteur, - analyse du résultat du ou des tests de sorte à établir un diagnostic sur l'état fonctionnel des actionneurs et/ou des capteurs testés, et - transmission du diagnostic établi par un équipement d'information en direction d'un conducteur du véhicule. De préférence le système d'autodiagnostic est autonome. De préférence encore le test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur et/ou au moins un capteur embarqué dans ledit véhicule est un test électrique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur et/ou d'au moins un capteur embarqué dans ledit véhicule se déroule alors que le moteur du véhicule ne fournit aucun travail. De préférence, le contrôle de la pertinence des informations indiquées par au moins un capteur s'effectue en réponse à une action du conducteur du véhicule sur ledit capteur. De préférence, le procédé comprend en outre les étapes suivantes : - transmission d'une demande d'action sur un capteur en direction du conducteur, - vérification que l'action a été effectuée par lecture du capteur et analyse du résultat en vue de l'établissement d'un diagnostic, - éventuellement, en cas d'écart excessif de l'information lue par rapport à une valeur de référence préenregistrée, demande d'une confirmation que l'action demandée a été effectuée, nouvelle lecture du capteur et analyse du résultat à réception de la confirmation par le conducteur ou après un laps de temps déterminé en vue de l'établissement d'un diagnostic. Optionnellement, au moins une opération de contrôle du fonctionnement d'au moins un actionneur comprend une vérification de sa consommation en énergie électrique, de préférence cette vérification est effectuée par comparaison avec une valeur de référence préenregistrée. Avantageusement, le procédé comprend en outre les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle des fonctions dynamiques du véhicule ; - analyse du résultat de sorte à établir un diagnostic; - transmission du diagnostic établi en direction du conducteur ; et/ou les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle des données relatives au roulage du véhicule ; - analyse du résultat de sorte à établir un diagnostic ; - transmission du diagnostic établi en direction du conducteur. Eventuellement, il comprend une étape initiale d'établissement d'une ou plusieurs listes d'actionneurs et/ou de capteurs à tester, la ou les listes reprenant tout ou partie des actionneurs et/ou des capteurs embarqués dans le véhicule, et en ce que les tests de contrôle sont effectués sur les capteurs et/ou les actionneurs listés. De préférence la liste associée au test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur et/ou au moins un capteur embarqué est différente de la liste associée au test de contrôle des fonctions dynamiques du véhicule et/ou de la liste associée au test de contrôle des données relatives au roulage du véhicule. L'invention a également pour objet un système d'autodiagnostic embarqué sur un véhicule terrestre, de préférence automobile, présentant au moins une batterie électrique, ledit système comprenant : - une unité de contrôle électronique présentant une mémoire, - un ensemble de calculateurs en réseau avec ladite unité de contrôle électronique, - un ensemble de capteurs pouvant être lus par les calculateurs et/ou l'unité de contrôle électronique, - un ensemble d'actionneurs pouvant être activés par les calculateurs et/ou l'unité de contrôle électronique, - un équipement d'information relié à l'unité de contrôle électronique pour la transmission d'informations et/ou de messages en direction d'un conducteur du véhicule, ledit système étant remarquable en ce qu'il est configuré pour mettre en oeuvre le procédé d'autodiagnostic tel que défini plus avant afin d'effectuer au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un capteur et/ou d'au moins un actionneur embarqués dans ledit véhicule, de préférence l'unité de contrôle électronique est configurée pour commander l'exécution du ou des tests à au moins un calculateur, pour recevoir le diagnostic établi par ledit calculateur et pour transmettre ledit diagnostic au conducteur au moyen de l'équipement d'information. De préférence, le système d'autodiagnostic est autonome. De préférence encore le test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur et/ou au moins un capteur embarqué dans ledit véhicule est un test électrique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le système présente en outre un capteur de courant et est configuré pour mesurer l'intensité du courant débité par la batterie du véhicule lorsqu'un actionneur est sollicité et pour comparer cette mesure à une valeur de référence gardée en mémoire en vue de l'établissement d'un diagnostic relatif à la consommation en énergie électrique dudit actionneur. Avantageusement, l'unité de contrôle électronique est en outre configurée pour conserver en mémoire le kilométrage présenté par le véhicule lors de la mise en oeuvre du procédé d'autodiagnostic du véhicule, et elle est en outre configurée pour transmettre, au moyen de l'équipement d'information, en direction du conducteur un message d'incitation à renouveler la mise en oeuvre dudit contrôle de l'état fonctionnel du véhicule lorsque le kilométrage du véhicule a été incrémenté d'un nombre prédéfini de kilomètres. De préférence, l'unité de contrôle électronique est en outre configurée pour conserver un diagnostic effectué en mémoire lorsque ce diagnostic constate une défaillance d'un actionneur (9) et/ou d'un capteur (7) et pour transmettre ledit diagnostic en direction du conducteur au moyen de l'équipement d'information à chaque fois que le contact du véhicule est mis. Enfin, l'invention a pour objet un véhicule présentant un tel système d'autodignostic. On aura compris que la mise en oeuvre de l'invention consiste à offrir à un conducteur la possibilité de contrôler à chaque fois qu'il le souhaite l'état fonctionnel de son véhicule, et/ou de comprendre l'anomalie qu'il a détectée durant le précédent usage qu'il en a fait. Selon un premier aspect, l'invention est remarquable par son autonomie. En effet, l'invention consiste à offrir au conducteur la possibilité de procéder à un contrôle complet de son véhicule de manière autonome c'est-à-dire sans faire appel à un dispositif externe au véhicule ou à un mécanicien spécialisé. Les véhicules concernés par l'invention sont des véhicules terrestres à moteur de préférence des véhicules automobiles. Selon un deuxième aspect, l'invention consiste à déterminer l'état fonctionnel d'un véhicule de tout ou partie des capteurs et/ou des actionneurs embarqués par un test électrique. Avantageusement des contrôles sur le fonctionnement dynamique et en roulage du véhicule peuvent également être effectués. L'invention est par ailleurs remarquable en ce qu'elle va transmettre le diagnostic établi au conducteur afin de l'alerter du risque potentiel associé aux anomalies éventuellement détectées et afin de l'inciter à entamer les démarches nécessaires concernant l'entretien de son véhicule. L'invention est remarquable en ce qu'elle donne au conducteur la possibilité d'anticiper sur une situation de panne et donc de l'éviter. L'invention est particulièrement avantageuse en ce qu'elle peut être mise en oeuvre en employant des moyens déjà présents dans les véhicules, à savoir les organes utilisés pour le fonctionnement des systèmes embarqués et configurés pour la mise en oeuvre de l'invention. Selon un troisième aspect, l'invention est remarquable par son interactivité. En effet, le conducteur participe aux opérations de tests en agissant sur les capteurs dont il a la charge lors de l'utilisation de son véhicule, par exemple le conducteur peut être amené dans le cadre des contrôles à appuyer à fond sur la pédale d'accélérateur afin de tester le capteur associé à ladite pédale. L'interactivité du système et du procédé selon l'invention permet d'effectuer des tests qui n'étaient pas effectués dans les systèmes d'autodiagnostic autonomes connus. L'invention sera bien comprise et d'autres aspects et avantages apparaîtront clairement au vu de la description qui suit donnée à titre d'exemple en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles : - la figure 1 présente un exemple de système selon l'invention - la figure 2 présente un logigramme présentant un exemple de mis en oeuvre du procédé selon l'invention. On se référera en premier lieu à la figure 1 représentant un système (1) d'autodiagnostic de l'état fonctionnel d'un véhicule selon l'invention. Le système (1) selon l'invention est remarquable en ce qu'il est embarqué dans le véhicule et est autonome, c'est-à-dire qu'il ne requiert pas l'emploi d'un dispositif externe pour effectuer le diagnostic de l'état fonctionnel dudit véhicule. Il comprend avantageusement un BSI (Boitier de Servitude Intelligent) ou Unité de Contrôle Electronique (UCE) (3) qui se trouve au coeur de l'architecture électronique et électrique du véhicule et au moins un et de préférence une pluralité de calculateurs (5). LUCE (3) communique avec les calculateurs (5) au moyen d'un réseau multiplexé embarqué sur le véhicule. Le système (1) va permettre d'effectuer un contrôle de l'état fonctionnel de tout ou partie des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) embarqués ainsi que de leurs commandes. On entend par « capteur » tout organe qui convertit une grandeur physique en un signal électrique. De manière connue, les capteurs (7) sont lus par les calculateurs (5) et/ou par l'UCE (3) et constituent donc une entrée d'information. Les capteurs peuvent générer une information correspondant à une valeur variable comme un capteur de température, de pression ou un capteur associé à une pédale d'accélérateur ou de frein. Ils peuvent également générer une information binaire du style « tout ou rien » (TOR) comme c'est le cas pour le capteur associé à une pédale d'embrayage. Le signal émis par un capteur peut présenter une multiplicité de formes. Par exemple, il peut être analogique, se présenter sous forme d'impulsions électriques de largeur variables ou encore se caractériser par une certaine fréquence. Un contrôle de l'état fonctionnel d'un capteur (7) est un test de pertinence de l'information pouvant être lue sur ledit capteur. Par exemple une mesure de la température de l'huile ne peut pas donner une température négative si par ailleurs les températures mesurées par les autres capteurs de température sont au dessus de 20 °C. On entend par « actionneur » tout organe qui convertit l'énergie électrique qui lui est fournit en un travail utile à l'exécution de tâches. Les actionneurs (9) sont pilotés électriquement par les calculateurs (5) et/ou par l'UCE (3). Un contrôle de la commande d'un actionneur (9) sera donc un test permettant de déterminer si l'énergie électrique parvient audit actionneur (9). Un tel test permet par exemple de déterminer s'il y a bien une sortie au niveau du calculateur(5) ou de l'UCE (3) ou s'il 2977686 s existe une défaillance au niveau du faisceau électrique. Un contrôle de l'état fonctionnel d'un actionneur permet de vérifier s'il effectue bien le travail qui lui a été commandé. Des exemples d'actionneurs dans un véhicule sont une électrovanne, un papillon motorisé, un moteur quelconque par exemple d'un mécanisme d'essuie- 5 vitre ou encore une ampoule de phare. Le contrôle de l'état fonctionnel des actionneurs permet notamment de vérifier que chacun des actionneurs est capable d'atteindre les valeurs maximales qu'on attend de lui. A cet effet, un actionneur est activé électriquement par un calculateur qui va ensuite vérifier que l'actionneur a bien effectué le travail commandé en lisant le capteur de position associé audit 10 actionneur. On entend par « diagnostic » la conclusion faisant suite à l'analyse des mesures effectuées dans le cadre des tests de contrôle. Lorsqu'aucune défaillance n'est constatée, l'information transmise au conducteur est une information générale concernant l'ensemble des diagnostics effectués. Lorsqu'une défaillance est 15 constatée, le diagnostic concernant l'organe défaillant est transmis au conducteur. Ce diagnostic comprend de préférence l'identification de l'organe testé, la défaillance constatée et éventuellement les démarches à effectuer pour y remédier ou pour compléter le diagnostic. Le système (1) d'autodiagnostic selon l'invention comprend également un 20 équipement d'information (11) destiné au conducteur du véhicule et pouvant être piloté par le UCE (3). Cet équipement (11) permet d'informer le conducteur : - des actions qu'il doit effectuer dans le cadre du déroulement du test de contrôle en vue d'établir un diagnostic, - de l'état d'avancement du processus de test, 25 - du diagnostic établi. De préférence ledit équipement d'information (11) est disposé sur le tableau de bord du véhicule. Il comprend un afficheur (par exemple un écran) et éventuellement un haut-parleur pour diffuser des messages sonores préenregistrés, comme par exemple l'instruction d'appuyer à fond sur la pédale de frein. Le procédé d'autodiagnostic autonome mis en oeuvre par le système (1) selon l'invention comprend au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel du véhicule, et en l'établissement d'un diagnostic sur base des résultats de ces tests en vue de sa transmission au conducteur. De préférence, il comprend également au moins un test des fonctions dynamiques du véhicule et un test de contrôle des conditions de roulage dudit véhicule. Dans une première étape l'UCE (1) va établir la liste des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) à tester en réponse à la requête d'établissement d'un autodiagnostic du véhicule effectuée par le conducteur. Cette liste peut être prédéfinie et gardée en mémoire au niveau de l'UCE (3). Cette liste reprend tout ou partie des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) embarqués dans le véhicule. Différentes listes peuvent être établies en fonction des tests effectués. Ainsi une première liste correspondra aux tests électriques effectués dans le cadre d'un diagnostic statique du véhicule, une autre liste sera relatives aux capteurs et/ou actionneurs testés dans le cadre d'un diagnostic dynamique du véhicule et une troisième liste de capteurs et/ou d'actionneurs sera testée dans le cadre d'un diagnostic de roulage. On comprendra qu'il est possible pour un capteur ou pour un actionneur de participer à l'établissement de plusieurs diagnostics et de faire donc partie de plusieurs listes. Selon l'invention, le conducteur peut choisir d'effectuer un ou plusieurs des diagnostics proposés (statique, dynamique, roulage) par exemple en sélectionnant dans un menu ou en validant l'exécution du diagnostic suivant lorsque le précédent est achevé ainsi qu'illustré sur le logigramme représenté à la figure 2. La liste des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) qui vont être testés est donc établie en conséquence. De même il est possible de proposer des diagnostics plus ou moins complets du véhicule. Par exemple, il est possible de permettre au conducteur d'établir soit un diagnostic complet de son véhicule ou de ne tester que certaines fonctions du véhicule comme par exemple l'essuyage si le conducteur a constaté une défaillance et ne souhaite diagnostiquer que cette fonction. On entend par « diagnostic statique » l'établissement d'un diagnostic en réponse à au moins un test électrique sur au moins un capteur et/ou un actionneur. Dans la majorité des cas, les tests sont effectués à l'arrêt du véhicule, lorsque le contact est mis mais que le moteur n'a pas été démarré. Lors de l'établissement du diagnostic statique le moteur du véhicule n'effectue aucun travail, il est donc immobile. Le diagnostic statique va permettre de tester les capteurs et/ou les actionneurs, un par un, pièce par pièce. Ce n'est donc pas le résultat du fonctionnement de l'organe qui est testé mais bien l'organe en lui-même. On notera néanmoins que certains capteurs et/ou actionneurs comme par exemple le capteur de régime du moteur, ou le capteur de vitesse des roues, requièrent que le moteur du véhicule soit activé ou que le véhicule soit en roulage. L'exécution des tests concernant l'état fonctionnel de tels capteurs et/ou actionneurs sont donc reportés au moment où le moteur sera activé ou au moment où le véhicule roulera. Ils sont donc effectués lorsque sont effectués les tests concernant les fonctions dynamiques et de roulage du véhicule. Les tests effectués dans le cadre de l'établissement d'un diagnostic statique comprennent au moins une des opérations suivantes : - contrôle de l'activation des commandes des actionneurs (9) listés lorsqu'elles sont sollicitées, - contrôle du fonctionnement des actionneurs (9) listés par sollicitation individuelle de chacun d'entre eux, - contrôle de la pertinence des informations indiquées par les capteurs (7) listés. On entend par « diagnostic dynamique » (ou diagnostic des fonctions dynamique du moteur) l'établissement d'un diagnostic en réponse à au moins un test permettant de vérifier le bon fonctionnement du moteur du véhicule, à savoir s'il est capable d'effectuer correctement le travail qu'on lui demande. Les tests effectués le moteur en marche mais à l'arrêt du véhicule. Les tests effectués permettent de déterminer par exemple la nature de ses émissions, la température de l'eau, de l'huile, etc. On entend par « diagnostic de roulage » l'établissement d'un diagnostic en réponse à au moins un test permettant de vérifier les conditions de roulage d'un véhicule. Ces tests sont effectués durant la marche du véhicule. Ces tests permettent par exemple de connaître la mesure de la vitesse des roues, de l'arbre primaire, etc. On notera qu'il existe déjà des véhicules proposant d'établir des diagnostics 30 dynamiques et de roulage. L'établissement de tels diagnostics et les tests associés Il sont connus de l'homme du métier et ne seront donc pas détaillés dans le présent mémoire. L'invention consiste à tester d'avantages de capteurs (7) et/ou d'actionneurs (9) par une série de tests supplémentaires permettant d'établir un diagnostic statique. L'invention consiste également à effectuer des tests supplémentaires sur les capteurs (7) et/ou actionneurs (9) déjà testés auparavant dans le cadre de l'établissement de diagnostics dynamiques et de roulage. Par ailleurs, la participation du conducteur aux tests permet de tester des capteurs(7) et/ou des actionneurs (9) qui ne pourraient pas être testés autrement. Une fois la liste des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) établie ou sélectionnée, l'UCE (3) va commander l'exécution des tests de contrôle de l'état fonctionnel des éléments listés. La commande de l'exécution des tests peut être effectuée de différentes façons. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention l'ensemble des demandes d'activation des actionneurs (9) ou de lecture des capteurs (7) est gérée par l'UCE (3). LUCE (3) va demander l'exécution de ces requêtes aux différents calculateurs (5). Ce sont donc les calculateurs (5) qui vont effectuer les tests de contrôle en lisant l'état des capteurs (7) et/ou en activant lesdits actionneurs (9) et/ou en vérifiant que la commande desdits actionneurs est bien activée. Les calculateurs (5) vont ensuite analyser le résultat des tests afin d'établir un diagnostic concernant l'état fonctionnel des capteurs (7) et/ou des actionneurs (9) qu'ils ont testés. De préférence, le contrôle de l'état fonctionnel d'un actionneur comprend également le contrôle de l'activation de sa commande. Ils transmettent ce diagnostic à l'UCE (3) qui le traduira en une information destinée au conducteur et la lui transmettra via l'équipement d'information (11). De préférence l'information transmise contient la liste de toutes les défaillances constatées. Différentes procédures concernant les requêtes peuvent être envisagées dans le cadre de l'invention. Ainsi, il est possible que l'UCE (3) envoie les requêtes aux différents calculateurs (5), capteur par capteur et /ou actionneur par actionneur. Les calculateurs (5) enverront alors à l'UCE (3) une réponse pour chacun des tests effectués. Il est également possible que l'UCE (3) envoie une simple demande de test à chacun des calculateurs (5) qui testeront chacun l'ensemble des capteurs (7) et/ou calculateurs (9) dont ils ont la gestion et renverront chacun un résultat global à l'UCE (3). Cette façon de faire est avantageuse en ce que tous les tests peuvent être réalisés en même temps par chacun des calculateurs (5). Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les tests électriques effectués dans le cadre de l'établissement d'un diagnostic statique comprennent également au moins un test de mesure de l'intensité de courant débité par la batterie. Ces tests sont réalisés en mettant en oeuvre un capteur de courant. Un exemple de capteur de courant pouvant être employé dans le cadre de l'invention est un boîtier situé au niveau de la batterie permettant de calculer son état de charge. Ces capteurs de courant sont connus de l'homme du métier et ne seront donc pas détaillés plus avant. Ces tests de mesure d'intensité de courant permettent de contrôler l'état fonctionnel Zo d'actionneurs qui ne seraient pas testés autrement et/ou d'affiner le diagnostic concernant certains actionneurs. Ainsi un test permettant de mettre en oeuvre une mesure d'intensité de courant permet par exemple de vérifier si une ampoule est grillée ou non ou si le moteur d'un système de lève-vitre fonctionne. En effet en cas d'ampoule grillée ou en cas de court-circuit dans un des moteurs électriques 15 embarqués, la mesure d'intensité sera nulle. Il permet également de vérifier si la consommation de courant est bien la consommation attendue en la comparant avec une valeur de référence gardée en mémoire. Par exemple concernant le dégivrage d'une lunette arrière, l'invention permet d'une part de vérifier que la commande d'activation est bien effectuée et d'autre part que la consommation en énergie 20 électrique est bien celle attendue. On voit donc comment l'invention permet d'aller plus loin que les systèmes et dispositifs déjà connus pour I'autodiagnostic des fonctions et des organes d'un véhicule. On voit également l'avantage présenté par l'invention qui permet d'effectuer un test statique c'est-à-dire un contrôle pièce par pièce des systèmes embarqués du 25 véhicule. Ainsi lorsqu'une fonction dynamique est défaillante, il devient possible grâce à l'invention pour un conducteur de déterminer au niveau de quel organe se situe la défaillance puisque tous les points qui interviennent dans le cadre de l'exécution de cette fonction sont testés individuellement. Avantageusement, le système (1) peut utiliser les fonctions de diagnostic déjà 30 présentes dans un véhicule afin de les mettre en action dans le cadre d'un cycle prédéfini d'autodiagnostic. Certaines de ces fonctions répondent à l'heure actuelle à une requête de diagnostic émise par un outil externe au véhicule et qui lorsqu'une requête de diagnostic est émise va entrainer l'activation d'un actionneur (par exemple, demande de mise sous tension de la lunette chauffante, ou allumage des feux de croisement, ou encore mise en rotation du groupe Moto-ventilateur (GMV)). L'utilisation des fonctions de diagnostic déjà présentes dans ledit véhicule facilite l'implantation du système (1) selon l'invention et de sa mise en oeuvre. Un autre avantage de l'invention est présenté par l'information donnée au conducteur. Comme déjà indiqué, les fonctions dynamiques et de roulage sont souvent déjà testées sur les véhicules actuels. Néanmoins, le résultat des analyses effectuées, le diagnostic, n'est généralement pas transmis au conducteur ou peu exploité. Par exemple il est transmis sous la forme d'un voyant s'allumant sur tableau de bord sans plus de détail. L'invention est remarquable en ce qu'elle offre au conducteur une parfaite transparence sur l'état du véhicule et va permettre d'expliciter quelle est la nature d'un problème signalé ou non par un voyant. Par exemple, il est connu de tester la pression des pneus dans le cadre de l'analyse des fonctions dynamiques ou de roulage effectuées normalement par l'UCE (3). L'invention permet de transmettre ces informations au conducteur. Ainsi lorsque le conducteur effectuera un autodiagnostic de son véhicule selon le système (1) et le procédé de l'invention, il sera en mesure de recevoir l'information qu'un de ses pneus est sur ou sous gonflé sans avoir à se rendre à un garage pour effectuer cette vérification. Les informations affichées à l'intention du conducteur concernant le diagnostic sont, de préférence, stockées en mémoire à la demande du conducteur. Ceci lui permet de pouvoir s'y référer ultérieurement. Il est également possible d'envisager, en cas de défaillance constatée, l'affichage systématique d'un rappel de cette défaillance à l'attention du conducteur en vue de l'inciter à résoudre le problème rencontré par exemple en se rendant chez un garagiste. En effet, l'invention permettant de déterminer l'état fonctionnel des organes pièce par pièce, elle peut informer le conducteur de la défaillance d'une pièce avant que celle-ci n'entraîne l'endommagement d'autres pièces coopérant avec celle-ci et l'altération des fonctions dynamiques du véhicule. Cet affichage de rappel des défaillances constatées peut être effectué par exemple à chaque fois que le contact est mis. Lorsqu'il a été remédié à ladite défaillance, le conducteur effectuera un nouvel autodiagnostic de son véhicule. La défaillance n'étant plus constatée, le message de rappel ne sera plus affiché. Ceci est particulièrement avantageux pour le conducteur qui peut ainsi vérifier que les mesures prises pour résoudre un problème rencontré sur son véhicule ont donné le résultat escompté. Comme on l'a vu plus haut le conducteur est sollicité pour l'établissement du diagnostic statique. Le système selon l'invention est donc configuré pour transmettre au conducteur une série d'instructions concernant des opérations qu'il doit effectuer pour permettre l'établissement de diagnostics sur certains organes. Ainsi, par exemple, pour tester le capteur associé à la pédale d'accélération, le système va demander au conducteur d'appuyer à fond sur la pédale d'accélération. Ce test est effectué avantageusement alors que le moteur du véhicule ne tourne pas mais que le contact est mis. Le système va pouvoir alors contrôler la pertinence de l'information mesurée sur ledit capteur, et passe au test suivant. Lorsque la valeur lue sur le capteur présente un écart excessif par rapport à la valeur attendue, le système est configuré pour demander au conducteur une confirmation selon laquelle l'action demandée a bien été effectuée avant de conclure à une défaillance du capteur. Ainsi, par exemple, le conducteur peut être invité à confirmer qu'il est bien en train d'appuyer à fond sur la pédale d'accélérateur ou à répéter l'action. Lorsque le conducteur confirme qu'il effectue bien l'action demandée ou lorsqu'il effectue alors l'action demandée, le diagnostic est alors établi et le système passe au test suivant. Si après un laps de temps donné, il n'y a pas de confirmation de la part du conducteur et/ou si l'écart excessif est toujours constaté, un diagnostic est éventuellement établi et le système va passer au test suivant. Puisque le système (1) et le procédé selon l'invention requièrent la participation du conducteur, la mise en route de l'autodiagnostic est volontaire et doit être activé par le conducteur lorsqu'il souhaite effectuer les tests et établir le diagnostic de son véhicule. A cet effet, le système (1) comprend un moyen d'activation permettant d'enclencher la mise en oeuvre du procédé d'autodiagnostic. Ce moyen d'activation se trouve préférentiellement localisé au niveau du tableau de bord du véhicule. De préférence une commande est également prévue pour lui permettre d'interrompre le déroulement du test, si par exemple, il a été enclenché par erreur ou si le conducteur change d'avis. Il sera alors transmis au conducteur un diagnostic partiel de son véhicule correspondant aux analyses déjà effectuées. Il est également possible de configurer le système (1) selon l'invention afin qu'il suggère régulièrement au conducteur d'effectuer un autodiagnostic de son véhicule. Par exemple, une telle suggestion peut être émise en fonction du nombre de kilomètres parcourus depuis le dernier autodiagnostic effectué. Pour ce faire, le système est configuré pour conserver en mémoire, par exemple au niveau de la mémoire de PUCE (3), le kilométrage présenté par le véhicule lors de la mise en oeuvre du procédé d'autodiagnostic du véhicule. Le système est ensuite configuré pour transmettre au conducteur via l'équipement d'information (11) un message d'incitation à renouveler la mise en oeuvre dudit procédé d'autodiagnostic du véhicule lorsque le kilométrage du véhicule a été incrémenté d'un nombre prédéfini de kilomètres. De préférence, le message d'incitation est transmis au moment où le conducteur met le contact. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, donnés seulement à titre d'exemple, mais englobe également toutes les variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la définition qui en a été donnée
L'invention concerne un procédé d'autodiagnostic d'un véhicule terrestre, de préférence un véhicule automobile, destiné à être mis en œuvre par un système (1) d'autodiagnostic embarqué sur ledit véhicule remarquable en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur (9) et/ou au moins un capteur (7) embarqué dans ledit véhicule de sorte à obtenir un résultat, le ou lesdits tests mettant en œuvre au moins une des opérations suivantes : a) contrôle de l'activation de la commande dudit actionneur (9) lorsqu'elle est sollicitée, b) contrôle du fonctionnement dudit actionneur (9) par sollicitation individuelle, c) contrôle de la pertinence des informations indiquées par ledit capteur (7), - analyse du résultat du ou des tests de sorte à établir un diagnostic sur l'état fonctionnel des actionneurs (9) et/ou des capteurs (7) testés, et - transmission du diagnostic établi par un équipement d'information en direction d'un conducteur du véhicule. L'invention concerne également un tel système d'autodiagnostic.
1- Procédé d'autodiagnostic d'un véhicule terrestre, de préférence un véhicule automobile, par un système (1) d'autodiagnostic embarqué sur ledit véhicule caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur (9) et/ou au moins un capteur (7) embarqué dans ledit véhicule de sorte à obtenir un résultat, le ou lesdits tests mettant en oeuvre au moins une des opérations suivantes : a) contrôle de l'activation de la commande dudit actionneur (9) lorsqu'elle est sollicitée, b) contrôle du fonctionnement dudit actionneur (9) par sollicitation individuelle, c) contrôle de la pertinence des informations indiquées par ledit capteur (7), - analyse du résultat du ou des tests de sorte à établir un diagnostic sur l'état fonctionnel des actionneurs (9) et/ou des capteurs (7) testés, et - transmission du diagnostic établi par un équipement d'information en direction d'un conducteur du véhicule. 2- Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'au moins un test de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un actionneur (9) et/ou d'au moins un capteur (7) embarqué dans ledit véhicule se déroule alors que le moteur du véhicule ne fournit aucun travail. 3- Procédé selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce que le contrôle de la pertinence des informations indiquées par au moins un capteur (7) 16s'effectue en réponse à une action du conducteur du véhicule sur ledit capteur (7). 4- Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce qu'au moins une opération de contrôle du fonctionnement d'au moins un actionneur (9) comprend une vérification de sa consommation en énergie électrique, de préférence cette vérification est effectuée par comparaison avec une valeur de référence préenregistrée. 5- Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle des fonctions dynamiques du véhicule ; - analyse du résultat de sorte à établir un diagnostic; - transmission du diagnostic établi en direction du conducteur ; et/ou les étapes suivantes : - exécution d'au moins un test de contrôle des données relatives au roulage du véhicule ; - analyse du résultat de sorte à établir un diagnostic ; - transmission du diagnostic établi en direction du conducteur. 6- Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce qu'il comprend une étape initiale d'établissement d'une ou plusieurs listes d'actionneurs (9) et/ou de capteurs (7) à tester, la ou les listes reprenant tout ou partie des actionneurs (9) et/ou des capteurs (7) embarqués dans le véhicule, et en ce que les tests de contrôle sont effectués sur les capteurs (7) et/ou les actionneurs (9) listés.s 7- Système (1) d'autodiagnostic embarqué sur un véhicule terrestre, de préférence automobile, présentant au moins une batterie électrique, ledit système (1) comprenant : - une unité de contrôle électronique (3) présentant une mémoire, - un ensemble de calculateurs (5) en réseau avec ladite unité de contrôle électronique (3), - un ensemble de capteurs (7) pouvant être lus par les calculateurs (5) et/ou l'unité de contrôle électronique (3), - un ensemble d'actionneurs (9) pouvant être activés par les calculateurs (5) et/ou l'unité de contrôle électronique (3), - un équipement d'information (11) relié à l'unité de contrôle électronique (3) pour la transmission d'informations et/ou de messages en direction d'un conducteur du véhicule, le système étant caractérisé en ce qu'il est configuré pour mettre en oeuvre le procédé d'autodiagnostic selon l'une des 1 à 6 afin d'effectuer au moins un test électrique de contrôle de l'état fonctionnel d'au moins un capteurs (7) et/ou d'au moins un actionneur (9) embarqués dans ledit véhicule, de préférence l'unité de contrôle électronique (3) est configurée pour commander l'exécution du ou des tests à au moins un calculateur (5), pour recevoir le diagnostic établi par ledit calculateur (5) et pour transmettre ledit diagnostic au conducteur au moyen de l'équipement d'information (11). 8- Système selon la 7 caractérisé en ce qu'il présente en outre un capteur de courant et en ce qu'il est configuré pour mesurer l'intensité du courant débité par la batterie du véhicule lorsqu'un actionneur (9) est sollicité et pour comparer cette mesure à une valeur de référence gardée en mémoire en vue de l'établissement d'un diagnostic relatif à la consommation en énergie électrique dudit actionneur (9). 9- Système selon l'une des 7 ou 8 caractérisé en ce que l'unité de contrôle électronique est en outre configurée pour conserver en mémoire le kilométrage présenté par le véhicule lors de la mise en oeuvre du procédé d'autodiagnostic du véhicule, et en ce qu'elle est en outre configurée pour transmettre en direction du conducteur un message d'incitation à renouveler la mise en oeuvre dudit de contrôle de l'état fonctionnel du véhicule lorsque le kilométrage du véhicule a été incrémenté d'un nombre prédéfini de kilomètres. 10-Système selon l'une des 7 à 9 caractérisé en ce que l'unité de contrôle électronique est en outre configurée pour conserver un diagnostic effectué en mémoire lorsque ce diagnostic constate une défaillance d'un actionneur (9) et/ou d'un capteur (7) et pour transmettre ledit diagnostic en direction du conducteur à chaque fois que le contact du véhicule est mis.
G,B
G05,B60,G01
G05B,B60R,G01R
G05B 23,B60R 16,G01R 31
G05B 23/02,B60R 16/02,G01R 31/02
FR2980501
A1
SUPPORT DE PLAQUE POUR APPAREIL DESTINE A LA POSE DE PLAQUES
20,130,329
La présente invention concerne un support de plaque pour un appareil destiné à la pose de plaques en tous matériaux, telles que des plaques de plâtre par exemple, pour constituer des faux plafonds ou l'aménagement sous rampants et sur cloisons. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Afin de faciliter la pose de plaques de plafond ou l'aménagement de rampants, il est bien connu d'utiliser des appareils manuels dits « lève-plaque » qui comprennent, en référence à la figure 1, un pied support (1) constitué de trois pieds (1 a, lb,1c) repliables et dont les extrémités sont avantageusement munies de roulettes (2), un mât central (3) télescopique en deux ou plusieurs éléments, dont l'allongement est obtenu au moyen d'un treuil manuel (4) actionné par un volant (5) et d'au moins un câble (6) actionné par ledit treuil (4), et d'un support de plaque (7) monté à l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central (3), ledit support de plaque (7) étant avantageusement inclinable par rapport à l'horizontal. Ledit support de plaque (6) est usuellement constitué d'une barre centrale horizontale (8) et de deux bras transversaux (9) s'étendant transversalement aux extrémités de ladite barre centrale (8) de sorte que le support de plaque (7) présente une forme générale de H. Chaque bras transversal (9) comporte à l'une de ses extrémités libre un crochet (10) sur lequel est apte à prendre appui le bord d'une plaque. Lesdits crochets (10) sont avantageusement montés libres en rotation afin de permettre leur retrait lorsque la plaque est plaquée contre le plafond par exemple. Par ailleurs, le support de plaque (7) comporte deux bras longitudinaux (11) en forme de T, chaque bras longitudinal (11) comportant une branche médiane (12) montée coulissante à l'une des extrémités de la barre centrale (8) et une partie tubulaire (13) s'étendant transversalement à la branche médiane (12), ladite partie tubulaire (13) étant avantageusement munie de patins en caoutchouc (14) ou similaire afin d'éviter que la plaque ne glisse lorsqu'elle est positionnée sur le support de plaque (7). Ce type d'appareil « lève-plaque », ainsi que les « lève-plaques » décrits dans les demandes de brevet européen EP 0777021 et EP 0856621, permet d'élever les plaques de plafond à la hauteur désirée et de maintenir ces plaques en hauteur afin de faciliter leur pose. Le montage pivotant du support de plaque à l'extrémité supérieure du mât facilite la mise en place initiale de chaque plaque de plafond sur l'appareil et le placement de chaque plaque levée, soit en position horizontale, pour la réalisation d'un plafond ordinaire, soit en position inclinée, pour une pose dite « sous rampant ». Les supports de plaque de ces appareils « lève plaque » ne sont pas adaptés pour la pose de plaques verticales, pour la réalisation de cloisons ou de murs. Par ailleurs, les appareils « lève-plaque » de l'art antérieur sont généralement démontables afin de réduire leur encombrement lorsqu'ils ne sont pas utilisés Ainsi, le mât peut être désolidarisé du pied support qui est généralement repliable et le support de plaque peut être désolidarisé de l'extrémité supérieure du mât. Toutefois, les supports de plaque de l'art antérieur présentent l'inconvénient d'être 15 encombrants y compris après démontage. EXPOSE DE L'INVENTION L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant 20 un support de plaques de conception simple et peu onéreuse, apte à être solidarisé à tout type d'appareil « lève plaque », présentant un faible encombrement après utilisation et permettant la pose de plaques aussi bien horizontales, pour la réalisation de plafonds, qu' inclinées pour une pose dite « sous rampant » ou verticale pour la réalisation de cloisons ou de murs. 25 A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un support de plaque (7) destiné à être monté à l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central d'un appareil « lève-plaque » ou similaire ; ledit support de plaque est remarquable en ce qu'il comporte au moins un corps central longitudinal constitué de deux plaques sensiblement rectangulaires séparées par trois parois longitudinales formant deux fourreaux centraux et 30 deux gorges périphériques, chaque fourreau central recevant un bras transversal en forme général de T qui comprend une branche médiane longitudinale montée coulissante dans un fourreau et une partie tubulaire transversale soudée à l'extrémité libre de la branche médiane, ladite partie tubulaire transversale s'étendant sensiblement dans le plan du corps central. On comprend bien que, contrairement aux supports de plaque de l'art antérieur, le support de plaque suivant l'invention permet de replier l'ensemble des éléments dans les fourreaux centraux et les gorges périphériques afin de réduire son encombrement. De préférence, chaque branche médiane comporte un doigt coopérant avec un ressort et apte à être introduit dans des lumières pratiquées le long de la branche médiane afin de régler la longueur de la branche médiane longitudinale des bras transversaux faisant saillie des fourreaux en fonction des dimensions de la plaque à porter. Afin de permettre la pose de plaques verticales, au moins l'une des parties tubulaires transversales des bras transversaux comporte des butées d'arrêt s'étendant orthogonalement par rapport auxdites parties tubulaires transversales et aux branches médianes. De préférence, ces butées d'arrêt sont positionnées symétriquement de part et d'autre de la branche médiane longitudinale, à proximité des extrémités libres de la partie tubulaire transversale. De manière avantageuse, le support de plaque suivant l'invention comporte deux bras transversaux respectivement articulés autour d'un axe solidaire des extrémités libres du corps central au niveau de la gorge périphérique et deux bras transversaux respectivement articulés autour d'un axe solidaire des extrémités libres du corps central au niveau de la gorge périphérique opposée. Par ailleurs, les plaques font saillies des gorges périphériques, au niveau des extrémités libres du corps central, pour former des joues dans lesquelles sont pratiquées des lumières curvilignes qui constituent des chemins de came dans lesquelles sont aptes à se déplacer des ergots, formant une came, solidaires des bras de sorte que ces derniers soient aptes à se déplacer depuis une position repliée où les bras s'étendent dans les gorges périphériques et respectivement jusqu'à une position dépliée où lesdits bras s'étendent orthogonalement au corps central. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, d'une unique variante d'exécution, donnée à titre d'exemple non limitatif, du support de plaque conforme à l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil « lève plaque » comportant un support de plaque selon l'art antérieur, - la figure 2 est une vue en perspective du support de plaque suivant l'invention en position dépliée, - la figure 3 est une vue de dessus du support de plaque suivant l'invention en position dépliée, - la figure 4 est une vue en perspective du support de plaque suivant l'invention en position repliée, - la figure 5 est une vue de dessus du support de plaque suivant l'invention en position repliée, - la figure 6 est une vue en coupe transversale du corps centrale du support de plaque représenté sur la figure 3. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Par souci de clarté, dans la suite de la description, les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux différentes figures. De plus, les diverses vues en coupe ne sont pas tracées à l'échelle. En référence aux figures 2, 3 et 6, le support de plaque (7) suivant l'invention comporte un corps central (11) longitudinal constitué de deux plaques sensiblement rectangulaires (12) séparées par trois parois longitudinales (13) formant deux fourreaux centraux (14) et deux gorges périphériques (15) et (16). Les fourreaux centraux (14) reçoivent respectivement un bras transversal (17) en forme général de T comprenant une branche médiane longitudinale (18) montée coulissante dans un fourreau (14) et une partie tubulaire transversale (19) soudée à l'extrémité libre de la branche médiane (18), ladite partie tubulaire transversale (19) s'étendant sensiblement dans le plan du corps central (11). Afin de régler la longueur de la branche médiane longitudinale (18) des bras transversaux faisant saillie des fourreaux (14), en fonction des dimensions de la plaque à porter, chaque branche médiane (18) comporte un doigt (20) coopérant avec un ressort et apte à être introduit dans des lumières (21) pratiquées le long de la branche médiane (18). En référence, aux figures 2, 3, 4 et 5, au moins l'une des parties tubulaires transversales (19) des bras transversaux comporte des butées d'arrêt (22) s'étendant orthogonalement par rapport auxdites parties tubulaires transversales (19) et aux branches médianes (18). Ces butées d'arrêt (22) sont positionnées symétriquement de part et d'autre de la branche médiane longitudinale (18), à proximité des extrémités libres de la partie tubulaire transversale (19) et sont destinées à recevoir le bord d'une plaque à poser verticalement, le support de plaque (7) étant alors orienté verticalement sur l'appareil « lève-plaque » non représenté sur les figures. Par ailleurs, en référence aux figures 2 et 3, le support de plaque (7) suivant l'invention comporte des bras transversaux articulés, deux bras (23) respectivement articulés autour d'un axe (24) solidaire des extrémités libres du corps central (11) au niveau de la gorge périphérique (16) et deux bras (25) respectivement articulés autour d'un axe (26) solidaire des extrémités libres du corps central (11) au niveau de la gorge périphérique opposée (15). Les plaques (12) font saillies des gorges périphériques (15) et (16), au niveau des extrémités libres du corps central (11), pour former des joues (27) dans lesquelles sont pratiquées des lumières curvilignes (28). Ces lumières curvilignes (28) constituent des chemins de came dans lesquelles sont aptes à se déplacer des ergots (29), formant une came, solidaires des bras (23) et (25) de sorte que ces derniers sont aptes à se déplacer depuis une position repliée (figures 4 et 5) où les bras (23) et (25) s'étendent dans les gorges périphériques (15) et respectivement (16) jusqu'à une position dépliée où lesdits bras (23) et (25) s'étendent orthogonalement au corps central (11). Une première paire de bras (25) présente une longueur inférieure à la moitié de la longueur du corps central (11). L'autre paire de bras (23) présente une longueur sensiblement égale à la moitié de la longueur dudit corps central (11) et, chaque bras (23) comporte à son extrémité libre une butée d'arrêt (30) s'étendant orthogonalement aux bras (23) et aux plaques (12) formant le corps central (11). Afin de permettre le repliage des bras (23) dans la gorge périphérique (15), les bords des plaques (12) comportent dans leur partie médiane une découpe (31) sensiblement rectangulaire, et correspondant sensiblement à la profondeur de la gorge périphérique (15), ladite découpe (31) permettant le passage des butées d'arrêt (30) qui font saillie des extrémités libres des bras (23) lorsque ces derniers sont repliés dans ladite gorge périphérique (15). On notera que ces butées d'arrêt (30) sont destinées à recevoir le bord d'une plaque à poser horizontalement ou de manière inclinée, le support de plaque (7) étant alors orienté horizontalement ou de manière inclinée sur l'appareil « lève-plaque » non représenté sur les figures. Par ailleurs, on observera que, lorsque les bras (23) et (25) sont repliés dans les gorges périphériques (15) et respectivement (16) et les bras transversaux repliés dans leurs fourreaux (14), le support de plaque (7) suivant l'invention présente un encombrement minimal facilitant sont rangement et/ou son transport. Accessoirement, en référence aux figures 3 et 5, le support de plaque suivant l'invention comporte une poignée (32) s'étendant au niveau de la partie médiane du corps central (11) depuis l'un des bords longitudinaux d'au moins l'une des plaques (12). Cette poignée (32) permet de transporter aisément le support de plaque en assurant un bon équilibre des masses. Par ailleurs, le support de plaque suivant l'invention comporte des moyens de solidarisation du corps central (11) à l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central télescopique. Dans cet exemple particulier de réalisation, lesdits moyens de solidarisation consistent dans un manchon cylindrique (33) s'étendant dans la partie centrale de l'une des plaques (12) formant le corps central (11), ledit manchon s'étendant orthogonalement à ladite plaque (12), et dans lequel est apte à être emmanchée l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central télescopique d'un pied support, non représenté sur les figures. On observera que les moyens de solidarisation et/ou l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât télescopique pourront comprendre des moyens aptes à procurer une inclinaison réglable du support de plaque sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De plus, on notera que le support de plaque suivant l'invention pourra être monté sur tout type d'appareil « lève-plaque » sans sortir du cadre de l'invention. Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières, en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention
L'invention concerne un support de plaque (7) destiné à être monté à l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central d'un appareil « lève-plaque » ou similaire ; ledit support de plaque est remarquable en ce qu'il comporte au moins un corps central (11) longitudinal constitué de deux plaques sensiblement rectangulaires (12) séparées par trois parois longitudinales (13) formant deux fourreaux centraux (14) et deux gorges périphériques (15) et (16), chaque fourreau central (14) recevant un bras transversal (17) en forme général de T qui comprend une branche médiane longitudinale (18) montée coulissante dans un fourreau (14) et une partie tubulaire transversale (19) soudée à l'extrémité libre de la branche médiane (18), ladite partie tubulaire transversale (19) s'étendant sensiblement dans le plan du corps central (11).
1. Support de plaque (7) destiné à être monté à l'extrémité supérieure de l'élément supérieur du mât central d'un appareil « lève-plaque » ou similaire caractérisé en ce qu'il comporte au moins un corps central (11) longitudinal constitué de deux plaques sensiblement rectangulaires (12) séparées par trois parois longitudinales (13) formant deux fourreaux centraux (14) et deux gorges périphériques (15) et (16), chaque fourreau central (14) recevant un bras transversal (17) en forme général de T qui comprend une branche médiane longitudinale (18) montée coulissante dans un fourreau (14) et une partie tubulaire transversale (19) soudée à l'extrémité libre de la branche médiane (18), ladite partie tubulaire transversale (19) s'étendant sensiblement dans le plan du corps central (11). 2. Support de plaque (7) suivant la 1 caractérisé en ce que chaque branche médiane (18) comporte un doigt (20) coopérant avec un ressort et apte à être introduit dans des lumières (21) pratiquées le long de la branche médiane (18) afin de régler la longueur de la branche médiane longitudinale (18) des bras transversaux (17) faisant saillie des fourreaux (14) en fonction des dimensions de la plaque à porter. 3. Support de plaque (7) suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'au moins l'une des parties tubulaires transversales (19) des bras transversaux (17) comporte des butées d'arrêt (22) s'étendant orthogonalement par rapport auxdites parties tubulaires transversales (19) et aux branches médianes (18). 4. Support de plaque (7) suivant la 3 caractérisé en ce que lesdites butées d'arrêt (22) sont positionnées symétriquement de part et d'autre de la branche médiane longitudinale (18), à proximité des extrémités libres de la partie tubulaire transversale (19). 5. Support de plaque (7) suivant l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il comporte deux bras transversaux (23) respectivement articulés autour d'un axe (24) solidaire des extrémités libres du corps central (11) au niveau de la gorge périphérique (16) et deux bras transversaux (25) respectivement articulés autour 30d'un axe (26) solidaire des extrémités libres du corps central (11) au niveau de la gorge périphérique opposée (15). 6. Support de plaque (7) suivant la 5 caractérisé en ce que les plaques (12) font saillies des gorges périphériques (15) et (16), au niveau des extrémités libres du corps central (11), pour former des joues (27) dans lesquelles sont pratiquées des lumières curvilignes (28) qui constituent des chemins de came dans lesquelles sont aptes à se déplacer des ergots (29), formant une came, solidaires des bras (23) et (25) de sorte que ces derniers soient aptes à se déplacer depuis une position repliée où les bras (23) et (25) s'étendent dans les gorges périphériques (15) et respectivement (16) jusqu'à une position dépliée où lesdits bras (23) et (25) s'étendent orthogonalement au corps central (11). 7. Support de plaque (7) suivant l'une quelconque des 5 ou 6 caractérisé en ce qu'une première paire de bras (25) présente une longueur inférieure à la moitié de la longueur du corps central (11). 8. Support de plaque (7) suivant l'une quelconque des 5 à 7 caractérisé en ce que l'autre paire de bras (23) présente une longueur sensiblement égale à la moitié de la longueur dudit corps central (11). 9. Support de plaque (7) suivant la 8 caractérisé en ce que chaque bras (23) comporte à son extrémité libre une butée d'arrêt (30) s'étendant orthogonalement aux bras (23) et aux plaques (12) formant le corps central (11). 10. Support de plaque (7) suivant la 9 caractérisé en ce que les bords des plaques (12) comportent dans leur partie médiane une découpe (31) sensiblement rectangulaire, et correspondant sensiblement à la profondeur de la gorge périphérique (15), ladite découpe (31) permettant le passage des butées d'arrêt (30) qui font saillie des extrémités libres des bras (23) lorsque ces derniers sont repliés dans ladite gorge périphérique (15).
E
E04
E04F
E04F 21
E04F 21/18
FR2981778
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ATTERRISSAGE AUTOMATIQUE D'UN AERONEF SUR UNE PISTE A FORTE PENTE.
20,130,426
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'atterrissage automatique d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, sur une piste d'atterrissage présentant une forte pente qui est supérieure à une valeur prédéterminée. Dans le cadre de la présente invention, on entend par forte pente (d'une piste d'atterrissage) une pente qui est supérieure (en valeur absolue) à une valeur prédéterminée, de préférence 0,8%, et plus précisément qui est supérieure aux valeurs habituelles de certification d'un système de pilotage automatique usuel. Sur les avions actuels, un système d'atterrissage automatique embarqué peut être développé pour permettre un atterrissage en condition de mauvaise visibilité. Pour réaliser un atterrissage de ce type, sans visibilité (ou avec une très faible visibilité), il est nécessaire de disposer d'installations au sol (de type usuel « ILS CAT II » ou « ILS CAT III ») qui sont relativement coûteuses. Par ailleurs, de nouveaux moyens de guidage de type GPS, avec augmentation régionale (par exemple de type WAAS en Amérique du Nord, ou de type EGNOS en Europe) se développent. Ces moyens, qui ne nécessitent pas d'installation sol sur chaque aéroport, présentent des niveaux de précision qui rendent envisageables leur utilisation pour réaliser un atterrissage automatique. Même si ces moyens ne permettent pas de réduire les minima de visibilité, un atterrissage automatique peut être préférable à un atterrissage manuel lorsque les conditions extérieures deviennent défavorables (vent de travers, turbulence, vent arrière, soleil de face, condition de nuit par exemple). Sur les avions pourvus d'une fonction d'atterrissage automatique usuelle, le système de pilotage automatique possède une loi de contrôle de l'arrondi qui permet de réduire la vitesse verticale de l'avion afin d'obtenir : - une vitesse verticale à l'impact, qui soit faible (typiquement -2 pieds par seconde) ; et - un point d'impact qui soit proche du point de toucher théorique (typiquement 400 mètres en aval du seuil de la piste). En effet, une vitesse verticale élevée à l'impact peut conduire à un inconfort des passagers et, si elle dépasse des valeurs extrêmes, à des dépassements des valeurs limites structurales pour lesquelles l'avion a été conçu. En outre, si le point d'impact réel est trop éloigné du point d'impact théorique, la distance de piste restant pour freiner l'avion diminue et, dans des cas extrêmes, peut conduire à une sortie de l'avion de la piste d'atterrissage. Ces deux paramètres principaux (vitesse verticale à l'impact et point d'impact) doivent donc être maîtrisés, et la réglementation aéronautique impose à un système de pilotage automatique pourvu d'une fonction d'atterrissage automatique une démonstration statistique de performance du système, afin de démontrer que la probabilité d'excéder des valeurs extrêmes reste contenue dans une proportion acceptable, quelles que soient les conditions externes. De façon usuelle, l'arrondi (« flare » en anglais) représente la partie de la trajectoire d'approche qui précède immédiatement le contact avec le sol, pendant laquelle on réalise une manoeuvre de redressement de l'avion. Les systèmes de pilotage automatique actuels sont certifiés sur des terrains peu inclinés (par exemple +/- 0,8%), ce qui, en pratique, permet de couvrir l'ensemble des terrains équipés d'installations de type CAT II et CAT III, pour lesquelles un système d'atterrissage automatique est requis. En revanche, en pilotage manuel, un avion est certifié pour se poser sur des terrains présentant des pentes nettement plus élevées (par exemple +/- 2%). Sur les terrains à forte pente, la fonction d'atterrissage automatique (d'un système de pilotage automatique) ne peut donc être utilisée actuellement. En effet, habituellement, un système de pilotage automatique utilise pour la phase d'arrondi, pour se positionner en altitude par rapport à la piste, un radioaltimètre qui mesure la hauteur par rapport au terrain, directement sous l'avion. Dans les systèmes usuels, le radioaltimètre est utilisé : - d'une part, pour déclencher l'arrondi, lorsqu'une hauteur donnée par rapport au terrain (qui peut être adaptée en fonction de la vitesse de l'avion et peut se situer avant ou après le seuil de piste) est atteinte par l'avion ; et - d'autre part, pour estimer la pente de la piste et adapter la trajectoire de l'avion en conséquence. La phase d'arrondi est, en général, très courte (typiquement 7 secondes). Par conséquent, le système de pilotage automatique ne dispose pas de beaucoup de temps pour effectuer des corrections. Le réglage de la loi d'arrondi passe par une connaissance a priori de la manoeuvre à effectuer (par exemple en utilisant la masse et la vitesse sol) pour adapter la hauteur de déclenchement et une précommande (valeur initiale de l'ordre à cabrer appliqué à l'aéronef), pour initier correctement le changement de trajectoire requis pendant cette phase. Ensuite, une boucle de régulation permet d'ajuster les éventuels écarts observés. Sur des terrains à forte pente, la problématique est la suivante : - sur piste montante, le déclenchement de l'arrondi doit être anticipé, souvent avant le seuil de la piste et la précommande doit être forte, sinon la vitesse d'impact au sol sera très élevée ; et - sur piste descendante, le déclenchement de l'arrondi doit être retardé, souvent bien après le seuil de la piste et la précommande doit être très faible, sinon la zone d'impact des roues de l'avion est très éloignée du seuil de la piste dans le cas où la pente est défavorable au freinage de l'avion. Sur les terrains à forte pente, il est donc nécessaire de connaître la pente de la piste avant même le déclenchement de l'arrondi, mais également avant le seuil de la piste, notamment sur les pistes montantes. Or, l'information de radioaltimètre disponible, qui permet de déterminer la pente de la piste, ne peut être mesurée par le radioaltimètre que sous l'avion (et non pas devant l'avion). Il est par ailleurs difficilement envisageable d'utiliser l'information de pente avant le seuil de piste pour extrapoler la pente de la piste, car aucune garantie de continuité n'est assurée. Par conséquent, un système de pilotage automatique usuel n'est pas en mesure de réaliser un atterrissage automatique sur une piste à forte pente avec les moyens disponibles, à savoir un radioaltimètre uniquement. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle concerne un procédé permettant de réaliser un atterrissage automatique d'un aéronef sur une piste d'atterrissage présentant une forte pente. Qui est supérieure à une valeur prédéterminée et de préférence supérieure aux valeurs habituelles de certification d'un système de pilotage automatique usuel. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé est remarquable en ce que, lors de l'atterrissage comprenant une phase d'arrondi, lorsque l'aéronef approche de la piste, on réalise les opérations suivantes sur ledit aéronef : - on transmet automatiquement, de façon anticipée, une valeur de pente de la piste à un système de pilotage automatique de l'aéronef ; et - ledit système de pilotage automatique utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi de l'aéronef. Ainsi, grâce à l'invention, par la réception anticipée de la valeur de pente de la piste d'atterrissage, le système de pilotage automatique est en mesure d'anticiper suffisamment des caractéristiques particulières, précisées ci-dessous, de la trajectoire d'arrondi (qui est significativement différente sur piste fortement montante ou fortement descendante), et donc de gérer automatiquement la phase d'arrondi et ainsi l'atterrissage de l'aéronef. Avantageusement, ledit système de pilotage automatique peut utiliser la valeur de pente de la piste, reçue de façon anticipée : - pour déterminer une hauteur de déclenchement de l'arrondi ; et/ou - pour déterminer une valeur de cabrage de l'aéronef lors de l'arrondi ; et/ou - pour déterminer un profil de référence qui est adapté à une trajectoire anticipée de l'aéronef ; et/ou - pour activer, pendant la phase de l'arrondi, des surfaces aérodynamiques supplémentaires spécifiques de l'aéronef, essentiellement des aérofreins. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, on détermine la valeur de pente de la piste, au moins pour une partie de la piste (généralement entre le seuil amont de la piste et la zone d'éloignement maximale de l'impact des roues, par exemple 900 mètres en aval dudit seuil amont) au niveau de laquelle doit être réalisé l'arrondi, valeur de pente que l'on transmet ensuite automatiquement audit système de pilotage automatique de l'aéronef. Pour ce faire, avantageusement : - ladite valeur de pente de la piste est saisie manuellement par un opérateur de l'aéronef ; et/ou - ladite valeur de pente de la piste est issue d'une base de données embarquée ; et/ou - ladite valeur de pente de la piste est calculée automatiquement à partir d'un profil de la piste issu d'une base de données embarquée ; et/ou - ladite valeur de pente de la piste est mesurée automatiquement à l'aide d'au moins un capteur monté sur l'aéronef et réalisant des mesures de distance à l'avant de l'aéronef. Il est également envisageable de combiner plusieurs des méthodes précédentes pour déterminer la valeur de pente de la piste. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, on met en oeuvre une méthode de surveillance permettant de détecter une valeur erronée pour ladite valeur de pente. De préférence, on met en oeuvre au moins l'une des méthodes de surveillance suivantes : - on estime une valeur auxiliaire de pente en se basant sur la comparaison entre une donnée fournie par un radioaltimètre de l'aéronef et une vitesse verticale inertielle de l'aéronef, et on compare cette valeur auxiliaire de pente à ladite valeur de pente ; - on réalise une corrélation entre un profil de terrain survolé déterminé par un radioaltimètre de l'aéronef et un profil de terrain stocké dans une base de données embarquée ; - on mesure automatiquement sur l'aéronef une valeur auxiliaire de pente à l'aide d'un capteur embarqué, et on compare cette valeur auxiliaire de pente à ladite valeur de pente. Notamment pour des raisons d'efficacité et de fiabilité accrues, il est également envisageable de combiner plusieurs des méthodes de surveillance précédentes. De façon avantageuse, si une valeur de pente erronée est détectée, on réalise au moins l'une des opérations suivantes : - on émet une alarme ; - on demande à l'équipage de l'aéronef, de préférence via une alarme, de réaliser une remise des gaz ; - le système de pilotage automatique est commandé de manière à réaliser une remise des gaz automatique ; - on fournit à l'équipage des informations sur l'origine de la panne et sur des actions à entreprendre, de préférence au moyen d'un affichage. La présente invention concerne également un dispositif d'atterrissage automatique d'un aéronef sur une piste d'atterrissage présentant une forte pente. Selon l'invention, ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte : - des moyens pour transmettre automatiquement, de façon anticipée, la valeur de pente de la piste à un système de pilotage automatique de l'aéronef ; et - ledit système de pilotage automatique utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi de l'aéronef. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif comporte, de plus, au moins l'un des moyens suivants : - au moins un moyen pour déterminer la valeur de pente de la piste ; et - au moins un moyen pour surveiller ladite valeur de pente de la piste. La présente invention concerne également un aéronef, en particulier un avion de transport, qui est pourvu d'un dispositif d'atterrissage automatique tel que celui précité. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention. Les figures 2 et 3 montrent schématiquement un atterrissage, respectivement, pour une piste montante et une piste descendante. La figure 4 montre schématiquement une mesure de distance de la piste, à l'avant de l'aéronef. La figure 5 est le schéma synoptique de moyens de calcul particuliers d'un dispositif conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématiquement sur la figure 1 est destiné à mettre en oeuvre un atterrissage automatique d'un aéronef AC, en particulier d'un avion de transport, sur une piste d'atterrissage d'un aéroport présentant une forte pente. Dans le cadre de la présente invention, on entend : - par forte pente (d'une piste d'atterrissage), une pente qui est supérieure (en valeur absolue) à une valeur prédéterminée, de préférence 0,8 %, et plus précisément qui est supérieure aux valeurs habituelles de certification d'un système de pilotage automatique usuel ; et - par précommande, la valeur initiale de l'ordre à cabrer appliqué à l'aéronef AC pour générer l'arrondi, permettant d'initier correctement le changement de trajectoire requis pendant la phase d'arrondi. Sur les figures 2 et 3, on a représenté des exemples d'atterrissage sur des terrains à forte pente, respectivement, pour une piste montante et une piste descendante. Sur ces figures 2 et 3, on a représenté : - d'une part, en traits mixtes une trajectoire d'atterrissage usuelle TO sur une piste horizontale 2 (de seuil amont 3), en mettant en évidence par une flèche 4 la position de déclenchement de l'arrondi et la hauteur correspondante par rapport au sol S ; et - d'autre part, en traits interrompus une trajectoire d'atterrissage usuelle T1A, T1 B sur une piste 2A, 2B inclinée, en mettant en évidence par une flèche 5A, 5B la position correspondante de déclenchement de l'arrondi. Dans ce cas : - pour une piste montante 2A, comme montré sur la figure 2, le déclenchement de l'arrondi doit être anticipé, souvent avant le seuil 3 de la piste 2A, et la précommande (valeur initiale de l'ordre à cabrer appliqué à l'aéronef AC) doit être forte, sinon la vitesse d'impact au sol sera très élevée ; et - pour une piste descendante 2B, comme montré sur la figure 3, le déclenchement de l'arrondi doit être retardé, souvent bien après le seuil 3 de la piste 2B, et la précommande doit être très faible, sinon la zone d'impact des roues de l'aéronef AC sera très éloignée du seuil 3 de la piste 2B dans le cas où la pente est défavorable au freinage de l'aéronef AC. Sur les terrains à forte pente, il est donc nécessaire de connaître la pente de la piste 2A, 2B avant même le déclenchement de l'arrondi, mais également avant le seuil 3 de la piste, notamment sur les pistes montantes 2A. Selon l'invention, ledit dispositif 1 qui est embarqué comprend un système de pilotage automatique 6 muni d'une fonction d'atterrissage automatique. De plus, selon l'invention, ledit dispositif 1 comporte également : - des moyens, notamment une liaison 7, pour transmettre automatiquement, de façon anticipée, une valeur de pente de la piste 2A, 2B (utilisée pour l'atterrissage) audit système de pilotage automatique 6 ; et - ledit système de pilotage automatique 6 utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi de l'aéronef AC. Cette gestion est mise en oeuvre par une génération automatiquement d'ordres de commande qui sont appliqués automatiquement à des moyens de contrôle (non représentés) de l'aéronef AC, tels que des gouvernes, des moteurs et/ou des freins, comme illustré par une flèche 14 en traits mixtes. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif 1 comporte, de plus, les éléments suivants, précisés ci-après : - un ensemble 8 de moyens pour déterminer la valeur de pente de la piste 2A, 2B, qui est transmise par la liaison 7 audit système de pilotage automatique 6 ; et - un ensemble 9 de moyens de surveillance, qui est par exemple relié par des liaisons 10 et 11 à la liaison 7 et au système de pilotage automatique 6 et qui est destiné à surveiller la valeur de pente de la piste utilisée par ce dernier, comme précisé ci-dessous. Ledit dispositif 1 comporte également au moins certains des éléments suivants qui, pour des raisons de simplification, sont regroupés sur la figure 1 en une unité 12 qui est reliée par l'intermédiaire d'une liaison 13 au système de pilotage automatique 6, et qui sont destinés à lui fournir des informations : - un ensemble de sources d'informations usuelles précisées ci-dessous, qui permettent de déterminer les valeurs courantes de paramètres de vol de l'aéronef AC ; - une ou plusieurs bases de données ; et - des moyens d'interface, en particulier un clavier associé à un écran ou tout autre moyen usuel, qui permettent à un pilote d'entrer des données dans le dispositif 1. Ledit ensemble de sources d'informations peut, par exemple, comporter : - un calculateur de données air, de type ADC ("Air Data Computer" en anglais) ; - un système de référence inertielle, de type IRS ("Inertial Reference System" en anglais) ; et - un système de gestion de vol, de type FMS ("Flight Management System" en anglais). Ledit dispositif 1 comporte également des moyens d'affichage 15 qui sont, par exemple, reliés par l'intermédiaire d'une liaison 16 à l'ensemble 9 et qui sont formés de manière présenter à un pilote de l'aéronef des informations relatives à la mise en oeuvre de l'invention, comme précisé ci-après. Ainsi, par la réception anticipée de la valeur de pente de la piste d'atterrissage 2A, 2B, le système de pilotage automatique 6 est en mesure d'anticiper suffisamment des caractéristiques particulières, précisées ci-dessous, de la trajectoire d'arrondi (qui est significativement différente sur piste fortement montante ou fortement descendante), et ainsi de gérer automatiquement la phase d'arrondi et donc l'atterrissage de l'aéronef AC. Dans le cadre de la présente invention, ledit système de pilotage automatique 6 peut utiliser la valeur de la pente de la piste, reçue de façon anticipée, de différentes manières, et notamment, comme précisé ci-après : - pour déterminer une hauteur de déclenchement de l'arrondi ; - pour déterminer une valeur de cabrage (précommande) de l'aéronef AC lors de l'arrondi ; - pour déterminer un profil de référence qui est adapté à une trajectoire anticipée de l'aéronef AC ; et - pour activer, pendant la phase de l'arrondi, des surfaces aérodynamiques supplémentaires spécifiques de l'aéronef AC, essentiellement des aérofreins. Ainsi, dans un premier mode de réalisation, le système de pilotage automatique 6 utilise la valeur de pente (de la piste) reçue, pour déterminer la hauteur de déclenchement de l'arrondi. Pour ce faire, ledit système de pilotage automatique 6 utilise au moins une table prédéterminée qui fournit une hauteur de déclenchement de l'arrondi, en fonction de ladite valeur de pente et d'autres paramètres (la masse et la vitesse sol de l'aéronef AC) disponibles sur ledit aéronef AC, par exemple via l'unité 12. Cette table qui est, par exemple, stockée dans le système 6 ou dans l'unité 12 est représentative de l'aéronef AC et est déterminée, au moins partiellement, de façon empirique à l'aide de simulations et/ou d'essais en vol. Dans un second mode de réalisation, le système de pilotage automatique 6 utilise la valeur de pente reçue, pour déterminer la précommande de l'arrondi (à savoir la valeur initiale de l'ordre à cabrer). Pour ce faire, le système de pilotage automatique 6 utilise également au moins une table prédéterminée qui indique la valeur de la précommande, en fonction de ladite valeur de pente et d'autres paramètres (la masse et la vitesse sol de l'aéronef AC) disponibles sur ledit aéronef AC, par exemple via l'unité 12. Cette table qui est, par exemple, stockée dans le système 6 ou dans l'unité 12 est représentative de l'aéronef AC et est également déterminée, au moins partiellement, de façon empirique à l'aide de simulations et/ou d'essais en vol. Dans un troisième mode de réalisation, ledit système de pilotage automatique 6 utilise la valeur de pente reçue, pour déterminer un profil de référence qui est adapté à la trajectoire anticipée de l'aéronef AC. Cette trajectoire permet de disposer d'une référence autour de laquelle l'aéronef AC pourra être asservi, afin de compenser toute perturbation éventuelle et ainsi réduire la dispersion du point d'impact et de la vitesse verticale à l'impact. On détermine un profil qui, en fonction des conditions initiales et de la condition finale connue, définit une trajectoire de référence appropriée pour viser par exemple une vitesse verticale de -2,5ft/min à la distance de l'impact souhaitée. Le profil de référence peut définir une vitesse verticale par rapport à la piste. Cette vitesse verticale par rapport à la piste est la somme de plusieurs contributions : la composante due à la vitesse inertielle de l'aéronef et la composante liée à la pente de la piste. A partir de ce profil en vitesse verticale par rapport à la piste, il est possible de déterminer, de façon usuelle, un profil en hauteur par rapport au sol par simple intégration. Dans un quatrième mode de réalisation, le système de pilotage automatique 6 utilise la valeur de pente reçue, pour commander, pendant la phase de l'arrondi, des surfaces aérodynamiques supplémentaires spécifiques de l'aéronef AC, habituellement non utilisées lors de la phase d'arrondi, telles que les aérofreins. Ces surfaces aérodynamiques permettent de faciliter l'asservissement notamment lorsque que l'on souhaite atterrir sur des pentes très descendantes pour lesquelles la tendance naturelle de l'aéronef AC risque de conduire à une zone d'impact très éloignée de l'endroit visé. Il est également envisageable de combiner plusieurs des modes de réalisation décrits ci-dessus concernant l'utilisation de la valeur de pente par le système de pilotage automatique 6. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, le dispositif 1 comporte ledit ensemble 8 qui détermine la valeur de pente de la piste, au moins pour la partie de la piste 2A, 2B au niveau de laquelle doit être réalisé l'arrondi, valeur de pente qu'il transmet ensuite automatiquement audit système de pilotage automatique 6 via la liaison 7. L'information relative à la piste qui est nécessaire au système de pilotage automatique 6, notamment pour mettre en oeuvre les fonctions précitées, est la pente de la piste dans la portion de la piste où se déroule l'arrondi (typiquement entre le seuil 3 de la piste 2A, 2B et la zone maximale de l'impact des roues, généralement à 900 mètres en aval du seuil 3). Ledit ensemble 8 peut comporter différents moyens pour déterminer ladite valeur de pente. Dans un premier mode de réalisation, ledit ensemble 8 peut comporter une interface, notamment une interface existant déjà par exemple sur le système FMS, qui permet à un pilote de saisir manuellement la pente moyenne de la piste (dans la portion de piste où se déroule l'arrondi). Cette donnée est disponible sur certaines cartes d'approche ou, à défaut, peut être préparée à l'avance pour les terrains sur lesquels l'aéronef AC est susceptible d'être exploité. Dans ce mode de réalisation, les modifications à apporter au système FMS sont relativement mineures et la procédure opérationnelle pour utiliser le système demeure simple, l'information étant renseignée au moment où l'approche est préparée. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif 1 contient, via le système FMS (ou tout autre système équivalent), une base de données qui associe à chaque piste une information de pente de la piste dans la portion de piste où se déroule l'arrondi. Dans ce mode de réalisation, lorsque le pilote choisit dans le système FMS la piste sur laquelle il souhaite se poser, le système FMS fournit automatiquement au système de pilotage automatique 6 l'information de pente piste nécessaire et aucune intervention supplémentaire de l'équipage n'est requise, réduisant ainsi la charge de travail de l'équipage par rapport au premier mode de réalisation précité. Dans une variante de ce dernier mode de réalisation, la base de données peut contenir le profil de toute la piste 2A, 2B (et non pas la pente moyenne de la piste dans la portion de piste où se déroule l'arrondi). Dans ce cas, l'information nécessaire pour le système pilote automatique 6 (à savoir la pente moyenne dans la partie de mise en oeuvre de l'arrondi) est simplement extraite de l'information contenue dans cette base de données. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, ledit ensemble 8 comporte au moins un capteur spécifique qui est monté à bord de l'aéronef AC et qui est destiné à mesurer la valeur de pente de la piste. Ce capteur (qui fait par exemple partie de l'unité 12) peut être de type «radar» fonctionnant dans le domaine radioélectrique, ou de type «Lidar» basé sur des mesures laser, ou il peut correspondre à un télémètre laser. Ce capteur réalise des mesures de distance à l'avant de l'aéronef AC, comme représenté sur la figure 4 par des faisceaux rectilignes 20. Dans ce mode de réalisation, aucune intervention de l'équipage n'est nécessaire, et l'ensemble 8 peut fonctionner même sur une piste 2A, 2B qui n'est pas présente dans la base de données précitée du système FMS, ou en cas de panne de ce dernier. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, l'ensemble 8 comprend plusieurs des modes de réalisation décrits ci-dessus, ce qui permet de fournir une valeur de pente au système de pilotage automatique 6, quels que soit les cas de panne (notamment du système FMS), y compris pour des pistes non référencées dans les bases de données du système FMS, ou pour des pistes pour lesquelles l'information recherchée n'est pas disponible sur les cartes d'approche. Dans tous les modes de réalisation de l'invention permettant de déterminer et fournir au système de pilotage automatique 6 une valeur de pente de la piste, il existe un risque que l'information fournie soit erronée. Par «erronée», on entend une information disponible au niveau du système de pilotage automatique 6 qui est très différente de la valeur réelle, et ceci quelles que soient les raisons ayant conduit à cette situation. En particulier : - l'équipage peut se tromper en saisissant la valeur de pente (par exemple saisir 2% ou lieu de 0,2%) ou bien se tromper sur le signe (1% au lieu de - 1%) ; - une base de données contenant généralement des informations relatives à des milliers de pistes, il est possible que la donnée associée à une piste se trouve attribuée à une autre piste soit lors de la génération de la base de données, soit par un fonctionnement erroné du système FMS ; - l'équipage peut sélectionner la bonne piste sur le système FMS, mais se tromper de sens d'atterrissage lors de la sélection ; et - l'équipage peut sélectionner la bonne piste dans le bon sens sur le système FMS, mais décider au dernier moment de changer de sens d'atterrissage par exemple pour éviter un brusque changement de sens du vent. Pour remédier à ces inconvénients, l'ensemble 9 comprend des moyens (non représentés) destinés à réaliser une surveillance de manière à pouvoir détecter une valeur erronée pour ladite valeur de pente. Dans un premier mode de réalisation, l'ensemble 9 comprend des moyens pour détecter, pendant au moins une durée prédéterminée, un écart entre la valeur de pente de la piste prévue pour le système de pilotage automatique 6 et une valeur de pente mesurée directement ou déterminée à l'aide de mesures. Dans ce cas, l'ensemble 9 comprend des moyens 21 pour réaliser une estimation de la pente réelle de la piste, qui est basée sur la comparaison entre la valeur fournie par un radioaltimètre de l'aéronef AC et une vitesse verticale inertielle de l'aéronef AC, qui est obtenue de façon usuelle de moyens de l'unité 12. Ces moyens 21 permettent de calculer la vitesse verticale par rapport à la piste. Comme représenté sur la figure 5, ces moyens 21 : - reçoivent une valeur de hauteur fournie par le radioaltimètre via une liaison 22 et une vitesse verticale inertielle fournie par une centrale inertielle via une liaison 23 ; - soumettent la valeur de hauteur à un filtre passe-haut 24 et la vitesse verticale inertielle à un filtre passe-bas 25 ; et - calculent à l'aide d'un élément 26 la différence entre les résultats des filtres 24 et 25 reçus respectivement par des liaisons 27 et 28 et fournissent le résultat, à savoir la vitesse verticale due à la pente de la piste, par l'intermédiaire d'une liaison 29. A partir de cette donnée, des moyens de l'ensemble 9 calculent, de façon usuelle, la valeur de pente équivalente, en utilisant la vitesse sol de l'aéronef AC. Cette valeur de pente équivalente est ensuite comparée à ladite valeur de pente à surveiller. Dans un autre mode de réalisation, des moyens de l'ensemble 9 réalisent une corrélation entre le profil de terrain survolé, déterminé par le radioaltimètre, et un profil de terrain stocké dans une base de données notamment du FMS. Ce mode de réalisation est plus robuste que le mode de réalisation précédent par rapport aux profils de piste ayant des changements de pente significatifs dans la zone d'arrondi. Dans un autre mode de réalisation, l'ensemble 9 comprend des moyens pour réaliser une comparaison entre la pente de piste disponible au niveau du système de pilotage automatique 6 et une pente piste issue d'un capteur permettant une mesure directe de celle-ci, comme indiqué ci-dessus en référence à la figure 4. Cette solution permet de détecter une incohérence assez tôt avant le survol du seuil 3 de la piste (typiquement aux alentours de 100 pieds). Par ailleurs, dans un dernier mode de réalisation de l'invention, on peut combiner au sein de l'ensemble 9 plusieurs des modes de réalisation décrits ci-dessus. En outre, si une valeur de pente erronée est détectée par l'ensemble 9, ledit dispositif 1 réalise au moins l'une des opérations suivantes : - il émet une alarme de type « sonore » et/ou de type « visuel » dans le poste de pilotage, à l'aide de moyens d'alarme 17 (qui sont par exemple reliés par une liaison 18 à l'ensemble 9), pour prévenir les pilotes ; - il demande à l'équipage de l'aéronef AC, par le déclenchement d'une alarme appropriée (à l'aide desdits moyens d'alarme 17 par exemple), de réaliser une remise des gaz. Cette alarme doit permettre d'effectuer une remise des gaz, en prenant en compte un délai de réaction de l'équipage, tout en assurant l'intégrité de l'aéronef AC (éviter tout risque d'impact avec la piste à vitesse verticale élevée, y compris pendant la manoeuvre de remise des gaz) ; - il fournit à l'équipage, de préférence via les moyens d'affichage 15, des informations sur l'origine de la panne et sur des actions à entreprendre, pour atterrir avec succès lors d'une nouvelle approche sur le même terrain. Par exemple, il peut demander à l'équipage de vérifier la valeur de pente fournie au système de pilotage automatique 6 et/ou de modifier cette valeur à travers une interface. Dans une variante de réalisation, si une valeur de pente erronée est détectée par l'ensemble 9, ledit système de pilotage automatique 6 est commandé automatiquement pour réaliser une remise automatique des gaz, ce qui permet notamment de s'affranchir du temps de réaction de l'équipage. Le dispositif 1 conforme à la présente invention présente ainsi de nombreux avantages. En particulier, il permet : - d'adapter le système de pilotage automatique 6 afin qu'il soit capable d'effectuer des atterrissages automatiques sur des pistes 2A, 2B à forte pente ; - de fournir une valeur de pente de la piste 2A, 2B au système de pilotage automatique 6, à l'aide de l'ensemble 8 ; et - de détecter une éventuelle incohérence entre une valeur de pente fournie au système de pilotage automatique 6 et, notamment, une mesure réalisée par un radioaltimètre lors du survol de la piste, ou par un capteur mesurant la pente de la piste avant le déclenchement de l'arrondi
- Le dispositif (1) comporte des moyens (7) pour transmettre automatiquement, de façon anticipée, une valeur de pente de la piste à un système de pilotage automatique (6) de l'aéronef, et ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi lors de l'atterrissage.
1. Procédé d'atterrissage automatique d'un aéronef (AC) sur une piste d'atterrissage (2A, 2B) présentant une pente qui est supérieure à une valeur prédéterminée, caractérisé en ce que, lors de l'atterrissage comprenant une phase d'arrondi, lorsque l'aéronef approche de la piste (2A, 2B), on réalise les opérations suivantes sur ledit aéronef : - on transmet automatiquement, de façon anticipée, une valeur de pente de la piste (2A, 2B) à un système de pilotage automatique (6) de l'aéronef (AC) ; et - ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi de l'aéronef (AC). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour déterminer une hauteur de déclenchement de l'arrondi. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour déterminer une valeur de cabrage initiale de l'aéronef (AC) lors de l'arrondi. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour déterminer un profil de référence qui est adapté à une trajectoire anticipée de l'aéronef (AC). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour activer, pendant la phase de l'arrondi, des surfaces aérodynamiques supplémentaires spécifiques de l'aéronef (AC). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on détermine la valeur de pente de la piste (2A, 2B), au moins pour une partie de la piste (2A, 2B) au niveau de laquelle doit êtreréalisé l'arrondi, valeur de pente que l'on transmet ensuite automatiquement audit système de pilotage automatique (6) de l'aéronef (AC). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B) est saisie manuellement par un opérateur de l'aéronef (AC). 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B) est issue d'une base de données embarquée. 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B) est calculée automatiquement à partir d'un profil de la piste issu d'une base de données embarquée. 10. Procédé selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B) est mesurée automatiquement à l'aide d'au moins un capteur monté sur l'aéronef (AC) et réalisant des mesures de distance à l'avant de l'aéronef (AC). 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre une méthode de surveillance permettant de détecter une valeur erronée pour ladite valeur de pente. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre au moins l'une des méthodes de surveillance suivantes : - on estime une valeur auxiliaire de pente en se basant sur la comparaison entre une donnée fournie par un radioaltimètre de l'aéronef (AC) et une vitesse verticale inertielle de l'aéronef (AC), et on compare cette valeur auxiliaire de pente à ladite valeur de pente ; - on réalise une corrélation entre un profil de terrain survolé déterminé par un radioaltimètre de l'aéronef (AC) et un profil de terrain stocké dans une base de données embarquée ;- on mesure automatiquement sur l'aéronef (AC) une valeur auxiliaire de pente à l'aide d'un capteur embarqué et on compare cette valeur auxiliaire de pente à ladite valeur de pente. 13. Procédé selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce que, si une valeur de pente erronée est détectée, on réalise au moins l'une des opérations suivantes : - on émet une alarme ; - on demande à l'équipage de l'aéronef de réaliser une remise des gaz ; - le système de pilotage automatique (6) réalise une remise des gaz automatique ; - on fournit à l'équipage des informations sur l'origine de la panne et sur des actions à entreprendre. 14. Dispositif d'atterrissage automatique d'un aéronef (AC) sur une piste d'atterrissage (2A, 2B) présentant une pente qui est supérieure à une valeur prédéterminée, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (7) pour transmettre automatiquement, de façon anticipée, la valeur de pente de la piste (2A, 2B) à un système de pilotage automatique (6) de l'aéronef (AC) ; et - ledit système de pilotage automatique (6) utilise cette valeur de pente pour gérer automatiquement la phase d'arrondi de l'aéronef (AC). 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, au moins l'un des moyens suivants : - au moins un moyen (8) pour déterminer ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B) ; et - au moins un moyen (9) pour surveiller ladite valeur de pente de la piste (2A, 2B).
G
G08
G08G
G08G 5
G08G 5/02
FR2989638
A1
ENJOLIVEUR ESCAMOTABLE DE GRILLE D'AUVENT DE VEHICULE.
20,131,025
L'invention a trait à un enjoliveur de grille d'auvent située en bas de pare-brise d'un véhicule. Elle a trait également à un véhicule équipé dudit enjoliveur. Le document de brevet FR 2 885 847 Al divulgue une grille d'auvent située en bas de pare-brise d'un véhicule. La grille s'étend sur toute la largeur du véhicule et comprend une portion fermée, c'est-à-dire non grillagée, remontant sur le bord inférieur du pare-brise. Cette portion comprend un joint d'étanchéité tubulaire destiné à coopérer avec l'élément de structure du véhicule formant une traverse inférieure. Cette disposition permet d'assurer une étanchéité en bas de pare-brise tout en guidant les ruissellements d'eau vers des points bas de la baie d'auvent, ces points bas étant destinés à canaliser les écoulements d'eau. La grille d'auvent comprend bien sûr des portions grillagées en contre bas du pare-brise, destinées à assurer des rentrées d'air pour le système de chauffage et de ventilation de l'habitacle. Sur certains véhicules, la grille d'auvent peut comprendre un enjoliveur notamment adjacent au bord arrière du capot dans la continuité de celui-ci. Les essuie-glaces de véhicule sont habituellement au repos en position basse du pare-brise. En fonction du design du véhicule, notamment en fonction de l'inclinaison du pare-brise et du taux de recouvrement du pare-brise par le bord arrière du capot, les essuie-glaces peuvent être partiellement logés dans l'espace de l'auvent formé par le bord arrière du capot. Les essuie-glaces restent cependant visibles en position de repos et forment par ailleurs des éléments peu aérodynamiques. Ils peuvent ainsi être la source de bruits d'écoulement d'air à moyenne ou haute vitesse du véhicule. Ils détériorent également le coefficient de pénétration dans l'air du véhicule. L'invention a pour objectif de proposer une solution au problème de manque d'aérodynamisme des essuie-glaces en position de repos. L'invention a également pour objectif de proposer un enjoliveur de grille d'auvent amélioré. L'invention a pour objet un enjoliveur de grille d'auvent située en bas de pare-brise d'un véhicule, l'enjoliveur comprenant: un ou plusieurs panneaux configurés pour s'étendre latéralement le long du bord arrière du capot du véhicule et couvrir au moins une partie de l'espace entre ledit bord arrière du capot et le pare-brise; remarquable en ce qu'il comprend, en outre: des moyens de déplacement du ou d'au moins un des panneaux de manière à pouvoir le ou les escamoter en vue de libérer au moins partiellement ledit espace. Ces moyens de déplacement sont préférentiellement à commande électrique. Selon un mode avantageux de l'invention, les moyens de déplacement sont configurés pour déplacer le ou les panneaux suivant une translation essentiellement rectiligne lors de son ou de leur escamotage, le mouvement de translation d'escamotage étant précédé d'un mouvement de soulèvement du ou des panneaux. Avantageusement, les moyens de déplacement comprennent au moins un actuateur linéaire tel qu'un vérin relié à une partie arrière du ou d'un des panneaux, et au moins une biellette, préférentiellement courbée, coopérant avec un moyen de guidage linéaire à une partie avant du ou des panneaux. La ou les biellettes comprennent préférentiellement des moyens élastiques en rotation et des moyens de butée de manière à avoir deux positions angulaires stables. Le ou les actuateurs linéaires sont préférentiellement configurés pour être inclinés vers le bas et l'avant du véhicule, de manière à pouvoir s'étendre au moins partiellement sous le capot et/ou une grille d'auvent adjacente au bord arrière du capot. Selon un mode avantageux de l'invention, les moyens de déplacement sont configurés pour déplacer le ou les panneaux en rotation uniquement, suivant un axe pivot situé à distance du ou des panneaux, les moyens de déplacement comprenant un bras pivot rigidement lié à chaque extrémité du ou de chacun des panneaux, et au moins un actuateur, préférentiellement rotatif, agissant sur au moins un des bras. Le ou les bras sont avantageusement dirigés essentiellement vers le bas par rapport à la position normale de l'enjoliveur. L'axe pivot est avantageusement à au moins 30 mm, préférentiellement 50 mm, du ou des panneaux. Selon un mode avantageux de l'invention, l'enjoliveur comprend plusieurs panneaux parallèles et adjacents suivant leurs grands côtés, et les moyens de déplacement sont configurés pour déplacer lesdits panneaux suivant un mouvement de rotation et de translation de manière à ce qu'ils se superposent en position escamotée, lesdits moyens comprenant préférentiellement des moyens de guidage linéaire et un actuateur à câble relié à au moins un des panneaux. Selon un mode avantageux de l'invention, la moitié arrière du panneau ou du panneau arrière parmi la pluralité de panneaux présente un profil transversal avec une concavité dirigée vers le bas en position normale de l'enjoliveur. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comprenant un capot, un pare-brise, une grille d'auvent en bas du pare-brise et au moins un essuie-glace en bas du pare-brise en position de repos, remarquable en ce qu'il comprend un enjoliveur selon l'invention, l'enjoliveur s'étendant normalement essentiellement dans le plan du capot depuis le bord arrière du capot jusqu'au pare-brise de manière à couvrir le ou les essuie-glaces au repos. Selon un mode avantageux de l'invention, la grille d'auvent s'étend entre le bord arrière du capot et le bord avant de l'enjoliveur. Selon un mode avantageux de l'invention, la moitié arrière du panneau ou du panneau arrière parmi la pluralité de panneaux présente un profil transversal avec une concavité dirigée vers le bas de manière à former un muret faisant saillie depuis le pare-brise en position normale de l'enjoliveur, ledit muret comprenant à chaque extrémité de l'enjoliveur des ouvertures d'écoulement vers l'auvent de l'eau de pluie accumulée entre le pare-brise et le muret, et/ou le pare-brise comprenant une découpe à au moins une des extrémités de l'enjoliveur, la ou lesdites découpes étant configurées pour permettre un passage vers l'auvent de l'eau de pluie accumulée entre le pare-brise et le muret. Selon un mode avantageux de l'invention, les moyens de déplacement sont configurés pour déplacer le ou les panneaux suivant une translation essentiellement rectiligne lors de son ou de leur escamotage, le mouvement de translation d'escamotage étant précédé d'un mouvement de soulèvement du ou des panneaux, les moyens de déplacement comprenant des actuateurs linéaires tel qu'un vérin relié à une partie arrière du ou d'un des panneaux, et des biellettes courbées, coopérant avec un moyen de guidage linéaire à une partie avant du ou des panneaux, les biellettes courbées étant réparties latéralement au véhicule et disposées en face du bord arrière du capot ou de la grille d'auvent disposée adjacente au bord arrière du capot et dans la continuité dudit capot, les axes de rotation des biellettes étant généralement transversaux au véhicule et sous la surface de l'enjoliveur et du capot ou de la grille d'auvent adjacent(e) à l'enjoliveur. Les mesures de l'invention permettent d'obtenir un effet aérodynamique intéressant. 5 Elles permettent également de proposer des modes de déplacement uniques avec des moyens de déplacement optimisés, de construction simple et peu coûteuse. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de la partie avant d'un véhicule équipé 10 d'un enjoliveur selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon l'axe 2-2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de la partie avant d'un véhicule équipé d'un enjoliveur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une vue en coupe selon l'axe 4-4 de la figure 3 ; 15 - la figure 5 est une illustration d'une partie de l'enjoliveur des figures 3 et 4, montrant le mécanisme de déplacement de l'enjoliveur ; - la figure 6 est une illustration d'une partie de l'enjoliveur des figures 3 et 4, montrant une alternative au mécanisme de déplacement de la figure 5 ; - la figure 7 est une illustration d'une partie de l'enjoliveur des figures 3 et 4, 20 montrant le principe d'écoulement d'eau en position normale ou fermée de l'enjoliveur ; - la figure 8 est une illustration d'une partie de l'enjoliveur des figures 3 et 4, montrant une alternative au principe d'écoulement d'eau de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue en perspective de la partie avant d'un véhicule équipé 25 d'un enjoliveur selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue en coupe selon l'axe 10-10 de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue de détail des panneaux de l'enjoliveur des figures 9 et 10, illustrant le principe du mécanisme d'entrainement des panneaux ; - la figure 12 est une vue de détail des panneaux de l'enjoliveur des figures 9 et 10, illustrant le principe de guidage des panneaux. Les figures 1 et 2 illustrent un premier mode de réalisation de l'invention. Plus spécifiquement, la figure 1 est une vue de la partie avant d'un véhicule 2 comprenant classiquement un capot 4 et un pare-brise 6. Le véhicule comprend également un enjoliveur mobile 8 s'étendant transversalement sur la largeur du véhicule et s'étendant longitudinalement du pare-brise jusqu'à la grille d'auvent 12 adjacente au bord arrière du capot 4. L'enjoliveur est mobile entre une position normale ou fermée 8 illustrée en trait continu et une position ouverte 8' illustrée en trait interrompu. En position fermée, l'enjoliveur 8 cache totalement les essuie-glaces 10, alors qu'en position ouverture, l'enjoliveur 8' est à distance du pare-brise 6 de manière à former un passage dimensionné pour permettre le passage des essuie-glaces. La figure 2 illustre avec davantage de détails la disposition de l'enjoliveur sur le véhicule ainsi que ses moyens de déplacement. L'enjoliveur 8 comprend essentiellement un panneau 14 s'étendant, en position normale, entre le bord arrière de la grille d'auvent 12 et le pare-brise 6, et essentiellement dans la continuité du de la partie arrière du capot 4 et la grille d'auvent. La pièce 16 est une traverse de la structure de véhicule sur laquelle de pare-brise 6 repose et est fixé de manière étanche. Le panneau 14 est relié au véhicule via plusieurs biellettes 18 courbées à la manière d'un col de cygne. Chacune de ces biellettes courbées 18 est montée pivotante sur la structure du véhicule, le ou les axes pivots étant essentiellement transversaux au véhicule. L'extrémité de chacune des biellettes, opposée à la liaison pivot, comprend un élément, tel qu'un galet rotatif, reçu dans une glissière 20 disposée sur une partie avant de la surface inférieure du panneau 14. Les glissières 20 peuvent comprendre un ressort (non représenté) destiné à générer un effort résistant à l'élément coulissant ou roulant de la biellette. Cet effort est destiné à forcer le pivotement de la biellette avant le déplacement de l'élément coulissant ou roulant de la biellette le long de la glissière. Les biellettes peuvent comprendre également un ressort (non représenté) au niveau de leur liaison pivot avec la structure du véhicule. Ce ressort est préférentiellement du type ressort de torsion et est destiné à assurer une position stable des biellettes soit dans leur position où l'enjoliveur est fermé, c'est-à-dire à la position illustrée en trait continu à la figure 2, soit dans leur position où l'enjoliveur est escamoté, c'est-à-dire à la position illustrée en trait interrompu à la figure 2. Le panneau 14 est également relié au véhicule via plusieurs actuateurs linéaires tels qu'un vérin 22. Chacun de ces actuateurs est monté pivotant sur la structure du véhicule et est relié par une liaison articulée du type pivotante ou à rotule à une partie arrière de la surface inférieure du panneau 14. L'actuateur est commandé électriquement, de manière pneumatique ou hydraulique de manière connue en soi de l'homme de métier. La commande est liée à l'utilisation des essuie-glaces. En cas d'activation des essuie-glaces, l'enjoliveur est d'abord commandé de manière à s'escamoter et les essuie-glaces sont ensuite mis en mouvement. Alternativement ou de manière complémentaire, l'enjoliveur peut être escamoté dés que le capteur de pluie équipant le véhicule détecte la présence de pluie, éventuellement indépendamment de la mise en mouvement des essuie-glaces. La commande d'ouverture ou d'escamotage de l'enjoliveur est préférentiellement prioritaire par rapport à celle de mise en mouvement des essuie-glaces afin d'éviter toute collision de ces dernier avec l'enjoliveur. Ces mesures s'appliquent aux autres modes de réalisation de l'invention. Lors de la commande d'escamotage de l'enjoliveur, les actuateurs 22 exercent un effort de traction dirigé vers leurs points de montage pivotant sur la structure du véhicule. Cet effort génère alors un déplacement du panneau 14 vers l'avant, c'est-à-dire vers la grille d'auvent 12. Ce mouvement est rendu possible par un jeu mécanique initial et/ou par la présence d'un joint 24 apte à se déformer. Dés le début du mouvement vers l'avant du panneau 14, les biellettes 18 commencent à pivoter vers l'avant, ce pivotement générant alors un soulèvement de la partie avant du panneau. Ce mouvement des biellettes peut être assuré par un effort résistant au niveau des glissières 20, tel qu'il est détaillé précédemment. Les biellettes peuvent alors pivoter jusqu'à atteindre leur deuxième position stable, correspondant à celle illustrée en trait interrompu à la figure 2. Les biellettes peuvent comprendre des butées notamment au niveau de la liaison pivot ou encore au niveau du bras des biellettes. Une fois cette position atteinte, le panneau 14 peut alors entamer sa course de translation par coulissement des glissières 20 par rapport aux extrémités des biellettes coopérant avec lesdites glissières. Des moyens de guidage (non représentés) de la partie arrière du panneau 14 peuvent être prévus. Ils peuvent comprendre un ou plusieurs guides destinés à 5 supporter le panneau notamment dans le début de sa course d'escamotage. Les actuateurs 22 sont disposés préférentiellement aux extrémités de l'enjoliveur, latéralement au véhicule afin d'éviter toute interférence avec les essuie-glaces. L'emplacement des actuateurs pourra dépendre de l'agencement des essuie-glaces et notamment dévier de l'agencement préférentiel. La plupart des véhicules ont en 10 effet des essuie-glaces qui balayent le pare-brise en restant essentiellement parallèles l'un à l'autre alors que certains véhicules ont des essuie-glaces qui se superposent en position de repos et qui s'éloignent l'un de l'autre lorsqu'ils s'éloignent de la position de repos. Il est à noter qu'il est préférable que le bord avant de l'enjoliveur, concrétisé par le 15 joint optionnel 24 dans l'illustration de la figure 2, ne dépasse pas de la grille d'auvent 12 en position escamotée, c'est-à-dire qu'il n'empêche pas l'ouverture du capot 4. Il est également à noter que la présence de la grille d'auvent 12 adjacente au bord arrière du capot n'est pas obligatoire. En effet, il est possible de faire coulisser le 20 panneau de l'enjoliveur au-dessus du capot. Les moyens de déplacement tels que les biellettes et les actuateurs peuvent alors être montés sur le capot afin que l'on puisse ouvrir ce dernier avec l'enjoliveur escamoté. Sinon, on peut alors prévoir une commande électrique qui empêche le déverrouillage du capot lorsque l'enjoliveur est escamoté et/ou qui s'assure du déplacement automatique de l'enjoliveur vers une 25 position de fermeture de l'espace de l'auvent lors du déverrouillage du capot. Les figures 3 à 8 illustrent un deuxième mode de réalisation. Les numéros de référence du premier mode de réalisation aux figures 1 et 2 sont conservés pour les éléments similaires ou identiques, ces signes étant toutefois majorés de 100. Des numéros de référence spécifiques sont utilisés pour les éléments différents du 30 premier mode de réalisation. Similairement à la figure 1, la figure 3 illustre la partie avant d'un véhicule 102 comprenant classiquement un capot 104 et un pare-brise 106. Le véhicule comprend également un enjoliveur mobile 108 s'étendant transversalement sur la largeur du véhicule et s'étendant longitudinalement du pare-brise jusqu'au bord arrière du capot 104. L'enjoliveur est mobile entre une position normale ou fermée 108 illustrée en trait continu et une position ouverte 108' illustrée en trait interrompu. En position fermée, l'enjoliveur 108 cache totalement les essuie-glaces 110, alors qu'en position ouverture, l'enjoliveur 108' est à distance du pare-brise 106 de manière à former un passage dimensionné pour permettre le passage des essuie-glaces. La figure 4 illustre avec davantage de détails la disposition de l'enjoliveur sur le véhicule ainsi que ses moyens de déplacement. L'enjoliveur 108 comprend essentiellement un panneau 114 s'étendant, en position normale, entre le bord arrière du capot 104 et le pare-brise 106, et essentiellement dans la continuité du capot 104. L'enjoliveur 108 comprend essentiellement un panneau 114 s'étendant transversalement au véhicule et des moyens de déplacement en rotation, ces moyens n'étant pas visible à la figure 4. Le panneau 114 présente préférentiellement une portion arrière 126 formant un angle avec le plan moyen du reste du panneau, cet angle formant une concavité sur la face inférieure du panneau. Cette portion arrière forme ainsi un muret faisant saillie de la surface extérieure du pare-brise 106. Le mouvement de déplacement du panneau 114 est essentiellement, préférentiellement exclusivement, une rotation suivant un axe de pivotement fixe par rapport à la structure du véhicule. La concavité à l'arrière du panneau 114 lui confère la capacité à contourner les essuie-glaces 110 lors de son mouvement de rotation. L'axe de rotation 132 est situé sous le panneau 114, à distance de celui-ci. Il est illustré dans le bas de la figure 4 au point de rencontre des rayons passant par les bords avant et arrière du panneau dans la position normale ou fermée de l'enjoliveur 108 (illustrée en trait continu) et sa position escamoté 108' (illustrée en trait interrompu). La hauteur moyenne du muret formé par la portion arrière 126 du panneau 114 formant un angle peut être comprise entre 10 et 60 mm, préférentiellement entre 15 et 50 mm. L'angle moyen entre cette portion et le plan moyen du panneau, mesuré 2 98963 8 9 dans la concavité peut être compris entre 90° et 150°. Il est toutefois entendu que le profil du panneau peut être davantage évolutif et progressif ou, inversement, davantage géométrique avec des angles plus vifs. Le bord avant du panneau 114 coopère avantageusement avec un joint 124 disposé 5 sur le bord arrière adjacent du capot 104. Ce joint souple permet à la surface extérieure du panneau 114 d'être en continuité aérodynamique avec le capot 104 et de venir, en position ouverte, contre une butée souple. Il est toutefois à noter que le joint peut alternativement être disposé sur le panneau. On peut également prévoir un joint sur chacun des bords adjacents du capot et du panneau. 10 La figure 5 illustre de manière schématique les moyens de déplacement du panneau de l'enjoliveur 108. Le panneau 114 comprend à chaque extrémité un bras 128 rigidement lié au panneau 114. Chacun de ces bras 128 est monté pivotant par rapport à un axe pivot 132 fixe par rapport à la structure du véhicule. Au moins un des deux bras comprend un actuateur, préférentiellement rotatif, tel qu'un moteur 15 électrique 130 éventuellement pourvu d'un réducteur. L'axe pivot ou de rotation 132 est transversal au véhicule et peut être situé au dessus de la traverse 116 (voir figure 4) sous le bord avant inférieur du pare-brise. En fonction du profil transversal de cette traverse et également en fonction des dimensions générales de la partie auvent du capot du véhicule, l'axe pivot peut être 20 situé sous cette traverse. Dans ce cas on peut prévoir des moyens de déplacement alternatifs tels que ceux illustrés à la figure 6. Les bras 128' sont ici montés non pas pivotant mais glissant de manière à décrire une trajectoire équivalente à une rotation suivant un axe pivot virtuel 132' situé sous cette traverse. Un ou plusieurs actuateurs 130' aptes à commander le déplacement du ou des bras 128' peuvent alors être 25 prévus. Les mêmes remarques que celles exprimées pour le premier mode de réalisation relatives à la configuration des essuie-glaces et à la position latérale des moyens d'entrainement s'appliquent ici également. La figure 7 illustre la présente d'ouvertures, préférentiellement à la manière d'une 30 grille, sur la portion arrière 126 du panneau, formant le muret. Ces ouvertures sont présentes à au moins une des deux extrémités latérales (par rapport au véhicule). Elles sont destinées à permettre le passage de l'eau qui peut s'accumuler dans la goulotte formée par le pare-brise 106 et le muret 126 notamment lorsque le véhicule est en stationnement par temps pluvieux. Les flèches à la figure 7 illustre l'écoulement de cette accumulation potentielle d'eau au travers de ces ouvertures 134 et ensuite vers des passages dans le fond de la zone auvent spécialement prévus pour l'évacuation de l'eau de ruissellement. Alternativement ou de manière complémentaire, en référence à la figure 8, au moins un des deux coins inférieurs du pare-brise 106 peut prévoir une découpe 134' destinée à assurer un passage de l'eau vers le fond de la zone auvent. Cette solution peut être particulièrement intéressante dans la mesure où ces zones du pare-brise ne sont pas balayées par les essuie-glaces ; elles peuvent donc être rognées sans occasionner de diminution de visibilité pour le conducteur. Les figures 9 à 12 illustrent un deuxième mode de réalisation. Les numéros de référence des premier et deuxième modes de réalisation aux figures 1 et 2 et 3 à 8 sont conservés pour les éléments similaires ou identiques, ces signes étant toutefois majorés de 200 ou 100 respectivement. Des numéros de référence spécifiques sont utilisés pour les éléments différents de ces premier et deuxième modes de réalisation. Similairement aux figures 1 et 3, la figure 9 illustre la partie avant d'un véhicule 202 comprenant classiquement un capot 204 et un pare-brise 206. Le véhicule comprend également un enjoliveur mobile 208 comprenant une série de panneaux adjacents 214 s'étendant transversalement sur la largeur du véhicule et s'étendant longitudinalement du pare-brise jusqu'au bord arrière du capot 204. L'enjoliveur est mobile entre une position normale ou fermée 208 et une position ouverte. En position fermée, les panneaux 214 de l'enjoliveur 208 cachent totalement les essuie- glaces 210, alors qu'en position d'ouverture, l'enjoliveur est à distance du pare-brise 206 de manière à former un passage dimensionné pour permettre le passage des essuie-glaces. La figure 10 illustre avec davantage de détails la disposition de l'enjoliveur sur le 30 véhicule ainsi que sa configuration en position escamotée. L'enjoliveur 208 comprend trois panneaux 214 s'étendant transversalement au véhicule et disposés côte à côte de manière adjacente lorsque l'enjoliveur est en position normale ou 2 98963 8 11 fermée. L'étendue généralement plane des panneaux 214 adjacents s'étire depuis le bord arrière du capot 204 jusqu'au pare-brise 206, et ce essentiellement dans la continuité du capot 204. Lors de l'escamotage de l'enjoliveur, les panneaux 214 se rapprochent les uns des 5 autres suivant un mouvement de translation selon une direction essentiellement longitudinale par rapport au véhicule, essentiellement dans le plan moyen de l'étendue des panneaux 214 en position de fermeture de l'espace de l'auvent. Cette direction est orientée vers l'avant du véhicule de manière à s'éloigner du pare-brise. Le mouvement de translation est accompagné d'une rotation de chacun des 10 panneaux afin de permettre leur rapprochement et, partant, l'ouverture de l'espace de l'auvent pour les essuie-glaces. L'enjoliveur en position escamotée 208' est illustré en trait interrompu à la figure 10. Le nombre de panneaux est de trois à l'exemple illustré, étant entendu que ce nombre peut varier. Il peut être égal à deux, quatre ou plus encore, notamment en 15 fonction de la géométrie du véhicule. Les figures 11 et 12 illustrent les moyens de déplacement des panneaux 214. Plus particulièrement, la figure 11 illustre les moyens d'entrainement des panneaux 214, ces moyens comprenant un câble 238 passant librement au travers d'un guide 240 sur chacun des panneaux hormis le panneau arrière. Ce dernier comprend un 20 moyen de fixation du câble 238 au panneau. Le câble forme une boucle assurée par au moins une poulie arrière (à droite sur la figure) et au moins une poulie avant, cette dernière étant entrainée par un actuateur rotatif tel qu'un moteur électrique 230. Ce dispositif à câble 238 est préférentiellement prévu à au moins deux positions latérales du véhicule, préférentiellement aux deux extrémités. 25 II est entendu que le mécanisme d'entrainement et de guidage du câble 238 illustré à la figure 11 est particulièrement simplifié à des fins de clarté d'exposé. Il est donc envisageable que dans la pratique, il comprenne davantage de poulies ou d'autres moyens de guidage. L'homme de l'art pourra aisément réaliser un mécanisme fonctionnel et fiable reprenant le principe exemplatif illustré à cette figure. Les mêmes remarques que celles exprimées pour le premier mode de réalisation relatives à la configuration des essuie-glaces et à la position latérale des moyens d'entrainement s'appliquent ici également. Les panneaux 214 sont également reliés entre eux par un moyen de liaison souple tel qu'un câble de liaison 246 relié à chacun des panneaux via un plot de fixation 244. La longueur de ce moyen de liaison souple est fixe entre chaque panneau. Il est destiné à assurer l'entrainement successif des panneaux lors du mouvement de fermeture de l'enjoliveur 208. Plusieurs câbles de liaison peuvent être prévus à différentes positions latérales des panneaux afin d'assurer un fonctionnement fiable. La figure 12 illustre les moyens de guidage des panneaux 214. Ces derniers comprennent à chaque extrémité latérale (par rapport au véhicule) des tourillons 248 coopérant par glissement dans un rail de guidage 250. L'enjoliveur comprend ainsi un rail de chaque côté des panneaux, chacun des panneaux comprenant un tourillon à chaque côté, coopérant avec un rail correspondant. Les rails 250 sont préférentiellement fixes par rapport à la structure du véhicule. Les tourillons 250, de par leur nature circulaire, permettent non seulement un coulissement le long du rail mais également une rotation. Ils permettent ainsi non seulement la translation des panneaux mais également leur pivotement. Lorsque la poulie avant motorisée est entrainée dans le sens anti horaire et tire par conséquent sur le brin supérieur du câble, ce dernier déplace le panneau arrière (celui de droite sur les figures 11 et 12). Le bord avant biseauté du panneau arrière coopère par glissement avec le bord avant similairement biseauté du panneau intermédiaire. Le déplacement du panneau arrière a alors pour effet de faire pivoter les deux panneaux de manière à ce que le panneau arrière puisse se rapprocher du panneau intermédiaire. Dés que la face supérieure du panneau arrière est contre la face inférieure du panneau intermédiaire, le déplacement du panneau arrière a pour effet de rapprocher le panneau intermédiaire du panneau avant. Ce rapprochement a pour effet, via également le bord avant biseauté du panneau avant, de faire basculer similairement le panneau avant. En fin de course, lorsque les trois panneaux ont leurs surfaces respectives les unes contre les autres, ils sont tous les trois inclinés tel qu'illustré en trait interrompu à la figure 10. Ils libèrent ainsi le passage nécessaire au fonctionnement des essuie-glaces. Il est intéressant de noter que les panneaux avant et intermédiaire peuvent comprendre chacun un bossage sur la partie arrière de leurs faces inférieures, ces bossages étant destinés à faciliter le glissement de la surface supérieure du panneau situé directement derrière, ainsi qu'à accentuer un peu l'inclinaison des panneaux en position escamotée. Lors du mouvement inverse de l'actuateur 230, le ou les câbles 238 déplacent le panneau arrière vers l'arrière (c'est-à-dire vers la droite sur les figures). Les liaisons souples de longueur fixe 246 entre les panneaux ont pour effet d'entrainer également le panneau intermédiaire et ensuite le panneau avant.10
L'invention a trait à un enjoliveur (8) de grille d'auvent située en bas de pare-brise (6) d'un véhicule. L'enjoliveur (8) comprend essentiellement un panneau (14) mobile entre une position de fermeture de l'espace entre le bord arrière du capot (4) et le pare-brise (6), cachant ainsi les essuie-glaces (10), et une position escamotée (8') où le panneau libère le passage nécessaire au fonctionnement des essuie-glaces (10). Les moyens de déplacement (18, 20, 22) du panneau (14) de l'enjoliveur (8) sont conçus pour être fiables et efficaces.
1. Enjoliveur (8 ; 108 ; 208) de grille d'auvent située en bas de pare-brise (6 ; 106 ; 206) d'un véhicule (2 ; 102 ; 202), l'enjoliveur comprenant : un ou plusieurs panneaux (14 ; 114 ; 214) configurés pour s'étendre latéralement le long du bord arrière du capot (4 ; 104, 204) du véhicule et couvrir au moins une partie de l'espace entre ledit bord arrière du capot et le pare-brise (6 ; 106 ; 206) ; caractérisé en ce qu'il comprend, en outre : des moyens de déplacement (18, 20, 22 ; 128, 130 ; 128', 130' ; 230, 238, 240, 242, 248, 250) du ou d'au moins un des panneaux (14 ; 114 ; 214) de manière à pouvoir le ou les escamoter en vue de libérer au moins partiellement ledit espace. 2. Enjoliveur (8) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (18, 20, 22) sont configurés pour déplacer le ou les panneaux (14) suivant une translation essentiellement rectiligne lors de son ou de leur escamotage, le mouvement de translation d'escamotage étant précédé d'un mouvement de soulèvement du ou des panneaux (14). 3. Enjoliveur (8) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent au moins un actuateur linéaire tel qu'un vérin (22) relié à une partie arrière du ou d'un des panneaux (14), et au moins une biellette (18), préférentiellement courbée, coopérant avec un moyen de guidage linéaire (20) à une partie avant du ou des panneaux (14). 4. Enjoliveur (108) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (128, 130 ; 128', 130') sont configurés pour déplacer le ou les panneaux (114) en rotation uniquement, suivant un axe pivot (132 ; 132') situé à distance du ou des panneaux (114), les moyens de déplacement comprenant un bras pivot (128 ; 128') rigidement lié à chaque extrémité du ou de chacun des panneaux (114), et au moins un actuateur (130 ; 130'), préférentiellement rotatif, agissant sur au moins un des bras (128 ; 128'). 5. Enjoliveur (208) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs panneaux parallèles et adjacents (214), et en ce que les moyens de déplacement (230, 238, 240, 242, 248, 250) sont configurés pour déplacer lesdits panneaux suivant un mouvement de rotation et de translation de manière à ce qu'ils se superposent en position escamotée, lesdits moyens comprenant préférentiellement des moyens de guidage linéaire (250) et un actuateur à câble (230, 230) relié à au moins un des panneaux (214). 6. Enjoliveur (108) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la moitié arrière du panneau (114) ou du panneau arrière parmi la pluralité de panneaux présente un profil transversal avec une concavité dirigée vers le bas. 7. Véhicule automobile (2 ; 102 ; 202) comprenant un capot (4 ; 104, 204), un pare-brise (6 ; 106 ; 206), une grille d'auvent en bas du pare-brise et au moins un essuie-glace (10 ; 110 ; 210) en bas du pare-brise en position de repos, caractérisé en ce qu'il comprend un enjoliveur (8 ; 108 ; 208) selon l'une des 1 à 6, l'enjoliveur s'étendant normalement essentiellement dans le plan du capot (4 ; 104, 204) depuis le bord arrière du capot jusqu'au pare-brise (6 ; 106 ; 206) de manière à couvrir le ou les essuie-glaces au repos. 8. Véhicule (2) selon la 7, caractérisé en ce que ce que la grille d'auvent (12) s'étend entre le bord arrière du capot (4) et le bord avant de l'enjoliveur (8). 9. Véhicule (102) selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que l'enjoliveur (108) est conforme à la 6 de manière à former un muret (126) faisant saillie depuis le pare-brise (106) en position normale de l'enjoliveur, ledit muret comprenant à chaque extrémité de l'enjoliveur des ouvertures (134) d'écoulement vers l'auvent de l'eau de pluie accumulée entre le pare-brise et le muret, et/ou le pare-brise (106) comprenant une découpe (134') à au moins une des extrémités de l'enjoliveur (108), la ou lesdites découpes (134') étant configurées pour permettre un passage versl'auvent de l'eau de pluie accumulée entre le pare-brise (106) et le muret (126). 10.Véhicule (2) selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que l'enjoliveur (8) est conforme à la 3 et comprend plusieurs biellettes courbées (18) réparties latéralement au véhicule et disposées en face du bord arrière du capot (4) ou de la grille d'auvent (12) disposée adjacente au bord arrière du capot (4) et dans la continuité dudit capot, les axes de rotations des biellettes étant généralement transversaux au véhicule et sous la surface de l'enjoliveur (8) et du capot (4) ou de la grille d'auvent (12) adjacent(e) à l'enjoliveur (8).
B
B60
B60J
B60J 10
B60J 10/02
FR2981500
A1
HYBRIDATION FLIP-CHIP DE COMPOSANTS MICROELECTRONIQUES AU MOYEN D'ELEMENTS DE CONNEXION RESISTIFS FUSIBLES SUSPENDUS
20,130,419
L'invention a trait au domaine de l'assemblage de composants microélectroniques, et plus particulièrement à l'hybridation face-contre-face, ou hybridation «flip-chip ». ETAT DE LA TECHNIQUE L'assemblage par la technique dite de «flip chip » consiste usuellement à former des billes électriquement conductrices sur une face d'un premier composant électronique et à former des éléments de connexion électriquement conducteurs, notamment des billes ou des plages de connexion, sur une face d'un second composant selon un motif de connexion prédéterminé. Le premier composant est alors reporté sur le second composant de manière à mettre en correspondance les billes avec les éléments de connexion, puis l'ensemble est pressé et chauffé. Les billes se déforment et fondent pour former des connexions électriques perpendiculaires au plan principal des composants électroniques, généralement sous la forme d'une tranche. La technique la plus classique pour réaliser l'assemblage est de mettre en oeuvre un chauffage global de l'ensemble, par exemple en plaçant les deux composants sous une atmosphère contrôlée en température. Toutefois, la fusion d'une bille métallique nécessite de hautes températures, supérieures à 170 °C. Or, ces températures ne sont pas compatibles avec les composants organiques, notamment les composants en matière plastique tel que le PEN (polyéthylène naphtalate) et le PET (polyéthylène téréphtalate), qui présentent des températures de transition vitreuse inférieures, de 120 °C pour le PEN et de 70°C pour le PET par exemple Ainsi en soumettant un composant plastique à la température de fusion des billes de soudure, le composant en plastique passe à un état caoutchouteux et se déforme fortement, voire se détruit. EXPOSE DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de proposer un procédé permettant une hybridation qui met en oeuvre un chauffage localisé des billes métalliques tout en isolant thermiquement de manière efficace le composant munis des éléments de connexion. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de réalisation d'un dispositif hybridé consistant à réaliser un premier composant microélectronique muni sur une face de billes métalliques, et un second composant microélectronique muni sur une face d'éléments de connexion correspondant auxdites billes métalliques, et à hybrider les premier et second composants de manière à fixer les billes métalliques du premier composant aux éléments de connexion du second composant. Selon l'invention : ^ la fabrication du second composant microélectronique consiste : o à réaliser un substrat muni de cavités aux emplacements prévus pour les éléments de connexion; et o à réaliser des éléments résistifs en métal fusible suspendus respectivement au dessus des cavités ; ^ et l'hybridation des premier et second composants consiste : o à reporter le premier composant sur le second composant de manière à faire reposer les billes métalliques sur les éléments résistifs suspendus ; et o à appliquer un courant électrique au travers des éléments résistifs de manière à faire fondre ceux-ci. En d'autres termes, le substrat est isolé de l'élément en fusion par de l'air jusqu'à ce que le métal en fusion s'écoule dans la cavité. Par ailleurs, la fusion des éléments résistifs entraine l'affaissement du premier composant sous son propre poids. Les billes métalliques se retrouvent donc introduites dans les cavités au contact du métal en fusion et adhèrent au substrat une fois le métal refroidi. Selon un mode de réalisation, les éléments résistifs sont réalisés sous la forme de serpentins ou de tiges. Notamment, les éléments résistifs sont constitués de métal à bas point de fusion, par exemple en indium ou en alliage d'or et d'étain. Les éléments résistifs présentent donc une forte résistance électrique. Il est ainsi possible d'obtenir un échauffement élevé avec un courant faible et/ou très rapidement. Selon un mode de réalisation, le substrat du second composant microélectronique comprend du plastique, notamment du PEN ou du PET. Par exemple, le substrat est un substrat flexible.35 Selon un mode de réalisation, les éléments résistifs suspendus sont obtenus de la manière suivante : ^ dépôt de deux plages métalliques autour de chaque cavité ; ^ remplissage des cavités par de la résine ; ^ réalisation des éléments résistifs sur la résine et sur les plages métalliques, en laissant au moins un passage d'accès à la résine ; et ^ retrait de la résine des cavités par le au moins un passage d'accès. Notamment, les plages métalliques de connexion ont une surface supérieure ou égale à deux fois la surface de la cavité. Selon un mode de réalisation, le procédé comporte, avant la réalisation des éléments résistifs suspendus, le dépôt d'une couche de métal dans le fond de chaque cavité et d'au moins une connexion électrique au contact de ladite couche. Une interconnexion mécanique et électrique des premier et second composants est ainsi obtenue. Selon un mode de réalisation, la hauteur des cavités est supérieure ou égale à 1/8 de la hauteur des billes. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et réalisée en relation avec les dessins annexés, dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, et dans lesquels : ^ les figures 1 à 3 sont des vues en coupe schématique illustrant un procédé d'hybridation d'un premier et d'un second composants microélectroniques selon l'invention ; ^ les figures 4 à 10 sont des vues schématiques illustrant un procédé de fabrication d'un second composant selon l'invention muni d'éléments résistifs fusibles suspendus au dessus de cavités ; et ^ la figure 11 est une vus schématique de dessus d'un second composant illustrant un schéma de connexion électrique des éléments résistifs fusibles. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Un procédé d'hybridation d'un premier composant microélectronique 10 avec un second composant microélectronique 12 selon l'invention est à présent décrit en relation avec les figures schématiques en coupe 1 à 3. Le premier microcomposant 10, par exemple une puce microélectronique à base de silicium, comporte sur l'une de ses faces 14 des billes métalliques 16, par exemple soudées à des plages métalliques 18, comme cela est connu en soi de l'état de la 10 technique. Le second microcomposant 12 comprend un substrat 20, par exemple un substrat flexible en plastique, constitué notamment de PET ou de PEN, dans une face 22 duquel sont réalisées des cavités 24 destinées à recevoir respectivement les billes 14 du premier 15 composant 10. Un élément résistif 26 en matériau fusible, par exemple en indium ou en alliage d'or et d'étain, est par ailleurs suspendu au dessus de chaque cavité 24 et est connecté, par exemple via des pistes métalliques 28 réalisée sur la face 22 du second composant 12, à 20 des bornes d'alimentation électrique 30, de manière à permettre le passage d'un courant électrique dans celui-ci. De manière optionnelle, le fond de chaque cavité 24 comporte en outre une plage métallique 32 pour la connexion électrique de la bille 14 ultérieurement introduite dans 25 celle-ci avec par exemple des circuits électroniques présents dans le substrat 12. Le procédé d'hybridation débute par le report du premier composant 10 sur le second composant 12 en alignant les billes 14 avec les éléments résistifs 26 (figure 1). Le premier composant 10 repose alors sur le second composant 12 en lui appliquant son 30 poids P (figure 2). Un courant électrique J est ensuite appliqué à chacun des éléments résistifs fusibles 26, par exemple au moyen d'une source de tension ou de courant 34, de manière à faire fondre ceux-ci par effet Joule. Le matériau en fusion s'écoule alors dans les cavités 24. 35 N'étant plus supporté par les éléments 26 qui ont été détruits par fusion pour former le contact mécanique et électrique, le premier composant 10 s'affaisse alors sous l'effet de son propre poids, et les billes 16 sont introduites dans les cavités avec le matériau en fusion 36 (figure 3). Le procédé se termine alors par le refroidissement du matériau en fusion 36 qui se solidifie en adhérant aux fonds des cavités 24 et aux billes 16, de sorte qu'il est ainsi formé des connexions mécaniques et électriques entre les composants 10, 12. Ainsi, pendant toute la période de chauffage des éléments résistifs fusibles 26, le substrat 20 est protégé d'un échauffement excessif par l'air remplissant les cavités 24 et n'entre en contact avec le matériau en fusion qu'au dernier moment, à savoir uniquement lorsque les éléments fusibles 26 sont détruits. En outre, le refroidissement des éléments fusibles débute immédiatement après leur destruction puisque cette destruction coupe le passage de courant, et par conséquent l'échauffement par effet Joule. De préférence, la hauteur e des cavités 24 est comprise dans notre cas entre 2 et 8 ium. D'une manière générale, la hauteur e des cavités est supérieure ou égale à 1/8 de la hauteur de la bille. Il va à présent être décrit en relation avec les figures 4 à 11 un procédé de fabrication du second composant 12. Le procédé débute par la fabrication du substrat 20, par exemple un substrat flexible en 20 PET ou en PEN (figure en coupe 4) et se poursuit par la formation des cavités 24 dans une face 22 du substrat 20, par exemple par l'application d'un plasma oxygène au travers d'un masque (figure en coupe 6). Avantageusement, les parois des cavités 24 présentent une pente légèrement inclinée vers 25 l'intérieur de manière à permettre de bloquer mécaniquement les billes 16 après le refroidissement. Une couche de métal 40, par exemple une couche d'or, est ensuite déposée pleine plaque sur le substrat 20, par exemple par évaporation (figure en coupe 6). Notamment une 30 couche de métal est déposée dans et autour de chaque cavité 24. La couche de métal 40 est alors gravée, par exemple au moyen d'une photolithographie et d'une étape de gravure humide ou plasma, de manière à définir, pour chaque cavité 24, deux plages de connexion 42, 44 sur la face 22, isolées électriquement du métal déposé 35 dans la cavité 24, ainsi que deux plages de connexion 46, 48 sur la face 22, isolées électriquement des plages 42, 44 et en contact avec le métal 32 déposé dans la cavité 24 (figure en coupe 7A et figure de dessus 7B). Le procédé se poursuit alors par le dépôt d'une résine 50 dans chaque cavité 22 de manière à protéger le métal 32 déposé dans les cavités 24 et définir une surface solide sur laquelle seront ultérieurement formés les éléments résistifs fusibles 26 (figure en coupe 8A et figure de dessus 8B). De manière avantageuse, la résine ne remplit pas entièrement les cavités 24 et est légèrement en retrait par rapport à la face 22 du substrat 20 pour permettre à l'élément résistif fusible de se courber vers le bas suivant son poids. Il est ensuite procédé à un nettoyage des plages de connexion 42, 44, 46, 48, par exemple au moyen d'un plasma d'oxygène, de puissance comprise entre 30 W et 50 W, appliqué pendant une dizaine de secondes. Les éléments résistifs fusibles 26 sont ensuite formés sur la résine 50, au droit de chaque cavité 24, par exemple au moyen d'une photolithographie déposant du métal fusible au travers d'un masque de forme souhaitée pour les éléments 26 (figure en coupe 9A et figure de dessus 9B). Chaque élément résistifs 26 se prolonge par ailleurs par deux plages métalliques 52, 54 déposées respectivement sur les plages de connexion 42 et 44. Chaque élément 26 peut ainsi être alimenté en courant via les plages 42, 44. Avantageusement, les plages métalliques de connexion 42 et 44 ont une surface supérieure ou égale à deux fois la surface de la cavité 24 afin de favoriser une élévation de température sur les deux cotés de la cavité lors du passage du courant. Cette élévation locale de température va induire une dilatation de l'élément 12 qui va ouvrir d'avantage la cavité 24, ce qui facilite l'insertion de l'élément chauffant fusible 26 et de la bille 16 dans la cavité 24 une fois le courant appliqué. Les éléments résistifs fusibles 26 prennent avantageusement la forme d'un serpentin. Un serpentin présente en effet une grande résistance électrique en raison de sa longueur élevée et de sa largeur faible, et donc un échauffement par effet Joule élevé, et ne recouvre pas totalement la résine 50 en laissant apparaître partiellement celle-ci, ce qui permet le retrait ultérieure de la résine. D'autres formes sont évidement possibles pour les éléments fusible 26, comme par exemple des tiges ou des bandes parallèles connectées entre les plages 42, 44. De préférence, le matériau et les caractéristiques géométriques des éléments chauffants sont choisis de manière à ce que ceux-ci fondent lorsqu'ils sont traversés par un courant électrique de quelques milliampères en fonction de la nature de l'élément chauffant fusible. On montre que l'échauffement AT par seconde d'un élément 26 traversé par un courant d'intensité J est modélisable au premier degré selon la relation : p x /2 AT - x ,''2 x h2 X / 2 2 x kp où : - p est la résistivité par mètre du matériau constitutif de l'élément 26, en S2/m ; - 1 est la longueur en mètre de l'élément 26 ; - w est la largeur en mètre de l'élément 26 ; - h est la hauteur en mètre de l'élément 26 ; - kp est la conductivité thermique du matériau constitutif de l'élément 26, en W/K.m ; et - I est l'intensité en ampère du courant traversant l'élément 26. On dispose donc de plusieurs paramètres, à savoir les dimensions de l'élément 26, la nature du ou des matériaux le constituant, ainsi que la valeur du courant le traversant, pour contrôler l'échauffement par effet Joule des éléments 26. Notamment, il est possible de choisir des éléments 26 qui fondent très rapidement sous l'effet d'un courant de quelques milliampères à quelques dizaines de milliampères. L'épaisseur des éléments résistifs fusibles 26 est également choisie entre 5 micromètres et 15 micromètres de manière à obtenir une quantité suffisante de matériau en fusion dans les cavités 24 pour fixer les billes 16. Les éléments 26 sont avantageusement constitués d'un métal présentant une bonne mouillabilité et adhérence une fois fondu et refroidi avec le métal 32 déposé au fond des cavités 24, par exemple de l'indium ou un alliage d'or et d'étain. Avantageusement, les éléments 26 sont réalisés en indium, ce métal présentant une bonne adhérence avec les métaux ainsi qu'un point de fusion bas égal à 152°C. Le procédé se poursuit par le retrait de la résine 50 remplissant les cavités 26, par exemple par voie humide ou au moyen d'un plasma, ce qui permet de ne pas détériorer le substrat 20 (figure en coupe 10A et figure de dessus 10B). La figure 11 est une vue de dessus d'un second composant 12 illustrant un exemple de connexion électrique pour l'alimentation d'une matrice de N lignes d'éléments résistifs 26, par exemple trois lignes, et de M colonnes d'éléments résistifs, par exemple trois colonnes. Pour des raisons de clarté, les plages de connexion 46, 48 ne sont pas représentées.35 La connexion électrique est avantageusement une connexion en parallèle des éléments résistifs fusibles 26. Par exemple, la connexion comporte, pour chaque colonne de la matrice, une première piste métallique 60, formée sur la face 22 du composant 12, et reliant chacune des plages de connexion 42 des éléments 26 de la colonne à une première piste métallique commune 62 formée sur la face 22. De même, la connexion comporte pour chaque colonne de la matrice, une deuxième piste métallique 64, formée sur la face 22 du composant 12, et reliant chacune des plages de connexion 44 des éléments 26 de la colonne à une deuxième piste métallique commune 66 formée sur la face 22. Les pistes communes 64, 66 sont chacune connectées à une borne d'alimentation électrique 30, de sorte que l'application entre ces bornes d'une tension V permet de faire circuler un courant électrique sensiblement identique dans chacun des éléments 26. Bien entendu, d'autres schémas de connexion sont possibles. Une connexion en série est également réalisable dans le cas où les billes 16 sont alignées et posées au-dessus de l'élément chauffant fusible 26. Ensuite, un courant est appliqué à l'ensemble en série est le chauffage est donc en même temps pour toutes les billes. On note également que le volume de l'élément chauffant fusible peut être adaptable au volume des billes 16. Par exemple si les billes 16 n'ont pas toutes le même volume, il est possible de tenir compte du volume variable en augmentant ou en diminuant le volume du matériau de l'élément chauffant fusible 26 afin d'assurer une bonne uniformité des connexions après le refroidissement du matériau
Un procédé de réalisation d'un dispositif hybridé consistant à réaliser un premier composant microélectronique (10) muni sur une face (14) de billes métalliques (16), et un second composant microélectronique (12) muni sur une face (22) d'éléments de connexion (26) correspondant auxdites billes métalliques (16), et à hybrider les premier et second composants (10, 12) de manière à fixer les billes métalliques (16) du premier composant (10) aux éléments de connexion (26) du second composant (12). La fabrication du second composant microélectronique (12) consiste à réaliser un substrat (20) muni de cavités (24) aux emplacements prévus pour les éléments de connexion (26), et à réaliser des éléments résistifs en métal fusible (26) suspendus respectivement au dessus des cavités (24). L'hybridation des premier et second composants (10, 12) consiste à reporter le premier composant (10) sur le second composant (12) de manière à faire reposer les billes métalliques (16) sur les éléments résistifs suspendus (26), et à faire circuler un courant électrique au travers des éléments résistifs (26) de manière à faire fondre ceux-ci.
1. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé consistant à réaliser un premier composant microélectronique (10) muni sur une face (14) de billes métalliques (16), et un second composant microélectronique (12) muni sur une face (22) d'éléments de connexion (26) correspondant auxdites billes métalliques (16), et à hybrider les premier et second composants (10, 12) de manière à fixer les billes métalliques (16) du premier composant (10) aux éléments de connexion (26) du second composant (12), caractérisé : ^ en ce que la fabrication du second composant microélectronique (12) consiste : o à réaliser un substrat (20) muni de cavités (24) aux emplacements prévus pour les éléments de connexion (26); et o à réaliser des éléments résistifs en métal fusible (26) suspendus respectivement au dessus des cavités (24) ; ^ et en ce que l'hybridation des premier et second composants (10, 12) consiste : o à reporter le premier composant (10) sur le second composant (12) de manière à faire reposer les billes métalliques (16) sur les éléments résistifs suspendus (26); et o à faire circuler un courant électrique au travers des éléments résistifs (26) de manière à faire fondre ceux-ci. 2. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon la 1, caractérisé en ce que les éléments résistifs (26) sont réalisés sous la forme de serpentins ou de tiges. 3. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments résistifs (26) sont constitués de métal à bas point de fusion, notamment en indium ou en alliage d'or et d'étain. 4. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat (20) du second composant microélectronique (12) comprend du plastique, notamment du PEN ou du PET. 5. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la réalisation des éléments résistifs suspendus (26) consiste : ^ à déposer deux plages métalliques (42, 44) autour de chaque cavité (24); ^ à remplir les cavités (24) par de la résine (50); ^ à réaliser des éléments résistifs (26) sur la résine (50) et sur les plages métalliques (42, 44), en laissant au moins un passage d'accès à la résine ; et ^ à retirer la résine (50) des cavités (24) par le au moins un passage d'accès. Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon la 5, caractérisé en ce que les plages métalliques de connexion (42) et (44) ont une surface supérieure ou égale à deux fois la surface de la cavité (24). Procédé réalisation d'un dispositif hybridé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste, avant la réalisation des éléments résistifs suspendus (26), à déposer une couche de métal (32) dans le fond de chaque cavité (24), et d'au moins une connexion électrique (46, 48) au contact de ladite couche (32). Procédé de réalisation d'un dispositif hybridé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la hauteur des cavités (24) est supérieure ou égale à 1/8 de la hauteur des billes (16). 106. 7. 15 20 8.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/50
FR2981420
A1
DISPOSITIF D'ANTI-ROTATION ASYMETRIQUE ET VERIN A VIS COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,130,419
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'antirotation d'un élément entraîné par un système d'entraînement linéaire autour d'un axe longitudinal d'entraînement. L'invention a également pour objet un vérin à vis et un vérin à câble comportant un tel dispositif. Etat de la technique On connaît divers systèmes d'actionneurs linéaires à câbles. Les systèmes de type treuil sont constitués d'un tambour autour duquel vient s'enrouler un câble. Les systèmes à mouflage comprennent fréquemment un tambour motorisé qui, en agissant sur un moufle, réalise sur le câble de sortie du système, une démultiplication de l'effort de traction appliqué par le tambour. Enfin, les vérins à câble sont constitués d'un système d'entraînement d'une boucle de câble tendue entre deux poulies. L'objet auquel on souhaite communiquer le mouvement linéaire est fixé au câble entraîné ou à une autre boucle de câble mue par des poulies solidaires de celles supportant le câble entraîné. Le système de vérin à câble offre une bonne fidélité en effort, cela correspond à son aptitude à réaliser un mouvement donné dans un sens ou dans un autre en requièrant la même énergie quel que soit le sens du mouvement. Les vérins à câbles permettent également de disposer d'un moteur dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe du câble entraîné. Ainsi, ce système réalise un renvoi d'angle performant au niveau énergétique (peu de pertes par frottement) et qui justifie son utilisation privilégiée en robotique notamment pour la réalisation des articulations de bras mécaniques. Pour les applications dans lesquelles on souhaite économiser du poids, obtenir un retour de force précis ou éviter d'introduire des fluides, le vérin à câble est privilégié. Ce type de vérin est notamment utilisé pour des applications telles que la télé-opération, les orthèses ou les exosquelette. Les vérins à câbles fonctionnent par entraînement longitudinal d'un élément solidaire d'un câble. L'entraînement est habituellement réalisé par un système vis-écrou. Un moteur est relié à l'écrou coopérant avec la vis qui constitue l'élément mené du système. L'axe d'entraînement de cette vis définit l'axe longitudinal du système. Une noix de guidage porte des moyens d'anti- rotation selon l'axe longitudinal de sorte que la rotation de l'écrou provoque une translation de la vis. Pour des raisons de compacité, la vis menée est généralement une vis creuse à l'intérieur de laquelle passe le câble entraîné. Afin de supprimer les vibrations internes au système, qui génèrent des frottements parasites et des mouvements de flexion sur la vis, un guidage linéaire selon l'axe longitudinal est assuré par la noix de guidage qui la guide. La liaison entre la noix de guidage et la vis est effectuée par un organe d'accouplement. Ainsi la noix de guidage assure une liaison glissière suivant l'axe longitudinal d'entraînement. Les rotations suivant des axes perpendiculaires à l'axe longitudinale et perpendiculaires entre eux ainsi que les translations suivant ces mêmes axes doivent être autorisées par le système 25 de guidage afin de ne pas être génératrices de vibrations. Les fonctions d'accouplement de la vis à la noix de guidage, de guidage en translation et d'anti-rotation sont fréquemment regroupées au sein d'un même ensemble cinématique désigné sous le terme « chariot ». Le chariot comporte 30 un bâti auquel sont raccordés les divers éléments Les so- lutions connues de guidage mettent généralement en oeuvre des systèmes de galets roulants destinés à guider longitudinalement la noix de guidage dans un bâti solidaire du système vis-écrou. Les galets coopèrent avec des rainures 35 longitudinales réalisées dans le bâti et qui s'étendent de part et d'autre de l'axe d'entraînement de la vis. Ces rai- nures assurent à la fois une fonction de guidage en translation suivant l'axe longitudinal et une fonction d'antirotation selon l'axe longitudinal. Elles laissent également au chariot une liberté en translation selon un axe perpen5 diculaire au plan des rainures de guidage. On obtient alors un guidage linéaire bloquant une rotation de la vis selon son axe longitudinal, guidant la vis suivant l'axe longitudinal et autorisant un déplacement selon un axe perpendiculaire au plan des rainures de guidage. Le chariot comprend 10 également un organe d'accouplement reliant la vis d'entraînement à la noix de guidage. L'accouplement peut être du type « Oldham » ou « à soufflet ». Afin de limi- ter les vibrations au sein du système, il est important de laisser libre les déplacements de la vis relativement au 15 chariot suivant un axe parallèle au plan des rainures de guidage et perpendiculaire à l'axe longitudinal. Une solution connue consiste à lier l'organe d'accouplement au bâti chariot par une liaison autorisant cette translation. Pour sa réalisation pratique, cette solution met en oeuvre deux 20 arbres concourants à l'axe longitudinal et implantés de part et d'autre de l'organe d'accouplement. Les exigences de miniaturisation et d'encombrement des mécanismes interdisent l'utilisation de deux ensembles usinés standards, du type arbre cannelé par exemple, autorisant une translation 25 et bloquant une rotation. Les réalisations connues mettent alors en oeuvre des arbres courts et lisses difficiles à aligner et donc pourvus de jeu de fonctionnement importants afin de permettre un coulissement satisfaisant. Ce faisant, la rotation de l'accouplement autour d'un axe parallèle au 30 plan des rainures de guidage et perpendiculaire à l'axe longitudinal n'est pas bloquée. De plus, ces systèmes sont volumineux et les jeux de fonctionnement nécessaires introduisent des vibrations parasites importantes en regard de la précision attendue pour les applications d'exosquelette, 35 d'orthèse ou de télé opération par exemple. Une autre solution consiste à articuler le bâti portant les rainures de guidage autour d'un axe perpendiculaire à l'axe d'entraînement. Cette solution ne permet cependant pas de réduire l'encombrement global du mécanisme, et crée une importante masse oscillante susceptible de générer des vibra- tions, des résonances et du bruit. Ainsi, les solutions connues impliquent des mécanismes avec des masses mobiles importantes ou des jeux de fonctionnements incompatibles avec les applications pour lesquelles une précision fine est recherchée. De plus, la fonction de coulissement de la noix de guidage par rapport au bâti est assurée par des pièces non standardisées qui pèsent sur les coûts de fabrication. Objet de l'invention Un but de l'invention est d'améliorer le fonctionne-15 ment de la noix de guidage et de réduire l'encombrement par rapport aux solutions connues. Exposé de l'invention A cet effet, on prévoit, un dispositif d'antirotation pour empêcher la rotation autour d'un axe longitu20 dinal d'un élément entraîné tout en laissant libre la translation selon cet axe, le dispositif comprenant : - une noix (7) guidée par un guidage plan selon un plan longitudinal parallèle à l'axe longitudinal de la vis par des moyens de guidage qui bloquent une rotation de la 25 noix de guidage autour de l'axe longitudinal et laissent libre une rotation de la noix de guidage autour de deux axes perpendiculaires à l'axe longitudinal et perpendiculaires entre eux ; - un organe d'accouplement à une extrémité de 30 l'élément entraîné, l'organe d'accouplement étant relié à la noix de guidage par des moyens de liaison qui autorisent une liaison à coulissement selon un axe de coulissement sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal. Dans un tel dispositif, on prévoit que l'axe de cou-35 lissement entre l'organe d'accouplement et la noix de guidage soit non concourant avec l'axe longitudinal. Cette solution permet de réaliser la liaison à coulissement entre la noix de guidage et l'accouplement par un arbre monobloc autorisant la mise en oeuvre de solutions standardisées plus économiques et résultant en des jeux de fonctionnement plus faibles. Cette solution permet également d'introduire une liaison qui bloque la rotation de l'accouplement autour d'un axe parallèle au plan des rainures de guidage et perpendiculaire à l'axe longitudinal Cette liaison pourra avantageusement être réalisée par un arbre cannelé à recirculation de billes encastré en ses deux extrémités au châssis de la noix de guidage. En effet, ce type d'arbre standardisé autorise des jeux de fonctionnement faibles. De plus, en supprimant la liberté en rotation, on évite le risque de braquage intempestif de la noix et les contacts aléatoires indésirables entre pièces. Un vérin à vis comportant ce dispositif verra les vibrations de la vis menée réduites, le coût de réalisation amélioré et son encombrement réduit. Les mêmes avantages s'appliquent au vérin à câble construit à partir de ce vé- rin à vis. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. Brève description des figures Il sera fait référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un vérin à câble comportant un dispositif d'anti-rotation 30 conforme à l'invention ; - la figure 2 est un schéma cinématique correspondant au mode de réalisation de la figure 1 ; -les figures 3 à 6 représentent les schémas cinématiques d'une coupe transversale du dispositif d'anti-rotation 35 conforme à l'invention selon différents modes de réalisation possibles. Description détaillée d'au moins un mode de réalisation de l'invention En référence à la figure 1, le dispositif d'anti5 rotation conforme à l'invention est incorporé à un vérin à câble 1000. Celui-ci comprend un moteur 1 entraînant une courroie crantée 2 qui met en rotation un écrou menant 3. Le moteur 1 et l'écrou menant 3 sont montés sur un bâti 100. L'écrou menant 3 coopère avec une vis creuse 4 au tra10 vers de laquelle passe un câble 11 fixé à la vis creuse 4. Celle-ci s'étend, ici, selon un axe longitudinal d'entraînement Ox. Elle est bloquée en rotation autour de cet axe par un dispositif d'anti-rotation 200 constitué d'une noix de guidage 7 de forme sensiblement carrée pour- 15 vue d'une paire de galets 8 localisés de part et d'autre de la noix de guidage 7 et roulant dans deux rainures de guidage oblongues 9. Les rainures oblongues 9 sont réalisées dans les ailes d'une platine 101, ici en forme de U. La platine 101 est rigidement fixée au bâti 100 parallèlement 20 à l'axe longitudinal Ox. La noix de guidage 7 comprend un organe d'accouplement 6 à la vis creuse 4, ledit organe d'accouplement étant lié à coulissement selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal Ox et parallèle au plan des rainures de guidage par une douille 12 coulissant le 25 long d'un arbre 5 . Selon un mode de réalisation préféren- tiel de l'invention, l'arbre 5 est un arbre cannelé à recirculation de billes. Ainsi, une rotation du moteur 1 entraîne en rotation l'écrou menant 3, via la courroie crantée 2, et provoque la 30 translation de la vis creuse 4 suivant l'axe longitudinal Ox car sa rotation selon ce même axe est bloquée par le dispositif d'anti-rotation 200. Le mouvement du câble 11 solidaire de la vis creuse 4 est exploité pour déplacer finement l'objet auquel on souhaite transmettre un mouvement. 35 En référence à la figure 2, on revient plus en détail sur le fonctionnement du dispositif d'anti-rotation 200. Dans ce mode de réalisation particulier, les galets 8 sont situés de part et d'autre de la noix de guidage 7 et roulent dans des rainures de guidage 9. Ces rainures assurent une fonction d'anti-rotation autour de l'axe Ox. Le guidage ainsi réalisé est un guidage plan, les contacts entre les galets de guidage 8 et leurs rainures 9 autorisant des déplacements selon une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal Ox et parallèle aux axes de rotation des galets 8. Le plan de guidage selon lequel est effectué le guidage plan de la noix est donc parallèle à l'axe longitudinal de la vis. Le coulissement relatif des galets dans leur rainures laisse libre un degré liberté en rotation suivant un axe Oy perpendiculaire à l'axe longitudinal Ox et parallèle au plan des rainures de guidage 9 ainsi qu'un déplacement de la noix de guidage selon une direction perpendiculaire au plan des rainures de guidage 9. L'arbre cannelé à recirculation de billes 5 est rigidement lié à la noix de guidage 7 et réalise une liaison coulissante suivant la direction Oy entre la noix de gui- dage 7 et l'organe d'accouplement 6 solidaire de la douille 12 coulissant le long de l'arbre 5. Celui-ci est localisé à proximité de l'organe d'accouplement 6 de manière à ce que son axe de coulissement Oy soit non concourant avec l'axe longitudinal Ox. Les cannelures de l'arbre 5 bloquent la rotation de l'organe d'accouplement 6 (et donc de la vis creuse 4 dont il est solidaire) autour de l'axe Oy relativement au bâti 101. La liaison à glissement est alors une liaison glissière. La suppression de ce degré de liberté redondant permet d'éviter le risque de braquage intempestif de la noix et les contacts aléatoires indésirables entre pièces. L'utilisation d'un arbre cannelé à recirculation de billes 5, dont le faible jeu de fonctionnement, voire l'absence de jeu en cas de précharge du mécanisme, est connu, améliore la précision de l'ensemble du dispositif d'anti-rotation 200 et du vérin 1000 qu'il équipe. La pos- sibilité de mettre en oeuvre un élément de coulissement en une seule pièce élimine les problèmes d'alignement de l'art antérieur. Les arbres cannelés à recirculation de billes sont des pièces manufacturées standards. Le remplacement de pièces usinées sur mesure par de telles pièces manufacturées dans la fabrication de vérins à câble 1000 permet de réduire les coûts de production de ces derniers tout en en améliorant la qualité. Les éléments identiques ou analogues à ceux précédem10 ment décrits porteront une référence identique à ceux-ci dans la description qui suit des 4 autres modes de réalisation. Dans un autre mode de réalisation du dispositif d'anti-rotation 200 décrit en figure 3, la liaison à cou- 15 lissement est une liaison pivot glissant assurée, par exemple, par un arbre lisse 50 coopérant avec deux douilles 51 et 52 solidaires de la noix de guidage. Cette liaison autorise une rotation selon l'axe Oy et correspond donc à une liaison à coulissement de type pivot glissant. Les autres 20 fonctions du dispositif d'anti-rotation 200 sont assurées selon des moyens identiques à ceux du mode de réalisation précédent décrit en rapport avec les figures 1 et 2. Ce second mode de réalisation permet de réduire les jeux de fonctionnement par l'utilisation d'un unique arbre 50 pour 25 assurer la liaison à coulissement -sous forme d'une liaison pivot glissant- de l'accouplement 4 relativement au châssis 100. Cet arbre 50 est bien moins onéreux qu'un arbre à recirculation de billes de gabarit identique et permet de proposer un produit de coût réduit lorsque les effets de la 30 subsistance d'une rotation selon l'axe Oy sont peu impactants. Dans un troisième mode de réalisation décrit en figure 4, la liaison à coulissement est, comme dans le premier mode de réalisation de l'invention, une liaison glis- 35 sière n'autorisant pas de rotation selon Oy. Alors que le premier mode de réalisation réalisait cette liaison par le coulissement d'une douille 12 solidaire de l'accouplement 6 et montée mobile sur un arbre 5, le présent mode de réalisation réalise la même liaison glissière par le coulissement d'un arbre 53 dans deux douilles 54 et 55, tout en en empêchant la rotation. Les autres fonctions du dispositif d'anti-rotation 200 sont assurées selon des moyens identiques à ceux du premier mode de réalisation décrit en rapport avec les figures 1 et 2. Un liaison comme celle représentée sur le schéma cinématique de la figure 4 peut être réalisée par un arbre 53 muni d'une rainure coopérant avec un doigt solidaire des douilles 54 et 55. Ce mode de réalisation offre des solutions économiques dans le cas de câbles de fort diamètre car les parties à usiner sont alors limitées à deux zones de longueur égale au débattement maximal de la vis plutôt qu'à la longueur complète de l'arbre 53. Dans un quatrième mode de réalisation décrit en figure 5, les fonctions de guidage longitudinal et d'antirotation de la noix de guidage 7 sont assurés par deux ga- lets 8 roulants dans des rainures longitudinales 9 localisées toutes les deux sur un même côté de la noix de guidage 7. Les autres fonctions de la noix de guidage 7 sont assurées selon des moyens identiques à ceux du troisième mode de réalisation décrit en rapport avec la figure 4. La liai- son glissière est réalisée par le coulissement d'un arbre 53 dans deux douilles 54 et 55, tout en en empêchant la rotation. Ce mode de réalisation de la liaison glissière offre une solution économique pour l'entrainement des câbles de fort diamètre. Le positionnement des deux galets de guidage 8 dans des rainures de guidage 9 situées sur un même côté de la noix de guidage 7 permet de disposer d'encombrement moindre ou de pouvoir éloigner le câble soit des galets soit de l'élément auquel on cherche à transmettre le mouvement afin, par exemple d'éviter une contamination d'un des éléments par l'autre (graisse, poussières, copeaux, etc...) ou de faciliter le remplacement ou la maintenance d'un des mécanismes. Enfin, dans un cinquième mode de réalisation décrit en figure 6, les fonctions de guidage longitudinal et 5 d'anti-rotation de la noix de guidage 7 sont assurés par deux galets 8 roulants dans des rainures longitudinales 9 localisées toutes les deux sur un même côté de la noix de guidage 7. Les autres fonctions de la noix de guidage 7 sont assurées selon des moyens identiques à ceux du premier 10 mode de réalisation décrit en rapport avec la figure 2. Cette solution combine les avantages des premiers et troisième modes de réalisation et procure ainsi une compacite des moyens de guidage et d'anti-rotation ainsi que la mise en oeuvre d'un élément unique standardisé sous la forme de 15 l'ensemble arbre cannelé 5 et douille 12. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications. 20 En particulier, - bien que la transmission du mouvement du moteur 1 vers l'écrou menant 3 soit effectuée par une courroie crantée 2, l'invention s'applique également à d'autres moyens de transmission du mouvement tel que une transmission par 25 engrenage, par courroie lisse, un entraînement direct ; - bien que l'élément menant 4 soit ,ici, un écrou et l'élément mené 3 une vis, l'invention s'applique également à une cinématique inversée comportant une vis menante et un écrou mené ; 30 - bien que le vérin à vis soit, ici, couplé à un câ- ble 11, l'invention s'applique également à l'entraînement d'autres éléments tels que, par exemple, une tige rigide ou une came; - bien que le câble entraîné 11 soit, ici, lié à la 35 vis 4 en son milieu, l'invention s'applique à d'autres modes de fixation du câble 11 comme par exemple à l'une des extrémités de la vis 4 ; - bien qu'ici, la vis menée 4 soit creuse, l'invention s'applique également au cas d'une vis pleine ; - bien qu'ici, les axes de rotation des deux galets 8 5 soient parallèles entre eux et concourant à 1 axe longitudinal Ox, l'invention s'applique également à des axes de rotations des galets 8 quelconque ou non concourants avec l'axe longitudinal Ox comme par exemple des galets 8 placés dans des rainures 9 dont les plans sont orthogonaux ou se-10 lon toute autre orientation; - bien qu'ici les moyens de guidage et d'antirotation soient des galets de guidages 8, l'invention s'applique également à d'autres moyens de guidage et d'anti-rotation tels que, par exemple, des glissières ponc- 15 tuelles coulissant le long d'arbres parallèles à l'axe longitudinal Ox, des rouleaux roulants dans des rainures, des liaisons magnétiques; - bien qu'ici les moyens de guidage et d'antirotation soient réalisés par un moyen unique sous la forme 20 de galets de guidages 8 dans des rainures longitudinales 9, l'invention s'applique également des réalisations dans lesquelles les moyens de guidage et l'anti-rotation sont assurés par deux organes distincts tels que par exemple, un rail de guidage suivant l'axe longitudinal couplé avec un 25 appui plan ; - bien que les moyens de guidage et d'anti-rotation soient, ici, deux galets 8, l'invention s'applique également à un unique rouleau ou a une pluralité de galets
Dispositif d'anti-rotation autour d'un axe longitudinal (Ox) d'un élément entraîné (4), le dispositif comprenant une noix (7) guidée par un guidage plan sur un plan longitudinal parallèle à l'axe longitudinal de la vis par des moyens de guidage (8) qui bloquent une rotation de la noix de guidage (7) autour de l'axe longitudinal et laissent libre une rotation de la noix de guidage (7) autour de deux axes perpendiculaires à l'axe longitudinal et perpendiculaires entre eux et un organe d'accouplement (6) à une extrémité de l'élément entraîné (4) relié à la noix de guidage (7) par des moyens de liaison qui autorisent une liaison à coulissement (5) dont l'axe (5) est non concourant avec l'axe longitudinal. L'invention comprend également un vérin à vis et un vérin à câble comportant un tel dispositif.
1. Dispositif d'anti-rotation pour empêcher la rotation autour d'un axe longitudinal (0x) d'un élément entraîné (4) tout en laissant libre la translation selon cet axe, 5 le dispositif comprenant : - une noix (7) guidée par un guidage plan selon un plan longitudinal parallèle à l'axe longitudinal de la vis par des moyens de guidage (8) qui bloquent une rotation de la noix de guidage (7) autour de l'axe longitudinal et 10 laissent libre les rotations de la noix de guidage (7) autour de deux axes perpendiculaires à l'axe longitudinal et perpendiculaires entre eux ; - un organe d'accouplement (6) à une extrémité de l'élément entraîné (4), l'organe d'accouplement (6) étant 15 relié à la noix de guidage (7) par des moyens de liaison qui autorisent une liaison à coulissement (5) selon un axe de coulissement sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal ; caractérisé en ce que l'axe de coulissement (5) est 20 non concourant avec l'axe longitudinal. 2. Dispositif selon 1, dans lequel les moyens de liaison autorisent une rotation selon l'axe de coulissement. 3. Dispositif selon 1, dans lequel les 25 moyens de liaison comprennent un arbre cannelé à recirculation de billes (5). 4. Dispositif selon 1, dans lequel les moyens de guidage (8) comprennent au moins un galet solidaire de la noix de guidage (7) et roulant dans une rainure 30 (9) . 5. Dispositif selon 1, dans lequel les moyens de guidage comportent un chariot à galets (8) roulant chacun dans une rainure (9) associée, l'organe d'accouplement reliant le chariot à l'élément mené (4) par 35 une liaison glissière (5) d'axe orthogonal à l'axe des ga- lets (8). 6. Dispositif selon 5, dans lequel les deux rainures (9) sont situées de part et d'autre du chariot à galets. 7. Dispositif selon 5, dans lequel les 5 deux rainures (9) sont situées d'un même côté du chariot à galets. 8. Vérin à vis comprenant une vis (4) entraînée selon son axe longitudinal au moyen d'un écrou d'entraînement (3), la vis entraînée (4) étant associée à un dispositif 10 d'anti-rotation conforme à l'une des précé- dentes. 9. Vérin à câble comprenant un vérin à vis selon la 8, dont la vis entraînée (4) est solidaire du câble (11). 15 10. Vérin à câble selon la 9, dans le- quel la vis entraînée (4) est une vis creuse, le câble (11) étant solidaire de la vis (4) et passant à travers celle- ci.
F
F16
F16H,F16B
F16H 25,F16B 1
F16H 25/22,F16B 1/00
FR2981242
A1
STATION D'IDENTIFICATION DE PORCELETS ET PROCEDE METTANT EN ŒUVRE UNE TELLE STATION
20,130,419
La présente invention concerne une station d'identification de porcelets et un procédé mettant en oeuvre une telle station d'identification de porcelets. Y Art antérieur: En référence à la figure 1, on connaît un procédé d'identification d'un porcelet 100 mettant en oeuvre une pince 102 agissant, d'une part, sur une partie mâle 104 et, d'autre part, sur une partie femelle 106 d'une boucle d'identification. Plus précisément, une oreille 108 du porcelet 100 est placée entre les parties mâle 104 et femelle 106 qui sont ensuite serties, à travers l'oreille 108, par pression de la pince 102. Un tel procédé entièrement manuel présente de nombreux inconvénients. En effet il requiert un premier opérateur pour saisir, transporter et maintenir le porcelet tandis qu'un second opérateur effectue les opérations de sertissage. Aussi il présente un coût élevé en termes de temps et de main d'oeuvre requis pour son exécution. En référence à la figure 2, on connaît également un procédé d'identification d'un porcelet 200 mettant en oeuvre une station 202 telle que décrite dans la demande de brevet WO 2009/074165 déposée par Antoon, Willem et Johan CLAESSENS et publiée le 18 Juin 2009. Cette station 202 met en oeuvre une opération d'anesthésie du porcelet qui est ensuite placé dans un logement mobile de contention pour subir automatiquement différentes opérations. Un tel procédé entièrement automatique présente également de nombreux inconvénients. Notamment, il requiert une opération d'anesthésie du porcelet pour assurer son maintien dans le logement de contention, ce qui accroît le coût de l'opération. De plus, il requiert des boucles d'identification spécifiques à la station 202, ce qui accroît à nouveau le coût du procédé. Par ailleurs l'automatisation complète du procédé rend réel le risque d'accident en cas de dysfonctionnement du système et/ou de déplacement du porcelet dans son logement. Finalement un tel procédé impose un gabarit standard de porcelets qui est imposé par les dimensions du logement de contention, ce qui limite la diversité des porcelets pouvant être pris en compte par un tel procédé. II/ L'invention: L'invention vise à résoudre au moins un des problèmes mentionnés ci- dessus. Elle concerne une station d'identification de porcelets mettant en oeuvre des marques destinées à être fixées aux oreilles des porcelets, chaque marque étant formée par une partie mâle et par une partie femelle destinées à être serties à travers l'oreille d'un porcelet insérée manuellement dans un logement dédié au sertissage, caractérisée en ce qu'elle comprend : - des moyens de stockage d'une pluralité de parties mâles et de parties femelle, - des moyens de commande de sertissage à travers l'oreille insérée dans le logement dédié, et - des moyens d'exécution automatique d'un sertissage commandé, à partir d'une partie mâle et d'une partie femelle automatiquement transmis par les moyens de stockage, à travers l'oreille insérée dans le logement dédié. Une telle station comprend de nombreux avantages. Notamment elle permet de limiter le nombre d'opérateurs requis pour effectuer l'identification d'un porcelet vis-à-vis d'un procédé entièrement manuel, puisqu'un seul utilisateur est nécessaire à l'utilisation de la station. De fait il suffit à cet utilisateur d'introduire une oreille du porcelet dans le logement dédié au sertissage pour commander, automatiquement ou manuellement (par exemple par un appui sur une pédale, un bouton- poussoir, un levier...), l'exécution du sertissage à travers l'oreille du porcelet. Une telle station maintient ainsi une surveillance humaine du procédé d'identification, notamment pour contrôler la localisation de la marque d'identification dans l'oreille du porcelet, ce qui est un avantage vis-à-vis d'un procédé entièrement automatisé. En outre une telle station est mise en oeuvre à l'aide de moyens relativement simples, ce qui lui donne une réelle mobilité (de telle sorte qu'elle peut être située face aux cases où les porcelets grandissent) et légèreté (de telle sorte qu'elle peut être plus ou moins surélevée pour adapter son fonctionnement au gabarit des porcelets concernés). Dans une réalisation, la station est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de détection automatique de l'insertion d'une oreille de porcelet dans le logement dédié au sertissage. Selon une réalisation, la station est caractérisée en ce que les moyens de détection automatique comprennent un capteur mécanique et/ou optique. Dans une réalisation, la station est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour guider l'insertion de l'oreille du porcelet dans le logement dédié. Selon une réalisation, la station est caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage comprennent au moins un des éléments appartenant au groupe comprenant : un faisceau optique, un marquage de surface, un écran d'affichage. Dans une réalisation, la station est caractérisée en ce qu'elle comprend une trappe de sortie, située sur un élément de maintien de la partie mâle ou de la partie femelle de la marque, dans une tête de pose de la station d'identification, dont la largeur présente une ouverture inférieure à 8 mm. Selon une réalisation, la station est caractérisée en ce que les moyens de stockage comprennent au moins un magasin d'alimentation en parties mâles et/ou en parties femelles, tel que les différentes parties puissent coulisser dans le magasin au fur et à mesure de leur utilisation. Dans une réalisation, la station est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de solidarisation audit magasin d'alimentation, le magasin d'alimentation étant solidarisé à la station de façon amovible. Selon une réalisation, la station est caractérisée en ce que le magasin comprend des moyens pour visualiser son niveau de chargement en parties mâles et en parties femelles. Dans une réalisation, la station est caractérisée en ce que le chariot comprend une tête de pose munie d'éléments de maintien des parties mâle(s) et femelle(s) transparents. L'invention concerne également un magasin de marques d'identification destinées à être fixées aux oreilles de porcelets par une station d'identification, chaque marque étant formée par une partie mâle et par une partie femelle destinées à être serties à travers l'oreille d'un porcelet insérée manuellement dans un logement dédié au sertissage, caractérisé en ce que, la station étant conforme à l'une des réalisations précédentes, il comprend des moyens pour être maintenu solidaire à la station de façon amovible. L'invention concerne également un procédé d'identification de porcelets mettant en oeuvre des marques destinées à être fixées aux oreilles des porcelets, chaque marque étant formée par une partie mâle et par une partie femelle destinées à être serties à travers l'oreille d'un porcelet insérée manuellement dans un logement dédié au sertissage, caractérisé en ce qu'il comprend : - l'étape de mettre en place des moyens de stockage comprenant une pluralité de parties mâles et de parties femelle, - l'étape de commander un sertissage à travers l'oreille insérée dans le logement dédié, et - l'étape d'exécuter automatiquement un sertissage commandé, à partir d'une partie mâle et d'une partie femelle automatiquement transmis par les moyens de stockage, à travers l'oreille insérée dans le logement dédié. Dans une réalisation, le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'exécuter le sertissage de telle sorte que la partie mâle est maintenue sur la partie extérieure de l'oreille tandis que la partie femelle est maintenue dans la partie intérieure de l'oreille. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une réalisation effectuée ci-dessous à titre descriptif et non limitatif en référence aux figures ci-jointes sur lesquelles : - les figures 1 et 2, déjà décrites, représentent des procédés d'identification de porcelets conformes à l'art antérieur, - la figure 3 est une vue d'ensemble d'une station conforme à l'invention, - la figure 4 est une vue éclatée des éléments de sertissage d'une station conforme à l'invention, - les figures 5, 6 et 7 sont des représentations d'une station conforme à l'invention à différentes étapes de son utilisation, - les figures 8A et 8B sont des vues détaillées d'une trappe mise en oeuvre dans une station conforme à l'invention, - la figure 9 est une représentation d'une station conforme à l'invention munie d'un écran de positionnement d'un porcelet, et - la figure 10 est une vue en perspective d'un magasin de parties mâles ou femelles pour une station conforme à l'invention. Dans la description suivante de l'invention, les éléments identiques ou effectuant une fonction similaire peuvent porter la même référence sur différentes figures. En référence à la figure 3 est représentée une station 300 d'identification de porcelets mettant en oeuvre des boucles, marques d'identification typiques des porcelets telles que chaque boucle 302 est destinée à être fixée à une oreille d'un porcelet. A cet effet, une boucle 302 est formée par une partie mâle 304 et par une partie femelle 306 destinées à être serties à travers l'oreille du porcelet à identifier. Préalablement à l'opération d'identification, la partie mâle 304 et la partie femelle 306 sont introduits dans une tête de pose, l'espace entre la partie mâle 304 et la partie femelle 306 définissant un logement 308 dédié au sertissage. Ces partie mâle 304 et partie femelle 306 sont issus de moyens de stockage d'une pluralité de parties mâles et de parties femelles, Pour réaliser l'opération d'identification, la station 300 comprend, selon un mode de réalisation particulier: - des moyens 310 pour détecter automatiquement l'insertion d'une oreille de porcelet dans le logement 308 de la tête de pose dédié au sertissage. Dans cette réalisation, ces moyens 310 de détection sont formés par un capteur mécanique (palpeur par exemple). Dans d'autres variantes de l'invention, ce capteur peut être électronique (détection d'une variation résistive, capacitive et/ou inductive) et/ou optique (interception d'un faisceau). Ces moyens de détection automatique sont facultatifs, l'utilisateur de la station pouvant déclencher manuellement l'opération de sertissage une fois qu'il a lui-même détecté la présence (et le positionnement correct) de l'oreille dans le logement dédié ; - des moyens 312 pour commander le sertissage à travers l'oreille insérée dans le logement dédié (éventuellement après détection automatique). Ces moyens 312 sont formés par un interrupteur pouvant être commandé automatiquement par le capteur 310 et/ou, selon d'autres variantes, par un interrupteur manuel non représenté, pouvant être activé par une action de l'utilisateur, par exemple sur une pédale, un levier, un bouton-poussoir, etc. - des moyens 314 pour exécuter automatiquement le sertissage de la boucle, à la suite de sa commande, dans le logement 308 dédié et à travers l'oreille d'un porcelet. En référence à la figure 4, certains de ces moyens 314 pour exécuter automatiquement le sertissage de la boucle sont représentés dans une vue éclatée de la station 300 où, pour des raisons de clarté, n'est pas représentée la structure du chariot portant les éléments de sertissage de la tête de pose sur laquelle sont montées la partie mâle 304 et la partie femelle 306 Plus précisément les moyens 314 illustrés comprennent un moteur ou moto-réducteur 400, typiquement électrique, entraînant un arbre 402 en rotation. Le mouvement de rotation de l'arbre 402 est transformé, par une bielle 404, en mouvement de translation d'un chariot 406 guidé en translation par coulissement le long d'un axe 408. Dans d'autres variantes de l'invention, le mouvement de translation du chariot 406 est obtenu par des sources de mouvement distinctes telles qu'un électro-aimant ou un vérin (e.g. électrique ou pneumatique). Grâce à ce mouvement de translation du chariot 406, un pointeau 410 de la tête de pose solidaire au chariot 406, destiné à s'introduire dans la partie mâle 304 et à pousser cette partie mâle 304 dans la partie femelle 306, effectue un mouvement identique de translation qui entraîne la partie mâle 304 dans la partie femelle 306 et produit ainsi le sertissage requis au niveau du logement 308 dédié. On note que le logement 308 peut présenter des dimensions adaptées pour recevoir l'oreille d'un animal tout en empêchant l'insertion d'un doigt de l'opérateur. Par exemple, le logement 308 présente une largeur de l'ordre de 8 mm Le détail de cette opération est décrit à l'aide des figures 5, 6 et 7 qui représentent la station 300 en position de départ (figure 5) ou de retour (6 ou 7). Ainsi ces figures représentent le pointeau 410 dans une même position distante d'une oreille 500, ayant activée le système par contact avec le capteur 310 permettant de détecter l'insertion d'une oreille de porcelet dans le logement. Toutefois, il convient de noter que : - Dans la figure 5, chaque partie (mâle 304 ou femelle 306) se trouve dans un compartiment distinct du magasin d'alimentation en parties mâles et en parties femelles, tandis que l'oreille 500 est dans le logement 308 en attente de l'opération de sertissage. - Dans la figure 6, la boucle 302 formée par sertissage au travers de l'oreille 500 est située au-dessus d'une trappe 600 placée sur la tête de pose, par exemple sur l'élément de maintien de la partie mâle dans la tête de pose. Comme représentée sur la figure 8A, cette trappe 600 peut s'ouvrir verticalement afin de permettre la sortie de l'oreille munie de la boucle 302. En particulier, une telle trappe présente un ou deux volets pouvant pivoter dans un sens pour libérer l'oreille munie de la boucle (pivotement vers le bas par rapport à l'horizontale), puis dans l'autre sens pour reprendre la position initiale. Cette trappe sert également de protection du logement 308, empêchant l'insertion d'un doigt ou de la main de l'opérateur, ou de tout autre objet présentant une dimension supérieure à 8 mm par exemple, en bloquant le pivotement du ou des volets vers le haut par rapport à l'horizontal. - Dans la figure 7, la boucle 302 formée par sertissage au travers de l'oreille 500 est située au-dessus d'une trappe 700 placée sur la tête de pose, par exemple sur l'élément de maintien de la partie femelle dans la tête de pose. Comme représentée sur la figure 8B, cette trappe 700 peut s'ouvrir verticalement afin de permettre la sortie de l'oreille munie de la boucle 302. Par exemple, l'élément de maintien de la partie femelle 306 est muni de deux articulations formant une pince ou trappe 700, pouvant s'ouvrir pour libérer l'oreille munie de la boucle (pivotement vers le haut par rapport à l'horizontale). Cette pince ou trappe sert également de protection du logement 308, puisqu'en position fermée, elle présente une ouverture autorisant l'insertion de l'oreille de l'animal, mais empêchant l'insertion de tout objet présentant une dimension supérieure à 8 mm par exemple. En résumé, une fois la boucle 302 agencée à l'oreille 500, une trappe (600 ou 700) s'ouvre pour permettre la sortie de l'oreille et de la boucle. En fonction des variantes, la trappe est située sur la tête de pose du côté de la partie mâle ou de la partie femelle de la boucle étant entendu que, dans ces différents cas, la position de l'oreille dans le logement dédié doit être telle que la pointe de la partie mâle pénètre l'oreille de l'animal de l'intérieur vers l'extérieur de l'oreille. Il convient de noter que le placement de l'oreille 700 dans le logement dédié 308 peut être assisté par des moyens de guidage, comprenant par exemple un faisceau optique 702 colinéaire à l'axe de translation du pointeau 410. De ce fait, le faisceau optique 702 signale à un utilisateur la position centrale de la boucle 302 avant sertissage, ce qui permet un placement optimal de l'oreille dans le logement dédié 308. Pour optimiser ce guidage, un écran d'affichage 900 (figure 9) peut également être mis en oeuvre comme un outil d'assistance à l'opérateur de la station 300. L'image du faisceau et/ou de l'oreille peuvent ainsi être reportées sur l'écran 900, facilement visible pour l'opérateur, facilitant ainsi le positionnement de l'oreille par rapport à la boucle. Ainsi le sertissage est effectué dans des conditions optimales, le positionnement de l'oreille dans le logement dédié au sertissage étant ajusté par un opérateur en fonction de la forme et de la taille de l'oreille traitée. Dans d'autres variantes non représentées, les moyens de guidage comprennent un repère et/ou des parois transparentes qui permettent de contrôler visuellement le déroulement du sertissage. De même, la tête de pose, et plus précisément les éléments de maintien des parties mâle et femelle dans la tête de pose, peut être réalisée dans un matériau transparent, afin de faciliter le positionnement de l'oreille entre les parties mâle et femelle préalablement à l'opération d'identification. Le magasin 902 d'alimentation en boucles peut également être formé de parois transparentes, ce qui permet ainsi de déterminer visuellement le niveau de chargement en boucles. Ainsi, un opérateur connaît visuellement le nombre de porcelets pouvant être identifiés avec le magasin en cours d'utilisation. Dans d'autres variantes, ces moyens comprennent un repère, comme des graduations indiquant le nombre de boucles restantes et/ou un afficheur associé(s) au magasin. Dans cette réalisation, le magasin 902 (figure 10) se présente comme une pièce monobloc formée par un premier logement 904 dans lequel coulissent les parties mâles des boucles et un second logement 906 dans lequel coulissent les parties femelles. En fonction des variantes, le magasin 902 peut se présenter sous une forme « monobloc » ou « multiblocs ». Dans ce cas, un premier bloc comprend par exemple le premier logement 904 dans lequel coulissent les parties mâles et un deuxième bloc comprend le second logement 906 dans lequel coulissent les parties femelles. On dispose ainsi de deux « magasins », qui peuvent être rechargés indépendamment l'un de l'autre. Les coulissements des parties mâles ou femelles dans le ou les magasins peuvent être obtenus par une force gravitationnelle, les parties mâles et femelles glissants par gravité dans le ou les magasins, ou étant aidées par une masse, et/ou par d'autres forces, telles qu'une force élastique fournie par un (ou plusieurs) ressort(s) comprimé(s) par les parties mâles et/ou femelles stockés dans le ou les magasins. Par ailleurs, un tel magasin comprend des moyens 505 (figures 5, 6 et 7) de fixation amovible à la station d'identification, par exemple par clipsage, afin de permettre un remplacement simple et rapide d'un magasin vide par un magasin de rechange, ou d'utiliser un magasin comprenant un autre type de boucle (boucles de couleur différente, boucles électroniques, etc). Il est ainsi possible de préparer à l'avance plusieurs magasins afin de faciliter l'opération de pose des boucles. En particulier, ces boucles peuvent être livrées aux utilisateurs conditionnées dans de tels magasins, qui peuvent éventuellement être recyclables ou jetables. La présente invention est susceptible de nombreuses variantes. Par exemple, la station, et plus particulièrement la tête de pose, peut être symétrique vis-à-vis de l'axe de sertissage afin qu'elle soit simple d'utilisation pour une personne droitière ou gauchère. La station d'identification peut également être fixe, et destinée à être posée sur une table ou autre, ou être mobile. Dans ce cas, elle peut être équipée de roulettes ou système similaire par exemple, ou être positionnée sur un chariot roulant. Elle peut également être réglable en hauteur. En particulier, elle peut également être munie de moyens permettant de maintenir l'animal en position durant l'opération d'identification. On décrit finalement les principales étapes mises en oeuvre pour l'identification d'un animal utilisant une station d'identification conforme à l'un des modes de réalisation décrit ci-dessus. On considère qu'un magasin d'alimentation en parties mâles et en parties femelles est fixé à la station d'identification. Ce magasin libère une première partie mâle et une première partie femelle dans les éléments de maintien de la tête de pose, grâce à la force gravitationnelle par exemple. La station est alors prête à être utilisée. Elle peut être placée devant la case d'un des animaux à identifier, et connectée au réseau électrique. L'opérateur peut alors sortir le porcelet de sa case, et introduire son oreille dans le logement prévu à cet effet dans la tête de pose. L'oreille peut alors être détectée automatiquement, et l'opération d'identification se déclenche. En variante, l'opérateur peut déclencher lui-même l'opération de pose une fois que l'oreille de l'animal est correctement positionnée dans le logement prévu à cet effet dans la tête de pose. Une fois l'opération d'identification réalisée, l'oreille de l'animal est automatiquement libérée. On note que selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le sertissage est mis en oeuvre de sorte que la partie mâle soit maintenue sur la partie extérieure de l'oreille tandis que la partie femelle est maintenue dans la partie intérieure de l'oreille. A cet effet, le pointeau 410 de la tête de pose est situé devant l'utilisateur, ce qui implique que la partie mâle se trouve positionnée « coté utilisateur » et la patrie femelle « côté station ». La pointe de la partie mâle se trouve alors protégée à l'intérieur de l'oreille, notamment dans le cas où la partie femelle présente une tête ouverte, ce qui permet d'éviter les blessures accidentelles
La présente invention concerne une station (300) d'identification de porcelets mettant en oeuvre des marques d'identification (302) destinées à être fixées aux oreilles (500) des porcelets, chaque marque (302) étant formée par une partie mâle (304) et par une partie femelle (306) destinées à être serties à travers l'oreille (500) d'un porcelet insérée manuellement dans un logement (308) dédié au sertissage, caractérisée en ce qu'elle comprend : - des moyens de stockage d'une pluralité de parties mâles (304) et de parties femelles (306), - des moyens de commande (312) de sertissage à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308), et - des moyens d'exécution automatique d'un sertissage commandé, à partir d'une partie mâle (304) et d'une partie femelle (306) automatiquement transmis par les moyens de stockage, à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308).
1 Station (300) d'identification de porcelets mettant en oeuvre des marques d'identification (302) destinées à être fixées aux oreilles (500) des porcelets, chaque marque (302) étant formée par une partie mâle (304) et par une partie femelle (306) destinées à être serties à travers l'oreille (500) d'un porcelet insérée manuellement dans un logement (308) dédié au sertissage, caractérisée en ce qu'elle comprend : - des moyens de stockage d'une pluralité de parties mâles (304) et de parties femelles (306), - des moyens de commande (312) de sertissage à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308), et - des moyens d'exécution automatique d'un sertissage commandé, à partir d'une partie mâle (304) et d'une partie femelle (306) automatiquement transmis par les moyens de stockage, à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308). 2. Station (300) selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (310) de détection automatique de l'insertion d'une oreille (500) de porcelet dans le logement dédié (308) au sertissage. 3. Station (300) selon la 2 caractérisée en ce que les moyens (310) de détection automatique comprennent un capteur mécanique et/ou optique. 4. Station (300) selon la 1, 2 ou 3 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour guider l'insertion de l'oreille (500) du porcelet dans le logement dédié (308). 5. Station (300) selon la 4 caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage comprennent au moins un des éléments appartenant au groupe comprenant : un faisceau optique (702), un marquage de surface, un écran d'affichage (900). 6. Station (300) selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend une trappe (600, 700) de sortie, située sur un élément de maintien de la partie mâle (304) ou de la partie femelle (306) de la marque dans une tête de pose de la station d'identification, dont la largeur présente une ouverture inférieure à 8 mm. 7. Station (300) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les moyens de stockage comprennent au moins un magasin (900) d'alimentation en parties mâles et/ou en parties femelles, tel que les différentes parties puissent coulisser dans le magasin au fur et à mesure de leur utilisation. 8. Station (300) selon la 7 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de solidarisation audit magasin (900) d'alimentation, le magasin (900) d'alimentation étant solidarisé à la station de façon amovible. 9. Station (300) selon la 7 ou 8 caractérisée en ce que le magasin comprend des moyens pour visualiser son niveau de chargement en parties mâles (304) et en parties femelles (306). 10. Station (300) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les moyens d'exécution automatique d'un sertissage commandé comprennent une bielle associée à un chariot muni d'un pointeau. 11. Station (300) selon la 10 caractérisée en ce que le chariot comprend une tête de pose munie d'éléments de maintien des parties mâle(s) et femelle(s) transparents. 12. Magasin de marques d'identification (302) destinées à être fixées aux oreilles (500) de porcelets par une station (300) d'identification, chaque marque (302) étant formée par une partie mâle (304) et par une partie femelle (306) destinées à être serties à travers l'oreille (500) d'un porcelet insérée manuellement dans un logement (308) dédié au sertissage, caractérisé en ce que, la station (300) étant conforme à l'une des précédentes, il comprend des moyens pour être maintenu solidaire à la station (300) de façon amovible. 13. Procédé d'identification de porcelets mettant en oeuvre des marques d'identification (302) destinées à être fixées aux oreilles (500) des porcelets, chaque marque (302) étant formée par une partie mâle (304) et par une partie femelle (306) destinées à être serties à travers l'oreille (500) d'un porcelet insérée manuellement dans un logement (308) dédié au sertissage, caractérisé en ce qu'il comprend : - l'étape de mettre en place des moyens de stockage comprenant une pluralité de parties mâles (304) et de parties femelle (306), - l'étape de commander (312) un sertissage à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308), et - l'étape d'exécuter un sertissage, à partir d'une partie mâle (304) et d'une partie femelle (306) automatiquement transmis par les moyens de stockage, à travers l'oreille (500) insérée dans le logement dédié (308). 14. Procédé selon la 13 caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'exécuter le sertissage de telle sorte que la partie mâle (304) est maintenue sur la partie extérieure de l'oreille tandis que la partie femelle est maintenue dans la partie intérieure de l'oreille.
A
A01
A01K
A01K 11
A01K 11/00
FR2977450
A1
DISPOSITIF POUR FAIRE SORTIR PARTIELLEMENT UNE AGRAFE D'UN DISTRIBUTEUR D'AGRAFES DE PALLISSAGE DE LA VIGNE
20,130,111
_ La présente invention concerne un dispositif de stockage acceptant la sortie individuelle d'une agrafe de palissage de la vigne pour permettre son appréhension par les doigts d'une main. Le palissage de la vigne, ou autres plantes, consiste en la pose de liens réunissant deux fils dit de palissage afin de maintenir et de guider la végétation dans son développement en formant un rang. Actuellement, les différents liens, appelés couramment agrafes de palissage qui sont utilisés pour le palissage de la vigne, sont stockés pelle mêle dans une sacoche positionnée à hauteur de la ceinture de l'utilisateur. Elles sont appréhendées à l'aveugle et orientées de la même façon. D'autre part, elles doivent être posées sur les fils en un minimum de manipulations. Les agrafes ainsi stockées dans une sacoche utilisées actuellement ne répondent pas entièrement au critère d'une pose rapide. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et comporte selon une première caractéristique, un portique ayant une saillie supérieure pour maintenir suspendu parallèlement un chargeur interchangeable rempli d'agrafes de palissage et que cette saillie entre dans l'orifice supérieur du chargeur. La saillie supérieure est faite avec un angle ouvert. Elle est flexible pour maintenir la partie inférieure du chargeur éloignée du portique tout en autorisant son rapprochement. La partie basse du portique possède une autre saillie pour entrer dans l'orifice inférieure du chargeur. La pression de la main sur la partie basse du chargeur vers le portique va faire entrer la saillie basse dans l'orifice bas du chargeur et faire sortir partiellement une agrafe stockée dans le chargeur pour être appréhendée par les doigts de l'utilisateur. Selon des modes particuliers de réalisation : - Le chargeur peut être de différente importance pour épouser au mieux la forme de l'agrafe et être prévu à usage unique ou rechargeable et qu'un élastique ou un ressort comprime les agrafes du haut vers l'orifice de sortie. - un ressort peut être prévu sur le bas du portique 10 pour éloigner le bas du chargeur lorsque la saillie supérieure n'est pas flexible. - Le chargeur possède, dans sa partie supérieure, une boucle pour son accrochage à la ceinture de l'utilisateur afin de faciliter sa manipulation lors 15 du transport dans les routes de vigne. - la partie inférieure du couvercle du chargeur peut descendre plus bas que la partie basse du portique pour faciliter la pression à exercer sur le chargeur pour faire entrée la saillie basse du 20 portique. - L'agrafe prévue dans le chargeur, dégradable ou non, possède une protubérance à l'opposée de l'entrée des fils pour une meilleure appréhension et une ouverture centrale pour y faire passer une tige afin 25 d'enfiler sur un pique les agrafes en « brochette facilitant amplement le rechargement. - Le portique tel qu'il est présenté ne travail qu'avec une seule recharge mais il est très facile de multiplier le nombre de recharge accroché à un 30 portique ayant des saillies multiples d'encrage. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte aux dessins annexés, lesquels représentent un mode de réalisation non limitatif selon l'invention. Dans les dessins annexés : - La figure 1 représente une vue schématique de 5 notre dispositif selon l'invention dans sa partie « portique ». - La figure 2 représente une vue schématique de notre dispositif selon l'invention dans sa partie « chargeur ». 10 - La figure 3 représente une vue en élévation d'une des agrafes à employer dans le chargeur. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un portique (fig : 2) dont un des cotés (2) va venir se positionner sur l'abdomen ou à un autre endroit 15 de l'utilisateur et que l'autre côté va être pourvue de deux saillies, une (5) pour suspendre le chargeur (fig : 1) et l'autre (4) pour faire sortir les agrafes du chargeur. Des promontoires (15) sont prévus pour empêcher les balancements intempestifs 20 du chargeur placé au centre du portique. L'autre partie du dispositif est le chargeur interchangeable (figure : 1) exécuté suivant la forme d'une agrafes (Fig : 3) à distribuer, constitué en une « boite (1) avec, sur le fond, un orifice (6), pour être 25 fermé (14) par un couvercle (7) possédant une articulation (8) pour l'ouverture et la fermeture ainsi qu'un orifice (6) exécuté dans le prolongement de celui du fond de la « boite pour être traversé par la saillie supérieure (5) du 30 portique (fig : 2). La saillie inférieure (4) du promontoire entre dans le bas du chargeur dans une ouverture (12) pour chasser en partie l'agrafe du chargeur. Des crans (9) de tension sont fait sur la face inverse du couvercle et vont retenir - 4 - l'élastique (non représenté sur les figures) en compression pour aider les agrafes à descendre dans le chargeur. Une lame exécutée (11) dans le couvercle (7) partant vers le fond de la « boite » maintien l'élastique sur les agrafes pour sortir du chargeur par deux trous (13) avant de s'appuyer sur les crans de tension (9). Une boucle (10) est exécutée sur la partie supérieure du chargeur pour son transport et s'accrocher, par exemple, à une ceinture. La saillie (5) supérieure du portique est exécutée avec un angle ouvert (3) pour que la base inférieure du chargeur s'éloigne du bas du portique. Le chargeur interchangeable (fig : 1) est un boîtier moulé en matière plastique en une seule opération et son couvercle y est rattaché par une zone de moindre épaisseur (8) de la paroi pour former sa charnière par articulation. L'agrafe pressentie (Figure 3) (dégradable ou non) est positionnée par empilement à l'intérieur du chargeur par prise individuel ou de tout autre façon comme par exemple faire entrer à son centre percé (16) un pique pour former une brochette d'agrafes rendant l'ensemble plus manipulable et être muni d'un promontoire (17) pour faciliter son appréhension par les doigts de l'utilisateur et des encoches {18) vont laisser naviguer, sous l'effet de la tension dans le chargeur, l'élastique le long des agrafes. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif doit être de dimension adaptée à l'utilisateur qui doit suspendre par une sangle autour de son coup le dispositif pour qu'il repose sur son abdomen ou sur un de ces membres et qu'une main libre vienne appuyer sur le bas du chargeur pour saisir une - 5 - agrafe partiellement sortie. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture de la vigne
L'invention concerne un dispositif permettant la sortie individuelle d'une agrafe de palissage d'un distributeur pour y être appréhendée par les doigts d'un utilisateur. Il est constitué d'un portique maintenant parallèlement un chargeur par une saillie supérieure souple et d'une autre saillie pousse partiellement une agrafe afin de la présenter aux doigts d'un utilisateur lors d'une pression sur la base inférieure du chargeur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture de la vigne.
1 - Dispositif de stockage acceptant la sortie individuelle d'agrafe de palissage pour y être appréhendée par les doigts d'un utilisateur caractérisé en ce qu'il possède un portique (Fig : 2) reposant sur l'utilisateur ; ayant une saillie supérieure (5) pour maintenir suspendu parallèlement un chargeur interchangeable (Fig : 1) rempli d'agrafes de palissage empilées (fig : 3) et pour cela, cette saillie entre dans l'orifice supérieure (6) du chargeur ; la saillie supérieure est faite avec un angle ouvert (3) et légèrement flexible pour maintenir la partie inférieure du chargeur éloignée du portique tout en autorisant son rapprochement ; la partie basse du portique possède une autre saillie (4) pour entrer dans l'orifice inférieure du chargeur (12) pour en chasser partiellement une agrafe. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'agrafe prévue dans le chargeur (dégradable ou non) possède une protubérance (17) à l'opposée de l'entrée des fils pour une meilleure appréhension ; comporte une ouverture centrale (16) pour passer une tige afin d'embrocher les agrafes pour un rechargement plus aisée. 3 - Dispositif selon la 1 et 2 caractérisé en ce que la forme du chargeur épouse une forme d'agrafe, être prévu à usage unique ou rechargeable et qu'un ressort ou un élastique en appui sur une partie du chargeur (9) comprime les agrafes vers l'orifice de sortie (12). 4 Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce qu'un ressort tend à éloigner la saillie inférieure du portique de la partie basse du chargeur. - Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce que le chargeur 5 possède une anse de manipulation (10). 6 Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce que le dispositif puisse avoir un portique pouvant recevoir plusieurs chargeurs en multipliant les saillies d'encrage.
A,B
A01,B25,B65
A01G,B25C,B65G
A01G 17,B25C 3,B65G 59
A01G 17/08,B25C 3/00,B65G 59/06
FR2989281
A1
POUDRE FORMANT PANSEMENT ET MATERIAU ABSORBANT CORRESPONDANT
20,131,018
Le domaine de l'invention est celui des pansements. L'invention s'intéresse plus particulièrement aux poudres utilisées pour l'hémostase et la réparation tissulaire, par exemple pour panser les plaies. Une plaie provoque une perte de substance ou de liquide biologique (sang ou exsudat). Appliquée sur la plaie, une poudre hémostatique, cicatrisante, absorbe le liquide biologique qui suinte, ou qui exsude, et permet de stopper le saignement par action mécanique et/ou physiologique. L'état divisé de la poudre permet un contact optimal avec le tissu de la plaie, notamment dans le cas des plaies anfractueuses ou cruentées. Par la suite, une bonne régénération tissulaire est obtenue, entre autres, par la séquestration de l'exsudat et des toxines, un maintien de l'humidité, un échange gazeux optimal et une protection contre la surinfection. Les poudres de ce type sont ainsi destinées à être appliquées sur des plaies humides, qui exsudent, des escarres, des ulcères variqueux, des plaies postopératoires, par exemple. Malheureusement, les poudres hémostatiques existantes ont parfois un pouvoir d'absorption et de rétention du liquide biologique insuffisant. En effet, suite à leur application sur une plaie, ces poudres, constituées généralement de billes sphériques d'un matériau hémostatique, forment une pâte qui s'effondre rapidement, limitant ainsi leur pouvoir d'absorption et de rétention. De plus cette pâte peut limiter les échanges gazeux au niveau de la plaie. La Demanderesse a donc cherché à proposer une poudre ayant un fort pouvoir d'absorption et de rétention. Ainsi, l'invention de la présente demande concerne tout d'abord une poudre formant pansement, caractérisée par le fait qu'elle est formée d'une pluralité de particules de forme cylindrique obtenues à partir de fibres. La poudre de l'invention est avantageusement une poudre hémostatique obtenue à partir de fibres hémostatiques. De manière remarquable, suite à son application sur une plaie, les particules de la poudre de l'invention forment une structure tridimensionnelle les répartissant géométriquement de manière aérée sur la surface de la plaie. Ainsi, grâce à la forme cylindrique particulière des particules de la poudre, son pouvoir d'absorption et de rétention est notablement accru tout en assurant l'échange gazeux avec la plaie. Maintenant, si on considère que les fibres courtes, ou flocs, qu'on dépose dans la trémie du système décrit dans FR 2671486 forment une poudre au sens de la présente invention, alors la demanderesse entend revendiquer l'usage de cette poudre comme moyen pour panser directement les plaies. Dans ce cas, l'activité inventive serait tout aussi manifeste. En effet, à l'époque du dépôt du document ci-dessus, la demanderesse avait finalement la poudre de l'invention toute prête à l'usage et ne l'a ni vu ni eu l'audace de la tester en tant que telle. Ce ne serait que vingt ans après qu'elle s'en serait aperçue. Ainsi, l'invention concerne également l'utilisation de la poudre de l'invention, telle quelle, en tant que pansement destiné à l'hémostase ou à la réparation de tissus biologiques lésés. Avantageusement, les particules ont une longueur comprise entre 20 pm et 2 mm et un diamètre compris entre 5 pm et 50 pm. De préférence, ce diamètre est compris entre 10 pm et 30 pm. En effet, les particules dont le diamètre est inférieur à 5 pm forment des aérosols. Leur diffusion broncho-pulmonaire présente une toxicité respiratoire induite de type emphysème. Par ailleurs, au-delà de 50 pm, on constate une limitation de la capacité d'écoulement et d'adhérence aux tissus. De préférence, les fibres sont en alginate de calcium. En effet, par la gélification de sa structure au contact du sang ou des exsudats d'une plaie suintante, l'alginate de calcium crée une sorte de peau artificielle qui protège la plaie des chocs extérieurs et des variations thermiques. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une poudre hémostatique comprenant les étapes de : - préparation d'une solution d'alginate de sodium ; - immersion de la solution dans un bain de chlorure de calcium pour former une fibre d'alginate de calcium ; - lavage et séchage de la fibre ; et - hachage de la fibre pour obtenir des particules de forme cylindrique. Avantageusement, le procédé comprend une étape de bobinage de la fibre avant son hachage. L'invention concerne aussi une éponge comprenant une poudre selon l'invention. 2 9 892 81 3 L'utilisation de l'éponge de l'invention facilite le dépôt de la poudre sur une plaie chirurgicale interne sans utiliser d'ancillaire spécifique. Lorsqu'elle comprend une poudre hémostatique, cette éponge permet une absorption immédiate des exsudats de la plaie. 5 Avantageusement, l'éponge est biorésorbable et biocompatible. De par sa nature biorésorbable et biocompatible, l'éponge peut rester in-situ après une intervention chirurgicale. De préférence, l'éponge comprend au moins un biopolymère. Un mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit de façon plus 10 précise mais non limitative en regard du dessin annexé comprenant une figure unique 1 illustrant les étapes successives du procédé de fabrication d'une poudre hémostatique à base de fibres d'alginate de calcium. Lors d'une étape 2, une solution d'alginate de sodium est préparée par immersion d'une poudre d'alginate de sodium dans une cuve ou un réacteur contenant de l'eau 15 pendant une heure, par exemple. A l'étape 4, la solution d'alginate de sodium traverse une filière dans un bain de chlorure de calcium pour former une fibre d'alginate de calcium. A l'étape 6, la fibre d'alginate de calcium est lavée dans de l'eau purifiée afin d'éliminer les ions calcium et chlorure en excès. Selon l'analyse des rejets, plusieurs 20 lavages successifs peuvent être nécessaires. A l'étape 8, la fibre d'alginate de calcium est séchée par évaporation de l'eau. Ce séchage est réalisé ici en chauffant la fibre modérément à une température comprise entre 40°C et 45°C pour ne pas la dégrader. A l'étape 10, la fibre est enroulée en bobine. 25 A l'étape 12, la fibre est hachée, par exemple par broyage et tamisage, pour obtenir une poudre 14 formée de particules de forme cylindrique ayant une longueur comprise entre 20 pm et 2 mm et un diamètre compris entre 10 pm et 30 pm. Cette poudre 14 peut être utilisée telle quelle en tant que pansement destiné à l'hémostase de tissus biologiques lésés ou à la réparation tissulaire ou osseuse ou 30 de cartilages, l'alginate de calcium ayant des propriétés hémostatiques et de réparation. De manière avantageuse, la poudre 14 peut également être utilisée pour fabriquer une éponge médicale biorésorbable et biocompatible. Pour cela, la poudre 14 est incorporée dans une mousse formée d'au moins un biopolymère, qui peut être soit un dérivé cellulosique (comme la CarboxyMethylCellulose (CMC) à titre d'exemple) soit un ester d'alginate (comme le Propylène Glycol Alginate (PGA), à titre d'exemple), et d'un mélange d'agents moussants, stabilisants et absorbants. Cette mousse est ensuite lyophilisée pour former l'éponge et servir de matériau absorbant porteur de la poudre hémostatique. Les agents moussants utilisés pour l'invention sont essentiellement des tensioactifs tels que le poloxamère, le chlorure de benzalkonium ou l'ammonium lauryl sulfate. Les stabilisants sont choisis parmi le carbopol ou des sels de métaux divalents et l'absorbant parmi l'alginate de sodium ou le pullulane. Par ailleurs l'agent moussant peut aussi être stabilisant. Bien entendu, d'autres modes de réalisation sont envisageables. Cette poudre hémostatique en alginate de calcium, ou une variante, peut être adaptée à la réparation tissulaire ou osseuse ou à la réparation de cartilages.15
Cette poudre (14) formant pansement est caractérisée par le fait qu'elle est formée d'une pluralité de particules de forme cylindrique obtenues à partir de fibres. Préférentiellement les particules sont des fibres hémostatiques en alginate de calcium dont la longueur est comprise entre 20 µm et 2 mm et le diamètre compris entre 5 µm et 50 µm.
1. Poudre (14) formant pansement, caractérisée par le fait qu'elle est formée d'une pluralité de particules de forme cylindrique obtenues à partir de fibres. 2. Poudre selon la 1, dans laquelle les particules ont une longueur comprise entre 20 pm et 2 mm et un diamètre compris entre 5 pm et 50 pm. 3. Poudre selon la 1 ou 2, dans laquelle les fibres sont des fibres hémostatiques. 4. Poudre selon la 3, dans laquelle les fibres sont en alginate de calcium. 5. Procédé de fabrication d'une poudre hémostatique (14) comprenant les étapes de : - préparation (2) d'une solution d'alginate de sodium ; - immersion (4) de la solution dans un bain de chlorure de calcium pour former une fibre d'alginate de calcium ; - lavage (6) et séchage (8) de la fibre ; et hachage (12) de la fibre pour obtenir des particules de forme cylindrique. 6. Procédé de fabrication selon la 4, comprenant une étape de bobinage (10) de la fibre avant son hachage (12). 7. Utilisation de la poudre (14) selon l'une quelconque des 1 à 4, telle quelle, en tant que pansement destiné à l'hémostase ou à la réparation de tissus biologiques lésés. 8. Matériau absorbant comprenant une poudre hémostatique selon l'une quelconque des 1 à 4. 9. Matériau absorbant selon la 8, caractérisée par le fait qu'il est biorésorbable et biocompatible. 10. Matériau absorbant selon la 9, comprenant au moins un biopolymère. 11. Utilisation d'un matériau absorbant selon l'une des 8 à 10 en tant que pansement destiné à l'hémostase ou à la réparation de tissus biologiques lésés. 12. Procédé de réalisation d'un matériau absorbant comprenant une poudre hémostatique selon l'une des 1 à 4 comportant les étapes suivantes : - incorporation de la poudre dans une mousse formée d'au moins un biopolymère et d'au moins un agent moussant, stabilisant et/ou absorbant, - lyophilisation de la mousse pour former ledit matériau absorbant sous une forme d'éponge. 13. Procédé selon la 12 dans lequel le biopolymère est un dérivé cellulosique ou un ester d'alginate.20
A
A61
A61L
A61L 15,A61L 26
A61L 15/42,A61L 15/28,A61L 15/60,A61L 26/00