code
stringlengths
9
9
KIND
stringclasses
7 values
title
stringlengths
1
436
date
int64
20M
20.2M
desc
stringlengths
2
982k
abs
stringlengths
3
4.1k
claims
stringlengths
4
266k
IPC1
stringlengths
1
9
IPC3
stringlengths
3
35
IPC4
stringlengths
4
54
IPC6
stringlengths
6
383
IPC8
stringlengths
9
1.36k
FR2981776
A1
OUTIL ELECTRIQUE ET SON PROCEDE DE GESTION
20,130,426
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un outil électrique et à son procédé de gestion. Etat de la technique Dans le cadre des phases de développement d'outils élec- triques portatifs, entraînés par batterie ou accu, il est habituel d'effectuer des tests importants avec des prototypes déjà dans le stade initial. De tels tests ou essais sont en général prévus pour saisir des grandeurs caractéristiques importantes de l'électronique et d'un moteur de l'outil électrique pour les exploiter. Les données sont nécessaires pour permettre une conception optimale de l'outil électrique et arriver de cette manière à une plus grande robustesse de l'outil électrique lorsqu'il est utilisé en vrai. Les grandeurs importantes d'outils électriques alimentés par batterie qu'il faut surveiller sont : le courant dans le moteur, le cou- rant fourni par la batterie, la température du paquet d'accumulateurs ou de cellules, la température de l'électronique, la tension électrique. Usuellement, il faut faire des travaux de transformation importants sur les prototypes pour effectuer de tels essais. Par exemple, pour accéder aux lignes électriques des prototypes, à l'intérieur du boî- tier, il faut munir les coques du boîtier des prototypes d'ouvertures de passage pour brancher différentes lignes de mesures électriques sur le prototype. En outre, il faut par exemple, le cas échéant, modifier les longueurs de ligne ou le passage des lignes de l'électronique interne de commande du moteur pour faire sortir les lignes de l'appareil. Cela permet par exemple de mesurer le courant dans le moteur ou le courant de batterie à l'état installé de l'outillage électrique à l'aide d'une pince ampèremétrique. De plus, le cas échéant, il faut installer des lignes de mesures directement sur une platine électronique ou fixer sur celle-ci des capteurs de température. En résumé, toutes les mesures développées ci-dessus peuvent avoir pour conséquence des interventions et des modifications de l'outil électrique qui peuvent modifier de manière interne les conditions limites de l'outil électrique. But de l'invention La présente invention a pour but de développer des moyens permettant d'obtenir de meilleures données de fonctionnement d'outils électriques alimentés par batterie. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention a pour objet un outil électrique comportant une installation de commande numérique dont une interface peut commuter entre un mode de fonctionnement normal et un mode de communication, et en mode de communication, des données de fonctionnement de l'outil électrique sont transmises par l'interface. L'avantage de l'outil électrique selon l'invention réside dans le fait que l'on peut utiliser une infrastructure existante de l'outil électrique sous la forme d'une interface de l'installation de commande numérique. L'interface est commutée entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication ; dans ce mode de communica- tion, on utilise l'interface pour transmettre des données de fonctionnement de l'outil électrique à travers l'interface. De manière avantageuse, il n'y a pas à envisager de cette manière d'intervention dans l'outil électrique pour saisir les données de fonctionnement. Selon un développement préférentiel de l'outil électrique selon l'invention, l'interface commute périodiquement entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication et les données de fonctionnement sont émises par l'intermédiaire d'une interface. La commutation périodique entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication pour l'interface peut être surveillée en continu de façon avantageuse pour l'évolution chronologique des données de fonctionnement. Ainsi, on améliore l'analyse du comportement à long terme de l'outil électrique. Selon un développement préférentiel de l'outil électrique selon l'invention, l'interface est entre l'installation d'accumulation d'énergie électrique et l'installation de commande numérique. De façon avantageuse, on utilise ainsi l'infrastructure technique de l'outil électrique alimenté par batterie sous la forme d'une interface d'accumulateur existant déjà de manière habituelle entre l'installation d'accumulation d'énergie électrique et l'installation de commande nu- mérique selon l'invention. L'installation de commande numérique a de plus l'avantage de permettre de commuter de manière simple les branchements des bornes d'entrée (broches d'entrée) en bornes de sortie (broches de sortie). Selon un développement préférentiel de l'outil électrique selon l'invention, les données de fonctionnement sont émises par l'intermédiaire des lignes d'alimentation ou par les lignes de code de l'interface. Un avantage de cette possibilité de sélection est de pouvoir utiliser deux paires de lignes différentes de l'interface standardisée entre l'installation d'alimentation en énergie et l'installation de com- mande numérique pour transmettre des données de fonctionnement. De manière avantageuse, dans le cas où il n'y a qu'une paire de lignes, on pourra transmettre les données de fonctionnement. La liberté de conception pour la transmission des données de fonctionnement selon l'invention est ainsi améliorée. De façon préférentielle, les données de fonctionnement sont transmises par les lignes d'alimentation de l'interface par un procédé de modulation. De manière avantageuse, on pourra ainsi utiliser une technique confirmée pour transmettre les données de fonctionne- ment. De plus, de manière avantageuse, à partir d'un ensemble de types de modulations différents, on pourra sélectionner le mode de modulation le plus approprié. Selon un développement avantageux de l'outil électrique de l'invention, l'interface est constituée par les lignes de commande d'une diode lumineuse photoémissive de l'outil électrique. Cela permet d'utiliser avantageusement une alternative, l'infrastructure déjà existante de l'outil électrique fonctionnant, alimenté par des batteries pour transmettre les données de fonctionnement d'une manière optique. Selon un développement avantageux de l'outil électrique de l'invention, les données de fonctionnement en mode de fonctionne- ment normal de l'outil électrique sont enregistrées dans une mémoire. Il en résulte un effet d'inscription de données qui permet l'enregistrement des données de fonctionnement dans un intervalle de temps défini et de rendre ainsi possible une analyse complexe des données. Selon un développement préférentiel de l'outil électrique de l'invention, les données de fonctionnement mémorisées dans la mémoire sont émises par une installation de transmission de l'outil électrique. Cela permet de transmettre les données de fonctionnement mémorisées en vue de la suite de leur traitement et par exemple par une analyse de procédé, on exploite les données de fonctionnement, à l'extérieur de l'outil électrique par un outil d'analyse approprié. Selon un développement avantageux l'outil électrique, comporte une installation de saisie de données pour saisir les données transmises. Cela permet de saisir avantageusement les données de fonctionnement pour les analyser. Selon un développement avantageux de l'outil électrique de l'invention, l'installation de saisie de données est interne ou externe à l'outil. Ainsi, de façon avantageuse, on utilise un type de saisie qui diversifie les données de fonctionnement. Les données de fonctionne- ment d'un dispositif interne à l'outil pourront être saisies de préférence à long terme, avec protocole, par l'installation de saisie des données. Dans le cas d'une disposition externe sur l'outil électroportatif, la disponibilité immédiate des données de fonctionnement est l'aspect essen- tiel. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de différents exemples de réalisation d'un outil électrique à commande numérique représenté dans les dessins annexés dans lesquels : la figure lA est un schéma de principe d'une interface entre une installation d'accumulation d'énergie et une installation de commande numérique d'un outil électrique usuel, la figure 1B est une représentation de principe d'une interface entre une installation d'accumulation d'énergie et une installation de commande numérique d'un outil électrique selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 2 est un schéma de principe d'un autre mode de réalisation d'un outil électrique selon l'invention, la figure 3 est une représentation de principe d'un mode de réalisation de l'outil électrique selon l'invention complété par une installation de saisie de données, la figure 4A est un chronogramme schématique d'une transmission de données selon l'invention par une interface d'accumulateur double d'un outil électrique selon l'invention, la figure 4B est un chronogramme schématique d'une transmission de données selon l'invention par une transmission mono-fil ou une transmission par une liaison optique, et la figure 5 est un schéma de principe du rapport entre le mode de fonctionnement normal et le mode de fonctionnement en communication de l'outil électrique selon l'invention. Description de modes de réalisation La figure lA montre d'une manière très simplifiée une in- terface entre une installation d'accumulation d'énergie 30 ou accumula- teur d'énergie et une installation de commande numérique 10 d'un outil électrique classique (non représenté en tant que tel). L'accumulateur d'énergie 30 est par exemple n'importe quel type d'accumulateur électrochimique d'énergie tel qu'un accu ou une combinaison de plusieurs cellules d'accu, une batterie, etc. L'accumulateur d'énergie 30 est par exemple un accumulateur lithium ion qui comporte une interface d'accumulateur standardisée avec quatre bornes. Une première résistance de codage 31 qui est de préférence une résistance électrique dépendant de la température (par exemple un thermistor NTC) peut servir pour coder la température interne de l'accumulateur d'énergie 30 en fonction de la tension. Une seconde résistance de codage 32 peut coder le type d'accumulateur d'énergie 30 tel que le type d'accu, la série de construction, la capacité, le type de branchement ou autre. Quatre lignes 20, 21, 22, 23 reliées aux quatre bornes de l'interface de l'accumulateur d'énergie 30 sont branchées électrique- ment et servent à transmettre les informations à l'installation de commande numérique 10 de l'outil électrique de façon analogique ou pour assurer l'alimentation en énergie électrique de l'outil électrique. Pour cela, on utilise les lignes d'alimentation 22 et 23 pour appliquer une tension électrique continue à l'installation de commande numérique 10 ou à l'outil électrique. La tension continue est adaptée dans l'installation de commande numérique 10 par un convertisseur de tension 14 pour se mettre au niveau de tension requis. Une première ligne de codage 20 et une seconde ligne de codage 21 sont utilisées pour transmettre les informations spécifiques indiquées ci-dessus concer- nant l'accumulateur d'énergie 30 vers l'installation de commande numérique 10. Par exemple, la première ligne de codage 20 transmet la température interne de l'accumulateur d'énergie 30 à l'installation de commande numérique 10 ; la tension électrique dans l'installation de commande numérique 10 est alors appliquée à une première borne 12 d'une première installation de processeur 11. Une seconde ligne de codage 21 transmet par exemple le type d'accumulateur dont relève l'accumulateur d'énergie 30 à une seconde borne 13 de la première ins- tallation de processeur 11. A l'aide de résistances de relevage, définies, de l'installation de commande numérique 10, on forme des diviseurs de tension électrique. Les signaux de tension générés sont saisis par la première installation de processeur 11 ; en fonctionnement normal de l'outil électrique, ces informations sont des grandeurs analogiques. Il est à remarquer que les deux bornes 12, 13 de la pre- mière installation de processeur 11 sont utilisées habituellement de manière exclusive pour recevoir des grandeurs analogiques spécifiques de l'accumulateur d'énergie 30. Ces informations sont utilisées dans l'électronique interne de l'outil pour adapter la gestion de l'accumulateur. L'une des missions principales de la première installa- tion de processeur 11 de l'installation de commande numérique 10 est de réguler le moteur, c'est-à-dire le courant fourni par l'accumulateur en fonction des grandeurs réelles, analogiques, enregistrées. Les bornes 12, 13 de la première installation de processeur 11 sont branchées en permanence comme broches d'entrée en fonctionnement normal et elles travaillent ainsi en mode de conversion analogique/numérique. Selon l'invention, les bornes 12, 13 sont commutées à partir du mode de fonctionnement normal de l'outil électrique pour le mode de communication. La figure 1B montre d'une manière très forte- ment simplifiée un schéma par blocs de l'interface de la figure lA en mode de communication ; les bornes 12, 13 de l'installation de commande numérique 10 sont branchées comme sorties (cela est indiqué par les flèches directionnelles). Les lignes de codage 20, 21 transmettent les données de fonctionnement de l'outil électrique selon un protocole numérique défini. Par exemple, la première ligne de codage 20 transmet un signal d'horloge encore appelé "horloge" et la seconde ligne de codage 21 un signal de données contenant les données de fonctionnement de l'outil électrique. La commutation entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication des bornes 12 et 13 se fait de pré- férence de façon périodique pour que les données de fonctionnement de l'outil électrique soient transmises comme une succession périodique par les lignes de codage 20, 21. Ainsi, le mode de fonctionnement normal de l'interface sera interrompu avantageusement seulement pour déterminer les temps du mode de communication de sorte que le mode normal de l'outil électrique pourra se poursuivre pratiquement sans perturbation. La figure 2 montre schématiquement un autre mode de réalisation de l'outil électrique 100 selon l'invention. Cette figure montre un outil électrique 100 à batterie, portatif (par exemple une visseuse à batterie, une perceuse-visseuse ou autre) comportant une diode pho- toémissive LED 50 servant en mode de fonctionnement normal, par exemple à éclairer l'endroit du travail ou pour afficher l'état de charge de l'accumulateur de l'outil électrique 100. Les lignes de commande internes à l'outil (non représentées) reliées à la diode photoémissive 50, reliées aux lignes électriques de l'installation de commande numérique internes à l'outil (non représentées) sont utilisées selon l'invention pour fournir avec un codage optique, les données de fonctionnement de l'outil électrique 10 par la diode photoémissive 50. La figure 2 indique le principe de cette émission ; les données de fonctionnement à émettre pour une installation de saisie de données 40 sont saisies par une unité photosensible pour être transmises pour une représentation graphique à une installation d'affichage 46. On utilise de cette manière l'infrastructure existante de l'outil électrique 100 sous la forme des lignes de commande de la diode photoémissive 50, d'une manière plus utile pour transmettre les données de fonctionnement de l'outil élec- trique 100 ou pour les rendre disponibles en vue d'une utilisation ultérieure. Comme alternative, on peut également envisager qu'à cet effet, on commute non pas entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication de l'interface mais que la transmission de données à codage optique soit faite en temps réel parallèlement au mode normal de l'outil électrique 100. La figure 3 montre schématiquement un autre mode de réalisation de l'outil électrique 100 selon l'invention complété par une installation de saisie de données 40. L'installation de saisie de données 40 est ainsi à l'extérieur de l'outil électrique 100 et elle sert à recevoir les données de fonctionnement par les lignes de codage 20, 21 de l'outil électrique 100 et pour les préparer en vue de leur utilisation. L'installation de saisie de données 40 comporte une seconde installation de processeur 41 à laquelle on transmet les données de fonctionnement. Les données de fonctionnement peuvent être visualisées après l'installation de saisie de données 40 dans l'installation d'affichage visuel 46 (par exemple un afficheur) et/ou être enregistrées par une installation de mémoire 43 telle qu'une mémoire fixe (par exemple une mémoire EEPROM) ou une mémoire amovible (telle que par exemple une mémoire SD, une carte micro-SD, etc...). On peut également envi- sager de mémoriser les données à l'aide de l'installation de mémoire 43 au format de la fenêtre FAT de sorte que les données puissent être lues et exploitées par n'importe quel calculateur à fenêtre. A l'aide d'un commutateur 45 en option de l'installation de saisie de données 40, on pourra commander un type de transmission des données de fonction- nement vers l'installation de saisie de données 40 ou transmettre les données de fonctionnement par une installation de transmission 44 (par exemple un câble, une liaison radio, un réseau WLAN ou autre) vers une autre installation d'ordinateur. On peut également avoir l'installation de saisie de don- nées 40 dans l'outil électrique 100 (cela n'est pas représenté à la figure 3) offrant l'avantage de pouvoir enregistrer les données de fonctionnement d'une manière non visible pour l'utilisateur et qu'à la fin d'une durée d'utilisation prédéfinie, ces données seront extraites de l'outil électrique 100 pour leur analyse. Cela permet d'avoir avantageusement une sorte d'installation qui établit le protocole des données et qui est intégrée de manière miniaturisée et non apparente dans l'outil électrique 100. Comme variante de l'installation de saisie de données 40, on peut également la réaliser comme accessoire de la batterie de l'outil pour des fins de diagnostic. Les domaines d'application envisageables d'un tel adaptateur de diagnostic extensible à l'outil électrique 100 seraient par exemple : un dispositif de comptage avec affichage graphique, par exemple le comptage des opérations de vissage effectuées par l'outil électrique ; un affichage de couple permet de vérifier que l'électronique interne à l'outil a fourni le couple demandé ; une surveillance confortable de l'accu pour afficher la température, la tension, les intensités, la charge utilisée ou celle encore disponible dans l'accu, le temps de travail assuré par l'outil électrique ainsi que l'affichage de la vitesse de ro- tation d'une perceuse, meuleuse, scie circulaire ou autre. La construction compacte de l'installation de saisie de données 40 et de plus l'implémentation d'un support de mémoire permettent de réaliser une sorte d'enregistreur de données pour enregistrer sur une période définie, toutes les données de fonctionnement de l'outil électrique 100. Cet « enregistreur de données » peut être implémenté de manière interne et non visible de l'extérieur dans un prototype de l'outil électrique 100. Déjà, dans les premières phases de projet du développement de l'outil électrique 100, on peut ainsi collecter dans ce domaine, des valeurs d'expérience et des points importants pour le travail, grâce aux possibilités d'analyse ultérieure des données de fonctionne- ment. On peut par exemple déterminer des profils de perçage ou de vissage ou des comportements en température des électrolytes ou de l'accumulateur et les exploiter. Les outils électriques peuvent de cette manière être conçus avantageusement pratiquement de manière ciblée selon les exigences des clients ou groupes de clients et/ou être ainsi adaptés. La figure 4A montre un chronogramme de principe de la transmission des données de fonctionnement par des contacts d'accumulateur double de l'outil électrique 100 selon l'invention. On remarque, partant du mode de fonctionnement normal que l'électronique côté outil, commute à l'instant T1 en mode de communication. Les deux lignes de codage 20, 21 fonctionnent ainsi comme ligne d'horloge et comme ligne de données ; la première ligne de codage 20 est la ligne d'horloge et la seconde ligne de codage 21 est la ligne de données. A la figure 4A, on a référencé par U20 toute l'évolution de la tension en fonction du temps sur la première ligne de codage 20. Le chronogramme de la tension sur la seconde ligne de codage 21 porte la référence U21. La ligne d'horloge transmet tout d'abord un octet d'analyse défini Binet et la ligne de données est valable pour chaque flanc descendant (en variante également pour chaque flanc positif ou flanc montant). Le paquet de données sur la ligne de données commence d'abord par un octet d'initialisation, prédéfini Binet (encore appelé octet de synchronisation). Ensuite, la ligne de données a tout le paquet de données avec les données de fonctionnement Bl, B2, B3... Bn sous une forme de série. Après avoir transmis tous les (n) octets, l'électronique d'émission commute à l'instant T2 en retour vers le mode de fonctionnement normal et le signal d'entrée analogique se rétablit sur les deux lignes. Le protocole de transmission de données tel que présenté n'est à considérer évidemment que comme exemple et peut être étendu ou mo- difié d'une manière quelconque. Par exemple, pour optimiser la tenue à la commande de chaque octet de données, on le précède d'un autre octet de synchronisation (ou octet d'adresse). Dans le cas d'une perturbation, on ne rejettera plus qu'un octet de données mais pas l'ensemble du paquet de données. La figure 4B montre un chronogramme de principe d'une transmission de données de fonctionnement selon l'invention par un codage de type longueur d'impulsion, à l'aide d'une transmission mono-fil ou par une transmission en codage optique par l'électrode photoémissive 50. Dans ce cas, les octets de données sont transmis chaque fois par bits, en série dans des paquets de données distincts (trame). Chaque paquet de données commence par un paquet de synchronisation de durée t -sync - Ensuite, on a une pause tp et ensuite le premier octet est transmis bit par bit en commençant par l'octet 0. Entre chaque impulsion, on a également une pause définie. Un état logique « 0 » est dé- fini par une longueur d'impulsion -Loft- (diode LED coupée). Un état logique « 1 » est défini par une longueur d'impulsion ton (diode LED en fonctionnement). Après chaque octet transmis, il y a émission d'une synchronisation d'octet de longueur prédéfinie t -sync. - Dès que tous les octets ont été transmis, le cycle de transmission recommence à 0, pré- cédé d'un nouveau paquet de synchronisation. La transmission de données de fonctionnement selon l'invention peut également se faire par les lignes d'alimentation 22, 23 à l'aide d'un procédé de modulation approprié (non représenté). La transmission de données est ainsi possible avantageusement pour des systèmes ne comportant que deux bornes (par exemple les bornes Vcc et GND (masse) de l'interface d'accumulateur. La figure 5 montre une représentation qualitative, d'un chronogramme de la durée TN du mode de fonctionnement normal d'un outil électrique 100 en liaison avec la durée TK du mode de communica- tion de l'outil électrique 100. La figure montre que la durée TN du mode de fonctionnement normal dépasse très largement (TN » TK) et le mode de communication ne reste actif que jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de transmettre complètement les données de fonctionnement. De cette manière, le mode de fonctionnement normal de l'outil électrique 100 n'est avantageusement perturbé que d'une manière extrêmement ré- duite. Comme domaines d'application possibles de la transmis- sion de données de fonctionnement selon l'invention, il y a les domaines suivants : analyse des demandes d'un client, test extérieur pendant le pré-développement/développement, fabrication de platines électro- niques, possibilité de diagnostic pour des retours en provenance du champ, surveillance de fonctionnement permanent, lecture des versions de programme de l'outil électrique et identification de l'électronique. Cet énoncé n'est nullement limitatif et peut être étendu à d'autres domaines d'application. De façon avantageuse, l'invention permet d'éviter toute intervention a posteriori dans l'outil électrique et de disposer des données de fonctionnement d'une manière simple et si possible authentique sans avoir à modifier les conditions physiques aux limites de l'outil élec- trique (par exemple par modification des composants ou des longueurs de câble, mise en place de caches sur des installations de ventilation par le câble de mesure, etc...). En résumé, l'invention développe un outil électrique per- mettant de disposer d'une manière confortable des données de fonc- tionnement de l'outil électrique. De façon avantageuse, l'outil électrique selon l'invention utilise une infrastructure existante de l'outil électrique sous la forme d'une interface vers une installation de commande numérique pour transmettre ou émettre des données de fonctionnement. Grâce à l'installation de commande numérique, la corn- u) mutation en mode de communication peut être commandée de manière simple par programme ; un programme de fonctionnement de l'outil électrique selon l'invention pourra recevoir les ordres dans l'installation de commande numérique servant à commuter périodiquement les broches du microprocesseur c'est-à-dire les entrées en sorties. De telles 15 broches ainsi commutées permettent d'avoir un protocole de communi- cation prédéfini pour l'émission des données de fonctionnement. L'invention peut ainsi être implémentée comme extension du programme de fonctionnement existant de l'outil électrique qui traduit des données de programme simples et les adapte de manière tout aussi 20 simple. 25 NOMENCLATURE 10 Installation de commande numérique 11 Première installation de processeur 12 Première borne 13 Seconde borne 20, 21, 22, 23 Lignes de codage 30 Accumulateur d'énergie/batterie 32 Résistance de codage 40 Installation de saisie de données 41 Installation de processeurs 43 Mémoire 46 Installation d'affichage 50 Diode photoémissive 100 Outil électrique U20 Première tension U21 Seconde tension Binet Octet d'initialisation défini Tsync. Durée d'un paquet de synchronisation Ton Début de la longueur d'impulsion l'off Fin de la longueur d'impulsion25
Outil électrique (100) comportant une installation de commande numérique (10) dont une interface (20, 21, 22, 23) peut commuter entre un mode de fonctionnement normal et un mode de communication. En mode de communication, des données de fonctionnement de l'outil électrique (100) sont transmises par l'interface (20, 21, 22, 23).
1°) Outil électrique (100) comportant une installation de commande numérique (10) dont une interface (20, 21, 22, 23) peut commuter entre un mode de fonctionnement normal et un mode de communication, dans lequel des données de fonctionnement de l'outil électrique (100) sont transmises par l'interface (20, 21, 22, 23). 2°) Outil électrique (100) selon la 1, caractérisé en ce que l'interface (20, 21, 22, 23) est commutée périodiquement entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication pour émettre les données de fonctionnement par l'interface (20, 21, 22, 23). 3°) Outil électrique (100) selon la 1, caractérisé en ce que l'interface (20, 21, 22, 23) est une interface entre une installation d'accumulation d'énergie électrique (30) et l'installation de commande numérique (10). 4°) Outil électrique (100) selon la 3, caractérisé en ce que les données de fonctionnement sont émises par l'intermédiaire des lignes d'alimentation (22, 23) ou par des lignes de codage (20, 21) à partir de l'interface (20, 21, 22, 23). 5°) Outil électrique (100) selon la 4, caractérisé en ce que les données de fonctionnement sont transmises par un procédé de modulation par les lignes d'alimentation (22, 23) de l'interface (20, 21, 22, 23). 6°) Outil électrique (100) selon la 1, caractérisé en ce que l'interface est réalisée par les lignes de commande d'une diode photoé- missive (50) de l'outil électrique (100).7°) Outil électrique (100) selon la 1, caractérisé en ce que les données de fonctionnement sont enregistrées en mode de fonctionnement normal de l'outil électrique (100) à l'aide d'une installation de mémoire (44) et elles sont notamment émises par une installation de transmission (45) de l'outil électrique (100). 8°) Outil électrique (100) selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte une installation de saisie de données (40) pour saisir les données de fonctionnement transmises cette installation de saisie de données (40) étant interne ou externe à l'outil électrique (100). 9°) Installation de saisie de données (40) coopérant avec un outil élec- trique (100) selon l'une quelconque des 1 à 10 pour sai- sir des données de fonctionnement de l'outil électrique (100), l'installation (40) étant notamment réalisée sous la forme d'un adaptateur qui s'engage sur l'outil électrique (100). 10°) Procédé de gestion d'un outil électrique (100) comportant une ins- tallation de commande numérique (10), procédé caractérisé par les étapes consistant à : commuter une interface (20, 21, 22, 23) de l'installation de commande numérique (10) entre le mode de fonctionnement normal et le mode de communication, et dans lequel dans le mode de communication, des données de fonctionnement de l'outil électrique (100) sont transmises par l'interface (20, 21, 22, 23). 11°) Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le procédé est implémenté comme produit programme d'ordinateur implémentant un programme d'ordinateur avec des moyens de programme.35
G,B,H
G08,B25,H04
G08C,B25F,H04M
G08C 19,B25F 5,H04M 19
G08C 19/00,B25F 5/00,H04M 19/00
FR2991946
A1
DISPOSITIF DE BRAS D'ESSUIE-GLACE
20,131,220
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un comportant un adaptateur de bras d'essuie-glace ayant une interface de couplage pour coupler un adaptateur de balai d'essuie- glace ainsi qu'à un dispositif de balai d'essuie-glace comportant un adaptateur de balai d'essuie-glace pour être couplé à un adaptateur de bras d'essuie-glace d'un dispositif de bras d'essuie-glace. Etat de la technique On connaît déjà un tel dispositif de bras d'essuie-glace équipé d'un adaptateur de bras d'essuie-glace ainsi qu'un dispositif de balai d'essuie-glace avec un adaptateur de balai d'essuie-glace tel que défini ci-dessus. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet un dispositif de bras d'essuie-glace avec un adaptateur de bras d'essuie-glace du type défini ci-dessus caractérisé par une unité de pulvérisation intégrée au moins en partie dans l'interface de couplage. Selon l'invention, l'intégration de l'unité de pulvérisation du dispositif de bras d'essuie-glace au moins en partie dans l'interface de couplage permet une réalisation particulièrement compacte du dis- positif de bras d'essuie-glace. L'expression « interface de couplage » signifie dans le pré- sent contexte notamment une interface pour coupler au moins deux composants. L'interface de couplage peut être réalisée par un compo- sant fileté, par un élément d'enclipsage, une liaison en forme de bar- rette et/ou de préférence un élément en forme de goujon. L'expression « couplage » signifie dans le présent contexte notamment une liaison par la forme. La liaison par la forme peut être inamovible ou de préférence amovible. L'expression « adaptateur de balai d'essuie-glace » signifie dans le présent contexte notamment un adaptateur comportant une zone de couplage pour un adaptateur de bras d'essuie-glace et pour le couplage avec un bras d'essuie-glace et/ou un composant de bras d'essuie-glace. L'expression « adaptateur de bras d'essuie-glace »signifie dans le présent contexte notamment un adaptateur ayant une zone de couplage pour un adaptateur de balai d'essuie-glace et pour le couplage avec un balai d'essuie-glace et/ou un composant de balai d'essuie- glace. L'expression « unité de pulvérisation » signifie dans le présent contexte notamment une unité qui pulvérise un liquide et en particulier un liquide de nettoyage tel que de l'eau de lavage sur une vitre du véhicule. De façon préférentielle, l'unité de pulvérisation com- porte au moins un élément de pulvérisation qui applique le liquide de manière ciblée. L'élément de pulvérisation est constitué par une buse de pulvérisation et/ou est intégré dans l'adaptateur de balai d'essuie-glace. De façon préférentielle, l'élément de pulvérisation comporte au moins un orifice de pulvérisation. De manière préférentielle, l'orifice de pulvé- risation a essentiellement une forme conique. L'expression « intégré » dans l'interface de couplage signifie dans le présent contexte que l'objet est intégré dans l'interface de couplage et/ou est entouré au moins en grande partie au moins dans un plan par l'interface de couplage ; cette partie est de préférence enve- loppée complètement. L'expression « au moins en grande partie » signifie dans le présent contexte qu'il s'agit d'un enveloppement représentant au moins 50 `)/0 et de préférence au moins 80 `)/0 et d'une manière encore plus préférentielle au moins 98 `)/0. De façon avantageuse, l'unité de pulvérisation est inté- grée au moins en grande partie dans l'interface de couplage. L'expression « prévu pour » signifie notamment que l'objet est spécialement conçu et/ou équipé pour une certaine fonction. Selon un autre développement de l'invention, l'interface de couplage comporte un canal de conduite ou de guidage d'eau de la- vage pour guider l'eau de lavage en évitant ainsi des tuyaux d'eau de lavage supplémentaires pour conduire l'eau de lavage, ce qui se traduit par une réduction de poids, une résistance à l'écoulement particulièrement faible et une réduction des bruits du vent. L'expression « canal de guidage ou de conduite d'eau de lavage » signifie dans le présent contexte qu'il s'agit notamment D4un canal qui sert de conduite d'eau ou d'eau de lavage. De façon avantageuse, le canal d'eau de lavage est relié directement à l'interface de cou- plage. Dans ce contexte, on peut néanmoins envisager un canal d'eau de lavage adjacent au revêtement de l'interface de couplage tel que par exemple un revêtement anticorrosion et/ou un revêtement de peinture. Suivant une autre caractéristique, l'interface de couplage comporte un élément de goujon qui, au montage, pénètre dans une ca- lo vité de fixation de l'adaptateur de balai d'essuie-glace, ce qui permet avantageusement de réaliser une fixation simple et garantie du balai d'essuie-glace. L'expression « élément de goujon » signifie dans le présent contexte qu'il s'agit d'un élément qui a au moins pour l'essentiel une 15 forme de goujon ou une forme tubulaire et qui permet la fixation d'un autre composant. De façon avantageuse, le composant à fixer est sur la surface extérieure de l'élément de goujon. L'expression « surface extérieure » désigne dans le présent contexte une surface notamment perpendiculaire à la direction radiale et non tournée vers l'axe de symétrie. 20 De façon avantageuse, l'interface de couplage s'étend dans la direction principale d'extension au moins essentiellement parallèlement à la direction d'essuyage. Suivant une autre caractéristique, l'unité de pulvérisation comporte un élément tubulaire installé sur l'interface de couplage et 25 permettant de conduire l'eau de lavage d'un élément de conduite d'eau de lavage dans l'interface de couplage. L'expression « élément tubulaire » signifie dans le présent contexte qu'il s'agit d'un élément de forme tubulaire. En particulier, l'élément tubulaire peut être un élément de tuyau. De façon préféren- 30 tielle, l'élément tubulaire est constitué par un segment de tuyau cintré. Selon un autre développement, l'interface de couplage comporte un élément de verrouillage qui verrouille l'adaptateur de bras d'essuie-glace à l'adaptateur de balai d'essuie-glace à l'état monté, évitant tout détachement accidentel du balai d'essuie-glace par rapport au 35 bras d'essuie-glace. L'expression « élément de verrouillage » signifie dans le présent contexte qu'il s'agit d'un élément qui permet de coupler de manière imperdable au moins deux composants. Suivant un autre développement, le dispositif de balai d'essuie-glace comporte un adaptateur de balai d'essuie-glace destiné à être couplé à un adaptateur de bras d'essuie-glace d'un dispositif de bras d'essuie-glace, l'adaptateur de balai d'essuie-glace ayant au moins un canal de guidage pour conduire l'eau de lavage de l'interface de couplage à un orifice de pulvérisation pour répartir l'eau de lavage entre différents orifices de pulvérisation dans un espace particulièrement compact. L'adaptateur de balai d'essuie-glace comporte au moins un premier orifice de pulvérisation pour pulvériser l'eau de lavage sur une vitre de véhicule, ce qui évite avantageusement d'autres compo- sants, notamment des buses de pulvérisation séparées. Suivant une autre caractéristique, l'adaptateur de balai d'essuie-glace comporte au moins un premier orifice de pulvérisation pour pulvériser l'eau de lavage sur une vitre du véhicule, ce qui évite avantageusement des éléments de pulvérisation supplémentaires, réali- sés séparément et permet ainsi un gain de poids. Suivant une autre caractéristique avantageuse, au moins le premier orifice de pulvérisation se situe sur le côté inférieur de l'adaptateur de balai d'essuie-glace permettant avantageusement d'appliquer l'eau de lavage sur la vitre du véhicule d'une manière non visible en évitant la vaporisation et la formation d'un brouillard. L'expression « côté inférieur » désigne dans le présent contexte notamment, à l'état monté, le côté tourné vers la vitre du véhicule ou vers l'arête d'essuyage. En particulier, ce côté inférieur est à l'opposé du bras d'essuie-glace. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation d'un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'invention représenté dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective de l'adaptateur de bras d'essuie-glace du dispositif de bras d'essuie-glace de la figure 1, et la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de balai d'essuie-glace et du dispositif de bras d'essuie-glace de la figure 1. Description d'un mode de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif de bras d'essuie-glace se- lon l'invention avec une interface de couplage 10 pour coupler un adap- tateur de balai d'essuie-glace 12 d'un dispositif de balai d'essuie-glace à un adaptateur de bras d'essuie-glace 14. Le dispositif de bras d'essuie-glace fait partie du système du dispositif de balai d'essuie-glace servant à essuyer une vitre 36 de véhicule. Pour cela, le dispositif de balai d'essuie-glace comporte d'autres éléments non référencés de manière détaillée et qui font partie de l'état de la technique tels qu'un balai d'es- suie-glace 62 avec notamment une lame d'essuyage, une lèvre d'essuyage, au moins un rail élastique, au moins un capuchon d'extrémité et/ou un élément déflecteur. Le dispositif de bras d'essuie-glace et le dispositif de balai d'essuie-glace s'utilisent en principe pour le pare-brise et la lunette arrière d'un véhicule, notamment d'un véhi- cule automobile. Mais on peut également envisager d'autres domaines d'application qui peuvent paraître intéressants pour le dispositif de bras d'essuie-glace et le dispositif de balai d'essuie-glace et en particulier la navigation aérienne, la circulation ferroviaire et/ou la circulation mari- time. L'interface de couplage 10, à l'état monté, relie l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 de manière amovible à l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14. L'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 a une zone de couplage pour l'adaptateur de bras d'essuie- glace 14. L'adaptateur de bras d'essuie-glace 14 a une zone de couplage pour l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 en étant réalisée en une seule pièce avec un bras d'essuie-glace 56. L'interface de couplage 10 comporte un élément de gou- jon. L'interface de couplage 10 est réalisée en une seule pièce avec l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14. Au montage, on glisse l'interface de couplage 10 dans une cavité de fixation 20 de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. L'élément de goujon a une forme tubulaire. Mais dans ce contexte, on peut également envisager un élément de goujon qui forme une broche et a par exemple un canal longitudinal rectangulaire pour conduire l'eau de lavage. Le canal longitudinal suit ainsi essentiel- lement parallèlement la direction d'extension longitudinale principale du goujon ou de la broche. A l'état monté, l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 se trouve dans la zone de la cavité de fixation 20 appliquée par une liaison par la forme à la surface extérieure 42 de l'interface de couplage 10. La surface extérieure 42 est perpendiculaire à la direction radiale 44 et elle est opposée à l'axe de symétrie 46 de l'interface de couplage 10. L'interface de couplage 10 s'étend dans la direction principale d'extension parallèlement à la direction d'essuyage 48. La figure 2 est une vue en perspective de l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14. L'adaptateur de bras d'essuie-glace 14 a une surface d'appui 50 perpendiculaire à la direction longitudinale 52 du bras d'essuie-glace 56 pour sa direction d'extension principale. L'extrémité libre de la plaque d'appui 50 est coudée à 90° en direction de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 à fixer et forme une paroi de butée 54. A l'état monté, la paroi de butée 54 s'applique par une liaison par la forme contre la paroi de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 dirigée perpendiculairement à la direction d'essuyage 48. On évite ainsi que l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 risque de bouger par rapport à l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14 à l'état monté. Pour le démon- tage, on bascule l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 par rapport à l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14. L'axe de pivotement correspond alors à l'axe de symétrie 46. La paroi de butée ou de fixation 54 glisse tout d'abord le long de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 pour fina- lement s'en desserrer. L'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 et l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14 peuvent ensuite glisser parallèlement à l'axe de symétrie 46 et se détacher. Le dispositif de bras d'essuie-glace comporte une unité de pulvérisation ou de projection 16 intégrée partiellement dans l'interface de couplage 10. En d'autres termes, l'unité de pulvérisation 16 est mon- tée sur l'interface de couplage 10 et est entourée complètement par l'interface de couplage 10 dans un plan perpendiculaire à l'axe de symétrie 46. Dans un mode de fonctionnement, l'unité de pulvérisa- tion 16 conduit l'eau de lavage et la projette ou la pulvérise sur la vitre 36 du véhicule. Pour cela, l'unité de pulvérisation 16 comporte un élément de pulvérisation 58 faisant corps avec l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 ou qui est intégré dans l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. L'élément de pulvérisation 58 ou l'adaptateur de balai des- suie-glace 12 ont un premier orifice de pulvérisation 26, un second ori- fice de pulvérisation 28, un troisième orifice de pulvérisation 30, un quatrième orifice de pulvérisation 32 et un cinquième orifice de pulvérisation 34. Les orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 ont des zones d'extrémité de forme conique. Dans un état de fonctionnement, l'élément de pulvérisation 58 envoie par les orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34, de l'eau de lavage de manière ciblée sur la vitre 36 du véhicule. L'interface de couplage 10 comporte un canal de conduite d'eau de lavage 18 qui, dans au moins un état de fonctionnement, con- duit de l'eau de lavage à l'élément de pulvérisation 58. Un système de distribution répartit l'eau de lavage dans l'élément de pulvérisation 58 vers différents orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 comme cela est indiqué à la figure 3. Pour cela, l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 comporte une multiplicité de canaux de guidage 64 qui fournissent l'eau de lavage de l'interface de couplage 10 aux orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34. Ainsi, les orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 sont reliés au canal de guidage d'eau de lavage 18. Ce canal de guidage d'eau de lavage 18 est directement adjacent à l'interface de couplage 10. Mais on peut également appliquer un revêtement sur l'interface de couplage 10 qui est adjacente au canal de guidage d'eau de lavage 18. Dans le cas d'un revêtement, il peut s'agir notamment d'un revêtement anticorrosion et/ou d'une couche de peinture. L'unité de pulvérisation 16 comporte en outre un élément tubulaire 22 sur l'interface de couplage 10. L'élément tubulaire 22 as- sure le couplage de l'unité de pulvérisation 16 à un élément de conduite d'alimentation en eau de lavage 24 pour faire passer l'eau de lavage de l'élément de conduite d'alimentation 24 dans l'interface de couplage 10. L'élément tubulaire 22 est constitué par un segment de tube cintré. En outre, l'élément tubulaire 22 est en une seule pièce avec l'adaptateur de balai d'essuie-glace 14. L'élément d'alimentation en eau de lavage 24 est constitué par un tuyau non décrit de manière plus précise qui conduit l'eau de lavage d'une pompe à eau non représentée. Les orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 se trou- vent sur le côté inférieur 38 de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. L'eau de lavage en fonctionnement sort ainsi du côté inférieur 38 de l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. Le côté inférieur 38, à l'état installé, est tourné vers la vitre 36 du véhicule. Ainsi, le côté inférieur 38 est à l'opposé du bras d'essuie-glace 56. Les orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 sont répartis régulièrement sur le côté inférieur 38. Le premier orifice de pulvérisation 26, le troisième orifice de pulvérisation 30 et le cinquième orifice de pulvérisation 34 sont répartis suivant une zone marginale 60 en arc de cercle du côté inférieur 38. Le second orifice de pulvérisation 28 et le quatrième orifice de pulvérisation 32 sont éloignés de la zone marginale 60. Le second orifice de pulvérisation 28 est situé à mi-chemin entre le premier orifice de pulvérisation 26 et le troisième orifice de pulvérisation 30. Le quatrième orifice de pulvérisation 32 est à mi-chemin entre le troisième orifice de pulvérisation 30 et le cinquième orifice de pulvérisation 34. Les différentes directions de projection résultent de l'angle d'incidence des orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 et suivant la réalisation de ces orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34, on peut les modifier. On peut en outre envisager d'autres orifices de pulvérisation non détaillés sur l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. En particulier, on peut avoir des orifices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 sur le côté de la lame d'essuyage et aussi d'autres orifices de pulvérisation. En particulier, on peut envisager d'installer d'autres orifices de pulvérisation dans la direction longitudinale 52 de la lame d'essuyage. L'interface de couplage 10 comporte en outre un élément de verrouillage 40 qui verrouille l'adaptateur de bras d'essuie-glace 14 à l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 à l'état monté. L'élément de verrouillage 40 est directement sur l'interface de couplage 10. En principe, l'élément de verrouillage 40 peut être sur l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12. L'élément de verrouillage 40 peut également comporter un moyen d'étanchéité qui assure l'étanchéité de la jonction entre les ori- fices de pulvérisation 26, 28, 30, 32, 34 et le canal de guidage d'eau de lavage 18. Pour cela, on utilise par exemple un joint d'étanchéité non détaillé. L'élément de verrouillage 40 de l'exemple de réalisation présenté est en forme de broche à l'extrémité libre de l'interface de couplage 10 pour pénétrer dans l'adaptateur de balai d'essuie-glace 12 à l'état monté.15 NOMENCLATURE 10 15 20 10 12 14 20 28, 30, 32, 34 Interface de couplage 22 24 26, 36 38 42 44 46 48 50 52 54 56 62 Adaptateur de balai d'essuie-glace Adaptateur de bras d'essuie-glace Cavité de fixation de l'adaptateur de balai d'essuie- glace 12 Elément tubulaire Elément de conduite d'alimentation d'eau de lavage Orifices de pulvérisation Vitre du véhicule Côté inférieur de l'adaptateur de balai d'essuie-glace Surface extérieure de l'interface de couplage 10 Direction radiale Axe de symétrie Direction d'essuyage Plaque d'appui Direction longitudinale Paroi de butée Bras d'essuie-glace Balai d'essuie-glace 25
Dispositif de bras d'essuie-glace comportant un adaptateur de bras d'essuie-glace (14) avec une interface de couplage (10) pour le couplage d'un adaptateur de balai d'essuie-glace (12). Le dispositif de bras d'essuie-glace comporte une unité de pulvérisation (16) intégrée au moins en partie dans l'interface de couplage (10).
1°) Dispositif de bras d'essuie-glace comportant un adaptateur de bras d'essuie-glace (14) ayant une interface de couplage (10) pour coupler un adaptateur de balai d'essuie-glace (12), dispositif caractérisé par une unité de pulvérisation (16) intégrée au moins en partie dans l'interface de couplage (10). 2°) Dispositif de bras d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que l'interface de couplage (10) comporte un canal d'eau de lavage (18) pour conduire l'eau de lavage. 3°) Dispositif de bras d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que l'interface de couplage (10) comporte un élément de goujon qui, au montage, est glissé dans une cavité de fixation (20) de l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12). 4°) Dispositif de bras d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de pulvérisation (16) comporte un élément tubulaire (22) installé sur l'interface de couplage (10) pour faire passer l'eau de lavage d'un élément de conduite d'eau de lavage (24) dans l'interface de couplage (10). 5°) Dispositif de bras d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que l'interface de couplage (10) comporte un élément de verrouillage (40) pour verrouiller l'adaptateur de bras d'essuie-glace (14) à l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12) à l'état monté. 6°) Dispositif de balai d'essuie-glace comportant un adaptateur de balai d'essuie-glace (12) pour être couplé à un adaptateur de bras d'essuie-glace (14) d'un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12) comporte au moins un canal de guidage (64) pour conduire l'eau de lavage de l'interface de couplage (10) à un orifice de pulvérisation (26, 28, 30, 32, 34). 7°) Dispositif de balai d'essuie-glace selon la 6, caractérisé en ce que l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12) comporte au moins un premier orifice de pulvérisation (26, 28, 30, 32, 34) pour pulvériser l'eau de lavage sur une vitre de véhicule (36). 8°) Dispositif de balai d'essuie-glace selon la 6, caractérisé en ce qu' au moins le premier orifice de pulvérisation (26, 28, 30, 32, 34) est situé sur le côté inférieur (38) de l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12). 9°) Bras d'essuie-glace (56) équipé d'un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5 comportant un adapta- teur de bras d'essuie-glace (14) ayant une interface de couplage (10) pour coupler un adaptateur de balai d'essuie-glace (12), une unité de pulvérisation (16) étant intégrée au moins en partie dans l'interface de couplage (10). 10°) Balai d'essuie-glace (62) comportant un dispositif de balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 6 à 8 comportant un adaptateur de balai d'essuie-glace (12) pour être couplé à un adaptateur de bras d'essuie-glace (14) d'un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5, dont l'adaptateur de balai d'essuie-glace (12) comporte au moins un canal de guidage (64) pour conduire l'eau de lavage de l'interface de couplage (10) à un orifice de pulvérisation (26, 28, 30, 32, 34).11°) Système comportant un dispositif de bras d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5 et un dispositif de balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 6 à 8.5
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/40,B60S 1/38,B60S 1/48
FR2990137
A1
DISPOSITIFS DE STIMULATION ELECTRIQUE D'UN TISSU BIOLOGIQUE ET SON PROCEDE DE CALIBRAGE.
20,131,108
L'invention se rapporte au domaine technique de la stimulation électrique de tissus biologiques, et notamment de la neurostimulation. A cet effet, l'invention propose un stimulateur électrique comprenant des moyens permettant son auto-calibrage et un circuit intégré de commande d'un tel stimulateur ; l'invention propose également un procédé de calibrage d'un système de stimulation électrique. L'invention s'applique en particulier, mais pas exclusivement, aux stimulateurs électriques implantables, notamment pour la stimulation cérébrale profonde, la stimulation rétinienne, la stimulation cochléaire, la stimulation du nerf vague, etc. Les stimulateurs électriques conventionnels délivrent des impulsions de courant ou de tension dont la forme est prédéterminée. Les stimulateurs cérébraux utilisés dans la pratique clinique utilisent principalement des impulsions dites « de Lilly » (voir la figure 1), introduites par le Dr John C Lilly dans sa publication « Injury and Excitation by Electric Currents - A. The Balanced Pulse-Pair VVaveform », Chapitre 6 du livre « Electrical Stimulation of the Brain », édité par Daniel E. Sheer, Ed., Univ. of Texas Press for Hogg Foundation for Mental Health, Austin, Texas, pages 6064, 1961. Dans la stimulation cérébrale chronique (implantation à long terme) se pose le problème de rester au dessus du seuil de stimulation sans endommager les tissus. Les impulsions de Lilly se sont montrées particulièrement adaptées à atteindre cet objectif. Si le choix de la forme du signal est figé, le chirurgien doit adapter son amplitude ainsi que sa fréquence de répétition afin d'obtenir les signes cliniques attendus. Par exemple, pour un stimulateur cérébral profond, les paramètres de stimulation habituels pour le traitement de la maladie de Parkinson sont : -3V pour l'amplitude de pic et 130Hz pour la fréquence de répétition des impulsions de Lilly. Pour la stimulation rétinienne, bien que cette technique soit encore peu développée et beaucoup moins au point que les techniques de stimulation cérébrale profonde, les signaux les plus utilisés sont des impulsions carrées biphasiques, comprenant une phase positive suivie d'une négative ou vice-versa. Les valeurs de tensions sont généralement comprises entre 90 mV et 10,5 V, et les valeurs de courant sont généralement comprises entre 7 nA - 25rnA ; les durées sont généralement comprises entre 1 ps et 10 ms. Un inconvénient de l'art antérieur est que l'impulsion effectivement reçue par le tissu à stimuler ne correspond pas exactement à celle qui est délivrée par le stimulateur. Dans le cas d'impulsions de tension, en effet, le tissu biologique et son interface avec le stimulateur (et plus précisément ses électrodes) se comportent comme un filtre, qui déforme l'impulsion. Par ailleurs, les paramètres de ce filtre peuvent évoluer dans le temps, selon l'environnement biologique et chimique dans lequel se trouvent les électrodes. Par exemple une des causes de cette ou ces modifications est le développement de tissu fibreux ou de gliose au tour de l'électrode ainsi que la corrosion des matériaux constitutifs de l'implant. Cela a plusieurs conséquences indésirables : l'efficacité thérapeutique de la stimulation peut être compromise (dans certains cas les impulsions modifiées peuvent même provoquer des lésions), et la consommation énergétique du stimulateur peut être inutilement élevée. Dans le cas d'impulsions de courant, une augmentation de l'impédance vue par les électrodes peut conduire à une saturation des étages de sortie du stimulateur. L'invention vise à pallier les inconvénients précités de l'art antérieur. Un premier objet de l'invention est un système de stimulation électrique comprenant : un moyen pour générer au moins un signal électrique à appliquer à un tissu biologique à stimuler et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; un moyen de calcul pour estimer, à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique et pour déterminer, à l'aide dudit modèle, au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation électrique ; et un moyen pour générer une dite impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique. Ce système de stimulation électrique peut être de type implantable, et notamment être choisi parmi : un appareil implantable de stimulation cérébrale profonde ; un appareil implantable de stimulation rétinienne ; un appareil implantable de stimulation du nerf vague ; un appareil implantable de stimulation corticale et un appareil implantable de stimulation musculaire. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ledit moyen de calcul peut être adapté (c'est-à-dire conçu, configuré et/ou programmé) pour estimer une fonction de transfert dudit modèle électrique, et pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert. Plus particulièrement, selon un mode de réalisation préféré, ledit moyen de calcul peut être adapté pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert et d'une impulsion de référence prédéterminée. Selon un autre mode de réalisation préféré, le moyen de calcul peut être adapté pour déterminer ledit paramètre de l'impulsion de stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique prenne une valeur égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. Cette valeur de référence peut correspondre notamment à un paramètre correspondant (par exemple, une tension de pic) d'une impulsion de référence prédéfinie. Un autre objet de l'invention est un circuit intégré de commande d'un système de stimulation électrique comprenant : un moyen pour générer au moins un signal électrique à appliquer à un tissu biologique à stimuler et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; et un moyen de calcul pour estimer, à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique et pour déterminer, à l'aide dudit modèle, au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation électrique. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ledit moyen de calcul peut être adapté (c'est-à-dire conçu, configuré et/ou programmé) pour estimer une fonction de transfert dudit modèle électrique, et pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert. Plus particulièrement, selon un mode de réalisation préféré, ledit moyen de calcul peut être adapté pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert et d'une impulsion de référence prédéterminée. Selon un autre mode de réalisation préféré, le moyen de calcul peut être adapté pour déterminer ledit paramètre de l'impulsion de stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique prenne une valeur égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. Cette valeur de référence peut correspondre notamment à un paramètre correspondant (par exemple, une tension de pic) d'une impulsion de référence prédéfinie. Un tel circuit intégré peut comprendre également un moyen pour générer une dite impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique. Encore un autre objet de l'invention est un procédé de calibrage d'un système de stimulation électrique d'un tissu biologique, comprenant les étapes consistant à: a. utiliser ledit système de stimulation électrique pour appliquer au moins un signal électrique audit tissu biologique et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; b. à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, estimer de manière automatique au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique ; et c. utiliser ledit modèle électrique pour déterminer de manière automatique au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation électrique. Selon différents modes de réalisation : - Un tel procédé peut comporter l'utilisation d'électrodes de s stimulation dudit système de stimulation électrique pour mettre en oeuvre ladite étape a. - L'étape c. peut comprendre l'utilisation dudit modèle électrique pour estimer une fonction de transfert du tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique, et la détermination d'au 10 moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert. - L'étape c. peut comprendre la détermination dudit paramètre de l'impulsion de stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique prenne une valeur 15 égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. - Lesdites étapes b. et c. peuvent être mises en oeuvre par des moyens de calcul dudit système de stimulation électrique. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés 20 donnés à titre d'exemple et qui représentent, respectivement : - La figure 1, une impulsion électrique de type « de Lilly » ; - La figure 2, un circuit électrique équivalent modélisant un tissu biologique et son interface avec une électrode de stimulation ; - Les figures 3A - 3B, le module et la phase du spectre 25 d'impédance du système constitué par le cerveau d'un singe et son interface avec une électrode millimétrique de stimulation cérébrale profonde, mesuré in vivo, et d'un filtre électrique RC modélisant cette interface ; - Les figures 4A - 4B le module et la phase du spectre d'impédance du système constitué par la rétine d'un rat et son interface avec 30 une matrice de microélectrodes, mesuré in vivo, et d'un filtre électrique RC modélisant cette interface ; - La figure 5, la déformation d'une impulsion carrée induite par le système constitué par un tissu biologique et son interface avec une microélectrode rétinienne ; - Les figures 6A et 6B, la déformation d'une impulsion « de Lilly » induite par le système constitué par un tissu biologique et son interface avec, respectivement, une électrode de stimulation cérébrale profonde et une microélectrode rétinienne ; - La figure 7, le schéma fonctionnel d'un stimulateur électrique selon un mode de réalisation de l'invention ; - La figure 8, la détermination d'une fonction de transfert entre un signal X et un signal Y; - Les figures 9A et 9B, un premier algorithme de détermination de la durée et/ou de la forme d'une impulsion de stimulation ; et - La figure 10, un deuxième algorithme de détermination de la durée et/ou de la forme d'une impulsion de stimulation. Des modélisations numériques et des mesures d'impédance in vivo permettent de montrer que le système constitué par un tissu biologique et son interface avec une électrode se comporte comme un filtre qui peut être modélisé par un circuit électrique équivalent comprenant des éléments réactifs et résistifs. Le modèle le plus simple est constitué par un circuit RQ série formant un filtre passe-haut, comme illustré sur la figure 2. L'élément R modélise la résistance électrique du tissu ; l'élément Q est un « élément à phase constante », qui modélise le comportement diélectrique imparfait de l'interface. Un élément à phase constante est un élément passif dont l'impédance (complexe) ZciDE présente un angle de phase indépendant de la fréquence, égal à -(90*n)°: Z cpE 00(i(0 00(F) 1 où w est la pulsation du signal, Q0=1ZcpEI-1 à co=1 rad/s et 01-15_1. Sur la figure 2, VSTIM est la tension de stimulation appliquée par le stimulateur électrique (on suppose l'utilisation d'un signal de tension, ce qui est le cas le plus courant) à travers l'électrode EL et VTISSU la tension réellement 2 99013 7 7 appliquée au tissu TB ; VINT est la chute de tension sur l'interface, de telle sorte que Vs-rim=VINT+V-rissu - Le résisteur et le condensateur peuvent être considérés comme des cas limites d'éléments à phase constante : n=0 dans le cas du résisteur, ce 5 qui implique un angle de phase nul ; n=1 dans le cas du condensateur, ce qui implique un angle de phase égal à -900. Dans le cas où l'élément à phase constante est une capacité ordinaire, le circuit de la figure 2 devient un filtre RC série. Les valeurs de R, de Qo (ou C, si on fixe n=1) et, le cas 10 échéant, de n, peuvent être ajustées de manière à reproduire aussi fidèlement que possible - par exemple selon un critère de moindre erreur quadratique sur une plage de fréquences d'intérêt - la valeur de l'impédance complexe du système interface-tissu. Par exemple : - Sur la figure 3A (respectivement : 3B) la courbe M'y 15 (respectivement Pu) représente le module (respectivement : l'angle de phase) de l'impédance d'une électrode millimétrique de stimulation cérébrale profonde (Electrode Medtronic, voir 3389 http://professional.medtronic. com/pt/neuro/db5md/prod/dbs-lead-model-3389/index.htm) avec le tissu cérébral d'un singe (macaque), mesurée in vivo en fonction de la fréquence ; la courbe MRQ 20 (respectivement PRQ) représente le module (respectivement : l'angle de phase) de l'impédance d'entrée du filtre RC qui modélise le mieux ce système. On trouve R=1665 Q, Q0=429 nF.sn avec n=0,76. Dans le cas de l'élément à phase constante, l'unité de Qo est donnée en [F] (Farad) par [s]1. Ainsi le produit Q0.wn est exprimé en [F].[s]1 Isr soit [F].[sr 1 homogène au produit C.w dans 25 le cas d'une capacité. - Sur la figure 4A (respectivement : 4B) la courbe M1v (respectivement 131v) représente le module (respectivement : l'angle de phase) de l'impédance d'une matrice de microélectrodes rétiniennes implantée sous la rétine d'un rat, mesurée in vivo en fonction de la fréquence ; la courbe MRQ 30 (respectivement PRQ) représente le module (respectivement : l'angle de phase) de l'impédance d'entrée du filtre RC qui modélise le mieux ce système. On trouve R=4087Q, Q0= 13,37 nEsn-1, avec n=0,83. 2 99013 7 8 La déformation induite par le tissu et son interface avec l'électrode est illustrée sur la figure 5 dans le cas d'une impulsion de stimulation de type créneau de tension, avec une amplitude de 10 mV et une durée de 200 ps, appliquée entre deux électrodes micrométriques circulaire, présentant un rayon de 50 pm, espacées de 100 pm (bord à bord) ; il s'agit là de valeurs typiques pour une stimulation rétinienne. Pour ce type de stimulation, on utilise par exemple une matrice de 9 électrodes telles que définies ci-dessus, réparties selon deux rangées de trois électrodes. Les paramètres du filtre de modélisation sont : R=17,7kS2, Q0 =3,35 nEsn-1, avec n=0,801. 10 On voit clairement que l'impulsion V-rissu(t) effectivement appliquée au tissu rétinien est très différente de celle, Vsnm(t), générée par le stimulateur. En particulier elle est beaucoup plus courte, car Vrissu(t)=0 pour P60 ps environ, alors que Vs-nm se maintient à une valeur « haute » pendant 200 ps. 15 La figure 6A montre qu'une impulsion de tension « de Lilly » est déformée par une électrode millimétrique, du type couramment utilisé en stimulation cérébrale profonde (R=17 ; Q0=33,5 pEsn-1), mise en oeuvre sur un singe. La figure 6B montre que la déformation est encore plus importante dans le cas d'une microélectrode d'une matrice de stimulation rétinienne, 20 implantée sur un rat, le milieu étant alors modélisé par les paramètres de l'électrode : R=17,7 ; Q0=3,35 nF el. Ainsi, pour une même impulsion de stimulation, le signal effectivement appliqué au tissu (V-rissu(t)) varie en fonction du milieu biologique. Cela peut nuire à l'efficacité thérapeutique de la stimulation. 25 Une idée à la base de l'invention consiste à tenir compte du filtrage introduit par le système constitué par un tissu biologique et son interface avec une électrode de stimulation pour calibrer un stimulateur électrique. Plus précisément, conformément à l'invention, un stimulateur électrique est utilisé pour caractériser le système avec lequel il interagit - tissu 30 et interface - déterminer les paramètres d'un modèle électrique de ce système (auto-calibrage) et utiliser ces paramètres pour optimiser la forme et/ou la durée des impulsions de stimulation. De cette manière, il est possible d'adapter la forme du signal de stimulation au filtre identifié, de manière à maitriser la forme et l'amplitude du signal effectivement appliqué au tissu. La figure 7 montre un schéma fonctionnel d'un stimulateur électrique SSE selon un mode de réalisation de l'invention. Ce stimulateur comprend au moins une électrode - ou matrice d'électrodes - de stimulation EL, destinée à entrer en contact avec un tissu biologique TB à stimuler, et un circuit électronique de pilotage CP pour, entre autres, générer les impulsions de stimulation qui seront appliquées au tissu TB par l'intermédiaire de l'électrode ou des électrodes EL. Comme discuté plus haut, l'électrode ou matrice d'électrodes EL peut présenter une forme/géométrie et des dimensions très différentes en fonction de l'application visée, allant d'une électrode unique présentant une surface de quelques millimètres carrés pour la stimulation cérébrale profonde à une matrice de plusieurs dizaines ou centaines de microélectrodes planaires ou tridimensionnelles, présentant des surfaces unitaires de l'ordre de la dizaine ou de la centaine de micromètres carrés, pour la stimulation rétinienne ou cochléaire. Dans la suite on considèrera une matrice d'électrodes planaires circulaires ayant chacune un rayon de 50 pm, avec un espacement inter-électrodes (bord à bord) de 100 pm. Le tissu biologique TB est un milieu salin, contenant des ions Na + et Ca + à une concentration d'environ 138 mM, ainsi que des protéines et des cellules ; sa conductivité est estimée empiriquement à 1,4178 S/m. Le circuit électronique de pilotage du stimulateur comprend notamment : - un bloc de mesure d'impédance BMI, pour générer au moins un signal électrique à appliquer au tissu TB, typiquement au moyen de l'électrode/matrice d'électrodes EL, et pour mesurer (typiquement au moyen de cette même électrode ou matrice d'électrodes) une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; - un premier moyen de calcul MC1 pour ajuster les paramètres d'un modèle électrique (RQ série, RC série ou plus élaboré) aux mesures effectuées par le bloc BMI ; - un deuxième moyen de calcul MC2 pour déterminer la forme et/ou l'intensité et/ou la durée d'une impulsion de stimulation en fonction des valeurs des paramètres déterminées par le bloc MC1 ; et - un bloc générateur de signaux BGS pour générer cette impulsion de stimulation ; le bloc BGS peut également coopérer avec le bloc BMI pour générer les signaux à appliquer au tissu TB lors de la mesure d'impédance. Ces blocs ne sont pas nécessairement physiquement distincts les uns des autres. Par exemple, les différentes opérations de calcul, ou certaines d'entre elles, peuvent être mises en oeuvre par différents circuits logiques câblés, ou bien par un processeur unique programmé de manière opportune. La totalité, ou seulement certains, de ces blocs peuvent être réunis dans un circuit intégré dédié (« ASIC »), numérique ou hybride numérique - analogique. L'ensemble du système de stimulation n'est pas nécessairement implanté avec les électrodes. Seule la partie effectrice (bloc générateur de signaux) peut par exemple être implémentée dans un ASIC et le reste des fonctions de traitement de signal et de commande peut être déporté sur un circuit externe (FPGA, microcontrôleur ...). Le bloc BMI peut réaliser une spectroscopie d'impédance en faisant passer un faible courant sinusoïdal entre deux électrodes de stimulation (configuration bipolaire) et en mesurant la tension à leurs bornes, cette mesure étant répétée pour plusieurs valeurs de fréquence du courant sinusoïdal. En variante, les électrodes peuvent être utilisés pour appliquer au tissu une impulsion de tension et mesurer sa réponse en courant (ou inversement : stimuler le tissu en courant et mesurer sa réponse en tension). Ensuite l'impédance est estimée par différentes techniques de traitement de signal ; on peut se rapporter à ce propos à l'article de M. Min et al. « Broadband excitation for short-time impedance spectroscopy », Physiol. Meas. 29 (2008) S185 - S192. L'impédance ainsi mesurée est utilisée par le premier moyen de calcul MC1 pour ajuster les paramètres d'un modèle électrique (circuit électrique équivalent) du système constitué par l'interface électrode/tissu et le tissu lui-même. Ensuite, ledit premier moyen de calcul détermine la fonction de transfert H de ce circuit électrique équivalent. Par fonction de transfert, on entend la fonction reliant la tension VTISSU (ou le courant) appliqué au tissu à la tension Vs-rim (ou au courant) de stimulation. Plus précisément, en référence à la figure 8, si X représente le signal d'entrée de la fonction de transfert (tension ou courant de stimulation Vs-nm) et Y représente le signal de sortie de la fonction de transfert (tension ou courant appliqué au tissu VTissu , on a: (1.°) VTISSU(M H U = CO) X(j0) Vsnm (AO) Mjco) et Y(jco) désignant respectivement les transformées de Laplace des expressions temporelles de X et Y, respectivement X(t) et Y(t) telles que : Mt) = ri [Mjcol Y(t) = DIA L désignant l'opérateur de la transformée de Laplace. Il est également possible d'utiliser une configuration de mesure dite monopolaire, avec une seule électrode de stimulation et un retour passif « à l'infini », c'est-à-dire une électrode de grande taille (surface au moins dix fois supérieure à celle de l'électrode de stimulation), appelée « contre électrode », située à une distance très supérieure au champ d'action de l'électrode de stimulation. Ainsi, cette « contre-électrode » n'influe pas sur la forme du champ électrique généré par l'électrode de travail. Ainsi, d'une façon générale, le moyen de calcul MC1 permet d'estimer une fonction de transfert H, reliant le signal électrique généré par le stimulateur (par exemple Vs-rim) et le signal électrique réellement appliqué au milieu (par exemple VTIssu)- A l'aide de cette la fonction de transfert H, le deuxième moyen de calcul MC2 détermine une forme (par exemple une amplitude et/ou une durée) de l'impulsion de stimulation. Cela peut être effectué sur la base de plusieurs algorithmes, dont des exemples sont donnés ci-dessous. Un premier algorithme, illustré par les figures 9A et 9B, simule ce même circuit équivalent et diminue de plus en plus la largeur de l'impulsion VSTIM. Celle-ci ressemble alors de plus en plus au signal d'origine - quelle que soit la forme de cette dernière (carrée dans le cas considéré ici). L'algorithme s'arrête lorsque la forme du signal VTissu(t) simulé est jugé suffisamment proche de Vs-rim(t) par l'opérateur. Par suffisamment proche, on entend qu'un paramètre du signal VTissu(t), par exemple l'amplitude maximum et/ou l'amplitude minimum correspond à celle de celui du signal Vs-rim(t) à un pourcentage près, prédéterminé par l'opérateur. La figure 9A se rapporte au cas d'une impulsion carrée de durée « longue », pour laquelle VTissu(t) est très différente de Vs-rim(t), tandis que la figure 9B illustre le cas d'une impulsion carrée beaucoup plus brève, pour laquelle on peut considérer que VTISSUMWSTIMM. Ainsi, les blocs BMI, MC1 et MC2 réalisent un calibrage - ou plutôt un auto-calibrage - du stimulateur. Ce calibrage n'est pas réalisée une fois pour toutes mais doit être répété régulièrement, car les propriétés du tissu et de l'interface sont évolutives. Le bloc BGS est conventionnel. Il reçoit en entrée le ou les paramètres déterminés par le bloc MC2 et il génère les impulsions de stimulation correspondantes. Ce bloc peut également servir pour générer les impulsions utilisées pour la caractérisation du tissu biologique ; cela nécessite une coopération directe avec le bloc BMI, représentée schématiquement sur la figure 7 par une double flèche en trait pointillé. Un deuxième algorithme estime la fonction de transfert inverse HiNv de la fonction de transfert H du milieu. Ainsi, si l'on souhaite appliquer au milieu un signal Y' (VITIssu) prédéterminé, dit signal de consigne, l'algorithme permet d'établir le signal X (Vs-rinn)à appliquer, tel que no)) = Hinv(jffl).Y1(je)). Le signal effectivement appliqué au tissu est alors : Y(jco) = H(jco)X(jco) = H(jco) HiNv (j(0)Y1(j(0) nie)) Ainsi, connaissant le signal à appliquer au tissu VTISSU (signal de référence ou de consigne), un tel signal étant déterminé a priori par l'utilisateur, et connaissant la fonction de transfert du milieu H, cette dernière étant déterminée comme indiqué précédemment, on estime la fonction de transfert inverse Hi' et on détermine le signal de stimulation VsTim, qui permet de générer un signal VTISSU = VTISSU Cependant, l'estimation de FG, peut s'avérer délicate, du fait de la non linéarité de la réponse électrique du milieu et des différents bruits affectant les signaux, bruits d'origine biologique et/ou électronique. On détermine généralement le signal de stimulation X, connaissant le signal de consigne Y', en utilisant l'estimation de la fonction de transfert H. Cette détermination peut par exemple être effectuée en mettant en oeuvre une boucle de régulation itérative dont l'objectif est de générer un signal de commande X (permettant d'appliquer au tissu un signal approchant le signal de consigne Y', connaissant la fonction de transfert H. Au-delà d'une certaine durée, qui correspond au temps d'établissement d'un régime stationnaire, le correcteur délivre un signal X tel que le signal Y appliqué au tissu (ou l'un de ses paramètres) corresponde au signal Y' de consigne (ou l'un de ses paramètres) à une erreur près. Une telle boucle de rétroaction peut mettre en oeuvre un régulateur PID (Proportionnel Intégral Dérivé), comme cela est représenté sur la figure10. L'invention s'applique dans le cas où les impulsions de stimulation sont contrôlées en tension, car c'est dans ce mode de fonctionnement que les déformations introduites par le système tissu/interface sont les plus importantes. Elle s'applique également au cas d'une impulsion en courant contrôlé, le stimulus appliqué au tissu est identique à celui généré par le stimulateur. Cependant, la tension générée est proportionnelle à l'impédance du tissu et/ou susceptible d'amener à la saturation des étages de sortie du stimulateur. Or si cette impédance est très forte (de l'ordre de quelque MS2 à basse fréquence), un faible courant peut générer une très forte tension, nuisible pour les tissus. Dans ces conditions, la caractérisation du tissu par le stimulateur permet de déterminer le courant maximal admissible, et d'éviter les lésions induites par des valeurs trop élevées de tension
Système de stimulation électrique (SSE) comprenant : - un moyen (BMI) pour générer au moins un signal électrique à appliquer à un tissu biologique à stimuler (TB) et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; - un moyen de calcul (MC1, MC2) pour estimer, à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique et pour déterminer, à l'aide dudit modèle, au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation électrique ; et - un moyen (BGS) pour générer une dite impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique. Circuit intégré de commande d'un tel système de stimulation électrique. Procédé de calibrage d'un tel système de stimulation électrique.
1. Système de stimulation électrique (SSE) comprenant : un moyen (BMI) pour générer au moins un signal électrique à appliquer à un tissu biologique à stimuler (TB) et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; un moyen de calcul (MC1, MC2) pour estimer, à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique et pour déterminer, à l'aide dudit modèle, au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation électrique ; et un moyen (BGS) pour générer une dite impulsion de stimulation (X,Vs-nm) à appliquer audit tissu biologique. 2. Système selon la 1 dans lequel ledit moyen de calcul est adapté pour estimer une fonction de transfert (H) dudit modèle électrique, et pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert et d'une impulsion de référence prédéterminée (Y', V'Tissu). 3. Système selon l'une des précédentes dans lequel ledit moyen de calcul est adapté pour déterminer ledit paramètre de l'impulsion de stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique (Y, V-rissu) prenne une valeur égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. 4. Système selon l'une des précédentes, de type implantable. 5. Système selon la 4, choisi parmi :profonde ; 15 vague ; un appareil implantable de stimulation cérébrale un appareil implantable de stimulation rétinienne ; un appareil implantable de stimulation du nerf un appareil implantable de stimulation corticale et un appareil implantable de stimulation musculaire. 6. Circuit intégré de commande d'un système de stimulation io électrique comprenant : un moyen (BGS) pour générer au moins un signal électrique à appliquer à un tissu biologique à stimuler et pour mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; et un moyen de calcul (MC1, MC2) pour estimer, à 15 partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique et pour déterminer, à l'aide dudit modèle, au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation (Vs-rim) à appliquer audit tissu 20 biologique au moyen dudit système de stimulation électrique. 7. Circuit intégré selon la 6 dans lequel ledit moyen de calcul est adapté pour estimer une fonction de transfert dudit modèle électrique, et pour déterminer au moins un paramètre de ladite impulsion de 25 stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert. et d'une impulsion de référence prédéterminée. 8. Circuit intégré selon l'une des 6 ou 7 dans lequel ledit moyen de calcul est adapté pour déterminer ledit paramètre de 30 l'impulsion de stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique prenne une valeur égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. 9. Circuit intégré selon l'une des 6 à 8, comprenant également un moyen pour générer une dite impulsion de stimulation à appliquer audit tissu biologique. 10. Procédé de calibrage d'un système de stimulation électrique d'un tissu biologique (TB) selon l'une des 1 à 5, comprenant les étapes consistant à: a. utiliser ledit système de stimulation électrique (SSE) pour appliquer au moins un signal électrique audit tissu biologique et pour 10 mesurer une réponse dudit tissu biologique audit ou à chaque dit signal électrique ; b. à partir de la connaissance dudit ou de chaque dit signal électrique et de la réponse correspondante dudit tissu biologique, estimer de manière automatique au moins un paramètre d'un modèle électrique dudit 15 tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique ; et c. utiliser ledit modèle électrique pour déterminer de manière automatique au moins un paramètre d'une impulsion de stimulation (Vs-rim) à appliquer audit tissu biologique au moyen dudit système de stimulation 20 électrique. 11. Procédé selon la 10, comportant l'utilisation d'électrodes de stimulation (EL) dudit système de stimulation électrique pour mettre en oeuvre ladite étape a. 25 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, dans lequel ladite étape c comprend l'utilisation dudit modèle électrique pour estimer une fonction de transfert du tissu biologique et de son interface avec ledit système de stimulation électrique, et la détermination d'au moins un paramètre 30 de ladite impulsion de stimulation à appliquer au tissu biologique à partir de ladite fonction de transfert. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, dans lequel ladite étape c comprend la détermination dudit paramètre de l'impulsionde stimulation de telle sorte qu'au moins un paramètre de l'impulsion effectivement appliquée au tissu biologique prenne une valeur égale à une valeur de référence, avec une marge d'erreur prédéfinie. 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, dans lequel lesdites étapes b. et c. sont mises en oeuvre par des moyens de calcul dudit système de stimulation électrique.
A
A61
A61N
A61N 1
A61N 1/36
FR2980171
A1
DISPOSITIF STABLE, AUTONOME ET FIABLE, EN SUSTENTION AU DESSUS DE L'EAU, VIA DES LANCES A JETS D'EAU PROPULSES, ALIMENTEES PAR UNE PIPE, POUVANT SE DEPLACER RAPIDEMENT SUR DE LONGUES DISTANCES
20,130,322
-1- Domaine technique de l'innovation concerne un nouveau système de véhicules en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) pouvant transporter sur de petites et/ou de longues distances, tous les types de marchandises, produits, passagers et autres à un moindre coût et pouvant atteindre des vitesses ultra rapides avec une sécurité et un confort inégalé jusque là dans le domaine des transports sur l'eau. Le choix d'un mode de transport peut être effectué en fonction de la disponibilité du moyen de transport, de ses qualités (capacité, rapidité, sécurité, conformité aux réglementations applicables aux marchandises, au commerce ...), et de son coût, par exemple. Pour le transport de marchandises dangereuses ou sensibles, la notion de sûreté est aussi prise en compte. Cette innovation répond aux exigences demandées par le choix du mode de transport. Elle révolutionne le concept du transport individuel, en commun, de masse, maritime, fluvial ou par canaux sur l'eau en assurant une grande stabilité de son contenu. Son principe de base permet de s'adapter aux besoins des utilisateurs en lui permettant une grande autonomie via l'alimentation en continue de l'eau. Tous les transports sur l'eau vont pouvoir devenir possibles quelque soit les conditions climatiques et environnementales maritimes. Le dispositif peut transporter des passagers dans le but de réaliser des grands voyages sur l'eau avec des aménagements de type couchettes, restaurants, hôtels sur l'eau, voire habitation sur l'eau, avec atterrissage et/ou amerrissage. De plus, la fonte de la calotte glaciaire des pôles, sous l'effet de serre, permettra prochainement d'ouvrir de nouvelles opportunités pour la navigation. Cette innovation de part sa simplicité de disposition des différents moyens hydrauliques et électriques, laisse place à une architecture d'espaces vitrés de différentes tailles permettant aux passagers qui sont dans l'habitacle (14) de bénéficier d'une vue panoramique grâce à de grandes baies vitrées. Le dispositif est adéquat pour les visites sur l'eau comme dans les canaux pour les touristes sur de grandes ou de petites distances. Le dispositif peut également être à la portée du particulier pour un usage personnel comme moyen de locomotion privé sur l'eau. Dans des lieux immergés comme les îles - 2 - ou encore les villes sur l'eau, le dispositif peut être utilisé comme moyen de transport et/ou de locomotion. Le dispositif appartient aux véhicules en sustentation à une certaine hauteur, à une certaine hauteur, à jets d'eau propulsés au dessus de l'eau, et peut compléter la gamme des véhicules déjà existants. Le dispositif peut aussi intervenir dans la réalisation de chantiers navals en pleine mer en offrant une maniabilité à distance ou à proximité des éléments de montage. De même lors de grandes expéditions en mer, le dispositif sera adéquat et résistant pour ce type d'épopées. Les premières embarcations fluviales furent les pirogues construites à partir d'un tronc d'arbre évidé pour allier flottabilité, maniabilité et rapidité de déplacement. Puis vinrent, les premiers navires égyptiens munis d'une charpente en bois, suffisamment vastes pour transporter 20 rameurs, ainsi que plusieurs têtes de bétail, ou un poids équivalent de marchandises, équipées de deux mâts, reliés à leur sommet, auxquels on suspendait des voiles, hissées au moyen de poulies. Sur tous ces premiers navires, la direction était assurée par une rame-gouvernail placée à la poupe. Puis vinrent les navires de guerre, ainsi que des embarcations marchandes capables de transporter de lourdes charges. Ces dernières présentaient des formes à l'allure de bateaux ronds. Elles étaient propulsées grâce à leurs voiles, les avirons n'étant utilisés qu'au voisinage des ports. Afin de progresser encore, des navires de haute mer très performants, propulsés à la fois par des avirons et par des voiles arrivèrent. Pouvant atteindre une vingtaine de mètres de longueur, ils disposaient d'une quinzaine de paires d'avirons. Ils se composaient de lattes de pin ou de chêne, reliées par des rivets de bronze. Puis, pour encore pouvoir recevoir plus de marchandises et répondre au marché de commerce arrivèrent les navires de commerce mesurant environ 50 m de long et 15 m de large. Ces grands navires de commerce étaient munis de voiles carrées disposées sur trois mâts. Pour répondre aux nombreux naufrages arrivés par ces types de navigation arriva la jonque au fond plat et ne possédant ni quille, ni étrave et ni étambot, munie d'une coque divisée en compartiments - 3 - étanches par de solides cloisons disposées longitudinalement et transversalement, renforçant la structure des coques. Ce système de cloisons empêchait la jonque de couler. Ce type d'embarcation est pourvu d'une rame-gouvernail massive, située à l'intérieur d'un puits étanche. Les voiles d'une jonque sont constituées de panneaux horizontaux étroits, tissés ou tressés. Chacun d'entre eux est relié à sa propre écoute, de manière à ce que chaque voile puisse être déployée ou ramenée rapidement. Ainsi toutes ces avancées contribuèrent à l'essor de la navigation, en augmentant les quantités de marchandises, la fiabilité et la vitesse des moyens de navigation. Puis vinrent de nombreux types de bateaux à voiles. La caravelle a relativement petit et de faible tonnage, dotée de trois ou quatre mâts équipés de voiles triangulaires, excepté le mât de misaine qui portait une voile carrée. Par cette innovation, la conquête des continents américains via de longues expéditions virent le jour. Trois siècles plus tard, le principe des navires à voiles est encore utilisé et connait simplement une augmentation progressive de leurs dimensions. Arriva le clipper, muni de trois-mâts, rapide battant même des records de vitesse et tenant remarquablement la mer, utilisé dans le commerce de longue distance. Malgré l'avènement progressif des bateaux à vapeur, on continua à construire des bateaux à voiles qui tentèrent de rivaliser avec les cargos. Pour proposer des prix plus avantageux sur le fret que ceux qui étaient pratiqués par leurs concurrents, les constructeurs durent augmenter les tonnages de ces voiliers. Ceux-ci, souvent en acier, étaient dotés de quatre ou cinq mâts et transportaient généralement du charbon, des céréales ou des minerais. En 1690, Denis Papin avait eu l'idée d'utiliser la détente de la vapeur d'eau comme source d'énergie. C'est en 1783 que Jouffroy d'Abbans expérimenta avec succès le premier bateau à vapeur, le Pyroscaphe, sur la Saône. Par la suite, les essais se multiplièrent en Grande-Bretagne et aux États-Unis : en 1807, l'inventeur américain Robert Fulton commercialisa le premier bateau à roues à aubes, le Clermont, qui reliait Albany à New York. En l'espace de quelques années, l'utilisation de ce type de bateaux se développa en Grande-Bretagne - 4 - et en Amérique. La découverte du moteur à combustion interne à la fin du XIXe siècle, et en particulier du moteur Diesel, constitua une étape décisive dans les progrès de la construction navale. En effet, des navires munis de ce type de moteur offrirent des rendements bien supérieurs à ceux des moteurs à vapeur traditionnels. Il faut savoir qu'un moteur performant est particulièrement important pour un bateau, car il lui permet d'emporter moins de carburant et davantage de cargaison. Les premiers bateaux à moteur Diesel furent construits au début du XXe siècle. Ils étaient alors relativement petits. C'est après la Première Guerre mondiale qu'on mit en service plusieurs grands paquebots à moteur qui connurent instantanément un grand succès. Aujourd'hui, les bateaux à moteur représentent environ les trois quarts de la flotte mondiale des navires de plus de 90 000 tonnes. Les pétroliers, conçus pour transporter les énormes quantités de pétrole qui circulent dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale, sont d'une construction extrêmement simple. Mis à part l'ensemble des machines qui est regroupé dans la poupe, tout le reste ou presque de l'intérieur du bâtiment est destiné à la cargaison de pétrole. Les effectifs des équipages sont limités, d'autant plus qu'une grande partie du pilotage du navire est automatique. Cette simplicité de construction des pétroliers a entraîné une grande augmentation de leur taille : certains d'entre eux pèsent plusieurs centaines de milliers de tonnes. Ces dernières années, de nouveaux types de navires ont été expérimentés, résultant tous d'une recherche constante d'augmentation de la vitesse. Les aéroglisseurs glissent sur un coussin d'air, alimenté par de grands ventilateurs. Des jupes descendent jusqu'à la surface de l'eau afin de confiner le coussin d'air. De tout temps, le transport maritime a été la composante principale des échanges commerciaux internationaux. Toutes les améliorations techniques qui ont été étudiées ont touché surtout l'augmentation de la puissance propulsive installée à bord, ainsi que l'accroissement des tonnages. Mais alors que, sur terre et dans les airs, l'homme se déplace de 35 plus en plus vite, on constate sur mer une certaine stagnation dans - 5 - cette course à la vitesse, due principalement à la résistance hydrodynamique à l'avancement. Alors que la masse volumique de l'air est voisine de 1,25 kg/m3, celle de l'eau est voisine de 1000 kg/ m3 ; elle est 800 fois plus grande. Le comportement hydrodynamique de l'aéroglisseur fait que celui-ci ne se comporte pas comme un navire dont la coque est partiellement, mais en permanence immergée. Quand il s'élève au dessus de l'eau de quelques dizaines de centimètres par mer calme, sa structure, jupes comprises, n'est que très localement et le plus souvent par intermittence, en contact avec 10 l'eau. Pour un navire classique, la puissance nécessaire à la propulsion varie à peu près au cube de la vitesse, à tel point que tout gain notable de vitesse doit provenir de solutions techniques nouvelles qui cherchent à diminuer cette résistance à l'avancement plutôt qu'à accroître la puissance installée à bord. Ces navires 15 profitent des technologies de pointe qui permettent d'atteindre des performances élevées. Il existe des aéroglisseurs qui sont des véhicules évoluant sur un coussin d'air les maintenant à une certaine distance du sol (25) ou de l'eau (9) (quelques dizaines de cm). Ce phénomène est appelé sustentation. La sustentation est 20 assurée par l'effet de sol (25) ou de l'eau (9) qui est la force qui s'oppose au poids et qui permet de maintenir l'aéroglisseur en équilibre au-dessus du sol (25) ou de l'eau (9). L'effet de sol (25) ou de l'eau (9) est engendré par la pression de l'air envoyé sous l'aéroglisseur dans l'espace confiné par la jupe. Et donc pour 25 réussir à obtenir le phénomène de sustentation avec un aéroglisseur les conditions de confinement de l'air qui doit s'échapper de façon homogène sous la jupe, dépend de la régularité de l'état de surface de l'eau (9) ou du sol (25), et de la qualité du bon type de jupe en ce qui concerne son choix, qui est prépondérant car il prédétermine 30 la sortie uniforme de l'air tout autour du véhicule, de manière à obtenir une meilleure portance par rapport au sol (25) et un engin qui flotte. Donc les conditions de la sustentation avec un aéroglisseur dépendent d'une bonne qualité de l'état des surfaces (eau (9) ou sol (25)), de jupe associée à un moteur de grande 35 puissance qui lui confère la sustentation pour soulever des charges. - 6 - Cependant, les pertes d'homogénéité des gonflements de la jupe ne permettent pas de garder une stabilité constante. Il y a principalement deux types de jupes. Le premier est celui à jupe simple où la jupe est alimentée par de l'air sous pression qui la soulève et laisse échapper l'air par l'intervalle de fuite ainsi créée entre le bord inférieur de la jupe et le sol (25) ou de l'eau (9). Le second est la jupe à jets périphérique. C'est une jupe double dans laquelle on fait entrer l'air pour améliorer la pression interne et ainsi favoriser la force portante. Pour réduire la puissance nécessaire à la sustentation, il faut que la hauteur par rapport à l'eau (9) ou le sol (25) soit la plus faible possible; dans ce cas, les obstacles franchissables sont alors très petits. Si on cherche à augmenter cette hauteur par rapport à l'eau (9), la force nécessaire pour faire augmenter la portance sera alors très grande, car c'est une relation qui est exponentielle. Il est donc préférable de trouver le juste milieu pour un maximum de rendement. Un aéroglisseur sait se déplacer sur différentes surfaces et parcourir de longues distances, cependant l'état de surface doit être sans obstacle. L'aéroglisseur n'a pas les moyens pour franchir des obstacles d'une certaine hauteur sur l'état de surface. A chaque obstacle rencontré par un aéroglisseur celui-ci perd de son altitude de la différence de la hauteur d'obstacle rencontrée qui perturbe le gonflement de la jupe et perd aussi de sa stabilité. Pour élever l'aéroglisseur d'une dizaine de centimètres au dessus de l'eau (9), il faut une puissance énorme avec un gros moteur. Par contre, une fois l'aéroglisseur mis en sustentation par air au dessus de l'eau (9), ce dernier peut atteindre une vitesse élevée avec une puissance de propulsion modeste. Ainsi, l'état antérieur montre divers types de navigation sur l'eau. Pour répondre à un besoin spécifique lié entre autre aux extinctions des incendies, un nouveau type d'engin est apparu ; l'hydravion pouvant voler et amerrir sur l'eau, en transportant de grandes masses sur de longues distances. Il existe deux types d'hydravions : on distingue les hydravions à « coque », et ceux de types classiques d'avions, auxquels ont été ajoutés des flotteurs. Le profilage de la coque ou du flotteur de tout hydravion - 7 - est rompu par un redan transversal, dont l'effet recherché est de diminuer la traînée hydrodynamique et de faciliter le basculement en arrière pendant le déjaugeage. L'hydravion arrive à une situation d'hydroplanage entre 20 et 40 noeuds par l'effet d'accroissement rapide de la vitesse du flotteur (ou de la coque). Autorisant les hydravions à décoller et à amerrir en grande courbe, cette manoeuvrabilité en situation déjaugée, permet d'utiliser des plans d'eau de forme particulière sous certaines conditions. Conçus donc pour offrir une traînée hydrodynamique la plus faible possible, les hydravions souffrent par contre d'une prise au vent importante tenant à la fois à leur plan de voilure et à la nécessité de maintenir leurs groupes motopropulseurs à l'abri de l'eau. Combinée à leur faible aptitude au freinage, l'importante prise au vent des hydravions engendre leur sensibilité aux vents et courant fort de traversiers et leur faible manoeuvrabilité à vitesse réduite. La limite admissible de vent de travers sur un plan d'eau calme varie avec la masse et la voilure de l'appareil. Elle est une donnée propre à chaque hydravion. Bien que ce phénomène s'amoindrisse avec l'accroissement de vitesse, les décollages et amerrissages s'effectuent de préférence face au vent. Les vagues et le courant influent également sur la stabilité de l'appareil qui peut en être affecté de façon dangereuse. L'utilisation de l'hydravion par mauvais temps ou vagues d'eaux plus ou moins importantes est difficile. L'amerrissage et le décollage de l'hydravion requiert des 25 pistes aménagées en vue de garantir une sécurité pour l'appareil et les personnes. Elles sont situées de manière à ne pas gêner l'évolution des navires ou des autres hydravions à l'amerrissage, au décollage ou en circulation. C'est ainsi que, les zones de courant fort n'étant pas propices à une utilisation normale des hydravions, 30 celles où se rencontrent plusieurs courants seront particulièrement évitées de même que celles où se produisent des turbulences. Le décollage de l'hydravion requiert également une distance minimale libre d'obstacles de 30 m. Si l'hydravion donne la possibilité d'être un avion qui puisse amerrir ou décoller sur l'eau cependant 35 il requiert des conditions de décollage et d'amerrissage liés au - 8 - temps, à la stabilité de l'eau, et la surface de dégagement nécessaire. En réalité, la variabilité de l'état de surface des plans d'eau, la corrosion saline en milieu marin, la difficulté d'embarquer les passagers, les performances inférieures des hydravions, les progrès dans la fiabilité des moteurs ainsi que la généralisation de grands aéroports ont eu raison des hydravions, ne leur gardant un rôle que dans des zones géographiques ou des activités très liées à l'eau. Aujourd'hui, les hydravions de gros tonnage pour le transport de fret et/ou de passagers ont totalement disparu. Notre innovation répond aux problématiques suivantes. D'une part, quelque soit l'état de surface de l'eau (9) ; calme, agitée notre dispositif est capable de se déplacer à grandes vitesses et de parcourir de longues distances sans être freiné par son environnement extérieur maritime. De plus, l'innovation réside également sur son type de sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) via des lances propulsant des jets d'eau (1) sous hautes pressions munies ou non de blocs de propulsion (16) alimentées en continue par des pompes motorisées (3) reliées au réservoir interne d'eau (2) lui-même alimenté en continue en eau par la pipe. Le dispositif est capable d'atteindre de grandes hauteurs au dessus de l'eau, (9) par la propulsion de jets d'eau (8) des lances (1), sous de hautes pressions, munies ou non de blocs de propulsion (16), alimentées en continu par une pipe, ((7) ou (40)) d'aspiration via des pompes motorisées (12) et un réservoir interne d'eau (2). Par cette prise de hauteur, même en cas d'obstacles, le dispositif sait les franchir sans aucune difficulté. Pour améliorer la direction du dispositif, les lances à jets d'eau (1) sont directionnelles et permettent de diriger le système comme l'utilisateur (49) le souhaite. L'innovation permet ainsi de par son système de gestion de hauteur et son amortissement dynamique de franchir n'importe quel obstacle lié aux vagues plus ou moins importantes. D'autre part, l'innovation répond aux aléas de naufrages rencontrés auparavant par son un amerrissage forcé et amorti via un arceau (51) de sécurité situé sous sa structure en se - 9 - déployant automatiquement en cas de dysfonctionnement. De plus, le dispositif grâce à son réservoir interne en eau (2) permet d'assurer la sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau pendant un laps de temps dans le cas où la pipe perdrait le contact avec l'eau. Le réservoir interne permet ainsi au circuit d'eau de circuler sans interruption vers la propulsion d'eau des lances (1). Si le laps de temps est dépassé, le dispositif est mis en amerrissage forcé sur l'eau. Ce réservoir interne en eau (2) permet également au dispositif d'être amphibien et de pouvoir atterrir sur le sol avec la pipe en contact dans l'eau. Afin de répondre aux problématiques de sécurité dans le cas d'une chute dans l'eau, le dispositif sait flotter à la surface de l'eau (9) et ne coule pas par la présence d'une ceinture (13) ou de plots. De plus, le problème du mal de mer souvent connu sur les moyens de navigation actuels, est résolu par la solution de cette innovation en combinant différents types d'amortissements. En effet, en supplément du comportement amorti de l'eau, le compartiment de motorisation (20) grâce à ses lances à jets d'eau (1) entre autre, assure une très bonne stabilité horizontale par rapport à l'eau (9). La pression d'eau exercée par les lances (1) est fonction de deux facteurs essentiels, l'état de surface et la direction assistée via des calculateurs et automates qui renforcent le système hydraulique. L'innovation peut encore améliorer sa stabilité par grandes vagues, par l'ajout d'une sellette (19) entre la partie habitacle (14) ou plateforme (50) et 25 le compartiment de motorisation (20). Cette sellette (19), montée sur actionnaires linéaires (10) à titre d'exemple, assure une stabilité d'assiette horizontale (22) quelque soit la masse à transporter encore plus importante en cas de grosses tempêtes sur l'eau (9). En effet, le système permet une bonne répartition des 30 masses à déplacer. Les vitesses des moyens de navigation sont intéressantes, cependant cette innovation offre des perspectives pour faire naviguer des véhicules sur l'eau (9) à de très grandes vitesses sans problème de stabilité, de poids ni de sécurité comme précisé en amont, en diminuant les consommations énergétiques de 35 carburants et respectant l'environnement. -10- Dispositif stable en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) avec une certaine autonomie par la propulsion de jets d'eau (8) des lances (1) pouvant atteindre de très grandes vitesses de déplacements caractérisé par une structure de forme quelconque simple munie d'un compartiment de motorisation (20) morpho adaptable à l'utilisation et pilotée par des commandes internes (habitacle (14) ou plateforme (50)) ou externes (télécommande à distance). Le dispositif accepte le modèle d'énergie thermique et électrique. Le compartiment de motorisation (20) du dispositif comporte des moyens hydrauliques et électriques et tout son matériel de fonctionnement à savoir des réservoirs de carburant (18), des réservoirs d'eau (2) dits réservoirs internes, des pompes motorisées (12), système de production d'énergie électrique (59) (groupe électrogène et batteries), divers filtres (filtres standards, filtres d'autoprotection), des clapets thermiques, une ou des pipes rigides (40) ou à bras articulés (7) situées à divers emplacements du compartiment pour permettre une prise d'eau (9) aisée en dessous du dispositif, plusieurs lances à jets d'eau (1) sous forte pression unidirectionnelles ou bidirectionnelles ou multidirectionnelles munies ou non de blocs de propulsion (16), des tuyaux (4), des calculateurs, des automates de commande de puissance et d'énergie, des régulateurs automatiques de pression, des contrôleurs automatisés de débit, des systèmes de distribution (56) automatiques (tels que vannes motorisées à une ou plusieurs voies, clapets (58) à ressort et motorisés), des régulateurs de débits, des manomètres, des variateurs de vitesse, des vannes d'amorçage automatiques (54) intégrées dans les pompes motorisées (12), des hélices latérales, un ou plusieurs arceaux (51) de sécurité anti chute. L'équipement du compartiment de motorisation (20) permet de proposer un principe qui conduit n'importe quels systèmes ou structures équipés de ce dernier d'être en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) et de se diriger suivant plusieurs types de mouvements de décollage, d'amerrissage ou atterrissage, rotation, avance, et recul via la propulsion de l'eau (9) à forte pression et variable par les lances (1). Le dispositif comporte une ou plusieurs ceintures (13) ou plots, placés ou non sur le compartiment de motorisation (20) dans le but d'assurer la flottabilité du dispositif par mesure de sécurité. Le dispositif est aussi amphibien car il permet l'accès sur terre. Cette innovation conduit à un dispositif stable. Le dispositif peut également comporter une sellette (19) pour par exemple maintenir une assiette de stabilité au niveau d'un habitacle (14) ou d'une plateforme (50) par rapport au mouvement de tangage important de la surface agitée de l'eau (9) en contact direct avec les jets d'eau (8) des lances (1) et de la pipe ((7) ou (40)). Le dispositif peut être muni ou non de systèmes de propulsion horizontaux à hélices (32) ou (46) en fonction du type de lances (1), d'hélices latérales, pour augmenter sa stabilité. La structure (5) est constituée de tubes assemblés de façon étanche formant ainsi une structure suffisamment résistante aux conditions mécaniques exigeantes telles que la corrosion, le tangage, les effets liés aux conditions maritimes. La structure tubulaire (5) peut comporter un habitacle (14) fermé et/ou ouvert, étanche pour recevoir des passagers, divers produits, des marchandises, des bagages de voyage; aménagé suivant le type de transport à réaliser. D'autre part, elle peut également être de type plateforme (50) pour réaliser divers types de transports répondant aux normes maritimes. A titre indicatif, la structure (5) peut également comporter un ou des coffres de rangement pour les bagages des passagers dans le cas où le dispositif serait utilisé à des fins de voyages touristiques. La structure (5) assemblée agence la forme extérieure du dispositif et peut conduire à de multi formes en respectant le principe de fonctionnement du dispositif (fig.96). La structure est morpho adaptable au domaine d'application et au souhait des utilisateurs. La structure tubulaire (5) une fois assemblée, subie un prétraitement mécanique et chimique, ensuite par le biais d'un ou plusieurs perçages prédéfinis, une mousse polyuréthane expansive ou un produit équivalent sera injecté de façon à être présente dans toute la structure tubulaire (5) et à renforcer l'étanchéité des zones internes. Ce procédé permet également de réduire l'épaisseur des tubes de façon à avoir une structure tubulaire (5) plus légère. - 12 - Les structures tubulaires (5) peuvent être en aluminium, en matériaux composites, en bois, en acier et tous les types de matériaux susceptibles de répondre aux conditions d'assemblages mécaniques. Si la structure du dispositif est étanche alors un système automatique de circulation d'air sera nécessaire, à titre indicatif des bouteilles d'oxygène, des systèmes de climatisation ou encore des trappes automatiques et obstructives à aération contrôlée peuvent être intégrées. Le compartiment de motorisation (20) est muni de moyens hydrauliques de production et propulsion à jets d'eau (8) à hautes pressions. Ces moyens peuvent être à titre indicatif des lances à jets d'eau (1) sous forte pression munies ou non de blocs de propulsion (16) qui assurent une gestion de puissance par couple propulsif de jets d'eau (8). La position des lances est variable, les lances peuvent être placées géométriquement selon la position d'équilibre de la configuration géométrique du dispositif. Les lances (1) munies ou non de blocs de propulsion (16) sont indépendantes les unes des autres via des pompes motorisées (12). A titre indicatif, ces pompes motorisées (12) peuvent être des motopompes ou des électropompes. Ces pompes motorisées (12) assurent l'acheminement de l'eau (9) sous forte pression aux lances de jets d'eau (1). Ses pompes motorisées (12) sont ainsi gérées à l'aide d'un ou plusieurs automates qui tiennent compte du paramètre de la stabilité d'assiette horizontale (22) par rapport à la masse du système, aux oscillations plus ou moins importantes de l'eau (9), et selon les cas où le dispositif est en sustentation statique à une certaine hauteur ou se déplace horizontalement au dessus de l'eau (9). Les lances à jets d'eau (1) peuvent avoir plusieurs types de liaisons différentes: une liaison directe où les lances (1) sont fixes et perpendiculaires à la surface de l'eau (9), une liaison en rotation simple, une liaison rotule motorisée ou non associée à ces lances (1), ou une liaison passant par l'intermédiaire de bras munis d'un actionnaire linéaire (10), qui ensembles tiennent un bloc dit de propulsion (16). Dans le dernier cas, la liaison des lances (1) ressemble à une liaison rotule avec des mouvements complexes dans les trois axes - 13 - directionnels. Pour la propulsion d'eau par les lances, les différents types de lances peuvent être associés (par exemple lances fixes à l'avant et multidirectionnelles à l'arrière). Par ailleurs, l'association dans le même dispositif des lances à jets d'eau (1) et des blocs de propulsion (16) est possible. Le bloc de propulsion (16) est composé d'un caisson (39), d'une biellette (15), d'un tuyau (4), d'un bâti (34), d'un amortisseur linéaire (36), d'un actionnaire rotatif, d'un pignon. Le tuyau (4) qui relie le bloc de propulsion (16) à la lance (1) est muni d'un raccord rotatif à sa sortie. Le bloc de propulsion (16) est en pivot (26) avec le volant cranté (38) fixé lui-même en pivot (26) par rapport aux bras de biellette (52) qui sont eux mêmes liés en pivot (26) sur la structure (5) du dispositif. La rotation de l'actionnaire rotatif (33) en prise pignon avec le volant cranté (38) fixe, entraîne la rotation du bloc de propulsion (16) dans l'axe transversal du dispositif. Les bras de biellettes (52) sont pilotés par un actionnaire linéaire lié en pivot (26) sur la structure (5) du dispositif. A titre indicatif, l'amortisseur linéaire (36) peut être de type ressort, ou actionnaire linéaire (10) motorisé ou actionnaire linéaire (10) à huile, ou actionnaire linéaire (10) à gaz, et/ou les différents types d'actionnaires linéaires combinés aux ressorts. Le déploiement des bras de biellettes (52) entraîne la rotation du bloc de propulsion (16) dans l'axe longitudinal du dispositif. Les blocs de propulsion (16) peuvent ainsi que les lances (1), par ce système d'articulation dans plusieurs axes, faire varier l'angle de poussée de jets d'eau (8) à la sortie, et contribuer à la sustentation à une certaine hauteur du dispositif. Les blocs de propulsion (16) ainsi que les lances (1) peuvent également faire avancer ou reculer le dispositif selon que le système de propulsion tourne dans l'axe transversal de la structure (5), et dans le cas où les blocs de propulsion (16) tournent autour de l'axe longitudinal, le dispositif change de direction en tournant à gauche ou à droite. Le changement de direction du dispositif est plus ou moins incisif selon que les blocs de propulsion (16) tournent indépendamment les uns des autres et dans le sens contraire - 14 - dit de rotation déphasée. Les lances à jets d'eau (1) sous forte pression, à liaison rotules, peuvent être motorisées pour effectuer un mouvement circulaire conique rapide de la propulsion d'eau, afin d'augmenter la surface d'appui sur l'eau (9) et de réduire le nombre de lances (1) ou de blocs de propulsion (16) engagés pour la sustentation à une certaine hauteur du dispositif. Des hélices latérales peuvent être ajoutées au dispositif précédent pour lui faciliter la direction gauche ou droite. Le pivotement longitudinal des lances (1) ou des blocs de propulsion (16) qui s'écartent du centre du dispositif, alors que celui-ci garde une pression de jets d'eau (8) constante et suffisante, permet de faire un amerrissage progressif sans modifier la pression des jets d'eau (8) de sortie des lances (1). Le même procédé dans le sens de pivotement des blocs de propulsion (16) vers le centre du dispositif permet de faire décoller progressivement le dispositif et cela sans modifier la pression des jets d'eau (8) qui reste constante et suffisante en poussée à la sortie des lances (1). Des tuyaux (4) assurent l'alimentation des lances de jets d'eau (1). Par ailleurs, dans le compartiment de motorisation (20) un ou plusieurs réservoirs d'eau (2) sont présents. Ce réservoir d'eau (2) permet selon son volume le maintien pendant un laps de temps en toute sécurité du dispositif en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau (9) si la pipe ((7) ou (40)) d'aspiration n'est plus en contact dans l'eau (9). L'alimentation du système accepte le modèle d'énergie thermique et électrique. Des réservoirs de carburants (18) sont nécessaires, au minimum deux réservoirs sont installés, l'un permet d'assurer l'alimentation de fonctionnement normal, l'autre en cas de dysfonctionnement peut dans ce cas jouer le rôle de réservoir de secours. Dans le compartiment de motorisation (20), il est nécessaire d'avoir au minimum deux pompes motorisées (12). Les deux pompes motorisées (12) sont justifiées par le fait que, la première sert d'extraction d'eau (9) via la pipe ((7) ou (40)) en entrée de réservoir d'eau (2) situé dans le système, et que la seconde (12) placée à la sortie de ce même réservoir d'eau (2) permet de refouler de façon continue l'eau (9) ainsi pompée via les pompes motorisées -15- (12) vers les lances (1) et assure la sustentation à une certaine hauteur du système sans risque de rupture en alimentation d'eau (9) et de chute de celui-ci. Cette disposition doit avoir plusieurs pompes motorisées à titre d'exemple deux pompes permettent de permuter les fonctions des unes des autres en cas de dysfonctionnement, les deux pompes motorisée (12) sont raccordées entre-elles de telle façon que le maintien en sustentation à une certaine hauteur du dispositif sur l'eau (9) soit assuré même si l'une (12) d'entre elle tombe en panne et ne refoule plus l'eau (9). A ce moment, l'autre (12) prend le relais et assure un refoulement continu de l'eau (9) en toute sécurité. Les pompes motorisées (12) peuvent être des groupes de motopompe ou système équivalent en électropompe alimenté par des batteries ou des groupes électrogènes (11). Les pompes motorisées (12), les réservoirs et les batteries rechargeables, le groupe électrogène (11) sont isolés ainsi de l'habitacle (14) ou de la plateforme (50) et placés dans des caissons étanches convenablement ventilés avec admission et évacuation d'air les protégeant ainsi des entrées d'eau (9). Le caisson est en acier ou plastique selon les besoins mécaniques. Les lances (1) simples unidirectionnelles sont utilisées généralement avec des hélices de propulsion (32) ou (46) placées de façon à aider aux mouvements de déplacements horizontaux. Les hélices (32) ou (46) sont placées de telle sorte que la poussée horizontale du dispositif soit parallèle à la surface de l'eau (9). Le système de propulsion est une hélice qui grâce à la réaction propulsée de l'air oppose un effort de propulsion suffisant pour déplacer horizontalement le dispositif. L'hélice peut être substituée par un système à turbine afin d'augmenter de façon significative l'effort de poussée horizontale de propulsion du dispositif. La pipe ((7) ou (40)) est située dans un emplacement idéalement optimisé dans la structure. A titre indicatif, la pipe ((7) ou (40)) peut se situer à l'arrière de l'habitacle (14) pour assurer l'aspiration de l'eau (9) par son extrémité au compartiment moteur, en alimentant ainsi le réservoir d'eau (2) via la pompe motorisée 35 (12) d'extraction. L'eau (9) aspirée par la pompe motorisée (12) -16- d'extraction est ensuite redistribuée via les pompes motorisées (12) de refoulement sous forte pression aux lances (1) situées à titre indicatif sous la structure et qui assurent ainsi la sustentation à une certaine hauteur du dispositif au dessus de l'eau (9). La dite pipe ((7) ou (40)) d'aspiration est systématiquement placée en contact de l'eau (9) et permet d'alimenter de façon continue via des pompes motorisées (12) un ou plusieurs réservoirs d'eau internes (2) qui rendent le dispositif autonome en aspirant en continue l'eau (9). La pipe ((7) ou (40)) est raccordée à la pompe motorisée (12) d'aspiration par des raccords tournants. La pipe du dispositif a plusieurs configurations possibles ; la première configuration est une pipe à tuyau rigide (40), la seconde est une pipe à bras articulés (7), la troisième est une pipe à bras articulés (7) avec un dévidoir (17) en supplément. La pipe (40) est constituée d'un tuyau rigide d'aspiration dont le tuyau susceptible d'être fait avec plusieurs types de matériaux résistants de forme monobloc avec deux points d'articulations (31) dont une réservée pour le pilotage de l'actionneur linéaire ou rotatif. La pipe à bras articulés (7) est constituée d'un tuyau semi rigide d'aspiration d'eau (9) protégé par plusieurs structures rigides appelées bras repliables (28) et (29), pouvant s'articuler les uns et les autres par des liaisons pivots (26). Ces bras repliables (28) et (29) sont munis d'éléments de glissement pour faciliter le déroulement ou l'enroulement du tuyau d'extraction de l'eau (9) en fonction de la hauteur du dispositif par rapport à la surface de l'eau (9). Pour allonger en supplément si besoin et mieux ajuster les différents allers retours du tuyau, un dévidoir (17) peut être ajouté sur la structure à l'entrée de la pipe (7). Dans le cas où la pipe est à bras articulés (7) avec ou sans dévidoir (17), le déroulement de la pipe (7) pour rentrer ou sortir de l'eau (9) est assuré par des actionnaires linéaires (10). Sa structure rigide peut être de matériaux quelconque idéalement étudiés dans des matériaux légers et résistants. La pipe à bras rigide (40) garde une longueur fixe alors que la pipe à bras articulés (7) a une longueur variable. Cependant pour les deux types 35 de pipes, les points de prise d'eau sont variables sur l'eau (9). -17- Les pipes à bras rigides (40) ou à bras articulés (7) comportent un cordon muni à une de ses extrémités d'une lance (1) de type raccord rapide pompier et à l'autre d'une crépine (24) placée à son extrémité et qui permet de filtrer les impuretés liées à l'extraction de l'eau (9). La relation cinématique de la pipe ((7) ou (40)) confère à celle-ci un mouvement indépendant par rapport à la structure (5) ou au compartiment (20). Ainsi cette relation cinématique de chaque pipe ((7) ou (40)) se fait par des rotules (27). Ce qui permet aux mouvements de chaque pipe ((7) ou (40)) d'être limités par des actionnaires linéaires (10) qui lui permettent également de se positionner toujours en position favorable à l'aspiration d'eau. Le manque de pression d'eau (9) dans la pipe ((7) ou (40)) est détecté par un ou des capteurs raccordés à un ou plusieurs calculateurs. Dans ce cas, la pipe ((7) ou (40)) est 15 aussitôt repositionnée dans l'eau (9) grâce à l'action des actionnaires linéaires (10). Le mouvement de la pipe ((7) ou (40)) pour la prise d'eau (9) se déroule de façon indépendante de la position du dispositif. Des détecteurs et des capteurs permettent d'ajuster la cinématique de la pipe ((7) ou (40)) de façon à assurer 20 cette prise d'eau (9) en continue quelque soit la position du dispositif. Les différentes vibrations liées aux oscillations d'eau ainsi que les chocs dans le sens du parcours du dispositif sont mieux résorbés par la cinématique de la pipe (7) que la pipe (40), car la pipe (7) se compose de plusieurs morceaux. A titre indicatif 25 deux morceaux relient les bras de la pipe (7) qui se comportent de par leur mouvement et leurs liaisons (pivots à crans d'arrêt) en une structure homocinétique. En effet, tout l'ensemble de la pipe ((7) ou (40)) est relié par des actionnaires linéaires (10) amortisseurs ce qui contribue à une forte absorption des effets oscillatoires des 30 vagues d'eau (9) et de contre choc occasionnés lorsque le dispositif avance et que la pipe ((7) ou (40)) heurte un obstacle dans ou sur l'eau (9). D'autre part, la pipe (7) étant composée de deux ou plusieurs parties, elle peut en phase de stationnement «parking» du dispositif, se plier et se calfeutrer dans une poche arrière 35 réservée dans le dispositif. La pipe (40) aura une forme idéalement -18- étudiée et prédéfinie à la morphologie du dispositif auquel elle est destinée. La prise d'eau (9) de la pipe ((7) ou (40)) se fait à titre indicatif à 0.5 mètres de profondeur au minimum en partant de son extrémité. La pipe ((7) ou (40)) a une longueur suffisante pour atteindre l'extraction d'eau (9) lorsque le dispositif atteint sa hauteur maximale. La pipe ((7) ou (40)) peut recevoir une pompe motorisée (12) placée autant à son entrée qu'à sa sortie. En cas d'utilisation en températures extrêmement basses voire glaciales, la pipe ((7) ou (40)) peut être équipée d'un moyen de préchauffage agissant sur tout l'ensemble du corps de la pipe ((7) ou (40)) afin d'assurer l'aspiration en continue de l'eau (9) dans le réservoir interne (2). Le dispositif dispose des moyens nécessaires de sécurité durant son utilisation normale ou défaillante. Le dispositif est équipé de moyens de flottement sur l'eau dans le cas ou celui-ci viendrait à chuter ou à faire un amerrissage forcé sur l'eau. Ces moyens de flottaison peuvent se caractériser soit par l'ajout d'une ou plusieurs ceintures encerclant le dispositif soit des éléments à géométrie indépendants en forme de plots accolés ou encastrés sur le pourtour du dispositif. La ceinture ainsi que les plots sont faits de matériaux dont les densités sont inférieures à celle de l'eau (9), ce qui permet de maintenir le dispositif en flottement. La ceinture (13) ou les plots, délimitent la partie immergée de la partie submergée, ils délimitent ainsi la ligne de flottaison du dispositif. La ceinture (13) ou les plots assurent que la masse submergée flotte proportionnellement à la masse totale immergée du dispositif. Le compartiment de motorisation (20) est équipé d'un arceau (51) de sécurité rétractable pour amortir l'impact du choc d'un amerrissage forcé. Le système mécanique de sécurité situé en dessous du compartiment voire du dispositif, est muni de bras à déploiement rapide permettant d'amortir la chute du dispositif lors de sa pénétration brutale dans l'eau (9) afin d'induire un effet d'amortissement de choc sur les passagers. Les bras sont couverts d'éléments dérivés de plastique ou de mousse, ou de matière plus légère que l'eau (9) ce qui augmente la résistance de pénétration -19- dans l'eau (9) et crée un effet amorti. Les bras se déplient en «V» et forme une résistance naturelle lors de la tombée du dispositif dans l'eau (9). Cette résistance augmente au fur et à mesure que le dispositif s'enfonce dans l'eau (9) entraînant ainsi un ralentissement lors de sa pénétration brutale et incontrôlée dans l'eau. Les bras de sécurité anti chute peuvent aussi servir d'amerrissage. Le dispositif en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) déclenche un amerrissage forcé dans le cas où la pipe ((7) ou (40)) ne serait plus en contact avec l'eau (9) et que le réservoir interne (2) se retrouverait utilisé jusqu'au 2/3 de sa capacité volumique d'eau (9). Dans ce cas les différents automatismes du dispositif forceront de façon automatique l'amerrissage ou l'atterrissage du dispositif afin de le freiner dans cet amerrissage ou atterrissage d'urgence. Le mouvement d'amerrissage ou atterrissage sera lent du dispositif à la surface de l'eau (9) et il sera amorti à la surface du sol (25). Dans le cas où le dispositif chuterait brutalement malgré les différentes dispositions de sécurité, il est prévu d'utiliser le jets d'eau (8) à hautes pressions dit de sécurité pour les lances (1) ou les blocs de propulsion (16), qui déclencheraient une hautes pressions de jets en utilisant le 1/3 d'eau (9) restant dans le réservoir interne (2) pour à la fois stabiliser pendant la chute du dispositif et amortir l'impact de sa chute au sol (25) ou sur l'eau (9). Le dispositif est amphibien sous deux conditions. La première est que la pipe ((7) ou (40)) reste toujours en prise dans l'eau (9) à une profondeur minimale et alimente toujours le réservoir d'eau interne (2) au système, la deuxième condition est d'utiliser jusqu'à la moitié du volume total de réserve d'eau contenu dans le réservoir interne. Le dispositif possède deux types de réseau de circulation de fluide hydraulique, pour acheminer d'une part l'eau (9) sortie de la pipe ((7) ou (40)) vers la pompe motorisée (12) d'extraction au réservoir interne (2) et, d'autre part, les différentes pompes motorisée (12) de refoulement via les tuyaux de circulation du fluide (4). Le réseau d'acheminement de fluide hydraulique principale est appelé le réseau de fluide primaire (57). Le réseau de sécurité d'acheminement - 20 - de fluide hydraulique est appelé réseau de fluide secondaire (53). L'arrêt impromptu de la pompe d'acheminement ou d'extraction de fluide vers le réservoir d'eau interne (2), déclenche les différents systèmes de distribution (56) qui permettent aux différents pompes motorisées de refoulement de puiser l'eau (9) directement à la sortie de la pipe ((7) ou (40)) en passant par le réseau de fluide secondaire (53). La panne de réservoir interne ou voire même des pompes de refoulement déclenchent inversement ce processus de sécurité. La prise de relais d'acheminement de fluide par le réseau de fluide secondaire (53) permet aux différents moyens remplissant des fonctions transférables de se substituer en cas de dysfonctionnements. Lors de l'utilisation des systèmes de distribution (56) et du réseau de fluide secondaire (53), le réservoir d'eau (2) a reçu la quantité d'eau (9) nécessaire au fonctionnement du dispositif et devient dans ce cas, une réserve pour l'utilisation du dispositif. Le réseau de fluide secondaire (53) alimente en direct les lances (1) du dispositif sous la pression d'eau (9) nécessaire à la sustentation à une certaine hauteur du dispositif en passant directement de la pipe aux pompes motorisées (12) de refoulement. En cas de dysfonctionnement des lances à jets d'eau (8), l'amerrissage forcé en automatique prendra aussi le relais dans ce cas. Tous ces moyens de sécurité peuvent être combinés et utilisés pour la sécurité accrue du dispositif. Le décollage du dispositif est assuré par la projection de l'eau (9) sous forte pression via les jets d'eau (8) propulsés des lances (1). Le décollage et l'amerrissage sont gérés par la variation de pression exercée dans les jets d'eau (8) et l'inclinaison des lances (1). Lors de la sustentation à une certaine hauteur du dispositif au dessus de l'eau (9), la pression des jets d'eau (8) dans les lances (1) augmente jusqu'à atteindre une position verticale à une hauteur souhaitée, c'est la phase de décollage. Une fois la hauteur atteinte, la pression d'eau (9) dans les lances (1) reste stable et le dispositif fera les mouvements nécessaires à son déplacement souhaité. Quant à l'amerrissage, la pression d'eau (9) dans les lances (1) diminue progressivement jusqu'à ce que la ceinture (13) -21- ou les plots soient en contact avec la surface de l'eau (9) et assure que le dispositif flotte. Le dispositif peut décoller de deux manières différentes. La première façon de décoller se fait via des lances (1) fixes en faisant varier la pression de jets d'eau, la seconde est le décollage en maintenant une pression constante des jets d'eau (8) avec des lances (1) multidirectionnelles munies ou non de blocs de propulsion (16) et faisant varier leur angle par rapport à l'assiette horizontale (22) et parallèle à la surface de l'eau (9). Le changement de direction du dispositif pour le déplacement avant/arrière ou latéral gauche/droite, est assuré par la projection de l'eau (9) sous forte pression via les lances à jets d'eau (1) qui changent leur angle de poussée de façon perpendiculaire à la surface horizontale de l'eau (9). Les différentes configurations de changement de direction du dispositif pour son déplacement dans les quatre sens cardinaux, peut être plus ou moins incisif selon que les lances à jets d'eau (1) soient indépendantes les unes des autres, disposées selon que les unes tournent dans un sens et les autres dans l'autre sens. La position des lances à jets d'eau (1) les unes par rapport aux autres et la pression des jets d'eau (8) conditionnent la vitesse d'avance du dispositif si celui-ci n'est pas muni d'hélice de propulsion horizontale. Le dispositif peut atteindre une vitesse maximale (voir fig.91 et fig.92) qui est fonction de la vitesse de débit des jets d'eau (8). Sous ces conditions, le dispositif peut ainsi atteindre de très grandes vitesses. Le dispositif peut être équipé d'une sellette (19) en option pour augmenter sa stabilité d'assiette horizontale (22) par rapport à la surface de l'eau (9). Le rajout du module mécanique de la sellette a pour but d'absorber les ondes de chocs provoquées par de mauvaises conditions climatiques et environnementales maritimes. Dans le compartiment de motorisation (20), une sellette (19) équipée de plusieurs actionnaires linéaires (10) permet d'assurer sa stabilité d'assiette horizontale (22) quelque soit l'état de surface d'oscillations de l'eau (9). Plusieurs actionnaires linéaires (10) 35 sont placés de part et d'autre de cette sellette (19) ce qui permet - 22 - d'absorber les irrégularités des oscillations d'eau (9) pour maintenir la sellette (19) horizontale. La sellette est un plateau (48) muni de plusieurs actionnaires linéaire et d'un croisillon (21) en liaison pivot sous le plateau (48). Le croisillon (21) est relié également en pivot au compartiment de motorisation (20). Les actionnaires linéaires associés en rotule avec le plateau (19) sont également en liaison rotules avec le compartiment de motorisation (20). Le plateau (19) est muni d'actionnaires linéaires situés de part et d'autre de ce dernier, placés en vertical et portant l'habitacle (14) ou la plateforme (50) en liaisons rotules. C'est pourquoi, l'habitacle (14) ou la plateforme (50) placé(e) sur la sellette (19) garde ainsi une stabilité d'assiette horizontale (22). Grâce à ce système, la stabilité d'absorption des oscillations de l'environnement extérieur est accrue dans l'habitacle (14) ou sur la plateforme (50) et permet un transport de marchandises et/ou de passagers en toute sûreté. Le mode de contact par pression d'eau (9) de la sustentation à une certaine hauteur du dispositif généré par le jets d'eau (8) permet en considérant les modèles de viscosité et d'oscillations mathématiques que l'eau (9) se comporte comme un oscillateur à amortissement forcé comparable aux actionneurs linéaires amortis par le fluide, qui permet de constater que la version de l'invention du dispositif sans sellette (19) a une stabilité supérieure à la stabilité des véhicules navigants sur l'eau (9) qui existent aujourd'hui. Et ce quelque soient les oscillations petites et moyennes à la surface de l'eau (9). De plus, la gestion de la stabilité tient compte également de l'action combinée â celle du vent et de la vitesse de déplacement du dispositif. En cas de courant d'air, le dispositif dérive mais ne se retourne pas. Des capteurs placés dans le dispositif avec ou sans sellette (19), permettent de détecter et de corriger les positions du compartiment moteur via les lances (1) sur l'eau (9). En effet, dès que les besoins sont nécessaires les capteurs envoient des informations à un automate central pour ajuster la pression des jets d'eau (8) des lances (1) et les repositionner si nécessaire immédiatement afin de corriger tous les remous de l'eau (9) -23- engendrés par les houles et remettre la sellette (19) de telle sorte que l'assiette horizontale (22) soit dans une même position stable. Ainsi, les conditions d'équilibre du dispositif en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) ou en flottant sont complétées par la poussée des jets d'eau (8) des lances (1) si besoin. En munissant le dispositif d'hélices latérales, il aura une stabilité latérale supplémentaire pour palier à de grands vents sur l'eau. D'autres éléments tels que des ailettes peuvent être rajoutées à l'extérieur du dispositif pour participer à sa stabilisation. Le dispositif respecte l'environnement et contribue au développement durable. En effet, le système de propulsion par les jets d'eau (8) des lances (1) améliore la qualité de l'eau (9) dans laquelle il circule en sustentation à une certaine hauteur. Si l'eau (9) absorbée par la pipe ((7) ou (40)) est la même que celle rejetsée par les lances (1), le système sert également à une ré-oxygénation de l'eau (9) dans certains contextes, puisque le passage de propulsion des jets d'eau (8) au niveau des lances (1), entraîne le contact de l'eau (9) avec l'air. Lors de ce contact, les molécules d'eau exercent une captation des molécules d'air systématiquement avant de retomber dans l'eau (9). Par ailleurs, ce dispositif permet une consommation d'énergie plus faible que les moyens actuels de navigation et de transports. - 24 - LISTE DES DESSINS Les numéros présents dans la description précédente sont intégrés dans cette dernière et appartiennent aux figures suivantes annexées au brevet. Les différents modes de réalisations de l'innovation pris à titre d'exemple et non limitatif, sont illustrés par les figures annexées selon lesquelles : La figure 1 (fig.1), la figure 6 (fig.6), la figure 15 (fig.15), la figure 30 (fig.30), la figure 37 (fig.37), et la figure 57 (fig.57), représentent le principe de l'invention sous différents schémas et configurations. La figure 2 (fig.2) représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe rigide (40) à l'arrière. La figure 3 (fig.3), représente une vue de coté d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe rigide à l'arrière (40). Les figures 4 (fig.4) et 5 (fig.5) , les figures 13 (fig.13) et 14 (fig.14), les figures 27 (fig.27), 28 (fig.28) et 29(fig.29), les figures 33 (fig.33), 34 (fig.34) , 35 (fig.35) et 36 (fig.36), les figures 48 (fig.48), 49 (fig.49) et 50(fig.50), les figures 61 (fig.61), 62 (fig.62) et 63 (fig.63), représentent les vues isométriques d'ensemble des structures tubulaires (5) de l'invention. La figure 7 (fig.7), représente une vue de coté isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe à 30 corps rigide (40) à l'avant. La figure 8 (fig.8), représente une vue de dessus isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe rigide (40) à l'avant 35 La figure 9 (fig.9) et 10 (fig.10), représentent des vues -25- isométriques d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en amerrissage au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe à corps rigide (40) à l'avant en train de se replier. La figure 11 (fig.11), représente une vue isométrique d'ensemble 5 d'un exemple d'application de l'invention en flottaison sur l'eau (9), et dotée d'une pipe à corps rigide (40) à l'avant. La figure 12 (fig.12), représente une vue isométrique d'ensemble de côté d'un exemple d'application de l'invention au décollage au dessus de l'eau (9), et dotée d'une pipe à corps rigide (40) à 10 l'avant. La figure 16 (fig.16), représente une vue isométrique de dessous d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). 15 La figure 17 (fig.17), représente une vue isométrique arrière de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 18 (fig.18), représente une vue de face d'ensemble d'un 20 exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 19 (fig.19), représente une vue isométrique du coté gauche avant d'ensemble en train de changer de direction grâce à la lance 25 arrière d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 20 (fig.20), la figure 21 (fig.21), et la figure 22 (fig.22), représentent une vue de coté d'ensemble d'un exemple 30 d'application de l'invention en amerrissage sur l'eau (9), et dotée d'une pipe à bras articulés (7) à l'arrière en cours de repliement. La figure 23 (fig.23), représente une vue de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en amerrissage sur l'eau (9), et dotée d'une pipe à bras articulés (7) à l'arrière et repliée. 35 La figure 24 (fig.24), représente une vue de coté d'ensemble d'un -26- exemple d'application de l'invention en flottaison sur l'eau (9) grâce à la ceinture (13) ou les plots, et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 25 (fig.25), représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en flottaison sur l'eau (9) via la propulsion de jets d'eau des lances, et doté à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 26 (fig.26), représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention lors du décollage du dispositif au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 31 (fig.31), représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), avec habitacle (14) à multiples passagers et charges qui intègre le compartiment de motorisation (20), et dotée d'une pipe à bras articulés (7) au centre du dispositif de l'invention. La figure 32 (fig.32), représente une vue de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en flottaison sur l'eau (9), avec habitacle (14) à multiples passagers et charges qui intègre le compartiment de motorisation (20), et dotée d'une pipe à bras articulés (7) au centre du dispositif de l'invention. La figure 38 (fig.38), représente une vue de dessus en coupe d'un exemple d'application de l'invention dotée à l'arrière d'une pipe à 25 bras articulés (7). La figure 39 (fig.39), représente une vue isométrique générale de la structure architecturale de distribution d'énergie hydraulique suivant l'exemple d'application de l'invention dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). 30 La figure 40 (fig.40), la figure 41 (fig.41), et la figure 42 (fig.42), représentent une vue de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), et en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière 35 d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). - 27 - La figure 43 (fig.43), représente une vue isométrique de dessus d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) et en phase de changement de direction, et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 44 (fig.44), représente une vue de face d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) et en phase de changement de direction, et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 45 (fig.45), représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en amerrissage sur l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 46 (fig.46), représente une vue de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en flottaison sur l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17) calfeutrée dessous et à l'arrière de la structure de compartiment de motorisation (20) et de l'habitacle (14). La figure 47 (fig.47), représente une vue de coté de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en flottaison et qui avance grâce aux blocs de propulsion des lances arrières sur l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 51 (fig.51), représente une vue de dessus isométrique en coupe d'application de l'invention sur le compartiment de motorisation (20) seul avec la sellette (19), avec blocs de propulsion (16), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés 35 (7). -28- La figure 52 (fig.52), représente une vue de coté éclatée et d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) et compartiment de motorisation (20) séparés par la sellette (19), en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 53 (fig.53), représente une vue isométrique d'application de l'invention associée à la sellette (19) d'assiette horizontale (22) du dispositif. La figure 54 (fig.54) et la figure 55 (fig.55), représentent une vue de coté d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) séparé du compartiment de motorisation (20) par la sellette (19), en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau, la figure montre la stabilité d'assiette au dessus de l'eau (9) avec vagues de grandes amplitudes, et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). La figure 56 (fig.56), représente une vue isométrique de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec la plateforme (50) séparé du compartiment de motorisation (20) par la sellette (19), en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe à bras articulés (7). La figure 58 (fig.58), représente une vue isométrique de coté de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) à multiples passagers et charges, séparés de compartiment de motorisation (20) par des actionnaires linéaires (10) de stabilité, en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée sur les côtés des pipes à bras articulés (7). La figure 59 (fig.59), représente une vue isométrique de dessus d'un exemple d'application compartiment du motorisation (20) isolé de 30 l'habitacle (14) par des actionnaires linaires, et dotée sur les cotés des pipes à bras articulés (7). La figure 60 (fig.60), représente une vue isométrique de dessus de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention avec habitacle (14) à multiples passagers et charge et compartiment de motorisation 35 (20) intégré, et en sustentation à une certaine hauteur au dessus de -29- l'eau (9), et dotée sur les côtés de pipes à bras articulés (7). La figure 64 (fig.64), représente une vue de coté de l'ensemble de la pipe à corps rigide (40), dotée d'un système linéaire et de points d'articulations (31). La figure 65 (fig.65), la figure 66 (fig.66), la figure 67 (fig.67), représente une vue isométrique de l'ensemble de la pipe à bras articulés (7), dotée de systèmes linéaires et de points d'articulations (31). La figure 68 (fig.68), représente une vue partielle de coté de la 10 crépine (24) de l'invention de la pipe à bras articulés (7). La figure 69 (fig.69), représente une vue isométrique de la cinématique de repliage de l'ensemble de l'invention de la pipe à bras articulés (7), dotée d'un dévidoir (17), de systèmes linéaires et de points d'articulations (31) 15 La figure 70 (fig.70), représente une vue isométrique des lances de l'ensemble de l'invention avec des jets d'eau (9) verticaux (8). La figure 71 (fig.71), représente une vue isométrique de rotation angulaire des lances de l'ensemble de l'invention avec changement de direction des jets d'eau (8). 20 La figure 72 (fig.72), représente une vue isométrique de la cinématique des lances de l'ensemble de l'invention avec jets d'eau (8) vertical pour le décollage où l'atterrissage du dispositif. La figure 73 (fig.73), représente une vue isométrique de la cinématique des lances de l'ensemble de l'invention avec changement 25 de direction des jets d'eau (8) pour l'avance ou le recul du dispositif. La figure 74 (fig.74), représente une vue isométrique de la cinématique des lances de l'ensemble de l'invention avec changement de direction des jets d'eau (8) pour le changement de direction 30 gauche et droite du dispositif. La figure 75 (fig.75), représente une vue isométrique de la cinématique des lances de l'ensemble de l'invention avec changement de direction des jets d'eau (8) en écartement du centre de dispositif pour le décollage où atterrissage du dispositif. 35 La figure 76 (fig.76), représente une vue isométrique des blocs de -30- propulsion (16) de l'ensemble de l'invention avec jets d'eau (8). La figure 77 (fig.77), représentent une vue isométrique des blocs de propulsion sans son capot de protection de l'ensemble de l'invention avec jets d'eau (8). La figure 78 (fig.78), la figure 79 (fig.79), la figure 80 (fig.80), la figure 81 (fig.81), la figure 82 (fig.82), et la figure 83 (fig.83), représentent une vue de coté de l'ensemble de l'invention des positions cinématiques de sortie sous le dispositif des blocs de propulsion (16) avec jets d'eau (8). La figure 84 (fig.84) représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe rigide (40), et des hélices de propulsion(32). La figure 85 (fig.85), représente une vue isométrique de l'ensemble 15 de l'hélice de propulsion (32). La figure 86 (fig.86) représente une vue isométrique d'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), et dotée à l'arrière d'une pipe rigide (40), et d'une hélice de propulsion avec pales de direction 20 (46). La figure 87 (fig.87), représente une vue isométrique de l'ensemble de l'hélice de propulsion avec pales de direction (46). La figure 88 (fig.88), représente une vue de coté de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention en sustentation à une certaine 25 hauteur au dessus de l'eau (9) et qui avance sur le sol (25), et qui intègre l'habitacle (14) à multiples passagers et charges, et le compartiment de motorisation (20), et qui est dotée d'une pipe à bras articulés (7) à l'arrière du dispositif de l'invention. La figure 89 (fig.89), représente une vue de coté de l'ensemble d'un 30 exemple d'application de l'invention suffisamment avancée et en atterrissage sur le sol (25), et qui intègre l'habitacle (14) à multiples passagers et charges, et le compartiment de motorisation (20), et qui est dotée d'une pipe à bras articulés (7) à l'arrière du dispositif de l'invention. 35 La figure 90 (fig.90), représente une vue de coté de l'ensemble d'un -31- exemple d'application de chargement de l'invention atterrie au sol (25), et qui intègre l'habitacle (14) à multiples passagers et charges, et le compartiment de motorisation (20), et qui est dotée d'une pipe à bras articulés (7) à l'arrière du dispositif de l'invention. La figure 91 (fig.91), et la figure 92 (fig.92), représentent une vue de coté de l'ensemble d'un exemple d'application de l'invention pouvant atteindre les grandes vitesses avec possibilité de variation de la hauteur et, est dotée d'une pipe. La figure 93 (fig.93), et la figure 94 (fig.94), représentent une vue des schémas cinématiques sur le coté de l'ensemble de l'invention de déploiement du système de l'arceau (51) de sécurité du dispositif. La figure 95 (fig.95), représente une vue de schéma cinématique sur le coté de l'ensemble de l'invention de déploiement du système de l'arceau (51) de sécurité du dispositif. La vue montre que les bras de l'arceau (51) peuvent atteindre l'eau avant que le dispositif ne touche l'eau (9). L'abrégé est la figure 96 (fig.96) et représente le principe général 20 de l'innovation en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau. Les différents modes de réalisation des principes de l'innovation pris à titre d'exemple et non limitatif, sont illustrés par les 25 figures annexées selon lesquelles : La figure 57 (fig.57) est le principe sous forme circulaire. La figure 37 (fig.37) est le principe pour l'habitacle (14) à forme de trapèze et la plateforme (50). La figure 30 (fig.30) est le principe pour des véhicules de types longitudinaux. Les figures 1, (fig.l), 6 30 (fig.6) et 15 (fig.15) illustrent le mode de réalisation à usage individuel, ou familiale, ou de petit groupe. De ces modes de réalisation de principe, il en découle à titre d'exemple dans le brevet divers modes de réalisation de structure par les figures annexées selon lesquelles : 35 Les figures 4 (fig.4), 5 (fig.5), 13 (fig.13), 14 (fig.14), 27 -32- (fig.27), 28 (fig.28), 29 (fig.29) montrent un exemple de structure pour une utilisation de type individuel, ou familiale, ou de petit groupe. Dans la description, il a été évoqué que la pipe du dispositif à plusieurs configurations possibles. A titre d'exemple dans le brevet, les figures annexées suivantes les illustrent de telle façon que : La figure 64 (fig.64) montre la pipe à tuyau rigide (40). La figure 65 (fig.65) montre la pipe à bras articulés (7). Les figures 66 (fig.66), 67 (fig.67), 68 (fig.68), 69 (fig.69) montrent la pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17). Par ailleurs, la pipe ((7) ou (40)) peut être disposée à différents emplacements du dispositif. A titre d'exemple dans le brevet, les figures annexées suivantes les illustrent de telle façon que : Les figures 2 (fig.2) et 3 (fig.3) montrent la pipe à tuyau rigide (40) située à l'arrière du dispositif. Les figures 7 (fig.7) à 12 (fig.12) montrent la pipe à tuyau rigide (40) située à l'avant du dispositif. Les figures 16 (fig.16) à 26 (fig.26) montrent la pipe à bras articulés (7) située à l'arrière du dispositif. La figure 31 (fig.31) montre la pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17) placée au centre du dispositif. La figure 59 (fig.59) montre plusieurs pipes à bras articulés (7) placées de part et d'autre du dispositif. De plus, les lances (1) peuvent être disposées à différents emplacements du dispositif. A titre d'exemple dans le brevet, les figures annexées suivantes les illustrent de telle façon que : La figure 16 (fig.16) montre deux lances placées à l'arrière et une placée à l'avant. La figure 9 (fig.9) montre deux lances placées à l'avant et une placée à l'arrière. La figure 31 (fig.31) montre les lances sont placées le long des bords latéraux droite et gauche du dispositif. La figure 59 (fig.59) montre les lances placées en périphérie circulaire du dispositif. - 33 - Dans la description, il a été évoqué que le dispositif à plusieurs modes de propulsion possibles. A titre d'exemple dans le brevet, les figures annexées suivantes les illustrent de telle façon que : Les figures 70 (fig.70) et 71 (fig.71) montrent les lances fixes, bidirectionnelles et multidirectionnelles. Les figures 76 (fig.76) à 83 (fig.83) montrent les lances munies de blocs de propulsion (16). Les figures 84 (fig.84) et 86 (fig.86) montrent un exemple de réalisation de véhicule équipé de turbines. De ces modes de réalisation de principe et de structure, il en découle à titre d'exemple dans le brevet plusieurs modes de réalisation de dispositif par les figures annexées selon lesquelles : Les figures 2 (fig.2) et 3 (fig.3) sont des exemples d'un véhicule 15 en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé de la structure de la figure 4 (fig.4), équipé de trois lances (1) et d'une pipe à tuyau rigide (40), muni d'une ceinture (13) ou de plots, offrant la possibilité de transporter de 1 à 3 personnes. Il est aussi équipé du principe de la figure 1 (fig.1). 20 Les figures 7 (fig.7) à 12 (fig.12) sont des illustrations d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé de la structure de la figure 13 (fig.13), équipé de trois lances (1) et d'une pipe à tuyau rigide (40), muni d'une ceinture (13) ou de plots, offrant la possibilité de transporter de 1 à 2 25 personnes. Il est aussi équipé du principe de la figure 6 (fig.6). Les figures 16 (fig.16) à 26 (fig.26) sont des illustrations d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé de la structure de la figure 27 (fig.27), équipé de trois lances (1) et d'une pipe à bras articulés (7) , muni d'une ceinture 30 (13) ou de plots, offrant la possibilité de transporter de 1 à 6 personnes. Il est aussi équipé du principe de la figure 15 (fig.15). Les figures 31 (fig.31) et 32 (fig.32) sont des illustrations d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé de la structure de la figure 34 (fig.34), équipé de plusieurs 35 lances (1) et d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17), -34- muni d'une ceinture (13) ou de plots, offrant la possibilité de transporter de 1 à 100 personnes. Il est aussi équipé du principe de la figure 30 (fig.30). Les figures 40 (fig.40) à 47 (fig.47), 52 (fig.52) à 57 (fig.57) sont des illustrations d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé de la structure de la figure 48 (fig.48), équipé de plusieurs lances (1) munies de blocs de propulsion (16) et d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17), muni d'une ceinture (13) ou de plots, offrant la possibilité de transporter de 1 à 20 personnes. Il est aussi équipé du principe de la figure 37 (fig.37). Cet exemple de véhicule est séparé en deux parties rattachées entre-elles par une sellette (19). Les deux parties sont d'une part un habitacle (14) et d'autre part un compartiment de motorisation (20). Par ailleurs les figures 54 15 (fig.54) et 55 (fig.55) sont des illustrations d'un exemple d'application de la sellette (19). La sellette (19) par ses liaisons avec l'habitacle (14) et le compartiment de motorisation (20) permet d'une part que l'habitacle (14) reste horizontal par rapport à la ligne d'assiette de stabilité horizontale (22) et, d'autre part la 20 sellette (19) permet d'absorber les mouvements du compartiment de motorisation (20) induit par les oscillations de l'eau (9). La figure 56 (fig.56) est une illustration d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau équipé d'une plateforme (50), équipé de plusieurs lances (1) munies de blocs de 25 propulsion (16) et d'une pipe à bras articulés (7) avec dévidoir (17), offrant la possibilité de transporter des marchandises, muni d'une ceinture (13) ou de plots. Il est aussi équipé du principe de la figure 37 (fig.37). Cet exemple de véhicule est séparé en deux parties rattachées entre-elles par une sellette (19). Les deux 30 parties sont d'une part une plateforme (50) et d'autre part un compartiment de motorisation (20). La plateforme (50) est équipée d'un poste de conduite. Les figures 59 (fig.59) et 60 (fig.60) sont des illustrations d'un exemple de véhicule en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau 35 respectivement équipés de la structure de la figure 62 (fig.62) -35- d'une part, et de la structure de la figure 61 (fig.61) d'autre part, équipé de plusieurs lances (1) et de deux à plusieurs pipes à bras articulés (7), offrant la possibilité de transporter de 1 à 1000 personnes, muni d'une ceinture (13) ou de plots. Il est aussi équipé du principe de la figure 57 (fig.57). D'autre part, la figure 59 (fig.59) illustre un exemple de véhicule séparé en deux parties, une partie habitacle (14) d'une part et, d'autre part une autre de compartiment de motorisation (20). Les deux parties sont raccordées part une série d'actionnaires linéaires (10) stabilisateurs imitant 10 la sellette (19). Ainsi au vue des modes de réalisation donnés à titre d'exemple par les figures annexées au brevet, cette innovation est industrialisable. La structure (5) est un ensemble d'assemblages 15 mécaniques étanches. Les divers appareils proposés pour le fonctionnement du principe de sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9), par le réservoir interne (2) via la pipe ((7) ou (40)) et les lances à jets d'eau (1), existent déjà dans le monde industriel. Quant aux diverses applications présentées via les 20 diverses figures à titre d'exemple comme des véhicules de formes innovantes liées au principe protégé par le brevet, les industriels de chaque domaine concernés sauront adapter leurs moyens de production à ces nouveaux types de produits sur le marché de demain au vue du potentiel qu'ils ouvrent. Le dispositif peut être utilisé 25 à titre indicatif dans les domaines des transports de personnes, de commerce, de marchandises, des compétitions sportives, par des particuliers, par des sociétés, des associations, des entreprises et toutes les composantes des sociétés souhaitant en faire usage dans un but lucratif, de loisir. Un autre domaine d'application annexe 30 est le monde du jouet, du modélisme de véhicule de ce type de sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau
Dispositif stable, autonome et fiable, en sustentation au dessus de l'eau, via des lances à jets d'eau propulsés, alimentées par une pipe, et pouvant se déplacer rapidement sur de longues distances. Le domaine technique de l'innovation est le transport individuel, en commun, de masse, maritime, fluvial ou par canaux. L'invention concerne un dispositif comprenant un habitacle (14) ou une plateforme (50) reliés mécaniquement par une sellette (19) ou non à un compartiment de motorisation (20) équipé du matériel qui permet la sustentation et le déplacement du dispositif au dessus de l'eau (9). Ce matériel comprend : une pipe rigide (40) ou à bras articulés (7) placée sur le compartiment (20) pour permettre une aspiration permanente d'eau (9) vers le réservoir d'eau interne (2) et alimenter plusieurs lances (1) à jets d'eau (8) via des pompes motorisées (12), des tuyaux (4), des câbles (55), et divers systèmes de distribution (56).
1) Dispositif stable en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) avec une certaine autonomie par la propulsion de jets d'eau (8) des lances (1) pouvant atteindre de très grandes vitesses de déplacements caractérisé par une structure de forme quelconque simple munie d'un compartiment de motorisation (20) morpho adaptable à l'utilisation et pilotée par des commandes internes (habitacle (14) ou plateforme (50)) ou externes (télécommande à distance). Le dispositif accepte le modèle d'énergie thermique et électrique. Le compartiment de motorisation (20) du dispositif comporte des moyens hydrauliques et électriques et tout son matériel de fonctionnement à savoir des réservoirs de carburant (18), des réservoirs d'eau (2) dits réservoirs internes, des pompes motorisées (12), système de production d'énergie électrique (59) (groupe électrogène et batteries), divers filtres (filtres standards, filtres d'autoprotection), des clapets thermiques, une ou des pipes rigides (40) ou à bras articulés (7) situées à divers emplacements du compartiment pour permettre une prise d'eau (9) aisée en dessous du dispositif, plusieurs lances à jets d'eau (1) sous forte pression unidirectionnelles ou bidirectionnelles ou multidirectionnelles munies ou non de blocs de propulsion (16), des tuyaux (4) de circulation de fluide et des flexibles, des calculateurs, des automates de commande de puissance et d'énergie, 25 des régulateurs automatiques de pression, des contrôleurs automatisés de débit, des systèmes de distribution (56) automatiques (tels que vannes motorisées à une ou plusieurs voies, des clapets (58) à ressort et motorisés), des régulateurs de débits, des systèmes anti bélier, des manomètres, des variateurs de vitesse, des 30 vannes d'amorçage automatiques (54) intégrées dans les pompes motorisées (12), des collecteurs, étrangleurs, coudes d'alimentation, obturateurs, diviseurs (60), des hélices latérales, un ou plusieurs arceaux (51) de sécurité anti chute. L'équipement du compartiment de motorisation (20) permet de proposer un principe qui 35 conduit n'importe quels systèmes ou structures équipés de ce dernier-37- d'être en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) et de se diriger suivant plusieurs types de mouvements de décollage, d'amerrissage ou atterrissage, rotation, avance, et recul via la propulsion de l'eau (9) à forte pression et variable par les lances (1). Le dispositif comporte une ou plusieurs ceintures (13) ou plots, placés ou non sur le compartiment de motorisation (20) dans le but d'assurer la flottabilité du dispositif par mesure de sécurité. Le dispositif est aussi amphibien car il permet l'accès sur terre. Cette innovation conduit à un dispositif stable. Le dispositif peut également comporter une sellette (19) pour par exemple maintenir une assiette de stabilité au niveau d'un habitacle (14) ou d'une plateforme (50) par rapport au mouvement de tangage important de la surface agitée de l'eau (9) en contact direct avec les jets d'eau (8) des lances (1) et de la pipe ((7) ou (40)). Le dispositif peut être muni ou non de systèmes de propulsion horizontaux à hélices (32) ou (46) en fonction du type de lances (1), d'hélices latérales, pour augmenter sa stabilité. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la structure (5) est constituée de tubes assemblés de façon étanche formant ainsi une structure suffisamment résistante aux conditions mécaniques exigeantes telles que la corrosion, le tangage, les chutes, les effets liés aux conditions maritimes. La structure tubulaire (5) peut comporter un habitacle (14) fermé et/ou ouvert, étanche pour recevoir des passagers, divers produits, des marchandises, des bagages de voyage; aménagé suivant le type de transport à réaliser. D'autre part, elle peut également être de type plateforme (50) pour réaliser divers types de transports répondant aux normes maritimes. A titre indicatif, la structure (5) peut également comporter un ou des coffres de rangement pour les bagages des passagers dans le cas où le dispositif serait utilisé à des fins de voyages touristiques. La structure (5) assemblée agence la forme extérieure du dispositif et peut conduire à de multi formes en respectant le principe de fonctionnement du dispositif (fig.96). La structure est morpho adaptable au domaine d'application et au souhait des utilisateurs. La structure tubulaire (5) une fois-38- assemblée, subie un prétraitement mécanique et chimique, ensuite par le biais d'un ou plusieurs perçages prédéfinis, une mousse polyuréthane expansive ou un produit équivalent sera injecté de façon à être présente dans toute la structure tubulaire (5) et à renforcer l'étanchéité des zones internes. Ce procédé permet également de réduire l'épaisseur des tubes de façon à avoir une structure tubulaire (5) plus légère. Les structures tubulaires (5) peuvent être en aluminium, en matériaux composites, en bois, en acier et tous les types de matériaux susceptibles de répondre aux conditions d'assemblages mécaniques. Si la structure du dispositif est étanche alors un système automatique de circulation d'air sera nécessaire, à titre indicatif des bouteilles d'oxygène, des systèmes de climatisation ou encore des trappes automatiques et obstructives à aération contrôlée peuvent être intégrées. 3) Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce que le compartiment de motorisation (20) est muni de moyens hydrauliques de production et propulsion à jets d'eau (8) à hautes pressions. Ces moyens peuvent être à titre indicatif des lances à jets d'eau (1) sous forte pression munies ou non de blocs de propulsion (16) qui assurent une gestion de puissance par couple propulsif de jets d'eau (8). La position des lances est variable, les lances peuvent être placées géométriquement les unes par rapport aux autres selon la position d'équilibre de la configuration géométrique du dispositif. Les lances (1) munies ou non de blocs de propulsion (16) sont indépendantes les unes des autres via des pompes motorisées (12). A titre indicatif, ces pompes motorisées (12) peuvent être des motopompes ou des électropompes. Ces pompes motorisées (12) assurent l'acheminement de l'eau (9) sous forte pression aux lances de jets d'eau (1). Ses pompes motorisées (12) sont ainsi gérées à l'aide d'un ou plusieurs automates qui tiennent compte du paramètre de la stabilité d'assiette horizontale (22) par rapport à la masse du système, aux oscillations plus ou moins importantes de l'eau (9), et selon les cas où le dispositif est en sustentation statique à une certaine hauteur ou se déplace horizontalement au dessus de l'eau (9). Les lances à jets d'eau (1) peuvent avoir plusieurs types de-39- liaisons différentes: une liaison directe où les lances (1) sont fixes et perpendiculaires à la surface de l'eau (9), une liaison en rotation simple, une liaison rotule motorisée ou non associée à ces lances (1), ou une liaison passant par l'intermédiaire de bras munis d'un actionnaire linéaire (10), qui ensembles tiennent un bloc dit de propulsion (16). Dans le dernier cas, la liaison des lances (1) ressemble à une liaison rotule avec des mouvements complexes dans les trois axes directionnels. Pour la propulsion d'eau par les lances, les différents types de lances peuvent être associés (par exemple lances fixes à l'avant et multidirectionnelles à l'arrière). Par ailleurs, l'association dans le même dispositif des lances à jets d'eau (1) et des blocs de propulsion (16) est possible. Le bloc de propulsion (16) est composé d'un caisson (39), d'une biellette (15), d'un tuyau (4), d'un bâti (34), d'un amortisseur linéaire (36), d'un actionnaire rotatif, d'un pignon. Le tuyau (4) qui relie le bloc de propulsion (16) à la lance (1) est muni d'un raccord rotatif à sa sortie. Le bloc de propulsion (16) est en pivot (26) avec le volant cranté (38) fixé lui-même en pivot (26) par rapport aux bras de biellette (52) qui sont eux mêmes liés en pivot (26) sur la structure (5) du dispositif. La rotation de l'actionnaire rotatif (33) en prise pignon avec le volant cranté (38) fixe, entraîne la rotation du bloc de propulsion (16) dans l'axe transversal du dispositif. Les bras de biellettes (52) sont pilotés par un actionnaire linéaire (10) lié en pivot (26) sur la structure (5) du 25 dispositif. A titre indicatif, l'amortisseur linéaire (36) peut être de type ressort, ou actionnaire linéaire (10) motorisé ou actionnaire linéaire (10) à huile, ou actionnaire linéaire (10) à gaz, et/ou les différents types d'actionnaires linéaires combinés aux ressorts. Le déploiement des bras de biellettes (52) entraîne la 30 rotation du bloc de propulsion (16) dans l'axe longitudinal du dispositif. Les blocs de propulsion (16) peuvent ainsi que les lances (1), par ce système d'articulation dans plusieurs axes, faire varier l'angle de poussée de jets d'eau (8) à la sortie, et contribuer à la sustentation à une certaine hauteur du dispositif. 35 Les blocs de propulsion (16) ainsi que les lances (1) peuvent-40- également faire avancer ou reculer le dispositif selon que le système de propulsion tourne dans l'axe transversal de la structure (5), et dans le cas où les blocs de propulsion (16) tournent autour de l'axe longitudinal, le dispositif change de direction en tournant à gauche ou à droite. Le changement de direction du dispositif est plus ou moins incisif selon que les blocs de propulsion (16) tournent indépendamment les uns des autres et dans le sens contraire dit de rotation déphasée. Les lances à jets d'eau (1) sous forte pression, à liaison rotules, peuvent être motorisées pour effectuer un mouvement circulaire conique rapide de la propulsion d'eau, afin d'augmenter la surface d'appui sur l'eau (9) et de réduire le nombre de lances (1) ou de blocs de propulsion (16) engagés pour la sustentation à une certaine hauteur du dispositif. Des hélices latérales peuvent être ajoutées au dispositif précédent pour lui faciliter la direction gauche ou droite. Le pivotement longitudinal des lances (1) ou des blocs de propulsion (16) qui s'écartent du centre du dispositif, alors que celui-ci garde une pression de jets d'eau (8) constante et suffisante, permet de faire un amerrissage progressif sans modifier la pression des jets d'eau (8) de sortie des lances (1). Le même procédé dans le sens de pivotement des blocs de propulsion (16) vers le centre du dispositif permet de faire décoller progressivement le dispositif et cela sans modifier la pression des jets d'eau (8) qui reste constante et suffisante en poussée à la sortie des lances (1). Des tuyaux (4) assurent l'alimentation des lances de jets d'eau (1). Par ailleurs, dans le compartiment de motorisation (20) un ou plusieurs réservoirs d'eau (2) sont présents. Ce réservoir d'eau (2) permet selon son volume le maintien pendant un laps de temps en toute sécurité du dispositif en sustentation à une certaine hauteur sur l'eau (9) si la pipe ((7) ou (40)) d'aspiration n'est plus en contact dans l'eau (9). L'alimentation du système accepte le modèle d'énergie thermique et électrique. Des réservoirs de carburants (18) sont nécessaires, au minimum deux réservoirs sont installés, l'un permet d'assurer l'alimentation de fonctionnement normal, l'autre en cas de dysfonctionnement peut dans ce cas jouer le rôle de réservoir de-41- secours. Dans le compartiment de motorisation (20), il est nécessaire d'avoir au minimum deux pompes motorisées (12). Les deux pompes motorisées (12) sont justifiées par le fait que, la première sert d'extraction d'eau (9) via la pipe ((7) ou (40)) en entrée de réservoir d'eau (2) situé dans le système, et que la seconde (12) placée à la sortie de ce même réservoir d'eau (2) permet de refouler de façon continue l'eau (9) ainsi pompée via les pompes motorisées (12) vers les lances (1) et assure la sustentation à une certaine hauteur du système sans risque de rupture en alimentation d'eau (9) et de chute de celui-ci. Cette disposition doit avoir plusieurs pompes motorisées à titre d'exemple deux pompes permettent de permuter les fonctions des unes des autres en cas de dysfonctionnement, les deux pompes motorisée (12) sont raccordées entre-elles de telle façon que le maintien en sustentation à une certaine hauteur du dispositif sur l'eau (9) soit assuré même si l'une (12) d'entre elle tombe en panne et ne refoule plus l'eau (9). A ce moment, l'autre (12) prend le relais et assure un refoulement continu de l'eau (9) en toute sécurité. Les pompes motorisées (12) peuvent être des groupes de motopompe ou système équivalent en électropompe alimenté par des batteries ou des groupes électrogènes (11). Les pompes motorisées (12), les réservoirs et les batteries rechargeables, le groupe électrogène (11) sont isolés ainsi de l'habitacle (14) ou de la plateforme (50) et placés dans des caissons étanches convenablement ventilés avec admission et évacuation d'air les protégeant ainsi des entrées d'eau (9). Le caisson est en acier ou plastique selon les besoins mécaniques. Les lances (1) simples unidirectionnelles sont utilisées généralement avec des hélices de propulsion (32) ou (46) placées de façon à aider aux mouvements de déplacements horizontaux. Les hélices (32) ou (46) sont placées de telle sorte que la poussée horizontale du dispositif soit parallèle à la surface de l'eau (9). Le système de propulsion est une hélice qui grâce à la réaction propulsée de l'air oppose un effort de propulsion suffisant pour déplacer horizontalement le dispositif. L'hélice peut être substituée par un système à turbine afin d'augmenter de façon significative l'effort de poussée-42- horizontale de propulsion du dispositif. 4) Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce que la pipe ((7) ou (40)) est située dans un emplacement idéalement optimisé dans la structure. A titre indicatif, la pipe ((7) ou (40)) 5 peut se situer à l'arrière de l'habitacle (14) pour assurer l'aspiration de l'eau (9) par son extrémité au compartiment moteur, en alimentant ainsi le réservoir d'eau (2) via la pompe motorisée (12) d'extraction. L'eau (9) aspirée par la pompe motorisée (12) d'extraction est ensuite redistribuée via les pompes motorisées (12) 10 de refoulement sous forte pression aux lances (1) situées à titre indicatif sous la structure et qui assurent ainsi la sustentation à une certaine hauteur du dispositif au dessus de l'eau (9). La dite pipe ((7) ou (40)) d'aspiration est systématiquement placée en contact de l'eau (9) et permet d'alimenter de façon continue via des 15 pompes motorisées (12) un ou plusieurs réservoirs d'eau internes (2) qui rendent le dispositif autonome en aspirant en continue l'eau (9). La pipe ((7) ou (40)) est raccordée à la pompe motorisée (12) d'aspiration par des raccords tournants. La pipe du dispositif a plusieurs configurations possibles ; la première configuration est 20 une pipe à tuyau rigide (40), la seconde est une pipe à bras articulés (7), la troisième est une pipe à bras articulés (7) avec un dévidoir (17) en supplément. La pipe (40) est constituée d'un tuyau rigide d'aspiration dont le tuyau susceptible d'être fait avec plusieurs types de matériaux résistants de forme monobloc avec deux 25 points d'articulations (31) dont une réservée pour le pilotage de l'actionneur linéaire ou rotatif. La pipe à bras articulés (7) est constituée d'un tuyau semi rigide d'aspiration d'eau (9) protégé par plusieurs structures rigides appelées bras repliables (28) et (29), pouvant s'articuler les uns et les autres par des liaisons pivots 30 (26). Ces bras repliables (28) et (29) sont munis d'éléments de glissement pour faciliter le déroulement ou l'enroulement du tuyau d'extraction de l'eau (9) en fonction de la hauteur du dispositif par rapport à la surface de l'eau (9). Pour allonger en supplément si besoin et mieux ajuster les différents allers retours du tuyau, 35 un dévidoir (17) peut être ajouté sur la structure à l'entrée de la- 43 - pipe (7). Dans le cas où la pipe est à bras articulés (7) avec ou sans dévidoir (17), le déroulement de la pipe (7) pour rentrer ou sortir de l'eau (9) est assuré par des actionnaires linéaires (10). Sa structure rigide peut être de matériaux quelconque idéalement étudiés dans des matériaux légers et résistants. La pipe à bras rigide (40) garde une longueur fixe alors que la pipe à bras articulés (7) a une longueur variable. Cependant pour les deux types de pipes, les points de prise d'eau sont variables sur l'eau (9). Les pipes à bras rigides (40) ou à bras articulés (7) comportent un cordon muni à une de ses extrémités d'une lance (1) de type raccord rapide pompier et à l'autre d'une crépine (24) placée à son extrémité et qui permet de filtrer les impuretés liées à l'extraction de l'eau (9). La relation cinématique de la pipe ((7) ou (40)) confère à celle-ci un mouvement indépendant par rapport à 15 la structure (5) ou au compartiment (20). Ainsi cette relation cinématique de chaque pipe ((7) ou (40)) se fait par des rotules (27). Ce qui permet aux mouvements de chaque pipe ((7) ou (40)) d'être limités par des actionnaires linéaires (10) qui lui permettent également de se positionner toujours en position 20 favorable à l'aspiration d'eau. Le manque de pression d'eau (9) dans la pipe ((7) ou (40)) est détecté par un ou des capteurs raccordés à un ou plusieurs calculateurs. Dans ce cas, la pipe ((7) ou (40)) est aussitôt repositionnée dans l'eau (9) grâce à l'action des actionnaires linéaires (10). Le mouvement de la pipe ((7) ou (40)) 25 pour la prise d'eau (9) se déroule de façon indépendante de la position du dispositif. Des détecteurs et des capteurs permettent d'ajuster la cinématique de la pipe ((7) ou (40)) de façon à assurer cette prise d'eau (9) en continue quelque soit la position du dispositif. Les différentes vibrations liées aux oscillations d'eau 30 ainsi que les chocs dans le sens du parcours du dispositif sont mieux résorbés par la cinématique de la pipe (7) que la pipe (40), car la pipe (7) se compose de plusieurs morceaux. A titre indicatif deux morceaux relient les bras de la pipe (7) qui se comportent de par leur mouvement et leurs liaisons (pivots à crans d'arrêt) en une 35 structure homocinétique. En effet, tout l'ensemble de la pipe ((7)-44- ou (40)) est relié par des actionnaires linéaires (10) amortisseurs ce qui contribue à une forte absorption des effets oscillatoires des vagues d'eau (9) et de contre choc occasionnés lorsque le dispositif avance et que la pipe ((7) ou (40)) heurte un obstacle dans ou sur l'eau (9). D'autre part, la pipe (7) étant composée de deux ou plusieurs parties, elle peut en phase de stationnement «parking» du dispositif, se plier et se calfeutrer dans une poche arrière réservée dans le dispositif. La pipe (40) aura une forme idéalement étudiée et prédéfinie à la morphologie du dispositif auquel elle est destinée. La prise d'eau (9) de la pipe ((7) ou (40)) se fait à titre indicatif à 0.5 mètres de profondeur au minimum en partant de son extrémité. La pipe ((7) ou (40)) a une longueur suffisante pour atteindre l'extraction d'eau (9) lorsque le dispositif atteint sa hauteur maximale. La pipe ((7) ou (40)) peut recevoir une pompe motorisée (12) placée autant à son entrée qu'à sa sortie. En cas d'utilisation en températures extrêmement basses voire glaciales, la pipe ((7) ou (40)) peut être équipée d'un moyen de préchauffage agissant sur tout l'ensemble du corps de la pipe ((7) ou (40)) afin d'assurer l'aspiration en continue de l'eau (9) dans le réservoir interne (2). 5) Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce que le dispositif dispose des moyens nécessaires de sécurité durant son utilisation normale ou défaillante. Le dispositif est équipé de moyens de flottement sur l'eau dans le cas ou celui-ci viendrait à chuter ou à faire un amerrissage forcé sur l'eau. Ces moyens de flottaison peuvent se caractériser soit par l'ajout d'une ou plusieurs ceintures encerclant le dispositif soit des éléments à géométrie indépendants en forme de plots accolés ou encastrés sur le pourtour du dispositif. La ceinture ainsi que les plots sont faits de matériaux dont les densités sont inférieures à celle de l'eau (9), ce qui permet de maintenir le dispositif en flottement. La ceinture (13) ou les plots, délimitent la partie immergée de la partie submergée, ils délimitent ainsi la ligne de flottaison du dispositif. La ceinture (13) ou les plots assurent que la masse submergée flotte proportionnellement à la masse totale immergée du-45- dispositif. Le compartiment de motorisation (20) est équipé d'un arceau (51) de sécurité rétractable pour amortir l'impact du choc d'un amerrissage forcé. Le système mécanique de sécurité situé en dessous du compartiment voire du dispositif, est muni de bras à déploiement rapide permettant d'amortir la chute du dispositif lors de sa pénétration brutale dans l'eau (9) afin d'induire un effet d'amortissement de choc sur les passagers. Les bras sont couverts d'éléments dérivés de plastique ou de mousse, ou de matière plus légère que l'eau (9) ce qui augmente la résistance de pénétration dans l'eau (9) et crée un effet amorti. Les bras se déplient en «V» et forme une résistance naturelle lors de la tombée du dispositif dans l'eau (9). Cette résistance augmente au fur et à mesure que le dispositif s'enfonce dans l'eau (9) entraînant ainsi un ralentissement lors de sa pénétration brutale et incontrôlée dans 15 l'eau. Les bras de sécurité anti chute peuvent aussi servir d'amerrissage. Le dispositif en sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) déclenche un amerrissage forcé dans le cas où la pipe ((7) ou (40)) ne serait plus en contact avec l'eau (9) et que le réservoir interne (2) se retrouverait utilisé jusqu'au 2/3 de 20 sa capacité volumique d'eau (9). Dans ce cas les différents automatismes du dispositif forceront de façon automatique l'amerrissage ou l'atterrissage du dispositif afin de le freiner dans cet amerrissage ou atterrissage d'urgence. Le mouvement d'amerrissage ou atterrissage sera lent du dispositif à la surface 25 de l'eau (9) et il sera amorti à la surface du sol (25). Dans le cas où le dispositif chuterait brutalement malgré les différentes dispositions de sécurité, il est prévu d'utiliser le jets d'eau (8) à hautes pressions dit de sécurité pour les lances (1) ou les blocs de propulsion (16), qui déclencheraient une hautes pressions de jets 30 en utilisant le 1/3 d'eau (9) restant dans le réservoir interne (2) pour à la fois stabiliser pendant la chute du dispositif et amortir l'impact de sa chute au sol (25) ou sur l'eau (9). Le dispositif est amphibien sous deux conditions. La première est que la pipe ((7) ou (40)) reste toujours en prise dans l'eau (9) à une profondeur 35 minimale et alimente toujours le réservoir d'eau interne (2) au- 46 - système, la deuxième condition est d'utiliser jusqu'à la moitié du volume total de réserve d'eau contenu dans le réservoir interne. Le dispositif possède deux types de réseau de circulation de fluide hydraulique, pour acheminer d'une part l'eau (9) sortie de la pipe ((7) ou (40)) vers la pompe motorisée (12) d'extraction au réservoir interne (2) et, d'autre part, les différentes pompes motorisée (12) de refoulement via les tuyaux de circulation du fluide (4). Le réseau d'acheminement de fluide hydraulique principale est appelé le réseau de fluide primaire (57). Le réseau de sécurité d'acheminement de fluide hydraulique est appelé réseau de fluide secondaire (53). L'arrêt impromptu de la pompe d'acheminement ou d'extraction de fluide vers le réservoir d'eau interne (2), déclenche les différents systèmes de distribution (56) qui permettent aux différents pompes motorisées de refoulement de puiser l'eau (9) directement à la sortie de la pipe ((7) ou (40)) en passant par le réseau de fluide secondaire (53). La panne de réservoir interne ou voire même des pompes de refoulement déclenchent inversement ce processus de sécurité. La prise de relais d'acheminement de fluide par le réseau de fluide secondaire (53) permet aux différents moyens remplissant 20 des fonctions transférables de se substituer en cas de dysfonctionnements. Lors de l'utilisation des systèmes de distribution (56) et du réseau de fluide secondaire (53), le réservoir d'eau (2) a reçu la quantité d'eau (9) nécessaire au fonctionnement du dispositif et devient dans ce cas, une réserve 25 pour l'utilisation du dispositif. Le réseau de fluide secondaire (53) alimente en direct les lances (1) du dispositif sous la pression d'eau (9) nécessaire à la sustentation à une certaine hauteur du dispositif en passant directement de la pipe aux pompes motorisées (12) de refoulement. En cas de dysfonctionnement des 30 lances à jets d'eau (8), l'amerrissage forcé en automatique prendra aussi le relais dans ce cas. Tous ces moyens de sécurité peuvent être combinés et utilisés pour la sécurité accrue du dispositif. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le décollage du dispositif est assuré par la 35 projection de l'eau (9) sous forte pression via les jets d'eau (8)- 47 - propulsés des lances (1). Le décollage et l'amerrissage sont gérés par la variation de pression exercée dans les jets d'eau (8) et l'inclinaison des lances (1). Lors de la sustentation à une certaine hauteur du dispositif au dessus de l'eau (9), la pression des jets d'eau (8) dans les lances (1) augmente jusqu'à atteindre une position verticale à une hauteur souhaitée, c'est la phase de décollage. Une fois la hauteur atteinte, la pression d'eau (9) dans les lances (1) reste stable et le dispositif fera les mouvements nécessaires à son déplacement souhaité. Quant à l'amerrissage, la pression d'eau (9) dans les lances (1) diminue progressivement jusqu'à ce que la ceinture (13) ou les plots soient en contact avec la surface de l'eau (9) et assure que le dispositif flotte. Le dispositif peut décoller de deux manières différentes. La première façon de décoller se fait via des lances (1) fixes en faisant varier la pression de jets d'eau, la seconde est le décollage en maintenant une pression constante des jets d'eau (8) avec des lances (1) multidirectionnelles munies ou non de blocs de propulsion (16) et faisant varier leur angle par rapport à l'assiette horizontale (22) et parallèle à la surface de l'eau (9). Le changement de direction du dispositif pour le déplacement avant/arrière ou latéral gauche/droite, est assuré par la projection de l'eau (9) sous forte pression via les lances à jets d'eau (1) qui changent leur angle de poussée de façon perpendiculaire à la surface horizontale de l'eau (9). Les différentes configurations de changement de direction du dispositif pour son déplacement dans les quatre sens cardinaux, peut être plus ou moins incisif selon que les lances à jets d'eau (1) soient : indépendantes les unes des autres, disposées selon que les unes tournent dans un sens et les autres dans l'autre sens. La position des lances à jets d'eau (1) les unes par rapport aux autres et la pression des jets d'eau (8) conditionnent la vitesse d'avance du dispositif si celui-ci n'est pas muni d'hélice de propulsion horizontale. Le dispositif peut atteindre une vitesse maximale (voir fig.91 et fig.92) qui est fonction de la vitesse de débit des jets d'eau (8). Sous ces conditions, le dispositif peut ainsi atteindre de très grandes vitesses.-48- 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif est stable. Le mode de contact par pression d'eau (9) de la sustentation à une certaine hauteur du dispositif générée par les jets d'eau (8) des lances (1) permet d'avoir un dispositif d'une stabilité parfaite et ce quelque soient les oscillations et les obstacles rencontrés pendant les déplacements du dispositif. En effet, les jets d'eau propulsés (8) par les lances (1) se brisent et s'effacent devant les obstacles sans affecter l'équilibre du dispositif. Les jets d'eau (8) absorbent l'énergie liée aux oscillations et empêchent la transmission des oscillations liées aux obstacles ou à la surface de l'eau (9) au dispositif. Cette particularité liée au comportement dynamique de l'eau (9), montre que l'eau (9) se comporte comme un ressort avec l'avantage d'absorber l'énergie cinétique dissipée par la viscosité de l'eau. En effet, en considérant les modèles de viscosité et d'oscillations mathématiques de l'eau, elle se comporte comme un oscillateur à amortissement forcé comparable aux actionneurs linéaires amortis par le fluide, qui permet de constater que l'invention du dispositif a une stabilité supérieure à la stabilité des véhicules navigants sur l'eau (9) qui existent aujourd'hui, et ce quelque soient les oscillations à la surface de l'eau (9). De plus, la gestion de la stabilité tient compte également de l'action combinée à celle du vent et de la vitesse de déplacement du dispositif. En cas de courant d'air, le dispositif 25 est soumis à l'action de dérive mais ne se retourne pas. En munissant le dispositif d'hélices latérales, il aura une stabilité latérale supplémentaire pour palier à de grands vents sur l'eau ainsi que l'effet de dérive. Des capteurs placés dans le dispositif, permettent de détecter et de corriger les positions du compartiment 30 moteur (20) via les lances (1) sur l'eau (9). En effet, dès que les besoins sont nécessaires les capteurs envoient des informations à un automate central pour ajuster la pression des jets d'eau (8) des lances (1) et les repositionner si nécessaire immédiatement afin de corriger les grandes amplitudes oscillatoires de l'eau (9) engendrés 35 par les houles. Ainsi, les conditions d'équilibre du dispositif en- 49 - sustentation à une certaine hauteur au dessus de l'eau (9) ou en flottant sont complétées par la poussée des jets d'eau (8) des lances (1) si besoin. D'autre part, le dispositif décrit en amont, peut être également équipé d'une sellette (19) en option pour augmenter sa stabilité d'assiette horizontale (22) face à ces grandes amplitudes oscillatoires par rapport à la surface de l'eau (9). Le rajout du module mécanique de la sellette a pour but d'absorber les ondes de chocs provoquées par de mauvaises conditions climatiques et environnementales maritimes. Dans le compartiment de 10 motorisation (20), une sellette (19) équipée de plusieurs actionnaires linéaires (10) permet d'assurer sa stabilité d'assiette horizontale (22) quelque soit l'état de surface d'oscillations de l'eau (9). Plusieurs actionnaires linéaires (10) sont placés de part et d'autre de cette sellette (19) ce qui permet d'absorber les 15 irrégularités des oscillations d'eau (9) pour maintenir la sellette (19) horizontale. La sellette est un plateau (48) munie de plusieurs actionnaires linéaires (10) et d'un croisillon (21) en liaison pivot sous le plateau (48). Le croisillon (21) est relié également en pivot au compartiment de motorisation (20). Les actionnaires 20 linéaires (10) associés en rotule avec le plateau (19) sont également en liaison rotules avec le compartiment de motorisation (20). Le plateau (19) est muni d'actionnaires linéaires (10) situés de part et d'autre de ce dernier, placés en vertical et portant l'habitacle (14) ou la plateforme (50) en liaisons rotules. C'est 25 pourquoi, l'habitacle (14) ou la plateforme (50) placé(e) sur la sellette (19) garde ainsi une stabilité d'assiette horizontale (22). Grâce à ce système, la stabilité d'absorption des oscillations de l'environnement extérieur est accrue dans l'habitacle (14) ou sur la plateforme (50) et permet un transport de marchandises et/ou de 30 passagers en toute sûreté. D'autres éléments tels que des ailettes peuvent être rajoutées à l'extérieur du dispositif pour participer à sa stabilisation. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif respecte l'environnement et 35 contribue au développement durable. En effet, le système de-50- propulsion par les jets d'eau (8) des lances (1) améliore la qualité de l'eau (9) dans laquelle il circule en sustentation à une certaine hauteur. Si l'eau (9) absorbée par la pipe ((7) ou (40)) est la même que celle rejetée par les lances (1), le système sert également à une ré-oxygénation de l'eau (9) dans certains contextes, puisque le passage de propulsion des jets d'eau (8) au niveau des lances (1), entraîne le contact de l'eau (9) avec l'air. Lors de ce contact, les molécules d'eau exercent une captation des molécules d'air systématiquement avant de retomber dans l'eau (9). Par ailleurs, ce dispositif permet une consommation d'énergie plus faible que les moyens actuels de navigation et de transports. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif se décline en un principe général déclinable en plusieurs modes de réalisations qui entraînent 15 plusieurs modes de réalisations de structures, principes et systèmes de véhicules. Le dispositif peut être utilisé à titre indicatif dans les domaines des transports de personnes, de commerce, de marchandises, des compétitions sportives, par des particuliers, par des sociétés, des associations, des entreprises et toutes les 20 composantes des sociétés souhaitant en faire usage dans un but lucratif ou non, de loisir. Le dispositif peut aussi être utilisé dans le domaine du monde des jouets et du modélisme de véhicules de ce type de sustentation à une certaine hauteur.
B
B64
B64C,B64D
B64C 15,B64C 29,B64D 27
B64C 15/00,B64C 29/00,B64D 27/16
FR2979744
A1
APPAREIL DE COUPURE ELECTRIQUE A HAUT POUVOIR DE FERMETURE
20,130,308
Domaine technique : La présente invention concerne un appareil de coupure électrique à haut pouvoir de fermeture pourvu d'un module de commande associé à au moins un module de coupure correspondant à une phase d'un réseau électrique, ce module de coupure comportant au moins un contact mobile associé à au moins une paire de contacts fixes, ledit contact mobile étant couplé à un mécanisme d'actionnement commandé par ledit module de commande pour être déplacé entre au moins une position déclenchée dans laquelle le contact mobile est éloigné des contacts fixes et le circuit électrique est ouvert, et une position enclenchée dans laquelle le contact mobile est en appui contre les contacts fixes et le circuit électrique est fermé. Technique antérieure : Un exemple de ce type d'appareil de coupure électrique est décrit dans les publications FR 2 818 434 et FR 2 891 395 du même demandeur et concerne notamment des interrupteurs, des interrupteurs fusibles, des commutateurs, des commutateurs-inverseurs, des disjoncteurs, ou similaires. Pour établir un courant électrique, un appareil électrique possède au moins un contact fixe et un autre contact mobile. Lors de la fermeture du circuit électrique, le contact mobile est amené contre le contact fixe. Pour assurer la qualité du contact électrique, garante d'un bon fonctionnement de l'appareil, le mouvement du contact mobile dans sa course d'accostage doit être indépendant de toutes actions extérieures. Pour ce faire l'appareil électrique comporte un mécanisme de fermeture et d'ouverture des contacts, appelé aussi mécanisme d'actionnement, qui consiste en un mécanisme dit à fermeture brusque et indépendante de l'opérateur. Lors de la fermeture, ce mécanisme transmet au contact mobile une vitesse de déplacement de l'ordre de quelques m/s. Durant cette période, le contact mobile acquiert une certaine quantité d'énergie cinétique. Lors de l'entrée en contact du contact mobile sur le contact fixe, il s'ensuit un choc. L'énergie cinétique du contact mobile se transforme en déformation des matériaux et en une inversion de la vitesse ayant pour effet de ré-ouvrir le contact mobile, provoquant un rebond du contact mobile. La course de réouverture dépendra de la vitesse d'accostage, de la nature des matériaux, de l'effort presseur de maintien du contact mobile contre le contact fixe. Lors de cette réouverture, il se produit un arc électrique qui, suivant son intensité, va provoquer une fusion locale des matériaux des zones de contact. Suivant les conditions, le rebond peut être unique ou consister en plusieurs rebonds consécutifs, d'amplitude amortie, jusqu'à ce que l'énergie cinétique du contact mobile se soit dissipée. A la fin des rebonds, le contact électrique s'établit sur une partie en fusion qui, avec le temps va se solidifier. Le risque de soudure du contact mobile sur le contact fixe est latent. Dans tous les cas, il s'ensuit une érosion des zones de contact qui, si elle est répétée, peut devenir dommageable pour le fonctionnement normal de l'appareil électrique. Une des solutions pour éviter ces risques de soudure est de différentier la zone d'accostage de la zone de contact permanent. Lorsque les contacts sont glissants, la zone d'accostage peut correspondre au chanfrein d'entrée comme dans les publications FR 2 524 195, FR 2 638 017 et EP 1 026 710. Le pouvoir de fermeture des contacts glissants sur des courants de court-circuit est limité à la puissance du mécanisme d'actionnement qui doit s'opposer aux forces de Laplace. De plus, la fermeture des contacts par glissement s'effectue sous courant, ce qui provoque inévitablement une érosion des zones de contact permanent, limitant l'endurance de l'appareil. Une solution utilisée dans le cas de contacts à pression est d'équiper les zones de contact de pastilles, rivets ou similaires réalisés dans des matériaux différents dont l'un d'eux est généralement réfractaire afin de limiter les risques de soudure, ou encore de prévoir un relief jouant le rôle de pare-étincelles comme dans la publication EP 1 085 610. La mise en oeuvre de ces réalisations est relativement coûteuse. Exposé de l'invention : La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un appareil de coupure électrique pourvu de contacts à pression à fort pouvoir de fermeture même sur des courants de court-circuit, dans lequel les risques de soudure et/ou d'érosion au niveau des zones de contact permanent sont considérablement réduits voire supprimés, pour atteindre un nombre élevé de cycles et ceci sans altération de la qualité du contact électrique. Dans ce but, l'invention concerne un appareil de coupure électrique du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble de plusieurs contacts mobiles associés à ladite paire de contacts fixes, lesdits contacts mobiles étant parallèles et décalés dans l'espace les uns par rapport aux autres de manière à échelonner dans le temps l'accostage desdits contacts mobiles sur lesdits contacts fixes lors de la fermeture du circuit électrique. Cette construction particulière permet notamment de différencier la zone de pare- étincelles des zones de contact permanent et de minimiser la présence de l'arc électrique à la fermeture en désynchronisant les rebonds. Le nombre de contacts mobiles peut être déterminé en fonction du calibre dudit appareil de coupure de sorte que la densité de courant par contact mobile ne dépasse pas une valeur d'intensité de l5kA en courant de crête. Selon le calibre dudit appareil de coupure, ledit ensemble comporte un contact mobile central ou deux contacts mobiles centraux en avance sur les autres contacts mobiles disposés latéralement autour dudit contact mobile central, pour être le premier à établir le courant lors de la fermeture du circuit électrique et le dernier à couper le courant à l'ouverture dudit circuit. Dans un même ensemble, les contacts mobiles sont avantageusement disposés symétriquement par rapport à un axe médian passant par le centre dudit ensemble, et les contacts mobiles latéraux décalés deux à deux par rapport audit contact mobile central pour former des étages. Dans la forme préférée de l'invention, le contact mobile central comporte un bossage central qui, lorsque ledit module de coupure est en position enclenchée, s'étend dans l'espace libre entre lesdits contacts fixes. Selon les calibres, le contact mobile central peut être associé à un écran isolant qui remplace ou s'ajoute audit bossage. Chaque ensemble de plusieurs contacts mobiles peut être porté par un chariot électriquement isolant couplé audit mécanisme d'actionnement. Ce chariot comporte avantageusement un logement pour chaque contact mobile, dans lequel chaque contact mobile est sollicité vers le contact fixe par un organe de rappel. Ces logements ont de préférence des profondeurs différentes pour positionner lesdits contacts mobiles en étages. Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de coupure électrique selon l'invention comportant un module de commande associé à trois modules de coupure, dans lequel le dernier module de coupure est ouvert, - la figure 2 est une vue en coupe d'un module de coupure de l'appareil de la figure 1 en position enclenchée, - la figure 3 est une vue en perspective d'un ensemble de contacts mobiles selon un premier calibre de courant, - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 d'un ensemble de contacts mobiles selon un second calibre de courant, et - les figures 5A à 5C sont des vues de côté des contacts fixes et mobiles du module de coupure de la figure 2, dans trois positions d'accostage pendant la fermeture du circuit électrique. Illustrations de l'invention et différentes manières de la réaliser : En référence à la figure 1, l'appareil de coupure électrique 1 visé dans l'invention est habituellement constitué d'un module de commande 2 associé à un ou plusieurs modules de coupure 3 correspondant chacun à une phase d'un réseau électrique. Dans l'exemple illustré, l'appareil 1 comporte trois modules de coupure 3. Chaque module de coupure 3 comporte de manière connue un boîtier isolant 30 à l'intérieur duquel sont logés au moins deux contacts fixes 4, formant une paire, prolongés à l'extérieur dudit boîtier par des bornes de raccordement 40, et au moins un contact mobile 5 couplé à un mécanisme d'actionnement 6 commandé par le module de commande 2 pour être déplacé entre au moins une position déclenchée dans laquelle il est éloigné des contacts fixes et le circuit électrique est ouvert, et une position enclenchée dans laquelle il est en appui contre les contacts fixes et le circuit électrique est fermé. Le module de commande 2 peut être actionné manuellement par une poignée 20 et/ou automatiquement par une motorisation (non représentée). L'appareil de coupure 1 comporte dans l'exemple représenté des chambres de fractionnement 7 disposées au dessus des contacts fixes 4 et du contact mobile 5 pour capturer, étirer, refroidir puis éteindre l'arc électrique généré par le courant à chaque changement d'état dudit appareil. Cet appareil de coupure 1 doit pouvoir établir et couper des courants I dits normaux ou de défaut d'une valeur de 0 à 10In, In étant la valeur du courant nominal qui peut traverser l'appareil en permanence. Cet appareil doit aussi pouvoir établir, et le cas échéant couper, des courants de court-circuit dont la valeur peut atteindre 100 à 300 fois le courant nominal In, sans altération des zones de contact permanent afin de garantir une qualité de contact électrique constante dans le temps. La solution de l'invention est décrite en référence à un appareil électrique dont les modules de coupure ont une architecture interne spécifique, objet d'une autre demande de brevet déposée simultanément, mais peut bien entendu s'appliquer à toute autre architecture interne connue. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, les contacts fixes 4 et le contact mobile 5 sont disposés pour former une boucle de courant en forme d'oméga, symétrique par rapport à un axe médian A confondu avec l'axe de déplacement Fd du contact mobile 5, dans lequel s'exercent les forces dites de Laplace, appelées aussi efforts de compensation Fc, générées par le courant circulant dans la boucle de courant. Les pièces conductrices formant les contacts fixes 4 sont rigidement fixées au boîtier 30, pliées approximativement en S, disposées en opposition et séparées par un espace médian libre. La pièce conductrice formant le contact mobile 5 a une largeur supérieure à l'espace libre entre les deux contacts fixes 4 pour, en position enclenchée, être plaquée contre les contacts fixes 4. Ces pièces conductrices offrent chacune une zone de contact C située dans un plan incliné par rapport à l'axe médian A d'un angle sensiblement égal à 45°. Cet exemple n'est pas limitatif étant donné que les zones de contact C peuvent être comprises dans un plan incliné par rapport à l'axe médian A selon un angle pouvant être compris entre 0° et 90° dans lequel la valeur 0° est exclue. L'appareil de coupure 1 selon l'invention se distingue de l'état de l'art par son contact mobile 5 qui est en fait constitué d'un ensemble 5, 5' de plusieurs contacts mobiles 5A-C, 5A-F, parallèles et décalés permettant d'échelonner dans le temps l'accostage des contacts mobiles sur les contacts fixes 4 et de ne pas dépasser une valeur d'intensité de 10 à 15kA de courant de crête par contact mobile. En correspondance, les contacts fixes 4 sont dimensionnés pour offrir une zone de contact C apte à recevoir la pluralité de contacts mobiles d'un même ensemble 5, 5'. Le nombre de contacts mobiles par ensemble 5, 5' peut être déterminé en fonction du calibre du courant nominal In. Les figures 3 et 4 illustrent deux variantes de réalisation d'un ensemble de contacts mobiles, dont un premier ensemble 5 qui comporte cinq contacts mobiles 5A-C et correspond à un calibre de 250A avec une valeur de crête de 50 à 75 kA, et un second ensemble 5' qui comporte douze contacts mobiles 5A-F et correspond à un calibre de 1600A avec une valeur de crête de 120 à 150 kA. Les ensembles 5, 5' sont symétriques par rapport à l'axe médian A de l'appareil de coupure 1 et comportent un ou deux contact(s) mobile(s) central(aux) 5A différent(s) des autres contacts mobiles 5B-F latéraux. Dans l'ensemble de la figure 3, le contact mobile central 5A est centré sur l'axe médian A et dans l'ensemble de la figure 4, les deux contacts mobiles centraux 5A sont symétriques à l'axe médian A. Chaque contact mobile central 5A est plus grand et/ou positionné en avance sur les autres pour être le premier à accoster les contacts fixes 4 afin d'établir le courant, et le dernier à quitter les contacts fixes 4 afin de couper le courant. C'est lui qui subit l'arc électrique et joue par conséquent le rôle de pare-étincelles. Dans les exemples représentés, le contact mobile central 5A est constitué d'une pièce conductrice sous la forme d'une lame comportant dans sa partie supérieure un bossage central 50 lui conférant une forme sensiblement triangulaire symétrique par rapport à l'axe médian A. Bien entendu, toute autre forme peut convenir. Lorsque le module de coupure 3 est en position enclenchée, le bossage 50 s'étend dans l'espace libre entre les contacts fixes 4 à l'extérieur de la boucle de courant. Ce bossage 50 est relié aux zones de contact C par un épaulement 51 formant un nez sur lequel s'accroche l'arc électrique généré par le courant à la fermeture et à l'ouverture du circuit électrique, libérant ainsi rapidement les zones de contact C. Ce bossage 50 définit ensuite une pente 52 qui monte dans la direction des efforts de compensation Fc et accompagne le déplacement dudit arc électrique poussé par ces efforts de compensation Fc en direction des chambres de fractionnement 7. Le contact mobile central 5A peut être complété par un écran isolant (non représenté) qui s'étend en lieu et place du bossage 50 ou s'ajoute à ce bossage 50 pour faciliter l'extinction de l'arc électrique notamment sous faible courant de l'ordre de 0,1 In par exemple. Les autres contacts mobiles latéraux 5B-F sont constitués d'une pièce conductrice sous la forme d'une lame symétrique par rapport à l'axe médian A et pourvue latéralement de deux zones de contact C. Ils peuvent avoir des dimensions identiques ou non. Ils sont au moins identiques deux à deux symétriquement par rapport à l'axe médian A. Les contacts mobiles 5A-C, 5A-F d'un même ensemble 5, 5' sont logés dans un chariot 8 électriquement isolant, délimitant des logements 80 séparés et parallèles, de profondeurs différentes pour que les contacts mobiles latéraux 5B-C, 5B-F soient décalés deux à deux par rapport au contact mobile central 5A proéminent et former des étages El, E2. La course d'un étage à l'autre peut être égale ou non. Ce chariot 8 peut être formé d'une seule pièce ou de plusieurs pièces assemblées, ces pièces pouvant être réalisée(s) par exemple par moulage de matières synthétiques. Le chariot 8 est couplé au mécanisme d'actionnement 6. Dans l'exemple représenté, le mécanisme d'actionnement 6 de l'ensemble 5, 5' de contacts mobiles comporte un axe d'entraînement 60 lié en rotation avec la poignée 20 par un renvoi d'angle (non visible) et/ou commandé par un second organe (non représenté) emboîté dans l'alésage carré 61. Un système de transformation du mouvement de rotation de l'axe d'entraînement 60 en un mouvement de translation permet de déplacer un chariot 64 portant le chariot 8 dans l'axe médian A. Ce système de transformation de mouvement comporte une paire de bielles 62, 63 articulées, mais tout autre moyen équivalent est envisageable. La première bielle 62 est solidaire de l'axe d'entraînement 60 et couplée en rotation à la seconde bielle 63 par une première articulation B 1. La seconde bielle 63 est couplée en rotation avec le chariot 64, et simultanément avec le chariot 8, par une seconde articulation B2. Le chariot 64 est guidé en translation par rapport au boîtier 30 au moyen de rails, de nervures ou de tout autre moyen équivalent, dans lesquelles circulent les extrémités saillantes de l'axe formant l'articulation B2. Un organe de rappel 65 est interposé entre le chariot 64 et chaque contact mobile SAC, 5A-F pour exercer un effort presseur déterminé sur chacun des contacts mobiles lorsqu'il est plaqué contre les contacts fixes 4. Dans la configuration illustrée, cet effort presseur s'ajoute aux efforts de compensation Fc générés par le courant I. Les figures 5A à 5C illustrent en trois étapes l'accostage de l'ensemble 5 de contacts mobiles 5A-5C de la figure 3 sur les contacts fixes 4 d'un module de coupure 3 pour fermer le circuit électrique. A l'enclenchement du module de coupure 3, lorsque le chariot 64 est déplacé dans la direction Fd en direction des contacts fixes 4 par le mécanisme d'actionnement 6, l'accostage des contacts fixes 4 s'effectue par le contact mobile central 5A qui est en avance sur les autres et subit le premier un rebond (cf. fig. 5A). Quelques 1001.1s plus tard, les deuxièmes contacts mobiles 5B qui entourent le contact mobile central 5A se ferment sur les contacts fixes 4, court-circuitant l'arc électrique ayant pris naissance lors du rebond du contact mobile central 5A, et subissent à leur tour un rebond (cf. fig. 5B). Puis quelques 1001.1s plus tard, les troisièmes contacts mobiles 5C qui suivent, se ferment à leur tour sur les contacts fixes 4, court-circuitant l'arc électrique ayant pris naissance lors des rebonds des deuxièmes contacts mobiles 5B (cf. fig. 5C), et subissent à leur tour un rebond. Le contact mobile central 5A qui était le premier à se fermer, termine sa course de rebond, court-circuitant l'arc électrique ayant pris naissance lors des rebonds des troisièmes contacts mobiles 5C. Et ainsi de suite, jusqu'à stabilisation des rebonds. La durée totale de la présence de l'arc électrique de même que la durée ponctuelle de la présence de l'arc électrique à chaque accostage sont fortement réduites, permettant d'atteindre un nombre élevé de cycles de fermeture et une endurance accrue. Par ailleurs, lors de l'ouverture du circuit électrique, les contacts mobiles latéraux 5B- C, 5B-F sont totalement exemptés d'arc électrique, l'arc électrique ne s'établissant que sur le contact mobile central 5A lorsqu'il quitte en dernier les contacts fixes 4. Par conséquent, les contacts mobiles latéraux 5B-C, 5B-F ne subissent aucune usure, ni érosion, ni fusion locale dues à l'arc électrique, et participent pleinement au passage permanent du courant électrique. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés, notamment la multiplication des contacts mobiles et leur décalage temporel permettant de minimiser les effets néfastes des rebonds engendrés lors de la fermeture du circuit électrique. Ce décalage permet en fait de désynchroniser les rebonds de chaque contact mobile et de minimiser le temps durant lequel aucun contact mobile n'est en contact physique avec le contact fixe. L'endurance électrique de l'appareil de coupure est ainsi grandement améliorée. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention concerne un appareil de coupure électrique pourvu d'un module de commande associé à au moins un module de coupure correspondant à une phase d'un réseau électrique, dans lequel le module de coupure comporte un ensemble (5) de plusieurs contacts mobiles (5A-C) associés à une paire de contacts fixes, lesdits contacts mobiles étant parallèles et décalés les uns par rapport aux autres pour, lors de la fermeture du circuit électrique, échelonner dans le temps l'accostage desdits contacts mobiles sur lesdits contacts fixes.
1. Appareil de coupure électrique (1) à haut pouvoir de fermeture pourvu d'un module de commande (2) associé à au moins un module de coupure (3) correspondant à une phase d'un réseau électrique, ledit module de coupure comportant au moins un contact mobile (5) associé à au moins une paire de contacts fixes (4), ledit contact mobile (5) étant couplé à un mécanisme d'actionnement (6) commandé par ledit module de commande (2) pour être déplacé entre au moins une position déclenchée dans laquelle le contact mobile est éloigné des contacts fixes et le circuit électrique est ouvert, et une position enclenchée dans laquelle le contact mobile est en appui contre les contacts fixes et le circuit électrique est fermé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble (5, 5') de plusieurs contacts mobiles (5A-C; 5A-F) associés à ladite paire de contacts fixes (4), lesdits contacts mobiles étant parallèles et décalés dans l'espace les uns par rapport aux autres de manière à échelonner dans le temps l'accostage desdits contacts mobiles sur lesdits contacts fixes lors de la fermeture du circuit électrique. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ledit ensemble (5, 5') comporte un nombre de contacts mobiles (5A-C; 5A-F) déterminé en fonction du calibre dudit appareil de coupure (1) de sorte que la densité de courant par contact mobile ne dépasse pas une valeur d'intensité de 15kA en courant de crête. 3. Appareil selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit ensemble (5, 5') comporte au moins un contact mobile central (5A) en avance sur les autres contacts mobiles (5B-C ; 5B-F) disposés latéralement autour dudit contact mobile central (5A) pour qu'il soit le premier à établir le courant lors de la fermeture du circuit électrique et le dernier à couper le courant à l'ouverture dudit circuit. 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que ledit ensemble (5') comporte deux contacts mobiles centraux (5A). 5. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, dans un même ensemble (5, 5'), lesdits contacts mobiles (5A-C ; 5A-F) sont disposés symétriquement par rapport à un axe médian (A) passant par le centre dudit ensemble. 6. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que lesdits contacts mobiles latéraux (5B-C ; 5B-F) sont décalés deux à deux par rapport audit contact mobile central (5A) pour former des étages (El, E2). 7. Appareil selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que ledit contact mobile central (5A) comporte un bossage central (50) qui, lorsque ledit module de coupure (3) est en position enclenchée, s'étend dans l'espace libre entre lesdits contacts fixes (4). 8. Appareil selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que ledit contact mobile central (5A) est associé à un écran isolant, qui lorsque ledit module de coupure (3) est en position enclenchée, s'étend dans l'espace libre entre lesdits contacts fixes (4) à l'extérieur de ladite boucle de courant. 9. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que chaque ensemble (5, 5') de plusieurs contacts mobiles (5A-C ; 5A-F) est porté par un chariot (8) électriquement isolant couplé audit mécanisme d'actionnement (6). 10. Appareil selon la 9, caractérisé en ce que ledit chariot (8) comporte un logement (80) pour chaque contact mobile, dans lequel chaque contact mobile est sollicité vers le contact fixe (4) par un organe de rappel (65). 11. Appareil selon la 10, caractérisé en ce que les logements (80) d'un même chariot (8) ont des profondeurs différentes pour positionner lesdits contacts mobiles (5A-C ; 5A-F) en étages.
H
H01
H01H
H01H 1
H01H 1/50
FR2980921
A1
COLLECTEUR ELECTRIQUE A GAINES TUBULAIRES D'ISOLATION MECANIQUEMENT INDEPENDANTES DES CILS.
20,130,405
L'invention concerne un collecteur électrique comprenant une première pièce supportant une pluralité de cils électriquement conducteurs (c'est-à-dire des fils ou brins cylindriques électriquement conducteurs et élastiques en flexion), et une deuxième pièce portant une pluralité de pistes électriquement conductrices, chaque cil comprenant une portion, dite extrémité proximale, encastrée sur la première pièce, à partir de laquelle il s'étend longitudinalement en étant élastiquement rappelé en flexion contre l'une des pistes électriquement conductrices portées sur la deuxième pièce, en présentant une zone de contact électrique sur cette piste. Dans une première variante, les cils sont électriquement isolés les uns des autres, et les pistes sont aussi électriquement isolées les unes des autres. Dans une autre variante, au moins une partie de cils adjacents sont reliés au niveau de leur extrémité proximale au même potentiel électrique, et au moins une partie des pistes recevant des cils adjacents au même potentiel sont elles-mêmes électriquement reliées et au même potentiel électrique. Un tel collecteur électrique peut être en particulier utilisé pour transférer des signaux ou une puissance électrique entre des pièces mobiles l'une par rapport à l'autre. Il peut s'agir en particulier d'un collecteur tournant, les deux pièces 20 en mouvement étant montées rotatives l'une par rapport à l'autre, les pistes électriquement conductrices s'étendant sur une paroi cylindrique de révolution. Par exemple, la première pièce est un stator radialement à l'extérieur d'un rotor formant la deuxième pièce, les pistes électriquement conductrices étant formées sur une paroi cylindrique extérieure de ce rotor, parallèles les unes aux autres. L'inverse est 25 possible (rotor portant des cils à l'intérieur d'un stator cylindrique creux dont la paroi interne cylindrique de révolution porte des pistes). L'invention s'applique également à un collecteur électrique non tournant, notamment de type statique, les deux pièces étant fixes l'une par rapport à l'autre, ou dans lequel les deux pièces sont en mouvement relatif l'une par rapport à l'autre avec des déplacements autres 30 qu'une simple rotation autour d'un axe, par exemple des déplacements en translations relatives ou plus complexes (en particulier avec des pistes hélicoïdales, ou s'étendant longitudinalement avec des ondulations ou des irrégularités...). Un tel collecteur électrique est notamment couramment utilisé dans les systèmes spatiaux, par exemple pour transférer de la puissance électrique 5 issue de panneaux photovoltaïques en rotation permanente par rapport à un châssis du système spatial. Un tel collecteur électrique pose différents types de problèmes techniques. Tout d'abord, les cils rappelés élastiquement en flexion contre 10 les pistes sont le siège de contraintes élastiques dont la valeur doit rester suffisante dans le temps pour garantir une bonne qualité du contact électrique. Il est à noter en particulier que ce problème se pose avec acuité plus particulièrement dans les systèmes spatiaux ou aéronautiques dont la durée de vie doit être certifiée et importante, typiquement de l'ordre de 10 ans. 15 Par ailleurs, un tel collecteur électrique doit également être robuste du point de vue de son fonctionnement électrique, et, en particulier, garantir une isolation électrique suffisante entre les pistes et entre les cils de façon à éviter toute formation intempestive de courts-circuits (par exemple par formation spontanée de décharges électriques et/ou de plasma conducteur) entre des cils 20 voisins et/ou entre des pistes voisines. Là encore, ce problème se pose avec acuité plus particulièrement dans les systèmes spatiaux, la génération spontanée de plasmas intempestifs se produisant beaucoup plus facilement dans le vide. FR 2857169 décrit un procédé de fabrication d'éléments électriquement conducteurs isolés d'un collecteur tournant dans lequel chaque 25 élément électrique conducteur est intimement recouvert d'une ou plusieurs couches d'émail isolant électriquement dont une portion est dénudée pour former une zone de contact électrique. Cette solution permet d'obtenir une isolation électrique satisfaisante, mais l'inventeur a constaté qu'elle présente l'inconvénient de modifier sensiblement les caractéristiques mécaniques des cils, et leur tenue dans le temps. 30 L'invention vise donc à pallier ces inconvénients en proposant un collecteur électrique qui satisfait simultanément aux deux problèmes susmentionnés, c'est-à-dire dans lequel la qualité des contacts électriques entre les cils et les pistes peut être certifiée et rester constante sur une grande durée de vie, et dans lequel les courts-circuits intempestifs sont empêchés. L'invention vise également à atteindre ce but de façon simple, 5 reproductible et peu coûteuse. Elle vise également à proposer un tel collecteur électrique qui soit compatible en particulier avec son intégration à bord d'un système spatial ou autre. Pour ce faire, l'invention concerne un collecteur tel que mentionné ci-dessus et caractérisé en ce que : 10 - chaque cil est entouré, à partir de son extrémité proximale encastrée sur la première pièce, d'une gaine tubulaire d'isolation électrique présentant une extrémité proximale encastrée sur la première pièce de sorte que ladite gaine tubulaire est portée par la première pièce, - ladite gaine tubulaire s'étend autour du cil en laissant 15 dégagée au moins ladite zone de contact électrique, - ladite gaine tubulaire et le cil sont, outre leur liaison d'encastrement sur la dite première pièce, mécaniquement indépendants de sorte que des glissements longitudinaux relatifs entre la gaine tubulaire et le cil sont possibles. L'inventeur a constaté avec surprise que, bien que l'isolation 20 électrique périphérique d'un cil n'est normalement pas mobile par rapport à ce cil en fonctionnement, il se trouve que les caractéristiques de vieillissement du collecteur peuvent être considérablement améliorées par le simple fait de prévoir une gaine tubulaire d'isolation électrique exclusivement portée, au niveau de son extrémité proximale, par la dite première pièce, ladite gaine tubulaire et le cil étant 25 mécaniquement indépendants (c'est-à-dire en particulier non directement liés l'un à l'autre) tout le long de la gaine tubulaire, à l'exception de leurs extrémités proximales qui sont toutes deux encastrées sur ladite première pièce qui fait office de support commun à la gaine tubulaire et au cil qu'elle entoure. Étonnamment, cette simple indépendance mécanique le long de la gaine tubulaire et du cil à partir 30 de leurs extrémités proximales, s'avère être en effet suffisante pour que l'interférence mécanique de la gaine tubulaire par rapport au cil qu'elle entoure n'ait sensiblement pas de conséquences sur la qualité du contact électrique (notamment la précharge de flexion élastique du cil sur la piste) et sa tenue dans le temps. Une telle indépendance mécanique peut être obtenue de diverses manières, et il suffit de faire en sorte qu'un glissement relatif entre la gaine tubulaire et le cil qu'elle entoure soit possible localement le long de la gaine tubulaire. En particulier, avantageusement et selon l'invention, ladite gaine tubulaire s'étend autour du cil avec un jeu radial. Un jeu radial signifie que la gaine tubulaire n'est pas en particulier serrée ou collée contre et autour du cil, et que 10 la dimension intérieure radiale hors tout de la gaine tubulaire est supérieure à la dimension extérieure radiale hors tout de la portion du cil qu'elle entoure. En pratique, lorsque le cil est cylindrique de révolution, la gaine tubulaire présente un alésage interne cylindrique de révolution de diamètre supérieur au diamètre externe de la portion du cil qu'elle entoure. Un tel jeu radial garantit une parfaite 15 indépendance mécanique permettant des glissements relatifs longitudinaux de la gaine tubulaire par rapport au cil qu'elle entoure. En outre, avantageusement et selon l'invention, ladite gaine tubulaire est formée d'un matériau synthétique électriquement isolant (diélectrique) présentant une rigidité en flexion inférieure à la rigidité en flexion du cil qu'elle 20 entoure. Plus particulièrement, avantageusement et selon l'invention ladite gaine tubulaire est formée d'un matériau synthétique présentant un module d'élasticité en flexion inférieur au module d'élasticité en flexion du cil qu'elle entoure. De la sorte, l'élasticité éventuelle en flexion de la gaine tubulaire n'interfère sensiblement pas avec celle du cil. 25 En particulier, ladite gaine tubulaire peut être formée de tout matériau synthétique polymérique diélectrique. Pour les applications spatiales, ladite gaine tubulaire est avantageusement formée d'un matériau flexible choisi dans le groupe des polyimides. Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, - la deuxième pièce comporte des nervures d'isolation interposées entre des pistes adjacentes afin de les isoler électriquement les unes des autres, - chaque gaine tubulaire s'étend à partir de son extrémité proximale jusqu'à venir entre deux nervures d'isolation situées d'un côté et de l'autre de la piste électriquement conductrice avec laquelle le cil entouré par cette gaine est en contact électrique. Chaque cil présente en outre une extrémité distale, opposée à son extrémité proximale encastrée sur ladite première pièce, qui s'étend aussi entre des nervures d'isolation. La hauteur de chaque nervure d'isolation par rapport à des pistes adjacentes qu'elle sépare est suffisante pour que le plus court chemin, par contournement de ladite nervure d'isolation, entre des cils au contact des pistes adjacentes qu'elle sépare, ou entre un cil de l'une des pistes et l'autre piste adjacente qu'elle sépare, corresponde à un seuil d'instabilité d'un arc électrique susceptible de se former entre ces cils au contact des pistes adjacentes qu'elle sépare, ou entre ce cil de l'une des pistes et l'autre piste adjacente qu'elle sépare. Dans une variante possible de l'invention, la gaine tubulaire peut s'étendre sur l'intégralité de la longueur d'un cil (jusqu'à son extrémité distale), en étant partiellement dénudée en regard d'une piste de la deuxième pièce de façon à 20 présenter la zone de contact électrique entre le cil et cette piste. En variante, ladite gaine tubulaire peut s'étendre uniquement entre l'extrémité proximale du cil et à distance de ladite zone de contact électrique du cil avec la piste, la gaine tubulaire étant continue (non dénudée) entre son extrémité proximale et son extrémité distale qui est située dans une zone d'espace 25 s'étendant entre des nervures d'isolation, mais à distance de ladite zone de contact électrique qu'elle n'atteint pas, le cil s'étendant longitudinalement au-delà de l'extrémité distale de la gaine tubulaire pour former ladite zone de contact électrique entre le cil et la piste. Dans cette variante notamment, avantageusement et selon l'invention, la longueur de chaque cil à partir de la première pièce est adaptée pour 30 que l'extrémité distale libre du cil soit située dans une zone d'espace entre des nervures d'isolation. Autrement dit, l'extrémité distale libre du cil ne dépasse pas, après ladite zone de contact électrique du cil avec la piste, la zone d'espace situé entre des nervures d'isolation. De la sorte, une nervure d'isolation est interposée entre des portions distales dénudées de deux cils adjacents coopérant respectivement avec deux pistes adjacentes séparées par la nervure d'isolation. 5 Ainsi, des cils adjacents coopérant respectivement avec des pistes adjacentes séparées l'une de l'autre par une nervure d'isolation ne sont à aucun endroit le long de ces cils immédiatement en visibilité directe l'un de l'autre, mais sont au contraire soit protégés chacun par une gaine tubulaire diélectrique, soit séparés par une nervure d'isolation diélectrique. Tout arc électrique entre des cils adjacents ou entre 10 un cil et une piste adjacente est donc évité. Dans un collecteur selon l'invention, chaque cil peut être monobrin, c'est-à-dire formé d'un unique brin (fil) électriquement conducteur ; ou au contraire multibrins, c'est-à-dire formé d'une pluralité de brins (fils) (notamment au moins 6) électriquement conducteurs, adjacents et parallèles les uns aux autres, 15 ou au contraire tressés en un câble formant le cil. Par ailleurs, dans un mode de réalisation avantageux d'un collecteur selon l'invention la longueur de chaque cil à partir de la première pièce est adaptée pour que le cil présente une extrémité distale libre du cil située dans une zone d'espace entre des nervures d'isolation (le cil ne dépassant pas cette zone). En 20 particulier, avantageusement et selon l'invention, les deux pièces sont montées de façon à pouvoir être en mouvement relatif l'une par rapport à l'autre. D'autres modes de réalisation sont possibles. L'invention concerne également un collecteur caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou 25 ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées données à titre uniquement d'exemples non limitatifs et dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en perspective partielle d'un 30 exemple de collecteur selon l'invention, deux modes de réalisation distincts de l'invention étant représentés sur cette même figure, - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale partielle du collecteur de la figure 1 illustrant un cil en coupe longitudinale, - la figure 3 est une section schématique selon la ligne de la figure 2, Un collecteur selon l'invention comprend une première pièce 11 supportant une pluralité de cils 13 électriquement conducteurs, et une deuxième pièce 12 présentant une pluralité de pistes 14 électriquement conductrices. Dans l'exemple représenté figure 1, la deuxième pièce 12 est un rotor globalement cylindrique, et la première pièce 11 est un support monté fixe à l'extérieur du rotor 12 de telle sorte que les cils 13 s'étendent longitudinalement par rapport à la première pièce 11 pour venir tangentiellement au contact des pistes 14 circulaires ménagées en périphérie de la face cylindrique externe de la deuxième pièce 12. L'invention s'applique néanmoins à d'autres modes de réalisation des pièces 11, 12, par exemple des pièces mobiles en translation l'une par rapport à l'autre, avec des pistes droites ou non. Chaque cil 13 présente une extrémité proximale 15 encastrée rigidement dans la première pièce 11 et fixée à cette dernière, par exemple par une brasure 19. Pour ce faire, l'extrémité proximale 15 des cils 13 est passée à travers une lumière 20 traversante de la première pièce 11 de façon à dépasser en saillie 20 d'une face 21, dit face 21 externe, métallique de la première pièce 11 orientée à l'opposé de la deuxième pièce 12. La brasure 19 est réalisée autour de l'extrémité proximale 15 saillante du cil 13 sur ladite face 21 externe. Les dimensions de la lumière 20 sont supérieures au diamètre de l'extrémité proximale 15 du cil 13 de sorte que le cil 13 est arc-bouté en flexion dans la lumière 20. 25 Chaque cil 13 présente en outre une extrémité distale 17 libre et, entre l'extrémité proximale 15 et l'extrémité distale 17, une zone de contact 22 électrique du cil 13 avec une piste 14 de la deuxième pièce 12. La lumière 20 est orientée par rapport à la deuxième pièce 12 de telle sorte que le cil 13 arc-bouté dans la lumière 20 et au contact de la piste 14, est déformé élastiquement en flexion 30 avec une contrainte résiduelle élastique de flexion qui le rappelle élastiquement en flexion contre la piste 14. 2 9 8092 1 8 Par ailleurs, chaque cil 13 peut être monobrin et formé d'un fil unique (mode de réalisation représenté en partie supérieure de la figure 1) en matériau électriquement conducteur choisi pour présenter une rigidité en flexion suffisante ; ou au contraire être multibrins, c'est-à-dire formé d'une pluralité de fils 5 (mode de réalisation représenté en partie inférieure de la figure 1) en matériau électriquement conducteur choisi pour que le cil 13 présente une rigidité en flexion suffisante. Dans l'exemple représenté en partie inférieure de la figure 1, les différents fils constituant un même cil 13 sont parallèles et adjacents les uns aux autres. Rien n'empêche en variante de prévoir un cil 13 formé de fils tressés sous 10 forme d'un câble, dès lors que la rigidité en flexion qui en résulte est également suffisante. Par exemple, chaque cil 13 peut être formé en un matériau électriquement conducteur présentant un module d'élasticité en flexion compris entre 50 GPa et 150 GPa, notamment de l'ordre de 80 GPa. Avantageusement, 15 chaque cil 13 est formé en un matériau électriquement conducteur choisi dans le groupe des alliages des métaux nobles, notamment parmi les alliages d'or, les alliages d'argent et les alliages de cuivre. Les pistes 14 sont, dans l'exemple représenté, des pistes circulaires périphériques, chaque piste 14 s'étendant globalement selon un plan radial de la deuxième pièce 12. La deuxième pièce 12 cylindrique de révolution présente une pluralité de pistes 14 circulaires juxtaposées les unes aux autres selon la direction axiale de cette deuxième pièce 12. Chaque piste 14 est de préférence formée d'une gorge dont la section droite transversale est adaptée pour favoriser le contact électrique entre le cil 13 et la piste 14. Par exemple, cette section droite transversale est en forme de V, ou de trapèze, pour assurer une pluralité de points de contact du cil 13 avec la piste 14 ; ou encore courbe, notamment circulaire, de forme et de courbure (notamment de diamètre) correspondant à la forme et à la courbure (notamment au diamètre) de la section droite transversale du cil pour permettre un contact théoriquement selon une courbe ; ou simplement plate ou autre. 2 9 8092 1 9 Chaque piste 14 électriquement conductrice est avantageusement formée d'une gorge en matériau électriquement conducteur choisi dans le groupe des alliages de cuivre, des alliages de cuivre revêtus d'un dépôt, des alliages d'or (notamment d'or allié de dureté typique comprise entre 100 et 400Hv), 5 et des alliages d'argent. La deuxième pièce 12 comporte des nervures 23 d'isolation interposées entre des pistes 14 adjacentes afin de les isoler électriquement les unes des autres. Ces nervures 23 sont en matériau diélectrique, et s'étendent radialement en saillie par rapport aux pistes 14 sur une hauteur (dans la direction radiale de la 10 deuxième pièce 12) choisie de façon à empêcher la formation d'un arc électrique entre deux pistes 14 adjacentes ainsi séparées par une nervure 23. Plus particulièrement, la hauteur de chaque nervure 23 d'isolation par rapport à des pistes 14 adjacentes qu'elle sépare est adaptée pour que le plus court chemin entre ces pistes 14 adjacentes, par contournement de ladite nervure 23 d'isolation, 15 corresponde à un seuil d'instabilité d'un arc électrique susceptible de se former entre ces pistes 14 adjacentes. De préférence, la hauteur de chaque nervure 23 d'isolation est suffisante pour que le plus court chemin, par contournement de ladite nervure 23 d'isolation, entre des cils 13 au contact des pistes 14 adjacentes qu'elle sépare, ou entre un cil 13 de l'une des pistes 14 et l'autre piste 14 adjacente, corresponde à un 20 seuil d'instabilité d'un arc électrique susceptible de se former entre ces cils 13 ou entre ce cil 13 et l'autre piste 14 adjacente. Ces nervures 23 d'isolation peuvent être réalisées comme décrit par exemple par FR 2928772. Des nervures 23 d'isolation peuvent être prévues entre chaque paire de pistes 14 adjacentes ou, au contraire comme représenté, entre des groupes 25 adjacents (des paires dans l'exemple représenté) de plusieurs pistes 14, les pistes d'un même groupe n'étant pas séparées par des nervures d'isolation. Dans le mode de réalisation représenté, les cils 13 et les pistes 14 sont regroupés par paires, afin d'assurer une redondance des contacts électriques, chaque paire de cils 13 et de pistes 14 étant susceptible d'être placée à un même 30 potentiel électrique, mais les potentiels électriques auxquels les différentes paires de cils 13 et de pistes 14 sont susceptibles d'être placées étant différents. 2 9 8092 1 10 Le cas échéant, les cils 13 sont isolés électriquement des autres cils 13 qui sont susceptibles d'être placés des potentiels électriques différents. Pour ce faire, la première pièce 11 présente des séparations électriquement isolantes (non représentées) entre les portions qui supportent les cils 13 respectivement. De 5 même, la deuxième pièce 12 présente des séparations électriquement isolantes (non représentées) entre les pistes 14 susceptibles d'être placées à des potentiels électriques différents. Chaque cil 13 est entouré, à partir de son extrémité 15 proximale encastrée sur la première pièce 11, d'une gaine 24 tubulaire d'isolation 10 électrique présentant une extrémité 16 proximale encastrée sur la première pièce 11 de sorte que ladite gaine 24 tubulaire est portée par la première pièce 11. Pour ce faire, la première pièce 11 présente sur sa face 25 orientée vers la deuxième pièce 12, un renfoncement 26 périphérique autour de la lumière 20 traversante recevant le cil 13. L'extrémité 16 proximale de la gaine 24 tubulaire vient contre la bordure 15 périphérique de la lumière 20 dans le renfoncement 26. Un scellement 27 en matériau électriquement isolant est placé autour de l'extrémité 16 proximale de la gaine 24 tubulaire, dans le renfoncement 26, afin d'assurer son maintien par rapport à la première pièce 11 et l'isolation électrique de la portion du cil 13 non recouverte par la gaine 24 tubulaire et sortant de la lumière 20 du côté de la face 25 de la 20 première pièce 11 orientée vers la deuxième pièce 12. Le scellement 27 est réalisé par dépôt d'une goutte de composition liquide durcissable diélectrique choisie pour adhérer à la fois à la première pièce 11, à la gaine 24, et au cil 13. De préférence, le matériau constitutif du scellement 27 est aussi choisi de façon que ce dernier soit souple afin d'autoriser 25 de légers déplacements relatifs entre la gaine 24 et la première pièce 11. Par exemple, ce scellement 27 est réalisé en un matériau thermodurcissable, notamment choisi dans le groupe des résines époxy, des résines polyuréthane et des résines élastomères silicones. La gaine 24 tubulaire s'étend à partir de son extrémité 16 30 proximale autour du cil 13 jusqu'à une extrémité 18 distale de cette gaine 24 2 9 809 2 1 11 tubulaire. La gaine 24 tubulaire s'étend autour du cil 13 en laissant dégagée au moins ladite zone 22 de contact électrique du cil 13 avec une piste 14. Dans une variante possible (non représentée) de l'invention, la gaine tubulaire peut s'étendre sur l'intégralité de la longueur d'un cil 13 (jusqu'à son 5 extrémité 17 distale), en étant partiellement dénudée en regard d'une piste 14 de la deuxième pièce 12 de façon à présenter la zone 22 de contact électrique entre le cil 13 et cette piste 14. Dans la variante représentée, de préférence, la gaine 24 tubulaire s'étend uniquement entre son extrémité 16 proximale et son extrémité 18 distale qui est située dans une zone d'espace s'étendant entre des nervures 23 10 d'isolation mais à distance de la deuxième pièce 12 et de ladite zone 22 de contact électrique du cil 13 avec une piste 14. Autrement dit, la gaine 24 tubulaire n'atteint pas la zone 22 de contact électrique du cil 13 avec une piste 14, son extrémité 18 distal restant à distance, du côté de son extrémité 16 proximale, de cette zone 22 de contact électrique. La longueur de la gaine 24 tubulaire est donc inférieure à la 15 distance séparant le renfoncement 26 d'encastrement de son extrémité 16 proximale, et la zone 22 de contact du cil 13 avec une piste 14. La gaine 24 tubulaire est formée d'un matériau synthétique électriquement isolant, flexible non élastique ou présentant une rigidité en flexion inférieure à la rigidité en flexion du cil 13 qu'elle entoure. En particulier, de bons 20 résultats ont été obtenus avec un matériau synthétique formant ladite gaine 24 tubulaire présentant un module d'élasticité en flexion inférieur au module d'élasticité en flexion du matériau constitutif du cil 13 qu'elle entoure. Par exemple, la gaine 24 tubulaire est formée d'un matériau présentant un module d'élasticité en flexion compris entre 500 MPa et 10000 MPa, 25 par exemple de l'ordre de 2500 MPa. Pour les applications spatiales, ladite gaine 24 tubulaire peut être avantageusement formée d'un matériau flexible choisi dans le groupe des polyimides. D'autres matériaux similaires de caractéristiques électriques et mécaniques équivalentes, peuvent être utilisés. 30 La gaine 24 tubulaire et le cil 13 sont, outre leur liaison d'encastrement sur la dite première pièce 11, mécaniquement indépendants de sorte que des glissements longitudinaux relatifs entre la gaine 24 tubulaire et le cil 13 sont possibles, localisés le long du cil 13. Pour ce faire, toutes les dispositions structurelles permettant ces glissements longitudinaux relatifs de la gaine 24 tubulaire par rapport au cil 13 au-delà de leurs extrémités 15, 16 proximales encastrées à la première pièce 11, sont possibles dans le cadre de l'invention. Par exemple, il suffit de choisir une gaine 24 tubulaire en un matériau synthétique à faible coefficient de frottement statique, par exemple en polymère fluorocarboné. Néanmoins, de préférence, comme représenté sur les figures, la gaine 24 tubulaire est un tube qui s'étend autour du cil 13 avec un jeu radial 28 10 réalisant cette indépendance mécanique. La gaine 24 tubulaire est totalement indépendante, sur toute sa longueur, du cil 13 qu'elle entoure, sans être reliée à ce dernier, seules les extrémités 15, 16 proximales étant reliées indirectement par le fait qu'elles sont encastrées sur un support commun constitué de ladite première pièce 11. Le simple fait de prévoir un tel jeu radial 28 présente des conséquences 15 étonnantes et non réellement expliquées, sur la qualité du contact électrique entre le cil 13 et la piste 14, et sa tenue dans le temps. Par exemple, la gaine 24 tubulaire présente un diamètre interne supérieur au diamètre extérieur du cil 13 qu'elle entoure. Par exemple, chaque cil 13 peut présenter un diamètre extérieur compris entre 0,1 mm et 1 mm, 20 notamment de l'ordre de 0,3 mm. Et chaque gaine 24 tubulaire peut présenter un diamètre intérieur compris entre 0,15 mm et 3 mm, notamment de l'ordre de 0,5 MM. Exemple : On réalise des essais comparatifs entre un dispositif conforme 25 à l'invention et un dispositif conforme à l'état de la technique. On utilise pour cela : - un porte-balais équipé de 21 cils de diamètre extérieur compris entre 0,2 mm et 0,4 mm gainés selon l'invention, par des gaines formées de microtubes de polyimide, 30 - un porte balais équipé de 21 cils de diamètre extérieur compris entre 0,2 mm et 0,4 mm et revêtus par un vernis époxy adhérent sur les cils, - un rotor comprenant 42 pistes. Méthodologie : Chaque dispositif est analysé et soumis à différents tests thermiques, mécaniques et électriques. Le gainage ou revêtement des cils est inspecté sous microscope (grossissement x15). La qualité (présence de fissures, homogénéité...) du gainage est observée. Les cils sont montés de façon à obtenir une précharge nominale de rappel élastique en flexion de chaque cil sur la piste calibré entre 4g et 7g. Cette précharge est mesurée au peson après chaque essai. Chaque dispositif est soumis à des cycles thermiques suivant la norme MIL 810F méthodes 501.4 & 502.4 procédure I. Pendant les essais de cycles thermiques, les cils seront alimentés par un courant nominal de 0,75 A par cil. Chaque dispositif est soumis à sept cycles thermiques de -40°C à +85°C avec un temps de cycle de 24 heures. Après les sept cycles thermiques, chaque dispositif est analysé au microscope et par mesure de la précharge comme mentionné ci-dessus. Chaque dispositif est également soumis à des chocs thermiques suivant la norme MIL 810F méthode 503.4 procédure I. Les éprouvettes sont placées successivement dans deux chambres thermiques, l'une à +125°C, l'autre à -55°C, pendant 1 heure chacune avec un temps de transfert inférieur à lmin. Ce cycle est répété 5 fois. Après les chocs thermiques, chaque dispositif est analysé au microscope et par mesure de la précharge comme mentionné ci-dessus. Chaque dispositif est soumis à des conditions de vibrations définies dans les tableaux suivants : direction/plan d'appui fréquence (Hz) niveau taux de balayage Parallèle 5-+19 ±6,9 mm 2 octaves/mn 19-->80 ± 10 g 2 9 809 2 1 14 80-->100 ± 6 g Orthogonale 5-->19 ±10,3 mm 2 octaves/mn 19--->80 ± 15 g 80-->100 ± 8 g vibrations sinus direction/plan fréquence (Hz) niveau (g2/Hz) pente niveau global (g) d'appui (dB/octave) Parallèle 20-->100 0,006-+0,15 6 14,7 gRMS 100-0000 0,15 0 1000-42000 0,15-+0,038 -6 Orthogonale 20--->100 0,01->0,26 6 19,3 gRMS 100-41000 0,26 0 1000-->2000 0,26-+0,065 -6 vibrations aléatoires - ,_ Chaque dispositif est analysé au microscope et par m la précharge comme mentionné ci-dessus. À la fin de ces tests, chaque dispositif est démonté de manière 5 à observer sous fort grossissement d'éventuelles traces de ruptures, fissures, serrages,... au niveau de l'interface cil/gainage. Résultats : L'aspect initial du dispositif selon l'invention est propre et homogène. Aucune fissure n'est apparente sur les gaines tubulaires. 10 L'aspect du revêtement selon l'état de la technique par vernis est moins homogène, l'épaisseur de vernis autour du cil n'est pas constante. On n'observe pas de fissure dans le vernis mais l'on peut observer quelques défauts (boursouflures, creux, bulles d'air...). Le revêtement par vernis est moins flexible au toucher que le gainage par gaine tubulaire conforme à l'invention. 15 On peut constater que les cils revêtus par vernis selon l'état de la technique ont tous subi un relâchement de précharge, mais que les cils gainés par gaine tubulaire selon l'invention se comportent pratiquement comme des cils non gainés. Un test supplémentaire sur des cils non gainés a été mené pour essayer de quantifier la perte de précharge liée au relâchement des contraintes sur des cils de diamètre 0,25 mm non gainés. La perte de précharge liée aux cycles thermiques étant relativement faible (5% en moyenne), la perte de précharge n'est donc pas uniquement liée à un relâchement de contraintes. La différence des coefficients de dilatation induit des contraintes lors des cycles thermiques provoquant une perte de précharge de l'ensemble balai/vernis qui se comporte alors comme un bilame. Note : le coefficient de dilatation des cils est de l'ordre de 1.10-6 m/m/°C ; le coefficient de dilatation du vernis est de l'ordre de 54.10-6 m/m/°C (et de l'ordre de 206.10-6 m/m/°C si T>90°C). Le cil étant rigidifié sur une partie de sa longueur libre par le gainage, la déformée de l'ensemble cil/gainage est différente de celle d'un cil non gainé. Les dispositifs testés ont été réglés avec des paramètres de précharge de 5 grammes typiquement (cils de diamètre 0,25 mm non gainés). L'aspect des gaines tubulaires et du vernis n'a pas changé durant les cycles thermiques. Les cils revêtus par vernis sont légèrement plus cambrés que dans leur état initial. L'aspect des gaines tubulaires et du vernis n'a pas changé durant les vibrations. Aucun cil n'a sauté de sa gorge pendant les vibrations. Toutefois le vernis d'un cil présente une fissure. Ces différents tests ont mis en évidence l'évolution de la précharge des cils en fonction du type d'isolant retenu. Les cils isolés par vernis sont beaucoup plus affectés que les cils gainés par gaine tubulaire selon l'invention. Une explication possible de ce 30 résultat surprenant pourrait être que l'ensemble cil/vernis agit comme un bilame engendrant une déformation sous cycles thermiques. Une gaine tubulaire rigidifie 2 98092 1 16 l'ensemble cil/gaine tubulaire, mais laisse une certaine mobilité au cil. La déformée sous contraintes d'un ensemble cil/gaine tubulaire n'est pas strictement la même que celle d'un cil non gainé. Des cycles thermiques comme définis précédemment ont été 5 réitérés avec un ensemble de cils gainés selon l'invention, et un ensemble de cils non gainés à titre de référence comparative. De plus l'enceinte thermique a été régulée par le biais de thermocouples positionnés sur le rotor de manière à prendre en compte l'auto-échauffement des cils. La température de l'enceinte a oscillé entre -55°C et + 85 °C, 10 ce qui correspondait à -35°C et à + 100 °C au niveau du rotor. Aucune variation de précharge significative n'a été relevée à la fin de cet essai sur les cils gainés selon l'invention. L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation par rapport aux modes de réalisation préférentiels représentés sur les 15 figures. Elle est applicable en outre à tout collecteur électrique, rotatif ou non, pour la transmission de puissance électrique et/ou pour la transmission de signaux électriques. Le nombre, la forme et les dimensions des cils et des pistes peuvent varier. En particulier la section droite transversale des cils et/ou des gaines tubulaires peut non seulement être circulaire, mais également polygonale 20 (rectangulaire, carré,...) ou ovoïde ou autre. La section droite transversale des pistes est alors adaptée en conséquence
L'invention concerne un collecteur électrique comprenant une première pièce (11) supportant une pluralité de cils (13) électriquement conducteurs, et une deuxième pièce (12) portant une pluralité de pistes (14) électriquement conductrices, chaque cil (13) comprenant une extrémité (15) proximale, encastrée sur la première pièce (11), à partir de laquelle il s'étend longitudinalement en étant élastiquement rappelé en flexion contre l'une des pistes (14) en présentant une zone (22) de contact électrique sur cette piste, caractérisé en ce que chaque cil (13) est entouré à partir de son extrémité (15) proximale d'une gaine (24) tubulaire d'isolation électrique portée par la première pièce (11), et s'étendant autour du cil (13) en laissant dégagée au moins ladite zone (22) de contact électrique, ladite gaine (24) tubulaire et le cil (13) étant mécaniquement indépendants de sorte que des glissements longitudinaux relatifs entre la gaine (24) tubulaire et le cil (13) sont possibles.
1/ - Collecteur électrique comprenant une première pièce (11) supportant une pluralité de cils (13) électriquement conducteurs, et une deuxième pièce (12) portant une pluralité de pistes (14) électriquement conductrices, chaque cil (13) comprenant une portion, dite extrémité (15) proximale, encastrée sur la première pièce (11), à partir de laquelle il s'étend longitudinalement en étant élastiquement rappelé en flexion contre l'une des pistes (14) électriquement conductrices portées sur la deuxième pièce (12), en présentant une zone (22) de contact électrique sur cette piste (14), caractérisé en ce que : - chaque cil (13) est entouré, à partir de son extrémité (15) proximale encastrée sur la première pièce (11), d'une gaine (24) tubulaire d'isolation électrique présentant une extrémité (16) proximale encastrée sur la première pièce (11) de sorte que ladite gaine (24) tubulaire est portée par la première pièce (11), - ladite gaine (24) tubulaire s'étend autour du cil (13) en laissant dégagée au moins ladite zone (22) de contact électrique, - ladite gaine (24) tubulaire et le cil (13) sont, outre leur liaison d'encastrement sur la dite première pièce (11), mécaniquement indépendants de sorte que des glissements longitudinaux relatifs entre la gaine (24) tubulaire et le cil (13) sont possibles. 2/ - Collecteur selon la 1, caractérisé en ce que ladite gaine (24) tubulaire s'étend autour du cil (13) avec un jeu radial (28). 3/ - Collecteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite gaine (24) tubulaire est formée d'un matériau synthétique électriquement isolant présentant une rigidité en flexion inférieure à la rigidité en flexion du cil (13) qu'elle entoure. 4/ - Collecteur selon la 3, caractérisé en ce que ladite gaine (24) tubulaire est formée d'un matériau synthétique présentant un module d'élasticité en flexion inférieur au module d'élasticité en flexion du cil (13) qu'elle entoure.5/ - Collecteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque cil (13) est formé d'un unique brin électriquement conducteur. 6/ - Collecteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque cil (13) est formé d'une pluralité de brins électriquement conducteurs. 7/ - Collecteur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que : -la deuxième pièce (12) comporte des nervures (23) d'isolation interposées entre des pistes (14) adjacentes afin de les isoler électriquement les unes des autres, - chaque gaine (24) tubulaire s'étend à partir de son extrémité (16) proximale jusqu'à venir entre deux nervures (23) d'isolation situées d'un côté et de l'autre de la piste (14) électriquement conductrice avec laquelle le cil (13) entouré par cette gaine (24) est en contact électrique. 8/ - Collecteur selon la 7, caractérisé en ce que la longueur de chaque cil (13) à partir de la première pièce (11) est adaptée pour que le cil (13) présente une extrémité (17) distale libre située dans une zone d'espace entre des nervures (23) d'isolation. 9/ - Collecteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les deux pièces (11, 12) sont montées de façon à pouvoir être en mouvement relatif l'une par rapport à l'autre. 10/ - Collecteur selon la 9, caractérisé en ce que les deux pièces (11, 12) sont montées rotatives l'une par rapport à l'autre.
H
H01
H01R
H01R 39,H01R 4
H01R 39/04,H01R 4/28,H01R 4/70,H01R 39/24
FR2988237
A1
ENSEMBLE DE FLASQUES DE ROTOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE MUNIS DE PIONS DE CENTRAGE ET D'EVACUATION DE LA CHALEUR FAVORISANT LE REFROIDISSEMENT DU ROTOR ET ROTOR DE MACHINE TOURNANTE ASSOCIE
20,130,920
[1] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [2] L'invention concerne un ensemble de flasques de rotor de machine électrique tournante munis de pions de centrage et d'évacuation de la chaleur favorisant le refroidissement du rotor ainsi qu'un rotor de machine tournante associé. [3] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des machines électriques tournantes telles que les alternateurs, les alterno-démarreurs et les ralentisseurs électromagnétiques. [4] ETAT DE LA TECHNIQUE [05] Le document WO 2007/003835 présente un rotor à pôles saillants pour une machine électrique tournante notamment un alternateur ou un alterno-démarreur pour véhicule automobile. [6] On rappelle qu'un alterno-démarreur est une machine électrique tournante apte à travailler de manière réversible, d'une part, comme générateur électrique en fonction alternateur et, d'autre part, comme moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule automobile. [7] Cette machine comporte essentiellement un carter et, à l'intérieur de celui-ci, un rotor solidaire en rotation d'un arbre central de rotor et un stator annulaire qui entoure le rotor de manière coaxiale à l'arbre. [8] Le stator comporte un corps en forme d'un paquet de tôles doté d'encoches, par exemple du type semi-fermé, pour le montage d'un bobinage de stator comportant plusieurs enroulements. Ce bobinage de stator comporte par exemple un jeu d'enroulements triphasé en étoile ou en triangle, dont les sorties sont reliées à un pont redresseur comportant des éléments redresseurs. [9] D'une manière générale, l'alternateur est du type polyphasé et le ou les ponts redresseurs permettent notamment de redresser le courant alternatif produit dans les enroulements du stator en un courant continu notamment pour charger la batterie du véhicule automobile et alimenter les charges et les consommateurs électriques du réseau de bord du véhicule automobile. [10] Le carter est en au moins deux parties, à savoir un palier avant et un palier arrière. Les paliers sont de forme creuse et portent chacun centralement un roulement à billes respectivement pour le montage à rotation de l'arbre du rotor. [11] Le carter comporte une partie intermédiaire portant intérieurement le corps du stator. Cette partie intermédiaire est intercalée axialement entre les paliers dotés chacun d'une pluralité d'ouvertures pour ventilation interne de la machine grâce à au moins un ventilateur solidaire d'une des extrémités axiale du rotor. Ce ventilateur comporte des pales solidaires d'un flasque de manière décrite ci-dessous. [12] L'arbre du rotor porte à son extrémité avant une poulie qui est agencée à l'extérieur du carter. La poulie appartient à un dispositif de transmission de mouvements par l'intermédiaire d'au moins une courroie entre l'alternateur et le moteur thermique du véhicule automobile. [13] Un paquet de tôles est monté coaxialement sur l'arbre de rotor dans le carter, à l'intérieur du stator. Ce paquet de tôles est formé d'un empilement axial de tôles qui s'étendent dans un plan radial perpendiculaire à l'axe de l'arbre de rotor. Ce paquet de tôles comporte ici, une âme centrale cylindrique et une répartition circonférentielle de bras saillants radialement à partir de l'âme. [14] Dans un plan radial, les tôles du paquet de tôles ont toutes un contour identique. Le contour des tôles est découpé de forme globalement circulaire et comportant des pôles saillants, qui sont répartis régulièrement selon une direction radiale et saillants de l'arbre vers la périphérie externe. Le paquet de tôles comporte au moins deux pôles. [15] Chaque pôle est constitué d'un bras qui, à partir de l'âme, s'étend radialement vers la périphérie extérieure en direction du stator. L'extrémité libre du pôle se termine par un retour saillant circonférentiellement de part et d'autre du bras. Un entrefer annulaire existe entre l'extrémité libre des pôles et la périphérie intérieure du corps du stator. [16] La fonction du retour saillant de chaque pôle est de retenir dans la direction radiale un bobinage d'excitation électriquement conducteur, qui est enroulé autour du bras radial de chaque pôle, à l'encontre de la force centrifuge subie par le bobinage d'excitation lors de la rotation du rotor. [17] Les bobinages d'excitation de chaque pôle sont reliés électriquement entre eux par des fils de liaison, par exemple en série. Les bobinages d'excitation sont alimentés électriquement par un collecteur, qui comporte des bagues collectrices, qui sont agencées autour d'une extrémité arrière de l'arbre. Ce collecteur est par exemple réalisé par surmoulage de matière électriquement isolante sur des éléments électriquement conducteurs reliant les bagues à un anneau relié électriquement par des liaisons filaires aux extrémités du ou des bobinages d'excitation du rotor. [018] Les bagues collectrices sont alimentées électriquement par l'intermédiaire de balais qui appartiennent à un porte-balais et qui sont disposés de façon à frotter sur les bagues collectrices. Le porte-balais est généralement agencé dans le carter et il est relié électriquement à un régulateur de tension. [019] Le rotor peut comporter en outre des aimants. Les aimants s'étendent axialement au voisinage de la périphérie externe du rotor. Ainsi les aimants sont agencés régulièrement autour de l'arbre en alternance avec les pôles. A cet effet, chaque aimant est positionné entre deux pôles saillants adjacents, les extrémités libres des deux pôles saillants étant munies d'encoches maintenant l'aimant de manière immobile entre les deux pôles. [20] Chaque bobinage d'excitation est enroulé autour du bras d'orientation radiale de chaque pôle de manière que des portions d'extrémités axiales du bobinage d'excitation font saillie axialement par rapport à chaque face radiale d'extrémité axiale externe du paquet de tôles. Ces portions en saillie seront par la suite appelées "chignons". Chaque pôle comporte ainsi un bobinage d'excitation qui comporte lui-même deux chignons opposés. [21] Un premier flasque avant et un deuxième flasque arrière sont montés coaxialement à l'arbre de manière à enserrer axialement le paquet de tôles pour maintenir les tôles empilées en paquet. Chaque flasque a globalement la forme d'un disque s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à l'axe de l'arbre. Chaque flasque comporte un orifice central pour le montage coaxial sur l'arbre. [22] Les flasques sont en matière amagnétique et sont agencés axialement de part et d'autre du paquet de tôles de manière que les faces radiales internes des flasques sont en appui contre les faces radiales d'extrémité axiales externes du paquet de tôles. Chaque flasque comporte quatre trous destinés à permettre le passage de quatre tirants. Les bras du paquet de tôles comportent des trous de manière que les tirants puissent traverser axialement le paquet de tôles depuis le flasque avant jusqu'au flasque arrière. Les flasques sont en matière conductrice de chaleur, par exemple en métal. [23] Le bord périphérique externe des flasques en vis-à-vis du stator comporte des rainures axiales qui sont débouchantes dans les faces radiales interne et externe des flasques. Ces rainures permettent de renouveler l'air qui est compris radialement entre le stator et le rotor. L'un des flasques comporte des orifices de remplissage qui débouchent chacun dans le fond d'un logement associé. Ces orifices de remplissage sont destinés à permettre l'imprégnation du vernis liquide autour du bobinage d'excitation associé audit logement, et plus particulièrement autour des deux chignons du bobinage d'excitation. [24] La face radiale externe de chaque flasque comporte des pales formant un ventilateur. Chaque pale s'étend axialement vers l'extérieur depuis la face radiale externe du flasque associé. Lorsque le rotor tourne, les pales permettent ainsi d'évacuer la chaleur emmagasinée notamment dans les flasques et le rotor par circulation d'air à l'intérieur de la machine par l'intermédiaire des ouvertures que présentent les paliers. [025] Cependant, pour une telle configuration de la machine et en particulier des flasques, la circulation de l'air à l'intérieur du rotor n'est pas optimale ce qui rend difficile le refroidissement d'un rotor muni d'un grand nombre de pôles qui a tendance à s'échauffer rapidement. [26] En effet, le paquet de tôle a des propriétés thermiques anisotropes. En particulier, la conductivité thermique axiale est très faible car chaque tôle du paquet de tôles est séparée des tôles adjacentes de ladite tôle par une couche d'air. En outre, la conductivité des aimants est également très faible. [27] La chaleur contenue à l'intérieur du paquet de tôles est ainsi difficile à évacuer axialement pour une telle configuration de la machine, ce qui provoque un réchauffement des aimants. Le réchauffement des aimants entraîne une perte de l'efficacité desdits aimants. [28] OBJET DE L'INVENTION [29] L'invention a notamment pour but de proposer un rotor muni d'un ensemble de flasques de maintien amélioré favorisant le refroidissement axial du paquet de tôles et des aimants. [30] A cette fin, l'invention concerne un ensemble de flasques de maintien d'un paquet de tôles et de chignons de bobinages agencés axialement de part et d'autre du paquet de tôles d'un rotor de machine électrique tournante pour enserrer axialement le paquet de tôles, chaque flasque de maintien comportant une paroi radiale munie d'une ouverture principale autorisant le passage d'un arbre du rotor, caractérisé en ce que chaque flasque de maintien comporte un rebord annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi radiale et s'étendant axialement en direction du rotor, ce rebord annulaire présentant une face en appui sur la face d'extrémité radiale externe concernée du paquet de tôles, et en ce que l'un au moins des flasques de maintien comporte en outre au moins un pion de centrage et d'évacuation de chaleur positionné de manière à coopérer avec une ouverture axiale ménagée dans le paquet de tôles, ce pion de centrage et d'évacuation de chaleur étant apte à évacuer la chaleur du paquet de tôles vers le flasque. [31] Selon une réalisation, les pions de centrage et d'évacuation de chaleur s'étendent axialement en direction du paquet de tôles. [32] Selon une réalisation, les pions de centrage et d'évacuation de chaleur prennent la forme d'une tige. [033] Selon une réalisation le rebord annulaire du flasque est configuré afin de maintenir en place les chignons malgré la force centrifuge s'exerçant sur lesdits chignons provoquée par la rotation du rotor. [034] Selon une réalisation les deux flasques sont doté d'au moins un pion de centrage et d'évacuation de la chaleur. [035] Selon une réalisation, les pions de centrage et d'évacuation de chaleur viennent de matière avec le ou les flasques. [36] Selon une réalisation, les pions de centrage et d'évacuation de chaleur sont positionnés sur la face radiale du rebord destinée à être plaquée contre le paquet de tôles, de manière à coopérer avec l'ouverture axiale ménagée dans un pôle saillant du paquet de tôles. [37] Selon une réalisation, les pions de centrage et d'évacuation de chaleur sont positionnés sur la paroi radiale entre l'ouverture principale et le rebord annulaire dans une zone destinée à être en regard avec une âme du paquet de tôles, de manière à coopérer avec l'ouverture axiale ménagée dans l'âme du paquet de tôles. [38] Selon une réalisation, chaque flasque comporte au moins deux orifices destinés au passage de tirants d'assemblage pour assembler les flasques autour du paquet de tôles. [39] Selon une réalisation, le nombre de pions de centrage et d'évacuation de chaleur est égal au nombre d'ouvertures axiales moins le nombre d'orifices destinés au passage de tirants d'assemblage. [40] Selon une réalisation, la longueur des pions de centrage et d'évacuation de chaleur est de l'ordre de 3 à 3, 5 cm. [41] Selon une réalisation, les flasques et les pions de centrage et d'évacuation de chaleur sont réalisés en matériau amagnétique et conducteur de chaleur, tel que l'aluminium, du laiton ou un alliage à base de manganèse. [042] Selon une réalisation l'un des flasques est en matériau amagnétique en étant en matière plastique et l'autre flasque est doté d'au moins un pion d'évacuation de la chaleur en étant en matériau amagnétique et conducteur de chaleur, tel que l'aluminium, du laiton ou un alliage à base de manganèse. [043] Selon une réalisation, les flasques comportent au moins un orifice traversant ménagé dans la paroi radiale assurant une circulation de l'air à l'intérieur du rotor entre les deux pôles saillants. [044] L'invention concerne en outre un rotor de machine électrique tournante comportant : - un arbre de rotor destiné à être monté rotatif autour de son axe, - un paquet de tôles monté coaxialement sur l'arbre de rotor, ce paquet de tôles comportant une âme, au moins deux pôles saillants radialement et au moins une ouverture axiale, - un bobinage d'excitation enroulé autour de chaque pôle, de manière que des portions d'extrémité axiale du bobinage, dîtes « chignons » font saillie axialement par rapport à chaque face d'extrémité radiale externe du paquet de tôles, - des flasques de maintien du paquet de tôles et des chignons des bobinages agencés axialement de part et d'autre du paquet de tôles, chaque flasque comportant une paroi radiale munie d'une ouverture principale autorisant le passage de l'arbre, caractérisé en ce que chaque flasque de maintien comporte un rebord annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi radiale et s'étendant axialement en direction du rotor, ce rebord annulaire présentant une face en appui sur la face d'extrémité radiale externe concernée du paquet de tôles et en ce que l'un au moins des flasques de maintien comporte en outre au moins un pion de centrage et d'évacuation de chaleur positionné de manière à coopérer avec une ouverture axiale ménagée dans le paquet de tôles, ce pion de centrage et d'évacuation de chaleur étant apte à évacuer la chaleur du paquet de tôles vers le flasque. [045] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [046] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Elles montrent : [047] Figure 1 : une vue en coupe axiale d'une machine électrique tournante munie d'un rotor selon l'invention ; [48] Figure 2: une vue en perspective éclatée d'un rotor selon l'invention qui n'est pas bobiné ; [49] Figures 3a et 3b : des vues en perspective d'un rotor bobiné selon l'invention sans les flasques ni le résolveur ; [50] Figures 4a et 4b : des vues respectivement du dessus et du dessous d'un rotor selon l'invention sans les flasques ni le résolveur ; [51] Figure 5: une vue en perspective éclatée des flasques et du paquet de tôles bobiné du rotor selon l'invention ; [052] Figures 6a-6b : des vues en perspective d'un rotor bobiné selon l'invention muni de ses flasques de maintien ; [053] Figure 7 : une vue en coupe d'un rotor selon l'invention présentant une variante d'ouverture pour sa fixation sur l'arbre ; [54] Figures 8a-8b : des vues respectivement du dessus et du dessous d'un rotor selon l'invention muni de ses flasques de maintien ; [55] Figure 9 : une vue en coupe longitudinale d'un pion de centrage et d'évacuation de la chaleur positionné à l'intérieur d'un bras du paquet de tôle du rotor selon l'invention. [56] Les éléments identiques, similaires ou analogues conservent la même référence d'une figure à l'autre. [57] DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION [058] L'invention concerne un rotor 30 à pôles saillants pour une machine 10 électrique tournante notamment un alternateur ou un alternodémarreur. Cette machine 10 est de préférence destinée à être mise en oeuvre dans un véhicule automobile. [059] On rappelle qu'un alterno-démarreur est une machine électrique tournante apte à travailler de manière réversible, d'une part, comme générateur électrique en fonction alternateur et, d'autre part, comme moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule automobile. Un tel alterno-démarreur est décrit par exemple dans le document WO-A-01/69762 auquel on se reportera pour plus de précisions. [060] Cette machine comporte essentiellement un carter 11 et, à l'intérieur de celui-ci, un rotor 30 solidaire en rotation d'un arbre 35 central de rotor et un stator 12 annulaire qui entoure le rotor 30 de manière coaxiale à l'arbre 35 d'axe B constituant également l'axe du rotor 30. [061] Le stator 12 comporte un corps en forme d'un paquet de tôles doté d'encoches, par exemple du type semi-fermé, pour le montage d'un bobinage de stator 13 comportant plusieurs enroulements. Ce bobinage de stator 13 comporte par exemple un jeu d'enroulements triphasé en étoile ou en triangle, dont les sorties sont reliées à un pont redresseur (non représenté) comportant des éléments redresseurs comportant des éléments redresseurs tels que des diodes ou des transistors du type MOSFET, notamment lorsque la machine 10 est du type réversible et consiste en un 2 98823 7 10 alterno-démarreur comme décrit par exemple dans le document FR-A2.745.445 (US-A-6.002.219). [62] Les enroulements du bobinage de stator 13 sont obtenus à l'aide d'un fil continu, électriquement conducteur, revêtu d'une couche isolante et 5 monté dans les encoches concernées du corps du stator 12. [63] Selon une variante non représentée, pour un meilleur remplissage des encoches du corps du stator 12, les enroulements 13 sont réalisés à l'aide de conducteurs en forme de barres, tel que des épingles, reliées entre elles par exemple par soudage. 10 [064] Selon une autre variante non représentée, pour réduire le taux d'ondulation et les bruits magnétiques, le bobinage de stator 13 comporte deux jeux d'enroulements triphasés pour former un dispositif d'enroulements composites de stator 12, les enroulements étant décalés de trente degrés électriques comme décrit par exemple dans les documents 15 US-A1-2002/0175589, EP-0.454.039 et FR-A-2.784.248. Dans ce cas il est prévu deux ponts redresseurs et toutes les combinaisons d'enroulements triphasés en étoile et/ou en triangle sont possibles. [65] D'une manière générale, l'alternateur est du type polyphasé et le pont redresseur permet notamment de redresser le courant alternatif produit 20 dans les enroulements du stator 12 en un courant continu notamment pour charger la batterie (non représentée) du véhicule automobile et alimenter les charges et les consommateurs électriques du réseau de bord du véhicule automobile. [66] Comme illustré à la Figure 1, l'arbre 35 du rotor 30 est monté à 25 rotation autour de son axe B d'orientation axiale dans le stator 12 de la machine 10. [67] Le carter 11 est en au moins deux parties, à savoir un palier 14 avant et un palier 15 arrière. Les paliers 14, 15, en aluminium dans ce mode de réalisation, sont de forme creuse et portent chacun centralement un 30 roulement à billes respectivement 16 et 17 pour le montage à rotation de l'arbre 35 du rotor 30. [68] Le carter 11 comporte une partie intermédiaire (non référencée) portant intérieurement le corps du stator. Cette partie intermédiaire est intercalée axialement entre les paliers 14, 15 dotés chacun d'une pluralité d'ouvertures d'entrée et de sortie d'air comme dans le document WO 2007/003835 pour ventilation interne de la machine à l'aide d'un ventilateur du type centrifuge décrit plus en détails ci-après. [69] L'arbre 35 du rotor 30 porte à son extrémité avant une poulie 18 qui est agencée à l'extérieur du carter 11. La poulie 18 appartient à un dispositif de transmission de mouvements par l'intermédiaire d'au moins une courroie (non représentée) entre l'alternateur et le moteur thermique du véhicule automobile. [70] La Figure 2 montre le rotor 30 comportant l'arbre 35, un paquet 36 de tôles monté coaxialement sur l'arbre 35, ce paquet 36 de tôles comportant au moins deux pôles 44 saillants radialement à partir d'une âme 43. Le rotor 30 comporte en outre un bobinage 50 d'excitation (cf. Figures 3a-3b) enroulé autour de chaque pôle 44, de manière que des portions 51 d'extrémité axiale du bobinage 50, dîtes « chignons » font saillie axialement par rapport à chaque face 40, 41 d'extrémité radiale externe du paquet 36 de tôles. Des flasques 55, 56 de maintien du paquet 36 de tôles et des chignons 51 des bobinages 50 sont agencés axialement de part et d'autre du paquet 36 de tôles. [71] Plus précisément, le paquet 36 de tôles est monté coaxialement sur l'arbre 35 de rotor 30 dans le carter 11, à l'intérieur du stator 12. Le paquet 36 de tôles est monté solidaire en rotation de l'arbre 35. A cet effet, le paquet 36 de tôles comporte un orifice 37 axial central qui est emmanché à force sur un tronçon moleté de l'arbre 35. En variante, l'âme 43 du paquet 36 de tôles présente une ouverture 38 munie d'évidements (Non référencés) répartis de manière régulière circonférentiellement autour de l'ouverture 38 pour formation de languettes (Non référencées) destinées à coopérer avec le tronçon moleté de l'arbre 35 (cf. Figure 7). Dans un exemple de réalisation, ces évidements présentent en vue de dessus une forme globalement semi-circulaire. [72] Le paquet 36 de tôles est formé d'un empilement axial de tôles qui s'étendent dans un plan radial perpendiculaire à l'axe B de l'arbre 35. Le paquet 36 de tôles forme le corps du rotor 30 et est en matière ferromagnétique. Ce paquet 36 de tôles comporte ici une âme 43 centrale cylindrique et des pôles 44 saillants radialement à partir de l'âme 43. Ces pôles 44 sont dans un mode de réalisation d'un seul tenant avec l'âme 43. En variante les pôles 44 sont rapportés sur l'âme 43, par exemple par une liaison du type tenons-mortaises comme décrit dans le document FR 2 856 532. Un pôle 44 sur deux ou tous les pôles 44 sont rapportés sur l'âme 43 de manière à faciliter le montage et le démontage des pôles 44. En variante, un retour 45 saillant d'un pôle 44 sur deux ou le retour 45 saillant de tous les pôles 44 est rapporté par rapport à un bras 39 correspondant. [73] Dans la suite de la description, des faces radiales orientées vers le milieu du paquet 36 de tôles seront qualifiées de faces internes tandis que les faces radiales orientées dans un sens opposé seront qualifiées de faces externes. On considère également que le côté arrière du rotor 30 est situé du côté du résolveur 100 tandis que le côté avant est situé du côté opposé. [74] Ainsi, le paquet 36 de tôles est délimité axialement par la première face 40 radiale externe d'extrémité avant et par la deuxième face 41 radiale externe opposée d'extrémité arrière. [75] Dans un plan radial, les tôles du paquet 36 de tôles ont toutes un contour identique. Le contour des tôles est découpé de forme globalement circulaire et comporte les pôles 44 saillants, qui sont répartis régulièrement selon une direction radiale et saillants de l'arbre 35 vers la périphérie externe, comme illustré aux Figures 4a-4b. Le paquet 36 de tôles comporte au moins deux pôles 44 et dans l'exemple représenté aux figures, il comporte douze pôles 44. [76] Chaque pôle 44, comme mieux visible à la Figure 7, est constitué d'un bras 39 et d'un retour 45 saillant. Le bras 39 s'étend radialement depuis l'âme 43 vers la périphérie extérieure en direction du stator 12. L'extrémité libre du pôle 44 se termine par le retour 45 saillant circonférentiellement de part et d'autre du bras 39. Un entrefer annulaire existe entre l'extrémité libre des pôles 44 et la périphérie intérieure du corps du stator 12. [77] La fonction du retour 45 saillant de chaque pôle 44 est de retenir dans la direction radiale un bobinage 50 d'excitation électriquement conducteur, qui est enroulé autour du bras 39 radial de chaque pôle 44 comme cela est décrit ci-dessous, à l'encontre de la force centrifuge subie par le bobinage 50 d'excitation lors de la rotation du rotor 30. [78] Les bobinages 50 d'excitation de chaque pôle 44 sont reliés électriquement entre eux par des fils de liaison, par exemple en série en variante en parallèle. Les fils de liaison et des bobinages 50 pourront être des fils en cuivre recouverts d'émail. Ces bobinages 50 d'excitation sont alimentés électriquement par un collecteur 101, qui comporte des bagues collectrices 102, qui sont agencées autour d'une extrémité arrière de l'arbre 35. Ce collecteur 101 est par exemple réalisé par surmoulage de matière électriquement isolante sur des éléments électriquement conducteurs (non visibles) reliant les bagues 102 à un anneau (non référencé) relié électriquement par des liaisons filaires aux extrémités du ou des bobinages 50 d'excitation du rotor 30. [79] Les bagues collectrices 102 sont alimentées électriquement par l'intermédiaire de balais (non représentés) qui appartiennent à un porte-balais et qui sont disposés de façon à frotter sur les bagues collectrices 102. Le porte-balais est généralement agencé dans le carter 11 et il est relié électriquement à un régulateur de tension (cf. Figure 1). [80] Avantageusement, pour augmentation de la puissance de la machine 10 électrique, le rotor 30 comporte en outre des aimants référencés 105 sur les Figures 4a-4b suivant un nombre égal au nombre de pôles 44 (en l'occurrence douze). Les aimants 105 s'étendent axialement au voisinage de la périphérie externe du rotor 30. Ainsi les aimants 105 sont agencés régulièrement autour de l'arbre 35 en alternance avec les pôles 44. A cet effet, chaque aimant 105 est positionné entre deux pôles 44 saillants adjacents, les extrémités libres des deux pôles 44 saillants étant munies d'encoches maintenant l'aimant 105 de manière immobile entre les deux pôles. Une même encoche peut contenir un seul ou une pluralité d'aimants 105, par exemple deux aimants 105 dont un en terre rare et un en ferrite. [81] Le rotor 30 comporte au moins deux pôles 44 diamétralement opposés. Aux Figures 4a-4b il est prévu une alternance circonférentielle de douze pôles 44 et de douze aimants 105. Le nombre de pôles 44 et le nombre d'aimant 105 sont variables suivant l'application. On peut prévoir un mode de réalisation sans aimants 105. Dans un autre mode de réalisation le nombre d'aimants 105 est inférieur au nombre de pôles 44 comme visible à la Figure 7. Toutes ces dispositions permettent d'augmenter à volonté la puissance de la machine 10. Par simplicité, à titre non limitatif, on supposera dans la suite qu'il est prévu douze pôles 44 diamétralement opposés, douze bobinages 50 et douze aimants 105. Les pôles 44 et les aimants 105 sont répartis ici circonférentiellement de manière régulière. [82] Plus précisément dans les Figures 4a-4b les aimants 105 sont montés entre les retours saillants 45 de deux pôles saillants 44, lesdits retours 45 présentant des encoches sous la forme de rainures à profil en forme de U, comme décrit par exemple dans le document FR 2 784 248. Le montage des aimants 105 dans au moins une rainure pourra donc être réalisé à l'aide d'une lame et interposition d'une colle plus souple que l'aimant 105. En variante les aimants 105 sont montés dans les rainures à l'aide de ressorts. [083] D'une manière générale un faible jeu, appelé entrefer, existe entre la périphérie externe des pôles 44 et la périphérie interne du corps du stator 12. [084] Le rotor 30 comporte en outre un dispositif 80 d'isolation électrique des bobinages 50 par rapport au paquet de tôles 36. Ce dispositif 80 comporte deux éléments 81, 82 électriquement isolants. Le premier élément 81 isolant, dit élément 81 avant, est positionné contre la face 40 radiale externe du paquet 36 de tôles, tandis que le deuxième élément 82 isolant, dit élément 82 arrière, est positionné contre la face 41 radiale externe du paquet 36 de tôles. Ces éléments 81, 82 isolants assurent l'isolation électrique des chignons 51 des bobinages 50. Le dispositif 80 d'isolation de bobinages comporte en outre des isolants 83 d'encoche assurant l'isolation électrique des parties axiales des bobinages 50. [085] Plus précisément, chaque élément 81, 82 isolant comporte une paroi 85 radiale centrale munie d'une ouverture 86 principale autorisant le passage de l'arbre 35. Chaque élément 81, 82 comporte des bras 88 s'étendant radialement à partir du bord externe de la paroi 85 radiale vers l'extérieur de chaque élément 81, 82. Chacun de ces bras 88 comporte à son extrémité libre une casquette 89 s'étendant circonférentiellement de part et d'autre du bras 88. La casquette 89 s'étend également axialement en direction opposée au paquet de tôles 36 et ce à la périphérie interne des retours 45. [086] Les bras 88 des éléments 81, 82 isolants présentent de préférence, sur leur face externe, des rainures assurant un maintien radial des spires des bobinages 50. Les rainures des bras 88 de l'élément 81 isolant avant sont inclinées afin de faciliter le changement de rang lors de l'opération de bobinage consistant à enrouler un fil conducteur autour des différents pôles pour obtenir les bobinages 50. [87] Des pions 95 de guidage sont positionnés sur une face externe de la paroi 85 radiale de l'élément 82. Ces pions 95 qui présentent des faces latérales sur lesquelles les fils prennent appui permettent ainsi de guider les fils lors de l'opération de bobinage des pôles 44. Ces pions 95 permettent également de maintenir en position les fils des bobinages 50 dans une position fixe une fois l'opération de bobinage terminée. Ces pions 95 de guidage sont répartis sur la face externe de la paroi 85 radiale de manière adaptée à la configuration de bobinage souhaitée. [88] Chaque paroi 85 radiale comporte en outre deux parties 91 évidées destinées à recevoir des secteurs internes 79 d'un des flasques 55, 56 de maintien. Pour l'élément 82 isolant arrière, les parties 91 évidées sont diamétralement opposées. Bien entendu, le nombre et la forme des parties 91 évidées, en particulier l'angle d'ouverture et l'écart annulaire entre deux parties 91 évidées, pourront être adaptés en fonction du nombre et de la forme des secteurs 79 correspondants. Pour l'élément 81 isolant avant, les parties 91 évidées et l'ouverture 86 principale sont reliées entre elles, les parois internes délimitant l'orifice étant destinées à prendre appui localement sur la circonférence externe de l'arbre 35. [89] L'élément isolant 82 arrière comporte un rebord 96 annulaire délimitant l'ouverture 86 principale. Ce rebord 96 annulaire s'étend axialement depuis la face externe de l'élément 82 isolant vers l'extérieur du rotor 30. Lorsque le rotor 30 est monté, le rebord 96 est situé entre le colleteur 101 et un épaulement de l'arbre 35 du rotor 30. [90] Les éléments 81, 82 isolants comportent chacun deux dispositifs 98 d'encliquetage (de clipsage) destinés à coopérer par encliquetage (clipsage) avec des ouvertures correspondantes ménagées sur chaque face d'extrémité radiale de l'âme du paquet 36 de tôles (cf. Figures 6a-6b, 8a-8b). [091] Les isolants 83 d'encoche prennent la forme d'une membrane fine, réalisée dans un matériau électriquement isolant et conducteur de chaleur, par exemple un matériau aramide de type dit Nomex (marque déposée), cette membrane fine étant pliée de manière que chaque isolant 83 d'encoche est plaqué contre les parois internes axiales du paquet 36 de tôles entre deux pôles 44 adjacents. A cet effet, l'isolant 83 d'encoche présente cinq parties 110-114, chaque partie 110-114 étant pliée par rapport à une partie adjacente suivant un segment de pliage sensiblement parallèle à l'axe B du rotor 30. Une première partie 110, située vers le centre du rotor 30, est plaquée contre une partie de la circonférence externe de l'âme située entre deux pôles 44 adjacents. Deux parties 111, 112 en regard une de l'autre sont plaquées contre deux faces tournées l'une vers l'autre des bras 39 des pôles 44. Deux parties 113, 114 sont plaquées contre deux portions de deux retours 45 saillants adjacents. Le nombre d'isolants 83 d'encoche dépend du nombre de pôles 44, auquel il est égal. Ici, le nombre d'isolants 83 d'encoche est de douze. [092] Chaque bobinage 50 d'excitation comporte des spires enroulées autour du bras 39 d'orientation radiale de chaque pôle 44 recouvert d'isolants 83 d'encoche et des deux bras 88 des éléments 81, 82 isolants situés chacun à une extrémité de ce pôle 44, de manière que les chignons 51 du bobinage 50 d'excitation font saillie axialement par rapport à chaque face 40, 41 d'extrémité radiale externe du paquet 36 de tôles, comme représenté aux Figures 3a-3b. Plus particulièrement, la face radiale externe de chaque chignon 51 est décalée axialement vers l'extérieur par rapport à la face 40, 41 radiale externe associée du paquet 36 de tôles. Chaque pôle 44 comporte ainsi un bobinage 50 d'excitation qui comporte lui-même deux chignons 51 opposés. Comme mieux visibles dans les figures 4a, 4b un espace 150, sous la forme d'une fente, existe entre deux bobinages consécutifs 50 5 enroulés chacun autour de deux bras 39 appartenant à deux pôles 44 consécutifs. Un passage d'air axial existe ainsi entre deux pôles 44 et deux bobinages 50 consécutifs. Ces passages s'étendent axialement d'une face radiale 40 à l'autre 41 et sont délimités d'une part, radialement par l'âme 43 et par les rebords 45 et d'autre part, latéralement par deux bobinages 50 10 consécutifs. [093] Un premier flasque 55 de maintien du paquet de tôle 36, dit flasque avant 55, et un deuxième flasque 56 de maintien du paquet de tôles 36, dit flasque arrière 56, sont montés coaxialement à l'arbre de manière à enserrer axialement le paquet de tôles 36 pour maintenir les tôles empilées 15 en paquet et pour maintenir les isolants 81, 82 de manière décrite ci-après. Chaque flasque a globalement la forme d'un disque s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à l'axe de l'arbre. Chaque flasque comporte un orifice central pour le montage coaxial sur l'arbre. Les flasques sont en matériau amagnétique. Dans ce mode de réalisation les flasques 55, 56 sont 20 métalliques pour mieux évacuer la chaleur. Ils pourront être en Aluminium, en laiton ou à base de manganèse. Les flasques 55, 56 sont de forme creuse et présentent à leur périphérie externe un rebord annulaire 75 interrompu localement par des lamages 68 de passage de tirants 62 en matériau amagnétique décrit ci-après. 25 [094] Suivant ce bobinage, chaque chignon 51 est en appui contre la face de la casquette 89 tournée vers le chignon 51. La casquette 89 est maintenue immobile par rapport au pôle 44 grâce au bras 88 associé plaqué entre une face radiale du pôle 44 et les fils des bobinages. La casquette 89 en combinaison avec le rebord 75 du flasque permet ainsi de retenir les 30 chignons 51 malgré la force centrifuge provoquée par la rotation du rotor 30 s'exerçant sur lesdits chignons 51. [095] Chaque flasque 55, 56 comporte une paroi 59 radiale s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à l'axe B de l'arbre 35. Cette paroi 59 radiale est munie d'une ouverture 60 principale autorisant le passage de l'arbre 35. Le flasque 56 arrière comporte deux évidements 61 diamétralement opposés débouchant vers l'ouverture 60. Ces évidements 61 de forme sensiblement carrée vue du dessus permettent le passage chacun d'une patte (Dont l'une est référencée en 198 à la Figure 4a) du collecteur 101 du type de celui décrit dans le document FR 2 710 197 auquel on se reportera. Dans cette Figure 4a les pattes 198 ne sont pas encore rabattues pour serrer les extrémités des fils des bobinages 50. On notera que quatre des pions 95 internes d'extrémités sont décalés radialement par rapport aux autres pions 95 pour un montage en parallèles des bobinages 50. Plus précisément deux pions internes d'extrémité 95 sont disposés de part et d'autre de chaque patte 198. Dans cette Figure 4a on a coupé pour plus de clarté les extrémités des fils de liaison entre les bobinages 50. Ces extrémités sont enroulés autour des pions internes 95 et destinées à être fixés par sertissage dans les pattes 198. Les pions 95 ont une section de forme rectangulaire à coins chanfreinés pour ne pas blesser les portions de fils de liaison entre deux bobinages 50 consécutifs. Comme visible dans cette Figure 4a les autres pions 95 sont implantés globalement sur la même circonférence et les extrémités de chaque bobinage 50 sont en contact avec les bords latéraux concernés de deux pions 95 consécutifs pour une liaison en continu des bobinages 50. Les bords longitudinaux inférieurs des pions 95 de guidage retiennent radialement le fil de liaison entre deux bobinages 50 consécutifs. Le montage a ainsi une bonne tenue malgré l'action de la force centrifuge. Bien entendu lorsque les bobinages 50 sont montés en série deux pions inférieurs 95 suffisent. [96] On appréciera que la solution précitée à pions 95 assure la continuité entre les différents bobinages 50, qui sont tous au même potentiel. Les bobinages 50 peuvent être réalisées à l'aide d'une aiguille centralement creuse pour passage du fil et qui se déplace circonférentiellement, axialement et radialement. Cette aiguille bascule pour passer d'un pion 95 à un autre. Bien entendu en variante on peut supprimer les pions 95 internes et fixer directement les extrémités des fils sur les pattes 198. [97] La paroi 59 radiale de chaque flasque 55, 56 présente un rebord 75 annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi 59 radiale et s'étendant axialement en direction du centre du rotor 30. Ce rebord 75 annulaire présente une face en appui sur les faces d'extrémité radiale externe des pôles 44 constituées par les retours 45 et donc sur la face d'extrémité radiale 40, 41 concernée du paquet de tôles 36, de sorte que les casquettes 89 des éléments 81, 82 isolants sont prises en sandwich radialement entre une face annulaire interne du rebord 75 et les chignons 51. Une telle configuration permet aux flasques 55, 56 de participer avec les casquettes 89 au maintien radial des chignons 51 malgré la force centrifuge provoquée par la rotation du rotor 30. Dans une variante, il serait également possible de faire appel uniquement au rebord 75 annulaire des flasques 55, 56 pour maintenir radialement les chignons 51 en position. Dans ce cas les éléments 51, 52 isolants sont donc dépourvus de casquettes 89. [98] La face externe de la paroi 59 de chaque flasque 55, 56 comporte d'un seul tenant des pales 70 formant un ventilateur. Chaque pale 70 s'étend axialement vers l'extérieur du rotor 30 depuis la face radiale externe du flasque 55, 56 associé. Avantageusement pour une meilleure évacuation de la chaleur, les pales 70 sont réalisées venues de matière avec le flasque 55, 56 associé avantageusement en Aluminium pour obtention par moulage des pales 70 et une bonne évacuation de la chaleur. De préférence, les pales 70 sont agencées à la périphérie externe de la face radiale externe du flasque 55, 56 de façon dissymétrique par rapport à l'axe B de l'arbre 35 de manière à produire des turbulences dans l'air environnant lorsque le rotor 30 tourne. [99] En variante, les pales 70 appartiennent à un ventilateur séparé du flasque 55, 56. L'utilisation de flasques 55, 56 et de ventilateurs séparés permet d'adapter facilement les ventilateurs en fonction de la puissance de la machine 10 ciblée. Le flasque 55, 56 et le ventilateur sont alors fixés entre eux au moyen d'un dispositif de fixation formé par exemple par des éléments de fixation associés aux flasques 55, 56 coopérant avec des orifices du ventilateur. Cette fixation pourra être réalisée à l'aide de vis comme à la Figure 16 du document US 6 784 586, en variante par rivetage ou soudage par points. [0100] Chaque flasque 55, 56 comporte par ailleurs une première série d'orifices 72 situés autour de l'ouverture 60 principale, ces orifices 72 présentant un angle d'ouverture au moins égal à l'angle entre deux pôles 44 saillants successifs. Ici, cette première série d'orifices 72 comporte quatre orifices 72 présentant le même angle d'ouverture. Dans ce mode de réalisation chaque orifice 72 est en regard de deux espaces 150. Bien entendu, cela dépend des applications. Les quatre orifices 72 du flasque 55 avant sont agencés de manière régulière autour de l'ouverture 60 principale. On notera que les orifices 72 n'ont pas la même taille d'un flasque 55 à l'autre pour créer une dissymétrie favorable pour l'écoulement axial de l'air entre les bobinages 50. [0101] Chaque flasque 55, 56 comporte en outre une deuxième série d'orifices 73, chaque orifice 73 de la deuxième série étant positionné entre deux pales 70 successives. Ces orifices 73 sont en regard d'au moins une partie d'un espace 150 et sont implantés au voisinage des rebords 45 à la périphérie interne de ceux-ci pour un passage axial de l'air entre les faces 40, 41. Il est possible de ménager de tels orifices 73 dans toutes les zones séparant deux pales 70 successives ou uniquement dans certaines de ces zones en fonction du circuit de ventilation souhaité. Ces orifices 73 présentent un angle d'ouverture plus petit que l'angle d'ouverture des orifices 72 de la première série d'orifices 72. Ici, les deuxièmes séries d'orifices 73 comportent quatorze orifices 73 de taille inégale. En variante il est prévu des lamages supplémentaires à l'image des lamages 68 décrits ci après. Ces lamages affectent radialement la périphérie externe de la paroi radiale 59 et axialement une partie du rebord 75. Ces lamages pourront être implantés au niveau des espaces libres entre deux retours 45. Bien entendu on peut supprimer des orifices 73 et remplacer ceux-ci par des lamages. Tout dépend des applications. La deuxième série d'orifices 73 pourra ne pas avoir la même taille d'un flasque à l'autre. [0102] On notera, comme visible dans les Figures 4a et 4b, que la largeur des chignons 51 et des bobinages 50 est décroissante par couche en allant radialement de la périphérie externe à la périphérie interne du chignon 51. Il en résulte la présence d'un espace 150 globalement de largeur constante définissant un passage axial traversant (non référencé) entre deux bobinages 50 successifs. Les orifices 72 sont en vis-à-vis d'au moins la périphérie interne d'un passage entre deux bobinages successifs comme visible dans les Figures 8a et 8b. Les orifices 72 du flasque 56 sont plus larges circonférentiellement et radialement que ceux du flasque 55. Les orifices 73 sont implantés radialement à l'extérieur des orifices 72, c'est-à-dire sur une circonférence moyenne supérieure à celle des premiers orifices 72, et ce, d'une part, au voisinage de la périphérie externe d'au moins un espace 150 et d'autre part, dans les zones libres entre deux pales 70 agencée de manière dissymétrique pour réduire les bruits. Il est réalisé ainsi une dissymétrie entre les deux flasques 55, 56 permettant une circulation axiale de l'air non perturbée par la présence éventuelle des aimants 105 implantés à la périphérie externe du paquet de tôles 36 entre deux retours 45 implantés à l'extérieur des fentes. [0103] Lorsque le rotor 30 tourne, les pales 70 et les deux séries d'orifices 72, 73 ainsi que les lamages permettent ainsi d'évacuer la chaleur emmagasinée notamment par circulation d'air à l'intérieur de la machine 10. Suivant le circuit de ventilation, l'air issu de l'extérieur du rotor 30 va pénétrer à l'intérieur du rotor 30 par les orifices 72, 73 d'un flasque 55, 56 pour s'écouler ensuite le long du rotor 30 à l'intérieur des espaces 150 entre deux pôles 44 successifs pour ensuite ressortir du côté opposé via les orifices 72, 73 du flasque 55, 56 opposé. Les flasques 55, 56 constituent ainsi des ventilateurs internes. Le nombre d'orifices 72, 73, et de lamages leurs dimensions, le nombre de pales 70, ainsi que leur agencement, pourront être adaptés en fonction du circuit de ventilation souhaité tout en conservant la résistance mécanique des flasques 55, 56. Le sens axial de la circulation de l'air à travers les espaces 150 dépend de la dépression existant entre les faces 40, 41 sachant que dans un mode de réalisation l'un des chignons 51 peut être plus long axialement que l'autre et que les pales 70 peuvent avoir une taille différente d'un flasque à l'autre. [0104] La paroi 59 radiale de chaque flasque 55, 56 présente en outre sur sa face interne tournée vers le paquet 36 de tôles deux secteurs internes 79 s'étendant axialement vers le paquet 36 de tôles. Chaque secteur 79 est inséré dans une partie 91 évidée d'une paroi 85 radiale d'un élément 81, 82 isolant. Dans un exemple ces secteurs 79 sont constitués par deux portions diamétralement opposées d'un même anneau. Les secteurs 79 constituent des butées axiales pour l'âme du paquet de tôles 36. [0105] Chaque flasque 55, 56 comporte au moins un pion 77 de centrage et d'évacuation de chaleur destiné à coopérer avec une ouverture 66 axiale ménagée dans le paquet 36 de tôles. Ce pion 77 d'évacuation de la chaleur est rallongé pour pénétrer de manière plus profonde dans le paquet de tôle afin d'évacuer les calories. [0106] Les ouvertures 66 sont ici de forme cylindrique et comme le montre la Figure 9, chaque pion 77 prend la forme d'une tige cylindrique s'étendant axialement en direction du paquet 36 de tôles. La longueur de la tige des pions 77 est de l'ordre de 3 à 3, 5 cm sachant que la longueur axiale du paquet de tôles 36 est, dans ce mode de réalisation égal à 70 mm et son diamètre externe de 110 mm. La longueur des pions est donc égale environ à la moitié de la longueur du paquet de tôles 36 Bien entendu tout dépend des applications. Les pions 77 en forme de tige sont emmanchés dans les ouvertures 66. Avantageusement l'emmanchement des pions 77 dans les ouvertures est réalisé à serrage pour un meilleur contact avec le paquet de tôles et une meilleur évacuation de la chaleur. Les pions participent à l'assemblage des flasques avec le paquet de tôles 36. [0107] Dans un premier mode de réalisation, une ouverture 66 axiale est ménagée dans le retour 45 saillant de chaque pôle 44. Les ouvertures 66 20 axiales sont destinées à permettre le passage de tirants 62 d'assemblage en matériau amagnétique comme décrits ci après ou de pions 77 d'évacuation de la chaleur (cf. Figures 2, 3a-3b, 4a-4b, 5). [0108] Dans ce premier mode de réalisation, le nombre de pions 77 par flasque 55, 56 est égal au nombre d'ouvertures 66 axiales moins le nombre 25 de tirants 62 d'assemblage, soit neuf pions 77. [0109] Dans un autre mode de réalisation le nombre de pions 77 d'évacuation de la chaleur est inférieur au nombre d'ouvertures 66 moins le nombre de tirants d'assemblage 62. [0110] Dans encore un autre mode de réalisation le nombre de pions 77 30 est différent d'un flasque à l'autre pour évacuer la chaleur en fonction de la température atteinte par chacun des flasques 55, 56. [0111] La longueur des pions 77 pourra être ajustée également en fonction de la température atteinte par chacun des flasques 55, 56. Les pions d'un même flasque peuvent donc avoir des longueurs différentes. [0112] Les pions 77 sont positionnés sur la face radiale du rebord 75 de chaque flasque 55, 56 plaquée contre les retours 45 saillants des pôles 44 du paquet 36 de tôles de manière à coopérer avec les ouvertures 66 axiales. Les pions 77 de chaque flasque 55, 56 sont enfoncés dans les ouvertures 66 jusqu'à ce que ladite face radiale du rebord 75 de chaque flasque 55, 56 soit en appui contre les retours 45 saillants des pôles 44 du paquet 36 de tôles. [0113] Dans un deuxième mode de réalisation, (non représenté) des ouvertures 66 axiales sont ménagées dans l'âme 43 du paquet 36 de tôles. Les pions 77 sont alors positionnés sur la paroi 59 radiale de chaque flasque 55, 56 entre l'ouverture 60 principale et le rebord 75 annulaire dans une zone destinée à être en regard avec l'âme 43 du paquet 36 de tôles. Les pions 77 de chaque flasque 55, 56 sont enfoncés dans les ouvertures 66 jusqu'à ce que la face radiale du rebord 75 de chaque flasque 55, 56 soit en appui contre les retours 45 saillants des pôles 44 du paquet 36 de tôles. Trois ouvertures 66 axiales sont toutefois ménagées dans des retours 45 saillants de pôles 44 afin de permettre le passage de tirants 62 d'assemblage. [0114] Bien entendu en variante deux tirants 62 sont prévus car les pions 77 participent à l'assemblage des flasques avec le paquet de tôles ce qui permet, si besoin est, de diminuer le nombre de tirants. [0115] En variante, des ouvertures axiales sont ménagées dans l'âme 43 du paquet 36 de tôles et dans le retour 45 saillant de chaque pôle 44. Les pions 77 sont alors positionnés sur la paroi 59 radiale de chaque flasque 55, 56 entre l'ouverture 60 principale et le rebord 75 annulaire et sur la face radiale du rebord 75 de chaque flasque 55, 56. Le nombre de pions 77 par flasque 55, 56 est égal au nombre d'ouvertures 66 axiales moins le nombre de tirants 62 d'assemblage. [0116] Dans un mode de réalisation les pions 77 viennent de matière avec les flasques 55, 56. [0117] Dans un mode de réalisation les flasques 55, 56 et les pions 77 en matériau amagnétique et conducteur de chaleur sont réalisés, de manière précitée, en matière moulable telle que de l'aluminium pour bien évacuer la chaleur. Dans un autre mode de réalisation les flasques 55, 56 et les pions 77 en matériau amagnétique et conducteur de chaleur sont réalisés en laiton ou à base de manganèse. Les flasques 55, 56 et les pions 77 sont donc avantageusement métalliques. [0118] Les pions 77 permettent de faciliter le positionnement angulaire des flasques 55, 56 lors du montage. En outre, les pions 77 permettent d'évacuer la chaleur contenue à l'intérieur du paquet 36 de tôles vers les flaques 55, 56. Plus le nombre de pions 77 traversant le paquet 36 de tôles est élevé, mieux la chaleur contenue à l'intérieur du paquet 36 de tôles est évacuée vers les flaques 55, 56. Les flasques 55, 56 évacuent la chaleur provenant des pions 77 vers l'extérieur de la machine 10. Les pions 77 empêchent ainsi le réchauffement des aimants 105 et une perte de l'efficacité desdits aimants 105. [0119] Comme cela a été dit précédemment, les flasques 55, 56 sont fixés l'un à l'autre par les tirants 62 d'orientation axiale, qui sont ici au nombre de trois. A cet effet chaque flasque 55, 56 comporte trois orifices 65 destinés à permettre le passage de chaque tirant 62. Les tirants 62 traversent axialement, via les ouvertures 66 axiales ménagées dans les pôles, le paquet 36 de tôles depuis le flasque 55 avant jusqu'au flasque 56 arrière. Ces tirants 62 sont en matériau amagnétique, par exemple en Aluminium ou en inox. [0120] La face radiale externe de chaque flasque 55, 56 comporte des lamages 68 pour loger les extrémités de chaque tirant 62 en matière amagnétique. Ces lamages 68 autorisent un passage de l'air et affectent les rebords 75 des flasques 55, 56. [0121] Selon une variante non représentée de l'invention, les flasques 55, 56 comportent d'autres moyens de refroidissement tels qu'au moins un caloduc implanté au niveau d'un retour 45. Ce caloduc pourra être implanté à la faveur d'un orifice 65 libre. L'arbre peut être un arbre conformé pour constituer un caloduc. [0122] Selon un autre aspect de l'invention les orifices 65 de fixation du flasque 55 avant sont taraudés. Les tirants 62 comportent une extrémité filetée qui est vissée dans les orifices taraudés du flasque 55 avant lors du montage du rotor 30. En variante l'extrémité filetée du tirant 62 est autotaraudeuse en sorte que l'orifice 65 associé du flasque 55 est lisse. En variante, l'extrémité du tirant 62 est lisse et traverse l'orifice 65 associé du flasque 55, l'extrémité libre du tirant 62 étant écrasée au contact de la face externe du flasque 55 pour une fixation par rivetage. En variante, le tirant 62 est remplacé par une tige traversant les orifices 65 des flasques 55, 56 et du paquet 36 de tôles, les extrémités axiales de la tige étant écrasées au contact des faces externes des flasques 55, 56 pour une fixation par rivetage. [0123] Le rotor 30 comporte un résolveur 100 permettant de connaître la position en rotation du rotor 30. Le résolveur 100 intervient notamment lorsque la machine 10 fonctionne en mode moteur (fonction démarreur), afin de pouvoir adapter convenablement la tension appliquée aux bobinages 50 du stator 12 en fonction de la position du rotor 30. Dans un exemple le résolveur 100 est remplacé par une cible magnétique associée à un ensemble de capteurs à effet Hall porté par un porte- capteur. [0124] Plus précisément, le flasque arrière 56 est configuré pour porter un porte-cible qui est destiné à permettre à des capteurs associés de détecter la position angulaire du rotor 30. Les capteurs sont portés par un porte-capteurs dont la position est réglable circonférentiellement. La lecture de la cible est ici radiale. Le porte-cible avec sa cible et les capteurs solidaires d'un porte capteur appartiennent à des moyens de suivi de la rotation du rotor comme décrit dans le document W001/69762 auquel on se reportera pour plus de précisions [0125] On décrit ci-après le montage du rotor 30. Les isolants 83 d'encoche sont chacun installés entre deux pôles 44 successifs. Ensuite, les éléments 81, 82 isolants sont fixés sur le paquet 36 de tôle par encliquetage (clipsage) via les deux dispositifs 98. Chaque face d'extrémité radiale externe de chaque pôle 44 est alors en contact direct avec un bras 88 d'un élément 81, 82 isolant. [0126] Les bobinages 50 d'excitation sont ensuite enroulés autour de chaque pôle 44 recouvert d'isolants 83 d'encoche et des deux bras 88 des éléments 81, 82 isolants associés à ce pôle 44, les fils des bobinages 50 étant guidés et maintenus par les rainures des bras 88 et par les pions 95 de guidage des éléments 81, 82 isolants. [0127] Le paquet 36 de tôles, les éléments 81, 82 isolants et les bobinages 50 d'excitation associés sont montés sur l'arbre 35 de rotor 30, par exemple par emmanchement à force. Puis les flasques 55, 56 sont agencés axialement de part et d'autre du paquet 36 de tôles de manière que les pions 77 de centrage et d'évacuation de chaleur entrent dans des ouvertures 66 axiales ménagées dans les pôles 44 saillants et que les secteurs 79 sont positionnés à l'intérieur des parties 91 évidées des parois 85 des éléments 81, 82 isolants. Le collecteur 101 est positionné sur l'arbre 35, entre le deuxième flasque 56 et le deuxième élément 82 isolant. [0128] Les rebords 75 annulaires des flasques 55, 56 présentent alors une face en appui sur les faces d'extrémité radiale externe des pôles 44 de sorte que les casquettes 89 des éléments 81, 82 isolants sont prises en sandwich radialement entre une face annulaire interne du rebord 75 et les chignons 51. Une telle configuration permet aux flasques 55, 56 de participer avec les casquettes 89 au maintien radial des chignons 51 malgré la force centrifuge provoquée par la rotation du rotor 30. [0129] La tige filetée des tirants 62 est ensuite introduite axialement dans les orifices 65 de fixation du flasque 55 avant. Les tirants 62 sont ensuite vissés dans les orifices 65 de fixation taraudés du flasque 56 arrière jusqu'à ce que la tête de chaque tirant 62 soit en appui au fond du lamage 68 associé du flasque 55 avant. Ainsi les tirants 62 permettent d'enserrer axialement le paquet 36 de tôle et les éléments 81, 82 isolants entre les deux flasques 55, 56. [0130] Puis une opération d'équilibrage des flasques 55, 56 est réalisée. Cette opération consiste par exemple dans le perçage de trous ou d'évidements dans la périphérie de la face externe de la paroi 59 radiale de chaque flasque 55, 56 de manière que le rotor 30 ne vibre pas lorsqu'il est entraîné en rotation. Grâce à l'invention l'opération d'équilibrage est facilitée grâce aux flasques 55, 56 permettant de réduire le nombre d'organes de fixation. Bien entendu toutes les combinaisons sont possibles. Ainsi l'un des flasques est en aluminium et l'autre en laiton ; ces flasques étant équilibrés en conséquence. [0131] Le résolveur 101 est positionné autour de l'arbre 35, sur la face externe de la paroi 59 radiale du deuxième flasque 56. [0132] Lors du fonctionnement d'un tel rotor 30, les bobinages 50 d'excitation ont tendance à s'échauffer compte tenu du courant qui les parcourt. [0133] Les flasques 55, 56 tournent avec l'arbre 35 du rotor 30. Les pales 70 brassent ainsi de l'air et de l'air circule entre les deux flasques 55, 56 le long des espaces 150 entre deux pôles adjacents 44 grâce aux deux séries d'orifices 72, 73 de chaque flasque 55, 56. Les pales 70 et les orifices 72, 73 dissipent ainsi dans l'air la chaleur accumulée à l'intérieur du rotor 30. La chaleur est donc évacuée de manière efficace dans l'air environnant par l'intermédiaire des pales 70 et des orifices 72, 73. L'air environnant est renouvelé grâce au brassage et aux turbulences induits par les pales 70. [0134] La chaleur contenue par le paquet 36 de tôle ne pouvant pas être évacuée axialement par le paquet 36 de tôles à cause des couches d'air prises en sandwich entre deux tôles successives est évacuée par les pions 77. Ces pions 77 récupèrent la chaleur contenue à l'intérieur du paquet 36 de tôle et l'évacuent vers les flasques 55, 56 par conduction thermique. Les flasques 55, 56 évacuent ensuite cette chaleur vers l'extérieur du rotor 30 par conduction thermique. [0135] Ainsi qu'il ressort à l'évidence de la description et des dessins les paquets de tôles du stator 12 et du rotor 30 permettent de diminuer les pertes dues aux courants de Foucault. Les évidements de l'ouverture 38 de la Figure 7 permettent de diminuer les contraintes lors de l'emmanchement à force de l'arbre moleté dans l'orifice central de l'âme du paquet de tôles 36. La solution à pôles 44 d'un seul tenant avec l'âme centrale du paquet de tôles 36 est plus avantageuse qu'une solution à pôles rapportés car cette solution présente une meilleure tenue à la force centrifuge et permet de garantir un plus petit entrefer entre la périphérie externe du rotor 30 et la périphérie interne du corps du stator 12. Les modes de réalisations décrits ci-dessus permettent d'utiliser les collecteurs 101 des alternateurs conventionnels, par exemple du type de ceux décrits dans le document FR 2 710 197 et également les montages conventionnels des aimants de ces alternateurs. [0136] II ressort également à l'évidence de la description et des dessins que les flasques 55, 56, de forme creuse, présentent un rebord 75 constituant un élément de pression pour maintenir le paquet de tôles 36 et éviter une déformation, notamment une ouverture de celui-ci. Le paquet de tôle 36 est serré entre les flasques 55, 56. Les rebords 75, configurés pour venir en contact avec les retours 45, rigidifient les flasques 55, 56 et constituent via leur périphérie interne une buté radiale pour les casquettes 89 des éléments 81, 82. Ainsi sous l'action de la force centrifuge la périphérie externe des casquettes 89 est admise à coopérer avec la périphérie interne des rebords 75 des flasques 55, 56. Ces flasques 55, 56 constituent par l'intermédiaire de leur rebord 75 une butée axiale pour les aimants 105 implantés entre deux retours consécutifs 45. La forme creuse des flasques 55, 56 permet de loger les chignons 51, les éléments 81, 82 avec leurs casquettes 89 et le collecteur 101. On appréciera que les secteurs internes 79 des flasques 55, 56 évitent une déformation de l'âme du paquet 36 en combinaison avec les parois 85 des éléments 81, 82. [0137] Les éléments 81, 82 sont, de manière précitée, en matière électriquement isolante. Ils pourront être en matière plastique, telle que du PA 6.6. Ils sont plus épais et moins bon conducteur de chaleur que les isolants d'encoche 83. [0138] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. [0139] Ainsi il est possible de prévoir quatre tirants 62 à savoir un trou par tirant 62. En variante il est prévu deux tirants 62 diamétralement opposés et deux caloducs diamétralement opposés, chaque caloduc comportant une tige engagée dans au moins un trou d'un des flasques 55, 56 et au moins dans un tronçon des trous du paquet 36 de tôles et débouchant à l'extérieur du flasque 55, 56 concerné. Ces caloducs peuvent traverser complètement les flasques 55, 56 et le paquet 36 de tôles et être configurés à l'extérieur des flasques 55, 56 pour former des pales 70 de ventilateur. De tels caloducs sont décrits par exemple dans les Figures 11A et 11B du document FR 2 855 673 auquel on se reportera. Les dispositions des Figures 12, 13 et 24 de ce document sont également applicables. [0140] Le nombre de pôles 44 dépend de manière précitée des applications. Ce nombre est égal à 12 dans les figures. En variante il peut être de 8 ou 10. Par rapport au document WO 2007/00385 on augmente dans tous les cas le nombre de bobinages 50 tout en ayant la possibilité d'augmenter le nombre d'aimants 105 à volonté pour augmenter la puissance de la machine 10 électrique tournante à pôles 44 saillants. Ainsi le nombre d'aimants 105 pourra être inférieur au nombre de pôles 44. [0141] Bien entendu on peut remplacer les aimants 105 par des pièces amagnétiques pour avoir une continuité de matière à la périphérie externe du rotor 30. On peut réaliser de nombreuses combinaisons. Ainsi tous les espaces entre les retours 45 pourront être libres. En variante une partie de ces espaces entre les retours 45 pourront être libres et les autres occupés par des aimants 105 et/ou des pièces amagnétiques. En variante les aimants 105 pourront être de nuance différente. Par exemple certains des espaces entre deux retours 45 pourront être occupés par des aimants 105 en ferrite et une partie au moins des autres espaces pourront être occupé par des aimants 105 en terre rare. [0142] Bien entendu en variante l'un au moins des éléments 81, 82 est dépourvu de rainures et l'isolant 83 peut être d'un seul tenant avec l'un des éléments 81, 82, par exemple par moulage. Dans encore une autre variante l'isolant 83 pourra être en deux parties chacune d'un seul tenant avec l'un des éléments 81, 82. L'isolant 83 pourra être donc en variante en PA 6.6 en étant moins épais que les éléments 81, 82. [0143] En variantes les éléments 81, 82 et l'isolant 83 sont remplacés par un isolant monobloc enfilé sur les bras 39. Dans ce cas on fait appel à une solution à bras et/ou pôles 44 rapportés du type de celle décrite dans le document FR 2 856 532 précité. Dans tous les cas les flasques 5, 56 sont des flasques de maintien des bobinages 50 et leur rebord 75 est configuré afin de maintenir en place les chignons 51 malgré la force centrifuge provoquée par la rotation du stator s'exerçant sur lesdits chignons 51. Les rebords 75 coiffent les chignons 51. [0144] En variante les pales 70 d'au moins un flasque 55, 56 sont supprimées. Les deux flasques 55, 56 sont en variante dépourvus de pales, notamment lorsque la machine 10 électrique tournante est refroidie par eau. Plus précisément en variante la partie intermédiaire du carter 11 comporte un canal pour circulation d'un liquide de refroidissement, tel que le liquide de refroidissement du moteur thermique et le corps du stator 12 est monté par frettage à l'intérieur de la partie intermédiaire. [0145] Bien entendu lorsque les deux flasques 55, 56 ne portent pas de pales 70 on a plus de liberté pour implanter la deuxième série d'ouvertures 73, qui peuvent ainsi être plus larges circonférentiellement pour s'étendre de part et d'autre d'un bobinage 50. [0146] Dans les figures le ventilateur à pales 70 est un ventilateur centrifuge à action radiale. Les pales de ventilation 70 centrifuges assurent une circulation de l'air suivant une direction radiale vers le bobinage 13 du stator 12 présentant deux chignons disposés de part et d'autre du corps du stator, les faces radiales et les rebords annulaires externes des paliers 14, 15 étant ajourés comme dans le document WO 2007/003835 pour passage de l'air. Ces pales 70 ont une forme courbée et sont perpendiculaires à la face 59 du flasque 55, 56 concerné. En variante certaines au moins des pales centrifuges de ventilation 70 sont inclinées axialement de manière à créer une composante axiale et radiale pour assurer une circulation de l'air suivant une direction axiale à travers la périphérie externe des espaces 150 et une direction radiale ou inversement. Dans ce cas lesdites pales 70 ne sont pas perpendiculaires par rapport à la face 59 du flasque 56, 55 mais inclinées. [0147] Dans un mode de réalisation au moins l'une des séries d'orifices 72, 73 et /ou de lamages est différente d'un flasque 55, 56 à l'autre. [0148] Ainsi en se reportant aux figures 8a et 8b on voit que les ouvertures 72 du flasque 55 sont en regard d'un seul espace 150 complet et d'une partie d'un espace 150, tandis que les ouvertures 72 du flasque 56 sont en regard de deux espaces 150 complets. Les ouvertures 72 du flasque 55 sont de longueur circonférentielle inférieur aux ouvertures 72 du flasque 56. [0149] Bien entendu en variante les séries d'orifices 72, 73 et/ou de lamages sont identiques d'un flasque 55, 56 à l'autre. [0150] En variante l'un des flasques 55, 56 en matériau amagnétique est en matière plastique et l'autre en aluminium, en laiton ou à base de magnésium. Le flasque en matière plastique est avantageusement en matière plastique renforcé par des fibres. La réalisation du flasque en matière plastique ou en aluminium permet d'obtenir aisément les pales par moulage. On peut réaliser l'équilibrage du flasque en matière plastique par apport de matière dans au moins une saillie axiale du flasque comme décrit dans le document DE 23 46 345 auquel on se reportera. Dans un mode de réalisation l'un des flasques est en variante dépourvu de pion 77. Le nombre de pions, de manière précitée, est différent d'un flasque à l'autre. Les pions 77 pourront avoir des longueurs différentes, notamment pour faciliter le montage du ou des flasques dans les ouvertures 66. L'équilibrage de l'un au moins des flasques est réalisé en variante par sertissage d'au moins une masse d'équilibrage à dans l'un des évidements réalisés dans des saillies de ce flasque comme décrit dans le document DE 30 31 622 auquel on se reportera pour plus de précisions. [0151] Dans un mode de réalisation dégradé les pions 77 sont de forme tronconique et emmanchés à serrage dans les ouvertures 66. [0152] Avantageusement l'extrémité libre de ou des pions 77d'évacuation de la chaleur est évasée pour faciliter l'introduction du pion 77 dans le paquet de tôles 36. L'extrémité libre de ou des pions 77 est par exemple 30 chanfreinée. [0153] En variante le carter 11 comporte un palier avant et un palier arrière comme divulgué par exemple à la Figure 14 du document US 6 784 586 dans le document montrant une partie des balais et du pont redresseur de courant. [0154] La machine 10 électrique tournante est en variante un alternateur dépourvu de résolveur 100 ou de tout autre moyen de suivi de la rotation du rotor 30. [0155] Le refroidissement du rotor 30 est amélioré. En effet les pions 77 et les flasques 55, 56 évacuent par conduction thermique la chaleur contenue par le paquet 36 de tôle ne pouvant pas être évacuée axialement par le paquet 36 de tôles à cause des couches d'air prises en sandwich entre deux tôles successives. Les aimants 105 restent ainsi à une température optimale pour leur fonctionnement
L'invention concerne essentiellement un ensemble de flasques (55, 56) de maintien d'un paquet (36) de tôles et de chignons de bobinages (50) agencés axialement de part et d'autre du paquet (36) de tôles d'un rotor de machine électrique tournante, chaque flasque (55, 56) de maintien comportant : - une paroi radiale munie d'une ouverture principale autorisant le passage d'un arbre (35) du rotor, - un rebord (75) annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi (59) radiale et s'étendant axialement en direction du rotor, ce rebord (75) annulaire présentant une face en appui sur la face d'extrémité radiale externe du paquet (36), l'un au moins des flasques (55, 56) de maintien comportant en outre au moins un pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur positionné de manière à coopérer avec une ouverture (66) axiale ménagée dans le paquet (36) de tôles, ce pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur étant apte à évacuer la chaleur du paquet (36) de tôles vers le flasque (55, 56). Le rotor de la machine électrique tournante est caractérisé en ce qu'il comporte un tel ensemble.
1. Ensemble de flasques (55, 56) de maintien d'un paquet (36) de tôles et de chignons (51) de bobinages (50) agencés axialement de part et d'autre du paquet (36) de tôles d'un rotor (30) de machine (10) électrique tournante pour enserrer axialement le paquet de tôles, chaque flasque (55, 56) de maintien comportant une paroi (59) radiale munie d'une ouverture (60) principale autorisant le passage d'un arbre (35) du rotor (30), caractérisé en ce que chaque flasque (55, 56) comporte un rebord (75) annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi (59) radiale et s'étendant axialement en direction du rotor (30), ce rebord (75) annulaire présentant une face en appui sur la face d'extrémité radiale externe concernée du paquet (36) de tôles et en ce que l'un au moins des flasques (55, 56) de maintien comporte en outre au moins un pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur positionné de manière à coopérer avec une ouverture (66) axiale ménagée dans le paquet (36) de tôles, ce pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur étant apte à évacuer la chaleur du paquet (36) de tôles vers le flasque (55, 56). 2. Ensemble de flasques selon la 1, caractérisé en ce que les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur s'étendent axialement en direction du paquet (36) de tôles. 3. Ensemble de flasques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur prennent la forme d'une tige. 4. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux flasques (55, 56) sont dotés chacun d'au moins un pion de centrage et d'évacuation de la chaleur (77). 5. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'un des flasques (55, 56) comporte un pion d'évacuation de la chaleur (77), tandis que l'autre flasque (56, 55) est dépourvu d'un pion d'évacuation de la chaleur. 6. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur viennent de matière avec le ou les flasques (55, 56). 7. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur sont positionnés sur la face radiale du rebord (75) destinée à être plaquée contre le paquet (36) de tôles, de manière à coopérer avec l'ouverture (66) axiale ménagée dans un pôle (44) saillant du paquet (36) de tôles. 8. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur sont positionnés sur la paroi (59) radiale entre l'ouverture (60) principale et le rebord (75) annulaire dans une zone destinée à être en regard avec une âme (43) du paquet (36) de tôles, de manière à coopérer avec l'ouverture (66) axiale ménagée dans l'âme (43) du paquet (36) de tôles. 9. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque flasque (55, 56) comporte au moins deux orifices (65) destinés au passage de tirants (62) d'assemblage pour assembler les flasques (55, 56) autour du paquet (36) de tôles. 10. Ensemble de flasques selon la 7 prise en combinaison avec la 9, caractérisé en ce que le nombre de pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur est égal au nombre d'ouvertures (66) axiales moins le nombre d'orifices (65) destinés au passage de tirants (62) d'assemblage. 11. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la longueur des pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur est de l'ordre de 3 à 3, 5cm.35 12. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux flasques (55, 56) et les pions (77) de centrage et d'évacuation de chaleur sont réalisés en matériau amagnétique et conducteur de chaleur, tel que l'aluminium, du laiton ou un alliage à base de manganèse. 13. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'un des flasques est en matériau amagnétique en étant en matière plastique, tandis que l'autre flasque est doté d'au moins un pion d'évacuation de la chaleur en étant en matériau amagnétique conducteur de chaleur tel que l'aluminium, du laiton ou un alliage à base de manganèse. 14. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les flasques (55, 56) comportent au moins un orifice (72) traversant ménagé dans la paroi (59) radiale assurant une circulation de l'air à l'intérieur du rotor entre les deux pôles (44) saillants. 15. Ensemble de flasques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les rebords (75) des flasques (55, 56) sont configurés afin de maintenir en place les chignons (51) malgré la force centrifuge provoquée par la rotation du rotor (30) s'exerçant sur lesdits chignons (51). 16. Rotor (30) de machine (10) électrique tournante comportant : - un arbre (35) de rotor destiné à être monté rotatif autour de son axe (B), - un paquet (36) de tôles monté coaxialement sur l'arbre (35) de rotor, ce paquet (36) de tôles comportant une âme (43), au moins deux pôles (44) saillants radialement et au moins une ouverture (66) axiale, - un bobinage (50) d'excitation enroulé autour de chaque pôle (44), de 30 manière que des portions (51) d'extrémité axiale du bobinage, dîtes « chignons » font saillie axialement par rapport à chaque face d'extrémité radiale externe du paquet (36) de tôles, - des flasques (55, 56) de maintien du paquet (36) de tôles et des chignons (51) des bobinages (50) agencés axialement de part et d'autre du paquet 35 (36) de tôles pour enserrer axialement le paquet de tôles (36), chaqueflasque comportant une paroi (59) radiale munie d'une ouverture (60) principale autorisant le passage de l'arbre (35), caractérisé en ce que chaque flasque (55, 56) comporte un rebord (75) annulaire s'étendant à la périphérie externe de la paroi (59) radiale et s'étendant axialement en direction du rotor, ce rebord (75) annulaire présentant une face en appui sur la face d'extrémité radiale externe concernée du paquet (36) de tôles et en ce que l'un au moins des flasques (55, 56) de maintien comporte en outre au moins un pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur positionné de manière à coopérer avec une ouverture (66) axiale ménagée dans le paquet (36) de tôles, ce pion (77) de centrage et d'évacuation de chaleur étant apte à évacuer la chaleur du paquet (36) de tôles vers le flasque (55, 56).
H
H02
H02K
H02K 9
H02K 9/22
FR2986631
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PRODUCTION D'UN CODE D'AUTHENTIFICATION D'UN MESSAGE
20,130,809
La présente invention concerne la production de codes d'authentification de message, en particulier un dispositif et un procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et une clé d'origine. Depuis une dizaine d'années, on utilise des piratages par canal latéral, comme par exemple la simple analyse de profil du courant (en anglais : Simple Power Analysis = SPA) et l'analyse différentielle de profil du courant (en anglais : Differential Power Analysis = DPA), pour la mise en oeuvre de piratages de chiffres de bloc symétriques, qui sont utilisés par exemple par l'algorithme de chiffrement DES (en anglais : DES = Data Encryption Standard) ou par l'algorithme de chiffrement AES (en anglais : AES = Advanced Encryption Standard). On utilise également des piratages par canal latéral, comme la DPA ou la DPA, pour pirater des crypto-algorithmes dissymétriques, comme par exemple l'algorithme de chiffrement RSA (RSA = Rivest Shamir Adleman) et des systèmes de courbe elliptique. "Pirater" signifie ici que le pirate extrait la clé secrète, par laquelle les algorithmes de chiffrement fonctionnent. Des crypto-algorithmes qui ne fonctionnement pas avec des clés secrètes, comme par exemple des algorithmes de Hash, sont moins concernés par des piratages par canal latéral, puisque, dans ce cas, le plus souvent, n'entrent pas en jeu d'autres secrets, comme par exemple des clés secrètes, mais seulement une information donnée à l'avance sous la forme d'un message (en anglais message) M doit être compressée. Il existe toutefois une application des algorithmes de 5 Hash, dans laquelle une clé secrète est utilisée, dont il faut empêcher qu'elle soit compromise, à savoir empêcher le calcul de ce que l'on appelle un code d'authentification de message (en anglais message authentification code). Le concept de "code 10 d'authentification de message" est abrégé dans ce qui suit par l'abréviation "MAC. Un MAC est grossièrement le Hash composé d'une clé k secrète et d'un message M. Un code d'authentification de message est utilisé, non seulement pour assurer l'intégrité d'un message, mais en 15 plus encore pour assurer que celui-ci ne soit disponible qu'à une partie qui est en possession de la clé k secrète. La figure 7 illustre une génération de MAC suivant l'état de la technique. Une information sous la forme d'un 20 message M est entrée ensemble avec une clé k secrète dans un dispositif 700, qui exécute un algorithme de MAC. Le dispositif 700 calcule le code de MACk(M) d'authentification de message, qui dépend du message M et de la clé k secrète. 25 Comme, théoriquement, chaque mise en oeuvre non endurcie spécifiquement contre cela d'un algorithme qui mélange un secret constant, comme par exemple une clé secrète, à une entrée variable et connue est piratable par DPA, cela vaut aussi pour un calcul de MAC. 30 Des piratages par canal latéral utilisent souvent la connaissance de la consommation de courant d'un processeur pour le piratage. Dans de nombreux algorithmes de chiffrement, la consommation de courant d'un processeur est différente, selon qu'est traité un bit d'une clé ou d'un résultat intermédiaire qui a la valeur 1, de la consommation de courant du processeur lorsque est traité un bit d'une clé ou d'un résultat intermédiaire qui a la valeur O. On exécute ainsi des calculs dans des algorithmes de chiffrement, souvent seulement si un bit d'une clé ou d'un résultat intermédiaire dépendant d'une clé prend la valeur 1, tandis que pour une valeur de bit de 0, on n'effectue pas le calcul. Cela donne, dans cet exemple, une consommation de courant plus grande pour une valeur de bit de 1 que pour le bit de valeur 0. Dans d'autre cas, on exécute, par exemple, des instructions déterminées, seulement lorsqu'un bit déterminé d'une clé ou d'un résultat intermédiaire dépendant d'une clé prend la valeur 0. Cela entraîne aussi une consommation de courant du processeur, qui est différente suivant qu'un bit a la valeur 1 ou a la valeur 0. Il est ainsi, en principe, possible, en connaissant la consommation de courant d'un processeur, de tirer des conclusions sur une clé secrète ou d'obtenir un résultat intermédiaire dépendant d'une clé secrète, résultat intermédiaire qui permet alors à nouveau de tirer des conclusions sur la clé secrète. On peut ainsi déterminer, dans certaines circonstances, par un piratage par canal latéral, une clé secrète utilisée sur une carte à puce, lorsque celle-ci n'est pas sécurisée vis-à-vis de piratages par canal latéral. Les piratages par canal latéral ne sont toutefois pas limités à l'analyse de la consommation de courant. C'est ainsi que, dans le cas de piratages par canal latéral, d'autres grandeurs caractéristiques, comme le rayonnement électromagnétique, peuvent, par exemple, être analysées, grandeurs qui peuvent également être différentes en fonction des valeurs de bit d'une clé ou d'un résultat intermédiaire dépendant d'une clé. Des exemples de piratage par canal latéral sont l'analyse simple du profil de courant (en anglais : Simple Power Analysis), désignée dans ce qui suit par "SPA", et l'analyse différentielle du profil de courant (en anglais : Differential Power Analysis), désignée dans ce qui suit par "DPA". On peut utiliser aussi des attaques d'erreurs pour effectuer un piratage. La SPA fonctionne simplement par le fait qu'on enregistre la consommation de courant d'un processeur. Le profil de courant enregistré est ensuite considéré et on en étudie les excentricités. On obtient donc, en considérant visuellement le profil de courant, donc par exemple la consommation de courant au cours du temps, souvent des différences nettes au cours du temps. Des phases de consommation de courant plus grandes et des phases de consommation plus petites peuvent souvent être distinguées nettement. Si, on analyse, par exemple, le profil de courant d'un processeur qui exécute un algorithme de chiffrement DES, on peut reconnaître souvent nettement, par exemple les 16 passes qui se répètent dans le chiffrement DES. Si on considère alors le profil de courant, en ce qui concerne les passes identifiées avec précision, on peut souvent tirer des conclusions sur les opérations qui ont été effectuées à certains instants sur certaines valeurs de bit. Au lieu de, comme dans la SPA, considérer visuellement le profil du courant, par exemple d'un processeur, l'analyse différentielle du profil de courant (DPA) se sert de moyens statistiques pour déterminer une clé secrète qui est utilisée dans un algorithme de chiffrement. On enregistre d'abord, pour une pluralité de messages à chiffrer par une clé, respectivement le profil du courant, donc par exemple la consommation du courant d'un processeur au cours du temps, lors de la réalisation d'un 5 algorithme de chiffrement, et on l'analyse ensuite statistiquement. On peut ainsi utiliser, par exemple, la circonstance souvent existante que des résultats intermédiaires, qui sont calculés par l'algorithme de chiffrement, dépendent, outre du message à chiffrer, 10 souvent seulement d'une partie des bits de la clé secrète. Si, par exemple, un résultat intermédiaire, qui peut être par exemple 0 ou 1, dépend seulement de six bits d'une clé de 56 bits, un pirate pourrait, en connaissant les 15 valeurs d'entrée, donc par exemple le message à chiffrer pour toutes les 26 = 64 variantes différentes pour les six bits pertinents de la clé, calculer la valeur du résultat intermédiaire et alors, par exemple pour chacune des 64 variantes différentes, calculer un profil du 20 courant moyen de tous les profils de courant dont le résultat intermédiaire prend une certaine valeur, par exemple la valeur 1, pour un bit à calculer. Avec une grande probabilité, il se présente alors, pour le profil du courant moyen de la bonne variante des 25 64 possibilités différentes pour les six valeurs de bits, des particularités nettes par rapport aux autres profils du courant moyen, car, en règle générale, c'est le seul, pour lequel les messages, pour tous les profils de courant qui ont été utilisés pour le calcul du profil du 30 courant moyen, qui a donné lors de son chiffrement en fait le même résultat intermédiaire. Pour empêcher des piratages DPA, on a proposé diverses techniques. Une technique consiste, par exemple, à ajouter des bruits pendant que l'on effectue des opérations qui utilisent la clé secrète. Une autre technique consiste en l'utilisation de techniques de masquage, comme par exemple un masquage booléen et un masquage arithmétique. Les techniques de masquage consistent fondamentalement en ce que, avant l'application d'une opération en utilisant un secret, comme par exemple une clé secrète, on masque d'abord le message sur lequel la clé secrète est appliquée, c'est-à-dire qu'on le modifie. On peut effectuer, par exemple, le masquage en échangeant divers bits du message d'une façon qui est inconnue du pirate. Une autre possibilité consiste à modifier le message auquel la clé secrète est appliquée, de manière à modifier le message en utilisant une séquence de bits secrète, par exemple en effectuant une opération OU EXCLUSIF, qui combine logiquement le message et la séquence de bits secrète. En variante ou en plus, on peut effectuer des opérations ET et/ou des opérations OU pour masquer le message. L'opération critique, dans laquelle la clé secrète vient à s'appliquer, est alors appliquée sur le message masqué pour obtenir le résultat de l'opération. Ce résultat se présente alors sous la forme masquée. D'une manière correspondante, après avoir effectué l'opération, on revient sur le masquage pour obtenir un résultat démasqué. Un algorithme à protéger, dans lequel il faut protéger à la fois des opérations 'booléennes et arithmétiques, exige, lors de l'application de technique de masquage, souvent le recalcul fréquent du masquage booléen en arithmétique et inversement. Cela vaut, par exemple, pour des opérations de Hash, dans lesquelles on applique une opération de Hash à une séquence de bits secrète, qui doit être sécurisée à l'encontre de piratages par canal latéral. Les algorithmes de ce genre sont sécurisés à cet effet, par exemple, par des méthodes de masquage, qui exigent une dépense considérable de temps de calcul, lorsqu'elles sont mises en oeuvre en logiciel ou qui ont un grand besoin de surface correspondant, lorsqu'elles sont réalisées en matériel. Dans le calcul d'un MAC, on calcule des valeurs de Hash pour des valeurs qui, de leur côté, ont été calculées en utilisant une clé à conserver secrète. Le développement de concepts réalisables d'une manière efficace, pour empêcher des piratages par canal latéral, qui analysent la production d'un code d'authentification de message, justifie d'y consentir des efforts. La présente invention vise donc la sécurisation efficace d'une production de MAC à l'encontre de piratages par canal latéral. On y parvient par un dispositif de production d'un code d'authentification de message sur la base d'un premier message et d'une clé d'origine, caractérisé en ce qu'il comprend un générateur de clé pour la production d'une clé engendrée reposant sur la clé initiale et sur le premier message et un générateur de code d'authentification de message pour la production du code d'authentification de message sur la base de la clé engendrée et du premier message, par un procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine, caractérisé en ce qu'il comprend la production d'une clé engendrée reposant sur la clé d'origine et sur le premier message et la production du code d'authentification de message reposant sur la clé engendrée et sur le premier message et par un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, lorsque le procédé est exécuté sur un ordinateur ou sur un processeur. Dans une sécurisation habituelle à l'encontre de piratages par canal latéral, comme par exemple une DPA appliquée à un calcul de MAC habituel, comme il pourrait s'effectuer par exemple sur une carte à puce, on appliquerait, par exemple, les techniques habituelles et l'on utilise aussi pour sécuriser, par exemple, des DES, AES, RSA, etc. En font partie, par exemple, des méthodes de masquage. Comme un calcul de MAC consiste à exécuter plusieurs fois une fonction de compression de Hash, il suffirait, certes, de conformer les calculs de Hash à l'épreuve d'une DPA. Mais, les calculs de Hash ne peuvent être sécurisés que d'une manière extrêmement coûteuse à l'encontre de piratages par canal latéral. Si on met en oeuvre le calcul de Hash dans un module matériel, la surface du matériel augmente considérablement. Si on met en oeuvre le calcul de Hash en logiciel, le temps de calcul des méthodes masquées augmente d'un multiple. Les formes de réalisation de la présente invention pallient ces inconvénients et empruntent une autre voie. Suivant un mode de réalisation de l'invention, on met à disposition un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine. Le dispositif comprend un générateur de clé, pour la production d'une clé engendrée reposant sur la clé reposant sur la clé initiale et sur le premier message. Le dispositif comprend, en outre, un générateur de code d'authentification de message pour la production du code d'authentification de message reposant sur la clé engendrée et sur le premier message. Le mode de réalisation ci-dessus évite une simple combinaison du calcul de MAC à des concepts de 5 sécurisation classiques à l'encontre de piratages par canal latéral, ce qui emporterait des inconvénients. Suivant l'exemple de réalisation ci-dessus, le problème de la sécurisation est déplacé sur un autre algorithme, comme par exemple une opération AES sécurisée vis-à-vis 10 d'une DPA ou une autre opération qui satisfait à certaines conditions et qui peut être conformée facilement d'une manière sûre vis-à-vis d'une DPA. C'est ainsi que de nombreux algorithmes de Hash conviennent moins bien pour une mise en oeuvre sécurisée 15 vis-à-vis d'une DPA que des chiffres de bloc symétriques ou, inversement, des chiffres de bloc symétriques conviennent mieux pour une mise en oeuvre sécurisée vis-à-vis d'une DPA que des algorithmes de Hash. Le problème de la sécurisation vis-à-vis de piratages par canal latéral, 20 par exemple déplacer sur une opération d'AES sécurisée vis-à-vis d'une DPA, comme il prévu dans des modes de réalisation préférés, est entre autres particulièrement avantageux, puisque la mise en oeuvre d'opérations AES, qui sont sûres vis-à-vis d'une DPA, est présente 25 normalement de toute façon sur une carte à puce. L'un des avantages d'une solution de ce genre est qu'un matériel de Hash ou un logiciel de Hash ne doit pas être mis en oeuvre d'une manière sûre vis-à-vis d'une DPA, mais, qu'au lieu de cela, on peut s'en remettre à une mise en oeuvre 30 standard vis-à-vis de piratages par canal latéral et/ou à une mise en oeuvre qui a été optimisée en vitesse et qui est présente souvent de toute façon sur une carte à puce. On peut tirer parti aussi de la circonstance qu'un calcul de Hash est intensif en temps ou en surface d'un multiple par rapport à un chiffre de bloc ou qu'inversement un chiffre de bloc peut être conformé d'une manière plus efficace en temps ou en surface qu'un calcul de Hash. Suivant un mode de réalisation, le générateur de clé est tel qu'il produit la clé engendrée en utilisant un algorithme de chiffrement cryptographique. Dans un autre mode de réalisation, le générateur de clé 10 peut être tel qu'il produit la clé engendrée par un calcul de Hash du premier message. Dans un autre mode de réalisation, le générateur de clé est tel qu'il produit la clé engendrée en effectuant un calcul de Hash pour une partie du premier message. 15 Suivant un autre mode de réalisation, le générateur de clé est tel qu'il produit la clé engendrée, de manière à ce que l'entropie de la clé engendrée ne soit pas plus petite que l'entropie de la clé d'origine. Dans un autre mode de réalisation, le générateur de clé 20 est tel qu'il produit la clé engendrée, de manière à ce que, lorsque exactement un bit du premier message ou de la clé d'origine est modifié, lors de la production renouvelée de la clé engendrée, en moyenne, en considération de toutes les clés possibles ayant une 25 première longueur de bit définie à l'avance et de tous les premiers messages ayant une deuxième longueur de bit définie à l'avance, entre 45% et 55% des bits de la clé engendrée se modifient. Suivant un autre mode de réalisation, le générateur de 30 clé est tel qu'un chiffrement AES est utilisé pour la production de la clé engendrée. Dans un autre mode de réalisation, le générateur de clé est tel qu'il applique la formule AESk(H(M)), M désignant le premier message, H(M) désignant le calcul de H du premier message M, k désignant la clé d'origine et AESk désignant un chiffrement AES en utilisant la clé k d'origine. Suivant un autre mode de réalisation, le générateur de clé peut avoir des moyens de sécurisation, qui sont tels qu'ils sécurisent la production de la clé engendrée à 10 l'encontre de piratages par canal latéral. De préférence, les moyens de sécurisation sont conçus pour effectuer une opération de masquage, en ce qui concerne le premier message, pour obtenir un message masqué, le générateur de clé étant conçu pour produire la 15 clé engendrée sur la base de la clé d'origine et du message masqué. Dans un autre mode de réalisation, l'opération de masquage comprend un échange de bits du premier message ou une combinaison logique OU EXCLUSIF, ET ou OU du 20 premier message avec une séquence de bits. Dans un mode de réalisation, le générateur de code d'authentification de message est conçu pour effectuer un calcul de Hash du premier message, afin de produire le code d'authentification de message. 25 Dans un autre mode de réalisation, le générateur d'authentification de message peut être conçu pour combiner logiquement la clé engendrée dans une première opération OU EXCLUSIF avec une première constante, le générateur de code d'authentification de message étant 30 conçu pour combiner logiquement la clé engendrée dans une deuxième opération OU EXCLUSIF avec une deuxième constante. Suivant un autre mode de réalisation, le générateur de code d'authentification de message est conçu pour 5 appliquer la formule HMACk,(M) = H( (k'Oopad) I I H( (k'eipad) I I M)) pour le calcul du code d'authentification de message, M étant le premier message, k' étant la clé engendrée, Ci étant une opération OU EXCLUSIF, I I étant une concaténation 10 et H étant une opération de Hash. En outre, un dispositif de contrôle de la correction et de l'authenticité d'un message est mis à disposition, lequel comprend un dispositif de production d'un code d'authentification de message et une unité de 15 comparaison. L'unité de comparaison étant conçue pour contrôler la coïncidence d'un code d'authentification de message déterminé et d'un code d'authentification de message reçu, pour contrôler la correction et l'authenticité du message. 20 Suivant un mode de réalisation, il est mis à disposition un procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine, caractérisé en ce qu'il comprend la production d'une clé engendrée reposant sur la clé d'origine et sur 25 le premier message et la production du code d'authentification de message reposant sur la clé engendrée et sur le premier message. On produit alors un code d'authentification de message reposant sur la clé k' engendrée et sur le message M. 30 Dans un autre mode de réalisation, on met à disposition un procédé ou une méthode de production d'un code MAC d'authentification de message reposant sur un message M ayant une clé k secrète. Le procédé ou la méthode a les caractéristiques suivantes : (i) Production d'une clé k' de session à partir de M et de k par un procédé ou par une méthode, qui résiste à la collision en ce qui concerne les messages, donc par un procédé ou une méthode tel qu'il est difficile cryptographiquement de trouver deux messages M1 et M2, de sorte que k' (k, M1) = k' (k, M2). (ii) Utilisation de la clé k' de session dans un algorithme MAC, pour produire un MAC par le message M ayant la clé k' engendrée. De préférence, la production de la clé k' engendrée implique un calcul de Hash du message M. Il est, en outre, préféré qu'un algorithme de chiffrement cryptographique produise, à partir des entrées M ou d'une valeur de Hash calculée sur la base de M et de la clé k d'origine, une clé k' engendrée comme chiffre. Des modes de réalisation préférés sont explicités en se 20 reportant aux dessins dans lesquels : la figure 1 illustre un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine suivant un mode de réalisation, 25 la figure 2 représente un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine suivant un autre mode de réalisation, 30 la figure 3 représente un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine suivant un mode de réalisation, la figure 4 représente un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine suivant un autre mode de réalisation, la figure 5 représente un dispositif de contrôle de la correction et de l'authenticité d'un message suivant un mode de réalisation, la figure 6 représente une organigramme qui illustre un procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine suivant au autre mode de réalisation, la figure 7 représente une production d'un code d'authentification de message suivant l'état de la technique, et la figure 8 représente une production d'un HMAC suivant l'état de la technique. La figure 1 représente un dispositif de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message M et sur une clé k d'origine. Le dispositif comprend un générateur 110 de clé, pour la production d'une clé k' engendrée reposant sur la clé k d'origine et sur le premier message M. En outre, le dispositif comprend un générateur 120 de code d'authentification de message, pour la production du code MAC'k d'authentification de message. Le dispositif reçoit comme entrée un message M et une clé 30 k d'origine. Le générateur de clé est conçu pour produire une clé k' engendrée en utilisant la clé k d'origine et en utilisant le premier message M. Cette clé k' engendrée est utilisée ensuite pour la production du code d'authentification de message. De préférence, le générateur de clé est conçu pour distinguer la clé k' engendrée dans la plupart des cas d'une autre clé engendrée, lorsque des messages M1 et M2 différents sont codés. Comme dans un piratage par canal latéral, comme la DPA exige de déterminer une pluralité de profils du courant pour une pluralité de messages pour une même clé k, cette condition préalable pour un piratage réussi par canal latéral n'existe plus dans le mode de réalisation présent, puisque la clé k', qui est utilisée pour la production du code d'authentification de message, est ainsi, pour des messages M1 et M2 différents, presque toujours différente. Il n'est plus possible, ou au moins considérablement plus difficile, pour un pirate de déterminer en utilisant la DPA la clé k' utilisée pour la production du code d'authentification de message. Par ce qui est décrit en regard de la figure 1, la production proprement dite du code d'authentification de message, qui ne s'effectue que sur la base de la clé k' engendrée du message M, est protégée vis-à-vis de piratages par canal latéral. Le problème de la sujétion à des piratages par canal latéral dans un autre processus est toutefois déplacé, à savoir dans le processus de production de la clé k' engendrée, qui est produite sur la base de la clé k d'origine et du message M par le générateur 110 de clé. Comme, dans ce cas aussi, la clé k vient en contact avec le message M (connu potentiellement), il y a ici aussi un problème de DPA. La production de la clé k' engendrée est théoriquement sujette ainsi à des piratages par canal latéral, qui visent par exemple à déterminer la clé k d'origine. Il n'est ainsi, certes, plus nécessaire dans le mode de réalisation présent de sécuriser la production proprement dite du MAC sur la base de la clé k' engendrée et du message M vis-à-vis de piratages par canal latéral ; 5 contre des piratages par canal latéral, il ne faudrait toutefois maintenant que sécuriser la production de la clé k' engendrée à partir de la clé k d'origine et du message M. Il faut donc assurer que le k' = k' (k, M) dérivé soit sécurisé vis-à-vis de piratages par canal 10 latéral. Déplacer le problème de sécurisation, comme il est prévu dans le mode de réalisation présent, s'avère toutefois comme particulièrement avantageux : c'est ainsi que la production de la clé engendrée peut être sécurisée plus 15 facilement vis-à-vis de piratages par canal latéral, comme par exemple par la DPA, que cela n'est possible pour la sécurisation des opérations de Hash dans la production du MAC, par exemple en produisant la clé engendrée 20 utilisant AES de ce genre peut être vis-à-vis de piratages par canal opérations de Hash, qui sont utilisées de code d'authentification de message. latéral que les dans la production En outre, il faut, par un chiffre de bloc, par exemple en un algorithme de chiffrement AES. Une opération sécurisée bien plus facilement 25 dans la production d'un MAC d'un message, sécuriser seulement une opération vis-à-vis de piratages par canal latéral, tandis que, dans la sécurisation des opérations de Hash dans la production de MAC, il serait nécessaire de sécuriser une série d'opérations vis-à-vis de 30 piratages par canal latéral. Dans la production de la clé k', on peut utiliser des mécanismes habituels, pour protéger la production de la clé k' engendrée, comme par exemple un masquage ou l'addition de bruits. En résumé, un aspect essentiel de ce mode de réalisation réside dans le fait que le calcul de MAC proprement dit MACk(M), avec une clé k est remplacé par un calcul du MAC avec une clé k' secrète variable. Lorsque cette clé k' variable dépend à la fois de la clé k secrète et du message M soi-même et lorsque cela s'effectue d'une façon judicieuse cryptographiquement, on peut assurer que deux messages Ml et M2 différents sont traités en MAC, même ayant deux clés déduites différentes. Cela peut être assuré, même lorsque le pirate est en mesure de déterminer soi-même les messages qui sont traités en MAC. Dans ce cas, le MAC utilise d'un message fixe toujours la même clé k', de sorte que le MAC est reproductible. Mais comme, avec cette clé k', en règle générale, on ne traite pas en MAC un deuxième message M (ou au moins pour ainsi dire jamais), k' ne peut pas être déterminé par une DPA. Il est particulièrement avantageux de satisfaire les points a) à e) suivants : a) La force cryptographique du système ne doit pas être diminuée. En d'autres termes, le calcul de k' ne doit pas diminuer l'entropie de la clé. Dans certaines situations, la perte de quelques bits peut être toutefois supportée en entropie, lorsque, par exemple, la longueur de la clé est de toute façon plus grande que nécessaire. b) Il faut réagir sur chaque bit de l'entrée, c'est-à- dire de la clé k d'origine et du message M, par exemple la production de la clé engendrée doit dépendre de chaque bit de l'entrée. Il est préféré, lorsqu'un bit quelconque de l'entrée est basculé, par exemple un bit de la clé k d'origine ou un bit du message M, de basculer alors en moyenne entre 45% et 55% des bits de sortie. En d'autres termes, entre 45% et 55% des bits sont modifiés en moyenne dans la clé k' engendrée. Il est particulièrement préféré qu'il y ait un effet d'avalanche, c'est-à-dire : en moyenne, 50% des bits de sortie sont basculés. En d'autres termes, dans la clé k' engendrée, en moyenne 50% des bits sont modifiés. c) Il ne faut pas qu'il soit possible de produire pour un premier message Ml un autre deuxième message M2, de sorte que l'on ait pour la clé k d'origine et la clé k' engendrée : k' (k, Ml) = k' (k, M2) Cela ne doit surtout pas être possible si l'on ne connaît 15 pas non plus k. d) Il est avantageux de ne pas pouvoir calculer la clé k d'origine à partir des informations k' (clé engendrée) et M (message, pour lequel le MAC a été calculé); e) Le calcul de k'=kv(k, M) ne doit pas permettre de 20 tirer des conclusions sur k par des piratages par canal latéral. Pas non plus, si M est connu ou même peut être choisi. Suivant un mode de réalisation, on procure un dispositif qui satisfait les points a) à d). 25 Dans un mode de réalisation préféré, on met à disposition un dispositif qui satisfait les points a) à e). Suivant un mode de réalisation, on met à disposition un dispositif qui est conçu pour remplacer pour la production d'un code d'authentification de message une clé k d'origine par une clé k' engendrée, laquelle est produite de la façon suivante : k' := k' (k, M) := AESk (H(M)). M désigne un message ; H désigne une opération de Hash 5 qui est appliquée à ce message pour obtenir la valeur de H(M) ; AESk désigne un algorithme de chiffrement AES qui est utilisé avec la clé k d'origine pour chiffrer la valeur de Hash M ; et k' désigne la clé engendrée qui est produite. Un dispositif de ce genre satisfait 10 automatiquement les points à) à d). Le point e) est assuré par la mise en oeuvre. Par exemple, un concept de masquage de l'état de la technique peut être utilisé pour réaliser le point e), comme par exemple une technique connue de masquage de l'algorithme de 15 chiffrement AES. Une production de ce genre de la clé engendrée est particulièrement avantageuse, entre autres parce que l'opération de Hash utilisée ne doit pas nécessairement être sécurisée vis-à-vis de piratages par canal latéral, 20 car elle n'est pas appliquée à la clé k conservée secrète, mais seulement au message M. Dans la production du MAC, le calcul d'AES doit être ainsi le seul qui doit résister à un piratage par canal latéral. 25 Au lieu d'utiliser l'algorithme AES, il y a de nombreuses autres possibilités de produire une clé k' engendrée. On peut utiliser, par exemple, un algorithme DES ou un algorithme triple-DES pour la production d'une clé k' engendrée. 30 Dans nombre de modes de réalisation, les points a) à e) sont satisfaits, suivant les cas, éventuellement, seulement graduellement ou partiellement. C'est ainsi qu'il n'est pas absolument nécessaire dans nombre de modes de réalisation d'utiliser un algorithme de chiffrement fort. La figure 2 représente maintenant un mode de réalisation qui autorise un calcul de MAC sûr. Suivant cela, on produit d'abord une clé engendrée, par exemple une clé de session (en anglais : Session-Key) k' à partir du message M et d'une clé k d'origine par un générateur 210 de clé. La clé de session est utilisée alors par un générateur 220 de code d'authentification de message pour produire le code MAC'k d'authentification de message. La figure 3 représente un mode de réalisation pour la production de la clé engendrée, par exemple d'une clé k' de session. La production de la clé k' de session peut s'effectuer, par exemple, en soumettant le message M dans un premier module 312 à une opération de Hash. On peut alors chiffrer dans un deuxième module 315 le résultat par la clé k, par exemple en utilisant un AES sécurisé vis-à-vis de piratages par canal latéral. Il y a de nombreuses autres possibilités de produire une clé engendrée qui est sécurisée vis-à-vis de piratages par canal latéral, pourvu que les points a) à e) décrits ci-dessus soient respectés. On représente dans ce qui suite un autre mode de réalisation de la présente invention, qui se rapporte aux HMAC (HMAC = code d'authentification de message sur la base de Hash ; en anglais : Hash-based Message Authentification Code). Tout d'abord, toutefois, pour mieux faire comprendre le code d'authentification de message HMAC tel qu'il est connu dans l'état de la technique, il sera explicité en se reportant à la figure 8. Une information sous la forme d'un message M ensemble avec une clé secrète est envoyée à un dispositif, qui exécute un algorithme MAC. Celui-ci calcule le code d'authentification de message. Dans le dispositif de la figure 8, une clé k d'origine est le cas échéant raccourcie si cette clé est trop longue, pour obtenir une clé K (stade 810). S'il n'est pas nécessaire de raccourcir la clé K, on prend sans changement la clé k comme clé K. Ensuite, la clé K est combinée (820) suivant une logique de OU EXCLUSIF à une séquence de bit ipad. Le résultat est ensuite concaténé (830) avec le message M, pour obtenir un premier résultat concaténé, qui est mis à disposition dans le stade 835, pour une première opération de Hash. On applique (840) alors la première opération de Hash au premier résultat concaténé, pour obtenir un premier résultat de Hash, qui, dans le stade 845, est mis à disposition pour une deuxième concaténation 860. Dans un autre stade 850, la clé K est combinée suivant une logique de OU EXCLUSIF à une autre séquence opad de bit et ensuite est mise à disposition par le stade 855, également pour la deuxième concaténation. Le résultat mis à disposition dans le stade 855 de cette combinaison OU EXCLUSIF est alors concaténé (860) avec le premier résultat de Hash mis à disposition dans le stade 845. On applique (870) alors une deuxième opération de Hash au résultat de la deuxième concaténation, en obtenant finalement le code MAC d'authentification de messge. La fonction de Hash habituelle, sur laquelle repose le 30 procédé HMAC, est définie par H: {0, 1} *-* {0, 1} de la longueur L de sortie. Des procédés de Hash connus sont, par exemple, SHA-1, la famille de SHA-2 (SHA = Algorithme de Hash Sécurisé ; en anglais = Secure Hash algorithme), comprenant SHA256, SHA384, SHA512. Un Hash de ce type consiste essentiellement en une fonction h circulaire : {0, 1}L x {0, -* {0, 1}', dans lequel L Par exemple, pour SHA-1 : L = 512, i = 180. La fonction circulaire est appliquée itérativement, pour soumettre des messages de n'importe quelle longueur à des 10 opérations de Hash. Comme cela est illustré déjà à la figure 8, le HMAC pour le message M avec la clé k secrète est défini alors par, HMACk(M) = H ( (K0opad) I I H( (Keipad) I I M)) opad et ipad étant des constantes, 0 étant une opération 15 OU EXCLUSIF et I I étant une simple concaténation. On soumet donc d'abord K ensemble avec le message M à une opération de Hash, et on soumet ensuite à nouveau le résultat ensemble avec K à une opération de Hash. K satisfait la longueur d'entrée du Hash H, donc par 20 exemple K: -k II 0... . . ...O. Un algorithme de MAC peut ainsi être produit, par exemple par HMAC, au moyen d'un algorithme de Hash habituel. A cet effet, on soumet d'abord une fois le message ensemble 25 avec la clé k à une opération de Hash sous forme condensée. Ensuite, on soumet encore une fois le Hash à une opération de Hash avec la clé k. La figure 4 représente un dispositif suivant un mode de réalisation de l'invention, dans lequel on produit un code d'identification de message au moyen d'un HMAC. Le dispositif est conçu pour produire une clé k' engendrée en soumettant un message M à une opération de Hash dans une première unité 410 de Hash, pour obtenir un premier résultat de Hash, et il est prévu une unité 420 AES, qui est conçue pour chiffrer le premier résultat de Hash par la clé k en utilisant un algorithme AES sécurisé vis-à-vis de piratages par canal latéral. Un premier modificateur 430 et un deuxième modificateur 470 sont prévus pour raccourcir, le cas échéant, la clé k' engendrée, si cette clé est trop longue, afin d'obtenir une clé K'. S'il n'est pas nécessaire de raccourcir la clé k' engendrée, on prend sans changement la clé k' engendrée comme clé K'. Une première unité 440 logique OU EXCLUSIF est prévue,pour combiner suivant une combinaison OU EXCLUSIF la clé K' à une séquence ipad de bit, pour obtenir un premier résultat de OU EXCLUSIF. Une première unité 450 de concaténation est prévue pour concaténer le premier résultat de OU EXCLUSIF au message M, pour obtenir un premier résultat concaténé. Il est prévu, en outre, une deuxième unité 460 de Hash pour appliquer une opération de Hash au premier résultat concaténé, afin d'obtenir un deuxième résultat de Hash. Un deuxième module 480 de OU EXCLUSIF est conçu pour combiner suivant une logique de OU EXCLUSIF la clé K' à une autre séquence opad de bit, afin d'obtenir un deuxième résultat de OU EXCLUSIF. Une deuxième unité 490 de concaténation est prévue pour combiner le deuxième résultat de Hash et le deuxième résultat de OU EXCLUSIF, pour obtenir un deuxième résultat concaténé. Il est prévu, en outre, une troisième unité 495 de Hash pour appliquer une opération de Hash au deuxième résultat concaténé, afin d'obtenir le code MAC d'authentification de message. La figure 5 représente un dispositif de contrôle de la correction et de l'authenticité d'un message. Le dispositif est conçu pour contrôler, au moyen d'un code MACempfangen d'authentification de message reçu, qu'un message est correct et authentique. A cet effet, le dispositif de contrôle de la correction et de l'authenticité du message a un dispositif 510 de production d'un code d'authentification de message suivant l'un des modes de réalisation décrits ci-dessus et une unité 520 de comparaison. Le dispositif 510 de production du code d'authentification de message produit un code MACberechnet 15 d'authentification de message calculé reposé sur une clé (d'origine) et sur un message M. L'unité 520 de comparaison est conçue pour contrôler la coïncidence du code MACberechnet d'authentification de message produit et du code MACempfangen d'authentification 20 de message reçu, afin de contrôler la correction et l'authenticité du message. Si MACberechnet et MACempfangen identiques, on suppose que le message est correct et authentique. Si MACberechnet et MACempfangen ne sont pas identiques, on en déduit que le message n'est pas correct 25 et/ou qu'il n'est pas authentique. La figure 6 représente un procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message M et sur une clé k d'origine suivant un mode de réalisation. Dans le stade 610, on produit une clé k' 30 engendrée reposant sur la clé k d'origine et sur le message M. Ensuite, on produit, dans le stade 620, un code d'authentification de message reposant sur la clé k' engendrée et sur le message M. Bien que l'on ait décrit de nombreux aspects en relation avec un dispositif, il va de soi que ces aspects constituent aussi une description du procédé correspondant, de sorte qu'un bloc ou un élément d'un dispositif doivent s'entendre aussi comme un stade de procédé correspondant ou comme une caractéristique d'un stade de procédé. D'une manière analogue à cela, des aspects qui ont été décrits en relation avec un stade du procédé ou comme un stade du procédé représentent aussi une description d'un bloc correspondant ou de détails ou de caractéristiques d'un dispositif correspondant. Certains ou tous les stades de procédé peuvent être réalisés par un appareil matériel (ou en utilisant un appareil matériel), comme par exemple un microprocesseur, un ordinateur programmable ou un circuit électronique. Dans certains exemples de réalisation, on peut exécuter par un appareil de ce genre certains ou plusieurs de ces stades de procédé les plus importants. Suivant les exigences de mise en oeuvre, des exemples de réalisation de l'invention peuvent être mis en oeuvre en matériel ou en logiciel. La mise en oeuvre peut s'effectuer en utilisant un support de mémoire numérique, par exemple, un disque souple, un DVD, un disque Blu-ray, un CD, une ROM, une PROM, une EPROM, une EEPROM ou une mémoire FLASH, un disque dur ou une autre mémoire magnétique ou optique, sur laquelle des signaux de commande pouvant être lus par voie électronique sont mémorisés, signaux qui peuvent coopérer ou qui coopèrent avec un système d'ordinateur programmable, de manière à effectuer le procédé respectif. Le support de mémoire numérique peut ainsi être lu par un ordinateur. Nombre d'exemples de réalisation suivant l'invention comprennent donc un support de données, qui a des signaux de commande pouvant être lus par voie électronique, qui sont en mesure de coopérer avec un système d'ordinateur programmable, de manière à effectuer un procédé décrit dans le présent mémoire. D'une manière générale, des exemples de réalisation de la présente invention peuvent être mis en oeuvre sous la forme de produits de programme informatique ayant un code de programme, le code de programme étant efficace pour effectuer l'un des procédés, lorsque le produit de programme informatique passe sur un ordinateur. Le code de programme peut être mémorisé, par exemple, aussi sur un support pouvant être lu automatiquement. D'autres exemples de réalisation comprennent le programme informatique pour la mise en oeuvre d'un procédé décrit dans le présent mémoire, le programme informatique étant mémorisé sur un support pouvant être lu automatiquement. En d'autres termes, un exemple de réalisation du procédé suivant l'invention est ainsi un programme informatique, qui a un code de programme pour effectuer l'un des procédés décrits dans le présent mémoire, lorsque le programme informatique passe sur un ordinateur. Un autre exemple de réalisation du procédé suivant l'invention est ainsi un support de données (ou un support de mémoire numérique ou un support pouvant être lu par ordinateur), sur lequel le programme informatique est enregistré pour effectuer l'un des procédés décrits dans le présent mémoire. Un autre exemple de réalisation du procédé suivant l'invention est ainsi un flux de données ou une séquence de signaux, qui représentent le programme informatique pour effectuer l'un des procédés décrits dans le présent mémoire. Le flux de données ou la séquence de signaux peuvent être configurés, par exemple, pour être transférés par une liaison de communication de données, par exemple par l'internet. Un autre exemple de réalisation comprend un dispositif de traitement, par exemple un ordinateur ou un composant logique programmable, qui est configuré ou qui est adapté pour effectuer l'un des procédés décrits dans le présent mémoire. Un autre exemple de réalisation comprend un ordinateur, sur lequel est installé le programme informatique pour la mise en oeuvre de l'un des procédés décrits dans le 15 présent mémoire. Un autre exemple de réalisation suivant l'invention comprend un dispositif ou un système, qui est conçu pour transmettre à un récepteur un programme informatique pour la mise en oeuvre d'au moins l'un des procédés décrits 20 dans le présent mémoire. La transmission peut s'effectuer, par exemple, par voie électronique ou par voie optique. Le récepteur peut être, par exemple, un ordinateur, un appareil mobile, un appareil de mémoire ou un dispositif semblable. Le dispositif ou le système 25 peuvent comprendre, par exemple, un serveur de fichiers pour la transmission du programme informatique au récepteur. Dans nombre d'exemples de réalisation, on peut utiliser un composant logique programmable (par exemple un réseau 30 programmable par l'utilisateur, un FPGA) pour effectuer nombre ou toutes les fonctionnalités des procédés décrits dans le présent mémoire. Dans nombre d'exemples de réalisation, un réseau programmable par l'utilisateur peut coopérer avec un microprocesseur, pour effectuer l'un des procédés décrits dans le présent mémoire. D'une manière générale, les procédés sont effectués dans certains exemples de réalisation par un dispositif matériel quelconque. Celui-ci peut être un matériel utilisable de manière universelle, comme un processeur informatique (CPU) ou un matériel spécifique au procédé, comme par exemple un ASIC. Des exemples de réalisation décrits ci-dessus représentent simplement une illustration de la présente invention. Il va de soi qu'on peut y apporter des modifications et des variations et que celles-ci apparaîtront à l'homme du métier
Dispositif de production d'un code d'authentification de message sur la base d'un premier message et d'une clé d'origine, qui comprend un générateur (110) de clé pour la production d'une clé engendrée reposant sur la clé initiale et sur le premier message et un générateur (120) de code d'authentification de message pour la production du code d'authentification de message sur la base de la clé engendrée et du premier message.
1. Dispositif de production d'un code d'authentification de message sur la base d'un premier 5 message et d'une clé d'origine, caractérisé en ce qu'il comprend : un générateur (110; 210) de clé pour la production d'une clé engendrée reposant sur la clé initiale et sur le premier message, et 10 un générateur (120; 220) de code d'authentification de message pour la production du code d'authentification de message sur la base de la clé engendrée et du premier message. 15 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'il produit la clé engendrée en utilisant un algorithme de chiffrement cryptographique. 20 3. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'il produit la clé engendrée par un calcul de Hash du premier message. 25 4. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce quele générateur (110; 210) de clé est tel qu'il produit la clé engendrée en effectuant un calcul de Hash pour une partie du premier message. 5. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'il produit la clé engendrée, de manière à ce que l'entropie de la clé engendrée ne soit pas plus petite que l'entropie de la clé d'origine. 6. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'il produit la clé engendrée, de manière à ce que, lorsque exactement un bit du premier message ou de la clé d'origine est modifié, lors de la production renouvelée de la clé engendrée, en moyenne, en considération de toutes les clés possibles ayant une première longueur de bit définie à l'avance et de tous les premiers messages ayant une deuxième longueur de bit définie à l'avance, entre 45% et 55% des bits de la clé engendrée se modifient. 7. Dispositif suivant l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'un chiffrement AES est utilisé pour la production de la clé engendrée. 8. Dispositif suivant l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé est tel qu'il applique la formule AESk(H(M)), M désignant le premier message, H(M) désignant le calcul de H du premier message M,k désignant la clé d'origine et AESk désignant un chiffrement AES en utilisant la clé k d'origine. 9. Dispositif suivant l'une des 5 précédentes, caractérisé en ce que le générateur (110; 210) de clé a des moyens de sécurisation, qui sont tels qu'ils sécurisent la production de la clé engendrée à l'encontre de piratages par canal latéral. 10 10. Dispositif suivant la 9, caractérisé en ce que les moyens de sécurisation sont conçus pour effectuer une opération de masquage, en ce qui concerne le premier 15 message, pour obtenir un message masqué, le générateur (110; 210) de clé étant conçu pour produire la clé engendrée sur la base de la clé d'origine et du message masqué. 20 11. Dispositif suivant la 10, caractérisé en ce que l'opération de masquage comprend un échange de bits du premier message ou une combinaison logique OU EXCLUSIF, ET ou OU du premier message avec une séquence de bits. 25 12. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le générateur (120; 220) de code d'authentification de message est conçu pour effectuer un calcul de Hash du 30 premier message, afin de produire le code d'authentification de message. 13. Dispositif suivant la 12, caractérisé en ce quele générateur (120; 220) de code d'authentification de message est conçu pour combiner logiquement la clé engendrée dans une première opération OU EXCLUSIF avec une première constante, le générateur (120; 220) de code d'authentification de message étant conçu pour combiner logiquement la clé engendrée dans une deuxième opération OU EXCLUSIF avec une deuxième constante. 14. Dispositif suivant la 13, caractérisé en ce que le générateur (120; 220) de code d'authentification de message est conçu pour appliquer la formule HMACk,(M) = H( (k'eopad) I I (k'Oipad) I I M)) pour le calcul du code d'authentification de message, 15 M étant le premier message, k' étant la clé engendrée, 0 étant une opération OU EXCLUSIF, I I étant une concaténation et H étant une opération de Hash. 15. Dispositif de contrôle de la correction et de 20 l'authenticité d'un message, caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif (510) suivant l'une des 1 à 14 pour la production d'un code d'authentification de message déterminé, et 25 une unité (520) de comparaison, l'unité (520) de comparaison étant conçue pour contrôler la coïncidence d'un code d'authentification de message déterminé et d'un code d'authentification de message reçu, pour contrôler la correction et l'authenticité du message. 30 16. Procédé de production d'un code d'authentification de message reposant sur un premier message et sur une clé d'origine, caractérisé en ce qu'il comprend :la production (610) d'une clé engendrée reposant sur la clé d'origine et sur le premier message, et la production (620) du code d'authentification de message reposant sur la clé engendrée et sur le premier message. 17. Procédé suivant' la 16, caractérisé en ce que la clé engendrée est produite en utilisant un algorithme de chiffrement cryptographique. 18. Procédé suivant la 16 ou 17, caractérisé en ce que la clé engendrée est produite par un calcul de Hash du premier message. 15 19. Procédé suivant l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que pour le calcul du code d'authentification de message, on applique la formule 20 HMACk,(M) = H( (krOopad) I I H( (ki0ipad) I I M)) M étant le premier message, k' étant la clé engendrée, 0 étant une opération OU EXCLUSIF, I I étant une concaténation et H étant une opération de Hash. 25 20. Programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une des 16 à 19, lorsque le procédé est exécuté sur un ordinateur ou sur un processeur. 10
G
G06
G06F
G06F 21
G06F 21/64
FR2990821
A1
PROCEDES ET SYSTEMES POUR L'ACCES A UNE CONFERENCE ELECTRONIQUE
20,131,122
SYSTE1VIES POUR L'ACCES A UNE CONFERENCE ELECTRONIOUE L'objet de la présente invention a trait au domaine des téléconférences telles que par exemple les conférences électroniques ou conférences en ligne. L'objet de la présente invention permet de simplifier l'accès des personnes voulant participer ou intervenir dans de telles conférences, ceci notamment sans altérer les performances du réseau sur lequel de telles conférences sont hébergées. L'objet de la présente invention trouve une application particulièrement 10 avantageuse dans le domaine des conférences réunissant un grand nombre de participants et/ou d'intervenants, et notamment les conférences réunissant plusieurs centaines voire milliers de participants et/ou d'intervenants. Par conférence électronique au sens de la présente invention (ou conférence en ligne), on entend dans toute la description qui suit tout type de conférence 15 hébergée sur un réseau informatique telle que par exemple une conférence téléphonique, ou une visioconférence, ou une conférence sur le réseau Internet du type « webinaire » (terme provenant de la contraction des termes « web » et « séminaire ») ou conférence événementielle. Classiquement, les services de téléconférence déployés se décomposent en 20 deux phases : une première phase dite d'accueil et une deuxième phase dite de mixage. Le principe général d'un tel déploiement est le suivant : une personne qui souhaite participer à une conférence électronique se connecte à un serveur ; suite à cette connexion, un message d'accueil lui est émis personnellement. 25 Lors de cette phase, la personne qui souhaite rejoindre la conférence prend connaissance du message d'accueil, et généralement un code d'identification lui est demandé. Ce code peut consister selon les services de conférence soit en un identifiant de la conférence soit en un code d'accès à une conférence connue. Ensuite, après identification, vient la phase de mixage. 30 Au cours de cette phase, la voix de la personne est mixée avec celles des autres participants. Les solutions qui existent aujourd'hui pour gérer cette phase d'accueil et cette phase de mixage reposent sur la technologie suivante : Comme énoncé ci-dessus, l'accueil est géré participant par participant et de façon personnalisée lors de chaque connexion au serveur. Il existe donc sur le serveur autant de processus d'accueil que de personnes souhaitant participer à la conférence. Plus précisément, après connexion de la personne au service, l'accueil est confié à un serveur d'accueil du type par exemple IVR pour « Interactive Voice Response » qui se charge de lancer un processus dédié pour gérer l'accueil de chaque participant. Dans cette phase d'accueil, le serveur qui héberge la logique de service, renvoie l'appel entrant du participant vers le serveur d'accueil. Ce serveur alloue ensuite un processus dédié au participant pour réaliser l'accueil de ce participant : un message d'accueil est émis au participant et le serveur recueille le code d'identification transmis par le participant. Une fois l'accueil du participant effectué, ce dernier est transféré sur un pont de conférence pour le mixage de sa voix : Les conférences et le mixage des voix sont gérés par un serveur de conférence du type MCU pour « Multipoint Control Unit ». Dans cette phase de mixage, le serveur de conférence alloue un processus dédié pour le mixage de la conférence. Cette technologie pour gérer les conférences électroniques et notamment pour gérer la phase d'accueil donne une bonne flexibilité au serveur dans la gestion de ses serveurs média : une telle technologie est particulièrement adaptée aux « petites » conférences qui comportent moins d'une dizaine de participants. La demanderesse soumet qu'une telle technologie est généralement déployée sur des serveurs physiques pour lesquelles les ressources informatiques et la mémoire ne sont pas des facteurs limitant. Néanmoins, une telle technologie n'est pas adaptée quand il s'agit de gérer des conférences de plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines ou milliers, de participants et/ou d'intervenants. En effet, avec la technologie décrite ci-dessus, on relève une multiplication des processus d'accueil lorsque de nombreuses personnes veulent participer à la conférence ; ceci dégrade de façon significative les performances des serveurs vocaux. Par ailleurs, dans le cadre d'un déploiement d'un service de conférence sur un nuage ou sur un « cloud », il n'est pas envisageable d'utiliser une telle technologie, ceci pour des raisons de ressources informatiques et de mémoire limitées. L'objet de la présente invention vise donc à améliorer la situation actuelle décrite ci-dessus. A cet effet, l'objet de la présente invention concerne, selon un premier aspect, un procédé de gestion de l'accès d'une ou plusieurs personnes à une conférence électronique prédéterminée, cette conférence électronique étant hébergée sur un deuxième serveur, encore appelé serveur de conférence. Dans le cadre de la présente invention, on comprend que ce ou ces personnes voulant participer à la conférence sont chacune munie d'un appareil de communication apte à se connecter à un premier serveur, encore appelé serveur d'application. Par appareil de communication au sens de la présente invention, il faut comprendre tout appareil numérique apte à se connecter à un serveur tel que par exemple un téléphone portable de préférence du type « SmartPhone », une tablette numérique, un ordinateur, etc. Selon la présente invention, le procédé de gestion de l'accès comprend une étape préalable de création. Au cours de cette étape, le deuxième serveur crée au moins une conférence d'accueil qui est dédiée à l'accueil. Cette conférence d'accueil émet de façon itérative un message d'accueil. Avantageusement, suite à une connexion d'au moins une personne au premier serveur via son appareil de communication, le procédé de gestion selon la présente invention comporte une étape d'accès au cours de laquelle le deuxième serveur établit un pont de conférence entre la conférence d'accueil et la conférence prédéterminée, ceci afin de permettre à ladite au moins une personne d'accéder à la conférence. Cette conférence d'accueil hébergée par le deuxième serveur, qui est caractéristique de la présente invention, permet de gérer simultanément l'accueil de plusieurs personnes se connectant au service pour accéder à la conférence. On note ici que le processus de mixage dans cette conférence d'accueil n'est bien évidemment pas prévu : les personnes connectées sur la conférence d'accueil ne peuvent qu'écouter le message d'accueil vocal. Ainsi, grâce à cette succession d'étapes techniques, caractéristique de la présente invention, le procédé décrit ci-dessus permet une gestion mutualisée de l'accueil des personnes pour accéder à une conférence, ce qui permet de remédier aux inconvénients précités. De préférence, le message d'accueil spécifie qu'un identifiant est requis pour permettre à la ou les personnes d'accéder à la conférence prédéterminée. Dans ce cas, le procédé de gestion selon la présente invention comporte une étape d'identification au cours de laquelle un identifiant transmis par la personne via son appareil de communication est reçu par le deuxième serveur pour vérification sur le premier ou le deuxième serveur. Une telle étape d'identification permet de sécuriser l'accès à une conférence, notamment lorsque seul un nombre restreint de personnes déterminées peut avoir accès à la conférence. Selon la présente invention, cet identifiant consiste en au moins un signal numérique émis par l'appareil de communication ; de préférence, il peut s'agir par exemple d'un signal généré par les touches numérique de l'appareil de communication. Avantageusement, cet identifiant consiste en un signal numérique contenant une information d'identification relative à la conférence prédéterminée ou un code d'accès personnel numérique contenant une information d'identification permettant un accès personnel à la conférence. Selon une variante de réalisation de la présente invention, lors de l'étape d'identification, l'identifiant reçu par le deuxième serveur est envoyé au premier serveur pour vérification. Avantageusement, suite à l'étape d'accès et éventuellement en fonction des droits attribués à la personne, le procédé de gestion selon la présente invention comporte une étape de mixage au cours de laquelle le signal audio relatif à la voix de la personne est mixé avec les signaux audio relatifs aux voix respectives des autres personnes participant à ladite conférence. Ce mixage permet ainsi à une personne de participer à la conférence. On comprend ici que cette participation peut être active ou passive, ceci peut être déterminé en fonction notamment de l'identifiant. Dans le cas d'une participation active, on parle également d'intervention : il s'agit par exemple d'une personne qui parle dans la conférence, ou pose des questions. Eventuellement, il peut être prévu une étape de requête, auprès du premier serveur qui gère la logique de service, pour demander à intervenir dans la conférence. Corrélativement, l'objet de la présente invention porte sur un premier programme d'ordinateur qui comporte des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé de gestion tel que décrit ci-dessus, ceci notamment lorsque ce premier programme d'ordinateur est exécuté par un ordinateur. Un tel programme d'ordinateur peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme d'un code source, d'un code objet, ou d'un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. De même, l'objet de la présente invention porte sur un premier support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de gestion tel que décrit ci-dessus. D'une part, le support d'enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, par exemple un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette de type « floppy disc » ou un disque dur. D'autre part, ce support d'enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d'ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d'ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. L'objet de la présente porte également sur une entité informatique de gestion d'accès configurée pour mettre en oeuvre les différentes étapes du procédé de gestion décrit ci-dessus. Plus précisément, l'invention porte sur une entité informatique de gestion de l'accès à une conférence électronique d'au moins une personne munie d'un appareil de communication apte à se connecter à un premier serveur, ladite entité comportant un deuxième serveur, encore appelé serveur de conférence. Avantageusement, le deuxième serveur comporte : - un moyen d'hébergement de conférence qui est configuré pour héberger au moins une conférence électronique, - un moyen de création qui est configuré pour créer sur le moyen d'hébergement de conférence au moins une conférence d'accueil dédiée à l'accueil et émettant de façon itérative un message d'accueil, et - un moyen d'accès qui est configuré pour établir, suite au renvoi de l'appel de ladite au moins une personne du premier serveur vers la conférence d'accueil, un pont de conférence entre la conférence d'accueil et une conférence électronique prédéterminée hébergée sur le moyen d'hébergement, ceci afin de permettre à ladite au moins une personne d'accéder à cette conférence prédéterminée. Avantageusement, le message d'accueil spécifie qu'un identifiant est requis pour permettre à ladite au moins une personne d'accéder à la conférence prédéterminée. Dans ce cas, le deuxième serveur comprend un moyen d'identification qui est configuré pour recevoir un identifiant transmis par ladite au moins une personne via l'appareil de communication. Selon une variante de réalisation de la présente invention, le moyen d'identification est configuré pour envoyer l'identifiant au premier serveur pour vérification. Alternativement, le moyen d'identification procède lui-même à la vérification de l'identifiant. Avantageusement, le deuxième serveur comporte un moyen de mixage qui est configuré pour mixer le signal audio relatif à la voix de ladite au moins une personne avec les signaux audio relatifs aux voix respectives des autres personnes participant à la conférence. L'objet selon la présente invention concerne, selon un autre aspect, un 30 procédé de traitement d'au moins un appel provenant d'au moins une personne munie d'un appareil de communication apte à se connecter à un premier serveur. Selon la présente invention, le procédé de traitement comporte, suite à une connexion de ladite au moins une personne au premier serveur via l'appareil de communication, une étape de renvoi de l'appel de ladite au moins une personne sur une conférence d'accueil créée préalablement par un deuxième serveur, cette conférence d'accueil émettant de façon itérative un message d'accueil. Cette étape de renvoi permet ensuite l'accès de ladite au moins une personne à une conférence électronique prédéterminée hébergée sur le deuxième serveur. En optimisant les ressources informatiques utilisées pour la gestion de l'accueil des participants, l'accès aux téléconférences peut être mis en oeuvre sur un nuage ou « Cloud ». Selon une variante de réalisation de la présente invention, le procédé de traitement comporte une étape de réception d'un identifiant transmis par le deuxième serveur pour vérification. Corrélativement, l'objet de la présente invention porte sur un deuxième programme d'ordinateur comportant des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé de traitement tel que décrit ci-dessus, notamment lorsque le programme d'ordinateur est exécuté par un ordinateur. L'objet de la présente invention porte également sur un deuxième support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un deuxième programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de traitement tel que décrit ci-dessus. Ce programme d'ordinateur et ce support d'enregistrement présentent les mêmes caractéristiques que celles décrites ci-dessus. L'objet de la présente invention concerne enfin une entité informatique de traitement d'au moins un appel. Selon la présente invention, l'entité informatique de traitement comprend un premier serveur comportant : - un moyen de réception qui est configuré pour recevoir au moins un appel provenant d'au moins une personne munie d'un appareil de communication apte à se connecter au premier serveur, et - un moyen de renvoi qui est configuré pour renvoyer, suite à une connexion de ladite au moins une personne au premier serveur, ledit au moins un appel sur une conférence d'accueil qui est créée préalablement par un deuxième serveur et qui émet de façon itérative un message d'accueil. Cette succession d'étapes de traitement a pour objectif de permettre l'accès de ladite au moins une personne à une conférence électronique prédéterminée hébergée sur le deuxième serveur. Selon une variante de réalisation de la présente invention, l'entité informatique de traitement comporte un moyen de vérification qui est configuré pour vérifier un identifiant transmis par le deuxième serveur, et pour renvoyer le résultat de cette vérification au deuxième serveur afin de permettre l'établissement d'un pont de conférence entre la conférence d'accueil et la conférence électronique prédéterminée. Cet envoi d'identifiant pour vérification au premier serveur est caractéristique de la présente invention dans la mesure où tous les traitements portant sur la logique de service sont gérés exclusivement sur le premier serveur. Il est également envisagé que le premier serveur soit configure pour permettre la gestion des droits de la personne dans la conférence, par exemple en autorisant ou non la personne à intervenir activement au cours de la conférence ; cette gestion peut être effectuée notamment en tenant compte de l'information d'identification contenue dans le signal numérique relatif à l'identifiant. Ainsi, les différentes entités informatiques et les procédés de gestion et de traitement décrits ci-dessus offrent une gestion optimisée de l'accueil des participants à une conférence, ce qui permet notamment l'organisation de conférences pouvant réunir plus de cent participants. La solution proposée ci-dessus permet en outre un déploiement du service sur 20 un nuage ou « cloud », ceci du fait de sa faible consommation en ressources informatiques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures 1 à 2 annexées qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et sur lesquelles : 25 - la figure 1 représente de façon schématique un système de gestion de l'accès à une conférence électronique selon un exemple de réalisation avantageux ; - la figure 2 représente un organigramme illustrant le procédé de gestion de l'accès selon un exemple de réalisation avantageux. 30 Les procédés de gestion et de traitement ainsi que les entités informatiques correspondantes, conformes à un exemple de réalisation avantageux de la présente invention, vont maintenant être décrits dans ce qui suit en faisant référence conjointement aux figures 1 à 2. Permettre la gestion de l'accès de plusieurs dizaines, voire centaines (ou milliers), de participants à une conférence électronique est un des objectifs de la présente invention. En effet, comme énoncé précédemment, la gestion d'une telle conférence avec les solutions de l'état de la technique se fait au détriment notamment de la performance des serveurs vocaux. Pour remédier à ce problème, l'objet de la présente invention propose une entité informatique de traitement 200 et une entité informatique de gestion 100 configurée pour permettre l'accès d'au moins une personne ul à une conférence électronique prédéterminée conf2. L'invention comprend en effet une phase de traitement et une phase de gestion de l'accès qui sont mis en oeuvre par les entités informatiques 100 et 200. L'exemple illustré en figure 1 se réfère à une seule personne ul. On comprend ici que cet exemple non limitatif peut s'appliquer indifféremment à une pluralité de personnes ul L'invention repose sur la gestion mutualisée de l'accueil des participants à une conférence électronique prédéterminée conf2. A cet effet, dans l'exemple décrit ici, l'entité informatique de gestion 100 comprend un deuxième serveur ou serveur de conférence 20. Dans l'exemple décrit ici, le serveur de conférence 20 comprend un moyen d'hébergement M3 configure pour héberger une ou plusieurs conférences. Tel qu'illustré en figure 1, la conférence conf2 est donc hébergée sur ce moyen d'hébergement M3. Dans l'exemple décrit ici, cette conférence conf2 est une visioconférence du type événementielle : Il peut s'agir par exemple d'une personne telle qu'un dirigeant d'entreprise ou une personnalité politique qui souhaite s'adresser à un grand nombre de personnes simultanément. Il est possible d'imaginer que, dans le cadre d'une telle conférence conf2, des personnes telles que des actionnaires, des journalistes ou toutes autres personnes aient la possibilité d'intervenir dans la conférence conf2 pour par exemple poser une question, compléter un propos ou débattre sur un sujet. Lors de cette conférence conf2, d'autres personnes, dites passives, ne feront qu' écouter. Selon la présente invention, le serveur de conférence 20 comprend un moyen de création M4 qui est configure pour créer au cours d'une étape préalable de création SO une conférence d'accueil confl. Cette conférence d'accueil confl est hébergée par le moyen d'hébergement M3 sur le serveur de conférence 20. Cette conférence d'accueil confl, qui est caractéristique de la présente invention, est dédiée exclusivement à l'accueil des personnes ul. On note ici que cet accueil peut être un accueil vocal pour une conférence téléphonique, mais peut également être un accueil vidéo pour une visioconférence. Bien évidemment d'autres types d'accueil sont également envisageables dans le cadre de la présente invention, à savoir un accueil par image, par diaporama, etc. Dans l'exemple décrit ici, cette conférence d'accueil confl émet de façon itérative un message d'accueil mess dans lequel il est précisé qu'un identifiant ID est requis pour permettre à la personne ul d'accéder à la conférence conf2. Le fait qu'un message d'accueil mess soit émis simultanément sur un serveur de conférence 20 à destination de toutes les personnes ul souhaitant rejoindre la conférence conf2 est caractéristique de la présente invention. Dans l'exemple décrit ici, toutes les personnes ul qui souhaitent participer ou intervenir à la conférence conf2 et qui possèdent un appareil de communication tl apte à se connecter à un premier serveur ou serveur d'application 10 peuvent alors s'inscrire et/ou créer un compte pour accéder au service selon la présente invention (non représenté ici). Suite à cette inscription et/ou cette création de compte, chaque personne ul doit se connecter au serveur d'application 10 de l'entité informatique de traitement 200 par l'intermédiaire de son appareil de communication tl, ceci est réalisé lors d'une étape Sl. Dans l'exemple décrit ici, pour initier une telle session média, le protocole SIP (pour « Session Initiation Protocol ») est utilisé en IMS. Le serveur d'application 10 comporte un moyen de réception M1 permettant de recevoir de tels appels cl provenant des personnes ul. Suite à cette connexion 51, le serveur d'application 10 renvoie, lors d'une étape de renvoi S2, l'appel cl de la personne ul sur la conférence d'accueil confl, ceci par l'intermédiaire du moyen de renvoi M2. Chaque appel cl provenant des personnes ul est donc renvoyé sur le serveur de conférence 20 à destination de la conférence d'accueil confl. Ainsi, chaque personne ul peut prendre connaissance du message d'accueil mess émis. Ce renvoi S2 de chaque appel cl du serveur d'application 10 vers le serveur de conférence 20 est caractéristique de la présente invention. Il s'en suit dans l'exemple décrit ici une identification S3 gérée par un moyen d'identification M5 du serveur de conférence 20 au cours de laquelle la personne ul transmet son identifiant ID au serveur de conférence 20, ceci par l'intermédiaire des touches de son appareil de télécommunication tl . Cette identification se fait par exemple par la réception du signal DTMF pour « Dual-Tone Multi-Frequency » émis par l'appareil tl. Dans l'exemple décrit ici, cet identifiant ID se présente sous la forme d'un signal numérique comprenant une information d'identification relative à la personne ul et la conférence conf2. Dans l'exemple décrit ici, cet identifiant ID est envoyé au serveur d'application 10 pour vérification S4. En effet, le serveur d'application 10 est configure pour gérer toute la logique de service du système et est capable par exemple de gérer les droits d'accès à la conférence conf2 ainsi que les droits pour les personnes d'intervenir ou non à la conférence conf2. Ce traitement est assuré par le moyen de vérification M7 du serveur 10. En fonction des résultats de cette identification S4, le serveur de conférence 20 comprend un moyen d'accès M6 qui établit lors d'une étape d'accès S5 un pont de conférence pconf entre la conférence d'accueil confl et la conférence conf2. Ce pont de conférence pconf permet l'accès de la personne ul à la conférence 25 conf2. Ce pont de conférence pconf lance un processus de mixage S6 permettant de mixer le signal audio voicel relatif à la voix de chaque personne ul avec les signaux audio relatifs aux voix respectives des autres personnes participant à la conférence conf2 ; ce processus de mixage qui peut être fonction des droits de chaque personne 30 ul est assuré par un moyen de mixage M8 consistant dans l'exemple décrit ici en des moyens informatiques de traitement audio. Ce traitement et cette gestion de l'accès par les entités informatiques 100 et 200 sont possibles par la succession d'étapes techniques décrites ci-dessus qui sont exécutées respectivement par un premier PG1 et un deuxième PG2 programmes d'ordinateur contenus chacun sur un premier Cil et un deuxième Cl2 supports d'enregistrement compris respectivement dans l'entité informatique de gestion 100 et dans l'entité informatique de traitement 200 et permettant de piloter chacun des moyens décrits ci-dessus. Ainsi, l'invention décrite ci-dessus repose sur une optimisation de la phase d'accueil en réalisant un accueil groupé des participants sur une session spéciale du serveur de conférence. Grâce à la présente invention, au lieu de faire un accueil dédié pour chaque participant, les personnes ul souhaitant participer à la conférence conf2 sont regroupées et sont renvoyées sur le serveur de conférence 20 qui héberge une conférence d'accueil confl globalisée. Cette conférence d'accueil confl émet un message mess en boucle, et toute nouvelle personne arrivant sur la conférence confl prend connaissance de ce message, et après identification, un pont de conférence pconf lui permet l'accès à la conférence conf2. Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu'en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l'objet de l'invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d'ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent
L'objet de la présente invention porte sur un procédé et une entité informatique (100) de gestion de l'accès d'au moins une personne (u1) à une conférence électronique prédéterminée (conf2) hébergée sur un deuxième serveur (20), ladite entité informatique (100) (100) comprenant un deuxième serveur (20) comportant : - un moyen d'hébergement de conférence (M3) configuré pour héberger au moins une conférence électronique (conf1, conf2), - un moyen de création (M4) configuré pour permettre la création sur le moyen d'hébergement de conférence (M3) d'au moins une conférence d'accueil (conf1) dédiée à l'accueil et émettant de façon itérative un message d'accueil (mess), et - un moyen d'accès (M6) configuré pour établir un pont de conférence (pconf) afin de permettre à ladite au moins une personne (u1) d'accéder à cette dite conférence prédéterminée (conf2).
1. Procédé de gestion de l'accès d'au moins une personne (ul) à une conférence électronique prédéterminée (conf2) hébergée sur un deuxième serveur (20), ladite au moins une personne (ul) étant munie d'un appareil de communication (tl) apte à se connecter à un premier serveur (10), caractérisé en ce que, suite à une connexion (Si) de ladite au moins une personne (ul) au premier serveur (10) via l'appareil de communication (tl) et un renvoi (S2) de l'appel (cl) de ladite au moins une personne (ul) sur une conférence d'accueil (confl) créée préalablement par le deuxième serveur (20) et émettant de façon itérative un message d'accueil (mess), il comporte une étape d'accès (S5) au cours de laquelle le deuxième serveur (20) établit un pont de conférence (pconf) entre la conférence d'accueil (confl) et la conférence prédéterminée (conf2) afin de permettre à ladite au moins une personne (ul) d'accéder à ladite conférence prédéterminée (conf2). 2. Procédé selon la 1, le message d'accueil (mess) spécifiant qu'un identifiant (ID) est requis pour permettre à ladite au moins une personne (ul) d'accéder à la conférence prédéterminée (conf2), caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'identification (S3) au cours de laquelle un identifiant (ID) transmis par ladite au moins une personne (ul) via l'appareil de communication (tl) est reçu par le deuxième serveur (20) pour vérification sur le premier (10) ou le deuxième (20) serveur. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte, suite à l'étape d'accès (S5), une étape de mixage (S6) au cours de laquelle le signal audio (voicel) relatif à la voix de ladite au moins une personne (ul) est mixé avec les signaux audio relatifs aux voix respectives des autres personnes participant à ladite conférence. 4. Programme d'ordinateur (PG1) comportant des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 lorsque ledit programme d'ordinateur (PG1) est exécuté par un ordinateur. 5. Support d'enregistrement (CI1) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur (PG1) comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3. 6. Entité informatique de gestion de l'accès (100) à une conférence électronique (conf2) d'au moins une personne (ul) munie d'un appareil de communication (Ti) apte à se connecter à un premier serveur (10), caractérisée en qu'elle comprend un deuxième serveur (20) comportant : - un moyen d'hébergement de conférence (M3) configuré pour héberger au moins une conférence électronique (confl, conf2), - un moyen de création (M4) configuré pour créer sur le moyen d'hébergement de conférence (M3) au moins une conférence d'accueil (confl) dédiée à l'accueil et émettant de façon itérative un message d'accueil (mess), et - un moyen d'accès (M6) configuré pour établir, suite au renvoi de l'appel (cl) de ladite au moins une personne du premier serveur (10) vers la conférence d'accueil (confl), un pont de conférence (pconf) entre la conférence d'accueil (confl) et une conférence électronique prédéterminée (conf2) hébergée sur le moyen d'hébergement (M3) afin de permettre à ladite au moins une personne (ul) d'accéder à cette dite conférence prédéterminée (conf2). 7. Entité informatique (100) selon la 6, le message d'accueil (mess) spécifiant qu'un identifiant (ID) est requis pour permettre à ladite au moins une personne (ul) d'accéder à la conférence prédéterminée (conf2), caractérisée en ce que le deuxième serveur (20) comporte un moyen d'identification (M5) configuré pour recevoir un identifiant (ID) transmis par ladite au moins une personne (U1) via l'appareil de communication (Ti) pour vérification sur le premier (10) ou le deuxième (20) serveur. 8. Entité informatique (100) selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisée en ce que le deuxième serveur (20) comporte un moyen de mixage (M8) configuré pour mixer le signal audio (voicel) relatif à la voix de ladite au moins une personne (ul) avec les signaux audio relatifs aux voix respectives des autres personnes participant à la conférence (conf2). 9. Procédé de traitement d'au moins un appel (cl) provenant d'au moins une personne (ul) munie d'un appareil de communication (tl) apte à se connecter à un premier serveur (10), caractérisé en ce que, suite à une connexion (Si) de ladite au moins une personne (ul) au premier serveur (10) via l'appareil de communication (tl), il comporte une étape de renvoi (S2) dudit au moins un appel (cl) de ladite au moins une personne (ul) sur une conférence d'accueil (confl) créée préalablement par un deuxième serveur (20) et émettant de façon itérative un message d'accueil (mess) pour permettre l'accès de ladite au moins une personne (ul) à une conférence électronique (conf2) prédéterminée hébergée sur le deuxième serveur (20). 10. Procédé de traitement selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de réception d'un identifiant (ID) transmis par le deuxième serveur (20) pour vérification. 11. Programme d'ordinateur (PG2) comportant des instructions adaptées pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10 lorsque ledit programme d'ordinateur (PG2) est exécuté par un ordinateur. 12. Support d'enregistrement (Cl2) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré 20 un programme d'ordinateur (PG2) comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10. 13. Entité informatique de traitement (200) d'au moins un appel (cl), caractérisée en ce qu'il comprend un premier serveur (10) comportant : 25 - un moyen de réception (M1) configuré pour recevoir au moins un appel (cl) provenant d'au moins une personne (ul) munie d'un appareil de communication (tl) apte à se connecter au premier serveur (10), et - un moyen de renvoi (M2) configure pour renvoyer, suite à une connexion de ladite au moins une personne (ul) au premier serveur (10), ledit au moins un appel 30 (cl) sur une conférence d'accueil (confl) créée préalablement par un deuxième serveur (20) et émettant de façon itérative un message d'accueil (mess) pour permettre l'accès de ladite au moins une personne (ul) à une conférence électronique (conf2) prédéterminée hébergée sur le deuxième serveur (20). 14. Entité informatique de traitement (200) selon la 13, caractérisée en ce qu'il comporte une moyen de vérification (M7) configuré pour vérifier un identifiant (ID) transmis par le deuxième serveur (20), et pour renvoyer le résultat de cette vérification au deuxième serveur (20) afin de permettre l'établissement d'un pont de conférence (pconf) entre la conférence d'accueil (confl) et la conférence électronique (conf2) prédéterminée.
H
H04
H04M
H04M 3
H04M 3/56
FR2981684
A1
SYSTEME DE COMMANDE D'INCIDENCE DE PALE DE TURBOMACHINE ET TURBOMACHINE
20,130,426
L'invention se rapporte au domaine des 5 turbomachines et aux systèmes de commande fluidique équipant de telles turbomachines. La poussée exercée par une turbomachine en fonctionnement doit être adaptée en fonction de la situation de l'aéronef qui en est équipé. Ainsi, la 10 poussée exercée par la turbomachine doit être différente que l'aéronef est au sol, en vol ou en phase d'accélération pour le décollage. Une telle variation de la poussée de la turbomachine peut notamment être obtenue en modifiant 15 l'incidence des pales de l'hélice par rapport au flux d'air traversant ladite turbomachine. Dans un mode de fonctionnement au sol, l'incidence de chacune des pales peut être très faible (domaine dit « petit pas ») par rapport à l'incidence des pales que l'avion pourrait 20 tolérer dans des conditions de vol, car cette incidence très faible pourrait générer une traînée préjudiciable pour la pilotabilité de l'aéronef. L'incidence de chacune des pales est donc dans une configuration du domaine dit « grand pas », à forte incidence, lorsque 25 l'aéronef est en vol. Pour permettre une telle modification de l'incidence des pales d'une turbomachine il est connu d'équiper la turbomachine d'un système de commande d'incidence de pale. L'invention se rapporte donc plus précisément à un système de commande d'incidence de pale de turbomachine et à une turbomachine. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un système de commande d'incidence de pale de turbomachine comporte généralement un vérin adapté pour modifier par son déplacement l'incidence de la pale, et un réseau de fluide pressurisé pour alimenter le vérin en fluide pressurisé. Le vérin comporte une première chambre et une deuxième chambre présentant respectivement une première et une deuxième entrée de fluide. Le réseau de fluide est adapté pour alimenter sélectivement la première et/ou la deuxième chambre en fluide au travers de la première et/ou la deuxième entrée. L'alimentation sélective de la première et/ou la seconde chambre est réalisée au moyen d'une source de fluide pressurisé du réseau fluidique présentant une première et une deuxième sortie de fluide pressurisé qui sont en communication fluidique avec respectivement la première et la deuxième chambre. Chacune des sorties de fluide fournit alternativement, un fluide pressurisé à haute pression et un fluide à basse pression. Ainsi, avec un tel système, l'incidence de la pale est réglée en alimentant l'une de la première et de la deuxième chambre en fluide pressurisé pour déplacer le vérin. Il est connu, pour sécuriser la phase de vol d'un aéronef comportant une turbomachine mettant en 30 oeuvre un tel système et pour limiter dans cette phase les risques d'excursion de la turbomachine dans le domaine de configuration « petit pas », d'adapter le système de commande pour prévenir une telle transition. Le système doit être capable de prévenir les modifications de l'incidence de la pale au-delà 5 d'une position prédéfinie correspondant à la configuration « grand pas » pour limiter les risques de passage en configuration « petit pas » qui n'est utilisée qu'au sol. Pour cela, comme illustré sur la figure 1, 10 le système de commande comporte deux dispositifs de routage 120a, 120b de fluide du réseau de fluide, dont chacun des dispositifs de routage 120a, 120b est adapté pour modifier l'alimentation en fluide de la première chambre 231. Un tel dispositif de routage 120a, 120b 15 peut être, par exemple, une vanne commandée électriquement ou mécaniquement mettant en relation des parties du réseau de fluide pressurée entre elles et/ou en isolant certaines autres parties du réseau par rapport au reste du réseau de fluide. 20 Ainsi, sur la figure 1, le système comporte un premier dispositif de routage 120a qui est commandé électriquement et un deuxième dispositif de routage 120b qui est commandé mécaniquement par le mouvement du vérin. Le premier et le deuxième dispositif de routage 25 120a, 120b présentent chacun un premier et un deuxième orifice d'entrée 121a, 122a, 121b, 122b et un orifice de sortie 123a, 123b. La configuration du réseau fluidique 100 est la suivante : 30 - une première sortie 111 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec les premiers orifices d'entrée 121a, 121b du premier et du deuxième dispositif de routage 120a, 120b, - une deuxième sortie 112 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec à la fois la deuxième entrée 242 du vérin 200 et le deuxième orifice d'entrée 122a du premier dispositif de routage 120a, - l'orifice de sortie 123a du premier 10 dispositif de routage 120a est en communication fluidique avec le deuxième orifice d'entrée 122b du deuxième dispositif de routage 120b, et - l'orifice de sortie 123b du deuxième dispositif de routage 120b est en communication 15 fluidique avec la première entrée 241 du vérin 200. Chaque dispositif de routage 120a, 120b est configuré de manière à ce qu'il présente une première position dite normale et une seconde position dite de protection. Dans la position normale, le premier 20 orifice d'entrée 121a, 121b est mis en communication fluidique avec l'orifice de sortie 123a, 123b tandis que le deuxième orifice d'entrée 122a, 122b est fermé. En position de protection, c'est le deuxième orifice d'entrée 122a, 122b qui est mis en communication 25 fluidique avec l'orifice de sortie 123a, 123b tandis que le premier orifice 121a, 121b est fermé. Ainsi dans une phase autre que celle de vol, le premier dispositif de routage 120a est maintenu en position normale, le deuxième dispositif de routage 30 120b étant commandé selon la position du vérin 200. Dans une telle configuration, illustrée sur la figure 1, quelle que soit la position du vérin 200, et donc quelle que soit la position du deuxième dispositif de routage 120b, la première entrée 241 du vérin 200 est toujours en communication avec la première sortie 111 de fluide de la source de fluide 110. Ainsi, la deuxième sortie 112 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec la deuxième entrée 242. La fourniture de fluide pressurisé par les sorties 111, 112 de fluide de la source de fluide 110 pressurisée permettent de déplacer le vérin 200 quelle que soit la position du vérin 200. Lorsque le premier dispositif de routage 120a est commandé électriquement pour prendre la 15 position de protection, ceci généralement lors du passage de l'aéronef en phase de vol, le deuxième orifice d'entrée 122b du deuxième dispositif de routage 120b est mis en communication avec la deuxième chambre 232 au travers de la partie du réseau de fluide 100 qui 20 alimente la deuxième chambre 232. Ainsi, lorsque le vérin 200 prend la position dans laquelle il entraine le deuxième dispositif de routage 120b en position de protection, l'orifice de sortie 123b du deuxième dispositif de routage 120b, et donc la première entrée 25 241 du vérin 200, sont mis en communication fluidique avec le deuxième orifice d'entrée 122b du deuxième dispositif de routage 120b et donc avec la deuxième entrée 242. Les deux entrées 241, 242 du vérin sont 30 donc en communication fluidique l'une avec l'autre, la pression dans la première et la deuxième chambre 231, 232 est donc identique. Le fonctionnement du vérin 200 est donc inhibé. On entend ici, et dans le reste de ce document, par inhibition du fonctionnement du vérin 200 le fait qu'une alimentation quelconque du vérin 200 en fluide pressurisé au travers du réseau de fluide n'entraine aucun mouvement du vérin 200. Un tel système permet donc d'interdire lors du placement du premier dispositif de routage 120a en position de protection, la commande en déplacement du vérin 200 vers une position qui est située au-delà de celle pour laquelle le deuxième dispositif de routage 120b est déplacé vers la position de protection. Ces positions, sont par contre accessibles 15 dans les autres phases de fonctionnement de l'aéronef pour lesquelles le premier dispositif 120a est positionné dans sa position normale. Néanmoins, un tel système, par l'utilisation de deux dispositifs de routage 120a, 120b 20 est complexe à mettre en oeuvre et demande un positionnement particulier du deuxième dispositif de routage 120b pour le mettre en relation mécanique avec le vérin 200. EXPOSÉ DE L'INVENTION 25 La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Un des buts de l'invention est de fournir un système de commande de pale de turbomachine dont l'adaptation pour sécuriser la phase de vol est 30 simplifiée par rapport à l'art antérieur. Un autre but de l'invention est de fournir un système de commande de pale de turbomachine permettant de sécuriser la phase de vol et dont l'agencement n'est pas contraint par la nécessité qu'un dispositif de routage soit au moins partiellement en relation mécanique avec un vérin. A cet effet, l'invention concerne un système de commande en incidence de pale de turbomachine, comportant : un vérin adapté pour modifier l'incidence d'une pale d'une turbomachine, comportant une première chambre amont et une deuxième chambre aval présentant respectivement une première et une deuxième entrée de fluide, un réseau de fluide pressurisé adapté pour alimenter sélectivement en fluide pressurisé la première et/ou la deuxième chambre du vérin au travers de la première et/ou de la deuxième entrée, le réseau de fluide comportant au moins un dispositif de routage du fluide adapté pour modifier l'alimentation en fluide d'au moins la première chambre, le dispositif de routage présentant une première position dite normale dans laquelle l'alimentation en fluide de la première chambre est dite normale, et une deuxième position dite de protection, dans laquelle l'alimentation en fluide de la première chambre est adaptée pour inhiber le fonctionnement du vérin dans une position prédéfinie dite d'inhibition, le vérin comprenant au moins une troisième entrée de fluide positionnée pour être en communication fluidique avec la première chambre lorsque le vérin est dans la position d'inhibition, le dispositif de routage étant adapté lorsqu'il est en position de protection pour établir au travers du réseau de fluide une communication fluidique entre la troisième entrée et la deuxième chambre et lorsqu'il est en position normale, pour bloquer l'alimentation en fluide de la troisième entrée. Pour rappel, On entend par inhibition du 10 fonctionnement du vérin le fait qu'une alimentation quelconque du vérin en fluide pressurisé au travers du réseau de fluide n'entraine aucun mouvement du vérin. Un tel système permet une sécurisation de la phase de vol en limitant les risques d'excursion du 15 vérin au-delà de la position d'inhibition par l'utilisation d'une troisième entrée en communication avec la deuxième chambre et par la mise en communication de la première et de la seconde chambre du vérin. Contrairement à l'art antérieur, le système 20 fait appel à un unique dispositif de routage. Ainsi le système s'en trouve simplifié et allégé. Préférentiellement, le dispositif de routage est adapté, lorsqu'il est en position de protection, pour établir au travers du réseau de fluide 25 une communication fluidique entre la troisième entrée et la deuxième entrée. Une telle communication entre la troisième et la deuxième entrée du vérin permet de simplifier le circuit de fluide puisqu'il n'est pas nécessaire de 30 prévoir une entrée supplémentaire pour mettre en communication fluidique la troisième entrée avec la deuxième chambre. Avantageusement, le vérin comporte : un corps délimitant au moins partiellement une cavité formant l'ensemble de la première et la deuxième chambre, une paroi agencée dans la cavité pour séparer hermétiquement la première et la seconde chambre, la paroi étant mobile relativement au corps le long d'un axe de déplacement, la paroi présentant une position relative au corps, dite d'inhibition, correspondant à la position d'inhibition du vérin, la troisième entrée étant positionnée axialement dans le vérin pour que lorsque la paroi est dans une position situé en amont de la position d'inhibition, la paroi isole la troisième entrée de la première chambre, et pour que lorsque la paroi est dans la position d'inhibition, la paroi met en communication fluidique la troisième entrée avec la première chambre. Une telle position de la troisième entrée permet une inhibition du fonctionnement du vérin, lorsque le dispositif de routage est en position de protection, par le simple passage de la paroi au niveau de la troisième entrée. Selon un mode de réalisation de l'invention, la troisième entrée est un orifice d'amené de fluide agencé dans le corps et débouchant dans la cavité. Préférentiellement, l'orifice d'amené de 30 fluide comporte une pluralité de d'ouvertures ménagées sur la paroi de la cavité, lesdites ouvertures étant réparties le long d'une génératrice de la paroi de la cavité. Selon une variante alternative, l'orifice d'amené de fluide est une rainure réalisée dans le 5 corps sensiblement perpendiculairement à l'axe de déplacement le long de la paroi de la cavité. Selon une autre variante de l'invention le corps est mobile et est destiné à être relié à la pale de manière que le mouvement du corps de vérin modifie 10 l'incidence de la pale, la paroi comportant un conduit de circulation de fluide en communication fluidique avec le dispositif de routage, ledit conduit étant en communication fluidique avec l'orifice d'amené lorsque le vérin est en position d'inhibition. 15 Un tel conduit de circulation de fluide permet la conception d'un réseau de fluide pressurisé qui soit simplifié lors de la mise en place d'un système au moyen d'un vérin de type anneau. Selon un second mode de réalisation de 20 l'invention, le vérin comporte une tige axiale solidaire du corps, la troisième entrée étant un orifice d'amené de fluide agencé dans la tige et débouchant dans la cavité), ladite tige étant préférentiellement une tige anti-rotation adaptée pour 25 bloquer en rotation la paroi (220) relativement au corps. De manière avantageuse, l'orifice comporte une pluralité d'ouvertures réparties sur le pourtour de la tige. Selon une variante de l'invention, l'orifice d'amené est une rainure ménagée sur au moins une partie du pourtour de la tige. Préférentiellement, la tige comporte un 5 conduit de circulation de fluide en communication fluidique avec le dispositif de routage et l'orifice d'amené. Un tel conduit de fluide permet de fournir un circuit de fluide simplifié, une partie du circuit 10 étant intégrée dans la tige. Préférentiellement, le dispositif de routage est une vanne. L'invention concerne également une turbomachine comportant une pale et un système de 15 commande en incidence de la pale selon l'invention. Une telle turbomachine étant simplifiée par rapport à une turbomachine de l'art antérieur, puisque comportant un système de commande de pale simplifié, elle présente des coûts de fabrication réduits et elle 20 est moins susceptible de présenter une panne du système de commande de pale. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation, 25 donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre un système de commande de l'incidence de pale de turbomachine selon 30 l'art antérieur, - la figure 2 illustre un système de commande de l'incidence de pale de turbomachine selon un premier mode de réalisation de l'invention dans lequel le vérin comporte une troisième entrée de fluide ménagée sur le corps de vérin, - la figure 3 illustre un système de commande de l'incidence de pale de turbomachine selon un deuxième mode de réalisation de l'invention dans lequel le vérin est un vérin de type annulaire, la troisième entrée de fluide étant ménagée sur le corps de vérin, - la figure 4 illustre un système de commande de l'incidence selon un troisième mode de réalisation de l'invention dans lequel la troisième entrée de fluide est ménagée sur une tige antirotation, - la figure 5 illustre un système de commande de l'incidence selon le quatrième mode de réalisation de l'invention dans lequel le vérin est un vérin de type anneau et la troisième entrée de fluide est ménagée sur la tige anti-rotation. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure 2 illustre un système 1 de commande de l'incidence de pale de turbomachine adapté pour modifier l'incidence d'au moins une pale d'une 5 hélice de turbomachine. Un tel système 1 comporte : un vérin 200 adapté pour modifier l'incidence d'une pale de la turbomachine, le vérin 200 comportant une première chambre 231 amont et une 10 deuxième chambre 232 aval présentant respectivement une première et une deuxième entrée 241, 242 de fluide, le vérin 200 comportant en outre une troisième entrée 243 de fluide, un réseau de fluide 100 pressurisé 15 adapté pour alimenter sélectivement en fluide pressurisé la première et/ou la deuxième chambre 231, 232 au travers de la première et/ou la deuxième entrée 241, 242 de fluide. Le vérin 200 comporte en outre un corps 210 20 délimitant une cavité 230. Le corps 210 présente une forme sensiblement cylindrique avec un axe de symétrie correspondant à l'axe de déplacement du vérin. La cavité 230 est une cavité sensiblement cylindrique dont l'axe de symétrie est sensiblement parallèle à l'axe de 25 déplacement. La cavité 230 forme l'ensemble de la première et la deuxième chambre 231, 232. Les première, deuxième et troisième entrées 241, 242, 243 de fluide débouchent dans la cavité 230. La première entrée 241 30 de fluide est située en amont de la deuxième et de la troisième entrée 242, 243 de fluide à proximité de l'extrémité amont de la cavité 230. La deuxième entrée 242 est située en aval de la première et de la troisième entrée 241, 243, à proximité de l'extrémité aval de la cavité 230. Ici, la troisième entrée 243 est un orifice d'amené de fluide débouchant dans la cavité 230. Selon une variante de réalisation de l'invention la troisième entrée 243 peut être une rainure ménagée sur au moins une partie du pourtour de la cavité 230 ou une pluralité d'ouvertures ménagées sur la paroi le long d'une génératrice de la paroi de la cavité 230. Le vérin 200 comporte en outre une paroi 220 mobile agencée dans la cavité 230 pour séparer hermétiquement la première et la seconde chambre 231, 232. La paroi 220 est mobile en translation dans la cavité 230 selon l'axe de déplacement du vérin 200. La dimension axiale de la paroi 220 est supérieure à la dimension axiale de l'orifice d'amené ceci pour éviter toute communication fluidique entre la première et la deuxième chambre 231, 232 lors du passage de la paroi 220 au niveau de l'orifice d'amené. De cette manière, lorsque la paroi 220 est dans une position située en amont de la position d'inhibition, la paroi 220 isole l'orifice d'amené de la première chambre 231. Lorsque la paroi 220 est dans une position dite d'inhibition dans laquelle elle ne recouvre pas une partie amont de l'orifice d'amené. L'orifice d'amené est alors en communication fluidique avec la première chambre 231. Le vérin 200 comporte en outre un arbre 221 solidaire en mouvement de la paroi 220. L'arbre 221 est reçu partiellement dans la cavité 230, le reste de l'arbre non reçu dans la cavité 230 fait saillie du corps au travers d'un passage ménagé dans le corps 210. Ce passage est sensiblement hermétique afin de limiter les fuites de fluides de la cavité 230. L'arbre 221 est relié mécaniquement à la pale afin que le mouvement de l'ensemble formé par l'arbre 221 et la paroi 220 modifie l'incidence de la pale. Le vérin 200 est alimenté en fluide au 10 moyen du réseau de fluide 100 au travers de la première, de la deuxième et de la troisième entrée 241, 242, 243. Pour permettre une telle alimentation le réseau de fluide 100 comporte: 15 une source de fluide 110, telle qu'une pompe volumétrique ou une sortie de fluide pressurisée de la turbomachine, ladite source de fluide 110 comportant au moins une première et une deuxième sortie 111, 112 de fluide, et 20 un dispositif de routage 120 de fluide tel qu'une vanne commandée électriquement. Le dispositif de routage 120 comporte un premier et un deuxième orifice d'entrée 121, 122 et un premier et un deuxième orifice de sortie 123, 124. 25 Le dispositif de routage 120 présente une première position dite normale, dans laquelle le premier orifice d'entrée 121 est en communication fluidique avec le premier orifice de sortie 123, et dans laquelle les deuxièmes orifices d'entrée et de 30 sortie 122, 124 sont fermés hermétiquement. Le dispositif de routage 120 présente une deuxième position dite de protection dans laquelle le premier orifice d'entrée 121 est en communication fluidique avec le premier orifice de sortie 123 et dans laquelle le deuxième orifice d'entrée 122 est en communication fluidique avec le deuxième orifice de sortie 124. La configuration du réseau fluidique 100 est la suivante : - la première sortie 111 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec la première entrée 241 du vérin 200, - la deuxième sortie 112 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique à la fois avec le premier et le deuxième orifice d'entrée 121, 122 du dispositif de routage 120, - le premier orifice de sortie 123 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec la deuxième entrée 242 de fluide du vérin 200, - le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec la troisième entrée 243 de fluide du vérin 200. Ainsi, en fonctionnement, lorsque l'aéronef qui est équipé de la turbomachine est dans une phase, telle que celle qu'il présente lorsqu'il est au sol, dans laquelle l'ensemble des inclinaisons de pale doivent être accessibles, le dispositif de routage 120 est placé dans la position normale. Dans cette position la première sortie 111 de fluide la source de fluide 110 est en communication fluidique avec la première entrée 241 de fluide, et la deuxième sortie 112 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec la deuxième entrée 242 de fluide. La troisième entrée 243 de fluide n'est pas alimentée en fluide par le réseau de fluide 100. En effet, elle est en communication fluidique avec le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120, et le deuxième orifice de sortie 124 est fermé lorsque le dispositif de routage 120 est en position normale. Ainsi, puisque la troisième entrée 243 n'est pas alimentée en fluide, l'alimentation en fluide du vérin 200 se fait uniquement par la première et la deuxième entrée 241, 242 de fluide. Le déplacement de la paroi 220 sur toute course du vérin 200 est donc obtenu par une régulation de la pression du fluide sortant de la première et la deuxième sortie de fluide 111, 112 de la source de fluide 110. Lorsque l'aéronef est dans une phase dans laquelle une partie de la course du vérin 200 doit être inhibée, comme celle correspondant à la configuration « petit pas » des pales de la turbomachine, le dispositif de routage 120 est placé dans la position de protection. On peut noter que dans cette phase de l'aéronef, le vérin 200 n'est pas dans une position correspondant à la configuration « petit pas » des pales, celle-ci n'étant pas compatible avec la phase de vol de l'aéronef. La paroi 250 du vérin 200 est dans une configuration position correspondant à une configuration « grand pas », c'est-à-dire qu'elle est située en amont de la troisième entrée 243 de fluide. Lorsque le dispositif de routage 120 est dans la position de protection, la troisième entrée 243 est en communication fluidique avec la deuxième entrée 242 du vérin 200 et donc avec la deuxième chambre 232. Lorsque la paroi 220 est en amont de la troisième entrée 243, la troisième entrée 243 débouche dans la deuxième chambre 232 et n'a donc aucune influence sur le déplacement de la paroi 220 puisque la troisième entrée 243 met en communication fluidique la deuxième chambre 232 avec elle-même. Lorsque la paroi 220 est déplacée en aval jusqu'à sa position d'inhibition, la troisième entrée 243 débouche alors partiellement dans la première chambre 231. Ainsi, la troisième entrée 243 met en communication fluidique la première et la deuxième chambre 231, 232, ce qui produit un équilibrage des pressions de fluide exercées dans la première et la deuxième chambre 231, 232. Cet équilibrage des pressions équilibre les forces de pression appliquées par le fluide de chaque côté de la paroi 220 rendant par conséquent les positions situées en aval de la position d'inhibition inaccessibles par la simple alimentation en fluide pressurisé du vérin. Le fonctionnement du vérin est donc inhibé. La figure 3 illustre un système 1 selon un 30 deuxième mode de réalisation. Un tel système 1 se différentie du système 1 selon le premier mode de réalisation en ce que le vérin 200 est un vérin de type annulaire pour lequel le corps 210 se déplace par rapport à la paroi 220 et entraine le réglage de l'inclinaison de la pale. Selon ce mode de réalisation la paroi 220 comporte un conduit de circulation 225 de fluide qui est en communication avec la troisième entrée 243 lorsque le vérin 200 est en position d'inhibition. Aussi, Le réseau de fluide 100 est adapté pour un tel vérin 200 de type anneau. Le corps 210 du vérin 200 est mobile le long d'un arbre 221 fixe de la turbomachine. Le corps 210 présente à ces deux extrémités axiales deux passages pour l'arbre 221. La cavité 230 est de forme générale annulaire. La paroi 220 est une paroi solidaire à l'arbre 221 qui est cylindrique de section circulaire. Le vérin 200 comporte en outre au moins une tige 250 solidaire au corps 210 et qui est adaptée pour bloquer en rotation le corps 210 par rapport à la paroi 220. La tige 250 est sensiblement parallèle à l'axe de déplacement. La paroi 220 comporte un passage pour la tige 250. Le réseau de fluide 100 comporte, pour permettre la communication fluidique entre la troisième entrée 243 et le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120, un conduit de circulation 225 de fluide ménagé dans la paroi 220. Le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec le conduit de circulation 225 de fluide. Ainsi, la configuration du réseau fluidique 100 selon ce mode de réalisation est la suivante : - la première sortie 111 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec le premier orifice d'entrée 121 du dispositif de routage 120, - la deuxième sortie 112 de fluide de la source de fluide 110 est en communication fluidique à la fois avec le deuxième orifice d'entrée 122 du dispositif de routage 120 et avec la deuxième entrée 242 de fluide du vérin 200, - le premier orifice de sortie 123 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec la première entrée 241 de fluide du vérin 200, - le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec le conduit de circulation 225 fluide. Comme illustré sur la figure 3, la position d'inhibition du vérin 200, selon ce mode de réalisation correspond à une position du corps 210 dans laquelle la troisième entrée 243 est à la fois en communication fluidique avec la première chambre 231 et avec le conduit de circulation 225 de fluide. Une telle position d'inhibition correspond à un positionnement du corps 210 par rapport à la paroi 220 de manière que la paroi 220 ne recouvre pas une partie amont de la troisième entrée 243. Ainsi, la communication de la troisième entrée 243 avec le conduit de circulation 225 de fluide est effective uniquement lorsque le vérin 200 est, en position d'inhibition. Mis à part cette différence de mise en communication fluidique entre la troisième entrée 243 et le réseau de fluide 100 qui n'a lieu qu'au passage du vérin 200 en position d'inhibition le principe de fonctionnement est identique à celui décrit dans le premier mode de réalisation. La figure 4 illustre un système 1 selon un 10 troisième mode de réalisation. Le système 1 selon ce troisième mode de réalisation se différentie du système 1 selon le premier mode de réalisation en ce que le vérin 200 comprend une tige 250 solidaire au corps 210, sur laquelle la troisième entrée 243 est ménagée 15 et en ce que la tige 250 comporte un conduit 255 de circulation de fluide. La tige 250 est une tige anti-rotation adaptée pour bloquer en rotation la paroi 220 par rapport au corps 210. La tige 250 est sensiblement 20 parallèle à l'axe de déplacement. La paroi 220 comporte un orifice traversé par la tige 250. La tige 250 comporte la troisième entrée 243. La troisième entrée 243 peut être formée par le ménagement d'une rainure sur au moins une partie du 25 pourtour de la tige 250. Cette troisième entrée 243 peut également être constituée d'une série d'ouvertures ménagées sur le pourtour de la tige 250. Le réseau de fluide 100 comporte, pour permettre la communication fluidique entre la troisième 30 entrée 243 et le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120, un conduit 255 de circulation de fluide ménagé dans la tige 250. Le deuxième orifice de sortie 124 du dispositif de routage 120 est en communication fluidique avec le conduit 255 de circulation de fluide. De manière identique au premier mode de réalisation, la dimension de la paroi 220 selon l'axe de déplacement est supérieure à celle de la troisième entrée 243. Lorsque la paroi est dans la position d'inhibition elle ne recouvre pas une partie amont de la troisième entrée 243 mettant en communication fluidique la troisième entrée avec la première chambre 231. Le principe de fonctionnement du système 1 selon ce troisième mode de réalisation reste identique 15 à celui du système 1 selon le premier mode de réalisation, il ne sera donc pas décrit par la suite. La figure 5 illustre un système 1 selon un quatrième mode de réalisation. Le système 1 selon ce quatrième mode de 20 réalisation se différentie du système 1 selon le deuxième mode de réalisation en ce que la troisième entrée 243 est ménagée sur la tige 250. La troisième entrée 243 est un orifice d'amené de fluide formé par une rainure ou une 25 pluralité d'ouvertures ménagées sur le pourtour de la tige a 250. Le principe de fonction d'un système 1 selon ce quatrième mode de réalisation est identique à celui du deuxième mode de réalisation. 30 Dans le troisième et le quatrième mode de réalisation, la tige est une tige faisant également office de tige anti-rotation. Il est également possible, sans que l'on sorte du cadre de l'invention, que la tige dans laquelle est ménagé le conduit 255 de circulation de fluide, soit une tige additionnelle à la ou aux tiges anti-rotations présentes dans le vérin. Dans l'ensemble des modes réalisation décrits ci-dessus, le dispositif de routage 120 est un dispositif de routage comportant deux orifices d'entrée 121, 122 et deux orifices de sortie 123, 124. Il est envisageable, sans que l'on sorte du cadre de l'invention, que le dispositif de routage 120 comporte un seul orifice d'entrée et un seul orifice de sortie. Selon cette possibilité non illustrée la première sortie 111 de la source de fluide 110 est en communication fluidique avec à la fois la première entrée 241 du vérin 200 et l'orifice d'entrée du dispositif de routage, et l'orifice de sortie du dispositif de routage est en communication fluidique avec la troisième entrée 243 du vérin 200. Lorsque le dispositif de routage est en position normale, l'orifice d'entrée et l'orifice de sortie sont tous les deux hermétiquement fermés, et en position de protection, l'orifice d'entrée et l'orifice de sortie communiquent ensemble.25
Système (1) de commande en incidence de pale de turbomachine, comportant un vérin (200) comportant une première chambre (231) et une deuxième chambre (232) présentant respectivement une première et une deuxième entrée (241, 242). de fluide Le système comportant en outre un réseau de fluide (100) pressurisé adapté pour alimenter sélectivement en fluide pressurisé la première et/ou la deuxième chambre (231, 232), le réseau de fluide (100) comportant au moins un dispositif de routage du fluide (120) présentant une première position dite normale et une deuxième position dite de protection. Le vérin (1) comprend au moins une troisième entrée (243) de fluide positionnée pour être en communication fluidique avec la première chambre (231) lorsque le vérin (200) est dans la position bloquée, le dispositif de routage (120) étant adapté lorsqu'il est en position de protection pour établir une communication fluidique entre la troisième entrée (243) et la deuxième chambre (232) et lorsqu'il est en position normale, pour bloquer l'alimentation en fluide de la troisième entrée (243).
1. Système (1) de commande en incidence de pale de turbomachine, comportant : un vérin (200) adapté pour modifier l'incidence d'une pale d'une turbomachine, comportant une première chambre (231) amont et une deuxième chambre (232) aval présentant respectivement une première et une deuxième entrée (241, 242) de fluide, un réseau de fluide (100) pressurisé adapté pour alimenter sélectivement en fluide pressurisé la première et/ou la deuxième chambre (231, 232) du vérin (200) au travers de la première et/ou de la deuxième entrée (241, 242), le réseau de fluide (100) comportant au moins un dispositif de routage du fluide (120) adapté pour modifier l'alimentation en fluide d'au moins la première chambre (231), le dispositif de routage (120) présentant une première position dite normale dans laquelle l'alimentation en fluide de la première chambre (120) est dite normale, et une deuxième position dite de protection, dans laquelle l'alimentation en fluide de la première chambre (231) est adaptée pour inhiber le fonctionnement du vérin (200) dans une position prédéfinie dite d'inhibition, le système (1) étant caractérisé en ce que le vérin (1) comprend au moins une troisième entrée (243) de fluide positionnée pour être en communication fluidique avec la première chambre (231) lorsque le vérin (200) est dans la position d'inhibition, le dispositif de routage (120) étant adapté lorsqu'il est en position deprotection pour établir au travers du réseau de fluide (100) une communication fluidique entre la troisième entrée (243) et la deuxième chambre (232) et lorsqu'il est en position normale, pour bloquer l'alimentation en fluide de la troisième entrée (243). 2. Système (1) selon la 1, dans lequel le vérin (200) comporte : un corps (210) délimitant au moins partiellement une cavité (230) formant l'ensemble de la première et la deuxième chambre (231, 232), une paroi (220) agencée dans la cavité (230) pour séparer hermétiquement la première et la seconde chambre (231, 232), la paroi (220) étant mobile relativement au corps (210) le long d'un axe de déplacement, la paroi (220) présentant une position relative au corps (210), dite d'inhibition, correspondant à la position d'inhibition du vérin (200), la troisième entrée (243) étant positionnée axialement dans le vérin (200) pour que lorsque la paroi (220) est dans une position située en amont de la position d'inhibition, la paroi (220) isole la troisième entrée (243) de la première chambre (231), et pour que lorsque la paroi (220) est dans la position d'inhibition, la paroi (220) met en communication fluidique la troisième entrée (243) avec la première chambre (231). 3. Système (1) selon la 2, 30 dans lequel la troisième entrée (243) est un orificed'amené de fluide agencé dans le corps (210) et débouchant dans la cavité (230). 4. Système (1) selon la 3 dans lequel l'orifice d'amené de fluide comporte une pluralité de d'ouvertures ménagées le long de la paroi de la cavité, lesdites ouvertures étant réparties le long d'une génératrice de la paroi de la cavité (230). 5. Système (1) selon la 3 ou 4, dans lequel le corps (210) est mobile et est destiné à être relié à la pale de manière que le mouvement du corps (210) modifie l'incidence de la pale, la paroi (220) comportant un conduit (225) de circulation de fluide en communication fluidique avec le dispositif de routage (120), ledit conduit (225) étant en communication fluidique avec l'orifice d'amené lorsque le vérin (200) est en position d'inhibition. 6. Système (1) selon la 2 dans lequel le vérin (200) comporte une tige (250) axiale solidaire du corps (210), la troisième entrée (243) étant un orifice d'amené de fluide agencé dans la tige (250) et débouchant dans la cavité (230), ladite tige étant préférentiellement une tige anti-rotation adaptée pour bloquer en rotation la paroi (220) relativement au corps. 7. Système (1) selon la 6 30 dans lequel l'orifice comporte une pluralité d'ouvertures réparties sur le pourtour de la tige. 8. Système (1) selon la 6 ou 7 dans lequel la tige (250) comporte un conduit de circulation (255) de fluide en communication fluidique avec le dispositif de routage (120) et l'orifice 5 d'amené. 9. Système (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de routage (120) est une vanne. 10. Turbomachine comportant une pale et un système (1) de commande en incidence de la pale caractérisée en ce que le système (1) est un système selon l'une quelconque des précédentes . 10
F
F01
F01D
F01D 7
F01D 7/00
FR2980466
A1
CAPOT DIFFUSEUR DE SECURITE
20,130,329
La présente invention concerne un capot diffuseur de sécurité perfectionné qui comporte une position d'interdiction de manoeuvre d'une valve de sortie d'un récipient sous pression. L'invention s'applique aux boîtiers distributeurs d'aérosols ou de produits 5 liquides ou pâteux propulsés par un gaz sous pression dans un récipient. Le document EP 0 818 401 Al au nom de la demanderesse décrit un capot de sécurité qui comprend une coupole fixe munie d'un bouton de manoeuvre pourvu d'une buse de sortie positionné sur un tube de sortie d'une valve d'un récipient sous pression et d'une coupole mobile montée sur la coupole fixe et 10 masquant ou laissant accessible le bouton de manoeuvre et la buse de sortie pour en interdire ou en autoriser la manoeuvre. Le document US 3 749 286 décrit un boîtier aérosol muni d'un capot de sécurité comportant un dispositif d'interdiction de manoeuvre d'un bouton solidaire d'une embase du capot réalisé par un élément mobile rapporté comportant une 15 butée s'insérant sous le bouton. La présente invention perfectionne un tel dispositif en ce qu'elle propose un capot diffuseur de sécurité simple à réaliser et à assembler, comportant un moyen d'interdiction de manoeuvre d'un bouton poussoir actionneur d'une valve entre un premier élément de capot et un second élément de capot porteur du bouton. 20 Le bouton poussoir est selon l'invention conçu pour être aisément manoeuvré et en particulier pouvant être manoeuvré d'une seule main tenant le récipient et conçu pour être moins susceptible de se retrouver en position d'autorisation de manoeuvre de manière intempestive que dans l'art antérieur. Pour ce faire la présente invention propose un capot diffuseur de sécurité, pour récipient sous pression, comportant un premier élément de capot s'encliquetant sur le récipient et un second élément de capot s'encliquetant sur le premier élément de capot pour lequel le second élément de capot comporte un 5 bouton poussoir, de manoeuvre d'une valve du récipient, et est mobile sur le premier élément de capot entre une première position d'interdiction de manoeuvre de la valve par blocage du bouton et une seconde position d'autorisation de manoeuvre de la valve par libération du bouton et pour lequel le passage de la première position d'interdiction de manoeuvre à la seconde position d'autorisation 10 de manoeuvre se fait par translation du second élément de capot sur le premier élément de capot. Préférablement, le second élément de capot comporte des glissières montées coulissantes entre des montants du premier élément de capot. Avantageusement, le bouton est disposé entre les glissières et comporte 15 une partie frontale raccordée par une languette ressort à une traverse reliant les glissières. Avantageusement, la position d'interdiction de manoeuvre est obtenue par mise en vis a vis de deux butées la première sur le premier élément de capot, la seconde sur le bouton et la position d'autorisation de manoeuvre est obtenue par 20 décalage desdites butées en translation du second élément de capot sur le premier élément de capot. La seconde butée est avantageusement constituée par un talon du bouton sous une partie arrière de manoeuvre du bouton et la première butée est constituée par une face d'appui du bouton sur une traverse du premier élément de 25 capot. Selon un mode de réalisation avantageux, la position de manoeuvre est une position de sortie du talon du bouton du contour de la traverse du premier élément de capot par coulissement des glissières entre les montants du premier élément de capot. 30 Avantageusement, l'ensemble premier et second éléments de capot comporte un cliquet ressort formant point dur de passage entre la première et la seconde position. Le cliquet ressort est notamment réalisé par un bossage et une languette portés respectivement par l'un et l'autre des éléments de capot. Avantageusement, le cliquet ressort est conformé en avertisseur auditif de passage d'une des première et seconde positions à l'autre. Selon un mode de réalisation particulier, le premier élément de capot est libre en rotation sur le récipient. Le bouton comporte préférablement une buse de sortie de produit s'appuyant sur un tube de sortie de la valve en position d'autorisation de manoeuvre et hors de prise avec ledit tube en position d'interdiction de manoeuvre. La buse de sortie est avantageusement disposée dans une cuvette du bouton. Selon un mode de réalisation avantageux, les montants du premier élément de capot, les glissières du second élément de capot et la traverse du second élément de capot sont conformés en enveloppe de protection du bouton autour de 15 faces latérales du bouton. L'invention concerne en outre un boîtier diffuseur comportant un récipient et un capot de sécurité selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un exemple non limitatif de l'invention en référence aux 20 dessins qui représentent: en figure 1: une vue en éclaté d'un boîtier diffuseur selon l'invention; en figure 2: une vue de face du boîtier de la figure 1; aux figures 3A et 3B: des vues en coupe selon une première et une 25 seconde positon du capot de la figure 1; aux figures 4A et 4B: des vues en perspective trois quart du capot de la figure 1 selon lesdites première et seconde positions. En référence à la figure 1, l'invention propose un capot diffuseur de sécurité, pour un récipient sous pression comme un récipient de diffuseur aérosol 30 de peinture, de parfum ou un récipient de bombe de mousse à raser ou tout autre produit délivré par une valve d'un récipient sous pression. Le capot de l'invention comporte un premier élément de capot, représenté sous le repère général 2, s'encliquetant sur le récipient 1 et recouvrant un dôme 1 a porteur de la valve 5 du récipient. Le capot de l'invention comporte en outre un second élément de capot, représenté sous le repère général 3, s'encliquetant sur le premier élément de capot 2 et comportant un bouton poussoir 4, de manoeuvre de la valve 5 du récipient 1 pour actionner cette dernière et délivrer le produit contenu dans le récipient. Selon l'exemple, le second élément de capot s'encliquette sur le premier 10 élément de capot par des ergots 20 reçus dans des rainures 21 permettant un coulissement longitudinal du second élément de capot sur le premier élément de capot. La figure 2 représente le boîtier complet avec le capot de l'invention 2, 3 encliqueté sur le récipient 1 en vue de face. 15 Le boîtier aérosol représenté est de type à sortie de produit axiale par rapport au récipient cylindrique. De retour à la figure 1, les ergots 20 sont réalisés sur des faces latérales de glissières 6 montées coulissantes entre des montants 7 du premier élément de capot. 20 Selon les figures 4A et 4B, le bouton 4 est disposé entre les glissières 6 et comporte une partie frontale raccordée par une languette ressort 8 à une traverse 9 reliant les glissières. Ce coulissement permet un déplacement du second élément de capot sur le premier élément de capot comme représenté par exemple aux figures 4A et 4B 25 pour permettre au second capot de d'une première position d'interdiction de manoeuvre de la valve 5 par blocage du bouton comme en figure 4A et une seconde position d'autorisation de manoeuvre de la valve 5 par libération du bouton 4 comme en figure 4B, le passage de la première position d'interdiction de manoeuvre à la seconde position d'autorisation de manoeuvre se faisant par 30 translation du second élément de capot 3 sur le premier élément de capot 2. Le mécanisme permettant le blocage ou la libération du bouton 4 correspondant respectivement aux positions d'interdiction de manoeuvre et d'autorisation de manoeuvre est représenté aux figures 3A et 3B. Selon la figure 3A, la position d'interdiction de manoeuvre est obtenue par mise en vis a vis de deux butées 10, 11 la première 10 sur le premier élément de capot, la seconde 11 sur le bouton 4. Selon l'exemple représenté, la première butée 10 est constituée par une 5 face d'appui du bouton sur une traverse 16 du premier élément de capot. La seconde butée 11 est constituée par un talon du bouton sous une partie arrière de manoeuvre du bouton. La position d'autorisation de manoeuvre est obtenue par décalage desdites butées lors de la translation du second élément de capot sur le premier élément 10 de capot vers la position d'autorisation de manoeuvre par coulissement de glissières 6 entre des montants 7 du premier élément de capot. Selon l'exemple représenté, la position de manoeuvre est une position de sortie du talon du bouton du contour de la traverse 16 du premier élément de capot. 15 Il est à noter que ce mode de fonctionnement n'est pas obligatoire, un mouvement inverse pour lequel le talon du capot s'écarterait de la traverse vers l'intérieur du premier capot restant envisageable dans le cadre de l'invention. Par contre le mode de réalisation décrit permet un positionnement plus ergonomique du bouton en position d'actionnement de la valve et permet de 20 réaliser une butée de fin de course naturelle lorsque le bouton est appuyé et que le talon bute contre le flanc du premier élément de capot 2. Toujours selon les figures 3A et 3B, l'ensemble premier et second éléments de capot comporte un cliquet ressort 12, 13 formant point dur de passage entre la première et la seconde position. 25 Le cliquet ressort est réalisé par un bossage 12 et une languette 13 portés respectivement par l'un et l'autre des éléments de capot, la languette 13 visible en perspective à la figure 1 et de côté aux figures 3A et 3B étant ici portée par le premier élément de capot 2 et ayant une extrémité libre dirigée vers le haut. Le bossage 12 est selon les figures 3A et 3B porté par une face inférieure 30 du bouton 4 et interfère avec la languette 13 lors du déplacement du second élément de capot 3 entre les positions d'autorisation et d'interdiction de manoeuvre. Outre sa fonction d'indication tactile de passage d'une position à l'autre, le cliquet ressort 12, 13 réalise un avertisseur auditif de passage de l'une à l'autre de ces positions. Pour la sortie du produit, le bouton comporte une buse 14 de sortie de 5 produit représente aux figures 3A et 3B et ménagée dans une cuvette du capot de sorte que la buse ne dépasse pas au dessus du capot. Cette buse s'appuie sur un tube 15 de sortie de la valve en position d'autorisation de manoeuvre et est hors de prise avec ledit tube 15 en position d'interdiction de manoeuvre. 10 De ce fait même si une forte pression est appliquée sur le bouton en position d'interdiction de manoeuvre, il est pratiquement impossible d'actionner la valve. Le bouton 4 comprend donc une zone de talon formant la butée 11 en partie arrière, une partie en cuvette support de la buse 14 une partie frontale se 15 terminant par la languette ressort 8 et une zone d'appui en cuvette 41 sur laquelle appuie le doigt de l'opérateur pour manoeuvrer la valve 5 au travers de la buse 14. La cuvette support de la buse 14 est disposée entre la partie frontale et la zone d'appui 14 elle même prolongée vers l'arrière du bouton par le talon support de la butée 11. 20 Toujours pour protéger le dispositif d'actionnements intempestifs les montants 7 du premier élément de capot, les glissières 6 du second élément de capot et la traverse 9 du second élément de capot sont conformés en enveloppe de protection du bouton autour de faces latérales du bouton. Comme on le voit à la figure 2, les montant 7 forment des joues protégeant 25 les côtés du second élément de manoeuvre ces joues étant prolongées vers le dessus du capot par les glissières 6. Le boîtier diffuseur comportant le récipient et le capot de sécurité de l'invention est avantageusement tel que le premier élément de capot est libre en rotation sur le récipient 1. 30 L'invention n'est pas limitée à l'exemple représenté mais comprend les variantes comprises dans le champ des revendications et notamment une variante selon laquelle le bouton ne sort pas de l'encombrement du boîtier lors de sa manoeuvre
- L'objet de l'invention est un capot diffuseur de sécurité, pour récipient (1) sous pression, comportant un premier élément de capot (2) s'encliquetant sur le récipient et un second élément de capot (3) s'encliquetant sur le premier élément de capot (2) pour lequel le second élément de capot (3) comporte un bouton poussoir (4), de manoeuvre d'une valve (5) du récipient, et est mobile sur le premier élément de capot (2) entre une première position d'interdiction de manoeuvre de la valve (5) par blocage du bouton et une seconde position d'autorisation de manoeuvre de la valve (5) par libération du bouton (4) et pour lequel le passage de la première position d'interdiction de manoeuvre à la seconde position d'autorisation de manoeuvre se fait par translation du second élément de capot (3) sur le premier élément de capot (2).
1 - Capot diffuseur de sécurité, pour récipient (1) sous pression, comportant un premier élément de capot (2) s'encliquetant sur le récipient et un second élément de capot (3) s'encliquetant sur le premier élément de capot (2) pour lequel le second élément de capot (3) comporte un bouton poussoir (4), de 5 manoeuvre d'une valve (5) du récipient, et est mobile sur le premier élément de capot (2) entre une première position d'interdiction de manoeuvre de la valve (5) par blocage du bouton et une seconde position d'autorisation de manoeuvre de la valve (5) par libération du bouton (4) et pour lequel le passage de la première position d'interdiction de manoeuvre à la seconde position d'autorisation de 10 manoeuvre se fait par translation du second élément de capot (3) sur le premier élément de capot (2). 2 - Capot diffuseur de sécurité selon la 1 pour lequel le second élément de capot (3) comporte des glissières (6) montées coulissantes entre des montants (7) du premier élément de capot. 15 3 - Capot diffuseur de sécurité selon la 2 pour lequel le bouton (4) est disposé entre les glissières (6) et comporte une partie frontale raccordée par une languette ressort (8) à une traverse (9) reliant les glissières. 4 - Capot diffuseur de sécurité selon l'une quelconque des 1 à 3 pour lequel la position d'interdiction de manoeuvre est 20 obtenue par mise en vis a vis de deux butées (10, 11) la première (10) sur le premier élément de capot, la seconde (11) sur le bouton (4) et la position d'autorisation de manoeuvre est obtenue par décalage desdites butées en translation du second élément de capot sur le premier élément de capot. - Capot diffuseur de sécurité selon la 4 pour lequel la 25 seconde butée (11) est constituée par un talon du bouton sous une partie arrière de manoeuvre du bouton et la première butée (10) est constituée par une face d'appui du bouton sur une traverse (16) du premier élément de capot. 6 - Capot diffuseur de sécurité selon la 5 pour lequel la position de manoeuvre est une position de sortie du talon du bouton du contour de 30 la traverse (16) du premier élément de capot par coulissement des glissières (6) entre les montants (7) du premier élément de capot.7 - Capot diffuseur de sécurité selon l'une quelconque des précédente pour lequel l'ensemble premier et second éléments de capot comporte un cliquet ressort (12, 13) formant point dur de passage entre la première et la seconde position. 8 - Capot diffuseur de sécurité selon la 7 pour lequel le cliquet ressort est réalisé par un bossage (12) et une languette (13) portés respectivement par l'un et l'autre des éléments de capot. 9 - Capot diffuseur de sécurité selon la 7 ou 8 pour lequel le cliquet ressort (12, 13) est conformé en avertisseur auditif de passage d'une des 10 première et seconde positions à l'autre. - Capot diffuseur de sécurité selon l'une quelconque des précédentes pour lequel le premier élément de capot est libre en rotation sur le récipient. 11 - Capot diffuseur de sécurité selon l'une quelconque des précédentes pour lequel le bouton comporte une buse (14) de sortie de produit s'appuyant sur un tube (15) de sortie de la valve en position d'autorisation de manoeuvre et hors de prise avec ledit tube (15) en position d'interdiction de manoeuvre. 12 - Capot diffuseur de sécurité selon la 11 pour lequel la 20 buse de sortie (14) est disposée dans une cuvette du bouton. 13 - Capot diffuseur de sécurité selon les 2 et 3 pour lequel les montants (7) du premier élément de capot, les glissières (6) du second élément de capot et la traverse (9) du second élément de capot sont conformés en enveloppe de protection du bouton autour de faces latérales du bouton. 25 14 - Boîtier diffuseur comportant un récipient et un capot de sécurité selon l'une quelconque des précédentes.
B
B65
B65D
B65D 83
B65D 83/22
FR2987771
A1
PROCEDE DE POLISSAGE D'UNE SURFACE OPTIQUE AU MOYEN D'UN OUTIL DE POLISSAGE
20,130,913
La présente invention concerne un procédé de polissage 5 d'une surface optique au moyen d'un outil de polissage, ainsi qu'un procédé de surfaçage d'une surface, un produit de programme d'ordinateur comprenant une série d'instructions qui lorsque chargée sur un ordinateur entraine l'exécution des étapes des procédés selon 10 l'invention et une machine polissage. De façon usuelle, la surface optique d'un verre optique, en particulier un verre ophtalmique, est obtenue au moyen d'un procédé de surfaçage comprenant une étape d'usinage suivie d'une étape de polissage de la surface 15 usinée. L'étape d'usinage consiste à usiner la surface du verre optique avec un outil d'usinage pour donner au verre l'épaisseur et les rayons de courbure désirés. A la fin de l'étape d'usinage, le verre présente les 20 courbures et l'épaisseur correspondant à la fonction optique désirée, mais la surface usinée du verre est dépolie. Pendant l'étape de polissage, la surface usinée du verre est polie au moyen d'un outil de polissage. L'étape 25 de polissage est destinée à éliminer toutes traces laissées sur la surface du verre par l'usinage. A l'issue de l'étape de polissage, le verre est lisse et transparent et capable de jouer la fonction optique pour laquelle il a été conçu. 30 Souvent, un centre de polissage de verres ophtalmiques nécessite plusieurs variétés d'outils de polissage (plus ou moins cambrés et/ou de diamètre variable) afin de pouvoir traiter l'ensemble des verres qui peuvent se présenter. De plus, en fonction du type de verre à polir, les paramètres du procédé de polissage varient. Par exemple pour un outil de polissage donné et une surface donnée, il convient de fixer l'angle d'inclinaison, le point de rebroussement intérieur, le point de rebroussement, la vitesse d'avance de l'outil, la vitesse de rotation du verre à polir, et la force d'appui de l'outil de polissage sur la surface à polir. Parmi les paramètres des verres pouvant avoir une influence sur le choix de l'outil de polissage et les paramètres de la machine de polissage, on peut citer : la base, le cylindre, le diamètre, le matériau, l'addition, et le design, par exemple dans le cas d'un verre progressif la longueur de progression et l'inset de la vision de près. Finalement, le choix de l'outil de polissage et des paramètres du procédé de polissage peut dépendre de l'opérateur qui peut faire un choix qui s'avère ne pas être optimum. En particulier, en fonction de l'outil choisi et des paramètres retenus, le temps de polissage peut grandement varier d'un verre à l'autre. Ainsi, certains verres risquent de ne pas être assez ou mal polis alors que pour d'autres verres le temps de polissage sera supérieur au temps nécessaire. Il existe donc un besoin pour un procédé de polissage 25 qui soit simple à mettre en oeuvre et qui permette un compromis entre la durée du procédé de polissage, le respect de la forme de la surface à polir et un niveau de polissage suffisant pour ne pas gêner la vision du porteur. Pour cela, l'invention propose un procédé de polissage 30 d'une surface optique au moyen d'un outil de polissage, le procédé de polissage comprenant : - une étape de réception d'une surface, au cours de laquelle une surface optique à polir est reçue, - une étape de configuration, au cours de laquelle la machine de polissage comprenant un outil de polissage est configurée, - une étape de polissage au cours de laquelle la surface optique est polie au moyen de la machine de polissage configurée au cours de l'étape de configuration, dans lequel : - au cours de l'étape de configuration la machine de polissage est configurée de sorte que : ^ l'angle d'inclinaison de la broche soit supérieur ou égal à 2° et inférieur ou égal à 20°, ^ le point de rebroussement intérieur soit supérieur ou égal à -10 mm et inférieur ou égal à 10 mm, ^ le point de rebroussement extérieur soit supérieur ou égal à R-l5mm et inférieur ou égal à R-5mm, avec R le demi diamètre du cercle circonscrit à la surface à polir exprimé en millimètre; ^ la vitesse d'avance soit supérieure ou égale à 100 mm/min et inférieure ou égale à 2 000 mm/min; ^ la vitesse de rotation de la surface à polir soit supérieure ou égale à 500 rpm et inférieure ou égale à 3 000 rpm; et ^ la force d'appui soit supérieure ou égale à 50 N et inférieure ou égale à 180 N. Avantageusement, le procédé selon l'invention permet de fixer les paramètres de la machine de polissage indépendamment du verre à polir et d'obtenir un bon compromis entre la durée du procédé de polissage, le respect de la forme de la surface à polir et un niveau de polissage suffisant pour ne pas gêner la vision du porteur. De manière surprenante, les inventeurs ont pu constater que lorsque les paramètres de la machine de polissage sont choisis dans les gammes de valeurs selon l'invention il est possible de polir des verres présentant une face arrière ayant une base, exprimée dans un indice 1,53, comprise entre -12 et -0,25 dioptries et un cylindre allant jusqu'à 4 dioptries pour un verre d'indice 1,53. Ces verres représentent environ 80 % des verres ophtalmiques fabriqués. Ainsi, en appliquant le procédé selon l'invention, il est possible de polir efficacement au moins 80 % des verres ophtalmiques. De plus, le procédé selon l'invention permet de polir des verres ophtalmiques en utilisant un seul type d'outil de polissage. Ainsi, lors de la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, il n'est pas nécessaire d'avoir plusieurs variétés d'outils de polissage. Un procédé de polissage d'une surface optique selon l'invention peut en outre comprendre une ou plusieurs des 20 caractéristiques optionnelles ci-dessous, considérées individuellement selon toutes les combinaisons possibles : - l'étape de polissage a une durée supérieure ou égale à 20 secondes et inférieure ou égale à 130 secondes ; - l'étape de polissage a une durée indépendante des 25 propriétés surfaciques et du matériau de la surface optique à polir, la durée de ladite étape de polissage étant supérieure ou égale à 60 secondes et inférieure ou égale à 80 secondes ; - l'outil de polissage comprend : 30 - un support rigide présentant une surface transversale d'extrémité et appartenant à une embase comportant une collerette flexible entourant le support; - une interface élastiquement compressible qui est appliquée contre et recouvre la surface d'extrémité de la collerette flexible située du même côté que ladite surface d'extrémité ; - un tampon souple adapté à être appliqué contre la surface optique qui est appliqué contre et recouvre au moins en partie l'interface à l'opposé et au droit de ladite surface d'extrémité, le tampon comportant une partie dite centrale qui se trouve au droit de ladite surface d'extrémité et une partie dite périphérique qui se trouve transversalement au-delà de la surface d'extrémité; et - des moyens de rappel élastique raccordant la partie périphérique au support, la combinaison de ladite partie périphérique et des moyens de rappel formant un moyen de stabilisation de l'outil lors du polissage ; - l'angle d'inclinaison de la broche est supérieur ou égal à 5° ; - l'angle d'inclinaison de la broche est inférieur ou égal à 15° ; - l'angle d'inclinaison de la broche est supérieur ou égal à 5° et inférieur ou égal à 15° ; - le point de rebroussement intérieur est différent de zéro ; - le point de rebroussement intérieur est supérieur ou égal à -5 mm ; - le point de rebroussement intérieur est inférieur ou égal à 5 mm ; - le point de rebroussement intérieur est différent de zéro et supérieur ou égal à -5 mm et inférieur ou égal à 5 mm ; - le point de rebroussement extérieur est supérieur ou égal à R-12mm; - le point de rebroussement extérieur est inférieur ou égal à R-8mm ; - le point de rebroussement extérieur est supérieur ou égal à R-12mm et inférieur ou égal à R-8mm ; - la vitesse d'avance est supérieure ou égale à 500 mm/min; - la vitesse d'avance est supérieure ou égale à 750 mm/min; - la vitesse d'avance est inférieure ou égale à 1500 mm/min ; - la vitesse d'avance est supérieure ou égale à 750 mm/min et inférieure ou égale à 1500 mm/min ; - la vitesse de rotation de la surface à polir est supérieure ou égale à 900 rpm; - la vitesse de rotation de la surface à polir est inférieure ou égale à 2100 rpm ; - la vitesse de rotation de la surface à polir est supérieure ou égale à 900 rpm et inférieure ou égale à 2100 rpm ; - la force d'appui de l'outil de polissage sur le verre est supérieure ou égale à 80 N; - la force d'appui de l'outil de polissage sur le verre est inférieure ou égale à 150 N ; - la force d'appui de l'outil de polissage sur le verre est supérieure ou égale à 80 N et inférieure ou égale à 150 N. L'invention se rapporte également à un procédé de 30 surfaçage d'une surface optique comprenant : - une étape de réception de données au cours de laquelle des données de surface définissant les propriétés optiques d'une surface sont reçues, - une étape d'usinage de la surface optique au cours de laquelle la surface optique est usinée en fonction des données de surface, - une étape de polissage, au cours de laquelle la surface usinée est polie au moyen d'un procédé de polissage selon l'invention. L'invention a également pour objet un produit de programme d'ordinateur comprenant une série d'instructions qui lorsque chargée dans un ordinateur entraine l'exécution, par exemple par ledit ordinateur ou par une machine de polissage, des étapes d'un procédé selon l'invention. L'invention se rapporte également à une machine de polissage configurée pour mettre en oeuvre les étapes du 15 procédé de polissage selon l'invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans 20 lesquels : - la figure 1 illustre les étapes du procédé de transformation selon l'invention, - la figure 2 illustre l'angle d'inclinaison de la broche, et 25 - les figures 3 et 4 illustrent les points de rebroussement intérieur et extérieur. Pour des raisons de clarté, les différents éléments représentés sur les figures ne sont pas nécessairement à 30 l'échelle. Comme représenté sur la figure 1, le procédé de polissage d'une surface optique au moyen d'un outil de polissage selon l'invention comprend : - une étape de réception d'une surface S1 - une étape de configuration S2, et - une étape de polissage S3. Au cours de l'étape de réception d'une surface Si, la surface optique à polir est reçue. Par exemple, un verre dont au moins une des faces a été usinée est reçu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le verre reçu présent une face arrière ayant une base exprimée en indice 1,53, comprise entre -12 et -0,25 dioptries et un cylindre allant jusqu'à 4 dioptries. Certains verres reçus peuvent présenter une face arrière localement convexe. Le verre optique peut être en différents matériaux organiques, par exemple en polycarbonate, ou en poly(diéthylène glycol bisallylcarbonate d'indice optique 1,498, connu sous le nom commercial de CR39 ou encore un polymère thermodurcissable ayant un indice optique de 1,665 connu sous le nom commercial de MR7. Suite à la réception de la surface à polir, la machine 20 de polissage comprenant l'outil de polissage est configurée au cours de l'étape de configuration S2. Au cours de l'étape de configuration S2, les paramètres de configuration de la machine de polissage sont choisis dans des gammes de valeurs prédéterminées. 25 L'angle d'inclinaison a de la broche b de l'outil de polissage est supérieur ou égal à 2°, par exemple supérieur ou égal à 5°, et inférieur ou égal à 20° par exemple inférieur ou égal à 15°. Comme représenté sur la figure 2, l'angle 30 d'inclinaison a de la broche b est défini comme étant l'angle entre l'axe de rotation du verre L et la droite normale à la corde reliant le centre de rotation du verre avec le point le plus haut sur le contour du verre. Selon un mode de réalisation de l'invention, la valeur de l'angle d'inclinaison de la broche peut être choisie de manière discrète entre les valeurs de 5°, 10° ou 15°. Comme représenté sur les figures 3 et 4, au cours de 5 l'étape de polissage, l'outil polissage p va parcourir un mouvement continu et sans arrêt de balayage sur la surface du verre L. Selon des variantes du procédé de polissage le mouvement de balayage de l'outil sur la surface du verre peut être obtenu soit par un mouvement de l'outil de 10 polissage P, soit par un mouvement du verre à polir soit par une combinaison de mouvements relatifs entre l'outil de polissage P et le verre L. Comme représenté sur la figure 3, le point de rebroussement intérieur correspond au point où la broche 15 fait demi-tour dans son mouvement de translation pour repartir vers le bord du verre. Selon un mode de réalisation de l'invention, le point de rebroussement intérieur est situé à une distance inférieure ou égale à 10 mm, par exemple inférieure ou 20 égale à 5 mm du centre du cercle circonscrit à la surface à polir. Selon un mode de réalisation, le point de rebroussement intérieur est différent du centre du cercle circonscrit à la surface à polir. 25 Comme illustré sur la figure 3, le point de rebroussement extérieur correspond au point où la broche fait demi-tour dans son mouvement de translation pour repartir vers le centre du verre. Selon un mode de réalisation de l'invention, le point 30 de rebroussement extérieur est situé à une distance supérieure ou égale à R-15 mm, par exemple supérieure ou égale à R-12 mm, et inférieure ou égale à R-5mm, par exemple R-8mm du centre du cercle circonscrit à la surface à polir, avec R le demi-diamètre du cercle circonscrit à la surface à polir. La vitesse d'avance en translation de l'outil de polissage est supérieure ou égale à 100 mm/min, par exemple supérieure ou égale à 500mm/min, par exemple encore supérieure ou égale à 750 mm/min et inférieure ou égale à 2000 mm/min, par exemple 1500 mm/min. La vitesse de rotation du verre à polir est supérieure ou égale à 500 rpm, par exemple 900 rpm, et inférieure ou 10 égale à 3 000 rpm, par exemple inférieure ou égale à 2 100 rpm. La force d'appui exercée par la broche qui presse l'outil de polissage à se conformer à la surface à polir est supérieure ou égale à 50 N, par exemple supérieure ou 15 égale à 80 N et inférieure ou égale à 180 N, par exemple inférieure ou égale à 150 N. Selon un mode de réalisation de l'invention, la force d'appui est choisie supérieure ou égale à 100 N. Au cours de l'étape de configuration, l'opérateur 20 configure les paramètres de la machine de polissage dans les gammes définies par l'invention. Avantageusement, l'utilisation de la machine de polissage avec des paramètres selon l'invention permet dans un temps de polissage supérieur ou égal à 20s et inférieur 25 ou égal à 130 s d'obtenir une surface respectant à la fois la fonction optique du verre et assurant un niveau de polissage suffisant pour ne pas gêner la vision du porteur. Au cours de l'étape de polissage S3, la surface optique est polie au moyen de la machine de polissage 30 configurée au cours de l'étape de configuration. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'étape de polissage a une durée indépendante des propriétés surfaciques et du matériau de la surface optique à polir. L'étape de polissage peut avoir une durée supérieure ou égale à 60 s et inférieure ou égale à 80 s. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé selon l'invention peut comprendre une étape de 5 fourniture de l'outil de polissage au cours de laquelle l'outil de polissage est fourni. Selon un mode de réalisation de l'invention, au cours de l'étape de fourniture de l'outil de polissage, l'outil fournit comprend : 10 - un support rigide présentant une surface transversale d'extrémité et appartenant à une embase comportant une collerette flexible entourant le support; - une interface élastiquement compressible qui est 15 appliquée contre et recouvre la surface d'extrémité de la collerette flexible située du même côté que ladite surface d'extrémité ; - un tampon souple adapté à être appliqué contre la surface optique qui est appliqué contre et recouvre 20 au moins en partie l'interface à l'opposé et au droit de ladite surface d'extrémité, le tampon comportant une partie dite centrale qui se trouve au droit de ladite surface d'extrémité et une partie dite périphérique qui se trouve transversalement au- 25 delà de la surface d'extrémité; et - des moyens de rappel élastique raccordant la partie périphérique au support, la combinaison de ladite partie périphérique et des moyens de rappel formant un moyen de stabilisation de 30 l'outil lors du polissage. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'outil de polissage peut être un outil tel que décrit dans W02007/128894. L'outil de polissage peut comprendre un diamètre général supérieur ou égal à 50 mm, par exemple supérieur ou égal à 55 et inférieur ou égal à 70 mm, par exemple inférieur ou égal à 60 mm. Selon un mode de réalisation de l'invention, le diamètre de la surface transversale d'extrémité du support rigide est supérieur ou égal 20 mm, par exemple supérieur ou égal à 29 mm, et inférieur ou égal à 40 mm, par exemple inférieur ou égal à 31 mm. Selon un mode de réalisation le diamètre de la surface transversale d'extrémité du support rigide est sensiblement égal à 30 mm. La surface transversale d'extrémité du support rigide peut présenter un rayon de courbure supérieur ou égal à 70 mm et inférieur ou égal à 200mm. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interface élastiquement compressible présente une épaisseur supérieure ou égale à 6 mm, par exemple supérieure ou égale à 8 mm, et inférieure ou égale à 12 mm, par exemple inférieure ou égale à 10 mm. L'épaisseur de l'interface élastiquement compressible peut être sensiblement égale à 9 mm. Plusieurs matériaux différents peuvent être utilisés pour l'interface élastiquement compressible. Parmi les matériaux utilisables, on peut citer la mousse de polyuréthane connu sous le nom commercial de Sylomer. Il s'agit d'une mousse de polyuréthane de densité comprise entre 150 kg/m3 et 1000 kg/m3, supportant une charge admissible importante allant jusqu'à 2105 N/m2, et un écrasement jusqu'à 40% de son épaisseur. Selon un mode de réalisation, le tampon souple, présente une épaisseur supérieure ou égale à 0,8 mm et inférieure ou égale à 1,2 mm. Le tampon souple peut présenter une dureté en shore A supérieure ou égale à 50, par exemple supérieure ou égale à 60 et inférieure ou égale à 80, par exemple inférieure ou égale à 70. De préférence, la matière constituant le tampon souple est poreuse pour permettre le passage du liquide abrasif et 5 évacuer la matière abrasée lors que l'étape de polissage. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'abrasif est de l'oxyde d'aluminium (alumine A1203) de dimension moyenne (D50) comprise entre 1 et 2,5 }gym en suspension dans un liquide à raison d'environ 200g d'abrasif par litre de 10 liquide. Le procédé de polissage selon l'invention, peut être mise en oeuvre au moyen de machines de polissage connues de l'homme du métier. Par exemple la machine décrite dans US 2009/0011688 15 peut être utilisée pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. Il est entendu que l'invention peut être reproduite sous des formes différentes de celles des modes de réalisation qui ont été décrits en détail. 20 L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits et qui doivent être interprétés de façon non limitatives et englobant tous modes équivalents
Procédé de polissage comprenant une étape de réception d'une surface à polir, une étape de configuration, au cours de laquelle la machine de polissage est configurée, une étape de polissage au cours de laquelle la surface optique est polie, dans lequel l'angle d'inclinaison de la broche est compris entre 2° et 20°, le point de rebroussement intérieur est compris entre -10 mm et 10 mm, le point de rebroussement extérieur est compris entre R-15mm et R-5mm, la vitesse d'avance est comprise entre 100 mm/min et 2 000 mm/min; la vitesse de rotation est comprise entre 500 rpm et 3 000 rpm; et la force d'appui est comprise entre 50 N et 180 N.
1. Procédé de polissage d'une surface optique au moyen d'un outil de polissage, le procédé de polissage comprenant : - une étape de réception d'une surface, au cours de laquelle une surface optique à polir est reçue, - une étape de configuration, au cours de laquelle la machine de polissage comprenant un outil de polissage est configurée, - une étape de polissage au cours de laquelle la surface optique est polie au moyen de la machine de polissage configurée au cours de l'étape de configuration, dans lequel : - au cours de l'étape de configuration la machine de polissage est configurée de sorte que : ^ l'angle d'inclinaison (a) de la broche soit supérieur ou égal à 2° et inférieur ou égal à 20°, ^ le point de rebroussement intérieur soit supérieur ou égal à -10 mm et inférieur ou égal à 10 mm, ^ le point de rebroussement extérieur soit supérieur ou égal à R-15mm et inférieur ou égal à R-5mm, avec R le demi diamètre du cercle circonscrit à la surface à polir exprimé en millimètre; ^ la vitesse d'avance soit supérieure ou égale à 100 mm/min et inférieure ou égale à 2 000 mm/min; ^ la vitesse de rotation de la surface à polir soit supérieure ou égale à 500 rpm et inférieure ou égale à 3 000 rpm; et ^ la force d'appui soit supérieure ou égale à 50 N et inférieure ou égale à 180 N. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de polissage a une durée supérieure ou égale à 20 secondes et inférieure ou égale à 130 secondes. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel l'étape de polissage a une durée indépendamment des propriétés surfaciques et du matériau de la surface optique à polir, la durée de ladite étape de polissage étant supérieure ou égale à 60 secondes et inférieure ou égale à 80 secondes. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel, l'outil de polissage comprend : - un support rigide présentant une surface transversale d'extrémité et appartenant à une embase comportant une collerette flexible entourant le support; - une interface élastiquement compressible qui est appliquée contre et recouvre la surface d'extrémité de la collerette flexible située du même côté que ladite surface d'extrémité ; - un tampon souple adapté à être appliqué contre la surface optique qui est appliqué contre et recouvre au moins en partie l'interface à l'opposé et au droit de ladite surface d'extrémité, le tampon comportant une partie dite centrale qui se trouve au droit de ladite surface d'extrémité et une partie dite périphérique qui se trouve transversalement au-delà de la surface d'extrémité; et - des moyens de rappel élastique raccordant la partie périphérique au support,la combinaison de ladite partie périphérique et des moyens de rappel formant un moyen de stabilisation de l'outil lors du polissage. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'angle d'inclinaison de la broche est supérieur ou égal à 5° et inférieur ou égal à 15°. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le point de rebroussement intérieur est différent de zéro et supérieur ou égal à -5 mm et inférieur ou égal à 5 mm. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le point de rebroussement extérieur est supérieur ou égal à R-12mm et inférieur ou égal à R-8mm. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la vitesse d'avance est supérieure ou égale à 500 mm/min et inférieure ou égale à 1500 mm/min. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la vitesse de rotation est supérieure ou égale à 900 rpm et inférieure ou égale à 2100 rpm. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la force d'appui est supérieure ou égale à 80 N et inférieure ou égale à 150 N. 11. Procédé de surfaçage d'une surface optique comprenant : - une étape de réception de données au cours de laquelle 5 des données de surface définissant les propriétés optiques d'une surface sont reçues, - une étape d'usinage de la surface optique au cours de laquelle la surface optique est usinée en fonction des données de surface, 10 - une étape de polissage, au cours de laquelle la surface usinée est polie au moyen d'un procédé de polissage selon l'une quelconque des précédentes. 12. Produit de programme d'ordinateur comprenant une 15 série d'instructions qui lorsque chargée dans un ordinateur entraîne l'exécution par ledit ordinateur des étapes du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 20 13. Machine de polissage configurée pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 10.
B
B24
B24B
B24B 13
B24B 13/06
FR2990745
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN DE CABLES ELECTRIQUES TRAVERSANT UNE CLOISON DE SEPARATION
20,131,122
Le domaine de l'invention est relatif au domaine du maintien des harnais électriques traversant une cloison de séparation séparant différents compartiments d'une turbomachine. ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Un harnais électrique comprend un ensemble de conducteurs électriques qui assurent une liaison entre différents équipements électriques tels que par exemple un système de régulation électronique d'un moteur et des capteurs. De façon générale, ces conducteurs électriques sont protégés par une tresse textile formant une première couche de protection des conducteurs électriques, une tresse métallique de blindage électromagnétique entourant la tresse textile, et une gaine externe en polymère thermo-rétractable. Les extrémités du harnais (connecteurs ou pièces intermédiaires) comportent une pièce tubulaire métallique de raccordement de tresse métallique recouvert d'un embout de polymère thermo-rétractable servant à protéger les composants internes du harnais. Les harnais électriques comportent également sur leurs branches, des pièces métalliques appelées traversées de cloison ou encore bobines, permettant d'assurer une traversée de cloison séparative sans coupure de câble tout en assurant une étanchéité des cloisons séparatives si besoin. Classiquement, les traversées de cloison sont formées par un tube annulaire métallique, ou manchon, apte à reprendre le blindage du harnais et solidaire d'une bride annulaire de fixation permettant de solidariser les traversées de cloison sur la cloison séparative. De telles traversées de cloison sont difficiles à mettre en place sur les cloisons et sont généralement encombrantes. Ainsi, avec des objectifs de réduction des coûts d'étude, de maintenance et de réduction des masses embarquées, l'espace alloué sur ces cloisons pour les traversées des harnais est de plus en plus réduit, ce qui pose des problèmes d'implantation et d'architecture. De plus, de telles traversées de cloison nécessitent de déterminer très en amont de la phase de conception de l'architecture de la turbomachine, le nombre et l'emplacement spécifique des chacun des différents harnais électriques qui vont traverser des cloisons séparatives. Ce positionnement est ensuite peu (voire pas du tout modulable) ce qui implique des contraintes supplémentaires impactant directement sur les coûts de réalisation et de maintenance d'une turbomachine. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION Dans ce contexte, l'invention concerne un dispositif de maintien pour câbles électriques caractérisé en ce qu'il comporte : - une pluralité de manchons comportant un orifice annulaire adapté pour être traversé par les câbles électriques ; - des moyens de fixation adaptés pour être fixés sur un support fixe, lesdits moyens de fixation maintenant en position l'ensemble de ladite pluralité de manchons lorsque lesdits moyens de fixations sont solidarisés sur ledit support fixe. Grâce à l'invention, le positionnement des câbles électriques dans l'environnement de la turbomachine ainsi que le nombre des câbles peuvent évoluer une fois que l'architecture des cloisons séparatives est achevée. La maintenance des câbles électriques est également simplifiée. En effet, les câbles électriques sont libérés/montés plus facilement en une seule opération par le démontage/montage des moyens de fixation. Le dispositif selon l'invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - lesdits manchons présentent : une partie centrale présentant une section de forme rectangulaire ; deux extrémités cylindriques de part et d'autre de ladite partie centrale de section rectangulaire ; - lesdits moyens de fixation sont formés par une première bride et par une deuxième bride présentant une forme en U, les deux brides venant border de part et d'autre l'ensemble formé par ladite pluralité de manchons ; - ladite partie centrale présente une rainure périphérique adaptée pour coopérer avec lesdits moyens de fixation ; - lesdites brides de fixation (sont formées à partir d'une plaque plane présentant une section de forme rectangulaire ; - lesdites brides de fixation sont formées à partir d'une équerre présentant une section en forme de L ; - lesdites brides de fixation comportent des moyens adaptés pour solidariser lesdites brides de fixation entre elles ; - lesdits manchons comportent une deuxième rainure périphérique adaptée pour recevoir un joint d'étanchéité ; - lesdites deux extrémités cylindriques comprennent des moyens pour reprendre le blindage des câbles électriques. L'invention a également pour objet une turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte : - une pluralité des câbles électriques ; - au moins une cloison de séparation séparant deux compartiments de ladite turbomachine, ladite cloison présentant une ouverture adaptée pour permettre la traversée de ladite pluralité de câbles électriques ; - un dispositif de maintien pour câbles électriques selon l'invention ; ladite cloison séparative formant un support fixe apte à recevoir lesdits moyens de fixation dudit dispositif de maintien. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit et en référence aux figures dont la liste est donnée ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 représente une vue de dessus d'un premier mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention, le dispositif étant dans une position non assemblée. La figure 2 représente une vue de côté d'un premier mode de réalisation du dispositif de maintien illustré à la figure 1, le dispositif étant dans une position assemblée. La figure 3 représente une vue en coupe selon l'axe AA d'un manchon du premier mode de réalisation du dispositif illustré à la figure 1. La figure 4 représente une vue de côté d'un deuxième mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention. La figure 5 représente une vue de côté d'un troisième mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION DE L'INVENTION En référence aux figures 1, 2 et 3, dans un premier mode de l'invention, le dispositif 100 selon l'invention comporte une pluralité de manchons 10 (cinq manchons étant représentés à titre d'exemple aux figures 1 à 3) formés par une partie centrale lla de section rectangulaire et par deux extrémités 11b, situées de part et d'autre de la partie centrale rectangulaire 11a, présentant une forme cylindrique. La partie centrale rectangulaire lla présente un alésage débouchant coïncidant avec les parties cylindriques 11 b de manière à ce que le manchon 10 soit adapté pour être traversé par une branche du harnais. La partie centrale rectangulaire 11a présente sur sa partie périphérique une ou deux rainures périphériques 12, 13 (deux rainures étant représentées aux figures 1 à 3) qui serviront au maintien axial du manchon dans la traversée de cloison. La partie centrale rectangulaire présente une largeur variable en fonction du diamètre de la branche du harnais à faire traverser et des dimensions du passage de la cloison séparative. La figure 1 représente le dispositif selon l'invention dans une position non assemblée. L'ensemble des manchons 10 sont maintenus en position par deux brides de fixation 21, 22 comportant des alésages 23 aptes à recevoir des moyens de vissage, permettant de solidariser les brides de fixation sur la cloison séparative 30. Dans le premier mode de réalisation illustré à la figure 1, les brides de fixation 21 et 22 sont formées par des plaques présentant une section rectangulaire et formant en U. Les brides de fixation 21, 22 sont agencées de manière à ce qu'elles viennent border de part et d'autre l'ensemble des manchons 10 positionnés les uns à côté des autres, par emboîtement dans les rainures périphériques 12 prévues à cet effet. La figure 2 illustre plus précisément l'ensemble des manchons 10 positionnés dans un passage d'une cloison séparative 30, une seule bride de fixation étant illustrée pour une meilleure lisibilité. Les brides 21, 22, solidarisées sur la cloison séparative 30, permettent ainsi de maintenir en position axiale l'ensemble des manchons 10 de manière à former un seul et unique bloc de maintien des différents harnais. Les deuxièmes rainures périphériques 13 peuvent servir à positionner un joint torique 24 à la périphérie du bloc formé par l'ensemble des manchons 10 en position comme illustré à la figure 2, de manière à réaliser une étanchéité autour de l'ensemble des manchons 10. Selon une variante de réalisation, un joint torique est positionné autour de chaque manchon 10 de manière à réaliser une étanchéité individuelle de chaque manchon 10 comme illustré au figures 4 et 5 représentant deux autres modes de réalisation de l'invention qui seront détaillés par la suite. Ainsi, grâce à l'invention, le positionnement des harnais dans l'environnement de la turbomachine ainsi que le nombre de harnais mis en place peut évoluer une fois que l'architecture des cloisons séparatives est achevée. En effet, si par exemple, il est nécessaire de positionner un harnais particulier (par exemple celui présentant une faible section sur les figures 1 à 3) dans une position qui n'était pas prévue au préalable (position à gauche de la pluralité de manchons 10), il suffit seulement d'intervertir la position des manchons dans le passage de la cloison séparative. Selon un autre exemple, si le développement de la turbomachine ne nécessite pas la mise en place du nombre de harnais prévu préalablement, il convient de mettre en place un élément de remplacement plein (i.e. sans orifice traversant) présentant le même encombrement que le manchon du harnais correspondant. Ainsi, l'encombrement total de l'ensemble des manchons reste équivalent à celui défini dans la cloison séparative 30, ce qui permet de venir brider/débrider l'ensemble des harnais via les brides de fixation 21, 22 en une seule opération. Les extrémités axiales cylindriques 11b du manchon 10 sont destinées à reprendre le blindage des conducteurs électriques traversant le manchon 10 et peuvent, si besoin, comporter une collerette de rétention permettant de maintenir des gaines de protection, telles que des gaines thermo-rétractables ou embouts, pour assurer l'étanchéité des branches du harnais. Les manchons 10 sont réalisés en aluminium ou en en acier suivant leur utilisation. En effet, lorsque les manchons sont utilisés dans une cloison pare- feu, il convient de préférer l'acier qui présente de meilleur tenue au feu, et qui nécessite des épaisseurs plus faibles. La figure 4 représente une vue de côté d'un deuxième mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention mis en place dans une cloison séparative 30 d'une turbomachine. De façon identique à la figure 2, une seule bride de fixation est représentée pour une meilleure lisibilité. Ce deuxième mode de réalisation est identique au premier mode de réalisation décrit précédemment en référence aux figures 1 à 3 à l'exception de ce qui va être détaillé par la suite. Dans ce deuxième mode de réalisation, les brides 121 et 122 sont formées par des équerres présentant une section en forme de L au lieu d'une plaque plane. Dans ce mode de réalisation, les manchons 10 présentent une unique rainure 112 présentant une largeur adaptée pour recevoir la partie verticale 123 des équerres. Les brides en équerres présentent également des alésages 23 aptes i.o à recevoir des moyens de vissage pour la solidarisation des brides sur la cloison séparative 30. Comme décrit précédemment, les manchons 10 présentent une unique rainure 112 aptes à recevoir un joint torique 124, par exemple plat, autour de chacun des manchons 10, de manière à réaliser une étanchéité individuelle. 15 La figure 5 représente une vue de côté d'un troisième mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention mis en place dans une cloison séparative 30 d'une turbomachine. De façon identique à la figure 2, une seule bride de fixation est représentée pour une meilleure lisibilité. Ce troisième mode de réalisation est identique au premier mode de réalisation décrit précédemment 20 en référence aux figures 1 à 3 à l'exception de ce qui va être détaillé par la suite. Dans ce troisième mode de réalisation, les brides 221, 222 sont formées par des plaques de fortes épaisseurs présentant , en plus des alésages (non représentés) aptes à recevoir des moyens de vissage pour la solidarisation des 25 brides sur la cloison séparative 30, des alésages 223 adaptés pour recevoir des moyens de vissage permettant de solidariser les brides 221, 222 ensemble de manière à réaliser une étanchéité par serrage de l'ensemble des manchons 10. Les rainures périphériques 112 peuvent servir à positionner un joint plat 124 à la périphérie du bloc formé par l'ensemble des manchons 10 en position comme illustré aux figures 4 et 5, de manière à réaliser une étanchéité autour de l'ensemble des manchons 10. Selon une variante de réalisation, un joint plat est positionné autour de chaque manchon 10 de manière à réaliser une étanchéité individuelle de chaque 5 manchon 10. L'invention est susceptible d'application industrielle dans le domaine des moteurs d'aéronefs
L'invention a pour objet un dispositif de maintien (100) pour câbles électriques comportant une pluralité de manchons (10) comportant un orifice annulaire adapté pour être traversé par les câbles électriques ; des moyens de fixation (21, 22) adaptés pour être fixés sur un support fixe (30), lesdits moyens de fixation (21, 22) maintenant en position l'ensemble de ladite pluralité de manchons lorsque lesdits moyens de fixations (21, 22) sont solidarisés sur ledit support fixe.
1. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques caractérisé en ce qu'il comporte : - une pluralité de manchons (10) comportant un orifice annulaire adapté pour être traversé par les câbles électriques ; - des moyens de fixation (21, 22) adaptés pour être fixés sur un support fixe (30), lesdits moyens de fixation (21, 22) maintenant en position l'ensemble de ladite pluralité de manchons lorsque lesdits lo moyens de fixations (21, 22) sont solidarisés sur ledit support fixe. 2. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon la précédente caractérisé en ce que lesdits manchons (10) présentent : 15 - une partie centrale (11a) présentant une section de forme rectangulaire ; - deux extrémités cylindriques (11b) de part et d'autre de ladite partie centrale de section rectangulaire. 20 3. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (21, 22) sont formés par une première bride (21) et par une deuxième bride (22) présentant une forme en U, les deux brides venant border de part et d'autre l'ensemble formé par ladite pluralité de 25 manchons (10). 4. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des 2 à 3 caractérisé en ce que ladite partie centrale (11a) présente une rainure périphérique (12) adaptée pour coopérer avec 30 lesdits moyens de fixation (21, 22). 5. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que lesdites brides de fixation (21, 22) sont formées à partir d'une plaque plane présentant une section de forme rectangulaire. 6. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que lesdites brides de fixation (21, 22) sont formées à partir d'une équerre présentant une section en forme de L. 7. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdites brides de fixation (21, 22) comportent des moyens adaptés pour solidariser lesdites brides de fixations entre elles. 8. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits manchons (10) comportent une deuxième rainure périphérique (12) adaptée pour recevoir un joint d'étanchéité (24). 9. Dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des 2 à 8 caractérisé en ce que lesdites deux extrémités cylindriques (11b) comprennent des moyens pour reprendre le blindage des câbles électriques. 25 10. Turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte : - une pluralité des câbles électriques ; - au moins une cloison de séparation (30) séparant deux compartiments de ladite turbomachine, ladite cloison (30) 30 présentant une ouverture adaptée pour permettre la traversée de ladite pluralité de câbles électriques ; 10 15 20- un dispositif de maintien (100) pour câbles électriques selon l'une des 1 à 9 ; ladite cloison séparative (30) formant un support fixe apte à recevoir lesdits moyens de fixation (21, 22) dudit dispositif (100).5
F
F16
F16L
F16L 5
F16L 5/14
FR2989323
A1
MODULE DE BATTERIES COMPORTANT UN DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT COMPRENANT UN MATERIAU DE FUSION
20,131,018
La présente invention concerne un module de batteries comportant un dispositif de refroidissement, ainsi qu'un véhicule hybride ou électrique équipé d'un tel module de batteries. Les véhicules hybrides ou électriques comportent généralement un compartiment formant un module contenant des accumulateurs d'énergie, qui peuvent être des cellules électrochimiques réalisées suivant différentes technologies connues, appelés par la suite batteries. En fonction de la technologie, ces batteries peuvent nécessiter un système de refroidissement pour assurer les performances, la durée de vie ainsi que la sécurité. En particulier les cellules au lithium-ion disposant d'une forte densité d'énergie par rapport à la masse, nécessitent un suivi important de leurs conditions de fonctionnement, comme la tension ou la température, et un système de refroidissement pour les maintenir dans une plage de température réduite. De plus, il faut assurer à l'intérieur du module de batteries un refroidissement suffisamment homogène de l'ensemble des cellules, afin d'éviter une augmentation de température de certaines cellules moins bien refroidies, qui entraînerait un vieillissement prématuré de ces cellules, et un endommagement du système complet de batteries. Un système de batteries connue, présenté notamment par les documents US-A1-2011/0000241 et US-A1-2011/0206965, comporte des caloducs dont une extrémité est insérée entre les cellules, comprenant un fluide qui s'évapore au contact de ces cellules en absorbant une chaleur latente d'évaporation, et qui circule ensuite à l'autre extrémité du caloduc pour se liquéfier en restituant cette énergie par la chaleur latente de liquéfaction. On réalise ainsi des conducteurs thermiques compacts pouvant transmettre une puissance thermique élevée, qui est nettement supérieure à celle transmise par des matériaux conducteurs restant dans un même état. Les caloducs conduisent la chaleur vers différents systèmes de dissipation actifs, comme des radiateurs dissipant les calories dans l'air ambiant, ou des échangeurs thermiques qui utilisent ces calories pour d'autres systèmes thermiques du véhicule. Toutefois, ces systèmes de dissipation actifs ne sont pas autonomes d'un point de vue thermique, ils sont liés à des échangeurs extérieurs nécessitant des systèmes de circulation de fluides, comme des pompes ou des ventilateurs, afin de dissiper les calories produites. Ces système de circulation de fluides nécessitent une énergie pour les entraîner qui augmente la consommation globale du véhicule, et comportent une masse ainsi qu'un volume qui pénalisent ce véhicule. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de la technique antérieure. Elle propose à cet effet un module de batteries comportant des cellules électrochimiques regroupées dans un compartiment, et un dispositif de refroidissement comprenant des caloducs disposant d'un fluide caloporteur subissant un cycle d'évaporation et de condensation, qui comportent une extrémité insérée entre ces cellules pour prélever des calories, et les restituer à une source froide se trouvant à l'autre extrémité, caractérisé en ce que la source froide contient un matériau de fusion comportant une température de fusion inférieure à la température d'évaporation du fluide du caloduc. Un avantage de ce module de batteries, est qu'il peut comporter une matrice intégrée dans le compartiment, contenant le matériau de fusion disposant d'une chaleur latente de fusion élevée, pour réaliser un ensemble compact capable d'absorber en interne les différentes puissances thermiques dissipées par chacune des cellules, avec une bonne homogénéité des températures grâce à la conduction thermique élevée des caloducs. Le module de batteries selon l'invention peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles. Selon un premier mode de réalisation, les caloducs comportent une mèche tissée qui s'étend le long d'une enceinte étanche, formant un réseau de capillaires. Selon un deuxième mode de réalisation, les caloducs comportent des rainures disposées suivant l'axe, qui entourent un volume axial vide, formant un réseau de capillaires. Selon un troisième mode de réalisation, les caloducs comportent une poudre fritée, comprenant des grains agglomérés, formant un réseau de capillaires En particulier, les caloducs peuvent comporter des parties supérieures dépassant au dessus des cellules, et insérées dans la source froide, qui forment un angle par rapport à la direction principale des parties insérées entre ces cellules. Avantageusement, le matériau de fusion de la source froide comporte de la paraffine Avantageusement, le matériau de fusion de la source froide est intégré 20 dans une matrice comportant des porosités, qui dispose d'une forte conductivité thermique. Avantageusement, la matrice comporte une poudre frittée disposant d'une matière comprenant une bonne conductibilité thermique. En particulier, les cellules comportant une forme cylindrique de section 25 circulaire, et étant alignées suivant des rangées et des colonnes, les caloducs peuvent comprendre une forme en étoile qui s'insère entre les différentes cellules adjacentes. Les cellules étant alignées en rangées ou en colonnes comprenant des espacements entre elles, les caloducs peuvent former des plaques qui sont 30 interposées dans ces espacements. L'invention a aussi pour objet un véhicule automobile hybride ou électrique comprenant des modules de batteries pour alimenter une machine électrique de traction, comportant l'une quelconque des caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple et de manière non limitative, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 5 sont des vues en coupe de caloducs réalisés suivant cinq variantes différentes ; - la figure 6 est un schéma présenté en perspective d'un module de batteries selon l'invention ; - la figure 7 est un schéma présenté en perspective d'un module selon une variante ; - la figure 8 est un schéma présenté en vue de face, de ce module comportant une option ; - les figures 9 et 10 présentent deux formes de caloducs adaptées pour des cellules électrochimiques de section circulaire ; et - les figures 11 et 12 présentent deux formes de caloducs adaptées pour des cellules électrochimiques de section rectangulaire. Les figures 1 à 5 présentent cinq exemples de caloducs, comportant chacun une enceinte étanche 4 de forme allongée suivant un axe, et thermiquement conductrice, comprenant une extrémité placée au contact d'une source chaude, comme les cellules électrochimiques d'une batterie, pour prélever des calories sur cette source chaude. L'autre extrémité des caloducs est placée au contact d'une source froide, pour délivrer les calories à cette source froide. Chaque caloduc comporte un réseau de capillaires qui s'étend sur toute la longueur de l'enceinte 4, permettant la circulation par capillarité d'un fluide caloporteur, d'une extrémité de ce caloduc en contact avec la source chaude, à l'autre extrémité en contact avec la source froide. Un volume axial s'étendant sur toute la longueur du caloduc, est laissé libre pour permettre la circulation dans l'autre sens du gaz produit par l'évaporation de ce fluide au contact de la source chaude. Le fluide caloporteur comporte une température d'évaporation qui est, compte-tenu de la pression interne dans le caloduc, incluse dans la plage de température de fonctionnement de la source chaude. Le fluide caloporteur peut être pur ou constitué d'un mélange binaire, il est choisi pour comporter une très bonne mouillabilité du réseau de capillaires. Dans le cas de cellules électrochimiques de batteries comportant suivant la technologie utilisée, une température d'utilisation comprise entre 20 et 35°C, des exemples de fluides caloporteurs disponibles pour ces applications sont de l'eau, de l'ammoniaque, de l'acétone ou de l'éthanol. La figure 1 présente un premier type de caloduc, comportant une mèche tissée 2 s'étendant le long de l'enceinte étanche 4, qui véhicule le liquide par capillarité de la source froide vers la source chaude. Un volume axial vide 10 s'étend le long de cette mèche tissée 2, de manière à laisser passer le retour des gaz circulant en sens inverse. La figure 2 présente un deuxième type de caloduc, comportant une enceinte 4 comprenant sur sa surface interne, une succession de rainures de petite section disposées suivant l'axe 12, qui entourent le volume axial vide 10, et forment un réseau de capillaires. La figure 3 présente un troisième type de caloduc similaire au deuxième type, recevant en plus une toile interne 14 formant une gaine qui sépare les rainures disposées suivant l'axe 12, du volume axial vide 10. La figure 4 présente un quatrième type de caloduc, comprenant un réseau de capillaires constitué par une poudre métallique fritée, qui comporte des grains de métaux 20 agglomérés disposant d'espaces intermédiaires laissés vides formant le réseau de capillaires. Un volume axial 10 est laissé vide au centre de la poudre fritée 20, pour le passage des gaz. La figure 5 présente un cinquième type de caloduc comportant une enceinte étanche 4, une toile interne 14 couvrant la face intérieure de cette enceinte, et délimitant le volume axial vide 10 qui comporte une artère en métal fritté 20 s'étendant le long de ce caloduc. Le réseau de capillaires est formé par la toile interne 14, et par l'artère en métal fritté 20. Le principe de fonctionnement des caloducs est le suivant. Au contact de la source chaude, les calories sont transmises à une extrémité de l'enceinte conductrice 4 comportant le fluide caloporteur à l'état liquide contenu dans le réseau de capillaires. Ce fluide s'évapore, en absorbant une chaleur latente d'évaporation qui refroidit cette source chaude. La pression des vapeurs du fluide caloporteur conduit alors ces gaz par le volume axial vide 10, vers l'autre extrémité du caloduc insérée dans la source froide. Au contact de la source froide, les vapeurs se condensent en dégageant une chaleur latente de condensation qui réchauffe la source froide, et crée une baisse de pression qui permet avec l'augmentation de pression de l'évaporation, de faire circuler les gaz. Le fluide caloporteur condensé est alors conduit par capillarité dans le réseau de capillaires vers la source chaude, ce qui renouvelle ce fluide prêt à subir un nouveau cycle. L'enceinte étanche 4 du caloduc comporte en particulier une résistance mécanique suffisante pour tenir la pression interne, ainsi qu'une stabilité pour éviter des corrosions par le liquide ou les gaz contenus. On peut utiliser notamment du cuivre ou de l'aluminium, qui comportent une bonne conductibilité thermique. On obtient ainsi un système de conduction thermique passif très efficace, qui conduit pour un volume donné une quantité de chaleur bien plus importante que celle transportée par une conduction directe avec une matière restant dans la même phase. Ce système peut être compact et économique, en rapport avec la quantité d'énergie calorifique conduite. La figure 6 présente un module de batteries 30, comportant une succession de cellules électrochimiques 32 de forme parallélépipédique, 30 comprenant des caloducs plats 34 interposés chacun entre deux cellules mitoyennes, de manière à couvrir simultanément une face principale entière de chacune de ces cellules. On obtient ainsi pour chaque caloduc 34, une grande surface d'échange thermique avec deux cellules 32. En complément, on peut disposer une mousse thermiquement conductrice entre les cellules 32 et les caloducs 34, pour améliorer la conduction thermique entre ces composants. La majeure partie du volume de chaque caloduc 34 est interposée entre les cellules 32, une petite partie supérieure dépassant au-dessus des cellules, est insérée dans une matrice 36 qui recouvre les cellules centrales. La matrice 36 comporte un matériau comprenant une température de fusion inférieure à la température d'évaporation du fluide du caloduc 34, qui est dans ce cas de l'ordre de 30 à 40°C, et une forte chaleur latente de fusion. Le matériau de fusion est choisi avantageusement pour comporter une bonne conductivité thermique, une grande chaleur spécifique, une faible variation de volume lors du changement de phase pour le passage à l'état liquide, une grande stabilité après un nombre important de cycles, une inflammabilité, une faible corrosivité et une absence de toxicité. Avantageusement, on utilise de la paraffine comportant la plupart de ces critères, mais disposant d'une faible conductivité thermique qui est de l'ordre de 0.5W/m.K, ce qui peut poser des problèmes d'écarts de température à l'intérieur du matériau. Pour y remédier, on utilise avantageusement une matrice 36 disposant d'une forte conductivité thermique, comprenant par exemple du graphite, un métal ou un semi-métal, pouvant comporter une conductivité de 500W/m.K, qui est produite par poudre frittée de manière à obtenir un ensemble rigide disposant de nombreuses porosités. La matrice 36 est ensuite imprégnée de paraffine, de manière à remplir toutes les porosités internes. Le fonctionnement du module de batteries 30 est le suivant. Au contact des cellules 32 les plus chaudes se trouvant à des températures de l'ordre de 30 à 40°C, le fluide situé dans la partie inférieure des caloducs 34 se vaporise en absorbant les calories dégagées par ces cellules, correspondant à la chaleur latente d'évaporation. Les gaz produits montent alors vers la partie supérieure des caloducs 34 sous l'effet de la légère pression générée par cette vaporisation. Les gaz arrivant dans la partie supérieure des caloducs 34 réchauffent la matrice 36, ainsi que la paraffine contenue dans ses porosités qui était solide à la température ambiante. La bonne conductibilité thermique de la matrice 36 permet de répartir uniformément les calories dégagées par les caloducs 34 dans la paraffine, même si ces caloducs sont réchauffés de manière peu homogène. Quand la paraffine atteint sa température de fusion, elle fond alors en absorbant une chaleur latente de fusion, ce qui stabilise sa température sur un palier correspondant à cette température de fusion. On a alors une possibilité d'absorber une grande quantité de chaleur dépendant de la masse de paraffine solide disponible, en attendant que toute cette paraffine soit fondue. On a ensuite dans le cas où les cellules 32 continuent à dégager des calories, une température de la matrice 36 qui recommence à monter. La figure 7 présente en variante un module de batteries 30 comportant des parties supérieures de caloducs 34 dépassant au dessus des cellules 32 et intégrées dans la matrice 36, qui sont inclinées suivant un angle par rapport à la direction principale des parties de caloducs accolées aux cellules. On peut alors obtenir un volume de ces parties supérieures des caloducs 34, et des surfaces d'échange de ces parties avec la matrice 36, qui restent équivalents tout en réduisant la hauteur de cette matrice. Avantageusement, on calcule la masse de paraffine pour permettre le refroidissement des cellules 32 nécessaire dans la plus grande partie des cycles d'utilisation du module de batteries 30. Ce calcul permet de limiter la masse, l'encombrement et le coût de la matrice 36, en ne prenant pas en compte les pointes de puissance thermique occasionnelles. La figure 8 présente un module de batteries 30 similaire, comportant en plus un dissipateur thermique 40 posé à plat au-dessus de la matrice 36, permettant un échange de calories avec l'air ambiant. Avantageusement, le dissipateur thermique 40 comporte un métal comprenant une forte conductibilité thermique, comme de l'aluminium, et des formes fortement découpées disposant de surfaces importantes, pour réaliser les échanges avec l'air qui est pulsé par un ventilateur sur cet échangeur. Pour absorber les pointes exceptionnelles de dégagement de chaleur des cellules 32, la totalité de la paraffine étant alors fondue, le système de surveillance du module de batteries 30 mesure la température du dissipateur 40 par une sonde de température, pour mettre en route le ventilateur quand cette température devient trop élevée. On doit alors dimensionner ce système de refroidissement actif pour des pointes de puissance thermique qui sont limitées dans le temps, ce qui permet de garder un système compact, léger et économique. La figure 9 présente en vue de dessus des cellules cylindriques 32 d'un module de batteries, alignées suivant des rangées et des colonnes, les différentes rangées ou colonnes étant très proches entre elles. Les caloducs 34 peuvent être des éléments séparés en forme d'étoile à quatre branches, qui se trouvent chacun au contact de quatre cellules 32 adjacentes. On a alors une grande modularité d'assemblage, tous les caloducs 34 étant identiques. En variante, les cellules cylindriques 32 pourraient être rangées en quinconce, ce qui donnerait des caloducs 34 en forme d'étoile à trois branches pour rester en contact avec les trois cellules adjacentes. La figure 10 présente en vue de dessus des cellules cylindriques 32 alignées aussi en rangées et en colonnes, les rangées étant espacées entre elles. On peut alors réaliser des caloducs 34 sous forme de plaques 50 disposées entre deux rangées de cellules 32, ce qui permet de produire moins de composants, et de faciliter leur assemblage en manipulant un nombre de composants réduit. 2 9 8932 3 10 Par contre cette disposition nécessite des plaques 50 de longueurs différentes, dans le cas où les rangées ne comportent pas toutes le même nombre de cellules 32. On notera pour ces différentes variantes, que les caloducs 34 5 recouvrent toujours une grande partie des surfaces des cellules 32, ce qui favorise les échanges thermiques. La figure 11 présente en vue de dessus des cellules parallélépipédiques 32, recevant des caloducs 34 de forme plate qui recouvrent en une seule pièce, toute la surface principale des cellules adjacentes. 10 La figure 12 présente en variante les mêmes cellules 32 recevant entre elles deux caloducs 34 identiques de forme plate, qui recouvrent une majeure partie de la surface principale des cellules adjacentes. On utilise ainsi un plus grand nombre de caloducs 34, comportant chacun des dimensions réduites. 15 D'une manière générale, en combinant les caloducs 34 comportant une très grande conductibilité thermique, avec le matériau de fusion pouvant absorber une quantité de chaleur importante, on obtient un module de batteries compacte, comportant une bonne homogénéité des températures et une capacité d'absorption calorifique importante, ce qui permet d'assurer la 20 sécurité de ces batteries est de préserver leur durée de vie. En particulier, on peut obtenir un gradient de température inférieure à 1° ou 2° dans l'ensemble des cellules 32. Le système de batteries suivant l'invention peut être utilisé avantageusement avec des accumulateurs au lithium-ion, mais aussi avec 25 tous types de cellules électrochimiques nécessitant un refroidissement
Module de batteries comportant des cellules électrochimiques (32) regroupées dans un compartiment, et un dispositif de refroidissement comprenant des caloducs (34) disposant d'un fluide caloporteur subissant un cycle d'évaporation et de condensation, qui comportent une extrémité insérée entre ces cellules pour prélever des calories, et les restituer à une source froide (36) se trouvant à l'autre extrémité, caractérisé en ce que la source froide (36) contient un matériau de fusion comportant une température de fusion inférieure à la température d'évaporation du fluide du caloduc.
1 - Module de batteries comportant des cellules électrochimiques (32) regroupées dans un compartiment, et un dispositif de refroidissement comprenant des caloducs (34) disposant d'un fluide caloporteur subissant un cycle d'évaporation et de condensation, qui comportent une extrémité insérée entre ces cellules pour prélever des calories, et les restituer à une source froide (36) se trouvant à l'autre extrémité, caractérisé en ce que la source froide (36) contient un matériau de fusion comportant une température de fusion inférieure à la température d'évaporation du fluide du caloduc. 2 - Module de batteries selon la 1, caractérisé en ce que les caloducs (34) comportent une mèche tissée (2) qui s'étend le long d'une enceinte étanche (4), formant un réseau de capillaires. 3 - Module de batteries selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les caloducs (34) comportent des rainures disposées suivant l'axe (12), qui entourent un volume axial vide (10), formant un réseau de capillaires. 4 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les caloducs (34) comportent une poudre 20 fritée (20), comprenant des grains agglomérés disposant d'espaces intermédiaires laissés vides, formant un réseau de capillaires. 5 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les caloducs (34) comportent des parties supérieures dépassant au dessus des cellules (32), et insérées dans la 25 source froide (36), qui forment un angle par rapport à la direction principale des parties insérées entre ces cellules. 6 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le matériau de fusion de la source froide (36), comporte de la paraffine 30 7 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le matériau de fusion de la source froideest intégré dans une matrice (36) comportant des porosités, qui dispose d'une forte conductivité thermique. 8 - Module de batteries selon la 7, caractérisé en ce que la matrice (36) comporte une poudre frittée disposant d'une matière comprenant une bonne conductibilité thermique. 9 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les cellules (32) comportant une forme cylindrique de section circulaire, et étant alignées suivant des rangées et des colonnes, les caloducs (34) comprennent une forme en étoile qui s'insère entre les différentes cellules adjacentes. 10 - Module de batteries selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les cellules étant alignées en rangées ou en colonnes comprenant des espacements entre elles, les caloducs (34) forment des plaques (50) qui sont interposées dans ces espacements. 11 - Véhicule automobile hybride ou électrique comprenant des modules de batteries (30) pour alimenter une machine électrique de traction, caractérisé en ce que ces modules sont réalisés selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60K
B60K 1,B60K 6
B60K 1/04,B60K 6/28
FR2988865
A1
ALIMENTATION D'UN VITRAGE ELECTROCOMMANDABLE A CRISTAUX LIQUIDES, PROCEDE D'ALIMENTATION D'UN TEL VITRAGE
20,131,004
Le domaine technique de l'invention est celui des vitrages électrocommandables à diffusion lumineuse variable, et plus particulièrement celui des vitrages à cristaux liquides. La présente invention concerne un vitrage électrocommandable et son alimentation électrique, ledit vitrage étant apte à passer d'un état diffusant à un état transparent sous l'application, par l'alimentation, d'une tension électrique alternative. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Le degré de transparence d'un vitrage à cristaux liquides peut être modifié sous l'effet d'une alimentation électrique appropriée. Ce degré est en effet en lien direct avec l'amplitude de la tension appliquée au vitrage. On contrôle ainsi la capacité de vision à travers un tel vitrage, ce qui permet de la réduire voire de l'empêcher pendant un certain temps. De tels vitrages sont utilisés par exemple comme cloisons internes entre deux pièces dans un bâtiment, ou entre deux compartiments de train ou d'avion. Un vitrage à cristaux liquides comporte classiquement une couche de cristaux liquides disposée entre une première électrode et une deuxième électrode reliées à une alimentation électrique. La couche de cristaux liquides est composée de cristaux liquides purs et d'un polymère. Quand le vitrage est mis sous tension par l'intermédiaire de l'alimentation, les cristaux liquides purs s'orientent selon un axe privilégié, et leur indice optique égale celui du polymère, ce qui conduit à un état transparent qui permet la vision. Hors tension, en l'absence d'alignement des cristaux liquides, le désaccord entre les indices optiques des cristaux liquides purs et du polymère rend le vitrage diffusant et empêche la vision. La société Saint-Gobain Glass commercialise notamment de tels vitrages à cristaux liquides sous la dénomination commerciale Privalite. Ces vitrages sont classiquement alimentés par une tension alternative sinusoïdale V(t) = Vosin(2-rrfot), où la fréquence fo est par exemple de 50Hz, et l'amplitude Vo, dite amplitude de fonctionnement, est typiquement de l'ordre de quelques dizaines de volt. Le degré de transparence à travers le vitrage est mesuré par le niveau de flou (« haze » en anglais). La figure 1 montre la relation entre le niveau de flou et l'amplitude Vo. Pour Vo=0V, le niveau de flou est proche de 100% et le vitrage électrocommandable à cristaux liquides est en état diffusant. Pour Vo égale à une amplitude nominale Vnom, le niveau de flou est d'environ 5%, et le vitrage est en état transparent. L'amplitude nominale Vnom dépend des caractéristiques intrinsèques du vitrage, et notamment de la couche de cristaux liquides. Au démarrage de l'alimentation, le vitrage passe classiquement d'une tension nulle, correspondant à un état diffusant, à une tension d'amplitude Vo=Vnom, correspondant à un état transparent ou quasi transparent. De même, à l'arrêt de l'alimentation, le vitrage passe de la tension Vo=Vnom à une tension nulle. Le passage de l'état diffusant à l'état transparent, et inversement de l'état transparent à l'état diffusant, est immédiat, ce qui peut être considéré comme brutal visuellement. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'objet de l'invention propose une solution pour éviter un passage brutal du vitrage électrocommandable à cristaux liquides d'un état diffusant à un état transparent, et/ou inversement. L'invention s'applique également au cas dans lequel une électrode est réfléchissante ou semi-réfléchissante, ou encore au cas dans lequel un élément réfléchissant ou semi-réfléchissant est rapporté sur le substrat, et propose donc également une solution pour éviter un passage brutal du vitrage à cristaux liquides d'un état diffusant à un état réfléchissant ou semi-réfléchissant, et/ou inversement. En outre, l'invention s'applique également au cas dans lequel la couche de cristaux liquides est colorée, et propose donc également une solution pour éviter un passage brutal du vitrage à cristaux liquides d'un état diffusant à un état coloré, et/ou inversement. Selon un premier aspect, l'invention concerne essentiellement un vitrage électrocommandable à cristaux liquides comportant un substrat (transparent ou éventuellement coloré, en verre ou polymère) porteur d'un élément à cristaux liquides disposé entre une première électrode (transparente) et une deuxième électrode reliées à une alimentation électrique, l'élément à cristaux liquides étant apte à passer : - d'un état diffusant dans lequel le vitrage est soumis à une tension nulle, - à un état transparent et/ou coloré, dans lequel le vitrage est soumis à une tension alternative sinusoïdale d'amplitude dite de fonctionnement, l'alimentation électrique étant adaptée pour appliquer au vitrage une tension de 20 démarrage dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement pendant une durée de démarrage d'au moins 0,1 seconde (voire d'au moins 0,5 seconde ou une seconde, et de préférence inférieure à une minute voire 30 secondes), débutant suite à l'activation de l'alimentation électrique, 25 et/ou une tension d'arrêt dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement jusqu'à zéro, pendant une durée d'arrêt d'au moins 0,1 seconde (voire d'au moins 0,5 seconde une seconde, et de préférence inférieure à une minute voire 30 secondes), débutant suite à l'arrêt de l'alimentation électrique. 30 Grâce à l'invention, le vitrage électrocommandable à cristaux liquides est soumis à une tension dont l'amplitude augmente progressivement et/ou diminue progressivement. Ainsi le niveau de flou diminue ou augmente progressivement avec l'amplitude, ce qui est visuellement plus agréable pour l'utilisateur, qui peut suivre la transition à l'oeil nu. La durée de démarrage ou d'arrêt est en effet choisie pour s'adapter à la sensibilité de l'oeil. En outre, la tension de démarrage débutant à OV, elle permet également d'éviter un pic important de courant au démarrage de l'alimentation, qui pourrait endommager le vitrage. En effet, grâce à l'invention, la tension aux bornes du vitrage au démarrage de l'alimentation ne passe pas immédiatement de OV à une valeur quelconque incontrôlée V(t=0) comprise entre -Vo et Vo (amplitude du signal alternatif sinusoïdal). Le courant de démarrage i(t=0), qui augmente progressivement à partir de zéro, n'endommage donc pas le système de distribution électrique (« bus bars » en anglais), ni les couches électroconductrices, ou encore les cristaux liquides. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, le vitrage selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon les combinaisons techniquement possibles : ^ l'amplitude de la tension de démarrage augmente linéairement et/ou l'amplitude de la tension d'arrêt diminue linéairement. Une augmentation linéaire est en effet considérée comme agréable visuellement pour l'utilisateur, et est relativement simple de mise en oeuvre. L'augmentation progressive est avantageusement constante (continue), plutôt qu'en escalier, et ne comporte pas de retours à des valeurs plus basses déjà atteintes pendant la durée de démarrage, ni de paliers de stabilisation. ^ la tension de démarrage est pseudo-sinusoïdale, et/ou la tension d'arrêt est pseudo-sinusoïdale. ^ la tension de démarrage et la tension alternative sinusoïdale ont des fréquences sensiblement identiques, et/ou la tension d'arrêt et la tension alternative sinusoïdale ont des fréquences sensiblement identiques. ^ la fréquence fo de la tension de fonctionnement alternative sinusoïdale est comprise entre 40Hz et 5kHz. ^ la fréquence de la tension de démarrage, lorsque cette dernière est pseudo-sinusoïdale, est comprise entre 40Hz et 5kHz, et/ou la fréquence de la tension d'arrêt, lorsque celle-ci est pseudo-sinusoïdale, est comprise entre 40Hz et 5kHz. ^ la tension de démarrage est polynomiale ou linéaire, et/ou la tension d'arrêt est polynomiale ou linéaire. ^ au terme de la durée de démarrage, le flou du vitrage électrocommandable est inférieur à 10%, et de préférence inférieur ou égal à 5%. ^ au terme de la durée de démarrage, la transmission lumineuse (TL) du vitrage est d'au moins 70%, voire 80% ou 90%, et, en présence d'élément réfléchissant, la réflexion lumineuse (RL) est d'au moins 50% voire 70%. ^ l'amplitude de fonctionnement est inférieure ou égale à 200 Volts, et vaut typiquement de quelques dizaines de Volts à 200 Volts. ^ l'alimentation comporte des moyens de réglage de la durée de démarrage. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé d'alimentation électrique d'un vitrage électrocommandable tel que décrit précédemment, 20 comportant les étapes successives suivantes : - une étape d'activation de l'alimentation, - éventuellement une étape de réglage d'une durée de démarrage, - une étape d'application au vitrage d'une tension de démarrage dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de 25 fonctionnement, pendant la durée de démarrage, - une étape de désactivation de l'alimentation, - éventuellement une étape d'application au vitrage d'une tension d'arrêt dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement jusqu'à zéro pendant une durée d'arrêt d'au moins 0,1 seconde. 30 Selon un troisième aspect, l'invention concerne un dispositif d'alimentation d'un vitrage électrocommandable selon l'invention, comportant un interrupteur connecté à un automate de régulation adapté pour augmenter progressivement, via un logiciel embarqué, l'amplitude de la tension de démarrage de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement, pendant une durée de démarrage débutant suite à l'activation de l'interrupteur. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les figures ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : à la figure 1, une courbe représentative de la relation entre le niveau de flou d'un vitrage électrocommandable et l'amplitude de la tension appliquée audit vitrage ; - à la figure 2, un chronogramme représentant la tension délivrée par une alimentation à un vitrage électrocommandable selon un premier mode de réalisation de l'invention, au démarrage de ladite alimentation ; - à la figure 3, un chronogramme représentant la tension délivrée par l'alimentation au vitrage de la figure 2, à l'arrêt de ladite alimentation ; - à la figure 4, un chronogramme représentant la tension délivrée par une alimentation à un vitrage électrocommandable selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, au démarrage de ladite alimentation ; - à la figure 5, un chronogramme représentant l'amplitude de la tension délivrée par une alimentation à un vitrage électrocommandable selon le premier ou le deuxième mode de réalisation de l'invention ; - à la figure 6, un schéma de principe fonctionnel d'une alimentation pour un vitrage électrocommandable selon le premier mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention concerne une alimentation ALIM pour un vitrage VITR électrocommandable à cristaux liquides. Dans la suite de la description, on note V(t) la tension délivrée par l'alimentation ALIM au vitrage VITR. Comme expliqué précédemment, le vitrage VITR comporte une couche de cristaux liquides disposée entre une première électrode et une deuxième électrode. Dans le mode de réalisation décrit, la première électrode et la deuxième électrode sont transparentes et sur des substrats transparents (typiquement polymères ou verres) éventuellement teintés, le vitrage VITR est ainsi apte à passer d'un état diffusant à un état transparent (ou quasi transparent) sous l'effet de la tension V(t). Le vitrage VITR se trouve : - dans l'état diffusant lorsqu'il n'est soumis à aucune tension, c'est-à-dire lorsque la tension V(t) est nulle, et - dans l'état transparent (le degré de transparence est par exemple d'au moins 70%) lorsque la tension V(t) est une tension alternative sinusoïdale. On a alors : V(t) = Vnom(t) = Vosin(2-rrfot), où : - Vo est l'amplitude de la tension alternative sinusoïdale Vnom(t), ladite amplitude Vo étant appelée amplitude de fonctionnement dans la suite de la description. Vo vaut classiquement de quelques dizaines de volts à 200V. Vo est en lien direct avec le flou du vitrage VITR, comme expliqué précédemment. On choisit donc avantageusement Vo de sorte qu'à cette amplitude le flou est inférieur à 10%, et de préférence inférieur ou égal à 5%. - fo est la fréquence de la tension alternative sinusoïdale Vnom(t). L'alimentation ALIM étant classiquement reliée au secteur, fo vaut classiquement 50 ou 60 Hz. On note que dans un autre mode de réalisation, la première électrode n'est pas transparente mais réfléchissante ou semi-réfléchissante. Le vitrage VITR est alors apte à passer d'un état diffusant à un état réfléchissant ou semi-réfléchissant, et inversement. En variante, la couche de cristaux liquides est colorée, par exemple par ajout de colorant dichroïque comme cela se fait classiquement. En outre, le ou les substrats peuvent être revêtus, sur la face principale opposée à la face de la couche de cristaux liquides, de divers éléments fonctionnels : couche antireflet, couche de protection, etc. Par ailleurs, du côté de la face principale opposée à la face de la couche de cristaux liquides, le ou les substrats peuvent être feuilletés avec des contre-verres via des intercalaires de feuilletage. Pour éviter un passage brutal du vitrage VITR d'un état à un autre, l'alimentation ALIM est apte à fournir une/des tension(s) de transition Ve(t), Vs(t), évitant au vitrage VITR d'être soumis brutalement d'une tension nulle à la tension alternative sinusoïdale Vnom(t), et/ou inversement de la tension alternative sinusoïdale Vnom(t) à une tension nulle. L'alimentation ALIM est ainsi apte à fournir : - une tension de démarrage Ve(t) pendant une durée de démarrage Ton débutant suite à l'activation de l'alimentation ALIM, dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement Vo. Dans un premier mode de réalisation, la tension de démarrage Ve(t) est une pseudo-sinusoïde à la fréquence fo de la tension alternative sinusoïdale Vnom(t). Puis, au terme de la durée de démarrage Ton, l'alimentation ALIM délivre alors la tension alternative sinusoïdale Vnom(t). - et/ou une tension d'arrêt Vs(t) pendant une durée d'arrêt Toff débutant suite à la désactivation de l'alimentation ALIM, dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement Vo jusqu'à zéro pendant la durée d'arrêt Toff. Dans un mode de réalisation, la tension d'arrêt Vs(t) est une pseudo-sinusoïde à la fréquence fo de la tension alternative sinusoïdale Vnom(t). La tension V(t) délivrée par l'alimentation selon un mode de réalisation de l'invention, est représentée aux figures 2 et 3. La figure 2 concerne le démarrage de l'alimentation ALIM, c'est-à-dire le cas dans lequel le vitrage VITR est initialement en état diffusant et l'on souhaite qu'il passe en état transparent, tandis que la figure 3 concerne l'arrêt de l'alimentation ALIM, c'est-à-dire lorsqu'on souhaite que le vitrage VITR repasse de l'état transparent à l'état diffusant. Le démarrage de l'alimentation ALIM est réalisé au temps t=td. Pour les temps inférieurs à t=td, on a donc V(t)=0. Pendant la durée de démarrage Ton, on a : V(t)=Ve(t). Puis, au terme de la durée de démarrage Ton, on a : V(t)=Vnom(t). L'arrêt de l'alimentation ALIM est réalisé au temps t=ta. Pendant la durée d'arrêt Ton débutant à t=ta, on a : V(t)=Vs(t). Puis, au terme de la durée d'arrêt Toff, on a : V(t)=0. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 2 et 3 : - la tension de démarrage Ve(t) et la tension d'arrêt Vs(t) sont pseudo- sinusoïdales ; - l'amplitude de la tension de démarrage Ve(t) et l'amplitude de la tension d'arrêt Vs(t) augmentent linéairement ; - la tension de démarrage Ve(t), la tension d'arrêt Vs(t), et la tension alternative sinusoïdale Vnom(t) ont des fréquences sensiblement identiques. On note que parler de fréquence d'un signal pseudo-périodique est un abus de langage visant à alléger le texte, et qu'on entend naturellement parler de pseudo-fréquence. Les caractéristiques listées ci-dessus ont pour avantage d'être simples de mise en oeuvre, et d'aboutir à une continuité en terme de fréquence et d'amplitude entre la tension de démarrage Ve(t) et la tension alternative sinusoïdale Vnom(t) d'une part, et entre la tension alternative sinusoïdale Vnom(t) et la tension d'arrêt Vs(t) d'autre part. Dans un deuxième mode de réalisation décrit en figure 4, la tension de démarrage Ve(t) est linéaire. L'effet visuel de transparence progressive est identique au mode de réalisation décrit en figure 2, et ce mode de réalisation présente en outre l'avantage d'être particulièrement simple de mise en oeuvre. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la tension de démarrage Ve(t) est en forme de cloche ou encore de parabole. La figure 5 illustre la variation de l'amplitude AMP de la tension V(t) en fonction du temps, lorsque l'alimentation ALIM comporte la fonction « smooth start » et la fonction « smooth stop », c'est-à-dire lorsqu'elle est apte à délivrer une tension de démarrage Ve(t) et une tension d'arrêt Vs(t) d'amplitude progressive. On constate qu'au temps t=td, c'est-à-dire au démarrage de l'alimentation ALIM, l'amplitude de la tension V(t) croît linéairement jusqu'à atteindre l'amplitude de fonctionnement Vo au temps t=ta+Ton. Puis, au temps t=ta, c'est-à-dire à l'arrêt de l'alimentation ALIM, l'amplitude de la tension V(t) décroit linéairement de l'amplitude de fonctionnement Vo jusqu'à zéro, valeur qu'elle atteint au temps t=ta+Toff. La figure 6 représente un schéma fonctionnel de l'alimentation ALIM, apte à fournir la tension de démarrage Ve(t) et la tension d'arrêt Vs(t). Une telle alimentation ALIM est connue de l'homme du métier, un mode de réalisation est rappelé ci-dessous. Cette alimentation électrique ALIM possède une fonction appelée « smooth start »/ « smooth stop » qui permet de contrôler le démarrage et l'arrêt du vitrage VITR par une augmentation progressive et une diminution progressive de l'amplitude de la tension délivrée au vitrage. Ceci engendre une transition en douceur contrôlée entre l'état diffusant et l'état transparent, donnant une meilleure sensation visuelle par rapport à un changement d'état brutal. L'alimentation ALIM est branchée à un réseau électrique SECT, généralement le secteur dont la fréquence vaut 50 ou 60 Hz, et comporte des éléments suivants : - un interrupteur INT, en entrée de l'alimentation ALIM, qui permet de relier l'alimentation ALIM au réseau électrique SECT et ainsi de faire fonctionner l'alimentation ALIM ; - un filtre secteur FILT1 qui est une obligation normative et qui permet de s'assurer que l'alimentation ALIM n'engendre pas de perturbation sur le réseau électrique domestique SECT ; - un redresseur REDR qui permet, en partant du signal sinusoïdal distribué par le réseau électrique SECT, d'obtenir une tension continue ; - un abaisseur de tension AB et un automate de régulation REGU, qui forment une alimentation à découpage. L'action conjuguée de l'abaisseur de tension AB et de l'automate de régulation REGU permettent d'obtenir une tension continue à une valeur spécifique ; - un hacheur HACH qui permet de retransformer ledit signal continu ainsi généré, en tension sinusoïdale ; - un filtre de sortie FILT2 qui permet d'éliminer les harmoniques inutiles et ainsi purifier le signal appliqué sur le vitrage VITR à cristaux liquides, c'est-à-dire V(t). Au démarrage, l'action sur l'interrupteur INT alimente l'automate de régulation REGU. L'automate de régulation REGU est conçu pour augmenter progressivement la tension de sortie de OV à sa valeur nominale, en une durée paramétrée dans un logiciel embarqué : la durée de démarrage Ton. La durée de démarrage Ton est programmable à souhait, en fonction de l'effet de transition souhaité entre l'état diffusant et l'état transparent. Quelques pseudopériodes de la tension de démarrage Ve(t), typiquement 5, sont suffisantes. Pour une fréquence fo=50Hz, 25 pseudo-périodes de démarrage représentent 0,5 secondes. Pour un effet visuel agréable, on souhaite avantageusement que la durée de démarrage Ton est d'au moins une demi-seconde, voire d'au moins une seconde. L'extinction de l'alimentation ALIM via une nouvelle action sur l'interrupteur INT, éteint l'automate de régulation REGU. Cette action désactive le contrôle de la tension de sortie. L'amplitude de la tension d'arrêt Vs(t) décroît ainsi progressivement pendant une durée d'arrêt Toff. La durée d'arrêt Toff est déterminée par les composants du filtre de sortie FILT2 et l'énergie emmagasinée dans le vitrage VITR. Le vitrage VITR à cristaux liquides joue en effet un rôle actif, en oscillation avec des composants du filtre de sortie FILT2. Avantageusement, les composants de l'alimentation sont choisis de sorte que la durée d'arrêt Toff soit avantageusement d'au moins une demi-seconde voire d'au moins une seconde, pour un effet visuel agréable. On note que cette alimentation permet également de garantir la performance du vitrage VITR à cristaux liquides en limitant les endommagements liés au courant électrique fort au démarrage et à l'arrêt. La durée de vie du vitrage VITR est ainsi rallongée
L'invention concerne un vitrage (VITR) électrocommandable à cristaux liquides comportant un substrat porteur d'un élément à cristaux liquides disposé entre une première électrode et une deuxième électrode reliées à une alimentation électrique (ALIM), l'élément à cristaux liquides étant apte à passer : - d'un état diffusant dans lequel le vitrage (VITR) est soumis à une tension nulle, - à un état transparent et/ou coloré, dans lequel le vitrage (VITR) est soumis à une tension alternative sinusoïdale (V (t)) d'amplitude dite de fonctionnement (V ), caractérisé en ce que l'alimentation électrique (ALIM) est adaptée pour appliquer au vitrage (VITR) une tension de démarrage (V (t)) dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement (V ), pendant une durée de démarrage (T ) d'au moins 0,1 seconde débutant suite à l'activation de l'alimentation électrique (ALIM), et/ou une tension d'arrêt (V (t)) dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement (V ) jusqu'à zéro, pendant une durée d'arrêt (T ) d'au moins 0,1 seconde débutant suite à l'arrêt de l'alimentation électrique (ALIM).
1 - Vitrage (VITR) électrocommandable à cristaux liquides comportant un substrat porteur d'un élément à cristaux liquides disposé entre une première électrode et une deuxième électrode reliées à une alimentation électrique (ALIM), l'élément à cristaux liquides étant apte à passer : - d'un état diffusant dans lequel le vitrage (VITR) est soumis à une tension nulle, - à un état transparent et/ou coloré, dans lequel le vitrage (VITR) est soumis à une tension alternative sinusoïdale (Vnom(t)) d'amplitude dite de fonctionnement (Vo), caractérisé en ce que l'alimentation électrique (ALIM) est adaptée pour appliquer au vitrage (VITR) une tension de démarrage (Ve(t)) dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement (Vo), pendant une durée de démarrage (Ton) d'au moins 0,1 seconde débutant suite à l'activation de l'alimentation électrique (ALIM), et/ou une tension d'arrêt (Vs(t)) dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement (Vo) jusqu'à zéro, pendant une durée d'arrêt (Toff) d'au moins 0,1 seconde débutant suite à l'arrêt de l'alimentation électrique (ALIM). 20 2 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon la précédente, caractérisé en ce que l'amplitude de la tension de démarrage (Ve(t)) augmente linéairement, et/ou l'amplitude de la tension d'arrêt (Vs(t)) diminue linéairement. 25 3 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la tension de démarrage (Ve(t)) est pseudo-sinusoïdale, et/ou la tension d'arrêt (Vs(t)) est pseudo-sinusoïdale. 30 4 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon la précédente, caractérisé en ce que la tension de démarrage pseudo-sinusoïdale (Ve(t)) et latension alternative sinusoïdale (Vnom(t)) ont des fréquences sensiblement identiques, et/ou la tension d'arrêt pseudo-sinusoïdale (Vs(t)) et la tension alternative sinusoïdale (Vnom(t)) ont des fréquences sensiblement identiques. 5 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que la fréquence de la tension de démarrage pseudosinusoïdale (Ve(t)) est comprise entre 40Hz et 5kHz, et/ou la fréquence de la tension d'arrêt pseudo-sinusoïdale (Vs(t)) est comprise 10 entre 40Hz et 5kHz. 6 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la tension de démarrage (Ve(t)) est polynomiale ou linéaire. 15 7 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au terme de la durée de démarrage (Ton), le flou du vitrage (VITR) électrocommandable est inférieur à 10%, et de préférence inférieur ou égal à 5%. 20 8 - Vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'alimentation (ALIM) comporte des moyens de réglage de la durée de démarrage (Ton). 9 - Procédé d'alimentation électrique d'un vitrage (VITR) électrocommandable à 25 cristaux liquides selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : - activation de l'alimentation (ALIM) ; - application au vitrage (VITR) d'une tension de démarrage (Ve(t)) dont l'amplitude augmente progressivement de zéro jusqu'à l'amplitude de 30 fonctionnement (Vo) pendant une durée de démarrage (Ton) d'au moins 0,1 seconde. 10 - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de réglage de la durée de démarrage (Ton). 11 - Procédé selon l'une des 9 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes : - désactivation de l'alimentation (ALIM) ; - application au vitrage (VITR) d'une tension d'arrêt (Vs(t)) dont l'amplitude diminue progressivement de l'amplitude de fonctionnement (Vo) jusqu'à zéro pendant une durée d'arrêt (Toff) d'au moins 0,1 seconde. 12 - Dispositif d'alimentation d'un vitrage (VITR) électrocommandable selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur (INT) connecté à un automate de régulation (REGU) adapté pour augmenter progressivement, via un logiciel embarqué, l'amplitude de la tension de démarrage (Ve(t)) de zéro jusqu'à l'amplitude de fonctionnement(Vo), pendant une durée de démarrage (Ton) d'au moins 0,1 seconde débutant suite à l'activation de l'interrupteur (INT).
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/133
FR2977505
A1
ELEMENT FILTRANT POUR BOITIER DE FILTRE A AIR
20,130,111
La présente invention a pour objet un . Les boitiers de filtre à air destinés aux moteurs comportent un élément filtrant qui a pour fonction d'arrêter d'éventuelles impuretés contenues dans l'air destiné à la combustion. De façon classique, un élément filtrant comprend un média filtrant généralement formé de papier ou d'un matériau textile tel qu'un matériau non tissé synthétique et un joint périphérique afin d'assurer l'étanchéité entre le média filtrant et le boitier. Généralement, le joint est constitué de polyuréthane surmoulé en périphérie du média filtrant de sorte à combler l'espace entre celui-ci et le boitier. Mais les techniques de surmoulage du joint de polyuréthane nécessitent l'utilisation de moules spécifiques et un mode de mise en oeuvre complexe. Le procédé implique notamment d'effectuer un mélange de produits chimiques liquides pouvant migrer au-delà de la zone de surmoulage souhaitée, réduisant alors la surface filtrante du média filtrant. Une autre solution connue prévoit un élément filtrant comportant un média filtrant et un joint périphérique monobloc, obtenu par l'utilisation d'une presse de thermoformage. Mais pour garantir la compression optimale des rebords de l'élément filtrant, les rebords des parois de la cuve et du couvercle du boitier dans lesquelles est inséré l'élément filtrant doivent être assez larges, ce qui nécessite beaucoup de matière. Un but de l'invention est alors de fournir un élément filtrant comprenant un joint d'étanchéité dont la fabrication est simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. A cet effet et selon un premier aspect, la présente invention propose un élément filtrant pour boitier de filtre à air comprenant un média filtrant en un premier matériau textile formé par une succession de plis parallèles et transversaux présentant deux longueurs formées par la succession des extrémités desdits plis et deux largeurs formées par les plis d'extrémités. Selon une définition générale de l'invention, l'élément filtrant comprend également un joint périphérique en un second matériau résilient, rapporté sur les extrémités de chacun des plis et sur les plis d'extrémité. Ainsi, l'élément filtrant est obtenu à partir d'un média filtrant ceinturé d'un joint en matériau résilient. Lorsque l'élément filtrant est inséré dans un boitier de filtre à air, la nature résiliente du joint lui permet de se comprimer pour combler les interstices et ainsi assurer l'étanchéité de l'élément filtrant. Le média filtrant présente typiquement deux lèvres longitudinales contre chacune d'entre elles vient s'appuyer le joint ce qui crée une grande surface de contact et facilite le rattachement du joint au média. Selon un mode de réalisation de l'invention, le second matériau résilient comprend un matériau de polyuréthane. Celui-ci peut se présenter sous la forme d'une mousse facilement compressible qui facilite l'insertion de l'élément filtrant dans le boitier. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le second matériau résilient est un matériau textile non tissé qui présente l'avantage de répondre au cahier des charges de tenue au feu F1 de rigueur dans l'industrie automobile. Avantageusement, le matériau textile non tissé comprend des fibres comportant une âme en polyester et une enveloppe constituée d'un matériau de copolyester dont la température de fusion est comprise entre 100 et 120°C. Il est ainsi possible de calandrer les fibres par un traitement thermique de surface, typiquement effectué à une température comprise entre 180 et 200°C, de sorte que les enveloppes des fibres en surface du matériau non tissé fusionnent entre elles. Ainsi les fibres en surface du matériau non tissé sont parfaitement fixées entre elles, ce qui évite la pollution de l'air déjà filtré par un éventuel détachement de fibres. Selon une première variante de réalisation, le joint se présente sous la forme de deux bandes rapportées sur chacune des longueurs du média filtrant, le joint étant rattaché par une zone de chevauchement des terminaisons des deux bandes. Cette zone de chevauchement assure un bon maintien du joint sans pour autant diminuer sa capacité résiliente de sorte à toujours pouvoir assurer l'étanchéité souhaitée. Selon une deuxième variante de réalisation, le joint se présente sous la forme d'une seule bande rapportée sur le média filtrant, le joint étant rattaché par une zone de chevauchement des terminaisons de la bande, ce qui limite la proportion de bande utilisée dans le chevauchement. Dans ces deux variantes de réalisation, la zone de chevauchement peut s'étendre sur toute la largeur formée par les plis d'extrémités du média filtrant de sorte à assurer un bon rattachement entre les terminaisons de la bande et garder une épaisseur de bande constante sur la largeur du média. Selon une troisième variante de réalisation, le joint se présente sous la forme d'une bande circulaire engagée sur le média filtrant. Le joint étant résilient, le périmètre de la bande peut se détendre pour faciliter l'opération de montage sur le média filtrant. De façon avantageuse, l'élément filtrant comprend une fixation discontinue entre le joint et le média filtrant. Ainsi, l'encollage du média filtrant préalable à la fixation du média avec le joint peut être discontinu, ce qui réduit la quantité de colle utilisée et de ce fait le coût de fabrication. Lorsque le joint est constitué d'un matériau textile non tissé, la fixation peut être réalisée par des soudures ultra son discontinues du joint sur le média de sorte à réduire le temps de cycle. Le média filtrant présente par exemple une forme trapézoïdale, parallélépipédique ou cylindrique lui permettant de s'adapter à toute forme de boitier de filtre à air. De préférence, le premier matériau du média filtrant est constitué d'un matériau de polyester. Ainsi, lorsque le joint est un matériau textile non tissé en polyester, les matériaux du média filtrant et du joint appartiennent à la même famille de matériaux synthétiques, ce qui permet de les recycler sans avoir à les désolidariser. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un boitier de filtre à air comprenant une cuve et un couvercle entre lesquels est interposé un élément filtrant tel que décrit précédemment, le boitier comprenant des moyens de compression pour assurer l'étanchéité de l'élément filtrant. Selon un mode de réalisation particulier, la cuve et le couvercle comportent chacun une rampe annulaire et le couvercle comprend une paroi annulaire interne dans laquelle le joint est engagé de sorte que lorsque le couvercle est positionné sur la cuve, les rampes et la paroi interne délimitent une cavité tronconique dans laquelle le joint est comprimé. Ainsi, les rampes annulaires prévues dans le boitier et la résilience du joint permettent une insertion facilitée de l'élément filtrant dans le boitier. De plus, l'ensemble des rampes et de la paroi interne comprime le joint résilient ce qui garantit l'étanchéité de l'élément filtrant. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées. Dans la suite de la description, par souci de simplification les éléments communs aux différentes formes de réalisation portent les mêmes références numériques. La figure 1 est une vue en éclaté illustrant un boitier de filtre à air dans lequel est inséré un élément filtrant selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue partielle d'une coupe horizontale d'un boitier de filtre à air dans lequel est inséré un élément filtrant selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 3 est une vue schématique en perspective illustrant un média filtrant partiellement rattaché à une bande d'un joint selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue schématique en perspective illustrant un média filtrant partiellement rattaché à deux bandes d'un joint selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est une vue schématique en perspective illustrant un média filtrant rattaché à deux bandes d'un joint selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre une vue en éclaté d'un boitier de filtre à air 1 comprenant une cuve 2 et un couvercle 3. Le couvercle 3 comprend un orifice d'entrée 4 de l'air destiné à être filtré et la cuve 2 comprend un orifice de sortie 5 de l'air filtré. Un élément filtrant 6 interposé entre la cuve 2 et le couvercle 3 comprend un média filtrant 7 doté d'un joint périphérique résilient 8 comprimé par le boitier 1 de sorte à assurer l'étanchéité de l'élément filtrant 6. Dans cette configuration, le joint 8 comprimé interdit en effet la circulation de l'air entre la périphérie de l'élément filtrant 6 et le boitier 1. L'air entrant par l'orifice d'entrée 4 est ainsi contraint de traverser le média filtrant 7 avant de ressortir par l'orifice de sortie 5 sous l'effet d'une dépression prévue à la sortie du boitier 1. Le média filtrant 7 est constitué d'un matériau textile qui peut être un matériau non tissé synthétique. Il comporte une succession de plis parallèles transversaux 9 dont la succession des extrémités 11 forment les deux longueurs 12 du média 7, les deux largeurs 13 étant délimitées par les plis d'extrémité 14 (également visibles à la figure 3). Le média filtrant 7 peut être fabriqué au préalable par une technique de plissage classique. Dans la forme illustrée à la figure 1, le média 7 est parallélépipédique mais il peut également présenter une forme trapézoïdale ou cylindrique. Le joint périphérique 8 est constitué d'un matériau résilient ce qui lui permet de se comprimer pour être inséré dans le boitier 1 de sorte à combler les interstices entre l'élément filtrant 6 et le boitier 1. Le matériau résilient est typiquement un matériau textile non tissé comprenant des fibres dont l'âme est en polyester et dont l'enveloppe est constituée d'un matériau tel qu'un copolyester dont la température de fusion est comprise entre 100 et 120 °C. Il est ainsi possible de calandrer le matériau non tissé pour éviter un éventuel détachement de fibres superficielles qui viendraient polluer l'air filtré. La résilience du matériau non tissé provient d'une composition comportant au moins 500/0 de fibres polyester hélicoïdales qui agissent comme des miniressorts. Selon les cas de figure rencontrés, le matériau résilient peut également être choisi parmi les polyuréthanes qui présentent des propriétés de résilience similaires, voire meilleures que celles des textiles non tissé. De préférence, le matériau de polyuréthane peut subir un traitement d'ignifugation avant d'être fixé au média 7. Le joint résilient 8 est rapporté sur les extrémités 11 de chacun de plis 9 et sur les plis d'extrémité 14 formant respectivement les deux longueurs 12 et les deux largeurs 13 du média 7 de sorte à totalement le ceinturer. Dans la forme illustrée à la figure 1, le joint résilient 8 se présente sous la forme d'une bande circulaire 15 engagée sur le média filtrant 7. La bande peut avoir été obtenue au préalable par découpage aux dimensions souhaitées, par exemple par ultra son dans le cas d'une bande en textile non tissé, puis refermée sur elle-même par collage de sorte à former une bande circulaire 15 du périmètre désiré. Le média filtrant 7 comporte par ailleurs deux lèvres longitudinales 16 (également visibles à la figure 3) qui offrent une zone d'appui au joint résilient 8. Ceci assure un bon maintien de l'ensemble formant l'élément filtrant 6 et autorise une fixation discontinue entre le média 7 et le joint 8. Une fixation continue peut également être envisagée selon les configurations rencontrées. Le joint 8 en matériau textile non tissé résilient peut être constitué d'un polyester ainsi que le matériau textile du média filtrant 7. Ainsi, même si ces matériaux sont deux polyesters différents en ce qu'ils présentent notamment des diamètres de fibres différents, ils appartiennent à la même famille de composés synthétiques, ils peuvent donc être recyclés ensemble. La figure 2 illustre une vue partielle en coupe d'un boitier 1 dans lequel un élément filtrant 6 est inséré. Le joint résilient 8 est fixé à un pli d'extrémité 14 du média filtrant 7 et est engagé dans une paroi annulaire interne 18 prévue dans le couvercle 3 du boitier 1. Le couvercle 3 et la cuve 2 du boitier 1 comportent chacun une rampe annulaire 17 formant une cavité tronconique avec la paroi annulaire 18 dans laquelle le joint résilient 8 est comprimé. Par ailleurs, la connexion entre la cuve 2 et le couvercle 3 comprend un chicanage annulaire 19 de sorte à ce que l'air aspiré par la dépression prévue à proximité de l'orifice de sortie 5 du boitier 1 soit ralenti avant d'atteindre le joint comprimé 8 qui filtre ainsi les poussières et autres particules. Les figures 3 à 5 illustrent un mode de mise en place d'un joint résilient 8 sur un média filtrant 7. Dans ce mode de réalisation, le joint résilient 8 est préparé au préalable sous forme de deux bandes 21 d'une dimension supérieure à celle de la longueur 12 du média 7. Ces bandes 21 peuvent être préparées par découpage par exemple par ultra son dans le cas de matériau textile non tissé. Comme représenté à la figure 3, une première bande 21 est centrée et fixée par exemple par encollage sur la succession des extrémités 11 des plis 9 formant une longueur 12 du média 7. Une seconde bande 21 est fixée de la même façon sur la deuxième longueur 12 (figure 4). Après avoir encollé les plis d'extrémité 14 du média 7 et/ou les terminaisons des bandes 21 dépassant des longueurs 12 du média 7, les terminaisons des bandes 21 sont rabattues sur les plis d'extrémité 14, créant une zone de chevauchement 22 s'étendant sur au moins une partie des largeurs 13 du média 7 (figure 5). Lorsque le joint 8 est constitué d'un matériau textile non tissé, la fixation sur le média filtrant 7 peut être également obtenue par soudure ultra son. Selon un autre mode de réalisation non représenté, le joint 8 peut être préparé sous la forme d'une bande 21 unique et dont les deux terminaisons sont assemblées sur l'un des plis d'extrémité 14 du média 7 formant ainsi une seule zone de chevauchement 22. Ainsi formé, l'élément filtrant 6 est introduit dans le boitier 1. Les rampes annulaires 17 du couvercle 3 et de la cuve 2 facilitent l'insertion de l'élément filtrant 6 par la compression progressive du joint résilient 8. Dans le même temps, le joint 8 est engagé dans une paroi annulaire interne 18 du couvercle 3. La cavité tronconique délimitée par les rampes annulaires et la paroi annulaire maintient la compression du joint de sorte à assurer l'étanchéité de l'élément filtrant 6. Ainsi l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure en fournissant un élément filtrant 6 étanche, simple à fabriquer par un procédé peu coûteux. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons
Elément filtrant pour boitier de filtre à air (1) comprenant un média filtrant (7) en un premier matériau textile, formé par une succession de plis parallèles et transversaux (9), présentant deux longueurs (12) formées par la succession des extrémités (11) desdits plis (9) et deux largeurs (13) formées par les plis d'extrémité (14). Il comprend également un joint périphérique (8) en un second matériau résilient, rapporté sur les extrémités (11) de chacun des plis (9) et sur les plis d'extrémité (14).
1. Elément filtrant pour boitier de filtre à air (1) comprenant un média filtrant (7) en un premier matériau textile formé par une succession de plis parallèles et transversaux (9) présentant deux longueurs (12) formées par la succession des extrémités (11) desdits plis (9) et deux largeurs (13) formées par les plis d'extrémité (14), caractérisé en ce qu'il comprend également un joint périphérique (8) en un second matériau résilient, rapporté sur les extrémités (11) de chacun des plis (9) et sur les plis d'extrémité (14). 2. Elément filtrant selon la 1 caractérisé en ce que le média filtrant (7) présente deux lèvres longitudinales (16) contre chacune d'entre elles vient s'appuyer le joint (8). 3. Elément filtrant selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce que le second matériau résilient comprend un matériau de polyuréthane. 4. Elément filtrant selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce que le second matériau résilient est un matériau textile non tissé. 5. Elément filtrant selon la 4 caractérisé en ce que le matériau textile non tissé comprend des fibres comportant une âme en polyester et une enveloppe constituée d'un matériau de copolyester dont la température de fusion est comprise entre 100 et 120°C. 6. Elément filtrant selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le joint (8) se présente sous la forme de deux bandes (21) rapportées sur chacune des longueurs (12) du média filtrant (7), le joint (8) étant rattaché par une zone de chevauchement (22) des terminaisons des deux bandes (21). 7. Elément filtrant selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le joint (8) se présente sous la forme d'une bande circulaire (15) engagée sur le média filtrant (7). 8. Elément filtrant selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce qu'il comprend une fixation discontinue entre le joint (8) et le média filtrant (7). 9. Elément filtrant selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que le média filtrant (7) présente une forme trapézoïdale, parallélépipédique ou cylindrique. 10. Elément filtrant selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce que le premier matériau du média filtrant (7) est constitué d'un matériau de polyester. 11. Boitier de filtre à air (1) caractérisé en ce qu'il comprend une cuve (2) et un couvercle (3) entre lesquels est interposé un élément filtrant (6) selon l'une des 1 à 10, le boitier (1) comprenant des moyens de compression pour assurer l'étanchéité de l'élément filtrant (6). 12. Boitier de filtre à air (1) selon la 11 caractérisé en ce que la cuve (2) et le couvercle (3) comportent chacun une rampe annulaire (17), et en ce que le couvercle (3) comprend une paroi annulaire interne (18) dans laquelle le joint (8) est engagé de sorte que lorsque le couvercle (3) est positionné sur la cuve (2), les rampes (17) et la paroi interne (18) délimitent une cavité tronconique dans laquelle le joint (8) est comprimé.
B,F
B01,F02
B01D,F02M
B01D 46,B01D 27,F02M 35
B01D 46/52,B01D 27/08,F02M 35/024
FR2983945
A1
SYSTEME DE VENTILATION DE SALLE PROPRE ET PROCEDE DE REGULATION D'UN TEL SYSTEME DE VENTILATION
20,130,614
La présente invention concerne un système de ventilation de salle propre, par exemple du type bloc opératoire ou chambre stérile en milieu hospitalier, ou salle blanche en milieu industriel. L'invention concerne également un procédé de régulation d'un tel système de ventilation. Le domaine de l'invention est notamment celui des systèmes de ventilation en milieu hospitalier ou laboratoire, soumis à des exigences particulières d'exploitation telles que la norme NFS 90-351. De manière connue, les salles propres ou à ambiance maîtrisée telles que les blocs opératoires et chambres stériles sont équipées de plafonds filtrants permettant de décontaminer l'air circulant dans la salle afin d'éviter la contamination d'un patient, notamment durant une opération chirurgicale. Un système de ventilation souffle un flux d'air, dont les paramètres sont maîtrisés, à travers le plafond filtrant muni de filtres à très haute efficacité. L'air soufflé comprend un mélange d'air primaire neuf provenant généralement d'une centrale de traitement d'air installée sur le toit de l'hôpital ou dans un local technique, ainsi que d'air secondaire recyclé depuis l'espace confiné de la salle propre. Les systèmes de ventilation actuels comprennent une ou plusieurs arrivées d'air depuis la centrale de traitement d'air, des grilles de reprise d'air dans la salle, ainsi que des groupes moto-ventilateurs disposés entre les grilles de reprise et les filtres à très haute efficacité. De tels systèmes de ventilation permettent de souffler de 50 % à 80 (3/0 d'air neuf et de 20 % à 50 % d'air recyclé à travers le plafond filtrant. En pratique, la norme impose un débit minimal d'air neuf soufflé à travers le plafond filtrant correspondant à six volumes par heure, un taux minimal de renouvellement d'air dans la salle propre en fonction de la classe de risque, ainsi qu'une vitesse minimale d'air sous le plafond filtrant. Lors d'une opération de risque 4, la norme prescrit un taux de renouvellement d'air minimal d'au moins cinquante volumes par heure. En raison du coût énergétique de l'apport d'air neuf, il est avantageux d'augmenter le pourcentage d'air recyclé aspiré par les ventilateurs et soufflé dans la salle à travers le plafond filtrant. Dans le même temps, il est nécessaire de limiter le niveau sonore dans la salle dû à la présence des ventilateurs, en-dessous du seuil préconisé de 48 décibels (dB (A)). Par ailleurs, un compromis doit être obtenu entre l'encombrement du système de ventilation intégré au plafond et l'efficacité du recyclage. Des problèmes comparables peuvent être rencontrés dans l'industrie. Le but de l'invention est de proposer un système de ventilation amélioré, permettant d'allier confort acoustique et économie d'énergie. A cet effet, l'invention a pour objet un système de ventilation de salle propre, par exemple du type bloc opératoire ou chambre stérile, le système de ventilation comprenant: - un plafond filtrant, - des moyens d'apport d'air primaire dans le système de ventilation en amont du plafond filtrant, des moyens de reprise d'air secondaire circulant dans la salle, et des moyens de soufflage d'un flux d'air ventilé comprenant un mélange d'air primaire et d'air secondaire dans la salle à travers le plafond filtrant, Le système de ventilation est caractérisé : - en ce que les moyens d'apport sont raccordés au système de ventilation en aval des moyens de soufflage et en amont du plafond filtrant, en ce que les moyens de reprise comprennent au moins une colonne de recyclage de l'air secondaire circulant au moins dans une partie inférieure de la salle, cet air secondaire étant aspiré dans la colonne à travers des filtres à haute efficacité sous l'action des moyens de soufflage, et en ce que des baffles d'isolation acoustique sont agencés dans le plafond filtrant, en aval des moyens de soufflage et des moyens d'apport. Ainsi, l'invention permet de souffler un mélange d'air décontaminé à travers le plafond filtrant, avec des proportions pouvant atteindre 90 % d'air recyclé et 10 % d'air neuf. La qualité du recyclage de l'air est améliorée grâce aux moyens de reprise et de soufflage. En particulier, les colonnes de recyclage qui permettent de brasser l'air en partie inférieure de la salle, de préférence à la fois en partie inférieure et en partie supérieure de la salle. En outre, le positionnement des moyens d'apport d'air primaire en aval des moyens de soufflage et en amont du plafond filtrant augmente l'efficacité du mélange d'air soufflé à travers le plafond filtrant. Le système de ventilation selon l'invention est adapté pour équiper les salles d'hôpitaux ou à ambiance maîtrisée prévues pour les opérations de risques 2, 3 et 4 selon la norme, avec une grande polyvalence. Le système de ventilation peut fonctionner avec des débits d'air optimisés en fonction du risque choisi, ce qui permet de maîtriser sa consommation en énergie. Les avantages précédents peuvent être transposés à un système de ventilation prévu pour l'industrie. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison : - Le système de ventilation comprend au moins un registre d'isolement étanche disposé, d'une part, en aval de la ou l'une des colonnes de recyclage et des moyens de soufflage et, d'autre part, en amont des moyens d'apport et du plafond filtrant étant adapté pour, en configuration fermée, stopper la circulation d'air secondaire dans la colonne de recyclage sans empêcher la circulation d'air primaire à travers le plafond filtrant. - Le système de ventilation comprend, pour la ou chaque colonne de recyclage, une antenne de recyclage dans laquelle : - les moyens de soufflage comprennent un groupe moto-ventilateur qui est disposé en aval de la colonne de recyclage et est adapté pour aspirer l'air secondaire dans la colonne de recyclage, les moyens d'apport comprennent un caisson qui est alimenté par une manchette d'entrée d'air primaire dans le système de ventilation et est disposé en aval du groupe moto-ventilateur et en amont du plafond filtrant, et - un registre d'isolement étanche est disposé, d'une part, en aval de la colonne de recyclage et du groupe moto-ventilateur et, d'autre part, en amont du caisson et du plafond filtrant, ce registre étant adapté pour, en configuration fermée, stopper la circulation d'air secondaire dans l'antenne de recyclage sans empêcher la circulation d'air primaire à travers le plafond filtrant. Le système de ventilation comprend quatre colonnes de recyclage disposées dans quatre coins deux à deux opposés de la salle, transversalement au plafond filtrant, de préférence perpendiculairement au plafond filtrant. - Le plafond filtrant comprend des filtres à très haute efficacité et des grilles perforées, une grille perforée étant disposée sous chaque filtre, un écart vertical étant ménagé entre les filtres et les baffles d'isolation acoustique disposés au dessus des filtres. - Chaque grille perforée est ajourée avec une répartition régulière, y compris en bordure de cette grille perforée, sur une surface comprise entre 40% et 60% de sa surface totale, de préférence sur une surface égale à 50% de sa surface totale, avec une diffusion d'air homogène et aucune zone de stagnation dite zone morte. - La ou au moins certaines des colonnes de recyclage comprennent des moyens de régulation en température de l'air secondaire circulant dans la colonne de recyclage, notamment une batterie sèche ou un échangeur de chaleur incluant au moins un fluide caloporteur. - Le système comprend également des moyens de régulation des paramètres du flux d'air ventilé qui est soufflé à travers le plafond filtrant, notamment en fonction du type d'opération ou du choix d'un chirurgien, parmi les paramètres suivants : le débit ou la vitesse, la température, l'hygrométrie, la classe de risque et/ou la proportion d'air primaire et d'air secondaire - Le système de ventilation comprend également des moyens de contrôle de l'encrassement des filtres équipant le plafond filtrant et/ou la ou les colonnes de recyclage. L'invention a également pour objet un procédé de régulation d'un tel système de ventilation, comprenant au moins un registre d'isolement étanche. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : a) mesurer au moins une valeur de débit d'air secondaire aspiré dans la ou chaque colonne de recyclage sous l'action du groupe moto-ventilateur disposé en aval de cette colonne de recyclage ; b) comparer la ou chaque valeur mesurée de débit d'air secondaire avec une valeur prédéterminée, notamment pour détecter une panne du groupe moto-ventilateur ; c) lorsque la valeur mesurée du débit d'air secondaire est nulle ou inférieure à la valeur prédéterminée : cl ) fermer le registre disposé en aval de la colonne de recyclage et du groupe moto-ventilateur ; c2) compenser l'arrêt du groupe moto-ventilateur en augmentant le débit d'air soufflé par les autres groupes moto-ventilateur équipant le système de ventilation et/ou par les moyens d'apport d'air primaire dans le système de ventilation ; et c3) de préférence, envoyer un message de maintenance vers une unité de gestion du système de ventilation, notamment une unité de gestion technique centralisée du bâtiment équipé du système de ventilation. Selon une alternative, ou de préférence en complément des étapes a) à c), le procédé de régulation comprend des étapes consistant à : d) mesurer des valeurs de perte de charge, d'une part, de l'air secondaire aspiré dans la ou chaque colonne de recyclage au niveau des filtres haute efficacité équipant cette colonne de recyclage et, d'autre part, de l'air ventilé à travers le plafond filtrant au niveau des filtres à très haute efficacité équipant ce plafond filtrant ; e) comparer chaque valeur mesurée de perte de charge avec une valeur prédéterminée, notamment pour détecter un encrassement des filtres équipant la colonne de recyclage et le plafond filtrant ; f) lorsque la valeur mesurée de perte de charge est supérieure à la valeur prédéterminée, envoyer un message de maintenance vers une unité de gestion du système de ventilation, notamment une unité de gestion technique centralisée du bâtiment équipé du système de ventilation. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, par le dessus, d'un système de ventilation conforme à l'invention ; - la figure 2 est une autre vue en perspective, par le dessous, du système de ventilation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessous selon la flèche III à la figure 2 ; - la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV à la figure 3 ; - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V à la figure 3 ; - la figure 6 est une vue à plus grande échelle du détail VI à la figure 4 ; - la figure 7 est une vue à plus grande échelle du détail VII à la figure 5 ; - la figure 8 est une vue en perspective partielle arrachée d'un plafond filtrant équipant le système de ventilation selon l'invention ; - la figure 9 est une vue à plus grande échelle du détail IX à la figure 8 ; et - la figure 10 est une vue à plus grande échelle du détail X à la figure 7. Sur les figures 1 à 10 est représenté un système de ventilation 10 conforme à l'invention, équipant une salle hospitalière 1 à ambiance maîtrisée, du type bloc opératoire ou chambre stérile. Les parois de la salle 1 sont partiellement représentées en transparence sur les figures 1 à 4 dans un but de simplification. La salle 1 comporte un faux plafond 2, un plancher 3 et quatre murs 4 délimitant un volume intérieur fixe. Ce volume intérieur comprend une partie supérieure 5 proche du faux-plafond 2 et une partie inférieure 6 proche du plancher 3. A titre d'exemple non limitatif, la salle 1 mesure 7 mètres suivant un axe longitudinal X1, 6,7 mètres suivant un axe transversal Y1 et 3,2 mètres suivant un axe vertical Z1. Les axes X1, Y1 et Z1 forment un repère orthogonal. En alternative, la salle 1 peut présenter une configuration ou des dimensions différentes, sans sortir du cadre de l'invention. Le système de ventilation 10 peut être piloté depuis une unité de commande locale 11 disposée dans la salle 1, par exemple un boîtier de commande, représenté schématiquement par un bloc en pointillés à la figure 1. De préférence également, le système 10 peut être piloté depuis une unité de gestion technique centralisée, déportée en un autre point du bâtiment d'hôpital et non représentée sur les figures. Le système 10 est intégré dans le faux-plafond 2 et les murs 4 de la salle 1, de manière à présenter un encombrement réduit. Le système 10 comprend un plafond filtrant 12, des moyens 20 d'apport d'air primaire neuf F1, des moyens 40 de reprise d'air secondaire F2 dans la salle 1 en vue de son recyclage, ainsi que des moyens 60 de soufflage d'un flux d'air ventilé F3 comprenant un mélange d'air primaire F1 et d'air secondaire F2 à travers le plafond filtrant 12. De manière avantageuse, le système 10 comprend quatre antennes A1, A2, A3 et A4 de recyclage de l'air secondaire F2, à la fois en partie supérieure 5 et en partie inférieure 6 de la salle 1. Par la suite, on définit les directions amont et aval dans le sens d'écoulement des flux d'air F1, F2 et F3, représentés par des flèches pleines ou en pointillés sur les figures. Le plafond filtrant 12 comprend un plénum 13 en tôles d'acier, qui est creux et forme l'armature du plafond 12. Les tôles du plénum 13 comprennent des trous de passage de vis permettant sa fixation à la dalle du bâtiment d'hôpital et la pose du faux- plafond 2 de la salle 1. Les tôles formant le plénum 13 ne sont pas référencées une par une sur les figures dans un but de simplification. Les tôles du plénum 13 sont directrices pour l'air et délimitent des éléments longitudinaux 14 qui s'étendent globalement suivant l'axe X1, des éléments latéraux 15 qui s'étendent globalement suivant l'axe Y1, ainsi qu'une partie centrale 16, comme montré notamment à la figure 1. Plus précisément, sur l'exemple non limitatif des figures, le plafond 12 comprend deux rangées transversales de six éléments longitudinaux 14, séparées suivant la direction longitudinale d'axe X1 par deux éléments latéraux 15 et la partie centrale 16. En alternative, le plénum 13 peut être conformé différemment sans sortir du cadre de l'invention, en fonction des dimensions de la salle 1. Les éléments 14 et 15 communiquent entre eux pour permettre le passage de l'air, tandis que la partie centrale 16 peut être utilisée pour la fixation à la dalle d'un bras scialytique ou tout autre équipement suspendu. Le plénum 13 est ouvert de part et d'autre suivant l'axe X1, fermé suivant l'axe Y1, ouvert vers le bas et fermé vers le haut suivant l'axe Z1, excepté au niveau de la partie centrale 16 qui est ouverte vers le haut et vers le bas. Comme montré en particulier aux figures 5 à 10, le plafond 12 comprend des baffles 17 et 17d d'isolation acoustique, des filtres 18 à très haute efficacité et des grilles perforées 19 de diffusion d'air. Pour la clarté des dessins, les tôles du plénum 13, les baffles 17 et 17d, les filtres 18 et les grilles 19 ne sont pas tous représentés sur les figures 1 à10. Les baffles 17 s'étendent chacune suivant l'axe X1 et sont répartis dans les rangées d'éléments 14 suivant l'axe Y1. Plus précisément, trois éléments 14 voisins comprennent sept baffles 17, ainsi que deux demi-baffles 17d encadrant les baffles 17. Les baffles 17 et 17d sont séparés par des passages longitudinaux 17a à travers lesquels l'air peut circuler, notamment être soufflé dans le plafond 12 par les moyens de soufflage 60. Les baffles 17 et 17d comprennent des cadres supportant des blocs d'isolation acoustique. Les ondes sonores se réverbèrent entre les blocs d'isolation acoustique dans les passages 17a. Comme les baffles 17 et 17d sont agencés dans le plafond 12 en aval des moyens d'apport 20 et des moyens de soufflage 60, leur présence permet de réduire le niveau sonore généré par ces moyens 20 et 60 dans la salle 1. Un piège à son est formé par les baffles 17 et 17d, permettant une importante réduction sonore ans le plafond 12, par exemple de l'ordre de -20 décibels (dB). Les filtres 18 et les grilles perforées 19 sont positionnés horizontalement du côté inférieur du plénum 12. Les filtres 18 et les grilles 19 séparent l'intérieur du plafond 12 de l'intérieur de la salle 1. Un écart vertical e87, perpendiculaire aux filtres 18, est prévu entre les baffles 17 et les filtres 18 pour laisser passer l'air en dessous des passages 17a. Les filtres 18 sont du type à très haute efficacité, connus sous l'appellation de filtres « THE » ou « HEPA » Selon la norme NF EN 1822, la dénomination THE ou HEPA s'applique à tout dispositif adapté pour filtrer, en un passage, au moins 99,97 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 Chacun des filtres 18 comprend un élément filtrant 18a, un cadre 18b disposé autour de cet élément filtrant 18a et un joint d'étanchéité 18c disposé du côté supérieur du cadre 18b, comme montré à la figure 10. Une grille 19 est disposée sous chaque filtre 18, dans chaque élément 14 ou 15 du plénum, et donc en aval de ces filtres 18 selon le flux d'air ventilé F3. Ainsi, les grilles 19 permettent une diffusion homogène de l'air F3 soufflé à travers le plafond 12, sans zone morte ni phénomène d'induction. Chaque grille 18 est perforée sur une surface comprise entre 40% et 60% de sa surface totale, de préférence sur 50% de sa surface totale. Chaque grille perforée 19 est ajourée avec une répartition régulière, y compris sur sa bordure et dans les coins. Toutes les zones des filtres 18 et des grilles 19, et donc l'ensemble de la surface inférieure du plafond 12, se trouvent ainsi aérées, ce qui évite le développement des bactéries, contrairement à la toile tendue. Comme montré aux figures 7 à 10, le plénum 13 est équipé de dispositifs 80 de serrage des filtres 18, ainsi que de dispositifs 90 de fixation des grilles 19. Le dispositif 80 comprend un organe support 81 solidaire du plénum 13, une tige taraudée 82 solidaire de l'organe support 81, une tige filetée 83 montée dans la tige taraudée 82, ainsi qu'un organe de fixation 84 solidaire de l'extrémité de la tige 83. Le dispositif 80 est adapté pour que l'organe 84 puisse pivoter d'un quart de tour par rapport à la tige 82. Ce pivotement de l'organe 84 peut être effectué par-dessous le plafond 12, manuellement ou à l'aide d'une simple tête hexagonale, sans outils spécifiques. En pivotant, l'organe 84 vient appuyer sous le cadre 18b du filtre 18 et plaquer le joint 18c contre une tôle du plénum 13. A chaque filtre 18 sont associés six dispositifs de serrage 80, qui peuvent être actionnés de manière simple et procurer un gain de temps important lors de l'installation du plafond 12. Une fois serré sur tout le périmètre du cadre 18b, le joint 18c intégré au filtre 18 permet d'éviter le passage des particules à côté du filtre 18. Le dispositif 90 comprend un organe support 91 solidaire du plénum 13 et de l'organe support 81, un écrou 92 solidaire de l'organe support 91, une vis 93 adaptée pour traverser un orifice de montage 19a ménagé à cet effet dans la grille 19 et pour être vissée dans l'écrou 92, ainsi qu'une tête 94 de vis 93 adaptée pour plaquer la grille 19 contre le plénum 13 du fait du vissage de la vis 93 dans l'écrou 92. Pour chaque filtre 18, quatre des six dispositifs de serrage 80 comprennent un dispositif 90 disposé à leur voisinage immédiat. Ces quatre dispositifs 90 suffisent pour fixer efficacement et rapidement la grille 19 au plafond 12. Comme montré en particulier aux figures 1 à 4 et 6, les moyens 20 d'apport d'air primaire F1 dans le système 10 sont raccordés au plafond filtrant 12, sur chaque côté du plénum 13 ouvert suivant l'axe X1. De chaque côté du plafond 12, les moyens 20 comprennent des caissons 21, 22 et 23, ainsi qu'une manchette 24 d'entrée d'air primaire F1, qui s'étendent suivant l'axe Y1. Pour chaque rangée d'éléments 14, le caisson 21 est raccordé à trois parties 14, tandis que le caisson 22 est raccordé à trois autres parties 14. Les caissons 21 et 22 sont raccordés l'un à l'autre, suivant l'axe Y1, par un caisson intermédiaire 23. La manchette 24 d'entrée d'air primaire F1 est disposée sur le côté du caisson 22 opposé aux caissons 21 et 23. Les moyens 20 comprennent donc deux manchettes 24 permettant l'arrivée dans le système 10 d'air primaire neuf F1 en provenance d'une centrale de traitement d'air, non représentée, habituellement positionnée sur le toit du bâtiment d'hôpital ou dans un local technique. Au niveau de chaque manchette 24, la vitesse d'arrivée d'air neuf est de l'ordre de 2 à 5 mètres par seconde (m/s). En alternative, les moyens 20 peuvent comprendre jusqu'à quatre manchettes, disposées sur les caissons 21 et 22. Les moyens de reprise 40 comprennent quatre colonnes verticales 41, 42, 43 et 44 de recyclage d'air secondaire F2 circulant dans la salle 1. Comme montré aux figures 1 à 4, les colonnes 41 à 44 sont disposées dans quatre coins deux à deux opposés de la salle 1, en étant avantageusement intégrées dans les murs 4 de la salle 1. Les colonnes 41 à 44 s'étendent perpendiculairement au plafond filtrant 12 suivant l'axe Z1 et sont orientées à 45° vers l'intérieur de la salle 1 par rapport aux axes X1 et Y1. Chaque colonne 41 à 44 comprend, du haut vers le bas suivant l'axe Z1 : un caisson d'angle 51, un caisson de raccord 52, un caisson supérieur 53 de reprise d'un flux d'air F22, un corps ou caisson principal 54, un caisson inférieur 55 de reprise d'un flux d'air F21, ainsi que des pieds 56 réglables en hauteur sur le plancher 3 lors de l'installation du système 10. Un registre d'isolement étanche, non représenté dans un but de simplification, peut être disposé dans le corps 54 des colonnes 41-44. Chaque colonne 41-44, plus précisément son caisson d'angle 51, est raccordé aux moyens de soufflage 60 par l'intermédiaire d'une manchette coudée 72. La forme de la manchette 72 dépend de l'agencement des colonnes 41-44 au sein du système 10. Des baffles 57, représentés en pointillés à la figure 4 dans un but de simplification, sont disposés dans le caisson de raccord 52 et/ou dans le corps 54. Ces baffles 57 forment ainsi un piège à son entre les moyens de reprise 40 et les moyens de soufflage 60. Les baffles 57 sont de préférence disposées à la fois dans les deux caissons 52 et 54, pour plus d'efficacité. Le corps 54 peut également être qualifié de piège à son principal. Le caisson supérieur 53 comprend un filtre 58 disposé en partie supérieure 5 de la salle 1, tandis que le caisson inférieur 55 comprend un filtre 59 disposé en partie inférieure 6 de la salle 1. Les filtres 58 et 59 sont dits à haute efficacité, par exemple du type F7, couverts par des grilles d'aspiration et orientés à 45° par rapport aux directions longitudinale et transversale, qui sont définies respectivement par les axes X1 et Y1. Le caisson 55 et le filtre 59 présentent des dimensions plus importantes que le caisson 53 et le filtre 58. Ainsi, le flux d'air secondaire F21 qui peut être aspiré dans chaque colonne 4144 par le caisson 55 disposé en partie inférieure 6 de la salle 1 est plus important que le flux d'air secondaire F22 qui peut être aspiré dans chaque colonne 41-44 par le caisson 53 disposé en partie supérieure 5 de la salle 1. En pratique, la partie inférieure 6 et le caisson 53 sont distants du plafond 12 d'au moins deux mètres suivant l'axe Z1. Les flux d'air F21 et F22 sont créés par le soufflage du flux d'air F3 à travers le plafond filtrant 12, mais surtout par l'action des moyens de soufflage 60 qui aspirent l'air secondaire F2 dans les colonnes 41-44, comme détaillé ci-après. Les flux F21 et F22 se rejoignent dans les colonnes 41-44 pour former le flux d'air secondaire recyclé F2. Le brassage de l'air F21 situé en partie inférieure de la salle 1 réduit la stagnation des -particules Au niveau du plancher 3. Ainsi, les colonnes 41-44 améliorent la capacité du système 10 à recycler l'air secondaire F2 par le bas, avec un air de meilleure qualité que s'il était recyclé seulement par le haut au niveau du faux-plafond 2. En d'autres termes, le recyclage par le bas améliore l'aéraulique du système 10. De manière classique, le débit d'air primaire F1 issu de la centrale de traitement d'air assure le traitement thermique de la salle 1, tandis que le débit d'air secondaire recyclé F2 apporte le complément d'air nécessaire au système 10 pour atteindre au minimum les 50 volumes / heure préconisés par la norme dans le cas des zones d'opérations à risque 4. Dans le cadre de la présente invention, il est possible d'équiper chacune ou au moins certaines des colonnes 41-44, notamment en partie basse dans le caisson 55, de moyens de chauffage et/ou de refroidissement de la salle 1. Autrement dit, les colonnes de recyclage 41-44 comprennent alors des moyens 77 de régulation en température de l'air secondaire F2 circulant dans la colonne de recyclage 41-44. Ces moyens 77 sont représentés schématiquement par des blocs en pointillés à la figure 1, dans un but de simplification. Ces moyens 77 comprennent par exemple une batterie sèche, ou bien un échangeur de chaleur incluant au moins un fluide caloporteur. Au lieu de réguler la température du système 10 depuis la centrale de traitement d'air disposée sur le toit du bâtiment, induisant des pertes énergétiques importantes, l'apport de chaleur ou de froid est réalisé localement, directement dans le système 10 en fonction des besoins, ce qui permet une économie d'énergie. De plus, le positionnement de batteries sèches en bas de colonne 41-44 permet d'éviter les fuites d'eau dans le plafond 12 si un problème de régulation de ces batteries se produisait. Pour chaque colonne de recyclage 41-44, les moyens de soufflage 60 comprennent un caisson ventilateur 61, un caisson de raccord 62, un groupe moto- ventilateur (GMV) ou ventilateur 63, ainsi qu'un registre d'isolement étanche 66. Le caisson 62 est interposé entre le caisson 61 et le registre 66 dans le sens d'écoulement de l'air secondaire F2. Le ventilateur 63 est disposé dans le caisson 61 en aval de la colonne de recyclage 41-44 et en amont du registre 66. Chaque ventilateur 63 est de préférence un ventilateur à commutation électronique (EC). Son principe de fonctionnement permet de réduire au maximum les surplus de consommations électriques du ventilateur 63, qui est pilotable avec un signal 0/10V. A titre d'exemple pratique non limitatif, dans des conditions normales où les quatre ventilateurs 63 sont en fonctionnement, la vitesse de soufflage sous plafond filtrant 12 du flux d'air F3 est de l'ordre de 0,32 mètres par seconde (m/s) en risque 4. Chacun des ventilateurs 63 est adapté pour aspirer l'air secondaire F2 dans la colonne de recyclage 41-44 et la manchette 72, jusque dans le caisson 61. Le ventilateur 63 souffle ensuite l'air secondaire F2 à travers le caisson 62 et le registre 66, jusque dans l'un des caissons 21 ou 22 de mélange de l'air secondaire F2 avec l'air primaire F1. En étant disposé en amont d'une manchette 24, le ventilateur 63 est adapté pour souffler le flux d'air ventilé F3 formé par la réunion des flux d'air primaire Fl et d'air secondaire F2 dans la salle 1 à travers le plafond filtrant 12. Comme les moyens d'apport 20 sont raccordés au système de ventilation 10 en aval des moyens de soufflage 60 et en amont du plafond filtrant 12, avec une arrivée d'air primaire neuf Fl dans les caissons de mélange 21 et 22, l'air formant le flux F3 est mieux mélangé que dans les systèmes de ventilation existants. De plus, l'arrivée d'air primaire F1 perpendiculairement à la sortie du ventilateur 63 soufflant l'air recyclé F2 améliore encore le mélange et permet une atténuation acoustique au niveau des caissons 21 et 22. Les baffles 17, 17d et 57 permettent de limiter fortement le niveau sonore dans la salle 1, malgré la présence des quatre ventilateurs 63 dans le système de ventilation 10, répondant ainsi aux besoins d'isolation acoustique du système 10. Les baffles 17, 17d et 57 comprennent un produit anti-défibrage évitant de polluer le circuit d'air du système 10. Chaque antenne de recyclage A1, A2, A3 et A4 comprend l'une des colonnes, respectivement 41, 42, 43 ou 44, ainsi qu'un ventilateur 63, un registre 66 et une manchette 72. Autrement dit, les antennes de recyclage Al à A4 sont formées par les moyens de reprise 40 et les moyens de soufflage 60, qui s'étendent à la fois verticalement et horizontalement. La contrainte d'encombrement limité du système 10 et en particulier du plafond 12 est forte, car les salles d'opérations sont de plus en plus petites. Pour atteindre l'objectif d'un mélange comprenant jusqu'à 90% d'air recyclé et 10% d'air neuf, les systèmes existants nécessiteraient l'intégration de quatre antennes de recyclage dans le plafond 12, ce qui est trop encombrant. Ainsi, les colonnes verticales 41-44 permettent de limiter l'encombrement du système 10 dans le faux plafond 2. Le registre 66 équipant chaque antenne de recyclage Al-A4 est adapté pour isoler cette antenne Al -A4 du reste du système 10, à savoir des moyens 20, du plafond 12 et des autres antennes de recyclage. Le registre 66 comprend des volets 67 permettant d'empêcher le passage de l'air secondaire F2 en position de fermeture et autoriser le passage de l'air secondaire F2 en position d'ouverture. Le registre 66 est ainsi adapté pour, en configuration fermée, stopper la circulation d'air secondaire F2 dans la colonne de recyclage 41-44 correspondante, sans empêcher la circulation d'air primaire Fl à travers le plafond filtrant 12. Les registres 66 sont fermés quand la salle 1 est inoccupée, ce qui évite que l'air primaire neuf Fl aille en contre-courant dans les colonnes 41-44 et éjecte les particules collectées par les filtres 58 et 59. Les registres permettent donc, d'une part, d'éviter la prolifération de bactéries et, d'autre part, de réaliser des économies d'énergie notamment en mode éteint du système 10. Des trappes d'accès 71 sont disposées sur les caissons 21, 22, 51, 61 et 62 afin de faciliter l'installation et la maintenance du système 10. Des luminaires 76 sont disposés dans le faux-plafond 2, sous les caissons des registres 66. Les luminaires 76 peuvent être installés après le système 10 ou, de préférence grâce à la compacité du système 10, être intégrés directement au système 10 avant son installation. Selon la réglementation, une intensité d'éclairage de 1000 lux doit être maintenue dans la salle 1 en service, notamment au cours d'une opération chirurgicale. Des capteurs de lumière, non représentés dans un but de simplification, sont répartis dans la salle 1, avec par exemple à capteur situé à proximité de chacun des luminaires 76. Si le fonctionnement d'un luminaire 76 est défaillant, l'intensité des autres luminaires 76 peut être automatiquement augmentée pour compenser via un signal 0/10V et grâce à la régulation du système prévue à cet effet. La régulation des différents paramètres du système 10 peut être réalisée depuis l'unité de commande locale 11 type écran tactile ou bien depuis l'unité de gestion technique centralisée. Cette unité de gestion centralisée est déportée en un autre point du bâtiment et est de préférence adaptée pour contrôler et piloter tous les systèmes de ventilation 10, et autres systèmes domotiques, équipant le bâtiment. Dans ce contexte, le système 10 peut être équipé d'un protocole de gestion technique centralisée (GTC), tel que le protocole MODBUS ou BACNet, permettant une communication en réseau de l'unité de commande locale 11 avec l'unité de gestion centralisée. Une sortie de la GTC est prévue pour piloter la centrale de traitement d'air. Les données de fonctionnement du système 10 (paramètres, alarmes, connexions,...) peuvent être enregistrées au niveau de l'unité locale 11 et/ou centralisée. Le protocole de communication permet des alarmes au poste de contrôle/maintenance, situé au niveau de l'unité technique de gestion centralisée du bâtiment. L'utilisation d'un protocole IP permet d'utiliser Internet, de prévoir des pages WebServer, et donc de se connecter de chez soi ou depuis tout autre lieu pour piloter le système 10, ceci de manière fiable et sécurisée. En pratique, le système 10 comprend des moyens de régulation des paramètres du flux d'air ventilé F3 qui est soufflé à travers le plafond filtrant 12, parmi les paramètres suivants : le débit ou la vitesse, la température, l'hygrométrie, la classe de risque et/ou la proportion d'air primaire F1 et d'air secondaire F2. Ces paramètres sont, au moins pour certains, interdépendants. Ces paramètres peuvent notamment être régulés depuis l'unité de commande locale 11 en fonction du type d'opération ou du choix d'un chirurgien. Chaque chirurgien peut disposer d'un profil préenregistré, permettant de personnaliser les informations le concernant ou concernant l'opération à réaliser. Par exemple, la régulation en température de la salle 1 peut être adaptée pour répondre au besoin de confort du chirurgien au cours d'une opération. Selon un autre exemple, les opérations classées en risque 4 sont de préférence effectuées sous un débit d'air ventilé F3 égal à 50 volumes / heure selon les prescriptions de la norme. Le système 10 comprend également des moyens, non représentés dans un but de simplification, de contrôle de l'encrassement des filtres 18, 58 et 59 équipant le plafond filtrant 12 et/ou les colonnes de recyclage 41-44. Ces moyens comprennent de préférence un capteur de pression différentielle mesurée en amont et en aval de chaque filtre 18, 58 ou 59. Le contrôle de l'état d'encrassement des filtres 18, 58 et 59 permet d'adapter le planning de maintenance et le planning opératoire, ainsi que de conserver un historique de l'encrassement pour correction du système 10. Un procédé de régulation automatique du système 10 est décrit ci-après. Le procédé comprend une première étape a) consistant à mesurer au moins une valeur de débit d'air secondaire F2 aspiré dans la ou chaque colonne de recyclage 41 à 44 sous l'action du ventilateur 63 disposé en aval de cette colonne 41, 42, 43 ou 44. Cette valeur de débit peut être déterminée directement ou calculée grâce aux capteurs de pression équipant les filtres 58 et 59. Le procédé comprend une deuxième étape b) consistant à comparer chaque valeur mesurée de débit d'air secondaire F2 avec une valeur prédéterminée, qui correspond au fonctionnement attendu de la colonne 41-44 et est enregistrée dans l'unité de commande locale 11 et/ou centralisée du système 10. Cette comparaison permet de détecter une panne du ventilateur 63 situé en aval de la colonne de recyclage 41-44. Le procédé comprend une troisième étape c), qui survient après l'étape b) lorsque la valeur du débit d'air secondaire F2 mesurée dans l'étape a) est nulle ou inférieure à la valeur prédéterminée. A ce stade, on remarque que le ventilateur 63 est en panne, arrêté ou présente un fonctionnement anormal. L'étape c) comprend alors une sous-étape c1) consistant à fermer le registre d'isolement étanche 66 disposé en aval de la colonne de recyclage 41, 42, 43 ou 44 et du ventilateur 63 concernés par le dysfonctionnement. L'étape c) comprend également une sous étape c2) consistant à compenser l'arrêt du ventilateur 63 en augmentant le débit d'air soufflé par les autres ventilateurs 63 équipant le système 10 et/ou par les moyens 20 d'apport d'air primaire Fl dans le système 10. De préférence, l'étape c) comprend également une sous-étape c3) consistant à envoyer un message de maintenance vers l'unité de commande centrale du système 10. Les étapes a), b) et c) sont successives, tandis que les sous-étapes cl ), c2) et c3) peuvent être réalisées simultanément ou dans n'importe quelle ordre. La mise en oeuvre du procédé de régulation permet de s'assurer que le débit d'air ventilé F3 soit optimal lorsque la salle 1 est utilisée pour une opération. En particulier, lorsqu'un ventilateur 63 est en panne, les trois autres peuvent compenser. Lorsque quatre ventilateurs 63 fonctionnent avec un débit d'air de 3000 m3/h en risque 4 dans l'exemple de la salle citée en temps normal, les trois ventilateurs 63 reçoivent une consigne de fonctionnement à 4 000 m3/h si l'un d'eux est en panne. En fermant le registre d'isolement 66, on évite la circulation d'air dans les colonnes 41-44, ce qui réduit les risques de pollution de la salle 1. Si deux ventilateurs 63 se retrouvent en panne, la régulation permet de reporter l'information à la centrale de traitement d'air afin d'augmenter son débit, ainsi que de prévoir un message de maintenance. Selon une alternative, ou de préférence en complément des étapes a) à c), le procédé de régulation comprend des mesures de pertes de charge au niveau des filtres 58 et 59 équipant les colonnes 41 à 44, ainsi que des filtres 18 équipant le plafond filtrant 12. Les mesures de pertes de charge correspondent à des mesures de pression de l'air F2 ou F3. Le procédé de régulation comprend alors une première étape d) consistant à mesurer des valeurs de perte de charge, d'une part, de l'air secondaire F2 aspiré dans chaque colonne de recyclage 41, 42, 43 ou 44, au niveau des filtres 58 et 59 équipant cette colonne et, d'autre part, de l'air ventilé F3 à travers le plafond filtrant 12, au niveau des filtres 18 équipant ce plafond filtrant 12. Les pertes de charges peuvent être mesurées par tout moyen adapté à la présente application, notamment grâce à un transmetteur de pression ou un pressostat. Le procédé comprend également une deuxième étape e) consistant à comparer chaque valeur mesurée de perte de charge avec une valeur prédéterminée. Cette comparaison permet de détecter un encrassement des filtres 58 et/ou 59 équipant la colonne de recyclage 41, 42, 43 ou 44 et/ou des filtres 18 équipant le plafond filtrant 12. Le procédé comprend également une troisième étape f) consistant, lorsque la valeur mesurée de perte de charge est supérieure à la valeur prédéterminée, à envoyer un message de maintenance vers une unité de gestion du système de ventilation 10. En alternative ou en complément, une horloge peut être associée à chaque filtre 18, 58 et 59, ou bien à l'ensemble du système 10, afin de programmer régulièrement une intervention de maintenance sur les filtres. En pratique, le procédé de régulation du système de ventilation 10 comprend à la fois des contrôles de débit et de pression. Autrement dit, les étapes a) à c) sont réalisées en parallèle aux étapes d) à f). Une anomalie significative de débit entraine une fermeture de registre 66 et de préférence un message d'alerte maintenance, tandis qu'une anomalie significative de perte de charge entraîne un message d'alerte maintenance. La salle 1 est également équipée d'un dispositif d'extraction d'air hors de la salle 1, ce dispositif n'étant pas représenté sur les figures dans un but de simplification. Ce dispositif peut être intégré au système de ventilation 10 ou installé en parallèle de ce système 10. Ce dispositif est relié à la centrale de traitement d'air et configuré pour fonctionner avec le même débit d'air que l'air ventilé F3 entrant dans la salle 1 à travers le plafond 12. Plus précisément, le dispositif d'extraction d'air est configuré pour maintenir une surpression dans la salle 1, de préférence de l'ordre de 15 Pascals au minimum, par rapport à l'extérieur de la salle 1 et notamment les couloirs ou sas d'accès à la salle 1. Ceci permet d'éviter l'entrée de contaminants lors de l'ouverture des portes d'accès à la salle 1, et donc d'éviter une contamination de la salle 1. Les éléments constitutifs du système 10 peuvent être conformés de manière différente sans sortir du cadre de l'invention, comme détaillé ci-après. Selon une autre variante non représentée, le système 10 peut comprendre un nombre différent d'antennes A1-A4 et/ou de colonnes 41-44 de recyclage. En pratique, le système 10 comprend au moins une colonne de recyclage 44-44 adaptée pour brasser l'air en partie inférieure 6 de la salle 1. Selon une autre variante non représentée, les colonnes 41-44 peuvent être inclinées par rapport au plafond 12, autrement dit s'étendre transversalement au plafond 12. Par exemple, les colonnes 41-44 peuvent être plus espacées les unes des autres au niveau du plancher 3 qu'au niveau du plafond 12. Selon une autre variante non représentée, les caissons 21 peuvent être équipés de manchettes d'entrée d'air 24, en plus des caissons 22. Dans ce cas, les moyens 20 comprennent alors quatre manchettes 24. Selon une autre variante non représentée, les dispositifs 80 et 90 peuvent présenter une configuration différente. En outre, les caractéristiques techniques des différentes variantes de réalisation peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées les unes aux autres. Ainsi, le système de ventilation peut être adapté en termes de coût et de performance. Les figures et la description ci-dessus se réfère en particulier à un système de ventilation équipant une salle d'hôpital, mais le système de ventilation selon l'invention peut également équiper un local industriel
La présente invention concerne un système de ventilation (10) de salle propre (1), par exemple du type bloc opératoire ou chambre stérile, le système de ventilation (10) comprenant un plafond filtrant (12), des moyens (20) d'apport d'air primaire (F1) dans le système de ventilation (10) en amont du plafond filtrant (12), des moyens (40) de reprise d'air secondaire (F2) circulant dans la salle (1), et des moyens (60) de soufflage d'un flux d'air ventilé (F3) comprenant un mélange d'air primaire (F1) et d'air secondaire (F2) dans la salle (1) à travers le plafond filtrant (12). Le système de ventilation (10) est caractérisé en ce que les moyens d'apport (20) sont raccordés au système de ventilation (10) en aval des moyens de soufflage (60) et en amont du plafond filtrant (12), en ce que les moyens de reprise (40) comprennent au moins une colonne (41, 42, 43, 44) de recyclage de l'air secondaire (F2) circulant au moins dans une partie inférieure (3) de la salle (1), cet air secondaire (F2) étant aspiré dans la colonne (41, 42, 43, 44) à travers des filtres à haute efficacité sous l'action des moyens de soufflage (60), et en ce que des baffles d'isolation acoustique sont agencés dans le plafond filtrant (12), en aval des moyens de soufflage (60) et des moyens d'apport (20). L'invention concerne également un procédé de régulation d'un tel système de ventilation (10).
1. Système de ventilation (10) de salle propre (1), par exemple du type bloc opératoire ou chambre stérile, le système de ventilation (10) comprenant : un plafond filtrant (12), des moyens (20) d'apport d'air primaire (F1) dans le système de ventilation (10) en amont du plafond filtrant (12), des moyens (40) de reprise d'air secondaire (F2) circulant dans la salle (1), et des moyens (60) de soufflage d'un flux d'air ventilé (F3) comprenant un mélange d'air primaire (F1) et d'air secondaire (F2) dans la salle (1) à travers le plafond filtrant (12), le système de ventilation (10) étant caractérisé : en ce que les moyens d'apport (20) sont raccordés au système de ventilation (10) en aval des moyens de soufflage (60) et en amont du plafond filtrant (12), en ce que les moyens de reprise (40) comprennent au moins une colonne (41, 42, 43, 44) de recyclage de l'air secondaire (F2) circulant au moins dans une partie inférieure (3) de la salle (1), cet air secondaire (F2) étant aspiré dans la colonne (41, 42, 43, 44) à travers des filtres à haute efficacité (58, 59) sous l'action des moyens de soufflage (60), et en ce que des baffles d'isolation acoustique (17, 17d) sont agencés dans le plafond filtrant (12), en aval des moyens de soufflage (60) et des moyens d'apport (20). 2. Système de ventilation (10) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un registre d'isolement étanche (66) disposé, d'une part, en aval de la ou l'une des colonnes de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44) et des moyens de soufflage (60) et, d'autre part, en amont des moyens d'apport (20) et du plafond filtrant (12), ce registre (66) étant adapté pour, en configuration fermée, stopper la circulation d'air secondaire (F2) dans la colonne de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44) sans empêcher la circulation d'air primaire (F1) à travers le plafond filtrant (12). 3. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, pour la ou chaque colonne de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44), une antenne de recyclage (Al ; A2 ; A3 ; A4) dans laquelle : les moyens de soufflage (60) comprennent un groupe moto-ventilateur (63) qui est disposé en aval de la colonne de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44) et est adapté pour aspirer l'air secondaire (F2) dans la colonne de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44), les moyens d'apport (20) comprennent un caisson (21 ; 22) qui est alimenté par une manchette (24) d'entrée d'air primaire (F1) dans le système de ventilation (10) et est disposé en aval du groupe moto- ventilateur (63) et en amont du plafond filtrant (12), et un registre d'isolement étanche (66) est disposé, d'une part, en aval de la colonne de recyclage (41 ; 42 ; 43 ; 44) et du groupe moto-ventilateur (63) et, d'autre part, en amont du caisson (21 ; 22) et du plafond filtrant (12), ce registre (66) étant adapté pour, en configuration fermée, stopper la circulation d'air secondaire (F2) dans l'antenne de recyclage (Al ; A2 ; A3 ; A4) sans empêcher la circulation d'air primaire (F1) à travers le plafond filtrant (12). 4. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend quatre colonnes de recyclage (41, 42, 43, 44) disposées dans quatre coins deux à deux opposés de la salle (1), transversalement au plafond filtrant (12), de préférence perpendiculairement au plafond filtrant (12). 5. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le plafond filtrant (12) comprend des filtres (18) à très haute efficacité et des grilles perforées (19), une grille perforée (19) étant disposée sous chaque filtre (18), un écart vertical (e87) étant ménagé entre les filtres (18) et les baffles d'isolation acoustique (17, 17d) disposés au dessus des filtres (18). 6. Système de ventilation (10) selon la 4, caractérisé en ce que chaque grille perforée (19) est ajourée avec une répartition régulière, y compris en bordure de cette grille perforée (19), sur une surface comprise entre 40% et 60% de sa surface totale, de préférence sur une surface égale à 50% de sasurface totale, avec une diffusion d'air homogène et aucune zone de stagnation dite zone morte. 7. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou au moins certaines des colonnes de recyclage (41, 42, 43, 44) comprennent des moyens (77) de régulation en température de l'air secondaire (F2) circulant dans la colonne de recyclage (41, 42, 43, 44), notamment une batterie sèche ou un échangeur de chaleur incluant au moins un fluide caloporteur. 8. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens (11) de régulation des paramètres du flux d'air ventilé (F3) qui est soufflé à travers le plafond filtrant (12), notamment en fonction du type d'opération ou du choix d'un chirurgien, parmi les paramètres suivants : le débit ou la vitesse, la température, l'hygrométrie, la classe de risque et/ou la proportion d'air primaire (F1) et d'air secondaire (F2) 9. Système de ventilation (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens de contrôle de l'encrassement des filtres (18 ; 58 ; 59) équipant le plafond filtrant (12) et/ou la ou les colonnes de recyclage (41, 42, 43, 44). 10. Procédé de régulation d'un système de ventilation (10) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à: a) mesurer au moins une valeur de débit d'air secondaire (F2) aspiré dans la ou chaque colonne de recyclage (41, 42, 43, 44) sous l'action du groupe moto-ventilateur (63) disposé en aval de cette colonne de recyclage (41, 42, 43, 44) ; b) comparer la ou chaque valeur mesurée de débit d'air secondaire (F2) avec une valeur prédéterminée, notamment pour détecter une panne du groupe moto-ventilateur (63) ; c) lorsque la valeur mesurée du débit d'air secondaire (F2) est nulle ou inférieure à la valeur prédéterminée :cl) fermer le registre (66) disposé en aval de la colonne de recyclage (41, 42, 43, 44) et du groupe moto-ventilateur (63) ; c2) compenser l'arrêt du groupe moto-ventilateur (63) en augmentant le débit d'air soufflé par les autres groupes moto-ventilateur équipant le système de ventilation (10) et/ou par les moyens (20) d'apport d'air primaire (F1) dans le système de ventilation (10) ; et c3) de préférence, envoyer un message de maintenance vers une unité de gestion (11) du système de ventilation (10), notamment une unité de gestion technique centralisée du bâtiment équipé du système de ventilation (10).
F
F24
F24F
F24F 7,F24F 3
F24F 7/10,F24F 3/16
FR2983839
A1
RECIPIENT A FOND ANTI-MOUSSE
20,130,614
L'invention a trait aux récipients obtenus par soufflage ou étirage soufflage à partir d'ébauches (préformes ou récipients intermédiaires ayant subi une ou plusieurs opérations préalables de soufflage) en matière plastique. Plus précisément, elle a trait aux récipients destinés à être remplis de liquides qui, lors du remplissage, ont tendance à mousser (par exemple des liquides visqueux ou gras, des boissons gazeuses ou sucrées, le lait, la bière, etc.). A l'issue de sa fabrication, un récipient est transféré vers une remplisseuse munie de buses reliées chacune fluidiquement à un réservoir où est stocké le liquide de remplissage, via une électrovanne à au moins deux positions : ouverte et fermée. En production industrielle, les cadences de remplissage sont élevées, de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers de récipients par heure. Un inconvénient des liquides qui ont tendance à mousser est que, dès les premiers instants du remplissage, la mousse ayant tendance à accompagner la montée du niveau de liquide dans le récipient, elle occupe rapidement un volume conséquent empêchant un remplissage correct tant qu'elle est présente. Pour minimiser les risques de débordement de mousse par le col du récipient lors du remplissage, une technique courante consiste à délivrer le liquide en deux phases : une première au cours de laquelle le liquide est délivré à un faible débit jusqu'à ce que le volume délivré ait atteint un certain pourcentage (par exemple 70%) du volume final sans que la mousse ait le temps de se former, suivie d'une seconde phase au cours de laquelle le liquide est délivré à un débit supérieur jusqu'à remplissage complet du récipient. On utilise pour cela des vannes à trois états : fermé, ouvert (pour le haut débit), semi-ouvert (pour le faible débit). Une telle vanne de remplissage à trois états est décrite dans la demande internationale WO 2007/016957 (SIDEL). Cette technique permet effectivement de limiter les débordements, mais elle réduit cependant les cadences de production. Ces dernières années, les constructeurs ont proposé de nombreuses solutions permettant de remplir divers types de récipients, S001 B096 FR - B1135 Version : TQD notamment à chaud avec un minimum de déformations, cf. par ex. la demande de brevet européen EP 2 354 018 (002 PAC), peu d'efforts ayant toutefois été consacrés à la conception de récipients permettant d'optimiser le remplissage. Un premier objectif est de proposer une solution permettant d'augmenter les cadences de remplissage des liquides susceptibles de mousser. Un deuxième objectif est de proposer une solution permettant de retarder, voire de supprimer, la phase de remplissage à faible débit. Un troisième objectif est de proposer un récipient qui limite la formation de mousse lors du remplissage, autant que possible indépendamment de la technique de remplissage. A cet effet, il est proposé un récipient en matière plastique comprenant un corps s'étendant suivant un axe principal et un fond dans le prolongement d'un côté inférieur du corps, le fond comprenant : une assise annulaire définissant un plan de pose, une voûte conique qui s'étend à partir de l'assise vers une zone centrale un pion qui s'étend sensiblement axialement vers l'intérieur du récipient dans la zone centrale, récipient dans lequel : une face sommitale du pion central est bombée vers l'intérieur du récipient ; la paroi latérale du pion central est conique à ouverture angulaire moyenne comprise entre 10° et 50° ; la hauteur H hors tout du fond et la dimension D transversale hors tout du corps mesurée au niveau du pion, sont telles que : H > 0,2 - D la dimension d transversale du pion central, mesurée dans une zone médiane de celui-ci, et la dimension D transversale hors tout du corps mesurée au niveau du pion, sont telles que : d > 0,3 - D la hauteur Hv de la voûte, mesurée entre le plan de pose et sa jonction avec le pion central, et la hauteur H hors tout du fond, sont telles que : Hv > 0,2 - H S001 B096 FR - B1135 Version : TQD Grâce à ce dimensionnement du fond, la formation de mousse est minimisée lors du remplissage. Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison : - l'assise présente une extension Dext transversale externe telle que : Dext > 0 8 D - - l'assise présente une extension Dext transversale externe et une extension transversale interne Dint telles que : Dint > 0,8 Dext - l'extension Dext transversale externe et l'extension transversale interne Dint telles que : Dint > 0,9 Dext - l'ouverture angulaire moyenne de la paroi latérale du pion central est de 14° environ ; - la hauteur H hors tout du fond et la dimension D transversale hors tout du corps sont telles que : H 0,4-D - la dimension d transversale du pion central et la dimension D transversale hors tout du corps sont telles que : d 0,4-D - la hauteur Hv de la voûte et la hauteur H hors tout du fond sont telles que : Hv 0,25 - H D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode préféré de réalisation, faite ci- après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe illustrant un premier exemple de réalisation d'un récipient dont le fond est conçu pour minimiser la formation de mousse lors du remplissage ; la figure 2 est une vue en coupe de détail illustrant un deuxième exemple de réalisation d'un fond de récipient ; la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, illustrant un troisième exemple de réalisation d'un fond de récipient. S001 B096 FR - B1135 Version : TQD Sur la figure 1 est représenté un exemple de réalisation d'un récipient 1 formé par étirage soufflage à partir d'une préforme en matière thermoplastique telle que du polyéthylène téréphtalate (PET). Ce récipient, en l'espèce une bouteille, comprend un corps 2 cylindrique (pouvant être de section carrée ou circulaire), qui s'étend suivant un axe X principal. Le corps 2 se prolonge, d'un côté supérieur, par une épaule 3 elle- même prolongée par un col 4 définissant un buvant, par lequel le récipient 1 est rempli et vidé. D'un côté inférieur opposé au col 4, le corps 2 se prolonge par un fond 5 qui comprend, en premier lieu, une assise 6 annulaire définissant un plan 7 de pose continu perpendiculaire à l'axe X principal. Les figures 2 et 3 illustrent des variantes de réalisation possible du fond 5. Le fond 5 comprend, en deuxième lieu, une voûte 8 conique périphérique qui s'étend à partir de l'assise 6 vers une zone centrale du fond 5. La voûte 8 peut se raccorder à l'assise 6 annulaire par une joue 9 annulaire, comme illustré sur les exemples de réalisation des figures 1 et 2, ou directement, comme illustré sur l'exemple de réalisation de la figure 3, moyennant un congé de raccordement dont on néglige les proportions. La voûte 8 peut être, en section, sensiblement droite, comme illustré sur les exemples de réalisation des figures 1 et 2, ou légèrement bombée - c'est-à-dire à convexité tournée vers l'intérieur du récipient 1 - comme illustré sur l'exemple de réalisation de la figure 3. Le fond 5 comprend, en troisième lieu, un pion 10 central qui s'étend axialement dans la zone centrale du fond 5 à partir d'un bord intérieur de la voûte, vers l'intérieur du récipient 1. Le pion 10 central comprend une face 11 sommitale bombée c'est-à-dire à convexité tournée vers l'intérieur du récipient 1 - et une paroi 12 latérale conique qui relie la voûte à la face sommitale. On note : D l'extension transversale (mesurée perpendiculairement à l'axe X) hors tout du corps, mesuré au niveau du pion 10 central (c'est-à-dire au-dessous d'un plan transversal tangent à la face 11 sommitale) ; D est un diamètre lorsque le récipient 1 est symétrique de révolution ; S001 B096 FR - B1135 Version : TQD Dext l'extension transversale externe de l'assise 6, mesurée au niveau du périmètre extérieur de celle-ci, à sa jonction avec le corps 2 (Dext est le diamètre externe de l'assise 6 lorsque le récipient 1 est symétrique de révolution) ; Dint l'extension transversale interne de l'assise 6, mesurée au niveau de sa jonction avec la voûte 8 (Dint est le diamètre interne de l'assise 6 lorsque le récipient 1 est symétrique de révolution) ; d la dimension transversale moyenne du pion 10 central, mesurée dans une zone médiane de celui-ci (d est le diamètre moyen du pion 10 central lorsque le récipient 1 est symétrique de révolution ; lorsque le cône formé par la paroi 12 latérale du pion 10 central est à génératrice droite, la dimension d est mesurée à mi-hauteur de la paroi 12 latérale entre sa jonction avec la périphérie interne de la voûte 8 et la face 11 sommitale) ; A l'ouverture angulaire moyenne de la voûte 8, B l'ouverture angulaire moyenne de la paroi 12 latérale, H la hauteur hors tout du fond 5, mesurée au plus haut de la face 11 sommitale, Hv la hauteur de la voûte 8, mesurée entre le plan 7 de pose et la jonction de la voûte 8 avec le pion 10 central. Un choix judicieux des dimensions précédentes permet de minimiser de manière significative la quantité de mousse formée lors du remplissage du récipient 1 avec un liquide ayant tendance à mousser. Plus précisément, on choisit ces dimensions de manière que les valeurs de l'ouverture angulaire B et des rapports H/D, d/D et Hv/H soient supérieures à une valeur minimale (Min) respective indiquée dans le tableau ci-après. Dans ce tableau, on a également indiqué les valeurs maximales (Max) préférées de ces valeurs, ainsi que les valeurs correspondant aux trois exemples concrets des figures 1, 2 et 3. Min Max Ex.1 (fig.1) Ex.2 (fig.2) Ex.3 (fig.3) B 10° 50° 10° 14° 44° H/D 0,2 0,5 0,38 0,4 0,39 d/D 0,25 0,5 0,42 0,47 0,35 I-10-1 0,20 0,5 0,28 0,25 0,27 S001 B096 FR - B1135 Version : TQD En vertu de ces choix, des essais ont démontré que le remplissage du récipient 1 génère peu de mousse, grâce à un écoulement sensiblement laminaire du liquide sur et autour du pion 10 central, puis sur la voûte 8. Peu de mousse se forme en particulier dans le volume inférieur annulaire du récipient 1, délimité intérieurement par la voûte 8 et le pion 10 central, et extérieurement par le corps 2. Parmi les hypothèses retenues pour justifier de ce constat : - la face 11 sommitale du pion 10 central doit être bombée pour minimiser les éclaboussures à l'impact du jet de liquide et en assurer une répartition radiale douce et uniforme ; - le fond 5 doit culminer suffisamment haut pour retarder l'instant où le niveau du liquide dépasse la face 11 sommitale et où le jet frappe le liquide déjà présent dans le récipient ; en d'autres termes pour maximiser l'intervalle de temps pendant lequel le jet de liquide frappe directement la face 11 sommitale bombée du pion 10 central, qui minimise les éclaboussures comme indiqué ci-dessus ; - la pente de la paroi 12 latérale du pion 10 central doit être suffisamment douce pour minimiser les risques de décollement de couche limite de l'écoulement à la jonction entre la face 11 sommitale et la paroi 12 ; - la présence de la voûte 8 conique permet de canaliser radialement en douceur l'écoulement en direction de l'assise 6. On constate que, dès lors que peu de mousse (ou aucune mousse) se forme dans le volume inférieur annulaire du récipient 1, aucune croissance de mousse n'est à noter dans le liquide lorsque le niveau de celui-ci a dépassé la face 11 sommitale du pion 10 central. Le risque de débordement de mousse (ou de liquide) par le col 4 est ainsi minimisé, et il n'est alors plus nécessaire de modifier le débit en cours de remplissage, au bénéfice de la cadence de remplissage. Les valeurs combinées de l'exemple 2 correspondent à un mode préféré de réalisation. On pourra toutefois recombiner les valeurs des trois exemples sans effet notoire sur le résultat. De même, ces valeurs étant données à titre d'exemple, elles doivent être considérées comme approximatives. L'influence du diamètre Dint intérieur et du diamètre Dext extérieur de l'assise 6 peuvent également jouer en faveur d'une diminution de la mousse lors du remplissage. S001 B096 FR - B1135 Version : TQD En particulier, il apparaît préférable que le fond 5 ait une section relativement carrée, c'est-à-dire maximisant le rapport Dext/D, avec de préférence : Dext > 0,8 D - ' De même, il apparaît préférable que l'assise 6 soit relativement étroite radialement, c'est-à-dire maximisant le rapport Dint/Dext : Dint > 0,8 Dext Et même, préférentiellement, comme dans les exemples illustrés : Dint >- 0,9 Dext ' S001 B096 FR - B1135 Version : TQD
Récipient (1) comprenant un corps (2) et un fond (5) comprenant : - une assise (6) annulaire définissant un plan de pose, - une voûte (8) conique qui s'étend à partir de l'assise (6) vers une zone centrale, - un pion (10) central, dans lequel : - une face (11) sommitale du pion (10) central est bombée vers l'intérieur du récipient (1) ; - la paroi (12) latérale du pion (10) central est conique à ouverture angulaire moyenne comprise entre 10° et 50° ; - la hauteur H hors tout du fond (1) et la dimension D transversale hors tout du corps (2) sont telles que : H >= 0,2 . D - la dimension d transversale du pion (10) central et la dimension D transversale hors tout du corps (2) sont telles que : d >= 0,3 . D - la hauteur H de la voûte (8) et la hauteur H hors tout du fond (5), sont telles que : H >= 0,2 . H
1. Récipient (1) en matière plastique comprenant un corps (2) s'étendant suivant un axe (X) principal et un fond (5) dans le prolongement d'un côté inférieur du corps (2), le fond (5) comprenant : une assise (6) annulaire définissant un plan de pose, une voûte (8) conique qui s'étend à partir de l'assise (6) vers une zone centrale, un pion (10) central qui s'étend sensiblement axialement vers l'intérieur du récipient (1) dans la zone centrale, ce récipient étant caractérisé en ce que : une face (11) sommitale du pion (10) central est bombée vers l'intérieur du récipient (1) ; la paroi (12) latérale du pion (10) central est conique à ouverture angulaire moyenne comprise entre 10° et 50° ; la hauteur H hors tout du fond (1) et la dimension D transversale hors tout du corps (2) mesurée au niveau du pion (10) central, sont telles que : H > 0,2 - D la dimension d transversale du pion (10) central, mesurée dans une zone médiane de celui-ci, et la dimension D transversale hors tout du corps (2) mesurée au niveau du pion (10) central, sont telles que : d > 0,3 - D la hauteur Hv de la voûte (8), mesurée entre le plan (7) de pose et sa jonction avec le pion (10) central, et la hauteur H hors tout du fond (5), sont telles que : Hv > 0,2 - H 2. Récipient (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'assise (6) présente une extension Dext transversale externe telle que : Dext > 0 8 D - 3. Récipient (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'assise (6) présente une extension Dext transversale externe et une extension transversale interne Dint telles que : S001 B096 FR - B1135 Version : TQDDint Dext > 0,8 4. Récipient (1) selon la 3, caractérisé en ce que l'extension Dext transversale externe et l'extension transversale interne Dint telles que : Dint Dext > 0,9 5. Récipient (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture angulaire moyenne de la paroi (12) latérale du pion central est de 14° environ. 6. Récipient (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la hauteur H hors tout du fond (5) et la dimension D transversale hors tout du corps (2) sont telles que : H 0,4-D 7. Récipient (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la dimension d transversale du pion (10) central et la dimension D transversale hors tout du corps (2) sont telles que : d 0,4-D 8. Récipient (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la hauteur Hv de la voûte (8) et la hauteur H hors tout du fond (5) sont telles que : Hv 0,25 - H S001 B096 FR - B1135 Version : TQD
B
B65
B65D
B65D 1,B65D 79
B65D 1/02,B65D 1/14,B65D 1/40,B65D 79/00
FR2981473
A1
PROCEDE ASSOCIE A DES COMPOSANTS TECHNIQUES LOGICIELS POUR L'AUTOMATISATION DES TESTS FONCTIONNELS ET DE NON-REGRESSION DES PROGRAMMES INFORMATIQUES
20,130,419
La présente innovation concerne un procédé et des composants techniques implémentés par logiciel permettant l'automatisation des tests fonctionnels et de non régression sur les programmes informatiques liés à un système d'information ou à un logiciel de gestion. La réalisation de tests sur de tels programmes nécessite une vérification par un opérateur humain 5 des résultats de l'exécution du programme ou l'écriture d'un programme ou d'un script d'automatisation des tests ou encore la génération automatique d'un programme ou d'un script en fonction du cas de test saisi. Dans le premier cas, le test n'est pas automatisé et nécessite une vérification par un opérateur des résultats. Dans les deux autres cas, le test automatique est associé à un code ou à un script informatique dédié, ce qui nécessite une expertise technique en langage de programmation ou de script de la part du 10 testeur pour le créer ou le modifier, ou l'utilisation d'un outil dédié pour générer automatiquement le script et l'interpréter. Le procédé présenté permet d'automatiser les tests fonctionnels et de non régression en s'affranchissant de l'inconvénient d'écriture ou de génération d'un programme ou d'un script informatique associés à des cas de test. Il offre donc la possibilité de saisie et de sauvegarde de cas de tests sans 15 connaissance technique liée à la programmation informatique et sans outil de génération de script. Le résultat final attendu du procédé et les composants logiciels sur lesquels il s'appuie est l'exécution des tests après l'exécution du programme à tester et la génération d'un rapport contenant les tests ayant réussi et ceux ayant échoué. Le rapport pouvant prendre la forme d'un fichier informatique sauvegardé ou alors un affichage sur l'écran de l'utilisateur. 20 Le procédé décrit se base sur le principe de comparaison entre un référentiel de données en entrée du programme à tester et un référentiel de données en sortie. L'évaluation du différentiel entre le référentiel de données en entrée et le référentiel de données en sortie est réalisée après l'exécution du programme à tester. Le référentiel de données représente les données stockées dans un système de persistance pouvant être un système de fichiers, une base de données ou bien fournies par un serveur. Ce 25 référentiel représente le jeu de données utilisé pour le test. Le référentiel de données en sortie représente les données lues, créées ou modifiées par le programme à tester. Les référentiels de données en entrée et en sortie sont utilisés, dans le cadre du procédé, en utilisant un adaptateur dont le rôle est de faire abstraction de la nature physique du référentiel de données et de représenter le référentiel de données « adapté » sous forme d'une série d'enregistrements ou d'un modèle de données. Le modèle de données 30 représente la structure et les caractéristiques des données du référentiel. Un enregistrement représente des données réelles dans le référentiel. Les enregistrements issus d'un même référentiel peuvent avoir des liens entre eux, donnant lieu à une restructuration des données sous la forme d'un « arbre ». Chaque enregistrement regroupe des données. Chaque donnée d'un enregistrement est caractérisée par au moins son nom et sa valeur. Seule la valeur de la donnée est obligatoirement présente dans un enregistrement. 35 Les autres caractéristiques telles que le nom de la donnée, son type (nombre entier, chaine de caractères, date, booléen...) n'apparaissent pas nécessairement dans l'enregistrement mais peuvent être identifiés durant l'une des phases d'exécution du procédé grâce à l'adaptateur. Le procédé permet de créer des liens logiques et mathématiques entre les données en entrée « adaptées », que nous appellerons enregistrements en entrée et les données en sortie « adaptées », que nous appellerons enregistrements en sortie, et de sauvegarder ces liens. Les liens ainsi créés permettent, lors de l'exécution des tests de retrouver, pour chaque enregistrement en entrée l'enregistrement en sortie qui lui est associé selon les liens définis et d'exécuter les tests à partir de ces deux enregistrements, en appliquant les règles logiques et mathématiques précédemment saisies et sauvegardées. La définition des liens logiques et mathématiques entre les données en entrée et les données en sortie représentent les cas de test. Le procédé s'appuie sur un composant logiciel permettant d'exécuter les cas de tests. Le système d'automatisation des tests se décline en procédés et composants logiciels permettant de gérer l'intégralité du processus d'automatisation des tests et de leur exécution. Les caractéristiques du 10 procédé sont les suivantes : Les créateurs d'adaptateurs implémentés par une solution logicielle permettant de créer des adaptateurs. Lorsqu'un adaptateur est créé, il permet de lire ou d'extraire puis de représenter les données stockées dans le référentiel dans un format compréhensible par les autres parties du système. L'adaptateur permet aussi de faire abstraction de la nature du référentiel de donnée (base de données, système de 15 fichier, serveur) et de représenter les données sous un même format dans le système. L'interpréteur d'adaptateurs permettant d'interpréter les données issues d'un fichier ou d'une base de données lorsqu'un adaptateur adéquat a été crée. L'interprétation de ces données donne lieu à la représentation des données issues du référentiel dans un format compréhensible par les autres composants du dispositif, notamment le système de modélisation et le système d'exécution des tests 20 automatiques. Le procédé de modélisation permet d'exprimer des relations logiques et mathématiques entre les modèles de données de deux référentiels. Cette modélisation est rendue possible par l'adaptateur faisant l'interface avec le référentiel de données en entrée et l'adaptateur faisant l'interface avec le référentiel de données en sortie. 25 A l'issue de la modélisation, le procédé inclut une phase de sauvegarde de la modélisation créée dans un système de fichier, sur un serveur ou en base de données. La phase de sauvegarde est assistée par ordinateur. L'expression d'un cas de test entre un enregistrement en entrée et un enregistrement en sortie se fait en saisissant, dans le système, pour une donnée de l'enregistrement en entrée et pour une donnée de 30 l'enregistrement de sortie la relation de logique qui permet de valider ou invalider ce test. Plusieurs cas de tests peuvent être saisis pour le même enregistrement en entrée et le même enregistrement en sortie. A l'issue de la saisie des cas de test, le procédé inclut une phase de sauvegarde de ces derniers dans un système de fichier, sur un serveur ou en base de données. Le dispositif d'automatisation contient un composant logiciel qui permet d'exécuter les tests 35 sauvegardés. Ce programme utilise l'adaptateur du référentiel en entrée et l'adaptateur du référentiel en sortie pour accéder aux données et les transformer en enregistrements interprétables par le système. Pour chaque enregistrement en entrée, il utilise la modélisation préalablement saisie pour rechercher si un enregistrement satisfaisant les conditions d'association existe dans le référentiel de sortie. Si une association est trouvée, le programme exécute un à un les cas de test saisis sur les données du couple enregistrement en entrée - enregistrement en sortie et enregistre le résultat de chaque test avant de restituer le rapport des tests à l'utilisateur. La figure 1 schématise le procédé de transposition des données issues d'un référentiel de données 5 vers une série d'enregistrements en utilisant les adaptateurs et les interpréteurs La figure 2 illustre le rôle des créateurs d'adaptateurs dans le procédé La figure3 illustre la modélisation des liens et des cas de test entre deux référentiels de données. La figure 4 illustre les éléments composant le procédé dans un ordre chronologique, en regroupant les éléments faisant partie de la phase de modélisation et ceux faisant partie de la phase d'exécution. 10 En référence à ces figures, le système comporte deux créateurs d'adaptateurs : Le « FileAdapterCreator » (3) est un créateur des adaptateurs pour les référentiels de données pour lesquels le support physique de stockage est un fichier (1). Le type de fichier peut être l'un des suivants : fichier plat, fichier avec délimiteurs, ou fichier XML. Le « FileAdapterCreator » est un composant logiciel qui permet à un utilisateur de décrire les caractéristiques du fichier dans lequel les données sont stockées. Les 15 caractéristiques à décrire portent à la fois sur le type de fichier et sur le contenu du fichier, ce qui permet d'identifier les enregistrements contenus dans le fichier et d'identifier les couples (nom de la donnée, valeur de la donnée) pour chaque enregistrement. Lorsque l'utilisateur renseigne les informations descriptives du fichier, le « FileAdapterCreator » enregistre les informations relatives à la description du fichier. Cet enregistrement peut être fait dans un ou plusieurs fichiers de description ou dans une base de 20 données. Cet enregistrement sera dénommé pour la suite un adaptateur de fichier. L'adaptateur de fichier ainsi créé (5) permettra au système de lire et d'interpréter tous les fichiers ayant les mêmes caractéristiques que celles décrites et enregistrées. Le « DatabaseAdapterCreator » (4) est un créateur des adaptateurs qui est utilisé lorsque le référentiel de données s'appuie sur un support de stockage de type base de données. Le « Data baseAdapterCreator » est 25 un composant logiciel qui permet à un utilisateur de saisir des données techniques nécessaires à l'établissement d'une connexion avec une base de données, ainsi que la requête d'interrogation de la base de données permettant de sélectionner une partie des données du référentiel. Les informations saisies par l'utilisateur sont sauvegardées dans un ou plusieurs fichiers de description ou dans une base de données. Cet enregistrement sera dénommé pour la suite un adaptateur de base de données (6). L'adaptateur ainsi 30 créé permettra au système de lire et d'interpréter les données restituées après la connexion à la base de données décrite et à l'exécution de la requête enregistrée par l'utilisateur. L'adaptateur de fichier et l'adaptateur de base de données sont enregistrés dans un format spécifique qui est interprétable par deux autres composants du dispositif : l'interpréteur des fichiers (7) et l'interpréteur de base de données (8). 35 L'interpréteur des adaptateurs de fichier est une partie du système qui permet de lire un fichier contenant des données dont le type et la structure sont décrits par un adaptateur de fichier. L'interpréteur des adaptateurs permet au dispositif de représenter les données issues de différents référentiels dans un même format (9)(10), ce qui permet au dispositif d'exploiter ces données en vue de la réalisation des tests quelque soit l'organisation initiale des données dans le référentiel d'origine. Le procédé de modélisation des associations entre le référentiel de données en entrée et le référentiel de donnée en sortie s'appuie sur les adaptateurs afin de transposer le référentiel de donnée en 5 entrée et de transposer le référentiel de données en sortie. Le résultat des transpostions est l'obtention des séries d'enregistrement (21)(22) ou du modèle de donnée propre à chaque référentiel. La modélisation consiste à sélectionner des données à partir des enregistrements ou du modèle et d'exprimer la relation de comparaison (23) (par exemple l'égalité) entre les valeurs des deux données (27)(28) qui doit être satisfaite pour que le système déduise que les enregistrements auxquelles appartiennent ces données sont liés entre 10 eux de façon logique. Le dispositif prévoit également la possibilité de réaliser une opération de transformation de la valeur de la donnée en entrée et/ou de la valeur de la donnée en sortie avant l'application de la relation de comparaison. Le nom d'une donnée peut être simple (par exemple nom, prénom, adresse) ou composé permettant de caractériser la donnée sous une forme arborescente (par exemple client/information/nom, client/information/prénom, client/information/adresse). Une relation 15 d'association peut être représentée, à titre d'exemple sous la forme : client/information/nom = contrat/titulaire/nom. Le membre à gauche de l'égalité appartenant au référentiel de donnée en entrée moyennant la transformation de l'interpréteur et le membre à droite de l'égalité appartenant au référentiel de donnée en sortie moyennant la transformation de l'interpréteur. Le procédé de création des cas de test fait abstraction de la manière dont le programme 20 informatique s'est exécuté et les règles métiers qui ont été appliquées et se base uniquement sur une comparaison entre le référentiel de données en entrée, dont une partie constitue les données utilisées par le programme et le référentiel de donnée en sortie, dont une partie constitue les données modifiées par le même programme. Le procédé de saisie de cas de test s'appuie également sur les adaptateurs afin de représenter une donnée du référentiel en entrée, caractérisée par son nom, puis de représenter une 25 donnée du référentiel en sortie, caractérisée également par son nom et d'exprimer la relation mathématique (24) (=,#,>,< ou autre) entre les valeurs des deux données qui doit être satisfaite pour que le dispositif déduise que le cas de test a réussi ou a échoué. Le procédé prévoit également la possibilité d'appliquer des fonctions mathématiques sur la valeur de la donnée en entrée (27) et/ou de la valeur de la donnée en sortie (28) et l'application de la relation mathématique établissant la comparaison sur les 30 résultats des fonctions appliquées aux valeurs. Dans la représentation d'un cas de test, le nom d'une donnée peut être simple (par exemple nom, prénom, adresse) ou composé permettant de caractériser la donnée sous une forme arborescente (par exemple client/information/nom, client/information/prénom, client/information/adresse). Un cas de test peut être représenté de façon abstraite, c'est-à-dire qu'il sera appliqué à tous les enregistrements en entrée et en sortie pour lesquels une relation d'association est 35 établie. Un cas de test peut être représenté de façon concrète, c'est-à-dire spécifique à une valeur. Dans ce cas la validité de la relation de test sera vérifiée pour une valeur particulière de la donnée en entrée. Lorsqu'un enregistrement en entrée contient une donnée ayant la valeur désignée et qu'un enregistrement en sortie lui est associé, alors la comparaison sera faite par le dispositif uniquement dans ce cas et donnera lieu à un statut de réussite ou d'échec du test. Pour un programme donné, lorsque l'association et les cas de tests ont été saisis et sauvegardés, les tests peuvent être exécutés grâce au procédé d'exécution des tests. Ce procédé est implémenté par un composant logiciel et fait partie du dispositif d'automatisation des tests. Il fait appel à l'adaptateur du référentiel de donnée en entrée afin d'extraire ou de lire les données qui seront parcourues pour la réalisation des tests. Le dispositif permet le lancement de cette étape avant l'exécution du programme à tester. Après l'exécution du programme à tester, le dispositif fait appel au composant logiciel de test dont le rôle consiste à parcourir un à un chaque enregistrement issu de l'adaptateur en entrée, puis de parcourir un à un chaque enregistrement issu de l'adaptateur en sortie en vérifiant pour chaque enregistrement en entrée et pour chaque enregistrement en sortie si la règle d'association précédemment définie dans le système est validée. Si c'est le cas, alors le système vérifie les cas de tests saisis et vérifie si les relations entre les données des deux enregistrements sont valides. Pour chaque cas de test, une écriture sur les caractéristiques du test effectué et son statut (échec ou réussite) est sauvegardée en mémoire du processeur, en base de données ou dans un fichier. Ces données composent le rapport généré par le système pour restitution à l'utilisateur. Dans ce procédé, la saisie des règles de test ne s'appuie sur aucun script, qu'il soit écrit par un utilisateur ou généré par un logiciel. Durant le cycle de vie du programme informatique à tester, les tests peuvent être exécutés automatiquement par le système à la demande, et à chaque fois que cela est nécessaire afin de valider les règles fonctionnelles et vérifier la non régression du programme. Ce dispositif constitue un procédé d'industrialisation des tests logiciels et permet de générer automatiquement les rapports des tests exécutés directement exploitables par un utilisateur, offrant ainsi une grande productivité et une grande efficacité et fiabilité pour mener les tests fonctionnels et de non régression
L'innovation porte sur un procédé permettant d'industrialiser les processus de saisie et d'exécution des tests sur les programmes sans la nécessité de création ou de génération de scripts associés aux cas de test à exécuter. Le procédé offre une possibilité de saisie des cas de tests en se basant sur des représentations abstraites ou concrètes des relations mathématiques et logiques entre deux référentiels de données, pouvant être identiques. L'un des référentiels représente le jeu de données de test, et l'autre référentiel représente les données altérées par le programme à tester. Un programme implémentant une partie du procédé permet d'exécuter les cas de test en générant les résultats de réussite ou d'échec sous forme d'un rapport. Le procédé et les composants associés peuvent se substituer aux tests manuels de certains programmes.
1) Procédé implémenté par logiciel pour l'automatisation des tests fonctionnels et de non régression d'un programme informatique caractérisé en ce que les tests sont décrits par une modélisation exprimant les relations logiques et mathématiques entre un référentiel de données en entrée (14) et un référentiel de données en sortie (18) identiques ou différents. Le dispositif inclut des adaptateurs (5) (6) et des interpréteurs (2) (5) pour l'extraction et la transformation des données du référentiel et un composant logiciel pour l'exécution des tests. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'un référentiel de données est une base de données relationnelle (12) (16) ou un système de gestion des fichiers (11) (15) ou une base de données XML ou un serveur d'application (13) (17) 3) Procédé selon la 2 caractérisé en ce que le référentiel de données peut être transposé dans un format intermédiaire de représentation des données (19)(20) en utilisant des adaptateurs (5) (6) et des interpréteurs (7) (8) faisant partie du système 4) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la modélisation des associations entre enregistrements est une représentation abstraite ou concrète portant sur les noms des données permettant de lier un enregistrement en entrée (21) à un enregistrement en sortie (22) par la définition d'une règle d'association (23) entre les données (27) (28) issues des séries d'enregistrements (19) et (20) 5) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la modélisation portant sur les cas de test est une représentation abstraite ou concrète permettant de lier une ou plusieurs données d'un enregistrement en entrée (21) à une ou plusieurs données d'un enregistrement en sortie (22) 6) Procédé selon la 5 caractérisé en ce qu'une représentation abstraite porte sur le nom d'une donnée et qu'une représentation concrète porte sur la valeur d'une donnée. 7) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'automatisation des tests inclut l'exécution des tests par un composant logiciel 8) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le composant logiciel d'exécution des tests est un outil d'analyse et de vérification de la conformité des données traitées, au vu des modélisations saisies et sauvegardées. 9) Procédé selon la 8 caractérisé en ce que le composant logiciel est un générateur de rapports de tests, au vu des résultats de l'analyse et la vérification de la conformité.
G
G06
G06F
G06F 11
G06F 11/36
FR2980442
A1
AGENCEMENT D'UNE SIRENE SUR UNE PLATINE DE SUPPORT
20,130,329
DP-320049/VR DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne une sirène destinée à équiper un véhicule automobile. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne plus particulièrement une sirène destinée à équiper un véhicule automobile et prévue pour émettre un son puissant lorsque ledit véhicule est l'objet d'une effraction. Ce type de sirène est bien connu, par exemple du document EP1502830 qui décrit une sirène comportant un boîtier qui est délimité par une paroi axiale, par une paroi de fond, et par un couvercle fermant une ouverture opposée à la paroi de fond, et qui contient une carte électronique, une batterie d'alimentation, un ensemble de production de son, et des moyens de raccordement électrique entre les différents composants de la sirène. La sirène est équipée d'un connecteur électrique qui est agencé dans la paroi de fond du boîtier, qui s'étend globalement suivant une direction axiale, et qui est raccordé électriquement à la carte électronique. Le connecteur électrique est prévu pour permettre la connexion électrique de la sirène à un circuit de commande externe prévu pour déclencher la sirène en cas d'effraction. Généralement ce type de sirène est fixé sur une platine de support dans le véhicule par vissage ce qui nécessite de prévoir à l'arrière du boîtier un alésage taraudé ou une tige filetée surmoulée qui s'étend en partie à travers la paroi de fond du boîtier. Ce type de fixation n'est pas toujours satisfaisant car l'espace disponible autour de la platine de support pour permettre le vissage est parfois limité ce qui complique les opérations d'assemblage. De plus, l'opération de vissage peut transmettre des contraintes mécaniques non négligeables sur le boîtier, susceptibles de détériorer les qualités acoustiques de la sirène. Par ailleurs, la fixation par vissage pénalise l'encombrement axial de la sirène. RESUME DE L'INVENTION La présente invention vise à résoudre notamment les problèmes mentionnés précédemment en proposant une solution simple et économique. Dans ce but, l'invention propose l'agencement d'une sirène sur une platine de support dans un véhicule automobile, la sirène comportant un boîtier, un ensemble de production de son, une carte électronique qui commande l'ensemble de production de son, et un connecteur électrique pour le raccordement de la sirène au circuit électrique du véhicule, caractérisé en ce que le boîtier comporte une paroi qui est munie d'organes de montage permettant la fixation de la sirène sur la platine de support par emboîtement élastique, la sirène étant déplacé depuis une position neutre jusqu'à une position verrouillée emboîtée. Selon d'autres caractéristiques avantageuses : - la paroi qui porte les organes de montage est globalement cylindrique, les organes de montage étant agencés sur la paroi cylindrique de manière à permettre un montage à baïonnette dans un réceptacle complémentaire de la platine de support, la position neutre et la position verrouillée étant décalées angulairement autour de l'axe de la paroi cylindrique ; - les organes de montage sont des ergots radiaux et le bord périphérique du réceptacle comporte une première série d'encoches axiales prévues pour permettre l'insertion axiale des organes de montage à baïonnette dans le réceptacle ; - le réceptacle comporte un élément de verrouillage qui coopère avec un organe de montage pour retenir la sirène dans sa position verrouillée par emboîtement élastique ; - l'élément de verrouillage est une encoche de verrouillage qui est prévue pour recevoir à emboîtement élastique un bossage complémentaire de l'organe de montage dans la position verrouillée ; - la sirène comporte un boîtier principal qui contient la carte électronique et au moins une batterie d'alimentation et la paroi qui porte les organes de montage appartient à un boîtier secondaire prévu pour recevoir l'ensemble de production de son, le boîtier secondaire étant agencé au dos du boîtier principal, du côté opposé à l'ouverture permettant l'insertion de la carte électronique et de la batterie d'alimentation dans le boîtier principal ; - le connecteur électrique s'étend au dos du boîtier principal, à côté du boîtier secondaire, et la platine de support comporte, à côté du réceptacle, une ouverture prévue pour recevoir le connecteur électrique et permettre son pivotement lors de l'opération de montage à baïonnette ; - le boîtier principal et le boîtier secondaire sont réalisés d'une seule pièce par moulage avec les organes de montage. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective éclatée qui représente la sirène selon l'invention munie d'un boîtier principal contenant une carte électronique et une batterie d'alimentation et munie d'un boîtier secondaire contenant l'ensemble de production de son ; - la figure 2 est une vue en perspective qui représente la sirène de la figure 1 montée et qui montre le capot du boîtier secondaire ainsi qu'un connecteur électrique externe ; - la figure 3 est une vue en perspective qui représente la sirène de la figure 1 lorsque le couvercle du boîtier principal est retiré et qui montre la carte électronique et des batteries d'alimentation en positions connectées ; - la figure 4 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 3 qui montre l'intérieur du boîtier principal avant l'insertion de la carte électronique ; - la figure 5 est une vue en perspective de côté qui représente la sirène de la figure 1 sans le couvercle du boîtier principal et sans le capot du boîtier secondaire, avant le montage des éléments de production de son ; - la figure 6 est une vue en perspective qui représente la sirène de la figure 1 en position verrouillée dans le réceptacle d'une platine de support complémentaire ; - la figure 7 est une vue de dessus qui représente la sirène de la figure 1 en position neutre dans le réceptacle de la platine de support de la figure 6 ; - la figure 8 est une similaire à celle de la figure 7 qui représente la sirène de la figure 1 en position verrouillée dans le réceptacle de la platine de support de la figure 6. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Dans la suite de la description, des éléments identiques ou similaires seront désignés par les mêmes références. On a représenté sur les figures 1 à 8 une sirène 10 conforme aux enseignements de l'invention. La sirène 10 comporte un boîtier principal 12 de forme globalement parallélépipédique qui est destiné à recevoir une carte électronique 14 et deux batteries d'alimentation 15, 16 et un boîtier secondaire 17 de forme globalement cylindrique qui contient un ensemble de production de son 18 et qui est agencé au dos du boîtier principal 12. Le boîtier principal 12 et le boîtier secondaire 17 sont de préférence réalisés par moulage en matière plastique d'une seule pièce. La carte électronique 14 est par exemple une plaque à circuits imprimés de forme globalement rectangulaire, qui est munie sur au moins une face de composants électroniques (non représentés), notamment une unité électronique de contrôle. Les deux batteries 15, 16 sont ici des piles cylindriques mais elles pourraient prendre des formes différentes ou elles pourraient être remplacées par une seule batterie. Conformément au mode de réalisation préféré de l'invention, le boîtier principal 12 est formé d'une paroi axiale 20 qui s'étend ici suivant un axe principal Al, depuis une paroi de fond 22 transversale, vers une ouverture supérieure 24 qui est fermée par un couvercle 26. Des moyens de raccordement électrique 28 sont agencés dans la paroi de fond 22 du boîtier principal 12 en vue de raccorder électriquement les différents composants de la sirène 10 et en vue de raccorder la carte électronique 14 à un connecteur électrique 30. Selon le mode de réalisation représenté, le connecteur électrique 30 est agencé au dos de la paroi de fond 22 du boîtier principal, selon une direction axiale parallèle à l'axe principal Al. On note que la direction générale du connecteur 30 correspond globalement à la direction de connexion, c'est-à-dire à la direction d'insertion du connecteur complémentaire. Comme représenté notamment sur la figure 2, le connecteur 30 est ici du type femelle. Il comporte une jupe axiale 34 de section oblongue sensiblement orthogonale à la paroi de fond 22 du boîtier principal 12. L'ouverture 40 du connecteur 30 permet l'insertion d'un connecteur mâle (non représenté) appartenant au circuit électronique du véhicule sur lequel la sirène 10 est montée. Des fiches axiales externes de connexion électrique 42 sont agencées à l'intérieur de la jupe axiale 34 pour permettre le raccordement électrique à la carte électronique 14. En considérant plus particulièrement les figures 1 et 5, l'ensemble de production du son 18 comporte ici une membrane 44, ou diaphragme, associée à un dispositif électrique d'excitation 46, tel qu'un élément piézoélectrique, électromagnétique ou analogue, qui est commandé par la carte électronique 14. La membrane 44 a globalement la forme d'un disque souple incurvé vers son centre. Le bord périphérique externe 48 de la membrane 44 est monté pincé axialement entre le bord périphérique externe 50 d'un capot 52 formant résonateur sonore et un rebord périphérique interne 54 de la paroi axiale 55 du boîtier secondaire 17. Selon une variante de réalisation (non représentée), la membrane 44 peut être assemblée préalablement sur le capot 52 au moyen d'une bague de fixation qui vient pincer la membrane 44 contre le bord périphérique externe 50. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif électrique d'excitation 46 est agencé entre la membrane 44 et la paroi de fond 22 de manière qu'il puisse être connecté à la carte électronique 14 à travers la paroi de fond 22. Le capot 52 est de préférence pourvu d'ouvertures 56 permettant la diffusion du son émis par l'ensemble de production de son 18. Le capot 52 a ici une portion centrale 58 de forme bombée vers l'extérieur et prévue pour former avec la membrane 44 et le boîtier secondaire 17 une chambre de résonance sonore adaptée à la fonction sirène. Les ouvertures 56 et la forme de la portion centrale 58 visent à permettre une propagation adéquate du son produit par la membrane 44 lorsqu'elle est excitée et à optimiser l'intensité sonore. Conformément aux enseignements de l'invention, en considérant plus particulièrement les figures 1 à 5, la carte électronique 14 est prévue pour être montée dans le boîtier principal 12 selon une orientation perpendiculaire à la paroi de fond 12. A cet effet, le boîtier principal 12 comporte des éléments de maintien 60, 62 qui retiennent la carte électronique 14 dans cette position. Les éléments de maintien comportent ici deux rainures axiales 60, 62 agencées face à face sur la face interne de la paroi axiale 20 et formant glissières. Selon le mode de réalisation représenté, la carte électronique 14 s'étend globalement dans un plan médian du boîtier principal 12 de manière à le diviser en deux chambres sensiblement identiques. Avantageusement, les deux batteries d'alimentation 15, 16 sont agencées de part et d'autre de la carte électronique 14, chacune dans une chambre, chaque batterie d'alimentation 15, 16 étant reçue dans des berceaux 64 réalisés par moulage avec la paroi de fond 22. Les berceaux 64 délimitent également des fentes 66 permettant l'insertion de la carte électronique 14. Conformément aux enseignements de l'invention, la paroi de fond 22 est munie de plusieurs séries de languettes conductrices 68, 70, 72 qui sont prévues pour venir en appui contre des séries de pistes de contact 74, 76, 78, ou plages de contact, agencées sur la carte électronique 14 en vue de permettre le raccordement électrique des composants de la sirène 10. Les pistes de contact 74, 76, 78 sont agencées le long du bord longitudinal 80 de la carte électronique 14 situé du côté de la paroi de fond 22. Ce bord 80 sera appelé bord de connexion. Une première série 68 de languettes conductrices est associée à une première série 74 de pistes de contact agencées au voisinage d'une première extrémité longitudinale du bord de connexion 80. Ces languettes conductrices 68 traversent la paroi de fond 22 et se prolongent à l'intérieur du connecteur 30 opposé pour former les fiches axiales 42. Du côté de la carte électronique 14, ces languettes conductrices 68 forment des fourches 82. Chaque fourche 82 est agencée sur la paroi de fond 22 de manière à enserrer le bord de connexion 80 et assurer un contact électrique approprié avec une piste de contact 74 associée. Une seconde série 70 de languettes conductrices est associée à une seconde série 76 de pistes de contact prévues pour le raccordement électrique aux deux batteries d'alimentation 15, 16. Ces languettes conductrices 70 comportent chacune une fourche 82 et une lame élastique 84 prévue pour venir en appui contre une borne de la batterie d'alimentation 15, 16 associée. Une troisième série 72 de languettes conductrices est associée à une troisième série 78 de pistes de contact prévues pour le raccordement électrique à l'ensemble de production de son 18. Ces languettes conductrices 72 traversent la paroi de fond 22 et forment dans le fond du boîtier secondaire 17 deux plots de connexion 86 prévus pour recevoir en appui axial les bornes de connexion du dispositif électrique d'excitation 46. Selon une variante de réalisation, en remplacement des fourches 82, les languettes conductrices 68, 70, 72 peuvent être pourvues d'une portion élastique flexible prévue pour venir en contact avec les pistes de contact 74, 76, 78 associées. Avantageusement, les languettes conductrices 68, 70, 72 sont surmoulées dans la paroi de fond 22. Elles sont réalisées de préférence en métal par découpage et pliage. Les languettes conductrices 68, 70, 72 peuvent être liées entre elles par des ponts de matière avant leur positionnement dans le moule de fabrication du boîtier principal 12. Elles forment alors une grille de connexion (« leadframe »). Cette grille de connexion, formée par découpage et pliage à partir d'une feuille de métal conducteur électrique, facilite l'assemblage des languettes conductrices 68, 70, 72 puisqu'elles forment une seule pièce. Lors du surmoulage, ou après le surmoulage, du boîtier 12, les ponts de matière superflus sont sectionnés de manière à rendre les languettes conductrices 68, 70, 72 opérationnelles. La carte électronique 14 est reliée au connecteur 30 de manière à échanger des signaux électriques avec un système électronique (non représenté) de contrôle de l'état du véhicule. Plus particulièrement, la carte électronique 14 reçoit des signaux de commande de déclenchement de la sirène 10. En réponse, la carte électronique 14 génère un signal électrique en direction du dispositif électrique d'excitation 46. Conformément à un mode de réalisation avantageux illustré notamment par les figures 6 à 8, la sirène 10 est prévue pour être fixée sur une platine de support 88 du véhicule par emboîtement élastique, de préférence par un montage à baïonnette. A cet effet, la paroi axiale externe 55 du boîtier secondaire 17 comporte des organes de montage 90 à baïonnette qui sont prévus pour coopérer avec des éléments de verrouillage 92 complémentaires agencés sur la platine de support 88. La platine de support 88 comporte un réceptacle 94 prévu pour recevoir le boîtier secondaire 17. Le montage à baïonnette est réalisé ici par insertion axiale du boîtier secondaire 17 dans le réceptacle 94 et par pivotement de la sirène autour de l'axe Al du boîtier secondaire 17 cylindrique, entre une position angulaire neutre, illustrée par la figure 7, et une position angulaire verrouillée, illustrée par les figures 6 et 8. Les organes de montage à baïonnette 90 sont ici réalisés sous la forme d'ergots radiaux. Ils sont prévus pour être reçus par insertion axiale dans une première série d'encoches axiales 96 agencées dans le bord périphérique 98 du réceptacle 94. Les éléments de verrouillage 92 sont ici réalisés sous la forme d'une seconde série d'encoches axiales qui sont agencées dans le bord périphérique 98 du réceptacle 94 et qui sont prévues pour recevoir chacune un bossage 100 complémentaire de l'ergot 90 associé lorsque la sirène 10 occupe sa position angulaire verrouillée. Le bossage 100 a ici la forme d'une nervure. Les encoches 92 de la seconde série sont décalées angulairement par rapport aux encoches axiales 96 de la première série, globalement d'un angle égal à l'angle de pivotement de la sirène 10 entre la position angulaire neutre et la position angulaire verrouillée. Avantageusement, la platine de support 88 comporte une ouverture 102 qui est prévue pour recevoir axialement le connecteur 30 dans la position neutre 20 de la sirène 10 et pour permettre le mouvement angulaire du connecteur 30 lors du pivotement de la sirène 10 depuis sa position neutre jusqu'à sa position verrouillée. Selon des variantes de réalisation non représentées, d'autres moyens d'emboîtement pourraient être prévus sur le boîtier secondaire 17 en vue de 25 permettre la fixation de la sirène 10 sur la platine de support 88. On pourrait par exemple utiliser des languettes élastiques de fixation ou clips de fixation. On décrit maintenant un procédé de fabrication de la sirène 10 selon l'invention. La grille de connexion formant les languettes conductrices 68, 70, 72 est 30 réalisée au préalable comme mentionné ci-dessus. Elle est ensuite disposée dans le moule de fabrication du boîtier principal 12. La matière plastique formant le boîtier 12 est ensuite injectée dans le moule de manière à surmouler les languettes conductrices 68, 70, 72 dans la paroi de fond 22 du boîtier 12, puis les ponts de matière superflus sont découpés et supprimés. L'ensemble de production de son 18 est monté dans le boîtier secondaire 17 par insertion axiale du dispositif électrique d'excitation 46 et de la membrane 44. On note que le raccordement électrique du dispositif électrique d'excitation 46 est réalisé par simple translation axiale sans qu'il soit nécessaire d'ajouter une opération supplémentaire de connexion. Le boîtier secondaire 17 est fermé par le capot 52 qui peut être soudé ou collé contre le rebord interne 54 de la paroi axiale 55. Les batteries d'alimentation 15, 16 sont montées dans le boîtier 12 principal 12 en étant reçu dans les berceaux 64 et retenues en position par les lames élastiques 84. La carte électronique 14 est insérée axialement Al dans le boîtier principal 12 de manière que son bord de connexion 80 pénètre en premier par l'ouverture 24 et que les bords axiaux opposés de la carte électronique 14 soient reçus dans les rainures 60, 62. La carte électronique 14 est insérée jusqu'à ce qu'elle vienne en butée axiale de sorte que toutes les languettes conductrices 68, 70, 72 glissent contre les pistes de contact 74, 76, 78 associées et réalisent la connexion électrique au cours de cette insertion. Le boîtier principal 12 peut ensuite être fermé de manière étanche par emboîtement du couvercle 26. L'étanchéité peut être réalisée par un joint élastomère (non représenté) comprimé entre la paroi axiale 20 du boîtier principal 12 et le couvercle 26. La sirène selon l'invention permet de faciliter le raccordement électrique de la carte électronique avec les autres composants. Elle permet aussi de faciliter l'isolation de la carte électronique par rapport à la batterie d'alimentation. Le positionnement de la carte électronique dans le boîtier principal est plus simple et plus fiable. L'agencement selon l'invention permet aussi de séparer la fonction de production de son et la fonction de contrôle de la sirène ce qui facilite les opérations d'assemblage et les opérations de maintenance, tout en offrant une plus grande flexibilité dans le choix des composants et dans les modes d'assemblage. La structure de la sirène selon l'invention est plus facile à isoler vis-à-vis des liquides et/ou de la poussière. On note que la sirène 10 selon l'invention permet de réaliser tous les raccordements électriques avec la carte électronique 14 en une seule étape consistant en l'insertion axiale de la carte électronique 14 dans le boîtier principal 12. Grâce à l'agencement selon l'invention, ces raccordements électriques sont plus fiables et de meilleure qualité. On note que la fixation de la sirène 10 selon l'invention, en utilisant le corps du boîtier secondaire 17 pour la fixation à baïonnette, permet de minimiser les contraintes appliquées sur la sirène 10 lors des opérations de fixation ce qui évite des déformations qui pourraient détériorer les qualités acoustiques de la sirène 10. Cette fixation permet aussi de minimiser l'encombrement axial général de la sirène avec sa platine de support et ses moyens de fixation. L'agencement selon l'invention permet d'obtenir une sirène particulièrement compacte ce qui facilite son agencement dans le véhicule, en particulier dans le compartiment moteur du véhicule où l'espace disponible est très limité. De plus, l'étanchéité aux liquides est renforcée
Agencement d'une sirène (10) sur une platine de support (88) dans un véhicule automobile, la sirène (10) comportant un boîtier (12, 17), un ensemble de production de son (18), une carte électronique (14) qui commande l'ensemble de production de son (18), et un connecteur électrique (30) pour le raccordement de la sirène (10) au circuit électrique du véhicule, caractérisé en ce que le boîtier (17) comporte une paroi (55) qui est munie d'organes de montage (90) permettant la fixation de la sirène (10) sur la platine de support (88) par emboîtement élastique, la sirène (10) étant déplacée depuis une position neutre jusqu'à une position verrouillée emboîtée.
1. Agencement d'une sirène (10) sur une platine de support (88) dans un véhicule automobile, la sirène (10) comportant un boîtier (12, 17), un ensemble de production de son (18), une carte électronique (14) qui commande l'ensemble de production de son (18), et un connecteur électrique (30) pour le raccordement de la sirène (10) au circuit électrique du véhicule, caractérisé en ce que le boîtier (17) comporte une paroi (55) qui est munie d'organes de montage (90) permettant la fixation de la sirène (10) sur la platine de support (88) par emboîtement élastique, la sirène (10) étant déplacée depuis une position neutre jusqu'à une position verrouillée emboîtée. 2. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que la paroi (55) qui porte les organes de montage (90) est globalement cylindrique, les organes de montage (90) étant agencés sur la paroi cylindrique (55) de manière à permettre un montage à baïonnette dans un réceptacle (94) complémentaire de la platine de support (88), la position neutre et la position verrouillée étant décalées angulairement autour de l'axe (A1) de la paroi cylindrique (55). 3. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que les organes de montage (90) sont des ergots radiaux et en ce que le bord périphérique (98) du réceptacle (94) comporte une première série d'encoches axiales (96) prévues pour permettre l'insertion axiale des organes de montage à baïonnette (90) dans le réceptacle (94). 4. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que le réceptacle (94) comporte un élément de verrouillage (92) qui coopère avec un organe de montage (90) pour retenir la sirène (10) dans sa position verrouillée par emboîtement élastique. 5. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément de verrouillage (92) est une encoche de verrouillage qui est prévue pourrecevoir à emboîtement élastique un bossage (100) complémentaire de l'organe de montage (90) dans la position verrouillée. 6. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la sirène (10) comporte un boîtier principal (12) qui contient la carte électronique (14) et au moins une batterie d'alimentation (15, 16) et en ce que la paroi (55) qui porte les organes de montage (90) appartient à un boîtier secondaire (17) prévu pour recevoir l'ensemble de production de son (18), le boîtier secondaire (17) étant agencé au dos du boîtier principal (12), du côté opposé à l'ouverture (24) permettant l'insertion de la carte électronique (14) et de la batterie d'alimentation (15, 16) dans le boîtier principal (12). 7. Agencement selon la précédente, caractérisé en ce que le connecteur électrique (30) s'étend au dos du boîtier principal (12), à côté du boîtier secondaire (17), et en ce que la platine de support (88) comporte, à côté du réceptacle (94), une ouverture (102) prévue pour recevoir le connecteur électrique (30) et permettre son pivotement lors de l'opération de montage à baïonnette. 8. Agencement selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le boîtier principal (12) et le boîtier secondaire (17) sont réalisés d'une seule pièce par moulage avec les organes de montage (90). 9. Sirène (10) de véhicule automobile caractérisée en ce qu'elle est apte à faire partie de l'agencement selon l'une quelconque des 25 précédentes.
B,G
B62,B60,G10
B62D,B60R,G10K
B62D 65,B60R 25,G10K 9
B62D 65/02,B60R 25/10,G10K 9/00,G10K 9/22
FR2987859
A1
ORGANE DE LIAISON AVEC LE SOL POUR MODULE DE TOITURE D'ABRI DE BASSIN D'AGREMENT ET SON OUTIL DE POSE
20,130,913
1 - ORGANE DE LIAISON AVEC LE SOL POUR MODULE DE TOITURE D'ABRI DE BASSIN D'AGRÉMENT ET SON OUTIL DE POSE DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION La présente invention a trait au domaine des abris pour bassin d'agrément et notamment aux adaptations permettant d'optimiser leur liaison au sol. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Il existe dans l'art antérieur une pluralité d'abris pour bassin d'agrément composés de modules de toiture disposés côté-à-côte, l'un dans l'autre, mobiles ou non, basculants ou non, permettant de contrôler l'accès et de protéger ledit bassin. Ces modules de toiture sont classiquement constitués par une armature rigide formée de profilés assurant le support d'un ou plusieurs panneaux de couverture plus ou moins rigides. Cette armature rigide peut adopter une pluralité de 20 formes et comprend classiquement : - deux poutres transversales dont les extrémités rejoignent respectivement les bords longitudinaux du bassin, ces poutres pouvant être constituées d'un assemblage de profilés et former une arche au-dessus dudit 25 bassin, - des traverses disposées longitudinalement par rapport au bassin et venant entretoiser lesdites poutres, les traverses reliant les deux extrémités des poutres situées et reposant sur le même bord étant appelées 30 traverses extrêmes. Classiquement, ces traverses extrêmes sont des pièces particulièrement étudiées pour proposer diverses fonctions, comme par exemple : - le roulement du module en accueillant des roulettes 35 et/ou en étant préformé de surfaces coopérant avec des roulettes de guidage, - 2 - - la fixation du module en présentant un profil autorisant la coopération avec une patte de fixation, - le basculement dudit module en étant préformé d'un profil susceptible de former une articulation avec une 5 platine fixe, - l'entraînement en accueillant une crémaillère ou une surface de contact permettant de coopérer avec une roue motrice, - l'empilement en proposant des points d'appui au 10 module susceptible de venir se placer au-dessus, - la manipulation en étant préformées d'une poignée, - etc... La multiplication des fonctions desdites traverses extrêmes nécessite une interface mécanique adaptée avec le 15 rebord du bassin permettant de remplir les fonctions de patte de fixation, platine de guidage, platine de basculement, etc... Les abris pour bassin d'agrément constituent la plupart du temps un élément additionnel au bassin qui 20 n'est pas spécifiquement conçu pour accueillir un abri. Aussi, non seulement la mise en oeuvre de la fixation des modules de toiture mais également les autres fonctions listées ci-dessus doivent être réalisées en s'accommodant de paramètres de positionnement susceptibles de variation. 25 Or, les pattes de fixation et organes de guidage de l'art antérieur sont constitués classiquement d'une pièce rigide profilée dont une extrémité coopère avec le sol ou le rebord du bassin à des fins de fixation et dont l'autre extrémité coopère avec ladite traverse extrême à 30 des fins de retenue, de fixation, de pivotement, etc... Une telle configuration ne permet pas de s'adapter aux changements de hauteur ou d'inclinaison du rebord d'un bassin par rapport au rebord d'un autre bassin. DESCRIPTION DE L'INVENTION 35 Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches visant à permettre la mise en oeuvre des - 3 - différentes fonctions listées ci-dessus malgré les variations de hauteur ou d'inclinaison du rebord du bassin sur lequel vient reposer la traverse extrême d'un module de toiture d'un bassin d'agrément. Ces recherches ont abouti à la conception d'un organe de liaison d'un module de toiture d'un abri pour bassin d'agrément avec le rebord d'un bassin d'agrément, ledit module comprenant une structure support pour un ou plusieurs panneaux de remplissage, ladite structure comprenant deux poutres ou ensembles de profilés transversaux dont les extrémités rejoignent les bords longitudinaux du bassin et des traverses disposées longitudinalement par rapport au bassin et venant entretoiser lesdites poutres, les traverses reliant les deux extrémités des poutres situées et reposant sur le même bord étant appelées traverses extrêmes. L'organe de liaison est remarquable en ce qu'il comprend deux pièces mobiles entre elles, une première pièce dite socle venant se fixer au rebord du 20 bassin et une deuxième pièce coopérant avec la traverse extrême, les deux parties mobiles étant positionnées par rapport au sol et par rapport à ladite traverse extrême ainsi que l'une par rapport à l'autre avant d'être fixées l'une à 25 l'autre une fois le bon positionnement atteint. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse en ce qu'en proposant une flexibilité de positionnement entre la partie coopérant avec le rebord de l'abri et la partie coopérant avec le rebord du bassin 30 l'organe de liaison va pouvoir s'adapter et mettre en oeuvre ses fonctions malgré les variations de hauteur et d'inclinaison susceptibles d'être rencontrées sur un rebord de bassin. Cette adaptation permet de mettre en oeuvre ces 35 fonctions de façon optimale notamment en garantissant : - une bonne fixation au sol du socle, - 4 - - le bon écartement ou le bon contact pour les moyens de guidage par rapport au module de toiture, - le point de rotation lorsque l'organe sert de point de basculement audit module, - etc.... Cette adaptation permet de n'envisager qu'un seul type d'organe de fixation pour une pluralité d'abris et de reliefs pour le rebord de bassin. Pour guider cette mobilité entre les deux pièces 10 constituant l'organe, ledit socle comprend des projections vers le haut avec lesquelles coopèrent des projections vers le bas ménagées dans la partie basse de la deuxième pièce, lesdites projections étant définies pour autoriser la rotation d'une pièce par rapport à l'autre. Cette 15 rotation va permettre le déplacement des deux pièces l'une par rapport à l'autre quel que soit l'angle de la surface du rebord. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, la partie supérieure de la deuxième pièce est 20 préformée pour former un volume en saillie ou en retrait coopérant avec un volume en retrait ou en saillie préformé dans la traverse extrême pour constituer une fois fixée à son socle, une butée mécanique au mouvement en translation verticale de ladite traverse et une surface de guidage au 25 mouvement en translation horizontale de cette dernière. Afin de mettre en oeuvre ces fonctions, l'organe de l'invention est remarquable en ce qu'il présente tout ou partie des caractéristiques suivantes : - la partie supérieure de la deuxième pièce comprend 30 au moins un arbre guidant une roulette venant en contact avec la traverse extrême, - la partie supérieure de la deuxième pièce comprend une surface d'appui pour la traverse extrême lorsque le module de toiture vient basculer sur cette traverse, 35 - le rebord latéral de ladite traverse extrême est ménagé d'une rainure longitudinale dont la surface - 5 - inférieure vient en contact avec la joue inférieure de la roulette de l'organe de liaison lors de la retenue verticale, et dont le fond vient ponctuellement en contact avec la surface de roulement de la roulette de l'organe de liaison lors du guidage horizontal, - ledit socle comprend au moins un trou d'accueil d'un organe de fixation au sol, - lesdites projections de la deuxième pièce sont percées d'au moins un trou de sorte qu'une fois la deuxième pièce positionnée par rapport à la première, une vis vienne s'introduire dans ledit trou et se visse dans une projection de la première pièce à des fins de fixation de la deuxième pièce à la première. Un autre objet de l'invention est constitué par 15 l'outil de pose qui va servir de gabarit de positionnement de la deuxième pièce par rapport à la traverse extrême et donc de l'organe par rapport à ladite traverse. Selon l'invention, ledit outil est préformé d'un volume creux d'accueil de la deuxième pièce et de 20 projections venant coopérer avec la surface de la traverse extrême, ledit outil étant préformé d'une surface d'appui constituant un gabarit de positionnement de la deuxième pièce par rapport à la traverse lorsque la deuxième pièce est encore mobile par rapport à la 25 première, ledit outil se libérant de la deuxième pièce une fois cette dernière fixée à son socle. Un tel outil permet d'envisager le procédé d'installation consistant à : - placer la deuxième pièce associée au socle dans l'outil 30 de pose, - positionner l'outil sur la traverse, - positionner le socle dans la deuxième pièce, - fixer la deuxième pièce sur le socle, - fixer le socle et la deuxième pièce fixée à ce dernier, 35 au rebord du bassin, - et à retirer l'outil. - 6 - Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un organe de liaison et de son outil de pose conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue de côté d'un mode de réalisation d'un organe de liaison coopérant avec une traverse extrême, La figure 2 est un dessin schématique d'une vue en perspective de l'organe de la figure 1; La figure 3 est un dessin schématique d'une de face de l'organe de la figure 1; La figure 4 est un dessin schématique d'une vue de dessus de l'organe de la figure 1; La figure 5a est un dessin schématique d'une vue de côté de l'organe de la figure 1 coopérant avec une traverse extrême d'un premier module de toiture avec un deuxième module de toiture coopérant avec les surfaces intérieures du premier et avec un autre organe de liaison conforme à celui illustré en figure 1; La figure 5b reprend le dessin schématique de la figure 5a avec un rebord présentant une surface non horizontale; La figure 6 est un dessin schématique d'une vue de côté de la traverse extrême basculant sur l'organe; La figure 7 est un dessin schématique d'une vue de côté d'un outil de pose conforme à l'invention positionné sur une traverse extrême et sur lequel est engagé un organe. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin de la figure 1, l'organe de liaison référencé O dans son ensemble assure - 7 - la liaison de la traverse extrême 100 d'un module de toiture (non illustré) d'un abri (non illustré) avec le rebord 200 d'un bassin d'agrément (non illustré). Comme illustrée, ladite traverse extrême 100 est 5 équipée de moyens de roulement 110 autorisant son déplacement en translation le long du bassin (non illustré). Conformément à l'invention, ledit organe O comprend deux pièces 300 et 400 mobiles entre elles lors de 10 l'installation et fixées entre elles une fois l'organe O positionné sur le sol par rapport au rebord du module de toiture constitué par la traverse extrême. Comme illustrée sur les dessins des figures 1 à 6, une première pièce dite socle 300 vient se fixer au 15 rebord du bassin 200 et une deuxième pièce 400 est disposée sur le socle 300 et coopère avec la traverse extrême 100. Avant fixation, les deux parties mobiles 300 et 400 sont positionnées par rapport au rebord 200 du bassin et 20 par rapport à ladite traverse extrême 100 ainsi que l'une par rapport à l'autre avant d'être fixées l'une sur l'autre, une fois le bon positionnement atteint. Cette mobilité est illustrée par la comparaison des figures 5a et 5b. 25 Pour autoriser cette mobilité entre les deux pièces formant l'organe O, ledit socle 300 comprend des projections vers le haut 310 lesquelles coopèrent des projections vers le bas 410 ménagées dans la partie basse de la deuxième pièce 400, lesdites projections étant 30 définies pour autoriser le glissement des projections 410 sur les projections vers le haut 310 et donc d'une pièce 300 ou 400 par rapport à l'autre 400 ou 300. De plus, les surfaces en contact permettent de proposer une liaison allant au delà d'une simple translation dans le sens 35 vertical en proposant un basculement latéral de la pièce 400 par rapport au socle 300 permettant son rapprochement - 8 - ou son éloignement latéral de la traverse 100. En effet, la ou les projections vers le haut 310 proposent deux surfaces planes verticales entre lesquelles se déplacent la ou les projections vers le bas 410 de la deuxième pièce 400. Cette liaison ici plan sur plan autorise les mouvement requis pour passer de la position illustrée par la figure 5a à la position illustrée par le dessin de la figure 5b où la surface d'appui 200' pour le socle 300 n'est plus horizontale. Il apparaît ainsi qu'un même modèle d'organes de liaison peut mettre en oeuvre l'ensemble des fonctions souhaitées malgré le changement d'angle de la surface sur laquelle vient se fixer le socle. IL en est de même lorsque les modules de toitures changent de dimensions comme cela apparaît dans les figures 5a et 5b qui illustrent une configuration gigogne d'un abri coulissant. Une des fonctions mises en oeuvre par l'organe de liaison O illustré est le guidage du mouvement de translation longitudinale du module de toiture. Pour ce faire, la partie supérieure de la deuxième pièce 400 comprend au moins deux arbres 420 guidant chacun une roulette 421 venant en contact avec la traverse extrême. Comme illustrée, la surface de roulement de ces roulettes 421 à axe vertical vient en contact avec une surface plane verticale longitudinale 120 ménagée sur toute la longueur de la partie du profilé de la traverse extrême 100 orientée vers l'organe de liaison O. Selon le mode de réalisation illustré, ladite traverse extrême 100 est préformée d'une rainure horizontale longitudinale 130 adoptant le profil d'un U disposé horizontalement et ouvert vers l'extérieur, ladite surface 120 constituant la barre basse dudit U. Une autre fonction mise en oeuvre concerne la mise à disposition d'un point d'appui pour autoriser le module de 35 toiture à basculer sur un de ses rebords par soulèvement de son autre rebord comme illustré sur le dessin de la - 9 - figure 6. Pour ce faire, la traverse extrême 100 doit prendre appui sur l'organe O. Pour remplir cette fonction, la partie supérieure de la deuxième pièce 400 comprend entre les deux roulettes 421, une surface d'appui 430 pour la traverse extrême 100. Cette surface d'appui 430 comprend une rainure longitudinale 431 au profil adapté ménagée sur un volume en saillie présentant le fond de la rainure à une hauteur supérieure de celle des joues supérieures des roulettes 421. Afin de faciliter ce basculement, ladite rainure 431 est équipée d'un tampon d'appui s'intercalant entre la traverse et le fond de la rainure. Le basculement est illustré par le dessin de la figure 6. Afin de faciliter cet appui, le profilé de la 15 traverse extrême 100 est en outre préformé d'une autre rainure longitudinale 140 adoptant un profil en U inversé dont le bord extérieur vient en appui sur ladite surface d'appui. Selon le mode de réalisation illustré, cette rainure 140 est pratiquée dans le bord supérieur de la 20 rainure 130. Afin de mettre en oeuvre une fonction de retenue selon un axe vertical, le rebord latéral de ladite traverse extrême 100 est ménagé d'une rainure longitudinale avec la surface inférieure de laquelle vient en contact la joue 25 inférieure de la roulette 421 de l'organe de liaison O. Les roulettes 421 assurent donc la retenue verticale des modules de toiture tout en autorisant et en guidant leur translation horizontale longitudinale. Comme illustré, ledit socle 300 comprend au moins un 30 trou d'accueil 330 de l'organe de fixation O au sol. Afin de maintenir la position des deux pièces entre elles une fois qu'elles sont bien positionnées, lesdites projections de la deuxième pièce sont percées de deux orifices 440, facilitant l'introduction de vis (non 35 illustrées) qui, une fois la deuxième pièce traversée, se vissent dans une projection de la première pièce 300 à des - 10 - fins de fixation de la deuxième pièce 400 à la première pièce 300 dans la bonne position. Ce bon positionnement est réalisé au moyen d'un outil de pose 500 illustré sur le dessin de la figure 7, qui est préformé d'un volume creux d'accueil de la deuxième pièce 400 et de projections venant coopérer avec la surface de la traverse extrême 100, ledit outil 500 étant préformé de surfaces d'appui constituant un gabarit de positionnement de la deuxième pièce 400 par rapport à la traverse 100 lorsque la deuxième pièce 400 est encore mobile par rapport à la première 300, ledit outil 500 se libérant de la deuxième pièce 400, une fois cette dernière fixée à son socle 300. On comprend que l'organe de liaison, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 25 30 35
L'invention concerne un organe de liaison (0) d'un module de toiture d'un abri pour bassin d'agrément avec le rebord (200) d'un bassin d'agrément, les rebords dudit module reposant sur des traverses appelées traverses extrêmes (100), remarquable en ce qu'il comprend deux pièces (300 et 400) mobiles entre elles, une première pièce (300) dite socle venant se fixer au rebord (200) du bassin et une deuxième pièce (400) coopérant avec la traverse extrême (100), les deux parties mobiles 300 et 400) étant positionnées par rapport au sol (200) et par rapport à ladite traverse extrême (100) ainsi que l'une par rapport à l'autre avant d'être fixées l'une à l'autre une fois le bon positionnement atteint. L'invention concerne également un outil de pose pour un tel organe.
1. Organe de liaison (0) d'un module de toiture d'un abri pour bassin d'agrément avec le rebord (200) d'un bassin d'agrément, ledit module comprenant une structure support pour un ou plusieurs panneaux de remplissage, ladite structure comprenant deux poutres ou ensemble de profilés transversaux dont les extrémités rejoignent les bords longitudinaux du bassin et des traverses disposées longitudinalement par rapport au bassin et venant entretoiser lesdites poutres, les traverses reliant les deux extrémités des poutres situées et reposant sur le même bord étant appelées traverses extrêmes (100), CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il comprend deux pièces (300 et 400) mobiles entre elles, une première pièce (300) dite socle venant se fixer au rebord (200) du bassin et une deuxième pièce (400) coopérant avec la traverse extrême (100), les deux parties mobiles 300 et 400) étant positionnées 20 par rapport au sol (200) et par rapport à ladite traverse extrême (100) ainsi que l'une par rapport à l'autre avant d'être fixées l'une à l'autre une fois le bon positionnement atteint. 2. Organe (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ 25 PAR LE FAIT QUE ledit socle (300) comprend des projections vers le haut (310) avec lesquelles coopèrent des projections vers le bas (410) ménagées dans la partie basse de la deuxième pièce (400), lesdites projections étant définies pour autoriser la rotation d'une pièce par 30 rapport à l'autre. 3. Organe (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la partie supérieure de la deuxième pièce (400) est préformée pour former un volume en saillie ou en retrait coopérant avec un volume en retrait ou en saillie 35 préformé dans la traverse extrême (100) pour constituer une fois fixée à son socle (300), une butée mécanique au- 12 - mouvement en translation verticale de ladite traverse (100) et une surface de guidage au mouvement en translation horizontale de cette dernière. 4. Organe (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ 5 PAR LE FAIT QUE la partie supérieure de la deuxième pièce (400) comprend au moins un arbre (420) guidant une roulette (421) venant en contact avec la traverse extrême. 5. Organe (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la partie supérieure de la deuxième pièce 10 (400) comprend une surface d'appui (430) pour la traverse extrême lorsque le module de toiture vient basculer sur cette traverse (100). 6. Organe (0) selon la 4, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le rebord latéral de ladite traverse 15 extrême (100) est ménagé d'une rainure longitudinale (130) dont la surface inférieure vient en contact avec la joue inférieure de ladite roulette (421) lors de la retenue verticale, et dont le fond vient ponctuellement en contact avec la surface de roulement de la roulette (421) lors du 20 guidage horizontal. 7. Organe (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit socle (300) comprend au moins un trou d'accueil (330) d'un organe de fixation au sol (200). 8. Organe (0) selon la 2, CARACTÉRISÉ 25 PAR LE FAIT QUE lesdites projections (410) de la deuxième pièce (400) sont percées d'au moins un trou (440) de sorte qu'une fois la deuxième pièce (400) positionnée par rapport à la première (300), une vis vienne s'introduire dans ledit trou (440) et se visse dans une projection 30 (310) de la première pièce (400) à des fins de fixation de la deuxième pièce (400) à la première (300). 9. Outil de pose (500) d'un organe de liaison (0) selon l'une quelconque des 1 à 8, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE qu'il est préformé d'un volume 35 creux d'accueil de la deuxième pièce (400) et de projections venant coopérer avec la surface de la traverse- 13 - extrême (100), ledit outil étant préformé de surfaces d'appui constituant un gabarit de positionnement de la deuxième pièce (400) par rapport à la traverse (100) lorsque la deuxième pièce (400) est encore mobile par rapport à la première (300), ledit outil (500) se libérant de la deuxième pièce (400) une fois cette dernière fixée à son socle (300). 10. Procédé de pose d'un organe de liaison (0) selon les 1 et 9, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il 10 consiste à - placer la deuxième pièce (400) associée au socle (300) dans l'outil de pose (500), - positionner l'outil (500) sur la traverse (100), - positionner le socle (300) dans la deuxième pièce (400), 15 - fixer la deuxième pièce (400) sur le socle (300), - fixer le socle (300) et la deuxième pièce (400) fixée à ce dernier, au rebord (200) du bassin, - et à retirer l'outil (500). 20 25 30 35
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/06
FR2992172
A1
COMPOSITION A EFFET MATIFIANT COMPRENANT DES PARTICULES D'AEROGELS HYDROPHOBES ET DES PARTICULES DE NITRURE DE BORE
20,131,227
La présente invention est relative au domaine du soin et/ou du maquillage des 5 matières kératiniques, et en particulier de la peau. Elle se rapporte à une composition cosmétique et/ou dermatologique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins des particules d'aérogels hydrophobes, des particules de nitrure de bore et au 10 moins une particule absorbant le sébum. L'invention a également pour objet un procédé de soin et/ou de maquillage de la peau comprenant l'application topique de la composition sur la peau. 15 L'invention se rapporte encore à un procédé cosmétique pour matifier la peau et/ou réduire sa brillance, comprenant l'application topique sur ladite peau de la composition précitée. La brillance de la peau, généralement liée à une sécrétion importante de 20 sébum, est un problème affectant essentiellement les adolescents, mais qui peut aussi se manifester à l'âge adulte sous l'effet notamment d'une hyperproduction d'androgènes ou de facteurs extérieurs tels que la pollution. La brillance de la peau peut aussi être liée à la sueur, résultant d'une activité physique ou des conditions climatiques. La brillance de la peau peut être due à 25 l'association des deux phénomènes (sebum et sueur). L'obtention d'un effet mat de la peau est très recherchée par les utilisatrices à peau mixte ou grasse, ainsi que pour les compositions cosmétiques destinées à être utilisées sous les climats chauds et humides. Les reflets provoqués par un 30 excès de sébum et/ou de sueur à la surface de la peau sont en effet généralement considérés comme inesthétiques. Une peau brillante entraîne aussi généralement une moins bonne tenue du maquillage qui a ainsi tendance à se dégrader au cours de la journée. 35 Outre l'utilisation d'agents dits "séborégulateurs", c'est-à-dire capables d'aider à réguler l'activité des glandes sébacées par une action que l'on peut qualifier de biologique, un moyen efficace de réduire rapidement les zones de brillance disgracieuses consiste à utiliser des charges à effet flouteur « soft-focus ». 40 L'utilisation de charges absorbant le sebum et la transpiration est aussi un moyen de prolonger la matité dans le temps. Il est connu d'utiliser de la perlite (FR 2881643), des charges pyrogénées (EP 1 637 186) ou encore des fibres comme agents matifiants. Cependant, ces charges peuvent procurer des désagréments notamment des peluches sur la peau et/ou une perception de peau non propre. On cherche donc à limiter le taux de charges. Il subsiste le besoin de disposer de compositions cosmétiques matifiantes ayant de bonnes propriétés cosmétiques, et en particulier procurant un effet matifiant 10 efficace (fort), immédiat, et/ou durable dans le temps. La Demanderesse à découvert que ce besoin pouvait être satisfait en associant plusieurs charges particulières et notamment, a) au moins des particules d'aérogels hydrophobes, b) des particules de nitrure de bore, et c) au moins 15 des particules matifiantes différentes des particules a) et b). La composition ainsi obtenue permet d'améliorer la matité de la peau de façon rémanente. La peau reste ainsi durablement matifiée. De plus les performances de l'association des trois types de particules sont supérieures à celles de 20 chacune des particules prises isolément. Les compositions selon l'invention peuvent aussi permettre, d'atténuer la perception des défauts cutanés à la surface de la peau et en particulier de masquer les rides, les pores et/ou de camoufler les défauts colorés de la peau, 25 à savoir rougeurs ou taches. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique et/ou dermatologique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins des particules d'aérogels hydrophobes 30 b) au moins des particules de nitrure de bore, et c) au moins des particules matifiantes différentes des particules a) et b). Les constituants de la composition selon l'invention seront maintenant décrits plus en détail. 35 AEROGELS HYDROPHOBES: Les aérogels sont des matériaux poreux ultra légers. Les premiers aérogels ont été réalisés par Kristler en 1932. Ils sont généralement synthétisés par procédé 40 sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type 2 992 172 3 de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. D'autres types de séchage permettent également d'obtenir des matériaux poreux à partir de gel, à savoir la cryodessiccation consistant à solidifier à faible température le gel puis à sublimer le solvant et le séchage par évaporation. Les matériaux 5 ainsi obtenus sont appelés respectivement cryogels et xérogels. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les particules d'aérogel conformes à la présente invention sont des particules 10 d'aérogel hydrophobes. Par « par particules d'aérogel hydrophobes » on entend toute particule du type aérogel présentant une capacité d'absorption d'eau au WET POINT inférieure à 0,1m1/g soit inférieur à lOg d'eau pour 100g de particule. 15 Le Wet Point correspond à la quantité d'eau qu'il faut additionner à 1 g de particule pour obtenir une pâte homogène. Cette méthode dérive directement de de la méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Les mesures sont faites de la même manière par 20 l'intermédiaire du Wet Point et du Flow Point ayant respectivement comme définition suivante : WET POINT : masse exprimée en grammes pour 100g de produit correspondant à l'obtention d'une pâte homogène lors de l'addition d'un solvant 25 à une poudre. Le WET POINT est mesuré selon le protocole suivant : Matériel utilisé 30 Plaque de verre (25 x 25 mm) Spatule (manche en bois et partie métallique (15 x 2,7mm) Pinceau à poils de soie Balance 35 On dépose la plaque de verre sur la balance et on pèse 1g d'aérogel. On dépose le bécher contenant le solvant ainsi que la liquipipette de prélèvement sur la balance. On ajoute progressivement le solvant à la poudre en malaxant régulièrement l'ensemble (toutes les 3 à 4 gouttes) à l'aide de la spatule On note la masse de solvant nécessaire à l'obtention du Wet Point. On effectuera 40 la moyenne sur 3 essais. Les aérogels hydrophobes utilisés selon la présente invention peuvent être organiques, inorganiques, hybrides organique-inorganique. Les aérogels organiques peuvent être à base de résines polyuréthanes, 5 résorcinol-formaldéhyde, polyfurfuranol, crésol-formaldéhyde, phénol-furfuranol, polybutadiène, mélamine-formaldéhyde, phénol-furfural, polyimides, polyacrylates, polyméthacrylates, polyoléfines, polystyrènes, polyacrylonitriles, phénol-formaldéhyde, alcool polyvinylique, dialdéhydes, polycyanurates, époxys, celluloses, dérivés cellulosiques, chitosane, agar, agarose, alginate, 10 amidons, et mélanges de celles-ci. Des aérogels à base d'hybrides organique-inorganique sont également envisagés, par exemple silice-PMMA, silice-chitosan et silice-polyéther. Les demandes de brevets US2005/0192366 et WO 2007126410 décrivent de tels 15 matériaux hybrides organique-inorganique. Les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 200 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une 20 taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) inférieure à 1500 pm et de préférence allant de 1 à 30 pm, de préférence de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode 25 d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées. 30 Les tailles des particules d'aérogel selon l'invention peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules 35 isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. 40 Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 pm, mieux de 5 à 15 pm. Les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention 5 peuvent avantageusement présenter une densité tassée allant de 0,02 g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3. Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée : 10 On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu'à ce que la différence de volume entre 2 15 essais consécutifs soit inférieure à 2%); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport mNf, en l'occurrence 40Nf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g). 20 Selon un mode de réalisation, les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. 25 La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm . p où p est la densité tassées exprimée en g/cm3 et Sm est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut. De préférence, les particules d'aérogel hydrophobe selon l'invention ont une 30 capacité d'absorption d'huile mesurée au WET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g. La capacité d'absorption mesurée au Wet Point, et notée Wp, correspond à la quantité d'huile qu'il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte 35 homogène. Elle est mesurée selon la méthode dite de Wet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d'huile adsorbée sur la surface disponible de la 40 poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du Wet Point, décrite ci-dessous : On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l'huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d'huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue 5 d'ajouter de l'huile jusqu'à la formation de conglomérats d'huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l'huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d'huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume 10 Vs (exprimé en ml) d'huile utilisé. La prise d'huile correspond au rapport Vs / m. Selon un mode particulier de réalisation, les particules d'aérogel utilisées sont 15 inorganiques et plus particulièrement des particules d'aérogel de silice hydrophobe présentant les propriétés énoncées précédemment. Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (notamment par séchage) la composante liquide d'un gel de silice par de l'air. 20 Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les 25 différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les aérogels de silice hydrophobe utilisés selon la présente invention sont de préférence des aérogels de silice silylée (nom INC I silica silylate). 30 Par silice hydrophobe, on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l'hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les 35 groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles. Concernant la préparation de particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725 40 2 992 172 7 On utilisera en particulier des particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles (silice triméthylsiloxylée). A titre de d'aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201 et AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200. On utilisera plus particulièrement l'aérogel commercialisé sous la dénomination 15 VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On utilisera également l'aérogel commercialisé sous la dénomination Enova® Aerogel MT 1100 (nom INCI Silica silylate), par la société CABOT, dont les 20 particules présentent une taille moyenne allant de 2-25 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. Les particules d'aérogels hydrophobes représentent de 0,1 à 30% en poids, de préférence de 0,5 à 20% en poids, mieux de 1 à 10% en poids, de préférence 25 encore de 1,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition Particules de nitrure de bore 30 De préférence, les particules de nitrure de bore présentent une taille moyenne en nombre allant de 50 nm et 100 microns, mieux entre 100 nm et 50 microns, et encore plus préférentiellement entre 1 et 20 microns. On peut citer des particules de nitrure de bore, telles que le PUHP1030L de 35 Saint Gobain Ceramics, le UHP-1010 de Carborundum, Ronaflair Extender de Merck, COVALUMINE ATLAS WHITE AS de Sensient, Boroneige 601 de ESK, PUHP3008 de Saint Gobains Ceramics , Les particules de nitrure de bore sont_présentes dans la composition selon 40 l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, de préférence allant de 0,05 1 % à 20 % en poids, et tout préférentiellement allant de 0 0.20 % à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Particules absorbant le sébum ou matifiantes La composition selon l'invention comprend des particules absorbant le sébum, en particulier ayant une prise de sébum différentes des 2 types de particules a) et b). Avantageusement, les particules absorbant le sébum ont une prise de sébum supérieure ou égale à 10 m1/100g, notamment supérieure ou égale à 20 m1/100g, et en particulier supérieure ou égale à 30 m1/100g. On entend par « particule absorbant le sébum » une poudre apte à absorber 15 et/ou adsorber le sébum. Généralement, ce type de particule se présente sous la forme d'une poudre de particules ayant une prise de sébum. La prise de sébum correspond à la quantité de sébum absorbé et/ou adsorbé par la particule. Elle est mesurée selon la méthode du Wet Point décrite ci-après. 20 Avantageusement, la particule absorbant le sébum peut avoir une surface spécifique BET supérieure ou égale à 200 m2/g, de préférence supérieure à 350 m2/g, et préférentiellement supérieure à 500 m2/g, et notamment inférieure à 2000 m2/g. 25 La « surface spécifique BET » est déterminée selon la méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à 30 la surface spécifique totale (donc micropores compris) de la particule, et notamment de la poudre. Les particules absorbant le sébum peuvent être une poudre minérale ou une poudre organique. La ou les particules d'un ou plusieurs composés 35 minéraux utilisées dans la composition cosmétique peuvent présenter différentes formes, par exemple une forme de sphères, pleines ou creuses, de paillettes, d'aiguilles ou de plaquettes et de préférence elles sont sensiblement sphériques. 40 Plus précisément, les particules absorbant le sébum peuvent être choisie parmi : - les poudres de silice, - les poudres de polyamides (nylon®), - les poudres de polymères acryliques, notamment de polyméthacrylate de méthyle, de poly méthacrylate de méthyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, de polyméthacrylate d'allyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, de copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle ; - les poudres de silicone élastomère, notamment obtenues par polymérisation d'organopolysiloxane ayant au moins deux atomes d'hydrogène liés chacun à un atome de silicium et d'un organopolysiloxane comprenant au moins deux groupes à insaturation éthylénique (notamment deux groupes vinyles) en présence de catalyseur platine ; - le talc, - les argiles, - leur mélange. La particule absorbant le sébum peut être une poudre enrobée avec un agent de traitement hydrophobe. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les acides gras comme l'acide stéarique ; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné ; les acides aminés ; les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, les cires et leurs mélanges. Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zinc, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine. Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone. A titre représentatif et non limitatif de particules absorbant le sébum selon l'invention, on peut tout particulièrement citer les particules ci-dessous. Les silices utilisables peuvent être naturelles et non traitées. On peut 40 ainsi citer les silices proposées sous les dénominations SILLITIN N85, 2 992 172 10 SILLITIN N87, SILLITIN N82, SILLITIN V85 et SILLITIN V88 par la société HOFFMANN MINERAL. Elles peuvent être pyrogénées. Les silices pyrogénées peuvent être obtenues par hydrolyse à haute 5 température d'un composé volatil du silicium dans une flamme oxhydrique, produisant une silice finement divisée. Ce procédé permet notamment d'obtenir des silices hydrophiles qui présentent un nombre important de groupements silanol à leur surface. Il est possible de modifier chimiquement la surface de ladite silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de 10 groupes silanol. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : (a) des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des 15 silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (6ème édition, 1995). ; (b) des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées 20 sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (6ème édition, 1995 Comme poudre de silice, on peut plus particulièrement citer : - les microsphères de silice poreuses vendues sous la dénomination SILICA BEADS SB-700 par la société MYOSHI ; "SUNSPHERE® H51", 25 "SUNSPHERE® H33" par la société ASAHI GLASS ; - les microsphères de silice amorphe enrobées de polydiméthylsiloxane vendues sous la dénomination "SA SUNSPHERE® H 33", "SA SUNSPHERE® H53" par la société ASAHI GLASS - les microsphères de silice précipitée par exemple enrobées de cire minérale 30 telle que le polyéthylène et notamment vendues sous la dénomination ACEMATT OK 412 par la société EVONIK DEGUSSA. Comme poudre de nylon, on peut citer la poudre de nylon vendue sous la dénomination ORGASOL 4000 par la société ATOCHEM. 35 Les élastomères de silicone sont notamment les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6®, KSG16® et de KSG18® par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C® et Trefil E-506C® par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC®, SR DMF1O®, SR-DC556®, SR 5CYC gel®, SR DMF 10 gel® et de SR DC 556 gel® par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC Comme poudre de silicone élastomère, on peut citer les poudres vendues sous les dénominations "Trefil® Powder E-505C", "Trefil® Powder E-506C" par la 5 société DOW CORNING. Comme poudre de silicone, on peut citer les billes de gomme de poly dimethylsiloxane réticulé enrobées de résine silsesquioxane notamment vendues sous la dénomination KSP100 de Shin Etsu, les poudres de résines de silicone sous forme de ballon de rugby tel que notamment le produit vendu sous 10 la dénmination NLK-602 de TAKEMOTO. La perlite est un verre naturel d'origine volcanique, de couleur gris-clair ou noir brillant, résultant du refroidissement rapide de la lave et qui se présente sous forme de petites particules ressemblant à de la perle. 15 Les particules de perlite utilisées selon l'invention sont notamment disponibles dans le commerce auprès de la société WORLD MINERALS EUROPE sous la dénomination commerciale Perlite P1430, Perlite P2550 ou Perlite P2040. Ces particules sont vendues en tant qu'agents matifiants pour les peintures. Elles se présentent sous la forme d'une poudre blanche ayant une teneur en silice 20 cristalline inférieure à 0,1% en poids. De préférence, les particules de perlite selon l'invention ont une distribution de tailles de particule telle qu'au moins 50% des particules ont une taille inférieure à 25 pm, de préférence inférieure à 20 pm. En outre, elles ont 25 préférentiellement une distribution de tailles de particule telle que 90% en poids des particules ont une taille inférieure à 55 pm et de préférence inférieure à 40 pm. On préfère par ailleurs que 90% en poids des particules aient une taille supérieure à 5 pm. 30 On peut citer des particules de nitrure de bore, telles que le PUHP1030L de Saint Gobain Ceramics, le UHP-1010 de Carborundum, Ronaflair Extender de Merck, COVALUMINE ATLAS WHITE AS de Sensient, Boroneige 601 de ESK, PUHP3008 de Saint Gobains Ceramics , 35 Les argiles sont des produits déjà bien connus en soi, qui sont décrits par exemple dans l'ouvrage "Minéralogie des argiles, S. Caillère, S. Hénin, M. Rautureau, 2ème édition 1982, Masson", dont l'enseignement est ici inclus à titre de référence. Les argiles sont des silicates contenant un cation pouvant être choisi 40 parmi les cations de calcium, de magnésium, d'aluminium, de sodium, de potassium, de lithium et leurs mélanges. A titre d'exemples de tels produits, on peut citer les argiles de la famille des smectites telles que les montmorillonites, les hectorites, les bentonites, les beidellites, les saponites, ainsi que de la famille des vermiculites, de la stévensite, des chlorites. Les argiles peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. De préférence, on utilise les argiles qui sont cosmétiquement compatibles et acceptables avec les fibres kératiniques telles que les cheveux. L'argile peut être choisie parmi la montmorrilonite, la bentonite, l'hectorite, l'attapulgite, la sépiolite, et leurs mélanges. De préférence, l'argile est une 10 bentonite ou une hectorite. Les argiles peuvent être choisies parmi les argiles organophiles. Les argiles organophiles sont des argiles modifiées avec un composé chimique choisi parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires, les acétates aminés, les imidazolines, les savons aminés, les sulfates gras, les 15 alkyl aryl sulfonates, les oxydes amines, et leurs mélanges. De préférence, les argiles organophiles selon l'invention sont des argiles modifiées avec un composé chimique choisi parmi les amines quaternaires. Comme argiles organophiles, on peut citer les quaternium-18 bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 3, Bentone 38, 20 Bentone 38V par la société Elementis, Tixogel VP par la société United catalyst, Claytone 34, Claytone 40, Claytone XL par la société Southern Clay; les stéaralkonium bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 27V par la société Elementis, Tixogel LG par la société United Catalyst, Claytone AF, Claytone APA par la société Southern Clay et les quaternium- 25 18/benzalkonium bentonite telles que celles vendues sous les dénominations Claytone HT, Claytone PS par la société Southern Clay. L'argile organophile est en particulier choisie parmi les hectorites modifiées telles que l'hectorite modifiée par du chlorure d'ammonium d'acide gras en C10-C12, notamment du chlorure de distéaryle diméthylammonium et du 30 chlorure de stéaryle de benzyldiméthylammonium. Les argiles sont notamment choisies parmi les montmorillonites et le kaolin. Les particules absorbant le sébum particulièrement préférées sont les poudres 35 de silice, notamment les poudres de silice notamment précipitées et plus particulièrement les silices précipitées enrobées de cire, le nitrure de bore, les poudres de polymères acryliques. De préférence, les particules présentent une taille moyenne en nombre allant 40 de 50 nm et 350 microns, mieux entre 100 nm et 100 microns, et encore plus préférentiellement entre 0,5 et 100 microns. Les particules absorbant le sébum peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids, et tout préférentiellement allant de 0,5 % à 5 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Méthode de mesure de prise de sébum d'une poudre : La prise de sébum d'une poudre est mesurée selon la méthode de 10 détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité de sébum adsorbé sur la surface disponible de la poudre par mesure du Wet Point. On place une quantité m (en grammes) de poudre comprise entre environ 0,5 g 15 et 5 g (la quantité dépend de la densité de la poudre) sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte du sébum artificiel ayant la composition suivante : - trioléine 29 % - acide oléïque 28,5 % - oléate d'oléyle 18,5 % - squalène 14% - cholestérol 7 % - palmitate de cholestérol 3 % 25 Après addition de 4 à 5 gouttes de sébum artificiel, on incorpore le sébum artificiel dans la poudre à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter du sébum artificiel jusqu'à la formation de conglomérats de sébum artificiel et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute le sébum artificiel à raison d'une goutte à la fois 30 et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition de sébum artificiel lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) de sébum artificiel utilisé. 35 La prise de sébum correspond au rapport Vs / m. La composition selon l'invention peut être cosmétique et/ou dermatologique, de préférence cosmétique. 20 40 La composition selon l'invention est généralement adaptée à une application topique sur la peau et comprend donc généralement un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et/ou ses phanères. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est- à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptible de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, sem i-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. La composition selon l'invention peut en variante se présenter sous forme anhydre telle que des sticks ou des poudres compactes ou libres. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. En outre, les compositions utilisées selon l'invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte ou d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. De préférence, les compositions sont liquides. Quand la composition utilisée selon l'invention comporte une phase huileuse, celle-ci contient de préférence au moins une huile. Elle peut contenir en outre d'autres corps gras. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations « Miglyol 810 », « 812 » et « 818 » par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R1COOR2 et R1OR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthy1-2-hexyle, le stéarate d'octy1-2- dodécyle, l'érucate d'octy1-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle ; les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels 15 que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou 20 l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température 25 ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les 30 phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. 35 On entend par « huile hydrocarbonée » dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou alcool. 40 Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les cires comme la lanoline, la cire d'abeille, la cire de Carnauba ou de Candellila, les cires de paraffine, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène, les cires de 5 Fischer-Tropsch ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-C1-4- alkyldimethicone et la trifluoropropyldimethicone ; et les élastomères de silicone comme les produits commercialisés sous les dénominations « KSG » par la société Shin-Etsu, sous les dénominations « Trefil », « BY29 » ou « EPSX » par la société Dow Corning ou sous les dénominations « Gransil » par la société 10 Grant Industries. Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. 15 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition selon l'invention est une émulsion eau-dans-huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E), de préférence H/E. 20 L'émulsion H/E comprend aussi les gels émulsionnés. On entend par gels émulsionnés les dispersions d'huiles dans un gel aqueux. L'ajout de tensio-actif est facultatif pour cette forme galénique. La proportion de la phase huileuse de l'émulsion peut aller de 2 à 80 % en 25 poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, 30 utilisés seuls ou en mélange, et éventuellement un co-émulsionnant. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). L'émulsionnant et le co-émulsionnant sont généralement présents dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 35 Pour les émulsions E/H, on peut citer par exemple comme émulsionnants les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination « DC 5225 C » par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le 40 Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination « Dow Corning 5200 Formulation Aid » par la société Dow Corning et le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination « Abil EM 900 » par la société Goldschmidt. On peut aussi utiliser comme tensioactif d'émulsions E/H, un organopolysiloxane solide élastomère réticulé comportant au moins un groupement oxyalkyléné, tel que ceux obtenus selon le mode opératoire des exemples 3, 4 et 8 du document US-A-5,412,004 et des exemples du document US-A-5,811,487, notamment le produit de l'exemple 3 (exemple de synthèse) du brevet US-A5,412,004. et tel que celui commercialisé sous la référence KSG 21 par la société Shin Etsu. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; et leurs mélanges tels que le mélange de stéarate de glycéryle et de stéarate de PEG-40. La composition peut être un gel aqueux, et notamment comprendre des 20 gélifiants aqueux usuels. Avantageusement, la composition est une composition comprenant au moins une phase aqueuse. La composition selon l'invention comprend une phase aqueuse comprenant de l'eau et éventuellement des glycols, de l'éthanol et/ou 25 des adjuvants hydrophiles, éventuellement hydrosolubles à température ambiante. La composition comprend généralement de 30 à 95% d'eau. Avantageusement, la composition selon l'invention a un pH compris allant de 3 à 8. De préférence, le pH de la composition va de 4 à 6. 30 La composition selon l'invention peut être une composition pour le soin, le nettoyage ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, en particulier, une composition pour le soin. La composition de soin de la peau pourra être par exemple une crème, un gel 35 ou un fluide pour le visage. La composition de maquillage de la peau pourra être par exemple un fond de teint, un fard à paupières, un fard à joue, un produit anticernes, une poudre du visage et du corps, ou un produit de maquillage du corps. 40 Additifs : La composition selon la présente invention peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, tels que des émulsionnants ; des charges ; des conservateurs ; des séquestrants ; des colorants ; des parfums ; des épaississants et gélifiants, en particulier les homo- et copolymères d'acrylamide, les homo- et copolymères acryliques et les homo-et copolymères d'acide acrylamido méthylpropane sulfonique (AMPSC)) ; des filtres UV. Avantageusement, pour renforcer les effets matifiants de la composition selon 10 l'invention, elle comprend en outre au moins un actif de soin des peaux grasses. Cet actif est préférentiellement choisi parmi les agents desquamants, antimicrobiens, anti-inflammatoires, sébo-régulateurs et anti-oxydants. Elle pourra encore contenir des actifs cosmétiques autres que ceux pour le soin 15 des peaux grasses, comme par exemple les agents hydratants et les vitamines. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou 20 substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Actif de soin des peaux grasses Par l'expression « actif de soin des peaux grasses », on entend, dans le cadre 25 de la présente invention, un composé qui a par lui-même, c'est-à-dire ne nécessitant pas l'intervention d'un agent extérieur pour l'activer, une activité biologique qui peut être en particulier : - une activité desquamante (qui permet l'ouverture des comédons), et/ou 30 - une activité anti-microbienne (notamment sur P. acnes), et/ou - une activité anti-inflammatoire, et/ou - une activité sébo-régulatrice, et/ou - une activité anti-oxydante (qui empêche l'oxydation du squalène et la formation des comédons). 35 L'actif de soin des peaux grasses peut donc être choisi parmi : les agents desquamants et/ou anti-microbiens et/ou anti-inflammatoires et/ou séborégulateurs et/ou anti-oxydants. 40 1. Agents desquamants Par "agent desquamant", on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les 13- hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n- octanoyl 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les composés am inosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP-0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoy1-6- D-maltose et la N-acétyl glucosamine. L'acide n-octanoy1-5-salicylique est préféré pour une utilisation dans la présente invention. 2. Agents anti-microbiens Les agents anti-microbiens susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi le 2,4,4'-trichloro-2'- hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorobanilide, le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, l'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopiroxe, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide 4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, l'acide N-acétyl-Lcystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther, le 3,4,4'- trichlorocarbanalide, l'octopirox, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans le brevet W09318743, le pidolate de cuivre, l'acide salicylique, la salicylate de zinc, l'iodopropynyl butylcarbamate, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. Les agents antimicrobiens préférés sont l'octoxyglycérine, le pidolate de cuivre, 5 le salicylate de zinc, l'acide salicylique et l'iodopropynyl butylcarbamate. 3. Agents anti-inflammatoires Comme agents anti-inflammatoires ou apaisants utilisables dans la composition 10 selon l'invention, on peut citer : les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide I3-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, le 15 bisabolol, un extrait de Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, les phycosaccharides de la société Codif, un extrait de Laminaria saccharina, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantdine, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les 20 huiles de rosier muscat, de cassis, d'Echium, de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, un extrait du Pygeum, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami, un extrait d'Helianthus annuus, un extrait de Linum usitatissimum, les tocotrienols, les extraits de Cola nitida, les extraits 25 de Centella asiatica, le piperonal, un extrait de clou de girofle, un extrait d'Epilobium Angustifolium, l'aloe vera, un extrait de Bacopa monieri, les phytostérols, la niacinamide, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. 30 Les agents anti-inflammatoires préférés pour une utilisation dans la présente invention sont les extraits de Centella asiatica, l'acide I3-glycyrrhétinique et ses sels, l'alpha-bisabolol et la niacinam ide. 4. Agents sébo-régulateurs 35 Lorsque la composition selon l'invention comprend un agent sébo-régulateur tel qu'un inhibiteur de 5a-réductase, celui-ci peut notamment être choisi parmi : - les rétinoïdes, et en particulier le rétinol ; 40 - le soufre et les dérivés soufrés ; - les sels de zinc tels que le lactate, le gluconate, le pidolate, le carboxylate, le salicylate et/ou le cystéate de zinc ; - le chlorure de sélénium ; - la vitamine B6 ou pyridoxine ; - le mélange de capryloyl glycine, de sarcosine et d'extrait de cinnamomum zeylanicum commercialisé notamment par la société SEPPIC sous la dénomination commerciale Sepicontrol A5®; - un extrait de Laminaria saccharina commercialisé notamment par la société SECMA sous la dénomination commerciale Phloroginê ; - un extrait de Spiraea ulmaria commercialisé notamment par la société SILAB sous la dénomination commerciale Sebonorminê ; - des extraits de végétaux des espèces Arnica montana, Cinchona succirubra, Eugenia caryophyllata, Humulus lupulus, Hypericum perforatum, Mentha piperita, Rosmarinus officinalis, Salvia oficinalis et Thymus vulgaris, tous 15 commercialisés par exemple par la société MARUZEN ; - un extrait de Serenoa repens commercialisé notamment par la société EUROMED ; - des extraits de plantes du genre Silybum ; - des extraits végétaux contenant des sapogénines et en particulier les 20 extraits de Dioscorées riches en diosgénine ; et - des extraits d'Eugenia caryophyllata contenant de l'eugénol et du glucoside d'eugényle. Les sels de zinc sont préférés pour une utilisation dans la présente invention. 25 5. Agents anti-oxydants Les agents anti-oxydants préférés pour une utilisation dans la présente invention peuvent être choisis parmi le tocophérol et ses esters, tels que 30 l'acétate de tocophérol ; le BHT et le BHA. Le ou les actifs utilisés dans la composition selon l'invention peuvent représenter de 0,01 à 50%, de préférence de 0,1 à 25% et, mieux, de 0,5 à 10% du poids total de la composition. 35 L'invention encore un procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau, comprenant l'application topique sur la peau de la composition selon l'invention. 40 Plus précisément, il s'agit d'un procédé pour matifier la peau et/ou réduire sa brillance. Par « matifier », on entend rendre la peau plus mate, réduire sa brillance, et donc ses reflets inesthétiques. L'invention concerne aussi l'utilisation cosmétique de la composition selon 5 l'invention pour le soin des peaux mixtes et/ou grasses. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Dans ces exemples, les quantités sont indiquées en pourcentage pondéral. Les composés sont, selon le cas, cités en noms chimiques ou en noms CTFA 10 (International Cosmetic Ingredient Dictionary and Handbook). EXEMPLES 15 Exemple 1 : On a préparé une crème sous forme d'émulsion Huile/Eau pour le soin du visage ayant la composition suivante : Nom INCI UE En % en poids STEARYL ALCOHOL 0.7 GLYCERYL STEARATE 1 POLYACRYLAM IDE (SEPIGEL 305 de SEPPIC) 0.25 GLYCERIN 7 ISONONYL ISONONANOATE 5 DIMETHICONE 5 CETEARYL ALCOHOL 2.5 Eau Qsp 100 CAPRYLOYL SALICYLIC ACID 0,11 GLYCERYL STEARATE 3 OLETH-10 1 PEG-100 STEARATE 1 20 Dans cette base, on a utilisé les mêmes associations de charges selon l'invention que ci-dessous. Cette composition peut être appliquée matin et/ou soir sur le visage pour matifier les peaux mixtes et grasses. Exemple 2: Mesure de la matité / brillance Formule de base E n % MA N lauroylsarcosinate d'isopropyle (ELDEW SL 205 de AJINOMOTO) 5 Copolymère triblocs d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de 1 propylene et d'oxyde d'éthylene (128 0E/54 OP/128 0E) (SYNPERONIC PE/F 108 de CRODA) Glycérol 5 Ammonium Polyacryldiméthyltauram ide (HOSTACERIN AMPS® de CLARIANT) 1,56 Phénoxyéthanol 0,3 Laurate d'hexyle 5 Caprylyl glycol 0,3 Gomme de xanthane 0,1 Eau qsp 100 Dans cette base on fait varier le taux de 3 charges entre 0 et ,5%. Le taux total de charge reste constant ( 0.5%). Puis on mesure la matité de la formule après application (immédiatement et à long terme). Exemples pour un taux total de charges à 0.5% Charges Taux Performance matité SILICA SILYLATE (DOW CORNING VM- 0.5 + 2270 AEROGEL FINE PARTICLES de DOW CORNING) copolymère diméthacrylate d'éthylène 0.5 + glycol/méthacrylate de lauryle 10 15 20 2 992 172 24 (POLYTRAP 6603 ADSORBER) Nitrure de bore 0,5 0 Silice (ACEMATT OK 412) 0.5 0 Associations Taux Performance matité Aerogel - nitrure de bore 0.25% - 0.25% + Aerogel - nitrure de bore - 0.17% - 0.17% - 0.17% +++ Polytrap Aerogel - nitrure de bore - 0.17% - 0.17% - 0.17% +++ Silice Aerogel - nitrure de bore - 0.17% - 0.17% - 0.17% +++ Perlite Aerogel - nitrure de bore - 0.17% - 0.17% - 0.17% +++ Expancel 5 Mesure de la matité par évaluation in vitro On a mesuré la matité obtenue avec la composition A selon l'invention, et avec la composition B données à titre d'exemple comparatif, en utilisant une carte de contraste (Prufkarte type 24/5 - 250 cm2) commercialisée par la société ERICHSEN. La composition a été étalée à raison de 2 mg/cm2 à l'aide d'un tire-film mécanique. On a effectué 10 vaporisations d'un mélange (eau/sebum 80/20), on a attendu 6 minutes à température ambiante puis on a mesuré la réflexion à l'aide d'un gonioréflectomètre. Le résultat obtenu est le rapport R entre la réflexion spéculaire et la réflexion diffuse. La valeur de R est d'autant plus faible que l'effet matifiant est important. -: brillant 0: pas d'effet 20 + : mat ++ :mat + +++ : très mat 25 Ces résultats montrent que la composition selon l'invention permet d'obtenir une brillance de la peau inférieure à celle obtenue par une composition contenant chacune des particules prises isolément à la même concentration totale
La présente invention se rapporte à une composition cosmétique et/ou dermatologique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins des particules d'aérogels hydrophobes, b) au moins des particules de nitrure de bore, c) au moins une particule absorbant le sébum. L'invention a également pour objet un procédé pour matifier la peau et/ou réduire sa brillance.
1. Composition cosmétique et/ou dermatologique comprenant dans un milieu 5 physiologiquement acceptable : a) au moins des particules d'aérogels hydrophobes, b) au moins des particules de nitrure de bore, c) au moins une particule absorbant le sébum différentes des particules a) et b). 10 2. Composition selon la 1, où les particules d'aérogel hydrophobes présentent une surface spécifique par unité de masse allant de 200 à 1500 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,51) inférieure à 1500 pm. 15 3. Composition selon la 1 ou 2, où les particules d'aérogel hydrophobes présentent une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g. 20 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, où les particules d'aérogel hydrophobes présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume allant de 5 à 25 pm et mieux de 5 à 20 pm. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, où les 25 particules d'aérogel hydrophobes présentent une densité tassée allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, où les particules d'aérogel hydrophobes présentent une surface spécifique par unité 30 de volume allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, où les particules d'aérogel hydrophobes présentent ont une capacité d'absorption 35 d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, où les particules d'aérogel hydrophobes sont organiques, inorganiques ou hybrides 40 organique-inorganique.- - 26 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, où les particules d'aérogel hydrophobes sont des particules d'aérogel de silice hydrophobe et de préférence de silice silylée et plus particulièrement des particules d'aérogel de silice triméthylsiloxylée. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogels hydrophobes représentent de 0,1 à 30% en poids, de préférence de 0,5 à 20% en poids, mieux de 1 à 10% en poids, de préférence encore de 1,5 à 5% en poids par rapport au poids total 10 de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de nitrure de bore ont une taille allant de 1 pm à 20 pm, de préférence de 3 pm à 15 pm, et plus préférentiellement de 3 15 pm à 10 pm. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de nitrure de bore représentent de 0,01 à 30% en poids, de préférence de 0,05 à 20% en poids, mieux de 0.10 à 10% en 20 poids, de préférence encore de 0.20 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que les particules absorbant le sébum sont choisies parmi : 25 les poudres de polyamides (nylon®), les poudres de polymères acryliques, notamment de polyméthacrylate de méthyle, de poly méthacrylate de méthyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, de polyméthacrylate d'allyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, de 30 copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle ; les poudres de silicone élastomère, notamment obtenues par polymérisation d'organopolysiloxane ayant au moins deux atomes d'hydrogène liés chacun à un atome de silicium et d'un organopolysiloxane comprenant au moins deux groupes à insaturation 35 éthylénique (notamment deux groupes vinyles) en présence de catalyseur platine ; le talc, les argiles, leur mélange. 40 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que la particule absorbant le sébum est présente en une teneur allant de0,01 % à 30 % en poids, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids, et tout préférentiellement allant de 0,5 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un actif de soin des peaux grasses choisi parmi les agents desquamants, anti-microbiens, anti-inflammatoires, sébo-régulateurs et anti-oxydants. 16. Procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau, comprenant l'application topique sur la peau de la composition selon l'une des 1 à 15. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un 15 procédé pour matifier la peau et/ou réduire sa brillance. 18. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des 1 à 15, pour le soin des peaux mixtes et/ou grasses. 20
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/19,A61Q 19/00
FR2981617
A1
SYSTEME COMPRENANT UNE GLISSIERE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET UN SUPPORT DESTINE A Y ETRE FIXE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL SYSTEME
20,130,426
SYSTEME. La présente invention est relative aux systèmes comprenant une glissière de siège de véhicule automobile et un support destiné à y être fixé, et aux procédés de fabrication de tels systèmes. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un 10 système comprenant une glissière de siège de véhicule automobile et un support ; ladite glissière comprenant un profilé fixe destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule automobile, et un profilé mobile adapté pour coulisser par rapport au 15 profilé fixe ; le profilé mobile présentant une surface supérieure s'étendant dans une direction transversale entre deux ailes latérales, les ailes latérales s'étendant chacune dans un plan vertical perpendiculaire à la direction transversale ; 20 ledit support comprenant une portion de liaison munie d'une languette. Le document EP 1 425 198 décrit un exemple d'un tel système. Dans ce document, le support est un élément de fixation comprenant une zone partielle agencée de façon 25 obtuse sur une surface du rail de guidage. Une telle fixation est simple et utilise peu de matériau. Le support est destiné à recevoir par la suite, et à maintenir solidaire de la glissière, des équipements tels que l'extrémité d'une ceinture de sécurité ou un cadre 30 support de siège de véhicule. Il pourra donc être soumis à des efforts importants et la présente invention a notamment pour but de rendre la fixation dudit équipement au véhicule encore plus robuste, en particulier lorsque la direction de l'effort exercé sur l'équipement est variée. 35 Il est connu de renforcer la liaison entre le support et le profilé mobile de la glissière au moyen par exemple d'une soudure au gaz inerte avec électrode de Tungstène, aussi appelée soudure TIG. Une telle soudure TIG est cependant onéreuse, la présente invention a donc également pour but d'offrir une solution peu couteuse au problème de la fixation d'un équipement au châssis du véhicule. A cet effet, selon l'invention, un système du genre en question est caractérisé en ce que la languette s'étend dans le plan vertical (X, Z), en ce que la surface supérieure du profilé mobile comprend une ouverture adaptée pour laisser passer la languette, et en ce que la languette est fixée à l'une des 15 ailes latérales du profilé mobile. Comme détaillé plus bas, grâce à cette disposition, le profilé mobile de la glissière est sollicité en traction et non plus en cisaillement ce qui accroît notablement la résistance dudit profilé en présence d'efforts importants. 20 La liaison entre le support et le profilé mobile est quant à elle sollicitée en cisaillement et non plus en traction. Cependant, la résistance de cette liaison étant supérieure à celle du profilé mobile, ceci ne présente pas d'inconvénient. Cette liaison est de plus assez résistante 25 pour ne pas nécessiter de renforcement tel que la soudure TIG décrite plus haut. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : 30 - la portion de liaison comprend une surface inférieure plane adaptée pour être fixée sur la surface supérieure du profilé mobile ; - la languette est fixée à l'une des ailes latérales du profilé mobile par soudage laser ; 35 - le cordon de soudure liant la languette à l'une des ailes latérales est localisé à l'extrémité inférieure de la languette ; - le cordon de soudure liant la languette à l'une des ailes latérales est localisé sur le côté de la 5 languette ; - la surface inférieure plane du support est fixée à la surface supérieure du profilé mobile par soudage laser ; - la languette est réalisée par pliage d'une zone 10 découpée dans la surface inférieure plane de la portion de liaison ; - le support comporte deux ailes latérales permettant la fixation d'un ou plusieurs équipements externes. 15 Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un système pour véhicule automobile dans lequel : on fournit une glissière comprenant un profilé fixe destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule 20 automobile, et un profilé mobile adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe dans une direction longitudinale (X), le profilé mobile présentant une surface supérieure s'étendant entre deux ailes latérales dans une direction transversale (Y) , perpendiculaire à la direction 25 longitudinale (X), les ailes latérales étant comprises dans un plan vertical (X, Z) perpendiculaire à la direction transversale (Y)' on fournit un support comprenant une portion de liaison munie d'une languette s'étendant dans le plan 30 vertical (X, Z), - on forme dans la surface supérieure du profilé mobile une ouverture adaptée pour laisser passer la languette, on insère la languette du support dans 35 l'ouverture, on fixe la languette à l'une des ailes latérales du profilé mobile. Dans certains modes de réalisation on peut en outre prévoir que la languette soit fixée à l'une des ailes 5 latérales par soudage laser. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. 10 Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique d'un côté d'un siège de véhicule automobile, - la figure 2 est une vue éclatée en perspective d'un système, 15 - la figure 3 est une vue en perspective d'un système assemblé, - la figure 4a est une vue en coupe du système selon un premier mode de réalisation de l'invention, selon la ligne III-III de la figure 3, 20 - la figure 4b est une vue en coupe du système selon un second mode de réalisation de l'invention, selon la ligne III-III de la figure 3, - les figures 5a et 5b présentent des réalisations de l'art antérieur, 25 - la figure 6a présente un système selon l'invention ainsi que la direction de l'effort exercé sur celui-ci au cours des mesures comparatives, le profilé mobile et le profilé fixe étant coupés selon un plan médian longitudinal, 30 - la figure 6b présente une vue de dessus d'un système selon l'invention ainsi que la direction de l'effort exercé sur celui-ci au cours des mesures comparatives, - et la figure 7 présente un organigramme de 35 procédé de fabrication d'un système selon l'invention. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente de manière très schématique un siège 1 de véhicule automobile comprenant un dossier 2 5 et une assise 3 sur laquelle peut par exemple être monté le dossier 2. L'assise 3 est rapportée sur le plancher P du châssis du véhicule automobile par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs glissières 4 (par exemple deux glissières latérales). 10 Les glissières 4 comportent le plus souvent un profilé fixe 7 qui est rapporté, généralement fixé, au châssis du véhicule automobile et un profilé mobile 6 auquel est fixé l'assise 3 du siège par des moyens détaillés ci-après. Le profilé fixe 7 et le profilé mobile 15 6 ont des formes complémentaires permettant au profilé mobile 6 de coulisser selon la direction longitudinal X par rapport au profilé fixe, de façon à régler la position longitudinale du siège 1 dans l'habitacle du véhicule automobile. 20 L'assise 3 comporte généralement une armature métallique rigide (non représentée) comprenant deux bras latéraux espacés s'étendant dans la direction longitudinale X de l'assise et reliés entre eux par des traverses. L'assise est usuellement fixée au profilé mobile par la 25 coopération entre ces bras latéraux et un support 5 lui-même rapporté sur le profilé mobile 6 de la glissière 4. Comme cela est visible sur la figure 2, le support 5 est placé au-dessus du profilé mobile 6 dans la direction verticale Z. Il comporte deux ailes latérales 8 munies de 30 trous 8a et 8b permettant la fixation d'un ou plusieurs équipement(s) externe(s). Un trou 8a permet par exemple de fixer l'extrémité d'une ceinture de sécurité (non-représentée). Un trou 8b permet de fixer l'assise du siège (non-représentée), directement ou par l'intermédiaire d'un 35 dispositif de réglage en hauteur. Le support 5 comprend en outre une portion de liaison 9 permettant de fixer le support 5 au profilé mobile 6. A cette fin, la portion de liaison 9 comprend une languette 9a s'étendant suivant le plan vertical X, Z. La portion de liaison 9 peut en outre comprendre une surface inférieure 9b, s'étendant dans un plan d'extension horizontal X, Y, perpendiculaire à la direction verticale Z. Le profilé mobile 6 a sa plus grande extension 10 suivant la direction longitudinale X et possède une face supérieure 6a s'étendant dans une direction transversale Y entre deux ailes latérales 6b et 6c. Les ailes latérales 6b et 6c s'étendent verticalement dans un plan vertical X, Z, perpendiculaire à la direction transversale Y, et 15 permettent d'assurer l'emboîtement, le maintien et le bon coulissement des profilés 6 et 7 entre eux ; l'un étant un profilé mâle qui est emboîté à l'intérieur de l'autre profilé, dit profilé femelle. Le profilé mobile peut par exemple être réalisé par pliage d'une tôle unitaire. 20 La surface supérieure 6a du profilé mobile peut en outre comporter une ouverture 6d permettant le passage de la languette 9a du support 5. Comme représenté sur la figure 3, une fois le système assemblé, la languette 9a est insérée au travers de 25 l'ouverture 6d et vient se placer en contact étendu avec l'aile latérale 6b du profilé mobile 6, par exemple sur la face intérieure de ladite aile latérale. De plus, la surface inférieure 9b du support 5 peut venir se placer en contact étendu avec la surface supérieur 6a du profilé 30 mobile 6. Dans le premier mode de réalisation, représenté sur la figure 4a, la fixation du support 5 au profilé mobile 6 est réalisé au moyen de plusieurs soudures laser. Une ou plusieurs premières soudures lasers 11 (une seule est 35 visible sur la figure 4a) sont réalisées entre la surface inférieure 9b du support 5 et la surface supérieur 6a du profilé mobile 6. De plus, une seconde soudure laser 10 au niveau de l'extrémité inférieure 9c de la languette 9a permet de renforcer la liaison. Dans un second mode de réalisation, représenté sur la figure 4b, une ou plusieurs premières soudures lasers 11 (une seule est visible sur la figure 4b) sont réalisées entre la surface inférieure 9b du support 5 et la surface supérieur 6a du profilé mobile 6, comme dans le premier mode de réalisation. La seconde soudure laser 10, permettant de renforcer la liaison, est réalisée sur le côté de la languette 9a. Les soudures laser 10 peuvent donc être réalisées sur une surface plus grande que dans le cas d'une soudure 15 réalisée entre la face d'un support et l'épaisseur de tôle d'un profilé. Elles sont donc plus résistantes. En outre, la direction principale des efforts exercée étant verticale, la liaison est sollicitée en traction et non pas en cisaillement ce qui augmente la tenue de la liaison. 20 Enfin, la combinaison des soudures lasers 10 et 11, orientée respectivement suivant le plan d'extension horizontal et le plan vertical, permet une bonne tenue de la liaison pour différentes directions des efforts exercés sur le support. 25 Les fixations par soudure laser peuvent être du type entre cuir et chair ou tout autre type de soudure. Quand cela est applicable, les soudures lasers peuvent aussi être remplacées par ou accompagnées de fixations par collage, par clinchage, par sertissage, par rivetage ou par 30 tout autre moyen de fixation connu de l'homme du métier. Les figures 5a et 5b présentent des réalisations de l'art antérieur. La figure 5a présente un support 20 ne disposant pas de languette et fixé en deux points 21 et 22 à la face supérieure du profilé mobile 23. La figure 5b 35 présente un support 30 fixé en deux points 31 et 32 à la face supérieure du profilé mobile 33. La fixation au point 31 est réalisée au moyen d'une soudure au gaz inerte avec électrode de Tungstène, aussi appelée soudure TIG. Des mesures comparatives de résistance à la traction ont été réalisées permettant de comparer la résistance des deux modes de réalisation des figures 4a et 4b avec les dispositifs de l'art antérieur indiqués figures 5a et 5b. Comme indiqué sur les figures 6a et 6b, ces mesures ont été réalisées par traction au niveau du trou 8a pratiqué dans l'une des ailes latérales 8, l'effort de traction étant appliqué selon un angle A de 45° avec la direction verticale Z et un angle B de 15° avec la direction longitudinale X. Les efforts exercés sur le profilé mobile 6 se transmettent au profilé fixe 7 par l'intermédiaire d'un verrou 40 reliant le profilé mobile 6 au profilé fixe 7. Un tel verrou 40 est par exemple décrit dans la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 919 234. Ce verrou est visible sur les figures 6a et 6b et fonctionne de la façon suivante. Les profilés fixes 7 et mobiles 6 sont munis d'une série ouvertures traversantes 41 visibles par exemple sur la figure 6a, sur laquelle le profilé mobile 6 et le profilé fixe 7 ont été coupé suivant un plan médian longitudinal. Le verrou 40 possède une partie allongée adaptée pour coopérer avec les ouvertures du profilé fixe 7 et du profilé mobile 6 selon l'axe transversale Y. L'actionnement du verrou 40 par l'utilisateur permet de dissocier le profilé fixe 7 et le profilé mobile 6 et ainsi de déplacer l'assise 2 du siège selon la direction longitudinale X. Lorsque le verrou 40 est relâché, la partie 35 allongée du verrou 40 vient traverser au moins deux des ouvertures traversantes 41, lesdites deux ouvertures traversantes étant alignées selon l'axe transversale Y, l'une appartenant au profilé fixe 7, l'autre au profilé mobile 6. Le profilé fixe 7 et le profilé mobile 6 sont alors immobilisés entre eux et leur liaison permet le transfert des efforts depuis l'équipement externe fixé à l'une des ailes latérales 8 jusqu'au profilé fixe 7. Lors d'une utilisation d'un système selon l'invention au sein d'un véhicule automobile, le profilé fixe 7 est en outre fixé au châssis du véhicule par des vis de fixation non visibles sur les figures 6a et 6b, ceci permettant de transmettre les efforts de l'assise du siège au châssis du véhicule. Les résultats des mesures comparatives sont résumés 15 dans le tableau suivant : Traction maximale avant défaut (N) Figure 5a 11800 Figure 5b 30766 Figure 4a 32017 Figure 4b 30979 On peut observer que l'invention se comporte mieux que la réalisation de la figure 5a et aussi bien que la réalisation de la figure 5b, alors même que les soudures utilisées sont des soudures lasers, moins résistantes que 20 la soudure TIG utilisée dans la réalisation de la figure 5b. Un système selon l'invention supporte ainsi une traction maximale aussi élevée qu'un système renforcé par des soudures TIG tout en étant moins onéreux à fabriquer du 25 fait de l'utilisation de soudures laser uniquement. Ceci provient en particulier de la sollicitation en traction du profilé mobile et non pas en cisaillement comme dans les réalisations de l'art antérieur présentées figure 5a et 5b. La liaison par soudure entre le support et le 30 profilé mobile est quant à elle sollicitée en cisaillement et non plus en traction. Cependant, la résistance de cette soudure étant supérieure à celle du profilé mobile, ceci ne présente pas d'inconvénient. Un procédé de fabrication d'un système selon 5 l'invention est indiqué schématiquement sur la figure 7. Après acquisition d'une glissière comprenant un profilé fixe et un profilé mobile ainsi qu'un support comprenant une portion de liaison munie d'une languette s'étendant dans le plan vertical (X, Z), on forme dans la 10 surface supérieure du profilé mobile une ouverture adaptée pour laisser passer la languette au cours d'une première étape 100. Une seconde étape 200 consiste à insérer la languette du support dans l'ouverture. 15 Enfin, une troisième étape 300 consiste à fixer la languette à l'une des ailes latérales du profilé mobile
La glissière comprend un profilé fixe et un profilé mobile coulissant par rapport au profilé fixe. Le profilé mobile présentant une surface supérieure entre deux ailes latérales s'étendant chacune dans un plan vertical. Le support comprend une portion de liaison munie d'une languette qui s'étend dans le plan vertical. La surface supérieure du profilé mobile comprend une ouverture adaptée pour laisser passer la languette. La languette est fixée à l'une des ailes latérales du profilé mobile.
1. Système comprenant une glissière de siège (4) de véhicule automobile et un support (5), ladite glissière (4) comprenant un profilé fixe (7) destiné à être rapporté sur le châssis (P) du véhicule automobile, et un profilé mobile (6) adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe (7) dans une direction longitudinale (X), le profilé mobile (6) présentant une surface supérieure (6a) s'étendant dans une direction transversale (Y) entre deux ailes latérales (6b, 6c), la direction transversale (Y) étant perpendiculaire à la direction longitudinale (X), les ailes latérales (6b, 6c) s'étendant chacune dans un plan vertical (X, Z) perpendiculaire à la direction transversale (Y), le support (5) comprenant une portion de liaison (9) munie d'une languette (9a), le système étant caractérisé en ce que la languette (6a) s'étend dans le plan vertical (X, Z), en ce que la surface supérieure (6a) du profilé mobile (6) comprend une ouverture (6d) adaptée pour laisser passer la languette (9a), et en ce que la languette (9a) est fixée à l'une des ailes latérales (6b, 6c) du profilé mobile (6). 2. Système selon la 1, dans lequel la portion de liaison (9) comprend une surface inférieure plane (9b) adaptée pour être fixée sur la surface supérieure (6a) du profilé mobile (6). 3. Système selon la 2, dans lequel la languette (9a) est réalisée par pliage d'une zone découpée dans la surface inférieure plane (9b) de la portion de liaison (9). 4. Système selon l'une des 2 ou 3, 35 dans lequel la surface inférieure plane (9b) du support (5)est fixée à la surface supérieure (6a) du profilé mobile (6) par soudage laser. 5. Système selon l'une des 1 à 4, dans lequel la languette (9a) est fixée à l'une des ailes latérales (6b, 6c) du profilé mobile (6) par soudage laser. 6. Système selon la 5, dans lequel le cordon de soudure (10) liant la languette (9a) à l'une des ailes latérales (6b) est localisé à l'extrémité inférieure (9c) de la languette (9a). 7. Système selon la 5, dans lequel le cordon de soudure (10) liant la languette (9a) à l'une des ailes latérales (6b) est localisé sur le côté de la languette (9a). 8. Système selon l'une des 1 à 7, 15 dans lequel le support (5) comporte deux ailes latérales (8) permettant la fixation d'un ou plusieurs équipements externes. 9. Procédé de fabrication d'un système pour véhicule automobile dans lequel : 20 on fournit une glissière (4) comprenant un profilé fixe (7) destiné à être rapporté sur le châssis (P) du véhicule automobile, et un profilé mobile (6) adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe (7) dans une direction longitudinale (X), le profilé mobile (6) 25 présentant une surface supérieure (6a) s'étendant entre deux ailes latérales (6b, 6c) dans une direction transversale (Y) , perpendiculaire à la direction longitudinale (X), les ailes latérales (6b, 6c) étant comprises dans un plan vertical (X, Z) perpendiculaire à la 30 direction transversale (Y)' - on fournit un support (5) comprenant une portion de liaison (9) munie d'une languette (9a) s'étendant dans le plan vertical (X, Z), - on forme (100) dans la surface supérieure (6a) 35 du profilé mobile (6) une ouverture (6d) adaptée pourlaisser passer la languette (9a), on insère (200) la languette (9a) du support (5) dans l'ouverture (6d), on fixe (300) la languette (9a) à l'une des ailes latérales (6b) du profilé mobile (6). 10.Procédé selon la 9 dans lequel la languette (9a) est fixée à l'une des ailes latérales (6b) par soudage laser.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/07
FR2983054
A1
ACCESSOIRE DE PREPARATION D’ALIMENTS PRESENTANT UNE CONFIGURATION DE RANGEMENT
20,130,531
-1- B.11755 La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation d'aliments. La présente invention se rapporte plus particulièrement aux appareils électroménagers de préparation d'aliments comportant un boîtier motorisé assemblé avec un accessoire d'appareil électroménager de préparation d'aliments comportant un outil de travail rotatif, ainsi qu'aux accessoires du type précité. Il est connu du document FR 2 576 770 un accessoire d'appareil électroménager de préparation d'aliments comportant un outil de travail rotatif prévu pour être entraîné par un boîtier motorisé. L'outil de travail rotatif est logé dans un corps d'accessoire comprenant une goulotte. Le corps d'accessoire est associé à un élément de support. Ces dispositions permettent de simplifier le montage du corps d'accessoire sur le boîtier motorisé, du fait que les efforts exercés sur le corps d'accessoire, notamment lors de l'introduction d'aliments dans la goulotte, sont transmis au moins partiellement à l'élément de support. Un inconvénient de cette réalisation réside toutefois dans l'encombrement de l'accessoire, notamment en dehors des périodes d'utilisation. Un objet de la présente invention est de proposer un accessoire d'appareil électroménager de préparation culinaire comportant un élément de support, qui présente un encombrement limité en configuration de rangement. Un autre objet de la présente invention est de proposer un appareil électroménager de préparation d'aliments comportant un boîtier motorisé assemblé avec un accessoire comportant un élément de support, qui présente un encombrement limité en configuration de rangement. - 2 - Ces objets sont atteints avec un accessoire d'appareil électroménager de préparation d'aliments, comprenant un élément de support portant un corps d'accessoire formant un logement prévu pour recevoir un outil de travail rotatif, le corps d'accessoire comportant une goulotte communiquant avec ledit logement, la goulotte présentant une ouverture d'introduction des aliments recevant un poussoir, du fait que l'élément de support peut être monté sur le corps d'accessoire dans une position de rangement dans laquelle le poussoir logé dans la goulotte est retenu par l'élément de support. Ces dispositions permettent d'obtenir un accessoire de préparation culinaire présentant une configuration de rangement particulièrement compacte. Ces dispositions permettent de plus d'éviter la chute du poussoir lors de la manipulation de l'accessoire. Avantageusement alors, l'élément de support monté sur le corps d'accessoire dans une position de fonctionnement est agencé en dessous de la goulotte. Cette disposition permet de transmettre les efforts exercés au niveau de la goulotte à l'élément de support en minimisant les efforts exercés sur les autres points d'appui de l'accessoire. Avantageusement encore, l'élément de support présente une échancrure prévue pour recevoir la goulotte lorsque l'élément de support occupe la position de rangement. Inversement, en position de fonctionnement, la pièce présentant l'échancrure permet de rigidifier l'élément de support. Avantageusement encore, l'élément de support présente deux bras s'étendant de part et d'autre de la goulotte lorsque l'élément de support occupe la position de rangement. Cette disposition permet de rigidifier l'élément de support en position de fonctionnement. Avantageusement alors, les deux bras sont réunis par une traverse s'étendant au-dessus de la goulotte lorsque l'élément de support occupe la position de rangement. Cette disposition permet de rigidifier encore d'avantage l'élément de support en position de fonctionnement, tout en offrant une surface d'appui - 3 - permettant de stabiliser l'accessoire. Avantageusement encore, le corps d'accessoire forme une glissière sur laquelle est engagé l'élément de support. Cette disposition permet de faciliter la manipulation de l'élément de support, tout en assurant une liaison fiable entre le corps d'accessoire et l'élément de support. Selon une forme de réalisation avantageuse, la glissière comporte deux nervures longitudinales agencées de manière opposée sur le corps d'accessoire. Avantageusement encore, l'accessoire comprend un organe d'entraînement prévu pour entraîner un outil de travail rotatif agencé dans le logement du corps d'accessoire. Ainsi l'outil de travail rotatif n'est pas directement en contact avec le boîtier motorisé assemblé avec l'accessoire. Avantageusement alors, l'organe d'entraînement appartient à un élément de transmission assemblé avec le corps d'accessoire. Cette disposition permet de simplifier le nettoyage des parties de l'accessoire en contact avec les aliments. Avantageusement alors, l'élément de transmission forme une autre glissière sur laquelle est engagé l'élément de support. Cette disposition permet de mieux répartir les efforts exercés sur l'accessoire. Selon une forme de réalisation avantageuse, l'autre glissière comporte deux 20 nervures longitudinales agencées de manière opposée sur le corps d'accessoire. Selon un mode de réalisation, l'accessoire comporte un outil de travail rotatif formant un tambour prévu pour râper et/ou émincer les aliments introduits dans la goulotte. En alternative, l'outil de travail rotatif pourrait notamment 25 comprendre une vis, pour réaliser un pressoir ou un hachoir à viande. Ces objets sont atteints également avec un appareil électroménager de préparation d'aliments comprenant un boîtier motorisé assemblé avec un - 4 - accessoire comportant un outil de travail rotatif, dans lequel l'accessoire est conforme à l'une au moins des caractéristiques précitées. Avantageusement alors, le boîtier motorisé présente une sortie d'entraînement prévue pour entraîner en rotation un organe entraîneur de l'accessoire. Avantageusement alors, l'organe entraîneur est une tige présentant au moins une protubérance latérale. Une telle construction de boîtier motorisé est rencontrée notamment dans les appareils tenus à la main de type batteur. Avantageusement encore, l'accessoire comporte un crochet prévu pour venir en prise avec le boîtier motorisé. Avantageusement alors, l'organe entraîneur et une protubérance de positionnement de l'accessoire sont agencés de part et d'autre du crochet. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un exemple de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustré dans les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un appareil de préparation d'aliments comportant un accessoire selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perpective du boîtier motorisé de l'appareil illustré sur la figure 1, - la figure 3 est une vue partielle en perspective de l'accessoire visible sur la figure 1, montrant un élément de support amovible monté sur un corps d'accessoire dans une position de fonctionnement, - la figure 4 est une vue en perspective et en éclaté de l'accessoire illustré sur les figures 1 et 3, - la figure 5 est une vue partielle en perspective de l'accessoire visible sur les figures 1, 3 et 4, montrant l'élément de support amovible retiré du corps d'accessoire, - la figure 6 est une vue en perspective de l'accessoire visible sur les figures 1, 3, 4 et 5, montrant l'élément de support amovible monté sur le corps d'accessoire dans une position de rangement. - 5 - L'appareil électroménager de préparation d'aliments illustré sur la figure 1 comprend un boîtier motorisé 1 assemblé avec un accessoire 2 comportant un outil de travail rotatif 3. Tel que mieux visible sur les figures 2 et 3, le boîtier motorisé 1 présente une sortie d'entraînement 10 prévue pour entraîner en rotation un organe entraîneur 20 de l'accessoire 2 d'appareil électroménager de préparation d'aliments. Dans la forme de réalisation illustrée sur les figures, l'organe entraîneur 20 est une tige 21 présentant au moins une protubérance latérale 22. Une telle construction correspond aux dispositifs d'entraînement utilisés dans les appareils de type batteur. La sortie d'entraînement 10 peut être utilisée pour monter un outil de travail rotatif de type fouet ou crochet de pétrissage, le boîtier motorisé 1 pouvant être tenu à la main et/ou être disposé sur un support. Le boîtier motorisé 1 présente une autre sortie d'entraînement 11 prévue pour le montage d'un autre outil de travail rotatif de type fouet ou crochet de pétrissage. L'autre sortie d'entraînement 11 est agencée dans une cavité 15 du boîtier motorisé 1. Le boîtier motorisé 1 comporte un moteur électrique (non représenté sur les figures) entraînant en rotation la sortie d'entraînement 10 et l'autre sortie d'entraînement 11. Le boîtier motorisé 1 présente un organe de retenue 12 agencé entre la sortie d'entraînement 10 et l'autre sortie d'entraînement 11, prévu pour le montage de l'accessoire 2. Tel que mieux visible sur la figure 2, le boîtier motorisé 1 présente une face d'appui 13 prévue pour reposer sur une table ou un plan de travail. La face d'appui 13 présente avantageusement une zone d'appui 14 réalisée en matériau élastomère. Tel que représenté sur la figure 2, la zone d'appui 14 est annulaire. Tel que représenté sur la figure 3, l'accessoire 2 comporte un crochet 23 prévu pour venir en prise avec le boîtier motorisé 1. Plus particulièrement, le crochet 23 vient en prise avec l'organe de retenue 12 lorsque l'accessoire 2 est assemblé avec le boîtier motorisé 1. L'accessoire 2 comporte aussi une protubérance de positionnement 24 prévue pour être engagée dans la cavité - 6 - 15 du boîtier motorisé 1. L'organe entraîneur 20 et la protubérance de positionnement 24 sont agencés de part et d'autre du crochet 23. Tel que mieux visible sur la figure 4, l'accessoire 2 comprend un élément de support 30 portant un corps d'accessoire 40 formant un logement 41 prévu pour recevoir l'outil de travail rotatif 3. Le corps d'accessoire 40 comprend une goulotte 42 communiquant avec ledit logement 41. La goulotte 42 présente une ouverture d'introduction des aliments 43 recevant un poussoir 44. Une bague 60 de retenue de l'outil de travail rotatif 3 peut être montée sur le corps d'accessoire 40. L'élément de support 30 présente deux bras 31, 32 issus d'une paroi 33 prévue pour être montée autour du corps d'accessoire 40. Les deux bras 31, 32 sont réunis par une traverse 34. La traverse 34 présente une longueur supérieure à la largeur de la paroi 33, de sorte que les deux bras 31, 32 présentent une configuration trapézoïdale permettant de stabiliser transversalement l'élément de support 30. Les bras 31, 32 et la traverse 34 présentent avantageusement une section incurvée pour augmenter leur rigidité. L'élément de support 30 présente une échancrure 35 formée sur la paroi 33. L'échancrure 35 est agencée entre les deux bras 31, 32, tel que visible sur la figure 4. L'accessoire 2 comprend un organe d'entraînement 25 prévu pour entraîner l'outil de travail rotatif 3 agencé dans le logement 41 du corps d'accessoire 40. Plus particulièrement selon l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'organe d'entraînement 25 appartient à un élément de transmission 50 assemblé avec le corps d'accessoire 40. L'organe entraîneur 20, le crochet 23 et la protubérance de positionnement 24 appartiennent également à l'élément de transmission 50. Le corps d'accessoire 40 et l'élément de transmission 50 appartiennent à un boîtier d'accessoire 26. Le crochet 23 est monté mobile et est manoeuvré par un bouton de verrouillage - 7 - 51. Un organe de verrouillage 52 est prévu pour assembler l'élément de transmission 50 avec le corps d'accessoire 40. L'élément de transmission 50 comprend avantageusement un réducteur (non représenté sur les figures) relié à l'organe d'entraînement 25 et à l'organe entraîneur 20 pour obtenir une vitesse de rotation adaptée pour l'outil de travail rotatif 3. Le corps d'accessoire 40 forme une glissière sur laquelle est engagé l'élément de support 30, tel que représenté sur les figures 1, 3 et 6. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, la glissière comporte deux nervures longitudinales 45 agencées de manière opposée sur le corps d'accessoire 40, tel que visible sur les figures 4 et 5. De manière préférée, l'élément de transmission 50 forme une autre glissière sur laquelle est engagé l'élément de support 30, tel que représenté sur les figures 1, 3 et 6. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'autre glissière comporte deux autres nervures longitudinales 55 agencées de manière opposée sur l'élément de transmission 50, tel que visible sur les figures 4 et 5. Tel que visible sur les figures 4 et 5, l'élément de support 30 comporte deux rainures internes 36 opposées ménagées dans la paroi 33. Chaque rainure interne 36 présente une entrée latérale 37 à une extrémité et une butée 38 à l'autre extrémité. L'élément de support 30 est monté amovible sur le corps d'accessoire 40 et peut occuper une position de fonctionnement dans laquelle l'ouverture d'introduction des aliments 43 est dégagée, tel que représenté sur les figures 1 et 3. L'élément de support 30 monté sur le corps d'accessoire 40 dans la position de fonctionnement est agencé en dessous de la goulotte 42, pour une transmission directe des efforts. L'élément de support 30 peut aussi être monté sur le corps d'accessoire 40 dans une position de rangement, dans laquelle le poussoir 44 logé dans la goulotte 42 est retenu par l'élément de support 30, tel que représenté sur la - 8 - figure 6. L'échancrure 35 est prévue pour recevoir la goulotte 42 lorsque l'élément de support 30 occupe la position de rangement. Les deux bras 31, 32 s'étendent de part et d'autre de la goulotte 42 lorsque l'élément de support 30 occupe la position de rangement. La traverse 34 s'étend au-dessus de la goulotte 42 lorsque l'élément de support 30 occupe la position de rangement et retient le poussoir 44 logé dans la goulotte 42. La traverse 34 n'appuie pas nécessairement sur le poussoir 44 mais empêche la sortie du poussoir 44 de la goulotte 42. Le fonctionnement de la présente invention est le suivant. Pour utiliser le boîtier motorisé 1 avec l'accessoire 2, l'utilisateur assemble d'abord le corps d'accessoire 40 avec l'élément de transmission 50, puis met en place l'élément de support 30 sur l'élément de transmission 50 et le corps d'accessoire 40 en engageant les autres nervures longitudinales 55 puis les nervures longitudinales 45 dans les rainures 36, de manière à positionner la traverse 34 à l'opposé de la goulotte 42. L'utilisateur peut ensuite assembler l'accessoire 2 ainsi monté avec le boîtier motorisé 1. Pour ranger l'accessoire 2 après utilisation, l'utilisateur assemble de préférence le corps d'accessoire 40 avec l'élément de transmission 50, range le poussoir 44 dans la goulotte 42 puis met en place l'élément de support 30 sur l'élément de transmission 50 et le corps d'accessoire 40 en engageant les autres nervures longitudinales 55 puis les nervures longitudinales 45 dans les rainures 36, de manière à positionner la traverse 34 au dessus de la goulotte 42. L'accessoire 2 en configuration de rangement peut ainsi être disposé dans la position la plus appropriée sans risque de chute du poussoir 44. A titre de variante, l'outil de travail rotatif n'est pas nécessairement un tambour cylindrique. L'outil de travail rotatif peut notamment former un tambour tronconique. - 9 - A titre de variante, l'outil de travail rotatif ne forme pas nécessairement un tambour prévu pour râper et/ou émincer les aliments introduits dans la goulotte, mais peut par exemple comporter une vis, notamment pour former un extracteur de jus ou un hachoir à viande. La présente invention n'est nullement limitée à l'exemple de réalisation décrit et à ses variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications
L'invention concerne un accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments, comprenant un élément de support (30) portant un corps d'accessoire (40) formant un logement (41) prévu pour recevoir un outil de travail rotatif (3), le corps d'accessoire (40) comportant une goulotte (42) communiquant avec ledit logement (41), la goulotte (42) présentant une ouverture d'introduction des aliments (43) recevant un poussoir (44). Conformément à l'invention, l'élément de support (30) peut être monté sur le corps d'accessoire (40) dans une position de rangement dans laquelle le poussoir (44) logé dans la goulotte (42) est retenu par l'élément de support (30). L'invention concerne également un appareil électroménager de préparation d'aliments comportant un boîtier motorisé assemblé avec un accessoire (2) du type précité.
1. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments, comprenant un élément de support (30) portant un corps d'accessoire (40) formant un logement (41) prévu pour recevoir un outil de travail rotatif (3), le corps d'accessoire (40) comportant une goulotte (42) communiquant avec ledit logement (41), la goulotte (42) présentant une ouverture d'introduction des aliments (43) recevant un poussoir (44), caractérisé en ce que l'élément de support (30) peut être monté sur le corps d'accessoire (40) dans une position de rangement dans laquelle le poussoir (44) logé dans la goulotte (42) est retenu par l'élément de support (30). 2. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de support (30) monté sur le corps d'accessoire (40) dans une position de fonctionnement est agencé en dessous de la goulotte (42). 3. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément de support (30) présente une échancrure (35) prévue pour recevoir la goulotte (42) lorsque l'élément de support (30) occupe la position de rangement. 4. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément de support (30) présente deux bras (31, 32) s'étendant de part et d'autre de la goulotte (42) lorsque l'élément de support (30) occupe la position de rangement. 5. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 4, caractérisé en ce que les deux bras (31, 32) sont réunis par une traverse (34) s'étendant au-dessus de la goulotte (42) lorsque l'élément de support (30) occupe la position de rangement.. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le corps d'accessoire (40) forme une glissière sur laquelle est engagé l'élément de support (30). 7. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'entraînement (25) prévu pour entraîner un outil de travail rotatif (3) agencé dans le logement (41) du corps d'accessoire (40). 8. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 7, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (25) appartient à un élément de transmission (50) assemblé avec le corps d'accessoire (40). 9. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 8, caractérisé en ce que l'élément de transmission (50) forme une autre glissière sur laquelle est engagé l'élément de support (30). 10. Accessoire (2) d'appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un outil de travail rotatif (3) formant un tambour prévu pour râper et/ou émincer les aliments introduits dans la goulotte (42). 11. Appareil électroménager de préparation d'aliments comprenant un boîtier motorisé (1) assemblé avec un accessoire (2) comportant un outil de travail rotatif (3), caractérisé en ce que l'accessoire (2) est conforme à l'une des 1 à 10. 12. Appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 11, caractérisé en ce que le boîtier motorisé (1) présente une sortie d'entraînement (10) prévue pour entraîner en rotation un organe entraîneur (20) de l'accessoire (2).-12- 13. Appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 12, caractérisé en ce que l'organe entraîneur (20) est une tige (21) présentant au moins une protubérance latérale (22). 14. Appareil électroménager de préparation d'aliments selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que l'accessoire (2) comporte un crochet (23) prévu pour venir en prise avec le boîtier motorisé (1). 15. Appareil électroménager de préparation d'aliments selon la 14, caractérisé en ce que l'organe entraîneur (20) et une protubérance de positionnement (24) de l'accessoire (2) sont agencés de part et d'autre du crochet (23).
A
A47
A47J
A47J 43
A47J 43/06
FR2989420
A1
PROCEDE DE CALCUL AUTOMATIQUE D'UNE MASSE DE SUIES PRESENTES DANS UN FILTRE A PARTICULES
20,131,018
[0001] L'invention concerne un procédé de calcul automatique d'une masse de suies présentes dans un filtre à particules. L'invention concerne également un procédé de régénération du filtre à particules. L'invention concerne enfin un calculateur électronique programmé pour mettre en oeuvre le procédé de calcul. [0002] On connaît un filtre à particules pour épurer des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Un tel filtre à particules est configuré pour piéger des particules contenues dans ces gaz d'échappement, avant que ces gaz ne soient rejetés dans l'environnement. Ces particules comprennent par exemple des suies issues d'une combustion de carburant dans le moteur. Lors du fonctionnement du véhicule, ces suies piégées s'accumulent dans le filtre à particules, et doivent être éliminées lors d'opérations de régénération du filtre à particules. Pour éviter d'endommager le filtre à particules, la masse de suies doit être maintenue en deçà d'une certaine valeur. [0003] Typiquement, cette masse de suies est estimée à l'aide d'une cartographie, en fonction de paramètres physiques mesurés, tels que des débits et des pressions des gaz d'échappement traversant le filtre à particules. Il est nécessaire d'intégrer numériquement plusieurs paramètres avant de les appliquer à l'entrée de la cartographie. [0004] Cette méthode présente de nombreux inconvénients. Notamment, l'utilisation de cette cartographie nécessite une étape de calibration préalable, longue et compliquée à mettre en place. De plus, le temps de calcul de l'intégration numérique préalable à l'utilisation de la cartographie dépend des valeurs des paramètres physiques mesurés. En particulier, pour une cartographie donnée, des valeurs de paramètres mesurés se trouvant en dehors d'une certaine gamme de valeurs peuvent conduire à des temps de calcul élevés et le modèle peut s'avérer sensible à une non linéarité entre les paramètres mesurés. [0005] II existe donc un besoin pour un procédé de calcul d'une masse de suies présentes dans un filtre à particules, qui présente une exécution rapide, une précision accrue et une calibration simplifiée. [0006] L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention porte ainsi sur un procédé de calcul automatique d'une masse de suies présentes dans un filtre à particules d'une ligne d'échappement du moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ce procédé comprenant une succession d'itérations de calcul espacées dans le temps, chaque itération permettant le calcul de la masse mt de suies instantanée en fonction de la valeur de la masse mt_At de suies calculée lors d'une itération précédente, dans lequel chaque itération comprend : -la mesure d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement APmes entre une entrée et une sortie du filtre à particules ; -le calcul, par un calculateur électronique, de la différence de pression An -,calc, la différence de pression An étant calculée par une fonction polynomiale -,calc d'un débit volumique Q, dont des coefficients sont des fonctions rationnelles, c'est-à-dire de rapports de fonctions polynômes, de la masse de suies, en fonction du débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse mt_At de suies calculée lors de l'itération précédente ; -le calcul de la masse mt de suies instantanée par intégration numérique de la fonction F(AP mes - AP calc(nit-At)) , où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/dQ sont nulles. [0007] Selon une variante, l'intégration comprend le calcul de la quantité mt -int_3, = F (A P ni' - A P.i, (mt_axAt où At est un intervalle de temps entre deux itérations consécutives. [0008] Selon une variante, l'intervalle de temps At séparant deux itérations (21, 22) consécutives est compris entre 10ms et 500ms. [0009] Selon encore une variante, la fonction F est une fonction mathématique qui, à toute valeur x réelle, associe la valeur K*x, où K est une constante. [0010] Selon une autre variante, la valeur du coefficient K est comprise entre 0,01 et 100. [0011] Selon encore une autre variante, chaque itération comprend la mémorisation de la valeur de la masse mt de suies instantanée calculée lors de ladite itération. [0012] Selon une variante, le procédé comprend, lors d'une première exécution du procédé, une étape d'initialisation de la valeur de la masse de suies à une valeur prédéfinie. [0013] Selon une autre variante, la différence de pression est calculée par la fonction AP./, (in) = aAi (m) x Q2 + Pm (m) x Q+ Yci(m)xQ + aA2 x Q2 dans laquelle Q est le débit volumique des gaz d'échappement, aA2 est un coefficient réel et les coefficients aA1(m) , 13B1(m) , yC1(m) sont des fonctions rationnelles monotones de la masse de suie m. [0014] L'invention porte par ailleurs sur un procédé de régénération d'un filtre à particules, comprenant : 2 9 89420 3 -le calcul d'une masse de suies présentes dans le filtre à particules ; -la régénération du filtre à particules, lorsque la masse de suies calculée est supérieure ou égale à un seuil ; -la masse de suies est calculée selon un procédé de calcul automatique tel 5 que défini ci-dessus. [0015] L'invention porte en outre sur un calculateur électronique pour la mise en oeuvre d'un procédé de calcul automatique tel que défini ci-dessus, le calculateur électronique est programmé pour exécuter une succession d'itérations de calcul espacées dans le temps, chaque itération permettant le 10 calcul de la masse mt de suies instantanée en fonction de la valeur de la masse mt-At de suies calculée lors d'une itération précédente, chaque itération comprenant : -la mesure d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement Apmes entre une entrée et une sortie du filtre à particules ; 15 -le calcul de la différence de pression Apcalc, la différence de pression Apcalc étant calculée par une fonction polynomiale d'un débit volumique Q, dont des coefficients sont des fonctions rationnelles de la masse de suies, en fonction du débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse mt-At de suies calculée lors de l'itération précédente ; 20 -le calcul de la masse mt de suies instantanée par intégration numérique de la fonction F(AD mes - A P calc(int-At)) , où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/dQ sont nulles. [0016] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et 25 nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre un véhicule automobile comprenant un filtre à particules ; - la figure 2 est un organigramme d'un procédé de calcul d'une masse de suies présentes dans le filtre à particules de la figure 1 ; - la figure 3 est un organigramme d'une itération du procédé de la figure 2 ; 30 - la figure 4 est un organigramme d'un procédé de régénération du filtre à particules de la figure 1. [0017] Dans la suite de cette description, les fonctions et les caractéristiques bien connues de l'homme de métier ne sont pas décrites en détail. [0018] L'invention propose un procédé de calcul d'une masse de suies 35 piégée par un filtre à particules. [0019] La figure 1 représente un véhicule automobile 2, comprenant : -un moteur 4 à combustion interne, configuré pour mouvoir le véhicule 2 ; -une ligne d'échappement 6, incluant un filtre à particules 8 ; -un calculateur électronique 10. [0020] La ligne d'échappement 6 est reliée fluidiquement à un orifice 7 d'évacuation de gaz d'échappement du moteur 4. Le filtre à particules 8 est configuré pour épurer des gaz d'échappement circulant dans la ligne 6. [0021] Le filtre 8 comprend : -une entrée et une sortie, adaptées pour permettre l'entrée et la sortie de gaz d'échappement issus de l'orifice 7 ; -une pluralité de canaux, s'étendant entre l'entrée et la sortie. [0022] Ces canaux sont configurés pour permettre l'écoulement des gaz d'échappement entre l'entrée et la sortie. Chaque canal comprend une extrémité d'entrée et une extrémité de sortie, respectivement, reliée fluidiquement à l'entrée et la sortie du filtre 8. Ces canaux sont séparés les uns des autres par des parois poreuses. Ces parois sont configurées pour filtrer les gaz d'échappement et, notamment, pour piéger des particules de suies contenues dans ces gaz. Ici, les canaux sont identiques entre eux. [0023] Le calculateur 10 est programmé pour exécuter un procédé de calcul de la masse de suies contenues dans le filtre 8. A cet effet, le calculateur 10 est configuré pour recevoir des signaux représentatifs de pressions des gaz d'échappement en entrée et en sortie du filtre 8. Ces pressions sont ici mesurées, respectivement, par des capteurs de pression 12 et 14. [0024] Le fonctionnement du calculateur 10 va maintenant être décrit, en référence au procédé de la figure 2. [0025] Ce procédé comprend une succession d'itérations de calcul 21, 22 espacées dans le temps. Chaque itération 21, 22 permet de calculer une valeur instantanée d'une masse de suies contenues dans le filtre 8, en fonction d'une valeur de la masse de suies calculée lors d'une itération précédente. Pour simplifier la figure 2, seules deux itérations 21, 22 sont illustrées. Ces itérations 21, 22 sont identiques ; aussi, dans la suite de cette description, seule l'itération 22 sera décrite en détail. [0026] Avantageusement, le procédé comprend une étape d'initialisation 20 de la masse de suies à une valeur prédéfinie mo, représentative d'une masse de suies connue dans le filtre 8. La masse de suies est ici initialisée, préalablement à la première utilisation du filtre 8, à une valeur mo par exemple inférieure à cinq grammes et, de préférence, égale à zéro. [0027] La figure 3 représente plus en détail l'itération de calcul 22. Cette itération 22 comprend : -une étape 30 d'acquisition d'une valeur de la masse mt_At de suies calculée lors d'une itération immédiatement précédente ; -une étape 32 de mesure d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement Apmes entre l'entrée et la sortie du filtre 8 ; 2 9 89420 5 -une étape 34 de calcul de la différence de pression Apcalc, calculée en fonction de la valeur de la masse mt_At de suies calculée lors de l'itération précédente ; -une étape 36 de calcul d'une valeur de masse mt de suies instantanée, en 5 fonction des différences de pression mesurée et calculée. [0028] La valeur initiale de la masse acquise lors de l'étape 30 est, par exemple, la valeur de la masse mt_At de suies calculée lors de l'itération précédente. [0029] Lors de l'étape 32, la mesure de la différence de pression instantanée 10 APmes des gaz d'échappement est ici réalisée en mesurant les pressions de gaz d'échappement en entrée et en sortie du filtre 8, respectivement, à l'aide des capteurs de pression 12 et 14. [0030] Au cours de l'étape 34, la différence de pression An -r-calc des gaz entre cette entrée et cette sortie est calculée. Ce calcul est réalisé grâce à une 15 modélisation du filtre 8 en fonction de paramètres physiques des gaz d'échappement. La différence de pression An est modélisée par une fonction polynomiale du débit volumique des d'échappement. Les coefficients de cette fonction polynomiale sont des fonctions rationnelles de la masse de suies. Cette différence de pression An -r-calc est calculée en fonction du 20 débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse mt_At de suies calculée lors de l'itération précédente. Ce débit volumique Q est par exemple mesuré ou calculé par un estimateur. [0031] Ici, cette différence de pression An est exprimée en fonction d'une masse m de suies, par la formule suivante : 25 AP'/, (m) = aAi (m) Q2+ Am (m) Q+2/ci(m)xQ+ aA2 x Q2 dans laquelle Q est le débit volumique instantané des gaz d'échappement, aA2 est un coefficient réel et les coefficients aAl(m), PB1(m), Yci(m) sont des fonctions rationnelles monotones dépendantes d'une masse de suie m. [0032] Cette formulation particulière de Apcalc(m) découle d'un modèle 30 physique de la perte de charge des gaz d'échappement lors de leur circulation entre l'entrée et la sortie du filtre 8. Ce modèle physique permet notamment de calculer An (m) en fonction d'une masse m de suies contenues dans le filtre 8. [0033] Dans ce modèle, la masse m de suies contenues dans le filtre 8 est 35 considérée comme formant une couche d'épaisseur E(m), déposée sur des parois des canaux du filtre 8. L'épaisseur E(m) dépend de la masse m, par le truchement de la fonction : E(m)= m x 2 1x ^ 100- %Résidu Pd orNbCANAUX 4x(LFAp - LpLuG )X 100 X LciN 2 9 89420 6 dans laquelle m est exprimée en kilogrammes, NbcANAUX est le nombre de canaux du filtre 8 ; (LFAP - LpLuG) est une longueur du filtre 8 sur laquelle les gaz sont filtrés ; LciN est la largeur d'un canal, mesurée sur son extrémité d'entrée ; 0 .-depot est la masse volumique de la couche de suies et %Résidu est 5 un taux d'encrassement du filtre 8. Ce taux d'encrassement %Résidu est, par exemple, défini comme étant le rapport entre la surface des parois recouverte par des cendres (ce qui reste des suies après une régénération) et la surface totale des parois. Ce taux %Résidu est compris entre 0% et 100%. [0034] Ici, le nombre de canaux NbcANAUX est inférieur ou égal à 5000. La 10 longueur (LFAP - LPLUG) est comprise entre 0,1m et 1m et, de préférence, entre 0,2m et 0,5m. La largeur LciN est inférieure ou égale à lcm, 0,5cm ou 0,2cm. La masse volumique n 1- depot de la couche de suies est inférieure ou égale à 500 kg/m3 ou 200 kg/m3. [0035] Les coefficients am (m) et aA2 modélisent des pertes de charges des 15 gaz d'échappement, respectivement, lors de leur entrée et de leur sortie du filtre 8, du fait de changements de section. Ces coefficients sont donnés, respectivement, par les formules suivantes : «Ai (m) = Alx P gaz 20 P gaz A2 x ceA2(m) = 4 LCOUT où Al et A2 sont des constantes sans unités, pgaz est la masse volumique des gaz d'échappement et LcouT est la largeur d'un canal, mesurée sur l'extrémité 25 de sortie de ce canal. [0036] Ici, les constantes Al et A2 sont choisies pour assurer l'homogénéité des unités entre des grandeurs physiques intervenant dans le calcul de la différence de pressions. Al et A2 sont compris entre 10-14 et 10-13. La largeur l_cOUT est inférieure ou égale à 1 cm, 0,5cm ou 0,2cm. 30 [0037] Le coefficient 13131(m) modélise des pertes de charge des gaz d'échappement lors de leur écoulement le long des canaux du filtre 8, selon un modèle basé sur l'équation de Bernoulli. Ce coefficient 13,31(m) est ici donné par la formule suivante : r 35 /3131(m) = (LC/N 2XE(M))4 B1 x,te )x LFAP L pLUG X / 2 ( + LCOUT 4 COUT LCOUT + (I, cm - 2x E kin ff )) 2 T 100 - %Résidu , LFAP X LPLUG I \\ 2 100 (LaN - 2 E (m ll ,i x (LOIN 2 xE(m)/4 LCOUT 2 + (Law 2 xE(m))2 2 LCOUT où B1 est une constante sans unité. Ici, B1 est choisie pour assurer l'homogénéité des unités entre des grandeurs physiques intervenant dans le calcul de la différence de pressions. B1 est, par exemple, compris entre 10-6 et 105 [0038] Le coefficient yci(m) modélise des pertes de charge des gaz d'échappement lors de leur filtrage par les parois poreuses du filtre 8, selon un modèle basé sur la formule de Darcy. Ce coefficient yci(m) est ici donné par la formule suivante : 1 du (T )x (ePAROI + E(m))Yci(m) = x Cl Kp (E (m))x (LFAp - LpL')x (L cm, - 2 x E(m)) où ePAROI est l'épaisseur des parois poreuses ; Kp(E(m)) est un coefficient de perte de charge dépendant de la perméabilité des suies, calculé en fonction de l'épaisseur E(m) ; C1 est une constante sans unité et p(T) est la viscosité dynamique instantanée des gaz d'échappement, calculée en fonction d'une valeur instantanée de la température T des gaz d'échappement dans le filtre 8. Cette température T est par exemple mesurée dans la ligne d'échappement par un capteur de température, non représenté ou calculée à partir d'un estimateur. [0039] Ici, l'épaisseur ePAROI est comprise entre 10-4m et 10-3m. La constante C1 est choisie pour assurer l'homogénéité des unités entre des grandeurs physiques intervenant dans le calcul de la différence de pressions. C1 est, par exemple, compris entre 10-7 et 10-6. [0040] Le coefficient Kp(E(m)) est, par exemple, donné par la formule suivante : Kp (E (m)) = (e PAROI + E(M))X Ksic X K sooT X C pe ea (E(M)) K SOOT X C pe ea (E (m))x e pARoi + K , x E (m) où Ksour, Ksic sont les perméabilités intrinsèques des matériaux constituant, respectivement, la suie et la paroi d'un canal ; Cpermea(E(m)) est un coefficient de perméabilité de la couche de suies. [0041] Ici, la perméabilité Ksour est comprise entre 10-15m2 et 10-13m2 ; la perméabilité Ksic est comprise entre 10-13m2 et 10-11m2. [0042] Le coefficient Cpermea(E(m)) est ici calculé en fonction de l'épaisseur E(m) de suies, par la formule suivante : E(m) eoX +c0 Dpart Cpermea(E(m)) = doxE(m)+1 si E(m) 0.2 e Dp,t Dpart si E(m) < 0.2 Dpart a0 x E(m) + bo Dpart OÙ Dpart est une constante et ao, bo, co, do et eo sont des constantes sans unité. [0043] Ici, ces constantes sont choisies empiriquement pour définir le coefficient de perméabilité. Dpart est compris entre 10-6m et 10-4m. ao est compris entre 1 et 10. bo est compris entr0e 0,05 et 0,3. co est compris entre -5 et -0,5. do est compris entre 1 et 10. eo est compris entre -10-1 et -10-3. [0044] Avantageusement, l'étape 34 comprend la détermination de la masse volumique instantanée pgaz des gaz d'échappement. Par exemple, cette masse volumique pgaz est donnée par la formule pgaz = Dm/Q, où Dm est le débit massique des gaz d'échappement. Ce débit massique Dm est, par exemple, inférieur à 1000kg/h. [0045] L'étape 34 comprend également la détermination de la viscosité dynamique instantanée p(T) des gaz d'échappement, en fonction d'une valeur mesurée de la température T. Par exemple, cette viscosité p(T), exprimée en Pa.s, est donnée par la formule : ,u(T)= -1,07e-6 x T2 +5,009e-3 x T + 0,44 où la température T est exprimée en Kelvin. Cette température T est, par exemple, inférieure à 2500 K. [0046] Ainsi, avec ce choix de modèle physique, le filtre 8, permet de modéliser avec précision la circulation des gaz, quelle que soit la structure du filtre 8. [0047] Lors de l'étape 36, la masse mt de suies instantanée est calculée, à partir des valeurs des différences de pressions Apcaic et Apmes. Cette masse mt est calculée par intégration numérique de l'équation suivante : dm dt = F(AP.' - AP'ic(mt_A M où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/d0 sont nulles. [0048] Cette intégration comprend ici le calcul de la quantité suivante : nit - m,-A, = F (A P., - APc.,(mt_At)))< Ar où At est un intervalle de temps entre deux itérations consécutives. L'intervalle At est, par exemple, au moins égal à 10ms, ou 25ms. At est, par exemple, au plus égal à 500ms ou 400ms. De préférence, At est égal à 100ms. [0049] La masse de suies est calculée à partir d'un modèle physique du filtre 35 8, qui relie analytiquement une masse m de suies à une différence de pression Apcab(m) de gaz d'échappement entre une entrée et une sortie du filtre 8. L'utilisation de ce modèle permet de simplifier le calcul de la masse de suies par rapport à la lecture d'une cartographie nécessitant plusieurs intégrations en entrée.30 [0050] L'intégration d'une quantité dépendante de la différence entre An et Apmes(m) permet d'assurer un calcul rapide de la masse de suies, ce que ne permettrait pas une inversion littérale du modèle physique An (m) En effet, les coefficients am(m), PB1(m) et Nice) sont des fonctions rationnelles en m de degré élevé. Leur inversion en temps réel, pour le calcul littéral, à chaque instant, de la masse m en fonction de Q et de Apmes, nécessiterait un temps de calcul élevé et demanderait des ressources informatiques importantes. [0051] Dans cet exemple, la fonction F est une fonction mathématique qui, à toute valeur x réelle, associe la valeur K*x, où K est une constante ne dépendant pas du débit volumique Q ni de la masse mt de suies. Ce coefficient K est, par exemple, supérieur ou égal à 0,01m.s ou 100m.s. [0052] Ainsi, la constante K joue le rôle d'un gain dans un système de régulation à boucle fermée, ce qui permet d'améliorer la vitesse de convergence du calcul de la masse mt et de réduire la sensibilité de ce calcul à des conditions initiales. [0053] Ici, la masse calculée lors de l'étape 36 est mémorisée par le calculateur 10. Ainsi, lorsque le procédé est redémarré à la suite d'une interruption, par exemple après un arrêt de fonctionnement du moteur, le procédé peut, lors de l'étape 30 suivant ce redémarrage, acquérir la dernière valeur calculée de la masse de suies. [0054] Avantageusement, lors d'une étape 40, illustrée à la figure 4, le filtre 8 est régénéré si la masse de suies calculée est supérieure ou égale à un seuil. [0055] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. [0056] La détermination de la viscosité dynamique instantanée p(T) peut être omise. La détermination de la masse volumique instantanée pgaz des gaz d'échappement peut également être omise. [0057] En variante, la mesure des pressions de gaz d'échappement en entrée et en sortie du filtre 8 est remplacée par l'acquisition de valeurs de pressions fournies par un estimateur. [0058] La masse de suies peut également être initialisée à une valeur m0 postérieurement à une régénération du filtre 8
L'invention concerne un procédé de calcul automatique d'une masse de suies présentes dans un filtre à particules d'une ligne d'échappement du moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, comprenant une succession d'itérations (22) de calcul espacées dans le temps, chaque itération comprenant : -la mesure d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement Deltap entre une entrée et une sortie du filtre à particules ; -le calcul, par un calculateur électronique, de la différence de pression Deltap , la différence de pression Deltap étant calculée par une fonction polynomiale d'un débit volumique Q, en fonction du débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse m de suies calculée lors de l'itération précédente ; -le calcul de la masse m de suies instantanée par intégration numérique de la fonction, F(Deltap -Deltap (m )) où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/dQ sont nulles.
1. Procédé de calcul automatique d'une masse de suies présentes dans un filtre à particules d'une ligne d'échappement du moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ce procédé comprenant une succession d'itérations (21, 22) de calcul espacées dans le temps, chaque itération permettant le calcul de la masse mt de suies instantanée en fonction de la valeur de la masse mtnt de suies calculée lors d'une itération précédente, caractérisé en ce que chaque itération comprend : -la mesure (32) d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement Apmes entre une entrée et une sortie du filtre à particules ; -le calcul (34), par un calculateur électronique, de la différence de pression APcalc, la différence de pression An étant calculée par une fonction polynomiale d'un débit volumique Q, dont des coefficients sont des fonctions rationnelles de la masse de suies, en fonction du débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse mt_At de suies calculée lors de l'itération précédente ; -le calcul (36) de la masse mt de suies instantanée par intégration numérique de la fonction F AP ( mes e cak(int-At)) , où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/dQ sont nulles. 2. Procédé de calcul selon la 1, dans lequel l'intégration comprend le calcul de la quantité mt = F(Ap mes - Apeede(11;_j)X At , où At est un intervalle de temps entre deux itérations consécutives. 3. Procédé de calcul selon la 2, dans lequel l'intervalle de temps At séparant deux itérations (21, 22) consécutives est compris entre 10ms et 500ms. 4. Procédé de calcul selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la fonction F est une fonction mathématique qui, à toute valeur x réelle, associe la valeur K*x, où K est une constante. 5. Procédé de calcul selon la 4, dans lequel la valeur du coefficient K est comprise entre 0,01 et 100. 6. Procédé de calcul selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque itération (21, 22) comprend la mémorisation de la valeur de la masse mt de suies instantanée calculée lors de ladite itération. 7. Procédé de calcul selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le procédé comprend, lors d'une première exécution du procédé,une étape d'initialisation (20) de la valeur de la masse de suies à une valeur prédéfinie. 8. Procédé de calcul selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la différence de pression est calculée (34) par la fonction AP '1,(m)= a Ai(m)XQ2 + An(m)XQ+ 9/ci(m)XQ+ a A2XQ2 ' dans laquelle Q est le débit volumique des gaz d'échappement, aA2 est un coefficient réel et les coefficients aAl (M), PB1(m) , YC1 (m) sont des fonctions rationnelles monotones de la masse de suie m. 9. Procédé de régénération d'un filtre à particules d'une ligne d'échappement du moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ce procédé comprenant : -le calcul d'une masse de suies présentes dans le filtre à particules ; -la régénération (40) du filtre à particules, lorsque la masse de suies calculée est supérieure ou égale à un seuil ; caractérisé en ce que la masse de suies est calculée selon un procédé de calcul conforme à l'une quelconque des précédentes. 10. Calculateur électronique (10) pour la mise en oeuvre d'un procédé de calcul conforme à l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le calculateur électronique est programmé pour exécuter une succession d'itérations de calcul espacées dans le temps, chaque itération permettant le calcul de la masse mt de suies instantanée en fonction de la valeur de la masse mt_At de suies calculée lors d'une itération précédente, chaque itération comprenant : -la mesure d'une différence de pression instantanée de gaz d'échappement APmes entre une entrée et une sortie du filtre à particules ; -le calcul de la différence de pression An -rcalc, la différence de pression An - rcalc étant calculée par une fonction polynomiale d'un débit volumique Q, dont des coefficients sont des fonctions rationnelles de la masse de suies, en fonction du débit volumique Q instantané des gaz d'échappement et de la masse mt-At de suies calculée lors de l'itération précédente ; -le calcul de la masse mt de suies instantanée par intégration numérique de la fonction F P (A, mes - A P calck-At » , où F est une fonction telle que les dérivées dF/dm et dF/dQ sont nulles.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/023
FR2985826
A3
DISPOSITIF DE CONNEXION ENTRE UN TACHYGRAPHE ET UN TELEPHONE INTELLIGENT.
20,130,719
La présente invention concerne de manière générale le domaine des dispositifs électroniques. Plus particulièrement, elle concerne un dispositif de connexion pour la communication entre deux dispositifs électroniques avec des protocoles de communication différents comme un tachygraphe et un téléphone intelligent ou « Smartphone ». Un tachygraphe numérique est un dispositif d'enregistrement d'événements liés à la conduite de véhicules. Il s'emploie par exemple dans les camions de transport de marchandises. Ce dispositif électronique collecte par conséquent les événements de conduite du véhicule, tels que des changements d'activité (conduite, repos, autres travaux), un excès de vitesse, des erreurs dans le système, des transferts de données,... Ces données sont stockées aussi bien dans la mémoire interne même du tachygraphe numérique que dans la mémoire d'une carte. Ces mémoires peuvent avoir la capacité de stocker des données pouvant aller jusqu'à un an d'activité, une fois la capacité de stockage des mémoires dépassée, les nouvelles données sont enregistrées, remplaçant les données plus anciennes. Le propriétaire du véhicule est chargé de lire les données, aussi bien du tachygraphe numérique que de la carte des conducteurs qui ont utilisé ledit véhicule, avec une fréquence suffisante qui garantit que leur perte soit évitée. En outre, ces données doivent être conservées pendant un an et être mises à la disposition des autorités lorsqu'elles le demandent. En ce qui concerne un smartphone (aussi connu sous le nom de téléphone intelligent), il s'agit d'un téléphone mobile qui permet d'installer des programmes dans celui-ci pour augmenter le traitement de données et la connectivité. Ces programmes ou applications peuvent être développés par le fabriquant même du téléphone mobile, par l'opérateur du service de communications ou par un tiers quelconque. L'utilisation de téléphones de type smartphone est 10 largement répandue à l'heure actuelle, et il serait par conséquent souhaitable de les employer pour télécharger les données d'un tachygraphe numérique, par exemple en ce qui concerne chaque conducteur du véhicule, pour les transmettre par la suite plus facilement au 15 propriétaire dudit véhicule. La présente invention porte sur un dispositif de connexion entre un téléphone intelligent ou « smartphone » et un tachygraphe numérique, lequel comprend un câble qui comprend à son tour une première 20 extrémité adaptée pour être connectée à un tachygraphe numérique ; une seconde extrémité adaptée pour être connectée à un smartphone qui fonctionne en mode esclave ; et une carte de circuit imprimé incorporée entre les deux extrémités du câble. En outre, ladite 25 carte de circuit imprimé permet la communication entre le tachygraphe numérique et le smartphone, en effectuant la conversion adaptée entre les différents protocoles de communication qu'utilisent lesdits dispositifs électroniques (généralement, protocole USB 30 pour le smartphone et protocole RS-232 pour le tachygraphe numérique). En outre, la carte de circuit imprimé effectue également de préférence la fonction de maître du côté de sa connexion au smartphone, lequel fonctionne en mode esclave. De cette façon, le smartphone considérera qu'il est connecté à un dispositif central (hôte) avec lequel il peut communiquer. La présente invention sera mieux comprise en référence au dessin annexé qui illustre un mode de réalisation préféré de l'invention, fourni à titre d'exemple, et qui ne devra aucunement être interprété comme limitant l'invention. La figure 1 représente un schéma de connexion entre un téléphone intelligent ou « Smartphone » et un tachygraphe numérique au moyen d'un dispositif selon le 15 mode de réalisation préféré de la présente invention. Sur la figure 1, on peut observer de façon schématique la connexion entre un smartphone (10) et un tachygraphe numérique (20). Le câble employé pour la connexion de ces deux dispositifs comprend une première 20 extrémité (12) de type USB ou microUSB adaptée pour être connectée audit smartphone (10) qui fonctionne en mode esclave et une seconde extrémité (22) adaptée pour être connectée à un tachygraphe numérique (20). Entre lesdites première et seconde extrémités (12 et 22), le 25 câble de connexion comprend en outre une carte de circuit imprimé (30) qui permet la communication entre le tachygraphe numérique (20) et le smartphone (10). Généralement, le smartphone (10) communique au moyen d'un protocole USB, tandis que le tachygraphe 30 numérique (20) communique au moyen d'un protocole RS232. Par conséquent, la carte de circuit imprimé (30) effectue la conversion du protocole USB au RS-232 et vice versa. De préférence, la carte de circuit imprimé (30) du côté de sa connexion au smartphone (10) effectue la fonction de maître, de façon à faciliter sa reconnaissance pour un smartphone (10) qui fonctionne en mode esclave. En ce qui concerne le côté de la connexion RS-232, elle satisfait à la norme d'échange de données binaires 10 entre un DTE (équipement terminal de données) et un DCE (équipement de communication de données). Selon le mode de réalisation préféré, en connectant le smartphone (10) à la carte de circuit imprimé (30), cette dernière effectue les fonctions 15 suivantes : - aussi bien détecter la connexion d'un nouveau dispositif USB dans le système que reconnaître les dispositifs déjà connectés, et les configurer au moyen d'actions de type logiciel ; 20 - gérer et réguler les flux de commande entre le dispositif central (hôte) et le smartphone (c'est-à-dire, l'information qui circule entre eux) ; - fournir une quantité limitée d'énergie électrique pour que le smartphone se mette en état de 25 charge de la batterie. En outre, en connectant le tachygraphe numérique (20) à la carte de circuit imprimé (30), cette dernière effectue les fonctions suivantes : - résoudre la conversion de tensions internes, 30 - effectuer la conversion des protocoles RS-232 - USB. Il convient de comprendre que le mode de réalisation préféré décrit précédemment en référence à la figure jointe est susceptible de diverses modifications et variations qui seront évidentes pour l'homme du métier, et il est prétendu que toutes lesdites modifications et variations restent comprises dans la portée des revendications jointes
La présente invention concerne un dispositif de connexion entre un tachygraphe et un téléphone intelligent, comprenant un câble avec une première extrémité (12) adaptée pour être connectée au téléphone intelligent (10) en mode esclave, une seconde extrémité (22) adaptée pour être connectée au tachygraphe numérique (20) et une carte de circuit imprimé (30) incorporée entre les deux extrémités du câble qui permet la communication entre le tachygraphe numérique (20) et le smartphone (10).
1. Dispositif de connexion entre un tachygraphe et un téléphone intelligent, caractérisé en ce qu'il comprend - un câble avec une première extrémité (12) adaptée pour être connectée au téléphone intelligent (10) en mode esclave et une seconde extrémité (22) adaptée pour être connectée au tachygraphe numérique (20) ; et - une carte de circuit imprimé (30) incorporée 10 entre les deux extrémités du câble qui permet la communication entre le tachygraphe numérique (20) et le smartphone (10). 2. Dispositif de connexion entre un tachygraphe et un téléphone intelligent selon la 15 précédente, caractérisé en ce que la première extrémité (12) du câble de connexion au téléphone intelligent (10) présente une connexion de type USB. 3. Dispositif de connexion entre un tachygraphe et un téléphone intelligent selon la 2, 20 caractérisé en ce que la connexion de type USB est une connexion microUSB. 4. Dispositif de connexion entre un tachygraphe et un téléphone intelligent selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la 25 seconde extrémité (22) du câble de connexion au tachygraphe numérique (20) présente une connexion de type RS-232.
G
G06
G06F
G06F 13
G06F 13/38
FR2980510
A3
DISPOSITIF DE SUSPENSION ET DE COULISSEMENT POUR PORTES COULISSANTES HERMETIQUES
20,130,329
Domaine de la technique La présente invention concerne un dispositif de suspension et de coulissement pour portes coulissantes hermétiques, et plus précisément, un dispositif pour fermeture et ouverture desdites portes avec des améliorations constructives remarquables par rapport à d'autres portes connues de ce type. Etat de la technique antérieure Le document ES 2156440 T3 concerne et illustre une porte coulissante avec au moins un ouvrant de porte suspendu sur un chariot mobile par poussée le long d'un dispositif de coulissement comme un rail ou câble, entre une position fermée et une position ouverte. Le chariot a deux roues alignées dans la direction longitudinale du dispositif de coulissement et il est articulé dans son point médian par rapport à l'ouvrant de porte. Pour produire ladite poussée conduisant la porte vers la position fermée ou ouverte, le rail ou câble par lequel glisse le chariot est incliné de manière appropriée, dans un sens ou dans l'autre, par le biais d'un actionneur ou cylindre de fluide dynamique. Le document ES 2270265 T3 divulgue une porte coulissante hermétique comportant au moins un ouvrant également suspendu sur son côté supérieur d'une paire de chariots, chacun pourvu d'une seule roue défilant le long d'un rail correspondant entre des positions ouverte et fermée. En arrivant à la position fermée, la roue de chaque chariot est enfilée sur une rampe correspondante articulée qui est inclinée selon deux axes par le poids appliqué par la roue, de manière que l'ouvrant de la porte effectue simultanément une légère descente qui le laisse appuyé sur le sol (ou profil guide inférieur de l'encadrement dans lequel ladite porte est installée) ainsi qu'un léger déplacement latéral qui le laisse latéralement appuyé, à travers des joints en caoutchouc, contre ledit encadrement, en obtenant de la sorte une herméticité de l'ouvrant par rapport à l'encadrement. Un système de câbles et ressorts hélicoïdales retourne les rampes à une position horizontale lorsque les roues retournent aux rails. Étant donné que dans certaines applications il existe la tendance à employer des ouvrants de porte de plus en plus lourds, par exemple à cause de l'utilisation d'ouvrants en verre avec une épaisseur accrue, ou des ouvrants avec des couches de plomb internes dans les portes pour les salles de radiologie, le système de coulissement avec chariot à roue unique décrit dans ledit document ES 2270265 T3 résulte inadéquat pour résister ce poids augmenté de l'ouvrant car la roue unique et le rail correspondant résultent pénalisés par la fatigue. Une approche serait l'utilisation du chariot pourvu de double roue et articulé par rapport à l'ouvrant décrit dans ledit document ES 2156440 T3 en combinaison avec le système de rampe inclinable par rapport à deux axes décrits dans ledit document ES 2270265 T3. Cependant, dans un tel cas, étant donné que la rampe inclinable présente un déplacement dans deux axes, le chariot avec double roue relié à l'ouvrant par le biais d'une unique articulation créerait des difficultés pour que les roues puissent suivre la direction du rail et la direction de la rampe. Il faut alors un nouveau dispositif favorisant l'usage d'un ouvrant de la porte suspendue de manière articulée sur des chariots pourvus de double roue défilant le long des rails correspondants avec des rampes inclinables par rapport à deux axes sans créer de tensions dans les articulations des chariots par rapport à l'ouvrant ni dans le chemin de roulement des roues par rapport aux rampes. Par ailleurs, le système de câbles et de ressorts hélicoïdaux pour la récupération de la position horizontale des rampes décrit dans ledit document ES 2270265 T3 a l'inconvénient d'être compliqué et encombrant, ce qui rend également nécessaire un dispositif de récupération simple et compact. Exposé de l'invention La présente invention contribue à pallier les inconvénients antérieurs et d'autres en apportant un dispositif de suspension et coulissement pour portes coulissantes hermétiques comprenant au moins un rail longitudinal avec un chemin de roulement horizontal et une section courbée convexe relié à une rampe avec un chemin de roulement de section courbée convexe, et au moins un chariot sur lequel est suspendu un ouvrant de porte coulissante, ledit chariot ayant une roue pourvue d'une bande de roulement de section courbée concave qui défile sur ledit rail et sur ladite rampe, où ladite rampe est reliée de manière articulée par une extrémité au rail et guidée par l'autre extrémité opposée de manière que la rampe est inclinée vers le bas et elle est déviée vers un côté lors de la réception du poids appliqué par ladite roue pour ajuster l'ouvrant contre un encadrement correspondant. Un élément élastique est disposé pour pousser la rampe vers une position alignée avec le rail. Le dispositif de la présente invention est caractérisé en ce que le chariot possède deux roues et est relié à l'ouvrant de la porte coulissante par le biais d'une articulation, où ladite roue avec bande de roulement de section courbée concave est une roue avant selon une direction de fermeture de l'ouvrant, et la deuxième roue est une roue arrière, laquelle a une bande de roulement de section essentiellement droite. La roue arrière est alignée longitudinalement avec la roue avant et sa bande de roulement de section essentiellement droite est adaptée pour rouler longitudinalement sur le rail et pour rouler longitudinalement et se déplacer transversalement sur la rampe. De préférence, ladite bande de roulement de section courbée concave de la roue avant a un rayon légèrement plus grand que le rayon de la bande de roulement de section courbée convexe de la rampe, ce qui fournit un jeu suffisant pour que la roue avant puisse défiler librement sur la rampe lorsque celle-ci est inclinée vers le bas et déviée vers un côté sans créer des tensions non voulues. Dans un mode réalisation, le chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe a un rayon similaire à celui dudit chemin de roulement de section courbée convexe du rail. Optionnellement, la rampe peut être constituée par un cylindre à rayon équivalent à celui du chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe. Dans un mode de réalisation, ledit élément élastique comprend au moins un feuillard plat fixé par une extrémité à une structure qui supporte le rail et la rampe et qui est soutenu en porte-à-faux avec l'extrémité opposée située sous la rampe. En situation de repos, ledit feuillard maintient la rampe dans une position élevée alignée avec le rail, et il est déformé par la rampe lorsque celle-ci se déplace vers le bas et vers un côté par le poids appliqué par les roues avant et arrière. Optionnellement, l'élément élastique comprend un ensemble de plusieurs feuillards plats juxtaposés les uns sur les autres en guise de ressort à lames, et cet ensemble de feuillards est fixé par une extrémité à ladite structure de manière qu'il est soutenu en porte-à-faux avec l'autre extrémité opposée située sous la rampe, où ledit ensemble de feuillards est déformé par la rampe lorsque celle-ci se déplace vers le bas et vers un côté par le poids appliqué par les roues avant et arrière. Dans un mode de réalisation, à l'extrémité avant de la rampe selon ladite direction de fermeture, laquelle est guidée pour suivre la trajectoire du mouvement vers le bas et vers un côté, est installée une roue qui tourne librement autour d'un axe parallèle à la direction longitudinale de la rampe. Cette roue est appuyée sur une partie en porte-à-faux dudit feuillard, ou sur une partie du feuillard supérieur dudit ensemble de feuillards en porte-à-faux, et disposée pour rouler dans un sens transversal sur celui-ci lorsque la rampe se déplace vers le bas et vers un côté. Ainsi, cette roue de rotation libre évite la production de friction entre la rampe et le feuillard lorsque la rampe se déplace vers le bas et vers un côté en déformant le feuillard, car celui-ci est uniquement déformable vers le bas. Dans un mode de réalisation, ladite articulation qui relie le chariot à l'ouvrant de la porte coulissante comprend un axe d'articulation situé dans une position essentiellement équidistante des axes de rotation de la roue avant et de la roue arrière, et de préférence ledit axe d'articulation est essentiellement dans un plan défini par les axes de rotation de la roue avant et de la roue arrière. Par exemple, l'axe d'articulation est formé par un tourillon fixé au chariot et relié de manière pivotante à un support correspondant fixé à l'ouvrant de porte. Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages antérieures et d'autres seront comprises pleinement à partir de la description détaillée suivante d'un exemple de réalisation en référence aux dessins annexes, dans lesquels: - la Fig.1 est une vue en projection latérale d'un dispositif de suspension et coulissement pour portes coulissantes hermétiques selon une réalisation de la présente invention, dans une position de coulissement horizontal longitudinal de la porte coulissante; - les Fig.2 et 3 sont des vues en section transversale prises par les plans II-II et III-III de la Fig.1, respectivement; - la Fig.4 est une vue en projection latérale analogue à la Fig. 1, mais avec le dispositif en position pour effectuer la fermeture hermétique de la porte coulissante; et - la Fig.5 est une vue en plan du dispositif dans la position correspondant à la Fig.4. Description détaillée d'un mode réalisation préféré de l'invention En faisant référence aux figures, dans celles-ci on montre un dispositif de suspension et coulissement pour portes coulissantes hermétiques selon un mode de réalisation de la présente invention, lequel est appliqué à une porte coulissante hermétique qui comprend au moins un ouvrant 100 installé dans une baie d'une porte formée dans une paroi. Ladite baie de la porte a un encadrement correspondant (non illustré), et le dispositif de la présente invention est adapté pour supporter et guider des mouvements coulissants de l'ouvrant 100 entre des positions ouverte et fermée. Le dispositif comprend une structure 1 fixe sur la parte supérieure de l'encadrement, qui supporte un rail 3 stationnaire qui a un chemin de roulement horizontal de section courbée convexe, et une rampe 4 mobile qui a un rail de roulement également de section courbée convexe et qui est située à une extrémité avant du rail 3 selon une direction de fermeture A de l'ouvrant 100. La rampe 4 a une extrémité reliée au rail 3 par le biais d'une articulation et une autre extrémité opposée guidée par une rainure diagonale (non montrée) formée dans une plaque finale 7 de la structure 1, d'une manière analogue à celle décrite dans ledit document ES 2270265 T3. Ainsi, l'extrémité avant de la rampe 4 peut se déplacer vers le bas D et vers un côté L par rapport à son extrémité arrière, laquelle demeure reliée à la rampe 3. Un élément élastique est disposé pour pousser la rampe vers une position supérieure de repos (Fig. 1), dans laquelle elle est alignée avec le rail 3. Cet élément élastique comprend un ensemble de plusieurs feuillards 15 plats juxtaposés les uns sur les autres en guise de ressort à lames. L'ensemble de feuillards 15 est fixé par une extrémité arrière à la structure 1 qui supporte le rail 3 et la rampe 4, de manière que le reste de l'ensemble de feuillards 15 est soutenu en porte-à-faux, avec l'autre extrémité opposée située sous la rampe 4. Ainsi, l'ensemble de feuillards 15 est déformé par la rampe 4 lorsque celle-ci se déplace vers le bas D et vers un côté L depuis la position de repos vers une position de fermeture (Fig. 4 et 5). On comprendra que, alternativement, ledit élément élastique pourrait être formé d'un seul feuillard 15 plat fixé par une extrémité à la structure 1 de manière à être soutenu en porte-à-faux avec l'autre extrémité opposée située sous la rampe 4 pour être déformé par la rampe 4 lorsque celle-ci est déplacée vers le bas D et vers un côté L. L'ouvrant 100 de la porte coulissante a un support 60 (Fig. 3) relié par un axe d'articulation 17 à un chariot 6 dans lequel sont installées de manière pivotante une roue avant 8 et une roue arrière 9 selon la direction de fermeture A de l'ouvrant 100, alignées longitudinalement et disposées pour rouler de manière guidée sur le rail 3 et la rampe 4. Ledit axe d'articulation 17 est pourvu par un tourillon fixé au chariot 6 et relié de manière pivotante au support 60. L'axe d'articulation 17 est situé dans une position équidistante des roues avant et arrière 8, 9 et dans un plan défini par les axes de rotation de celles-ci. Dans la pratique, l'ouvrant 100 a deux supports 60, un à une extrémité avant et l'autre à une extrémité arrière, reliés à deux chariots 6 respectifs, et la structure 1 supporte deux jeux de rail 3 et rampe 4, un pour le chariot avant 6 et l'autre pour le chariot arrière 6, bien que aux effets de la présente description on n'en montre qu'un car les deux sont essentiellement identiques. Les axes d'articulation 17 entre les supports 60 et les chariots 6 permettent que les chariots 6 puissent osciller sans affecter à la position verticale des supports 60 et de l'ouvrant 100. Lorsque durant un mouvement de fermeture de l'ouvrant 100 les roues 8, 9 de chaque chariot 6 arrivent à une position proche de la position fermée, les roues 8, 9 passent du rail 3 stationnaire à la rampe 4 mobile, et celle-ci se déplace vers le bas D et vers un côté D en déformant l'ensemble de feuillards 15 par l'effet du poids appliqué par les roues 8, 9. Par conséquent, l'ouvrant 100 de la porte effectue une légère descente ainsi qu'un léger déplacement latéral qui pousse l'ouvrant 100 latéralement contre l'encadrement à travers des joints de caoutchouc, en obtenant ainsi une herméticité de l'ouvrant par rapport à l'encadrement. Lorsque l'ouvrant 100 est ouvert, la force de récupération de l'ensemble de feuillards 15 retourne la rampe 4 à la position de repos et diminue la force nécessaire pour commencer l'ouverture, soit manuellement soit par des moyens motorisés. Dans chaque chariot, la roue avant 8 est cannelée et a une bande de roulement de section courbée concave de rayon légèrement plus grand que le rayon du chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe 4, ce qui fournit un jeu suffisant pour permettre que la roue avant 8 défile sur la rampe 4 lorsque celle-ci est inclinée vers le bas D et déviée vers un côté L sans créer des tensions non voulues. La bande de roulement de section courbée concave de la roue avant 8 assure le guidage du chariot 6 le long du rail 3. En revanche, la roue arrière 9 du chariot 6 en a une avec bande de roulement de section essentiellement droite, laquelle est adaptée pour rouler longitudinalement sur le rail 3 et pour rouler longitudinalement et se déplacer transversalement sur la rampe 4 lorsque celle-ci est en la position de fermeture sans créer des tensions non voulues. Optionnellement, la bande de roulement de section plate de la roue arrière 9 peut avoir un léger évidemment annulaire central (non montré) qui contribue à guider sa trajectoire lorsque la roue arrière 9 est déplacée longitudinalement sur le rail 3. Dans le mode de réalisation illustré, la rampe 4 est formée par un corps cylindrique 40 qui fournit le chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe 4, et ce chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe 4 a un rayon similaire à celui du chemin de roulement de section courbée convexe du rail 3. Dans la pratique, pendant le mouvement linéaire de l'ouvrant 100 dans la direction de fermeture A, soit par des moyens manuels soit motorisés, l'ouvrant 100 est suspendu sur les chariots 6 sans contact avec le sol pour éviter les frictions. En arrivant l'ouvrant 100 à la phase de fermeture, les roues 8, 9 passent du rail 3 à la rampe 4, et le poids appliqué par celles-ci à la rampe 4 enfonce et courbe par gravité l'ensemble de feuillards 15 élastiques, de manière que la rampe 4, en vertu de son extrémité avant guidée, se déplace vers le bas D et vers un côté L, c'est-à-dire, perpendiculairement à la direction de fermeture A, étant ce déplacement favorisé sans friction par la petite roue 11 défilant transversalement sur l'extrémité libre de l'ensemble de feuillards 15. La roue avant 8, du fait d'avoir son profil cannelé avec un certain jeu, continue à rouler sur le chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe 4 lorsque celle-ci est déplacée vers le bas D et vers un côté L, mais la roue arrière 9, grâce à sa bande de roulement de section plate, peut être déplacée transversalement dans ledit sens L (Fig. 5) en même temps qu'elle roule le long de la rampe 4 sans subir de tensions non voulues. De la sorte la fermeture et l'adossage hermétique de l'ouvrant de porte 100 sont complets. L'existence du feuillard ou ensemble de feuillards 15 en guise de ressort amortira la descente de l'ouvrant 100 et ensuite palliera l'effort nécessaire pour le monter en commençant l'ouverture d e celui-ci, aussi bien de manière manuelle que motorisé. La force nécessaire pour ouvrir la porte 100 manuellement devra être raisonnable. Un homme du métier pourrait introduire des changements et des modifications dans les exemples de réalisation décrits, sans pour autant sortir de la portée de l'invention telle que définie dans les revendications annexées
Le dispositif comprend un rail (3) horizontal terminé en une rampe (4), tous deux avec chemin de roulement de section courbée convexe, au-dessus desquels défile un chariot (6) sur lequel est suspendu de manière articulée un ouvrant de porte coulissante (100), et qui porte une roue avant (8) avec bande de roulement de section courbée concave et une roue arrière (9) avec bande de roulement de section droite, les deux alignées longitudinalement. La rampe (4) est articulée par une extrémité au rail (3) et guidée par l'autre extrémité de manière que lors de la réception du poids des roues (8, 9) elle s'incline vers le bas (D) et se dévie vers un côté (L) pour ajuster hermétiquement la porte (100) contre un encadrement. Grâce à sa section droite, la roue arrière (9) peut être déplacée transversalement sur la rampe (4). Un élément poussoir (15) pousse la rampe (4) vers une position alignée avec le rail (3).
1- Dispositif de suspension et de coulissement pour portes coulissantes hermétiques, comprenant au moins un rail (3) longitudinal avec chemin de roulement horizontal et section courbée convexe relié à une rampe (4) avec chemin de roulement de section courbée convexe, et au moins un chariot (6) sur lequel est suspendu un ouvrant (100) de porte coulissante, ledit chariot (6) ayant une roue (8) pourvue d'une bande de roulement de section courbée concave qui défile sur ledit rail (3) et sur ladite rampe (4), où ladite rampe (4) est reliée de manière articulée par une extrémité au rail (3) et guidée par l'autre extrémité de manière que la rampe (4) est inclinée vers le bas (D) et déviée vers un côté (L) lors de la réception du poids appliqué par ladite roue (8) pour ajuster l'ouvrant (100) contre un encadrement correspondant, en étant prévu un élément élastique qui pousse la rampe (4) vers une position alignée avec le rail (3), caractérisé en ce que ladite roue (8) avec bande de roulement de section courbée concave est une roue avant (8) selon une direction de fermeture (A) de l'ouvrant, et le chariot (6) a une roue arrière (9) avec bande de roulement de section essentiellement droite, alignée longitudinalement avec ladite roue avant (8) et adaptée pour rouler longitudinalement sur le rail (3) et pour rouler longitudinalement et se déplacer transversalement sur la rampe (4), où le chariot (6) est relié à l'ouvrant (100) au moyen d'une articulation. 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite bande de roulement de section courbée concave de la roue avant (8) a un rayon légèrement plus grand que celui du chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe (4) en fournissant un jeu suffisant pour défiler sur la rampe (4) lorsque celle-ci est inclinée vers le bas (D) et déviée vers un côté (L). 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe (4) a un rayon similaire à celui dudit chemin de roulement de section courbée convexe du rail (3). 4- Dispositif selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit élément élastique comprend un feuillard (15) plat fixé par une extrémité a une structure (1) qui supporte le rail (3) et la rampe (4) de manière à se soutenir en porte-à-faux avec l'autre extrémité opposée située sous la rampe (4), où ledit feuillard (15) est déformé par la rampe (4) lorsque celle-ci se déplace vers le bas (D) et vers un côté (L). 5- Dispositif selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit élément élastique comprend un ensemble de plusieurs feuillards (15) plats juxtaposés les uns sur les autres en guise de ressort à lames, fixés par une extrémité à une structure (1) qui supporte le rail (3) et la rampe (4) de manière à se soutenir en porte-à-faux avec l'autre extrémité opposée située sous la rampe (4), où ledit ensemble de feuillards (15) est déformé par la rampe (4) lorsque celle-ci se déplace vers le bas (D) et vers un côté (L). 6- Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'extrémité avant guidée de la rampe (4) selon ladite direction de fermeture (A) porte une roue (11) qui tourne librement autour d'un axe parallèle à la direction longitudinale de la rampe (4), ladite roue (11) étant appuyée sur une partie en porte-à-faux dudit feuillard (15) ou sur une partie en porte-à-faux du feuillard (15) supérieur dudit ensemble de feuillards (15) et disposée pour rouler dans un sens transversal sur celui-ci lorsque la rampe (4) se déplace vers le bas (D) et vers un côté (L). 7- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite rampe (4) est constituée d'un corps cylindrique (40) à rayon équivalent à celui dudit chemin de roulement de section courbée convexe de la rampe (4). 8- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite articulation qui relie le chariot (6) à l'ouvrant (100) comprend un axe d'articulation (17) situé dans une position essentiellement équidistante des axes de rotation de la roue avant (8) et de la roue arrière (9). 9- Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ledit axe d'articulation (17) est essentiellement dans un plan défini par les axes de rotation de la roue avant (8) et de la roue arrière (9). 10- Dispositif selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit axe d'articulation (17) est formé par un tourillon fixé au chariot (6) et relié de manière pivotante à un support (60) correspondant fixé à l'ouvrant de porte (100).
E
E05,E06
E05F,E06B
E05F 1,E06B 3,E06B 5
E05F 1/02,E06B 3/42,E06B 5/10
FR2987871
A1
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT RAPIDE POUR VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE PIECE MUNIE D’UN DIFFUSEUR
20,130,913
La présente invention concerne un dispositif de refroidissement pour véhicule 5 automobile comprenant une pièce de véhicule automobile ayant une première fonction technique de couverture et une seconde fonction de diffuseur ainsi qu'un véhicule équipé d'un tel dispositif. En particulier, elle concerne une première pièce qui assure une fonction de couverture pour une pièce en regard afin d'éviter la propagation et la 10 transmission de chaleur entre cette pièce en regard et un élément du véhicule. La pièce en regard peut être toute pièce chaude, par exemple toute pièce chaude à l'intérieur du compartiment moteur comme un collecteur d'échappement, ou bien une batterie. La première pièce, parfois appelé écran, peut être tout élément de protection ou de couverture de cette pièce chaude. 15 La première fonction technique de protection ou couverture peut avoir plusieurs objectifs, empêcher tout d'abord que la chaleur se diffuse et endommage des pièces situées à proximité, comme par exemple les electrovannes situées sous le collecteur d'échappement tel qu'explicité dans la demande FR2939840 ou empêcher que la chaleur se propage à des pièces 20 intermédiaires en liaison avec l'occupant comme le tablier, ce qui pourrait occasionner un passage de chaleur entre le compartiment moteur et l'habitacle. La pièce de véhicule assure une première fonction de couverture. Il peut arriver que la première fonction de couverture ne soit pas toujours réalisée de 25 façon satisfaisante et dans certains cas particuliers, par exemple une situation de choc, afin de prévenir la défaillance de cette première fonction de couverture, suite par exemple à un endommagement de la couverture et dans le but d'éviter tout passage de chaleur vers l'habitacle, il a été envisagé, pour cette pièce, d'adosser à cette première fonction de couverture, une seconde fonction de refroidissement rapide. Cette seconde fonction de refroidissement rapide est réalisée au moyen d'un diffuseur intégré à la pièce. L'objectif est, par la diffusion rapide d'un liquide, par exemple de l'eau, un 5 composé à base aqueuse ou tout autre liquide, d'obtenir un abaissement rapide de la température de surface de la surface de la pièce chaude. L'abaissement rapide de température réduit les risques de transmission de chaleur à l'habitacle qui pourrait être occasionné par une défaillance de l'élément de couverture. La défaillance de l'élément de couverture est ici 10 envisagée essentiellement de manière fortuite ou accidentelle, suite à un choc violent par exemple, qui reduirait l'étanchéité de sa couverture par endommagement. L'objectif étant de pallier une défaillance de la première fonction de couverture, par une seconde fonction de refroidissement rapide, réalisée de façon additionnelle et par la même pièce. 15 Ce but est atteint grâce à l'invention qui propose un dispositif de refroidissement rapide pour véhicule automobile comprenant une pièce de véhicule automobile réalisant une première fonction technique de couverture pour une surface proximale en regard caractérisée en ce que la pièce de véhicule comprend des moyens de diffusion pour réaliser une fonction 20 technique de diffusion rapide d'un liquide injecté en direction de ladite surface proximale en regard, dans le but de diminuer la température de surface de ladite surface proximale en regard. Ainsi, avantageusement, en cas de choc pouvant générer un endommagement de la fonction couverture de la pièce, un liquide est diffusé de manière très 25 rapide par celle-ci en direction de la pièce chaude en regard, permettant ainsi d'abaisser la température de la pièce en regard. L'abaissement de la température de la pièce chaude permet de réduire les risques liés à la chaleur de la pièce et donc ainsi de contenir les aléas de diffusion de chaleur à destination de l'habitacle qui pourraient survenir en cas d'endommagement. L'injection et la propagation rapide de liquide permet une meilleure efficacité de la diminution de température dans le but de limiter la transmission de chaleur. Dans le cas particulier des batteries, plus cette diminution de température est réalisée tôt, c'est-à-dire juste après le choc violent, plus celle- ci est efficace. L'invention permet ainsi d'assurer la continuité dans la limitation de la propagation de la chaleur, en cas de choc notamment, grâce à une fonction de refroidissement rapide ajouté à une première fonction de couverture. Avantageusement, ces deux fonctions sont assurées par une même pièce, ce 10 qui permet une économie notamment de pièce et un gain de masse pour le véhicule. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours, en plus des caractéristiques ci-dessus, à l'une ou à l'autre des dispositions suivantes prises seules ou en combinaison: 15 - la pièce de véhicule comprend des moyens de diffusion réalisés par un ensemble de diffusion se présentant sous forme de canalisations aménagées à l'intérieur de celle-ci. - les canalisations aménagées sont de forme tubulaires - le liquide est injecté à l'intérieur de la pièce de véhicule sous l'action d'une 20 commande externe. - la pièce de véhicule comprend un élément fusible à l'entrée de l'ensemble de diffusion s'ouvrant pour permettre le passage du liquide en cas de déclenchement de la commande externe d'injection de liquide. - la pièce de véhicule automobile est un écran thermique du compartiment 25 moteur. - la surface en regard de la pièce de véhicule est une surface de collecteur d'échappement. - la pièce de véhicule est un couvercle de pack de batterie et la surface en regard est une surface de module de batterie. - le liquide est à base aqueuse. - la commande externe est à déclenchement pyrotechnique. Enfin, l'invention concerne aussi un véhicule automobile comprenant un dispositif de refroidissement rapide selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes prises seules ou en combinaison. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de plusieurs de ses formes de réalisation, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Dans le contexte de la présente demande, les termes « avant », « arrière », « gauche », « droite » s'entendent en référence au repère usuel des véhicules automobiles. Par ailleurs, sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Sur les dessins : La figure 1 décrit un schéma de principe de l'invention. La figure 2 représente une vue d'un collecteur d'échappement selon un premier mode de réalisation. La figure 3 est un exemple d'écran thermique selon l'invention disposé sur un collecteur d'échappement, suivant un premier mode de réalisation. La figure 4 est une vue en coupe suivant AN de la figure 3. La figure 5 montre une batterie suivant un second mode de réalisation. La figure 6 montre une vue en coupe suivant BB'de la figure 5. La figure 1 montre le principe du dispositif de refroidissement rapide selon l'invention. Une pièce 1 de véhicule automobile réalise une première fonction technique de couverture pour une surface proximale 2 chaude en regard. Elle comprend aussi des moyens 3 pour réaliser une fonction technique supplémentaire de diffusion rapide d'un liquide 4 injecté en direction de ladite surface proximale 2 en regard, dans le but de diminuer la température de surface de ladite surface proximale 2 en regard. Le liquide est injecté de manière très rapide à l'intérieur de la pièce de véhicule, par exemple sous l'action d'un générateur externe (non montré sur les dessins) qui peut être à déclenchement pyrotechnique. Le déclenchement est dans ce cas réalisé par le calculateur provoquant la mise en fonctionnement des autres équipements de sécurité du véhicule, par exemple les dispositifs de sécurité à sacs gonflable. Le générateur externe est muni d'un réservoir comprenant le liquide qui est acheminé par un conduit d'alimentation jusqu'à l'entrée de la pièce de véhicule, au moyen de la pression exercée par les gaz produits lors du déclenchement pyrotechnique. L'invention n'est cependant pas limitée à une commande à déclenchement pyrotechnique, d'autres systèmes de déclenchement de commandes peuvent être envisagés. La pièce de véhicule comprend un élément fusible 7 à l'entrée 8 de l'ensemble de diffusion 3, cet élément fusible 7 s'ouvre pour permettre l'accès du liquide 4 provenant du réservoir du générateur au circuit de diffusion 3 localisé à l'intérieur de la pièce de véhicule 1. Le conduit d'alimentation est dans ce cas de figure vide. Alternativement, le liquide peut être placé dans le conduit d'alimentation depuis le générateur et réservoir jusqu'à l'entrée 8 de l'ensemble de diffusion. Dans ce cas, le conduit d'alimentation agit comme réservoir complémentaire. L'ensemble de diffusion 3 se présente sous forme de canalisations 5 ou de galeries aménagées à l'intérieur de la pièce de couverture. Elles permettent avantageusement d'apporter le liquide au plus près de la zone à refroidir. Les tubes ou canaux débouchent sur la paroi intérieure de la pièce de couverture qui fait face à la surface chaude. Avantageusement, les extrémités débouchantes 6 sont disposées au plus près de la zone chaude à refroidir, en fonction d'informations prédéterminées de cartographie thermique de la surface chaude de la pièce en regard. Les extrémités débouchantes du circuit de canalisation sont placées au plus près des zones les plus chaudes, de façon ainsi très ciblée, dans le but d'obtenir une efficacité maximum pour l'abaissement de température. La diffusion du liquide en direction de la pièce se réalise soit par écoulement en direction de la pièce chaude ou par jet. L'extrémité 6 du canal peut consister en une buse de diffusion 9 ou en un simple trou. Avantageusement, l'orifice 6 de diffusion est situé en extrémité de canalisation et chaque bras terminal de canalisation 5 est relié à une seule extrémité de diffusion, ce qui permet d'améliorer la circulation de liquide à l'intérieur du circuit de diffusion. Dans un premier mode de réalisation, la surface en regard est une surface de collecteur d'échappement 12 tel que représenté en figure 2 et la pièce de véhicule de couverture est un écran thermique 11 du compartiment moteur tel que représenté en figure 3. Le collecteur d'échappement 12 est l'une des pièces la plus chaude du compartiment moteur. Il est réalisé en acier ou en fonte avec une épaisseur d'environ 4 à 6 mm. En cours d'utilisation sa température peut atteindre environ 800°C. L'écran thermique assure un confinement de la chaleur émise par le collecteur, ce qui évite la propagation de chaleur vers l'habitacle. L'écran thermique est comme on le voit en figure 4 réalisé de deux enveloppes, une enveloppe externe 51 et une enveloppe interne 52 entre lesquelles est placé le circuit de diffusion 13 du liquide. L'écran thermique est réalisé en matériau relativement rigide, par exemple à partir de feuilles d'acier ou d'aluminium gaufré, pour les enveloppes extérieures. Ces feuilles sont solidarisées, par soudure notamment, dans certains espaces de soudure 53 définis afin de fixer un parcours 13 de canaux assurant la diffusion du liquide injecté. Les canalisations 15 assurant la diffusion du liquide sont sensiblement tubulaires. Tel que représenté en figure 4 et 5, les feuilles externes peuvent présenter un relief de formes extérieures galbées marquant l'emplacement des tubes de canalisation. Entre les enveloppes externes 51 et interne 52, en dehors du circuit de diffusion 13 et des espaces solidarisés par soudure pour définir le circuit de diffusion, peuvent être intégrées des surfaces d'isolation 54 réalisées par un interstice 55 rempli d'air entre les deux enveloppes. Alternativement, dans un mode de réalisation non représenté, de la matière thermiquement isolante peut être disposée à l'intérieur des deux enveloppes et le circuit de canalisation consister alors en canalisations aménagées dans la matière isolante située dans l'espace entre les deux enveloppes. De manière alternative, un circuit de canalisation constitué par des tubes préfabriqués en matière isolante est envisageable, tubes que l'on disposerait entre les deux enveloppes interne et externe en assurant une connexion en entrée et sur chaque orifice de sortie. L'objectif du dispositif de refroidissement est d'abaisser la température d'environ 100° à 200°, pour obtenir une température pour la pièce chaude qui représente un moindre danger pour la propagation de chaleur. Cet abaissement est souhaité rapide. Dans cet objectif, on est conduit à une masse d'eau stockée dans le ou les réservoirs d'environ 400gr à 1kg en émettant l'hypothèse d'un liquide de base aqueuse. En cas de mise en fonctionnement du dispositif, le liquide est injecté par l'orifice d'entrée 18 localisé sur la face de l'enveloppe externe 51. Le liquide se repartit ensuite à l'intérieur du système de diffusion 13 pour être évacué vers les orifices de sortie placés sur l'enveloppe interne 52. A l'entrée du système de diffusion, un espace d'arrivée 56, plus large que le conduit d'entrée est prévu afin de gérer la pression d'arrivée et de mieux répartir le liquide entre les différents canaux se répartissant depuis l'espace d'arrivée. L'injection est très rapide et réalisée sur une durée d'environ 0,1 seconde. La diffusion suit l'injection de manière quasi- simultanée. L'écoulement principal peut être suivi d'un écoulement résiduel. Dans un second mode de réalisation, représenté aux figures 5 et 6, la pièce de véhicule de couverture est un couvercle de pack batterie 21 et la surface en regard est une surface de module de batterie 22. La surface en regard peut être directement la surface de module de batterie, qui se présente dans ce cas, sous forme discontinue, car composée par la surface de cellules de batterie 40 espacées, ou une plaque froide 41 continue disposée sur les surfaces de cellules de batterie. De même, consécutivement au déclenchement d'une commande externe, de l'eau ou autre liquide, est injecté à l'intérieur de la pièce de véhicule qui est ici un couvercle de batterie 21, comme représenté sur la figure 5. Le liquide se repartit dans le circuit de diffusion 23 jusqu'aux orifices de sortie 26 où celui-ci se diffuse en direction de la pièce en regard qui est ici une surface de module de batterie 22. Le liquide s'écoule sur la surface cible, grâce aux extrémités terminales du circuit de diffusion qui sont soit des buses de diffusion 29 ou soit un trou comme précédemment évoqué. La diffusion de liquide sur la surface chaude permet de diminuer la température de surface de la pièce chaude et permet un refroidissement de celle-ci. En compléments, divers additifs peuvent être ajoutés au liquide, en vue de maximaliser l'effet de captation thermique réalisé par le liquide. Les exemples d'application ne sont pas limités à l'écran thermique d'un collecteur d'échappement, ou au couvercle d'un pack batterie. On pourrait ainsi imaginer de transformer le couvercle d'un module de batterie, par exemple la plaque froide 41 placée au dessus de la surface des cellules de batterie 40, réalisant une première fonction de couverture, en diffuseur selon l'invention, avec des pièces en regard qui sont des surfaces de cellules de batterie. D'autres modes de réalisation suivant le même principe sont ainsi envisageables
Dispositif de refroidissement rapide pour véhicule automobile comprenant une pièce (1) de véhicule automobile réalisant une première fonction technique de couverture pour une surface proximale (2) en regard, la pièce (1) de véhicule comprenant des moyens de diffusion (3) pour réaliser une fonction technique de diffusion rapide d'un liquide injecté en direction de ladite surface proximale (2) en regard, dans le but de diminuer la température de surface de ladite surface proximale (2) en regard.
1- Dispositif de refroidissement rapide pour véhicule automobile comprenant une pièce (1, 11, 21) de véhicule automobile réalisant une première fonction technique de couverture pour une surface proximale (2,12,22) en regard caractérisée en ce que la pièce (1, 11, 21) de véhicule comprend des moyens de diffusion (3, 13, 23) pour réaliser une fonction technique de diffusion rapide d'un liquide injecté en direction de ladite surface proximale (2,12,22) en regard, dans le but de diminuer la température de surface de ladite surface proximale (2,12,22) en regard. 2- Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que les moyens de diffusion (3, 13, 23) sont réalisés par un ensemble de diffusion(3, 13, 23) se présentant sous forme de canalisations aménagées (5,15,23) à l'intérieur de la pièce de véhicule. 3- Dispositif selon la précédente caractérisée en ce que les 15 canalisations aménagées sont de forme tubulaires. 4- Dispositif selon les 1 à 3 dans lequel le liquide (4) est injecté à l'intérieur de la pièce (1, 11, 21) de véhicule sous l'action d'une commande externe. 5- Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la commande 20 externe est à déclenchement pyrotechnique. 6- Dispositif selon les 4 à 5 caractérisé en ce que la pièce de véhicule comprend un élément fusible (7,17,27) à l'entrée (8,18,28) de l'ensemble de diffusion s'ouvrant pour permettre le passage du liquide (4) en cas de déclenchement de la commande externe d'injection de liquide. 25 7- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pièce de véhicule automobile est un écran thermique (13) du compartiment moteur. 8- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la surface en regard est une surface de collecteur d'échappement (12). 9- Dispositif selon les 1 à 6 caractérisé en ce que la pièce de véhicule est un couvercle de pack de batterie (21) et la surface en regard est une surface (22) de module(40) de batterie. 10- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce que le liquide (4) est à base aqueuse. 11- Véhicule automobile comprenant un dispositif de refroidissement rapide selon l'une quelconque des précédentes
F
F02
F02B
F02B 77
F02B 77/11,F02B 77/00
FR2982945
A1
DISPOSITIF PERMETTANT AU PUBLIC DE CONNAITRE LA DIFFICULTE D'UNE COURSE CYCLISTE EN MESURANT PENDANT LA COURSE LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES DE LA ROUTE ET LES CONDITIONS METEOROLOGIQUES
20,130,524
L'invention concerne les courses cyclistes. Un coefficient allant de 1 à 10 permet d'indiquer au public la difficulté du parcours sur lequel se déroule la course. Ce coefficient de difficulté provient d'un calcul sur des paramètres physiques qui sont mesurés à l'aide de capteurs embarqués dans un véhicule qui emprunte le parcours de la course. Les courses cyclistes se pratiquent sur des routes sur lesquelles la circulation est momentanément interdite aux autres usagers. Le public ne se rend pas toujours compte de la difficulté de la course. Cette difficulté peut provenir de l'état du revêtement de la route, de la pente montante ou descendante, des conditions météorologiques telles que le vent favorable ou défavorable, pluie ou temps sec, chaleur ou froid. Il est impossible de comparer les performances des coureurs sur une même course d'une année sur l'autre si on ne connait pas ce coefficient de difficulté. Le dispositif selon l'invention permet donc de réaliser un coefficient de difficulté d'une course cycliste, compréhensible par le public, allant de 1 à 10. Il est entendu que ce coefficient provient d'un calcul effectué sur différents paramètres mesurés pendant la course et le résultat doit être fourni au public dans un délai très court pouvant aller de points de mesures espacés de 10 mètres au plus court et à 100 mètres au plus long sur le parcours de la course cycliste. Les composants suivants sont mis en oeuvre : Sur un véhicule qui roule pendant la course cycliste. 20 - Un dispositif météorologique comprenant : -Un capteur de vent à ultra-sons qui mesure la vitesse, la direction et la force du vent. -Un capteur qui mesure la température. - Un capteur qui mesure l'humidité de l'air. 25 - Un capteur mesure la pression atmosphérique qui par rapport à une référence d'altitude connue donne l'altitude du lieu. On calcule ainsi la pente montante ou descendante du lieu. - Un dispositif issu de la prise diagnostique du véhicule qui mesure la distance parcourue depuis le départ ainsi que la vitesse du véhicule. -2- - Un capteur mesure les vibrations sur la roue avant gauche démunie de suspension. On peut connaitre ainsi la qualité du revêtement de la route. - Un capteur mesure les vibrations sur la roue avant droite démunie de suspension. On peut connaître ainsi la qualité du revêtement de la route. - Un GPS, de type EGNOS par exemple, donne l'altitude et le positionnement géographique du véhicule sur la carte du parcours où s'effectue la course cycliste. On calcule ainsi la pente montante ou descendante du lieu. - Un microcontrôleur stocke les mesures effectuées. Par calcul sur les éléments mesurés il fabrique le coefficient de difficulté allant de 1 à 10 qui est mis dans une mémoire. Cette 10 mémoire peut être utilisée instantanément ou à la demande. Le résultat du coefficient de difficulté allant de 1 à 10 est affiché sur un afficheur à cristaux liquides. - Un émetteur radio qui permet l'envoi du coefficient de difficulté allant de 1 à 10 pour informer le public par l'intermédiaire de différents médias. Les dessins annexés illustrent l'invention : 15 La figure 1 représente les différents composants installés sur le véhicule. La figure 2 représente un détail de la modification apportée sur le véhicule. Sur la figure 1 on a représenté le dispositif de mesure des événements météorologiques (1), relié électriquement au microcontrôleur (5). Un capteur mesure la pression atmosphérique (3) qui par rapport à une référence d'altitude connue donne l'altitude du lieu. On calcule 20 ainsi la pente montante ou descendante du lieu, relié électriquement au microcontrôleur (5).Un dispositif mesure la vitesse et la distance parcourue, issu de la prise diagnostique du véhicule (6), relié électriquement au microcontrôleur (5). Un dispositif mesure l'altitude et le positionnement géographique du véhicule (4), relié électriquement au microcontrôleur (5). Un dispositif permet l'envoi du coefficient de difficulté allant de 1 à 10 par émetteur 25 radio (2), relié électriquement au microcontrôleur (5). Un dispositif microcontrôleur (5) qui permet de stocker les mesures effectuées, par calcul sur les éléments mesurés il fabrique le coefficient de difficulté allant de 1 à 10 qui est mis dans une mémoire. Les pneumatiques (7) des quatre roues du véhicule sont sur gonflés de manière à ne pas amortir les vibrations de roulage du véhicule. -3- Sur la figure 2 on a représenté de manière simplifiée la modification apportée à la suspension d'origine des roues avant du véhicule. Le ressort (8) est laissé tel quel alors que l'amortisseur (10) est désolidarisé du châssis du véhicule. Un capteur (9) de type accéléromètre vertical, choisi en fonction du véhicule, est fixé sur le support de la suspension, il est relié électriquement au microcontrôleur (5). Il peut être envisagé de choisir des composants électroniques de valeurs sensiblement améliorées en fonction de l'état de la technique du moment, sans modifier pour autant l'agencement des composants de cette réalisation. Par extension on peut imaginer d'autres applications sur des courses autres que cyclistes
Le dispositif monté sur un véhicule mesure tous les 10 à 100 mètres la vitesse, direction, force du vent, température et humidité (1). On mesure la pente montante ou descendante (3), la vitesse et la distance parcourue du véhicule (6). Sur les roues avants sur gonflées (7), sans amortisseur (10) avec seulement un ressort (8), on mesure les vibrations (9) pour connaitre la qualité du revêtement routier. Un GPS (4) permet de connaitre la position du véhicule. Un microcontrôleur (5) stocke les mesures, calcule sur les éléments mesurés le coefficient de difficulté qui est mis dans une mémoire. Le contenu de cette mémoire visible sur un afficheur est transmis par radio (2) sur différents médias. L'invention renseigne instantanément le public sur la difficulté des courses cyclistes et permet de les comparer à différentes époques.
1) Dispositif embarqué dans un véhicule permettant de mesurer les conditions météorologiques et l'état de la route pendant une course cycliste pour créer un coefficient de difficulté allant de 1 à 10,compréhensible par le public, caractérisé par les éléments suivants : une unité de mesure des événements météorologiques (1); un capteur qui mesure 5 la pression atmosphérique (3); un dispositif (6) qui mesure la distance parcourue depuis le départ ainsi que la vitesse du véhicule; un dispositif (9) muni d'un capteur accéléromètre vertical qui mesure les vibrations pour chaque roue avant du véhicule; un sur gonflage des pneus (7) des roues avant du véhicule; un dispositif GPS (4) qui mesure l'altitude et la position du véhicule; un dispositif de calcul à base de microcontrôleur (5) qui stocke et 10 affiche des résultats du coefficient de difficulté; un dispositif émetteur radio (2) qui permet l'envoi du coefficient de difficulté. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif de mesure des événements météorologiques (1) est relié électriquement au microcontrôleur (5), qui comprend : 15 - un capteur de vent à ultra-sons qui mesure la vitesse, la direction et la force du vent ; - un capteur qui mesure la température ; - un capteur qui mesure l'humidité de l'air. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le capteur qui mesure la 20 pression atmosphérique (3) donne l'altitude du lieu par rapport à une référence d'altitude connue et calcule ainsi la pente montante ou descendante du lieu. 4) Dispositif selon les 1,2 caractérisé en ce que le dispositif (6) qui mesure la distance parcourue depuis le départ ainsi que la vitesse du véhicule est relié électriquement au microcontrôleur (5) et effectue les mesures à partir de données issues de 25 la prise diagnostique du véhicule. 5) Dispositif selon les 1, 2, 4 caractérisé en ce que le dispositif (9) muni d'un capteur accéléromètre vertical, est choisi en fonction du véhicule, et mesure les vibrations sur la roue avant gauche démunie d'amortisseur (10), tout en conservant le-5- ressort (8) relié au châssis du véhicule, le capteur est relié électriquement au microcontrôleur (5) et donnant ainsi la qualité du revêtement de la route. 6) Dispositif selon les 1, 2, 4 caractérisé en ce que le dispositif (9) muni d'un capteur accéléromètre vertical, est choisi en fonction du véhicule, et mesure les vibrations sur la roue avant droite démunie d'amortisseur (10), tout en conservant le ressort (8) relié au châssis du véhicule, le capteur est relié électriquement au microcontrôleur (5) et donnant ainsi la qualité du revêtement de la route. 7) Dispositif selon les 5 ou 6 caractérisé en ce que les pneus des roues du véhicule soient sur gonflés (7), à une pression égale ou supérieure à 3,5 kg. 8) Dispositif selon les 1, 2, 4, 5 caractérisé en ce que le dispositif GPS (4) de type EGNOS par exemple, donne l'altitude et le positionnement géographique du véhicule sur la carte du parcours où s'effectue la course cycliste, relié électriquement au microcontrôleur (5) et calcule ainsi la pente montante ou descendante du lieu. 9) Dispositif selon les 1, 2, 4, 5, 8 caractérisé en ce que le dispositif 15 à base de microcontrôleur (5) stocke les mesures effectuées sur des intervalles de distances pouvant aller de 10 mètres à 100 mètres, puis calcule et fabrique à partir des éléments mesurés qui lui sont envoyés électriquement le coefficient de difficulté allant de 1 à 10 qui est mis dans une mémoire, la mémoire peut être utilisée instantanément ou à la demande et le résultat du coefficient de difficulté allant de 1 à 10 est affiché sur un 20 afficheur à cristaux liquides. 10) Dispositif selon les 1, 2, 4, 5, 8, 9 caractérisé en ce que le dispositif (2) qui est un émetteur radio relié électriquement au microcontrôleur (5) et est utilisé pour l'envoi du coefficient de difficulté allant de 1 à 10 pour informer le public par l'intermédiaire de différents médias.
G
G01,G09
G01D,G09F
G01D 7,G01D 21,G09F 9
G01D 7/02,G01D 21/02,G09F 9/00
FR2980296
A1
DISPOSITIF DE SIMULATION POUR L'APPRENTISSAGE DU PILOTAGE D'UN MOBILE ET POUR LE PERFECTIONNEMENT A SON PILOTAGE
20,130,322
La présente invention concerne les dispositifs de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le perfectionnement au pilotage de ce mobile, qui trouvent une application particulièrement avantageuse dans le domaine des simulateurs dits "de vol", pour l'apprentissage, en toute sécurité, des futurs pilotes d'aéronefs et aussi pour permettre aux pilotes chevronnés de se perfectionner. Un simulateur de vol peut être utilisé pour le développement d'aéronefs nouveaux et l'entraînement des équipages aux fonctions de bord : pilotage, navigation, enquête suivant un accident. De tels simulateurs peuvent même être intégrés dans un autre simulateur plus complexe tel qu'un simulateur de combat aérien, etc. Les simulateurs de vol actuels sont essentiellement de type numérique. Notamment, les données en provenance de l'interface pilote-aéronef, par exemple les commandes de vols simulés, sont sous forme de signaux de sortie numériques qui commandent les instruments de bord, des afficheurs de l'environnement visuel, etc. Un simulateur de vol est essentiellement composé de trois parties principales : les dispositifs d'entrée des données, le modèle de vol et les dispositifs de restitution de l'environnement. Le modèle de vol représente les équations aérodynamiques et les paramètres de l'aéronef. L'entrée des données dans un simulateur est réalisée à partir des commandes réelles pour bien faire ressortir la réalité, avec des moyens adaptés qui restituent l'environnement grâce par exemple à une planche de bord réelle avec des écrans multiples, comme dans la réalité d'un vrai aéronef. Pour faciliter la construction d'un tel simulateur, toutes ces commandes de fonctions sont généralement divisées et sélectionnées par affinité et besoin, et regroupées dans des modules différents qui permettent de mieux assurer la simulation du pilotage, surtout dans le cas de la simulation de pilotage d'engins complexes comme des aéronefs. Néanmoins, bien que la plus grande partie d'un simulateur traite des signaux numériques, les dispositifs qui sont aptes à être commandés pour 5 permettre une interprétation visuelle par les pilotes sont généralement commandés par des signaux de type analogique et, dans un simulateur, il existe aussi des circuits qui doivent être alimentés, pour leur fonctionnement, par des signaux sous forme analogiques. Aussi, un tel simulateur comporte-t-il un convertisseur qui convertit aussi bien des 10 signaux analogiques en signaux numériques que réciproquement, afin que les signaux puissent être aussi bien émis par les modules que reçus par ces mêmes modules de façon que la plus grande partie des signaux présents dans un simulateur soient sous forme numériques pour faciliter leur transmission et leur traitement. 15 Avec les simulateurs connus à ce jour, les liaisons entre les modules et le convertisseur sont constitués notamment de moyens de connexion comme des torons qui comportent un très grand nombre de fils de liaison électrique dédiés, ces moyens constituant incontestablement un inconvénient sur plusieurs points. 20 Notamment, en premier lieu, de tels torons aussi complexes augmentent le coût de revient des simulateurs. En plus, de tels torons peuvent être le siège de signaux parasites qui peuvent contribuer à fausser les résultats des tests de simulation. Enfin, il est difficile de faire évoluer un tel simulateur, notamment en nombre de modules quand, par exemple suite 25 à une évolution d'un aéronef, il est nécessaire d'ajouter des fonctions de simulation et donc des modules. Dans ce cas, il faut en effet généralement changer complètement le toron de liaison initial. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un dispositif de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le 30 perfectionnement au pilotage de ce mobile, notamment comme un aéronef ou analogue, qui pallie en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des simulateurs de vol qui sont connus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le perfectionnement au pilotage de ce mobile, comprenant : - un nombre x de modules de simulation, x étant un nombre entier au 5 moins égal à deux, chaque module comportant : * au moins une unité ayant une fonction d'au moins une action de simulation, ladite unité étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties des signaux sous forme analogique en réponse à ladite action de simulation, 10 * un circuit d'acquisition et de conversion, ledit circuit d'acquisition et de conversion étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties des signaux sous forme numérique représentatifs des signaux analogiques reçus/émis par ladite au moins une unité, et * des moyens pour relier les entrées/sorties de ladite au moins 15 une unité à des sorties/entrées du circuit d'acquisition et de conversion, le dispositif comportant en outre : - un concentrateur/déconcentrateur apte à concentrer/déconcentrer des signaux numériques, d'une part entre des sorties/entrées et des entrées/sorties, et d'autre part entre lesdites entrées/sorties et lesdites 20 sorties/entrées, - des moyens pour relier les entrées/sorties des x circuits d'acquisition et de conversion aux sorties/entrées du concentrateur/déconcentrateur, - un ordinateur de simulation comportant des sorties/entrées, ledit ordinateur de simulation étant apte à traiter les signaux numériques délivrés 25 aux entrées/sorties du concentrateur/déconcentrateur et reçus sur ses sorties/entrées et à générer des signaux numériques sur ses sorties/entrées, et - des moyens pour relier les entrées/sorties du concentrateur/déconcentrateur aux sorties/entrées du dit ordinateur de 30 simulation. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lequel la figure unique représente, sous forme d'un bloc diagramme schématique, un mode de réalisation du dispositif de simulation selon l'invention, pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le perfectionnement à ce pilotage. Il est précisé que la figure unique représente un mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est aussi précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Il est également souligné que, dans le cadre de la présente description, sont utilisées les deux expressions "sorties/entrées" et "entrées/sorties" associées à des éléments électroniques qui sont illustrés, sur la figure unique annexée, par des "blocs". En conséquence, selon la présente invention, dans leur application à la transmission de signaux électroniques analogiques ou numériques, ces deux expressions doivent s'entendre comme définissant au moins une borne de sortie, ou au moins une borne d'entrée, ou au moins un ensemble de deux bornes associées respectivement d'entrée et de sortie. En outre, quelle que soit celle qui est utilisée, ces deux expressions ne donnent en aucune façon une prépondérance à des fonctions de sortie et/ou à des fonctions d'entrée. Quand elles sont toutes les deux mentionnées en association avec un bloc, elles doivent être prises, pour l'une comme une entrée et pour l'autre comme une sortie, et réciproquement. Quand une seule de ces deux expressions est associée à l'un de ces 5 blocs, la fonction définie pour ce bloc permettra sans aucune difficulté à un homme du métier de déterminer si cette expression doit être prise pour définir une sortie ou une entrée. La présente invention concerne, en référence à la figure unique, un dispositif de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour 10 le perfectionnement au pilotage de ce mobile, comme par exemple un aéronef. Le dispositif comprend un nombre x de modules de simulation M1, M2, ..., Mx, x étant un nombre entier au moins égal à deux. Chaque module comporte au moins une unité ayant une fonction d'au 15 moins une action de simulation 11, 12, ... ; 21, 22, ..., cette unité étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties E/S - 111, 112, ... ; 121, 122, ... des signaux sous forme analogique en réponse à cette action de simulation. Ces unités ayant une fonction d'au moins une action de simulation 11, 12, ... ; 21, 22, ... sont bien connues en elles-mêmes. Sur la figure unique, 20 par exemple les unités 11, 12, 21 aptes à délivrer des signaux analogiques ont été schématiquement représentées sous la forme de sources de signaux analogiques dont les sorties 111, 112, 121 sont aptes à être commandées chacune par un interrupteur. Dans cette représentation, un acte de simulation a été comparé à la commande de la fermeture d'un interrupteur 25 de façon que la source délivre des signaux analogiques. Quant aux unités aptes à être commandées par des signaux analogiques, qui peuvent être des indicateurs de différents paramètres par exemple d'altitude, de vitesse, de puissance, etc., elles ont été schématiquement représentées sur la figure unique sous la forme d'un bloc 30 comme le bloc 22 qui est l'illustration d'une lampe ou analogue. Chaque module M1, M2, ..., Mx comporte en outre un circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ..., ce circuit d'acquisition et de conversion étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties E/S - 231, 2 9802 96 6 232, 233, ... des signaux sous forme numérique représentatifs des signaux analogiques reçus/émis par ladite au moins une unité, et des moyens 211, 212, 213, .... pour relier les entrées/sorties E/S - 111, 112, ... ; 121, 122, ... des unités 11, 12, ...; 21, 22, ... à des sorties/entrées S/E - 131, 132, 133, ... du circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, .... Un tel circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... est donc apte à recevoir des signaux sous forme analogique d'une unité ou des unités du module et de les convertir pour délivrer en sortie des signaux sous forme numérique, et réciproquement de recevoir des signaux sous forme numérique et de les convertir pour délivrer en sortie des signaux sous forme analogique pour les envoyer, via les moyens de liaison 211, 212, 213, ... vers des unités comme celle qui est illustrée par le bloc 22. Un tel circuit d'acquisition et de conversion est bien connu en lui-même et ne sera donc pas plus amplement décrit ici dans l'unique souci de simplifier la présente description. Le dispositif comporte en outre un concentrateur/déconcentrateur 40 apte à concentrer/déconcentrer des signaux numériques, d'une part entre des sorties/entrées S/E - 140 et des entrées/sorties E/S-240, et d'autre part entre ces entrées/sorties E/S-240 et ces sorties/entrées S/E-140, et des moyens 50 pour relier les entrées/sorties E/S-231, 232, 233, ... des x circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... aux sorties/entrées S/E-140 du concentrateur/déconcentrateur 40. Un tel concentrateur/déconcentrateur est lui aussi bien connu en lui-même et ne sera donc pas plus amplement décrit ici, toujours dans l'unique souci de simplifier la présente description. Le dispositif comporte en outre un ordinateur de simulation 60 comportant des sorties/entrées S/E-160, cet ordinateur de simulation étant apte à traiter les signaux numériques délivrés aux entrées/sorties E/S-240 du concentrateur/déconcentrateur 40 et reçus sur ses sorties/entrées S/E- 160 et à générer des signaux numériques sur ses sorties/entrées S/E-160, et des moyens 70 pour relier les entrées/sorties E/S-240 du concentrateur/déconcentrateur 40 aux sorties/entrées S/E-160 de l'ordinateur de simulation 60. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens 50 pour relier les entrées/sorties E/S-231, 232, 233, ... des x circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... aux sorties/entrées S/E-140 du concentrateur/déconcentrateur 40 sont agencés pour transmettre des signaux numériques selon un protocole dit "SPI", c'est-à-dire en termes anglais "Serial Peripheral Interface", qui est couramment utilisé par les hommes du métier. En outre, très avantageusement, les moyens 50 pour relier les entrées/sorties E/S-231, 232, 233, ... des circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... aux sorties/entrées S/E-140 du concentrateur/déconcentrateur 40 sont constitués par des câbles de réseau standard sur toron. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les moyens 70 pour relier les entrées/sorties E/S-240 du concentrateur/déconcentrateur 40 aux sorties/entrées S/E-160 de l'ordinateur de simulation 60 sont constitués par un bus de communication agencé sur la base du réseau EtherNeWP (Ethernet Industrial Protocol). En outre, de façon très préférentielle, le concentrateur/déconcentrateur 40 défini ci-dessus comporte une ligne de concentration 41 comportant x concentrateurs secondaires 41-1,-2,-3, ... montés en série pour concentrer successivement les signaux numériques délivrés aux entrées/sorties E/S-231, 232, 233, ... des x circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... et appliqués respectivement sur chaque entrée de concentration de ces x concentrateurs secondaires 41-1,-2,-3, ..., la sortie de la ligne de concentration 41 étant reliée, via les entrées/sorties E/S-240 du concentrateur/déconcentrateur 40, aux sorties/entrées S/E-160 de l'ordinateur de simulation 60, et une ligne de déconcentration 42 comportant x déconcentrateurs secondaires 42-1,-2,-3, ... montés en série pour déconcentrer les signaux numériques provenant des sorties/entrées S/E-160 de l'ordinateur de simulation 60, les sorties de déconcentration de chacun des x déconcentrateurs secondaires 42-1,-2,-3, ... étant reliées, via les sorties/entrées S/E-140 du concentrateur/déconcentrateur 40, respectivement aux entrées/sorties E/S-231, 232, 233, ... des x circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, .... Toujours de façon très préférentielle, l'ordinateur de simulation 60 comporte une unité centrale 61, des moyens de commande 62 connectés à cette unité centrale et comportant au moins l'un des éléments suivants : un clavier 62-1, une souris 62-2, et un afficheur 63 également relié à l'unité centrale. Comme conséquence de la structure simplifiée du dispositif selon l'invention, dans chaque module M1, M2, ..., Mx, les moyens 211, 212, ... pour relier les entrées/sorties E/S-111, 112, ... ; 121, 122, ... de la au moins une unité 11, 12, ...; 21, 22, ... aux sorties/entrées S/E-131, 132, 133, ... du circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... sont constitués par des câbles électriques de type courant comme ceux qui se trouvent sans aucune difficulté dans le commerce. Un tel dispositif trouve des applications à la simulation de la conduite humaine de véhicules de toute sorte. Cependant, de par sa simplicité, sa structure lui permet de subir aisément des adaptations pour suivre les évolutions techniques de ces véhicules. Il est donc certain que ce dispositif selon l'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour l'apprentissage du pilotage d'un aéronef et pour le perfectionnement au pilotage de cet aéronef, c'est-à-dire, selon la terminologie consacrée, comme simulateur de vol. Le fonctionnement et l'utilisation du dispositif selon l'invention ne seront pas décrits ici. En effet, son fonctionnement découle à l'évidence de sa description structurelle donnée ci-dessus et son utilisation comme simulateur de vol est identique à celle des simulateurs de vol de l'art antérieur
La présente invention concerne les dispositifs de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le perfectionnement au pilotage de mobile. Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comporte x modules de simulation M1, Mx, comportant une unité d'action de simulation 11, 21, ... apte à recevoir/émettre, des signaux analogiques, un circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, ... apte à recevoir/émettre des signaux numériques représentatifs des signaux analogiques, et des moyens 211, 212, 213 pour relier l'unité au circuit d'acquisition et de conversion 31, 32, 33, un concentrateur/déconcentrateur 40 de signaux numériques, des moyens 50 pour relier les x circuits d'acquisition et de conversion 31, 32, 33 au concentrateur/déconcentrateur 40, un ordinateur de simulation 60 apte à traiter les signaux numériques délivrés par le concentrateur/déconcentrateur 40 et à générer des signaux numériques, et des moyens 70 pour relier le concentrateur/déconcentrateur 40 et l'ordinateur de simulation 60. Application, notamment à l'apprentissage du pilotage d'un aéronef et au perfectionnement au pilotage de cet aéronef.
1. Dispositif de simulation pour l'apprentissage du 1. Dispositif de simulation pour l'apprentissage du pilotage d'un mobile et pour le perfectionnement au pilotage, comprenant : un nombre x de modules de simulation (M1, M2, ..., Mx), x étant un nombre entier au moins égal à deux, chaque module comportant : * au moins une unité ayant une fonction d'au moins une action de simulation (11, 12, ..., ; 21, 22, ...,), ladite unité étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties (E/S - 111, 112, ... ; 121, 122, ... ; 10 ...) des signaux sous forme analogique en réponse à ladite action de simulation, * un circuit d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...), ledit circuit d'acquisition et de conversion étant apte à recevoir/émettre, sur des entrées/sorties (EIS - 231, 232, 233, ...) des signaux sous forme numérique 15 représentatifs des signaux analogiques reçus/émis par ladite au moins une unité, et * des moyens (211, 212, 213, ....) pour relier les entrées/sorties (E/S - 111, 112, ... ; 121, 122, ...) de ladite au moins une unité (11, 12, ...; 21, 22, ...) à des sorties/entrées (S/E - 131, 132, 133, ...) du circuit 20 d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...), le dispositif comportant en outre : - un concentrateur/déconcentrateur (40) apte à concentrer/déconcentrer des signaux numériques, d'une part entre des sorties/entrées (S/E - 140) et des entrées/sorties (EIS-240), et d'autre part 25 entre lesdites entrées/sorties (E/S-240) et lesdites sorties/entrées (S/E-140), - des moyens (50) pour relier les entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) aux sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40), - un ordinateur de simulation (60) comportant des sorties/entrées 30 (S/E-160), ledit ordinateur de simulation étant apte à traiter les signaux numériques délivrés aux entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40) et reçus sur ses sorties/entrées (S/E- 160) et à générer des signaux numériques sur ses sorties/entrées (S/E-160), et - des moyens (70) pour relier les entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40) aux sorties/entrées (S/E-160) du dit ordinateur de simulation (60). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (50) pour relier les entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) aux sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40) sont agencés pour transmettre des signaux numériques selon un protocole dit "SPI" (Serial Peripheral Interface). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que les moyens (50) pour relier les entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des circuits d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) aux sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40) sont constitués par des câbles de réseau standard sur toron. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens (70) pour relier les entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40) aux sorties/entrées (S/E-160) du dit ordinateur de simulation (60) sont constitués par un bus de communication agencé sur la base du réseau EtherNet//P (Ethernet Industrial Protocol). 25 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit concentrateur/déconcentrateur (40) comporte : - une ligne de concentration (41) comportant x concentrateurs secondaires (41-1,-2,-3, ...) montés en série pour concentrer 30 successivement les signaux numériques délivrés aux entrées/sorties (E/S231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition (31, 32, 33, ...) et qui sont appliqués respectivement sur chaque entrée de concentration des ces x concentrateurs secondaires (41-1,-2,-3, ...), la sortie de la ligne deconcentration (41) étant reliée, via les entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40), aux sorties/entrées (S/E-160) dudit ordinateur de simulation (60), et - une ligne de déconcentration (42) comportant x déconcentrateurs secondaires (42-1,-2,-3, ...) montés en série pour déconcentrer les signaux numériques provenant des sorties/entrées (S/E-160) du dit ordinateur de simulation (60), les sorties de déconcentration de chacun des x déconcentrateurs secondaires (42-1,-2,-3, ...) étant reliées, via les sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40), respectivement aux entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition (31, 32, 33, ...). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit ordinateur de simulation (60) comporte une unité centrale (61), des moyens de commande (62) connectés à ladite unité centrale et comportant au moins l'un des éléments suivants : un clavier (62-1), une souris (62-2), et un afficheur (63) relié à ladite unité centrale. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, dans chaque module (M1, M2, ..., Mx), les moyens (211, 212, ....) pour relier les entrées/sorties (E/S-111, 112, ... ; 121, 122, ...) de ladite au moins une unité (11, 12, ...; 21, 22, ...) aux sorties/entrées (S/E-131, 132, 133, ...) du circuit d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) sont constitués par des câbles électriques. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, à titre d'application, ledit mobile est un aéronef.2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (50) pour relier les entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) aux sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40) sont agencés pour transmettre des signaux numériques selon un protocole dit "SPI" (Serial Peripheral Interface). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que les moyens (50) pour relier les entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des circuits d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) aux sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40) sont constitués par des câbles de réseau standard sur toron. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens (70) pour relier les entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40) aux sorties/entrées (S/E-160) du dit ordinateur de simulation (60) sont constitués par un bus de communication agencé sur la base du réseau EtherNet//P (Ethernet Industrial Protocol). 25 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit concentrateur/déconcentrateur (40) comporte : - une ligne de concentration (41) comportant x concentrateurs secondaires (41-1,-2,-3, ...) montés en série pour concentrer 30 successivement les signaux numériques délivrés aux entrées/sorties (E/S231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition (31, 32, 33, ...) et qui sont appliqués respectivement sur chaque entrée de concentration des ces x concentrateurs secondaires (41-1,-2,-3, ...), la sortie de la ligne deconcentration (41) étant reliée, via les entrées/sorties (E/S-240) du concentrateur/déconcentrateur (40), aux sorties/entrées (S/E-160) dudit ordinateur de simulation (60), et - une ligne de déconcentration (42) comportant x déconcentrateurs secondaires (42-1,-2,-3, ...) montés en série pour déconcentrer les signaux numériques provenant des sorties/entrées (S/E-160) du dit ordinateur de simulation (60), les sorties de déconcentration de chacun des x déconcentrateurs secondaires (42-1,-2,-3, ...) étant reliées, via les sorties/entrées (S/E-140) du concentrateur/déconcentrateur (40), respectivement aux entrées/sorties (E/S-231, 232, 233, ...) des x circuits d'acquisition (31, 32, 33, ...). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit ordinateur de simulation (60) comporte une unité centrale (61), des moyens de commande (62) connectés à ladite unité centrale et comportant au moins l'un des éléments suivants : un clavier (62-1), une souris (62-2), et un afficheur (63) relié à ladite unité centrale. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, dans chaque module (M1, M2, ..., Mx), les moyens (211, 212, ....) pour relier les entrées/sorties (E/S-111, 112, ... ; 121, 122, ...) de ladite au moins une unité (11, 12, ...; 21, 22, ...) aux sorties/entrées (S/E-131, 132, 133, ...) du circuit d'acquisition et de conversion (31, 32, 33, ...) sont constitués par des câbles électriques. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que, à titre d'application, ledit mobile est un aéronef.
G
G09
G09B
G09B 9
G09B 9/08
FR2980578
A1
PROCEDE ET KIT POUR LE DIAGNOSTIC IN VITRO DU CANCER DU SEIN
20,130,329
La présente invention s'inscrit dans le domaine du diagnostic en oncologie. Plus particulièrement, elle concerne un procédé de diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, notamment du cancer du sein à un stade précoce du développement tumoral, et plus particulièrement encore des carcinomes in situ du sein. Elle concerne également un kit pour un tel diagnostic. Parmi les cancers solides, les cancers du sein sont les plus fréquents chez la femme et la première cause de mortalité parmi les cancers 10 gynécologiques des pays développés. De façon générale, l'observation d'une lésion mammaire peut s'effectuer à l'heure actuelle de différentes manières : découverte fortuite par l'autopalpation des seins, existence d'une symptomatologie clinique ou recherche de signes d'appels radiographiques (mammographie, IRM, 15 échographie) lors d'un dépistage systématique ou organisé du cancer du sein. En particulier, parmi les cancers du sein, le pourcentage de cancers détectés en tant que carcinome canalaire in situ (CCIS) a été multiplié par dix au cours des vingt dernières années, notamment chez les femmes âgées de plus de cinquante ans, cette augmentation s'expliquant en grande partie par le 20 développement du dépistage mammographique. 20 à 25 % des nouveaux cas de cancer du sein diagnostiqués chaque année s'avèrent être des CCIS (Jernal et al., 2009). La mise en évidence des formes précoces de cancer du sein, et notamment des CCIS, constitue à l'heure actuelle un objectif prioritaire en 25 oncologie, car le diagnostic précoce d'un stade pré-invasif permet de diminuer significativement le risque de rechute et d'augmenter également significativement le taux de survie des patientes. Si l'efficacité du dépistage organisé par mammographie pour la détection des formes précoces du cancer du sein ne fait aucun doute, plusieurs 30 études ont cependant montré une diminution significative de la sensibilité de la mammographie avec l'augmentation du degré de la densité mammaire, et notamment en ce qui concerne les CCIS. La sensibilité d'un test de dépistage ou de diagnostic est définie dans la présente description de manière classique en elle-même, c'est-à-dire comme la proportion d'individus positifs effectivement bien détectés par le test. La spécificité du test correspond quant à elle à la proportion d'individus négatifs effectivement bien détectés par le test. Ainsi, la majorité des femmes pour lesquelles l'examen par mammographie montre des anormalités ne présentent pas de cancer, la variabilité étant principalement basée sur la densité mammaire mais également sur un certain nombre de paramètres tels que l'évaluation par le radiologiste, l'âge de la femme, de mauvaises pratiques opératoires, etc. Des études rétrospectives ont en particulier montré un taux substantiel de faux-négatifs, avec des mammogrammes antérieurs montrant une anormalité jusqu'à la moitié des cas (Brem et al., 2003). La mammographie expose ainsi à un risque de sur-diagnostic correspondant à un faux-positif : la patiente est considérée comme porteuse d'un cancer du sein alors qu'elle ne l'est pas, l'exposant ainsi à un traitement non justifié avec tous les effets secondaires et les risques qui s'ensuivent. Des efforts considérables ont été accomplis pour développer une méthode de dépistage efficace des CCIS, sans résultats entièrement probants à ce jour. La présente invention vise à proposer un nouvel outil non invasif pour la détection des formes précoces de cancer du sein, notamment des CCIS, qui soit fiable et qui présente en particulier une sensibilité et une spécificité de détection plus élevées que celle des techniques mises en oeuvre par l'art antérieur, et ce y compris pour les patientes présentant une densité mammaire élevée. Dans cette optique, les présents inventeurs se sont plus particulièrement intéressés aux techniques mettant en oeuvre la détection in vitro, par des techniques issues de la biologie moléculaire, de marqueurs tumoraux présents dans un échantillon biologique issu de l'individu. De tels procédés ont notamment été proposés pour les marqueurs tumoraux CA15-3 et l'antigène carcinoembryonaire (CEA), pour la détection du cancer du sein à un stade avancé. Ces procédés présentent notamment les avantages généraux d'être non-invasifs et d'un degré élevé de reproductibilité. Cependant, aucun biomarqueur permettant un dépistage fiable de formes précoces du cancer du sein n'a encore été identifié à ce jour. Il a maintenant été découvert par les présents inventeurs que certains auto-anticorps circulants dans le sang des patientes atteintes de cancer constituaient, seuls ou en combinaison, des biomarqueurs tumoraux particulièrement fiables pour la détection des formes précoces des cancers du sein, et notamment des CCIS. De façon générale, les auto-anticorps sont des anticorps produits de manière naturelle et dirigés contre un antigène que le système immunitaire de l'individu a reconnu comme étant étranger à l'organisme. En particulier, pour un individu atteint de cancer, la tumeur produit des protéines dites tumorales. Une protéine tumorale telle que définie dans la présente description peut être une protéine surexprimée par les cellules tumorales par rapport aux cellules normales, en raison par exemple d'une régulation transcriptionnelle anormale, aussi bien qu'une forme altérée d'un protéine sauvage exprimée par les cellules normales, cette altération pouvant par exemple consister en une modification dans la séquence d'acides aminés primaire, dans la structure secondaire, tertiaire ou quaternaire, ou en une modification posttraductionnelle, par exemple une glycosylation anormale. La production de telles protéines tumorales peut ainsi déclencher une réponse immunitaire chez l'individu, ce qui se traduit par la production d'auto-anticorps dirigés contre ces protéines. Ces auto-anticorps peuvent être présents sous forme d'anticorps libres circulants ou encore sous forme de complexes immuns circulants comprenant des auto-anticorps liés à leur protéine tumorale cible. Ceci se produisant des mois, voire des années, avant le diagnostic clinique d'une tumeur, et, de par la nature de la réponse immunitaire, des auto-anticorps pouvant être produits en réponse à la présence d'une quantité très faible de protéine tumorale circulante, la détection de ces auto-anticorps s'avère particulièrement adaptée au diagnostic précoce des cancers (Qiu et al., 2008). Toutefois, les procédés de détection des auto-anticorps circulants identifiés à ce jour présentent une sensibilité et une spécificité insuffisantes pour constituer des outils fiables de diagnostic des formes précoces pré-invasives des cancers du sein. Les présents inventeurs ont maintenant découvert que des auto-anticorps dirigés contre les protéines Galectin-3 (GAL3), p21 activated kinase 2 (PAK2), Prohibitin-2 (PHB2), Receptor for activated C-kinase 1 (RACK1), et RuvB-like 1(RUVBL1), constituaient des biomarqueurs tumoraux permettant de réaliser un diagnostic fiable du cancer du sein, y compris dans ses formes précoces. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention concerne un procédé de diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, notamment des formes précoces du cancer du sein, et plus particulièrement des carcinomes in situ du sein, qui comprend la détection, dans un échantillon biologique issu dudit individu, d'un ensemble d'auto-anticorps dirigés respectivement contre chacune des protéines GAL3, PAK2, PHB2, RUVBL1 et RACK1. Ainsi, plus précisément, le procédé comprend la détection, dans ledit échantillon biologique, d'auto-anticorps dirigés contre la protéine GAL3, d'auto- anticorps dirigés contre la protéine PHB2, d'auto-anticorps dirigés contre la protéine RUVBL1, d'auto-anticorps dirigés contre la protéine RACK1 et d'auto-anticorps dirigés contre la protéine PAK2. La détection combinée de ces cinq types d'auto-anticorps permet avantageusement d'obtenir une sensibilité, une spécificité et une précision particulièrement élevées, pour le diagnostic du cancer du sein, notamment concernant le CCIS et les formes précoces du cancer du sein, tout en étant associée à une grande facilité de mise en oeuvre et à un coût de mise en oeuvre réduit, en raison notamment du nombre qui reste faible de types d'auto- anticorps détectés. Ainsi, par la détection et/ou la quantification de la présence d'une réponse immunitaire particulière chez l'individu testé, cette réponse immunitaire étant liée à la présence de cellules tumorales de cancer du sein, le procédé selon l'invention constitue avantageusement un moyen fiable et non- invasif de diagnostic du cancer du sein, y compris à des stades précoces. Plus généralement, la présente invention concerne l'utilisation d'une protéine parmi GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, pour le diagnostic ou pour le pronostic in vitro du cancer du sein, ou encore pour l'évaluation de l'efficacité d'un traitement thérapeutique. Les protéines GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2 sont connues en elles-mêmes. La protéine GAL3, également nommée « Mac-2 » ou « LGALS3 » (pour lectin, galactoside binding, soluble, 3, ou galectin-3) (Genbank Gene ID: 3958, NC_000014.8; NG_017089.1), appartient à la famille des lectines solubles liées aux 8-galactosides. Elle a plusieurs rôles régulateurs importants, notamment dans la réponse immunitaire humorale par les processus de régulation des lymphocytes T, et dans le cancer par la résistance à l'apoptose, la régulation des processus de croissance, d'adhésion, de différenciation et d'angiogenèse cellulaire, ainsi que la régulation de l'invasion cellulaire et des métastases. GAL3 est sécrétée dans la matrice extracellulaire, et est fortement exprimée dans les lignées cellulaires agressives du cancer du sein MCF10 DCIS.com and MCF1OCA. La surexpression de GAL-3 dans les lignées non tumorales entraine la formation de tumeurs et de métastases, tandis que sa suppression entraine la disparition des propriétés tumorigènes et métastatiques des cellules. PHB2 pour « prohibitine 2 » (Genbank Gene ID: 11331, NC 000012.11, NG 021408.1, Gl:299758502) est une protéine qui joue un rôle important dans la modulation de la transcription génique induite par les oestrogènes, par le recrutement d'histone déacétylases. Les niveaux de PHB2 sont plus élevés dans le plasma des patients cancéreux. De plus, l'expression de PHB2 est corrélée positivement avec les niveaux du récepteur aux oestrogènes, et inversement avec le grade des tumeurs dans les biopsies de cancer du sein humain. RACK1, nommée également GNB2L1 pour « guanine nucleotide binding protein (G protein), beta polypeptide 2-like 1 » (Genbank Gene ID: 10399, NC_000005.9) est une protéine homologue de la sous-unité b des protéines G héterotrimériques. RACK1 participe à l'ancrage membranaire de plusieurs protéines (notamment la Protéine Kinase C) et à la coordination de la croissance, l'adhésion et la division cellulaire. RACK1 promeut la prolifération, l'invasivité et/ou la formation de métastases dans le cancer du sein in vitro et in vivo. RUVBL1, pour RuvB-like 1, également nommée « Pontine » ou « Tip49 » (Genbank Gene ID: 8607, NC_000003.11 6I:224589815) est une protéine qui fait partie de plusieurs complexes protéiques de haut poids moléculaire fortement impliqués dans les fonctions tumorales telles que la régulation de la transcription, la détection et la réparation des dommages de l'ADN, la transformation cellulaire, et la croissance cellulaire. Le niveau d'expression de RUVBL1 augmente dans les tissus cancéreux, mais son niveau d'expression dans le cancer du sein n'a pas été étudié à l'heure actuelle. PAK2 pour « P21-activated kinase 2 » (Genbank Gene ID: 5062, NC_000003.11, NG 009227.1 01:219521842) est une protéine appartenant à la famille des sérine/thréonine kinases qui relient les Rho GTPases à la réorganisation du cytosquelette et à la signalisation nucléaire. PAK2 est unique dans la famille des PAK, car clivée et activée par la caspase 3 et les protéases similaires. De plus, PAK2 phosphoryle c-Jun, promouvant ainsi la transformation cellulaire stimulée par le facteur de croissance épidermique (EGF). Dans le cancer du sein, il a été récemment montré que PAK2 est fortement exprimée dans les lignées cellulaires humaines de cancer du sein et dans les tissus de carcinomes mammaires invasifs humains, par rapport respectivement aux lignées cellulaires mammaires épithéliales humaines non tumorales et aux tissus mammaires normaux adjacents. Si ces cinq protéines sont connues en elles-mêmes en liaison avec le cancer du sein, la détection d'auto-anticorps présents dans un échantillon biologique et dirigés contre l'une d'elles n'a cependant jamais été évoquée par l'art antérieur, et d'autant moins en liaison avec le diagnostic in vitro de ce cancer. En particulier, les présents inventeurs ont maintenant découvert que les cellules tumorales de cancer du sein, et notamment du CCIS, produisaient des protéines tumorales qui provoquaient la production par l'organisme d'auto-anticorps dirigés contre elles, et que, pour GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, ces auto-anticorps réagissaient avec la protéine sous forme sauvage, c'est-à-dire telle qu'exprimée par les cellules normales, sous forme recombinante ou encore obtenue par synthèse chimique, et qu'ils constituaient des biomarqueurs tumoraux particulièrement sensibles et spécifiques, facilement détectables et quantifiables, notamment par des techniques immuno-enzymatiques classiques en elles-mêmes. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, le procédé de diagnostic est réalisé à partir d'un échantillon d'un fluide de l'individu. Cet échantillon peut par exemple être un échantillon sanguin, d'urine, de lymphe, de fluide cérébrospinal ou d'un fluide mammaire de l'individu. De préférence, il s'agit d'un échantillon de sérum sanguin ou d'un échantillon de plasma. De préférence, le procédé selon l'invention prévoit le dosage des auto- anticorps dirigés contre une protéine conforme à l'invention et présents dans l'échantillon biologique à tester, et la comparaison de la valeur de concentration obtenue avec une valeur seuil prédéterminée. Cette valeur seuil est de préférence déterminée expérimentalement, par la même méthode de dosage, au moyen de la même isoforme de la protéine, appliquée sur des cohortes de populations de même type (même âge) et dont le statut vis-à-vis du cancer est connu. En dernière étape, le procédé comprend l'attribution d'un statut sain ou atteint à l'individu concerné, en fonction du résultat de cette comparaison. Lorsque le procédé de diagnostic prévoit le dosage d'une pluralité d'auto-anticorps dirigés chacun contre une protéine différente, il comprend de préférence avantageusement des étapes d'analyse statistique multivariée, classiques en elles-mêmes, pour obtenir pour chaque cohorte de population à statut connu donnée, une formule de combinaison linéaire et une valeur seuil définissant un statut sain et un statut atteint. Le procédé selon l'invention comprend alors une étape d'application de la formule de combinaison linéaire aux valeurs de concentration mesurées pour chaque type d'auto-anticorps de l'individu testé, la comparaison de la valeur finale ainsi obtenue avec la valeur seuil, puis l'attribution d'un statut sain ou atteint à l'individu concerné, en fonction du résultat de cette comparaison. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, la détection de l'ensemble d'auto-anticorps comprend la mise en contact de l'échantillon biologique avec un réactif d'analyse immunologique comportant au moins une protéine parmi GAL3, PAK2, PHB2, RUVBL1 et RACK1, et la détection de la présence de complexes formés par liaison spécifique de cette protéine et d'un auto-anticorps présent dans l'échantillon. Cette étape est réalisée pour chacune des protéines GAL3, PAK2, PHB2, RUVBL1 et RACK1. Le procédé selon l'invention peut avantageusement être mis en oeuvre par des techniques de dosage immuno-enzymatique classiques en elles- mêmes, telles que le dosage dit ELISA (pour l'anglais « enzyme-linked immunosorbent assay »). Cette technique permet avantageusement de détecter et de doser la présence d'auto-anticorps dans l'échantillon biologique à tester. Elle présente notamment les avantages d'une grande facilité de mise en oeuvre, au moyen de réactifs et de matériels couramment disponibles dans le commerce et dans les laboratoires d'analyse. Le procédé selon l'invention est ainsi avantageusement simple et rapide à mettre en oeuvre, et il présente un fort degré de reproductibilité. Il est notamment particulièrement adapté pour être mis en oeuvre comme examen de routine, et qui plus est par des techniques de criblage à haut débit. Dans des modes préférés de mise en oeuvre, le procédé de diagnostic décrit ci-dessus comprend des étapes de dosage de type ELISA indirect, qui comprennent, pour chaque auto-anticorps à détecter : - une étape de préparation, dans laquelle on fixe la protéine associée audit auto-anticorps sur un support, - une étape de mise en contact de l'échantillon biologique, à tester pour la présence des auto-anticorps, avec ledit support, - une étape de révélation comprenant la mise en contact du support avec un réactif comportant au moins un partenaire de liaison de l'auto- anticorps, ledit partenaire de liaison étant associé à un composé détectable, Le procédé tel que décrit ci-dessus, comprend préférentiellement une série de témoins de contrôle négatifs et positifs. Le partenaire de liaison est préférentiellement un anticorps, dit « anticorps secondaire ». De préférence, mais non limitativement, le composé détectable est un fluorochrome, dont la détection et la quantification peuvent être effectuées par exemple au moyen d'un microscope à fluorescence. Selon des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, lorsque le support est une plaque à puits, une seule protéine conforme à l'invention peut être fixée dans chaque puits, permettant la détection d'un seul type d'auto- anticorps par puits, ou bien une pluralité de protéines différentes peuvent être fixées dans un même puits, permettant alors la détection d'une pluralité d'auto-anticorps simultanément dans chaque puits. Un deuxième aspect de l'invention concerne un kit pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, notamment des formes précoces du cancer du sein, et plus particulièrement des CCIS, qui comporte au moins une protéine parmi l'ensemble comprenant GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite au moins une protéine est une protéine recombinante. L'invention n'exclut pas pour autant la mise en oeuvre dans le kit de protéines extraites de fluides corporels ou de cultures de cellules d'individus sains ou atteints de cancer, ou de protéines entières ou fragments de protéines contenant l'épitope avec lequel réagit l'auto-anticorps, obtenus par synthèse chimique. De préférence, le kit comporte au moins deux protéines parmi l'ensemble comprenant GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, de préférence au moins trois, et préférentiellement au moins quatre. Préférentiellement encore, le kit comporte l'ensemble des protéines GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, conditionnées séparément ou dans 10 un même contenant. Le kit objet de l'invention comporte en outre de préférence des réactifs et/ou des matériels classiquement utilisés pour la mise en oeuvre des tests ELISA, par exemple des plaques à puits, des moyens de détection de complexes formés par liaison de l'auto-anticorps et de la protéine associée, 15 comportant par exemple des anticorps secondaires anti-IgG humains, etc. Un autre aspect de l'invention vise une composition comportant au moins une protéine parmi l'ensemble comprenant GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, pour son utilisation en tant que vaccin contre le cancer du sein. 20 De préférence, la composition comporte en outre un adjuvant, classique en lui-même pour entrer dans la constitution des vaccins. Les caractéristiques et avantages du procédé selon l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière des exemples de mise en oeuvre ci-après, fournis à simple titre illustratif et nullement limitatifs de l'invention, avec 25 l'appui des figures 1 à 3, dans lesquelles : - la figure 1 représente, schématiquement, la stratégie appliquée pour identifier les auto-anticorps selon l'invention ; - la figure 2A montre le résultat d'une analyse par Western Blot bidimensionnel des fractions respectivement cytosolique (piste 1), 30 membranaire (piste 2) et nucléaire (piste 3) obtenues par fractionnement subcellulaire de cellules de la lignée MCF1ODCIS.com, mettant en évidence les marqueurs subcellulaires associés à chaque fraction, HSP90 pour la fraction cytosolique, Calnexine pour la fraction de la membrane/organelle, PARP1 pour la fraction nucléaire (dépôt de 1-10 pg / piste) ; - la figure 2B représente des gels d'électrophorèse bidimensionnelle de lysats de fractions subcellulaires, respectivement cytosolique (gel 1), membranaire (gel 2) et nucléaire (gel 3) de cellules de la lignée MCF1ODCIS.com après criblage avec un mélange de sérums d'individus atteints de CCIS ; - la figure 2C montre des agrandissements de régions de gels d'électrophorèse bidimensionnelle de lysats de fractions subcellulaires, respectivement cytosolique et membranaire, de cellules de la lignée MCF1ODCIS.com après criblage avec un mélange de sérums d'individus atteints de CCIS (1ère ligne), présentant des lésions du sein bénignes (BBL) (2ème ligne), immuno-déficients (AID) (3ème ligne) et sains (HC) (4ème ligne). Pour chaque colonne, les flèches indiquent respectivement la localisation des tâches correspondant aux protéines GAL3 (1ère colonne), RACK1 (2ème colonne), PAK 2 (3ème colonne), PHB2 (4ème colonne) et RUVBL1 (5ème colonne) ; - et les figure 3A à 3B représentent les courbes issues d'une analyse multiparamétrique ROC illustrant la spécificité et la sensibilité pour les auto-anticorps (biomarqueurs) réagissant avec la protéine GAL3, la protéine PAK2, la protéine RUVBL1, la protéine PHB2, la protéine RACK1, séparément ou en combinaison (panel des cinq biomarqueurs), pour des groupes d'individus atteints de CCIS versus individus sains (figure 3A), d'individus présentant un cancer du sein primaire de stade précoce versus individus sains (figure 3B) et d'individus atteints de DCIS plus présentant un cancer du sein primaire de stade précoce versus individus sains (figure 3C). Matériel et Méthodes 1. Sélection des patientes Les échantillons de sérum de femmes atteintes de cancer du sein ont été obtenus du centre cancéreux du Val d'Aurelle (Montpellier, France) entre septembre 2004 et Février 2008. Le protocole de l'étude a été approuvé par les Comités-Consultatifs-de-Protection-des-Personnes de Montpellier (Saint Eloi) et la commission de révision de RBM03-63-INSERM. Toutes les patientes ont fourni leur consentement éclairé par écrit afin de participer à l'étude. Les échantillons ont été collectés, traités et stockés de la manière telle que décrite dans la publication de Desmetz et al., 2009. La population utilisée pour l'étape de recherche, nommée « Groupe de découverte » (Groupe 1) comprend 80 individus de statut connu : 20 femmes ayant subi une chirurgie et un diagnostic histopathologique de CCIS (grade Ill, n= 10 ; grade III, n= 10), 20 femmes de même âge présentant des lésions du sein bénignes (BBL), 20 femmes de même âge en tant que contrôles sains (HC) et présentant des mamogrammes négatifs, des examens physiques des seins négatifs pour au moins les quatre dernières années, et pas d'historique de malignité, immunodéficience, désordre auto-immun, hépatite, ou infection HIV antérieurs, et enfin 20 femmes atteintes de déficience auto-immune (AID) accompagnée par une inflammation (arthrite rhumatoïde, n= 10; lupus érythémateux systémique, n= 10). Le sérum d'un groupe entièrement différent est aléatoirement divisé en deux groupes : - un groupe d'apprentissage (Groupe 2) comprenant 91 échantillons d'individus de même âge (28 CCIS, 29 patientes atteintes d'un cancer du sein primaire à un stade précoce (PBC), et 34 HC), - un groupe de validation (Groupe 3) comprenant 91 échantillons indépendants de même âge (27 CCIS, 30 patientes atteintes de PBC, et 34 HC). Les CCIS ont été classifiés d'après la classification des tumeurs de l'Organisation Mondiale de la Santé et ont été gradés d'après Bloom and Richardson. Les patientes ont été classifiées selon leurs stades de cancer grâce au Manuel sur la classification du cancer de l'« American Joint Committee », sixième édition. Aucune patiente n'a reçu de thérapie par néoadjuvant, toutes ont subi une chirurgie dans les quatre semaines suivant le diagnostic initial de cancer du sein. 2. Culture cellulaire La lignée cellulaire humaine MCF1ODCIS.com de cancer du sein, plus précisément de CCIS de type comedo, du modèle de xénogreffe MCF10A a été cultivée par des méthodes connues (par exemple de Tait et al., 2007). 3. Fractionnement subcellulaire Le fractionnement subcellulaire a été effectué grâce au kit « ProteoExtract® Subcellular Proteome Extraction Kit » (Calbiochem, Merckbiosciences, Germany), en suivant les recommandations du fabricant. La qualité du fractionnement du protéome subcellulaire a été confirmée en utilisant le kit « ProteoExtract® S-PEK Antibody Control kit » (Calbiochem). 4. Electrophorèse à deux dimensions (2-DE) et analyse Western Blot L'ensemble des réactifs et des matériels pour les expériences 2DE/western blot proviennent de GE Healthcare (Uppsala, Sweden). Toutes les expériences ont été dupliquées. Les techniques mises en oeuvre sont telles que décrites dans Desmetz et al., 2009. 5. Digestion enzymatique sur gel et spectrométrie de masse Une coloration argentique des gels d'électrophorèse à deux dimensions permet de visualiser les spots qui sont ensuite excisés et digérés dans le gel par de la trypsine (Promega), comme indiqué dans Desmetz et al., 2009. Les analyses de spectrométrie de masse pour identifier les protéines ont été effectuées grâce à un spectromètre de masse Applied Biosystems MALDI TOF/TOF 4800 Proteomics Analyzer. 6. Analyses des biomarqueurs Les auto-anticorps dirigés contre les antigènes GAL3, PAK2, PHB2, RACK1 et RUVBL1 ont été détectés grâce à des plaques à haute capacité de fixation des protéines MaxiSorp® (Nunc, Roskilde, Denmark), et dosés comme décrit dans Desmetz et al., 2009. Plus précisément le procédé immuno-enzymatique utilisé pour les analyses de ces biomarqueurs est un procédé de type ELISA indirect, classique en lui-même. Des contrôles négatifs et positifs ont également été réalisés : a- témoins positifs : une gamme de dilutions de l'anticorps à doser b- témoins négatifs : absence d'antigène, absence d'anticorps à doser, absence d'anticorps de détection, absence de substrat détectable, substrat seul, tampon seul Le procédé ELISA mis en oeuvre comprend les étapes suivantes, pour chaque antigène : - fixation de l'antigène (Ag) : 200 pl d'une solution d'Ag (100 ng / puits) dilué dans du tampon phosphate salin (PBS) sont distribués dans chacun des puits utilisés de la plaque MaxiSorp® (à l'exception des puits pour les témoins négatifs sans antigène).La plaque est ensuite incubée à 4°C durant la nuit, - les puits sont lavés (PBS 0,1 %, Tween®20) pour enlever l'excès d'antigène, à 3 reprises, - les plaques sont bloquées 2 heures à température ambiante (TA) avec du PBS 0,1 % Tween®20, 2 % BSA (albumine de sérum bovin), - fixation de l'auto-anticorps à doser : 100 pl des sérums de patientes dilués au 1/500ème dans du PBS sont déposés dans les puits (à l'exception des témoins), - les plaques sont incubées 2 h à TA, - les plaques sont lavées 3 fois, - révélation des auto-anticorps fixés : les plaques sont incubées avec un anticorps polyclonal secondaire anti-IgG humain pendant 1 h à TA. Après 4 lavages, les plaques sont incubées avec le substrat (tetramethylbenzidine, TMB) pendant 15 min et l'absorbance calculée à 450 nm après addition de H2SO4 pour stopper la réaction. Les antigènes PAK2, RACK1, PHB2 et RUVBL1 utilisés sont des protéines recombinantes provenant de Abnova (Heidelberg, Germany), et GAL3 est une protéine recombinante provenant de Calbiochem. 7. Méthodes d'analyse statistique Les données quantifiées par ELISA sont exprimées par les médianes. Les différences entre les groupes sont analysées par un test de Wilcoxon. Les différences sont considérées comme statistiquement significatives lorsque p < 0,05. Les performances des tests basés sur les valeurs individuelles des auto-anticorps et sur les valeurs combinées (combinaison linéaire) sont basées sur l'analyse des courbes ROC. La précision, la sensibilité et la spécificité des tests basés sur les auto-anticorps pris individuellement et combinés ont été évaluées en utilisant la valeur seuil optimale calculée pour maximiser l'indice de Youden. Cet indice est défini comme la somme de la sensibilité et la spécificité moins 1. Les analyses statistiques ont été réalisées avec l'InStat (v3.06, GraphPad), STATA 11,0 (2009 StataCorp) et m ROC. EXEMPLE 1 La figure 1 représente, schématiquement, les étapes de l'approche utilisée par les inventeurs pour parvenir à l'invention, qui sont décrites de façon détaillée ci-après. 1/ Etape 1 de recherche : identification d'auto-anticorps spécifiquement associés avec le CCIS Les fractions respectivement cytosolique, nucléaire et membranaire obtenues par fractionnement subcellulaire de cellules de la lignée MCF1ODCIS.com, ont été soumises à analyse par Western Blot bidimensionnel. La pureté de ces fractions a été confirmée par la présence des marqueurs subcellulaires respectivement associés : HSP90 pour la fraction cytosolique (fraction 1), Calnexine pour la fraction membrane/organelle, et PARP1 pour la fraction nucléaire (figure 2A). Le marqueur de poids moléculaire (PM) est représenté à droite sur cette figure. Les protéines de chacune de ces fractions ont été ensuite criblées avec les échantillons de sérum du groupe de découverte (Groupe 1), pour chaque catégorie CCIS, BBL, AID et HC. Les solutions obtenues ont été soumises à électrophorèse bidimensionnelle et les gels d'électrophorèse soumis à coloration argentique, pour mettre en évidence les spots correspondant aux protéines présentant une réactivité vis-à-vis de ces sérums. Au total, 85 protéines ont montré une réactivité remarquablement élevée avec les échantillons de sérum des patientes CCIS, tout en n'ayant pas de réactivité avec les autres catégories de sérum. Les gels obtenus pour chacune des fractions subcellulaires, après criblage avec les sérums des patientes CCIS, sont montrés sur la figure 2B, chaque spot correspondant à une protéine réactive vis-à-vis du sérum CCIS. Ces spots ont été excisés et digérés dans le gel par de la trypsine, puis le matériel protéique obtenu a été analysé par spectrométrie de masse MALDI-TOF MS/MS. 37, 22, and 8 protéines ayant des fonctions biologiques différentes ont été identifiées respectivement dans les fractions cytosolique, membranaire et nucléaire. GAL3, RACK1 et PAK2, localisées dans la fraction cytosolique, et PHB2 et RUVBL1, localisées dans la membrane ou l'organelle, ont été sélectionnées pour des analyses subséquentes. La sélection de ces cinq protéines a été basée sur des informations publiées les associant avec le développement du cancer épithélial et sa progression, en particulier du cancer du sein. La figure 2C illustre, pour chacune de ces cinq protéines, leur présence dans les gels après criblage avec les sérums CCIS, et leur absence après criblage avec les autres sérums contrôles (BBL, Al D, HC) (flèches noires sur la figure). Cette première étape démontre que des auto-anticorps aptes à réagir respectivement avec les protéines GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2, sont présents dans le sérum des patientes atteintes de CCIS, et absents dans le sérum des individus sains, immuno-déficients ou présentant des lésions du sein bénignes (BBL). 2/ Etape 2 d'essais et de validation : analyse statistique du panel des cinq biomarqueurs Les niveaux des cinq biomarqueurs dans les sérums (auto-anticorps dirigés respectivement contre GAL3, PAK2, PHB2, RACK1 et RUVBL1) ont été déterminés en mettant en oeuvre sur les sérums du groupe d'apprentissage (Groupe 2) des tests spécifiques de type ELISA, au moyen des antigènes respectifs : GAL3, PAK2, PHB2, RACK1 et RUVBL1. Tout d'abord, la reproductibilité de l'expérience a été vérifiée. Tous les échantillons ont été testés en aveugle et dupliqués dans au moins deux expériences indépendantes. La reproductibilité a été testée en effectuant l'expérience sur des échantillons représentatifs en double. De plus, les échantillons provenant des mêmes patientes ont été testés sur différentes plaques, sur différents jours. Pour l'ensemble des cinq biomarqueurs, les échantillons répliqués ont montré une forte corrélation, avec des valeurs R2 > 0,99. De plus, une variabilité inférieure à 10% entre les résultats indique que la méthode utilisée est fiable et reproductible. Les valeurs médianes pour chaque biomarqueur individuel ont été mesurées. A partir de ces valeurs, il a été réalisé une analyse univariée. Pour chaque biomarqueur, la courbe ROC représentant les valeurs individuelles 30 obtenues a été établie, pour CCIS versus HC, PBC versus HC, (CCIS + PBC) versus HC. Les figures 3A à 3B illustrent respectivement les courbes obtenues. Il en ressort notamment que les auto-anticorps dirigés respectivement contre GAL3, PHB2, et RACK1 permettent de discriminer les sujets atteints de PBC et les individus sains. Cette différence est également significative pour les auto-anticorps spécifiques de GAL3 et RACK1, pour le groupe cumulé (PBC + CCIS) versus HC. Des modèles d'analyse multivariée mROC ont également été générés pour évaluer la fiabilité d'un test de diagnostic basé sur la détection combinée, dans le sérum issu des individus, d'auto-anticorps spécifiques respectivement de GAL3, PHB2, RACK1, RUVBL1 et PAK2. Les courbes mROC obtenues sont illustrées sur les figures 3A à 3C, respectivement pour CCIS versus HC, PBC versus HC et (CCIS + PBC) versus HC. De manière surprenante, il en ressort qu'il est possible de discriminer entre les individus nouvellement diagnostiqués comme étant atteints de CCIS et les sujets sains HC, avec une aire sous la courbe AUC (pour l'anglais « area under the curve ») de 0,85 (avec un intervalle de confiance 95% Cl entre 0,76 et 0,95) (figure 3A). Ces résultats montrent clairement l'amélioration du test de diagnostic du CCIS par rapport à chaque biomarqueur individuel, grâce à l'utilisation du panel des cinq biomarqueurs. Chez les patients atteints de PBC, on obtient une valeur de l'aire sous la courbe AUC de 0,84 (95% Cl [0,75-0,94]), comme le montre la Figure 3B. La discrimination entre le groupe contenant les individus atteints de stades précoces de cancer du sein (CCIS + PBC) et le groupe d'individus sains (HC) est élevée, avec une AUC de 0,81 (95% Cl [0,72-0,90]), comme le montre la Figure 3C. La sensibilité, la spécificité et la précision globale du diagnostic du CCIS, du PBC et du groupe (CCIS + PBC) se sont ainsi avérées élevées pour le panel des cinq auto-anticorps conformes à l'invention. La performance du test de ces cinq auto-anticorps en tant que biomarqueurs a été validée sur un groupe indépendant de validation (Groupe 3), qui contient 91 patients supplémentaires, toujours par des tests ELISA. La performance de diagnostic du CCIS, du PBC précoce et du groupe cancer (CCIS + PBC) a été maintenue, avec une AUC de 0,81 (95% Cl [0,70-0,93]), 0,78 (95% Cl [0,66-0,90]), et 0,80 (95% Cl [0,70-0,89]), respectivement. EXEMPLE 2 Au moyen des mêmes tests ELISA que décrit précédemment, la combinaison des cinq auto-anticorps a été évaluée pour la détection des cancers du sein dans des sérums de 68 femmes saines (HC), 15 patientes ayant un diagnostic de mastopathies et 114 patientes atteintes d'un cancer du sein, dont 59 avec un cancer du sein primaire invasif (PBCI) et 56 avec un CCIS. A partir des niveaux d'auto-anticorps mesurés dans les sérums, il a été réalisé une analyse statistique. L'efficacité de la combinaison pour le diagnostic 15 du cancer a été évaluée par l'aire sous la courbe ROC. Pour le groupe Cancer (PBCI + CCIS) versus groupe HC, il a été obtenu une aire sous la courbe de 0,8071, avec un intervalle de confiance 95 % Cl entre 0,744 et 0,870. La formule de combinaison linéaire suivante a été établie : 20 3,04 x [GAL3] - 5,62 x [PAK2] + 2,41 x [PHB2] + 5,51 x [RACK1] - 5,31 x [RUVBL1] où [ ] exprime la concentration de l'auto-anticorps dans le sérum. Pour le groupe CCIS versus groupe HC, il a été obtenu une aire sous la courbe de 0,8476, avec un intervalle de confiance 95 % Cl entre 0,779 et 25 0,916. La formule de combinaison linéaire suivante a été établie : 2,05 x [GAL3] - 5,89 x [PAK2] + 1,93 x [PHB2] + 7,68 x [RACK1] 5,93 x [RUVBL1] où [ ] exprime la concentration de l'auto-anticorps dans le sérum. Ces résultats démontrent clairement que le procédé selon l'invention, en particulier mettant en oeuvre la détection dans le sérum de l'individu d'un ensemble d'auto-anticorps dirigés respectivement contre une des 5 protéines parmi GAL3, PHB2, RACK1, RUVBL1 et PAK2, s'avère particulièrement fiable pour effectuer le diagnostic in vitro des formes précoces de cancer du sein, et en particulier des CCIS. Les résultats ci-avant démontrent clairement que la détection dans le sérum issu d'un individu d'auto-anticorps spécifiques de GAL3, PAK2, PHB2, RUVBL1 et RACK1, permet d'établir un diagnostic du cancer du sein précoce qui est précis, spécifique et sensible, et qui donne notamment des résultats particulièrement avantageux en termes de compromis entre fiabilité élevée du diagnostic et faibles coût et difficulté de mise en oeuvre du test. Le procédé selon l'invention permet avantageusement de détecter efficacement in vitro des formes non-invasives précoces du cancer du sein, telles que le CCIS ou le PBC précoce, qui peuvent potentiellement évoluer vers des formes invasives de cancer du sein. Ainsi, les patientes à risques peuvent être dépistées et traitées plus rapidement, ce qui augmente les chances de guérison, évite les traitements lourds pour les patientes et réduit les dépenses. La très bonne fiabilité de ce test permet d'éviter les erreurs de diagnostic du type faux-positifs, ou faux négatifs, par rapport aux méthodes classiques de diagnostic du cancer du sein. Le procédé selon l'invention est également facile et rapide de mise en oeuvre, ce qui le rend particulièrement adapté pour une application en tant 25 qu'examen de routine. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Brem R.F. et al., 2003, Improvement in sensitivity of screening mammography with computer-aided detection: a multiinstitutional trial. AJR Am J Roentgenol 181:687-93 Desmetz C. et al., 2008, Proteomics-Based Identification of HSP60 as a Tumor-Associated Antigen in Early Stage Breast Cancer and Ductal Carcinoma in situ. Journal of Proteome Research 7:3830-7 Desmetz C. et al., 2009, Identification of a new panel of serum autoantibodies associated with the presence of in situ carcinoma of the breast in younger women. Clin Cancer Res 15:4733-41 Jernal A. et al., 2009, Cancer statistics. CA Cancer J. Clin. 59:225-49 Qiu J. et al., 2008, Occurrence of autoantibodies to annexin I, 14-3-3 theta and LAMR1 in prediagnostic lung cancer sera. J Clin Oncol 26:5060-6 Tait L.R. et al., 2007, Dynamic stromal-epithelial interactions during progression of MCF1ODCIS.com xenografts. Int J Cancer 120:2127-34
La présente invention concerne un procédé de diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, comprenant la détection, dans un échantillon biologique issu dudit individu, d'un ensemble d'auto-anticorps dirigés respectivement contre les protéines GAL3, PAK2, PHB2, RUVBL1 et RACK1. Un kit pour la mise en oeuvre d'un tel procédé comporte au moins une protéine parmi l'ensemble comprenant GAL3, PHB2, RUVBL1, RACK1 et PAK2.
1 - Procédé de diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, caractérisé en ce qu'il comprend la détection, dans un échantillon biologique issu dudit individu, d'un ensemble d'auto-anticorps dirigés respectivement contre les protéines GAL3, PAK2, PHB2, RUVBLI et RACK1. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit échantillon biologique est un échantillon d'un fluide de l'individu. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit échantillon biologique est un échantillon sanguin de l'individu. 4- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la détection dudit ensemble d'auto-anticorps comprend la mise en contact dudit échantillon biologique avec un réactif d'analyse immunologique comportant au moins une protéine parmi GAL3, PAK2, PHB2, RUVBLI et RACK1, et la détection de la présence de complexes formés par liaison spécifique de ladite protéine et d'un auto-anticorps présent dans ledit échantillon. 5- Utilisation de l'ensemble des protéines GAL3, PHB2, RUVBLI, RACK1 et PAK2, pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu. 6- Kit pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un individu, caractérisé en ce qu'il comporte l'ensemble des protéines GAL3, PHB2, 25 RUVBLI , RACK1 et PAK2. 7- Kit selon la 6, caractérisé en ce que lesdites protéines sont des protéines recombinantes. 4
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/574,G01N 33/564
FR2982470
A3
STRUCTURE D'ARMATURE FACILEMENT PLIABLE
20,130,517
(a) Domaine technique de l'invention La présente invention concerne d'une façon générale le domaine du mobilier et plus particulièrement une . (b) Description de fait antérieur Le Modèle d'Utilité taïwanais No. M352547 divulgue "une structure pliable de mobilier en tube métallique". Cette structure connue, bien que permettant un pliage et repliage efficaces, comprend simplement une armature fixe qui est formée de balles d'armature sur les quatre côtés. De plus, des rainures sont formées dans les balles d'armature de deux côtés et cela augmente le coût de fabrication. De plus, une balle de pénétration métallique comprend deux extrémités sur lesquelles sont montées des portions coulissantes destinées à coulisser dans les rainures, ce qui provoque un son de frottement métallique qui génère du bruit RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention concerne une structure d'armature facilement pliable, qui comprend un premier cadre et un deuxième cadre qui sont agencés de manière à pouvoir être placés de façon espacée l'un de l'autre et parallèle l'un à l'autre ; un premier et un deuxième ensembles de réglage, qui sont montés de façon coulissante sur une première baffe de droite du premier cadre et une deuxième balle de droite du deuxième cadre, et une première et une deuxième tiges mobiles reliées avec possibilité de pivotement; dont chacune comprend une extrémité fixée à une première et une deuxième battes inférieures et une extrémité opposée reliée auxdits premier et deuxième ensembles de réglage, la structure d'armature comprenant en outre une traverse extensible, qui a deux extrémités reliées respectivement à une première barre supérieure du premier cadre et une deuxième balle supérieure du deuxième cadre. Plus précisément; la structure d'armature selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend : un premier cadre, qui comprend une première barre sur la gauche, une première hure sur la droite, une première barre supérieure, et une première barre inférieure, la première barre sur la gauche et la première barre sur la droite étant placées dans une direction verticale de manière à être espacées l'une de l'autre et parallèles l'une eautre, la première barre supérieure et la première barre inférieure étant placées dans une direction horizontale et s'étendant entre la première barre sur la gauche et la première barre sur la droite en ayant leurs extrémités opposées reliées aux extrémités supérieures et inférieures de la première barre sur la gauche et de la première barre sur la droite respectivement, la première barre inférieure étant agencée de manière à être rotative ; un deuxième cadre, qui est disposé de manière à être parallèle au premier cadre et espacé de celui-ci, le deuxième cadre comprenant une deuxième barre sur la gauche, une deuxième barre sur la droite, une deuxième barre supérieure et une deuxième barre inférieure, la deuxième barre sur la gauche et la deuxième barre sur la droite étant disposées dans une direction verticale de manière à être espacées l'une de l'autre et parallèles l'une à l'autre, la deuxième barre supérieure et la deuxième barre inférieure étant disposées dans une direction horizontale et s'étendant entre la deuxième barre sur la gauche et la deuxième barre sur la droite en ayant leurs extrémités opposées reliées à des extrémités supérieures et inférieures de la deuxième barre sur la gauche et de la deuxième barre sur la droite, respectivement, la deuxième barre inférieure étant agencée de manière à être rotative ; un premier ensemble de réglage, qui est monté coulissant sur la première barre de droite du premier cadre ; un deuxième ensemble de réglage, qui est monté coulissant sur la deuxième barre de droite du deuxième cadre ; une première tige mobile, qui a une structure sensiblement en forme de L, la première tige mobile comprenant une première barre allongée et une première portion de tige, la première barre allongée étant reliée, d'une manière sensiblement perpendiculaire, à la première portion de tige, la première balle allongée ayant une extrémité éloignée de sa liaison à la première portion de tige, qui est fixée à la deuxième baffe inférieure, la première portion de tige ayant une extrémité éloignée de sa liaison ci avec la première baffe allongée, qui est reliée audit premier ensemble de réglage, et une deuxième tige mobile, qui a une structure sensiblement en forme de L, la deuxième tige 5 mobile ayant une partie centrale qui est reliée, avec possibilité de pivotement, à une partie centrale de la première tige mobile, la deuxième tige mobile comprenant une deuxième baffe allongée et une deuxième portion de tige, la deuxième baffe allongée étant reliée, d'une manière sensiblement perpendiculaire, à la deuxième portion de tige, la deuxième baffe allongée ayant une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième portion de tige, qui est fixée à la première baffe inférieure, la deuxième 10 portion de tige ayant une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième baffe allongée, qui est reliée audit deuxième ensemble de réglage. Selon un autre aspect de l'invention, la structure d'armature comprend en outre une traverse extensible, qui a deux extrémités reliées respectivement à la première baffe supérieure du premier cadre et à la deuxième baffe supérieure du deuxième cadre, la traverse extensible comprenant une baffe 15 épaisse, une barre mince, et un organe de blocage, la barre mince étant reçue de manière mobile dans la baffe épaisse, forgane de verrouillage étant disposé entre la baffe épaisse et la baffe mince pour fixer la baffe épaisse et la hure mince dans une position relative d'extension. Selon un autre aspect de l'invention, le premier ensemble de réglage comprend un premier boulon, un premier manchon de coulissement, et un premier tube de raccordement, le premier manchon 20 étant monté coulissant, de manière ajustée, sur l'extérieur de la première barre de droite, le premier tube de raccordement étant relié au premier manchon de coulissement de manière à recevoir une première portion de tige de la première tige mobile en étant engagé de façon ajustée dans celle-ci, le premier boulon étant relié au premier manchon de coulissement sur le côté du premier manchon de coulissement qui est éloigné du premier tube de raccordement, le deuxième ensemble de réglage comprenant un deuxième boulon, un deuxième manchon de coulissement; et un deuxième tube de raccordement; le deuxième manchon de coulissement étant monté coulissant; de manière ajustée, sur l'extérieur de la deuxième bave de droite, le deuxième tube de raccordement étant relié au deuxième manchon de coulissement de manière à recevoir une deuxième portion de tige de la deuxième tige mobile en étant engagé de façon ajustée dans celle-ci, le deuxième boulon étant relié au deuxième manchon de coulissement sur le côté du deuxième manchon de coulissement qui est éloigné du deuxième tube de raccordement Selon un autre aspect de l'invention, une première embase à roulettes et une deuxième embase à roulettes sont montées en dessous du premier cadre et du deuxième cadre, respectivement Selon un autre aspect de l'invention, le premier ensemble de réglage et le deuxième ensemble de réglage sont réalisés en matière plastique. Selon un autre aspect de l'invention, les extrémités de la première portion de tige et de la deuxième portion de tige qui sont reliées respectivement au premier tube de raccordement et au deuxième tube de raccordement, sont réalisées en matière plastique. Selon un autre aspect de l'invention, l'extrémité de la première portion de tige qui est éloignée de la liaison de cette portion de tige avec la première bave allongée forme un premier évidement annulaire, le premier tube de raccordement formant en h une première saillie annulaire, le premier évidement annulaire et la première saillie annulaire venant mutuellement en engagement l'un avec l'autre de manière à réaliser une liaison sécurisée, l'extrémité de la deuxième portion de tige qui est éloignée de la liaison de cette portion de tige avec la deuxième bave allongée formant un deuxième évidement annulaire, le deuxième tube de raccordement formant en h une deuxième saillie annulaire, le deuxième évidement annulaire et la deuxième saillie annulaire venant mutuellement en engagement l'un avec l'autre de manière à réaliser une liaison sécurisée. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue en perspective montrant une structure d'armature selon la présente invention dans un état de dépliage. La figure la est une vue éclatée d'un premier ensemble de réglage et d'une première tige mobile de la structure d'armature de la présente invention La figure 2 est une vue en perspective illustrant la structure d'armature selon la présente invention en cours de repliage depuis un état de dépliage vers un état de repliage. La figure 3 est une vue en perspective montrant la structure d'armature selon la présente invention dans l'état de repliage. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ En référence aux figures 1 à 3, il apparaît que la présente invention se rapporte à une structure d'armature 1 facilement démontable, qui comprend un premier cadre 2, un deuxième cadre 3, un premier ensemble de réglage 4, un deuxième ensemble de réglage 5, une première tige mobile 6, et une deuxième tige mobile 7. Le premier cadre 2 et le deuxième cadre 3 sont des structures creuses et sont disposés de manière à être parallèles l'un eautre et espacés l'un de Vautre. Plus précisément, le premier cadre 2 comprend une première baffe 21 sur la gauche, une première baffe 22 sur la droite, une première baffe supérieure 23 et une première baffe inférieure 24. La première barre 21 sur la gauche et la première hure 22 sur la droite sont disposées dans une direction verticale de telle sorte qu'elles soient espacées l'une de l'autre et parallèles l'une eautre. La première baffe supérieure 23 et la première baffe inférieure 24 sont disposées dans une direction horizontale et s'étendent entre la première baffe 21 sur la gauche et la première baffe 22 sur la droite en ayant lems extrémités opposées reliées aux extrémités supérieures et inférieures de la première baffe 21 sur la gauche et de la première baffe 22 sur la droite, respectivement La première baffe inférieure 24 est agencée de manière à être rotative. Le deuxième cadre 3 comporte une deuxième baffe sur la gauche 31, une deuxième baffe sur la droite 32, une deuxième baffe supérieure 33 et une deuxième barre inférieure 34. La deuxième barre sur la gauche 31 et la deuxième barre sur la droite 32 sont disposées dans une direction verticale de manière à être espacées l'une de Vautre et parallèles l'une à Vautre. La deuxième barre supérieure 33 et la deuxième barre inférieure 34 sont disposées dans une direction horizontale et s'étendent entre la deuxième barre de gauche 31 et la deuxième barre de droite 32 en ayant leurs extrémités opposées reliées aux extrémités supérieures et inférieures de la deuxième barre de gauche 31 et de la deuxième barre de droite 22, respectivement La deuxième barre inférieure 34 est agencée de manière à être rotative. En outre, une traverse extensible 8 est disposée entre le premier cadre 2 et le deuxième cadre 3, ayant deux extrémités reliées respectivement à la première barre supérieure 23 du premier cadre 2 et à la deuxième barre supérieure 33 du deuxième cadre 3 pour espacer le premier cadre 2 et le deuxième cadre 3 l'un de Vautre et fixer la distance d'espacement entre ceux-ci. La traverse extensible 8 comprend une barre épaisse 81, une barre fine 82, et un organe de veirouillage 83. La barre fine 82 est reçue de manière mobile dans la barre épaisse 81, et l'organe de veirouillage 83 est disposé entre la barre épaisse 81 et la barre mince 82 pour fixer la barre épaisse 81 et la barre mince 82 dans une position relative déterminée. Le premier ensemble de réglage 4 est en matière plastique et comprend un premier boulon 41, un premier manchon de coulissement 42, et un premier tube de raccordement 43. Le premier manchon de coulissement 42 est engagé à coulissement, de manière ajustée, à l'extérieur de la première barre de droite 22. Le premier tube de raccordement 43 est relié au premier manchon de coulissement 42 et est destiné à être reçu, de manière ajustée, dans une première portion de tige 62 de la première tige mobile 6. Le premier boulon 41 est relié au premier manchon de coulissement 42 sur le côté de ce premier manchon de coulissement 42 qui est éloigné du premier tube de raccordement 43. Le deuxième ensemble de réglage 5 est en matière plastique et comporte un deuxième boulon 51, un deuxième manchon de coulissement 52, et un deuxième tube de raccordement 53. Le deuxième manchon de coulissement 52 est engagé à coulissement, de manière ajustée, sur l'extérieur de la deuxième bane 32 sur la droite. Le deuxième tube de raccordement 53 est relié au deuxième manchon de coulissement 52 et est destiné à être reçu, de manière ajustée, dans une portion 72 de la deuxième lige mobile 7. Le deuxième boulon 51 est relié au deuxième manchon de coulissement 52 sur le côté de ce deuxième manchon de coulissement 52 qui est éloigné du deuxième tube de raccordement 53. Ainsi constituée, la structure incluant le premier cadre 2 et le deuxième cadre 3 est sûre et fiable, permettant ainsi d'obtenir une amélioration avantageuse de la stabilité. La première tige mobile 6 a une structure en foime de L, comprenant une première bane allongée 61 et une première portion de tige 62. La première bane allongée 61 est reliée, d'une manière sensiblement peipendiculaire à la première portion de tige 62, et la première bane allongée 61 a une extrémité éloignée de sa liaison avec la première portion de tige 62 qui est fixée à la deuxième bane inférieure 34. La première portion de tige 62 a une extrémité éloignée de sa liaison avec la première bane allongée 61 et est reliée au premier tube de raccordement 43 du premier ensemble de réglage 4. En outre, l'extrémité de la première portion de tige 62 qui est éloignée de la liaison de cette tige avec la première bane allongée 61 forme un premier évidement annulaire 621. Le premier tube de raccordement 43 foime en lui une première saillie annulaire 431, le premier évidement annulaire 621 et la première saillie annulaire 431 venant s'engager mutuellement l'un dans Vautre et permettant de réaliser ainsi une liaison sécurisée. La deuxième tige mobile 7 a une structure en foime de L et comporte une partie centrale qui est reliée, avec possibilité de rotation, à une partie centrale de la première tige mobile 6. La deuxième tige mobile 7 comprend une deuxième barre allongée 71 et une deuxième portion de tige 72. La deuxième bane allongée 71 est reliée, d'une manière sensiblement peipendiculaire, à la deuxième portion de tige 72 et la deuxième bane allongée 71 a une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième portion de tige 72, qui est fixée à la première bane inférieure 24. La deuxième portion de tige 72 a une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième bane allongée 71 qui est reliée au deuxième tube de raccordement 53 du deuxième ensemble de réglage 5. En outre, l'extrémité de la deuxième portion de tige 72 éloignée de la liaison de cette portion avec la deuxième baire allongée 71 foime un deuxième évidement annulaire (non représenté). Le deuxième tube de raccordement 53 foime une deuxième saillie annulaire (non représentée), le deuxième évidement annulaire (non représenté) et la deuxième saillie annulaire (non représentée) étant aptes à venir mutuellement en prise l'un dans l'autre, réalisant ainsi une liaison sécurisée dont l'agencement est similaire à celui de la première tige mobile 6 et du premier ensemble de réglage 4 montré sur la figure lA. Les extrémités de la première portion de tige 62 et de la deuxième portion de tige 72 qui sont reliées respectivement au premier tube de raccordement 43 et au deuxième tube de raccordement 53 10 peuvent être réalisées en matière plastique. Dans un état de dépliage (montré sur la figure 1), la baire épaisse 81 et la baire mince 82 de la traverse extensible 8 sont déplacées pour atteindre la longueur maximale et sont bloquées en position fixe au moyen de l'organe de verrouillage 83. Le premier ensemble de réglage 4 et le deuxième ensemble de réglage 5 sont respectivement situés en des endroits proches de la première baire inférieure 15 24 et de la deuxième baire inférieure 34. Pour effectuer un repliage, à savoir depuis l'état de dépliage montré sur la figure 1 vers un état de repliage montré sur la figure 3, forgane de blocage 83 de la traverse extensible 8 est libéré pour permettre de changer l'état d'extension entre la barre épaisse 81 et la barre mince 82, et le premier boulon 41 du premier ensemble de réglage 4 ainsi que le deuxième boulon 51 du deuxième ensemble de réglage 5 sont desserrés pour autoriser le coulissement respectivement du 20 premier manchon de coulissement 42 et du deuxième manchon de coulissement 52 de façon à permettre à un utilisateur d'effectuer une opération de repliage en poussant le premier cadre 2 selon une direction de rapprochement du deuxième cadre 3, ou, dans une direction opposée, en poussant le deuxième cadre 3 vers le premier cadre 2. 2 9 8 2 4 7 0 9 Pour effectuer le repliage (comme montré sur la figure 3), étant donné que l'organe de verrouillage 83 de la traverse extensible 8 est libéré, ce qui libère le coulissement entre la buire épaisse 81 et la buire fine 82, et étant donné que le premier boulon 41 du premier ensemble de réglage 4 et le deuxième boulon 51 du deuxième ensemble de réglage 5 sont desserrés pour autoriser le coulissement 5 du premier manchon de coulissement 42 et du deuxième manchon de coulissement 52, un utilisateur pousser le premier cadre 2 en direction du deuxième cadre 3 (ceci étant un exemple illustratif mais l'invention ne se limite pas à cet exemple), de telle sorte que le premier manchon de coulissement 42 du premier ensemble de réglage 4 coulisse depuis un emplacement situé à proximité de la première buire inférieure 24 vers un emplacement situé du côté de la première buire supérieure 23, et le deuxième 10 manchon de coulissement 52 du deuxième ensemble de réglage 5 coulisse depuis un emplacement situé à proximité de la deuxième buire inférieure 34 vers un emplacement situé du côté de la deuxième buire supérieure 33 pour amener la première tige mobile 6 et la deuxième tige mobile 7 à se déplacer avec eux en vue du repliage, le premier cadre 2 se rapprochant du deuxième cadre 3 pour former un agencement replié qui réduit la tille de la structure pour un rangement facile. 15 Une première embase à roulettes 25 et une deuxième embase à roulettes 35 sont montées respectivement sous le premier cadre 2 et le deuxième cadre 3 pour faciliter le déplacement du premier cadre 2 et du deuxième cadre 3
Une structure d'armature (1) facilement pliable comprend un premier cadre (2) et un deuxième cadre (3) qui sont disposés en étant espacés et parallèles l'un à l'autre ; un premier et deuxième ensembles de réglage (4, 5), qui sont montés coulissants sur une première barre de droite (22) du premier cadre (2) et une deuxième barre (32) de droite du deuxième cadre (3), et reliés de manière rotative à une première et une deuxième tiges mobiles (6, 7), dont chacune a une extrémité fixée à la première et la deuxième barres inférieures (24, 34) et une extrémité opposée reliée au premier et au deuxième ensembles de réglage (4, 5). La structure comprend en outre une traverse extensible (8), qui a deux extrémités respectivement reliées à une première barre supérieure (23) du premier cadre (2) et une deuxième barre supérieure (33) du deuxième cadre (3). Avec cet agencement, la structure d'armature (1) est facilement pliable / dépliable sans générer de bruit et est réglable en fonction de l'espace disponible.
1. Structure d'armature (1) facilement pliable, caractérisée en ce qu'elle comprend : un premier cadre (2), qui comprend une première barre (21) sur la gauche, une première barre (22) sur la droite, une première barre supérieure (23), et une première barre inférieure (24), la première 5 barre (21) sur la gauche et la première barre (22) sur la droite étant placées dans une direction verticale de manière à être espacées et parallèles l'une de Vautre, la première barre supérieure (23) et la première barre inférieure (24) étant placées dans une direction horizontale et s'étendant entre la première barre (21) sur la gauche et la première barre (22) sur la droite en ayant leurs extrémités opposées reliées aux extrémités supérieures et inférieures de la première barre (21) sur la gauche et de la première barre (22) sur la droite 10 respectivement, la première barre inférieure (24) étant agencée de manière à être rotative ; un deuxième cadre (3), qui est disposé de manière à être parallèle au premier cadre (2) et espacé de celui-ci, le deuxième cadre (3) comprenant une deuxième barre (31) sur la gauche, une deuxième barre (32) sur la droite, une deuxième barre supérieure (33) et une deuxième barre inférieure (34), la deuxième barre (31) sur la gauche et la deuxième barre (32) sur la droite étant disposées dans une 15 direction verticale de manière à être espacées l'une de l'autre et parallèles l'une à l'autre, la deuxième barre supérieure (33) et la deuxième barre inférieure (34) étant disposées dans une direction horizontale et s'étendant entre la deuxième barre (31) sur la gauche et la deuxième barre (32) sur la droite en ayant leurs extrémités opposées reliées à des extrémités supérieures et inférieures de la deuxième barre (31) sur la gauche et de la deuxième barre (32) sur la droite, respectivement, la deuxième barre inférieure (34) 20 étant agencée de manière à être rotative ; un premier ensemble de réglage (4), qui est monté coulissant sur la première bave de droite (22) du premier cadre (2) ; un deuxième ensemble de réglage (5), qui est monté coulissant sur la deuxième barre de droite (32) du deuxième cadre (3) ;une première tige mobile (6), qui a une structure sensiblement en foime de L, la première tige mobile (6) comprenant une première baffe allongée (61) et une première portion de tige (62), la première baffe allongée (61) étant reliée, d'une manière sensiblement perpendiculaire, à la première portion de tige (62), la première hure allongée (61) ayant une extrémité éloignée de sa liaison à la première portion de tige (62), qui est fixée à la deuxième baffe inférieure (34), la première portion de tige (62) ayant une extrémité éloignée de sa liaison avec la première baffe allongée (61), qui est reliée audit premier ensemble de réglage (4), et une deuxième tige mobile (7), qui a une structure sensiblement en foime de L, la deuxième tige mobile (7) ayant une partie centrale qui est reliée, avec possibilité de pivotement, à une partie centrale de la première tige mobile (6), la deuxième tige mobile (7) comprenant une deuxième baffe allongée (71) et une deuxième portion de tige (72), la deuxième barre allongée (71) étant reliée, d'une manière sensiblement perpendiculaire, à la deuxième portion de tige (72), la deuxième baffe allongée (71) ayant une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième portion de tige (72), qui est fixée à la première baffe inférieure (24), la deuxième portion de tige (72) ayant une extrémité éloignée de sa liaison avec la deuxième baffe allongée (71), qui est reliée audit deuxième ensemble de réglage (5). 2. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une traverse extensible (8), qui a deux extrémités reliées respectivement à la première baffe supérieure (23) du premier cadre (2) et à la deuxième baffe supérieure (33) du deuxième cadre (3), la traverse extensible (8) comprenant une baffe épaisse (81), une baffe mince (82), et un organe de blocage (83), la baffe mince (82) étant reçue de manière mobile dans la barre épaisse (81), l'organe de verrouillage (83) étant disposé entre la baffe épaisse (81) et la hure mince (82) pour fixer la baffe épaisse (81) et la baffe mince (82) dans une position relative d'extension. 3. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 1, caractérisée en ce que le premier ensemble de réglage (4) comprend un premier boulon (41), un premier manchon decoulissement (42) et un premier tube de raccordement (43), le premier manchon (42) étant monté coulissant, de manière ajustée, sur l'extérieur de la première baffe de droite (22), le premier tube de raccordement (43) étant relié au premier manchon de coulissement (42) de manière à recevoir la première portion de tige (62) de la première tige mobile (6) en étant engagé de façon ajustée dans celle-ci, le premier boulon (41) étant relié au premier manchon de coulissement (42) sur le côté du premier manchon de coulissement (42) qui est éloigné du premier tube de raccordement (43) ; le deuxième ensemble de réglage (5) comprend un deuxième boulon (51), un deuxième manchon de coulissement (52), et un deuxième tube de raccordement (53), le deuxième manchon de coulissement (52) étant monté coulissant, de manière ajustée, sur l'extérieur de la deuxième baffe de droite (32), le deuxième tube de raccordement (53) étant relié au deuxième manchon de coulissement (52) de manière à recevoir une deuxième portion de tige (72) de la deuxième tige mobile (7) en étant engagé de façon ajustée dans celle-ci, le deuxième boulon (51) étant relié au deuxième manchon de coulissement (52) sur le côté du deuxième manchon de coulissement (52) qui est éloigné du deuxième tube de raccordement (53). 4. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 1, caractérisée en ce qu'une 15 première embase à roulettes (25) et une deuxième embase à roulettes (35) sont montées en dessous du premier cadre (2) et du deuxième cadre (3), respectivement 5. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 3, caractérisée en ce que le premier ensemble de réglage (4) et le deuxième ensemble de réglage (5) sont réalisés en matière plastique. 20 6. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 3, caractérisée en ce que les extrémités de la première portion de tige (62) et de la deuxième portion de tige (72) qui sont reliées respectivement au premier tube de raccordement (43) et au deuxième tube de raccordement (53), sont réalisées en matière plastique. 7. Structure d'armature (1) facilement pliable selon la 1, caractérisée en ce que l'extrémité de la première portion de tige (62) qui est éloignée de la liaison de cette portion de tige avec la première baffe allongée (61) forme un premier évidement annulaire (621), le premier tube de raccordement (43) foimant en h une première saillie annulaire (431), le premier évidement annulaire 5 (621) et la première saillie annulaire (431) venant mutuellement en engagement l'un avec Vautre de manière à réaliser une liaison sécurisée, l'extrémité de la deuxième portion de tige (72) qui est éloignée de la liaison de cette portion de tige avec la deuxième balle allongée (71) formant un deuxième évidement annulaire, le deuxième tube de raccordement formant en lui une deuxième saillie annulaire, le deuxième évidement annulaire et la deuxième saillie annulaire venant mutuellement en engagement 10 l'un avec Vautre de manière à réaliser une liaison sécurisée.
A
A47
A47G
A47G 25
A47G 25/02
FR2985571
A1
ESTIMATION CONJOINTE SIMULTANEE DE STATIQUES RESIDUELLES P-P et P-S
20,130,712
Docket No.100223/0336-101 APPLICATION CONNEXE [0001] La présente invention concerne et comporte une revendication de priorité fondée sur la demande de brevet US provisoire n° 61/583 231, déposée le 5 janvier 2012, intitulée « Simultaneous Joint Estimation for P-P and P-S Residual Statics », de David Le Meur et Guillaume Poulain, dont la description est incorporée ici par voie de référence. DOMAINE TECHNIQUE [0002] Les modes de réalisation de l'objet présenté ici concernent généralement des procédés et des systèmes pour le traitement de données sismiques terrestres ou marines peu profondes et, plus particulièrement, des mécanismes et des techniques pour estimer des termes statiques pour des ensembles de données multi-composantes. CONTEXTE [0003] Des techniques d'acquisition et de traitement de données sismiques terrestres ou marines peu profondes sont utilisées pour générer un profil (image) d'une structure géophysique (sous-surface) des strates sous-jacentes. Ce profil ne fournit pas nécessairement un emplacement précis des gisements de pétrole et de gaz, mais il peut suggérer, aux hommes du métier, la présence ou l'absence de 2 9 8 5 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 gisements de pétrole et/ou de gaz. Ainsi, la fourniture d'une image améliorée de la sous-surface en une période de temps plus courte est un processus en cours. [0004] L'estimation de termes statiques résiduels pour un ensemble de données multi-composantes est un défi. L'estimation de statiques résiduelles en deux dimensions et trois dimensions pour des données P-P ou pour des ondes converties telles que des données P-S fait partie d'un traitement sismique dans le temps ou en profondeur. Les approches classiques d'évaluation des statiques résiduelles sur des données P-P et des données P-S sont principalement basées sur une inversion linéaire impliquant des fonctions de corrélation croisée comme décrit par J. Ronen et J. F. Claerbout dans leur article de 1985 intitulé « Surface-Consistent Residual Statics Estimation by Stack Power Maximization » publié dans Geophysics et par S. Jin, J. Li et S. Ronen dans leur article de 2004 intitulé « Robust Inversion for Converted Wave Receiver Statics » présenté au 74th Annual International Meeting of the Society of Exploration Geophysicists, ou une cohérence de trace à trace de la section de pile de récepteur commune comme décrit par P. W. Cary et W. S. Eaton dans leur article de 1993 intitulé « A Simple Method for Resolving Large Converted-Wave (P-Sv) Statics » publié dans Geophysics. [0005] En outre, il a été montré que l'estimation de statiques résiduelles de grande amplitude est mieux gérée par un système non linéaire comme décrit par Daniel H. Rothman dans son article de 1985 intitulé « Non-linear Inversion, Statistical Mechanics and Residual Statics Estimation » et son article de 1986 intitulé « Automatic Estimation of Large Residual Statics Corrections », publiés tous deux dans Geophysics, basé sur une méthode de Monte Carlo, comme décrit par D. Le 2 Docket No. 100223/0336-101 Meur et S. Merrer dans leur article intitulé « Monte Carlo Statics : The Last Frontier » présenté à la 2004 Canadian Society of Exploration Geophysicists Annual Convention, et couplé à une approche de recuit simulé comme décrit par K. Vasudevan, W. G. Wilson et W. G. Laidlaw dans leur article de 1991 intitulé « Simulated Annealing Statics Computation Using an Order-based Energy Function » publié dans Geophysics. Par conséquent, dans un traitement d'ondes converties, des statiques de récepteur d'ondes de cisaillement (transversales) sont caractérisées par une grande amplitude qui peut être deux à dix fois supérieure à des valeurs de statiques P-P ainsi que par des données d'entrée plus bruyantes que les données P-P. [0006] Il est connu dans l'art que différents procédés sont utilisés pour calculer des statiques résiduelles cohérentes avec la surface sur des données P-P et des statiques de récepteur sur des données P-S, comme décrit par D. Marsden dans son article de 1993 intitulé « Static Corrections - A Review » publié dans The Leading Edge. La plupart de ces procédés sont basés sur l'utilisation de fonctions de corrélation croisée et une solution d'un système d'équations linéaires, qui donnent très fréquemment une solution minimum locale basée sur la nature des données. Une approche non linéaire, cependant, utilisant le concept de recuit simulé, comme décrit par S. Kirkpatrick, C. D. Gelatt, Jr et M. P. Vehhi dans leur article de 1983 intitulé « Optimization by Simulated Annealing » publié dans Science, couplé à une technique Monte Carlo comme décrit par N. Metropolis, A. Rosenbluth, M. Rosenbluth, A. Teller et E. Teller dans leur article de 1953 intitulé « Equation of State Calculations by Fast Computing Machines » publié dans Journal of Chemistry 3 2 9 8 5 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 and Physics, permet le calcul de n'importe quel type de statiques résiduelles au minimum global. [0007] En examinant maintenant la figure 1 de l'art antérieur, un organigramme 100 pour estimer des statiques résiduelles P-P 110, 112 et des statiques résiduelles P-S 116 est représenté. Le procédé est un calcul en deux passages, le premier passage 102 agissant sur les données P-P 106 et le deuxième passage 104 agissant sur les données P-S 108 et les statiques résiduelles de source P-P 110 issues du premier passage 102. Le premier passage 102 concerne le calcul de statiques résiduelles de source P-P 110 et de statiques résiduelles de récepteur P-P 112 en appliquant un résolveur de statiques non linéaire 114 aux données P-P 106. Le deuxième passage 104 concerne le calcul de statiques résiduelles P-S 116 en appliquant les statiques résiduelles de source P-P 110 aux données P-S 108 et en appliquant ensuite le résolveur de statiques non linéaire 114 aux données P-S 108 mises à jour. La nature à deux passages de cette approche mène, de manière non souhaitable, à des longs temps de calcul basés sur des mécanismes d'accès aux données pour le grand volume de données associées aux données P-P 106 et aux données P-S 108. [0008] Par conséquent, il serait souhaitable de proposer des systèmes et des procédés qui évitent les problèmes et les inconvénients décrits précédemment, et qui améliorent la précision des images finales qui sont produites en tant que résultat de ces études sismiques. 4 Docket No. 100223/0336-101 RÉSUMÉ [0009] Selon un exemple de mode de réalisation, un procédé, mémorisé dans une mémoire et s'exécutant sur un processeur, pour estimer des statiques de réflexion résiduelles comprend l'utilisation simultanée d'une pluralité d'ensembles de données sismiques en un seul passage, dans lequel au moins une partie de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques se superposent, l'exécution d'une ou de plusieurs simulations pondérées de la pluralité d'ensembles de données sismiques jusqu'à ce qu'une condition d'arrêt prédéterminée, basée sur une fonction de coût partagé, pour que l'estimation soit satisfaite, et la sortie (« outputting » en terminologie anglo-saxonne) des statiques de réflexion résiduelles estimées simultanément sur la base desdites une ou plusieurs simulations de la pluralité d'ensembles de données sismiques après que la condition d'arrêt a été satisfaite. [0010] Selon un autre exemple de mode de réalisation, un système pour estimer des statiques de réflexion résiduelles comprend un premier ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur, un deuxième ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur dans lequel au moins une partie dudit premier ensemble de données sismiques et dudit deuxième ensemble de données sismiques se superposent, un ou plusieurs processeurs configurés pour exécuter des instructions d'ordinateur, et une mémoire configurée pour mémoriser les instructions d'ordinateur, dans lequel les instructions d'ordinateur comprennent en outre un composant d'estimation pour traiter simultanément le premier ensemble de données sismiques et le deuxième ensemble de données sismiques sur la base d'une fonction de coût partagé et un5 Docket No. 100223/0336-101 composant de sortie pour sortir des statiques de réflexion résiduelles estimées simultanément. 6 Docket No. 100223/0336-101 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS [0011] Les dessins joints, qui sont incorporés dans la spécification et qui font partie de celle-ci, illustrent un ou plusieurs modes de réalisation et, avec la description, expliquent ces modes de réalisation. Sur les dessins : [0012] la figure 1 est un schéma de l'art antérieur pour un système en deux passages pour estimer des statiques résiduelles P-P et P-S ; [0013] la figure 2 est un schéma de l'art antérieur montrant un système d'acquisition de données sismiques terrestres ; [0014] la figure 3 est un schéma d'un système d'estimation conjointe simultanée d'un exemple de mode de réalisation pour traiter simultanément des données pré-empilées P-P et des données pré-empilées P-S et délivrer des statiques résiduelles P-P et P-S ; [0015] la figure 4 est un organigramme illustrant un procédé pour traiter simultanément des données P-P et P-S et délivrer des statiques résiduelles P-P et P-S ; [0016] la figure 5 est un organigramme illustrant un procédé pour traiter simultanément des données P-P et P-S en utilisant un recuit simulé non linéaire ; [0017] la figure 6 est un schéma d'un système informatisé qui met en oeuvre divers procédés selon un exemple de mode de réalisation ; et 7 Docket No. 100223/0336-101 [0018] les figures 7(a)-(f) sont des schémas composites de données empilées P-P et P-S montrant des données brutes, des données estimées en cascade (deux passages) et des données empilées d'estimation conjointe simultanée. 8 Docket No. 100223/0336-101 DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0019] La description qui suit des exemples de modes de réalisation fait référence aux dessins joints. Les mêmes numéros de référence sur différents dessins identifient les mêmes éléments ou des éléments similaires. La description détaillée qui suit ne limite pas l'invention. Au lieu de cela, l'étendue de l'invention est définie par les revendications jointes. Certains des modes de réalisation qui suivent sont examinés, par souci de simplicité, en relation avec la terminologie et la structure d'estimation de statiques résiduelles pour des données P-P et des données P-S. Cependant, les modes de réalisation qui seront examinés ensuite ne sont pas limités à ces configurations, mais peuvent être étendus à d'autres agencements, comme examiné ultérieurement. [0020] Une référence dans toute la spécification à un « mode de réalisation » signifie qu'une fonctionnalité, une structure ou une caractéristique particulière décrite en relation avec un mode de réalisation est incluse dans au moins un mode de réalisation de l'objet présenté. Ainsi, l'apparition de l'expression « dans un mode de réalisation » à différents emplacements dans toute la spécification ne fait pas nécessairement référence au même mode de réalisation. En outre, les fonctionnalités, structures ou caractéristiques particulières peuvent être combinées de n'importe quelle manière appropriée dans un ou plusieurs modes de réalisation. [0021] Afin de fournir un contexte pour les exemples de modes de réalisation suivants, une description d'aspects et de terminologie est incluse dans le présent document. Les procédés et les systèmes décrits ici génèrent et reçoivent des ondes 9 Docket No. 100223/0336-101 P et des ondes S. Une onde P est l'onde étudiée dans des données sismiques classiques et est une onde de corps élastique ou une onde sonore dans laquelle les particules oscillent dans la direction où l'onde se propage. Des ondes P frappant une interface autrement que selon une incidence normale peuvent produire des ondes S réfléchies et transmises, autrement connues en tant qu'ondes converties. Il conviendrait de noter que les données P-P sont des données sismiques associées à une onde P se propageant. [0022] Une onde S, générée par la plupart des sources sismiques terrestres et parfois en tant qu'ondes P converties, est une onde de corps élastique dans laquelle les particules oscillent perpendiculairement à la direction dans laquelle l'onde se propage. Les ondes S, connues également en tant qu'ondes de cisaillement, se propagent plus lentement que les ondes P et ne peuvent pas se propager à travers les fluides parce que les fluides ne supportent pas un cisaillement. Il conviendrait de noter que des ondes S peuvent également être converties en des ondes P. L'enregistrement d'ondes S nécessite des récepteurs couplés à la terre solide et leur interprétation peut permettre la détermination des propriétés des roches telles que la densité et l'orientation des fractures, un rapport de Poisson, et un type de roche par un tracé croisé des vitesses d'ondes P et d'ondes S et d'autres techniques. Il conviendrait de noter que les données P-S sont des données sismiques correspondant à une propagation d'ondes P descendantes, et ensuite d'ondes S montantes. [0023] Dans une autre description de la terminologie, un point de tir est l'un d'un certain nombre d'emplacements ou de stations à la surface de la terre auquel 10 Docket No. 100223/0336-101 une source sismique est activée. Une trace sismique consiste en des données sismiques enregistrées, par un canal, après que la source sismique a été déclenchée. La trace sismique représente la réponse du champ d'ondes élastiques à des contrastes de vitesse et de densité à travers des interfaces de couches de roche ou des sédiments alors que l'énergie se propage de la source sismique à travers la sous-surface vers un récepteur ou un ensemble de récepteurs. En outre, une inversion sismique est un processus de transformation des données de réflexion sismiques en une description de propriété quantitative d'une description des strates d'un emplacement souterrain et éventuellement d'un gisement contenant des ressources naturelles telles que du pétrole ou du gaz. [0024] En outre, dans le contexte des exemples de modes de réalisation suivants, il conviendrait de noter que l'estimation simultanée des statiques de réflexion résiduelles pour des sources et des récepteurs est effectuée en utilisant conjointement à la fois les données P-P et les données P-S. Selon un autre aspect d'un exemple de mode de réalisation, l'estimation conjointe simultanée (SJE « Simultaneous Joint Estimation » en terminologie anglo-saxonne) peut utiliser une approche linéaire ou non linéaire. En poursuivant avec un exemple de mode de réalisation, une estimation conjointe simultanée est un algorithme à un seul passage qui permet la déduction simultanée des statiques de réflexion résiduelles de source commune à la fois pour les données P-P et les données P-S et des statiques résiduelles de récepteurs séparés, une pour les données P-P et une pour les données P-S. Selon un autre aspect d'un exemple de mode de réalisation, le modèle susmentionné est opérationnel indépendamment de la mise en oeuvre logicielle, c'est-à-dire, d'un traitement parallèle ou non parallèle, de la taille des bases de 11 Docket No. 100223/0336-101 données, des dimensions des données, c'est-à-dire, bidimensionnelles (2D) ou tridimensionnelles (3D), et de la conception d'acquisition des données P-P et des données P-S. [0025] En poursuivant avec la description de contexte général d'un exemple de mode de réalisation, l'estimation conjointe simultanée utilise une fonction de coût unique qui garantit une cohérence pour le calcul des trois termes statiques de réflexion résiduelles. Selon un autre aspect du contexte général pour les exemples de modes de réalisation, la fonction de coût bénéficie du coefficient de pondération des données P-P plus propres pour estimer à la fois des statiques de réflexion résiduelles de sources communes et de récepteurs spécifiques pour les données P-S. En outre, dans le contexte général pour les exemples de modes de réalisation, l'approche d'estimation conjointe simultanée offre un avantage économique par une réduction du temps de traitement pour le traitement des données P-P et des données P-S pour estimer les statiques de réflexion résiduelles. [0026] Les exemples de modes de réalisation ont généralement une pluralité d'entrées de données sismiques telles que, mais sans y être limitées, des récipients, dans lesquels leurs sections de pile se superposent partiellement ou totalement, des stations de source, des stations de récepteur et n'importe quelles combinaisons des entrées de données sismiques référencées ci-dessus. En outre, les exemples de modes de réalisation ont généralement des sorties telles que, mais sans y être limitées, des statiques de réflexion résiduelles de source pour un premier ensemble de données sismiques, des statiques de réflexion résiduelles de récepteur pour un premier ensemble de données sismiques, des statiques de réflexion résiduelles de 12 2 9 8 5 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 source pour un deuxième ensemble de données sismiques, des statiques de réflexion résiduelles de récepteur pour un deuxième ensemble de données sismiques et n'importe quelles combinaisons des sorties de données sismiques référencées ci-dessus. En poursuivant avec une description générale des exemples de modes de réalisation, une inversion conjointe simultanée entre et traite simultanément la pluralité d'ensembles de données sismiques par une fonction de coût linéaire ou non linéaire partagé jusqu'à ce qu'une condition d'arrêt prédéterminée soit satisfaite, et des statiques de réflexion résiduelles, comme décrit précédemment, sont sorties. [0027] En examinant maintenant la figure 2, un schéma de contexte illustre les aspects décrits précédemment. Un tir est déclenché au niveau d'un point de tir 202 sur la surface 204 de la terre pour propager une série d'ondes 206 à travers différentes couches 208, 210 sous la surface 204. Les ondes sont réfléchies par les interfaces au niveau des différentes couches 208, 210 à différents instants après que le tir a été déclenché et selon différents angles. Les ondes réfléchies sont détectées par des récepteurs 212 attachés à la terre. Un dispositif d'enregistrement 214 collecte les données sismiques provenant des récepteurs et enregistre les données pour une analyse future. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que des calculs concernant les données enregistrées peuvent être effectués dans le dispositif d'enregistrement 214 ou ils peuvent être effectués à un autre emplacement après que les données sismiques ont été transférées. [0028] En examinant maintenant la figure 3, un système de traitement d'estimation conjointe simultanée 300 est représenté. Le système d'estimation 13 Docket No. 100223/0336-101 conjointe simultanée 300 comprend une base de données pré-empilées P-P 302 une base de données pré-empilées P-S 304, un moteur d'estimation conjointe simultanée (composant d'estimation) 306 et génère des statiques de source de réflexion pour les données P-P et P-S 308, des statiques de récepteur de réflexion pour les données P-P 310 et des statiques de récepteur de réflexion pour les données P-S 312. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation que le moteur d'estimation conjointe simultanée 306 peut utiliser une approche linéaire ou non linéaire pour déterminer les statiques de réflexion 308, 310, 312. On devrait en outre noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que le moteur d'estimation conjointe simultanée 306 est également appelé composant d'estimation. En poursuivant avec l'exemple de mode de réalisation, le moteur d'estimation conjointe simultanée 306 lit à la fois les données pré-empilées P-P et les données pré-empilées P-S pour une opération simultanée, c'est-à-dire, une opération à un seul passage. [0029] En poursuivant avec l'exemple de mode de réalisation, le processus d'estimation conjointe simultanée tire profit de techniques informatiques à haute performance permettant l'optimisation d'opérations d'accès résultant en une minimisation du temps d'accès aux données pour des opérations, telles qu'une inversion non linéaire. Par exemple, une approche de Monte Carlo utilise une fonction de coût qui est basée sur la cohérence de la pile de données 302, 304 avec un critère robuste pour stabiliser les résultats. En poursuivant avec l'exemple, les débits d'entrée et/ou de sortie sont le goulot d'étranglement principal lorsqu'un procédé non linéaire basé sur un recuit simulé est appliqué sur de grands ensembles de données de large azimut. A chaque étape de simulation de l'exemple, 14 Docket No. 100223/0336-101 les stations sont visitées dans un ordre aléatoire et, pour chaque station, plusieurs rassemblements associés comprenant des tirs, des récepteurs, des données de point milieu commun (CMP « common mid-point » en terminologie anglo-saxonne) ou de point de conversion asymptotique (ACP « asymptotic conversion point » en terminologie anglo-saxonne) sont traités pour calculer la fonction de coût conjointe, c'est-à-dire qu'un accès à l'ensemble de données pré-empilées d'entrée doit être effectué plusieurs centaines de fois dans un ordre aléatoire. En outre, dans l'exemple, pour une étape de simulation donnée, les corrections des statiques résiduelles 308, 310, 312 ne peuvent pas être calculées de manière indépendante parce que les stations se superposent dans les domaines CMP et ACP, c'est-à-dire que l'algorithme ne peut pas être parallélisé massivement sur les stations. [0030] Ensuite, dans l'exemple de mode de réalisation, le moteur d'estimation conjointe simultanée 306 utilise une équation d'énergie globale : E(P-P, P-S) = aE(PP) + [3E(PS) avec a et 3 E [0,1] et agissant en tant que terme de pondération pour équilibrer les termes de composante d'énergie sur la base de facteurs tels que, mais sans y être limités, la qualité des données sismiques, et où E(PP) et E(PS) peuvent être écrits en tant que : E(PP) = EZ {Edh[t + + Rpp j(y,h) X {EdhY+1[t + S,(y+1,1,) + Rpp j(y+i,h) y t h h E(PS ) = EZ {Edh[t + + Rpsxy x {EdYhlt + S(y+u) + Rpsi(y+u)D y t h h où Si est le terme de source commune P-P/P-S à une position de surface I ; Rppi est le terme de récepteur P-P à une position de surface j ; et Rpsi est le terme de récepteur P-S à une position de surface j. A la fois pour l'énergie E(PP) et E(PS), y 15 2 985 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 est la somme sur les CDP ou les ACP ; t est la somme sur les échantillons temporels des traces ; et h est la somme sur les décalages dans un rassemblement CDP ou ACP. Les données de trace sont représentées par : dhY [t Si(y,h) R i(Y,h) où Si(y,h) et Ri(y,h) sont les statiques de tir et de récepteur pour le CDP ou l'ACP ; et y et le décalage h décalent les données de trace soit vers le haut, soit vers le bas. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que pour chaque station aléatoire sélectionnée qui peut être une source P-P, une source P-S, un récepteur P-P ou un récepteur P-S commun, un décalage de statiques aléatoire est choisi et une nouvelle énergie globale, c'est-à-dire, Enew(P-P, P-S), est calculée en utilisant l'équation d'énergie globale définie précédemment. En poursuivant avec l'exemple de mode de réalisation, le décalage de statiques est conservé lorsque la nouvelle valeur d'énergie globale calculée est supérieure à la valeur d'énergie globale calculée précédente. On devrait en outre noter, dans l'exemple de mode de réalisation, qu'un critère de Métropolis peut être utilisé pour s'échapper d'un minimum local potentiel et conserver le décalage de statiques sélectionné. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, qu'une fois que toutes les stations ont été visitées, l'itération de simulation se termine. En outre, lorsque la différence entre Enew et E est dans une distance pré-configurée par rapport à zéro, le critère d'arrêt est atteint et l'estimation conjointe simultanée se termine, permettant à un composant de sortie (non montré) de sortir des statiques résiduelles de source commune à la fois pour les données P-P et les données P-S, ainsi que les statiques résiduelles de récepteur pour les données P-P et les données P-S à estimer. Selon 16 2 9 8 5 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 un autre aspect de l'exemple de mode de réalisation, le coefficient de pondération des données P-P et des données P-S pendant le processus d'estimation est commandé par les paramètres « a » et « r3 » alors qu'ils sont modifiés de zéro à un. [0031] En examinant maintenant la figure 4, un exemple de mode de réalisation de procédé d'une estimation conjointe simultanée (SJE) 400 est représenté. En commençant à l'étape 402, le procédé SJE 400 lit à la fois les données pré-empilées P-P et les données pré-empilées P-S. Ensuite, à l'étape 404, le procédé SJE 400 calcule, de manière itérative, l'énergie globale associée aux données jusqu'à ce qu'un critère pré-configuré, basé sur l'énergie globale, soit atteint. En continuant à l'étape 406 de l'exemple de mode de réalisation de procédé, le procédé SJE 400 sont des statiques résiduelles de sources communes à la fois pour les données P-P et les données P-S et des statiques résiduelles de récepteurs spécifiques pour les données P-P et les données P-S. [0032] En examinant maintenant la figure 5, un exemple de mode de réalisation de procédé décrit en outre les étapes itératives 500 d'une estimation conjointe. En commençant à l'étape 502 de l'exemple de mode de réalisation de procédé, une nouvelle simulation commence. Ensuite, à l'étape 504 de l'exemple de mode de réalisation de procédé, une station est sélectionnée de manière aléatoire pour un traitement supplémentaire. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que l'ordre de sélection de station aléatoire doit être différent pour chaque simulation. On devrait en outre noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que, pour chaque simulation, toutes les stations, à la fois de source et de récepteur, doivent être visitées. En poursuivant à l'étape 506 de l'exemple de mode de 17 ^ Docket No. 100223/0336-101 réalisation, une énergie globale « Eold(PP, PS) » est calculé, en utilisant à la fois des données P-P et des données P-S, pour la station sélectionnée de manière aléatoire. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que l'énergie globale est calculée en utilisant les équations d'énergie globale précédemment définies. Ensuite, à l'étape 508, pour chaque station sélectionnée de manière aléatoire (par exemple, de source ou de récepteur), l'exemple de mode de réalisation de procédé choisit un décalage de statiques aléatoire. Ensuite, à l'étape 510 de l'exemple de mode de réalisation de procédé, une autre énergie globale « Enew(PP, PS) » est calculée, sur la base du décalage de statiques aléatoire. Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que l'énergie globale est calculée en utilisant les équations d'énergie globale précédemment définies. En poursuivant avec l'étape 512 de l'exemple de mode de réalisation, une différence d'énergie globale (Eud et Enew) est calculée, c'est-à-dire, AE(PP, PS) = Enew - Eoid- [0033] En poursuivant à l'étape 514 de l'exemple de mode de réalisation de procédé, il est déterminé si AE est supérieur à zéro ou inférieur à zéro. Si AE est supérieur à zéro, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé passe à l'étape 518 à laquelle le décalage de statiques sélectionné de manière aléatoire est conservé et le procédé passe à l'étape 520. Si AE est inférieur à zéro, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé passe à l'étape 516 et il est déterminé si le calcul est un minimum local. Si le calcul est un minimum local, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé passe de nouveau à l'étape 518 à laquelle le décalage de statiques sélectionné de manière aléatoire est conservé et le procédé passe à l'étape 520. Si le calcul n'est pas un minimum local, alors l'exemple de 18 Docket No. 100223/0336-101 mode de réalisation de procédé passe à l'étape 520. Ensuite, à l'étape 520 de l'exemple de mode de réalisation, il est déterminé si toutes les stations ont été vérifiées. Si toutes les stations n'ont pas été vérifiées, alors le procédé d'exemple de mode de réalisation retourne à l'étape 504, sélectionne de manière aléatoire une autre station, et une autre itération de la simulation commence. Si toutes les stations ont été vérifiées, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé passe à l'étape 522 et il est déterminé si le critère d'arrêt a été atteint. Si le critère d'arrêt n'a pas été atteint, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé retourne à l'étape 502 et commence une autre simulation. Si le critère d'arrêt a été atteint, alors l'exemple de mode de réalisation de procédé est préparé pour délivrer des statiques de source et de récepteur. [0034] Un ou plusieurs des procédés examinés ci-dessus peuvent être mis en oeuvre dans un système informatisé, comme montré sur la figure 6. Un tel système informatisé 600 peut recevoir, par l'intermédiaire de l'interface d'entrée/sortie 602, des informations pertinentes pour des données P-P et des données P-S. De plus, le système informatisé 600 peut comprendre un processeur 604 pour traiter les données indiquées ci-dessus et pour calculer, par exemple, l'énergie globale d'une station. L'interface 602 et le processeur 604 sont connectés à un bus 606. En outre, le système informatisé 600 peut comprendre une mémoire 606 pour mémoriser les données indiquées ci-dessus, un afficheur 610, une connexion 612 aux données P-P et aux données P-S et d'autres éléments communs pour un système informatisé ou un serveur, comme cela serait reconnu par les hommes du métier. 19 Docket No. 100223/0336-101 [0035] Les résultats d'un exemple de mode de réalisation de l'estimation conjointe simultanée (SJE) susmentionnée sont comparés à une approche en cascade (deux passages) de l'art antérieur et sont présentés avec les données brutes, sur les figures 7(a) à 7(f). Dans cet exemple, un ensemble de données tridimensionnelles avec mille cinq cent points de tir et quatre milles stations de récepteur est analysé. Dans l'exemple de mode de réalisation, le composite d'images empilées 700 représente les données brutes empilées P-P 702 sur la figure 7(a), les données brutes empilées P-S 704 sur la figure 7(d), les données empilées P-P estimées en cascade (deux passages) 706 de l'art antérieur sur la figure 7(b), les données empilées P-S estimées en cascade (deux passages) 708 de l'art antérieur sur la figure 7(e), les données empilées P-P estimées à un seul passage SJE 710 sur la figure 7(c) et les données empilées P-S estimées à un seul passage SJE 712 sur la figure 7(f). Il conviendrait de noter, dans l'exemple de mode de réalisation, que la distribution des tirs et des récepteurs est irrégulière sur la base des contraintes du site et a introduit une variabilité élevée de la couverture de fois à l'intérieur de chaque rassemblement CMP et ACP. On devrait en outre noter que l'estimation SJE 710, 712 est comparée à un flux en cascade classique pour une ligne bidimensionnelle extraite du volume P-P/P-S 706, 708. [0036] En poursuivant avec les résultats de l'exemple de mode de réalisation, dans le flux en cascade de contexte, les statiques résiduelles P-P pour les sources et les récepteurs utilisaient une approche Monte-Carlo non linéaire pour estimer les statiques résiduelles au cours du premier passage, le terme de source commune était ensuite appliqué aux données P-S avant d'estimer le terme de récepteur P-S au cours d'un deuxième passage. Dans le flux SJE, tous les termes résiduels sont 20 2 9 8 5 5 7 1 Docket No. 100223/0336-101 estimés au cours d'un seul passage. En examinant d'abord les données P-P, après l'application des statiques déduites du flux en cascade, on peut voir que de petites valeurs de statiques de source et de récepteur ont été déterminées, lesquelles améliorent la focalisation sur les réflecteurs principaux dans le bassin, sur la base des données brutes, comme indiqué au niveau des flèches 714, 716. En comparant la SJE de l'exemple de mode de réalisation, de meilleurs résultats sont obtenus en un temps de calcul plus court, comme illustré au niveau des flèches 718, 720 et caractérisés par une meilleure continuité des événements horizontaux dans la partie droite de la section. [0037] En examinant maintenant les données P-S, après l'application des statiques déduites du flux en cascade, la pile ACP P-S comprimée est plus focalisée 708 comparée aux données P-S brutes 704 et la continuité des réflecteurs a été partiellement rétablie, comme indiqué par les flèches 722, 724. En examinant une analyse SJE des mêmes données brutes 704, des améliorations de la continuité des événements horizontaux dans la partie supérieure de la section et sur les réflecteurs principaux, par rapport aux calculs en cascade, sont évidentes au niveau des flèches 726, 728. [0038] Pour résumer l'exemple, les problèmes de statiques P-S sont mieux résolus avec la SJE. Le calcul de statiques résiduelles de récepteur P-S bénéficie de la contribution des données P-P pendant l'estimation conjointe. En outre, une continuité latérale des événements dans les données P-P apporte de fortes contraintes, permettant un calcul plus fiable des statiques résiduelles P-S. De plus, les améliorations obtenues par rapport à la pile P-P après le flux simultané montrent 21 - Docket No. 100223/0336-101 que la contribution des données P-S n'est pas négligeable dans la zone dans laquelle une qualité des données P-P est plus faible qu'une qualité des données P-S, ce qui montre que la SJE bénéficie à la fois des ensembles de données P-P et P-S, fournissant ainsi des meilleurs résultats qu'un calcul en cascade (à deux passages). [0039] Les exemples de modes de réalisation présentés ci-dessus fournissent un système et un procédé pour calculer simultanément tous les termes statiques résiduels. On devrait comprendre que cette description n'est pas destinée à limiter l'invention. Au contraire, les exemples de modes de réalisation sont destinés à couvrir les variantes, les modifications et les équivalents, qui sont inclus dans l'esprit et l'étendue de l'invention telle que définie par les revendications jointes. En outre, dans la description détaillée des exemples de modes de réalisation, de nombreux détails spécifiques sont exposés afin de fournir une compréhension détaillée de l'invention revendiquée. Cependant, un homme du métier comprendrait que divers modes de réalisation peuvent être mis en pratique sans ces détails spécifiques. [0040] Bien que les caractéristiques et les éléments des présents exemples de modes de réalisation soient décrits dans les modes de réalisation dans des combinaisons particulières, chaque caractéristique ou élément peut être utilisé seul sans les autres caractéristiques et éléments des modes de réalisation ou dans diverses combinaisons avec ou sans d'autres caractéristiques et éléments présentés ici. En outre, on doit noter que les modes de réalisation ci-dessus peuvent être mis en oeuvre dans un logiciel, un matériel ou une combinaison de ceux-ci. On doit également noter que, bien que les exemples de modes de réalisation précédemment 22 Docket No. 100223/0336-101 décrits fassent référence à une acquisition de données sismiques terrestres, les procédés et les systèmes décrits ici sont également applicables à une acquisition de données sismiques marines, telle OBC/OBN. [0041] Cette description écrite utilise des exemples de l'objet présenté pour permettre à n'importe quel homme du métier de mettre en pratique le susdit, y compris la fabrication et l'utilisation de n'importe quels dispositifs ou systèmes et l'exécution de n'importe quels procédés incorporés. L'étendue brevetable de l'objet est définie par les revendications, et peut comprendre d'autres exemples qui apparaissent aux hommes du métier. Ces autres exemples sont destinés à être dans l'étendue des revendications
Des procédés et des systèmes pour estimer les termes statiques résiduels pour des ensembles de données terrestres multi-composantes sont décrits. Une estimation en un seul passage en utilisant simultanément les données pré-empilées P-P et les données pré-empilées P-S pour générer des statiques résiduelles de sources communes pour les données P-P et les données P-S et des statiques résiduelles de récepteurs séparés pour les données P-P et les données P-S. Une série d'itérations sont effectuées en utilisant une simulation linéaire ou non linéaire pour converger vers des statiques résiduelles acceptables.
1. Procédé, mémorisé dans une mémoire et s'exécutant sur 1. Procédé, mémorisé dans une mémoire et s'exécutant sur un processeur, pour estimer des statiques de réflexion résiduelles, ledit procédé comprenant : l'utilisation simultanée d'une pluralité d'ensembles de données sismiques en un seul passage, dans lequel au moins une partie de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques se superposent ; l'exécution d'une ou de plusieurs simulations pondérées de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques jusqu'à ce qu'une condition d'arrêt prédéterminée, basée sur une fonction de coût partagé, pour que ladite estimation soit satisfaite ; et la sortie des statiques de réflexion résiduelles estimées simultanément sur la base desdites une ou plusieurs simulations de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques après que ladite condition d'arrêt a été satisfaite. 2. Procédé selon la 1, dans lequel chaque simulation comprend une itération pour chaque point de données de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques. 3. Procédé selon la 2, dans lequel lesdits points de données sont sélectionnés dans un ordre aléatoire. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'ordre de sélection desdits points de données est différent pour chacune desdites une ou plusieurs simulations. 5. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites simulations sont des simulations non linéaires. 6. Procédé selon la 5, dans lequel lesdites simulations non linéaires sont des simulations de recuit. 7. Procédé selon la 1, dans lequel ladite pluralité d'ensembles de données sismiques sont des données P-P et des données P-S et ladite fonction de coût partagé est une fonction d'énergie globale (E) calculée pour lesdites simulations de recuit en utilisant à la fois lesdites données P-P et lesdites données P-S simultanément dans l'équation E(P-P, P-S) = aE(P-P) + 13E(P-S), où « a » et « R » sont des coefficients de pondération basés sur lesdites données P-P et lesdites données P-S où a + f3 = 1. 8. Procédé selon la 1, dans lequel ladite condition d'arrêt est un différentiel entre une valeur d'énergie globale calculée précédemment et une nouvelle valeur d'énergie globale sur la base d'un décalage de statiques aléatoire pour une station sélectionnée de manière aléatoire associée à au moins l'un de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques. 9. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites statiques de réflexion résiduelles sont des statiques résiduelles de source commune et des statiques résiduelles de récepteur individuel qui sont appliquées aux dites données P-P et aux dites données P-S tout en créant une image sismique de données empilées P-P et P-S. 10. Système pour estimer des statiques de réflexion résiduelles, ledit système comprenant : un premier ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur ; un deuxième ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur dans lequel au moins des parties dudit premier ensemble de données sismiques et dudit deuxième ensemble de données sismiques se superposent ; un ou plusieurs processeurs configurés pour exécuter des instructions d'ordinateur et une mémoire configurée pour mémoriser lesdites instructions d'ordinateur, dans lequel lesdites instructions d'ordinateur comprennent en outre : un composant d'estimation pour traiter simultanément ledit premier ensemble de données sismiques et ledit deuxième ensemble de données sismiques sur la base d'une fonction de coût partagé ; et un composant de sortie pour sortir des statiques de réflexion résiduelles estimées simultanément. 2. Procédé selon la 1, dans lequel chaque simulation comprend une itération pour chaque point de données de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques. 3. Procédé selon la 2, dans lequel lesdits points de données sont sélectionnés dans un ordre aléatoire. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'ordre de sélection desdits points de données est différent pour chacune desdites une ou plusieurs simulations. 5. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites simulations sont des simulations non linéaires. 6. Procédé selon la 5, dans lequel lesdites simulations non linéaires sont des simulations de recuit. 7. Procédé selon la 1, dans lequel ladite pluralité d'ensembles de données sismiques sont des données P-P et des données P-S et ladite fonction de coût partagé est une fonction d'énergie globale (E) calculée pour lesdites simulations de recuit en utilisant à la fois lesdites données P-P et lesdites données P-S simultanément dans l'équation E(P-P, P-S) = aE(P-P) + 13E(P-S), où « a » et « R » sont des coefficients de pondération basés sur lesdites données P-P et lesdites données P-S où a + f3 = 1. 8. Procédé selon la 1, dans lequel ladite condition d'arrêt est un différentiel entre une valeur d'énergie globale calculée précédemment et une nouvelle valeur d'énergie globale sur la base d'un décalage de statiques aléatoire pour une station sélectionnée de manière aléatoire associée à au moins l'un de ladite pluralité d'ensembles de données sismiques. 9. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites statiques de réflexion résiduelles sont des statiques résiduelles de source commune et des statiques résiduelles de récepteur individuel qui sont appliquées aux dites données P-P et aux dites données P-S tout en créant une image sismique de données empilées P-P et P-S. 10. Système pour estimer des statiques de réflexion résiduelles, ledit système comprenant : un premier ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur ; un deuxième ensemble de données sismiques connecté de manière communicante à un processeur dans lequel au moins des parties dudit premier ensemble de données sismiques et dudit deuxième ensemble de données sismiques se superposent ; un ou plusieurs processeurs configurés pour exécuter des instructions d'ordinateur et une mémoire configurée pour mémoriser lesdites instructions d'ordinateur, dans lequel lesdites instructions d'ordinateur comprennent en outre : un composant d'estimation pour traiter simultanément ledit premier ensemble de données sismiques et ledit deuxième ensemble de données sismiques sur la base d'une fonction de coût partagé ; et un composant de sortie pour sortir des statiques de réflexion résiduelles estimées simultanément.
G
G01
G01V
G01V 1
G01V 1/30
FR2989873
A1
DISPOSITIF DE DECOUPE D’ALIMENTS COMPORTANT UN ESPACE DE RANGEMENT
20,131,101
1 - B.12087 DISPOSITIF DE DECOUPE D'ALIMENTS COMPORTANT UN ESPACE DE RANGEMENT La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation culinaire à outils interchangeables prévus pour découper les aliments, notamment en tranches, en lamelles ou en copeaux. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de découpe d'aliments prévu pour entraîner en rotation au moins un accessoire rotatif de 10 découpe d'aliments, notamment pour trancher et/ou râper et/ou émincer les aliments. La présente invention concerne notamment, mais non exclusivement, un dispositif de découpe d'aliments prévu pour entraîner en rotation au moins un accessoire rotatif de découpe d'aliments de type disque. 15 Il est connu des documents FR 1 394 429, US 4 921 174 et US 4 921 175 des appareils de découpe d'aliments comportant un accessoire de découpe d'aliments à disque rotatif, le boitier de ces appareils étant prévu pour être tenu à la main. Un inconvénient de ces réalisations réside dans le fait qu'aucune disposition spécifique n'est prévue pour le rangement d'un autre 20 accessoire. Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif de découpe d'aliments prévu pour entraîner en rotation au moins un accessoire rotatif de découpe d'aliments, qui présente une construction compacte permettant de recevoir un autre accessoire de découpe d'aliments. 25 Cet objet est atteint avec un dispositif de découpe d'aliments comportant un corps principal présentant un organe d'entraînement s'étendant dans une enceinte de travail prévue pour loger un accessoire rotatif de découpe d'aliments monté sur l'organe d'entraînement, du fait que le corps principal présente un espace de rangement prévu pour recevoir un autre accessoire de - 2 - découpe d'aliments, que l'espace de rangement est agencé sur une face du corps principal opposée à l'enceinte de travail, et que l'espace de rangement comporte au moins un organe de retenue prévu pour porter l'autre accessoire de découpe d'aliments. Cette disposition permet de minimiser la surface du corps principal tout en offrant un espace de rangement très accessible. L'espace de rangement peut notamment être agencé sur ou dans une face inférieure du corps principal, lorsque l'enceinte de travail est disposée au dessus du corps principal. Avantageusement, l'espace de rangement présente une échancrure latérale prévue pour la saisie de l'autre accessoire de découpe d'aliments par ses deux faces opposées. Cette disposition favorise la préhension de l'autre accessoire de découpe d'aliments et permet de faciliter son retrait de l'espace de rangement. Avantageusement encore, l'espace de rangement présente une ouverture inférieure prévue pour la mise en place de l'autre accessoire de découpe d'aliments sur l'organe de retenue. Ainsi l'autre accessoire de découpe d'aliments est facilement visible et accessible. En alternative, l'espace de rangement peut notamment présenter une ouverture latérale, l'organe de retenue pouvant être alors formé par une paroi inférieure de support délimitant l'espace de rangement. Avantageusement encore, l'espace de rangement présente une paroi latérale inférieure entourant partiellement l'autre accessoire de découpe d'aliments porté par l'organe de retenue. L'espace de rangement forme ainsi un compartiment de rangement offrant une protection latérale pour l'autre accessoire de découpe d'aliments. Selon une forme de réalisation avantageuse, l'organe de retenue comporte au moins un crochet de retenue issu d'une languette élastique. Ainsi l'autre accessoire de découpe d'aliments peut être porté par le crochet de retenue. Avantageusement alors, le crochet de retenue est engagé dans un logement - 3 - axial d'un noyau central de l'autre accessoire de découpe d'aliments. Cette disposition permet de simplifier le retrait de l'autre accessoire de découpe d'aliments. Avantageusement alors, le logement axial est traversant. Cette disposition permet de faciliter la mise en place de l'autre accessoire de découpe d'aliments dans l'enceinte de travail. Avantageusement encore, l'organe d'entraînement et l'autre accessoire de découpe d'aliments porté par l'organe de retenue sont alignés selon un même axe. Cette disposition permet de minimiser l'encombrement du corps principal, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments et l'autre accessoire de découpe d'aliments pouvant être alignés sur le même axe de part et d'autre du corps principal. Avantageusement encore, l'autre accessoire de découpe d'aliments peut être monté sur l'organe d'entraînement. Cette disposition permet de loger l'autre accessoire de découpe d'aliments dans l'enceinte de travail à la place de l'accessoire rotatif de découpe d'aliments. Cette disposition permet de plus d'envisager l'utilisation d'un accessoire rotatif de découpe d'aliments et d'un autre accessoire de découpe d'aliments susceptibles d'être montés de manière interchangeable sur l'organe d'entraînement. Toutefois l'autre accessoire de découpe d'aliments monté sur l'organe d'entraînement n'est pas nécessairement entraîné en rotation par l'organe d'entraînement. Selon une forme de réalisation avantageuse, l'enceinte de travail comprend un couvercle présentant l'entrée d'aliments à découper. Avantageusement alors, le couvercle est verrouillé sur le corps principal. En alternative, le couvercle pourrait notamment être verrouillé sur un récipient de travail porté par le corps principal. Avantageusement encore, l'enceinte de travail comprend un réceptacle monté sur le corps principal. Cette disposition permet de faciliter le nettoyage de -4 l'appareil. Avantageusement alors, le réceptacle délimite avec le couvercle la sortie d'aliments découpés. Cette disposition permet de faciliter la construction de l'appareil. Selon une forme de réalisation, le corps principal loge un moteur électrique prévu pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement. En alternative, le corps principal pourrait notamment être monté, si désiré amovible, sur un boîtier logeant un moteur électrique relié à une transmission prévue pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement. Avantageusement encore, le corps principal présente une portion allongée prévue pour être tenue à la main. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un exemple de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustré dans les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un appareil de découpe d'aliments formant un dispositif de découpe d'aliments selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'un corps principal présentant un organe d'entraînement, d'un réceptacle et d'un couvercle de l'appareil de découpe d'aliments illustré sur la figure 1, - les figures 3a, 3b, 3c illustrent différents outils amovibles d'accessoire rotatif de découpe d'aliments, - la figure 4 illustre un support de travail rotatif sur lequel peuvent être montés chacun des outils amovibles illustrés sur les figures 3a, 3b, 3c, - la figure 5 est une vue de dessous du support de travail rotatif illustré sur la figure 4, - la figure 6 montre l'outil amovible illustré sur la figure 3c monté sur le support de travail rotatif illustré sur les figures 4 et 5, pour former un accessoire rotatif de découpe d'aliments susceptible d'être mis en place sur l'organe d'entraînement illustré sur la figure 2, - la figure 7 illustre un support de rangement prévu pour recevoir les outils - 5 - amovibles d'accessoire rotatif de découpe d'aliments illustrés sur les figures 3a, 3b et 3c, - la figure 8 montre le support de rangement d'outils illustré sur la figure 7, sur lequel sont montés les outils amovibles d'accessoire rotatif de découpe d'aliments illustrés sur les figures 3a, 3b et 3c, - la figure 9 illustre le montage du support de rangement illustré sur les figures 7 et 8 et des outils amovibles d'accessoire rotatif de découpe d'aliments illustrés sur les figures 3a, 3b et 3c, sous le corps principal illustré sur les figures 1, 2 et 6. L'appareil électroménager de préparation culinaire illustré sur la figure 1 forme un dispositif de découpe d'aliments 1 comportant un corps principal 2 présentant un organe d'entraînement 3 s'étendant dans une enceinte de travail 4 prévue pour loger un accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 monté sur l'organe d'entraînement 3. L'enceinte de travail 4 présente une entrée d'aliments à découper 5 débouchant en regard d'une surface de découpe de l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 monté sur l'organe d'entraînement 3. L'enceinte de travail 4 présente avantageusement une sortie d'aliments découpés 6. L'utilisateur peut ainsi recueillir les aliments découpés directement dans le récipient souhaité, par exemple un plat ou une assiette. Le dispositif de découpe d'aliments 1 peut ainsi être alimenté en continu par l'entrée d'aliments à découper 5. Tel que visible sur la figure 1, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 monté sur l'organe d'entraînement 3 est agencé dans l'enceinte de travail 4 entre l'entrée d'aliments à découper 5 et la sortie d'aliments découpés 6. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, l'enceinte de travail 4 comprend un couvercle 10 présentant l'entrée d'aliments à découper 5. Le couvercle 10 est avantageusement réalisé en matériau transparent. Le couvercle 10 est verrouillé sur le corps principal 2. Tel que visible sur la figure 2, le corps principal 2 présente au moins une encoche 27 de verrouillage par - 6 - baïonnette, prévue pour recevoir un ergot de verrouillage du couvercle 10 (non visible sur les figures). De préférence le corps principal 2 comporte deux encoches 27 opposées prévues chacune pour recevoir un ergot du couvercle 10. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'enceinte de travail 4 comprend un réceptacle 12 monté sur le corps principal 2. Tel que représenté sur la figure 2, le réceptacle 12 est avantageusement amovible par rapport au corps principal 2. Le réceptacle 12 est bloqué en rotation par rapport au corps principal 2. A cet effet le corps principal 2 présente deux logements 28 prévus pour recevoir chacun une protubérance inférieure (non visible sur les figures) du réceptacle 12. Le réceptacle 12 présente une cheminée centrale 13 prévue pour le passage de l'organe d'entraînement 3. Le réceptacle 12 délimite avec le couvercle 10 la sortie d'aliments découpés 6. Aussi le réceptacle 12 présente un fond 14 entouré par une bordure latérale 15 ménageant un passage latéral 16 prévu pour l'évacuation des aliments découpés. De préférence le fond 14 est prolongé par une paroi inclinée d'évacuation 17 s'étendant au dessus du corps principal 2, tel que visible sur la figure 1. Par ailleurs, dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, le corps principal 2 loge un moteur électrique 20 prévu pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement 3, par exemple par une transmission à engrenages. Le corps principal 2 présente une portion allongée 21 prévue pour être tenue à la main. La portion allongée 21 est adjacente à l'enceinte de travail 4. Le couvercle 10 présente un organe d'actionnement 11 prévu pour être engagé par rotation dans un logement latéral 22 du corps principal 2, tel que visible sur la figure 2. Le corps principal 2 porte un bouton de commande 23 prévu pour commander l'alimentation du moteur électrique 20. Lorsque le couvercle 10 est verrouillé sur le corps principal 2, l'organe d'actionnement 11 déverrouille une tige de commande 29 qui peut alors être poussée par le bouton de commande 23 pour actionner un interrupteur autorisant l'alimentation du moteur électrique -7- 20. Le bouton de commande 23 est avantageusement agencé sur la portion allongée 21 du côté du couvercle 10, pour permettre un actionnement par le pouce de la main de l'utilisateur tenant le corps principal 2. Le corps principal 2 présente une portion circulaire 24 raccordée à la portion allongée 21. Le réceptacle 12 est monté amovible sur la partie supérieure de la portion circulaire 24, tel que représenté sur les figures 2 et 6. Tel que représenté sur la figure 1, le corps principal 2 présente un espace de rangement 8 prévu pour recevoir un autre accessoire de découpe d'aliments 9. L'espace de rangement comporte au moins un organe de retenue 50 prévu pour porter l'autre accessoire de découpe d'aliments 9. L'espace de rangement 8 est agencé sur une face 25 du corps principal 2 opposée à l'enceinte de travail 4. Ainsi la face 25 est une face inférieure du corps principal 2, visible sur la figure 9. Plus particulièrement, l'espace de rangement 8 est agencé dans la partie inférieure de la portion circulaire 24. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'organe de retenue 50 comporte trois crochets de retenue 51 appartenant chacun à une languette élastique 52 issue de la face 25 du corps principal 2. L'espace de rangement 8 présente une ouverture inférieure 53, bien visible sur la figure 9, prévue pour la mise en place de l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 sur l'organe de retenue 50, tel que représenté sur la figure 1. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'espace de rangement 8 présente une échancrure latérale 54 prévue pour la saisie de l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 par ses deux faces opposées. Plus particulièrement, l'échancrure latérale 54 est ménagée dans la partie inférieure de la portion circulaire 24 du corps principal 2. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'espace de rangement 8 présente une paroi latérale inférieure 55 entourant partiellement l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 porté par l'organe de retenue 50. - 8 - La paroi latérale inférieure 55 peut être utilisée comme support d'appui pour poser le corps principal 2 sur un support plan tel qu'une table. A cet effet le corps principal 2 peut comporter au moins deux conformations d'appui 56 agencées sur la paroi latérale inférieure 55 de part et d'autre de la portion circulaire 24. Tel que visible sur la figure 1, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 monté sur l'organe d'entraînement 3 et l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 porté par l'organe de retenue 50 sont alignés selon un même axe 26. L'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 et l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 présentent chacun deux faces opposées. De préférence l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 et l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 forment des disques, tel que représenté sur les figures 6 et 8. L'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 comprend un support de travail 30 illustré sur les figures 4, 5 et 6, ainsi qu'un outil amovible 40a, 40b ou 40c, illustré respectivement sur les figures 3a, 3b ou 3c. Le support de travail 30 présente une forme de disque et comporte une surface d'appui 31 présentant une ouverture 32 prévue pour le montage de chacun des outils amovibles 40a, 40b, 40c. L'ouverture 32 est adjacente à un moyeu central 33 portant un organe entraîneur 34 prévu pour venir en prise sur l'organe d'entraînement 3. L'ouverture 32 est délimitée par une portion de couronne périphérique 35. Si désiré la surface d'appui 31 prévue pour porter et découper les aliments n'est pas nécessairement entièrement plane, et peut par exemple présenter 25 des nervures concentriques 37. Les outils amovibles 40a, 40b, 40c comportent au moins un organe de travail 41a, 41b, 41c ainsi que des moyens de retenue élastiques 44a, 44b, 44c, mieux visibles sur la figure 9, prévus pour venir en prise avec le support de - 9 - travail 30. Dans une forme de réalisation préférée illustrée sur les figures, les outils amovibles 40a, 40b, 40c comportent un corps d'outil 43a, 43b, 43c en matière plastique surmoulé sur une pièce métallique 42a, 42b, 42c comportant le ou les organes de travail 41a, 41b, 41c, les moyens de retenue élastiques 44a, 44b, 44c étant issus de la pièce métallique 42a, 42b, 42c. Le corps d'outil 43a, 43b, 43c forme un secteur radial présentant une encoche interne 45a, 45b, 45c prévue pour être engagée dans une nervure extérieure 36 présente sur le moyeu central 33 dans l'ouverture 32. L'autre accessoire de découpe d'aliments 9 comprend un support de rangement 60 illustré sur les figures 7, 8 et 9, ainsi qu'au moins un des outils amovibles 40a, 40b, 40c, illustrés respectivement sur les figures 3a, 3b, 3c, et visibles également sur les figures 8 et 9. Le support de rangement 60 présente une structure en forme de disque comportant une couronne périphérique 63 reliée à un noyau central 61 par trois bras 62. Les trois bras 62 délimitent avec la couronne périphérique 63 et le noyau central 61 trois ouvertures 64 de géométrie comparable à la géométrie de l'ouverture 32. Ainsi les trois outils amovibles 40a, 40b, 40c peuvent être montés simultanément sur le support de rangement 60, tel que représenté sur la figure 8. Le noyau central 61 présente sur sa périphérie à l'intérieur de chacune des ouvertures 64 une nervure extérieure 65 prévue pour le montage de l'un des outils amovibles 40a, 40b, 40c. Le noyau central 61 présente un logement axial 66. Un organe d'accrochage 71 est agencé dans le logement axial 66. L'organe d'accrochage 71 est prévu pour coopérer avec l'organe de retenue 50. Tel que visible sur les figures 7, 8 et 9, l'organe d'accrochage 71 est formé par trois ergots de retenue internes 67. Ainsi l'organe d'accrochage 71 restreint la section libre du logement axial 66. Les ergots de retenue internes 67 sont prévus pour venir en prise avec les crochets de retenue 51 de l'organe de retenue 50, visibles sur la figure 9, lorsque le support de rangement 60 est monté sur l'organe de retenue 50. - 10 - Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, le logement axial 66 du noyau central 61 loge l'organe d'entraînement 3. Le logement axial 66 permet ainsi le montage du support de rangement 60 sur l'organe d'entraînement 3. Ainsi le support de rangement 60 peut être monté dans l'enceinte de travail 4 en remplacement de l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7. De préférence le logement axial 66 est dépourvu de surface d'entraînement susceptible de venir en prise avec l'organe d'entraînement 3. L'organe d'accrochage 71 est dimensionné pour laisser un passage libre à l'organe d'entraînement 3. Ainsi l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 monté sur l'organe d'entraînement 3 n'est pas entraîné en rotation par l'organe d'entraînement 3. Plus particulièrement, le logement axial 66 forme un passage traversant. Avantageusement, les ergots de retenue internes 67 sont agencés dans la partie centrale du logement axial 66, de sorte que le support de rangement 60 peut être monté sur l'organe de retenue 50 ou sur l'organe d'entraînement 3 dans un sens ou dans l'autre. Ainsi les trois outils amovibles 40a, 40b, 40c montés sur le support de rangement 60 en place dans l'enceinte de travail 4 peuvent être visibles par le couvercle 10 transparent. Les nervures extérieures 65 peuvent également former un organe de préhension 72 facilitant la manipulation du support de rangement 60. Notamment, lorsque les outils amovibles 40a, 40b, 40c sont disposés entre le corps principal 2 et le support de rangement 60, tel que représenté sur la figure 9, l'organe de préhension 72 permet une mise en place et un retrait aisés du support de rangement 60. Le fonctionnement de la présente invention est le suivant. L'utilisateur peut ranger dans l'espace de rangement 8 le support de rangement 60 portant les deux outils amovibles non utilisés, l'autre outil amovible étant monté sur le support de travail 30 en place sur l'organe d'entraînement 3 pour réaliser la préparation souhaitée. La mise en place de l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 dans l'espace de rangement 8 peut être effectuée en insérant l'organe de retenue 50 dans le noyau central 61. L'autre accessoire de découpe d'aliments 9 est en place dans l'espace de rangement 8, tel que représenté sur la figure 1, les crochets de retenue 51 sont engagés dans le logement axial 66 du noyau central 61. L'organe de retenue 50 permet de déplacer le corps principal 2 portant l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 sans risque de chute de celui-ci. Le retrait de l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 de l'espace de rangement 8 peut être effectué aisément grâce à l'échancrure latérale 54 et à l'ouverture inférieure 53. Le rapprochement des languettes élastiques 52 permet de dégager les ergots de retenue internes 67 du noyau central 61. Par ailleurs le logement axial 66 du noyau central 61 formant un passage traversant permet le montage du support de rangement 60 sur l'organe d'entraînement 3 à l'intérieur de l'enceinte de travail 4. Ainsi l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 peut être monté sur l'organe d'entraînement 3 à la place de l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7. L'absence de dispositif d'entraînement en rotation sur le noyau central 61 du support de rangement 60 permet d'envisager une structure beaucoup plus légère pour ledit support de rangement 60. A titre de variante, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 et l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 ne présentent pas nécessairement une forme de disque et peuvent notamment être concaves ou convexes, de préférence avec un angle inférieur ou égal à 30° par rapport au plan perpendiculaire à l'axe 26. La géométrie et les dimensions de l'enceinte de travail 4 et de l'espace de rangement 8 sont alors adaptées en conséquence. A titre de variante, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 ne comporte pas nécessairement un support de travail 30 portant un outil amovible, et/ou l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 ne comporte pas nécessairement un support de rangement 60 prévu pour porter plusieurs outils amovibles. Si - 12 - désiré, l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 peut comporter un moyeu central prévu pour être monté sur l'organe d'entraînement 3 et être utilisé à la place de l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7. Si désiré, l'accessoire rotatif de découpe d'aliments 7 et/ou l'autre accessoire de découpe d'aliments 9 peuvent être réversibles. A titre de variante, l'espace de rangement 8 peut comporter au moins un organe de retenue 50 prévu pour porter l'autre accessoire de découpe d'aliments 9, le ou les organes de retenue 50 n'étant pas nécessairement agencés en position centrale par rapport à l'axe 26. A titre de variante, l'organe de retenue 50 peut comporter au moins un crochet de retenue, toutefois le ou les crochets de retenue ne sont pas nécessairement issus d'une languette élastique. Notamment, le ou au moins l'un des crochets de retenue peut être monté mobile contre un élément de rappel élastique. A titre de variante, l'organe de retenue ne comporte pas nécessairement au 15 moins un crochet de retenue. Notamment, l'organe de retenue peut être formé par au moins une paroi inférieure de support ménageant un accès latéral à l'espace de rangement. A titre de variante, l'espace de rangement ne présente pas nécessairement une ouverture inférieure prévue pour la mise en place de l'autre accessoire de 20 découpe d'aliments sur l'organe de retenue. Notamment, l'espace de rangement peut présenter une ouverture latérale, l'organe de retenue pouvant être alors formé par une paroi inférieure de support délimitant l'espace de rangement. A titre de variante, le corps principal ne loge pas nécessairement un moteur 25 électrique prévu pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement. Notamment, le corps principal pourrait être monté, si désiré amovible, sur un boîtier logeant un moteur électrique relié à une transmission prévue pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement. - 13 - A titre de variante, l'enceinte de travail 4 ne comporte pas nécessairement une sortie d'aliments découpés 6. A titre de variante, l'enceinte de travail 4 peut comporter au moins une autre sortie d'aliments découpés. A titre de variante, l'enceinte de travail 4 peut comporter au moins une autre entrée d'aliments à découper. La présente invention n'est nullement limitée à l'exemple de réalisation décrit et à ses variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications.10
L'invention concerne un dispositif de découpe d'aliments (1) comportant un corps principal (2) présentant un organe d'entraînement (3) s'étendant dans une enceinte de travail (4) prévue pour loger un accessoire rotatif de découpe d'aliments (7) monté sur l'organe d'entraînement (3). Conformément à l'invention, le corps principal (2) présente un espace de rangement (8) prévu pour recevoir un autre accessoire de découpe d'aliments (9), l'espace de rangement (9) étant agencé sur une face du corps principal (2) opposée à l'enceinte de travail (4), l'espace de rangement (8) comportant au moins un organe de retenue (50) prévu pour porter l'autre accessoire de découpe d'aliments (9).
1. Dispositif de découpe d'aliments (1) comportant un corps principal (2) présentant un organe d'entraînement (3) s'étendant dans une enceinte de travail (4) prévue pour loger un accessoire rotatif de découpe d'aliments (7) monté sur l'organe d'entraînement (3), caractérisé en ce que le corps principal (2) présente un espace de rangement (8) prévu pour recevoir un autre accessoire de découpe d'aliments (9), en ce que l'espace de rangement (8) est agencé sur une face (25) du corps principal (2) opposée à l'enceinte de travail (4), et en ce que l'espace de rangement (8) comporte au moins un organe de retenue (50) prévu pour porter l'autre accessoire de découpe d'aliments (9). 2. Dispositif de découpe d'aliments selon la 1, caractérisé en ce que l'espace de rangement (8) présente une échancrure latérale (54) prévue pour la saisie de l'autre accessoire de découpe d'aliments (9) par ses deux faces opposées. 3. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'espace de rangement (8) présente une ouverture inférieure (53) prévue pour la mise en place de l'autre accessoire de découpe d'aliments (9) sur l'organe de retenue (50). 4. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'espace de rangement (8) présente une paroi latérale inférieure (55) entourant partiellement l'autre accessoire de découpe d'aliments (9) porté par l'organe de retenue (50). 5. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de retenue (50) comporte au moins un crochet de retenue (51) issu d'une languette élastique (52). 6. Dispositif de découpe d'aliments selon la 5, caractérisé en- 15 - ce que le crochet de retenue (51) est engagé dans un logement axial (66) d'un noyau central (61) de l'autre accessoire de découpe d'aliments (9). 7. Dispositif de découpe d'aliments selon la 6, caractérisé en ce que le logement axial (66) est traversant. 8. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (3) et l'autre accessoire de découpe d'aliments (9) porté par l'organe de retenue (50) sont alignés selon un même axe (26). 9. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'autre accessoire de découpe d'aliments (9) peut être monté sur l'organe d'entraînement (3). 10. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'enceinte de travail (4) comprend un couvercle (10) présentant une entrée d'aliments à découper (5). 11. Dispositif de découpe d'aliments selon la 10, caractérisé en ce que le couvercle (10) est verrouillé sur le corps principal (2). 12. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que l'enceinte de travail (4) comprend un réceptacle (12) monté sur le corps principal (2). 13. Dispositif de découpe d'aliments selon la 12, caractérisé en ce que le réceptacle (12) délimite avec le couvercle (10) une sortie d'aliments découpés (6). 14. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le corps principal (2) loge un moteur électrique (20) prévu pour entraîner en rotation l'organe d'entraînement (3). 15. Dispositif de découpe d'aliments selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que le corps principal (2) présente une portion allongée- 16 - (21) prévue pour être tenue à la main.
A
A47
A47J
A47J 43
A47J 43/046,A47J 43/07
FR2984538
A1
SYSTEME DE GESTION DE VOL EN ESPACE AERIEN SEGREGUE POUR AERONEF
20,130,621
Le domaine de l'invention est celui de l'avionique et des systèmes de mission embarqués sur aéronef pour des opérations de type patrouille maritime, surveillance maritime, recherche et sauvetage connue sous la terminologie « Search and Rescue » et/ou des missions d'observation. Les aéronefs concernés sont des drones, des hélicoptères ainsi que certains porteurs à voilure fixe. L'aéronef effectue ces opérations et ces missions particulières en espace aérien dit ségrégué, c'est-à-dire un espace aérien qui n'est pas régi par les règles et les procédures de l'aviation civile. Un système de gestion de vol d'aéronef apte à effectuer ce type de mission est représenté en figure 1. Il comporte les éléments suivants : - Un calculateur de mission 10 ; - Un calculateur de gestion de vol ou « FMS » 20 ; - Un pilote automatique et un directeur de vol 30 ; - Des dispositifs de visualisation 40 affichant des informations de pilotage et de navigation ; - Une interface homme-machine 50 permettant d'interagir avec le calculateur de gestion de vol. La fonction du calculateur de mission 10 est de fournir au 20 calculateur de gestion de vol 20 un plan de vol. La figure 2 représente la structure du calculateur de gestion de vol. Il comporte essentiellement : - une base de données de navigation 21 et une base de données de performances de l'appareil 22 ; - des moyens de calcul de localisation 23 couplés aux différents 25 capteurs de l'appareil ; - des moyens d'élaboration des consignes d'un plan de vol 24 ; - des moyens d'élaboration de la trajectoire 25 à partir desdites consignes du plan de vol et de la base de données de performances de l'appareil 22 ; 30 - des moyens d'élaboration de prédictions 26 concernant le vol ou les capacités de l'appareil ; - des moyens d'élaboration 27 de consignes de guidage pour le pilote automatique et le directeur de vol ; - des moyens de génération d'informations graphiques à destination des dispositifs de visualisation. Ces informations concernent la route désirée, la trajectoire suivie les écarts latéraux à cette route et à cette trajectoire, les distances à parcourir, les temps de vol, ... Certaines missions comme évoquées plus haut obéissent à des consignes particulières dites consignes tactiques qui peuvent être différentes 10 des procédures de l'aviation civile. Actuellement, la gestion de ces consignes consiste à transférer les consignes tactiques sous forme de plan de vol vers le calculateur de gestion du vol de l'avionique. Ce plan de vol est contrôlé par les pilotes sur les interfaces homme machine de la gestion du vol. Le transfert est effectué 15 selon une interface particulière ou selon une interface standardisée. Une fois le plan de vol de mission transféré au FMS, celui-ci propose un calcul de trajectoire basée sur les logiques de construction héritées du domaine de la gestion du vol civile. La fonction de gestion du vol assure ensuite le guidage le long de 20 la trajectoire calculée sous la forme : - d'informations de navigation à afficher au pilote pour l'aider dans sa tenue de trajectoire ; d'informations de guidage latéral à destination du pilote automatique et du directeur de vol pour permettre un suivi 25 automatique de la trajectoire pour le pilote automatique ou un suivi aidé de la trajectoire pour le directeur de vol. Les défauts de cette solution sont de différentes natures et concernent : 30 - Les algorithmes de traitement : les calculs de trajectoire effectués par une fonction de gestion du vol civile ne correspondent pas toujours aux besoins de la mission. Le calcul de la trajectoire est fait selon les règles de constructions des trajectoires des aéronefs civils. Cette construction n'est pas toujours adaptée aux besoins de la mission tactique en termes de dynamique de manoeuvre et de géométrie ; Les références : les positions de référence de la fonction gestion du vol et du calculateur de mission sont différentes, ce qui peut induire des écarts importants sur la trajectoire ; La gestion opérationnelle : le principe d'interface entre le système de mission et la gestion du vol impose une charge de travail importante en tête basse pour valider les transferts de plan de vol Cette charge de travail peut être inacceptable dans certaines conditions de vol à basse altitude ou de nuit ; - La certification et la qualification : la modification de la fonction de gestion du vol de l'avionique nécessite de certifier spécifiquement la fonction. Les logiciels implémentant les fonctions de gestion du vol civile sont des logiciels volumineux et développés selon des standards civils rigoureux qui impliquent des coûts de modification importants ; Les interfaces : les contraintes de conception de la fonction de gestion du vol civile ont un impact sur la nature et la structure des informations de plan de vol émises par le système de mission. Ceci conduit à compliquer le couplage et la mise au point du couplage en ne découplant pas les deux mondes avionique et de mission. Le problème technique est donc de réaliser un couplage optimisé entre le système ou le calculateur de mission qui gère les opérations tactiques et le système avionique pour permettre d'effectuer la navigation de l'aéronef dans la zone de mission le long des trajectoires requises par les opérations de façon optimale. La solution apportée par le système selon l'invention consiste à ne plus transférer d'informations de plan de vol de la mission vers la fonction de gestion du vol civile mais vers une fonction dédiée. Ce transfert d'informations est amélioré pour ne plus transmettre un plan de vol mais des informations de plus haut niveau permettant de découpler les mondes avionique et de mission. Le système selon l'invention consiste à fournir une fonction de calcul de trajectoire et de guidage latéral pour des phases de vol en espace aérien ségrégué. Cette fonction permet le couplage entre le système de mission du porteur et l'avionique sans remise en cause des fonctions et de l'architecture de l'avionique. Cette fonction permet de réduire la charge de travail de l'équipage pendant les phases de mission en permettant la validation de la trajectoire en utilisant la visualisation de navigation en tête moyenne. Plus précisément, l'invention a pour objet un système de gestion de vol pour aéronef, ledit aéronef destiné à effectuer des missions dans un 10 espace aérien non ségrégué et /ou dans un espace aérien ségrégué, ledit système comprenant au moins : - un calculateur de missions ; - un calculateur principal de gestion de vol ; - un pilote automatique ; 15 - des interfaces homme-machine ; - des dispositifs de visualisation ; caractérisé en ce que le système de gestion de vol comporte : - un calculateur de gestion de vol secondaire comprenant des moyens d'acquisition des consignes tactiques issues du 20 calculateur de mission et des moyens de calcul de trajectoire et de guidage latéral de l'aéronef, lesdites consignes tactiques étant différentes des procédures de navigation en espace non ségrégué; - Des moyens de sélection et de connexion agencés de façon 25 que : o lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien non ségrégué, seul le calculateur principal de gestion de vol est connecté au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation, le calculateur de gestion de vol 30 secondaire n'étant pas connecté ; o lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien ségrégué, seul le calculateur secondaire de gestion de vol est connecté au calculateur de missions, au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation. 35 Avantageusement, lorsque l'aéronef effectue des missions dans un espace aérien non ségrégué et /ou dans un espace aérien ségrégué, le calculateur principal de gestion de vol est connecté aux interfaces homme-machine. Avantageusement, lorsque l'aéronef a un pilote, le système de gestion de vol comporte des moyens d'avertissement signalant quel calculateur de gestion, principal ou secondaire est sélectionné ou connecté. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages 10 apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : La figure 1 représente le synoptique général d'un système de gestion de vol pour aéronef selon l'art antérieur ; La figure 2 représente le synoptique d'un calculateur principal de 15 gestion de vol pour aéronef selon l'art antérieur ; La figure 3 représente le synoptique général d'un système de gestion de vol pour aéronef selon l'invention ; La figure 4 représente le synoptique d'un calculateur secondaire de gestion de vol pour aéronef selon l'invention. 20 La figure 3 représente le synoptique général d'un système de gestion de vol pour aéronef selon l'invention. Il comprend, comme le système de gestion de vol décrit en figure 1, les éléments suivants : - Un calculateur de mission 10 ; 25 - Un calculateur de gestion de vol ou « FMS » principal 20 ; - Un pilote automatique et un directeur de vol 30 ; - Des dispositifs de visualisation 40 affichant des informations de pilotage et de navigation ; - Un interface homme-machine permettant d'interagir avec le 30 calculateur de gestion de vol 50. Il comporte de plus : - un calculateur de gestion de vol secondaire 60 représenté en traits gras sur la figure 3 ; - Des moyens de sélection et de connexion 70 agencés de façon 35 que : - lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien non ségrégué, seul le calculateur principal de gestion de vol est connecté aux interfaces homme-machine, au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation ; - lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien ségrégué, seul le calculateur secondaire de gestion de vol est connecté au calculateur de missions, au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation. Le calculateur principal de gestion du vol reste connecté aux interfaces homme-machine de gestion du vol. Le calculateur de gestion de vol secondaire comporte uniquement, à la différence du calculateur de gestion principal : - des moyens d'acquisition des consignes tactiques issues du calculateur de mission 65 et ; - des moyens de calcul 67 de trajectoire et de guidage latéral de l'aéronef, lesdites consignes tactiques étant différentes des procédures de navigation en espace contrôlé. Ces consignes sont transmises soit au pilote automatique ou au directeur de vol présent dans l'avionique, soit au pilote dans le cas d'un pilotage manuel. Le terme employé de « calculateur de gestion de vol secondaire » est employé par souci de clarté. Il ne signifie pas nécessairement qu'il existe physiquement un deuxième calculateur. Il peut s'agir uniquement de cartes électroniques spécifiques dédiées à cette fonction au sein d'une unité électronique commune, voire d'un logiciel embarqué spécifique réalisant la fonction de gestion de vol. De la même façon, les moyens de connexion et de sélection ne sont pas nécessairement des interrupteurs physiques mais peuvent être des moyens logiciels permettant de sélectionner des fonctions de calcul de gestion de vol plutôt que d'autres. La connexion au système avionique de l'aéronef est effectuée par une commutation qui permet de déconnecter la fonction de gestion du vol des fonctions avioniques assurées par le calculateur de gestion de vol principal permettant la navigation de l'aéronef au profit du calculateur de gestion de vol secondaire. Ces fonctions de pilotage et de navigation sont assurées par le pilote automatique et/ou le directeur de vol et les affichages de vol. Les interfaces du calculateur secondaire avec l'avionique sont strictement interchangeables avec celles du calculateur principal par la fonction de gestion du vol. On réalise ainsi, sur commande, le couplage entre le calculateur de mission et l'avionique à l'aide d'un calculateur dédié assurant le calcul de la trajectoire de consigne selon des règles propres aux contraintes de la mission ainsi que le guidage latéral le long de cette trajectoire. Cette trajectoire est présentée à l'équipage pour validation. Le calculateur établit les ordres de guidage pour permettre à l'aéronef de suivre cette trajectoire. De façon plus précise, le transfert des données entre le calculateur de mission 10 et le calculateur secondaire 60 s'effectue avec un protocole unique de transfert de fichiers qui permet ensuite d'enrichir dans le calculateur de mission le nombre de « patterns » à voler sans impact sur l'interface entre le calculateur de mission et le calculateur secondaire. On entend par pattern une partie continue de la trajectoire de vol. Une fois les patterns acquis par le calculateur secondaire, ils sont convertis en segments de vol standardisés selon des règles spécifiques à chaque pattern. Ces segments de vol sont ensuite chainés entre eux pour permettre le calcul de la trajectoire de consigne. Le chainage consiste à déterminer la trajectoire de transition entre les différents segments. Ce principe est commun aux deux calculateurs mais diffère dans l'exécution par la création de nouveaux segments de vol propres aux besoins de la mission. La trajectoire consiste donc en une série de segments de vol rectilignes et de virages. Selon les besoins de la mission, cette trajectoire est fixe ou s'adapte aux évolutions de l'aéronef. La longueur des segments rectilignes ainsi que la longueur des virages est adaptée par un principe de paramétrage pour tenir compte des caractéristiques de l'aéronef et du système de pilotage automatique. Ce paramétrage porte sur les valeurs de mise en roulis et de roulis maximum autorisé en virage lorsque le pilote automatique ou le directeur de vol est actif. Une fois la trajectoire calculée, elle est transmise au système avionique pour permettre la visualisation aux pilotes. Cette transmission s'accompagne d'une alarme visuelle qui prend plusieurs formes : - désengagement du mode de navigation latérale du pilote automatique ou du directeur de vol ; - alarme visuelle de changement de trajectoire de consigne L'acceptation par les pilotes de cette nouvelle trajectoire se fait par le réengagement du pilote automatique ou du directeur de vol sur cette 10 trajectoire de consigne, ou par acquittement de l'alarme visuelle. Un mode automatique est aussi proposé dans lequel les mises à jour de trajectoire ne génèrent pas d'alarme visuelle. Lorsque la nouvelle trajectoire est acceptée par les pilotes, le calculateur secondaire fournit les informations de guidage au pilote 15 automatique et au directeur de vol du système avionique. Cette trajectoire est aussi envoyée au calculateur de mission pour affichage et contrôle par l'opérateur de mission. Pour calculer les informations de guidage, le calculateur secondaire doit disposer d'une position. Cette position est soit celle fournie 20 par la fonction de gestion du vol de l'avionique soit, préférentiellement, la position fournie par le système de mission et dont se sert le calculateur de mission. En complément, les informations de navigation classiques sont fournies pour affichage au système avionique. 25 Ces informations sont : - la route-sol de consigne qui correspond à la route désirée ; - l'écart latéral par rapport à la route ; - la distance vers le prochain point de destination ; - le temps de vol vers le prochain point de destination ; 30 - le relèvement du prochain point de destination. Cette implémentation d'un second calculateur selon l'invention apporte les avantages suivants : - Flexibilité des algorithmes : Les calculs de trajectoire effectués 35 dans la nouvelle fonction sont adaptés aux besoins de la mission en terme de géométrie de la trajectoire, de logique d'enchainement entre les différentes branches de la trajectoire et de caractéristiques de vol comme le roulis ou le taux de mise en roulis de l'aéronef ; - Utilisation de la même source de position que le calculateur de 5 mission ; - Amélioration des capacités opérationnelles : Le principe de validation d'un nouvel envoi de plan de vol par le système de mission utilise les différents afficheurs et des graphiques qui permettent une représentation plus intuitive de la trajectoire, réduisant ainsi la charge de travail de 10 l'équipage ; - Simplification de la certification et de la qualification : La fonction gestion du vol civile n'est pas modifiée et l'interface avionique de la nouvelle fonction est identique à celle de la fonction gestion du vol civile. La certification de l'avionique n'est donc pas remise en cause ; 15 - Simplification et standardisation des interfaces : L'interface entre le système de mission et la nouvelle fonction est tel que le système de mission n'est pas impacté par des modifications de calcul de trajectoire. Le découplage entre le monde mission et avionique est garanti ; - Diminution des coûts et des délais d'intégration et de couplage : 20 La nouvelle fonction est de taille beaucoup plus faible qu'une fonction de gestion du vol civile et génère des coûts bien moindres lors de ses évolutions ultérieures ; - Simplification de la portabilité : La standardisation des interfaces entre la nouvelle fonction et l'avionique facilite la mise en place ou 25 le « portage » dans différents types d'aéronefs ; - Sécurisation du vol : La conception du système selon l'invention garantit l'intégrité des informations de navigation pendant la phase de mission
Le domaine général de l'invention est celui des systèmes de gestion de vol pour un aéronef destiné à effectuer des missions dans un espace aérien non ségrégué et /ou ségrégué. Le système selon l'invention comprend un calculateur de missions (10), un calculateur principal de gestion de vol (20) et un calculateur de gestion de vol secondaire (60). Ce calculateur comprend des moyens d'acquisition des consignes tactiques issues du calculateur de mission et des moyens de calcul de trajectoire et de guidage latéral de l'aéronef, lesdites consignes tactiques étant différentes des procédures de navigation en espace contrôlé. Des moyens de sélection et de connexion (70) sont agencés de façon que, lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien non ségrégué, seul le calculateur principal de gestion de vol est connecté aux autres équipements de l'aéronef et, lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien ségrégué, seul le calculateur secondaire de gestion de vol est connecté aux autres équipements de l'aéronef.
1. Système de gestion de vol pour aéronef, ledit aéronef destiné à effectuer des missions dans un espace aérien non ségrégué et /ou dans un espace aérien ségrégué, ledit système comprenant au moins : - un calculateur de missions (10) ; - un calculateur principal de gestion de vol (20) ; - un pilote automatique (30) ; - des interfaces homme-machine (50) ; - des dispositifs de visualisation (40) ; caractérisé en ce que le système de gestion de vol comporte : - un calculateur de gestion de vol secondaire (60) comprenant des moyens d'acquisition (65) des consignes tactiques issues du calculateur de mission et des moyens de calcul de trajectoire (67) et de guidage latéral de l'aéronef, lesdites consignes tactiques étant différentes des procédures de navigation en espace contrôlé ; - Des moyens de sélection et de connexion (70) agencés de façon que : o lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien non ségrégué, seul le calculateur principal de gestion de vol est connecté au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation, le calculateur de gestion de vol secondaire n'étant pas connecté ; o lorsque l'aéronef effectue une mission en espace aérien ségrégué, seul le calculateur secondaire de gestion de vol est connecté au calculateur de missions, au pilote automatique et aux dispositifs de visualisation. 2. Système de gestion de vol pour aéronef selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque l'aéronef effectue des missions dans un 30 espace aérien non ségrégué et /ou dans un espace aérien ségrégué, lecalculateur principal de gestion de vol (20) est connecté aux interfaces homme-machine (50). 3. Système de gestion de vol pour aéronef selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que, lorsque l'aéronef a un pilote, le système de gestion de vol comporte des moyens d'avertissement signalant quel calculateur de gestion, principal ou secondaire est sélectionné ou connecté.
G,B
G05,B64
G05D,B64D
G05D 1,B64D 43
G05D 1/00,B64D 43/00
FR2988363
A1
CLOISON D'ETANCHEITE GONFLANTE AVEC DEUX JEUX DE FIXATIONS POUR CAVITE MODULABLE DE CAISSE DE VEHICULE.
20,130,927
L'invention a trait à une cloison d'étanchéité de véhicule. Plus particulièrement l'invention a trait à une cloison d'étanchéité gonflante destinée à être positionnée dans une cavité telle que celle formée à la jonction entre un pied central et un longeron de caisse de véhicule. L'invention a également trait à une structure de véhicule équipée d'une telle cloison d'étanchéité, ainsi qu'à un véhicule correspondant. La caisse d'un véhicule est généralement formée par une pluralité de tôles embouties. Ces tôles forment localement des profilés creux tels un longeron ou un pied central. Les profilés creux peuvent être communiquant. Pour faciliter la conception du véhicule, les tôles peuvent être ajourées pour abriter des dispositifs ou servir de support de fixation. Or certaines ouvertures constituent des entrées pour des impuretés et/ou de l'humidité qui peuvent nuire à la fonctionnalité du véhicule. De plus, un bruit de roulage peut se propager depuis un longeron jusqu'à un pied central, dérangeant les passagers du véhicule. Pour limiter la propagation d'impuretés, d'humidité ou de bruit, des inserts ou cloisons d'étanchéité sont habituellement disposés en travers des profilés de manière à s'opposer aux propagations nuisibles. En particulier, une cloison peut être montée dans une cavité de jonction entre un pied central et un longeron. Le document FR2934232 décrit un montage étanche du pied central de la caisse d'un véhicule. L'étanchéité est obtenue en logeant un insert gonflant entre deux tôles voisines. L'insert gonflant comprend un support et une matière gonflante thermiquement. Après gonflement, la matière étanche forme une barrière contre la propagation de poussières et d'humidité. Le document FR2890361 expose un insert de renfort de pied central de caisse de véhicule. L'insert a une forme complémentaire de la cavité formée par les différentes tôles comprises dans le pied central. Cet insert est fixé à l'aide de deux vis s'insérant dans des orifices, et à l'aide de colle moussante. La vis s'appuie sur une rondelle et s'engage dans une bride complexe et dédiée à la forme de l'insert et de la cavité. Un arrêtoir permet de positionner l'insert dans la cavité formée par les tôles du pied central. Par ce mode de fixation, l'insert est positionné précisément dans la cavité, ce qui lui permet d'être collé en limitant les besoins en colle moussante. Ces inserts présentent des moyens de fixation dédiés à une forme intérieure de cavité unique. Cependant, sur un même modèle de véhicule, la cavité recevant l'insert gonflant peut être modifiée, ayant pour conséquence que ses fixations deviennent inutilisables. Par exemple, une tôle de renfort peut être placée à l'intérieur de la cavité, ou supprimée. La tôle de renfort peut recouvrir des moyens de fixation utilisés pour le montage de la cloison d'étanchéité. Suivant une autre approche, la tôle de renfort peut servir de support pour fixer la cloison d'étanchéité. Si la doublure de renfort est supprimée, la cloison d'étanchéité ne peut plus être montée. Dans les deux cas, la présence optionnelle de la doublure de renfort impacte la fixation de la cloison d'étanchéité. L'invention a pour objectif de résoudre au moins un des problèmes soulevés par l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif de réduire les coûts liés à une cloison d'étanchéité destinée à être placée dans une cavité dans laquelle est prévue une tôle de renfort optionnelle qui interfère avec les moyens de fixation de la cloison. L'invention a pour objet une cloison d'étanchéité formant une étendue, destinée à être placée dans une cavité, telle qu'une jonction d'un pied central avec la caisse d'un véhicule, en vue de la fermer, avec des moyens d'étanchéité gonflants disposés à sa périphérie et destinés à coopérer avec la surface intérieure de la cavité, et avec un premier jeu de moyens de fixation aptes à coopérer avec la cavité, remarquable en ce qu'elle comprend, en outre, un deuxième jeu de moyens de fixation aptes à coopérer avec la cavité et positionnés à distance des moyens de fixation du premier jeu par rapport à l'étendue de la cloison. L'étendue de la cloison est préférentiellement essentiellement plane. Elle forme un plan moyen. La distance entre les moyens de fixation du premier jeu et du deuxième jeu, mesurée par rapport à l'étendue, c'est-à-dire perpendiculairement à son plan moyen, peut être supérieure à 10 mm, préférentiellement supérieure à 20 mm. Suivant un mode avantageux de l'invention, les moyens d'étanchéité gonflants sont aptes à augmenter leur volume d'un facteur compris entre 5 et 25, de préférence un facteur supérieur à 10 et de préférence encore voisin de 20 lorsque leur température dépasse une température seuil, par exemple supérieure à 90°C et typiquement comprise entre 100°C et 180°C. Suivant un autre mode avantageux de l'invention, les moyens de fixation des premier et deuxième jeux comprennent des surfaces de contact avec la cavité, les surfaces de contact des premier et deuxième jeux étant généralement parallèles entre elles et transversales, préférentiellement essentiellement perpendiculaires, à l'étendue de la cloison. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, les surfaces de contact du premier jeu sont en retrait par rapport à celles du deuxième jeu suivant une direction selon l'étendue de la cloison et préférentiellement selon la direction de montage des moyens de fixation. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, les surfaces de contact du premier jeu et/ou du deuxième jeu sont disposées latéralement à l'étendue de la cloison. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, le premier jeu et le deuxième jeu comprennent, chacun, deux zones de fixation distinctes. Chaque jeu peut comprendre exactement deux, trois ou quatre zones distinctes de fixation. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, les moyens de fixation du premier jeu se situent à un premier niveau par rapport à l'étendue de la cloison et les moyens de fixation du deuxième jeu se situent à un deuxième niveau par rapport à ladite étendue. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, les moyens de fixation du premier jeu sont essentiellement au niveau de l'étendue de la cloison, les moyens de fixation du deuxième jeu comprenant des pattes s'étendant depuis l'étendue de la cloison. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, les moyens de fixation du premier jeu et/ou du deuxième jeu sont configurés pour coopérer par engagement avec des orifices de la cavité. Les moyens de fixation sont préférentiellement des moyens à clippage ou insertion suivant une direction généralement parallèle au plan moyen de l'étendue. L'invention a également pour objet une structure de véhicule comprenant une cavité formée par la superposition d'une tôle extérieure et d'une tôle intérieure formant une doublure et comprenant une tôle de renfort disposée dans la cavité entre lesdites tôles extérieure et intérieure, et une cloison d'étanchéité placée au travers de la cavité, remarquable en ce que la cloison d'étanchéité est conforme à l'invention et est fixée à la cavité par les moyens de fixation du premier jeu coopérant avec la tôle de renfort. Suivant un mode avantageux de l'invention, la tôle de renfort épouse la tôle extérieure de la cavité, les moyens de fixation du premier jeu se fixent sur une portion de la tôle de renfort qui est à distance de la tôle extérieure. L'invention a également pour objet une structure de véhicule comprenant une cavité formée par la superposition d'une tôle extérieure et d'une tôle intérieure formant une doublure, et une cloison d'étanchéité placée au travers de la cavité, remarquable en ce que la cloison d'étanchéité est conforme à l'invention et est fixée à la cavité par les moyens de fixation du deuxième jeu coopérant avec une portion de la tôle extérieure. La cavité est exclusivement délimitée par les tôles intérieure et extérieure. Dans les cas de figure des deux structures ci-avant, l'étendue de la cloison est située essentiellement à la même hauteur. Suivant un encore autre mode avantageux de l'invention, la cavité est délimitée par des tôles qui sont assemblées de manière irréversible avant que les moyens d'étanchéité gonflants de la cloison ne gonflent. L'invention a également pour objet un véhicule avec une cloison d'étanchéité et/ou une structure selon l'invention. L'invention permet d'adapter la fixation d'une cloison d'étanchéité en fonction de la présence d'une tôle de renfort qui s'étend de manière à interférer avec les moyens de fixation de ladite cloison d'étanchéité. A cet effet, la cloison d'étanchéité présente deux jeux de moyens de fixation pouvant être fixés à différents endroits. De la sorte, la cloison d'étanchéité peut être fixée soit sur la tôle de renfort soit sur la cavité elle-même. Les moyens de fixation du deuxième jeu sont implantés à un niveau en élévation par rapport aux moyens du premier jeu. Cette différence de niveau permet d'aller chercher une zone de fixation à distance de la cloison d'étanchéité. Ainsi, la cloison d'étanchéité peut occuper une même place et respecter une même orientation. La cloison d'étanchéité peut donc occuper une place optimale pour son étanchéité sans que la tôle de renfort n'ait d'influence sur ces paramètres. La modularité offerte par les moyens de fixation permet d'économiser la conception totale et la gestion d'un nouveau modèle de cloison. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description donnée à titre d'exemple et en référence aux dessins parmi lesquels : - La figure 1 est une représentation de la caisse d'un véhicule comprenant une cloison d'étanchéité. - La figure 2 illustre une cloison d'étanchéité selon l'invention. - La figure 3 schématise une coupe d'une cavité de la caisse de véhicule de la figure 1 avec une tôle de renfort, et dans laquelle est montée la cloison d'étanchéité de la figure 1. - La figure 4 schématise une coupe d'une cavité de la caisse de véhicule de la figure 1, libre de tôle de renfort, et dans laquelle est montée la cloison d'étanchéité de la figure 1. La figure 1 représente une caisse de véhicule. La caisse comprend au moins un longeron 2 de bas de caisse sur lequel est implanté un pied central 4 ; le longeron 2 s'étendant essentiellement suivant l'axe longitudinal du véhicule et le pied central 4 suivant l'axe vertical. Le longeron 2 et le pied central 4 sont réalisés en tôle, par exemple en tôle d'acier. Ces tôles sont mises en forme par emboutissage afin de les bomber. Une fois assemblées, les tôles forment des espaces creux. A la jonction entre le longeron 2 et le pied central 4, les espaces creux sont communicants et forment une cavité de jonction. Cette cavité renferme un espace complexe, par exemple avec une forme générale de « T » inversé. La jonction entre le pied central 4 et le longeron 2 présente, suivant le plan longitudinal du véhicule, des arrondis convexes pénétrant dans la cavité. Pour réduire la propagation d'impuretés ou de nuisances sonores, une cloison d'étanchéité 6 est placée dans la cavité, elle est avantageusement logée au niveau du pied central 4. La figure 2 représente la cloison d'étanchéité selon l'invention. Elle comprend un corps 8 formant une étendue, et des moyens d'étanchéité 10 rapportés sur le corps. Le corps 8 peut être réalisé en un matériau plastique, préférentiellement essentiellement rigide, tel du polyamide ou du polypropylène. Les moyens d'étanchéité 10 peuvent être rapportés sur le corps par un procédé de bi-injection. Les moyens d'étanchéité 10 sont destinés à coopérer avec la surface intérieure de la cavité. Les moyens d'étanchéité peuvent être une mousse expansible qui gonfle dès qu'elle est portée à une température supérieure à un seuil prédéterminé, par exemple 90°C. Le volume de la mousse expansible peut être multiplié par plus de 5, préférentiellement plus de 10, encore plus préférentiellement plus de 20. Cette mousse expansible permet de combler l'éventuel jeu entre le contour de la cloison d'étanchéité 6 et la surface intérieure de la cavité. Elle permet d'améliorer l'étanchéité et en plus d'améliorer le blocage de la cloison dans la cavité. La cloison d'étanchéité 6 forme une paroi étanche qui s'étend au travers de la cavité afin de la fermer. Le corps 8 et les moyens d'étanchéité gonflants 10 de la cloison d'étanchéité 6 sont complémentaires, ils forment un support économe auquel est associée une substance gonflante en quantité optimisée. La cloison d'étanchéité 6 empêche la circulation d'impuretés dans les espaces creux de la caisse tout comme la propagation de bruit vers l'habitacle. Cette particularité permet d'augmenter le confort acoustique du véhicule. Le corps 8 de la cloison a une forme générale de rectangle. Il présente principalement deux grands côtés longitudinaux et deux petits côtés transversaux opposés deux à deux. La cloison d'étanchéité 6 est fixée dans la cavité à l'aide de moyens de fixation. Les moyens de fixation sont venus de matière avec le corps 8 de la cloison d'étanchéité. Les moyens de fixation sont implantés sur un même côté de la cloison d'étanchéité, préférentiellement un grand côté. L'ensemble des moyens de fixation sont disposés sur une portion de la longueur d'un côté afin de ne pas augmenter son encombrement. Cet aspect devient avantageux puisque la cloison d'étanchéité peut être placée dans une cavité présentant une réduction de section. A cet effet, les moyens de fixation restent à distance des petits côtés. La cloison d'étanchéité 6 comprend un premier jeu de moyens de fixation 12 destinés à être fixés dans une première tôle de la cavité. Les moyens de fixation du premier jeu peuvent être des moyens d'encliquetage destinés à coopérer avec un orifice. Ils sont implantés au niveau du corps de la cloison d'étanchéité. Ils peuvent être implantés dans l'épaisseur de la cloison d'étanchéité. La cloison d'étanchéité comprend en outre un deuxième jeu de moyens de fixation 14. Ils sont destinés à être fixés dans une deuxième tôle de la cavité, distincte de la première tôle. Les moyens de fixation du deuxième jeu 14 sont disposés à distance de l'étendue de la cloison d'étanchéité 6. La distance qui sépare les deuxièmes moyens de fixation de l'étendue de la cloison d'étanchéité 6 permet d'aller chercher des points de fixation distants des zones où se fixent les moyens de fixation du premier jeu. Les moyens de fixation du deuxième jeu sont reliés au reste la cloison d'étanchéité 6 à l'aide de pattes 16. Ces dernières peuvent être couplées deux par deux pour relier un même deuxième moyen de fixation. Elles peuvent former un profilé. Les moyens de fixation des deux jeux peuvent être disposés sur un même côté de la cloison d'étanchéité 6. Le premier jeu comprend au moins deux moyens de fixation distincts et il en va de même pour le deuxième jeu. Les moyens de fixation des premier et deuxième jeux sont implantés alternativement le long de la cloison d'étanchéité 6. Les moyens de fixation peuvent être des moyens à encliquetage avec une patte déformable, destinés à s'insérer dans un orifice ; ou des moyens fonctionnant par engagement de matière. Préférentiellement, les moyens de fixation 12 du premier jeu sont différents des moyens de fixation 14 du deuxième jeu. La figure 3 schématise une coupe longitudinale de la cavité, le plan de coupe longitudinal comprenant l'axe vertical du véhicule ainsi de l'axe longitudinal. La cavité représentée sur cette vue présente une tôle de renfort disposée à l'intérieur de la cavité. La tôle de renfort épouse plus ou moins une surface intérieure de la cavité tout en étant localement en retrait de cette surface intérieure. La cloison d'étanchéité 6 est fixée sur la tôle de renfort 18 à l'aide des moyens de fixation 12 du premier jeu. Ils s'insèrent dans des premiers moyens de fixation complémentaires, tels des orifices ménagés dans la tôle de renfort 18. La taille des orifices peut être ajustée à la section des moyens de fixation 12. Les moyens de fixation 12 pénètrent dans la tôle de renfort 18 et ont besoin d'un dégagement arrière. À cet effet, la tôle de renfort 18 est à distance de la surface de la cavité à cet endroit. La surface de la tôle de renfort 18 s'étend au niveau des moyens de fixation 14 du deuxième jeu. La présence de la tôle de renfort 18 pourrait les pousser, et entraîner un basculement de la cloison d'étanchéité 6. Pour éviter ce phénomène, des ajours 20 sont ménagés dans la tôle de renfort 18. La figure 4 schématise une coupe longitudinale de la cavité, le plan de coupe longitudinal comprenant l'axe vertical du véhicule ainsi que l'axe longitudinal. La cavité ici représentée est libre de renfort intérieur. Les moyens de fixation complémentaires de la tôle de renfort utilisés dans la configuration de la figure 3 ne sont plus présents. Pour parer à cette suppression, la cloison d'étanchéité 6 est fixée sur une surface formant la cavité. Elle peut être fixée au niveau du pied central 4 ou au niveau du longeron 2. Dans la mesure où le longeron 2 participe grandement à la rigidité de la caisse du véhicule, et qu'il subit entre autres des efforts de flexion important, on évite de le fragiliser. Par conséquent, la cloison d'étanchéité 6 est fixée au niveau du pied central, sur une tôle intérieure ou sur une tôle extérieure du pied milieu. La cloison d'étanchéité 6 peut se fixer du côté de la tôle de renfort, de sorte à pouvoir disposer les moyens de fixation d'un même côté. La fixation est assurée grâce aux moyens de fixation du deuxième jeu qui s'insèrent dans des deuxièmes moyens de fixation complémentaires tels des orifices. Suivant une alternative de l'invention, les moyens de fixation du deuxième jeu peuvent être destinés à être fixés sur la tôle de renfort et les moyens de fixation du premier jeu peuvent être destinés à être fixés sur une surface délimitant ou formant la cavité. Dans la configuration où la cavité est dotée d'une tôle de renfort 18, les deux jeux de moyens de fixation ne sont pas utilisés simultanément, ils pourraient rendre le montage hyperstatique en raison des dispersions de positionnement des éléments sur lesquels la cloison se monte. Pour prendre en compte ces contraintes, il faudrait augmenter la précision de réalisation de la tôle de renfort et des tôles formant le pied central, ainsi qu'augmenter les contrôles géométriques des pièces. Ces augmentations présentent des surcoûts contraires à l'un des objectifs de l'invention
L'invention a trait à une cloison d'étanchéité gonflante (6) destinée à être placée dans une cavité formée à la jonction entre un longeron et un pied central de caisse de véhicule. La cavité renferme un renfort optionnel sur lequel peut être fixée la cloison d'étanchéité (6). La cloison d'étanchéité (6) comprend un premier jeu de moyens de fixation (12) et un deuxième jeu de moyens de fixation (14) pouvant être fixés soit au renfort soit directement sur la cavité. Les moyens de fixation du deuxième jeu (14) sont positionnés à distance de l'étendue (8) de la cloison d'étanchéité (6). Ils permettent de s'adapter aux différents modes de fixation disponibles dans la cavité, tout en permettant à la cloison d'étanchéité (6) d'occuper une même place indifféremment de son mode de fixation.
1- Cloison d'étanchéité (6) formant une étendue (8), destinée à être placée dans une cavité, telle qu'une jonction d'un pied central (4) avec la caisse (2) d'un véhicule, en vue de la fermer, avec des moyens d'étanchéité gonflants (10) disposés à sa périphérie et destinés à coopérer avec la surface intérieure de la cavité, et avec un premier jeu de moyens de fixation (12) aptes à coopérer avec la cavité, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un deuxième jeu de moyens de fixation (14) aptes à coopérer avec la cavité et positionnés à distance des moyens de fixation du premier jeu par rapport à l'étendue (8) de la cloison. 2- Cloison d'étanchéité (6) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation (12, 14) des premier et deuxième jeux comprennent des surfaces de contact avec la cavité, les surfaces de contact des premier et deuxième jeux étant généralement parallèles entre elles et transversales, préférentiellement essentiellement perpendiculaires, à l'étendue de la cloison. 3- Cloison d'étanchéité (6) selon la 2, caractérisée en ce que les surfaces de contact du premier jeu (12) sont en retrait par rapport à celles du deuxième jeu (14). 4- Cloison d'étanchéité (6) selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que les surfaces de contact du premier jeu (12) et/ou du deuxième jeu (14) sont disposées latéralement à l'étendue (8) de la cloison. 5- Cloison d'étanchéité (6) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le premier jeu (12) et le deuxième jeu (14) comprennent, chacun, deux zones de fixation distinctes. 6- Cloison d'étanchéité (6) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de fixation (12) du premier jeu sesituent à un premier niveau par rapport à l'étendue (8) de la cloison et les moyens de fixation du deuxième jeu se situent à un deuxième niveau par rapport à ladite étendue (8). 7- Cloison d'étanchéité (6) selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de fixation du premier jeu (12) sont essentiellement au niveau de l'étendue (8) de la cloison, les moyens de fixation du deuxième jeu (14) comprenant des pattes (16) s'étendant depuis l'étendue (8) de la cloison. 8- Cloison d'étanchéité (6) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de fixation du premier jeu (12) et/ou du deuxième jeu (14) sont configurés pour coopérer par engagement avec des orifices de la cavité. 9- Structure de véhicule comprenant une cavité formée par la superposition d'une tôle extérieure et d'une tôle intérieure formant une doublure et comprenant une tôle de renfort (18) disposée dans la cavité entre lesdites tôles extérieure et intérieure, et une cloison d'étanchéité (6) placée au travers de la cavité, caractérisée en ce que la cloison d'étanchéité (6) est conforme à l'une des 1 à 8 et est fixée à la cavité par les moyens de fixation du premier jeu (12) coopérant avec la tôle de renfort (18). 10-Structure de véhicule comprenant une cavité formée par la superposition d'une tôle extérieure et d'une tôle intérieure formant une doublure, et une cloison d'étanchéité (6) placée au travers de la cavité, caractérisée en ce que la cloison d'étanchéité (6) est conforme à l'une des 1 à 8 et est fixée à la cavité par les moyens de fixation du deuxième jeu (14) coopérant avec une portion de la tôle extérieure.
B
B62
B62D
B62D 21
B62D 21/02
FR2986709
A1
COMPOSITION A BASE D'EXTRAIT D'ECORCE DE POMMIER UTILISABLE EN COSMETIQUE
20,130,816
La présente invention concerne une nouvelle composition à base d'extrait d'écorce de pommier, utilisable en cosmétique, plus particulièrement une composition comprenant un extrait d'écorce de pommier utile pour lutter contre les signes du vieillissement cutané. La peau comprend des couches superficielles, à savoir l'épiderme, et des couches plus profondes, le derme et l'hypoderme, et chacune possède des propriétés spécifiques permettant à l'ensemble de réagir et s'adapter aux conditions de son environnement. L'épiderme, qui est composé de trois types de cellules, à savoir des kératinocytes (90% des cellules épidermiques), des mélanocytes (2 à 3% des cellules épidermiques) et des cellules de Langerhans, constitue la couche externe et joue un rôle fondamental pour assurer la protection et le maintien d'une bonne trophicité. Le derme sert de support à l'épiderme et est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire essentiellement à base de collagène et d'élastine. Les fibres de collagène contribuent à la texture et la tonicité de la peau et l'élastine est responsable de son élasticité. D'autres cellules, comme les macrophages et les leucocytes, sont également présentes dans la couche du derme. L'hypoderme, qui est la couche la plus profonde de la peau, contient les adipocytes qui produisent des lipides pour que le tissu sous-cutané fabrique une couche grasse protégeant les muscles, les os et les organes internes contre les chocs. Le vieillissement de la peau est un processus qui peut être intrinsèque et naturel, ou extrinsèque c'est-à-dire provoqué par l'environnement, y compris l'exposition au soleil, les variations de températures et les radicaux libres. Le vieillissement de la peau provoque notamment une diminution des synthèses protéiques (collagène, élastine), une diminution de la synthèse des protéo- glycanes, ainsi qu'une accumulation des métalloprotéinases de type MMP3. Les premiers signes du vieillissement de la peau, tels que les rides et ridules, peuvent s'accompagner de marques pigmentaires, d'une diminution de l'épaisseur de la peau, une perte de fermeté, d'hydratation. Ce vieillissement de la peau se traduit B1 0094FR 2 986 709 2 notamment par une perte de fermeté, une modification de l'ovale du visage, une moindre élasticité, une diminution de l'hydratation. Dans une peau normale, la production endogène de radicaux libres, c'est-à-dire la lipoperoxydation physiologique, est contrebalancée par les mécanismes de 5 défense de l'organisme. Toutefois, de nombreuses circonstances peuvent entraîner un excès de radicaux libres, c'est-à-dire une lipoperoxydation induite, et ces radicaux libres en excès, en agissant sur les phospholipides membranaires, perturbent les propriétés physico-chimiques de la membrane cellulaire et provoquent la formation de dérivés lipidiques oxygénés cytotoxiques et de 1 o produits de dégradation tels que le malondialdéhyde qui réagissent avec les protéines. Toutes ces réactions peuvent dénaturer les protéines, altérer les fonctions enzymatiques et dénaturer ou modifier l'ADN cellulaire. De plus, l'efficacité des systèmes de protection de l'organisme contre les effets des radicaux libres a tendance à diminuer avec l'âge des individus, et il est 15 donc souhaitable de pouvoir disposer de produits renforçant la résistance aux effets des radicaux libres. Diverses compositions à base de substances d'origine végétale ont été proposées pour traiter les symptômes du vieillissement de la peau et en particulier pour éviter ou neutraliser les radicaux libres. Le brevet FR 2.761.607 décrit une 20 composition comportant un dérivé de silanol méthyle et un dérivé d'une protéine végétale hydrolysée, additionnée le cas échéant d'un dérivé de vitamine C et de vitamine E pour inhiber la production de radicaux libres. Le brevet FR 2.810.424 décrit une composition à base de polyphénols de cacao présentant de bonnes propriétés antiradicalaires. Une composition à base d'extrait de graines de 25 mimosa, permettant d'agir contre l'apparition des rides et la perte d'élasticité de la peau, est décrite dans la demande WO 2007144518. A cet effet, un grand nombre d'extraits de plantes ont été proposés comme matières de compositions cosmétiques, y compris des extraits d'arbres fruitiers, par exemple l'écorce, les feuilles et les fruits, en fonction des effets recherchés, notamment de diverses plantes de la famille des Rosaceae, telles que poiriers et pommiers. Le pommier (Pyrus malus) est un des arbres fruitiers les plus cultivés dans le monde, en Chine, en Amérique du Nord et en Europe, dans des régions généralement tempérées, produisant de nombreuses variétés de fruits. Le fruit du pommier a été utilisé depuis de nombreuses années en cosmétique, et par exemple diverses compositions cosmétiques contenant des extraits de pomme ont été proposées, comme des extraits de fruit de Pyrus malus qui sont utilisés dans des shampooings et dans des crèmes de soins cosmétiques. La pomme contient aussi des pectines qui peuvent être utiles en raison de leur effet hypocholestérolémiant. Ainsi, le brevet FR 2.719.473 décrit une composition cosmétique comprenant un extrait sec de jus de fruit de Rosaceae tel que poire, pomme, prune, abricot, etc, riche en acide malique, en acide citrique et en sorbitol présentant un effet antiradicalaire et un effet favorisant le renouvellement cellulaire. La demande WO 01/24806 décrit des extraits secs de branches de pommier susceptibles de procurer des effets amincissants. Le brevet EP 1.338.270 décrit l'utilisation de fractions phénoliques d'extraits de fruits de la famille des Rosaceae, notamment la pomme et plus particulièrement l'espèce Malus sylvestris, dont la fraction polyphénolique est riche en dihydrochalcones permettant la préparation de compositions utiles en cosmétique et en nutraceutique pour limiter la surcharge pondérale en raison de l'effet de diminution de l'absorption des sucres par les tissus cutanés résultant principalement de la présence de phloridzine dans les extraits. La pomme contient aussi des pectines qui peuvent être utiles en raison de leur effet hypocholestérolémiant, ainsi que des polyphénols à action anti-oxydante. Par contre, les études réalisées par la demanderesse sur des fibroblastes humains en culture et sur des épidermes reconstitués ont montré de manière inattendue qu'un extrait d'écorce de pommier possède une activité antiradicalaire et anti-élastase utile pour la préparation de compositions cosmétiques destinées à protéger la peau et lutter contre les effets du vieillissement cutané. La présente invention a donc pour objet une nouvelle composition cosmétique comprenant un extrait d'écorce de pommier, en une concentration appropriée, améliorant la résistance de la peau aux effets du vieillissement par un effet antiradicalaire et inhibiteur de l'élastase. L'invention a également pour objet l'utilisation d'extraits d'écorce de pommier pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à la prévention et au traitement des effets du vieillissement cutané. io L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique non thérapeutique de la peau par application d'une composition à base d'extrait d'écorce de pommier sur la zone de la peau nécessitant un tel traitement, notamment la face et le cou. Plus particulièrement, il a été démontré qu'un extrait d'écorce de pommier 15 selon l'invention - présente une parfaite innocuité vis-à-vis des fibroblastes humains en culture ; - inhibe l'activité de l'élastase au niveau des fibroblastes humains en culture. - présente un excellent effet antiradicalaire. 20 Une propriété remarquable des extraits d'écorce de pommier de l'invention est l'obtention d'un effet antiradicalaire très net, même avec une faible quantité de matière sèche. L'activité anti-élastase permet de compléter cet effet antiradicalaire sur le plan de l'efficacité cosmétique. Les extraits d'écorce de pommier suivant l'invention peuvent être obtenus à 25 partir de pommiers de la famille des Rosaceae, de préférence des espèces Pyrus malus ou Malus sylvestris Mill., Malus domestica, Malus pumila, Malus floribunda, Malus coronaria, etc, dont on connaît un grand nombre de variétés. L'écorce peut être prélevée sur des branches issues de la taille des pommiers. Les extraits utilisés dans la présente invention sont obtenus à partir 30 d'écorce des branches de pommier, de préférence par séchage et broyage des 2 986 709 5 écorces, suivi d'une macération ou d'une extraction par un solvant et séparation des phases liquides et solides. Le solvant d'extraction éventuellement utilisé peut être l'eau, ou un alcool tel que le 1,3-propanediol ou le 1,3-butanediol, ou un mélange eau/alcool. La méthode d'extraction préférée est la macération à une 5 température de 20 à 40°C. Suivant une variante on peut procéder par percolation au moyen d'une poudre de granulométrie appropriée. L'extrait d'écorce de pommier utilisé dans les compositions suivant la présente invention est de préférence sous forme d'extraits aqueux ou hydroglycoliques de l'écorce séchée et réduite en poudre par broyage, obtenus par macération dans l'eau à raison d'environ 80 à 120 g/l pendant deux à trois jours sous agitation à température ambiante. Après décantation, le gâteau est exprimé et les liqueurs obtenues sont jointes avant d'être concentrées le cas échéant. Suivant une forme avantageuse de réalisation, l'extrait utilisable dans la composition de l'invention est stabilisé au moyen d'un conservateur approprié tel qu'alcool benzylique et acide déhydroacétique, permettant d'éviter toute action enzymatique ou oxydante susceptible de dénaturer le produit. L'extrait d'écorce de pommier utilisé dans la présente invention est un extrait aqueux obtenu à partir de pommiers biologiques de Provence (Pyrus malus) et se présente sous la forme d'un liquide de couleur jaune pâle à ambré, d'odeur caractéristique, soluble à 10% dans l'eau et dans l'éthanol, se caractérisant par : - pH 34,6 - 6,6 - matières sèches 1,0 % - indice de réfraction à 22°C 1,330 - 1,380 - densité à 20°C 0,950 - 1,050 L'extrait est relativement riche en tanins et en flavonoïdes, en particulier en phloridzine, qui représentent entre 5 et 10% et entre 2 et 10%, respectivement, en matières sèches. - tanins (matières sèches) 5 - 10% - phloridzine (matières sèches) 2 - 10% Dans la composition selon l'invention, la teneur en extrait d'écorce de pommier peut être comprise entre 1,0 et 20%, et de préférence entre 2 et 15% en poids par rapport au poids total de la composition, pour procurer les meilleurs effets cosmétiques. L'extrait d'écorce de pommier peut être utilisé avantageusement sous une forme encapsulée dans des liposomes. Suivant une technique connue dans la fabrication des compositions cosmétiques, les liposomes sont constitués par des petites sphères creuses, de diamètre généralement inférieur à 500 nm, dont la paroi est formée d'une double io couche de lipides tels que des glucolipides ou des phospholipides. Ils peuvent être obtenus par exemple par traitement aux ultrasons d'un mélange d'un soluté aqueux et de lipides. Les lipides (phospholipides ou glucolipides) se réorganisent dans une configuration où l'énergie de l'ensemble est minimale, donc thermodynamiquement la plus stable. Les liposomes sont utilisés dans l'industrie 15 cosmétique pour délivrer des composés à l'intérieur des cellules lorsque le vésicule fusionne avec la membrane plasmique. Suivant une forme de réalisation de l'invention, une partie au moins des extraits est encapsulée dans des vésicules du type liposome. Les compositions conformes à la présente invention sont de préférence 20 administrables par voie topique. Suivant la terminologie classique, l'administration par voie topique désigne toute méthode consistant à appliquer la substance ou la composition directement sur la peau, sur la zone nécessitant le traitement. Conformément à la présente invention, la composition administrable par voie topique peut avantageusement contenir, outre les composants de base décrits 25 ci-dessus, une ou plusieurs autres substances connues pour exercer des effets complémentaires bénéfiques pour la peau, et plus particulièrement le tocophérol, la vitamine A (rétinol), l'acide rétinoïque, le bisabolol, des agents bactéricides, du monométhylsilanol, de la proline, ou encore du beurre de Karité. 2 986 709 7 On peut aussi ajouter à la composition des extraits ou composés connus pour faciliter la pénétration des principes actifs de la composition à travers l'épiderme, par exemple des saponosides du type hédéragénine. Les compositions cosmétiques et pharmaceutiques conformes à la présente 5 invention, sont destinées de préférence à une administration topique, et contiennent donc des supports et excipients couramment utilisés dans des compositions de ce type telles que des émulsions H/E ou E/H, des crèmes, des gels ou des lotions. Dans le cas des émulsions, la phase grasse peut représenter entre 10 et 60% environ du poids de la composition, la phase aqueuse entre 10 et 80% environ et l'agent émulsionnant entre 2 et 20%, le reste étant constitué par les composants de base indiqués ci-dessus et les autres composants mentionnés ci-après. La composition peut encore contenir diverses substances et excipients choisis en fonction de leurs propriétés connues et de la forme galénique envisagée. Ainsi, on peut incorporer dans la composition des conservateurs, des agents émul- sionnants, des agents viscosants, des épaississants, des gélifiants, des agents de chélation, des antioxydants, des agents hydratants, des tensioactifs, des parfums, des huiles, des lipides, un solvant spécifique ainsi que de l'eau et divers additifs destinés à améliorer les propriétés physiques de la composition. On peut choisir l'agent émulsionnant parmi des polymères carboxyvinyliques à haut poids moléculaire, des polysorbates (par exemple le Tween 20® et le Tween 60®), des esters de sorbitan et en particulier un monostéarate tel que le Span 60®, un tristéarate, un monopalmitate et un laurate de sorbitan. On peut encore utiliser d'autres agents émulsionnants tels que divers dérivés d'acide stéarique ou palmitique, et par exemple le stéarate de PEG 100®, des mono- ou diglycérides d'acide stéarique ou palmitique, un ester de polyglycérol, un ester gras d'acide citrique ou tartrique, un stéarate de propylène glycol auto-émulsionnable, ou encore le polyglycéryl-2-sesquioléate, l'éther cétylique de polyoxyéthylène, un polyglucoside de siloxane, ou une silicone émulsionnable. On peut aussi utiliser un émulsionnant choisi parmi les lécithines hydrogénées, les stérols végétaux (par exemple de soja), des lipoprotéines et des sphingolipides. Les agents viscosants utilisés dans les compositions de l'invention peuvent être choisis parmi divers polymères d'acide acrylique, un copolymère d'acrylate et de laurate d'acryloyle, une gomme cellulose, une gomme arabique, le Sclerotium gum, le pullulan, un mucilage de Gleditsia, une silice, des polymères carboxyvinyliques, un silicate d'aluminium et de magnésium, et on peut utiliser par exemple la silice colloïdale vendue sous la marque Aerosil 200® ou un acide polyacrylique réticulé tel que le Carbopol 940®. Les gélifiants ou épaississants peuvent être choisis par exemple parmi les polyacrylamides, des acrylates comme le Pemulen®, les dérivés de cellulose comme l'hydroxypropyl cellulose, ou les gommes naturelles telles qu'une gomme Xanthane. Les agents chélatants permettent d'améliorer la stabilité des produits dans le temps et peuvent être choisis par exemple parmi l'EDTA disodique ou tétrasodique, l'acide oxalique ou l'acide galactarique, des dérivés de l'acide panthétique ou de l'acide étidronique, ainsi que l'acide phytique. Les agents hydratants utilisés peuvent être choisis par exemple parmi un polyol, le sorbitol, le maltitol, le xylitol, le pentaérythritol, le butylène glycol, l'alcool D-panthotényl (Panthenol), les polyacrylates et polyméthacrylates de glycéryle, le glycérol ou des dérivés de glycérol, le sel de sodium de l'acide pyrrolidone carboxylique (sodium PCA), ou encore une argile hydratante comme le Veegum HV (silicate de magnésium / aluminium) qui a aussi pour effet de stabiliser l'émulsion. On peut encore ajouter des émollients tels qu'un malate d'alkyle, l'isohexadécane, des triglycérides d'acide caprique ou caprylique, l'alcool béhénylique, etc. Les conservateurs usuels de la technique des compositions dermatologiques ou cosmétologiques peuvent être utilisés dans l'invention, et par exemple l'acide déhydroacétique et son sel de sodium, l'acide benzoïque et un p-hydroxybenzoate d'alkyle tel que le p-hydroxy-benzoate de méthyle (Méthylparaben), un alcool tel que le phénoxy-éthanol, l'alcool benzylique ou encore la chlorphénésine ou l'imidazolidinyl urée, ainsi que des dérivés d'acide vanillique comme l'acide anisique, l'acide lévulinique, l'acide gluconique et le gluconate de calcium. Les constituants de la phase grasse, c'est-à-dire les huiles et lipides, peuvent être choisis parmi l'huile de jojoba, l'huile de maïs, l'huile de vaseline, l'huile d'amandes douces, l'huile de coco hydrogénée, l'huile de carthame, des glycérides d'acides gras saturés, l'acide stéarique, l'acide palmitique, le stéarate d'octyle, le palmitate de glycéryle, le palmitate d'octyle, un triglycéride d'acides caprique et caprylique, le 2-octyl-dodécanol, le polyéthylène glycol, l'adipate io d'éthyl-2 hexyle, ou encore des huiles de silicones telles que le méthyl phényl polysiloxane, la diméthicone, la cyclométhicone et la phényl diméthicone. La composition peut aussi contenir un solvant choisi en fonction des composants utilisés et de la forme d'administration envisagée. Le solvant peut être par exemple de l'eau, et de préférence de l'eau déminéralisée, ou un solvant 15 spécifique tel que le propylène glycol, le butylène glycol-1,3, le butylène glycol- 1,4, un éther de diéthylène glycol, ou un alcool tel que l'éthanol. Des agents de protection contre les rayons ultraviolets peuvent aussi être avantageusement incorporés dans les compositions, et par exemple des filtres solaires UV-A et UV-B hydrophiles ou lipophiles. On peut aussi utiliser des pigments 20 formant écran anti-ultraviolet, comme par exemple le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc et l'oxyde de zirconium. Le pH de la composition est de préférence compris entre 5,3 et 7,5, et peut être ajusté, selon les compositions, par addition d'un acide tel que l'acide citrique ou d'une base telle que l'hydroxyde de sodium ou de potassium. 25 La composition conforme à la présente invention peut être présentée sous les formes classiquement utilisées pour une application topique, c'est-à-dire sous forme de gel, lotion, émulsion (en particulier crème ou lait), patchs transdermiques, masque ou pommade, contenant des excipients et supports usuels compatibles et physiologiquement acceptables. Ces formes d'administration par voie 30 topique sont préparées par les techniques connues, et par exemple, dans le cas 2 986 709 d'une crème, par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse pour obtenir une émulsion huile dans eau, ou inversement pour préparer une émulsion eau dans huile. Dans le cas de crèmes, on préfère utiliser des émulsions à structure lamellaire contenant peu de produits éthoxylés ou n'en contenant pas du 5 tout. L'extrait de pomme utilisé dans l'invention est introduit dans la phase aqueuse ou alcoolique. A titre d'exemple, on peut préparer des compositions topiques conformes à l'invention sous forme de crèmes, de lotions ou de gels, utilisables en une ou plusieurs applications quotidiennes, la durée du traitement pouvant être 10 généralement de l'ordre de un à plusieurs mois, les compositions pouvant être utilisées sans inconvénient de manière continuelle. Les exemples de compositions donnés ci-après illustrent l'invention sans en limiter la portée. Sauf indication contraire, les parties et pourcentages sont indiqués en poids. Exemple 1 Une crème protectrice à base d'extrait d'écorce de pommier biologique de Provence ayant la composition indiquée ci-après est préparée suivant les techniques usuelles : Phase A Eau déminéralisée q.s.p. 100,00 EDTA disodique 0,10 Déhydroacétate de sodium 0,15 Alcool benzylique 0,30 Acide lévulinique 0,30 Glycérine 4,50 Phase B Polymère carboxyvinylique 0,15 Phase C Tween 60 7,50 Span 60 2,50 Cire d'abeille 2,50 Alcool béhénylique 2,00 Huile de tournesol 3,00 Beurre de Karité 1,50 Perhydroxysqualène végétale 2,50 Triglycérides caprique / caprylique 4,50 Acide stéarique 1,00 Glycéryl undécylate 0,30 io Tocophérol 0,70 Phase D Panthenol 0,50 Sodium PCA 1,00 Phase E 15 Bisabolol 0,20 Phase F Extrait d'écorce de pommier 5,00 Eau de fleur de souci 1,50 Phase G 20 Silicium (Methyl polysiloxane V100) 0,50 Parfum 0,50 La phase aqueuse A est chauffée à 80°C pour faire fondre les composants, puis on ajoute la phase B pour former un gel, tandis que la phase grasse B est chauffée à environ 80°C puis mélangée soigneusement sous agitation avec le gel. 25 Les phases D à F sont ajoutées successivement à 50°C environ. L'ensemble est mélangé et refroidi progressivement et le parfum est ajouté à environ 40°C. Cette crème protectrice peut être utilisée par application sur les zones de la peau à traiter, une à deux fois par jour, pendant plusieurs semaines. 2 986 709 12 Exemple 2 Un sérum à base d'extrait d'écorce de pommier biologique de Provence 5 ayant la composition indiquée ci-après est préparé suivant les techniques usuelles : Phase A Eau déminéralisée q.s. p. 100,00 Glycerine 4,00 Sclerotium gum 0,50 Gomme Xanthane 0,50 Phase B Alcool éthylique 96% vol 4,00 Bicaprylyl ether 1,00 Déhydroacétate de sodium 0,15 Acide lévulinique 0,30 Alcool benzylique 0,30 Acide galactarique 0,10 Tocophérol 0,10 Isostéaryl isononanoate 0,80 Phase C Aspartate de lysine 1,00 Acide lactique (and) eau (and) arginine 5,00 Extrait d'écorce de pommier 10,00 Les composants de la phase A sont mélangés à chaud de manière usuelle pour former un gel, puis on ajoute successivement les phases B et C pour former un sérum qui peut être utilisé pour les soins, en particulier, du visage et du cou. Exemple 3 Evaluation de la cytotoxicité La cytotoxicité des extraits d'écorce de pommier suivant l'invention a été étudiée vis-à-vis de fibroblastes humains en culture. 2 986 709 13 Des cultures de fibroblastes ont été établies à partir de prélèvements de peau humaine et ont été amplifiées en milieu de culture cellulaire RPMI 1640 supplémenté par du sérum de veau foetal, de la L-glutamine et de la pénicilline/streptomycine. Les essais sont effectués sur des fibroblastes entre le 4ème et 5 le 6ème passage. Les fibroblastes sont ensemencés sur des plaques 6 puits à raison de 105 cellules par ml. Ils sont ensuite incubés pendant 24 heures. Deux lots ont été constitués : Lot n°1 : témoin ne recevant aucun produit. Lot n°2 : traité avec l'extrait aqueux d'écorce de pommier à 1,0 %. io Chaque lot a été maintenu au contact des fibroblastes humains en culture pendant 24 heures. La viabilité cellulaire est déterminée par le test de réduction au bleu de Formazan (test MTT) après 24 heures d'incubation des cellules de fibroblastes. Après incubation des cellules avec chacun des lots de produit à l'étude, les 15 puits contenant les cellules sont vidés par retournement doux et le tapis cellulaire est rincé avec le milieu de culture. On distribue dans tous les puits 200 pl d'une solution de MTT (bromure de 3-(4,5-diméthylthiazol-2-yl)-2,5-diphényltétrazolium) diluée au moment de l'emploi (5 mg/ml), puis les plaques sont incubées à 37°C pendant 3 heures. 20 Les puits sont à nouveau vidés par retournement doux et remplacés pendant 1 minutes par 200 pl d'une solution de formo-calcium pour fixer le tapis cellulaire. On observe alors la formation de cristaux de bleu de Formazan. Les cellules sont ensuite lysées et les cristaux de bleu de Formazan sont dissous par addition de 200 pl de diméthylsulfoxyde (DMSO). Après homogénéisation de la coloration par 25 agitation, la densité optique (DO) des plaques est lue, au moyen d'un spectro- photomètre à 570 nm, ce qui permet de connaître la quantité relative de cellules vivantes et actives métaboliquement. Les valeurs de la densité optique (DO) après 24 heures de contact sont regroupées dans le tableau ci-dessous. 2 986 709 14 Substance Densité optique DO 570 nm % Lot n°1 (témoin) 0,540 ± 0,07 - Lot n°2 (1,0 %) 0,552 ± 0,09 ns Ces résultats montrent que l'extrait aqueux d'écorce de pommier à 1,0 % utilisé dans l'invention ne présente aucune cytotoxicité vis-à-vis des fibroblastes humains en culture aux concentrations étudiées. 5 Exemple 4 L'évaluation de l'activité anti-élastase des extraits d'écorce de pommier utilisés dans l'invention, au niveau des fibroblastes humains en culture, a été effectuée comme indiqué ci-après. L'évaluation a été faite sur les mêmes fibroblastes humains en culture que io ceux de l'Exemple 3 ci-dessus. Les lots témoin et extrait à la concentration de 1,0 % sont constitués comme suit : Lot n° 1 : témoin ne recevant aucun produit. Lot n° 2 : traité avec l'extrait aqueux d'écorce de pommier à 1 % + SANA. 15 Les essais sont réalisés en triplicate après 24 heures de contact des cellules de fibroblastes avec chaque lot en présence de substrat N-succinyl trialanine paranitroanilide (SANA). Les essais sont réalisés sur des fibroblastes entre le 4ème et le 6ème passage. Les fibroblastes sont ensemencés sur des plaques multipuits à raison de 105 20 cellules / puits. Ils sont ensuite incubés avec 2% de SVF et RMPI pendant 24 heures. Le SVF est ensuite remplacé par 0,2% de BSA et les cellules sont incubées pendant 24 heures en présence des produits à l'étude. En fin de traitement, les cellules sont récupérées par grattage et les enzymes sont extraites du culot cellulaire en utilisant 0,1% de Triton X-100 dans un tampon Tris-HCl à pH 8, Brij 35 25 0,1% et 20 pl d'une solution de N-succinyl trialanine paranitroanilide (SANA, 125 mM) dans de la N-éthylpyrrolidone. La réaction est initiée à 37°C et stoppée par ajout de 50 pl d'acide acétique. La densité optique est mesurée à 410 nm au moyen d'un spectrophotomètre. Les unités enzymatiques sont définies en nM de nitroaniline libérée par heure et par 105 cellules. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous. Substance Activité de l'élastase % (nM de SANA hydrolysé / heure / 105 cellules) Lot n°1 (témoin) 61,7 ± 4,2 - Lot n°2 (1,0 %) 55,8 ± 3,2 - 10 Ces résultats montrent que l'extrait de feuilles de pommier utilisé dans l'invention, à la concentration de 1,0 %, inhibe de - 10%, l'activité de l'élastase au niveau des fibroblastes humains en culture. io Exemple 5 L'activité antiradicalaire a été mise en évidence par une étude sur des épidermes humains reconstitués (Skinethics®) décrits par exemple par M. Rosdy, "Reconstituted epidermis for testing", Cosmetics and Toiletries Manuf. Worldwide, Aston Publ. Group. 223-226 (1994). 15 Suivant cette technique, des épidermes sont formés à partir de kératinocytes d'origine humaine ensemencés sur des filtres en polycarbonate dans un milieu défini (MCDB 153 modifié) et supplémenté, les cellules étant cultivées pendant 14 jours à l'interface air/liquide. L'activité antiradicalaire a été évaluée par dosage du malondialdéhyde 20 (MDA) après son induction par l'hypoxanthine / xanthine oxydase. Le dosage du MDA, qui est l'un des marqueurs essentiels de la cytotoxicité par les processus oxydatifs et le stress, permet de mesurer l'activité antiradicalaire. Cinq lots ont été constitués : Lot n° 1 : épiderme témoin ne recevant aucun produit. 25 Lot n° 2 : témoin positif traité par hypoxanthine / xanthine oxydase. Lot n° 3 : épiderme traité par Vitamine E + hypoxanthine / xanthine oxydase. Lot n° 4 : épiderme traité avec l'extrait aqueux d'écorce de pommier à 1,0 % Lot n° 5 : épiderme traité avec l'extrait aqueux d'écorce de pommier à 1,0 % + hypoxanthine / xanthine oxydase. Après 24 heures de traitement, les homogénats cellulaires sont remis en suspension dans un tampon approprié à pH 8, on laisse incuber 1 heure dans l'obscurité, on ajoute du n-butanol et on centrifuge pour récupérer la phase supérieure afin de doser le MDA par fluorescence après séparation du complexe MDA-TPA par HPLC. Le dosage des protéines est fait suivant la méthode de Bradford, par spectrophotométrie. On détermine ainsi, par dosage du MDA, la lipoperoxydation physiologique, et la lipoperoxydation provoquée par l'hypoxanthine / xanthine oxydase. Les résultats sont regroupés dans les tableaux ci-après. Lipoperoxydation physiologique : Substance MDA (pM/mg protéine) Diminution du MDA Lot n°1 (témoin) 713 ± 57 - Lot n°4 (1,0 %) 607 ± 40 -15 Ces résultats montrent que l'extrait de l'invention procure une protection significative vis-à-vis de la lipoperoxydation physiologique puisque la diminution du taux de MDA est de 15%. Lipoperoxydation provoquée : 2 986 709 17 Substance MDA (pM/mg protéine) Diminution du MDA Lot n°1 (témoin) 713 ± 57 - Lot n°2 (témoin positif) 1001 ± 85 + 40 Lot n°3 650 ± 48 - 35 Lot n°5 815 ± 70 - 19 Ces résultats montrent une protection significative de l'extrait de l'invention vis-à-vis de la lipoperoxydation provoquée par l'hypoxanthine / xanthine oxydase
L'invention concerne une composition utilisable en cosmétique. La composition comprend une quantité efficace d'un extrait d'écorce de pommier améliorant la résistance de la peau aux effets du vieillissement par un effet antiradicalaire. Application aux compositions cosmétiques destinées à lutter contre les signes du vieillissement cutané.
1. Composition cosmétique utile pour lutter contre les 1. Composition cosmétique utile pour lutter contre les signes du vieillissement cutané comprenant un extrait d'écorce de pommier, en une concentration appropriée. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait 5 est obtenu à partir d'écorces de branches de pommiers des espèces Pyrus malus ou Malus sylvestris Mill., Malus domestica, Malus pumila, Malus floribunda, ou Malus corona ria. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un extrait ayant les caractéristiques 1 o suivantes : -pH 34,6 - 6,6 - matières sèches 1,0 % - indice de réfraction à 22°C 1,330 - 1,380 - densité à 20°C 0,950 - 1,050 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait comprend des tanins et de la phloridzine à raison de : - tanins (matières sèches) 5- 10% - phloridzine (matières sèches) 2- 10% 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en extrait d'écorce de pommier est comprise entre 1,0 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que la teneur en extrait d'écorce de pommier est comprise entre 2 et 15% en poids par 25 rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait d'écorce de pommier est obtenu par macération dans l'eau à partir d'écorces préalablement séchées et broyées. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que l'extrait d'écorce de pommier est un extrait aqueux ou hydroglycolique. 9. Procédé de traitement cosmétique non thérapeutique de la peau, pour le bien-être de la peau, par application d'une composition à base d'extrait d'écorce de pommier sur la zone de la peau nécessitant un tel traitement.2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait 5 est obtenu à partir d'écorces de branches de pommiers des espèces Pyrus malus ou Malus sylvestris Mill., Malus domestica, Malus pumila, Malus floribunda, ou Malus corona ria. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un extrait ayant les caractéristiques 1 o suivantes : -pH 34,6 - 6,6 - matières sèches 1,0 % - indice de réfraction à 22°C 1,330 - 1,380 - densité à 20°C 0,950 - 1,050 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait comprend des tanins et de la phloridzine à raison de : - tanins (matières sèches) 5- 10% - phloridzine (matières sèches) 2- 10% 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en extrait d'écorce de pommier est comprise entre 1,0 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que la teneur en extrait d'écorce de pommier est comprise entre 2 et 15% en poids par 25 rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait d'écorce de pommier est obtenu par macération dans l'eau à partir d'écorces préalablement séchées et broyées. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que l'extrait d'écorce de pommier est un extrait aqueux ou hydroglycolique. 9. Procédé de traitement cosmétique non thérapeutique de la peau, pour le bien-être de la peau, par application d'une composition à base d'extrait d'écorce de pommier sur la zone de la peau nécessitant un tel traitement.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2983665
A1
PROCEDE DE GENERATION D'UN CODE CORRECTEUR LINEAIRE MAXIMISE, PROCEDE ET DISPOSITIF DE DECODAGE D'UN TEL CODE
20,130,607
L'invention a pour objets un procédé de génération d'un code correcteur linéaire maximisé, un procédé et dispositif de décodage d'un tel code. Elle s'applique notamment aux domaines des codes correcteurs d'erreurs et des technologies nanométriques. Dans un système numérique, les données sont habituellement enregistrées dans une mémoire numérique sous forme de valeurs binaires appelées bits. Des erreurs peuvent apparaître sur les données mémorisées et peuvent être transitoires ou permanentes, comme explicité ci-après. Si ces erreurs ne sont pas corrigées ou masquées, elles peuvent engendrer des erreurs de fonctionnement et finalement la défaillance du système. Les erreurs transitoires sont produites par des interférences avec l'environnement ou sont dues aux caractéristiques intrinsèques des mémoires produites à l'aide des technologies nanométriques. Les erreurs permanentes sont la conséquence de défauts de la structure physique des circuits, ces défauts apparaissant pendant la production des circuits et/ou à cause du vieillissement. Une densité élevée de défauts matériels dans un système de mémorisation se traduit par un nombre important d'erreurs permanentes. Afin de garantir un niveau d'intégrité des données mémorisées acceptable et/ou pour augmenter le rendement de production, certains systèmes électroniques utilisent des codes, désignés habituellement par l'acronyme ECC venant de l'expression anglo-saxonne « Error Correcting Codes » ou EDAC pour « Error Detection And Correction » codes. Dans des mémoires numériques bénéficiant d'une protection de type ECC, les données sont encodées lors de l'écriture desdites données dans la mémoire. Lors de l'encodage de données avec un code ECC, des bits de vérification appelés aussi bits de redondance, sont ajoutés aux bits de données afin de former des mots de code. Les mots de code d'un code correcteur linéaire sont définis à l'aide d'une matrice de parité H. Un vecteur binaire V est un mot de code seulement si son produit avec la matrice H génère un vecteur nul. Lors de la lecture des données présentes dans une mémoire, chaque mot de code linéaire V est vérifié en évaluant le produit matriciel H.V. Le résultat de cette opération est un vecteur appelé aussi syndrome. Si le syndrome est un vecteur nul, le mot de code est considéré comme correct. Un syndrome non-nul indique la présence d'au moins une erreur. Si le syndrome permet d'identifier les positions des bits affectés, le mot de code est corrigé. Différents codes ECC linéaires peuvent être mis en oeuvre avec des capacités de détection et de correction d'erreurs différentes. A titre d'exemple, le codage de Hamming permet de corriger une erreur simple, c'est-à-dire une erreur qui affecte un seul bit. Cette capacité de correction est qualifiée de SEC, acronyme venant de l'expression anglo-saxonne « Single Error Correction ». Un autre exemple de code ECC est le code DEC, acronyme venant de l'expression anglo-saxonne «Double Error Correction». Un code DEC permet la correction d'erreurs doubles, c'est-à-dire d'erreurs affectant deux bits dans un mot de code. Bien évidement, les codes de cette famille sont aussi capables de corriger une erreur simple. La capacité de correction théoriquement atteignable des codes ECC habituellement utilisés est rarement utilisée. Cela est dû au fait que le nombre N de bits de données dans un mot de code stocké dans une mémoire est habituellement une puissance de 2. En d'autres termes, N=k*2`1 expression dans laquelle n et k sont des entiers. N est donc un multiple d'une puissance de 2. A titre d'illustration, si un code SEC est utilisé, le nombre c de bits de vérification doit remplir la condition suivante : 2c - 1 > N + c (1) Si les mots de données à protéger sont tels que N = 32, alors le nombre de bits de vérification requis est c = 6. Le nombre A de syndromes non utilisés par un code SEC linéaire pour la correction d'erreurs simples peut être déterminé en utilisant l'expression suivante :35 A= 2c-N-c- 1 (2) Dans le cas du code SEC pris en exemple, ce nombre de syndromes non utilisés est A = 25. Ce nombre A de syndromes non utilisés signifie que jusqu'à A erreurs multiples différentes peuvent être corrigées en plus des erreurs simples pouvant être corrigées par le code SEC. Plus généralement, le nombre A de syndromes non utilisés par un code ECC linéaire en tant que syndromes permettant la correction d'un nombre EC d'erreurs simples ou multiples peut être déterminé en utilisant l'expression suivante : A = 2c - EC - 1 (3) Dans le cas d'un code DEC utilisé pour protéger des mots comprenant N = 32 bits de données, l'utilisation de 12 bits de vérification est nécessaire. Un mot de code a donc une taille de 44 bits. En conséquence, un code DEC doit pouvoir corriger 44 erreurs simples et (43 x 44)/2 = 946 erreurs doubles. Par conséquent, un nombre de EC = 990 erreurs simples et doubles sont corrigeable et l'expression (3) indique que la capacité de correction non-utilisée est de A. = 212 _ 990 - 1 = 3105 erreurs. Pour un nombre de bits de vérification donné, la capacité de correction théoriquement atteignable n'étant pas entièrement utilisée. Ainsi, la marge restante peut être exploitée afin de permettre la correction de certaines erreurs supplémentaires. Dans la description, l'expression code de base désigne un code linéaire ECC que l'on cherche à modifier en améliorant sa capacité de correction. Cette amélioration est rendue possible en mettant en oeuvre un mécanisme de correction d'erreurs dites supplémentaires. Une erreur supplémentaire désigne une erreur qui n'est pas corrigée par le code de base mais qui l'est une fois que ledit code a été amélioré. Ainsi, certaines erreurs doubles peuvent être corrigées dans le cas des codes SEC et certaines erreurs triples peuvent être corrigées dans le cas des codes DEC. Des codes SEC permettant la correction d'erreurs simples ainsi que la correction d'un nombre restreint d'erreurs doubles ont fait notamment l'objet de plusieurs brevets. On peut citer à titre d'exemple les brevets US3755779 et US3328759 dans lesquels sont décrits des méthodes de codage où un bit supplémentaire de vérification est ajouté par rapport au nombre de bits de vérification nécessaire à l'implémentation d'un code SEC traditionnel. Dans ces exemples, les erreurs doubles affectant des paires de bits de positions adjacentes sont corrigées. La capacité de correction théoriquement atteignable est cependant loin d'être entièrement utilisée. Des codes DEC permettant la correction d'erreurs simples, doubles ainsi que la correction d'un nombre restreint d'erreurs affectant plus de deux bits ont été proposés dans l'article de S. Shamshiri et K.-T. Cheng Error-locality-aware linear coding to correct multi-bit upsets in SRAM, IEEE International Test Conference, 2010. L'utilisation de ce type de codes permet la correction d'erreurs impliquant plus de deux bits de positions adjacentes dans le mot de code ou d'erreurs présentes dans un groupe restreint de bits de positions adjacentes. La aussi, la capacité de correction théoriquement atteignable est loin d'être atteinte. Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet l'invention a pour objet un procédé de génération d'un code correcteur linéaire maximisé à partir d'un code correcteur linéaire de base, le code correcteur de base et le code correcteur linéaire maximisé étant associés à une même matrice de parité H, ladite matrice étant utilisée pour générer des syndromes, lesdits syndromes étant utilisés pour le décodage de mots de code. Le procédé comprend une étape d'identification des syndromes non utilisés pour le décodage du code correcteur linéaire de base, une étape d'identification des erreurs pouvant affecter les mots de codes et permettant d'obtenir lesdits syndromes non utilisés lorsqu'un mot de code est multiplié par la matrice H, une étape de sélection d'une unique erreur pour chaque syndrome non utilisé parmi les erreurs identifiées, ladite erreur étant appelée erreur supplémentaire. Selon un aspect de l'invention, l'étape de sélection peut utiliser un critère de choix d'au moins une erreur par syndrome non utilisé, l'erreur sélectionnée étant associée à une probabilité d'occurrence plus importante que la probabilité d'occurrence des autres erreurs associées au même syndrome non utilisé. Selon un autre aspect de l'invention, l'étape de sélection peut utiliser un critère de choix d'au moins une erreur par syndrome non utilisé, l'erreur sélectionnée étant choisie parmi les erreurs associées à un même syndrome non utilisé de sorte que le nombre de bits du mot de code affecté par cette erreur soit minimal. Selon un autre aspect de l'invention, l'étape de sélection peut utiliser un critère de choix d'au moins une erreur parmi les erreurs associées à un même syndrome non utilisé de sorte que le nombre de bits de données du mot de code affecté par cette combinaison soit minimal. Dans un mode de réalisation, l'étape de sélection utilise un critère de choix d'une erreur parmi les erreurs associées à un même syndrome non utilisé de manière à ce que tous les bits de données ou tous les bits du mot de code soient affectés par le même nombre d'erreurs. L'invention a aussi pour objet un procédé de décodage de mots de code générés en utilisant un code correcteur linéaire maximisé obtenu par le procédé décrit précédemment et comportant une étape de détermination d'un syndrome à partir d'un mot de code, une étape vérifiant si ledit syndrome est un syndrome supplémentaire et de détermination de l'erreur supplémentaire associée à ce syndrome non utilisé lorsqu'un tel syndrome est identifié, une étape de correction de l'erreur identifiée. L'invention a aussi pour objet un dispositif de décodage de mots de code générés en utilisant un code correcteur linéaire maximisé obtenu par le procédé décrit précédemment, ledit dispositif comportant des moyens pour déterminer un syndrome à partir d'un mot de code, des moyens pour identifier si ledit syndrome est un syndrome non utilisé, des moyens pour déterminer quelle est l'erreur supplémentaire associée au syndrome non utilisé et pour la corriger lorsqu'un tel syndrome est identifié. L'invention a notamment comme avantage d'améliorer la capacité de correction des codes linéaires ECC utilisés habituellement pour protéger les données stockées dans une mémoire sans que le nombre de bits de vérification soit augmenté. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit, donnée à titre illustratif et non limitatif et faite en regard des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 donne un exemple de matrice de parité H associée à un code correcteur de type SEC et des syndromes non utilisés pour la correction des erreurs simples ; - la figure 2 donne un exemple de matrice de parité H associée à un code correcteur d'erreur de type DEC et d'un syndrome non-utilisé pour la correction des erreurs simples ou doubles ; - la figure 3 donne un exemple de procédé de génération d'un code correcteur linéaire maximisé ; - la figure 4 donne un exemple de dispositif de décodage d'un code correcteur linéaire maximisé. La figure 1 donne un exemple de matrice de parité H 100 associée à un code correcteur de type SEC et des syndromes non utilisés pour la correction des erreurs simples. Le code mis en oeuvre à l'aide de cette matrice assure la correction des erreurs simples pouvant survenir sur tous les bits du mot de code. Chacune des colonnes de la matrice correspond au syndrome d'une erreur simple affectant le bit du mot de code ayant la position correspondante, c'est-à-dire le bit du mot de code avec le même index que la colonne de la matrice. Dans cet exemple, un mot de code comprend c = 4 bits de vérification et N = 8 bits de données. Les huit bits de données d'un mot de code sont notés de Vo à V7 et les quatre bits de vérification de V8 à V11 . L'utilisation de l'expression (2) montre qu'il est possible de corriger jusqu'à A = 3 erreurs multiples supplémentaires en plus des erreurs simples pouvant être déjà corrigées. Il est par exemple possible de choisir de corriger les erreurs supplémentaires suivantes : - l'erreur double affectant les bits V9 et V10 et correspondant à l'un des trois syndromes non utilisés 101 ; - l'erreur double affectant les bits V9 et V11 et correspondant à un autre des trois syndromes non utilisés 102 ; - l'erreur double affectant les bits V10 et V11 et correspondant à un autre des trois syndromes non utilisés 103. En résumé, en plus de la correction d'erreurs simples affectant le mot de code, trois erreurs doubles sont corrigeables sur les soixante six erreurs doubles possibles. La figure 2 donne un exemple de matrice de parité H 200 associée à un code correcteur d'erreur de type DEC et d'un syndrome non-utilisé pour la correction des erreurs simples ou doubles. Ce code permet la correction d'erreurs simples et d'erreurs doubles pouvant affecter tous les bits des mots de code. Dans cet exemple, les mots de code ont une longueur de seize bits et comprennent N = 8 bits de données Vo à V7 et c = 8 bits de vérification V8 à V15. Il y a donc seize erreurs simples et cent-vingt erreurs doubles possibles. Chacune des colonnes de la matrice 200 correspond au syndrome de l'erreur simple qui peut affecter un des seize bits du mot de code. Les syndromes permettant d'identifier les erreurs multiples sont donnés par la somme modulo-2, c'est-à-dire bit par bit, des colonnes de la matrice 200 correspondant aux positions des bits corrompus. A partir de l'expression (3), on peut calculer pour ce type de code la différence A = 28 - 136 - 1 = 119 qui correspond aux syndromes non utilisés en tant que syndromes visant à corriger les seize erreurs simples et les cent-vingt erreurs doubles ou à identifier le cas sans erreur. Ainsi jusqu'à A. = 119 erreurs multiples différentes peuvent être potentiellement corrigées sur les cinq cent soixante erreurs triples possibles. Parmi ces erreurs, on peut par exemple choisir de corriger l'erreur triple pouvant affecter les bits V8, V9 et V11 et correspondant au syndrome 201. La figure 3 donne un exemple de procédé de génération d'un code correcteur linéaire maximisé à partir d'une matrice de parité H donnée. Ce procédé permet d'améliorer la capacité de correction d'un code de base. La capacité de correction du code avant amélioration est appelé capacité de correction de base. Le principe essentiel de ce procédé est d'associer des erreurs supplémentaires à corriger à toutes ou une partie des syndromes qui ne sont pas utilisés par le code de base. La manière d'associer un syndrome non utilisé à une erreur supplémentaire à corriger peut s'appuyer sur l'utilisation d'un ou plusieurs critères de choix. En effet, des erreurs différentes affectant un mot de code peuvent mener après multiplication dudit mot avec la matrice de parité H au même syndrome non utilisé. Pour que ce syndrome soit utilisé une de ces erreurs supplémentaires devra être sélectionnée en utilisant par exemple un ou plusieurs critères définis par la suite. Le procédé utilise comme entrées 300 la matrice de parité H du code de base pour lequel l'on veut étendre la capacité de correction ainsi que des informations relatives à ce code, comme par exemple la capacité de correction de base et la liste des erreurs déjà corrigeables. Une première étape 301 du procédé vise à identifier les syndromes utilisés par le code de base et à identifier les syndromes non utilisés en vue de la correction d'erreurs supplémentaires. Lesdits syndromes non utilisés peuvent être mémorisés 301 dans une liste Lsynd par exemple. Dans une deuxième étape 302 du procédé, pour chaque syndrome de la liste Lsynd, une liste Lerr des erreurs supplémentaires générant ce syndrome est construite. Il y a donc autant de liste Lerr que de syndromes non utilisés contenus dans la liste Lynd. Pour chaque syndrome de la liste Lsynd, l'une des erreurs identifiée dans la liste Lerr correspondante est ensuite sélectionnée, l'erreur ainsi sélectionnée correspondant à une erreur supplémentaire corrigeable. Cette sélection peut être réalisée en utilisant différents critères. Il est possible d'appliquer un unique critère ou plusieurs critères de sélection combinés entre eux, ces critères devant être appliqués de manière à identifier une unique erreur supplémentaire pour chaque syndrome non utilisé. Ainsi, lors du décodage, les syndromes non utilisés permettent de corriger des erreurs qui n'étaient pas prises en compte par le code de base. Le code de base linéaire ECC est alors maximisé, c'est-à-dire que le code ainsi dérivé dudit code de base présente une capacité de correction optimisée proche du maximum théorique. Des exemples de critères pouvant être appliqués sont donnés ci- après. Un premier critère de sélection d'une ou plusieurs erreurs associées à un syndrome non utilisé présent dans la liste Lsynd est de trouver la ou les erreurs dans la liste Lerr qui ont la plus grande probabilité d'apparition. L'utilisation de ce critère présuppose que l'on possède des informations statistiques sur l'occurrence des erreurs. Un deuxième critère de sélection d'une ou plusieurs erreurs associées à un syndrome non utilisé dans la liste Lsynd est de garder dans la liste Lerr seulement les erreurs qui affectent un nombre minimum de bits du mot de code. Un troisième critère de sélection d'une ou plusieurs erreurs associées à un syndrome non utilisé est de ne sélectionner que les erreurs de la liste Lerr qui affectent le moins de bits de données possible. Les erreurs qui ne sont pas prises en compte par le code de base et affectant seulement les bits de vérification peuvent être ignorées. Un quatrième critère de sélection des erreurs associées aux syndromes non utilisés est de choisir une erreur dans chaque liste Lerr de manière à ce que tous les bits de données ou tous les bits du mot de code soient affectés par le même nombre d'erreurs. Comme le troisième critère, le but est de minimiser la latence du décodeur du code ECC maximisé. Dans l'exemple de la figure 3, deux étapes 303, 304 sont appliquées de manière à appliquer successivement deux critères de sélection d'erreurs supplémentaires. Ces deux critères consistent par exemple dans un premier temps 303 à la sélection des erreurs qui affectent un nombre minimum de bits du mot de code, puis dans un second temps 304 en une sélection parmi les erreurs restantes des erreurs ou de l'erreur affectant un nombre minimum de bits de données. Le quatrième critère peut ensuite être appliqué aux listes Lerr qui ont plus d'un élément. Le résultat de l'application du procédé est une liste de syndromes non utilisés auxquels sont associées des erreurs supplémentaires corrigeables. Un code correcteur ECC maximisé a ainsi été construit. Avantageusement, les erreurs supplémentaires associées aux syndromes non utilisés peuvent être des erreurs qui affectent plus de bits que les erreurs multiples déjà corrigeables par le code ECC de base. Le code peut être construit en sélectionnant une matrice H de manière à ce qu'une classe particulière d'erreurs multiples corresponde à des syndromes non-utilisés par le code ECC de base. Ainsi, lorsque le procédé de génération d'un code correcteur linéaire ECC maximisé est utilisé, ces erreurs multiples vont se retrouver dans les listes Lerr, ce qui permettra leur sélection, selon les critères de sélections utilisés. Avantageusement, l'architecture d'un composant mémoire utilisant un code de base pour protéger ses données mémorisées ne nécessite pas de modification pour mettre en oeuvre le code ECC maximisé. La figure 4 donne un exemple de dispositif de décodage d'un code correcteur linéaire ECC maximisé. Les bits des mots de code 400 sont utilisés en entrée du dispositif pour la génération 401 des syndromes d'erreur 402. Les bits des syndromes 402 sont ensuite utilisés pour l'identification 403 des erreurs à corriger. Un syndrome 402 peut être un syndrome classique, c'est-à-dire un syndrome permettant la correction d'une erreur corrigeable par le code de base. Un syndrome 402 peut aussi être un syndrome non utilisé. Ainsi, le dispositif de décodage comprend des moyens pour identifier si le syndrome est un syndrome non utilisé par un code de base et donc d'identifier si le mot de code comprend une erreur classique 407 ou bien une erreur supplémentaire 408. Cette identification se traduit par un mot 404 dont les bits indiquent les inversions de valeur des bits à réaliser 405 sur le mot de code 400 afin d'obtenir un mot de code corrigé 406 ou seulement des bits de données corrigés. Dans un tel dispositif, tous ou seulement une partie des 30 syndromes non utilisés par le code de base peuvent être employés afin de permettre la correction des erreurs supplémentaires
L'invention a pour objet un procédé de génération d'un code correcteur linéaire maximisé à partir d'un code correcteur linéaire de base, le code correcteur de base et le code correcteur linéaire maximisé étant associés à une même matrice de parité H, ladite matrice étant utilisée pour générer des syndromes, lesdits syndromes étant utilisés pour le décodage de mots de code. Le procédé comprend une étape (301) d'identification des syndromes non utilisés pour le décodage du code correcteur linéaire de base, une étape (302) d'identification des erreurs pouvant affecter les mots de codes et permettant d'obtenir lesdits syndromes non utilisés lorsqu'un mot de code est multiplié par la matrice H et une étape de sélection (303, 304) d'une unique erreur pour chaque syndrome non utilisé parmi les erreurs identifiées (302), ladite erreur étant appelée erreur supplémentaire.
1- Procédé de génération d'un code correcteur linéaire amélioré à partir d'un code correcteur linéaire de base, le code correcteur de base et le code correcteur linéaire maximisé étant associés à une même matrice de parité H, ladite matrice étant utilisée pour générer des syndromes, lesdits syndromes étant utilisés pour le décodage de mots de code, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape (301) d'identification des syndromes non utilisés pour le décodage du code correcteur linéaire de base; - une étape (302) d'identification des erreurs pouvant affecter les mots de codes et permettant d'obtenir lesdits syndromes non utilisés lorsqu'un mot de code est multiplié par la matrice H ; - une étape de sélection (303, 304) d'une unique erreur pour chaque syndrome non utilisé parmi les erreurs identifiées (302), ladite erreur étant appelée erreur supplémentaire. 2- Procédé selon la 1 dans lequel l'étape de sélection utilise un critère de choix d'au moins une erreur par syndrome non utilisé, l'erreur sélectionnée étant associée à une probabilité d'occurrence plus importante que la probabilité d'occurrence des autres erreurs associées au même syndrome non utilisé. 3- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel l'étape de sélection utilise un critère de choix d'au moins une erreur par syndrome non utilisé, l'erreur sélectionnée étant choisie parmi les erreurs associées à un même syndrome non utilisé de sorte que le nombre de bits du mot de code affecté par cette erreur soit minimal. 4- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel l'étape de sélection utilise un critère de choix d'au moins une erreur parmi les erreurs associées à un même syndrome nonutilisé de sorte que le nombre de bits de données du mot de code affecté par cette combinaison soit minimal. 5- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel l'étape de sélection utilise un critère de choix d'une erreur parmi les erreurs associées à un même syndrome non utilisé de manière à ce que tous les bits de données ou tous les bits du mot de code soient affectés par le même nombre d'erreurs. 6- Procédé de décodage de mots de code générés en utilisant un code correcteur linéaire maximisé obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 6 et comportant : - une étape (401) de détermination d'un syndrome à partir d'un mot de code (400) ; - une étape (403) vérifiant si ledit syndrome est un syndrome supplémentaire (408) et de détermination de l'erreur supplémentaire associée à ce syndrome non utilisé lorsqu'un tel syndrome est identifié ; - une étape (405) de correction de l'erreur identifiée. 7- Dispositif de décodage de mots de code générés en utilisant un code correcteur linéaire maximisé obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 6, ledit dispositif comportant des moyens (401) pour déterminer un syndrome à partir d'un mot de code, des moyens (403, 408) pour identifier si ledit syndrome est un syndrome non utilisé, des moyens pour déterminer quelle est l'erreur supplémentaire associée au syndrome non utilisé et pour la corriger (405) lorsqu'un tel syndrome est identifié.30
H
H03
H03M
H03M 13
H03M 13/13
FR2981530
A1
PASSERELLE, ET PROCEDE, PROGRAMME D'ORDINATEUR ET MOYENS DE STOCKAGE CORRESPONDANTS
20,130,419
La présente invention concerne une passerelle adaptée pour relier un premier réseau de communication comportant au moins un terminal destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication via lequel ladite passerelle est destinée à recevoir lesdits contenus multimédia sous forme de flux. La démocratisation des contenus multimédia diffusés sous forme de flux, et notamment par diffusion en direct (« live streaming » en anglais), a considérablement accru la consommation des ressources des réseaux de communication, et notamment des infrastructures Internet. Cette consommation accrue est notamment due à la prolifération de fournisseurs de contenus multimédia qui diffusent leurs contenus multimédia en point-à-point (« unicast » en anglais). L'explosion de ces offres de contenus multimédia pose le problème de la congestion des réseaux de communication. En effet, l'accès simultané par un grand nombre d'abonnés à des diffusions point-à-point génère de la congestion au niveau de ces réseaux de communication. Il est souhaitable de fournir une solution qui permette de réduire la consommation en ressources des réseaux de communication dans lesquels des diffusions point-à-point de contenus multimédia sont requises. Il est notamment souhaitable de fournir une solution qui soit simple à mettre en oeuvre et à faible coût. L'invention concerne une passerelle adaptée pour relier un premier réseau de communication comportant au moins un terminal destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication via lequel ladite passerelle est destinée à recevoir lesdits contenus multimédia sous forme de flux. La passerelle est telle qu'elle comporte : des moyens de détection d'une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un dit contenu multimédia depuis un serveur d'origine vers un dit terminal dudit premier réseau via ladite passerelle ; des moyens de recherche d'une règle de redirection de connexion en fonction d'informations échangées par ledit serveur d'origine et ledit terminal pendant la mise en oeuvre de ladite connexion point-à-point ; des moyens d'établissement d'une connexion point-multipoint à destination de ladite passerelle pour recevoir ledit contenu multimédia, mis en oeuvre lorsque ladite règle de redirection est trouvée ; des moyens de réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint ; et des moyens de transmission audit terminal dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point. Ainsi, par redirection par la passerelle d'une connexion point-à-point en une connexion point-multipoint, la consommation de ressources dans le second réseau de communication est réduite si le contenu multimédia fait déjà l'objet d'une diffusion point-multipoint (la passerelle n'ayant plus alors qu'à s'abonner à cette diffusion) ou sera réduite pour une prochaine transmission s'il ne fait pas encore l'objet d'une diffusion point-multipoint (le prochain terminal à requérir ce contenu multimédia pourra alors bénéficier de la diffusion point-multipoint). Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de détection comportent des moyens de détection d'une requête d'établissement de la connexion point-à-point transmise par ledit terminal à destination dudit serveur d'origine, et lesdites informations échangées sont des données de localisation uniforme de ressource, identifiant ledit contenu multimédia et comprises dans ladite requête. Ainsi, la redirection peut s'effectuer avant que la connexion point-à-point ne soit effectivement établie entre le terminal et le serveur d'origine et que le contenu 15 multimédia n'ait commencé à être transmis. Selon un mode de réalisation particulier, la passerelle comporte des moyens de transmission à un serveur prédéterminé via ledit second réseau desdites données de localisation uniforme de ressource, et en ce que les moyens de réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint sont adaptés 20 pour recevoir ledit contenu multimédia en provenance dudit serveur prédéterminé. Ainsi, les données de localisation uniforme de ressource permettent au serveur prédéterminé d'identifier le contenu multimédia et éventuellement le serveur d'origine auprès duquel le contenu multimédia est disponible. Ainsi, si le serveur d'origine ne dispose pas de capacités de diffusion point-multipoint, cela peut être mis en oeuvre par 25 le serveur prédéterminé après récupération éventuelle du contenu multimédia auprès du serveur d'origine. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de détection comportent : des moyens de réception, en provenance dudit serveur d'origine, dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point ; et des 30 moyens d'obtention, à partir dudit flux selon la connexion point-à-point, de données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique identifiant ledit contenu multimédia. En outre, lesdites informations échangées sont lesdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique. Ainsi, il est possible d'identifier le contenu multimédia même si les échanges entre le serveur d'origine et le terminal pour établir la connexion point-à-point n'ont pas permis d'y parvenir. Selon un mode de réalisation particulier, la passerelle comporte des moyens d'association desdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique et des données de localisation uniforme de ressource comprises dans une requête d'établissement de la connexion point-à-point transmise par ledit terminal à destination dudit serveur d'origine, afin de définir une nouvelle règle de redirection de connexion. Ainsi, il est possible d'enrichir les règles de redirection de connexion. La prochaine fois qu'une passerelle aura à effectuer une connexion pour ce contenu multimédia, la redirection pourra avoir lieu suite à une interception de la requête d'établissement de connexion point-à-point par le terminal. Selon un mode de réalisation particulier, la passerelle comporte des moyens de transmission à un serveur prédéterminé via ledit second réseau desdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique, et en ce que les moyens de réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion pointmultipoint sont adaptés pour recevoir ledit contenu multimédia en provenance dudit serveur prédéterminé. Selon un mode de réalisation particulier, le contenu multimédia étant diffusé sous forme d'un flux adaptatif, la passerelle comporte des moyens de modification du manifeste indiquant des débits auxquels ledit contenu multimédia est disponible par suppression d'au moins un débit. Ainsi, la réduction de la consommation de ressources dans le second réseau de communication est renforcée. L'invention concerne également un système comportant au moins une passerelle telle que mentionnée ci-dessus dans n'importe lequel de ses modes de réalisation, et comportant en outre un serveur comportant des moyens d'obtention dudit contenu multimédia à partir dudit serveur d'origine. Selon un mode de réalisation particulier, le système comporte un autre serveur comportant une base de règle de redirection de connexion, et chaque passerelle comporte des moyens d'obtention de règles de redirection de connexion auprès dudit autre serveur. Ainsi, les règles de redirection de connexion peuvent être facilement partagées par les passerelles, lorsque plusieurs passerelles sont mises en oeuvre. L'invention concerne également un procédé mis en oeuvre par une passerelle reliant un premier réseau de communication comportant au moins un terminal destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication via lequel ladite passerelle est destinée à recevoir lesdits contenus multimédia sous forme de flux. Le procédé est tel qu'il comporte les étapes suivantes : détection d'une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un dit contenu multimédia depuis un serveur d'origine vers un dit terminal dudit premier réseau via ladite passerelle ; recherche d'une règle de redirection de connexion en fonction d'informations échangées par ledit serveur d'origine et ledit terminal pendant la mise en oeuvre de ladite connexion point-à-point ; établissement d'une connexion pointmultipoint à destination de ladite passerelle pour transmettre ledit contenu multimédia ; réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint ; transmission audit terminal dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point. L'invention concerne également un programme d'ordinateur, qui peut être stocké sur un support et/ou téléchargé d'un réseau de communication, afin d'être lu par un système informatique ou un processeur. Ce programme d'ordinateur comprend des instructions pour implémenter le procédé mentionné ci-dessus, lorsque ledit programme est exécuté par un système informatique ou un processeur. L'invention concerne également des moyens de stockage comprenant un tel programme d'ordinateur. Les avantages de ce procédé, de ce programme d'ordinateur et de ces moyens de stockage étant de même nature que ceux évoqués ci-dessus en relation avec les caractéristiques de la passerelle, ils ne seront pas répétés. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : - la Fig. 1 illustre schématiquement la mise en oeuvre d'un système de transmission de contenu multimédia ; - la Fig. 2 illustre schématiquement une architecture matérielle d'une passerelle du système de transmission de contenu multimédia de la Fig. 1 ; - la Fig. 3 illustre schématiquement une architecture matérielle d'un serveur de contenus multimédia du système de transmission de contenu multimédia de la Fig. 1 ; - la Fig. 4 illustre un premier algorithme mis en oeuvre par la passerelle ; - la Fig. 5 illustre un second algorithme mis en oeuvre par la passerelle ; - la Fig. 6 illustre un algorithme mis en oeuvre par le serveur de contenus multimédia. Le système de transmission de contenu multimédia de la Fig. 1 comporte au moins une passerelle 130 et un serveur 140. Par la suite, on appellera ce serveur « serveur de contenus multimédia ». La passerelle 130 est adaptée pour relier un premier réseau de communication 120 comportant au moins un terminal 170, 171, 172 destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication 110 via lequel la passerelle 130 est destinée à recevoir ces contenus multimédia sous forme de flux. Ces terminaux peuvent être des équipements TV (Télé Vision) connectés, des tablettes, des ordinateurs personnels (PC ou « Personal Computer » en anglais), des décodeurs numériques (« set top box » en anglais), etc. Un exemple d'architecture matérielle de la passerelle 130 est illustré ci-après en relation avec la Fig. 2. Le premier réseau de communication 120 est par exemple un réseau domestique de type Ethernet selon la norme IEEE 802.3 (« Carrier Sense Multiple Access with Collision Detection (CSMA/CD) Access Method and Physical Layer Specifications ») ou de type Wi-Fi selon la norme IEEE 802.11 (« Wireless LAN Medium Access Control (MAC) and Physical Layer (PHY) Specifications »). D'autres technologies réseau peuvent être mises en oeuvre pour réaliser le premier réseau de communication 120. Le second réseau de communication 100 est par exemple un réseau d'accès à l'Internet géré par un opérateur de service réseau Internet (NSP ou « Network Service Provider » en anglais). Le second réseau de communication 100 est par exemple un réseau de fourniture de contenus multimédia (CDN ou « Content Delivery Network » en anglais). Le serveur de contenus multimédia 140 est adapté pour fournir aux terminaux 170, 171, 172 des contenus multimédia sous forme de flux via la passerelle 130. Un exemple d'architecture matérielle du serveur de contenus multimédia 140 est illustré ci-après en relation avec la Fig. 3. Le système de transmission de contenu multimédia de la Fig. 1 peut en outre comporter un autre serveur 150 comportant une base de règle de redirection de connexion. Par la suite, on appellera cet autre serveur « serveur de règles ». Le serveur de règles 150 est adapté pour fournir des règles de redirection de connexion à la passerelle 130. Ces règles de redirection de connexion peuvent être requises par la passerelle 130, selon un mode opératoire communément appelé mode «pull ». Ces règles de redirection de connexion peuvent être transmises par le serveur de règles 150 à la passerelle 130 sans requête de cette dernière, selon un mode opératoire communément appelé mode «push ». Les règles de redirection de connexion peuvent être fixées à l'avance ou définies automatiquement. Les règles de redirection de connexion peuvent être définies automatiquement par l'intermédiaire de l'expérience acquise par les passerelles, comme la passerelle 130 et/ou le serveur de contenus multimédia 140. Par exemple, la passerelle 130 peut indiquer qu'elle a téléchargé via une URL (« Uniform Resource Locater » en anglais ou « localisation uniforme de ressource » en français) donnée un contenu comportant des données de tatouage numérique (« digital watermarking data » en anglais) ou des données d'inoculation (« fingerprint data » en anglais) ou de signature, ce qui permet de créer une nouvelle règle associant le contenu identifié par ces données de tatouage numérique, d'inoculation ou de signature et cette URL. Des exemples de règles de redirection de connexion sont fournis ci-après en relation avec les Figs. 4 et 5. D'autres règles de redirection de connexion peuvent être appliquées. Par exemple, une redirection vers une connexion point-multipoint peut être appliquée en fonction d'une extension de fichier dont la lecture est requise, en fonction d'une liste prédéfinie de contenus multimédia identifiés comme disponibles sur un serveur de contenus multimédia prédéterminé suite à un accord entre le propriétaire du contenu et la personne mettant en oeuvre le système de transmission de contenu multimédia, etc. Sur la Fig. 1 sont en outre illustrés un serveur 180 et un serveur 160, appelés par la suite « serveurs de contenus multimédia d'origine ». Le serveur de contenus multimédia d'origine 180 est situé dans le second réseau de communication 100. Le serveur de contenus multimédia d'origine 160 est situé dans un troisième réseau de communication 110. Les échanges de données entre les second 100 et troisième 110 réseaux de communication peuvent se faire via une autre passerelle reliant ces deux réseaux de communication. Les échanges de données entre les second 100 et troisième 110 réseaux de communication peuvent aussi se faire via un réseau de communication fédérateur, parfois appelé dorsale Internet (« Internet backbone » en anglais) ou réseau coeur (« core network » en anglais) selon le contexte. Les serveurs de contenus multimédia d'origine 160 et 180 permettent au serveur de contenus multimédia 140 de récupérer des contenus multimédia à transmettre aux terminaux 170, 171, 172, comme décrit ci-après en relation avec la Fig. 6. La Fig. 2 illustre schématiquement un exemple d'architecture matérielle de la passerelle 130. La passerelle 130 comprend alors, reliés par un bus de communication 206: un processeur ou CPU (« Central Processing Unit » en anglais ou « Unité Centrale de Traitement » en français) 200 ; une mémoire vive RAM (« Random Access Memory » en anglais ou « Mémoire à Accès Aléatoire » en français) 201 ; une mémoire morte ROM (« Read Only Memory » en anglais ou « Mémoire à Lecture Seule » en français) 202 ; une première interface de communication 204 avec le premier réseau de communication 120 ; une seconde interface de communication 205 avec le second réseau de communication 100 ; et une unité de stockage, telle qu'un disque dur (HDD ou « Hard Disk Drive » en anglais), ou un lecteur 203 de support de stockage, tel qu'un lecteur de cartes SD (« Secure Digital Card » en anglais ou « Carte Numérique Sécurisée » en français). Le processeur 200 est capable d'exécuter des instructions chargées dans la RAM 201 à partir de la ROM 202, d'une mémoire externe (non représentée), d'un support de stockage tel qu'une carte SD, ou d'un réseau de communication. Lorsque la passerelle 130 est mise sous tension, le processeur 200 est capable de lire de la RAM 201 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d'ordinateur causant la mise en oeuvre, par le processeur 200, de tout ou partie des algorithmes décrits ci-après en relation avec les Figs. 4 et 5. Tout ou partie des algorithmes décrits ci-après en relation avec les Figs. 4 et 5 peut être implémenté sous forme logicielle par exécution d'un ensemble d'instructions par une machine programmable, tel qu'un DSP (« Digital Signal Processor » en anglais ou « Unité de Traitement de Signal Numérique » en français) ou un microcontrôleur, ou être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu'un FPGA (« Field-Programmable Gate Array » en anglais ou Matrice de Portes Programmable sur Champ en français) ou un ASIC (« ApplicationSpecific Integrated Circuit » en anglais ou « Circuit Intégré Spécifique à une Application » en français). La Fig. 3 illustre schématiquement un exemple d'architecture matérielle du serveur de contenus multimédia 140. Le serveur de contenus multimédia 140 comprend alors, reliés par un bus de communication 306 : un processeur ou CPU 300 ; une RAM 301 ; une ROM 302 ; une interface de communication 304 avec le second réseau de communication 100 ; et une unité de stockage 303, telle qu'un disque dur HDD, ou un lecteur de support de stockage. Le processeur 300 est capable d'exécuter des instructions chargées dans la RAM 301 à partir de la ROM 302, d'une mémoire externe (non représentée), d'un support de stockage, tel qu'un disque dur, ou d'un réseau de communication. Lorsque le serveur de contenus multimédia 140 est mis sous tension, le processeur 300 est capable de lire de la RAM 301 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d'ordinateur causant la mise en oeuvre, par le processeur 300, de tout ou partie de l'algorithme décrit ci-après en relation avec la Fig. 6. Tout ou partie de l'algorithme décrit ci-après en relation avec la Fig. 6 peut être implémenté sous forme logicielle par exécution d'un ensemble d'instructions par une machine programmable, tel qu'un DSP ou un microcontrôleur, ou être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu'un FPGA ou un ASIC. La Fig. 4 illustre un premier algorithme mis en oeuvre par la passerelle 130. Dans une étape 401, la passerelle 130 reçoit une requête d'un terminal 170, 171 ou 172. Considérons que cette requête est reçue du terminal 170. Cette requête est une requête d'établissement de connexion point-à-point (« unicast » en anglais) avec un serveur de contenus multimédia. Différents protocoles de communication et plus particulièrement d'établissement de connexion peuvent être mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention. De manière préférentielle, les dispositifs représentés sur la Fig. 1 utilisent le protocole IP (« Internet Protocol » en anglais), par exemple dans sa version 4 (IPv4) définie dans le document normatif RFC 791 ou dans sa version 6 (IPv6) définie dans le document normatif RFC 2460. Dans ce cadre préférentiel, les flux de contenus multimédia peuvent être transmis sous la forme de datagrammes UDP (« User Datagram Protocol » en anglais) définis dans le document normatif RFC 768. Selon une variante de réalisation, les flux de contenus multimédia peuvent être transmis sous la forme de segments TCP (« Transmission Control Protocol » en anglais) définis dans le document normatif RFC 793. Par exemple, la requête reçue à l'étape 401 indique que le terminal 170 requiert l'établissement d'une connexion point-à-point pour la transmission d'un contenu multimédia dont l'URL est, selon le protocole HTTP (« HyperText Transfer Protocol » en anglais) tel que défini dans le document normatif RFC 2616 pour la version 1.1, la suivante : littp : 771 72 .2.2,33 /mare° n tenuV i d eo . D'autres protocoles de connexion peuvent être mis en oeuvre, comme par exemple le protocole RTSP (« Real Time Streaming Protocol » en anglais). La requête reçue à l'étape 401 peut être adressée à un serveur de contenus multimédia présent dans le second réseau de communication 100, tel que le serveur de contenus multimédia 140 ou le serveur de contenus multimédia d'origine 180, ou sur un serveur de contenus multimédia présent dans le troisième réseau de communication 110, tel que le serveur de contenus multimédia d'origine 160. Dans une étape 402 suivante, la passerelle 130 procède à une analyse du contenu de la requête en fonction du protocole utilisé. Lors de cette analyse, la passerelle 130 applique un filtre sur la requête reçue et tente de récupérer des informations échangées pendant la mise en oeuvre de la connexion point-à-point et servant à identifier le contenu multimédia requis par le terminal 170. Dans l'exemple précédent, la passerelle 130 cherche à identifier l'URL identifiant le contenu multimédia. Par la mise en oeuvre des étapes 401 et 402, la passerelle 130 effectue une étape 20 400 de détection d'une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un contenu multimédia depuis un serveur vers le terminal 170 via la passerelle 130. Dans une étape suivante 403, la passerelle 130 recherche une règle de redirection de connexion en fonction des informations récupérées lors de l'étape 402. 25 Chaque règle définit, en fonction du filtre appliqué à l'étape 402, une action de redirection de connexion vers un serveur de contenus multimédia prédéterminé du second réseau de communication 100, comme par exemple le serveur de contenus multimédia 140. Dans une étape suivante 404, la passerelle 130 détermine si une règle 30 correspondant aux informations récupérées à l'étape 402 a été trouvée. Si tel est le cas, une étape 406 est effectuée ; sinon, une étape 405 est effectuée, pendant laquelle la passerelle 130 permet la poursuite de la connexion point-à-point. En d'autres termes, la passerelle 130 transmet la requête, via le second réseau de communication 100, au serveur de contenus multimédia concerné, et laisse s'établir la connexion point-à-point entre le serveur de contenus multimédia considéré et le terminal 170. L'algorithme décrit ci-après en relation avec la Fig. 5 peut alors être appliqué. Dans l'étape 406, la passerelle 130 transmet une requête de connexion pointmultipoint (« multicast » en anglais) pour recevoir le contenu multimédia, en 5 provenance du serveur prédéterminé selon la règle trouvée, sous la forme d'un flux selon une connexion point-multipoint. Par exemple, une telle requête peut être formulée selon le protocole IGMP (« Internet Group Management Protocol » en anglais) ou selon le protocole (« Multicast Listener Discovery » en anglais), tels que définis dans le document 10 normatif RFC 4604. En d'autres termes, la passerelle 130 établit une connexion point- multipoint à destination de la passerelle 130 pour recevoir le contenu multimédia. La passerelle 130 peut transmettre une requête au serveur de contenus multimédia 140, cette requête comportant un identifiant du contenu multimédia concerné, afin de mettre en oeuvre la connexion point-multipoint pour la transmission 15 du contenu multimédia. Cette requête peut en outre comporter des données d'identification du serveur de contenus multimédia d'origine par lequel le contenu multimédia considéré est disponible. Par exemple, la requête peut contenir l'URL contenue dans la requête reçue à l'étape 401. Dans une étape 407 suivante, la passerelle 130 reçoit le contenu multimédia sous 20 la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint établie à l'étape 406. Dans une étape 408 suivante, la passerelle 130 modifie le flux reçu selon la connexion point-multipoint dans l'étape 407 pour générer un flux selon la connexion point-à-point requise par le terminal 170 à l'étape 401. La passerelle 130 peut s'abonner au flux point-multipoint, recevoir les données 25 multimédia correspondantes, les stocker et les délivrer à la demande, selon le protocole HTTP, au terminal 170. Dans une étape 409 suivante, la passerelle 130 transmet le contenu multimédia au terminal 170 sous la forme du flux généré selon la connexion point-à-point. La Fig. 5 illustre un second algorithme mis en oeuvre par la passerelle 130. Cet 30 algorithme peut être mis en oeuvre en remplacement ou en complément de celui décrit en relation avec la Fig. 4. Dans une étape 501, la passerelle 130 reçoit une requête d'un terminal 170, 171 ou 172. Considérons que cette requête est reçue du terminal 170. Cette requête est une requête d'établissement de connexion point-à-point avec un serveur de contenus multimédia. Dans une étape 502 suivante, la passerelle 130 transmet la requête, via le second réseau de communication 100, au serveur de contenus multimédia concerné, et laisse s'établir la connexion point-à-point entre le serveur de contenus multimédia considéré et le terminal 170, jusqu'à ce que la passerelle 130 commence à recevoir le contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint. Dans une étape 503 suivante, la passerelle 130 commence à recevoir le contenu multimédia sous la forme du flux selon la connexion point-multipoint. La transmission du flux, et donc du contenu, ne s'effectue pas jusqu'au terminal 170 et est stoppée par la passerelle 130. Dans une étape 504 suivante, la passerelle 130 analyse le flux reçu et préférentiellement le contenu multimédia. Lors de cette analyse, la passerelle 130 applique un filtre sur le flux reçu et tente de récupérer des informations échangées pendant la mise en oeuvre de la connexion point-à-point et servant à identifier le contenu multimédia requis par le terminal 170. La passerelle 130 obtient des données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique à partir du flux reçu selon la connexion point-à-point. Les données d'inoculation sont soit contenues dans le flux reçu, soit déterminées par la passerelle 130 à partir du flux reçu. Les données de signature sont déterminées par la passerelle 130 à partir du flux reçu par application d'une fonction de hachage (« hash function » en anglais) sur les données du flux reçu. Les données de tatouage numérique sont contenues dans le contenu multimédia et sont récupérées par la passerelle 130. Dans un mode de réalisation préférentiel, la passerelle 130 peut enrichir la base de règle de redirection de connexion du serveur 150 en fournissant au serveur 150 les données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique obtenues à l'étape 503 en association avec une URL contenue dans la requête reçue du terminal 170 à l'étape 501. Par la mise en oeuvre des étapes 501 à 504, la passerelle 130 effectue une étape 30 500 de détection d'une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un contenu multimédia depuis un serveur vers le terminal 170 via la passerelle 130. Dans une étape suivante 505, la passerelle 130 recherche une règle de redirection de connexion en fonction des informations récupérées lors de l'étape 504. Chaque règle définit, en fonction du filtre appliqué à l'étape 504, une action de redirection de connexion vers un serveur de contenus multimédia prédéterminé du second réseau de communication 100, comme par exemple le serveur de contenus multimédia 140. Dans une étape suivante 506, la passerelle 130 détermine si une règle correspondant aux informations récupérées à l'étape 504 a été trouvée. Si tel est le cas, une étape 508 est effectuée ; sinon, une étape 507 est effectuée, pendant laquelle la passerelle 130 permet la poursuite de la connexion point-à-point. En d'autres termes, la passerelle 130 relaie le contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point au terminal 170. Dans l'étape 508, la passerelle 130 transmet une requête de connexion pointmultipoint (« multicast » en anglais) pour recevoir le contenu multimédia, en provenance du serveur prédéterminé selon la règle trouvée, sous la forme d'un flux selon une connexion point-multipoint. En d'autres termes, la passerelle 130 établit une connexion point-multipoint à destination de la passerelle 130 pour recevoir le contenu multimédia. La passerelle 130 peut transmettre une requête au serveur de contenus multimédia 140, cette requête comportant un identifiant du contenu multimédia concerné, afin de mettre en oeuvre la connexion point-multipoint pour la transmission du contenu multimédia. Cette requête peut en outre comporter des données d'identification du serveur de contenus multimédia d'origine par lequel le contenu multimédia considéré est disponible. Par exemple, la requête peut contenir les données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique, et l'URL contenue dans la requête reçue à l'étape 501. Dans une étape 509 suivante, la passerelle 130 reçoit le contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint établie à l'étape 508. Dans une étape 510 suivante, la passerelle 130 modifie le flux reçu selon la connexion point-multipoint dans l'étape 509 pour générer un flux selon la connexion point-à-point requise par le terminal 170 à l'étape 501. Dans une étape 511 suivante, la passerelle 130 transmet le contenu multimédia au terminal 170 sous la forme du flux généré selon la connexion point-à-point. Ainsi, que ce soit par la mise en oeuvre de l'algorithme décrit en relation avec la Fig. 4 ou celui décrit en relation avec la Fig. 5, la passerelle 130 permet de réduire la consommation des ressources du réseau de communication 100. Si par exemple un utilisateur actionne le terminal 170 pour visualiser un contenu multimédia diffusé en direct (« live » en anglais) par le serveur de contenu d'origine 160 ou 180, la passerelle 130 peut s'abonner à la diffusion point-multipoint de ce même contenu par le serveur de contenu 140. Un tel contenu diffusé en direct est par exemple une émission télévisuelle d'une chaîne. Cette opération s'effectue en outre de manière transparente pour l'utilisateur du terminal 170. Dans un mode de réalisation particulier, la passerelle 130 peut avoir recours à une règle de redirection de connexion pour un contenu multimédia disponible selon un format de flux adaptatif (« Adaptive Streaming » en anglais), tel que HLS (« HTTP Live Streaming ») développé par la société Apple (marque déposée) ou « Smooth Streaming » développé par la société Microsoft ou DASH (« Dynamic Adaptive Streaming over HTTP » en anglais) décrit dans le document normatif ISO/IEC DIS 23009-1 2 Ainsi, la passerelle 130 peut, outre rediriger la transmission du contenu multimédia vers une connexion point-multipoint, intercepter et modifier le manifeste (« manifest » en anglais) décrivant les débits (« bitrate » en anglais) auxquels le contenu multimédia est disponible, de sorte à supprimer au moins un débit inscrit dans le manifeste. Le(s) débit(s) supprimé(s) est(sont) préférentiellement le(s) plus grand(s) parmi les débits inscrits dans le manifeste Ainsi, le terminal 170 ne peut requérir de transmission à ce(s) débit(s) et la consommation des ressources du réseau de communication 100 est réduite. La Fig. 6 illustre un algorithme mis en oeuvre par le serveur de contenus multimédia 140. Dans une étape 601, le serveur de contenus multimédia 140 reçoit une requête de connexion point-multipoint pour la transmission d'un contenu multimédia en provenance d'une passerelle, telle que la passerelle 130. Cette requête correspond à celle transmise par la passerelle 130 lors de l'étape 406 ou 508. Dans une étape 602 suivante, le serveur de contenus multimédia 140 identifie le contenu multimédia concerné par la requête. La requête contient des informations permettant cette identification. Par exemple, la requête contient une URL permettant d'identifier le contenu multimédia, ou des données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique. Dans une étape suivante 603, le serveur de contenus multimédia 140 détermine si le contenu multimédia identifié est stocké localement. Si tel est le cas, une étape 606 est effectuée ; sinon, une étape 604 est effectuée, pendant laquelle le serveur de contenus multimédia 140 identifie le serveur de contenus multimédia d'origine par lequel le contenu multimédia est disponible. Par exemple, cette identification est contenue dans l'URL transmise dans la requête reçue à l'étape 601. Dans une étape 605 suivante, le serveur de contenus multimédia 140 récupère le contenu auprès du serveur de contenus multimédia d'origine identifié à l'étape 605. Ainsi, le contenu multimédia peut être mis à disposition en diffusion point-multipoint par le serveur de contenus multimédia 140, alors que le serveur de contenus multimédia d'origine ne peut être destiné qu'à diffuser ce contenu multimédia via des connexions point-à-point. Ensuite, l'étape 606 est effectuée. Dans l'étape 606, le serveur de contenus multimédia 140 génère un flux point- multipoint en réponse à la requête reçue à l'étape 601. Dans une étape 607 suivante, le serveur de contenus multimédia 140 établit la connexion point-multipoint avec la passerelle concernée et transmet à cette passerelle le contenu multimédia sous la forme du flux généré selon la connexion point-15 multipoint
Une passerelle relie un premier réseau de communication comportant au moins un terminal destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication via lequel la passerelle est destinée à recevoir les contenus multimédia sous forme de flux. La passerelle : détecte (400) une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un contenu multimédia depuis un serveur d'origine vers un terminal via la passerelle ; recherche (403) une règle de redirection de connexion en fonction d'informations échangées par le serveur d'origine et le terminal ; établit (406) une connexion point-multipoint pour recevoir le contenu multimédia ; reçoit (407) le contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint ; et transmet (409) au terminal le contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point.
1) Passerelle (130) adaptée pour relier un premier réseau de communication (120) comportant au moins un terminal (170;171;172) destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication (100) via lequel ladite passerelle est destinée à recevoir lesdits contenus multimédia sous forme de flux, caractérisée en ce qu'elle comporte : - des moyens de détection (400;500) d'une mise en oeuvre de connexion pointà-point destinée à une transmission d'un dit contenu multimédia depuis un serveur d'origine (140;160;180) vers un dit terminal (170) dudit premier réseau via ladite passerelle ; - des moyens de recherche (403;505) d'une règle de redirection de connexion en fonction d'informations échangées par ledit serveur d'origine et ledit terminal pendant la mise en oeuvre de ladite connexion point-à-point ; - des moyens d'établissement (406;508) d'une connexion point-multipoint à destination de ladite passerelle pour recevoir ledit contenu multimédia, mis en oeuvre lorsque ladite règle de redirection est trouvée ; - des moyens de réception (407;509) dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint ; et - des moyens de transmission (409;511) audit terminal dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point. 2) Passerelle selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de détection comportent des moyens de détection (401) d'une requête d'établissement de la connexion point-à-point transmise par ledit terminal à destination dudit serveur d'origine, et en ce que lesdites informations échangées sont des données de localisation uniforme de ressource, identifiant ledit contenu multimédia et comprises dans ladite requête. 3) Passerelle selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de transmission (406) à un serveur prédéterminé via ledit second réseau desdites données de localisation uniforme de ressource, et en ce que les moyens de réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint sont adaptés pour recevoir ledit contenu multimédia en provenance dudit serveur prédéterminé. 4) Passerelle selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de détection comportent : - des moyens de réception (503), en provenance dudit serveur d'origine, dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point ; et - des moyens d'obtention (504), à partir dudit flux selon la connexion point-àpoint, de données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique identifiant ledit contenu multimédia ; et en ce que lesdites informations échangées sont lesdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique. 5) Passerelle selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'association desdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique et des données de localisation uniforme de ressource comprises dans une requête d'établissement de la connexion point-à-point transmise par ledit terminal à destination dudit serveur d'origine, afin de définir une nouvelle règle de redirection de connexion. 6) Passerelle selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de transmission (508) à un serveur prédéterminé via ledit second réseau desdites données d'inoculation, de signature ou de tatouage numérique, et en ce que les moyens de réception dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint sont adaptés pour recevoir ledit contenu multimédia en provenance dudit serveur prédéterminé. 7) Passerelle selon l'une quelconque des 1 à 6, le contenu multimédia étant diffusé sous forme d'un flux adaptatif, caractérisée en ce qu'elle 30 comporte des moyens de modification du manifeste indiquant des débits auxquels ledit contenu multimédia est disponible par suppression d'au moins un débit. 8) Système comportant au moins une passerelle selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un serveur (140) comportant des moyens d'obtention dudit contenu multimédia à partir dudit serveur d'origine (160;180). 9) Système selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte un autre serveur (150) comportant une base de règle de redirection de connexion, et en ce que chaque passerelle comporte des moyens d'obtention de règles de redirection de connexion auprès dudit autre serveur. 10) Procédé mis en oeuvre par une passerelle (130) reliant un premier réseau de communication (120) comportant au moins un terminal (170;171;172) destiné à consommer des contenus multimédia et un second réseau de communication (100) via lequel ladite passerelle est destinée à recevoir lesdits contenus multimédia sous forme de flux, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - détection (400;500) d'une mise en oeuvre de connexion point-à-point destinée à une transmission d'un dit contenu multimédia depuis un serveur d'origine (140;160;180) vers un dit terminal (170) dudit premier réseau via ladite passerelle ; - recherche (403;505) d'une règle de redirection de connexion en fonction d'informations échangées par ledit serveur d'origine et ledit terminal pendant la mise en oeuvre de ladite connexion point-à-point ; - établissement (406;508) d'une connexion point-multipoint à destination de ladite passerelle pour transmettre ledit contenu multimédia ; - réception (407;509) dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-multipoint ; - transmission (409;511) audit terminal dudit contenu multimédia sous la forme d'un flux selon la connexion point-à-point. 11) Programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour mettre en oeuvre, par une passerelle (130), le procédé selon la 10, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur (200) de ladite passerelle. 12) Moyens de stockage, caractérisés en ce qu'ils stockent un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour mettre en oeuvre, par une passerelle(130), le procédé selon la 10, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur (200) de ladite passerelle.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/66
FR2988550
A1
SYSTEME DE COMMUNICATION EN ESPACE PUBLIC, BORNE INTERACTIVE CONVERSATIONNELLE EN ESPACE PUBLIC ET PROCEDE DE COMMUNICATION
20,130,927
L'invention concerne un système de communication en espace public, une borne interactive conversationnelle en espace public et un procédé de communication correspondant. La communication en espace public, comme par exemple en centre commercial, pose des problèmes de plusieurs ordres. Tout d'abord, l'instrument informatique privilégié de la communication en espace public est la borne interactive, utilisée pour délivrer des informations, des billets de banque, des titres de transport, par exemple. Ces bornes présentent deux inconvénients. Elles ne peuvent servir qu'un utilisateur à la fois, ce qui entraîne une file d'attente. Et, la relation entre l'utilisateur ou client et le serveur du fournisseur de service est monofonction et nécessite un clavier ou un écran tactile, ainsi qu'un outil à activer, comme une imprimante de titre de transport, par exemple. Ensuite, les fournisseurs, dans un centre commercial, cherchent à repérer les utilisateurs, pour les guider et leur proposer des prestations lors de leur passage à proximité d'un site de prestations. Mais cet accompagnement des utilisateurs ne doit pas mettre en oeuvre des moyens de communication permettant à des vendeurs par correspondance, par exemple, de concurrencer les fournisseurs du centre commercial au sein même du centre commercial. Et ces moyens de communication doivent assurer une bonne qualité du réseau de communication tout en restant économiquement raisonnables. Un but de l'invention est de proposer un système de communication en espace public qui mette en oeuvre des moyens économiquement accessibles et qui assure la confidentialité aux utilisateurs, ainsi qu'une personnalisation de l'offre proposée. Un autre but de l'invention est de proposer une borne interactive conversationnelle qui assure un service simultané à plusieurs utilisateurs, et en toute confidentialité. Un autre but encore de l'invention est de proposer un procédé de communication qui permette d'identifier un utilisateur arrivant dans un centre commercial, par exemple, en vue de lui soumettre une offre de service, complète et diversifiée à travers une borne interactive. L'invention a pour objet un système de communication en espace public comprenant un serveur de gestion et d'administration du système, et une borne interactive conversationnelle en espace public, caractérisé en ce qu'il comporte un terminal personnel de type smartphone par utilisateur du système, et en ce que la borne interactive conversationnelle en espace public est constituée essentiellement d'un écran d'affichage à fenêtres multiples. De manière avantageuse, le serveur est au moins en partie localisé dans la borne 10 interactive. De préférence, les fenêtres de l'écran d'affichage sont programmables. Avantageusement, le système comporte au moins un périphérique local contrôlé par ladite borne. L'invention a aussi pour objet une borne interactive conversationnelle en espace 15 public caractérisé en ce qu'elle est constituée essentiellement d'un écran d'affichage à fenêtres multiples, en liaison opérationnelle avec un serveur et assurant une relation de communication avec au moins un utilisateur porteur d'un terminal personnel de type smartphone. De préférence, l'écran d'affichage est à fenêtres multiples programmables. 20 Avantageusement, la borne interactive contrôle au moins un périphérique local. L'invention a encore pour objet un procédé de communication, dans le système défini ci-dessus, caractérisé par les étapes de : a) recevoir une demande adressée au serveur par un utilisateur à partir de son terminal personnel ; 25 b) adresser à l'utilisateur un identifiant et un mot de passe ; c) lorsque l'utilisateur approche de la borne interactive, reconnaître son identifiant, et l'afficher dans une fenêtre de l'écran d'affichage ; d) déclencher, par l'utilisateur, la création par la borne d'un QR code et son affichage dans la fenêtre ; e) faire saisir le QR code par le terminal personnel pour établir la communication entre le serveur et le terminal personnel par l'intermédiaire de la borne interactive ; f) authentifier l'utilisateur par le mot de passe. De préférence, le QR code est créé de façon aléatoire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et non limitatif, avec référence au dessin annexé dans lequel : La figure 1 est un schéma symbolique simplifié d'un système de communication selon l'invention. Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 1, le système de communication comprend un serveur 1, une borne interactive 2 constituée essentiellement d'un écran d'affichage 3 à fenêtres multiples, de préférence programmables, dont une seule est représentée en 4, un terminal personnel 5 du type smartphone, et des périphériques locaux 6, 7, contrôlés par la borne 2. Le fonctionnement du système de communication s'analyse de la façon suivante. Un utilisateur, équipé d'un terminal personnel 5, accède au serveur 1 en vue d'une réservation par exemple. Cette démarche est réalisée par l'intermédiaire du réseau mondial Internet. Le serveur 1 renvoie au terminal personnel 5 un identifiant et un mot de passe. Lorsque l'utilisateur, équipé de son terminal personnel 5 se rend au lieu de consommation, par exemple un centre commercial, la borne interactive reconnaît son identifiant par exemple grâce au système de géolocalisation intégré au terminal personnel, et l'affiche dans une fenêtre 4 de l'écran d'affichage 3. L'utilisateur, voyant son identifiant dans une fenêtre 4 de l'écran d'affichage 3, s'approche de la borne 2 et déclenche par une commande dédiée, l'affichage d'un code à barres à deux dimensions, ou QR code, dans la fenêtre 4. Avec son terminal personnel 5, il capte l'image du QR code, ce qui lui permet d'établir une communication avec le serveur 1 à travers l'écran d'affichage 3 de la borne 2. Une fois cette communication établie, l'utilisateur saisit son mot de passe sur 30 demande. Le mot de passe permet de sécuriser l'accès en interdisant à tout tiers, autre que l'auteur de la réservation, de bénéficier des services réservés à l'identifiant. Le serveur délivre au terminal personnel des compléments d'information, et, le cas échéant, commande, par l'intermédiaire de la borne 2, l'impression d'un contrat ou d'un titre de transport par exemple, par l'un ou l'autre des périphériques locaux 6, 7. Ainsi, selon l'invention, l'écran d'affichage de la borne interactive conversationnelle en espace public, d'une part assure sa fonction de diffusion d'information à destination du plus grand nombre, et d'autre part permet à un utilisateur identifié, à la lecture d'une fenêtre d'affichage, de réagir et d'établir, à travers l'écran d'affichage, une communication sécurisée avec un serveur, pour accéder à un ensemble d'informations personnalisées et de services. L'écran d'affichage n'est plus seulement un point de diffusion unilatérale d'informations générales ; il est aussi un point d'accès à un réseau. Selon l'invention, un utilisateur ne peut agir que sur une fenêtre à la fois, sans que l'adressage de l'écran d'affichage soit visible. De plus, cette action est limitée dans le temps pour éviter des actions simultanées et distantes. C'est pourquoi l'action d'un utilisateur est autorisée par un QR code généré de façon aléatoire, et de durée de vie limitée. Par ailleurs, le QR code n'est généré que si l'utilisateur est à proximité immédiate de la borne interactive. Ainsi, la présence de l'utilisateur à la borne interactive est nécessaire pour l'établissement de la communication entre le terminal personnel et le serveur, mais une fois cette communication établie, l'utilisateur continue sa communication par l'intermédiaire de son terminal personnel et libère complètement l'accès à la borne. L'écran d'affichage étant prévu à fenêtres multiples, plusieurs utilisateurs peuvent correspondre simultanément avec le serveur par l'intermédiaire de l'écran d'affichage, sans se gêner mutuellement. Entre le terminal personnel de type smartphone et le serveur, les informations sont échangées de manière bidirectionnelle, et la communication établie se déroule de façon conversationnelle. Les utilisateurs étant identifiés, leur présence à la borne est limitée et il n'y a pas de file d'attente. Selon un mode de réalisation, le serveur est au moins en partie localisé dans la borne interactive elle-même. La borne interactive selon l'invention présente un certain nombre d'avantages pour le fournisseur de services qui peut conjuguer l'information générale affichée sur l'écran et l'information particulière affichée sur le terminal personnel. Le fournisseur de services garde un contrôle complet sur la relation avec l'utilisateur, sans risque de détournement par un affichage clandestin ou des offres potentiellement étrangères et concurrentes. La borne interactive est à plusieurs fonctions et sur le plan économique, son amortissement est assuré d'une part sur la base de l'affichage public, d'autre part sur la base des communications personnelles
Un système de communication en espace public comprend un serveur (1) de gestion et d'administration du système, et une borne (2) interactive conversationnelle en espace public. Il comporte un terminal personnel (5) de type smartphone par utilisateur du système, et la borne (2) interactive conversationnelle en espace public est constituée essentiellement d'un écran d'affichage (3) à fenêtres multiples.
1- Système de communication en espace public comprenant un serveur (1) de gestion et d'administration du système, et une borne (2) interactive conversationnelle en espace public, caractérisé en ce qu'il comporte un terminal personnel (5) de type smartphone par utilisateur du système, et en ce que la borne (2) interactive conversationnelle en espace public est constituée essentiellement d'un écran d'affichage (3) à fenêtres multiples. 2- Système selon la 1 caractérisé en ce que le serveur (1) est au moins en partie localisé dans la borne (2) interactive. 3- Système selon la 1 caractérisé en ce que les fenêtres de l'écran d'affichage (3) sont programmbles. 4- Système selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un périphérique local (6, 7) contrôlé par ladite borne. 5- Borne interactive conversationnelle en espace public caractérisé en ce qu'elle est constituée essentiellement d'un écran d'affichage (3) à fenêtres multiples, en liaison opérationnelle avec un serveur (1) et assurant une relation de communication avec au moins un utilisateur porteur d'un terminal personnel (5) de type smartphone. 6- Borne interactive conversationnelle en espace public selon la 5 caractérisé en ce que les fenêtres de l'écran d'affichage (3) sont progammables. 7- Borne interactive conversationnelle en espace public selon la 5 caractérisée en ce qu'elle contrôle au moins un périphérique local (6, 7). 8- Procédé de communication, dans le système de communication selon la 1, caractérisé par les étapes de : a) recevoir une demande adressée au serveur par un utilisateur à partir de son terminal personnel ; b) adresser à l'utilisateur un identifiant et un mot de passe ;c) lorsque l'utilisateur approche de la borne interactive, reconnaître son identifiant, et l'afficher dans une fenêtre de l'écran d'affichage ; d) déclencher, par l'utilisateur, la création par la borne d'un QR code et son affichage dans la fenêtre ; e) faire saisir le QR code par le terminal personnel pour établir la communication entre le serveur et le terminal personnel par l'intermédiaire de la borne interactive ; f) authentifier l'utilisateur par le mot de passe. 9- Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le QR code est créé de façon aléatoire.
H,G
H04,G06
H04M,G06Q
H04M 11,G06Q 50
H04M 11/00,G06Q 50/10
FR2986342
A1
PERIPHERIQUE D'INTERACTION APTE A CONTROLER UN ELEMENT DE TOUCHER ET DE PREHENSION D'OBJETS VIRTUELS MULTIDIMENSIONNELS.
20,130,802
La présente invention concerne un périphérique d'interaction apte à contrôler un élément de toucher et de préhension d'objets virtuels multidimensionnels. L'invention se situe dans le domaine des interfaces utilisateur, en particulier les interfaces utilisateur évoluées pour immersion dans des environnements virtuels. L'invention trouve des applications dans de nombreux domaines utilisant des environnements virtuels, par exemple la simulation physique et médicale, les procédés industriels, la téléopération. Avec le développement de la capacité de modélisation et d'affichage d'objets et de scènes virtuelles, de nombreuses solutions ont été proposées pour faciliter la manipulation des objets dans des environnements virtuels, notamment par la transformation des mouvements d'une main réelle en mouvements de main virtuelle, afin de rendre la manipulation plus ergonomique. Divers périphériques d'interaction ont été développés, permettant un contrôle d'objets virtuels multidimensionnels, basés sur des systèmes de capture optique de mouvements, par exemple par l'intermédiaire de caméras, ou sur des systèmes de capture mécanique, par exemple des gants munis de capteurs. La performance des systèmes de capture optique est fortement dépendante du nombre et de la position des 20 caméras. Pour ce qui est des systèmes de capture mécanique comportant des gants, leur calibration est très sensible, et donc ils sont peu adaptés pour une utilisation de masse. De plus, ces systèmes ne sont pas ergonomiques car ils requièrent la réalisation de manipulations à main levée, ce qui est fatiguant pour un opérateur. On connaît par ailleurs des périphériques plus proches de la souris habituellement 25 utilisée avec les ordinateurs, comme par exemple le périphérique SpaceNavigator (marque déposée), qui a un maximum de six degrés de liberté. Un tel périphérique est bien adapté pour des tâches de pointage, mais pas pour des tâches de manipulations complexes d'objets tridimensionnels. En particulier, un périphérique tel le SpaceNavigator (marque déposée) ne fournit 30 pas de retour haptique ou pseudo-haptique, permettant à un opérateur d'expérimenter une sensation tactile de contact, analogue à la sensation de toucher avec un objet réel. Le terme de pseudo-haptique désigne le fait que le retour tactile n'est pas directement corrélé avec la masse de l'objet manipulé. Les inventeurs ont décrit dans l'article « Un périphérique pour la saisie d'objets 35 avec retour tactile », publié en 2010, 5èmes Journées de l'Association Française de la Réalité Virtuelle, un périphérique d'interaction à retour pseudo-haptique à main nue. Il s'agit d'un périphérique d'interaction apte à contrôler une main virtuelle, composé de modules d'interaction, un module permettant de contrôler un ou plusieurs doigts. Chaque module comporte un vibreur apte à émettre une vibration lors du toucher d'un objet virtuel par le doigt virtuel actionné par le module. Ce périphérique d'interaction est ergonomique car il est actionnable par une main d'opérateur posée dessus, ce qui évite la fatigue musculaire de l'opérateur. Un vibreur est intégré dans chaque module afin de réaliser un retour pseudo-haptique de toucher et de préhension des objets virtuels, permettant à l'opérateur de mieux manipuler des objets virtuels tridimensionnels. Cependant, le retour pseudo-haptique réalisé dans le périphérique décrit dans cet article est diffus et ne permet pas à l'opérateur de l'exploiter pleinement pour améliorer la manipulation d'objets virtuels. Il existe donc un besoin de pallier cet inconvénient en améliorant la précision du retour haptique ou pseudo-haptique d'un périphérique d'interaction du type décrit ci-dessus. A cet effet, l'invention propose un périphérique d'interaction apte à contrôler un élément de toucher et de préhension d'objets virtuels multidimensionnels, comportant au moins deux modules d'interaction, chaque module d'interaction étant destiné à être actionné par un doigt d'un opérateur et comportant un capteur de commande permettant de commander un déplacement, selon un nombre de degrés de liberté prédéterminé, d'une partie de l'élément de toucher et de préhension d'objets virtuels par déplacement en flexion/extension et/ou adduction/abduction du doigt de l'opérateur et un vibreur apte à émettre une vibration lors du toucher et/ou du lâcher d'un objet virtuel par une partie dudit élément de toucher et de préhension d'objets virtuels, caractérisé en ce que chaque module d'interaction est fixé audit périphérique par une jonction en matériau amortissant. Avantageusement, le fait de fixer les modules d'interaction par une jonction en matériau amortissant permet d'atténuer voire d'annuler les propagations vibratoires dans tout le périphérique, et de permettre ainsi à un opérateur de localiser précisément le doigt pour lequel le vibreur est actif. Ainsi, le retour haptique ou pseudo-haptique est amélioré. Le périphérique d'interaction selon l'invention peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, prises indépendamment ou en combinaison : -lesdits modules d'interaction sont montés avec un espacement entre eux d'au moins un écart d prédéterminé ; - il comporte une structure en au moins deux parties, aptes à être fixées ensemble, lesdits modules d'interaction étant fixés à une desdites parties par une jonction en matériau amortissant d'épaisseur maximale prédéterminée ; - ledit matériau amortissant est un matériau à dureté Shore A inférieure ou égale à cinquante ; - chaque module d'interaction comporte en outre un capteur de pression, apte à délivrer un signal représentatif de la pression exercée par l'opérateur et à exercer une résistance à la force de pression exercée par l'opérateur ; - il comporte en outre une poignée apte à saisir des forces appliquées par la paume de l'opérateur, reliée à un dispositif contrôlant le déplacement du poignet de l'opérateur, et mobile dans un nombre de degrés de liberté par rapport audit dispositif, ledit dispositif étant apte à envoyer des ordres de déplacement à l'élément de toucher et de préhension d'objets virtuels ; - le dispositif contrôlant le déplacement du poignet de l'opérateur est en outre apte à fournir un contrôle en force et en moment du poignet de l'opérateur ; - ledit capteur de commande est apte à saisir des déplacements de flexion/extension d'une phalange du doigt de l'opérateur ; - ledit capteur de commande est en outre apte à saisir des déplacements de adduction/abduction d'une phalange du doigt de l'opérateur ; - il comporte quatre modules d'interaction destinés à être actionnés respectivement par le pouce, l'index, le majeur et l'annulaire de l'opérateur, l'élément de toucher et de préhension d'objets virtuels étant une main virtuelle, chaque module d'interaction étant apte à commander le doigt correspondant de la main virtuelle ; - lors du serrage d'un objet virtuel par actionnement d'un doigt de l'opérateur sur un module d'interaction, la succession suivante de fonctionnement des capteurs dudit module d'interaction est mise en oeuvre : -activation du capteur de commande jusqu'au contact avec ledit objet virtuel, -désactivation du capteur de commande et activation du vibreur, -activation du capteur de pression ; - lors du desserrage d'un objet virtuel par actionnement d'un doigt de l'opérateur sur un module d'interaction, la succession suivante de fonctionnement des capteurs dudit module d'interaction est mise en oeuvre : -activation du capteur de pression jusqu'à ce qu'un seuil de sensibilité dudit capteur de pression soit atteint, -désactivation du capteur de pression et activation du vibreur, -activation du capteur de commande. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : -la figure 1 représente une vue schématique d'un périphérique d'interaction selon l'invention, relié à un ordinateur pourvu d'un écran ; -la figure 2 représente schématiquement un module d'interaction en vue de dessus ; -la figure 3 représente une vue du dessous d'un mode de réalisation d'un périphérique d'interaction selon l'invention, et -la figure 4 représente un mode de réalisation alternatif d'une jonction de module d'interaction selon l'invention. La figure 1 représente un périphérique d'interaction 1 relié à un ordinateur 2 via une connexion 3. Comme illustré sur la figure 1, le périphérique 1 selon l'invention est adapté à ce qu'une main d'un opérateur (non représentée) se pose dessus afin de manipuler un élément de toucher et de préhension 4 qui est une main virtuelle dans cet exemple. La main virtuelle 4 est représentée sur l'écran 5 de l'ordinateur 2. La main virtuelle 4 est apte à se déplacer dans l'espace virtuel représenté sur l'écran 5, et par exemple à toucher, tourner, saisir, lâcher, déplacer l'objet virtuel 6 qui est bidimensionnel ou tridimensionnel, affiché via une interface d'affichage adéquate. L'écran 5 de l'ordinateur 2 est relié à un dispositif programmable 7 comportant des unités de traitement classiques, notamment un convertisseur analogique numérique apte à récupérer des signaux de commande transmis par la connexion 3 et à les transformer en informations de déplacement de la main virtuelle 4 sur l'écran 5, de caractérisation du contact entre les doigts de la main virtuelle et un objet virtuel, de pression entre les doigts de la main virtuelle et l'objet virtuel. Le dispositif programmable 7 comporte également un processeur de traitement, apte à effectuer des opérations de calcul lorsque l'ordinateur 2 est mis sous tension. La main virtuelle 4 comprend une pluralité de doigts virtuels, dont au moins une partie est activable par les doigts de l'opérateur positionnés sur le périphérique d'interaction 1. Ainsi, les doigts référencés 8, 9, 10, 11 de la main virtuelle 4 sont activables dans cet exemple, correspondant respectivement au pouce, index, majeur et annulaire de la main virtuelle, chacun de ces doigts étant mis en action par un module d'interaction correspondant du périphérique 1. Ainsi, le périphérique 1 comprend les modules d'interaction suivants : le module 12 correspondant au pouce 8, le module 13 correspondant à l'index 9, le module 14 correspondant au majeur 10 et le module 15 correspondant à l'annulaire 11. D'autres agencements sont possibles en alternative. Par exemple, le périphérique 1 peut comprendre un nombre de modules d'interaction variable entre deux et cinq, chaque module d'interaction étant commandé par un doigt de l'opérateur. Selon une alternative, le nombre de parties (par exemple le nombre de doigts de la main virtuelle) de l'élément de toucher et de préhension 4 actionnables par les modules d'interaction est différent du nombre de modules d'interaction. Par exemple, dans un mode de réalisation, l'élément de toucher et de préhension 4 est une main virtuelle à cinq doigts, mais l'annulaire et l'auriculaire de la main virtuelle 4 sont actionnés par le même module d'interaction 15 actionné par l'annulaire de l'opérateur. Le périphérique 1 comporte, en plus des modules d'interaction adaptés à être commandés par les doigts, et plus précisément, dans ce mode de réalisation, les extrémités des doigts correspondant à la dernière phalange, une partie ou poignée 16 adaptée à recevoir la paume de la main de l'opérateur ainsi que son auriculaire. L'ensemble des modules d'interaction 12, 13, 14, 15 et la poignée 16 sont montés sur un dispositif 18 assurant le mouvement du poignet de l'opérateur afin de saisir la position et l'orientation de la main de l'opérateur dans l'espace, avec un nombre prédéterminé de degrés de liberté. Par exemple, le dispositif 18 est une souris 3D de type SpaceNavigator (marque déposée) avec un nombre de degrés de liberté égal à six. En variante, et selon l'application visée, on peut utiliser un dispositif 18 permettant d'obtenir la position et l'orientation de la main de l'opérateur dans l'espace avec moins de six degrés de liberté. Dans ce mode de réalisation, les mouvements des extrémités des doigts et de la paume de main de l'opérateur par rapport à son poignet sont transmis au dispositif 18, qui transmet ces informations de mouvement, sous forme de signaux de commande, à l'ordinateur 2 via la connexion filaire 3. Dans un mode de réalisation alternatif, le dispositif 18 est en outre apte à fournir un contrôle de la force et du moment appliqués au poignet de l'opérateur lors de la manipulation, et à fournir ces informations de force et de moment, sous forme de signaux de commande, à l'ordinateur 2. Un logiciel mettant en oeuvre un modèle d'articulation de main virtuelle, mis en oeuvre dans le dispositif programmable 7 de l'ordinateur 2, permet de transformer ces signaux de commande pour restituer le mouvement de l'opérateur dans la main virtuelle 4. Par exemple, un tel modèle d'articulation est décrit dans l'article « Interactions Capture and Synthesis » ACM Transactions on Graphics,(2006), pp 872-880, par P. Kry et D.K. Pai. En particulier, pour réaliser la préhension d'un objet virtuel, afin de le saisir, de le déplacer ou de le retourner par exemple, des forces de pression appliquées par les extrémités des doigts de l'opérateur sont saisies via le système expliqué ci-dessus et interprétées. Le périphérique 1 selon l'invention, comprend plusieurs modules d'interaction, chaque module d'interaction étant apte à recevoir une pression de l'extrémité du doigt de l'opérateur, selon un mouvement de flexion/extension ou d'adduction/abduction pour commander la préhension d'un objet virtuel, et à renvoyer un retour tactile de manière à améliorer la perception de l'opérateur et à rendre plus réaliste une préhension de l'objet virtuel. La figure 2 représente une vue de dessus schématique d'un module d'interaction 20 selon l'invention. Un tel module d'interaction 20 comporte un capteur de commande ou unité de commande 22, qui est un capteur de type levier mono-axe dans le mode de réalisation préféré, comportant une partie saillante 24 sur laquelle l'extrémité du doigt de l'opérateur agit directement. Un capteur de type levier mono-axe présente l'avantage d'être un capteur de type interrupteur, recevant une commande de type « tout ou rien », permettant un contrôle en vitesse du déplacement de la phalange qui l'actionne. Il suffit de lâcher le capteur de commande pour qu'il revienne à sa position initiale, et que le doigt virtuel commandé par le capteur de commande s'arrête. Ce capteur assure les mouvements de flexion/extension du doigt correspondant, à l'exception de l'auriculaire dont la commande est la même que celle de l'annulaire dans le mode de réalisation de la figure 1, dans lequel le périphérique 1 comprend quatre modules d'interaction. Avantageusement, une faible amplitude de déplacement du doigt de l'opérateur permet le contrôle du doigt virtuel. Selon un mode de réalisation alternatif, le capteur de commande est mis en oeuvre par une boule de commande, connue sous le nom de « mini-trackball », pouvant prendre en charge les mouvements de flexion/extension et d'adduction/abduction du doigt de l'opérateur. Ainsi, dans ce mode de réalisation alternatif, plus de degrés de liberté du déplacement d'une phalange de l'opérateur sont pris en compte. Le contrôle du doigt peut alors être réalisé en déplacement à partir du déplacement de la phalange qui l'actionne. Le module d'interaction 20 comporte également un capteur de pression 26, par exemple de type résistif, apte à délivrer un signal représentatif de la pression exercée par le doigt de l'opérateur sur ce module, afin de générer un effort de compression de la part de l'opérateur lors de la saisie d'un objet virtuel, de manière analogue à la saisie d'un objet naturel. Un ressort de rappel 28 entre le capteur de commande 22 et le capteur de pression 26 permet de séparer le capteur de pression 26 du capteur de commande 22. Le ressort de rappel 28 est optionnel. De plus, le module d'interaction 20 comporte un vibreur 30, par exemple du type vibreur de téléphone portable, apte à émettre une vibration pendant une courte période suivant le contact d'un doigt virtuel commandé par le capteur de commande 22 avec un objet virtuel. Selon un mode de réalisation, la période de vibration est de l'ordre d'une demi-seconde. Selon un mode de réalisation alternatif, la vibration dure un temps variable fonction de l'analyse de la configuration de la main réalisée dans le dispositif programmable 7, et la désactivation du vibreur 30 est déclenchée selon l'état du capteur de pression 26. Ainsi, lors d'une phase de saisie ou serrage d'un objet virtuel multidimensionnel, un opérateur manipule le capteur de commande 22, en fournissant un effort très faible pour l'actionner. Le doigt virtuel correspondant se rapproche de l'objet virtuel à saisir. Dès que le contact est établi, le capteur de commande 22 est désactivé, et le vibreur 30 génère une vibration, permettant à l'opérateur d'appréhender perceptuellement le changement d'état du doigt virtuel. La désactivation du capteur de commande 22 évite l'interpénétration du doigt virtuel commandé avec l'objet virtuel saisi. Le capteur de pression 26 est actionné, opposant une résistance passive qui permet à l'opérateur de développer un effort de serrage croissant lors de la phase de serrage. L'effort de serrage est borné par la capacité maximale du capteur de pression 26, le capteur de commande 22 étant déjà inactif. Ce principe de fonctionnement est applicable à chaque doigt, indépendamment des autres, permettant ainsi de reproduire toutes les configurations naturelles de saisie d'objets. Dans le cadre d'une opération de lâcher ou desserrage d'un objet virtuel, la succession d'activation des divers éléments du module d'interaction 20 est la suivante. Initialement, la main virtuelle est en contact avec l'objet virtuel, donc en particulier un des doigts virtuels est en contact avec l'objet virtuel et le capteur de pression 26 du module d'interaction 20 correspondant est actif. Lorsqu'un seuil de sensibilité du capteur de pression 26 est atteint, correspondant à la capacité minimale du capteur de pression 26, le capteur de pression 26 est 35 désactivé et le capteur de commande 22 est activé. Cela permet la commande de déplacement en vitesse du doigt correspondant à sa séparation de l'objet virtuel. Dans un mode de réalisation, le vibreur 30 est activé au moment de la désactivation du capteur de pression 26. Alternativement, le vibreur 30 est inactif pendant l'opération de lâcher d'objet virtuel. Le fonctionnement décrit ci-dessus par module d'interaction est appliqué quasi simultanément pour tous les modules d'interaction pour commander l'ensemble des doigts virtuels de la main virtuelle lors d'une phase de saisie/serrage ou de lâcher/desserrage d'objet virtuel. On note que le comportement du périphérique d'interaction selon l'invention est du type pseudo-haptique, les efforts mis en oeuvre n'étant pas dépendants de la masse de l'objet virtuel saisi. Selon un mode de réalisation, le périphérique d'interaction peut être relié à un dispositif 18 de déplacement du poignet et de contrôle de l'effort et du moment du poignet, correspondant à un bras haptique capable de délivrer des efforts correspondants à la masse de l'objet manipulé et à son comportement dynamique. Dans un tel mode de réalisation, le dispositif complet comportant le bras haptique et le périphérique d'interaction selon l'invention est de type haptique. La figure 3 illustre en vue du dessous d'un mode de réalisation d'un périphérique d'interaction 1 selon l'invention. Le périphérique 1 comporte, dans ce mode de réalisation, une coque de structure 32 formée de deux parties 34 et 36, jointes par des moyens de fixation, comme par exemple des vis 38. La partie 34 reçoit les modules d'interaction 20 décrits ci-dessus. Les modules d'interaction sont intégrés à la partie 34 de la coque 32, espacés entre eux d'un espace d minimum prédéterminé, de l'ordre de 5 mm plus ou moins 2 mm, de manière à éviter tout contact et toute diffusion vibratoire entre les modules. En variante, la coque de structure 32 est formée en une seule partie, par moulage par exemple. Selon une autre variante, la coque de structure 32 est formée d'un nombre de parties plus grand que deux, en fonction par exemple de contraintes ergonomiques ou de fabrication. Chaque module d'interaction 20 est relié à la coque 32 par une jonction 40 en matériau amortissant à faible dureté Shore A, typiquement inférieure ou égale à 50, disposé sur une épaisseur maximale prédéterminée, de l'ordre de 5 mm, cette valeur ayant été retenue pour ne pas alourdir la masse du périphérique 1. De préférence, le matériau amortissant utilisé pour la jonction est une résine silicone ou bien du polyuréthane, dont les caractéristiques physiques permettent un amortissement élevé des vibrations avec une masse suffisamment faible pour ne pas alourdir le périphérique 1. La résine silicone ou polyuréthane est utilisée entre la coque 32 et chaque module d'interaction 20. Dans le mode de réalisation illustré, chaque module d'interaction 20 est fixé à la coque de structure 32 par des éléments de fixation de type crochets 42, 44, qui s'imbriquent. L'épaisseur de la jonction 40 en matériau amortissant est inférieure à l'épaisseur maximale prédéterminée au niveau des interstices entre les crochets 42 et 44, par exemple de l'ordre de 2 mm. Tout autre système de fixation du module d'interaction 20 à la coque de structure 32 peut être envisagé en variante, le point commun des diverses réalisations possibles étant la présence d'une jonction 40 en matériau amortissant. Un mode de réalisation alternatif de la jonction 40 est illustré à la figure 4. Dans ce mode de réalisation alternatif, le matériau amortissant formant la jonction 40 recouvre les crochets 42, 44 de fixation mécanique, sur une épaisseur prédéterminée, qui est supérieure ou égale à 5 mm. Selon un autre mode de réalisation alternatif, la résine est étendue à toute la coque 32 afin d'amortir les vibrations entre la paume de la main et cette coque 32. Chaque jonction 40 en matériau amortissant est indépendante des autres, de manière à éviter tout contact entre deux modules d'interaction entre eux, afin d'améliorer l'amortissement des vibrations entre modules d'interaction. De préférence, un espacement de l'ordre de 5 mm est prévu entre les jonctions en matériau amortissant. Ainsi, une isolation vibratoire est obtenue. Dans un mode de réalisation de la coque 32 en deux parties, chaque partie comporte un évidement, et lorsqu'elles sont jointes, elles forment un évidement, en forme de dôme, apte à recevoir le dispositif 18 (non représenté sur la figure). Dans un mode de réalisation, la partie 34 de la coque 32 destinée à recevoir les modules d'interaction comporte des emplacements pré-usinés prévus pour le montage des modules d'interaction. Avantageusement, une isolation vibratoire est ainsi obtenue, ce qui permet de transmettre à l'opérateur une sensation tactile corrélée au doigt qui applique le contact, ce qui permet ensuite à l'opérateur d'ajuster sa manipulation de manière fine
L'invention concerne un périphérique d'interaction (1) apte à contrôler un élément de toucher et de préhension d'objets virtuels multidimensionnels, comportant au moins deux modules d'interaction (20), chaque module d'interaction (20) étant destiné à être actionné par un doigt d'un opérateur et comportant un capteur de commande permettant de commander un déplacement, selon un nombre de degrés de liberté prédéterminé, d'une partie de l'élément de toucher et de préhension d'objets virtuels par déplacement en flexion/extension et/ou adduction/abduction du doigt de l'opérateur, et un vibreur apte à émettre une vibration lors du toucher et/ou du lâcher d'un objet virtuel par une partie dudit élément de toucher et de préhension d'objets virtuels, caractérisé en ce que chaque module d'interaction (20) est fixé audit périphérique par une jonction (40) en matériau amortissant.
1.- Périphérique d'interaction (1) apte à contrôler un élément de toucher et de préhension (4) d'objets virtuels multidimensionnels, comportant au moins deux modules d'interaction (12, 13, 14, 15, 20), chaque module d'interaction (12, 13, 14, 15, 20) étant destiné à être actionné par un doigt d'un opérateur et comportant un capteur de commande (22) permettant de commander un déplacement, selon un nombre de degrés de liberté prédéterminé, d'une partie (8, 9, 10, 11) de l'élément de toucher et de préhension (4) d'objets virtuels, par déplacement en flexion/extension et/ou adduction/abduction du doigt de l'opérateur et un vibreur (30) apte à émettre une vibration lors du toucher et/ou du lâcher d'un objet virtuel par une partie (8, 9, 10, 11) dudit élément de toucher et de préhension (4) d'objets virtuels, caractérisé en ce que chaque module d'interaction (12, 13, 14, 15, 20) est fixé audit périphérique par une jonction (40) en matériau amortissant. 2.- Périphérique d'interaction selon la 1, caractérisé en ce que lesdits modules d'interaction (12, 13, 14, 15, 20) sont montés avec un espacement entre eux d'au moins un écart d prédéterminé. 3.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une structure (32) en au moins deux parties (34, 36), aptes à être fixées ensemble, lesdits modules d'interaction (12, 13, 14, 15, 20) étant fixés à une desdites parties par une jonction (40) en matériau amortissant d'épaisseur maximale prédéterminée. 4.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau amortissant est un matériau à dureté Shore A inférieure ou égale à cinquante. 5.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque module d'interaction (20) comporte en outre un capteur de pression (26), apte à délivrer un signal représentatif de la pression exercée par l'opérateur et à exercer une résistance à la force de pression exercée par l'opérateur. 6.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une poignée (16) apte à saisir des forces appliquées par la paume de l'opérateur, reliée à un dispositif (18) contrôlant le déplacement du poignet de l'opérateur, et mobile dans un nombre de degrés de liberté par rapport audit dispositif, ledit dispositif (18) étant apte à envoyer des ordres de déplacement à l'élément de toucher et de préhension (4) d'objets virtuels. 7.- Périphérique d'interaction selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif (18) contrôlant le déplacement du poignet de l'opérateur est en outre apte à fournir un contrôle en force et en moment du poignet de l'opérateur. 8.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit capteur de commande (22) est apte à saisir des déplacements de flexion/extension d'une phalange du doigt de l'opérateur. 9.- Périphérique d'interaction selon la 8, caractérisé en ce que ledit capteur de commande (22) est en outre apte à saisir des déplacements de adduction/abduction d'une phalange du doigt de l'opérateur. 10.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte quatre modules d'interaction destinés à être actionnés respectivement par le pouce, l'index, le majeur et l'annulaire de l'opérateur et en ce que l'élément de toucher et de préhension (4) d'objets virtuels est une main virtuelle, chaque module d'interaction étant apte à commander le doigt correspondant de la main virtuelle. 11.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des précédentes et de la 5, caractérisé en ce que, lors du serrage d'un objet virtuel par actionnement d'un doigt de l'opérateur sur un module d'interaction (20), la succession suivante de fonctionnement des capteurs dudit module d'interaction (20) est mise en oeuvre : -activation du capteur de commande (22) jusqu'au contact avec ledit objet virtuel, -désactivation du capteur de commande (22) et activation du vibreur (30), -activation du capteur de pression (26). 12.- Périphérique d'interaction selon l'une quelconque des 1 à 10 et de la 5, caractérisé en ce que, lors du desserrage d'un objet virtuel par actionnement d'un doigt de l'opérateur sur un module d'interaction (20), la succession suivante de fonctionnement des capteurs dudit module d'interaction (20) est mise en oeuvre : -activation du capteur de pression (26) jusqu'à ce qu'un seuil de sensibilité dudit capteur de pression soit atteint, -désactivation du capteur de pression (26) et activation du vibreur (30), -activation du capteur de commande (22).
G
G06
G06F
G06F 3
G06F 3/03
FR2990623
A1
DISPOSITIF D'APPLICATION DE PRODUIT ET DE MASSAGE SUR UNE SURFACE KERATINIQUE ET PROCEDE ASSOCIE
20,131,122
La présente invention concerne un dispositif d'application de produit et de massage sur une surface kératinique d'un utilisateur, comprenant : - un boîtier propre à être saisi par l'utilisateur ; - un applicateur de produit, porté par le boîtier ; - un ensemble de mise en vibration de l'applicateur propre à faire vibrer l'applicateur à une fréquence principale de vibration. Le produit appliqué par le dispositif est notamment un produit cosmétique tel qu'un produit de soin, notamment une formule de crème de visage ou corps, un shampooing, un masque capillaire, une huile démaquillante, une huile traitante, une crème lavante, un gommage, un masque, une crème solaire. En variante, le produit cosmétique est un produit de maquillage, avantageusement destiné à être appliqué sur la peau ou les fibres kératiniques d'un utilisateur tel que les cils ou les sourcils. Plus généralement, un « produit cosmétique » est un produit tel que défini dans le Règlement (CE) N°1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil, daté du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques. Le dispositif selon l'invention est notamment destiné à appliquer le produit cosmétique sur la surface kératinique de l'utilisateur, ou au contraire à nettoyer cette surface kératinique à l'aide du produit cosmétique. Dans le premier cas, il est fréquent d'utiliser des dispositifs d'application passifs, comportant un applicateur sur lequel est disposé le produit cosmétique. Lors de l'application du produit, l'utilisateur déplace manuellement l'applicateur par rapport à la surface kératinique suivant différents mouvements. Dans certains cas, lors de l'application d'un maquillage, le produit cosmétique peut être disposé sur un applicateur, et l'utilisateur tapote sur sa peau à l'aide de l'applicateur pour appliquer le produit afin de réaliser une retouche ou un soin. Ce tapotement est généralement de faible amplitude et de fréquence basse, par exemple inférieure à 50 Hz. De même, lorsqu'un produit nettoyant est appliqué sur la peau, l'utilisateur peut frotter la peau suivant un mouvement périodique, par exemple en effectuant un mouvement de rotation pour retirer le produit. Pour faciliter l'application de produit sur la surface kératinique, des dispositifs actifs d'application de produit sont désormais proposés. Ces dispositifs comportent généralement un applicateur propre à vibrer à une fréquence donnée sur la peau de l'utilisateur. Ces dispositifs présentent généralement une fréquence de vibration supérieure ou égale à 100 Hertz qui ne provoquent pas un effet stimulant ou agréable sur la peau de l'utilisateur. Par ailleurs, pour produire un tapotement sur la peau, des dispositifs connus, comme ceux décrits dans JP2002 -248154 ou USA 2011/118638 existent. Ces dispositifs présentent des mécanismes complexes de mise en déplacement de l'applicateur par rapport au boitier pour engendrer le tapotement. Ces dispositifs sont complexes à assembler et sont coûteux. W02007/096594 décrit un dispositif de massage de la peau destiné notamment à produire une stimulation, qui ne comporte pas de moyens d'application d'un produit cosmétique. Un but de l'invention est donc de fournir, par des moyens simples et peu couteux, un dispositif d'application de produit cosmétique présentant une interaction significative avec la surface kératinique, tel qu'un tapotement sur cette surface. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif du type précité, caractérisé en ce que l'ensemble de mise en vibration est propre à engendrer un battement vibratoire de l'applicateur à une fréquence de battement inférieure à la fréquence principale de vibration. Le dispositif selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - il comporte un premier générateur de vibrations à une première fréquence et un deuxième générateur de vibration à une deuxième fréquence distincte de la première fréquence, la fréquence du battement vibratoire étant sensiblement égale à la différence entre la première fréquence et la deuxième fréquence ; - le premier générateur de vibrations et/ou le deuxième générateur de vibrations comporte un moteur électrique comprenant un stator et un rotor, avantageusement muni d'un excentrique ; - le premier générateur de vibrations et le deuxième générateur de vibrations sont placés en regard l'un de l'autre ; - l'axe de rotation du rotor du premier générateur de vibrations est coaxial ou parallèle à l'axe de rotation du rotor du deuxième générateur de vibrations ; - l'applicateur définit une surface directrice d'application de produit, l'ensemble de mise en vibration étant propre à engendrer un battement vibratoire présentant une composante majoritaire suivant une normale à la surface directrice d'application ; - l'axe de rotation des rotors s'étend coaxialement ou parallèlement à une normale à la surface directrice d'application ; - l'applicateur définit une surface directrice d'application de produit, l'ensemble de mise en vibration étant propre à engendrer un battement vibratoire sensiblement perpendiculaire à une normale à la surface directrice d'application ; - l'axe de rotation des rotors s'étend perpendiculairement à une normale à la surface directrice d'application ; - le boîtier contient une source d'alimentation électrique de l'ensemble de mise en vibration ; - l'ensemble de mise en vibration est propre à engendrer un battement vibratoire à une fréquence inférieure à 50 Hertz. - la fréquence principale de vibration est sensiblement égale à la moitié de la somme de la première et de la deuxième fréquence. L'invention a également pour objet un procédé d'application d'un produit sur une surface kératinique d'un utilisateur comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un dispositif tel que décrit plus haut ; - activation de l'ensemble de mise en vibration pour engendrer une vibration de l'applicateur à une fréquence principale de vibration ; - génération, par l'ensemble de mise en vibration d'un battement vibratoire de l'applicateur à une fréquence de battement inférieure à la fréquence principale. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de trois-quarts face d'un premier dispositif d'application selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique de coté d'un premier exemple d'ensemble de mise en vibration de l'applicateur pour le dispositif de la figure 2 ; - la figure 4 est vue analogue à la figure 3 d'un deuxième exemple d'ensemble de mise en vibration ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 1, d'un deuxième dispositif selon l'invention ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2, du deuxième dispositif selon l'invention. Un premier dispositif 10 d'application et de massage selon l'invention est illustré par les figures 1 à 3. Un tel dispositif 10 est destiné à appliquer un produit cosmétique sur une surface kératinique d'un utilisateur. Le produit cosmétique est avantageusement un produit de soin, notamment une formule de crème de visage ou corps, un shampooing, un masque capillaire, une huile démaquillante, une huile traitante, une crème lavante, un gommage, un masque, une crème solaire. En variante, le produit cosmétique est un produit de maquillage, avantageusement destiné à être appliqué sur la peau ou les fibres kératiniques d'un utilisateur tel que les cils ou les sourcils. La surface kératinique est par exemple la peau d'un utilisateur, ou des fibres kératiniques tels que des cheveux, des cils ou des sourcils. Le dispositif 10 comporte un boîtier 12 destiné à être saisi par l'utilisateur, un applicateur 14 de produit, monté sur le boîtier 12, et un ensemble 16 de mise en vibration de l'applicateur. Le dispositif 10 comporte entre outre avantageusement un ensemble 18 de commande de l'ensemble de mise en vibration 16 et une source 20 de puissance électrique. Le boîtier 12 comporte une paroi creuse 22 délimitant une cavité interne 24 de réception. La cavité 24 reçoit l'ensemble de mise en vibration 16, l'ensemble de commande 18, et avantageusement, la source de puissance électrique 20. Elle débouche extérieurement par une ouverture 26 d'insertion de l'applicateur 14. Le boîtier 12 est propre a être saisi par l'utilisateur, notamment dans sa main. Il est par exemple réalisé à l'aide d'un matériau plastique ou métallique plus rigide que l'applicateur 14. Le boitier 12 présente, dans cet exemple, une forme allongée suivant un axe longitudinal A-A'. Dans cet exemple, l'applicateur 14 s'étend axialement le long de l'axe A-A', à une extrémité axiale du boitier 12. L'applicateur 14 fait saillie par rapport au boîtier 12 à travers l'ouverture d'insertion 26. Il comporte un bloc 28 de matériau d'application, avantageusement plus souple que le matériau constituant le boîtier 22. Le bloc 28 est par exemple réalisé à base d'un matériau déformable au toucher. Dans un mode de réalisation, le bloc de matériau 28 est un bloc de matériau poreux tel qu'une mousse ou un tissu. En variante, le bloc 28 comporte une pluralité de saillies d'application et de stimulation (non représentées) définissant entre elle des interstices de réception du produit à appliquer. Ces saillies sont par exemple des dents, des picots, ou encore des alvéoles. Le bloc 28 délimite une surface extérieure 30 destinée à être en contact avec la surface kératinique de l'utilisateur et une surface intérieure 32 disposée dans la cavité 24 du boîtier 12. Le produit cosmétique est disposé sur la surface extérieure 30, et/ou dans les pores ou les interstices éventuellement définis par le bloc 28. La surface extérieure 30 destinée à être appliquée sur la surface kératinique de l'utilisateur forme avantageusement une surface directrice de l'applicateur 14 présentant une normale N. Dans cet exemple, la normale N à la surface 30 est sensiblement parallèle ou confondue avec l'axe A-A' du boîtier 12. La surface intérieure 32 est avantageusement disposée au contact de l'ensemble de mise en vibration 16 pour être sollicitée mécaniquement par cet ensemble 16. Selon l'invention, l'ensemble de mise en vibration 16 est propre à engendrer une vibration de l'applicateur 14 à une fréquence principale F de vibration donnée. Il est en outre propre à engendrer un battement vibratoire à une fréquence F' inférieure à la fréquence principale F. Dans un mode de réalisation, l'ensemble de mise en vibration 16 comporte un support 40, un premier générateur de vibrations 42A et un deuxième générateur de vibrations 42B. Le deuxième générateur de vibrations 42B est disposé au voisinage du premier générateur de vibration 42A. Il est généralement placé en regard du premier générateur de vibration 42A le long d'un axe commun C-C'. Dans un premier mode de réalisation, illustré par la figure 3, chaque générateur de vibrations 42A, 42B est formé par un moteur électrique qui comporte un stator 44 solidaire du support 40 et un rotor 46 entraîné en rotation autour d'un axe C-C' par rapport au stator 44. Le rotor 46 comporte un axe 48 et un excentrique 50 porté par l'axe 48 pour engendrer une vibration lors de la rotation du rotor 46. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, l'axe 48 fait saillie partiellement hors du stator 44. L'excentrique 50 est disposé hors du stator 44. Les excentriques 50 des générateurs respectifs 42A, 42B sont disposés en regard l'un de l'autre. Par ailleurs, les générateurs 42A, 42B présentent de préférence des axes 48 coaxiaux. Dans la variante représentée sur la figure 4, les excentriques 50 sont reçus dans le stator 44. Chaque générateur 42A, 42B est ainsi formé par un moteur en forme de pièce de monnaie, désigné par le terme anglais « coin motor ». Dans l'exemple particulier de la figure 2, l'axe C-C' commun des générateurs 42A, 42B est sensiblement perpendiculaire à la normale N à la surface directrice 30 pour engendrer un mouvement de va et vient présentant une composante majoritaire perpendiculaire à cette normale N sur l'applicateur 14. Par « composante majoritaire perpendiculaire à la normale N », on entend que la projection de l'amplitude du mouvement local de l'applicateur 14 engendré par l'ensemble 16 sur une perpendiculaire à l'axe N est supérieure à la projection de l'amplitude du mouvement local de l'applicateur 14 sur l'axe N. Comme on le verra plus bas, l'ensemble de commande 18 est propre à activer chaque générateur 42A, 42B et à entraîner en rotation les rotors 46 de ces générateurs 42A, 42B pour engendrer une vibration. Les générateurs 42A, 42B sont susceptibles d'engendrer des vibrations à des fréquences F1, F2 respectives distinctes. Ainsi, la différence F1-F2 entre la première fréquence de vibration F1 du premier générateur de vibrations 42A et la deuxième fréquence F2 de vibration du deuxième générateur de vibrations 42B est supérieure à 5 Hz. Cette différence est cependant inférieure à 75 Hz. Comme on le verra plus bas, l'ensemble de mise en vibration 16 est ainsi apte à produire une vibration de l'applicateur 14 à une fréquence principale F de vibration sensiblement égale à la moitié de la somme des fréquences F1 et F2, et un battement vibratoire à une fréquence de battement F' inférieure à la fréquence F, sensiblement égale à la différence entre les fréquences F1 et F2. Dans un mode de réalisation, l'ensemble de mise en vibration 16, et notamment le support 40, est disposé au contact de la surface interne 32 pour transmettre les vibrations engendrées par l'ensemble de mise en vibration 16 à l'applicateur 14. L'ensemble de commande 18 comporte au moins un bouton de commande 51 actionnable depuis l'extérieur du boitier 12 et une unité 52 de pilotage de l'ensemble de mise en vibration 16 entre une configuration désactivée et une configuration active dans laquelle l'ensemble 16 engendre des vibrations. Il comporte en outre avantageusement des moyens de réglage de la fréquence principale de vibration F, et de la fréquence F' du battement vibratoire. Dans cet exemple, la source de puissance électrique 20 est disposée dans la cavité 24 du boitier 12. L'ensemble de commande 18 est apte à raccorder électriquement la source 20 à l'ensemble de mise en vibration 16 dans la configuration active. Le fonctionnement du premier dispositif 10 selon l'invention va maintenant être décrit. Initialement, l'utilisateur saisit le boitier 12 et actionne le bouton de commande 51. L'unité de commande 52 active alors la source de puissance électrique 20 pour alimenter électriquement chaque générateur de vibration 42A, 42B. L'alimentation électrique des générateurs 42A, 42B provoque l'entrainement en rotation des rotors 46 de chaque générateur 42A, 42B et par suite des excentriques 50. Le premier générateur 42A vibre alors à une première fréquence F1 alors que le deuxième générateur 42B vibre à une deuxième fréquence F2. Les deux générateurs 42A, 42B étant situés en regard l'un de l'autre, avec leurs axes de rotation sensiblement coaxiaux, ils engendrent une vibration résultante à une fréquence principale F de vibration égale à la moitié de la somme des fréquences F1 et F2. De plus, les fréquences F1 et F2 étant relativement proches, les générateurs 42A, 42B engendrent également un battement à une fréquence de battement F' égale à la différence entre la fréquence F1 et la fréquence F2. Avantageusement, la fréquence F' est inférieure à 50 Hz pour engendrer un mouvement perceptible pour l'utilisateur. Cette fréquence est par exemple inférieure à 20Hz et sensiblement égale à 10Hz. Dans l'exemple représenté sur la Figure 2, les axes de rotations des rotors 42 de chaque générateur 42A, 42B étant situés perpendiculairement à la normale N à une surface directrice 30 de l'applicateur 14, un mouvement vibratoire de l'applicateur 14 se produit sensiblement dans un plan perpendiculaire à la normale N. Ce mouvement vibratoire est apte à produire une sensation de rotation, lorsque l'applicateur 14 est placé au contact de la surface kératinique de l'utilisateur. L'utilisateur peut appliquer un produit cosmétique de soin, par exemple un produit de rinçage de la surface kératinique sur la surface 30, et placer ce produit au contact de la peau pour produire un nettoyage de la peau. L'effet produit sur la peau est particulièrement agréable pour l'utilisateur et très efficace. Un deuxième dispositif 110 selon l'invention est illustré par les Figures 5 et 6. A la différence du premier dispositif 10, le boitier 12 comporte avantageusement un col 114 de guidage de l'applicateur 14 s'étendant à la périphérie de l'ouverture 26. Dans cet exemple, le col 114 s'étend autour de l'axe A-A' du boitier 112 sensiblement parallèlement à la normale N à la surface directrice 30. Dans cet exemple, l'axe C-C' de rotation des générateurs 42A, 42B est disposé sensiblement parallèlement ou co-axialement avec la normale N. Ainsi, les générateurs 42A, 42B sont aptes à engendrer un mouvement vibratoire provoquant un déplacement de l'applicateur 16 présentant une composante majoritaire sensiblement suivant la normale N. Par « composante majoritaire suivant la normale N », en entend que la projection de l'aplitude du mouvement local de l'applicateur 14 engendré par l'ensemble 16 sur la normale N est supérieure à l'amplitude du mouvement local de l'applicateur 14 sur une perpendiculaire à la normale N. Ainsi, l'applicateur 14 est propre à se déplacer dans l'ouverture 26, en étant avantageusement guidé par le col de guidage 114 suivant un mouvement de va et vient sensiblement parallèle à la normale N. Ce mouvement de va et vient engendre un tapotement sur la surface kératinique de l'utilisateur, lorsque l'applicateur 14 est appliqué sur cette surface. Comme précédemment, l'ensemble de mise en vibration 16 est propre à produire une vibration de l'applicateur 14 à une fréquence principale de vibration F donnée, et un battement à une fréquence de battement F' inférieure à la fréquence F. Ce battement, et par suite la génération d'un tapotement, est engendré de manière très simple, sans avoir à utiliser un mécanisme mécanique complexe. Dans le mode de réalisation de la Figure 6, les ensembles 42A, 42B sont avantageusement constitués par des moteurs de type « pièce de monnaie ». Le fonctionnement du deuxième dispositif 110 diffère du premier dispositif 10 en ce que le mouvement vibratoire de l'applicateur 14 engendre une sensation de tapotement pour l'utilisateur. Le dispositif 110 est utilisable par exemple pour l'application d'un produit cosmétique de maquillage. Dans une variante, le dispositif 10, 110 comporte plus de deux moteurs.30
Dispositif d'application (10; 110) de produit et de massage sur une surface kératinique d'un utilisateur, comprenant : - un boîtier (12) propre à être saisi par l'utilisateur ; - un applicateur (14) de produit, porté par le boîtier (12) ; - un ensemble (16) de mise en vibration de l'applicateur (14) propre à faire vibrer l'applicateur (14) à une fréquence principale (F) de vibration ; caractérisé en ce que l'ensemble de mise en vibration (16) est propre à engendrer un battement vibratoire de l'applicateur (14) à une fréquence de battement (F') inférieure à la fréquence principale de vibration (F).
1.- Dispositif d'application (10 ; 110) de produit et de massage sur une surface kératinique d'un utilisateur, comprenant : - un boîtier (12) propre à être saisi par l'utilisateur ; - un applicateur (14) de produit, porté par le boîtier (12) ; - un ensemble (16) de mise en vibration de l'applicateur (14) propre à faire vibrer l'applicateur (14) à une fréquence principale (F) de vibration ; caractérisé en ce que l'ensemble de mise en vibration (16) est propre à engendrer un battement vibratoire de l'applicateur (14) à une fréquence de battement (F') inférieure à la fréquence principale de vibration (F). 2.- Dispositif (10; 110) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un premier générateur (42A) de vibrations à une première fréquence (F1) et un deuxième générateur de vibration (42B) à une deuxième fréquence (F2) distincte de la première fréquence (F1), la fréquence (F') du battement vibratoire étant sensiblement égale à la différence entre la première fréquence (F1) et la deuxième fréquence (F2). 3.- Dispositif (10; 110) selon la 2, caractérisé en ce que le premier générateur de vibrations (42A) et/ou le deuxième générateur de vibrations (42B) comporte un moteur électrique comprenant un stator (44) et un rotor (46), avantageusement muni d'un excentrique (50). 4.- Dispositif (10; 110) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le premier générateur de vibrations (42A) et le deuxième générateur de vibrations (42B) sont placés en regard l'un de l'autre. 5.- Dispositif (10; 110) selon la 4, prise en combinaison avec la 3, caractérisé en ce que l'axe de rotation du rotor (46) du premier générateur de vibrations (42A) est coaxial ou parallèle à l'axe de rotation du rotor (46) du deuxième générateur de vibrations (46B). 6.- Dispositif (110) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'applicateur (14) définit une surface directrice (30) d'application de produit, l'ensemble de mise en vibration (16) étant propre à engendrer un battement vibratoire présentant une composante majoritaire suivant une normale (N) à la surface directrice d'application (30). 7.- Dispositif (110) selon la 6, pris en combinaison avec la 5, caractérisé en ce que l'axe de rotation des rotors (46) s'étend coaxialement ou parallèlement à une normale (N) à la surface directrice d'application (30). 8.- Dispositif (10) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'applicateur (14) définit une surface directrice (30) d'application de produit, l'ensemble de mise en vibration (16) étant propre à engendrer un battement vibratoire sensiblement perpendiculaire à une normale (N) à la surface directrice d'application (30). 9.- Dispositif (10) selon la 8, prise en combinaison avec la 5, caractérisé en ce que l'axe de rotation des rotors (46) s'étend perpendiculairement à une normale (N) à la surface directrice d'application (30). 10.- Dispositif (10; 110) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (12) contient une source (20) d'alimentation électrique de l'ensemble de mise en vibration (16). 11.- Dispositif (10; 110) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble de mise en vibration (16) est propre à engendrer un battement vibratoire à une fréquence (F') inférieure à 50 Hertz. 12.- Procédé d'application d'un produit sur une surface kératinique d'un utilisateur comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un dispositif (10 ; 110) selon l'une quelconque des précédentes ; - activation de l'ensemble de mise en vibration (16) pour engendrer une vibration de l'applicateur (14) à une fréquence principale (F) de vibration ; - génération, par l'ensemble de mise en vibration (16) d'un battement vibratoire de l'applicateur (14) à une fréquence de battement (F') inférieure à la fréquence principale (F).25
A
A61
A61M,A61H
A61M 35,A61H 23
A61M 35/00,A61H 23/02
FR2982062
A1
PROCEDE ET UN DISPOSITIF D'AIDE A LA GARANTIE DE LA PRECISION ET DE L'INTEGRITE D'UNE POSITION D'UN AERONEF AU SOL.
20,130,503
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'aide à la garantie de la précision et de l'intégrité d'une information de position d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, roulant sur le sol sur un aéroport. Généralement, le système de positionnement d'un aéronef (au sol et en vol) repose en particulier sur un système de positionnement par satellites, notamment de type GPS (« Global Positioning System » en anglais). Dans ce cas, le message est superposé à un code qui contient la référence temporelle. La synchronisation des signaux est obtenue par des horloges atomiques à bord de chaque satellite. Le récepteur compare le décalage du signal reçu par rapport au signal généré localement dans le récepteur et mesure ainsi la distance du satellite correspondant. Ces mesures sont répétées pour tous les satellites, dont on reçoit des signaux, et permettent de calculer une position en continu. Chaque mesure de distance, quel que soit le système utilisé (constellation basse ou géostationnaire ou balise locale), place le récepteur sur une sphère centrée sur l'émetteur. En utilisant au moins trois émetteurs, ces sphères présentent un seul point d'intersection. Ce principe simple se complique cependant : - l'horloge locale du récepteur est rarement de précision atomique : seules les différences de temps sont précises, ce qui requiert quatre balises ou satellites pour déterminer un point au lieu de trois (si on connaît l'altitude, trois balises suffisent) ; - les récepteurs sont mobiles, et les mesures sont donc effectuées à des points différents ; et - les ondes radio présentent une vitesse légèrement variable selon les couches ionosphériques traversées. Le récepteur intègre donc ces diverses erreurs, utilisant des corrections et des mesures de divers satellites ou balises, puis des techniques d'intégration et de filtrage comme des filtres de Kalman, pour obtenir le point le plus probable et sa précision estimée, sa vitesse ainsi que le temps universel. Pour les applications demandant une sécurité absolue du point (atterrissage sans visibilité, anticollision,...), les signaux de navigation sont complétés par un signal dit d'«intégrité» qui permet d'éliminer toute mesure issue d'un émetteur en défaut temporaire ou prolongé. L'intégrité est une mesure de la confiance que l'utilisateur peut avoir dans la qualité des sorties du système. Aujourd'hui, on utilise des moyens de calcul de la position basés sur des hybridations entre des données GPS et des données inertielles de l'aéronef. L'hybridation consiste à amortir ou stabiliser les erreurs divergentes d'une centrale inertielle de navigation grâce à une mesure de positionnement issue de données GPS. Dans le filtre de Kalman, les données GPS permettent d'estimer l'erreur de positionnement des systèmes inertiels de type IRS (« Inertial Reference System » en anglais) et d'estimer la position de façon plus précise. Dans certaines solutions, il existe un filtre principal qui fournit un point GPIRS principal estimé utilisant N satellites possibles et N-1 filtres secondaires utilisant chacun un sous-ensemble de satellites. La banque de sous-filtres de Kalman permet de réaliser une fonction de détection et d'exclusion d'une panne satellite de type FDE (« Fault Detection and Exclusion » en anglais). Pour la navigation sol, l'accent est mis sur la précision et les banques de sous-filtres ne sont donc généralement pas utilisées. La position estimée est donc une position GPIRS calculée avec l'ensemble des erreurs connues soit une position garantie avec une précision de 95%. Cette position peut souvent être complétée de recalage de points GPS augmentés pour améliorer la précision garantie par le GPS à 95%. Le GPIRS calculé au sol a pour but de ne dégrader en aucun cas la précision donnée par le GPS, mais bien de fournir une continuité en cas de masquage des signaux GPS ou de non-disponibilité des signaux GPS. En revanche pour le vol, le filtre principal et les N-1 filtres secondaires sont bien utilisés. Le taux de confiance reconnu est estimé à 10-7, c'est-à-dire que la probabilité pour que le point GPIRS estimé soit en dehors d'un rayon de protection d'intégrité est plus petite que 10-7. L'estimation du taux de confiance se fait en prenant l'hypothèse que la position GPIRS calculée par une entité électronique n'a qu'un taux de confiance de 10-5, soit une décade au-dessous de la probabilité d'erreur d'une entité électronique, soit 10-6. On suppose donc ensuite que ces données GPIRS fournies par un nombre N de redondances permet d'élever le taux de confiance de 10-5 à 10-7 par consolidation des données calculées et exclusion de la donnée erronée si le nombre de redondances est suffisant (3 minimum pour une exclusion). Par ailleurs, on sait qu'un système de positionnement d'un aéronef qui utilise un système de positionnement par satellites, notamment de type GPS, tel que précité, est soumis au sol à des phénomènes dits de multi-trajets qui perturbent la précision de la mesure de position de sorte que la position GPS obtenue n'est plus assez précise ou une position hybride calculée à partir d'une telle position GPS présente une intégrité insuffisante, pour permettre son utilisation au sol. En effet, lorsque le signal issu d'un satellite rencontre un obstacle, des courants sont excités sur l'obstacle, qui en retour rayonne. Ce principe est appelé la diffraction électromagnétique. Selon cette définition, le terme de diffraction inclut tous les phénomènes d'interaction tels que la réflexion, la diffraction par arrêtes, la transmission et le masquage par exemple. Dans un contexte de positionnement par données GPS, les champs électromagnétiques diffractés par des obstacles situés à proximité de l'antenne du récepteur, comme par exemple des bâtiments, se traduisent en des signaux échos que l'on appelle multi-trajets. En présence de tels multitrajets, l'estimation du délai de propagation entre le satellite et le récepteur peut être dégradée et la position obtenue peut présenter une précision réduite. On sait, en outre, que certaines fonctions récentes demandent aux aéronefs de fournir une position d'intégrité également au sol pour garantir des virages rapides après un atterrissage ou pour permettre une navigation sur des aéroports complexes avec un taux de confiance dans la position. Du fait de la problématique des multi-trajets présentés ci-dessus, on ne peut garantir une position ou donner une confiance sur la position de l'aéronef, car les signaux ne sont plus garantis. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle concerne un procédé d'aide à la garantie de la précision d'une information de position d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, roulant sur le sol sur un aéroport, qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé est remarquable en ce que, pour au moins une piste d'atterrissage de l'aéroport, on réalise les opérations suivantes : - on reçoit des informations relatives à la piste ; - on détermine une distance maximale de sensibilité à une illumination électromagnétique de type multi-trajets ; et - on détermine, à l'aide desdites informations et de ladite distance maximale, une zone de piste qui présente une forme rectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil de la piste, et qui présente une longueur égale à celle de la piste et une largeur dépendant de ladite distance maximale. Plus précisément, ce rectangle est centré par rapport à la piste de sorte que le seuil de la piste est situé, longitudinalement au niveau du bord amont du rectangle, et latéralement au centre de la largeur. Ainsi, grâce à l'invention, on est en mesure de déterminer une zone de l'aéroport dite zone de piste, qui est définie au niveau d'une piste susceptible d'être empruntée par l'aéronef, pour laquelle il n'existe aucun risque pour un détecteur monté sur l'aéronef et relatif à un système de positionnement par satellites, notamment de type GPS (mais non exclusivement), d'être soumis à une illumination électromagnétique de type multi-trajets. Ceci permet d'obtenir une information de position (générée par un tel système de positionnement par satellites) qui n'est donc pas perturbée par des phénomènes de multi-trajets et qui est donc très précise. Ceci permet également de pouvoir générer, à partir de cette information de position (ainsi que de données inertielles usuelles), une position hybride qui présente une intégrité élevée, comme précisé ci-dessous. Dans un mode de réalisation préféré, on calcule ladite distance maximale D à l'aide de l'expression suivante : D = (H1- H2)I tga dans laquelle : - H1 est la hauteur maximale des bâtiments sur l'aéroport ; - H2 est la hauteur par rapport au sol d'une antenne, montée sur l'aéronef, de réception de signaux d'un système de positionnement par satellites, pour l'aéronef situé au sol ; - tg représente la tangente ; et - a est un angle de masquage. Avantageusement, on détermine ladite largeur L2 à l'aide de la relation suivante : 1,2 = 2(7 - D) h dans laquelle : - y représente la distance minimale de la piste par rapport aux bâtiments de l'aéroport ; et - D représente ladite distance maximale. En outre, dans un mode de réalisation particulier, on détermine une zone de piste globale, de forme rectangulaire, qui englobe plusieurs zones de piste relatives à des pistes adjacentes de l'aéroport et sensiblement parallèles. Par ailleurs, avantageusement, lors du roulage de l'aéronef sur l'aéroport, on réalise, de façon automatique et répétitive, les opérations suivantes : - on reçoit une information de position de l'aéronef ; et - on vérifie si la position (relative à cette information de position) se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste. Si tel est le cas, on peut utiliser, à la position courante de l'aéronef, une information de position de type GPS (qui est alors précise), soit individuellement, soit pour le calcul d'une position hybride qui présente alors une intégrité élevée. Grâce à l'invention, il est ainsi envisageable de garantir, dans ladite zone de piste, un taux de confiance dans la position sol hybride GPIRS de 10-7. Avantageusement, pour vérifier si la position M relative à une information de position se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste, on vérifie les conditions suivantes : 0 fix -1,2/2ofl>.ilyi,2/2 = qui doivent être remplies simultanément et dans lesquelles : - (Oft'ûyftz) est une base orthonormée locale liée au rectangle formant ladite zone de piste, O représentant le seuil de la piste ; - L1 est la longueur dudit rectangle ; et - L2 est la largeur dudit rectangle. Par ailleurs, le procédé conforme à l'invention permet d'aider à la garantie de l'intégrité d'une information de position d'un aéronef roulant sur le sol sur un aéroport. Pour ce faire, avantageusement, si l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste, on utilise une information de position de l'aéronef, générée par un système de positionnement par satellites de préférence de type GPS, ainsi que des données inertielles de l'aéronef, pour déterminer une position hybride (GPIRS) dudit aéronef, ladite zone de piste représentant une zone d'intégrité présentant une intégrité prédéterminée. En outre, avantageusement, pour augmenter ladite zone d'intégrité de l'aéroport, on réalise à bord de l'aéronef les opérations suivantes : - on détermine une position auxiliaire de l'aéronef, à l'aide d'un élément auxiliaire de génération de position, au moins partiellement embarqué ; - on détermine au moins une position hybride auxiliaire à l'aide de données inertielles et de ladite position auxiliaire ; et - on utilise cette position hybride auxiliaire au moins à l'extérieur de ladite zone de piste de manière à augmenter la zone d'intégrité de l'aéroport. De préférence, ledit élément auxiliaire de génération de position comporte au moins l'un des moyens embarqués suivants : - un odomètre ; - un système vidéo ; - un système de capteur magnétique ; et - une antenne passive. Ainsi : - à l'intérieur de la zone de piste, on utilise ladite position hybride GPIRS qui présente une intégrité élevée ; et - à l'extérieur de ladite zone de piste, on utilise ladite position hybride auxiliaire. La présente invention concerne également un dispositif d'aide à la garantie de la précision d'une information de position d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, roulant sur le sol sur un aéroport. Selon l'invention, ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte : - des moyens pour recevoir des informations relatives à la piste ; - des moyens pour déterminer une distance maximale de sensibilité à une illumination électromagnétique de type multi-trajets ; et - des moyens pour déterminer, à l'aide desdites informations et de ladite distance maximale, une zone de piste qui présente une forme rectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil de la piste, et qui présente une longueur égale à celle de la piste et une largeur dépendant de ladite distance maximale. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, ledit dispositif comporte, de plus, des moyens pour vérifier, de façon automatique et répétitive, lors du roulage de l'aéronef sur l'aéroport, si la position relative à une information de position de l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif comporte également des moyens pour déterminer une position hybride dudit aéronef, si l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste, à l'aide d'une information de position de l'aéronef, générée par un système de positionnement par satellites, ainsi que de données inertielles de l'aéronef, ladite zone de piste représentant une zone d'intégrité. En outre, avantageusement, il peut comporter, de plus : - au moins un élément auxiliaire pour déterminer une position auxiliaire de l'aéronef ; et - des moyens pour déterminer au moins une position hybride auxiliaire à l'aide de données inertielles et de ladite position auxiliaire. La présente invention concerne également un aéronef, en particulier un avion de transport, qui est muni d'un dispositif tel que celui décrit précédemment. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. Les figures 1, 4 et 5 sont les schémas synoptiques de moyens particuliers d'un dispositif conforme à l'invention. La figure 2 est une vue en plan schématique d'un aéroport permettant d'expliquer les caractéristiques d'une zone de piste conforme à l'invention. La figure 3 est une vue schématique permettant d'expliquer le calcul d'une distance maximale de sensibilité à des multi-trajets. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématiquement sur les figures 1, 4 et 5 a pour objet d'aider à la garantie de la précision d'une information de position d'un aéronef (non représenté), en particulier d'un avion de transport, roulant sur le sol sur un aéroport AE. Plus précisément, il a pour objet principal de définir une zone d'insensibilité à des multi-trajets, dite zone de piste ZP. A cet effet, ledit dispositif 1 comporte, selon l'invention, une unité de traitement 2 destinée à déterminer au sol avant un vol au moins une zone de piste ZP qui est relative à une piste d'un aéroport AE. Pour ce faire, ladite unité de traitement 2 comporte, comme représenté sur la figure 1 : - des moyens, en l'occurrence une liaison 3, pour recevoir des informations relatives à la piste, précisées ci-dessous, en particulier d'une base de données usuelle 4 contenant de telles informations ; - des moyens 5 pour déterminer une distance maximale D de sensibilité à une illumination électromagnétique de type multi-trajets ; et - des moyens 6 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 3 et 7 auxdits moyens 4 et 5 et qui sont formés de manière à déterminer, à l'aide desdites informations et de ladite distance maximale D, une zone de piste ZP. Selon l'invention, on définit une zone de piste ZP de géométrie simple, en environnement aéroportuaire, qui est une zone dans laquelle les signaux GPS reçus par une antenne de l'aéronef ne sont pas soumis à des perturbations de type multi-trajets. Pour ce faire, chaque point de cette zone de piste ZP doit être éloigné de plus de la distance D des bâtiments 10 de l'aéroport AE. Selon l'invention, cette zone de piste ZP est définie par rapport à une piste 11 de l'aéroport, c'est-à-dire une partie d'aéroport sur laquelle un aéronef peut se mouvoir. Cette zone de piste ZP présente une forme rectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil O de la piste 11 considérée, et qui présente, comme représenté sur la figure 2, une longueur /1 égale à la longueur de la piste 11 et une largeur L2 précisée ci-dessous. Cette figure 2 montre schématiquement une partie d'un aéroport AE, pourvue de la piste 11 et d'une autre piste 12, ainsi que de bâtiments 10 dont on a mis en évidence le contour par un tracé général simplifié 13. La largeur L2 est déterminée à partir d'un paramètre y représentant la distance minimale du centre 16 de la piste 11 par rapport aux bâtiments 10 de l'aéroport AE, comme illustré par une ligne 14 en traits interrompus sur la figure 2. Ce paramètre y est susceptible d'être déterminé de façon usuelle. Selon l'invention, la largeur L2 vérifie la relation suivante : L2 = 2(y -D) . Cette zone de piste rectangulaire ZP est positionnée de sorte que le seuil O de la piste 11 est situé longitudinalement au niveau du bord amont 15 du rectangle, et latéralement au centre de la largeur. Latéralement, la zone de piste est donc centrée par rapport à l'axe central 16 de la piste 11. Ainsi, ladite unité de traitement 2 est en mesure de déterminer une zone de l'aéroport, dite zone de piste ZP, qui est définie au niveau d'une piste 11 susceptible d'être empruntée par l'aéronef, pour laquelle il n'existe aucun risque pour un détecteur, relatif à un système de positionnement par satellites de type GPS et monté sur l'aéronef, d'être soumis à une illumination électromagnétique de type multi-trajets. Comme précisé ci-dessous, ceci permet d'obtenir une information de position (générée par un tel système de positionnement par satellites) qui n'est donc pas perturbée par des phénomènes multi-trajets et qui est par conséquent très précise. Ceci permet également de pouvoir générer, à partir de cette information de position (ainsi que de données inertielles usuelles), une position hybride qui présente une intégrité élevée. De préférence, l'unité de traitement 2 détermine une zone de piste ZP pour chacune des pistes de l'aéroport AE. Il est également envisageable de déterminer une zone de piste globale, de forme rectangulaire qui englobe plusieurs zones de pistes relatives à des pistes adjacentes sur l'aéroport et de préférence sensiblement parallèles. Une zone de piste ZP et les informations permettant de la définir peuvent être stockées dans une base de données 8 (via une liaison 9). De préférence, cette base de données 8 est une base de données usuelle embarquée contenant des informations de piste. Cette base de données 8 peut contenir des zones de piste associées à toutes les pistes des différents aéroports, pour lesquels ladite base de données 8 contient des informations. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens 5 calculent ladite distance maximale D à l'aide de l'expression suivante : D = (H1- H2)I tga dans laquelle : - H1 est la hauteur maximale des bâtiments 10 sur l'aéroport AE ; - H2 est la hauteur par rapport au sol d'une antenne, montée sur l'aéronef, de réception de signaux d'un système de positionnement par satellites, lorsque l'aéronef est situé au sol ; - tg est la tangente ; et - a est un angle de masquage GPS usuel, c'est-à-dire l'angle minimal de réception de signaux GPS qu'un récepteur prend en compte. D est donc la distance maximale illuminée par une réflexion du premier ordre en fonction de la hauteur de l'obstacle, en l'occurrence des bâtiments aéroportuaires 10, comme représenté sur la figure 3 qui montre les paramètres précédents. Sur cette figure 3, la zone illuminée 18 (c'est-à-dire la zone soumise à des multi-trajets) est représentée en gris clair. A titre d'illustration, pour un avion de type A350, la hauteur H2 de l'antenne par rapport au sol est d'environ 10 mètres, et si on considère une hauteur maximale des bâtiments 10 sur l'aéroport AE de 40 mètres et un angle de masque a de 5°, on obtient à l'aide de l'équation précédente une distance D de 342 mètres. Bien entendu, plus l'aéronef est grand (et donc la hauteur H2 élevée), plus la distance D est réduite. Par ailleurs, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte également une unité 20 représentée schématiquement sur la figure 4, qui est embarquée sur un aéronef et qui est destinée à vérifier si l'aéronef se trouve dans une zone de piste ZP de l'aéroport AE telle que définie ci-dessus, lors de son roulage au sol. Pour ce faire, cette unité 20 comporte: - des moyens, en l'occurrence une liaison 21, pour recevoir une information de position de l'aéronef, de moyens de génération de position 22, en particulier d'un récepteur GPS ; - des moyens 23 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 21 et 24 auxdits moyens 22 et à une base de données 25 (qui correspond par exemple à la base de données 8 de la figure 1 et qui contient des informations permettant de définir la zone de piste ZP de la piste 11 utilisée). Ces moyens 23 sont formés de manière à vérifier, de façon automatique et répétitive, lors du roulage de l'aéronef sur la piste 11, si la position relative à une information de position reçue des moyens 22 se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste ZP. Si tel est le cas, une unité 28 du dispositif 1 peut utiliser une information de position d'un récepteur GPS 29 qui est alors précise, car non soumise à des multi-trajets. Cette information de position du récepteur 29 peut être utilisée soit individuellement, soit, comme représenté sur la figure 5, pour le calcul d'une position hybride GPIRS qui présente alors une intégrité élevée. Dans ce dernier cas, cette unité 20 comporte, en plus dudit récepteur GPS 29 : - des moyens 30 usuels, notamment des systèmes de référence inertielle de type IRS, pour générer des informations inertielles ; et - des moyens 31 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 32 et 33 respectivement auxdits moyens 29 et 30 et qui sont formés de manière à générer, de façon usuelle, une position hybride de type GPIRS. Grâce à l'invention, il est ainsi envisageable de garantir, dans ladite zone de piste ZP, un taux de confiance de la position sol hybride GPIRS de 10-7. Dans ce cas, on prend en compte les hypothèses suivantes : - les données GPIRS fournies par un nombre N de redondances permettent d'élever le taux de confiance de 10-5 à 10-7 par consolidation des données calculées et exclusion de la donnée erronée si le nombre de redondances est suffisant (3 minimum pour une exclusion) ; - les multi-trajets dus aux autres avions sont négligeables et d'autant plus négligeables que la dynamique du porteur qui implémente ces algorithmes est grande (phénomène non visible) ; et - la configuration principale du roulage de l'aéronef par rapport aux autres avions est l'un derrière l'autre et non pas l'un à côté de l'autre. Par ailleurs, pour vérifier si la position M relative à une information de position (reçue des moyens 22) se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste ZP, les moyens 23 réalisent les vérifications suivantes : 0 0/1-/> .iix ME P= -L212011-1>.ityL212 011-1> z = 0 pour lesquelles, comme représenté sur la figure 2 : - (Oft,'/1y,iiz) est une base orthonormée locale liée au rectangle formant ladite zone de piste ZP, O représentant le seuil de la piste 11 ; - L1 est la longueur dudit rectangle ; et - L2 est la largeur dudit rectangle. Les trois conditions précédentes doivent être remplies simultanément pour que les moyens 23 puissent assurer que la position M se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste ZP. En notant (xm,y',,,z,v) les coordonnées de M dans le repère usuel WGS84 (Ogfcg,'zigyfigz), par exemple la position GPS de l'aéronef, on obtient : 0 (xmitg), + ymigy + ;lite L1 Me13<=> -L2 / 2 (xivfig), + ymite + ;lite )ily L2 / 2 (xmitgx + ymitgy + z )itz = O Avec (a1,a2,a3) les coordonnées du vecteur local icx dans le repère WGS84, (131,132,133) les coordonnées du vecteur local il y dans le repère WGS84 et (71,72,73) les coordonnées du vecteur local icz dans le repère WGS84, on obtient : 0 (xiviig), +y,,,ilgy +z itgy).(cyzig), +cc2ilgy +cc3itgz) 4 M e P <=> - L2 / 2 < (xmig), + ymilgy + z iigy).(131i1g), + 12ugy + 133izigz) L2 / 2 (xmig), + ymilgy + z ).(yfig), +y2ugY + y3igz) = 0 soit finalement : 0 xmal + yma2 + zma3) LI ME P== - L2I 2 (x,v1f31+ y mf2+ zmf3 L2/2 (x ml ' 1 ± Y m'Y 2 ± zivi Y3) = O Cette dernière expression fournit donc trois conditions, pour lesquelles tous les paramètres sont connus, ce qui permet aux moyens 23 de vérifier que la position M se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste ZP. L'orientation de la piste peut être donnée par rapport au Nord vrai (« True North reference » en anglais) ou au Nord magnétique (« Magnetic North reference » en anglais), en fonction de la correction locale à appliquer relativement aux dérives magnétiques locales. Le dispositif 1 conforme à l'invention permet ainsi d'aider à la garantie de l'intégrité d'une position hybride d'un aéronef roulant sur le sol sur un aéroport, si l'aéronef se trouve à l'intérieur d'une zone de piste ZP, telle que définie ci-dessus, qui représente dans ces cas une zone d'intégrité, c'est-à- dire une zone où l'intégrité est élevée et suffisante pour permettre l'utilisation de la position sur l'aéronef. Par ailleurs, pour augmenter cette zone d'intégrité de l'aéroport, ladite unité 28 du dispositif 1 peut comporter, de plus, comme représenté sur la figure 5 : - au moins un élément auxiliaire 34, précisé ci-dessous, pour déterminer une position auxiliaire de l'aéronef ; et - des moyens 35 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 36 et 37 respectivement auxdits moyens 30 et 34 et qui sont formés de manière à déterminer au moins une position hybride auxiliaire à l'aide de données inertielles reçues desdits moyens 30 et de ladite position auxiliaire. Ceci permet de garantir l'intégrité de la position au sol grâce à un ou des moyens 30 différents de moyens de réception de signaux GPS potentiellement entachés de multi-trajets, notamment dans une zone de multitrajets 18. Ledit dispositif 1 peut utiliser cette position hybride auxiliaire au moins à l'extérieur de ladite zone de piste ZP de manière à augmenter la zone d'intégrité globale de l'aéroport. On désigne ci-après par hybridation auxiliaire, l'hybridation mise en oeuvre par les moyens 35 et permettant de générer ladite position hybride auxiliaire. Pour ce faire, ladite unité 28 peut comporter, de plus, des moyens 38 qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 39 et 40 respectivement auxdits moyens 31 et 35 et qui sont formés de manière à sélectionner : - lorsque l'aéronef se trouve à l'intérieur de la zone de piste ZP (information qui est reçue des moyens 23 via une liaison 26), ladite position hybride GPIRS qui présente alors une intégrité élevée ; et - à l'extérieur de la zone de piste ZP, ladite position hybride auxiliaire. On peut définir un cycle de l'aéronef comprenant l'ensemble des étapes successives suivantes : porte d'embarquement, décollage, vol, atterrissage, et positionnement jusqu'à la porte d'embarquement. En fonction de l'état initial de l'aéronef (cycle continu ou aéronef éteint allumé pour la première fois et commençant un cycle), ladite hybridation auxiliaire nécessite une condition initiale, afin de pouvoir incrémenter et connaître à chaque instant une position intègre et précise de l'aéronef. Ainsi : - dans le cas du décollage, lorsque cela est nécessaire au début d'un cycle, la condition initiale est fournie : - soit par un système tiers (par exemple un système de gestion du vol), à savoir la position de la porte d'embarquement toujours connue dans le cas de la phase de décollage. De préférence, cette position peut être connue via une donnée incluse dans une base de données ; - soit par un calculateur ayant enregistré préalablement la dernière position de référence connue ; et - lorsque l'aéronef n'est pas éteint, il est possible de réutiliser la position intègre connue depuis l'arrêt de l'aéronef à la porte d'embarquement, et de partir de cette position précise et intègre pour initialiser la position pour le cycle suivant. De préférence, ledit élément auxiliaire 34 de génération de position comporte au moins l'un des moyens embarqués suivants : - un odomètre : mécanique ou électrique, qui est agencé sur la roue avant de l'aéronef. Cet odomètre permet de mesurer les rotations exactes de la roue et de connaître, à partir d'une condition initiale de position, la position exacte de l'aéronef sur la piste 11 à chaque instant. Complété par des mesures d'orientation du nez de l'aéronef et d'orientation de la roue, de déplacement transverse IRS pour les glissades et de rotation du train avant, on obtient de façon usuelle une position qui est précise et intègre. Cette mesure permet alors, lors de l'hybridation avec les données IRS, de corriger les biais IRS et fournir une position intègre indépendante des signaux GPS dans la zone de multi-trajets. Ces mesures peuvent être faussées lors d'une modification de la circonférence du pneumatique (usure en particulier). Aussi, de préférence, un contrôle de rotation et/ou d'asservissement par rapport à la vitesse (vitesse sol fournie par les donnée IR par exemple) est prévu pour détecter tout problème de modification de la circonférence du pneumatique ; - un système vidéo basé sur l'analyse de la surface aéroportuaire AE. Une caméra située sous le ventre de l'aéronef permet, dans ce cas, de récupérer des informations de la surface et notamment des lignes tracées au sol ou encore des points de repère, dont la référence GPS précise est connue ; - un système de capteur magnétique, qui est agencé sous le train principal de l'aéronef et permet de mesurer une position connue d'un ou plusieurs points de la piste 11 ou de bretelles d'accès ; et -une antenne passive, qui est excitée par un champ électromagnétique (antenne placée dans le tarmac même) dont la position précise et intègre est connue. Ces éléments auxiliaires 34 peuvent donc être couplés aux moyens 30 pour fournir une position exacte et intègre de l'aéronef en tout point de l'aéroport, soit lors de la phase de décollage, soit lors de la phase d'atterrissage. Il peut exister des intervalles de temps, pour lesquels les deux moyens de calcul hybrides sont disponibles. Dans ce cas, pour basculer d'une source de position de confiance à une autre : - lors de la phase de décollage, la condition de validité de la zone de piste ZP précédemment décrite doit être utilisée et confirmée pendant une durée prédéterminée ; - lors de la phase d'atterrissage, plusieurs solutions sont possibles, et un basculement sur l'une ou l'autre source de calcul est possible en fonction de la disponibilité des équipements et/ou algorithmes : - soit on laisse la position vol issue de l'algorithme GPIRS vol continuer à être calculée pendant une durée prédéterminée après le toucher des roues (l'information de toucher des roues est fournie par le calculateur de trains qui informe de l'état compressé des trains) et on bascule sur les moyens sol d'hybridation ; - soit on attend un critère de validité (passage du statut des données du calcul à opérationnel) du calcul d'hybridation avec les moyens sol, confirmé pendant une durée prédéterminée ; - soit le calcul géométrique de la zone de piste ZP décrit ci-dessus est disponible. La présente invention permet donc de déterminer une zone de piste ZP, dans laquelle on peut garantir un taux de confiance dans la position sol hybride GPIRS de 10-7. L'algorithme d'intégrité vol est ainsi utilisé chaque fois que les conditions pour fournir ce taux de confiance sont réunies. De façon alternative et complémentaire, on peut utiliser l'algorithme d'intégrité vol tout le temps que l'aéronef est au sol si l'on utilise des moyens sol ou embarqués à bord de l'aéronef pour s'affranchir des signaux GPS
- Le dispositif comporte des moyens pour déterminer sur un aéroport (AE) une zone (ZP) d'insensibilité à des multi-trajets pour des signaux GPS, ladite zone (ZP) présentant une forme rectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil (O) d'une piste (11), et qui présente une longueur (L ) égale à celle de la piste (11) et une largeur (L ) dépendant d'une distance maximale (D) d'illumination.
1. Procédé d'aide à la garantie de la précision d'une information de position d'un aéronef roulant sur le sol sur un aéroport, caractérisé en ce que, pour au moins une piste (11) de l'aéroport (AE), on réalise les opérations suivantes : - on reçoit des informations relatives à la piste (11) ; - on détermine une distance maximale (D) de sensibilité à une illumination électromagnétique de type multi-trajets ; et - on détermine, à l'aide desdites informations et de ladite distance maximale (D), une zone de piste (ZP) qui présente une forme rectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil (0) de la piste (11), et qui présente une longueur (L1) égale à celle de la piste (11) et une largeur (L2) dépendant de ladite distance maximale (D). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on calcule ladite distance maximale D à l'aide de l'expression suivante : D = (H1- H2)1 tga dans laquelle : - H1 est la hauteur maximale des bâtiments (10) sur l'aéroport (AE) ; - H2 est la hauteur par rapport au sol d'une antenne, montée sur l'aéronef, de réception de signaux d'un système de positionnement par satellites, lorsque l'aéronef est situé au sol ; - tg représente la tangente ; et - a est un angle de masquage. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'on détermine ladite largeur L2 à l'aide de la relation suivante : L2 = 2(y - D) . dans laquelle :- y représente une distance minimale du centre (16) de la piste (11) par rapport aux bâtiments (10) de l'aéroport (AE) ; et - D représente ladite distance maximale. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on détermine une zone de piste globale, de forme rectangulaire qui englobe plusieurs zones de piste relatives à des pistes adjacentes (11, 12) de l'aéroport (AE). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, lors du roulage de l'aéronef sur l'aéroport (AE), on réalise, de façon automatique et répétitive, les opérations suivantes : - on reçoit une information de position de l'aéronef ; et - on vérifie si la position relative à cette information de position se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste (ZP). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, pour vérifier si la position M relative à une information de position se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste (ZP), on vérifie les conditions suivantes : 0 fix -1,2/2ofl>.ilyi,2/2 = qui doivent être remplies simultanément et dans lesquelles : - (Oft'ûyftz) est une base orthonormée locale liée au rectangle formant ladite zone de piste (ZP), O représentant le seuil de la piste (11); - L1 est la longueur dudit rectangle ; et - L2 est la largeur dudit rectangle. 7. Procédé selon l'une des 5 et 6, pour aider à la garantie de l'intégrité d'une information de position d'un aéronef roulant sur le sol sur un aéroport (AE),caractérisé en ce que, si l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste (ZP), on utilise une information de position de l'aéronef, générée par un système de positionnement par satellites, ainsi que des données inertielles de l'aéronef, pour déterminer une position hybride dudit aéronef, ladite zone de piste (ZP) représentant une zone d'intégrité présentant une intégrité prédéterminée. 8. Procédé selon la 7, pour augmenter ladite zone d'intégrité de l'aéroport, caractérisé en ce que : - on détermine une position auxiliaire de l'aéronef, à l'aide d'un élément auxiliaire (34) de génération de position, qui est au moins partiellement embarqué ; - on détermine au moins une position hybride auxiliaire à l'aide de données inertielles et de ladite position auxiliaire ; et - on utilise cette position hybride auxiliaire au moins à l'extérieur de ladite zone de piste (ZP) de manière à augmenter la zone d'intégrité de l'aéroport. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ledit élément auxiliaire (34) de génération de position comporte au moins l'un des moyens embarqués suivants : - un odomètre ; - un système vidéo ; - un système de capteur magnétique ; et - une antenne passive. 10. Dispositif d'aide à la garantie de la précision d'une information de position d'un aéronef roulant sur le sol sur un aéroport (AE), caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (3) pour recevoir des informations relatives à la piste (11) ; - des moyens (5) pour déterminer une distance maximale (D) de sensibilité à une illumination électromagnétique de type multi-trajets ; et - des moyens (6) pour déterminer, à l'aide desdites informations et de ladite distance maximale (D), une zone de piste (ZP) qui présente une formerectangulaire, qui est déterminée par rapport au seuil (0) de la piste (11), et qui présente une longueur (L1) égale à celle de la piste (11) et une largeur (L2) dépendant de ladite distance maximale (D). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens (20) pour vérifier, de façon automatique et répétitive, lors du roulage de l'aéronef sur l'aéroport (AE), si la position relative à une information de position de l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste (ZP). 12. Dispositif selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens (31) pour déterminer une position hybride dudit aéronef, si l'aéronef se trouve à l'intérieur de ladite zone de piste (ZP), à l'aide d'une information de position de l'aéronef, générée par un système de positionnement par satellites, ainsi que de données inertielles de l'aéronef. 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus : - au moins un élément auxiliaire (34) pour déterminer une position auxiliaire de l'aéronef ; et - des moyens (35) pour déterminer au moins une position hybride auxiliaire à l'aide de données inertielles et de ladite position auxiliaire. 14. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 10 à 13.
G,B
G08,B64
G08G,B64D
G08G 5,B64D 45
G08G 5/06,B64D 45/04
FR2989635
A1
INSTALLATION DE CHAUFFAGE, VENTILATION, ET/OU CLIMATISATION COMPORTANT UN DISPOSITIF DE REGULATION THERMIQUE D'UNE BATTERIE ET PROCEDE DE MISE EN ŒUVRE CORRESPONDANT.
20,131,025
L'invention a pour objet une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation comportant un dispositif de régulation thermique d'une batterie de véhicule automobile. L'invention est particulièrement adaptée pour une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation comportant un dispositif de régulation thermique d'une batterie d'un véhicule automobile électrique ou hybride. L'invention a aussi pour objet un procédé de mise en oeuvre d'une telle installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation selon divers modes de fonctionnement. Les véhicules automobiles, notamment les véhicules électriques ou hybrides dont la propulsion est assurée au moins partiellement par un moteur électrique, sont couramment équipés de composants électriques, tels que notamment un moteur électrique ou une batterie. Notamment, des cellules sont disposées en parallèles dans un boîtier de protection afin de former une batterie ou un pack batterie. La charge et la décharge d'une batterie sont des processus exothermiques. Or, en cas de température trop élevée, c'est-à-dire supérieure à un seuil maximum prédéfini, les réactions de corrosion sont accélérées et il peut s'en suivre une diminution de la durée de vie de la batterie. Il existe également un risque d'emballement thermique pouvant aller jusqu'à la destruction de la batterie. Au contraire, en cas de température trop basse, c'est-à-dire inférieure à un seuil minimal prédéfini, l'autonomie de la batterie peut décroître fortement. Il est donc important de surveiller et d'équilibrer la température de la batterie. Afin de réguler la température de la batterie, il est connu d'utiliser un dispositif de régulation thermique. Un tel dispositif de régulation thermique utilise un fluide caloporteur apte à absorber la chaleur émise par les cellules de la batterie afin de l'évacuer et ainsi les refroidir. Les fluides caloporteurs généralement utilisés sont un gaz, par exemple de l'air ambiant, ou des liquides, par exemple de l'eau. Un liquide est toutefois privilégié car il est un meilleur conducteur de chaleur qu'un gaz. Par ailleurs, les véhicules sont fréquemment équipés d'une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation pour réguler thermiquement l'espace intérieur d'un habitacle du véhicule en délivrant un flux d'air intérieur à température désirée. L'installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation comprend généralement une boucle de climatisation à l'intérieur de laquelle circule un fluide réfrigérant. On connaît également des installations de chauffage, ventilation, et/ou 20 climatisation comportant en outre une boucle de régulation thermique destinée à la gestion thermique de composants électriques du véhicule. Plus précisément, la boucle de régulation thermique est en relation avec la boucle de climatisation, de façon à permettre un échange thermique entre le 25 fluide réfrigérant et le fluide caloporteur, par exemple destiné au refroidissement de la batterie. En revanche, pour le chauffage de la batterie, la boucle de régulation comprend un dispositif de chauffage additionnel, utilisant par exemple des résistances 30 électriques ou des résistances à coefficient de température positif. Les fluides caloporteurs chauffés par un tel dispositif de chauffage, peuvent, dans ce cas, apporter de la chaleur pour réchauffer la batterie. Un tel dispositif de chauffage additionnel est essentiel pour réguler la température de la batterie, notamment par des températures basses en hiver, où il faut augmenter la température de la batterie avant de commencer à la charger. Ces dispositifs de chauffage additionnel sont généralement incorporés à l'intérieur du boîtier de protection du pack batterie. Cependant, une telle solution utilisant la boucle de climatisation pour le refroidissement mais nécessitant un dispositif de chauffage additionnel pour le 10 chauffage de la batterie, est encombrante et est difficile à mettre en oeuvre à l'intérieur du pack batterie ou à proximité du pack batterie. On connaît aussi une autre solution dans laquelle on utilise un circuit de fluide caloporteur pour réguler la température de la batterie avec, d'une part, un 15 refroidisseur, pour refroidir le fluide caloporteur, et, d'autre part, un dispositif de chauffage électrique additionnel, pour chauffer le fluide caloporteur. Cette solution avec un refroidisseur et un dispositif de chauffage du fluide caloporteur est particulièrement encombrante. 20 Selon une autre solution, il est prévu, dans le pack batterie, des canaux de circulation du fluide réfrigérant en provenance de la boucle de climatisation, définissant un circuit froid, et des canaux comprenant, par exemple, des résistances électriques, pour définir un circuit chaud. Comme précédemment, une telle solution nécessite de prévoir deux systèmes, l'un pour le 25 refroidissement de la batterie, et l'autre pour le chauffage de la batterie. L'invention a donc pour objectif de pallier les inconvénients des systèmes de l'art antérieur décrits précédemment en proposant une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation pour véhicule automobile simple, comportant au 30 moins un dispositif de régulation thermique apte à permettre le refroidissement et le chauffage de la batterie. À cet effet, l'invention a pour objet une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation comportant un dispositif de régulation thermique d'une batterie d'un véhicule automobile comprenant au moins un compresseur, un 5 condenseur, un premier organe de détente, un échangeur de conditionnement thermique, pour assurer un échange thermique entre un fluide réfrigérant et un fluide caloporteur et des moyens de commutation. De plus, le dispositif de régulation thermique comprend au moins une branche de contournement reliant une sortie du compresseur à une entrée de l'échangeur de conditionnement 10 thermique en contournant le condenseur et, optionnellement, le premier organe de détente. Plus spécifiquement, les moyens de commutation comportent au moins une première vanne de commande, agencée à la sortie du compresseur. 15 En complément ou en alternative, les moyens de commutation comportent au moins une deuxième vanne de commande, agencée en amont du premier organe de détente, dans le sens de circulation du fluide réfrigérant. 20 Avantageusement, le dispositif de régulation thermique comprend une branche de refroidissement agencée entre le condenseur et la deuxième vanne de commande. Préférentiellement, la branche de refroidissement comporte un clapet anti-retour, agencé entre le condenseur et la deuxième vanne de commande. 25 Par ailleurs, le dispositif de régulation thermique peut comporter au moins un deuxième organe de détente, agencé en amont de l'échangeur de conditionnement thermique, selon le sens de circulation du fluide réfrigérant et, préférentiellement, agencée en parallèle du premier organe de détente. 30 Par ailleurs, l'installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation selon la présente invention comprend une boucle de climatisation d'un flux d'air intérieur, destiné à être distribué dans un habitacle du véhicule, comprenant au moins le compresseur et le condenseur. Selon la présente invention, la boucle de climatisation comporte au moins un organe de détente, dit troisième organe de détente, interposé entre le condenseur et un évaporateur. Avantageusement, le fluide caloporteur est un flux d'air de conditionnement 10 thermique, apte à être en contact avec des cellules de la batterie après échange thermique avec le fluide réfrigérant. Le dispositif de régulation thermique comporte, alors, un pulseur pour envoyer le flux d'air de conditionnement thermique vers l'échangeur de conditionnement 15 thermique. Alternativement, le fluide caloporteur est un liquide caloporteur circulant, préférentiellement, dans des canaux de circulation, aptes à être en contact avec des cellules de la batterie. 20 La présente invention porte également sur un procédé de régulation thermique d'une batterie d'un véhicule automobile mis en oeuvre par une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation telle que décrite précédemment, comprenant une étape de sélection d'un mode de fonctionnement entre au 25 moins un mode de fonctionnement dit "refroidissement" et un mode de fonctionnement dit "chauffage", de sorte que : - dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le fluide réfrigérant, en sortie du compresseur, traverse le condenseur, le premier organe de détente et l'échangeur de conditionnement thermique, et 30 - dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le fluide réfrigérant, en sortie du compresseur, contourne le premier organe de détente et traverse l'échangeur de conditionnement thermique. Le procédé de régulation thermique d'une batterie selon la présente invention est mis en oeuvre par une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation comprenant une première vanne de commande agencée à la sortie du compresseur et une deuxième vanne de commande agencée en amont du premier organe de détente, dans le sens de circulation du fluide réfrigérant. Selon cette configuration, dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur vers le condenseur, et - une étape de commutation la deuxième vanne de commande, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le condenseur vers le premier organe de détente et à travers l'échangeur de conditionnement thermique. Selon cette même configuration, dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur vers la deuxième vanne de commande, - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis la première vanne de commande vers l'échangeur de conditionnement thermique. Bien entendu les différentes caractéristiques, variantes et/ou formes de 30 réalisation de la présente invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. La présente invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront encore à la lecture de la description détaillée qui suit comprenant des variantes de réalisation données à titre illustratif en référence avec les figures annexées, présentées à titre d'exemples non limitatifs, qui pourront servir à compléter la compréhension de la présente invention et l'exposé de sa réalisation et, le cas échéant, contribuer à sa définition, sur lesquelles : - la figure 1 représente, de façon schématique, une installation de chauffage, ventilation et/ou climatisation pour véhicule automobile comprenant un dispositif de régulation thermique selon une première variante de réalisation, dans un mode de fonctionnement dit "refroidissement", - la figure 2 représente, de façon schématique, l'installation de chauffage, ventilation et/ou climatisation de la figure 1 dans un mode de fonctionnement dit "chauffage", - la figure 3 représente, de façon schématique, une installation de chauffage, ventilation et/ou climatisation pour véhicule automobile comprenant un dispositif de régulation thermique selon une deuxième variante de réalisation, dans un mode de fonctionnement dit "refroidissement", et - la figure 4 représente, de façon schématique, l'installation de chauffage, ventilation et/ou climatisation de la figure 3 dans un mode de fonctionnement dit "chauffage". Il est à noter que, sur les figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différents modes de réalisation peuvent présenter les mêmes 30 références. Ainsi, sauf mention contraire, de tels éléments disposent de propriétés structurelles, dimensionnelles et matérielles identiques. Selon la présente invention, les termes "aval", "amont", "en série" et "en parallèle" qualifient la position d'un composant par rapport à un autre, selon le sens de circulation de fluide réfrigérant dans une boucle de climatisation et/ou 5 un dispositif de régulation thermique. Les figures 1 et 2 représentent, de façon schématique, une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 1 pour véhicule automobile comprenant un dispositif de régulation thermique 9 selon une première variante 10 de réalisation, respectivement, dans un mode de fonctionnement dit "refroidissement" et dans un mode de fonctionnement dit "chauffage", Une telle installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 1 comporte au moins une unité de chauffage, ventilation, et/ou climatisation permettant 15 notamment de modifier les paramètres aérothermiques d'un habitacle du véhicule en délivrant un flux d'air intérieur FA3 à température adaptée dans l'habitacle, par exemple par l'intermédiaire d'au moins une bouche d'entrée d'air vers au moins une bouche de diffusion 3 du flux d'air intérieur FA3 dans l'habitacle. La bouche de diffusion 3 peut être, notamment, une bouche de 20 dégivrage/désembuage, destinée à délivrer le flux d'air intérieur FA3 vers un pare-brise et/ou des vitres avant du véhicule, une bouche d'aération, destinée à délivrer le flux d'air intérieur FA3 vers les passagers du véhicule, ou une bouche de diffusion basse, destinée à délivrer le flux d'air intérieur FA3 vers les parties inférieures de l'habitacle du véhicule. 25 L'installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 1 comporte une boucle de climatisation 9a dans laquelle circule un fluide réfrigérant, comprenant notamment un évaporateur 5. Avantageusement, l'évaporateur 5 est agencé dans l'unité de chauffage, ventilation, et/ou climatisation. 30 L'évaporateur 5 permet de refroidir et/ou déshumidifier le flux d'air intérieur FA3 destiné à être diffusé à température adaptée dans l'habitacle. De plus, afin de permettre la mise à température adaptée du flux d'air intérieur FA3 destiné à être diffusé dans l'habitacle, l'unité de chauffage, ventilation, et/ou climatisation loge également un radiateur de chauffage 40. Selon un 5 exemple particulier de réalisation, le radiateur de chauffage 40 est parcouru par un fluide calorifique circulant dans un circuit de chauffage. Le circuit de chauffage comporte notamment un pompe 42 et un dispositif de chauffage 44 permettant de chauffer le fluide calorifique. Le dispositif de chauffage 44 est, par exemple, un radiateur de chauffage électrique, en particulier haute tension. 10 On a représenté, en outre sur la figure 1, une batterie 7, ou pack batterie 7, comportant une pluralité de cellules 8 agencées en parallèle à l'intérieur d'un boîtier formant le pack batterie 7. 15 De plus, l'installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 1 comporte un dispositif de régulation thermique 9 de la température du pack batterie 7 relié à toute ou partie de la boucle de climatisation 9a selon la présente invention. En référence à la figure 1, on décrit maintenant une première variante de 20 réalisation du dispositif de régulation thermique 9. Le dispositif de régulation thermique 9 comprend une branche de refroidissement 9c, dans laquelle circule le fluide réfrigérant pour refroidir le pack batterie 7, et une branche de contournement 9b, dans laquelle circule le 25 fluide réfrigérant pour chauffer le pack batterie 7. Le dispositif de régulation thermique 9 comporte en série - un compresseur 11, pour assurer une compression et une mise en circulation du fluide réfrigérant, 30 - un condenseur 13, pour assurer un échange thermique entre le fluide réfrigérant et un premier flux d'air FA1, tel qu'un flux d'air extérieur FA1, avantageusement mis en mouvement par la dynamique du véhicule et/ou par un groupe moto-ventilateur 29, au moins un premier organe de détente 15, et un échangeur de conditionnement thermique 17, pour assurer un échange thermique entre le fluide réfrigérant et un fluide caloporteur FC, notamment un deuxième flux d'air FA2, tel qu'un flux d'air de conditionnement thermique FA2. Selon la présente invention, un compresseur 11 et le condenseur 13 font également partie de la boucle de climatisation 9a. Le fluide caloporteur FC, notamment le flux d'air de conditionnement thermique FA2, est mis en circulation, par exemple sous l'action d'un organe de propulsion (non représenté), notamment un groupe moto-ventilateur, ou pulseur, ou une pompe selon le type de fluide caloporteur FC utilisé, en boucle fermée dans le pack batterie 7. La branche de refroidissement 9c est agencée de sorte que le fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 circule vers le premier organe de détente 15 et l'échangeur de conditionnement thermique 17. La branche de contournement 9b est agencée de sorte que le fluide réfrigérant en sortie du compresseur 11 circule directement vers l'échangeur de conditionnement thermique 17, en contournant le condenseur 13 et le premier organe de détente 15. La branche de contournement 9b forme une dérivation permettant de dévier le fluide réfrigérant vers l'échangeur de conditionnement thermique 17, sans passer par le condenseur 13. Préférentiellement, dans la branche de contournement 9b, le fluide réfrigérant FR ne subit pas de détente. La branche de contournement 9b est représentée en pointillés sur la figure 1 et en traits pleins sur la figure 2. Inversement, la branche de refroidissement 9c est représentée en traits pleins sur la figure 1 et en pointillés sur la figure 2. Par convention, les pointillés sont utilisés afin de définir une partie de la boucle de climatisation 9a et/ou du dispositif de régulation thermique 9 dans laquelle ne circule pas le fluide réfrigérant et les traits pleins sont utilisés afin de définir une partie de la boucle de climatisation 9a et/ou du dispositif de régulation thermique 9 dans laquelle circule le fluide réfrigérant. En fonctionnement, le compresseur 11 aspire le fluide réfrigérant à l'état gazeux à basse pression et à basse température, tel qu'illustré schématiquement par le sigle "B P" sur les figures. Le fluide réfrigérant provient, par exemple, de l'évaporateur 5 de la boucle de climatisation 9a et/ou de l'échangeur de conditionnement thermique 17 du dispositif de régulation thermique 9. La compression permet d'élever la pression et la température du fluide 20 réfrigérant, tel qu'illustré schématiquement par le sigle "HP" sur les figures. Le condenseur 13 est, par exemple, agencé à l'intérieur du véhicule au niveau de la face avant pour être traversé par le flux d'air extérieur FA1, en provenance de l'extérieur du véhicule. 25 Le condenseur 13 est apte à recevoir le fluide réfrigérant à l'état gazeux et chaud. En se condensant, le fluide réfrigérant, à l'état gazeux cède de la chaleur au flux d'air extérieur FA1. 30 Le premier organe de détente 15 permet d'abaisser la pression et la température du fluide réfrigérant avant de pénétrer dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, dans lequel le fluide réfrigérant subit une évaporation, dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement" du pack batterie 7. Dans de telles conditions, l'échangeur de conditionnement thermique 17 est apte à refroidir le fluide caloporteur FC, circulant dans le pack batterie 7, lorsque le fluide réfrigérant circule dans la branche de refroidissement 9c ou à chauffer le fluide caloporteur FC, circulant dans le pack batterie 7, lorsque le fluide réfrigérant circule dans la branche de contournement 9b. Le mode de fonctionnement dit "refroidissement" pour refroidir le pack batterie 7, présenté en figure 1, et le mode de fonctionnement dit "chauffage" pour chauffer le pack batterie 7, présenté en figure 2, vont être décrits plus en détail ci-après. Dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement" du pack batterie 7, le fluide réfrigérant entrant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17 absorbe la chaleur du fluide caloporteur FC en s'évaporant ce qui a pour effet de refroidir le fluide caloporteur FC. Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7, le fluide réfrigérant entrant dans l'échangeur thermique de conditionnement cède de la chaleur au fluide caloporteur FC ce qui a pour effet de chauffer le fluide caloporteur FC. Selon la présente invention, le même échangeur de conditionnement thermique 17 peut être utilisé à la fois en mode de fonctionnement dit "refroidissement" du pack batterie 7 et en mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7, sans nécessiter de dispositif de chauffage supplémentaire. 20 25 30 L'échangeur de conditionnement thermique 17 est en outre agencé avec une sortie reliée à l'entrée du compresseur 11. Ainsi, le fluide réfrigérant, à basse pression et basse température, en sortie de l'échangeur de conditionnement thermique 17, retourne dans le compresseur 11 afin de recommencer un cycle. Le dispositif de régulation thermique 9 comprend en outre des moyens de commutation afin de permettre le passage entre le mode de fonctionnement dit "refroidissement", décrit à la figure 1, et le mode de fonctionnement dit "chauffage", décrit à la figure 2. Selon le mode de réalisation illustré, les moyens de commutation comprennent au moins une première vanne de commande 19, par exemple une première vanne trois-voies 19, agencée à la sortie du compresseur 11. Avantageusement, la première vanne de commande 19 est commandée par un moyen de commande (non représenté). La première vanne de commande 19 comprend des passages permettant, selon la configuration définie, de faire circuler le fluide réfrigérant depuis le compresseur 11 : - vers le condenseur 13, comme cela est représenté en traits pleins sur la figure 1, et/ou - vers l'échangeur de conditionnement thermique 17 en passant dans la branche de contournement 9b, comme cela est représenté en traits pleins sur la figure 2. Bien entendu, on peut envisager d'autres moyens permettant de définir un premier trajet du fluide réfrigérant du compresseur 11 vers le condenseur 13, et un deuxième trajet du fluide réfrigérant, dit trajet de contournement, du compresseur 11 vers l'échangeur de conditionnement thermique 17. Selon le mode de réalisation illustré, les moyens de commutation comportent aussi une deuxième vanne de commande 21, par exemple une deuxième vanne trois-voies 21, agencée en amont du premier organe de détente 15, dans le sens de circulation du fluide réfrigérant. Plus précisément, selon le mode de réalisation illustré, la deuxième vanne de commande 21 est agencée entre la première vanne de commande 19 et le premier organe de détente 15. La deuxième vanne de commande 21 comprend comprend des passages permettant, selon la configuration définie, de faire circuler le fluide réfrigérant : - depuis le condenseur 13, via la branche de refroidissement 9c, vers le premier organe de détente 15, et/ou - depuis la première vanne de commande 19, via la branche de contournement 9b, vers l'échangeur de conditionnement thermique 17, sans passer par le condenseur 13 et le premier organe de détente 15. À cet effet, le dispositif de régulation thermique 9 comporte selon le mode de 15 réalisation illustré, un deuxième organe de détente 23 agencée en parallèle du premier organe de détente 15. Préférentiellement, la section de passage du deuxième organe de détente 23 est nettement plus grande que la section de passage du premier organe de 20 détente 5. En dépit de la détente opérée par le deuxième organe de détente 23, le fluide réfrigérant demeure à une température élevée permettant au fluide réfrigérant de céder de la chaleur au fluide caloporteur FC. Selon l'exemple de réalisation présenté aux figures 1 et 2, le deuxième organe de détente 23 permet donc de relier la deuxième vanne de commande 21 à l'entrée de l'échangeur de conditionnement thermique 17 en contournant le premier organe de détente 15. 25 30 Pour faciliter la lecture des dessins, la zone comportant la deuxième vanne de commande 21, le premier organe de détente 15, et le deuxième organe de détente 23, est agrandie de façon schématique, comme l'illustre le cercle en pointillés. A titre d'exemple, le premier organe de détente 15 est un détendeur thermostatique comprenant, ou couplé, à une vanne de contrôle, permettant d'autoriser et/ou d'interdire la circulation de fluide réfrigérant, et le deuxième organe de détente 23 est un détendeur ou un orifice-tube. Alternativement, le deuxième organe de détente 23 peut comprendre ou être couplé à une vanne de contrôle, permettant d'autoriser et/ou d'interdire la circulation de fluide réfrigérant. Selon une variante de réalisation, le premier organe de détente 15, la deuxième vanne de commande 21 et le deuxième organe de détente 23 peuvent être 15 combinés en un seul et unique premier organe de détente 15. Avantageusement, un tel unique premier organe de détente 15 est un détendeur électronique étanche, apte à fonctionner en tant qu'une vanne d'isolement et dont la section de passage maximale est suffisante, pour pouvoir 20 assurer à la fois le mode de fonctionnement dit "chauffage" et le mode de fonctionnement dit "refroidissement". Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le fluide réfrigérant subit un cycle thermodynamique dit "gaz chauds" dans lequel le fluide réfrigérant est, 25 successivement, comprimé par le compresseur 11 puis détendu par le deuxième organe de détente 23, respectivement l'unique premier organe de détente 15, sans changement de phase, avant de retourner au compresseur 11. Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le deuxième organe de 30 détente 23, respectivement l'unique premier organe de détente 15, fait subir au fluide réfrigérant une chute de pression se traduisant par une baisse de température. Le deuxième organe de détente 23, respectivement l'unique premier organe de détente 15, est alimenté en gaz surchauffé, venant du compresseur 11, dont la densité est très inférieure à celle du liquide. La section de passage nécessaire est alors beaucoup plus grande que dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement". Dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le premier organe de 10 détente 15, respectivement l'unique premier organe de détente 15, est alimenté en fluide réfrigérant, dans un état liquide, venant du condenseur 13. En outre, on peut prévoir, sur la branche de refroidissement 9c, un clapet antiretour 25, agencé entre le condenseur 13 et la deuxième vanne de commande 15 21. Ainsi, le clapet anti-retour 25 autorise une circulation du fluide réfrigérant uniquement depuis le condenseur 13 vers la deuxième vanne de commande 21. Bien entendu, on peut prévoir tout autre moyen de blocage empêchant au fluide 20 réfrigérant en sortie de la première vanne de commande 19 de circuler dans la branche de refroidissement 9c vers le condenseur 13. De plus, on peut prévoir un troisième organe de détente 27 agencé entre le condenseur 13 et l'évaporateur 5 de la boucle de climatisation 9a. Ainsi, le 25 fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 peut subir une détente, de manière à abaisser la pression et la température, avant d'entrer dans l'évaporateur 5 afin d'y être évaporé. Sur les figures, un échangeur de chaleur additionnel 31 est présent à face 30 avant du véhicule. Un tel échangeur de chaleur additionnel 31 est susceptible d'assurer le refroidissement de composants installés dans le véhicule, tel qu'un moteur thermique, dans le cadre d'un véhicule hybride, ou une chaîne de traction, dans le cadre d'un véhicule hybride ou électrique. On décrit maintenant les différents modes de fonctionnement du dispositif de 5 régulation thermique 9, précédemment décrit de façon schématique sur les figures 1 et 2 selon la première variante de réalisation. Sur les figures 1 et 2, la circulation du fluide réfrigérant est illustrée de façon schématique en traits pleins. En revanche, les parties de la boucle de 10 climatisation 9a et/ou du dispositif de régulation thermique 9 inopérantes, c'est-à-dire à l'intérieur desquelles le fluide réfrigérant ne circule pas, sont représentées en traits pointillés. Le procédé de mise en oeuvre du dispositif de régulation thermique 9 comprend 15 une étape de sélection d'un mode de fonctionnement entre un mode de fonctionnement dit "refroidissement" ou un mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7. Selon le mode de fonctionnement choisi, la première vanne de commande 19 et 20 la deuxième vanne de commande 21 sont commandées en conséquence pour laisser le fluide réfrigérant circuler dans la branche de refroidissement 9c et/ou dans la branche de contournement 9b. La figure 1 représente le dispositif de régulation thermique 9 mis en oeuvre 25 dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", pour refroidir le pack batterie 7. Dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le fluide réfrigérant en sortie du compresseur 11 est condensé dans le condenseur 13, puis est 30 acheminé, via la branche de refroidissement 9c, vers le premier organe de détente 15, dans lequel il subit une détente, avant de passer dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, traversé par le fluide caloporteur FC, notamment le flux d'air de conditionnement thermique FA2, ainsi refroidi. Pour ce faire, le procédé comprend : - une étape de commutation de la première vanne de commande 19, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur 11 vers le condenseur 13, - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande 21, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le condenseur 13 vers l'échangeur de conditionnement thermique 17 en passant par le premier organe de détente 15, et - une étape d'évaporation du fluide réfrigérant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. Ainsi, en passant dans le condenseur 13, le fluide réfrigérant à l'état gazeux comprimé à haute pression et haute température, cède de la chaleur au flux d'air extérieur FA1. Une partie du fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 circule, par la branche de refroidissement 9c, vers l'échangeur de conditionnement thermique 17 en passant par le premier organe de détente 15. Au passage du fluide réfrigérant dans le premier organe de détente 15, la pression et la température du fluide réfrigérant sont abaissées. Ainsi, lors du passage dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, fonctionnant en tant qu'évaporateur, le fluide réfrigérant, en s'évaporant, absorbe la chaleur du fluide caloporteur FC. Le fluide caloporteur FC refroidi circule alors dans le pack batterie 7, autour des cellules 8 pour les refroidir. Le fluide réfrigérant en sortie de l'échangeur de conditionnement thermique 17 retourne ensuite dans le compresseur 11 pour recommencer un cycle. Par ailleurs, une autre partie du fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 peut circuler, en série, dans le troisième organe de détente 27, afin d'assurer une détente du fluide réfrigérant, puis dans l'évaporateur 5, afin de refroidir le flux d'air intérieur FA3, destiné à être diffusé dans l'habitacle du véhicule, et retourner au compresseur 11, afin recommencer un cycle. En référence à la figure 2, on décrit maintenant le dispositif de régulation thermique 9 mis en oeuvre dans le mode de fonctionnement dit " chauffage ", 10 pour réchauffer le pack batterie 7. Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le fluide réfrigérant en sortie du compresseur 11 échange de la chaleur avec le fluide caloporteur FC dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. 15 Pour ce faire, le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande 19, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur 11 vers la deuxième vanne de commande 21, et 20 - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande 21, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis la première vanne de commande 19 vers l'échangeur de conditionnement thermique 17. L'échangeur de conditionnement thermique 17 reçoit, en entrée, le fluide 25 réfrigérant à l'état gazeux et chaud. En passant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, le fluide réfrigérant, à l'état gazeux comprimé à haute pression et haute température, cède de la chaleur au fluide caloporteur FC. 30 Le fluide caloporteur FC chauffé circule alors dans le pack batterie 7, autour des cellules 8 pour les chauffer. Le fluide réfrigérant en sortie de l'échangeur de conditionnement thermique 17 retourne ensuite au compresseur 11 pour recommencer un cycle. Les figures 3 et 4 représentent, de façon schématique, une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 1 pour véhicule automobile comprenant un dispositif de régulation thermique 9 selon une deuxième variante de réalisation, respectivement, dans un mode de fonctionnement dit "refroidissement et dans un mode de fonctionnement dit "chauffage". La deuxième variante de réalisation diffère de la première variante de réalisation présentée aux figures 1 et 2, par le fait que l'échangeur de conditionnement thermique 17 n'est plus un échangeur de chaleur entre un flux d'air de conditionnement thermique et le fluide réfrigérant. Selon la deuxième variante de réalisation, l'échangeur de conditionnement thermique 17 est un échangeur de chaleur entre le fluide réfrigérant et un liquide caloporteur, tel que notamment de l'eau glycolée. La deuxième variante de réalisation est qualifiée d'indirect contrairement à la première variante de réalisation présentée aux figures 1 et 2. Selon la deuxième variante de réalisation, le pack batterie 7 comporte des canaux de circulation 33 du fluide caloporteur FC, agencés en contact direct avec les cellules 8 du pack batterie 7, pour assurer la régulation thermique du pack batterie 7 à l'aide du fluide caloporteur FC, notamment un liquide caloporteur LC. De façon similaire à la première variante de réalisation, dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement" du pack batterie 7, le fluide réfrigérant entrant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17 absorbe la chaleur du fluide caloporteur FC, notamment du liquide caloporteur LC, ce qui a pour effet de refroidir le fluide caloporteur FC. Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7, l'échangeur de conditionnement thermique 17 reçoit le fluide réfrigérant à l'état gazeux et chaud et cède de la chaleur au fluide caloporteur FC, ce qui a pour effet de 5 chauffer le fluide caloporteur FC. Le même échangeur de conditionnement thermique 17 peut être utilisé à la fois dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement" du pack batterie 7 et en mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7, sans nécessiter de 10 dispositif de chauffage supplémentaire. En outre, selon la deuxième variante de réalisation, on prévoit, par exemple, un moyen de mise en circulation 35, par exemple une pompe 35, du fluide caloporteur FC. Préférentiellement, le moyen de mise en circulation 35 est 15 agencé entre le pack batterie 7 et l'échangeur de conditionnement thermique 17. On décrit maintenant les différents modes de fonctionnement du dispositif de régulation thermique 9 selon la deuxième variante de réalisation. 20 Sur les figures 3 et 4, la circulation du fluide réfrigérant est illustrée de façon schématique en traits pleins. En revanche, les parties de la boucle de climatisation 9a et/ou du dispositif de régulation thermique 9 inopérantes, c'est-à-dire à l'intérieur desquelles le fluide réfrigérant ne circule pas, sont 25 représentées en traits pointillés. De façon similaire à la première variante de réalisation, le procédé de mise en oeuvre du dispositif de régulation thermique 9 comprend une étape de sélection entre un mode de fonctionnement dit "refroidissement" ou un mode de 30 fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7. 2 98963 5 22 Selon le mode de fonctionnement choisi, la première vanne de commande 19 et la deuxième vanne de commande 21 sont commandées en conséquence pour laisser le fluide réfrigérant circuler dans la branche de refroidissement 9a et/ou dans la branche de contournement 9b. La figure 3 représente le dispositif de régulation thermique 9 mis en oeuvre dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement"pour refroidir le pack batterie 7. Dans ce mode de fonctionnement dit "refroidissement", le fluide réfrigérant en sortie du compresseur 11 est condensé dans le condenseur 13, puis est acheminé, via la branche de refroidissement 9c, vers le premier organe de détente 15, dans lequel il subit une détente, avant de passer dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, traversé par le fluide caloporteur FC, notamment le liquide caloporteur LC, ainsi refroidi. Pour ce faire, le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande 19, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur 11 vers le condenseur 13, - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande 21, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le condenseur 13 vers l'échangeur de conditionnement thermique 17 en passant par le premier organe de détente 15, et - une étape d'évaporation du fluide réfrigérant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. Ainsi, en passant dans le condenseur 13, le fluide réfrigérant à l'état gazeux comprimé à haute pression et haute température, cède de la chaleur au flux 30 d'air extérieur FA1. 2 98963 5 23 Une partie du fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 circule vers l'échangeur de conditionnement thermique 17 en passant par le premier organe de détente 15. Au passage du fluide réfrigérant dans le premier organe de détente 15, la pression et la température du fluide réfrigérant sont abaissées. 5 L'échangeur de conditionnement thermique 17 reçoit en entrée, d'une part, le fluide réfrigérant à basse pression et, d'autre part, le fluide caloporteur FC. Lors du passage dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, le fluide 10 réfrigérant absorbe la chaleur du fluide caloporteur FC traversant l'échangeur de conditionnement thermique 17, le fluide caloporteur FC étant ainsi refroidi. Le procédé peut comprendre une étape de mise en opération du moyen de mise en circulation 35 du fluide caloporteur FC, de sorte que le fluide 15 caloporteur FC circule dans les canaux de circulation 33 avant de retourner dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. La circulation du fluide caloporteur FC est représentée de façon schématique par les flèches sur la figure 3. 20 Le fluide caloporteur FC, notamment le liquide caloporteur LC, refroidi circulant dans les canaux de circulation 33 permet donc de refroidir les cellules 8 du pack batterie 7. 25 Le fluide réfrigérant en sortie de l'échangeur de conditionnement thermique 17 retourne ensuite dans le compresseur 11 pour recommencer un cycle. Par ailleurs, une autre partie du fluide réfrigérant en sortie du condenseur 13 peut circuler en série dans le troisième organe de détente 27, afin d'assurer une 30 détente du fluide réfrigérant, puis dans l'évaporateur 5 et retourner au compresseur 11, afin de recommencer un cycle. En référence à la figure 4, on décrit maintenant les étapes du procédé dans le mode de fonctionnement dit "chauffage" de la batterie 7. Dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le fluide réfrigérant en sortie du compresseur 11 échange de la chaleur avec le fluide caloporteur FC, notamment le liquide caloporteur LC, dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. Pour ce faire, le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande 19, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur 11 vers la deuxième vanne de commande 21, et - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande 21, de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis la première vanne de commande 19 vers l'échangeur de conditionnement thermique 17. L'échangeur de conditionnement thermique 17 reçoit donc en entrée, d'une part, le fluide réfrigérant à l'état gazeux et chaud et, d'autre part, le fluide 20 caloporteur FC, notamment le liquide caloporteur LC. En passant dans l'échangeur de conditionnement thermique 17, le fluide réfrigérant à l'état gazeux comprimé à haute pression et haute température, cède de la chaleur au fluide caloporteur FC. Le procédé peut comprendre une étape de mise en opération du moyen de mise en circulation 35 du fluide caloporteur FC, de sorte que le fluide caloporteur FC circule dans les canaux de circulation 33 avant de retourner dans l'échangeur de conditionnement thermique 17. 25 30 Le fluide caloporteur FC chauffé circulant dans les canaux de circulation 33 permet donc de réchauffer les cellules 8 du pack batterie 7. Le fluide réfrigérant en sortie de l'échangeur de conditionnement thermique 17 retourne ensuite dans le compresseur 11 pour recommencer un cycle. On comprend donc que l'agencement de l'échangeur de conditionnement thermique 17 et la commande des moyens de commutation permet de changer facilement de modes de fonctionnement, entre le mode de fonctionnement dit "refroidissement" et le mode de fonctionnement dit "chauffage" du pack batterie 7, en utilisant moins de composants que dans les agencements connus, puisque le même échangeur de conditionnement thermique 17 est utilisé pour le mode de fonctionnement dit "refroidissement" et le mode de fonctionnement dit "chauffage", à l'aide d'un by-pass permettant de contourner au moins le condenseur 13, et optionnellement le premier organe de détente 15, dans le mode de fonctionnement dit "chauffage". Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment et fournis uniquement à titre d'exemple. Elle englobe diverses modifications, formes alternatives et autres variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la présente invention et notamment toutes combinaisons des différents modes de fonctionnement décrits précédemment, pouvant être pris séparément ou en association
L'invention concerne une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) comportant un dispositif de régulation thermique (9) d'une batterie (7) d'un véhicule automobile comprenant au moins un compresseur (11), un condenseur (13), un premier organe de détente (15), un échangeur de conditionnement thermique (17) pour un échange thermique entre un fluide réfrigérant et un fluide caloporteur (FC), et des moyens de commutation. Le dispositif de régulation thermique (9) comprend au moins une branche de contournement (9b) reliant une sortie du compresseur (11) à une entrée de l'échangeur de conditionnement thermique (17) en contournant le condenseur (13). L'invention concerne également un procédé de régulation thermique d'une batterie (7) d'un véhicule automobile mis en oeuvre par une telle installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1).
1. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) comportant un dispositif de régulation thermique (9) d'une batterie (7) d'un véhicule automobile comprenant au moins un compresseur (11), un condenseur (13), un premier organe de détente (15), un échangeur de conditionnement thermique (17) pour un échange thermique entre un fluide réfrigérant et un fluide caloporteur (FC), et des moyens de commutation, caractérisée en ce que le dispositif de régulation thermique (9) comprend au moins une branche de contournement (9b) reliant une sortie du compresseur (11) à une entrée de l'échangeur de conditionnement thermique (17) en contournant le condenseur (13). 2. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de commutation comportent au moins une première vanne de commande (19), agencée à la sortie du compresseur (11). 3. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de commutation comportent au moins une deuxième vanne de commande (21), agencée en amont du premier organe de détente (15), dans le sens de circulation du fluide réfrigérant. 4. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de régulation thermique (9) comprend une branche de refroidissement (9a) agencée entre le condenseur (13) et la deuxième vanne de commande (21). 5. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 4, caractérisée en ce la branche de refroidissement (9a) comporte un clapet anti-retour (25), agencé entre le condenseur (13) et la deuxième vanne de commande (21). 6. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de régulation thermique (9) comporte au moins un deuxième organe de détente (23), agencé en amont de l'échangeur de conditionnement thermique (17), selon le sens de circulation du fluide réfrigérant. 7. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 6, caractérisée en ce que le deuxième organe de détente (23) est agencé en parallèle du premier organe de détente (15). 8. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une boucle de climatisation (9a) d'un flux d'air intérieur (FA3), destiné à être distribué dans un habitacle du véhicule, comprenant au moins le compresseur (11) et le condenseur (13). 9. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 8, caractérisée en ce que la boucle de climatisation (9a) comporte au moins un organe de détente (27) interposé entre le condenseur (13) et un 25 évaporateur (5). 10. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le fluide caloporteur (FC) est un flux d'air de conditionnement thermique (FA2). 30 11. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 10, caractérisée en ce que le dispositif de régulation thermique (9) comporte un pulseur pour envoyer le flux d'air de conditionnement thermique (FA2) vers l'échangeur de conditionnement thermique (17). 12. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le fluide caloporteur (FC) est un liquide caloporteur (LC). 13. Installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon la 10 12, caractérisée en ce que en ce que le liquide caloporteur (LC) circule dans des canaux de circulation (33), aptes à être en contact avec des cellules (8) de la batterie (7). 14. Procédé de régulation thermique d'une batterie (7) d'un véhicule automobile 15 mis en oeuvre par une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sélection d'un mode de fonctionnement entre au moins un mode de fonctionnement dit "refroidissement" et un mode de fonctionnement dit "chauffage", de sorte que : 20 - dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le fluide réfrigérant, en sortie du compresseur (11), traverse le condenseur (13), le premier organe de détente (15) et l'échangeur de conditionnement thermique (17), et - dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le fluide réfrigérant, en 25 sortie du compresseur (11), contourne le premier organe de détente (15) et traverse l'échangeur de conditionnement thermique (17). 15. Procédé de régulation thermique d'une batterie (7) selon la 14, mis en oeuvre par d'une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation 30 (1) comprenant une première vanne de commande (19) agencée à la sortie du compresseur (11) et une deuxième vanne de commande (21) agencée enamont du premier organe de détente (15), dans le sens de circulation du fluide réfrigérant, caractérisé en ce que, dans le mode de fonctionnement dit "refroidissement", le procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande (19), de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur (11) vers le condenseur (13), et - une étape de commutation la deuxième vanne de commande (21), de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le condenseur (13) vers le premier organe de détente (15) et à travers l'échangeur de conditionnement thermique (17). 16. Procédé de régulation thermique d'une batterie (7) selon la 14 ou 15, mis en oeuvre par d'une installation de chauffage, ventilation, et/ou climatisation (1) comprenant une première vanne de commande (19) agencée à la sortie du compresseur (11) et une deuxième vanne de commande (21) agencée en amont du premier organe de détente (15) dans le sens de circulation du fluide réfrigérant, caractérisé en ce que, dans le mode de fonctionnement dit "chauffage", le 20 procédé comprend: - une étape de commutation de la première vanne de commande (19), de sorte que le fluide réfrigérant circule depuis le compresseur (11) vers la deuxième vanne de commande (21), - une étape de commutation de la deuxième vanne de commande (21), de 25 sorte que le fluide réfrigérant circule depuis la première vanne de commande (19) vers l'échangeur de conditionnement thermique (17).
B
B60
B60H
B60H 1
B60H 1/00
FR2991782
A1
PROCEDE DE LOCALISATION D'AU MOINS UNE SOURCE D'EMISSION DE PHOTONS
20,131,213
L'invention concerne le domaine de l'acquisition et du traitement de données spectrométriques, pour la localisation en temps réel de sources d'émission de photons et la cartographie de sites contaminés par de telles sources. L'invention est applicable notamment à la localisation de sources radioactives. ETAT DE LA TECHNIQUE On connait déjà des techniques de localisation de sources radioactives en temps réel par acquisition de données spectrométriques ou dosimétriques. Ces techniques sont mises en oeuvre en utilisant un détecteur de photons, par exemple des rayons X, infrarouge, ou gamma, qui indique en temps réel un taux de comptage de photons détectés pour une énergie donnée. La spectrométrie permet de connaitre l'identité de l'atome, par exemple du radionucléide qui émet les photons. Quand l'utilisateur se déplace et que le taux de comptage du détecteur évolue, l'utilisateur en déduit qu'il est probable qu'il se rapproche ou s'éloigne de la source de photons. Cette approche permet de localiser une source par tâtonnements. Elle ne permet cependant pas de mesurer le taux d'émission de photons de la source, c'est à dire par exemple l'activité lorsque la source est radioactive. Elle ne permet pas non plus de distinguer plusieurs sources si ces sources sont adjacentes, et si elles sont de compositions semblables, c'est à dire si elles émettent des photons de même énergie. En outre cette approche implique de se déplacer à proximité de la source pour pouvoir la localiser, et même d'atteindre l'emplacement de la source pour obtenir le taux de comptage maximum et ainsi localiser la source. Ceci peut occasionner une exposition à des rayonnements intenses, et causer un danger pour la santé de l'opérateur. Une autre technique connue consiste à réaliser une série de mesures du taux de comptage en quadrillant systématiquement la zone où l'on pense que la source se trouve. A l'aide de cette série de mesures on peut réaliser une cartographie de la zone en activité (si on connait la fonction de réponse du détecteur) ou en taux de comptage et donc trouver l'emplacement de la source. Cette technique permet de localiser avec précision une source radioactive mais nécessite un retraitement des données après la prise de mesures. Elle n'est donc pas adaptée à un contexte où l'on cherche à localiser une ou plusieurs sources en temps réel. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention a pour but de pallier au moins l'un des problèmes précités. En particulier, un des buts de l'invention est de proposer un procédé de localisation d'une ou plusieurs sources d'émission de photons en temps réel, permettant de déterminer le taux d'émission de photons de la source, en limitant le risque d'exposition de l'opérateur mettant en oeuvre le procédé. A cet égard, l'invention propose un procédé de localisation d'au moins une source de photons dans un site, comprenant les étapes consistant à mesurer, en au moins trois points distincts du site, des données spectrométriques, et à chaque mesure, - calculer, en fonction des données spectrométriques mesurées, une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique de rayonnement à l'origine desdites données, en fonction de la distance possible entre ladite source hypothétique et le point de mesure, et - corréler les plages de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction de la distance possible entre la source hypothétique et le point de mesure courant, avec les plages de taux d'émission d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et les points de mesure précédents pour localiser la ou les sources et déterminer leur taux d'émission de photons. Avantageusement, mais facultativement, l'invention peut en outre comprendre au moins l'une des caractéristiques suivantes : - les données spectrométriques mesurées comprennent un taux de comptage de photons dans une bande d'énergie donnée. - l'étape de calcul d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend les étapes consistant à: o en chaque point de mesure, modéliser une surface centrée sur ledit point, o en chaque point de la surface, attribuer un taux d'émission de photons d'une source hypothétique située audit point, en fonction de la distance entre le point et le point de mesure. - la surface est modélisée par une matrice dont chaque élément correspond à un point de taille déterminée de ladite surface. - l'étape de mesure comprend en outre la mesure, en chaque point de mesure, des coordonnées géographiques dudit point, et l'étape de calcul d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend la projection sur une carte géographique du site de la surface modélisée à partir des coordonnées géographiques des points de mesure. - l'étape de corrélation comprend : o l'identification de points communs entre la surface modélisée au point de mesure courant, et une surface modélisée d'au moins un point de mesure précédent, et, o pour chaque point commun, le calcul d'une moyenne pondérée du taux d'émission de photons d'une source hypothétique située audit point. - la moyenne pondérée en un point commun à plusieurs surfaces modélisées tient compte de l'incertitude sur le calcul du taux d'émission au point et de la distance du point par rapport au point de mesure sur lequel chaque surface est centrée. - à l'issue de la corrélation des taux d'émission de photons, les taux maximum correspondent à la présence d'une source réelle d'émission de photons. - la source est une source radioactive et un taux d'émission de photons correspond à l'activité de la source. - la phase de calcul d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend le calcul de l'activité selon une fonction qui s'écrit comme suit : 1 A (r, e, = Nf Arf. e) k (e) 7) (r, e, y) No (I) où r est la distance entre le point de mesure et une source, e est l'énergie des photons détectés, v un modèle de distribution de radionucléides dans le sol, NO/c1) l'efficacité intrinsèque du détecteur, Nf/No l'efficacité géométrique du détecteur, et cl)/A une fonction de corrélation entre une activité dans le sol et un flux de photons arrivant sur le détecteur. L'invention concerne également un système de localisation d'au moins une source de photons, le système comprenant : - un chariot mobile, adapté pour être déplacé dans un site, - un détecteur de rayonnement, monté sur ledit chariot, adapté pour mesurer en une pluralité de points de mesure des données spectrométriques, - une unité de calcul et de traitement, et - une mémoire en communication avec l'unité de calcul et de traitement, le système étant caractérisé en ce que : - le détecteur de rayonnement est adapté pour transmettre les données spectrométriques à l'unité de calcul et de traitement, et - ladite unité est adaptée pour, à partir des données, calculer, en fonction des données spectrométriques mesurées, une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique en fonction de distances possibles entre la source et un point de mesure, lesdites plages étant stockées dans la mémoire, et pour corréler les plages de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et le point de mesure courant avec les plages de taux d'émission d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et les points de mesure précédents pour localiser la ou les sources et déterminer leur taux d'émission de photons. L'invention présente de nombreux avantages. Elle permet de localiser une ou plusieurs sources sans recourir nécessairement à un quadrillage systématique du site étudié. La source peut en outre être localisée à distance. Ces deux aspects permettent de réduire l'exposition de l'opérateur au rayonnement. Les sources ainsi déterminées sont de composition connues car la localisation est réalisée pour une bande d'énergie de photons sélectionnée par l'opérateur. En outre, le procédé proposé fournit des informations relativement à la position de la source en temps réel, ce qui permet d'obtenir des informations rapidement sur la position de la source et sur son taux d'émission de photons. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, au regard des figures annexées, données à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquelles : - La figure 1 représente un système de détection adapté pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. - La figure 2 représente les principales étapes du procédé selon l'invention. - Les figures 3a et 3b représentent les relations entre taux d'émission de photon et distance par rapport au détecteur simulées à partir des mesures spectrométriques au cours de la mise en oeuvre du procédé. - La figure 4 représente un pixel vu de deux points de mesure successifs. - La figure 5 représente le spectre d'émission d'une espèce atomique. - Les figures 6a et 6b représentent respectivement un contexte de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, et les résultats obtenus dans ce contexte. DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE MISE EN OEUVRE Le procédé selon l'invention permet de localiser au moins une source d'émission de photons. La source peut être une source radioactive, qui émet des photons gamma par suite d'une désexcitation atomique. Il peut également s'agir d'une source infrarouge ou de rayons X, ces derniers pouvant être excités artificiellement pour repérer par fluorescence des matériaux de type métallique par exemple. En outre, la source peut être de nature diffuse ou ponctuelle, elle peut provenir d'un dépôt de surface, d'une pollution diffuse, être une source enterrée, etc. L'invention s'applique également dans le cas où un site a subi une décontamination, afin de vérifier s'il subsiste une source de rayonnement. Système de détection Au cours du procédé selon l'invention, un opérateur déplace un système de détection dans un site où se trouve supposément au moins une source de photons. En référence à la figure 1, un tel système 1 de détection comprend un chariot mobile 10, sur lequel est monté un détecteur 11 de rayonnement. Le détecteur est adapté au type de rayonnement étudié ; par exemple, dans le cas de la localisation d'une source radioactive, le détecteur est avantageusement un spectromètre semi-conducteur au germanium ou GeHP car il présente une résolution très fine, de l'ordre de 0,25% à l'énergie photonique de 600 keV. Dans le cas d'un spectromètre germanium, on munit également le système d'un système de refroidissement 14, par exemple un réservoir d'azote liquide ou un système cryo-électrique permettant un refroidissement du cristal de détection. Ce détecteur n'est pas collimaté, de sorte qu'il peut détecter des photons provenant de la surface avec une ouverture de détection de 180°, correspondant à un angle solide de 21-r stéradians. Le système comprend en outre une unité de calcul et de traitement 12, et une mémoire 13 connectée à ladite unité. Le détecteur est pourvu d'une interface 15 lui permettant de transmettre des données à l'unité de calcul et de traitement. Le système peut en outre comprendre un dispositif de positionnement 16, par exemple un système de géopositionnement par satellite (GPS), connecté à l'unité de calcul et de traitement, pour associer aux données spectrométriques acquises en un point de mesure les coordonnées géographiques dudit point. Procédé de localisation En référence à la figure 2, on a représenté les principales étapes du procédé de localisation. lnitialisation Ce procédé comporte une étape d'initialisation 100, au cours de laquelle un opérateur sélectionne, par exemple au moyen d'une interface homme-machine intégrée à l'unité de calcul et de traitement, une bande de raies d'énergie à détecter. En effet, quelle que soit la nature de la source, les énergies des photons émis sont caractéristiques de la composition de ladite source. Par exemple, si un opérateur recherche une source de césium radioactif, l'énergie de désintégration du césium 137 est de 661,6 keV. Un opérateur sélectionne donc une bande d'énergie centrée sur la raie à 661,6 keV. L'opérateur sélectionne en outre d'autres paramètres de mesure tels que la distribution en profondeur de la source dans le sol (par exemple surfacique ou enterrée), des informations sur la nature du terrain (composition, planéité...) et des paramètres liés au détecteur (élévation par rapport au sol, type de détecteur...). L'importance de la sélection de ces paramètres lors d'une étape d'initialisation est expliquée ci-après. Mesure et simulation Suite à cette étape d'initialisation, l'opérateur positionne le système1 sur le site en un premier point de mesure. En ce point de mesure, il mesure au cours d'une étape 210 des données spectrométriques, ainsi que les coordonnées géographiques du point de mesure. Les données spectrométriques comprennent en particulier un taux de comptage de photons, c'est-à-dire un nombre d'évènement par unité de temps, dans la bande d'énergie préalablement sélectionnée. Dans le cas d'une source radioactive, ce taux de comptage de photons correspond au nombre de désintégrations gamma de la source, qui dépend de son activité. Puis, à partir des données spectrométriques mesurées par le détecteur, et qui sont transmises à l'unité de calcul et de traitement, celle-ci met en oeuvre une étape de calcul 220 de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction de la distance entre la source et le point de mesure que l'on va présenter en référence aux figures 3a et 3b. A titre d'exemple non limitatif, on a représenté en figure 3a, des courbes représentant la relation entre la distance entre une source hypothétique à l'origine de photons détectés et le point de mesure, et le taux d'émission de photons réel de cette source (c'est-à-dire l'activité dans le cas d'une source radioactive). Chaque courbe est réalisée pour un taux de comptage de photons fixé à 1 par seconde, pour un détecteur positionné à 0,3 m de hauteur par rapport à la surface du sol, pour un détecteur donné dont la fonction de réponse et connue, et pour un type de distribution de radionucléides dans le sol. Les courbes de la figure 3a ont été modélisées pour trois types de distributions de sources d'émission de photons dans le sol : - Surfacique, correspondant à un dépôt en surface, - Exponentielle, correspondant à un dépôt initial en surface suivi d'une infiltration dans le sol, et - Homogène, correspondant à une présence naturelle. Ces courbes ont en outre été modélisées pour différentes étendues d'une source, à savoir 1 m2, 5 m2, et 10 m2. Pour le cas d'une distribution exponentielle, l'activité en surface dépend également d'un coefficient b ou [3 appelé « coefficient de masse de relaxation », l'activité s'écrivant: A(z) = Aoe-Dz où Ao est l'activité en surface, et p est la densité du sol en g.cm-3. Les courbes de la figure 3a ont été modélisées avec b = 1 g/cm2. Ces courbes sont données, dans le cas d'une source radioactive, par l'équation suivante : 1 A (r, e, = Nf Arf. e) k (e) 7) (r, e, y) No (I) Où - A est l'activité de la source, en Bq ou Bq, - R est la distance entre le détecteur, c'est-à-dire le point de mesure, et la source, en mètres, - Ni. est le taux de comptage enregistré par le détecteur en coups/s, - y est la distribution des radionucléides dans le sol, - e est l'énergie du rayonnement, en keV, - -A est la distribution angulaire du flux de photons, calculée analytiquement, qui dépend uniquement de la distribution des radionucléides dans le sol, - ncorrespond à l'efficacité intrinsèque du détecteur, c'est-à-dire à l'efficacité de détection d'un flux de photons parvenant sur le détecteur parallèlement à son axe, et - n correspond à l'efficacité géométrique du détecteur. Elle traduit la No variation du terme nen fonction de l'angle d'incidence du flux de photons par rapport à l'incidence axiale. Elle dépend de la géométrie du détecteur. La fonction N f N est avantageusement tabulée préalablement à it)(r,e)T°(e)7(r,e,v) l'utilisation du système de détection, en fonction des paramètres du détecteur utilisé, et pour différents types de répartitions de radionucléides dans le sol, ainsi que pour différentes énergies de photons à détecter. Les fonctions ainsi tabulées sont stockées dans la mémoire 13. De la sorte, lors de l'étape d'initialisation 100 par l'opérateur, l'entrée des différents paramètres permet à l'unité de calcul et de traitement 12 de charger la fonction correspondante. Puis, à chaque mesure, le détecteur fournit à l'unité de calcul le taux de comptage Nt et l'unité de calcul peut obtenir par un calcul simple 221 l'activité A d'une source en fonction de sa distance comme illustré en figure 3a. Au cours d'une étape 222, l'unité de calcul génère une matrice de pixels centrée sur le point de mesure, chaque pixel représentant un point de taille déterminée d'une surface centrée sur le point de mesure. En référence à la figure 3b, l'unité de calcul utilise l'équation de l'activité ci-dessus pour associer à chaque pixel une activité donnée, en fonction de la distance entre la zone représentée par le pixel et le point de mesure, pour obtenir le taux de comptage mesuré au niveau du détecteur. Cette matrice est donc construite comme si une source hypothétique était présente en chaque point de la carte, chaque source étant à l'origine du taux de comptage mesuré. Enfin, au cours d'une étape 223 l'unité de calcul projette, sur une carte de la zone étudiée, la matrice ainsi modélisée en fonction des coordonnées géographiques du point de mesure qui ont été acquises au même moment que les données spectrométriques. Corrélation De retour à la figure 2, une fois une mesure acquise et l'étape de calcul 220 accomplie, l'opérateur déplace le système de détection 1 au cours d'une étape 300 pour parvenir en un nouveau point de mesure. Au nouveau point de mesure, les étapes 210 de mesure et 220 de calcul sont réitérées. Puis, une étape de corrélation 230 est mise en oeuvre par l'unité de calcul et de traitement 12. Cette étape consiste à corréler les valeurs de taux d'émission de photons calculés d'un point du site figurant dans plusieurs matrices modélisées lors de l'étape de simulation 220. Ainsi, chaque mesure en un nouveau point de mesure apporte de l'information supplémentaire et permet d'affiner l'estimation du taux d'émission de photons en chaque point. Pour ce faire on identifie des pixels de la surface générée au point de mesure courant, qui correspondent à des points de la zone étudiée représentés par des pixels d'autres surfaces modélisées en un ou des points de mesures précédents. On identifie donc des points de la zone géographie étudiée communs à plusieurs matrices modélisées autour de chaque point de mesure. Cette identification est permise par la connaissance des positions respectives des différents points de mesure, de la taille de la surface modélisée représentée par une matrice, et de la dimension représentée par chaque pixel de chaque surface, ces derniers éléments étant des paramètres choisis en fonction du calcul que l'on veut mener. En référence à la figure 4, on a représenté un tel pixel vu de deux points de mesure successifs i et i+1. Les coordonnées de ce pixel sont I et m respectivement en abscisse et en ordonnée. Pour chaque pixel, l'activité du pixel A(I,m) est calculé par la moyenne des activités calculées à partir de tous les points de mesure pondérée par l'incertitude sur chaque activité : A(1; = -' u,A,. Ei Or, pour permettre le calcul en temps réel des taux d'émission de photons (activités dans le cas d'émission radioactive) pour les différents points du site étudié, on simplifie le calcul précédent en ne conservant à chaque mesure que la moyenne pondérée des mesures des points précédents. Ainsi, en un point de mesure courant, on ne fait plus que la moyenne pondérée de l'activité au point de mesure courant et de l'activité moyenne pour les points de mesure précédents. On obtient donc l'équation suivante : 1 1 A(1; m)k = , -Pik - Nk- f + k-1. A(1; m)k-il 11k-1 Ek 0"k Où: - k est l'indice correspondant au point de mesure courant et k-1 est l'indice correspondant au point de mesure moyen des précédents points de mesure, 1 vk-1 - 14-1 = k-1. 1 \ 1 vk-1r' - A(1;m)k-i = -' - ei(ri)), mIc-1 - E est l'efficacité du détecteur, qui dépend de la distance r entre le pixel et le détecteur, - N est le taux de comptage d'une mesure considérée, - Et p correspond au poids d'une mesure considérée. 10 La pondération est quant à elle calculée en fonction de l'incertitude sur le taux de comptage du détecteur et de la distance entre le pixel et le détecteur. p, s'exprime de la manière suivante : 1 m1(1; = (o_A, (1; m). d2 (1; m))2 Où 0-A,(1; m) est l'erreur sur le taux d'émission de photons (l'activité dans le cas d'un rayonnement radioactif) calculé pour le pixel de coordonnées (I ; m), et d 15 est la distance entre le détecteur et le pixel (I ;m). Le coefficient 0-A,(1; m) est explicité en référence à la figure 5, qui représente un pic d'émission de photons pour une espèce atomique donnée. La surface H correspond au nombre de photons enregistrés par le spectromètre durant le temps d'acquisition pour la raie d'émission caractéristique de l'espèce considérée. 20 La surface I à droite du pic correspond au bruit de fond et la surface G correspond au bruit de fond additionnel produit par le fond Compton des photons de plus haute énergie. Le taux de comptage mesuré dans le calcul de l'activité d'un point d'une zone correspond à l'aire de la surface H. L'incertitude sur le taux d'émission de photons A, s'écrit comme suit : ciA,(1; m) 2 er l\2 Cal J Ca 2 25 (ucca) Avec cisi l'incertitude sur la surface S, du pic, et -Cal I incertitude relative de la calibration du spectromètre, de l'ordre de 10%. De retour à la figure 5, on a:5 Xe Si - gl) 1=xc Où h, est le nombre d'évènements total dans le canal j (voir figure 5) et g, le nombre d'évènements du canal j appartenant au fond Compton des raies de plus hautes énergies. L'incertitude sur l'aire du pic se calcule donc comme : (Xe (Xe La surface G sous le pic se calcule par un ajustement linéaire du fond Compton à droite et à gauche du pic. Par canal le nombre d'évènements g, se calcule comme suit : gj = (xj - xc). (Yap 1 Yav )+ Yav xe - xc x, et Xe étant les abscisses des bornes extrêmes du pic en énergie, et yap et yav les ordonnées respectives des bornes extrêmes en coups par seconde, qui correspondent aux bruits de fond avant et après le pic. Les bruits de fond avant et après le pic se calculent comme suit : xb Yav - bin j=xa xb - xa bin Yap = Xg -X j=xf Xi Où bin est la largeur d'un canal en keV, xb et xa les abscisses de points situés dans la zone avant le pic, et xf et xp les abscisses de points situés dans la zone après le pic. Les données, une fois corrélées, permettent d'identifier la position absolue d'une source, dans le site sur lequel les mesures ont été faites, ainsi que le taux d'émission de photons de la source. Pour cela on répète les étapes de mesure 210, de simulation 220, et de corrélation 230 en au moins trois points de mesure distincts du site, pour « trianguler » la position d'une ou plusieurs sources. Bien entendu, plus le nombre de points de mesure est important, et plus la source est repérée précisément. l=Xc l=Xc Application de l'invention En référence à la figure 6a et à la figure 6b, on a représenté un exemple d'application de l'invention. En figure 6a, on a représenté un site cartographié, dans lequel une source S radioactive de 137Cs subsiste dans un ancien bâtiment. Cette source présente une extension de 3*3 m2, et une activité de 1000 Bq/kg. Un trajet d'un opérateur entre un point de départ A et un point d'arrivée B est représenté, au cours duquel l'opérateur déplace un système 1 de détection et met en oeuvre le procédé illustré en figure 2, les mesures étant acquises tous les mètres. En figure 6b, on a représenté le résultat de la mise en oeuvre du procédé. Les zones les plus foncées présentent une activité inférieure à 100 Bq/kg. Les zones les plus claires correspondent à une activité comprise entre 100 et 1000 Bq/kg. Les zones intermédiaires correspondent à une activité excédant 1000 Bq/kg. On constate donc qu'il est possible qu'une source S d'activité supérieure à 1000 Bq/kg localisée par le procédé puisse exister dans la zone en intermédiaire
L'invention concerne un procédé de localisation d'au moins une source de photons dans un site, comprenant les étapes consistant à mesurer (210), en au moins trois points distincts du site, des données spectrométriques, et à chaque mesure, - calculer (220), en fonction des données spectrométriques mesurées, une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique de rayonnement à l'origine des dites données, en fonction de la distance possible entre ladite source hypothétique et le point de mesure, et corréler (230) les plages de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction de la distance possible entre la source hypothétique et le point de mesure courant, avec les plages de taux d'émission d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et les points de mesure précédents pour localiser la ou les sources et déterminer leur taux d'émission de photons.
1. Procédé de localisation d'au moins une source de photons dans un site, comprenant les étapes consistant à mesurer (210), en au moins trois points distincts du site, des données spectrométriques, et à chaque mesure, - calculer (220), en fonction des données spectrométriques mesurées, une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique de rayonnement à l'origine desdites données, en fonction de la distance possible entre ladite source hypothétique et le point de mesure, et - corréler (230) les plages de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction de la distance possible entre la source hypothétique et le point de mesure courant, avec les plages de taux d'émission d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et les points de mesure précédents pour localiser la ou les sources et déterminer leur taux d'émission de photons. 2. Procédé de localisation selon la précédente, dans lequel les données spectrométriques mesurées comprennent un taux de comptage de photons dans une bande d'énergie donnée. 3. Procédé de localisation selon la 1 ou 2, dans lequel l'étape de calcul (220) d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend les étapes consistant à: - en chaque point de mesure, modéliser (222) une surface centrée sur ledit point, - en chaque point de la surface, attribuer un taux d'émission de photons d'une source hypothétique située audit point, en fonction de la distance entre le point et le point de mesure. 4. Procédé de localisation selon la 3, dans lequel la surface est modélisée par une matrice dont chaque élément correspond à un point de taille déterminée de ladite surface. 5. Procédé de localisation selon la 4, dans lequel :- l'étape de mesure comprend en outre la mesure, en chaque point de mesure, des coordonnées géographiques dudit point, et - l'étape de calcul (220) d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend la projection (223) sur une carte géographique du site de la surface modélisée à partir des coordonnées géographiques des points de mesure. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, dans lequel l'étape de corrélation (230) comprend : - l'identification de points communs entre o la surface modélisée au point de mesure courant, et o une surface modélisée d'au moins un point de mesure précédent, et, - pour chaque point commun, le calcul d'une moyenne pondérée du taux d'émission de photons d'une source hypothétique située audit point. 7. Procédé de localisation selon la 6, dans lequel la moyenne pondérée en un point commun à plusieurs surfaces modélisées tient compte de l'incertitude sur le calcul du taux d'émission au point et de la distance du point par rapport au point de mesure sur lequel chaque surface est centrée. 8. Procédé de localisation selon l'une des précédentes dans lequel, à l'issue de la corrélation des taux d'émission de photons, les taux maximum correspondent à la présence d'une source réelle d'émission de photons. 9. Procédé de localisation selon l'une des précédentes dans lequel la source est une source radioactive et un taux d'émission de photons correspond à l'activité de la source. 10. Procédé de localisation selon la 9, dans lequel la phase de calcul (220) d'une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique comprend le calcul de l'activité (221) selon une fonction qui s'écrit comme suit :1 A (r, e, v) = Nf Arf. (7., e) No (e) 7) (r, e, y) No k (I) où r est la distance entre le point de mesure et une source, e est l'énergie des photons détectés, v un modèle de distribution de radionucléides dans le sol, NO/c1) l'efficacité intrinsèque du détecteur, Nf/No l'efficacité géométrique du détecteur, et cl)/A une fonction de corrélation entre une activité dans le sol et un flux de photons arrivant sur le détecteur. 11. Système (1) de localisation d'au moins une source de photons, le système comprenant : - un chariot mobile (10), adapté pour être déplacé dans un site, - un détecteur de rayonnement (11), monté sur ledit chariot, adapté pour mesurer en une pluralité de points de mesure des données spectrométriques, - une unité de calcul et de traitement (12), et - une mémoire(13) en communication avec l'unité de calcul et de traitement, le système étant caractérisé en ce que : - le détecteur de rayonnement (11) est adapté pour transmettre les données spectrométriques à l'unité de calcul et de traitement, et - ladite unité (12) est adaptée pour, à partir des données, calculer, en fonction des données spectrométriques mesurées, une plage de taux d'émission de photons possibles d'une source hypothétique en fonction de distances possibles entre la source et un point de mesure, lesdites plages étant stockées dans la mémoire, et pour corréler les plages de taux d'émission de photons d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et le point de mesure courant avec les plages de taux d'émission d'une source hypothétique en fonction des distances possibles entre la source et les points de mesure précédents pour localiser la ou les sources et déterminer leur taux d'émission de photons.
G
G01
G01T
G01T 1
G01T 1/29
FR2984323
A1
COUPLEUR DE STRUCTURE 7 AMINO-1,2,3,4-TETRAHYDROQUINOLEINES, COMPOSITION TINCTORIALE EN COMPRENANT, PROCEDES ET UTILISATIONS
20,130,621
La présente demande a pour objet des dérivés de 7-amino-1,2,3,4- tétrahydroquinoléine particuliers, leur utilisation pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, les compositions tinctoriales comprenant de tels 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléines ainsi que les procédés et dispositifs mettant en oeuvre ces tétrahydroquinoléines. Il est connu de teindre les fibres kératiniques, et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorants d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance à des composés colorés par un processus de condensation oxydative. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diaminobenzènes aromatiques, les méta- aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même mèche de fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Les bases d'oxydation hétérocycliques permettent d'obtenir une large palette de couleurs, mais leurs associations aux coupleurs classiques manquent parfois d'homogénéité, de chromaticité et les sélectivités sont souvent importantes. Certains dérivés de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine sont connus comme colorants pour polyesters (DE 2941512). D'autres dérivés ont été utilisés pour leur application thérapeutique (voir par exemple : modulateur de récepteur vaniloide : WO 2003/068749 ; antagonistes aux récepteurs 5HT1A, 5HT1B, HTip : WO 98/47868 ; modulateur de récepteur capsaicine : WO 2005/023807, inhibiteur NO : US20080234237, et agoniste ou antagoniste au récepteur CCR5 : WO 00/06146). Dans la coloration capillaire il est connu d'utiliser des dérivés de 7-amino-1,2,3,4- tétrahydroquinoléine comme coupleur (WO 2008/025240). Néanmoins les colorations obtenues avec ces coupleurs ne sont pas toujours satisfaisantes. En effet, que ce soit en termes de solubilité, de montée de la couleur, de montée de la couleur, de chromaticité, de ténacité, de rémanence (lavage, intempéries, lumière) et/ou de sélectivité de la couleur (« homogénéité » de la couleur racine/pointe) ces coupleurs ne procurent pas toujours satisfaction à l'utilisateur. Ces problème technique ont été résolus par l'utilisation de coupleurs hétérocycliques particuliers dérivés de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule (I) pour colorer les fibres kératiniques telles que les cheveux ; composé de formule (I) ainsi que ses sels, d'acide ou de base, organique ou minéral, ses isomères optiques ou géométriques et/ou ses solvates tels que les hydrates : (I) X formule (I) dans laquelle : - R1, R2, R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; un radical carboxyle ; un radical alcoxy(C1-C6)carbonyle -C(0)-O-R avec R représentant un radical alkyle, linéaire ou ramifié en C1-C6 ; un radical alkylcarbonyloxy -O-C(0)-R avec R étant tel que défini précédemment ; de préférence R1, R2, R3, R4 , R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4; de façon encore plus avantageuse, R1, R2, R3, R4 , R5 et R6 sont identiques et représentent un atome d'hydrogène ; - Ra, Rb et Rc, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un radical alkyle en Cl-06; de préférence, Ra, Rb et Rc, sont identiques et représentent un atome d'hydrogène ; - X représente un radical i) amino -NT11-2, ii) aminoalkylamino -N(T3)-L-NTi T2 ou iii) oxyalkylamino 1-2 ; - T1 et T2, identiques ou différents, représentent un radical alkyle, linéaire ou ramifié en C1-06 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; - ou alors T1 et T2 forment ensemble avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle (non cationique) comprenant 5 à 7 chainons, saturé ou insaturé, dont l'un des chainons peut être un hétéroatome choisi parmi O, S et N ; ledit hétérocycle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaire ou ramifié en Cl-C4 ou hydroxyalkyle linéaires ou ramifié en Cl-C4 ; - T3 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; - L représente une chaine hydrocarbonée alkylène en Cl-C10, linéaire ou ramifiée, saturée, éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy. L'invention a également pour objet un procédé de coloration de fibres kératiniques à partir des composés de formule (I) tels que définis précédemment. L'invention a également pour objet de nouveaux coupleurs hétérocycliques dérivés de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule (I) tels que définis précédemment étant entendu que les composés de formule (I) ne peuvent pas représenter les composés (A), (B), (C) ou (D) suivants : (A) (B) (C) H2N H2N H2N (D) L'invention a également pour objet un procédé de synthèse de nouveaux composés de formule (I), ainsi qu'une composition cosmétique comprenant les composés de formule (I) tels que définis précédemment à l'exception des composés (A), (B), (C), et (D) tels que définis précédemment. L'invention a également pour objet un kit ou dispositif à plusieurs compartiments comprenant au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment. Les coupleurs selon l'invention conduisent à une large palette colorielle en coloration d'oxydation. Ces coupleurs permettent notamment d'élargir le gamut coloriel tout en améliorant l'innocuité des coupleurs de coloration d'oxydation. De plus, ces dérivés de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléines permettent l'obtention de colorations aux nuances variées, notamment des nuances foncées, naturelles, naturelles foncées, puissantes et chromatiques. Ces colorations sont en outre peu sélectives et elles sont tenaces : elles résistent bien aux diverses agressions que peuvent subir les fibres. Ces coupleurs hétérocycliques présentent de plus une bonne solubilité permettant une montée de la couleur satisfaisante. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de la présente invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine, notamment dans les expressions « compris entre » et « allant de ... à ». Dans ce qui va suivre, l'expression « au moins un » est équivalente à l'expression « un ou plusieurs ». Composé de formule (I) La présente invention concerne des dérivés de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule générale (I) tels que définis précédemment, ainsi que leurs sels, d'acide ou de base, organique ou minéral, leurs isomères optiques ou géométriques et/ou ses solvates tels que les hydrates. Les composés de formule (I) peuvent comprendre un radical hétérocyclique. A titre d'exemple de radical hétérocyclique de 5 à 7 chaînons, saturé ou insaturé, dont l'un des chaînons peut être un hétéroatome choisi parmi O, S ou N, on peut citer les cycles imidazoles, pyridines, pipérazines, pyrrolidines, morpholines, pyrimidines, thiazoles, benzimidazoles, benzothiazoles, oxazoles, benzotriazoles, les pyrazoliums, les triazoles, les benzoxazoles, et les pipéridines. Selon un mode particulier de l'invention, les composés de formule (I) sont tels que X représente i) un radical amino - NT1 T2. Particulièrement, T1 et T2 désignent indépendamment l'un de l'autre un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy, ou alors T1 et T2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle choisi parmi imidazole, pyridine, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pyrimidine , benzimidazole, pipéridine; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaire ou ramifié, Cl-C4 ou hydroxyalkyle en Cl-C4. De préférence, T1 et T2, désignent indépendamment un radical alkyle linéaire Cl-C4, tel que méthyle ou éthyle. Selon un mode particulier de l'invention, le radical X représente un radical amino -NT1T2 avec T1 et T2 formant ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle (non cationique) choisi parmi imidazole, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pipéridine ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifié en Cl-C4 ou hydroxyalkyles en Cl-C4, de préférence, lorsque T1 et T2 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle (non cationique), cet hétérocycle est choisi parmi 4-méthylpipérazino, imidazole, pyrrolidino, pipéridino, morpholino. Selon un autre mode particulier de l'invention, les composés de formule (I) sont tels que X représente ii) un radical -N(T3)-L-NT1 T2. Particulièrement, pris ensemble ou séparément - T1 et T2 désignent indépendamment un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy, et/ou T3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-04; ou - T1 et T2 former avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle choisi parmi imidazole, pyridine, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pyrimidine, benzimidazole, pipéridine; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle linéaires ou ramifiés C1-04 ou hydroxyalkyles en Cl-04; et/ou - L désigne une chaine alkylène hydrocarbonée linéaire saturée en Cl-C6 éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy. Plus particulièrement, selon cette variante, - T1 et T2 désignent indépendamment un radical alkyle linéaire Cl-C4, tel que méthyle ou éthyle ; ou alors - T1 et T2 formant ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle (non cationique) choisi parmi imidazole, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pipéridine ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifié en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en 01- 04, de préférence, lorsque T1 et T2 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle (non cationique), cet hétérocycle est choisi parmi 4-méthylpipérazino, imidazole, pyrrolidino, pipéridino, morpholino ; - T3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire Cl-C4 tel que méthyle ; et/ou - L désigne une chaine alkylène -(CH2)p- avec p représentant un entier compris inclusivement entre 1 et 6, de préférence p = 2, 3 ou 4. Selon un autre mode particulier de l'invention, les composés de formule (I) sont tels que X représente iii) un radical -0-L-NT1 T2. Particulièrement, pris ensemble ou séparément : - T1 et T2 désignent indépendamment un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy ; ou - T1 et T2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle choisi parmi imidazole, pyridine, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pyrimidine, benzimidazole, pipéridine; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaire ou ramifié, en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en Cl-C4 ; et/ou - L désigne une chaine hydrocarbonée alkylène linéaire saturée Cl-C6 éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxy. Plus particulièrement, selon cette variante, - T1 et T2 désignent indépendamment un radical alkyle linéaire Cl-C4, tel que méthyle ou éthyle ; ou alors - T1 et T2 formant ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle (non cationique) choisi parmi imidazole, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pipéridine ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifié en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en 01- 04, de préférence, lorsque T1 et T2 forment avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle (non cationique), cet hétérocycle est choisi parmi 4-méthylpipérazino, imidazole, pyrrolidino, pipéridino, morpholino ; et/ou - L désigne une chaine alkylène -(CH2)p- avec p représentant un entier compris inclusivement entre 1 et 6, de préférence p = 2, 3 ou 4. Les composés de formule (I) peuvent se trouver sous la forme de sel d'acide ou de base, organique ou minéral. Par « sel d'acide organique ou minéral » on entend plus particulièrement ceux choisis parmi les sels d'addition avec un acide cosmétiquement acceptable tels que les agents acidifiants tels que définis ci après comme les sels dérivés i) d'acide chlorhydrique HCI, ii) d'acide bromhydrique HBr, iii) d'acide sulfurique H2SO4, iv) d'acides alkylsulfoniques : Alk-S(0)20H tels que d'acide méthylsulfonique et d'acide éthylsulfonique ; y) d'acides arylsulfoniques : Ar-S(0)20H tel que d'acide benzène sulfonique et d'acide toluène sulfonique ; vi) d'acide citrique ; vii) d'acide succinique ; viii) d'acide tartrique ; ix) d'acide lactique, x) d'acides alkoxysulfiniques : Alk-O-S(0)OH tels que d'acide méthoxysulfinique et d'acide éthoxysulfinique ; xi) d'acides aryloxysulfiniques tels que d'acide toluèneoxysulfinique et d'acide phénoxysulfinique ; xii) d'acide phosphorique H3PO4; xiii) d'acide acétique CH3C(0)OH ; xiv) d'acide triflique CF3SO3H et xv) d'acide tétrafluoroborique HBF4. Plus particulièrement, les composés de formule (I) sont éventuellement salifiés par des acides minéraux forts tels que HCI, HBr, H2SO4, H3PO4, ou des acides organiques tels que, par exemple, l'acide acétique, lactique, tartrique, citrique ou succinique, benzènesulfonique, para-toluènesulfonique, formique, méthane-sulfonique. Par « sel de base organique ou minérale » on entend plus particulièrement ceux choisis parmi les sels d'addition avec une base cosmétiquement acceptable tels que les agents alcalinisants tels que définis ci après comme les hydroxydes de métal alcalin comme la soude, la potasse, l'ammoniaque, les amines ou les alkanolamines. Les composés de formule (I) peuvent aussi être sous forme de solvates, par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. Dans le cadre de l'invention, on entend par dérivé de formule (I) toutes formes mésomères, tautomères, ou isomères optiques. De préférence, les 7-amino-1,2,3,4-tétrahydroquinoléines de formule générale (I) utilisés pour colorer les fibres kératiniques sont choisis parmi les composés suivants : H2N Si N -r-r---\- el N..,._.N H2N N rN 1-[2-(1H-imidazol-1-yl)ethyl]-1,2,3,4- tetrahydroquinolin-7-amine -.....''....N...'.....'-- 142-(4-méthylpiperazin-1-y1)éthy1]- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1 2 lel H2N N H2N El°1 N \/N N 142-(diéthylamino)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 142-(pyrrolidin-1-y1)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 3 4 H2N el N el \/ N I-I./N H2N N I \/N N'-[2-(7-amino-3,4-dihydroquinolin- 1(2H)-y1)éthy1]-N,N-diméthyléthane1,2-diamine 142-(piperidin-1-y1)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 6 gW1 lei H2N N H H2N N 0 N N \./N 1-(2{[2-(pyrrolidin-1-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7- amine 1[2-(morpholin-4-y1)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 7 8 ou (C) gOl lei H2N N H2N N NI-1,N N \/ 142-(diméthylamino)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 1-(24[2-(pipéridin-1-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tetrahydroquinolin-7- amine 9 10 ou (A) gOl gOl H2N N H H2N N H \/N N N N \/° N 1-(2{[2-(morpholin-4-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7- amine 1-(24[2-(4-méthylpiperazin-1-y1)éthyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 11 12 gli lei H2N N H H2N N H --,...__,N...,,,,,,----..,N,--\ \Nr\i"...N _____7 L------/ 1-(2-{[3-(1H-imidazol-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1-(2-{[2-(1H-imidazol-1- y1)éthyl]amino}éthyl)-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 13 14 H2N 1.1 gW1 N H H2N N H I/ I /-----0 N. -.N .N.-.N\_---/ N'42-(7-amino-3,4-dihydroquinolin1(2H)-y1)éthy1]-N,N-diméthylpropane- 1,3-diamine 1-(24[3-(morpholin-4-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 15 16 gOl gOl H2N N H H2N N H I N.N/D N..N .- 1-(24[3-(pipéridin-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- \---- quinolin-7-amine 1-(2{[3-(pyrrolidin-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- quinolin-7-amine 17 18 gOl el H2N N H H2N N /\ 0-.N. .N.-.N N N 1-{243-(4-méthylpipérazin-1-y1)- propoxy]éthy1}-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1-(2-{[3-(4-méthylpipérazin-1-y1)- propyl]amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- quinolin-7-amine 19 20 H2N el N gli / H2N N 0 0 N 0.-N.,.,.....'...- \ 1-{2[3-(morpholin-4-yl)propoxy]éthy1}- 1-{243-(diméthylamino)propoxy]éthy1}- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 21 22 H2N gOl N gbi H2N N '.....---...,.... -,,......,....,-0...'..',...----.....N 0 N 1-{2[3-(pyrrolidin-1-yl)propoxy]éthy1}- 1-{243-(pipéridin-1-yl)propoxy]éthy1}- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 23 24 H2N gW1 N 1 gW1 1 H2 N N 1 T'a NN N.-.N N-[2-(7-amino-3,4-dihydroquinolin- 1-(2-{méthyl[3-(morpholin-4-yl)propyl]- 1(2H)-y1)éthy1]-N,N',N'-triméthyl- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- propane-1,3-diamine quinolin-7-amine 25 26 H2N gOl N I el H2N N 1 N.-.N ...,......'...N.',,,'---.., _...., N" N 1-(2-{méthyl[3-(pipéridin-1-yl)propyl]- L------_-/ amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- 1-(2-{[2-(1H-imidazol-1-y1)éthyl]- quinolin-7-amine (méthyl)amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 27 28 Composés 1 à 28 ainsi que leurs sels à des acides ou bases, organiques ou minérales, et/ou leurs solvates. Selon une variante les composés de formule (I) sont tels que X représente i) un radical -NTi T2 les composés préférés sont alors de formule 1, 2, 3, 4, 6. Selon une autre variante les composés de formule (I) sont tels que X représente ii) un radical -N(T3)-L-NT1T2 les composés préférés sont alors de formule 5, 7, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 25, 26, 27, et 28. Selon encore une autre variante pour laquelle les composés de formule (I) sont tels que X représente iii) un radical -0-L-NT1 T2 ; les composés préférés sont alors de formule 20, 21, 22, 23 et 24. Selon un mode de réalisation particulier, la synthèse des composés de formule (I) peut être réalisée selon le schéma (1) suivant : Schéma (1) Selon ce schéma réactionnel, on obtient les composés de formules (II), (III) ou (IV) suivants appartenant aux composés de formule (I). On peut également obtenir les composés de formule (II), (III) et (IV) selon les schémas (2), (3) et (4) respectivement ci dessous. (A) (1) X' est un halogène Y est un halogène (de préférence différent de X') ou un groupe hydroxy protégé par exemple par un tosylate ix) Substitution par une amine HT3N-L-Y. Vii) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 \V) Substitution par une amine HNT1T2 Substitution par un aminoalcoolate tel que -O-L-Y Ra R6 R5 R4 R3 R2 R1 Rc H (3) O-L-Y (7)LI Y X) Substitution par une amine HNT1T2 R5 (6) T(N 'T2 viii) Réduction T111,T2 (5) iii) Substitution par une amine HNT1T2 Ra R6 R5 R4 R3 R R1 2 (4) T(N,T2 Réduction iv) (II) R4 R3 R Ri 2 11 Ra R6 R5 R4 R3 R R1 2 02N Rc (2) Rc vi) Réduction (IV) R R6 Ra R6 WR xi ) . 4 4 x R3 R3 ..- N R X' = halogéne 02N N RR2 H 1 2 W = O, S, NR R 1 R = H, alkyle C1-C6 , W (8) X' xiv) Substitution par un alcoolate-O-L-NT1T2 (1) xii) Rb Réduction du >C=W 02N xiii) Substitution par un alcoolate-O-L-NT1T2 Schéma (3) XXI) dRuéd>ucc=tivvon Ra R R3 R3 R2 1 xxii) Réduction (10) N, Tr T2 R1 RZ (5) TrN,T2 Ra R6 Rb 31. 0 R (2) - X' (1) xx) Ra R Schéma (2) Ra R6 R vv R xvii) 4 x R3 Substitution par une amine HNT1T2 - - R X' = halogéne 02N N R2 H R 2 H 1 2 VV = 0, S, NR R , R = H, alkyle C1-C6 , xviii) Ra R `1.3 d Réduction >C=W édUCtion Rb (8) X' xix) Substitution par une amine HNT1T2 Réduction XV) du >c=vv xvi) (4) Réduction LAO T(11,T25 Rb xxiv) Réduction du >C=W 02N 13 VV R xxiii) 4 x R3 R X = halogéne 02N R1 vv = o, S, NR R = H, alkyle C1-C6 xxvi) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 R R 4 R3 N RR2 1 (8) X' xxv) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 Ra R6 N H (1) 31. Ra R R Réduction XXVII) du >C=W R3 RR2 i xxviii) Réduction (6) I'N'T3 (IV)N'T2 (11) L'T 3 N'T2 Schéma (4) selon les schémas (1) à (4) ci dessus, la première étape est une réaction classique de N-substitution de la 7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (1), : - par « alkylation » à partir de réactif (A) X'-CH2-CH2-Y, avec X' et Y, identiques ou différents, de préférence différents, représentant un groupe partant ou nucléofuge tel qu'un atome d'halogène comme le chlore, le brome, l'iode, ou un groupe hydroxy protégé tel que mésylate, tosylate, triflate de préférence tosylate (schéma (1), voie i)) pour conduire à l'intermédiaire (2) ; ou alors - par « acylation » à partir de réactif X'-C(W)-CH2-X', avec X', identiques ou différents, représentant un atome d'halogène tel que chlore ou brome, W représentant un atome d'oxygène, de soufre ou un groupe NR avec R représentant un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-C6)alkyle linéaire ou ramifié, de préférence W = oxygène, (schéma (2), voie xi), schéma (3), voie xvii) et schéma (4), voie xxxiii)) pour conduire à l'intermédiaire (8); l'intermédiaire (2) comprenant un groupe X' nucléofuge, peut ensuite : - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate Y-L-0-, W avec Y tel que défini précédemment et L est tel que définis précédemment et W représentant un métal alcalin ou alcalino-terreux tel que Na, K ou Li pour conduire à l'intermédiaire (3) qui comprend un groupe Y nucléofuge (schéma (1), voie ii)), ce dernier pouvant subir une substitution nucléophile d'amine T1T2NH, avec T1 et T2 tels que définis précédemment, pour conduire au composé nitré (4) (schéma (1), voie iii)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate W avec L, W, et T2 tels que définis précédemment, pour conduire à l'intermédiaire (4) (schéma (2), voie xiii)) pour conduire à l'intermédiaire (3) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2NH avec T1 et T2 tels que définis précédemment, pour conduire au composé nitré (5) (schéma (1), voie v) et schéma (3), voie xix)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2N-L-N(T3)H avec L, T1 à T3 tels que définis précédemment, pour conduire au composé nitré (6) (schéma (1), voie vii)) , - soit subir la substitution nucléophile d'une amine Y-L-N(T3)H avec Y, L, T1 à T3 tels que définis précédemment pour conduire à l'intermédiaire (7) qui comprend un groupe Y nucléofuge (schéma (1), voie ix)), ce dernier pouvant subir une substitution nucléophile d'amine T1T2NH, avec T1 et T2 tels que définis précédemment pour conduire au composé nitré (6) (schéma (1), voie x) et schéma (4), voie xxv)) ; l'intermédiaire (8) comprenant un groupe X' nucléofuge, peut ensuite : - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate W avec L, W, et T2 tels que définis précédemment, pour conduire à l'intermédiaire (9) (schéma (2), voie xiv)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2NH avec T1 et T2 tels que définis précédemment pour conduire au composé nitré (10) (schéma (3), voie xx)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2N-L-N(T3)H avec L, T1 à T3 tels que définis précédemment, pour conduire au composé nitré (11) (schéma (4), voie xxvi)) ; - soit être réduit (schéma (2), voie xii) ; schéma (3), voie xviii) ; schéma (4), voie xxiv)), par réduction classique, de préférence par hydroboration tel que BH3, pour conduire au composé (2) tel que défini précédemment ; les intermédiaires (9), (10), et (11) sont ensuite réduits par réduction classique, de préférence par hydroboration tel que par BH3, pour conduire aux composés (4), (5) et (6) respectivement (schéma (2), voie xv) ; schéma (3), voie xxi) ; schéma (4), voie xxvii)); les composés (4), (5) ou (6) sont ensuite réduits (schéma (1), voies iv), vi) et vii) ; schéma (2), voie xvi) ; schéma (3), voie xxii), schéma (4), voie xxviii)), par réduction classique, de préférence catalytique, pour conduire aux composés de formule (II), (III) ou (IV) appartenant aux composés de formule (I) : Rb H2N Ra TrN' R6 R5 T2 Rb Ra R6 R5 R4 R3 Rb H2N Ra R6 R5 I, N,T3 lall N R4 R3 H2N le N RiR2 le N R4 R3 R2 R i ,0 RiR2 R TrN, T2 R N' T2 T( 1 (II) (III) (IV) composés (II), (III) et (IV) dans lesquels Ra à Rc, R1 à R6, T1 à T3 et L sont tels que définis précédemment. Les étapes de réduction de la fonction carbonyle, thiocarbonyle, ou iminocarbonyle >C=W des schémas (2), (3) et (4) sont réalisées dans des conditions classiques connues par l'homme du métier, on peut citer par exemple par hydroboration tel qu'avec du BH3 dans un solvant polaire ou apolaire comme par exemple le THF, glyme, dioxane, diéthyléther. La réduction du groupement nitro présente en dernière étape des schémas réactionnels (1) à (4) est réalisée dans des conditions classiques connue par l'homme du métier, de préférence par réduction catalytique par exemple en effectuant une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, Pd(II)/C, Ni/Ra, etc ou encore en effectuant une réaction de réduction par un métal, par exemple par du zinc, fer, étain, etc. (voir Advanced Organic Chemistry, 3ème édition, J. March, 1985 , VVilley lnterscience et Reduction in organic Chemistry, M . Hudlicky, 1983 , Ellis Horwood Series Chemical Science). L'invention a également pour objet les intermédiaires réactionnels nitrés (3), (4), (5), (6), (7), (8), (9), (10) et (11) tels que définis dans les schémas (1) à (4) ci-dessus avec Ra à Rc, R1 à R6, T1 à T3 et L tels que définis précédemment. Composition La présente demande concerne également une composition cosmétique de teinture, notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un 1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule générale (I) tel que défini précédemment à l'exception des composés de formule (A) à (C) tels que définis précédemment. De préférence, la concentration en 1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule générale (I) va de 0,0001 à 20%, de préférence de 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu approprié pour la teinture comprend généralement de l'eau ou un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en Cl-C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Avantageusement, la composition cosmétique comprend au moins un adjuvant cosmétique choisi dans le groupe formé par les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité allant pour chacun d'eux de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition. La composition comprend également au moins une base d'oxydation. Ces bases peuvent notamment être choisies parmi les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl-para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-para-phénylènediamine, la N,N-diéthyl-para- phénylènediamine, la N,N-dipropyl-para-phénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl 3- méthyl aniline, la N,N-bis-((3-hydroxyéthy1)-para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino-2-chloro-aniline, la 2(3-hydroxyéthyl-para-phénylènediamine, la 2-fluoro-para-phénylènediamine, la 2- isopropyl para-phénylènediamine, la N-((3-hydroxypropy1)-para-phénylènediamine, la 2- hydroxyméthyl-para-phénylènediamine, la N, N-diméthy1-3-méthyl-para- phénylènediamine, la N,N-(éthy1,(3-hydroxyéthyl)-para-phénylènediamine, la N-([3,7- dihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-para-phénylènediamine, la N-phényl-para-phénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy-para-phénylènediamine, la 2- p-acétylaminoéthyloxy-para-phénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl)-para- phénylènediamine, la 4 aminophényl-pyrrolidine, le 2-thiényl-para-phénylène diamine, le 213 hydroxyéthylamino-5-amino-toluène, la 3-hydroxy 1-(4' am inophényl)pyrrolidine, la 6- (4-amino-phénylamino)-hexan-1-ol , la N-(4-amino-3-méthylphényI)-N-[3-(1H-imidazol-1- yl)-propyl]-amine, la N-(4-amino-phényl)-N-[3-(1 H-imidazol-1-yl)-propyl]-amine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-isopropyl-para-phénylènediamine, la 213-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy-para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl-para- phénylènediamine, la 2,6-diéthyl-para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)-para-phénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy-para-phénylènediamine, le 2-[{2-[(4- aminophényl)amino]éthyl}(2-hydroxyéthyl)amino]éthanol et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-((3- hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N, N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N, N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5- diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para--aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 2-chloro phénol, le 4-amino 3-chloro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(p-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, le 4-amino-2,6 dichlorophénol, le 4-amino 6[((5'amino2'hydroxy-3'-méthyl)phényl)méthyl]-2-méthylphénol, le bis[(5'amino-2'hydroxy)phénylméthane et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4- méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin- 2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-7-y1)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-yI)- éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yI)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5- a]pyridine-2-y1)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino- pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl- pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-y1)-(2- hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-y1)-(2- hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; 3-amino15 pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; la 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases pyridiniques utiles dans la présente invention, on peut également citer les composés décrits dans les demandes de brevet EP 1792903 et EP 1792606 ainsi que leurs sels d'addition. 20 Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6- triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6- diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes 25 tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazolopyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les demandes de brevet EP 0847271, EP 0926149 et EP 1147109 et leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets 30 DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino 35 pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5- diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-((3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. A titres de bases d'oxydation, on peut également citer les dérivés de la diaminoN,N-dihydro-pyrazolone de formule (V) ou l'un de leurs sels d'addition ou solvates : O NH / 2 R rNS NR3R4 2 (V) Formule (V) dans laquelle : - R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisi dans le groupe constitué par un radical -ORS, un radical -NR6R7, un radical carboxy, un radical sulfonique, un radical carboxamido -C(0)-NR6R7, un radical sulfonamido -S(0)2-NR6R7, un hétéroaryle, un aryle éventuellement substitué par un groupe (C1-C4)alkyle, un hydroxy, un alcoxy en 01-02, un amino, un (di)alkyl(C1-C2)amino; - un radical aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs (C1-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en 01-02, amino, (dOalkyl(C1-C2)amino ; - un radical hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi (C1-C4)alkyle, (C1-C2)alcoxy ; - R3 et R4 peuvent représenter également un atome d'hydrogène ; - R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par un hydroxy, un alcoxy en Cl-C2, un carboxamido -C(0)-NR8R9, un sulfonyle -S(0)2-R8, un aryle éventuellement substitué par un (C1-C4)alkyle, un hydroxy, un alcoxy en Cl-C2, un amino, un (di)alkyl(C1C2)amino ; un aryle éventuellement substitué par un (C1-C4)alkyle , un hydroxy, un alcoxy en Cl-C2, un amino, un (di)alkyl(C1-C2)amino ; - R6 et R7, identiques ou différents, peuvent représenter également un radical carboxamido -C(0)-NR8R9 ; un sulfonyle -S(0)2-R8 ; - R8 et R9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy, alcoxy en Cl-C2 ; - R1 et R2 d'une part, et R3 et R4 d'autre part peuvent former avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle saturé ou insaturé, comportant 5 à 7 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par les atomes d'halogène, les radicaux amino, (di)alkyl(C1C4)amino, hydroxy, carboxy, carboxamido, (C1-C2)alcoxy, les radicaux alkyles en 04 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)- alkylamino, alcoxy, carboxy, sulfonyle ; - R3 et R4 peuvent également former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons dont les atomes de carbone peuvent être remplacés par un atome d'oxygène ou d'azote éventuellement substitué. Ces dérivés de la diamino-N,N-dihydro-pyrazolone sont notamment décrits dans la demande FR 2866338, un dérivé particulièrement préféré est le 2,3-diamino-6,7-dihydro1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one diméthanesulfonate. On peut également citer, à titre de base d'oxydation, les dérivés de la diamino-N,Ndihydro-pyrazolone de formule (VI) ou l'un de leurs sels d'addition ou solvates : 0 An- (VI) Formule (VI) dans laquelle : - z représente indépendamment : - une liaison covalente simple, - un radical divalent choisi parmi un atome d'oxygène, un radical -N(R6)-, avec R6 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C6, ou R6 avec R3, forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent, un hétérocycle de 5 à 8 chaînons, substitué ou non substitué, saturé ou insaturé, aromatique ou non, renfermant éventuellement un ou plusieurs autres hétéroatomes ou groupements choisis parmi N, O, S, -S(0)2-, -0(0)-, l'hétérocycle pouvant être cationique et/ou substitué par un radical cationique, - un radical divalent -N+(R7)(R8)- avec R7 et R8 indépendamment qui représentent un radical alkyle en Cl-C6 ; le radical alkyle peut être substitué par un OH ou un alkoxy : -Oalkyle en Cl-C6, - R3 représente : - un hydrogène - un radical alkyle en Cl-C10, éventuellement substitué, le radical alkyle pouvant être interrompu par un hétéroatome ou un groupement choisi parmi O, N, Si, S, -S(0)-, -S(0)2-, - un radical alkyle en Ci-C10 substitué et/ou interrompu par un radical cationique, - un halogène, - un radical -SO3H, - un cycle de 5 à 8 chaînons, substitué ou non, saturé, insaturé ou aromatique, renfermant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes ou groupements choisis parmi N, O, S, -S(0)2-, -0(0)-, le cycle pouvant être cationique et/ou substitué par un radical cationique, - R1, R2, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisi parmi un radical ORS, un radical -NR9R10, un radical carboxy, un radical sulfonique, un radical carboxamido -C(0)-NR9R10 ; un radical sulfonamido -S(0)2-NR9R10, un hétéroaryle, un aryle éventuellement substitué par un groupe (C1-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en Cl-C2, amino, (di)alkyl(C1-C2)amino; - un radical aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs (C1-C4)alkyle, hydroxy, alcoxy en Cl-C2, amino, (dOalkyl(C1-C2)amino ; - un radical hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi (C1-C4)alkyle mono ou poly substitué par le radical par un OH ou un -OAlkyle, (C1-C2)alcoxy; R1 et R2 peuvent former avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle saturé ou insaturé, comportant 5 à 7 chaînons, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis dans le groupe constitué par les atomes d'halogène, les radicaux amino, (di)alkyl(C1-C4)amino, hydroxy, carboxy, carboxamido, (C1-C2)alcoxy, les radicaux alkyles en Cl-C4 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxy, amino, (di)-alkylamino, alcoxy, carboxy, sulfonyle , An- représente un anion ou un groupe d'anions permettant d'assurer l'électroneutralité des composés de formule (VI), à la condition qu'au moins un des groupes Z et R3 représente un radical cationique. Ces dérivés de la diamino-N,N-dihydro-pyrazolone sont décrits dans la demande de 30 brevet FR2927078. Généralement la concentration de la ou des bases d'oxydation va de 0,0001 à 20%, de préférence de 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention contient de préférence au moins un coupleur d'oxydation additionnel, différent des 1,2,3,4-tétrahydroquinoléines de formule générale 35 (I). Parmi ces coupleurs d'oxydation, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(11- hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène (ou résorcinol), le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(I1-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2- amino 4-(I1-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis- (2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-I1-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthy1-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6- diméthoxypyridine, le 1-N-(11-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis- (11-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Généralement la concentration du ou des coupleurs d'oxydation va de 0,0001 à 20%, de préférence de 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide utilisables pour les bases d'oxydation et les coupleurs sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisis parmi les colorants nitrés de la série benzénique, neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs méthiniques, azométhiniques, triarylméthaniques, indoaminiques et les colorants directs naturels. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un colorant choisi parmi les colorants directs cationiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs cationiques utilisables selon l'invention on peut citer les colorants directs azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO95/15144, WO-95/01772 et EP-714954. Parmi ces composés on peut tout particulièrement citer les colorants suivants : - halogénure (chlorure) de 1,3-diméthy1-24[4-(diméthylamino)phényl]azo]-1Himidazolium, - halogénure (chlorure) de 1,3-diméthy1-2-[(4-aminophényl)azo]-1H-imidazolium, - sel de (méthylsulfate) de 1-méthy1-4-[(méthylphénylhydrazono) méthyl]-pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,001 à 20% en poids environ du poids total de la composition et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10% en poids environ. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les adjuvants, précurseurs de colorants d'oxydation additionnels, colorants directs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, ceux déjà mentionnés pour salifier les composés de formule (I) en sel d'acide organique ou minéral , à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques autres que les diacides carboxyliques comme l'acide chlorhydrique, l'acide ortho-phosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, ceux déjà mentionnés pour salifier les composés de formule (I) en sel de base organique ou minérale, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (VII) : ,Rc G d R (VII) Formule (VII) dans laquelle G est groupe alkylène linéaire en ou ramifié en (C1-06), éventuellement interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes tels que O, N, et/ou éventuellement substitué par un groupement hydroxyle particulièrement W représente un groupe propylène; Ra, Rb, Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en Cl-C4. La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La présente demande a aussi pour objet un procédé de teinture des fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres la composition pendant une durée R\N Rb/ suffisante pour développer la coloration désirée en présence d'un agent oxydant, l'agent oxydant étant appliqué avant, simultanément ou après la composition. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin et l'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Selon ce mode de réalisation particulier, on dispose d'une composition prête à l'emploi qui est un mélange d'une composition selon l'invention avec au moins un agent oxydant. Le mélange obtenu, est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La présente demande a aussi pour objet un procédé de teinture des fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres la composition prête à l'emploi pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée. La durée suffisante pour développer la coloration désirée correspond généralement à un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme la composition tinctoriale définie ci-dessus et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. A partir de ce dispositif, il est possible de teindre les fibres kératiniques à partir d'un procédé qui comprend le mélange d'une composition tinctoriale conforme à l'invention avec un agent oxydant tel que défini précédemment, et l'application du mélange obtenu sur les fibres kératiniques pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES a) Synthèse de 1-(chloroacétyl)-7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine Cl O Ac0 Et v 0 1,78 g de 7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (0,01mol) sont solubilisés dans 15 ml d'acétate d'éthyle. Cette solution est coulée sur un mélange de 15 ml d'acétate d'éthyle et 0,80 ml de chlorure de chloroacétyle. Il se forme immédiatement un précipité blanc et l'agitation est poursuivie pendant 2 h à 30 °C (réaction suivie par Chromatographie sur Couche Mince (acétate d'éthyle/heptane à 90/10)). Après 2 h, la réaction étant incomplète, on rajoute 0,2 équivalents de chlorure de chloroacétyle et on porte la température à 60 °C ; le solide formé se solubilise. Une fois la réaction terminée, le milieu est refroidi, et le solvant est évaporé. On récupère 2,46 g d'un produit beige correspondant au composé attendu. Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. Exemple 1 : dichlorhydrates de 142-(1H-imidazol-1-y1)éthyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7- amine H2N 2 HCI b) Synthèse de 2-(1H-imidazol-1-0-1-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-yOéthanone 2 g de 1-(chloroacétyl)-7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoIéine (0,008 mol) sont solubilisés dans 30 ml d'acétate d'éthyle à chaud (40 °C), on ajoute 1,088g d' imidazole (0.016mol). Le milieu est porté au reflux, et on observe la formation d'un précipité blanc. La réaction est suivie par CCM (acétate d'éthyle/heptane à 90/10) et spectrométrie de masse. Quand le produit de départ n'est plus détecté en spectrométrie de masse, le précipité formé est filtré à chaud sur fritté, puis lavé avec de l'acétate d'éthyle et de l'éther isopropylique avant d'être séché sous vide. On isole ainsi un solide jaune pâle, correspondant au composé attendu. Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. c) Synthèse de 1-12-(1H-imidazol-1-yOéthyll-7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoline AcOEt O 02N Dans un ballon tricol de 100 ml muni d'un réfrigérant et d'un thermomètre, sous atmosphère inerte (d'azote), 8,6 g (30 mmol) de 2-(1H-imidazole-1-yI)-1-(7-nitro-3,4- dihydroquinolin-1 (2H)-y1) éthanone sont dissous dans 10 ml de THF sec. La solution a été agitée à 0 °C et 150 ml (5 éq) de 1,0 M BH3 dans le THF ont été ajoutés. On a laissé le milieu réactionnel revenir à température ambiante et puis on a agité pendant une nuit. Le mélange réactionnel a été acidifié avec précaution (goutte à goutte) avec HCI 1N (mousse et dégagement gazeux important) avant d'être porté au reflux pendant 0,5 h. Le mélange a ensuite été refroidi à température ambiante et neutralisé par de la soude 4,0 N. Le milieu est extrait par de l'acétate d'éthyle plusieurs fois. Les phases organiques ont été rassemblées, séchées sur MgSO4. Après filtration le solvant a été éliminé par évaporation. Le résidu a été purifié par chromatographie sur colonne de silice (dichlorométhane / méthanol). Après évaporation des solvants, la cristallisation a été amorcée par du diéthyléther pour donner le produit attendu : 1-(2-(1H-imidazole-1- yl)éthyl)-7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine sous forme d'un un solide orange (pf 120- 121°C). Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. d) Synthése du dichlorhydrate de 1-12-(1H-imidazol-1-ypethyli-1,2,3,4-tétrahydroouinolin-7-amine H2/Pd/C aoH puis iPrOH, HCI L'étape de réduction est réalisée à l'aide d'un système d'hydrogénation à partir d'une solution de 5 g (3,85 mmol) de 142-(1H-imidazol-1-yl)ethyl]-7-nitro-1,2,3,4-tetrahydroquinoline dans 78,5 ml d'éthanol qui est introduite dans le système équipé d'une cartouche de catalyseur type Pd/C 10% 90x4mm. La réduction est réalisée dans les conditions suivantes : débit de pompe 5 ml/min, température 75 °C, pression 70 bars et sous un débit d'hydrogène de 125 ml/min. En sortie du système d'hydrogénation, le produit réduit est piégé dans 20 ml d'iPrOH/HCI 6.0 N pour former le dichlorhydrate puis le solvant est éliminé par évaporation sous vide jusqu'à obtention d'un solide blanc. Ce dernier est repris par 30 ml d'éther diisopropylique, essoré en présence d'argon puis séché sous vide à 45 °C au dessiccateur en présence de desséchant jusqu'à obtention d'un poids constant. On isole ainsi 1,13 g de solide blanc, correspondant au composé attendu. Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. Exemple 2 : 1[2-(diméthylamino)éthy1]-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine. e) Synthése du 2-(diméthylamino -1-(7-nitro-3 ,4-dihydroquinolin-1(2H)-yOéthanone (CH3)2NH / THF 02N THF Le 2-chloro-1-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-yl)éthanone (1 g, 3,9 mmol) a été dissous dans 10 ml de THF sec et 7,8 ml de solution de diméthylamine 1 M dans le THF (7,8 mmol) ont été ajoutés. Ce mélange réactionnel a été agité à température ambiante pendant 24 h. Le solvant a été éliminé sous pression réduite et le résidu a été cristallisé dans l'éther diéthylique pour donner le composé attendu 2-(diméthylamino)-1-(7-nitro-3,4- dihydroquinolin-1(2H)-Mthanone sous forme de solide brun (pf 130-132 °C). Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. Synthése du N,N-Diméthyl-2-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-yOéthanamine BH3 TH F co Sous atmosphère d'azote 1,2 g (4,6 mmol) de 2-(diméthylamino)-1-(7-nitro-3,4- dihydroquinolin-1(2H)-Mthanone a été dissous dans 20 ml de THF sec. La solution a été agitée à 0 °C et 25 ml de solution de 1,0 M BH3 dans le THF a été ajoutée. La température est laissé remontée à température ambiante et le mélange réactionnel est laissé sous agitation à température ambiante pendant 5 h. Le mélange réactionnel a été acidifié avec précaution (goutte à goutte) avec 5 ml de HCI 3N (mousse et dégagement gazeux vigoureux) puis porté au reflux pendant 0,5 h. Après refroidissement à température ambiante le milieu est alcalinisé avec une solution aqueuse 1,0 N NaOH. Le milieu est alors extrait par de l'acétate d'éthyle plusieurs fois. Les phases organiques ont été rassemblées, séchées sur Na2SO4. Après filtration, le solvant a été éliminé par évaporation. Une addition d'une petite quantité d'éther diéthylique a conduit à la cristallisation. Le solide formé a été essoré et après séchage sous vide en présence d'un desséchant 10 jusqu'à obtention d'un poids constant, on a isolé le N,N-diméthy1-2-(7-nitro-3,4- dihydroquinolin-1(2H)-Mthanamine attendu sous forme de poudre d'orange (pf 126-128 °C). Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du 15 composé attendu. g) Synthèse du dichlorhydrate de 1-12-(diméthylamino)éthyli-1,2,3,4-tétrahydroquinolin7-amine 20 N 2- iPrOH/HCI 6.0N \ Pd/C 10% 1-EtOH, 75°C, 70bars, H2 2e. H2N L'étape de réduction est réalisée à l'aide d'un système d'hydrogénation. Une solution de 1,24 g (49,8 mmol) de N,N-diméthy1-2-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-Mthanamine dans 78,5 ml d'éthanol est introduite dans un système équipé d'une cartouche de catalyseur type Pd/C 10% 90x4mm. 25 La réduction est réalisée dans les conditions suivantes : débit de pompe 1,4 ml/min, température 80 °C, pression 70 bars et sous un débit d'hydrogène de 125 ml/min. En sortie du système, le produit réduit est piégé avec 100 ml d'iPrOH/HCI 6.0 N pour former le chlorhydrate puis le solvant est éliminé par évaporation sous vide jusqu'à 30 obtention d'un solide blanc. Ce dernier est repris par 30 ml d'ether diisopropylique, essoré sous atmosphère d'argon puis séché sous vide à 45 °C au dessiccateur en présence de desséchant jusqu'à obtention d'un poids constant. Le produit isolé se trouve sous la forme de solide beige, correspondant au composé attendu. Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. Exemple 3 : dichlorhydrate de 142-(4-méthylpipérazin-1-y1)éthy1]-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine. h) Synthèse du 2-(4-Méthylpiperazin-1-0-1-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-0- éthanone 0 Le 2-chloro-1-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-yl) éthanone (1 g, 3,9 mmol) a été dissous dans du THF sec (10 ml) et 0,8 g (7,8 mmol) de N-méthylpipérazine ont été ajoutés. Le mélange réactionnel a été agité à température ambiante pendant 6 jours. Le produit obtenu précipite dans le milieu, il est essoré et lavé à l'éther diéthylique. Après séchage sous vide en présence d'un desséchant jusqu'à obtention d'un poids constant, onisole le 2-(4-méthylpipérazin-1-y1)-1-(7-nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-y1) éthanone attendu sous forme d'un solide brun (pf 142-144°C). Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. i) Synthése du 1-(2-(4-Methylpiperazin-1-ypethyl)-7-nitro-1,2,3,4-tetrahydroquinoline. Sous atmosphère d'azote on dissout 6 g (18 mmol) de 2-(4-méthylpipérazin-1-yl)-1-(7- nitro-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-yl)éthanone dans 20 ml de THF anhydre. Sous agitation, à 0 °C une solution on ajoute de 100 ml de 1,0 M BH3 dans le THF (5,5 éq). On a alissé la température revenir à température ambiante et agité pendant 24 h. avant d' acidifier (goutte à goutte) avec HCI 1 N (mousse et dégagement gazeux important) puis le milieu a été porté au reflux pendant 0,5 h. Après retour à température ambiante on a ajouté une solution aqueuse 4,0 N de NaOH. Le milieu a été extrait par de l'acétate d'éthyle plusieurs fois. Les phases organiques réunies ont été séchées sur Na2SO4, puis filtrées. Après élimination du solvant, on a obtenu un résidu qui a été purifié sur colonne de silice (dichlorométhane-méthanol). On a ainsi obtenu le 1-(2-(4-méthylpipérazin-1-y1)éthyl)-7- nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoléine sous forme de poudre orange (pf 58-60 °C). Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. Synthése du dichlorhydrate de 1-12-(4-methylpiperazin-1-yDethyll-1,2,3,4-tetrahydro- quinolin-7-amine. L'étape de réduction est réalisée à l'aide d'un système d'hydrogénation . Une solution de 2,10 g (6,89 mmol) de 1-(2-(4-Méthylpipérazin-1-Mthyl)-7-nitro-1,2,3,4-tétrahydro- quinoline dans 78,5 ml d'éthanol est introduite dans le système équipé d'une cartouche de catalyseur type Pd/C 10% 90x4mm. La réduction est réalisée dans les conditions suivantes : débit de pompe 1,4m1/min, température 80 °C, pression 70 bars et sous un débit d'hydrogène de 125 ml/min. En sortie du système, le produit réduit est piégé avec 100 ml d'iPrOH/HCI 6.0 N pour former le chlorhydrate, puis le solvant est éliminé par évaporation sous vide jusqu'à obtention d'un solide blanc. Ce dernier est repris par 30 ml d'éther diisopropylique, essoré sous atmosphère inerte (d'argon) puis séché sous vide à 45 °C au dessiccateur en présence de desséchant jusqu'à obtention d'un poids constant. On a isolé un solide blanc, correspondant au composé attendu. H2N 2HCI Les données spectroscopiques et spectrométriques sont en accord avec la structure du composé attendu. EXEMPLES DE TEINTURE Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées Exemple 3 dichlorhydrates de 142-(1H- 10-3 mole 10 mole 10 mole imidazol-1-y1)éthyl]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine (exemple 1) 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5Hpyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one diméthanesulfonate 10-3 mole 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin2-yl)oxy]éthanol hydrochloride 10-3 mole 4-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2- y1)-1,1-diméthylpipérazin-1-ium chloride hydrochloride 10-3 mole Support de teinture (1) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100 g 100 g 100 g Nuance observée rouge carmin violet intense Bleu vert Intense intense Exemple 2 1-[2-(diméthylamino)éthyI]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine (exemple 2) 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5Hpyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one diméthanesulfonate 10-3 mole 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin- 10-3 mole 10 2-yl)oxy]éthanol hydrochloride 4-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2- y1)-1,1-diméthylpiperazin-1-ium chloride hydrochloride 10-3 mole Support de teinture (1) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g Nuance observée rouge carmin violet intense Bleu-vert Intense intense chromatique chromatique Exemple 3 1-[2-(diméthylamino)ethyI]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine. (exemple 3) 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5Hpyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one diméthanesulfonate 10-3 mole 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin2-yl)oxy]ethanol hydrochloride 10-3 mole 4-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2- yI)-1,1-dimethylpiperazin-1-ium chloride hydrochloride 10-3 mole Support de teinture (1) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g Nuance observée rouge cuivré violet intense chromatique Bleu-vert Intense intense chromatique (*) : support de teinture (1) pH = 9,5 Support de teinture : Alcool éthylique à 96° 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-010 polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4CI 4,32 g Ammoniaque à 20 % de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées
L'invention porte l'utilisation de coupleurs hétérocycliques particuliers dérivés de 7-amino -1,2,3,4-tétrahydroquinoléine de formule (I) pour colorer les fibres kératiniques telles que les cheveux : Formule (I) dans laquelle : R à R , X, R à R et X sont tels que définis dans la description.
1. Utilisation de coupleurs hétérocycliques particuliers dérivés de 7-amino-1,2,3,4- tétrahydroquinoléine de formule (I) pour colorer les fibres kératiniques ; composé de formule (I) ainsi que ses sels, d'acide ou de base, organique ou minéral, ses isomères optiques ou géométriques et/ou ses solvates tels que les hydrates : Ra R6 R, - R4 R3 N R2 (I) formule (I) dans laquelle : R1, R2, R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; un radical carboxyle ; un radical alcoxy(C1-C6)carbonyle -C(0)-0-R avec R représentant un radical alkyle, linéaire ou ramifié en C1-06 ; un radical alkylcarbonyloxy -0-0(0)-R avec R étant tel que défini précédemment ; de préférence R1, R2, R3, R4 , R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-04; Ra, Rb et Rc, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un radical alkyle en C1-06 ; de préférence, Ra, Rb et Rc, sont identiques et représentent un atome d'hydrogène ; X représente un radical i) amino -NT11-2, ii) aminoalkylamino -N(T3)-L-NTi T2 ou iii) oxyalkylamino 1-2 ; T1 et T2, identiques ou différents, représentent un radical alkyle, linéaire ou ramifié en Cl-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; ou alors T1 et T2 forment ensemble avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés un hétérocycle comprenant 5 à 7 chainons, saturé ou insaturé, dont l'un des chainons peut être un hétéroatome choisi parmi O, S et N ; ledit hétérocycle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaire ou ramifié en Cl-C4 ou hydroxyalkyle linéaires ou ramifié en Cl-04; - 15 - - 20 - - 25- T3 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy ; - L représente une chaine hydrocarbonée alkylène en Cl-C10, linéaire ou ramifiée, saturée, éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un seul groupe hydroxy. 2. Utilisation selon la précédente dans laquelle le composé de formule (I) comporte des radicaux R1, R2, R3, R4, R5 et R6 identiques et qui représentent un atome 10 d'hydrogène. 3. Utilisation selon les 1 ou 2 dans laquelle le composé de formule (I) comporte un radical X qui représente un groupe i) amino -NTiT2 avec T1 et T2 tel que défini dans la 1. 15 4. Utilisation selon les 1 ou 2 dans laquelle le composé de formule (I) comporte un radical X qui représente un groupe ii) aminoalkylamino -N(T3)-L-NTi T2 avec T2 et T3 tel que défini dans la 1. 20 5. Utilisation selon les 1 ou 2 dans laquelle le composé de formule (I) comporte un radical X qui représente un groupe iii) oxyalkylamino -0-L-NTIT2 avec T1 et T2 tel que défini dans la 1. 6. Utilisation selon une quelconque des précédentes dans laquelle le 25 composé de formule (I) comporte des radicaux T1 et T2 qui désignent indépendamment l'un de l'autre un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy, 7. Utilisation selon une quelconque des précédentes dans laquelle le 30 composé de formule (I) comporte des radicaux T1 et T2 qui forment ensemble avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocycle choisi parmi imidazole, pyridine, pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pyrimidine, benzimidazole, pipéridine; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaire ou ramifié, Cl-C4 ou hydroxyalkyle en Cl-04; de préférence choisi parmi imidazole, 35 pipérazine, pyrrolidine, morpholine, pipéridine ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle, linéaires ou ramifié en Cl-C4 ouhydroxyalkyles en Cl-C4. 8. Utilisation selon une quelconque des 1, 2, 4, 6 ou 7 dans laquelle le composé de formule (I) comporte un radical X qui représente un groupe ii) aminoalkylamino -N(T3)-L-NTi 1-2 avec T3 désignant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié Cl-C4. 9. Utilisation selon une quelconque des 1, 2, et 4 à 8 dans laquelle le composé de formule (I) comporte un radical L désignant une chaine alkylène ou plusieurs radicaux hydrocarbonée linéaire saturée en Cl-C6 éventuellement substituée par un usieurs radicaux hydroxy, de préférence par un hydroxy ; particulièrement L désigne une chaine p- alkylène -(CH2) avec p représentant un entier compris inclusivement entre 1 et 6, de préférence p = 2, 3 ou 4. 15 10. Utilisation selon une quelconque des précédente dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : H2N lel N -r-:---\ N-.....''....N...'.....'-- 1 N H2N el N rN ,,,j 142-(4-méthylpipérazin-1-y1)éthy1]- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 1-[2-(1H-imidazol-1-y1)éthyl]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 1 2 lei el H2N N r H2N N \/N/ ,N 142-[2-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 142-[2-1-y1)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 3 4 H2N lei N H2N el N \/N1-1./N/ \/N/ I 142-(piperidin-1-y1)éthyl]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine N'-[2-(7-amino-3,4-dihydroquinolin- 1(2H)-y1)éthy1]-N,N-diméthyléthane1,2-diamine 5 6gW1 gOl H2N N H H2N N r0 N N N 1-(2{[2-(pyrrolidin-1-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7- amine 1[2-(morpholin-4-y1)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 7 8 ou (C) gOl lei H2N N H2N N NI-1,N N \/ 142-(diméthylamino)éthy1]-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 1-(24[2-(pipéridin-1-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tetrahydroquinolin-7- amine 9 10 ou (A) gOl gOl H2N N H H2N N H I I ...',...'-N..'.,,,,--,_N',-...', N.N ° N 1-(2{[2-(morpholin-4-y1)éthyl]amino}- éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7- amine 1-(24[2-(4-méthylpiperazin-1-y1)éthyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 11 12 gli lei H2N N H H2N N H I I --,....s',-.N...,,,,,-----,N,-\ \Nr\I----N ________> L-------/ 1-(2-{[2-(1H-imidazol-1- y1)éthyl]amino}éthyl)-1,2,3,4- tétrahydroquinolin-7-amine 1-(2-{[3-(1H-imidazol-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 13 14 H2N 1.1 gW1 N H H2N N H / 1 T'a .N .-.N ,N N 1 \--- N'42-(7-amino-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-y1)éthy1]-N,N-diméthylpropane- 1,3-diamine 1-(24[3-(morpholin-4-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 15 16 H2N quinolin-7-amine gOl 1-(2{[3-(pyrrolidin-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- gOl N H H2N N N H I I NN .....'..','. N NO \ ---- 1-(24[3-(pipéridin-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 17 18 H2N quinolin-7-amine 1-(2-{[3-(4-méthylpipérazin-1-y1)- propyl]amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- el gOl N H H2N N I .....'.'.', 0 N -...,........,,N,..........''.IN N N - 1-{243-(4-méthylpipérazin-1-y1)- propoxy]éthy1}-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 19 20 H2N lel 1-{2[3-(diméthylamino)propoxy]éthy1}- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine gli N H2 N N 0 / ...'.....', 0 N .....'.'.', 0 N \ 1-{2[3-(morpholin-4-yl)propoxy]éthy1}- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 21 22 H2N gOl 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine -(pyrrolidin-1-yl)propoxy]éthy1}- N gbi 1-{2[3 --,,,.....', 0 ...'..',...----...'''. N H2N N '....'---...'.. \/0 N 1-{243-(pipéridin-1-yl)propoxy]éthy1}- 1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 23 24 H2N gW1 N-[2-(7-amino-3,4-dihydroquinolin- gW1 N 1 H2N N 1 T'a 1 .....',,..', N N N 1-(2-{méthyl[3-(morpholin-4-yl)propyl]-1(2H)-y1)éthy1]-N,N',N'-triméthyl- propane-1,3-diamine amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 25 26 gOl NN--,......''-N...,,,,,...----,N,-\ H2N N 1 el 1-(2-{méthyl[3-(pipéridin-1-yl)propyl]- amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydro- quinolin-7-amine H2N N 1 L......:./N 1-(2-{[2-(1H-imidazol-1-y1)éthyl]- (méthyl)amino}éthyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinolin-7-amine 27 28 composés 1 à 28 ainsi que leurs sels à des acides ou bases, organiques ou minérales, et/ou leurs solvates. 11. Procédé de teinture des fibres kératiniques, par traitement desdites fibres avec au moins un composé de formule (I) selon une quelconque des précédentes en présence d'au moins un base d'oxydation et d'au moins un agent oxydant, pendant une durée suffisante pour développer la coloration désirée, l'agent oxydant étant appliqué avant, simultanément ou après l'application du ou des composés de formule (I) et de la ou des bases d'oxydation. 12. Composé de formule (I) selon une quelconque des 1 à 10 étant entendu que le composés de formule (I) ne peut pas représenter les composés (A), (B), (C) ou (D) suivants : H2N H2N H2N H2N \ YY 0 (A) (B) (C) (D) 13. Composition comprenant i) au moins un composé de formule (I) selon une quelconque des 1 à 10 étant entendu que le composés de formule (I) ne peut pas représenter les composés (A), (B), (C) ou (D) tels que définis dans la précédente ; ii) éventuellement au moins une base d'oxydation et iii)éventuellement au moins un agent oxydant. 14. Procédé de synthèse de composé de formule (I) tel que défini à la précédente selon les schémas (1) à (4) suivants : Schéma (1) (6) T.(11' T2 VIII) Réduction (IV) (4) L Ti N , T2 Réduction iv) (II) i) X'Y (A) ..- ix) Substitution par une amine HT3N-L-Y. vii) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 Rb \v) Ra R6 R5 R4 R3 R2 RaR6R5 R4 L R' R3 (3) O-L-Y R, R1 - Substitution par une amine HNT1T2 Substitution par un alcoolate -O-L-Y R, x) Substitution par une amine HNT1T2 TNI 1 ,T2 (5) iii) Substitution par une amine HNT1T2 r Ra R6 R5 R4 R3 R, R1 - Ra vi) Réduction R4 R3 R2 R1Ra R6 RS , VV R4 Xi)x ' 4 R R3 3 R X= halogéne 02N NR R = H, alkyle , Ri C1-C, 2 1 2 VV = 0, S, NR R (1) (8) X' xiv) Substitution par un alcoolate-O-L-NT1T2 H Ra R6 xii) Rb Réduction du >C=W 02N xiii) Substitution par un alcoolate-O-L-NT1T2 Réduction XV) du >c=vv xvi) (4) Réduction LAO N, T( 1-2 Schéma (2) W R4 XViix). R3 R X= halogéne 02N VV = 0, S, NR 1 R = H, alkyle C1-C6 xx) Substitution par une amine HNT1T2 Ra R6 xviii) Ra R 4 Réduction Rb R3 du >C=W Ri 2 ' (8) X' R (2) - xix) Substitution par une amine HNT1T2 02N X' Ra R6 N H (1) . Réduction XXI) du >C=W xxii) Réduction Schéma (3)Ra R6 N H (1) ... wR xxiii) , 4 x R3 ...- R X = halogéne 02N R1 2 W= 0, S, NR ' R = H, alkyle C1-C6 xxvi) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 Ra R6 4 R3 N RR2 1 (8) X' xxv) Substitution par une amine HT3N-L-NT1 T2 xxiv) Rb Réduction du >C=W 02N Ra R R Réduction XXVII) du >C=W R3 RR2 i xxviii) Réduction (6) I'N'T3 (IV)N'T2 (11) L'T 3 N'T2 R R R3 R2 1 Schéma (4) selon les schémas (1) à (4) ci dessus, la première étape est une réaction classique de N-substitution de la 7-nitro-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (1), : - par « alkylation » à partir de réactif (A) X'-CH2-CH2-Y, avec X' et Y, identiques ou différents, de préférence différents, représentant un groupe partant ou nucléofuge tel qu'un atome d'halogène comme le chlore, le brome, l'iode, ou un groupe hydroxy protégé tel que mésylate, tosylate, triflate de préférence tosylate (schéma (1), voie i)) pour conduire à l'intermédiaire (2) ; ou alors - par « acylation » à partir de réactif X'-C(W)-CH2-X', avec X', identiques ou différents, représentant un atome d'halogène tel que chlore ou brome, W représentant un atome d'oxygène, de soufre ou un groupe NR avec R représentant un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-C6)alkyle linéaire ou ramifié, de préférence W = oxygène, (schéma (2), voie xi), schéma (3), voie xvii) et schéma (4), voie xxxiii)) pour conduire à l'intermédiaire (8); l'intermédiaire (2) comprenant un groupe X' nucléofuge, peut ensuite : - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate Y-L-0-, W avec Y tel que défini précédemment et L est tel que définis dans une quelconque des 1 à 9 et W représentant un métal alcalin ou alcalino-terreux tel que Na, K ou Li pourconduire à l'intermédiaire (3) qui comprend un groupe Y nucléofuge (schéma (1), voie ii)), ce dernier pouvant subir une substitution nucléophile d'amine T1T2NH, avec T1 et T2 tels que définis dans une quelconque des 1 à 9, pour conduire au composé nitré (4) (schéma (1), voie iii)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate W avec L, W, et T2 tels que définis précédemment, pour conduire à l'intermédiaire (4) (schéma (2), voie xiii)) pour conduire à l'intermédiaire (3) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2NH avec T1 et T2 tels que définis précédemment, pour conduire au composé nitré (5) (schéma (1), voie v) et schéma (3), voie xix)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2N-L-N(T3)H avec L, T1 à T3 tels que définis dans une quelconque des 1 à 9, pour conduire au composé nitré (6) (schéma (1), voie vii)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'une amine Y-L-N(T3)H avec Y, L, T1 à T3 tels que définis précédemment pour conduire à l'intermédiaire (7) qui comprend un groupe Y nucléofuge (schéma (1), voie ix)), ce dernier pouvant subir une substitution nucléophile d'amine T1T2NH, avec T1 et T2 tels que définis précédemment pour conduire au composé nitré (6) (schéma (1), voie x) et schéma (4), voie xxv)) ; l'intermédiaire (8) comprenant un groupe X' nucléofuge, peut ensuite : - soit subir la substitution nucléophile d'un alcoolate W avec L, W, et T2 tels que définis précédemment, pour conduire à l'intermédiaire (9) (schéma (2), voie xiv)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2NH avec T1 et T2 tels que définis précédemment pour conduire au composé nitré (10) (schéma (3), voie xx)) ; - soit subir la substitution nucléophile d'amine T1T2N-L-N(T3)H avec L, T1 à T3 tels que définis dans une quelconque des 1 à 9, pour conduire au composé nitré (11) (schéma (4), voie xxvi)) ; - soit être réduit (schéma (2), voie xii) ; schéma (3), voie xviii) ; schéma (4), voie xxiv)), par réduction classique, de préférence par hydroboration tel que BH3, pour conduire au composé (2) tel que défini précédemment ; les intermédiaires (9), (10), et (11) sont ensuite réduits par réduction classique, de préférence par hydroboration tel que par BH3, pour conduire aux composés (4), (5) et (6) respectivement (schéma (2), voie xv) ; schéma (3), voie xxi) ; schéma (4), voie xxvii));les composés (4), (5) ou (6) sont ensuite réduits (schéma (1), voies iv), vi) et vii) ; schéma (2), voie xvi) ; schéma (3), voie xxii), schéma (4), voie xxviii)), par réduction classique, de préférence catalytique, pour conduire aux composés de formule (II), (III) ou (IV) appartenant aux composés de formule (I) : Rb H2N Ra R6 R5 R4 R3 Rb Ra R6 R5 R4 R3 Rb H2N Ra R6 R5 R4 R3 lall N RiR2 H2N le N RiR2 le R2 R i ,0 R TrN, T2 N T3 T( N ' T2 R I, N, T(N ' T2 1 (II) (III) (IV) composés (II), (III) et (IV) dans lesquels Ra à Rc, R1 à R6, T1 à T3 et L sont tels que définis dans une quelconque des 1 à 9. 15. Composé nitré de formule (3), (4), (5), (6), (7), (8), (9), (10) et (11) tels que définis dans les schémas (1) à (4) de la précédentes, ainsi que leurs sels, d'acide ou de base, organique ou minéral, leurs isomères optiques ou géométriques et/ou leurs solvates tels que les hydrates et avec Ra à Rc, R1 à R6, T1 à T3 tels que définis dans une quelconque des 1 à 9. 16. Dispositif à plusieurs compartiments, comportant un premier compartiment contenant la composition telle que définie à la 13 exempte d'agent oxydant et un deuxième compartiment contenant au moins un agent oxydant.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61Q
C07D 401,A61K 8,A61Q 5,C07D 215,C07D 233
C07D 401/06,A61K 8/49,A61Q 5/10,C07D 215/38,C07D 233/56
FR2988561
A1
DISPOSITIF D'ALIMENTATION ET DE POSE D'AGRAFES DE PALISSAGE
20,131,004
Domaine technique La présente invention concerne un dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes destinées au maintien, 5 rapprochés l'un de l'autre de deux fils tendus, notamment pour le palissage de la vigne. Technique antérieure Dans de nombreuses applications, il est nécessaire de 10 maintenir par une agrafe, à proximité l'un de l'autre, deux fils tendus qui sont soumis à des forces transversales respectives tendant à les écarter mutuellement l'un de l'autre. L'une de ces applications est le palissage de la vigne où les forces tendant à écarter les deux fils sont 15 créées par la végétation palissée, serrée entre les deux fils. Dans le domaine des dispositifs de pose des agrafes de palissage de vigne, on connaît déjà un dispositif de pose des agrafes mis en place sur un véhicule porte-outil 20 enjambeur et comportant un couloir de distribution situé sur le côté des deux fils dans un plan transversal parallèle aux deux fils et délimité par deux rails longitudinaux, une roue d'entraînement par adhérence, pour l'entraînement intermittent du barreau d'agrafes de 25 palissage disposé transversalement par rapport au couloir de distribution, un poste de détachement et de poussée transversale des agrafes vers les fils situé sous l'extrémité du couloir de distribution, comportant un poussoir à mouvement alternatif et couplé mécaniquement à 30 ladite roue de manière à amener une nouvelle agrafe au poste après le retour en arrière du poussoir, et à actionner le poussoir pour assurer la pose de l'agrafe après arrêt de la roue. TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 2 Ce genre de dispositif de pose est classiquement actionné par des actionneurs hydrauliques présentant un certain nombre d'inconvénients. Ainsi, sur ces derniers, les fuites d'huiles, à la suite notamment de rupture de flexibles hydrauliques, sont relativement fréquentes et peuvent faire mourir les plantations et polluer le sol car les fluides hydrauliques sont chauds et toxiques. De même, ces fluides hydrauliques peuvent provoquer des brûlures au conducteur du véhicule porte-outil lors d'une fuite. En outre, certains dispositifs de pose utilisent de nombreuses pièces soumises à l'usure telles que des poulies, courroies, engrenages, ...etc. Ces dispositifs nécessitent donc une maintenance régulière et coûteuse. Enfin, les dispositifs connus ne permettent de mettre dans le couloir de distribution qu'un seul barreau d'agrafes. Il est donc nécessaire d'arrêter le palissage, souvent au milieu d'une rangée, pour mettre en place un nouveau barreau augmentant ainsi le temps de travail. Exposé de l'invention Le but de la présente invention est donc de pallier les inconvénients précédemment cités et de proposer une alternative aux dispositifs de pose d'agrafes déjà connus. Ainsi, la présente invention a pour objet un dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes permettant de stocker plusieurs barreau d'agrafes dans un espace réduit et de réduire significativement, d'une part, le risque de pollution des plantations et du sol et, d'autre part, le risque d'accident lors de l'utilisation dudit dispositif. Conformément à l'invention, il est donc proposé un dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes agencées pour maintenir deux fils tendus rapprochés l'un de l'autre et étant assemblées pour former un barreau continu d'agrafes successives, ledit dispositif étant remarquable TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 3 en ce qu'il comporte : - un magasin de stockage muni au moins d'un logement agencé pour contenir et permettre le coulissement d'un barreau d'agrafes, d'une ouverture disposée au droit de l'une des extrémités du logement, d'un orifice disposé au droit de l'autre extrémité du logement et d'un piston disposé entre le barreau et l'orifice et apte à pousser le barreau d'agrafes en direction de l'ouverture sous l'action d'un fluide sous pression admis par l'orifice, - un support muni d'au moins un flasque avant et un flasque arrière et étant apte à recevoir entre ses flasques avant et arrière le magasin de stockage, le flasque avant comportant un couloir de distribution apte à coopérer avec l'ouverture pour recevoir une agrafe issue du barreau contenu dans le logement, le flasque arrière comportant un orifice agencé pour être raccordé à un flexible d'alimentation du fluide sous pression et apte à coopérer de façon sensiblement étanche avec l'orifice du magasin de stockage pour permettre audit fluide d'entrer dans le logement, - un poussoir à mouvement alternatif apte à coulisser dans ledit couloir de distribution pour détacher du barreau et entraîner l'agrafe positionnée dans ledit couloir de distribution. Le poussoir est de préférence tel que, lorsqu'il se met en mouvement pour déplacer une agrafe dans le couloir de distribution, il obture l'ouverture du magasin de stockage. Le poussoir est avantageusement mis en mouvement par 30 un actionneur et revient, par un moyen de rappel, à sa position initiale. Selon un mode de réalisation préféré, l'actionneur est un électro-aimant et le moyen de rappel est un ressort de rappel ou un champ magnétique. TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 4 De préférence, le piston est creux et comporte une face d'appui rigide et une paroi périphérique issue sensiblement perpendiculairement du bord périphérique de ladite face d'appui et s'étendant en direction de l'orifice, ladite paroi périphérique étant souple et déformable pour venir épouser la paroi interne dudit logement. Avantageusement, la face d'appui comporte une entaille apte à coopérer avec une butée disposée dans l'ouverture du magasin de stockage, ladite butée étant telle qu'elle n'entrave pas la mise en place du barreau, la sortie et la pose des agrafes. Selon un mode de réalisation préféré, le magasin de stockage comporte plusieurs ensembles ouverture-logement15 orifice et est mobile par rapport au support pour positionner l'un de ses logements en position "travail". Le flasque avant du support est de préférence tel qu'il permet la coopération du couloir de distribution et de l'ouverture du magasin de stockage associé au logement 20 en position "travail" et qu'il obture au moins partiellement les ouvertures du magasin de stockage associées aux autres logements. De même, le flasque arrière du support est avantageusement tel qu'il permet la coopération de son 25 orifice avec l'orifice du magasin de stockage associé au logement en position "travail" et qu'il obture totalement les orifices du magasin de stockage associés aux autres logements. De manière avantageuse, le mouvement du magasin de 30 stockage est indexé. Selon un mode de réalisation préféré, le magasin de stockage est apte à pivoter autour de son axe longitudinal entre les flasques avant et arrière du support et comporte quatre logements répartis de façon uniforme autour de l'axe TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 5 longitudinal, chaque logement étant pivoté de 90° autour dudit axe longitudinal par rapport au logement adjacent. Selon un mode de réalisation encore plus préféré, le dispositif comporte un magasin de stockage interchangeable 5 fixé de façon amovible sur le support. Description sommaire des figures D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d'une variante 10 d'exécution d'un dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes, selon l'invention, en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un barreau d'agrafes apte à être mis en place dans un 15 dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes, selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de coupe longitudinale du dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes, selon l'invention ; 20 - la figure 3 est une vue en perspective du magasin de stockage d'un dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective partielle du dispositif d'alimentation et de pose d'agrafes de la 25 figure 2 ; Meilleure manière de réaliser l'invention technique On a représenté sur les figures 1 à 4 un dispositif 1 d'alimentation et de pose d'agrafes 2 utilisées pour le 30 maintien, rapprochés l'un de l'autre, de deux fils tendus, notamment pour le palissage de la vigne. En référence à la figure 1, lesdites agrafes 2 présentent une forme sensiblement parallélépipédique aplatie délimitée par une paire de faces verticales 3,4 TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 6 sensiblement parallèles reliées par une paire de faces longitudinales 5,6 verticales et une paire de faces transversales 7,8 horizontales. Chaque agrafe 2 présente en outre une fente 9 d'introduction et d'accrochage des fils tendus, ladite fente 9 débouchant sur les faces verticales 3,4 et l'une des faces longitudinales 5,6 verticales. Lesdites agrafes 2 sont assemblées en mettant l'une des faces verticales 3 ou 4 d'une agrafe 2 en vis-à-vis respectivement avec l'autre face verticale 4 ou 3 d'une agrafe 2 identique adjacente pour former un barreau 10 continu d'agrafes 2 successives. Lesdites agrafes 2 sont de préférence attachées entre elles par des moyens de fixation femelle et mâle non représentés et indifféremment disposés sur l'une ou l'autre des faces verticales 3,4. Le moyen de fixation femelle est disposé sur l'une des deux faces verticales 3,4 et le moyen de fixation mâle est sectionnable et disposé sur l'autre face verticale 3,4 en vis-à-vis dudit moyen de fixation femelle, lesdits moyens de fixation femelle et mâle étant de forme complémentaire et aptes à coopérer respectivement avec les moyens de fixation mâle et femelle d'agrafes identiques pour les lier entre elles par coincement afin de former un barreau 10. En référence aux figure 1 à 4, ledit dispositif 1 comporte un magasin de stockage 11 muni d'un corps 12 et de 25 deux flasques avant 13 et arrière 14 solidaire chacun d'une des extrémités dudit corps 12. On désigne ici par "avant" le coté du dispositif 1 par lequel une agrafe 2 passe pour être posée sur les fils tendus et par "arrière" le coté opposé. 30 Ledit corps 12 comporte au moins un logement 15 agencé pour contenir un barreau 10 d'agrafes 2, ledit logement 15 débouchant de chaque coté dudit corps 12, ledit logement 15 étant dimensionné de sorte que le barreau 10 d'agrafes 2 puisse coulisser aisément à l'intérieur dudit TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 7 logement 15 le long de son axe longitudinal. Le flasque avant 13 comporte au moins une ouverture 16 disposée au droit de l'extrémité du logement 15, ladite ouverture 16 étant telle que ses formes et dimensions permettent le passage d'une agrafe 2 et d'un barreau 10 d'agrafes 2 pour permettre la sortie d'une agrafe 2 pour sa pose sur les fils tendus et le réapprovisionnement en barreau 10 du magasin de stockage 11. Le flasque arrière 14 comporte au moins un orifice 17 disposé au droit de l'autre extrémité du logement 15. L'orifice 17 est de préférence de forme circulaire et de dimensions plus petites que celles de la section transversale du logement 15. Le magasin de stockage 11 comporte en outre, dans le logement 15 du corps 12, un piston 18 disposé entre le barreau 10 et l'orifice 17 du flasque arrière 14 et apte à pousser le barreau 10 d'agrafes 2 en direction de l'ouverture 16 du flasque avant 13 sous l'action d'un fluide sous pression admis par ledit orifice 17. Le piston 18 est de préférence creux et comporte une face d'appui 19 rigide agencée pour être en contact avec la face arrière du barreau 10 placé dans le logement 15, une paroi périphérique 20 issue sensiblement perpendiculairement du bord périphérique de ladite face d'appui 19 et s'étendant en direction de l'orifice 17 du flasque arrière 14. Ladite paroi périphérique 20 est avantageusement souple et déformable pour venir épouser la paroi interne dudit logement 15 afin d'avoir un contact sensiblement étanche et de permettre une mise en mouvement dudit piston 18 et du barreau 10 d'agrafes 2 sous l'effet de la pression du fluide. La face d'appui 19 de chaque piston 18 comporte une entaille 21 apte à coopérer avec une butée 22 pour éviter TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 8 que ledit piston 18 ne sorte du logement 15 du magasin de stockage 11 sous l'effet de la pression du fluide. Ladite butée 22 est disposée dans l'ouverture 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 et est telle qu'elle n'entrave pas la mise en place du barreau 10, la sortie et la pose des agrafes 2. Le dispositif 1 comporte un support 23 muni d'au moins un flasque avant 24 et un flasque arrière 25, ledit support 18 étant apte à recevoir, entre ses flasques 10 avant 24 et arrière 25, le magasin de stockage 11. Le flasque arrière 25 du support 23 comporte un orifice 26 agencé pour être raccordé à un flexible d'alimentation non représenté du fluide sous pression et apte à coopérer de façon sensiblement étanche avec 15 l'orifice 17 du flasque arrière 14 du magasin de stockage 11 pour permettre audit fluide d'entrer dans le logement 15 et ainsi de déplacer le piston 18 à l'intérieur dudit logement 15. Le flasque avant 24 du support 23 comporte un couloir 20 de distribution 27 transversal disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal du magasin de stockage 11 et apte à coopérer avec l'ouverture 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 pour recevoir une agrafe 2 issue du barreau 10 contenu dans logement 15, ledit barreau 10 étant 25 mis en mouvement par le piston 18 sous l'effet de la pression du fluide. Ce couloir de distribution 27 est au moins délimité par deux parois longitudinales 28 contre lesquelles glissent les faces transversales 7,8 horizontales de 30 l'agrafe 2 prête à être posée sur les fils tendus et par une paroi frontale 29 contre laquelle glisse la face verticale 3 de ladite agrafe 2. L'agrafe 2 située à l'extrémité du barreau 10 qui se trouve dans le couloir de distribution 27 en contact avec TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 9 lesdites parois longitudinales 28 et frontale 29, peut alors être soumise à une poussée transversale F horizontale en direction des fils tendus, sous l'action d'un poussoir 30 à mouvement alternatif apte à également coulisser dans ledit couloir de distribution 27. Le poussoir 15 applique donc sur ladite agrafe 2 une poussée transversale F suffisante pour, d'une part, la détacher de l'agrafe 2 suivante du barreau 10 disposée immédiatement derrière elle et se trouvant encore dans le magasin de stockage 11 et, d'autre part, pour que l'agrafe 2 vienne s'engager sur les fils tendus et que ces derniers viennent s'accrocher dans la fente 9. Ledit poussoir 30 est mis en mouvement par un actionneur 31 pour exercer ladite poussée transversale F et placer sur les fils tendus l'agrafe 2 présente dans ledit couloir de distribution 27 et revient par un moyen de rappel 32 à sa position initiale dans laquelle il libère l'ouverture 16 du magasin de stockage 11, laissant l'agrafe 2 suivante se placer dans ledit couloir de 20 distribution 27 sous l'action du piston 18. Par ailleurs, le poussoir 30 est tel que, lorsqu'il se met en mouvement, il obture l'ouverture 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 afin d'éviter que l'agrafe 2 suivante ne se place dans le couloir de 25 distribution 27. Afin d'éviter les risques de fuites d'huile, le fluide sous pression utilisé est de l'air comprimé issu, par exemple, d'un compresseur électrique ou d'une bouteille. 30 Pour les mêmes raisons, l'actionneur 31 est avantageusement un électro-aimant et le moyen de rappel 32 est un ressort de rappel de préférence hélicoïdal. Ces actionneur 31 et moyen de rappel 32 pourront être remplacés par tout moyen procurant les mêmes effets tels TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 10 - que, par exemple, un vérin aéraulique ou électrique ou encore un champ magnétique, sans sortir du cadre de la présente invention. Selon un mode de réalisation préférentiel, le magasin 5 de stockage 11 comporte plusieurs ensembles ouverture 16-logement 15-orifice 17. Ainsi, le magasin de stockage 11 comprend un corps 12 avec plusieurs logements 15, un flasque avant 13 muni d'une ouverture 16 disposée au droit de l'extrémité de chaque logement 15 et un flasque 10 arrière 14 muni d'un orifice 17 disposé au droit de l'autre extrémité de chaque logement 15. Cette configuration permet de limiter le nombre de rechargement de barreaux 10 d'agrafes 2, de limiter le nombre d'arrêt de travail de palissage et donc d'augmenter la productivité. 15 Toutefois, dans cette configuration, le dispositif 1 comporte un magasin de stockage 11 mobile par rapport au support 23 du dispositif 1 pour positionner l'un de ses logements 15 en position "travail" dans laquelle les agrafes 2 du barreau 10 contenu dans ledit logement 15 sont 20 positionnées pour être posées sur les fils tendus. Cette position "travail" est telle que l'ouverture 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 et l'orifice 17 du flasque arrière 14 du magasin de stockage 11 associés à l'un des logements 15 du corps 12 du magasin de stockage 11 25 sont respectivement en vis-à-vis du couloir de distribution 27 du flasque avant 24 du support 23 et de l'orifice 26 du flasque arrière 25 du support 23. Ladite position de "travail" permet donc l'admission du fluide sous pression dans le logement 15 concerné et la mise en 30 place dans le couloir de distribution 27 de la première agrafe 2 du barreau 10 contenu dans ledit logement 15. Le mouvement du magasin de stockage 11 est de préférence indexé pour que le positionnement d'un logement 15 dans la position "travail" se fasse sans peine. TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE Pour des raisons évidentes d'encombrement réduit, le magasin de stockage 11 est apte à pivoter autour de son axe longitudinal entre les flasques avant 24 et arrière 25 du support 23 et le corps 12 est un barillet comportant quatre logements 15 répartis de façon uniforme autour de l'axe longitudinal dudit magasin de stockage 11. Chaque logement 15 est pivoté de 90° autour dudit axe longitudinal par rapport au logement 15 adjacent pour que chaque logement 15 se trouve dans la position du logement 15 adjacent lors d'une rotation de 90° du magasin de stockage 11. Le flasque avant 24 du support 23 est tel qu'il permet la coopération du couloir de distribution 27 et de l'ouverture 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 associé au logement 15 du corps 12 en position "travail" et qu'il obture au moins partiellement les ouvertures 16 du flasque avant 13 du magasin de stockage 11 associées aux autres logements 15. De même, le flasque arrière 25 du support 23 est tel 20 qu'il permet la coopération de son orifice 26 avec l'orifice 17 du flasque arrière 14 du magasin de stockage 11 associé au logement 15 du corps 12 en position "travail" et qu'il obture totalement les orifices 17 du flasque arrière 14 associés aux autres logements 15. 25 L'Homme du métier n'aura aucune difficulté à concevoir une liaison sensiblement étanche permettant d'obtenir la configuration du flasque arrière 25 du support 23 décrite ci-dessus. Selon un mode de réalisation préférentiel, pour 30 augmenter encore la productivité, le dispositif 1 d'alimentation et de pose d'agrafes 2 comporte un magasin de stockage 11 interchangeable fixé de façon amovible sur le support 23, par des moyens de fixations rapides (non représentés sur les figures). Ainsi, au lieu de remplir les TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE - 12 - logements 15 avec des barreaux 10 d'agrafes 2, le conducteur du véhicule porte-outil disposera de plusieurs magasin de stockage 11 préalablement remplis de barreaux 10 d'agrafes 2 et remplacera le magasin de stockage 11 vide 5 par un magasin de stockage 11 rempli. Pour des raisons de réglage et de positionnement par rapport aux fils tendus, le dispositif 1 d'alimentation et de pose d'agrafes 2, qui est mis en place sur un véhicule porte-outil, est disposé sur un bras articulé pour pouvoir 10 le positionner au plus près des fils tendus. Enfin, au lieu d'avoir une forme sensiblement rectangulaire, l'agrafe 2 pourrait avoir également une forme pratiquement carrée, ou même ronde ou elliptique sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Les termes 15 "faces longitudinales 5,6 verticales" et "faces transversales 7,8 horizontales" seront éventuellement à adapter. Possibilité d'application industrielle 20 Comme décrit précédemment, le dispositif 1 d'alimentation et de pose d'agrafes 2 destinées au maintien, rapprochés l'un de l'autre, de deux fils tendus, selon l'invention, est principalement destiné à être utilisé pour le palissage de la vigne, mais il peut 25 également être utilisé pour le maintien de toute plantation en ligne ou encore pour le maintien de haies. Enfin, il est clair que la présente invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de dispositif 1 d'alimentation et de pose d'agrafes 2 ; elle en embrasse, 30 au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE
L'invention concerne un dispositif (1) d'alimentation et de pose d'agrafes (2) étant assemblées pour former un barreau (10) continu d'agrafes (2) successives, ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte : - un magasin de stockage (11) muni au moins d'un logement (15) agencé pour contenir et permettre le coulissement d'un barreau (10) d'agrafes (2), d'une ouverture (16), d'un orifice (17) et d'un piston (18) apte à pousser le barreau (10) d'agrafes (2) en direction de l'ouverture (16), - un support (23) muni d'au moins un couloir de distribution (27) apte à coopérer avec l'ouverture (16) pour recevoir une agrafe (2) issue du barreau (10) contenu dans le logement (15), et un orifice (26) apte à coopérer de façon sensiblement étanche avec l'orifice (17) du magasin de stockage (11), - un poussoir (30) à mouvement alternatif apte à coulisser dans ledit couloir de distribution (27).
1 - Dispositif (1) d'alimentation et de pose d'agrafes (2) agencées pour maintenir deux fils tendus rapprochés l'un de l'autre et étant assemblées pour former un barreau (10) continu d'agrafes (2) successives, ledit 5 dispositif (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte : - un magasin de stockage (11) muni au moins d'un logement (15) agencé pour contenir et permettre le coulissement d'un barreau (10) d'agrafes (2), d'une ouverture (16) disposée au droit de l'une des extrémités du 10 logement (15), d'un orifice (17) disposé au droit de l'autre extrémité du logement (15) et d'un piston (18) disposé entre le barreau (10) et l'orifice (17) et apte à pousser le barreau (10) d'agrafes (2) en direction de l'ouverture (16) sous l'action d'un fluide sous pression 15 admis par l'orifice (17), - un support (23) muni d'au moins un flasque avant (24) et un flasque arrière (25) et étant apte à recevoir entre ses flasques avant (24) et arrière (25) le magasin de stockage (11), le flasque avant (24) comportant 20 un couloir de distribution (27) apte à coopérer avec l'ouverture (16) pour recevoir une agrafe (2) issue du barreau (10) contenu dans logement (15), le flasque arrière (25) comportant un orifice (26) agencé pour être raccordé à un flexible d'alimentation du fluide sous 25 pression et apte à coopérer de façon sensiblement étanche avec l'orifice (17) du magasin de stockage (11) pour permettre audit fluide d'entrer dans le logement (15), - un poussoir (30) à mouvement alternatif apte à coulisser dans ledit couloir de distribution (27) pour 30 détacher du barreau (10) et entraîner l'agrafe (2) positionnée dans ledit couloir de distribution (27). 2 - Dispositif (1) selon la 1 TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE- 14 - caractérisé en ce que le poussoir (30) est tel que, lorsqu'il se met en mouvement pour déplacer une agrafe (2) dans le couloir de distribution (27), il obture l'ouverture (16) du magasin de stockage (11). 3 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que le poussoir (30) est mis en mouvement par un actionneur (31) et revient par un moyen de rappel (32) à sa position initiale dans laquelle il libère l'ouverture (16) du magasin de stockage (11). 4 - Dispositif (1) selon la 3 caractérisé en ce que l'actionneur (31) est un électro15 aimant. 5 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 3 ou 4 caractérisé en ce que le moyen de rappel (32) est un ressort de rappel ou un champ 20 magnétique. 6 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le piston (18) est creux et comporte une face d'appui (19) rigide et une 25 paroi périphérique (20) issue sensiblement perpendiculairement du bord périphérique de ladite face d'appui (19) et s'étendant en direction de l'orifice (17), ladite paroi périphérique (20) étant souple et déformable pour venir épouser la paroi interne dudit logement (15). 30 7 - Dispositif (1) selon la 6 caractérisé en ce que la face d'appui (19) comporte une entaille (21) apte à coopérer avec une butée (22) disposée dans l'ouverture (16) du magasin de stockage (11), ladite TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE- 15 - butée (22) étant telle qu'elle n'entrave pas la mise en place du barreau (10), la sortie et la pose des agrafes (2). 8 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que le magasin de stockage (11) comporte plusieurs ensembles ouverture (16)-logement (15)-orifice (17) et en ce que le magasin de stockage (11) est mobile par rapport au support (23) pour positionner l'un de ses logements (15) en position "travail". 9 - Dispositif (1) selon la 8 caractérisé en ce que le flasque avant (24) du support (23) 15 est tel qu'il permet la coopération du couloir de distribution (27) et de l'ouverture (16) du magasin de stockage (11) associé au logement (15) en position "travail" et qu'il obture au moins partiellement les ouvertures (16) du magasin de stockage (11) associées aux 20 autres logements (15). 10 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 8 ou 9 caractérisé en ce que le flasque arrière (25) du support (23) est tel qu'il permet la 25 coopération de son orifice (26) avec l'orifice (17) du magasin de stockage (11) associé au position "travail" et qu'il obture orifices (17) du magasin de stockage logement (15) en totalement les (11) associés aux autres logements (15). 30 11 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 8 ou 10 caractérisé en ce que le mouvement du magasin de stockage (11) est indexé. 35 12 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE- 16 - 8 à 11 caractérisé en ce que le magasin de stockage (11) est apte à pivoter autour de son axe longitudinal entre les flasques avant (24) et arrière (25) du support (23) et comporte quatre logements (15) répartis de façon uniforme autour dudit axe longitudinal, chaque logement (15) étant pivoté de 90° autour dudit axe longitudinal par rapport au logement (15) adjacent. 13 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte un magasin de stockage (11) interchangeable fixé de façon amovible sur le support (23). TOMAD1-FR-2_TEXTE DEPOSE_RGGE
A
A01
A01G
A01G 17
A01G 17/08
FR2982494
A1
DISPOSITIF D'ANCRAGE D'UN MAT ANTICHUTE DANS UNE STRUCTURE SUPPORT
20,130,517
La présente invention concerne un dispositif d'ancrage d'un élément du type mât dans une structure support, cet élément pouvant faire partie d'un système de protection anti-chute. ÉTAT DE LA TECHNIQUE Dans ce qui va suivre, la présente invention va être décrite en relation avec un système de protection anti-chute présentant un mât auquel est rattaché des éléments de protection pour chaque personne à protéger contre une chute. Un tel système peut notamment être utilisé lors de travaux publics ou pour des industries extractives pour lesquelles des forations du sol sont effectuées, ces forations pouvant servir au logement du dispositif d'ancrage selon la présente invention. Les travaux publics et les industries extractives nécessitent souvent le recours à des explosifs pour fragmenter et extraire du matériau rocheux ou effondrer un pan de sol en formant ainsi un front de taille. La technique employée consiste à forer des trous régulièrement espacés à proximité d'un front à l'aide d'engins mécanisés, appelés aussi foreuses ou machines de foration et à ensuite remplir les trous forés de produits explosifs en respectant des règles techniques et de sécurité bien précises. Compte tenu des conditions réelles de site, par exemple effondrement du front de taille ou maillage réduit du fait de contraintes vibratoires liées à l'environnement, certaines forations se retrouvent parfois à une distance inférieure à deux mètres du bord du front de taille. Cette mise en oeuvre de produits explosifs à proximité immédiate des fronts de taille nécessite la présence de plusieurs opérateurs pendant toute la durée de cette phase dite de chargement des trous de mine. Le travail à moins de deux mètres d'un bord de front de taille souvent élevé présente un grand risque de chute pour le personnel. Comme la hauteur d'un tel front peut atteindre 15 mètres voire plusieurs dizaines de mètres, la sécurité anti-chute du personnel s'impose sur un site d'extraction. Pour limiter les risques de chute de personnel travaillant sur un site d'extraction, il a été proposé soit un balisage de la zone dangereuse ou soit un ancrage sur un point fixe d'au moins un moyen anti-chute individuel. Le balisage présente l'avantage de matérialiser clairement la zone sécurisée mais ne permet aucune protection physique réelle du personnel garantissant l'absence de possibilité de chute. L'ancrage sur un point fixe repose sur la mise en place d'un corps mort à l'arrière de la zone de chargement sur lequel le personnel devant intervenir dans la zone dangereuse vient s'ancrer à l'aide d'un baudrier, d'un système antichute et de mousquetons. L'ancrage présente de nombreuses contraintes qui limitent son usage. Ainsi, le corps mort doit être présent à chaque fois que nécessaire, ce qui est concrètement impossible. Par exemple, s'il s'agit d'un engin de chantier, l'engin doit être disponible au moment précis où il est requis, ce qui est incompatible avec les contraintes de production du site. D'autre part, l'engin de chantier est immobilisé le temps où le personnel a besoin d'être protégé. De plus, s'il s'agit d'un corps mort inerte, par exemple un bloc rocheux, le corps mort doit être déplacé selon l'avancement du travail chaque fois que nécessaire à l'aide d'un engin adapté, ce qui, là encore, est incompatible avec les contraintes de production du site. De plus, aussi bien pour un engin qu'un corps mort inerte, en cas de multiplicité des zones nécessitant une protection particulière simultanée, l'ancrage sur un corps mort devient purement et simplement impossible à mettre en place, le temps nécessaire à la mise en oeuvre des différents ancrages n'étant pas en rapport avec la durée d'exécution de la tâche à effectuer. Enfin, l'ancrage par corps mort est inadapté à une intervention sur sol inégal. Dans le domaine de l'ancrage sur un corps mort, le document FR-A2 822 073 décrit un équipement individuel de protection avec un mât ancré à un corps mort inerte qui est un arbre. Ce mât comporte un anneau réalisant un point d'attache pour un système antichute, telle qu'une ligne de vie, solidaire d'un opérateur. Un tel équipement de protection présente les inconvénients précédemment mentionnés, notamment en ce qui concerne l'impossibilité de déplacement du corps mort inerte. De plus, ce document a trait à la protection d'une personne se trouvant en hauteur sur un arbre, ce qui est différent de la protection d'une personne sur une structure support, notamment le sol, dans une zone sécurisée. A la lumière de l'enseignement de ce document, il peut être envisagé de prévoir un système de protection anti-chute avec un mât apte à suivre les déplacements du personnel et étant pour ce faire fixé au sol près de l'endroit où travaille le personnel, avantageusement en étant partiellement enfoncé dans le sol. Un système de protection anti-chute avec mât apte à suivre les déplacements du personnel est cependant confronté au problème de sa stabilité lors de la chute de la personne reliée audit système, le système devant résister à la traction qu'exerce alors la personne qui tombe afin de la retenir. Il est évident qu'une telle résistance ne peut être obtenue que par un ancrage présentant des garanties certaines de solidité. Un élément connu du type mât destiné à être au moins partiellement introduit dans le sol est illustré à la figure 1. Cet élément comporte une partie inférieure Ibis formant l'ancrage et destinée à être logée dans une foration 2a pratiquée dans le sol 2 ainsi qu'une partie supérieure 3 dépassant du sol 2 en étant sensiblement verticale. La partie supérieure 3 comprend vers son extrémité supérieure des organes, tels que des anneaux d'ancrage 5 à partir desquels on peut connecter un ou plusieurs systèmes antichute à rappel automatique et/ou une ou plusieurs ligne de vie de sorte à permettre la sécurisation d'une ou plusieurs personnes. Une collerette 4 est prévue entre la partie supérieure 3 et la partie inférieure de l'élément formant mât pour obturer au moins partiellement la foration 2a pratiquée dans le sol 2 et servir aussi de surface de butée en enfoncement pour la partie inférieure 1 bis. Un tel élément formant mât présente le désavantage d'être encombrant en ayant une longueur totale égale aux longueurs des parties supérieure 3 et inférieure 1 bis. De plus, la partie inférieure 1 bis, en étant soumise à des forces de flexion provoquées par les tractions opérées sur les anneaux d'ancrages 5, peut facilement se casser ou agrandir la foration 2a la recevant avec comme conséquence un moins bon ancrage dans le sol 2 du mât. Enfin, la mise en place du mât dans la foration du fait de la longueur dudit mât pose problème. D'une manière générale, pour tout élément destiné à être ancré solidement dans une structure support, notamment le sol, cet élément pouvant être un mât et pouvant notamment faire partie d'un système de protection antichute d'une ou de plusieurs personnes, le problème à résoudre par la présente invention est de réaliser pour le mât une insertion dans la structure support qui soit résistante en tenue tout en étant aisée de mise en place ou de démontage. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Pour atteindre cet objectif, il est prévu, selon l'invention, un dispositif d'ancrage destiné à être solidarisé à un élément du type mât, ce dispositif comprenant une partie allongée configurée pour s'insérer dans une structure support, la partie allongée présentant, à son extrémité supérieure, une collerette destinée à venir en appui contre une face supérieure de la structure support, caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage comporte des moyens de solidarisation conformés pour coopérer avec le mât pour la solidarisation du mât avec ledit dispositif. De préférence, le dispositif comporte en outre une platine surélevée par rapport à la collerette de manière à laisser un espacement entre la platine et la collerette, ladite platine portant lesdits moyens de solidarisation. Ainsi la platine et la collerette sont disposées à distance selon la direction dans laquelle la partie allongée s'étend. L'effet technique est, d'une part, d'obtenir une mise en place plus aisée du mât, son dispositif d'ancrage étant amovible dudit élément et pouvant être ainsi mis séparément en place par introduction dans le trou foré. D'autre part, le fait de prévoir sur le dispositif d'ancrage une platine surélevée par rapport à la collerette permet une mise en place améliorée du mât sur son dispositif d'ancrage en procurant plus de place disponible à un opérateur pour effectuer la solidarisation du mât avec son dispositif d'ancrage. De plus, comme cette mise en place ne se fait pas au niveau de la structure support mais au-dessus de cette structure, l'interface entre le mât et le dispositif d'ancrage est protégée. Par exemple, quand la structure est le sol, l'interface est protégée de la boue, des poussières, des granulats, des cailloux ou de l'eau stagnant sur le sol. Ceci est particulièrement avantageux pour la protection des moyens de solidarisation entre le dispositif d'ancrage et le mât. Le dispositif selon l'invention pourra en outre présenter au moins facultativement l'une quelconque des caractéristiques suivantes : - le dispositif d'ancrage est configuré de sorte à être maintenu en place par gravité dans la structure support, en l'absence de tout autre système de blocage. Son extraction manuelle après utilisation est donc aisée, et ne nécessite aucun outil ni procédure particulière. - des renforts sont prévus entre la collerette et la platine surélevée. Ces renforts présentent l'avantage de garantir la tenue de la collerette et d'éviter toute flexion de la platine lors de la mise en place du mât. - avantageusement, la platine forme une zone de préhension permettant de faciliter l'extraction manuellement du dispositif d'ancrage hors de la structure support après utilisation. - lesdits moyens de solidarisation sont sous la forme d'au moins un oeillet présentant un évidement, un élément de liaison du type goupille étant inséré dans ledit oeillet lors de la solidarisation du dispositif avec le mât. Cette liaison comportant un oeillet traversé par une goupille est la liaison la plus adaptée à une mise en place sûre et rapide dans des conditions de travail difficiles pour lesquelles les moyens de solidarisation peuvent être encrassés ou bouchés par divers corps étrangers et ne peuvent pas être solidarisés de manière satisfaisante par une autre forme de liaison, par exemple par vissage d'un moyen de fixation. - rceillet ou chaque oeillet est sous la forme d'une plaque s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la platine, au moins un moyen de soutien étant prévu pour le maintien en position de la plaque par rapport à la platine. Ainsi, les oeillets sont espacés de la platine et rendus plus accessibles pour le passage de la goupille associée. - les moyens de solidarisation comprennent des moyens de réglage de leur inclinaison par rapport à la platine. Ceci est particulièrement avantageux quand la structure support n'est pas plane ou quand il est nécessaire de rattraper un jeu entre un oeillet, la goupille associée et le moyen de solidarisation associé porté par le mât, par exemple quand les moyens de solidarisation correspondants portés par le mât et le dispositif d'ancrage ont été déformés. - la collerette est traversée par un élément de prolongation pénétrant au moins partiellement dans la partie allongée en ne laissant entre ledit élément de prolongation et la partie allongée qu'un jeu limité juste suffisant pour l'insertion de l'élément de prolongation dans ladite partie allongée. Cet élément de prolongation sert avantageusement de renforcement pour la partie allongée sur une certaine partie de sa longueur et garantit la rigidité de la portion du dispositif d'ancrage enfoncée dans la structure support. - la longueur de l'élément de prolongation pénétrant dans la partie allongée est au moins égale au cinquième de la longueur de la partie allongée. Ceci a pour but d'assurer une rigidité suffisante à la partie allongée, ce qui est essentiellement requis pour la portion supérieure de ladite partie allongée. - la face de la platine en vis-à-vis de la collerette forme butée pour l'extrémité supérieure de l'élément de prolongation et/ou de la forme allongée. Ainsi, la platine est soumise d'un côté au poids du mât, poids qui est contrebalancé par l'action de butée de l'extrémité de l'élément de prolongation et/ou de la partie allongée exerçant alors une action de support de la platine. - la partie allongée, la platine et la collerette forment un ensemble 20 monobloc. - la collerette présente une dimension maximale, selon une direction transverse qui est sensiblement perpendiculaire à la direction dans laquelle la partie allongée s'étend. De manière non limitative, cette dimension maximale est supérieure ou égale à deux fois la dimension maximale de la partie allongée 25 selon cette même direction transverse. L'invention concerne aussi un système comprenant un élément du type mât à fixer par rapport à une structure support, caractérisé en ce qu'il comprend un tel dispositif d'ancrage dans la structure support, le dispositif d'ancrage étant 30 amovible du mât et le mât comprenant des moyens de solidarisation complémentaires aux moyens de solidarisation du dispositif d'ancrage. Il est ainsi obtenu une mise en place facilitée du système en installant tout d'abord le dispositif d'ancrage sans que le mât soit solidarisé avec ledit dispositif, ce qui rend le dispositif d'ancrage plus maniable pour son introduction dans la structure support, par exemple un trou foré dans le sol. Avantageusement, le système est un système de protection anti-chute portant au moins un ensemble de moyens individuels de protection d'une personne. L'invention concerne aussi une installation de sécurisation d'un périmètre sur une structure support caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un tel système de protection anti-chute. Dans une première forme de réalisation, l'installation de sécurisation comprend un système de protection anti-chute, les moyens individuels de protection pour chaque personne à protéger comportant un système antichute avec une extrémité du système antichute fixée audit système tandis que son autre extrémité est fixée à ladite personne par l'intermédiaire d'un harnais antichute. Cette forme de réalisation permet, en n'utilisant qu'un seul système, de définir un périmètre de sécurité en arc de cercle centré sur le mât. Dans une seconde forme de réalisation, l'installation de sécurisation comprend deux systèmes de protection anti-chute, les moyens individuels de protection comportant une ligne de vie reliant les deux systèmes de protection et, pour chaque personne à protéger, un système antichute avec une extrémité du système antichute fixée avec liberté de coulissement le long de la ligne de vie tandis que son autre extrémité est fixée à ladite personne par l'intermédiaire d'un harnais antichute. . Ceci permet un déplacement de la ou des personnes sécurisées sur la même ligne de vie et donc autorise un périmètre de sécurité plus grand que 25 pour le premier mode de réalisation, ce périmètre étant sensiblement rectangulaire. L'invention concerne enfin un procédé de mise en place d'une telle installation de sécurisation comprenant au moins un élément du type mât à fixer par rapport à une structure support, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes 30 suivantes : - introduction du ou de chaque dispositif d'ancrage séparé de son mât correspondant, - positionnement du mât correspondant au-dessus de son dispositif d'ancrage et dans le prolongement dudit dispositif, - solidarisation du mât sur son dispositif d'ancrage. Avantageusement, le procédé comporte, préalablement à l'étape d'introduction, une étape de foration d'au moins un trou de foration dans le sol d'une carrière, le dispositif d'ancrage étant ensuite introduit dans ce trou de foration lors de l'étape d'introduction. Avantageusement, pour le procédé de mise en place d'une installation de sécurisation, laquelle est opérante sur le sol d'une carrière présentant un front de taille, il est défini un périmètre de sécurité limitant le déplacement d'au moins une personne reliée à l'installation de sécurisation, ledit périmètre maintenant ladite personne à une distance de sécurité du front de taille. Avantageusement, pour un tel procédé de mise en place d'une installation de sécurisation, laquelle est opérante sur une structure support, pour laquelle structure il est procédé à un effondrement ou à une fragmentation par l'emploi d'explosifs d'une portion de ladite structure, des explosifs étant placés dans des trous de foration afin d'effectuer cet effondrement ou cette fragmentation, l'étape d'introduction par gravité d'un dispositif d'ancrage est alors faite dans un trou de foration présentant les mêmes dimensions que les trous de foration pour explosifs. Ainsi, un seul et même outillage peut être utilisé pour forer aussi bien des trous de foration pour explosifs qu'un trou de foration pour le dispositif d'ancrage. La solution proposée par la présente invention est particulièrement bien adaptée pour la mise en place d'un système de protection anti-chute sur un chantier, notamment pour une carrière pouvant présenter des trous de mines. Le dispositif d'ancrage est introduit dans un trou de mine déjà existant et/ou dans un trou pouvant être réalisé spécifiquement pour cette utilisation mais dont la foration intervient lors de la foration d'autres trous de mines. Il n'y a donc besoin ni de matériel spécifique pour la mise en place du système de protection anti-chute, par exemple un corps mort comme décrit dans l'état de la technique, ni d'action spécifique dissociée des opérations de production, la foration spécifique au logement du dispositif d'ancrage étant intégrée dans le temps consacré aux autres forations. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels : - la figure 1 est une illustration du principe d'un ancrage escamotable connu, - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif d'ancrage selon la présente invention, - la figure 3 est une vue en coupe d'une partie du dispositif d'ancrage selon la présente invention, cette figure montrant notamment la collerette du dispositif d'ancrage portée à l'extrémité supérieure de la partie allongée dudit dispositif, - la figure 4 est une vue de dessus du dispositif d'ancrage selon la présente invention, cette figure montrant notamment les oeillets de fixation portés par une platine superposée à la collerette dudit dispositif, - la figure 5 est une illustration d'une installation de sécurisation d'une zone comportant un système de protection anti-chute selon la présente invention, cette sécurisation se faisant sur un secteur angulaire, cette installation étant selon une première forme de réalisation conforme à la présente invention, - la figure 6 est une illustration d'une installation de sécurisation d'une zone avec deux systèmes de sécurité anti-chute selon la présente invention, les deux systèmes étant réunis par une ligne de vie, cette installation étant selon une seconde forme de réalisation conforme à la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La figure 1 a déjà été détaillée dans la partie introductive de la présente demande de brevet. Dans ce qui va suivre, le dispositif d'ancrage va être décrit en étant enfoncé dans le sol. Ceci n'est pas limitatif et un tel dispositif d'ancrage peut être utilisé en étant inséré dans une structure support quelconque, par exemple une surface métallique, bétonnée ou en bois. Les termes supérieur et inférieur sont pris en considérant le dispositif d'ancrage mis en position dans la structure support, principalement le sol, le dispositif d'ancrage s'étendant alors sensiblement verticalement. En se référant à la figure 1, contrairement au principe d'un ancrage escamotable connu illustré à cette figure, la présente invention prévoit un élément du type mât avec les parties supérieure 3 et inférieure 1 bis indépendantes l'une de l'autre. Selon la présente invention, la partie inférieure Ibis est remplacée par un dispositif d'ancrage amovible de la partie supérieure 3. Le dispositif d'ancrage est solidarisé avec la partie supérieure 3 et est muni de moyens de solidarisation pour recevoir la partie supérieure après son insertion dans la structure support. Ainsi, la mise en place du mât est facilitée, le dispositif d'ancrage étant introduit dans le trou 2a, avantageusement une foration, avant que ledit dispositif ne reçoive la partie supérieure 3 à son extrémité supérieure et soit solidarisé avec ladite partie supérieure 3. Un tel dispositif d'ancrage sera mieux vu à la figure 2. La figure 2 illustre un dispositif d'ancrage 1 réalisant la partie inférieure d'un mât et destiné à être ancré partiellement dans le sol formant la structure support, ce dispositif 1 formant une entité séparée du mât. Le dispositif d'ancrage 1, selon la présente invention, comporte une partie de forme allongée 6 avantageusement métallique et de préférence cylindrique. Cette partie allongée 6 est destinée à être introduite dans un trou pratiqué dans le sol, avantageusement dans une foration déjà effectuée dans un autre but ou dans une foration pouvant se faire avec un même outil que des forations possiblement déjà effectuées sur le terrain. En utilisation, le dispositif d'ancrage 1 est maintenu dans le trou du support par gravité. Seuls le(s) contact(s) entre la partie de forme allongée 6 et les parois du trou ainsi que le contact entre la face inférieure de la collerette 4 et le support assurent le maintien en position du dispositif d'ancrage 1. Ainsi, ce dernier ne requiert pas de moyens de fixation additionnels tels que des vis pour être maintenu dans le support lors de l'utilisation. La mise en place et le retrait du dispositif d'ancrage 1 dans et hors du support sont donc particulièrement aisés. Le dispositif d'ancrage 1 comporte aussi une collerette 4 qui est disposée à une extrémité de la partie allongée 6. La collerette 4 est de préférence d'un seul tenant avec ladite partie 6. Cette collerette 4 est principalement destinée à boucher en le recouvrant par-dessus le trou dans lequel est introduit la partie allongée 6 de même qu'à supporter une platine 7 qui sera ultérieurement décrite. Cette collerette 4 sert aussi de surface de butée en enfoncement, évitant que la partie allongée 6 ne soit encore plus profondément enfoncée dans le sol, le trou pouvant être plus long que la partie allongée 6. La partie allongée 6 est avantageusement sous la forme d'un tube métallique creux ou est creuse au moins partiellement sur une longueur prédéterminée à son extrémité portant la collerette 4 de façon à recevoir en son intérieur un élément de prolongation solidarisé avec la collerette 4, élément de prolongation qui sera ultérieurement décrit en regard de la figure 3. La partie allongée 6 est de dimensions adaptées au trou la recevant. Ses parois sont assez épaisses et en un matériau adéquat pour être apte à 15 résister à des efforts de flexion que lui transmettra le mât une fois complètement monté sur et solidarisé avec le dispositif d'ancrage 1. Pour ordre d'idée, la partie allongée 6 peut présenter un diamètre extérieur de 76,1 mm nominal pour son insertion dans un trou de diamètre 89 mm ou un diamètre extérieur de 101,6 mm pour son insertion dans un trou de 20 diamètre de 115 mm. La longueur d'une telle partie allongée 6 peut être de 1,20 m. Ceci permet au dispositif 1 de s'appuyer sur une partie du sol suffisamment profonde pour être considérée comme homogène, et donc propice à résister aux efforts générés lors d'une forte flexion du mât. La partie allongée 6 peut être positionnée par gravité dans le trou ou la foration en étant placée à la 25 verticale du trou. La collerette 4 a pour but, de porter des moyens du dispositif d'ancrage 1 en les surélevant par rapport au sol, moyens qui sont principalement dédiés à la solidarisation du dispositif d'ancrage 1 avec le mât, ledit mât portant des moyens complémentaires de solidarisation. 30 Des moyens de solidarisation 9 du dispositif d'ancrage 1 sont prévus sur une platine 7 portée par la collerette 4. La platine 7 forme une surface horizontale sensiblement plane en position du dispositif d'ancrage 1 inséré dans le trou, ladite surface de la platine 7 étant superposée et à distance de la surface horizontale sensiblement plane formée par la collerette 4. La platine 7 porte à sa face supérieure des oeillets 9 de fixation, réalisant les moyens de solidarisation portés par le dispositif d'ancrage 1. La platine 7 est surélevée par rapport à la collerette 4 et donc par rapport au sol, avantageusement d'environ 100 mm au dessus du sol. Ceci permet l'accès facilité d'un opérateur aux oeillets 9 de fixation, notamment en cas de présence d'eau sur la zone d'utilisation. Ceci permet aussi d'éviter l'exposition des oeillets 9 de fixation et de leurs moyens complémentaires portés par le mât, une fois ledit mât monté, aux boues, poussières, granulats pouvant gripper ou gêner leur fonctionnement. Enfin, la platine 7 permet d'extraire manuellement le dispositif d'ancrage 1 après utilisation. Elle offre en effet une bonne surface de préhension, aisément accessible. Chaque oeillet 9 de fixation est avantageusement muni d'un évidement pour le passage d'un moyen de solidarisation, avantageusement une goupille, notamment une goupille à détente. Les moyens complémentaires portés par la partie inférieure du mât peuvent être aussi des formes portant un évidement traversé par la goupille correspondante en position de solidarisation du dispositif d'ancrage 1 et du mât. A la figure 2, la platine 7 comprend deux oeillets 9 de fixation. Chaque oeillet 9 de fixation est sous la forme d'une plaque s'étendant sensiblement verticalement, les plaques des deux oeillets 9 étant sensiblement parallèles. Avantageusement, le mât présente aussi deux oeillets formant des plaques sensiblement verticales et pénétrant entre les deux plaques formant oeillets 9 du dispositif d'ancrage 1 ou les entourant afin d'éviter un déplacement radial du mât par rapport au dispositif d'ancrage 1. En alternative des plaques, un ou des oeillets 9 sur le dispositif d'ancrage 1 peuvent présenter une forme circulaire dans laquelle vient s'emboîter ou laquelle est entourée par une forme complémentaire portée par le mât. Chaque oeillet 9 de fixation peut présenter au moins un moyen de soutien 8 pour maintenir rceillet 9 en position, par exemple pour éviter que rceillet 9 ne se torde. Les moyens de soutien 8 peuvent avantageusement présenter chacun une section triangulaire avec un côté du triangle en appui sur la platine 7. Entre la platine 7 et la collerette 4, il est aussi prévu des renforts 10 afin de soutenir la platine 7, ces renforts 10 s'appuyant sur la collerette 4. Ces renforts 10 s'étendent avantageusement chacun selon un rayon de la collerette 4. Comme le sol peut être plus ou moins plan et que la platine 7 peut être plus ou moins penchée par rapport à un plan horizontal, il est avantageusement prévu un moyen de compensation de la déclivité du sol pour chaque oeillet 9, ce moyen n'étant pas montré aux figures. Ce moyen de compensation peut être un système à vis permettant non seulement de compenser l'inclinaison en cas d'utilisation sur sol incliné mais aussi de rattraper le jeu entre la goupille et l'évidement de rceillet 9 et aussi de rattraper le jeu entre le mât et le dispositif d'ancrage 1. Comme il est mieux vu à la figure 3, la collerette 4 est traversée par un élément de prolongation 11 qui s'étend perpendiculairement et en direction opposée à la face de la platine 7 quand le dispositif d'ancrage 1 est en position insérée dans le trou. L'extrémité supérieure de l'élément de prolongation 11 bute avantageusement contre la face inférieure de la platine 7, cette face inférieure étant en vis-à-vis de la collerette 4. Une partie de cet élément de prolongation 11 fait saillie de la collerette 4 vers la partie allongée 6 et est reçue dans une portion creuse aménagée dans ladite partie allongée 6 ou à l'intérieur du tube formé par la partie allongée 6. Ainsi, la partie allongée 6 présente une rigidité augmentée du fait de l'insertion d'une partie de l'élément de prolongation 11 en son intérieur. Pour ordre d'idée, sans que cela soit limitatif, en prenant une partie allongée 6 d'environ 1 mètre 20, la partie de l'élément de prolongation 11 pénétrant dans la partie allongée 6 peut être de 40 cm. De manière générale, la longueur de la partie de l'élément de prolongation 11 pénétrant dans la partie allongée 6 peut varier du cinquième à plus de la moitié de la longueur de la partie allongée 6. L'élément de prolongation 11 peut être cylindrique, avantageusement sous la forme d'un tube. Avantageusement, pour un trou de foration de 89 mm de diamètre et donc une partie allongée 6 de diamètre extérieur de 76,1 mm, l'élément de prolongation 11 peut être sous forme d'un tube présentant un diamètre extérieur de 68,5 mm avec une épaisseur de paroi de 4,5mm, ce diamètre extérieur étant calculé pour assurer un jeu limité entre l'élément de prolongation 11 et la partie allongée tout en assurant un accroissement suffisant de la tenue, notamment en flexion, de la partie allongée 6. De même, pour un trou de foration de 115 mm de diamètre et donc une partie allongée 6 de diamètre extérieur de 101,6 mm, l'élément de prolongation 11, avantageusement sous forme d'un tube, peut présenter un diamètre extérieur de 92,5 mm avec une épaisseur de paroi de 10,75 mm. Avantageusement, l'extrémité de la partie de l'élément de prolongation 11 insérée entre la collerette 4 et la platine 7 bute contre la face inférieure de la platine 7. La partie de l'élément de prolongation 11 insérée peut aussi présenter sur sa périphérie des formes coopérant avec des formes complémentaires, par exemple portées par les renforts 10 entre platine 7 et collerette 4. Cela assure le maintien de l'élément de prolongation 11 entre collerette 4 et platine 7, notamment pour l'empêcher de tourner par rapport à la collerette 4 et la platine 7. A la figure 4, il est visible que la collerette 4 présente une périphérie circulaire tandis que la platine 7 présente un contour de forme octogonale, la platine 7 étant de surface plus petite que la collerette 4, mais ceci n'est pas obligatoire. Il est aussi visible que les bords les plus intérieurs à la collerette 4 des renforts 10 sont en butée contre l'élément de prolongation 11, les renforts étant au nombre de six à cette figure. Il est aussi particulièrement visible les oeillets 9, au nombre de deux et sous forme d'une plaque respective, la plaque d'un oeillet 9 étant parallèle à la plaque de l'autre oeillet 9. La distance entre les deux plaques peut correspondre sensiblement au diamètre de l'élément de prolongation 11, les plaques reposant sur la face supérieure de la platine 7 en étant superposées à l'extrémité de l'élément de prolongation 11. Comme précédemment mentionné, le dispositif d'ancrage 1 selon la présente invention est destiné à recevoir un élément du type mât, l'élément du type mât comprenant des moyens de solidarisation complémentaires aux moyens de solidarisation 9 du dispositif d'ancrage 1. Cet élément du type mât est avantageusement le corps d'un système de protection anti-chute pour une ou plusieurs personnes. Le dispositif d'ancrage 1 n'est cependant pas limité à cette utilisation et peut concerner l'ancrage d'autres éléments, comme par exemple une colonne, un poteau ou un élément équivalent dans une structure support avantageusement sensiblement plane, notamment le sol. Le nombre de personnes pouvant se sécuriser sur un seul système de 5 protection anti-chute selon la présente invention est limité, ce nombre dépendant principalement du diamètre de la partie allongée 6 du dispositif d'ancrage 1. Une partie allongée 6 de diamètre 76.1 mm, destinée à un trou foré de diamètre 89 mm, peut sécuriser jusqu'à trois personnes au maximum. Une partie allongée 6 de diamètre 101.6 mm, destinée à un trou foré de 10 diamètre 115 mm peut sécuriser jusqu'à quatre personnes au maximum. Un tel système de protection anti-chute peut être utilisé avantageusement sur un front de taille en carrière mais trouve aussi de multiples autres applications. Par exemple, un tel système peut être utilisé en hauteur, notamment dans des travaux de construction, par exemple en haut 15 d'immeubles, la fixation du dispositif d'ancrage se faisant, par exemple, dans une surface bétonnée, notamment une dalle de béton. Avantageusement, le mât est télescopique en pouvant être composé de plusieurs parties cylindriques creuses présentant un plus faible diamètre plus on s'éloigne du dispositif d'ancrage, ces parties cylindriques pouvant rentrer les 20 unes dans les autres dans la position escamotée du mât. Avantageusement, les parties cylindriques peuvent être munies d'une rainure dans laquelle pénètre un moyen de blocage. Cette rainure, avantageusement longitudinale, peut permettre de bloquer une partie cylindrique par rapport à la partie cylindrique la précédant et pouvant la 25 contenir, ceci afin de maintenir la partie cylindrique soit dans une position escamotée ou dans une position sortie par rapport à la partie cylindrique la précédant. La rainure et/ou une autre rainure avantageusement transversale peuvent aussi être utilisées pour empêcher deux parties cylindriques adjacentes de tourner l'une par rapport à l'autre ou au moins pour limiter cette 3o rotation. Comme montré de manière générale à la figure 1, des anneaux 5 ou des crochets sont prévus vers la partie supérieure de l'élément du type mât pour l'attache d'un élément de sécurisation individuel d'une personne, cet élément étant avantageusement un système antichute 14 comme il sera vu aux figures 5 et 6. Typiquement, le système antichute 14 est une ligne de vie avec ou sans rappel automatique. En ce qui concerne le domaine de la sécurité, un système de protection anti-chute d'une ou de plusieurs personnes avec un dispositif d'ancrage selon la présente invention peut faire partie d'une installation de sécurisation d'un périmètre sur une structure support comportant un ou plusieurs éléments formant mât. Les figures 5 et 6 montrent des formes de réalisation d'une installation de sécurisation comprenant au moins un système de protection anti-chute selon la présente invention. En prenant l'exemple non limitatif d'une carrière avec front de taille, l'installation peut revêtir deux formes de réalisation différentes permettant de s'adapter aux différentes configurations de placement des trous de foration à traiter. La figure 5 montre une installation de sécurisation sur un secteur angulaire avec un unique système de sécurité tandis que la figure 6 montre une installation de sécurisation avec au moins deux systèmes de sécurité réunis par une ligne de vie sécurisant ainsi un secteur rectangulaire. A la figure 5, l'installation de sécurisation comporte un unique mât d'ancrage 1 a. Le mât 1 a est placé en arrière des trous forés 2a et est utilisé comme point d'attache fixe. Une ou des personnes sécurisées peuvent travailler dans un périmètre sécurisé limité vers le front de taille 12 par l'arc de cercle limite 13 en pointillés et latéralement par les droites illustrant le lien entre une personne et le mât 1 a, ce lien étant sous la forme d'un système antichute 14 reliée d'un côté au baudrier porté par la personne sécurisée et de l'autre côté au mât 1 a. Une fois tendue la longe reliant la personne sécurisée au mât 1 a, la personne sécurisée peut parcourir l'arc de cercle limite 13 se rapprochant du front de taille 12 tout en étant sécurisé en cas de chute. La figure 6 montre une installation de sécurisation utilisant une ligne de vie 15 reliant deux éléments de type mât lb et 1 c. Les deux mâts lb et 1 c sont placés en arrière de la série de trous forés 2a, la série se trouvant près de la ligne de front 12. La ligne de vie est sous forme d'un câble 15 tendu du mât 1 b au mât 1 c. C'est sur ce câble que se connecte la ou les personnes sécurisées par leur système antichute 14 respectif, l'extrémité du système antichute 14 reliée à la ligne de vie 15 pouvant coulisser sur ladite ligne 15. La ligne limite 13a en pointillés montre les points les plus proches du front 12 que peuvent atteindre la ou les personnes sécurisées. Une fois une personne reliée à la ligne de vie 15 par une extrémité d'un système antichute 14, ceci avec liberté de coulissement du système antichute 14 le long de la ligne de vie 15, l'autre extrémité du système antichute 14 étant reliée au baudrier que porte la personne, la personne peut parcourir une zone adjacente au front 12 sur toute sa longueur avec une protection antichute. Afin de garantir la sécurité de l'installation de sécurisation, les mâts 1 b et lc peuvent avantageusement accueillir une ligne de vie horizontale à rappel automatique de type EZ-LINE TM. En se référant aux figures de la présente demande, la présente invention concerne un procédé de mise en place d'une telle installation de sécurisation comprenant au moins un mât 1 a, 1 b, lc à fixer par rapport à une structure support 2, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - introduction par gravité du ou de chaque dispositif d'ancrage 1 séparé de son mât 1 a, 1 b, lc correspondant dans la structure support 2, - positionnement du mât correspondant 1 a, 1 b, 1 c au-dessus de son dispositif d'ancrage 1 et dans le prolongement de celui-ci, - solidarisation du mât 1 a, 1 b, lc sur son dispositif d'ancrage 1. Un système de sécurité composé d'un mât solidarisé avec son dispositif d'ancrage est d'un grand encombrement. Pour éviter cela, la présente invention propose de prévoir un dispositif d'ancrage indépendant de son mât, de mettre en place d'abord seulement le dispositif d'ancrage dans la structure support, ce dispositif présentant un encombrement moindre qu'avec son mât et de solidariser ensuite le mât sur son dispositif, ce qui permet une mise en place facilitée du système de sécurité en position dans la structure. Une application préférentielle mais non limitative de la présente invention prévoit que la mise en place de l'installation de sécurisation soit faite sur le sol 2 d'une carrière présentant un front de taille 12, le sol 2 formant alors la structure support. Dans ce cas, le procédé prévoit la définition d'un périmètre de sécurité limitant le déplacement d'au moins une personne reliée à l'installation de sécurisation, ledit périmètre maintenant ladite personne à une distance de sécurité du front de taille 12. Quand sur la structure de mise en place de l'installation de sécurisation il est procédé à un effondrement ou à une fragmentation par l'emploi d'explosifs d'une portion de ladite structure support 2, des explosifs étant placés dans des trous de foration 2a afin d'effectuer cet effondrement ou cette fragmentation, le procédé de mise en place prévoit avantageusement que l'étape d'introduction par gravité d'un dispositif d'ancrage 1 soit alors faite dans un trou de foration 2a présentant les mêmes dimensions que les trous de foration 2a. Ainsi, un seul et même outillage de foration peut réaliser les trous de foration 2a pour l'emploi d'explosifs et également les trous de foration 2a pour les dispositifs d'ancrage 1, ce qui est une simplification du matériel de travail requis sur le site. Les avantages de la présente invention sont nombreux. Un premier avantage est que le dispositif d'ancrage selon l'invention est facile de mise en place comme de démontage tout en étant résistant en utilisation. Un second avantage est que la collerette et la platine présentes sur le dispositif d'ancrage permettent de rehausser les éléments de solidarisation du dispositif d'ancrage avec le mât et ainsi de protéger les moyens de solidarisation tout en facilitant l'accès auxdits moyens. Un troisième avantage est que l'élément de prolongation permet de rigidifier la partie allongée et donc toute l'ensemble du dispositif d'ancrage d'une manière simple, ceci sur la longueur juste nécessaire à cette rigidification en portion haute de la partie allongée. Un quatrième avantage est que les oeillets en forme de plaque permettent de limiter avantageusement le jeu latéral entre le dispositif d'ancrage et le mât. Le système sécurisé anti-chute avec un tel dispositif d'ancrage est notamment adaptable à de nombreux types de chantier que ce soit en carrière ou dans le domaine de la construction. Sur un chantier avec front de taille, une telle installation permet de sécuriser la ou les personnes contre la chute éventuelle à proximité d'un front de taille. Un tel système de protection est de plus autonome et ne nécessite pas de matériel extérieur. Un tel système, du fait de la séparation du mât de son dispositif d'ancrage, est aussi aisément démontable et transportable, notamment dans un véhicule léger. Le système est utilisable quel que soit le type de matériau rocheux et quelles que soient les conditions climatiques. Le système est simple et manipulable manuellement par un ou des opérateurs. REFERENCES 1. dispositif d'ancrage 1 bis. partie inférieure 1 a. mât 1 b. mât 1c. mât 2. sol 2a. foration 3. partie supérieure 4. collerette 5. anneau d'ancrage 6. partie allongée 7. platine 8. moyen de soutien 9. oeillet 10. renfort 11. élément de prolongation 12. front de taille 13. arc de cercle limite 13a. ligne limite 14. système antichute 15. ligne de vie25
La présente invention concerne un dispositif d'ancrage (1) d'un mât (1a, 1b, 1c) dans une structure support (2), un système avec un tel mât (1a, 1b, 1c) pouvant être un système de protection anti-chute, une installation de sécurisation d'un périmètre sur une structure support (2), ainsi qu'un procédé de mise en place d'un mât (1a, 1b, 1c). Le dispositif d'ancrage est caractérisé en ce qu'il comporte moyens de solidarisation conformés pour coopérer avec le mât (1a, 1b, 1c) pour la solidarisation du mât (1a, 1b, 1c) avec ledit dispositif (1) et en ce que le dispositif (1) comporte une platine (7) surélevée par rapport à la collerette (4) de manière à laisser un espacement entre la platine (7) et la collerette (4), ladite platine (7) portant lesdits moyens de solidarisation. Application dans le domaine de la fixation d'un mât, ceci notamment pour la sécurisation anti-chute du personnel travaillant en zone dangereuse.
1. Dispositif d'ancrage (1) destiné à être solidarisé à un mât (1a, 1 b, 1c) anti-chute, ce dispositif (1) comprenant une partie allongée (6) configurée pour s'insérer dans une structure support (2), la partie allongée (6) présentant, à son extrémité supérieure, une collerette (4) destinée à venir en appui contre une face supérieure de la structure support (2), caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage (1) comporte des moyens de solidarisation conformés pour coopérer avec le mât (1a, 1 b, 1c) pour la solidarisation du mât (1a, 1 b, 1c) avec ledit dispositif (1) et en ce que le dispositif (1) comporte une platine (7) surélevée par rapport à la collerette (4) de manière à laisser un espacement entre la platine (7) et la collerette (4), ladite platine (7) portant lesdits moyens de solidarisation. 2. Dispositif (1) selon la précédente, dans lequel des renforts (10) sont prévus entre la collerette (4) et la platine (7) surélevée. 3. Dispositif (1) selon l'une quelconque des deux précédentes, pour lequel lesdits moyens de solidarisation sont sous la forme d'au moins un oeillet (9) présentant un évidement et configuré pour recevoir un élément de liaison du type goupille inséré dans ledit oeillet (9) lors de la solidarisation du dispositif (1) avec le mât (1a, 1 b, 1c). 4. Dispositif (1) selon la précédente, pour lequel rceillet ou chaque oeillet (9) est sous la forme d'une plaque s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la platine (7), au moins un moyen de soutien (8) étant prévu pour le maintien en position de la plaque par rapport à la platine (7). 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, pour lequel les moyens de solidarisation comprennent des moyens de réglage de leur inclinaison par rapport à la platine (7). 6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la collerette (4) est traversée par un élément de prolongation (11) pénétrant au moins partiellement dans la partie allongée (6) en ne laissant entre ledit élément de prolongation (11) et la partie allongée (6) qu'un jeu limité juste suffisant pour l'insertion de l'élément de prolongation (11) dans ladite partie allongée (6). 7. Dispositif (1) selon la précédente, dans lequel la longueur de l'élément de prolongation (11) pénétrant dans la partie allongée (6) est au moins égale au cinquième de la longueur de la partie allongée (6). 8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des deux précédentes, pour lequel la face de la platine (7) en vis-à-vis de la collerette (4) forme butée pour l'extrémité supérieure de l'élément de prolongation (11) et/ou de la partie allongée (6). 9. Dispositif (1) selon l'une quelconque des deux précédentes dans lequel la partie allongée (6), la platine (7) et la collerette (4) forment un ensemble monobloc. 25 10. Dispositif (1) selon l'une quelconque des deux précédentes dans lequel la collerette (4) présente une dimension maximale, selon une direction transverse qui est sensiblement perpendiculaire à la direction dans laquelle la partie allongée (11) s'étend, qui est supérieure ou égale à deux fois la dimension maximale 30 de la partie allongée (11) selon cette même direction transverse. 11.Système comprenant un mât (1a, 1 b, 1c) à fixer par rapport à une structure support (2), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif 20d'ancrage (1) dans la structure support (2) selon l'une quelconque des précédentes, le dispositif d'ancrage (1) étant amovible du mât (1a, 1 b, 1c) et le mât (1a, 1 b, 1c) comprenant des moyens de solidarisation complémentaires aux moyens de solidarisation du dispositif d'ancrage (1). 12.Système selon la précédente, lequel est un système de protection anti-chute portant au moins un ensemble de moyens individuels de protection (5, 14, 15) d'une personne. 13. Installation de sécurisation d'un périmètre sur une structure support (2) caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un système de protection anti-chute selon l'une quelconque des deux précédentes ainsi que des moyens individuels de protection (14, 15, 16) pour chaque personne à protéger. 14. Installation de sécurisation selon la précédente, dans laquelle les moyens individuels de protection (14, 15, 16) comportent, pour chaque personne à protéger, un système antichute (14) présentant une extrémité du système antichute (14) configuré pour être fixé audit système d'ancrage amovible et une autre extrémité configurée pour être fixé au harnais antichute de ladite personne. 15. Installation de sécurisation selon la 13, dans laquelle les moyens individuels de protection (14, 15, 16) comportant une ligne de vie (15) reliant les deux systèmes de protection et, pour chaque personne à protéger, un système antichute (14) avec une extrémité du système antichute (14) fixé avec liberté de coulissement le long de la ligne de vie (15) tandis que son autre extrémité est fixé au harnais antichute de ladite personne.16. Installation de sécurisation selon l'une quelconque des deux précédentes, dans laquelle le système antichute (14) est une ligne de vie. 17. Procédé de mise en place d'une installation de sécurisation comprenant au moins un mât (1a, 1 b, 1c) à fixer par rapport à une structure support (2) selon l'une quelconque des trois précédentes, comprenant les étapes suivantes : - introduction par gravité du ou de chaque dispositif d'ancrage (1) séparé de son mât (1a, 1 b, 1c) correspondant dans la structure support (2), - positionnement du mât (1a, 1 b, 1c) correspondant au-dessus de son dispositif d'ancrage (1) et dans le prolongement dudit dispositif (1), - solidarisation du mât (1a, 1 b, 1c) sur son dispositif d'ancrage (1). 18.Procédé de mise en place d'une installation de sécurisation selon la précédente, comportant, préalablement à l'étape d'introduction, une étape de foration d'au moins un trou de foration (2a) dans le sol, le dispositif d'ancrage étant ensuite introduit dans ce trou de foration (2a) lors de l'étape d'introduction. 19. Procédé de mise en place d'une installation de sécurisation selon l'une quelconque des deux précédentes, laquelle est opérante sur le sol (2) d'une carrière ou d'une mine présentant un front de taille (12), pour lequel procédé il est défini un périmètre de sécurité limitant le déplacement d'au moins une personne reliée à l'installation de sécurisation, ledit périmètre maintenant ladite personne à une distance de sécurité du front de taille. 20. Procédé de mise en place d'une installation de sécurisation selon l'une quelconque des trois précédentes, laquelle est opérantesur une structure support (2) pour laquelle il est procédé à un effondrement ou à une fragmentation par l'emploi d'explosifs d'une portion de ladite structure support (2), des explosifs étant placés dans des trous de foration (2a) afin d'effectuer cet effondrement ou cette fragmentation, l'étape d'introduction par gravité d'un dispositif d'ancrage (1) étant alors faite dans un trou de foration (2a) présentant les mêmes dimensions que les trous de foration (2a) pour l'emploi d'explosifs.
A
A62,A63
A62B,A63B
A62B 35,A63B 27
A62B 35/00,A63B 27/00
FR2979422
A1
APPAREIL ET PROCEDE DE PRODUCTION D'UN DEBIT RICHE EN DIOXYDE DE CARBONE PAR DISTILLATION
20,130,301
La présente invention est relative à un appareil et à un procédé de production d'un débit riche en dioxyde de carbone par distillation. Un appareil de production d'un débit riche en dioxyde de carbone comprend une colonne opérant à des températures en dessous de 0°C mais au-dessus des températures cryogéniques. Il est donc nécessaire d'installer la colonne dans une enveloppe métallique appelée boîte froide et de l'entourer d'isolant, généralement de la perlite. L'invention vise à diminuer le poids de l'enveloppe métallique maintenant l'isolant tout en optimisant le temps de transport et réduisant le temps de montage sur site. Elle vise également à faciliter l'assemblage de l'appareil. US-A-3130026, US-A-3498067 et JP-A-5607763 décrivent des appareils de séparation d'un mélange riche en dioxyde de carbone où un gaz d'alimentation sert à chauffer le liquide de cuve d'une colonne de distillation, est partiellement condensé et est envoyé dans un séparateur de phases, le liquide du séparateur de phases servant à alimenter la colonne. Ces documents montrent tous le séparateur de phases positionné à côté de la colonne de distillation. La présente invention permet une disposition plus compacte en disposant le séparateur de phases, ou un autre élément devant alimenter la colonne en liquide, en dessous de cette colonne. La pression du liquide provenant du séparateur de phases est suffisante pour surmonter la pression hydrostatique et pour envoyer le liquide en haut de la colonne, sans l'usage d'une pompe ou d'une injection de gaz. L'enveloppe à section circulaire, de par sa forme, permet une meilleure tenue aux sollicitations présente sur le site (par exemple par le vent ou par séismes), ce qui permet une plus grande couverture des cas de dimensionnement. Pour le 002, la température de liquéfaction est supérieure à -57°C aux pressions utilisées pour la distillation, contrairement aux températures cryogéniques rencontrées sur les unités d'air ou de CO qui sont inférieures à 170°C. Il est envisageable sur les unités de production de 002, de réduire les distances d'isolations de moitié vis-à-vis des températures à -196°C. De plus, de par la forme ronde de l'enveloppe, le volume d'isolant (traditionnellement de la perlite) diminue d'environ 30%. La faible dilatation thermique des tuyauteries permet, par de courtes lyres, de souder les tuyauteries sur l'enveloppe au droit des traversées, ce qui évite tout raidissage pour compenser le manque de matière. La faible densité de tuyauterie des appareils de production de CO2 ainsi que la faible hauteur de l'enveloppe (au maximum 20 mètres) permet de faire le cintrage et le soudage complet de la structure de l'appareil en atelier sur des vireurs et avec des procédés de soudages automatiques similaires à celui des colonnes. La structure peut être faite dans les mêmes ateliers, d'où une meilleure optimisation de la planification et des phases de construction. L'appareil se compose de : - une enveloppe à section circulaire, faite éventuellement de tôles envirolées - deux colonnes superposées ou une colonne et un pot séparateur superposés. - éventuellement des rails d'enfilage permettant glisser la colonne dans l'enveloppe. - une structure d'embase composée de profilés. - une toiture, éventuellement en plan inclinée soutenu par des raidisseurs des ceintures permettant le raidissage et le levage de l'ensemble. des contreventements internes démontables pour le transport. Selon un objet de l'invention, il est prévu un appareil de production d'un débit riche en dioxyde de carbone par distillation à une température sub- ambiante comprenant une première colonne de distillation, un élément adapté pour effectuer une séparation à une température sub-ambiante, l'élément étant disposé de sorte qu'il se trouve en dessous de la première colonne quand l'appareil est en fonctionnement, une enveloppe, entourant la colonne de distillation et l'élément, l'enveloppe étant substantiellement cylindrique et ayant un axe principal, un isolant disposé entre l'enveloppe et la colonne et une conduite pour soutirer le produit de la première colonne. Selon d'autres caractéristiques facultatives : - la première colonne de distillation a un diamètre substantiellement constant et l'élément est substantiellement cylindrique, ayant un diamètre substantiellement égal à celui de la première colonne de distillation. - la première colonne de distillation et l'élément sont reliés par une jupe cylindrique ayant un diamètre substantiellement égal à celui de la première colonne de distillation. - l'élément est une deuxième colonne de distillation ou un pot séparateur. - l'appareil comprend une conduite, à l'intérieur de l'enveloppe, pour envoyer un liquide du pot séparateur à la tête de la première colonne de distillation. - l'appareil comprend au moins une conduite, à l'intérieur de l'enveloppe, reliant la première colonne avec la deuxième colonne. - l'enveloppe est composée de tôles superposées, chacune ayant une longueur égale au périmètre de la section circulaire l'enveloppe. - le rapport entre le diamètre de l'enveloppe et le diamètre de la première colonne est inférieur à 1,5 et supérieur à 1,15. - l'appareil comprend une conduite pour alimenter le pot séparateur ou la deuxième colonne de distillation avec un débit contenant du dioxyde de 25 carbone. Selon un autre objet de l'invention, il est prévu un procédé de distillation d'un débit riche en dioxyde de carbone utilisant un appareil tel que décrit ci-dessus dans lequel le débit est refroidi à une température sub-ambiante puis séparé dans l'élément pour former un fluide qui est ensuite séparé par 30 distillation dans la première colonne, un produit riche en dioxyde de carbone étant soutiré de la première colonne. Un pot séparateur est un élément dans lequel s'effectue une séparation équivalente à un plateau théorique de distillation. L'invention sera décrite en plus de détail en se référant aux figures. La Figure 1 montre une vue d'extérieur d'un appareil selon l'invention, en position de fonctionnement. La Figure 2 montre une coupe verticale de l'appareil de la Figure 1. Dans la Figure 1, on voit un appareil de séparation d'un fluide contenant du dioxyde de carbone, contenant au moins 40% vol de dioxyde de carbone, voire au moins 60% vol de dioxyde de carbone. Le fluide contient également du monoxyde de carbone, de l'oxygène, de l'azote, de l'hydrogène, du méthane, de l'argon ou une autre impureté légère. L'appareil 1 est composé d'une enceinte isolée, constituée par des tôles superposées pour former une virole cylindrique formant une enveloppe 5. Chaque tôle a la longueur du périmètre de la virole, de sorte que la somme des largeurs des tôles est substantiellement égale à la hauteur de la virole et chaque tôle entoure tout l'intérieur de la virole. La virole est posée sur un support 3. Dans la Figure 1, on voit à l'intérieur des tôles de la virole 5 une colonne de distillation 11 et un autre élément 9, ici un séparateur de phases ou pot séparateur. Ces deux éléments sont espacés de la virole et l'espace est remplie de perlite 21 pour isoler l'ensemble. La colonne 11 et le séparateur de phases 9 ont une virole commune 23 constituée par un cylindre métallique. La partie supérieure de la virole constitue la paroi de la colonne et la partie inférieure constitue la paroi du séparateur de phases. Le séparateur de phases 9 et la colonne 11 ont substantiellement le même diamètre et le même axe vertical. Une partie entre la cuve de la colonne et la tête du séparateur de phases est vide, mis à part d'éventuelles conduites ou moyens d'instrumentation. La partie de la virole 23 entourant cette espace forme une jupe cylindrique. Des conduites 13, 15, 17, 19 assurent le transfert de fluides à l'intérieur de la virole 5. Selon l'opération de l'appareil, un gaz d'alimentation riche en dioxyde de carbone sert à chauffer le liquide de cuve de la colonne et est ainsi partiellement condensé, éventuellement après une étape de refroidissement supplémentaire. Le fluide partiellement condensé est envoyé au séparateur de phases 9 où il se sépare pour former un gaz et un liquide. Le liquide est détendu dans une vanne puis envoyé par la conduite 15 en haute de la colonne 11. Le gaz de tête de la colonne enrichi en l'impureté légère sort par la conduite 13 et le produit liquide de la colonne est soutiré par la conduite... Le séparateur de phases 9 peut être remplacé par une autre enceinte, par exemple une deuxième colonne de distillation dont le liquide de cuve est destiné à alimenter la tête de la première colonne de distillation 11. Le rapport entre le diamètre de l'enveloppe 5 et le diamètre de la première colonne 11 est inférieur à 1,5 et supérieur à 1,15. L'élément 9 est destiné à effectuer une première séparation d'un débit contenant au moins 40% vol de dioxyde de carbone, un débit enrichi en dioxyde de carbone étant ensuite séparé dans la première colonne de distillation 11
Un appareil de production d'un débit riche en dioxyde de carbone par distillation à une température sub-ambiante comprend une première colonne de distillation (11), un élément (9) adapté pour effectuer une séparation à une température sub-ambiante, l'élément étant disposé de sorte qu'il se trouve en dessous de la première colonne quand l'appareil est en fonctionnement, une enveloppe (5), entourant la colonne de distillation et l'élément, l'enveloppe étant substantiellement cylindrique et ayant un axe principal et un isolant (21) disposé entre l'enveloppe et la colonne.
1. Appareil de production d'un débit riche en dioxyde de carbone par distillation à une température sub-ambiante comprenant une première colonne de distillation (11), un élément (9) adapté pour effectuer une séparation à une température sub-ambiante, l'élément étant disposé de sorte qu'il se trouve en dessous de la première colonne quand l'appareil est en fonctionnement, une enveloppe (5), entourant la colonne de distillation et l'élément, l'enveloppe étant substantiellement cylindrique et ayant un axe principal, un isolant (21) disposé entre l'enveloppe et la colonne et une conduite pour soutirer le produit de la première colonne. 2. Appareil selon la 1 dans lequel la première colonne de distillation (11) a un diamètre substantiellement constant et l'élément (9) est substantiellement cylindrique, ayant un diamètre substantiellement égal à celui de la première colonne de distillation. 3. Appareil selon la 2 dans lequel la première colonne de distillation (11) et l'élément (9) sont reliés par une jupe cylindrique (23) ayant 20 un diamètre substantiellement égal à celui de la première colonne de distillation. 4. Appareil selon l'une des principales dans lequel l'élément (9) est une deuxième colonne de distillation ou un pot séparateur. 25 5. Appareil selon la 4 comprenant une conduite, à l'intérieur de l'enveloppe, pour envoyer un liquide du pot séparateur (9) à la tête de la première colonne de distillation (11). 30 6. Appareil selon la 4 comprenant au moins une conduite, à l'intérieur de l'enveloppe, reliant la première colonne avec la deuxième colonne. 7. Appareil selon l'une des précédentes dans lequel l'enveloppe (5) est composée de tôles superposées, chacune ayant une longueur égale au périmètre de la section circulaire l'enveloppe. 8. Appareil selon l'une des précédentes dans lequel le rapport entre le diamètre de l'enveloppe (5) et le diamètre de la première colonne (11) est inférieur à 1,5 et supérieur à 1,15. 9. Procédé de distillation d'un débit riche en dioxyde de carbone utilisant un appareil tel que décrit dans une des 1 à 8 dans lequel le débit est refroidi à une température sub-ambiante puis séparé dans l'élément (9) pour former un fluide qui est ensuite séparé par distillation dans la première colonne (11), un produit riche en dioxyde de carbone étant soutiré de la première colonne. 10. Procédé selon la 9 dans lequel le débit contient 40% vol de dioxyde de carbone, voire au moins 60% vol de dioxyde de carbone et également du monoxyde de carbone, de l'oxygène, de l'azote, de l'hydrogène, du méthane, de l'argon ou une autre impureté légère.20
F,B
F25,B01
F25J,B01D
F25J 3,B01D 3
F25J 3/02,B01D 3/32
FR2986304
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE
20,130,802
La présente invention concerne un . Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'éclairage du type comprenant, d'une part, un flan au moins partiellement translucide se 5 présentant à l'état monté sous forme d'un corps parallélépipédique délimité par quatre faces longitudinales et fermé à chacune de ses extrémités, et d'autre part, un organe d'éclairage insérable au moins partiellement à l'intérieur dudit corps, ledit flan étant formé d'une succession d'au moins six faces séparées entre elles par des lignes de pliage sensiblement parallèles, quatre des faces 10 disposées entre les faces d'extrémité étant aptes à former les faces longitudinales du corps. Dans un tel dispositif d'éclairage, lorsque le flan est en un matériau translucide, la diffusion de la lumière issue de l'organe d'éclairage s'opère à travers les 15 faces longitudinales dudit corps. Le problème est d'éviter toute projection de l'ombre des moyens de fermeture du corps formés par les faces d'extrémité sur les faces longitudinales du corps. Ce problème n'étant pas jusqu'à présent résolu, de tels dispositifs d'éclairage 20 se sont peu développés. Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif d'éclairage du type précité dont la conception permet de réduire, voire de supprimer, l'ombre portée des moyens de fermeture du corps sur les faces longitudinales 25 du corps du dispositif d'éclairage. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'éclairage comprenant d'une part, un flan au moins partiellement translucide se présentant à l'état monté sous forme d'un corps parallélépipédique délimité par quatre faces 30 longitudinales et fermé à chacune de ses extrémités, et d'autre part, un organe d'éclairage insérable au moins partiellement à l'intérieur dudit corps, ledit flan étant formé d'une succession d'au moins six faces séparées entre elles par des lignes de pliage sensiblement parallèles, quatre des faces disposées entre les faces d'extrémité étant aptes à former les faces longitudinales du corps, caractérisé en ce que les faces d'extrémité sont, au moins à l'état monté du corps, rabattues à l'intérieur dudit corps à écartement des faces longitudinales 5 du corps et solidarisées l'une à l'autre par collage. Comme les faces d'extrémité sont rabattues à écartement, c'est-à-dire éloignées des faces longitudinales du corps, elles ne sont pas appliquées sur lesdites faces longitudinales du corps, et ne forment donc pas un écran 10 supplémentaire au passage de la lumière à travers ladite face longitudinale, visible à travers ladite face longitudinale sous forme d'une ombre. De préférence, les faces d'extrémité s'étendent, à l'état monté du corps et fermé des extrémités dudit corps, dans un plan diagonal dudit corps. 15 En d'autres termes, les faces d'extrémité du corps forment avec la face longitudinale qu'elles jouxtent un angle voisin de 45°. Les faces longitudinales et les faces d'extrémité du corps sont disposées de 20 manière symétrique de part et d'autre d'une ligne formée par l'une des lignes de pliage séparant deux faces longitudinales entre elles. Grâce à cette disposition, on permet un collage machine. Grâce à cette orientation des faces d'extrémité, l'aire de l'ombre projetée par 25 lesdites faces d'extrémité sur les faces longitudinales est nulle ou proche d'une valeur nulle, et se réduit à un trait qui se confond avec l'angle formé par deux faces longitudinales entre elles. De préférence, chaque extrémité fermée du corps est formée au moins par une 30 extension d'une face longitudinale du corps, reliée à ladite face longitudinale par une ligne de pliage. De préférence encore, chaque extension, se présentant sous forme d'une face quadrangulaire, est bordée, sur chacun de ses bords libres, par un rabat, logé à l'intérieur du corps, et s'étendant sensiblement à angle droit de ladite extension, à l'état fermé de ladite extrémité du corps, au moins l'un des rabats étant séparé d'un rabat adjacent par une découpe à l'intérieur de laquelle une extrémité de la languette formée par les faces d'extrémité accolées est apte à s'insérer. Grâce à cette disposition, les rabats calent les faces d'extrémité du corps 10 d'éclairage dans la position dans laquelle elles s'étendent le long d'une diagonale dudit corps. De préférence, l'organe d'éclairage est fixé par collage sur la face interne, c'est-à-dire tournée vers l'intérieur du corps, d'une extension. L'organe d'éclairage comprend une platine surmontée d'une lampe, ladite lampe étant montée, sous l'effet d'une pression exercée sur ladite lampe, mobile par rapport à ladite platine pour le passage de la lampe de l'état allumé à l'état éteint et inversement. L'une des faces longitudinales du corps est munie d'une découpe, de type languette, apte à permettre un accès à l'intérieur dudit corps, à l'état monté dudit corps. 25 Grâce à cette disposition, l'organe d'éclairage et son dispositif de commande peuvent être entièrement masqués à l'intérieur du corps, de même que l'alimentation dudit organe d'éclairage lorsque l'organe d'éclairage est du type fonctionnant par pile. 30 De préférence, les faces longitudinales du corps forment entre elles un parallélogramme déformable stockable à plat avant mise en volume du corps pour le passage à l'état monté du corps. 15 20 Le flan unique constitutif du corps est donc rainé, plié, rainuré et collé pour permettre un stockage à plat dudit corps et une mise en volume aisée et rapide dudit corps. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente une vue à plat d'un flan pour la réalisation d'un corps de 10 dispositif d'éclairage conforme à l'invention ; La figure 2 représente une vue en perspective du flan de la figure 1 après pliage et collage dudit flan pour la réalisation d'un corps de dispositif d'éclairage conforme à l'invention à l'état stocké à plat ; 15 La figure 3 représente une vue en perspective du corps de la figure 2 après mise en volume dudit corps, les extrémités dudit corps étant ouvertes ; La figure 4 représente une vue en perspective du corps de la figure 3 à l'état 20 dressé dudit corps, une extrémité du corps étant fermée, l'autre extrémité du corps étant en cours de fermeture ; La figure 5 illustre une vue de détail de la figure 4 montrant le positionnement des rabats de l'extension de part et d'autre des faces d'extrémité du corps pour 25 assurer un calage de ces dernières ; La figure 6 illustre une vue du dispositif d'éclairage à l'état monté du corps et à l'état allumé de l'organe d'éclairage. 30 Comme mentionné ci-dessus, le dispositif d'éclairage, objet de l'invention, comprend d'une part un flan 1 au moins partiellement translucide se présentant à l'état monté sous forme d'un corps 2 parallélépipédique délimité par quatre faces 3 longitudinales et fermé à chacune de ses extrémités 4, et d'autre part un organe 5 d'éclairage insérable au moins partiellement à l'intérieur dudit corps 2. Ledit corps est donc obtenu à partir d'un flan unique rainé, plié et collé. Ce flan 1, en une matière en feuille, est de préférence en polypropylène. Ce flan 1 est réalisé en une matière translucide pour permettre une diffusion de la lumière à travers ledit flan. Ce flan est formé d'une succession d'au moins six faces 3, 31 séparées par des lignes 32 de pliage sensiblement parallèles entre elles. Quatre des faces disposées entre les faces 31 d'extrémité sont destinées à former les faces 3 longitudinales du corps 2, comme l'illustre la figure 1. De manière caractéristique à l'invention, les faces 31 d'extrémité sont, au 15 moins à l'état monté du corps, rabattues à l'intérieur dudit corps 2, à écartement des faces longitudinales du corps 2, et solidarisées l'une à l'autre par collage. Les faces longitudinales et d'extrémité sont réalisées de manière symétrique 20 de part et d'autre d'une ligne de pliage séparant deux faces longitudinales entre elles de sorte qu'à l'état superposé des faces d'extrémité, les faces longitudinales se superposent. Il en résulte la possibilité d'un collage machine des faces d'extrémité. 25 Le corps repose généralement au sol par l'une de ses extrémités et la lumière diffuse à travers les quatre faces 3 longitudinales du corps qui s'étendent chacune dans un plan sensiblement vertical. Pour ne pas constituer un frein à cette diffusion et projeter une ombre sur les 30 faces 3 longitudinales, les faces 31 d'extrémité s'étendent, à l'état monté du corps 2 et fermé des extrémités 4 dudit corps 2 dans un plan diagonal du corps 2. Chaque face 31 d'extrémité forme donc avec la face 3 longitudinale qu'elle jouxte un angle voisin de 45°. Le rayon de lumière de l'organe d'éclairage est ainsi coplanaire auxdites faces 31 d'extrémité qui s'étendent depuis un angle dudit corps en direction du centre 5 dudit corps. A l'état monté, les faces 3 longitudinales dudit corps s'étendent donc, pour les faces qui se jouxtent, sensiblement perpendiculairement entre elles, et le corps 2 est fermé à chacune de ses extrémités. 10 Chaque extrémité 4 fermée du corps 2 est formée au moins par une extension 6 d'une face 3 longitudinale du corps 2 reliée à ladite face 3 longitudinale par une ligne 7 du pliage. Chaque extrémité 4 est donc formée par un prolongement d'une face 3 longitudinale. 15 Chaque extension 6 se présente sous forme d'une face quadrangulaire. Cette extension 6 est bordée sur chacun de ses bords libres, à savoir sur trois des côtés de la face quadrangulaire, par un rabat 8 logé à l'intérieur du corps 2 à l'état monté dudit corps et s'étendant sensiblement à angle droit de ladite 20 extension 6 à l'état fermé de ladite extrémité 4 du corps 2. Au moins l'un des rabats 8, en l'occurrence ici chaque rabat 8, est séparé d'un rabat 8 adjacent par une découpe à l'intérieur de laquelle une extrémité de la languette formée par les faces 31d'extrémité à coller est apte à s'insérer. Des moyens de verrouillage de chaque rabat à l'intérieur du corps peuvent être prévus. Ces moyens de verrouillage peuvent être du type mâle/femelle et formés par exemple par une languette du rabat apte à coopérer avec une fente d'une face longitudinale ou inversement. 25 30 De préférence, les extensions 6 s'étendent l'une, à une extrémité d'une face 3 longitudinale, l'autre, à l'extrémité opposée d'une face 3 longitudinale en regard, à l'état monté dudit corps 2. Il en résulte une économie de matière lors de la découpe du flan dans une feuille de plus grande dimension. L'organe d'éclairage peut affecter un grand nombre de formes. Dans les exemples représentés, l'organe 5 d'éclairage comprend une platine 51 surmontée d'une lampe 52, ladite lampe 52 étant montée, sous l'effet d'une pression exercée sur ladite lampe 52, mobile par rapport à ladite platine 51 pour le passage de la lampe 52 de l'état allumé à l'état éteint et inversement. La lampe fonctionne par l'intermédiaire d'une pile insérée dans ladite platine de la lampe. La platine est, côté face opposée à celle équipée d'une lampe, munie d'un adhésif, lui-même recouvert d'un revêtement pelable. L'organe d'éclairage est ainsi fixé par collage sur la face interne, c'est-à-dire tournée vers l'intérieur du corps, d'une extension 6 après élimination du revêtement pelable. Ainsi l'ensemble de l'organe d'éclairage est logé à l'intérieur du corps et est invisible depuis l'extérieur du corps. Pour permettre un accès à l'organe d'éclairage, une des faces 3 longitudinales du corps est munie d'une découpe 9 de type languette. Cette languette fonctionne à la manière d'un volet pivotant. La découpe 9 de type languette est ménagée au voisinage de l'extrémité de la face 3 longitudinale du corps 2 munie de l'extension 6 destinée à recevoir l'organe 5 d'éclairage. A l'état monté du corps et fermé des extrémités dudit corps, pour l'allumage du 30 dispositif d'éclairage, le corps étant disposé à l'état dressé comme représenté à la figure 6, il suffit : - de pousser à l'aide d'un doigt, tel que l'index, la découpe 9 de type languette en direction de l'intérieur du corps jusqu'à ce que le doigt atteigne la lampe, - d'exercer un appui sur la lampe qui surmonte la platine elle-même en appui sur l'extrémité du corps reposant au sol, pour allumer ladite lampe, puis - de retirer le doigt. La découpe 9 de type languette pivotante vient se 5 repositionner, sous le seul effet de sa propre élasticité, sensiblement dans le plan de la face longitudinale dans laquelle elle est découpée. Avant la première utilisation d'un tel dispositif d'éclairage pour faciliter le transport d'un tel dispositif, on stocke généralement à plat ce dispositif. 10 Le flan du dispositif est donc plié et collé au niveau de ses faces d'extrémité comme l'illustre le passage de la figure 1 à la figure 2. Les faces 3 longitudinales du corps 2 forment entre elles un parallélogramme 15 déformable stockable à plat avant mise en volume du corps 2 pour le passage à l'état monté du corps 2. La mise en volume s'opère par déformation du parallélogramme par positionnement à angle droit entre elles des faces longitudinales du corps se 20 jouxtant puis si nécessaire collage de l'organe d'éclairage avant fermeture des extrémités du corps. Le dispositif est alors prêt à fonctionner comme décrit ci-dessus
Dispositif d'éclairage comprenant d'une part, un flan (1) au moins partiellement translucide se présentant à l'état monté sous forme d'un corps (2) parallélépipédique, délimité par quatre faces (3) longitudinales et fermé à chacune de ses extrémités (4), et d'autre part, un organe (5) d'éclairage insérable au moins partiellement à l'intérieur dudit corps (2), ledit flan (1) étant formé d'une succession d'au moins six faces (3, 31) séparées entre elles par des lignes (32) de pliage sensiblement parallèles, quatre des faces disposées entre les faces (31) d'extrémité étant aptes à former les faces (3) longitudinales du corps (2). Les faces (31) d'extrémité sont, au moins à l'état monté du corps (2), rabattues à l'intérieur dudit corps (2) à écartement des faces (3) longitudinales du corps (2) et solidarisées l'une à l'autre par collage.
1. Dispositif d'éclairage comprenant d'une part, un flan (1) au moins partiellement translucide se présentant à l'état monté sous forme d'un corps (2) 5 parallélépipédique, délimité par quatre faces (3) longitudinales et fermé à chacune de ses extrémités (4), et d'autre part, un organe (5) d'éclairage insérable au moins partiellement à l'intérieur dudit corps (2), ledit flan (1) étant formé d'une succession d'au moins six faces (3, 31) séparées entre elles par des lignes (32) de pliage sensiblement parallèles, quatre des faces disposées 10 entre les faces (31) d'extrémité étant aptes à former les faces (3) longitudinales du corps (2), caractérisé en ce que les faces (31) d'extrémité sont, au moins à l'état monté du corps (2), rabattues à l'intérieur dudit corps (2) à écartement des faces (3) longitudinales du corps (2), et solidarisées l'une à l'autre par collage. 15 2. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que les faces (31) d'extrémité s'étendent, à l'état monté du corps (2) et fermé des extrémités (4) dudit corps (2), dans un plan diagonal dudit corps (2). 20 3. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque extrémité (4) fermée du corps (2) est formée au moins par une extension (6) d'une face (3) longitudinale du corps (2), reliée à ladite face (3) longitudinale par une ligne (7) de pliage. 25 4. Dispositif d'éclairage selon la 3, caractérisé en ce que chaque extension (6), se présentant sous forme d'une face quadrangulaire, est bordée, sur chacun de ses bords libres, par un rabat (8), logé à l'intérieur du corps (2), et s'étendant sensiblement à angle droit de 30 ladite extension (6), à l'état fermé de ladite extrémité (4) du corps (2), au moins l'un des rabats (8) étant séparé d'un rabat (8) adjacent par une découpe àl'intérieur de laquelle une extrémité de la languette formée par les faces (31) d'extrémité accolées est apte à s'insérer. 5. Dispositif d'éclairage selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que les extensions (6) s'étendent l'une, à une extrémité d'une face (3) longitudinale, l'autre, à l'extrémité opposée d'une face (3) longitudinale en regard, à l'état monté dudit corps (2). 6. Dispositif d'éclairage selon l'une des 3 à 5, 10 caractérisé en ce que l'organe (5) d'éclairage est fixé par collage sur la face interne, c'est-à-dire tournée vers l'intérieur du corps, d'une extension (6). 7. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe (5) d'éclairage comprend une platine (51) 15 surmontée d'une lampe (52), ladite lampe (52) étant montée, sous l'effet d'une pression exercée sur ladite lampe (52), mobile par rapport à ladite platine (51) pour le passage de la lampe (52) de l'état allumé à l'état éteint et inversement. 8. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 à 7, 20 caractérisé en ce que l'une des faces (3) longitudinales du corps est munie d'une découpe (9) de type languette apte à permettre un accès à l'intérieur dudit corps (2), à l'état monté dudit corps (2). 9. Dispositif d'éclairage selon la 8, prise en combinaison avec la 25 6, caractérisé en ce que la découpe (9) de type languette est ménagée au voisinage de l'extrémité de la face (3) longitudinale du corps (2) munie de l'extension (6) destinée à recevoir l'organe (5) d'éclairage. 30 10. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les faces (3) longitudinales du corps (2) forment entre elles un parallélogramme déformable stockable à plat avant mise en volume ducorps (2) pour le passage à l'état monté du corps (2).
F
F21
F21S,F21V
F21S 9,F21V 17
F21S 9/00,F21V 17/00
FR2985269
A1
DISPOSITIF D'AGITATION DE BASSIN D'AQUACULTURE DE MICRO ORGANISMES PHOTOSYNTHETIQUES
20,130,705
La présente invention décrit un dispositif accessoire destiné à l'équipement de bassins d'aquaculture terrestre de micro-organismes photosynthétiques et la méthode de conduite des cultures qui le met en oeuvre. Il est adapté à toutes formes de bassins et plus particulièrement ceux décrits dans un mode particulier privilégié de l'invention décrite dans le brevet français n° FR2918387, sans y être exclusivement attaché. La conduite des cultures en bassins naturels ou artificiels, impose de règle générale de mettre le milieu de culture en mouvement durant toute la photopériode, ledit milieu de culture se présente sous forme d'une masse liquide. Ce résultat est obtenu le plus souvent par la mise en oeuvre d'une roue à aubes, d'une pompe air-lift, ou de tout autre moyen mécanique approprié. Le mouvement généré a deux fonctions principales : la première, dans un plan vertical, est de permettre aux cellules de micro algues de monter pour pouvoir accéder à la lumière et déclencher la photosynthèse, puis 15 de plonger à l'abri de la lumière pour éviter la photolyse ; La seconde, dans un plan horizontal, est de permettre une translation de l'ensemble de la biomasse contenue pour l'obliger à passer régulièrement, au point, généralement, mais non obligatoirement unique sur un même bassin, où se pratique l'injection des nutriments, sous forme gazeuse, liquide ou solide, la 20 récolte de la biomasse, et la mesure des paramètres significatifs de culture, tels que la température, la densité le PH, à titre d'exemples non limitatifs. Il est connu de l'homme de l'art que l'agitation est un élément déterminant de la productivité d'un bassin, car l'accès à la lumière constitue souvent un des principaux facteurs de limitation de la croissance de la biomasse qu'il convient 25 d'améliorer et d'optimiser. Un dispositif d'agitation, tel que défini ci-dessus, quand il est mis en oeuvre sur un bassin est le plus souvent unique. Il crée un régime turbulent de la masse liquide en aval dudit dispositif, sur une distance limitée qui se mesure en quelques mètres. Au delà et jusqu'à l'amont dudit dispositif, le déplacement de la masse 30 liquide est laminaire, c'est-à-dire que la couche supérieure de liquide reste en surface tandis que la couche de fond de bassin demeure à l'abri de la lumière, sur une distance qui se mesure, selon le mode particulier de la réalisation des bassins, en dizaines, voire en centaines de mètres. Au cas particulier, des déflecteurs ou autres obstacles sont parfois positionnés de 35 manière fixe tout au long du parcours de la masse liquide, pour créer des mouvements turbulents secondaires. Ces déflecteurs ou obstacles, quand ils existent, améliorent les déplacements verticaux des cellules algales mais entrainent un accroissement significatif de la consommation d'énergie nécessaire au fonctionnement du système d'agitation, du fait des pertes de charge qui 40 résultent de la simple présence desdits obstacles dans le courant liquide. L'invention remédie à ces inconvénients du fait quelle met en oeuvre un petit nombre de dispositifs mobiles dont la mise en mouvement ne requiert qu'une faible consommation d'énergie additionnelle. Le dispositif selon l'invention s'apparente aux systèmes de téléportés connus 5 dans les stations de sports d'hiver, tels que téléski ou télésiège. Il est constitué d'un câble ou d'une chaine fermé en boucle, disposé sur un parcours fixe et maintenu en place par tout dispositif d'ancrage et de support connu de l'homme de l'art, tels qu'a titre d'exemples non limitatifs : pylône, potence, poulie, galet, tendeur, contrepoids. 10 Le câble est mis en mouvement à l'aide de tout moyen approprié connu de l'homme de l'art tel que, a titre d'exemple non limitatif, moteur, poulie a friction, cabestan, Ledit câble porte, régulièrement espacés sur toute sa longueur, en nombre et dimensions variables et adaptés au mode particulier de réalisation, des agrès 15 destinés à être placés sur ou dans le milieu de culture. La mise en mouvement du câble ou de la chaine provoque un déplacement de tous les agrès qui y sont attachés ce qui crée sur ou dans le milieu de culture contenu dans le bassin des ondes des turbulences et des mouvements de liquide aléatoires, en capacité de permettre aux micro-algues de monter en surface et de 20 plonger en profondeur dudit milieu de culture. Le dispositif selon l'invention peut constituer le seul dispositif d'agitation et de mise en mouvement du milieu de culture d'un bassin. Il peut également selon un mode d'utilisation préférentiel compléter le dispositif principal d'agitation tel que décrit précédemment. 25 Selon les modes particuliers de réalisation des bassins, et de l'invention, il peut être décidé par l'exploitant, de faire fonctionner l'invention en boucle complète dans le sens du courant liquide (obtenu par le dispositif principal d'agitation s'il existe) , afin d'en accélérer le cours ; il peut également être décidé par l'exploitant de le faire fonctionner en boucle complète dans le sens inverse du courant afin 30 d'augmenter l'effet des turbulences créées par le déplacement des agrès ; il peut enfin être décidé par l'exploitant de faire fonctionner le dispositif alternativement dans le sens du courant puis à contre courant afin de pouvoir bénéficier des deux types d'effets dans une même séquence de conduite des cultures. Selon des modes de réalisation différents adaptés aux contraintes qui résultent 35 soit de la forme particulière des bassins, soit des contraintes d'exploitation définies par l'utilisateur, les agrès peuvent être flottants à la surface du milieu de culture, soit immergés dans ce même milieu de culture, par tout moyen de lestage ou de flottation adapté connu par l'homme de l'art. De même, le câble porteur et tracteur, peut être positionné strictement au dessus 40 du milieu de culture de manière à ne jamais entrer en contact avec celui-ci, ou au contraire être positionné dans le milieu de culture pour assurer l'immersion permanente des agrès. A titre d'exemple non limitatif, et selon un mode de réalisation non préférentiel, le dispositif selon l'invention peut être mis en place sur un bassin artificiel en forme d'hippodrome, tel que connu de l'homme de l'art et largement utilisé par les algoculteurs du monde entier. Selon un mode particulier de réalisation choisi pour illustrer l'exemple le bassin et composé de deux voies parallèles, chacune de 100 mètres de long et 4 mètres de large, séparées par une cloison centrale qui isole clairement les deux sens de circulation de la masse liquide contenue Les parois du bassin ont une hauteur de 40 centimètres. Les deux voies sont mises en relation en chacune de leurs extrémités par un virage semi circulaire de 4 mètres de rayon. Le milieu de culture peut ainsi circuler en boucle de manière permanente. Le dit bassin est équipé d'un dispositif principal d'agitation constitué par une unique 15 roue à aubes de 80 centimètres de diamètre, disposée au milieu d'une seule des deux voies, à une distance d'environ 50 mètres de chacune de ses extrémités. Le dispositif selon l'invention dans ce mode particulier de réalisation, est constitué d'une boucle d'un câble d'environ 210 mètres qui sera positionné au milieu de chacune des voies, et a une hauteur de 120 centimètres mesurée à partir du fond du bassin. Le câble est maintenu dans cette position en prenant appui sur des 20 pylônes disposés tous les 20 mètres de chaque coté du bassin et équipés de potences portant à leur extrémité une ou plusieurs poulies qui assurent le support et le positionnement du câble strictement à 2 mètres de chacune des parois de chaque voie de circulation du liquide, y compris dans chacun des deux virages aux extrémités. 25 Le câble est mis en tension a partir des pylônes de l'une des extrémités du bassin, et mis en mouvement par un moteur couplé à un ensemble de friction sur l'un des pylône de l'autre extrémité du bassin. On dispose 10 agrès accrochés tous les 21 mètres sur le câble porteur et tracteur 30 chacun par une double élingue de 3 mètres de longueur. Chaque agrès est constitué d'un tube rigide ouvert à ses extrémités de manière à laisser pénétrer le milieu de culture. Ledit tube a une longueur de 340 centimètres et un diamètre de 5 centimètres Chaque brin de l'élingue est frappé à une extrémité du tube, de manière à positionner ledit tube dans un plan strictement orthogonal au câble. 35 Le câble étant positionné à 120 centimètres au dessus du bassin, chaque agrès se trouve positionné en retrait par rapport à l'attache de l'élingue sur le câble, à une distance variable selon la hauteur du liquide contenue dans le bassin. La roue à aubes faisant obstacle au libre passage des agrès, un dispositif de type cage est positionné sur la roue à aubes pour permettre aux agrès tractés de 40 passer par-dessus ladite roue à aubes, sans entrer en contact avec elle. Si par hypothèse, la roue à aubes crée un déplacement de la masse liquide à une vitesse de 25 centimètres par seconde, une cellule de micro algues met environ 14 minutes pour faire le tour du bassin et repasser dans la roue à aubes. Si les agrès se déplacent à 100 centimètres par seconde, chaque cellule de micro algues rencontre un agrès toutes les 21 secondes (dix agrès espacés sur 210 mètres de câble), soit 42 fois plus souvent, ce qui augmente d'autant le niveau de turbulence dans le milieu de culture, et donc les mouvements des cellules de micro algues dans le plan vertical, ce qui est l'un des effets recherchés. L'invention est particulièrement adaptée à l'équipement de tous types de bassins de culture de micro algues et de micro-organismes photosynthétiques en vue d'en améliorer la productivité. Plus particulièrement tels qu'ils peuvent résulter de la mise en oeuvre de l'invention objet du brevet français n° FR2918387
La présente invention porte sur un dispositif d'agitation secondaire d'un bassin d'aquaculture terrestre de micro-organismes photosynthétiques qui est composé d'un câble mobile qui parcours la totalité de la superficie du bassin et qui porte, régulièrement espacés, des agrès immergés ou en surface du milieu de culture contenu dans le bassin et dont le déplacement provoque localement des turbulences dans le milieu de culture ce qui favorise la translation verticale de la biomasse et donc améliore la productivité du système de culture. L'invention est particulièrement adaptée à l'équipement de grandes fermes dédiées à la production de micro algues ou de micro-organismes photosynthétiques.
1) Dispositif accessoire de l'équipement de bassins de cultures de microorganismes photosynthétiques caractérisé en ce qu'il consiste en un système d'agrès régulièrement espacés et fixés sur un câble unique, porteur et tracteur, qui couvre tout ou partie de la superficie du bassin, lesdits agrès étant positionnés en surface ou immergés dans le liquide contenu dans le bassin 2) Méthode de construction du dispositif, selon la 1 caractérisée par le positionnement du câble porteur et tracteur au dessus de la surface du liquide de telle manière qu'il n'entre jamais en contact direct avec le liquide 10 contenu dans le bassin. 3) Méthode de construction du dispositif, selon la 1 caractérisée par le positionnement du câble porteur et tracteur dans le liquide contenu dans le bassin. 4) Méthode de gestion de l'agitation d'un bassin de culture de micro organismes 15 photosynthétiques mettant en oeuvre le dispositif selon la 1 caractérisée par la mise en mouvement circulaire continu du câble mobile et des agrès fixés dans le sens du courant liquide. 5) Méthode de gestion de l'agitation d'un bassin de culture de micro organismes photosynthétiques mettant en oeuvre le dispositif selon la 1 20 caractérisée par la mise en mouvement circulaire continu du câble mobile et des agrès fixés dans le sens opposé au courant liquide. 6) Méthode de gestion de l'agitation d'un bassin de culture de micro organismes photosynthétiques mettant en oeuvre le dispositif selon la 1 caractérisée par la mise en mouvement circulaire alternatif du câble mobile et 25 des agrès fixés d'une part dans le sens du courant liquide, puis d'autre part dans le sens opposé au courant liquide.
C
C12
C12M,C12N
C12M 1,C12N 1
C12M 1/02,C12M 1/00,C12N 1/12
FR2978122
A1
DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN FLUIDE D'UN VERIN HYDRAULIQUE POUR LA COMMANDE DE L'ORIENTATION DES PALES DE SOUFFLANTE D'UN TURBOPROPULSEUR A DOUBLE HELICE
20,130,125
Arrière-plan de !Invention La présente invention se rapporte au domaine général des turbopropulseurs munis de deux hélices contrarotatives entraînées en rotation au moyen d'une turbine simple. Elle vise plus précisément l'alimentation en fluide d'un vérin hydraulique pour la commande de l'orientation des pales de soufflante d'un turbopropulseur à double hélice. De façon connue, un turbopropulseur d'avion à double hélice comprend deux ensembles contrarotatifs de pales de soufflante non carénées et à orientation réglable. Dans certaines architectures de turbopropulseur à double hélice, ces ensembles de pales de soufflante sont entraînés en rotation par une turbine de puissance à deux rotors contrarotatifs. Dans d'autres architectures plus particulièrement concernées par la présente invention, les ensembles de pales de soufflante sont entraînés par un même et unique rotor de la turbine de puissance, par l'intermédiaire d'un train épicycloïdal formant réducteur contrarotatif. On pourra par exemple se référer au document FR 2,942,203 qui décrit un exemple de réalisation d'une telle architecture. Les hélices contrarotatives d'un tel turbopropulseur peuvent être entraînées en rotation directement ou indirectement par l'intermédiaire du train épicycloïdal. Généralement, ce train épicycloïdal comporte une entrée qui est reliée vers l'amont à un arbre de rotor de la turbine de puissance pour être entraîné par celle-ci, et deux sorties qui sont reliées chacune vers l'aval à un arbre de puissance pour entraîner en rotation les deux ensembles de pales de soufflante du turbopropulseur de façon contrarotative. Par ailleurs, l'orientation des pales de soufflante de chaque ensemble (on parle également de réglage de pas) constitue l'un des paramètres permettant de gérer la poussée du turbopropulseur et la vitesse de rotation des hélices. L'une des solutions connues pour commander l'orientation des pales de soufflante en cours de vol est pour d-laque riLemble d les dé souftlantUf1 anneau El, 11J35 longitudinal du turbopropulseur (par l'intermédiaire d'un système de bras de liaison), et ainsi de réaliser un même calage pour toutes les pales du même ensemble. On pourra se référer par exemple à la demande de brevet FR Il 56443 déposée le 13 juillet 2011 (non publiée à ce jour) par la Demanderesse qui décrit un exemple de mise en oeuvre d'un tel mécanisme. Avec ce type de mécanisme se pose le problème de l'alimentation en fluide des chambres des vérins. En particulier, l'arrivée du fluide est réalisée par des tubes qui sont fixées sur des parties fixes du 10 turbopropulseur, tandis que les vérins, et donc leurs chambres, sont tournant car entraînés en rotation par le rotor de turbine. Il est ainsi nécessaire de faire passer le fluide d'un repère fixe à un repère tournant. De plus, le transfert du fluide des tubes d'arrivée de fluide aux chambres des vérins de commande doit se faire dans un encombrement le plus 15 réduit possible afin de ne pas augmenter la longueur du moteur. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un dispositif d'alimentation en fluide des 20 vérins hydrauliques qui s'intègre parfaitement dans une architecture de turbopropulseur décrite ci-avant. Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce à un dispositif d'alimentation en fluide d'un vérin hydraulique pour la commande de l'orientation des pales de soufflante d'un turbopropulseur à 25 double hélice, comprenant : un distributeur de fluide solidaire en rotation d'un rotor du turbopropulseur et comportant une partie cylindrique qui est munie au niveau d'une surface extérieure d'au moins deux gorges annulaires de circulation de fluide espacées longitudinalement les unes des autres, 30 chaque gorge de circulation de fluide présentant au moins un orifice de sortie bouchant radialement à l'intérieur e ia partie cylindrique du distributeur de fluide ; un SlIPp^,tt d 'du < t1 hiiue L{1' 35 s'ouvrant vers des tubes d'arrivée de fluide et débouchant chacun radialement à l'intérieur de la partie cylindrique du support dans l'une des gorges de circulation de fluide du distributeur ; et une baignoire solidaire en rotation du distributeur de fluide et comportant une partie cylindrique qui est disposée à l'intérieur de la partie cylindrique du distributeur en lui étant coaxiale et qui est munie au niveau d'une surface extérieure d'au moins deux canaux longitudinaux d'écoulement de fluide alimentés chacun en fluide par l'un des orifices de sortie du distributeur de fluide, chaque canal d'écoulement de fluide 10 débouchant à une extrémité longitudinale vers une chambre d'un vérin de commande. Le dispositif selon l'invention permet ainsi de transférer le fluide depuis un repère fixe (i.e. les tubes d'arrivée de fluide) vers un repère tournant (i.e. les chambres des vérins de commande de l'orientation des 15 pales de soufflante). Par ailleurs, les tubes d'arrivée de fluide peuvent passer par le carter d'échappement du turbopropulseur qui est ventilé pour constituer un environnement thermique froid favorable à la présence de fluide pour le fonctionnement de vérins hydrauliques. En outre, l'intégration d'un tel dispositif dans un turbopropulseur à double hélice ne 20 nécessite pas d'augmenter la longueur du moteur et peut être réalisée dans une enceinte hydraulique du turbopropulseur avec les avantages que cela comporte en cas de fuite. De préférence, le dispositif comprend en outre un répartiteur de fluide comportant une partie cylindrique intercalée radialement entre les 25 parties cylindriques respectives du distributeur de fluide et du support d'arrivée de fluide en leur étant coaxiale. Dans ce cas, la partie cylindrique du répartiteur de fluide peut comprendre, pour chaque gorge de circulation de fluide du distributeur, une pluralité d'orifices régulièrement répartis sur une surface extérieure. 30 La partie cylindrique du distributeur de fluide peut se prolonger à l'une de ses extrémités longitudinales par une partie radiale munie d'au moins deux conduits pour le passage de fluide, chaque conduit de uassage d fouviant dans un canal ulement du fluide de la '(31(r uu(ilui Uni'' 'r[H De même, la partie cylindrique du support d'arrivée de fluide peut se prolonger à l'une de ses extrémités longitudinales par une partie radiale destinée à être fixée sur une partie fixe du turbopropulseur. Des paliers à roulement sont avantageusement disposés entre le distributeur de fluide et le support d'arrivée de fluide. Les gorges de circulation de fluide du distributeur de fluide peuvent être délimitées longitudinalement les unes des autres par au moins trois joints annulaires disposés sur la surface extérieure de la partie cylindrique du distributeur et faisant saillies radialement vers l'extérieur de celle-ci. L'invention concerne également un turbopropulseur à double hélice comprenant un premier et un second ensembles de pales de soufflante à orientation réglable entraînés en rotation par un rotor d'une turbine de puissance, deux vérins hydrauliques pour la commande de l'orientation des pales de soufflante centrés sur un axe longitudinal du turbopropulseur, et un dispositif d'alimentation en fluide des vérins tel que défini précédemment. Le rotor de la turbine de puissance peut entraîner en rotation les ensembles de pales de soufflante par l'intermédiaire d'un train épicycloïdal formant réducteur. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue schématique en demi-coupe longitudinale d'un turbopropulseur à double hélice auquel s'applique l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie de ta figure 1 montrant un dispositif d'alimentation en fluide conforme à l'invention ; et - la figure 3 est une vue en perspective et en éclaté du dispositif d'alimenta5on en ftuide de la figer 35 La figure 1 représente de façon très schématique un exemple de réalisation d'un turbopropulseur d'avion du type à double hélice auquel s'applique l'invention. Un tel turbopropulseur 10 est connu et ne sera donc pas décrit en détails. Il comprend notamment un axe longitudinal 12 et une nacelle annulaire 14 disposée coaxialement autour de l'axe longitudinal. Le turbopropulseur 10 comprend en outre, d'amont en aval, un compresseur basse-pression 16, un compresseur haute-pression 18, une chambre de combustion 20, une turbine haute-pression 22 et une turbine de pression 10 intermédiaire 24. En aval de la turbine de pression intermédiaire 24 se trouve un système d'hélices contrarotatives, à savoir un ensemble amont (ou avant) 26a_ et un ensemble aval (ou arrière) 26b de pales de soufflante à orientation réglable. 15 Ce système d'hélices contrarotatives est entraîné en rotation au moyen d'une turbine basse-pression 28 disposée en aval de la turbine de pression intermédiaire 24. Cette turbine basse-pression comporte notamment un rotor 30 qui entraîne en rotation les deux ensembles 26a_, 26b de pales par l'intermédiaire d'un train épicycloïdal 32 formant 20 réducteur. Le train épicycloïdal se compose de plusieurs satellites et porte-satellites (non représentés) et présente une entrée reliée en amont à un arbre 34 du rotor 30 de la turbine basse-pression centré sur l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur, et deux sorties reliées chacune en aval 25 à un arbre de puissance. Plus précisément, l'une des sorties du train épicycloïdal est reliée en aval à un arbre interne de puissance 36 disposé autour de l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur et destiné à entraîner en rotation 'ensemble aval 2612 de pales. 30 Quant à l'autre sortie du train épicycloïdal, elle est reliée, en aval à un arbre externe de puissance 38 disposé autour de l'arbre interne 36 en lui étant concentrique et destine à entraîner en rotation l'ensemble amont rie pales. 35 pales de soufflante au cours du vol afin de gérer la poussée du turbopropulseur et de modifier la vitesse de rotation des hélices. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, chacun des systèmes comprend notamment un vérin hydraulique, respectivement 40 pour la commande de l'orientation des pales de l'ensemble amont et 42 pour la celle des pales de l'ensemble aval, qui est centré sur l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur et solidaire en rotation d'un arbre du rotor entraînant en rotation l'ensemble aval. Chacun de ces vérins 40, 42 comprend deux chambres, 10 respectivement 40a et 42a, disposées de façon concentrique autour de l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur et alimentées en fluide hydraulique (huile) à partir d'un dispositif selon l'invention décrit ultérieurement. Une tige rigide 40.b., 4212 reliée au piston des vérins 40, 42 15 permet, lors de son déplacement, d'ajuster l'orientation des pales des ensembles amont et aval par l'intermédiaire de biellettes de commande 40ç, 42ç et d'anneaux de synchronisation (non représentés sur les figures). Un exemple d'un tel système est décrit dans la demande de brevet FR 11 56443 déposée par la Demanderesse le 13 juillet (non 20 publiée ce jour) sous le titre « Dispositif de commande de l'orientation des pales de soufflante d'un turbopropulseur » à laquelle on pourra se référer. Les deux chambres des vérins 40, 42 sont alimentées en fluide hydraulique à l'aide d'un dispositif d'alimentation 100 conforme à l'invention et représenté sur les figures 2 et 3. 25 Ce dispositif d'alimentation 100 comprend notamment (depuis l'extérieur vers l'intérieur) un support d'arrivée de fluide 110, un distributeur de fluide 120, et une baignoire 130. Ces éléments sont de forme annulaire et sont disposés autour de l'arbre 34 du rotor de la turbine basse-pression (en lui étant coaxial) et en amont du train 30 épicycloïdal. De façon plus précise, le support d'arrivée de fluide 110 comprend une partie cylindrique 111 centrée sur l'axe longitudinal 12 du turhuprenuiseur et se proîeneeant ( 'Mita aval paf parti a,-at ri f Au niveau de sa surface extérieure, la partie cylindrique 111 est munie de cinq passages distincts de fluide 113 s'ouvrant chacun radialement vers un tube d'arrivée de fluide 44 statique. Ces passages de fluide 113 sont régulièrement espacés autour de l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur et s'étendent longitudinalement depuis la partie radiale 112 du support d'arrivée de fluide. Ils débouchent à l'intérieur de celui-d par l'intermédiaire d'orifices de sortie 114 espacés longitudinalement les uns des autres. Le distributeur de fluide 120 comprend également une partie cylindrique 121 centrée sur l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur et se prolongeant à son extrémité aval par une partie radiale d'attache 122 solidaire en rotation de l'arbre 34 d'un rotor du turbopropulseur, par exemple celui de la turbine basse-pression. La partie cylindrique 121 du distributeur de fluide est plus précisément disposée à l'intérieur de la partie cylindrique du support d'arrivée de fluide en lui étant coaxiale. Au niveau de sa surface extérieure, elle est munie de cinq gorges de circulation de fluide 123 de formes annulaires qui sont centrées sur l'axe longitudinal 12 du turbopropulseur, espacées longitudinalement les unes des autres et délimitées entre elles par six joints annulaires 124 faisant saillies radialement vers l'extérieur. Ces gorges de circulation de fluide présentent chacune au moins un orifice de sortie 125 débouchant radialement à l'intérieur de la partie cylindrique du distributeur. Quant à la partie d'attache 122 du distributeur de fluide, elle est munie de cinq conduits 126 pour le passage de fluide, quatre de ces conduits débouchant en aval vers les quatre chambres des vérins 40, 42 pour les alimenter en fluide hydraulique, le dernier conduit débouchant vers une commande de sécurité du système de commande de l'orientation des pales de soufflante interdisant la mise en inversion de poussée de ces pales au cours du vol (non représentée sur les figures). t_es parties cylindriques respecte/es u distributeur de fluide et du support d'arrivée de fluide sont disposées l'une par rapport a l'autre Ili sert- que . 1, s joints i du clistr,hudrur ienneni réales :r une r lut, ci ILi 1 i35 4 du support débouchent chacun dans l'une des gorges de circulation de fluide 123 pour les alimenter en fluide. La baignoire 130 du dispositif d'alimentation selon l'invention est solidaire en rotation du distributeur de fluide sur lequel elle est fixée. Elle comporte une partie cylindrique 131 qui est disposée à l'intérieur de la partie cylindrique du distributeur 121 en lui étant coaxiale. Au niveau de sa surface extérieure, cette partie cylindrique 131 comprend cinq canaux d'écoulement de fluide 132 s'étendant longitudinalement entre ses deux extrémités. Les parties cylindriques respectives du distributeur de fluide et de la baignoire sont disposées angulairement l'une par rapport à l'autre de telle sorte que : chacun des canaux d'écoulement de fluide 132 soit alimenté en fluide par l'un des orifices de sortie 125 du distributeur de fluide ; et chaque conduit de passage de fluide 126 du distributeur s'ouvre à l'extrémité aval d'un canal d'écoulement de fluide 132 de la baignoire. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention découle de manière évidente de ce qui précède. Les tubes d'arrivée de fluide 44 qui sont solidaires du carter du turbopropulseur injectent du fluide hydraulique dans chacun des cinq passages de fluide 113 du support (également fixe). Le fluide s'échappe de ces passages de fluide pour venir alimenter chacune des gorges de circulation de fluide 123 du distributeur, ce dernier étant entraîné en rotation autour de l'axe longitudinal du turbopropulseur par l'arbre 34 du rotor de la turbine basse-pression. Le passage d'un repère statique vers un repère dynamique du fluide est ainsi réalisé. Le fluide s'écoule ensuite à l'intérieur du distributeur pour alimenter chacun des canaux d'écoulement de fluide 132 de la baignoire. A l'extrémité aval de celle-ci, le fluide emprunte alors un conduit de passage de fluide 126 du distributeur. Ces conduits traversent les porte-satellite du train épicycloïdal (qui sont percés à cet effet) et sont connectés en aval de celui-ci à des tubes 46 reliés plus loin en aval aux chambres des vérins des systèmes de commande de l'orientation des pales de soufflante (seuls deux tubes 46 sont représentés schématiquement sui figure 1). LLC 1 1 111lusU iidui
L'invention concerne un dispositif d'alimentation en fluide (100) d'un vérin hydraulique pour la commande de l'orientation des pales de soufflante d'un turbopropulseur à double hélice, comprenant un distributeur de fluide (120) solidaire d'un rotor du turbopropulseur et comportant une partie cylindrique (121) qui est munie d'au moins deux gorges de circulation de fluide (123) présentant chacune un orifice de sortie (125), un support d'arrivée de fluide (110) solidaire d'une partie fixe du turbopropulseur et comportant une partie cylindrique (111) munie d'au moins deux passages distincts de fluide (113) s'ouvrant vers des tubes d'arrivée de fluide (44) et débouchant chacun radialement dans l'une des gorges de circulation de fluide du distributeur, et une baignoire (130) solidaire en rotation du distributeur de fluide et comportant une partie cylindrique (131) munie d'au moins deux canaux d'écoulement de fluide (132) alimentés chacun en fluide par l'un des orifices de sortie du distributeur de fluide, chaque canal d'écoulement de fluide débouchant vers une chambre d'un vérin de commande.
1. Dispositif d'alimentation en fluide (100) d'un vérin hydraulique pour la commande de l'orientation des pales de soufflante d'un turbopropulseur à double hélice, comprenant : un distributeur de fluide (120) solidaire en rotation d'un rotor du turbopropulseur et comportant une partie cylindrique (121) qui est munie au niveau d'une surface extérieure d'au moins deux gorges annulaires de circulation de fluide (123) espacées longitudinalement les unes des autres, 10 chaque gorge de circulation de fluide présentant au moins un orifice de sortie (125) débouchant radialement à l'intérieur de la partie cylindrique du distributeur de fluide ; un support d'arrivée de fluide (110) solidaire d'une partie fixe du turbopropulseur et comportant une partie cylindrique (111) qui est 15 disposée autour de la partie cylindrique du distributeur de fluide en lui étant coaxiale et qui est munie d'au moins deux passages distincts de fluide (113) s'ouvrant vers des tubes d'arrivée de fluide (44) et débouchant chacun radialement à l'intérieur de la partie cylindrique du support dans l'une des gorges de circulation de fluide du distributeur ; et 20 une baignoire (130) solidaire en rotation du distributeur de fluide et comportant une partie cylindrique (131) qui est disposée à l'intérieur de la partie cylindrique du distributeur en lui étant coaxiale et qui est munie au niveau d'une surface extérieure d'au moins deux canaux longitudinaux d'écoulement de fluide (132) alimentés chacun en fluide par 25 l'un des orifices de sorte du distributeur de fluide, chaque canal d'écoulement de fluide débouchant à une extrémité longitudinale vers une chambre (4 as 42a) d'un vérin de commande (40, 42). 2., Dispositif selon la comprenant en outre un 30 répartiteur de fluide (140) comportant une partie cylindrique (141) intercalée radialement entre les parties cylindriques respectives u distributeur fluide et support d'drrive de fluide en leur étant cos" !dle 35circulation de fluide du distributeur, une pluralité d'orifices (142) régulièrement répartis sur une surface extérieure. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la partie cylindrique du distributeur de fluide se prolonge à l'une de ses extrémités longitudinales par une partie radiale (122) munie d'au moins deux conduits (126) pour le passage de fluide, chaque conduit de passage de fluide s'ouvrant dans un canal d'écoulement de fluide de la baignoire et débouchant vers une chambre de vérin de commande. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la partie cylindrique du support d'arrivée de fluide se prolonge à l'une de ses extrémités longitudinales par une partie radiale (112) destinée à être fixée sur une partie fixe du turbopropulseur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, comportant en outre des paliers à roulement (150) disposés entre le distributeur de fluide et le support d'arrivée de fluide. 20 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel les passages de fluide du support d'arrivée de fluide sont régulièrement espacés les uns des autres. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, 25 dans lequel les gorges de circulation de fluide du distributeur de fluide sont délimitées longitudinalement les unes des autres par au moins trois joints annulaires (124) disposés sur la surface extérieure de la partie cylindrique du distributeur et faisant saillies radialement vers l'extérieur de celle-ci. 30 9. Turbopropulseur à double hélice, comprenant un premier et un second ensembles (26a, 26,121 de pales de soufflante à orientation recP entraMés cin rotation par un rotor d'un turbim Cie puissancef ~icil Il Mique' (), immai-iciei -1 noutationun dispositif d'alimentation en fluide (100) des vérins selon une quelconque des à 8. 10. Turbopropulseur selon la 9, dans lequel le rotor de la turbine de puissance entraîne en rotation les ensembles de pales de soufflante par l'intermédiaire d'un train épicycb'idal (32) formant réducteur.
B,F
B64,F02,F04
B64C,F02K,F04D
B64C 11,F02K 3,F04D 29
B64C 11/38,F02K 3/02,F04D 29/36
FR2990898
A1
BOUCLE HYDRAULIQUE DU CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT D'UN VEHICULE
20,131,129
pool L'invention concerne une boucle hydraulique d'un véhicule automobile, la 5 boucle comprenant un échangeur de chaleur air/eau permettant le chauffage d'air destiné à chauffer l'habitacle du véhicule. [0002] On connaît une boucle hydraulique d'un véhicule automobile permettant la circulation d'un liquide caloporteur, la boucle comprenant un échangeur de chaleur air/eau entre le liquide caloporteur et de l'air destiné au chauffage d'un habitacle du 10 véhicule, une conduite amont alimentant l'échangeur en liquide et une conduite aval permettant l'évacuation du liquide de l'échangeur. Un tel échangeur est parfois appelé aérotherme. [0003] Le liquide caloporteur circulant dans le circuit de refroidissement du moteur se voit imposé un débit et une pression dans chaque branche du circuit en fonction, 15 d'une part, du débit et de la pression fournie par la pompe de mise en circulation du liquide caloporteur, et, d'autre part, des configurations des différents éléments constitutifs du circuit qui génèrent une résistance à l'écoulement. [0004] Ainsi, concernant la boucle hydraulique comportant l'échangeur de chaleur ai/eau permettant le chauffage de l'habitacle, la présence de cet échangeur entraîne 20 une augmentation de la résistance à la circulation du liquide caloporteur, ce qui limite le débit de la pompe et donc le débit du liquide dans l'ensemble du circuit de refroidissement. [0005] L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. [0006] L'invention porte sur une boucle hydraulique d'un véhicule automobile 25 permettant la circulation d'un liquide caloporteur, la boucle comprenant un échangeur de chaleur air/eau entre le liquide caloporteur et de l'air destiné au chauffage d'un habitacle du véhicule, une conduite amont alimentant l'échangeur en liquide et une conduite aval permettant l'évacuation du liquide de l'échangeur, caractérisée en ce qu'elle comprend une conduite de dérivation reliant la conduite amont et la conduite 30 aval en contournant l'échangeur air/eau. [0007] Ainsi, par la présence de la conduite de dérivation contournant l'échangeur de chaleur air/eau, la résistance à l'écoulement du liquide caloporteur dans la boucle hydraulique se trouve réduite. De ce fait, à débit identique, les efforts fournis par la pompe de mise en circulation du liquide sont réduits, ou à effort égal, le débit de liquide se trouve augmenté. [000s] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la conduite de dérivation comprend un clapet mobile entre une position ouverte et une position fermée. De ce fait, il est possible de ne permettre le passage du liquide caloporteur dans la conduite de dérivation que dans des circonstances particulières dépendant notamment de la température du liquide caloporteur et du besoin de chauffage de l'air destiné à l'habitacle du véhicule. [0009] Selon un second mode de réalisation de l'invention, le déplacement du clapet est commandé par un dispositif de commande. [0olo] Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de 15 commande est configuré de façon à entraîner le clapet dans sa position ouverte quand une variable de commande atteint une valeur de consigne d'ouverture. [0011] Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, la variable de commande dépend de la température du liquide caloporteur. [0012] Selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, la valeur de consigne 20 est une constante. [0013] Selon un sixième mode de réalisation de l'invention, la valeur de consigne est une valeur pouvant être pilotée. [0014] Selon un septième mode de réalisation de l'invention, la boucle hydraulique comprend une pièce ayant la forme générale d'un H dont la barre horizontale forme la 25 conduite de dérivation, et dont chaque barre verticale forme une conduite adaptée être fixée aux conduites amont et aval. De ce fait, l'implémentation de l'invention dans un circuit de liquide de refroidissement d'un véhicule est particulièrement aisée. [0015] Selon un huitième mode de réalisation, la pièce en forme de H comprend un logement pour un filtre acoustique qui est adapté à atténuer les bruits issus d'un moteur du véhicule et d'une pompe de mise en circulation du liquide caloporteur. De ce fait, il est possible d'intégrer dans le circuit de refroidissement un filtre acoustique (permettant l'atténuation de la transmission des bruits venant du moteur et de la pompe de mise en circulation du liquide caloporteur vers l'habitacle du véhicule) lors de la mise en place de la pièce permettant la réalisation de la conduite de dérivation. [0016] Selon un neuvième mode de réalisation, le logement est disposé dans la partie de la pièce en forme de H qui est en aval de l'échangeur de chaleur air/eau et de la 10 conduite de dérivation. [0017] Selon un dixième mode de réalisation, la pièce en forme de H comprend des moyens permettant la fixation du filtre acoustique. [0018] L'invention porte aussi sur une boucle hydraulique comportant en outre un filtre acoustique adapté à atténuer les bruits issus d'un moteur du véhicule et d'une pompe 15 de mise en circulation du liquide caloporteur disposé dans le logement. [0019] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels la figure 1 représente la boucle hydraulique conforme à la présente invention et son implantation dans le circuit de 20 refroidissement du moteur. [0020] L'invention concerne un véhicule automobile, et plus particulièrement une boucle hydraulique de ce véhicule. [0021] Un véhicule automobile comprend un moteur 1 utilisé pour déplacer le véhicule, et un circuit de refroidissement permettant le refroidissement du moteur 1 25 par la mise en circulation d'un liquide caloporteur entre le moteur 1 et différents échangeurs thermiques destinés à refroidir le liquide de refroidissement venant du moteur 1 avant sa réintroduction dans le moteur 1. [0022] Le circuit de refroidissement comprend notamment une boucle hydraulique 2 qui comprend un échangeur de chaleur air/eau 3 qui est destiné à chauffer l'habitacle du véhicule. En traversant l'échangeur de chaleur air/eau 3, le liquide caloporteur réchauffe de l'air qui peut être envoyé dans l'habitacle. Cette boucle hydraulique 2 comprend, d'amont en aval selon le sens de circulation du liquide caloporteur, une boite de sortie d'eau 4 formant l'interface avec l'orifice de sortie du liquide caloporteur du circuit de refroidissement interne au moteur 1, l'échangeur de chaleur air/eau 3, et un collecteur d'entrée d'eau 5 formant l'interface avec l'orifice d'entre du liquide caloporteur du circuit de refroidissement interne au moteur 1. [0023] Dans le présent exemple, la boucle hydraulique 2 est également en liaison avec un échangeur de chaleur intermédiaire 6 permettant un échange de chaleur 10 entre le liquide caloporteur et des gaz de combustion du moteur en recirculation. [0024] La boucle hydraulique 2 comprend une conduite amont 7 qui assure la liaison entre la boite de sortie d'eau 4 et l'échangeur de chaleur air/eau 3, et une conduite aval 8 qui assure la liaison entre l'échangeur de chaleur air/eau 3 et l'échangeur de chaleur intermédiaire 6 (en l'absence d'un tel échangeur intermédiaire 6, la conduite 15 aval assure la liaison de l'échangeur de chaleur air/eau 3 et le collecteur d'entre d'eau 5). [0025] Conformément à la présente invention, la boucle hydraulique 2 comprend une conduite de dérivation 9 qui relie la conduite amont 7 et la conduite aval 8 en contournant l'échangeur air/eau 3. 20 [0026] La présence de la conduite de dérivation 9 permet de diminuer la résistance hydraulique de la boucle hydraulique 2 en permettant au liquide caloporteur de circuler plus facilement dans cette boucle en ne traversant pas l'échangeur de chaleur air/eau 3. De ce fait, le débit de la pompe permettant la mise en circulation du liquide caloporteur peut être augmentée, ce qui permet d'augmenter le débit du 25 liquide caloporteur dans tout le circuit de refroidissement. Ainsi, il est possible d'augmenter de 5 l/min le débit de la pompe quand sa vitesse est de 4 000 tr/min sur une application automobile typique. [0027] Dans le présent mode de réalisation, la boucle hydraulique 2 comprend une pièce 10 qui a la forme générale d'un H. Dans cette pièce 10, la barre horizontale 30 forme la conduite de dérivation 9, et chaque barre verticale forme un élément de conduite adapté être fixé aux conduites amont 7 et aval 8. Cette pièce 10 forme ainsi un raccord à quatre voies avec deux voies permettant la liaison avec la conduite amont 7 (une première voie 11 en amont de la conduite de dérivation 9 et recevant le liquide caloporteur provenant de la boite de sortie d'eau 4, et une seconde voie 12 en aval de la conduite de dérivation 9 et envoyant le liquide caloporteur à l'échangeur de chaleur air/eau 3) et deux voies permettant la liaison avec la conduite aval 8 (une troisième voie 13 en amont de la conduite de dérivation 9 et recevant le liquide caloporteur provenant de l'échangeur de chaleur air/eau 3, et une quatrième voie 14 en aval de la conduite de dérivation 9 et envoyant le liquide caloporteur vers l'échangeur intermédiaire 6). De préférence, la pièce 10 est une pièce en matière plastique qui est peut être facilement solidarisée aux conduites amont 7 et aval 8. Cette pièce 10 peut être configurée de façon à comporter des détrompeurs obligeant sa correcte orientation dans la boucle hydraulique 2. [0028] Par ailleurs, la conduite de dérivation 9 comprend un clapet 15 qui est monté mobile dans cette conduite 9 entre une position ouverte dans laquelle il permet le passage du liquide caloporteur, et une position fermée dans laquelle il l'interdit. Ce clapet 15 permet, selon les situations de vie du véhicule (et plus précisément du moteur 1 et des demandes de chauffage de l'habitacle) de permettre ou non un contournement de l'échangeur de chaleur air/eau 3. De préférence, le clapet 15 sera en position fermée quand le moteur 1 est en phase de montée en température et/ou quand le chauffage de l'habitacle est demandé. Le clapet 15 peut être en position ouverte quand le chauffage de l'habitacle est demandé quand la température du liquide caloporteur est élevée (typiquement, supérieure à 80°C) du fait que cette haute température permet un chauffage de l'habitacle à partir de la partie de liquide caloporteur traversant l'échangeur de chaleur air/eau 3. [0029] Le déplacement du clapet 15 peut être commandé par le dépassement, par la pression du liquide circulant dans la boucle hydraulique 2, d'une valeur qui correspond à un tarage du clapet 15. [0030] Le déplacement du clapet 15 peut également être commandé par un dispositif 30 de commande qui est configuré de façon à entraîner le clapet 15 dans sa position ouverte quand une variable de commande reçue par le dispositif de commande dépasse une valeur de consigne d'ouverture. Typiquement, la variable de commande peut être la température du liquide caloporteur. La valeur de consigne d'ouverture peut être une valeur fixe (dans le cas, par exemple d'un clapet 15 associé à un dispositif thermostatique calibré sur la valeur de consigne d'ouverture fixe) ou variable (dans le cas, par exemple, soit d'un clapet 15 associé à un thermostat piloté à partir de la température du liquide caloporteur en sortie du moteur 1, de l'échangeur de chaleur air/eau 3, soit par une électrovanne). Le fait d'avoir une valeur variable permet de réaliser des programmes de gestion de l'ouverture du clapet 15 plus ou moins complexe. [0031] Par ailleurs, la pièce 10 est de préférence configurée de façon à comprendre un logement 16 permettant de recevoir un filtre acoustique qui est destiné à atténuer les bruits issus du moteur 1 et de la pompe de mise en circulation du liquide caloporteur. Un tel filtre acoustique qui est par exemple décrit dans la demande de brevet FR 2 958 328, permet de réduire la transmission vers l'habitacle du véhicule de bruits provenant d'une part de l'acyclisme du vilebrequin et d'autre part de la compression d'air lors de l'engrènement de la courroie de la pompe à eau (ces bruits ont typiquement une fréquence comprise entre 500 et 600 Hz et sont perceptibles par les personnes dans l'habitacle quand le moteur 1 est chaud et a un régime compris entre 750 et 950 tr/min). [0032] De préférence, le logement 16 est disposé dans la partie de la pièce 10 qui est en aval de l'échangeur de chaleur air/eau 3 et de la conduite de dérivation 9 (plus précisément, le logement 16 est disposé au niveau de la quatrième voie 14 de la pièce 10). [0033] Avantageusement, la pièce 10 comprend des moyens permettant la fixation du filtre acoustique. Ainsi, le filtre acoustique peut être fixé à la pièce 10 par l'emploi de colliers de serrage, par encliquetage ou par surmoulage. Il est ainsi possible que le fabriquant du véhicule reçoive une seule pièce comportant la pièce 10 en forme de H (avec le clapet 15) et le filtre acoustique. L'utilisation d'une pièce 10 comportant un détrompeur est particulièrement avantageuse pour sa correcte orientation tenant compte de la position du filtre acoustique dans la boucle hydraulique 2. [0034] L'utilisation d'une pièce 10 supportant un filtre acoustique permet de résoudre deux problèmes techniques par l'insertion d'une seule pièce, ce qui entraîne un gain de temps dans le procédé de réalisation du circuit de refroidissement et un gain de matière. Le choix d'un emplacement facilement accessible pour la pièce 10 permet d'intégrer très facilement à la fois la conduite de dérivation et le filtre acoustique. De plus, l'usage d'une seule pièce reliée au reste de la boucle hydraulique 2 par des conduites souples permet d'employer une pièce 10 standardisée pour un ou plusieurs modèles de véhicule. Enfin, l'emploi d'une pièce 10 formant un support pour un filtre acoustique permet de résoudre les deux problèmes techniques hydraulique et acoustique sans interférer avec des composants complexes du véhicule tels que la boite de sortie d'eau 4 qui a priori serait le composant à modifier pour réaliser une conduite de dérivation et l'échangeur de chaleur air/eau 3 qui a priori serait le composant à modifier pour éviter une transmission des bruits vers l'habitacle
L'invention concerne une boucle hydraulique (2) d'un véhicule automobile permettant la circulation d'un liquide caloporteur, la boucle (2) comprenant un échangeur de chaleur air/eau (3) entre le liquide caloporteur et de l'air destiné au chauffage d'un habitacle du véhicule, une conduite amont (7) alimentant l'échangeur (3) en liquide et une conduite aval (8) permettant l'évacuation du liquide de l'échangeur (3). Selon l'invention, la boucle hydraulique (2) comprend une conduite de dérivation (9) reliant la conduite amont (7) et la conduite aval (8) en contournant l'échangeur air/eau (3).
1. Boucle hydraulique (2) d'un véhicule automobile permettant la circulation d'un liquide caloporteur, la boucle (2) comprenant un échangeur de chaleur air/eau (3) entre le liquide caloporteur et de l'air destiné au chauffage d'un habitacle du véhicule, une conduite amont (7) alimentant l'échangeur (3) en liquide et une conduite aval (8) permettant l'évacuation du liquide de l'échangeur (3), caractérisée en ce qu'elle comprend une conduite de dérivation (9) reliant la conduite amont (7) et la conduite aval (8) en contournant l'échangeur air/eau (3). 2. Boucle hydraulique (2) selon la 1, caractérisée en ce que la conduite de dérivation (9) comprend un clapet (15) mobile entre une position ouverte et une position fermée. 3. Boucle hydraulique (2) selon la 2, caractérisée en ce que le déplacement du clapet (15) est commandé par un dispositif de commande. 4. Boucle hydraulique (2) selon la 3, caractérisée en ce que le dispositif de commande est configuré de façon à entraîner le clapet (15) dans sa position ouverte quand une variable de commande atteint une valeur de consigne d'ouverture. 5. Boucle hydraulique (2) selon la 4, caractérisée en ce que la variable de commande dépend de la température du liquide caloporteur. 6. Boucle hydraulique (2) selon l'une des 4 et 5, caractérisée en ce que la valeur de consigne est une constante. 7. Boucle hydraulique (2) selon l'une des 4 et 5, caractérisée en ce que la valeur de consigne est une valeur pouvant être pilotée. 8. Boucle hydraulique (2) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce (10) ayant la forme générale d'un H dont la barre horizontale forme la conduite de dérivation (9), et dont chaque barre verticale forme une conduite adaptée être fixée aux conduites amont (7) et aval (8). 9. Boucle hydraulique (2) selon la 8, caractérisée en ce que la pièce (10) en forme de H comprend un logement (16) pour un filtreacoustique qui est adapté à atténuer les bruits issus d'un moteur (1) du véhicule et d'une pompe de mise en circulation du liquide caloporteur. 10.Boucle hydraulique (2) selon la 9, caractérisée en ce que le logement (16) est disposé dans la partie de la pièce (10) en forme de H qui est en aval de l'échangeur de chaleur air/eau (3) et de la conduite de dérivation (9). 11.Boucle hydraulique (2) selon l'une des 9 et 10, caractérisée en ce que la pièce (10) en forme de H comprend des moyens permettant la fixation du filtre acoustique. 12.Boucle hydraulique selon l'une des 9 à 11 comportant en outre un filtre acoustique adapté à atténuer les bruits issus d'un moteur (1) du véhicule et d'une pompe de mise en circulation du liquide caloporteur disposé dans le logement (16).
B
B60
B60H,B60R
B60H 1,B60R 16
B60H 1/04,B60R 16/08
FR2980774
A1
NACELLE D'AERONEF COMPORTANT UN DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN AIR CHAUD D'UN PANNEAU COMBINANT LES TRAITEMENTS ACOUSTIQUE ET DU GIVRE
20,130,405
La présente invention se rapporte à une nacelle d'aéronef comportant un dispositif d'alimentation en air chaud d'un panneau combinant les traitements acoustique et du givre. Un ensemble propulsif d'aéronef comprend une nacelle dans laquelle est disposée 5 de manière sensiblement concentrique une motorisation. Comme illustré sur la figure 1, une nacelle 10 comprend à l'avant une entrée d'air 12 permettant de canaliser un flux d'air en direction de la motorisation. Selon une coupe longitudinale (contenant l'axe de rotation de la motorisation), une entrée d'air 12 comprend une lèvre 14 prolongée à l'extérieur de la nacelle 10 par une paroi extérieure 16 et à l'intérieur par la paroi intérieure 18 définissant un conduit intérieur 20 permettant de canaliser l'air en direction de la motorisation. La nacelle comprend également un cadre avant 22 qui délimite avec la lèvre 14 un conduit annulaire 24 qui peut être utilisé pour canaliser de l'air chaud pour le 15 traitement du givre. Pour limiter l'impact des nuisances sonores, des techniques ont été développées pour réduire le bruit interne, notamment en disposant, au niveau des parois du conduit intérieur 20, des panneaux ou revêtements visant à absorber une partie de l'énergie sonore, notamment en utilisant le principe des résonateurs 20 d'Helmholtz. Pour optimiser le traitement acoustique, ces panneaux doivent recouvrir la plus grande surface. Certains panneaux 26 pour le traitement acoustique peuvent recouvrir le conduit intérieur 20, ces derniers distants du cadre avant ne comportant pas la fonction du traitement du givre. D'autres peuvent être 5 disposés dans le conduit annulaire 24 à l'avant du cadre 22 et combiner les fonctions du traitement acoustique et du traitement du givre. Enfin, un panneau 28 pour le traitement acoustique avec des matériaux résistants à la chaleur peut être intercalé entre le cadre avant 22 et les panneaux 26. Ce panneau 28 intègre également la fonction du traitement du givre et comprend 10 des moyens pour capter l'air chaud dans le conduit annulaire 24 et le rejeter à l'arrière dans le conduit intérieur 20. Un tel panneau combinant les fonctions du traitement acoustique et du traitement du givre est notamment décrit dans le brevet FR-2.917.067. Il comprend de l'extérieur vers l'intérieur une couche acoustiquement résistive, au 15 moins une structure alvéolaire et une couche réflectrice, ainsi que des canaux délimités chacun par une paroi intercalée entre la couche acoustiquement résistive et la structure alvéolaire. Cette solution permet de limiter les risques de communication entre l'intérieur des canaux et les cellules de la structure alvéolaire, et donc les risques de 20 perturbation du traitement acoustique. Selon un autre avantage, l'air chaud occupe un volume nettement inférieur par rapport aux solutions antérieures selon lesquelles il occupe le volume de certaines cellules de la structure alvéolaire, ce qui permet d'obtenir d'une part une meilleure concentration de l'air chaud contre la paroi à dégivrer renforçant 25 l'efficacité du dégivrage, et d'autre part, une pression pneumatique plus élevée limitant le risque d'une pression à l'intérieur de la structure inférieure à celle de l'extérieur et donc la pénétration de l'air extérieur à l'intérieur du système de dégivrage. Selon un autre avantage, l'air chaud est en contact permanent avec la peau à dégivrer, ce qui permet d'améliorer les échanges et de réduire la température de l'air chaud refoulé en sortie du système de dégivrage, ce qui permet de le rejeter sans risque de brûlures de la paroi traversée, notamment lorsque cette dernière est réalisée en un matériau sensible à la chaleur tel que le composite. En général chaque canal prévu pour canaliser l'air chaud communique à une première extrémité avec le conduit annulaire et débouche via un orifice de sortie dans le conduit intérieur 20. Ces canaux s'étendent selon la direction longitudinale et sont répartis sur toute la circonférence du conduit intérieur 20. Au niveau du conduit annulaire 24, l'air chaud est injecté généralement en un point de la circonférence et circule dans le conduit annulaire, en y faisant plusieurs tours. Des moyens sont prévus pour homogénéiser la température de l'air à l'intérieur du conduit annulaire. Pour assurer le transfert de l'air chaud depuis le conduit annulaire vers les canaux, il est nécessaire de prévoir une pièce intercalaire avec des canaux pour permettre de canaliser l'air chaud depuis le conduit annulaire vers les canaux du panneau acoustique. Comme les canaux du traitement acoustique, les canaux de cette pièce intercalaire sont orientés selon la direction longitudinale, soit perpendiculairement au flux d'air chaud circulant dans le conduit annulaire. Cet agencement ne permet pas d'optimiser l'écoulement de l'air chaud depuis le conduit annulaire vers les canaux du panneau acoustique. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une nacelle équipée d'un dispositif d'alimentation en air chaud d'un panneau combinant les fonctions de traitement acoustique et de traitement du givre qui optimise l'écoulement de l'air chaud en direction dudit panneau. A cet effet, l'invention a pour objet une nacelle d'aéronef comprenant une lèvre prolongée par un conduit intérieur formant une entrée d'air, un cadre avant délimitant avec ladite lèvre un conduit annulaire dans lequel circule de l'air chaud ainsi qu'un panneau pour le traitement acoustique comportant de l'extérieur vers l'intérieur une couche acoustiquement résistive, au moins une structure alvéolaire et une couche réflectrice ainsi que des canaux permettant de canaliser de l'air chaud, au moins un conduit avec une embouchure qui débouche dans le conduit annulaire étant prévu pour acheminer l'air chaud jusqu'au panneau pour le traitement acoustique, caractérisée en ce que l'embouchure permet de canaliser l'air chaud selon une direction qui forme un angle 13 inférieur à 60° avec la direction d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l' invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'une partie d'une entrée d'air selon l'art antérieur, - la figure 2 est une coupe illustrant en détails un panneau pour le traitement acoustique selon l'art antérieur, - la figure 3 est une coupe d'une partie d'une entrée d'air selon l'invention, - la figure 4A est une coupe longitudinale selon un premier plan de coupe d'un panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 4B est une coupe longitudinale selon un deuxième plan de coupe d'un panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 5 est une coupe transversale selon un premier plan de coupe d'un panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 6 est une coupe transversale selon un deuxième plan de coupe d'un panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 7A est une coupe longitudinale illustrant en détails une chambre de stabilisation disposée à l'arrière du panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 7B est un schéma illustrant la répartition selon la circonférence des canaux d'air chaud et des sorties du panneau pour le traitement acoustique selon l'invention, - la figure 8 est une coupe longitudinale illustrant en détails un mode de réalisation d'une chambre de stabilisation prévue à l'avant d'un panneau pour le traitement acoustique, - la figure 9 est une coupe transversale d'un mode de réalisation des entrées des canaux d'un panneau pour le traitement acoustique de l'invention, - la figure 10 est une vue depuis l'intérieur du conduit annulaire d'un autre mode de réalisation des entrées des canaux d'un panneau pour le traitement acoustique de l'invention, - la figure 11 est une coupe transversale du mode de réalisation illustré sur la figure 10, - la figure 12 est une coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation des entrées des canaux d'un panneau pour le traitement acoustique de l'invention, - la figure 13 est une coupe selon la circonférence des entrées des canaux illustrées sur la figure 12, et - la figure 14 est une coupe selon la circonférence d'une variante du mode de réalisation illustré sur la figure 13. Sur la figure 3, on a illustré un panneau 30 pour le traitement acoustique disposé à l'arrière d'un cadre avant 32 d'une entrée d'air dont une partie de la lèvre 34 et l'avant du conduit intérieur 36 sont représentés. Avantageusement, à l'arrière du panneau 30, le conduit intérieur 36 est délimité par un panneau pour le traitement acoustique 38 sans traitement du givre généralement en matériau composite. Pour la suite de la description, un plan longitudinal est un plan contenant l'axe longitudinal correspondant approximativement à l'axe de rotation de la motorisation. Un plan transversal est un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal. be plus, l'avant du panneau 30 correspond à la partie du panneau orientée vers la lèvre alors que l'arrière du panneau 30 correspond à la partie orientée vers la sortie de la nacelle. Selon l'invention, pour assurer le traitement du givre, de l'air chaud est injecté dans un conduit annulaire 40 délimité par la lèvre 34 et le cadre avant 32. L'air chaud s'écoule dans le conduit annulaire en effectuant approximativement un mouvement de rotation autour de l'axe longitudinal, selon un sens matérialisé par les flèches 42 sur les figures 9, 10, 11, 13 et 14. Pour la suite de la description, le panneau pour le traitement acoustique 38, le cadre avant, la lèvre, les moyens pour injecter l'air chaud dans le conduit annulaire ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. be manière connue, le panneau pour le traitement acoustique 30 comprend de l'extérieur vers l'intérieur une couche acoustiquement résistive 44, au moins une structure alvéolaire 46 et une couche réflectrice 48 et des canaux 50 qui s'étendent depuis l'avant du panneau jusqu'à l'arrière du panneau. Avantageusement, les canaux 50 sont délimités par au moins une paroi intercalée entre la couche acoustiquement résistive 44 et la structure alvéolaire 46. Selon un mode de réalisation, les canaux 50 sont réalisés comme décrits dans le document FR-2.917.067. Néanmoins, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation illustré dans ce document. Ainsi, une paroi 52 peut être mise en forme avec des sillons 54 de manière à délimiter une fois plaquée contre la couche acoustiquement résistive 44 les canaux 50. Cette paroi 52 peut comprendre des évidements 56 entre les canaux 50 pour réduire l'épaisseur de matière traverser par les ondes acoustiques, comme illustré sur la figure 5. La mise en forme de la paroi 52, l'assemblage de la couche acoustiquement résistive 44 et de la paroi 52, le mode de réalisation des évidements 56 et l'assemblage de la structure alvéolaire et de la couche réflectrice ne sont pas plus détaillés car différentes solutions techniques peuvent être envisagées. Selon un mode de réalisation, les canaux 50 s'étendent approximativement selon la direction longitudinale. En variante, les canaux 50 pourraient avoir une forme d'hélice. Chaque canal 50 comprend une entrée 58 reliée au conduit annulaire 40 et une sortie 60 reliée au conduit intérieur 36. Selon l'invention, le panneau comprend en amont des canaux 50 un canal annulaire 62 qui s'étend sur au moins une partie de la circonférence de la nacelle, au moins un conduit assurant la communication entre ledit canal annulaire 62 et le conduit annulaire 40 en amont et plusieurs canaux 50 débouchant dans ledit canal annulaire 62 en aval. Le fait de prévoir un canal annulaire permet de simplifier la conception dans la mesure où le ou les conduits qui communiquent avec le conduit annulaire 40 ne sont pas nécessairement alignés avec les canaux 50. be préférence, les entrées 58 et/ou les sorties 60 des canaux 50 débouchent dans la ou les canaux annulaires 62, 62' avec une forme évasée. Avantageusement, le canal annulaire 62 s'étend sur toute la périphérie de la nacelle. be préférence, ledit canal annulaire a une section supérieure à celle des canaux 50 de manière à homogénéiser le traitement du givre sur la circonférence du conduit intérieur 36. Pour assurer un brassage satisfaisant et réduire les disparités de température et/ou de pression le long de la circonférence, le conduit annulaire 62, également appelé chambre de stabilisation, a une section supérieure ou égale à 1,5 fois la section d'un canal 50. be préférence, le canal annulaire 62 a une hauteur supérieure ou égale au double de la hauteur d'un canal 50. be préférence, le canal annulaire a une section trapézoïdale dans un plan longitudinal, la grande base étant orientée vers la couche acoustiquement résistive 44. Avantageusement, le canal annulaire 62 comprend plusieurs entrées reliées au conduit annulaire 40 et plusieurs sorties reliées aux canaux 50 et les entrées et les sorties ne sont pas alignées selon la direction longitudinale mais décalées selon la circonférence. Cet agencement contribue à obtenir un meilleur brassage de l'air chaud et à homogénéiser sa température et sa pression avant qu'il ne traverse les canaux 50. be préférence, on peut prévoir un canal annulaire 62 en amont des canaux 50 10 et/ou un canal annulaire 62' en aval des canaux 50. Selon un mode de réalisation, chaque canal annulaire 62, 62' est délimité par une paroi et la couche acoustiquement résistive 44. Avantageusement, les canaux annulaires 62, 62' et les canaux 50 sont délimités par la même paroi 52. Cette paroi est mise en forme par tous moyens appropriés, 15 notamment par formage. Selon un mode de réalisation, la paroi 52 est en contact avec la couche acoustiquement résistive 44 en amont du canal annulaire 62 disposé en amont des canaux 50 et en aval du canal annulaire 62' disposé en aval des canaux 50. En complément, la couche réflectrice 48 est plaquée contre la paroi 52 au niveau 20 des canaux annulaires 62, 62'. Au niveau du canal annulaire 62' prévu en aval des canaux 50, la couche acoustiquement résistive 44 comprend des orifices 64. Comme illustré sur la figure 7B, pour assurer une meilleure homogénéisation de la température, les orifices de sortie 64 ne sont pas alignés avec les canaux 50 mais décalés. be 25 préférence, un orifice de sortie 64 est disposé entre deux zones situées dans le prolongement de canaux adjacents. Avantageusement, le canal annulaire 62' comprend des moyens pour permette d'incliner le flux d'air sortant des orifices de sortie 64 et limiter ainsi les perturbations du flux d'air circulant dans le conduit intérieur 36. A cet effet, le panneau comprend une cale 66 plaquée contre la surface intérieure de la couche acoustiquement résistive 44 et dont la surface supérieure 68 délimite avec la paroi 52 du canal annulaire 62' et qui comprend pour chaque orifice de sortie 64 un conduit 70 permettant de faire communiquer le canal annulaire 62' avec l'orifice de sortie 64 correspondant. Avantageusement, chaque conduit 70 forme un angle sa inférieur à 50° avec la surface extérieure de la couche acoustiquement résistive située après l'orifice de sortie correspondant. Pour faciliter l'écoulement de l'air, la surface supérieur 68 de la cale 66 10 comprend en amont une forme en biseau au niveau de laquelle débouchent les conduits 70. Pour simplifier le circuit d'air et réduire au maximum les surfaces non traitées sur le plan acoustique, le panneau acoustique selon l'invention est relié au cadre avant au niveau du canal annulaire 62. 15 A cet effet, le cadre avant 32 comprend un bord 72 recourbé vers l'arrière plaqué conte la surface intérieure de la couche réflectrice 48, elle-même plaquée contre la paroi 52 au droit du canal annulaire 62 disposé en amont des canaux 50. Pour limiter les risque d'écrasement du canal annulaire 62, au moins une cale 74 est disposée dans le canal annulaire 62 au droit de chaque moyen 76 assurant la 20 liaison entre le cadre avant 32 et le panneau pour le traitement acoustique 30 selon l'invention. bans un plan transversal, les cales 74 sont espacées le long de la circonférence de manière à permettre le passage de l'air chaud entre le conduit annulaire 40 et les canaux 50. Selon un mode de réalisation simplifié, chaque cale 74 se présente sous la forme 25 d'un tube dont l'axe est aligné avec celui du moyen de liaison 76, sa hauteur étant égale à la hauteur du canal annulaire 62. En variante, pour simplifier l'assemblage, le panneau peut comprendre au niveau du canal annulaire 62 disposé en amont des canaux 50 une bande de matière 78 qui s'étend sur au moins une partie de la circonférence, plaquée contre la couche acoustiquement résistive 44 et comportant pour chaque moyen de liaison 76 un bossage 80 sous forme d'un cylindre creux assurant la fonction de cale 74. Ainsi, selon ce mode de réalisation, plusieurs cales 74 sont reliées par la bande de matière 78. be préférence, le panneau pour le traitement acoustique 30 est relié à la paroi délimitant la lèvre 34. A cet effet, une pièce annulaire 82 assure la liaison entre d'une part la paroi délimitant la lèvre 34, et d'autre part, le panneau acoustique 30 et 10 avantageusement le cadre avant 32. Selon les cas, la pièce annulaire 82 peut être d'un seul tenant et s'étendre sur toute la périphérie de la nacelle ou être obtenue à partir d'un assemblage de plusieurs secteurs angulaires. Selon un mode de réalisation illustré notamment sur la figure 8, la pièce 15 annulaire 82 comprend à une première extrémité une première partie 84 sous forme d'une bande annulaire plaquée et fixée contre la surface intérieure de la paroi formant la lèvre 34, et à l'autre extrémité, une seconde partie 86 sous forme d'une bande intercalée entre le bord recourbé 72 du cadre avant 32 et la paroi délimitant le canal annulaire 62 du panneau acoustique 30, la seconde 20 partie 86 étant décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la première partie 84 de manière à ce que la surface extérieure du panneau acoustique 30 soit dans le prolongement de la surface extérieure de la paroi délimitant la lèvre 34. Cette pièce annulaire 82 comprend plusieurs conduits 88 permettant de faire 25 communiquer le conduit annulaire 40 avec les entrées 90 du canal annulaire 62 situé en amont du panneau acoustique 30. Quel que soit le panneau pour le traitement acoustique 30, l'entrée d'air comprend au moins un conduit permettant de canaliser l'air chaud depuis le conduit annulaire 40 jusqu'au panneau pour le traitement acoustique 30. Selon une première variante, illustré sur les figures 8 à 11, la pièce annulaire 82 5 précédemment décrite comprend des conduits 88. Selon une autre variante, illustrée sur les figures 12 et 14, une pièce intercalaire 92 peut assurer la jonction entre le cadre avant 32, la paroi délimitant la lèvre 34 et le panneau acoustique 30. Cette pièce intercalaire 92 comprend un corps annulaire 94 avec à l'avant une plaque recourbée 96 10 susceptible d'être plaquée et fixée contre la face arrière du cadre avant 32. Selon cette variante, la paroi délimitant la lèvre 34 et l'extrémité avant du panneau acoustique sont plaquées et fixées à la face intérieure (celle orientée vers l'axe longitudinal de la nacelle) par tous moyens appropriés. Le corps annulaire 94 comprend au niveau de sa face intérieure des formes en creux qui 15 délimitent des conduits 98. Cependant, l'invention n'est pas limitée à ces deux variantes pour les conduits susceptibles d'acheminer l'air chaud depuis le conduit annulaire vers le panneau pour le traitement acoustique. Ainsi, d'autres formes de conduits ou d'autres solutions pour délimiter un conduit pourraient être envisagées. 20 Chaque conduit d'alimentation 88 et 98 comprend une portion dite embouchure 100 qui débouche dans le conduit annulaire 40. Selon l'invention, l'embouchure 100 permet de canaliser l'air chaud selon une direction référencée 102 qui forme un angle 13 inférieur à 60° avec la direction 42 d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. Cet 25 agencement assure de capter un plus grand débit d'air chaud. Selon des variantes illustrées notamment sur les figures 9 à 11, les conduits 88 ont une embouchure 100 dont la direction 102 est contenue dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la nacelle. Selon une première variante illustrée sur la figure 9, les embouchures 100 sont disposées dans un même plan transversal. Selon une autre variante illustrée sur les figures 10 et 11, les embouchures 100 sont disposées dans au moins deux plans transversaux P, P'. be préférence, les 5 embouchures 100 sont réparties sur deux plans P, P' et disposées en quinconce. Selon un mode de réalisation préférentiel, les embouchures 100 débouchent au niveau de surfaces 104 sécantes avec la direction 42 d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. Avantageusement, les surfaces 104 sont perpendiculaires à la direction 102 des conduits. 10 Selon d'autres variantes illustrées notamment sur les figures 13 et 14, les conduits 98 ont une embouchure 100 dont la direction 102 est sécante avec le plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la nacelle et sensiblement tangente à la circonférence du conduit interne de la nacelle. bans ce cas, les embouchures 100 sont disposées au niveau de la surface intérieure de la paroi 15 délimitant la lèvre 34. Selon un mode de réalisation, pour former les conduits, une pièce est plaquée contre la face intérieure de la paroi délimitant la lèvre 34, ladite pièce comportant des rainures qui délimitent chacune un conduit. La paroi délimitant la lèvre 34 étant courbe, une composante de la direction 102 de l'embouchure 100 des conduits est orientée vers l'axe longitudinale de la nacelle. 20 Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 13, les embouchures 100 sont disposées dans un plan parallèle à la direction 42 d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. Selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 14, les embouchures 100 débouchent au niveau de surfaces 106 sécantes avec la direction 42 25 d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. Avantageusement, les surfaces 106 sont perpendiculaires à la direction 102 des conduits
L'objet de l'invention est une nacelle d'aéronef comprenant une lèvre prolongée par un conduit intérieur formant une entrée d'air, un cadre avant délimitant avec ladite lèvre un conduit annulaire (40) dans lequel circule de l'air chaud ainsi qu'un panneau pour le traitement acoustique comportant de l'extérieur vers l'intérieur une couche acoustiquement résistive, au moins une structure alvéolaire et une couche réflectrice ainsi que des canaux permettant de canaliser de l'air chaud, au moins un conduit (98) avec une embouchure (100) qui débouche dans le conduit annulaire (40) étant prévu pour acheminer l'air chaud jusqu'au panneau pour le traitement acoustique, caractérisée en ce que l'embouchure (100) permet de canaliser l'air chaud selon une direction (102) qui forme un angle β inférieur à 60° avec la direction (42) d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire (40).
1. Nacelle d'aéronef comprenant une lèvre (34) prolongée par un conduit intérieur (36) formant une entrée d'air, un cadre avant (32) délimitant avec ladite lèvre (34) un conduit annulaire (40) dans lequel circule de l'air chaud ainsi qu'un panneau pour le traitement acoustique comportant de l'extérieur vers l'intérieur une couche acoustiquement résistive (44), au moins une structure alvéolaire (46) et une couche réflectrice (48) ainsi que des canaux (50) permettant de canaliser de l'air chaud, au moins un conduit (88, 98) avec une embouchure (100) qui débouche dans le conduit annulaire (40) étant prévu pour acheminer l'air chaud jusqu'au panneau pour le traitement acoustique (30), caractérisée en ce que l'embouchure (100) permet de canaliser l'air chaud selon une direction (102) qui forme un angle 13 inférieur à 60° avec la direction (42) d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire (40). 2. Nacelle d'aéronef selon la 1, caractérisée en ce que la direction (102) est contenue dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la nacelle. 3. Nacelle d'aéronef selon la 2, caractérisée en ce que les embouchures (100) sont décalées vers l'avant par rapport au cadre avant (32). 4. Nacelle d'aéronef selon la 1, caractérisée en ce que les conduits (98) sont accolés à la surface intérieure de la paroi délimitant la lèvre (34). 5. Nacelle d'aéronef selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce (92) plaquée contre la face intérieure de la paroi délimitant la lèvre (34), ladite pièce comportant des rainures qui délimitent chacune un 25 conduit. 6. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les embouchures (100) sont disposées dans plusieurs plans (P, P'). 7. Nacelle d'aéronef selon la 6, caractérisée en ce que les embouchures (100) sont disposées en quinconce. 8. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les embouchures (100) débouchent au niveau de surfaces (104, 106) sécantes avec la direction (42) d'écoulement de l'air chaud dans le conduit annulaire. 9. Nacelle d'aéronef selon la 8, caractérisée en ce que les surfaces (104, 106) sont perpendiculaires à la direction (102). 10. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce (82, 92) qui assure la jonction entre le cadre avant (32), le panneau pour le traitement acoustique (30) et la paroi délimitant la lèvre (34) avec au moins un conduit (88, 98) prévu pour acheminer l'air chaud depuis le conduit annulaire (40) jusqu'au panneau pour le traitement acoustique (30).
B,F
B64,F02
B64D,F02C
B64D 15,B64D 33,F02C 7
B64D 15/04,B64D 33/02,F02C 7/045,F02C 7/047
FR2982161
A1
COMPOSITION A BASE DE PETALES DE CROCUS SATIVUS ET PROCEDE DE PREPARATION.
20,130,510
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une composition à haute teneur en safranal mais n'utilisant pas ou peu de pistils de Crocus sativus, ainsi les compositions ainsi obtenues et des préparations à base de cette composition. 15 Le safran est une épice utilisée depuis des siècles pour son goût caractéristique et son parfum. Elle possède également un fort pouvoir colorant. Le safran est également connu pour ses applications médicinales. Le safran est produit par une plante de la famille des Iridacées, Crocus sativus. Il s'obtient en récoltant les fleurs de cette plante et en séparant les 20 pistils de la fleur et en les faisant sécher. Les pétales de la fleur sont donnés comme fourrage aux animaux. Compte tenu du très faible rendement de cette production (il faut récolter environ 150 000 fleurs pour obtenir 1 kg de safran), le coût de cette épice est extrêmement élevé. Les principaux composants actifs du safran sont : 25 - la picrocrocine, qui a un goût amer et qui est le principal responsable du goût caractéristique du safran, - le safranal qui donne également son arôme au safran, - la crocine, qui est un caroténoïde et qui donne sa couleur jaune au safran. 30 Le safranal et la crocine possèdent des propriétés médicinales : - le safranal est un anticonvulsivant et possède également une activité antioxydante et interceptrice de radicaux libres, de même qu'une cytotoxicité envers les cellules cancéreuses in vitro, - la crocine A aurait des propriétés antioxydantes, une action 5 anticarcinogénique et antidépresseur. Or les pétales de Crocus sativus ont une composition proche de celle des pistils. Seule la crocine ne s'y trouve que sous forme de traces. En revanche, les pétales contiennent un polyphénol, le Kaempférol, qui possède également des propriétés antioxydantes. 10 De plus, les pétales, qui sont aujourd'hui inutilisés, représentent une masse 10 à 15 fois supérieure à celle des pistils. En conséquence l'invention propose un procédé de préparation d'une composition safranée comportant l'étape consistant à broyer une matière de base comprenant au moins des pétales de Crocus sativus secs. 15 La matière de base est constituée très majoritairement de pétales secs, ce qui n'exclut pas la présence d'autres composants de la plante, notamment liée au mode de récolte. On utilise ainsi un matériau bien plus abondant que les seuls pistils de Crocus sativus et possédant également des propriétés intéressantes. Les pétales de Crocus sativus comportent les composés 20 suivants : - Safranal à hauteur d'environ 0,3 %, - Picrocrocine à hauteur d'environ 1 %, - des polyphénols à hauteur d'environ 5 %, dont le Kaempférol. Comme indiqué plus haut, la crocine est quasi absente des pétales de la 25 fleur. Il est possible de compenser cette absence en ajoutant une faible proportion de pistils, comprise entre 1 et 10 % en poids, de préférence environ 5%: - sous forme de pistils entiers secs aux pétales avant broyage, - et/ou sous forme de pistils préalablement broyés au broyat de pétales. 30 Cet ajout modéré de pistils permet d'enrichir considérablement le broyat de pétales en crocine. Avantageusement, l'étape de broyage des pétales peut comporter l'utilisation d'un gaz liquéfié tel que l'azote liquide. Selon ce procédé, les pétales sont donc cryo-broyés à la température d'ébullition de l'azote liquide, soit environ - 196 °C. Les avantages sont 5 nombreux : - aucun échauffement, même ponctuel, ce qui garantit une perte minimale en principes actifs, - aucune oxydation du fait du travail sous azote, - on obtient des particules de taille homogène, 10 - haut rendement. L'invention couvre l'utilisation d'autres gaz liquéfié, mais l'azote liquide présente l'avantage d'être abondant et bon marché. De la même façon, lorsque l'on a recours comme indiqué plus haut, à un ajout de pistils aux pétales, ces pistils peuvent, selon le procédé, être cryo- 15 broyés en même temps que les pétales, ou être préalablement cryo-broyés. Bien entendu ces pistils auront été au préalable séchés. De même, tous les broyats utilisés dans l'invention sont avantageusement des cryo-broyats. Avantageusement, l'étape de broyage des pétales peut être précédée par l'étape consistant à sécher les pétales de Crocus sativus. 20 L'invention porte également sur une composition safranée pouvant comprendre un broyat de pétales de Crocus sativus dont la taille des particules est sensiblement comprise entre 100 et 300 microns, de préférence sensiblement égale à 225 microns. 25 Le cryo-broyage permet d'obtenir des particules de 100 1.1m ou plus. Avantageusement, la composition peut comprendre un broyat de pétales de Crocus sativus dont la taille des particules est sensiblement comprise entre 5 et 20 microns, de préférence sensiblement égale à 10 microns en utilisant un broyeur à jets d'air comprimé opposés (procédé de micronisation). Bien entendu, ces compositions peuvent comprendre en outre un broyat de pistils de Crocus sativus dans une proportion comprise entre 1 % et 10 % en poids. Les propriétés médicinales connues des extraits de pistils se retrouvent 5 dans ces compositions à base de pétales : - effet anti-dépresseur, - protection de la rétine, prévention de la DMLA, traitement des formes sèches de la DMLA, - propriétés anti-proliférantes, 10 - protection cardio-vasculaire, - traitement du syndrome pré-menstruel, - traitement de la maladie d'Alzheimer. Grâce à la présence de Safranal et de polyphénols et à leurs propriétés antioxydantes, ces compositions peuvent être utilisées en tant que conservateur 15 dans le domaine agro-alimentaire ou la restauration rapide et remplacer les additifs traditionnels. Avantageusement, la composition peut comprendre en outre au moins un composant pris dans la liste comprenant : progestérone micronisée, hyaluronate de sodium, huile de jojoba, coenzyme Q10, mélatonine, et un 20 excipient tel que WIPTM. Cette composition cosmétique utilise de préférence un broyat issu du procédé de micronisation. Présentée sous forme de pommade ou onguent, elle favorise la prévention ou l'atténuation des rides ou des taches de pigmentation des mains ou du visage. 25 Avantageusement, la composition peut comprendre en outre du polyéthylène glycol naturel, de préférence extrait de l'huile de ricin. L'invention porte également sur des préparations médicinales utilisant l'une des compositions ci-dessus : 30 - Préparation comprenant : 3 à 5 % d'une composition selon l'invention, environ 10 % de Benfotiamine, environ 85 % de broyat (granulométrie comprise entre 10 et 300 pm) de fenugrec standardisé à 40 % d'hydroxyleucine. Cette préparation peut être avantageusement complétée d'un composant métallique tel que chrome, sélénium ou zinc, ou de biotine. Utile pour le traitement du diabète. - Préparation comprenant : environ 1/3 d'une composition selon l'invention, environ 2/3 d'extrait de basilic. L'extrait de basilic peut avantageusement être obtenu grâce au procédé d'extraction au CO2 supercritique, qui permet d'obtenir des extraits sous leur forme la plus pure et la plus active, car seul le CO2 est mis en contact avec la plante et il ne laisse aucun résidu en s'évaporant, et le procédé se déroule à faible température. De la même façon, tous les extraits de plantes utilisés dans l'invention sont avantageusement des extraits au CO2 supercritique. Utile en tant qu'anti-oxydant et pour la protection contre les effets secondaires d'une chimiothérapie. - Préparation comprenant : environ 2,5 % d'une composition selon l'invention, environ 75 % d'extrait d' origanumminutl orum, environ 22,5 % de broyat (granulométrie comprise entre 100 et 300 pm) de nigella. Utile pour le traitement des cancers en général et de la DMLA grâce à son action anti-angiogénèse, des allergies, de l'asthme, de la migraine. - Préparation comprenant : environ 15 % d'une composition selon l'invention, environ 30 % d'extrait de curcuma xanthorriza, environ 55 % de broyat (granulométrie comprise entre 100 et 300 i.tm) de curcuma longa. Utile en tant que détoxiquant hépatique, protecteur hépatique, notamment dans le cadre d'une chimiothérapie, fluidificateur du sang, anti-ferritine en cas 5 d'hyperferritinémie, amélioration de la cognition. - Préparation comprenant : environ 15 % d'une composition selon l'invention, environ 85 % d'extrait de semences de grenade. 10 Utile dans toutes les dépendances estrogéniques. Avantageusement, les préparations selon l'invention peuvent être présentées sous forme de gélule notamment de gélules souples du type CapsugelTM. 15
L'invention concerne un procédé de préparation d'une composition safranée comportant l'étape consistant à broyer une matière de base comprenant au moins des pétales de Crocus sativus secs. Une faible proportion de pistils peut être ajoutée aux pétales, avant ou après le broyage. Avantageusement, on utilise le procédé de cryo-broyage. L'invention porte également sur des compositions cosmétiques safranées incorporant un broyat de pétales de Crocus sativus, et des préparations médicinales incorporant une telle composition safranée.
1. Procédé de préparation d'une composition safranée, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à : - broyer une matière de base comprenant au moins des pétales de Crocus sativus secs. 2. Procédé de préparation d'une composition safranée selon la 1, caractérisé en ce que ladite matière de base comporte entre 1 % et 10 % en poids de pistils de Crocus sativus secs. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape consistant à : - ajouter un broyat de pistils de Crocus sativus audit broyat de pétales de façon à obtenir un mélange comportant entre 1 % et 10 % en poids de pistils. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de broyage comporte l'utilisation d'un gaz liquéfié tel que l'azote liquide. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de broyage des pétales est précédée par l'étape consistant à : - sécher les pétales de Crocus sativus. 6. Composition safranée comprenant un broyat de pétales de Crocus sativus préparé selon le procédé de l'une des 1, 4 ou 5, dont la taille des particules de pétales est sensiblement comprise entre 100 et 300 30 microns, de préférence sensiblement égale à 225 microns. 7. Composition safranée comprenant un broyat de pétales de Crocus sativus préparé selon le procédé de l'une des 1, 4 ou 5, dont la taille des particules de pétales est sensiblement comprise entre 5 et 20 microns, de préférence sensiblement égale à 10 microns. 8. Composition safranée selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un broyat de pistils de Crocus sativus dans une proportion comprise entre 1 % et 10 % en poids. 9. Composition safranée selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un composant pris dans la liste comprenant : progestérone micronisée, hyaluronate de sodium, huile de j oj ob a, coenzyme Q10, mélatonine, et un excipient tel que WIP base R. 10. Composition safranée selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre du polyéthylène glycol naturel, de préférence extrait de l'huile de ricin. 11. Préparation comprenant : 3 à 5 % d'une composition selon l'une des 6 à 8, environ 10 % de Benfotiamine, environ 85 % de broyat de fenugrec standardisé à 40 % d'hydroxyleucine. 12. Préparation comprenant : environ 1/3 d'une composition selon l'une des 6 à 8, environ 2/3 d'extrait de basilic. 13. Préparation comprenant : environ 2,5 % d'une composition selon l'une des 6 à 8, environ 75 % d'extrait d'origanumminuti orum,environ 22,5 % de broyat de nigella. 14. Préparation comprenant : environ 15 % d'une composition selon l'une des 6 à 8, 5 environ 30 % d'extrait de curcuma xanthorriza, environ 55 % de broyat de curcuma longa. 15. Préparation comprenant : environ 15 % d'une composition selon l'une des 6 à 8, 10 environ 85 % d'extrait de semences de grenade. 16. Préparation selon l'une des 11 à 15, caractérisée en ce qu'elle est présentée sous forme de gélule.
A
A61,A23
A61K,A23L
A61K 36,A23L 33
A61K 36/88,A23L 33/00
FR2987110
A1
INCLINOMETRE
20,130,823
La présente invention concerne un , c'est-à-dire un dispositif destiné à mesurer des variations d'inclinaison de structures. L'invention est notamment utilisable dans les forages, dans le domaine du génie civil, pour la surveillance d'ouvrages d'art et de bâtiments, et globalement partout où un contrôle précis de la stabilité d'une structure est requis, particulièrement sur le long terme. Les mesures de variation d'inclinaison de structures sont fréquentes et notamment réalisées dans le cas de mesure de déformations géophysiques, plus spécifiquement de déformations sismiques. De telles mesures sont également effectuées pour prévenir un éventuel danger d'effondrement de bâtiments ou d'une partie de ceux-ci, ou encore pour suivre l'évolution du stockage de fluides dans des sites de stockage géologique et la migration de ces fluides dans la couche perméable. Lors d'un séisme, dans les zones de failles, le mouvement des failles géologiques survient de façon rapide. La détection de ces mouvements est aisée. Entre deux séismes, les déformations existent mais sont très faibles et très lentes. Or ces déformations sont couplées avec l'activité sismique et la détection de ces déformations est indispensable pour comprendre le mécanisme des failles dans la croute terrestre. Il doit donc être fait appel à des instruments de mesure très précis et fiables sur le long terme. Il existe à l'heure actuelle très peu de dispositifs commercialisés capables de réaliser la mesure sur le long terme de ces déformations faibles. Les dispositifs actuels connus sont généralement des inclinomètres à bulle, tels que par exemple l'inclinomètre de forage Lily d'Applied Geomechanics (marque 25 déposée), qui permettent la mesure de ces déformations à partir de la mesure de variations d'inclinaison dans des forages creusés dans la croute terrestre. La présente invention propose un dispositif nouveau permettant de mesurer précisément des variations d'inclinaison d'une structure. Un objectif de la présente invention est de fournir un dispositif adapté 30 à des mesures de variations d'inclinaison dans le temps répondant à des contraintes de taille, de performance et de coût rendant son utilisation réaliste en milieu industriel. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention grâce à un inclinomètre pour la mesure d'une variation d'inclinaison d'une structure depuis une position initiale donnée, comportant : - un bâti destiné à être rendu rigidement et fixement solidaire de la structure afin que l'inclinaison du bâti varie identiquement à la structure, et - un pendule librement suspendu au bâti, comportant une première extrémité fixée au bâti et une extrémité opposée libre en mouvement. L'inclinomètre comporte, au niveau du bâti, au moins trois dispositifs de mesure de distance disposés de sorte à présenter, dans un plan, des axes de mesure respectifs coplanaires et concourants en un seul et même point, chaque dispositif de mesure mesurant une variation de distance le séparant du pendule. L'inclinomètre est basé sur la mesure du mouvement du pendule soumis à la gravité terrestre, c'est à dire qui tend à rester orienté verticalement. On entendra par « verticalement », la direction sensiblement parallèle à la force de gravitation. De même, on entendra par « horizontalement », la direction sensiblement perpendiculaire à la force de gravitation. Lorsque la structure se déforme, elle entraîne une variation d'inclinaison par rapport à la position initiale du bâti qui lui est rigidement solidaire tandis que le pendule, lui, reste vertical. Le mouvement relatif entre le bâti dans la position initiale et le pendule permet avantageusement de mesurer la variation d'inclinaison de la structure. La mesure du déplacement du pendule par rapport au bâti dans au moins trois directions distinctes coplanaires, obtenues par les mesures de distance acquises par les dispositifs de mesure, permet de reconstituer de façon précise l'inclinaison du bâti par rapport au pendule. L'inclinomètre est avantageusement destiné à la mesure de déformations géophysiques, des réservoirs de stockage géologique et pour des applications de génie civil (déformation d'ouvrage de génie civil) pour lesquelles un contrôle précis de la stabilité d'une structure est requis, particulièrement sur le long terme. Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, le plan, dit de mesure, dans lequel sont situés les axes de mesure des dispositifs de mesure est un plan perpendiculaire à un axe, dit de référence, correspondant à un axe de symétrie du pendule lorsque le bâti est dans la position initiale. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, afin d'améliorer la précision sur la mesure des distances, les dispositifs de mesure de distance sont disposés sensiblement au niveau de l'extrémité libre du pendule. De manière tout à fait avantageuse, les axes de mesure des dispositifs de mesure de distance respectifs coplanaires sont non colinéaires deux à deux. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, pour optimiser les calculs de mesure du déplacement du pendule dans le plan de mesure, l'inclinomètre comporte trois dispositifs de mesure disposés sur le bâti de sorte à présenter trois axes de mesure respectifs coplanaires formant entre eux un angle sensiblement égal à 120°. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, afin de minimiser la dérive du système de mesure, les dispositifs de mesure de distance sont des dispositifs à fibres optiques couplés à une source lumineuse commune. L'invention est également relative à un système de mesure comportant un inclinomètre tel qu'exposé précédemment dans au moins l'un de ses modes de réalisation et des moyens de détermination de la variation d'inclinaison du bâti à partir des valeurs relevées par les dispositifs de mesure de distance. La redondance des données mesurées via les au moins trois dispositifs de mesures permet entre autre une estimation intrinsèque du système de mesure et une compensation des dérives de celui-ci. L'invention est également relative à l'utilisation du système de mesure 30 à la mesure de déformations géophysiques. Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la description qui suit, description qui expose les caractéristiques de l'invention au travers d'un exemple non limitatif d'application. La description s'appuie sur les figures annexées dans lesquelles : la figure 1 illustre schématiquement le principe d'un mode de réalisation particulier de l'inclinomètre objet de l'invention placé dans un forage, pour une position initiale donnée, la figure 2 illustre schématiquement le principe d'un mode de réalisation particulier de l'inclinomètre objet de l'invention placé dans un forage, pour une position inclinée obtenue suite à une déformation du milieu 10 environnant, la figure 3 est une vue en coupe de la figure 1, dans un plan de mesure, et illustre schématiquement un exemple de positionnement de trois dispositifs de mesure de distance de l'inclinomètre, la figure 4 présente un agrandissement d'une partie de la figure 3. 15 Un exemple de système de mesure, conforme à l'invention, de variation d'inclinaison d'une structure comporte un inclinomètre 20 schématiquement représenté sur la figure 1. Dans l'exemple présenté, cette structure est la croute terrestre dans lequel un forage vertical 10 profond a été percé et dans lequel est introduit 20 l'inclinomètre 20. L'exemple de réalisation de l'inclinomètre est décrit de manière détaillée dans son application au cas d'une mesure de variation d'inclinaison du forage pour des applications sismologiques. Ce choix n'est pas limitatif et l'invention s'applique également à d'autres applications, tels que par exemple dans le domaine du génie civil. 25 Dans toute la suite de la description, sauf mention contraire, au niveau du trou de forage réalisé à partir d'un sol S, on définira les termes horizontal et vertical, en référence à la gravité terrestre. Le terme « vertical » désigne donc une direction sensiblement parallèle à un vecteur d'accélération de la gravité terrestre, tandis que le terme « horizontal » désigne une direction sensiblement 30 perpendiculaire à la verticale ainsi définie. L'axe vertical est représenté par l'axe Z d'un repère orthonormé XYZ dans l'espace illustré sur la figure 1. Les termes « haut », « bas », « supérieur » et « inférieur » font référence à la direction verticale Z du repère XYZ. Ainsi, les termes « haut » et « supérieur » désignent une direction dirigée vers le sol S, tandis que les termes« bas » et « inférieur » désignent une direction de sens opposé. Le trou de forage 10 est préférentiellement de forme cylindrique, d'axe de symétrie longitudinal 11, et présente un diamètre typique de l'ordre de 7 à 13 cm, généralement 10 cm. Le trou de forage 10 peut atteindre une profondeur typique de plusieurs milliers de mètres par rapport au sol S. Dans l'exemple de la figure 1, le trou de forage 10 est vertical, c'est-à- dire avec un axe de symétrie longitudinal 11 présentant un angle d'inclinaison nul par rapport à l'axe vertical Z. Cette position verticale où l'axe de symétrie longitudinal 11 présente un angle d'inclinaison nul par rapport à l'axe vertical Z définit par la suite une position initiale donnée du trou de forage. Dans l'exemple de la figure 2, l'axe de symétrie longitudinal 11 du trou de forage 10 est incliné d'un angle non nul y par rapport à l'axe vertical Z, suite à une déformation de la croute terrestre, ci-après dite milieu environnant. L'inclinomètre 20 comporte un bâti 21 longitudinal creux rigide, c'est-à-dire présentant une déformation négligeable lors de son implantation dans le forage 10, comportant une paroi longitudinale interne 211 et une paroi longitudinale externe 212. Ladite paroi longitudinale externe est destinée à être en vis-à-vis d'une paroi interne 12 du trou de forage 10 lorsque l'inclinomètre 20 est introduit dans ledit trou de forage, comme illustré sur les figures 1 et 2. Le bâti 21 est avantageusement fermé à des extrémités hautes et basses de sorte à le rendre étanche à l'air et aux fluides. Dans un exemple préféré de réalisation, le bâti 21 présente une forme cylindrique pour correspondre à la forme cylindrique du trou de forage, et de diamètre inférieur au diamètre du trou de forage de sorte à pouvoir être inséré sans difficulté dans le trou de forage. Dans un exemple de réalisation, le bâti présente une longueur de 1 m 30 et un diamètre de 8 cm. Le bâti 21 présente un axe de symétrie longitudinal 213 sensiblement parallèle, de préférence identique, à l'axe de symétrie longitudinal 11 du trou de forage 10, lorsque l'inclinomètre est en position fixe dans le trou de forage 10, c'est-à-dire lorsque l'inclinomètre est rendu solidaire fixement du trou de forage. Le bâti 21 de l'inclinomètre 20 est destiné à être installé dans le trou de forage à plusieurs centaines ou milliers de mètre du sol S. Les températures y étant plus importantes qu'au niveau du sol S, (il est connu de l'homme du métier que la température, à mesure que l'on s'éloigne du sol S, s'élève de sensiblement 2°C tous les 100 m de profondeur), le bâti 21 de l'inclinomètre est choisi dans un matériau résistant à des températures élevées, par exemple dans une gamme allant de 50°C à 250°C. Dans un exemple préféré de réalisation, afin de minimiser les effets de température, le bâti 21 est réalisé en Pyrex. Afin de rendre l'inclinomètre 20 solidaire fixement du trou de forage 10, et par conséquent du milieu environnant, un espace 13 compris entre la paroi longitudinale externe 212 du bâti 21 et la paroi longitudinale interne 12 du trou de forage 10 est comblé. Ainsi, les inclinaisons du trou de forage, dues à des déformations du milieu environnant, induisent une inclinaison identique du bâti de l'inclinomètre. Dans un exemple de réalisation, l'espace 13 est rempli de mortier au ciment. Dans un autre exemple de réalisation, l'espace 13 est comblé par des particules solides, par exemple des micro-billes, préférentiellement en silice pour résister à la compression et pour résister à des températures élevées. L'inclinomètre 20 comporte en outre, à l'intérieur du bâti 21, dans une enceinte délimitée par la paroi longitudinale interne 211, un pendule vertical 25 suspendu 22, généralement dénommé pendule simple. Le pendule 22 comporte une tige flexible 221 dont une première extrémité, dite extrémité supérieure 2211, est solidaire de l'extrémité haute du bâti 21 autour d'un point fixe O. Par tige flexible, on entend ici une tige qui permet la conservation 30 d'une direction essentiellement verticale, c'est-à-dire selon l'axe Z, lors de l'utilisation du pendule. La tige 221 du pendule comporte à une extrémité, dite inférieure 2212, opposée à l'extrémité supérieure 2211, une masselotte 222 pour mettre en tension ladite tige. La tige 221 est ainsi sensible à la pesanteur et tend à rester orientée verticalement selon l'axe Z. Grâce à la masselotte 222, la tige 221 forme un pendule librement suspendu au bâti par l'intermédiaire du point fixe O. Dans un exemple de réalisation, la masselotte 222 du pendule 22 est un cylindre, de diamètre sensiblement inférieur à un diamètre interne du bâti. De préférence, le pendule 22 présente un axe de symétrie longitudinal 223 sensiblement identique à celui de l'axe de symétrie longitudinal 213 du bâti 21, lorsque le bâti et le trou de forage sont dans la position initiale. Une déformation du milieu environnant entraîne une variation d'inclinaison du bâti de l'inclinomètre qui induit un déplacement du pendule à l'intérieur du bâti, par rapport à l'axe de symétrie du bâti. La variation angulaire du bâti est répercutée par le mouvement relatif entre le pendule et le bâti. Ainsi, lorsque le trou de forage 10 est dans la position initiale, c'est à dire verticale, comme illustré sur la figure 1, le pendule 22 est vertical et d'axe 223 parallèle à l'axe de symétrie 11 du trou de forage 10. Lorsque le trou de forage 10 présente un angle d'inclinaison y suite à une déformation du milieu environnant, comme illustré sur la figure 2, le pendule 22 reste sensiblement vertical et présente un angle y' sensiblement inférieur à y par rapport à l'axe de symétrie longitudinal du bâti 21 et du trou de forage 10. Le pendule 22 est choisi d'une part dans un matériau suffisamment souple pour se rapprocher d'un pendule dit parfait (correspondant à une masselotte attachée à un fil inextensible de masse négligeable tournant sans frottement dans le vide autour d'un axe fixe),et pour lequel y' = y. Le pendule 22 est choisi d'autre part dans un matériau résistant à des températures élevées, comme pour le bâti 21. Dans un exemple préféré de réalisation, le pendule 22 (principalement la tige) est réalisé en Pyrex. Une longueur L de la tige est choisie d'une part de sorte que l'inclinomètre 20 présente une sensibilité angulaire suffisante pour détecter des déformations lentes, en l'occurrence une sensibilité angulaire au moins égale à 10-'rad. Comme il sera expliqué dans la suite de la description, la sensibilité angulaire de l'inclinomètre est proportionnelle à la longueur de la tige. D'autre part, la longueur de la tige est choisie de sorte que l'inclinomètre présente un encombrement et une taille réduite afin de le rendre aisément transportable et maniable. Dans un exemple de réalisation, la tige présente une longueur sensiblement comprise entre 0,8 m et 1,2 m, de préférence, par exemple égale à 0,87 m. L'inclinomètre comporte en outre, comme illustré sur la figure 3, dans des logements de réception 214 réalisés dans une épaisseur du bâti 21 entre les parois longitudinales interne 211 et externe 212, trois dispositifs de mesure de distance 231, 232, 233. Chaque dispositif de mesure de distance 231, 232, 233 mesure une variation de distance, ou déplacement, dl, d2, d3, le séparant du pendule 22. Les trois dispositifs de mesure 231, 232, 233 sont positionnés de telle sorte qu'ils présentent des axes de mesure 2311, 2312, 2313 respectifs coplanaires. De préférence, les trois axes de mesure 2311, 2312, 2313 respectifs des trois dispositifs de mesure sont situés dans un plan, dit plan de mesure 24, perpendiculairement à un axe dit de référence, correspondant à un axe de symétrie 223 du pendule 22 lorsque le bâti 21 est dans la position initiale, c'est-à-dire correspondant à l'axe de symétrie 213 du bâti 21. Le plan de mesure 24 est défini par les axes X et Y qui définissent avec l'axe vertical Z le repère orthonormé XYZ. Avantageusement, les trois axes de mesure 2311, 2312, 2313 sont concourants en un seul et même point. Dans un mode de réalisation préféré, les trois axes de mesure 2311, 2312, 2313 sont concourants en un point M, point d'intersection du plan de mesure 24 avec l'axe de symétrie 213 du bâti 21. De préférence, les axes de mesure 2311, 2312, 2313 des dispositifs de mesure 231, 232, 233 sont non colinéaires deux à deux. Dans un exemple préféré, illustré par la figure 3, les trois dispositifs de mesure 231, 232, 233 sont répartis sur le bâti 21 de manière angulairement équidistante les uns des autres de 120°. Dans un exemple de réalisation préféré, chaque dispositif de mesure 231, 232, 233 est disposé de sorte à mesurer le déplacement entre une face externe 2221 et la masselotte 222. Les trois dispositifs de mesure de distance 231, 232, 233 permettent de mesurer à tout instant un déplacement u de la masselotte du pendule, dans le plan de mesure défini par les axes XY, à partir d'une position de référence, lorsque le bâti et le trou de forage sont dans la position initiale. Un déplacement u du pendule 22 dans le plan de mesure 24, dû à une déformation du milieu environnant, est très faible par rapport à la longueur L du pendule 22. Les dispositifs de mesure 231, 232, 233 sont donc choisis de sorte à pouvoir mesurer des déplacements très faibles, en l'occurrence de l'ordre d'au moins 10-9m. En effet, il est connu de l'homme du métier que, dans le cas d'un pendule parfait, la sensibilité angulaire de l'inclinomètre est proportionnelle à la longueur L du pendule (équivalente à la longueur de la tige). La mesure d'un déplacement u du pendule dans le plan de mesure 24 permet de mesurer une variation angulaire égale à -11 . Dans le cas d'un pendule réel présentant ayant une certaine rigidité, on mesure un déplacement u'= Ru où R est un coefficient fonction d'un coefficient de flexibilité de la tige, R étant généralement inférieur à 1. Dans ce cas, la sensibilité angulaire S de l'inclinomètre est égale à S = L.R . Un étalonnage de l'inclinomètre permet de calculer précisément la constante R. Dans un exemple de calcul, pour un pendule de longueur L=1 m et proche d'un comportement idéal, c'est-à-dire un coefficient R proche de 1, la sensibilité angulaire de l'inclinomètre sera proche de 1. Ainsi, la mesure d'un déplacement du pendule 22 dans le plan de mesure 24 de 0,1 pm correspondra donc à une variation d'inclinaison de 10-7 rad et la mesure d'un déplacement du pendule 22 dans le plan de mesure 24 de 1 nm correspondra à une variation d'inclinaison de 10-9 rad. Des dispositifs de mesure actuels étant capables de mesurer 10-9 m, la sensibilité angulaire de l'inclinomètre peut atteindre 10-9 rad. Dans un mode de réalisation, les dispositifs de mesure de distance 231, 232, 233 sont des dispositifs capacitifs. Dans un mode préféré de réalisation, les dispositifs de mesure de distance 231, 232, 233 sont des dispositifs optiques. Dans un exemple de réalisation de dispositif de mesure optique, on peut citer le dispositif de mesure à fibre optique extrinsèque décrit dans la demande de brevet français FR 1056230, dont le contenu est ici entièrement incorporé par référence. Chaque dispositif de mesure 231, 232, 233 comporte (non représenté sur les figures): - une source lumineuse, de longueur d'onde centrale Xo, de préférence une source lumineuse laser, pour générer un faisceau lumineux en direction de la masselotte 222, - une fibre optique, dite fibre de mesure, pour transporter et guider le faisceau lumineux vers la masselotte 222, une extrémité de ladite fibre de mesure, fixée sur le bâti et placée en regard de la masselotte, formant avec la face externe 2221 de la masselotte 222 une cavité optique de Fabry-Pérot, - un moyen de détection d'un signal interférométrique, ledit signal interférométrique comportant l'information sur le déplacement de la masselotte du pendule par rapport à l'extrémité de la fibre de mesure, et étant généré par une interférence entre un faisceau lumineux de référence et un faisceau de mesure, ledit faisceau lumineux de référence correspondant à une fraction du faisceau lumineux issu de la source lumineuse qui est réfléchie par l'extrémité de la fibre, et ledit faisceau lumineux de mesure correspondant à une fraction du faisceau lumineux issu de la source lumineuse qui est réfléchie par la masselotte 222 et qui parcourt un trajet optique dans la cavité de Fabry-Pérot dont la variation est fonction de la distance à déterminer. La masselotte 222 comporte, de préférence, au niveau de sa face externe 2221, en vis-à-vis de chaque extrémité de fibre, un miroir 2222, d'axe longitudinal sensiblement parallèle à l'axe de symétrie 213 du bâti 21, de sorte à réfléchir de manière maximale le faisceau lumineux de mesure. Dans une variante de réalisation, pour compenser de faibles variations de longueur d'onde entre sources lumineuses, les trois dispositifs de mesure présentent une source lumineuse commune. Le faisceau issu de la source lumineuse commune est scindé, via un coupleur 1*3 voies, en trois faisceaux, chaque faisceau se propageant, via une fibre, vers un coupleur puis vers une fibre de mesure et une cavité optique Fabry-Pérot formée par l'extrémité de la fibre de mesure et un miroir. Le système de mesure d'une variation d'inclinaison comporte en outre des moyens de détermination (non représenté) de la variation d'inclinaison du bâti, et par conséquent du trou de forage, à partir des signaux interférométriques mesurés par les moyens de détection des dispositifs de mesure. Principe de mesure de l'inclinaison La masselotte 222 du pendule 22 se déplace sur une sphère qui peut être assimilée à un plan, le plan de mesure 24, pour de petites oscillations. Le pendule 22 effectuant un mouvement dans le plan de mesure 24, la mesure de deux déplacements le long de deux directions non colinéaires entre le bâti et la masselotte permet de calculer le déplacement de la masselotte dans le plan de mesure. Trois mesures de déplacements dl, d2, d3 selon trois axes (dans le même plan de mesure), par exemple à 120°, permettent d'obtenir des informations supplémentaires par rapport à la mesure de deux déplacements, telles que par exemple une détermination des variations d'origine physique commune des déplacements mesurés, une détermination des composantes du déplacement du pendule, ou encore une estimation de la précision du positionnement du pendule en X et Y. Les déplacements dl, d2, d3 mesurés correspondent aux variations de distance mesurées entre la face externe 2221 de la masselotte 222 du pendule 22 et les dispositifs de mesure 231, 232, 233 solidaires du bâti 21. Une variation de distance correspond à la différence entre une distance mesurée par le dispositif de mesure et une distance, dite de référence, mesurée lorsque dans le pendule est dans la position de référence. Dans la suite de la description, le déplacement dl, respectivement d2, d3, est compté positif lorsque la distance entre le bâti et la masselotte augmente, donc une variation de distance positive, et est compté négatif lorsque la distance entre le bâti et la masselotte diminue, donc une variation de distance négative. En fait, les déplacements mesurés dl, d2, d3 par les dispositifs de mesure 231, 232, 233 sont fonction de variations ayant une origine physique commune (dues à une dérive du système de mesure au cours du temps). Dans un exemple de cas réel, ces variations peuvent résulter par exemple d'une dilatation thermique du système de mesure, ou d'une variation de longueur d'onde des dispositifs de mesure 231, 232, 233, lorsque ce sont des dispositifs optiques. Ces variations communes du système de mesure correspondent à un même déplacement apparent, noté C, sur les 3 axes de mesures. Des mesures réduites d'1, d'2, d'3, correspondant à ce qui serait mesuré en l'absence de cette variation commune aux trois mesures, et donc correspondant au déplacement réel de la masselotte du pendule, sont donc telles que d, = d, -C . Soit ux et uy les composantes du déplacement u recherché de la masselotte 222 du pendule 22 selon les axes X et Y dans le plan de mesure 24. Par convention, l'axe de mesure d'un des trois dispositifs de mesure est dans l'axe Y. Dans l'exemple décrit à la figure 3, l'axe de mesure 2311 du dispositif 231 est dans l'axe Y. Si l'on considère des positionnements relatifs quelconques des dispositifs de mesure entre eux sur le bâti, comme par exemple illustré sur les figures 3 et 4, les relations entre ces composantes ux, uy, du déplacement u du pendule et les déplacements mesurés dl, d2, d3 s'écrivent : -uy = -C -cosa - ux+ sina - uy = d, - C (1) +cos [3 - uX + sin [3 - uy = d, -C où a correspond à l'angle formé entre l'axe de mesure 2312 du dispositif de mesure 232 et l'axe X et 13 correspond l'axe de mesure 2313 du dispositif de mesure 233 et l'axe X. Il est alors possible de calculer les expressions des composantes ux et uy du déplacement u du pendule. Trois expressions sont possibles pour déterminer la composante ux: d, - C + (d, -C)- sina ux,1 cos 13 d3 -C +(d, -C)- sin 13 tlx,2 cos 13 (C13 - C) - sina - (d2 - C) - sin 13 ux3 sina - cos 13 + sin 13 - cosa Deux expressions sont possibles pour déterminer la composante uy: uy1=-(d1 -C) uy,2 - (d, -C)- cosa+(d2 -C) cos13 sina - cos 13 + sin 13 - cosa Préalablement au calcul des composantes ux et uy, il est nécessaire de calculer les paramètres a, 13 et C : - Les angles a et 13 sont considérés comme des constantes du système de mesure et sont déterminables par exemple par étalonnage, - sur un intervalle de temps suffisamment petit, par exemple de l'ordre d'une dizaine de secondes, le terme C est considéré comme lentement variable, par exemple de l'ordre de 10nm par heure, et peut être assimilé à un terme constant. La redondance des données mesurées (au nombre de trois : les déplacements dl, d2, d3) par rapport aux inconnues (au nombre de deux : les composantes ux et uy) confère au système de mesure des propriétés particulières qui permettent son étalonnage, c'est à dire le calcul de a et (3, et le calcul de l'évolution temporelle du déplacement apparent C. a) Etalonnage du système de mesure Dans un mode de réalisation, afin de déterminer les valeurs exactes de a et 13 , on considère un échantillon de données mesurées sur un intervalle de temps déterminé. Dans un exemple pratique de réalisation, cet intervalle est de l'ordre d'une dizaine de secondes, et les déplacements mesurés dl, d2, d3 sont enregistrés toutes les 0.01 seconde. Sur cet intervalle, le déplacement (2a) (2b) apparent C est choisi de telle sorte que la somme des déplacements réduits 3 3 Ed, = E(d, -C) soit nulle en valeur moyenne durant cet intervalle de temps. i=1 i=1 On observe alors, en fonction des valeurs des angles a et 13, une dispersion entre les trois valeurs de la composante u, données à partir des trois expressions de (2a). De même, une dispersion entre les deux valeurs de la composante uy données à partir des deux expressions de (2b), apparaît. Il est alors possible de trouver les valeurs des angles a et 13 qui conduisent à une valeur minimale des écarts quadratiques moyens ex et ey associé à un vecteur n u. En posant pour les valeurs moyennes du déplacement /7 =-Lux, (avec n 1 J= 1 x-In n=3) et /7Y = -LuY (avec n=2), on obtient pour les écarts quadratiques , n 1 J= 1 _17 y )2 1 x--In (avec n=2). moyens ex = -E(ux, -Fix )2 (avec n=3) et e = -2.,(u Y Y, n n j=1 j=1 En appliquant cette méthode sur des échantillons de données successifs, il est possible de calculer très précisément les valeurs optimales des angles a et R. b) détermination du déplacement apparent C Dans un mode de réalisation, on considère à présent les équations 2a et 2b avec les valeurs optimales des angles a et 13 obtenues par exemple comme ci-dessus. Il est aisé de montrer que la variation de C modifie la dispersion des valeurs des composantes ux et uy. En utilisant un échantillon de données comme précédemment, il est possible de trouver la valeur optimale de C qui minimise les écarts quadratiques moyens associé au vecteur u. c) détermination des composantes du déplacement Une fois les angles a et 13 connus, ainsi que la valeur de C pour chaque intervalle de temps, il est possible de calculer précisément les composantes ux et uy du déplacement u du pendule dans le plan de mesure, corrigées des variations communes du système de mesure, en utilisant la valeur moyenne des expressions (2a) et (2b). d) estimation de la précision intrinsèque du positionnement du pendule en X et en Y Les écarts quadratiques moyens ex et ey associés aux valeurs des composantes ux et uy obtenus en utilisant les équations (2a) et (2b), pour des valeurs a, 13 et C préalablement déterminées, permettent de calculer la précision intrinsèque du positionnement de la masselotte du pendule en X et en Y. Dans l'exemple particulier de réalisation où les axes de mesure des dispositifs de mesure 231, 232, 233, forment entre eux un angle sensiblement égal à 120°, c'est-à-dire que le système de mesure est symétrique, les angles a et 13 sont égaux à 30°. Dans ce cas, les relations entre les composantes ux, uy, du déplacement u et les déplacements mesurés dl, d2, d3 sont données par le produit scalaire entre (ux, uy) et les vecteurs directeurs des axes optiques qui sont (0,-1), (-cos 30°, sin 30°), (cos 30°, sin 30°) pour les axes 2311, 2312, 2313 respectivement. On en déduit les équations suivantes : -uy=d1-C -ux - cos30+ uy - sin30 = d2 -C (3) ux - cos30+ uy - sin30 =d, - C A partir de ces trois équations, il est possible de déterminer les composantes ux et uy. Trois expressions sont possibles pour déterminer la composante ux: (d2 - C)+ (di - C) - sin30 X cos30 (d, -C)+(d, -C)- sin30 X cos30 (4a) d u - 2 X 2cos30 Deux expressions sont possibles pour déterminer la composante uy : uy = -(d, -C) (4b) uy = d2 + d, -2C Les écarts entre les valeurs obtenues pour les composantes ux et uy en utilisant les équations (4a) et (4b) permettent toujours de déterminer la précision intrinsèque du positionnement du pendule en X et en Y. La compensation des dérives du système de mesure, via la mesure du 5 déplacement apparent C, est également possible. Il est intéressant de noter que, lorsque le système de mesure est symétrique, ledit système de mesure possède un déplacement invariant E =d,+d,+d, égal à 3C, ce qui permet une mesure directe du déplacement apparent C, et donc des dérives du système de mesure pour une série de 10 données. Dans ce cas, en posant sin(30°) = 0,5 et cos(30°) = - les 2 composantes ux et uy du déplacement u du pendule s'expriment de façon unique : ux = (d, - d2) (5) uy=-(d,-C) Les dispositifs de mesure sont avantageusement au nombre de trois, 15 comme illustré sur la figure 3. Bien que les dispositifs de mesure soient illustrés sur la figure 3 et décrits au nombre de trois, le nombre de ces dispositifs de mesure n'est pas limité à celui décrit et illustré. Ainsi, il est possible, sans se départir du cadre de l'invention, de réaliser un système de mesure comportant plus de trois dispositifs de mesure et présentant les mêmes avantages 20 (détermination du déplacement apparent et des composantes du déplacement du pendule, estimation de la précision du positionnement du pendule en X et Y) que pour un système de mesure à trois dispositifs de mesure. Un nombre de dispositifs de mesure au-delà de trois permet avantageusement d'obtenir une redondance plus importante des mesures obtenues. Les calculs pour retrouver 25 le déplacement du pendule dans le plan de mesure sont à la portée de l'homme du métier. La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle s'était fixée. En particulier, elle fournit un système de mesure qui permet de s'affranchir des déformations propres au système de mesure et à sa dérive. L'inclinomètre présente une taille réduite afin qu'il soit aisément transportable et d'utilisation facile, d'où la possibilité d'une utilisation en forage à différentes profondeurs. Il est avantageusement réalisé en un matériau résistant à la chaleur, de façon à présenter une durée de vie importante. Ce critère est particulièrement important car le système de mesure est amené à mesurer les variations d'inclinaison d'une structure sur une période s'étendant sur plusieurs années. Les matériaux le constituant lui permettent de résister à la chaleur. Du fait de la dérive compensée du système de mesure suivant l'invention, le système de mesure permet un suivi sur le long terme, par exemple sur une période s'étendant sur plusieurs jours, mois et/ou années. Le déploiement de plusieurs systèmes de mesure au voisinage d'une faille permet avantageusement de détecter de façon fiable de petits 15 mouvements lents en profondeur. L'invention est décrite dans le cas d'une application sismologique. L'invention est également applicable à la surveillance de sites de stockage géologique. En effet, certains systèmes géologiques perméables recouverts de formations étanches permettent de stocker des fluides tels que par exemple le 20 dioxyde de carbone, le gaz naturel ou encore l'eau. En réponse à ce stockage, le système géologique se déforme faiblement. La mesure de ces déformations à l'aide d'inclinomètres selon l'invention installés dans des forages permet de suivre l'évolution du stockage et la migration des fluides dans la couche perméable. Du fait de la dérive compensée du système de mesure suivant 25 l'invention, le système de mesure permet un suivi du stockage sur le long terme, par exemple sur une période s'étendant sur plusieurs jours, mois et/ou années. La mise en oeuvre de système de mesure dans cette application est du ressort de l'homme du métier
L'invention est relative à un inclinomètre pour la mesure d'une variation d'inclinaison d'une structure depuis une position initiale donnée. L'inclinomètre comporte : - un bâti destiné à être rendu rigidement solidaire de la structure afin que l'inclinaison du bâti varie identiquement à la structure, et - un pendule librement suspendu au bâti, comportant une première extrémité fixée au bâti et une extrémité opposée libre en mouvement, - au moins trois dispositifs de mesure de distance, au niveau du bâti, présentant des axes de mesure respectifs coplanaires et concourants en un seul et même point, chaque dispositif de mesure mesurant une variation de distance le séparant du pendule.
1 - Inclinomètre (20) pour la mesure d'une variation d'inclinaison d'une structure depuis une position initiale donnée, comportant : - un bâti (21) destiné à être rendu rigidement solidaire de la structure afin que l'inclinaison du bâti varie identiquement à la structure, et - un pendule (22) librement suspendu au bâti, comportant une première extrémité (2211) fixée au bâti (21) et une extrémité opposée (2212) libre en mouvement, caractérisé en ce que l'inclinomètre (20) comporte, au niveau du bâti (21), au moins trois dispositifs (231, 232, 233) de mesure de distance présentant des axes de mesure respectifs (2311, 2312, 2313) coplanaires et concourants en un seul et même point, chaque dispositif de mesure mesurant une variation de distance le séparant du pendule. 2 - Inclinomètre selon la 1 caractérisé en ce que le plan, dit de mesure (24), dans lequel sont situés les axes de mesure (2311, 2312, 2313) des dispositifs de mesure (231, 232, 233) est un plan perpendiculaire à un axe, dit de référence, correspondant à un axe de symétrie (223) du pendule lorsque le bâti (21) est dans la position initiale. 3 - Inclinomètre selon l'unes des précédentes caractérisé en ce que les dispositifs de mesure de distance (231, 232, 233) sont disposés sensiblement au niveau de l'extrémité libre (2212) du pendule. 4 - Inclinomètre selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les axes de mesure respectifs (2311, 2312, 2313) coplanaires sont non colinéaires deux à deux. 5 - Inclinomètre selon l'une des précédentes comportant trois dispositifs de mesure (231, 232, 233) présentant trois axes de mesure respectifs (2311, 2312, 2313) coplanaires formant entre eux un angle sensiblement égal à 120°. 6 - Inclinomètre selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les dispositifs de mesure de distance (231, 232, 233) sont des dispositifs à fibres optiques couplés à une source lumineuse commune. 7 - Système de mesure comportant un inclinomètre (20) conforme à l'une des 1 à 6 et des moyens de détermination de la variation d'inclinaison du bâti (21) à partir des valeurs relevées par les dispositifs de mesure de distance (231, 232, 233). 8 - Utilisation du système de mesure conforme à la 7 pour la mesure de déformations géophysiques.
G
G01
G01C,G01V
G01C 9,G01V 1
G01C 9/16,G01V 1/00
FR2988615
A1
DISPOSITIF FLEXIBLE POUR RAMASSER COCHONNETS ET BOULES DE PETANQUE
20,131,004
La présente invention concerne un dispositif pour ramasser, sans se baisser et sans effort physique, cochonnets et autres petites balles ainsi que les boules de pétanque en acier. Ce dispositif a la particularité d'être droit comme une badine en restant très flexible pour pouvoir le courber facilement pour le porter sur soi sans être gêné pour jouer. Certains dispositifs de ramasse boules et cochonnets existent déjà, mais ils n'ont pas: soit la rigidité, facilitant avec précision et rapidité la prise de boules et également dans des endroits difficiles d'accès (ex : haies , ou sous des voitures ), soit un encombrement réduit et un port facile ne gênant pas le joueur en action, soit une utilisation simple, avec un minimum de geste. Le dispositif selon l'invention permet d'apporter un condensé d'avantages avec un seul outil. Il est constitué principalement d'un fil ressort métal dont les spires serrées qui se touchent les unes aux autres permettent de rigidifier l'ensemble en lui donnant l'aspect d'une badine ( 1 ). Sur une de ses extrémités les spires s'élargissent dans leur diamètre progressivement ( 8) mais toujours avec des spires serrées pour permettre d'y insérer un aimant ( 2 ) ( assez puissant pour soulever divers boules de pétanque ) et éventuellement de le fixer avec une colle forte. Selon des modes particuliers de réalisation : - l'aimant peut être déjà emprisonné dans une autre pièce ( métallique, plastique...) et rapporté et fixé sur une des extrémité. A l'extrémité opposée les spires s'ouvrent progressivement ( 9 ) jusqu'à obtenir une circonférence assez grande pour créer une cage, pour pouvoir y loger un cochonnet. Là, les spires s'écartent progressivement les unes des autres pour avoir une action de ressort ( 6) pour permettre d'y insérer et ensuite de dégager le cochonnet ( 5 ). L'extrémité de la dernière boucle des spires du ressort se resserre légèrement vers l'intérieur de la spirale ( 7 ) pour emprisonner le cochonnet ( 5) ( FIG.2 B) et ( FIG.3 A) . Pour ramasser le cochonnet à l'aide du dispositif, on prend la "badine" du côté de l'aimant, et l'on appuie légèrement verticalement sur 35 le cochonnet qui est au sol. ( FIG.2 A) La dernière spire du bas ( 7 ) s'écarte et permet au cochonnet de rentrer dans la cage de fil ressort ( 6 ). Pour libérer le cochonnet, on appuie avec ses doigts ( 10 ) sur les dernières spires ( 6 ) pour compresser le ressort, ce qui libère le cochonnet ( 5 ) de sa cage de fil ressort. ( FIG.2.0 ) Cette dernière extrémité peut être gainée de caoutchouc ou matière souple ( 11 ), permettant une prise du cochonnet plus facile en évitant que le cochonnet glisse et s'échappe si il est sur un sol trop lisse. La pose d'un bouchon ( 12 ) à cette extrémité assure également une finition et une protection et protège d'éventuelles griffures. ( FIG.3 B ) La flexibilité de l'ensemble permet à l'outil de se refermer sur lui même à l'aide de l'aimant ( 2 ), facilitant le port autour du cou, sans gêner le joueur ( FIG.4 ). Il reprendra sa forme rigide initiale après avoir séparé l'aimant de la partie métallique situé à l'extrémité opposé de l'outil. ( 9 ) Le port peut être également en position rigide, suspendu à la ceinture, aimanté à une pièce métallique.( anneau portes clefs...) Les dessins annexés illustrent l'invention. La FIGURE 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. La FIGURE 2.A représente en coupe, un détail du dispositif de l'invention en action pour la prise de cochonnet. La FIGURE 2.B représente en coupe, un détail du dispositif de l'invention du cochonnet prisonnier de sa cage. La FIGURE 2.0 représente en coupe, un détail du dispositif de l'invention en action pour la libération du cochonnet. La FIGURE 3.A représente en vue de dessous la forme de la dernière spire. La FIGURE 3.B représente en vue de dessous la dernière spire gainée par un caoutchouc et un bouchon de protection. La FIGURE 4 représente, l'outil refermé sur lui même, pour le port autour du cou. A titre d'exemple non limitatif: la longueur de l'ensemble est de l'ordre de 68 cm et la largeur au plus fin de la tige 0 0,6 cm, Son poids: environ 140 gr.35
Ce dispositif permet de ramasser, sans se baisser cochonnets ( 5 ) et autres petites balles ainsi que les boules de pétanque en acier ( 4 ). Il est constitué principalement d'un fil ressort métal dont les spires permettent de rigidifier l'ensemble en lui donnant l'aspect d'une badine ( 1 ) facilitant la prise de boules de pétanque et du cochonnet. A une des deux extrémité un aimant ( 2 ), et à l'opposé des spires plus ouvertes ( 6 ) dont la forme spécifique permettent d'emprisonner un cochonnet ( 5 ). Cette dernière extrémité peut être gainée de caoutchouc. La flexibilité de l'ensemble permet de le refermer sur lui même à l'aide de l'aimant, facilitant le port autour du cou, sans gêner le joueur. L'invention est particulièrement destinée aux joueurs de pétanque.
1) Dispositif pour ramasser, sans se baisser cochonnets et autres petites balles ainsi que les boules de pétanque en acier, caractérisé en ce qu'il soit constitué principalement d'un fil ressort métal dont les spires serrées qui se touchent les unes aux autres permettent de rigidifier l'ensemble en lui donnant l'aspect d'une badine ( 1 ) et que chacune de ses extrémités permettent soit de ramasser des boules de pétanques ( 4 ) par l'insertion d'un aimant ( 2 ) dans les spires du ressort, soit de ramasser des cochonnets ( 5 ) par son autre extrémité, par l'intermédiaire d'une cage formée par les spires du ressort ( 6 ) qui emprisonne le 10 cochonnet par pression sur le ressort. 2) Dispositif selon les 1 caractérisé en ce que l'extrémité de la dernière boucle des spires du ressort se resserre ( 7 ) légèrement vers l'intérieur de la spirale pour emprisonner le cochonnet. ( 5 ) 3) Dispositif selon l'une quelconque des 15 précédentes caractérisé en ce que l'extrémité de la ou des dernières spirales peuvent être gainées de caoutchouc ou matière souple (11) et d'un bouchon à son extrémité ( 12 ). ( FIG.3 B) 20 25 30
A
A63
A63B
A63B 47
A63B 47/02
FR2982769
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE LA CELLULITE
20,130,524
La présente invention concerne un dispositif de traitement de cellulite. Elle s'applique, en particulier, au traitement automatique de la cellulite sur un utilisateur en position assise ou couchée. Le traitement connu de la cellulite s'effectue par le biais de mouvements dits de « palper-rouler » par lesquels un kinésithérapeute provoque un drainage de la cellulite dans les tissus de la peau. Ce traitement présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, il est onéreux puisqu'il impose la présence d'un opérateur. De plus, pour cet opérateur, il est fastidieux car le mouvement de palper-rouler demande force et dextérité. Même si un appareil de formation de plis de la peau a été mis en service, l'opérateur doit encore le déplacer sur le corps du patient. Enfin, le traitement par mouvements de palper-rouler n'est que moyennement efficace. La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet, effet, la présente invention vise un diui comporte : - un moyen de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur, - un moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, avec une variation de pression plus rapide au cours du relâchement de la dépression et de la mise sous pression qu'au cours de la mise en dépression de la peau et - un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement. La peau de l'utilisateur subit donc, successivement, une aspiration vers l'extérieur du corps de l'utilisateur puis une percussion plus rapide que l'aspiration. L'inventeur a, en effet, découvert que ces traitements sont, au moins, aussi efficaces que le mouvement de palper-rouler. De plus, le dispositif étant automatisé, la présence d'un opérateur n'est plus nécessaire pendant le traitement effectif, ce qui évite, à la fois, une fatigue de l'opérateur et un coût de main-d'oeuvre élevé. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de mise en dépression comporte au moins une chambre munie, d'un côté, d'une lèvre pour venir en appui étanche sur la peau de l'utilisateur et, d'un autre côté, d'une liaison avec une chambre mise en pression relative négative. Grâce à ces dispositions, une seule chambre mise en pression relative négative suffit pour plusieurs chambres. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression comporte un piston adapté à percuter la peau de l'utilisateur. Grâce à ces dispositions, la percussion de la peau est plus vigoureuse. Selon des caractéristiques particulières, au moins un dit piston est associé à un 10 ressort. Selon des caractéristiques particulières, au moins un dit piston est mis en déplacement par une motorisation électrique, électromagnétique ou pneumatique. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif objet de la présente invention comporte un châssis sur lequel un utilisateur peut se tenir en position assise, 15 le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif objet de la présente invention comporte un châssis sur lequel un utilisateur peut se tenir en position couchée, le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement de la dépression 20 et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, ledit châssis comporte au moins une partie mobile adaptée à déplacer latéralement, vers l'utilisateur, une partie du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement de la dépression et de mise sous 25 pression relative positive. D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en perspective, un mode de 30 réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement et en perspective, le dispositif illustré en figure 1, - la figure 3 représente, schématiquement et en perspective, une chambre du dispositif illustré en figures 1 et 2 et - la figure 4 représente, sous forme d'un schéma-bloc, les moyens de commande du dispositif illustré en figures 1 à 3. On observe, en figure 1, un dispositif 105 objet de l'invention, qui comporte une assise 110, un dossier 115, un appui-pied 120, des parties latérales mobiles 125 et 130 et un module de commande 135. Un châssis 140 porte les différents éléments du dispositif 105. L'assise 110 et la partie latérale mobile 125 sont illustrées en figure 2. L'assise 110 et la partie latérale 125 portent, respectivement, une matrice 150 de chambres d'aspiration et une matrice 155 de chambres d'aspiration. Une chambre d'aspiration 160 est illustré en figure 3. La partie latérale mobile 125 est adaptée à coulisser sur des rails (non représentés) s'étendant perpendiculairement à l'axe principal du dispositif 105, le long duquel est allongé l'utilisateur, entre les parties latérales mobiles 125 et 130. Dans des variantes, au moins l'une des matrices 150 et 155 de chambres d'aspiration 160 porte des sources lumineuses pour effectuer, simultanément au traitement de la cellulite, un traitement de la peau par photo-modulation. Chaque partie latérale mobile est munie d'une poignée 165 servant à l'utilisateur pour se redresser et à l'opérateur pour déplacer la partie mobile vers le centre de l'assise 110, de manière que la partie mobile touche le flanc de l'utilisateur ou en sens inverse pour libérer l'utilisateur. Un verrou 170 permet de verrouiller la partie latérale mobile en position. Une fois l'utilisateur allongé sur le dispositif 105, depuis le dossier 115 jusqu'à l'appui-pied 120, on met en appui sur son corps les parties latérales 125 et 130. On lance ensuite le cycle d'aspirations et de percussions de la peau de l'utilisateur, réalisé par les chambres d'aspiration 160, sous la commande des éléments du module de commande 135 illustrés en figure 4. Le dispositif de traitement de la cellulite 105 comporte, ainsi : - un moyen de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur, - un moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, avec une variation de pression plus rapide au cours du relâchement de la dépression et de la mise sous pression qu'au cours de la mise en dépression de la peau et - un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au 2 982 76 9 4 cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement. La peau de l'utilisateur subit ainsi, successivement, une aspiration vers l'extérieur du corps de l'utilisateur puis une percussion plus rapide que l'aspiration. Ces 5 traitements sont, au moins, aussi efficaces que le mouvement de palper-rouler. De plus, le dispositif 105 étant automatisé, la présence d'un opérateur n'est plus nécessaire pendant le traitement effectif, ce qui évite, à la fois, une fatigue de l'opérateur et un coût de main-d'oeuvre élevé. Dans le mode de réalisation décrit, chaque chambre d'aspiration 160 est 10 composée d'un cylindre 175 à base circulaire, d'axe 180, comme illustré en figure 3. Dans ce cylindre 175 se trouve un piston mobile 185 en appui sur un ressort 190 agissant en compression. En ouverture 195 est reliée à une chambre 200 mise en pression relative négative par une pompe 205. L'ouverture supérieure de la chambre d'aspiration 160 possède une lèvre adaptée à éviter les fuites d'air lorsqu'une partie de 15 la peau de l'utilisateur est en appui sur cette ouverture. Cette lèvre est arrondie pour ne pas blesser l'utilisateur. Le piston 185 assure une étanchéité suffisante entre les deux parties du cylindre qu'il sépare pour que la dépression faite par la pompe 205 provoque le déplacement du piston 185 et la compression du ressort 190. La dépression faite par la pompe 205 20 provoque aussi l'aspiration d'une partie de la peau de l'utilisateur. Lorsque la dépression est relâchée, par ouverture brutale d'une électrovanne, le ressort 190 propulse le piston sur la partie de la peau de l'utilisateur qui se trouve dans le cylindre 175 et la percute, ce qui a pour effet de faire circuler la cellulite. La percussion effectuée par le piston est plus vigoureuse qu'une simple surpression 25 pneumatique qui peut, néanmoins, être réalisée dans des variantes du dispositif objet de la présente invention. On note qu'une seule pompe 205 suffit pour un grand nombre de chambres d'aspiration 160. Cependant, en variante, une pluralité de pompes est mise en oeuvre. Dans des variantes, au moins un dit piston est mis en déplacement par une 30 motorisation électrique ou électromagnétique. Dans des variantes, l'utilisateur se trouve en position assise sur le dispositif et non allongée. Les avantages de cet appareil sont de rendre le traitement de la cellulite : - plus confortable, puisque l'utilisateur peut prendre une position de traitement assise ou allongée, 2 982 76 9 5 - plus facile, puisque le traitement ne nécessite pas de manipulation personnelle ni d'intervention par une tierce personne et - plus performant, puisque on va changer le classique « palper- rouler » par un nouveau concept physiologiquement plus efficace, le « percuter-aspirer ». 5 Dans le mode de réalisation illustré en figure 4, chaque chambre d'aspiration 160 est associée à une électrovanne 210. Cet arrangement permet de désynchroniser les actions sur les différentes parties de la peau. On observe aussi, en figure 4, des éléments du module de commande 135 : - une carte électronique 220 et 10 - une interface 225 qui commande la pompe 205 et chaque électrovanne 210. La carte électronique 220 constitue, par exemple, un ordinateur à usage général. Elle porte une unité centrale 215 et des mémoires 230 et 235. La mémoire 230 conserve des instructions d'un programme de fonctionnement du dispositif 105. La mémoire 235 conserve des données d'identification de l'utilisateur afin que ses 15 traitements successifs soient mémorisés. Dans des variantes, la forme de l'assise et des parties latérales ne sont pas planes mais incurvées pour s'adapter à la forme du corps de l'utilisateur. Dans des variantes, les supports des matrices de chambres d'aspiration sont souples pour s'adapter à différentes morphologies d'utilisateurs
Le dispositif de traitement de la cellulite comporte : - un moyen (175, 185, 195) de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur, - un moyen (190) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, avec une variation de pression plus rapide au cours du relâchement de la dépression et de la mise sous pression qu'au cours de la mise en dépression de la peau et - un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement.
1. Dispositif (105) de traitement de la cellulite, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen (160, 200, 205) de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur, - un moyen (190, 210) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, avec une variation de pression plus rapide au cours du relâchement de la dépression et de la mise sous pression qu'au cours de la mise en dépression de la peau et - un moyen (135, 215, 225) de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de 10 cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement. 2. Dispositif (105) selon la 1, dans lequel le moyen (160, 200, 205) de mise en dépression comporte au moins une chambre (175) munie, d'un côté, d'une lèvre pour venir en appui étanche sur la peau de l'utilisateur et, d'un autre côté, d'une 15 liaison (195) avec une chambre (200) mise en pression relative négative. 3. Dispositif (105) selon l'une des 1 ou 2, dans lequel le moyen (190, 210) de relâchement de la dépression et de mise sous pression comporte un piston (185) adapté à percuter la peau de l'utilisateur. 4. Dispositif (105) selon la 3, dans lequel au moins un dit piston (185) est 20 associé à un ressort (190). 5. Dispositif (105) selon l'une des 3 ou 4, dans lequel au moins un dit piston (185) est mis en déplacement par une motorisation électrique, électromagnétique ou pneumatique (205). 6. Dispositif (105) selon l'une des 1 à 5, qui comporte un châssis (140) 25 sur lequel un utilisateur peut se tenir en position assise, le moyen (160, 200, 205) de mise en dépression et le moyen (190, 210) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. 7. Dispositif (105) selon l'une des 1 à 6, qui comporte un châssis (140) sur lequel un utilisateur peut se tenir en position couchée, le moyen (160, 200, 205) demise en dépression et le moyen (190, 210) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. 8. Dispositif (105) selon l'une des 1 à 7, dans lequel ledit châssis (140) comporte au moins une partie mobile (125, 130) adaptée à déplacer latéralement, vers l'utilisateur, une partie du moyen (160, 200, 205) de mise en dépression et du moyen (190, 210) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive.
A
A61
A61H
A61H 7
A61H 7/00
FR2987684
A1
ENSEMBLE DE COURONNE DE COMMANDE D'UNE LUNETTE INDICATRICE TOURNANTE, DITE "REHAUT", ET MONTRE LE COMPORTANT
20,130,906
« REHAUT », ET MONTRE LE COMPORTANT DESCRIPTION Domaine technique La présente invention concerne une montre du type comportant une première couronne principale, en liaison avec un mécanisme d'entrainement des différentes fonctions de la montre, et une seconde couronne destinée à une fonction supplémentaire consistant à commander une lunette indicatrice tournante, dite « rehaut », disposée à l'intérieur d'une montre, entre sa glace et la périphérie de son cadran, et manoeuvrable par l'intermédiaire d'un axe de commande assujetti, par une de ses extrémités, à un tube broché solidaire de la couronne, et traversant librement un tube fixe vissé ou chassé dans une ouverture latérale du boitier de la montre, et comportant, à son autre extrémité, un pignon en prise avec une zone périphérique crantée du rehaut, par des moyens d'embrayage-débrayage. Etat de la technique Une telle lunette indicatrice, ou rehaut, est par exemple destinée à afficher un fuseau horaire, par simple rotation par rapport au boitier fixe qui comporte les indications nécessaires, en l'occurrence le nom des villes ou encore des périodes de temps. Dans ce dernier cas, le rehaut est utilisé notamment pour la plongée sous-marine, pour indiquer un temps de plongée à ne pas dépasser. De manière connue, ces rehauts sont équipés de moyens anti-retour interposés entre le boitier et le rehaut, qui sont constitués généralement d'une lame tangentielle échappant à un crantage du rehaut dans un sens horaire, et s'y arc-boutant dans le sens anti-horaire. Ces dispositifs sont fiables. Mais la difficulté réside dans le fait d'intégrer un système d'anti-rotation dans le boitier. Description de l'invention La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un ensemble de couronne de commande vissée et lunette indicatrice tournante associée dite « rehaut » disposée à l'intérieur d'une montre, entre sa glace et la périphérie de son cadran, et manoeuvrable par l'intermédiaire d'un axe de commande assujetti, par une de ses extrémités, à un tube broché solidaire de la couronne, et traversant librement un tube fixe vissé ou chassé dans une ouverture latérale du boitier de la montre, et comportant, à son autre extrémité, un pignon en prise avec une zone périphérique crantée du rehaut, par des moyens d'embrayage-débrayage, caractérisé en ce que des premiers moyens d'embrayage-débrayage sont interposés entre une extrémité du tube broché de la couronne et une extrémité de l'axe de commande, et en ce 2 0 que des seconds moyens d'embrayage-débrayage sont interposés entre l'autre extrémité du même axe de commande et le pignon, lesdits premiers et seconds moyens agissant respectivement en embrayage et en débrayage pour un sens de rotation horaire de la couronne, et inversement dans un sens de rotation anti-horaire, de manière à entrainer le pignon 25 selon un mouvement rotatif unidirectionnel. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques. 30 Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, en référence aux dessins annexés. Brève description des figures - La figure 1 représente, en coupe axiale, un ensemble de couronne de commande et de rehaut d'une montre, selon l'invention, en position vissée. - La figure 2 représente un ensemble selon la figure 1, en position dévissée de la couronne. - La figure 3 représente un ensemble selon la figure 2, au cours d'un entrainement de la couronne dans un sens de rotation horaire, pour une commande du rehaut en embrayage. - La figure 4 représente un ensemble selon la figure 2, au cours d'un entrainement de la couronne dans un sens de rotation anti-horaire, provoquant le débrayage du rehaut. Description détaillée L'ensemble selon la figure 1 comporte une couronne à vis 1 destinée à la commande d'une lunette indicatrice tournante ou rehaut 2. Le rehaut 2 est disposé à l'intérieur d'une montre, entre sa glace et la périphérie de son cadran, et manoeuvrable par l'intermédiaire d'un axe de commande 3 assujetti, par une de ses extrémités, à un tube broché 4 solidaire de la couronne 1, et traversant librement un tube fixe vissé ou chassé 5 dans une ouverture latérale 6 du boitier 7 de la montre, et comportant, à son autre extrémité, un pignon 8 en prise avec une zone périphérique crantée du rehaut 2, par des moyens d'embrayage-débrayage.30 Selon l'invention, des premiers moyens d'embrayage-débrayage 9,10 sont interposés entre une extrémité du tube broché 4 de la couronne 1 et une extrémité de l'axe de commande 3, et en ce que des seconds moyens d'embrayage-débrayage 11,12 sont interposés entre l'autre extrémité du même axe de commande 3 et le pignon 8, lesdits premiers et seconds moyens 9,10-11,12 agissant respectivement en embrayage et en débrayage pour un sens de rotation horaire « RH » de la couronne 1, et inversement dans un sens de rotation anti-horaire « RAH », de manière à entrainer le pignon 8 selon un mouvement rotatif unidirectionnel. Selon un exemple de réalisation préférentiel, lesdits premiers moyens d'embrayage-débrayage 9,10 sont constitués par un premier jeu de bagues à denture inclinée, dont l'une 10, solidaire de l'axe de commande 3, est menée, les dents de la bague menante 9 étant dirigées dans un sens de rotation horaire « RH » de la couronne 1, pour agir en embrayage sur les dents de la bague menée 10, et en débrayage dans l'autre sens « RAH ». En fait, la couronne 1, le tube broché 4 et la bague menée 10 sont solidaires en rotation. Lesdits seconds moyens 11,12 sont constitués par un second jeu de bagues à denture inclinée agissant à l'inverse, l'une 12 étant rapportée sur le tube à vis fixe 5, lui-même solidaire du boitier 7, et l'autre 11 étant rapportée sur le pignon rotatif 8. Les dents de la bague 11 solidaire de ce dernier 8 sont dirigées dans un sens anti-horaire « RAH », de manière à permettre son débrayage, et donc son entrainement en rotation par l'axe de commande 3 lors d'une action rotative sur la couronne 1, selon un sens horaire « RH », et son embrayage, donc son immobilisation, par rapport à la bague dentée 12 du tube à vis fixe 5, dans un sens anti-horaire « RAH » de la même couronne 1. En fait, le pignon 8, la bague 11, l'axe de commande 3 et la bague 10 sont solidaires en rotation. Plus précisément, lorsque la couronne 1 est dévissée, le premier jeu de bagues dentées 9,10 peut agir en embrayage sous l'action en rotation, dans un sens horaire « RH » de la couronne 1. L'axe de commande 3 et son pignon 8 solidaire sont alors entrainés unidirectionnellement et transmettent leur mouvement au rehaut 2. Ceci est rendu possible du fait même que les dentures du second jeu de bagues dentées 11,12 sont orientées dans un sens anti-horaire « RAH » et agissent donc en débrayage, à l'inverse du premier jeu 9,10, permettant ainsi l'entrainement du pignon 8 solidaire de l'axe de commande 3. A l'inverse, une rotation selon un sens anti-horaire « RAH » du premier jeu de bagues dentées 9,10 agira en débrayage sur celles-ci 9,10 du fait que la denture du pignon 8 est sollicitée dans un sens d'embrayage « RH », donc en blocage contre la denture de la bague fixe 12 du tube à vis fixe 5. Est ainsi obtenue la rotation unidirectionnelle de l'axe de commande 3, d'où de son pignon 8, et conséquemment du rehaut 2. De manière à permettre leur mouvement relatif axial lors d'un embrayage ou d'un débrayage, la bague menée 10 du premier jeu de bagues dentées solidaire en rotation de l'axe de commande 3 est susceptible de coulisser axialement sur celui-ci, par l'intermédiaire d'un logement central 19, de section polygonale, de ladite bague 10 traversée librement par ledit axe 3, de section correspondante, le coulissement axial s'effectuant selon une amplitude « a,a » permettant le débrayage de la bague menée 10, lors d'un mouvement rotatif anti-horaire « RAH » de la bague menante 9, un ressort de rappel 13 étant interposé entre ladite bague menée 10 et une extrémité 3a de l'axe de commande 3, formant butée. De la même manière, la bague dentée 11 du pignon 8 et l'axe de commande 3 qui lui est solidaire sont aptes à se débattre axialement par rapport à la bague dentée fixe 12 du tube à vis 5 qu'il traverse librement, selon une amplitude « b,b » permettant le débrayage de la bague 11 du pignon 8, dans un sens horaire « RH » de celui-ci, un organe de rappel élastique 14,15 étant interposé entre un épaulement 16 d'un logement 17 du tube à vis fixe 5 et un épaulement 18 de l'axe de commande 3, mobile axialement et en rotation, selon un sens unidirectionnel. Selon le présent exemple, l'organe de rappel élastique du pignon 8 et de sa bague dentée 11 est constitué par au moins un joint en élastomère 14,15 assurant en outre une fonction d'étanchéité. Par ailleurs, un ressort de compression 20 est disposé dans une chambre interne de la couronne 1 et interposé entre celle-ci et l'extrémité 3a de l'axe de commande 3. Préférentiellement, le ressort de compression 20 est en contact avec l'extrémité 3a de l'axe de commande 3, par l'intermédiaire d'une cuvette 21 dans laquelle il se loge, le contact du fond 22 de celle-ci avec l'extrémité 3a de l'axe 3 s'effectuant ponctuellement sur un bossage 23 de cette dernière. De cette manière, les frottements sont réduits au minimum. Le ressort 20 de sortie de couronne procure la force nécessaire au contact entre les jeux de bagues dentées 9,10 et 11,12, mais le ressort 13 des bagues 9,10 est de force inférieure au ressort 20, ce qui autorise l'entrainement de la bague dentée 10. Ledit ressort 13 est indépendant, ce qui permet de gérer la force de débrayage des dents. Les deux forces d'entrainement et de débrayage étant indépendantes, c'est le ressort 13 qui fluctue lors d'un débrayage, et non la couronne. Selon un, autre avantage de l'invention, le pas de la denture du second jeu de bagues dentées 11,12 assurant le débrayage du pignon du rehaut a une valeur correspondant à l'unité d'une fonction prédéterminée, dont le comptage est ressenti de manière sensorielle par un utilisateur sur la couronne 1
La présente invention se rapporte à un ensemble de couronne de commande vissée (1) et lunette indicatrice tournante associée dite « rehaut » (2) disposée à l'intérieur d'une montre, entre sa glace et la périphérie de son cadran, et manoeuvrable par l'intermédiaire d'un axe de commande (3) assujetti, par une de ses extrémités, à un tube broché (4) solidaire de la couronne (1), et traversant librement un tube fixe vissé ou chassé (5) dans une ouverture latérale (6) du boitier (7) de la montre, et comportant, à son autre extrémité, un pignon (8) en prise avec une zone périphérique crantée du rehaut (2), par des moyens d'embrayage-débrayage , caractérisé en ce que des premiers moyens d'embrayage-débrayage (9,10) sont interposés entre une extrémité du tube broché (4) de la couronne (1) et une extrémité de l'axe de commande (3), et en ce que des seconds moyens d'embrayage-débrayage (11,12) sont interposés entre l'autre extrémité du même axe de commande (3) et le pignon (8), lesdits premiers et seconds moyens (9,10-11,12) agissant respectivement en embrayage et en débrayage pour un sens de rotation horaire (RH) de la couronne (1), et inversement dans un sens de rotation anti-horaire (RAH), de manière à entrainer le pignon (8) selon un mouvement rotatif unidirectionnel.
1. Ensemble de couronne de commande vissée (1) et lunette indicatrice tournante associée dite « rehaut » (2) disposée à l'intérieur d'une montre, entre sa glace et la périphérie de son cadran, et manoeuvrable par l'intermédiaire d'un axe de commande (3) assujetti, par une de ses extrémités, à un tube broché (4) solidaire de la couronne (1), et traversant librement un tube fixe vissé ou chassé (5) dans une ouverture latérale (6) du boitier (7) de la montre, et comportant, à son autre extrémité, un pignon (8) en prise avec une zone périphérique crantée du rehaut (2), par des moyens d'embrayage-débrayage, caractérisé en ce que des premiers moyens d'embrayage-débrayage (9,10) sont interposés entre une extrémité du tube broché (4) de la couronne (1) et une extrémité de l'axe de commande (3), et en ce que des seconds moyens d'embrayage-débrayage (11,12) sont interposés entre l'autre extrémité du même axe de commande (3) et le pignon (8), lesdits premiers et seconds moyens (9,10-11,12) agissant respectivement en embrayage et en débrayage pour un sens de rotation horaire (RH) de la couronne (1), et inversement dans un sens de rotation anti-horaire (RAH), de manière à entrainer le pignon (8) selon un mouvement rotatif unidirectionnel. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens d'embrayage-débrayage (9,10) sont constitués par un premier jeu de bagues à denture inclinée, dont l'une (9), solidaire de l'axe de commande (3), est menée, les dents de la bague menante (9) étant dirigées dans un sens de rotation horaire (RH) de la couronne (1), pour agir en embrayage sur les dents de la bague menée (10), et en débrayage dans l'autre sens (RAH),alors que lesdits seconds moyens (11,12) sont constitués par un second jeu de bagues à denture inclinée agissant à l'inverse, l'une (12) étant rapportée sur le tube à vis fixe (5) et l'autre sur le pignon rotatif (8), les dents de la bague (11) de celui-ci (8) étant dirigées dans un sens anti-horaire (RAH), de manière à permettre son débrayage, et donc son entrainement en rotation par l'axe de commande (3) lors d'une action rotative sur la couronne (1), selon un sens horaire (RH), et son embrayage, donc son immobilisation, par rapport à la bague dentée (12) du tube à vis fixe (5), dans un sens anti-horaire (RAH) de la même couronne (1). 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que la bague menée (10) du premier jeu de bagues dentées solidaire en rotation de l'axe de commande (3) est susceptible de coulisser axialement sur celui-ci, par l'intermédiaire d'un logement central (19), de section polygonale, de ladite bague (10) traversée librement par ledit axe (3), de section correspondante, le coulissement axial s'effectuant selon une amplitude (a,a) permettant le débrayage de la bague menée (10), lors d'un mouvement rotatif anti-horaire (RAH) de la bague menante (9), un ressort de rappel (13) étant interposé entre ladite bague menée (10) et une extrémité (3a) de l'axe de commande (3), formant butée. 4. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que la bague dentée (11) du pignon (8) et l'axe de commande (3) qui lui est solidaire sont aptes à se débattre axialement par rapport à la bague dentée fixe (12) du tube à vis (5) qu'il traverse librement, selon une amplitude (b,b) permettant le débrayage de la bague (11) du pignon (8), dans un sens horaire (RH) de celui-ci, un organe de rappel élastique (14,15) étant interposé entre unépaulement (16) d'un logement (17) du tube à vis fixe (5) et un épaulement (18) de l'axe de commande (3), mobile axialement et en rotation, selon un sens unidirectionnel. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que l'organe de rappel élastique du pignon (8) et de sa bague dentée (11) est constitué par au moins un joint en élastomère (14,15) assurant en outre une fonction d'étanchéité. 6. Ensemble selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un ressort de compression (20) est disposé dans une chambre interne de la couronne (1) et interposé entre celle-ci et l'extrémité (3a) de l'axe de commande (3). 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que le ressort de compression (20) est en contact avec l'extrémité (3a) de l'axe de commande (3), par l'intermédiaire d'une cuvette (21) dans laquelle il se loge, le contact du fond (22) de celle-ci avec l'extrémité (3a) de l'axe (3) s'effectuant ponctuellement sur un bossage (23) de cette dernière. 8. Ensemble selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que le pas de la denture du second jeu de bagues dentées (11,12) assurant le débrayage du pignon du rehaut a une valeur correspondant à l'unité d'une fonction prédéterminée, dont le comptage est ressenti de manière sensorielle pour un utilisateur sur la couronne (1).
G
G04
G04B
G04B 19,G04B 45,G04B 47
G04B 19/00,G04B 45/00,G04B 47/00
FR2984706
A1
APPAREIL ELECTROMENAGER DE PREPARATION DE BOISSON COMPORTANT UN RECIPIENT DE TRAVAIL ET UN DISPOSITIF DE FILTRATION
20,130,628
La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils électroménagers de préparation de boisson comportant un récipient de travail présentant un fond comprenant des moyens de broyage et comportant une ouverture supérieure pour l'introduction des aliments, le récipient de travail comportant un dispositif poussoir comportant une tête insérable dans le récipient de travail par l'ouverture supérieure et comprenant un dispositif de filtration porté par une enveloppe périphérique du récipient de travail ou par la tête du dispositif poussoir. Il est connu, de la demande de brevet US 2007/0137495, un appareil de préparation de boisson comportant un récipient de travail renfermant un outil rotatif et comprenant un filtre pour définir une barrière filtrante entre une zone 15 de broyage disposée du côté du filtre recevant l'outil rotatif et une zone réservoir disposée à l'extérieur du filtre. Un tel appareil comporte également un poussoir pouvant être introduit à l'intérieur du récipient afin d'exercer une pression sur les aliments solides disposés dans la zone de broyage, tels que des grains, pour amener ces aliments solides en direction de l'outil rotatif et 20 pouvoir faire l'infusion. Un tel appareil présente l'avantage de permettre facilement la réalisation d'une infusion de café ou thé, en plaçant les aliments dans le filtre et en mixant le tout avec un peu d'eau. Cependant, un tel appareil présente l'inconvénient de ne pas permettre 25 l'extraction de jus d'aliment de type fruit. En effet, l'outil utilisé fait une coupe franche de ce type d'aliment à pulpe et ne permet pas de le réduire par un phénomène de broyage. Par ailleurs, un tel appareil présente également l'inconvénient de ne pas permettre une récupération complète du jus présent dans la zone de broyage. 30 En effet, la présence de résidu au niveau des ouvertures situées en bas du filtre empêche que le jus ne passe naturellement au travers du filtre, vers la zone réservoir, de sorte qu'une partie du jus reste emprisonnée au fond du récipient, autour de l'outil rotatif. Aussi, un but de la présente invention est de proposer un appareil de préparation de boisson remédiant à cet inconvénient, en permettant une extraction efficace du jus pour une plus grande variété d'aliments, et qui soit simple et économique à réaliser. Un autre but de la présente invention est de proposer un appareil permettant la récupération d'une plus grande partie du jus dans la zone réservoir. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil électroménager de préparation de boisson comportant un récipient de travail présentant un fond comprenant des moyens de broyage et comportant une ouverture supérieure pour l'introduction des aliments, le récipient de travail comportant un dispositif poussoir comportant une tête insérable dans le récipient de travail par l'ouverture supérieure et comprenant un dispositif de filtration porté par une enveloppe périphérique du récipient de travail ou par la tête du dispositif poussoir, caractérisé en ce que les moyens de broyage comprennent un disque râpant. Un tel disque râpant présente l'avantage d'être efficace pour le traitement de différent type d'aliments tels que des grains, graines, agrumes, baies, légumes, fruits, et plus particulièrement les fruits à noyau ou pépins. De plus, un tel disque râpant présente l'avantage de posséder généralement une surface de travail relativement plane, ce qui permet d'approcher le dispositif de filtration au voisinage de cette surface et de limiter de facto le volume de la zone de broyage, permettant ainsi de récupérer une grande partie du jus dans la zone réservoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, la tête couvre au moins la moitié de la surface du disque râpant. Selon une autre caractéristique de l'invention, le récipient de travail est cylindrique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de filtration comporte au moins un élément de filtration. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif poussoir comporte une poignée faisant saillie à l'extérieur du récipient de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif poussoir est monté mobile en translation sur un couvercle permettant la fermeture du récipient de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention, la tête du dispositif poussoir est montée coulissante dans le récipient de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention, le couvercle comporte un palier de guidage qui coopère avec une tige poussoir pour guider cette dernière dans le couvercle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le disque râpant coopère par une connexion mécanique avec une base motorisée entraînant le disque râpant en rotation autour d'un axe de rotation. Selon une autre caractéristique de l'invention, le récipient de travail comporte une embase séparable de la base motorisée. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de broyage comprennent une rainure sur sa périphérie. Selon une autre caractéristique de l'invention, la rainure des moyens de broyage présente une inclinaison d'un angle de 5 à 60° par rapport à l'axe de rotation des moyens de broyage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de filtration comprend une pluralité d'éléments de filtration empilables. Selon une autre caractéristique de l'invention, les éléments de filtration présentent des trous de passage de différents diamètres. Selon une autre caractéristique de l'invention, les éléments de filtration sont identiques et décalés angulairement les uns par rapport aux autres. Une telle disposition permet d'obtenir, avec un seul type d'élément de filtration, des niveaux de filtration variés pour la réalisation de jus avec un degré de pulpe variable de manière économique. De plus, le nettoyage des éléments de filtration est grandement facilité par l'utilisation de disques ayant des diamètres de trou de passage convenables. Selon une autre caractéristique de l'invention, le disque râpant est plan. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après de plusieurs modes particuliers de réalisation de l'invention présentés à titre d'exemples non limitatifs, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de préparation culinaire selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue en coupe de l'appareil de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de filtration représenté seul côté éléments filtrants, la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de filtration représenté seul côté tête du dispositif de filtration, - la figure 5 est une vue en perspective d'un appareil de préparation culinaire selon un second mode particulier de réalisation de l'invention, - la figure 6 est une vue en coupe de l'appareil selon la ligne VI-VI de la figure 5. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. La figure 1 représente un appareil électroménager de préparation de boisson, de type broyeur, comportant une embase 1 servant de socle à un récipient de travail 2 amovible apte à contenir des aliments liquides ou solides, le récipient de travail 2 présentant une enveloppe 22 comprenant une extrémité supérieure 21 ouverte par laquelle des aliments peuvent être introduits dans le récipient de travail, l'enveloppe 22 étant munie d'une poignée de préhension 23 et d'un bec verseur 24. L'embase 1 repose classiquement sur une base motorisée 3 intégrant un moteur 31 dont la mise en route et la vitesse de fonctionnement sont contrôlées au moyen d'un bouton de commande 11. Le moteur 31 permet l'entraînement des moyens de broyage 4 constitués par un outil rotatif représenté en pointillé sur la figure 1, cet outil rotatif 4 étant disposé dans le fond du récipient de travail 2. Conformément aux figures 1 et 2, l'outil rotatif 4 comporte avantageusement un corps 41 cylindrique comprenant une pluralité de rainures 42, visibles sur la figure 1, réparties sur sa périphérie, et comprend un disque râpant 43 plan supporté par le corps 41. Le disque râpant 43 est solidaire en rotation du corps 41 et comporte avantageusement des aspérités 45 réparties sur sa surface. De manière préférentielle, les rainures présentent un angle d'inclinaison 46 par rapport à l'axe de rotation compris entre 5° et 60° et avantageusement de l'ordre de 45°. Le corps 41 est entraîné en rotation au moyen d'un arbre d'entraînement 44 faisant saillie sur la face inférieure du corps 41, l'arbre d'entraînement 44 venant s'accoupler de manière amovible avec un entraîneur rotatif de la base motorisée 3, non représenté sur les figures, lorsque le récipient de travail 2 est disposé sur la base motorisée 3. Le récipient de travail 2 renferme un dispositif de filtration 5 venant en regard de l'outil rotatif 4 et définissant une barrière filtrante divisant le volume intérieur du récipient de travail 2 entre une zone de broyage 25 située dans la partie inférieure du récipient de travail 2, contenant l'outil rotatif 4, et une zone réservoir 26 située en partie supérieure du récipient de travail 2. De manière avantageuse, l'extrémité supérieure 21 du récipient de travail est fermée par un couvercle 53 venant recouvrir la zone réservoir 26 du récipient de travail 2, le couvercle 53 comportant un passage permettant la translation manuelle d'un dispositif poussoir 6 comprenant une tige poussoir 51 présentant une extrémité supérieure solidaire d'une poignée 52 et une extrémité inférieure solidaire d'une tête 65 supportant le dispositif de filtration 5. Le couvercle 53 comporte un palier de guidage 66 facilitant la translation de la tige poussoir 51 et comprend avantageusement un bossage muni d'une surface de contact 63 comportant une butée de fin de course du dispositif poussoir 6, la poignée 52 comportant une surface d'appui 64 équivalente venant en regard de la surface de contact 63. Ainsi une position haute du dispositif poussoir 6 est définie lorsque la tête 65 du dispositif poussoir 6 est à proximité ou en contact avec le couvercle 53 suivant la représentation de la figure 1. A l'inverse, une position basse du dispositif poussoir 6 est définie lorsque la tête 65 du dispositif poussoir 6 est à proximité du disque râpant 43 suivant la représentation de la figure 2 ou lorsque la surface d'appui 64 vient en contact avec la surface de contact 63 de fin de course du couvercle. Conformément aux figures 2 à 4, le dispositif de filtration 5 comporte une pluralité d'éléments de filtration 54, 55, 56, typiquement des disques, supportés par la tête 65, présentant une zone périphérique 57 adaptée à la forme de l'enveloppe 22 du récipient de travail 2, la zone périphérique 57 présentant des éléments de guidage 58 permettant de faciliter l'introduction, puis la translation de la tête 65 au sein du récipient de travail 2. La tête 65 est avantageusement constituée par une pièce moulée en matière plastique et est traversée par trois passages 60 permettant le cheminement du jus entre les deux zones 25, 26 du récipient de travail 2, les passages 60 étant séparés par des nervures 59 reliant la zone périphérique 57 et une partie centrale 61 du dispositif de filtration 5, la partie centrale 61 présentant avantageusement un système de connexion rapide avec la tige poussoir 51. Conformément à la figure 3, les disques de filtration 54, 55, 56 comportent des trous de passage 62 de différents diamètres, répartis sur la surface des disques de filtration 54, 55, 56, permettant par leurs dispositions le maintien des aliments à broyer dans la zone de broyage 25 et le passage par les trous de passage 62 du jus extrait par broyage des aliments. Le fonctionnement de l'appareil électroménager et son procédé d'utilisation vont maintenant être décrits. Lorsque l'utilisateur souhaite réaliser un jus d'un aliment, il insère l'aliment dans le récipient de travail 2, puis il insère le dispositif de filtration 5 préalablement monté solidairement avec la tige poussoir 51 dans le récipient de travail 2, en position haute. Ce positionnement permet la translation dans le récipient de travail 2 de l'ensemble comportant le dispositif de filtration 5, la tige poussoir 51 et la poignée 52 en appuyant sur la poignée 52 typiquement de manière verticale vers le bas, la mise en place du couvercle 53 sur l'extrémité supérieure 21 du récipient de travail 2 permettant de réduire le risques d'éclaboussures. L'utilisateur actionne ensuite le bouton de commande 11, ce qui provoque la mise en marche du moteur 31 de l'appareil et l'entraînement en rotation de l'outil rotatif 4, les aliments se trouvant dans la zone de broyage 25 se trouvant 15 progressivement râpés par les aspérités présentes à la surface de l'outil rotatif 4. L'utilisateur pousse ensuite verticalement sur le dispositif poussoir 6 jusqu'à ce que le dispositif de filtration 5 vienne à proximité du disque râpant 43. Le jus qui en résulte se diffuse en grande partie, par l'effet de la force 20 centrifuge, vers la périphérie du récipient de travail 2, au travers des disques de filtration 54, 55, 56 du dispositif de filtration 5, et est recueilli dans la zone réservoir 26. Avantageusement, par l'effet de la force centrifuge, les rainures 42 de l'outil rotatif 4 permettent de maintenir les aliments broyés sur la périphérie du 25 récipient de travail 2, facilitant ainsi l'alimentation en aliment non broyé de la partie centrale du disque râpant 43. Durant cette phase de broyage, le dispositif poussoir 6 en translation vers le disque râpant 43 présente un premier avantage de faciliter la remontée de jus vers la zone réservoir 26. 30 Durant cette phase de broyage, le dispositif poussoir 6 en translation vers le disque râpant 43 présente un second avantage de maintenir les aliments en zone de broyage 25, et plus particulièrement les aliments non broyés, en contact avec le disque râpant 43. Cette descente du dispositif poussoir 6 s'effectue jusqu'à la position basse, en fonction de la quantité restante d'aliment réduit en purée dans la zone de 5 broyage 25. Lors de cette descente du dispositif poussoir 6 au sein de la zone de broyage 25, le dispositif poussoir 6 agit tel un piston et exerce une pression sur le jus présent dans la zone de broyage 25 de sorte que le jus est chassé vers la zone réservoir 26 en passant par les disques de filtration 54, 55, 56 du dispositif Io de filtration 5. De cette manière, la quasi-intégralité du jus généré par le broyage est recueillie dans la zone réservoir 26. Un appareil de préparation culinaire muni d'un tel dispositif poussoir 6 présente donc l'avantage d'améliorer grandement la quantité de jus récupéré dans la 15 zone réservoir 26 suite au broyage des aliments. Un appareil de préparation culinaire muni d'un tel dispositif poussoir 6 présente également l'avantage supplémentaire d'améliorer grandement le nettoyage par la récupération du résidu, obtenu suite au broyage des aliments, qui se présente sous la forme d'une galette en regard du piston. 20 Un tel appareil de préparation culinaire, dans lequel le récipient de travail 2 peut être désaccouplé de la base motorisée 3, présente également l'avantage de faciliter grandement le versement du jus obtenu, le récipient 2 étant plus léger et manoeuvrable. De plus, une telle séparation du récipient de travail 2 et de la base motorisée 3 permet de faciliter grandement le nettoyage du récipient de 25 travail. Les figures 5 et 6 illustrent un second mode de réalisation de l'appareil selon l'invention, dans lequel les éléments communs avec le premier mode de réalisation portent les mêmes références. Cette variante de réalisation se différencie notamment du premier mode de réalisation en ce que le dispositif 30 poussoir 6 comporte une tête 165 qui est uniquement conformée pour permettre de pousser les aliments vers les moyens de broyage 4 dans la zone de broyage 25. De plus, dans ce cas, le dispositif de filtration 5 comporte trois éléments de filtration 154, 155, 156, portés par une enveloppe 122 du récipient de travail 2, à l'intérieur de l'enveloppe 22 de sorte que le dispositif de filtration 5 se situe à la périphérie des moyens de broyage 4 et forme une barrière filtrante située entre les moyens de broyage 4 et une ouverture de l'enveloppe 122 communiquant avec un bec verseur 124 situé sensiblement à la base de l'enveloppe 122. De manière préférentielle, les trois éléments de filtration 154, 155, 156 présentent une forme de révolution de type cylindrique. Cette géométrie cylindrique des éléments de filtration permet d'emboiter les éléments de filtration 154, 155, 156, les uns dans les autres afin que la surface filtrante de chaque élément se corresponde notamment sur toute leur hauteur. Le fonctionnement de l'appareil électroménager selon cette variante de réalisation va maintenant être décrit. Lors de la descente du dispositif poussoir 6, quand l'utilisateur pousse 15 verticalement sur le dispositif poussoir 6, le jus obtenu qui en résulte se diffuse en grande partie, par l'effet de la force centrifuge, vers la périphérie du récipient de travail 2 de manière identique à l'appareil selon le premier mode de réalisation ; cependant le jus traverse presque directement le dispositif de filtration 5 par l'effet de la force centrifuge qui entraîne le jus en combinaison 20 avec la pression exercée par le dispositif poussoir 6. Le passage immédiat du jus obtenu au travers du dispositif de filtration permet à l'utilisateur de récupérer très rapidement ce jus qui se déverse par gravité par le bec verseur 124 situé en position basse de l'enveloppe 122 directement dans un contenant de type verre, bol disposé en sortie et sous le bec verseur 124. 25 Dans ce cas, de manière similaire au premier mode de réalisation, par l'effet de la force centrifuge, les rainures 42 de l'outil rotatif 4 permettent avantageusement de maintenir les aliments broyés sur la périphérie du récipient de travail 2, facilitant ainsi l'alimentation en aliment non broyé de la partie centrale du disque râpant 43. La surface plus importante du dispositif de 30 filtration 5 réalisé par une géométrie cylindrique permet de limiter le colmatage des trous de passage du dispositif de filtration 5 permettant ainsi de maintenir la qualité de filtration tout au long du broyage. De même, la surface plus importante qui amène à une augmentation de la section de passage du jus dans le dispositif de filtration 5 permet de réduire l'effort de pressage. De même, durant cette phase de broyage, le dispositif poussoir 6 en translation vers le disque râpant 43 présente également l'avantage de maintenir les aliments en zone de broyage 25, et plus particulièrement les aliments non broyés, en contact avec le disque râpant 43. Suivant cette variante, la descente du dispositif poussoir 6 s'effectue également jusqu'à la position basse, en fonction de la quantité restante d'aliment réduit en purée dans la zone de broyage 25. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation non illustrée, les éléments de filtration pourront comporter des trous de passage de même diamètre. Ainsi, dans une variante de réalisation non illustrée, les éléments de filtration pourront être disposés de manière décalée angulairement afin de permettre différents niveaux de filtration du jus. Ainsi, dans une variante de réalisation non illustrée du second mode de réalisation de l'invention, les éléments de filtration pourront être disposés sur la partie externe de l'enveloppe, typiquement en sortie du bec verseur. De manière avantageuse, les éléments de filtration présenteront un flanc de forme tronconique rendant l'ensemble empilable. Dans ce cas, le bec verseur présentera également la même forme tronconique afin de permettre le support du dispositif de filtration
Appareil électroménager de préparation de boisson comportant un récipient de travail (2) présentant un fond comprenant des moyens de broyage (4) et comportant une ouverture supérieure pour l'introduction des aliments, ledit récipient de travail (2) comportant un dispositif poussoir (6) comportant une tête insérable dans ledit récipient de travail par ladite ouverture supérieure et comprenant un dispositif de filtration porté par une enveloppe périphérique du récipient de travail ou par la tête du dispositif poussoir, caractérisé en ce que lesdits moyens de broyage (4) comprennent un disque râpant (43).
1. Appareil électroménager de préparation de boisson 1. Appareil électroménager de préparation de boisson comportant un récipient de travail (2) présentant un fond comprenant des moyens de broyage (4) et comportant une ouverture supérieure pour l'introduction des aliments, ledit récipient de travail (2) comportant un dispositif poussoir (6) comportant une tête (65) insérable dans ledit récipient de travail (2) par ladite ouverture supérieure et comprenant un dispositif de filtration porté par une enveloppe périphérique (22) du récipient de travail ou par la tête du dispositif poussoir (6), caractérisé en ce que lesdits moyens de broyage (4) comprennent un disque râpant (43). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ladite tête (65) couvre au moins la moitié de la surface dudit disque râpant. 3. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le récipient de travail (2) est cylindrique. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif poussoir (6) comporte une poignée (52) faisant saillie à l'extérieur du récipient de travail (2). 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif poussoir (6) est monté mobile en translation sur un couvercle (53) permettant la fermeture du récipient de travail (2). 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite tête (65) du dispositif poussoir (6) est montée coulissante dans le récipient de travail (2). 7. Appareil selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que ledit couvercle (53) comporte un palier de guidage (66) qui coopère avec une tige poussoir (51) pour guider ladite tige poussoir (51) dans le couvercle (53). 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en 2 984 706 12 ce que ledit disque râpant (43) coopère par une connexion mécanique (12) avec une base motorisée (3) entraînant le disque râpant (43) en rotation autour d'un axe de rotation. 9. Appareil selon la 8, caractérisé en ce que ledit récipient de 5 travail (2) comporte une embase (1) séparable de ladite base motorisée (3). 10.Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de broyage (4) comprennent une rainure (42) sur sa périphérie. 10 11. Appareil selon la 10, caractérisé en ce que ladite rainure (42) présente une inclinaison d'un angle (46) de 5 à 60° par rapport à l'axe de rotation desdits moyens de broyage (4). 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit dispositif de filtration (5) comprend une pluralité d'éléments de 15 filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) empilables. 13.Appareil selon la 12, caractérisé en ce que lesdits éléments de filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) présentent des trous de passage (62) de différents diamètres. 14.Appareil selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé 20 en ce que lesdits éléments de filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) sont identiques et décalés angulairement les uns par rapport aux autres. 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ledit disque râpant (43) est plan. 252. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ladite tête (65) couvre au moins la moitié de la surface dudit disque râpant. 3. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le récipient de travail (2) est cylindrique. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif poussoir (6) comporte une poignée (52) faisant saillie à l'extérieur du récipient de travail (2). 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif poussoir (6) est monté mobile en translation sur un couvercle (53) permettant la fermeture du récipient de travail (2). 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite tête (65) du dispositif poussoir (6) est montée coulissante dans le récipient de travail (2). 7. Appareil selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que ledit couvercle (53) comporte un palier de guidage (66) qui coopère avec une tige poussoir (51) pour guider ladite tige poussoir (51) dans le couvercle (53). 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en 2 984 706 12 ce que ledit disque râpant (43) coopère par une connexion mécanique (12) avec une base motorisée (3) entraînant le disque râpant (43) en rotation autour d'un axe de rotation. 9. Appareil selon la 8, caractérisé en ce que ledit récipient de 5 travail (2) comporte une embase (1) séparable de ladite base motorisée (3). 10.Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de broyage (4) comprennent une rainure (42) sur sa périphérie. 10 11. Appareil selon la 10, caractérisé en ce que ladite rainure (42) présente une inclinaison d'un angle (46) de 5 à 60° par rapport à l'axe de rotation desdits moyens de broyage (4). 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit dispositif de filtration (5) comprend une pluralité d'éléments de 15 filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) empilables. 13.Appareil selon la 12, caractérisé en ce que lesdits éléments de filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) présentent des trous de passage (62) de différents diamètres. 14.Appareil selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé 20 en ce que lesdits éléments de filtration (54, 55, 56, 154, 155, 156) sont identiques et décalés angulairement les uns par rapport aux autres. 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ledit disque râpant (43) est plan. 25
A
A47
A47J
A47J 31
A47J 31/20,A47J 31/42
FR2992044
A1
BOITE DE VITESSE ROBOTISEE AVEC LIAISON ANTI-ROTATION ENTRE PISTON ET FOURCHETTE
20,131,220
L'invention a trait à un piston d'actionneur notamment de boîte de vitesses de véhicule, ladite boîte ayant au moins une fourchette de passage de vitesse et un doigt de commande de ladite fourchette. L'invention a trait également à une boîte de vitesse de véhicule comprenant ledit piston. Le document de brevet US 2008/0295634 Al divulgue un actionneur de boîte de vitesses robotisée. L'actionneur comprend plusieurs cylindres dans lesquels coulissent des pistons d'actionnement des fourchettes de passage des vitesses de la boîte de vitesses. Chacun des pistons est à double-effet, c'est-à-dire qu'il peut prendre trois positions stables, correspondant à trois positions stables de la fourchette ainsi commandée. Il comprend un aimant permanent coopérant avec un capteur de position magnétique disposé à l'extérieur du cylindre dans lequel coulisse le piston. Afin que ce dispositif de détection de position puisse fonctionner correctement, le piston comprend une rainure transversale droite en son milieu. Le doigt de commande de la fourchette de passage de vitesse correspondant au piston s'étend dans la rainure jusqu'à proximité du fond de cette dernière. Un ressort à lamelle est disposé dans le fond de la rainure afin de reprendre les jeux mécaniques. La coopération du doigt et de la rainure empêche le piston de tourner. Ce moyen anti-rotation du piston évite un désalignement de l'aimant permanent avec le capteur de position du piston. Le dispositif de détection de position du piston peut alors fonctionner de manière fiable. Le moyen anti-rotation de cet enseignement requiert la présence d'une rainure profonde afin d'assurer une coopération mécanique satisfaisante entre le doigt de la fourchette et le piston. Cette rainure peut déformer le piston précisément en son milieu, là où les contraintes peuvent être les plus importantes. L'invention a pour objectif de proposer une construction de piston et de liaison entre le piston et la fourchette de passage de vitesse qui pallie au moins un des problèmes sus mentionnés. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une construction de piston et de liaison entre le piston et la fourchette qui ne déforce par le piston. La fonction anti-rotation doit être assurée et la liaison entre le piston et la fourchette correspondante doit être simple et fiable
L'invention a trait à une liaison anti-rotation entre une fourchette (10) de passage de vitesse d'une boîte de vitesse et un piston (16) de commande de la fourchette (10). Un doigt (14) rigidement lié à la fourchette (10) comprend une encoche engagée sur une gorge (19) formée par deux épaulements (28) du piston. Les épaulements (28) comprennent, chacun, un méplat (24). Un clip (18) est chaussé sur la gorge (19) préalablement à l'engagement de la gorge avec le doigt (14). Le clip (18) comprend deux portions planes en appui sur les méplats et forment ainsi deux surfaces d'appui pour les extrémités frontales (36) de l'encoche du doigt (14). Le piston est ainsi empêché de tourner et des moyens de détection de position du piston peuvent ainsi fonctionner de manière satisfaisante.
1. L'invention a pour objet un piston d'actionneur de boîte de vitesses de véhicule, ladite boîte ayant au moins une fourchette de passage de vitesse et un doigt de commande de ladite fourchette, ledit piston comprenant: un corps avec au moins une portion destinée à coulisser de manière étanche dans un cylindre; et une rainure apte à recevoir le doigt de commande de la fourchette; remarquable en ce que la rainure est une gorge apte à recevoir une encoche du doigt, la gorge comprenant des moyens de liaison en rotation avec ladite encoche. La gorge peut être essentiellement circulaire. L'encoche peut présenter un profil en forme de U apte à épouser ou chausser la gorge. La gorge et la ou les portions destinée à coulisser de manière étanche dans un cylindre sont préférentiellement alignées. Le corps comprend préférentiellement deux portions opposées destinées à coulisser de manière étanche dans un cylindre, et la gorge en une zone intermédiaire du piston entre lesdites portions opposées. Selon un mode avantageux de l'invention, la gorge comprend au moins une, préférentiellement deux surfaces transversales à une direction d'engagement de l'encoche du doigt sur ladite gorge, ladite ou chacune desdites surfaces étant apte à servir de surface d'appui pour une surface frontale de l'encoche. Selon un mode avantageux de l'invention, la gorge comprend deux surfaces d'appui transversales à la direction d'engagement de l'encoche du doigt sur ladite gorge, disposées de part et d'autre de la gorge. Selon un mode avantageux de l'invention, le corps comprend, latéralement à la gorge, au moins une zone généralement plane et le piston comprend un clip apte à être monté sur ladite gorge, avec au moins une portion généralement plane apte à venir en appui sur ladite zone et formant la ou une des surfaces d'appui transversales. Selon un mode avantageux de l'invention, le corps comprend un méplat de chaque côté de la gorge et le clip comprend une portion généralement circulaire et ouverte avec deux extrémités, apte à contourner le fond de la gorge, et deux portions généralement planes, chacune desdites portions généralement planes étant reliées à une des deux extrémités de ladite portion circulaire et préférentiellement apte à s'aligner avec les méplats.Selon un mode avantageux de l'invention, la portion circulaire et les portions planes du clip forment un ruban dont la largeur correspond essentiellement à celle de la gorge, chacune des portions planes du clip présentant, de chaque côté de la gorge, une excroissance destinée à venir en appui sur le méplat correspondant. Selon un mode avantageux de l'invention, le clip est un feuillard en acier, préférentiellement en acier à ressort, et/ou le clip présente un profil en oméga. Selon un mode avantageux de l'invention, le corps comprend deux épaulements à distance l'un de l'autre et formant la gorge, chacun des deux épaulements comprenant un méplat sur sa surface circonférentielle, les deux méplats étant généralement alignés avec la ou les surfaces latérales. L'invention a également pour objet une boîte de vitesse de véhicule, comprenant au moins une fourchette de passage de vitesse avec un doigt de commande de ladite fourchette, et un actionneur à piston de ladite fourchette, remarquable en ce que le piston est conforme à l'invention, le doigt comprenant une encoche coopérant par engagement avec la gorge du piston, la face avant de l'encoche venant en face de la ou des surfaces d'appui transversales de la gorge de manière à lier le piston et le doigt en rotation. Selon un mode avantageux de l'invention, le doigt est rigidement lié à la fourchette, ladite fourchette étant guidée en translation. Les mesures de l'invention permettent de réaliser une liaison anti-rotation entre une fourchette de passage de vitesse et un piston d'actionneur, qui ne déforme pas le piston et qui reste simple à réaliser. La réalisation d'une gorge est en effet simple et facile à réaliser notamment par tournage. La formation de méplats sur épaulements formant la gorge est également simple notamment par fraisage. L'utilisation d'un clip pour former les surfaces d'appui est particulièrement intéressante d'un point de vue simplicité et coût de réalisation. En effet ce dernier peut être réalisé par découpage d'un feuillard et ensuite par cintrage et pliage. De plus, les efforts de retenue en rotation sont suffisamment faibles pour que l'utilisation d'un clip soit satisfaisante. Le montage du clip sur la gorge est également très simple et rapide. L'engagement entre le doigt et le piston via une encoche sur le doigt chaussant la gorge est particulièrement optimale d'un point de vue de transmission de l'effort de passage devitesse. Le doigt est en effet sollicité de manière équilibrée par rapport à son axe principal. L'encoche peut être réalisée de manière simple par découpe ou encore par usinage. Le piston peut ainsi rester de taille réduite du point de vue de son diamètre moyen, ce qui permet de rendre l'actionneur et la boîte de vitesses également compacts. Le clip est par ailleurs maintenu en place par la présence du doigt en engagement sur la gorge, les deux faces frontales de l'encoche du doigt venant en effet en contact ou du moins à proximité des surfaces d'appui du clip. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - La figure 1 est une vue d'ensemble d'une boîte de vitesse robotisée, pourvue d'un actionneur et conforme à l'invention ; - La figure 2 est une vue d'une partie de la boîte de vitesse de la figure 1, illustrant l'actionneur et la liaison mécanique entre l'actionneur et deux fourchettes de la boîte de vitesses ; - La figure 3 est une vue de détail de la figure 2; - La figure 4 est une vue d'un des pistons de l'actionneur des figures 1 à 3, en liaison mécanique avec la fourchette correspondante ; - La figure 5 est une vue de détail du piston pourvu de son clip anti-rotation ; - La figure 6 est une vue de détail du clip du piston des figures 2 à 5. A la figure 1 est illustrée une boîte de vitesses robotisée à double embrayage 2 d'un véhicule automobile. Elle est essentiellement constituée de la transmission 4 en tant que telle et d'un actionneur 6 couplé à la transmission 4 et configuré pour assurer les changements de vitesse ainsi que pour commander les embrayages. Une telle transmission et un tel actionneur sont en soi connus de l'homme de métier. Une description plus détaillée n'est donc pas nécessaire. Il est à noter que l'invention n'est pas limitée à une boîte de vitesses à double embrayage. La boîte de vitesse robotisée 2 illustrée à la figure 1 comprend toutefois des mesures conformes à l'invention et qui vont être décrites en relation avec les figures 2 à 6. La figure 2 est une vue de la face de l'actionneur 6 destinée à être montée sur le carter de la transmission 4 (figure 1). Certains composants de la transmissioninteragissant avec l'actionneur sont également représentés. On peut en effet observer la présence de deux fourchettes de passage de vitesse 8 et 10 montées coulissantes sur un axe 12. Une de ces fourchettes 10 est en prise via un doigt 14 avec un piston de commande 16. Le piston 16 est du type double-effet et comprend deux portions opposées logées, chacune, dans un cylindre respectif 15 et 17. L'autre fourchette 8 visible à la figure 2 est également en prise avec un piston de commande spécifique, ce dernier étant disposé sous le piston 16 et n'est par conséquent pas visible. La description de l'invention qui va suivre sera en relation avec la fourchette 10, le doigt 14 et le piston 16 visibles à la figure 2. Il est entendu que l'invention est applicable aux autres fourchettes de la transmission et aux autres pistons de l'actionneur. La figure 3 est une vue de détail de la figure 2, illustrant la liaison entre le doigt 14 et le piston 16. On peut observer que l'extrémité du doigt 14 coopérant avec le piston 16 comprend une encoche en forme de U et est généralement plate. Cette extrémité chausse une gorge 19 formée à une zone centrale du piston 16, entre les cylindres respectifs 15 et 17. La gorge 19 est formée par deux épaulements à distance l'un de l'autre. Un clip 18 en feuillard métallique est disposé sur le piston 16, entre le fond circulaire de la gorge 19 et la surface intérieure de l'encoche du doigt 14. Le clip est conçu pour assurer une liaison anti-rotation entre le doigt 14 et le piston, comme cela va être détaillé ci-après. La figure 4 illustre une portion de la fourchette 10 sur son axe 12, le doigt 14 qui y est relié et le piston 16 sans ses cylindres. La figure illustre également le doigt 22 de la fourchette 8, l'extrémité dudit doigt 22 étant libre de son piston. On peut ainsi observer la forme d'encoche de l'extrémité du doigt 22 destinée à coopérer avec un piston similaire au piston 16 illustré au-dessus dudit doigt 22. Le piston 16 comprend deux portions opposées 26 et correspondant à ses deux extrémités. Ces portions sont généralement cylindriques et peuvent comporter des rainures circonférentielles destinées à recevoir des moyens d'étanchéité tels que des joints. Ces joints sont destinés à coopérer de manière étanche avec les cylindres respectifs de l'actionneur. Les deux épaulements 28 formés essentiellement dans une zone centrale du piston 16 sont essentiellement circulaires à l'exception d'un méplat 24. Les méplats des deux épaulements 28 sont alignés. Le clip 18 comprenddeux portions plates, chacune de ces deux portions venant en appui sur les deux méplats 24. Ces portions forment ainsi deux surfaces d'appui transversales à la direction d'engagement du doigt 14 sur la gorge 19. Les deux faces frontales 36 de l'encoche du doigt 14 viennent ainsi en contact ou du moins à proximité des surfaces d'appui. Le piston 16 est ainsi lié en rotation avec le doigt 14. Or le doigt est rigidement lié, préférentiellement par vissage, à la fourchette 10 qu'il commande, cette dernière étant montée coulissante sur l'axe 12. La partie opérationnelle de la fourchette est engagée libre en rotation avec un baladeur comprenant un crabot et un cône de synchronisation. Ces éléments ne sont pas illustrés mais sont bien connus en soi de l'homme de métier. Le baladeur est en liaison glissière avec l'arbre sur lequel il est monté. Il en résulte que la fourchette 10 est libre de se déplacer uniquement en translation suivant son axe 12. Par voie de conséquence, le doigt correspondant 14 se déplace uniquement en translation suivant la direction de l'axe 12. Le piston 16 est mobile également suivant cette direction et est ainsi empêché de tourner par rapport à son axe longitudinal par la présence du doigt 14. A la figure 5 est illustré le piston 16 et le clip 18. On peut bien observer que le clip 18 est chaussé sur la surface cylindrique du fond de la gorge 19. La figure 6 illustre le clip 18 seul. Il comprend essentiellement une portion 32 en forme d'anneau ouvert, l'ouverture est destinée à permettre le montage du clip sur le piston par un mouvement de translation généralement perpendiculaire à l'axe longitudinale du piston. Le clip 18 comprend également deux portions généralement planes 30 et alignées, chacune de ces portions 30 étant reliée à une des extrémités de la portion circulaire ouverte 32. Le clip 18 présente ainsi un profil selon une section transversale (c'est-à-dire perpendiculaire à la direction longitudinale du piston) en forme d'oméga. Le clip 18 est formé à partir d'un feuillard métallique, préférentiellement en acier à ressort. Il présente par conséquent une épaisseur essentiellement constante sur toute sa surface. La portion circulaire ouverte 32 et préférentiellement les portions généralement planes 30 présentent une largeur qui correspond essentiellement à celle de la gorge, de manière à pouvoir être logée dans la gorge. Les portions planes 30 comprennent, chacune, deux excroissances 34 disposées de part et d'autre de la portion plane suivant la direction longitudinale du clip 18 (correspondant à la direction longitudinale du piston). Ces excroissances viennent en appui sur les méplats 24 du piston 16 (voir notamment figure 5).L'utilisation d'un clip afin de former les surfaces d'appui pour le doigt est un mode de réalisation parmi d'autres. D'autres moyens pour former la ou les surfaces d'appui sont en effet envisageables. En effet, les surfaces d'appui matérialisées par les portions 30 du clip 18 peuvent être réalisées par de la matière du corps usinée à cet effet ou encore par une pièce rapportés sur les méplats notamment par vissage. La forme de la gorge illustrée aux figures 2 à 5 est également un exemple parmi d'autres. En effet, il est envisageable de prévoir un piston dont les portions destinées à être logées dans les cylindres respectifs soient d'un ou plusieurs diamètres donnés et que la gorge soit formée par un enlèvement de matière à partir du ou des diamètres de ces portions. La circularité des épaulements 28 est également optionnelle bien que préférentielle, d'autres formes étant envisageables. 2 992 044 8 Revendications 1. Piston (16) d'actionneur (4) de boîte de vitesses (2) de véhicule, ladite boîte ayant au moins une fourchette (10) de passage de vitesse et un doigt (14) de commande de ladite fourchette, ledit piston (16) comprenant : 5 un corps avec au moins une portion (26) destinée à coulisser de manière étanche dans un cylindre (15, 17) ; et une rainure (19) apte à recevoir le doigt de commande de la fourchette ; caractérisé en ce que 10 la rainure est une gorge (19) apte à recevoir une encoche du doigt (14), la gorge comprenant des moyens de liaison (18, 24) en rotation avec ladite encoche. 2. Piston (16) selon la 1, caractérisé en ce que la gorge (19) comprend au moins une, préférentiellement deux surfaces (30) transversales à une direction d'engagement de l'encoche du doigt (14) sur ladite gorge (19), ladite ou chacune desdites surfaces (30) étant apte à servir de surface d'appui pour une surface frontale (36) de l'encoche. 3. Piston (16) selon la 2, caractérisé en ce que la gorge (19) comprend deux surfaces d'appui (30) transversales à la direction d'engagement de l'encoche du doigt sur ladite gorge, disposées de part et d'autre de la gorge. 4. Piston (16) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le corps comprend, latéralement à la gorge (19), au moins une zone généralement plane (24) et le piston comprend un clip (18) apte à être monté sur ladite gorge (19), avec au moins une portion généralement plane (30) apte à venir en appui sur ladite zone (24) et formant la ou une des surfaces d'appui transversales. 5. Piston (16) selon la 4, caractérisé en ce que le corps comprend un méplat (24) de chaque côté de la gorge (19) et le clip (18) comprend uneportion généralement circulaire et ouverte (32) avec deux extrémités, apte à contourner le fond de la gorge, et deux portions généralement planes (30), chacune desdites portions généralement planes (30) étant reliées à une des deux extrémités de ladite portion circulaire (32) et apte à s'aligner avec les méplats. 6. Piston (16) selon la 5, caractérisé en ce que la portion circulaire (32) et les portions planes (30) du clip (18) forment un ruban dont la largeur correspond essentiellement à celle la gorge (19), chacune des portions planes (30) du clip (18) présentant, de chaque côté de la gorge (19), une excroissance (34) destinée à venir en appui sur le méplat (24) correspondant. 7. Piston (16) selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le clip (18) présente un profil en oméga. 15 8. Piston (16) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le corps comprend deux épaulements (28) à distance l'un de l'autre et formant la gorge (19), chacun des deux épaulements comprenant un méplat (24) sur sa surface circonférentielle, les deux méplats (24) étant généralement alignés 20 avec la ou les surfaces d'appui latérales (30). 9. Boîte de vitesse (2) de véhicule, comprenant au moins une fourchette (10) de passage de vitesse avec un doigt (14) de commande de ladite fourchette, et un actionneur (6) à piston (16) de ladite fourchette (10), caractérisé en ce que 25 le piston (16) est conforme à l'une des 1 à 8, le doigt (14) comprenant une encoche coopérant par engagement avec la gorge (19) du piston, la face avant (36) de l'encoche venant en face de la ou des surfaces transversale d'appui (30) de la gorge (19) de manière à lier le piston (16) et le doigt (14) en rotation. 30 10. Boîte de vitesse (2) selon la 9, caractérisée en ce que le doigt (14) est rigidement lié à la fourchette (10), ladite fourchette étant guidée en translation.
F
F16
F16H
F16H 63
F16H 63/32
FR2978740
A1
EMBALLAGE POUR UN PRODUIT A EMBALLER
20,130,208
La présente invention concerne de manière générale le domaine des 5 emballages pour un produit à emballer. Elle concerne plus particulièrement un emballage pour un produit à emballer, comprenant : - une plaque, - un couvercle qui recouvre au moins partiellement une face avant de 10 ladite plaque, de sorte qu'il délimite avec la plaque un logement adapté à contenir au moins une partie du produit à emballer, et - des moyens de maintien dudit produit dans ledit logement. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour l'emballage de produits destinés à la grande distribution. 15 ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà des emballages adaptés aux appareillages électriques utilisant un film thermorétracté ou un sachet en plastique. De nombreux documents décrivent des emballages tels que décrits précédemment. 20 Dans ces emballages le produit est enfermé entre le couvercle et la plaque. Il est maintenu à l'intérieur du logement soit par des moyens de montage prévus dans le couvercle, soit par la pression exercée entre le couvercle et la plaque sur le produit. 25 Ce type d'emballage consomme une grande quantité de matière. II est donc onéreux. En outre, souvent ces emballages ne peuvent être démontés sans être détruits. Ils sont donc difficiles à ouvrir et les produits déballés ne peuvent pas 30 être remballés dans le même emballage. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un nouvel emballage consommant peu de matières et dans lequel la plaque peut facilement être démontée et remontée sur le couvercle 35 de manière à déballer facilement le produit et le reconditionner facilement dans le même emballage. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un emballage tel que décrit précédemment, dans lequel ladite plaque comporte une ouverture destinée à recevoir ledit produit de telle manière qu'il s'étende de part et d'autre de ladite plaque, dans lequel ledit logement étant défini entre ledit couvercle et ladite face avant de la plaque, il est adapté à contenir uniquement une partie avant dudit produit située du côté de cette face avant, et dans lequel le couvercle comporte des moyens d'assemblage mécanique avec la plaque qui agissent uniquement sur une partie restreinte de la face arrière de la plaque, située le long du bord périphérique de celle-ci. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'emballage conforme à l'invention sont les suivantes : - lesdits moyens d'assemblage mécanique comportent une pluralité de pattes qui s'étendent en saillie à partir d'un bord périphérique du couvercle, vers l'intérieur du couvercle ; - chaque patte présente une hauteur inférieure ou égale à 5 millimètres ; - chaque patte vient de formation avec le couvercle ; - ledit couvercle est réalisé en matière plastique transparente moulée ; - ladite plaque est réalisée en carton ; - ladite plaque comporte un rabat lié à une partie principale de la plaque par une ligne de pliage de sorte qu'il est adapté à être rabattu contre la face avant du produit ; - ladite plaque est constituée d'un feuillet plié ; - les moyens de maintien sont des moyens de pression qui appartiennent au couvercle et à la plaque et agissent de manière concomitante en prenant la partie avant du produit en sandwich entre le couvercle et la plaque ; - il est prévu une languette faisant saillie vers l'extérieur de l'emballage pour autoriser son accrochage. L'invention propose également un produit fini comportant un appareillage électrique emballé dans un emballage conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue éclatée de face d'un premier mode de réalisation du produit fini selon l'invention comportant un emballage et un produit, - la figure 2 est une vue schématique arrière du produit fini de la figure 1 assemblé, - la figure 3 est une vue agrandie de la zone A de la figure 2, - la figure 4 est une vue schématique de face du produit fini de la figure 2, - la figure 5 est une vue de face de la plaque de l'emballage de la figure 1 dépliée, - la figure 6 est une vue éclatée de profil du produit fini de la figure 1, - la figure 7 est une vue de profil du produit fini de la figure 1 assemblé, - la figure 8 est une vue éclatée de face d'un deuxième mode de réalisation du produit fini selon l'invention comportant un emballage et un produit, - la figure 9 est une vue de face dépliée de la plaque de l'emballage de la figure 8, - la figure 10 est une vue éclatée de profil du produit fini de la figure 8, - la figure 11 est une vue arrière du produit fini de la figure 8 assemblé, - la figure 12 est une vue agrandie de la zone B de la figure 11, - la figure 13 est une vue schématique de face du produit fini de la figure 11, - la figure 14 est une vue schématique en perspective d'un troisième mode de réalisation du produit fini selon l'invention. Sur les figures 1, 2, 4, 6, 7, 8, 10, 11, 13 et 14, on a représenté trois modes de réalisation possibles d'un produit fini 100A, 200A, 300A selon l'invention. Ce produit fini 100A, 200A, 300A comporte un produit à emballer 150, 250, 350, qui est ici un appareillage électrique 150, 250, 350, et un emballage 100, 200, 300 selon l'invention. L'emballage 100, 200, 300 est adapté à emballer tout type de produit à emballer. Les exemples de réalisation décrits ici en détails concernent plus particulièrement un emballage pour un appareillage électrique. L'appareillage électrique 150, 250, 350 peut être de tout type. On a représenté trois exemples dans lesquels l'appareillage électrique est respectivement une prise électrique 150 à un puits (figures 1 à 7), un interrupteur 250 (figures 8 à 13) et une prise électrique 350 à deux puits (figure 14). Chacun de ces appareillages électriques 150, 250, 350 comporte un mécanisme d'appareillage électrique enfermé dans un socle isolant 151, 251 (figures 2, 6, 7, 10, 11) et monté sur un support 152, 252, 352. Un enjoliveur 153, 253, 353 (figures 1, 4, 8, 10, 13 et 14) qui donne la fonction électrique de l'appareillage électrique est rapporté en face avant du mécanisme d'appareillage. Une plaque de finition 154, 254, 354 (figures 1, 4, 6, 7, 8, 10 et 14) est rapportée sur le support 152, 252, 352, autour de l'enjoliveur 153, 253, 353. Le produit fini 100A, 200A, 300A peut naturellement comporter tout autre appareillage électrique. L'emballage 100, 200, 300 selon l'invention comprend : - une plaque 120, 220, 320 (figures 1 à 14), - un couvercle 110, 210, 310 (figures 1 à 4, 6 à 8 et 10 à 14) qui recouvre au moins partiellement une face avant 121A, 221A, 321A (figures 1, 6, 8, 10 et 14) de ladite plaque 120, 220, 320, de sorte qu'il délimite avec la plaque 120, 220, 320 un logement 130, 230, 330 (figures 4, 7, 13 et 14) adapté à contenir au moins une partie du produit 150, 250 350 à emballer, et - des moyens de maintien dudit produit à emballer 150, 250, 350 dans ledit logement 130, 230, 330. De manière remarquable, ladite plaque 120, 220, 320 comporte une ouverture 122, 222 destinée à recevoir ledit produit à emballer 150, 250, 350 de telle manière qu'il s'étende de part et d'autre de ladite plaque 120, 220, 320 (voir figures 7 et 10). Plus précisément, le logement 130, 230, 330 accueille une partie avant 155A, 255A, 355A (figures 1, 4, 6, 7, 8, 10, 13 et 14) du produit à emballer, tandis qu'une partie arrière 155B, 255B (figures 2, 6, 7, 11) du produit à emballer dépasse à travers l'ouverture 122, 222 de la plaque 120, 220, 320 à l'arrière du produit fini. La partie avant 155A, 255A, 355A de l'appareillage électrique comprend ici le support 152, 252, 352 d'appareillage, l'enjoliveur 153, 253, 353 et la plaque de finition 154, 254, 354. Elle est logée et maintenue entre la face avant 121A, 221A, 321A de la plaque 120, 220, 320 et le couvercle 110, 210, 310 de l'emballage 100, 200, 300. En effet, comme représenté plus particulièrement sur les figures 7 et 14, les moyens de maintien sont ici des moyens de pression qui appartiennent au couvercle 110, 210, 310 et à la plaque 120, 220, 320 et agissent de manière concomitante en prenant la partie avant 155A, 255A, 355A du produit en sandwich entre le couvercle et la plaque. Comme cela est bien visible notamment sur la figure 7, le logement 130, 230, 330 est défini entre le couvercle 110, 210, 310 et ladite face avant 121A, 221A, 321A de la plaque 120, 220, 320, et est adapté à contenir uniquement la partie avant 155A, 255A, 355A dudit produit située du côté de cette face avant. La plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 forme ici le fond du logement 130, 230, 330 (voir par exemple figures 7, 10 et 14). La partie arrière 155B, 255B de l'appareillage électrique 150, 250, 350 est ici constituée par le socle isolant 151, 251 du mécanisme d'appareillage. Ce socle isolant 151, 251 traverse l'ouverture 122, 222 de la plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 pour s'étendre en dehors du logement 130, 230, 330. De manière générale, le couvercle et la plaque de l'emballage présentent une forme qui suit de près le contour de la partie avant 155A, 255A, 355A du produit à emballer, de manière à ce que l'emballage soit peu encombrant et utilise peu de matière. Ici, la partie avant 155A, 255A, 355A de l'appareillage électrique150, 250, 350 présente une forme globalement parallélépipédique. Le logement 130, 230, 330 de l'emballage 100, 200, 300 présente alors une forme également globalement parallélépipédique. Ainsi, le couvercle 110, 210, 310 de l'emballage 100, 200, 300 comporte une paroi avant 111, 211, 311 et quatre parois latérales 112, 212, 312 s'élevant à partir de cette paroi avant. Les quatre parois latérales 112, 212, 312 s'étendent ici dans la continuité les unes des autres pour former une unique paroi latérale périphérique. En variante, on peut envisager que les parois latérales ne soient pas jointives. La paroi avant 111, 211, 311 du couvercle 110, 210, 310 est ici légèrement courbée (figures 6, 10 et 14). Dans le troisième mode de réalisation, la paroi avant 311 du couvercle 310 comporte un méplat central qui suit le contour de l'enjoliveur de la prise électrique 350 à deux puits logée à l'intérieur. La plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 présente des dimensions semblables aux dimensions intérieures du couvercle 110, 210, 310 correspondant. Ici, le logement 130, 230, 330 étant parallélépipédique, le couvercle 110, 210, 310 et la plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 présentent un contour carré (deux premiers modes de réalisation) ou un contour rectangulaire (troisième mode de réalisation). En variante, le couvercle peut présenter toute autre forme, par exemple une forme en dôme, avec un bord périphérique circulaire, carré ou rectangulaire. On peut également envisager d'autres formes possibles pour le contour du couvercle et de la plaque, par exemple des formes circulaires ou triangulaires. La plaque de l'emballage présente alors un contour adapté à la forme du bord périphérique du couvercle. La plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 est de préférence réalisée dans un matériau rigide. Il s'agit par exemple d'une feuille de carton ou de plastique de faible épaisseur. En outre, il s'agit de préférence d'un matériau sur lequel il est possible d'imprimer un texte et /ou un dessin. On imprime alors sur la plaque des informations relatives au produit fini 100A, 200A, 300A par exemple une référence, un code-barre... ou des informations relatives au produit emballé dans l'emballage, par exemple une notice d'utilisation. Il est possible pour cela d'imprimer les deux faces de la plaque. La surface de la plaque 120, 220, 320 disponible pour l'impression est limitée par la présence de l'ouverture 122, 222 centrale. Cette ouverture présente une forme quelconque adaptée au passage de la partie arrière 155B, 255B de l'appareillage, ici constituée par le socle 151, 251 du mécanisme d'appareillage électrique. Afin d'augmenter la surface inscriptible et donc la quantité d'information imprimée sur la plaque, il est possible que la plaque 120, 220 soit formée d'un feuillet plié, comme dans le deuxième mode de réalisation des figures 8 à 13. La plaque 120, 220 peut comporter, comme cela est prévu dans les deux premiers modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 13, un rabat 123, 223 lié à une partie principale 124, 224 de la plaque par une ligne de pliage 125, 225 (voir notamment les figures 5 et 9) de sorte qu'il est adapté à être rabattu contre la face avant 150A, 250A (figures 1, 6, 8 et 10) du produit à emballer 150, 250. Dans le premier mode de réalisation de l'emballage 100, une partie principale 124 de la plaque 120 est constituée d'une feuille de carton présentant un contour globalement carré. Le rabat 123 est disposé le long d'un bord de cette partie principale 124 carrée matérialisé par la ligne de pliage 125. Dans le deuxième mode de réalisation de l'emballage 200, une partie principale 224 de la plaque 220 est constituée d'une feuille de carton présentant un contour globalement rectangulaire. Une ligne de pliage 226 délimite deux moitiés de la partie principale 224 comportant chacune une ouverture centrale : l'une de ces deux moitiés est rabattue sur l'autre par le pliage le long de la ligne de pliage 226 de manière à faire coïncider les deux ouvertures centrales qui forment ensemble l'ouverture 222 de la plaque 220. Le rabat 223 est disposé le long de l'une des extrémités longitudinales de la partie principale 224 rectangulaire matérialisée par la ligne de pliage 225. Dans les deux cas, le rabat 123, 223 présente une forme en L adaptée à être plaquée contre la face avant de la plaque de finition 154, 254 de l'appareillage électrique 150, 250, de manière à laisser visible l'enjoliveur 153, 253 tandis que la face avant de la partie principale de la plaque 120, 220 est disposée contre la face arrière du support 151, 251. Dans le troisième mode de réalisation de l'emballage 300 représenté sur la figure 14, la plaque 320 est constituée d'une feuille simple et ne comporte pas de rabat. La plaque 320 ne comporte qu'une partie principale dont la face avant 321A est appliquée contre la face arrière du support 351 du mécanisme d'appareillage de l'appareillage électrique 350. Enfin, le couvercle 110, 210, 310 de l'emballage comporte des moyens d'assemblage mécanique avec la plaque 120, 220, 320 qui agissent uniquement sur une partie restreinte de la face arrière 121B, 221B, 321B de la plaque 120, 220, 320, située le long du bord périphérique de celle-ci. Lesdits moyens d'assemblage mécanique comportent ici une pluralité de pattes 115, 215, 315 qui s'étendent en saillie à partir du bord périphérique du couvercle 110, 210, 310, vers l'intérieur de celui-ci. Le bord périphérique du couvercle 110, 210, 310 correspond au bord libre de ce couvercle. II s'agit ici du bord libre des parois latérales 112, 212, 312. Il est ici prévu quatre couples de pattes 115, 215, 315: deux pattes 115, 215, 315 s'étendent à partir de chaque paroi latérale 112, 212, 312 du couvercle 110, 210, 310. En variante, on peut prévoir seulement deux couples de pattes situées en vis-à-vis sur deux côtés opposés du bord périphérique du couvercle, ou même un couple de pattes situées sur deux côtés opposés du bord périphérique du couvercle. Le couvercle 110, 210, 310 est de préférence réalisé d'une seule pièce, en matière plastique transparente moulée. Chaque patte 115, 215, 315 vient de préférence de formation avec le couvercle 110, 210, 310. En variante, on peut envisager que le couvercle soit fait de tout autre matériau ou combinaison de matériaux. II comporte cependant de préférence une partie transparente centrale permettant de visualiser la partie avant du produit emballé depuis l'extérieur de l'emballage. Les pattes 115, 215, 315 se présentent ici comme des renfoncements creux de la paroi latérale 112, 212, 312 du couvercle 110, 210, 310 vers l'intérieur du couvercle. Elles sont plus particulièrement représentées sur les figures 3 et 12. En variante, les pattes peuvent se présenter sous la forme de plots pleins. Il peut aussi s'agir d'éléments rapportés sur le bord périphérique du couvercle. Ces pattes 115, 215, 315 présentent une hauteur faible par rapport aux dimensions du couvercle, de préférence inférieure ou égale à 5 millimètres, par exemple égale à 2 millimètres. Cette hauteur correspond à la dimension maximale de la patte dans une direction perpendiculaire au bord périphérique du couvercle. En conséquence, lorsque la plaque 120, 220, 320 de l'emballage 100, 200, 300 est en place, pincée entre le produit à emballer et les pattes 115, 215, 315 du couvercle 110, 210, 310 (figures 2, 7, 11 et 14), ces dernières agissent de manière localisée sur une zone périphérique étroite de la plaque 120, 220, 320, de largeur inférieure ou égale à la hauteur des pattes 115, 215, 315 du couvercle, c'est-à-dire de préférence de largeur inférieure ou égale à 5 millimètres. Les pattes 115, 215, 315 peuvent s'étendre sur une distance plus ou moins longue le long du bord périphérique du couvercle 110, 210, 310. Ici, chaque patte 115, 215, 315 s'étend latéralement le long de la paroi latérale 112, 212, 312 sur une longueur d'environ 1 centimètre. En variante, les moyens d'assemblage mécanique peuvent comprendre un rebord s'étendant tout autour du bord périphérique du couvercle, vers l'intérieur du couvercle. L'insertion et le retrait de la plaque peuvent alors être facilités par la présence d'une ou plusieurs encoches dans le bord périphérique de cette plaque, qui autorise l'utilisateur à passer son doigt dans cette encoche pour faire fléchir la plaque. De manière générale, les moyens d'assemblage mécanique du couvercle 110, 210, 310 et de la plaque 120, 220, 320 interagissent avec une zone de la plaque dont la surface est inférieure ou égale à 30 pour cent de la surface de la face arrière 121B, 221B, 321B de la plaque. Les pattes 115, 215, 315 présentent un profil triangulaire arrondi : elles comportent deux pans inclinés se rejoignant le long d'une arête en arc de cercle. Cette arête rejoint la face intérieure de la paroi latérale 112, 212, 312 du couvercle 110, 210, 310. En outre, cette arête est également arrondie (figures 3 et 12). Le profil de ces pattes 115, 215, 315 favorise l'insertion dans le couvercle 110, 210, 310 et le retrait hors du couvercle de la plaque 120, 220, 320. Cette insertion et ce retrait se font par clipsage et déclipsage avec passage d'un point dur correspondant à l'arête des pattes. L'insertion et le retrait de la plaque implique une déformation élastique de 10 la plaque, du couvercle ou de ces deux éléments. La forme des pattes 115, 215, 315 assure néanmoins que la plaque 120, 220, 320 reste solidement encliquetée dans le couvercle 110, 210, 310 sans action extérieure sur elle ou lorsque l'on tire l'appareillage électrique 150, 250, 350 par le socle 151, 251 de mécanisme d'appareillage saillant à travers l'ouverture 15 122, 222 de la plaque 120, 220, 320. L'emballage selon l'invention comporte également de préférence une languette 116, 216, 316 (voir figures 1, 8 et 14) faisant saillie vers l'extérieur de l'emballage pour autoriser son accrochage. Cette languette 116, 216, 316 vient ici de formation avec le couvercle 20 110, 210, 310. Elle s'étend dans un plan sensiblement parallèle à la paroi avant 111, 211, 311 du couvercle 110, 210, 310. En variante, on peut envisager que la languette viennent de formation avec la plaque et traverse le couvercle à travers une fente de ce couvercle disposée à un endroit du couvercle approprié. Ainsi la languette de la plaque peut 25 dépasser à travers le couvercle et permettre l'accrochage du produit fini. La languette 116, 216, 316 présente une forme en pointe avec une ouverture centrale triangulaire adaptée au passage d'une tringle de présentation standard utilisée dans les réseaux de grande distribution. Ainsi le produit fini 100A, 200A, 300A peut facilement être mis en rayon. 30 En variante, cette languette peut présenter toutes autres formes possibles, en particulier toutes les formes standards adaptées à la mise en rayon dans les magasins de grande distribution. En pratique, pour emballer le produit à emballer 150, 250, 350, on centre la plaque 120, 220, 320 par rapport au produit grâce à un outil de centrage, on 35 passe la partie arrière 155B, 255B, 355B du produit, ici le socle du mécanisme d'appareillage, à travers l'ouverture 122, 222 de la plaque 120, 220, 320 et on applique la face avant de la plaque 120, 220, 320 contre la face arrière de la partie avant 155A, 255A, 355A du produit à emballer. Ensuite, on introduit l'ensemble formé par la plaque 120, 220, 320 et le produit à emballer dans le couvercle et on clipse cet ensemble dans le couvercle en faisant passer la plaque 120, 220, 320 derrière les pattes 150, 250, 350. On procède de la manière inverse pour sortir la plaque et le produit du couvercle pour libérer le produit emballé. En variante, pour emballer le produit à emballer 150, 250, 350, on introduit sa partie avant 155A, 255A, 355A dans le couvercle 110, 210, 310 et on passe la partie arrière 155B, 255B, 355B du produit, ici le socle du mécanisme d'appareillage, à travers l'ouverture 122, 222 de la plaque 120, 220, 320. On clipse ensuite la plaque 120, 220, 320 contre la partie avant 155A, 255A, 355A du produit à emballer en faisant passer la plaque 120, 220, 320 derrière les pattes 150, 250, 350. Pour cela, on déforme élastiquement la plaque et/ou le couvercle. On procède de la manière inverse pour sortir la plaque du couvercle et libérer le produit emballé. L'emballage 100, 200, 300 selon l'invention présente l'avantage d'être peu encombrant et d'utiliser peu de matière. En outre, il est facile à ouvrir et le produit est donc facile à déballer. Enfin, la plaque et le couvercle peuvent être désassemblés sans être détruits. Il est donc possible de déballer le produit sans endommager l'emballage 100, 200, 300. Le reconditionnement du produit dans le même emballage est donc possible, ce qui facilite les retours en magasin
L'invention concerne un emballage (100) pour un produit à emballer (150), comprenant : une plaque (110), un couvercle (120) qui recouvre au moins partiellement une face avant (121A) de ladite plaque, de sorte qu'il délimite avec la plaque un logement (130) adapté à contenir au moins une partie du produit à emballer, et des moyens de maintien dudit produit dans ledit logement. Selon l'invention, ladite plaque comporte une ouverture destinée à recevoir ledit produit de telle manière qu'il s'étende de part et d'autre de ladite plaque, ledit logement étant défini entre ledit couvercle et ladite face avant de la plaque, il est adapté à contenir uniquement une partie avant (155A) dudit produit située du côté de cette face avant, et le couvercle comporte des moyens d'assemblage mécanique (115) avec la plaque qui agissent uniquement sur une partie restreinte de la face arrière (121 B) de la plaque, située le long du bord périphérique de celle-ci. L'invention concerne également un produit fini comportant un appareillage électrique emballé dans un emballage conforme à l'une des revendications précédentes.
1. Emballage (100, 200, 300) pour un produit à emballer (150, 250, 350), 5 comprenant : - une plaque (120, 220, 320), - un couvercle (110, 210, 310) qui recouvre au moins partiellement une face avant (121A, 221A, 321A) de ladite plaque (120, 220, 320), de sorte qu'il délimite avec la plaque (120, 220, 320) un logement (130, 230, 330) adapté à 10 contenir au moins une partie du produit à emballer (150, 250, 350), et - des moyens de maintien dudit produit (150, 250, 350) dans ledit logement (130, 230, 330), caractérisé en ce que ladite plaque (120, 220, 320) comporte une ouverture (122, 222) destinée à recevoir ledit produit (150, 250, 350) de telle 15 manière qu'il s'étende de part et d'autre de ladite plaque (120, 220, 320), en ce que, ledit logement (130, 230, 330) étant défini entre ledit couvercle (110, 210, 310) et ladite face avant (121A, 221A, 321A) de la plaque (120, 220, 320), il est adapté à contenir uniquement une partie avant (155A, 255A, 355A) dudit produit (150, 250, 350) située du côté de cette face avant (121A, 20 221A, 321A), et en ce que le couvercle (110, 210, 310) comporte des moyens d'assemblage (115, 215, 315) mécanique avec la plaque (120, 220, 320) qui agissent uniquement sur une partie restreinte de la face arrière (121B, 221B, 321B) de la plaque (120, 220, 320), située le long du bord périphérique de celle-ci. 25 2. Emballage (100, 200, 300) selon la 1, dans lequel lesdits moyens d'assemblage mécanique comportent une pluralité de pattes (115, 215, 315) qui s'étendent en saillie à partir d'un bord périphérique du couvercle (110, 210, 310), vers l'intérieur du couvercle. 3. Emballage (100, 200, 300) selon la 2, dans lequel 30 chaque patte (115, 215, 315) présente une hauteur inférieure ou égale à 5 millimètres. 4. Emballage (110, 200, 300) selon l'une des 1 et 2, dans lequel chaque patte (115, 215, 315) vient de formation avec le couvercle (110, 210, 310). 35 5. Emballage (100, 200, 300) selon l'une des 1 à 3, dans lequel ledit couvercle (110, 210, 310) est réalisé en matière plastique transparentemoulée. 6. Emballage selon l'une des 1 à 5, dans lequel ladite plaque (120, 220, 320) est réalisée en carton. 7. Emballage (100, 200) selon l'une des 1 à 6, dans lequel ladite plaque (120, 220) comporte un rabat (123, 223) lié à une partie principale (124, 224) de la plaque (120, 220) par une ligne de pliage (125, 225) de sorte qu'il est adapté à être rabattu contre la face avant (150A, 250A) du produit (150, 250). 8. Emballage (200) selon l'une des 1 à 7, dans lequel ladite plaque (220) est constituée d'un feuillet plié. 9. Emballage (100, 200, 300) selon l'une des 1 à 8, dans lequel les moyens de maintien sont des moyens de pression qui appartiennent au couvercle (110, 210, 310) et à la plaque (120, 220, 320) et agissent de manière concomitante en prenant la partie avant (155A, 255A, 355A) du produit en sandwich entre le couvercle (110, 210, 310) et la plaque (120, 220, 320). 10. Emballage (100, 200, 300) selon l'une des 1 à 9, dans lequel il est prévu une languette (116, 216, 316) faisant saillie vers l'extérieur de l'emballage (100, 200, 300) pour autoriser son accrochage. 11. Produit fini (100A, 200A, 300A) comportant un appareillage électrique 20 (150, 250, 350) emballé dans un emballage (100, 200, 300) conforme à l'une des précédentes.
B
B65
B65D
B65D 75,B65D 85
B65D 75/30,B65D 85/86
FR2988965
A1
PARTAGE DE CONTENU LORS D'UNE SESSION DE COMMUNICATION
20,131,004
L'invention concerne le , notamment le partage en mode « diffusion en continu » (streaming en anglais) de contenu. Les techniques actuelles permettent à un utilisateur de partager une vidéo diffusée en continu. Ainsi, Alice ayant accès à une vidéo sur un site Internet de diffusion pense que la vidéo intéressera Bob et décide de la partager avec lui. Le site Internet lui propose de transmettre une invitation de partage de la vidéo à Bob. Bob pourra alors à son tour se voir diffuser en continu cette vidéo. Dans le cadre des suites de communications, il a été envisagé que de tels partage puisse avoir lors d'une session de communication. Notamment, Alice et Bob démarre une conversation en messagerie instantanée dans une session de communication. Lors de cette conversation Alice fait mention d'une vidéo dont elle a eu connaissance et décide de la partager dans le cadre de cette session de communication. Elle enverra préalablement et/ou postérieurement au message de partage un ou plusieurs de messages pour commenter la vidéo. Étant donné que la diffusion en continu d'une vidéo entraine que celle est diffusée de manière disjointe pour Alice et Bob : même si Alice et Bob commence la lecture de cette vidéo au même instant, la vidéo visualisée par Alice ne sera pas nécessairement synchrone avec la vidéo visualisée par Bob. Par conséquent, si Alice voit sur la vidéo une scène pour laquelle elle envoie un message à Bob, il est peu probable que le commentaire d'Alice soit reçu par Bob au moment où il visualise cette même scène de la vidéo (même si Bob visualise la vidéo de façon synchrone). Au mieux, la scène sera visualisée par Bob dans un faible laps de temps par rapport à la réception par Bob du commentaire d'Alice et Bob fera facilement le lien permettant d'enrichir de manière intéressante la conversation. Mais, il est aussi probable qu'en raison des différences de terminaux utilisés par Alice et Bob, des différences entre les réseaux de communication permettant d'acheminer la vidéo à Alice et à Bob, etc. Bob recevant le commentaire d'Alice ne comprenne pas le sujet du commentaire et que, par conséquent, la réception tardive ou avancée du commentaire d'Alice par rapport à la diffusion de la scène à laquelle le commentaire fait référence soit ignore le commentaire, soit déclenche des messages de Bob à Alice qui n'auraient pas eu lieu s'il avait visualisé la scène. Un des buts de la présente invention est d'apporter des améliorations par rapport à l'état de la technique. Un objet de l'invention est un procédé de partage d'un contenu lors d'une session de communication entre des terminaux de communication comportant, lors d'une reproduction d'un élément d'un contenu par un premier terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session communication : - au moins une association d'une métadonnée audit élément dudit contenu, ladite métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur, et - une transmission de ladite métadonnée dans ladite session communication. Ainsi, un commentaire fait par un utilisateur partageant un contenu dans une session de communication sera lié sous forme de métadonnée à l'élément ayant déclenché chez l'utilisateur ce commentaire pour être partagé avec le contenu dans la session de communication. Dans le cas de notre exemple, Alice pourra ajouter un commentaire et lié ce commentaire sous forme de métadonnée à la scène de la vidéo qui lui a déclenchée ce commentaire. La métadonnée comportant le commentaire sera transmise dans la session de communication à Bob. Avantageusement, ladite association comporte l'enregistrement dans ladite métadonnée d'un identifiant dudit élément. Ainsi, dans le cas où le terminal de communication utilisé pour faire le commentaire n'est pas la source du contenu, et de manière plus générale lorsque la source du contenu n'est pas un terminal de communication d'un utilisateur mais un dispositif de fourniture de service au sein du réseau de communication tel qu'une plateforme de contenu, il reste possible à un utilisateur d'un terminal de communication recevant le contenu partagé de partager un commentaire sur un élément du contenu ayant déclenché chez lui ce commentaire. Avantageusement, ladite association comporte l'enregistrement dans ladite métadonnée d'un identifiant dudit contenu. Ainsi, lorsqu'un participant à ladite session de communication revoit l'historique de ces communications, si le contenu commenté n'a pas été enregistré dans la session de communication, le commentaire transmis dans ladite session de communication permet de déclencher la reproduction dudit commentaire avec l'élément d'un contenu dont la reproduction aura été déclenché par l'accès à l'historique de cette session de communication, voire, si l'identifiant comporte une adresse dudit contenu, le chargement du contenu à partir de l'adresse utilisée pour le charger lors de la communication Avantageusement, selon une implémentation de l'invention, les différentes étapes du procédé selon l'invention sont mises en oeuvre par un logiciel ou programme d'ordinateur, ce logiciel comprenant des instructions logicielles destinées à être exécutées par un processeur de données d'un dispositif faisant partie de... et étant conçus pour commander l'exécution des différentes étapes de ce procédé. L'invention vise donc aussi un programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de partage d'un contenu lorsque ledit programme est exécuté par un processeur Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation et être sous la forme de code source, code objet ou code intermédiaire entre code source te code objet tel que dans une forme partiellement compilée ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. Un autre objet de l'invention est un procédé de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session communication entre des terminaux de communication, comportant, lors de la reproduction, par un terminal de communication participant à ladite session communication, dudit contenu partagé, une reproduction d'un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session communication à un élément dudit contenu partagé. Ainsi, les utilisateurs d'autres terminaux de communication participant à la session de communication sont notifiés du commentaire fait par l'un des utilisateurs participant à cette session de communication. Notamment, Bob sera notifié du commentaire d'Alice sur une scène indiquée à Bob de la vidéo. Avantageusement, lors de la reproduction dudit élément auquel ladite métadonnée est associée, ledit message reproduit comporte ledit commentaire. Ainsi, dans notre exemple, Bob verra le commentaire d'Alice en même temps que la scène de la vidéo ayant déclenché ce commentaire à Alice. Avantageusement, ledit procédé de reproduction comporte, lors de la reproduction d'une représentation d'ensemble dudit contenu partagé, une estimation de la position dans ladite représentation d'ensemble dudit élément auquel est associée ladite métadonnée, la position estimée permettant une reproduction dudit message en association avec ladite position dudit élément. Ainsi, dans notre exemple, si, au moment de la réception de la métadonnée, Bob visionne une partie de la vidéo postérieure à l'élément de la vidéo ayant déclenché le commentaire d'Alice, Bob sera néanmoins notifié qu'Alice a fait un commentaire et à quel élément de la vidéo ce commentaire est attaché permettant à Bob de visualiser le commentaire avec la scène de la vidéo associée au moment où il le souhaite. Avantageusement, ledit procédé de reproduction est mis en oeuvre par un deuxième terminal de communication participant à ladite session communication distinct du premier terminal de communication utilisé pour associer un commentaire audit contenu partagé. Ainsi, n'importe quel utilisateur d'un terminal participant à la session communication est informé d'un commentaire d'un autre utilisateur participant et de l'élément du contenu auquel ce commentaire se rapporte. Avantageusement, ledit procédé de reproduction est mis en oeuvre lors d'une reproduction des messages échangés lors de ladite session de communication. Ainsi, n'importe quel utilisateur d'un terminal ayant participé à la session de communication peut, lors d'un rejoué de la conversation ayant eu lieu lors de cette session de communication, se voir aussi rejouer les commentaires que lui-même ou d'autres utilisateurs de terminaux de communication ayant participé à la session de communication ont fait et à quels éléments respectifs du contenu partagé lors de cette session de communication ces commentaires se rapportent. Dans notre exemple, aussi bien Alice ou Bob accédant à leur historique de communication et rejouant la conversation qu'ils ont eu ensemble y compris le partage de la vidéo, se verront afficher lors de la scène à laquelle le commentaire d'Alice se rapporte, ce commentaire d'Alice et, éventuellement, notifier dès le début du rejeu de la vidéo partagé qu'Alice a fait un commentaire et à quelle scène de la vidéo ce commentaire se rapporte. Avantageusement, selon une implémentation de l'invention, les différentes étapes du procédé selon l'invention sont mises en oeuvre par un logiciel ou programme d'ordinateur, ce logiciel comprenant des instructions logicielles destinées à être exécutées par un processeur de données d'un dispositif faisant partie de... et étant conçus pour commander l'exécution des différentes étapes de ce procédé.40 L'invention vise donc aussi un programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de reproduction d'un contenu partagé lorsque ledit programme est exécuté par un processeur. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation et être sous la forme de code source, code objet ou code intermédiaire entre code source te code objet tel que dans une forme partiellement compilée ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. Un objet de l'invention est un terminal de communication d'un utilisateur comportant : des moyens de commentaires d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication participe, lesdits moyens de commentaire étant apte, lors d'une reproduction par ledit terminal de communication d'un élément dudit contenu partagé, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur à un élément dudit contenu partagé et à transmettre dans ladite session communication, et des moyens de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication participe, lesdits moyens de reproduction étant apte à reproduire un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session communication à un élément dudit contenu partagé. Ainsi, le terminal de communication permet à son utilisateur de commenter un contenu et de partager en même temps que ce contenu son commentaire dans une session de communication avec d'autres utilisateurs de terminaux de communication en précisant à quel élément du contenu partagé ce commentaire se rapporte, et respectivement à ce même utilisateur d'être informé d'un commentaire d'un autre utilisateur d'un terminal de communication sur un contenu partagé lors d'une session de communication, et de l'élément du contenu auquel ce commentaire se rapporte. Un autre objet de l'invention est un dispositif de fourniture de service de communication comportant : des moyens de commentaires d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte, lors d'une reproduction d'un élément dudit contenu par un terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session de communication, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur sur commande dudit terminal de communication audit élément dudit contenu partagé et à transmettre ladite métadonnée dans ladite session communication, et des moyens de gestion de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte à déclencher une reproduction sur un deuxième terminal de communication participant à ladite session de communication d'un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication participant à ladite session de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session de communication à un élément dudit contenu partagé.. Ainsi, c'est le dispositif de fourniture de service de communication qui permet à un utilisateur d'un terminal de communication d'une session de communication mise en oeuvre par ce dispositif de fourniture de service de commenter un contenu et de partager en même temps que ce contenu son commentaire dans une session de communication avec d'autres utilisateurs de terminaux de communication en précisant à quel élément du contenu partagé ce commentaire se rapporte, et respectivement à ce même utilisateur d'être informé d'un commentaire d'un autre utilisateur d'un terminal de communication sur un contenu partagé lors d'une session de communication, et de l'élément du contenu auquel ce commentaire se rapporte. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description, faite à titre d'exemple, et des figures s'y rapportant qui représentent : Figures I a et 1 b, un schéma général d'une session de communication comportant un procédé de commentaire d'un contenu partagé selon deux modes de réalisation de l'invention, - Figure 2, un schéma général d'une session de communication comportant un procédé de reproduction d'un commentaire sur un contenu partagé selon l'invention, - Figure 3, un schéma simplifié d'une métadonnée associée à un élément d'un contenu partagé lors d'une session de communication selon l'invention, - Figure 4, un exemple d'architecture de communication implémentant l'invention, - Figures 5a à 5f, un exemple d'utilisation de l'invention lors d'une session de communication en cours, - Figures 6a à 6d, un exemple d'utilisation de l'invention lors de la consultation d'un historique de sessions de communication. Par contenu est entendu tout type de fichier audio, image, vidéo, texte, présentation, multimédia... Par partage est entendue une action d'un premier utilisateur permettant à au moins un deuxième utilisateur d'au moins lire le contenu partagé, voire d'écrire et/ou modifier et/ou créer...ce contenu partagé. Par session de communication est entendu toute communication synchrone : téléphonique, messagerie instantanée, visiophonie, téléconférence... Par élément d'un contenu est entendu : - un son, un élément sonore (c'est-à-dire une phrase sonore correspondant à un mot, une expression, une phrase, un une phrase ou un extrait musical) et/ou un instant donné d'un fichier audio, une partie d'une image, - une image, une séquence d'image et/ou un instant d'un fichier vidéo, un extrait d'un texte (cet extrait pouvant être un mot, une phrase, un paragraphe et/ou une sélection de quelques mots), un instant donné, un objet, un texte, une animation et/ou un transparent d'une présentation, etc. Par métadonnée associée à un contenu est entendu une donnée complémentaire du contenu intégrée ou non audit contenu. Par association d'une métadonnée à un élément d'un contenu est entendue soit une écriture de ladite métadonnée dans ledit contenu directement avec ledit élément, soit une écriture de ladite métadonnée dans ledit contenu directement dans le contenu (notamment dans l'en-tête dudit contenu), un identifiant dudit élément du contenu ayant été préalablement inscrit dans ladite métadonnée, soit une inscription dans ladite métadonnée (qui peut être enregistré séparément du contenu) d'un ou plusieurs identifiant(s) du contenu et dudit élément du contenu. Les figures 1 a et 1 b illustrent un schéma général d'une session de communication comportant un procédé de commentaire d'un contenu partagé selon deux modes de réalisation de l'invention. Lors d'une session de communication SS est mis en oeuvre un procédé de partage selon l'invention CCNT_SH. Le procédé de partage CCNT_SH d'un contenu c lors d'une session de communication entre des terminaux de communication (non illustrés sur la figure 1) comporte, lors d'une reproduction CNT_DSP d'un élément d'un contenu ecc par un premier terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session communication : - au moins une association ASSOC d'une métadonnée mdt audit élément dudit contenu ec, ladite métadonnée mdt comportant un commentaire cmt dudit utilisateur, et - une transmission de ladite métadonnée dans ladite session communication tr mdt ou C_SH. Dans un premier mode de réalisation du procédé de partage illustré par la figure 1a, ladite association ASSOC comporte l'enregistrement MDT_WR dans ladite métadonnée mdt d'un identifiant dudit élément ecc_id. En particulier, ladite association ASSOC comporte l'enregistrement MDT_WR dans ladite métadonnée d'un identifiant dudit contenu c id. Le procédé de partage comporte alors une transmission MDT_SH de la métadonnée dans la session de communication SS indépendante du contenu partagé C_SH. Notamment, la métadonnée est transmise avec les données de signalisation de la session de communication ou les données utiles de la session de communication. Dans un deuxième mode de réalisation du procédé de partage illustré par la figure 1b, ladite association ASSOC comporte une commande WR_CMD d'enregistrement de ladite métadonnée mdt dans ledit contenu c. En particulier, ledit enregistrement peut être réalisé dans des données de signalisation telles qu'un en-tête dudit élément du contenu ecc. En particulier, ledit enregistrement peut être réalisé n'importe où dans ledit contenu c notamment dans l'en-tête dudit contenu. Dans ce cas, pour que l'association ASSOC avec un élément d'un contenu soit finalisée, une étape supplémentaire peut être nécessaire. Il s'agit d'une étape d'identification de l'élément de contenu ecc associé ID, telle que : - un enregistrement MDT_WR d'un identifiant de l'élément du contenu ecc_id dans la métadonnée mdt préalablement à son enregistrement dans le contenu c, - ou encore, lorsque la métadonnée mdt est enregistrée dans un premier champ spécifique d'un contenu c, un enregistrement d'un identifiant de l'élément de contenu ecc_id dans un deuxième champ dudit contenu, ledit deuxième champ étant associé par ledit contenu au premier champ dudit contenu c. Dans ce deuxième mode de réalisation, le procédé de partage comporte une transmission du contenu partagé C_SH dans la session de communication SS intégrant la transmission de la métadonnée MDT_SH.40 Ainsi, comme illustré par les figures la et 1b, lors d'une session de communication SS entre des terminaux de communication, un utilisateur d'un des terminaux de communication peut requérir le partage d'un contenu req sh(c). Le procédé de partage CCNT_SH selon l'invention est alors mis en oeuvre. En particulier, le procédé de partage CCNT_SH comporte une reproduction CNT_DSP du contenu partagé c sur au moins un des terminaux de communication participant à ladite session de communication SS. L'invention présente l'avantage de gérer, lors d'une session de communication, la cohérence entre le contenu partagé reproduit sur un terminal de communication et les commentaires émis par l'utilisateur de ce terminal. Cette cohérence est particulièrement bénéfique lorsque les reproductions du contenu sur plusieurs terminaux de communication participants à la session peuvent être indépendantes L'invention peut néanmoins être utilisée avantageusement lors d'une session de communication pour laquelle les reproductions du contenu partagé sur plusieurs terminaux de communication participants à la session sont synchronisées. En effet, les participants pourront alors lors de la lecture de l'historique de communication revoir les commentaires dans leur contexte par rapport à la reproduction du contenu partagé sans que celui-ci ne soit nécessairement enregistré dans l'historique de communication. En particulier, le procédé de partage CCNT_SH comporte une capture CMT_CAPT d'un commentaire du contenu partagé d'un utilisateur d'un terminal de communication sur lequel est reproduit le contenu partagé. Par capture est entendue une capture audio et/ou vidéo et/ou gestuelle (dans le cas d'interface cinétique par accéléromètre(s) et/ou caméra(s), etc.), et/ou une capture de saisie notamment sur un clavier ou un écran tactile... En particulier, le procédé de partage CCNT_SH comporte une génération d'une métadonnée NW_MDT. Notamment, la génération NW_MDT comporte l'intégration d'un commentaire cmt issu de la capture CMT_CAPT dans la métadonnée mdt. Dans le premier mode de réalisation illustré par la figure 1 a, la capture d'un commentaire CMT_CAPT déclenche une capture d'un identifiant ID_CAPT de l'élément de contenu ecc reproduit à l'instant de la capture du commentaire CMT_CAPT, c'est-à-dire de l'élément de contenu sur lequel l'utilisateur fait ce commentaire. Par instant de capture de commentaire est notamment entendu un instant associé au déclenchement de l'étape de capture de commentaire CMT_CAPT par l'utilisateur sur son terminal de communication, ou un instant associé au démarrage automatisé d'une capture du commentaire CMT_CAPT (c'est-à-dire un démarrage de capture de commentaire déclenchée automatiquement par un début d'un échange écrit, vocal... par un utilisateur alors qu'un contenu est reproduit sur sont terminal de communication). L'identifiant d'élément de contenu ecc_id ainsi capturé est ensuite enregistré dans la métadonnée mdt lors de l'association ASSOC. En particulier, le capteur d'un identifiant ID_CAPT permet en outre la capture de l'identifiant du contenu c id et son enregistrement dans la métadonnée lors de l'association ASSOC. Dans le deuxième mode de réalisation, la capture d'un commentaire CMT_CAPT déclenche un lien ECC_LNK avec l'élément de contenu ecc reproduit à l'instant de la capture du commentaire CMT_CAPT. Ce lien ECC_LNK peut être l'ouverture d'un lien en écriture sur le contenu c de la base de données BDD_CNT, une capture d'identifiant(s) tel que l'adresse de l'élément de contenu ecc dans la base de données BDD_CNT, etc. Ainsi l'association ASSOC pourra utiliser ce lien ECC_LNK pour requérir l'écriture WR_CMD dans le contenu c de la base de données BDD_CNT de la métadonnée mdt comportant le commentaire cmt. De manière alternative (non illustrée), le partage de commentaire CMT_SH et le partage du contenu CNT_SH peuvent être mise en oeuvre de manière indépendante dans un seul et même dispositif ou dans des dispositifs distincts. L'invention peut être implémentée sous la forme d'un programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de partage d'un contenu lorsque ledit programme est exécuté par un processeur, notamment un processeur d'une plateforme de service de partage de contenu dans le cadre d'une session de communication. La figure 2 illustre un schéma général d'une session de communication comportant un procédé de reproduction CCNT_DSP d'un commentaire sur un contenu partagé selon l'invention. Le procédé de reproduction CCNT_DSP d'un contenu partagé lors d'une session communication SS entre des terminaux de communication, comportant, lors de la reproduction CNT_DSP, par un terminal de communication participant à ladite session communication, dudit contenu partagé, une reproduction d'un message MSSG_DSP en fonction d'un commentaire cmt d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire cmt étant contenu dans une métadonnée mdt associée lors de ladite session communication SS à un élément dudit contenu partagé ecc. En particulier, lors de la reproduction dudit élément du contenu ecc auquel ladite métadonnée mdt est associée, ledit message mssg2 reproduit comporte ledit commentaire cmt. En particulier, le procédé de reproduction CCNT_DSP comporte, lors de la reproduction d'une représentation d'ensemble dudit contenu partagé, une estimation POS_DT de la position dans ladite représentation d'ensemble dudit élément de contenu ecc auquel est associée ladite métadonnée, la position estimée pos permettant une reproduction dudit message mssgl en association avec ladite position eccpos dudit élément de contenu ecc. En particulier, un procédé de reproduction CCNT_DSP d'un contenu partagé commenté lors d'une session de communication SS comporte une reproduction du contenu CNT_SH sur un terminal de communication participant à la session de communication. En particulier, le procédé de reproduction CCNT_DSP d'un contenu partagé commenté comporte une reproduction de commentaires CMT_DSP du contenu partagé. De manière alternative (non illustrée), la reproduction de commentaire CMT_DSP et la reproduction du contenu partagé CNT_DSP peuvent être mise en oeuvre de manière indépendante dans un seul et même dispositif ou dans des dispositifs distincts. Un procédé de reproduction d'un contenu partagé commenté CCNT_DSP comporte, en particulier, une réception de métadonnée MDT_RC. Les métadonnées mdt reçues ont été préalablement associées à un élément du contenu partagé ecc et transmise dans la session de communication SS pour être partagées. En particulier, le procédé de reproduction d'un contenu partagé commenté CCNT_DSP comporte une attente ou ECC_WT de la reproduction de l'élément du contenu ecc auquel est associée la métadonnée reçue mdt, aussi nommé élément de contenu commenté ecc, ou plus généralement une surveillance des éléments de contenu commentés ecc dans les métadonnées reçues mdt, notamment lorsque la métadonnée est reçue indépendamment de l'élément de contenu commenté. Ainsi, lorsque l'élément de contenu commenté ecc est reproduit, le procédé de reproduction d'un contenu partagé commenté CCNT_DSP déclenche la reproduction MSSG_DSP d'un message comportant le commentaire cmt enregistré dans la métadonnée mdt reçue.40 En particulier, le procédé de reproduction d'un contenu partagé commenté CCNT_DSP comporte une génération d'un message MSSG_GEN en fonction des métadonnées reçues mdt, notamment de l'élément de contenu reproduit, etc. Ainsi, un premier message mssgl pourra être généré pour être reproduit à une position estimée POSDT dans une représentation d'ensemble du contenu c, un deuxième message mssg2 pour être reproduit avec l'élément de contenu commenté, etc. L'ensemble des étapes de génération MSSG_GEN et de reproduction MSSG_DSP de messages constitue un traitement des métadonnées MDT-TRT incluant éventuellement une estimation de position POS_DT telle que décrite plus haut. En particulier, le procédé de reproduction CCNT_DSP est mis en oeuvre par un deuxième terminal de communication participant à ladite session communication distinct du premier terminal de communication utilisé pour associer un commentaire audit contenu partagé. En particulier, le procédé de reproduction est mis en oeuvre lors d'une reproduction des messages échangés lors de ladite session de communication (c'est-à-dire une fois la session de communication close). L'invention peut être implémentée sous la forme d'un programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de reproduction d'un contenu partagé lorsque ledit programme est exécuté par un processeur notamment un processeur d'une plateforme de service de reproduction et/ou de partage de contenu dans le cadre d'une session de communication, ou un dispositif de reproduction de contenu d'un terminal de communication. La figure 3 illustre un schéma simplifié d'une métadonnée associée à un élément d'un contenu partagé lors d'une session de communication selon l'invention. Une métadonnée selon l'invention comporte au moins un commentaire cmt et éventuellement des identifiants tel qu'un identifiant d'élément de contenu ecc-id sur lequel le commentaire a été fait, et/ou un identifiant du contenu cnt id. Par identifiants étant entendu soit une référence de l'élément dans le contenu, soit un instant associé à cet élément dans le défilement du contenu, soit une adresse de cet élément dans le contenu ou dans une base de données dans laquelle le contenu est enregistré. La figure 4 illustre un exemple d'architecture de communication implémentant l'invention. L'architecture illustré comporte deux terminaux de communication 11 et 12, un dispositif de fourniture de service de communication 3 et un dispositif de service de partage de contenu 2. Les terminaux de communication 11 et 12 comportant : des moyens de commentaires respectivement 113 et 123 d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication respectivement 11 et 12 participe, lesdits moyens de commentaire respectivement 113 et 123 étant apte, lors d'une reproduction par ledit terminal de communication respectivement 11 et 12 d'un élément dudit contenu partagé, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur à un élément dudit contenu partagé et à transmettre dans ladite session communication, et des moyens de reproduction respectivement 112 et 122 d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication participe, lesdits moyens de reproduction respectivement 112 et 122 étant apte à reproduire un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session communication à un élément dudit contenu partagé. En particulier, le premier terminal de communication 11 comporte des moyens d'émission/réception 110 permettant, par exemple, de demander la.ss req l'établissement d'une session de communication avec au moins un deuxième terminal 12 à un dispositif de fourniture de service de communication 3, et/ou de recevoir une requête en communication un autre terminal de communication via un dispositif de fourniture de service de communication 3 et/ou d'accepter une communication demandé par un autre terminal de communication via un dispositif de fourniture de service de communication 3 et/ou d'établir une session de communication /c. ss avec au moins un deuxième terminal 12 à un dispositif de fourniture de service de communication 3. En particulier, le deuxième terminal de communication 12 comporte des moyens d'émission/réception 110 permettant, par exemple, de demander l'établissement d'une session de communication avec au moins un deuxième terminal 12 à un dispositif de fourniture de service de communication 3, et/ou de recevoir une requête en communication la.ss_req d'un premier terminal de communication via un dispositif de fourniture de service de communication 3 et/ou d'accepter lb.ss_ok une communication demandé par un premier terminal de communication via un dispositif de fourniture de service de communication 3 et/ou d'établir une session de communication /c. ss avec au moins un premier terminal 11 à un dispositif de fourniture de service de communication 3. En particulier, le premier terminal de communication 11 comporte des moyens de partage de contenu 111 permettant de requérir le partage d'un contenu 2a.sh_req à un dispositif de service de partage de contenu 2 durant une session de communication ic.ss. En particulier, le dispositif de service de partage de contenu 2 comporte des moyens de partage de contenu dans une session de communication apte à transmettre 2b.cnt sh dans la session de communication en cours 1c.ss le contenu requis par le premier terminal de communication 11 après l'avoir retrouver dans une base de données de contenu 21 intégré ou non au dispositif de service de partage de contenu 2. Les premier et deuxième terminaux de communication reproduisent ce contenu reçu 2c.cnt grâce à leurs moyens de reproduction 112 et 122 respectifs. En particulier, un utilisateur du deuxième terminal de communication 12 fait un commentaire en lien avec un élément du contenu reproduit. Les moyens de commentaires 123 du deuxième terminal envoient la métadonnée correspondante 3a.mdt via ses moyens d'émission/réception 120 au premier terminal de communication 11 via la session de communication en cours : 3b.mdt sh. Les moyens de commentaires 113 recevant la métadonnée 3c.mdt permette la reproduction d'un message 3d.mssg dsp en fonction du commentaire et de l'élément de contenu associé par les moyens de reproduction 112 De manière plus générale, l'architecture peut comporter un nombre de terminaux de communication 11, 12 supérieur ou égal à 2 (le dispositif de fourniture de service de communication 3 permet alors notamment la mise en téléconférence de ces terminaux de communication) et/ou un ou plusieurs dispositif de service de partage de contenu 2. Ainsi, l'utilisateur d'un premier terminal de communication peut choisir de partager ses photos de vacances disponibles localement dans son terminal de communication, l'utilisateur d'un deuxième terminal de communication peut partager le film de la kermesse de ses enfants disponibles sur un site de partage fourni par son opérateur, et un film d'un extrait d'un concert disponible sur un site de partage public tel que YouTube, etc. durant la même conversation de messagerie instantanée. L'invention permettra à ces deux utilisateurs de commenter tous les deux des parties des photos, des moments de chacun de ces films, etc. Dans un mode de réalisation alternatif (non illustré), les moyens de commentaires et de gestion de reproduction ne sont plus dans les terminaux de communication comme illustré par la figure 4 mais intégré soit au dispositif de service de partage de contenu 2 soit au dispositif de fourniture de service de communication 3 (celui-ci pouvant notamment intégré aussi un dispositif de service de partage de contenu). Le dispositif de fourniture de service de communication comporte alors: des moyens de commentaires d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte, lors d'une reproduction d'un élément dudit contenu par un terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session de communication, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur sur commande dudit terminal de communication audit élément dudit contenu partagé et à transmettre ladite métadonnée dans ladite session communication, et des moyens de gestion de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte à déclencher une reproduction sur un deuxième terminal de communication participant à ladite session de communication d'un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication participant à ladite session de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session de communication à un élément dudit contenu partagé. Les figures 5a à 5f illustrent un exemple d'utilisation de l'invention lors d'une session de communication en cours. Un utilisateur A utilise un premier terminal de communication 11 pour établir une session de communication avec un deuxième terminal de communication d'un utilisateur B comme le montre la figure 5a. Pour cela, l'utilisateur A sélectionne sur l'écran du premier terminal de communication 11 grâce à un curseur illustré par une flèche : l'utilisateur B parmi une liste d'utilisateurs de terminaux de communication {xxx, yyy, B, etc.} et un mode de communication en l'occurrence la messagerie instantanée parmi une liste de modes de communication (messagerie instantanée, téléphonie, etc.) illustré par la bulle sur la figure 5a. La figure 5b illustre une session de communication de messagerie instantanée entre le premier terminal de communication de l'utilisateur A et un deuxième terminal de communication 12 de l'utilisateur B. Sur l'écran du premier terminal de communication de l'utilisateur A et l'écran du deuxième terminal 12 de l'utilisateur B s'affiche une fenêtre de communication correspondant à la session de communication ouverte. Dans la première partie de cette fenêtre C1, s'affiche des indicateurs de la session de communication en cours notamment le nom de l'interlocuteur en l'occurrence « ss :B » pour indiquer à l'utilisateur A qu'il est en session de communication avec un utilisateur B, et respectivement « ss :A » pour indiquer à l'utilisateur B qu'il est en session de communication avec un utilisateur A. Dans la deuxième partie de cette fenêtre C2 s'affiche les échanges ayant eu lieu dans la session de communication en cours, en l'occurrence le fait que l'utilisateur A ait émis un premier texte « blablabla.... » et le fait que l'utilisateur B ait répondu « rrrrr.... ». Dans la troisième partie de la fenêtre C3 s'ouvre un espace de saisie des messages afin que respectivement les utilisateurs A et B puissent saisir un texte pour l'envoyer par la session de communication en cours à l'autre utilisateur, respectivement B et A. Dans l'exemple illustré par la figure 5b, l'utilisateur A choisit non pas de saisir un texte des cette troisième partie de fenêtre C3 mais d'accéder au menu de troisième partie C3a lui permettant d'envoyer d'autre élément qu'un texte via cette session de communication, en l'occurrence l'utilisateur A choisit l'élément de partage de contenu CNT_SH du menu au moyen du curseur crsr a qui déclenche le procédé de partage de contenu associé à cet élément du menu C3a. La figure 5c illustre l'ouverture par le procédé de partage de contenu d'une fenêtre de sélection d'un contenu à partager C3b. La fenêtre illustrée C3b comporte en l'occurrence un choix de 4 contenus disponibles à partager :MV1, MV2, MV3 et MV4 , à titre d'exemple. L'utilisateur A sélectionne le contenu MV3 pour être partager dans la session de communication en cours. Dans notre exemple, le contenu MV3 est transmis indépendamment aux terminaux de communication des deux utilisateurs participants à la session de communication. Ainsi, la figure 5d montre que la deuxième partie de la fenêtre de conversation C2 est étendue par une fenêtre d'affichage C2a du contenu partagé, en l'occurrence une vidéo MV3. Dans notre exemple, le réseau de communication et les terminaux de communication des utilisateurs A et B sont tels que l'utilisateur B reçoit la vidéo en avance sur l'utilisateur A comme le montre le point noir sur la barre de défilement en bas de la fenêtre C2a. En outre, la fenêtre C2a peut notamment afficher l'utilisateur ayant mis le contenu en partage en l'occurrence « A : ». La figure 5e illustre un exemple d'implémentation de l'invention dans lequel l'utilisateur B saisit un commentaire MV3_cmt_tX. à un moment donné de la reproduction de la vidéo MV3 dans l'espace de saisie dédié à la session de communication comme le montre le curseur de saisie crsr b et la flèche vers le point noir sur la barre de défilement de la vidéo MV3. Il peut être aussi envisagé que l'utilisateur B puisse, à partir de la fenêtre d'affichage de la vidéo C2a, avoir accès à un menu de commentaire (non illustré) notamment par un clic droit sur la souris. Le menu serait composé par exemple d'un espace de saisie ou du déclenchement d'un enregistrement audio et/ou vidéo. La saisie déclenche la génération d'une métadonnée comportant le commentaire et associé selon l'invention à l'élément de la vidéo en cours lors du début de la saisie, et la transmission de cette métadonnée par la session de communication en cours entre les deux utilisateurs A et B. Ainsi, comme l'illustre la figure 5f, la métadonnée transmise permet notamment d'afficher un message B_mssg dans la fenêtre d'affichage C2b du contenu partagé lors de la session de communication. Si comme l'illustre la figure 5f, l'élément de contenu affiché n'est pas celui associé à la métadonnée comportant le commentaire, le message est en particulier affiché en association avec la position de l'élément de contenu associé dans une représentation d'ensemble, en l'occurrence sur la barre de défilement de la vidéo représentée à titre d'exemple en bas de la fenêtre C2a. Dans un mode de réalisation plus simple, il peut être envisagé que l'utilisateur A ne soit pas notifié du commentaire de B si l'élément de contenu associé n'est pas reproduit. Lorsque, comme le montre la figure 5g, l'élément de contenu associé est reproduit sur la fenêtre d'affichage C2a de l'utilisateur A alors un message est reproduit comportant le commentaire de l'utilisateur B, en l'occurrence « B :cmt » indiquant non seulement le commentaire mais aussi l'émetteur de ce commentaire. La figure 5g propose un mode de réalisation dans lequel, le commentaire est reproduite avec le contenu partagé en l'occurrence dans la même fenêtre d'affichage C2a, notamment à la façon d'un sous-titre sur une vidéo. Les figures 6a à 6d illustrent un exemple d'utilisation de l'invention lors de la consultation d'un historique de sessions de communication. Un utilisateur A utilise un premier terminal de communication 11 pour revoir une session de communication avec un deuxième terminal de communication d'un utilisateur B comme le montre la figure 6a. Pour cela, l'utilisateur A sélectionne sur l'écran du premier terminal de communication 11 grâce à un curseur illustré par une flèche : une session de communication avec un utilisateur B parmi une liste de sessions de communication d'un historique conversationnel com_hist. La figure 6b illustre la reproduction d'une session de communication de messagerie instantanée entre le premier terminal de communication de l'utilisateur A et un deuxième terminal de communication 12 de l'utilisateur B. Sur l'écran du premier terminal de communication de l'utilisateur A s'affiche une fenêtre de communication correspondant à la session de communication ouverte. Dans la première partie de cette fenêtre C1, s'affiche des indicateurs de la session de communication passées notamment le nom de l'interlocuteur en l'occurrence « B 27/02/2012 11 :28» pour indiquer à l'utilisateur A qu'il s'agit d'une ancienne session de communication avec un utilisateur B. Dans la deuxième partie de cette fenêtre C2 s'affiche les échanges ayant eu lieu dans cette session de communication en cours, en l'occurrence le fait que l'utilisateur A ait émis un premier texte « blablabla.... » et le fait que l'utilisateur B ait répondu « rrrrr.... ». La figure 6b montre que la deuxième partie de la fenêtre de conversation C2 est, éventuellement, étendue par une fenêtre d'affichage C2a d'un contenu partagé, en l'occurrence une vidéo MV3, lors de la session de communication passée que l'utilisateur A consulte. Dans cette consultation a posteriori de la session de communication, la métadonnée générée lors d'un commentaire de l'utilisateur B a été enregistrée dans l'historique de la session de communication indépendamment ou dans le contenu partagé. Ainsi, comme l'illustre la figure 6b, la métadonnée permet notamment d'afficher un message B_mssg dans la fenêtre d'affichage C2b du contenu partagé lors de la session de communication. Si comme l'illustre la figure 6b, l'élément de contenu affiché n'est pas celui associé à la métadonnée comportant le commentaire, le message est en particulier affiché en association avec la position de l'élément de contenu associé dans une représentation d'ensemble, en l'occurrence sur la barre de défilement de la vidéo représentée à titre d'exemple en bas de la fenêtre C2a. Dans un mode de réalisation plus simple, il peut être envisagé que l'utilisateur A ne soit pas notifié du commentaire de B si l'élément de contenu associé n'est pas reproduit. Lorsque, comme le montre la figure 6c, l'élément de contenu associé est reproduit sur la fenêtre d'affichage C2a de l'utilisateur A alors un message est reproduit comportant le commentaire de l'utilisateur B, en l'occurrence « B :cmt » indiquant non seulement le commentaire mais aussi l'émetteur de ce commentaire. La figure 6c propose un mode de réalisation dans lequel, le commentaire est reproduite avec le contenu partagé en l'occurrence dans la même fenêtre d'affichage C2a, notamment à la façon d'un sous-titre sur une vidéo. L'invention vise aussi un support d'informations. Le support d'information peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker au moins l'un des programmes selon l'invention. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau notamment de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Dans une autre implémentation, l'invention est mise en oeuvre au moyen de composants logiciels et/ou matériels. Dans cette optique le terme module peut correspondre aussi bien à un composant logiciel ou à un composant matériel. Un composant logiciel correspond à un ou plusieurs programmes d'ordinateur, un ou plusieurs sous-programmes d'un programme, ou de manière plus générale à tout élément d'un programme ou d'un logiciel apte à mettre en oeuvre une fonction ou un ensemble de fonction selon la description ci-dessous. Un composant matériel correspond à tout élément d'un ensemble matériel (ou hardware) apte à mettre en oeuvre une fonction ou un ensemble de fonctions
L'invention concerne le partage de contenu lors d'une session de communication, notamment le partage en mode « diffusion en continu » (streaming en anglais) de contenu. Un objet de l'invention est un procédé de partage d'un contenu lors d'une session de communication entre des terminaux de communication comportant, lors d'une reproduction d'un élément d'un contenu par un premier terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session communication : - au moins une association d'une métadonnée audit élément dudit contenu, ladite métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur, et - une transmission de ladite métadonnée dans ladite session communication.
1. Procédé de partage d'un contenu lors d'une session de communication entre des terminaux de communication comportant, lors d'une reproduction d'un élément d'un contenu par un premier terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session communication : - au moins une association d'une métadonnée audit élément dudit contenu, ladite métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur, et - une transmission de ladite métadonnée dans ladite session communication. 2. Procédé de partage selon la précédente caractérisé en ce que ladite association comporte l'enregistrement dans ladite métadonnée d'un identifiant dudit élément. 3. Procédé de partage selon la précédente caractérisé en ce que ladite association comporte l'enregistrement dans ladite métadonnée d'un identifiant dudit contenu. 4. Programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de partage d'un contenu selon l'une quelconque des 1 ou 2 lorsque ledit programme est exécuté par un processeur. 5. Procédé de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session communication entre des terminaux de communication, comportant, lors de la reproduction, par un terminal de communication participant à ladite session communication, dudit contenu partagé, une reproduction d'un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session communication à un élément dudit contenu partagé. 6. Procédé de reproduction d'un contenu selon la précédente caractérisé en ce que, lors de la reproduction dudit élément auquel ladite métadonnée est associé, ledit message reproduit comporte ledit commentaire. 7. Procédé de reproduction d'un contenu selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit procédé de reproduction comporte, lors de la reproduction d'une représentation d'ensemble dudit contenu partagé, une estimation de la position dans ladite représentation d'ensemble dudit élément auquel est associé ladite métadonnée, la position estimée permettant une reproduction dudit message en association avec ladite position dudit élément. 8. Procédé de reproduction d'un contenu partagé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que ledit procédé de reproduction est mis en oeuvre par un deuxième terminal de communication participant à ladite session communication distinct du premier terminal de communication utilisé pour associer un commentaire audit contenu partagé. 9. Procédé de reproduction d'un contenu partagé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que ledit procédé de reproduction est mis en oeuvre lors d'une reproduction des messages échangés lors de ladite session de communication. 10. Programme comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de reproduction d'un contenu partagé selon l'une quelconque des 4 à 8 lorsque ledit programme est exécuté par un processeur. 11. Terminal de communication d'un utilisateur comportant : - des moyens de commentaires d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication participe, lesdits moyens de commentaire étant apte, lors d'une reproduction par ledit terminal de communication d'un élément dudit contenu partagé, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur à un élément dudit contenu partagé et à transmettre dans ladite session communication, et - des moyens de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session de communication à laquelle ledit terminal de communication participe, lesdits moyens de reproduction étant apte à reproduire un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session communication à un élément dudit contenu partagé. 12. Dispositif de fourniture de service de communication comportant : - des moyens de commentaires d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte, lors d'une reproduction d'un élément dudit contenu par un terminal de communication d'un utilisateur participant à ladite session de communication, à associer une métadonnée comportant un commentaire dudit utilisateur sur commande dudit terminal de communication audit élément dudit contenu partagé et à transmettre ladite métadonnée dans ladite session communication, et - des moyens de gestion de reproduction d'un contenu partagé lors d'une session de communication apte à déclencher une reproduction sur un deuxième terminal de communication participant à ladite session de communication d'un message en fonction d'un commentaire d'un utilisateur d'un premier terminal de communication participant à ladite session de communication, ledit commentaire étant contenu dans une métadonnée associée lors de ladite session de communication à un élément dudit contenu partagé.
H
H04
H04N,H04L
H04N 21,H04L 12
H04N 21/45,H04L 12/18
FR2981012
A3
RIDEAU PARE-SOLEIL
20,130,412
La présente invention se rapporte à un rideau pare-soleil, et plus particulièrement au rideau pare-soleil placé sur un pare-brise ou une fenêtre latérale d'une voiture destinée à utiliser le rideau pare-soleil, et une partie de fixation disposée à un cache latéral placé séparément aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement est utilisée pour enclencher une ventouse, de sorte que la partie de fixation combinée avec la ventouse peut être formée d'un seul tenant avec le cache latéral dans un procédé de moulage pour réduire le coût d'un moule, et quand la ventouse est fixée sur le pare-brise ou la fenêtre latérale, une extrémité supérieure du rideau pare-soleil peut être élevée autant que possible au sommet d'une partie prédéterminée du pare-brise ou de la fenêtre latérale pour améliorer l'effet pare-soleil. Il existe actuellement de nombreux types de rideaux pare-soleil utilisés pour les voitures, et ces rideaux pare-soleil comprennent un rideau pare-soleil avec un autocollant statique fixé à une position prédéterminée dans une voiture, et un rideau pare-soleil enroulable ayant une ventouse combinée avec une extrémité libre du rideau pare-soleil enroulable et une autre ventouse combinée à une extrémité du système d'enroulement et fixée sur une position voulue dans la voiture ; ou un rideau pare-soleil étant enroulé dans une unité et installé dans la voiture, de sorte que l'extrémité libre du rideau pare-soleil peut être déployée vers l'extérieur de sorte à en placer l'extrémité sur une partie en verre de la voiture. En référence à la Figure 1 pour un rideau pare-soleil conventionnel 50 ayant une ventouse installée séparément aux extrémités supérieure et inférieure du rideau pare-soleil 50, le rideau pare-soleil conventionnel 50 comprend un écran 20 enroulé autour d'un arbre d'enroulement 10, une base de fixation 30 pour enclencher et installer deux ventouses 40, les deux bases de fixation indépendantes 30 comprenant une partie de support en forme de C 301 avec une ouverture vers l'intérieur sur un côté, et une partie agrippante en forme de n 302 avec une ouverture ouverte vers le bas, et une entaille 303 est formée sur un côté latéral extérieur pour permettre à une partie de col 401 de la ventouse 40 d'y être enclenchée (tel qu'illustré sur la Figure 2), et la partie de support en forme de C 301 de la base de fixation 30 est engagée dans une section prédéterminée de l'arbre d'enroulement 10 sur un rideau pare-soleil assemblé 50. Le rideau pare-soleil assemblé 50 est fixé au pare-brise ou à la fenêtre latérale 60 d'une automobile (tel qu'illustré sur la Figure 3), et la ventouse 40 engagée séparément dans deux positions prédéterminées de l'arbre d'enroulement 10 est fixée sur le pare-brise ou la fenêtre latérale 60, puis l'écran 20 du rideau pare-soleil 50 est tiré vers le bas vers une position basse prédéterminée du rideau pare-soleil pour bloquer la lumière du soleil extérieure. Bien que ce genre de rideau pare-soleil 50 puisse remplir les fonctions de pare-soleil de façon opportune, il a les inconvénients suivants : 1. La base de fixation engagée dans une section prédéterminée de l'arbre d'enroulement du rideau pare- soleil peut facilement être fissurée ou endommagée par une force de tirage excessive d'un utilisateur, raccourcissant alors la durée d'utilisation normale du rideau pare-soleil. 2. La base de fixation engagée dans une section prédéterminée de l'arbre d'enroulement du rideau pare-soleil peut ne pas être positionnée uniformément sur les côtés gauche et droit, rendant difficile le tirage du rideau pare-soleil. 3. Les deux bases de fixation enclenchées dans l'arbre d'enroulement du rideau pare-soleil sont fixées sur le pare-brise ou la fenêtre latérale d'une automobile. L'arbre d'enroulement étant disposé en position plus basse que les deux ventouses, une région relativement importante n'est alors pas recouverte par le rideau pare-soleil (comme indiqué par l'espace H sur la Figure 3) Au vu des inconvénients du rideau pare-soleil conventionnel, la présente invention propose un rideau pare-soleil qui combine une ventouse enclenchée dans une partie de fixation avec un cache latéral installé séparément aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement, de sorte que la partie de fixation combinée avec la ventouse peut être formée d'un seul tenant avec le cache latéral lors du processus de moulage pour réduire le coût d'un moule, et quand la ventouse est fixée sur un pare-brise ou une fenêtre latérale prédéterminée, une extrémité supérieure du rideau pare-soleil peut être élevée autant que possible jusqu'au sommet d'une partie prédéterminée du rideau pare-soleil pour améliorer l'effet de pare-soleil. Ainsi, la présente invention a pour objet un rideau pare-soleil, destiné à être fixé sur un pare-brise ou une fenêtre latérale d'une voiture, lequel rideau pare-soleil comprend un arbre d'enroulement, un écran ayant une longueur prédéterminée et enroulé autour de l'arbre d'enroulement, un cache latéral recouvrant séparément les deux extrémités de l'arbre d'enroulement, et deux ventouses destinées à être fixées sur une partie prédéterminée du rideau pare-soleil, caractérisé par le fait qu'une partie de fixation avec une ouverture ouverte vers le bas s'étend à partir du cache latéral recouvrant séparément les deux extrémités de l'arbre d'enroulement sur lequel est enroulé l'écran, et un espace de logement formé sur un côté externe de la partie de fixation et a une entaille formée vers le bas pour permettre à une partie de col à une extrémité de la ventouse de s'engager avec la partie de fixation le long de l'espace de logement, et une position d'enclenchement de la ventouse étant élevée à une position située au même niveau ou légèrement plus haute que l'arbre d'enroulement, et si le rideau pare-soleil est fixé sur un pare-brise ou une fenêtre latérale d'une voiture, l'extrémité supérieure de l'écran du rideau pare-soleil est élevée au sommet d'une partie prédéterminée du pare-brise ou de la fenêtre latérale pour améliorer l'effet pare-soleil, et la partie de fixation est fixée avec la ventouse et formée d'un seul tenant avec le cache latéral durant le processus de moulage pour réduire le coût d'un moule. L'espace de logement s'étendant à partir d'un côté de la partie de fixation au niveau du cache latéral installé aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement séparément peut être en saillie vers l'extérieur. La partie de fixation au niveau du cache latéral 25 installé aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement séparément peut être intégralement formée de matière plastique résistante. Sur les dessins : 30 - la Figure 1 est une vue éclatée d'un rideau pare-soleil conventionnel ; - le Figure 2 est une vue en perspective d'un rideau pare-soleil conventionnel ; - la Figure 3 est une vue schématique d'un rideau pare-5 soleil conventionnel fixé sur le pare-brise d'une automobile ; - la Figure 4 est une vue éclatée d'un composant de cache latéral d'un rideau pare-soleil de la présente 10 invention ; - la Figure 5 est une vue éclatée d'un rideau pare-soleil de la présente invention ; 15 - la Figure 6 est une vue en perspective d'un rideau pare-soleil de la présente invention ; et - la Figure 7 est une vue schématique d'un rideau pare-soleil de la présente invention fixé sur le pare-brise 20 d'une automobile. En référence à la Figure 5 pour la conception d'un rideau pare-soleil selon la présente invention, le rideau pare-soleil 5 principalement fixé sur le pare-brise 25 ou la fenêtre latérale d'une automobile comprend un arbre d'enroulement 1, un écran 2 ayant une longueur prédéterminée et enroulée autour de l'arbre d'enroulement 1, une ventouse 21 combinée à une extrémité de l'écran 2, un cache latéral 3 recouvrant chaque extrémité de l'arbre 30 d'enroulement 1, et deux ventouses 4 fixées sur une partie du rideau pare-soleil. Une partie de fixation 31 avec une ouverture ouverte vers le bas (tel qu'illustré sur la Figure 4) étant étendue à partir du cache latéral 3 recouvrant séparément les deux extrémités de l'arbre d'enroulement 1 ayant l'écran 2, et la partie de fixation 31 s'étendant à partir des deux caches latéraux 3 de l'arbre d'enroulement 1 est intégralement formée de matière plastique résistante, et un espace de logement 32 est formé sur un côté externe de la partie de fixation 31 pour définir une entaille ouverte vers le bas (l'espace de logement 32 étant en saillie vers l'extérieur) pour permettre à une partie de col 41 à une extrémité de la ventouse 4 de s'engager dans la partie de fixation 31 le long de l'espace de logement 32 (tel qu'illustré sur la Figure 6), et la position de fixation des deux ventouses 4 est élevée à une position située au même niveau ou légèrement plus haute que l'arbre d'enroulement 1 pour assembler un rideau pare-soleil 5. Si le rideau pare-soleil 5 est fixé sur le pare-brise ou la fenêtre latérale 6 d'une voiture comme illustré sur la Figure 7, l'engagement de la ventouse 4 dans la partie de fixation 31 à une extrémité des deux caches latéraux 3 de l'arbre d'enroulement 1 est appliqué et fixé sur une partie prédéterminée du pare-brise ou de la fenêtre latérale 6, la ventouse 4 enclenchée dans la partie de fixation 31 peut être élevée au sommet de l'extrémité supérieure de l'écran 2 du rideau pare-soleil 5 (tel qu'indiqué par l'espace h sur la Figure 7), de sorte que la ventouse 21 à une extrémité du rideau pare-soleil 5 est fixée à une extrémité inférieure du pare-brise ou de la fenêtre latérale 6 pour améliorer l'effet pare-soleil. La conception du rideau pare-soleil fixé sur le 30 pare-brise ou la fenêtre latérale selon la présente invention a les avantages suivants: 1. La partie de fixation engagée avec la ventouse est formée d'un seul tenant avec les caches latéraux aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement, de sorte que la partie de fixation peut être formée d'un seul tenant avec les caches latéraux pour réduire efficacement le coût d'un moule. 2. La partie de fixation engagée avec la ventouse est directement combinée avec les deux caches latéraux de l'arbre d'enroulement, de sorte que la position de fixation de la ventouse peut avoir une force d'attache équilibrée des côtés droit et gauche pour faciliter le tirage vers le bas du rideau pare-soleil par l'utilisateur. 3. Quand le rideau pare-soleil est fixé sur le pare-brise ou la fenêtre latérale de la voiture, les ventouses peuvent être enclenchées dans la partie de fixation aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement, de sorte que l'extrémité supérieure de l'écran du rideau pare-soleil peut être élevée au sommet de la partie prédéterminée du rideau pare-soleil autant que possible pour améliorer l'effet pare-soleil
Rideau pare-soleil (5), comprenant un arbre d'enroulement (1) sur lequel est enroulé un écran (2) et dont chaque extrémité est recouverte d'un cache latéral (3), et deux ventouses (4) destinées à être fixées sur une partie prédéterminée du rideau pare-soleil (5), caractérisé par le fait qu'une partie de fixation (31) avec une ouverture ouverte vers le bas s'étend à partir du cache latéral (3), et un espace de logement est formé sur un côté externe de la partie de fixation (31) et a une entaille formée vers le bas pour permettre à une partie de col à une extrémité de la ventouse (4) de s'engager avec la partie de fixation (31) le long de l'espace de logement, et une position d'enclenchement de la ventouse (4) étant élevée à un position située au même niveau ou légèrement plus haute que l'arbre d'enroulement (1).
1 - Rideau pare-soleil (5), comprenant un arbre d'enroulement (1), un écran (2) ayant une longueur prédéterminée et enroulé autour de l'arbre d'enroulement (1), un cache latéral (3) recouvrant séparément les deux extrémités de l'arbre d'enroulement (1), et deux ventouses (4) destinées à être fixées sur une partie prédéterminée du rideau pare-soleil (5), caractérisé par le fait qu'une partie de fixation (31) avec une ouverture ouverte vers le bas s'étend à partir du cache latéral (3) recouvrant séparément les deux extrémités de l'arbre d'enroulement (1) sur lequel est enroulé l'écran (2), et un espace de logement (32) est formé sur un côté externe de la partie de fixation (31) et a une entaille formée vers le bas pour permettre à une partie de col (41) à une extrémité de la ventouse (4) de s'engager avec la partie de fixation (31) le long de l'espace de logement (32), et une position d'enclenchement de la ventouse (4) étant élevée à un position située au même niveau ou légèrement plus haute que l'arbre d'enroulement (1), et si le rideau pare-soleil (5) est fixé sur un pare-brise ou une fenêtre latérale (6) d'une voiture, l'extrémité supérieure de l'écran (2) est élevée au sommet d'une partie prédéterminée du pare-brise ou de la fenêtre latérale (6) pour améliorer l'effet pare-soleil, et la partie de fixation (31) est fixée avec la ventouse (4) et formée d'un seul tenant avec le cache latéral (3) durant un processus de moulage pour réduire le coût d'un moule. 2 - Rideau pare-soleil (5) selon la 1, caractérisé par le fait que l'espace de logement (32) s'étendant à partir d'un côté de la partie de fixation (31) au niveau du cache latéral (3) installé aux deux extrémitésde l'arbre d'enroulement (1) séparément est en saillie vers l'extérieur. 3 - Rideau pare-soleil (5) selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de fixation (31) au niveau du cache latéral (3) installé aux deux extrémités de l'arbre d'enroulement (1) séparément est intégralement formée de matière plastique résistante.10
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/00
FR2982469
A1
ENSEMBLE A LANGER ET PARC A BEBE EQUIPE D'UNE TABLE A LANGER ESCAMOTABLE
20,130,517
La présente invention se rapporte à un ensemble à 5 langer et à un parc à bébé équipé d'une table à langer et, particulièrement, à une table à langer amovible et à un parc à bébé équipé d'une table à langer escamotable. Les parcs à bébé sont utilisés pour fournir un environnement sûr pour le sommeil ou le jeu d'un enfant et 10 pour le confiner. Du fait de l'utilisation répandue de parcs à bébé, un effort considérable a été apporté à l'augmentation de leur polyvalence à destination des personnes s'occupant de jeunes enfants. Certains accessoires qui ont été ajoutés aux parcs à bébé sont des 15 tables pour changer les couches (ou « tables à langer »), des berceaux et des zones de sommeil pour les nouveau-nés (ou « couffins »). De nombreux parcs à bébé actuellement sur le marché sont vendus avec une installation de changement de couche, permettant de changer de manière 20 commode la couche d'un bébé. Lorsque cette table à langer n'est pas en utilisation, on la retire habituellement du parc à bébé ou elle est placée dans une position rangée par la personne s'occupant de jeunes enfants. Il existe également de nombreux procédés utilisés pour mettre la 25 table à langer dans une position rangée lorsqu'elle n'est pas utilisée, comme le fait de pivoter la table à langer dans une position non dérangeante. La plupart des procédés actuels nécessitent de la place supplémentaire autour du parc à bébé pour cette opération de rangement. 30 C'est un objectif de l'invention que de proposer un ensemble à langer conçu pour une installation sur un squelette d'un parc à bébé. L'ensemble à langer utilise un mécanisme coulissant pour le rangement d'un bâti de table à langer sans aucune place supplémentaire à l'extérieur du 35 parc à bébé. Pour réduire la place demandée par l'opération de rangement d'un bâti de table à langer, comme on le verra plus clairement à partir de la description détaillée suivante, selon un mode de réalisation, l'ensemble à langer comprend une base de fixation et un bâti de table à langer. La base de fixation comprend une structure de montage assujettie au squelette et une structure de guidage reliée à la structure de montage et s'étendant vers l'extérieur par rapport à un côté périphérique du squelette. Le bâti de table à langer est relié de manière pivotante et coulissante à la structure de guidage et engage de manière amovible avec un côté supérieur du squelette pour pouvoir passer d'une première position au-dessus du côté supérieur à une seconde position à côté du côté périphérique par dégagement du côté supérieur et par un mouvement pivotant sur et coulissant le long de la structure de guidage. De préférence, la structure de guidage comprend une saillie. Le bâti de table à langer comprend un rail couplé de manière pivotante et coulissante avec la saillie. De préférence, le rail comporte une première extrémité et une seconde extrémité pouvant pivoter et coulisser en alternance sur la saillie dans le but d'assurer la mobilité du bâti de table à langer entre la première position et la seconde position. De préférence, le bâti de table à langer comprend en outre un panneau relié à la première extrémité pour être supporté sélectivement sur le côté supérieur en coopération avec la seconde extrémité pivotant et coulissant sur la saillie ou être supporté sur la saillie et/ou la structure 30 de montage en coopération avec la première extrémité pivotant et coulissant sur la saillie. De préférence, le bâti de table à langer comprend un mécanisme de verrouillage par encliquetage pouvant opérer pour engager de manière amovible avec le côté supérieur. 35 De préférence, le bâti de table à langer comprend en outre un panneau sur lequel est monté le mécanisme de verrouillage par encliquetage pour être supporté sur le côté supérieur en coopération avec le mécanisme de verrouillage par encliquetage engageant avec le côté supérieur. De préférence, le mécanisme de verrouillage par encliquetage comprend un verrou permettant un engagement amovible avec le côté supérieur et un actionneur permettant d'entrainer le verrou pour le dégager du côté supérieur. Le verrou engage avec le côté supérieur lorsque le bâti de table à langer se trouve dans la première position, et est dégagé du côté supérieur lorsque le bâti de table à langer se trouve dans la seconde position. De préférence, le verrou est rappelé par ressort dans une orientation verrouillée. De préférence, un mouvement du verrou est un mouvement coulissant ou un mouvement pivotant. De préférence, le mécanisme de verrouillage par encliquetage comprend en outre une tringlerie mettant en prise le verrou et l'actionneur dans le but de transformer une manipulation de l'actionneur en un dégagement du verrou. De préférence, la base de fixation comprend en outre un plateau relié à la structure de montage, et la structure de guidage et le bâti de table à langer sont agencés entre 25 le plateau et la structure de montage. C'est un autre objectif de l'invention que de proposer un parc à bébé équipé d'une table à langer. De façon similaire, le parc à bébé utilise un mécanisme coulissant pour ranger un bâti de table à langer sans place 30 supplémentaire à l'extérieur du parc à bébé. Selon un mode de réalisation, le parc à bébé comprend un squelette comprenant un côté supérieur et un côté périphérique, et l'ensemble à langer mentionné ci-dessus. De préférence, la structure de montage comprend une 35 broche. Le squelette comprend une cavité formée sur le côté supérieur. La broche s'introduit dans la cavité. Selon un autre mode de réalisation, le parc à bébé comprend un squelette comprenant un côté supérieur et un côté périphérique, et l'ensemble à langer mentionné ci-dessus, caractérisé en ce que le squelette comprend en 5 outre un évidement formé sur le côté supérieur pour engager de manière amovible avec le verrou, et le verrou engage avec l'évidement lorsque le bâti de table à langer se trouve dans la première position et est dégagé de l'évidement lorsque le bâti de table à langer se trouve 10 dans la seconde position. Par comparaison avec l'art antérieur, lorsque le bâti de table à langer n'est pas en utilisation, le bâti de table à langer peut être rangé directement entre le squelette et la base de fixation sans exiger de place 15 supplémentaire à l'extérieur du parc à bébé pour l'opération de rangement, ce qui facilite la manipulation et le rangement du bâti de table à langer pour les personnes s'occupant de jeunes enfants. En outre, il facilite également le déploiement du parc à bébé sans 20 interférer avec un autre équipement. Ces objectifs de la présente invention, ainsi que d'autres, apparaîtront évidents à l'homme de l'art à partir de la lecture de la description détaillée suivante du mode de réalisation préféré qui est représenté dans les divers 25 dessins et figures. La figure 1 est une vue en perspective d'un parc à bébé équipé d'une table à langer escamotable selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue partiellement éclatée d'un 30 ensemble à langer du parc à bébé de la figure 1. La figure 3 est une vue agrandie d'une structure de guidage de l'ensemble à langer de la figure 2. La figure 4 est une vue intérieure d'un panneau de l'ensemble à langer de la figure 2. 35 La figure 5 est une vue agrandie d'une partie du parc à bébé de la figure 1, dans laquelle le panneau de l'ensemble à langer est disposé au-dessus d'un côté supérieur d'un squelette du parc à bébé. La figure 6 est une vue de face en coupe suivant la ligne 6'-6' de la figure 1. La figure 7 est une vue en perspective du parc à bébé de la figure 1, lorsque le bâti de table à langer de l'ensemble à langer a été pivoté vers le haut. La figure 8 est une vue en perspective du parc à bébé de la figure 1, lorsque le bâti de table à langer se trouve 10 entre la base de fixation et le squelette. En se référant aux figure 1 à 3, celles-ci montrent, respectivement, une vue en perspective d'un parc à bébé 1 équipé d'une table à langer escamotable selon un mode de réalisation de l'invention, une vue partiellement éclatée 15 d'un ensemble à langer 14 du parc à bébé 1 de la figure 1, et une vue agrandie d'une structure de guidage 1424 de l'ensemble à langer 14 de la figure 2. Le parc à bébé 1 comprend un squelette 12 et l'ensemble à langer 14. Le squelette 12 comprend un côté supérieur 122 et un côté 20 périphérique 124. L'ensemble à langer 14 comprend une base de fixation 142 et un bâti de table à langer 144. La base de fixation 142 comprend une structure de montage 1422 assujettie au squelette 12 et la structure de guidage 1424 reliée à la structure de montage 1422 et s'étendant vers 25 l'extérieur par rapport au côté périphérique 124 du squelette 12. Le bâti de table à langer 144 est relié mobile en rotation et coulissant à la structure de guidage 1424 et engage de manière amovible le côté supérieur 122 du squelette 12 pour pouvoir passer d'une première position 30 (représentée à la figure 1) au-dessus du côté supérieur 122 à une seconde position (représentée à la figure 8, qui est une vue en perspective du parc à bébé 1 de la figure 1 lorsque le bâti de table à langer 144 se trouve entre la base de fixation 142 et le squelette 12) à côté du côté 35 périphérique 124 par dégagement du côté supérieur 122 et par un mouvement pivotant sur et coulissant le long de la structure de guidage 1424. On va décrire en détail ci-dessous la manipulation de rangement du bâti de table à langer 144. Il convient de mentionner que, pour une représentation simple du parc à bébé 1, la figure 1 et les figures suivantes ne représentent pas un élément de table qui est disposé sur le bâti de table à langer 144 à l'usage des personnes s'occupant de jeunes enfants pour leur permettre de changer les couches de bébé, ni non plus un corps en tissu qui relie ou enveloppe les parties du squelette 12. En se référant également aux figures 2 à 4, la figure 4 est une vue intérieure d'un panneau 1444 du bâti de table à langer 144. La base de fixation 142 comprend également un plateau 1426 relié à la structure de montage 1422 et un réservoir 1428 lié au plateau 1426. La structure de guidage 1424 et une partie du bâti de table à langer 144 sont agencées entre la structure de montage 1422 et le plateau 1426 (et le réservoir 1428). La structure de montage 1422 deux comprend deux broches 1422a, et le squelette 12 comprend cavités 126 formées de manière correspondante sur le côté supérieur 122. On assujettit la structure de montage 1422 au squelette 12 par introduction des broches 1422a dans les cavités correspondantes 126. Le bâti de table à langer 144 comprend deux rails 1442 et le panneau 1444. Le 25 rail 1442 comporte une première extrémité 1442a et une seconde extrémité 1442b. Le panneau 1444 est relié à la première extrémité 1442a. La structure de guidage 1424 comprend deux saillies 1424a. Les rails 1442 sont couplés de manière pivotante et coulissante en correspondance avec 30 les saillies 1424a de façon à pouvoir pivoter et coulisser en alternance le long des saillies 1424a pour faire passer le bâti de table à langer 144 de la première position (représentée à la figure 1) à la seconde position (représentée à la figure 8). Le panneau 1444 peut être 35 supporté sélectivement sur le côté supérieur 122 en coopération avec la seconde extrémité 1442b par un mouvement pivotant et coulissant sur les saillies 1424a (représenté à la figure 1) ou être supporté sur les saillies 1424a et/ou la structure de montage 1422 en coopération avec la première extrémité 1442a pivotant et 5 coulissant sur les saillies 1424a (représenté à la figure 8). Le bâti de table à langer 144 comprend également un mécanisme de verrouillage par encliquetage 1446 monté sur le panneau 1444 et pouvant opérer de manière à venir en 10 engagement amovible avec le côté supérieur 122. Le panneau 1444 peut être supporté sur le côté supérieur 122 de manière plus stable par la coopération du mécanisme de verrouillage par encliquetage 1446 qui engage avec le côté supérieur 122. Le mécanisme de verrouillage par 15 encliquetage 1446 comprend un verrou 14462 destiné à engager de manière amovible avec le côté supérieur 122, un actionneur 14464 permettant d'entrainer le verrou 14462 pour le dégager du côté supérieur 122, et une tringlerie 14466 en prise avec le verrou 14462 et l'actionneur 14464 20 dans le but de transformer une manipulation de l'actionneur 14464 en un dégagement du verrou 14462. De plus, le mécanisme de verrouillage par encliquetage 1446 comprend en outre un passage 14468 dans lequel est reçue la tringlerie 14466, dans le but d'améliorer la stabilité de la 25 translation. En se référant également aux figures 5 et 6, la figure 5 est une vue agrandie d'une partie du parc à bébé 1 de la figure 1, dans laquelle le panneau 1444 du bâti de table à langer 144 est disposé au-dessus du côté supérieur 122 du 30 squelette 12. La figure 6 est une vue de face en coupe suivant la ligne 6'-6' de la figure 1. Le squelette 12 comprend en outre un évidement 128 formé sur le côté supérieur 122 pour venir en engagement amovible avec le verrou 14462. Lorsque le bâti de table à langer 144 se 35 trouve dans la première position que montre la figure 1, le bâti de table à langer 144 est supporté sur le côté supérieur 122, et le verrou 14462 engage avec l'évidement 128 sur le côté supérieur 122. Dans le mode de réalisation, le verrou 14462 est rappelé par ressort dans une orientation verrouillée 14462a (indiquée par une flèche) par un ressort, de sorte que le verrou 14462 peut engager automatiquement et de manière passive avec l'évidement 128 lorsque le bâti de table à langer 144 doit être amené dans la première position à des fins d'utilisation. De plus encore, la conception de rappel par ressort implique également l'amélioration de la stabilité de l'engagement du verrou 14462 avec l'évidement 128. De plus, le mouvement du verrou 14462 est un mouvement coulissant ; en pratique, il peut s'agir d'un mouvement pivotant. La tringlerie 14466 comporte une fente de dégagement 14466a dans laquelle s'introduit le verrou 14462. En se référant également à la figure 7 et à la figure 8, la figure 7 est une vue en perspective du parc à bébé 1 lorsque le bâti de table à langer 144 a été pivoté vers le haut. La figure 8 est une vue en perspective du parc à bébé 1 lorsque le bâti de table à langer 144 se trouve entre le plateau 1426 et le réservoir 1428 de la base de fixation 142 et le côté périphérique 124 du squelette 12. Lorsqu'il est nécessaire de ranger le bâti de table à langer 144, on manipule l'actionneur 14464 pour amener le verrou 1462 à se dégager de l'évidement 128 sur le côté supérieur 122. Puis, on peut lever le bâti de table à langer 144 vers le haut et le faire pivoter autour des saillies 1424a de la structure de guidage 1424 à l'aide les secondes extrémités 1442b et le faire coulisser sur les rails 1442 le long des saillies 1424a jusqu'à ce que les premières extrémités 1442a coulissent sur les saillies 1424 et les approchent et que le panneau 1444 soit supporté sur les saillies 1424a et/ou la structure de montage 1422. Ainsi, le bâti de table à langer 144 se trouve entre le plateau 1426 et le réservoir 1428 de la base de fixation 142 et le côté périphérique 124 du squelette 12 à des fins de rangement, c'est-à-dire, dans la seconde position. Au contraire, lorsque l'on a besoin d'utiliser le bâti de table à langer 144, on peut lever le bâti de table à 5 langer 144 vers le haut en coopération avec les coulissant le long des saillies 1424a jusqu'à seconde extrémité 1442b approche les saillies 1424a. Puis, on peut pivoter vers le bas le bâti de table à langer 144 autour des saillies 1424a jusqu'à ce que le panneau 1444 10 soit supporté sur le côté supérieur 122. Dans le même rails 1442 ce que la temps, le verrou 14462 est amené en engagement avec l'évidement 128, de sorte que le panneau 1444 est solidement supporté sur le côté supérieur 122. Le bâti de table à langer 144 se trouve ainsi dans la première 15 position d'utilisation. De plus, dans le mode de réalisation, l'ensemble à langer 14 est symétrique du point de vue structurel, de sorte que les rails 1442 et les saillies 1424a sont disposés par paires pour une structure stable ; cependant, 20 l'invention n'est pas limitée à cela. En toute logique, un rail 1442 coopérant avec une saillie 1424a peut également constituer l'invention. L'homme de l'art comprendra facilement que de nombreux changements et modifications du dispositif du procédé 25 peuvent être apportés sans s'éloigner des enseignements de l'invention. Par conséquent, on ne doit pas considérer la description ci-dessus comme étant limitée uniquement par la portée des revendications annexées
L'invention concerne un ensemble à langer (14) et parc à bébé. L'ensemble à langer (14) est conçu pour une installation sur un squelette (12) d'un parc à bébé et comprend une base de fixation (142) et un bâti de table à langer (144). La base de fixation (142) comprend une structure de montage (1422) assujettie au squelette (12) et une structure de guidage reliée à la structure de montage (1422) et s'étendant vers l'extérieur par rapport à un côté périphérique (124) du squelette (12). Le bâti de table à langer (144) est relié de manière pivotante et coulissante à la structure de guidage et engage de manière amovible avec un côté supérieur (122) du squelette (12) pour pouvoir passer d'une première position au-dessus du côté supérieur (122) à une seconde position à côté du côté périphérique (124) par dégagement du côté supérieur (122) et par un mouvement pivotant sur et coulissant le long de la structure de guidage. Ainsi, le parc à bébé équipé de l'ensemble à langer (14) n'exige pas de place supplémentaire à l'extérieur du parc à bébé pour le rangement du bâti de table à langer (144).
1. Ensemble à langer (14) conçu pour une installation sur un squelette (12) d'un parc à bébé (1), l'ensemble à langer (14) comprenant : une base de fixation (142) comprenant une structure de montage (1422) assujettie au squelette (12) et une structure de guidage (1424) reliée à la structure de montage (1422) et s'étendant vers l'extérieur par rapport à un côté périphérique (124) du squelette (12) ; et un bâti de table à langer (144) relié de manière pivotante et coulissante à la structure de guidage (1424) et engageant de manière amovible avec un côté supérieur (122) du squelette (12) pour pouvoir passer d'une première position au-dessus du côté supérieur (122) à une seconde position à côté du côté périphérique (124) par dégagement du côté supérieur (122) et par un mouvement pivotant sur et coulissant le long de la structure de guidage (1424). 2. Ensemble à langer (14) selon la 1, caractérisé en ce que la structure de guidage (1424) comprend une saillie (1424a), et le bâti de table à langer (144) comprend un rail (1442) couplé de manière pivotante et coulissante avec la saillie (1424a). 3. Ensemble à langer (14) selon la 2, caractérisé en ce que le rail (1442) comporte une première extrémité (1442a) et une seconde extrémité (1442b) de façon à pouvoir pivoter et coulisser en alternance le long de la saillie (1424a) dans le but d'assurer la mobilité du bâti de table à langer (144) entre la première position et la seconde position. 4. Ensemble à langer (14) selon la 3, caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) comprend en outre un panneau (1444) relié à la première extrémité (1442a) pour être supporté sélectivement sur le côté supérieur (122) en coopération avec la seconde extrémité (1442b) pivotant et coulissant sur la saillie (1424a) ou être supporté sur la saillie (1424a) et/ou lastructure de montage (1422) en coopération avec la première extrémité (1442a) pivotant et coulissant sur la saillie (1424a). 5. Ensemble à langer (14) selon la 1, caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) comprend un mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) pouvant opérer pour engager de manière amovible avec le côté supérieur (122). 6. Ensemble à langer (14) selon la 5, 10 caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) comprend en outre un panneau (1444) sur lequel est monté le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) pour être supporté sur le côté supérieur (122) en coopération avec le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) engageant 15 avec le côté supérieur (122). 7. Ensemble à langer (14) selon la 5, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) comprend un verrou (14462) permettant un engagement amovible avec le côté supérieur (122) et un 20 actionneur (14464) permettant d'entrainer le verrou (14462) pour le dégager du côté supérieur (122), et le verrou (14462) engage avec le côté supérieur (122) lorsque le bâti de table à langer (144) se trouve dans la première position, et est dégagé du côté supérieur (122) lorsque le 25 bâti de table à langer (144) se trouve dans la seconde position. 8. Ensemble à langer (14) selon la 7, caractérisé en ce que le verrou (14462) est rappelé par ressort dans une orientation verrouillée (14462a). 30 9. Ensemble à langer (14) selon la 7, caractérisé en ce qu'un mouvement du verrou (14462) est un mouvement coulissant ou un mouvement pivotant. 10. Ensemble à langer (14) selon la 7, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage par 35 encliquetage (1446) comprend en outre une tringlerie (14466) mettant en prise le verrou (14462) et l'actionneur(14464) dans le but de transformer une manipulation de l'actionneur (14464) en un dégagement du verrou (14462). 11. Ensemble à langer (14) selon la 1, caractérisé en ce que la base de fixation (142) comprend en 5 outre un plateau (1426) relié à la structure de montage (1422), et la structure de guidage (1424) et le bâti de table à langer (144) sont agencés entre le plateau (1426) et la structure de montage (1422). 12. Parc à bébé (1), comprenant 10 un squelette (12) comprenant un côté supérieur (122) et un côté périphérique (124) ; et un ensemble à langer (14) comprenant : une base de fixation (142) comprenant une structure de montage (1422) assujettie au squelette (12) et une 15 structure de guidage (1424) reliée à la structure de montage (1422) et s'étendant vers l'extérieur par rapport à un côté périphérique (124) du squelette (12) ; et un bâti de table à langer (144) relié de manière pivotante et coulissante à la structure de 20 et engageant de manière amovible avec un (122) du squelette (12) pour pouvoir passer position au-dessus du côté supérieur (122) position à côté du côté périphérique (124) guidage (1424) côté supérieur d'une première à une seconde par dégagement du côté supérieur (122) et par un mouvement pivotant sur et 25 coulissant le long de la structure de guidage (1424). 13. Parc à bébé (1) selon la 12, caractérisé en ce que la structure de guidage (1424) comprend une saillie (1424a), et le bâti de table à langer (144) comprend un rail (1442) couplé de manière pivotante 30 et coulissante avec la saillie (1424a). 14. Parc à bébé (1) selon la 13, caractérisé en ce que le rail (1442) comporte une première extrémité (1442a) et une seconde extrémité (1442b) de façon à pouvoir pivoter et coulisser en alternance le long de la 35 saillie (1424a) dans le but d'assurer la mobilité du bâtide table à langer (144) entre la première position et la seconde position. 15. Parc à bébé (1) selon la 14, caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) comprend en outre un panneau (1444) relié à la première extrémité (1442a) pour être supporté sélectivement sur le côté supérieur (122) en coopération avec la seconde extrémité (1442b) pivotant et coulissant sur la saillie (1424a) ou être supporté sur la saillie (1424a) et/ou la 10 structure de montage (1422) en coopération avec la première extrémité (1442a) pivotant et coulissant sur la saillie (1424a). 16. Parc à bébé (1) selon la 12, caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) 15 comprend un mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) pouvant opérer pour engager de manière amovible avec le côté supérieur (122). 17. Parc à bébé (1) selon la 16, caractérisé en ce que le bâti de table à langer (144) 20 comprend en outre un panneau (1444) sur lequel est monté le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) pour être supporté sur le côté supérieur (122) en coopération avec le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) engageant avec le côté supérieur (122). 25 18. Parc à bébé (1) selon la 16, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) comprend un verrou (14462) permettant un engagement amovible avec le côté supérieur (122) et un actionneur (14464) permettant d'entrainer le verrou (14462) 30 pour le dégager du côté supérieur (122), et le verrou (14462) engage avec le côté supérieur (122) lorsque le bâti de table à langer (144) se trouve dans la première position, et est dégagé du côté supérieur (122) lorsque le bâti de table à langer (144) se trouve dans la seconde 35 position. 19. Parc à bébé (1) selon la 18, caractérisé en ce que le verrou (14462) est rappelé par ressort dans une orientation verrouillée (14462a). 20. Parc à bébé (1) selon la 18, 5 caractérisé en ce qu'un mouvement du verrou (14462) est un mouvement coulissant ou un mouvement pivotant. 21. Parc à bébé (1) selon la 18, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage par encliquetage (1446) comprend en outre une tringlerie 10 (14466) mettant en prise le verrou (14462) et l'actionneur (14464) dans le but de transformer une manipulation de l'actionneur (14464) en un dégagement du verrou (14462). 22. Parc à bébé (1) selon la 12, caractérisé en ce que la base de fixation (142) comprend en 15 outre un plateau (1426) relié à la structure de montage (1422), et la structure de guidage (1424) et le bâti de table à langer (144) sont agencés entre le plateau (1426) et la structure de montage (1422). 23. Parc à bébé (1) selon la 12, 20 caractérisé en ce que la structure de montage (1422) comprend une broche (1422a), le squelette (12) comprend une cavité (126) formée sur le côté supérieur (122) , et en ce que la broche (1422a) est introduite dans la cavité (126). 24. Parc à bébé (1), comprenant : 25 un squelette (12) comprenant un côté supérieur (122) et un côté périphérique (124) ; et un ensemble à langer (14) selon la 7, caractérisé en ce que le squelette (12) comprend en outre un évidement (128) formé sur le côté supérieur (122) 30 destiné à engager de manière amovible avec le verrou (14462), et le verrou (14462) engage avec l'évidement (128) lorsque le bâti de table à langer (144) se trouve dans la première position et est dégagé de l'évidement (128) lorsque le bâti de table à langer (144) se trouve dans la 35 seconde position.
A
A47
A47D
A47D 5,A47D 13
A47D 5/00,A47D 13/06
FR2992293
A1
DISPOSITIF DE REMPLISSAGE DE CAISSONS
20,131,227
L'invention se rapporte au domaine de la fabrication d'éléments calorifuges pour une cuve étanche et thermiquement isolée. En particulier, la présente invention se rapporte à un calorifuges par une garniture calorifuge. Des cuves étanches et thermiquement isolantes peuvent être utilisées dans différentes industries pour stocker des produits chauds ou froids. Par exemple, dans le domaine de l'énergie, le gaz naturel liquéfié (GNL) est un liquide qui peut être stocké à pression atmosphérique à environ -163°C dans des cuves de stockage terrestres ou dans des cuves embarquées dans des structures flottantes. Une telle cuve est notamment décrite dans le document FR-A-2798902. En effet, ce document décrit une cuve étanche et thermiquement isolante intégrée dans une structure porteuse de navire, qui comporte deux barrières d'étanchéité successives : une barrière primaire est au contact avec le produit contenu dans la cuve, et une barrière d'étanchéité secondaire est disposée entre la barrière primaire et la structure porteuse. Chaque barrière thermiquement isolante est constituée d'une pluralité de caissons de forme générale sensiblement parallélépipédique, chaque caisson comportant panneau de fond et un panneau de dessus en bois contre-plaqué. Les panneaux de chaque caisson sont espacés l'un de l'autre par une pluralité d'entretoises qui sont constituées de plaques minces en bois contre-plaqué, par exemple de l'ordre de 4 mm d'épaisseur, s'étendant perpendiculairement auxdits panneaux. Chaque caisson est au moins partiellement rempli de blocs de mousse de basse densité de l'ordre de 33 à 40 Kg/m3 collés sur une partie substantielle de la hauteur de chaque entretoise. Pour réaliser ces caissons le document décrit un procédé consistant à empiler alternativement une pluralité de couches de mousse, et une pluralité de plaques en bois contre-plaqué, avec interposition de colle entre chaque couche de mousse et chaque plaque. Cet empilement est réalisé jusqu'à ce que la hauteur dudit empilement corresponde à la longueur desdits caissons. L'empilement précité est ensuite coupé en tranches dans le sens de la hauteur à intervalles réguliers correspondant à l'épaisseur d'un caisson. Un panneau de fond et un panneau de dessus en bois contre-plaqué est ensuite collé de part et d'autre de chaque tranche d'empilement ainsi découpée, les panneaux s'étendant perpendiculairement auxdites plaques coupées qui servent d'entretoises. Toutefois, la réalisation d'un tel caisson est complexe et nécessite un nombre important d'opérations d'assemblage. Selon un mode de réalisation, l'invention fournit un procédé de remplissage d'un caisson calorifuge comportant les étapes consistant à : - insérer un pain de garniture calorifuge souple dans un espace interne du caisson, le caisson comportant une paroi de fond et des parois latérales qui délimitent l'espace interne, l'insertion du pain de garniture calorifuge étant réalisée par poussée du pain de garniture calorifuge le long des parois latérales jusqu'à la paroi de fond du caisson, le pain de garniture calorifuge étant en contact avec au moins une paroi latérale du caisson, - exercer une pression sur une surface supérieure du pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge contre la paroi de fond du caisson, - déformer le pain de garniture calorifuge par compression différentielle entre une zone de la surface supérieure espacée d'un bord de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge et le bord de la surface supérieure de manière à dégripper un côté du pain de garniture calorifuge de la paroi latérale dudit caisson, - libérer la surface supérieure du pain de garniture calorifuge. Selon des modes de réalisation, un tel procédé peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Selon des modes de réalisation, l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain comprend une étape de pression sur le bord de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge de manière à appuyer un bord correspondant de la surface inférieure du pain de garniture calorifuge sur la paroi de fond dudit caisson. Selon des modes de réalisation, l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain comprend une étape de pression sur la zone de la surface supérieure espacée du bord de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge préalable à l'étape de pression sur le bord de la surface supérieure. Selon des modes de réalisation, la compression différentielle est exercée en relâchant la pression exercée sur le bord de la surface supérieure avant de relâcher la pression sur la zone espacée dudit bord. Selon des modes de réalisation, la pression exercée sur la surface supérieure, dans l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain, est réalisée à l'aide d'un poussoir présentant une surface plane s'appuyant sur la totalité de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge. Selon des modes de réalisation, la pression différentielle est exercée en appuyant un deuxième poussoir uniquement sur la zone de la surface supérieure espacée du bord. Selon des modes de réalisation, le pain de garniture calorifuge est un pain de laine de verre ou un pain de mousse polymère souple, par exemple de mousse calorifuge basse densité. Selon des modes de réalisation, le pain de garniture calorifuge est constitué d'une pluralité de couches de garniture calorifuge superposées. Selon des modes de réalisation, une feuille anticonvection est positionnée entre deux couches de garniture calorifuge superposées. Selon des modes de réalisation, la zone espacée du bord est une zone centrale de la surface supérieure. Selon un mode de réalisation, l'invention fournit aussi une machine de remplissage de caisson calorifuge comportant : - un dispositif de maintien apte à maintenir un caisson, - un dispositif d'appui apte à exercer une pression sur une surface supérieure d'un pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge contre une paroi de fond du caisson et apte à déformer le pain de garniture calorifuge par compression différentielle entre une zone de la surface supérieure espacée d'un bord de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge et le bord de la surface supérieure de manière à dégripper un côté du pain de garniture calorifuge d'une paroi latérale dudit caisson. Selon des modes de réalisation, une telle machine peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Selon des modes de réalisation, le dispositif d'appui comporte : - un premier poussoir présentant une surface plane apte à s'appuyer sur la totalité de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge et - un deuxième poussoir présentant une surface de dimensions inférieures aux dimensions de la surface supérieure et apte à s'appuyer uniquement sur la zone de la surface supérieure espacée du bord pour déformer ledit pain de garniture calorifuge. Selon des modes de réalisation, le dispositif d'appui comporte : une colonne d'appui centrale apte à coulisser vers le dispositif de maintien selon une direction de poussée, une lame déformable en appui sur la base de la colonne d'appui centrale et s'étendant de chaque côté de la colonne d'appui, la lame comportant deux extrémités, un coulisseau apte à coulisser par rapport à la colonne d'appui et par rapport au dispositif de maintien selon ladite direction de poussée, et relié aux extrémité de la lame déformable et apte à tirer sur les extrémité de la lame déformable pour la déformer, un dispositif d'actionnement apte à provoquer ledit coulissement de la colonne d'appui centrale selon la direction de poussée et ledit coulissement du coulisseau par rapport à la colonne d'appui centrale. Selon des modes de réalisation de la machine de remplissage, la lame déformable et la colonne d'appui centrale forment un poussoir, et la machine de remplissage comporte une pluralité de poussoirs juxtaposés, les colonnes d'appui de la pluralité de poussoirs étant reliées rigidement entre elles et le coulisseau étant relié aux extrémités de chacune des lames déformables. Selon des modes de réalisation, le coulisseau est relié à une extrémité de la lame déformable par une tige de guidage, la tige de guidage étant articulée entre l'extrémité de la lame déformable et le coulisseau. Selon des modes de réalisation, le dispositif d'actionnement comporte : un premier vérin articulé entre la colonne d'appui centrale et un bâti de la machine de remplissage et apte à provoquer le coulissement de la colonne d'appui selon la direction de poussée et un deuxième vérin articulé entre la colonne d'appui centrale et le coulisseau et apte à provoquer le coulissement du coulisseau par rapport à la colonne d'appui centrale. Selon des modes de réalisation, la machine comporte en outre une chambre apte à être traversée par le dispositif d'appui, la chambre comportant des parois latérales verticales et une plaque de maintien s'étendant sous une paroi latérale selon une direction oblique par rapport à la paroi latérale, la plaque de maintien étant apte à maintenir un pain de garniture calorifuge dans ladite chambre. Selon des modes de réalisation, la machine de remplissage comporte une cellule d'approvisionnement communicant avec la chambre en un côté de ladite chambre, et un organe de séparation vertical apte à coulisser pour isoler la cellule d'approvisionnement de ladite chambre au niveau de la communication entre la chambre et la cellule d'approvisionnement. Certains aspects de l'invention partent du constat que lors de la fabrication d'un caisson calorifuge comportant une étape d'insertion d'un bloc de garniture calorifuge dans un espace délimité par des parois latérales et une paroi de fond, il peut se former des espaces vides entre le bloc et les parois en conséquence de la flexibilité et de l'élasticité de la garniture calorifuge et des frottements de celle-ci contre les parois de caisson. Ces vides dégradent sensiblement les performances thermiques des caissons. Une idée à la base de l'invention est de mettre en place un bloc de garniture calorifuge dans un espace d'un élément thermiquement isolant délimité par une paroi de fond et des parois latérales en comprimant le bloc dans l'espace puis en réalisant une compression différentielle localisée sur le bloc afin de le dégripper des parois. Ainsi, aucun vide entre le bloc de garniture calorifuge et les parois ne subsiste après la mise en place du bloc dans l'espace. Certains aspects de l'invention partent de l'idée d'éviter la réalisation de vide au niveau d'une surface inférieure d'un bloc de garniture calorifuge lors de sa mise en place en comprimant sensiblement toute la surface supérieure du bloc lors de sa mise en place. Certains aspects de l'invention partent de l'idée de fournir une machine qui permette de fournir un caisson d'isolation thermique qui soit bien rempli au niveau des ses surfaces internes. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - La figure 1 est une vue en perspective détaillée d'un mode de réalisation d'une machine de remplissage de caissons. - La figure 2 est une vue de côté de la partie inférieure de la machine de remplissage de la figure 1. - Les figures 3a à 3d représentent de manière détaillée des étapes du procédé de remplissage d'un caisson à l'aide de la machine de remplissage des figures 1 et 2. - La figure 4 est un schéma de la trémie recevant des pans de laine de verre. - Les figures 5a à 5e représentent schématiquement des étapes de procédé d'insertion et d'un bloc de garniture calorifuge dans un espace d'un caisson. Les figures 1 et 2 représentent une machine de remplissage 1 lors du remplissage de caissons en contreplaqué 2. Les caissons 2 sont destinés à être mis en place dans une paroi de cuve étanche et thermiquement isolée, par exemple une cuve de navire méthanier ou une cuve terrestre. Chaque caisson 2 est de forme sensiblement parallélépipédique et est constitué d'un panneau de fond 3 rectangulaire sur lequel sont fixés deux panneaux latéraux 4. Huit entretoises parallèles 5 s'étendent entre les panneaux latéraux et forment ainsi sept compartiments rectangulaires 6. En particulier, les entretoises 5 sont des plaques de contreplaqué qui sont agrafées au panneau de fond 3 et sont destinées à porter un panneau de couvercle mis en place après le remplissage du caisson 2. La machine de remplissage 1 présentée dans la figure 1 permet le remplissage des caissons 2 à l'aide d'une garniture isolante. A cet effet, chaque caisson 2 est amené selon une direction d'avance 11 sous un système de remplissage 7 de la machine de remplissage 1 par un tapis roulant (non représenté). Lorsqu'un caisson 2 est amené par le tapis, le caisson 2 est guidé par un dispositif de guidage vers un système d'immobilisation. Le système d'immobilisation positionne et bloque le caisson 2 sous le système de remplissage 7. Le système de remplissage 7 pousse alors une garniture calorifuge sous forme d'un ensemble de pains de matière calorifuge dans les compartiments 6 du caisson 2 immobilisé. Le système de remplissage 7 est, quant à lui, approvisionné par un système d'alimentation 8. Le dispositif de guidage est constitué d'un rail de guidage 9 qui traverse le dispositif d'immobilisation et s'étend de chaque côté du dispositif d'immobilisation. Sur le côté opposé du tapis, un élément de rive 10 articulé autour d'un pivot 11 permet de plaquer un caisson 2 contre le rail de guidage 9 lors de son approche du dispositif d'immobilisation. L'arrivée d'un caisson 2 au sein du système d'immobilisation est détectée par une sonde qui provoque le blocage du caisson 2 par le système d'immobilisation. A cet effet, lorsque le caisson 2 est détecté, un organe de verrouillage 12 est actionné pour bloquer la translation du caisson 2 selon la direction d'avance 13 du caisson 2. Un second organe de verrouillage 12 vient ensuite bloquer la translation du caisson 2 selon une direction opposée et un organe de verrouillage latéral vient appuyer et plaquer le caisson 2 contre le rail de guidage 9. Les deux organes de verrouillage 12 présentent chacun une équerre 14 qui est fixée en une première extrémité au bâti 15 de la machine 1 par l'intermédiaire d'un pivot 16, et comporte un patin 17 en sa seconde extrémité. Chacun des organes de verrouillage 12 est actionné par un vérin 18 articulé entre le bâti 15 et l'organe de verrouillage 12 pour provoquer la rotation de l'organe de verrouillage 12 depuis une position située au dessus des caissons jusqu'aux flancs latéraux du caisson 2. L'organe de verrouillage latéral est quant à lui constitué d'un patin actionné horizontalement en translation par rapport au bâti 15 par un vérin de manière à pousser le caisson 2 contre la glissière 9. Le caisson 2 est ainsi bloqué au niveau de ses quatre côtés. Lorsque le caisson 2 est immobilisé, le système de remplissage 7 insère un pain de garniture calorifuge dans chacun des compartiments 6 du caisson 2 et enfonce la garniture calorifuge jusqu'au fond du caisson 2. En particulier, le système de remplissage 7 comporte sept poussoirs 19 destinés chacun à pousser un pain de garniture calorifuge depuis et à travers une chambre verticale correspondante vers un compartiment 6 correspondant. Les sept poussoirs 19 sont adjacents et actionnés en translation verticale conjointement par une barre de poussée commune 20 fixée à l'extrémité supérieure des poussoirs 19. La barre de poussée 20 est actionnée verticalement par un vérin vertical 21 positionné au dessus de la barre de poussée 20 et prenant appui sur un cadre 22 dudit bâti 15. Le cadre 22 est maintenu au dessus des poussoirs par quatre pieds verticaux 23 en appui sur une table 24 du bâti 15 de la machine. La barre de poussée 7 est quant à elle reliée de manière coulissante aux pieds 4 du bâti 15. A cet effet, deux profilés 25 sont reliés rigidement aux extrémités de la barre de poussée 20, chacune des extrémités des profilés 25 étant reliée de manière coulissante le long d'un pied respectif 23. Pour permettre l'insertion de la garniture calorifuge dans les caissons, le système d'alimentation 8 vient approvisionner par le côté les chambres verticales des poussoirs 19. A cet effet, le système d'alimentation 8 est composé de sept auges 26 communiquant avec le côté des chambres d'approvisionnement. Ces auges sont approvisionnées manuellement par un opérateur qui superpose six tranches successives de matière calorifuge dans les auges afin de former des pains de matière calorifuge. Lors d'une étape de préfabrication des tranches de matière calorifuge en usine, une feuille anticonvection est directement collée sur une face des tranches de matière calorifuge. Lorsque l'opérateur superpose les tranches, celui-ci positionne les tranches pour que les feuilles anticonvection soient présentes entre les tranches de matière calorifuge successives du pain afin de limiter la convection entre les tranches lors de la mise en oeuvre du caisson. Ainsi, les feuilles anticonvection empêchent une convection selon l'épaisseur du caisson calorifuge susceptible de dégrader les caractéristiques thermiques du caisson, notamment lorsque les tranches sont constituées de laine de verre. Ainsi, 42 tranches de matière sont positionnées pour chaque cycle de remplissage d'un caisson 2. Toutefois, les pains de matière calorifuge peuvent aussi être formés d'un seul bloc. Dans d'autres modes de réalisation, le pain de garniture calorifuge peut être constitué d'une pluralité de tranches de matière calorifuge sans présenter de feuille anticonvection. La matière calorifuge peut être constituée de la laine de verre. De manière analogue, la matière calorifuge peut être une mousse isolante, par exemple une mousse basse densité ou toute autre garniture calorifuge présentant une certaine élasticité permettant sa déformation. Une lame poussoir 27 est présente dans chaque auge 26 et peut coulisser le long de la base de l'auge 26 pour pousser un pain de garniture calorifuge préalablement placé par un opérateur vers une chambre d'approvisionnement. Le déplacement des lames poussoir 27 est actionné par un moteur 28 relié par courroie à une poulie entrainant le déplacement en translation des lames poussoir 27 jusqu'aux chambres verticales. Lorsque les blocs de garniture calorifuge sont présents dans les chambres verticales, sept lames guillotines 29 viennent isoler les chambres verticales des auges 26, et les lames poussoir 27 se rétractent afin de revenir en position initiale, permettant ainsi à un opérateur de continuer à approvisionner la machine 1 en pains de garniture calorifuge. A cet effet, un vérin 30 relié au cadre supérieur 22 de la machine fait translater les lames guillotines 29 selon une direction verticale vers le bas de la machine pour fermer les chambres verticales. Les sept poussoirs 19 peuvent ainsi descendre pour introduire les pains de garniture calorifuge présents dans les chambres verticales. Les poussoirs 19 se rétractent et les lame guillotine 29 sont ensuite remontées. Les organes de verrouillage 12 sont ensuite débloqués de manière à libérer le caisson plein et à permettre l'arrivée du prochain caisson vide 2. Lors de l'insertion des pains de garniture calorifuge dans les compartiments, la garniture calorifuge peut frotter contre les panneaux latéraux 4 et les entretoises 5, par exemple dans le cas ou le bloc de garniture calorifuge présente des dimensions équivalentes ou légèrement supérieures au compartiment 6. Ce frottement peut provoquer un jeu ou des vides au niveau des coins des compartiments 6 situés entre les panneaux latéraux 4 et le panneau de fond 3, et entre les entretoises 5 et le panneau de fond 3. En d'autres termes, lorsque la garniture calorifuge frotte et adhère sur les parois interne du caisson 2 en descendant dans celui-ci, la garniture se déforme du fait de sa flexibilité et ne parvient pas jusqu'au fond du compartiment 6 et ce qui génère des espaces non garnis. Or, les espaces non garnis constituent potentiellement des cheminées de convection qui dégradent les performances thermiques des caissons. Les figures 3a à 3d représentent plus en détail le système de remplissage 7 de la machine 1 permettant de remplir les caissons 2. Les figures 3a à 3d représentent une vue en coupe de la machine 1 au niveau d'un poussoir central 54, lorsqu'un caisson vide 2 est positionné sous celui-ci. En référence à la figure 3a, chaque poussoir est constitué d'un profilé métallique vertical 50 au sommet duquel est fixé la barre de poussée 20 et à la base duquel est fixée une lame deformable 51. La lame deformable 51 s'étend de chaque côté du profilé métallique 50 au dessus de la chambre verticale 52 jusqu'aux extrémités de la chambre verticale 52. La chambre 52 permet de maintenir un pain de garniture calorifuge 56 avant d'être inséré dans le compartiment 6 du caisson 2. La structure d'une telle chambre verticale 52 est illustrée schématiquement dans la figure 4. La chambre verticale comprend des parois latérales 61, ainsi qu'une ouverture supérieure 63 et une ouverture inférieure 64 pour permettre la traversée du poussoir 19 et du pain garniture calorifuge 56. Dans la figure 4, la chambre verticale 52 est illustrée lorsqu'elle comporte un pain de garniture calorifuge 56 composé d'une pluralité de tranches 60. Le pain 56 est maintenu en place préalablement à l'enfoncement dans le caisson 2 par des lames de maintien 62 s'étendant depuis les parois latérales 61 et légèrement rabattues vers le plan médian de la chambre. Les lames de maintien 62 forment donc un angle avec les parois latérales 61 de la chambre 52. Un coulisseau 53 commun pour les profilés métalliques 50 de tous les poussoirs 19 est monté coulissant par rapport au profilé vertical 50 en étant relié de manière coulissante aux quatre pieds 23, similairement à la barre 20. Le coulisseau 53 est actionné en translation par rapport au profilé vertical 50 par un vérin interne placé à l'intérieur du profilé 50 et en appui sur celui-ci. On peut notamment observer les attaches 57 du vérin interne sur la figure 3a. La tige du vérin interne est reliée au coulisseau 53 au travers d'une rainure réalisée sur un côté du profilé vertical 50. Plus précisément, la lame 51 comporte une partie centrale rigide et deux parties d'extrémités 58 également rigides qui sont chacune articulées à un côté respectif de la partie centrale 65. Chaque lame déformable 51 est reliée en chacune de ses parties d'extrémités 58 au coulisseau 53 par l'intermédiaire d'une tige 55 articulée entre le coulisseau 53 et ladite lame déformable 51. De cette manière, lorsque que le coulisseau 53 coulisse par rapport au profilé vertical 50, la lame 51 se courbe. Par exemple, en référence à la figure 3a, le poussoir 19 est représenté dans une position préalable à l'alimentation de la chambre verticale 52 par un pain de garniture calorifuge 56. La tige du vérin 21 est donc rentrée et la tige du vérin interne est sortie. Ainsi le poussoir 19 est positionné en haut de la machine 1 et le coulisseau 53 est dans une position rapprochée de la base du profilé vertical 50. Par conséquent, la lame déformable est plate. La figure 3b représente le poussoir 19 suite à l'alimentation de la chambre 52 et suite à la poussée d'un pain de garniture calorifuge 56 jusqu'au fond du caisson 2 par le poussoir 19. Le pain 56 présente initialement une épaisseur légèrement supérieure à la hauteur du compartiment 6. En effet, le pain 56 peut présenter une hauteur supérieure de 2 à 10% par rapport à la hauteur du compartiment 6. Ainsi, lors de l'insertion du pain 56 dans le compartiment 6, le pain peut être comprimé de manière à permettre un remplissage complet du compartiment 6. La poussée est provoquée par la descente du poussoir conséquente à la sortie de tige du vérin 21. Lors de la descente du poussoir 19, la tige du vérin interne rentre de manière à éloigner le coulisseau 53 de la base du profilé vertical 50. Ainsi, le coulisseau 53 tire les parties extrémités 58 de la lame déformable 51 et provoque ainsi leur relèvement. La descente du poussoir 19 est arrêtée lorsque la portion de lame 51 présente sous le profilé vertical 50 est en une position débordante dans le compartiment 6. De cette manière, le pain de garniture calorifuge 56 est compressé par la portion centrale 65, ce qui assure que la partie centrale du pain 56 est bien insérée jusqu'au fond du compartiment 6. Dans une étape suivante, présentée dans la figure 3c, la machine de remplissage 1 provoque la descente du coulisseau 53 par la sortie de tige du vérin interne. La descente du coulisseau 53 est transmise aux parties d'extrémités 58 de la lame déformable 51 jusqu'à ce que la lame 51 présente une forme plane. La lame 51 provoque alors une compression également sur les bords 59 du pain de garniture calorifuge 56 qui permet d'assurer l'insertion des bords 59 jusqu'au fond du caisson calorifuge 2 et d'éviter tout vide entre le pain de garniture calorifuge 56 et le fond du caisson 2. La figure 3d illustre l'étape suivante, dans laquelle le coulisseau 53 est tiré vers le haut par le vérin interne de manière à courber à nouveau la lame 51. Toutefois, le centre du pain 56 restant comprimé, les parties supérieures des bords 59 du pain 56 tendent à être ramenées vers le centre du pain 56, ce qui permet de dégripper les bords 59 par rapport aux panneaux latéraux 4, le grippage des bords étant par exemple dû aux dimensions du pain 56 et/ou à l'aplatissement du pain 56 lors de l'étape de compression illustrée dans la figure 3c. Le poussoir 19 se rétracte ensuite par la rentrée de tige du vérin 21. La rentrée du poussoir 19 permet de ramener les bords 59 en appui contre les panneaux latéraux 4 du caisson 2. Ainsi, les caissons 2 sont remplis au niveau des parois, sans créer de cheminée de convection ou de vides. En référence aux figures 5a à 5e, on va décrire schématiquement des étapes d'un autre procédé de remplissage d'un espace 31 dans un caisson 32 permettant d'éviter la génération de ce type de vides. Ce procédé permet de remplir les caissons 2 d'une manière alternative au procédé décrit en référence aux figures 3a à 3d, afin d'éviter la génération d'espaces vides. En se référent à la figure 5a, on voit un caisson vide 32 comportant une paroi de fond 33 et des parois latérales 34, ainsi qu'une face supérieure ouverte 35, lors d'une étape initiale. Un bloc de garniture calorifuge isolante 36 est positionné au dessus de la face supérieure ouverte 35, par exemple en étant maintenu dans une chambre verticale présentée en référence à la figure 4. Le bloc de garniture calorifuge 36 présente des dimensions sensiblement égales aux dimensions de l'espace interne 31 du caisson 32 et est composé d'une matière sensiblement flexible et élastique. La figure 5b illustre l'étape suivante dans laquelle un organe de poussée 37 insère le bloc de garniture calorifuge 36 dans l'espace 31 du caisson 32 en appuyant sur sensiblement toute la surface supérieure 38 du bloc 36. Le bloc 36 est ensuite 10 compressé de manière à remplir tout l'espace 31 et des coins inférieurs 39 de l'espace 31. L'épaisseur du bloc 36 est donc réduite et le bloc 36 est en appui sur sensiblement toutes les parois du caisson 32. L'organe de poussée 37 est ensuite rétracté vers le haut comme cela est illustré dans la figure 5c. Toutefois, on observe qu'en raison des dimensions initiales 15 du bloc de garniture calorifuge 36 et de la compression de celui-ci dans l'étape précédente, les faces 40 latérales du bloc 36 restent en appui et adhérent par frottement sur les parois internes latérales 34 du caisson 32. Ainsi, il subsiste un jeu 42 entre la surface supérieure 38 du bloc 36 et l'extrémité des parois latérales 34, qui risque de provoquer des phénomènes de convection lors de la mise en oeuvre du 20 caisson 32. Afin de supprimer ce jeu 42, un organe d'appui ponctuel 41 vient compresser une zone centrale 43 de la surface supérieure 38 du bloc de garniture calorifuge 36 ce qui réduit donc l'épaisseur du bloc 36 en son centre. La différence de compression entre la zone centrale 43 du bloc 36 et les bords 44 de la surface 25 supérieure 38 provoque la déformation, notamment en flexion, de celui-ci. La différence de compression se traduit ici par une compression plus importante exercée sur la zone centrale 43 du bloc 36 par rapport aux bords 44. La partie supérieure des faces latérales 40 du bloc 36 tendent donc à se rapprocher du centre du bloc, ce qui provoque leur perte d'adhérence par rapport aux parois latérales 34 du caisson 32 et éventuellement leur décollement des parois 34. Ainsi, les côtés du bloc peuvent, de manière élastique, sensiblement retrouver leur épaisseur originelle. Finalement, en référence à la figure 5e, l'organe d'appui ponctuel 41 est rétracté. Ainsi, le centre du bloc 36 reprend élastiquement sensiblement son épaisseur originelle, ramenant ainsi les faces latérales 40 du bloc 36 contre les parois latérales 34 du caisson 32 et supprimant ainsi le jeu 42. Un tel procédé permet d'éviter tout vide au niveau de la surface inférieure 45 et au niveau de la surface supérieure 38 du bloc de garniture calorifuge 36. La machine décrite ci-dessus peut aussi être modifiée pour mettre en oeuvre ce procédé. Pour cela, la lame déformable 51 est remplacée à chaque fois par une paire de poussoirs 37 et 41 actionnables successivement. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, une pression ponctuelle est réalisée au centre des blocs de garniture calorifuge afin de libérer les bords la garniture calorifuge par l'effet d'un différentiel de pression entre plusieurs zones de la surface supérieure de la garniture. Selon une variante, une pression peut être exercée en plusieurs zones de la surface supérieure des blocs de garniture calorifuge. De plus, la pression peut être exercée sur une zone non centrale des blocs de garniture calorifuge. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. L'usage du verbe «comporter», «comprendre» ou «inclure» et de ses formes conjuguées n'exclut pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux énoncés dans une revendication. L'usage de l'article indéfini « un » ou «une» pour un élément ou une étape n'exclut pas, sauf mention contraire, la présence d'une pluralité de tels éléments ou étapes. Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication
Procédé de remplissage d'un caisson comportant les étapes consistant à : - insérer un pain de garniture calorifuge souple (36) dans un espace interne (31) du caisson (32), l'insertion du pain de garniture calorifuge étant réalisée par poussée du pain à l'aide d'un poussoir le long de parois latérales (34) jusqu'à une paroi de fond (33), le pain de garniture calorifuge étant en contact avec au moins une paroi latérale, - exercer une pression sur une surface supérieure du pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain contre la paroi de fond, - déformer le pain de garniture calorifuge par compression différentielle entre une zone (43) de la surface supérieure espacée d'un bord (44) de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge et le bord de la surface supérieure de manière à dégripper un côté (40) du pain de garniture calorifuge de la paroi latérale (34) dudit caisson, - libérer la surface supérieure du pain de garniture calorifuge.
1. Procédé de remplissage d'un caisson calorifuge (1) comportant les étapes consistant à : - insérer un pain de garniture calorifuge souple (36, 56) dans un espace interne (6, 31) du caisson (2, 32), le caisson comportant une paroi de fond (3, 33) et des parois latérales (4, 5, 34) qui délimitent l'espace interne, l'insertion du pain de garniture calorifuge étant réalisée par poussée du pain de garniture calorifuge le long des parois latérales jusqu'à la paroi de fond (3, 33) du caisson, le pain de garniture calorifuge étant en contact avec au moins une paroi latérale du caisson, - exercer une pression sur une surface supérieure (38) du pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge contre la paroi de fond du caisson, - déformer le pain de garniture calorifuge par compression différentielle entre une zone (65, 43) de la surface supérieure espacée d'un bord (59, 44) de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge et le bord de la surface supérieure de manière à dégripper un côté (40) du pain de garniture calorifuge de la paroi latérale (6, 34) dudit caisson, - libérer la surface supérieure (38) du pain de garniture calorifuge. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain comprend une étape de pression sur le bord (59, 44) de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge de manière à appuyer un bord correspondant de la surface inférieure (45) du pain de garniture calorifuge sur la paroi de fond (3, 33) dudit caisson. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain comprend une étape de pression sur la zone (65, 43) de la surface supérieure espacée du bord de la surface supérieure du pain de garniture calorifuge préalable à l'étape de pression sur le bord de la surface supérieure. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la compression différentielle est exercée en relâchant la pression exercée sur le bord de la surface supérieure avant de relâcher la pression sur la zone espacée dudit bord. 5. Procédé selon la 1, dans lequel la pression exercée sur la surface supérieure, dans l'étape consistant à exercer une pression sur la surface supérieure du pain, est réalisée à l'aide d'un poussoir (19, 38) présentant une surface plane s'appuyant sur la totalité de la surface supérieure (38) du pain de garniture calorifuge. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la pression différentielle est exercée en appuyant un deuxième poussoir (41) uniquement sur la zone de la surface supérieure espacée du bord. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel le pain de garniture calorifuge (36, 56) est un pain de laine de verre. 8. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel le pain de garniture calorifuge (36, 56) est un pain de mousse polymère souple. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel le pain de garniture calorifuge est constitué d'une pluralité de couches de garniture calorifuge (60) superposées. 10. Procédé selon la 9, dans lequel une feuille anticonvection est positionnée entre deux couches de garniture calorifuge superposées. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel la zone espacée du bord est une zone centrale de la surface supérieure. 12. Machine de remplissage de caisson calorifuge comportant : - un dispositif de maintien apte à maintenir un caisson, - un dispositif d'appui (19, 37, 41) apte à exercer une pression sur une surface supérieure (38) d'un pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge contre une paroi de fond du caisson et apte à déformer le pain de garniture calorifuge par compression différentielle entre une zone (65, 43) de la surface supérieure espacée d'un bord (59, 44) de la surfacesupérieure du pain de garniture calorifuge et le bord de la surface supérieure de manière à dégripper un côté (40) du pain de garniture calorifuge d'une paroi latérale (6, 34) dudit caisson. 13. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon la 12, dans laquelle le dispositif d'appui comporte : - un premier poussoir (37) présentant une surface plane apte à s'appuyer sur la totalité de la surface supérieure (38) du pain de garniture calorifuge pour comprimer ledit pain de garniture calorifuge et - un deuxième poussoir (41) présentant une surface de dimensions inférieures aux dimensions de la surface supérieure et apte à s'appuyer uniquement sur la zone de la surface supérieure espacée du bord pour déformer ledit pain de garniture calorifuge. 14. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon la 12 , dans laquelle le dispositif d'appui comporte : une colonne d'appui centrale (50) apte à coulisser vers le dispositif de maintien selon une direction de poussée, une lame déformable (51) en appui sur la base de la colonne d'appui centrale et s'étendant de chaque côté de la colonne d'appui (50), la lame comportant deux extrémités (58), un coulisseau (53) apte à coulisser par rapport à la colonne d'appui et par rapport au dispositif de maintien selon ladite direction de poussée, et relié aux extrémité de la lame déformable et apte à tirer sur les extrémité de la lame déformable pour la déformer, un dispositif d'actionnement apte à provoquer ledit coulissement de la colonne d'appui centrale selon la direction de poussée et ledit coulissement du coulisseau par rapport à la colonne d'appui centrale. 15. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon la 14, dans laquelle la lame déformable (51) et la colonne d'appui centrale (50) forment un poussoir (19), et dans laquelle la machine de remplissage comporte une pluralité de poussoirsjuxtaposés, les colonnes d'appui (50) de la pluralité de poussoirs étant reliées rigidement entre elles et le coulisseau (53) étant relié aux extrémités (58) de chacune des lames déforma bles (51). 16. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon la 14 ou 15, dans laquelle le coulisseau (53) est relié à une extrémité de la lame déformable par une tige de guidage (55), la tige de guidage étant articulée entre l'extrémité de la lame déformable et le coulisseau. 17. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon l'une des 14 à 16, dans lequel le dispositif d'actionnement comporte : un premier vérin (21) articulé entre la colonne d'appui centrale (50) et un bâti (20) de la machine de remplissage et apte à provoquer le coulissement de la colonne d'appui selon la direction de poussée et un deuxième vérin articulé entre la colonne d'appui centrale (50) et le coulisseau (53) et apte à provoquer le coulissement du coulisseau par rapport à la colonne d'appui centrale (50). 18. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon l'une des 12 à 17, dans laquelle la machine comporte en outre une chambre (52) apte à être traversée par le dispositif d'appui (19, 37, 41), la chambre comportant des parois latérales verticales (61) et une plaque de maintien (62) s'étendant sous une paroi latérale selon une direction oblique par rapport à la paroi latérale, la plaque de maintien étant apte à maintenir un pain de garniture calorifuge dans ladite chambre. 19. Machine de remplissage de caisson calorifuge selon la 18, comportant une cellule d'approvisionnement (26) communicant avec la chambre (52) en un côté de ladite chambre, et un organe de séparation vertical (29) apte à coulisser pour isoler la cellule d'approvisionnement de ladite chambre au niveau de la communication entre la chambre et la cellule d'approvisionnement.30
B,F
B65,F17
B65B,B65D,F17C
B65B 1,B65D 90,F17C 3
B65B 1/24,B65D 90/06,F17C 3/04
FR2978987
A1
CARTER DE COMPRESSEUR HAUTE-PRESSION COMPORTANT UNE PAROI INTERNE RESISTANTE AU FEU DE TITANE
20,130,215
L'invention propose un carter de compresseur haute-pression comportant une structure porteuse d'aubes fixes qui est réalisée en titane et une paroi interne en matériau incombustible au titane en combustion. L'invention propose plus particulièrement un carter de compresseur haute-pression comportant des moyen limitant la masse de la structure porteuse, pour réduire le poids total du carter. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans une turbomachine d'aéronef, l'utilisation du titane, notamment pour réaliser le compresseur de la turbomachine, permet de limiter le poids de la turbomachine, tout en conservant de bonnes propriétés mécaniques de l'appareil. Les pales du compresseur sont généralement elles aussi réalisées en titane, pour les mêmes raisons. Dans une turbomachine telle qu'un turboréacteur d'avion, les carters de compresseur haute-pression doivent montrer leur capacité à résister au feu dit «feu de titane». Un tel feu de titane provient du fait qu'un frottement non souhaité apparaît entre une pièce mobile, par exemple une aube mobile, en titane du compresseur et une partie fixe en titane du 2 compresseur. Ce frottement non souhaité peut entraîner une surchauffe locale au moins de l'une des parties en contacts : aube mobile ou partie fixe, qui se traduit par une combustion volumique de l'alliage de titane. La température du matériau liquide (titane ou alliage de titane) en combustion peut atteindre les 2700°c soit localement au niveau de la zone de frottement, soit à l'intérieur des particules de titane en combustion qui sont projetées dans la veine du compresseur depuis la zone de frottement. En conséquence, les points de fusion de la matière environnante mise en contact avec le titane liquide sont dépassés, ce qui génère ainsi du combustible à la structure. Ce phénomène est entretenu par des pressions et des débits d'oxygène importants, qui sont rencontrés dès l'entrée de veine pour des compresseurs haute pression modernes. Ainsi, dans le cas de turboréacteurs nouvelles génération nécessitant des fortes pressions à l'entrée du compresseur axial haute-pression, le risque potentiel de frottement pouvant conduire à la combustion de titane existe, par exemple entre la première rangée d'aubes fixes et le bec formé par la partie inférieure des aubes mobiles. Par la suite, les particules en combustion peuvent être projetées dans la veine de compresseur et atteindre le carter externe. Les conséquences d'un tel feu de titane sont d'autant plus dommageables que le feu de titane ne peut s'éteindre que de lui-même lors du fonctionnement d'un turboréacteur en fonctionnement. 3 Pour protéger les carters de compresseur des feux de titane, il a été proposé de réaliser la paroi interne du carter, qui délimite le contour externe de la veine du compresseur, en un élément formant bouclier en alliage (s) réfractaire (s) et/ou incombustible au titane en combustion. Cet élément est par exemple réalisé en acier. Les documents FR-2.935.625, FR-2.935.624, EP-0.479.679 et FR-2.935.623 décrivent de tels carters de compresseurs comportant une paroi interne réalisée en matériau incombustible au titane en combustion. Cependant, une telle solution implique la présence de moyens de solidarisation de la paroi interne du carter avec la structure porteuse et aussi cela implique d'augmenter le volume et la masse de la structure porteuse, pour que les caractéristiques de résistance mécanique de celle-ci soient satisfaites. L'invention a pour but de proposer un carter de compresseur haute pression dont la masse est limitée, tout en conservant les fonctions structurales d'un carter selon l'état de la technique. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un carter de compresseur haute-pression comportant une partie constituant la structure porteuse de rangées d' aubes fixes et une paroi interne délimitant le contour externe d'une veine de compresseur dans laquelle sont montées en rotation des rangées d'aubes mobiles, dans lequel la structure porteuse est réalisée à base de 4 titane et la paroi interne est réalisée en matériau incombustible au titane en combustion, caractérisé en ce que la structure porteuse comporte des inserts de renfort réalisés en matériau composite à matrice à base de titane. De tels inserts permettent d'augmenter les propriétés mécaniques de la structure porteuse, ce qui permet d'utiliser une quantité de matière limitée, et par conséquent de réduire la masse globale de la structure porteuse et du carter. De préférence, les inserts consistent en des fils enduits constitués d'une armature centrale en carbure de silicium entourée d'une matrice métallique en titane. De préférence, les inserts forment au moins un bobinage coaxial à l'axe principal du compresseur, qui est agencé radialement à l'extérieur de la paroi interne. De préférence, les inserts sont solidarisés entre eux et à la structure porteuse par soudage par diffusion. L'invention concerne aussi un compresseur axial haute-pression comprenant, en tant que stator, un carter selon l'une quelconque des revendications précédentes. L'invention concerne aussi un moteur d'aéronef comprenant un compresseur selon la revendication précédente. L'invention concerne aussi un procédé de réalisation d'un carter selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à mettre en place les renforts et la paroi interne sur la structure porteuse et une étape de solidarisation simultanément des inserts et de la paroi interne sur la structure porteuse. 5 De préférence, l'étape de solidarisation est une étape de compactage isostatique à chaud. De préférence, la température de compactage est comprise entre 800°C et 950°C. De préférence, les inserts sont mis en 10 place sur la structure porteuse par bobinage sur la structure porteuse. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description 15 détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un compresseur axial haute-pression 20 d'un turboréacteur d'avion selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique en section axiale d'un carter comportant des inserts selon l'invention ; - la figure 3 est une section d'un fil 25 enduit constitué d'une armature centrale en carbure de silicium entourée d'une matrice métallique en titane. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On a représenté à la figure 1 un compresseur haute-pression 10 d'un turboréacteur de 30 nouvelle génération, c'est-à-dire à fortes pressions à 6 l'entrée. Ce type de compresseur 10 comprend une première rangée d'aubes fixes 12 de redressement du gaz en amont d'une première rangée d'aubes mobiles 14. Toutes les aubes 12, 14 sont réalisées en titane ou alliage de titane. Lors du fonctionnement du turboréacteur, il subsiste un risque de contact sévère par frottement entre le pied 16 des aubes fixes 12 et le pied 18 des aubes mobiles 14 dans la zone Z illustrée en figure 1. Ce risque de contact sévère par frottement peut conduire à la mise en combustion du titane dans cette zone Z. Il faut alors éviter que des particules de titane en combustion viennent propager la combustion au carter externe 20. En effet, de telles particules peuvent être expulsées dans la veine des gaz 22 et en conséquence venir en contact avec le carter externe 20. Le risque de contact est plus grand avec la partie amont de celui-ci 20 qui s'étend sur une certaine longueur L. Cette longueur L est la distance entre deux points dont l'un marque l'inversion des pentes dans le profil du carter et l'autre est un plan de joint avec la structure aval du compresseur HP qui devient une structure en superalliage en veine gazeuse. Si ce carter externe 20 est constitué exclusivement en titane ou en alliage de titane, un feu de titane peut donc être créé et donc se propager à l'ensemble des autres pièces constituant le turboréacteur. Pour éviter cela, le carter externe 20 est réalisé en deux parties 24, 26, dont une partie 24, qui forme la structure porteuse des aubes fixes 12, est une 7 pièce en titane ou alliage de titane et dont l'autre partie 26, qui forme une paroi interne délimitant le contour externe de la veine 22, est réalisée en un matériau tel que par exemple en acier ou alliage (s) réfractaire (s) formant des boucliers et incombustible au titane en combustion. La paroi interne 26 est fixée à la structure porteuse par tout moyen connu, par exemple par Compactage Isostatique à Chaud. La structure porteuse 24 est réalisée en titane ou en alliage de titane. Un tel matériau est relativement léger. Cependant, du fait de la réalisation en deux parties du carter 20, le dimensionnement de la structure porteuse est relativement important. Afin de réduire les dimensions de la structure porteuse 24, et par conséquent son poids, la structure porteuse 24 comporte des inserts de renfort 28 réalisés en matériau composite à matrice à base de titane. Comme on peut le voir plus en détail à la figure 3, les inserts comportent une armature centrale 30 en céramique, telle que par exemple du carbure de silicium (SiC), qui est entourée d'une matrice métallique 32 en titane. Par exemple, la matrice métallique 32 est obtenue en phase vapeur sous champs électrique, à partir de poudres métalliques ou trempé dans un bain de métal liquide 34 tel que représenté à la figure 3. Un insert 28 consiste alors en un enroulement de fil enduit dont les propriétés 8 mécaniques sont particulièrement importantes dans le sens axial du fil. Les inserts 28 sont ainsi mis en oeuvre de manière à former au moins un bobinage 36 qui est incorporé à la structure porteuse 24. Chaque bobinage 36 est coaxial à l'axe principal du carter 20. Un tel bobinage 36 permet de renforcer la structure porteuse 24 du carter 20. Par conséquent, la réalisation d'un carter 20 comportant un tel bobinage 36 requiert une quantité moins importante de titane pour réaliser la structure porteuse 24, la masse du carter 20 est par conséquent réduite par rapport à un carter selon l'état de la technique antérieure. Selon le mode de réalisation représenté, le carter 20 comporte un seul bobinage 36. Il sera compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation et que le carter 20 peut comporter plusieurs bobinages 36 répartis dans la structure porteuse 24. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de fabrication du carter 20 consiste à solidariser les inserts 28 lors de l'opération de compactage isostatique à chaud par laquelle la paroi intérieure 26 est solidarisée à la structure porteuse 24. Ainsi, cela permet de réduire le nombre d'étapes mises en oeuvre pour réaliser le carter 20. Selon une telle opération de compactage, la température est contrôlée de manière à permettre le 9 compactage des fils enduits et leur soudage par diffusion au sein de la structure porteuse 24 en titane du carter 20 et de manière à permettre l'assemblage de la structure porteuse 24 en titane avec la paroi interne 26 en acier par la création d'une liaison mécanique à l'interface entre la structure porteuse 24 et la paroi interne 26, sans développer de phases réactives entre les deux matériaux à ce niveau. De préférence, la température de compactage doit être supérieure à 800°C pour que le compactage des inserts 28 entre eux puisse avoir lieu, et elle doit être inférieure à 950°C pour limiter les réactions titane / acier à l'interface entre la structure porteuse 24 et la paroi interne 26.15
L'invention concerne un carter (20) de compresseur (10) haute-pression comportant une partie constituant la structure porteuse (24) de rangées d'aubes fixes (12) et une paroi interne (26) délimitant le contour externe d'une veine (22) de compresseur (10) dans laquelle sont montées en rotation des rangées d'aubes mobiles (14), dans lequel la structure porteuse (24) est réalisée à base de titane et la paroi interne (26) est réalisée en matériau incombustible au titane en combustion, caractérisé en ce que la structure porteuse (24) comporte des inserts (28) de renfort réalisés en matériau composite à matrice (32) à base de titane.
1. Carter (20) de compresseur (10) haute-pression comportant une partie constituant la structure porteuse (24) de rangées d'aubes fixes (12) et une paroi interne (26) délimitant le contour externe d'une veine (22) de compresseur (10) dans laquelle sont montées en rotation des rangées d'aubes mobiles (14), dans lequel la structure porteuse (24) est réalisée à base de titane et la paroi interne (26) est réalisée en matériau incombustible au titane en combustion, caractérisé en ce que la structure porteuse (24) comporte des inserts (28) de renfort réalisés en matériau composite à matrice (32) à base de titane. 2. Carter (20) selon la 1, caractérisé en ce que les inserts (28) consistent en des fils enduits constitués d'une armature (38) centrale en carbure de silicium entourée d'une matrice (32) métallique en titane. 3. Carter (20) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les inserts (28) forment au moins un bobinage (36) coaxial à l'axe principal du compresseur (10), qui est agencé radialement à l'extérieur de la paroi interne (26). 4. Carter (20) selon la 1, caractérisé en ce que les inserts (28) sont solidarisés 11 entre eux et à la structure porteuse (24) par soudage par diffusion. 5. Compresseur (10) axial haute-pression (10) comprenant, en tant que stator, un carter (20) (20) selon l'une quelconque des précédentes. 6. Moteur d'aéronef comprenant un compresseur (10) selon la précédente. 7. Procédé de réalisation d'un carter (20) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que il comporte une étape consistant à mettre en place les renforts et la paroi interne (26) sur la structure porteuse (24) et une étape de solidarisation simultanément des inserts (28) et de la paroi interne (26) sur la structure porteuse (24). 8. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape de solidarisation est une étape de compactage isostatique à chaud. 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la température de compactage est comprise entre 800°C et 950°C. 10. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les inserts (28) sont mis en 12 place sur la structure porteuse (24) par bobinage (36) sur la structure porteuse (24).5
F,B
F02,B22
F02C,B22F
F02C 7,B22F 3,B22F 7
F02C 7/25,B22F 3/15,B22F 7/04
FR2977900
A1
APPAREIL ELECTROMENAGER EQUIPE D'UNE PORTE D'ACCES A UNE ENCEINTE DE LAVAGE ET/OU SECHAGE
20,130,118
La présente invention concerne un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage comprenant une porte donnant accès à une enceinte de lavage et/ou de séchage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. Elle concerne aussi un procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage conforme à l'invention. Plus particulièrement, l'invention concerne l'assemblage d'éléments constituant la porte et des moyens d'assemblage de la porte sur l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage comprend une carrosserie dont une des faces est équipée d'une porte donnant accès à une enceinte de lavage et/ou de séchage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. La porte, amenée en position ouverte, permet l'accès à l'enceinte de 15 lavage et/ou de séchage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. L'enceinte de lavage et/ou de séchage peut alors être chargée ou déchargée avec des éléments à laver et/ou sécher. La porte, amenée en position fermée, obture l'enceinte de lavage et/ou 20 de séchage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. L'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut alors exécuter un cycle de lavage et/ou de séchage. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut être du type à chargement frontal, dans ce cas la porte est placée dans la paroi avant, 25 essentiellement verticale, de la carrosserie. Sur certains appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage, la porte placée dans la paroi avant peut se prolonger par un retour en partie haute et occuper aussi une partie de la paroi horizontale supérieure. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut être du 30 type à chargement par le dessus, dans ce cas la porte est placée dans la paroi supérieure, essentiellement horizontale, de la carrosserie. Sur certains appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage, la porte placée dans la paroi horizontale supérieure peut se prolonger par un retour en partie avant et occuper aussi une partie de la paroi avant. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut être, à titre d'exemples non limitatifs, un lave-linge ou un sèche-linge ou un lave-linge séchant ou un lave-vaisselle. Dans le cas d'un lave-linge, d'un sèche-linge ou d'un lave-linge séchant, la porte donne accès à un tambour mobile en rotation autour d'un axe, le tambour étant logé dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage. 10 La porte étant ouverte, le linge est introduit dans le tambour pour y être traité au cours d'un cycle de fonctionnement de l'appareil pendant le déroulement duquel la porte est maintenue fermée. A l'issue du cycle, la porte peut être ouverte de façon à permettre le retrait du linge traité. 15 Dans le cas d'un lave-vaisselle, la porte donne accès à une enceinte de lavage comprenant généralement différents éléments destinés à recevoir la vaisselle et d'autres éléments destinés au traitement de la vaisselle introduite dans l'enceinte de lavage. La largeur des appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage 20 est généralement comprise entre 40cm et 90cm. La largeur est souvent environ égale à 60cm pour les appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage à chargement par l'avant, et elle est souvent égale à 40cm ou 45cm pour les appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage à chargement par le dessus. 25 Afin de faciliter les opérations de chargement et de déchargement de l'enceinte de lavage et/ou de séchage par l'utilisateur, l'ouverture d'accès à l'enceinte de lavage et/ou de séchage présente souvent des dimensions les plus grandes possible par rapport aux dimensions de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. 30 Ceci entraîne, pour la porte qui obture l'ouverture de l'enceinte de lavage et/ou de séchage, des dimensions importantes également. La porte, qui englobe l'ouverture d'accès à l'enceinte de lavage et/ou de séchage, occupe ainsi souvent la largeur totale de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. Cette porte présente une paroi extérieure constituant une partie visible de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. Cette paroi extérieure 5 doit, de ce fait, répondre à des exigences esthétiques. Cette porte présente aussi une paroi intérieure destinée à obturer l'ouverture de l'enceinte de lavage et/ou de séchage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. Les appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage utilisent, 10 lors de leur fonctionnement, au moins un dispositif de chauffage du liquide ou de l'air qui se trouve dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage. Une partie de la chaleur contenue dans ce liquide et/ou cet air chauffé est transmise à la porte, ce qui l'échauffe. La paroi intérieure de la porte en particulier, qui est en contact avec l'enceinte de lavage et/ou de séchage 15 contenant le liquide et/ou l'air chauffé, est échauffée. On connaît déjà l'assemblage des portes pour enceinte de lavage et/ou de séchage constituées d'un panneau extérieur servant en partie de façade à l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage assemblé par encliquetage élastique contre un panneau intérieur en matière plastique. 20 L'encliquetage est réalisé par le rapprochement du panneau intérieur et du panneau extérieur selon une direction perpendiculaire aux plans de ces deux panneaux. Lorsque l'encliquetage se produit, les deux panneaux sont plaqués l'un contre l'autre. Toutefois, un simple encliquetage élastique ne permet pas de garantir 25 un assemblage fiable compte tenu des tolérances sur les pièces plastiques. En effet, les longueurs et les surfaces en prise dans ces systèmes d'encliquetage élastique sont faibles car elles correspondent aux limites de déformation élastique des éléments qui s'encliquettent élastiquement. Les longueurs en prise sont du même ordre que les tolérances dimensionnelles des 30 panneaux que ces systèmes d'encliquetage élastiques sont censés assembler. Il arrive que les systèmes d'encliquetage élastique se libèrent, entrainant de ce fait la séparation des panneaux encliquetés. De plus, l'échauffement de la porte lors du fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage entraîne des déformations des parties en matériau plastique de la porte. Parfois, ces déformations libèrent les pièces encliquetées. Il arrive aussi qu'elles nuisent à l'étanchéité de la porte. Selon l'importance de ces problèmes, l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut devenir dangereux à utiliser ou non fonctionnel. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 10 présentant une porte comprenant un panneau intérieur assemblé sur un panneau extérieur de manière rapide et fiable à l'usage. A cet effet, la présente invention concerne selon un premier aspect un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage comprenant une carrosserie enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage, ladite 15 carrosserie comprenant, dans l'une de ses faces, au moins une ouverture équipée d'une porte mobile par rapport à ladite face de ladite carrosserie, ladite porte pouvant être amenée en position ouverte de sorte à permettre l'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage à travers ladite ouverture, et ladite porte pouvant être amenée en position fermée de sorte à obturer ladite 20 ouverture d'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage, ladite porte comprenant un panneau extérieur assemblé contre un panneau intérieur. Selon l'invention, ladite porte comporte au moins deux dispositifs d'accrochage dudit panneau intérieur sur ledit panneau extérieur, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage étant disposés de part et d'autre de la 25 porte, chaque dispositif d'accrochage comprenant un élément de retenue formé dans l'un desdits panneaux et un élément d'engagement formé dans l'autre desdits panneaux, lesdits éléments d'engagement venant en prise avec lesdits éléments de retenue par translation desdits panneaux l'un contre l'autre. Grâce aux éléments de retenue et aux éléments d'engagement, en 30 faisant coulisser un panneau sur l'autre le long d'un axe parallèle aux plans desdits panneaux, on obtient l'engagement des dispositifs d'accrochage, les éléments d'engagement venant en prise avec les éléments de retenue par translation. L'assemblage est garanti par la longueur des éléments d'engagement en prise avec les éléments de retenue. Les panneaux sont maintenus plaqués l'un contre l'autre par les éléments d'engagements en prise avec les éléments de retenue. Un mouvement respectif d'un panneau par rapport à l'autre selon un axe perpendiculaire aux plans desdits panneaux est empêché par les éléments d'engagements en prise avec les éléments de retenue. De plus, la longueur en prise n'est pas limitée par une quelconque limite élastique car les éléments d'engagement et les éléments de retenue 10 s'engagent les uns dans les autres en coulissant. D'autre part, la longueur des éléments d'engagement en prise avec les éléments de retenue étant supérieure à la longueur en prise dans les dispositifs d'encliquetage de l'art antérieur, l'assemblage réalisé accepte de légères déformations locales des panneaux de porte qui s'échauffent sans que les 15 éléments d'engagement se dégagent hors des éléments de retenue. En outre, les éléments d'engagement et les éléments de retenue n'étant pas destinés à se déformer élastiquement, ils sont d'une conception plus massive que les dispositifs d'encliquetage de l'art antérieur et sont moins sujets à des déformations provoquées par les échauffements des panneaux. 20 Ainsi, l'assemblage du panneau intérieur sur le panneau extérieur de la porte de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage est assuré de façon fiable. La présente invention concerne également selon un second aspect un procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de 25 séchage comprenant une carrosserie enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage, ladite carrosserie comprenant, dans l'une de ses faces, au moins une ouverture équipée d'une porte mobile par rapport à ladite face de ladite carrosserie, ladite porte pouvant être amenée en position ouverte de sorte à permettre l'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage à travers ladite 30 ouverture, et ladite porte pouvant être amenée en position fermée de sorte à obturer ladite ouverture d'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage, ladite porte comprenant un panneau extérieur assemblé contre un panneau intérieur. Selon l'invention, le procédé d'assemblage dudit panneau intérieur sur ledit panneau extérieur comporte au moins les deux étapes suivantes : - translation desdits panneaux intérieur et extérieur l'un contre l'autre, et - engagement d'au moins deux dispositifs d'accrochage desdits panneaux, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage étant disposés de part et d'autre de la porte, chacun desdits dispositifs d'accrochage comprenant un élément de retenue formé dans l'un desdits panneaux et un élément d'engagement formé dans l'autre desdits panneaux, lesdits éléments d'engagement venant en prise avec lesdits éléments de retenue. Ainsi, l'assemblage du panneau intérieur sur le panneau extérieur constituant la porte de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage est rapide et fiable, minimisant en outre les coûts de main d'oeuvre d'assemblage et garantissant un fonctionnement sûr de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective d'un sèche-linge à chargement frontal dont la porte, représentée séparément de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage, est équipée des dispositifs d'accrochage conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de la porte de l'appareil de la figure 1, du côté du panneau intérieur ; - la figure 3 est une vue en plan de la porte de l'appareil de la figure 1, du côté du panneau intérieur ; - la figure 4 est une vue en perspective du panneau intérieur et du panneau extérieur de la porte de l'appareil de la figure 1 au début de leur assemblage ; la figure 5 est une vue en perspective du panneau intérieur et du panneau extérieur de la porte de l'appareil de la figure 1 en cours d'assemblage, plaqués l'un contre l'autre ; - la figure 6 représente un bord de la porte selon le plan de coupe vertical BB de la figure 3 - la figure 7 représente, à échelle agrandie, le détail D d'un dispositif d'accrochage de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue partielle à échelle agrandie d'un dispositif d'accrochage selon le plan de coupe horizontal CC, de la figure 3 ; - la figure 9 représente la porte selon le plan de coupe vertical AA de lafigure3; la figure 10 représente, à échelle agrandie, le détail E de la figure 9 ; la figure 11 représente, à échelle agrandie, le détail F de la figure 9 ; la figure 12 représente, à échelle agrandie, le détail G de la figure 9 ; - la figure 13 représente partiellement, en perspective, la face interne du panneau intérieur de la porte de l'appareil de la figure 1 ; - la figure 14 représente partiellement, en perspective, la face interne du panneau intérieur de la porte de l'appareil de la figure 1 équipée d'un élément de rigidification ; et - la figure 15 représente partiellement, en perspective, la face interne du panneau extérieur de la porte de l'appareil de la figure 1. On va décrire tout d'abord en référence aux figures 1 à 15 un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. L'invention s'applique aux appareils électroménagers de lavage et/ou 25 de séchage 1. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 présente une carrosserie 11 équipée d'au moins une porte 2. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 comporte un bandeau de commande 7 permettant de sélectionner les programmes et les 30 fonctions de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 et d'exécuter des cycles de fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. Au moins une carte électronique (non représentée) d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 est connectée à des capteurs et à des actionneurs (non représentés) équipant l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. Le bandeau de commande 7 est généralement équipé d'au moins une carte électronique (non représentée) connectée par exemple à au moins une touche et/ou au moins un sélecteur et/ou au moins un dispositif d'affichage des fonctions de l'appareil. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 peut être un sèche-linge, un lave-linge ou un lave-linge séchant à chargement frontal 1 ou à chargement par le dessus. Dans le cas d'un chargement frontal, la porte 2 est située en façade de l'appareil 1. Dans le cas d'un chargement par le dessus, la porte 2 est située dans une paroi supérieure, généralement essentiellement horizontale, de l'appareil 1. Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 peut être également un lave-vaisselle équipée d'une porte 2 en façade. La porte 2 est mobile de sorte à donner accès à une enceinte de lavage et/ou de séchage 8 interne à la carosserie 11 à travers une ouverture 12 dans la carosserie 11. Un sèche-linge, un lave-linge ou un lave-linge séchant comporte un tambour (non représenté) mobile en rotation dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage 8. Le tambour est entrainé en rotation par un moteur électrique (non représenté) piloté par exemple par au moins une carte électronique. Un sèche-linge ou un lave-linge séchant comporte également d'autres éléments non représentés tels qu'au moins un dispositif pour échauffer l'air de séchage. Il comporte également au moins un conduit d'air pour canaliser l'air de séchage chauffé et former un circuit d'air de séchage passant par le tambour de sorte à sécher le linge. II comporte également au moins un élément pour faire circuler l'air de séchage dans le circuit d'air de séchage tel qu'un ventilateur. Divers types de circuits d'air de séchage existent qui n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Un lave-linge ou un lave-vaisselle comporte également d'autres organes tels que par exemple des pompes pour évacuer le liquide vers un réseau d'eau usées ou pour faire circuler du liquide à l'intérieur de l'enceinte de lavage 8. Un lave-linge ou un lave-vaisselle peut comporter également au moins un dispositif pour alimenter en eau du réseau l'enceinte de lavage 8, et/ou au moins un dispositif délivrant un ou des produits de soin du linge ou respectivement de traitement de la vaisselle, et/ou au moins un dispositif pour chauffer du liquide de traitement utilisé dans l'enceinte de lavage 8. L'enceinte de lavage 8 d'un lave-vaisselle comporte au moins un panier déplaçable destiné à recevoir la vaisselle à laver. Un lave-vaisselle comporte également des moyens pour pulvériser du liquide sur la vaisselle placée dans au moins un panier de sorte à laver et rincer la vaisselle. Un lave-vaisselle peut comporter également des moyens pour sécher la vaisselle. On notera que les figures 1 à 15 sont schématiques et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 ont été omis et n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. La figure 1 représente un appareil électroménager 1 de type sèche-linge à chargement frontal. Le bandeau de commande 7 de l'appareil électroménager 1 occupe la partie supérieure de la face avant 34 de l'appareil électroménager 1 au dessus de la porte 2. La porte 2 de l'appareil électroménager 1 est représentée séparément du reste de l'appareil électroménager 1 de sorte à montrer les charnières 3, également représentées séparément de la porte 2, et les paliers 4. Les paliers 4 et les charnières 3 permettent la mobilité en rotation de ladite porte 2. Dans ce mode de réalisation la porte 2 est essentiellement rectangulaire et occupe toute la largeur de la face avant 34 de l'appareil électroménager 1. La porte 2 comporte un panneau extérieur 5 assemblé contre le panneau intérieur 6. Le panneau extérieur 5 de la porte 2 présente un bord supérieur horizontal 19, un bord inférieur horizontal 26 et des bords verticaux 32, 33 opposés par rapport à un axe médian 10. Le panneau intérieur 6 est bien visible sur la figure 2. L'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 visé par l'invention comprend une carrosserie 11 enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage 8. Ladite carrosserie 11 comprend, dans l'une de ses faces 34, au moins une ouverture 12 équipée d'une porte 2 mobile par rapport à ladite face 34 de ladite carrosserie 11. Ladite porte 2 peut être amenée en position ouverte de sorte à permettre l'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage 8 à travers ladite ouverture 12, et ladite porte 2 peut être amenée en position fermée de sorte à obturer ladite ouverture 12 d'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage 8. Ladite porte 2 comprend un panneau extérieur 5 assemblé contre un panneau intérieur 6. Ladite porte 2 comporte au moins deux dispositifs d'accrochage 13 dudit panneau intérieur 6 sur ledit panneau extérieur 5, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 étant disposés de part et d'autre de la porte 2, chaque dispositif d'accrochage 13 comprenant un élément de retenue 14 formé dans l'un desdits panneaux 5, 6 et un élément d'engagement 15 formé dans l'autre desdits panneaux 5, 6, lesdits éléments d'engagement 15 venant en prise avec lesdits éléments de retenue 14 par translation desdits panneaux 5, 6 l'un contre l'autre. Les bords opposés 9 et 16 du panneau intérieur 6 comprennent deux éléments d'engagement 15, et les bords opposés 32 et 33 du panneau extérieur 5 comprennent deux éléments de retenue 14. Chaque élément d'engagement 15 venant en prise avec un élément de retenue 14. Dans d'autres modes de réalisation, on peut prévoir à l'inverse, que les éléments d'engagement 15 sont portés par le panneau extérieur 5 et que les 25 éléments de retenue 14 sont portés par le panneau intérieur 6. Du fait des éléments d'engagement 15 venant en prise avec des éléments de retenue 14, par un mouvement de translation des panneaux intérieur 6 et extérieur 5 l'un contre l'autre, il est possible de dimensionner la longueur des éléments d'engagement 15 en prise avec les éléments de retenue 30 14 de sorte à garantir une longueur en prise minimale suffisante pour obtenir un assemblage fiable du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5 quelles que soient les dimensions respectives des panneaux 5, 6, dans la limite des tolérances fixées. Certains des éléments de retenue 14 et des éléments d'engagement 15 sont bien visibles en coupe sur les figures 6, 7 et 8. Des éléments de retenue 14 sont visibles en perspective sur la figure 15, et des éléments d'engagement 15 sont visibles en perspective sur les figures 4 et 13 en particulier. Dans ce mode de réalisation, il y a quatre dispositifs d'accrochage 13 au total. Deux dispositifs d'accrochage 13 sont implantés de chaque côté de la porte 2. 10 Dans d'autres modes de réalisation, on peut prévoir d'implanter soit une seule paire de dispositifs d'accrochage 13 sur des côtés opposés de la porte 2 soit plus de deux paires, sans sortir du cadre de l'invention. Le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 15 utilise deux dispositifs d'accrochage 13 à mi-hauteur des bords opposés 16, 33 et 9, 32 de 15 la porte 2, et deux autres en partie basse de la porte 2. Le haut de la porte 2 est maintenu par le bord supérieur 17 du panneau intérieur 6 qui est engagé dans une rainure 18 du panneau extérieur 5. Ainsi, différentes zones d'assemblage des panneaux sont réparties sur plusieurs bords de la porte 2, de sorte à maintenir les panneaux 5, 6 assemblés de manière sûre. 20 Dans d'autres modes de réalisation, il est avantageux de prévoir au moins deux dispositifs d'accrochage 13, chacun des dispositifs d'accrochage 13 étant situé dans une zone d'un bord de la porte 2 où les contraintes mécaniques sont les plus fortes. Préférentiellement, l'un desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 25 13 est disposé le long d'un premier bord 32, 9 desdits panneaux 5, 6 de ladite porte 2 et l'autre desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 est disposé le long d'un deuxième bord 33, 16 desdits panneaux 5, 6 de ladite porte 2, le deuxième bord 33, 16 desdits panneaux 5, 6 étant opposé au premier bord 32, 9 desdits panneaux 5, 6 par rapport à un axe médian 10 de ladite porte 2. 30 Ainsi, les deux panneaux 5, 6 constituant la porte 2 sont maintenus l'un contre l'autre en plusieurs points de leur pourtour, garantissant l'esthétisme de l'assemblage au niveau des jonctions des deux panneaux 5, 6. Préférentiellement, au moins une partie d'un bord 17 dudit panneau intérieur 6 s'engage dans une rainure 18 d'un bord 19 dudit panneau extérieur 5, et ledit bord 17 dudit panneau intérieur 6 s'engageant dans une rainure 18 d'un bord 19 dudit panneau extérieur 5 relie les deux bords 9, 16 opposés dudit panneau intérieur 6 comportant lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13. De cette manière, l'assemblage des deux panneaux 5, 6 réalisé par les dispositifs d'accrochage 13 le long des bords opposés 9, 16, 32, 33 desdits panneaux 5, 6 est renforcé par l'engagement d'un bord 17 du panneau intérieur 6 dans une rainure 18 du panneau extérieur 5. La figure 3 représente une porte 2 entièrement assemblée, vue du côté du panneau intérieur 6. Dans ce mode de réalisation, les éléments d'engagement 15 des dispositifs d'accrochage 13 (non visibles sur la figure 3) sont logés dans les bords 9 et 16 du panneau intérieur 6. Les figures 6, 9 et 10 illustrent selon divers angles la rainure 18 située dans le bord horizontal supérieur 19 du panneau extérieur 5 et qui présente une forme de U renversé. La rainure 18 est également visible sur la figure 15 en perspective. Dans les figures 6, 9 et 10, le bord horizontal supérieur 17 du panneau 20 intérieur 6 est engagé à l'intérieur dudit U renversé formé dans le bord horizontal supérieur 19 du panneau extérieur 5. Sur la figure 6, représentant en section un bord de la porte 2 dans le sens de la hauteur selon le plan de coupe BB de la figure 3, on voit deux dispositifs d'accrochage 13 engagés. 25 La figure 7 est une vue du détail D de la figure 6 représentant un dispositif d'accrochage 13. Chacun des deux bords opposés 9, 16 et 32, 33 des deux panneaux 5, 6 de la porte 2 comporte deux dispositifs d'accrochage 13. Dans ce mode de réalisation, deux dispositifs d'accrochage 13 sont implantés sur le bord 9 du 30 panneau intérieur 6 et sur le bord 32 du panneau extérieur 5, et deux autres sont implantés sur le bord 16 du panneau intérieur 6 et sur le bord 33 du panneau extérieur 5. Dans les dispositifs d'accrochage 13, les longueurs en prise des éléments d'engagement 15 dans les éléments de retenue 14 sont préférentiellement de l'ordre de 3 à 5mm, ce qui est supérieur à la tolérance de fabrication des panneaux 5, 6. Ainsi, il est garanti que les dispositifs d'accrochage 13 sont engagés, quelles que soient les largeurs respectives du panneau intérieur 6 et du panneau extérieur 5, sous réserve que les tolérances de fabrication prévues soient respectées. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 15, l'élément d'engagement 15 fait partie intégrante du panneau intérieur 6, de cette manière l'élément d'engagement 15 et le panneau intérieur 6 constituent une seule et même pièce. De même, l'élément de retenue 14 fait partie intégrante du panneau extérieur 5, de cette manière l'élément de retenue 14 et le panneau extérieur 5 15 constituent une seule et même pièce. Sur la figure 6, le bord inférieur 22 du panneau intérieur 6 est représenté ainsi que le bord supérieur 17 qui est engagé dans une rainure 18 réalisée par la forme de U renversé du bord supérieur 19 du panneau extérieur 5. 20 Le bord inférieur 26 du panneau extérieur 5, visible sur la figure 6, forme un retour horizontal perpendiculaire au plan vertical dudit du panneau extérieur 5. Dans le mode de réalisation décrit dans les figures 1 à 15, l'élément d'engagement 15 prend la forme d'un tube à section carré. 25 Dans ce mode de réalisation, l'élément d'engagement 15 est chanfreiné pour faciliter son engagement dans l'élément de retenue 14. Ce chanfrein est bien visible sur les figures 7 et 13. Dans ce mode de réalisation, un tube à section carré constitue l'élément d'engagement 15. 30 Bien entendu, cette forme de l'élément d'engagement 15 n'est nullement limitative, et d'autres formes pourraient être utilisées sans sortir du cadre de l'invention. L'élément de retenue 14 présente une forme d'aile qui est logée entre l'élément d'engagement 15 et une paroi du panneau intérieur 6, comme on le voit sur la figure 8. D'autres formes, adaptées à la forme de l'élément d'engagement 15, pourraient être utilisées pour l'élément de retenue 14 sans sortir du cadre de l'invention. La figure 8 est une vue partielle, selon le plan de coupe horizontal CC de la figure 3, d'un bord de la porte 2. On voit ainsi, à échelle agrandie, un élément d'engagement 15 porté par le bord 9 du panneau intérieur 6, en prise avec un élément de retenue 14 porté par le bord 32 du panneau extérieur 5. Les bords horizontaux supérieurs 17, 19 des panneaux intérieur 6 et extérieur 5 sont perpendiculaires aux bords opposés 9, 16, 32, 33 recevant les dispositifs d'accrochage 13, et les bords horizontaux supérieurs 17, 19 des panneaux intérieur 6 et extérieur 5 relient entre eux les deux bords opposés 9, 16, 32, 33 desdits panneaux 5, 6. L'assemblage ainsi réalisé, qui cumule des dispositifs d'accrochage 13 le long des deux bords opposés 9, 16, 32, 33 avec l'engagement d'un troisième bord 17 dans une rainure 18 perpendiculairement aux deux bords opposés, permet de limiter voire d'éliminer les déformations des panneaux 5, 6 liées à la diminution de leur rigidité mécanique du fait de l'élévation de température provoquée par le fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. De plus, si de légères déformations apparaissent dans le bord horizontal supérieur 17 du panneau intérieur 6 qui est celui des deux panneaux 5, 6 soumis aux températures les plus élevées, elles sont masquées par la rainure 18 en forme de U renversé du bord horizontal supérieur 19 du panneau extérieur 5 et elles ne génèrent aucun défaut esthétique. Le bord supérieur 17 du panneau intérieur 6 qui est engagé dans une rainure 18 du bord supérieur 19 du panneau extérieur 5 est visible sur la figure 9 représentant la porte 2 selon le plan de coupe AA de la figure 3. Avantageusement, ledit panneau intérieur 6 comporte en outre au moins un logement 20, ledit au moins un logement 20 recevant un élément de rigidification 21. Ainsi, en plus des dispositifs d'accrochage 13 sur les bords opposés 9, 16, 32, 33 des panneaux 5, 6, cet élément de rigidification 21 permet d'améliorer la rigidité de l'ensemble des deux panneaux 5, 6 assemblés et d'éviter que la porte 2 ne se déforme, notamment lorsqu'elle est échauffée du fait de l'augmentation de température dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage 8 pendant le déroulement des cycles de fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. Le logement 20 est bien visible sur la figure 13 qui représente en perspective la face interne du panneau intérieur 6. Dans ce mode réalisation, un élément d'encliquetage élastique 23 est prévu à chaque extrémité du logement 20. Dans un autre mode de réalisation on pourrait prévoir, si nécessaire, un ou plusieurs autres éléments d'encliquetage élastique 23, le long du logement 20 entre les deux éléments d'encliquetage élastique 23 prévus à chaque extrémité. Sur la figure 13, l'élément de rigidification 21 est représenté séparément du panneau intérieur 6. Dans ce mode de réalisation, l'élément de rigidification 21 est métallique Dans ce mode de réalisation, l'élément de rigidification 21 est obtenu par un procédé de découpage emboutissage, ce qui garantit un coût de fabrication bas tout en augmentant significativement la rigidité de la porte 2. On voit également les nervures de rigidification 30, deux des paliers 4 situés aux extrémités du bord inférieur 22 ainsi qu'un élément d'engagement 15 le long du bord 16. Dans la figure 14, qui est similaire à la figure 13, l'élément de rigidification 21 est en place dans le logement 20 prévu dans le panneau intérieur 6, encliqueté dans les éléments d'encliquetage élastique 23. L'élément de rigidification 21 est également visible sur la figure 11 correspondant au detail F de la figure 9, où il est assemblé dans le panneau intérieur 6 et vu selon selon le plan de coupe AA de la figure 3. Le panneau intérieur 6 porte également l'élément d'insertion 24. Dans ce mode de réalisation, il fait partie intégrante du panneau intérieur. Le panneau intérieur 6 et l'élément d'insertion 24 constituant ainsi une seule et même pièce. L'élément d'insertion 24 est situé au milieu du bord inférieur 22 de sorte à maintenir ensemble les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 entre les bords 16, 33, et 9, 32 de la porte 2 et limiter ainsi les déformations liées à l'augmentation de température pendant le fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. Les deux paliers 4 disposés en partie inférieure des bords 9 et 16 du panneau intérieur 6 traversent le bord inférieur 26 du panneau extérieur 5 dans deux ouvertures 35. L'une de ces deux ouvertures 35 est visible en figure 15. Bien entendu, l'un de ces deux paliers 4 inférieur reçoit une charnière 13, tout comme le palier 4 en partie haute du même bord de la porte 2, de sorte à rendre la porte 2 mobile en rotation. De préférence, ledit au moins un logement 20 est situé le long d'un bord 22 dudit panneau intérieur 6 opposé au bord 17 dudit panneau intérieur 6 s'engageant dans une rainure 18 d'un bord 19 dudit panneau extérieur 5. Ainsi, la rigidité de la porte 2 assemblée est optimisée car les dispositifs d'accrochage 13, l'élément de rigidification 21 et le bord 17 engagé dans la rainure 18 sont disposés sur chacun des bords de la porte 2, et ils sont éloignés les uns des autres. En effet, l'engagement d'un bord 17 du panneau intérieur 6 dans une rainure 18 d'un bord 19 du panneau extérieur 5 rigidifie la porte 2 dans la zone proche de ce bord 19 et l'élément de rigidification 21, disposé à l'opposé du bord 19 portant la rainure 18, rigidifie la zone opposée de la porte 2, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 étant quant à eux situés sur deux autres bords opposés 9, 32 et 16, 33. De manière particulièrement avantageuse, ledit panneau intérieur 6 comporte des éléments d'encliquetage élastique 23 coopérant avec ledit élément de rigidification 21, au moins aux deux extrémités dudit élément de rigidification 21. De cette manière, l'installation de l'élément de rigidification 21 dans les éléments d'encliquetage élastique 23 du panneau intérieur 6 constituant la porte 2 est simple et rapide. Le temps nécessaire sur la ligne d'assemblage des appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage 1 pour installer l'élément de rigidification 21 est réduit et aucune pièce supplémentaire n'est nécessaire puisque les éléments d'encliquetage élastique 23 font partie intégrante dudit panneau intérieur 6, garantissant ainsi un coût de fabrication faible. Avantageusement, ledit panneau intérieur 6 comporte en outre au moins un élément d'insertion 24 s'insérant dans au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5 par déplacement desdits panneaux 5, 6 l'un par rapport à l'autre dans une direction S2 opposée au sens d'engagement SI desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 desdits panneaux 5, 6. Ainsi les déformations d'un desdits panneaux 5, 6 par rapport à l'autre sont empêchées car ledit au moins un élément d'insertion 24 du panneau intérieur 6, une fois inséré dans l'ouverture 25 du panneau extérieur 5, rend solidaire localement les deux panneaux 5, 6 qui supportent alors ensemble toute contrainte mécanique appliquée à l'un desdits deux panneaux 5, 6. Préférentiellement, ladite au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5 est ménagée dans le bord 26 opposé au bord 19 présentant ladite rainure 18. Ceci garantit d'une part l'ajustage précis du bord 22 du panneau intérieur 6 portant ledit au moins un élément d'insertion 24 par rapport au bord 26 du panneau extérieur 5 percé de ladite au moins une ouverture 25 recevant ledit au moins un élément d'insertion 24, et d'autre part en étant disposé à l'opposé du bord 19 portant la rainure 18, ledit au moins un élément d'insertion 24 et ladite au moins une ouverture 25 agissent de manière optimale pour rigidifier la porte 2 dans deux zones éloignées et éviter des déformations liées à l'élévation de température lors du fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1. La figure 9 est une vue de la porte 2 selon le plan de coupe AA de la figure 3. Le plan de coupe AA passe par l'axe médian 10 de la porte 2. Dans ce mode de réalisation, la porte 2 est équipée d'un élément d'insertion 24. Celui-ci est bien visible sur la figure 12 correspondant au détail G de la figure 9 à échelle agrandie. L'élément d'insertion 24, formé au niveau du bord inférieur 22 du panneau intérieur 6, se présente sous la forme d'un pion cylindrique chanfreiné de sorte à faciliter son insertion dans l'ouverture 25, cylindrique et chanfreinée elle aussi, formée dans le bord inférieur 26 du panneau extérieur 5. Dans ce mode de réalisation, le pion cylindrique constituant l'élément d'insertion 24 présente une dépouille qui facilite son insertion dans ladite au moins une ouverture 25 du panneau extérieur. La porte 2 étant assemblée, l'élément d'insertion 24 est inséré dans l'ouverture 25 et affleure le bord inférieur 26 du panneau extérieur 5. Ledit au moins un élément d'insertion 24 du panneau intérieur 6 présente des formes concordantes à celles de ladite au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5 de sorte à maintenir ensemble les deux panneaux 5, 6 dans la zone dudit au moins un élément d'insertion 24. La combinaison des dispositifs d'accrochage 13 disposés sur des bords opposés 9, 16 et 32, 33 desdits panneaux 5, 6, de l'engagement d'un bord 17 dudit panneau intérieur 6 dans une rainure 18 dudit panneau extérieur 5, d'un élément de rigidification 21 encliqueté sur le panneau intérieur 6, et d'un élément d'insertion 24 du panneau intérieur 6 inséré dans une ouverture 25 du panneau extérieur 5 permet d'éviter que la porte 2 ne se déforme. Les déformations en torsion, notamment lors des manoeuvres de la porte 2 par l'utilisateur sont ainsi évitées. Les déformations dues à l'élévation de température de la porte 2 du fait de l'augmentation de la température dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage 8 pendant le déroulement des cycles de fonctionnement de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 sont elles aussi limitées voire évitées. Les déformations sous l'effet des contraintes mécaniques appliquées par exemple par le linge se trouvant dans l'enceinte de séchage 8 dans le cas d'un sèche-linge à chargement frontal 1 sont elles aussi évitées. Par ailleurs, une porte 2 ainsi rigidifiée confère à l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 un caractère robuste et durable. D'autre part, les éléments d'engagement 15, ledit au moins un élément d'insertion 24, et le bord supérieur 17 du panneau intérieur 6, qui participent à l'assemblage du panneau intérieur 6 sur le panneau extérieur 5 font tous partie intégrante du panneau intérieur 6. Ainsi, le panneau intérieur 6 se présente sous la forme d'une pièce unique intégrant tous ces éléments d'assemblage. De même, les éléments de retenue 14, ladite au moins une ouverture 25, et le bord supérieur 19 du panneau extérieur 5, qui participent à l'assemblage du panneau intérieur 6 sur le panneau extérieur 5 font tous partie intégrante du panneau extérieur 5. Ainsi, le panneau extérieur 5 se présente sous la forme d'une pièce unique intégrant tous ces éléments d'assemblage. La porte 2 est ainsi particulièrement économique à fabriquer puisque aucune pièce rapportée n'est nécessaire pour réaliser ces éléments 15 d'assemblage. Avantageusement, la porte 2 de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 conforme à l'invention peut comprendre au moins un élément de fixation adapté à solidariser l'assemblage dudit panneau intérieur 6 sur ledit panneau extérieur 5, ledit au moins un élément de fixation traversant 20 ledit panneau intérieur 6 depuis sa face externe et étant fixé sur ledit panneau extérieur 5 du côté de sa face interne. Par exemple, l'assemblage du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5 peut être maintenu par des éléments de fixation tels que des vis. Ainsi, les vis empêchent tout mouvement de translation des panneaux 25 intérieur 6 et extérieur 5 l'un par rapport à l'autre dans le sens inverse au sens d'engagement SI desdits dispositifs d'accrochage 13. De plus, le retrait des ces vis permet le démontage de l'assemblage, par exemple pour procéder au remplacement d'un des deux panneaux 5, 6. Ceci évite de devoir remplacer systématiquement les deux panneaux 5, 6 alors 30 qu'un seul des deux panneaux a besoin d'être remplacé, par exemple parce qu'il est endommagé. La figure 2 représente une porte 2 assemblée, vue du côté du panneau intérieur 6. Dans ce mode de réalisation, le panneau intérieur 6 est équipé d'un doigt de verrouillage 27 adapté à s'engager dans une gâche lorsque la porte 2 est fermée de sorte à maintenir la porte 2 fermée. Ce doigt de verrouillage 27 est fixé par une vis qui traverse à la fois le doigt de verrouillage 27 et le panneau intérieur 6 et qui est vissée dans un fût 36, visible sur la figure 15, formé dans le panneau extérieur 5. Ainsi, la vis a la double fonction de fixer le doigt de verrouillage 27 et de maintenir en place le panneau intérieur 6 par rapport au panneau extérieur 5. Avantageusement, dans le mode réalisation de la figure 2 le panneau intérieur 6 comporte deux emplacements 28, 29 destinés à recevoir le doigt de verrouillage 27. Dans le panneau extérieur 5, en regard des emplacements 28, 29, deux 15 fûts de vissage 36 sont prévus dont un est visible sur la figure 15. Le doigt de verrouillage 27 est installé dans l'un ou l'autre desdits emplacements 28, 29 selon le sens choisi d'ouverture de la porte 2. Dans l'exemple des figures 2 et 3, le doigt de verrouillage 27 est installé dans l'emplacement 28. 20 Dans ce mode de réalisation, l'emplacement 29 demeuré libre, sans doigt de verrouillage 27, reçoit une vis de maintien de l'assemblage du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5. Deux charnières 3 sont assemblées dans les deux paliers 4 du bord 9 du panneau intérieur 6 situé à l'opposé de l'emplacement 28 équipé du doigt de 25 verrouillage 27. De cette façon, l'assemblage de la porte 2 qui est réalisé par les moyens décrits précédemment est maintenu par seulement deux vis, ou tout autre moyen de fixation connu de l'homme du métier. De manière particulièrement avantageuse, ledit panneau intérieur 6 30 comporte en outre deux ensembles de deux paliers 4, lesdits deux paliers 4 de chaque ensemble étant alignés le long d'un bord 9, 16 dudit panneau intérieur 6, lesdits deux paliers 4 de chaque ensemble étant positionnés respectivement à une extrémité du bord 9, 16 dudit panneau intérieur 6. Ainsi, la fabrication de la porte 2 est économique puisque les paliers 4 permettant le mouvement de rotation de la porte 2 sont directement formés dans le panneau intérieur 6 de la porte 2 et ne nécessitent aucune pièce rapportée supplémentaire. II n'y a donc ni coût supplémentaire ni main d'oeuvre nécessaire pour assurer la fonction de paliers 4. Deux des paliers 4 sont bien visibles sur le panneau intérieur 6 représenté sur les figures 13 et 14. De plus, du fait qu'il existe un ensemble de paliers 4 sur chaque bord 9, 16, l'utilisateur pourra au choix utiliser l'ensemble de paliers 4 d'un bord 9, 16 ou de l'autre afin de permettre l'ouverture de la porte 2 soit dans un sens, soit dans l'autre. Avantageusement, lesdits panneaux intérieur 6 et extérieur 5 sont réalisés en matériau plastique. De cette façon, le coût d'obtention est réduit par rapport à une porte 2 utilisant soit des éléments en verre soit des éléments en tôle. A titre d'exemple non limitatif, le panneau extérieur 5 peut être réalisé en ABS (Acronyme de : Acrylonitrile Butadiène Styrène) afin d'obtenir une surface lisse et brillante, offrant à cette pièce visible par l'utilisateur, un bon rendu esthétique. Et le panneau intérieur 6 peut être réalisé en polypropylène, préférentiellement chargé avec du talc de sorte à améliorer sa tenue en température, qui est un des matériaux plastique les moins chers. De plus ces pièces, si elles sont obtenues par exemple par moulage, peuvent être teintées dans la masse, permettant ainsi aisément de créer des gammes d'appareils électroménagers de lavage et/ou de séchage 1 aux esthétiques différentes. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, la face interne du panneau intérieur 6 reçoit des nervures de rigidification 30, visibles sur la figure 13, afin d'augmenter encore la rigidité du panneau intérieur 6 dont la face externe est dirigée vers l'intérieur de l'enceinte de lavage et/ou de séchage 8. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas par exemple d'un sèche-linge à chargement frontal 1, où la face externe du panneau intérieur 6 qui est au contact du linge doit supporter des contraintes mécaniques exercées par le linge qui appuie sur ladite face externe du panneau intérieur 6 pendant le fonctionnement d'un sèche-linge à chargement frontal 1. Les nervures de rigidification 30 limitent également les déformations des panneaux 5, 6 survenant sous l'effet de l'élévation de température dans l'enceinte de lavage et/ou de séchage 8 pendant le fonctionnement de l'appareil électroménager 1. Dans un autre mode de réalisation, afin d'augmenter encore la rigidité de la porte 2 et de limiter les déformations des panneaux 5, 6, on peut aussi 10 prévoir des nervures de rigidification 30 sur la face interne du panneau extérieur 5. On va décrire maintenant un procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 selon un mode de réalisation de l'invention. 15 Le procédé d'assemblage dudit panneau intérieur 6 sur ledit panneau extérieur 5 d'une porte 2 d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 comporte au moins les deux étapes suivantes : translation desdits panneau intérieur 6 et extérieur 5 l'un contre l'autre, et 20 engagement d'au moins deux dispositifs d'accrochage 13 desdits panneaux 5, 6, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 étant disposés de part et d'autre de la porte 2, chacun desdits dispositifs d'accrochage 13 comprenant un élément de retenue 14 formé dans l'un desdits panneaux 5, 6 et un élément 25 d'engagement 15 formé dans l'autre desdits panneaux 5, 6, lesdits éléments d'engagement 15 venant en prise avec lesdits éléments de retenue 14. Ce procédé permet d'obtenir de manière simple, en faisant coulisser le panneau intérieur 6 sur le panneau extérieur 5, une porte 2 assemblée de 30 manière fiable. Un seul mouvement suffit pour obtenir l'engagement des dispositifs d'accrochage 13 des panneaux 5, 6. Ledit procédé comporte en outre l'étape d'engagement d'un bord 17 dudit panneau intérieur 6 dans une rainure 18 d'un bord 19 dudit panneau extérieur 5 simultanément à l'étape d'engagement desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 desdits panneaux 5, 6. On obtient ainsi, en un seul mouvement, la solidarisation du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5 en de multiples zones. En effet, à l'issue de ce mouvement de translation, lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 sont engagés et un bord 17 dudit panneau intérieur 6 est engagé dans une rainure 18 dudit panneau extérieur 5. L'efficacité de ce procédé permet de réduire le temps d'assemblage de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 et donc son coût. Sur la figure 5, le panneau intérieur 6 de la porte 2 est représenté plaqué contre le panneau extérieur 5 dans la position qu'ils occupent au début de l'étape de translation pendant laquelle le panneau intérieur 6 est translaté dans le sens d'engagement SI. Le bord supérieur 17 du panneau intérieur 6 n'est pas encore engagé dans la rainure 18 du bord supérieur 19 du panneau extérieur 5. Les bord 16 et 33 ainsi que les bords 9 et 32 portent les dispositifs d'accrochage 13 visibles sur les figures 6, 7 et 8. Avantageusement, lorsque le panneau intérieur 6 de la porte 2 est équipé d'au moins un élément d'insertion 24 adapté à s'insérer dans au moins une ouverture 25 du panneau extérieur 5, ledit procédé comporte en outre l'étape d'insertion d'au moins un élément d'insertion 24 dudit panneau intérieur 6 dans au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5 par déplacement desdits panneaux 5, 6 l'un par rapport à l'autre dans une direction S2 opposée au sens d'engagement SI desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 desdits panneaux 5, 6, ladite étape étant mise en oeuvre avant ladite étape de translation. Ainsi, par un mouvement simple, la rigidité de la porte 2 est encore améliorée grâce à au moins une liaison supplémentaire entre le panneau intérieur 6 de la porte 2 et le panneau extérieur 5 réalisée par ledit au moins un élément d'insertion 24 et ladite au moins une ouverture 25. La figure 4 représente la porte 2 en cours d'assemblage. Le panneau intérieur 6 est représenté dans la position qu'il occupe par rapport au panneau extérieur 5 à l'issue de ladite étape d'insertion qui nécessite un mouvement dans la direction S2. Dans ce mode de réalisation, deux éléments d'engagement 15 sont disposés respectivement sur les bords 16 et 9 du panneau intérieur 6 et les éléments d'engagement 15 du bord 16 sont visibles sur la figure 4. Ils sont destinés à venir en prise avec des éléments de retenue 14, non visibles sur la figure 4, des bords 33 et 32 du panneau extérieur 5. De nombreuses nervures de rigidification 30 sont visibles sur la face interne du 10 panneau intérieur 6. Le bord supérieur 17 du panneau intérieur 6 est également visible, la porte 2 n'étant pas complètement assemblée. Dans cette figure 4, il n'est pas encore engagé dans la rainure 18 du bord supérieur 19 du panneau extérieur 5. Les éléments de retenue 14 sont visibles sur la figure 15 représentant 15 le panneau extérieur 5 seul. Dans la partie supérieure de la porte 2, les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 sont assemblés par l'engagement du bord supérieur 17 du panneau intérieur 6 dans la rainure 18 du bord supérieur 19 du panneau extérieur 5. Le déplacement des panneaux 5, 6 l'un par rapport à l'autre dans une 20 direction S2 opposée au sens d'engagement SI desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 provoque l'insertion dudit au moins un élément d'insertion 24 dans ladite au moins une ouverture 25 et le dépassement dudit au moins un élément d'insertion 24 hors du panneau extérieur 5 à travers ladite au moins une ouverture 25. 25 Avantageusement, ledit procédé comporte en outre l'étape de rotation dudit panneau intérieur 6 par rapport audit panneau extérieur 5 en poursuivant l'insertion dudit au moins un élément d'insertion 24 à travers ladite au moins une ouverture 25 jusqu'au plaquage dudit panneau intérieur 6 contre ledit panneau extérieur 5, ladite étape étant mise en oeuvre après ladite étape 30 d'insertion. Le mouvement de rotation de cette étape est simple à réaliser puisque l'étape d'insertion qui précède, insérant au moins un élément d'insertion 24 dudit panneau intérieur 6 dans au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5, prépositionne le bord 22 dudit panneau intérieur 6 portant ledit élément d'insertion 24 par rapport au bord 26 dudit panneau extérieur 5 comprenant ladite ouverture 25, en laissant le degré de liberté en rotation nécessaire à cette étape de rotation. Avantageusement, ledit au moins un élément d'insertion 24 dudit panneau intérieur 6, inséré dans ladite au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5, guide le panneau intérieur 6 par rapport au panneau extérieur 5 lors de l'étape de rotation. Le panneau intérieur 6 et le panneau extérieur 5 sont visibles sur la figure 4 avant ladite étape de rotation et ils sont visibles sur la figure 5 après ladite étape de rotation. De plus, à l'issue de cette étape de rotation, les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 sont prépositionnés l'un par rapport à l'autre, et plaqués l'un contre l'autre, préparant ainsi le bon déroulement de l'étape de translation du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5 qui mène à l'étape d'engagement des dispositifs d'accrochage 13. L'étape de translation desdits panneaux 5, 6 l'un contre l'autre dans le sens d'engagement SI desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 entraîne le retrait dudit au moins un élément d'insertion 24 qui coulisse dans ladite au moins une ouverture 25 du panneau extérieur 5. De préférence, la longueur dudit au moins un élément d'insertion 24 est telle que lorsque lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13 des panneaux 5, 6 sont engagés, ledit au moins un élément d'insertion 24 est inséré dans ladite au moins une ouverture 25 et affleure le bord 26 dudit panneau extérieur 5 sans dépasser. A la fin des étapes d'insertion d'au moins un élément d'insertion 24 dudit panneau intérieur 6 dans au moins une ouverture 25 dudit panneau extérieur 5 et de rotation dudit panneau intérieur 6 par rapport audit panneau extérieur 5, ledit au moins un élément d'insertion 24 dépasse hors de ladite au moins une ouverture 25. De préférence, la longueur de dépassement est égale ou supérieure à la course de la translation réalisée lors de l'étape d'engagement desdits au moins deux dispositifs d'accrochage 13. Ainsi, lorsque les éléments d'engagement 15 sont en prise avec les éléments de retenue 14, la longueur dudit au moins un élément d'insertion 24 est suffisante pour qu'il reste inséré dans ladite au moins une ouverture 25. L'assemblage des panneaux intérieur 6 et extérieur 5 de la porte 2 débute par l'étape d'insertion, les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 étant dans la position de la figure 4. Ensuite, l'étape de rotation est effectuée qui amène les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 dans la position de la figure 5. Ensuite, l'étape de translation amène les panneaux intérieur 6 et extérieur 5 dans la position de la figure 3. L'enchainement de ces étapes est fluide car chacune de ces étapes prépare le positionnement respectif des panneaux intérieur 6 et extérieur 5 pour le mouvement à effectuer dans l'étape suivante. Ainsi, tout en assurant un assemblage fiable du panneau intérieur 6 contre le panneau extérieur 5, le temps d'assemblage de la porte 2 est optimisé, et le coût de fabrication de l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage 1 est réduit. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits précédemment sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, l'appareil électroménager de lavage et/ou de séchage peut être une machine à sécher le linge, une machine à laver le linge, une machine à laver et à sécher le linge, ou une machine à laver la vaisselle
Un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage comprend une carrosserie enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage, ladite carrosserie comprenant, dans l'une de ses faces, au moins une ouverture équipée d'une porte (2) mobile par rapport à ladite face de ladite carrosserie, ladite porte (2) comprenant un panneau extérieur (5) assemblé contre un panneau intérieur (6). Ladite porte (2) comporte au moins deux dispositifs d'accrochage (13) dudit panneau intérieur (6) sur ledit panneau extérieur (5), lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) étant disposés de part et d'autre de la porte (2), chaque dispositif d'accrochage (13) comprenant un élément de retenue (14) formé dans l'un desdits panneaux (5, 6) et un élément d'engagement (15) formé dans l'autre desdits panneaux (5, 6), lesdits éléments d'engagement (15) venant en prise avec lesdits éléments de retenue (14) par translation desdits panneaux (5, 6) l'un contre l'autre.
, 1. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) comprenant une carrosserie (11) enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage (8), ladite carrosserie (11) comprenant, dans l'une de ses faces (34), au moins une ouverture (12) équipée d'une porte (2) mobile par rapport à ladite face (34) de ladite carrosserie (11), ladite porte (2) pouvant être amenée en position ouverte de sorte à permettre l'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage (8) à travers ladite ouverture (12), et ladite porte (2) pouvant être amenée en position fermée de sorte à obturer ladite ouverture (12) d'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage (8), ladite porte (2) comprenant un panneau extérieur (5) assemblé contre un panneau intérieur (6), caractérisé en ce que ladite porte (2) comporte au moins deux dispositifs d'accrochage (13) dudit panneau intérieur (6) sur ledit panneau extérieur (5), lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) étant disposés de part et d'autre de la porte (2), chaque dispositif d'accrochage (13) comprenant un élément de retenue (14) formé dans l'un desdits panneaux (5, 6) et un élément d'engagement (15) formé dans l'autre desdits panneaux (5, 6), lesdits éléments d'engagement (15) venant en prise avec lesdits éléments de retenue (14) par translation desdits panneaux (5, 6) l'un contre l'autre. 2. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à la 1, caractérisé en ce que l'un desdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) est disposé le long d'un premier bord (32, 9) desdits panneaux (5, 6) de ladite porte (2) et l'autre desdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) est disposé le long d'un deuxième bord (33, 16) desdits panneaux (5, 6) de ladite porte (2), le deuxième bord (33, 16) desdits panneaux (5, 6) étant opposé au premier bord (32, 9) desdits panneaux (5, 6) par rapport à un axe médian (10) de ladite porte (2). 3. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie d'un bord (17) dudit panneau intérieur (6) s'engage dans une rainure (18) d'un bord (19) dudit panneau extérieur (5), et en ce que ledit bord (17) dudit panneau intérieur (6) s'engageant dans une rainure (18) d'un bord (19) dudit panneau extérieur (5) relie les deux bords (9, 16) opposés dudit panneau intérieur (6) comportant lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13). 4. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit panneau intérieur (6) comporte en outre au moins un logement (20), ledit au moins un logement (20) recevant un élément de rigidification (21 5. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme aux 3 et 4, caractérisé en ce que ledit au moins un logement (20) est situé le long d'un bord (22) dudit panneau intérieur (6) opposé au bord (17) dudit panneau intérieur (6) s'engageant dans une rainure (18) d'un bord (19) dudit panneau extérieur (5). 6. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à la 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit panneau intérieur (6) comporte des éléments d'encliquetage élastique (23) coopérant avec ledit élément de rigidification (21), au moins aux deux extrémités dudit élément de rigidification (21). 7. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit panneau intérieur (6) comporte en outre au moins un élément d'insertion (24) s'insérant dans au moins une ouverture (25) dudit panneau extérieur (5) par déplacement desdits panneaux (5, 6) l'un par rapport à l'autre dans une direction S2 opposée au sens d'engagement SI desdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) desdits panneaux (5, 6). 8. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme aux 3 et 7, caractérisé en ce que ladite ouverture (25) dudit panneau extérieur (5) est ménagée dans le bord (26) opposé au bord (19) présentant ladite rainure (18). 9. Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit panneau intérieur (6) comporte en outre deux ensembles de deux paliers (4), lesdits deux paliers (4) de chaque ensemble étant alignés le long d'un bord (9, 16) dudit panneau intérieur (6), lesdits deux paliers (4) de chaque ensemble étant positionnés respectivement à une extrémité du bord (9, 16) dudit panneau intérieur (6). 10.Appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits panneaux intérieur (6) et extérieur (5) sont réalisés en matériau plastique. 11. Procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) comprenant une carrosserie (11) enfermant une enceinte de lavage et/ou de séchage (8), ladite carrosserie (11) comprenant, dans l'une de ses faces (34), au moins une ouverture (12) équipée d'une porte (2) mobile par rapport à ladite face (34) de ladite carrosserie (11), ladite porte (2) pouvant être amenée en position ouverte de sorte à permettre l'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage (8) à travers ladite ouverture (12), et ladite porte (2) pouvant être amenée en position fermée de sorte à obturer ladite ouverture (12) d'accès à ladite enceinte de lavage et/ou de séchage (8), ladite porte (2) comprenant un panneau extérieur (5) assemblé contre un panneau intérieur (6), caractérisé en ce que l'assemblage dudit panneau intérieur (6) sur ledit panneau extérieur (5) comporte au moins les deux étapes suivantes translation desdits panneaux intérieur (6) et extérieur (5) l'un contre l'autre, et engagement d'au moins deux dispositifs d'accrochage (13) desdits panneaux (5, 6), lesdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) étant disposés de part et d'autre de la porte (2), chacun desdits dispositifs d'accrochage (13) comprenant un élément de retenue (14) formé dans l'un desdits panneaux (5, 6) et un élément d'engagement (15) formé dans l'autre desdits panneaux (5, 6), lesdits éléments d'engagement (15) venant en prise avec lesdits éléments de retenue (14). 12. Procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à la 11, caractérisé en ce que ledit procédé comporte en outre l'étape suivante simultanément à l'étape d'engagement desdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) desdits panneaux (5, 6) : - engagement d'un bord (17) dudit panneau intérieur (6) dans une rainure (18) d'un bord (19) dudit panneau extérieur (5). 13. Procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à la 11 ou 12, caractérisé en ce que ledit procédé comporte en outre l'étape suivante, ladite étape étant mise en oeuvre avant ladite étape de translation : insertion d'au moins un élément d'insertion (24) dudit panneau intérieur (6) dans au moins une ouverture (25) dudit panneau extérieur (5) par déplacement desdits panneaux (5, 6) l'un par rapport à l'autre dans une direction (S2) opposée au sens d'engagement (SI) desdits au moins deux dispositifs d'accrochage (13) desdits panneaux (5, 6). 14. Procédé d'assemblage d'un appareil électroménager de lavage et/ou de séchage (1) conforme à la 13, caractérisé en ce que ledit procédé comporte en outre l'étape suivante, ladite étape étant mise en oeuvre après ladite étape d'insertion : rotation dudit panneau intérieur (6) par rapport audit panneau extérieur (5) en poursuivant l'insertion dudit au moins un élément d'insertion (24) à travers ladite au moins une ouverture (25) jusqu'au plaquage dudit panneau intérieur (6) contre ledit panneau extérieur (5).
D,A
D06,A47
D06F,A47L
D06F 39,A47L 15,D06F 58
D06F 39/14,A47L 15/42,D06F 58/20
FR2987108
A1
SIMULATEUR DE TIR DE COMBAT POUR ARMES ASSOCIANT FONCTIONNEMENT ABSOLU ET FONCTIONNEMENT EN RELATIF TERRAIN
20,130,823
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine des simulateurs de tir de com bat. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un simulateur de tir de combat pour armes associant fonctionnement absolu et fonctionnement en relatif terrain. Etat de la technique Les simulateurs de tir de combat montés sur les armes réelles utilisent un système de communication laser pour permettre au tireur d'entrer en contact avec la cible équipée de détecteurs laser. Deux familles de système existent : - les systèmes « une voie » où le tireur utilise un faisceau notablement divergent pour sensibiliser la cible qui se déclare touchée dès qu'elle détecte l'éclairement ; et - les systèmes « deux voies » où le tireur dispose d'un laser qui balaye l'espace à la recherche d'échos sur une cible et lui communique la distance et l'écartométrie de tir entre le tireur et cette cible. La cible calcule alors si elle est détruite. Les simulateurs communiquent par radio les évènements et leur position à un système central. La cible reçoit des informations du système central. Le système central a la possibilité de détruire les cibles géolocalisées dans une zone pour simuler l'effet d'une munition explosive. Dans ce cas, le tireur correspondant est purement fictif et généré par le système central. Exposé de l'invention La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé consistant à augmenter la performance de la simulation laser notamment dans le cas de munitions à forte balistique ou de point d'impact en zone non visible du tireur en ajoutant la possibilité de déclencher à partir de l'arme une destruction par le système central, en remplaçant le tireur fictif mentionné ci-dessus. Les deux systèmes de simulation cohabitent sur le même simulateur lui permettant, selon la munition sélectionnée et la situation de vol courante de faire appel à l'un ou à l'autre. A cet effet, la présente invention concerne, dans son acception la plus générale, un procédé de simulation de tir de combat pour armes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - acquisition d'informations sur une arme ; - transmission desdites informations à un système central ; - traitement desdites informations au niveau dudit système central ; - détermination par ledit système central de la destruction éventuelle de cibles ;et - transmission à au moins une cible de son nouvel état. Avantageusement, ladite transmission est effectuée par communication radio. Selon un mode de réalisation, lesdites informations comprennent la localisation de l'arme ou la localisation du tireur de l'arme. Selon un mode de réalisation, lesdites informations comprennent l'attitude (site, azimut) de l'arme. Selon un mode de réalisation, lesdites informations comprennent la vitesse angulaire de l'arme. Selon une variante, lesdites informations comprennent l'accélération de l'arme. La présente invention se rapporte également à un système de simulation de tir de combat pour armes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour : - acquérir des informations sur une arme ; - transmettre lesdites informations à un sous-système central ; - traiter lesdites informations au niveau dudit sous-système central ; - déterminer au niveau dudit sous-système central la destruction éventuelle de cibles ; et - transmettre à au moins une cible son nouvel état. Selon un mode de réalisation, ladite arme est associée à un tireur équipé d'une fonction de détection d'attitude et d'une fonction inertielle constituant un 20 module d'extension raccordé mécaniquement et électriquement sur une fonction tir équipant ledit tireur. Selon une variante, une information de localisation est générée au niveau d'un tireur par un dispositif de type GPS. 25 Selon une autre variante, une information de localisation est générée au niveau d'un tireur par un dispositif de localisation en intérieur. Selon un mode de réalisation, ladite arme est associée à un tireur équipé 3 0 d'une source d'énergie complémentaire. Brève description des dessins On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux Figures dans lesquelles : - la Figure 1 représente les différentes étapes du procédé selon la présente invention ; et - la Figure 2 illustre un mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée des modes de réalisation de l'invention La Figure 1 illustre les différentes étapes du procédé selon la présente invention : - acquisition d'informations sur une arme 11 ; - transmission desdites informations à un système central 20 ; - traitement desdites informations au niveau dudit système central 20 ; - détermination par ledit système central 20 de la destruction éventuelle de cibles ; et - transmission à au moins une cible de son nouvel état. La Figure 2 illustre un mode de réalisation de la présente invention. Sur la Figure 2 est représenté un tireur 10 équipé d'une arme 11. Est également représenté sur cette Figure un bâtiment 50 comprenant un rez-de- chaussée et un premier étage. Dans ce bâtiment 50 sont positionnés trois fantassins 12 et 14 au premier étage, ainsi qu'un troisième fantassin 13 au rez-de-chaussée du bâtiment 50. Le tireur 10 et son arme 11 communiquent par voie radio 31 avec un système central 20. Ce système central 20 communique par voie radio 32 avec des éléments situés au sein du bâtiment 50. Dans un mode de réalisation, ledit système central 20 comporte un processeur, une mémoire ainsi que des interfaces de communication radio. Dans le cadre de la présente invention, le tireur 10 est équipé de la fonction tir de son système de simulation laser (émetteur laser) complétée par : - des fonctions de détection d'attitude (site, azimut) sur l'arme, - et/ou une fonction inertielle sur l'arme (vitesse angulaire, accélération), - une fonction de localisation sur le tireur, - une source d'énergie complémentaire si besoin. Dans un mode de réalisation de la présente invention, les fonctions de détection d'attitude et la fonction inertielle sont organisées pour constituer un module d'extension raccordé mécaniquement et électriquement sur la fonction tir. Avant le tir, le type de simulation est sélectionné, selon l'arme que l'utilisateur déclare vouloir utiliser. Si l'arme le nécessite, les données d'attitude et inertielles relevées sur l'arme au moment du tir sont transmises vers le système central, ainsi que la localisation du tireur 10. Le système central 20 déduit de ces données le point de chute de la munition et détruit les cibles qui s'y trouvent. Dans l'exemple de la Figure 2, des informations, notamment de localisation sur l'arme 11 ou sur le tireur 10 et des informations d'attitude (site, azimut) sur l'arme, ainsi que des informations de type inertiel sur l'arme (vitesse angulaire, accélération) sont acquises et transmises par la voie radio 31 au système central 20. Ensuite, un traitement desdites informations est réalisé au niveau dudit système central 20. Le système central 20 peut par exemple déterminer que les cibles se trouvant dans le quart Sud-Est 51 du premier étage du bâtiment 50 sont détruites. Ainsi, les fantassins 12 et 14 se trouvant dans cette partie 51 du bâtiment 50 seront détruits. Ledit système central 20 communique alors cette information par la voie radio 32 aux éléments situés dans cette partie 51 du bâtiment 50. Le système peut être mis à profit sur les systèmes laser une voie et deux voies. Dans le cas du système une voie, les informations d'attitude et inertielle sont transmises du boitier équipant l'arme vers l'équipement du fantassin. L'information de localisation est générée au niveau du fantassin par un dispositif approprié (GPS, localisation indoor, ). Le fantassin transmet ensuite l'ensemble des données vers le système central. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention se rapporte à un procédé de simulation de tir de combat pour armes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : . acquisition d'informations sur une arme (11) ; . transmission desdites informations à un système central (20) ; . traitement desdites informations au niveau dudit système central (20) ; . détermination par ledit système central (20) de la destruction éventuelle de cibles ; et . transmission à au moins une cible de son nouvel état. La présente invention se rapporte également à un système de simulation de tir de combat pour armes.
1. Procédé de simulation de tir de combat pour armes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - acquisition d'informations sur une arme (11) ; - transmission desdites informations à un système central (20) ; - traitement desdites informations au niveau dudit système central (20) ; - détermination par ledit système central (20) de la destruction éventuelle de cibles ; et - transmission à au moins une cible de son nouvel état. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite transmission est effectuée par communication radio. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites informations comprennent la localisation de l'arme (11) ou la localisation du tireur (10) de l'arme (11). 4. Procédé selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdites informations comprennent l'attitude (site, azimut) de l'arme (11). 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites informations comprennent la vitesse angulaire de l'arme (11). 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites informations comprennent l'accélération de l'arme (11). 7. Système de simulation de tir de combat pour armes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour : - acquérir des informations sur une arme (11) ; - transmettre lesdites informations à un sous-système central (20) ; - traiter lesdites informations au niveau dudit sous-système central (20) ; et - déterminer au niveau dudit sous-système central (20) la destruction éventuelle de cibles. - transmettre à au moins une cible son nouvel état. 15 8. Système selon la précédente, caractérisé en ce que ladite arme (11) est associée à un tireur (10) équipé d'une fonction de détection d'attitude et d'une fonction inertielle constituant un module d'extension raccordé mécaniquement et électriquement sur une fonction 20 tir équipant ledit tireur (10). 9. Système selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'une information de localisation est générée au niveau d'un tireur (10) par un dispositif de type GPS. 25 10.Système selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'une information de localisation est générée au niveau d'un tireur (10) par un dispositif de localisation en intérieur. 11.Système selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que que ladite arme (11) est associée à un tireur (10) équipé d'une source d'énergie complémentaire.10
F
F41
F41A,F41G
F41A 33,F41G 3
F41A 33/00,F41G 3/26
FR2982050
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA SIMULATION EN TEMPS REEL DE SYSTEMES ET DE PROCESSUS COMPLEXES
20,130,503
L'invention concerne un procédé et un dispositif pour la simulation en temps réel d'un système ou d'un processus complexe. Par système et processus complexes, on entend la simulation de phénomènes physiques ou chimiques quelle qu'en soit la nature, d'ensembles mécaniques ou biologiques en interaction, ou de processus sociaux dont l'évolution est gouvernée par un grand nombre de variables selon des lois qui peuvent être non linéaires. Les besoins de simulation de tels processus sont nombreux et relèvent de différentes problématiques qui peuvent être l'optimisation, la prévision, en vue d'une prise de décision par exemple, ou la commande dynamique de systèmes, sans que cette liste ne soit exhaustive. Le terme simulation est ici compris dans le sens de définir de manière quantitative une réponse d'un tel système ou processus, réponse exprimée par la valeur ou le taux de variation d'un ou plusieurs paramètres, en fonction d'un niveau défini ou d'une variation d'ampleur définie et quantitative de facteurs de conduite identifiés, contrôlés ou incontrôlés. L'invention s'adresse à la simulation de systèmes ou de processus pour lesquels il est possible de relier par des lois, exprimables sous forme mathématique, le comportement desdits systèmes ou processus aux valeurs ou aux variations de valeur des facteurs de conduite, que lesdites lois soient de nature empirique ou résultent de principes fondamentaux. Les dispositifs et procédés de simulation sont connus de l'art antérieur et très utilisés, tirant parti de la puissance toujours accrue des calculateurs. La figure 1 illustre un cas de simulation complexe. Selon cet exemple, un opérateur (100) manipule un stylet (110) lequel stylet est lié à un ensemble mécanique articulé (115) apte à produire des efforts s'opposant au déplacement dudit stylet. L'opérateur déplace le stylet en visualisant son déplacement sur une image délivrée par un écran (120). L'image représente un solide deformable (130) de forme quelconque, qui peut être défini par sa forme, ses dimensions, la ou les matières le constituant. Le dispositif articulé (115) et l'affichage de l'image à l'écran (120) sont réalisés par un calculateur (150) qui calcule un modèle représentant un solide (130) et fournissant la réponse de ce solide, sous la forme des composantes d'une force de réaction à un déplacement imposé en un point. Les propriétés du solide (130) étant connues, il est possible de calculer sa réponse à un déplacement du stylet, mesuré par le système articulé (115) et en retour de contrôler les actionneurs dudit système articulé (115) de sorte que ceux-ci opposent à ce déplacement un effort d'intensité et d'orientation spatiale données, proportionnel à la réponse calculée du solide (130). Par le résultat de ce calcul, il est également possible de visualiser la déformée calculée de ce solide à l'écran (120). Un tel dispositif constitue une interface dite haptique ou tactilocinétique. Selon l'art antérieur, la réponse mécanique du solide (130) à l'application d'un déplacement ou d'une force d'intensité et d'orientation données, en n'importe quel point de sa surface, peut être calculée par des techniques faisant appel aux éléments finis. Le temps de résolution de chaque cas de chargement dépend de la puissance de calcul qui peut être mobilisée par le calculateur (150). Pour une telle application, entrant dans le domaine de la réalité virtuelle augmentée, afin que l'opérateur puisse retrouver des sensations comparables à une interaction réelle avec le solide, l'affichage doit être actualisé au moins 24 fois par seconde, et, en ce qui concerne l'effort de résistance, pour reproduire la sensation du toucher, le pilotage des actionneurs de l'ensemble mécanique articulé (115) doit être réactualisé plusieurs centaines de fois par seconde. Même sur un cas simple comme celui-ci, les vitesses de calcul requises, sont, à ce jour, hors d'atteinte des ordinateurs ou nécessiteraient l'utilisation de moyens de calculs disproportionnés en regard de l'objectif visé. Le problème de la puissance de calcul se pose avec encore plus d'acuité lorsque lesdits moyens de calcul (150) doivent être embarqués, par exemple à bord d'un véhicule. Ainsi, une solution de l'art antérieur à un tel problème consiste à calculer au préalable ou « off line » une solution discrète selon une densité de points suffisante, laquelle solution est alors enregistrée sous forme de tables qui sont simplement relues lors de la simulation en temps réel. Cependant, si cette solution permet d'atteindre les vitesses d'exécution désirées avec une puissance de calcul réduite, elle est limitée par la quantité d'information à enregistrer. Ainsi, selon cet exemple de réalisation, si la surface du solide (130) est discrétisée en Ns points, il s'agit, d'une part, de calculer l'intensité de la force (F), définie par un vecteur Fet ses trois composantes spatiales Fx, Fy et Fz, s'opposant à un déplacement imposé (D), défini également par un vecteur D (140) et ses composantes spatiales Dx, Dy et Dz quelque soit le point d'application (131) de ce déplacement imposé parmi les Ns points, ceci pour l'interface haptique. Par ailleurs, pour l'interface visuelle, il s'agit de calculer le déplacement de chacun des Ns points du solide, ce déplacement étant défini pour chacun des Ns points par un vecteur Uet ses trois composantes spatiales Ux, Uyet Uz, lequel vecteur doit être défini quelque soit le point d'application (131) du déplacement imposé (140) et quelque soit le déplacement D imposé en ce point. Selon l'art antérieur, le domaine de variation étudié du déplacement imposé est discrétisé en nd possibilités, chacune des composante Dx, Dy et Dz pouvant prendre nd 5 valeurs parmi les Nd possibilités, de sorte que Nd=nd.nd.nd= nd3. Ainsi, selon l'art antérieur, le calcul est réalisé, par exemple au moyen d'un code de calcul utilisant la méthode des éléments finis, pour toutes les combinaisons possibles, et les résultats correspondant sont stockés dans un tableau. Aussi, l'obtention de ce tableau nécessite la réalisation de Nd x Ns simulations. Selon un 10 exemple de réalisation , si Nd=106, soit 100 points de discrétisation par composante, et Ns=100 alors, 108 simulations seront nécessaires. À raison de 0,1 seconde par simulation, ce qui ne peut être atteint que par une puissance de calcul particulièrement élevée, il faudra près de 12 jours pour effectuer les calculs correspondant et près d'un an si chaque simulation prend trois seconde. 15 Puis, pour le stockage de l'ensemble des solutions dans un tableau, 3xNdxNsxNs résultats devront être stockés en ce qui concerne le déplacement U de chacun des Ns points de la surface du solide pour couvrir chaque cas de chargement, et 3xNdxNs résultats pour les composantes de la force et pour tous les cas de chargement. Ainsi, si Nd=106 et Ns=100, le volume d'information à enregistrer est de 3.(1010 + 108), soit 20 30,3 gigaoctets si chaque résultat est codé sur 8 bits. De plus, si une résolution plus fine est nécessaire sur le déplacement, de sorte à permettre une actualisation plus fréquente de l'interface haptique, la quantité de données à enregistrer croît exponentiellement, les limites de stockage sont rapidement atteintes, particulièrement pour des systèmes embarqués. 25 Dans la suite, l'expression « temps réel » concerne un temps de calcul inférieur à 0,04 seconde entre deux états du système ou processus simulé, et l'expression « complexe » s'applique à des systèmes ou processus dont le domaine de fonctionnement simulé est susceptible de couvrir au moins 106 états distincts. Une autre solution de l'art antérieur consiste à utiliser une représentation simplifiée 30 à l'extrême mais qui ne permet que de donner l'illusion du comportement réel. De telles solutions sont couramment utilisées dans le domaine vidéoludique, mais sont trop éloignées de la réalité pour une utilisation nécessitant un minimum de sécurité telle que le pilotage de véhicules ou de procédés. Les exemples d'application ci-avant, ainsi que le domaine d'application du procédé objet de l'invention s'inscrivent dans le domaine des procédé et dispositifs connus sous l'acronyme anglosaxon « DDDAS » pour « Dynamic Data Driven Applications Systems » qui permettent le contrôle en temps réel d'une simulation, par exemple par l'intermédiaire de données issues de capteurs, et en retour, la capacité de conduire le système ou le processus générant ces données à partir des résultats de simulation actualisés. Ce type d'application est aujourd'hui limité par « l'explosion dimensionnelle » ou « curse of dimensionality » en termes anglosaxons, tel qu'exposé ci-avant. L'invention vise à résoudre les inconvénients de l'art antérieur et concerne à cette fin un procédé pour la simulation dynamique en temps réel de la réponse d'un système ou d'un processus complexe piloté par une pluralité de facteurs de conduite P, (i=1 ..k) évoluant chacun dans un domaine de variation donné, le domaine de variation du facteur de conduite P, étant discrétisé en NP, valeurs, lequel procédé comprend les étapes consistant à : a. réaliser un modèle paramétrique préalable sous la forme d'une équation fonctionnelle reliant la réponse aux variations de la pluralité de facteurs de conduite pour n'importe quelle combinaison de valeurs desdits facteurs dans leur domaine de variation sous la forme d'une somme de N modes fonctions des facteurs, chaque mode étant défini pour chacun des NPi valeurs discrétisées ; b. enregistrer le modèle obtenu à étape a) sous la forme d'un programme informatique dans un dispositif autonome comprenant un processeur apte à exécuter ledit programme. Ainsi, le procédé objet de l'invention permet de réaliser une simulation complexe, en contenant l'explosion dimensionnelle par l'intermédiaire de la séparation des variables, en ramenant cette simulation à la détermination de N modes, calculés au préalable (off line). Ainsi le nombre d'informations à stocker pour le modèle complet est NxNP,. En regard de l'art antérieur le gain se situe tant sur le coût de la résolution préalable (off line) que sur le coût de stockage. La solution étant exprimée sous la forme d'une somme de fonctions, celle-ci peut être stockée dans des moyens de calcul et de mémoire réduits et calculée de manière quasi-instantanée sur de tels moyens. Ainsi le procédé objet de l'invention permet à la fois de placer la puissance de calcul off line, pour le calcul d'une simulation exacte du comportement du système ou du processus complexe, mais également d'implémenter cette solution exacte de manière économique. Ainsi la solution peut être dupliquée dans une infinité de moyens de calcul autonomes qui n'ont pas besoin d'être connectés à des moyens de calcul supplémentaires. L'invention concerne également un procédé pour le pilotage d'un facteur de conduite d'un système ou d'un processus complexe dont l'état est gouverné par une pluralité facteurs de conduite, Pi, variant dans des domaines discrétisés selon NPi 10 valeurs, lequel procédé comprend les étapes consistant à : u. obtenir un modèle paramétrique de simulation selon le procédé précédent ; y. obtenir les valeurs instantanées de la pluralité de facteurs de conduites du système ou du processus ; 15 w. exécuter le programme informatique représentant le modèle paramétrique et déterminer la valeur d'un paramètre de réponse en fonction des valeurs instantanées des facteurs de conduite ; x. modifier l'état du système ou du processus en modifiant la valeur d'un facteur de conduite en fonction de la valeur du paramètre de réponse 20 calculé. Ainsi, le calcul quasi instantané de l'état du système ou du processus au moyen du modèle paramétrique, par l'introduction directe des valeurs des facteurs de conduite, sans besoin de rechercher des points de fonctionnement dans une table et de réaliser des approximations linéaires, permet de réaliser un pilotage adaptatif du système ou du 25 processus en utilisant un calculateur autonome de faible puissance de calcul. À cette fin, l'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, ledit dispositif comprenant : i. des moyens de mémoire aptes à stocker un modèle paramétrique comportant N modes définis dans l'ensemble des NPi valeurs de 30 discrétisation des facteurs de conduite ; ii. un processeur apte à mettre en oeuvre les calcul relatifs audit modèle paramétrique ; 2 982 050 6 iii. un port d'entrée apte à recevoir des valeurs numériques associées à la pluralité des facteurs de conduite Pi et des moyens pour scruter ces valeurs ; iv. un port de sortie apte à délivrer une information numérique 5 proportionnelle à la sortie lors de la mise en oeuvre du modèle paramétrique par le processeur. Un tel dispositif permet de simuler des système et des processus complexes en temps réel avec une puissance de calcul, un encombrement et une consommation énergétique réduits. Ainsi, l'implémentation du procédé objet de l'invention dans un tel dispositif permet, à performances fonctionnelles équivalentes, une miniaturisation du dispositif dans des proportions atteignant plusieurs ordres de grandeur en comparaison des dispositifs de l'art antérieur, une telle miniaturisation étant particulièrement avantageuse dans des systèmes embarqués dans des véhicules où la masse est un critère primordial et où le pilotage ou les procédés mis en oeuvre par ledit véhicule nécessite le recours à des simulations de systèmes ou processus complexes. L'invention peut être mise en oeuvre selon les modes de réalisation avantageux exposés ci-après, lesquels peuvent être considérés individuellement ou selon toute combinaison techniquement opérante. Avantageusement, le modèle paramétrique est obtenu par une méthode dite PGD 20 acronyme de « Proper Generalized Décomposition » . Cette méthode permet d'identifier ledit modèle paramétrique en partant d'une somme de fonctions séparées, inconnues à priori, et enrichies par une méthode itérative. Cette méthode de résolution permet d'obtenir un compromis optimal entre le nombre de fonctions séparées et la précision du modèle paramétrique. 25 Selon un mode de réalisation particulier N est supérieur ou égal à 10, chaque NP, est supérieur ou égal à 10 et k est supérieur ou égal à 80. Une telle dimension de problème est strictement impossible à traiter avec les techniques de l'art antérieur et nécessiterait le stockage d'au moins 1080 points de fonctionnement alors qu'elle ne requière que le stockage d'au moins 800 termes avec le procédé objet de l'invention. 30 Avantageusement N est compris entre 10 et 200. Plus le nombre N de modes est important et plus la précision du modèle est élevée mais plus le modèle est complexe. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé objet de l'invention, la valeur d'un facteur de conduite Pj est indéterminée et le procédé comprend les étapes consistant à : ai. au cours de l'étape a)construire le modèle paramétrique intégrant le facteur de conduite Pj pour une plage de variation discrétisée en NPj valeurs ; c. recaler le modèle paramétrique à la valeur effective du facteur Pj. Ainsi le même programme peut être écrit pour toute une famille de systèmes ou de processus similaires qui sont particularisés pour chaque cas particulier. Le recalage peut être réalisé à partir de mesures ou d'essais ou depuis une base de données correspondant à des cas prédéfinis. Selon un mode de réalisation avantageux l'un des facteurs de conduite est un mesurande dont la valeur est déterminée par un capteur. Ainsi, le procédé objet de l'invention peut être utilisé dans le contrôle d'un processus ou d'un système en réponse à son environnement. Avantageusement le paramètre de sortie est une variable d'état non mesurable du processus ou du système. Ainsi, le procédé objet de l'invention peut être utilisé pour réaliser un asservissement du processus ou du système en regard d'une sortie qui, tant au cours du fonctionnement que par empirisme, ne peut être déterminée par un capteur. Avantageusement le procédé objet de l'invention comprend entre les étapes w) et x) une étape consistant à : y. afficher le paramètre calculé Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans le cadre d'applications de réalité virtuelle. Selon un mode de réalisation particulier du procédé objet de l'invention le paramètre calculé à l'étape w) est utilisé comme facteur de conduite dans les étapes w) à x) d'un procédé selon l'un des modes de réalisation précédent. Ainsi, en cascadant un ou plusieurs procédés de ce type en parallèle il devient possible de piloter des systèmes ou processus très complexe avec des moyens de calcul embarqués. Avantageusement, le dispositif objet de l'invention comprend : y. des moyens d'affichage connectés au port de sortie pour représenter visuellement le système ou le processus ; vi. des moyens de pointage connectés au port d'entrée pour générer les valeurs d'un facteur de conduite. Ainsi, le dispositif objet de l'invention est adapté à une utilisation en réalité virtuelle. Avantageusement, le dispositif objet de l'invention comprend une interface haptique connectée au port d'entrée et au port de sortie. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les moyens d'affichage et de pointage comprennent l'écran tactile d'un terminal mobile apte à fonctionner de manière autonome, les moyens de mémoire et le processeur étant compris dans ledit terminal mobile. Ainsi, le procédé de simulation et de pilotage objet de l'invention peut être mis en oeuvre sur un terminal mobile de type téléphone intelligent, tablette PC, ou calculette. Selon un mode de réalisation particulier, l'interface haptique objet de l'invention simule le déplacement d'un instrument chirurgical dans un organe. Ainsi, un tel dispositif 15 peut être utilisé pour l'entraînement d'un chirurgien dans la réalisation d'opérations dans des tissus de comportement complexe en temps réel. Avantageusement, l'organe simulé comprend des tissus de comportement différents, les dits comportements étant paramétrables par des facteurs de conduite de particularisation Pj. Ainsi le même modèle général, calculé une fois pour toute, peut être 20 utilisé pour entraîner le chirurgien à des cas de figures différents, éventuellement de difficulté croissante. L'invention est exposée ci-après selon ses modes de réalisation préférés, nullement limitatifs, et en référence aux figures 1 à 5, dans les quelles : - la figure 1 est un exemple de processus complexe mis en oeuvre en réalité 25 virtuelle avec une interface haptique ; - la figure 2 représente selon une vue en perspective et selon une vue de profil en coupe A-A définie sur cette même figure un exemple de dispositif de freinage à disque piloté par un procédé et un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention ; 30 - la figure 3 montre, figure 3B selon une vue de profil un exemple de maillage du disque de frein de la figure 2 représenté en perspective figure 3A ; - la figure 4 montre, sur une vue schématique, un dispositif selon un mode de réalisation du dispositif objet de l'invention ; - la figure 5 représente un organigramme de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention dans le cadre du contrôle d'un processus industriel ; - et la figure 6 est un exemple de réalisation d'une interface haptique utilisant un procédé et un dispositif selon l'invention pour l'entraînement d'un chirurgien à la réalisation d'une intervention dans un tissu de comportement complexe. En plus de l'exemple de l'interface haptique représenté figure 1, le procédé et le dispositif objets de l'invention peuvent être utilisés afin de piloter des processus ou des systèmes complexes, par exemple, pour adapter leur comportement à des phénomènes locaux et transitoire qui ne peuvent pas être détecter directement en temps réel par des capteurs, pour des raisons telles que : - le dispositif ou la zone surveillée ne sont pas accessibles ; - il n'existe pas de capteur susceptible d'effectuer les mesures visées ; - le volume à contrôler est trop important, par exemple, le fuselage d'un avion ou la coque d'un navire. Pour reprendre l'exemple de l'interface haptique, figure 1, les facteurs de conduite sont le vecteur déplacement imposé D (140), le point d'application (131) vecteur. Le domaine de variation de ces facteurs de conduite est discrétisé en Nd valeurs pour le déplacement imposé et en Ns valeurs, correspondant aux Ns points de discrétisation de la surface du solide (130), pour le point d'application de la force. Le modèle paramétrique utilisé par l'invention exprimera chacune des trois composantes du déplacement U en chacun des Ns points, par 3xN modes de l'espace définies en Ns points, N modes fonctions du déplacement imposé définis pour Nd vecteurs et N modes fonctions du point d'application définis en Ns points. Ainsi la quantité d'information à stocker est de 3xN(Ns+Nd+Ns) Aussi, si N=100, Ns=100 et Nd=106 alors la quantité d'information à stocker est de 3.(1042.104) soit 100 fois moins que selon l'art antérieur pour une précision de résultat supérieure. De plus, si la discrétisation est affinée, la quantité d'information à stocker et de calcul à réaliser croît linéairement et non exponentiellement. Un exemple d'application nullement limitatif est représenté figure 2 dans le cas du contrôle de la réponse thermique d'un dispositif de freinage. Un tel dispositif met en oeuvre des solides mobiles tels que le disque de frein (210) et les garnitures (220), dont les géométries peuvent être complexes, telles que par la présence d'aménagements de ventilation, de rainurages, de perçages, lesquelles géométries sont évolutives en fonction du temps (usure). Ces solides sont en interaction avec des fluides, tels que l'air environnant et le liquide hydraulique pilotant le freinage. Les interactions sont de nature mécaniques et thermiques à grande vitesse. Sur un tel système, seul des facteurs globaux peuvent être mesurés, par exemple, la pression de serrage (226) des garnitures sur le disque, la vitesse du disque et éventuellement la température (225) en quelques points des garnitures. Ces informations permettent de d'évaluer un flux macroscopique d'énergie mécanique transformée en chaleur et évacuée essentiellement par le disque de frein mais également vers les garnitures et le liquide hydraulique. Or, la performance d'un tel dispositif dans des conditions aux limites de la stabilité et sa longévité sont gouvernées par des phénomènes locaux et transitoires. Ainsi, au cours d'un processus de freinage, les éléments en contact sont soumis à des températures élevées qui modifient leurs propriétés physiques, notamment le coefficient de frottement à l'interface entre les garnitures (220) et l'élément mobile (210), et qui accélèrent la dégradation tant des garnitures que de l'élément mobile. Par exemple, l'accroissement de la température à l'interface entre le disque et les garnitures peut conduire à une chute du coefficient de frottement à cette même interface, laquelle chute réduit considérablement l'efficacité du freinage. Les composants du système de freinage ainsi surchauffés transmettent leur chaleur aux autres composants de ce même système, notamment au liquide hydraulique qui peut alors entrer localement en ébullition et provoquer des bouchons de vapeur dans le circuit hydraulique de freinage. Finalement, la surchauffe répétée et brutale de la surface des garnitures (220) ainsi que de la surface des pistes de freinage du disque (210), crée des contraintes thermiques par la dilatation différentielle entre une couche en surface et le reste du volume des garnitures (220) ou de l'élément mobile (210). Ces contraintes thermiques conduisent à des fissurations, couramment désignées sous le terme de « faïençage », lequel faïençage accélère la dégradation de ces garnitures et du disque. Ce phénomène de faïençage est typiquement gouverné par l'intensité du gradient de température dans l'épaisseur du disque et des garnitures. Ainsi, les conditions thermodynamiques à l'origine de ce mode de dégradation ne peuvent être déterminées par une mesure globale ou ponctuelle issue d'un capteur (225) ou même d'une image thermique de la surface du disque. Selon l'art antérieur, ces phénomènes sont évités en surdimensionnant le système de freinage de sorte que, quelles que soient les conditions de freinage, 5 l'ensemble des éléments du système resteront dans des conditions acceptables. Cette solution est pénalisante en termes de masse, particulièrement pour des véhicules, tels que dans le domaine aéronautique, devant fournir des efficacités de freinage très importantes. Appliqué à cet exemple, le procédé objet de l'invention permet de calculer en temps réel, par un calculateur embarqué (250), la distribution de température dans 10 le volume du disque, des garnitures et du liquide hydraulique, et de recaler ce calcul à partir des mesurandes issus des capteurs mécaniques (226) ou thermiques (225). Afin d'obtenir ces informations par calcul, il est nécessaire de résoudre l'équation de la chaleur dans chaque composant du système. Une formulation générale de l'équation de la chaleur est, par exemple, donnée par la loi, dite de Fourrier, sous la 15 forme d'une équation différentielle : Où p(T) est la mase volumique du matériau constituant le composant exprimée en fonction de la tem péraure, Cp(T) est la capacité calorifique de ce même matériau, X(T) sa conductivité thermique, T la température et t le temps. EP(x,t) est la somme des 20 puissances thermiques des différentes sources de chauffage, ainsi que des dissipation par convection et radiation. Afin de détecter les phénomènes cités plus haut, il est indispensable de résoudre cette équation pour chaque composant sans négliger un terme et notamment sans négliger le terme relatif à la distribution spatiale de température : Jn grad( 25 Ainsi la résolution de cette équation dépend de la géométrie de chaque composant. Il est connu, selon l'art antérieur, de résoudre ce problème notamment par la méthode des éléments finis en s'appuyant sur une approche variationnelle de la loi de Fourrier par une méthode de Galerkin. Mais, cette méthode de calcul nécessite des 30 ressources et une puissance de calcul qui ne peuvent pas être installée dans un calculateur embarqué (250). De plus, même à supposer qu'une telle puissance de calcul puisse être disponible, le modèle doit être reconstruit pour chaque géométrie de disque, de garniture ou plus généralement pour chaque changement de propriétés d'un des composant pris en compte dans ledit modèle. Le procédé objet de l'invention s'appui sur une méthode consistant à représenter 5 la solution du problème comme une somme de fonctions à variables séparées, ou modes, sous la forme : où x1 ...xk sont des coordonnées généralisées, c'est à dire, des coordonnées spatiales liées à chacun des composants présent dans la système, le temps, ou des 10 coordonnées spécifiques tels que la température délivrée par un thermocouple (225) inséré dans la garniture, l'épaisseur (e) des garnitures (220), la pression (226) du liquide hydraulique etc. Ces coordonnées généralisées représentent des facteurs de conduite du système ou du processus. La technique dite PGD, acronyme de « Proper Generalized Décomposition » ou décompositions généralisée en modes propres, 15 permet de trouver une telle solution. Cette méthode est décrite par exemple dans : « Recent advances in the use of separated representations », International Journal For Numerical Methods in Engineering, 81(5), pages 637-659, 2010, et n'est pas exposée plus en détail. La méthode PGD permet de déterminer les N produits fonctionnels impliquant 20 chacun k fonctions inconnues à priori. Le modèle est construit par enrichissement successif au cours duquel chaque produit fonctionnel est déterminé séquentiellement. Au cours d'un pas i d'enrichissement particulier de rang n+1, les fonctions : r (A- sont connues pour kn des pas d'enrichissement précédents, et le nouveau produit 25 fonctionnel impliquant les k fonctions : est calculé. Ce calcul est réalisé en invoquant une formulation faible du problème. Le système discret résultant est non linéaire , ci qui implique que le calcul itératif doit être réalisé à chaque pas enrichissement. La résolution est réalisée off line et conduit à l'identification des N modes, lesquels peuvent alors être facilement implémentés dans un calculateur (250). Le calcul de ces N modes, même si N > 100 est rapide, même avec des calculateurs de relativement faible puissance. Figure 3 selon un exemple de réalisation, la répartition des températures dans le le disque (210) peut être déterminée à partir d'un maillage dans l'épaisseur de la piste de freinage (310), du moyeu (330) et de la zone de liaison (320) entre les deux. Un tel maillage comprend M noeuds (300). La méthode dite PGD permet de ramener ce problème à un nombre Nx(M+NPI) 10 par paramètre de sortie où NPi est le nombre de points de discrétisation de chaque facteur de conduite Pi. En revenant à la figure 2, selon cet exemple de réalisation, le calculateur (250) dans lequel est enregistré le modèle comprenant les N modes, reçoit en entrée des mesurandes correspondant à la valeur instantanée de la pression de freinage (226), des 15 informations (227) relatives à la vitesse instantanée du véhicule ou du dispositif freiné et à la température (225) en un ou plusieurs points des garnitures (220). Le modèle implanté sous forme de programme informatique dans le calculateur (250) affecte ces valeurs, après un traitement de codage et de conditionnement approprié, aux facteurs de conduite correspondant, calcule les paramètres de fonctionnement surveillés, par 20 exemple le gradient de température dans l'épaisseur du disque (210), avec ces valeurs, et, en fonction du résultat et de règles pré-enregistrées, pilote les moyens (215) de mise en pression du liquide hydraulique, ce qui a pour effet de modifier la pression (226) et la température (225). Le calcul du paramètre suivi est alors réactualisé etc. Ainsi, le dispositif mettant en oeuvre le procédé objet de l'invention permet de réaliser un 25 asservissement dynamique, sur la valeur d'un paramètre non mesurable directement, en l'occurrence un paramètre de sortie représentatif du gradient de température dans l'épaisseur du disque (210) de frein, selon cet exemple de réalisation. Le calcul du paramètre est d'autant plus rapide que le nombre modes est réduit, ce qui permet d'utiliser des scénarios de pilotage de la pression de freinage très simples puisque la 30 consigne est actualisée très fréquemment. À titre d'exemple non limitatif, selon cet exemple de réalisation, les facteurs de conduite peuvent être : - la température (225) et sa dérivée temporelle ; - la pression (226) et sa dérivée temporelle ; - la vitesse du véhicule (227) et sa dérivée temporelle ; - le diamètre, l'épaisseur du disque (210) de frein - les caractéristiques matériaux du disque (210): masse volumique, module élastique, diffusivité thermique, coefficient de dilatation thermique - les caractéristiques géométriques des garnitures (220) - les caractéristiques matériaux de garnitures - le volume et le débit du liquide hydraulique - les caractéristiques matériau du liquide hydraulique : chaleur spécifique, viscosité, masse volumique, compressibilité Certains de ces facteurs de conduite sont réactualisés par calcul ou par mesure au cours du fonctionnement du dispositif de pilotage, par exemple, la température, la pression et la vitesse, d'autres facteurs de conduite sont figés pour un dispositif de pilotage donné et permettent de particulariser la solution générale pour ce dispositif particulier, par exemple les caractéristiques géométriques des éléments en présence ou les propriétés des matériaux. Ainsi, si chaque facteur Pi est discrétisé sur NPi= 10 points, que le maillage comportent 75 noeuds et que 50 modes sont considérés, la complexité du modèle, une fois les facteurs de conduite de particularisation figés, est de l'ordre de 50x(75+10x8), ce qui avec un processeur disposant d'une puissance de calcul de quelques centaines de mégaflops peut être calculé en moins de 0,001 secondes pour chaque paramètre de sortie considéré. Figure 4, selon un exemple de mise en oeuvre, le dispositif (450) objet de l'invention comprend, un processeur (455), des moyens de mémoire (440) aptes à 25 contenir le modèle paramétriques du système ou du processus piloté. Le dispositif comprend également un port d'entrée (420) pour recevoir les valeurs des facteurs de conduite et un port de sortie (410) pour l'émission des paramètres calculés par le processeur (455) à partir du modèle lu dans les moyens de mémoire (440). Le modèle peut être chargé et déchargé des moyens de mémoire (440) par l'intermédiaire d'une 30 interface (445). Le dispositif, qui peut être constitué par un micro-ordinateur, comprend par ailleurs, tous les éléments connus de l'art, antérieur nécessaires, à son fonctionnement. Comme le modèle peut-être chargé et déchargé des moyens de mémoire (440) ledit modèle peut comprendre des facteurs de conduite Pj dont la valeur et particularisée pour le système ou le processus piloté. Dans l'exemple de réalisation représenté figure 2, de tels facteurs de conduite Pj sont, par exemple, constitués par les caractéristiques relative à la géométrie du disque (210) et des garnitures (220) ainsi que des matériaux les constituant. Ainsi, un modèle paramétrique général peut être calculé pour tous les types de systèmes ou processus similaires et particularisé spécifiquement pour chaque système ou processus, en figeant les valeurs des facteurs Pj correspondant. Pour reprendre l'exemple de la figure 2, le modèle général peut être construit pour tout type de système de freinage à disque et particularisé pour chaque type de véhicule en fonction des caractéristiques de son système de freinage. Figure 5, ainsi, selon un exemple de réalisation, le procédé objet de l'invention comprend une première étape (510), préparatoire, consistant à identifier un modèle paramétrique représentatif du système ou de processus d'intérêt, à titre d'exemple le processus d'intérêt peut être un système et un procédé d'extrusion plastique. Cette étape de calcul peut être réalisée sur un super-ordinateur (515) ou avec des moyens informatiques en grille pour disposer, si nécessaire, d'une puissance de calcul suffisante pour cette identification. Au cours d'une deuxième étape (520) préparatoire, le modèle ainsi identifié est enregistré sous la forme d'un programme informatique dans un dispositif autonome (525). La suite du procédé est mise en oeuvre sur ce dispositif autonome (525). Le niveau des facteurs de conduite est acquis au cours d'une étape d'acquisition (530). Selon un exemple de réalisation, les facteurs de conduite peuvent être pour partie introduits au moyen d'un dispositif de pointage (532) tel qu'un stylet, sur l'écran tactile (531) du terminal autonome (525), ils peuvent pour une autre partie être introduits par une liaison (535) à distance, sous forme de mesurandes issus de capteurs de contrôle du système industriel (539) mettant en oeuvre le processus Au cours d'une étape de calcul (540) les paramètres du modèles sont calculés et peuvent être comparés à des objectifs cibles. Au cours de l'étape suivante (550) le résultat est affiché, par exemple sur l'écran du dispositif autonome (525) et un ou plusieurs facteurs de conduites peuvent être 30 modifiés sur le processus industriel (539) de sorte à se rapprocher des objectifs cibles. Figure 6, selon un exemple de réalisation d'une interface haptique, le solide (130) dont la déformation est simulée est un organe, par exemple un foie, et le stylet (140) est un instrument chirurgical. L'une des difficulté de ce type de chirurgie est de réussir à la découpe du parenchyme hépatique sans couper de vaisseau sanguin (630). D'un point de vue pratique c'est par la différence de résistance entre le parenchyme hépatique et le vaisseau que le chirurgien identifie la présence dudit vaisseau sanguin. Ainsi une telle interface haptique permet, par simulation, d'entraîner le chirurgien à la réalisation du bon geste selon différentes configurations. Dans cet exemple de réalisation le procédé objet de l'invention, adapté à l'interface haptique, permet, non seulement de simuler le comportement avec précision mais également d'utiliser des facteurs de conduite de particularisation tels que des facteurs liés à la forme (640) de la lame de l'instrument de chirurgie, à la trajectoire des vaisseaux (630) et/ou au comportement mécanique du parenchyme hépatique et des vaisseaux. À cette fin, le solide (130) peut être discrétisé selon un maillage volumique, le procédé objet de l'invention permettant la prise en compte éventuelle de variations de propriétés dans le volume, par exemple sous la forme de facteurs de conduite de particularisation. La description ci-avant et les exemple de réalisation montrent que l'invention atteint les objectifs visés en particulier, l'invention permet la simulation et le contrôle dynamique de systèmes et de processus complexes en contournant le problème de l'explosion dimensionnelle tel qu'il se pose selon l'art antérieur. La plupart des problèmes pratiques ne nécessite que la prise en compte d'un nombre de facteurs de conduite k inférieur à 10 et la prise en compte d'un nombre de modes N inférieur à 200. Les exemples de réalisation exposés ci-avant le sont à titre purement illustratif et ne sauraient limiter les applications de l'invention à ces seuls cas. L'homme du métier, partant de ces exemples, adaptera le procédé et le dispositif objets de l'invention à d'autres applications de complexité similaire
L'invention concerne un procédé pour la simulation dynamique en temps réel de la réponse d'un système ou d'un processus complexe piloté par une pluralité de facteurs de conduite P (i=1 ..k) évoluant chacun dans un domaine de variation donné, le domaine de variation du facteur de conduite P étant discrétisé en NP valeurs, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a. réaliser (510) un modèle paramétrique préalable sous la forme d'une équation fonctionnelle reliant la réponse aux variations de la pluralité de facteurs de conduite pour n'importe quelle combinaison de valeurs desdits facteurs dans leur domaine de variation sous la forme d'une somme de N modes fonctions des facteurs, chaque mode étant définie pour chacun des NP valeurs discrétisées ; b. enregistrer (520) le modèle obtenu à étape a) sous la forme d'un programme informatique dans un dispositif autonome comprenant un processeur apte à exécuter ledit programme.
1. Procédé pour le pilotage en temps réel d'un facteur de conduite d'un système ou d'un processus complexe dont l'état est gouverné par une pluralité facteurs de conduite, Pi (i=1..k) , variant dans des domaines discrétisés selon NPi valeurs, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : u. obtenir un modèle paramétrique de simulation sous la forme d'une équation fonctionnelle reliant la réponse aux variations de la pluralité de facteurs de conduite pour n'importe quelle combinaison de valeurs desdits facteurs dans leur domaine de variation sous la forme d'une somme de N modes fonctions des facteurs, chaque mode étant définie pour chacun des NPi valeurs discrétisées ; y. obtenir (530) les valeurs instantanées de la pluralité de facteurs de conduites du système ou du processus ; w. exécuter (540) le programme informatique représentant le modèle paramétrique et déterminer la valeur d'un paramètre de réponse en fonction des valeurs instantanées des facteurs de conduite ; x. modifier (550) l'état du système ou du processus (539) en modifiant la valeur d'un facteur de conduite en fonction de la valeur du paramètre de réponse calculé. 2. Dispositif (450) pour la mise en oeuvre d'un procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend : i. des moyens de mémoire (440) aptes à stocker un modèle paramétrique comportant N modes définis dans l'ensemble des NPi valeurs de discrétisation des facteurs de conduite ; ii. un processeur (455) apte à mettre en oeuvre les calcul relatifs audit modèle paramétrique iii. un port d'entrée (420) apte à recevoir des valeurs numériques associées à la pluralité des facteurs de conduite Pi et des moyens pour scruter ces valeurs ;iv. un port de sortie (410) apte à délivrer une information numérique proportionnelle à la sortie lors de la mise en oeuvre du modèle paramétrique par le processeur (455).3. 4. 5. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le modèle paramétrique est obtenu par une méthode dite PGD. Procédé selon la 1, N est supérieur ou égal à 10 chaque NP,. est supérieur ou égal à 10 et k est supérieur ou égal à 80. Procédé selon la 1, caractérisé en ce N est compris entre 10 et 200. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la valeur d'un facteur de conduite Pj est indéterminée et le procédé comprend les étapes consistant à : ui. au cours de l'étape u)construire le modèle paramétrique intégrant le facteur de conduite Pj pour une plage de variation discrétisée en NPj valeurs; uii. recaler le modèle paramétrique à la valeur effective du facteur Pj. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'un des facteurs de conduite est un mesurande (225, 226, 227) dont la valeur est déterminée par un capteur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le paramètre de sortie est une variable d'état non mesurable du processus ou du système. 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le paramètre de sortie est représentatif d'un gradient. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend entre les étapes w) et x) une étape consistant à : y. afficher (550) le paramètre calculé 11. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend : y. des moyens d'affichage (531) connectés au port de sortie pourreprésenter visuellement le système ou le processus ; vi. des moyens de pointage (532) connectés au port d'entrée pour générer les valeurs d'un facteur de conduite. 12. Dispositif (450, 250, 525) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend une interface haptique connectée au port d'entrée (420) et au port de sortie (410). 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que les moyens d'affichage (531) et de pointage (532) comprennent l'écran tactile (531) d'un terminal mobile (525) apte à fonctionner de manière autonome, les moyens de mémoire (440) et le processeur (455) étant compris dans ledit terminal mobile. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il simule le déplacement d'un instrument chirurgical (640) dans un organe. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que l'organe simulé comprend des tissus (130, 630) de comportement différents, lesdits comportements étant paramétrables par des facteurs de conduite de particularisation Pj.
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/17,G06F 17/50
FR2989834
A1
ACCEPTEURS QUINONES POUR APPLICATION PHOTOVOLTAIQUE
20,131,025
La présente invention a trait au domaine des dispositifs photovoltaïques, dits de troisième génération, qui mettent en oeuvre des semi-conducteurs de nature organique. De tels dispositifs (cellules photovoltaïques en particulier), qui, pour assurer un effet photovoltaïque, mettent en oeuvre des semi-conducteurs organiques (souvent désignés par OSC, pour l'anglais "Organic Semi-Conductors"), sont de conception récente. Ces systèmes, qui ont commencé à être développés au cours des années 1990, visent à se substituer, à terme, aux dispositifs de première et deuxième génération, qui mettent en oeuvre des semi-conducteurs inorganiques. Dans les dispositifs photovoltaïques qui mettent en oeuvre des OSC, l'effet photovoltaïque est assuré par la mise en oeuvre conjointe de deux composés organiques distincts, employés en mélange, à savoir - un premier composé organique présentant un caractère semi-conducteur de type P (donneur d'électron), qui est généralement un composé, de préférence polymère, qui présente des électrons engagés dans des liaisons pi, avantageusement délocalisées, et qui est le plus souvent un polymère conjugué ; et - un deuxième composé organique, qui est immiscible au premier composé dans les conditions d'utilisation du dispositif photovoltaïque, et qui présente un caractère semi- conducteur de type N (accepteur d'électron). L'effet photovoltaïque est obtenu en plaçant les deux semi-conducteurs organiques entre deux électrodes, sous la forme d'un revêtement comprenant ces deux semi-conducteurs en mélange (ce revêtement étant en contact direct avec les deux électrodes, ou éventuellement connecté au moins à une des électrodes par l'intermédiaire d'un revêtement supplémentaire, par exemple un revêtement collecteur de charge) ; et en irradiant la cellule photovoltaïque ainsi réalisée par un rayonnement électromagnétique adéquat, typiquement par la lumière du spectre solaire. Pour ce faire, une des électrodes est généralement transparente au rayonnement électromagnétique employé : de façon connue en soi, une anode transparente en ITO (oxyde d'indium dopé à l'étain) peut notamment être employée. L'obtention du revêtement à base du mélange des deux composés organiques semi-conducteurs entre les électrodes est typiquement réalisée en déposant une solution des deux composés dans un solvant approprié puis en évaporant ce solvant. Sous l'effet de l'irradiation, les électrons du semi-conducteur organique de type P sont excités, typiquement selon un mécanisme dit de transition Tr-n-* (passage de l'orbitale occupée la plus haute (HOMO) à l'orbitale moléculaire vacante la plus basse (LUMO)), ce qui conduit à un effet similaire à l'injection d'un électron de la bande de valence à la bande de conduction dans un semi-conducteur inorganique, qui conduit à la création d'un exciton (paire électron/trou). De par la présence du semi-conducteur organique de type N au contact du semi conducteur de type P, l'exciton ainsi créé peut être dissocié au niveau de l'interface P/N et l'électron excité créé lors de l'irradiation peut ainsi être véhiculé par le semi conducteur de type N vers l'anode, le trou étant quant à lui conduit vers la cathode via le semiconducteur de type P. La notion de caractère donneur (semi-conducteur de type P) ou accepteur (semi- conducteur de type N) d'un composé semi-conducteur est relative et est fonction de la nature du composé auquel il est associé au sein du revêtement photovoltaïque. Un composé comportant des groupements attracteurs est généralement de caractère accepteur (type N), et inversement, un composé comportant des groupements donneurs est généralement de caractère donneur (type P). Les dispositifs photovoltaïques mettant en oeuvre des semi-conducteurs organiques sont potentiellement prometteurs. En effet, compte tenu de la mise en oeuvre de composés organiques de type polymères en remplacement des semi-conducteurs inorganiques, ils offrent l'avantage d'être plus flexibles mécaniquement, et par conséquent moins fragiles, que les systèmes de première et deuxième générations. Par ailleurs, ils sont plus légers et ils sont en outre plus faciles à fabriquer et ils s'avèrent moins onéreux. Toutefois, à ce jour, les types de composés semi-conducteurs organiques utilisés dans des dispositifs photovoltaïques sont restreints, ce qui constitue un frein à leur emploi effectif dans la production d'énergie photovoltaïque. De ce fait, de nombreux efforts sont réalisés pour essayer de diversifier les types de composés semi-conducteurs organiques utilisés. Actuellement, les composés semi-conducteurs organiques de type P (donneur d'électron) utilisés sont généralement de type polythiophène, comme par exemple le poly(3-hexylthiophène), dit P3HT, ou de type poiy(arylène vinylène), tandis que les composés semi-conducteurs organiques de type N (accepteur d'électron) utilisés sont généralement de type fullerène, comme par exemple le [6,6]-phényl-C61-butyrate de méthyle, dit PCBM. Des mélanges de type P3HT/PCBM ont par exemple été décrits dans les demandes de brevet US2008/315187 ou US2009/032808. Des composés semiconducteurs de type P de type poly(arylène vinylène) ont par exemple été décrits dans la demande de brevet W094/29883. Un but de la présente invention est d'augmenter la variété de revêtements à caractère photovoltaïque disponibles et de fournir un nouveau type de revêtement à caractère photovoltaïque. A cet effet, la présente invention fournit un revêtement à caractère photovoltaïque 15 à base de mélange de composés semi-conducteurs organiques, à base de composées semi-conducteurs organiques spécifiques. Plus précisément, selon un premier aspect, la présente invention a pour objet un revêtement à caractère photovoltaïque à base d'un mélange d'au moins un composé 20 semi-conducteur organique de type N et d'au moins un composé semi-conducteur organique de type P, dans lequel au moins un des composés semi-conducteurs organiques, de préférence le composé semi-conducteur organique de type N, est un composé comprenant un coeur quinone, de préférence un composé de formule (I) : 25 où : (I) le groupe =A1 est un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN) ; X représente un atome de carbone ou d'azote ; le groupement -(D)- représente un groupement -NR'd- ou un groupement - 30 CR',=CR'd- où la double liaison est délocalisée ; chacun des groupes Ra, Rb, Rc, Rd, Ra, Rb, Rc et R'd, identiques ou différents, représente indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène (F, Cl , Br), un groupement -OH, un groupement -NO2, un groupement amino (notamment -NH2), un groupement -CN, un groupement -SO2CF3, un groupement -0-alkyle ou -0-hétéroalkyle, un groupement -O-aryle ou -0-hétéroaryle, ou un groupement hydrocarboné, éventuellement substitué et comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) (par exemple un alkyle C1-C20, de préférence un alkyle C1-C12) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryl éventuellement substitué, par exemple aryl-alkyl) ; étant entendu que deux ou plus des groupes Ra, Rb, Rb, Rd, Ra, Rb, R', et R'd peuvent former ensemble avec le cycle auquel ils sont attachés une structure polycyclique aromatique ou hétéroaromatique, pouvant contenir un quinone ; - le groupe =A'1 est un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN) ; ou bien A'1 est un groupe hydrocarboné qui forme avec Rd et/ou Rc, et/ou R'd et/ou R'c une structure polycyclique aromatique ou hétéroaromatique ; et - n est égal à 1, ou bien n représente un degré de polymérisation et est un nombre entier ou non, supérieur à 1, par exemple, de 1 à 5000, de préférence inférieur à 1000, plus avantageusement inférieur à 500. De préférence, le revêtement de la présente invention est un revêtement exclusivement organique, qui contient en général le mélange d'au moins un composé semi-conducteur organique de type N et d'au moins un composé semi-conducteur organique de type P, à l'exclusion notamment de composés semi-conducteurs inorganiques. Selon un mode de réalisation particulier, le revêtement de la présente invention consiste en un mélange comprenant un ou plusieurs composé(s) semi- conducteur(s) organique(s) de type N, un ou plusieurs composé(s) semi-conducteur(s) organique(s) de type P, et optionnellement des additifs organiques. Selon un mode de réalisation encore plus spécifique, le revêtement de la présente invention est un revêtement consistant exclusivement en un mélange d'un ou plusieurs composé(s) semiconducteur(s) organique(s) de type N, et d'un ou plusieurs composé(s) semi- conducteur(s) organique(s) de type P. Par ailleurs, quelle que soit sa composition, le revêtement de l'invention est de préférence un revêtement comprenant les composés semi-conducteurs organiques de type N et P en association au sein d'une même couche. De préférence il s'agit d'un revêtement monocouche. Le revêtement selon l'invention peut notamment être un revêtement à caractère photovoltaïque à base d'un mélange d'au moins un composé semi-conducteur organique de type N et d'au moins un composé semi-conducteur organique de type P, dans lequel au moins un des composés semi-conducteurs organiques, de préférence le composé semi-conducteur organique de type N, répond à la formule (I). Alternativement, le revêtement selon l'invention peut mettre en oeuvre d'autres composés comprenant un coeur quinone que les composés de formule (I), par exemple des composés de type anthraquinone, éventuellement substitués, ou bien des composés comprenant un coeur quinone ou anthraquinone et au moins un substituant à caractère donneur, tel qu'un thiophène ou un polythiophène. Selon un deuxième aspect, l'invention a généralement pour l'objet l'utilisation d'un composé de formule (I) à titre de composés de semi-conducteurs organiques dans un revêtement à caractère photovoltaïque, notamment du type précité. Les composés semi-conducteurs organiques de formule (I) constituent une alternative intéressante aux composés semi-conducteurs actuellement connus. En particulier, ils sont généralement bien moins onéreux que les composées fullerènes, tel que le PCBM précité. Selon un mode de réalisation préférentiel, le revêtement selon l'invention ne comprend aucun fullerène ou fullerène greffé ou modifié du type du PCBM. En particulier, il est préférable, notamment pour des raisons de coût, que le revêtement soit exempt de PCBM. Selon une variante intéressante, le revêtement ne contient que des composés de formule (I) à titre de semi-conducteurs organiques de type N ou P, en contact avec d'autres composés organiques assurant le rôle de semi-conducteurs respectivement de type P ou N, à l'exclusion de PCBM, et de préférence à l'exclusion de tout dérivé de fullerènes. Dans le revêtement de l'invention, les composés semi-conducteurs organiques de type N et P sont propres à fournir, en association (généralement en contact l'un de l'autre) un effet photovoltaïque. Un revêtement photovoltaïque comprenant un composé de formule (I) selon l'invention présente l'avantage de pouvoir ajuster l'énergie de la LUMO du composé organique semi-conducteur de type accepteur en fonction de l'énergie de la HOMO du composé organique semi-conducteur de type donneur, et réciproquement. En effet, grâce à la variété de composés organiques semi-conducteurs de formule (I), notamment de par la variété des substituants présents sur les cycles, qui peuvent présenter un caractère donneur ou attracteur, l'invention met à disposition un large éventail de composés semiconducteurs. Selon la présente description, les radicaux « alkyle » désignent des radicaux hydrocarbonés saturés, en chaîne droite ou ramifiée, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, de préférence de 1 à 5 atomes de carbone (ils peuvent typiquement être représentés par la formule CnI-1211+1, n représentant le nombre d'atomes de carbone). On peut notamment citer, lorsqu'ils sont linéaires, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, nonyle et décyle. On peut notamment citer, lorsqu'ils sont ramifiés ou substitués par un ou plusieurs radicaux alkyles, les radicaux isopropyle, tertbutyle, 2-éthylhexyle, 2-méthylbutyle, 2-méthylpentyle, 1-méthylpentyle et 3- méthylheptyle. Pour « halogène », on entend ici un atome de brome, de chlore, de fluor ou d'iode. Le terme « aryle » désigne ici un système aromatique hydrocarboné, mono ou bicyclique comprenant de 6 à 30, de préférence de 6 à 10, atomes de carbone. Parmi les radicaux aryle, on peut notamment citer le radical phényle ou naphtyle, plus particulièrement substitué par au moins un atome d'halogène ou un groupement -OH. Lorsque le radical aryle comprend au moins un hétéroatome, on parle de radical « hétéroaryle ». Ainsi, le terme « hétéroaryle » désigne un système aromatique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre, mono ou bicyclique, comprenant de 5 à 30, et de préférence de 5 à 10, atomes de carbone. Parmi les radicaux hétéroaryles, on pourra citer le pyrazinyle, le thiényle, l'oxazolyle, le furazanyle, le pyrrolyle, le 1,2,4-thiadiazolyle, le naphthyridinyle, le pyridazinyle, le quinoxalinyle, le phtalazinyle, l'imidazo[1,2-a]pyridine, l'imidazo[2,1- bjthiazolyle, le cinnolinyle, le triazinyle, le benzofurazanyle, l'azaindolyle, le benzimidazolyle, le benzothiényle, le thiénopyridyle, le thiénopyrimidinyle, le pyrrolopyridyle, l'imidazopyridyle, le benzoazaindole, le 1,2,4-triazinyle, le benzothiazolyle, le furanyle, l'imidazolyle, l'indolyle, le triazolyle, le tétrazolyle, l'indolizinyle, l'isoxazolyle, l'isoquinolinyle, l'isothiazolyle, l'oxadiazolyle, le pyrazinyle, le pyridazinyle, le pyrazolyle, le pyridyle, le pyrimidinyle, le purinyle, le quinazolinyle, le quinolinyle, l'isoquinolyle, le 1,3,4- thiadiazolyle, le thiazolyle, le triazinyle, l'isothiazolyle, le carbazolyle, ainsi que les groupes correspondants issus de leur fusion ou de la fusion avec le noyau phényle. Les radicaux "alkyle", "aryle" et "cycloalkyle" susmentionnés peuvent être substitués par un ou plusieurs substituants. Parmi ces substituants, on peut citer les groupes suivants : 20 amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylamino, aryloxy, arylalkoxy, cyano, trifluorométhyle, carboxy ou carboxyalkyle. Le terme « structure polycyclique aromatique » désigne ici une structure bi, tri ou polycyclique constituée d'unités aryle accolées les unes aux autres. Le terme « structure polycyclique hétéroaromatique » désigne ici une structure bi, tri ou polycyclique constituée d'unités hétéroaryle accolées les unes aux autres. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, X représente un atome d'azote. Dans ce cadre, le composé semi-conducteur organique de type N peut notamment être le composé suivant : Selon une variante de ce mode de réalisation, le groupement -(D)- peut représenter un groupement -NR'c-. Dans ce cadre, le composé semi-conducteur de type N peut notamment être le composé suivant : Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, X représente un atome carbone et le groupement -(D)- représente -CR'C=CR'd-. Le composé semi-conducteur organique de type N présente alors une structure à base d'une anthraquinone et répond alors à la formule (II) : où, les groupes A1, A'1, Ra, Rb, Rc, Rd, R'a, R'c et R'd sont tels que prédéfinis et le plus souvent, n=1. Toutefois selon une variante possible, le composé peut être un polymère. Dans ce cas, n est supérieur à 1 et chacun des groupes R'a, R'b et R'd, identiques ou différents, peut représenter indépendamment un atome d'hydrogène, ou un groupement -0-alkyl, -O-hétéroalkyl, -O-arkyl, ou -O-hétéroalkyl. Dans ce cadre, les composés de formule (Il) peuvent notamment être choisis parmi : et/ou c7 0 Le mode de réalisation dans lequel on utilise un composé de formule (Il) où n=1 est décrit plus en détail ci-dessous. Selon ce mode, le composé semi-conducteur organique de type N répond à la formule (lla) R'd Rd (11a) où les groupes A1, A'1, Ra, Rb, Rc, Rd, R'a, R'b, Rc et R'd sont tels que prédéfinis. Selon un mode de réalisation intéressant, le composé semi-conducteur organique de type N est un composé de formule (lla) où le groupe =A1 et =A'1 sont identiques et représentent un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN), de préférence =0. Plusieurs variantes sont envisageables pour ce mode de réalisation : - Selon une première variante, le composé de type N peut comprendre au moins deux unités constitutives de la formule (lla) identiques. Dans ce cas, le composé de type N peut notamment être : R'a R'b R'c où n est un nombre entier et supérieur à 1. - Selon une deuxième variante, chacun des groupes Ra, Rb, Rc, Rd, R'a, R'c et R'd, identiques ou différents, peut par exemple, représenter indépendamment des autres groupes, un atome d'hydrogène, un groupement -OH, ou/et un groupement -NO2. Dans ce cadre, les composés de formule (lia) peuvent notamment être choisis parmi : O OH OH O OH OH OH NO2 et/ou Selon une troisième variante, les groupes (Ra et Rb), et/ou (Rc et Rd), et/ou (R'a et R'b), et/ou (R'c et R'd) peuvent par exemple, former ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure cyclique, typiquement monocyclique, aromatique ou hétéroaromatique, de préférence pyridine. Dans ce cadre, le composé semi-conducteur organique de type N répond alors à la formule (I lb) suivante : où : le groupe (A) représente une structure cyclique, aromatique ou 20 hétéroaromatique, de préférence une pyridine ; et chacun des groupes Ra, Rb, R'a, R'b, R'c et R'd, est tel que prédéfini. 10 15 Les composés de formule (11b) peuvent notamment être choisis parmi : OH O OH - Selon une quatrième variante, les groupes (Ra et Rb), et/ou (Rb et Rd), et/ou (R'a et R'b), et/ou (R'c et R'd) peuvent aussi, former ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, de préférence comprenant une quinone. Dans ce cadre, le composé semi-conducteur organique de type N répond alors la formule (11c) suivante : R'a R'd où : - (B) est une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique de préférence incluant des groupes quinones ; et - les groupes A1, A'1 sont tels que prédéfinis. Les composés de formule (11b) peuvent notamment être choisis parmi : HO OH et/ou et/ou Alternativement, selon cette quatrième variante, au moins un couple parmi les groupes (Ra et Rb), (R'b et R'd), (Rb et Rd) et (R'a et R'b) peuvent par exemple, former ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, et au moins un autre couple parmi les groupes (Ra et Rb), (R'e et R'd), (R'b et R'd) et (R'a et R'b) forment ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique. Dans ce cadre, le composé semi-conducteur organique de type N répond alors à la formule (11d) ou à la formule (11e) suivante : où : chacun des groupes (B) et (B'), identiques ou différents, est une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, de préférence incluant des groupes quinones ; - les groupes A1, A', sont tels que prédéfinis ; et - chacun des groupes Rc, Rd, Ra, Rb, R'c et R'd est tel que prédéfini. Le composé répond à la formule (lie) peut notamment être le composé suivant : Les composés de formule (11d) et (lie) peuvent comprendre d'autres structures cycliques que les groupes (B) et (B'), ces structures étant éventuellement reliées entre elles. Selon un autre mode de réalisation intéressant, le composé semi-conducteur organique de type N est un composé de formule (lia) où le groupe =A', est un groupe hydrocarboné qui forme avec Rd et/ou Rc, et/ou R'd et/ou R' (par exemple, avec Rc et Rd ou avec Rd seulement) une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, porteuse des groupes =0, =C(CN)2 ou =N(CN), de préférence =0. Dans ce cadre, les composés de type N peuvent notamment être choisis parmi : et/ou et/ou. Selon un autre mode de réalisation intéressant, le composé semi-conducteur organique de type N de formule (Ila) peut aussi par exemple, comprendre au moins deux unités constitutives, identiques ou différents, ayant chacune de la formule (III) suivante : où : (L1) et (L2) représentent chacun une liaison avec une autre des unités constitutives ; (L3) représente un groupe Rc du type précité, ou une liaison entre l'unité et une autre des unités constitutives ; et (L4) représente un groupe Rb du type précité, ou une liaison entre l'unité et une autre des unités constitutives. Selon une première variante de ce mode de réalisation, la liaison (L1) peut former une liaison C=C avec la liaison (L1) d'une autre unité et chacun des unités (L2), (L3) et (L4) représente un groupe Rb, Rb et Rd prédéfini. Dans ce cadre, les composés de type N peuvent comprendre de préférence uniquement deux unités constitutives de formule (III) et peuvent notamment être des composé choisis parmi : Selon une deuxième variante de ce mode de réalisation, la liaison (L1) peut former une liaison C=C avec la liaison (L1) de l'autre unité ; ou bien la liaison (L1) peut être liée à la liaison (L3) d'une autre unité par l'intermédiaire d'un groupement espaceur, typiquement (L1) et (L3) forment ensemble une liaison du type -CH=N- ; la liaison (L2) peut former avec la liaison (L2) d'une autre unité une liaison covalente C-C ; lorsque (L3) est une liaison, elle peut être liée à une liaison (L1) d'une autre unité, typiquement par l'intermédiaire un groupement espaceur -CH=N- ; et lorsque (L4) est une liaison, elle peut être liée à une autre liaison (L4) d'autre unité, typiquement par l'intermédiaire d'un groupement espaceur, préférentiellement les deux liaisons (L4) peuvent former l'ensemble un groupement divalent -CH=CH-. Dans ce cadre, le composé de type N peut notamment être le composé suivant : Les revêtements photovoltaïques comprenant les composés de la formule (I) de la présente invention sont capables de fournir un effet photovoltaïque intéressant au sein d'un revêtement comprenant ces composés en association avec autres semiconducteurs, en particulier des semi-conducteurs organiques. L'invention a pour l'objet ce type de revêtement, ainsi que les compositions et les kits de préparation permettant de réaliser de tels revêtements. Ces compositions et kits de préparation peuvent être préparés selon les modes de réalisation adaptés à la formulation des composés semi-conducteurs actuellement connus, tel que le PCBM par exemple. 13 V"" et/ou
La présente invention concerne un revêtement à caractère photovoltaïque à base de mélange de composés semi-conducteurs organiques, de type N (accepteur) et de type P (donneur), permettant, par le choix du couple donneur/accepteur, de moduler les propriétés semi-conductrices du revêtement photovoltaïque de manière adaptée à l'utilisation de celui-ci dans le cadre d'un dispositif photovoltaïque, où un des semi-conducteurs organique comprend un coeur de type quinone.
1. Revêtement à caractère photovoltaïque, comprenant au moins un composé semi-conducteur organique de type N et d'au moins un composé semiconducteur de type P, où, le composé de type N répond à la formule (I) : Rb (I) R où : le groupe =A1 est un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN) ; 10 - X représente un atome de carbone ou d'azote ; le groupement -(D)- représente un groupement -NR1c- ou un groupement - CR',=CR'a- où la double liaison est délocalisée ; - chacun des groupes Ra, Rb, Re, Rd, R'a, R'b, R', et R'd, identiques ou différents, représente indépendamment un atome d'hydrogène, un atome 15 d'halogène (F, Cl , Br), un groupement -OH, un groupement -NO2, un groupement amino (notamment -NH2), un groupement -CN, un groupement -SO2CF3, un groupement -0-alkyle ou -0-hétéroalkyle, un groupement -0-aryle ou -0-hétéroaryle, ou un groupement hydrocarboné, éventuellement substitué et comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) (par 20 exemple un alkyle C1-C20, de préférence un alkyle C1-C12) linéaire ou ramifié, ou un groupement aryl éventuellement substitué, par exemple aryl-aikyl) ; étant entendu que deux ou plus des groupes Ra, Rb, Re, Rd, R'a, R'b, R', et R'd peuvent former ensemble avec le cycle auquel ils sont attachés une structure polycyclique aromatique ou hétéroaromatique, pouvant contenir un 25 quinone ; le groupe =A'1 est un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN) ; ou bien A'1 est un groupe hydrocarboné qui forme avec Rd et/ou Rc, et/ou R'd et/ou R' une structure polycyclique aromatique ou hétéroaromatique ; et n est égal à 1, ou bien n représente un degré de polymérisation et est un 30 nombre entier ou non supérieur à 1, par exemple, de 1 à 5000, de préférence inférieur à 1000, plus avantageusement inférieur à 500. 2. Revêtement selon la 1, où le composé de type N répond à la formule (Il) : R'a R'd Rd (Il) où les groupes A1, A'1, Ra, Rb, Rc, Rd, R'a, R'b, R'c et R'd sont tels que définis dans la 1. 3. Revêtement selon la 2, où n=1, le composé de type N répondant à la formule (11a) suivante : 10 R'b R'c où les groupes A1, A'1, Ra, Rb, Rc Rd, R'a, R'b, R'c et R'd sont tels que définis dans la 1. 15 4. Revêtement selon la 3, où le groupe =A1 et =A'1 sont identiques et représentent un groupe =0, =C(CN)2 ou =N(CN), de préférence =0. 5. Revêtement selon la 3 ou 4, où le composé de type N comprend au moins deux unités constitutives de la formule (lia) identiques. 20 6. Revêtement selon la 5, où le composé de type N est :5 n où n est un nombre entier et supérieur à 1. 7. Revêtement selon la 3 ou 4, où chacun des groupes Ra, Rb, Rc, Rd, R'a, R'b, R'b et R'd, identiques ou différents, représente indépendamment des autres groupes, un atome d'hydrogène, un groupement -OH, ou/et un groupement -NO2. 8. Revêtement selon la 7, où le composé de type N est un composé de formule (11a) choisi dans le groupe consistant en et OH 9. Revêtement selon la 3 ou 4, où les groupes (Ra et Rb), et/ou (Rb et Rd), et/ou (R'a et R'b), et/ou (R'c et R'd) forment ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure cyclique, aromatique ou hétéroaromatique. 10. Revêtement selon la 9, où la structure cyclique est une pyridine. 11. Revêtement selon la 9, où le composé répond à la formule (11b) suivante :10 où : - le groupe (A) représente une structure cyclique, aromatique ou hétéroaromatique, de préférence une pyridine ; et - chacun des groupes Ra, Rb, R'a, R'b, R'c et R'd, est tel que défini dans la 1. 12. Revêtement selon la 11, où le composé de type N est un composé de formule (11b) choisi dans le groupe consistant en : OH OH O OH et OH HO 13. Revêtement selon la 3 ou 4, où les groupes (Ra et Rb), et/ou (R, et Rd), et/ou (R'a et R'b), et/ou (R'c et R'd) forment ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, 15 aromatique ou hétéroaromatique. 14. Revêtement selon la 13, où la structure polycyclique comprend une quinone. 20 15. Revêtement selon la 13, où le composé répond à la formule (11c) suivante : où : - (B) est une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique de 25 préférence incluant des groupes quinones ; et- les groupes A1, A'1 sont tels que définis dans la 4. 16. Revêtement selon la 15, où le composé de type N est un composé de formule (IL) choisi dans le groupe consistant en et 17. Revêtement selon la 13, où au moins un couple parmi les groupes (Ra et Rb), (R'e et R'd), (Re et Rd) et (R'a et R'b) forment ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, 10 aromatique ou hétéroaromatique, et au moins un autre couple parmi les groupes (Ra et Rb), (R'e et R'd), (Re et Rd) et (R'a et R'b) forment ensemble avec les deux atomes de carbone auxquels ils sont liés, une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique. 15 18. Revêtement selon la 17, où le composé répond à la formule (HO ou à la formule (lie) suivante : où : 20 chacun des groupes (B) et (B'), identiques ou différents, est une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, de préférence incluant des groupes quinones ; les groupes A1, A'1 sont tels que définis dans la 4 ; et chacun des groupes Re, Rd, R'a, R'e et R'd est tel que défini dans la 25 1. 19. Revêtement selon la 18, où le composé de type N de formule (Ile) est : 20. Revêtement selon la 2 ou 3, où dans le composé de type N de formule (Ila), le groupe =A', est un groupe hydrocarboné qui forme avec Rd et/ou Rb, et/ou R'd et/ou R'b (par exemple, avec Rc et Rd ou avec Rd seulement) une structure polycyclique, aromatique ou hétéroaromatique, porteuse des groupes =0, =C(CN)2 ou =N(CN), de préférence =0. 21. Revêtement selon la 20, où le composé de type N est un composé de formule (Ila) choisi dans le groupe consistant en et et 22. Revêtement selon la 2 ou 3, où le composé de type N est un composé de formule (Ila) qui comprend au moins deux unités constitutives identiques ou différents, ayant chacune de la formule (III) suivante : où : dans chaque unité, Ra, R'a, R'b, R'e et R'd sont telles que définies dans la 1 ;(L1) et (L2) représentent chacun une liaison avec une autre des unités constitutives ; (L3) représente un groupe Rc du type tel que défini dans la 1, ou une liaison entre l'unité et une autre des unités constitutives ; et (L4) représente un groupe Rb du type tel que défini dans la 1, ou une liaison entre l'unité et une autre des unités constitutives. 23. Revêtement selon la 22, où : la liaison (L1) forme une liaison C=C avec la liaison (L1) d'une autre unité ; chacun des unités (L2), (L3) et (L4) représente respectivement un groupe Rb, Rc et Rd tel que défini dans la 1 ; et de préférence, les composés de type N comprennent uniquement deux unités constitutives de formule (III). 24. Revêtement selon la 23, où le composé de type N est un composé de formule (Ila) choisi dans le groupe consistant en 25. Revêtement selon la 22, où : la liaison (L1) forme une liaison C=C avec la liaison (L1) de l'autre unité ; ou bien la liaison (L1) est liée à la liaison (L3) d'une autre unité par l'intermédiaire d'un groupement espaceur ; la liaison (L2) forme avec la liaison (L2) d'une autre unité une liaison covalente C-C ; lorsque (L3) est une liaison, elle est liée à une liaison (L1) d'une autre unité ; et lorsque (L4) est une liaison, elle est liée à une autre liaison (L4) d'autre unité, typiquement par l'intermédiaire d'un groupement espaceur. 26. Revêtement selon la 25, où le composé de type N répond à la formule suivante : 27. Revêtement selon la 2, où : n>1 ; et chacun des groupes R'a, R'b, R', et R'd, identiques ou différents, représente indépendamment un atome d'hydrogène, ou un groupement -0-alkyl, -O-hétéroalkyl, -O-arkyl, ou -O-hétéroalkyl. 28. Revêtement selon la 27, où le composé de type N est un composé de formule (II) choisi dans le groupe consistant en : c120 29. Revêtement selon la 1, où X représente un atome d'azote. 30. Revêtement selon la 29, où le composé de type N répond à la formule suivante : 31. Revêtement selon la 29, où le groupement -(D)- représente un groupement -NR'c- 32. Revêtement selon la 29 ou 31, où le composé de type N répond à la formule suivante :22 33. L'utilisation d'un composé de formule (I) à titre de composés de semiconducteurs organiques est pour la fabrication d'un revêtement à caractère photovoltaïque, notamment du composé à la formule cité dans la 1. 10 15 20 25 30
H
H01
H01L
H01L 51
H01L 51/46
FR2979393
A1
BARGES A FLOTTEURS ARTICULES HOULOMOTRICES
20,130,301
La présente invention concerne un ensemble d'au moins deux éléments (Gi,G2)flottants articulés les uns aux autres pour former un système articulé longiligne ondulant et oscillant sur la houle afm de convertir cette énergie houlomotrice en une énergie mécanique rotative, produisant une ou plusieurs énergies consommables restituées à terre de type électrique, hydrogène, air comprimé, entre autre. Actuellement la production d'énergie de consommation se fait principalement sur terre et 70% de la surface de la terre est constitué de mer et d'océan qui sont en perpétuel mouvement c'est pour cela que je propose dans mon invention d'exploiter cette énergie houlomotrice pour produire de l'énergie consommable de type électricité transmis au réseau terrestre, hydrogène en utilisant l'électrolyse de l'eau, air comprimé, ou tout autre moyen approprié de transformation, de transport et de mise à disposition terrestre, production entièrement écologique, renouvelable et inépuisable. Chaque élément flottant(Gi,G2,G3) est en appui sur des flotteurs articulés ou surélevés par des paires de flotteurs articulées de type catamaran sur des axes rotatifs transversaux dont chaque axe de flotteur sur élévateur est accouplé à un vérin rotatif produisant un débit hydraulique à chaque oscillation du flotteur soumis à la houle. Ainsi, en les accouplant, on forme un ensemble d'éléments flottants articulés les uns aux autres, libres de tout mouvement, dont les articulations accouplées à des vérins rotatifs produisent un débit hydraulique à chaque déformation de l'ensemble d'éléments flottants soumis à la houle formant un système ancré. Chaque élément flottant est lié entre eux mécaniquement laissant une liberté de mouvement dans tout les sens, formant une ferme de production ou un long quai reliant une île à la terre ou une base de survie autonome en énergie de chauffage, éclairage, desalinisateur d'eau en haute mer, ou de plateforme relais énergie pour les bateaux articulés auto rechargeables et bateaux à flotteurs articulés auto rechargeables de mes précédents brevets. Les éléments flottants peuvent être considérés comme barges. Au moins un ancrage est pourvu d'un système à vérin hydraulique, monté sur ressort ou tout système de retour automatique, et fixé sur l'élément flottant transformant les variations de tension appliquées à l'ancrage en un débit hydraulique à chaque à-coup produit par la houle et subi par l'ensemble des éléments. Ce système permet aussi d'absorber les à coups dus à la houle et sert donc d'amortisseur. L'élément flottant est équipé d'un ou plusieurs systèmes de récupération d'énergie du vent, tels que éoliennes, énergie exploitée sous forme d'électricité ou de flux hydraulique. L'élément flottant est équipé d'un ou plusieurs systèmes de récupération d'énergie du courant marin, tels que hélices immergées, énergie exploitée directement sous forme d'électricité ou de flux hydraulique. Les fluides hydrauliques produits d'une part par des vérins rotatifs accouplés sur chacune des articulations de l'ensemble et, d'autre part grâce à des vérins linéaires hydrauliques récupérant l'énergie de tension appliquée à l'ancrage, sont restitués en énergie mécanique rotative au moins à un seul moteur hydraulique, produisant une ou plusieurs énergies consommables de type, électricité transmis au réseau terrestre, de type hydrogène en utilisant l'électrolyse de l'eau, de type air comprimé, ou tout autre moyen approprié de transformation, de transport et de mise à disposition terrestre. Tous ces cumuls hydrauliques supplémentaires liés aux vents, ancrage et aux courants marins viennent s'ajouter au débit hydraulique principal lié à toutes les articulations pour l'alimentation du ou des moteurs hydrauliques, qui grâce aux technologies appropriées délivrent ainsi rotation mécanique avec une puissance et un couple exploitables dans le but de produire au choix, de l'énergie consommable . Pour une optimisation maximale d'oscillation entre éléments flottants, les éléments flottants ont une longueur variable en faisant varier la longueur du châssis de raccordement articulé (A) par un vérin linéaire (V), ainsi l'ensemble d éléments flottants articulés s'adaptera aux mieux à la fréquence de la houle pour une optimisation maximale d'oscillation entre éléments flottants. L'analyse électronique des oscillations des éléments flottants permet d'optimiser à chaque vague différente le meilleur écartement à 1 élément flottant suivant. Ainsi en temps réel, l'ensemble des éléments flottants se règle et suit chacune des vagues pour une oscillation maximale de chaque articulation (B) d éléments flottants. Ce vérin linéaire hydraulique (V) a d'autres fonctions, d'amortisseur hydraulique et, ou de générateur de fluide hydraulique dû à la variation de tension appliquée à l'ancrage. Pour une optimisation maximale d'oscillation des flotteurs supportant l'élément flottant et oscillant suivant la fréquence de la houle, ces flotteurs sont constitués de 2 demis flotteurs (T), l'un articulé sur le même axe (R) que celui de l'élément flottant sur le flotteur et l'autre solidaire du même axe (C) que celui de l'élément flottant sur le flotteur, et sont liés entre eux par un verin (S) écartant les 2 demis flotteurs entre eux en fonction de la fréquence de la houle. Ainsi l'écartement ou la longueur des flotteurs est réglable en fonction de la houle en temps réel. L'analyse électronique des oscillations des flotteurs permet d'optimiser à chaque vague différente la meilleure longueur au flotteur suivant. Ainsi en temps réel, l'ensemble des flotteurs se règle et suit chacune des vagues pour une oscillation maximale de chaque flotteur. Les demi flotteurs peuvent être muni de réservoir d'eau sous vide d'air au dessus de la ligne de flottaison pour faire contre-poid avec prise d'eau immergé, faisant office de ventouse sur l'eau. La figure 1 représente schématiquement l'un des éléments flottants en vue de dessus . La figure 2 représente schématiquement l'un des éléments flottants en vue de coté. La figure 3 représente schématiquement l'ensemble d'éléments flottants articulés en vue de coté sur le même plan sans les flotteurs. La figure 4 représente schématiquement l'ensemble d'éléments flottants 35 articulés en vue de dessus La figure 5 représente schématiquement l'ensemble d'éléments flottants articulés ancrés en vue de coté soumis à la déformation de la houle. La figure 6 représente schématiquement l'ensemble d'éléments flottants articulés en vue de coté avec les système de récupération d'autres énergies. 40 La figure 7 représente schématiquement la cinématique des 2 demis flotteurs en fonction de la longueur du verin en vue de coté. La figure 8 représente schématiquement l'allongement variable du châssis de raccordement articulé en vue de dessus. En référence aux dessins figure 1 et figure 2, ils représentent l'élément 45 flottant (G) type de mon invention, celui qui accouplé bout à bout formera un ensemble d'éléments flottants articulés longilignes ondulant et oscillant sur la houle. Il est constitué d'un châssis principal (E) fermé et étanche comprenant les articulations (C) supportant les 4 flotteurs (D), les 2 articulations (B) du châssis de raccordement articulé (A) ainsi que tous les vérins rotatifs bridés sur chaque articulation et tout l'appareillage 50 de production. En référence aux dessins figure 3 et figure 4, ils représentent l'ensemble d'éléments flottants accouplé les uns aux autres. Les flotteurs (D) sont décalés dans l'axe longitudinal permettant ainsi d'avoir des flotteurs plus longs et sans qu'ils puissent se toucher, le châssis s'en trouve plus rigide du fait de ses décochements. En référence au dessin figure 5 il représente l'ensemble d'éléments flottants accouplés les uns aux autres en situation de houle en montrant les déformations entre le châssis principal (E) et le châssis de raccordement articulé (A) ainsi que l'oscillation des flotteurs (D) sur la houle. L'ensemble étant ancré au fond de l'eau. En référence au dessin figure 6 il représente l'ensemble d'éléments flottants 10 accouplés les uns aux autres par le cylindre (M) de l'élément flottant précédent dans l'emboitement (N) à accoupler, et laissant la torsion libre entre éléments flottants et étant accouplé à un vérin rotatif. Le dessin montre que le châssis principal (E) est raccordé à une éolienne (J) et à un système de récupération d'énergie du courant marin (K), tel qu'une hélice immergée pour l'exemple. 15 En référence aux dessins figure 7 ils représentent un flotteur avec différents écartements tributaires de la longueur du vérin (S). Ils sont de type 2 appuis pour optimiser l'oscillation due à la houle, ce flotteur est constitué de 2 demis flotteurs (T), l'un articulé sur le même axe (R) que celui de l'élément flottant sur le flotteur et l'autre solidaire du même axe (C) que celui de l'élément flottant sur le flotteur, et sont liés 20 entre eux par un vérin (S) écartant les 2 demis flotteurs entre eux en fonction de la fréquence de la houle. C'est un flotteur à écartement variable. En référence aux dessins figure 8 ils représentent un châssis de raccordement articulé (A) de longueur variable ainsi lorsque les éléments flottants sont accouplés entre eux la longueur de l'ensemble est variable et est optimisée pour chaque 25 vague. Le système flottant houlomoteur générateur d'énergie renouvelable est entièrement écologique et inépuisable, de plus il est cumulable, facilement transportable, de technologies hydraulique et mécanique simples, des technologies très bien maitrisées, sans danger, sans maintenance importante. 30 Mon invention a diverses applications, peut être, une ferme de production, un long quai reliant une île à la terre, une base de survie autonome en énergie, une plateforme relais en énergie pour les bateaux articulés auto rechargeables et bateaux à flotteurs articulés auto rechargeables de mes précédents brevets
La présente invention concerne un ensemble d'éléments flottants (G) articulés les uns aux autres, par des articulations dont les axes (B) sont accouplés à des vérins rotatifs, et dont les flotteurs (D) à écartement variable surélevant l'élément (G) sont aussi articulés sur des axes (C) accouplés à des vérins rotatifs et placés de chaque coté de chaque élément flottant (G). Ainsi l'ensemble flottant forme un système articulé longiligne à longueur variable ondulant et oscillant sur la houle afin de produire un fluide hydraulique, grâce, d'une part au cumul de tout ces vérins rotatifs et d'autre part à des vérins linéaires récupérant l'énergie de tension appliquée à l'ancrage. Ce cumul hydraulique alimente un moteur hydraulique pour produire une ou plusieurs énergies consommables restituées à terre de type électrique, hydrogène, air comprimé, entre autre. L ensemble reçoit aussi des systèmes de récupération d'énergie du vent (J) et courant marin (K), tels que éoliennes, hélices immergées, énergies exploitées directement sous forme d'électricité ou de flux hydraulique cumulable. L'ensemble est un système flottant de génération d'énergie renouvelable houlomoteur entièrement écologique et inépuisable.
1) Ensemble d'au moins deux éléments flottants (G) caractérisé en ce que les éléments (G) soient d'une part en appui sur des flotteurs articulés (D) et d'autre part articulés les uns aux autres, le tout formant un système ancré, articulé, flottant sur la houle, dans le but de convertir l'énergie houlomotrice des vagues en énergie à fluide hydraulique, grâce, d'une part à des vérins accouplés sur chacune des articulations de l'ensemble et, d'autre part grâce à des vérins récupérant l'énergie de tension appliquée à l'ancrage, puis de reconvertir en énergie mécanique rotative, produisant une ou plusieurs énergies consommables. 2) Ensemble d'éléments flottants selon la 1 caractérisé en ce 10 que chaque élément(G) flottant sont liés entre eux, libre de tout mouvement, par des articulations (B) accouplées ou non à des vérins rotatifs produisant un débit hydraulique à chaque déformation de l'ensemble d'éléments flottants. 3) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que chaque élément(G) soit surélevé par 15 des flotteurs articulés (D) sur des axes rotatifs transversaux dont chaque axe (C) de flotteur est accouplé à un vérin rotatif produisant un débit hydraulique à chaque oscillation du flotteur (D) soumis à la houle. 4) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu' au moins un ancrage (L) est pourvu 20 d'un système à vérin hydraulique fixé sur l'élément flottant transformant les variations de tension appliquées à l'ancrage en un débit hydraulique à chaque à-coup produit par la houle et subi par l'ensemble des éléments. 5)Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les fluides hydrauliques, produits par tous les vérins 25 rotatifs accouplés aux articulations et les vérins d'ancrage, sont restitués au moins à un seul moteur hydraulique fournissant ainsi une rotation mécanique avec une puissance et un couple exploitables. 6) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la puissance fournie par le ou les 30 moteurs hydrauliques, grâce aux technologies appropriées, est au choix, transformée en électricité et transmise au réseau terrestre, et ou utilisée pour l'électrolyse de l'eau en production d'hydrogène, et ou transformée sous forme d'air comprimé, et ou tout autre moyen approprié de transformation, de transport et de mise à disposition terrestre. 7)Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des 35 précédentes caractérisé en ce que au moins un élément flottant (G) est équipé d'un ou plusieurs systèmes de récupération d'énergie du vent (J), tels que éoliennes, énergie exploitée sous forme d'électricité ou de flux hydraulique. 8) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que au moins un élément flottant (G) 40 est équipé d'un ou plusieurs systèmes de récupération d'énergie du courant sous marin (K), tels que hélices immergées, énergie exploitée directement sous forme d'électricité ou de flux hydraulique. 9) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les éléments(G) ont une longueur 45 variable en faisant varier la longueur du châssis de raccordement articulé (A) par un vérin (V) , ainsi l'ensemble d'éléments flottants articulés s'adaptera au mieux à la fréquence de lahoule pour une optimisation maximale d'oscillation entre éléments flottants(GI,G2,G3). Ce vérin hydraulique (V) a d'autres fonctions, d'amortisseur hydraulique et, ou de générateur de fluide hydraulique due à la variation de tension appliquée à l'ancrage. 10) Ensemble d'éléments flottants selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les flotteurs (D), qui supportent l'élément flottant(G) et oscillent suivant la fréquence de la houle, sont constitués de 2 demis flotteurs (T) articulés sur le même axe (R) que celui du châssis sur le flotteur (C) et liés entre eux par un vérin (S) écartant les demis flotteurs (T) entre eux en fonction de la fréquence de la houle pour une optimisation maximale d'oscillation.
F
F03
F03B
F03B 13
F03B 13/14,F03B 13/16
FR2986974
A3
DISPOSITIF UNIVERSEL MAGNETIQUE EVITE QUE LES HALTERES EN PLACE SUR LA BARRE D'HALTEROPHILIE SE RETIRE, OU SE DESEQUILIBRE
20,130,823
-1- La présente invention concerne un dispositif universel magnétique adaptable a toute barre olympique d'haltérophilie ou musculation , a chaque extrémité de la barre une fois les poids chargé , on pose un socle aimanté avec poignée , sa rapidité de mise en place et son retrait permet d'éviter les manutentions de la bague de serrage ou ressort barre de musculation , sa sécurité évite la chute d'un poids ou déséquilibre lors de la réalisation d'un mouvement de musculation sur un banc ou une barre avec mouvement debout que l'athlète réalise flexion nuque ou clavicule
Dispositif magnétique adaptation pour toute les barres olympique D'haltérophilie et de musculation, évite le déséquilibre des poids et de son enlèvement lors de l'exécution de certain mouvement a risque par l'athlète charge lourde et gestes posture , a chaque extrémité de la barre un aimant sur socle y serra posé une fois la barre chargé de ses poids , le tout serra équipé d'une poignée qui a l'avantage de pouvoir se retirer rapidement sans aucun vissage , s'adapte a toute les barres qui on un diamètre autres , ce dispositif pourra être conçu tout sortes de matériaux composites
1/ Barre d'haltérophilie ou de musculation, caractérisée en ce qu'un socle aimanté avec poignée est posé à chaque extrémité de la barre, une fois les poids chargés.
A
A63
A63B
A63B 21
A63B 21/072
FR2985331
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE A RETOUR HAPTIQUE
20,130,705
Description La présente invention concerne un dispositif de commande dans le domaine des véhicules automobiles, pouvant notamment transmettre un retour haptique à un utilisateur, tel qu'un retour vibratoire. Dans le domaine automobile, des dispositifs de commandes multifonctions, réalisés par exemple sous forme d'un joystick ou d'un bouton rotatif, sont de plus en plus utilisés pour commander des systèmes électriques ou électroniques, tels qu'un système de climatisation, un système audio ou encore un système de navigation. De tels dispositifs peuvent être associés à un écran d'affichage et permettre une navigation dans des menus déroulants comportant différentes commandes relatives aux systèmes à commander. Pour augmenter le confort ergonomique, l'utilisation d'une 20 technologie à capteur de surface sensitive, telle que les dalles tactiles, au niveau de la surface de commande de tels dispositifs de commande est de plus en plus courante. Lorsqu'un utilisateur exerce une pression ou touche simplement 25 la surface tactile, il est possible au capteur de mesurer la pression appliquée et/ou de déterminer la localisation de la pression par application d'une tension électrique adaptée. Dans ce cas, un appui de l'utilisateur sur la surface tactile est par exemple associé à la sélection d'une commande. 30 BRT0913 SFR5255 En outre, pour signaler à un utilisateur que sa commande a bien été prise en compte, notamment en conduite de nuit ou lors d'une manipulation en aveugle, il est important que l'utilisateur ait un retour haptique de manière à rester concentré sur la route. Pour cela, on connait déjà des dispositifs de commandes à retour haptiqué comportant des actionneurs, tels que des actionneurs électromagnétiques, reliés à une plaque de support du capteur à surface tactile du dispositif de commande pour transmettre un mouvement de vibration à la surface tactile, de manière que l'utilisateur perçoive un retour haptique l'informant que sa commande a bien été prise en compte. Néanmoins, dans un souci d'économie, il est de plus en plus courant de n'utiliser qu'un seul actionneur afin de transmettre le retour haptique à l'utilisateur. Cela pose ainsi un souci de transmission du retour haptique sur toute la surface du dispositif de commande. En effet plus le point de contact de l'utilisateur avec le dispositif de commande est éloigné de l'emplacement de l'actionneur, plus le retour haptique est atténué. Un des buts de l'invention est donc de remédier au moins partiellement aux inconvénients de l'art antérieur et de proposer un économique et optimisé. L'invention concerne donc un dispositif de commande à retour haptique comprenant une surface de commande sensitive sur laquelle est fixé un actionneur, ladite surface de commande étant reliée à un support au niveau d'au moins deux zones de liaison, chaque zone de liaison comprenant au moins un amortisseur placé entre la surface de BRT0913 SFR5255 commande et le support, lesdites zones de liaisons définissant, une suspension proximal de ladite surface de commande par rapport audit support au niveau d'une zone de liaison proche de l'actionneur et une suspension distale de ladite surface de commande par rapport au support au niveau d'une zone de liaison éloignée de l'actionneur, la raideur de la suspension proximale étant inférieure à la raideur de la suspension distale. Selon un aspect de l'invention, plus la distance entre une zone de 10 liaison et l'actionneur est grande, plus le coefficient de raideur du au moins un amortisseur de ladite zone de liaison est grand. Selon un autre aspect de l'invention, la surface de commande s'étend sur une longueur et au moins deux zones de liaison s'étendent 15 sur toute ladite longueur, chaque zone de liaison comportant un seul amortisseur s'étendant sur toute la longueur et plus la distance entre un point d'une zone de liaison et l'actionneur est grande, plus l'épaisseur de l'amortisseur, audit point de cette zone de liaison, est faible. 20 Selon un autre aspect de l'invention, les amortisseurs des zones de liaison ont un coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone de liaison et l'actionneur est grande, plus l'épaisseur du au moins un amortisseur de cette zone de liaison est faible. 25 Selon un autre aspect de l'invention, les amortisseurs des zones de liaison ont un coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone de liaison et l'actionneur est grande, plus le serrage de la surface de commande contre le support au niveau de ladite zone de liaison est important. 30 BRT0913 SFR5255 Selon un autre aspect de l'invention, les amortisseurs des zones de liaison ont un coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone de liaison et l'actionneur est grande, plus le nombre d'amortisseurs présent dans ladite zone de liaison est grand. Selon un autre aspect de l'invention, le ou les amortisseurs sont en matériaux compressibles de type silicone ou mousse. Selon un autre aspect de l'invention, la surface de commande est 10 une dalle tactile transparente. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, et en regard des dessins annexés parmi lesquels : 15 - la figure 1 montre une représentation schématique d'un dispositif de commande en vue de dessus, - la figure 2 montre une représentation schématique d'un dispositif de commande en vue de côté selon la coupe AA, - la figure 3 montre une représentation schématique d'un 20 dispositif de commande en vue de dessus selon un mode de réalisation alternatif, - la figure 4 montre une représentation schématique d'un dispositif de commande selon le mode de réalisation de la figure précédente, en vue de côté selon la coupe BB, 25 - la figure 5 montre une représentation schématique d'un dispositif de commande selon un autre mode de réalisation, en vue de côté selon la coupe AA, - la figure 6 montre une représentation schématique d'un dispositif de commande en vue de dessus selon un mode de 30 réalisation supplémentaire. BRT0913 SFR5255 Les éléments identiques sur les différentes figures, portent des références similaires. Comme le montrent la figure 1 en vue de dessus et la figure 2 en vue de coté selon la coupe AA, le dispositif de commande 1 à retour haptique comporte une surface de commande 3 sensitive sur laquelle est fixé un actionneur 9. La surface de commande 3 est fixée à un support 5 au niveau d'au moins deux zones de liaison 7, par exemple par collage ou alors au moyen de vis ou clips. Lesdites au moins deux zones de liaisons 7 comprennent chacune au moins un amortisseur 70 placé entre la surface de commande 3 et le support 5. Lesdites zones de liaison 7 avec les amortisseurs 70, définissent ainsi la suspension de la surface de commande 3 par rapport au support 5. La ou les zones de liaison 7 proches de l'actionneur 9 définissent ainsi une suspension proximale et la ou les zones de liaison 7 les plus éloignées de l'actionneur 9 définissent une suspension distale. Afin que le retour haptique engendré par l'actionneur 9 se transmette sur toute la surface de commande 3, la raideur de la suspension proximale de ladite surface de commande 3 sur le support 5 est inférieure à la raideur de sa suspension distale. Le retour haptique délivré par l'actionneur 9, par exemple des vibrations perpendiculaires à la dalle tactile 32, est transmis sur toute la surface de la surface de commande 3. Le fait que la suspension distale soit plus raide que la suspension proximale permet une amplification desdites vibrations au niveau des zones de liaison 7 les plus éloignées de l'actionneur 9. Cette amplification permet ainsi de compenser l'atténuation naturelle des vibrations du fait de la distance parcourue au BRT0913 SFR5255 sein de la surface de commande 3 depuis l'actionneur 9. Néanmoins, il est impératif de bien calibrer la raideur de la suspension proximale en fonction de la masse de la surface de commande 3, afin qu'elle puisse transmettre efficacement les vibrations de l'actionneur 9, et ce pour un ressenti optimum du retour haptique par l'utilisateur. Préférentiellement, les amortisseurs 70 sont en matériaux compressibles de type silicone ou mousse. Dans le mode de réalisation présenté par ces figures 1 et 2, la surface de commande 3 est une dalle tactile 32 transparente rectangulaire, pouvant aussi bien être résistive ou capacitive, encadrée par un cadre support 30 sur lequel est fixé l'actionneur 9. Le fait de fixer directement l'actionneur 9 sur le cadre support 30, peut également permettre un gain de place. La dalle tactile 32 transparente surplombe un écran d'affichage, par exemple un écran à cristaux liquides à transistors en couche mince (TFT) ou même à diode électroluminescentes (LED), et est fixée sur le support 5 au niveau de quatre zones de liaison 7 situées aux quatre coins du cadre support 30. Dans ce mode de réalisation, afin d'avoir une suspension distale plus raide que la suspension proximale, le coefficient de raideur des amortisseurs 70 situés au niveau des zones de liaison 7 les plus proches de l'actionneur 9, définissant la raideur de la suspension proximale, est plus faible que le coefficient de raideur des amortisseurs 70 situés au niveau des zones de liaison 7 les plus éloignées de l'actionneur 9, définissant la raideur de la suspension distale. Ainsi, plus la distance entre une zone de liaison 7 et l'actionneur 9 est grande, plus le coefficient de raideur du ou des amortisseurs 70 de cette zone de liaison 7 est important. BRT0913 SFR5255 La figure 3 en vue de dessus et la figure 4 en vue de coté selon la coupe BB, montrent un mode de réalisation alternatif d'un dispositif de commande 1 selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, la surface de commande 3, pouvant également comporter une dalle tactile 32 encadrée dans un cadre support 30, s'étend sur une longueur L. Ladite surface de commande 3 est reliée au support 5 au niveau de deux zones de liaison 7 qui s'étendent elles aussi sur la longueur L de la surface de commande 3. Afin que la raideur de la suspension proximale soit inférieure à la raideur de la suspension distale, les deux zones de liaison 7 présentent chacune un amortisseur 70 dont l'épaisseur et donc la raideur varie, en fonction de la distance avec l'actionneur 9. Ainsi, plus la distance entre un point d'une zone de liaison 7 et l'actionneur 9 est grande, plus l'épaisseur de l'amortisseur 9, audit point, est faible. La figure 5 montre, en vue de coté selon la coupe AA de la figure 1, un autre mode de réalisation dans lequel tous les amortisseurs 70, quelles que soient les zones de liaison 7 dans lesquelles ils sont situées, ont un coefficient de raideur identique. Afin que la suspension proximale soit plus faible que la suspension distale, plus la distance entre une zone de liaison 7 et l'actionneur 9 est grande, plus l'épaisseur de l'amortisseur 70 dans cette zone de liaison 7 est faible. Ainsi, le ou les amortisseurs 70 des zones de liaison 7 éloignées de l'actionneur 9 sont moins épais que le ou les amortisseurs 70 des zones de liaison 7 proches de l'actionneur 9. Un mode de réalisation supplémentaire (non représenté), dans le 30 cas où les amortisseurs 70 ont un coefficient de raideur similaire, est de BRT0913 SFR5255 2 9 853 3 1 8 faire varier le serrage de la surface de commande 3 contre le support 5 au niveau des zones de liaison 7. Ainsi, plus la distance entre une zone de liaison 7 et l'actionneur 9 est grande, plus le serrage de la surface de commande 3 sur le support 5 est important, augmentant de fait la 5 raideur de la suspension au niveau de cette zone de liaison 7. En effet, dans le cas ou la surface de commande 3 est fixée au support 5 par vissage ou clipsage, un serrage plus important entre ces deux éléments entraine une compression plus importante de l'amortisseur 70 et donc augmente de fait sa raideur. On peut ainsi envisager un serrage 10 entrainant une compression des amortisseurs 70 de l'ordre de 10% de l'épaisseur totale, au niveau des zones de liaison 7 porches de l'actionneur 9 et de l'ordre de 30% de l'épaisseur totale, au niveau des zones de liaison 7 éloignées de l'actionneur 9. 15 La figure 6 montre un autre mode de réalisation d'un dispositif de commande 1 où la raideur de la suspension proximale est inférieure à la raideur de la suspension distale. Dans ce mode de réalisation, les amortisseurs 70 ont également un coefficient de raideur similaire, cependant plus la distance entre une zone de liaison 7 et l'actionneur (9) 20 est grande, plus le nombre d'amortisseurs 70 présent dans ladite zone de liaison 7 est grand. Ainsi, comme dans l'exemple montré par la figure 6, les zones de liaison 7 proches de l'actionneur 9 peuvent ne comporter qu'un seul amortisseur 70 tandis que les zones de liaison 7 éloignées de l'actionneur 9 comportent deux amortisseurs 70. 25 Bien évidement, il est tout à fait possible d'appliquer les modes de réalisation présentés ci-dessus pour d'autres types de surface de commande 3 qu'une dalle tactile 32 transparente. Cela peut notamment être appliqué dans le cas de d'une zone de commande sensitive de BRT0913 SFR5255 façade de commande, par exemple de type interrupteur sensitif ou interrupteur de pression, ou bien encore dans le cas d'un pavé tactile. On voit donc ainsi que grâce à une modulation de la raideur de 5 suspension de la surface de commande 3, il est possible d'optimiser la transmission du retour haptique sur toute la surface de ladite surface de commande 3 et ce malgré le fait qu'il n'y ait qu'un seul actionneur 9. BRT0913 SFR5255
La présente invention concerne un dispositif de commande (1) à retour haptique comprenant une surface de commande (3) sensitive sur laquelle est fixé un actionneur (9), ladite surface de commande (3) étant reliée à un support (5) au niveau d'au moins deux zones de liaison (7), chaque zone de liaison (7) comprenant au moins un amortisseur (70) placés entre la surface de commande (3) et le support (5), lesdites zones de liaisons (7) définissant, une suspension proximal de ladite surface de commande (3) par rapport audit support (5) au niveau d'une zone de liaison (7) proche de l'actionneur (9) et une suspension distale de ladite surface de commande (3) par rapport au support (5) au niveau d'une zone de liaison (7) éloignée de l'actionneur, la raideur de la suspension proximale étant inférieure à la raideur de la suspension distale.
1. Dispositif de commande (1) à retour haptique comprenant une surface de commande (3) sensitive sur laquelle est fixé un actionneur (9), ladite surface de commande (3) étant reliée à un support (5) au niveau d'au moins deux zones de liaison (7), chaque zone de liaison (7) comprenant au moins un amortisseur (70) placé entre la surface de commande (3) et le support (5), lesdites zones de liaisons (7) définissant, une suspension proximale de ladite surface de commande (3) par rapport audit support (5) au niveau d'une zone de liaison (7) proche de l'actionneur (9) et une suspension distale de ladite surface de commande (3) par rapport au support (5) au niveau d'une zone de liaison (7) éloignée de l'actionneur, caractérisé en ce que la raideur de la suspension proximale est inférieure à la raideur de la suspension distale. 2. Dispositif de commande (1) selon la précédente, caractérisé en ce que plus la distance entre une zone de liaison (7) et l'actionneur (9) est grande, plus le coefficient de raideur du au moins un 20 amortisseur (70) de ladite zone de liaison (7) est grand. 3. Dispositif de commande (1) selon la 1, caractérisé en ce que la surface de commande (3) s'étend sur une longueur (L) et qu'au moins deux zones de liaison (7) s'étendent sur toute ladite 25 longueur (L), chaque zone de liaison (7) comportant un seul amortisseur (70) s'étendant sur toute la longueur (L) et que plus la distance entre un point d'une zone de liaison (7) et l'actionneur (9) est grande, plus l'épaisseur de l'amortisseur (70), audit point de cette zone de liaison (7), est faible. BRT0913 SFR5255 2 9 8533 1 11 4. Dispositif de commande (1) selon la 1, caractérisé en ce que les amortisseurs (70) des zones de liaison (7) ont un coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone 5 de liaison (7) et l'actionneur (9) est grande, plus l'épaisseur du au moins un amortisseur (70) de cette zone de liaison (7) est faible. 5. Dispositif de commande (1) selon la 1, caractérisé en ce que les amortisseurs (70) des zones de liaison (7) ont un 10 coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone de liaison (7) et l'actionneur (9) est grande, plus le serrage de la surface de commande (3) contre le support (5) au niveau de ladite zone de liaison (7) est important. 15 6. Dispositif de commande (1) selon la 1, caractérisé en ce que les amortisseurs (70) des zones de liaison (7) ont un coefficient de raideur identique et que plus la distance entre une zone de liaison (7) et l'actionneur (9) est grande, plus le nombre d'amortisseurs (70) présent dans ladite zone de liaison (7) est grand. 7. Dispositif de commande (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les amortisseurs (70) sont en matériaux compressibles de type silicone ou mousse. 8. Dispositif de commande (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface de commande (3) est une dalle tactile transparente. BRT0913 SFR5255
G,B
G05,B60
G05G,B60K
G05G 5,B60K 37
G05G 5/03,B60K 37/06
FR2984596
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN TRANSISTOR MOS A CANAL P A DRAIN ETENDU
20,130,621
B11376 - 11-GR3-0737FR01 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu dans une filière technologique CMOS, c'est-à-dire dans une filière adaptée à la fabrication de transistors MOS à canal N et de transistors MOS à canal P dans un même substrat semiconducteur. Exposé de l'art antérieur Dans certains appareils électroniques, comme par exemple des téléphones portables, on est parfois amené à prévoir des dispositifs de régulation de la tension d'alimentation de divers composants de ces appareils. Ces tensions d'alimentation sont par exemple de l'ordre de 5 V. Les dispositifs de régulation de tension comprennent généralement des transistors MOS, et sont intégrés soit dans des puces spécifiquement dédiées aux fonctions de régulation de tension, soit dans des puces réalisant également d'autres fonctions de l'appareil. Les puces réalisant des fonctions autres que les fonctions de régulation de tension sont généralement fabriquées dans des technologies CMOS dans lesquelles les transistors ne peuvent supporter que des tensions d'alimentation nettement inférieures aux tensions d'alimentation des autres composants de B11376 - 11-GR3-0737FR01 2 l'appareil électronique. A titre d'exemple, la tension d'alimentation des transistors MOS est de l'ordre de 1,1 V pour des transistors dont la dimension minimale (longueur de grille) est inférieure à 65 nm. Pour supporter une tension plus élevée que celle que supportent des transistors MOS classiques, on a proposé d'utiliser des transistors MOS à drain étendu. Dans de tels transistors, le drain comporte une région de contact de drain séparée du bord de la région de canal par une zone d'extension de drain du même type de conductivité que la région de contact de drain mais moins fortement dopée. Un inconvénient des transistors MOS à drain étendu connus réside dans le fait que la formation de la zone d'extension de drain requiert au moins une étape d'implantation spécifique supplémentaire par rapport aux étapes de fabrication des transistors MOS classiques de la filière technologique considérée. Il en résulte une augmentation du coût de fabrication. En outre, lorsque le drain d'un transistor MOS à drain étendu connu est polarisé à une tension qui est par exemple de l'ordre de 5 V, le fort champ électrique présent dans la région du canal la plus proche du drain est responsable de l'injection de porteurs chauds dans l'isolant de grille. Ces porteurs chauds entraînent des dégradations et réduisent la durée de vie du transistor. Un autre inconvénient des transistors MOS à drain étendu connus réside dans l'augmentation de la résistance à l'état passant du transistor MOS due à l'augmentation de la résistance d'accès au drain. Pour pallier cet inconvénient, on prévoit généralement une augmentation de la largeur du transistor et donc de sa surface, ce qui n'est pas souhaitable. Dans des transistors à drain étendu connus, il existe un compromis difficile à satisfaire pour optimiser la durée de vie, la résistance à l'état passant et la surface des 35 transistors. B11376 - 11-GR3-0737FR01 3 Résumé Ainsi, un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un transistor MOS à drain étendu palliant au moins en partie 5 certains des inconvénients des procédés connus. Un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un transistor MOS à drain étendu ne nécessitant pas d'étape de fabrication supplémentaire par rapport aux étapes utilisées pour 10 la fabrication de transistors MOS classiques, c'est-à-dire sans extension de drain, dans des technologies CMOS. Un autre objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un transistor MOS à drain étendu présentant une résistance à l'état passant réduite par rapport 15 aux transistors MOS à drain étendu connus. Un autre objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de prévoir un transistor MOS à drain étendu présentant une durée de vie améliorée par rapport aux transistors MOS à drain étendu connus. 20 Ainsi, un mode de réalisation de la présente invention prévoit un procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu, dans une filière technologique adaptée à la fabrication de transistors MOS à canal N et de transistors MOS à canal P dans un substrat semiconducteur, ce procédé utilisant 25 essentiellement les étapes de fabrication de transistors à canal P avec les modifications suivantes : former un premier caisson de type P juxtaposé à un second caisson de corps de type N du transistor à drain étendu, le premier caisson étant formé en même temps que des caissons de corps de type P de transistors à 30 canal N ; et former une région de contact de drain dans le premier caisson à distance de la jonction entre les premier et second caissons. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de formation d'une grille B11376 - 11-GR3-0737FR01 4 s'étendant au-dessus d'une partie du second caisson et d'une partie du premier caisson. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région de contact de drain du transistor à drain étendu est 5 formée à distance de la grille. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de dépôt d'une couche d'un matériau isolant au-dessus du substrat, entre la grille et la région de contact de drain, cette étape précédant une étape 10 de siliciuration. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite filière est adaptée à la fabrication de transistors MOS d'une première épaisseur de grille et de transistors MOS d'une seconde épaisseur de grille inférieure à la première épaisseur. 15 Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de formation d'une région de source dans le second caisson, la région de source comportant une portion moins fortement dopée à proximité de la grille, et une étape de formation d'une poche de type N, plus fortement 20 dopée que le second caisson, s'étendant autour de la région de source et de la portion moins fortement dopée, la portion moins fortement dopée et la poche de type N étant formées en même temps que des portions moins fortement dopées et des poches de type N dans des régions de source et de drain de transistors à 25 canal P de la seconde épaisseur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de formation d'une couche enterrée de type N au-dessous du premier caisson. Un mode de réalisation de la présente invention 30 prévoit en outre un transistor MOS à canal P à drain étendu, comprenant : un premier caisson de type P juxtaposé à un second caisson de corps de type N ; et une région de contact de drain s'étendant dans le premier caisson à distance de la jonction entre le premier et le second caisson. B11376 - 11-GR3-0737FR01 Selon un mode de réalisation de la présente invention, le transistor MOS comprend en outre une grille s'étendant au-dessus d'une partie du second caisson et d'une partie du premier caisson. 5 Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région de contact de drain est formée à distance de la grille. Un mode de réalisation de la présente invention prévoit en outre un dispositif de régulation de tension 10 comportant un transistor MOS à canal P à drain étendu tel que celui décrit ci-dessus. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres seront exposés en détail dans la description suivante 15 de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe représentant de façon schématique divers types de transistors MOS d'une filière technologique CMOS ; et 20 les figures 2A à 2D sont des vues en coupe représentant de façon schématique des étapes successives de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu. Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références dans les différentes figures 25 et, de plus, comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Description détaillée Dans des filières technologiques CMOS, deux types de 30 transistors MOS sont couramment fabriqués dans une même puce de circuit intégré : des transistors MOS présentant un isolant de grille relativement épais, et des transistors MOS présentant un isolant de grille plus mince. La figure 1 est une vue en coupe représentant de façon 35 schématique ces deux types de transistors MOS, pour des B11376 - 11-GR3-0737FR01 6 transistors à canal N et à canal P. Les divers transistors sont formés dans un même substrat semiconducteur 1 faiblement dopé de type P. Dans la partie droite de la figure 1 sont représentés 5 un transistor MOS à canal N à isolant de grille épais (NMOSGO2) et un transistor MOS à canal P à isolant de grille épais (PMOSGO2). Le transistor à canal N est formé dans un caisson de type P 3 (PwellGO2), de niveau de dopage supérieur à celui du substrat 1, tandis que le transistor à canal P est formé dans un 10 caisson de type N 5 (NwellGO2). Une couche enterrée de type N 7 (DNwellG02), est généralement formée sous le caisson PwellGO2 des transistors à canal N pour isoler le caisson du substrat. Pour la même raison, les caissons PwellGO2 sont généralement complètement entourés par des caissons de type N. 15 Le transistor NMOSGO2 comprend des régions de source et de drain 15 fortement dopées de type N, situées de part et d'autre d'une grille 11 isolée du substrat par un isolant de grille 9 d'épaisseur e2. Des espaceurs 13 s'étendent de part et d'autre de la grille 11. Les régions de source et de drain 20 peuvent comprendre en outre des portions de type N moins fortement dopées 16 à proximité de la grille 11. Les portions 16 s'étendent dans la partie supérieure du caisson sous les espaceurs 13. Pour le transistor PMOSGO2, les régions de source et de drain 15 sont fortement dopées de type P, et peuvent 25 comprendre en outre des portions 17 de type P moins fortement dopées. Dans la partie gauche de la figure 1 sont représentés un transistor MOS à canal N à isolant de grille mince (NMOSG01) et un transistor MOS à canal P à isolant de grille mince 30 (PMOSGO1). Le transistor NMOSGO1 est formé dans un caisson 4 PwellGOl de niveau de dopage généralement différent de celui du caisson 3 PwellGO2 du transistor NMOSGO2. Le transistor PMOSGO1 est formé dans un caisson 6 NwellGOl de niveau de dopage généralement différent de celui du caisson 5 NwellGO2 du 35 transistor PMOSGO2. Une couche enterrée de type N 8 (DNwellG01) B11376 - 11-GR3-0737FR01 7 s'étend généralement sous le caisson 4 de type P, et le caisson 4 est généralement complètement entouré de caissons de type N. Les transistors NMOSGO1 et PMOSGO1 comprennent une grille 11 isolée par un isolant de grille 10 d'épaisseur effective el inférieure à l'épaisseur effective e2, et des espaceurs 13 entourant la grille. Le transistor NMOSGO1 comprend des régions de source et de drain 15 fortement dopées de type N situées de part et d'autre de la grille 11. Les régions de source et de drain peuvent comprendre en outre des portions de type N moins fortement dopées 18 à proximité de la grille 11, s'étendant sous les espaceurs 13. Le transistor NMOSGO1 peut comprendre en outre des poches 19 de type P, plus fortement dopées que le caisson PwellGOl, s'étendant autour des régions de source et de drain 15 et des portions 18. Le transistor PMOSGO1 comprend des régions de source et de drain 15 fortement dopées de type P, pouvant comprendre des portions 20 de type P moins fortement dopées, et des poches 21 de type N, plus fortement dopées que le caisson NwellGOl. Les inventeurs proposent un procédé de fabrication permettant de former, dans un même substrat, des transistors MOS à canal P à drain étendu, en même temps que des transistors MOS classiques (c'est-à-dire sans extension de drain) du type décrit en relation avec la figure 1. Les figures 2A à 2D sont des vues en coupe représentant de façon schématique des étapes successives d'un tel procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu. La figure 2A représente un substrat semiconducteur 1, faiblement dopé de type P, dans lequel a été formée une couche enterrée 27 de type N, cette couche étant formée en même temps que la couche 7 de la figure 1 (DNwellG02). Un caisson de type P PwellGO2 23 et un caisson de type N NwellGO2 25 ont été formés dans la partie supérieure du substrat, les caissons 23 et 25 étant juxtaposés. Les caissons 23 et 25 s'étendent à partir de B11376 - 11-GR3-0737FR01 8 la surface supérieure du substrat jusqu'à la couche enterrée 27 de type N. La profondeur des caissons est par exemple comprise entre 1,5 et 2 gm. Le niveau de dopage du caisson 23 de type P est par exemple compris entre 1017 et 1018 atomes/cm3, et celui du caisson 25 de type N est par exemple compris entre 1017 et 1018 atomes/cm3. Le caisson 23 de type P est formé en même temps que les caissons de type P PwellGO2 des transistors NMOSG02, et le caisson 25 de type N est formé en même temps que les caissons de type N NwellGO2 des transistors PMOSGO2. Alternativement, le caisson 23 de type P peut être formé en même temps que les caissons de type P PwellGOl des transistors NMOSGO1. Dans cet exemple, la couche 27 s'étend sous toute la surface inférieure du caisson 23 et sous une partie de la surface inférieure du caisson 25. Les faces du caisson 23 qui ne sont pas en contact avec le caisson 25 sont isolées du substrat 1 par un caisson de type N 26. Le caisson 26 est par exemple formé en même temps que les caissons NwellGO2 des transistors PMOSGO2 ou en même temps que les caissons NwellGOl des transistors PMOSGO1. Dans cet exemple, des tranchées isolantes peu profondes 30, par exemple remplies d'oxyde de silicium, couramment désignées dans la technique par l'acronyme STI ("Shallow Trench Isolation" - tranchée d'isolement peu profonde), ont été formées dans la partie supérieure du substrat, et sont destinées à assurer les isolements nécessaires. La figure 2B illustre une étape de formation d'une grille 31 au-dessus de la surface supérieure du substrat, isolée du substrat par un isolant de grille 29, d'épaisseur e2 dans cet exemple. La grille 31 est par exemple en silicium polycristallin. La grille 31 s'étend principalement au-dessus du caisson 25 de type N, mais s'étend aussi au-delà de la jonction entre le caisson 25 de type N et le caisson 23 de type P du côté du caisson 23 de type P. Ainsi, la jonction P-N entre les caissons 23 et 25 se trouve sous la grille 31, et ne coïncide avec aucun des bords de la grille. B11376 - 11-GR3-0737FR01 9 La figure 2C illustre une étape de formation des régions de source 35 et de contact de drain 37 du transistor à drain étendu. Préalablement à la formation des régions de source et de contact de drain, des régions de contact 33 fortement dopées de type N peuvent être formées à la surface des caissons 25 et 26 de type N pour assurer la polarisation des caissons 25, 26 et de la couche enterrée 27 de type N. Pendant l'implantation des régions de source et de contact de drain, les régions dans lesquelles on ne veut pas implanter d'élément dopant de type P sont recouvertes d'une couche de protection, par exemple en résine, 34. La région de source 35, fortement dopée de type P, est formée dans le caisson 25 de type N, tandis que la région de contact de drain 37, fortement dopée de type P, est formée dans le caisson 23 de type P. La région de contact de drain 37 est formée à distance de la jonction P-N entre le caisson 23 et le caisson 25, et, dans l'exemple représenté, à distance du bord de la grille 31 situé au-dessus du caisson 23 (côté drain). Le niveau de dopage des régions de source 35 et de contact de drain 37 est par exemple compris entre 1020 et 1021 atomes/cm3. Pendant l'étape de formation des régions de source 35 et de contact de drain 37, des éléments dopants de type P sont aussi implantés dans la grille 31. Afin de garantir que des éléments dopants de type P ne soient pas implantés dans le caisson 23 entre le bord de la grille et la région de contact de drain 37, la résine 34 a été formée de sorte qu'elle déborde sur le bord de la grille 31 du côté du drain. Il en résulte, comme cela apparaît sur la figure 2C, qu'une portion 32 de la grille 31 (vers le bord de la grille, côté drain) n'est pas dopée. Les régions de source et de contact de drain du transistor à drain étendu sont formées en même temps que les régions de source et de drain des transistors PMOSGO2. Le caisson 25 de type N constitue le caisson de corps du transistor à canal P à drain étendu, dans la partie supérieure duquel se forme le canal du transistor. Le canal s'étend sous la grille du bord de la région de source 35 jusqu'à la jonction entre le caisson 25 et le B11376 - 11-GR3-0737FR01 10 caisson 23. Le caisson 23 constitue la zone d'extension de drain du transistor à drain étendu. La figure 2D illustre une étape de dépôt d'une couche d'un matériau isolant 39, par exemple en oxyde de silicium, au- dessus de la zone d'extension de drain, c'est-à-dire à la surface supérieure du substrat, entre la grille et la région de contact de drain 37. La couche 39 sert à protéger la zone d'extension de drain pendant une étape ultérieure de siliciuration. Au cours de l'étape de siliciuration, une couche de siliciure 41 est formée au-dessus des régions de source 35 et de contact de drain 37, et au-dessus des régions de contact 33. Afin de garantir que la partie de la zone d'extension de drain proche du bord de la grille 31 du côté du drain ne soit pas siliciurée, la couche 39 est formée de sorte qu'elle déborde sur le bord de la grille 31 du côté du drain. De même, afin de garantir que la partie de la zone d'extension de drain proche de la région de contact de drain 37 ne soit pas siliciurée, la couche 39 est formée de sorte qu'elle déborde sur la région de contact de drain 37. La couche 39 est formée en même temps qu'une couche isolante destinée à protéger d'autres régions du substrat vis-à-vis de l'étape de siliciuration. Un avantage du procédé de fabrication d'un transistor MOS à drain étendu décrit en relation avec les figures 2A à 2D réside dans le fait qu'il ne nécessite pas d'étape de fabrication supplémentaire par rapport aux étapes de fabrication de transistors MOS classiques (c'est-à-dire sans extension de drain) dans des technologies CMOS. Un transistor MOS à canal P à drain étendu du type illustré en figure 2D présente plusieurs avantages par rapport 30 aux transistors MOS à drain étendu connus. Un premier avantage est lié au fait que la zone d'extension de drain, constituée par le caisson PwellGO2 23, présente une profondeur élevée, par exemple de l'ordre de 1,5 à 2 pin, par rapport à la profondeur de la zone d'extension de 35 drain des transistors à extension de drain connus, par exemple B11376 - 11-GR3-0737FR01 11 de l'ordre de 0,15 pin. Il en résulte que la résistance d'accès au drain, et donc la résistance du transistor à l'état passant, est inférieure à celle des transistors MOS à drain étendu connus. En outre, si des porteurs chauds sont piégés à l'interface entre le caisson 23 et la couche 39, ceci induira une augmentation de la résistance d'accès au drain nettement inférieure à celle qui est observée dans le cas de transistors MOS à drain étendu connus. Un second avantage est lié au fait que la jonction P-N entre le caisson 25 et la zone d'extension de drain 23 n'est pas située sous le bord de la grille (côté drain). Il en résulte que le champ électrique à l'extrémité du canal, au niveau de la jonction P-N, est moins fort que si la jonction P-N était située sous le bord de la grille. L'injection de porteurs chauds dans l'isolant de grille 29 et dans la couche isolante 39 est ainsi réduite, et la durée de vie du transistor est améliorée. Des modes de réalisation particuliers de la présente invention ont été décrits. Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, une variante du procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu décrit ci-dessus consiste à former, à l'étape illustrée en figure 2C, une région de source 35 plus complexe que celle illustrée en figure 2C, afin d'ajuster la tension de seuil du transistor. Pour cela, on forme, par exemple en même temps que dans les transistors PMOSGO1, une portion moins fortement dopée de type P à proximité de la grille dans la région de source, correspondant à la portion 20 illustrée en figure 1, et une poche de type N, plus fortement dopée que le caisson 25 NwellGO2, correspondant à la poche 21 illustrée en figure 1. On a décrit ci-dessus un procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu utilisant principalement les étapes de fabrication de transistors MOS à canal P classiques (sans extension de drain) de type PMOSGO2, avec les modifications suivantes : B11376 - 11-GR3-0737FR01 12 former un caisson de type P (PwellGO2) juxtaposé à un caisson de corps de type N (NwellGO2) du transistor à drain étendu, le caisson de type P étant formé en même temps que des caissons de corps de type P de transistors NMOSGO2 ; et former une région de contact de drain dans le caisson de type P à distance de la jonction entre le caisson de type P et le caisson de type N. L'homme de l'art saura adapter le procédé décrit pour fabriquer un transistor MOS à canal P à drain étendu en utilisant principalement les étapes de fabrication de transistors MOS à canal P classiques (sans extension de drain) de type PMOSGO1, le caisson de corps de type N étant dans ce cas un caisson de type NwellGOl, et le caisson de type P étant par exemple un caisson de type PwellGOl
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu, dans une filière technologique adaptée à la fabrication de transistors MOS à canal N et de transistors MOS à canal P dans un substrat semiconducteur, ce procédé utilisant essentiellement les étapes de fabrication de transistors à canal P avec les modifications suivantes : former un premier caisson (23) de type P juxtaposé à un second caisson (25) de corps de type N du transistor à drain étendu, le premier caisson étant formé en même temps que des caissons de corps de type P de transistors à canal N ; et former une région de contact de drain (37) dans le premier caisson à distance de la jonction entre les premier et second caissons.
1. Procédé de fabrication d'un transistor MOS à canal P à drain étendu, dans une filière technologique adaptée à la fabrication de transistors MOS à canal N (NMOSGO2 ; NMOSG01) et de transistors MOS à canal P (PMOSGO2 ; PMOSG01) dans un substrat semiconducteur, ce procédé utilisant essentiellement les étapes de fabrication de transistors à canal P avec les modifications suivantes : former un premier caisson (23) de type P juxtaposé à un second caisson (25) de corps de type N du transistor à drain 10 étendu, le premier caisson étant formé en même temps que des caissons de corps de type P de transistors à canal N ; et former une région de contact de drain (37) dans le premier caisson à distance de la jonction entre les premier et second caissons. 15 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre une étape de formation d'une grille (31) s'étendant au-dessus d'une partie du second caisson (25) et d'une partie du premier caisson (23). 3. Procédé selon la 2, dans lequel la 20 région de contact de drain (37) du transistor à drain étendu est formée à distance de la grille (31). 4. Procédé selon la 3, comprenant en outre une étape de dépôt d'une couche d'un matériau isolant (39) au-dessus du substrat, entre la grille (31) et la région de 25 contact de drain (37), cette étape précédant une étape de siliciuration. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ladite filière est adaptée à la fabrication de transistors MOS d'une première épaisseur de grille (e2) et de 30 transistors MOS d'une seconde épaisseur de grille (el) inférieure à la première épaisseur. 6. Procédé selon la 5, comprenant en outre une étape de formation d'une région de source (35) dans le second caisson (25), la région de source comportant une portionB11376 - 11-GR3-0737FR01 14 moins fortement dopée à proximité de la grille, et une étape de formation d'une poche de type N, plus fortement dopée que le second caisson, s'étendant autour de la région de source et de la portion moins fortement dopée, la portion moins fortement dopée et la poche de type N étant formées en même temps que des portions moins fortement dopées et des poches de type N dans des régions de source et de drain de transistors à canal P de la seconde épaisseur. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 10 à 6, comprenant en outre une étape de formation d'une couche enterrée (27) de type N au-dessous du premier caisson. 8. Transistor MOS à canal P à drain étendu, comprenant : un premier caisson (23) de type P juxtaposé à un 15 second caisson de corps (25) de type N ; et une région de contact de drain (37) s'étendant dans le premier caisson à distance de la jonction entre le premier et le second caisson. 9. Transistor MOS selon la 8, comprenant 20 en outre une grille (31) s'étendant au-dessus d'une partie du second caisson (25) et d'une partie du premier caisson (23). 10. Transistor MOS selon la 9, dans lequel la région de contact de drain (37) est formée à distance de la grille (31). 25 11. Dispositif de régulation de tension comportant un transistor MOS à canal P à drain étendu selon l'une quelconque des 8 à 10.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/335,H01L 21/02,H01L 29/772
FR2978017
A1
CHAUSSURE MULTI-HAUTEURS
20,130,125
W1M-HAUTEURS L'invention concerne le domaine de la chaussure à talons et en particulier le domaine des chaussures à talons amovibles de différentes hauteurs ou chaussures« multi-hauteurs» dans un domaine de hauteurs de talons comprises essentiellement entre 4cm et 9cm. Aux fins de la présente demande, les définitions ou traductions seront interprétées par défaut en référence au « Vocabulaire de la chaussure » d'identification ISBN 2-551-04607-6 ou au livre « La forme » référencé ci-après. On considérera, aux fins de la présente demande, qu'une chaussure est un élément destiné à 10 habiller un pied humain lors d'une marche et, pour les chaussures à talons de hauteur comprise entre 4cm et 9cm, plus particulièrement un pied féminin. Une chaussure est réalisée à partir d'une forme, qui possède les caractéristiques dimensionnelles d'un pied humain moyen pour une population, auquel la chaussure est adaptée en termes de pointure et de mensurations de pied. Une chaussure est ainsi réalisée 15 par assemblage sur la forme, d'une tige destinée à habiller un pied dans la chaussure et recouvrant le cou-de-pied et les flancs de cette forme, d'une première de montage destinée à supporter le dessous du pied dans la chaussure et recouvrant la surface plantaire de la forme et d'un talon de chaussure destiné à surélever le talon du pied dans la chaussure et fixé sur la première de montage. La tige et la première de montage définissent suite à la fabrication de la 20 chaussure, un volume de la chaussure ou volume chaussant, image du volume de la forme et destiné à accueillir un pied. II est à noter, aux fins de la présente demande, que la dénomination d'une partie du pied humain dans la chaussure est utilisée pour désigner par raccourci, la partie correspondante de la forme sur laquelle la chaussure est construite ou celle du volume chaussant de ladite forme 25 ou du volume de la chaussure, que cette forme définit pour la chaussure au moment du montage. Ainsi, la cambrure du pied ou voûte plantaire, correspond à la cambrure de la chaussure, définie comme la cambrure de la forme pour sa hauteur de talon adaptée ou, de façon équivalente, à la cambrure du volume de la chaussure pour sa hauteur de talon adaptée. II est ainsi possible de définir précisément, à la précision d'une forme, toutes les parties du 30 volume de la chaussure en référence à la forme et notamment : talon, avant-pied ou cambrure. De ce point de vue, le volume d'une chaussure ou volume désigne aussi, aux fins de la présente demande, les éléments matériels qui contribuent à fixer son volume chaussant ou « volume », qui est une image, en creux, de la forme. 35 A ce titre, une casquette rigidifiant la cambrure du volume, est un élément du « volume » d'une chaussure selon la présente invention. 2 La première de montage d'une chaussure à talons comprend trois parties, un avant-pied destiné à soutenir les doigts du pied, une cambrure destinée à soutenir la voûte plantaire du pied au-dessus du sol et un emboîtage destiné à soutenir le talon du pied au-dessus du sol en recevant le talon de la chaussure. La première de montage a deux faces, une première face en regard avec le pied dans la chaussure et une deuxième face en regard avec le sol lors de la marche. Par extension, la cambrure de la première de montage est désignée par « cambrure de la chaussure » ou « cambrure », pour inclure des cas où la première de montage ne serait pas rigide mais présenterait une cambrure imposée par un autre élément de la chaussure. 10 Une forme est adaptée à une hauteur de talon particulière. Cette hauteur est celle du talon de la forme lorsque cette forme est en équilibre sur son point de portée, ladite hauteur étant mesurée à l'extrémité arrière de la forme, là où le talon rencontre la tige. L'homme du métier de la forme ou formiste sait attribuer à la vue d'une forme une hauteur de talon pour laquelle la forme est adaptée. L'homme du métier sait aussi calculer cette caractéristique à partir de la 15 détermination expérimentale du point de portée de la forme pour laquelle une méthode peut être trouvée dans l'ouvrage de 1991, intitulé « La forme» de numéro d'identification ISBN 2-9505970-1-7 aux éditions du CTC, notamment en la page 52 de cet ouvrage. La détermination à partir d'une forme de la hauteur de talon qui lui est associée peut être obtenue ou déterminée par un formiste et ce, avec une précision de plus ou moins un demi-centimètre. 20 La hauteur de talon pour laquelle la forme est adaptée est, de surcroît, une grandeur essentielle d'une chaussure à talon réalisée sur le modèle de la forme. En effet, toute désadaptation de talon, c'est-à-dire toute différence entre la hauteur de talon effective de la chaussure, donnée par le talon réellement fixé à la première de montage et la hauteur de talon de la forme, ayant servi à fabriquer cette chaussure, induit des effets 25 combinés néfastes pour la chaussure d'inconfort et d'instabilité, voire même d'impraticabilité. Il est en effet connu dans l'art antérieur qu'une forme est adaptée à une hauteur de talon et qu'une désadaptation de talon rend une chaussure déformable, fragile et inconfortable et que plus la désadaptation est forte, plus la chaussure tend à devenir impraticable. II est aussi connu de rigidifier la chaussure par un cambrion pour des hauteurs de talons de plus de 25 30 millimètres pour plus de stabilité et de solidité. Cependant, même pour une chaussure rigidifiée par un cambrion, une désadaptation de talon induit notamment des douleurs au pied dans la chaussure pour une différence supérieure +3mm (le talon réel étant plus haut d'au moins 3mm que la hauteur de talon adaptée à la forme ayant servi à fabriquer la chaussure) ou inférieure à - 7mm ( le talon réel étant plus bas d'au moins 7mm que la hauteur de talon 35 adaptée à la forme ayant servi à fabriquer la chaussure). Un tel écart induit la même fragilité et le même inconfort , qui ont été mentionnés précédemment, et qui ont tendance à rendre la chaussure également impraticable à mesure que la désadaptation augmente. De façon usuelle, l'homme du métier évite donc des désadaptations supérieures à +/-2mm. Pour des désadaptions supérieures à 3mm et inférieures à -7mm, l'homme du métier de la forme sait par ailleurs que la désadaptation mécanique de la forme et du talon, augmente son instabilité lors de la marche, entrainant des risques de torsion du pied dans la chaussure, sources de blessures graves au pied ou à la cheville et peut provoquer un effondrement partiel ou même total de la cambrure et donc de la chaussure à talon, supprimant le soutien de la voûte plantaire du pied dans la chaussure à talon, considéré comme essentiel à cette chaussure, et entraîner des chutes. Par ailleurs comme l'inconfort est déjà obtenu pour les désadaptions correspondant à des limites de +3mm/-7mm qui rendent inutiles ou impropres à la marche une chaussure, même munie d'un cambrion, en provoquant des douleurs au pied dans la chaussure et la rendant parfois inutilisable, il n'est nullement suggéré à l'homme du métier des formes, de dépasser ces limites. Ces résultats sont des obstacles importants dans l'art antérieur, à la conception d'une chaussure à talon multi-hauteurs, dans laquelle le talon varierait avec une amplitude de hauteur de talons de plus de 20mm. En effet, un tel changement de talon, pour une chaussure de forme donnée est synonyme d'une désadaptation de 20mm dans tous les cas, que l'on parte d'une forme adaptée à la valeur la plus basse de talon souhaitée ou à la valeur la plus haute souhaitée pour le talon. Une telle amplitude de désadaptation de talon est donc considérée comme inconfortable, dangereuse et non fonctionnelle pour une chaussure et donc inenvisageable pour l'homme du métier : à partir d'une chaussure donnée adaptée à son talon réel, désadapter la chaussure en la rigidifiant, rend la chaussure très inconfortable voire même impraticable et assouplir la chaussure pour la garder confortable la rend très instable ou peut même aboutir à son effondrement. Le problème de la désadaptation de la hauteur de talon adaptée à la forme d'une chaussure et du talon réel fixé à la première de montage de cette chaussure rend donc difficile, sinon impossible, la conception dans l'art antérieur d'une chaussure à hauteur de talon librement choisie entre des talons hauts élégants mais fatigants, c'est-à-dire d'une hauteur comprise entre 75mm et 90 mm et des talons bas confortables, c'est-à-dire d'une hauteur comprise entre 55mm et 40mm, ou mieux, d'une hauteur de talons librement choisie pour une chaussure entre 40mm et 90mm. En effet, quelle que soit la hauteur de talon de la forme d'une chaussure multi-hauteurs, choisie, par exemple, entre 40mm et 90mm, il est attendu que la zone d'inconfort, d'instabilité ou de non fonctionnalité estimée à des valeurs de désadaptation de talon au-delà de +3mm et en deçà de -7mm, par rapport à la hauteur de talon adaptée à la forme ayant servi à construire la chaussure, s'étende à toute la zone de hauteurs souhaitée pour les talons de la chaussure. Une chaussure multi-hauteurs semble donc hors de portée de l'art antérieur. Dans ce contexte l'invention est une chaussure multi-hauteurs pour habiller un pied humain, comprenant une tige, recouvrant le pied, une première de montage, supportant le dessous du pied lors d'une marche avec la chaussure, et un talon de chaussure, surélevant le talon du pied d'une première hauteur, lors d'un arrêt de la marche, dans laquelle ledit talon de chaussure est constitué d'un verrou(2) et d'un talon amovible(3), fixé au verrou et pouvant être désolidarisé du verrou, dans laquelle la tige et la première de montage délimitent un volume chaussant(1) correspondant à une forme, adaptée à une seconde hauteur de talon, dans laquelle la première de montage est constituée d'un avant-pied pour supporter les doigts du pied, d'une cambrure pour soutenir la voûte plantaire du pied, et d'un emboîtage pour soutenir le talon du pied, dans laquelle le verrou s'étend par une plate-forme, essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage, dans laquelle le verrou s'étend par une casquette, essentiellement sur toute la surface de la cambrure, dans laquelle le verrou est fixé à la première essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage et de la cambrure, dans laquelle l'avant-pied est souple et dans laquelle la casquette rend la cambrure essentiellement indéformable lors d'une marche avec la chaussure, pour toute hauteur de talon amovible apte à fixer ladite première hauteur de talon de la chaussure, à une valeur supérieure à la seconde hauteur diminuée de 25mm et inférieure à la seconde hauteur augmentée de 25mm. Dans des variantes de l'invention : - ladite seconde hauteur est choisie essentiellement égale à 65mm et le talon amovible est choisi dans un ensemble de talons amovibles de hauteurs variables, aptes à fixer ladite première hauteur de talon de la chaussure à une valeur comprise entre 4.0mm et 90mm ; - ledit verrou est en matière plastique rigide ; - ledit verrou inclut deux cambrions, essentiellement parallèles entre eux et essentiellement parallèles à la longueur de la cambrure, en projection sur cette cambrure ; - ledit verrou est disposé entre ladite première de montage et ledit talon amovible ; - ledit verrou est intégré à ladite première de montage. L'invention concerne aussi un procédé d'obtention d'une chaussure multi-hauteurs telle que décrite ci-dessus, comprenant les étapes de sélectionner ladite forme adaptée à ladite seconde hauteur de talon, assembler ladite tige et ladite première de montage sur la forme, fixer à la première de montage ledit verrou dudit talon de chaussure correspondant à ladite première hauteur de talon et retirer la forme de la chaussure. L'invention concerne aussi une utilisation d'une chaussure multi-hauteurs telle que décrite ci-dessus avec un ensemble de talons amovibles pouvant être solidarisés audit verrou, ladite casquette étant apte à rigidifier ladite cambrure pour la marche avec la chaussure, lorsque l'un quelconque des talons dudit ensemble de talons amovibles est solidarisé au verrou, ledit un quelconque des talons dudit ensemble surélevant ledit talon du pied d'une troisième hauteur, la différence entre la troisième hauteur et ladite seconde hauteur étant inférieure à 25mm, en valeur absolue, consistant à désolidariser du verrou ledit talon amovible et à solidariser au verrou, ledit un quelconque des talons dudit ensemble, pour obtenir de mulfiples hauteurs de talon pour la chaussure. L'invention est décrite maintenant pour un premier mode de réalisation et en référence aux numéros de la figure 1 qui représente une chaussure selon l'invention munie du verrou qui est réalisé en un seul bloc pour sa plate-forme et sa casquette et qui est disposé entre la première de montage et un talon amovible. Dans ce premier mode, l'invention porte sur une chaussure multi-hauteurs, pour une hauteur de talon comprise entre 85 mm et 45mm. II serait néanmoins possible de réaliser l'invention pour des talons de hauteur comprise entre 90mm et 40mm. Dans ce mode, on choisit une forme dont la hauteur de talon est de 65mm. A cette fin, on fait réaliser une forme adaptée à une hauteur de talon de 65mm. On réalise alors une première de montage à partir de la forme. Cette première de montage comprend un avant-pied souple ou déformable sous le poids moyen d'une femme soit 60kg, et une cambrure adaptée à un talon de 65mm, c'est-à-dire correspondant à la cambrure d'une forme adaptée à une hauteur de talon de 65mm, ainsi qu'un emboîtage pour accueillir un talon de la chaussure en fin de montage de celle-ci. En fixant une tige à la première de montage, on obtient alors un corps de chaussure ou volume chaussant (1), composé des parties de cette chaussure excluant un verrou (2) et un talon amovible (3). Puis on munit le corps de cette chaussure du verrou (2), sous forme d'une plaque essenfiellement plane et mince, s'étendant sur toute la cambrure et l'emboîtage de la première et on solidarise cette première et le verrou. Le verrou se compose d'une plate-forme pour recevoir le talon amovible (3) qui se superpose essentiellement, en projection sur la première de montage, avec l'emboîtage de la première de montage et se compose d'une casquette qui se superpose essentiellement, en projection sur la première de montage, avec la cambrure de la première. La plate-forme comprend un moyen d'accrochage pour solidariser le talon amovible. Différents moyens connus de l'art antérieur peuvent être utilisés pour solidariser le verrou et le talon amovible : vissage, queue d'aronde et rainure complémentaire, crochet ou clip, pourvu que la résistance mécanique de l'ensemble verrou et talon amovible soit suffisante pour autoriser la marche avec le talon. La casquette est suffisamment rigide pour supporter au moins les désadaptations de talon d'un ensemble de talons amovibles, chacun compatible avec la plate-forme du verrou et son moyen d'accrochage, la hauteur de ces talons étant comprise de préférence entre 85mm et 45mm et pouvant aussi être choisie entre 90mm et 40mm. Autrement dit, la casquette est choisie suffisamment rigide pour rendre la cambrure de la chaussure essentiellement indéformable pour les désadaptations de talon envisagées, lors d'une marche avec la chaussure d'un utilisateur de poids essentiellement égal au poids moyen d'une femme, soit 60kg, ou du poids moyen d'un être humain à qui est destinée la chaussure selon l'invention. D'une façon générale, les critères de rigidité, de souplesse ou d'indéformabilité d'éléments de ladite chaussure ou de ladite chaussure, seront évalués, dans la présente demande, au regard de l'usage de ladite chaussure par ledit être humain. II en sera de même par défaut pour le dimensionnement de tous les composants de ladite chaussure. On complète ensuite le semelage par une semelle d'usure isolant la 1ère de montage et une partie de la casquette du sol lors de la marche et on ajoute une première de propreté destinée à isoler la première de montage du pied dans la chaussure. On retire la forme de la chaussure. Enfin, on choisit dans un ensemble de talons dont les hauteurs s'échelonnent de 85mm à 45mm, un premier talon que l'on assemble sur la première de montage, au moyen du verrou. Avec une légère diminution du confort attendu, un ensemble de talons dont les hauteurs s'échelonnent de 90mm à 40mm, peut être utilisé, comme mentionné précédemment. Le premier talon choisi à titre d'exemple est un talon haut de 85mm. Au fin d'assembler le premier talon à la première, tout type de verrou de l'art antérieur, peut être envisagé. Notamment, le verrou pourra être constitué d'une plaque de matière plastique dure disposée entre d'une part la cambrure et l'emboîtage de la première de montage et d'autre part le premier talon, ce verrou intégrant dans une même pièce monobloc, une plate-forme sous l'emboîtage et une casquette sous la cambrure. Le premier talon sera, par exemple, muni d'une queue d'aronde et le verrou sera muni, sur la plate-forme, d'une mortaise complémentaire de la queue d'aronde et d'un système de blocage débrayable par l'utilisateur de la chaussure, de la queue d'aronde dans la mortaise. Un tel moyen pourra notamment être un crochet solidaire du verrou et un trou pratiqué dans le premier talon et le crochet pourra être maintenu en place par défaut par un ressort comprimé entre le verrou et le crochet, faisant pivoter sur un axe le crochet et l'appliquant au trou du premier talon pour le verrouiller. Préférentiellement, pour des questions d'esthétique, le verrou sera plus mince vers la liaison entre la cambrure et l'avant-pied de la première de montage, ou plus mince sur les bords de la cambrure. Le moyen d'accrochage sera aussi noyé ou intégré dans l'épaisseur du verrou pour les mêmes raisons ou le verrou sera noyé dans ou intégré à la première de montage. La chaussure multi-hauteurs est ainsi réalisée et équipée d'un talon haut de 85mm élégant. Il suffit pour utiliser la chaussure de façon confortable, de débrayer le verrou, d'enlever le talon de 85mm et d'en verrouiller un de 45mm pour obtenir une chaussure multi-hauteurs équipée d'un talon confortable de 45mm, permettant un déplacement aisé. En effet, sous réserve d'éviter une zone de désadaptation supérieure à 25mm en valeur absolue autour de la valeur de talon adaptée à la forme ayant servi à construire la chaussure, un confort est obtenu lorsque la rigidité de la cambrure est maintenue par la casquette. 10 Pour réaliser l'invention dans la gamme de hauteur de talons de 40mm à 90mm, il serait utilisé un intervalle pour le choix de hauteur de talon allant, pour une hauteur de talon adaptée à la forme de la chaussure de 65mm, de 90mm à 40mm. Afin de déterminer l'épaisseur du verrou, l'homme du métier pourra utiliser toute épaisseur permettant de conserver la rigidité de la cambrure pour toute hauteur de talon amovible 15 destinée à être utilisée avec la chaussure multi-hauteurs de l'invention. L'épaisseur la plus mince étant à préférer pour améliorer l'esthétique de la chaussure en rendant l'invention la plus discrète possible. On utilisera pour le verrou une matière plastique rigide, renforcée ou non de fibres de verre ou toute matière comme du métal ou de la fibre de carbone, apte à rigidifier la cambrure et 20 compatible avec le poids acceptable pour la chaussure. Dans le cas où le verrou est d'épaisseur minimum, il s'étend nécessairement sur toute la cambrure pour permettre une résistance maximum à l'effondrement de la cambrure de la première de montage. Les termes « s'étend sur la cambrure » signifient donc au sens de la présente demande « s'étend sur une surface de la cambrure en la rendant rigide pour toute hauteur de talon amovible, lors d'une marche avec 25 ledit talon amovible sur la chaussure». L'extension sur la cambrure est ainsi entendue, au sens de la présente demande, comme un moyen de rigidifier la cambrure pour toute hauteur de talon amovible prévue pour une chaussure multi-hauteurs selon l'invention et la rendre indéformable pour la marche avec l'ensemble des talons amovibles choisis. De nombreux ensembles de talons peuvent être utilisés avec l'invention en respectant la règle 30 de sélection d'une hauteur de talon de la cambrure, qui octroie un maximum de 25mm en valeur absolue pour la désadaptation de talon. La limite haute en termes de désaccord de talon ou désadaptation, est fixée de façon ultime par la limite de ce qui est acceptable pour un pied humain utilisant la chaussure. Cette limite est considérée au moins égale à 25mm. L'homme du métier pourra toutefois étendre cette 35 limite de désadaptation de talon pour une chaussure multi-hauteurs selon l'invention à une limite déterminée par l'acceptation physiologique de cette désadaptation en présence de rigidité de la cambrure de la chaussure, et exploiter ainsi tout l'enseignement de l'invention. II est à noter que l'invention est rendue possible par le fait que le confort physiologique est maintenu jusqu'à une désadaptation de valeur estimée à 25mm en valeur absolue, si la rigidité de la cambrure est maintenue. Ce confort n'est toutefois pas obtenu par les mêmes moyens pour un usage de l'invention avec des talons plus hauts que 1a hauteur de talon adaptée ou nominale de la forme de la chaussure et pour des talons plus bas que cette valeur nominale. En effet, pour des talons amovibles procurant une hauteur de talon de la chaussure plus haute que la hauteur nominale de talon de la forme de la chaussure, l'articulation métatarso- phalangienne, d'un pied dans la chaussure, repose sur l'avant-pied souple ce qui permet un confort élevé au prix d'une instabilité, lors de la marche, croissant avec la hauteur du talon amovible. Pour les talons amovibles procurant une hauteur de talon de la chaussure plus basse que la hauteur nominale de talon de la forme de la chaussure, au contraire, le pied repose entièrement sur la cambrure rigide, indéformable, la chaussure est donc très stable mais d'un confort décroissant, à mesure que la hauteur du talon amovible décroît. L'invention est susceptible d'application industrielle dans le domaine de la chaussure. II est à noter que dans l'art antérieur, l'augmentation de la hauteur de talon va de pair avec une tendance à l'augmentation de la rigidité de l'avant-pied, par exemple par l'ajout d'une « semelle plate-forme », rigide, sous l'avant-pied pour des talons très hauts, et que la diminution de la hauteur de talon d'une chaussure va dans le sens d'un assouplissement de sa cambrure, avec une disparition de l'usage d'un cambrion pour des talons très bas. Par contraste, du point de vue de son concept inventif général, l'invention est un procédé pour obtenir une chaussure multi-hauteurs, utilisable avec de multiples hauteurs de talon, supérieures ou inférieures, d'au plus 25mm, à la hauteur de talon adaptée à la forme ayant servi à construire la chaussure, qui consiste à rendre essentiellement souple, pour toute hauteur de talon de la chaussure, l'avant-pied du volume de la chaussure et à rendre essentiellement indéformable, pour toute hauteur de talon de la chaussure, la cambrure du volume de la chaussure
Chaussure multi-hauteurs pour habiller un pied humain, comprenant une tige, recouvrant le pied, une première de montage, supportant le dessous du pied lors d'une marche avec la chaussure, et un talon de chaussure, surélevant le talon du pied d'une première hauteur, lors d'un arrêt de la marche, dans laquelle ledit talon de chaussure est constitué d'un verrou(2) et d'un talon amovible(3), fixé au verrou et pouvant être désolidarisé du verrou, dans laquelle la tige et la première de montage délimitent un volume chaussant(1) correspondant à une forme, adaptée à une seconde hauteur de talon, dans laquelle la première de montage est constituée d'un avant-pied pour supporter les doigts du pied, d'une cambrure pour soutenir la voûte plantaire du pied, et d'un emboîtage pour soutenir le talon du pied, caractérisée en ce que le verrou s'étend par une plate-forme, essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage, en ce que le verrou s'étend par une casquette, essentiellement sur toute la surface de la cambrure, en ce que le verrou est fixé à la première essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage et de la cambrure, en ce que l'avant-pied est souple et en ce que la casquette rend la cambrure essentiellement indéformable lors d'une marche avec la chaussure, pour toute hauteur de talon amovible apte à fixer ladite première hauteur de talon de la chaussure, à une valeur supérieure à la seconde hauteur diminuée de 25mm et inférieure à la seconde hauteur augmentée de 25mm.
1. Chaussure mulfi-hauteurs pour habiller un pied humain, 1. Chaussure mulfi-hauteurs pour habiller un pied humain, comprenant une tige, recouvrant le pied, une première de montage, supportant le dessous du pied lors d'une marche avec la chaussure, et un talon de chaussure, surélevant le talon du pied d'une première hauteur, lors d'un arrêt de la marche, dans laquelle ledit talon de chaussure est constitué d'unverrou(2) et d'un talon amovible(3), fixé au verrou et pouvant être désolidarisé du verrou, dans laquelle la tige et la première de montage délimitent un volume chaussant(1) correspondant à une forme, adaptée à une seconde hauteur de talon, dans laquelle la première de montage est constituée d'un avant-pied pour supporter les doigts du pied, d'une cambrure pour soutenir la voûte plantaire du pied, et d'un emboîtage pour soutenir le talon du pied, caractérisée en ce que le verrou s'étend par une plate-forme, essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage, en ce que le verrou s'étend par une casquette, essentiellement sur toute la surface de la cambrure, en ce que le verrou est fixé à la première essentiellement sur toute la surface de l'emboîtage et de la cambrure, en ce que l'avant-pied est souple et en ce que la casquette rend la cambrure essentiellement indéformable lors d'une marche avec la chaussure, pour toute hauteur de talon amovible apte à fixer ladite première hauteur de talon de la chaussure, à une valeur supérieure à la seconde hauteur diminuée de 25mm et inférieure à la seconde hauteur augmentée de 25mm. [2] Chaussure selon la 1, dans laquelle ladite seconde hauteur est choisie essentiellement égale à 65mm et le talon amovible est choisi dans un ensemble de talons amovibles de hauteurs variables, aptes à fixer ladite première hauteur de talon de la chaussure à une valeur comprise entre 40mm et 90mm. [3] Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 2 dans laquelle ledit verrou est en matière plastique rigide. [4] Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle ledit verrou inclut deux cambrions, essentiellement parallèles entre eux et essentiellement parallèles à la longueur de la cambrure, en projection sur cette cambrure. [5] Chaussure selon l'une quelconque des revendicafions 1 à 4 dans laquelle ledit verrou est disposé entre ladite première de montage et ledit talon amovible. [6] Chaussure selon l'une quelconque des 1 à 5 dans laquelle ledit verrou est intégré à ladite première de montage. [7] Procédé d'obtention d'une chaussure mulfi-hauteurs selon la 1, comprenant les étapes de sélectionner ladite forme adaptée à ladite seconde hauteur de talon, assembler ladite tige et ladite première de montage sur la forme, fixer à la première de montage ledit verrou dudit talon de chaussure correspondant à ladite première hauteur de talon et retirer la forme de la chaussure.[8] Utilisation d'une chaussure multi-hauteurs selon la 1 avec un ensemble de talons amovibles pouvant être solidarisés audit verrou, ladite casquette étant apte à rigidifier ladite cambrure pour la marche avec la chaussure, lorsque l'un quelconque des talons dudit ensemble de talons amovibles est solidarisé au verrou, ledit un quelconque des talons dudit ensemble surélevant ledit talon du pied d'une troisième hauteur, la différence entre la troisième hauteur et ladite seconde hauteur étant inférieure à 25mm, en valeur absolue, consistant à désolidariser du verrou ledit talon amovible et à solidariser au verrou, ledit un quelconque des talons dudit ensemble, pour obtenir de multiples hauteurs de talon pour la chaussure. 10
A
A43
A43B
A43B 7,A43B 3,A43B 13,A43B 21
A43B 7/14,A43B 3/24,A43B 13/14,A43B 21/42
FR2986887
A1
PROCEDE D'AIDE A LA CONCEPTION D'UN CENTRE DE CALCUL
20,130,816
La présente invention concerne le domaine des calculateurs hautes performances, généralement désignés sous leur appellation anglo-saxonne « clusters » HPC (HPC étant le sigle de « High Performance Computing »). La présente invention vise plus particulièrement la conception de tels calculateurs. Avant même l'installation d'un cluster HPC dans un local physique, et avant même sa conception, se pose la question de la faisabilité et du coût d'un tel projet d'installation. Typiquement, lorsqu'un un établissement (entreprise, centre de recherche ou autre) souhaite s'équiper d'un cluster HPC, il établit un cahier des charges spécifiant les performances souhaitées pour le cluster. Il spécifie par exemple une combinaison de facteurs importants comme une capacité de calcul en flops (acronyme de « FLoating point Operations Per Second », c'est-à-dire « opérations à virgule flottante par seconde » en anglais), une bande passante (en Gb/s), un nombre d'entrées/sorties par seconde (en 10PS), une consommation électrique (en W, KW, MW), une dissipation thermique ou autre. Il donne également une description d'un local physique pour accueillir le calculateur. Il est rarement possible pour le concepteur du calculateur de modifier le local pour qu'il soit adapté au calculateur. En réalité, c'est au concepteur du calculateur d'adapter le système au local prévu par l'établissement. Ainsi, avant le lancement industriel de la conception d'un calculateur répondant au cahier des charges de l'établissement, le concepteur doit pouvoir s'assurer que la technologie dont il dispose peut lui permettre de réaliser un calculateur adapté au local prévu pour l'accueillir dans des coûts acceptables. Selon l'art antérieur, la description d'un cluster HPC se fait au moyen de logiciels de type "tableurs" permettant d'écrire de manière précise le type et le nombre de chaque équipement (ou élément) constituant le cluster. Cette solution est difficile à mettre en oeuvre à grande échelle car un cluster comporte des milliers, voire des dizaines de milliers d'équipements différents. En effet, il est difficile pour un concepteur de gérer mentalement un tableur contenant des milliers d'entrées (voire centaines de milliers). Le temps d'intégration et de gestion de données linéaires sous forme de tables n'est pas optimal et ne permet pas une visualisation ou une interaction forte entre composants. En outre, cette solution ne permet pas de tenir réellement compte de l'implantation physique finale du cluster. Il peut donc arriver que le concepteur mette en place une architecture de cluster répondant au cahier des charges fixé mais que celle-ci se trouve être très difficile voire impossible à implanter dans le local prévu. Une telle situation nécessite alors soit de revoir complètement l'architecture, soit de réaliser des travaux d'aménagement du local ce qui dans les deux cas peut engendrer des coûts importants et probablement non prévus dans le budget initial de conception et d'installation du cluster. Il existe donc un besoin pour aider à la conception des calculateurs (clusters HPC), notamment pour permettre de tenir compte, tôt dans le processus industriel de conception de l'implantation physique finale du calculateur. Un premier aspect de l'invention concerne un procédé d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul comportant les étapes suivantes de : - définition géométrique d'un local prévu pour accueillir le centre de calcul, - définition de contraintes physiques associées audit local, - fourniture d'une bibliothèque d'éléments de centre de calcul pour une définition matérielle dudit centre de calcul, ladite bibliothèque étant associée à un jeu de règles d'installation desdits éléments dans un centre de calcul, - définition d'une liste de besoins à satisfaire par le centre de calcul, et - génération d'une liste d'éléments de la bibliothèque susceptibles de répondre à ladite liste de besoins à partir d'une application d'au moins une règle d'installation, lesdits éléments de la liste respectant lesdites définitions et ladite liste pouvant être vide pour le cas où il n'est pas possible de trouver d'éléments respectant lesdites définitions et lesdites règles. La présente invention apporte une approche novatrice dans la réponse à une demande de création d'un nouveau centre de calcul (cluster) par un procédé intégrant tôt dans la conception du centre de calcul l'installation finale de celui-ci dans le local prévu à cet effet. La présente invention peut également permettre de détecter tôt les problèmes pouvant se présenter quant au respect de contraintes peu prévisible au début d'un projet comme par exemple des besoin techniques difficiles à satisfaire, un local inadapté ou autre. La présente invention permet également de faire des estimations économiques fines en ce qui concerne le coût final du centre de calcul que ce soit en termes de matériel constituant le cluster mais également en termes de travaux d'aménagement à effectuer pour accueillir un cluster répondant aux besoins. La présente invention répond au besoin grandissant de prévoir à l'avance la faisabilité d'un centre de calcul afin de pouvoir respecter des budgets et des délais alloués à la mise en place de ces systèmes complexes. En effet, les centres de calculs atteignent des tailles de plus en plus importantes avec parfois plusieurs centaines de kilomètres de câbles de tailles et de types différents, différents modèles de noeuds, de stockage, de commutateur réseau, ou autre. La présente invention offre une alternative à la conception purement intellectuelle selon l'art antérieur qui devient très difficile à mettre en oeuvre. La présente invention permet de tenir compte des contraintes données par le cahier des charges (ou la technologie utilisée) et des contraintes induites. Les contraintes "induites" le sont par exemple dans le sens où certains câbles ne peuvent pas mesurer plus de "n mètres", ne peuvent pas avoir un rayon de courbure de plus de "x degrés" ou autre. Elles le sont aussi par exemple dans le sens où il n'est pas possible de mettre un équipement d'un certain type à côté d'un équipement d'un autre type (du fait de problèmes de transferts de chaleur par exemple). Ces contraintes peuvent être définies et gérées selon des règles d'installation. Une ou plusieurs règles de dépendance matérielle selon lesquelles l'installation d'un élément implique l'installation d'au moins un autre élément peuvent être mises en oeuvre. Cela permet d'évaluer plus finement l'ensemble d'équipements à prévoir dans l'installation finale du centre de calcul. Il est alors plus aisé d'estimer le coût, la taille, la consommation électrique, la dissipation thermique ou d'autres critères. Ainsi, lorsque la présence d'un élément est dictée par une exigence des besoins à satisfaire, l'ensemble matériel nécessaire pour le bon fonctionnement de l'élément est également inclus dans la liste générée. Par exemple, la liste d'éléments est générée à partir d'une représentation virtuelle préexistante d'un centre de calcul. Ainsi, il est possible de tenir compte de projets de centre de calcul déjà réalisés. Cela peut permettre d'accélérer le procédé. Le procédé peut en outre comporter les étapes suivantes : - d'affichage d'une représentation géométrique dudit local, et - d'affichage des éléments de ladite liste d'éléments au sein de la représentation géométrique du local affichée. Le procédé selon l'invention peut ainsi être associé à une interface graphique permettant à un utilisateur d'avoir une vision réaliste du centre de calcul et pouvoir apporter des modifications de manière intuitive. Le procédé peut en outre comporter une étape de mise en oeuvre d'un algorithme d'optimisation de distance entre les éléments pour répartir lesdits éléments de la liste d'éléments dans ladite représentation géométrique du local. Ainsi, le câblage du centre de calcul peut être réduit. En effet, les locaux prévus pour accueillir les clusters sont typiquement pourvus de faux planchers et/ou de faux plafonds. La structure de câblage doit donc être considérée en trois dimensions avec plusieurs niveaux de câblage. Par ailleurs, l'espace occupé au sol ou la répartition thermique des équipements peuvent être optimisés. Par exemple, il peut s'agir de répartir de manière optimale les équipements "chauds" et les équipements "froids" afin d'optimiser l'empreinte énergétique. Le procédé peut en outre comporter les étapes suivantes de - réception d'une commande pour modifier la liste d'éléments générée, - application d'au moins une règle d'installation pour déterminer s'il est possible de modifier la liste, et - modification ou non de la liste selon un résultat de l'étape d'application de ladite au moins une règle. Il est ainsi possible de modifier en temps réel une configuration de centre de calcul déjà générée. L'affichage des éléments de la liste d'éléments peut aussi être modifié. La modification de la liste peut être couplée à une interface graphique qui affiche en même temps une représentation du centre de calcul et une représentation de la bibliothèque d'éléments permettant ainsi à l'utilisateur d'ajouter des éléments de la bibliothèque dans la représentation du centre de calcul. L'utilisateur peut également supprimer des éléments de la représentation du centre de calcul. Les contraintes physiques comportent au moins l'un parmi : - un poids maximal supporté par le local, - une puissance électrique maximale supportée, - une puissance maximale de climatisation disponible, - une configuration de chemin de câbles, - une configuration d'arrivée d'eau, - une configuration de connexion réseau avec l'extérieur, - une configuration de connexions électriques, - une configuration de points froids, - une configuration de points chauds. Les contraintes peuvent être globales (c'est-à-dire concerner le local en totalité) ou locales (par exemple un poids maximal supporté par dalle de faux plancher, des contraintes électriques par zone ou par rack, des contraintes de climatisation par zone ou par rack, ou autre). La liste de besoins comporte au moins l'un parmi - des besoins performance de calcul, - des besoins en quantité de mémoire, - des besoins en bandes passantes, - des besoins en débit de données. Les bandes passantes peuvent concerner les réseaux (par exemple « l'interconnect »), le stockage, l' »interconnect », la mémoire ou autre. Un deuxième aspect de l'invention concerne un programme d'ordinateur ainsi qu'un produit programme d'ordinateur et un support de stockage pour de tels programme et produit, permettant la mise en oeuvre d'un procédé selon le premier aspect de l'invention, lorsque le programme est stocké dans une mémoire d'un dispositif d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul et exécuté par un processeur d'un tel dispositif. Un troisième aspect de l'invention concerne un dispositif d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul. Un tel dispositif comporte : - une unité de communication configurée pour recevoir une définition géométrique d'un local prévu pour accueillir le centre de calcul, une définition de contraintes physiques associées audit local et une définition d'une liste de besoins à satisfaire par le centre de calcul, et - une unité de traitement configurée pour générer une liste d'éléments d'une bibliothèque d'éléments de centre de calcul pour une définition matérielle dudit centre de calcul, ladite bibliothèque étant associée à un jeu de règles d'installation desdits éléments dans un centre de calcul, lesdits éléments de la liste étant susceptibles de répondre à ladite liste de besoins à partir d'une application d'au moins une règle d'installation, lesdits éléments de la liste respectant lesdites définitions et ladite liste pouvant être vide pour le cas où il n'est pas possible de trouver d'éléments respectant lesdites définitions et lesdites règles. Le dispositif peut en outre comporter une unité de mémoire configurée pour stocker ladite bibliothèque. L'unité de communication peut en outre être configurée pour communiquer avec un serveur stockant ladite bibliothèque. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour mettre en oeuvre une règle de dépendance matérielle selon laquelle l'installation d'un élément implique l'installation d'au moins un autre élément. La liste d'éléments peut être générée à partir d'une représentation virtuelle préexistante d'un centre de calcul. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour commander l'affichage d'une représentation géométrique dudit local, et des éléments de ladite liste d'éléments au sein de la représentation géométrique du local affichée. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour mettre en oeuvre un algorithme d'optimisation de distance entre les éléments pour répartir lesdits éléments de la liste d'éléments dans ladite représentation géométrique du local. Selon des modes de réalisation : - l'unité de communication est configurée pour recevoir une commande pour modifier la liste d'éléments générée, et - l'unité de traitement est en outre configurée pour appliquer au moins une règle d'installation pour déterminer s'il est possible de modifier la liste, et pour modifier ou non de la liste selon un résultat de l'étape d'application de ladite au moins une règle. L'unité de traitement peut en outre être configurée pour commander une modification de l'affichage desdits éléments de la liste d'éléments. Les objets selon les deuxième et troisième aspects de l'invention procurent au moins les mêmes avantages que ceux procurés par le procédé selon le premier aspect. Le dispositif selon le troisième aspect peut comporter des moyens pour la mise en oeuvre de caractéristiques optionnelles évoquées pour le premier aspect en termes de procédé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la présente description détaillée qui suit, à titre d'exemple non limitatif, et des figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 illustre une définition géométrique d'un local pour accueillir un centre de calcul ; - les figures 2A-2E illustrent des représentations des contraintes physiques associées à un centre de calcul ; - la figure 3 illustre une interface graphique selon un mode de réalisation ; - les figures 4 et 5 sont des organigrammes d'étapes mises en oeuvre dans des modes de réalisation ; et la figure 6 illustre schématiquement un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention. Dans la description qui suit, il est proposé un outil d'aide à la conception de calculateur de type « cluster HPC». Cet outil permet à un concepteur d'évaluer rapidement la faisabilité industrielle d'un projet de calculateur en tenant compte de l'implantation physique de celui-ci dans un local prévu à cet effet. Il s'agit d'un outil s'inscrivant dans le processus industriel de conception optimisée d'un calculateur pour répondre à la fois aux besoins en termes de performances du calculateur mais également en termes d'implantation et de coût d'installation. Lorsqu'il s'agit de créer un nouveau calculateur, un cahier des charges est établi comportant un ensemble de besoins que le calculateur doit satisfaire, par exemple une capacité de calcul en flops (par exemple teraflops), une capacité de mémoire (par exemple en petaBytes), un débit de données (en entrées/sorties par secondes) ou autre. Ces performances peuvent être atteintes en associant des éléments typiquement présents dans un calculateur : serveurs de stockage, noeuds de calcul, ou autre. Typiquement, ces éléments sont associés à d'autres matériels comme par exemple des alimentations, des systèmes de refroidissement, des commutateurs réseau, ou autre. De manière générale l'ensemble des équipements est regroupée dans des armoires informatiques communément désignées « racks ». L'ensemble des équipements (ou éléments) d'un calculateur sont interconnectés, directement ou indirectement, ce qui nécessite des câbles de connexion et des éléments de connectique associés (ports, prises ou autre). A partir du cahier des charges, il est possible de déterminer un ensemble d'éléments qui, une fois associés entre eux, pourront constituer un cluster répondant aux besoins exprimés. Selon un exemple, si un cluster doit pouvoir stocker 800 To (teraoctets) et qu'un serveur peut stocker 80 To, il est possible de déduire que le cluster doit comporter 10 serveurs. Il est également possible de déduire le type et le nombre d'équipements additionnels associés à ces 10 serveurs comme par exemple le nombre d'alimentations électriques nécessaires, le type de refroidissement et le nombre d'armoires nécessaires pour regrouper ces éléments. Selon un autre exemple, les éléments pour constituer le cluster sont choisis à partir de projets précédents. Par exemple, des architectures « types » peuvent être conservées dans une mémoire et être réutilisées et éventuellement réadaptées. Il peut s'agir de structures prédéfinies pour les réseaux, le stockage (ou autre) dont on connaît le caractère optimal de la topologie. On peut ainsi automatiser la conception du cluster en se basant sur des contraintes topologiques hors contraintes purement matérielles. Il est ainsi possible de faire des optimisations en performances réelles disponibles contrairement à des optimisations purement théoriques dérivées de données techniques théoriques. A ce stade de la conception, on ne dispose que d'une liste d'éléments à associer pour former le calculateur. Selon l'invention, la configuration du local prévu pour accueillir le calculateur est également prise en compte. Ainsi, ce local est défini géométriquement, par exemple en tenant compte de ses dimensions en trois dimensions. Une représentation géométrique en trois dimensions est illustrée dans la figure 1. Selon l'exemple de la figure 1, le local est un parallélépipède de longueur L, de largeur I et de hauteur H. Le local comporte une porte d'entrée 10 et une bouche d'aération 11. Les dimensions de la porte et de la bouche d'aération sont supposées connues. La définition géométrique du local permet de tenir compte de la surface disponible et de la hauteur sous plafond disponible pour installer les armoires informatiques. En particulier, il est possible de connaître les irrégularités dans le volume disponible. En effet, il peut arriver que le local prévu pour la calculateur ne soit pas parfaitement parallélépipédique et que par exemple la hauteur sous plafond ne soit pas uniforme ou que la surface du local ne soit pas rectangulaire. Une fois la définition géométrique du local connue, il est déjà possible de savoir si les éléments disponibles pour réaliser le cluster peuvent être contenus dans le local. Des aménagements plus ou moins complexes peuvent être envisagés selon des règles d'installation des armoires. Par exemple, il est possible de prévoir un espacement entre les armoires ou non. En outre, la configuration géométrique du local, les contraintes physiques associées au local sont définies. En effet, les équipements amenés à constituer le cluster peuvent nécessiter des aménagements particuliers. Par exemple, un équipement nécessitant un refroidissement par circulation d'eau doit être placé à proximité d'une source d'eau. De même, la disposition des sources électriques peut influer sur le positionnement des armoires informatiques dans le local. La figure 2A illustre certaines contraintes physiques pouvant être associées au local de la figure 1. La présence d'une porte 10 et d'une bouche d'aération 11 représente en elle-même une contrainte. En outre, les sources électriques se trouvent être en nombre limité et à des positions fixes. En outre plusieurs types de sources électriques sont disponibles. Une source électrique 200 de 4 MW se trouve au sol dans un premier coin du local du côté de la porte. Une source électrique 201 de 2 MW se trouve au sol dans un deuxième coin du local du côté de la porte. Une autre source électrique 202 de 2 MW se trouve au sol dans un troisième coin du local en face de la porte. Une source électrique 203 de 5 MW se trouve au sol dans un quatrième coin du local du côté de la porte. Enfin, une source électrique 204 de 4 MW se trouve au sol au centre du local. Le local comporte par ailleurs deux chemins de câbles 205 et 206 traversant longitudinalement le local et comportant respectivement deux ouvertures 207, 208 et 209, 210. Ces chemins de câbles permettent d'accueillir les câbles électriques et les câbles réseau reliant les divers équipements du cluster. Le local peut aussi comporter des zones avec des températures plus ou moins élevées, par exemple du fait de la répartition des bouches d'aération. Il est alors possible de définir des points froids, c'est-à-dire des zones à température relativement basse et des points chauds, c'est-à-dire des zones à température relativement haute. Typiquement, les équipements nécessitant un fort refroidissement doivent être placés de préférence à proximité de points froids et il doit être évité de les placer à proximité des points chauds. La configuration selon la figure lA est purement illustrative. D'autres configurations de câblage réseau, de câblage électrique ou de réseau de distribution d'eau (de refroidissement) peuvent être envisagées. Par exemple, la figure 2B illustre un local 211 avec un faux plafond 212, et un faux plancher avec plusieurs niveaux, par exemple ici deux niveaux 213, 214. Le faux plafond pourrait lui aussi comporter plusieurs niveaux. Par exemple, le faux plafond comporte un réseau de câblage réseau, comme illustré dans la figure 2C qui est une vue de dessus du faux plafond. Ce réseau comporte des concentrateurs réseau 215 (NET1) et 216 (NET2) d'où s'étend un réseau de câbles de communication 217, 218. Sur ces câbles de communication sont disposés des ports de connexion 219, 220, 221 qui sont accessibles depuis le local 211. Ces pots de connexion permettent de connecter les armoires informatiques (ou « racks »). La position de ces ports de connexion peut dépendre de la configuration du faux plafond, par exemple du fait du volume disponible pour placer les concentrateurs 215 ou 216. Le premier niveau de faux plancher 213 comporte par exemple un réseau de distribution d'eau de refroidissement comme illustré par la figure 2D qui est une vue de dessus de ce premier niveau de faux plancher. Ce niveau de faux plancher comporte une arrivée d'eau et une évacuation d'eau 222 pour alimenter et pour purger un circuit de refroidissement 223. L'arrivée d'eau alimente le circuit 223 via un module de refroidissement 237. Le circuit de refroidissement serpente dans le faux plancher de manière à couvrir la surface sous le local. Des points de connexion 224-227 sont présents régulièrement sur le circuit et sont accessibles depuis le local afin de connecter des armoires informatiques pour les refroidir par circulation de l'eau refroidie par le module de refroidissement. Etant donné le sens de circulation de l'eau, par exemple passant d'abord par le point 224 vers le point 227, l'eau disponible au point 224 est plus refroidie que l'eau disponible au point 227 car au point 224, elle est directement issue du module de refroidissement. Cela peut constituer une contrainte de positionnement des racks nécessitant le plus de refroidissement, ceux-ci étant de préférence connectés aux points de connexion les plus froids. Enfin, le niveau de faux plancher 213 comporte (vers le haut et vers la bas) des passages de câbles électriques 228-230 pour laisser passer des câbles électriques depuis le niveau de faux plancher inférieur 214 vers le local. Le deuxième niveau de faux plancher 214 comporte par exemple un réseau de distribution de puissance électrique comme représenté par la figure 2E qui est une vue de dessus du deuxième niveau de faux plancher. Ce niveau de faux plancher comporte deux sources de puissance 231 (PWR1), 232 (PWR2). Par exemple, la source 231 a une puissance plus faible que la source 232. De ces sources de puissance s'étendent des câbles de distribution de puissance 233, 234, 235 selon un maillage de la surface du local. Par exemple, le maillage dépend de la position des sources de puissance qui peut être donnée par le point d'entrée au réseau de puissance du bâtiment dans lequel se trouve le local. Ce maillage peut également dépendre du circuit de refroidissement se situant dans le niveau du dessus afin que les passages de câbles ne se situent pas directement en dessous d'une canalisation. Au niveau des passages de câbles se trouvent des prises de connexion accessibles depuis le local pour connecter des armoires informatiques. Le maillage du réseau électrique peut ainsi constituer une contrainte de placement des armoires informatiques, en particulier en ce qui concerne leurs besoins en puissance. Par exemple, les armoires demandant une forte puissance doivent être placées à proximité des passages de câble pour être connectées à la source de plus forte puissance 232. Une fois les contraintes physiques du local connues, il est possible d'affiner la conception du cluster. Par exemple, les équipements à forte consommation de puissance électrique doivent être connectés à la source 203 car il s'agit de la plus grande source de puissance électrique. Cela implique que ces équipements doivent se trouver au niveau du coin du local dans lequel se trouve cette source. Par exemple encore, la charge électrique doit être répartie mais la plupart des équipements doivent avoir une alimentation redondante. Il faut alors répartir les équipements de manière optimisée et ce en tenant compte d'autres contraintes : distance, redondance, phase électrique, ou autre. Selon l'invention, une bibliothèque d'éléments stocke les caractéristiques de ces éléments, notamment leurs dimensions, leur consommation électrique, la liste des éléments qui leurs sont associés (alimentation, connexion réseau ou autre), ou tout autre caractéristique. La bibliothèque est associée à un ensemble de règles d'installation des équipements. Par exemple, il s'agit d'indiquer qu'un type d'équipement devant être refroidit par circulation d'eau doit se trouver à proximité d'une arrivée d'eau, ou encore de répartir les équipements selon leur consommation de puissance électrique et la répartition des sources électriques dans la salle ou autre. Selon l'invention, à partir du cahier des charges définissant les besoins à satisfaire par le cluster, des éléments de la bibliothèque sont sélectionnés. Lors de cette sélection, la définition géométrique du local et les contraintes physiques de celui-ci sont prises en compte. Pour ce faire, les règles d'installation associées à la bibliothèque sont appliquées. Il résulte de cette sélection une liste d'équipements (« Netlist ») ainsi que leur configuration en termes de configuration matérielle (notamment les interconnexions entre ces équipements) et en termes de configuration spatiale dans le local. S'il n'est pas possible de sélectionner de tels équipements, il est possible de générer une liste vide. Alternativement, une liste est générée avec un message indiquant les aménagements à opérer dans le local (par exemple besoin d'une source électrique supplémentaire, besoin d'espace supplémentaire, ou autre). A partir de cette liste il peut être aisé pour le concepteur de chiffrer le coût global du cluster et éventuellement de faire estimer le coût d'éventuels aménagements à faire dans le local. Pour faciliter la conception, il est possible d'afficher une vue en trois dimensions du local permettant de se rendre compte de la configuration 15 géométrique du local, des contraintes physiques de celui-ci et de l'aménagement du cluster. Une telle vue est illustrée dans la figure 3. Il s'agit d'une interface graphique logicielle, plus communément appelée « fenêtre » comportant un premier cadre 300 dans lequel est affichée 20 une représentation en trois dimensions du cluster installé dans le local. Cette représentation reprend les références des figures 1 et 2. Deux armoires informatiques 301, 302 du cluster sont représentées en trois dimensions selon un aménagement déterminé en fonction du cahier des charges, de la géométrie du local, de ses contraintes physiques et des 25 règles d'installation. Dans un souci de concision, seulement deux armoires ont été représentées mais en réalité un cluster comporte un nombre plus important d'armoires. Dans le présent exemple, l'armoire 301 est raccordée à la source électrique 202 et au chemin de câble 206. L'armoire 302 est raccordée à la 30 source électrique 203 et au chemin de câble 205. Les éléments peuvent être représentés selon un code couleur par type ou par état afin de rapprocher la représentation de la réalité. L'utilisateur peut naviguer dans le local en opérant des zooms sur des zones sélectionnées et en déplaçant la vue pour voir le local selon différentes perspectives. La liste des éléments sélectionnés pour constituer le cluster est affichées dans un cadre 303 afin de permettre à l'utilisateur de connaître l'ensemble des éléments présents dans le cluster. En effet, la vue en trois dimensions des armoires peut ne pas être suffisante pour connaître le contenu de chaque armoire. L'utilisateur peut également modifier le cluster en ajoutant ou en supprimant des éléments. A cet effet, un cadre 304 affiche la bibliothèque d'éléments selon l'invention. Par exemple, l'utilisateur sélectionne un élément de la bibliothèque puis le fait glisser du cadre 304 vers le cadre 300 (opération de « drag and drop » en terminologie anglo-saxonne). Un processus de mise à jour de la liste est alors mis en oeuvre. Par exemple, une ou plusieurs règles d'installation sont appliquées pour déterminer s'il est possible ou non de rajouter ou de supprimer un élément. Si cela s'avère possible, la liste est modifiée et la vue en trois dimensions également. Un outil d'aide à la conception de centre de calcul selon l'invention permet ainsi de fournir à un utilisateur (par exemple un concepteur ou une personne chargée de répondre à un appel d'offre) : - une librairie complète des équipements (éléments) disponible pour réaliser un cluster (modèles de noeud, modèles de commutateur, modèles de baies de stockage, ou autre), - une interface permettant de définir de manière intuitive (données géométriques (x, y, z)) le local prévu pour accueillir le cluster, - la possibilité de définir les contraintes physiques associées au local (faux plancher, passages de câbles, arrivées de climatisation, arrivées d'eau, arrivées électriques, ou autre) - la possibilité de définir un aménagement des éléments disponibles dans la librairie pour former le cluster (positionnement des éléments dans la représentation 2D ou 3D du local, - la possibilité de réaliser les connexions entre les divers objets 5 (réseau électrique, réseau Ethernet, interconnections...) en utilisant automatiquement des algorithmes d'optimisation de distance, - la possibilité de concevoir un cluster en tenant compte dès l'origine de règles de configuration propres aux clusters (localisation des connexions, optimisation d'architecture, ou autre), 10 - l'intégration automatique des dépendances matérielles (ainsi, par exemple lorsque l'utilisateur sélectionne un noeud dans la bibliothèque, une alimentation est automatiquement associée au noeud, par exemple encore, s'il s'agit d'un noeud de service, une double alimentation est sélectionnée il a besoin d'une double alimentation). 15 Selon un mode de réalisation, l'outil d'aide à la conception selon la présente invention est utilisé par des services « d'avant-vente » (c'est-à-dire la phase commerciale précédant la phase de conception industrielle) pour pouvoir se rendre compte de la faisabilité d'un cluster en fonction des besoins du client, du local disponible pour recevoir le cluster et des équipements disponibles pour 20 réaliser le cluster. Il peut également être utilisé pour chiffrer un tel projet. Une interface selon la présente invention, par exemple une interface selon la figure 3, permet d'avoir une vision proche de la réalité du cluster final implanté dans le local : positionnement des racks, positionnement des divers équipements dans les racks. 25 Selon des réalisations, il est possible de simuler la montée en puissance (c'est-à-dire la dissipation énergétique) du cluster. Il s'agit par exemple de calculer la consommation d'énergie et la dissipation de chaleur du cluster et de fournir une représentation graphique des résultats. Ainsi, il est possible de déterminer si la charge électrique demandée par le cluster est en 30 adéquation avec la puissance disponible au sein du local et avec les capacités de refroidissement. Des aménagements du local peuvent alors être décidés sur la base de cette simulation. Il est également possible de déterminer le nombre de noeuds maximum (avec les équipements dont eux mêmes dépendent) et donc la puissance (en FLOPS) maximum théorique. L'enveloppe énergétique, les dimensions du local, et la puissance de calcul peuvent être des critères prépondérants dans un cahier des charges pour un cluster. L'interface selon l'invention permet à l'utilisateur de traiter en temps réel l'ensemble de ces critères pour concevoir le cluster, et éventuellement de corriger certains aspects, par exemple, en fonction de projet de cluster précédents. La présente invention peut être implémentée sous forme logicielle. Par exemple en langage Java. L'interface graphique, en particulier la vue dans le cadre 300 peut se faire en plusieurs niveaux : - global (plan complet du local), - global avec les contraintes (plan du local avec représentation du faux plancher, des sources électriques, de la climatisation ou autre), - global avec les équipements (plan du local, contraintes physiques et équipements), - vision par armoire informatique (rack), - vision par consommation énergétique (diagramme de couleur pour montrer les zones dans lesquelles la consommation est la plus élevée), - vision par dissipation thermique (diagramme de couleur pour montrer les zones dans lesquelles la dissipation thermique est la plus élevée), - vision par réseaux (Ethernet administration, Ethernet BMC, interconnexion électrique, ou autre), - vision par équipement (vision de l'ensemble des interdépendances d'un équipement), - vision des flux d'air (simulation des flux d'air générés par les équipements avec les informations dans les attributs des équipements au niveau des ventilateurs et de leur sens de circulation d'air pour permettre d'optimiser les échanges thermiques en localisant les flux chauds par rapport aux flux froids. L'outil selon la présente invention peut permettre de générer la « Netlist » (c'est-à-dire la liste complète des éléments à commander, des règles 5 de montage et de câblage). Dans une réalisation, l'outil permet de définir le rôle de chaque noeud dans le cluster et de définir le profile logiciel associé (liste de paquets à installer, configuration). La figure 4 est un organigramme d'étapes mise en oeuvre dans un 10 mode de réalisation. Un cahier des charges technique est établi et comporte un ensemble de critères sur les besoins que doit satisfaire le cluster. Un plan du local destiné à accueillir le cluster est également établi. L'utilisateur lance alors une application logicielle sur un ordinateur 15 (ou sur tout autre dispositif configuré pour la mise en oeuvre du procédé). Lors d'une première étape S400, par exemple via une interface graphique, l'utilisateur définit géométriquement le local. Par exemple il entre au clavier des dimensions du local. Alternativement, l'utilisateur charge un fichier de modélisation trois dimensions décrivant la géométrie du local. 20 Ensuite, lors d'une étape S401, l'utilisateur définit les contraintes du local. Par exemple, l'interface du logiciel lui propose des contraintes « types » régulièrement rencontrées dans les locaux accueillant des clusters. Il peut s'agir de faux planchers, d'arrivées d'eau, de connexions électriques, de portes, de bouches d'aération, les chemins de câbles ou autre. L'utilisateur peut 25 également spécifier le poids maximal supporté, la puissance électrique maximale totale disponible dans le local, la puissance de climatisation, ou autre. Comme pour la définition géométrique du local, ces données peuvent être chargées depuis un fichier dédié. Lors d'une étape S402, les besoins que le cluster doit satisfaire sont 30 définis, par exemple, notamment : - les besoins en termes de performance brute (FLOPS), les besoins en termes de mémoire par noeud et/ou de mémoire totale, les besoins en termes de stockage, les besoins en termes de bande passante réseau d'administration, - les besoins en termes de bande passante et latence du réseau d'interconnexion - les besoins en termes de connexion avec l'extérieur (backbone) avec débit exigé et types de connexion (fibre, cuivre, ou autre). Une fois le local défini géométriquement et par ses contraintes physiques et une fois les besoins du cluster connus, il est établi une ou plusieurs listes temporaires d'éléments de la bibliothèque de composants répondant aux besoins lors d'une étape S403. Dans un premier temps, le local n'entre pas en ligne de compte. Une telle étape permet par exemple de partir de projets de clusters précédents. Lors de cette étape, des règles de dépendance matérielle peuvent être appliquées pour déterminer les éléments à inclure dans la liste dont la présence découle de l'utilisation d'un autre équipement pour répondre à un besoin du cahier des charges. Une fois l'étape S403 exécutée, une ou plusieurs listes sont à disposition. Il s'agit alors ensuite de déterminer parmi ces listes, celle qui permet une installation dans le local tel que défini par sa géométrie et par ses contraintes physiques. Un algorithme d'aménagement est alors mis en oeuvre pour déterminer si pour chaque liste, l'ensemble des équipements peut être installé dans le local. Cet algorithme combine un ensemble de règles d'installation et est mis en oeuvre lors de l'étape S404. Par exemple, il est déterminé le nombre d'armoires informatiques à utiliser pour regrouper l'ensemble des éléments, puis la surface occupée par ce nombre d'armoires informatiques (en tenant éventuellement compte d'un espacement entre les armoires) est comparée à la surface disponible dans le local. Cela permet de faire une première sélection parmi les listes. En effet, si la surface occupée par les armoires est supérieure à la surface du local, il n'est pas possible d'aménager le cluster dans le local. Ensuite, il est tenu compte de règles d'installation comme par exemple la répartition des sources électriques, les arrivées d'eau, la ventilation, ou autre. L'ordre d'application des règles peut par exemple dépendre de l'importance qui est donnée à chacune ou à la capacité de filtrage de chaque règle. Il est rappelé que l'application des règles, en outre d'assurer que les éléments permettent au cluster de répondre aux besoins et d'assurer que le cluster puisse être installé dans le local, visent à sélectionner la meilleure liste parmi celles déterminées lors de l'étape S403. Lorsqu'une liste répond aux règles appliquées lors de l'étape S404, elle est stockée lors de l'étape S405. Lorsqu'une liste ne répond pas aux règles appliquées lors de l'étape S404, elle est supprimée lors de l'étape S406. Lors de l'étape S407, il est déterminé si toutes les listes générées lors de l'étape S404 ont été considérées. S'il reste des listes auxquelles les règles n'ont pas été appliquées, on retourne à l'étape S404. Si toutes les listes ont été considérées, une liste finale est générée lors de l'étape S408. Il est possible de considérer le cas où plusieurs listes répondent aux règles de l'étape S404. C'est alors l'utilisateur qui choisit la liste qui convient le mieux. Alternativement, les listes sont triées en fonction de critères prédéterminés comme par exemple l'optimisation du coût, la complexité de mise en oeuvre, le nombre d'équipements requis, ou autre. Cela permet de sélectionner la meilleure solution pour un critère donné. Dans l'exemple décrit en référence à la figure 4, les besoins du cluster ont été considérés avant la géométrie du local et ses contraintes physiques. Toutefois, de manière alternative, il est possible de considérer la géométrie du local et ses contraintes en premier pour obtenir des listes temporaires, puis utiliser les besoins à satisfaire pour sélectionner une ou des listes parmi ces listes temporaires. La figure 5 illustre des étapes mises en oeuvre pour permettre à l'utilisateur de modifier (ou d'ajuster) le cluster en temps réel. Lors d'une étape S500, une représentation graphique du local est affichée sur un écran. Cette représentation peut être en deux ou trois dimensions. L'utilisateur peut naviguer dans cette représentation en faisant varier les angles de vue. Une telle représentation est illustrée par la figure 1. Lors d'une étape S501, les contraintes physiques du local sont ajoutées à la représentation géométrique du local. La représentation du local résultant d'une telle étape est illustrée par la figure 2. Ensuite, à partir de la liste d'éléments du cluster, par exemple générée lors d'une étape telle que l'étape S408, les éléments du cluster sont affichés dans la représentation du local, selon un aménagement répondant aux règles d'installation, par exemple telles qu'appliquées lors de l'étape S404. A ce stade, l'utilisateur peut toujours naviguer dans la représentation du local, comme cela a été présenté en référence à la figure 3. Le déclenchement des étapes S500, S501 et S502 peut se faire automatiquement ou par l'intervention de l'utilisateur, par exemple en cliquant sur un bouton dédié (non représenté) dans l'interface selon la figure 3. En particulier, l'affichage des éléments peut être déclenché par la sélection par l'utilisateur d'une liste parmi un ensemble de listes générées lors d'une étape telle que l'étape S408. De retour à la figure 5, lorsque l'utilisateur souhaite modifier le cluster représenté, il émet une commande en ce sens qui est reçue lors de l'étape S503. Par exemple, il s'agit de faire glisser (« drag and drop » en terminologie anglo-saxonne) un élément du cadre 304 de la figure 3 dans le cadre 300 de la même figure. Lorsqu'une telle commande est reçue, il est déterminé s'il est possible de modifier la liste tout en continuant à respecter les besoins du cluster et les règles d'installation. Cette vérification est mise en oeuvre lors de l'étape S504. S'il n'est pas possible de modifier la liste, un message d'erreur est affiché à l'utilisateur lors de l'étape S505. S'il est possible de modifier la liste, la nouvelle liste modifiée lors de l'étape S506 puis l'affichage du cluster est mis à jour en retournant à l'étape S502. L'affichage du cluster peut se faire selon un niveau de détails permettant de modifier le cluster à un niveau très bas ou très haut. Par exemple, il peut être possible de positionner des racks complets "pré-assemblés" avec des noeuds déjà positionnés. Il peut également être possible de pouvoir changer le processeur d'un noeud (ou d'un ensemble), modifier le type de mémoire (fréquence différente), ou autre. Après une modification du cluster, l'impact sur certains critères peut être présenté comme par exemple l'enveloppe énergétique, le changement de la performance totale, la répartition des déperditions thermiques, ou autre. A cet effet une représentation spécifique du local peut être affichée, comme par exemple une carte des déperditions thermiques avec des zones rouges aux endroits du local où la déperdition est élevée et des zones bleues aux endroits où elle est moins élevée, avec un dégradé de couleurs pour les zones intermédiaires. Le même type de carte peut être envisagé pour la consommation électrique ou autre. Il est ainsi possible d'obtenir une représentation réaliste du local (salle machine) avec le cluster implanté, avec par exemple l'ensemble du câblage (port à port). La liste des éléments du cluster peut constituer une "Netlisf' contenant l'ensemble des composants de la solution (nombre de noeuds de type N, nombre de PDU de type X, nombre, tailles et types des câbles, ou autre...) ainsi que leurs interconnexions. La présente invention peut permettre de générer de manière automatique des solutions de base pour répondre à des besoins d'un cahier des charges selon un schéma simple dans lequel un ensemble de paramètres sont fournis puis, à partir d'une bibliothèque d'éléments "utilisables" (ou disponibles auprès du constructeur du cluster) une solution est générée. Cette solution générée automatiquement permet d'avoir une première version du cluster qui peut être affinée par la suite. La présente invention permet d'évaluer rapidement et intuitivement la faisabilité et éventuellement le coût de réalisation d'un cluster et de son implémentation. Selon l'invention, l'installation finale du cluster peut être prise en compte très tôt dans la conception du cluster. Par ailleurs, la représentation peut permettre de générer des étiquettes de câblage et de fournir aux personnes en charge de l'installation du cluster une liste précise des positionnements et connexions entre les équipements constituant le cluster. Ces étiquettes peuvent donner le modèle et la longueur des câbles. La présente invention peut être mise en oeuvre par des moyens informatiques tels que par exemple un ordinateur. Il est possible d'envisager une exécution locale d'un logiciel mettant en oeuvre un procédé selon l'invention ou une exécution à distance. La bibliothèque d'éléments peut avoir une taille en mémoire importante. Ainsi, il peut être intéressant d'avoir la bibliothèque et le logiciel mettant en oeuvre un procédé selon l'invention au sein d'un serveur d'application auquel plusieurs utilisateurs peuvent accéder. Un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un procédé selon un mode de réalisation de l'invention peut-être réalisé à partir des organigrammes des figures 4 et 5 et de la présente description détaillée. Un dispositif d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul (cluster) selon un mode de réalisation est décrit en référence à la figure 6. Le dispositif 600 de la figure 6 comporte une unité de mémoire 601 (MEM). Cette unité de mémoire comporte une mémoire vive pour stocker de manière non durable des données de calcul utilisées lors de la mise en oeuvre d'un procédé conforme à l'invention, selon divers modes de réalisation, par exemple les listes temporaires déterminées lors de l'étape S403. L'unité de mémoire comporte par ailleurs une mémoire non volatile (par exemple du type EEPROM) pour stocker par exemple un programme d'ordinateur, selon un mode de réalisation, pour son exécution par un processeur (non représenté) d'une unité de traitement 602 (PROC) du dispositif. L'unité de mémoire peut par exemple stocker la définition géométrique du local, les contraintes physiques, la bibliothèque d'éléments, l'ensemble des règles d'installation, les besoins à satisfaire, et les listes générées lors de l'étape S408. L'unité de mémoire peut également stocker des descriptions de projets préexistants avec par exemple des listes d'éléments, des définitions géométriques de locaux, des définitions de contraintes physiques, ou autre. Le dispositif comporte par ailleurs une unité de communication 403 (COM) pour par exemple recevoir des commandes de la par de l'utilisateur, transmettre des données d'affichage à un écran (non représenté), ou recevoir des fichiers décrivant la géométrie d'un local, les contraintes physiques, les besoins à satisfaire ou autre. L'unité de communication peut par ailleurs être configurée pour communiquer avec un serveur (on représenté) stockant la bibliothèque d'éléments. Dans une architecture plus détaillée (non représentée), le dispositif comporte : - un module de définition des besoins (puissance de calcul totale, taille mémoire globale ou par noeud, taille de stockage, débits, ou autre), - un module de stockage de la bibliothèque d'éléments les données associées aux éléments et les règles d'installation, - un module de gestion de plan de salle, par exemple un module 3D (plan au sol, faux plancher, passage de câbles, gestion énergétique, gestion de climatisation, gestion de poids, arrivée d'eau, ou autre), - un moteur graphique de création des objets combinés (création d'une armoire informatique (rack) et de ses éléments à partir de la bibliothèque et en respect des contraintes), - un module de gestion d'armoire informatique (gestion de l'installation des éléments dans l'armoire, gestion des contraintes associées, gestion des dépendances matérielles, ou autre), - un module de gestion d'interconnexion inter-armoires, - un module de gestion d'énergie, pour par exemple déterminer une carte de la consommation d'énergie du cluster, - un module de gestion de dissipation thermique, pour par exemple déterminer une carte de la dissipation thermique du cluster, - moteur de gestion global des règles d'installation (application des règles de dépendance, règles de câblage, règles de liaison entre équipements, ou autre), - un module de gestion réseau (Ethernet, interconnexion, stockage, électrique, ou autre), - un module d'optimisation de l'aménagement (placement des noeuds, des longueurs de câbles, ou autre), et - un module d'auto-génération d'une configuration initiale en fonction des critères fournis. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites, d'autres variantes et combinaisons de caractéristiques sont possibles. La présente invention a été décrite et illustrée dans la présente description détaillée en référence aux figures jointes. Toutefois la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation présentées. D'autres variantes et modes de réalisation peuvent être déduits et mis en oeuvre par la personne du métier à la lecture de la présente description et des figures annexées. Dans les revendications, le terme "comporter" n'exclut pas d'autres éléments ou d'autres étapes. L'article indéfini « un » n'exclut pas le pluriel. Un seul processeur ou plusieurs autres unités peuvent être utilisées pour mettre en oeuvre l'invention. Les différentes caractéristiques présentées et/ou revendiquées peuvent être avantageusement combinées. Leur présence dans la description ou dans des revendications dépendantes différentes, n'exclut pas en effet la possibilité de les combiner. Les signes de référence ne sauraient être compris comme limitant la portée de l'invention
Procédé d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul comportant les étapes suivantes de : - définition géométrique d'un local prévu pour accueillir le centre de calcul, - définition de contraintes physiques associées audit local, - fourniture d'une bibliothèque d'éléments de centre de calcul pour une définition matérielle dudit centre de calcul, ladite bibliothèque étant associée à un jeu de règles d'installation desdits éléments dans un centre de calcul, - définition d'une liste de besoins à satisfaire par le centre de calcul, et génération d'une liste d'éléments de la bibliothèque susceptibles de répondre à ladite liste de besoins à partir d'une application d'au moins une règle d'installation, lesdits éléments de la liste respectant lesdites définitions et ladite liste pouvant être vide pour le cas où il n'est pas possible de trouver d'éléments respectant lesdites définitions et lesdites règles.
1. Procédé d'aide à la conception par ordinateur d'un centre de calcul comportant les étapes suivantes de : - définition géométrique (S400) d'un local prévu pour accueillir le centre de calcul, - définition de contraintes physiques associées audit local (S401), - fourniture d'une bibliothèque d'éléments de centre de calcul (304) pour une définition matérielle dudit centre de calcul, ladite bibliothèque étant associée à un jeu de règles d'installation desdits éléments dans un centre de calcul, - définition d'une liste de besoins à satisfaire par le centre de calcul (S402), et - génération (S408) d'une liste d'éléments de la bibliothèque susceptibles de répondre à ladite liste de besoins à partir d'une application (S404) d'au moins une règle d'installation, lesdits éléments de la liste respectant lesdites définitions et ladite liste pouvant être vide pour le cas où il n'est pas possible de trouver d'éléments respectant lesdites définitions et lesdites règles. 2. Procédé selon la 1, comportant en outre une étape de mise en oeuvre d'une règle de dépendance matérielle selon laquelle l'installation d'un élément implique l'installation d'au moins un autre élément. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la liste d'éléments est générée à partir d'une représentation virtuelle préexistante d'un centre de calcul. 4. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre les étapes suivantes: - d'affichage (S500) d'une représentation géométrique dudit local, et - d'affichage (S502) des éléments de ladite liste d'éléments au sein de la représentation géométrique du local affichée. 5. Procédé selon la 4, comportant en outre une étape de mise en oeuvre d'un algorithme d'optimisation de distance entre les éléments pour répartir lesdits éléments de la liste d'éléments dans ladite représentation géométrique du local. 6. Procédé selon l'une des précédentes, comportant en outre les étapes suivantes de - réception (S503) d'une commande pour modifier la liste d'éléments générée, - application (S504) d'au moins une règle d'installation pour déterminer s'il est possible de modifier la liste, et - modification (S505) ou non de la liste selon un résultat de l'étape d'application de ladite au moins une règle. 7. Procédé selon la 6, en combinaison avec la 4 ou 5, comportant en outre une étape de modification de l'affichage desdits éléments de la liste d'éléments. 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdites contraintes physiques comportent au moins l'un parmi : - un poids maximal supporté par le local, - une puissance électrique maximale supportée, - une puissance maximale de climatisation disponible, - une configuration de chemin de câbles, - une configuration d'arrivée d'eau, - une configuration de connexion réseau avec l'extérieur, - une configuration de connexions électriques, - une configuration de points froids, - une configuration de points chauds. 9. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite liste de besoins comporte au moins l'un parmi : - des besoins performance de calcul,- des besoins en quantité de mémoire, - des besoins en bandes passantes, - des besoins en débit de données. 10. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des 1 à 11, lorsqu'il est exécuté par un processeur d'un dispositif d'aide à la conception d'un centre de calcul. 11. Dispositif d'aide à la conception d'un centre de calcul comportant : - une unité de communication (603) configurée pour recevoir une définition géométrique d'un local prévu pour accueillir le centre de calcul, une définition de contraintes physiques associées audit local et une définition d'une liste de besoins à satisfaire par le centre de calcul, et - une unité de traitement (602) configurée pour générer une liste d'éléments d'une bibliothèque d'éléments de centre de calcul pour une définition matérielle dudit centre de calcul, ladite bibliothèque étant associée à un jeu de règles d'installation desdits éléments dans un centre de calcul, lesdits éléments de la liste étant susceptibles de répondre à ladite liste de besoins à partir d'une application d'au moins une règle d'installation, lesdits éléments de la liste respectant lesdites définitions et ladite liste pouvant être vide pour le cas où il n'est pas possible de trouver d'éléments respectant lesdites définitions et lesdites règles. 12. Dispositif selon la 11 comportant en outre une unité de mémoire (601) configurée pour stocker la dite bibliothèque. 13. Dispositif selon la 11, dans lequel l'unité de communication est configurée pour communiquer avec un serveur stockant ladite bibliothèque. 14. Dispositif selon l'une des 11 à 13, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour mettre en oeuvre une règle dedépendance matérielle selon laquelle l'installation d'un élément implique l'installation d'au moins un autre élément. 15. Dispositif selon l'une des 11 à 14, dans lequel la liste d'éléments est générée à partir d'une représentation virtuelle préexistante d'un centre de calcul. 16. Dispositif selon l'une des 11 à 15, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour commander l'affichage d'une 10 représentation géométrique dudit local, et des éléments de ladite liste d'éléments au sein de la représentation géométrique du local affichée. 17. Dispositif selon la 16, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour mettre en oeuvre un algorithme d'optimisation de distance 15 entre les éléments pour répartir lesdits éléments de la liste d'éléments dans ladite représentation géométrique du local. 18. Dispositif selon l'une des 11 à 17, dans lequel : - l'unité de communication est configurée pour recevoir une commande pour 20 modifier la liste d'éléments générée, et - l'unité de traitement est en outre configurée pour appliquer au moins une règle d'installation pour déterminer s'il est possible de modifier la liste, et pour modifier ou non de la liste selon un résultat de l'étape d'application de ladite au moins une règle. 25 19. Dispositif selon la 18, en combinaison avec la 16 ou 17, dans lequel l'unité de traitement est en outre configurée pour commander une modification de l'affichage desdits éléments de la liste d'éléments. 30 20. Dispositif selon l'une des 11 à 19, dans lequel lesdites contraintes physiques comportent au moins l'un parmi : - un poids maximal supporté par le local, - une puissance électrique maximale supportée, - une puissance maximale de climatisation disponible, - une configuration de chemin de câbles, - une configuration d'arrivée d'eau, - une configuration de connexion réseau avec l'extérieur, - une configuration de connexions électriques, - une configuration de points froids, - une configuration de points chauds. 21. Dispositif selon l'une des 11 à 20, dans lequel ladite liste de besoins comporte au moins l'un parmi : - des besoins performance de calcul, - des besoins en quantité de mémoire, - des besoins en bandes passantes, - des besoins en débit de données.
G
G06
G06Q,G06F
G06Q 10,G06F 17
G06Q 10/08,G06F 17/50
FR2983106
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE JETS DE FLUIDE CRYOGENIQUE A CHAMBRE DE TRANQUILLISATION
20,130,531
L'invention porte sur un dispositif de distribution de jets de fluide cryogénique ainsi qu'une installation et un procédé de travail mettant en oeuvre lesdits jets, en particulier des jets d'azote liquide, sous haute pression, en particulier une installation et un procédé de traitement de surface, de décapage, de nettoyage ou d'écroutage, de matériaux revêtus ou non, tels les métaux, le béton, le bois, les polymères, les céramiques et les plastiques ou tout autre type de matériau. Actuellement, le traitement de surface de matériaux revêtus ou non, en particulier le décapage, l'écroutage ou analogue, se fait essentiellement par sablage, par projection d'eau à ultra haute pression (UHP), à la ponceuse, au marteau-piqueur, à la bouchardeuse ou encore par voie chimique. Toutefois, lorsqu'il doit ne pas y avoir d'eau, par exemple en milieu nucléaire, ou de produit chimique, par exemple du fait de contraintes environnementales drastiques, seuls des procédés de travail dits « à sec » peuvent être utilisés. Cependant, dans certains cas, ces procédés « à sec » sont difficiles à mettre en oeuvre, sont très laborieux ou pénibles à utiliser ou encore génèrent des pollutions supplémentaires, par exemple du fait de l'ajout de grenaille ou de sable à retraiter ensuite. Une alternative à ces technologies repose sur l'utilisation de jets cryogéniques sous très haute pression comme proposé par les documents US-A-7,310,955 et US-A-7,316,363. Dans ce cas, on utilise un ou des jets d'azote liquide à une pression de 300 à 4000 bars et à température cryogénique comprise par exemple entre -100 et -200°C, typiquement environ -140 et -160°C, qui sont distribués par une ou plusieurs buses animées ou non d'un mouvement rotatif. Habituellement, à une pression de l'ordre de 3500 bars, et pour un diamètre de buse de l'ordre de 300 lm, un j et de fluide cryogénique, en particulier un j et d'azote liquide, a typiquement une longueur de cohérence maximale de l'ordre de 15 à 18 cm. Par longueur de cohérence, on entend la longueur du jet de fluide cryogénique sur laquelle le jet reste suffisamment concentré pour être visible après son échappement par la buse. Toutefois, la longueur efficace d'un j et de fluide cryogénique est également une caractéristique très importante car elle correspond à la distance maximale de la buse d'éjection au-delà de laquelle le jet n'est plus suffisamment concentré pour maintenir son efficacité de traitement de surface, de décapage, de nettoyage ou d'écroutage du matériau traité. La longueur efficace est dès lors inférieure ou égale à la longueur de cohérence de jet qui est la longueur de jet visible. En d'autres termes, plus la longueur efficace du jet est grande, plus le procédé de travail est efficace à distance égale entre la buse et le substrat traité, et plus le procédé gagne en rendement, ledit rendement correspondant par exemple, dans le cas d'un procédé d'écroutage de béton, au volume de béton écrouté par unité de temps. Ainsi, pour qu'un jet de fluide cryogénique soit efficace et apte à effectuer le procédé de travail voulu, il est nécessaire que la surface du matériau traité se situe, par rapport à la sortie de la buse de distribution du jet, à une distance inférieure ou égale à la longueur efficace et donc inférieure à la longueur de cohérence dudit jet. Cette longueur efficace de jet est dans certains cas, c'est-à-dire selon le procédé de travail considéré, faible, c'est-à-dire de l'ordre de quelques centimètres et typiquement comprise entre 5 et 15 mm pour un jet de fluide cryogénique à une pression de l'ordre de 3500 bars distribué par une buse d'un diamètre de l'ordre de 300 iam. La tolérance de positionnement de la buse de distribution du jet par rapport à la surface du matériau traité est alors problématique. En effet, il est techniquement difficile de maintenir une distance rigoureusement fixe entre la buse de distribution du jet et la surface du matériau traité et ce, que le procédé soit utilisé en manuel ou en automatique, lorsque le matériau présente à sa surface un défaut de planéité, d'état de surface ou encore des aspérités, c'est-à-dire une succession de creux et de saillies, comme c'est le cas pour le béton par exemple. Ainsi, si le défaut de planéité ou la profondeur des creux ont une amplitude trop importante, les zones de matériau traité situées au niveau de ces défauts ou de ces creux se trouvent à une distance plus grande de la sortie de la buse, à laquelle le jet a perdu tout ou partie de son efficacité, ce qui conduit à un procédé de travail moins efficace sur ces zones. Le procédé de travail est alors moins fiable, ce qui est critique pour certaines applications, telles le nettoyage de pièces contaminées en milieu nucléaire, pour lesquelles le moindre résidu de pollution n'est pas acceptable. Par ailleurs, une longueur efficace du jet insuffisante rend très difficile, voire impossible, un procédé de travail effectué sur une pièce dans laquelle sont pratiqués des usinages tels des conduits ou des sillages. Le problème posé est alors encore plus critique car le fond du conduit ou du sillage traité peut se situer au-delà de la longueur efficace du jet, et de ce fait hors de sa portée, rendant ainsi le procédé de travail très peu efficace, voire inefficace, dans cette zone. Par ailleurs, le fait que les jets de fluide cryogénique classiques aient une longueur de cohérence, et donc une longueur efficace, en général inférieure à 20 cm pose problème pour le traitement, en particulier le nettoyage, des échangeurs thermiques utilisés dans des installations du type, par exemple, usine de production d'énergie, usine de désulfurisation d'hydrocarbures, usine de traitement de l'air, de l'eau, les échangeurs thermiques pouvant avoir des diamètres supérieures à 40 cm. Dans ce cas, la pièce traitée, c'est-à-dire l'échangeur, est lui-même constitué de pièces dont certaines sont situées à plus de 20 cm de la circonférence dudit échangeur, et qu'il faut pouvoir nettoyer, ce qui n'est pas possible avec les jets de fluide cryogénique de l'art antérieur. Le problème à résoudre est dès lors de proposer un procédé de travail par jets de fluide cryogénique amélioré, c'est-à-dire pour lequel les inconvénients liés non seulement à la longueur de cohérence, mais aussi à la longueur efficace, limitées des jets n'existent plus ou sont fortement réduits, et permettant ainsi de rendre plus fiable et plus efficace le procédé de travail mettant en oeuvre lesdits jets. Dit autrement, le but de la présente invention est de proposer un procédé permettant d'opérer plus efficacement et avec un meilleur rendement le traitement de surface, de décapage, de nettoyage ou d'écroutage des matériaux revêtus ou non, tels les métaux, le béton, le bois, les polymères, les céramiques et les plastiques ou tout autre type de matériau., en particulier d'un matériau dont la surface présente des défauts de planéité, des aspérités ou d'une pièce dans laquelle sont pratiqués des usinages, ou encore d'une pièce elle-même constituée de pièces difficilement accessibles. La solution de l'invention est alors un dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprenant une canalisation d'amenée de fluide alimentant une ou plusieurs buses de distribution de fluide agencées en aval de ladite canalisation, la canalisation d'amenée de fluide ayant une section de passage de fluide d'un premier diamètre, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une chambre de tranquillisation agencée entre la canalisation d'amenée de fluide et la ou les buses de distribution de fluide, en étant reliée fluidiquement à ladite canalisation d'amenée de fluide et à la ou aux buses de distribution de fluide, chaque chambre de tranquillisation ayant une section de passage de fluide présentant un deuxième diamètre supérieur au premier diamètre de la section de passage de fluide de la canalisation d'amenée de fluide. En effet, les inventeurs de la présente invention ont mis en évidence qu'une telle chambre de tranquillisation permettait de laminariser un écoulement de fluide cryogénique, c'est-à-dire de le rendre plus laminaire ou de façon équivalente moins turbulent, grâce à l'utilisation d'une section de passage de fluide au sein de cette chambre de tranquillisation de dimension plus importante que celle de la canalisation d'amenée de fluide cryogénique. Le dispositif de l'invention permet alors de distribuer un ou des jets de fluide cryogénique à longueur de cohérence accrue, typiquement au moins 19 cm, de préférence supérieure ou égale à 20 cm, et ce, avec une longueur efficace également accrue, et pouvant même atteindre dans certains cas les mêmes valeurs, par rapport à un dispositif selon l'art antérieur non muni d'une telle chambre de tranquillisation, toutes les autres conditions étant égales par ailleurs. La présente invention permet ainsi de résoudre les problèmes exposés précédemment en proposant un dispositif apte à augmenter non seulement la longueur de cohérence des jets de fluide cryogénique distribués et mis en oeuvre pour un procédé de travail, mais également d'augmenter la longueur efficace desdits jets. Par ailleurs, selon le mode de réalisation considéré, l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la chambre de tranquillisation a une section de passage de fluide d'un diamètre compris entre 2 et 6 mm, de préférence entre 3 et 5 mm. - la chambre de tranquillisation a une longueur comprise entre 20 et 100 mm, de préférence entre 50 et 70 mm. - la chambre de tranquillisation est formée d'un matériau adapté aux températures cryogéniques, avantageusement de l'acier inoxydable, de préférence de l'acier inoxydable du type 316 ou 316L. - le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprend une chambre de tranquillisation unique directement connectée à l'extrémité de la canalisation d'amenée de fluide au moyen d'un raccord. - le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprend en outre un outil porte-buses connecté à l'extrémité de la canalisation d'amenée de fluide au moyen d'un raccord, lequel outil porte-buses supporte au moins une chambre de tranquillisation agencée entre l'outil porte-buses et la ou les buses de distribution de fluide. - le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprend en outre un outil porte-buses muni de moyens de mise en rotation dudit outil porte-buses autour de l'axe de la canalisation d'amenée de fluide de manière à conférer un mouvement circulaire à la ou aux buses de distribution de fluide. Par ailleurs, l'invention concerne une installation de traitement par un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprenant une source de fluide à température cryogénique sous haute pression reliée fluidiquement à une canalisation d'amenée de fluide alimentant une ou plusieurs buses de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide à température cryogénique sous haute pression, caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un dispositif selon l'invention. Selon un autre aspect, l'invention a trait à un procédé de travail mettant en oeuvre un ou plusieurs jets de fluide cryogénique distribués au moyen d'un dispositif selon l'invention pour réaliser, au moyen d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique sous pression, un traitement de surface, un décapage, un nettoyage ou un écroutage d'un matériau. De préférence, le ou les jets de fluide cryogénique distribués par la ou les buses de distribution de fluide ont une température inférieure à -140 °C et à une pression d'au moins 300 bars. Avantageusement, le fluide cryogénique mis en oeuvre est de l'azote liquide. Selon un mode de réalisation de l'invention, la pièce traitée est un échangeur thermique. La pièce traitée possède de préférence au moins une dimension caractéristique supérieure ou égale à 20 cm. L'invention va maintenant être mieux comprise grâce à la description détaillée suivante faite en références aux Figures annexées parmi lesquelles : - la Figure 1 schématise un dispositif de distribution d'un jet de fluide cryogénique classique sans utilisation du dispositif de l'invention, - la Figure 2 schématise un dispositif de distribution d'un jet de fluide cryogénique selon un mode de réalisation de l'invention, et - la Figure 3 schématise un dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique selon un autre mode de réalisation de l'invention. La Figure 1 schématise un dispositif de distribution d'un jet de fluide cryogénique 6 comprenant une canalisation 1 d'amenée d'un fluide (flèche 7), dont la section de passage de fluide a un diamètre d, alimentant une buse 5 de distribution de fluide agencées en aval de ladite canalisation 6. Dit autrement, le diamètre d est le diamètre intérieur de la canalisation 1. Le fluide 7 est un fluide cryogénique à haute pression émanant d'une source de fluide (non schématisée), tel un compresseur, un réservoir, un échangeur thermique, une ligne d'alimentation, une ou des bouteilles de gaz ou analogue, alimentant l'extrémité amont de la canalisation 1 de fluide. La canalisation 1 est donc reliée fluidiquement à la source de fluide 7. De façon habituelle, cette canalisation est un tube dont la section est avantageusement de forme circulaire. Ce tube peut être réalisé en tout type de matériau adapté, préférablement de l'acier inoxydable pour ses propriétés mécaniques. L'épaisseur de la paroi constituant la canalisation 1 est définie de sorte à supporter les contraintes mécaniques résultant de la circulation d'un fluide cryogénique à haute pression, typiquement ladite épaisseur est de l'ordre du diamètre intérieur de la canalisation, i. e. la section de passage de fluide de diamètre d. Comme on le voit sur la Figure 1, une buse 5 de distribution de fluide est reliée fluidiquement à la canalisation 1 de sorte qu'elle distribue un jet de fluide cryogénique 6 dont l'axe de propagation est aligné avec l'axe central XX de la canalisation 1 et dont la longueur de cohérence est dénotée LC1. La buse 5 est reliée à la canalisation 1 par l'intermédiaire d'un raccord type jet d'eau UHP 2. Or la longueur de cohérence LC1, typiquement comprise entre 15 et 18 cm, peut s'avérer insuffisante pour nombre d'applications, en particulier pour des applications de traitement d'une pièce faite d'un matériau dont la surface présente des défauts de planéité, des aspérités, ou dans lequel sont pratiqués des usinages, en particulier lorsque ces usinages sont pratiqué le long d'une dimension de la pièce traitée supérieure à la longueur de cohérence LC1. Par ailleurs, ceci pose aussi problème pour les applications de nettoyage d'échangeurs thermiques, ces échangeurs étant constitué de pièces difficile d'accès, notamment des pièces situées à plus de 20 cm de la circonférence de l'échangeur. Pour y remédier, selon la présente invention, on incorpore à un dispositif de distribution d'un jet de fluide cryogénique 6 selon l'art antérieur une chambre dite de tranquillisation 4 apte à augmenter la longueur de cohérence LC1 du jet 6 à une longueur de cohérence LC2 supérieure à 35 LC1. Comme on le voit sur la Figure 2, qui schématise un mode de réalisation de l'invention, la chambre de tranquillisation 4 est agencée entre la canalisation 1 d'amenée de fluide et la buse 5 de distribution de fluide. La canalisation 1 est reliée fluidiquement à la chambre de tranquillisation 4, la dite chambre étant reliée fluidiquement à la buse 5 de distribution de fluide. Par chambre de tranquillisation, on entend un dispositif à travers lequel circule le fluide 7 et apte à laminariser l'écoulement dudit fluide, c'est-à-dire apte à le rendre plus laminaire ou de façon équivalente moins turbulent, grâce à l'utilisation d'une section de passage de fluide de dimension plus importante que celle de la canalisation 1 d'amenée de fluide. Plus précisément, la circulation du fluide 7 à travers la chambre de tranquillisation 4 va induire une modification des caractéristiques dynamiques du jet de fluide cryogénique 6 à sa sortie de la buse 5 en le rendant moins turbulent, i. e. en abaissant son nombre de Reynolds. Il en résulte une augmentation de la longueur de cohérence du jet de fluide cryogénique 6 à une valeur LC2 supérieure à la valeur LC1 de la longueur de cohérence du jet de fluide cryogénique obtenue sans le dispositif de l'invention. Avantageusement, la chambre de tranquillisation 4 est une pièce de révolution dans laquelle est pratiqué un conduit de section circulaire ayant une section de passage de fluide de diamètre D et de longueur L. Dit autrement, le diamètre D est le diamètre intérieur de la chambre de tranquillisation 4. La chambre de tranquillisation 4 est formée d'un matériau est adapté au passage d'un fluide cryogénique sous haute pression, avantageusement de l'acier inoxydable, de préférence de l'acier inoxydable du type 316. Dans tous les cas, et conformément à l'invention, la section de passage de fluide de la chambre de tranquillisation 4 a un diamètre D supérieur au diamètre d de la section de passage de fluide de la canalisation 1 d'amenée de fluide. A titre d'exemple, si la chambre de tranquillisation 4 est raccordée à une canalisation 1 d'amenée de fluide dont le diamètre intérieur est de 2.1 mm, par exemple un tube dit 1/4"de diamètre extérieur égal à 6.35 mm, le diamètre intérieur D de la chambre est supérieur à 2.1 mm. La chambre de tranquillisation 4 a une section de passage de fluide d'un diamètre D compris entre 2 et 6 mm, de préférence entre 3 et 5 mm, et une longueur L comprise entre 20 et 100 mm, de préférence entre 50 et 70 mm. Ces dimensions sont adaptées selon l'application visée et la longueur de cohérence du jet de fluide 6 souhaitée. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, comme illustré en Figure 2, une chambre de tranquillisation 4 unique est directement connectée à l'extrémité de la canalisation 1 d'amenée de fluide au moyen d'un raccord 2 et se situe directement en amont de la buse 5 de distribution de fluide. Au vu des pressions de fluide cryogénique mises en jeu, la connexion entre la chambre de tranquillisation 4 et l'extrémité de la canalisation 1 est avantageusement assurée par un raccord fileté. La liaison entre la chambre de tranquillisation 4 et la buse 5 est obtenue grâce à un taraud réalisé dans la partie aval de la chambre de tranquillisation 4 et sur lequel la buse 5 est vissée. L'axe de la chambre de tranquillisation 4 est aligné avec l'axe XX de la canalisation 1 d'amenée de fluide. Dans ce cas, le dispositif de l'invention est apte à distribuer un jet de fluide cryogénique 6 unique et fixe dont la longueur de cohérence, dénotée LC2 sur la Figure 2, est supérieure à la longueur de cohérence LC1 d'un jet de fluide distribué par un dispositif selon l'art antérieur. Selon un autre mode de réalisation, illustré en Figure 3, le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique 6 comprend une ou plusieurs buses 5 distribuant un ou plusieurs jets de fluide cryogéniques 6. La ou les buses 5 sont positionnées de manière excentrée, c'est-à-dire décentrées par rapport à l'axe XX de la canalisation 1 d'amenée de fluide. Dans ce cas, un outil porte-buses 3 est connecté à l'extrémité de la canalisation 1 d'amenée de fluide au moyen d'un raccord 2. Cet outil porte-buses 3 supporte alors une ou plusieurs chambres de tranquillisation 4 agencées entre l'outil porte-buses 3 et la ou les buses 5 de distribution de fluide. Bien entendu, lors de la distribution de multiples jets de fluide cryogéniques 6, on agence une chambre de tranquillisation 4 en amont de chaque buse 5 de distribution de fluide cryogénique. Le dispositif de l'invention est ainsi apte à distribuer un ou plusieurs jets de fluide cryogéniques 6 dont la longueur de cohérence LC2 est supérieure à la longueur de cohérence LC1 d'un jet de fluide distribué par un dispositif selon l'art antérieur. Selon un mode particulier de réalisation, le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique 6 comprend un outil porte-buses 3 muni de moyens de mise en rotation dudit outil autour de l'axe XX de la canalisation 1 de manière à conférer un mouvement circulaire à la ou aux buses 5 de distribution de fluide et à obtenir des jets rotatifs (schématisé par la flèche 8 sur la Figure 3). De façon habituelle, l'outil 3 porte-buses peut être mis en rotation par un jeu de pignons, avec ou sans courroie de transmission, mu par un moteur électrique ou pneumatique par l'intermédiaire d'un premier arbre ou axe de transmission rotatif relié au moteur, d'une boite, d'un boitier ou d'une enceinte de transmission comprenant un mécanisme de transmission à jeu de pignons interne et d'un deuxième arbre ou axe de transmission ici rotatif relié quant à lui à l'outil 3 mobile muni des chambres de tranquillisation 4 et des buses 5. Par ailleurs, la solution de l'invention concerne également un procédé de travail mettant en oeuvre un dispositif selon l'invention apte à distribuer un ou plusieurs jets de fluide cryogénique 6, fixes ou rotatifs, dont la longueur de cohérence est augmentée pour réaliser un traitement de surface, un décapage, un nettoyage ou encore un écroutage d'un matériau. Le procédé de l'invention est particulièrement avantageux pour réaliser une opération de traitement de surface ou analogue d'un matériau ou d'une pièce dont la surface présente un défaut de planéité, des aspérités ou ayant au moins une dimension caractéristique d'au moins 20 cm, c'est-à-dire une largeur, une hauteur ou une longueur, dans laquelle sont pratiqués des usinages. En particulier, la solution de l'invention est d'un grand intérêt pour le nettoyage d'échangeurs thermiques de grande dimension, c'est-à-dire au moins 40 cm, pour lesquels des pièces constitutives penvent se situer à plus de 20 cm de la circonférence des échangeurs. De préférence, le ou les jets de fluide cryogéniques mis en oeuvre dans le procédé de travail ont une longueur de cohérence LC2 d'au moins 20 cm. Dans le cadre de l'invention, le fluide distribué par le dispositif de l'invention est un fluide à température cryogénique et à haute pression, en particulier de l'azote liquide à une pression supérieure à 1500 bar et à une température inférieure à -140 °C. Exemples Afin de démontrer l'efficacité d'un dispositif selon l'invention pour augmenter la longueur de cohérence et la longueur efficace d'un jet de fluide cryogénique et par là-même minimiser, voire éviter, les problèmes liés à cette longueur de cohérence et à cette longueur d'efficacité limitées, des essais ont été menés pour comparer la longueur de cohérence de jet obtenu avec un dispositif de distribution de jet de fluide cryogénique classique, c'est-à-dire caractérisé par l'absence de chambre de tranquillisation (essai selon l'art antérieur), et un dispositif de distribution de jet de fluide cryogénique comprenant une ou plusieurs chambres de tranquillisation agencées entre la buse et la canalisation d'amenée de fluide (essais selon l'invention). Ces essais ont essentiellement consisté en des mesures de longueur de cohérence des jets, cette longueur correspondant à la longueur de jet visible, que l'on peut aisément apprécier. Bien entendu, une augmentation de la longueur de cohérence d'un jet de fluide traduit également une augmentation de la longueur efficace dudit jet. Les essais ont été réalisés avec des jets d'azote liquide à une pression de 3500 bars, un débit de 6 1/min et à une température de -155 °C. Le système d'amenée de fluide cryogénique est un tube en acier inoxydable 316L UHP de diamètre extérieur 6.35 mm et de diamètre intérieur d égal à 2.1 mm. Le dispositif de distribution de jet de fluide cryogénique comprend une chambre de tranquillisation et une buse de distribution uniques, comme celui illustré en Figure 2, et ne met pas en oeuvre de système de rotation du jet. Exemple 1 : Buse de distribution de fluide cryogénique de diamètre 305 1.1m Dans cette première série d'essais, le dispositif de distribution du jet de fluide cryogénique situé en aval de la chambre de tranquillisation est une buse issue de la technologie jet d'eau à haute pression munie d'un saphir d'éjection dont le diamètre de passage de fluide, c'est-à-dire le diamètre de l'orifice de sortie, est de 305 1.1.m. Le tableau 1 donne les longueurs de cohérence de jet obtenues lors d'essais réalisés avec une chambre de tranquillisation de longueur L égale à 60 mm et de diamètre D égal à 4.2 mm (essai N°1), en comparaison avec les longueurs de cohérence de jet obtenues lors d'essais réalisés en l'absence d'une telle chambre de tranquillisation (essai N°2). Comme on le voit, l'agencement d'une chambre de tranquillisation selon l'invention entre la canalisation d'amenée de fluide et la buse de distribution de fluide conduit effectivement à une longueur de cohérence du jet de fluide cryogénique distribué supérieure à celle obtenue sans le dispositif de l'invention. Le tableau 2 donne les longueurs de cohérence de jet obtenues lors de l'utilisation d'une chambre de tranquillisation de diamètre D égal à 4.2 mm et de différentes longueurs L et le tableau 3 donne les longueurs de cohérence de jet obtenues lors de l'utilisation de chambres de tranquillisation de différents diamètres D et de longueur L égale à 60 mm. A titre indicatif, le tableau 4 donne les nombres de Reynolds des jets de fluide cryogénique obtenus lors de l'utilisation de chambres de tranquillisation de différents diamètres D et de longueur L égale à 60 mm. Comme on le voit, l'agencement d'une chambre de tranquillisation entre la canalisation d'amenée de fluide et la buse de distribution de fluide, conformément à l'invention, conduit effectivement à des longueurs de cohérence des jets de fluide cryogénique distribués supérieures à la longueur de cohérence du jet de fluide distribué par un dispositif selon l'art antérieur, c'est-à-dire sans chambre de tranquillisation, et ce pour les différentes géométries de chambres de tranquillisation testées. Ainsi, l'invention permet également d'augmenter la longueur efficace du jet de fluide cryogénique. Au vu des valeurs des longueurs de cohérence de jet de fluide cryogénique obtenues lors de ces essais, il est à noter que l'application de l'invention est particulièrement avantageuse lorsque la pièce traitée comprend au moins une dimension caractéristique, c'est-à-dire une longueur, une largeur ou une hauteur, ladite dimension caractéristique étant de l'ordre de 20 cm et plus, ou bien lorsque la pièce traitée comprend elle-même des pièces situées à plus de 20 cm de la circonférence de ladite pièce traitée. En outre, le tableau 4 permet de constater que l'augmentation de la longueur de cohérence du jet de fluide cryogénique s'accompagne d'une baisse du nombre de Reynolds dudit jet et par conséquent d'une laminarisation dudit jet, ce qui démontre encore l'intérêt de l'invention pour résoudre les problèmes précédemment mentionnés. Par ailleurs, les résultats présentés sur les tableaux 2 et 3 montrent que l'augmentation de la longueur de cohérence tend à atteindre une valeur plafond lorsque le diamètre D de la chambre de tranquillisation augmente ou lorsque la longueur de la chambre de tranquillisation L augmente. Il n'est donc pas nécessaire d'augmenter indéfiniment les dimensions L et D de la chambre de tranquillisation, et les dimensions de la chambre restent ainsi raisonnables. Pour un fonctionnement optimal de la solution de l'invention, on ajustera donc les diamètres et longueurs de la ou des chambres de tranquillisation de manière à ce que la section de passage de fluide D ait un diamètre compris entre 2 et 6 mm et à ce que la longueur L de ladite section soit comprise entre 20 et 100 mm. Dans le cadre de l'invention, au vu des résultats des mesures de longueur de cohérence donnés dans les Tableaux ci-dessous, le diamètre D de la section de passage de fluide de la chambre de tranquillisation est préférentiellement compris de préférence entre 3 et 5 mm, et la longueur L de la section de passage de fluide de la chambre de tranquillisation est préférentiellement compris entre 50 et 70 mm, de manière à distribuer un ou plusieurs jets de fluide cryogénique présentant une longueur de cohérence LC2 d'au moins 20 cm. En outre, ces dimensions permettent de conserver un dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique restant d'encombrement raisonnable, de sorte qu'il soit aisément utilisable dans une installation de travail industrielle mettant en oeuvre le ou les jets de fluide cryogéniques distribués. Tableau 1 Diamètre éjection 305 um Essai N°1 - Invention Essai N°2 - Art antérieur Longueur de cohérence du jet 25 cm 18 cm Tableau 2 Diamètre éjection 305 um Diamètre de la chambre D= 4.2 mm Longueur de la chambre L 20 mm 40 mm 60 mm 500 mm Longueur de cohérence du jet 19 cm 22 cm 25 cm 25 cm Tableau 3 Diamètre éjection 305 um Longueur de la chambre L= 60 mm Diamètre de la chambre D 2.1 mm 3.2 mm 4.2 mm 5.5 mm Longueur de cohérence du jet 19 cm 21 cm 25 cm 25 cm Tableau 4 Diamètre éjection 305 um Longueur de la chambre L= 60 mm Diamètre de la chambre D 2.1 mm 3.2 mm 4.2 mm 5.5 mm Nombre de Reynolds 97627 64067 48813 37276 Exemple 2 : Buse de distribution de fluide cryogénique de diamètre 432 um Une deuxième série d'essais a été effectuée, dans les mêmes conditions que précédemment, mais cette fois avec une buse munie d'un saphir d'éjection dont le diamètre de passage de fluide est de 432 um, l'objectif étant de vérifier que les résultats obtenus précédemment restent valables avec une buse d'éjection de caractéristiques différentes de la première. Le tableau 5 donne les longueurs de cohérence de jet obtenues lors de l'utilisation d'une chambre de tranquillisation de diamètre D égal à 4.2 mm et de différentes longueurs L. Le tableau 6 donne les longueurs de cohérence de jet obtenues lors de l'utilisation de chambres de tranquillisation de différents diamètres D et de longueur L égale à 60 mm. Ainsi, de même qu'avec une buse de diamètre d'éjection 305 iam, il s'avère que pour une buse de diamètre d'éjection 432 i.tm, le diamètre D de la section de passage de fluide de la chambre de tranquillisation est préférentiellement compris de préférence entre 3 et 5 mm, et la longueur L de la section de passage de fluide de la chambre de tranquillisation est préférentiellement compris entre 50 et 70 mm, de manière à distribuer un ou plusieurs jets de fluide cryogénique présentant une longueur de cohérence LC2 d'au moins 20 cm. Il est à noter qu'avec une buse de diamètre d'éjection de 432 i.tm, la longueur de cohérence de jet est plus importante qu'avec une buse de diamètre d'éjection de 305 i.tm et ce, pour une même chambre de tranquillisation. En effet, avec un diamètre d'éjection plus important, le débit à pression constante est plus important, ce qui conduit à une longueur de cohérence de jet plus importante. Tableau 5 Diamètre éjection 432 pn Diamètre de la chambre D= 4.2 mm Longueur de la chambre L 20 mm 40 mm 60 mm 500 mm Longueur de cohérence du jet 26 cm 30 cm 33 cm 32 cm Tableau 6 Diamètre éjection 432 i.tm Longueur de la chambre L= 60 mm Diamètre de la chambre D 2.1 mm 3.2 mm 4.2 mm 5.5 mm Longueur de cohérence du jet 21 cm 28 cm 33 cm 33 cm Exemple 3 : Procédé d'écroutage de béton par jet de fluide cryogénique Afin de démontrer l'apport de la présente invention pour améliorer l'efficacité et le rendement d'un procédé de travail par jets de fluide cryogénique, il a été procédé à des essais d'écroutage de béton à l'aide d'un jet de fluide cryogénique distribué par un dispositif selon l'invention. Les performances obtenues ont été comparées à celles obtenues avec un jet de fluide cryogénique distribué avec un dispositif selon l'art antérieur, c'est-à-dire sans chambre de tranquillisation, toutes conditions d'essais étant identiques par ailleurs. Le procédé d'écroutage est réalisé avec de l'azote liquide à une pression de l'ordre de 3500 bars, une température de l'ordre de -153°C et un débit de l'ordre de 71/min. L'azote liquide est distribué par une buse unique, dont le diamètre d'éjection est de 330 i.tm, mise en rotation à une vitesse d'environ 1400 tours/min à l'aide d'un outil porte-buse muni de moyens de mise en rotation dudit outil autour de l'axe de la canalisation d'amenée de fluide, de manière à conférer un mouvement circulaire à la buse de distribution de fluide. L'outil porte-buse se déplace à une vitesse d'environ 130 cm/min. Une description détaillée de cet outil de rotation est faite dans le document WO-A-2011010030. Le matériau écrouté est du béton à granulométrie fine et homogène, dont une application typique est la formation de bordurette de jardin. La structure de ce béton favorise la réalisation de mesures comparatives. La buse distribuant l'azote liquide est positionnée à une distance d'environ 10 mm par rapport à la surface du béton traité. Le tableau 7 présente un comparatif les résultats obtenus lors de l'écroutage du béton selon l'art antérieur, c'est-à-dire sans chambre de tranquillisation (Essai N°3), et avec un dispositif selon l'invention, c'est-à-dire avec une chambre de tranquillisation, la chambre utilisée ayant une longueur L de 60 mm et un diamètre D de 4.2 mm (Essai N°4). On constate que la profondeur de béton écroutée est considérablement augmentée avec utilisation d'une chambre de tranquillisation, ce qui traduit une plus grande efficacité du procédé. Ainsi, dans le cadre du procédé réalisé, l'invention permet d'accroître la longueur efficace du jet à une valeur comprise entre 15 à 20 mm, typiquement d'au moins 17 mm, en comparaison avec une longueur efficace comprise entre 5 et 15 mm, typiquement moins de 13 mm, sans chambre de tranquillisation. L'invention permet en outre d'augmenter le volume de béton écrouté par unité de temps. De manière générale, l'utilisation de l'invention conduit à un gain de l'ordre de 260% sur les performances d'écroutage du béton. Ces essais d' écroutage démontrent donc qu'une augmentation de la longueur de cohérence d'un jet de fluide cryogénique s'accompagne d'une augmentation de la longueur efficace dudit jet, puisqu'à distance entre buse et substrat constante, l'efficacité du jet est plus importante. Tableau 7 Distance buse-substrat = Profondeur de béton Largeur de béton Volume de béton 10 mm écroutée écroutée écrouté par minute Essai N°3 - Art antérieur 2 mm 52 mm 135 cm3 /min Essai N°4 - Invention 7 mm 50 mm 490 cm3 /min L'ensemble des essais réalisés démontrent donc clairement l'efficacité de l'invention qui, sans complexifier le dispositif de distribution desdits jets, permet d'augmenter significativement la longueur de cohérence et donc d'accroître la longueur efficace du ou des jets de fluide cryogéniques distribués par le dispositif de l'invention en comparaison avec un dispositif classique selon l'art antérieur, toute condition de fonctionnement étant égale par ailleurs, et donc d'augmenter l'efficacité du procédé de travail mettant en oeuvre lesdits jets. L'application principale de la présente invention est un procédé de traitement de surface, de décapage, de nettoyage ou d'écroutage des matériaux revêtus ou non, tels les métaux, le béton, le bois, les polymères, les céramiques et les plastiques ou tout autre type de matériau
L'invention porte sur un dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique (6) comprenant une canalisation (1) d'amenée de fluide alimentant une ou plusieurs buses (5) de distribution de fluide agencées en aval de ladite canalisation, la canalisation (1) d'amenée de fluide ayant une section de passage de fluide d'un premier diamètre (d). Selon l'invention, le dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprend en outre au moins une chambre de tranquillisation (4) agencée entre la canalisation (1) d'amenée de fluide et la ou les buses (5) de distribution de fluide, en étant reliée fluidiquement à ladite canalisation (1) d'amenée de fluide et à la ou aux buses (5) de distribution de fluide, chaque chambre de tranquillisation ayant une section de passage de fluide présentant un deuxième diamètre (D) supérieur au premier diamètre (d) de la section de passage de fluide de la canalisation (1) d'amenée de fluide. Installation de traitement par un ou plusieurs jets de fluide cryogénique associée. Procédé de travail mettant en oeuvre un dispositif selon l'invention.
1. Dispositif de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique (6) comprenant une canalisation (1) d'amenée de fluide alimentant une ou plusieurs buses (5) de distribution de fluide agencées en aval de ladite canalisation, la canalisation (1) d'amenée de fluide ayant une section de passage de fluide d'un premier diamètre (d), caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une chambre de tranquillisation (4) agencée entre la canalisation (1) d'amenée de fluide et la ou les buses (5) de distribution de fluide, en étant reliée fluidiquement à ladite canalisation (1) d'amenée de fluide et à la ou aux buses (5) de distribution de fluide, chaque chambre de tranquillisation ayant une section de passage de fluide présentant un deuxième diamètre (D) supérieur au premier diamètre (d) de la section de passage de fluide de la canalisation (1) d'amenée de fluide. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la chambre de tranquillisation (4) a une section de passage de fluide d'un diamètre (D) compris entre 2 et 6 mm, de préférence entre 3 et 5 mm. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la chambre de tranquillisation (4) a une longueur (L) comprise entre 20 et 100 mm, de préférence entre 50 et 20 70 mm. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la chambre de tranquillisation (4) est formée d'un matériau adapté aux températures cryogéniques, avantageusement de l'acier inoxydable, de préférence de l'acier inoxydable du type 316 ou 316L. 25 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de tranquillisation (4) unique directement connectée à l'extrémité de la canalisation (1) d'amenée de fluide au moyen d'un raccord (2). 30 6. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un outil porte-buses (3) connecté à l'extrémité de la canalisation (1) d'amenée de fluide au moyen d'un raccord (2), lequel outil porte-buses (3) supporte au moins une chambre de tranquillisation (4) agencée entre l'outil porte-buses (3) et la ou les buses (5) de distribution de fluide. 35 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un outil porte-buses (3) muni de moyens de mise en rotation dudit outil porte-buses (3)autour de l'axe (XX) de la canalisation (1) d'amenée de fluide de manière à conférer un mouvement circulaire à la ou aux buses (5) de distribution de fluide. 8. Installation de traitement par un ou plusieurs jets de fluide cryogénique comprenant une source de fluide à température cryogénique sous haute pression reliée fluidiquement à une canalisation (1) d'amenée de fluide alimentant une ou plusieurs buses (5) de distribution d'un ou plusieurs jets de fluide à température cryogénique sous haute pression, caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un dispositif selon les 1 à 7. 9. Procédé de travail mettant en oeuvre un ou plusieurs jets de fluide cryogénique (6) distribués au moyen d'un dispositif selon l'une des 1 à 7 ou d'une installation selon la 8 pour réaliser, au moyen d'un ou plusieurs jets de fluide cryogénique (6) sous pression, un traitement de surface, un décapage, un nettoyage ou un écroutage d'un matériau. 10. Procédé de travail selon la 9, caractérisé en ce que le ou les jets de fluide cryogénique (6) distribués par la ou les buses de distribution de fluide (5) ont une température inférieure à -140 °C et à une pression d'au moins 300 bars. 11. Procédé de travail selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le fluide cryogénique mis en oeuvre est de l'azote liquide. 12. Procédé de travail selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que la pièce traitée est un échangeur thermique. 13. Procédé de travail selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que la pièce traitée possède au moins une dimension caractéristique supérieure ou égale à 20 cm.
B
B24,B05
B24C,B05B
B24C 3,B05B 3
B24C 3/04,B05B 3/04
FR2981920
A1
DISPOSITIF DE TRANSFERT D'ARTICLES ENTRE DES MACHINES A DEPLACEMENT INTERMITTENT ET A DEPLACEMENT CONTINU DES ARTICLES ET INSTALLATION DE CONDITIONNEMENT CORRESPONDANTE
20,130,503
La présente invention concerne le transfert d'articles, et notamment de récipients, entre des machines mettant en oeuvre des déplacements des articles selon des mouvements et des pas différents. L'invention est plus particulièrement applicable aux installations de conditionnement de produits dans des récipients, comprenant une machine de soufflage des récipients et une machine de remplissage et de bouchage des récipients. La machine de soufflage à mouvement intermittent comprend généralement un convoyeur d'entrée amenant des préformes réalisées par injection, un four de chauffage de ces préformes, des buses de soufflage montées en regard de moules pour injecter de l'air dans les préformes chauffées reçues dans les moules, et un convoyeur de sortie pour évacuer les récipients. Dans certaines machines, pour des raisons liées au procédé de soufflage mis en oeuvre, les moules sont alimentés simultanément en récipients de telle manière que plusieurs récipients puissent être soufflés simultanément avant d'être évacués. Dans ces machines, le convoyeur de sortie est par exemple formé d'un peigne animé d'un mouvement rectiligne intermittent du type à pas de pèlerin pour évacuer les récipients par lots correspondant au nombre de récipients simultanément soufflés. La machine de remplissage et de bouchage à mouvement continu comprend généralement un dispositif de transport des récipients qui est pourvu de pinces de préhension des récipients et qui passe sous des buses de remplissage puis sous des broches de bouchage desdits récipients. Dans de telles installations, il est fréquent que les pas d'avancement des récipients ne soient pas 35 identiques dans les deux machines, la machine de remplissage et de bouchage nécessitant un pas plus important. Il est donc courant qu'un convoyeur de stockage temporaire soit interposé entre les deux machines. Ce convoyeur de stockage intermédiaire est encombrant et coûteux. Un but de l'invention est de fournir un moyen pour améliorer le transfert d'articles entre deux machines fonctionnant avec des mouvements et des pas d'avancement différents. A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un dispositif de transfert d'articles entre une première machine fonctionnant avec un déplacement intermittent des articles selon un premier pas prédéterminé et une seconde machine fonctionnant avec un déplacement continu des articles selon un deuxième pas prédéterminé. Le dispositif comprend un convoyeur souple s'étendant autour d'au moins deux poulies pour avoir au moins un tronçon rectiligne en regard d'un convoyeur de la première machine et un tronçon arrondi en regard d'un convoyeur de la deuxième machine, le convoyeur souple du dispositif portant en saillie latérale des organes de prise en charge des articles fixés à intervalles réguliers de telle manière que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au premier pas dans ledit tronçon rectiligne et ledit tronçon arrondi a un rayon tel que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au deuxième pas dans le tronçon arrondi. Ainsi, la courbure du convoyeur souple dans le tronçon arrondi provoque une augmentation de l'écartement des extrémités libres des organes de prise en charge les unes par rapport aux autres et donc une augmentation du pas par rapport au pas des organes de prise en charge dans le tronçon rectiligne. Le passage des articles d'un tronçon à l'autre entraîne donc une mise au pas de ceux- ci. L'invention a également pour objet une installation de conditionnement comprenant une machine de soufflage de récipients avec un convoyeur de sortie à déplacement rectiligne intermittent selon un premier pas prédéterminé, une machine de remplissage des récipients avec un convoyeur d'entrée à déplacement rotatif continu, et un dispositif de transfert du type ci-dessus installé entre la machine de soufflage et la machine de remplissage de telle manière que le tronçon rectiligne s'étende en regard du convoyeur de sortie de la machine de soufflage et le tronçon arrondi soit tangent au convoyeur d'entrée de la machine de remplissage, le dispositif comprenant une poulie motrice pilotée par la machine de remplissage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'une installation conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une installation selon un premier mode de réalisation de l'invention, avant le chargement d'un lot de récipients sur le convoyeur souple ; - la figure 3 est une vue en perspective de cette même installation au cours du chargement des récipients ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 de cette installation après le chargement des récipients sur le convoyeur souple ; - la figure 5 est une vue de détail en perspective de la zone de déchargement du dispositif de transfert ; - la figure 6 est une vue partielle, schématique et de dessus, d'une installation selon un deuxième mode de réalisation, immédiatement avant le chargement d'un lot de récipients sur le convoyeur souple ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 de cette installation immédiatement après le chargement des récipients sur le convoyeur souple ; - la figure 8 est une vue en perspective d'une installation selon un troisième mode de réalisation de l'invention. L'installation conforme à l'invention qui est décrite ici est une installation de conditionnement de récipients comportant un corps surmonté d'un goulot en saillie duquel s'étend une collerette. En référence aux figures, l'installation conforme à l'invention comprend une machine 100 de soufflage de récipients, une machine 200 de remplissage des récipients et un dispositif de transfert 300. La machine 100 comprend un convoyeur d'entrée amenant dans des moules des préformes réalisées par injection, un four de chauffage des préformes, des buses de soufflage montées en regard des moules pour injecter de l'air dans les préformes reçues dans les moules, et un convoyeur de sortie pour évacuer les récipients. Les moules sont ici disposés selon une ligne et sont alimentés simultanément en récipients de telle manière que plusieurs récipients puissent être soufflés simultanément avant d'être évacués. La machine 100 comprend un convoyeur de sortie 110 ici formé d'un peigne animé d'un mouvement rectiligne intermittent du type à pas de pèlerin selon une trajectoire rectangulaire représentée en trait mixte double sur la figure 1. Le peigne est pourvu d'autant d'alvéoles de réception de récipients que la machine 100 compte de moules. Le convoyeur de sortie 110 peut ainsi évacuer les récipients par lots correspondant au nombre de récipients simultanément soufflés. La machine 100 est connue en elle-même de sorte que seule la partie directement en interaction avec le dispositif de transfert de l'invention est ici représentée, à savoir le convoyeur de sortie 110. Le convoyeur de sortie 110 à déplacement rectiligne intermittent fonctionne selon un premier pas prédéterminé. La machine 200 comprend un convoyeur d'entrée 210, ici une plateforme rotative, qui est pourvu de pinces de préhension des récipients disposées à l'aplomb de buses de remplissage des récipients. La machine 200 est connue en elle-même de sorte que seule la partie directement en interaction avec le dispositif de transfert de l'invention est ici représentée, à savoir le convoyeur d'entrée 210. Le convoyeur d'entrée 210 fonctionne selon un mouvement rotatif continu à un deuxième pas prédéterminé. Le dispositif de transfert 300 comprend un convoyeur souple 310 s'étendant autour de deux poulies 320, 330 pour avoir deux tronçons rectilignes 311, 313, entre les poulies 320, 330, et deux tronçon arrondis 312, 314 respectivement autour de la poulie 320 et de la poulie 330. Le dispositif de transfert 300 est disposé de telle manière que le tronçon rectiligne 311 s'étendent tangentiellement à une portion terminale du convoyeur 110 de la première machine 100 et le tronçon arrondi 312 s'étende tangentiellement à une portion du convoyeur 310 de la deuxième machine 300. La poulie 320 est une poulie motrice pilotée par la machine 200 de sorte que le tronçon rectiligne 311 du convoyeur souple 310 soit tendu. Le dispositif de transfert 300 comprend un moyen, généralement en 340, de guidage et de tension du convoyeur souple 310. Le moyen de guidage et de tension comporte un patin fixe 341 offrant un appui au tronçon rectiligne 311 et un patin mobile 342 offrant un appui au tronçon rectiligne 313. Entre les deux patins 341, 342 sont montés des moyens d'entretoisement élastique ici constitués de ressorts 343 assurant un maintien en tension du convoyeur souple 310. Deux rails de guidage 350 s'étendent parallèlement l'un à l'autre depuis la machine 100 jusqu'à la machine 200 le long du tronçon rectiligne 311 et d'une partie du tronçon arrondi 312. Les rails de guidage 350 sont séparés par un espace ayant une largeur comprise entre le diamètre du goulot des récipients et le diamètre de la collerette de ceux-ci de sorte que les récipients puissent être suspendus aux rails de guidage 350 par leur collerette. Le convoyeur souple 310 porte, en saillie latérale, des organes de prise en charge 360 des récipients. Les organes de prise en charge 360 sont fixés à intervalles réguliers de telle manière que les organes de prise en charge 360 aient un pas correspondant au premier pas dans le tronçon rectiligne 311. La poulie 320, et donc le tronçon arrondi 312, ont un rayon tel que les organes de prise en charge 360 aient un pas correspondant au deuxième pas dans le tronçon arrondi 312. Le convoyeur souple 310 est ici une chaîne ayant des maillons sur chacun desquels est monté un des organes de prise en charge 360. Chaque organe de guidage 360 est monté sur le convoyeur souple 310 pour être mobile entre une position active dans lequel l'organe de prise en charge 360 s'étend au voisinage des rails de guidage 350 pour pousser les récipients le long des rails de guidage 350 et une position inactive escamotée dans lesquels les récipients supportés par les rails de guidage 350 échappent au contact des organes de prise en charge 360. Le dispositif de transfert comprend des moyens de commande des organes de prise en charge 360 agencés pour amener les organes de prise en charge 360 en position active dans une zone T de transfert s'étendant à cheval sur une partie du tronçon rectiligne 311 et une partie adjacente du tronçon arrondi 312 et en position inactive hors de cette zone. En référence plus particulièrement aux figures 2 à 5 et selon le premier mode de réalisation de l'invention, chaque organe de prise en charge 360 est monté sur le maillon correspondant du convoyeur souple 310 pour pivoter autour d'un axe horizontal parallèle à une direction locale de déplacement du convoyeur souple 310 de telle manière qu'en position active l'organe de prise en charge 360 ait un doigt abaissé pour être engagé dans le goulot d'un récipient et en position inactive le doigt du dispositif de prise en charge 360 soit relevé pour être dégagé du goulot du récipient. Les moyens de commande comprennent ici une came 370 solidaire du convoyeur 110 de la première machine 100 et agencé pour maintenir les organes de prise en charge 360 dans leur position inactive lorsque le convoyeur 110 est en prise avec les récipients et pour laisser les organes de prise en charge 360 revenir dans leur position active sous l'effet des moyens de rappel élastique lorsque le convoyeur 110 est dégagé des récipients. Les moyens de rappel élastique relient chaque organe de prise en charge 360 et le maillon sur lequel il est monté. Le fonctionnement de l'installation va maintenant être décrit. On note que des récipients ont déjà été chargés sur le convoyeur souple 310. On comprend que les récipients qui viennent d'être soufflés reposent à la sortie de la machine 100 sur les rails 350 et sont évacués par le convoyeur de sortie 110 qui est amené en prise avec lesdits récipients en une première position (figure 2) avant d'être déplacé le long des rails 350 jusqu'à s'étendre en regard du tronçon rectiligne 311 dans une deuxième position (figure 3). Se faisant, la rampe frontale 371 de la came 370, qui s'étend en avant des alvéoles du peigne formant le convoyeur 110, rencontre des galets 380 solidaires des organes de préhension 360 et amène les organes de préhension 360 en position inactive. Les avancements du convoyeur souple 310 et celui du convoyeur 110 sont déterminés de telle manière qu'en deuxième position le convoyeur 110 amène des récipients au voisinage immédiat des récipients déjà chargés sur le convoyeur souple 310 de telle manière qu'entre deux lots successifs de récipients chargés sur le convoyeur souple, il n'y a pas d'organe de prise en charge 360 libre. Le convoyeur 110 est alors reculé (figure 4) pour être dégagé des récipients. Avec ce mouvement de recul, la came 370 libère les galets 380 et les organes de prise en charge reviennent en position active sous l'action des moyens de rappel élastique. Le convoyeur 110 est alors ramené dans sa première position pour être ramené en prise avec des récipients nouvellement soufflés. Simultanément, le convoyeur souple 310 poursuit son mouvement et amène en regard du convoyeur 210 des récipients qui sont chargés au fur et à mesure dans les organes de préhension du convoyeur 210. Une came 390 s'enroulant en regard d'une partie du tronçon arrondi 312 coopère avec les galets 380 pour amener progressivement les organes de prise en charge 360 dans leur position inactive assurant le transfert des récipients du convoyeur souple 310 au convoyeur 210. En référence aux figures 6 et 7, dans le dispositif de transfert conforme au deuxième mode de réalisation de l'invention, les organes de prise en charge 360 sont montés sur le convoyeur souple pour se déplacer latéralement par rapport au convoyeur souple. Plus précisément, les organes de prise en charge 360 sont montés sur les maillons du convoyeur souple 310 pour pivoter autour d'un axe d'articulation perpendiculaire aux rails 350. Chaque organe de prise en charge 360 a une forme de levier ayant une extrémité reliée à l'axe d'articulation et une extrémité opposée agencée pour prendre appui sur le côté du goulot, ici au-dessus de la collerette. Le levier est également pourvu d'un galet 380 pour prendre appui sur la came 370 solidaire du convoyeur 110. Le fonctionnement est identique à celui du premier mode de réalisation sauf en ce que les organes de prise en charge 360 pivotent entre leur position active (figure 7) et leur position inactive (figure 6) selon une trajectoire en arc de cercle horizontale et non plus verticale. En référence à la figure 8 et selon le troisième mode de réalisation de l'invention, chaque organe de prise en charge 360 est monté pour coulisser verticalement par rapport au convoyeur souple 310 entre sa position active et sa position inactive. Les moyens de commande comprennent ici un chemin de came 400 s'étendant en regard du convoyeur souple et les organes de prise en charge 360 sont associés à un galet 410 roulant sur le chemin de came 400. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, le dispositif de transfert selon l'invention peut être utilisé dans tout type d'installation de traitement d'articles, entre deux machines fonctionnant selon des pas d'avancement différents. Les organes de prise en charge peuvent avoir une structure différente et être formés par exemple de pinces. Le convoyeur souple peut être formé d'une bande déformable. Le convoyeur de la première machine est un convoyeur d'entrée et le convoyeur de la deuxième machine est un convoyeur de sortie ou inversement. Avantageusement, la poulie motrice supporte le tronçon arrondi du convoyeur souple du dispositif de transfert
Dispositif de transfert d'articles entre une première machine fonctionnant avec un déplacement intermittent des articles selon un premier pas prédéterminé et une seconde machine fonctionnant avec un déplacement continu des articles selon un deuxième pas prédéterminé, le dispositif comprenant un convoyeur souple s'étendant autour d'au moins deux poulies pour avoir au moins un tronçon rectiligne en regard d'un convoyeur de la première machine et un tronçon arrondi en regard d'un convoyeur de la deuxième machine, le convoyeur souple du dispositif portant en saillie latérale des organes de prise en charge des articles fixés à intervalles réguliers de telle manière que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au premier pas dans ledit tronçon rectiligne et ledit tronçon arrondi a un rayon tel que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au deuxième pas dans le tronçon arrondi. Installation de conditionnement de récipients comportant un tel dispositif.
1. Dispositif (300) de transfert d'articles entre une première machine (100) fonctionnant avec un déplacement intermittent des articles selon un premier pas prédéterminé et une seconde machine (200) fonctionnant avec un déplacement continu des articles selon un deuxième pas prédéterminé, le dispositif comprenant un convoyeur souple (310) s'étendant autour d'au moins deux poulies (320, 330) pour avoir au moins un tronçon rectiligne (311) en regard d'un convoyeur de la première machine et un tronçon arrondi (312) en regard d'un convoyeur de la deuxième machine, le convoyeur souple du dispositif portant en saillie latérale des organes de prise en charge (360) des articles fixés à intervalles réguliers de telle manière que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au premier pas dans ledit tronçon rectiligne et ledit tronçon arrondi a un rayon tel que les organes de prise en charge aient un pas correspondant au deuxième pas dans le tronçon arrondi. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le convoyeur (110) de la première machine est un convoyeur d'entrée et le convoyeur (210) de la deuxième machine est un convoyeur de sortie. 3. Dispositif selon la 1, comprenant au moins un rail de guidage (350) auquel les articles sont suspendus, le rail de guidage s'étendant le long du tronçon rectiligne (311) et le long d'au moins une partie du tronçon arrondi (312). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel les organes de prise en charge (360) sont agencés pour pousser les articles le long du rail de guidage. 5. Dispositif selon la 3, dans lequel les organes de prise en charge (360) sont agencéspour être mobiles entre une position active au voisinage du rail de guidage (350) pour prendre contact avec les articles et une position inactive escamotée dans lesquels les articles échappent au contact des organes de prise en charge, le dispositif comprenant des moyens de commande des organes de prise en charge agencés pour amener les organes de prise en charge en position active dans une zone de transfert des articles s'étendant à cheval sur au moins une partie du tronçon rectiligne (311) et au moins une partie adjacente du tronçon arrondi (312) et en position inactive hors de cette zone au moins au deux extrémités de celle-ci. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel les organes de prise en charge sont montés pour coulisser verticalement par rapport au convoyeur souple (310). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel les moyens de commande comprennent un chemin de came s'étendant en regard du convoyeur souple (310) et les organes de prise en charge (360) sont associés à un galet roulant sur le chemin de came. 8. Dispositif selon la 5, dans lequel les organes de prise en charge (360) sont montés sur le convoyeur souple (310) pour se déplacer latéralement par rapport au convoyeur souple. 9. Dispositif selon la 5, dans lequel les organes de prise en charge (360) sont montés sur le convoyeur souple (310) pour pivoter autour d'un axe horizontal parallèle à une direction locale de déplacement du convoyeur souple. 10. Dispositif selon la 8 ou la 9, dans lequel les moyens de commande comprennent un chemin de came (370) solidaire du convoyeur (110) de la première machine (100) et agencé pour maintenir les organes de prise en charge (360) dansleur position inactive lorsque le convoyeur est en prise avec les articles. 11. Dispositif selon la 10, dans lequel le convoyeur (110) de la première machine est un peigne à mouvement rectiligne alternatif. 12. Dispositif selon la 1, dans lequel le convoyeur souple (310) est une chaîne ayant des maillons sur chacun desquels est monté un des organes de prise en charge (360). 13. Dispositif selon la 12, comprenant un organe de guidage et de tension (340) de la chaîne comportant deux patins montés entre deux tronçons rectilignes (311, 313) de la chaîne pour prendre appui sur ceux-ci, les deux patins étant reliés par des moyens d'entretoisement élastique. 14. Installation de conditionnement comprenant une machine de soufflage (100) de récipients avec un convoyeur de sortie à déplacement rectiligne intermittent selon un premier pas prédéterminé et une machine de remplissage (200) des récipients avec un convoyeur d'entrée à déplacement rotatif continu, caractérisé en ce que l'installation comprend un dispositif de transfert (300), conforme à l'une quelconque des précédentes, installé entre la machine de soufflage et la machine de remplissage de telle manière que le tronçon rectiligne (311) s'étende en regard du convoyeur de sortie de la machine de soufflage et le tronçon arrondi (312) tangent au convoyeur d'entrée de la machine de remplissage, et en ce que le dispositif comprend une poulie motrice (320) pilotée par la machine de remplissage. 15. Installation selon la 14, dans laquelle la poulie motrice (320) supporte le tronçon arrondi (312) du convoyeur souple (310) du dispositif de transfert (300).
B
B65,B29
B65G,B29C
B65G 47,B29C 49
B65G 47/28,B29C 49/42
FR2981538
A1
SUPPORT DE DEVELOPPEMENT DE CULTURE, PLUS PARTICULIEREMENT POUR TOITURE VEGETALISEE
20,130,426
La présente invention couvre un support de développement de culture, plus particulièrement pour une application pour des toitures végétalisées. Pour de nombreuses raisons, le recours à des produits naturels se développe. On sait que dans le bâtiment, par exemple, une possibilité de limiter les pertes et de réguler la température intérieure consiste à prévoir une toiture végétal isée. Ceci n'est bien sûr qu'un exemple et on peut trouver de nombreuses autres applications sur des bâtiments industriels dans lesquels les écarts de températures doivent être limités ou dans des constructions intérieures pour assurer une traitement de l'air ou des surfaces à perméabilité contrôlée. bans le cas des toitures végétalisées, la végétation assure une isolation thermique tant vis-à-vis du froid extérieur que de la chaleur, ce qui limite la consommation d'énergie pour chauffer pendant l'hiver et la consommation d'énergie pour refroidir ou pour le moins rafraîchir pendant l'été. Cette végétalisation augmente l'inertie thermique du bâtiment. Cette végétalisation étant rapportée sur une toiture dont la surface porte une couche d'étanchéité généralement constituée d'un complexe inerte sur lequel la végétation ne peut pas s'implanter et encore moins se développer. Le rôle de cette couche est uniquement d'assurer de façon certaine l'étanchéité de la toiture afin d'éviter toute infiltration. La végétation est de type très résistante aux variations climatiques et aux écarts de températures, comme par exemple la variété "sédum", bien connue dans cette application. La couche végétale comprend un substrat constitué d'une mince couche de terre, généralement retenue par un maillage intégré à la terre et des plants eux-mêmes constitués de la partie aérienne et des racines prises dans la terre et le maillage. Cette couche végétale est soumise aux précipitations variées en fonction de la saison si bien qu'il faut pouvoir réguler les fortes précipitations et donc drainer pour éviter le pourrissement par excédent d'eau mais aussi pouvoir irriguer de façon répartie lorsque les précipitations sont fortement réduites afin d'éviter le dessèchement total et la mort des végétaux. Une solution bien connue consiste à disposer d'un support de culture sur lequel la 10 couche végétale est rapportée. Ce support de culture est notamment objet du brevet européen EP 2 227 080 au nom du présent déposant. Ce support de culture est constitué de fibres végétales de préférence, en l'occurrence, selon un mode très préférentiel, de la fibre est du chanvre. Ces 15 fibres sont généralement enchevêtrées par aiguilletage. Ce support donne toute satisfaction quant à ses propriétés de compatibilité avec la végétation et en particulier son enracinement. Afin de permettre une irrigation contrôlée en période de forte sècheresse, il est nécessaire d'apporter de l'eau à la végétation. Une solution connue consiste à 20 intégrer un réseau de tubes d'arrosage au support de culture. Le brevet européen EP 2 227 080 propose une solution de fixation de ce réseau sur le support proprement dit, qui est industrielle. Cette solution consiste à disposer une première couche de fibres, à disposer le réseau de tubes, à positionner une couche de renfort maillé sur le réseau de 25 tube et donc sur la première couche, à déposer une seconde couche de fibres et à assurer un aiguilletage des première et seconde couches, entre les tubes. La couche de renfort se trouve dès lors emprisonnée entre les deux couches de fibres, assurant par là même, une immobilisation des tubes suivant le réseau défini. Ces tubes comportent des orifices afin d'assurer un arrosage de type goutte à goutte. Néanmoins, il apparaît des besoins complémentaires, non encore satisfaits, l'un concernant la diffusion de l'eau d'irrigation issue des tubes dans le support et l'autre concernant la rétention d'eau pendant la période d'enracinement. En effet, le réseau intégré d'irrigation ne peut être constitué de tubes trop proches les uns des autres au risque de conduire à des longueurs de tubes très importantes donc à des coûts également élevés. Or l'eau apportée par les orifices a tendance à rester localement au droit dudit orifice. La terre assure bien une diffusion mais on comprend que cette diffusion reste très lente. Or le maillage de la couche de renfort existante ne permet pas d'améliorer la diffusion et d'atteindre la répartition d'eau optimale. La présente invention vise à répondre à cette problématique. be plus, on sait aussi que le maillage, généralement à mailles de plusieurs centimètres de côté, peut générer des points d'accrochage car les supports sont fabriqués puis roulés et déroulés sur place. Quant au second problème, il résulte de la nécessité de maintenir suffisamment d'eau dans le support et donc dans le substrat pour permettre un bon enracinement des plants cultivés par ailleurs et rapportés avec leur substrat sur ledit support, au moins pendant la période d'enracinement. En effet, lors de l'irrigation en période sèche, il est nécessaire de conserver en partie inférieure de la couche végétalisée une humidité suffisante pour que les plants ainsi rapportés se fixent sur le support. Bien sûr une solution consisterait à arroser davantage mais les intérêts environnemental et écologique seraient fortement impactés. 298 1 5 3 8 4 Par contre, il peut ensuite s'avérer nécessaire de limiter la rétention pour les saisons suivantes, pour disposer du drainage requis pour des plants enracinés. La présente invention vise à répondre à ces deux problématiques. Un mode de réalisation particulier, non limitatif est maintenant décrit en détail 5 en regard des dessins annexées, sur lesquels les différentes figures représentent : - Figure 1 : une vue en perspective d'un support selon la présente invention, avec un voile de diffusion et de maintien, - Figure 2 : une vue en coupe du support de la figure 1, 10 - Figure 3 : une vue en perspective d'un support selon la présente invention, avec un film de rétention régulée, - Figure 4 : une vue en coupe du support de la figure 3, et - Figure 5 : une vue en coupe d'un complexe intégrant le voile diffusion et le film de rétention régulée. 15 Sur la figure 1, on a représenté en perspective un support 10 de culture selon la présente invention destiné à recevoir un substrat 12 de culture, destiné lui-même à recevoir des plants 14. L'application principale reste essentiellement la végétalisation de toiture mais la présente invention vise aussi toutes les applications équivalentes qui mettraient 20 en oeuvre le support selon la présente invention. Le support selon la présente invention comprend une première nappe 16 dite de base sur laquelle sont disposés des tubes 18 d'irrigation. Cette première nappe 16 est constituée de fibres d'origine végétale, comme du chanvre, et ces fibres sont cardées par aiguilletage de façon à conférer à la 25 nappe une tenue mécanique. Les tubes 18 sont reliés à une nourrice sur au moins un des côtés généralement, non représentée, ceci de façon connue. Ces tubes 18 sont du type goutte à goutte avec des orifices de distribution disposés régulièrement sur la longueur en fonction des besoins. Ces orifices sont de préférence du type en fente de façon à limiter les éventuelles obturations par accumulation de dépôts de toutes sortes de minéraux dissous et susceptibles de se cristalliser. Les fentes peuvent en effet plus ou moins "bailler" en fonction de la température, des dilatations et des variations de pression si bien que les dépôts ne restent pas figés et les fentes ne se bouchent pas. be façon avantageuse également, la section des tubes 18 est ovale de façon à conserver une section importante pour une hauteur limitée. Ces tubes 18 sont donc posés sur la première nappe 16 de base. Il convient de les immobiliser et selon la présente invention, il est prévu une nappe 20 de maintien et de diffusion, cette nappe 20 est superposée à la première nappe 16 et passe au-dessus des tubes 18. Cette nappe 20 de maintien est avantageusement du type voile c'est-à-dire avec 15 un grammage limité par exemple 60 g/m2. Ce voile peut être choisi en différents matériaux suivant les besoins. En effet, si le support doit être prévu pour être entièrement biodégrable, il conviendra de le choisir parmi les fibres de synthèse biodégradables comme la polycaprolactone par exemple, dite PLA. bans ces cas, les fibres disparaîtront au 20 bout d'une durée donnée par exemple 3 années. bans ce cas, les plants se seront enracinés et les tubes seront parfaitement maintenus par l'entrelacement des racines et par le substrat lui-même dans lequel les tubes se trouveront immobilisés. Si la biodégradabilité n'est pas intégralement nécessaire et si le maintien 25 mécanique de tuyaux doit perdurer alors le film pourra être issu de fibres de synthèse comme du polypropylène. bans tous les cas, la fibre choisie pour la nappe 20 de maintien et de diffusion et surtout le tissage ou le non tissé de cette fibre, doivent permettre une forte conduction de l'eau par capillarité de façon à permettre une diffusion de l'eau issue des tubes vers toute la surface du support et donc sous la totalité de la surface inférieure du substrat de culture. be façon avantageuse, il est prévu une seconde nappe 22 dite de surface, qui 5 vient se loger par bande, entre les tubes 18 et sur la nappe 20 de maintien. Cette nappe 22 de surface assure une épaisseur complémentaire et emprisonne la nappe 20 de maintien et de diffusion. be façon avantageuse, pour disposer d'un support monolithique, les deux nappes 16 et 22 de fibres végétales sont cardées, entre les tuyaux, de façon à ne pas 10 les perforer. Ce cardage par aiguilletage permet simultanément d'emprisonner mécaniquement la nappe 20 de maintien et de diffusion entre les deux nappes 16 et 22 et donc d'immobiliser les tubes 18, ceci sans nuire à son pouvoir de répartition. On a donc ainsi non seulement le maintien des tubes mais une diffusion efficace 15 de l'eau provenant des tubes vers la totalité de la surface du support. Parallèlement, il est un autre problème comme exposé en préambule qui concerne l'enracinement des plants et donc non seulement une diffusion régulée et homogène mais aussi un maintien d'une quantité suffisante, sans pour autant augmenter le volume d'arrosage qui doit être maintenu aussi minime que possible 20 afin de ne pas porter tort au bilan écologique. Aussi, il est possible, qu'il y ait présence ou non d'un voile de diffusion et de maintien, de prévoir un film 24 de régulation, disposée sur la face inférieure de la première nappe 16 de base. Ce film 24 de régulation est donc disposé pour venir en regard du support 25 destiné à recevoir la végétalisation, généralement, le revêtement d'étanchéité. Ce film 24 de régulation est solidarisé sur la face inférieure de la nappe 16 de base par tout moyen adapté, notamment par accrochage simultanément au cardage des fibres. Ce film 24 de régulation est de préférence un film micro perforé qui laisse passer l'air de façon à ne pas être étanche ce qui interdirait toute oxygénation de racines qui se trouveraient noyées dans l'eau. Le but est de retenir l'eau pour éviter qu'elle ne coule à travers le substrat trop rapidement lors de l'arrosage, alors que les jeunes plants n'ont pas encore de racines suffisantes pour supporter des arrosages limités y compris par forte chaleur. Ce film assure surtout une diffusion horizontale car on sait que dans le substrat jeune, il se forme des canaux privilégiés d'écoulement qui conduisent à une 10 perméation trop rapide et mal répartie. Bien entendu, en présence d'une nappe de maintien et de diffusion, le phénomène est atténué car il y a une première diffusion horizontale, mais il est renforcé par la présence de ce film 24 de régulation et en l'absence de nappe de maintien et de diffusion, alors le film 24 de régulation présente un intérêt renforcé. 15 Pour donner un ordre d'idée, les trous sont de l'ordre de 6 trous par cm' et résultent de façon avantageuse des trous réalisés par les aiguilles de cardage lors de l'opération d'aiguilletage. Par contre, on comprend également que le film 24 de régulation devient moins utile, passée la période de développement des plants. En effet, le substrat est 20 densifié, les racines sont nombreuses, les feuilles des plants, même de faible hauteur dans le cas du sédum, couvrent le substrat, retenant plus encore l'eau des précipitations naturelles ou provenant de l'arrosage. Aussi, il peut s'avérer souhaitable que le film disparaisse par biodégradation naturelle. Le film microperforé peut être choisi dans un matériau tel que la 25 polycaprolactone PLA, bien connue, ou parmi tout autre matériau issu de végétaux comme des films à base de farines végétales dont la durée de biodégradabilité peut même être adaptée en fonction des besoins. La biodégradabilité se déroulant sur une période de temps donnée, la variation de perméation est progressive, ce qui va bien avec le développement des racines. On constate que le support de développement de culture selon la présente invention est polyvalent et surtout conserve les avantages des supports de 5 développement existants et notamment celui déposé au nom du même titulaire. Ainsi, il est possible de rouler ces supports avec tubes d'arrosage incorporés pour en faciliter la pose en toiture; ce qui limite l'encombrement et conserve aux tubes toutes leurs capacités hydrauliques, sans dégrader le maintien mécanique et sans risque d'accrochage et de dégradation de la nappe de maintien et de 10 diffusion. On note aussi que le présent support de développement est réalisable sans modification profonde des machines existantes et donc à des prix de revient compatible avec ces produits destinés à une diffusion de plus en plus forte
Support de développement de culture, notamment pour de la végétalisation de toiture, comprenant une première nappe (16) de base en fibres d'origine végétale, des tubes (18) d'irrigation, une nappe (20) de maintien desdits tubes (18) et de diffusion de l'eau issue des tubes (18) d'irrigation, une seconde nappe (22) disposée par bandes entres lesdits tubes, lesdites nappes étant cardées par aiguilletage, entre les tubes.
1. Support de développement de culture, notamment pour de la végétalisation de toiture, comprenant une première nappe (16) de base en fibres d'origine végétale, des tubes (18) d'irrigation, une nappe (20) de maintien desdits tubes (18) et de diffusion de l'eau issue des tubes (18) d'irrigation, une seconde nappe (22) disposée par bandes entres lesdits tubes, lesdites nappes étant cardées par aiguilletage, entre les tubes. 2. Support de développement de culture, selon la 1, caractérisé en ce que la nappe (20) est un voile de fibres non tissées. 3. Support de développement de culture, selon la 1 ou 2, 10 caractérisé en ce que la nappe (20) a un grammage de l'ordre de 609/m2. 4. Support de développement de culture, selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la nappe (20) est en matériau biodégradable. 5. Support de développement de culture, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un film (24) de 15 régulation, disposé sur la face inférieure de la première nappe (16) de base. 6. Support de développement de culture, selon la 5, caractérisé en ce que le film (24) de régulation est microperforé. 7. Support de développement de culture, selon la 6, caractérisé en ce que le film (24) de régulation présente un nombre de trous de 20 l'ordre de 6 trous par cm'. 8. Support de développement de culture, selon la 7, caractérisé en ce que les trous dans le film (24) de régulation résulte de l'aiguilletage permettant un cardage des fibres. 9. Support de développement de culture, selon l'une quelconque des 25 5 à 8, caractérisé en ce que le film (24) de régulation est biodégradable. 10.5upport de développement de culture, selon la 9, caractérisé en ce que le film (24) de régulation est à biodégradabilité contrôlée.
A,E
A01,E04
A01G,E04D
A01G 9,A01G 25,A01G 27,E04D 11
A01G 9/00,A01G 25/06,A01G 27/04,E04D 11/00
FR2979260
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE LA SURFACE INTERIEURE D'UN FUT DE CARTER CYLINDRES
20,130,301
pool ] La présente invention concerne un procédé de traitement de la surface intérieure d'un fût de carter cylindres, notamment visant à déposer un revêtement sur la surface intérieure du fût de carter cylindres d'un moteur, plus particulièrement d'un moteur de véhicule de type automobile. [0002] Dans le domaine des moteurs, et notamment des moteurs thermiques, de véhicule automobile, un bon état de surface des pièces composant le moteur est souhaité. Concernant le carter cylindres d'un moteur de type thermique, des procédés de revêtement thermique des fûts de carter cylindres sont connus. La figure 1 illustre un carter cylindres 1 comprenant quatre cylindres délimités par la surface intérieure 3 de fûts 2. [0003] Les figures 2A, 2B, 2C et 2D illustrent les différentes étapes d'un procédé connu aboutissant au dépôt d'un revêtement pour un fût 2 de carter cylindres 1. [0004] Les figures 2A et 2B illustrent des étapes formant un procédé de préparation des fûts de carters cylindres avant l'application de revêtement par projection thermique. Ainsi la figure 2A correspond à un alésage de précision de la surface intérieure 3 du fût 2 (connu sous le terme anglais de (< fineboring ») à l'aide d'une fraise 4, afin de finaliser la géométrie du fût 2, à la suite du démoulage du carter cylindre 1. La figure 2B correspond à la préparation de la surface intérieure 3 d'un fût 2 pour l'application ultérieure d'un revêtement. Cette étape consiste à créer une rugosité de surface par des techniques essentiellement mécaniques. Cette étape est connue sous le terme anglais de « roughening ». Elle peut être réalisée par sablage, comme représenté à la figure 2B, par projection de particules abrasives 5 par une buse 6 sur le pourtour de la surface intérieure 3 du fût 2, la buse étant insérée dans le fût et faisant une rotation autour de l'axe X longitudinal du fût. D'autres techniques sont aussi possibles, comme un usinage mécanique, connue aussi sous l'expression anglaise « Mechanical Roughening Process », abrégée en MRP. [0005] Les figures 2C et 2D illustrent des étapes formant un procédé d'application d'un revêtement à la suite du procédé de préparation précédent. Ainsi la figure 2C correspond à la projection thermique, à l'aide d'une buse 7 insérée dans le fût 2 et mue en rotation autour de l'axe X, d'un revêtement 8 sur la surface 3 du fût 2 précédemment préparée. Le revêtement peut être de nature métallique et /ou céramique. La création d'une rugosité sur la surface intérieure des fûts 2 permet d'améliorer l'adhérence du revêtement 8 appliqué ultérieurement par projection thermique. Pour assurer un bon état de surface, le revêtement projeté 8 est ensuite soumis à un rodage (du terme anglais « honing »), illustré par la figure 2D, et effectué par exemple à l'aide d'une machine à roder 9. [0006] L'état de surface de la surface intérieure du fût avant dépôt du revêtement est important, car de son état de propreté dépend au moins en partie la qualité et l'adhérence du revêtement. Or la surface peut se trouver polluée entre l'étape d'usinage et l'étape de dépôt, notamment quand ces étapes ne se font pas de manière successive dans un même lieu. Il peut donc s'avérer nécessaire de nettoyer la surface avant dépôt. De même, après le dépôt du revêtement, la surface de la pièce, notamment le bas carter (côté vilebrequin) peut se trouver pollué par le procédé même utilisé pour déposer le revêtement. Ainsi, le procédé de dépôt par projection thermique peut générer des particules infondues, des traces de suie qui se retrouvent à la surface du revêtement du fût et également sur la partie basse du carter (côté vilebrequin). Les procédés de nettoyage usuels pour les retirer ne sont pas dépourvus d'inconvénient. Ainsi, nettoyer avec un jet d'eau à haute pression nécessite de devoir consommer de l'eau, qui, une fois chargée de polluants, doit être traitée, et la surface ainsi nettoyée doit être séchée avant tout traitement ultérieur. Un nettoyage par des produits chimiques nécessite de récupérer et traiter ces produits, et un maniement délicat de ces produits souvent non dépourvus de toxicité. [0007] II existe donc un besoin pour un procédé amélioré de nettoyage de la surface interne d'un fût, et pour un procédé qui soit, notamment, plus efficace, plus respectueux de l'environnement et/ou plus simple à mettre en oeuvre. [0oos] L'invention a tout d'abord pour objet un procédé de traitement de la surface intérieure d'un fût de carter cylindres, ce procédé comprenant au moins une étape de nettoyage de ladite surface intérieure par cryogénie. [0009] Le nettoyage par cryogénie est une technique consistant à utiliser de la glace carbonique, à savoir du CO2, sous forme solide, à très basse température (environ - 78°C), généralement sous forme de particules de forme allongée, de type aiguilles ou petits cylindres de quelques millimètres de longueur, qu'on vient projeter sur la surface à traiter afin de la décaper. Cette technique est très intéressante pour au moins deux raisons : d'une part, le décapage réalisé par ces particules de glace est très efficace, et d'autre part, les particules se sublimant quand elles impactent la surface à traiter, elles ne laissent aucun résidu, aucun effluent à traiter et ne présentent aucune nocivité qui nécessiterait des équipements spéciaux. Il reste, naturellement, les particules décapées elles-mêmes à évacuer, mais ces poussières peut être facilement retirées, par exemple par une technique d'aspiration. [cm cl L'étape de nettoyage selon l'invention peut faire partie d'un procédé de dépôt d'un revêtement sur la surface intérieure du fût, l'étape de nettoyage de ladite surface précédant et/ou suivant l'étape de dépôt du revêtement. [0011] Avantageusement alors, le procédé de dépôt du revêtement comprend les étapes successives suivantes : - alésage de la surface intérieure, - traitement en vue de rendre rugueuse ladite surface, - dépôt du revêtement sur ladite surface, rodage, et prévoit également une étape de nettoyage de la surface intérieure par cryogénie entre le traitement en vue de rendre la surface rugueuse et le dépôt du revêtement, et/ou entre le dépôt et le rodage. [0012] En effet, un nettoyage par cryogénie est utile à au moins deux stades du dépôt : - soit avant le dépôt à proprement dit, pour s'assurer que la surface sur laquelle le dépôt va être réalisé est dépourvue de polluants/d'impuretés pouvant compromettre l'adhérence du revêtement, et donc sa qualité, - soit après dépôt, pour débarrasser la pièce, notamment les surfaces bas carter (côté vilebrequin), des résidus de réactifs et autres polluants. [0013] De préférence, le nettoyage par cryogénie utilise de la glace carbonique sous forme de particules de (plus grande) dimension comprise entre 1 et 5 mm. [0014] De préférence, le nettoyage par cryogénie s'effectue par insertion d'un dispositif de projection de glace carbonique muni d'au moins une buse alimentée en glace carbonique à l'intérieur du fût, puis projection par la(les)buse(s) de la glace carbonique, avec un mouvement relatif de translation et/ou de rotation entre le dispositif de projection et le fût. Plusieurs cinématiques sont envisageables : ainsi, c'est le dispositif de projection qui peut à la fois être mû en rotation (autour de l'axe longitudinal du fût, et en translation le long du même axe, pour atteindre toute la surface intérieure du fût, à la fois radialement et sur la hauteur du fût, le fût restant immobile, ou inversement. On peut aussi décomposer le mouvement, avec une rotation du dispositif de projection autour de l'axe longitudinal du fût et une translation du fût le long dudit axe, ou inversement. A noter aussi que, notamment dans le cas où le dispositif de projection est conçu avec une pluralité de buses disposées de manière appropriée, seul un mouvement relatif de rotation ou de translation entre le dispositif de projection et le fût peut suffire. [0015] L'invention a également pour objet un dispositif de nettoyage par cryogénie de la surface intérieure d'un fût de carter cylindres, qui comporte un dispositif de projection de glace carbonique muni d'une pluralité de buses de projection alimentées en glace carbonique par une conduite commune, et réparties radialement autour de cette conduite commune et/ou sur une portion de la hauteur de ladite conduite commune. Un tel dispositif de projection autorise la projection par une multitude de jets, permettant, selon la configuration des buses une fois insérées dans le fût à nettoyer, de faire un nettoyage plus rapide et/ou plus efficace et/ou avec une cinématique des mouvements relatifs par un dispositif de projection/fût plus simple qu'avec un dispositif de projection mono-buse. [0016] Selon un mode de réalisation, les buses sont réparties radialement, en rangées disposées à des hauteurs différentes de la conduite commune. On comprend par « hauteur » ici la longueur de la conduite commune, qui, lors du nettoyage du fût, se trouve insérée dans le fût. Généralement, le traitement se fait sur des fûts disposés verticalement, d'où le terme de hauteur utilisé, mais le procédé de l'invention peut s'appliquer quelle que soit l'orientation spatiale du fût. [0017] Selon un mode de réalisation, les buses sont réparties en rampe(s) sur toute la hauteur de la conduite commune destinée à être insérée dans le fût. Une telle configuration peut autoriser de n'avoir qu'un seul mouvement relatif de rotation entre dispositif de projection et fût lors de la projection. On peut aussi avoir une rampe circulaire, ce qui peut autoriser de n'avoir qu'un seul mouvement relatif de translation entre dispositif de projection et fût. [0018] De préférence, les buses du dispositif de projection présentent un angle de projection compris entre 10 et 90°, notamment entre 45 et 80°. On comprend ici par angle de projection l'inclinaison de l'axe médian du jet de glace carbonique (jet dont on peut assimiler la forme à celle d'un cône) par rapport à l'axe longitudinal du fût (généralement disposé selon la verticale lors de ses traitements). [0019] L'invention a également pour objet le moteur de véhicule comprenant un carter cylindres dont les fûts sont traités par le procédé ou par le dispositif décrits précédemment. [0020] Elle a aussi pour objet le véhicule, notamment automobile, comprenant un tel moteur. [0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple uniquement et en référence aux figures qui montrent : - figure 1, un exemple d'un carter cylindres d'un moteur thermique ; - figures 2A, 2B, 2C et 2D, les représentations schématiques des différentes étapes d'un procédé connu pour déposer un revêtement par projection thermique sur la paroi intérieure d'un fût du carter cylindres de la figure 1 ; - figure 3, une représentation schématique du principe d'un nettoyage par cryogénie; - figure 4, un exemple de dispositif de projection de glace carbonique utilisé pendant le nettoyage par cryogénie selon l'invention ; - figures 5A, 5B, 5C, des variantes d'un autre exemple de dispositif de projection glace carbonique utilisé pendant le nettoyage par cryogénie selon l'invention ; - figure 6, le dispositif de projection selon la figure 4 inséré dans le fût carter en vue de réaliser le nettoyage cryogénique selon l'invention. [0022] Ces figures sont extrêmement simplifiées pour en faciliter la compréhension, les éléments représentés ne sont donc pas nécessairement à l'échelle. Chaque référence conserve la même signification d'une figure à l'autre. [0023] La figure 1 représente donc un carter cylindre 1 d'un moteur thermique de véhicule automobile. Le carter peut comporter plusieurs fûts en ligne (par exemple de 2 à 6 fûts), la figure 1 représentant un carter avec 4 fûts 2. L'invention s'inscrit dans un procédé de dépôt de revêtement sur la paroi interne des fûts 2, qui comprend, dans l'exemple de réalisation présent, quatre étapes représentées aux figures 2A, 2B, 2C et 2D, déjà décrites dans le préambule de la présente demande de brevet. [0024] L'invention prévoit de faire un nettoyage de la paroi intérieure 3 des fûts 2 par une technique utilisant la cryogénie, dont le principe est montré en figure 3 : une buse B alimentée en glace carbonique vient projeter des paillettes Pa de glace en direction d'un substrat S dont la surface est recouverte de polluants Po. Par l'impact des paillettes de glace, projetées sous une pression de, par exemple, 3 à 12 bars (soit 3.105 à 12.105 Pa), on provoque un choc thermique à la surface du substrat, une infiltration des paillettes Pa qui fragilise le polluant, ce qui conduit à une rétractation et un décollement du polluant Po, laissant la surface traitée nette. Les paillettes Pa, après impact, se subliment, sans laisser de trace, sans nécessiter un traitement du type séchage du substrat ainsi nettoyé. Il reste ensuite à recueillir et évacuer les polluants Po. La cryogénie permet donc un décapage puissant et « propre », puisque le produit actif se transforme instantanément en un gaz inoffensif. [0025] Cette technique est donc appliquée au nettoyage de la surface interne 3 du fût 2, nettoyage qui est réalisé avant l'étape 2C de dépôt du revêtement 8, afin que la surface rendue rugueuse soit propre avant dépôt, et/ou après dépôt, pour éliminer les traces de suies, les poussières, les particules infondues etc ... Notamment après le dépôt du revêtement, le nettoyage des fûts permet aussi de traiter d'autres parties du carter cylindre, telles que, notamment, des zones susceptibles d'être salies lors du dépôt par projection thermique ou autre procédé impliquant la projection de particules ou de liquide. Il s'agit notamment de la partie inférieure du carter (côté vilebrequin), selon la représentation de la figure 1 de celui- ci. [0026] La figure 4 représente un exemple de dispositif de projection de glace carbonique 10 adapté à la configuration du fût 2. Ce dispositif est alimenté par des conduites appropriées (non représentées): - en glace, soit par un réservoir de glace carbonique isotherme (non représenté), soit par une unité de production de glace (non représentée) et, - en air comprimé par un dispositif compresseur approprié ou par une alimentation réseau. Il comprend une conduite commune 11 débouchant dans une conduite élargie 12 de forme cylindrique, rigide et fermée à son extrémité. La conduite élargie est pourvue de buses de projection 13 aptes à délivrer chacune un jet de paillettes de glace carbonique de forme sensiblement conique ici. Les buses 13 sont réparties dans cet exemple en trois rangées à des hauteurs différentes, chaque rangée comprenant au moins trois buses réparties radialement autour de l'axe longitudinal de la conduite élargie 12. Ici chaque rangée comporte 6 buses. On peut faire varier le nombre de buses par rangées et le nombre de rangées en fonction du dimensionnement des buses et de la taille des fûts. On peut aussi faire varier l'orientation des buses (10 à 90 °). [0027] La figure 6 représente le dispositif de nettoyage cryogénique de la figure 4 en position active de nettoyage dans le fût 2 : la conduite élargie 12 est insérée dans le fût, un axe longitudinal coïncidant avec l'axe longitudinal X du fût, la hauteur h de la conduite étant sensiblement égale à celle du fût. Elle est montée sur des moyens mobiles lui permettant à la fois une translation le long de l'axe X (flèche F1) pour permettre son insertion puis son retrait du fût, et une rotation autour de l'axe X (flèche F2) lors de la projection, de façon à s'assurer que les buses projettent de la glace sur toute la surface intérieure 3 du fût 2. Si la hauteur h de la conduite élargie 12 est inférieure à celle du fût, il est nécessaire que, lors de la projection, la conduite soit à la fois mue en rotation autour de l'axe X et en translation le long de l'axe X. On peut aussi choisir de rendre mobile le fût. [0028] La figure 5A propose une autre variante de dispositif de projection, avec une conduite s'achevant à son extrémité, soit par une buse unique 13' dite plate (figure 5B), soit par une buse 13" dite droite (figure 5C). Dans les deux cas, les buses 13' et 13" sont orientées pour projeter de la glace carbonique radialement, une fois la conduite 12' insérée dans le fût. Le dispositif étant mono-buse, il est nécessaire d'avoir un mouvement relatif à la fois en translation et en rotation entre le dispositif et le fût, une fois la buse insérée dans le fût, pour garantir un nettoyage de toute la surface voulue. [0029] En conclusion, le nettoyage par cryogénie proposé de la surface de fût de carter cylindres est intéressant aussi bien avant qu'après le dépôt du revêtement sur la surface intérieure du fût. Avant, il améliore l'adhérence du revêtement, et après, il permet de nettoyer toutes les zones du carter cylindre polluées par les résidus de projection thermique (suies, particules infondues etc....). Ce type de nettoyage peut aussi être appliqué, par ailleurs, à toute pièce du groupe moto propulseur d'un véhicule, notamment automobile, quand il est approprié d'avoir des surfaces de pièce particulièrement propres, et ceci indépendamment de tout dépôt de revêtement
L'invention a pour objet un procédé de traitement de la surface intérieure d'un fût (2) de carter cylindres, qui comprend au moins une étape de nettoyage de ladite surface intérieure par cryogénie.
1. Procédé de traitement de la surface intérieure d'un 1. Procédé de traitement de la surface intérieure d'un fût (2) de carter cylindres, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de nettoyage de ladite surface intérieure par cryogénie. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un procédé de dépôt d'un revêtement (8) sur la surface intérieure (3) du fût (2), l'étape de nettoyage de ladite surface précédant et/ou suivant l'étape de dépôt du revêtement (8). 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : - alésage de la surface intérieure (3) du fût (2), traitement en vue de rendre rugueuse ladite surface, - dépôt du revêtement (8) sur ladite surface, - rodage, et en ce qu'il prévoit également une étape de nettoyage de la surface intérieure par cryogénie entre le traitement en vue de rendre la surface rugueuse et le dépôt du revêtement, et/ou entre le dépôt et le rodage. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le nettoyage par cryogénie utilise de la glace carbonique sous forme de particules (Pa) de plus grande dimension comprise entre 1 et 5 mm. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le 20 nettoyage par cryogénie s'effectue par insertion d'un dispositif de projection (10,10') de glace carbonique muni d'au moins une buse (13, 13', 13") alimentée en glace carbonique à l'intérieur du fût (2), puis projection par la(les)buse(s) de la glace carbonique, avec un mouvement relatif de translation et/ou de rotation entre le dispositif de projection et le fût. 25 6. Dispositif de nettoyage par cryogénie de la surface intérieure (3) d'un fût (2) de carter cylindres, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de projection de glace carbonique (10, 10') muni d'une pluralité de buses de projection (13) alimentées en glace carbonique par une conduite commune (12), et réparties radialement autour de cette conduite commune et/ou sur une portion de la hauteur 30 (h) de ladite conduite commune. 2 9 79260 7. Dispositif de nettoyage selon la précédente, caractérisé en ce que les buses (13) sont réparties radialement, en rangées disposées à des hauteurs différentes de la conduite commune (12). 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les buses (13) sont 5 réparties en rampe(s) sur toute la hauteur (h) de la conduite commune (12) destinée à être insérée dans le fût (2). 9. Dispositif de nettoyage selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les buses (13, 13', 13") présentent un angle de projection compris entre 10 et 90°, notamment entre 45 et 80°. 10 10. Moteur de véhicule comprenant un carter cylindres (1) dont les fûts (2) sont traités par le procédé selon l'une des 1 à 5 ou par le dispositif selon l'une des 6 à 9.2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un procédé de dépôt d'un revêtement (8) sur la surface intérieure (3) du fût (2), l'étape de nettoyage de ladite surface précédant et/ou suivant l'étape de dépôt du revêtement (8). 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : - alésage de la surface intérieure (3) du fût (2), traitement en vue de rendre rugueuse ladite surface, - dépôt du revêtement (8) sur ladite surface, - rodage, et en ce qu'il prévoit également une étape de nettoyage de la surface intérieure par cryogénie entre le traitement en vue de rendre la surface rugueuse et le dépôt du revêtement, et/ou entre le dépôt et le rodage. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le nettoyage par cryogénie utilise de la glace carbonique sous forme de particules (Pa) de plus grande dimension comprise entre 1 et 5 mm. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le 20 nettoyage par cryogénie s'effectue par insertion d'un dispositif de projection (10,10') de glace carbonique muni d'au moins une buse (13, 13', 13") alimentée en glace carbonique à l'intérieur du fût (2), puis projection par la(les)buse(s) de la glace carbonique, avec un mouvement relatif de translation et/ou de rotation entre le dispositif de projection et le fût. 25 6. Dispositif de nettoyage par cryogénie de la surface intérieure (3) d'un fût (2) de carter cylindres, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de projection de glace carbonique (10, 10') muni d'une pluralité de buses de projection (13) alimentées en glace carbonique par une conduite commune (12), et réparties radialement autour de cette conduite commune et/ou sur une portion de la hauteur 30 (h) de ladite conduite commune. 2 9 79260 7. Dispositif de nettoyage selon la précédente, caractérisé en ce que les buses (13) sont réparties radialement, en rangées disposées à des hauteurs différentes de la conduite commune (12). 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les buses (13) sont 5 réparties en rampe(s) sur toute la hauteur (h) de la conduite commune (12) destinée à être insérée dans le fût (2). 9. Dispositif de nettoyage selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les buses (13, 13', 13") présentent un angle de projection compris entre 10 et 90°, notamment entre 45 et 80°. 10 10. Moteur de véhicule comprenant un carter cylindres (1) dont les fûts (2) sont traités par le procédé selon l'une des 1 à 5 ou par le dispositif selon l'une des 6 à 9.
B,F
B05,B08,F02
B05D,B05B,B08B,F02F
B05D 3,B05B 13,B08B 7,B08B 9,F02F 7
B05D 3/00,B05B 13/06,B08B 7/00,B08B 9/027,F02F 7/00
FR2983573
A1
CAPTEUR ACOUSTIQUE POUR LA MESURE D'UN DEPLACEMENT LINEAIRE.
20,130,607
LINEAIRE. DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linaire au moyen d'une onde acoustique. L'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine des réacteurs nucléaires, notamment pour la mesure des déplacements des structures internes d'un réacteur nucléaire, telles que par exemple la structure dite « support de coeur » destinée à recevoir le com- bustible nucléaire. ETAT DE LA TECHNIQUE Durant les années de service d'un réacteur nucléaire, il est néces- saire de pouvoir assurer des contrôles ainsi que des inspections des ser- vices et des structures internes de la cuve d'un réacteur. Il est donc impor- tant de pouvoir surveiller la déformation statique des organes importants tels que la structure de support de coeur soumise à des contraintes de pression et de température importantes. Il est connu des solutions permettant de mesurer la déformation et les déplacements des structures internes d'une cuve d'un réacteur. Cependant, quelle que soit la méthode de mesure utilisée (par exemple capacitive, optique, résistive, électromagnétique, etc), la mise en place d'un capteur à l'intérieur de la cuve du réacteur est nécessaire. Le capteur est donc soumis à des conditions de température et de radiation très sévères imposant une conception des capteurs particulièrement complexe et coûteuse qui doit res- pecter la réglementation en matière de sûreté nucléaire de construction des équipements. Le document « Acoustic sensors for measuring linear deformation under radiation conditions.A.V. Zelenchuk, AtomnayaEnergiya, Vol. 51, No. 3, pp. 167-171, Septembre 1981 » décrit un capteur acoustique pour la me- sure d'une déformation linéaire,associé à une méthode de mesure, pouvant être utilisé dans des conditions de rayonnement et de température telles que présentes dans la cuve d'un réacteur nucléaire. Le document décrit un dispositif de mesure formé par un premier guide d'onde adapté pour guider l'onde acoustique d'émission et par un deuxième guide d'onde adapté pour guider l'onde acoustique réfléchie. Les deux guides d'onde communiquent au niveau de l'une de leurs extrémités par le ménagement d'une gorge au niveau du deuxième guide d'onde. Un piston mobile, positionné au contact de la pièce à mesurer, modifie l'ouverture de la gorge en fonction du déplacement de la pièce à mesurer modifiant ainsi les caractéristiques de l'onde réfléchie en fonction du dépla- cement linéaire de la pièce. Un tel dispositif est relativement coûteux et complexe à réaliser notamment en vue du nombre d'éléments nécessaires pour la réalisation du dispositif. D'autre part, le document décrit également une méthode de mesure comportant une étape de calibration du dispositif consistant à effectuer une mesure d'un signal de référence sans obturation de la gorge par le piston pour effectuer une calibration du capteur. Une telle méthode de calibration ne permet pas d'obtenir des mesures suffisamment précises, la calibration étant réalisée de façon périodique et les conditions de mesure pouvant va- rier entre chaque période de calibration, notamment lorsque le capteur est utilisé dans un environnement soumis à des gradients de température importants le long du dispositif de mesure. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en pro- posant un capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linéaire permettant de réaliser des mesures précises quel que soit l'environnement dans lequel est utilisé le capteur et notamment dans un environnement soumis à des conditions sévères de température, typiquement de l'ordre de 400°C A cette fin, l'invention propose un capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique comportant : - un transducteur électroacoustique apte à émettre ladite onde acoustique ; - un guide d'onde apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur vers une zone de mesure ; ledit capteur acoustique étant caractérisé en ce que ledit guide d'onde est apte à guider l'onde réfléchie ; ledit guide d'onde étant solidaire de ladite zone de mesure et agencé de manière à pouvoir s'étendre ou se rétracter en fonction du déplacement de ladite zone de mesure. Le capteur selon l'invention utilise un unique guide d'onde pour la propagation de l'onde émise et de l'onde réfléchie permettant ainsi de mini- miser le nombre pièces utilisées pour la réalisation du capteur et de minimiser le nombre de pièces qui sont soumises à un stress important dans des conditions de température et de rayonnement importantes. Le capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linéaire se- Ion l'invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéris- tiques ci-dessous prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - ledit guide d'onde est formé par une pluralité de tronçons dont deux tronçons consécutifs ont un diamètre différent de manière à pouvoir réaliser une mesure sous un gradient de température ; - ledit guide d'onde est formé par trois tronçons : un tronçon de liaison comportant ledit transducteur, un tronçon étalon intermédiaire et un tronçon de mesure solidaire de ladite zone de mesure ; - le tronçon étalon a un diamètre inférieur aux tronçons de liaison et au tronçon de mesure situés de part et d'autre dudit tronçon étalon ; - ledit tronçon de mesure comporte des moyens adaptés pour étendre ou rétracter ledit guide d'onde en fonction du déplacement de la zone de mesure ; - lesdits moyens sont formés par un soufflet métallique ; - lesdits moyens sont formés par un piston solidaire de ladite zone de mesure et coulissant à l'intérieur du tronçon de mesure ; - lesdits moyens sont formés par un tube cylindrique comportant un fond solidaire de ladite zone de mesure, ledit tube cylindrique étant adapté pour coopérer par coulissement avec ledit tronçon de mesure ; - ledit transducteur électroacoustique est un transducteur piézoélectrique. L'invention a également pour objet un procédé de mesure d'un dépla- cement linéaire d'une structure interne positionnée dans la cuve d'un réacteur nucléaire au moyen d'un capteur acoustique selon l'invention caractérisé en ce qu'il comporte une étape de positionnement dudit capteur de sorte que ledit transducteur électroacoustique, apte à émettre ladite onde acous- tique et à recevoir l'onde réfléchie, est positionné à l'extérieur de la cuve du- dit réacteur ; et en ce que ledit guide d'onde, apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur vers une zone de mesure et apte à guider l'onde réfléchie, est positionné dans la cuve dudit réacteur. BREVES DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'un premier exemple de réalisation d'un capteur acoustique pour la mesure d'un déplace- ment linéaire d'une structure support de coeur d'un réacteur nu- cléaire ; - la figure 2 est une représentation schématique d'un deuxième exemple de réalisation d'un capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linéaire d'une structure support de coeur d'un réacteur nucléaire : - la figure 3 est une représentation schématique d'un troisième exemple de réalisation d'un capteur acoustique pour la mesure d'un déplacement linéaire d'une structure support de coeur d'un réacteur nucléaire ; - la figure 4 est un graphique illustrant un historique des signaux émis et réfléchis enregistrés par le capteur acoustique selon l'invention lors d'une mesure d'un déplacement linéaire. 2 9 8 3 5 7 3 5 Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de références identiques sur l'ensemble des figures. DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE REALISATION La figure 1 représente une premier mode de réalisation d'un capteur 5 acoustique permettant de mesurer un déplacement linéaire d'une structure 20 présente dans la cuve d'un réacteur nucléaire, telle que par exemple une structure support de coeur destinée à recevoir les crayons combustibles. Le capteur acoustique 10 selon l'invention est formé par un guide d'onde 5 constitué par : 10 - un premier tronçon 11, dit tronçon de liaison, de longueur Ll compor- tant une partie intégrée dans la cuve du réacteur et une autre partie située à l'extérieur de la cuve, la délimitation de la cuve étant matérialisée sur la figure 1 par l'axe en pointillé Al ; - un deuxième tronçon 12, dit tronçon étalon 12, de longueur L2 ; 15 - un troisième tronçon 13, dit tronçon de mesure, de longueur L3variable solidaire de la pièce à mesurer 20. Les trois tronçons forment donc un guide d'onde 5 continue apte à propager une onde acoustique. Le capteur acoustique 10 comporte en outre : 20 - un transducteur piézoélectrique 14 situé au niveau de l'extrémité du tronçon de liaison 11 positionné à l'extérieur de la cuve, le transducteur 14 étant adapté pour émettre et réceptionner les signaux acoustiques se propageant à l'intérieur du guide d'onde 5 ; - des moyens 15 agencés au niveau du tronçon de mesure 13 et adap- 25 tés pour étendre ou rétracter la longueur du tronçon 13 en fonction du déplacement de la structure 20 qui définit la zone de mesure du capteur acoustique 10. Dans ce premier mode de réalisation, les moyens 15 adaptés pour étendre ou rétracter le guide d'onde 5 en fonction du déplacement de la structure 20 30 sont formés par un soufflet métallique permettant de découpler en raideur la partie du tronçon de mesure 13a, solidaire de la structure 20, par rapport au reste du guide d'onde 5. Ainsi, les moyens 15 permettent d'adapter la forme et/ou la longueur du guide d'onde 5 en fonction du déplacement de la structure 20.Le déplacement de la structure 20 modifie la longueur L3 du tronçon de mesure 13 et modifiant ainsi le temps de réponse du signal réfléchi sur le fond 33 du guide d'onde 5 parcourant une distance dans le guide d'onde 5 qui est fonction du déplacement de la structure 20. Le guide d'onde 5 est formé par un tube étanche en acier inoxydable rempli d'un gaz neutre. Le diamètre des tronçons 11, 12, 13 et la fréquence de l'onde acoustique sont définis de manière à remplir les conditions de propagation d'une onde acoustique dans un guide d'onde. Le tronçon étalon 12 situé entre le tronçon de liaison 11 et le tronçon de mesure 13 a un diamètre inférieur aux tronçons 11 et 13 situés de part et d'autre du tronçon étalon 12. La différence de diamètre entre les différents tronçons successifs forme des cassures géométriques 31, 32 au niveau de la jonction des différents tronçons 11, 12, 13. Ces cassures 31, 32 ainsi que le fond 33 du guide d'onde 5 forment ainsi des réflecteurs acoustiques loca- lisés à l'intérieur du guide d'onde 5. Ces réflecteurs 31, 32 sont positionnés à une distance L1 et une dis- tance L1+L2 du transducteur 14. Ces distances étant connues et fixes durant la phase de mesure, les signaux réfléchis par ces réflecteurs vont per- mettre de réaliser un étalonnage (ou une calibration) du capteur acoustique et vont également être utilisé pour la déduction du déplacement linéaire de la structure 20. La figure 4 illustre un exemple de résultats obtenus lors d'une mesure d'un déplacement linéaire d'une structure au moyen du capteur acoustique 10 selon l'invention. Le graphique représente le signal d'émission S1 émis par le transducteur 14 ainsi que les échos E2, E3, E4, E5, E6 enregistrés par le transducteur 14. On entend par écho la réflexion de l'onde acoustique d'émission S1 dont l'amplitude et le retard par rapport à l'onde d'émission sont suffisants pour être détectés par le transducteur 14. L'analyse des échos par des mé- thodes de traitement du signal permet ainsi de déterminer la valeur du déplacement à l'extrémité du capteur acoustique 10 solidaire de la structure 20. Les trois échos E3, E4 et E5 permettent de réaliser la mesure du déplacement et les échos E3 et E4 permettent de calibrer le capteur lors de la réalisation de la mesure de façon simultanée. En effet, les échos E3 et E4 permettent de déterminer la célérité de l'onde acoustique se propageant dans le guide d'onde 5 lors de la réalisation de la mesure. Grâce à la géométrie particulière du capteur acoustique selon l'invention, la calibration du capteur 10 et la mesure du déplacement sont réalisées au moyen de la même onde acoustique émise par le transducteur. Le capteur selon l'invention permet ainsi de déterminer pour chaque me- sure, la célérité de l'onde acoustique dans le guide d'onde 5. Ainsi, le capteur acoustique selon l'invention est utilisable dans des conditions de température sévères, telles que par exemple dans la cuve interne d'un réacteur nucléaire avec des gradients de température importants le long du guide d'onde. En effet, lors de la réalisation de la mesure les gra- dients de température le long du guide d'onde 5 modifiant la célérité de l'onde sont pris en compte lors de la mesure par une calibration automatique et systématique du capteur acoustique. Ainsi, le capteur acoustique selon l'invention est parfaitement appli- cable à la mesure d'un déplacement linéaire de structure interne d'un réac- teur nucléaire. En effet, le capteur acoustique selon l'invention peut être po- sitionné dans une cuve de réacteur nucléaire sans incidence sur la précision de la mesure. La partie électronique sensible aux conditions de température et de rayonnement (i.e. le transducteur) est déportée à l'extérieur de l'environnement sévère, c'est-à-dire à l'extérieur de la cuve dans notre exemple d'application. Un tel capteur permet d'obtenir, quelles que soient les conditions de température, une précision inférieure au millimètre et préférentiellement inférieure à 0,5mm pour un déplacement de l'ordre du millimètre. Dans un deuxième exemple de réalisation de l'invention illustré à la figure 2, les moyens agencés au niveau du tronçon de mesure 13 et adaptés pour étendre ou rétracter le tronçon de mesure 13 en fonction du déplacement de la structure 20 sont formés par un piston 25 coulissant à l'intérieur du tronçon 13. Dans cet exemple de réalisation, le piston 25 est solidaire de la structure de sorte que le déplacement de la structure 20 fait varier la position de la face 33 et par conséquent le réflecteur formé par le fond du guide d'onde 5. Des moyens d'étanchéité 26 sont agencés entre le piston 25 et le tronçon 13 de manière à rendre le guide d'onde 5 étanche à l'environnement extérieur. Dans un troisième exemple de réalisation de l'invention illustré à la fi- gure 3, les moyens agencés au niveau du tronçon de mesure 13 et adaptés pour étendre ou rétracter le tronçon de mesure 13 en fonction du déplace- ment de la structure 20 sont formés par un tube cylindrique creux 35 coulis- sant à l'intérieur du tronçon 13. Le tube cylindrique 35 comporte un fond 33 solidarisé sur la structure 20 de sorte que le déplacement de la structure 20 modifie la position du réflecteur formé par le fond 33 du tube cylindrique 35. Des moyens d'étanchéité 36 sont agencés entre le tube cylindrique et le tronçon 13 de manière à rendre le guide d'onde 5 étanche à l'environnement extérieur. Selon une variante (non représentée) de cet exemple de réalisation, le tube cylindrique comporte un diamètre supérieur au troisième tronçon de mesure 13 de sorte que le tube cylindrique coulisse à l'extérieur du tronçon de mesure. L'invention a été particulièrement décrite pour la mesure d'un déplacement d'une structure interne d'un réacteur nucléaire, telle qu'une structure support de coeur ; toutefois, l'invention est également applicable à la mesure d'un déplacement de tout autre type de pièce et est applicable à d'autres domaines d'utilisation. Le capteur acoustique selon l'invention est particulièrement bien adapté pour la mesure d'un déplacement linéaire dans un environnement soumis à des températures ou des gradients de températures importants. Les autres avantages de l'invention sont notamment les suivants : - électronique de mesure déportée à l'extérieur de l'environnement sé- vère : - robustesse du capteur acoustique ; - maintenance du capteur acoustique facilitée par le positionnement de l'électronique de mesure sensible aux radiations dans une zone faiblement irradiée ; - tenue importante du guide d'onde à l'étanchéité ; - externalisation de la partie sensible (électronique de mesure) à l'extérieur de l'environnement soumis à des conditions sévères de température, de rayonnement, etc
La présente invention concerne un capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique comportant un transducteur électroacoustique (14) apte à émettre ladite onde acoustique ;un guide d'onde (5) apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur (14) vers une zone de mesure (20) ;ledit capteur acoustique (10) étant caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est apte à guider l'onde réfléchie ; ledit guide d'onde (5) étant solidaire de ladite zone de mesure (20) et agencé de manière à pouvoir s'étendre ou se rétracter en fonction du déplacement de ladite zone de mesure (20).
1. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un 1. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique comportant : - un transducteur électroacoustique (14) apte à émettre ladite onde acoustique ; - un guide d'onde (5) apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur (14) vers une zone de mesure (20) ; ledit capteur acoustique (10) étant caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est apte à guider l'onde réfléchie ; ledit guide d'onde (5) étant solidaire de ladite zone de mesure (20) et agencé de manière à pouvoir s'étendre ou se rétracter en fonction du déplacement de ladite zone de mesure (20). 2. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est formé par une pluralité de tronçons (11, 12, 13) dont deux tronçons (11, 12, 13) consécutifs ont un diamètre différent de manière à pouvoir réaliser une mesure sous un gradient de température. 3. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dentes caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est formé par trois tronçons : un tronçon de liaison comportant ledit transducteur (14), un tronçon étalon intermédiaire (12) et un tronçon de mesure (13) solidaire de ladite zone de mesure (20). 4. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que le tronçon étalon (12) a un diamètre inférieur aux tron- çons de liaison (11) et au tronçon de mesure (13) situés de part et d'autre dudit tronçon étalon (12). 5. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au 5 moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dentes caractérisé en ce que ledit tronçon de mesure (13) comporte des moyens (15) adaptés pour étendre ou rétracter ledit guide d'onde (5) en fonction du déplacement de la zone de mesure (20). 6. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un soufflet métallique. 7. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la 5 caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un piston solidaire (25) de ladite zone de mesure (20) et coulissant à l'intérieur du tronçon de mesure (13). 20 8. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la 5 caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un tube cylindrique (35) comportant un fond (33) solidaire de ladite zone de mesure (20), ledit 25 tube cylindrique (35) étant adapté pour coopérer par coulissement avec ledit tronçon de mesure (13). 9. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dente caractérisé en ce que ledit transducteur électroacoustique (14) est un transducteur piézoélectrique. 10. Procédé de mesure d'un déplacement linéaire d'une structure interne positionnée dans la cuve d'un réacteur nucléaire au moyen d'un cap- teur acoustique (10) selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comporte une étape de positionnement dudit capteur (10)de sorte que ledit transducteur électroacoustique (14), apte à émettre ladite onde acoustique et à recevoir l'onde réfléchie, est positionné à l'extérieur de la cuve dudit réacteur ; et en ce que ledit guide d'onde (5), apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur (14) vers une zone de mesure (20) et apte à guider l'onde réfléchie, est positionné dans la cuve dudit réacteur. 2. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est formé par une pluralité de tronçons (11, 12, 13) dont deux tronçons (11, 12, 13) consécutifs ont un diamètre différent de manière à pouvoir réaliser une mesure sous un gradient de température. 3. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dentes caractérisé en ce que ledit guide d'onde (5) est formé par trois tronçons : un tronçon de liaison comportant ledit transducteur (14), un tronçon étalon intermédiaire (12) et un tronçon de mesure (13) solidaire de ladite zone de mesure (20). 4. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que le tronçon étalon (12) a un diamètre inférieur aux tron- çons de liaison (11) et au tronçon de mesure (13) situés de part et d'autre dudit tronçon étalon (12). 5. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au 5 moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dentes caractérisé en ce que ledit tronçon de mesure (13) comporte des moyens (15) adaptés pour étendre ou rétracter ledit guide d'onde (5) en fonction du déplacement de la zone de mesure (20). 6. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la précédente caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un soufflet métallique. 7. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la 5 caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un piston solidaire (25) de ladite zone de mesure (20) et coulissant à l'intérieur du tronçon de mesure (13). 20 8. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon la 5 caractérisé en ce que lesdits moyens (15) sont formés par un tube cylindrique (35) comportant un fond (33) solidaire de ladite zone de mesure (20), ledit 25 tube cylindrique (35) étant adapté pour coopérer par coulissement avec ledit tronçon de mesure (13). 9. Capteur acoustique (10) pour la mesure d'un déplacement linéaire au moyen d'une onde acoustique selon l'une des précé- dente caractérisé en ce que ledit transducteur électroacoustique (14) est un transducteur piézoélectrique. 10. Procédé de mesure d'un déplacement linéaire d'une structure interne positionnée dans la cuve d'un réacteur nucléaire au moyen d'un cap- teur acoustique (10) selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comporte une étape de positionnement dudit capteur (10)de sorte que ledit transducteur électroacoustique (14), apte à émettre ladite onde acoustique et à recevoir l'onde réfléchie, est positionné à l'extérieur de la cuve dudit réacteur ; et en ce que ledit guide d'onde (5), apte à guider ladite onde acoustique émise par ledit transducteur (14) vers une zone de mesure (20) et apte à guider l'onde réfléchie, est positionné dans la cuve dudit réacteur.
G
G01,G21
G01B,G21C
G01B 17,G21C 17
G01B 17/00,G21C 17/00,G21C 17/116
FR2982073
A1
STRUCTURE D'ENCAPSULATION HERMETIQUE D'UN DISPOSITIF ET D'UN COMPOSANT ELECTRONIQUE
20,130,503
L'invention concerne une structure d'encapsulation comprenant une cavité hermétique dans laquelle sont encapsulés un dispositif, par exemple un microsystème ou un microcomposant notamment de type MEMS (microsystème électromécanique), NEMS (nanosystème électromécanique), MOEMS (microsystème optoélectro-mécanique), NOEMS (nanosystème opto-électromécanique) ou un micro-détecteur infrarouge, ou plus généralement tout dispositif destiné à être encapsulé sous atmosphère contrôlée, avec un ou plusieurs composants électroniques, formant par exemple un circuit intégré, et un matériau getter. L'invention concerne également un procédé d'encapsulation d'au moins un dispositif permettant de réaliser une telle structure d'encapsulation. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Certains dispositifs, tels que ceux de type MEMS, NEMS, MOEMS, NOEMS ou des micro-détecteurs infrarouge, nécessitent pour leur bon fonctionnement 25 d'être enfermés, ou encapsulés, de manière hermétique dans une cavité dont l'atmosphère est contrôlée (contrôle notamment de la nature du gaz et de la pression régnant dans la cavité). Une telle encapsulation peut être réalisée de manière collective pour plusieurs dispositifs réalisés sur un même substrat (ou wafer), appelé premier substrat. Chacun des dispositifs est alors 5 encapsulé dans une cavité formée par report et scellement hermétique d'un capot, par exemple formé par un deuxième substrat de silicium ou de verre, sur le premier substrat. Cet assemblage hermétique entre le premier substrat et le deuxième substrat, formant de 10 manière collective les cavités d'encapsulation des dispositifs, permet de protéger l'atmosphère régnant dans les cavités en empêchant les fuites de gaz entre l'intérieur des cavités et l'environnement extérieur. En variante, les cavités peuvent être 15 formées par une encapsulation de type TFP (« Thin Film Packaging »), ou PCM (Packaging Couche Mince), les capots étant dans ce cas formés d'une ou plusieurs couches minces superposées. L'ajout de getters non évaporables (NEG) 20 dans les cavités, par exemple sous la forme de portions de matériau getter disposées dans ces cavités, permet de contrôler les caractéristiques de l'atmosphère au sein des cavités. Les portions de matériau getter peuvent être réalisées à partir d'un dépôt en couche 25 mince du matériau getter sur l'un ou l'autre des deux substrats, préalablement à l'opération d'assemblage entre les deux substrats. Une mise en forme des portions de matériau getter dans le plan de la surface du substrat sur laquelle le matériau getter est déposé 30 est ensuite réalisée en mettant en oeuvre des opérations technologiques de photolithographie et de gravure de la couche mince de matériau getter. Dans le cas d'une encapsulation par couches minces, le matériau getter peut être réalisé sous la forme d'une couche mince correspondant à la première couche de l'empilement formant le capot, formant ainsi la paroi du capot se trouvant dans la cavité. En variante, il est possible de déposer le matériau getter de manière discrète, directement sous la forme souhaitée. Pour cela, le matériau getter peut être déposé directement sur l'un ou l'autre des deux substrats par lift-off, à travers un film de résine photosensible préalablement mis en forme par photolithographie, ce film étant retiré après le dépôt du matériau getter à travers celui-ci. Les dispositifs coopèrent généralement avec des composants électroniques, tels que des transistors MOS, faisant partie d'un circuit intégré. Afin d'améliorer la compacité et les performances, et réduire les coûts de réalisation de la structure composée du ou des dispositifs et du circuit intégré, il est envisagé d'intégrer les composants électroniques et les dispositifs sur un même substrat, en réalisant par exemple les dispositifs directement sur le ou les circuits intégrés. Une telle intégration pose toutefois des problèmes pour le fonctionnement du ou des dispositifs. En effet, les composants électroniques sont réalisés en mettant en oeuvre des dépôts sous vide de différents matériaux à partir de précurseurs gazeux, 30 suivis d'opérations de photolithographie et gravure. Ces dépôts peuvent être de type PVD (dépôt physique en phase vapeur), et comportent dans ce cas la mise en oeuvre d'une pulvérisation cathodique assistée par un gaz rare tel que de l'argon ou du krypton. Une partie du gaz rare utilisé se retrouve alors piégée dans le matériau déposé et est susceptible d'être relâchée si le ou les composants électroniques subissent une augmentation de température. Ainsi, si un ou plusieurs composants électroniques se retrouvent encapsulés avec un dispositif dans une même cavité, le gaz rare piégé serait alors relâché dans la cavité lors de l'activation thermique du matériau getter également présent dans la cavité, cette activation thermique ne pouvant être réalisée qu'une fois la cavité fermée. Or, les gaz rares ne peuvent pas être pompés par la ou les portions de matériau getter présentes dans la cavité. Ce relâchement de gaz empêche donc de contrôler la pression et la nature de l'atmosphère régnant dans la cavité, le dispositif ne pouvant donc pas fonctionner correctement dans ce cas. De même, les dépôts d'isolants tels que les oxydes ou nitrures de semi-conducteur, obtenus par CVD (dépôt chimique en phase vapeur) et mis en oeuvre lors de la réalisation des composants électroniques, mettent en jeu des précurseurs gazeux tels que le silane (SiH4) dont la décomposition, lors du dépôt CVD, conduit à la formation d'hydrogène dont une partie peut se retrouver piégée dans la couche déposée. Si un composant électronique comportant un tel isolant se retrouvait encapsulé avec un dispositif dans une même cavité, l'hydrogène piégé traverserait le composant électronique et serait relâché dans la cavité lors de l'activation thermique du matériau getter présent dans la cavité. L'hydrogène serait alors pompé par la ou les portions de matériau getter présentes dans la cavité. Etant donné que ces portions de matériau getter sont prévues pour atteindre un niveau de vide requis pour que le dispositif fonctionne correctement (par exemple un vide primaire proche de 10-3 mbar pour des dispositifs comportant des structures résonantes, par exemple des accéléromètres ou des gyromètres, ou de type détecteurs infrarouge non refroidis tels que des micro-bolomètres) et que l'activation de ce getter ne peut être réalisée qu'une fois la cavité fermée en chauffant l'ensemble de la cavité ainsi que les éléments présents dans la cavité, les gaz relâchés limitent donc fortement le niveau de vide pouvant être atteint dans la cavité, voire peuvent conduire à la saturation en gaz du matériau getter. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer une solution pour encapsuler hermétiquement, dans une même cavité, au moins un dispositif avec au moins un composant électronique, et permettant d'éviter qu'un éventuel dégazage par un ou plusieurs matériaux du composant électronique ne perturbe le fonctionnement du dispositif. Pour cela, la présente invention propose une structure d'encapsulation comportant au moins une cavité fermée hermétiquement dans laquelle sont encapsulés au moins : - un dispositif, - un composant électronique réalisé sur un premier substrat, et - une couche de matériau getter recouvrant le composant électronique. Ainsi, la couche de matériau getter recouvrant le composant électronique exposé dans la cavité permet de piéger et/ou bloquer les gaz susceptibles d'être dégazés par le composant électronique dans la cavité, par exemple suite à une activation thermique du matériau getter. Etant donné que le dispositif et le composant électronique sont disposés dans une même cavité, une telle structure d'encapsulation peut donc être réalisée avec une meilleure compacité, et donc avec un coût de réalisation réduit. De plus, étant donné que les gaz piégés dans le composant électronique ne sont pas relâchés dans la cavité grâce à la couche de matériau getter, les performances du dispositif ne sont pas dégradées. De plus, la face de la couche de matériau getter qui est disposée du côté du circuit intégré n'est pas exposée aux traitements subis par la couche de matériau getter, notamment une éventuelle mise en forme par photolithographie et gravure, puisque ces traitement se font au niveau de la face opposée à celle se trouvant du côté du composant électronique et par laquelle l'absorption gazeuse est destinée à être réalisée. Une telle structure d'encapsulation est avantageusement utilisée pour réaliser une encapsulation collective de dispositifs en vue d'un packaging sous atmosphère contrôlée dans chaque cavité. L'invention concerne aussi une structure d'encapsulation comportant au moins une cavité fermée 5 hermétiquement dans laquelle sont encapsulés au moins : - un dispositif, - un composant électronique réalisé sur un premier substrat et comprenant au moins un matériau obtenu soit par la mise en oeuvre d'un dépôt par voie 10 chimique à partir de précurseurs gazeux, par exemple un dépôt CVD (dépôt chimique en phase vapeur), soit par la mise en oeuvre d'un dépôt par voie physique, par exemple une pulvérisation cathodique, et - une couche de matériau getter recouvrant 15 le composant électronique. L'invention concerne également une structure d'encapsulation comportant au moins une cavité fermée hermétiquement dans laquelle sont encapsulés au moins : 20 - un dispositif, - un composant électronique réalisé sur un premier substrat et comprenant au moins un matériau renfermant des molécules gazeuses susceptibles d'être libérées sous l'effet d'un traitement thermique, et 25 - une couche de matériau getter recouvrant le composant électronique. De préférence, le matériau getter recouvre intégralement le composant électronique. Toutefois, il est possible que le matériau getter ne recouvre que 30 partiellement le composant électronique. Dans ce cas, un deuxième getter peut être disposé dans la cavité afin de pomper les gaz relâchés au travers de la partie de la surface du composant électronique non recouverte par le matériau getter. Le dispositif peut être de type MEMS, et/ou 5 NEMS, et/ou MOEMS, et/ou NOEMS, et/ou un détecteur infrarouge, et/ou le composant électronique peut être un transistor de type MOS. Le composant électronique peut faire partie d'un circuit intégré réalisé sur le premier substrat et 10 dont au moins une partie est disposée sous la cavité. La structure d'encapsulation peut comporter en outre une couche diélectrique disposée entre le composant électronique et la couche de matériau getter. Cette couche diélectrique permet d'assurer 15 une isolation électrique entre le composant électronique et la couche de matériau getter. La cavité peut être formée entre le premier substrat et un second substrat solidarisé au premier substrat, ou entre le premier substrat et un capot 20 comprenant une ou plusieurs couches minces solidarisées au premier substrat. Lorsque la cavité est formée entre le premier substrat et le second substrat, le scellement entre les deux substrats peut être assuré par un cordon de scellement, ou être obtenu par collage 25 direct (collage moléculaire) ou scellement anodique directement entre les deux substrats. La cavité peut également être obtenue par la mise en oeuvre d'un procédé d'encapsulation de type PCM. Dans un mode de réalisation particulier, le 30 dispositif peut être réalisé sur le second substrat. Dans ce cas, le dispositif et le composant électronique peuvent être disposés l'un en face de l'autre dans la cavité, sans être en contact l'un avec l'autre. Dans ce cas, le matériau getter couvre de préférence toute la surface du premier substrat exposée à l'intérieur de la cavité. Dans un autre mode de réalisation particulier, le dispositif peut être réalisé sur, ou au-dessus de, la couche de matériau getter. Une telle configuration permet de superposer le dispositif sur le circuit intégré, et cela sans perturber le fonctionnement du dispositif. Une telle configuration permet également de relier électriquement, de manière aisée, le composant électronique au dispositif compte tenu de la proximité de ces deux éléments. Le dispositif peut également être disposé sur le premier substrat et sur le deuxième substrat. Un dispositif peut également être réalisé sur chacun des substrats. La structure d'encapsulation peut comporter en outre au moins une couche de passivation disposée entre la couche de matériau getter et le dispositif. Une telle couche de passivation peut assurer une isolation électrique entre la couche de matériau getter et le dispositif. La structure d'encapsulation peut comporter en outre au moins une première liaison électrique reliant électriquement le dispositif au composant électronique à travers la couche de matériau getter, et au moins une deuxième liaison électrique reliant électriquement le composant électronique à au moins un contact électrique disposé en dehors de la cavité (formant un ou plusieurs contacts électriques en face avant), la première et la deuxième liaisons électriques pouvant être isolées électriquement de la couche de 5 matériau getter. La structure d'encapsulation peut comporter en outre au moins une portion de matériau getter distincte de la couche de matériau getter et disposée dans la cavité. Cette portion de matériau getter peut 10 ainsi contribuer au contrôle de l'atmosphère régnant dans la cavité, et notamment contribuer à obtenir le niveau de vide requis pour le fonctionnement du dispositif. La structure d'encapsulation peut comporter 15 en outre une ou plusieurs liaisons électriques traversant le premier substrat et reliant électriquement le composant électronique à un ou plusieurs contacts électriques (correspondant par exemple des contacts électriques en face arrière) 20 disposés en dehors de la cavité, par exemple sur une face arrière du premier substrat. On peut ainsi réaliser une reprise de contacts électriques du composant électronique via la face arrière du premier substrat. 25 La couche de matériau getter peut comporter un empilement formé d'au moins une première couche composée de titane et recouvrant le composant électronique, d'une deuxième couche composée de nickel et recouvrant la première couche, et d'une troisième 30 couche composée de titane et recouvrant la deuxième couche. L'invention concerne également un procédé d'encapsulation d'au moins un dispositif et d'au moins un composant électronique dans une cavité, comportant au moins les étapes de : - réalisation du composant électronique sur un premier substrat ; - réalisation d'au moins une couche de matériau getter recouvrant le composant électronique ; - réalisation du dispositif ; - fermeture hermétique de la cavité telle que le composant électronique et le dispositif soient encapsulés dans la cavité. Le composant électronique peut comporter au moins un matériau obtenu par la mise en oeuvre d'un 15 dépôt par exemple de type CVD ou par pulvérisation cathodique. Le composant électronique peut comporter au moins un matériau renfermant des molécules gazeuses susceptibles d'être libérées sous l'effet d'un 20 traitement thermique, c'est-à-dire d'une augmentation de température. Le procédé de l'invention permet donc de former une cavité sous atmosphère contrôlée entre un support et un capot, cette cavité comportant au moins 25 un dispositif formant un élément actif, le support et/ou le capot comportant au moins un composant électronique pouvant faire partie d'un circuit intégré électronique et exposé à l'intérieur de la cavité, ce procédé consistant à réaliser au moins un dépôt de 30 matériau getter sur le capot et/ou le support afin de recouvrir le composant électronique, préalablement à la réalisation du dispositif et/ou avant la fermeture hermétique de la cavité. La couche de matériau getter est donc déposée directement sur un substrat plan et peut-être 5 mise en forme par des opérations classiques de photolithographie et gravure. L'étape de fermeture hermétique de la cavité peut comporter la solidarisation d'un second substrat au premier substrat, ou la réalisation d'un 10 capot comprenant une ou plusieurs couches minces solidarisées au premier substrat. Le dispositif peut être réalisé sur le second substrat. De manière alternative, le dispositif peut 15 être réalisé sur, ou au-dessus de la couche de matériau getter. Le procédé d'encapsulation peut comporter en outre, entre l'étape de réalisation de la couche de matériau getter et l'étape de réalisation du 20 dispositif, une étape de réalisation d'au moins une couche de passivation sur la couche de matériau getter, le dispositif pouvant être réalisé sur la couche de passivation. Le procédé d'encapsulation peut comporter 25 en outre, avant la fermeture hermétique de la cavité, la réalisation d'au moins une première liaison électrique reliant électriquement le dispositif au composant électronique à travers la couche de matériau getter, et d'au moins une deuxième liaison électrique 30 reliant électriquement le composant électronique à au moins un contact électrique disposé en dehors de la cavité, la première et la deuxième liaisons électriques pouvant être isolées électriquement de la couche de matériau getter. Le procédé d'encapsulation peut comporter en outre, avant la fermeture hermétique de la cavité, la réalisation d'au moins une portion de matériau getter distincte de la couche de matériau getter et disposée dans la cavité. Le procédé d'encapsulation peut comporter en outre la réalisation d'une ou plusieurs liaisons électriques traversant le premier substrat et reliant électriquement le composant électronique à un ou plusieurs contacts électriques disposés en dehors de la cavité, par exemple sur une face arrière du premier substrat. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - les figures 1 à 3 et 5 à 7 représentent plusieurs structures d'encapsulation, objets de la présente invention, selon différents modes de réalisation ; - les figures 4A et 4B représentent différentes reprises de contacts réalisables sur le premier substrat de la structure d'encapsulation selon la présente invention. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. Les différentes possibilités (variantes et 10 modes de réalisation) doivent être comprises comme n'étant pas exclusives les unes des autres et peuvent se combiner entre elles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui 15 représente une structure d'encapsulation 100 selon un premier mode de réalisation. La structure 100 comporte un premier substrat 102 sur lequel est réalisé un circuit intégré 104 représenté sur la figure 1 de manière schématique 20 sous la forme d'une couche active disposée sur le premier substrat 102. Le circuit intégré 104 comporte notamment des dispositifs de type MOS tels que des transistors CMOS. Le circuit intégré 104 est recouvert d'une couche diélectrique 111 recouvrant notamment des 25 plots de contact électrique du circuit intégré 104 et permettant d'isoler électriquement le circuit intégré 104 des éléments de la structure 100 destinés à être réalisés sur le circuit intégré 104. Le circuit intégré 104 et la couche 30 diélectrique 111 sont recouverts d'une couche de matériau getter 106, composée d'au moins un matériau getter apte à réaliser une absorption et/ou une adsorption gazeuse, avantageusement du titane, ou du zirconium, ou un alliage composé de titane et de zirconium. La couche de matériau getter 106 peut également servir à former une barrière vis-à-vis des gaz rares susceptibles d'être relâchés par le circuit intégré 104. L'épaisseur de la couche de matériau getter 106 est par exemple comprise entre quelques dizaines de nanomètres et quelques micromètres (par exemple inférieure à 10 pm). Il est possible que la couche de matériau getter 106 corresponde à un multicouche, comportant une ou plusieurs couches de matériaux getter superposées les unes sur les autres, et pouvant comportant une sous-couche permettant d'ajuster la température d'activation thermique du ou des matériaux getter disposés sur cette sous-couche d'ajustement. Un tel multicouche est par exemple décrit dans le document US 2010/178419 Al. La couche de matériau getter 106 est avantageusement réalisée sous la forme d'un empilement de couches de type Ti/Ni/Ti permettant notamment de piéger efficacement des molécules d'hydrogène pouvant être relâchées par les composants électroniques du circuit intégré 104. En effet, avec un tel multicouche, la première couche composée de titane se trouvant du côté du circuit intégré 104 est apte à piéger des gaz, tels que du dioxygène, pouvant être libérés par le circuit intégré 104, et apte à bloquer des gaz rares (par exemple de l'argon et/ou du krypton) pouvant également être libérés par le circuit intégré 104. La deuxième couche composée de nickel permet de laisser passer des molécules d'hydrogène pouvant être libérées par le circuit intégré 104, ces molécules pouvant être ensuite absorbées par la troisième couche de titane réalisée de préférence avec une épaisseur supérieure à celle de la première couche de titane. La deuxième couche de nickel sert de « filtre » en laissant passer uniquement les molécules d'hydrogène, protégeant ainsi la troisième couche de titane des autres espèces gazeuses. Un dispositif 108, par exemple un micro-dispositif de type MEMS, est réalisé sur la couche de matériau getter 106. Ce dispositif 108 est encapsulé dans une cavité 110 formée entre le premier substrat 102 et un second substrat 112 solidarisé au premier substrat 102 par l'intermédiaire d'un cordon de scellement 114 par exemple composé d'au moins un matériau fusible. Enfin, une partie de la face du second substrat 112 se trouvant à l'intérieur de la cavité 110 et formant une paroi supérieure de la cavité 110 est recouverte par une autre portion de matériau getter 116. La structure d'encapsulation 100 comporte donc un dispositif 108 encapsulé dans une cavité 110, au moins une partie du circuit intégré 104 étant exposée dans la cavité 110. Lors de l'activation thermique de la couche de matériau getter 106 et de la portion de matériau getter 116, grâce au fait que la couche de matériau getter 106 recouvre au moins la partie du circuit intégré 104 se trouvant dans la cavité 110, les gaz piégés dans le circuit intégré 104 qui sont libérés par celui-ci lors de cette activation thermique sont donc bloqués et/ou capturés par la couche de matériau getter 106 qui recouvre le circuit intégré 104. La structure d'encapsulation 100 est avantageusement réalisée telle que la totalité de la surface du circuit intégré 104 se trouvant dans la cavité 110 soit recouverte par la couche de matériau getter 106. Etant donné que la couche de matériau getter 106 est destinée à absorber et/ou adsorber des gaz libérés pas sa face interne, c'est-à-dire sa face se trouvant en regard du circuit intégré 104, la microstructure de la couche de matériau getter 106 a moins d'influence sur les capacités d'absorption et/ou d'adsorption gazeuse du matériau getter que dans le cas d'une portion ou couche de matériau getter destinée à absorber et/ou adsorber des gaz par sa surface externe (surface exposée à l'atmosphère de la cavité, comme c'est la cas pour la portion de matériau getter 116). En effet, lorsqu'un matériau getter est destiné à absorber et/ou adsorber des gaz par sa surface externe, l'effet getter est obtenu quand le matériau getter présente une structure colonnaire à 25 petits grains, dont le diamètre est par exemple de l'ordre de quelques dizaines de nanomètres (par exemple entre environ 20 et 90 nm), facilitant ainsi la diffusion des espèces aux joints de grains et donc la capture des gaz à basse température, typiquement entre 30 environ 200°C et 450°C. Au contraire, dans le cas de la couche de matériau getter 106, l'effet getter (absorption et/ou adsorption gazeuse) peut être obtenu même si la microstructure du matériau getter présente des grains plus gros, dont le diamètre est par exemple de l'ordre de quelques centaines de nanomètres (par exemple entre environ 100 nm et 900 nm). La couche de matériau getter 106 recouvrant le circuit intégré 104 peut donc être réalisée par un dépôt de type PVD, par exemple par pulvérisation cathodique ou évaporation. De plus, ce matériau getter peut être composé d'un seul matériau, tel que du titane, du zirconium ou tout autre métal présentant une capacité d'absorption/d'adsorption gazeuse, notamment vis-à-vis de l'hydrogène, ou susceptible de former des hydrures métalliques suffisamment stables en température. De manière optionnelle, et comme représenté sur la figure 1, il est possible de recouvrir la couche de matériau getter 106 par une couche de passivation diélectrique 115 avant la réalisation du dispositif 108 afin d'isoler électriquement le dispositif 108 vis-à- vis de la couche de matériau getter 106. Cette couche de passivation 115 a par exemple une épaisseur comprise entre quelques dizaines de nanomètres et quelques microns (épaisseur par exemple inférieure à environ 10 }gym). Outre son rôle d'isolant électrique, la couche de passivation 115 permet également de bloquer la diffusion de l'hydrogène pouvant être libéré par le circuit intégré 104, cette fonction de blocage de molécules gazeuses étant obtenue lorsque l'épaisseur de la couche de passivation 115 est supérieure à quelques nanomètres. La couche 115 pourrait correspondre à une couche de passivation de la couche de matériau getter 106, c'est-à-dire être composée par exemple de TiO2 pour un getter composé de titane, ou de ZrO2 pour un getter composé de zirconium, sur laquelle on dépose avantageusement une couche d'isolation électrique par exemple composée de SiO2. Sur l'exemple de la figure 1, le circuit intégré 104 occupe toute la surface du premier substrat 102 se trouvant dans la cavité 110. Il est toutefois possible que le circuit intégré 104 n'occupe qu'une partie de la surface du substrat 102 se trouvant dans la cavité 110. Dans ce cas, la couche de matériau getter 106 recouvrant, directement ou non, le circuit intégré 104 peut être mise en forme par des opérations de photolithographie et de gravure telles qu'elle recouvre uniquement le circuit intégré 104, ou le circuit intégré 104 et une partie du substrat 102 non recouverte par le circuit intégré 104. La figure 2 représente une structure d'encapsulation 200 selon un deuxième mode de réalisation. Comme la structure d'encapsulation 100 précédemment décrite, la structure d'encapsulation 200 comporte le premier substrat 102, le circuit intégré 104 recouvert de la couche diélectrique 111, la couche de matériau getter 106 recouvrant la couche diélectrique 111, ainsi que le dispositif 108. Comme précédemment, une couche diélectrique 115 peut recouvrir la couche de matériau getter 106 afin d'isoler électriquement le dispositif 108 vis-à-vis de la couche de matériau getter 106. Contrairement à la structure d'encapsulation 100 comportant un capot formé par le second substrat 112 solidarisé au premier substrat 102, la structure d'encapsulation 200 comporte une cavité 202 dans laquelle sont encapsulés le dispositif 108 et le circuit intégré 104, et formée entre le premier substrat 102 et une ou plusieurs couches minces 204 réalisées par un procédé de type PCM (comprenant notamment la réalisation d'une portion de matériau sacrificiel permettant de réaliser le dépôt de la ou des couches destinées à former le capot). La structure d'encapsulation 200 comporte également une ou plusieurs portions de matériau getter 206 disposées dans la cavité 202, sur la couche de passivation 115 (ou directement sur la couche de matériau getter 106 si cette couche de passivation 115 est absente), à côté du dispositif 108. Dans une variante de ce deuxième mode de réalisation, lorsque le capot 204 est formé par une superposition d'au moins deux couches minces, la couche formant la paroi intérieure de la cavité 202 peut être composée d'au moins un matériau getter. Dans ce cas, il est possible de ne pas réaliser de portions de matériau getter 206 à côté du dispositif 108 et d'obtenir tout de même l'atmosphère souhaitée dans la cavité 202 permettant d'obtenir un bon fonctionnement du dispositif 108. On se réfère à la figure 3 qui représente une structure d'encapsulation 300 selon un troisième mode de réalisation. Comme la structure d'encapsulation 100, la structure d'encapsulation 300 comporte la cavité 110 formée entre le premier substrat 102 et le deuxième substrat 112 et dans laquelle sont encapsulés le dispositif 108 et au moins une partie du circuit intégré 104. Toutefois, dans ce troisième mode de réalisation, le circuit intégré 104 est réalisé sur le premier substrat 102 qui forme le capot de la cavité 110. Le dispositif 108 n'est donc pas réalisé sur le circuit intégré 104, mais directement sur et/ou dans le second substrat 112. Comme dans les précédents modes de réalisation, le circuit intégré 104 est recouvert par la couche de matériau getter 106 permettant d'absorber et/ou d'adsorber les gaz libérés par les matériaux du circuit intégré 104 lors de l'activation thermique du matériau getter présent dans la structure d'encapsulation 300. Bien que non représenté, il est possible qu'une ou plusieurs portions de matériau getter, par exemple similaires à la portion 206 précédemment décrite, soient réalisées sur le second substrat 112, à côté du dispositif 108, ou sur le premier substrat 102, contre la couche de matériau getter 106. Il est également possible qu'une autre couche de matériau getter soit réalisée sur le second substrat 112, le dispositif 108 étant réalisé sur cette autre couche de matériau getter. Cette autre couche de matériau getter peut être isolée électriquement du dispositif 108 par une couche diélectrique par exemple analogue à la couche de passivation 115. Le premier et le troisième mode de réalisation peuvent être combinés tels qu'une structure 5 d'encapsulation comporte le premier substrat 102 sur lequel sont réalisés le circuit intégré 104 et le dispositif 108 comme représenté sur la figure 1, et comporte également un deuxième substrat, formant le capot, sur lequel est également réalisé un autre 10 circuit intégré recouvert d'une couche de matériau getter. Bien que les structures d'encapsulation 100 et 200 aient été précédemment décrites comme encapsulant un seul dispositif 108, plusieurs 15 dispositifs peuvent être encapsulés dans chacune des cavités 110 et 202 des structures d'encapsulation 100 et 200. Toutefois, les structures d'encapsulation 100 et 200 sont de préférence réalisées telles qu'elles encapsulent individuellement des dispositifs dans 20 plusieurs cavités réalisées collectivement entre le premier substrat 102 et le deuxième substrat 112, et/ou entre le premier substrat 102 et des capots similaires au capot 204. On décrit maintenant un exemple de procédé 25 de réalisation de la structure d'encapsulation 100, c'est-à-dire un premier exemple de procédé d'encapsulation du dispositif 108. On réalise tout d'abord le circuit intégré 104 sur le premier substrat 102 par la mise en oeuvre 30 d'étapes classiques de micro-électronique. Le circuit intégré 104 est ensuite recouvert de la couche diélectrique 111 permettant notamment d'isoler électriquement le circuit intégré 104 de la couche de matériau getter 106 qui sera ensuite réalisée. La couche, ou l'empilement de couches, de matériau getter 106 est ensuite réalisée telle qu'elle recouvre, totalement ou partiellement, le circuit intégré 104. Une couche de passivation diélectrique 115, par exemple composée d'oxyde et/ou de nitrure de semi- conducteur (par exemple du silicium), peut ensuite être réalisée sur la couche de matériau getter 106. Le ou les matériaux de cette couche de passivation 115 sont choisis de préférence tels qu'ils soient le moins propice au dégazage après leurs réalisations et lorsqu'ils sont soumis à un traitement thermique. Cette couche de passivation 115 est par exemple composée de SiO2 déposé par évaporation (étape pouvant être enchaînée après le dépôt de la couche de matériau getter 106 dans un même équipement de dépôt). La couche de passivation 115 peut également être réalisée par la mise en oeuvre d'une oxydation et/ou une nitruration contrôlée par voie sèche du matériau getter de la couche 106, provoquant ainsi la croissance de cet oxyde et/ou de ce nitrure. Une telle oxydation et/ou nitruration peut être réalisée à une température comprise entre environ 150°C et 250°C, sous atmosphère sèche de dioxygène et/ou de diazote, à une pression supérieure ou égale à environ 10-3 mbar pendant quelques minutes. La couche de passivation 115 obtenue correspond alors à une couche d'oxyde métallique dont les caractéristiques électriques lui confèrent à la fois un rôle de barrière de diffusion à l'hydrogène et un rôle d'isolant électrique par rapport au circuit intégré 104. Cette isolation électrique est avantageusement renforcée par un dépôt d'isolant tel que du SiO2. De manière avantageuse, on réalise ensuite un traitement thermique, par exemple à une température comprise entre environ 300°C et 450°C, avantageusement sous vide secondaire, pendant une durée comprise entre quelques minutes et environ 1 heure. Un tel traitement thermique permet à la couche de matériau getter 106 de piéger les gaz venant du circuit intégré 104. En effet, sous l'action de la température, le matériau getter s'active alors que les gaz piégés s'échappent vers l'extérieur du circuit intégré 104. Il permet aussi de dégazer la couche de passivation 115. Le substrat est ainsi prêt pour des étapes technologiques ultérieures. Ce traitement thermique permet donc de stabiliser, vis-à-vis de sa propension à dégazer, 20 l'empilement comprenant la couche de matériau getter 106 et la couche de passivation 115. On réalise ensuite une reprise de contacts électriques sur le circuit intégré 104. Cette reprise de contacts peut être réalisée par la face arrière du 25 circuit intégré 104, c'est-à-dire la face du circuit intégré 104 se trouvant contre le substrat 102. Ainsi, comme représenté sur la figure 4A, un ou plusieurs vias 118 sont réalisés à travers le substrat 102, formant un ou plusieurs accès à la face arrière du circuit intégré 30 104. Un matériau électriquement conducteur est ensuite déposé dans ce ou ces vias pour former une ou plusieurs liaisons électriques reliées électriquement au circuit intégré 104. Le dispositif 108 est ensuite réalisé sur la couche de passivation 115, par la mise en oeuvre d'étapes de dépôt, photolithographie et gravure. La cavité 110 est ensuite fermée en solidarisant le second substrat 112 au premier substrat 102, la portion de matériau getter 116 étant au préalable réalisée contre le second substrat 112. Par rapport à la réalisation de la structure d'encapsulation 100, la réalisation de la structure d'encapsulation 200 comporte la réalisation de la portion de matériau getter 206 sur la couche de passivation 115, à côté du dispositif 108. La cavité 202 est fermée en recouvrant le dispositif 108 et la portion de matériau getter 206 par une couche de matériau sacrificiel qui est ensuite gravée telle qu'une portion restante de matériau sacrificiel corresponde au volume souhaité de la cavité 202. La portion de matériau sacrificiel est ensuite recouverte d'une ou plusieurs couches minces (dont celle se trouvant contre la portion de matériau sacrificiel peut être composée de matériau getter), formant le capot 204. La portion de matériau sacrificiel est ensuite gravée via un trou de libération réalisé à travers le capot 204, le trou étant ensuite bouché. La structure d'encapsulation 300 est obtenue en réalisant le dispositif 108 directement sur le premier substrat 102. Parallèlement, le circuit intégré 104 est réalisé sur le second substrat 112, le circuit intégré 104 étant ensuite recouvert par la couche de matériau getter 106 et éventuellement une couche de passivation. Les deux substrats 102 et 112 sont ensuite solidarisés l'un à l'autre afin de fermer la cavité 110. La reprise de contacts électriques est réalisée à travers le second substrat 112. En variante, quelque soit la structure d'encapsulation considérée, il est possible de réaliser une reprise de contacts électriques au niveau d'une face avant du circuit intégré 104, c'est-à-dire au niveau de la face du circuit intégré 104 se trouvant du côté de la cavité. Dans ce cas, après avoir réalisé le circuit intégré 104 recouvert de la couche de matériau getter 106, cette dernière peut être gravée telle qu'une portion restante de matériau getter 106 recouvre la partie du circuit intégré 104 destinée à être encapsulée dans la cavité avec le dispositif 108. La portion restante de la couche de matériau getter 106 peut ensuite être recouverte par la couche de passivation 115, qui recouvre également une ou plusieurs parties du circuit intégré 104 qui ne sont pas destinées à être exposées dans la cavité. Ainsi, il est possible de réaliser un ou plusieurs contacts électriques en gravant un ou plusieurs accès 120 au circuit intégré 104 au niveau de zones de contact du circuit intégré 104 destinées à se trouver en dehors de la cavité, à travers la couche de passivation 115 et éventuellement la couche diélectrique 111 (voir Figure 4B). Ces accès 120 sont ensuite métallisés afin de former des contacts reliés électriquement au circuit intégré 104. Une telle reprise de contact est avantageusement réalisée pour une encapsulation de type PCM (comme la structure d'encapsulation 200). La figure 5 représente la structure d'encapsulation 200 selon une première variante de réalisation, dans laquelle la reprise de contacts électriques est réalisée au niveau de la face avant du circuit intégré 104. On voit sur cette figure que le circuit intégré 104 est relié électriquement au dispositif 108 par une première liaison électrique 208 qui traverse la couche de matériau getter 106, la couche de passivation 115 et la couche diélectrique 111. Une deuxième liaison électrique 209 permet de contacter électriquement le circuit intégré 104 depuis l'extérieur de la cavité 202, cette deuxième liaison 209 traversant la couche de passivation 115 pour déboucher sur la face avant de la structure d'encapsulation 200 et être reliée à un contact électrique 210 formé sur la face avant. Les liaisons électriques 208 et 209 sont isolées électriquement de la couche de matériau getter 106, par exemple en entourant le matériau électriquement conducteur de ces liaisons par un matériau diélectrique disposé au préalable dans les trous formés à travers la couche de matériau getter 106 et la couche de passivation 115. La figure 6 représente la structure d'encapsulation 200 selon une deuxième variante de réalisation. Par rapport à la première variante de réalisation représentée sur la figure 5, la liaison électrique 208 est située à côté du dispositif 108 et comporte deux parties perpendiculaire l'une par rapport à l'autre, l'une étant dans le plan du dispositif 108, l'autre étant dans un plan perpendiculaire au dispositif 108 et traversant les couches 106, 111 et 115. Dans une troisième variante représentée sur la figure 7, la deuxième liaison électrique 209 traverse le substrat 102 pour venir déboucher sur la face arrière du substrat 102 et être en contact avec un contact électrique 210 réalisé au niveau de la face arrière du substrat 102.10
Structure d'encapsulation (100) comportant au moins une cavité (110) fermée hermétiquement dans laquelle sont encapsulés au moins : - un dispositif (108), - un composant électronique réalisé sur un premier substrat (102), et - une couche de matériau getter (106) recouvrant le composant électronique.
1. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) comportant au moins une cavité (110, 202) fermée 5 hermétiquement dans laquelle sont encapsulés au moins : - un dispositif (108), - un composant électronique réalisé sur un premier substrat (102), et - une couche de matériau getter (106) 10 recouvrant le composant électronique. 2. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) selon la 1, dans laquelle le dispositif (108) est de type MEMS, et/ou NEMS, et/ou 15 MOEMS, et/ou NOEMS, et/ou un détecteur infrarouge, et/ou dans laquelle le composant électronique est un transistor de type MOS. 3. Structure d'encapsulation (100, 200, 20 300) selon l'une des précédentes, dans laquelle le composant électronique fait partie d'un circuit intégré (104) réalisé sur le premier substrat (102) et dont au moins une partie est disposée sous la cavité (110, 202). 25 4. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) selon l'une des précédentes, comportant en outre une couche diélectrique (111) disposée entre le composant électronique et la couche 30 de matériau getter (106). 5. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) selon l'une des précédentes, dans laquelle la cavité (110) est formée entre le premier substrat (102) et un second substrat (112) solidarisé au premier substrat (102), ou entre le premier substrat (102) et un capot (204) comprenant une ou plusieurs couches minces solidarisées au premier substrat (102). 6. Structure d'encapsulation (300) selon 10 la 5, dans laquelle le dispositif (108) est réalisé sur le second substrat (112). 7. Structure d'encapsulation (100, 200) selon l'une des 1 à 6, dans laquelle le 15 dispositif (108) est réalisé au-dessus de la couche de matériau getter (106). 8. Structure d'encapsulation (100, 200) selon la 7, comportant en outre au moins 20 une couche de passivation (115) disposée entre la couche de matériau getter (106) et le dispositif (108). 9. Structure d'encapsulation (200) selon l'une des 7 ou 8, comportant en outre au 25 moins une première liaison électrique (208) reliant électriquement le dispositif (108) au composant électronique à travers la couche de matériau getter (106), et au moins une deuxième liaison électrique (209) reliant électriquement le composant électronique, 30 à au moins un contact électrique (210) disposé en dehors de la cavité (202), la première (208) et ladeuxième (209) liaisons électriques étant isolées électriquement de la couche de matériau getter (106). 10. Structure d'encapsulation (100, 200) selon l'une des précédentes, comportant en outre au moins une portion de matériau getter (116, 206) distincte de la couche de matériau getter (106) et disposée dans la cavité (110, 202). 11. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) selon l'une des précédentes, comportant en outre une ou plusieurs liaisons électriques (209) traversant le premier substrat (102) et reliant électriquement le composant électronique à un ou plusieurs contacts électriques (210) disposés en dehors de la cavité (110, 202). 12. Structure d'encapsulation (100, 200, 300) selon l'une des précédentes, dans laquelle la couche de matériau getter (106) comporte un empilement formé d'au moins une première couche composée de titane et recouvrant le composant électronique, d'une deuxième couche composée de nickel et recouvrant la première couche, et d'une troisième couche composée de titane et recouvrant la deuxième couche. 13. Procédé d'encapsulation d'au moins un dispositif (108) et d'au moins un composant électronique dans une cavité (110, 202), comportant au moins les étapes de :- réalisation du composant électronique sur un premier substrat (102) ; - réalisation d'au moins une couche de matériau getter (106) recouvrant le composant 5 électronique, - réalisation du dispositif (108), - fermeture hermétique de la cavité (110, 202) telle que le composant électronique et le dispositif (108) soient encapsulés dans la cavité (110, 10 202). 14. Procédé d'encapsulation selon la 13, dans lequel l'étape de fermeture hermétique de la cavité (110, 202) comporte la 15 solidarisation d'un second substrat (112) au premier substrat (102), ou la réalisation d'un capot (204) comprenant une ou plusieurs couches minces solidarisées au premier substrat (102). 20 15. Procédé d'encapsulation selon la 14, dans lequel le dispositif (108) est réalisé sur le second substrat (112). 16. Procédé d'encapsulation selon l'une des 25 13 ou 14, dans lequel le dispositif (108) est réalisé au-dessus de la couche de matériau getter (106). 17. Procédé d'encapsulation selon la 30 16, comportant en outre, entre l'étape de réalisation de la couche de matériau getter (106) etl'étape de réalisation du dispositif (108), une étape de réalisation d'au moins une couche de passivation (115) sur la couche de matériau getter (106), le dispositif (108) étant réalisé sur la couche de passivation (115). 18. Procédé d'encapsulation selon l'une des 16 ou 17, comportant en outre, avant la fermeture hermétique de la cavité (110, 202), la réalisation d'au moins une première liaison électrique (208) reliant électriquement le dispositif (108) au composant électronique à travers la couche de matériau getter (106), et d'au moins une deuxième liaison électrique (209) reliant électriquement le composant électronique à au moins un contact électrique (210) disposé en dehors de la cavité (110, 202), la première (208) et la deuxième (209) liaisons électriques étant isolées électriquement de la couche de matériau getter (106). 19. Procédé d'encapsulation selon l'une des 13 à 18, comportant en outre, avant la fermeture hermétique de la cavité (110, 202), la réalisation d'au moins une portion de matériau getter (116, 206) distincte de la couche de matériau getter (106) et disposée dans la cavité (110, 202). 20. Procédé d'encapsulation selon l'une des 13 à 19, comportant en outre la 30 réalisation d'une ou plusieurs liaisons électriques (209) traversant le premier substrat (102) et reliantélectriquement le composant électronique à un ou plusieurs contacts électriques (210) disposés en dehors de la cavité.5
H
H01
H01L
H01L 23
H01L 23/18
FR2990667
A1
PROCEDE DE GESTION D'UNE INSTALLATION ELECTRONIQUE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET INSTALLATION ELECTRONIQUE AINSI MISE EN OEUVRE
20,131,122
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé de gestion d'une installation électronique d'un véhicule automobile à plusieurs unités fonctionnelles fournissant chaque fois au moins un certain élé- ment fonctionnel. L'invention se rapporte également à une installation électronique pour la mise en oeuvre du procédé. Etat de la technique On connaît les procédés du type défini ci-dessus selon l'état de la technique. Ces procédés servent à gérer une installation élec- tronique équipant par exemple un véhicule automobile. L'installation électronique est, par exemple, une installation de télématique et en particulier une installation d'information ou de loisirs ou faisant au moins partie d'une telle installation. L'installation électronique peut comporter une installation d'affichage et de services par lesquels l'utilisateur coo- père avec l'installation électronique ou les composantes de celles-ci. L'installation d'affichage et de services sert à reproduire des informations et par ailleurs à recevoir des entrées de l'utilisateur. L'installation électronique dispose habituellement d'une unité fonctionnelle réalisée à l'aide d'au moins une fonction de l'installation électronique, par exemple la reproduction de médias de loisirs ou analogues. Pour relier l'installation d'affichage et de services à cette unité fonctionnelle, il existe actuellement deux solutions, à savoir d'une part une solution manuelle et, d'autre part, une méthode séman- tique. La méthode manuelle spécifique au client et à la mission est utili- sée spontanément dans la plupart des développements en série pour des installations de loisirs dans le domaine automobile. Par exemple, pour la méthode manuelle, on a un pool de données. Vis-à-vis de la méthode manuelle, la méthode sémantique permet la liaison automatique de la station d'affichage et de services à l'unité fonctionnelle. On peut également raccorder plusieurs installations d'affichage et de services à cette unité fonctionnelle. De façon générale, il est connu pour une installation de loisirs, de brancher par exemple une mémoire de données et l'installation accède aux médias de la mémoire de données et les repro- duit. Il est également connu de relier un lecteur de médias à une installation de loisirs pour qu'une unité fonctionnelle sous la forme d'une application (programme) puisse transmettre à partir de ce lecteur de média vers l'installation de loisirs et est intégré ensuite dans celle-ci comme service branché. Mais cela signifie que seules des unités fonc- tionnelles complètes, par exemple sous la forme des services par branchement puissent être intégrés. Il n'est pas possible d'intégrer une unique fonctionnalité pendant le fonctionnement de l'installation électronique. En outre, la liaison de plusieurs installations d'affichage et de services à l'unité fonctionnelle et possible mais inversement l'installation d'affichage et de services ne peut être associée à plusieurs unités fonctionnelles sans que cela ne soit prévu de manière spécifique. De plus, l'utilisateur de l'installation électronique n'a pas la possibilité de choisir. Enfin, seule la libération des codes source d'une unité fonc- tionnelle complète est possible mais non la libération des codes source d'une unique fonctionnalité de cette unité. Exposé et avantages de l'invention L'invention a pour objet un procédé de gestion d'une ins- tallation électronique d'un véhicule automobile, en plusieurs unités fonctionnelles fournissant chacune au moins un certain élément fonc- tionnel, procédé caractérisé en ce que les unités fonctionnelles sont reliées à une interface qui établit une liste d'association entre les éléments fonctionnels fournis et l'unité fonctionnelle à fournir et suite à une requête, elle relie plusieurs éléments fonctionnels notamment plusieurs unités fonctionnelles pour fournir un groupe fonctionnel à l'aide d'au moins une installation de communication. Le procédé de gestion d'une installation électronique se- lon l'invention à l'avantage de permettre une combinaison souple de différentes fonctionnalités. De plus, cela donne à l'utilisateur la possibilité de choisir. L'installation électronique dispose également de plusieurs unités fonctionnelles par exemple dans le sens d'un paquet d'applications ou de programmes exécutés séparément les uns des autres sur différents appareils. De façon particulièrement préférentielle, chaque unité fonctionnelle a sa propre unité de calcul et les unités de calcul peuvent être mobiles ou portables. En variante, l'unité fonctionnelle peut également être constituée par l'unité de calcul et de façon préférentielle, l'interface établit une liaison de commutation par l'installation de communications vers l'unité fonctionnelle ou vers et/ou entre plusieurs unités fonctionnelles. Chaque unité fonctionnelle fournit au moins l'un des différents éléments fonctionnels qui sont avantageusement en général en grande partie différents. Les éléments fonctionnels peuvent être appelés « sous-services » et sont également de préférence parties intégrantes de chaque unité fonctionnelle. Une application, c'est-à-dire l'une des uni- tés fonctionnelles peut être décomposée logiquement dans ces fonctionnalités qui se décrivent sémantiquement comme des éléments fonctionnels ou des sous-services. Une telle unité fonctionnelle peut être organisée à partir de plusieurs éléments fonctionnels avec des con- ditions prédéfinies pour des fonctionnalités différentes. De façon préfé- rentielle, chacune des unités fonctionnelles assure une autre fonctionnalité ou un autre élément fonctionnel. Les unités fonctionnelles sont reliées à l'interface. Cette interface assure la coordination des unités fonctionnelles et des élé- ments fonctionnels en ce qu'elle établit une liste d'association. Cette liste regroupe toutes les unités fonctionnelles reliées à l'installation électronique ou associées à celles-ci. La liste d'association contient pour chacune des unités fonctionnelles, les éléments fonctionnels qui lui sont fournies. Inversement, on peut également avoir une liste d'association qui donne les éléments fonctionnels fournis et contient en plus l'information indiquant dans laquelle ou lesquelles des unités fonctionnelles se trouve l'élément fonctionnel respectif. L'interface permet ainsi en cas de besoin de relier plusieurs éléments fonctionnels pour obtenir un groupe de fonction. Le groupe de fonction se compose d'éléments fonctionnels associés de préférence à différentes unités fonc- tionnelles. Le groupe fonctionnel peut également comporter plusieurs unités fonctionnelles et toutefois, toutes les unités fonctionnelles de l'installation électronique ne sont pas nécessairement regroupées dans les groupes fonctionnels. Le groupe fonctionnel correspond pour l'essentiel à une autre unité fonctionnelle ou application se composant toutefois des éléments fonctionnels de plusieurs unités fonctionnelles. De façon correspondante, l'intégration ou la réunion de groupes fonctionnels avec différents éléments fonctionnels est possible non seulement pendant le développement mais également pendant le temps de fonctionnement de l'installation électronique. Cela permet ainsi à celui qui propose l'une des unités fonctionnelles de ne pas libérer toute l'unité fonctionnelle mais seulement certains éléments fonctionnels de celle-ci. Pour cela, une application sera libérée avec une interface de liaison. Il est prévu de relier les unités fonctionnelles par l'installation de communication. Mais on peut également prévoir qu'au moins l'une des unités fonctionnelles ou l'installation d'affichage et de services présente l'interface. L'interface peut toutefois être disponible également comme élément séparé notamment comme autre application (programme) dans une installation électronique. Selon un développement, l'interface fournit en même temps plusieurs groupes fonctionnels. L'interface n'est pas limité à regrouper les éléments fonctionnels fournis en un unique groupe fonc- tionnel bien que ceux-ci puissent être évidemment prévus. Bien plus, on peut regrouper plusieurs groupes fonctionnels qui utilisent notamment en partie ou complètement tous les éléments fonctionnels des mêmes unités fonctionnelles. Il est également possible de combiner plusieurs groupes fonctionnels avec la même fonctionnalité et qui utilise de façon correspondante les mêmes éléments fonctionnels des mêmes uni- tés fonctionnelles. Mais il est également possible de réunir des groupes fonctionnels avec des fonctionnalités totalement différentes qui ont en commun uniquement certains éléments fonctionnels ou aucun élément fonctionnel. Selon un développement, plusieurs unités fonctionnelles proposent le même élément fonctionnel et l'interface sélectionne l'une des unités fonctionnelles pour fournir l'élément fonctionnel pour ce groupe de fonction. Ainsi il n'est pas nécessaire que les unités fonctionnelles proposent des éléments fonctionnels différents bien que cela puisse également s'envisager, de façon préférentielle, on peut associer des unités fonctionnelles quelconques à l'installation électronique et ces unités fonctionnelles peuvent avoir les mêmes éléments fonctionnels avec la même fonctionnalité. La liste d'association de l'interface contient ainsi plusieurs éléments fonctionnels identiques. Cela permet de rem- placer une unité fonctionnelle et/ou un élément fonctionnel défectueux par une autre unité fonctionnelle ou un autre élément fonctionnel pendant le temps d'utilisation. Si par exemple un élément fonctionnel qui assure la fonctionnalité de radio Internet n'est plus disponible ou ne l'est qu'incomplètement à cause d'une mauvaise liaison Internet, on pourra utiliser automatiquement un élément fonctionnel donnant une fonctionnalité de réception radio notamment un élément fonctionnel correspondant avec un casque d'écoute. De façon correspondante, sur requête de la fonctionnalité correspondante pour fournir le groupe fonctionnel, elle pourra sélec- tionner l'un des éléments fonctionnels ou l'une des unités fonctionnelles fournis par l'élément fonctionnel. De façon particulièrement avantageuse, cela se fait par interaction avec l'utilisateur de l'installation électronique. Celui-ci pourra prédéfinir l'unité fonctionnelle qui doit être utilisée de manière préférentielle. Ainsi par exemple, l'utilisateur pourra prédéfinir de préférence l'unité fonctionnelle à utiliser et l'interface pourra utiliser celle-ci à la première requête de l'élément fonctionnel. Si toutefois en même temps on veut disposer de plusieurs groupes fonctionnels qui ont le même élément fonctionnel l'interface ne pourra pas sélectionner l'unité fonctionnelle préférentielle mais une unité fonction- nelle différente de celle-ci pour donner l'autre groupe fonctionnel. On évite de cette manière la sélection multiple d'un unique élément fonctionnel ou l'une des unités fonctionnelles ce qui réparti régulièrement une éventuelle charge de calculs. Selon un développement, au moins l'une des unités fonc- tionnelles offre plusieurs éléments fonctionnels de préférence toutes les unités fonctionnelles de plusieurs éléments fonctionnels. Les unités fonctionnelles ne se composent toutefois pas d'un unique élément fonctionnel bien que celui-ci soit évidemment prévu. De façon préférentielle, chacune des unités fonctionnelles propose plusieurs éléments fonction- nels qui seront ensuite pris par l'interface pour fournir le groupe fonc- tionnel. De façon préférentielle, toutes les unités fonctionnelles comportent plusieurs éléments fonctionnels. Selon un développement, l'unité fonctionnelle à la liaison avec l'interface fournit des informations concernant l'élément fonction- nel disponible pour l'interface. Chaque unité fonctionnelle est reliée à l'interface par exemple par l'installation de communication, notamment par un système de bus ou un moyen analogue. Pour établir la liste d'association, l'unité d'interface nécessite des informations concernant l'élément d'information disponible, et de plus sur l'unité fonctionnelle lo qui assure l'élément fonctionnel. L'unité fonctionnelle doit en outre fournir des informations concernant l'unité fonctionnelle notamment l'élément fonctionnel mis à disposition ou transmettre des informations à l'interface. Ces informations permettront d'établir ensuite la liste d'association. 15 Selon un développement, l'élément fonctionnel mis à dis- position est appliqué à l'unité fonctionnelle notamment à l'unité de calcul associée à l'unité fonctionnelle. Chaque élément fonctionnel fait partie de l'une des unités fonctionnelles de sorte que cette dernière est disponible comme combinaison des d'éléments fonctionnels. Par 20 exemple, l'élément fonctionnel est disponible comme application avec plusieurs sous-services représentant les unités fonctionnelles. L'unité de calcul applique l'élément fonctionnel ou les unités fonctionnelles, cette unité étant celle associée à l'unité fonctionnelle. De façon préférentielle, chaque unité fonctionnelle a sa propre unité de calcul. 25 Selon un développement, les éléments fonctionnels qui fournissent les groupes fonctionnels communiquent exclusivement par l'installation de communication reliant les différentes unités fonctionnelles notamment par un système de bus. Les unités fonctionnelles sont reliées par l'installation de communication. Suivant une autre ca- 30 ractéristique, les éléments fonctionnels ne sont pas transmis en tant que tels entre les unités fonctionnelles et l'interface. Bien plus, toute la communication entre les éléments fonctionnels regroupés en un groupe fonctionnel se fera par l'installation de communication reliant les unités fonctionnelles. Il s'agit ainsi uniquement d'un échange de données (non 35 exécutables) entre les éléments fonctionnels. Les éléments fonctionnels (exécutables) ne sont pas transmis par l'installation de communication mais restent dans l'unité fonctionnelle respective, c'est-à-dire sont uniquement disponibles dans celles-ci. Selon un développement, au moins l'une des unités fonc- tionnelles est un téléphone portable, une tablette numérique, une ins- tallation de mémoire, un système de calculateur répartis, un appareil de navigation, une installation de loisirs ou une installation d'affichage et de services. De tels appareils ont habituellement une unité de calcul pour exécuter l'unité fonctionnelle. De façon préférentielle, chacune des unités fonctionnelles se trouve dans un appareil relié à l'interface par une liaison filaire. Le téléphone mobile correspond ainsi par exemple à un service de télécommunication pour se raccorder à Internet et/ou à un service d'annuaire sous la forme d'un élément fonctionnel. L'appareil de navigation assure par exemple un service POT (Service de Points Inté- ressants) et/ou un service de navigation de nouveau comme élément fonctionnel. Selon un développement, au moins l'une des unités fonc- tionnelles comporte un dispositif de communication pour établir notamment une liaison de communication sans fil. La liaison de communication ou la liaison de télécommunication ou la liaison de télé- communication peut être par exemple une liaison de point à point notamment une liaison téléphonique ou une liaison analogue ou encore, une liaison par un réseau par exemple une liaison par Internet. L'établissement de la liaison de télécommunication par un dispositif de communication ainsi que la transmission de données par cette liaison se font également sous la forme d'un élément fonctionnel comme service de télécommunication. La liaison de communication peut se faire sous forme de liaison sans fil ou avec fil. L'invention a également pour objet une installation élec- tronique d'autres véhicules automobiles notamment pour la mise en oeuvre du procédé. L'installation électronique comporte plusieurs unités fonctionnelles qui fournissent respectivement au moins un élément fonctionnel déterminé. Les unités fonctionnelles sont reliées à une unité interface qui établi une liste d'association entre les éléments fonction- nels déjà fournis et l'unité fonctionnelle à fournir et à la demande relie plusieurs éléments fonctionnels notamment plusieurs unités fonctionnelles pour fournir un groupe de fonction à l'aide d'au moins une installation de communication. Le procédé appliqué peut être réalisé selon les indications données ci-dessus. Les avantages produits par cette instal- lation électronique sont également ceux du procédé tel que développé ci- dessus. Dessins La présente invention sera décrite, ci-après, de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de procédé de gestion d'une installa- tion électronique d'un véhicule représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'une installation électronique de véhicule automobile avec plusieurs unités fonctionnelles existant dans différents appareils, une interface ainsi qu'une installation d'affichage et de commande, et - la figure 2 est une vue schématique d'un procédé de gestion de l'installation électronique. Description de modes de réalisation La figure 1 montre une représentation schématique d'une installation électronique 1. Cette installation se compose d'une installa- tion d'affichage et de service 2, d'une interface 3 ainsi que d'un ensemble d'appareil 4 relié à l'interface 3 par une installation de communication 5. A chaque appareil 4 est associé au moins une unité fonctionnelle 6 qui fournit au moins un élément fonctionnel 7 (non re- présenté ici). On peut prévoir une ou plusieurs unités fonctionnelles 6. L'unité fonctionnelle 6 est par exemple disponible comme application (programme) exécuté par l'unité de calcul de l'appareil 4 respectif. Les éléments fonctionnels 7 font, par exemple, partie intégrante des unités fonctionnelles 6, c'est-à-dire, qu'elles ne sont pas séparées de celles-ci. L'interface 3 peut être assurée soit par l'un des appareils 4, soit par l'installation d'affichage et de service 2. L'interface peut également, comme présenté ici, être constituée par une installation distincte. Il est également possible de considérer l'installation d'affichage et de service 2 comme un appareil 4 qui fournit une autre unité fonction- nelle 6. Celle-ci permet d'assurer sur l'écran de l'installation d'affichage et de service 2, l'émission d'une reproduction et/ou des entrées d'un utilisateur. Il est clair que les unités fonctionnelles 6 avec chaque appareil 4 peuvent se trouver un emplacement quelconque. En particu- lier, les appareils 4 sont écartés physiquement les uns des autres et aussi de l'interface 3 en étant reliés de préférence par une installation de communication 5 sans fil. L'installation d'affichage et de service 2 ne peut, comme représenté, comporter un afficheur et une installation d'entrée. L'installation d'entrée peut se présenter sous la forme d'un clavier ou d'un écran tactile. En variante ou en plus, on peut voir une entrée vocale ou un moyen analogue. En outre, l'installation d'affichage et de service 2 comporte également une unité de calcul (unité de commande électronique ECU). Pour gérer l'installation électronique 1, l'interface 3 éta- blit une liste d'association entre les éléments fonctionnels 7 fournis par les unités fonctionnelles 6 et les unités fonctionnelles déjà fournies. Ainsi, la liste d'association donne une vue d'ensemble des éléments fonctionnels 7 disponibles dans l'installation électronique 1. Cela est notamment significatif si les unités fonctionnelles 6 peuvent être ajou- tées à l'installation électronique 1 et en être séparé, c'est-à-dire, n'être relié que temporairement à l'installation électronique. Par exemple, l'unité fonctionnelle 6 se trouve sur l'appareil 4 mobile et emporté par un utilisateur ; il s'agit par exemple d'un téléphone mobile. L'appareil 4 ne sera pas en permanence en liaison avec l'interface 3. A la demande, l'interface 3 peut relier plusieurs éléments fonctionnels 7 pour avoir un groupe fonctionnel 8 (non représenté) par l'installation de communication 5. Cela signifie que l'interface 3 sélectionne dans la liste d'association, les éléments fonctionnels 7 nécessaires pour avoir une certaine fonctionnalité du groupe fonctionnel 8. Ces éléments fonctionnels 7 seront reliés ensuite par l'installation de communication 5 qui est par exemple un système de bus. Les éléments fonctionnels 7 ne sont pas transmis par l'installation de communication 5. Bien plus, seules les données utiles seront échangés entre les éléments fonctionnels 7. Pour cela, l'interface 3 a plusieurs composants 9-14. Le composant 9 (« description du service ») sert par exemple à classer par catégorie les éléments fonctionnels 7 selon leur description sémantique et ontologique. Dans le composant 9, on dispose ainsi de toutes les in- formations caractéristiques relatives aux éléments fonctionnels 7 no- tamment la fonctionnalité offerte par l'élément fonctionnel 7, comment et quand l'élément fonctionnel 7 a été ajouté à l'installation électronique 1, qui a appliqué l'élément fonctionnel 7 et ainsi de suite. Le composant 10 (« registre de service ») sert à enregistrer lorsqu'on trouve un nouvel élément fonctionnel 7 inconnu jusqu'alors de l'interface 3, pour ainsi enregistrer l'élément fonctionnel 7 dans le composant 9 avec une identité de service ID service univoque. Les propriétés non fonctionnelles et la description fonctionnelle de l'élément fonctionnel 7 seront communiquées à l'installation électronique 1. Dans le composant 11, (« décomposition de service ») lors de la requête du groupe fonctionnel 8, on décompose celle-ci en ces fonctionnalités nécessaires. Ainsi, toutes les fonctionnalités et tous les éléments fonctionnels 7 sont connus qui sont nécessaires à former le groupe fonctionnel 8. A l'aide du composant 12 (« découverte de ser- vices ») on définit l'unité fonctionnelle 6 que l'élément fonctionnel 7 res- pectif doit fournir au groupe fonctionnel 8. Il peut arriver que plusieurs éléments fonctionnels 7 soient trouvés qui offrent la même fonctionnalité. Le composant 13 (« composition de services ») sert ensuite à regrouper les éléments fonctionnels 7 qui fournissent les fonctionnalités souhaitées en un groupe de fonction 8. Si l'on a plusieurs éléments fonctionnels 7 ayant la même fonctionnalité, on pourra sélectionner un seul élément fonctionnel 7 selon la demande de l'utilisateur de l'installation électronique 1 ou selon des critères systématiques prédéfinis. Le composant 14 (« base du service ») représente les missions de base. L'expression « base » représente l'établissement d'une liaison co- hérente (mapping) entre une description sémantique et une description syntactique des éléments fonctionnels 7. La base est ainsi l'interface entre un modèle sémantique et l'environnement qui peut être demandé (par exemple JAVA). La figure 2 décrit le fonctionnement de l'installation électronique 1 à l'aide d'un groupe fonctionnel 8 qui doit fournir à l'utilisateur un service de navigation. Pour la description des éléments fonctionnels 7, on utilise par exemple le service WSMO (Web Service Modeling Onthology) pour un réseau sémantique. Comme langage de description et environnement qui peut être appelé, on utilise le langage WSML (Web Service Modeling Language), JAVA et/ou l'environnement WSMX (Web Service Execution Environnement). La figure 2 montre le procédé à l'aide d'un modèle WSMO. Le groupe fonctionnel 8 qui doit fournir le service de navigation se com- pose par exemple de propriétés non fonctionnelles et de descriptions fonctionnelles avec une sémantique exécutable. Un modèle 15 (« cyoréographe ») décrit l'interaction entre l'installation d'affichage et de services 2 ou un utilisateur 17 et le groupe fonctionnel 8 ; en revanche, un mo- dèle 16 (« orchestration ») représente l'interaction entre le groupe fonc- tionnel 8 et les éléments fonctionnels 7. La description suivante indique comment le groupe fonc- tionnel 8 est composé à partir d'éléments fonctionnels 7 répartis. Tout d'abord, dans une première étape, à l'aide du composant 11 (« décom- position de services ») ou du modèle 16, on décompose le groupe fonc- tionnel 8 en ces fonctionnalités nécessaires. Dans cet exemple, il s'agit d'un service POT (Point Intéressant). Un service d'adresses, un service de vocalisation et un service de planification de trajets. Ensuite, à l'aide du composant 12 (« découverte de services ») on cherche les éléments fonctionnels 7 qui assurent ces fonctionnalités. Dans le présent exemple, un élément fonctionnel 18 fournit le service POT, un élément fonctionnel 19 fournit le service d'adresses, un élément fonctionnel 20 fournit une liaison de communication ou une liaison de télécommunication, un élément fonctionnel 21 fournit le service de vocalisation et un élément fonctionnel 22 fournit le service de planification de trajet. L'élément fonctionnel 18 est fourni par une première unité fonctionnelle 6 (tablette), l'élément fonctionnel 19 est fournie par une seconde unité fonctionnelle 6 (calculateur réparti), les éléments fonctionnels 20 et 21 sont fournis par une troisième unité fonctionnelle 6 (téléphone mobile) et l'élément fonctionnel 22 est fourni par une quatrième unité fonction- nelle 6 (appareil de navigation). Si les unités fonctionnelles 6 fournissent plusieurs éléments fonctionnels 7 avec la même fonctionnalité, alors l'interface 3 décide de l'élément fonctionnel 7 à choisir par exemple selon une prescription de l'utilisateur. Enfin, dans une troisième étape, à l'aide du composant 13 (« composition de services ») ou du modèle 16, on relie les éléments fonctionnels 7 sélectionnés par l'installation de communication 5. En même temps, on peut prendre plusieurs mesures pour remédier à d'éventuels défauts qui sont apparus et qui permettent de mieux adap- ter à la requête donnée, le groupe fonctionnel 8 formé des éléments fonctionnels 7. L'utilisateur reçoit de manière correspondante, avec le groupe fonctionnel 8 dans le présent exemple de réalisation, une fonction de navigation personnalisée.15 13 NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 1 Installation électronique 2 Installation d'affichage et de services 3 Interface 4 Appareil 5 Installation de communication 6 Unité fonctionnelle 7 Elément fonctionnel 8 Groupe fonctionnel 9 Composant de l'interface 3 10, 11, 12, 13, Modèles 14, 15, 16 17 Utilisateur 18-22 Eléments fonctionnels20
Procédé de gestion d'une installation électronique (1) d'un véhicule automobile, en plusieurs unités fonctionnelles (6) fournissant chaque fois au moins un certain élément fonctionnel (7). Les unités fonctionnelles (6) sont reliées à une interface (3) qui établit une liste d'association entre les éléments fonctionnels fournis (7) et l'unité fonctionnelle (6) à fournir. En réponse à une requête, elle relie plusieurs éléments fonctionnels (7) notamment plusieurs unités fonctionnelles (6) pour fournir un groupe fonctionnel (8) à l'aide d'au moins une installation de communication (5).
1°) Procédé de gestion d'une installation électronique (1) d'un véhicule automobile, cette installation électronique (1), à plusieurs unités fonctionnelles (6) fournissant chacune au moins un certain élément fonc- tionnel (7), procédé caractérisé en ce que les unités fonctionnelles (6) sont reliées à une interface (3) qui établit une liste d'association entre les éléments fonctionnels fournis (7) et l'unité fonctionnelle (6) à fournir et suite à une requête, elle relie plu- sieurs éléments fonctionnels (7) notamment plusieurs unités fonction- nelles (6) pour fournir un groupe fonctionnel (8) à l'aide d'au moins une installation de communication (5). 2°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'interface (3) fournit en même temps plusieurs groupes fonctionnels (8). 3°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que plusieurs unités fonctionnelles (6) proposent le même élément fonction- nel (7) et l'interface (3) sélectionne l'une des unités fonctionnelles (6) pour fournir l'élément fonctionnel (7) pour ce groupe de fonction (8). 4°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins l'une des unités fonctionnelles (6) fournit plusieurs éléments fonctionnels (7) et de préférence tous les éléments fonctionnels (7) fournissent plusieurs éléments fonctionnels (6). 5°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'unité fonctionnelle (6) fournit des informations concernant l'élément fonctionnel (7) pour l'interface (3), pour relier l'unité fonctionnelle (6) à l'interface (3).356°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'élément fonctionnel (7) fourni est exécuté par l'unité fonctionnelle (6) notamment sur un calculateur associé à l'unité fonctionnelle (6). 7°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les éléments fonctionnels (7) reliés pour fournir un groupe de fonctions (8) communique exclusivement par l'installation de communication (5) reliant les unités fonctionnelles (6) respectives, notamment un système de bus. 8°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins l'une des unités fonctionnelles (6) est un téléphone mobile, une tablette, une installation de mémoire, un système de calculateur répartis, un appareil de navigation, une installation de loisirs ou une installation d'affichage et de services (2). 9°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins l'une des unités fonctionnelles (6) comporte un dispositif de communication pour établir une liaison de communication notamment sans fil. 10°) Installation électronique (1) d'autres véhicules automobiles notamment pour la mise en oeuvre du procédé selon une ou plusieurs des 1 à 9, caractérisée en ce que l'installation électronique (1) comporte plusieurs unités fonctionnelles (6) qui fournissent respectivement au moins un élément fonctionnel (7) déterminé, installation caractérisé en ce que les unités fonctionnelles (6) sont reliées à une interface (3) qui établi une liste d'association entre les éléments fonctionnels (7) déjà fournis etl'unité fonctionnelle (6) à fournir et à la demande relie plusieurs éléments fonctionnels (7) notamment plusieurs unités fonctionnelles (6) pour fournir un groupe de fonction (8) à l'aide d'au moins une installation de communication (5).5
B
B60
B60R
B60R 16
B60R 16/02
FR2978871
A1
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT MUNI D'UN CAPTEUR THERMOELECTRIQUE
20,130,208
Domaine technique de l'invention L'invention est relative à la gestion thermique de composants, et plus particulièrement à un dispositif de refroidissement muni d'un fluide caloporteur en circulation. État de la technique L'intégration massive de composants dans les systèmes électroniques pose inévitablement le problème du refroidissement. En effet, plus les composants sont nombreux dans un volume donné, plus le système électronique chauffe et plus le risque de détérioration due à une surchauffe est important. Il existe différentes solutions de refroidissement. Les dispositifs de refroidissement passifs utilisent un radiateur ou des via thermiques pour évacuer la chaleur des composants vers l'extérieur. L'utilisation d'un radiateur est contraignante pour l'intégration du système électronique dans un appareil de taille réduite, tel qu'un téléphone portable. Les via thermiques performants, par exemple en nanotubes de carbone, sont difficiles à fabriquer et complexifient l'architecture du système. Les dispositifs passifs peuvent être associés à une ventilation d'air afin d'améliorer les performances de refroidissement. Lorsque la convection d'air, naturelle ou forcée, n'est plus suffisante pour évacuer l'énergie dissipée par le système, il convient d'utiliser un liquide de refroidissement en circulation. La figure 1 représente schématiquement un système électronique refroidi par un liquide en circulation, tel que décrit dans la demande de brevet 25 US2010/0290188. Le système électronique est formé d'un empilement de circuits intégrés 2. L'empilement est fixé à un circuit imprimé 4 à l'aide de billes de soudure 6. Les circuits 2 sont interconnectés par des via métalliques 8, formés dans des plots 10 en silicium. Les circuits intégrés 2 de l'empilement sont espacés entre eux, à l'aide des plots d'interconnexion 10. Ces espacements permettent la circulation d'un liquide de refroidissement 12. Le liquide 12 circule également entre le circuit 2 supérieur et une paroi d'un boîtier 14 servant de structure de confinement au liquide. Le boîtier 14 comprend un orifice d'entrée 16a et un orifice de sortie 16b du liquide de refroidissement, disposés de part et d'autre de l'empilement. Ainsi, le flux de liquide 12, généré par une pompe, circule en contact des circuits 2 d'une extrémité à l'autre du boîtier 14. Dans ce type de système, le contrôle du débit du liquide de refroidissement est assuré par la pompe. Le débit est généralement fixé à une valeur élevée pour assurer un refroidissement maximal quelles que soient les conditions thermiques du système. Ce contrôle ne tient pas compte du besoin réel de refroidissement au niveau des composants. La consommation de liquide, et donc la consommation électrique de la pompe, ne sont pas optimisées. Résumé de l'invention On constate qu'il existe un besoin de prévoir un dispositif permettant un refroidissement optimisé tout en ayant une consommation électrique et fluidique réduite. On tend à satisfaire ce besoin en prévoyant un dispositif de refroidissement d'un composant comprenant au moins un canal dans lequel circule un premier fluide caloporteur destiné à refroidir une zone chaude du composant. Le dispositif comporte un module thermoélectrique configuré pour mesurer une différence de température entre la zone chaude du composant et le canal, et un circuit de contrôle configuré pour moduler le débit du premier fluide caloporteur dans le canal en fonction de la différence de température. Dans un mode de réalisation préférentiel, la surface du canal en contact avec le premier fluide caloporteur est recouverte d'une couche en matériau polymère présentant une première énergie de surface sous une première condition d'excitation et une deuxième énergie de surface sous une deuxième condition d'excitation, les première et deuxième conditions d'excitation étant fixées par le circuit de contrôle. Selon un développement, la couche en matériau polymère est une monocouche auto-assemblée comprenant des particules d'acide mercaptohexadécanoïque et le module thermoélectrique est configuré pour appliquer une variation de température à la monocouche auto-assemblée représentative des première et deuxième conditions d'excitation. Selon un autre développement, la couche en matériau polymère comprend des monomères d'isopropylacrylamide et le circuit de contrôle est configuré pour appliquer une variation de potentiel électrique à la couche en matériau polymère représentative des première et deuxième conditions d'excitation. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs et illustrés à l'aide des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1, précédemment décrite, représente un dispositif classique de refroidissement d'un système électronique ; la figure 2 représente un mode de réalisation de dispositif de refroidissement selon l'invention la figure 3 représente une variante de réalisation de dispositif de refroidissement selon l'invention la figure 4 représente un schéma synoptique d'un dispositif de refroidissement selon l'invention la figure 5 représente différentes configurations d'un circuit de refroidissement utilisé dans le dispositif de refroidissement selon l'invention ; et les figures 6 à 8 représentent des étapes de fabrication d'un dispositif de refroidissement selon la figure 3. Description d'un mode de réalisation préféré de l'invention Afin d'optimiser le débit de fluide caloporteur dans un circuit de refroidissement, on dispose un capteur thermoélectrique entre le circuit de refroidissement et une zone chaude d'un composant à refroidir. Ce capteur mesure les caractéristiques de l'environnement thermique du composant, en particulier la différence de température entre le composant et le fluide caloporteur. Le capteur est couplé à un circuit de contrôle qui régule le débit de fluide caloporteur en fonction de cette différence de température. Le débit du fluide est ainsi adapté, en continu, aux besoins de refroidissement du composant. La figure 2 représente un mode de réalisation de dispositif de refroidissement muni d'un module thermoélectrique. Le dispositif de refroidissement comprend un circuit de refroidissement 18 et un module thermoélectrique 20, disposé entre le circuit 18 et une zone chaude 22 du composant. Le circuit de refroidissement 18 comprend au moins un canal ou caloduc dans lequel circule le fluide caloporteur. Avantageusement, le circuit 18 est formé d'un réseau de canaux. Une première extrémité du module 20 est en contact thermique avec le réseau de canaux 18, formant une source froide, et une deuxième extrémité est en contact thermique avec la source chaude 22. Le module thermoélectrique 20 est ainsi soumis à une différence de température à ses extrémités. Il est en outre relié électriquement à un circuit de contrôle (non représenté sur la figure 2) Dans ce mode de réalisation, le dispositif de refroidissement est intégré au composant à refroidir. A titre d'illustration, le composant est formé d'un empilement de circuits intégrés 24, chaque circuit intégré disposant d'une zone chaude 22. Les circuits intégrés 24 sont classiquement séparés par une couche d'interconnexion 26 contenant des via métalliques. Ces via relient électriquement les circuits intégrés 24. Le circuit de refroidissement 18 et le module thermoélectrique 20 sont, de préférence, formés dans la couche d'interconnexion 26. Comme cela est représenté sur la figure 2, un même réseau de canaux 18 peut participer au refroidissement de plusieurs zones chaudes 22, chaque zone 22 étant séparée du réseau 18 par un module thermoélectrique. Avantageusement, le dispositif de refroidissement comprend plusieurs circuits de refroidissement et plusieurs modules thermoélectriques, répartis dans des niveaux différents de l'empilement. Il est alors possible de refroidir individuellement chaque circuit intégré de l'empilement. Les circuits de refroidissement peuvent être indépendants ou reliés pour former un unique réseau de distribution du fluide caloporteur. Le fluide caloporteur est un gaz ou un liquide à une température inférieure à celle du composant dans la zone chaude. Il est, de préférence, choisi parmi l'eau, l'azote et un alcool. La figure 3 représente une variante de réalisation de dispositif de refroidissement, dans laquelle le circuit de refroidissement est déporté du composant. Le dispositif comprend une couche de refroidissement 28, dans laquelle sont formés les canaux 18, et au moins un module thermoélectrique 20 formé sur la couche 28. La couche 28 et le module 20 sont surmontés d'au moins un composant 24 à refroidir. Dans l'exemple de la figure 3, le composant 24 comprend deux points chauds 22, chacun étant associé à un ensemble de canaux 18 et un module 20. Une extrémité de chaque module 20 est en contact thermique avec les canaux 18. L'autre extrémité est en contact thermique avec un point chaud 22, de préférence par l'intermédiaire d'un via thermique 30 (appelé également pont thermique). Les via thermiques 30 sont formés d'un matériau ayant une conductivité thermique élevée, de préférence supérieure à la conductivité thermique du matériau formant le composant 24. Les via 30 sont, par exemple, formés d'un métal. Dans ce cas, les via 30 peuvent réaliser la connexion électrique des modules thermoélectriques 20 au circuit de contrôle, disposé par exemple au-dessus du composant 24 ou sur le même substrat que celui du composant 24. La couche 28 constitue un support dans lequel est formé le circuit fluidique. Ce support est, par exemple, en silicium et peut en outre servir à former le circuit de contrôle. La couche 28 peut aussi être formée d'un matériau isolant thermique comme le verre. Dans cette configuration, une couche de refroidissement 28, recouverte de modules thermoélectriques 20, peut servir à refroidir plusieurs composants 24 empilés. Comme cela sera décrit plus loin, cette variante du dispositif de refroidissement est particulièrement simple à mettre en oeuvre. Le dispositif de refroidissement et le composant peuvent être fabriqués séparément, puis le composant est rapporté sur le dispositif de refroidissement. La figure 4 représente un schéma synoptique du dispositif de refroidissement des figures 2 et 3, couplé à un composant 24. Les flèches noires représentent les signaux électriques reçus et envoyés par les différents éléments du dispositif tandis que les flèches blanches représentent le flux de chaleur. Le module thermoélectrique 20 (TE) mesure la différence de température entre le composant 24 et le circuit de refroidissement 18. Un signal électrique représentatif de cette différence, par exemple la tension aux extrémités du module 20, est transmis au circuit de contrôle 32. Le circuit de contrôle 32 commande le circuit de refroidissement 18 de manière à modifier le flux du fluide caloporteur en fonction de la différence de température. La chaleur du composant est en grande partie évacuée par le réseau de canaux 18. Ce transfert de chaleur s'effectue par conduction thermique des différentes couches séparant la zone chaude 22 et le réseau de canaux 18. Le module thermoélectrique 20 participe également au refroidissement du composant. En effet, une partie du flux de chaleur traverse le matériau thermoélectrique, de la source chaude 22 à la source froide 18. Ce transfert est toutefois limité en raison du faible volume occupé par le module thermoélectrique et de la faible conductivité thermique des matériaux qui le constituent. Le circuit de contrôle 32 comprend, par exemple, un amplificateur du signal de mesure, en sortie du capteur thermoélectrique 20, un algorithme de traitement sous la forme d'un microprocesseur et un circuit de génération des signaux de commande. Lorsque plusieurs modules thermoélectriques sont utilisés, le circuit de contrôle reçoit et traite tous les signaux de mesure, par exemple simultanément. La figure 5 représente des exemples de circuit de refroidissement permettant de moduler le débit de fluide caloporteur. Dans ces exemples, le circuit de refroidissement a été simplifié : il est formé d'un seul canal 18, de section trapézoïdale. Dans un mode de réalisation préférentiel, le débit de fluide caloporteur 12 est modulé en faisant varier l'énergie de surface entre le canal 18 et le fluide 12. Pour cela, la surface du canal en contact avec le fluide est recouverte d'une couche en matériau polymère 34. Le circuit de contrôle envoie un stimulus électrique ou thermique à la couche 34. Celui-ci modifie la structure interne de la couche polymère 34 et donc son énergie de surface. Dans le cas de l'eau comme fluide caloporteur, cela revient à modifier la mouillabilité de la surface du canal, c'est-à-dire son caractère hydrophile ou hydrophobe. En d'autres termes, le circuit de contrôle 32 définit des conditions d'excitation, pour faire passer la couche polymère 34 d'un premier état à un second état, l'énergie de surface du polymère étant différente entre les deux états. La couche polymère est, par exemple, une monocouche auto-assemblée (SAM, « Self-Assembled Monolayer ») telle que décrite dans l'article « Reversible Switching between Superhydrophilicity and Superhydrophobicity » (Taolei et al., Angew. Chem. Int., 43, 357-360, 2004). Elle comprend des molécules d'acide mercapto-hexadécanoïque (MHA). Selon qu'on applique un potentiel électrique positif ou négatif sur le canal, la couche polymère présente un caractère hydrophobe ou hydrophile. Alternativement, la couche polymère comprend des monomères de N-isopropylacrylamide (PNIPAM), décrits dans l'article «A reversible Switching Surface ». Ces monomères sont sensibles à la température. La couche polymère devient hydrophobe en la chauffant au-delà d'une température donnée, de l'ordre de 32 °C. A l'inverse, elle devient hydrophile en la refroidissant en dessous de cette température. D'autres types de molécules peuvent être envisagées, comme le poly(acrylamide n-substitué), le poly(N-(L)-(1-hydroxyméthyle) propylméthacrylamide) (P(L-HMPMAAm)), et le poly(N-acryloyl-N0-alkylpipérazine). Ces exemples de polymère réagissent à des stimuli thermiques. Certaines de ces molécules se greffent sur un type particulier de surface pour former une monocouche auto-assemblée SAM. Le canal 18 est alors formé dans un matériau permettant la greffe des molécules utilisées, par exemple l'or dans le cas des molécules MHA. Ainsi, il est possible de contrôler le débit dans le circuit de refroidissement en modifiant les propriétés de la couche en matériau polymère. Une surface rendue hydrophobe limitera la circulation d'eau, en réduisant la section du canal. A l'inverse, un canal dont la surface est hydrophile favorise la circulation d'eau et augmente donc le débit. Le stimulus électrique est, de préférence, transmis par le module thermoélectrique à la couche polymère. Le module thermoélectrique est relié électriquement au circuit de contrôle. Le circuit de contrôle peut donc envoyer un signal électrique à la couche polymère, par l'intermédiaire du module thermoélectrique (flèche en traits pointillés sur la figure 4). En outre, le module évacue directement une partie du flux de chaleur au circuit de refroidissement. Ce transfert de chaleur peut donc servir à modifier localement la structure de la couche polymère. En d'autres termes, le module thermoélectrique, en contact direct avec le canal, transmet l'information thermique provoquant la modification de la couche polymère. La surface du canal 18 recouverte de matériau polymère dépend de la variation maximale de débit envisagée. A titre d'exemple, si l'on souhaite interrompre complètement la circulation du fluide caloporteur, la couche polymère 34 pourra être déposée sur toute la surface du canal 18 (Fig.5). Le fluide sera alors dirigé vers une autre branche du circuit de refroidissement, pour évacuer la chaleur d'un autre composant. Le matériau polymère peut être déposé sur une seule paroi du canal 18 lorsque qu'on souhaite faire varier le débit dans une moindre mesure. La couche polymère 34 est, de préférence, déposée sur le canal 18 au voisinage du module thermoélectrique 20. Elle peut également être disposée en amont ou en aval du module thermoélectrique dans le sens de circulation du fluide. On prévoit alors un conducteur thermique ou électrique additionnel, distinct de module thermoélectrique, pour acheminer le signal associé. Comme cela est représenté à droite sur la figure 5, la surface du canal 18 en contact avec le fluide 12 est avantageusement structurée afin d'effectuer un contrôle plus précis de l'énergie de surface. Le dispositif de refroidissement décrit ci-dessus permet l'utilisation d'un circuit de refroidissement 18 fermé. En effet, en modifiant l'énergie de surface localement, en plusieurs zones consécutives du circuit 18, il est possible de créer un mouvement du fluide caloporteur. Un circuit fermé est particulièrement intéressant pour les applications nomades. En effet, on s'affranchit alors d'une pompe pour forcer la circulation du fluide caloporteur, ce qui représente un gain de consommation ainsi qu'un gain de place. Le circuit de contrôle 32 peut également commander une vanne d'introduction reliée à un réservoir d'un fluide caloporteur additionnel. Ce second fluide caloporteur présente, de préférence, une capacité thermique différente de celle de premier fluide. Ainsi, lorsque le second fluide est introduit dans le circuit 18, il augmente ou diminue le pouvoir de refroidissement (ou pouvoir calorifique) du premier fluide caloporteur. Dans un mode de réalisation, les deux fluides sont choisis pour déclencher une réaction endothermique lorsqu'ils sont mélangés. Ils sont, de préférence, acheminés par des canaux distincts, puis mélangés au niveau du module thermoélectrique. L'article « Microfluidic Bubble Logic » (M. Prakash et al, Science, Vol. 315, pp. 832-835, Feb. 2007) décrit un exemple de système fluidique permettant un tel mélange. On pourra également envisager un fluide caloporteur contenant des molécules polaires et appliquer un champ électrique pour diriger ces molécules. Les figures 6 à 8 représentent des étapes d'un procédé de réalisation d'un dispositif de refroidissement selon la figure 3. L'étape de la figure 6 correspond à la formation de la couche de refroidissement 28 contenant les canaux 18. Les canaux sont, de préférence, gravés dans un substrat en silicium. Ils ont, par exemple, une forme cylindrique et un diamètre compris entre 10 µm et I mm. La surface des canaux 18 en contact avec le fluide caloporteur est, le cas échant, recouverte d'une fine couche d'or, d'aluminium ou de titane, de 10 nm à 100 hum d'épaisseur, avant d'y déposer le matériau polymère. L'épaisseur de la couche polymère varie entre 10 nm et 1 !,m. A l'étape de la figure 7A, on forme le module thermoélectrique 20 sur la surface de la couche de refroidissement 28. Une extrémité du module 20 est disposée 5 en contact avec les canaux 18. Comme cela est représenté en vue de dessus sur la figure 7B, le module thermoélectrique 20 est avantageusement formé d'une pluralité de thermocouples. Chaque thermocouple comprend deux plots thermoélectriques 36a et 36b, reliés entre eux à l'une de leurs extrémités par un connecteur 10 métallique interne 38. Les thermocouples sont connectés électriquement en série à l'aide de connecteurs métalliques de liaison 40. Les plots 36a et 36b ont des natures thermoélectriques différentes. Par exemple, le plot 36a est en silicium de type P et le plot 36b est en silicium de type N. D'autres matériaux, semi-conducteurs ou semi-métaux, peuvent être 15 envisagés, comme le germanium, le bismuth, l'antimoine et leurs alliages. Les plots 36a et 36b sont, de préférence, de dimensions identiques. Leur épaisseur est, par exemple, comprise entre 5 nm et 500 !lm selon le procédé de réalisation utilisé. Le composant 24 est ensuite collé sur le dispositif de refroidissement (Fig.8). Il 20 comprend, de préférence, des via métalliques 30 destinés à conduire la chaleur de la zone chaude 22, située à l'intérieur du composant, vers le module thermoélectrique 20. Les connecteurs de liaison 40 sont en contact avec les via métalliques 30, de façon individuelle afin de ne pas former de court-circuit. Les connecteurs 25 internes 36 sont disposés sur les canaux 18. Les thermocouples sont ainsi disposés en parallèle entre une source chaude formée par le composant et une source froide formée par les canaux 18. Au fur et à mesure qu'on évacue la chaleur du composant, la température (froide) du fluide caloporteur augmente. La régulation du débit (et/ou la 30 modulation de la capacité thermique du fluide), assurée par le circuit de contrôle, permet toutefois de maintenir la température de la source froide à une valeur adéquate. Ainsi, le signal délivré par le capteur thermoélectrique reflète, à chaque instant, les conditions thermiques dans lesquelles se trouve le composant. Le module thermoélectrique permet de suivre l'évolution de la température du composant et d'adapter en temps réel le débit et le cheminement du fluide caloporteur. La consommation du fluide peut alors être limitée au besoin du composant. Comme le débit de fluide est généralement imposé par une pompe, cela représente une économie d'énergie électrique. En outre, le module thermoélectrique ne consomme pas de courant compte tenu qu'il fonctionne en tant que capteur de température, et non en mode Peltier. On obtient alors un dispositif de refroidissement ayant une consommation électrique inférieure à celles des dispositifs actifs classiques. Pour les applications nomades, on privilégiera un circuit de refroidissement fermé, c'est-à-dire sans pompe. La consommation électrique du dispositif de refroidissement sera alors minimale et correspondra à celle du circuit de contrôle
Un dispositif de refroidissement d'un composant (24) comprend au moins un canal (18) dans lequel circule un premier fluide caloporteur destiné à refroidir une zone chaude du composant. Il comporte en outre un module thermoélectrique (20) configuré pour mesurer une différence de température entre la zone chaude du composant et le canal, et un circuit de contrôle (32) configuré pour moduler le débit du premier fluide caloporteur dans le canal en fonction de la différence de température.
1. Dispositif de refroidissement d'un composant (24) comprenant au moins un canal (18) dans lequel circule un premier fluide caloporteur (12) destiné à refroidir une zone chaude (22) du composant, caractérisé en ce qu'il comporte : un module thermoélectrique (20) configuré pour mesurer une différence de température entre la zone chaude du composant et le canal ; et un circuit de contrôle (32) configuré pour moduler le débit du premier fluide caloporteur dans le canal en fonction de la différence de température. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la surface du canal (18) en contact avec le premier fluide caloporteur (12) est recouverte d'une couche en matériau polymère (34) présentant une première énergie de surface sous une première condition d'excitation et une deuxième énergie de surface sous une deuxième condition d'excitation, les première et deuxième conditions d'excitation étant fixées par le circuit de contrôle (32). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la couche en matériau polymère (34) est une monocouche auto-assemblée (SAM) comprenant des particules d'acide mercapto-hexadécanoïque et dans lequel le module thermoélectrique (20) est configuré pour appliquer une variation de température à la monocouche auto-assemblée (SAM) représentative des première et deuxième conditions d'excitation. 4. Dispositif selon la 2, dans lequel la couche en matériau polymère (34) comprend des monomères d'isopropylacrylamide et dans lequel le circuit de contrôle (32) est configuré pour appliquer une variation de potentiel électrique à la couche en matériau polymère représentative des première et deuxième conditions d'excitation. 5. Dispositif selon la 1, comprenant un réservoir d'un deuxième fluide caloporteur ayant une capacité thermique différente de celle du premier fluide caloporteur, et une vanne d'introduction du deuxième fluide caloporteur dans le canal (18) commandée par le circuit de contrôle (32). 12 6. Dispositif selon la 1, dans lequel le module thermoélectrique (20) est formé par une pluralité de thermocouples connectés électriquement en série et thermiquement en parallèle entre la zone chaude (22) du composant (24) et le canal (18). 7. Dispositif selon la 1, comprenant une pluralité de canaux (18).
H
H01,H05
H01L,H05K
H01L 23,H05K 7
H01L 23/46,H05K 7/20
FR2981914
A1
DISPOSITIF DE REMPLISSAGE PONDERAL DE RECIPIENTS EQUIPE D'UN ORGANE ANTI VIBRATION
20,130,503
La présente invention concerne un . ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION On connaît, notamment du document EP 1025424, un dispositif de remplissage pondéral de récipient comportant un bec de remplissage porté par un bâti et ayant un orifice de distribution en dessous duquel les récipients sont supportés par un organe support de récipient. L'organe support de récipient est relié à un capteur de poids comportant un barreau élastiquement déformable, ayant une extrémité rigidement fixée au bâti et une extrémité opposée s'étendant en porte-à-faux, et un élément sensible associé au barreau élastiquement déformable pour mesurer la déformation de celui-ci. Afin de protéger le capteur de poids contre les éclaboussures de produit à conditionner ou de produit de nettoyage du bec de remplissage, il a été réalisé des dispositifs de remplissage dans lesquels le capteur de poids est disposé à un niveau supérieur à l'orifice de distribution. Il est toutefois nécessaire dans ce cas d'utiliser un organe support allongé s'étendant sur un côté du bec de remplissage et ayant une extrémité supérieure reliée à l'extrémité en porte-à-faux du barreau élastiquement déformable et une partie de maintien de récipient disposée en dessous de l'orifice de distribution. Il a alors été constaté que lorsque le dispositif de remplissage est monté sur un bâti mobile, par exemple un bâti rotatif d'un carrousel de remplissage, l'organe support a tendance à vibrer lorsqu'un récipient est introduit, ce qui perturbe la mesure du capteur de poids, de sorte qu'il est nécessaire d'attendre une stabilisation du dispositif avant de pouvoir procéder au remplissage. Ce temps d'attente diminue de façon considérable la cadence de remplissage. Pour pallier cet inconvénient, il a été envisagé d'associer à l'organe support des bras de liaison reliés par des roulements à billes pour former un parallélogramme articulé. Toutefois pour que le parallélogramme articulé ainsi réalisé n'induise pas des efforts parasites sur le capteur de poids il est nécessaire d'utiliser des roulements à billes de haute précision très onéreux et très sensibles à un encrassement par les produits à conditionner ou par les produits de nettoyage des becs de remplissage. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un dispositif de remplissage pondéral de récipients équipé d'un organe anti vibration de structure simple et peu sensible à la pollution. BRÈVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose selon l'invention un dispositif de remplissage pondéral de récipients comportant : un bec de remplissage porté par un bâti et ayant un orifice de distribution ; un organe support de récipient s'étendant sur un coté du bec de remplissage, cet organe support de récipient étant associé à un capteur de poids disposé à un niveau supérieur à l'orifice de distribution et comportant une partie de maintien de récipient disposée en dessous de l'orifice de distribution ; et un bras de liaison ayant une première extrémité fixée au bâti et une seconde extrémité fixée à l'organe support de récipient à un niveau inférieur au capteur de poids, le bras de liaison comportant au moins une portion de pliage configurée pour permettre un pliage sans effort autour d'un axe horizontal et réaliser une liaison rigide à l'égard de forces dans un plan horizontal. On a en effet constaté qu'en raison des faibles déplacements de l'organe support de récipient pendant le remplissage (quelques dixièmes de mm) il n'était pas nécessaire d'associer l'organe support de récipient à un parallélogramme articulé, et qu'une liaison avec un bras de liaison comportant une seule portion de pliage suffisait pour permettre un déplacement vertical sans contrainte de l'organe support tout en assurant un amortissement rapide des vibrations. Selon une version avantageuse de l'invention, le bras de liaison comporte deux portions de pliage sans effort autour de deux axes horizontaux parallèles l'un à l'autre. Ainsi, on favorise un déplacement vertical de l'organe support de récipient. Selon un aspect avantageux de l'invention, le bras de liaison est disposé au niveau de la partie de maintien de récipient, et de préférence lorsque le bâti est rotatif, et le bras de liaison s'étend radialement à une trajectoire des récipients pendant le remplissage. On favorise ainsi la résistance à l'effort latéral exercé par un récipient lors de son introduction. Selon un autre aspect avantageux de l'invention l'organe support comprend une sellette reliée au capteur de poids par une tige, et le bras de liaison est disposé au niveau de la sellette. Cette disposition s'est avérée plus avantageuse pour les gros récipients. Selon encore un autre aspect avantageux de l'invention l'organe support de récipient comporte une tige engagée dans un tube support porté par le bâti, et la première extrémité du bras de liaison est rigidement reliée au tube support par une entretoise. On réalise ainsi un dispositif très compact. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de deux 30 modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. Il sera fait référence aux figures ci-jointes parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe partielle d'un 35 premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective agrandie de l'encadré II de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe analogue à celle de la figure 1 d'un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue schématique partielle agrandie d'une variante du premier mode de réalisation. En référence aux figures 1 et 2, dans ce premier mode de réalisation, le dispositif comporte de façon connue en soi une série de becs de remplissage 1 dont un seul a été illustré sur la figure 1 et dont la structure n'a pas été détaillée. Les becs de remplissage sont portés par un bâti illustré ici par une plate-forme rotative 2 formée de deux plateaux 3 et 4 maintenus à distance l'un de l'autre par des entretoises 5. Chaque bec de remplissage 1 est associé à un capteur de poids 6 ayant une embase 7 fixée sur le plateau 3 et réalisée en une seule pièce avec un barreau élastiquement déformable 8 ayant une extrémité 9 rigidement fixée au bâti 2 par l'intermédiaire de l'embase 7, et une extrémité opposée 10 s'étendant en porte à faux. Le capteur de poids comporte en outre un élément sensible, ici une jauge de contrainte 11, associé au barreau élastiquement déformable 8 pour mesurer des déformations de celui-ci. Dans le premier mode de réalisation illustré par les figures 1 et 2, le capteur de poids 6 est associé à un organe support de récipient comprenant une tige 12 ayant une extrémité supérieure reliée par une vis 13 à une plaquette 14 fixée à l'extrémité en porte-à-faux 10 du barreau 8. La tête de la vis 13 prend appui sur la plaquette 14 par l'intermédiaire d'un jonc annulaire 15. La tige 12 est montée pour coulisser dans un tube support 16 comportant un épaulement 17 qui est en appui sur la face inférieure de la plaque 4. À son extrémité supérieure, le tube support 16 comporte un filetage 18 sur lequel est monté un écrou 19 assurant un verrouillage du tube support 16 sur le bâti rotatif 2. À son extrémité inférieure, le tube support 16 porte une extrémité d'une entretoise 20 dont l'extrémité opposée sert de point d'ancrage à un bras de liaison 21 avec un bloc 22 qui est fixé à la tige support 12 et qui porte de façon connue en soi des mâchoires 23 de maintien d'un récipient 24 prenant appui sur une sellette 25 fixée à l'extrémité inférieure de la tige support 12. De façon connue en soi les mâchoires 23 sont rappelées l'une vers l'autre par un ressort 26 et leur ouverture est commandée par un galet 27 coopérant avec une came non représentée. Le bras de liaison 21 est formé ici d'une barrette en matière plastique s'étendant horizontalement. Ainsi que cela est mieux visible sur la figure 2, la barrette 21 comporte deux encoches en V 28 qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre et délimitent des zones de pliage 37. En pratique, l'épaisseur de matière résiduelle en regard de la pointe des encoches 28 est de quelques dixièmes de millimètre, ce qui permet, d'une part, un pliage sans effort autour des axes horizontaux 38, parallèles l'un à l'autre et coïncidant avec la pointe des encoches 28, et, d'autre part, une liaison rigide à l'égard de forces dans un plan horizontal. Dans l'exemple illustré pour lequel les becs de remplissage 1 sont montés sur une plate-forme rotative, les bras de liaison 21 s'étendent radialement à une trajectoire de récipient illustrée sur la figure 2 par une flèche en trait épais. De préférence, le bras de liaison 21 est relié à l'entretoise 20 par un encastrement comprenant un tenon 29 réalisé sur l'entretoise 20 et une mortaise 30 réalisée dans la barrette 21. De même, la barrette 21 est reliée au bloc 22 par un encastrement comportant un tenon 31 réalisé sur le bloc 22 et une mortaise 32 réalisée dans la barrette 21. Ainsi que cela est visible sur la figure 1, les mâchoires 23 de maintien du récipient 24 s'étendent à un niveau inférieur à l'orifice de distribution 33 du bec de remplissage 1 tandis que le capteur de poids 6 est disposé un niveau supérieur à l'orifice de distribution 33. La figure 3 illustre un second mode de réalisation de structure généralement analogue au premier mode de réalisation. Pour des pièces identiques des mêmes références numériques ont été portées sur la figure 3 et ces pièces ne seront pas décrites à nouveau. Dans ce mode de réalisation, la tige de support 12 comporte à son extrémité supérieure une plaquette 34 dont une extrémité est fixée à la tige support 12 et dont l'extrémité opposée s'étend en porte-à-faux au-dessus de l'extrémité en porte-à-faux 10 du barreau déformable 8. La plaquette 34 porte sur sa face inférieure une vis 35 dont la tête prend appui sur l'extrémité 10 du barreau déformable 8. À sa partie inférieure le tube support 16 est cette fois relié à une entretoise en U 36 et le bras de liaison 21 s'étend cette fois entre la branche inférieure de l'entretoise 36 et la sellette 25 pour réaliser ainsi une liaison entre la tige support 12 et le bâti de la machine au niveau de la sellette 25. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et on peut y apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, bien que l'invention est été décrite en relation avec une barrette 21 dont les lignes de pliage sont définies par des encoches, on peut réaliser le bras de liaison 21 sous forme d'une barrette en plusieurs parties réunies par un ruban en tissu ou un film en matière plastique pincés entre des morceaux de plaquette ou noyés dans des blocs de résine adjacents les uns aux autres et délimitant ainsi des lignes de pliage sans effort. Bien que l'invention ait été illustrée avec des organes support comportant une sellette, l'invention peut également être réalisée en suspendant les récipients par le col. Bien que dans les deux modes de réalisation illustrés la tige support 12 soit suspendue à une extrémité en porte-à- faux du barreau élastique 8, l'invention peut également être mise en oeuvre avec un montage en bascule comme illustré dans le document EP 1025424 précité. Bien que le montage de la tige 12 libre par rapport au 10 barreau, comme dans les deux modes de réalisation précédemment décrits, soit particulièrement intéressant pour s'affranchir des torsions parasites, il est possible d'utiliser comme capteur de poids 6 une jauge à moment constant et prévoir une fixation rigide de l'extrémité 15 supérieure de la tige 12 à l'extrémité en porte à faux 10 du barreau 8. Cette variante est illustrée à la figure 4, dans laquelle la tige 12 est rigidement fixée à l'extrémité libre de la plaquette 14 solidaire de l'extrémité en porte-à-faux 10 du barreau 8. Le barreau 8 se comporte comme un 20 parallélogramme déformable, le poids du récipient reçu sur la sellette est transmis intégralement à la jauge et le bras de liaison permet l'amortissement rapide des vibrations. On peut également remplacer le tube support 10 par une potence fixée à l'un des plateaux, ou même aux deux plateaux, 25 de la plateforme 2
Le dispositif de remplissage pondéral de récipients comporte : un bec de remplissage (1) porté par un bâti et ayant un orifice de distribution (33) ; un organe support de récipient (25) s'étendant sur un coté du bec de remplissage, cet organe support de récipient étant associé à un capteur de poids disposé à un niveau supérieur à l'orifice de distribution; et un bras de liaison (21) ayant une première extrémité fixée au bâti et une seconde extrémité fixée à l'organe support de récipient à un niveau inférieur au capteur de poids, le bras de liaison (21) comportant deux portions de pliage (37) configurées pour permettre un pliage sans effort autour d'axes horizontaux (38) parallèles l'un à l'autre, et réaliser une liaison rigide à l'égard de forces dans un plan horizontal.
1. Dispositif de remplissage pondéral de récipients comportant : un bec de remplissage (1) porté par un bâti (2) et ayant un orifice de distribution (33); et un organe support de récipient (25) s'étendant sur un coté du bec de remplissage, cet organe support de récipient étant associé à un capteur de poids(6) disposé à un niveau supérieur à l'orifice de distribution, et comportant une partie de maintien de récipient (23) disposée en dessous de l'orifice de distribution (33), caractérisé en ce qu'il comporte un bras de liaison (21) ayant une première extrémité fixée au bâti et une seconde extrémité fixée à l'organe support de récipient à un niveau inférieur au capteur de poids (6) et en ce que le bras de liaison (21) comporte au moins une portion de pliage (37) configurée pour permettre un pliage sans effort autour d'un axe horizontal et réaliser une liaison rigide à l'égard de forces dans un plan horizontal. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le bras de liaison comporte deux portions de pliage (37) sans effort autour de deux axes horizontaux (38) parallèles l'un à l'autre. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le bras de liaison (21) est disposé au niveau de la partie de maintien de récipient (23). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le bras de liaison comprend une barrette (21) en matière plastique et la portion de pliage (37) est délimitée par une encoche en V (28). 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le bâti (2) est rotatif, et le bras de liaison (21) s'étend radialement à une trajectoire des récipients pendant le remplissage. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe support comprend une sellette (25) reliée aucapteur de poids (6) par une tige (12), et le bras de liaison (21) est disposé au niveau de la sellette. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe support de récipient est simplement posé (35) sur le capteur de poids (6). 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe support de récipient comporte une tige (12) engagée dans un tube support (16) porté par le bâti, et la première extrémité du bras de liaison est rigidement reliée au tube support par une entretoise (20). 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le capteur de poids comporte : un barreau élastiquement déformable (8) ayant une extrémité (9) rigidement fixée au bâti et une extrémité opposée (10) s'étendant en porte à faux, et un élément sensible (11) associé au barreau élastiquement déformable pour mesurer des déformations de celui-ci, et en ce que l' organe support de récipient a une extrémité supérieure (13) reliée à l'extrémité en porte à faux (10) du barreau élastiquement déformable.
B
B65,B67
B65B,B67C
B65B 3,B67C 3
B65B 3/28,B65B 3/26,B67C 3/20,B67C 3/24
FR2980607
A1
PROCEDE DE DERIVATION DE CLES DANS UN CIRCUIT INTEGRE
20,130,329
B11094 - 11-ZV2-0293FR01 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les circuits électroniques et, plus particulièrement, les circuits utilisant des clés de chiffrement, de signature, etc., dérivées à partir d'une clé maître ou de base contenue dans le circuit électronique. Exposé de l'art antérieur La plupart des circuits électroniques utilisant des clés utilisées par des algorithmes de signature, de chiffrement ou autres éléments cryptographiques, exploite des mécanismes de dérivation de clés afin de limiter l'exposition (le nombre d'utilisations) d'une clé de base du circuit. De telles techniques permettent notamment de répudier (considérer comme invalides) des clés trop souvent utilisées ou supposées avoir été attaquées, et de régénérer de nouvelles clés pour les sessions ultérieures. En particulier, il est fréquent qu'à chaque nouvelle session d'un processus cryptographique, le circuit électronique génère une clé de session en dérivant la clé de base. Une limitation de ces mécanismes est que la clé de base est exposée à chaque dérivation d'une clé de session, ce qui la rend indirectement sensible à certaines attaques comme B11094 - 11-ZV2-0293FR01 2 par exemple les analyses par canaux cachés de type analyse différentielle de la consommation (Differential Power Analysis - DPA). Par ailleurs, si l'on décide de limiter le nombre 5 d'utilisations de la clé de base, cela limite également le nombre de clés de session dérivables pour le circuit. Résumé Un objet d'un mode de réalisation de la présente invention est de proposer un mécanisme de dérivation de clés qui 10 pallie tout ou partie des inconvénients des mécanismes usuels. Un objet d'un autre mode de réalisation de la présente invention est de proposer une solution limitant les expositions de la clé de base sans pour autant réduire le nombre de sessions envisageables pour le circuit. 15 Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, on prévoit un procédé de dérivation, par un circuit électronique, d'une première clé à partir d'une deuxième clé, dans lequel : au moins une troisième clé est dérivée de la deuxième 20 clé et sert à dériver la première clé ; une valeur d'un compteur, représentatif du nombre de premières clés, conditionne la dérivation d'une nouvelle valeur de la troisième clé. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 25 une première partie de poids fort du compteur représente le nombre d'utilisations de la deuxième clé. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une deuxième partie de poids faible du compteur représente le nombre d'utilisations de la troisième clé. 30 Selon un mode de réalisation de la présente invention, au moins un bit de la première partie du compteur est dupliqué. Selon un mode de réalisation de la présente invention, toute la première partie du compteur est dupliquée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 la valeur dupliquée est stockée en mémoire non volatile. B11094 - 11-ZV2-0293FR01 3 Selon un mode de réalisation de la présente invention, une nouvelle valeur de troisième clé est générée quand la valeur du compteur atteint un seuil. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 5 une nouvelle valeur de la troisième clé est générée quand le bit de poids faible de la première partie du compteur diffère de la valeur dupliquée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, plusieurs troisièmes clés sont utilisées en étant dérivées les 10 unes des autres. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le compteur est stocké en mémoire non volatile. Selon un mode de réalisation de la présente invention, au moins les deuxième et troisième clés sont stockées en mémoire 15 non volatile. On prévoit également un circuit électronique adapté à la mise en oeuvre du procédé ci-dessus. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que 20 d'autres seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est un schéma bloc simplifié d'un mécanisme de dérivation de clés ; 25 la figure 2 est un schéma bloc plus détaillé d'un mode de réalisation d'un mécanisme de dérivation de clés ; la figure 3 illustre un mode de réalisation de compteurs d'un mécanisme de dérivation de clés ; et la figure 4 est un organigramme simplifié d'un mode de 30 mise en oeuvre d'un mécanisme de dérivation de clés. Description détaillée De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Par souci de clarté, seuls les étapes et éléments utiles à la compréhension des modes de 35 réalisation décrits ont été exposés. En particulier, la B11094 - 11-ZV2-0293FR01 4 destination des clés de session générées n'a pas été détaillée, les modes de réalisation décrits étant compatibles avec les utilisations usuelles des clés de session dans divers algorithmes cryptographiques. De plus, les mécanismes de génération et de stockage d'une clé de base dans un circuit électronique n'ont pas non plus été détaillés, les modes de réalisation décrits étant là encore compatibles avec les mécanismes habituels. Des clés de session dérivées d'une clé maître ou clé 10 de base d'un circuit intégré ont des utilisations multiples, que ce soit dans des cartes à microcircuit, dans des circuits d'authentification radiofréquence (RFID), dans divers circuits électroniques mettant en oeuvre des mécanismes cryptographiques, etc. 15 La figure 1 est un schéma bloc illustrant, de façon partielle, un exemple usuel de circuit électronique équipé d'un mécanisme de dérivation de clés. Une clé de base (BK) est stockée dans une mémoire non volatile 12 (NVM) du circuit électronique. Cette clé de base est exploitée par une fonction 20 14 de dérivation de clé (KEY DERIVATION FUNCTION - KDF) qui fournit une clé de session (SK) au circuit destiné à l'utiliser. Habituellement, à chaque nouvelle session ou besoin de changement de la clé de session, la clé de base est extraite de la mémoire non volatile pour dériver une nouvelle clé de 25 session. La figure 2 est un schéma bloc d'un mode de réalisation d'un mécanisme de dérivation de clés. Comme précédemment une clé de base (BK) est stockée dans une zone 122 d'une mémoire non volatile (NVM) 12 et cette 30 clé de base est exploitée par un mécanisme 2 de dérivation de clés (KDF). Selon le mode de réalisation représenté en figure 2, la clé de base BK est exploitée par une première fonction 22 (F1) de dérivation qui génère une clé, désignée arbitrairement, 35 clé de liaison LK. Cette clé de liaison est d'une part stockée B11094 - 11-ZV2-0293FR01 en mémoire non volatile dans une zone 124 et, d'autre part soumise à une deuxième fonction 24 (F2) de dérivation de clé pour fournir une clé de session SK. Cette clé de session SK est, par exemple, stockée dans une zone de mémoire volatile 20, par 5 exemple un registre ou analogue. La clé de session SK est fournie au reste du circuit électronique pour une utilisation en elle-même habituelle. Les fonctions Fl et F2 peuvent être identiques. Le mécanisme de dérivation de clé est commandé de façon logicielle ou matérielle. En figure 2, on a symbolisé un bloc 26 (CTRL) de commande du mécanisme. Ce bloc 26 synchronise les fonctions de dérivation de clés et organise la lecture et le stockage des clés en mémoire non volatile. Dans un mode de réalisation simplifié, une nouvelle clé de liaison est générée dès qu'un seuil du nombre d'utilisations de la clé de liaison courante est atteint. Prévoir une clé de liaison, ou clé intermédiaire, entre la clé de base et la clé de session limite le nombre d'expositions de la clé de base sans réduire le nombre de clés de sessions possibles. Un compteur de clés de session SC est stocké dans une zone de mémoire non volatile. Les bits de poids fort de ce compteur représentent le nombre LKN de clés de liaison, c'est-à-dire le nombre d'utilisations de la clé de base BK pour dériver des clés de liaison, et sont dupliqués dans une autre zone 126 de mémoire non volatile. La figure 3 illustre de façon très schématique un mode de réalisation préféré du compteur SC. Celui-ci comporte m+n bits, n bits de poids faible représentant le nombre de clés de session par clé de liaison (partie basse ou droite RSC du compteur SC) et m bits de poids fort représentant le nombre de clés de liaison pour la clé de base (partie haute ou gauche LSC du compteur SC). Le nombre (ou compte) LKN stocké en zone 126 comporte donc m bits dupliqués depuis le compteur de sessions. Le compteur de sessions SC comporte donc un nombre de bits B11094 - 11-ZV2-0293FR01 6 correspondant à la somme du nombre de bits représentatif du nombre d'utilisations d'une clé de liaison et du nombre de bits représentatif du nombre de clés de liaison. Les nombres m et n peuvent être égaux ou différents. Le cas échéant le compteur SC est en pratique formé de deux compteurs représentant respectivement les comptes RSC et LSC, le compteur LSC étant incrémenté lorsque le compteur RSC repasse à zéro en atteignant la valeur 2n+1. Selon une autre variante, le nombre LKN est stocké 10 avec la clé de liaison LK dans la zone 124. Dans le mode de réalisation de la figure 3, le seuil TH de déclenchement d'une nouvelle dérivation de clé de liaison correspond au changement d'état (vers 0 ou vers 1) du bit de poids faible de la partie haute LSC du compteur SC. 15 La figure 4 est un exemple de processus mis en oeuvre à partir du mécanisme de la figure 2. A chaque nouvelle session (bloc 31, NEW SESSION), le mécanisme commence par vérifier si la clé est bloquée (bloc 32, BLOCKED ?). Une telle situation se produit si, lors d'une 20 session précédente, le mécanisme a considéré que le circuit avait un problème au niveau de la génération des clés et qu'il devait être bloqué. Un exemple d'un tel processus sera exposé ultérieurement. En cas de blocage (sortie Y du bloc 32), le mécanisme retourne une erreur (ERROR). Le traitement de cette 25 erreur peut être le remplacement de la clé de base après une intervention externe sur le circuit, une extinction du circuit ou tout autre action ou traitement d'erreur habituel lorsqu'une clé ne peut pas être utilisée. Si le circuit n'est pas bloqué (sortie N du bloc 32), 30 le compteur de sessions SC est incrémenté (bloc 33, SC = SC + 1). On vérifie ensuite (bloc 34, LKN = LSC ?) si la clé de liaison LK stockée en mémoire non volatile est cohérente avec la valeur du compteur de sessions, c'est-à-dire si la valeur LKN qui a été stockée avec la clé de liaison courante (lors de la 35 génération de la clé de liaison courante) a la même valeur que B11094 - 11-ZV2-0293FR01 7 la partie haute LSC (m bits de poids fort) du compteur de sessions. Dans l'affirmative (sortie Y du bloc 34), cela signifie que la clé de liaison peut encore être utilisée. La clé 5 de liaison courante est alors soumise à la deuxième fonction de dérivation F2 (bloc 35) et génère une clé de session SK. Dans la négative (sortie N du bloc 34), c'est-à-dire si les bits de poids fort du compteur de sessions ne correspondent pas à la valeur LKN stockée en mémoire non 10 volatile, cela signifie que la clé de liaison doit être remplacée. La clé de base BK est alors extraite de la mémoire non volatile pour être exploitée par la fonction de dérivation F1 (bloc 37). La nouvelle clé de session LK est alors stockée en mémoire non volatile (bloc 38, LK -> NVM). 15 Le nombre LKN doit être incrémenté. Pour cela, on effectue un transfert (bloc 39, LSC -> LKN) de la valeur de la partie haute LSC du compteur SC dans la zone 126 stockant le nombre LKN. Côté bits de poids faible du compteur SC, la partie 20 basse RSC s'est trouvée automatiquement réinitialisée (à zéro) par l'incrément au bloc 33 (si lors de l'incrément le bit de rang n+1 a basculé vers 1 ou 0, tous les bits de rang inférieur ont basculé vers 0). Puis, une clé de session est dérivée (bloc 35) de la 25 nouvelle clé de liaison. La dérivation d'une clé de liaison à partir de la clé de base est donc conditionnée par les bits les plus significatifs LSC du compteur de sessions. En prenant pour exemple arbitraire un compteur de 30 sessions de 20 bits (m+n =20) parmi lesquels 10 constituent le compteur de clés de liaison, un total d'un million de sessions peut être effectué. Une clé de liaison est utilisée pour dériver 1024 clés de session successives et il y a un total de 1024 clés de liaison. Il en découle que la clé de base est utilisée au 35 plus 1024 fois et que chaque clé de liaison est également B11094 - 11-ZV2-0293FR01 8 utilisée au plus 1024 fois. Toutefois, le nombre de clés de session reste d'un million, le nombre de fois que la clé de base et que chaque clé de liaison est utilisée représente la racine carrée du nombre total de sessions (dans le cas ou m est égal à n). Le principe décrit ci-dessus peut être généralisé à plus de deux niveaux en utilisant plus de deux niveaux de clés de liaison. Avec p niveaux, le nombre d'utilisations de la clé de base et de chaque clé de liaison est, au plus, une puissance -p du nombre total de sessions quand un même nombre de bits du compteur SC est associé à chacun des p niveaux. Toutefois, plus le nombre de niveaux de clés de liaison est élevé, plus il faut utiliser des zones de mémoire non volatile pour stocker les compteurs et les clés de liaison 15 correspondants. Le cas échéant, une clé de session peut être utilisée plusieurs fois. Par exemple, un compteur supplémentaire compte le nombre d'utilisations de la clé de session courante ou des bits de poids faible sont ajoutés au compteur SC. 20 Dans un mode de réalisation simplifié, le compteur de clés de session est comparé à un seuil et lorsque ce seuil est atteint, on génère une nouvelle clé de session à partir de la clé de liaison courante. De façon similaire, le nombre de clés de liaison est comparé à un seuil et lorsque ce seuil est 25 atteint, on génère une nouvelle clé de liaison à partir de la clé de base. Selon une variante de réalisation, l'espace de stockage 126 du nombre LKN est réduit aux deux bits les moins significatifs de la partie haute LSC du compteur de sessions. Le 30 comportement du système est alors le suivant. Si ces deux bits correspondent aux deux bits les moins significatifs (rangs n+1 et n+2) de la partie haute LSC du compteur de sessions, la clé de liaison peut être utilisée pour la transaction courante. Si le bit le moins significatif (rang n+1) ne correspond pas mais 35 que l'autre bit (rang n+2) correspond, cela signifie que la clé B11094 - 11-ZV2-0293FR01 9 de liaison a expiré (a été utilisée suffisamment de fois) et qu'une nouvelle clé de liaison doit être générée. Si les deux bits ne correspondent pas, cela signifie qu'il y a un problème et le circuit doit être bloqué. Le test 32 correspond, par exemple, à un test sur ces deux bits ou à un test sur un bit drapeau indicateur d'un besoin de blocage. Selon une autre variante de réalisation, l'espace de stockage 126 du nombre LKN est réduit à un bit (ou à quelques bits pour des questions de redondance) dans lequel est transféré 10 le (ou les quelques, typiquement moins de dix) bits les moins significatifs du compteur de clés de liaison qui sont, de préférence, stockés en même temps que la clé de liaison (dans la zone 124). Le compteur de sessions SC contient toujours m+n bits. 15 Le comportement du système est alors le suivant. Si le bit LKN correspond au bit de rang n+1 du compteur de sessions, la clé de liaison peut être utilisée pour la transaction courante. Sinon, cela signifie qu'il y a eu un problème depuis la génération de la clé de liaison, par exemple une attaque. En 20 effet, lors de la dernière génération de la clé de liaison, la valeur du compteur SC a été incrémentée et le bit LKN transféré dans la zone 126. Si à l'itération suivante, ce bit est différent, cela signifie qu'une clé de liaison a bien été dérivée (étape 37), mais que le processus a été interrompu avant 25 qu'elle ne soit enregistrée (ou avant que la zone 126 n'ait été mise à jour si la valeur LKN est stockée séparément de la clé LK). Le mécanisme ci-dessus peut être avantageusement exploité pour protéger le circuit contre des attaques par 30 injection de faute. On prévoit alors un seuil sur les bits de poids faible (partie RSC) du compteur de sessions pour détecter un éventuel piratage. Si le bit le moins significatif des bits de poids fort de la clé de session (bit de rang n+1) est différent du bit de 35 poids faible de la clé de liaison LK (on suppose que le bit B11094 - 11-ZV2-0293FR01 10 représentant LKN est stocké en bit de poids faible dans la zone 124), on examine alors la partie droite (bits de poids faible) du compteur de sessions. Par exemple, on compare la valeur de la partie RSC à un seuil. On peut considérer que, si le seuil est dépassé, cela signifie qu'il y a eu de nombreuses coupures d'alimentation avec la clé précédente et qu'une attaque, par exemple par analyse statistique de la consommation, est susceptible d'être en cours. On stoppe alors le circuit. Dans le cas contraire, on dérive une nouvelle clé de 10 liaison de la clé de base et on écrit, en mémoire non volatile, cette clé de liaison et une copie du bit le moins significatif des bits de poids fort du compteur de sessions. Divers modes de réalisation ont été décrits. Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En 15 particulier, le choix des nombres de bits à prévoir pour les différents compteurs dépend de l'application et du nombre de clés de session envisageable. De plus, le choix du nombre de niveaux de clé de liaison dépend là encore de l'application et de la granularité 20 d'utilisation des clés de liaison souhaitée. En outre, bien que l'on ait décrit un exemple à une clé de base et une clé de liaison, les modes de réalisation se transposent à l'utilisation parallèle ou successive de plusieurs clés de base et de plusieurs clés de liaison et clés de session. 25 Enfin, la mise en oeuvre pratique des modes de réalisation décrits est à la portée de l'homme du métier à partir des indications fonctionnelles données ci-dessus et en utilisant des moyens logiciels ou matériels généralement disponibles dans les circuits électroniques
L'invention concerne un procédé et un circuit de dérivation, par un circuit électronique, d'une première clé (SK) à partir d'une deuxième clé (BK), dans lequel : au moins une troisième clé (LK) est dérivée (22) de la deuxième clé et sert à dériver (24) la première clé ; et une valeur d'un compteur (SC), représentatif du nombre de premières clés, conditionne la dérivation (21) d'une nouvelle valeur de la troisième clé.
1. Procédé de dérivation, par un circuit électronique, d'une première clé (SK) à partir d'une deuxième clé (BK), dans lequel : au moins une troisième clé (LK) est dérivée (22) de la 5 deuxième clé et sert à dériver (24) la première clé ; une valeur d'un compteur (SC), représentatif du nombre de premières clés, conditionne la dérivation (21) d'une nouvelle valeur de la troisième clé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel une 10 première partie (LSC) de poids fort du compteur (SC) représente le nombre d'utilisations de la deuxième clé (BK). 3. Procédé selon la 2, dans lequel une deuxième partie (RSC) de poids faible du compteur (SC) représente le nombre d'utilisations de la troisième clé (LK). 15 4. Procédé selon la 2 ou 3, dans lequel au moins un bit (LKN) de la première partie (LSC) du compteur est dupliqué. 5. Procédé selon la 4, dans lequel toute la première partie (LSC) du compteur est dupliquée. 20 6. Procédé selon la 4 ou 5, dans lequel la valeur dupliquée est stockée en mémoire non volatile (126, 124). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel une nouvelle valeur de troisième clé (LK) est 25 générée quand la valeur du compteur (SC) atteint un seuil (TH). 8. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel une nouvelle valeur de la troisième clé (LK) est générée quand le bit de poids faible de la première partie (LSC) du compteur diffère de la valeur (LKN) dupliquée. 30 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel plusieurs troisièmes clés (LK) sont utilisées en étant dérivées les unes des autres.B11094 - 11-ZV2-0293FR01 12 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le compteur (SC) est stocké en mémoire non volatile (128). 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 5 à 10, dans lequel au moins les deuxième (BK) et troisième (LK) clés sont stockées en mémoire non volatile (122, 124). 12. Circuit électronique adapté à la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une quelconque des .
G
G06
G06F
G06F 21
G06F 21/62
FR2980932
A1
DISPOSITIF POUR EMETTRE OU RECEVOIR DES SIGNAUX RADIOELECTRIQUES , NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,405
La présente invention se rapporte à un dispositif pour émettre ou recevoir des signaux radioélectriques, comprenant : - une carte de circuit imprimé comportant au moins un composant électronique apte à traiter l'émission ou la réception des signaux radioélectriques, - un premier élément électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne pour émettre ou recevoir lesdits signaux radioélectriques, - des moyens de connexion électrique entre la carte de circuit imprimé et le premier élément électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne, - un boîtier isolant dans lequel la carte de circuit imprimé et le premier élément électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne sont disposés. De tels dispositifs sont connus, par exemple dans le domaine des véhicules automobiles, en particulier pour un échange de signaux radioélectriques entre un capteur associé à une roue d'automobile et une unité de communication avec le capteur, qui est associée au châssis ou à la caisse du véhicule. Que ces dispositifs soient utilisés en émetteur ou en récepteur, il existe une nécessité de réduire leur encombrement ou leur poids, souvent du fait d'emplacements disponibles réduits pour les loger. Par ailleurs, chaque antenne présente un motif qui peut être complexe et spécifique au dispositif. Ce motif d'antenne, généralement métallique, est intégré, c'est-à- dire qu'il adopte la forme d'une piste de la carte de circuit imprimé dite carte PCB (pour Printed Circuit Board), ou est fixé par une connexion électrique à la carte de circuit imprimé ou carte PCB, par exemple par report de pattes soudées ou par fiches électriques ce qui augmente l'encombrement de l'ensemble constitué par la carte PCB et l'antenne. Dans le cas d'une antenne fixée par une connexion électrique, le motif d'antenne doit en outre être dans sa partie opérationnelle éloigné de la carte afin que l'antenne conserve ses performances et/ou son rendement. Il s'agit d'éviter les perturbations électromagnétiques susceptibles d'impacter l'intensité, l'amplitude, la fréquence des signaux électriques émis ou reçus par celle-ci. Cet éloignement fonctionnel 30 amène à augmenter le volume du boîtier qui loge la carte PCB au moins selon la direction perpendiculaire au plan de la carte PCB. Ainsi, le boîtier se trouve finalement beaucoup plus volumineux que nécessaire eu égard au volume des composants intérieurs à celui-ci. En outre, selon ce type de dispositifs connus, il existe une dépendance des valeurs des composants radios de la carte PCB et/ou de la cartographie du circuit 35 imprimé avec le type d'antenne qui rend le motif d'antenne spécifique au dispositif. En outre, lorsque l'antenne de type reportée est fixée de manière additionnelle au boîtier isolant lui-même afin d'être maintenue sur sa longueur dans une position prédéterminée par rapport à la carte PCB, en vue de respecter par rapport à cette dernière une distance minimale, la fiabilité mécanique du dispositif, notamment la tenue aux chocs, est diminuée du fait de la liaison électrique matérielle directe de l'antenne à la carte PCB. Enfin, dans le cas ci-dessus, l'antenne est généralement fixée au boîtier isolant par un procédé de bouterollage à chaud qui emprisonne ainsi de manière ponctuelle l'antenne en plusieurs endroits s'étendant sur sa longueur, ce qui complique le 10 procédé de fabrication de tels dispositifs et en augmente le coût de revient. La présente invention vise à pallier ces inconvénients. Plus précisément, elle se caractérise en ce que le dispositif connu tel que décrit plus haut dans le domaine technique auquel se rapporte l'invention, comprend en outre : - un deuxième élément électriquement conducteur, fixé au boîtier isolant, 15 s'étendant sur une partie au moins du pourtour de celui-ci en sorte de former une boucle ouverte d'émission ou de réception desdits signaux radioélectriques, - le deuxième élément électriquement conducteur étant électriquement déconnecté du premier élément électriquement conducteur en forme d'antenne, en sorte de communiquer avec ce dernier par couplage électromagnétique. 20 Il est ainsi évité que l'antenne émettrice ou réceptrice des signaux radios qui partent du dispositif ou y arrivent, respectivement, soit à la fois fixée au boîtier isolant et à la carte PCB, ce qui améliore la fiabilité mécanique du dispositif et en particulier sa tenue aux chocs en supprimant toute fixation hyperstatique de l'antenne. En outre, le deuxième élément conducteur matériellement déconnecté du premier élément conducteur permet 25 de réaliser ce dernier sous la forme d'un motif d'antenne générique adaptable à différentes versions de dispositif par le biais du deuxième élément conducteur qui confère au dispositif son caractère applicatif en termes d'antenne. Il est ainsi possible d'obtenir différents dispositifs avec différents boîtiers qui possèdent tous le même premier élément conducteur. Le deuxième élément conducteur peut avantageusement influer sur le 30 rendement ou gain de l'antenne dans le sens qu'il peut améliorer le rendement du premier élément conducteur par l'agrandissement de la surface qui capte ou émet les signaux radios. Dans le cas d'un premier élément conducteur en forme d'antenne intégrée, le deuxième élément conducteur améliore les performances de l'antenne ainsi intégrée sans modifier les dimensions du boîtier. 35 II est connu qu'un anneau conducteur disposé autour d'un boîtier isolant peut créer un effet de blindage empêchant la propagation des champs électriques ou magnétiques à travers le boîtier, ce qui est contraire au but recherché. Cependant, le demandeur a observé de manière fortuite que l'ouverture de l'anneau entraîne un effet inverse et offre à l'anneau ainsi ouvert des fonctionnalités rayonnantes. Le deuxième élément conducteur reçoit ainsi les signaux radios qui sont envoyés vers le dispositif, et les transmet au premier élément conducteur en forme d'antenne connecté à la carte PCB. 5 A l'inverse, le deuxième élément conducteur diffuse vers un récepteur distant les signaux radios qui sont émis par le premier élément conducteur en forme d'antenne. D'une manière générale, l'invention améliore la performance en émission et en réception de signaux radios que l'on obtiendrait avec un premier élément conducteur seul ; en effet, dans ce dernier cas, les contraintes de routage des autres composants électroniques de 10 la carte PCB limitent les performances du premier élément conducteur. Selon une caractéristique avantageuse, le deuxième élément électriquement conducteur fixé au boîtier isolant entoure le premier élément électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte de circuit imprimé. Selon une autre caractéristique avantageuse, l'ouverture de ladite boucle 15 d'émission ou de réception des signaux radioélectriques est située à une distance la plus éloignée possible de l'emplacement où est disposé le premier élément électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte de circuit imprimé. Cette caractéristique améliore le rendement et la puissance d'émission ou de réception des signaux électriques, par optimisation du couplage. 20 Selon une autre caractéristique avantageuse, ladite ouverture est agencée de telle sorte qu'elle divise le deuxième élément électriquement conducteur en deux branches sensiblement égales prises respectivement entre les deux extrémités du deuxième élément conducteur séparées l'une de l'autre par l'ouverture et une zone du deuxième élément conducteur la plus proche du premier élément conducteur. 25 Selon une autre caractéristique avantageuse, le deuxième élément électriquement conducteur est continu dans une zone proche du premier élément électriquement conducteur. Cette caractéristique optimise le couplage électromagnétique entre les premier et deuxième éléments conducteurs. 30 Selon une autre caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de fixation de la carte de circuit imprimé dans le boîtier isolant, conférant un positionnement prédéterminé du premier élément électriquement conducteur par rapport au boîtier isolant. Selon une autre caractéristique avantageuse, le deuxième élément 35 électriquement conducteur s'étend au moins partiellement sensiblement dans le même plan que le premier élément électriquement conducteur. Cette caractéristique, prise dans la zone de couplage, améliore le rendement ou gain du premier élément conducteur en forme d'antenne en optimisant le couplage électromagnétique, et permet de réduire de manière importante le volume du boîtier isolant selon la direction perpendiculaire au plan de la carte PCB. Selon une autre caractéristique avantageuse, le deuxième élément électriquement conducteur adopte la forme d'une couche conductrice déposée sur une paroi du boîtier isolant. Cette caractéristique offre une mise en oeuvre simple et peu coûteuse de fabrication du boîtier isolant et du deuxième élément conducteur associé, par exemple par métallisation par dépôt sous vide, ou par collage de la couche conductrice. La couche conductrice peut être déposée sur la paroi intérieure ou extérieure du boîtier, préférentiellement sur la paroi intérieure. Selon une autre caractéristique avantageuse, le boîtier isolant comporte un fond, un couvercle, et des côtés reliant le fond et le couvercle, le deuxième élément 15 électriquement conducteur s'étendant au moins partiellement sur les côtés du boîtier isolant. Selon une autre caractéristique avantageuse, le boîtier isolant comporte un fond, un couvercle, et des côtés reliant le fond et le couvercle, le deuxième élément électriquement conducteur s'étendant au moins sur le fond du boîtier isolant. 20 Ces caractéristiques permettent d'augmenter la surface émettrice du deuxième élément électriquement conducteur, et d'augmenter ainsi la portée de ce dernier. En outre, l'utilisation des parois du boîtier isolant pour porter le deuxième élément conducteur, combiné au fait qu'il n'est plus nécessaire de maintenir ce dernier à distance du premier élément conducteur, rend possible la réalisation de motifs variés pour le 25 cheminement du deuxième élément conducteur tout autour du boîtier, en fonction des besoins. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture qui suit de plusieurs exemples de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention pour émettre ou recevoir des signaux radioélectriques, 30 accompagnée des dessins annexés, exemples donnés à titre illustratif non limitatif. La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'un premier exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention d'émission ou de réception des signaux radioélectriques. La figure 2 représente une vue en perspective schématique d'un deuxième 35 exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention d'émission ou de réception des signaux radioélectriques. Le dispositif représenté sur la figure 1 est par exemple un dispositif d'émission et/ou de réception de signaux radioélectriques, destiné à être installé dans un véhicule automobile, par exemple sur une roue ou sur le châssis du véhicule (non représentés). Dans le cas d'une application sur roue, le dispositif représenté peut être associé à un 5 capteur de pression de pneumatique de type connu (non représenté), par exemple via la valve de la roue ; dans ce cas, le dispositif représenté est alimenté par pile (non représentée) ou analogue montée par exemple sur une carte 1 de circuit imprimé ou carte PCB. Dans le cas d'une application au châssis, le dispositif représenté peut être monté directement à un emplacement prévu à cet effet sur le châssis ou la caisse du 10 véhicule ; selon cette application, le dispositif représenté est alimenté électriquement par un câble prévu à cet effet (non représenté) relié à la batterie du véhicule. Le dispositif représenté sur la figure 1 comprend : - une carte 1 de circuit imprimé ou carte PCB 1 représentée de manière schématique, comportant au moins un composant électronique 9 apte à traiter 15 l'émission ou la réception des signaux radioélectriques, - un premier élément 2 électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne (représenté de manière symbolique par un rectangle) pour émettre ou recevoir lesdits signaux radioélectriques, - des moyens 10 de connexion électrique entre la carte 1 de circuit imprimé et le 20 premier élément 2 électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne, - un boîtier isolant 3 dans lequel la carte PCB 1 munie du premier élément conducteur 2 en forme d'antenne est disposée, - de préférence des moyens 11 de fixation de la carte de circuit imprimé dans le boîtier 3, conférant un positionnement prédéterminé du premier élément 2 25 électriquement conducteur par rapport au boîtier isolant 3, - un deuxième élément 4 électriquement conducteur, de préférence sensiblement en forme de bande, fixé au boîtier 3 isolant, s'étendant sur une partie au moins du pourtour de celui-ci en sorte de former une boucle ouverte d'émission ou de réception desdits signaux radioélectriques; le deuxième élément 4 30 électriquement conducteur est électriquement déconnecté du premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne, en sorte de communiquer avec ce dernier par couplage électromagnétique. La carte PCB 1 ne sera pas décrite plus avant ici, et est réalisée de manière connue en fonction des besoins, et notamment de la fonctionnalité du dispositif. Elle 35 comporte un ou plusieurs composants électroniques 9 de traitement des signaux radioélectriques destinés à être envoyés à partir de la carte 1 vers un récepteur (non représenté) ou destinés à être reçus par la carte 1. Le premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne adoptera de préférence la forme d'un motif générique d'antenne connu, par exemple une antenne boucle. Le motif générique permet de rendre la solution d'émission ou de réception des ondes radioélectriques indépendante de la cartographie ou du placement des composants sur la carte PCB 1. Les moyens 10 de connexion électrique entre la carte PCB 1 et le premier élément 2 en forme d'antenne sont de type connu, par exemple par soudage comme représenté, ou par fiches, ou par pistes du circuit imprimé dans le cas d'un premier élément 2 conducteur intégré et ne seront donc pas plus décrits ici. Le boîtier isolant 3 dans lequel la carte PCB 1 et le premier élément 2 conducteur en forme d'antenne sont disposés, peut adopter toute forme nécessaire dont la largeur et la longueur sont définies de telle sorte qu'elles autorisent l'insertion et la fixation de la carte PCB 1 dans le boîtier 3. La hauteur du boîtier isolant 3 pourra être, en fonction des besoins, avantageusement réduite à une hauteur égale ou légèrement supérieure à la hauteur de la carte PCB 1 avec ses composants électroniques associés, en sorte que le boîtier 3 puisse être fermé et éventuellement rendu étanche aux fluides de manière connue, par exemple au moyen d'un couvercle 7, par clipage, soudage ou analogue. Les moyens 11 de fixation de la carte 1 de circuit imprimé dans le boîtier 3 isolant, conférant un positionnement prédéterminé du premier élément 2 électriquement conducteur par rapport au boîtier 3 peuvent être réalisés selon tous moyens connus, par exemple au moyen de vis 13 comme représenté de manière symbolique, ou par immobilisation entre plots par exemple entre le couvercle 7 et le fond 6 du boîtier 3 (non représenté), ou analogue, afin que le premier élément conducteur 2 possède une position fixe par rapport au boîtier 3, et donc par rapport au deuxième élément 4 conducteur qui est fixé sur ce dernier. Le deuxième élément 4 électriquement conducteur de préférence adopte une forme de bande conductrice fixée au boîtier 3 isolant, et entoure le premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte 1 de circuit imprimé. Le premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne est ainsi positionné à l'intérieur de la boucle ouverte formée par le deuxième élément 4. Le deuxième élément 4 enveloppe ou ceinture le premier élément 2 conducteur. L'ouverture 5 de la boucle formée par le deuxième élément 4 électriquement conducteur est de préférence unique, la bande étant continue entre les deux extrémités 35 de l'ouverture 5, comme représenté sur la figure 1. L'ouverture 5 et le premier élément 2 conducteur seront de préférence agencés de telle sorte qu'ils se retrouvent l'un et l'autre positionnés sensiblement selon la direction de la plus grande dimension du boîtier 3 isolant. Par exemple, dans le cas d'un boîtier 3 sensiblement parallélépipédique, comme représenté, le premier élément 2 et l'ouverture 5 sont sensiblement disposés selon la direction de la longueur du boîtier 3. La largeur de la bande peut être comprise entre une valeur correspondant à une bande dont la section est de type sensiblement filaire ou analogue et une dimension de l'ordre de quelques millimètres. L'ouverture 5 peut être sensiblement de l'ordre de la largeur de la bande, mais une coupure de la bande d'une longueur minimale suffisante à une rupture de continuité électrique convient également. La bande formant dans l'exemple de la figure 1 le deuxième élément 4 conducteur sera de préférence fixée sur la face intérieure de la paroi constitutive du boîtier 3 isolant, et adoptera de préférence la forme d'une couche conductrice déposée sur une paroi du boîtier 3 isolant, par exemple par métallisation au moyen d'une couche métallique de quelques micromètres, notamment une couche de cuivre ou analogue. Le boîtier 3 isolant comporte de préférence un fond 6, un couvercle 7, et des côtés 8 reliant le fond 6 et le couvercle 7, le deuxième élément 4 électriquement conducteur s'étendant au moins partiellement sur les côtés 8 du boîtier 3 isolant, par exemple sur les quatre côtés continus du boîtier 3 comme représenté sur la figure 1, l'ouverture 5 étant réalisée sur le côté du boîtier 3 le plus éloigné de l'endroit de celui-ci où est disposé le premier élément 2 électriquement conducteur. Comme représenté sur la figure 1, le deuxième élément 4 s'étend de préférence sur une surface continue du boîtier 3 isolant. Il est à noter que le deuxième élément 4 conducteur a été représenté schématiquement hachuré sur la surface extérieure du boîtier 3 afin de permettre une meilleure visualisation de celui-ci. De manière alternative ou additionnelle, le deuxième élément 4 25 électriquement conducteur peut s'étendre sur le fond 6 du boîtier 3 isolant, de préférence formant une continuité avec les côtés (non représenté). Comme représenté sur la figure 1, le deuxième élément 4 électriquement conducteur est avantageusement continu dans une zone proche du premier élément 2 électriquement conducteur. 30 De préférence, le deuxième élément 4 électriquement conducteur s'étendra au moins partiellement sensiblement dans le même plan que le premier élément 2 électriquement conducteur, au moins dans sa partie de longueur qui est voisine de ce dernier. Par sensiblement dans le même plan, on entend ici soit exactement le même plan, soit légèrement au-dessus, soit légèrement au-dessous. 35 Sur la figure 1, le deuxième élément 4 électriquement conducteur s'étend avantageusement dans le même plan que le plan de la carte 1 de circuit imprimé, le plan du premier élément 2 conducteur associé à la carte 1 PCB étant inclus dans l'épaisseur du plan du deuxième élément 4 conducteur défini par la largeur de la bande conductrice. Le premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne est agencé de préférence à une extrémité de la carte 1, comme représenté, et se trouve ainsi à l'intérieur de la boucle formée par le deuxième élément 4 conducteur, dans une zone de celle-ci sensiblement la plus éloignée de l'ouverture 5 de la boucle. L'ouverture 5 et le premier élément 2 conducteur sont respectivement sur et voisin des deux côtés opposés du boîtier 3 isolant les plus éloignés l'un de l'autre. Dans l'exemple de la figure 1, la boucle d'émission/réception adopte une forme rectangulaire plane correspondant sensiblement aux dimensions longueur et largeur de la carte 1 de circuit imprimé. L'ouverture 5 de la boucle d'émission ou de réception des signaux radioélectriques est ainsi de préférence située à une distance la plus éloignée possible de l'emplacement où est disposé le premier élément 2 électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte 1 de circuit imprimé. De préférence, comme représenté schématiquement sur la figure 1, 15 l'ouverture 5 est agencée de telle sorte qu'elle divise le deuxième élément 4 électriquement conducteur en deux branches sensiblement égales prises respectivement entre les deux extrémités du deuxième élément 4 séparées l'une de l'autre par l'ouverture 5 et une zone 12 du deuxième élément 4 la plus proche du premier élément 2 conducteur. 20 Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le premier élément 2 électriquement conducteur est fixé sur sa longueur à la surface de la carte 1 de circuit imprimé, soit par intégration en faisant partie des pistes de la carte (non représenté), soit par report au moyen de pattes soudées comme représenté, soit par fiches électriques (non représenté). L'exemple de la figure 2 va maintenant être décrit. Cet exemple de mode de 25 réalisation reprend les mêmes caractéristiques que celles du premier exemple décrit plus haut et diffère de ce dernier essentiellement par le fait que le premier élément 2 conducteur en forme d'antenne est de type reporté et définit un trajet externe à la carte 1 de circuit imprimé en étant connecté à celle-ci par fiches ou par soudure ; en outre, la carte PCB 1 est insérée différemment dans le boîtier 3 isolant, à la manière d'un tiroir. 30 Les références numériques des éléments constitutifs pour ce deuxième exemple sont les mêmes que celles du premier exemple lorsque lesdits éléments ont la même fonction. Sur la figure 2, le premier élément 2 électriquement conducteur adopte par exemple une forme d'arche qui s'étend au-dessus de la carte PCB 1, comme représenté. 35 Le deuxième élément 4 électriquement conducteur adopte dans le deuxième exemple également une forme de bande conductrice associée à la surface intérieure de la paroi du boîtier 3 isolant, et s'étend essentiellement dans un plan parallèle au plan de la carte 1 de circuit imprimé et sous celle-ci selon la représentation de la figure 2, ainsi que dans un plan perpendiculaire au plan de la carte, qui comprend avantageusement le premier élément conducteur 2, comme représenté. Le deuxième élément 4 s'étend ainsi sur quatre côtés continus du boîtier 3. Selon un tel agencement, une partie au moins de la bande formée par le deuxième élément 4 conducteur peut se trouver en vis-à-vis du premier élément 2 conducteur. Il est à noter que, comme pour le premier exemple, la bande conductrice a été schématiquement représentée sur la surface extérieure du boîtier pour une meilleure visualisation de celle-ci. Comme représenté sur la figure 2, le premier élément 2 conducteur est par exemple situé du côté du boîtier 3 comportant le couvercle 7 qui est formé par un petit côté du boîtier 3 adoptant dans l'exemple la forme schématique d'un parallélépipède. L'arche formée par le premier élément 2 conducteur s'étend dans l'exemple dans un plan transversal au boîtier 3. La boucle ouverte formée par le deuxième élément 4 conducteur entoure l'arche formée par le premier élément 2 conducteur sur les trois côtés de l'arche en s'étendant sur les trois côtés 8 continus correspondant du boîtier 3, respectivement. Le deuxième élément 4 conducteur s'étend ensuite sur un quatrième côté 8 du boîtier 3, continu avec les trois premiers, au moyen de deux branches qui s'étendent vers le fond 6 du boîtier 3, opposé au couvercle 7. L'ouverture 5 de la bande conductrice par ailleurs avantageusement continue est voisine du fond 6 de boîtier, afin qu'elle se trouve la plus éloignée possible de l'arche formée par le premier élément 2 conducteur, comme représenté. La carte PCB 1 peut être positionnée et maintenue dans le boîtier 3 par exemple aux moyens de deux glissières 14 disposées dans le sens de la longueur du boîtier 3, accessibles à partir de l'ouverture de boîtier 3 apte à être fermée par le couvercle 7. Application notamment au domaine de l'automobile, par exemple pour la communication radio entre un capteur de pression de roue lié à une roue et son unité de communication liée au châssis ou à la caisse du véhicule
Dispositif pour émettre ou recevoir des signaux radioélectriques, comprenant : * une carte (1) de circuit imprimé comportant au moins un composant électronique (9) apte à traiter l'émission ou la réception des signaux radioélectriques, * un premier élément (2) électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne pour émettre ou recevoir lesdits signaux radioélectriques, * des moyens (10) de connexion électrique entre la carte de circuit imprimé et le premier élément électriquement conducteur, * un boîtier isolant (3) dans lequel la carte de circuit imprimé et le premier élément conducteur sont disposés, * un deuxième élément (4) électriquement conducteur, fixé au boîtier isolant, s'étendant sur une partie au moins du pourtour de celui-ci en sorte de former une boucle ouverte d'émission ou de réception desdits signaux radioélectriques, ce deuxième élément électriquement conducteur étant électriquement déconnecté du premier élément électriquement conducteur, en sorte de communiquer avec ce dernier par couplage électromagnétique.
1. Dispositif pour émettre ou recevoir des signaux radioélectriques, comprenant : - une carte (1) de circuit imprimé comportant au moins un composant électronique (9) apte à traiter l'émission ou la réception des signaux radioélectriques, - un premier élément (2) électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne pour émettre ou recevoir lesdits signaux radioélectriques, - des moyens (10) de connexion électrique entre la carte (1) de circuit imprimé et le premier élément (2) électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne, - un boîtier isolant (3) dans lequel la carte (1) de circuit imprimé et le premier élément (2) électriquement conducteur adoptant une forme d'antenne sont disposés, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - un deuxième élément (4) électriquement conducteur, fixé au boîtier (3) isolant, s'étendant sur une partie au moins du pourtour de celui-ci en sorte de former une boucle ouverte d'émission ou de réception desdits signaux radioélectriques, - le deuxième élément (4) électriquement conducteur étant électriquement déconnecté du premier élément (2) électriquement conducteur en forme d'antenne, en sorte de communiquer avec ce dernier par couplage électromagnétique. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le deuxième élément (4) électriquement conducteur fixé au boîtier (3) isolant entoure le premier élément (2) électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte (1) de circuit imprimé. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'ouverture (5) de ladite boucle d'émission ou de réception des signaux radioélectriques est située à une distance 25 la plus éloignée possible de l'emplacement où est disposé le premier élément (2) électriquement conducteur en forme d'antenne connecté à la carte (1) de circuit imprimé. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel ladite ouverture (5) est agencée de telle sorte qu'elle divise le deuxième élément (4) électriquement conducteur en deux branches sensiblement égales prises respectivement entre les deux extrémités 30 du deuxième élément (4) conducteur séparées l'une de l'autre par l'ouverture (5) et une zone de ce dernier la plus proche du premier élément (2) électriquement conducteur. . Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le deuxième élément (4) électriquement conducteur est continu dans une zone proche du premier élément (2) électriquement conducteur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant en 5 outre des moyens de fixation de la carte (1) de circuit imprimé dans le boîtier (3) isolant, conférant un positionnement prédéterminé du premier élément (2) électriquement conducteur par rapport au boîtier isolant. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le deuxième élément (4) électriquement conducteur s'étend au moins partiellement sensiblement dans le même 10 plan que le premier élément (2) électriquement conducteur. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le deuxième élément (4) électriquement conducteur adopte la forme d'une couche conductrice déposée sur une paroi du boîtier (3) isolant. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le 15 boîtier (3) isolant comporte un fond (6), un couvercle (7), et des côtés (8) reliant le fond (6) et le couvercle (7), le deuxième élément (4) électriquement conducteur s'étendant au moins partiellement sur les côtés (8) du boîtier (3) isolant. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le boîtier (3) isolant comporte un fond (6), un couvercle (7) , et des côtés (8) reliant le 20 fond (6) et le couvercle (7), le deuxième élément (4) électriquement conducteur s'étendant au moins sur le fond (6) du boîtier (3) isolant.
H
H04
H04B
H04B 1
H04B 1/44
FR2988683
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT A LEVIER D'UN VEHICULE MU PAR LA FORCE MUSCULAIRE NOTAMMENT D'UNE BICYCLETTE
20,131,004
Domaine technique d'application de l'invention : L'invention concerne les véhicules entraînés par la force humaine à l'aide d'un système de pédales, manivelles classiques pour en améliorer la puissance développée. Etat de la technique : La plupart des véhicules mus par la force physique humaine, cycles et dérivés qui procèdent d'un système de pédales et manivelles, solidaires d'un plateau denté, et d'une transmission par chaîne à un pignon solidaire de la roue arrière se meuvent grâce à un couple engendré par la force initiale créée sur les pédales. Ce système possède ses limites dans la longueur des manivelles adaptées à la morphologie humaine et restreint les possibilités d'augmentation du couple par un levier initial plus important. Les recherches concernant l'invention suivante ont abouti à un autre système pour remédier à cet inconvénient sans pour autant changer le mode de pédalage rotatif. Description de l'invention : Selon l'invention, le système d'entrainement réside dans un dispositif de mise en mouvement d'un véhicule utilisant la force musculaire, ici adapté à une bicyclette remarquable en ce qu'il est constitué d'un levier principal unique, actionné par un système de pédales manivelles associé à un vilebrequin et une biellette articulée à un chariot coulissant sur un guide et d'un ensemble d'engrenages montés sur roues libres à cliquets inversées qui transforment le mouvement alternatif de haut en bas en mouvement rotatif continu, avec un curseur changement de vitesses et variateur de couple (fig1). Description appuyée sur les dessins : L'objet de la présente invention procède d'un système de pédalier (1, 2, 3), pédales (1) et manivelles (2), associés à un vilebrequin (3) dont la position est décalée par rapport à l'axe des manivelles (fig. 3), de telle sorte que la transmission du couple sur la biellette (4) ne corresponde pas au passage des deux temps morts classiques haut et bas, lorsque les deux manivelles sont alignées perpendiculairement. Cet effort à contre temps apporte une réponse dans la continuité du 35 mouvement. A noter que le rayon (R1) du vilebrequin sera toujours plus court que le rayon (R2) des manivelles pour engendrer un couple de départ plus important que la force initiale exercée sur les manivelles. (Ce système nécessite un cadre (A) adapté à l'ensemble pédalier vilebrequin (1, 2, 3) La biellette (4) est guidée par un chariot coulissant sur un axe (5) perpendiculaire au pédalier et centré par rapport à l'axe longitudinal du cadre (A). Le chariot coulissant agit de haut en bas déplace le levier principal dans le même mouvement grâce à un axe sur roulement à bille (6) serti dans le chariot (7) et glissant dans la lumière (8, fig. 2bis). Le levier principal (9) parfaitement centré dans l'axe longitudinal du cadre est galbé (G) au niveau des fourches arrières du cadre (A) pour laisser l'espace nécessaire à la roue arrière (RA, fig.1). Ce levier principal (9) rejoint un point d'appuis (10) situé à l'arrière du cadre (A) pour un maximum d'efficacité. Ainsi le couple initial de départ se trouve multiplié par la longueur du levier principal et le rapport entre son point d'appui (10) et la position du curseur changement de vitesse (11 & 16 fig.4) qui transmet aux biellettes (14 & 15) un couple variable suivant sa position. La variation de la position du curseur changement de vitesse se fait par l'intermédiaire de gaines (E) et câbles (CL) et ressorts (RS1 & RS2) actionnés par l'intermédiaire de systèmes classiques sur le guidon. Ce déplacement permis par les lumières (12 & 12bis) et les roulements à billes (11 & 13) transmet le mouvement de va et vient du levier principal (9) par une force exercée sur deux axes (14 & 15) associés et articulés (ART) entre eux à deux axes (X1 & X2) parallèles entre eux et solidaires de deux roues libres à cliquets inversées (16 & 16bis), elles-mêmes solidaires de deux engrenages (18 & 18bis) engrenés entre eux. Ainsi le mouvement alternatif se transforme en mouvement rotatif continu et par l'intermédiaire d'un train d'engrenages secondaires (19 & 20) connecté à un engrenage (21) qui démultiplie le nombre de tours. Ce dernier est solidaire d'un pignon (22) qui entraîne par l'intermédiaire d'une chaine un pignon (23) la roue arrière d'un vélo. Ce concept permet une progression continue des vitesses appropriées sans être tributaire des rapports déterminés habituels. De plus, cette invention permet un gain de couple significatif, comparé à une force identique exercée sur un vélo traditionnel, et ce pour un nombre de tours de roue équivalent
Selon l'invention, le système d'entrainement réside dans un dispositif de mise en mouvement d'un véhicule utilisant la force musculaire, ici adapté à une bicyclette remarquable en ce qu'il est constitué d'un levier principal unique, actionné par un système de pédales manivelles associé à un vilebrequin et une biellette guidée par un charriot coulissant sur un guide et d'un ensemble d'engrenages montés sur roues libres à cliquets inversées qui transforment le mouvement alternatif de haut en bas en mouvement rotatif continu, avec un curseur changement de vitesses variateur de couple (fig1).
1. Dispositif de mise en mouvement d'un véhicule utilisant la force musculaire CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué d'un levier principal unique (9, fig.2) actionné par un système de pédales (1, fig.2) manivelles (2, fig.2) solidaire d'un vilebrequin (3, fig.2) pour un entrainement multiplicateur de force à couple variable, transformant le mouvement alternatif de haut en bas en mouvement rotatif destiné à tous les engins mécaniques mobiles dont la première application concerne une bicyclette (fig.1). 2. Dispositif suivant la 1 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le levier principal (9) est actionné par un système de vilebrequin (3) plus court que les manivelles (fig.2 & 3), d'une biellette (4), et d'un chariot (7) coulissant sur un guide approprié (5) (fig. 2bis). 3. Dispositif suivant la 1 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'axe du vilebrequin (3) peut être décalé par rapport à l'axe des manivelles (2) (Fig.3) actionne une biellette (4) guidée par un chariot (7) coulissant sur un axe (5) perpendiculaire par rapport à l'axe du pédalier (Z) (Fig.2). 4. Dispositif suivant la 3 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le chariot (7) coulisse de haut en bas pour transmettre le mouvement alternatif à un levier principal (9) par l'intermédiaire du déplacement d'un axe (6) dans une lumière (8) (Fig.2 & 2bis). 5. Dispositif suivant la 1 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le levier principal (9) centré à l'axe (Z) longitudinal du cadre (A) est galbé (G) pour laisser la place à la roue arrière (RA) et rejoindre son point d'appui (10) sur le cadre (A) (Fig.1 & 2). 6. Dispositif suivant la 1 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le déplacement d'un curseur changement de vitesse (11) associé au mouvement alternatif du levier principal (9) engendre une force variable proportionnelle au déplacement dudit curseur (11) par rapport au point d'appui (10) (figure 4) 7. Dispositif suivant la 6 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le déplacement du curseur changement de vitesse 11 (fig.4) qui permet de varier le couple peut être actionné mécaniquement, hydrauliquement ou électroniquement. 8. Dispositif suivant la 1 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'effort engendré par le levier principal (9) se traduit par une force exercée sur deux axes associés (14 & 15) et articulés 10 entre eux (ART) se poursuit sur deux axes (X1 & X2) parallèles entre eux et solidaires de deux roues libres à cliquets inversées (16 & 16 bis) elles-mêmes solidaires de deux engrenages (18 & 18bis) engrenés entre eux pour transformer le mouvement alternatif en mouvement rotatif à l'aide d'un train d'engrenages 15 (19, 20 & 21) secondaires dont deux solidaires (19 & 20) et que l'engrenage (21) soit solidaire d'un pignon de sortie (22) relié par l'intermédiaire d'une chaine (C) au pignon (23) arrière d'une roue de vélo. (Fig.4)
B
B62
B62M
B62M 15,B62M 11
B62M 15/00,B62M 11/02
FR2987087
A1
DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC MODULAIRE INTEGRABLE A UN DISTRIBUTEUR PNEUMATIQUE OU ELECTROPNEUMATIQUE
20,130,823
La présente invention est relative à un dispositif de diagnostic utilisable en combinaison avec un ou plusieurs distributeur pneumatique ou électropneumatique. La puissance de l'air comprimé destiné aux vérins et moteurs doit être contrôlée. Le distributeur situé entre la source d'énergie pneumatique et l'actionneur remplit cette fonction. Ce pré actionneur est associé à un vérin, sa taille et son type sont fonctions de ce vérin. Un distributeur ne comportant qu'un orifice de pression, un orifice d'utilisation et un orifice d'échappement sera utilisé avec un vérin simple effet (Fig. 1). Un distributeur qui comporte un orifice de pression, deux orifices d'échappement et deux orifices d'utilisation, sur lesquels on alternera les états de pression et d'échappement pilotera un vérin double effet (Fig. 2). Afin d'augmenter la sureté de fonctionnement des automatismes pneumatiques et électropneumatiques et par conséquent mieux assurer la sécurité des machines, c'est-à-dire la prise en compte de la sécurité des personnes et des biens sur défaillances des systèmes. On se propose de détecter la non prise en compte d'un signal de commande de commutation de distributeurs électropneumatiques ou pneumatiques par la détection et surveillance de la pression sur le ou les orifices (2 et/ou 4) de liaisons avec le vérin. Les brevets DE 2011 6202, EP 1 186 814 et EP 0 844 425 décrivent des équipements additionnels aux distributeurs pneumatiques ou électropneumatiques traditionnels et tendant à vérifier la position du tiroir du distributeur soit par des moyens optiques, soit par des moyens magnétiques. Ces solutions conservent, certes, une compacité dimensionnelle mais entrainent une modification in situ des distributeurs déjà installés, exigeant un remplacement complet de ceux-ci sur les installations existantes. Le brevet DE 10 2008 05 9594 aborde la notion de module additionnel de mesure qui permet de déterminer la position du distributeur, toujours par des moyens optiques, de façon à assurer la mise à niveau des installations existantes. La présente invention a pour but notamment de fournir un dispositif de diagnostic fiable n'exigeant pas le remplacement complet des distributeurs déjà installés lors de son installation. Selon l'invention un dispositif de diagnostic est caractérisé en ce qu'il comprend une embase intermédiaire apte à être insérée entre un distributeur pneumatique ou électropneumatique et une embase assurant la distribution des flux d'air vers le distributeur, ladite embase intermédiaire comprenant au moins un moyen de détection de la pression et/ou du débit traversant l'embase intermédiaire. Avantageusement l'embase intermédiaire comprend des moyens de fixation à l'embase, lesdits moyens de fixation étant accessibles depuis une face supérieure de l'embase intermédiaire, le distributeur pneumatique étant fixé sur ladite face supérieure. Le moyen de détection peut être un capteur de pression et/ou de débit. Le capteur peut être intégré ou externe à l'embase intermédiaire. De manière avantageuse le capteur délivre au moins un signal de mesure continu ou digital réglé sur un seuil d'enclenchement ou de déclenchement. Le dispositif peut comprendre un module transducteur permettant l'élaboration d'une ligne de diagnostic redondante et/ou d'une signalisation. Le dispositif peut être associé avec un autre dispositif de diagnostic similaire pour constituer un ensemble de distribution à alimentation et/ou échappement communs. L'invention concerne également un procédé de détermination de la défaillance d'un distributeur pneumatique dans un ensemble de distribution par l'analyse d'un signal issu d'un capteur compris dans un dispositif de diagnostic suivant l'une quelconque des revendications précédentes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré avec référence aux dessins annexés mais qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est un schéma illustrant l'alimentation d'un vérin simple effet. Fig. 2 est un schéma illustrant l'alimentation d'un vérin double effet. Fig. 3 est une vue schématique en perspective illustrant un dispositif selon l'invention mis en place entre une embase et un distributeur. Fig. 4 est une vue schématique similaire à Fig. 3, un boitier transpondeur étant ajouté. Fig. 5 est une vue schématique en perspective d'un capteur interne selon l'invention. Fig. 6 est une vue en élévation latérale du capteur de Fig. 5. Fig. 7 est une vue similaire à Fig. 3, le distributeur étant démonté. Fig. 8 est une vue schématique en perspective illustrant d'une part la réalisation de fonctions capteurs externe, et d'autre part la réalisation de fonctions redondantes de sécurité au travers un boitier transpondeur associé aux distributeurs Fig. 9 est un schéma pneumatique illustrant la surveillance individuelle de pression, et Fig. 10 est un schéma électrique illustrant une variante de la surveillance individuelle de pression. Le dispositif de diagnostic consiste en une embase intermédiaire 1 entre le distributeur pneumatique P (ou électropneumatique) et l'embase E juxtaposable (ou simple) et qui assure les liaisons normales de distribution des flux d'air (Fig. 3). Cette embase intermédiaire peut comprendre un ou deux capteurs C connectés aux orifices (2 et/ou 4). Il est à noter que ces capteurs C peuvent être des capteurs extérieurs Cl disponibles dans le commerce à signaux de sortie analogiques ou digitaux « tout ou rien ». les capteurs C peuvent être également avantageusement intégrés (C2) de façon interne à l'embase intermédiaire sous forme de cellules de mesure continu ou de dispositif tout ou rien. On rappelle ici que la puissance pneumatique a pour composantes la pression et le débit en conséquence les capteurs Cl ou les cellules de mesures C2 utilisés dans la présente invention peuvent être sensible à la pression ou/et au débit. Fig. 4 illustre un exemple typique de réalisation de la fonction détection de pression par capteurs externes Cl disponibles dans le commerce, auxquels peut s'adjoindre un boitier relais et de connexion externe vers un automate programmable, ce système peut alors être qualifié de transpondeur T de sécurité intégré et sera décrit ultérieurement. Ce type de réalisation a pour avantage de rendre plus aisé la maintenance du système, mais augmente l'encombrement. Pour éviter cet inconvénient les capteurs C pourront être intégrés dans l'embase intermédiaire. Fig. 5 illustre des exemples de réalisations alternatives de la fonction détection de puissance pneumatique C2 par capteurs internes (débit ou pression). Ces capteurs intégrés dans l'embase intermédiaire sont reliés directement soit à un connecteur, soit au boitier transpondeur T. L'intégration des cette embase intermédiaire se fait simplement par démontage du distributeur existant, dévissage par le dessus des vis de fixation, puis mise en place de ces vis dans les logements inférieurs dans les logements supérieurs de l'embase intermédiaire. La fixation de l'embase intermédiaire s'effectue alors par le serrage par le dessus et au travers des écrous prisonniers ou des taraudages des quatre vis inférieures, rendant ainsi solidaire les embases juxtaposables (ou simples) et intermédiaires (Fig. 7). Puis par le serrage par le dessus des vis du distributeur avec les écrous prisonniers (ou taraudage), rendant solidaire distributeur et embase intermédiaire. Du fait de la seule accessibilité nécessaire et suffisante « par le dessus » cette opération peut s'effectuer entre deux distributeurs collatéraux sans démontage de ceux ci. On considère un exemple d'un ensemble de distribution de quatre distributeurs sur embases juxtaposables, pilotant deux vérins double effet et deux vérins simple effet. Mais cet exemple est non limitative et peut être reconduit pour 'n' distributeurs et 'n' vérins quelque soit leurs types respectifs. L'arrangement géométrique du dispositif est illustré Fig. 8, le schéma pneumatique et électrique de l'ensemble par Fig. 9 et Fig. 10. Le schéma pneumatique de Fig. 9 montre comment est élaborée la surveillance individuelle de pression (ou débit) sur les orifices (4) ou (2) de chacun des distributeurs (capteurs S2,,,) les signaux de chacun de ces capteurs peuvent être transmis sur un automate programmable industriel, et constitue la première ligne de diagnostic d'une ligne de sécurité. Dans ce premier cas de réalisation la fonction de sécurité est réalisée par comparaison des diagrammes temporels des ordres de basculement des distributeurs par rapport aux diagrammes temporels des pressions, ou débit mesurées. Le distributeur déficient est identifié naturellement par l'absence de cohérence entre l'ordre de basculement donné et le non retour du changement de niveau de pression ou de débit sur la ou les voies considérées. Le schéma électrique de Fig. 10 illustre une solution alternative permettant la réalisation de fonctions redondantes de sécurité au travers un boitier transpondeur T associé aux distributeurs. La surveillance individuelle de pression (ou débit) est toujours réalisée sur les orifices (4) ou (2) de chacun des distributeurs (capteurs S2,,,) l'état de chacun de ces capteurs permet l'alimentation de la bobine de relais Ka, propre à chaque distributeur. Chacun de ces relais commandant plusieurs contacts, l'un relié à l'entrée d'un automate programmable, les autres reliés à une autre boucle de sécurité ou a des accessoires de signalisation tel que alarme, voyant. Le distributeur déficient est identifié naturellement par l'absence de cohérence entre l'ordre de basculement donné et le non retour du changement d'état du relais Ka' ceci constitue toujours la première boucle de sécurité. La présente invention propose une solution originale car le dispositif modulaire et intégrable vérifie directement la présence ou non de la puissance pneumatique sur les orifices d'utilisation sans qu'il soit nécessaire de contrôler la position du tiroir contrairement aux solutions existantes. La puissance pneumatique, dont les composantes sont la pression et le débit, est par ailleurs une grandeur physique de vérification sûre du bon fonctionnement du vérin associé à son distributeur. Un second aspect de l'originalité de l'invention tient d'autre part, en ce qu'une disposition astucieuse de ces dispositifs modulaires et intégrables, permet de construire des systèmes de commande de machines affectées à la réalisation des fonctions de sécurité redondantes toute en limitant le nombre de capteurs de pression. La probabilité de défaillance dangereuse des fonctions de sécurité est de la sorte fortement limitée.25
Dispositif de diagnostic comprenant une embase intermédiaire (1) apte à être insérée entre un distributeur pneumatique ou électropneumatique (P) et une embase (E) assurant la distribution des flux d'air vers le distributeur (P), ladite embase intermédiaire (E) comprenant au moins un moyen de détection (C) de la pression et/ou du débit traversant l'embase intermédiaire (E).
1- Dispositif de diagnostic caractérisé en ce qu'il comprend une embase intermédiaire apte à être insérée entre un distributeur pneumatique ou électropneumatique et une embase assurant la distribution des flux d'air vers le distributeur, ladite embase intermédiaire comprenant au moins un moyen de détection de la pression et/ou du débit traversant l'embase intermédiaire. 2- Dispositif de diagnostic selon la 1, caractérisé en ce que l'embase intermédiaire comprend des moyens de fixation à l'embase, lesdits moyens de fixation étant accessibles depuis une face supérieure de l'embase intermédiaire, le distributeur pneumatique étant fixé sur ladite face supérieure. 3- Dispositif de diagnostic selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le moyen de détection est un capteur de pression et/ou de débit. 4- Dispositif de diagnostic selon la 3, caractérisé en ce que le capteur est intégré à l'embase intermédiaire. 5- Dispositif de diagnostic selon la 3, caractérisé en ce que le capteur est externe à l'embase intermédiaire. 25 6- Dispositif de diagnostic selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le capteur délivre au moins un signal de mesure continu ou digital réglé sur un seuil d'enclenchement ou de déclenchement. 30 7- Dispositif de diagnostic selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un module transducteur permettant l'élaboration d'une ligne de diagnostic redondante et/ou d'une signalisation. 35 8- Dispositif de diagnostic selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est associé avec au moins un autre dispositif de diagnostic selon l'une quelconque des précédentes pour constituer un ensemble de distribution à alimentation et/ou échappement communs. 9- Procédé de détermination de la défaillance d'un distributeur pneumatique dans un ensemble de distribution par l'analyse d'un signal issu d'un capteur compris dans un dispositif de diagnostic suivant l'une quelconque des précédentes.
F
F15,F16
F15B,F16K
F15B 13,F16K 37
F15B 13/02,F16K 37/00
FR2980256
A1
EMBOUT SURMOULE DE RACCORDEMENT D'UNE CANALISATION A UN ELEMENT D'UN CIRCUIT DE TRANSPORT DE FLUIDE
20,130,322
La présente invention concerne un embout de raccordement d'une canalisation à un élément d'un circuit de transport de fluide. Un tel élément est émetteur ou récepteur de fluide et peut être une autre canalisation, un distributeur, une pompe, un réservoir, un actionneur, un injecteur... Un embout de raccordement d'une canalisation à un élément de circuit de transport de fluide comprend généralement un corps tubulaire ayant une première portion d'extrémité agencée pour être introduite dans la canalisation et une deuxième portion d'extrémité reliée à des moyens de connexion à l'élément. Ces moyens de connexion peuvent être des moyens de connexion instantanée ou non. Dans les véhicules automobiles incorporant un moteur à combustion, le carburant est amené jusqu'au moteur au moyen d'un circuit de carburant s'étendant depuis le réservoir de carburant généralement monté à l'arrière du véhicule jusqu'au moteur logé dans un compartiment dédié généralement situé à une extrémité du véhicule, le plus souvent à l'avant de celui-ci. Les embouts les plus répandus dans les circuits de carburant ont un corps en matière plastique et coopèrent avec des canalisations en polyamide. Ce positionnement du moteur et d'une portion du circuit de carburant à une extrémité du véhicule entraîne pour cette portion du circuit de carburant un risque accru de dommages en cas d'accident. Or, cette portion du circuit intègre généralement des embouts de raccordement du circuit à des dérivations et aux organes qu'il alimente. Ces embouts de raccordement sont soumis à des conditions d'utilisation particulièrement sévères en termes de température et de vibrations et risquent de fuir en cas de chocs importants. Or, une telle fuite de carburant peut avoir des conséquences extrêmement graves et conduire notamment à l'embrasement du véhicule. Pour pouvoir résister à de telles contraintes, les constructeurs automobiles ont recours à des renforts métalliques montés au voisinage des embouts de raccordement pour protéger ceux-ci. Une autre solution est de recourir à des embouts ayant des corps métalliques, seuls capables de résister aux contraintes engendrées sur les embouts lors d'un accident. Il est ainsi connu depuis longtemps de réaliser ces corps tubulaires par usinage de barres du métal en question, ce qui autorise des formes compliquées mais à un coût dissuasif de sorte que des procédés alternatifs de fabrication ont été envisagés. Les procédés de fabrication les plus couramment utilisés désormais sont des procédés de formage et plus particulièrement : - l'emboutissage profond de feuilles métalliques, - l'hydroformage de tube de faible épaisseur. Ces procédés sont économiquement intéressants puisqu'ils nécessitent un relativement faible volume de matière première et autorisent de hautes cadences de production. En outre, les embouts ainsi réalisés sont relativement légers, ce qui est une qualité importante dans le domaine automobile. Avec ces procédés, il n'est possible de réaliser que des reliefs arrondis sur la première portion d'extrémité afin d'assurer la fixation de l'embout dans la canalisation, ce qui impose l'utilisation de canalisations en élastomère à la place des canalisations en polyamide qui ne pourraient être maintenues en position par les reliefs arrondis. Il est en outre nécessaire avec les canalisations en élastomère de prévoir des colliers de serrage pour maintenir l'embout sur la canalisation. Or, ces canalisations en élastomère sont relativement coûteuses, lourdes et encombrantes, et la mise en place des colliers de serrage augmente la durée de montage des embouts et constitue une source supplémentaire de défauts. Un but de l'invention est de fournir un moyen pour obvier au moins en partie aux inconvénients précités. A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un embout de raccordement d'une canalisation à un élément de circuit de transport de fluide, comportant un corps métallique tubulaire ayant une première portion d'extrémité agencée pour être introduite dans la canalisation et une deuxième portion d'extrémité reliée à des moyens de connexion à l'élément, caractérisé en ce qu'au moins un corps en matière plastique est surmoulé sur au moins une partie externe de la première portion d'extrémité du corps métallique et en ce que le corps en matière plastique comporte extérieurement au moins un relief à arête vive pour former un relief d'ancrage de l'embout dans la canalisation. Ainsi, le corps métallique confère à l'embout sa résistance mécanique et le corps en matière plastique est pourvu d'au moins un relief d'accrochage à angle vif permettant de mordre la paroi d'une canalisation en matière plastique plus rigide que l'élastomère, comme le polyamide. La réalisation du corps en matière plastique par surmoulage se révèle en outre économique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description 30 qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale 35 d'un embout conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'un embout conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. En référence aux figures, l'embout de raccordement conforme à l'invention est destiné au raccordement d'une canalisation à un élément de circuit de transport de fluide. L'élément est émetteur ou récepteur de fluide et peut être une autre canalisation, un distributeur, une pompe, un réservoir, un actionneur, un injecteur_ et comporte ici un embout mâle destiné à être engagé dans l'embout de raccordement conforme à l'invention. L'embout de raccordement comprend un corps métallique tubulaire, généralement désigné en 1, ayant une première portion d'extrémité 1.1 agencée pour être introduite dans la canalisation et une deuxième portion d'extrémité 1.2 reliée à des moyens, généralement désignés en 2, de connexion à l'élément. La deuxième portion d'extrémité 1.2 est étagée et comprend un tronçon d'entrée, un tronçon central et un tronçon terminal de diamètres décroissants. Le corps métallique est ici en acier mais peut être dans un autre métal. Les moyens de connexion 2 sont agencés pour coopérer avec l'embout mâle de l'élément de circuit et sont logés dans une douille 3 en matière plastique rapportée sur la deuxième portion d'extrémité 1.2 du corps métallique 1. La douille 3 comporte une première section engagée dans le tronçon d'entrée et fixée dans celui-ci par encliquetage, la première section comportant des redans 4 en saillie externe qui sont engagés dans des lumières 5 ménagées en correspondance dans le tronçon d'entrée. La douille 3 comporte un deuxième segment s'étendant en saillie à l'extérieur du tronçon d'entrée qui est pourvu d'un verrou mobile radialement entre une position en saillie dans la douille pour accrocher une collerette externe de l'embout mâle et une position escamotée de libération de l'embout mâle. Le verrou est rappelé élastiquement dans la position en saillie. Le tronçon intermédiaire reçoit des éléments d'étanchéité 6, de forme torique, qui ont un diamètre externe légèrement plus grand que le diamètre interne du tronçon intermédiaire et un diamètre interne légèrement inférieur au diamètre externe de l'embout mâle. Le tronçon terminal a un diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe de l'embout mâle et se termine par un épaulement formant une butée à l'enfoncement de l'embout mâle dans la deuxième portion d'extrémité 1.2 du corps métallique 1. Les moyens de connexion 2 sont par exemple conformes à ceux décrits dans le document EP-A-1427960. On notera que l'extrémité libre de la deuxième portion d'extrémité 1.2 du corps métallique 1 est pourvu d'une collerette 1.4 d'appui de la douille 3 pour avoir une surface d'appui relativement importante limitant le risque de concentration de contraintes dans la zone de contact entre le corps métallique 1 et la douille 3. La collerette 1.4 est obtenue par déformation de l'extrémité libre de la deuxième portion d'extrémité 1.2. Conformément à l'invention, au moins un corps en matière plastique 7 est surmoulé sur au moins une partie externe de la première portion d'extrémité 1.2 du corps métallique 1. Le corps en matière plastique 5 comporte extérieurement au moins un relief 8 à arête vive pour former un relief d'accrochage de la canalisation. Le corps en matière plastique 7 comporte ici une pluralité de reliefs 8 qui sont de forme annulaire avec un profil en dent de sapin présentant une arête annulaire vive pour mordre dans la paroi interne de la canalisation. Le corps en matière plastique 7 est réalisé par surmoulage en injectant la matière plastique à l'état liquide dans un moule dans lequel a été placée la première portion d'extrémité 1.1 du corps métallique 1. Le corps en matière plastique 7 et la douille 3 sont par exemple en polyamide chargé ou non. En référence à la figure 1, et selon le premier mode de réalisation, le corps en matière plastique 7 possède une portion d'extrémité 7.1 s'étendant au-delà de la première portion d'extrémité 1.1 du corps métallique 1 dans une direction axiale. La portion d'extrémité 7.1 a une surface externe tronconique ayant une petite section raccordée à un bord terminal 7.2 du corps en matière plastique 7 pour faciliter son introduction dans la canalisation. Dans ce mode de réalisation, la première portion d'extrémité 1.1 se termine par un collet 1.3 en saillie radiale dans le corps en matière plastique 7. Ceci permet d'éviter d'avoir une ligne de recollement. Dans le procédé de surmoulage, la matière plastique à l'état liquide tend à se répandre dans l'empreinte du moule selon une direction axiale du cors métallique 1 avant de faire le tour du corps métallique 1 en formant le long de celui-ci une ligne de recollement légèrement en creux susceptible d'engendrer un risque de fuite. Le collet 1.3 perturbe l'écoulement axial de la matière plastique en forçant celle-ci à entourer d'abord le corps métallique 1 avant de progresser le long de celui-ci tout en l'enveloppant. Il n'y a donc pas de ligne de recollement. Le collet 1.3 améliore également la résistance de la retenue du corps en matière plastique 7 sur le corps métallique 1. En référence à la figure 2, et selon le deuxième mode de réalisation, le corps en matière plastique 7 laisse découverte une partie terminale 1.5 de la première portion d'extrémité 1.1 du corps métallique 1. Ladite partie terminale 1.5 comporte un bourrelet externe en contact avec le corps en matière plastique 7 et une surface externe tronconique ayant une grande section se raccordant au bourrelet à l'opposé du corps en matière plastique 7. La surface tronconique facilite l'introduction de la première portion d'extrémité 1.1 dans la canalisation. Le bourrelet a un diamètre externe tel qu'il est en contact avec la surface intérieure de la canalisation pour exercer une contrainte d'étanchéité. Ceci permet d'éviter un risque de fuite le long du plan de joint qui s'étend ici selon une direction longitudinale du corps en matière plastique 7. Le bourrelet améliore également la résistance de la retenue du corps en matière plastique 7 sur le corps métallique 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, les moyens de connexion peuvent avoir une structure différente de celle décrite et comporter par exemple une rondelle dentée élastiquement déformable éventuellement associée avec un poussoir de déconnexion. Les moyens de connexion peuvent en outre être logés directement dans le corps métallique
Embout de raccordement d'une canalisation à un élément de circuit de transport de fluide, comportant un corps métallique (1) tubulaire ayant une première portion d'extrémité (1.1) agencée pour être introduite dans la canalisation et une deuxième portion d'extrémité (1.2) reliée à des moyens de connexion (2) à l'élément, caractérisé en ce qu'au moins un corps en matière plastique (7) est surmoulé sur au moins une partie externe de la première portion d'extrémité du corps métallique et en ce que le corps en matière plastique comporte extérieurement au moins un relief à arête vive (8) pour former un relief d'ancrage de l'embout dans la canalisation.
1. Embout de raccordement d'une canalisation à un élément de circuit de transport de fluide, comportant un corps métallique (1) tubulaire ayant une première portion d'extrémité (1.1) agencée pour être introduite dans la canalisation et une deuxième portion d'extrémité (1.2) reliée à des moyens de connexion (2) à l'élément, caractérisé en ce qu'au moins un corps en matière plastique (7) est surmoulé sur au moins une partie externe de la première portion d'extrémité du corps métallique et en ce que le corps en matière plastique comporte extérieurement au moins un relief à arête vive (8) pour former un relief d'ancrage de l'embout dans la canalisation. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le relief (8) est un relief annulaire. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le relief (8) a un profil en dent de sapin. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel le corps en matière plastique (7) comporte une pluralité de reliefs (8). 5. Dispositif selon la 1, dans lequel le corps en matière plastique (7) possède une portion d'extrémité (7.1) s'étendant au-delà de la première portion d'extrémité (1.1) du corps métallique (1) dans une direction axiale. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel la première portion d'extrémité (1.1) se termine par un collet (1.3) en saillie radiale dans le corps en matière plastique. 7. Dispositif selon la 1, dans lequel le corps en matière plastique (7) laisse découverte une partie terminale (1.5) de la première portion d'extrémité (1.1) du corps métallique (1). 8. Dispositif selon la 7, dans lequel ladite partie terminale (1.5) comporte un bourrelet en contact avec le corps en matière plastique (7). 9. Dispositif selon la 8, dans lequel ladite partie terminale (1.5) comporte une surface externe tronconique ayant une grande section se raccordant au bourrelet à l'opposé plastique (7). 10. Dispositif selon du corps en matière la 1, dans lequel les moyens de connexion (2) sont logés dans une douille (3) rapportée sur la deuxième portion d'extrémité (1.2) du corps métallique (1). 11. Dispositif selon la 10, dans lequel la douille (3) est en matière plastique.
F
F16
F16L
F16L 33,F16L 47
F16L 33/30,F16L 47/24
FR2981669
A1
PROCEDE DE REPARATION D'UN REVETEMENT BITUMINEUX
20,130,426
La présente invention se rapporte à un procédé de réparation d'un revêtement bitumineux. Selon un mode de réalisation connu, le revêtement d'une chaussée peut être réalisé en utilisant des enrobés à chaud. Ce type d'enrobés est fabriqué à chaud à une température de l'ordre de 180°C et appliqué à chaud aux alentours d'une température de 150°C. Ces enrobés sont obtenus en mélangeant des granulats séchés et chauffés avec du bitume et en malaxant l'ensemble de manière à obtenir un mélange homogène. Ces enrobés sont généralement appliqués sur la chaussée à l'aide d'un finisseur qui permet de répartir l'enrobé sur la chaussée selon une couche régulière tout en le maintenant en température. En suivant, des compacteurs sont utilisés pour compacter le revêtement avant son refroidissement. En variante, l'enrobé à chaud peut être appliqué sur la chaussée manuellement avant d'être compacté. Après refroidissement, on obtient un revêtement résistant. bans certaines circonstances, il peut être nécessaire de réparer un revêtement bitumineux, suite par exemple à une détérioration et à l'apparition d'un nid-de-poule ou à la découpe du revêtement pour effectuer des travaux de voirie. bans le second cas, la zone du revêtement découpée est retirée sous forme de fragments de revêtement qui sont traités comme des déchets. Selon un cycle de revalorisation, ces déchets sont broyés et utilisés comme granulats pour l'assise d'une chaussée ou d'une voie ferrée par exemple. Pour réparer une chaussée, une technique consiste à utiliser un enrobé à froid. Cet enrobé est produit et appliqué à température ambiante. Il est obtenu en mélangeant des granulats et une émulsion bitumineuse à froid. Ce mode opératoire pour la réparation ne permet pas d'obtenir une réparation 5 pérenne. En effet, l'enrobé rapporté pour la réparation n'a pas les mêmes caractéristiques que l'enrobé à chaud de la chaussée. Ainsi, au niveau de la zone de raccordement, la matière déjà présente sur la chaussée et celle rapportée ne sont pas intimement liées si bien qu'il n'existe pas de joint d'étanchéité. Par conséquent, la 10 zone de raccordement permet les infiltrations d'eau qui lors des périodes de gel détériorent la réparation. be plus, la non présence d'une liaison mécanique entre la réparation et le reste de la chaussée conduit à une détérioration rapide de cette dernière en raison des sollicitations générées lors du roulement sur la chaussée. 15 Pour remédier à ces inconvénients, une solution consiste à remblayer la zone à réparer avec un enrobé à chaud, à chauffer une zone plus étendue, englobant la zone à réparer, de manière à ramollir l'enrobé déjà présent sur la chaussée et celui rapporté pour la réparation afin d'obtenir une liaison solide entre ces deux enrobés limitant les risques d'infiltration. Pour l'apport d'énergie, on peut utiliser 20 une source électromagnétique telle qu'une source d'ondes de type micro-ondes, comme mentionné dans le document JP19880001553. Cette solution n'est pas pleinement satisfaisante en raison du mode de production et d'application d'un enrobé à chaud. En effet, les enrobés à chaud sont généralement produits en continu dans des centrales et doivent être 25 appliqués avant refroidissement à une température de l'ordre de 150°C à 170°C. Ce mode opératoire est parfaitement adapté pour des volumes importants comme la réalisation d'une chaussée, mais n'est pas adapté pour les volumes relativement faibles comme ceux utilisés pour réparer un revêtement bitumineux. De plus, il nécessite une énergie importante pour les produire, pour les maintenir en température ou pour les réchauffer. Par conséquent, compte tenu des coûts de production et d'application des enrobés à chaud, ce mode opératoire pour réparer une chaussée induit des coûts de réparation élevés. Selon une autre contrainte, le revêtement bitumineux à réparer peut être teinté dans la masse. En utilisant de nouveaux enrobés à chaud, il est très difficile de parvenir à la même teinte. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de réparation d'un revêtement bitumineux plus économe. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de réparation d'un revêtement bitumineux comprenant un creux à réparer au niveau de sa surface, ledit revêtement comprenant des granulats liés par une substance bitumineuse, ledit procédé consistant à rapporter un enrobé dans le creux, à chauffer une zone de réparation qui comprend le creux comblé par l'enrobé rapporté et la zone périphérique du revêtement disposée autour du creux et à compacter l'enrobé rapporté, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser un enrobé émietté froid issu de la production d'enrobé à chaud. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard 20 des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1A est une coupe illustrant une chaussée avant réparation, - la figure 1B est une coupe illustrant une chaussée après la mise en place de l'enrobé émietté, réparée selon l'invention - la figure 1C est une coupe illustrant une chaussée réparée selon l'invention 25 après l'étape de chauffage, - la figure 2A est une vue de détails de la figure 1B, - la figure 2B est une vue de détails de la figure 1C 2 98 1669 4 - les figures 3A, 3B, 3C sont des coupes d'un dispositif permettant d'émietter des morceaux d'enrobés issus de la récupération de déchets à différentes positions, - la figure 4A est une coupe d'un dispositif permettant de chauffer la zone de 5 la chaussée à réparer, à l'état repos, et - la figure 4B est une coupe d'un dispositif permettant de chauffer la zone de la chaussée à réparer, à l'état actif. Sur les figures 1A à 1C, on a représenté un revêtement bitumineux 10 à base d'enrobé à chaud, notamment d'une chaussée. L'invention n'est pas limitée à la 10 réparation des chaussées et peut s'appliquer à tous les revêtements à base d'enrobé comme par exemple les revêtements des trottoirs. be manière connue, l'enrobé utilisé pour réaliser le revêtement est obtenu en mélangeant des granulats séchés et chauffés avec du bitume et en malaxant l'ensemble de manière à obtenir un mélange homogène. 15 Ainsi, comme illustré sur la partie gauche de la figure 2A, le revêtement comprend des granulats 12 liés par une substance bitumineuse 14. Sur la figure 1A, on a représenté un creux 16 au niveau de la surface du revêtement 10. Ce creux peut découler d'une usure du revêtement 10 ou d'une action volontaire comme par exemple une découpe en raison de travaux de 20 voierie. Pour la réparation, on rebouche le creux 16 avec un enrobé émietté 18 froid, puis on chauffe une zone de réparation 20 qui comprend le creux 16 comblé par l'enrobé émietté 18 froid et la zone périphérique du revêtement disposée autour du creux 16. Ce chauffage permet de ramollir la substance bitumineuse 14 de 25 l'enrobé du revêtement 10 et celle de l'enrobé émietté 18 rapporté dans le creux. Avant refroidissement, l'enrobé émietté 18 est compacté. En raison du compactage et du ramollissement de la substance bitumineuse de part et d'autre de la frontière 22 délimitant le creux 16, les granulats de l'enrobé émietté sont parfaitement liés les uns aux autres grâce à la substance bitumineuse. Il en est de même des granulats disposés de part et d'autre de la frontière 22 qui sont liés entre eux grâce à la substance bitumineuse. Ainsi, on obtient une structure sensiblement identique de part et d'autre de la frontière 22. Selon l'invention, l'enrobé utilisé pour reboucher le creux 16 ne provient pas d'enrobés concassés ou broyés mais d'enrobés émiettés. Ce type d'enrobé comprend des granulats dont toutes les faces sont enrobées de bitume contrairement aux enrobés broyés ou concassés qui comprennent des granulats avec des faces non enrobées de bitume. Cette solution permet de réduire la quantité de chaleur nécessaire pour obtenir une liaison solide entre les granulats de l'enrobé dans la mesure où il n'est pas nécessaire de faire fluer le bitume vers les faces des granulats non recouvertes de bitume. Ainsi, selon l'invention, le flux de chaleur par unité de surface est supérieur ou 15 égal à 20 kW/m2. Cependant, contrairement à l'art antérieur, il est possible en utilisant des enrobés émiettés de ne pas dépasser 40 kW/m2. Selon l'invention, les enrobés émiettés proviennent de la production d'enrobé à chaud et plus particulièrement de la récupération des déchets à base d'enrobé à chaud durci et froid comme des déchets d'une chaussée déconstruite, des 20 déchets d'une centrale d'enrobage ou des déchets provenant de la découpe d'un revêtement lors de travaux de voirie par exemple. Le fait d'utiliser des enrobés émiettés provenant de la récupération de déchets permet de valoriser ces déchets et de réduire les coûts de matière première. La réduction des coûts de matière première et de chauffage permet d'obtenir un 25 procédé de réparation économique. Selon un autre avantage de l'invention, lors des travaux de voirie au niveau d'un revêtement de couleur, il est possible d'utiliser les déchets d'enrobés issus de la découpe du revêtement, d'émietter ces déchets et d'utiliser cet enrobé de couleur émietté pour reboucher la découpe. Ainsi, l'invention permet d'obtenir un rendu plus homogène après la réparation. Selon une autre caractéristique de l'invention, la granulométrie de l'enrobé émietté 18 doit être inférieure ou égale à 20 mm. Cette granulométrie permet d'optimiser le temps de chauffage, en le réduisant. be préférence, il convient de retirer les particules, inférieures à 1 mm, de l'enrobé émietté 18 afin de réduire le temps de chauffage. be préférence, au moins un additif est incorporé à l'enrobé émietté 18 pour baisser la température requise pour la mise en oeuvre de l'enrobé. A cet effet, il est possible d'ajouter un additif à base d'huile végétale. L'ajout d'additif peut être réalisé sur le chantier. L'enrobé émietté 18 et l'additif sont malaxés afin de favoriser son action. Selon sa teneur en matière bitumineuse, il est possible d'ajouter à l'enrobé émietté un liant, comme une matière bitumineuse. L'ajout de liant peut être 15 réalisé sur le chantier. L'enrobé émietté et le liant sont malaxés afin d'homogénéiser le mélange. Comme illustré sur les figures 3A à 3C, il est possible d'utiliser un concasseur à mâchoires 24 pour émietter l'enrobé. Ce concasseur à mâchoires 24 comprend une mâchoire fixe 26 et une mâchoire 20 mobile 28. Ces deux mâchoires 26 et 28 sont disposées entre deux plaques verticales permettant de canaliser l'enrobé à émietter entre les deux mâchoires 26 et 28. Elles sont de préférence surmontées d'une trémie permettant d'alimenter les deux mâchoires en enrobé à émietter. La mâchoire fixe 26 se présente sous la forme d'une plaque reliée à un bâti, 25 sensiblement verticale avec éventuellement des rainures et/ou des gorges verticales. La mâchoire mobile 28 est animée d'un mouvement complexe et tend à s'éloigner et se rapprocher de la mâchoire fixe 26. La mâchoire mobile 28 se présente sous la forme d'une plaque avec éventuellement des rainures et/ou des gorges verticales. Cette plaque est inclinée par rapport à la verticale, son bord inférieur étant plus proche de la mâchoire fixe 26 que son bord supérieur. Selon un mode de réalisation pour obtenir la cinématique de la mâchoire mobile, son bord supérieur est relié à un excentrique apte à tourner autour d'un axe parallèle au bord supérieur alors que son bord inférieur est relié à un actionneur susceptible à la manière d'un vérin d'imprimer à la mâchoire mobile un mouvement de translation combiné à un mouvement de rotation de l'excentrique. Avantageusement, la course de la mâchoire mobile 28 est réglable afin d'ajuster la granulométrie. A l'issue de l'opération d'émiettage, l'enrobé est calibré afin d'ajuster la granulométrie. Ainsi, les fines particules inférieures à 1 mm sont retirées et les éléments supérieurs à 20 mm sont de nouveau émietter. Cet enrobé émietté froid peut être stocké avant son utilisation contrairement à de l'enrobé à chaud. be préférence, le creux 16 à réparer est préparé. Généralement, le creux est nettoyé de manière à détacher les éléments susceptibles de s'effriter. Son pourtour peut être éventuellement découpé. Il est souvent nécessaire d'ajouter une sous-couche identique à celle présente sous le reste du revêtement. Préalablement à la mise en place de l'enrobé émietté, on peut éventuellement épandre à la surface de la zone à réparer un liant comme une colle bitumineuse afin d'améliorer la liaison entre la matière rapportée pour boucher le creux et le reste du revêtement. La quantité de l'enrobé émietté déposé dans le creux 16 dépend du volume de ce 25 dernier. Cette quantité de matière tient compte de l'opération de compactage ultérieure à la phase de chauffage. Pour chauffer l'enrobé émietté mis en place et la zone périphérique du revêtement restant, on utilise un dispositif de chauffage 30 comme illustré sur les figures 4A et 4B. Ce dispositif de chauffage comprend un chariot mobile 32 supportant d'une part 5 une enceinte 34 dans laquelle sont disposés des moyens de chauffage 36, et d'autre part, des moyens de contrôle 38 des moyens de chauffage. Selon un mode de réalisation, le chariot mobile 32 se présente sous la forme d'un châssis mécano-soudé. Il comprend une partie arrière 40 analogue à un diable de manutention avec deux montants et deux roues en partie inférieure, une partie 10 avant sous la forme d'un cadre 42 en U dont les côtés parallèles sont reliés à la partie arrière 40 et dont le côté avant peut être supporté par une ou plusieurs roues pivotantes 44. Les moyens de contrôle 38 se présentent sous la forme d'un pupitre fixé entre les montants du chariot mobile 32. 15 L'enceinte 34 comprend une paroi supérieure 46 (horizontale) et au moins une paroi latérale 48. Selon un mode de réalisation, l'enceinte a une forme parallélépipédique et comprend quatre parois latérales. A titre d'exemple, l'enceinte a des dimensions internes de l'ordre de 0,5 m pour la largeur et de 0,7 m pour la longueur, soit approximativement une surface de chauffage de 20 0,35 m2. Avantageusement, l'enceinte 34 est mobile par rapport au chariot 32 entre une position haute, comme illustré sur la figure 4A, dans laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte est écarté du revêtement et les moyens de chauffage sont à l'état repos et une position basse, comme illustré sur la figure 4B, dans 25 laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte repose sur le revêtement et les moyens de chauffage peuvent être à l'état actif. Pour assurer ce mouvement de translation, le cadre 42 supporte des glissières 50 verticales le long desquelles l'enceinte 34 peut coulisser. D'autres moyens peuvent être utilisés pour assurer la translation de l'enceinte par rapport au châssis. Un levier de commande 52 est monté pivotant autour d'un axe horizontal 54 solidaire du chariot. Son extrémité avant est reliée par l'intermédiaire d'une 5 biellette 56 à l'enceinte 34 alors que son autre extrémité comprend une poignée ou une pédale pour relever ou abaisser l'enceinte. be préférence, le bord périphérique inférieur de l'enceinte comprend une bavette 58 qui améliore l'étanchéité entre l'enceinte et le revêtement. Selon un mode de réalisation, les moyens de chauffage 36 comprennent plusieurs 10 résistances électriques disposées dans l'enceinte 34, sous la paroi supérieure 46 qui sont réparties de manière uniforme sur toute la surface recouverte par l'enceinte. A titre d'exemple, le dispositif de chauffage comprend huit résistances électriques montées en parallèle. Les moyens de chauffage 36 sont reliés à une alimentation électrique en fonction 15 de la puissance requise. be préférence, les moyens de chauffage 36 ont une puissance de l'ordre de 8 kW. Les moyens de contrôle 38 comprennent des moyens pour commander le changement d'état des moyens de chauffage 36, des moyens pour réguler la 20 température dans l'enceinte afin que la température du revêtement ne dépasse pas une certaine température de l'ordre 220°C au-delà de laquelle les caractéristiques notamment du bitume peuvent être altérées. Il peut comprendre une minuterie pour contrôler la durée de chauffage de l'enrobé. Avantageusement, les moyens de contrôle 38 comprennent une fonction de 25 préchauffage qui permet de chauffer l'enceinte avant son utilisation. Ils peuvent également comprendre des moyens pour contrôler la puissance consommée, des moyens pour diagnostiquer des défauts ou des pannes ainsi que des moyens pour mémoriser des valeurs comme par exemple la puissance consommée, la durée d'utilisation, les rapports de diagnostics. be plus, les moyens de contrôle 38 peuvent comprendre des moyens pour transmettre des informations à distance, comme par exemple des rapports de fonctionnement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au dispositif de chauffage 5 précédemment décrit. Ainsi, la puissance des moyens de chauffage, les dimensions de l'enceinte, l'architecture du chariot entre autre peuvent être modifiées
L'objet de l'invention est un procédé de réparation d'un revêtement (10) bitumineux comprenant un creux (16) à réparer au niveau de sa surface, ledit revêtement comprenant des granulats liés par une substance bitumineuse, ledit procédé consistant à rapporter un enrobé dans le creux, à chauffer une zone de réparation (20) qui comprend le creux (16) comblé par l'enrobé rapporté et la zone périphérique du revêtement disposée autour du creux (16) et à compacter l'enrobé rapporté, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser un enrobé émietté froid (18) issu de la production d'enrobé à chaud.
1. Procédé de réparation d'un revêtement (10) bitumineux 1. Procédé de réparation d'un revêtement (10) bitumineux comprenant un creux (16) à réparer au niveau de sa surface, ledit revêtement comprenant des granulats liés par une substance bitumineuse, ledit procédé consistant à rapporter un enrobé dans le creux, à chauffer une zone de réparation (20) qui comprend le creux (16) comblé par l'enrobé rapporté et la zone périphérique du revêtement disposée autour du creux (16) et à compacter l'enrobé rapporté, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser un enrobé émietté froid (18) issu de la production d'enrobé à chaud. 2. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon la 1, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) provient de la récupération des déchets à base d'enrobé à chaud durci et froid comme des déchets d'une chaussée déconstruite, des déchets d'une centrale d'enrobage ou des déchets provenant de la découpe d'un revêtement. 3. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) a une granulométrie inférieure ou égale à 20 mm. 4. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) ne comprend pas de fine particule inférieure à 1 mm. 5. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux de chaleur lors de la phase de chauffage doit être supérieur ou égal à 20 kW/m2. 6. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à 25 utiliser un concasseur à mâchoires pour obtenir l'enrobé émietté froid (18). 7. Dispositif de chauffage pour la mise en oeuvre du procédé de réparation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un chariot mobile (32) supportant d'une part une enceinte (34) dans laquelle sont disposés des moyens de chauffage (36), et d'autre part, des moyens de contrôle (38) des moyens de chauffage. 8. Dispositif de chauffage selon la 7, caractérisé en ce que l'enceinte (34) est mobile par rapport au chariot (32) entre une position haute dans laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte est écarté du revêtement et les moyens de chauffage sont à l'état repos et une position basse dans laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte repose sur le revêtement et les moyens de chauffage peuvent être à l'état actif. 9. Dispositif de chauffage selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (36) comprennent plusieurs résistances électriques disposées dans l'enceinte (34) et réparties de manière uniforme sur toute la surface recouverte par l'enceinte. 10. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les moyens de contrôle (38) comprennent des moyens pour réguler la température dans l'enceinte afin que la température du revêtement ne dépasse pas une certaine température de l'ordre 220°C au-delà de laquelle les caractéristiques notamment du bitume peuvent être altérées. 2. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon la 1, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) provient de la récupération des déchets à base d'enrobé à chaud durci et froid comme des déchets d'une chaussée déconstruite, des déchets d'une centrale d'enrobage ou des déchets provenant de la découpe d'un revêtement. 3. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) a une granulométrie inférieure ou égale à 20 mm. 4. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enrobé émietté froid (18) ne comprend pas de fine particule inférieure à 1 mm. 5. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux de chaleur lors de la phase de chauffage doit être supérieur ou égal à 20 kW/m2. 6. Procédé de réparation d'un revêtement bitumineux selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à 25 utiliser un concasseur à mâchoires pour obtenir l'enrobé émietté froid (18). 7. Dispositif de chauffage pour la mise en oeuvre du procédé de réparation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un chariot mobile (32) supportant d'une part une enceinte (34) dans laquelle sont disposés des moyens de chauffage (36), et d'autre part, des moyens de contrôle (38) des moyens de chauffage. 8. Dispositif de chauffage selon la 7, caractérisé en ce que l'enceinte (34) est mobile par rapport au chariot (32) entre une position haute dans laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte est écarté du revêtement et les moyens de chauffage sont à l'état repos et une position basse dans laquelle le bord périphérique inférieur de l'enceinte repose sur le revêtement et les moyens de chauffage peuvent être à l'état actif. 9. Dispositif de chauffage selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (36) comprennent plusieurs résistances électriques disposées dans l'enceinte (34) et réparties de manière uniforme sur toute la surface recouverte par l'enceinte. 10. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les moyens de contrôle (38) comprennent des moyens pour réguler la température dans l'enceinte afin que la température du revêtement ne dépasse pas une certaine température de l'ordre 220°C au-delà de laquelle les caractéristiques notamment du bitume peuvent être altérées.
E
E01
E01C
E01C 23,E01C 7,E01C 19
E01C 23/06,E01C 7/18,E01C 19/22,E01C 23/14
FR2980067
A1
TRAITEMENT D'UN FLUX D'IMAGES DE TELEVISION POUR UNE ADAPTATION A DES ECRANS DE PETITES DIMENSIONS
20,130,315
La présente invention concerne le traitement d'un flux d'images numériques de télévision, pour une adaptation des images de ce flux à une restitution sur un écran de dimensions plus réduites que celles d'un écran de télévision. On comprendra que l'invention trouve une application avantageuse, mais non limitative, à la restitution d'images de télévision sur écrans de terminaux mobiles (téléphones cellulaires, tablettes PC, ordinateurs mobiles, etc.), ou encore, de façon plus générale, sur écrans de postes mobiles (de postes de télévision portatifs ou de terminaux mobiles). Dans le cas par exemple d'une retransmission d'un événement sportif impliquant un ballon (football ou tennis, par exemple) sur un écran de petites dimensions, il est difficile, voire impossible, de visualiser le ballon sur les séquences en plan large du terrain. Souvent, pour filmer des matches de football, on utilise une caméra en plan large, de position fixe par rapport au terrain, mais mobile en azimut (ou « pan »). Cette caméra délivre des images de haute définition, adaptées pour une restitution sur un poste de télévision, mais la réduction de telles images pour une restitution sur de petits écrans, notamment de terminaux mobiles, fait perdre des détails d'images : typiquement, la dimension du ballon dans de telles images devient inférieure à un pixel, et ainsi, le ballon n'est pas visible sur de telles images. Un tel problème peut se poser aussi, de façon non limitative, par exemple pour la retransmission d'images de « plateaux » d'émission de télévision avec plusieurs intervenants sur des écrans de petites dimensions. En particulier dans les plans larges présentant plusieurs intervenants, le détail des visages peut être perdu sur des écrans de dimensions réduites.30 La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé mis en oeuvre par des moyens informatiques, de traitement d'un flux d'images numériques de télévision pour une adaptation de ces images à une restitution sur écran d'un poste mobile. Le flux d'images étant en particulier pré-monté, il comprend des séquences successives dont une séquence au moins comporte une prise de vue en plan large d'une scène prédéterminée (par exemple un terrain d'une rencontre sportive). Le procédé au sens de l'invention comporte alors les étapes : a) reconnaissance, dans les images du flux, de la scène prédéterminée, et b) modification du flux d'images par application d'un zoom numérique aux images de la séquence qui comportent la scène prédéterminée. Ainsi, la présente invention permet d'appliquer un zoom numérique, après montage du flux, aux images des séquences prises en plan large, ce qui permet d'agrandir l'image apparente de la scène et de mieux observer les détails (par exemple un ballon) pendant une restitution sur un écran de petites dimensions comme celui d'un terminal mobile. Avantageusement, l'invention s'appuie sur une reconnaissance de la scène prédéterminée, par exemple par reconnaissance d'intersections de lignes de terrain de sport (football, tennis ou autre), pour identifier une séquence filmée en plan large. Par contre, lorsqu'une séquence est filmée en plan serré (par exemple sur un joueur du terrain), la scène n'est pas reconnue et le zoom n'est pas appliqué (comme on le verra plus loin en référence aux figures 2B et 3B commentées plus loin). L'invention vient donc tirer un avantage d'une prise de vue en plan large dans laquelle les lignes du terrain (ou plus généralement la scène prédéterminée) peuvent facilement être identifiées, alors que l'image initiale correspondant à cette prise de vue en plan large est difficilement exploitable sur un écran de petites dimensions.30 Ainsi, si le flux d'images est issu d'une retransmission d'un événement sportif, la scène précitée comporte avantageusement des lignes de marquage d'un terrain sportif, et l'étape a) comporte une reconnaissance de lignes (ou d'intersections de lignes) du terrain. Outre la reconnaissance de points caractéristiques d'une scène (par exemple des intersections de lignes ou la reconnaissance des lignes elles-mêmes), on connaît le suivi (ou « tracking ») de lignes (qui peut être par exemple dérivé d'une fonction de type dit « GMT » pour « Global Motion Tracking »). On peut prévoir avantageusement que l'étape a) comporte en outre un suivi des lignes pour appliquer à l'étape b) des opérations particulières de modification du flux, comme par exemple une incrustation d'un ou plusieurs objets virtuels (par exemple publicitaires). De telles fonctions de reconnaissance et/ou de suivi sont décrites notamment dans les documents EP0477351, EP0477351, EP1739626, FR-2,929,794. Le zoom numérique peut comporter une simple opération d'agrandissement d'une partie fixe, centrale, des images de la séquence comportant la scène prédéterminée. Dans une variante plus sophistiquée, le procédé peut comporter en outre une reconnaissance et un suivi d'un élément d'intérêt, prédéterminé, dans les images de la séquence comportant la scène prédéterminée, et l'application du zoom numérique peut comporter alors une opération d'agrandissement d'une partie d'image qui inclut cet élément d'intérêt. Par exemple, si le flux d'images est issu d'une retransmission d'un événement sportif impliquant un ballon, cet élément d'intérêt peut être le ballon. Il est prévu alors une reconnaissance du ballon dans la séquence à zoomer, ainsi qu'un suivi du ballon pour centrer la partie d'image zoomée autour du ballon.30 Lorsque le flux est en outre pré-habillé et que les images du flux comportent un logo dans une zone fixe d'image, il est avantageux d'appliquer en outre les étapes suivantes : cl) détourer cette zone fixe de logo, et c2) modifier le flux d'images au moins par application d'un zoom numérique à cette zone fixe de logo. Comme on le verra dans les exemples de réalisation décrits ci-après en référence aux figures (notamment sur la figure 4), la zone de logo (pouvant comporter par exemple un numéro de chaîne de télévision et/ou un instant depuis le début d'une rencontre sportive et/ou le score de la rencontre, etc.) est détourée, zoomée et replacée à une position adéquate dans les images du flux modifié. Or, souvent, le logo de chaîne de télévision et/ou de score de rencontre sportive est formé de pixels colorisés, faisant néanmoins apparaître en transparence l'image originale. On comprendra alors que l'application des opérations cl) et c2) du procédé induit au moins une différence d'agrandissement apparent d'image dans cette zone, caractéristique de l'application de ces étapes du procédé. La présente invention peut avantageusement être mise en oeuvre par l'exécution d'un programme informatique traitant les données d'image du flux initial pour produire le flux modifié. A ce titre, la présente invention vise aussi un tel programme informatique comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé ci-avant, lorsque ce programme est exécuté par un processeur. La présente invention vise aussi un dispositif de traitement d'un flux d'images numériques de télévision pour une adaptation des images à une restitution sur écran d'un poste mobile (le flux d'images étant pré-monté et comprenant des séquences successives dont une séquence au moins comporte une prise de vue en plan large d'une scène prédéterminée). Le dispositif comporte en particulier des moyens : - de reconnaissance, dans les images, de la scène prédéterminée, et - d'application d'un zoom numérique aux images de la séquence comportant la scène prédéterminée, pour délivrer un flux d'images modifié. Comme on le verra plus en détail dans les exemples de réalisation ci-après, de tels moyens peuvent comporter un processeur et une mémoire de travail judicieusement programmée, ainsi qu'une entrée du flux et une sortie du flux modifié. En outre, le flux étant pré-habillé et les images du flux comportant un logo dans une zone fixe d'image, le dispositif comporte avantageusement des moyens pour détourer ladite zone fixe de logo, et pour appliquer au moins un zoom numérique à ladite zone fixe de logo. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après et à l'examen des dessins annexés, sur lesquels : - la figure lA représente schématiquement une installation pour la mise en oeuvre de la présente invention ; - la figure 1B représente schématiquement un dispositif pour adapter le flux d'images FL à une restitution sur des écrans de dimensions réduites, en modifiant le flux d'images (devenant FL' sur la figure 1B) ; - la figure 2A illustre une image du flux initial FL, correspondant à une prise de vue en plan large ; - la figure 2B illustre une image du flux initial FL, correspondant à une prise de vue en plan serré ; - la figure 3A illustre une image du flux modifié FL' correspondant à l'image de la figure 2A, après traitement du flux initial FL au sens de l'invention ; - la figure 3B illustre une image du flux modifié FL', correspondant à l'image de la figure 3A, après traitement au sens de la présente invention ; - la figure 4 illustre le traitement du cartouche CAR indiquant, dans l'exemple représenté, un instant depuis le début d'une rencontre sportive, ainsi qu'un score de rencontre, dans un mode de réalisation particulier de la présente invention ; - la figure 5 résume les étapes principales d'un procédé au sens de la présente invention, correspondant à l'organigramme d'un algorithme général d'un programme informatique possible pour la mise en oeuvre de la présente invention ; - la figure 6A illustre une image du flux initial FL, correspondant à une prise de vue en plan large, et la figure 6B illustre une image du flux modifié FL', correspondant à l'image de la figure 6A, après un traitement de zoom au sens de la présente invention, ainsi qu'une incrustation d'objet virtuel. On se réfère tout d'abord à la figure 1A, sur laquelle un terrain TE (par exemple de football) est filmé par plusieurs caméras, dont l'une au moins CAM1 filme la rencontre sportive en plan large Ainsi, la figure 2A est un exemple d'image en plan large que peut filmer la caméra CAM1. Les différents signaux issus de ces caméras CAM1, CAM2, etc., sont envoyés à une unité UN1, située par exemple dans un camion de régie à proximité du terrain TE, dans laquelle les différents signaux de caméras sont montés selon une succession de séquences de plans filmés par les caméras Ainsi, par exemple, le flux d'images FLO, une fois monté, peut comporter une séquence filmée par la caméra CAM1 en plan large (correspondant à l'image de la figure 2A), suivie d'une séquence filmée par une autre caméra CAM2, filmant en plan serré l'un des joueurs par exemple (figure 2B). Ce flux FLO, en sortie de l'unité UN1, peut par exemple être transmis ensuite à une autre unité UN2 située par exemple dans un studio de télévision pour habiller le flux avec par exemple : - un logo de chaîne ; - des logos d'incrustations publicitaires ; - un cartouche d'instant de début de rencontre sportive et/ou de score de la rencontre (référence CAR de la figure 2A ou de la figure 4). Ainsi, le flux FLO est habillé avec de telles incrustations auprès de l'unité UN2, pour délivrer un flux FL destiné à une diffusion générale. Toutefois, avec l'essor de la retransmission de programmes télévisuels sur des terminaux mobiles (référence TER de la figure 1A), équipés souvent d'écrans ECR de dimensions réduites par rapport à des postes de télévision standard, les images d'un flux classique FL (telles que représentées par exemple sur la figure 2A) ne sont pas adaptées à de telles restitutions sur petits écrans et, en particulier : - la balle, par exemple, de la rencontre sportive (référence BAL de la figure 2A), ou - le score de la rencontre dans le cartouche CAR ; ou encore - la dimension apparente des joueurs dans l'image (ou leur numéro de maillot par exemple) ; sont des éléments de trop petite taille pour être affichés correctement sur l'écran d'un terminal mobile. Par exemple, il a été observé que la dimension d'un ballon de football (référence BAL de la figure 2A) sur un plan large, devenait inférieure à un pixel lorsque l'image est restituée sur un écran de terminal mobile de type Smart Phone. Ainsi, il devient impossible pour un utilisateur de suivre une rencontre sportive. La présente invention propose d'adapter le flux FL, à l'aide d'un dispositif approprié DIS, pour transformer le flux FL en un flux FL', permettant une visualisation correcte des images sur un écran ECR de petite taille, par exemple d'un terminal mobile TER. La présente invention prévoit avantageusement d'effectuer un zoom numérique dans les images prises en plan large pour adapter le flux d'images pour une restitution sur écran de dimensions réduites. En particulier, l'invention s'appuie sur une reconnaissance d'une scène prédéterminée dans les images du flux, pour appliquer ce zoom numérique. Par exemple, pour des images d'une retransmission d'une rencontre de football, la figure 2A présente des lignes de terrain Ll, L2, L3, L4, L5 (ci-après référencées de manière générale Li), ces lignes de terrain étant de dimensions caractéristiques et séparées par des distances caractéristiques du terrain de la rencontre sportive Ainsi, lorsque de telles lignes apparaissent sur une image, un module informatique de reconnaissance de lignes ou d'intersections de lignes (connu en soi) reconnaît la scène prédéterminée correspondant au terrain TE et identifie instantanément qu'il s'agit d'un plan large filmé par la caméra CAM1. L'invention peut s'appliquer aussi à d'autres types d'images. Elle peut utiliser en variante une reconnaissance d'éléments caractéristiques d'un plateau de télévision (comme un panneau de couleur particulière par exemple, ou encore des éléments de marquage dans le décor du plateau). Ainsi, dans le flux initial obtenu à l'étape S50 de la figure 5, cette étape de reconnaissance de la scène prédéterminée S51 permet à l'étape S52 de déterminer si une image du flux est prise en plan large ou non. Si tel est le cas (flèche OK en sortie du test S52), un zoom est effectué à l'étape S54, par exemple dans la partie encadrée en traits pointillés de la figure 2A, conformément à l'image présentée dans la figure 3A. Dans l'exemple représenté sur la figure 3A, le zoom est simplement effectué dans une partie centrale de l'image (encadrée en traits pointillés). Toutefois, dans une variante plus sophistiquée, le ballon BAL peut être identifié par reconnaissance dans l'image 2A et le zoom qui est effectué peut être centré autour du ballon BAL Ainsi, une étape S53 de reconnaissance du ballon BAL peut être mise en oeuvre dans cette variante plus sophistiquée Ainsi, dans une telle réalisation, le procédé comporte une reconnaissance et un suivi d'un élément d'intérêt, prédéterminé (tel que le ballon), dans les images de la séquence en plan large (étape S53). L'application du zoom numérique (étape suivante S54) comporte alors une opération d'agrandissement d'une partie d'image centrée sur l'élément d'intérêt. Toutefois, cette étape S53 est optionnelle et elle est représentée en traits pointillés, de ce fait, sur la figure 5. En référence maintenant à la figure 3B, si aucune ligne de terrain ou élément caractéristique d'une scène prédéterminée n'est reconnu à l'étape S52 (flèche KO en sortie du test S52), l'image courante du flux FL est interprétée comme correspondant à une prise de vue en plan serré et aucun zoom numérique n'est effectué. En revanche, lorsque la scène prédéterminée a été reconnue (par exemple, lorsque des intersections de lignes Li ont été identifiées), le zoom numérique est effectué tant que les éléments de la scène peuvent être reconnus (flèche OK en sortie du test S52). Il peut alors être avantageux de prévoir une détection de changement de séquence (étape S58 de la figure 5) dans les images du flux FL, par exemple par analyse statistique de caractéristiques des pixels d'image, avant de mettre en oeuvre la reconnaissance de scène S51 à l'étape a) précitée. Cette détection de changement de séquence S58 (dite détection de « cut ») peut être menée par analyse d'une répartition statistique d'une caractéristique particulière des pixels d'image, comme par exemple la luminosité ou la couleur des pixels. Par exemple, s'il est observé une variation brusque de la moyenne ou de la médiane (dans un histogramme) de cette caractéristique sur l'ensemble des pixels de l'image, alors une présomption forte d'un changement de séquence (flèche OK en sortie du test S58) déclenche la reconnaissance de scène à l'étape S51. On peut avantageusement profiter de la reconnaissance de scène à l'étape S51 pour réaliser une incrustation graphique d'objet virtuel, comme présenté ci-après en référence aux figures 6A et 6B. On a représenté sur la figure 6A une image prise en plan large et donc sur laquelle un zoom est effectué au sens de l'invention. On relèvera un affichage publicitaire AFF dans l'image initiale prise en plan large, qui ne peut pas être visualisé par un utilisateur d'un terminal à écran de dimensions réduites. En référence à la figure 6B, le zoom numérique effectué ne permet pas à l'utilisateur précité de visualiser beaucoup mieux l'affichage AFF. De façon avantageuse, on prévoit alors une étape S57 d'incrustation graphique d'un objet virtuel OBV, avec de grandes dimensions apparentes dans la scène reconnue. Ainsi, l'étape b) précitée de modification du flux initial FL peut avantageusement comporter en outre une incrustation d'au moins un objet virtuel OBV dans les images de la scène reconnue, à une position et/ou avec une perspective dans la scène qui sont déterminées en fonction de la reconnaissance de scène effectuée à l'étape a) (étape S52). Par exemple, des intersections de lignes particulières peuvent être reconnues par l'exécution d'un programme informatique, ce qui permet de déterminer un abaque du terrain (connaissant au préalable sa forme et ses dimensions) et de là une position courante de la caméra en plan large CAM1 (en angle de pan, par exemple) Ainsi, l'incrustation virtuelle peut respecter une perspective courante de prise de vue du terrain. Ensuite, après l'étape a) de reconnaissance de la scène, on peut avantageusement prévoir un suivi (S52) de la scène prédéterminée pour appliquer l'incrustation de l'objet virtuel OBV (à la bonne position et/ou à la bonne perspective par rapport à la prise de vue courante), et ce, tant que les images du flux comportent au moins partiellement la scène prédéterminée. Ainsi, des éléments caractéristiques de cette scène (par exemple les lignes du terrain) sont préférentiellement suivis à l'étape S52 (par une technique telle que par exemple celle dite « GMT », pour « Global Motion Tracking »), ce qui permet alors de déterminer dans chaque image de la séquence en plan large la position et la perspective à appliquer à l'objet virtuel à incruster, pour effectuer dans le flux à délivrer FL' l'incrustation d'un ou plusieurs objets graphiques virtuels..30 La reconnaissance et le suivi d'objets reconnus, ainsi que la détection de cut, sont des outils connus en soi, notamment par les documents cités ci-avant EP0477351, EP0477351, EP1739626, FR-2,929,794. Avantageusement, il est procédé aussi à un zoom numérique du cartouche CAR, avec un déplacement pour un recentrage dans l'image du flux modifié FL'. On a représenté sur la figure 2B les dimensions et la position, en encadré en traits pointillés, du cartouche modifié CAR', zoomé et légèrement déplacé (sur la gauche de l'image). Dans cette étape (correspondant à la référence S55 de la figure 5), le cartouche initial CAR est découpé, zoomé et recollé (avec un léger décalage vers la gauche) dans le flux modifié FL'. Habituellement, l'incrustation d'un tel cartouche s'effectue en transparence avec une teinte choisie des pixels de l'image initiale (sans habillage de cartouche) Ainsi, dans l'image de la figure 2A, on peut voir en transparence des têtes de la foule assistant à la rencontre sportive (en particulier dans l'affichage du score). Ainsi, lorsque le cartouche CAR est découpé et zoomé, il reste apparent des pixels qui étaient présents dans l'image initiale en plan large (cet effet étant particulièrement visible près des lettres « IRL » du cartouche CAR de la figure 4). On comprendra alors qu'une trace de la mise en oeuvre de cette étape du procédé au sens de l'invention, concernant le découpage, le zoom et le recollage du cartouche CAR, se manifeste par un artefact visuel de pixels incohérents apparaissant dans le cartouche (comme des pixels représentant des têtes d'une foule apparaissant dans la pelouse du terrain, dans l'exemple représenté sur la figure 4). Finalement, après cette étape d'adaptation du cartouche CAR, le flux FL' monté et habillé, ainsi modifié pour une adaptation à des terminaux comportant des écrans de petites dimensions, est obtenu à l'étape S56 de la figure 5 et peut être transmis à de tels terminaux TER. On comprendra alors que l'invention permet de traiter numériquement des données d'images, sans moyen particulier supplémentaire autre qu'un processeur PROC et une mémoire de travail MEM. Ainsi, en référence à la figure 1B illustrant schématiquement un dispositif pour la mise en oeuvre de l'invention, le dispositif peut simplement comporter une interface d'entrée I recevant les données d'images du flux FL monté et pré-habillé. Le dispositif peut comporter alors un processeur PROC et une mémoire de travail MEM pour reconnaître une scène prédéterminée et appliquer un zoom numérique dans les images comportant cette scène, et délivrer enfin par une interface de sortie O le flux modifié FL', adapté pour une restitution sur des écrans de petites dimensions. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite ci- avant à titre d'exemple ; elle s'étend à d'autres variantes. On a représenté ci-avant des images d'une rencontre de football. Le procédé au sens de l'invention s'applique à d'autres types d'images, comme par exemple des images d'une rencontre de tennis, ou de tout autre sport nécessitant notamment un agrandissement de ballon ou de balle. Comme indiqué ci-avant, l'invention peut s'appliquer aussi à la retransmission d'images prises en studio, par exemple d'un plateau télévisé, faisant intervenir plusieurs personnages qui peuvent être pris dans des images en plan large. Dans ce cas, le zoom numérique peut être appliqué par exemple à une partie centrale de l'image. On comprendra ainsi que l'étape S53 de reconnaissance et suivi du ballon, est optionnelle pour la mise en oeuvre de l'invention. Par ailleurs, le détourage, le zoom et le replacement du cartouche CAR décrits ci-avant sont optionnels pour la mise en oeuvre de l'invention. En effet, il peut être prévu de détecter les plans larges et appliquer le zoom numérique dans les images prises en plan large dans un flux simplement monté et non pas habillé, comme le flux FLO décrit ci-avant (issu de l'unité UN1 de la figure 1A).30
L'invention concerne le traitement informatique d'un flux d'images numériques de télévision pour une adaptation des images à une restitution sur un écran de petites dimensions, tel qu'un terminal mobile. Le flux d'images est pré-monté et comprend des séquences successives, dont une séquence au moins comporte une prise de vue en plan large d'une scène prédéterminée, telle qu'un terrain d'une rencontre sportive. On prévoit en particulier les étapes : - reconnaissance (S51) dans les images de la scène prédéterminée, par exemple par détection des lignes du terrain précité, et - modification du flux d'images par application d'un zoom numérique (S54) aux images de la séquence comportant la scène prédéterminée. Le zoom permet alors à un utilisateur de mieux observer sur l'écran du terminal les images lorsqu'elles sont prises en plan large.
1. Procédé mis en oeuvre par des moyens informatiques, de traitement d'un flux d'images numériques de télévision pour une adaptation desdites images à une restitution sur écran d'un poste mobile, le flux d'images étant pré-monté et comprenant des séquences successives dont une séquence au moins comporte une prise de vue en plan large d'une scène prédéterminée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes : a) reconnaissance (S51) dans lesdites images de la scène prédéterminée, et b) modification du flux d'images par application d'un zoom numérique (S54) aux images de la séquence comportant la scène prédéterminée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, ledit flux d'images étant issu d'une retransmission d'un événement sportif, ladite scène prédéterminée comporte des lignes de marquage (Li) d'un terrain sportif, et en ce que l'étape a) comporte une reconnaissance de lignes du terrain. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape b) comporte en outre une incrustation (S57) d'au moins un objet virtuel (OBV) dans lesdites images de la scène, à une position et/ou avec une perspective dans la scène déterminées en fonction de la reconnaissance de scène effectuée à l'étape a). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, suite à l'étape a), le procédé comporte un suivi (S52) de ladite scène prédéterminée pour appliquer ladite incrustation tant que les images du flux comportent au moins partiellement la scène prédéterminée. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une détection de changement de séquence (S58) dans les images du flux par analyse statistique de caractéristiques des pixels d'image, préalable à l'étape a). 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'application du zoom numérique comporte une opération d'agrandissement d'une partie fixe, centrale, des images de la séquence comportant la scène prédéterminée. 5 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une reconnaissance et un suivi (S53) d'un élément d'intérêt, prédéterminé, dans les images de la séquence comportant ladite scène prédéterminée, et en ce que l'application du zoom numérique comporte une opération d'agrandissement d'une 10 partie d'image comportant ledit élément d'intérêt. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, ledit flux d'images étant issu d'une retransmission d'un événement sportif impliquant un ballon, ledit élément d'intérêt est un ballon (BAL). 15 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le flux étant en outre pré-habillé, les images du flux comportent un logo dans une zone fixe d'image (CAR), et en ce que le procédé comporte en outre les étapes (S55) : cl) détourer ladite zone fixe de logo, et 20 c2) modifier le flux d'images par application d'un zoom numérique à ladite zone fixe de logo. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, ledit flux d'images étant issu d'une retransmission d'une rencontre sportive, le logo comporte au moins un 25 score propre à ladite rencontre sportive et/ou un instant depuis le début de la rencontre sportive. 11. Programme informatique caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 10, lorsque ce programme 30 est exécuté par un processeur. 12. Dispositif de traitement d'un flux d'images numériques de télévision pour une adaptation desdites images à une restitution sur écran d'un poste mobile, le flux d'images étant pré-monté et comprenant des séquences successives dont une séquence au moins comporte une prise de vue en plan large d'une scène prédéterminée, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (PROC, MEM) : - de reconnaissance, dans lesdites images, de la scène prédéterminée, et - d'application d'un zoom numérique aux images de la séquence comportant la scène prédéterminée, pour délivrer un flux d'images modifié. 10 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que, le flux étant en outre pré-habillé et les images du flux (FL) comportant un logo dans une zone fixe d'image (CAR), le dispositif comporte en outre des moyens pour détourer ladite zone fixe de logo, et pour appliquer un zoom numérique à ladite zone fixe de logo.
H
H04
H04N
H04N 5
H04N 5/262,H04N 5/272
FR2984517
A1
DETECTION DE CABLE DE RECHARGE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE A ENTRAINEMENT ELECTRIQUE
20,130,621
La présente invention concerne un procédé de détection de l'état de connexion entre un véhicule automobile à entraînement électrique et une station de charge ou de recharge correspondante, un dispositif correspondant et un véhicule électrique. Les véhicules dits hybrides, qui jouissent de nos jours d'une popularité croissante, sont entraînés par au moins un moteur électrique et un autre convertisseur d'énergie, en général un moteur à combustion interne, et prélèvent leur énergie dans un réservoir de carburant et dans dispositif accumulateur d'énergie électrique dans le véhicule. Dans le cas d'un entraînement hybride, le moteur à combustion interne peut être utilisé plus souvent et plus longtemps dans un niveau de rendement avantageux. L'énergie éventuellement produite en excès est utilisée par l'intermédiaire d'un générateur pour charger les accumulateurs, c'est-à-dire pour recharger le dispositif accumulateur d'énergie électrique. Outre les véhicules hybrides, il existe naturellement aussi des véhicules purement électriques, qui ne sont entraînés qu'avec de l'énergie électrique. De tels véhicules électriques, dont les batteries doivent être rechargées par des sources d'énergie externes, sont appelés "véhicules plugin", soit véhicules "à prise". Pour de tels "véhicules plug-in", en plus de la recharge à partir du réseau électrique domestique, par exemple dans un garage domestique, il est possible d'effectuer la recharge par des stations de recharge prévues sur des lieux publics, par exemple dans des garages ou directement sur le bord de la route à proximité immédiate d'emplacements de stationnement. Le document US 7 688 024 B2 décrit un dispositif pour le contrôle de la charge d'un véhicule. Une résistance est connectée à un premier et un deuxième raccord d'une entrée du véhicule. Au premier raccord est connectée une ligne de commande pilote pour la transmission d'un signal pilote. Au cas où l'entrée du véhicule n'est pas connectée à un connecteur, un interrupteur correspondant est coupé. Lors de la recharge de la batterie dans une station de recharge, il est important que des informations puissent être échangées rapidement et de manière fiable entre le véhicule et la station de recharge, par exemple concernant le propriétaire du véhicule ou la consommation électrique. En - 2 - outre, il serait avantageux que le véhicule automobile puisse détecter automatiquement le type de recharge, afin de pouvoir fournir au conducteur du véhicule des indications précises concernant le déroulement de l'opération de recharge. Un objectif de la présente invention était donc de proposer un procédé de détection automatique de la connexion entre un véhicule électrique et une station de charge ou de recharge d'améliorer ainsi la convivialité pour l'utilisateur et d'accélérer la charge ou la recharge en énergie électrique de l'unité d'accumulateur concernée. A cet effet, la présente invention propose un procédé pour détecter l'état de la connexion ou de la liaison entre un véhicule automobile à entraînement électrique et une station de charge ou de recharge correspondante et un dispositif correspondant ainsi qu'un véhicule automobile à entraînement électrique selon l'invention. On décrit un procédé de détection de l'état de la connexion ou de la liaison entre un véhicule automobile à entraînement électrique, qui présente une fonction de "commande pilote" et une ligne de "commande pilote" associée du côté du véhicule, et une station de recharge correspondante, dans lequel, au moyen d'une puce de "Power Line Communication - communication par conducteur d'énergie", la longueur de la ligne de "commande pilote" entre le véhicule automobile et la station de recharge est mesurée. Par ligne de "commande pilote" (CP), on entend une ligne de commande primaire entre le véhicule électrique et la station de recharge, qui est connectée par le biais d'un circuit de commande respectif du véhicule électrique à une mise à la terre d'appareil et qui satisfait entre autres les fonctions suivantes : - vérifier la présence et la connexion du véhicule ; - permettre l'alimentation et la déconnexion d'une alimentation électrique ; - transmettre au véhicule le courant nominal de la station de recharge ; - contrôler la présence de la mise à la terre d'appareil. A cet effet, pendant une opération de recharge, un signal 35 modulé en tension et en largeur d'impulsions est utilisé entre la borne de recharge/le câble de recharge de la station de recharge et le véhicule. - 3 - On désigne par "Power Line Communication - communication par conducteur d'énergie" (PLC), un transfert de données par le biais des réseaux électriques. On en trouvera des détails dans l'ouvrage de K. Dostert "POWER LINE Kommunikation", édition Franzis, 2000, qui donne plus 5 d'informations sur la communication par conducteur d'énergie (PLC). Ce document contient les explications suivantes concernant les PLC. Alors que dans le passé, seules des entreprises d'alimentation en énergie pouvaient faire appel à des PLC de manière rentable, la situation a énormément changé vers la fin du 20e siècle par une déréglementation du marché des 10 télécommunications et de l'énergie. La capacité de réseaux d'accès typiques s'étend sur un niveau de fréquences allant jusqu'à environ 20 MHz et jusqu'à des vitesses de données de 350 Mbit/s, ce qui offre un grand potentiel. Les possibilités d'utilisation ne sont toutefois pas illimitées, parce que certaines bandes de fréquences dont l'occupation pourrait affecter des 15 services radio primaires par radiodiffusion involontaire sont réservées. La fixation de plages utilisables ainsi que de valeurs limites de niveaux requiert donc des compromis. Par ailleurs, il convient de trouver des voies de transmission si possible symétriques sur lesquelles le signal peut se propager à sa cadence. Alors que les réseaux de télécommunication ont tenu 20 compte de cet aspect dès le début, les réseaux de distribution d'énergie, en particulier dans les bâtiments, sont la plupart du temps très loin d'un état symétrique. Un choix précis des plages de fréquences et des procédés de modulation en termes de compatibilité électromagnétique et l'évaluation de possibilités de "conditionnement du réseau" sont donc des défis 25 particulièrement importants. En Europe centrale, l'alimentation en énergie électrique peut être divisée en trois niveaux, un niveau à haute tension (110 kV à 380 kV), un niveau à moyenne tension (10 kV à 30 kV), et un niveau à basse tension à 0,4 kV. Les différents niveaux de tension servent à surmonter différentes distances avec peu de pertes. Entre les niveaux de 30 tension se trouvent des transformateurs, qui constituent des barrières naturelles aux fréquences porteuses des PLC. En courant alternatif, du fait de l'effet de peau, la résistance d'un fil augmente avec la fréquence et pour être plus précis avec la racine carrée de la fréquence. Dans le cas des câbles, il faut y ajouter les pertes électriques dans les matériaux isolants qui 35 contribuent à une augmentation, proportionnelle à la fréquence, des pertes de dérivation. Les paramètres électriques des câblages subissent de fortes dispersions, de sorte que les tolérances sur l'atténuation et l'impédance sont - 4 - élevées. Un câble utilisé couramment de nos jours présente une géométrie à quatre secteurs, qui peut être reproduite par un modèle de conducteur en ruban. On peut ainsi déterminer les grandeurs importantes pour les PLC que sont l'impédance et l'atténuation. Lors de l'injection d'un signal entre deux phases, on obtient une impédance d'environ 45 à 50 .Q. et on observe une faible dépendance vis-à-vis de la fréquence, ce qui indique de faibles pertes. L'atténuation par contre augmente avec l'augmentation de la fréquence, et atteint une valeur d'environ 50 dB à 20 MHz et sur une longueur de 1 km. En général, l'atténuation augmente donc avec la fréquence. Contrairement aux canaux de communication classiques, l'interférence sur les réseaux électriques ne peut pas être modélisée sous forme d'un bruit blanc additif gaussien (additive white gaussian noise AWGN). Ceci est à attribuer au fait que des interférences à bande étroite par émetteurs de radiodiffusion, en particulier des interférences impulsionnelles diverses, surviennent également en plus des bruits d'arrière-plan en couleur, avec une densité de puissance spectrale relativement faible. Ces interférences impulsionnelles varient dans une large mesure en fonction du temps, c'est-à-dire qu'il faut s'attendre à des variations dans la gamme des micro- et millisecondes. En présence d'une impulsion, la densité de puissance spectrale augmente considérablement, de sorte que l'on peut s'attendre à ou qu'il est probable qu'il y ait des erreurs de bits et des erreurs en rafale lors d'un transfert de données. Pour développer des systèmes de PLC rapides, la connaissance de la réponse impulsionnelle du canal est nécessaire, afin de déterminer les paramètres importants tels que la longueur de symboles. La réponse impulsionnelle d'un canal est associée à la fonction de transfert complexe par le biais de la transformée de Fourier. Afin d'effectuer des mesures nécessaires, on a généralement besoin d'une ligne de retour. Ceci a été réalisé principalement dans les réseaux d'installations de bâtiment, où l'utilisation d'une ligne principale n'est pas si problématique. Les méthodes de modulation standard de télécommunication ne conviennent pas à la communication par conducteur d'énergie (PLC). L'utilisation des méthodes suivantes ne peut être assurée avec succès qu'après des modifications spécifiques appropriées, qualitatives considérables se produisant toutefois encore. des différences exemple "direct 1. Procédé d'étalement du spectre, par sequence spread spectrum (DSSS)" ; 2. Procédé à large bande à porteuse unique ; -5- 3. Procédé à large bande à porteuses multiples avec égalisation décisionnelle adaptative rétroactive ; 4. Procédé à porteuses multiples sous forme de multiplexage par répartition en fréquences orthogonales (OFDM). Ce n'est que dans le 3e et le 4e procédé qu'un flux de données à transmettre n'a pas besoin d'être concentré en un spectre cohérent mais, si nécessaire, peut être réparti entre des sous-canaux suivant des intervalles quelconques. Dans le cas du procédé OFDM, le nombre des sous-canaux est élevé et ceux-ci ont dans chaque cas la même largeur. Le procédé OFDM semble convenir particulièrement bien comme procédé de modulation. L'OFDM est une technique qui a déjà fait ses preuves en radiodiffusion numérique et dans l'ADSL. L'OFDM est particulièrement robuste vis-à-vis de la propagation par trajet multiples et de différentes interférences. Le spectre disponible B est divisé en de nombreux sous-canaux étroits. Le transfert de données s'effectue simultanément sur N porteuses aux fréquences fl, f2, ... fN. Chaque sous-canal a donc une largeur de bande M = B/N. Comme les sous-canaux sont étroits, on dispose à l'intérieur de chaque canal d'une atténuation constante et d'un temps de propagation de groupe constant. L'égalisation est simple à réaliser ou, la plupart du temps, inutile. Ceci constitue un avantage considérable par rapport aux procédés à large bande à porteuse unique. La norme internationale CEI 62196 concerne des connecteurs enfichables (fiches), des prises de courant, des embases et des câbles confectionnés pour véhicules électriques et utilisés pour des systèmes de recharge par câble. Comme on peut le trouver par exemple dans Wikipedia, il est spécifié un niveau de - 690 V en tension alternative, de fréquence de 50 à 60 Hz, pour un courant nominal allant jusqu'à 250 A ; - 600 V en tension continue pour un courant nominal allant 30 jusqu'à 400 A. Cette norme prévoit trois classes de modes de recharge et types de câbles associés. Classe 1 : Les modes de recharge sont prévus pour une alimentation domestique jusqu'à 16 A. Un contact CP (à signal de 35 commande pilote) n'est pas prévu ici pour autoriser l'opération de recharge. La fiche et le câble, qui supportent moins de 16 A, ne sont pas marqués par - 6 - une signalisation mais il est prévu que les intensités de courant maximales soient indiquées sur l'appareil concerné lui-même. Classe 2 : Les modes de recharge sont prévus pour une alimentation d'appareils jusqu'à 32 A, tels qu'on les trouve souvent dans des configurations monophasées et triphasées. Dans ce mode, un contact CP est utilisé dans la fiche et sert de commutateur dans la prise. L'utilisation de fiches industrielles selon CEI 60309 est ici prévue, mais l'on peut aussi utiliser d'autres fiches industrielles avec une spécification de 32 A et plus. Des connecteurs de charge de classe 1 adaptés, sans signalisation, peuvent être utilisés, mais le courant de recharge ne doit alors pas dépasser 16 A. Classe 3 : Les modes de recharge sont prévus pour une recharge rapide jusqu'à 250 A. Des fiches simples à contact CP de classe 2 peuvent être utilisées, mais le courant de charge est alors limité à 32 A. Pour des courants de charge plus importants, il faut détecter un mode de recharge adapté. Le renvoi à la norme CEI 60309 indique les paramètres physiques pour un système de recharge correspondant jusqu'à 250 A, par exemple le diamètre du câble et le diamètre des broches dans la fiche. La modulation en largeur d'impulsions permet de coder le courant de charge maximal admissible ou la disponibilité d'une communication numérique. Cette communication constitue la base d'une recharge asservie de véhicules électriques, afin d'agir de manière ciblée sur une opération de recharge. Il est prévu à présent qu'une puce PLC utilise une ligne CP prévue dans un véhicule automobile à entraînement électrique, c'est-à-dire une ligne CP du côté du véhicule, afin de détecter l'état de la connexion entre le véhicule automobile à entraînement électrique et la station de recharge concernée. A cet effet, il est prévu de mesurer au moyen des PLC la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge. Comme la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge dépend du mode de recharge, on peut déterminer rapidement quel est le type de câble concerné et donc le mode de recharge concerné. A cet effet, la puce PLC envoie dans la ligne CP un signal qui est réfléchi à l'extrémité de la ligne CP et renvoyé à la puce PLC. Comme pour un écho, les propriétés du signal réfléchi, par exemple l'atténuation du signal ou le temps de propagation du signal, permettent de déterminer la longueur de la ligne CP et donc le mode de recharge. - 7 - De ce fait, la détection du mode de recharge peut s'effectuer automatiquement, ce qui permet une opération de recharge rapide. Avantageusement, le procédé selon l'invention est encore caractérisé en ce que : - la longueur de la ligne de "commande pilote" entre le véhicule automobile et la station de recharge est mesurée à l'aide d'une atténuation du signal, d'une réflexion du signal ou du temps de propagation du signal, - la puce PLC envoie un signal le long de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge et reçoit le signal réfléchi à l'extrémité de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge et renvoyé à la puce PLC, la longueur de la distance parcourue par le signal étant déterminée à l'aide du temps de propagation du signal, - à partir de la distance parcourue par le signal, on détermine de manière univoque la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge, et, - à l'aide de la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge, on détermine un type déterminé de câble. En outre, l'invention concerne un dispositif de détection de l'état de la connexion ou de la liaison entre un véhicule automobile à entraînement électrique et une station de recharge correspondante, caractérisé en ce qu'il présente des moyens qui sont configurés pour mettre en oeuvre un procédé selon l'invention. En outre, l'invention concerne un véhicule automobile à entraînement électrique, notamment un véhicule électrique avec un dispositif selon l'invention pour la détection de l'état de la connexion entre le véhicule automobile à entraînement électrique et une station de recharge correspondante. D'autres avantages et configurations de l'invention résultent de 30 la description et du dessin annexé. Il s'entend que les caractéristiques susmentionnées et qui seront expliquées ci-après peuvent être utilisées non seulement dans la combinaison indiquée à chaque fois, mais aussi dans d'autres combinaisons ou individuellement, sans sortir du cadre de la présente invention. 35 La figure 1 illustre schématiquement un premier mode de réalisation d'un raccord pour câble dans un véhicule électrique, dans lequel il n'existe pas de raccordement entre le véhicule et la station de recharge. - 8 - La figure 2 illustre schématiquement un deuxième mode de réalisation d'un raccord pour câble dans un véhicule électrique, dans lequel un câble de classe 1 est raccordé. La figure 3 illustre schématiquement un troisième mode de 5 réalisation d'un raccord pour câble dans un véhicule électrique, dans lequel un câble de classe 2 est raccordé. La figure 4 illustre schématiquement un quatrième mode de réalisation d'un raccord pour câble dans un véhicule électrique, dans lequel un câble de classe 3 est raccordé. 10 L'invention est illustrée schématiquement dans le dessin à l'aide de formes de mise en oeuvre et sera décrite schématiquement et en détail en référence au dessin. La figure 1 illustre schématiquement un premier mode de réalisation d'un raccord par câble dans un véhicule électrique 1, dans lequel 15 il n'existe pas de raccordement entre le véhicule et la station de recharge. En plus de moyens permettant l'alimentation électrique, le raccord pour câble du véhicule électrique 1 pour la recharge d'au moins une batterie présente une puce PLC 2 qui transfère des données entre le véhicule électrique 1 et une station de recharge correspondante. La puce PLC 2 utilise à cet effet 20 une ligne CP qui, lorsque le câble n'est pas raccordé, s'étend uniquement depuis la puce PLC 2 le long d'une ligne CP 3 du côté du véhicule jusqu'à la prise 4 prévue sur la carrosserie du véhicule électrique 1 Afin d'établir si un câble est raccordé au véhicule 1, un signal est envoyé par la puce PLC 2 le long de la ligne CP, est réfléchi à l'extrémité de la ligne CP et retourne à la 25 puce PLC 2, qui contrôle ce signal. Au moyen d'un temps de propagation du signal à déterminer, c'est-à-dire le temps qui s'est écoulé entre l'émission et la réception, et pour une vitesse de signal connue, on détermine la longueur de la ligne CP. Comme aucun câble n'est raccordé dans la figure 1, la ligne CP s'étend seulement le long de la ligne CP 3 du côté du véhicule 30 depuis la puce PLC 2 jusqu'à la prise 4, et est donc relativement courte. La longueur de la ligne CP 3 du côté du véhicule est connue, de sorte que l'on peut établir de manière certaine que dans cet exemple aucun autre câble n'est raccordé à la ligne CP. Comme en outre aucun écoulement de courant ne peut être mesuré, on peut en outre conclure que le véhicule automobile 35 n'est pas raccordé à une station de recharge par le biais d'un câble de classe 1. - 9 - La figure 2 illustre schématiquement un deuxième mode de réalisation d'un raccord par câble dans un véhicule électrique 1, dans lequel un câble de classe 1 est raccordé. Les câbles de classe 1 sont prévus pour un courant domestique jusqu'à 16 A. Lorsque l'on utilise ces câbles, un contact 5 CP (commande pilote) n'est pas prévu pour permettre l'opération de recharge. Ceci entraîne que la ligne CP, de manière analogue à la figure 1, s'étend également seulement depuis la puce PLC 2 le long de la ligne CP 3 du côté du véhicule jusqu'à la prise 4 au niveau du véhicule 1. Comme toutefois, contrairement à la figure 1, le véhicule électrique 1 est raccordé 10 par un câble 5 à une station de recharge 6, un courant circule dans le câble 5. La puce PLC 2 reconnaît par le procédé décrit ci-dessus qu'aucun câble de classe 2 ou 3 n'est raccordé. Comme un courant s'écoule simultanément, elle conclut qu'un câble de classe 1 est raccordé au véhicule. La figure 3 illustre schématiquement un troisième mode de 15 réalisation d'un raccord par câble dans un véhicule électrique 1, dans lequel un câble de classe 2 est raccordé. Les modes de recharge de classe 2 sont prévus pour un courant d'appareil maximum de 32 A, que l'on trouve fréquemment tant en configuration monophasée et qu'en configuration triphasée. Dans ce mode, un contact CP est utilisé dans la fiche et sert de 20 commutateur dans la prise. L'utilisation de fiches industrielles selon la norme CEI 60309 est ici prévue, mais l'on peut aussi utiliser d'autres fiches industrielles avec une spécification de 32 A et plus. La ligne CP 7 de ces câbles de classe 2 ne s'étend pas sur toute la longueur du câble concerné, mais seulement depuis l'extrémité du câble du côté du véhicule jusqu'à un 25 module d'entrée de câble 8 avec module de communication intégré CP. Lorsque la puce PLC 2 envoie un signal, il est réfléchi par le module 8. Comme contrairement aux figures 1 et 2, l'ensemble de la ligne CP se compose de la ligne CP 3 du côté du véhicule et de la ligne CP 7 du côté du câble, le temps de propagation du signal sera plus long que dans le cas d'un 30 câble de classe 1. Le raccordement d'un câble de classe 2 peut donc être détecté indépendamment de l'écoulement de courant, car la ligne CP s'étend séparément de la ligne de courant. La présence d'un écoulement de courant peut être détectée séparément, par exemple le module de communication CP peut envoyer dans le module d'entrée de câble 8 un signal correspondant 35 à la puce PLC 2. La figure 4 illustre schématiquement un quatrième mode de réalisation d'un raccord par câble 1 dans un véhicule électrique, dans lequel - 10 - un câble de classe 3 est raccordé. Les modes de recharge de classe 3 sont prévus pour une recharge rapide jusqu'à 250 A. Des fiches simples avec un module CP de classe 2 peuvent être utilisées, mais le courant de charge est alors limité à 32 A. Pour des courants de charge plus élevés, il faut détecter un mode de recharge adapté. Le renvoi à la nonne CEI 60309 indique les paramètres physiques pour un système de recharge correspondant jusqu'à 250 A, par exemple le diamètre du câble et le diamètre des broches dans la fiche. La modulation en largeur d'impulsions permet de coder le courant de charge maximal admissible ou la disponibilité d'une communication numérique. Cette communication constitue la base d'une recharge asservie de véhicules électriques, afin d'agir de manière ciblée sur l'opération de recharge. Dans le cas des câbles de classe 3, il est prévu qu'une ligne CP 9 s'étende entre le véhicule électrique et la station de recharge ; le module CP est dans ce cas disposé dans la station de recharge (non illustrée). Si la puce PLC 2 envoie un signal le long de la ligne CP, celui-ci est d'abord réfléchi par (à hauteur de) la station de recharge 6, de sorte que la ligne CP soit constituée de la ligne CP 3 du côté du véhicule et de la ligne CP 9 du côté du câble, lesquelles ont une plus grande longueur totale que la somme des lignes CP 3 et 7 de la figure 3. Bien que les longueurs de câble ne soient pas normalisées, dans le cas des câbles de classe 2, par exemple, une distance maximale entre le véhicule électrique ou la prise 4 de la carrosserie et le module CP dans le module d'entrée de câble 8 du câble de classe 2 enfiché dans la prise 4 est prédéfinie et ne doit pas être dépassée. Cette distance maximale est inférieure à la longueur de câble la plus petite admise pour les câbles de classe 3, de sorte que l'on peut classer les types de câbles de manière univoque. Grâce au procédé décrit, on peut déterminer rapidement et de manière fiable l'état de la connexion entre un véhicule automobile à entraînement électrique et la station de recharge concernée. On reconnaît donc quel type de câble est raccordé à un véhicule et si du courant passe dans le câble raccordé. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne un procédé de détection de l'état de la connexion entre un véhicule automobile à entraînement électrique (1) et une station de recharge correspondante, le véhicule automobile présentant une fonction de "commande pilote" avec une ligne de "commande pilote" associée du côté du véhicule (3), caractérisé en ce qu'une puce de "Power Line Communication - communication par conducteur d'énergie" permet de mesurer la longueur de la ligne de "commande pilote" entre le véhicule automobile et la station de recharge.
1. Procédé de détection de l'état de la connexion ou de la liaison entre un véhicule automobile à entraînement électrique (1) et une station de recharge correspondante, le véhicule automobile (1) présentant une fonction de "commande pilote (CP)" avec une ligne de "commande pilote (CP)" (3) du côté du véhicule, caractérisé en ce qu'une puce de "Power Line Communication - communication par conducteur d'énergie" (PLC) (4) permet de mesurer la longueur de la ligne de "commande pilote" entre le véhicule automobile et la station de recharge. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la 10 longueur de la ligne de "commande pilote" entre le véhicule automobile et la station de recharge est mesurée à l'aide d'une atténuation du signal, d'une réflexion du signal ou du temps de propagation du signal. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la puce PLC (4) envoie un signal le long de la ligne CP entre le véhicule 15 automobile et la station de recharge et reçoit le signal réfléchi à l'extrémité de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge et renvoyé à la puce PLC (4), la longueur de la distance parcourue par le signal étant déterminée à l'aide du temps de propagation du signal. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, à 20 partir de la distance parcourue par le signal, on détermine de manière univoque la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station de recharge. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, à l'aide de la longueur de la ligne CP entre le véhicule automobile et la station 25 de recharge, on détermine un type déterminé de câble. 6. Dispositif de détection de l'état de la connexion ou de la liaison entre un véhicule automobile à entraînement électrique et une station de recharge correspondante, caractérisé en ce qu'il présente des moyens configurés pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 30 1 à 5. 7. Véhicule automobile à entraînement électrique, en particulier véhicule électrique, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon la 6.
H,G
H02,G01
H02J,G01R
H02J 7,G01R 31
H02J 7/00,G01R 31/11
FR2985913
A1
PLOT DE POSITIONNEMENT POUR BALLON DE RUGBY,
20,130,726
La présente invention concerne un plot de positionnement (« Tee » en Anglais) pour ballon de rugby. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel plot de positionnement. Du fait de sa forme ovale, un ballon de rugby doit être positionné avec soin par un joueur amené à frapper un coup de pieds arrêté, tel qu'une pénalité ou une transformation d'essai. Par le passé, les joueurs plaçait le ballon directement au sol sur le terrain, de préférence après avoir tassé la terre et/ou l'herbe avec le talon. Cependant, en cas de vent ou d'épaisseur importante de l'herbe, le ballon risquait de tomber avant la frappe, entraînant une perte de temps et un stress accru pour le joueur. Actuellement, différents plots de positionnement sont à disposition des joueurs, tels que ceux décrits par WO-A-94 25121, WO-A-2004 020 052, WO-A-2006 024 053 et FR-A-2 955 778. Le plot est disposé au sol et reçoit le ballon avant la frappe, facilitant ainsi la tâche du joueur. Cependant, la plupart des plots n'offrent pas un ancrage au sol satisfaisant, surtout lorsque l'herbe est particulièrement épaisse ou le vent particulièrement fort. Les plots en matière plastique sont trop légers pour rester en position sur une pelouse épaisse. Certains plots présentent une base de forme complexe, augmentant leurs coûts de fabrication. D'autre part, les possibilités de réglage de la position du ballon, ainsi que de personnalisation de ces réglages par chaque joueur en fonction de ses préférences, ne sont pas entièrement satisfaisantes. Le but de la présente invention est de proposer un plot de positionnement amélioré. A cet effet, l'invention a pour objet un plot de positionnement d'un ballon de rugby, comprenant une jupe de forme globalement tubulaire entourant un axe central, et des moyens de support du ballon de rugby. Ce plot est caractérisé en ce qu'il comprend également au moins deux pattes d'ancrage au sol formées dans le prolongement de la jupe suivant une direction globalement opposée aux moyens de support du ballon de rugby, le long de l'axe central. Ainsi l'invention permet d'améliorer la stabilité et l'ancrage du plot au sol, quelle que soit la configuration du terrain. Les pattes d'ancrage sont conformés pour pénétrer dans le sol avec une résistance minimale avant le positionnement du ballon sur le plot, puis rester fermement ancrées jusqu'à la frappe du ballon. La jupe présente une forme simple, qui procure une importante stabilité et en permet aux pattes d'ancrage d'être formées dans son prolongement. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison : - Chaque patte d'ancrage a une épaisseur sensiblement égale à celle de la jupe. - La direction suivant laquelle les pattes prolongent la jupe est sensiblement parallèle à l'axe central. - La jupe est en métal, de préférence en acier inoxydable. - Le plot comprend également au moins une bande d'appui formée dans le prolongement de la jupe suivant une direction radiale à l'axe central. - Les moyens de support du ballon de rugby comprennent, d'une part, quatre collets taraudés solidaires d'un prolongement annulaire de la jupe et, d'autre part, quatre tiges réglables en hauteur par rapport à la jupe, par vissage dans les collets taraudés. - Les collets taraudés sont formés par déformation plastique du prolongement annulaire de la jupe ou sont constitués chacun par un écrou taraudé qui est fixé au prolongement annulaire de la jupe, notamment par sertissage ou soudage - Le plot comprend également une couronne de protection amovible, par exemple en matériau synthétique, adaptée pour être fixée au plot en recouvrant les pattes d'ancrage, notamment à des fins de transport. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un plot de positionnement, comprenant au moins une opération b) consistant à détourer un flan métallique comprenant au moins la matière de la jupe et des pattes d'ancrage ; et une opération e) consistant à déformer plastiquement le flan métallique jusqu'à une configuration finale de la jupe et des pattes d'ancrage prolongeant la jupe. Avantageusement, le procédé comprend également une opération f) consistant à former des collets taraudés dans un prolongement de la jupe, par déformation plastique et sans usinage. Le procédé de fabrication peut comprendre d'autres opérations, comme détaillé ci- après, qui peuvent être réalisées simultanément et/ou successivement. Par exemple, les opérations e) et f) peuvent de préférence être réalisées simultanément. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un plot, conforme à l'invention, de positionnement pour ballon de rugby, le plot comprenant une jupe tronconique, des pointes d'ancrage au sol et des tiges de support réglables ; la figure 2 est une vue de côté selon la flèche II à la figure 1 ; la figure 3 est une vue de dessus selon la flèche III à la figure 2 ; la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV à la figure 3 ; - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V à la figure 3, les tiges n'étant pas représentées ; et la figure 6 est une coupe analogue à la figure 4, montrant un plot conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. Sur les figures 1 à 5 est représenté un plot 1 de positionnement d'un ballon de rugby sur un terrain de rugby, notamment sur un sol recouvert d'herbe plus ou moins épaisse. Le ballon et le sol ne sont pas représentés sur les figures dans un but de simplification. Le plot 1 comprend une jupe 10 de forme tronconique centrée sur un axe central X1, des moyens 20 de support du ballon de rugby et des moyens 30 d'ancrage au sol du plot 1. La jupe 10 est fabriquée en métal, de préférence en acier inoxydable. Le diamètre de la jupe 10, considéré autour de l'axe central X1, est plus important sur un côté inférieur 11 destiné à reposer au sol que sur un côté supérieur 12 destiné à recevoir le ballon. La jupe 10 délimite un espace intérieur 13, ouvert du côté inférieur 11. Une partie annulaire 14 prolonge la jupe 10 du côté supérieur 12, radialement à l'axe X1 en direction de cet axe X1. Une ouverture centrale circulaire 15 est ménagée dans cette partie annulaire 14, qui se prolonge par une bordure 16 repliée dans l'espace intérieur 13 en direction du côté inférieur 11. Un marquage 18, par exemple en forme de flèche sur les figures 1 et 3, peut être réalisé sur la partie 14 du côté supérieur 12 afin de servir de repère au joueur pour l'orientation du plot 1. Les moyens de support 20 sont positionnés du côté supérieur 12 de la jupe 10, au niveau de la partie 14. La forme circulaire de l'ouverture 15 peut lui permettre de recevoir une pointe du ballon ovale, néanmoins il est appréciable pour le joueur de pouvoir régler précisément le positionnement du ballon sur le plot 1, notamment en fonction de ses préférences personnelles et des habitudes prises à l'entraînement. A cet effet, les moyens de support 20 comprennent quatre tiges 21, 22, 23 et 24 réglables en hauteur par rapport à la jupe 10 du côté supérieur 12, suivant une direction parallèle à l'axe X1. Les tiges 21-24 sont de préférence en matière plastique. Les tiges 21, 22, 23 et 24 comprennent chacune un corps fileté, respectivement 21a, 22a, 23a et 24a, et une tête de forme hémisphérique, respectivement 21b, 22b, 23b et 24b. Sur l'exemple des figures 1 à 4, les têtes 21b-24b sont plus larges que les corps 21a-24a, suivant une direction radiale à l'axe de chacun des corps 21a-24a. La forme hémisphérique des têtes 21b-24b est bien adaptée au positionnement du ballon surélevé par rapport au sol, en équilibre sur ces têtes 21b-24b avant la frappe du joueur, avec différentes orientations et inclinaisons possibles par rapport à l'axe X1 et au sol. Les moyens de support 20 comprennent également quatre collets taraudés 25, 26, 27 et 28 adaptés pour recevoir les tiges, respectivement 21, 22, 23 et 24. Les collets 25- 28 sont solidaires de la partie 14 et s'étendent dans l'espace intérieur 13 de la jupe 10, en direction du côté inférieur 11. Chaque collet 25-28 présente une forme cylindrique d'axe parallèle à l'axe X1. Les collets 25-28 sont régulièrement répartis à 90 degrés autour de l'axe X1. De préférence, les collets 25-28 sont taraudés directement dans la partie 14 prolongeant la jupe 10, par déformation plastique et sans usinage. En pratique, le corps cylindrique des collets 25-28 est formé dans la partie 14, puis les taraudages sont imprimés dans l'alésage des collets 25-28, sans nécessiter d'opération ultérieure de taraudage par un outil d'enlèvement de matière. En pratique, chaque tige 21 à 24 peut être réglée en hauteur par rapport à la jupe 10 et notamment la partie 14, par vissage dans le collet 25 à 28 correspondant. Il n'est donc pas indispensable de prévoir un jeu de tiges 21-24 présentant différentes hauteurs, comme c'est le cas pour certains plots existants. Sur les figures 1 à 4, les tiges 23 et 24 sont réglées avec une hauteur supérieure à celles des tiges 21 et 22. En alternative, chacune des tiges 21-24 peut être réglée avec une hauteur différente des autres tiges. Selon une variante, les tiges 21-24 peuvent tout de même présenter différentes hauteurs. Les moyens de support 20 comprennent également des contre-écrous 25c, 26c, 27c et 28c, positionnés respectivement sur le corps 21a, 22a, 23a ou 24a de chaque tige 21-24, dans l'espace intérieur 13. Les taraudages des collets 25-28 et des contre-écrous 25c-28c sont conformés pour recevoir les filetages des corps 21a-24a. Les contre-écrous 25c-28c sont mobiles par vissage le long des tiges 21-24. Lorsque l'une des tiges 21-24 est réglée en hauteur, le contre-écrou 25c-28c est prévu pour venir en appui contre le collet 25-28 correspondant afin de bloquer le déplacement de cette tige 21-24, comme montré à la figure 4. Les moyens d'ancrage 30 sont positionnés du côté inférieur 11 de la jupe 10. Ces moyens 30 comprennent quatre pattes 31, 32, 33 et 34 d'ancrage au sol, adaptées pour pénétrer dans le sol du terrain avec une résistance minimale avant le positionnement du ballon sur le plot 1, puis rester fermement ancrées jusqu'à la frappe du ballon. Les pattes d'ancrage 31-34 sont monobloc avec la jupe 10 et formées directement dans le prolongement de la jupe 10, suivant une direction D1 globalement opposée, le long de l'axe X1, aux moyens de support 20. Les pattes 31-34 sont régulièrement réparties à 90 degrés autour de l'axe Xl. Les pattes 31-34 ont une forme pointue suivant la direction Dl. Les pattes 31-34 sont légèrement inclinées par rapport à la jupe 10, suivant la direction D1 qui est sensiblement parallèle à l'axe X1. En d'autres termes, les pattes 31-34 sont rabattues vers l'axe X1 par rapport au cône délimité par la jupe 10. Dans le cas préféré où la jupe 10 est en métal, cela améliore encore la pénétration des pattes 31-34 dans le sol et la stabilité du plot 1. Chaque patte 31-34 a une épaisseur e30 sensiblement égale à l'épaisseur e10 de la jupe 10, comme montré à la figure 5. Ces épaisseurs e10 et e30 sont mesurées dans une section transverse du plot 1 comprenant l'axe X1, perpendiculairement à la surface de la jupe 10 pour l'épaisseur e10 et à la surface de chaque patte 31-34 pour l'épaisseur e30. En effet, la jupe 10 et les pattes 31-34 sont de préférence formées à partir d'un même flan métallique, comme détaillé ci-après. Les moyens d'ancrage 30 comprennent également quatre bandes d'appui 35, 36, 37 et 38 formées dans le prolongement de la jupe 10, suivant une direction radiale à l'axe central X1. Les bandes d'appui 35-38 sont régulièrement réparties à 90 degrés autour de l'axe central X1, en alternance avec les pattes d'ancrage 31-34. Lorsque les pattes d'ancrage 31-34 sont enfoncées dans le sol, les bandes d'appui 35-38 peuvent écraser l'herbe et venir en appui sur le sol, améliorant encore la stabilité du plot 1. Les bandes d'appui 35-38 ont une épaisseur e30', mesurée parallèlement à l'axe X1, qui peut être sensiblement égale ou légèrement inférieure aux épaisseurs e10 et e30. Une couronne 40 de forme globalement cylindrique est représentée en pointillés à la figure 2. Cette couronne 40 constitue une protection amovible optionnelle, pouvant être facilement solidarisé et désolidarisé du plot 1, en particulier des pattes d'ancrage 31-34. La couronne 40 peut être réalisée dans un matériau permettant d'y planter les pattes 3134, par exemple en matériau synthétique. En alternative ou en complément, la couronne 40 peut être munie de fentes prévues pour recevoir les pattes 31-34. Dans tous les cas, la couronne 40 est adaptée pour être fixée sous la jupe 10 du plot 1 en recouvrant les pattes d'ancrage 31-34, notamment à des fins de transport, sur le terrain avant la frappe d'un coup de pied arrêté comme en dehors du terrain. Un procédé de fabrication du plot 1 est décrit ci-après à titre d'exemple non limitatif. Le procédé comprend une première opération a) consistant à emboutir partiellement un flan métallique cylindrique, comprenant au moins la matière de la jupe 10 et des pattes d'ancrage 31-34, afin de permettre son détourage ultérieur. En pratique, le flan inclut aussi la matière de la partie 14, de la bordure 16 et des bandes 35-38. A titre d'exemple, le flan métallique peut présenter un diamètre de 196 millimètres et une épaisseur de 1,5 millimètre. Le procédé comprend ensuite une deuxième opération b) consistant à détourer le profil extérieur du plot 1. Le procédé comprend également une opération c) consistant à poinçonner l'ouverture centrale 15, ainsi qu'une opération d) consistant à poinçonner quatre orifices correspondant à l'emplacement des collets 25-28. Le procédé comprend également une opération e) consistant à déformer plastiquement le flan métallique jusqu'à une configuration finale de la jupe 10 et des pattes d'ancrage 3134. Le procédé comprend également une opération f) consistant à former les collets taraudés 25-28 dans la partie 14 prolongeant la jupe 10, ceci par déformation plastique, sans usinage. Le procédé comprend également une opération g) consistant à positionner les tiges filetées 21-24 dans les collets 25-28. Le procédé peut également comprendre une opération h) consistant à monter les contre-écrous 25c-28c sur les tiges 21-24. Certaines des opérations a), b), c), d), e), f), g) et/ou h) peuvent être réalisées simultanément et/ou successivement, en fonction des contraintes matérielles et fonctionnelles de fabrication. Par exemple, le détourage du flan dans l'opération b) est de préférence réalisé simultanément aux poinçonnages des opérations c) et d), par une même passe de la presse. Par ailleurs, la formation des collets 25-28 dans l'opération f) est de préférence réalisée simultanément à l'opération e). Pour leur part, la partie 14, l'ouverture 15, la bordure 16 et/ou les bandes 35-38 sont de préférence formées lors des opérations b) et e). En pratique, une séquence incluant une passe d'emboutissage, une passe de détourage et une passe finale d'emboutissage peut suffire pour former le plot 1 dans sa configuration finale. Sur la figure 6 est représenté un deuxième mode de réalisation d'un plot 1' selon l'invention. Certains éléments constitutifs du plot 1' sont comparables à ceux du premier mode de réalisation décrit plus haut et, dans un but de simplification, portent les mêmes références numériques. Le plot 1' ne comprend pas collets taraudés 25-28, de sorte qu'il n'est pas prévu pour recevoir des tiges 21-24. En pratique, le plot 1' est équipé de moyens de support 20' comprenant la partie 14, l'ouverture 15 et la bordure 16. Le ballon peut être positionné directement dans l'ouverture 15, en appui contre la bordure 16. Le plot 1' comprend des pattes d'ancrage 31-34 similaires à celles du plot 1. Le plot 1' est fabriqué par la mise en oeuvre des opérations a), b), c) et e) décrites plus haut. Par ailleurs, le plot de positionnement peut être conformé différemment de ceux représentés aux figures 1 à 6 sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, la jupe 10, les moyens de support 20-20' et/ou les moyens d'ancrage 30 peuvent présenter des formes, dimensions ou agencements différents. Selon une variante non représentée du plot 1', la partie 14, l'ouverture 15 et/ou la bordure 16 peuvent être conformés différemment de la figure 6. Par exemple, la bordure 16 peut être dirigée du côté supérieur 12 de la jupe 10 afin de surélever le ballon. Selon un autre exemple, l'ouverture 15 peut présenter une forme autre que circulaire. Selon une autre variante non représentée, le plot 1 ou 1' peut comprendre un nombre de pattes d'ancrage 31 à 34 et/ou de bandes d'appui 35 à 38 différent de celui des figures. Dans tous les cas, le plot comprend au moins deux pattes d'ancrage, par exemple entre trois et six pattes d'ancrage. Entre outre, le plot peut comprendre une, plusieurs ou aucune une bande d'appui. De préférence, le plot comprend un nombre de bandes d'appui 35-38 égal au nombre de pattes d'ancrage 31-34, de sorte que les pattes et bandes 31-38 sont réparties en alternance autour de l'axe central X1, dans le prolongement de la jupe 10. Par ailleurs, certaines ou toutes les bandes d'appui 35-38 peuvent être dirigées radialement en direction de l'axe X1 au lieu d'être dirigées à l'opposé de l'axe X1. Selon une variante particulière non représentée, l'une des bandes d'appui 35-38 peut avoir une forme, des dimensions ou une couleur différente des autres bandes d'appui pour permettre au joueur de repérer l'orientation du plot. Selon une autre variante non représentée, les pattes d'ancrage 31-34 peuvent avoir une forme pointue différente de la forme triangulaire des figures, par exemple comprend deux ou trois pointes dirigées suivant la direction Dl. Selon une autre variante non représentée, les pattes 31-34 peuvent être inclinées par rapport à la jupe 10 suivant une direction D1 différente de celle des figures, autrement dit avec la direction D1 qui n'est pas parallèle à l'axe X1. De préférence, l'inclinaison des pattes 31-34 est comprise entre celle de la jupe 10 et une direction parallèle à l'axe X1. Ainsi, cela facilite l'empilement de plusieurs plots 1 les uns sur les autres, notamment à des fins de transport après fabrication. Selon une autre variante non représentée, le plot 1 peut comprendre un nombre de tiges support 21-24 et collets taraudés 25-28 différent de celui des figures, par exemple trois ou cinq tiges et collets associés. Selon une autre variante non représentée, les contre-écrous 25c-28c peuvent être positionnés du côté supérieur 12 des tiges 21-24, entre leur tête 21b-21d et la partie 14. Dans ce cas, les tiges 21-24 peuvent être réglées avec une hauteur plus importante. En alternative, deux contre-écrous peuvent équiper chaque tige 21-24, en étant positionnés à la fois du côté inférieur 11 et du côté supérieur 12 de la partie 14 et des collets taraudés 25-28. Selon une autre variante non représentée, les collets 25-28 ne sont pas formés par déformation plastique de la partie 14. Par exemple, les collets 25-28 peuvent être constitués par des écrous taraudés fixés rigidement à la partie 14, notamment par sertissage ou soudage. Selon une autre variante non représentée, les têtes 21b-24b des tiges 21-24 peuvent présenter une forme ovale, ou bien une forme effilée dans le prolongement des corps 21a-24a. Selon une autre variante non représentée, la jupe 10 entourant l'axe X1 peut présenter une forme tubulaire cylindrique, ou une forme tronconique de section ovale radialement à l'axe X1. Dans tous les cas, la jupe 10 a une forme globalement tubulaire entourant l'axe X1. En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées entre elles. Ainsi, le plot peut être adapté en termes de coût et de fonctionnalité
La présente invention concerne un plot (1) de positionnement d'un ballon de rugby, comprenant une jupe (10) de forme globalement tubulaire entourant un axe central (X1), et des moyens (20) de support du ballon de rugby. Le plot (1) est caractérisé en ce qu'il comprend également au moins deux pattes (31, 32) d'ancrage au sol formées dans le prolongement de la jupe (10) suivant une direction globalement opposée aux moyens de support (20) du ballon de rugby, le long de l'axe central (X1). L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel plot (1).
1. Plot (1 ; 1') de positionnement d'un ballon de rugby, 1. Plot (1 ; 1') de positionnement d'un ballon de rugby, comprenant : une jupe (10) de forme globalement tubulaire entourant un axe central (X1), et des moyens (20 ; 20') de support du ballon de rugby, ce plot (1 ; 1') étant caractérisé en ce qu'il comprend également au moins deux pattes (31, 32, 33, 34) d'ancrage au sol formées dans le prolongement de la jupe (10) suivant une direction (D1) globalement opposée aux moyens de support (20 ; 20') du ballon de rugby, le long de l'axe central (X1). 2. Plot (1 ; 1') selon la 1, caractérisé en ce que chaque patte d'ancrage (31, 32, 33, 34) a une épaisseur sensiblement égale à celle de la jupe (10). 3. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la direction (D1) suivant laquelle les pattes (31, 32, 33, 34) prolongent la jupe (10) est sensiblement parallèle à l'axe central (X1). 4. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la jupe (10) est en métal, de préférence en acier inoxydable. 5. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins une bande d'appui (35, 36, 37, 38) formée dans le prolongement de la jupe (10) suivant une direction radiale à l'axe central (X1). 6. Plot (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de support (20) du ballon de rugby comprennent, d'une part, quatre collets taraudés (25, 26, 27, 28) solidaires d'un prolongement annulaire (14) de la jupe (10) et, d'autre part, quatre tiges (21, 22, 23, 24) réglables en hauteur par rapport à la jupe (10), par vissage dans les collets taraudés (25, 26, 27, 28). 7. Plot (1) selon la 6, caractérisé en ce que les collets taraudés (25, 26, 27, 28) sont formés par déformation plastique du prolongement annulaire (14) de la jupe (10) ou sont constitués chacun par un écrou taraudé qui est fixé au prolongement annulaire (14) de la jupe (10), notamment par sertissage ou soudage. 8. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également une couronne de protection amovible (40), par exemple en matériau synthétique, adaptée pour être fixée au plot (1 ; 1') en recouvrant les pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34), notamment à des fins de transport. 9. Procédé de fabrication d'un plot de positionnement (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : une opération b) consistant à détourer un flan métallique comprenant au moins la matière de la jupe (10) et des pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34) ; et une opération e) consistant à déformer plastiquement le flan métallique jusqu'à une configuration finale de la jupe (10) et des pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34) prolongeant la jupe (10). 10. Procédé de fabrication d'un plot de positionnement (1) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend également une opération f) consistant à former des collets taraudés (25, 26, 27, 28) dans un prolongement (14) de la jupe (10), par déformation plastique et sans usinage. 2. Plot (1 ; 1') selon la 1, caractérisé en ce que chaque patte d'ancrage (31, 32, 33, 34) a une épaisseur sensiblement égale à celle de la jupe (10). 3. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la direction (D1) suivant laquelle les pattes (31, 32, 33, 34) prolongent la jupe (10) est sensiblement parallèle à l'axe central (X1). 4. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la jupe (10) est en métal, de préférence en acier inoxydable. 5. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins une bande d'appui (35, 36, 37, 38) formée dans le prolongement de la jupe (10) suivant une direction radiale à l'axe central (X1). 6. Plot (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de support (20) du ballon de rugby comprennent, d'une part, quatre collets taraudés (25, 26, 27, 28) solidaires d'un prolongement annulaire (14) de la jupe (10) et, d'autre part, quatre tiges (21, 22, 23, 24) réglables en hauteur par rapport à la jupe (10), par vissage dans les collets taraudés (25, 26, 27, 28). 7. Plot (1) selon la 6, caractérisé en ce que les collets taraudés (25, 26, 27, 28) sont formés par déformation plastique du prolongement annulaire (14) de la jupe (10) ou sont constitués chacun par un écrou taraudé qui est fixé au prolongement annulaire (14) de la jupe (10), notamment par sertissage ou soudage. 8. Plot (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également une couronne de protection amovible (40), par exemple en matériau synthétique, adaptée pour être fixée au plot (1 ; 1') en recouvrant les pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34), notamment à des fins de transport. 9. Procédé de fabrication d'un plot de positionnement (1 ; 1') selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : une opération b) consistant à détourer un flan métallique comprenant au moins la matière de la jupe (10) et des pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34) ; et une opération e) consistant à déformer plastiquement le flan métallique jusqu'à une configuration finale de la jupe (10) et des pattes d'ancrage (31, 32, 33, 34) prolongeant la jupe (10). 10. Procédé de fabrication d'un plot de positionnement (1) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend également une opération f) consistant à former des collets taraudés (25, 26, 27, 28) dans un prolongement (14) de la jupe (10), par déformation plastique et sans usinage.
A
A63
A63B
A63B 69
A63B 69/00
FR2986731
A1
INSTALLATION ET PROCEDE POUR L'ACCROCHAGE AUTOMATIQUE DE PIECES SUR DES SUPPORTS COMPLEXES
20,130,816
La présente invention se rapporte au secteur technique des installations pour l'accrochage automatique de pièces sur des supports complexes, en vue d'un traitement ultérieur. Plus précisément, dans les industries automobiles ou cosmétiques par exemple, il est souvent nécessaire, dans le cadre de la production de pièces quelconques, de les accrocher, de façon régulière, sur une pluralité de supports complexes telles que des griffes ou des épingles. Lesdites pièces sont ensuite destinées à subir un traitement ultérieur tel qu'une métallisation, une galvanisation par exemple ou tout autre traitement. On peut citer à titre d'exemple non limitatif, des pièces en matières plastiques telles que des poignées ou des bouchons de flacons, destinées à être métallisées. Ces pièces sont reçues sur les supports complexes tels que définis pour limiter le contact du support avec lesdites pièces et réaliser par exemple l'opération de métallisation de manière homogène sur toute la surface de ladite pièce. L'invention concerne alors une installation pour l'accrochage automatique de pièces sur des supports complexes, et concerne également un procédé d'accrochage automatique de pièces sur des supports complexes mettant en oeuvre une telle installation. ART ANTERIEUR Aucune installation, permettant de réaliser un accrochage automatique de pièces sur des supports complexes, est connue à ce jour. Dans les industries précitées par exemple, pour réaliser des opérations de métallisation de pièces plastiques, ces dernières sont accrochées sur des supports complexes tels que des griffes, par un opérateur et manuellement. Il apparaît bien sûr tout à fait évident que le fait de réaliser ces opérations manuellement comprend un certain nombre d'inconvénients en termes de productivité et de pénibilité. Généralement, les supports complexes destinés à recevoir les pièces à accrocher puis à 35 traiter, sont répartis de façon régulière sur toute la surface d'un élément formant support et 30 sont d'une forme assez spécifique. Les supports complexes peuvent être de toutes formes quelconques et peuvent notamment se présenter par exemple sous la forme d'une combinaison de griffes ou d'épingles. La forme de ces supports complexes n'est pas répétable d'un support à l'autre, il apparaît alors difficile de réaliser les opérations d'accroche automatique des pièces, puisqu'il est nécessaire de programmer un seul mouvement d'accroche pour s'adapter à la géométrie du support. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention tend tout d'abord à proposer une alternative à ces opérations d'accrochage manuel en proposant une installation pour l'accrochage automatique de pièces sur des supports complexes. L'invention a également pour objectif de proposer une installation qui soit de conception simple sûre et rationnelle, et qui permette de réaliser les opérations d'accrochage de pièces sur des supports complexes d'une manière significativement rapide et efficace. Cela a pour conséquence notamment, une augmentation significative de la productivité lorsqu'une telle installation est introduite dans une chaine de production. L'invention a également pour objectif de permettre l'accroche automatique d'une pluralité de pièces sur une pluralité de supports complexes, indépendamment de l'inconvénient lié à la non répétabilité de l'opération. L'accroche sera automatique, rapide et adaptée. Pour résoudre les problèmes précités, il a été mis au point une installation pour 25 l'accrochage automatique de pièces sur des supports complexes. Selon l'invention, l'installation comprend : - au moins un système polyarticulé comprenant des moyens de préhension d'au moins une pièce, - un premier système de vision, assujetti audit système polyarticulé et destiné à localiser les 30 pièces en position et en orientation pour permettre audit système polyarticulé de saisir avec une orientation déterminée au moins une pièce à accrocher, - des moyens de positionnement d'un support complexe à proximité du système polyarticulé, - un deuxième système de vision, assujetti au système polyarticulé et destiné à localiser le support complexe, pour permettre audit système polyarticulé d'accrocher ladite pièce sur ledit support complexe. Une telle installation permet alors l'accrochage en automatique de pièces sur des supports complexes. Le système polyarticulé est apte à saisir au moins une pièce. La saisie de la pièce se fait par l'intermédiaire des moyens de préhension et est possible grâce aux informations récoltées par le premier système de vision. Ensuite, par l'intermédiaire du deuxième système de vision, la trajectoire d'accroche du système polyarticulé est calculée en temps réel pour chaque support complexe. De ce fait, l'accroche de la pièce est possible indépendamment de la géométrie répétable ou non des supports complexes. Le système polyarticulé accroche donc la pièce saisie sur un support complexe positionné à proximité par les moyens de positionnement. Selon des formes de réalisations différentes, et en fonction des pièces à accrocher, les moyens de préhension du système polyarticulé se présentent sous la forme d'au moins une pince, ou bien sous la forme d'au moins un vérin assujetti à au moins une ventouse par exemple. Dans cette dernière configuration, les moyens de préhension du système polyarticulé peuvent comprendre un élément de centrage permettant de centrer la pièce saisie, l'élément de centrage étant de forme complémentaire à la pièce saisie pour la forcer à adopter une orientation définie. Dans une forme de réalisation préférée de l'installation selon l'invention, celle-ci comprend des moyens d'approvisionnement en pièces se présentant sous la forme de plateaux thermoformés recevant les pièces, et d'un convoyeur présentant lesdits plateaux à proximité du système polyarticulé. Il est à noter que les pièces peuvent arriver directement en vrac. Le système de vision se présente sous la forme d'une caméra et d'un système d'éclairage. Le deuxième système de vision se présente sous la forme d'une deuxième caméra et d'un émetteur LA.S.E.R. muni d'une tête éclatant le faisceau dudit émetteur L.A.S.E.R. sous la forme d'une ligne, ledit émetteur L.A.S.E.R. étant assujetti à des moyens de translation rectiligne dans un plan parallèle au plan de vision de ladite deuxième caméra.35 Avantageusement, les moyens de positionnement se présentent sous la forme d'un deuxième système d'axes polyarticulés ou non et destiné à positionner lesdits supports complexes à proximité du système polyarticulé, lesdits supports complexes étant régulièrement répartis sur toute la surface définie par un élément formant support. L'invention concerne également un procédé d'accroche en automatique de pièces sur des supports complexes. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes consistant à : - localiser une pièce, en position et en orientation, au moyen d'un premier système de vision assujetti à un système polyarticulé, 10 - saisir une pièce au moyen dudit système polyarticulé, - positionner un support complexe à proximité du système polyarticulé, par l'intermédiaire de moyens de positionnement de supports complexes, - localiser, au moyen d'un deuxième système de vision, le support complexe destiné à recevoir la pièce à accrocher, 15 - accrocher ladite pièce au moyen du système polyarticulé et, - positionner à proximité du système polyarticulé, et par l'intermédiaire des moyens de positionnement des supports complexes, un autre support complexe destiné à recevoir une autre pièce à accrocher. 20 De préférence, le procédé selon l'invention comprend, avant l'étape consistant à localiser une pièce en position et en orientation, une étape consistant à approvisionner le système polyarticulé en pièces par l'intermédiaire de moyens d'approvisionnement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, dans lesquelles : 30 - la figure 1 est une représentation schématique en perspective de l'installation selon l'invention, celle-ci vue sensiblement de dessus et comprenant deux systèmes polyarticulés ; la figure 2 est une représentation schématique en perspective d'une partie de l'installation, notamment représentant un système polyarticulé vue de dos et accrochant une pièce sur un support complexe ; les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques en perspective représentant des exemples de supports complexes ; la figure 5 est une représentation schématique en perspective de l'installation selon l'invention, celle-ci vue sensiblement de dessus et représentant notamment les moyens de positionnement des supports complexes sous la forme d'un deuxième système polyarticulé ; la figure 6 est une représentation schématique en perspective d'une partie de l'installation, notamment représentant le deuxième système polyarticulé maintenant un élément formant support comprenant une pluralité de supports complexes ; la figure 7 est une représentation schématique en perspective d'une forme de réalisation particulière de l'invention, le système polyarticulé étant représenté simultanément dans une position de prise d'une pièce et dans une position d'accroche d'une pièce ; les figures 8, 9 et 10 sont des représentations schématiques en perspective représentant uniquement le système polyarticulé, le premier système de vision sous la forme d'une caméra, et le deuxième système de vision sous la forme d'une caméra associée à un émetteur L.A.S.E.R. monté avec capacité de translation rectiligne, représentés respectivement, sensiblement de face, de côté et de dos ; la figure 11 est une représentation schématique en perspective représentant une forme de réalisation particulière des moyens de préhension du système polyarticulé, se présentant sous la forme d'une pince ; la figure 12 est une représentation schématique en perspective représentant une forme de réalisation particulière des moyens de préhension du système polyarticulé, se présentant sous la forme de vérins munis de ventouses, ledit moyen de préhension comprenant également un élément de centrage de la pièce saisie ; - la figure 13 est une représentation schématique en perspective représentant les moyens de translation rectiligne de l'émetteur L.A.S.E.R. - la figure 14 est une représentation schématique d'une installation selon l'invention comprenant quatre systèmes polyarticulés, vue de dessus. EXPOSE DETAILLE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 à 14 l'installation (1) pour l'accrochage automatique de pièces (2) sur des supports complexes (3), selon l'invention, comprend tout d'abord un système polyarticulé (4) de manipulation de pièces (2), à six degrés de liberté. Ce système polyarticulé (4) est notamment destiné à effectuer les opérations d'accroche de pièces (2) proprement dites, sur des supports complexes (3). Les supports complexes (3) sont destinés à recevoir les pièces (2) à accrocher puis à traiter, et sont répartis de façon régulière sur toute la surface d'un élément formant support (5) et sont d'une forme assez spécifique. En référence plus particulièrement aux figures 3 et 4, les supports complexes (3) peuvent être de formes quelconques et peuvent notamment se présenter par exemple sous la forme d'une combinaison de griffes ou d'épingles. La forme de ces supports complexes (3) n'est pas très répétable d'un support à l'autre. Les pièces (2) sont amenées jusqu'au système polyarticulé (4) par l'intermédiaire de moyens d'approvisionnement (7). Ces moyens d'approvisionnement (7) se présentent sous la forme d'un convoyeur (7) sur lequel sont disposés des plateaux thermoformés (6) recevant une pluralité de pièces (2) à accrocher. Le convoyeur (7) et les plateaux thermoformés (6) permettent de présenter des pièces (2) audit premier système polyarticulé (4). Comme indiqué, les pièces peuvent arriver en vrac sur le convoyeur. Un premier système de vision (8) est assujetti au système polyarticulé (4) et est destiné à localiser les pièces (2) en position et en orientation pour permettre audit système polyarticulé (4) de saisir avec une orientation déterminée une pièce (2) à accrocher. Ce premier système de vision (8) comprend une première caméra munie d'un système d'éclairage. Cette première caméra est une caméra du type à deux dimensions et bien connue de l'homme du métier. Le principe consiste à prendre une ou plusieurs images des pièces (2) à accrocher et notamment des plateaux thermoformés (6) se présentant sur le convoyeur (7), à proximité du système polyarticulé (4). La première caméra visionne dans un plan, celui du convoyeur (7), et enregistre des images d'un plateau thermoformé (6), 5 comprenant les pièces (2) à saisir, vue de dessus. Les images sont ensuite numérisées pour être utilisables par un logiciel de traitement d'image qui détermine la position et l'orientation de la pièce (2) à saisir en fonction d'un repère lié au système polyarticulé (4). Le traitement de l'image ayant été réalisé, les coordonnées de la pièce (2) sont envoyées au système polyarticulé (4) qui est apte à la saisir, dans une orientation définie pour 10 l'accrocher de façon optimale. Le système polyarticulé (4) est apte à saisir une pièce (2), prédisposée dans le plateau thermoformé (6) ou sur le convoyer et à l'accrocher sur un support complexe (3). Le système polyarticulé (4) comprend à cet effet tout d'abord, des moyens de préhension (4a) 15 permettant de saisir une pièce (2) et de réaliser les opérations d'accrochage desdites pièces (2). Ces moyens de préhension (4a) sont à définir selon la nature des pièces (2) à saisir et accrocher. Dans des formes de réalisations préférées et en référence à la figure 11, ces moyens de préhension (4a) se présentent sous la forme d'une pince apte à serrer les pièces (2). En référence à la figure 12, les moyens de préhension (4a) peuvent également se 20 présenter sous la forme de vérins (4b) munis de ventouses (4c) par lesquelles de l'air est aspiré. Le système polyarticulé (4) s'approche alors d'une pièce (2), les vérins (4b) sont actionnés de manière à faire descendre les ventouses (4c) à proximité de la pièce (2) et, au contact de la pièce (2), les ventouses (4c) se collent à celle-ci et la soulèvent par aspiration. Un élément de centrage (4d) de forme complémentaire à la pièce (2) est agencé autour des 25 ventouses (4c) et forme une sorte de compartiment pour, lorsque les vérins (4b) remontent, que la pièce (2) se loge dans ledit compartiment et se retrouve dans une orientation bien définie, permettant une accroche optimale de la pièce (2). L'installation (1) comprend ensuite des moyens de positionnement (9), permettant le 30 positionnement d'un support complexe (3) à proximité du système polyarticulé (4). Dans une forme de réalisation préférée et en référence aux figures 5 et 6, ces moyens de positionnement se présentent sous la forme d'un deuxième système d'axes (9) (polyarticulés ou non avec par exemple six degrés de liberté). Ce deuxième système d'axes (9) est destiné à positionner lesdits supports complexes (3) à proximité du système 35 polyarticulé (4), lesdits supports complexes (3) étant, de manière générale, régulièrement répartis sur toute la surface définie par un élément formant support (5). Le deuxième système (9) est notamment assujetti à un automate, afin que dès que le système polyarticulé (4) accroche une pièce (2) sur un support complexe (3), l'automate envoi un signal audit deuxième système (9) lui faisant positionner, à proximité du système polyarticulé (4), un nouveau support complexe (3) apte à recevoir une nouvelle pièce (2). Une fois que tous les supports complexes (3) de l'élément formant support (5) ont reçus une pièce (2), le deuxième système (9) sort ledit élément formant support (5) de l'installation (1) et en saisi un nouveau. Un deuxième système de vision (10) est assujetti au système polyarticulé (4) et est destiné à localiser le support complexe (3) destiné à recevoir la pièce (2) à accrocher, pour permettre audit système polyarticulé (4) d'accrocher ladite pièce (2) sur le support complexe (3). En référence aux figures 8, 9 et 10, ce deuxième système de vision (10) comprend une deuxième caméra (10a) et un émetteur L.A.S.E.R. (10b). Cette deuxième caméra (10a) est une caméra du type à trois dimensions et bien connue de l'homme du métier. L'émetteur LA.S.E.R. est en outre assujetti à des moyens de translation rectiligne (10c) dans un plan parallèle au plan de vision de ladite deuxième caméra (10a). En référence à la figure 13, les moyens de translation rectiligne (10c) se présentent sous la forme d'un vérin (10d) apte à déplacer l'émetteur L.A.S.E.R. (10b) pour lui faire subir ladite translation rectiligne. Ces moyens de translation (10c) peuvent notamment se présenter sous la forme d'une roue dentée coopérant avec une crémaillère. Le principe consiste en ce que l'émetteur L.A.S.E.R. (10b) émette un faisceau L.A.S.E.R. d'une certaine longueur d'onde, sur le support complexe (3) apte à recevoir la pièce (2) à accrocher, et effectue un balayage dudit support complexe (3) par l'intermédiaire de la translation rectiligne. La deuxième caméra (10a), décalée angulairement par exemple à environ 45° par rapport au plan (laser ; support complexe (3), analyse la réflexion de la lumière L.A.S.E.R. au moyen d'un capteur photographique du type CMOS. Ensuite, par des calculs basés sur le principe de triangulation, les coordonnées des supports complexes (3) sont déterminées en temps réel et envoyées au système polyarticulé (4) qui est apte à accrocher la pièce (2) de façon optimale. Les coordonnées des supports complexes (3) sont calculées en temps réel et recalculées pour chaque support complexe (3). Ainsi l'inconvénient lié à la répétabilité desdits supports complexes (3) est supprimé. La trajectoire d'accroche du système polyarticulé (4) 35 s'adapte à la déformation des supports complexes (3), dans une certaine limite déterminée. Au-delà, le système polyarticulé (4) n'accroche pas la pièce (2) et le deuxième système polyarticulé (9) présente audit système polyarticulé (4), un nouveau support complexe (3). Ce principe de triangulation permet de construire l'image qui doit ensuite être analysée 5 pour rechercher les coordonnées qui conviennent le mieux en fonction de la géométrie. Il est donc nécessaire que l'installation présente des capacités d'adaptation pour changer automatiquement de référence en fonction de pièces et du support complexes. Selon l'invention, en fonction d'un algorithme spécifique, l'installation est apte à procéder 10 à un changement de références à partir du moment où elle connaît la pièce qui a été « apprise » une première fois et créée dans une base de données. L'installation peut également s'auto-configurer rapidement et d'une manière entièrement automatique pour passer d'un cadre complexe à un autre, sans aucune intervention manuelle. A noter que l'utilisateur peut apprendre de nouvelles références au moment de l'intervention. 15 L'installation dispose donc d'une capacité d'apprentissage accessible avec de nouvelles références quand une nouvelle géométrie de pièces arrive. En référence à la figure 14, une telle installation (1) peut notamment comprendre plusieurs 20 systèmes polyarticulés (4) pour effectuer les opérations d'accrochage de pièces (2) proprement dites. Dans une forme de réalisation préférée, l'installation (1) comprend quatre systèmes polyarticulés (4). Ces quatre systèmes polyarticulés (4) sont disposés deux à deux de chaque côté d'un convoyeur (7) et en quinconce. Cet exemple est cité à titre d'exemple non limitatif et le nombre de système polyarticulé (4) n'est pas limité, ainsi que 25 leur configuration (face à face, quinconce, etc.). Les supports complexes (3) sont dans ce cas répartis sur les deux faces d'un cadre support (5) par exemple. Le nombre de cadres supports (5) n'est pas limité, lesdits cadres peuvent être au nombre de deux, un pour deux systèmes polyarticulés (4). Ces cadres (5) sont présentés à proximité des systèmes polyarticulés (4) par l'intermédiaire d'autres systèmes polyarticulés (9). 30 Ainsi et de la même manière que précédemment, les systèmes polyarticulés (4) destinés à accrocher des pièces (2) sur les supports complexes (3) sont assujettis à deux systèmes de vision (8, 10). Un premier système de vision (8) pour localiser en position et en orientation les pièces (2) à saisir et un deuxième système de vision (10) pour localiser le support 35 complexe (3) destiné à recevoir la pièce (2) à accrocher. Dans une telle installation (1), les quatre systèmes polyarticulés (4) réalisent les opérations d'accrochage de pièces (2) simultanément, chacun travaillant sur une face d'un cadre support (5). Dans une telle installation (1), les systèmes de vision (10) utilisés pour localiser le support 5 complexe (3) destiné à recevoir la pièce (2) à accrocher peuvent s'interférer entre eux. En effet, l'émetteur L.A.S.E.R. (10b) du système de vision (10) d'un système polyarticulé (4) peut parasiter celui d'en face. Pour éviter cela, on utilise des émetteurs L.A.S.E.R. (10b) émettant des faisceaux L.A.S.E.R. de longueurs d'ondes différentes, en combinaison avec des filtres associés aux objectifs des caméras (10a) utilisées. Le filtre d'une caméra (10a) 10 ne laissera passer que les faisceaux L.A.S.E.R. réfléchis de l'émetteur L.A.S.E.R. (10b) qui lui est associé. L'invention concerne également un procédé d'accroche en automatique de pièces (2) sur des supports complexes (3).Le procédé comprend selon un mode de réalisation particulier, 15 les étapes consistant à : - approvisionner un système polyarticulé (4) en pièces (2) par l'intermédiaire de moyens d'approvisionnement (7), - localiser une pièce (2), en position et en orientation, au moyen d'un premier système de vision (8) assujetti au système polyarticulé (4), 20 - saisir une pièce (2) au moyen dudit système polyarticulé (4), - positionner un support complexe (3) à proximité du système polyarticulé (4), par l'intermédiaire de moyens de positionnement (9) de supports complexes (3), - localiser, au moyen d'un deuxième système de vision (10), le support complexe (3) destiné à recevoir la pièce (2) à accrocher, 25 - accrocher ladite pièce (2) au moyen du système polyarticulé (4) et, - positionner à proximité du système polyarticulé (4), et par l'intermédiaire des moyens de positionnement (9) des supports complexes (3), un autre support complexe (3) destiné à recevoir une autre pièce (2) à accrocher. 30 Dans un tel procédé, la saisie d'une pièce (2) par le système polyarticulé (4) est réalisée en temps masqué par rapport au positionnement des supports complexes (3) qui est réalisée par les moyens de positionnement (9), et en temps masqué par rapport à la localisation des supports complexes (3) réalisée par le deuxième système de vision (10). 35 L'accroche d'une pièce (2) sur un support complexe (3) est également réalisée en temps masqué par rapport à l'approvisionnement en pièces (2) du système polyarticulé (4) qui est réalisé par les moyens d'approvisionnement (7), et en temps masqué par rapport à la localisation de la position et de l'orientation des pièces (2) qui est réalisée par le premier système de vision (8). De cette manière, le temps nécessaire à l'accrochage d'une pièce (2) par le système polyarticulé (4) est très court. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention fournit ainsi une installation (1) et un procédé pour l'accrochage automatique de pièces (2) sur des supports complexes (3) donnant entière satisfaction. Plus particulièrement, l'installation (1) et le procédé permettent d'augmenter la rapidité d'accroche des pièces (2) sur lesdits supports complexes (3), améliorant ainsi la productivité d'une chaine de production par exemple. L'invention permet également d'automatiser lesdites opérations d'accrochage de pièces (2) et notamment de s'adapter en temps réel à la forme des supports complexes (3) qui ne sont pas très répétables
Installation (1) pour l'accrochage automatique de pièces (2) sur des supports complexes. Selon l'invention, l'installation comprend : - au moins un système polyarticulé (4) comprenant des moyens de préhension (4a) d'au moins une pièce (2), - un premier système de vision (8), assujetti au système polyarticulé (4) et destiné à localiser les pièces (2) en position et en orientation pour permettre audit système polyarticulé (4) de saisir avec une orientation déterminée au moins une pièce (2) à accrocher, - des moyens de positionnement (9) d'un support complexe (3) à proximité du système polyarticulé (4), - un deuxième système de vision (10), assujetti au système polyarticulé (4) et destiné à localiser le support complexe (3), pour permettre audit système polyarticulé (4) d'accrocher ladite pièce (2) sur ledit support complexe (3).
1. Installation (1) pour l'accrochage automatique de pièces (2) sur des supports complexes (3), caractérisée en ce qu'elle comprend : - au moins un système polyarticulé (4) comprenant des moyens de préhension (4a) d'au moins une pièce (2), - un premier système de vision (8), assujetti au système polyarticulé (4) et destiné à localiser les pièces (2) en position et en orientation pour permettre audit système polyarticulé (4) de saisir avec une orientation déterminée au moins une pièce (2) à accrocher, - des moyens de positionnement (9) d'un support complexe (3) à proximité du système polyarticulé (4), - un deuxième système de vision (10), assujetti au système polyarticulé (4) et destiné à localiser le support complexe (3), pour permettre audit système polyarticulé (4) d'accrocher ladite pièce (2) sur ledit support complexe (3). 2. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de préhension (4a) du système polyarticulé (4) se présentent sous la forme d'au moins une pince. 3. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de préhension (4a) du système polyarticulé (4) se présentent sous la forme d'au moins un vérin assujetti à au moins une ventouse. 4. Installation (1) selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de préhension (4a) du système polyarticulé (4) comprennent un élément de centrage (4d) permettant de centrer la pièce (2) saisie, l'élément de centrage (4d) étant de forme complémentaire à la pièce (2) saisie pour la forcer à adopter une orientation définie. 5. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'approvisionnement (7) en pièces (2) à proximité du système polyarticulé (4). 6 Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que le premier système de vision (8) se présente sous la forme d'une caméra et d'un système d'éclairage.7 Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que le deuxième système de vision (10) se présente sous la forme d'une deuxième caméra (10a) et d'un émetteur LA.S.E.R. muni d'une tête éclatant le faisceau dudit émetteur L.A.S.E.R. (10b) sous la forme d'une ligne, ledit émetteur L.A.S.E.R. (10b) étant assujetti à des moyens de translation rectiligne (10c) dans un plan parallèle au plan de vision de ladite deuxième caméra (10a). 8. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de positionnement (9) se présentent sous la forme d'un deuxième système d'axes (9) destiné à positionner lesdits supports complexes (3) à proximité du système polyarticulé (4), lesdits supports complexes (3) étant régulièrement répartis sur toute la surface définie par un élément formant support (5). 9. Procédé d'accroche en automatique de pièces (2) sur des supports complexes (3), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - localiser une pièce (2), en position et en orientation, au moyen d'un premier système de vision (8) assujetti à un système polyarticulé (4), - saisir une pièce (2) au moyen dudit système polyarticulé (4), - positionner un support complexe (3) à proximité du système polyarticulé (4), par l'intermédiaire de moyens de positionnement (9) de supports complexes (3), - localiser, au moyen d'un deuxième système de vision (10), le support complexe (3) destiné à recevoir la pièce (2) à accrocher, - accrocher ladite pièce (2) au moyen du système polyarticulé (4) et, - positionner à proximité du système polyarticulé (4), et par l'intermédiaire des moyens de positionnement (9) des supports complexes (3), un autre support complexe (3) destiné à recevoir une autre pièce (2) à accrocher. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend, avant l'étape consistant à localiser une pièce (2) en position et en orientation, une étape consistant à approvisionner le système polyarticulé (4) en pièces (2) par l'intermédiaire de moyens d'approvisionnement (7).
B
B25
B25J
B25J 15,B25J 19
B25J 15/08,B25J 19/04
FR2978096
A1
DISPOSITIF D'ARRIMAGE D'UN OBJET ET ENSEMBLE INTERIEUR ASSOCIE.
20,130,125
La présente invention concerne un dispositif d'arrimage d'un objet sur un support d'un véhicule automobile, comprenant une embase destinée à être fixée sur le support, un anneau d'arrimage rapporté sur l'embase, l'anneau d'arrimage étant articulé sur l'embase pour être déplaçable entre une position de repos et une position de retenue de l'objet, et des moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage vers sa position de repos. Un tel dispositif est destiné à être monté sur une paroi d'un véhicule automobile pour arrimer les objets présents dans le coffre, par exemple pour arrimer des bagages. En effet, lors de changements de direction ou de vitesse d'un véhicule automobile, les objets lourds ou fragiles présents dans le véhicule sont susceptibles de se déplacer, voire de percuter les parois de l'habitacle ou du coffre du véhicule. Ceci peut constituer une gêne ou un danger pour les passagers du véhicule. De manière connue, l'anneau d'arrimage d'un tel dispositif est monté pivotant autour d'un axe parallèle au plan de l'embase. Des moyens de sollicitation élastique sont aménagés dans le dispositif pour rappeler élastiquement l'anneau d'arrimage vers sa position de repos. Ceci permet d'escamoter l'anneau lorsqu'il n'est pas utilisé. Un tel dispositif d'arrimage est décrit par exemple dans le document EP 1 568 540. Dans ce document, afin de rappeler élastiquement l'anneau vers sa position de repos, l'anneau comporte un ceillet présentant une forme générale de demi-cylindre. L'anneau délimite deux orifices se faisant face et destinés à recevoir un axe de rotation autour duquel il peut pivoter. Un ceillet additionnel comprenant un ressort de torsion et destiné à recevoir l'axe de rotation de l'anneau est aménagé pour exercer une force de rappel élastique de l'anneau d'arrimage vers sa position de repos. Un tel dispositif ne donne pas entière satisfaction. En effet, ce dispositif décrit dans EP 1 568 540 est complexe et coûteux, car comportant de nombreuses pièces. Le nombre élevé de pièces rend de plus le dispositif volumineux, son installation contraignante, et complique la gestion des stocks afférents. Un but de l'invention est donc d'obtenir un dispositif d'arrimage peu encombrant, qui soit simple et peu coûteux. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif du type précité, caractérisé en ce que les moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage vers sa position de repos sont formés sur l'anneau d'arrimage. Le dispositif selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - l'anneau d'arrimage comporte une boucle, les moyens de sollicitation élastique étant formés par une région de torsion sur la boucle; - la boucle présente deux extrémités libres disjointes insérées dans l'embase et décalées axialement par rapport à un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de la boucle pour former les moyens de sollicitation élastique ; - les extrémités libres sont montées librement rotatives dans l'embase, de part et d'autre de l'embase ; - l'embase comprend une plaque sensiblement plane, la plaque comportant deux manchons cylindriques décalés axialement selon l'axe perpendiculaire à l'axe de rotation et venus de matière avec la plaque, les extrémités libres disjointes étant insérées dans les manchons respectivement ; - le dispositif comporte un organe de fixation de l'embase sur le support, l'embase comportant un orifice de passage de l'organe de fixation ; - le dispositif comporte une sangle destinée à être engagée à travers l'anneau. L'invention a en outre pour objet un ensemble intérieur de véhicule automobile du type comprenant : - un support, et - un dispositif selon l'invention, fixé dans le support. L'ensemble selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - dans la position de repos, l'anneau est maintenu plaqué contre le support par les moyens de sollicitation élastique ; - le support délimite une cuvette de réception de l'anneau, l'anneau étant reçu dans la cuvette de réception dans sa position de repos ; - le support est choisi parmi un plancher de véhicule, un garnissage latéral, un panneau de porte de véhicule, et un flanc de tunnel de tapis d'habitacle. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en coupe partielle d'un ensemble intérieur de véhicule automobile selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue du dessus du dispositif selon l'invention ; - la Figure 3 est une vue en coupe partielle d'un ensemble intérieur de véhicule automobile selon une première variante de l'invention ; - la Figure 4 est une vue en perspective du dispositif selon une deuxième variante de l'invention; - la Figure 5 est une vue en coupe partielle d'un ensemble d'intérieur selon une deuxième variante de l'invention ; - la Figure 6 est une vue en coupe partielle d'un ensemble intérieur selon une troisième variante de l'invention ; et - la Figure 7 est une courbe de représentation de l'effort de torsion appliqué à la boucle d'un anneau d'arrimage selon l'invention en fonction de l'angle alpha entre la position courante de l'anneau et sa position de repos. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes « supérieur » et « inférieur » s'entendent généralement par rapport au sens normal de circulation du véhicule et à la position d'un conducteur. Les Figures 1 et 2 illustrent un ensemble intérieur de véhicule automobile 10 selon l'invention. L'ensemble 10 comprend un support 12 formant une pièce d'habillage intérieur du véhicule, un dispositif d'arrimage 14 selon l'invention, et des moyens de fixation 16 du dispositif 14 sur le support 12. Le support 12 forme dans cet exemple un panneau rigide 18. Le panneau 18 forme par exemple le plancher du fond du coffre ou d'un côté du coffre d'un véhicule. Le support 12 présente une surface supérieure 20 sensiblement plane qui délimite vers le bas le coffre 100 du véhicule automobile et une surface inférieure 22 sensiblement plane qui s'appuie sur le fond de la caisse du véhicule. Le support 12 définit un orifice de réception 24 du dispositif d'arrimage 14 selon l'invention. L'orifice 24 est ménagé dans le support 12 entre la surface inférieure 22 et la surface supérieure 20 et présente une forme générale parallélépipédique de dimensions adaptées à la réception du dispositif d'arrimage 14, comme on le verra par la suite. Le support 12 délimite également un orifice de réception 26 des moyens de fixation 16 du dispositif 14 sur le support 12 aménagé dans le panneau 18 traversant depuis la surface inférieure 22 jusqu'à la surface supérieure 20. Le support d'habillage 12 présente aussi une cuvette 28 aménagée dans la surface supérieure 20, la cuvette 28 étant destinée à recevoir un anneau du dispositif d'arrimage, comme on le verra plus bas. Le dispositif d'arrimage 14 selon l'invention comprend une embase 30 destinée à être fixée sur le support 12, un anneau d'arrimage 32 articulé sur l'embase 30 et des moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage 32 formés sur l'anneau 32. Dans l'exemple des Figures 1 et 2, l'embase 30 est composée de matière plastique, avantageusement de polyamide. Dans cet exemple, l'embase 30 s'étend longitudinalement le long d'un axe horizontal A-A' visible sur la Figure 2. Elle comprend une plaque de base 34 sensiblement plane et un corps d'embase 36 faisant saillie à partir de la plaque de base 34. Dans l'exemple des Figures 1 et 2, la plaque de base 34 et le corps d'embase 36 sont venus de matière. La plaque de base 34 est destinée à être appliquée sous le support 12. Elle définit un orifice de passage 38 des moyens de fixation 16. Lorsque l'embase 30 est reçue dans le support 12, l'orifice de passage 38 coïncide avec l'orifice de réception 26. Le corps d'embase 36 comprend une partie inférieure 39 de forme générale parallélépipédique complémentaire de l'orifice de réception 24 et une partie supérieure 40. La partie inférieure 39 présente des dimensions selon l'axe longitudinal A-A' et dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal A-A' sensiblement égales à celles de l'orifice de réception 24. Le corps d'embase 36 est engagé dans ledit orifice de réception 24. La partie supérieure 40 fait saillie dans la cuvette 28 suivant un axe sensiblement vertical sur la Figure 1. L'anneau d'arrimage 32 est fixé sur la partie supérieure 40. La partie supérieure 40 est moins large que l'orifice de réception 24 et présente des dimensions selon un axe transversal perpendiculaire à l'axe longitudinal A-A' inférieures aux dimensions de la partie inférieure 39, comme illustré sur la Figure 2. La partie supérieure 40 est ainsi adaptée pour être insérée dans l'orifice de réception 24 conjointement à l'anneau d'arrimage 32 fixé préalablement sur la partie supérieure 40, comme on le verra par la suite. La partie supérieure 40 définit ouvertures 42, 44 latérales opposées débouchant transversalement dans deux surfaces 46, 48 latérales opposées, de part et d'autre de l'axe longitudinal A-A' du dispositif d'arrimage 14. Selon l'invention, les ouvertures 42, 44 sont décalées axialement l'une par rapport à l'autre le long de l'axe longitudinal A-A' du dispositif 14. Ainsi l'ouverture 42 s'étend suivant un axe C-C' sensiblement perpendiculaire à l'axe A-A', l'axe C-C' étant parallèle et espacé de l'axe D-D' de l'ouverture 44. En référence à la Figure 2, l'anneau d'arrimage 32 comporte une boucle 52 définissant une ouverture centrale 54 de l'anneau 32 et deux extrémités 56, 58 libres disjointes introduites dans les deux ouvertures 42, 44 de la partie supérieure 40. Dans l'exemple représenté par les Figures 1 et 2, la boucle 52 possède une forme générale rectangulaire présentant des angles arrondis et présente une section de forme générale circulaire. Les extrémités 56, 58 libres de l'anneau 32 font saillie l'une vers l'autre. Elles sont montées librement rotatives dans les ouvertures opposées 42, 44 ménagées dans la partie supérieure 40. Ainsi, lorsque l'anneau 32 est monté sur la partie supérieure 40, les extrémités 56, 58 sont maintenues axialement décalées l'une par rapport à l'autre le long de l'axe A-A' suivant les axes respectifs C-C' et D-D'. Les extrémités 56, 58 s'étendent ainsi parallèlement l'une à l'autre perpendiculairement à l'axe A-A'. L'anneau 32 est constitué d'un matériau rigide suffisamment élastique pour en autoriser la déformation élastique. Dans l'exemple des Figures 1 et 2, l'anneau d'arrimage 32 est ainsi constitué de métal, avantageusement d'acier trempé chromé, zingué ou traité en surface par cataphorèse. Il présente un diamètre compris entre deux et six millimètres, notamment quatre millimètres. L'anneau d'arrimage 32 est mobile en rotation entre une position de repos escamotée et une position déployée autour d'un axe moyen B-B' de rotation sensiblement perpendiculaire à l'axe A-A'. Dans la position de repos escamotée, la boucle 52 de l'anneau 32 est reçue dans la cuvette 28. Dans la position déployée (représentée en pointillés sur la Figure 1), l'anneau 32 a été pivoté vers le haut à l'écart de la surface supérieure 20 du support 12. La position courante de l'anneau 32 forme un angle alpha avec la position de repos de l'anneau. Les extrémités libres 56,58 de la boucle 52 ont pivoté librement dans les ouvertures 42, 44. Sous l'effet du décalage axial entre les extrémités 56, 58, une région de torsion 68 est créée sur la boucle 52. Dans l'exemple de la Figure 2, la région de torsion 68 est située sur la portion de la boucle opposée aux extrémités libres 56,58. Cette région de torsion 68 engendre un couple de torsion sur la boucle 52 qui tend à rappeler l'anneau 32 vers sa position de repos dans la cuvette 28. Ainsi, les moyens de sollicitation élastique de l'anneau 32 sont formés directement sur l'anneau 32 par le décalage axial existant entre les extrémités libres 56,58. Avantageusement, l'anneau 32 est monté précontraint en position de repos dans la cuvette 28. Comme illustré sur la Figure 7, l'anneau 52 en position de repos est alors soumis à un effort de torsion FO non nul qui plaque la boucle 52 dans la cuvette 28. Cette précontrainte empêche alors l'anneau 32 de vibrer bruyamment contre la cuvette 28 lors du fonctionnement du véhicule. En outre, également d'après la Figure 7, plus l'angle alpha est grand, plus l'effort de torsion qui tend à rappeler la boucle 52 dans la cuvette 28 est élevé. Préférentiellement, cet effort de torsion est inférieur à 10N lorsque l'angle alpha vaut 90 °. Dans la présente invention, le décalage entre les positions des deux extrémités 56, 58 de l'anneau 32 engendre un couple de torsion sur la boucle 52 entraînant le rappel élastique de l'anneau 32 vers sa position de repos dans la cuvette 28. Le dispositif 14 selon l'invention est donc simplifié par rapport au dispositif tel que décrit dans EP 1 568 540, puisqu'il n'est pas nécessaire de prévoir des pièces supplémentaires pour engendrer cette force de sollicitation. Dans l'exemple de la Figure 1, les moyens de fixation 16 comprennent un organe de fixation 60 et un organe de retenue 62 de l'organe de fixation 60. L'organe de fixation 60 est introduit à la fois dans l'orifice 26 de réception du support 12 et dans l'orifice 38 de réception de la plaque de base 34. L'organe de retenue 62 comprend un ceillet 64 creux de forme générale cylindrique d'axe E-E' visible sur la Figure 1. L'ceillet 64 est engagé dans l'orifice 26 depuis le fond de la cuvette 28. L'ceillet 64 présente à son extrémité supérieure une collerette 66 plane dont le diamètre est supérieur au diamètre de l'ceillet 64. Cette collerette 66 présente une surface d'appui 67 disposée au contact du fond de la cuvette 28. La surface d'appui 67 est adaptée pour empêcher la rotation de l'oeillet 64 par rapport à l'axe E-E' lors du montage de l'ensemble d'arrimage 10, comme on le verra par la suite. Dans l'exemple représenté par les Figures 1 et 2, l'organe de fixation 60 est formé par une vis de fixation qui est engagée à travers les orifices de réception 26, 38. La vis présente une tête accueillie dans un logement inférieur de la plaque 34 de fixation. L'ceillet 64 engagé dans l'orifice 26 de réception présente un filetage le long de sa surface interne adapté à la mise en prise de la vis de fixation. La surface d'appui 67 de la collerette 66 présente des griffes propres à s'insérer dans le fond de la cuvette 28 pour empêcher la rotation de l'ceillet 64. Avantageusement, quatre dispositifs d'arrimage 14 selon l'invention sont fixés sur un même support 12. Ils peuvent par exemple être disposés de façon à former les angles d'un carré ou d'un rectangle. Les quatre dispositifs d'arrimage 14 sont alors utilisés conjointement à un filet ou à des sangles rapportés aux dispositifs pour fixer les objets à arrimer. Le montage de l'ensemble intérieur 10 selon l'invention, lors de sa fabrication, va maintenant être décrit. Initialement, l'embase 30 du dispositif 14 est fabriquée par moulage. La plaque de base 34, la partie inférieure 39 et la partie supérieure 40 du corps d'embase 36 sont avantageusement venues de matière. Au moins un orifice 38 de passage des moyens de fixation 16 est ménagé dans la plaque de base 34. De même, les ouvertures latérales 42, 44 sont ménagées dans la partie supérieure 40. Afin de minimiser le temps passé à monter l'ensemble intérieur 10, l'anneau d'arrimage 32 est rapporté sur la partie supérieure 40 préalablement au montage du dispositif d'arrimage 14 sur le support 12. A cet effet, les extrémités libres 56, 58 sont insérées dans les ouvertures latérales 42, 44 de la partie supérieure 40. Pour réaliser cette insertion, l'anneau d'arrimage 32 est déformé, l'extrémité 56 étant maintenue insérée dans l'ouverture 42. Puis l'extrémité libre 58 est présentée à l'ouverture 44 de la surface latérale opposée 48, et y est engagée. Puis, le dispositif 14 est monté sur le support 12 du véhicule automobile. A cet effet, la partie supérieure 40 sur laquelle est fixé l'anneau d'arrimage 32 et la partie inférieure 39 du corps d'embase 36 sont introduits dans l'orifice 24 de réception du dispositif 14 depuis la surface inférieure 22 vers la surface supérieure 20. L'anneau d'arrimage 32 est alors maintenu pivoté selon l'axe B-B' de façon à également pénétrer dans l'orifice de réception 24. Une fois la partie inférieure 39 disposée dans l'orifice de réception 24 et la partie supérieure 40 mise en saillie hors de l'orifice de réception 24, l'anneau d'arrimage 32 est relâché puis rappelé élastiquement vers sa position de repos. Les orifices 26, 38 de réception des moyens de fixation 16 sont alors disposés en regard l'un de l'autre suivant l'axe E-E'. L'organe de fixation 60 du dispositif 14 sur le support 12 est ensuite introduit dans les orifices 26, 38 de réception des moyens de fixation 16 pour s'engager sur l'organe de retenue 62. Dans l'exemple des Figures 1 et 2, la vis est ainsi vissée dans les orifices 26, 38 de réception et dans l'ceillet 64 jusqu'à la collerette de retenue 66, l'organe de retenue 62 étant maintenu fixe par rapport à l'axe E-E' par les griffes ménagées sur la surface d'appui 67 de la collerette 66. Lors de l'utilisation du dispositif 14 selon l'invention, l'utilisateur déplace l'anneau d'arrimage 32 de sa position de repos dans la cuvette 28 en le faisant pivoter autour de l'axe B-B'. La boucle 52 est ainsi dégagée de la cuvette 28 de réception. Une sangle d'arrimage ou un filet d'arrimage de l'objet destiné à être arrimé dans le coffre 100 du véhicule peuvent alors être engagés dans l'ouverture centrale 54. La sangle ou le filet sont par exemple compris dans l'objet destiné à être arrimé ou bien rapportés sur le dispositif d'arrimage 14 selon l'invention. Pendant toute la durée d'utilisation, l'anneau 32 est ainsi maintenu sollicité par l'objet arrimé dans une position de retenue de l'objet arrimé. L'anneau 32 étant mobile en rotation, la position de retenue s'adapte aux modifications des contraintes que l'objet d'arrimage est susceptible d'appliquer à l'anneau 32. Lorsque l'objet doit être libéré, la sangle ou le filet d'arrimage sont désengagés de la boucle 52 par l'utilisateur. L'anneau 32 est ensuite rappelé élastiquement en position de repos dans la cuvette 28 par les moyens de sollicitation élastique formés sur l'anneau 32. Dans une première variante de l'ensemble d'intérieur 10 selon l'invention visible sur la Figure 3, le support 12 présente une partie creuse 281 sensiblement plane ménagée dans le support 12 et située du côté de l'orifice 24 opposé à la cuvette 28. Le support 12 comprend également une partie creuse 282 sensiblement plane ménagée dans la cuvette 28. Comme illustré sur la Figure 3, les deux parties creuses 281, 282 sont sensiblement en regard l'une de l'autre et sont comprises dans un même plan sensiblement parallèle au plan de la surface supérieure 20 du support 12. L'orifice de réception 24 présente une région arrondie 241 ménagée dans le plancher 18 destinée à coopérer avec le corps d'embase 36, comme on le verra par la suite. Le corps d'embase 36 comprend une portion 361 sensiblement plane destinée à être reçue verticalement dans l'orifice 24 et venue de matière avec la partie supérieure 40. Le corps d'embase 36 comprend également une portion coudée 362 destinée à coopérer avec la région arrondie 241 et venue de matière avec la portion plane 361 et la plaque 34. La partie supérieure 40 présente des épaulements 401, 402 destinés à coopérer avec les parties creuses 281, 282 respectivement. Cette variante de l'ensemble intérieur 10 selon l'invention est avantageusement utilisée pour éviter le décollement du matériau qui compose la surface supérieure 20 à l'écart du panneau rigide 18 lors du montage du dispositif 14. Dans l'exemple de la Figure 3, la surface supérieure 20 du support 12 est par exemple constituée de moquette. De façon similaire à l'exemple des Figures 1 et 2, l'anneau d'arrimage 32 est disposé sur la partie supérieure 40 préalablement au montage de l'ensemble d'arrimage 10. Lors du montage du dispositif 14 de la Figure 3 sur le support 12, la plaque 34 est introduite verticalement dans l'orifice 24 depuis la surface supérieure 20 vers la surface inférieure 22 et ne risque donc pas de décoller la surface supérieure 20. Puis, le corps d'embase 36 est pivoté dans l'orifice 24 de telle sorte que la portion coudée 362 coopère avec l'arrondi 241. Les épaulements 401, 402 coopèrent alors avec les cuvettes 281, 282 et les orifices 26, 38 de réception des moyens 16 de fixation sont placés en regard l'un de l'autre. Enfin, le dispositif d'arrimage 14 est ensuite fixé sur le support 12 de façon similaire au mode de réalisation de l'invention illustré sur la Figure 1. Dans une deuxième variante de l'ensemble d'intérieur 10 selon l'invention représentée sur les Figures 4 et 5, l'embase 30 comprend une plaque 310 sensiblement plane, de forme générale rectangulaire et réalisée à partir d'un matériau déformable. Dans l'exemple des Figures 4 et 5, la plaque 310 est ainsi réalisée à partir de tôle métallique. La plaque 310 présente un orifice de réception 312 de l'organe de fixation 60 de la plaque 310 sur le support 12. La plaque 310 présente également une fente 314 ménagée le long de l'axe longitudinal A-A' de l'embase s'étendant sur une partie de sa longueur jusqu'à l'une de ses extrémités transversales. La fente 314 définit deux portions 310a, 310b de la plaque 310 situées de part et d'autre de celle-ci. Les portions 310a, 310b sont enroulées sur elles-mêmes sur des longueurs différentes l'une de l'autre et définissent ainsi deux manchons 316, 318 de forme générale cylindrique. Les axes respectifs S-S', T-T' des manchons 316, 318 s'étendent transversalement par rapport à l'axe A-A'. Ils sont décalés le long de l'axe longitudinal A-A'. Les manchons 316, 318 délimitent deux orifices 320, 322 décalés axialement le long de l'axe longitudinal A-A' du dispositif 14 et destinés à recevoir les extrémités libres 56, 58 de la boucle 52. Cette variante du dispositif 14 selon l'invention est préférentiellement utilisée lorsque le support 12 n'est pas adapté à une fixation du dispositif 14 par vissage. Ainsi, dans l'exemple des Figures 4 et 5, le support 12 est avantageusement constitué de textile renforcé. Il ne contient pas de pièce structurante telle un plancher rigide semblable au plancher 18 illustré sur la Figure 1 et les moyens de fixation 16 ne comprennent pas d'organe de retenue 62. En outre, le support 12 est sensiblement plan et ne présente pas d'orifice 24 de réception du dispositif 14. Dans cette variante du dispositif 14, la plaque 310 est destinée à être fixée directement sur la surface supérieure 20 via l'organe 60 de fixation. Dans l'exemple de la Figure 5, l'organe 60 est un rivet bouterollé présentant une tête aplatie 601. En outre, le montage de cette variante du dispositif 14 sur le support 12 ne nécessite pas le passage de la plaque 310 à travers le support 12. Il ne présente donc pas le risque d'endommager le revêtement qui compose la surface supérieure 20. Lors du montage du dispositif 14 selon cette variante, la plaque 310 sur laquelle est préalablement disposé l'anneau d'arrimage 32 est apposée sur la surface supérieure 20 du support 12, les orifices de réception 26, 312 étant mis en regard l'un de l'autre. Puis l'organe de fixation 60 est inséré à travers ces orifices 26, 312. La plaque 310 est alors disposée de façon visible sur la surface supérieure 20. Dans une troisième variante du dispositif 14 selon l'invention illustrée sur la Figure 6, la plaque 310 est adaptée pour n'être que partiellement visible une fois montée. A cet effet, la plaque 310 présente deux portions planes 3101, 3102 sensiblement parallèles entre elles et venues de matière avec une portion inclinée 3103 intermédiaire. La fente 314 est alors comprise dans la portion 3102. Le support 12 présente un orifice 24 de réception du dispositif 14 destiné à recevoir la portion inclinée 3103. Lors du montage du dispositif 14 selon cette variante, la portion 3101 de la plaque 310 sur laquelle est préalablement disposé l'anneau d'arrimage 32 est insérée verticalement à travers l'orifice 24 depuis la surface supérieure 20 vers la surface inférieure 22 jusqu'à ce que la portion inclinée 3103 se situe dans l'orifice 24. La plaque 310 est alors pivotée de façon à ce que la portion 3101 soit au contact de la surface inférieure 22 et que la portion 3102 soit au contact de la surface supérieure 20. Les orifices 26, 312 sont alors disposés en regard l'un de l'autre. Ensuite, l'organe de fixation 60 est engagé dans les orifices 26, 312.35
Ce dispositif (14) d'arrimage d'un objet sur un support (12) d'un véhicule automobile comprend une embase (30) destinée à être fixée sur le support (12), un anneau d'arrimage (32) rapporté sur l'embase (30), l'anneau d'arrimage (32) étant articulé sur l'embase (30) pour être déplaçable entre une position de repos et une position de retenue de l'objet, et des moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage (32) vers sa position de repos. Les moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage (32) vers sa position de repos sont formés sur l'anneau d'arrimage (32).
1.- Dispositif (14) d'arrimage d'un objet sur un support (12) d'un véhicule automobile comprenant : - une embase (30) destinée à être fixée sur le support (12), - un anneau d'arrimage (32) rapporté sur l'embase (30), l'anneau d'arrimage (32) étant articulé sur l'embase (30) pour être déplaçable entre une position de repos et une position de retenue de l'objet, - des moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage (32) vers sa position de repos ; caractérisé en ce que les moyens de sollicitation élastique de l'anneau d'arrimage (32) vers sa position de repos sont formés sur l'anneau d'arrimage (32). 2.- Dispositif (14) selon la 1, caractérisé en ce que l'anneau d'arrimage (32) comporte une boucle (52), les moyens de sollicitation élastique étant formés par une région de torsion (68) sur la boucle (52). 3.- Dispositif (14) selon la 2, caractérisé en ce que la boucle (52) présente deux extrémités libres disjointes (56, 58) insérées dans l'embase (30) et décalées axialement par rapport à un axe (A-A') perpendiculaire à l'axe de rotation (B-B') de la boucle (52) pour former les moyens de sollicitation élastique. 4.- Dispositif (14) selon la 3, caractérisé en ce que les extrémités libres (56, 58) sont montées librement rotatives dans l'embase (30), de part et d'autre de l'embase (30). 5.- Dispositif (14) selon la 4, caractérisé en ce que l'embase (30) comprend une plaque (310) sensiblement plane, la plaque (310) comportant deux manchons (316, 318) cylindriques décalés axialement selon l'axe (A-A') perpendiculaire à l'axe de rotation (B-B') et venus de matière avec la plaque (310), les extrémités libres disjointes (56, 58) étant insérées dans les manchons (316, 318) respectivement. 6.- Dispositif (14) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un organe de fixation (60) de l'embase (30) sur le support (12), l'embase (30) comportant un orifice de passage (38, 312) de l'organe de fixation (60). 7.- Dispositif (14) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une sangle destinée à être engagée à travers l'anneau (32). 8.- Ensemble (10) intérieur de véhicule automobile, comprenant : - un support (12);- un dispositif (14) selon l'une quelconque des précédentes, fixé dans le support (12). 9.- Ensemble (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que dans la position de repos, l'anneau (32) est maintenu plaqué contre le support (12) par les moyens de sollicitation élastique. 10.- Ensemble (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (12) délimite une cuvette (28) de réception de l'anneau (32), l'anneau (32) étant reçu dans la cuvette (28) de réception dans sa position de repos. 11.- Ensemble (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (12) est choisi parmi un plancher de véhicule, un garnissage latéral, un panneau de porte de véhicule, et un flanc de tunnel de tapis d'habitacle.
B
B60
B60R
B60R 7,B60R 5
B60R 7/08,B60R 5/04
FR2979580
A1
ROUE DE VEHICULE COMPORTANT UN ENJOLIVEUR ET ENJOLIVEUR CORRESPONDANT
20,130,308
La présente invention concerne une roue pour un véhicule, en particulier pour un véhicule automobile, comportant un enjoliveur. Elle concerne plus particulièrement une roue pour un véhicule destinée à être solidarisée sur une partie du véhicule telle qu'un porte moyeu au moyen de vis de fixation, la roue comportant une jante dont le voile sert de support aux vis de fixation et un enjoliveur recouvrant au moins partiellement une face, dite extérieure, du voile de la jante de manière à masquer les vis de fixation. Il est connu du document DE 10 2007 010 844 de positionner sur une roue d'un véhicule, un cache centrale formant un enjoliveur, recouvrant en une seule pièce, l'ensemble des vis de fixation de cette roue sur le véhicule. Le fait de recouvrir les vis de fixation, en plus de l'aspect purement esthétique, permet de les protéger de l'oxydation, pouvant rentre difficile le démontage des vis en cas de crevaison ou lors du remplacement des pneumatiques du véhicule. Un tel cache central fait aussi office de protection pour le roulement de roue habituellement masqué par son propre cache. Un tel enjoliveur doit pouvoir être utilisé sur l'ensemble des véhicules d'un même constructeur, permettant de réduire les coûts de fabrication du fait d'une production en plus grande quantité. Or, comme le nombre de vis de fixation dépend de la masse du véhicule et du couple à transmettre aux roues du véhicule, un même constructeur a généralement dans sa gamme des véhicules comportant quatre ou cinq vis de fixation. La forme de cet enjoliveur dépendant directement du nombre de vis de fixation permettant de solidariser la roue sur le véhicule, vouloir généraliser un tel enjoliveur sur l'ensemble des véhicules d'un constructeur est alors impossible. L'objectif de l'invention est de pallier ces inconvénients en proposant un enjoliveur pouvant être aussi bien positionné sur un véhicule comportant trois, quatre, cinq ou éventuellement un nombre supérieur de vis de fixation. Une telle standardisation permet de diminuer le coût d'une telle pièce et facilite la gestion de la diversité. A cet effet, l'invention concerne une roue pour un véhicule, en particulier pour un véhicule automobile, destinée à être solidarisée sur une partie du véhicule telle qu'un porte moyeu au moyen de vis de fixation, comportant une jante dont le voile sert de support aux vis de fixation et un enjoliveur recouvrant au moins partiellement une face dite extérieure du voile de manière à masquer les vis de fixation. La roue est telle que l'enjoliveur comporte une partie centrale fixée sur le voile et plusieurs parties latérales amovibles, la partie centrale servant de support audites parties latérales et chaque partie latérale étant adaptée pour masquer au moins une des vis de fixation. La partie centrale de l'enjoliveur comporte des pattes de fixation permettant de fixer l'enjoliveur sur le voile de la jante. Selon une première caractéristique de la roue selon l'invention, chaque partie latérale masque une et une seule vis de fixation. Chaque partie latérale comporte des pattes de fixation destinées à collaborer avec une vis de fixation qu'elle recouvre. Chaque vis de fixation comportant une partie en saillie formant un cylindre droit à profil hexagonal, les pattes de fixation des parties latérales de l'enjoliveur enserrent au moins partiellement les parois latérales de la partie en saillie des vis de fixation qu'elles recouvrent. Selon une seconde caractéristique de la roue selon l'invention, les parties latérales sont adaptées pour être régulièrement solidarisées le long du pourtour de la partie centrale, chaque partie latérale étant espacée d'un angle constant par rapport à la partie latérale qui la précède, un tel angle étant généralement de 72° ou de 90°. La présente invention concerne aussi un enjoliveur qui comporte une partie centrale et plusieurs parties latérales, les parties latérales étant fixées sur la partie centrale en prolongeant latéralement cette partie centrale. La partie centrale comporte des pattes de fixation adaptées pour assurer la fixation de l'enjoliveur sur la roue. La partie centrale et chaque partie latérale comportent des moyens de fixation permettant de fixer les parties latérales sur la partie centrale ; la partie centrale comportant une première partie des moyens de fixation et chaque partie latérale comportant une seconde partie des moyens de fixation. Selon une première caractéristique de l'enjoliveur selon l'invention, la première partie des moyens de fixation est formée par une première série d'ouvertures et par une seconde série ouvertures ; la première série d'ouvertures étant formée sur une première face de la partie centrale, la seconde série d'ouvertures étant formée sur la face opposée à la première face de la partie centrale. La première série d'ouvertures est alignée le long d'un premier cercle, la seconde série d'ouverture étant alignée le long d'un second cercle concentrique au premier cercle. Selon une seconde caractéristique de l'enjoliveur selon l'invention, chaque seconde partie des moyens de fixation est constituée par deux prolongations latérales de chaque partie latérale, formant deux mâchoires, venant enserrer la partie centrale au niveau de la première partie des moyens de fixation, les deux mâchoires comportant au moins chacune une excroissance pénétrant dans une des ouvertures de la première série d'ouvertures et dans une des ouvertures de la seconde série d'ouvertures. Selon un mode de réalisation de l'invention, chacune des deux mâchoires de chaque partie latérale comporte trois excroissances formant des pions, la première série d'ouvertures et la seconde série d'ouvertures de la partie centrale comportant chacune vingt ouvertures. La présente invention concerne aussi un véhicule comportant une roue telle que précédemment décrite, la roue comportant un enjoliveur comportant au moins une des caractéristiques telles que précédemment décrites. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 5 apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue de la face visible, où extérieure, du voile d'une jante d'une roue d'un véhicule, comportant un enjoliveur selon 10 l'invention; - la figure 2 représente une vue de détail, de la partie centrale du voile de la jante, suivant un premier mode de réalisation à cinq vis de fixation de la roue sur le véhicule, comportant l'enjoliveur suivant l'invention ; 15 - la figure 3 représente une vue de détail, de la partie centrale du voile de la jante, suivant un second mode de réalisation à quatre vis de fixation de la roue sur le véhicule, comportant l'enjoliveur suivant l'invention ; et - Sur les figures 4 et 5 sont représentées des vues de détails, en 20 coupe partiellement, de l'enjoliveur selon l'invention, lors de son assemblage sur le voile de la jante. La figure 1 est une vue de la face visible du voile 11 d'une jante 1 d'une roue d'un véhicule, comportant un enjoliveur 2 selon l'invention. L'enjoliveur 2 permet de masquer et de protéger les vis de fixation de la roue sur le porte 25 moyeu du véhicule, ainsi que l'écrou centrale de fixation du roulement de roue (le véhicule, l'écrou de fixation du roulement de roue et les vis de fixation n'étant pas représentés). L'enjoliveur 2 comporte une partie centrale 21 qui recouvre l'écrou de fixation du roulement de roue et des parties latérales 22 qui prolongent latéralement, le long du voile 11 de la jante 1, la partie centrale 21. s Sur la figure 1, la roue 1 est solidarisée sur le porte moyeu du véhicule au moyen de cinq vis de fixation. Chaque partie latérale 22 de l'enjoliveur 2 masque une des vis de fixation. L'enjoliveur 2 tel que représenté, comporte ainsi cinq parte latérales 22 permettant de masquer les cinq vis de fixation de la roue. L'enjoliveur 2 comporte une face dite intérieure, destinée à être 10 positionnée en regard du voile 11 de la jante 1 et comportant des moyens de fixation permettant de fixer l'enjoliveur 2 sur le voile 11 de la jante 1 et une face dite extérieure constituant la face visible de l'enjoliveur 2. La figure 2 représente une vue de détails de la partie centrale du voile 11 de la jante 1, selon un premier mode de réalisation, sur laquelle est 15 solidarisé l'enjoliveur 2 selon l'invention. Suivant ce premier mode de réalisation, la jante 1 est solidarisée sur le véhicule au moyen de cinq vis de fixation 3. L'enjoliveur 2 comporte donc cinq parties latérales 22 positionnées de telles sorte à masquer cinq vis de fixation 3. La figure 3 représente une vue de détail de la partie centrale du voile 11' 20 de la jante 1', selon un second mode de réalisation, sur laquelle est solidarisé l'enjoliveur 2 selon l'invention. Suivant ce second mode de réalisation, la jante 1' est solidarisée sur le véhicule au moyen de quatre vis de fixation 3'. L'enjoliveur 2, dont la partie centrale 21 et dont les parties latérales 22 restent identiques au précédent mode de réalisation, comporte donc quatre parties 25 latérales 22 positionnées de telles sorte à masquer les quatre vis de fixation 3'. Sur les figures 4 et 5 sont représentées des vues de détails, en coupe partiellement, de l'enjoliveur 2, lors de son assemblage sur le voile 11 de la jante 1. La partie centrale 21 de l'enjoliveur 2 comporte des pattes de fixation 211 adaptées pour permettre la fixation de l'enjoliveur 2 sur le voile 11 de la jante 1. Les pattes 211 de la partie centrale 21 sont plus particulièrement adaptées pour pénétrer dans une ouverture centrale du voile 11, prenant appui contre la paroi latérale de cette ouverture centrale. Les parties latérales 22 de l'enjoliveur 2 comportent aussi des pattes de fixation 221 adaptées pour enserrer la tête 31 des vis de fixation 3, participant à la fixation de l'enjoliveur 2 sur le voile 11 de la jante 1. La forme des pattes de fixation 221 des parties latérales 22 est aussi adaptée pour protéger la tête 31 des vis de fixation 3 de la corrosion, en les enserrant presque entièrement. La partie centrale 21 et les parties latérales 22 comportent des moyens de fixation permettant, après assemblage, de constituer un ensemble rigide, facile à manipuler et à positionner sur le voile 11 de la roue 1. La partie centrale 21 comporte une première partie 212 des moyens de fixation et chaque partie latérale 22 comporte une seconde partie 222 des moyens de fixation, formant une partie complémentaire de la première partie 212 des moyens de fixation. La première partie 212 des moyens de fixation est formée par une première série d'ouvertures, dites ouvertures extérieures 213, positionnées sur la face extérieure, où face visible, de la partie centrale 21 de l'enjoliveur 2 et par une seconde série d'ouvertures, dites ouvertures intérieures 214, positionnées sur la face intérieures de la partie centrale 21 de l'enjoliveur 2. Les ouvertures extérieures 212 et les ouvertures intérieures 213 sont sensiblement alignées le long de deux cercles concentriques présentant des rayons proches. Les ouvertures extérieures 212, dont une partie reste visible après l'assemblage des parties latérales 22 sur la partie centrale 21, présentent une forme autant esthétique que technique, en l'occurrence une forme circulaire dans le mode de réalisation tel que décrit. Les ouvertures intérieures 214, qui ne sont pas destinées à être visible, présentent une forme différente, plus allongée, optimisant la rigidité de l'assemblage. Chacune des secondes parties 222 des moyens de fixation est constituée par une des extrémités de chaque partie latérale 22, formant des 30 mâchoires, venant enserrer une partie de la première partie 212 des moyens de fixation. Comme expliqué ultérieurement, les parties latérales 22 peuvent être solidarisées sur la partie centrale 21 en plusieurs positions, permettant de s'adapter au nombre de vis de fixation que comporte la jante 1 sur laquelle l'enjoliveur 2 est destinée à être solidarisée. Chaque seconde partie 222 des moyens de fixation comporte une mâchoire dites extérieure 223, comportant trois excroissances 224 formant trois pions, destinées à être positionnées dans trois ouvertures extérieures 213 successives de la partie centrale 21 et une mâchoire dite intérieure 225, comportant trois excroissances 226 formant trois tenons, destinées à être positionnées dans trois ouvertures intérieures 214 successives de la partie centrale 21. Les mâchoires extérieure 223 et intérieure 225 doivent être à la fois suffisamment rigides pour permettre à la première partie 212 des moyens de fixation d'assurer un bon maintien avec chaque seconde partie 222 des moyens de fixation, tout en présentant une souplesse suffisante pour permettre un assemblage facile. Dans l'exemple tel que présenté et tel que précédemment décrit, la partie centrale 21 comporte vingt ouvertures extérieures 213 et vingt ouvertures intérieures 214, combinées aux trois pions et trois tenons de chacune des deux mâchoires 223 et 225, permettant à l'enjoliveur 2 de présenter une première configuration à quatre parties latérales 22 et une seconde configuration à cinq parties latérales 22. Bien entendu, l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportées notamment sur le nombre de positions possibles des parties latérales 22 sur la partie centrale 21 de l'enjoliveur 2. Cela est possible en modifiant le nombre de pions et de tenons des deux mâchoires de chaque partie latérale, ainsi qu'en modifiant le nombre d'ouvertures extérieures et intérieures de la partie centrale de l'enjoliveur
L'invention se rapporte à une roue pour un véhicule, en particulier pour un véhicule automobile, destinée à être solidarisée sur une partie du véhicule telle qu'un porte moyeu au moyen de vis de fixation, comportant une jante (1) dont le voile (11) sert de support audites vis de fixation et un enjoliveur (2) recouvrant au moins partiellement une face dite extérieure du voile (11) de manière à masquer les vis de fixation, telle que l'enjoliveur (2) comporte une partie centrale (21) fixée sur le voile (11) et plusieurs parties latérales (22) amovibles, la partie centrale (21) servant de support audites parties latérales (22) et chaque partie latérales (22) étant adaptée pour masquer au moins une des vis de fixation.
1. Roue pour véhicule, en particulier pour véhicule automobile, destinée à être solidarisée sur une partie du véhicule telle qu'un porte moyeu au moyen de vis de fixation (3, 3'), comportant une jante (1, 1') dont le voile ( 1 1 , 1 1 ') sert de support audites vis de fixation (3, 3') et un enjoliveur (2) recouvrant au moins partiellement une face dite extérieure du voile (11, 11') de manière à masquer les vis de fixation (3, 3'), caractérisée en ce que l'enjoliveur (2) comporte une partie centrale (21) fixée sur le voile (11, 11') et plusieurs parties latérales (22) amovibles, la partie centrale (21) servant de support audites parties latérales (22) et chaque partie latérale (22) étant adaptée pour masquer au moins une des vis de fixation (3, 3'). 2. Roue selon la 1, caractérisée en ce que la partie centrale (21) de l'enjoliveur (2) comporte des pattes de fixation (211) permettant de fixer l'enjoliveur (2) sur le voile (11, 11') de la jante (1, 1'). 3. Roue selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque partie latérale (22) masque une et une seule vis de fixation (3, 3'). 4. Roue selon la précédente, caractérisée en ce que chaque partie latérale (22) comporte des pattes de fixation (221) destinées à collaborer avec la vis de fixation (3, 3') qu'elle recouvre. 5. Roue selon la 4, caractérisée en ce que, chaque vis de fixation (3, 3') comportant une partie en saillie formant un cylindre droit à profil hexagonal, les pattes de fixation (221) des parties latérales (22) de l'enjoliveur (2) enserrent au moins partiellement les parois latérales de la partie en saillie des vis de fixation (3, 3') qu'elles recouvrent. 6. Roue selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les parties latérales (22) sont adaptées pour être régulièrement solidarisées le long du pourtour de la partie centrale (21), chaque partie latérale (22) étant espacée d'un angle constant par rapport à la partie latérale (22) qui la précède, un tel angle étant généralement de 72° ou de 90°. 7. Enjoliveur (2) destiné à être solidarisé sur une roue d'un véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une partie centrale (21) et plusieurs parties latérales (22), les parties latérales (22) étant fixées sur ladite partie centrale (21) en prolongeant latéralement ladite partie centrale (21). 8. Enjoliveur (2) selon la 7, caractérisé en ce que la partie centrale (21) comporte des pattes de fixation (211) adaptées pour assurer la fixation dudit enjoliveur (2) sur la roue. 9. Enjoliveur (2) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la partie centrale (21) et chaque partie latérale (22) comportent des moyens de fixation permettant de fixer les parties latérales (22) sur la partie centrale (21), la partie centrale (21) comportant une première partie (212) des moyens de fixation et chaque partie latérale (22) comportant une seconde partie (221) des moyens de fixation. 10. Enjoliveur (2) selon la 9, caractérisé en ce que la première partie (212) des moyens de fixation est formée par une première série d'ouvertures (213) et par une seconde série ouvertures (214), la première série d'ouvertures (213) étant formée sur une première face de la partie centrale (21), la seconde série d'ouvertures étant formée sur la face opposée à la première face de la partie centrale (21). 2 9 795 80 10 11. Enjoliveur (2) selon la 10, caractérisé en ce que la première série d'ouvertures (212) est alignée le long d'un premier cercle, la seconde série d'ouvertures (214) étant alignée le long d'un second cercle concentrique audit premier cercle. 5 12. Enjoliveur (2) selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que chaque seconde partie (221) des moyens de fixation est constituée par deux prolongations latérales de chaque partie latérale (22), formant deux mâchoires (223, 225), venant enserrer la partie centrale (21) au niveau de la première partie (212) des moyens de fixation, les deux mâchoires (223, 225) 10 comportant au moins chacune une excroissance pénétrant dans une des ouvertures de la première série d'ouvertures (213) et dans une des ouvertures de la seconde série d'ouvertures (214). 13. Enjoliveur selon la 12, caractérisé en ce que chacune des deux mâchoires (223, 225) de chaque partie latérale (22) 15 comporte trois excroissances formant des pions, la première série d'ouvertures (213) et la seconde série d'ouvertures (214) de la partie centrale (21) comportant chacune vingt ouvertures. 14. Véhicule comportant une roue selon l'une quelconque des 1 à 6, ladite roue comportant un enjoliveur (2) selon l'une 20 quelconque des 7 à 13.
B
B60
B60B
B60B 7
B60B 7/00,B60B 7/06,B60B 7/08
FR2979973
A1
LANCE POUR OUTIL A MAIN CHAUFFANT SANS REMONTEES DE TEMPERATURE LE LONG DE LA TUYERE
20,130,315
Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine des outils à main chauffant. En particulier, l'invention concerne le domaine des outils à main chauffant comprenant une tuyère reliée à une première de ses extrémités à un manche. État de la technique Les outils à main chauffants comprennent souvent une tuyère. Cette tuyère permet de conduire loin de la poignée le gaz de combustion nécessaire au chauffage. À l'intérieur de la tuyère, généralement en métal, est placé un brûleur qui permet d'enflammer le gaz de combustion. Le gaz enflammé sert à chauffer différents outils, comme des pannes à écornage ou de soudure. Par exemple, le document WO 93/12377 décrit un outil à main chauffant. Cet outil à main chauffant sert à chauffer des pannes d'écornage ou de soudure. Il comprend une poignée, une tuyère s'étendant à partir de la poignée jusqu'à une sortie d'évacuation de gaz. À l'intérieur de la tuyère est logé un catalyseur de combustion tubulaire formant une chambre de combustion d'un gaz de combustion. L'outil à main comprend également un conduit qui relie la sortie d'évacuation de la tuyère à une deuxième sortie d'évacuation de gaz. Le conduit permet d'inverser le flux de gaz de manière à ce que celui-ci remonte le long de la tuyère pour chauffer celle-ci sur sa portion à l'intérieure de laquelle est logé le catalyseur de combustion. Cependant, en chauffant cette portion de la tuyère, une remontée de température peut se produire le long de celle-ci jusqu'à la poignée lors d'une utilisation prolongée. Il y a donc des risques de brûlure lors du contact avec la tuyère. Présentation de l'invention Un but de l'invention est de palier au moins un des inconvénients présentés ci-dessus. En particulier, un but de l'invention est d'empêcher la tuyère de s'échauffer pendant le fonctionnement de l'outil à main chauffant pour diminuer les remontées de température. Pour cela, l'invention propose une lance pour outil à main chauffant comprenant une tuyère reliée à une première de ses extrémités à un manche de l'outil à main, la tuyère comportant une entrée de gaz de combustible et un fil conducteur formant électrode pour l'amorce d'une étincelle. En particulier, la lance comprend : - une grille disposée à une deuxième extrémité de la tuyère pour l'accrochage d'une flamme s'allumant à l'amorce de l'étincelle dans un flux de gaz combustible, le fil conducteur s'étendant à travers cette grille et hors de la tuyère ; et une coupelle d'évacuation de gaz brûlé positionnée au niveau de la deuxième extrémité, la coupelle d'évacuation dirigeant le gaz brûlé et chaud de manière à ce que celui-ci demeure hors de contact avec la tuyère. Lors de l'utilisation d'une telle lance avec un outil à main chauffant, le gaz brûlé n'est pas en contact avec la tuyère. Ainsi, il n'y a pas de remontée de température le long de la tuyère, ou à tout le moins, la remontée de température est limitée. En effet seule la coupelle chauffe et non la tuyère. D'autres caractéristiques optionnelles et non limitatives sont présentées ci-dessous. De manière avantageuse, la tuyère s'étend entre la première extrémité et la deuxième extrémité suivant un axe longitudinal. La coupelle comporte un élément annulaire inférieur et un élément annulaire supérieur. Les éléments annulaires inférieur et supérieur sont coaxiaux et forment un conduit pour orienter l'air chaud dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal. La coupelle comprend en outre au moins un tamis, avantageusement un ou deux tamis, à l'intérieur du conduit pour supprimer une fausse flamme se formant en sortie de la tuyère évitant ainsi les risques de brûlure par des résidus de gaz brûlé et chaud. La lance comprend en outre un élément à chauffer positionné au niveau de la deuxième extrémité de la tuyère. L'élément à chauffer constitue l'outil de travail de l'outil à main. La coupelle est fixée à la deuxième extrémité de la tuyère et l'élément à chauffer est fixé à la coupelle. La coupelle joue ainsi le rôle d'un sas dans lequel le gaz est brûlé, ce qui chauffe l'élément à chauffer et par lequel le gaz chaud est ensuite évacué hors de la tuyère. De préférence, l'élément à chauffer, avantageusement une panne à écornage, forme un outil réversible comportant un corps présentant au moins deux faces de travail. Dans le cas de la panne à écornage, chacune des deux faces de travail de la panne à écornage comprend un logement concave pour la réception d'un cornillon, le logement concave ayant un bord extérieur circulaire correspondant à une extrémité de la panne à écornage, les diamètres des bords extérieurs circulaires des logements concaves étant différents. De préférence, chaque face de travail présente au moins un trou traversant le corps et débouchant dans le logement concave correspondant, de manière à ce qu'en fonctionnement, le trou du logement concave utilisé pour écorner fait office de conduit d'évacuation de fumée formée au cours de l'écornage et le trou de l'autre logement concave fait office de logement pour moyens de fixation. Dans le cas où l'élément à chauffer n'est pas une panne à écornage, celui-ci peut être une panne pour couvreur, une panne de fartage, un fer de marquage, une panne de fartage, une panne à laquer à chaud, un outil de poinçonnage à chaud ou un outil pour couper à chaud. L'invention concerne également un outil à main comprenant un manche et une lance telle que décrite ci-dessus. Présentation des dessins D'autres objectifs, caractéristiques et avantages sortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins donnés à titre illustratif et non limitatif parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un exemple de tuyère à connecter à un manche, une panne à écornage réversible étant fixée à l'extrémité de la tuyère, le tout formant une lance pour outil à main chauffant selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la tuyère de la figure 1 fixée à une panne à écornage réversible ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale de la tuyère de la figure 1 selon le plan CC ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale de la tuyère de la figure 1 selon le plan BB ; - la figure 5 est une vue en trois-quarts de la tuyère de la figure 1, à laquelle est fixée une panne de couvreur ; et - la figure 6 est une vue en trois-quarts de la tuyère de la figure 1, à laquelle est fixée un fer de marquage. Description détaillée Un exemple de lance pour outil à main chauffant selon l'invention est décrit ci-après en référence aux figures 1 à 6. La lance 1 comprend une tuyère 2. La tuyère 2 est fixée à une première 21 de ses extrémités à un manche d'un outil à main de manière amovible ou inamovible. La tuyère 2 est formée par un tube 20 s'étendant suivant un axe longitudinal AA. À l'une 201 des extrémités du tube 20 est monté un raccord 26 pour la fixation au manche. Le raccord 26 comprend en particulier une entrée 23 de combustible, par exemple du gaz de combustion, et un injecteur 261 permettant de régler la quantité de combustible introduit à l'intérieur du tube 20. Le raccord 26 peut en outre comprendre un conduit tubulaire 262 s'étendant à partir de l'entrée 23 de combustible jusqu'à l'intérieur du tube 20. Le diamètre intérieur du conduit tubulaire 262 augmente dans le sens partant de l'entrée 23 de combustible vers l'intérieur du tube 20 formant ainsi une partie divergent d'un venturi. Le raccord 26 comprend en outre des moyens 263 de mise en prise pour la fixation au manche. À l'autre extrémité 202 du tube est montée une buse 27. La tuyère 2 comprend également un fil conducteur 24 d'électricité pour l'amorce d'une étincelle. Le fil conducteur 24, de préférence entouré d'un tube isolant en céramique 30, s'étend, par exemple, le long de la tuyère 2, c'est-à-dire à partir d'un point de contact 241 pour la connexion à une source électrique, à travers le conduit tubulaire 262, le tube 20, la buse 27, jusqu'au point de formation d'une étincelle 242 au bout de la buse 27, où le fil conducteur 24 forme une électrode. Le point de formation d'une étincelle est situé en dehors de la tuyère 2 et est formé par le fil conducteur 24 sortant par une deuxième extrémité 22 de la tuyère 2. Au point de formation d'une étincelle, le fil conducteur 24 peut être courbé de manière à être sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal AA du tube 20. Le fil conducteur 24 est relié à une source électrique lorsque la tuyère est fixée au manche. Une grille 25 est disposée à la deuxième extrémité 22 de la tuyère 2. La grille 25 permet l'accrochage d'une flamme engendrée par la formation d'une étincelle au point de formation d'une étincelle, au bout du fil conducteur 24 et par le passage d'un gaz de combustion qui circule à travers la tuyère 2. Le fil conducteur 24 s'étendant à travers cette grille 25 et hors de la tuyère 2. Ainsi, la flamme est générée en dehors de la tuyère 2, ce qui permet de ne pas la chauffer. La grille 25 possède, avantageusement une forme présentant une symétrie axiale permettant d'obtenir une flamme symétrique. Préférentiellement, la symétrie axiale est une symétrie axiale C3, c'est-à-dire que l'image de la forme obtenue par une rotation de 2u/3 (soit 120°) autour de l'axe de symétrie est superposable à la forme de départ. Par exemple, la grille 25 est plate et le périmètre de sa forme est constitué d'une succession alternée d'arc de cercles tantôt concaves (au nombre de trois), tantôt convexes (au nombre de trois). Afin de faciliter le centrage du fil conducteur 24 le long de la tuyère 2, un anneau de centrage 29 est prévu à l'intérieur du tube 20 pour maintenir celui- ci par serrage. La tuyère 2 peut aussi comprendre un limiteur de prise d'air 31 pour limiter la quantité d'air entrant dans le tube 20. Le limiteur de prise d'air 31, avantageusement en caoutchouc, plastique ou métal, est annulaire et inséré à l'intérieur du tube 20 juste à la sortie du venturi formé par le conduit tubulaire 262. Le diamètre intérieur du limiteur de prise d'air 31 est inférieur au diamètre intérieur du conduit tubulaire 262 au niveau de sa sortie. Ainsi, le limiteur de prise d'air 31 entrave une partie du flux de gaz. La lance 1 comprend également une coupelle 4 d'évacuation de gaz brûlé positionnée au niveau de la deuxième extrémité 22 de la tuyère 2 grâce, par exemple, à des moyens de fixation 28 par vis à la buse 27. De manière avantageuse, la coupelle 4 peut être fixée à l'aide de trois vis disposées autour de l'axe longitudinal AA suivant une symétrie axiale C3 (voir la figure 3). La coupelle 4 d'évacuation dirige le gaz brûlé par la flamme de manière à ce que celui-ci demeure hors de contact avec la tuyère 2 réalisant ainsi une isolation de la tuyère vis-à-vis du gaz brûlé chaud. Ainsi, un chauffage de la tuyère 2 par ce gaz brûlé est évité. Dans un mode de réalisation particulier de la coupelle 4, celle-ci présente deux pièces distinctes_; elle comporte un élément annulaire inférieur 41 et un élément annulaire supérieur 42. Les éléments annulaires inférieur 41 et supérieur 42 sont coaxiaux et forment un conduit 43 se terminant par un orifice annulaire 431 pour orienter le gaz brûlé dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal AA de la tuyère 2. L'élément annulaire inférieur 41 comprend une première portion cylindrique 411 s'étendant autour de la tuyère 2 sans toutefois être en contact avec celle-ci jusqu'à l'orifice annulaire 431 où elle se prolonge par une deuxième portion 412 qui diverge de la tuyère 2 suivant un angle sensiblement perpendiculaire à cette dernière. La portion de transition entre la première portion cylindrique 411 et la deuxième portion étant courbe de manière à permettre une redirection du flux de gaz brûlé sans trop de turbulence à l'intérieur du conduit 43. L'élément annulaire supérieur 42 comprend une portion cylindrique 421 s'étendant autour de l'élément annulaire inférieur 41 et couvre celui-ci sur une majeure partie, s'arrêtant au niveau de l'orifice annulaire 431. Une telle réalisation des éléments annulaires inférieur 41 et extérieur 42 garantit la compacité de la lance 1 et par conséquent de l'outil à main sur lequel est assemblée la lance. La coupelle 4 peut comprendre en outre un tamis 44 annulaire à l'intérieur du conduit 43 pour confiner une fausse flamme pouvant se former en sortie de la tuyère 2. La fausse flamme est due à du gaz qui arrive à cet endroit de la coupelle 4 n'a pas encore totalement brûlé. La coupelle 4 peut comprendre un deuxième tamis 441 annulaire à l'intérieur du conduit 43 ayant la même fonction que le tamis 44. La combinaison des deux tamis 44, 441 permet une accroche améliorée de la fausse flamme. La lance 1 peut comprendre un élément à chauffer 5, 6, 7 positionné au niveau de la deuxième extrémité 22 de la tuyère 2. Cet élément à chauffer 5, 6, 7 peut être une panne 5 à écornage, une panne 6 pour couvreur, un fer 7 à marquage, une panne de fartage, une panne à laquer à chaud, un outil de poinçonnage à chaud, un outil pour couper à chaud (un coupe nylon par exemple) etc. L'élément à chauffer 5, 6, 7 peut être fixé sur l'élément annulaire supérieur 42 de la coupelle 4 de manière à être aligné sur l'axe longitudinal AA de la tuyère 2 par des moyens de fixation, par exemple des vis 53. De manière avantageuse, l'élément à chauffer 5 forme un outil réversible comportant un corps 50 présentant au moins deux faces de travail 51, 52. Ces deux faces de travail 51, 52 peuvent être identiques. Dans ce cas, ceci a pour avantage que l'utilisateur n'a pas besoin d'emporter avec lui deux outils dont un seul est fixé à la lance et l'autre devant être porté par l'utilisateur. La face de travail 51, 52 non utilisée sert de face de travail de rechange quand l'autre vient à être trop abîmée ou usée. Les deux faces de travail 51, 52 sont, de manière encore plus avantageuse, différentes. Ainsi, l'utilisateur n'a pas besoin d'emporter sur lui deux outils différents, dont un seul est fixé à la lance et l'autre devant être porté. Par exemple, dans le cas d'une panne 5 d'écornage, chacune des deux faces de travail 51, 52 peut comprendre un logement concave 511, 521 pour la réception d'un cornillon. Le logement concave 511, 521 possède un bord extérieur circulaire 5111, 5211 correspondant à une extrémité de la panne 5 à écornage. Les diamètres des bords extérieurs circulaires 5111, 5211 des logements concaves 511, 521 peuvent être différents. Ainsi, l'utilisateur pourra choisir selon la taille du cornillon, la taille du logement concave approprié pour écorner l'animal. Toujours dans le cas d'une panne 5 d'écornage, chaque face de travail 51, 52 peut présenter au moins un trou 512, 522 traversant le corps 50 et débouchant dans le logement concave 511, 521 correspondant, de manière à ce qu'en fonctionnement, le trou 512, 522 du logement concave 511, 521 utilisé pour écorner fait office de conduit d'évacuation de fumée formée au cours de l'écornage et le trou 522, 512 de l'autre logement concave 521, 511 fait office de logement pour moyens de fixation 53. Ainsi, le nombre de trous peut être limité au strict minimum. Le trou 512, 522 peut être taraudé afin de permettre la fixation par vis 53. De manière générale, la disposition du point de formation d'une étincelle 242 est disposée de manière à ce que la distance du lieu où la flamme s'accroche (la grille 25) à un point de travail de l'élément à chauffer 5, 6, 7 (le fond 5112, 5212 du logement concave 511, 521 utilisé) soit réduite. Le fait de positionner ce point de formation d'étincelle 242 à l'extérieur de la tuyère 2 permet de réduire la distance à environ la taille du diamètre du bord extérieur circulaire 5111, 5211 du logement concave 511, 521 le plus grand, soit le ratio de la distance sur le diamètre compris entre 0,65 et 1,10. La lance 1 peut être assemblée sur un élément de préhension (manche) pour former un outil à main
L'invention concerne une lance (1) pour outil à main chauffant, comprenant une tuyère (2) reliée à une première de ses extrémités (21) à un manche (3), la tuyère (2) comportant une entrée (23) de gaz de combustible et un fil conducteur (24) formant électrode pour l'amorce d'une étincelle ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre une grille (25) disposée à une deuxième extrémité (22) de la tuyère (2) pour l'accrochage d'une flamme s'allumant à l'amorce de l'étincelle dans un flux de gaz combustible, le fil conducteur (24) s'étendant à travers cette grille (25) et hors de la tuyère (2), et en ce qu'il comprend une coupelle (4) d'évacuation de gaz brûlé positionnée au niveau de la deuxième extrémité (22), la coupelle (4) d'évacuation dirigeant le gaz brûlé et chaud de manière à ce que celui-ci demeure hors de contact avec la tuyère (2).
1. Lance (1) pour outil à main chauffant, comprenant une tuyère (2) reliée à une première de ses extrémités (21) à un manche de l'outil à main, la tuyère (2) comportant une entrée (23) de gaz de combustible et un fil conducteur (24) formant électrode pour l'amorce d'une étincelle ; caractérisé en ce qu'elle comprend en outre une grille (25) disposée à une deuxième extrémité (22) de la tuyère (2) pour l'accrochage d'une flamme s'allumant à l'amorce de l'étincelle dans un flux de gaz combustible, le fil conducteur (24) s'étendant à travers cette grille (25) et hors de la tuyère (2), et en ce qu'elle comprend une coupelle (4) d'évacuation de gaz brûlé positionnée au niveau de la deuxième extrémité (22), la coupelle (4) d'évacuation dirigeant le gaz brûlé et chaud de manière à ce que celui-ci demeure hors de contact avec la tuyère (2). 2. Lance (1) selon la 1, dans laquelle la tuyère (2) s'étend entre la première extrémité (21) et la deuxième extrémité (22) suivant un axe longitudinal (AA), et dans lequel la coupelle (4) comporte un élément annulaire inférieur (41) et un élément annulaire supérieur (42), les éléments annulaires inférieur (41) et supérieur (42) étant coaxiaux et forment un conduit (43) pour orienter l'air chaud dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal (AA). 3. Lance (1) selon la 2, dans laquelle la coupelle (4) comprend en outre au moins un tamis (44, 441) à l'intérieur du conduit (43) pour supprimer une fausse flamme se formant en sortie de la tuyère (2). 4. Lance (1) selon l'une des 1 à 3, comprenant en outre un élément à chauffer (5, 6, 7) positionné au niveau de la deuxième extrémité (22) de la tuyère (2). 5. Lance (1) selon la 4, dans laquelle la coupelle (4) est fixée à la deuxième extrémité (22) de la tuyère (2) et l'élément à chauffer (5, 6, 7) est fixé à la coupelle (4). 6. Lance (1) selon la 4 ou 5, dans laquelle l'élément à chauffer (5, 6, 7) forme un outil réversible comportant un corps présentant au moins deux faces de travail (51, 52). 7. Lance (1) selon la 6, dans laquelle l'élément à chauffer est une panne à écornage (5). 8. Lance (1) selon la 7, dans laquelle chacune des deux faces de travail (51, 52) de la panne à écornage (5) comprend un logement concave (511, 521) pour la réception d'un cornillon, le logement concave (511, 521) ayant un bord extérieur (5111, 5211) circulaire correspondant à une extrémité de la panne à écornage (5), les diamètres des bords extérieurs (5111, 5211) circulaires des logements concaves (511, 521) étant différents. 9. Lance (1) selon la 8, dans laquelle chaque face de travail (51, 52) présente au moins un trou (512, 522) traversant le corps et débouchant dans le logement concave (511, 521) correspondant, de manière à ce qu'en fonctionnement, le trou (512, 522) du logement concave (511, 521) utilisé pour écorner fait office de conduit d'évacuation de fumée formée au cours de l'écornage et le trou (522, 512) de l'autre logement concave (521, 511) fait office de logement pour moyens de fixation (53). 10. Lance (1) selon la 6, dans laquelle l'élément à chauffer est une panne (6) pour couvreur, une panne de fartage, un fer (7) de marquage, une panne de fartage, une panne à laquer à chaud, un outil de poinçonnage à chaud ou un outil pour couper à chaud. 11. Outil à main chauffant comprenant un manche, caractérisé en ce qu'il comprend une lance (1) selon l'une des 1 à 10.
F
F23
F23D
F23D 14
F23D 14/20
FR2986930
A1
PROCEDE D'ACQUISITION ET D'AFFICHAGE D'IMAGES VIDEO NUMERIQUES
20,130,816
B9489 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé d'acquisition et un procédé d'affichage d'images vidéo numériques. Elle concerne également un dispositif d'acquisition d'images vidéo et un dispositif d'affichage d'images vidéo pour la mise en oeuvre de tels procédés. Exposé de l'art antérieur Un flux vidéo est composé d'une succession d'images qui sont affichées à un rythme fixe (par exemple 25 ou 30 images par seconde) pour donner l'illusion du mouvement. Une image d'un flux vidéo est appelée image vidéo. Une image numérique correspond à une image acquise par un capteur, traitée et stockée sous forme de signaux binaires. La figure 1 représente, de façon schématique, un dispositif 10 d'acquisition d'images vidéo numériques. Le dispositif 10 comprend un boîtier 12 contenant un capteur 14 d'images vidéo numériques relié à une unité de traitement 16 (pP), par exemple un microcontrôleur. L'unité de traitement 16 fonctionne à la cadence d'un signal d'horloge fourni par un module d'horloge 18 (CLK). Le dispositif 10 comprend également un système optique 20, d'axe optique D, qui réalise la mise au point de l'image optique d'un objet 22 sur le capteur 14. Le B9489 2 système optique 20 comprend, par exemple, plusieurs lentilles qui peuvent être déplacées le long de l'axe D par rapport au capteur 14 à partir de signaux fournis par l'unité de traitement 16. Les images vidéo capturées par le capteur 14 sont stockées, après traitement, dans une mémoire 24 (MEM). L'alimentation des composants du dispositif d'acquisition 10 est réalisée par un dispositif d'alimentation 26 (BAT), par exemple une batterie. En figure 1, les parcours de deux rayons optiques partant de l'objet 22, traversant le système optique 20 et atteignant le capteur 14 sont représentés de façon schématique par des lignes brisées et fléchées 27 et 28. La fréquence d'acquisition des images vidéo est de façon classique supérieure ou égale à 20 images par seconde, par exemple supérieure ou égale à 30 images par seconde. Le capteur 14 peut comprendre une matrice de pixels disposés en rangées et en colonnes. Il peut s'agir d'un capteur d'images vidéo réalisés selon la technologie CMOS (acronyme anglais pour Complementary Metal Oxide Semiconductor) ou CCD (acronyme anglais pour Charge-Coupled Device). Chaque pixel comprend un photodétecteur adapté à convertir un rayonnement électromagnétique (par exemple la lumière visible) en un signal électrique analogique. Ce signal est ensuite amplifié, puis numérisé par un convertisseur analogique-numérique. L'ensemble des signaux numériques est enfin traité par l'unité de trai- terrent 16 pour obtenir une image vidéo numérique stockée dans la mémoire 24. La figure 2 représente, de façon schématique, une matrice M de quatre pixels contigus PixA, PixB, PixC et PixD répartis selon deux rangées et deux colonnes. A titre d'exemple, chaque pixel PixA, PixB, PixC et PixD occupe une surface carrée dont les côtés ont chacun une longueur A de quelques micromètres, par exemple 6 pin. Les dimensions de la plus petite image optique pouvant être détectée par le capteur 14 peuvent être déterminées de façon théorique à partir de la dimension A B9489 3 des pixels du capteur et de la sensibilité de ces pixels. Ceci correspond à la résolution théorique du capteur. Toutefois, un défaut des capteurs d'images vidéo numériques actuels est que, dans certains cas, l'image optique d'un objet, qui pourrait en théorie être détectée, n'est en fait pas détectée de façon correcte par le capteur 14 lors de l'acquisition d'une image vidéo. C'est le cas, par exemple, de l'image optique dont le contour est représenté par un cercle hachuré 29 en figure 2 et qui se forme à cheval les quatre pixels PixA, PixB, PixC et PixD. Comme l'image optique 29 s'étend sur une faible partie de chaque pixel PixA, PixB, PixC et PixD, les signaux électriques analogiques fournis par les pixels PixA, PixB, PixC et PixD peuvent ne pas être représentatifs de l'image optique 29. De ce fait, l'image optique 29 peut ne pas apparaître de façon correcte sur l'image vidéo numérique déterminée à partir de ces signaux. Ainsi, selon que l'image optique 29 se forme sur un seul pixel ou à cheval sur plusieurs pixels, elle peut être détectée plus ou moins convenablement. La résolution réelle du capteur 14 est donc inférieure à la résolution théorique. Il existe donc un besoin d'un procédé d'acquisition d'images vidéo par un capteur d'images vidéo qui permettent d'améliorer la détection des images optiques de dimensions inférieures aux dimensions des pixels du capteur. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de proposer un procédé d'acquisition d'images vidéo qui pallie tout ou partie des inconvénients des procédés usuels. Un objet de l'invention vise à proposer un procédé d'acquisition d'images vidéo qui permet l'affichage, sans perturbation ou avec peu de perturbations, de l'image d'un objet dont les dimensions sont inférieures à celles des pixels du capteur utilisé pour acquérir les images vidéo. B9489 4 Selon un autre objet de la présente invention, la résolution des images vidéo acquises par le dispositif d'acquisition d'images vidéo est améliorée. Selon un autre objet, le procédé d'acquisition 5 d'images vidéo selon l'invention peut être mis en oeuvre avec des dispositifs d'acquisition d'images connus. Ainsi, la présente invention prévoit un procédé d'acquisition d'images vidéo par un dispositif d'acquisition d'images vidéo comprenant un boîtier contenant un capteur 10 d'images vidéo ayant une matrice de pixels et un système optique de mise au point des images vidéo sur le capteur. Un mouvement est appliqué au capteur et/ou au système optique par rapport au boîtier lors de l'acquisition des images vidéo. Pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en 15 présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement est strictement inférieur à la distance entre les centres de deux pixels adjacents. Selon un exemple de réalisation de l'invention, pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo 20 acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement est strictement supérieur au quart de la distance entre les centres de deux pixels adjacents. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le mouvement est aléatoire. 25 Selon un exemple de réalisation de l'invention, le mouvement est périodique. Selon un exemple de réalisation de l'invention, chaque pixel comprend une face active carrée, et la distance entre les centres de deux pixels adjacents correspond à la longueur du 30 côté du pixel. La présente invention prévoit également un procédé d'affichage sur un écran d'affichage des images vidéo acquises par le procédé d'acquisition tel que défini précédemment, comprenant le décalage des images vidéo affichées par rapport à 35 l'écran d'affichage pour compenser ledit mouvement. B9489 Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'affichage des images vidéo est réalisé par un dispositif d'affichage, le procédé comprenant la fourniture au dispositif d'affichage de données représentatives dudit mouvement. 5 Selon un exemple de réalisation de l'invention, le procédé comprend la détermination de nouvelles images vidéo à partir des images vidéo acquises, le stockage des nouvelles images vidéo et l'affichage des nouvelles images vidéo sur l'écran d'affichage. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le procédé comprend, après l'acquisition des images vidéo, une étape d'analyse des images vidéo acquises pour déterminer ledit mouvement. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le procédé comprend, lors de l'acquisition des images vidéo, la formation d'un repère sur les images vidéo acquises correspondant à l'image optique sur les images vidéo acquises d'un objet virtuel fixe par rapport au boîtier et la détermination dudit mouvement à partir de la variation de la position du repère sur les images vidéo acquises. Selon un exemple de réalisation de l'invention, la détermination de chaque nouvelle image vidéo à partir de l'image vidéo acquise correspondante comprend les étapes suivantes, l'image vidéo acquise comprenant une matrice de pixels d'image : diviser chaque pixel d'image en plusieurs nouveaux pixels d'image, les nouveaux pixels d'image étant répartis selon une nouvelle matrice en rangées et en colonnes successives ; et supprimer au moins la première rangée, la dernière rangée, la première colonne et/ou la dernière colonne de la 30 nouvelle matrice. La présente invention prévoit également un dispositif d'acquisition d'images vidéo pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini précédemment, comportant un boitier contenant un capteur d'images vidéo ayant une matrice de pixels ; un système 35 optique de mise au point des images vidéo sur le capteur ; un B9489 6 dispositif de déplacement du capteur et/ou du système optique par rapport au boîtier ; et une unité de traitement adaptée à commander le dispositif de déplacement pour appliquer un mouvement au capteur d'images et/ou au système optique par rapport au boîtier lors de l'acquisition des images vidéo, pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement étant strictement inférieur à la distance entre les centres de deux pixels adjacents. La présente invention prévoit également un dispositif d'affichage d'images vidéo pour la mise en oeuvre du procédé d'affichage tel que défini précédemment, comportant un écran d'affichage ; un dispositif de stockage des images vidéo ; et un module de traitement relié à l'écran d'affichage pour l'affichage des images vidéo sur l'écran d'affichage, le module de traitement étant adapté à traiter les images vidéo et/ou à commander l'écran d'affichage pour décaler les images vidéo affichées par rapport à l'écran d'affichage de façon à compenser ledit mouvement. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1, décrite précédemment, représente, de façon schématique, un dispositif d'acquisition d'images vidéo ; la figure 2, décrite précédemment, représente de façon schématique une matrice de pixels d'un capteur d'images vidéo ; les figures 3 et 4 représentent de façon schématique 30 des exemples de réalisation de dispositifs d'acquisition d'images vidéo selon l'invention ; les figures aA à 5D représentent, de façon schématique, des images vidéo successives détectées lors de la mise en oeuvre d'un exemple de réalisation du procédé 35 d'acquisition d'images vidéo selon l'invention ; B9489 7 la figure 6 représente, de façon schématique, un exemple de réalisation d'un dispositif d'affichage d'images vidéo selon l'invention ; les figures 7A à 7D représentent, de façon schéma-5 tique, des images vidéo successivement affichées lors de la mise en oeuvre d'un exemple de réalisation du procédé d'affichage d'images vidéo selon l'invention ; et les figures 8 et 9 représentent, sous la forme de schéma par blocs, des exemples de réalisation du procédé 10 d'affichage d'images vidéo selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. En outre, seuls les éléments nécessaires à la compréhension de 15 l'invention seront décrits. En particulier, seuls les éléments des dispositifs d'acquisition et d'affichage d'images vidéo nécessaires à la compréhension de l'invention seront décrits. Le principe de l'invention est le suivant : lors de l'acquisition des images vidéo, un procédé est mis en oeuvre 20 pour que les images vidéo d'un objet fixe par rapport au dispositif d'acquisition d'images vidéo correspondent aux images vidéo qui seraient acquises si un mouvement, par exemple des vibrations, était appliqué à l'objet. L'amplitude maximale du déplacement de l'image optique de l'objet sur le capteur par 25 rapport à l'image optique obtenue en l'absence de mouvement est strictement inférieure à la distance entre les centres de deux pixels adjacents du capteur, de préférence inférieure au deux tiers de la distance entre les centres de deux pixels adjacents. Lorsque la face éclairée du pixel a une forme carrée, 30 l'amplitude maximale du déplacement de l'image optique de l'objet sur le capteur par rapport à l'image optique obtenue en l'absence de mouvement est strictement inférieure à la longueur du côté d'un pixel, de préférence inférieure au deux tiers de la longueur du côté d'un pixel. Le mouvement peut être obtenu par 35 un déplacement du capteur d'images vidéo et/ou du système B9489 8 optique de mise au point par rapport au boîtier. L'image optique d'un objet va donc se déplacer par rapport au capteur d'images vidéo lors de l'acquisition des images vidéo. Ainsi, l'image optique d'un objet dont les dimensions 5 sont inférieures à la distance entre les centres de deux pixels adjacents du capteur et qui, en l'absence de mouvement, est à cheval sur plusieurs pixels, se trouve, en présence du mouvement, au moins pour l'essentiel sur un seul pixel au cours de l'acquisition d'images vidéo même si l'objet est fixe par 10 rapport au dispositif d'acquisition lors de l'acquisition des images vidéo. De ce fait, l'image optique de l'objet va être détectée convenablement par au moins certains pixels lors de l'acquisition des images vidéo. Au moment de l'affichage sur un écran d'affichage des 15 images vidéo acquises selon le procédé d'acquisition de l'invention, un traitement est réalisé pour compenser le mouvement appliqué lors de l'acquisition des images vidéo de sorte qu'un objet fixe par rapport au dispositif d'acquisition d'images vidéo, lors de l'acquisition des images vidéo, 20 apparaisse également fixe sur les images vidéo affichées. Ceci peut être obtenu par un traitement numérique des images vidéo acquises et/ou par un procédé de commande adapté des circuits de commande de l'écran d'affichage. Lors de l'affichage des images vidéo, un objet dont 25 l'image optique a des dimensions inférieures à la distance entre les centres de deux pixels adjacents du capteur d'images va apparaître de façon convenable sur l'écran au moins sur certaines images vidéo. Les procédés d'acquisition et d'affichage d'images vidéo selon l'invention permettent donc l'affi- 30 chage convenable d'un objet dont l'image optique sur le capteur a des dimensions inférieures à la distance entre les centres de deux pixels adjacents du capteur et qui pourrait ne pas apparaître de façon convenable avec des procédés d'acquisition et d'affichage connus. Tout se passe alors comme si la 35 résolution du capteur d'images était augmentée. B9489 9 Les figures 3 et 4 représentent deux exemples de réalisation d'un dispositif d'acquisition d'images vidéo selon l'invention adaptés à la mise en oeuvre du procédé d'acquisition d'images vidéo selon l'invention. Comme cela est représenté de façon schématique en figure 3, le dispositif d'acquisition d'images vidéo 30 comprend tous les éléments du dispositif d'acquisition d'images vidéo 10 représenté en figure 1 à la différence que le dispositif 30 comprend, en outre, un dispositif 32 de déplacement du système optique 20 par rapport au boîtier 12. Le déplacement peut être réalisé dans un plan perpendiculaire à l'axe optique D du système optique 20 comme cela est illustré par les flèches 34, 36 en figure 3. Le dispositif de déplacement 32 est commandé par l'unité de traitement 16. Le dispositif de déplacement 32 peut comprendre les éléments d'un dispositif de stabilisation optique d'images vidéo par déplacement du système optique 20 qui peut, de façon connue, être utilisé lors de l'acquisition d'images vidéo pour améliorer la stabilité des images vidéo. Le dispositif de stabilisation optique d'images vidéo est alors utilisé de façon différente par rapport à un procédé connu de stabilisation d'images vidéo. La figure 4 représente un autre exemple de réalisation d'un dispositif d'acquisition d'images vidéo 40 qui comprend tous les éléments du dispositif d'acquisition d'images vidéo 10 représenté en figure 1 à la différence que le dispositif 40 comprend, en outre, un dispositif de déplacement 42 du capteur 14. Le déplacement peut être réalisé dans un plan perpendiculaire à l'axe optique D du système optique 20 comme cela est illustré par les flèches 44 et 46 en figure 4. Le dispositif de déplacement 42 est commandé par l'unité de traitement 16. Le dispositif de déplacement 42 peut comprendre les éléments d'un dispositif de stabilisation optique d'images vidéo par déplacement du capteur d'images 14 qui peut, de façon connue, être utilisé lors de l'acquisition d'images vidéo pour améliorer la stabilité des images vidéo. Le dispositif de B9489 10 stabilisation optique d'images vidéo est alors utilisé de façon différente par rapport à un procédé connu de stabilisation d'images vidéo. Le procédé d'acquisition d'images vidéo selon le présent exemple de réalisation de l'invention comprend le déplacement du système optique 20 ou du capteur 14 par rapport au boîtier 12 pendant l'acquisition des images vidéo. Dans ce but, l'unité de traitement 16 commande le dispositif de déplacement 32 pour faire bouger le système optique 20 ou le dispositif de déplacement 42 pour faire bouger le capteur 14 pendant l'acquisition des images vidéo. Plus précisément, l'acquisition d'une image vidéo peut comprendre, pour chaque pixel, une phase d'intégration à la fin de laquelle le photodétecteur du pixel fournit un signal représentatif de la quantité de rayonnements lumineux reçue par le pixel pendant la phase d'intégration. La phase d'intégration est suivie d'une phase de traitement pendant laquelle le traitement du signal fourni par le photodétecteur est réalisé pour fournir l'image vidéo. Les phases d'intégration et de traitement de tous les pixels du capteur 14 peuvent ne pas être simultanées. Le déplacement du système optique 20 ou du capteur 14 peut être effectué seulement pendant les phases d'intégration, seulement pendant les phases de traitement, ou pendant les phases d'intégration et de traitement. Le déplacement du système optique 20 ou du capteur 14 peut être réalisé de façon continue ou séquentielle. A titre d'exemple, le déplacement du système optique 20 et/ou du capteur 14 est réalisé entre l'acquisition de deux images vidéo successives, par exemple pendant la phase de traitement entre deux phases d'intégration successives. Le déplacement du système optique 20 et/ou du capteur 14 par rapport au boîtier 12 peut correspondre à des oscillations ou vibrations en passant par une position de référence par rapport au boîtier 12, la position de référence correspondant à la position du système optique 20 et/ou du capteur 14 par rapport au boîtier 12 en l'absence de déplacement B9489 11 du système optique 20 et/ou du capteur 14 par rapport au boîtier 12. Il peut s'agir également d'oscillations ou de vibrations sans passer par la position de référence mais en évoluant autour de cette position de référence. L'image optique d'un objet qui est obtenue lorsque le système optique 20 et/ou le capteur 14 est dans la position de référence est appelée image de référence par la suite. Le déplacement du système optique 20 et/ou du capteur 14 entraîne un déplacement de l'image optique de l'objet sur le capteur 14 par rapport à l'image de référence. L'amplitude maximale des déplacements de l'image optique se formant sur le capteur 14 par rapport à l'image de référence est strictement inférieure à la distance entre les centres de deux pixels adjacents, de préférence inférieure au deux tiers de la distance entre les centres de deux pixels adjacents. Lorsque la face éclairée du pixel a une forme carrée, l'amplitude maximale des déplacements de l'image optique de l'objet sur le capteur par rapport à l'image de référence est strictement inférieure à la longueur du côté d'un pixel, de préférence inférieure au deux tiers de la longueur du côté d'un pixel. Selon un exemple de réalisation, les mouvements du système optique 20 et/ou du capteur 14 sont réalisés de façon aléatoire ou pseudoaléatoire. Selon un autre exemple de réalisation, le mouvement du système optique 20 ou du capteur 14 par rapport au boîtier 12 est prédéfini. A titre d'exemple, le centre optique du système optique 20 ou chaque pixel du capteur d'images 14 suit un mouvement périodique, par exemple selon une direction perpendiculaire à l'axe optique D ou selon une courbe dans un plan perpendiculaire à l'axe optique D. La courbe peut être un segment de droite, un cercle, un triangle, un carré, une croix, etc. La période du mouvement est supérieure à la période d'acquisition d'images vidéo et inférieure à 20 fois la période d'acquisition d'images vidéo, de préférence inférieure à 10 fois la période d'acquisition d'images vidéo. B9489 12 Selon un exemple de réalisation, l'acquisition des images vidéo a lieu alors que l'image optique de l'objet se situe sur le capteur 14 à une position différente de l'image de référence. De préférence, l'acquisition des images vidéo a lieu 5 alors que l'image optique est déplacée par rapport à l'image de référence d'une distance au moins supérieure au quart de la distance entre les centres de deux pixels adjacents. Lorsque la face éclairée du pixel a une forme carrée, l'acquisition des images vidéo a lieu alors que l'image optique est déplacée par 10 rapport à l'image de référence d'une distance au moins supérieure au quart de la longueur du côté du pixel. Avec les exemples de courbes indiqués précédemment, des images vidéo peuvent être acquises lorsque le capteur 14 et/ou le système optique 20 se trouvent aux extrémités du 15 segment de droite, aux sommets du triangle, aux coins du carré, aux extrémités de la croix, etc. Les figures SA à 5D représentent, de façon partielle et schématique, la matrice M de pixels du capteur 14 représenté en figure 2 lors de l'acquisition de quatre images vidéo 20 successives selon un exemple de réalisation du procédé d'acquisition d'images vidéo selon l'invention. A titre d'exemple, on considère un objet qui est fixe par rapport au dispositif d'acquisition d'images 30 ou 40 et dont l'image optique, qui se forme sur le capteur d'images 14, a des 25 dimensions inférieures à la distance entre les centres de deux pixels adjacents. En l'absence de déplacement du système optique 20 et/ou du capteur 14, l'image optique de l'objet a la position de l'image optique 29 de la figure 2 à cheval sur les quatre pixels PixA, PixB, Pixc et PixD. 30 Comme cela est représenté aux figures SA, 5B, 5C et 5D, le système optique 22 et/ou le capteur d'image 14 a été déplacé par rapport au boîtier 12 de sorte que le cercle 29 se situe successivement dans le pixel PixA, le pixel PixB, le pixel PixD et le pixel PixC alors que l'objet n'a pas bougé par 35 rapport au dispositif 30 ou 40. Dans le présent exemple, le B9489 13 mouvement appliqué au système optique 20 et/ou au capteur 14 est périodique et suit une courbe fermée ayant une forme carrée. Dans cet exemple de réalisation, l'amplitude du déplacement de l'image optique aux figures 5A, 5B, 5C et 5D par rapport à l'image de référence, représentée en figure 2, est égale à la moitié de la diagonale d'un pixel. La figure 6 représente, de façon schématique, un exemple de réalisation d'un dispositif 60 d'affichage d'images vidéo numériques. Le dispositif 60 comprend un écran d'affichage 62, comprenant, par exemple, une matrice de pixels 64 disposés en rangées et en colonnes et un circuit de commande 66 de la matrice de pixels 64. A titre d'exemple, la matrice 64 comprend plusieurs millions de pixels. Le circuit de commande 60 est adapté à sélectionner les pixels à activer de l'écran 62 en fonction de signaux fournis par un module de traitement 68 (pP), par exemple un microcontrôleur, cadencé par un signal d'horloge fourni par un module d'horloge 71 (CLK). Le module de traitement 68 peut être relié à une mémoire 72 (MEM) dans laquelle sont stockées les images vidéo à afficher. Le dispositif d'affichage 60 peut échanger des données avec un dispositif externe par un canal d'échange de données 70. Un transfert des images vidéo du dispositif d'acquisition d'images vidéo 30 ou 40 vers le dispositif d'affichage 60 est réalisé. Les images vidéo transférées peuvent être stockées dans la mémoire 72. La totalité des images vidéo à afficher peut être stockée dans la mémoire 72 avant son affichage. A titre de variante, les images vidéo peuvent être transmises au module de traitement 68 par le canal d'échange de données 70 au fur et à mesure de leur affichage sur l'écran 62. Les images vidéo peuvent alors être stockées temporairement dans la mémoire 72. Le module de traitement 68 effectue un traitement de sorte qu'un observateur voie chaque image vidéo sur l'écran 62 avec un décalage par rapport à la position qu'aurait dû occuper l'image vidéo sur l'écran 62, ce décalage étant différent d'une image vidéo à l'autre. Le mouvement est défini de façon à B9489 14 compenser les oscillations appliquées lors de la phase d'acquisition des images vidéo. Selon un exemple de réalisation, le module de traitement 68 détermine une nouvelle image vidéo à partir de 5 chaque image vidéo initiale à afficher. La nouvelle image vidéo correspond à l'image vidéo initiale pour laquelle une opération mathématique de translation est appliquée à tous les pixels de l'image. Lorsque la nouvelle image vidéo est affichée sur l'écran 62, un observateur voit donc l'image vidéo initiale avec 10 un décalage par rapport à l'écran 62. Selon un autre exemple de réalisation, les images vidéo ne sont pas modifiées mais le fonctionnement du circuit de commande 66 est modifié. Par exemple, pour un écran 62 matriciel comprenant des pixels disposés en rangées et en colonnes, le 15 circuit de commande 66 peut décaler, lors de l'affichage d'une image vidéo, chaque rangée et/ou chaque colonne sélectionnée par rapport à la rangée et/ou à la colonne qui auraient dû être sélectionnées d'un nombre de rangées et/ou d'un nombre de colonnes qui varient d'une image vidéo à l'autre de sorte que 20 l'image vidéo initiale apparaît avec un décalage par rapport à l'écran 62. Selon un autre exemple de réalisation, de nouvelles images vidéo sont déterminées à partir des images vidéo initiales à afficher et le fonctionnement du circuit de commande 25 66 est modifié pour l'affichage des nouvelles images vidéo. Selon un exemple de réalisation, les données permettant la réalisation du mouvement à appliquer peuvent être mémorisées dans la mémoire 72. Selon un autre exemple de réalisation, les données 30 permettant la réalisation du mouvement à appliquer peuvent être transmises du dispositif d'acquisition 30 ou 40 vers le dispositif d'affichage 60, par exemple avec les images vidéo. Selon un autre exemple de réalisation, aucune donnée relative au mouvement à appliquer n'est stockée au préalable 35 dans la mémoire 72 du dispositif d'affichage 60 ni n'est B9489 15 transmise au dispositif d'affichage 60 par le dispositif d'acquisition 30 ou 40. A titre d'exemple, le module de traitement 68 détermine le mouvement à appliquer à partir d'une analyse des images vidéo reçues. Dans ce but, un repère peut être enregistré sur chaque image vidéo acquise par le dispositif d'acquisition 10, le repère correspondant à l'image optique d'un objet factice qui serait fixe par rapport au dispositif d'acquisition 30 ou 40. Lors de l'acquisition des images vidéo, le repère se déplace sur les images vidéo acquises en raison du déplacement du système optique 20 et/ou du capteur 14. Le module de traitement 68 du dispositif d'affichage 60 est adapté à déterminer le repère sur chaque image vidéo à afficher et à déterminer quel mouvement a été appliqué lors de l'acquisition des images vidéo à partir des changements de positions du repère sur les images vidéo successives. Le module de traitement 68 peut alors déterminer la compensation à appliquer pour que le repère apparaisse fixe par rapport à l'écran 62 lors de l'affichage des images vidéo. Les figures 7A à 7D illustrent les images affichées successivement sur l'écran 62. Les images vidéo affichées correspondent aux images vidéo acquises avec le mouvement décrit précédemment en relation avec les figures aA à 5D. Le cadre 74 en traits pointillés représente de façon schématique la partie de l'écran 62 vue par un observateur. Les pixels PixA, PixB, Pixc et PixD désignent les pixels des images vidéo acquises lors des opérations d'acquisition décrites précédemment en relation avec les figures aA à 5D. A titre d'exemple, on considère que l'image optique 29 devrait être affichée au centre du cadre 74. Comme cela est représenté aux figures 7A, 7B, 7C et 7D, les images vidéo ont été déplacées entre chaque affichage successif de sorte que le cercle 29 apparaisse toujours à la même position relative par rapport au cadre 74 alors qu'il se situe successivement dans le pixel PixA, le pixel PixB, le pixel PixD et le pixel PixC des images vidéo acquises. B9489 16 La figure 8 représente, sous la forme d'un schéma par blocs, des étapes successives d'un exemple de réalisation d'un procédé d'affichage d'images vidéo selon l'invention adapté à l'affichage d'images vidéo comme cela est illustré aux figures 7A à 7D. A l'étape 80, le dispositif 60 reçoit les images vidéo initiales Vid0 à afficher. A l'étape 82, pour chaque image vidéo Vid0 reçue, le module de traitement 68 détermine une image vidéo Vid1 de la façon suivante : chaque pixel de l'image vidéo Vid0 est divisé en quatre pixels identiques contigus répartis en deux rangées et deux colonnes. L'image vidéo Vid1 obtenue comprend alors quatre fois plus de rangées et quatre fois plus de colonnes de pixels que l'image vidéo initiale Vid0. A l'étape 84, le module de traitement 68 détermine, pour chaque image vidéo Vid1, une image vidéo Vid2 qui correspond à l'image vidéo Vid1 dans laquelle la première ou la dernière rangée et la première ou la dernière colonne de l'image vidéo Vid1 a été supprimée. A titre d'exemple, pour obtenir l'affichage représenté en figure aA, le module de traitement 68 peut supprimer la première rangée et la première colonne de l'image vidéo Vid1 et ajouter une dernière rangée de remplissage et une dernière colonne de remplissage. Pour obtenir l'affichage représenté en figure 5B, le module de traitement 68 peut supprimer la première rangée et la dernière colonne de l'image vidéo Vid1 et ajouter une dernière rangée de remplissage et une première colonne de remplissage. Pour obtenir l'affichage représenté en figure 5D, le module de traitement 68 peut supprimer la dernière rangée et la dernière colonne de l'image vidéo Vid1 et ajouter une première rangée de remplissage et une première colonne de remplissage. Pour obtenir l'affichage représenté en figure 5D, le module de traitement 68 peut supprimer la dernière rangée et la première colonne de l'image vidéo Vid1 et ajouter une B9489 17 première rangée de remplissage et une dernière colonne de remplissage. A l'étape 84, le module de traitement 68 détermine, pour chaque image vidéo Vid2, une image vidéo Vid3 de la façon suivante. Un pixel unique de l'image vidéo Vid3 est formé à partir de chaque groupe de quatre pixels contigus répartis en deux rangées et deux colonnes de l'image vidéo Vid2. A l'étape 86, les images vidéo Vid3 sont affichées. La figure 9 représente, sous la forme d'un schéma par blocs, un autre exemple de réalisation d'un procédé d'affichage d'images vidéo selon l'invention. Cet exemple de réalisation peut être mis en oeuvre de façon logicielle ou par des circuits électroniques dédiés. A l'étape 90, le module de traitement 68 reçoit les images vidéo initiales successives Vid10. Le module de traitement 68 analyse les images vidéo initiales Vid10 et fournit des images vidéo successives Vid11 et Vid12. Le module de traitement 68 détecte, pour chaque image vidéo Vid10, les pixels associés à des images optiques d'objets qui étaient mobiles par rapport au dispositif d'acquisition 30, 40 et les pixels associés à des images optiques d'objets qui étaient fixes par rapport au dispositif d'acquisition 30, 40. Ceci peut être réalisé par le logiciel commercialisé sous l'appellation Scratch par la société Assimilate. Pour chaque image vidéo V10, le module de traitement 68 fournit une image vidéo V11 comprenant seulement les pixels de l'image vidéo V10 associés à des objets mobiles (les autres pixels étant par exemple mis à une valeur nulle) et une image vidéo V12 comprenant seulement les pixels de l'image vidéo V10 associés à des objets fixes (les autres pixels étant par exemple mis à une valeur nulle). A l'étape 92, le module de traitement 68 détermine, pour chaque image vidéo Vid11, une image vidéo Vid13, comme cela a été décrit précédemment, de façon à compenser les mouvements appliqués au capteur 14 et/ou au système optique 20 lors de l'acquisition des images vidéo Vid10- B9489 18 A l'étape 94, le module de traitement 68 stocke N images vidéo successives Vid12 où N est un nombre entier strictement supérieur à 1. Dans le cas où le mouvement appliqué au capteur 14 et/ou au système optique 20 est périodique, le nombre N peut correspondre au nombre d'images vidéo acquises pendant une période du mouvement. A titre d'exemple, pour le mouvement périodique illustré sur les figures 5A à 5D, le nombre N peut être égal à 4. A l'étape 96, le module de traitement 68 détermine une image vidéo Vid14 à partir des N dernières images vidéo Vid12 stockées. A titre d'exemple, le module de traitement 68 fait la somme des N images vidéo Vid12 en compensant les mouvements appliqués au capteur 14 et/ou au système optique 20 lors de l'acquisition des N images vidéo Vid10 correspondantes. A titre d'exemple, la valeur de chaque pixel de l'image vidéo Vid14 est égale à la somme, divisée par N, de la valeur du pixel correspondant des N images vidéo Vid12. Selon un autre exemple, des coefficients de correction différents peuvent être appliqués aux N valeurs du pixel des N images vidéo Vid12, un poids plus important étant attribué à la dernière image vidéo Vid12 stockée. A l'étape 98, le module de traitement 68 détermine une nouvelle image vidéo Vid15 à partir de l'image vidéo Vid14 et de l'image vidéo Vid13, par exemple en ajoutant les valeurs des pixels de l'image vidéo Vid14 à l'image vidéo Vid13. Les images vidéo Vid15 peuvent alors être affichées. L'exemple de réalisation du procédé décrit en relation avec la figure 9 permet de façon avantageuse de réduire le bruit dû aux pixels pour la partie fixe des images vidéo acquises puisqu'une moyenne est réalisée sur plusieurs images vidéo successives avec des valeurs provenant de pixels différents. Des modes de réalisation particuliers de la présente invention ont été décrits. Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En outre, on notera que l'homme 35 de l'art pourra combiner divers éléments de ces divers modes de B9489 19 réalisation et variantes sans faire preuve d'activité inventive. A titre d'exemple, le dispositif d'acquisition d'images vidéo peut comprendre à la fois le dispositif 32 de déplacement du système optique 20 représenté en figure 3 et le dispositif 42 de déplacement du capteur 14 représenté en figure 4
L'invention concerne un procédé d'acquisition d'images vidéo par un dispositif (40) d'acquisition d'images vidéo comprenant un boîtier (12) contenant un capteur (14) d'images vidéo ayant une matrice de pixels et un système optique (20) de mise au point des images vidéo sur le capteur. Un mouvement est appliqué au capteur et/ou au système optique par rapport au boîtier lors de l'acquisition des images vidéo. Pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement est strictement inférieur à la distance entre les centres de deux pixels adjacents. L'invention concerne également un procédé d'affichage sur un écran d'affichage des images vidéo acquises par le procédé d'acquisition, comprenant le décalage des images vidéo affichées par rapport à l'écran d'affichage pour compenser ledit mouvement.
1. Procédé d'acquisition d'images vidéo par un dispositif (30, 40) d'acquisition d'images vidéo comprenant un boîtier (12) contenant un capteur (14) d'images vidéo ayant une matrice de pixels (PixA, PixB, Pixc, PixD) et un système optique (20) de mise au point des images vidéo sur le capteur, un mouvement étant appliqué au capteur et/ou au système optique par rapport au boîtier lors de l'acquisition des images vidéo, pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement étant strictement inférieur à la distance entre les centres de deux pixels adjacents. 2. Procédé d'acquisition selon la 1, dans lequel pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement étant strictement supérieur au quart de la distance entre les centres de deux pixels adjacents. 3. Procédé d'acquisition selon la 1 ou 2, dans lequel le mouvement est aléatoire. 4. Procédé d'acquisition selon la 1 ou 2, dans lequel le mouvement est périodique. 5. Procédé d'acquisition selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel chaque pixel comprend une face active carrée, et la distance entre les centres de deux pixels 25 adjacents correspond à la longueur du côté du pixel. 6. Procédé d'affichage sur un écran d'affichage (64) des images vidéo acquises par le procédé d'acquisition selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant le décalage des images vidéo affichées par rapport à l'écran 30 d'affichage pour compenser ledit mouvement. 7. Procédé d'affichage selon la 6, dans lequel l'affichage des images vidéo est réalisé par un dispositif d'affichage (60), le procédé comprenant la fournitureB9489 21 au dispositif d'affichage de données représentatives dudit mouvement. 8. Procédé d'affichage selon la 6 ou 7, comprenant la détermination de nouvelles images vidéo à partir des images vidéo acquises, le stockage des nouvelles images vidéo et l'affichage des nouvelles images vidéo sur l'écran d'affichage. 9. Procédé d'affichage selon l'une quelconque des 6 à 8, comprenant, après l'acquisition des images 10 vidéo, une étape d'analyse des images vidéo acquises pour déterminer ledit mouvement. 10. Procédé d'affichage selon la 9, comprenant, lors de l'acquisition des images vidéo, la formation d'un repère sur les images vidéo acquises correspondant à 15 l'image optique sur les images vidéo acquises d'un objet virtuel fixe par rapport au boîtier (12) et la détermination dudit mouvement à partir de la variation de la position du repère sur les images vidéo acquises. 11. Procédé selon la 8, dans lequel la 20 détermination de chaque nouvelle image vidéo à partir de l'image vidéo acquise correspondante comprend les étapes suivantes, l'image vidéo acquise comprenant une matrice de pixels d'image : diviser chaque pixel d'image en plusieurs nouveaux pixels d'image, les nouveaux pixels d'image étant répartis selon 25 une nouvelle matrice en rangées et en colonnes successives ; et supprimer au moins la première rangée, la dernière rangée, la première colonne et/ou la dernière colonne de la nouvelle matrice. 12. Dispositif (30, 40) d'acquisition d'images vidéo 30 pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, comportant un boitier (12) contenant : un capteur (14) d'images vidéo ayant une matrice de pixels (PixA, PixB, Pixc, PixD) ; un système optique (20) de mise au point des images 35 vidéo sur le capteur ;B9489 22 un dispositif (32, 42) de déplacement du capteur et/ou du système optique par rapport au boîtier ; et une unité de traitement (16) adaptée à commander le dispositif de déplacement pour appliquer un mouvement au capteur 5 d'images et/ou au système optique par rapport au boîtier lors de l'acquisition des images vidéo, pour chaque image vidéo acquise, le déplacement de l'image vidéo acquise en présence du mouvement par rapport à l'image vidéo acquise en l'absence du mouvement étant strictement inférieur à la distance entre les centres de 10 deux pixels adjacents. 13. Dispositif (60) d'affichage d'images vidéo pour la mise en oeuvre du procédé d'affichage selon l'une quelconque des 6 à 11, comportant : un écran d'affichage (62) ; 15 un dispositif de stockage (72) des images vidéo ; et un module de traitement (68) relié à l'écran d'affichage pour l'affichage des images vidéo sur l'écran d'affichage (64), le module de traitement étant adapté à traiter les images vidéo et/ou à commander l'écran d'affichage pour décaler les 20 images vidéo affichées par rapport à l'écran d'affichage de façon à compenser ledit mouvement.
H
H04,H01
H04N,H01L
H04N 5,H01L 27
H04N 5/225,H01L 27/146